diff --git "a/data/part_4/050a5acfda5ac664d7710d0d803b86fb.json" "b/data/part_4/050a5acfda5ac664d7710d0d803b86fb.json" new file mode 100644--- /dev/null +++ "b/data/part_4/050a5acfda5ac664d7710d0d803b86fb.json" @@ -0,0 +1 @@ +{"metadata":{"id":"050a5acfda5ac664d7710d0d803b86fb","source":"gardian_index","url":"https://cgspace.cgiar.org/rest/bitstreams/c935dca1-0dc9-491f-aed2-0aad0cb79551/retrieve"},"pageCount":111,"title":"Table des matières","keywords":["Union internationale des télécommunications UNFD","Union nationale des femmes djiboutiennes UNICEF","Fonds des nations unies pour l'enfance USAID","United States Agency for International Development VSAT","Very small aperture terminal"],"chapters":[{"head":"","index":1,"paragraphs":[{"index":1,"size":56,"text":"Le présent document a été préparé pour le compte du Centre Technique Agricole (CTA) qui a pour mission d'élaborer et de fournir des services qui améliorent l'accès des pays ACP à l'information pour le développement agricole et rural et de renforcer la capacité de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l'information dans ce domaine."},{"index":2,"size":54,"text":"Par conséquent mes remerciements vont en premier lieu au CTA d'une part pour l'appui financier et d'autre part pour m'avoir témoigné leur confiance pour entreprendre cette étude. J'adresse toute ma gratitude à l'équipe de M me Christine WEBSTER (Deputy Manager, Planning and Corporate Services) pour leur appui technique durant la phase préparatoire de l'étude."},{"index":3,"size":75,"text":"Je remercie également le Coordonnateur régional de l'étude qui, tout au long de ma mission d'évaluation, n'a pas ménagé ses efforts ni son temps et ce malgré un programme de travail chargé pour répondre à mes interrogations sur certains points. Son professionnalisme et son engagement constant en faveur de l'information agricole pour les produits et services du CTA ont permis de mener à bien et dans des conditions favorables l'évaluation des besoins en information agricole."},{"index":4,"size":54,"text":"Je remercie enfin toutes les personnes rencontrées ou interviewées au cours de cette mission pour leur contribution à ce travail, en particulier les responsables des institutions publiques, les représentants des institutions parapubliques enfin les représentants des institutions non publiques qui ont mobilisé leurs collaborateurs pour mettre à notre disposition les documents et matériels nécessaires."},{"index":5,"size":34,"text":"Durant mes visites de terrain j'ai été reçu avec chaleur et les discussions se sont déroulées de manière plus que satisfaisante. Les personnes interrogées ont répondu avec simplicité et sans réticence à mes questions."},{"index":6,"size":1,"text":"iii"}]},{"head":"Sigles, abréviations et acronymes ACP :","index":2,"paragraphs":[{"index":1,"size":5,"text":"Afrique, Caraïbes, Pacifique ACPO :"},{"index":2,"size":7,"text":"Association coopérative des pêcheurs d'obock ADSL :"},{"index":3,"size":6,"text":"Asymmetric Digital Subcriber Line AYIE :"},{"index":4,"size":6,"text":"Abou Yasser International Etablissement BAD :"},{"index":5,"size":6,"text":"Banque africaine de développement CEE :"},{"index":6,"size":6,"text":"Communauté Economique et Européenne CERD :"},{"index":7,"size":9,"text":"Centre d'études et de recherches de Djibouti CERB :"},{"index":8,"size":7,"text":"Centre régional d'exportation du bétail COMESA :"},{"index":9,"size":8,"text":"Common market east and southern africa CTA :"},{"index":10,"size":5,"text":"Centre technique agricole CNEC :"},{"index":11,"size":8,"text":"Caisse nationale d'épargne et de crédit DSRP :"},{"index":12,"size":9,"text":"Document stratégique de réduction de la pauvreté DJIBTEL :"},{"index":13,"size":4,"text":"Djibouti télécom DNAF :"},{"index":14,"size":9,"text":"Direction Nationale de l'agriculture et des forêts DE :"},{"index":15,"size":5,"text":"Direction de l'économie DNESV :"},{"index":16,"size":10,"text":"Direction Nationale de l'élevage et des services vétérinaires DNP :"},{"index":17,"size":7,"text":"Direction Nationale de la pêche DMMI :"},{"index":18,"size":6,"text":"Djibouti management maritime investissement EDAM-IS :"},{"index":19,"size":18,"text":"Enquête Djiboutienne auprès des ménages EDSF/PAPFAM : Enquête djiboutienne de la santé et de la famille EIAY :"},{"index":20,"size":6,"text":"Etablissement international Abou yasser FAO :"},{"index":21,"size":10,"text":"Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture FEWSNET :"},{"index":22,"size":10,"text":"Réseau de systèmes d'alerte précoce contre la famine FIDA :"},{"index":23,"size":8,"text":"Fonds international pour le développement agricole FM :"},{"index":24,"size":4,"text":"Frequency Modulation GIC :"},{"index":25,"size":8,"text":"Gestion de l'information et de la communication GSM:"},{"index":26,"size":6,"text":"Global system for Mobil HCR :"},{"index":27,"size":5,"text":"Haut commissariat pour les réfugiés"}]},{"head":"INDS :","index":3,"paragraphs":[{"index":1,"size":7,"text":"Initiative nationale pour le développement social IGAD:"},{"index":2,"size":7,"text":"Inter Governmental Authority for Development JLN :"},{"index":3,"size":5,"text":"Journal la Nation LAN :"},{"index":4,"size":5,"text":"Local Area Network LBV :"},{"index":5,"size":21,"text":"Laboratoire de biologie végétale MAEM/RH : Ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la mer, chargé des ressources Hydrauliques MCCPT :"},{"index":6,"size":16,"text":"Ministère de la Communication et de la Culture chargé des Postes et des Télécommunications MEFPP :"},{"index":7,"size":15,"text":"Ministère de l'économie, des finances chargé de la planification et de la privatisation MAJD :"},{"index":8,"size":7,"text":"Mouvement associatif des journalistes djiboutiens MID :"},{"index":9,"size":9,"text":"Ministère de l'intérieur et de la décentralisation MMDS :"},{"index":10,"size":6,"text":"Multichannel Multipoint Distribution Service NTIC :"},{"index":11,"size":10,"text":"Nouvelles technologies de l'information et de la communication OMC :"},{"index":12,"size":6,"text":"Organisation mondiale du commerce ONG :"},{"index":13,"size":5,"text":"Organisation non gouvernementale PAM :"},{"index":14,"size":5,"text":"Programme alimentaire mondial PC :"},{"index":15,"size":4,"text":"Personal Computer PNUD :"},{"index":16,"size":9,"text":"Programme des nations unies pour le développement PIB :"},{"index":17,"size":5,"text":"Produit intérieur brut RCAD :"},{"index":18,"size":8,"text":"Réseau des coopératives agricoles de Dikhil RTD ;"},{"index":19,"size":7,"text":"Radio et télévision de Djibouti SDR :"},{"index":20,"size":3,"text":"Sous directions régionales"}]},{"head":"Résumé analytique Introduction","index":4,"paragraphs":[{"index":1,"size":121,"text":"Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) de Tunis en 2005 ont souligné l'importance de l'accès à des informations pertinentes et le potentiel des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour les personnes impliquées dans le secteur rural. En effet l'amélioration de l'accès à l'information agricole contribue à réduire à la pauvreté et à renforcer la sécurité alimentaire dans les pays en développement. C'est dans cette optique que le Centre Technique Agricole (CTA) a pris l'initiative d'entreprendre une étude visant à évaluer les besoins en information agricole dans les états africains de l'Est du groupe Afrique, Caraïbes, et Pacifique (ACP) au regard des produits et services du CTA."}]},{"head":"Objectif de l'étude","index":5,"paragraphs":[{"index":1,"size":4,"text":"L'étude s'attachera à :"},{"index":2,"size":147,"text":"• passer en revue les principaux services et les acteurs du secteur de l'agriculture (en matière d'offre d'informations), en mettant l'accent sur leurs atouts, leurs points faibles et les opportunités de collaboration avec le CTA ; • identifier les besoins des acteurs clés / des principaux partenaires stratégiques pour les produits et services du CTA, en termes d'informations agricoles et de renforcement des capacités de Gestion de I'Information et de la Communication (GIC) ; • identifier de potentiels partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA (en accordant une attention particulière à des entités tels que les organes de presse, les maisons d'édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et les réseaux de journalistes) ; • élaborer des données de référence sur l'état de la GIC et des TIC dans le pays concerné pour faciliter les activités ultérieures de suivi et de mise à niveau."},{"index":3,"size":80,"text":"L'étude devra aider le CTA à améliorer et mieux cibler ses interventions et activités en faveur des partenaires et bénéficiaires potentiels (notamment les femmes, les jeunes, le secteur privé et les organisations de la société civile) ; avoir un tableau plus détaillé de leurs besoins, mettre au point une stratégie adaptée et élaborer un cadre d'action en conséquence. L'étude devra également mettre en évidence les besoins spécifiques en produits et services du CTA et permettre ainsi d'en améliorer la fourniture"}]},{"head":"Méthodologie","index":6,"paragraphs":[{"index":1,"size":16,"text":"L'approche adoptée par le consultant pour effectuer cette étude est scindée en quatre (4) phases :"},{"index":2,"size":132,"text":"• une première phase consacrée à la réunion d'information organisée à Djibouti du 12 au 14 juillet 2008 et au cours de laquelle le consultant et le coordinateur régional ont échangé les points saillants de l'étude et plus particulièrement ses règles de fonctionnement ; • une deuxième phase destinée à passer en revue les ouvrages et les sources d'information disponibles sur les missions et les activités du CTA ainsi que le secteur de l'agriculture (agriculture, élevage et pêche) au profil socio-économique de Djibouti ; • une troisième phase où tous les acteurs clés des 21 institutions interviewées sont consultés et ceci à travers des entretiens appuyés par des questionnaires préalablement établis par le CTA; • une quatrième phase relative à la compilation et l'interprétation des données récoltées aux fins d'élaborer des recommandations."}]},{"head":"Résultats escomptés","index":7,"paragraphs":[{"index":1,"size":10,"text":"Les résultats attendus de cette étude sont les suivants :"},{"index":2,"size":134,"text":"• une description et une analyse de l'état des infrastructures, des services d'information et des capacités de GIC des institutions impliquées dans l'agriculture et le développement rural; • une identification des besoins en termes d'information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clés du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural; • une identification de potentielles institutions partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA ((en accordant une attention particulière à des entités telles que les organes de presse, les maisons d'édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et le réseau de journalistes); • une compilation de données de référence sur l'état de la GIC et des TIC dans l'agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation."}]},{"head":"Conclusions","index":8,"paragraphs":[{"index":1,"size":51,"text":"L'organisation et la gestion du secteur primaire sont assurées au Djibouti par le Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Mer, Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) et les objectifs et axes stratégiques assignés au développement de ce secteur pour la décennie 2001-2010 ont été fixés par le Gouvernement comme suit:"},{"index":2,"size":9,"text":"• lutter contre la pauvreté et la soif ;"},{"index":3,"size":6,"text":"• réduire la dépendance alimentaire ;"},{"index":4,"size":8,"text":"• générer de nouvelles sources de devises ;"},{"index":5,"size":8,"text":"• maintenir les populations rurales dans leur terroir."},{"index":6,"size":73,"text":"Même si la contribution des secteurs agricoles, élevage et pêche au PIB est faible à hauteur de 3% il ne faut perdre de vue l'importance de la population rurale à Djibouti qui est estimée à 15% de la population totale.Par conséquent toutes les actions visant à la sédentarisation de la population rurale dans leur terroir ou améliorer les conditions de vie doivent être privilégiées et ceci dans le but de limiter l'exode rural."}]},{"head":"Besoins en information","index":9,"paragraphs":[{"index":1,"size":29,"text":"Les institutions interviewées ont manifesté en grande partie des besoins urgents en informations agricoles et par ordre décroissance ces informations sont des informations d'ordre technique, économiques et générales :"},{"index":2,"size":148,"text":"• les besoins en informations techniques sont relatifs aux techniques de clonage au laboratoire, aux techniques culturales du palmier dattier et enfin aux techniques d'irrigation et de conservation de l'eau. Les informations techniques portent aussi sur les moyens de conservation du poisson. Toutes ces informations sont sollicitées par les directions nationales et les Organisations non gouvernementales (ONG) qui appuient les producteurs afin d'améliorer la productivité des agriculteurs et des pêcheurs ; • les besoins en informations économiques concernent les sites web des différents marchés des produits de la mer, les sources d'approvisionnement régionaux des intrants agricoles, le financement du secteur rural et enfin la micro fiance dans le secteur rural ; • les autres informations sollicitées par les institutions sont d'ordre général et couvrent sur les rôles respectifs du secteur public et du secteur privé dans la prestation des services vétérinaires et les ateliers organisés par le CTA."},{"index":3,"size":1,"text":"ix"}]},{"head":"Besoins en renforcement des capacités","index":10,"paragraphs":[{"index":1,"size":44,"text":"S'agissant des besoins en renforcement des capacités à l'utilisation des Technologies de I'Information et de la Communication (TIC) et à la mise en place des stratégies GIC, les efforts doivent se concentrer sur deux axes à savoir les moyens humains et sur les équipements."},{"index":2,"size":88,"text":"Le renforcement en moyens humains constitue une nécessité absolue et ceci à travers le recrutement du personnel qualifié et la formation du personnel. En ce qui concerne la formation cette dernière peut varier suivant les institutions. A titre d'exemple, les sous -directions régionales du MAEM-RH ont exprimé leurs besoins en formation à la conception et la production des fiches techniques. D'autres institutions comme les structures audiovisuelles ont exprimé une formation de leur personnel aux techniques de la communication rurale et à la conception des programmes de radio rurale."},{"index":3,"size":50,"text":"Par ailleurs il est communément admis que l'utilisation des TIC et à la GIC nécessite des moyens matériels accrus. On note dans certaines institutions interviewées un retard accusé notamment dans l'utilisation de l'ordinateur et de l'Internet et il existe également sur ces questions des disparités au sein d'une même institution."},{"index":4,"size":50,"text":"Par conséquent le renforcement en moyens matériels des institutions implique sans être exhaustif l'acquisition des matériels informatiques, la connexion à l'Internet et à l'abonnement à l'ADSL, la mise en réseau LAN, l'acquisition des équipements audiovisuels pour une future radio rurale et enfin les équipements nécessaires pour un centre de documentation."}]},{"head":"Points de vue sur les produits et services du CTA","index":11,"paragraphs":[{"index":1,"size":98,"text":"Pour ce qui est des produits et services du CTA, les interviews montrent clairement que le magazine Spore est très utilisé comme sources d'information par les cadres du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Mer Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) du Laboratoire de Biologie Végétale et d'autres institutions comme la FAO et l'IGAD. En plus de ce magazine les autres produits et services du CTA sont également très recherchés auprès des institutions enquêtées. Par conséquent le CTA devrait étudier les moyens nouveaux et novateurs pour promouvoir ses autres produits et services afin d'attirer des futurs partenaires."}]},{"head":"Partenaires et bénéficiaires potentiels","index":12,"paragraphs":[{"index":1,"size":25,"text":"Les évaluations ont fait ressortir un besoin urgent de mettre en place un partenariat avec les principaux acteurs impliqués dans l'information agricole mentionnés ci-dessous :"},{"index":2,"size":60,"text":"• les institutions telles que les Direction Nationale de l'agriculture et des forêts x Recommandations À la lumière des constats ou des conclusions établis plus haut des recommandations dans les quatre grands domaines que sont les besoins en informations, les besoins en renforcement des capacités, les produits et services du CTA et les potentielles institutions partenaires stratégiques du CTA s'imposent."}]},{"head":"Besoins en information","index":13,"paragraphs":[{"index":1,"size":32,"text":"Les besoins en informations agricoles ne peuvent être satisfaites que par un accroissement de la disponibilité des informations agricoles et les recommandations retenues sont : Que le Gouvernement Djiboutien donne un appui:"},{"index":2,"size":54,"text":"• pour la mise en place des structures destinées à accroître la disponibilité des informations agricoles et ceci à travers la création d'un centre de documentation agricole au Ministère de l'agriculture et d'une radio rurale à la Radio et télévision de Djibouti; • pour la mise à jour des sites web des différentes institutions."},{"index":3,"size":6,"text":"Que le CTA donne un appui:"},{"index":4,"size":15,"text":"• pour la mise en place d'un service questions réponse au Ministère de l'agriculture ;"},{"index":5,"size":39,"text":"• pour l'accès aux produits et services d'information du CTA entre autres les portails du Web, la collection Guide pratique et les services médiathèques du CTA; • pour la participation des institutions aux visites d'étude organisées par le CTA;"},{"index":6,"size":10,"text":"• pour l'accès aux services et réseaux régionaux d'information agricole."}]},{"head":"Besoins en renforcement des capacités","index":14,"paragraphs":[{"index":1,"size":25,"text":"Se basant sur les deux axes d'intervention identifiés à savoir les moyens humains et les moyens matériels il est recommandé: Que le gouvernement Djiboutien :"},{"index":2,"size":47,"text":"• donne un appui au niveau national aux institutions agricoles en termes de moyens humains à travers le recrutement de nouveaux cadres dans le domaine des TIC et leur affectation aux institutions qui en sont dépourvues; • mette en place des programmes d'alphabétisations aux associations de producteurs;"},{"index":3,"size":38,"text":"• favorise l'accès aux équipements informatiques en révisant à la baisse les taxes d'importations de ces équipements qui sont actuellement à 8%; • revoit à la baisse aux tarifs de connexion à l'Internet et à l'abonnement à l'ADSL."}]},{"head":"Que le CTA accorde un :","index":15,"paragraphs":[{"index":1,"size":77,"text":"• appui pour la formation du personnel à la conception des différents supports de communication, à la numérisation des archives aux institutions du Ministère de l'Agriculture et aux techniques de communication agricole aux médias; • appui pour la formation du personnel des institutions afin que ces dernières bénéficient les produits et services du CTA, • appui en équipements techniques pour l'installation des structures destinées à accroître la disponibilité en informations agricoles (centre de documentation agricole, radio rurale)."},{"index":2,"size":1,"text":"xi"}]},{"head":"Produits et services du CTA","index":16,"paragraphs":[{"index":1,"size":5,"text":"Il à été recommandé que:"},{"index":2,"size":12,"text":"• le magazine Spore, ambassadeur du CTA devrait être traduit en arabe;"},{"index":3,"size":44,"text":"• des efforts de publicité sur les produits et services du CTA axés sur les médias à Djibouti doivent être entrepris; • le CTA devrait tirer davantage des journées internationales des Nations Unies organisées à Djibouti afin d'accroître l'impact de ses produits et services."}]},{"head":"Potentielles institutions partenaires stratégiques","index":17,"paragraphs":[{"index":1,"size":19,"text":"Pour jeter les bases d'un partenariat entre le CTA et les institutions sélectionnées l'appui du CTA est demandé pour:"},{"index":2,"size":63,"text":"• faire connaître les activités du CTA aux institutions enquêtées à travers l'organisation d'un atelier à Djibouti; • établir un réseau local des futures partenaires afin de faciliter le dialogue entre ces partenaires; • mettre en place une convention de partenariat entre le CTA et les partenaires potentielles ainsi qu'une stratégie de suivi de ce partenariat; • d'évaluer les besoins en informations agricoles;"},{"index":3,"size":8,"text":"• d'évaluer les besoins en renforcement des capacités;"},{"index":4,"size":11,"text":"• de connaître l'impact des produits et des services du CTA;"},{"index":5,"size":8,"text":"• d'identifier des futurs partenaires potentiels du CTA. "}]},{"head":"PROFIL DU PAYS","index":18,"paragraphs":[]},{"head":"Agriculture","index":19,"paragraphs":[{"index":1,"size":129,"text":"10. La superficie agricole cultivable et facilement irrigable le long des oueds est estimée à 10.500 ha mais actuellement les surfaces occupées par l'agriculture sont estimées à 1.250 hectares (DNAF, 2007). Plus de la moitié de la surface agricole nationale est concentrées près de la capitale. L'agriculture est marquée par la fragmentation et la dispersion extrême des surfaces cultivées et ceci est dû aux conditions agro écologiques. Djibouti a une tradition tout à fait récente en matière d'agriculture et la surface agricole brute limitée à 60 hectares au moment de l'indépendance (1977) a atteint à ce jour 1.250 hectares et ce à la suite d'un cycle d'expansion accéléré. L'agriculture se caractérise par un type oasien et les agriculteurs djiboutiens orientent leur production vers les cultures maraîchères, fruitières et fourragères."}]},{"head":"Pêche","index":20,"paragraphs":[{"index":1,"size":42,"text":"11. Avec une côte longue de 372 km, la République de Djibouti dispose d'énormes potentiels de ressources halieutiques mais actuellement mais peu exploitées. Les données scientifiques les plus récentes (Kunzel et al., 1996) font état d'un tonnage annuel d'espèces commercialisables de :"},{"index":2,"size":7,"text":"• 1800 t de poissons démersaux ;"},{"index":3,"size":10,"text":"• 4600 t de poissons grands pélagiques (type thazard) ;"},{"index":4,"size":9,"text":"• 7000 t de poissons petits pélagiques (type sardine)."},{"index":5,"size":97,"text":"12. Les efforts de pêche conduisent actuellement à une production d'environ 1.000 tonnes par an (source DP) soit un niveau d'exploitation très bas au regard des données mentionnées ci-dessus et relatif au potentiel. Du point de vue socio-économique il n'existe pas des données relatives à la contribution du secteur au PIB mais le secteur emploie 1000 personnes (DNP, 2005). La pêche pratiquée à Djibouti est la pêche artisanale améliorée utilisant en grande partie des petites embarcations équipées de moteurs hors-bord et des techniques de pêche adaptées au potentiel de capture de la ressource et à leur environnement."}]},{"head":"Ressources forestières","index":21,"paragraphs":[{"index":1,"size":28,"text":"13. Les principales formations forestières se rencontrent sous forme de savanes arborées et de steppes buissonnantes, parfois arborées, de mangroves ou de formations à ligneux hauts et denses."}]},{"head":"14.","index":22,"paragraphs":[{"index":1,"size":60,"text":"En altitude la seule formation végétale qui constitue la vraie forêt de Djibouti est celle du Day, située ente 1 300 et 1 800 m d'altitude. Elle se présente comme une forêt dense à base de Juniperus procera et Buxus hildrandtii. D'une façon générale l'ensemble des formations végétales, profondément perturbé par l'action authropozoogène est en cours de régression (MAEM-RH, 2002). "}]},{"head":"Élevage et pastoralisme","index":23,"paragraphs":[]},{"head":"36.","index":24,"paragraphs":[{"index":1,"size":24,"text":"Cependant il ne faut perdre de vue tout l'arsenal juridique élaboré et susceptible de contribuer à la diffusion des informations agricoles à savoir :"},{"index":2,"size":87,"text":"• loi n°80/AN/04/5ème l portant réforme du secteur des technologies de l'information et de la communication ; • loi n°117/AN/01/4ème l du 21 janvier 2001 portant organisation du ministère de la communication et de la culture, chargé des postes et des télécommunications ; • loi n°22/AN/03/5ème l définissant la politique nationale en matière de technologie de l'information et de la communication ; • loi n°141/AN/01/4éme l créant l'institut des sciences et des nouvelles technologies; • loi réduisant les taxes d'importation des équipements informatiques de 32 à 8%."}]},{"head":"Cadre institutionnel","index":25,"paragraphs":[{"index":1,"size":41,"text":"37. L'organisation et la gestion du secteur primaire est assurée par MAEM-RH et ses attributions consistent à l'élaboration de la politique de l'eau et du développement rural ainsi que la définition des stratégies à suivre et de leur mise en oeuvre."}]},{"head":"Selon les textes en vigueur les institutions fournisseurs d'information agricole sont:","index":26,"paragraphs":[{"index":1,"size":57,"text":"• les DNAF, DNP et DNESV en charge de la mise en oeuvre des politiques sectorielles et de la vulgarisation ; • les SDR en charge de l'application des politiques des directions nationales au niveau des régions ; • le SPSC en charge de la centralisation des données bibliographiques du ministère ainsi que de la documentation ;"},{"index":2,"size":40,"text":"• le Laboratoire de Biologie Végétale (LBV) en charge de la production in vitro des palmiers dattiers ; • les institutions internationales et régionales comme l'IGAD et la FAO. diffuser les informations concernant l'activité du ministère auprès du grand public."}]},{"head":"40.","index":27,"paragraphs":[{"index":1,"size":35,"text":"En dépit de ses prérogatives bien définies force est de constater qu'à l'heure actuelle ce service n'est pas outillé pour gérer l'information et la communication agricole et les principaux facteurs limitants sont résumés comme suit:"},{"index":2,"size":8,"text":"• inexistence d'un local pour stocker les ouvrages;"},{"index":3,"size":7,"text":"• inexistence des infrastructures et des équipements;"},{"index":4,"size":12,"text":"• insuffisance en ressources humaines, un technicien est affecté à cette structure;"},{"index":5,"size":12,"text":"• manque de coordination entre cette structure et les autres départements techniques."},{"index":6,"size":44,"text":"• • les médias représentés par la Radio et la Télévision de Djibouti (le réseau des médias publics regroupant la radio et la télévision) et le journal la nation (l'organe d'édition de la presse écrite de l'État en Français) impliqués occasionnellement dans l'information agricole."},{"index":7,"size":8,"text":"• les institutions internationales et régionales représentées par:"},{"index":8,"size":24,"text":"le bureau de la représentation de la FAO chargé de la formulation des politiques et des programmes de développement rural et de sécurité alimentaire;"},{"index":9,"size":24,"text":"-FEWS-NET de l'USAID destiné à collecter, traiter et analyser les informations sur la sécurité alimentaire et la mise à jour de la sécurité alimentaire;"},{"index":10,"size":16,"text":"l'autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) qui publie souvent des informations régionales dans le domaine rural;"},{"index":11,"size":9,"text":"• les ONG et les organisations de producteurs comme:"},{"index":12,"size":30,"text":"l'UNFD qui donne un appui pour l'amélioration des conditions de vie et du rôle de la femme rurale à travers l'alphabétisation, le micro crédit et le soutien logistique aux agricultrices;"},{"index":13,"size":18,"text":"le RCAD en charge de l'animation et la formation de plusieurs coopératives agricoles de la région de Dikhil;"},{"index":14,"size":23,"text":"l'ACPM en charge de défendre l'intérêt des pêcheurs ; • l'institution privée représentée par l'établissement international Abou Yasser impliquée dans l'exportation du bétail. "}]},{"head":"41.","index":28,"paragraphs":[]},{"head":"Produits et services d'information fournis","index":29,"paragraphs":[{"index":1,"size":48,"text":"45. Les Directions nationales du MAEM-RH donnent des informations sous forme d'articles publiés dans le journal « La Nation », de brochures éditées lors de certaines manifestations comme la célébration de la journée mondiale de l'alimentation le 16 octobre et enfin sous forme de rapport trimestriel ou annuel."},{"index":2,"size":51,"text":"46. L'utilisation des fiches techniques et de moyens audiovisuels surtout pour les campagnes de sensibilisation et pour la diffusion de nouvelles techniques agricoles par les unités d'encadrement et de vulgarisation des DNP, DNAF, DNESV et des SDR en charge de l'encadrement des coopératives et d'autre part de la dissémination des informations."}]},{"head":"47.","index":30,"paragraphs":[{"index":1,"size":57,"text":"Certaines institutions disposent d'un site web qui représente une partie importante de son effort de communication avec le public. Il est potentiellement le véhicule le plus important pour présenter l'information à des interlocuteurs clés de la société mais certains sites ne sont pas régulièrement mis à jour pour faire apparaître les actualités courantes sur cette page d'accueil."}]},{"head":"48.","index":31,"paragraphs":[{"index":1,"size":47,"text":"Même si la représentation de la FAO à Djibouti a été inaugurée récemment on peut consulter son page web en français et que certains documents peuvent être téléchargés lors de certaines manifestations. Les informations sont également disponibles sous forme de note d'information, de brochure thématique et d'affiche."}]},{"head":"49.","index":32,"paragraphs":[{"index":1,"size":22,"text":"Il faut également noter à Djibouti le retard énorme accusé au MAEM-RH dans la centralisation des données bibliographiques et la documentation agricole."}]},{"head":"50.","index":33,"paragraphs":[{"index":1,"size":81,"text":"Les rares structures de documentation et bibliothèques existantes dans le pays ne disposent pas des ouvrages destinés au secteur rural national hormis le centre de documentation de l'IGAD, abonné au magazine Spore, qui a une vocation régionale. Le Centre dispose des monographies et des périodiques axés sur l'agriculture, l'élevage et sur la pêche. En plus de ces ouvrages le Centre possède une base de données bibliographique sur CD-Rom. Cependant on peut noter que 80% des ouvrages du Centre sont en anglais."}]},{"head":"Capacité de gestion de l'information et de la communication","index":34,"paragraphs":[]},{"head":"51.","index":35,"paragraphs":[{"index":1,"size":36,"text":"Le secteur de l'information et de la communication agricole est caractérisé par une insuffisance en ressources humaines et financières, et par une faiblesse du budget alloué aux activités de la GIC dans toutes les institutions visitées."}]},{"head":"Dans le domaine de la gestion de l'information et de la communication on note un retard énorme dans les institutions interviewées et plus particulièrement le MAEM-RH.","index":36,"paragraphs":[]},{"head":"S'agissant des ressources humaines, il existe une insuffisance en cadres supérieurs et en techniciens supérieurs qualifiés dans le domaine des TIC et de la GIC dans les différentes directions nationales, les sous directions régionales et enfin le SPSC du MAEM-RH.","index":37,"paragraphs":[{"index":1,"size":36,"text":"54. On constate également une insuffisance en ressources humaines dans les instituions audiovisuelles et de la presse écrite. Seuls les opérateurs Djibouti Télécom et l'IGAD sont moyennement outillés en moyens humains dans le domaine des TIC."}]},{"head":"55.","index":38,"paragraphs":[{"index":1,"size":73,"text":"En ce qui concerne les ressources financières il suffit de regarder la part du budget (budget de fonctionnement et d'investissement) alloué au Ministère de l'agriculture, soit 2,10% en 2007, au regard du budget alloué en 2007 aux secteurs de la santé et de l'éducation qui sont respectivement 20,9% et 14,4% (MEFPP, 2008). La tendance est à la déflation de la fonction publique suite à la politique d'ajustement structurel mis en place depuis 1995."}]},{"head":"56.","index":39,"paragraphs":[{"index":1,"size":87,"text":"Il n'existe pas un budget dédié aux cellules informatiques et ceci constitue une contrainte au développement des TIC. Mais on note l'existence des ordinateurs installés dans certaines institutions mais qui sont souvent utilisés pour traitement de texte. Des disparités énormes existent entre les institutions interviewées dans le domaine des équipements en ordinateurs. Toutefois il est à noter que la plupart des institutions publiques sont connectés à l'Internet mais des disparités criantes existent également entre le responsable de l'institution et les autres cadres dans la connexion à l'Internet. "}]},{"head":"Néanmoins des institutions comme l'IGAD et Djibouti","index":40,"paragraphs":[]},{"head":"ANALYSE DES BESOINS INSTITUTIONNELS (POINTS FORTS ET GOULOTS D'ETRANGLEMENT / POINTS FAIBLES)","index":41,"paragraphs":[]},{"head":"64.","index":42,"paragraphs":[{"index":1,"size":34,"text":"Dans cette rubrique il faut mettre aussi les informations sollicitées par les associations ou coopératives concernant les différentes sources d'approvisionnement régionaux en intrants agricoles (semences, fertilisants, fourrage pour le cheptel et matériels de pêche)."}]},{"head":"65.","index":43,"paragraphs":[{"index":1,"size":32,"text":"En ce qui concerne les autres doléances enregistrées au cours de cette étude en matière des besoins en informations, elles sont du type d'ordre général mais qui sont scindées comme suit :"},{"index":2,"size":13,"text":"• les différents bailleurs de fonds impliqués dans les financements du secteur rural;"},{"index":3,"size":37,"text":"• les différents types projets exécutés par les organisations régionales comme l'IGAD et le COMESA ou internationales telles que la FAO, le FIDA et le CTA; • les foires ou ateliers ou conférences à venir du CTA;"},{"index":4,"size":48,"text":"• les sites web des marchés régionaux et internationaux des produits de la mer. 66. S'agissant du format, hormis les associations de producteurs qui ont sollicité des informations visuelles, les autres personnes enquêtées ont exprimé que les informations soient sous forme d'articles, de revues et de fiches techniques. "}]},{"head":"Tableau N° 2. Besoins en informations","index":44,"paragraphs":[]},{"head":"Institutions","index":45,"paragraphs":[]},{"head":"Besoins en renforcement des capacités","index":46,"paragraphs":[{"index":1,"size":63,"text":"67. Le problème de renforcement des capacités à Djibouti se pose en termes humains et en équipements. S'agissant des ressources humaines, il est à noter que la valorisation des ressources humaines constituait l'un des axes majeurs du premier document de la stratégie de réduction de la pauvreté de Djibouti et ceci du fait de l'importance de celles-ci dans le développement durable du pays. "}]},{"head":"Les insuffisances en ressources humaines concernent en premier lieu les directions du MAEM-RH limitées en cadres","index":47,"paragraphs":[]},{"head":"71.","index":48,"paragraphs":[{"index":1,"size":45,"text":"Enfin il y a lieu de souligner qu'au niveau des acteurs de base que sont les éleveurs, pêcheurs et agriculteurs, le renforcement des capacités est d'une urgence critique. L'alphabétisation, la formation technique, la promotion de « leaders » et d'organisations professionnelles représentent des besoins énormes."}]},{"head":"72.","index":49,"paragraphs":[{"index":1,"size":76,"text":"En plus de l'insuffisance en ressources humaines sectorielles, les institutions enquêtées du ministère de l'agriculture ont mis en exergue le manque de ressources humaines dans le domaine informatique. Ceci est vrai à tous les niveaux depuis le décideur jusqu'au simple usager. Ce qui rend la mise en place de l'infrastructure informatique plus difficile. Il existe un minimum de connaissance sur les applications du système (Word, Excel, etc.) chez bon nombre d'utilisateurs questionnés lors de cette étude."}]},{"head":"73.","index":50,"paragraphs":[{"index":1,"size":28,"text":"Concernant les institutions audiovisuelles et de la presse écrite elles ne sont pas mieux loties en moyens humains qualifiés dans le domaine de l'information et de la communication."},{"index":2,"size":78,"text":"74. Partant de ces constats un besoin en renforcement en ressources humaines a été exprimé par toutes les institutions visitées avec une forte prédominance des formations sectorielles (agronomes, vétérinaires, journalistes, etc.…) suivie d'une formation à l'utilisation de la TIC et de la GIC. Cette dernière est ventilée à l'utilisation de l'ordinateur, à la conception d'un site web, à la conception d'une fiche technique, à la gestion d'un centre de documentation et à la conception des programmes radiophoniques rurales."}]},{"head":"75.","index":51,"paragraphs":[{"index":1,"size":20,"text":"Par ailleurs le très faible taux d'équipements en ordinateurs est indéniablement un obstacle important pour la plupart des instituions enquêtées."}]},{"head":"76.","index":52,"paragraphs":[{"index":1,"size":39,"text":"En matière de connexion, il est à noter que la plupart des institutions publiques sont connectées mais des disparités criantes existent entre les institutions mais également au sein d'une institution entre le responsable de l'institution et les autres cadres."}]},{"head":"77.","index":53,"paragraphs":[{"index":1,"size":56,"text":"Souvent les instituions qui sont mieux loties en équipements informatiques et disposant d'une connexion à l'Internet et d'un abonnement ADSL représentent surtout des institutions financées dans le cadre des projets multilatéraux ou bilatéraux. Ceci pose le problème de la poursuite de la connexion à l'Internet et à l'abonnement ADSL quand le projet est arrêté ou suspendu."},{"index":2,"size":42,"text":"78. S'agissant du renforcement en équipements, les doléances enregistrées couvrent les équipements informatiques, les logiciels de vulgarisation, la connexion à ADSL, les matériels nécessaires à la création d'un centre de documentation et les équipements nécessaires pour mettre en place une radio rurale."}]},{"head":"79.","index":54,"paragraphs":[{"index":1,"size":63,"text":"En dépit de ces facteurs limitantes liées aux moyens humains et en équipements tout porte à croire qu'il existe un engagement et une ferme volonté politique du gouvernement pour promouvoir toutes les dimensions des technologies de l'information et de la communication (TIC) et ceci à travers la mise en oeuvre du plan d'action national. • lutter contre la pauvreté et la soif ;"}]},{"head":"Tableau N° 3. Besoins en renforcement des capacités","index":55,"paragraphs":[{"index":1,"size":6,"text":"• réduire la dépendance alimentaire ;"},{"index":2,"size":8,"text":"• générer de nouvelles sources de devises ;"},{"index":3,"size":8,"text":"• maintenir les populations rurales dans leur terroir."}]},{"head":"86.","index":56,"paragraphs":[{"index":1,"size":73,"text":"Même si la contribution des secteurs agricoles, élevage et pêche au PIB est faible à hauteur de 3% il ne faut perdre de vue l'importance de la population rurale à Djibouti qui est estimée à 15% de la population totale.Par conséquent toutes les actions visant à la sédentarisation de la population rurale dans leur terroirs ou améliorer les conditions de vie doivent être privilégiées et ceci dans le but de limiter l'exode rural. "}]},{"head":"Besoins en information","index":57,"paragraphs":[]},{"head":"Partenaires et bénéficiaires potentiels","index":58,"paragraphs":[]},{"head":"93.","index":59,"paragraphs":[{"index":1,"size":25,"text":"Les évaluations ont fait ressortir un besoin urgent de mettre en place un partenariat avec les principaux acteurs impliqués dans l'information agricole mentionnés ci-dessous :"},{"index":2,"size":21,"text":"• les institutions telles que les Direction Nationale de l'agriculture et des forêts • l'institution de télécommunication comme Djibouti Télécom ;"},{"index":3,"size":35,"text":"• les associations de producteurs ou les ONG comme le Réseau des Coopératives Agricoles de la région de Dikhil (RCAD), l'Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) et le Mouvement Associatif des Journalistes Djiboutiens (MAJD) ;"},{"index":4,"size":10,"text":"• le secteur privé comme l'Etablissement International Abou Yasser (EIAY)."}]},{"head":"Recommandations","index":60,"paragraphs":[{"index":1,"size":46,"text":"94. À la lumière des constats ou des conclusions établis plus haut des recommandations dans les quatre grands domaines que sont les besoins en informations, les besoins en renforcement des capacités, les produits et services du CTA et les potentielles institutions partenaires stratégiques du CTA s'imposent."}]},{"head":"Besoins en information","index":61,"paragraphs":[{"index":1,"size":26,"text":"95. Les besoins en informations agricoles ne peuvent être satisfaits que par un accroissement de la disponibilité des informations agricoles et les recommandations retenues sont :"},{"index":2,"size":7,"text":"Que le Gouvernement Djiboutien donne un appui:"},{"index":3,"size":55,"text":"• pour la mise en place des structures destinées à accroître la disponibilité des informations agricoles et ceci à travers la création d'un centre de documentation agricole au Ministère de l'agriculture et d'une radio rurale à la Radio et télévision de Djibouti ; • pour la mise à jour des sites web des différentes institutions."},{"index":4,"size":7,"text":"Que le CTA donne un appui :"},{"index":5,"size":15,"text":"• pour la mise en place d'un service questions réponse au Ministère de l'agriculture ;"},{"index":6,"size":41,"text":"• pour l'accès aux produits et services d'information du CTA entre autres les portails du Web, la collection Guides pratique et les services médiathèques du CTA ; • pour la participation des institutions aux visites d'étude organisées par le CTA ;"},{"index":7,"size":10,"text":"• pour l'accès aux services et réseaux régionaux d'information agricole."}]},{"head":"Besoins en renforcement des capacités","index":62,"paragraphs":[]},{"head":"Se basant sur les deux axes d'intervention identifiés à savoir les moyens humains et les moyens matériels il est recommandé:","index":63,"paragraphs":[{"index":1,"size":5,"text":"Que le gouvernement Djiboutien :"},{"index":2,"size":47,"text":"• donne un appui au niveau national aux institutions agricoles en termes de moyens humains à travers le recrutement de nouveaux cadres dans le domaine des TIC et leur affectation aux institutions qui en sont dépourvues; • mette en place des programmes d'alphabétisations aux associations de producteurs;"},{"index":3,"size":38,"text":"• favorise l'accès aux équipements informatiques en révisant à la baisse les taxes d'importations de ces équipements qui sont actuellement à 8%; • revoit à la baisse aux tarifs de connexion à l'Internet et à l'abonnement à l'ADSL."},{"index":4,"size":6,"text":"Que le CTA accorde un :"},{"index":5,"size":77,"text":"• appui pour la formation du personnel à la conception des différents supports de communication, à la numérisation des archives aux institutions du Ministère de l'Agriculture et aux techniques de communication agricole aux médias; • appui pour la formation du personnel des institutions afin que ces dernières bénéficient les produits et services du CTA, • appui en équipements techniques pour l'installation des structures destinées à accroître la disponibilité en informations agricoles (centre de documentation agricole, radio rurale)."}]},{"head":"Produits et services du CTA","index":64,"paragraphs":[]},{"head":"Il à été recommandé que:","index":65,"paragraphs":[{"index":1,"size":13,"text":"• le magazine Spore, ambassadeur du CTA devrait être traduit en arabe ;"},{"index":2,"size":45,"text":"• des efforts de publicité sur les produits et services du CTA axés sur les médias à Djibouti doivent être entrepris ; • le CTA devrait tirer davantage des journées internationales des Nations Unies organisées à Djibouti afin d'accroître l'impact de ses produits et services."}]},{"head":"Potentielles institutions partenaires stratégiques","index":66,"paragraphs":[{"index":1,"size":20,"text":"98. Pour jeter les bases d'un partenariat entre le CTA et les institutions sélectionnées l'appui du CTA est demandé pour:"},{"index":2,"size":58,"text":"• faire connaître les activités du CTA aux institutions enquêtées à travers l'organisation d'un atelier à Djibouti ; • établir un réseau local des futures partenaires afin de faciliter le dialogue entre ces partenaires ; • mettre en place une convention de partenariat entre le CTA et les partenaires potentielles ainsi qu'une stratégie de suivi de ce partenariat. "}]},{"head":"PROPOSITION DE STRATEGIE D'INTERVENTION ET DU PLAN D'ACTIONS POUR LE CTA","index":67,"paragraphs":[]},{"head":"• Résultats attendus","index":68,"paragraphs":[{"index":1,"size":10,"text":"Les résultats attendus de cette étude sont les suivants :"},{"index":2,"size":27,"text":"une description et une analyse de l'état des infrastructures, des services d'information et des capacités de GIC des institutions impliquées dans l'agriculture et le développement rural ;"},{"index":3,"size":62,"text":"une identification des besoins en termes d'information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clés du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural ; une compilation de données de référence sur l'état de la GIC et des TIC dans l'agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation."},{"index":4,"size":72,"text":"Le profil de chaque pays étudié sera ainsi actualisé, avec des données fiables sur l'état des services d'information agricole, de la GIC et des TIC. Le CTA pourra alors décider, en connaissance de cause, des actions à mettre en oeuvre et des partenaires qu'il aura à choisir. Ces données seront résumées dans un (1) rapport principal sur chaque pays étudié ne dépassant pas 30 pages hors annexes (voir la section 8 ci-dessous)."}]},{"head":"• Méthodologie","index":69,"paragraphs":[{"index":1,"size":14,"text":"Le consultant utilisera des méthodes d'évaluation rapide, à la fois qualitative et quantitative :"},{"index":2,"size":37,"text":"passage en revue de la littérature et des sources d'information disponibles, y compris les conclusions des évaluations de programmes ; entretiens en tête-à-tête avec les acteurs clés et les parties prenantes concernés ; usage limité des questionnaires."},{"index":3,"size":37,"text":"La méthode d'évaluation rapide permettra d'avoir un aperçu des principaux problèmes et de connaître les profils des entreprises / organisations dans chaque pays, informations qui pourraient, à l'avenir, servir de base à des études approfondies si nécessaire."}]},{"head":"Rédaction des rapports","index":70,"paragraphs":[{"index":1,"size":21,"text":"Les rapports élaborés sur chacun des pays étudié ne dépasseront pas 30 pages (hors annexes) et seront structurés comme suit : "}]},{"head":"Rapport principal","index":71,"paragraphs":[]},{"head":"4.","index":72,"paragraphs":[{"index":1,"size":20,"text":"Une liste des personnes/institutions interrogées, avec leurs adresses, leurs numéros de téléphone et fax, leurs adresses mail (le cas échéant)."}]},{"head":"5.","index":73,"paragraphs":[{"index":1,"size":1,"text":"Bibliographie."}]},{"head":"Délais","index":74,"paragraphs":[{"index":1,"size":54,"text":"La version provisoire du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de trois mois à compter de la signature du contrat par le CTA. La version finale du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de deux semaines après réception des commentaires et observations du CTA."}]},{"head":"Expertise requise dans le pays enquêté","index":75,"paragraphs":[{"index":1,"size":102,"text":"Les consultants nationaux doivent être titulaires d'un diplôme universitaire ou équivalent, et avoir au moins 10 ans d'expérience dans les domaines de l'agriculture, du développement rural ou des sciences sociales / économiques. Ils doivent avoir une parfaite connaissance du secteur agricole de leur pays, ainsi que des principales parties prenantes et institutions / organisations actives dans ce domaine. Des connaissances en sciences de l'information seront un atout supplémentaire. La capacité à communiquer et à rédiger en anglais ou en français est indispensable. La maîtrise d'au moins une des langues locales pour les besoins des échanges et des interviews sera également un avantage."},{"index":2,"size":52,"text":"En plus de disposer des compétences ci-dessus citées, le coordonnateur régional devra parler couramment l'anglais et le français, connaître les pays faisant l'objet de cette étude d'évaluation et avoir une expérience avérée dans la coordination d'études menées par plusieurs consultants à la fois, ainsi que dans la production de rapports de synthèse."},{"index":3,"size":64,"text":"La coordination globale de cette étude sera assurée par Melle Christine Webster, responsable adjointe de l'unité Planification et services communs du CTA. Quant à la pêche selon les informations recueillies dans le schéma Directeur de la pêche en dépit de ces potentialités le secteur emploie environ 1000 personnes (DNP, 2005). Une situation qui s'explique par le manque de tradition maritime de la population djiboutienne."}]},{"head":"Tâches spécifiques","index":76,"paragraphs":[]},{"head":"II.1.2 Terres agricoles, forêts, zones de pêche, élevage","index":77,"paragraphs":[]},{"head":"Terres agricoles","index":78,"paragraphs":[{"index":1,"size":36,"text":"La presque totalité de terres classées comme productives à l'échelon national est occupée par les pâturages qui couvrent 94,4% du territoire de la République de Djibouti. L'agriculture et les forêts sont confinées dans des surfaces réduites. "}]},{"head":"Tableau N°1. Affectation des terres en République de Djibouti","index":79,"paragraphs":[]},{"head":"Zones de pêche","index":80,"paragraphs":[{"index":1,"size":44,"text":"Avec une côte maritime longue de 372 km, la République de Djibouti dispose d'énormes potentiels de ressources halieutiques mais actuellement peu exploitées et les données scientifiques les plus récentes (Kunzel et al., 1996) font état d'un tonnage annuel d'espèces commercialisables et comme suit :"},{"index":2,"size":7,"text":"• 1800 t de poissons démersaux ;"},{"index":3,"size":10,"text":"• 4600 t de poissons de grands pélagiques (thon, thazard);"},{"index":4,"size":9,"text":"• 7000 t de poissons petits pélagiques (type sardines)."},{"index":5,"size":37,"text":"Ces tonnages annuels peuvent être prélevés sans mettre en danger les stocks de poissons. Le faciès rocheux de la côte et l'étroitesse du plateau continental limite les possibilités des chalutages qui verraient l'épuisement rapide de la ressource."}]},{"head":"II.1.4 Poids de l'agriculture dans l'économie (en pourcentage du PIB)","index":81,"paragraphs":[{"index":1,"size":35,"text":"Au regard de ce tableau ci-dessous l'économie du pays est constituée essentiellement par le secteur tertiaire qui occupe 80% du PIB alors que les secteurs secondaire et rural contribuent respectivement à hauteur 13% et 3%. "}]},{"head":"II.1.5 Denrées principales et produits agricoles secondaires","index":82,"paragraphs":[]},{"head":"Produits agricoles","index":83,"paragraphs":[{"index":1,"size":49,"text":"Les données sur l'évolution de la production agricole sur la période [2000][2001][2002][2003][2004][2005][2006] un tonnage de 2296 tonnes de fruits (goyaves, citron, dattes, mangues, orange, pommes cannelles, bananes, papayes, grenades, pamplemousse) ; -un tonnage de3304 tonnes de légumes (tomate, piments, oignons, melons, aubergines, gombos, carottes, navets, radis, betteraves, choux, laitues)."},{"index":2,"size":44,"text":"Sur une production agricole totale estimée à 5600 tonnes au titre de l'année 2005 et 2006 il est à noter que seulement 20% de cette production sont autoconsommés en milieu rural et les 80% restants sont vendus sur le marché urbain de la capitale."},{"index":3,"size":14,"text":"Le faible taux d'autoconsommation des produits du terroir s'explique pour les raisons suivantes :"},{"index":4,"size":38,"text":"la majorité des exploitants ne sont pas des ruraux mais des personnes installées dans la capitale et qui disposent d'un autre revenu ; -les frais monétaires de l'exploitation sont très élevés à cause des pompes et du carburant."},{"index":5,"size":80,"text":"Comme les frais dépassent en moyenne la moitié de la valeur de la production la nécessité de vendre toute la récolte s'impose. En ce qui concerne les prix de vente agricoles, ils sont élevés à cause de la faiblesse de la production nationale et à l'importation massive des produits venant de l'Ethiopie. A titre indicatif, la tomate et les autres légumes sont vendus entre 0,36 et 0,89 euros / kg alors que les fruits sont vendus à 0,89 euros /kg."},{"index":6,"size":104,"text":"Il est à noter qu'en période de commercialisation de la tomate de Djibouti # toute importation de tomate de l'Ethiopie s'arrête. En effet même si le prix d'achat de la tomate est le même en Ethiopie et à Djibouti (0,36/kg au prix producteur) la tomate djiboutienne est préférée parce qu'elle est moins périssable (pertes de distribution de 5% pour la tomate de Djibouti contre 30% de pertes pour la tomate de l'Ethiopie) et il en est de même pour les autres produits maraîchers nationaux. C'est pour cette raison que la production interne est rapidement écoulée. La faiblesse des rendements agricoles est due à :"},{"index":7,"size":68,"text":"la faible compétitivité des agriculteurs due au manque de savoir faire (faute de tradition agricole ancienne) ; -la disponibilité insuffisante de la ressource en eau ; -la qualité agronomique des sols (salinité et teneur en matière organique) ; -la faible organisation des coopératives pour l'approvisionnement en intrants et la commercialisation des produits agricoles ; -les dégâts occasionnés par les crues des oueds ou la remontée des fronts salés."}]},{"head":"Mais il existe des opportunités de développement :","index":84,"paragraphs":[{"index":1,"size":44,"text":"possibilité de développement d'une agriculture oasienne associant l'agriculture à l'élevage avec la promotion à grande échelle de la culture du palmier dattier ; -possibilité d'extension de la superficie cultivée; -possibilité d'amélioration du rendement par l'utilisation de techniques culturales appropriées ainsi que d'intrants agricoles performants."}]},{"head":"Produits d'élevage","index":85,"paragraphs":[{"index":1,"size":62,"text":"La croissance de la production de bétail pour les deux années écoulées est plus forte. Ainsi la production de bétail a respectivement augmenté de 75,8% Pour ce qui est de la répartition de cette production par catégorie sur les trois dernières années elle donne également l'avantage aux catégories ovins/caprins et Bovins. Ce résultat s'explique par les habitudes alimentaires de la population Djiboutienne."},{"index":2,"size":66,"text":"En matière d'élevage des volailles des initiatives ont été entreprises dans le passé mais malheureusement les essais ont été interrompus. Un programme de relance de l'aviculture au niveau national a démarré en 2007 avec un investisseur privé des Emirats Arabes Unis, la Société Lootah et les données sur la production ne sont pas encore disponibles. Les principales contraintes inhérentes à l'élevage se résument comme suit :"},{"index":3,"size":132,"text":"un différentiel de niveau de vie avec les pays voisins (Ethiopie, Erythrée, Somalie) rend difficilement compétitif le cheptel djiboutien, les coûts de production y étant particulièrement élevés ; -le réseau d'accès aux médicaments vétérinaires et à des compétences vétérinaires locales est très faible ; -les surfaces fourragères actuellement disponibles pour une intensification de l'élevage particulièrement en milieu périurbain sont nettement insuffisantes ; -les potentialités pastorales des zones de parcours sont sous-valorisées par les insuffisances du réseau d'hydraulique pastorale en dépit des réels efforts réalisés dans le passé ; -la faible structuration des groupements des éleveurs pour la commercialisation des produits de l'élevage ; -l'insuffisance des infrastructures de l'hydraulique pastorale ; -les faibles moyens mis à la disposition des agents d'encadrement et des services vétérinaires qui ne peuvent assurer qu'une faible couverture sanitaire."},{"index":4,"size":11,"text":"Cependant les opportunités de développement existent. Ce sont entre autres :"},{"index":5,"size":120,"text":"la présence du port permet d'avoir accès à des intrants (notamment céréales) à des coûts plus faibles que les pays voisins enclavés ; -la forte urbanisation (près de 3/4 de la population) implique une forte demande en protéines animales de la part d'une population en moyenne plus aisée que dans les zones rurales ; -les matières premières pour l'alimentation du bétail sont disponibles à un prix attractif sur le marché éthiopien voisin ; -les infrastructures portuaires dans un pays politiquement stabilisé, entouré de zones de conflits récurrents, donnent un avantage comparatif pour les activités d'exportation du bétail de la Corne de l'Afrique principalement vers les pays de la péninsule arabique et l'Egypte, fort importateur d'animaux sur pied (moutons, bovins, dromadaires)."}]},{"head":"Produits de la pêche","index":86,"paragraphs":[{"index":1,"size":16,"text":"Les principales familles et espèces d'intérêt économique du secteur de la pêche sont les suivantes :"},{"index":2,"size":28,"text":"• Espèces benthiques (poissons de fonds) En dépit de ces potentialités halieutiques le secteur de la pêche est confronté à des facteurs limitants qui sont entre autres :"},{"index":3,"size":55,"text":"la faiblesse du marché local ; -le faible niveau d'exportation dû à la mauvaise organisation de la filière ; -l'insuffisance de l'Autorité compétente en matière de mise en oeuvre des normes alimentaires requises pour l'exportation du poisson ; -l'insuffisance du nombre de pêcheurs professionnels ; -le sous-équipement des pêcheurs ; -une mauvaise organisation des pêcheurs."},{"index":4,"size":11,"text":"Par contre, le secteur présente d'importantes opportunités de développement qui sont:"},{"index":5,"size":13,"text":"disponibilité de ressources d'espèces variées recherchées par les marchés européens et asiatiques ;"},{"index":6,"size":28,"text":"prix du poisson payé aux pêcheurs très concurrentiel par rapport aux prix payés aux pêcheurs asiatiques ou de l'Afrique de l'Ouest pour des espèces identiques exploitées pour l'exportation;"},{"index":7,"size":24,"text":"le port de pêche, malgré sa nécessaire réhabilitation, représente un outil important pour les pêcheurs artisans ; des emplois à court et moyen terme."},{"index":8,"size":55,"text":"Par ailleurs, il est à noter que dés que le laboratoire d'hygiène alimentaire (un facteur limitant aux exportations vers l'Union Européenne) sera opérationnel, ce secteur pourrait se hisser à un rang appréciable dans l'économie du pays et procurer des devises grâce à un stock de poisson à haute valeur ajoutée vers des marchés plus rémunérateurs."},{"index":9,"size":54,"text":"Egalement dans le cadre de la lutte contre la pauvreté il pourrait contribuer à la création de nouvelles activités potentiellement génératrices de revenus, à la fois pour les pêcheurs euxmêmes mais aussi pour tous les acteurs des filières de commercialisation et notamment les femmes, que ce soit sur le marché national ou à l'exportation."}]},{"head":"II.1.6 Principaux marchés à l'exportation","index":87,"paragraphs":[]},{"head":"Exportations de poissons","index":88,"paragraphs":[{"index":1,"size":50,"text":"Jusqu'en 1998, Djibouti exportait du poisson sur l'île de la Réunion date à laquelle s'est terminée la période dérogatoire par rapport aux exigences sanitaires pour les produits de la pêche. Ces exigences sont édictées par la Directive CEE 91/493 et s'appliquent aux exportations des pays tiers vers l'Union Européenne (UE)."},{"index":2,"size":58,"text":"L'obstacle de la non harmonisation de Djibouti vis-à-vis de l'UE constitue un blocage majeur au développement du secteur de la pêche de Djibouti. Pour reprendre les exportations vers l'UE, il faudrait que la République de Djibouti soit admise parmi les pays tiers dits harmonisés du point de vue de la réglementation sanitaire pour les produits de la pêche."}]},{"head":"Exportations du bétail","index":89,"paragraphs":[{"index":1,"size":73,"text":"Depuis que l'embargo sur les exportations de bétail à destination des pays du golfe a été levé en Le Gouvernement a élaboré en 1998, avec l'appui de la FAO, un document de cadre stratégique intitulé stratégie du secteur primaire, horizon 2000-2010. Lors du processus de l'élaboration de ce document l'approche participative a été privilégiée et toutes les parties prenantes au secteur primaire ont été conviées lors d'un atelier de validation du document stratégique."},{"index":2,"size":91,"text":"Les principes directeurs de ce cadre stratégique ont été une plus grande intégration des différentes activités sectorielles afin d'oublier l'approche sectorielle pratiquée dans le passé. Par ailleurs outre les thèmes développés dans la décennie précédente (réduction de la dépendance alimentaire, amélioration du niveau de vie rural) cette nouvelle stratégie prend en compte des axes nouveaux tels que la lutte contre la désertification, la promotion de la femme, la gestion durable des ressources naturelles (enjeux environnementaux, biodiversité), ainsi que la responsabilisation des acteurs locaux dans le cadre d'une politique nationale de décentralisation."},{"index":3,"size":24,"text":"Les objectifs et axes stratégiques assignés au développement du secteur primaire pour la décennie 2001-2010 ont été fixés par le Gouvernement, comme suit :"},{"index":4,"size":9,"text":"(i) Lutter contre la pauvreté et la soif :"},{"index":5,"size":47,"text":"par l'amélioration de la sécurité alimentaire ; -par la sauvegarde et la gestion rationnelle des ressources naturelles ; -par l'accès à l'eau potable à moindre coût, en milieux urbain et rural, et la sécurisation de l'approvisionnement en eau du pays ; -par la création de nouveaux emplois."},{"index":6,"size":6,"text":"(ii) Réduire la dépendance alimentaire :"},{"index":7,"size":19,"text":"par la diversification de la production agricole et marine et l'amélioration de la productivité des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs."},{"index":8,"size":7,"text":"(iii) Générer de nouvelles sources de devises:"},{"index":9,"size":13,"text":"par la réexportation du cheptel de la sous-région et l'exportation des ressources halieutiques."},{"index":10,"size":9,"text":"(iv) Maintenir les populations rurales dans leur terroir :"},{"index":11,"size":15,"text":"par la réhabilitation des infrastructures rurales; -par la structuration et la responsabilisation des populations rurales;"},{"index":12,"size":15,"text":"par la création d'emplois et le renforcement du partenariat dans le cadre de la décentralisation."},{"index":13,"size":43,"text":"• Stratégie Sectorielle pour le renforcement des capacités institutionnelles L'ampleur des défis auxquels fait face le monde rural rend aujourd'hui impérative la mise en place de mesures institutionnelles et d'organisation, en particulier pour le MAEM-RH. Dans ce cadre, les actions stratégiques concerneront :"},{"index":14,"size":86,"text":"la mise en place des Sous Directions régionales du développement rural dans le cadre de la prochaine loi de décentralisation ; -la réorganisation des services centraux de statistiques agricoles ; -la création d'un Centre de Formation Agricole et Pastorale à vocation nationale (formation professionnelle, formation continue); -l'appui à la mise en place d'un centre de documentation en élevage et agriculture; -la réhabilitation des locaux de l'administration concernée (MAEM-RH) ; -le renforcement des compétences des cadres techniques du Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Mer."},{"index":15,"size":19,"text":"• Stratégie sectorielle pour l'agriculture Le but est d'augmenter significativement la production, pour cela, les efforts s'orienteront vers :"},{"index":16,"size":68,"text":"l'augmentation des surfaces cultivées par la création de nouveaux périmètres agricoles; -l'amélioration de la productivité par: la formation agricole, l'introduction et la mise à disposition des agriculteurs de paquets technologiques adaptés (introduction d'espèces et variétés semencières productives et adaptées à l'écosystème), l'amélioration des systèmes hydro-agricoles et enfin la diffusion de systèmes d'irrigation à faible coût, permettant d'économiser les ressources en eau et de réduire les charges de production."},{"index":17,"size":6,"text":"On ne négligera pas également :"},{"index":18,"size":47,"text":"le développement de filières de commercialisation sur les marchés locaux ou vers la capitale, et d'approvisionnement en intrants à des coûts raisonnables ; -l'introduction d'un système de micro crédits ; -la mise en place d'un statut particulier aux coopératives ; -le développement d'activités nouvelles telles que l'apiculture."}]},{"head":"• Stratégie sectorielle pour la pêche","index":90,"paragraphs":[{"index":1,"size":11,"text":"La stratégie sectorielle poursuivie repose alors sur 4 axes complémentaires :"},{"index":2,"size":180,"text":"le premier axe vise une gestion durable des ressources marines à travers l'élaboration et la mise en oeuvre d'un plan directeur de développement de la pêche, la mise en place d'un système de co-gestion (communautés/administration) de la ressource et de préservation de l'environnement marin et un renforcement des capacités de l'institution en charge du secteur ; -le deuxième axe vise l'amélioration des revenus des pêcheurs et la création d'emplois notamment par le renforcement des capacités des organisations professionnelles impliquées dans le secteur, la réhabilitation et le renforcement de l'outil de production, l'innovation des équipements technologiques; -le troisième axe vise la promotion du développement des exportations à travers la mise aux normes internationales des infrastructures d'exportation du poisson, la mise en place d'un laboratoire de contrôle sanitaire et le renforcement des ressources humaines ; -le quatrième axe vise l'amélioration de la sécurité alimentaire notamment par un appui aux femmes impliquées dans la commercialisation du poisson, l'amélioration du réseau de distribution du poisson, l'introduction des techniques de traitement et de conservation à faible coût et la promotion de la consommation du poisson."},{"index":3,"size":12,"text":"• Stratégie sectorielle pour l'élevage Elle s'articule sur ces différents points :"},{"index":4,"size":174,"text":"la sécurisation des activités pastorales afin de limiter l'exode rural, maintenir une activité économique dans les zones marginales,et préserver l'environnement ; -le développement des infrastructures d'hydraulique pastorale, et le renforcement de la gestion participative de celles-ci en partenariat avec les communautés rurales ; -le renforcement du rôle de Djibouti comme place commerciale régionale pour l'exportation du bétail de la sous région (parc aménagé, ressources en eau, contrôles sanitaires, harmonisation des procédures réglementaires de certification) afin de stimuler l'emploi dans le secteur et générer des ressources au bénéfice du développement économique du pays ; -l'implication de l'activité d'élevage dans la gestion raisonnée des environnements les plus fragiles à vocation en partie pastorale (forêt du Day, mangroves, lac Abbé), sans la préservation desquels le maintien d'une activité pastorale sera de plus en plus problématique dans ces lieux ; -la protection de la santé des consommateurs en renforçant les dispositifs de contrôle de la qualité des produits animaux au bénéfice de la santé publique ; -la promotion d'un secteur marchand dans le domaine de l'élevage périurbain ( "}]},{"head":"Années Effectif en milliers","index":91,"paragraphs":[]},{"head":"Effectifs en milliers","index":92,"paragraphs":[{"index":1,"size":19,"text":"Les priorités de la politique de santé énoncées dans la Loi N° 48/AN/99/4 ème L sont par ordre d'importance:"},{"index":2,"size":18,"text":"-la disponibilité et l'accessibilité financière aux médicaments ; -la promotion de la prévention ; -la promotion de l'hygiène."},{"index":3,"size":53,"text":"Le système de santé est fondé sur l'approche de système de santé de région et la stratégie de soins de santé primaires. L'organisation des structures d'offres de soins est de type pyramidal avec trois niveaux (public, parapublic et privé) et elle régit par la carte sanitaire qui est révisée tous les cinq ans."},{"index":4,"size":28,"text":"En ce qui concerne le secteur public, le premier niveau est constitué par les postes de santé (23) en milieu rural et les centres de santé communautaires (12) "}]},{"head":"Accès à l'Habitat","index":93,"paragraphs":[{"index":1,"size":154,"text":"Les principaux centres urbains du pays, Djibouti-ville et sa périphérie en particulier, concentrent près des deux tiers de la population djiboutienne. Ces centres ont connu une expansion rapide de zones d'habitats précaires au cours de la décennie 1990. Cela s'est traduit par la dégradation de l'environnement et des difficultés grandissants dans l'accès aux services sociaux de base. Les résultats de l'enquête EDSF/PAPFAM-2002 ont montré que près de 65% des ménages urbains vivent dans des taudis alors que la majorité des ruraux et nomades soit 93,9% logent dans des tentes traditionnelles ou «toukouls». De plus les prix élèves des loyers, les coûts exorbitants des matériaux de construction et de la main d'oeuvre exacerbent la précarité des ménages et limitent les possibilités d'accès des pauvres à des logements décents. Selon le rapport sur le développement humain de 2000 seulement 34% de logements sont en dur et seuls 50% des ménages sont propriétaires de logements qu'ils occupent."}]},{"head":"II.2.4 Exode rural vers les zones urbaines","index":94,"paragraphs":[{"index":1,"size":41,"text":"Faute de donnés disponible fiable sur l'exode rural, on peut se contenter de dire que l'exode rural vers les zones urbaines du pays a été observé depuis l'indépendance et les principaux vecteurs qui sont à l'origine de cet exode rural :"},{"index":2,"size":38,"text":"-les disparités de revenus énormes entre le revenu par habitant en milieu urbain et en milieu rural ; -les sécheresses récurrentes ont été observées dans certaines zones du pays suite à un déficit pluviométrique de l'ordre de 50%."},{"index":3,"size":41,"text":"Il faut également rappeler que les populations pastorales déjà éprouvées par la persistance de la sécheresse sont également confrontées aux difficultés de la vie quotidienne en rapport avec la hausse vertigineuse des prix des produits de premières nécessités (farine, sucre, riz)."},{"index":4,"size":57,"text":"L'ampleur de la sécheresse et la détérioration continue de la situation économique des ménages urbains couplés à une crise alimentaire incite la population rurale des régions de l'intérieur à fuir les campements en masse dans les zones touchées par la sécheresse et à se réfugier dans les chefs-lieux ainsi que dans les zones périurbaines de la capitale."},{"index":5,"size":60,"text":"Les résultats d'une mission d'évaluation des impacts de la sécheresse sur la population rurale et leur cheptel menée par les différents Préfets des Régions de l'intérieur depuis le 10 avril 2008 font état qu'un très grand nombre des personnes sont dans une précarité extrême dans les zones rurales et au total environ 120.000 personnes ont été affectées par cette sécheresse."},{"index":6,"size":42,"text":"Dans ce chapitre d'exode rural citons le conflit interne qui eu lieu en 1992 en République de Djibouti. Un conflit qui a eu pour conséquences un déplacement des populations pastorales des régions du nord vers les chefs lieux des régions du nord."}]},{"head":"II.3 Médias et télécommunications II.3.1 Journaux, périodiques et organes de télédiffusion","index":95,"paragraphs":[{"index":1,"size":156,"text":"La Radio et Télévision de Djibouti (RTD) est la seule institution opérant à Djibouti dans le domaine audio et visuelle. Cette structure possède un réseau de diffusion à grand public couvrant la capitale, les chefs lieux de 5 régions du pays et ses environs. La couverture de toutes les régions du pays est de 80% pour la bande FM nationale et internationale. Pour ce qui concerne les ondes moyennes pour la télévision la couverture totale est de 75% tandis que les ondes courtes ne fonctionnent pas. La téléphonie rurale est toujours en progression grâce à l'utilisation du concept GSMFIXE et de plus en plus de petites localités reculées communiquent à travers cet outil. Cependant il est à signaler que pour les zones rurales l'année 2008 sera marquée par le déploiement de la téléphonie rurale avec la couverture en téléphonie rurale sur pratiquement l'ensemble du pays qui sera améliorée à l'aide d'une boucle locale radio sans fil."}]},{"head":"Tableau N° 21. La Télévision","index":96,"paragraphs":[]},{"head":"Télévisions","index":97,"paragraphs":[]},{"head":"Identité du propriétaire","index":98,"paragraphs":[]},{"head":"Heures de diffusion","index":99,"paragraphs":[{"index":1,"size":45,"text":"En ce qui concerne le nombre de cabines téléphoniques privées, on enregistre une croissance globale de 69% avec 27% pour les chefs lieux des 5 régions. Ce sont des cabines qui appartiennent à Djibouti Télécom mais dont la gestion est confiée à un commerçant privé. "}]},{"head":"Tableau","index":100,"paragraphs":[]}],"figures":[{"text":" (DNAF), Direction Nationale de la pêche (DNP), Direction Nationale de l'élevage et des services vétérinaires (DNESV), Service Programmation du Suivie et de la Communication (SPSC), Sous Direction Régional (SDR) du Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Mer Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) et le Laboratoire de biologie végétale (LBV) du Centre d'Etude de Recherche de Djibouti (CERD) sont en charge de la vulgarisation et de la dissémination des informations agricoles ; • les organisations internationales et régionales comme l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'InterGovernmental Authority for Development (IGAD) et Famine Early Warning System Network (FEWS-NET) ; • les médias comme la Radio et Télévision de Djibouti (RTD) et le journal « La Nation » ; • l'institution de télécommunication comme Djibouti Télécom ; • les associations de producteurs ou les ONG comme le Réseau des Coopératives Agricoles de la région de Dikhil (RCAD), l'Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) et le Mouvement Associatif des Journalistes Djiboutiens (MAJD) ; • le secteur privé comme l'Etablissement International Abou Yasser (EIAY). "},{"text":" supérieurs et en techniciens d'encadrement. Ces derniers transmettent aux éleveurs, aux pêcheurs et aux agriculteurs les conseils les plus appropriés. A titre d'exemple la DNP dispose de trois (3) cadres supérieurs et trois (3) encadreurs pour 300 pêcheurs soit un ratio d'un encadreur pour 100 pêcheurs. La DNESV dispose de deux (2) cadres supérieurs dont l'un est un vétérinaire. 69. Par ailleurs la décentralisation récente n'a pas entraîné de changements significatifs dans la répartition spatiale du personnel d'encadrement et d'appui/conseil rapproché. Cette situation est particulièrement préoccupante dans les SDR du MAEM-RH où des insuffisances majeures en moyens humains existent. Ces SDR censées d'appuyer et de conseiller les populations rurales se limitent à un technicien supérieur. 70. Plus inquiétante c'est le SPSC du MAEM-RH chargé de centraliser les données bibliographiques et la documentation et qui est limité à une seule personne. "},{"text":"• (DNAF), Direction Nationale de la pêche (DNP), Direction Nationale de l'élevage et des services vétérinaires (DNESV), Service Programmation du Suivie et de la Communication (SPSC), Sous Direction Régional (SDR) du Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Mer Chargé des Ressources Hydrauliques (MAEM-RH) et le Laboratoire de biologie végétale (LBV) du Centre d'Etude de Recherche de Djibouti (CERD) sont en charge de la vulgarisation et de la dissémination des informations agricoles; Les organisations internationales et régionales comme l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'InterGovernmental Authority for Development (IGAD) et Famine Early Warning System Network (FEWS-NET); • les médias comme la Radio et Télévision de Djibouti (RTD) et le journal « La Nation » ; "},{"text":" Hormis la saison 2005/2006 les données relatives à la répartition des cultures vivrières et des cultures fruitières ne sont pas disponibles. La production de la récente saison 2005/2006 fait également observer une croissance de 4,3% en passant de 5369 tonnes pour la saison 2004/2005 à 5600 tonnes pour la saison 2005/2006. Selon les statistiques de la Direction Nationale de l'Agriculture et des Forêts, la production nationale au titre de l'année 2005/2006 est ventilée comme suit : "},{"text":"• Espèces pélagiques (poissons de surface) : Pélagiques côtiers (sardinelles, anchois, maquereaux) Pélagiques océaniques (hautes mers) Thazards (katsuwonidés) Bonites (scombridés) Thons (thunnidés) Espadons (xiphiidés) Dorades coryphènes (coryphénidés) Les deux premières catégories d'espèces (démersaux et grands pélagiques) intéressent les consommateurs à fort pouvoir d'achat (Golfe, Europe, Asie), tandis que les petits pélagiques pourraient, à moyen ou long terme, jouer un rôle important dans la couverture des besoins protéiniques de la population locale. Pour la période 2001-2007, la production annuelle a du mal à dépasser la barre de 1 500 tonnes sauf exception pour l'année 2005 où elle a atteint les 1 571 tonnes. Néanmoins, il est important de souligner que même la performance réalisée cette année 2005 ne représente que 3,2% du potentiel exploitable (DNP, 2007). Tableau N°7 : Le tonnage de la production nationale en poissons sur la période 2001-2007 "},{"text":"II. 3 . 3 N° 26. Tarification de Djibouti Télécom pour les téléphones Prestation Tarif en euros Coût d'appel local émis à partir d'un fixe par minute 8 à 20 h : 0,01 20 à 8h : 0,06 Coût d'appel local émis à partir d'un mobile par minute -6 à 20 h : 0,1 euros -20 à 6 h : 0,07 euros Achat d'une carte SIM 18 euros Source : Djibouti Télécom, 2007 Ordinateurs et Internet Les résultats d'une enquête effectuée en 2001 montre qu'il existe des ordinateurs un peu partout mais que ceux-ci sont utilisés comme des machines à écrire et qu'il n'existe aucune connexion entre eux à part quelques exceptions (Pôle Universitaire, Ministère de l'Education, Agence Djiboutienne d'Information, etc.). Les réseaux privés ou plus communément appelés LAN sont au nombre très limités à Djibouti. Par ailleurs selon le Rapport du colloque «Information et Communication pour le Développement des TIC» organisé en mai 2002 à Djibouti le pays se situe dans la moyenne en Afrique dans l'utilisation de l'ordinateur. "},{"text":" "},{"text":" Le fossé numérique dans les régions Afrique -Caraïbes -Pacifique demeure encore très large comparé aux pays développés et les avantages sociaux et économiques générés à travers la réduction du fossé numérique sont considérables.En effet la capacité de l'accès à des informations pertinentes ou d'échanger des informations offre de grandes possibilités pour les améliorations radicales dans tous les secteurs socioéconomiques. Ainsi le développement des TIC offrirait une occasion sans précédent de réduire la pauvreté dans les états africains de l'Est du groupe Afrique -Caraïbes -Pacifique.Depuis 2003, le CTA entreprend systématiquement des études d'évaluation des besoins dans l'ensemble des régions ACP dans le but de répondre aux exigences exprimées par les parties prenantes et l'intérêt, à long terme, d'élaborer des programmes qui prennent en compte les besoins futurs. Par ailleurs il est bien mentionné dans le nouveau plan stratégique du Centre couvrant la période 2007-2010 la nécessité pour le CTA d'atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires et de renforcer ses réseaux de partenariat, mais aussi de rendre plus accessibles les stratégies de TIC et de GIC. 1. INTRODUCTION 1. INTRODUCTION 1. 1. "},{"text":"2 . Ancienne colonie française depuis 1862, la République de Djibouti a accédé à l'indépendance le 27 juin 1977. Elle est située au niveau de la Corne de l'Afrique à l'entrée sud de la Mer Rouge et partage ses frontières terrestres avec la Somalie au sud, l'Ethiopie au sud-ouest et à l'Erythrée au nord. Ainsi la République de Djibouti est caractérisée par une superficie de 23.000 km 2, une longueur de 372 kilomètres de côtes et d'un espace maritime d'environ 7.200 km².3.Le climat est chaud, sec et aride, avec des températures variant en moyenne entre 30°C en janvier et 43°C en juillet. Les pluies sont peu fréquentes mais faites de fortes précipitations isolées provoquant parfois des inondations et des stagnations d'eau pendant de longues périodes autour des habitats surtout dans la ville de Djibouti (SNU, 2001).4.La pluviométrie ne dépasse pas 160 mm par an. La saison des pluies ou saison fraîche couvre souvent la période allant de septembre à avril et la saison sèche, très chaude s'étend sur la période de mai à août. "},{"text":"2.1 Agriculture, pêche, ressources forestières et l'élevage 8 "},{"text":"2 Description de la situation des infrastructures des TIC et des récents développements dans le secteur. Les activités d'élevage de Djibouti peuvent être classées en deux grandes catégories : L'élevage pastoral caractérisé par un élevage : • Extensif (traditionnel) surtout sur les parcours collectifs du nord et du sud du pays (2.000.000 ha environ) et représente 90% des ressources animales du pays ; • Basé sur le pâturage naturel et représenté par les dromadaires et les ruminants ; • Mobile car la disponibilité de pâturage varie suivant les saisons et le taux de pluviométrie. Situé dans les zones sud et côtières, la taille moyenne des troupeaux sédentaires est de 20 à 80 caprins et de 10 à 15 ovins ; • Pratiqué autour des villages, des jardins et des points d'eau ; • Monétisé et une partie de la production est commercialisée dans les centres urbains. 17. L'élevage reste l'activité prédominante du monde rural qui est estimé à 15% de la population nationale et représenté en grande partie par des éleveurs nomades ou semi-nomades qui ne pratiquent aucune forme d'agriculture. Ainsi les familles pastorales sont basées dans des campements plus ou moins fixes d'où les troupeaux rayonnent à la recherche du pâturage sous la conduite d'une main d'oeuvre masculine. de téléphonie fixe, de téléphone cellulaire et des services d'Internet. Par conséquent tous les de téléphonie fixe, de téléphone cellulaire et des services d'Internet. Par conséquent tous les services sont fournis dans un environnement de monopole. 23. Djibouti Télécom agit également comme une institution de régulation. Il n'existe aucune offre locale ou internationale en matière de large bande. Le VSAT n'est pas disponible et Djibouti Télécom n'offre aucun service VSAT. 24. Suite à une politique tarifaire en 2007 le parc des lignes téléphoniques fixes s'est accru. Ainsi le nombre de lignes téléphoniques fixes est de 14 113 en 2007 soit une progression de 27% 16. L'élevage sédentaire est: (Direction de l'Economie, 2007). services sont fournis dans un environnement de monopole. 23. Djibouti Télécom agit également comme une institution de régulation. Il n'existe aucune offre locale ou internationale en matière de large bande. Le VSAT n'est pas disponible et Djibouti Télécom n'offre aucun service VSAT. 24. Suite à une politique tarifaire en 2007 le parc des lignes téléphoniques fixes s'est accru. Ainsi le nombre de lignes téléphoniques fixes est de 14 113 en 2007 soit une progression de 27% 16. L'élevage sédentaire est: (Direction de l'Economie, 2007). 25. Egalement la téléphonie rurale est en progression et de plus en plus localités reculées • Pratiqué par des éleveurs disposant d'un noyau d'animaux à savoir des moutons, des communiquent. En 2007 le nombre de téléphones en milieu rural est de 32 soit une augmentation chèvres et parfois des vaches en lactation ; de 78% (DE, 2007). 26. S'agissant du réseau mobile EVATIS-EDGE les premiers abonnements ont eu lieu en mars 1997 et le nombre d'abonnés GSM actifs en 2007 est de 69 539 soit une augmentation de 55%. 27. En ce qui concerne les ordinateurs et l'Internet les résultats d'une enquête effectuée en 2001 montrent qu'il existe des ordinateurs un peu partout mais que ceux-ci sont utilisés comme des machines à écrire et qu'il n'existe aucune connexion entre eux à part quelques institutions comme l'IGAD et Djibouti Télécoms. 28. Par ailleurs selon le rapport du colloque «information et communication pour le développement des TIC » organisé en mai 2002 à Djibouti le pays se situe dans la moyenne en Afrique dans l'utilisation de l'ordinateur mais affiche un retard au regard des autres pays africains dans l'utilisation d'Internet et ceci en raison d'une politique tarifaire étouffant la demande. C'est depuis 1996 que la société Djibouti Télécom fournit à ses clients un accès au réseau Internet et l'Internet à haut débit (ADSL) a fait son entrée à Djibouti en novembre 2006. 29. À l'heure actuelle il y a une profusion de cybercafés à Djibouti-ville mais les coûts d'acquisition du matériel demeurent toujours élevés. Le nombre d'abonnés à l'Internet et à l'ADSL est respectivement de 3 794 et 1096 pour l'année 2007 (DE, 2007). 30. En dépit des efforts tarifaires pratiqués par la société, les coûts d'Internet et de téléphonie mobile sont beaucoup plus élevés comparés aux services similaires offerts partout dans la sous-région. 31. S'agissant des structures audio visuelles, la Radio et la Télévision de Djibouti (RTD) est le seul opérateur public impliqué dans l'audio visuelle avec un réseau de diffusion à grand public couvrant la capitale, les chefs lieux de 5 régions du pays et ses environs. Il n'existe pas à Djibouti des structures privées impliquées dans l'audiovisuelle hormis les chaînes télévisées Télésat et Djibouti Satellite qui ne fournissent que des services Multichannel Multipoint Distribution Service (MMDS) en rediffusant des bouquets satellitaires. • 21. Les télécommunications djiboutiennes figurent parmi les plus performantes d'Afrique et 32. La couverture de toutes les régions du pays est de 99% pour la bande FM nationale et 15. On ne dispose de recensement récent mais les seules données disponibles à la Direction de l'Elevage datent de 1978. Avec 1 million de têtes de petits ruminants, 40.000 têtes de bovins et 50 servent de relais pour le compte de plusieurs états d'Afrique de l'Est. Djibouti est le seul point internationale mais pour les ondes moyennes relatives à la télévision la couverture totale est de d'atterrissage des câbles sous-marins à fibre optique SEA-ME-WEL, II ème , et III ème génération de 75%. Pour les émissions de la radio il existe un florilège d'émissions qui se déclinent en 4 langues 000 têtes de dromadaires et 6.500 ânes 1 (DNESV, 1978), Djibouti dispose d'un cheptel assez télécommunications est un pôle important de l'économie Djiboutienne. important. toute la région. Bénéficiant déjà des satellites géostationnaires Arabsat et Intelsat le secteur des (somali, afar, arabe et français) et leur durée varie selon les émissions de 15 à 120 mn. 25. Egalement la téléphonie rurale est en progression et de plus en plus localités reculées • Pratiqué par des éleveurs disposant d'un noyau d'animaux à savoir des moutons, des communiquent. En 2007 le nombre de téléphones en milieu rural est de 32 soit une augmentation chèvres et parfois des vaches en lactation ; de 78% (DE, 2007). 26. S'agissant du réseau mobile EVATIS-EDGE les premiers abonnements ont eu lieu en mars 1997 et le nombre d'abonnés GSM actifs en 2007 est de 69 539 soit une augmentation de 55%. 27. En ce qui concerne les ordinateurs et l'Internet les résultats d'une enquête effectuée en 2001 montrent qu'il existe des ordinateurs un peu partout mais que ceux-ci sont utilisés comme des machines à écrire et qu'il n'existe aucune connexion entre eux à part quelques institutions comme l'IGAD et Djibouti Télécoms. 28. Par ailleurs selon le rapport du colloque «information et communication pour le développement des TIC » organisé en mai 2002 à Djibouti le pays se situe dans la moyenne en Afrique dans l'utilisation de l'ordinateur mais affiche un retard au regard des autres pays africains dans l'utilisation d'Internet et ceci en raison d'une politique tarifaire étouffant la demande. C'est depuis 1996 que la société Djibouti Télécom fournit à ses clients un accès au réseau Internet et l'Internet à haut débit (ADSL) a fait son entrée à Djibouti en novembre 2006. 29. À l'heure actuelle il y a une profusion de cybercafés à Djibouti-ville mais les coûts d'acquisition du matériel demeurent toujours élevés. Le nombre d'abonnés à l'Internet et à l'ADSL est respectivement de 3 794 et 1096 pour l'année 2007 (DE, 2007). 30. En dépit des efforts tarifaires pratiqués par la société, les coûts d'Internet et de téléphonie mobile sont beaucoup plus élevés comparés aux services similaires offerts partout dans la sous-région. 31. S'agissant des structures audio visuelles, la Radio et la Télévision de Djibouti (RTD) est le seul opérateur public impliqué dans l'audio visuelle avec un réseau de diffusion à grand public couvrant la capitale, les chefs lieux de 5 régions du pays et ses environs. Il n'existe pas à Djibouti des structures privées impliquées dans l'audiovisuelle hormis les chaînes télévisées Télésat et Djibouti Satellite qui ne fournissent que des services Multichannel Multipoint Distribution Service (MMDS) en rediffusant des bouquets satellitaires. • 21. Les télécommunications djiboutiennes figurent parmi les plus performantes d'Afrique et 32. La couverture de toutes les régions du pays est de 99% pour la bande FM nationale et 15. On ne dispose de recensement récent mais les seules données disponibles à la Direction de l'Elevage datent de 1978. Avec 1 million de têtes de petits ruminants, 40.000 têtes de bovins et 50 servent de relais pour le compte de plusieurs états d'Afrique de l'Est. Djibouti est le seul point internationale mais pour les ondes moyennes relatives à la télévision la couverture totale est de d'atterrissage des câbles sous-marins à fibre optique SEA-ME-WEL, II ème , et III ème génération de 75%. Pour les émissions de la radio il existe un florilège d'émissions qui se déclinent en 4 langues 000 têtes de dromadaires et 6.500 ânes 1 (DNESV, 1978), Djibouti dispose d'un cheptel assez télécommunications est un pôle important de l'économie Djiboutienne. important. toute la région. Bénéficiant déjà des satellites géostationnaires Arabsat et Intelsat le secteur des (somali, afar, arabe et français) et leur durée varie selon les émissions de 15 à 120 mn. 33. Pour la presse écrite nationale il existe uniquement deux journaux à savoir : 33. Pour la presse écrite nationale il existe uniquement deux journaux à savoir : 22. Le secteur en question est géré au niveau du pays par une seule société dénommée société 22. Le secteur en question est géré au niveau du pays par une seule société dénommée société anonyme Djibouti Télécom dont le capital social est détenu dans sa totalité par l'état mais qui sera à court terme associé aux investisseurs privés. Cette société est le seul fournisseur des services • le journal « La Nation écrit en langue française et édité quatre (4) fois dans la semaine ; • le Journal « Alqarn », un bihebdomadaire qui a vu le jour en 1999 et écrit en langue arabe. anonyme Djibouti Télécom dont le capital social est détenu dans sa totalité par l'état mais qui sera à court terme associé aux investisseurs privés. Cette société est le seul fournisseur des services • le journal « La Nation écrit en langue française et édité quatre (4) fois dans la semaine ; • le Journal « Alqarn », un bihebdomadaire qui a vu le jour en 1999 et écrit en langue arabe. "},{"text":"3. SITUATION DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L'AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL 3.1 Cadre institutionnel, politique et réglementaire pour l'information et la communication Cadre Politique 34. En matière des TIC la volonté politique existe à travers les différentes initiatives entreprises par le gouvernement au cours de ces dernières années. On peut citer entre autres: • l'élaboration d'une stratégie nationale, horizon 20 ans, et d'un plan d'action qui a pour objectif • l'élaboration d'une stratégie nationale, horizon 20 ans, et d'un plan d'action qui a pour objectif principal de réduire la fracture numérique en supprimant les obstacles à l'utilisation des TIC ; principal de réduire la fracture numérique en supprimant les obstacles à l'utilisation des TIC ; • l'organisation d'une table ronde internationale en mai 2007 au Liban pour la recherche des • l'organisation d'une table ronde internationale en mai 2007 au Liban pour la recherche des financements du plan d'action ; financements du plan d'action ; • la création d'un institut des sciences et des nouvelles technologies en 2001 ; • l'adoption d'une loi créant une agence de régulation des télécommunications. • la création d'un institut des sciences et des nouvelles technologies en 2001 ; • l'adoption d'une loi créant une agence de régulation des télécommunications. "},{"text":"Cadre Juridique 35. Les dispositifs normatifs en vigueur et relatifs aux institutions nationales censées de collecter, de stocker et de produire les informations afférentes aux questions rurales et agricoles se limitent à la loi n°142/AN/01/4ème l du 1er octobre 2001 portant organisation de l'administration du MAEM-RH. En effet les dispositions de cette loi prévoient la création des directions nationales en charge de la vulgarisation (DNAF Direction Nationale de l'Agriculture et des Forets, DNP Direction Nationale de la Pêche et DNESV Direction Nationale de l'Elevage et des Services Vétérinaires) les Sous Directions Régionales (SDR) et enfin le Service de la Programmation de Suivi et de la Communication (SPSC). "},{"text":"3.2 Aspects opérationnels 3.2.1 Description des services d'information agricole 39. Dans ce chapitre les institutions interviewées et censées de fournir des informations agricoles sont listées. Ce sont : Ce sont : • les Directions du MAEM-RH comme la DNAF, la DNP et la DNESV contribuant à l'élaboration, • les Directions du MAEM-RH comme la DNAF, la DNP et la DNESV contribuant à l'élaboration, la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation des politiques dans les domaines agricole, pêche et la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation des politiques dans les domaines agricole, pêche et élevage. Chaque direction technique nationale dispose en son sein une unité intitulée élevage. Chaque direction technique nationale dispose en son sein une unité intitulée encadrement et vulgarisation en charge d'une part de l'encadrement des coopératives et encadrement et vulgarisation en charge d'une part de l'encadrement des coopératives et d'autre part de la dissémination des informations. Les méthodes de vulgarisation comprennent d'autre part de la dissémination des informations. Les méthodes de vulgarisation comprennent la démonstration verbale et pratique et l'utilisation des fiches techniques et de moyens la démonstration verbale et pratique et l'utilisation des fiches techniques et de moyens audiovisuels surtout pour les campagnes de sensibilisation et pour la diffusion de nouvelles audiovisuels surtout pour les campagnes de sensibilisation et pour la diffusion de nouvelles techniques. techniques. • Le SPSC en charge de la gestion de l'information et de la communication dont les • Le SPSC en charge de la gestion de l'information et de la communication dont les prérogatives sont de : prérogatives sont de : -centraliser les données bibliographiques et la documentation et systématiser leur -centraliser les données bibliographiques et la documentation et systématiser leur collecte et leur exploitation; collecte et leur exploitation; -gérer le centre de documentation du ministère; -gérer le centre de documentation du ministère; -mettre au point, en relation avec les autres services du ministère et d'autres ministères -mettre au point, en relation avec les autres services du ministère et d'autres ministères concernés, un programme de vulgarisation des connaissances en matière d'eau, concernés, un programme de vulgarisation des connaissances en matière d'eau, d'agriculture, d'élevage et de la pêche; d'agriculture, d'élevage et de la pêche; "},{"text":"3.2.2 Sources d'information 44. Au regard de ce tableau ci-dessous les départements du MAEM-RH représentent les principaux fournisseurs d'informations agricoles pour toutes les institutions enquêtées. Compte tenu que le secteur rural et toutes les questions relatives au secteur rural sont du Compte tenu que le secteur rural et toutes les questions relatives au secteur rural sont du ressort d'une seule institution publique à savoir le MAEM-RH on peut s'attendre que 95% des ressort d'une seule institution publique à savoir le MAEM-RH on peut s'attendre que 95% des informations agricoles émanent des DNAF, DNP et DNESV de ce ministère. informations agricoles émanent des DNAF, DNP et DNESV de ce ministère. 42. Les autres instituions publiques fournissent occasionnellement des informations agricoles ; 42. Les autres instituions publiques fournissent occasionnellement des informations agricoles ; c'est le cas des structures audiovisuelles (RTD et JN Journal la Nation) lors de la journée c'est le cas des structures audiovisuelles (RTD et JN Journal la Nation) lors de la journée mondiale de l'alimentation ou le LBV lors d'une identification des sites potentielles du palmier mondiale de l'alimentation ou le LBV lors d'une identification des sites potentielles du palmier dattier dans l'ensemble du pays et enfin l'établissement international Abou Yasser qui publie des dattier dans l'ensemble du pays et enfin l'établissement international Abou Yasser qui publie des informations sur les données du bétail exporté à travers des brochures. informations sur les données du bétail exporté à travers des brochures. 43. Quant aux organisations internationales, il est à noter que le bureau de la FAO a été crée 43. Quant aux organisations internationales, il est à noter que le bureau de la FAO a été crée récemment tandis que le FEWS-NET de l'USAID délivre des informations axées sur la sécurité récemment tandis que le FEWS-NET de l'USAID délivre des informations axées sur la sécurité alimentaire sous forme de brochures et à travers leurs sites. Quant à l'IGAD les informations alimentaire sous forme de brochures et à travers leurs sites. Quant à l'IGAD les informations disséminées sont des informations régionales sur le secteur rural et délivrées sous la forme de disséminées sont des informations régionales sur le secteur rural et délivrées sous la forme de publication ou du son site. publication ou du son site. "},{"text":"Tableau N° 1. Sources d'Informations Institutions Interviewées Sources d'Information SPSC Les différentes directions du Ministère de l'Agriculture (DNAF, DNP, DNESV), la FAO, le FIDA, l'IGAD SPSCLes différentes directions du Ministère de l'Agriculture (DNAF, DNP, DNESV), la FAO, le FIDA, l'IGAD DNAF Les coopératives agricoles, la FAO et le FIDA. DNAFLes coopératives agricoles, la FAO et le FIDA. DNESV Les associations des éleveurs, la FAO, le FIDA, la BAD DNESVLes associations des éleveurs, la FAO, le FIDA, la BAD DNP Les associations des pêcheurs, la FAO et la BAD. DNPLes associations des pêcheurs, la FAO et la BAD. Les SDR Les directions nationales du Ministère de l'Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. Les SDRLes directions nationales du Ministère de l'Agriculture (DNAF, DNP et DNESV) et les associations de producteurs. LBV Les documents du CTA et la base des données de l'IRD. LBVLes documents du CTA et la base des données de l'IRD. CNEC Les besoins en informations émanent du FIDA, de l'UNOPS et du Groupe Consultatif contre la Pauvreté (SGAP). CNECLes besoins en informations émanent du FIDA, de l'UNOPS et du Groupe Consultatif contre la Pauvreté (SGAP). Les visites de terrains effectués par les agents de l'institution, les rapports Les visites de terrains effectués par les agents de l'institution, les rapports UNFD annuels du Ministère de l'Agriculture et les rapports annuels des organisations UNFDannuels du Ministère de l'Agriculture et les rapports annuels des organisations internationales. internationales. RCAD Les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l'alimentation et les ateliers organisés par le département de l'Agriculture. RCADLes brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l'alimentation et les ateliers organisés par le département de l'Agriculture. ACPO Les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l'alimentation et les ateliers organisés par le département de la Pêche. ACPOLes brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l'alimentation et les ateliers organisés par le département de la Pêche. MAJD Les rapports annuels du Ministère de l'Agriculture et les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l'alimentation. MAJDLes rapports annuels du Ministère de l'Agriculture et les brochures distribuées lors de la Journée Mondiale de l'alimentation. Le département de la communication de la FAO, les rapports des projets, les Le département de la communication de la FAO, les rapports des projets, les FAO rapports annuels du Ministère de l'Agriculture et les ateliers organisés avec les FAOrapports annuels du Ministère de l'Agriculture et les ateliers organisés avec les producteurs. producteurs. Abou Yasser Les brochures du Ministère de l'agriculture, de la FAO ainsi que les Abou YasserLes brochures du Ministère de l'agriculture, de la FAO ainsi que les International publications de l'IGAD. Internationalpublications de l'IGAD. Establishment Establishment "},{"text":"aide au développement de l'information et de la communication pour l'agriculture et le développement rural 58 Télécom sortent du lot et disposent d'un nombre suffisant d'ordinateurs et qui sont reliés entre eux. . L'ampleur des défis auxquels fait face le monde rural rend aujourd'hui impérative la mise en place de mesures institutionnelles et d'organisation pour le MAEM-RH et ceci doit passer par un appui des partenaires financiers bilatéraux ou multilatéraux.59.Cependant il est à noter que même si au cours de ces deux dernières décennies les priorités des principaux bailleurs de fonds (multilatéraux ou bilatéraux) étaient orientés vers les secteurs des infrastructures, de la santé et de l'enseignement, on observe actuellement un changement notable et notamment sous l'impulsion de la FAO et du FIDA pour aborder le développement du secteur primaire dans ses dimensions positives. 60. Parmi l'appui financier des bailleurs de fonds, on peut citer le projet de financement de la mission de coopération française datant de 1994 et relatif à la création d'un centre de documentation agricole au sein du MAEM-RH mais le projet n'a pas vu le jour pour des raisons techniques. 3.3 Intervention d' 3.3Intervention d' "},{"text":" Comme il a été précédemment dit ; les questions rurales sont du ressort du MAEM-RH et sur les 23 institutions enquêtées, neuf (9) institutions font partie du MAEM-RH. Elles sont représentées par les directions techniques nationales et les sous directions régionales et le service de programmation, de suivi et de la communication. Ces institutions constituent les piliers dans le domaine de la vulgarisation et de la dissémination des informations agricoles.63.Les discussions avec les responsables des institutions enquêtées ont fait ressortir un besoin urgent en informations mais dominé en grande partie par les informations agricoles d'ordre technique qui sont ventilées comme suit : 4.1 Besoins en informations 4.1Besoins en informations 62. 62. "},{"text":"Interviewées Besoins en informations SPSC Les informations sur les différentes manifestations organisées par le CTA. DNAF Intérêt agro climatique et nutritionnel et les avantages économiques techniques culturales du Palmier dattier. Les techniques d'irrigation et de conservation de l'eau dans les cuvettes d'arrosage. DNESV Les informations sur les rôles respectifs du secteur public et du secteur privé dans la prestation des services vétérinaires DNP Les sites web des marchés régionaux et internationaux de produits de la mer. Les SDR Techniques culturales et les différents types de projets exécutés par la FAO. Les différents types de projets exécutés par la FAO, l'IGAD et le COMESA. Le financement des coopératives agricoles, les techniques culturales du palmier dattier et les ateliers organisés par le CTA Les ateliers de vulgarisation organisés par le CTA, le site Web du CTA ainsi que le financement des projets agricoles Les techniques d'irrigation et l'acquisition des intrants agricoles à bas prix. "},{"text":"Au niveau des Institutions Publiques Nom et Type des Institutions Points forts Points Faibles Besoins Nom et Type des InstitutionsPoints fortsPoints FaiblesBesoins Institutions (GOV) d'Obock AS-P AS-J ONG Points forts hormis l'UNFD et le Points Faibles MAJD -Méconnaissance des -Renforcement en équipements Besoins informatiques pour Institutions (GOV) d'Obock AS-P AS-J ONGPoints fortshormis l'UNFD et le Points Faibles MAJD -Méconnaissance des-Renforcement en équipements Besoins informatiques pour -SPSC -DNAF, DNP, DNESV -Mouvement Associatif des -Sources d'informations diversifiées -Existence de données agricoles -existence de données sur la Journalistes de Djibouti MED ONG Organisations internationales et régionales -Manque de ressources humaines dans le domaine informatique -Faible taux d'équipement produits et services du CTA (pc) -Site web non renouvelé -SDR -LBV -CNEC -DPT recherche agricole -Existence de -Faible connexion à l'Internet et à l'abonnement Nom et Type des Points forts Points Faibles Institutions publications (rapport annuel, trimestrielle brochure, bulletins,) -Existence d'une stratégie du secteur primaire horizon 2000 2010 -Lien avec les Groupes cibles -Existence d'une stratégie en micro finance ADSL -Manque de budget dédié aux TIC -Insuffisance d'informations sur les problèmes liés à l'agriculture -Méconnaissance de tous les produits et services du CTA -Absence d'un centre de documentation agricole -Insuffisance de formation des agents à l'utilisation du matériel informatique et à la gestion de l'information -Insuffisance en moyens logistiques pour atteindre programmation en matière reliant les pc -Absence d'un plan de -Existence d'un réseau les groupes cibles -Ressources humaines -Faible lien -Food and compétentes pour une avec les Agriculture seule institution l'IGAD populations Organization -Existence d'un site web rurales (OFF) -Fews Net / USAID (OFF) -Autorité Intergouverneme ntale pour le -Connexion à Internet et -Difficultés l'abonnement ADSL d'accès aux -Allocation de ressources statistiques financières aux TIC pou agricoles l'IGAD -Sources d'information -Faible Développement diversifiées coordination (OFF) connaissance de certains avec les produits du CTA institutions institutions partenariat avec d'autres régionales données internationales et -Existence de base de publiques l'UNFD et e MAJD -Renforcement des capacités dans le domaine des TIC et de la GIC en termes humains et d'équipements informatique, etc.) -Mise en place d'un réseau LAN reliant les pc de Besoins chaque institution -Renforcement à la -Renforcement des connexion à l'Internet et à capacités du l'abonnement à l'ADSL personnel en GIC et -Accès à l'information à sur l'utilisation des toutes les questions relatives au développement rural -Mise en place d'un vrai partenariat avec les institutions fournisseurs TIC -Accès aux données statistiques agricole, élevage et pêche du pays d'information agricole -Renforcement du comme le CTA partenariat avec les -Création d'un centre de institutions publiques documentation agricole et GIC spécifique aux TIC et à la -Allocation d'un budget rurale et le CTA -SPSC -DNAF, DNP, DNESV -Mouvement Associatif des -Sources d'informations diversifiées -Existence de données agricoles -existence de données sur la Journalistes de Djibouti MED ONG Organisations internationales et régionales -Manque de ressources humaines dans le domaine informatique -Faible taux d'équipement produits et services du CTA (pc) -Site web non renouvelé -SDR -LBV -CNEC -DPT recherche agricole -Existence de -Faible connexion à l'Internet et à l'abonnement Nom et Type des Points forts Points Faibles Institutions publications (rapport annuel, trimestrielle brochure, bulletins,) -Existence d'une stratégie du secteur primaire horizon 2000 2010 -Lien avec les Groupes cibles -Existence d'une stratégie en micro finance ADSL -Manque de budget dédié aux TIC -Insuffisance d'informations sur les problèmes liés à l'agriculture -Méconnaissance de tous les produits et services du CTA -Absence d'un centre de documentation agricole -Insuffisance de formation des agents à l'utilisation du matériel informatique et à la gestion de l'information -Insuffisance en moyens logistiques pour atteindre programmation en matière reliant les pc -Absence d'un plan de -Existence d'un réseau les groupes cibles -Ressources humaines -Faible lien -Food and compétentes pour une avec les Agriculture seule institution l'IGAD populations Organization -Existence d'un site web rurales (OFF) -Fews Net / USAID (OFF) -Autorité Intergouverneme ntale pour le -Connexion à Internet et -Difficultés l'abonnement ADSL d'accès aux -Allocation de ressources statistiques financières aux TIC pou agricoles l'IGAD -Sources d'information -Faible Développement diversifiées coordination (OFF) connaissance de certains avec les produits du CTA institutions institutions partenariat avec d'autres régionales données internationales et -Existence de base de publiquesl'UNFD et e MAJD -Renforcement des capacités dans le domaine des TIC et de la GIC en termes humains et d'équipements informatique, etc.) -Mise en place d'un réseau LAN reliant les pc de Besoins chaque institution -Renforcement à la -Renforcement des connexion à l'Internet et à capacités du l'abonnement à l'ADSL personnel en GIC et -Accès à l'information à sur l'utilisation des toutes les questions relatives au développement rural -Mise en place d'un vrai partenariat avec les institutions fournisseurs TIC -Accès aux données statistiques agricole, élevage et pêche du pays d'information agricole -Renforcement du comme le CTA partenariat avec les -Création d'un centre de institutions publiques documentation agricole et GIC spécifique aux TIC et à la -Allocation d'un budget rurale et le CTA de formation de formation -Absence d'intégration des -Absence d'intégration des TIC dans les politiques et TIC dans les politiques et stratégies du secteur stratégies du secteur primaire primaire Associations de Producteurs Associations de Producteurs Nom et Type des Institutions Points forts Points Faibles Besoins Nom et Type des InstitutionsPoints fortsPoints FaiblesBesoins -Union nationale -Bonne -Absence en ressources -Mis en place d'un -Union nationale-Bonne-Absence en ressources-Mis en place d'un des femmes connaissance des humaines alphabétisées programme des femmesconnaissance deshumaines alphabétiséesprogramme djiboutiennes questions rurales hormis l'UNFD et le d'alphabétisation et djiboutiennesquestions ruraleshormis l'UNFD et led'alphabétisation et (AS-FONG) -Lien fort avec les MAJD d'encadrement (AS-FONG)-Lien fort avec lesMAJDd'encadrement -Réseau des Coopératives Agricoles de Dikhil (AS-P ONG) agriculteurs les éleveurs et les pêcheurs -Crédit pour les agricultrices (UNFD) -Difficultés d'accès aux informations techniques agricoles -Faible encadrement -Difficultés 'd'accès au crédit -Accès aux informations agricoles techniques à travers les fiches techniques et la radio rurale -Réseau des Coopératives Agricoles de Dikhil (AS-P ONG)agriculteurs les éleveurs et les pêcheurs -Crédit pour les agricultrices (UNFD)-Difficultés d'accès aux informations techniques agricoles -Faible encadrement -Difficultés 'd'accès au crédit-Accès aux informations agricoles techniques à travers les fiches techniques et la radio rurale -Ressources financières -Accès au crédit pour -Ressources financières-Accès au crédit pour -Association très limitées l'acquisition d'un -Associationtrès limitéesl'acquisition d'un Coopérative -Difficultés d'acquisition téléphone portable Coopérative-Difficultés d'acquisitiontéléphone portable des Pêcheurs d'un téléphone portable des Pêcheursd'un téléphone portable "},{"text":"Médias, des télécommunications et du secteur privé Nom et Type des Institutions Nom et Type des Institutions Points Forts Points Faibles Besoins Nom et Type des InstitutionsPoints FortsPoints FaiblesBesoins matière de GIC des institutions matière de GICdes institutions -Inexistence d'une radio rurale fournisseurs d'information agricole -Inexistence d'une radio ruralefournisseurs d'information agricole -Connexion à l'Internet et à -Mise en pace d'une -Connexion à l'Internet et à-Mise en pace d'une l'abonnement ADSL radio rurale l'abonnement ADSLradio rurale -Inexistence d'un -Inexistence d'un partenariat avec des partenariat avec des institutions fournisseurs institutions fournisseurs d'information agricole d'information agricole comme le CTA comme le CTA Télécommunication Télécommunication Télécommunication Télécommunication TélécommunicationTélécommunicationTélécommunicationTélécommunication Société Anonyme -Connexion à l'Internet -Difficultés d'accès aux -Accès aux Société Anonyme-Connexion à l'Internet-Difficultés d'accès aux-Accès aux Djibouti Télécom -Abonnement à l'ADSL sources d'information informations Djibouti Télécom-Abonnement à l'ADSLsources d'informationinformations (PUB) -Existence d'un site rurales rurales (PUB)-Existence d'un siteruralesrurales Internet -Bonne pénétration de la téléphonie rurale -Existence d'un personnel qualifié dans les TIC -Ressources -Inexistence d'un partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole -Développer le partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole Internet -Bonne pénétration de la téléphonie rurale -Existence d'un personnel qualifié dans les TIC -Ressources-Inexistence d'un partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole-Développer le partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole financières -Renforcer la financières-Renforcer la téléphonie rurale téléphonie rurale dans toutes les dans toutes les régions régions Secteur privé Secteur privé Secteur privé Secteur privé Secteur privéSecteur privéSecteur privéSecteur privé Abou Yasser International Etablissement (PRV) -Ressources financières -Connexion à l'Internet -Abonnement ADSL -Base de données sur le bétail exporté -Inexistence d'un partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole -Barrière linguistique -Développer le partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole Abou Yasser International Etablissement (PRV)-Ressources financières -Connexion à l'Internet -Abonnement ADSL -Base de données sur le bétail exporté-Inexistence d'un partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole -Barrière linguistique-Développer le partenariat avec des institutions fournisseurs d'information agricole -Faible lien avec les -Faible lien avec les éleveurs éleveurs Source : Enquête -consultant CTA, 2008 Source : Enquête -consultant CTA, 2008 Points Forts Points Faibles Besoins Points FortsPoints FaiblesBesoins 4.3 Médias Médias Médias Médias 4.3MédiasMédiasMédiasMédias -Radio et -Accès facile aux -Insuffisance en -Renforcement en -Radio et-Accès facile aux-Insuffisance en-Renforcement en Télévision de groupes cibles ressources compétentes moyens humains Télévision degroupes ciblesressources compétentesmoyens humains Djibouti -Bonne couverture du -Insuffisance en compétents Djibouti-Bonne couverture du-Insuffisance encompétents (GOV/MED/OF pays équipements -Renforcement en (GOV/MED/OFpayséquipements-Renforcement en F) -Existence d'un site informatiques moyens humains F)-Existence d'un siteinformatiquesmoyens humains -Journal la web -Difficultés d'accès aux dans le domaine de -Journal laweb-Difficultés d'accès auxdans le domaine de Nation -Existence d'un sources d'information la TIC et de la GIC Nation-Existence d'unsources d'informationla TIC et de la GIC (GOV/MED/ partenariat diversifié rurales et en équipements (GOV/MED/partenariat diversifiéruraleset en équipements OFF) - Ressources financières limitées informatiques -Accès aux informations OFF)-Ressources financières limitéesinformatiques -Accès aux informations -Insuffisance en rurales -Insuffisance enrurales ressources humaines à -Développer le ressources humaines à-Développer le l'utilisation de la TIC et en partenariat avec l'utilisation de la TIC et enpartenariat avec "},{"text":"Feedback sur l'utilisation des produits et services du CTA 80. Les évaluations indiquent que le magazine Spore occupe une place élevée, comme source d'information, mais uniquement chez les cadres supérieurs du MAEM-RH et du laboratoire de biologie végétale du CERD et également des institutions internationales et régionales comme la FAO, l'IGAD et FEWS-ET. 81. En dépit du rôle d'ambassadeur auprès du public que joue le magazine Spore en faveur du CTA son accès est limité aux associations de producteurs pour des barrières linguistiques. L'intérêt pour la création d'un service questions réponses du CTA et d'un centre de documentation agricole au sein du MAEM-RH a été soulevé par tous les responsables enquêtées. Le présent document constitue une première tentative pour l'évaluation des besoins en information et en renforcement des capacités dans le domaine de la gestion de l'information et de la communication (GIC) à Djibouti. Les conclusions et les recommandations clés sont présentées ci-dessous. L'organisation et la gestion du secteur primaire est assurée au Djibouti par le MAEM-RH et les objectifs et axes stratégiques assignés au développement de ce secteur pour la décennie 2001-2010 ont été fixés par le Gouvernement comme suit : 5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 84. 5.1 Conclusions 84. 5.1 Conclusions 85. 85. "},{"text":"3 Points de vue sur les produits et services du CTA 92 Le renforcement en moyens humains constitue une nécessité absolue et ceci à travers le recrutement du personnel qualifié et la formation du personnel. En ce qui concerne la formation cette dernière peut varier suivant les institutions. A titre d'exemple, les sous -directions régionales du MAEM-RH ont exprimé leurs besoins en formation à la conception et la production des fiches techniques. D'autres institutions comme les structures audiovisuelles ont exprimé une formation de leur personnel aux techniques de la communication rurale et à la conception des programmes de radio rurale. Par conséquent le renforcement en moyens matériels des institutions implique sans être exhaustif l'acquisition des matériels informatiques, la connexion à l'Internet et à l'abonnement à l'ADSL, la mise en réseau LAN, l'acquisition des équipements audiovisuels pour une future radio rurale et enfin les équipements nécessaires pour un centre de documentation. 90. On note dans certaines institutions interviewées un retard accusé notamment dans l'utilisation 90. On note dans certaines institutions interviewées un retard accusé notamment dans l'utilisation de l'ordinateur et de l'Internet et il existe également sur ces questions des disparités au sein d'une de l'ordinateur et de l'Internet et il existe également sur ces questions des disparités au sein d'une même institution. même institution. 91. 5.1. 91. 5.1. "},{"text":"les capacités des institutions à l'utilisation des TIC et dans le domaine de la GIC. 100. Il s'agit d'un renforcement destiné à toutes les institutions impliquées dans le secteur agricole et ceci passe par le renforcement en ressources humaines dans le domaine des TIC ainsi que le renforcement des institutions en équipements. 6.1 Stratégie d'intervention 6.1 Stratégie d'intervention 99. A partir des principales problématiques et défis observés lors de l'évaluation de cette étude 99. A partir des principales problématiques et défis observés lors de l'évaluation de cette étude des priorités stratégiques ont été déduites dont l'ensemble constituera le cadre stratégique des priorités stratégiques ont été déduites dont l'ensemble constituera le cadre stratégique d'intervention. d'intervention. "},{"text":"les bases d'un partenariat entre le CTA et les institutions enquêtées 103. Cette priorité stratégique permettra d'élargir le rayon d'action du CTA et toucher une grande variété d'institutions. Ainsi les axes stratégiques identifiés sont la promotion des activités du CTA aux institutions enquêtées, la création d'un réseau local des partenaires du CTA et la mise en place d'une stratégie de suivi de ce partenariat.Le CTA a été créé en 1983, dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de L'Union Européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l'Accord de Cotonou ACP-CE.Le CTA a pour mission d'élaborer et de fournir des services qui améliorent l'accès des pays ACP à l'information pour le développement agricole et rural, et de renforcer la capacité de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l'information dans ce domaine. Les programmes du CTA s'articulent autour de trois principaux axes d'intervention : fournir un large éventail de produits et services d'information et mieux faire connaître les sources d'information pertinentes ; encourager l'utilisation combinée de canaux de communication adéquats et intensifier les contacts et les échanges d'informations (entre les acteurs ACP en particulier) ; renforcer la capacité ACP à produire et gérer l'information agricole, à élaborer et mettre en oeuvre des stratégies de gestion de l'information et de la communication (GIC), notamment en rapport avec la science et la technologie. Ces activités tiennent compte de l'évolution des méthodologies appliquées dans le traitement des questions transversales (le genre, les jeunes, les technologies de l'information et de la communication et le capital social), des résultats d'évaluation d'impact et des évaluations de programmes, mais aussi des thèmes d'information prioritaires pour l'agriculture ACP.Depuis 2003, le CTA entreprend systématiquement des études d'évaluation des besoins dans l'ensemble des régions ACP, régions qu'il a pour mission de servir en vertu du mandat qui lui a été confié. Ces études sont une réponse directe aux appels lancés au CTA -à travers diverses évaluations de ses produits, services et programmes -pour qu'il procède à des choix plus stratégiques lorsqu'il s'agit à la fois de mettre en oeuvre son propre agenda et de répondre à la demande des utilisateurs. En concevant son plan stratégique et cadre d'action pour 2001-2005, le CTA a adopté une approche pragmatique, axée à la fois sur la nécessité urgente de répondre aux exigences exprimées par les parties prenantes et l'intérêt, à long terme, d'élaborer des programmes qui prennent en compte les besoins futurs. un plus grand nombre de bénéficiaires et de renforcer ses réseaux de partenariat, mais aussi de rendre plus accessibles les stratégies de TIC et de GIC.• Principaux enjeux C'est essentiellement par le biais de ses partenaires des secteurs public et privé (centres de recherche, services de vulgarisation, bibliothèques, ONG, organisations paysannes, organisations et réseaux régionaux…) que le CTA s'efforce de promouvoir le développement agricole et rural. Dans le nouveau plan stratégique, les organisations ciblées vont s'étendre aux organes de presse, maisons d'édition, stations radiophoniques, chaînes de télévision et réseaux de journalistes ; ce qui permet au CTA d'élargir au maximum son rayon d'action. Au travers de ces partenariats, le CTA espère accroître le nombre d'organisations ACP capables d'accéder aux TIC et d'utiliser à la fois les technologies conventionnelles et modernes, de générer et de gérer l'information, mais aussi d'élaborer leurs propres stratégies de GIC. C'est pourquoi, il est très important d'identifier et de choisir les partenaires appropriés, en prenant en considération la couverture géographique, la décentralisation, la régionalisation et l'orientation thématique, sur la base de critères de sélection objectifs et transparents. 'étude devra aider le CTA à améliorer et mieux cibler ses interventions et activités en faveur des partenaires et bénéficiaires potentiels (notamment les femmes, les jeunes, le secteur privé et les organisations de la société civile) ; avoir un tableau plus détaillé de leurs besoins, mettre au point une stratégie adaptée et élaborer un cadre d'action en conséquence. L'étude devra également mettre en évidence les besoins spécifiques en produits et services du CTA et permettre ainsi d'en améliorer la fourniture. Annexe I. Termes de référence Annexe I. Termes de référence Stratégie Objectifs Activités Résultats escomptés Responsable Durée StratégieObjectifsActivitésRésultats escomptésResponsableDurée 3. Améliorer Mettre en place -Création d'une radio rurale La radio rurale est opérationnelle RTD 2009- 3. AméliorerMettre en place-Création d'une radio ruraleLa radio rurale est opérationnelleRTD2009- l'accès à 6.2 Plan d'actions de supports de Stratégie Objectifs l'information communication 1. Renforcer les capacités des Institutions à l'utilisation des 1. Renforcement des ressources humaines des institutions agricole aux adaptés aux populations populations rurales rurales 4. Jeter les bases 1. Faire connaître d'un les activités du partenariat CTA aux TIC et dans le domaine de GIC 2. Renforcement en des Institutions institutions dialogue ente les 2. Faciliter le équipements enquêtées entre le CTA et institutions les institutions enquêtées au sein de la RTD Activités -Création des centres -Recrutement d'un personnel compétent dans le domaine des TIC communautaires d'écoute dans les 5 régions du pays et équipés en matériels téléphoniques -Etendre la téléphonie -Formation à conception et la production des différents supports de communication (radio rurale, fiche technique) et numérisation des archives rurale sur l'ensemble du pays -Organisation d'un atelier national regroupant les institutions enquêtées et le -Réduction des tarifs de la connexion à l'Internet et à l'abonnement à l'ADSL institutions -Etablir un réseau des médias locaux -Réduction de la taxe sur les ordinateurs services du CTA sur les CTA -Promotion des produits et Résultats escomptés -Les institutions disposent d'un personnel compétent à l'utilisation des TIC et dans Les centres communautaires sont crées le domaine de GIC Couverture totale de la -Les journalistes agricoles et un documentaliste sont formés ainsi que des agents de vulgarisation sont formés téléphonie rurale L'atelier a été organisé à Djibouti à la conception des fiches techniques -Toutes les institutions disposent de l'Internet et de l'ADSL Les institutions sont en réseau -Les prix des ordinateurs ont baissé de 30% Les produits et les services du CTA sont connus Responsable Toutes les institutions RCAD, ACPO, Djibouti Télécom publiques Djibouti CTA /RTD, JLN, SPSC, DNAF, Télécom DNP, DNESV, SDR CTA/ Institutions enquêtées CTA/ Institutions Djibouti Télécom Nation MCCPT CTA/RTD et Journal la 2011 Durée 2009-2009-2011 2011 2009-2011 2009-2011 2009 2009 2009 2009 l'accès à 6.2 Plan d'actions de supports de Stratégie Objectifs l'information communication 1. Renforcer les capacités des Institutions à l'utilisation des 1. Renforcement des ressources humaines des institutions agricole aux adaptés aux populations populations rurales rurales 4. Jeter les bases 1. Faire connaître d'un les activités du partenariat CTA aux TIC et dans le domaine de GIC 2. Renforcement en des Institutions institutions dialogue ente les 2. Faciliter le équipements enquêtées entre le CTA et institutions les institutions enquêtéesau sein de la RTD Activités -Création des centres -Recrutement d'un personnel compétent dans le domaine des TIC communautaires d'��coute dans les 5 régions du pays et équipés en matériels téléphoniques -Etendre la téléphonie -Formation à conception et la production des différents supports de communication (radio rurale, fiche technique) et numérisation des archives rurale sur l'ensemble du pays -Organisation d'un atelier national regroupant les institutions enquêtées et le -Réduction des tarifs de la connexion à l'Internet et à l'abonnement à l'ADSL institutions -Etablir un réseau des médias locaux -Réduction de la taxe sur les ordinateurs services du CTA sur les CTA -Promotion des produits etRésultats escomptés -Les institutions disposent d'un personnel compétent à l'utilisation des TIC et dans Les centres communautaires sont crées le domaine de GIC Couverture totale de la -Les journalistes agricoles et un documentaliste sont formés ainsi que des agents de vulgarisation sont formés téléphonie rurale L'atelier a été organisé à Djibouti à la conception des fiches techniques -Toutes les institutions disposent de l'Internet et de l'ADSL Les institutions sont en réseau -Les prix des ordinateurs ont baissé de 30% Les produits et les services du CTA sont connusResponsable Toutes les institutions RCAD, ACPO, Djibouti Télécom publiques Djibouti CTA /RTD, JLN, SPSC, DNAF, Télécom DNP, DNESV, SDR CTA/ Institutions enquêtées CTA/ Institutions Djibouti Télécom Nation MCCPT CTA/RTD et Journal la2011 Durée 2009-2009-2011 2011 2009-2011 2009-2011 2009 2009 2009 2009 suivi de ce une stratégie de 3. Mettre en place -Acquisition des équipements en informatiques sein de chaque institution suivi de ce partenariat au -Création d'une unité de -Toutes les institutions sélectionnées sont pourvues dans chaque institution en ordinateurs Unité de suivi est opérationnelle enquêtées CTA/ Institutions CTA/ Institutions enquêtées 2011 2009-2009 suivi de ce une stratégie de 3. Mettre en place-Acquisition des équipements en informatiques sein de chaque institution suivi de ce partenariat au -Création d'une unité de-Toutes les institutions sélectionnées sont pourvues dans chaque institution en ordinateurs Unité de suivi est opérationnelleenquêtées CTA/ Institutions CTA/ Institutions enquêtées2011 2009-2009 partenariat -Mise en place d'un serveur web d'informations au enquêtée -Le serveur du Ministère de l'Agriculture est opérationnel MAEM-RH 2009 2009 partenariat-Mise en place d'un serveur web d'informations au enquêtée-Le serveur du Ministère de l'Agriculture est opérationnelMAEM-RH2009 2009 Ministère de l'agriculture Ministère de l'agriculture 2. Accroître la Diversification -Création d'un service -Le SQR est crée CTA / MAEM- 2. Accroître laDiversification-Création d'un service-Le SQR est créeCTA / MAEM- disponibilité tous les supports questions réponse (SQR) RH 2009- disponibilitétous les supportsquestions réponse (SQR)RH2009- des de au ministère de 2011 desdeau ministère de2011 informations communication l'agriculture -Le centre de documentation informationscommunicationl'agriculture-Le centre de documentation agricoles -Création d'un centre de agricole est fonctionnel CTA/ MAEM-RH 2009- agricoles-Création d'un centre deagricole est fonctionnelCTA/ MAEM-RH2009- documentation 2011 documentation2011 "},{"text":" Liste de toutes les institutions présentes dans l'agriculture et le développement rural, y compris celles du secteur privé et les organisations de la société civile, avec le nom, les coordonnées et contact, le type et le rôle de chaque institution. 3.2 Parmi cette liste, les principales institutions clés impliquées dans l'information et la communication pour le développement agricole et rural, avec des données et informations détaillées sur celles-ci, les problèmes qu'elles rencontrent et les raisons pour lesquelles on les considère comme des acteurs clés du développement. 3. 3.2 Aspects opérationnels Profil des institutions 3.3.2 Aspects opérationnels Profil des institutions 3.2.1 Diagnostic des services et de l'information agricoles (principaux acteurs du secteur de l'information et de la communication pour le développement agricole et rural) 3.1 3.2.1 Diagnostic des services et de l'information agricoles (principaux acteurs du secteur de l'information et de la communication pour le développement agricole et rural) 3.1 3.2.2 Produits et services d'information offerts 3.2.2 Produits et services d'information offerts 3.2.3 Capacités de gestion de l'information et de la communication 3.2.3 Capacités de gestion de l'information et de la communication 3.3 Actions censées promouvoir l'information et la communication pour le développement 3.3 Actions censées promouvoir l'information et la communication pour le développement agricole et rural agricole et rural Cette section passe en revue les principales actions menées, planifiées ou prévues par Cette section passe en revue les principales actions menées, planifiées ou prévues par l'État, les organismes donateurs et le secteur privé (par exemple, celui des l'État, les organismes donateurs et le secteur privé (par exemple, celui des télécommunications) pour répondre aux besoins identifiés. Une attention particulière doit télécommunications) pour répondre aux besoins identifiés. Une attention particulière doit être accordée aux priorités définies et aux moyens mobilisés, sans oublier les être accordée aux priorités définies et aux moyens mobilisés, sans oublier les enseignements tirés des différentes interventions. enseignements tirés des différentes interventions. 3.4. Analyse des besoins (goulots d'étranglement et insuffisances) 3.4. Analyse des besoins (goulots d'étranglement et insuffisances) 3.4.1 Besoins en informations 3.4.1 Besoins en informations 3.4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités (politiques et stratégies 3.4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités (politiques et stratégies d'information et de communication, sensibilisation, travail en réseau, compétences et d'information et de communication, sensibilisation, travail en réseau, compétences et savoir-faire, formation, médias, TIC, équipements). savoir-faire, formation, médias, TIC, équipements). 4. Conclusions et recommandations 4. Conclusions et recommandations 4.1 Conclusions 4.1 Conclusions 4.1.1 Besoins en informations 4.1.1 Besoins en informations 4.1.2 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.1.2 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.1.3 Partenaires stratégiques potentiels 4.1.3 Partenaires stratégiques potentiels 4.2 Recommandations 4.2 Recommandations 4.2.1 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.2.1 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.2.2 Besoins en informations 4.2.2 Besoins en informations 4.2.3. Partenaires stratégiques potentiels (institutions) 4.2.3. Partenaires stratégiques potentiels (institutions) Remerciements Remerciements Sigles, abréviations et acronymes Sigles, abréviations et acronymes Résumé analytique Résumé analytique 1. Introduction 1. Introduction 2. Profil du pays 2. Profil du pays 2.1 Brève présentation de l'activité agricole et derniers développements notés dans le 2.1 Brève présentation de l'activité agricole et derniers développements notés dans le secteur : secteur : 2.1.1 Agriculture 2.1.1 Agriculture 2.1.2 Pêche 2.1.2 Pêche 2.1.3 Foresterie 2.1.3 Foresterie 2.1.4 Pastoralisme / Élevage (s'il y a lieu) 2.1.4 Pastoralisme / Élevage (s'il y a lieu) 2.2 Brève présentation des infrastructures de TIC et derniers développements notés dans le 2.2 Brève présentation des infrastructures de TIC et derniers développements notés dans le secteur secteur 3. L'information et la communication pour le développement agricole et rural 3. L'information et la communication pour le développement agricole et rural 3.1 Cadre institutionnel, réglementaire et politique 3.1 Cadre institutionnel, réglementaire et politique Diagnostic des politiques nationales et/ou sectorielles en matière d'information et de Diagnostic des politiques nationales et/ou sectorielles en matière d'information et de communication pour le développement agricole et rural ; définition des enjeux stratégiques communication pour le développement agricole et rural ; définition des enjeux stratégiques majeurs et des principales caractéristiques ; opportunités et risques liés à l'environnement majeurs et des principales caractéristiques ; opportunités et risques liés à l'environnement politique, institutionnel et réglementaire. politique, institutionnel et réglementaire. "},{"text":"Profil de Djibouti II.1 Profil général du secteur de l'agriculture Contexte Physique Sur la base des commentaires émanant du coordonnateur général, effectuer des mises à jour et envoyer au CTA un projet de rapport et un rapport final dans les délais impartis. Finaliser les études par pays en tenant compte des commentaires et observations reçus du CTA et envoyer le rapport final au CTA.Ancienne colonie française depuis 1862, la République de Djibouti a accédé à l'indépendance le 27 juin 1977. Elle est située au niveau de la Corne de l'Afrique à l'entrée sud de la Mer Rouge et partage ses frontières terrestres avec la Somalie au sud, l'Ethiopie au sud-ouest et l'Erythrée au nord. Ainsi la République de Djibouti est caractérisée par une superficie de 23.000 km 2 , une longueur de 372 kilomètres de côtes et d'un espace maritime d'environ 7.200 km².Le climat est chaud, sec et aride, avec des températures variant en moyenne entre 30 degrés °C en janvier et 43°C en juillet. Les pluies sont peu fréquentes mais faites de fortes précipitations isolées provoquant parfois des inondations et des stagnations d'eau pendant de longues périodes autour des habitats surtout dans la ville de Djibouti. Rôle du CTA Rôle du CTA Élaborer les termes de référence et préparer les documents de fond nécessaires. Élaborer les termes de référence et préparer les documents de fond nécessaires. Nommer le coordonnateur général et les consultants locaux ACP. Nommer le coordonnateur général et les consultants locaux ACP. Préparer les réunions d'information (« briefing ») des consultants et y assister. Préparer les réunions d'information (« briefing ») des consultants et y assister. Inviter aux réunions d'information le coordonnateur général et les consultants locaux. Inviter aux réunions d'information le coordonnateur général et les consultants locaux. Fournir des données au coordonnateur général pour contribuer à affiner les termes de Fournir des données au coordonnateur général pour contribuer à affiner les termes de référence, les questionnaires et les directives pour les consultants, concernant la conduite référence, les questionnaires et les directives pour les consultants, concernant la conduite des interviews et l'élaboration des rapports. des interviews et l'élaboration des rapports. Fournir des documents de fond pertinents aux consultants locaux et au coordonnateur Fournir des documents de fond pertinents aux consultants locaux et au coordonnateur général. général. Établir le budget et discuter des obligations contractuelles avec l'équipe de consultants et Établir le budget et discuter des obligations contractuelles avec l'équipe de consultants et le coordonnateur général. le coordonnateur général. Être en liaison avec le coordonnateur général tout au long de l'étude. Être en liaison avec le coordonnateur général tout au long de l'étude. Régler les factures pour les services rendus à temps et si les conditions de paiement sont Régler les factures pour les services rendus à temps et si les conditions de paiement sont réunies. réunies. Garantir la supervision et la réalisation des études. Garantir la supervision et la réalisation des études. Les consultants nationaux devront fournir pour chaque pays les prestations suivantes : Les consultants nationaux devront fournir pour chaque pays les prestations suivantes : Passer en revue les ouvrages et documents existants sur l'agriculture et le développement Passer en revue les ouvrages et documents existants sur l'agriculture et le développement rural ; rural ; Réaliser des interviews avec les parties prenantes du secteur de l'agriculture et du Réaliser des interviews avec les parties prenantes du secteur de l'agriculture et du développement rural ; développement rural ; Diffuser des questionnaires et procéder à une compilation des réponses obtenues ; Diffuser des questionnaires et procéder à une compilation des réponses obtenues ; Être en liaison avec le coordonnateur général et le CTA pendant toute la durée de la mission ; Être en liaison avec le coordonnateur général et le CTA pendant toute la durée de la mission ; Rédiger et soumettre un projet de rapport et un rapport final conformément à la table des Rédiger et soumettre un projet de rapport et un rapport final conformément à la table des matières définie. matières définie. "},{"text":"1 Taille de la population agricole (hommes / femmes / jeunes) La population rurale de la République de Djibouti estimée à 15% de la population nationale (DSRP, 2003) est composée en grande partie par des éleveurs nomades ou semi-nomades qui ne pratiquent aucune forme d'agriculture.Avec les emplois induits par cette activité, on peut estimer que 30 % de la population djiboutienne (DSRP, 2003) vit de l'élevage et de ses activités connexes (propriétaires de troupeaux, gardiens de troupeau, collecteurs et transporteurs de fourrages, opérateurs en hydraulique pastorale et irrigation, abatteurs, bouchers et distributeurs de produits animaux, courtiers et agents privés ou publics associés aux opérations commerciales du bétail et à l'importation des aliments pour bétail, etc.…). Ainsi les familles pastorales sont basées dans des campements plus ou moins fixes d'où les Ainsi les familles pastorales sont basées dans des campements plus ou moins fixes d'où les troupeaux rayonnent à la recherche du pâturage sous la conduite d'une main d'oeuvre masculine. troupeaux rayonnent à la recherche du pâturage sous la conduite d'une main d'oeuvre masculine. Une partie des hommes a également émigré à la recherche de travail en ville d'où ils envoient de Une partie des hommes a également émigré à la recherche de travail en ville d'où ils envoient de l'argent aux parents restés sur place. l'argent aux parents restés sur place. En ce qui concerne les éleveurs sédentaires, un grand nombre s'est sédentarisé suite aux En ce qui concerne les éleveurs sédentaires, un grand nombre s'est sédentarisé suite aux sécheresses. Leur troupeau est gardé aux alentours des agglomérations ou des exploitations sécheresses. Leur troupeau est gardé aux alentours des agglomérations ou des exploitations agricoles et certains éleveurs font du maraîchage. agricoles et certains éleveurs font du maraîchage. "},{"text":" La superficie agricole cultivable et facilement irrigable le long des oueds est estimée à 10.500 ha mais actuellement les surfaces occupées par l'agriculture sont estimées à 1250 hectares(DNAF, 2006(DNAF, -2007)). Tableau N°2. Répartition de la surface agricole brute par région Tableau N°2. Répartition de la surface agricole brute par région Région Surface agricole brute (ha) RégionSurface agricole brute (ha) Djibouti (1) 411 Djibouti (1)411 Dikhil 188 Dikhil188 Tadjourah 60 Tadjourah60 Ai-Sabieh 56 Ai-Sabieh56 Obock 35 Obock35 (1) Djibouti+ Arta (1) Djibouti+ Arta Source : DNAF, 1990 Source : DNAF, 1990 Plus de la moitié de la surface agricole nationale est concentrée prés de la capitale. Plus de la moitié de la surface agricole nationale est concentrée prés de la capitale. L'agriculture est marquée par la fragmentation et la dispersion extrême des surfaces cultivées et L'agriculture est marquée par la fragmentation et la dispersion extrême des surfaces cultivées et ceci est dû aux conditions agro-écologiques ceci est dû aux conditions agro-écologiques Forets Forets Les principales formations forestières se rencontrent sous forme de savanes arborées et de Les principales formations forestières se rencontrent sous forme de savanes arborées et de steppes buissonnantes, parfois arborées, de mangroves ou de formations à ligneux hauts et steppes buissonnantes, parfois arborées, de mangroves ou de formations à ligneux hauts et denses. denses. Affectation des terres Superficie (ha) % Affectation des terresSuperficie (ha)% Superficie totale 2 320 000 x Superficie totale2 320 000x Eaux territoriales et lacs 520 800 x Eaux territoriales et lacs520 800x Superficie totale terrestre 1 799 200 100 Superficie totale terrestre1 799 200100 Terres à vocation pastorale 1 698 740 94,4 Terres à vocation pastorale1 698 74094,4 Terres à vocation agricole 10 500 0,6 Terres à vocation agricole10 5000,6 Terres marginales (terres halomorphes, dénudées et falaises) 89 960 5,0 Terres marginales (terres halomorphes, dénudées et falaises)89 9605,0 Source: DNAF,1990 Source: DNAF,1990 "},{"text":"3 Systèmes de production agricole Une zone de pêche (Zone I) qui s'étend au large de Djibouti-ville, jusqu'aux îles Musha et Mascali et jusqu'à la limite des eaux somaliennes. Une zone de pêche dont le plateau continental est bien développée. Comme en plus, Djibouti-ville est pratiquement le seul débouché de la pêche c'est là que s'exerce la plus grande partie de l'effort de pêche.• Une zone de pêche (Zone III) située au nord d'Obock et dont le plateau continental va en s'élargissant mais son éloignement en fait une zone de campagnes de pêche pour les pêcheurs d'Obock.• Entre ces deux zones de pêche mentionnées ci-dessus se situe une la zone de pêche (Zone II) du Golfe de Tadjourah et qui apparaît nettement moins favorisée du fait que le plateau continental se rétrécit. Les ovins et caprins et les dromadaires sont présents dans tout le pays avec une concentration dans le sud. Par contre l'élevage des bovins est marginal dans la zone sud à l'exception du site d'Ambouli où se trouvent des fermes laitières et d'embouche bovine. Dans la zone nord la taille moyenne des troupeaux ovins et caprins est très variable allant jusqu'à 200 têtes. L'élevage bovin occupe une place importante et la taille moyenne des troupeaux varie entre 5 et 20 têtes pour atteindre 50 têtes dans les zones de montagne plus propices à l'élevage des bovins. Djibouti a une tradition tout à fait récente en matière d'agriculture. Le début remonte aux jardins installés par des immigrés yéménites prés de la capitale, il y a 95 ans. La surface agricole brute avait atteint à peu prés 60 hectares au moment de l'indépendance (1977) lorsque démarra un cycle d'expansion accéléré qui a permis d'atteindre à ce jour 1250 hectares (DNA, 2006-2007). L'agriculture se caractérise par un type oasien et la composante principale des activités agricoles appartient à la catégorie des exploitations individuelles alimentées par des puisards creusés manuellement dans les nappes superficielles des oueds. Le reste des surfaces sont irriguées par des forages foncés dans les nappes aquifères profondes ou par d'autres sources d'eau. Ainsi les agriculteurs djiboutiens orientent leur production, basée sur l'utilisation de ressources en eau rares et coûteuses, vers la production des cultures les plus rentables et en premier lieu vers la substitution des produits maraîchers importés. Les principales cultures pratiquées sont les suivantes : -cultures maraîchères : tomate, melon, pastèque piment, oignon etc. ; -cultures fruitières : palmier dattier, manguier, oranger, bananier, papayer, goyavier et d'autres arbres fruitiers en moindre mesure (mandarinier, ananas, lime etc.) ; -cultures fourragères : cultures herbacées telles que Panicum, Chloris, Canne à sucre Cenchrus et arbres fourragers tels que la Leucaena, Laurier du Yémen, etc. les parcours collectifs du nord et du sud du pays (2.000.000 ha environ) et il est représente 90% des ressources animales du pays. Basé sur le pâturage naturel cet élevage est représenté par les dromadaires et les ruminants. Comme la disponibilit�� du pâturage varie suivant les saisons et le taux de pluviométrie l'élevage pastoral est mobile avec deux types de transhumance. On distingue la grande transhumance avec distances de 150 à 300 km (bovins et camelins) et la petite transhumance dans un rayon de 50 à 100 km autour des villages et des points d'eau (petits ruminants).La vente du bétail se fait en fonction des besoins de liquidités et non pas en fonction de stade de croissance et de développement des animaux. Il n'y a pas d'exploitation rationnelle des troupeaux et c'est un moyen de capitalisation pour les éleveurs. est un type d'élevage qui est associé à l'agriculture et l'alimentation de ce cheptel provient des cultures fourragères et des déchets agricoles et complémenté par des grains (blé, sorgho et mais) provenant du commerce djiboutien. Les données relatives aux différentes zones d'élevage ne sont pas disponibles. A l'heure actuelle on dénombre un millier de fermes agricoles dans le pays dont 340 dans le district de Djibouti et les fermes en question sont pratiquement toutes à vocation laitière. Evidemment la séparation entre l'élevage pastoral et sédentaire n'est pas toujours nette. En effet les animaux élevés en milieu agricole ou semi-urbain pâturent aussi sur les parcours naturels. Toutefois il est à noter que la composante sédentaire est en plein essor au fur et à mesure que les activités agricoles notamment la production fourragère et la disponibilité en déchets agricoles s'épanouissent. La pêche pratiquée à Djibouti est la pêche artisanale améliorée et elle utilise des petites embarcations, généralement de fabrication locale, opérant dans la zone côtière. Les embarcations motorisées sont équipées de moteurs hors-bord et leur puissance varie selon les besoins et les catégories de pêcheurs. Les techniques de pêche pratiquées par les pêcheurs djiboutiens sont assez bien adaptées au potentiel de capture de la ressource et à leur environnement. Les pêcheurs artisanaux utilisent la pêche à la ligne pour capturer les poissons démersaux considérés comme poissons nobles. Ils utilisent aussi les filets maillants pour capturer les pélagiques côtiers. Sans oublier il faut citer également l'épervier utilisé à pied sur les plages pour capturer les crevettes et les petits poissons destinés à servir d'appât. En ce qui concerne pour la capture des langoustes et des holothuries c'est la pêche en plongée qui est privilégiée. La carte ci-après figure les contours du plateau continental estimé à 2 492 km² et donne un aperçu des différentes zones de pêche. Carte 2. Zones de pêche Ê Ú # Ê Ú # # r # # # # OBOCK LOYADA DJIBOUTI TADJOURAH (Source : DNP, 2005) • 1 Chiffres de 1978 vraisemblablement en dessous de la réalité actuelle. ZONE II ZONE III ZONE I II.1.-L'élevage sédentaire est pratiqué par des éleveurs disposant d'un noyau d'animaux à savoir La carte ci-après figure les contours du plateau continental estimé à 2 492 km² et donne un aperçu des différentes zones de pêche. Carte 2. Zones de pêche Ê Ú # Ê Ú # # r # # # # OBOCK LOYADA DJIBOUTI TADJOURAH (Source : DNP, 2005) • 1 Chiffres de 1978 vraisemblablement en dessous de la réalité actuelle. ZONE II ZONE III ZONE I II.1.-L'élevage sédentaire est pratiqué par des éleveurs disposant d'un noyau d'animaux à savoir des moutons, des chèvres et parfois des vaches en lactation. C'est un élevage qui est des moutons, des chèvres et parfois des vaches en lactation. C'est un élevage qui est "},{"text":" Même si dans le passé la contribution du secteur rural au PIB a été marginale il ne faut perdre de vue le dynamisme enregistré par ce secteur au cours de ces deux dernières années. En effet la performance du secteur rural en 2007 fut remarquable avec une augmentation de 8% par rapport 2006. Ce dernier a participé à hauteur de 4% à la formation du PIB national et a également contribué aux recettes budgétaires de l'Etat pour une valeur de 883 393 euros sous forme de recettes de services. Tableau N°3. Part sectorielle en pourcentage PIB Tableau N°3. Part sectorielle en pourcentage PIB Année 2000 Année 2002 Année 2004 Année 2000Année 2002Année 2004 Secteur rural 3,1% 3,1% 3,1% Secteur rural3,1%3,1%3,1% Secteur secondaire 13,3 13,9 14 Secteur secondaire13,313,914 Secteur tertiaire 83,6 83% 82,9% Secteur tertiaire83,683%82,9% Source : DE, 2007 Source : DE, 2007 "},{"text":" Sur les six dernières saisons, la production agricole nationale a du mal à atteindre la barre de 7000 tonnes. La meilleure performance réalisée se chiffre à 6835 tonnes pour la saison 2002/2003 avec une légère progression de 2,15% par rapport à la saison précédente. (en tonne) sont (en tonne) sont tabulées comme suit : tabulées comme suit : Tableau N°4. Données sur la production agricole Tableau N°4. Données sur la production agricole Saison agricole Production agricole Variation (%) Part saison sur production 2000-2006 Saison agricole Production agricole Variation (%)Part saison sur production 2000-2006 2000/01 5 830 ---- 16,44% 2000/015 830----16,44% 2001/02 6 691 14,8% 18,9% 2001/026 69114,8%18,9% 2002/03 6 835 2,15% 19,3% 2002/036 8352,15%19,3% 2003/04 5 125 -25% 14,5% 2003/045 125-25%14,5% 2004/05 5 369 4,8% 15,14% 2004/055 3694,8%15,14% 2005/06 5 600 4,3% 15,8% 2005/065 6004,3%15,8% Total 35 450 100% Total35 450100% Source : DNAF, 2005-2006 Source : DNAF, 2005-2006 "},{"text":" N° 5. Superficies cultivées et nombre d'exploitations par district pour les saisons agricole 2005/2006 et 2006/2007. Sur l'ensemble du potentiel national cultivable et estimé à environ 10 500 ha seulement 1 250 ha sont exploités au titre de la saison agricole 2006-2007. Néanmoins il est important de noter que la superficie cultivée au titre de cette saison 2006/2007 connaît une progression de 13,6% par rapport à la saison précédente en passant de 1 100 ha pour la saison 2005/2006 à 1 250 ha pour la saison 2006/2007 (DNAF, 2006-2007). La croissance du nombre d'exploitations agricoles de la saison 2006/2007 s'est proportionnellement alignée sur la performance de la superficie cultivée pour la saison 2006/2007. Ainsi le nombre d'exploitations agricoles de la saison 2006/2007 a connu une croissance de 14,7% par rapport à la saison précédente en passant de 1 473 exploitations pour la saison 2005/2006 à 1 690 exploitations pour la saison 2006/2007 (DNAF, 2006-2007). Superficie Superficie Nombre Nombre Superficie Nombre SuperficieSuperficieNombreNombreSuperficieNombre District cultivée (ha) Cultivée (ha) d'exploitation d'exploitations cultivée par d'Exploitation Districtcultivée (ha)Cultivée (ha)d'exploitationd'exploitationscultivée pard'Exploitation 2005/06 2006/07 s 2005/2006 2006/2007 District (06/07) (06/07) 2005/062006/07s 2005/20062006/2007District (06/07)(06/07) Djibouti 180 204 220 250 16,36% 14,8% Djibouti18020422025016,36%14,8% Arta 130 148 170 230 11,82% 13,6% Arta13014817023011,82%13,6% Ali-Sabieh 65 74 70 128 5,91% 7,6% Ali-Sabieh6574701285,91%7,6% Dikhil 615 699 510 525 55,91% 31,1% Dikhil61569951052555,91%31,1% Tadjourah 95 108 420 452 8,64% 26,7% Tadjourah951084204528,64%26,7% Obock 15 17 83 115 1,36% 6,8% Obock1517831151,36%6,8% Total 1100 1250 1473 1690 100% 100% Total1100125014731690100%100% Source : DNAF, 2006-2007 Source : DNAF, 2006-2007 "},{"text":" en 2006 et de 65,9% en 2007 en passant de 246 326 têtes en 2006 à 408 720 têtes en 2007 (DNESV, 2007). Par ailleurs, le dynamisme de la croissance du bétail pour l'année 2006 s'est plutôt porté sur la catégorie ovins/caprins alors que pour l'année 2007, il s'est porté sur la catégorie bovine. Ainsi la production par tête des ovins/caprins a augmenté de 95% en 2006 et celles des bovins de 560,8% en 2007 (DNESV, 2007). Tableau N° 6. Données sur l'évolution de la production du cheptel djiboutien Tableau N° 6. Données sur l'évolution de la production du cheptel djiboutien Espèces Production 2005 Production 2006 Production 2007 Evolution 06/07 Rep Prod. 2006 Rep Prod. 2007 EspècesProduction 2005Production 2006Production 2007Evolution 06/07Rep Prod. 2006Rep Prod. 2007 Ovins/Caprins 109 992 214 494 198 367 -7,5% 87,1% 48,5% Ovins/Caprins109 992214 494198 367-7,5%87,1%48,5% Chameaux Chameaux Bovins 30 147 31 832 210 353 560,8% 12,9% 51,5% Bovins30 14731 832210 353560,8%12,9%51,5% Total 140 139 246 326 408 720 65,9% 100,0% 100,0% Total140 139246 326408 72065,9%100,0%100,0% Source : DNESV, 2007 ; (Prod.: Production/ Rép.: Répartition) Source : DNESV, 2007 ; (Prod.: Production/ Rép.: Répartition) "},{"text":" La société Gestionnaire du Port de Pêche, Djibouti Management Maritime Investissement (DMMI) occupe la première place dans la production nationale pour la période 2006-2007, soit une part de 38,5% en 2006 et 37,5% en 2007 de la production totale. Elle est suivie de la production débarquée par les pêcheurs des régions d'Obock et de Tadjourah, soit respectivement des parts de 16,5%, 16,4% et de 12% de la production totale de l'année 2007. Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Année2001200220032004200520062007 Production 806 840 821 850 1571 1300 1229 Production806840821850157113001229 Variation 6% 4% -2,3% 3,5% 85% -17,3% -5.5% Variation6%4%-2,3%3,5%85%-17,3%-5.5% (Source : DNP 2007) (Source : DNP 2007) Tableau N°8 : Dynamisme des lieux de débarquement 2006-2007en tonnes Tableau N°8 : Dynamisme des lieux de débarquement 2006-2007en tonnes Production par Lieu 2006 Production par Lieu 2007 Variation 2006-2007 Part en fonction du Lieu débarquement 2006 Part en fonction du Lieu débarquement 2007 Production par Lieu 2006Production par Lieu 2007Variation 2006-2007Part en fonction du Lieu débarquement 2006Part en fonction du Lieu débarquement 2007 Port de pêche DMMI 500 461 -7,8% 38,5% 37,5% Port de pêche DMMI500461-7,8%38,5%37,5% Particulier DMMI 273 203 -25,6% 21,0% 16,5% Particulier DMMI273203-25,6%21,0%16,5% Production Obock 181 202 11,6% 13,9% 16,4% Production Obock18120211,6%13,9%16,4% Production Tadjoura 134 147 9,7% 10,3% 12,0% Production Tadjoura1341479,7%10,3%12,0% Autres Productions 212 216 1,9% 16,3% 17,6% Autres Productions2122161,9%16,3%17,6% Total 1300 1229 -5,5% 100,0% 100,0% Total13001229-5,5%100,0%100,0% Source : DNP, 2007 Source : DNP, 2007 "},{"text":"Politiques sectorielles en matière d'agriculture, de pêche et de ressources forestières 2003, Djibouti s'est fixe comme objectif d'être le carrefour des exportations du bétail dans la région. C'est en 2004 qu'un Centre Régional d'Exportation du bétail (CERB), financé par l'USAID, d'une superficie de 605 ha a été crée afin de promouvoir les activités liés au commerce de bétail dans la région. Opérationnel depuis 2006, le Centre est géré par la Société Abou Yasser (Société à capitaux privés) qui est en charge de la gestion des exportations du bétail. Les infrastructures du Centre comprennent plus d'une centaine de parcs à bovins, ovins, caprins et camelins lesquels ont permis de garantir l'accueil des animaux dans de bonnes conditions et des équipements sanitaires adéquates aux produits exportés et conformes aux normes de santé internationale. SPS) des Etats membres dans les 3 secteurs notamment la sécurité alimentaire, la santé animale et la protection des plantes. La vision du Comesa en ce qui concerne les mesures SPS est de mettre en place un système permettant aux producteurs et aux commerçants des Etats membres d'exporter leurs denrées agricoles et alimentaires vers chacun de ces pays et vers les autres pays étrangers de la région sans aucun empêchement résultant des préoccupations émanant de risques suscités par les maladies et les et les parasites des animaux et des plantes. Un tel système sous-entend une forme de certification laquelle, dans la région du Comesa, est supposée être appelée Carte Verte du Comesa (CVC). Les politiques sectorielles en matière d'agriculture, d'élevage et de pêche sont en cohérence avec les cadres globaux de politique gouvernementale de développement économique et ces cadres sont pilotées par le Premier Ministre à travers la mise en place d'un Comité Interministériel de pilotage des Actions Gouvernementales. Il s'agit de la Loi d'Orientation Economique et Sociale 2001-2010, du Document Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté et l'Initiative Nationale pour le Développement Social (INDS). Tableau N°9 : Exportations du bétail de Djibouti-ville à destination d'Arabie Saoudite en 2005-2007 Espèces Exportation 2005 Exportation 2006 Exportation 2007 Evolution 05/06 Evolution 06/07 Répartition 2006 Répartition 2007 Ovins/ Caprins 8 371 237 226 1 184 404 2733,9% 399,3% 82,6% 90,5% Chameaux 2 987 7417 20 735 148.3% 179.5% 2,6% 1,6% Bovins 27 766 42 682 102 984 53,7% 141,3% 14,9% 7,9% Total 39 124 287 325 1 308 123 634,4% 355,3% 100% 100% Source : DE, 2007 ; Exp. : Exportation Rép. : Répartition Les bonnes performances enregistrées par les exportations de bétail sur les deux dernières années témoignent davantage les retombées florissantes de ces exportations. Entre 2005-2007, les exportations de bétail ont connu un boom extraordinaire. En effet, les exportations de bétail de l'année 2006 sont sept fois supérieures à celles de l'année 2005, soit une hausse de l'ordre de 634,4% entre 2005 et 2006 en passant de 39 124 têtes en 2005 à 287 325 têtes en 2006 (DNESV-2006). Celles de l'année 2007 sont quatre fois supérieures à celles de l'année 2006, soit une croissance de l'ordre de 355,3% en 2007 en atteignant la barre de 1 308 123 têtes. Par ailleurs, il est important de souligner que le bétail exporté est composé en grande partie des catégories ovines et caprines. Ainsi les exportations de la catégorie des ovins et caprins a connu une croissance exponentielle de l'ordre de 2734% pour la période 2005-2006 en passant de 8 371 têtes en 2005 à 237 226 têtes en 2006. Et pour l'année 2007, une augmentation de l'ordre de 399% en atteignant la barre de 1 184 404 têtes (DNESV-2007). II.1.7 Accords commerciaux touchant à l'agriculture L'économie djiboutienne ne dépend pas pour l'instant de l'exportation des produits de l'agriculture et l'application des dispositions de l'Accord sur l'Agriculture (OMC) n'aura pas des effets négatifs sur la balance commerciale de Djibouti. Toutefois il ne faut perdre de vue l'importance des aspects phytosanitaires incluses dans l'Accord. C'est dans cette optique que Djibouti participe dans le cadre de la région du Common Market South Africa and East Africa (Comesa) au programme visant l'harmonisation des mesures objectif, comprennent le renforcement des capacités humaines et institutionnelles ainsi que la promotion de la coordination et de l'échange d'informations. sanitaires et phytosanitaires (Les activités majeures réalisées dans le cadre de ce Programme SPS en vue d'atteindre cet II.1.8 Tableau N°9 : Exportations du bétail de Djibouti-ville à destination d'Arabie Saoudite en 2005-2007 Espèces Exportation 2005 Exportation 2006 Exportation 2007 Evolution 05/06 Evolution 06/07 Répartition 2006 Répartition 2007 Ovins/ Caprins 8 371 237 226 1 184 404 2733,9% 399,3% 82,6% 90,5% Chameaux 2 987 7417 20 735 148.3% 179.5% 2,6% 1,6% Bovins 27 766 42 682 102 984 53,7% 141,3% 14,9% 7,9% Total 39 124 287 325 1 308 123 634,4% 355,3% 100% 100% Source : DE, 2007 ; Exp. : Exportation Rép. : Répartition Les bonnes performances enregistrées par les exportations de bétail sur les deux dernières années témoignent davantage les retombées florissantes de ces exportations. Entre 2005-2007, les exportations de bétail ont connu un boom extraordinaire. En effet, les exportations de bétail de l'année 2006 sont sept fois supérieures à celles de l'année 2005, soit une hausse de l'ordre de 634,4% entre 2005 et 2006 en passant de 39 124 têtes en 2005 à 287 325 têtes en 2006 (DNESV-2006). Celles de l'année 2007 sont quatre fois supérieures à celles de l'année 2006, soit une croissance de l'ordre de 355,3% en 2007 en atteignant la barre de 1 308 123 têtes. Par ailleurs, il est important de souligner que le bétail exporté est composé en grande partie des catégories ovines et caprines. Ainsi les exportations de la catégorie des ovins et caprins a connu une croissance exponentielle de l'ordre de 2734% pour la période 2005-2006 en passant de 8 371 têtes en 2005 à 237 226 têtes en 2006. Et pour l'année 2007, une augmentation de l'ordre de 399% en atteignant la barre de 1 184 404 têtes (DNESV-2007). II.1.7 Accords commerciaux touchant à l'agriculture L'économie djiboutienne ne dépend pas pour l'instant de l'exportation des produits de l'agriculture et l'application des dispositions de l'Accord sur l'Agriculture (OMC) n'aura pas des effets négatifs sur la balance commerciale de Djibouti. Toutefois il ne faut perdre de vue l'importance des aspects phytosanitaires incluses dans l'Accord. C'est dans cette optique que Djibouti participe dans le cadre de la région du Common Market South Africa and East Africa (Comesa) au programme visant l'harmonisation des mesures objectif, comprennent le renforcement des capacités humaines et institutionnelles ainsi que la promotion de la coordination et de l'échange d'informations. sanitaires et phytosanitaires (Les activités majeures réalisées dans le cadre de ce Programme SPS en vue d'atteindre cet II.1.8 "},{"text":".9 Cadre institutionnel, réglementaire et politique pour l'information et la communication Cadre Politique La prise de conscience par le gouvernement de l'importance capitale de TIC est récente et les nouvelles mesures prises vont dans le bon sens. Dans ce cadre un colloque national intitulé «Information et Communication pour le Développement des TIC » a eu lieu en mai 2002 à Djibouti dans le but d'identifier les obstacles qui freinent le développement des NTIC à Djibouti et les principales recommandations du colloque se résument comme suit : Le Ministère en charge de l'Information et de la Communication est le Ministère de la Communication, de la Culture, chargée des Postes et des Télécommunications et ses attributions et ses prérogatives sont fixées par la Loi n°117/AN/01/4ème L portant Organisation du Ministère de la Communication, de la Culture, chargé des Postes et des Télécommunications. 'agissant de l'information documentaire, il n'existe pas encore une bibliothèque nationale opérationnelle ou un centre de documentation agricole. Parmi les institutions visitées seul l'IGAD dispose une bibliothèque dotée des monographies et des périodiques sur l'agriculture, sur la pêche et sur la sécurité alimentaire. En plus de ces ouvrages la bibliothèque dispose une base de données bibliographique sur CD-ROM. de la population de la république de Djibouti pose de grandes difficultés et les données statistiques officielles relatives à la population sont incertaines en raison de l'absence d'un recensement récent. L'inexactitude des chiffres sur la population rend l'exercice de toute sorte de planification et de programmation de développement du pays difficile. Selon le PNUD la population totale de la République de Djibouti est estimée en 2007 à 734 000 habitants(PNUD, 2005). Elle atteindra 850 907 habitants en 2012 sur la base d'un accroissement moyen de 3% par an. Cette forte croissance est légèrement plus élevée en milieu urbain en raison de l'exode vers Djibouti-ville des populations rurales démunies qui s'accompagne d'une expansion rapide des zones d'habitat précaire. Dans les zones rurales, on observe une tendance à la sédentarisation de la population nomade, avec formation de campements fixes et de petits villages dépourvus de toute infrastructure. Cette croissance démographique est exacerbée par l'afflux d'un nombre important de travailleurs et réfugiés des pays voisins attirés par les rares emplois que Djibouti peut offrir.Par ailleurs selon les données de l'Enquêtes djiboutiennes auprès des ménages-indicateurs sociaux (EdamII) la population totale du pays est estimé en 2002 à 455 135 habitants.La répartition spatiale et les mouvements de populations sont très particuliers à Djibouti. En effet plus de 80% de la population du pays vit en milieu urbain et la ville de Djibouti détient à elle seule prés de 70% de la population urbaine. Le reste de la population est inégalement répartie entre les cinq régions de l'intérieur. lait, petit élevage) incluant notamment la promotion d'un atelier artisanal de production d'aliment du bétail afin d'équilibrer les rations alimentaires des animaux destinés au marché (engraissement, marché laitier) dans des systèmes fortement contraints par la faiblesse des ressources fourragères. Pour atteindre les objectifs assignés aux secteurs agriculture, élevage et pêche à travers les axes -éparpillement et inorganisation des sources et ressources d'informations ; -cloisonnement entre les structures et institutions concernées ; -situation de monopole de Djibouti Telecom ; -cherté de la vie, taxes et licences d'opérations lourdes pour les petites entreprises. Cadre Juridique C'est pour remédier à ces facteurs limitants mentionnés ci-dessus et dans le but de promouvoir les TIC que le gouvernement a pris un certain de mesures urgentes : -la création en 2001 de l'Institut des Technologies des Sciences et des Nouvelles Technologies ; -l'adoption d'une Loi réduisant les taxes d'importation des équipements informatiques de 32 à 8% ; -la mise en place d'un Décret N°2002-0596/PR/MCC.PT du 25 août 2002 portant création du Comité national d'élaboration du projet de stratégie de développement de l'infrastructure nationale des technologies de l'information et de la communication ; -l'adoption d'une Loi n°22/AN/03/5ème L en date du 3 août 2003 et définissant la politique Population (nombre habitants) 455 135 275 541 49 869 129 725 -l'adoption d'une Loi n°80/AN/04/5ème L en date 24 octobre 2004 portant Réforme du Ensemble Djibouti-ville Autres urbains Rural nationale en matière de Technologie de l'Information et de la communication; II.2 Profil socio-économique II.2.1 Démographie L'estimation Tableau N°10 : Indicateurs de base (Edam IS) II.1-absence d'une politique et d'une stratégie nationale en matière de TIC ; II.2 lait, petit élevage) incluant notamment la promotion d'un atelier artisanal de production d'aliment du bétail afin d'équilibrer les rations alimentaires des animaux destinés au marché (engraissement, marché laitier) dans des systèmes fortement contraints par la faiblesse des ressources fourragères. Pour atteindre les objectifs assignés aux secteurs agriculture, élevage et pêche à travers les axes -éparpillement et inorganisation des sources et ressources d'informations ; -cloisonnement entre les structures et institutions concernées ; -situation de monopole de Djibouti Telecom ; -cherté de la vie, taxes et licences d'opérations lourdes pour les petites entreprises. Cadre Juridique C'est pour remédier à ces facteurs limitants mentionnés ci-dessus et dans le but de promouvoir les TIC que le gouvernement a pris un certain de mesures urgentes : -la création en 2001 de l'Institut des Technologies des Sciences et des Nouvelles Technologies ; -l'adoption d'une Loi réduisant les taxes d'importation des équipements informatiques de 32 à 8% ; -la mise en place d'un Décret N°2002-0596/PR/MCC.PT du 25 août 2002 portant création du Comité national d'élaboration du projet de stratégie de développement de l'infrastructure nationale des technologies de l'information et de la communication ; -l'adoption d'une Loi n°22/AN/03/5ème L en date du 3 août 2003 et définissant la politique Population (nombre habitants) 455 135 275 541 49 869 129 725 -l'adoption d'une Loi n°80/AN/04/5ème L en date 24 octobre 2004 portant Réforme du Ensemble Djibouti-ville Autres urbains Rural nationale en matière de Technologie de l'Information et de la communication; II.2 Profil socio-économique II.2.1 Démographie L'estimation Tableau N°10 : Indicateurs de base (Edam IS) II.1-absence d'une politique et d'une stratégie nationale en matière de TIC ; II.2 stratégiques susmentionnés, le Ministère a initié un certain nombre de Programmes et Plans à Secteur des Technologies de l'Information et de la Communication et parmi l'un des Population de moins de 15 ans en % 39,3 69,7 12,9 17,4 stratégiques susmentionnés, le Ministère a initié un certain nombre de Programmes et Plans à Secteur des Technologies de l'Information et de la Communication et parmi l'un des Population de moins de 15 ans en % 39,3 69,7 12,9 17,4 objectifs de cette loi citons la création d'une agence djiboutienne de régulation des TIC Population de 15-64 ans en % 59,6 61,3 61,9 55,1 savoir : -le Programme National d'Investissement à Moyen Terme ; -le Plan d'Action Triennal 2006 -2008 ; Taux de masculinité en % 102,7 108,3 104,6 92,4 (ADRT) et indépendante; Taille des ménages en % 5,7 6,2 5,7 4,3 -l'élaboration d'une Stratégie Nationale et d'un Plan d'Action des TIC mais non validée encore. Source : EDAM-IS, 2002 objectifs de cette loi citons la création d'une agence djiboutienne de régulation des TIC Population de 15-64 ans en % 59,6 61,3 61,9 55,1 savoir : -le Programme National d'Investissement à Moyen Terme ; -le Plan d'Action Triennal 2006 -2008 ; Taux de masculinité en % 102,7 108,3 104,6 92,4 (ADRT) et indépendante; Taille des ménages en % 5,7 6,2 5,7 4,3 -l'élaboration d'une Stratégie Nationale et d'un Plan d'Action des TIC mais non validée encore. Source : EDAM-IS, 2002 -le Programme de Sécurité Alimentaire ; -le Programme d'Actions Prioritaires du DSRP 2003-2005 ; -le Plan d'Actions Prioritaires de l'INDS 2008-2011-2015. La population est relativement jeune, les moins de 15 ans représentent 40% de la population Cadre Institutionnel totale. Les jeunes de 10 à 24 ans représentent 33,5% de la population totale. -le Programme de Sécurité Alimentaire ; -le Programme d'Actions Prioritaires du DSRP 2003-2005 ; -le Plan d'Actions Prioritaires de l'INDS 2008-2011-2015. La population est relativement jeune, les moins de 15 ans représentent 40% de la population Cadre Institutionnel totale. Les jeunes de 10 à 24 ans représentent 33,5% de la population totale. L'Etat intervient dans le secteur primaire à travers le MAEM-RH et ses attributions consistent L'Etat intervient dans le secteur primaire à travers le MAEM-RH et ses attributions consistent à l'élaboration de la politique de l'Eau et du développement rural, ainsi que la définition des Le Ministère stratégies à suivre et de leur mise en oeuvre dans ces domaines suivants : assure la tutelle et le suivi technique des établissements et des entreprises publiques en charge à l'élaboration de la politique de l'Eau et du développement rural, ainsi que la définition des Le Ministère stratégies à suivre et de leur mise en oeuvre dans ces domaines suivants : assure la tutelle et le suivi technique des établissements et des entreprises publiques en charge -production animale et contrôle vétérinaire et alimentaire; de l'information et de la communication à savoir : La population rurale est estimée à 17% de la population totale. La population nomade représente -production halieutique ; -production végétale et amélioration du couvert végétal ; -l'établissement public dénommé la Radio et Télévision de Djibouti (RTD) qui est le seul 13% et celle des réfugiés 7 à 10 % (HCR, 2005) de la population totale. -production animale et contrôle vétérinaire et alimentaire; de l'information et de la communication à savoir : La population rurale est estimée à 17% de la population totale. La population nomade représente -production halieutique ; -production végétale et amélioration du couvert végétal ; -l'établissement public dénommé la Radio et Télévision de Djibouti (RTD) qui est le seul 13% et celle des réfugiés 7 à 10 % (HCR, 2005) de la population totale. -étude et exploitation des ressources en eau, au niveau rural et urbain ; -conception et construction des ouvrages hydrauliques de surface ainsi que les pistes d'accès aux ouvrages hydrauliques ; opérateur national à fournir des émissions radiophoniques et télévisuelles ; A l'heure actuelle il est à noter qu'un projet de recensement de la population et de l'Habitat est en -les Journaux la Nation et Alqarn qui sont des établissements étatiques et représentant la presse écrite nationale. cours. -étude et exploitation des ressources en eau, au niveau rural et urbain ; -conception et construction des ouvrages hydrauliques de surface ainsi que les pistes d'accès aux ouvrages hydrauliques ; opérateur national à fournir des émissions radiophoniques et télévisuelles ; A l'heure actuelle il est à noter qu'un projet de recensement de la population et de l'Habitat est en -les Journaux la Nation et Alqarn qui sont des établissements étatiques et représentant la presse écrite nationale. cours. -préparation et contrôle de la politique de l'assainissement. -préparation et contrôle de la politique de l'assainissement. "},{"text":".2 Niveau d'alphabétisation et langues Le niveau de l'analphabétisme place Djibouti parmi les pays africains les moins pourvus en ressources humaines alphabétisées. En 2002 selon l'enquête Edam-is2 le taux d'analphabétisme moyen parmi les adultes de 15 ans et plus se situe autour de 43% dont 32% pour les hommes et 52,8% pour les femmes.Les campagnes d'alphabétisation dans le pays ont commencé quelques années après l'indépendance. C'est en particulier l'UNFD qui dans les années 80 a lancé les premières initiatives. Mais c'est à partir de l'année 1990, année internationale de lutte contre l'analphabétisme que l'alphabétisation a démarré sous forme de campagnes annuelles.Suite aux états généraux de l'éducation, le Gouvernement a annoncé en 2000 une nouvelle orientation des programmes d'alphabétisation en ciblant en priorité les jeunes filles et femmes âgées de 15 à 45 ans. Avec la création du Ministère de la Promotion de la Femme en 1999 d'autres campagnes se sont multipliées notamment en langue arabe. En janvier 2007, un nouveau centre d'alphabétisation des femmes a été inauguré à Balbala, grande banlieue proche de la ville de Djibouti, concentrant une part importante de la population djiboutienne.Les cours d'alphabétisation sont dispensés généralement en français et en arabe et dans une proportion moindre, dans les langues nationales. Malheureusement force est de constater qu'à l'heure actuelle les données disponibles sur l'alphabétisation ne concernent uniquement les femmes. S'agissant des langues parlées en République de Djibouti, elles sont au nombre de trois (3) à savoir le Somali, l'Afar et l'Arabe mais la langue utilisée pour l'administration est le français.Composé d'une filière générale et d'une filière technique, l'enseignement secondaire se scinde en deux cycles. Le premier cycle qui va de la classe de 6 ème à la classe de 3 ème et le deuxième cycle qui va de la classe de seconde jusqu'à la terminale.Au niveau de l'enseignement secondaire le taux net de scolarisation est évalué à 41,0% (38,9% en milieu urbain et 18,1% en milieu rural) et l'IPS est égal à 0,82 (44,1% de garçons contre 37,8% de filles). Ces disparités sociales son liées notamment à la culture et le niveau de vie des enfants. Tableau N°12. Taux net de scolarisation primaire Tableau N°12. Taux net de scolarisation primaire Milieu Garçons Filles Ensemble MilieuGarçonsFillesEnsemble Milieu Urbain 67,6% 66,5% 67,1% Milieu Urbain67,6%66,5%67,1% Milieu Rural 49,8% 48,2% 49,0% Milieu Rural49,8%48,2%49,0% Total 66,7% 65,7% 66,2% Total66,7%65,7%66,2% Source : EDIM, 2006 Source : EDIM, 2006 Tableau N°13. Évolution des effectifs du primaire Tableau N°13. Évolution des effectifs du primaire 93/94 94/95 95/96 97/98 99/2000 93/9494/9595/9697/9899/2000 Garçons 18 741 19 871 20 852 21 410 22 Garçons18 74119 87120 85221 41022 Fille 14 264 15 153 15 371 15 807 16 Fille14 26415 15315 37115 80716 Total Tableau N°11. Pourcentage de femmes âgées de 15-24 ans alphabétisées en 2006 33 005 35 024 36 223 37 217 Source : EDIM, 2006 38 Total Tableau N°11. Pourcentage de femmes âgées de 15-24 ans alphabétisées en 2006 33 005 35 024 36 223 37 217 Source : EDIM, 200638 Milieu • Enseignement secondaire % de femmes alphabétisées % non connu Milieu • Enseignement secondaire% de femmes alphabétisées% non connu Urbain 48,4% 1,9% Urbain48,4%1,9% Rural 14,2% 1,0% Rural14,2%1,0% Total 47,5% 1,8% Total47,5%1,8% Source : EDIM, 2006 Source : EDIM, 2006 Tableau N°14. Taux net de scolarisation secondaire Tableau N°14. Taux net de scolarisation secondaire Milieu Garçons Filles Ensemble MilieuGarçonsFillesEnsemble Milieu Urbain 45,5% 37,7% 38,9% Milieu Urbain45,5%37,7%38,9% Milieu Rural 22,7% 13,4% 18,1% Milieu Rural22,7%13,4%18,1% 44,1% 37,8% 41,0% 44,1%37,8%41,0% Ente 2000 et 2004 sept campagnes ont eu lieu pour un total estimé à 19 000 personnes. Ces Source : EDIM, 2006 Ente 2000 et 2004 sept campagnes ont eu lieu pour un total estimé à 19 000 personnes. Ces Source : EDIM, 2006 campagnes ont certes permis d'accroître le taux d'alphabétisation notamment des femmes campagnes ont certes permis d'accroître le taux d'alphabétisation notamment des femmes comme l'indique les résultats de l'EDIM. En effet 47,5% de l'ensemble de 15-24 ans sont Tableau N° 15. Évolution des effectifs du secondaire général (premier cycle) comme l'indique les résultats de l'EDIM. En effet 47,5% de l'ensemble de 15-24 ans sont Tableau N° 15. Évolution des effectifs du secondaire général (premier cycle) alphabétisés en 2006 encore que les disparités géographiques ont ne forte incidence sur ce taux 93/94 94/95 95/96 97/98 99/2000 alphabétisés en 2006 encore que les disparités géographiques ont ne forte incidence sur ce taux 93/94 94/95 95/96 97/98 99/2000 puisque seulement 14,2% des femmes sont alphabétisés en milieu rural contre 48,4% en milieu Garçons 4 672 5 152 5 254 6 810 7 puisque seulement 14,2% des femmes sont alphabétisés en milieu rural contre 48,4% en milieu Garçons 4 672 5 152 5 254 6 810 7 urbain. Fille 2 950 3 224 3 403 4 110 4 urbain. Fille2 9503 2243 4034 1104 Total 7 622 8 376 8 667 10 920 11 Total7 6228 3768 66710 92011 Source : EDIM, 2006 Source : EDIM, 2006 Tableau N° 16. Évolution des effectifs du secondaire général (deuxième cycle) Tableau N° 16. Évolution des effectifs du secondaire général (deuxième cycle) 93/94 94/95 95/96 97/98 99/2000 93/9494/9595/9697/9899/2000 Garçons 887 827 858 1212 Garçons8878278581212 II.2.3 Accès aux services de base Fille 688 374 493 700 II.2.3 Accès aux services de base Fille 688374493700 Total 1 575 1 201 1 351 1 912 2 Total1 5751 2011 3511 9122 Éducation Source : EDIM, 2006 Éducation Source : EDIM, 2006 • Enseignement primaire • Enseignement primaire En matière d'éducation le taux net de scolarisation dans l'ensemble du primaire est En matière d'éducation le taux net de scolarisation dans l'ensemble du primaire est évalué à 66,2% et varie en fonction du milieu (67,1% en milieu urbain contre 49,0% en évalué à 66,2% et varie en fonction du milieu (67,1% en milieu urbain contre 49,0% en "},{"text":"Evolution de l'effectif total de l'enseignement fondamental et du secondaire 100 100 80 80 60 60 40 40 20 20 0 0 1999- 2000- 2001- 2002- 2003- 2004- 2005- 2006- 1999-2000-2001-2002-2003-2004-2005-2006- "},{"text":" en milieu urbain. Le deuxième niveau est composé de cinq centres médicaux hospitaliers qui jouent également le double rôle d'hôpital de région. Le troisième niveau de soins (tertiaire) est constitué par un hôpital national de référence, d'une maternité nationale de référence et de deux centres spécialisées.Les sous secteurs parapublic et rivé se limitent à Djibouti ville. Les structures parapubliques au nombre de six sont composées de quatre structures sanitaires des militaires et de deux structures sanitaires de l'organisme de la protection sociale. L'offre de services privés est structurée autour de trois polycliniques, cinq pharmacies et 10 cabinets médicaux.Malgré les efforts les chiffres montrent que la situation des indicateurs par rapport aux normes de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reste préoccupante.Des efforts ont été accomplis dans la mise en oeuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) pour la période 2002-2011 émanant de sa politique sanitaire depuis 1999. Néanmoins le secteur de la santé souffre des contraintes citons de façon non exhaustif :-obstacles naturels rendant l'accès difficile à certaines localités en milieu rural ; -l'insuffisance en infrastructures et en équipements pour les laboratoires surtout les unités de transfusion sanguine ; -insuffisance en ressources humaines dans plusieurs unités de santé.Pour pallier à ces insuffisances un Plan national de développement sanitaire (PNDS) pour la période 2008-2012 a été élaboré.Sur le plan sanitaire des efforts sont également accomplis. Entre 1990 et 2006 le taux de fécondité est passé de 6 à 4,2 tandis que le taux de mortalité infantile de 121 à 67 pour mille naissances vivantes et le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 129,1 à 94 pour mille naissances vivantes.Par contre la malnutrition touche environ 26% des enfants dans les milieux défavorisés. Le taux élevé de mortalité maternelle (546 pour 100 000 naissances vivantes en 2002) peut être largement attribué au taux élevé de fécondité, à l'anémie provoquée par la malnutrition et à la pratique des mutilations génitales féminines (MGF).Par ailleurs l'incidence de la tuberculose est très alarmante (1.132/100 000), faisantde Djibouti le premier pays au monde à avoir un taux de prévalence aussi élevé. Cette forte prévalence est due à l'afflux des réfugiés sur Djibouti. D'après le rapport global TB/OMS 2006, le taux de mortalité lié à cette maladie est de 121/100 000. En ce qui concerne le paludisme d'après le rapport de routine 2006 du secteur de la santé, le nombre des cas recensés en 2005 est estimé à 5.580 cas simples et 1.780 cas graves. Le risque est estimé entre 10 et 15% soit entre 39.200 et 58.800 cas par an. Quant au taux de prévalence du VIH/SIDA il est d'environ 2,9% en 2002 et est maintenu stable en 2006. Toutefois la propagation du SIDA et des maladies sexuellement transmissibles reste une préoccupation, notamment chez les femmes et les jeunes. L'épidémie affecte plus ces derniers (6% pour les 15-35 ans) et l'incidence peut croître compte tenu du fait que la moitié des effectifs de cette tranche d'âge ont des comportements à risque. Le pourcentage de femmes âgées de 15-Quant au problème d'assainissement, il constitue une menace importante pour l'environnement. L'EDIM-2006 montre que 67% des ménages vivent dans des maisons équipées d'installations sanitaires améliorées. Ce pourcentage est de 69,1% en milieu urbain et seulement de 17,3% en milieu rural. L'accès à l'assainissement collectif ne concerne que 25% des ménages dans certains quartiers de la ville de Djibouti.Sur le plan de la source énergétique, seulement 12,7% des ménages du pays utilisent des combustibles solides pour la cuisson. Cette consommation est très faible en zones urbaines (9,5%) mais reste très élevée en zones rurales (78,9%), d'où le phénomène de déboisement dû à la coupe des arbres pour l'usage du bois de chauffe (28,4%) et du charbon de bois pour la cuisson (47,1%). Tableau N°18 : Taux de mortalité infantile et infanto-juvénile en 2006 Graphique N° 2. Répartition en pourcentage des ménages selon la source d'approvisionnement Tableau N°18 : Taux de mortalité infantile et infanto-juvénile en 2006 Graphique N° 2. Répartition en pourcentage des ménages selon la source d'approvisionnement Milieu Taux de mortalité infantile Taux de mortalité infanto-juvénile MilieuTaux de mortalité infantileTaux de mortalité infanto-juvénile Milieu Urbain Milieu Rural Total eau de robinet dans le logement; 39,9 Source : EDIM, 2006 68 pour mille 54 pour mille 67 pour mille 95 pour mille 73 pour mille eau dans la cour ; 38,4 eau dans la cour 94 pour mille robinet publique / borne fontaine autre Milieu Urbain Milieu Rural Total eau de robinet dans le logement; 39,9 Source : EDIM, 200668 pour mille 54 pour mille 67 pour mille95 pour mille 73 pour mille eau dans la cour ; 38,4 eau dans la cour 94 pour mille robinet publique / borne fontaine autre eau de robinet dans le logement eau de robinet dans le logement autre; 8,6 robinet publique / borne autre; 8,6robinet publique / borne fontaine ; 13,1 fontaine ; 13,1 Source : EDIM, 2006 Source : EDIM, 2006 Tableau N° 17. Indicateurs en matière de ressources humaines Djibouti Tableau 20. Répartition des ménages par pourcentage de types de combustibles de cuisson Norme OMS Infirmier 1/9300 habitants de bois chauffe 1/5000 habitants Milieu Electricité GPl Kérosène Charbon Bois de Autres Tableau N° 17. Indicateurs en matière de ressources humaines Djibouti Tableau 20. Répartition des ménages par pourcentage de types de combustibles de cuisson Norme OMS Infirmier 1/9300 habitants de bois chauffe 1/5000 habitants Milieu Electricité GPl Kérosène Charbon Bois de Autres Sage femme Urbain 0,6 1/14000 habitants 5,1 83,6 6,9 1/5000 habitants 2,5 1,3 Sage femme Urbain0,61/14000 habitants 5,1 83,66,91/5000 habitants 2,51,3 Laborantin Rural 0,0 1/24000 habitants 0,6 18,4 47,1 1/5000 habitants 28,4 5,6 Laborantin Rural0,01/24000 habitants 0,6 18,447,11/5000 habitants 28,45,6 Médecin généraliste Total 0,6 1/17000 habitants 4,9 80,6 8,7 1/10000 habitants 3,7 1,5 Médecin généraliste Total0,61/17000 habitants 4,9 80,68,71/10000 habitants 3,71,5 Médecin spécialiste Source : EDIM, 2006 1/25000 habitants Médecin spécialiste Source : EDIM, 20061/25000 habitants Source : PNDS, 2002-2011 Source : PNDS, 2002-2011 Tableau N°19. Répartition en pourcentage des ménages selon la principale source d'eau potable Tableau N°19. Répartition en pourcentage des ménages selon la principale source d'eau potable et utilisation des sources d'eau potable améliorées et utilisation des sources d'eau potable améliorées Milieu Eau courante dans l'habitation Eau courante dan la cour Fontaine Publique Puits protégés Autres sources améliorées Puits non protégés Autres sources non améliorées Total sources d'eau améliorées MilieuEau courante dans l'habitationEau courante dan la courFontaine PubliquePuits protégésAutres sources amélioréesPuits non protégésAutres sources non amélioréesTotal sources d'eau améliorées Urbain 41,4 39,8 12,9 0,4 0,7 0,5 4,3 95,2 Urbain41,439,812,90,40,70,54,395,2 Rural 3,6 4,4 19,4 21,7 3,5 25,9 21,7 52,5 Rural3,64,419,421,73,525,921,752,5 Total 39,9 38,4 13,1 1,2 0,9 1,5 5 93,5 Total39,938,413,11,20,91,5593,5 Source : EDIM, 2006 Source : EDIM, 2006 "},{"text":"Heures sur l'agriculture Site Internet Taux de couverture Ces émissions se déclinent en 4 langues (Somali, Afar, arabe et Français)et leur durée varie selon les émissions de 15 mn à 120 mn. L'émission la plus écoutée est l'émission intitulée talk show et qui est diffusée tous les vendredis. C'est une émission interactive qui invite les auditeurs à se prononcer et à donner leur avis sur un thème social, économique et politique. Les différents responsables du pays dans différents domaines sont conviés à participer pour répondre aux questions des auditeurs. C'est dans cette émission que souvent les questions afférentes développement rural sont évoquées (agriculture, élevage, pêche et eau).Dans ce chapitre consacré aux structures de télédiffusion il faut citer aussi les opérateurs privés représentés par DJISAT et ENTELSAT. Ce sont des opérateurs privés qui possèdent un réseau à grand public et fournissent des services MMDS. Elles viennent compléter le panel télévisuel en rediffusant des bouquets satellitaires, un service disponible qu'à Djibouti-ville.Pour la presse écrite nationale il existe uniquement deux journaux :-le Journal la Nation écrite en langue française ; il est devenu bihebdomadaire depuis 1999 avec l'apparition de l'édition du Lundi, puis en 2006 a vu le jour l'édition du mercredi et enfin en 2008 s'est rajouté l'édition du mardi ; -le Journal Alqarn écrite en langue arabe et qui a vu le jour en 1999 et depuis 2055 il est devenu bihebdomadaire. Dans ces deux journaux le développement rural occupe une place importante et surtout lors de la célébration de la Journée Mondiale de l'Alimentation (16 octobre) ou autres manifestations organisées par le Ministère en charge du développement rural. Les journaux sont vendus dans les grandes surfaces, dans tous les kiosques du centre ville et également par des vendeurs ambulants. Jusqu'en mars 1998, le secteur des Télécommunications était sous la tutelle de l'Etat mais la Loi du 11 mars 1998 portant sur le cadre général de la réforme des Postes et Télécommunications a permis de créer une société anonyme dénommée Djibouti Télécom S.A. dont le capital social est détenu dans sa totalité par l'Etat mais qui sera à court terme associé aux investisseurs privés. Ainsi les services de télécommunications au niveau du pays sont assurés par une seule société dénommée Société Anonyme Djibouti Télécom. Pour le téléphone fixe une étude effectuée en 2002 a montré que la télédensité c'est-à-dire (le nombre d'appareils téléphoniques pour 100 habitants) est de 1,54, un chiffre en dessous de la moyenne africaine qui se situe à 2.62. Toutefois il est à noter que le parc des lignes téléphoniques fixes s'est accru car des actions commerciales tendant à réduire les frais d'abonnement ont été entreprises au cours de l'année 2007. S'agissant du réseau mobile, les premiers abonnements ont eu lieu en mars 1997 mais avec le nouveau réseau EVATIS-EDGE qui est censé de satisfaire la demande de 1 800 000 abonnés La croissance est de nouveau au rendez-vous, avec un nombre d'abonnés GSM actifs qui a augmenté de 55% sur un an suite à la mise en service d'un nouveau central et de la réduction des prix de la carte SIM. Tableau N°25. Evolution du nombre d'abonnés Tableau N°25. Evolution du nombre d'abonnés Services 2005 2006 2007 Variation / Services200520062007Variation / 12 mois 12 mois Lignes téléphoniques fixes Tableau N°23. Données Techniques sur la Radio de Djibouti 10 578 11301 Station Canal Puissance actuelle Fréquence Téléphonie rurale GSM fixe) 18 Abonnés GSM 44 053 44 817 70 2353 5KW 5KW Nombre moyen d'abonnés étrangers en Roaming GSM 4 014 4 095 93.538 MHZ Nat 89.496 MHZ Inter Cabine téléphonique privée (régions) 688 ( 66) 866 (106) 14 113 32 69 539 ND 1462 (135) 25% 78% Date de mise en 55% service -69 (27%) Lignes téléphoniques fixes Tableau N°23. Données Techniques sur la Radio de Djibouti 10 578 11301 Station Canal Puissance actuelle Fréquence Téléphonie rurale GSM fixe) 18 Abonnés GSM 44 053 44 817 70 2353 5KW 5KW Nombre moyen d'abonnés étrangers en Roaming GSM 4 014 4 095 93.538 MHZ Nat 89.496 MHZ Inter Cabine téléphonique privée (régions) 688 ( 66) 866 (106)14 113 32 69 539 ND 1462 (135)25% 78% Date de mise en 55% service -69 (27%) Région Arta Source : DE, 2007 113 2 KW 92.000 MHZ RFI Région Arta Source : DE, 20071132 KW92.000 MHZ RFI 155 5KW 97.2 MHZ RMC Mo 1555KW97.2 MHZ RMC Mo 5KW 100.8 MHZ RADIO SAWA 5KW100.8 MHZ RADIO SAWA 4 1KW 91.302 MHZ Nat 41KW91.302 MHZ Nat 90 1KW 95.258.mhz Inter 901KW95.258.mhz Inter Djibouti 136 1 KW 99.200 MHZ BBC Djibouti1361 KW99.200 MHZ BBC 169 1KW 102MHZ VOA Inter 1691KW102MHZ VOA Inter 192 500 W 104 MHZ RFI 192500 W104 MHZ RFI 32 Tableau N° 24. Les Journaux 500 W Ali-sabieh 78 250 W Journaux Identité du propriétaire Nombre de tirage 90.270 MHZ Nat 94.226 MHZ Inter Nombre pages Fréquence Coordonnées Téléphone Site Internet 32 Tableau N° 24. Les Journaux 500 W Ali-sabieh 78 250 W Journaux Identité du propriétaire Nombre de tirage90.270 MHZ Nat 94.226 MHZ Inter Nombre pages FréquenceCoordonnées Téléphone Site Internet Ballembaley 01 La Nation Etat 90 90 100 W 1 KW -2000 le Lundi -1000 le Mardi et le Mercredi -2500 le jeudi 595.258 MHZ Nat 95.258 MHZ Nat 4 fois par -16 Le Lundi et le semaine (Le Jeudi Jeudi) -12 le Mercredi Mercredi et Le -14 Le mardi Lundi, Mardi, (253) 35 -22 -01 www.lanation.dj Ballembaley 01 La Nation Etat90 90100 W 1 KW -2000 le Lundi -1000 le Mardi et le Mercredi -2500 le jeudi595.258 MHZ Nat 95.258 MHZ Nat 4 fois par -16 Le Lundi et le semaine (Le Jeudi Jeudi) -12 le Mercredi Mercredi et Le -14 Le mardi Lundi, Mardi,(253) 35 -22 -01 www.lanation.dj 02 Alqarn Etat 44 100 KW 500 2 fois par 91.302 MHZ Inter 18 pages semaine ( Le lundi et le Jeudi (253) 35 -51 -93 www.alqarn.dj 02 AlqarnEtat44100 KW 5002 fois par 91.302 MHZ Inter 18 pages semaine ( Le lundi et le Jeudi(253) 35 -51 -93www.alqarn.dj Télévision de Djibouti Dikhil Source : MCCPT-2007 Etatique 105 131 500 W 250 W 16h à 23 h 596.548 MHZ Nat 3 à 4h par an ) 98.784 MHZ Inter www.rtd.dj 75% Télévision de Djibouti Dikhil Source : MCCPT-2007 Etatique 105 131500 W 250 W16h à 23 h 596.548 MHZ Nat 3 à 4h par an ) 98.784 MHZ Interwww.rtd.dj75% Source : RTD, 2007 II.3.2 Services de télécommunication Source : RTD, 2007 II.3.2 Services de télécommunication Tableau N° 22. La Radio Source : MCCPT-2007 Tableau N° 22. La Radio Source : MCCPT-2007 Radio Pour les émissions de la Radio, il existe un florilège d'émissions: Identité du propriétaire Heures de diffusion Nombre Heures sur l'agriculture -santé communautaire ; Site Internet Taux de couverture Radio Pour les émissions de la Radio, il existe un florilège d'émissions: Identité du propriétaire Heures de diffusion Nombre Heures sur l'agriculture -santé communautaire ;Site InternetTaux de couverture 6h à 23 h mais sur 2 -cohésion et développement ; 6h à 23 h mais sur 2 -cohésion et développement ; -culture générale ; chaînes -culture générale ;chaînes Radio de Djibouti -vision du peuple ; Etatique -encyclopédie juridique islamique ; (une chaîne pour les langues Somali et le français et une autre -religion ; Quelques émissions www.rtd.dj 80% Radio de Djibouti -vision du peuple ; Etatique -encyclopédie juridique islamique ; (une chaîne pour les langues Somali et le français et une autre -religion ;Quelques émissionswww.rtd.dj80% -animation musicale ; chaîne pour les langues -animation musicale ;chaîne pour les langues -talk show. Afar et Arabe -talk show.Afar et Arabe Source : MCCPT, 2007 Source : MCCPT, 2007 "},{"text":" Selon toujours les informations mentionnées dans le Rapport du colloque cité ci-dessus le pays affiche un retard au regard des autres pays africains dans l'utilisation d'Internet en raison d'une politique tarifaire étouffant la demande. 'est depuis 1996 que la société Djibouti Telecom fournit à ses clients un accès au réseau Internet. Après plusieurs extensions la bande passante est passée de 512 Kbits à 2 Mbits/s et ceci a permis aux abonnés d'avoir des vitesses de téléchargement acceptables. Internet à haut débit a fait son entrée à Djibouti en novembre 2006 grâce aux boucles locales en fibre optique déployées à Djibouti-ville et Balbala. Ceci a suscité un engouement au début puis une stagnation a été observée à la fin de l'année 2007.Par ailleurs le reste des abonnés à l'Internet décroît au profit de l'ADSL (-2%)et le temps de connexions a été tout près de doubler (84%). Tableau N°29. Tarification pour l'abonnement ADSL destiné aux professionnels Tableau N°29. Tarification pour l'abonnement ADSL destiné aux professionnels Djibouti OFFRES ADSL Nombre d'ordinateurs pour 100 habitants 1,09 512 K 1 MEGA 2 MEGA Djibouti OFFRES ADSLNombre d'ordinateurs pour 100 habitants 1,09 512 K 1 MEGA2 MEGA Afrique Source : MCCPT, 2002 1,06 Abonnement mensuel en DJF 212 euros 354 euros 530 euros Afrique Source : MCCPT, 2002 1,06 Abonnement mensuel en DJF 212 euros354 euros530 euros Abonnement Semestriel Abonnement Semestriel en DJF 1 060 euros 1 767 euros 2 651 euros en DJF1 060 euros1 767 euros2 651 euros 1 MOIS GRATUIT 1 MOIS GRATUIT Abonnement Annuel en Abonnement Annuel en DJF Djibouti 3 MOIS GRATUIT Afrique Source : MCCPT, 2002 1 909 euros Utilisateurs d'Internet pour 10 000 habitants 3 181 euros 51, 32% 84,89% Frais installation (inclus le Pack Modem ADSL 36 euros 4 771 euros DJF Djibouti 3 MOIS GRATUIT Afrique Source : MCCPT, 2002 1 909 euros Utilisateurs d'Internet pour 10 000 habitants 3 181 euros 51, 32% 84,89% Frais installation (inclus le Pack Modem ADSL 36 euros4 771 euros Accés 24h/24h Accés24h/24h E-mails 8 10 15 E-mails81015 Tableau N° 27. Évolution du nombre d'abonnés d'Internet Volume de téléchargement Maxi* illimité illimité illimité Tableau N° 27. Évolution du nombre d'abonnés d'Internet Volume de téléchargement Maxi* illimité illimitéillimité Services Antivirus 2005 2006 offert 2007 offert Variation/12 mois Offert ServicesAntivirus20052006 offert2007 offertVariation/12 mois Offert Abonnés Internet Internet haut Téléchargement de 1 G supplémentaire= 3 491 Service non illimité 3 875 152 illimité 3 794 1 092 illimité -2% 618% Abonnés Internet Internet haut Téléchargement de 1 G supplémentaire=3 491 Service non illimité3 875 152 illimité3 794 1 092illimité-2% 618% débit Source : Djibouti Télécom, 2007 disponible débit Source : Djibouti Télécom, 2007 disponible Source : DjibTélécom, 2007 Source : DjibTélécom, 2007 Tableau N°30 : Tarification pour l'abonnement ADSL destiné aux particuliers Tableau N°30 : Tarification pour l'abonnement ADSL destiné aux particuliers OFFRES ADSL Abonnement mensuel en DJF Abonnement Semestriel en DJF L'Tableau N° 28. Tarification pour l'abonnement Internet 128 K 50 euros 71 euros 256 K 248 euros 354 euros Libellé Prestation 1 MOIS GRATUIT Raccordement Taxe de raccordement Abonnement Annuel en Forfait Kiosque ( mensuel) Formule 10 H / jour DJF 446 euros 636 euros Forfait Kiosque (mensuel ) Formule 20 H / jour 3 MOIS GRATUIT Forfait Kiosque (mensuel) Formule 30 H / jour Forfait Kiosque (mensuel) Formule 50 H / jour Frais installation (inclus le 36 euros Pack Modem ADSL Formule A Redevance mensuelle pour la formule forfaitaire illimitée Téléchargement de 1 G supplémentaire HT= 124 euros 10 euros 512 K 107 euros 530 euros Tarifs en euros 954 euros 159 19 19 27 34 46 7 euros OFFRES ADSL Abonnement mensuel en DJF Abonnement Semestriel en DJF L'Tableau N° 28. Tarification pour l'abonnement Internet 128 K 50 euros 71 euros 256 K 248 euros 354 euros Libellé Prestation 1 MOIS GRATUIT Raccordement Taxe de raccordement Abonnement Annuel en Forfait Kiosque ( mensuel) Formule 10 H / jour DJF 446 euros 636 euros Forfait Kiosque (mensuel ) Formule 20 H / jour 3 MOIS GRATUIT Forfait Kiosque (mensuel) Formule 30 H / jour Forfait Kiosque (mensuel) Formule 50 H / jour Frais installation (inclus le 36 euros Pack Modem ADSL Formule A Redevance mensuelle pour la formule forfaitaire illimitée Téléchargement de 1 G supplémentaire HT= 124 euros 10 euros512 K 107 euros 530 euros Tarifs en euros 954 euros 159 19 19 27 34 46 7 euros Formule B Accès Redevance trimestrielle pour la formule forfaitaire illimitée 24h/24h 7/7 307 Formule B AccèsRedevance trimestrielle pour la formule forfaitaire illimitée 24h/24h 7/7307 Formule C E-mails Redevance semestrielle pour la formule forfaitaire illimitée 2 4 6 590 Formule C E-mailsRedevance semestrielle pour la formule forfaitaire illimitée 2 46590 Formule D Volume de téléchargement Maxi* Redevance annuelle pour la formule forfaitaire illimitée 5 G 10 G 15 G Formule D Volume de téléchargement Maxi*Redevance annuelle pour la formule forfaitaire illimitée 5 G 10 G15 G Source : Djibouti Télécom, 2007 Antivirus offert offert Offert Source : Djibouti Télécom, 2007 AntivirusoffertoffertOffert Téléchargement de 1 G supplémentaire= illimité illimité illimité Téléchargement de 1 G supplémentaire=illimitéillimitéillimité Source : Djibouti Télécom, 2007 Source : Djibouti Télécom, 2007 "}],"sieverID":"42121b0d-ea19-413d-9d5d-8ad7cf3f4b35","abstract":"Ce rapport à été commandité par le CTA afin d'affiner sa connaissance des besoins en information des pays ACP. Le CTA ne peut en aucun cas se porter garant de la fiabilité des données, inclues dans le rapport, ni prendre la responsabilité des usages qui pourraient en être fait. Les opinions exprimées ici sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du CTA. Le CTA se réserve le droit de sélectionner des projets et des recommandations portant sur son mandat."} \ No newline at end of file