question,response,source,tag Quel est le meilleur produit contre le mildiou ?,"La bouillie bordelaise peut être remplacée par du bicarbonate de soude. Préparer une solution de 1 L d'eau, 3 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire, 1 cuillère à soupe d'huile ou de savon noir. A appliquer en préventif et dès les premières tâches.",https://www.fermedesaintemarthe.com/lutter-contre-le-mildiou-p-17303#:~:text=La%20bouillie%20bordelaise%20peut%20%C3%AAtre,Traitement C’est quoi l’oïdium ? ,"L’oïdium est un champignon qui se remarque par des taches poussiéreuses grises et blanches sur les feuilles de la vigne, ainsi que sur ses rameaux verts. Une contamination précoce avant la floraison fera tomber les raisins. Si elle est plus tardive, les raisins se couvrent de poussière grisâtre puis éclatent. La particularité de l’oïdium est qu’il reste sur la vigne pendant l’hiver malgré son état inactif. Vous devrez donc être particulièrement vigilant l’année suivante ou il se déclarera à nouveau.",https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/,Maladies Quel est le meilleur produit contre l’oïdium ?,"Le traitement préventif conseillé est tout d’abord une aération de la vigne en donnant de l’espace. D'abord, il faut couper les grappes en excédent et enlever les feuilles qui couvrent ces grappes à partir de la véraison, pour éviter l’humidité propice au développement de l’oïdium. Puis essayez l’utilisation du souffre mouillable en quantité de 8 g par litre d'eau avant la floraison et 4 g par litre d'eau par la suite. Quand ? Il doit être commencé en même temps que le traitement pour le mildiou (15 mai) jusqu’à la véraison, lorsque le raisin prend sa couleur, vers la fin juillet. Après une pluie excessive qui aura fait disparaître le produit, renouvelez absolument. Remarque : Respectez un minimum d’une semaine entre le dernier traitement et la récolte, 3 semaines si vous voulez être sûr d’éviter la formation de mercaptan. Traitement curatif : Couper les branches malades et brulez les pour éviter la propagation du champignon. Vous pouvez utiliser une solution de lait en quantité d’1/2 litre de lait pour 4,5 litres d’eau. On conseille une fois tous les 10 jours jusqu'à disparition totale. Si cette solution naturelle reste inefficace sur le traitement des vignes, vous pouvez avoir recours à un fongicide actif (triadiménol) contre l’oïdium.",https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/,Traitement C’est quoi la Pourriture grise ou Botrytis ? ,"Le botrytis est plus occasionnel que le mildiou et l’oïdium. Il se reconnaît aux feuilles couvertes de taches brunes et d’un feutrage blanc-gris. Si votre vigne a subi une attaque hâtive avant la floraison, vous remarquerez que les raisins se dessèchent mais si elle est plus tardive, alors ils pourrissent. A savoir, les cépages à peaux fines y sont le plus sensibles.",https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/,Maladies Quel est le meilleur produit contre la pourriture grise ? ,"Le traitement préventif conseillé est le même que pour l’oïdium. Vous pouvez aussi ensacher vos raisins pour les protéger des vers de la grappe qui amèneront plus facilement le botrytis à attaquer vos vignes. Vous pouvez utiliser des produits anti-pourritures que vous trouverez facilement en magasins de jardinerie. Ceux ci permettront de donner des raisins sains. Si vous possédez des vignes étendues et que les traitements naturels ne sont pas suffisant pour la quantité et le rendement souhaités, vous trouverez des programmes de traitement plus complet avec des produits biologiques sur des sites destinés aux vignerons tels que BASF Agro.",https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/,Traitement Quel est le meilleur moment pour tailler les vignes ?,"On taille la vigne à 2 reprises, à la fin de l’hiver après les fortes gelées et en été lors de la fructification. On en profite également pour s’occuper des arbres fruitiers, c’est la garantie d’une récolte abondante. Tailler la vigne en hiver : La vigne est, à ce moment, en repos végétatif et la sève est descendue. La période idéale est donc entre février et mars, en évitant les périodes de gelées. Certains des hivers sont très doux en Aquitaine, il est, alors, possible de commencer la taille de la vigne dès la chute des feuilles.",https://www.la-grande-jaugue.fr/actualite/fevrier-la-periode-ideale-pour-la-taille-de-la-vigne/#,Entretien Comment tailler les vignes ? ,"La taille de la vigne est un peu moins facile que celles d'autres arbres fruitiers. Il est néanmoins possible de repérer les bourgeons à fruits selon leur emplacement sur le cep, ou selon la forme que vous distinguez à l'oeil nue : Les yeux d'une tige à fruits sont plus gros, plus resserrés, plus fragiles et plus tendres. Ceux d'une tige à bois classique sont plutôt petits, pointus et durs, comme des dards. Par contre, c'est leur emplacement sur le sarment qui va déterminer s'ils seront stériles, ou s'ils se transformeront en grappe de raisin. C'est donc ce critère qu'il vous faudra prendre en compte au moment de pré-tailler ou tailler. Généralement les bourgeons à la base ou en extrémité sont rarement productifs.",https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne,Entretien Avec quel matériel tailler la vigne ? ,"Les outils et le matériel nécessaire à la taille de la vigne dépendent de votre budget, la quantité de pieds et vos besoins. En ce sens, pour une petite quantité de ceps, il n'est pas nécessaire de recourir à un matériel professionnel de vigneron. Pour cela, un simple sécateur à une main ou à deux mains permettent de tailler les branches non souhaitées et garantir une taille de pied correcte, surtout sur de jeunes plants de vigne au jardin. Néanmoins si votre budget ou la dimension de votre vignoble vous le permettent, il sera bien sûr davantage facile et rapide de tailler votre pied de vigne de table traditionnel ou résistant au travers de sécateurs électriques avec une batterie portable qui vont décupler votre force face aux gros sarments sur plusieurs hectares. Sans compter que ce matériel ne nécessite qu'une seule main, laissant l'autre libre pour écarter et tenir les sarments et rameaux lors de la taille pour pouvoir les tirer ensuite.",https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne,Entretien Il y a t-il des méthodes sans taille ? ,"Il s’agit d’une nouvelle méthode testée par certains viticulteurs (notamment en Australie) qui consiste à laisser pousser la végétation du plant de vigne comme bon lui semble dans le verger ou jardin sans tailler la vigne. Cette technique est aussi utilisée sur d'autres arbres fruitiers. Il s’avère néanmoins qu’au bout de quelques saisons le plant s’affaiblisse. Ceci même s’il se trouve planté dans un sol riche, car il risque quoi qu'il en soit de végéter et mourir. La méthode sans taille est donc une technique que je ne conseille pas aux amateurs, le cep de vigne produit chaque année de petits raisins qui ne sont pas du tout comparables à un cep bien taillé et bien palissé chaque hiver en octobre ou novembre pour rajeunir la vigne. En cas de doute, vous pouvez m’envoyer une photo de vos plants, j'indiquerais les points de coupe par des tirets et je vous renverrai l’image, vous n’aurez qu’a suivre les instructions. Quoi qu'il en soit je vous recommande à minima de couper les sarments qui peuvent aller sur d'autres vignes, si le cépage n'est pas résistant, afin de diminuer la propagation des maladies telles que l'oïdium et le Mildiou.",https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne,Entretien C’est quoi la taille en Gobelet ?,"C'est un type de taille très populaire des vignerons dans ma région (Languedoc-Roussillon) qui nous vient des romains. La taille en gobelet se distingue par un tronc solide et des bras terminés par un ou deux coursons portant chacun deux ou trois bourgeons. La taille en gobelet est très répandue étant donné qu'elle ne nécessite pas de mettre en place des fils de palissage et résiste bien aux régions venteuses comme les plaines ou les montagnes. Par contre cette technique n'est pas forcément compatible à la mécanisation selon le matériel que vous utilisez. Pour y parvenir, dès la seconde année, on fait monter un rameau d’environ 60 cm que l’on taille. On le lie à un tuteur afin que le plant soit droit, et l’année suivante on obtient le fameux gobelet avec 4 ou 5 bras secondaires.",https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne,Entretien C’est quoi la taille en Guyot ?,"Ce type de taille mixte (combinant taille courte et longue sur le même pied) se caractérise également par un tronc solide et vertical, mais celle fois-ci, elle comporte un courson avec deux bourgeons sur sa partie courte, et une longue branche de sarment avec environ six bourgeons sur sa partie longue. Le côté positif évident de la taille en Guyot est la facilité et productivité inhérente à la forme permettant de récolter vos grappes de raisin de table facilement sur chaque plant dans une rangée après la fructification. Par contre, on dénote une tendance a épuiser le plant de part l'éclosion de nombreux bourgeons sur le sarment pouvant diminuer sa productivité et longévité. Pour cette méthode, il s’agit de ceps de vigne montés sur des fils, que l’on taille en laissant 3 ou 4 coursons à 2 yeux, plus une bûche d’environ 60 ou 70 cm que l’on attache au fil porteur.",https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne,Entretien C’est quoi la taille en cordon de Royat ? ,"Il s'agit d'une taille courte caractérisée par un tronc vertical supportant une ou deux charpentes horizontales soutenant de nombreux coursons. Cette méthode de taille est prônée par de nombreux viticulteurs vu qu'elle permet la mécanisation des étapes de vendanges mécanique, de rognage écimage ou pré-taillage (passage plus facile dans les rangs). Grâce à la taille en cordon de Royat, il y a également beaucoup moins de disparités entre les raisins car ils sont exposés au soleil de la même façon et se retrouvent à la même hauteur sur les tiges. Cependant, le temps nécessaire lors de la préparation et plantation est beaucoup plus long puisqu'il faut palisser l'intégralité du vignoble. Pour cela, sur les 3 premières années, montez 2 bûches de chaque côté du tronc, liez-les au fil porteur (elles serviront de charpente pour la saison suivante) puis taillez 3 à 4 coursons à 2 yeux (chaque année du cycle de taille).",https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne,Entretien Comment gérer les maladies des vignes de manière biologique ?,"La protection de la vigne en culture biologique passe par la prévention. La sensibilité de la vigne aux ravageurs et aux maladies est étroitement dépendante de son état physiologique général, et donc de son mode de conduite. Maîtriser la vigueur : L’excès de vigueur de la vigne, est favorable au développement du botrytis, du mildiou, des acariens. C’est ainsi qu’une fumure azotée excessive favorise le développe- ment du botrytis et du mildiou et que l’engazonnement le réduit. Aérer : L’aération des grappes peut être modifiée par le palissage, le choix du mode de taille, l’effeuillage. Un manque d’aération favorise le développement du botrytis et des vers de la grappe, il empêche un bon positionnement des produits de traitements. Préserver la faune auxiliaire : La préservation de la faune auxi- liaire joue un rôle particulière- ment important dans la maîtrise des populations d’acariens, mais également des autres ravageurs de la vigne. La protection de la vigne en agriculture biologique ne consiste pas seulement à choisir des produits agréés par le cahier des charges. Il s’agit aussi de savoir observer les maladies et les ravageurs, ainsi que les auxiliaires, d’évaluer l’impor- tance des attaques, de les pré- dire avec l’aide de l’agromé- téorologie et de la modélisation, bref de mettre en œuvre toutes les méthodes développées par l’agriculture raisonnée. Il faut aussi tenir compte des interférences avec d’autres paramètres (itinéraire tech- nique mis en œuvre sur la par- celle, travaux en verts…). Bref, la protection phytosanitaire du vignoble fait intervenir un ensemble de facteurs et fait appel à la capacité du vigneron à gérer son vignoble. C’est pourquoi cette fiche technique ne donne pas de plans de traitement ni de recettes, mais apporte des éléments qui permettront à l’utilisateur de mieux raisonner la lutte. Pour plus de précisions sur l’emploi des produits de traitement, reportez vous à la fiche technique “Choix des produits de traitement en agriculture biologique”.",http://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_viti/viti Protection Vigne.pdf,Traitement Quand est-il temps de récolter les raisins pour obtenir la meilleure maturité ?,"La saison des raisins est très attendue par les jardiniers, elle intervient généralement 1 à 2 mois après la nouaison (se référer si besoin à l'article sur le cycle de la vigne), c'est à dire entre les mois d'août et novembre. C'est le moment où les baies changent de couleur et passent du vert au jaune (pour les raisins blancs) ou au rouge voire violet (pour les raisins rouges). En parallèle, on observe également une hausse des sucres et une baisse des acides à l'intérieurs des fruits. Malgré tout, il n'est jamais évident de définir le moment parfait pour récolter le raisin ou réaliser les vendanges. Dans un contexte professionnel, les vignerons utilisent un réfractomètre portable qui mesure la teneur en sucre des raisins (12 à 20 degrés Brix). Pour un particulier, la meilleure façon de connaître si le raisin est mûr est de l'observer et le goûter. Avec l'expérience, vous verrez si la coloration du raisin est correcte, et reconnaîtrez le goût d'un raisin mûr et son équilibre en sucre et en acidité. Il est préférable, de récolter les grappes au fur et à mesure en commençant naturellement par les plus mûres. Cela vous permet de déguster petit à petit les premières grappes de votre vigne tout en laissant les autres pousser progressivement. Sur un même plant de vigne, la récolte dure environ un mois. D'ailleurs, l'avantage de diversifier les variétés de cépages dans le jardin est d'étaler la récolte sur la durée étant donné que chacun arrive à maturité à une date différente.  Cependant, certains facteurs externes peuvent vous pousser à accélérer, anticiper ou reculer les périodes de récolte. D'un côté, de fortes chaleurs peuvent attirer les guêpes, frelons et oiseaux qui se feront un malin plaisir à déguster vos baies de raisins sucrées. D'un autre côté, en période humide, les vendangeurs doivent anticiper la récolte même s'il n'est pas assez mûr pour éviter la pourriture des grappes.",https://viticabrol.fr/content/22-recolte-raisin,Entretien Quelle est la meilleure méthode de récolte pour préserver la qualité des raisins ?,"La récolte manuelle des raisins offre de nombreux avantages en termes de qualité. En effet, cette technique traditionnelle permet de garantir un tri minutieux des raisins et d’assurer que seuls les fruits les plus sains et mûrs sont récoltés. Les vendangeurs peuvent évaluer chaque grappe individuellement, en évitant celles qui sont endommagées ou malades. Ils peuvent également s'assurer que les raisins sont au stade optimal de maturité, un facteur crucial pour la qualité du vin. La récolte manuelle permet également de préserver l'intégrité des raisins. Dans la récolte mécanique, les raisins peuvent être endommagés par les machines, ce qui peut entraîner l'oxydation des jus et affecter la qualité du vin. En revanche, la récolte manuelle avec des sécateurs réduit le risque de dommages aux raisins, permettant de conserver la qualité maximale du fruit jusqu'à la cave. Un autre avantage de la récolte manuelle est le respect du cycle de la vigne. Cette méthode de récolte est plus douce et moins stressante pour la plante, ce qui favorise sa santé à long terme et sa productivité future. Cela se traduit par une meilleure qualité de raisin récolté au fil des ans. Enfin, la récolte manuelle permet également de récolter les raisins à des moments spécifiques de la journée, lorsque les températures sont plus fraîches. Cela permet de conserver les arômes et les saveurs des raisins, ce qui peut être crucial pour la qualité du vin final. En bref, bien que la récolte manuelle soit plus coûteuse et plus lente que la récolte mécanique, elle offre des avantages indéniables en termes de qualité. C'est pourquoi de nombreux viticulteurs de renom continuent de privilégier cette méthode pour garantir la meilleure qualité possible de leurs raisins.",https://www.aveniragricole.fr/techniques-maximiser-qualite-raisins-moment-recolte.html,Entretien Comment optimiser le rendement sans compromettre la qualité ?,"Optimiser la qualité et le rendement des vins est l’une des préoccupations premières des viticulteurs pour une production rentable.  Le rendement fait partie des paramètres à adapter pour obtenir un vin d’excellence. C’est pour cette raison que nous vous recommandons d’ajuster votre stratégie de rendement au mieux pour gagner en qualité de vin. En France, on produit en moyenne 65 hectolitres par hectare, soit environ 8 500 bouteilles par hectare (source : Vinsolite). Néanmoins, selon la qualité du vin, on peut monter jusqu’à 12 000 bouteilles sur un hectare (pour du vin de table) et ce chiffre peut être réduit à moins de 4 000 bouteilles pour un vin prestigieux d’excellence. Votre défi est de trouver le meilleur compromis possible entre qualité et rendement. Un rendement élevé est intéressant si vous souhaitez produire du vin de table. Mais nous vous recommandons d’arbitrer et d’avoir une production modérée sur votre domaine. Vous pourrez consacrer davantage de temps et de ressources à chaque vigne, garantissant des raisins mieux soignés et une meilleure qualité de vin. La gestion précise de la vigne permet d’assurer un bon équilibre entre les feuilles et les raisins, favorisant une maturation homogène et de meilleure qualité. Des raisins plus sains et mûrs conduisent à des vins avec une intensité de saveurs supérieure et une meilleure expression du terroir.",https://agrilor.fr/optimiser-qualite-rendement-vins/,Entretien Quelle est la meilleure méthode de pressurage des raisins ?,"L’étape de pressurage est capitale pour l’obtention d’un vin blanc de qualité. Une fois les raisins cueillis dans des paniers ou cagettes, ils doivent être conduits au plus vite au centre de pressurage. Un premier et léger foulage est opéré afin de débarrasser les raisins d’un premier jus, que l’on mettra à part car il contient généralement des impuretés et peut déjà avoir subi une certaine oxydation. Il faut ensuite presser les raisins au plus vite: ils sont placés sur la maie (table du pressoir destinée à recevoir les raisins) des pressoirs verticaux traditionnels, ou dans la corbeille des pressoirs horizontaux modernes. Les raisins sont alors serrés lentement par une pression progressive et discontinue appliquée par un plateau supérieur sur le marc pour les pressoirs verticaux, ou par des membranes gonflables pour les pressoirs horizontaux. Lorsque le jus cesse de couler, on arrête le pressurage: le marc a pris l’aspect d’un gâteau dont les contours sont constitués de raisins encore gorgés de jus car moins soumis à la pression que les raisins du centre. Il faut alors procéder à une opération dite de retrousse, qui consiste à tailler ou casser les bords du gâteau pour  les ramener au centre, puis on serre de nouveau. L’opération est renouvelée trois ou quatre fois (on parle de trois ou quatre serres) et le jus ainsi obtenu est appelé vin de cuvée, jus de goutte ou de coule. Le reste du moût est alors pressé une cinquième et sixième fois, c’est le vin dit de presse ou tailles, que l’on stocke à part.",https://blog.vignartea.fr/pressurage-vins-blancs-champagnes/,Entretien Combien de temps faut-il laisser fermenter le moût ?,"La vendange de raisin blanc ou rouge à jus blanc, subit donc un pressurage rapide, qui isole le moût avant fermentation. Celui-ci est mis à cuver, de deux jours à une semaine. Puis, la fermentation alcoolique peut durer de cinq à quinze jours, période pendant laquelle tout risque brusque de température est banni.","https://www.viniphile.fr/content/29-elaboration-du-vin-et-vinification#:~:text=La vendange de raisin blanc,brusque de température est banni.",Entretien Quel type de fûts ou cuves utiliser pour le vieillissement du vin ?,"Les vignerons font vieillir le vin en fût de chêne afin de lui donner des arômes boisés. Le fût de chêne n'est autre qu'un tonneau de bois, mais la qualité et la provenance du matériau peuvent jouer un rôle dans le résultat final. Tous les chênes ne se valent pas, et différents tonneaux de chêne peuvent livrer des arômes très différents. Le mode de conception du tonneau peut aussi avoir une influence sur les transferts aromatiques entre le bois et le breuvage. Son âge et ses précédents usages ont aussi leur importance. Au fil des fermentations et des maturations, une couche se forme à l’intérieur du fût, réduisant les échanges entre la surface du bois et le vin. Les transferts aromatiques sont ainsi plus vigoureux dans un fût de chêne qui n’a encore jamais servi. L’élevage en fût de chêne peut offrir des résultats très variables, des plus qualitatifs aux plus médiocres. La simple mention « en fût de chêne » ne nous dit rien sur la qualité du vin. Elle nous renseigne sur un certain potentiel aromatique, qui, s’il est bien maîtrisé, peut donner des résultats exceptionnels. L’élevage du vin en cuve d’acier inoxydable : acier inoxydable forme un récipient étanche, neutre et insensible aux variations extérieures. Ces cuves préviennent les apports de saveurs et offrent un environnement sous contrôle aux vignerons pour surveiller chaque paramètre de la vinification comme la température ou l’hygrométrie. Les cuves d’acier peuvent être utilisées tout au long du processus ou pour la fermentation seule, avant que le vin ne rejoigne un fût de chêne pour une maturation plus aromatique. L’élevage du vin en cuve de béton : La cuve béton offre des conditions d’élevage du vin plus stables que le fût de chêne et plus aromatiques que la cuve d’acier. Grâce à la micro-oxygénation permise par le béton, le vin respire en phase de vieillissement. La porosité du matériau autorise le passage très léger de bulles d’air à l’intérieur de la cuve. Les tanins du vin élevé en cuve de béton sont assouplis pour un rendu très aromatique.  ","https://www.cuves-a-vin.com/elevage-vin-fut-de-chene-ou-cuve/#:~:text=Les vignerons font vieillir le,rôle dans le résultat final.",Entretien Comment contrôler la fermentation alcoolique et malolactique ?," Limiter les sulfitages des moûts aux valeurs minimales Maintenir la température du vin après fermentation alcoolique vers 20-22°C Eviter les acidités trop fortes. Si besoin, ne pas hésiter à désacidifier légèrement un lot Suivre le déroulement de la fermentation malolactique 1 à 3 fois / semaine suivant la vitesse du phénomène. La chromatographie sur papier est suffisante pour observer le début et le déroulement général, mais la fin doit être suivie par dosage enzymatique. On considère la FML achevée lorsque la teneur en acide malique résiduel est inférieure à 0.2 g/l Dès la disparition de l’acide malique, les bactéries peuvent transformer l’acide citrique en diacéthyle (odeur beurrée), et produire de l’acidité volatile à partir des traces de sucres résiduels. Le vin doit être soutiré et sulfité pour obtenir 25-35 mg/l de SO2 libre. 4.5-5 g/hl suffisent en règle générale Procéder à l’ensemencement naturel à l’aide des lies non sulfitées issues d’une cuve ayant connu une bonne FML. Attention au risque de contamination croisée en Brettanomyces d’une cuve à l’autre !! Utiliser des bactéries sélectionnées. L’ensemencement bactérien peut permettre de réduire les coûts liés au chauffage, de préserver les qualités organoleptiques et hygiéniques du vin, tout en respectant les délais de commercialisation",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-maitrise-de-la-fermentation-malolactique-ou-fml/,Entretien Quelles sont les meilleures pratiques pour clarifier et filtrer le vin ?,"Pour clarifier les vins, il existe deux grandes méthodes : le collage et le filtrage. Le collage consiste à ajouter dans les cuves des protéines (généralement issues du blanc d'œuf) qui vont coaguler avec les microparticules solides issues du raisin.","https://avis-vin.lefigaro.fr/wine-box-par-my-vitibox/o119350-qu-est-ce-que-la-clarification-des-vins#:~:text=Pour clarifier les vins, il,microparticules solides issues du raisin.",Qualité Comment ajuster les niveaux d'acidité et de sucre pour obtenir le profil de saveur souhaité ?,"L’acidité totale d’un vin est composée de l’acidité fixe et de l’acidité volatile. L’acidité fixe est l’ensemble des acides naturels du vin que nous avons déjà vu plus haut (tartrique, malique, citrique, succinique et lactique). Le plus important d’entre eux est l’acide tartrique, c’est pourquoi l’acidité fixe est mesurée en grammes d’acide tartrique par litre. Les acides qui composent l’acidité fixe permettent de préserver les qualités naturelles du vin, ainsi que sa couleur. La volatilité des acides dans les vins est très faible, ce qui est un bon signe que le vin a la qualité que le vigneron recherche pour sa commercialisation. Toutefois, il peut être nécessaire de corriger l’acidité au moyen de certaines techniques parfaitement légales, en l’augmentant (acidification) ou en la réduisant (désacidification). Techniques pour corriger l’acidité naturelle des vins : L’ajout d’acide tartrique peut se faire avant, pendant et après la fermentation. Il s’agit d’une procédure très courante qui augmente l’acidité totale du produit. L’ajout d’acide citrique, bien que quelque peu instable, a peu d’influence sur l’acidité globale. Une quantité trop importante donnera un goût amer au vin. L’utilisation d’acide malique, qui est également instable, donne une saveur agressive et un goût vert au vin. L’acide lactique adoucit le vin et lui confère des arômes agréables sous forme de goûts laiteux. Comme mentionné ci-dessus, les vins peuvent être désacidifiés à l’aide de certaines levures ou par la fermentation malolactique. Dans les deux cas, on agit sur l’acide malique pour obtenir une baisse de l’acidité du produit. Il existe d’autres techniques de désacidification chimique : Avec du carbonate de calcium. Ajouté au vin, il réagit avec l’acide tartrique, formant du tartrate de calcium neutre, qui précipite pour réduire l’acidité. Bicarbonate de potassium. Lorsqu’il est ajouté au vin, il réagit avec l’acide tartrique, formant du bitartrate de potassium qui précipite en désacidifiant plus efficacement que le carbonate de calcium. Tartrate de potassium neutre. Une molécule de ce composé réagit avec l’acide tartrique en précipitant, ce qui réduit l’acidité du vin. Ce n’est pas une méthode très utilisée car elle n’a pas une grande capacité à réduire l’acidité du produit.",https://agrovin.com/fr/techniques-pour-corriger-lacidite-du-vin/,Qualité Comment évaluer la qualité du vin en cours de production ?,"L'évaluation de la qualité du vin en cours de production est un processus crucial pour les vignerons. Voici quelques étapes et critères généraux qui peuvent être utilisés pour évaluer la qualité du vin pendant sa production : Analyse sensorielle : - Effectuer des dégustations régulières pour évaluer les caractéristiques sensorielles du vin, y compris la couleur, l'arôme, la saveur et la texture. Analyse chimique : - Mesurer les niveaux d'acidité, de sucre résiduel, d'alcool, de tanins et d'autres composants clés du vin pour garantir qu'ils correspondent aux normes établies. Contrôle de la fermentation : - Suivre de près le processus de fermentation, en surveillant la température, le taux de fermentation, et en effectuant des tests pour s'assurer qu'elle progresse comme prévu. Évaluation microbiologique : - Surveiller la santé microbiologique du vin en effectuant des tests pour détecter la présence de levures, bactéries indésirables ou autres micro-organismes. Clarté et stabilité : - Contrôler la clarté du vin en vérifiant la présence de particules en suspension. Assurer la stabilité du vin en évitant les précipitations indésirables. Contrôle des défauts : - Être attentif à tout signe de défauts tels que l'oxydation, la réduction, les arômes indésirables ou les contaminations, et prendre des mesures correctives si nécessaire. Analyses en laboratoire : - Utiliser des analyses en laboratoire pour des mesures plus précises, comme la chromatographie pour les composés spécifiques, la spectrophotométrie pour la couleur, etc. Évaluation de la structure : - Évaluer la structure du vin, y compris la présence de tanins pour les vins rouges, l'équilibre entre acidité et douceur, et la complexité aromatique. Comparaisons avec les standards de qualité : - Comparer les caractéristiques du vin en cours de production avec les standards de qualité établis par la cave ou la région viticole. Réajustements si nécessaires : - En fonction des évaluations, être prêt à apporter des ajustements tels que des corrections d'acidité, des mélanges ou des modifications du processus de vinification. L'évaluation continue et la documentation des résultats sont essentielles pour garantir la cohérence de la qualité du vin tout au long de sa production. Chaque vigneron peut avoir des protocoles spécifiques en fonction de son style de vinification et de ses objectifs de qualité.",,Qualité Comment assurer la stabilité du vin pendant le stockage ?,"Conservez vos bouteilles dans un endroit adapté où la température est comprise entre 10 et 16°C. Equipez votre cave d’un thermomètre qui permette de contrôler la température. L’idéale est que la température se situe aux alentours de 12°C. Il est important d'éviter les variations de température, sans quoi le vin risque de se fatiguer. Equipez également votre cave d’un hygromètre dont l’hygrométrie doit se situer au minimum à 70%, en deçà les bouchons se déshydratent et perdent de leur souplesse laissant ainsi passer l’air, ou provoquant des fuites. Les vins craignent la lumière, n’utilisez surtout pas de néon dans le local où vous conservez le vin. Il est nécessaire aussi que le local ne subisse pas de vibration et qu’aucune odeur ne vienne perturber le vin. Les casiers à bouteilles permettent un rangement idéal de vos bouteilles en filtrant les vibrations qui peuvent être nuisibles au vin.",https://embouteille.com/content/7-embouteiller-son-vin#:~:text=Lorsque,Qualité Quel est le meilleur moment pour embouteiller le vin ?,"Lorsque vous décidez d’embouteiller vos vins, choisissez de préférence un temps sec et frais. Mars et Septembre sont généralement des mois favorables.",https://embouteille.com/content/7-embouteiller-son-vin#:~:text=Lorsque,Qualité Quel type de bouchon utiliser pour le scellage des bouteilles ?,"Il existe une grande variété de bouchons de bouteille utilisés pour sceller et préserver le contenu de la bouteille. L'industrie du vin utilise prioritairement les bouchons de liège. C'est sans doute le plus grand consommateur de ces bouchons dans le monde entier.Ne lésinez pas sur la qualité des bouchons. Pour faciliter l’opération de bouchage, il est recommandé de tremper les bouchons quelques minutes dans de l’eau tiède, avant l’embouteillage. Pour procéder au bouchage des bouteilles, utilisez la boucheuse manuelle à levier ou la boucheuse sur pieds. Une fois les bouteilles bouchées, vous pouvez les capsuler avec soit de la cire à cacheter, soit avec des capsules de surbouchage afin de préserver les bouchons des parasites, d’empêcher l’introduction de l’air dans la bouteille et de contribuer à la conservation du vin. Laissez reposer les bouteilles bouchées quelques heures debout avant de les coucher. ",https://embouteille.com/content/7-embouteiller-son-vin#:~:text=Lorsque,Qualité Comment gérer l'irrigation de manière efficace?,"Si vous décidez de vous équiper d’un système de goutte à goutte, il y a de grandes chances pour que vous fassiez appel à un prestataire qui s’occupera du dimensionnement du réseau. Afin d’avoir un regard critique sur les propositions, voici quelques informations concernant le dimensionnement du réseau. On estime que la perte en pression entre le compteur (la source) et l’arroseur ne doit pas dépasser les 0,8 bars ou kg/cm2. Cette perte de pression varie principalement en fonction du débit, de la longueur du réseau, du diamètre des conduites, des raccords et de la dénivellation montante. A titre d’information, la vitesse d’écoulement se situe en général autour de 1,50 m/s et le diamètre des conduites entre 25 et 40 mm. Il est conseillé afin de limiter les pertes de charge du réseau d’installer le compteur le plus près possible de l’arroseur. L’IFV Sud-Ouest vient de mettre en ligne un formulaire permettant de mesurer ses besoins en eau en fonction des d’apports souhaités (en équivalent de hauteur de précipitation).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Qualité Quel type de fûts ou cuves dois-je utiliser pour l'élevage?,"Une fois les vendanges terminées, vient le temps de la vinification, puis de l’élevage. Deux principaux contenants sont utilisés : La cuve ou la barrique. Certains vignerons utilisent des techniques plus ancestrales qui reviennent petit à petit tel que l’Amphore, mais cela reste rare. Pour les rouges, la vinification se fait en cuve en béton, en chêne, en inox ou en fibre. Les raisins fermentent jusqu’à conversion totale du sucre en alcool. Puis ils macèrent avec le jus durant plusieurs jours ou semaines. Concernant nos cuvées parcellaires, la durée de macération varie selon les millésimes mais elle est en général d’un minimum de trois semaines. Ce n’est qu’une fois la macération terminée que nous pouvons écouler les cuves et ensuite choisir où élever le vin : en cuve ou en fût ? Tout dépendra du profil recherché pour la cuvée, de l’âge de la vigne et du type de cépage. Barriques en fût de chêne pour les blancs, il peut être intéressant de terminer la fermentation en fût, pour apporter une plus grande complexité au vin, du gras, une belle rondeur et une palette aromatique spécifique. Cette pratique est de moins en moins répandue mais se fait encore dans la région bourguignonne et bordelaise. ",https://www.blanville.com/magazine/elevage-en-fut-de-chene/,Qualité Quel profil pour quel mode d’élevage ? ,"Plutôt fruité, gardant la fraîcheur, avec une belle acidité et que l’on ne souhaite pas garder des années en cave ? La cuve est alors préconisée, c’est ce que l’on appelle un élevage neutre, l’inox n’apportant aucun arôme, étant fermé hermétiquement. Vous souhaitez d’apporter de la complexité, de la rondeur et créer des vins de garde aux arôme spécifiques ? Il vaut mieux se tourner vers un élevage en barriques, ou élevage « non-neutre ». Le fût en bois va apporter trois caractéristiques principales : La Micro-oxygénation. Le bois étant un matériau fibreu, le vin va pouvoir s’oxygéner tout au long de son élevage (pouvant durer plusieurs années) et ainsi se stabiliser dans le temps. C’est pourquoi les vins élevés en barriques ont souvent une plus grande capacité de garde, des tanins plus fins. D’ailleurs ce sont des jus tanniques à forte concentration que l’on met souvent en barriques. Les Arômes : Le bois est une matière vivante. En contact avec le jus, il va transmettre des arômes spécifiques. Les plus connus sont des notes de : vanille, toast, torréfaction. Plus le fût est neuf, plus la transmission d’arômes sera importante. Les Tanins : le bois, comme tout végétal, a ses propres tanins. Une caractéristique étonnante mais bien utile de la barrique, est que les tanins du bois couplés à ceux du raisins ne va pas décupler cette sensation d’assèchement et d’astringence, mais bien au contraire va permettre d’arrondir et d’assouplir le vin en bouche. C’est pourquoi il est conseillé d’entonner des cépages assez puissants et tanniques pour que la barrique ne l’écrase pas et que l’équilibre se créé naturellement.",https://www.blanville.com/magazine/elevage-en-fut-de-chene/,Qualité Quels sont les différents fûts ? ,"Ce que l’on appelle « Fût » peut prendre différentes formes. On peut les distinguer par trois critères principaux : La matière le plus communément utilisé est le Chêne. Ce dernier peut-être de différentes origines : française, américaine, autrichienne….
Ce qui est important à prendre en compte dans l’origine de la barrique va être le grosseur de son grain. Plus une barrique aura un grain fin, plus il va transmettre d’arômes. A l’inverse, plus le grain sera gros, plus le processus de micro-oxygénation sera important et transmettra les tanins du bois.
Pour certains blancs il peut être aussi intéressant d’utiliser des barriques en acacia, en particulier sur des cépages secs tel que le chasselas. Sa taille: En France nous utilisons beaucoup des barriques de 225L (dites bordelaises) ou 228L (dites bourguignonnes). Celles de 500L sont également courantes et, un peu moins courantes en raison de leur prix, des 600L. Enfin, beaucoup plus gros, les foudres dominent dans certaines caves avec des dimensions similaires aux cuves (de 35 à 130HL généralement). Bien qu’imposants et magnifiques, leur impact est en réalité moindre que les petites barriques. En effet, plus le fût sera petit, plus l’impact sera grand, ce qui s’explique tout simplement par le volume de vin en contact direct avec le bois. Son âge et la chauffe dont il a bénéficié. Un fût neuf va apporter des arômes spécifiques cités ci-dessus. Ces arômes auront une intensité différente selon la chauffe de la barrique. Une chauffe moyenne aura plus de vanille qu’une forte chauffe où le toasté ressortira plus. Un vieux fût, que l’on appelle « de plusieurs vins » gardera les caractéristiques d’un fût neuf en termes de micro-oxygénation et apportera rondeur, tanins et complexité, mais ne transmettra pas les mêmes arômes, qu’il aura déjà épuisés dans les précédents élevages.",https://www.blanville.com/magazine/elevage-en-fut-de-chene/,Qualité Quels tests analytiques doivent être effectués pour assurer la qualité?,"Sucres : Ils sont l’enjeu principal des vinifications. Doivent-ils fermenter entièrement (très grande majorité des vins) ou pas (VDN, vendanges tardives, sucrosité souhaitée) ? Il faut doser les sucres fermentescibles : glucose et fructose, voire le saccharose pour les vins chaptalisés. Dosage de 0 à 900 g/L. Alcool : Certains rattachent le vin aux boissons alcoolisées. C’est vrai puisque la fermentation des sucres produit de l’alcool. C’est aussi à ce jour le seul paramètre analytique qui figure obligatoirement sur les étiquettes (% vol). Mais le vin c’est beaucoup d’autres choses. Dosage de 0 à 19 % vol pour les vins (un peu plus pour les alcools). Acidité totale et ph : Le vin est une boisson acide. Cette acidité est, avec l’alcool et les tanins, le gage de sa bonne conservation. L’acidité totale (AT) est, en quelque sorte, l’estimation de la réserve acide du vin. Le pH exprime son acidité immédiate. Dosage habituel de 1,2 à 8 g/L (exprimée en H2SO4) pour l’acidité totale, de 2,9 à 5,3 pour le pH. Acidité volatile : C’est la part de «vinaigre» contenue dans le vin. Elle raconte un peu l’histoire des fermentations et évolutions microbiennes (un raisin sain n’a pas d’acidité volatile !). Elle est limitée par la législation. Il est de bon ton de la limiter. Mais elle est aussi, parfois, un exhausteur de goût. Dosage de 0,0 g/L à 1,5 g/L (exprimée en H2SO4). So2 : C’est un conservateur du vin, mais il a beaucoup d’autres fonctions. Limiter sa dose est devenu, à juste raison, un enjeu majeur pour les vignerons et les œnologues. Mais il est difficile de s’en passer totalement. Il existe sous 3 formes : libre, combiné ou actif. Il peut aussi être produit par les levures elles-mêmes (à qui se fier?). Dosage de 10 à 210 mg/L selon les types de vins et leur qualité. Acides malique et lactique : Le raisin contient de l’acide malique, mais pas de lactique. La transformation du premier en second est le fait de bactéries lactiques. Cette désacidification rend les rouges plus aimables mais fait perdre de la fraîcheur aux blancs. « Fermentation malolactique or not fermentation malolactique ? » reste donc une question à régler lors de chaque millésime. En assurer le suivi et le bon déroulement est capital. Dosage de 0 à 5 g/L en moyenne. INDICE DE POLYPHÉNOLS TOTAUX (IPT) C’est la mesure des tanins contenus dans le vin. Les blancs et rosés en présentent peu, les rouges peuvent en contenir beaucoup. Mais quantité n’est pas toujours synonyme de qualité. C’est un indicateur important durant les vinifications. Dosage de 4 à 120 (est-ce bien raisonnable ?). Co2 : Les phénomènes fermentaires concernant le vin (fermentation alcoolique, fermentation malolactique) produisent du CO2. Tout l’art du vigneron est d’amener le vin nouveau très chargé en CO2 au vin en bouteilles parfaitement dosé sur ce point (300 à 500 mg/L pour les rouges, 600 à 1200 mg/L pour les blancs et les rosés). Pour les vins effervescents, on exprime ce CO2 en surpression. Dosage de 30 à 1500 mg/L ou de 0 à 8 bars. INTENSITÉ COLORANTE : C’est en résumé la quantité de couleur. On la mesure par des densités optiques à différentes longueurs d’ondes : 420, 520, 620 mm. La rapport entre ces absorbances permet aussi d’estimer la teinte ou la nuance. Un vin blanc est jaune vert plus ou moins intense quand il est jeune et évolue par le jaune orangé. Un rouge passe du violet au brun au fil du temps.",https://www.labonatoli.fr/vin/,Qualité Quelles pratiques respectueuses de l'environnement puis-je adopter?,"À la place, on privilégie des méthodes naturelles pour protéger les vignes, comme l'utilisation de compost naturel, le recours à des préparations à base de plantes et la promotion de l'équilibre naturel de l'écosystème viticole.",https://lagrappe.ch/blogs/le-blog-des-grappistes/types-de-production#:~:text=À,Environnement Comment minimiser l'empreinte carbone de ma production?,"Les pratiques viticoles, avec notamment les machines. « Le bon réglage des tracteurs et des pulvérisateurs permet de limiter la consommation d’énergie »",https://www.sudouest.fr/vin/vignoble-bordelais-les-pistes-pour-reduire-l-empreinte-carbone-13817017.php,Environnement Quelles certifications puis-je obtenir pour garantir la qualité de mes vins?,"Il n’est pas toujours facile de distinguer et de comprendre les différentes certifications présentes sur les étiquettes de nos bouteilles de vin. Depuis quelques années, les labels environnementaux ont le vent en poupe quand il s’agit de garantir le respect des terroirs et des pratiques viticoles pour encadrer la production de vins français. On peut trouver les 7 certifications : Terra Vitis, Haute Valeur Environnementale, Agriculture Biologique, Biodynamie, Nature,  Vegan, Viticulture durable en Champagne.",,Qualité Quelles sont des principaux bioagresseurs de la vigne ? ,"Des maladies comme : Mildiou,Oïdium,Botrytis,Blackrot,Excoriose,Eutypiose,Esca-BDA,Necrosebacterienne. Vous pouvez retrouver également des ravageurs comme : Acariose,Erinose,Pyrale,Cochenilles,Drosophilasuzukii,Mangebourgeons,Escargots,Phylloxera.",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Maladie Comment observer les bioagresseurs de la vigne ? ,"Les observations terrain régulières sont indispensables à la bonne gestion de la pression sanitaire des parcelles. elles permettent de détecter au plus tôt la présence des bio-agresseurs, ce qui rend leur gestion plus aisée. Voici quelques conseils pour vous aider dans vos observations. Choisissez au hasard 4 rangs (ou inter-rangs), de façon à être représentatif de la parcelle. Les pieds de vigne observés sont choisis au hasard. Suivez un rang et observez plusieurs pieds de vigne préalablement repérés d’une face puis observez l’autre face. Ou choisissez un inter-rang et observez plusieurs pieds de vigne des deux rangs (sur une face chacun). Pour chaque bio-agresseur, il faut observer un nombre d’organes (ceps, feuilles, grappes) mi- nimum. Ce nombre est précisé dans chaque fiche bio-agresseur (50 ceps, 100 grappes, …). En fonction de ce que vous voulez potentiellement observer sur vos parcelles, munissez-vous de divers outils : une loupe de poche (type compte-fils, grossissement minimum 8 voire 10) pour observer les insectes, les débuts d’attaque (d’oïdium par exemple) mais également les auxiliaires. De quoi noter : grilles de notation adaptées, bloc-notes, stylos... un appareil photo ou un smartphone. Observer les ceps mais également leur environnement (sol, habitats semi-naturels environnants,...). En effet, les symptômes de maladies peuvent parfois être confondus avec, par exemple, des marques dues aux embruns de produits phytosanitaires. En cas de doute, prenez une photo, notez le cep touché et revenez l’observer une semaine plus tard*. Si les symptômes se sont étendus, prélevez un organe atteint et gardez le en culture pour identifier avec certitude la maladie (technique de la chambre humide pour mildiou, oïdium, excoriose). Vous pouvez également contacter votre conseiller ou bien l’animateur du BSV vigne qui pourront vous aider à identifier votre échantillon, avec la photo d’ensemble du cep en appui. Dans tous les cas, la prise en compte de l’environnement du cep ainsi que de la période d’observation permettra de diminuer les risques de confondre des symptômes de maladies avec de simples salissures. Quand vous observez les organes comme les grappes, pensez à regarder au cœur de la souche, et à observer toutes les faces (parfois, les maladies commencent à attaquer les faces cachées). Prenez le temps de bien observer les feuilles, regardez-les sous différents angles, en particulier la face inférieure et évitez de faire des conclusions hâtives : il faut accepter le doute pour éviter de mauvais diagnostics ! Prenez en compte la sensibilité connue du cépage et l’historique de vos parcelles : certaines d’entre elles sont peut-être particulièrement sujettes à certaines maladies comme l’oïdium (ce qui peut être dû à leur contexte microclimatique). Gardez à l’esprit que tous les symptômes ne sont pas aisés à repérer. dans tous les cas, il faut s’exercer afin d’observer efficacement et sans confusion !",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Maladie Comment suivre un témoin non traité (tnt) ?,"Un TnT est une portion de parcelle qui ne reçoit aucun traitement fongicide et qui permet : d’informer de la présence/absence des maladies dans son vignoble et de mieux cerner sa situation sanitaire. D’évaluer le niveau de pression du parasite en fonction de l’expression des symptômes relevés, et de suivre son évolution (l’expression n’étant plus « faussée » par les traitements). D’alimenter le réseau régional d’observation, pour bénéficier des observations effectuées sur l’ensemble du vignoble et évaluer la cohérence de comportement du parasite sur son secteur. l’analyse des résultats du tnt sur plusieurs campagnes permet de mieux appréhender la sensibilité du vignoble et d’évaluer la pertinence des résultats délivrés par les modèles. Une étude des programmes de protection mis en œuvre en fonction des symptômes observés sur le témoin, des symptômes observés sur parcelles traitées et des données météorologiques, peut amener à une réflexion sur une optimisation des interventions (positionnement, réglages matériel...) et une suppression des traitements superflus. Comment installer un TNT? : La parcelle choisie est soit une des plus sensibles de l’exploitation pour servir d’alerte, soit une des plus représentatives de l’exploitation. Le TnT sera positionné en priorité en bordure de parcelle et en amont des vents dominants, pour limiter les éventuelles dérives. Le TnT est constitué de 4 rangs consécutifs au minimum : des rangs de garde doivent assurer une zone tampon avec les rangs traités. Les observations porteront sur 50 ceps. Durant la campagne, on observe toujours les mêmes ceps.",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Maladie Pourquoi faire un signalement ponctuel ? ,"Les observations au vignoble, alimentant le réseau bulletin de santé du végétal, peuvent être réalisées : - sur des parcelles traitées fixes dites « de référence », visitées chaque semaine ; - en complément, sur des évènements locaux relevés en dehors des parcelles de référence (observations ponctuelles ou parcelles flottantes). Ces observations permettent de signaler les premières sorties de taches de mildiou, des évènements très localisés (orages de grêle...), ou l’émergence de nouveaux parasites par exemple. Les observations concernent : Les maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, black rot, pourriture grise…),Les ravageurs (cicadelles, cochenilles, acariens…),Les maladies du bois (ESCa-BDa, Eutypiose…),Les accidents climatiques (gel, grêle…). ",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Entretien Comment faire un signalement ponctuel ? ,"Ces informations sont autant que possible, géo-référencées via googlemaps et automatiquement insérées dans une couche cartographique libre d’accès sur Epicure. L’ensemble de la communauté technique, y compris viticulteurs, peut ainsi visualiser la localisation de ces évènements repérés. la saisie directe des observations depuis la parcelle est possible : - via le module décliné pour Smartphones : www.webalertevigne.com - ou en accès libre avec identification sur la plateforme EPICurE : www.vignevin-epicure.com L’IfV garantit la confidentialité des informations saisies. Les enregistrements réalisés alimenteront également par ce biais la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) et enrichiront le réseau de parcelles témoins déjà existantes.",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Entretien Il faut mettre quelles informations dans un signalement ponctuel ? ,"Selon le cas, il s’agit de préciser l’arrivée, la présence / absence de tel ravageur ou tel phénomène, et autant que possible la fréquence d’observation des dégâts/cep. exemple : mildiou - description - 0  rien à signaler ;-1  1 à plusieurs foyers au sol (plantules, pampres, sarments, rejets…);-2  1 à plusieurs foyers dans la végétation (feuilles ou grappes);-3  foyers réguliers / végétation >= 10 foyers par parcelle ou +/- 1 foyer/100 ceps;-4  foyers réguliers / végétation >= 100 foyers par parcelle ou +/- 1 foyer/10 ceps;-5  foyers très réguliers ou +/- 1 foyer/1 cep.",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Entretien Comment calculer la fréquence et l’intensité d’attaque sur la parcelle ? ,"L’importance de l’attaque d’un bio-agresseur se traduit par 3 indicateurs :- la fréquence d’attaque de la parcelle : nombre d’organes atteints par rapport au nombre d’organes observés ;-l’intensité d’attaque de la parcelle : somme des intensités des organes touchés divisée par le nombre total d’organes. Dans tous les cas, une intensité d’attaque de la parcelle ne peut pas être supérieure à la fréquence d’attaque de la parcelle. Exemple : observation de 100 grappes 8 grappes sont attaquées par le mildiou : fréquence d’attaque = 8% Chaque grappe attaquée est notée selon le protocole (% de dégâts observés). ",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Entretien Quelles sont les mesures prophylactiques ? ,"La prophylaxie a pour objectif de limiter, de façon préventive, le développement des maladies et des ravageurs des cultures. Cela passe par la combinaison de méthodes ayant pour but de placer les plantes cultivées dans les meilleures dispositions possibles pour résister à l’ensemble de leurs bio- agresseurs, mais aussi pour éviter des situations favorables au développement des parasites. La mise en œuvre de mesures prophylactiques est donc la première étape de toute protection du vignoble. Ces mesures viennent en amont des bulletins de santé du végétal et/ou de l’utilisation d’un modèle de prévision de risque. Les mesures prophylactiques spécifiques seront détaillées dans chaque fiche bio-agresseur. Voici les principales mesures « générales » à mettre en oeuvre : favoriser la présence d’auxiliaires (voir fiche auxiliaires) : préserver / installer des haies, des nichoirs, choisir des produits de traitements respectueux de la faune auxiliaire, etc. - limiter la vigueur par le raisonnement, dès la mise en place de la vigne, du choix d’un porte-greffe adapté, et éventuellement du cépage et du clone. Sur une vigne en production, la vigueur peut se maîtriser par la gestion des apports (notamment azotés) et par l’enherbement (spontané ou semé). En fonction des possibilités techniques et de la diminution de vigueur recherchée, les espèces semées et la largeur de la bande enherbée pourront être modulées. - Epamprer les ceps.
- Effectuer les levages et relevages à temps (ne pas attendre que les rameaux tombent vers le sol). -Rogner régulièrement pour éliminer la jeune végétation (très sensible au mildiou) et permettre une meilleure pénétration de la pulvérisation, améliorant ainsi l’efficacité de la protection. - Aérer la zone fructifère et le feuillage pour faciliter le passage de la lumière et la pénétration des traitements, et limiter les zones humides, par une taille et un mode de palissage qui assurent une répartition homogène des grappes. L’ébourgeonnage, le rognage, l’échardage et, éventuellement, l’éclaircissage permettent d’éviter l’entassement de la végétation. L’effeuillage en saison, localisé au niveau de la zone des grappes côté soleil levant, est également un moyen de lutte efficace contre le botrytis par exemple. - Limiter les blessures engendrées lors des opérations en vert comme le relevage ou l’effeuillage mécanique par exemple en effectuant les réglages adéquats du matériel utilisé. - Eliminer tous les organes (bois de taille, pampres à la base des souches, baies momifiées, rafles, plantules issues de la germination de pépins, feuilles infectées tombées au sol, ...) qui favorisent l’installation des foyers primaires des maladies et participent au démarrage précoce de l’épidémie. - Repérer et signaler les vignes abandonnées, sources potentielles d’inoculum (Draaf-SraL / frEDOn). - Eviter la stagnation d’eau sur les parcelles, la formation de mouillères, en réalisant un drainage du sol dans des parcelles, en curant les fossés, en remodelant les allées.... L’objectif est de retrouver le circuit naturel de passage de l’eau. - Eviter d’utiliser le tracteur sur les parcelles gorgées d’eau (parcelles sensibles).",https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf,Entretien Quelle est la fréquence des traitements pour la vigne dans le vignoble de Jongieux ?,"C’est très variable d’un millésime à l’autre ; cela correspond surtout aux conditions climatiques qui influencent majoritairement la pression des maladies. Une année pluvieuse nécessitera plus de traitements qu’une année très sèche. Dans tous les cas, le vigneron cherchera à limiter les traitements qui génèrent une charge de travail et des frais généraux très importants. Il n’y a donc aucun intérêt à traiter plus qu’il ne faut",https://www.jongieux.fr/questions-reponses-sur-le-metier-de-vigneron/,Traitement Pourquoi traiter tôt le matin ou tard le soir ?,"Les début et fin de journée sont les plus efficaces pour les traitements car la vigne est plus réceptive. La vitesse du vent ne doit pas excéder 19km/h. A Jongieux, comme vous avez pu les constater, le vent est très fréquent dès l lever de soleil, notamment sur le coteau de Marestel, expliquant les traitements généralement appliqués très tôt le matin.",https://www.jongieux.fr/questions-reponses-sur-le-metier-de-vigneron/,Traitement "Comment calculer la quantité de produit (fongicide, insecticide) à appliquer par hectare en viticulture ?","Dosage « standard » (adapté au stade phénologique de la vigne). Pour calculer la quantité de produit à appliquer par hectare, il convient de multiplier la concentration homologuée du produit (exprimée en %) par un volume d’eau théorique.",https://www.vitival.ch/media/document/0/dosage_des_produits_en__viticulture.pdf,Traitement Quelles sont les mélanges interdits ? ,"Un produit toxique identifié par la tête de mort ne se mélange pas (H300, H301, H310, H311, H330, H331) ou les mentions H340, H350, H360, H370, H372 - Les mélanges de 2 PPP avec certaines mentions sont
interdits (cf tableau)
- 1 PPP dont la ZNT est > 100m, ne se mélange pas. 1 PPP à base de pyréthrinoïde et 1 PPP à base de triazole ou d'imidazole ne se mélangent pas en période de floraison ou de production d’exsudat.",https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf,Traitement Comment limiter les pollutions ponctuelles ? ,"Pour protéger la ressource en eau, un dispositif anti-retour est obligatoire au remplissage du pulvérisateur (utilisation d'une cuve intermédiaire et d'une potence par exemple). De même, pour éviter le débordement lors du remplissage de la cuve, un dispositif anti-débordement est nécessaire (une surveillance attentive peut suffire).",https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf,Traitement Que faire avec les emballages de produits phytosanitaires ? ,"Après usage, les emballages de produits liquides doivent être rincés à l'eau claire et l'eau de rinçage doit être traitée comme un effluent. Les emballages sont ensuite égouttés puis stockés en attendant la collecte Adivalor. Généralement, dans le Tarn, elle a lieu chez tous les distributeurs la première semaine de juin et de décembre. Le justificatif qui vous est remis est à conserver.",https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf,Traitement Quel condition climatique pour utiliser des produits phytosanitaires ? ,"Interdiction de traiter en cas de vent supérieur à force 3 sur l'échelle de Beaufort (19 km/h) - Pour les fongicides et les insecticides traiter avec une température comprise entre 5 et 25°C (idéalement entre 12 et 20°C) et par une hygrométrie supérieure à 60% - Éviter tout traitement foliaire si une pluie risque de survenir dans les 6h qui suivent - Éviter le désherbage chimique en période de forte amplitude thermique, et/ou sur vigne peu vigoureuse,
et/ou par forte
Rosée (pour les herbicides Foliaires) conseil : respecter les préconisations (cf. tableau).",https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf,Traitement Quelles sont les cépages pour la région Bordeaux ?,Les cépages rouges dans cette région sont Merlot;Cabernet-Sauvignon;Cabernet-Franc;Petit Verdot;Malbec. Les cépages blancs dans cette région sont Sémilion;Ugni-blanc;Sauvignon;Muscadelle,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Loire ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Cabernet-Franc;Gamay;Grolleau. Les cépages blancs dans cette région sont Melon de Bourgogne;Chenin;Sauvignon;Folle Blanche (Gros Plant),https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Alsace ? ,Les cépages rouges dans cette région est le Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Riesling;Sylvaner;Pinot-blanc;Gewurztraminer;Auxerrois;Pinot-gris,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Savoie ?,Les cépages rouges dans cette région sont Gamay-noir;Mondeuse;Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Roussette;Chardonnay;Aligoté;Jacquère,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Jura ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Poulsard;Trousseau;Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Chardonnay;Savagnin,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Côtes du Rhône ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Grenache;Syrah;Carignan;Cinsault. Les cépages blancs dans cette région sont Viognier;Roussanne;Marsanne;Muscat Petit Grain,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Bourgogne ? ,Les cépages rouges dans cette région est le Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Chardonnay;Aligoté,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Beaujolais ? ,Les cépages rouges dans cette région est le Gamay-noir. Les cépages blancs dans cette région est le Chardonnay,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Languedoc Roussillon ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Carignan-noir;Grenache-noir;Cinsaut;Syrah. Les cépages blancs dans cette région sont Grenache-blanc;Macabeu;Chardonnay;Picpoul;Roussanne;Marsanne,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Sud-Ouest ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Merlot;Malbec;Cabernet-Sauvignon;Cabernet-Franc;Jurançon-noir;Fer Servadou;Abouriou;Tannat. Les cépages blancs dans cette région sont Ugni-blanc;Gros Manseng;Petit Manseng;Sauvignon;Muscadelle Colombard,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Provence ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Grenache;Carignan;Cinsaut;Tibouren. Les cépages blancs dans cette région sont Ugni-blanc;Clairette;Vermentino,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Corse ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Cinsaut;Carignan;Nielluccio;Grenache. Les cépages blancs dans cette région sont Vermentino;Muscat-blanc;Grenache-blanc;Chardonnay,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Quelles sont les cépages pour la région Champagne ? ,Les cépages rouges dans cette région sont Pinot-meunier;Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région est le Chardonnay,https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs,Information Dans quelle région planter la vigne ?,"Beaucoup de personnes s’interrogent sur la possibilité de planter de la vigne dans des régions froides (Nord, Normandie, Belgique, Suisse, ...), des lieux chauds (Espagne, DOM-TOM, ...), des terrains pentus (Alsace, Massif central, …), en pleine ville entouré d’immeubles (Paris, Lyon, Luxembourg, …). Sachez que c’est possible, les vignes peuvent être plantées dans toutes les régions. La meilleure preuve est devant vos yeux, à domicile ou en vacances. On peut par exemple citer le magnifique vignoble en terrasse dans le nord-est de la France et en Suisse, le merveilleux vin issu des vignobles basques pourtant marqués par un climat humide et pluvieux, des vitis vinifera plantés dans les îles à quelques pas de la plage ou la fameuse butte Montmartre à Paris dont les vignes sont une excellente vitrine du savoir-faire français dans la viticulture.",https://viticabrol.fr/content/7-plantation-de-la-vigne#preparer-plantation,Information Combien de pieds de vigne un particulier peut planter ? ,"La législation française est assez complète sur la quantité de plants de vigne qu'un particulier peut planter au maximum. Cela passe par 3 critères : La vigne doit être réservée à la consommation familiale uniquement, elle ne peut pas être exploitée par un viticulteur produisant des vins à des fins commerciales, et la superficie ne doit pas excéder 0,1 ha (soit un rectangle de 40 mètres x 25 mètres par exemple). Il existe cependant de nombreuses exceptions permettant de planter davantage de plants de vigne pour un particulier, notamment pour les variétés ne figurant pas dans le classement national. Vous pouvez trouver un détail des règlements et régime d'autorisation sur France Agrimer",https://viticabrol.fr/content/7-plantation-de-la-vigne#preparer-plantation,Travaux Quand planter la vigne ? ,"En fonction de l'âge et le conditionnement du cep que vous souhaitez planter, la période de plantation va différer. En effet, il est nécessaire de se limiter à certains mois de plantation pour s'adapter au cycle du cep s'il est encore jeune, ou au contraire de prendre quelques précautions supplémentaires pour planter tout au long de l'année (pot ou godet). En racines nues, la jeune vigne se plante généralement à l’arrivée des beaux jours lorsque les gros froids hivernaux sont passés, que les sols se réchauffent et que la plante est en arrêt végétatif. En effet, de fortes températures négatives (-15/-18°) qui surviendraient juste après la plantation risqueraient de causer le dessèchement de ces jeunes soudés greffés. Privilégiez donc les mois de Février-Juin pour la zone méditerranéenne, Mars-Juin pour les autres régions françaises, et Avril-Juin pour les zones froides. Il est donc nécessaire d'adapter la plantation en fonction de votre zone géographique (ou de recouvrir les plants d’une couche de paille). Nous disposons d'une infrastructure complète et d'un climat favorable à la bonne santé de ces végétaux pendant l'hiver afin de les expédier à la période idéale. Les années suivantes, la problématique se révèle moins grave vu que les racines sont déjà correctement ancrées et profondes, le cep sera plus à même de se relever de telles gelées. Il est envisageable de planter la vigne en pot toute l'année (sous réserve que la variété de raisin soit disponible à la vente à ce moment-là de l'année. Les racines s'étant déjà bien développées sur ces plantes généralement âgées de 1 ou 2 ans, le pied repartira malgré les températures froides de l'hiver, ou les fortes chaleurs de l'été. Cependant, dans une région froide, il est nécessaire de consciencieusement respecter les précautions classiques aux végétaux, c'est à dire les pailler afin de gagner quelques degrés précieux face aux hivers froids. De plus, n'hésitez pas à retailler les sarments s'il s'avérait qu'ils soient  excessivement développés ou que des raisins soient encore présents dessus. Ce travail essentiel de retrait de grappes de raisins ou branches permettra d'avoir davantage de force pour mieux s'adapter au sol et au froid imminent de l'hiver, et ses gelées associées. L'idéal si possible, serait de les mettre dans une serre ou une véranda afin qu'elles soient au chaud tout en profitant du soleil.",https://viticabrol.fr/content/7-plantation-de-la-vigne#preparer-plantation,Travaux Ou planter un pied de vigne ? ,"La vigne de table ou de cuve est une plante qui, par chance, arrive à croître dans pratiquement tous les types de sol, y compris les sols caillouteux, argileux ou sableux. D'ailleurs, les cailloux permettent de réfléchir le soleil la journée pour réchauffer son entourage, puis accumuler la chaleur pour la redistribuer durant la nuit. En ce sens, privilégiez les sites ensoleillés correspondant à une exposition sud ou sud-ouest. De plus, le soleil va également limiter l'humidité ambiance favorable au développement des maladies. En complément, choisissez dans l'idéal un emplacement protégé du vent qui a parfois tendance à apporter les gelées hivernales, ou à transmettre les maladies d'un cep à l’autre. Pour l'emplacement, laissez libre cours à vos envies. Les murs ou grillages sont des supports intéressants pour faire croître une vigne en treille, cacher un vis-à-vis avec vos voisins ou dissimuler une clôture gâchant l'esthétique du jardin. D'un point de vue décoratif, ce petit arbre permet aussi de créer une pergola fleurie, être palissé sur une tonnelle, décorer une piscine ou d'ombrer une terrasse avec les feuilles très nombreuses.",https://viticabrol.fr/content/7-plantation-de-la-vigne#preparer-plantation,Travaux A quelle distance et espacement entre les pieds de vignes ? ,"Pour créer un rang de vigne, espacez les pieds de 1 à 2 mètres l'un de l'autre. La distance moyenne est de 1,20 mètres mais il s'agit d'un standard pour les vignerons afin d'optimiser la rentabilité du vignoble, tout en laissant passer les machines dans les rangs (machine à vendanger, tracteur, ...). Dans une plantation telle qu'un jardin particulier, on peut considérer un mètre comme le minimum, ou augmenter encore l'éloignement si cela cadre davantage avec l'organisation de votre espace vert, potager ou verger. De plus, séparez-les d'environ 50 centimètres à un mètre du mur quand la plantation a pour finalité d'être adossée à une façade, clôture, pergola ou maison afin de vous assurer que les fortes racines ne déforment pas celui-ci. Ensuite, dès que le plant grandit, guidez le vers le mur choisi. Concernant les variétés, vous pouvez panacher et mélanger les cépages sans aucun souci avec pour grand avantage de pouvoir espacer les périodes de récoltes mais surtout mêler les plaisirs, les goûts et les couleurs.",https://viticabrol.fr/content/7-plantation-de-la-vigne#preparer-plantation,Travaux Est-il indispensable de laisser reposer le sol avant la plantation ? ,"Il est fortement conseillé en toutes circonstances de respecter un minimum de 18 à 24 mois entre arrachage et replantation, mais les réalités économiques font que cette préconisation n’est souvent pas respectée. Outre les avantages liés à la structuration du sol et à la reconstitution du stock d’humus, un repos de 5 à 7 ans est efficace pour retarder la contamination des jeunes plants par le court-noué, virose transmise par des nématodes du sol et qui affecte de très nombreuses parcelles. La dévitalisation avant arrachage et l’extirpation soignée d’un maximum de racines permettent d’améliorer significativement l’efficacité du repos, et limiteront aussi les risques de pourridié racinaire. Certains couverts végétaux à base de plantes antagonistes du nématode Xiphinema index (avoine, trèfle violet, lupin blanc, sainfoin, Lotier, luzerne…) peuvent réduire les populations du vecteur dans le sol, tout en ayant pour certaines un effet « engrais vert » intéressant.",https://www.vignevin-occitanie.com/5-etapes-pour-la-plantation-dune-vigne/,Travaux Quand c’est la saison les pleurs ? ,"C'est la première étape par laquelle passe la vigne après s'être reposée durant son cycle hivernal. Au début du printemps, dès l'arrivée du mois de mars, le cycle végétatif commence. La vigne qui a été taillée durant l'hiver présente alors des plaies de coupe. Avec le réchauffement du sol à cette période de l'année, la sève présente dans la plante se remet à circuler. La sève va alors commencer à couler au niveau des plaies de coupe de la vigne. Ce sont alors ces ""pleurs"" de sève qui signalent au viticulteur la reprise de l'activité du système racinaire de la plante.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la saison de débourrement ? ,"Il intervient entre 20 et 35 jours après les pleurs. De fin mars à début avril, des bourgeons apparaissent sur la vigne le long des sarments. Très vite les bourgeons gonflent et s'ouvrent pour laisser apparaître une jeune pousse. Enfin, ils finissent par se fendre. En effet, après la cicatrisation des plaies de coupe. Le système de circulation de la vigne est très agité notamment grâce à l'augmentation des températures qui dépassent les 10°, et aux effets de l'humidité.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la saison de feuillaison ?,"Cette période se situe courant avril. C'est le moment où les feuilles commencent à se développer. En effet, les bourgeons se transforment en jeunes pousses qui se transforment à leur tour petit à petit en feuilles. Les feuilles se déroulent et vont prendre leur apparence définitive.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la saison de floraison ? ,"Entre fin mai et début juin, après l’apparition des feuilles, c'est le tour de la floraison, qui correspond au développement des grappes de fleurs. Désormais, les températures sont plus élevées et le soleil plus présent. Ce sont ces conditions qui vont permettre à la vigne de faire épanouir ses fleurs qui seront plus tard remplacées par les raisins. C'est une étape très courte puisqu'elle ne dure que dix jours. Les petites fleurs blanches qui apparaissent durant ce laps de temps sont déjà en forme de grappes. Les fleurs de vigne ont la particularité d'éclore par le bas. La qualité de la floraison va renseigner le viticulteur sur le rendement de sa récolte. Il existe d'ailleurs une règle qui fixe la date des vendanges à 100 jours après celle de la floraison.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la saison nouaison ?,"Toujours au mois de juin, les fleurs se fanent et laissent peu à peu place aux futurs grains de raisins. On appelle cette étape nouaison car le grain de raisin qui apparaît est comme ""noué"" au rameau. A ce stade, le raisin possède la grosseur d'un graine de poivre, il est très ferme et c'est le moment où il est le plus sensible aux maladies. Si la floraison ne s'est pas déroulée comme prévu, les grappes présentent des grains de tailles inégales. C'est ce qu'on nomme le millerandage.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la saison d’effeuillage ? ,"Durant l'été, l’effeuillage est un moment important dans le travail du viticulteur. Cette étape consiste à enlever et couper les feuilles qui pourraient masquer les grappes de raisins du soleil. Le but étant qu'elles reçoivent un ensoleillement maximal pour permettre une meilleure maturation et diminuer l’apparition de certaines maladies. Ce travail d'effeuillage peut s'effectuer de manière manuelle ou mécanisée.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la saison de la véraison ?,"A partir de mi-juillet, la phase de croissance de la vigne ralentit. Les grains de raisins qui étaient alors encore verts et durs se colorent baie par baie. Ainsi, les baies iront du translucide au doré pour les cépages blancs et du vert au rose puis du bleu/rouge au noir pour les cépages rouges. La véraison s'étend sur 10 à 15 jours. Le raisin qui prend sa couleur définitive commence aussi à se gorger de sucre même s'il reste encore très acide en cette période.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la saison de la maturation ? ,"A partir d'août, l'acidité des raisins atteint son pic. Ainsi, elle va diminuer au fur et à mesure que le sucre va s'accumuler. La peau du grain devient également moins épaisse. Entre alors la phase de maturation. C'est l'étape cruciale qui va déterminer les caractéristiques du vin. La phase de maturation dure entre 35 et 55 jours, d'août à octobre. Soit le temps pour les baies de se gorger de sucre au maximum. C'est en particulier la météo qui va jouer sur la maturation du raisin. Plus le temps sera frais et plus le raisin sera acide. En revanche, le soleil et la chaleur donneront un raisin beaucoup plus sucré. Lorsque les quantités de sucre et d'acides se complètent plus ou moins, c'est que le raisin est arrivé à maturité. La période des vendanges peut alors commencer.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quand c’est la période de la dormance ?,"A partir de mi-novembre, les feuilles changent de couleur pour devenir rouges ou jaunes, puis elles commencent à tomber. La sève descend dans le tronc et les racines. La vigne entre alors en phase d'hibernation jusqu'au mois de mars et son prochain cycle végétatif.",https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons,Travaux Quelles sont les importances du débourrement ? ,"Si le débourrement est si important, c’est parce que la durée sur laquelle il se déroule a un impact important sur les raisins qui seront vendangés plus tard dans la saison. Si le débourrement est long, cela signifie que les différents bourgeons auront éclos à des moments différents, et donc que les grappes se formeront en décalé. C’est alors que les niveaux de maturité des raisins au sein d’une même vigne risquent d’être disparates au moment de la vendange. C’est un réel problème pour le vigneron, car la récolte peut-être plus faible, mais également car cela peu provoquer une acidité si certaines petites grappes sont récoltées en même temps que celles considérées comme mature. Au contraire, si le débourrement est court, les raisins seront synchronisés et le vigneron pourra tout vendanger à un niveau optimal de maturité pour obtenir des belles grappes et espérer de grands vins ! Cette étape du débourrement est donc particulièrement percutante quant à l’importance de comprendre les millésimes !",https://www.covigneron.com/le-debourrement-de-la-vigne-2/#:~:text=Le,Travaux Quels sont les risques associés au débourrement ?,"Le risque majeur est incontestablement la gelée, celle qui fait trembler les vigneronnes et vignerons à l’annonce de températures nocturnes négatives qui entraîneront la mort des jeunes bourgeons et, par conséquent, l’absence de grappe. Il est donc très important d’adapter, dès la plantation de la vigne, un cépage à son terroir. Une variété à débourrement tardif doit être privilégiée sur une vigne sensible aux gelées, située en fond de vallée ou entourée de haie, parce que favorable à la stagnation de l’air froid et donc au gel. Ces jolis bourgeons, tendres à souhait, peuvent aussi faire le quatre-heures de certains ravageurs, comme les escargots ou les lapins (dans les jeunes vignes). Le débourrement lance aussi le début de la sensibilité à certaines maladies de la vigne comme le mildiou.",https://www.covigneron.com/le-debourrement-de-la-vigne-2/#:~:text=Le,Travaux Quelles sont les solutions pour protéger la vigne des températures basses ? ,"Alors que la vigne supporte des températures extrêmes en hiver, puisque les bourgeons sont bien à l’abri dans leurs écailles et dans leur “bourre”, les nouvelles pousses qui se développent sont extrêmement fragiles. Il suffit d’une température inférieure à 0 °C durant quelques heures pour détruire ces jeunes rameaux, provoquant des pertes de récolte non-négligeables. Le gel peut entraîner une future récolte désastreuse laissant alors peu de solutions aux viticulteurs. Aujourd’hui, nombreuses sont les solutions qui permettent de limiter le nombre de pertes. Il existe alors une multitude de méthodes de lutte contre celles-ci dans les vignes… Et le moins que l’on puisse dire c’est que les vignerons ne lésinent pas sur les efforts pour leur vignoble ! Les bougies Les bougies, aussi appelées chaufferettes sont des blocs de paraffine dans des boîtes métalliques disposés tous les 10 mètres pour réchauffer l’air près du sol autour des vignes. Les bougies sont plutôt adaptées aux petites parcelles, elles ne représentent pas un investissement fixe, mais elles représentent tout de même un coût assez élevé qui semble cependant nécessaire pour espérer ne pas perdre un nombre de grappes trop important. Leur approvisionnement est compliqué en cas de prévisions de gelées, beaucoup de vignerons achètent ces bougies et leur stock est très souvent limité. L’aspersion De l’eau est pompée et aspergée sur les vignes pour former un cocon de glace autour du bourgeon. Le bourgeon est protégé grâce à un type d’igloo. La transformation de l’eau en glace produit de l’énergie et donc de la chaleur ce qui aide à maintenir la température du bourgeon à 0 °C alors que la température extérieure continue à descendre. L’aspersion nécessite très peu de main d’œuvre et est efficace jusqu’à -9 °C. C’est la technique la plus efficace et la plus respectueuse de l’environnement, car elle ne pollue pas. Néanmoins, l’installation est très onéreuse et requiert la présence d’une rivière ou d’un réservoir d’eau à proximité. Les câbles chauffants sont fixés le long du fil de palissage et sont reliés à une armoire de régulation qui réchauffe directement les parties sensibles. L’investissement lié à l’implantation de ces câbles dans la vigne est non négligeable. L’installation se limite généralement aux petites parcelles, à proximité des villages, car l’accès à l’électricité est indispensable. ",https://www.covigneron.com/le-debourrement-de-la-vigne-2/#:~:text=Le,Travaux Combien coûte l’effeuillage mécanique ? ,"L’effeuillage mécanique s’est fortement développé pour des raisons économiques. En effet, l’effeuillage manuel est intéressant pour la douceur et la maîtrise de la quantité de feuilles enlevées. En revanche, il représente un temps de travail conséquent, de 20 à 30 heures par hectare selon les enquêtes au vignoble (soit 300 à 450 €). Une fois mécanisée cette opération ne demande plus qu’une heure et demie à deux heures par hectare en vignes larges, soit au maximum 70 € de main d’œuvre et traction. L’amortissement d’une machine coûtant jusqu’à 20000 € sur 7 ans et 30 hectares représente 100 € par hectare et par an. Le coût total de l’effeuillage mécanique ne dépasse donc pas 200 € par hectare et par an. L’utilisation en CUMA permet de faire baisser nettement le coût de l’amortissement. Les coûts pratiqués en CUMA fluctuent ainsi de 30 à 50 € par hectare effeuillé avec la machine (hors traction et main d’œuvre)",https://www.vignevin.com/publications/fiches-pratiques/leffeuillage-de-la-vigne/,Information Quel sont les effets négatifs de l’effeuillage ?,"Lorsqu’il est réalisé de manière judicieuse, l’effeuillage n’a pas d’effets négatifs et n’a aucun impact sur : le rendement final le risque d’échaudage, quand il est réalisé sur une seule face (est ou nord). Cependant, il existe des risques de brûlures si la face effeuillée est exposée plein soleil l’après-midi, et si l’effeuillage est réalisé à la fermeture de la grappe ou à la véraison juste avant de grosses chaleurs le potentiel photosynthétique et le taux de sucre lorsqu’il est réalisé sur une seule face. Sur deux faces on peut observer une légère perte du degré potentiel.",https://www.vignevin.com/publications/fiches-pratiques/leffeuillage-de-la-vigne/,Travaux Quelles sont les différentes techniques d’effeuillage ?,"Il existe plusieurs manières d’éliminer les feuilles avec une machine. PNEUMATIQUES Les machines pneumatiques déchiquettent les limbes des feuilles grâce à un flux d’air projeté à haute vitesse. L’air est compressé en utilisant l’énergie de la prise de force du tracteur. La hauteur d’effeuillage est ajustable par la position du cache ajouré devant les buses rotatives qui expulsent l’air. La pression d’air est réglable pour jouer sur l’intensité d’effeuillage. Ces machines donnent des résultats très homogènes en termes de qualité d’effeuillage et de respect des grappes. THERMIQUES L’effeuillage thermique est une technique sans contact: un radiant alimenté au gaz propane provoque un choc thermique dans les cellules végétales des feuilles ciblées, provoquant leur dessèchement en quelques jours. Le résultat est donc progressif, pas immédiat. La vitesse d’avancement est un facteur d’accentuation ou de diminution de l’intensité de chaleur reçue, et donc de l’intensité d’effeuillage. L’effeuillage par aspiration et barre de coupe implique la présence sur la machine d’une turbine qui est là soit pour créer directement une dépression qui amène les feuilles vers la barre de coupe, soit pour la créer indirectement (flux d’air à haute vitesse sur une plaque qui crée un effet venturi). L’aspiration directe est très efficace mais implique que les feuilles passent par les pales de la turbine, avec un encrassement progressif, alors que l’aspiration indirecte permet d’éviter ce phénomène. PALES-COUTEAUX Les machines à pales-couteaux sont parmi les plus simples: l’aspiration et la coupe sont réalisées par le même organe, protégé par une grille qui se positionne contre la végétation. L’inclinaison de cette grille et la vitesse de rotation, donnée par le débit hydraulique sont les principaux réglages. La technique qui semble s’imposer chez un grand nombre de constructeurs dernièrement est celle des «rouleaux happeurs». Ceux-ci, réalisés dans une matière permettant une bonne préhension des feuilles, sont complétés d’un ventilateur à l’arrière pour créer une faible dépression, et parfois d’une barre de coupe pour finaliser l’effeuillage. Pour ces différentes machines, l’enjeu est de pouvoir s’approcher suffisamment des grappes sans les abîmer. Les constructeurs ont donc équipé certaines des machines de capteurs de suivi de végétation qui interagissent avec le matelas végétatif pour ajuster la position de la tête d’effeuillage. De telles différences de conception ont un impact marqué en terme de consommation d’énergie au vignoble.",https://www.vignevin.com/publications/fiches-pratiques/leffeuillage-de-la-vigne/,Travaux Quelles sont les effets d’effeuillage sur les arômes des vins ? ,"L’impact majeur de l’effeuillage porte sur la molécule responsable de l’arôme de poivron vert dans les vins, l’IBMP. Cette molécule se retrouve fortement dans les raisins de Fer Servadou et les Cabernet. Elle est sensible à la chaleur et à la lumière. L’effeuillage favorise ainsi sa dégradation, et permet une baisse des notes végétales au profit des notes fruitées dont l’arôme de cassis. L’effeuillage semble avoir un impact également sur les thiols variétaux (3MH et A3MH), molécules à l’origine des arômes de buis et de fruits tropicaux dans les vins de Colombard. Sur certains millésimes, suite à un effeuillage, une augmentation de la teneur en 3MH et une baisse de l’A3MH ont été observées.Il faut tout de même moduler ces derniers résultats en fonction des millésimes.",https://www.vignevin.com/publications/fiches-pratiques/leffeuillage-de-la-vigne/,Travaux Quelles sont les outils pour aider les vignerons ? ,,,Travaux Peut-on utiliser du soufre durant l’été ? ,"Attention au risque de phytotoxicité du soufre en cas de fortes chaleurs Si le soufre est une base dans la lutte contre l’oïdium, les épisodes caniculaires du début de l’été 2019 avec des températures qui ont atteint 40 à 46° sous abris, ont rappelé aux vignerons que les applications de soufre pouvaient engendrer des risques de phytotoxicité avec des brulures de feuilles. « Avec les températures extrêmes observées fin juin 2019 et surtout une brusque montée en température, les applications de soufre qui ont précédé cet épisode caniculaire ont en effet pu constituer un phénomène aggravant dans certaines situations » observe Jean-Baptiste Drouillard. Le soufre est en effet une molécule qui agit par sublimation, plus il fait chaud, plus la sublimation est forte. Plus précisément, plus les particules de soufre sont fines (de 1 à 2 µm), plus la sublimation est rapide et plus le risque de phytotoxicité est élevé, mais si les particules de soufre sont trop grosses (au-delà de 8 µm), c’est l’efficacité qui est moindre. En fait, précise l’expert, « au-delà de la taille des particules, c’est surtout la régularité qui est importante. De ce point de vue, la spécialité Thiovit Jet Microbilles® offre une concentration de particules autour de 4 µm ce qui lui confère un excellent compromis entre une bonne efficacité et un faible risque de phytotoxicité »",https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium,Traitement Quel impact sur la qualité des vins ?,"Les résidus de soufre ne pénalisent pas la fermentation alcoolique, mais les teneurs en résidus de soufre les plus élevées (environ 2 mg/kg) peuvent altérer la qualité des vins par une augmentation des notes de « réduit », « amer » et diminution des notes « fruits frais », « intensité florale » (Leroux 2014). Ces phénomènes peuvent être accentués par certains process de vinification comme la distillation à Cognac, vignoble où l’utilisation du soufre (à dose d’homologation) est déconseillée par le BNIC après la nouaison.  En effet, les teneurs en résidus de soufre semblent assez bien corrélées avec le délai entre le dernier traitement et la récolte.",https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium,Traitement Comment limiter les doses de soufre grâce aux biocontrôles ? ,"Pour bénéficier des avantages du soufre dans les conditions optimales, la réduction des doses de soufre au cours de la campagne peut être recommandée, « une stratégie envisageable est d’associer  le soufre avec des produits de biocontrôle comme Fytosave® / Esdeaine® ou Taegro® qui permettent à la fois de sécuriser les applications de soufre et de réduire les doses » explique Jean Litoux, ingénieur conseil culture Syngenta dans le sud-est.",https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium,Traitement Pourquoi le soufre a une action multisite ? ,"Le soufre agit à plusieurs niveaux des processus métaboliques des champignons, notamment en bloquant la respiration cellulaire, en inhibant la synthèse de l’acide nucléique ainsi que la formation de protéines et en ayant une action globale de perte d’énergie des cellules. Cette action multisite réduit très fortement le risque d’apparition de souches de champignons résistantes à ce fongicide. Sur l’oïdium, les vapeurs de soufre ont une triple action : préventive sur les conidies (avant et après leur germination), curative sur la croissance du mycélium et éradicante sur le dessèchement des conidiophores et du mycélium.",https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium,Traitement Pourquoi le soufre peut être phytotoxique ?,"La phytotoxicité du soufre est due à l’oxydation du S (issu de la sublimation qui dépend de la température) en S02, lui-même converti en SO3 avec l’air humide des stomates. Le SO3 est absorbé dans l’eau et produit de l’acide sulfurique H2SO4 qui brûle les tissus des plants. Les facteurs qui augmentent les risques de phytotoxicité sont : la dose de soufre, la température au moment et dans les 24 heures qui suivent l’application (Barchietto, 2015). Il est difficile de fixer un seuil de température au-delà duquel les brûlures se manifestent, ce seuil dépend en effet de nombreux autres facteurs comme l’humidité relative de l’air, l’état d’alimentation hydrique de la plante, les doses d’usage du soufre, le cépage.",https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium,Traitement Comment maîtriser le black-rot avec moins de solutions fongicides ? ,"La problématique majeure à laquelle les vignerons sont déjà confrontés et le seront encore plus dans les années à venir est la restriction des solutions fongicides.  Le mancozèbe, substance active qui permettait de contrôler le black-rot et le mildiou est désormais interdit, plusieurs triazoles ont été retirées du marché depuis 3 ans et les vignerons se préparent d’ores et déjà au retrait d’une autre matière active» observe Jean-Baptiste Drouillard, Expert Technique cultures spécialisées chez Syngenta. Pour commencer la protection, les vignerons peuvent s’appuyer sur des solutions fongicides à base de cuivre comme la spécialité CUPROCOL® Duo, en association avec du soufre à la dose de 6 à 8 kg/ha. « Pour protéger les vignes du black-rot en début de campagne, il faut des doses de cuivre métal de 400 g/ha minimum. Le saviez-vous ? Les baies atteintes de black-rot se dessèchent rapidement, elles restent sur la rafle et sur le cep de vigne, on les appelle « momies ». La vendange mécanique n’élimine pas ces momies, source d’inoculum pour l’année suivante si la prophylaxie n’est pas bien réalisée à la taille. C’est pourquoi, la vigilance est de rigueur sur les parcelles à historique.",https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/maitriser-black-rot-avec-moins-fongicides,Maladie Qu’est-ce que le surgreffage et pourquoi surgreffer une vigne ?,"Le surgreffage désigne un greffage pratiqué sur des vignes agées et productives qui permet d’unir deux éléments, le plus souvent une partie aérienne, le greffon, à une partie souterraine, le porte-greffe, en ajustant les cambiums pour qu’ils se soudent entre eux au moyen d’un cal de cicatrisation. Le surgreffage offre de nombreuses possibilités par rapport à une replantation : modifier son encépagement en 1 année avec une seule perte de récolte, un gain qualitatif sur vin par préservation d’un système racinaire en place depuis plusieurs années, préserver le palissage en place. Par contre, le surgreffage ne permet pas de rajeunir une vigne ni de la soigner (flavescence dorée, eutypiose, esca) et doit donc être pratiqué sur une vigne en bonne santé. Le surgreffage est actuellement couramment pratiqué dans le vignoble de Moissac pour remplacer le Chasselas par d’autres variétés de raisins de table.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel Quelles sont les principales causes d’échec du surgreffage de la vigne ?,"La réussite d’un surgreffage dépend d’un grand nombre de points de détail. En cas de taux de reprise insuffisant (<80%), l’échec peut en général être expliqué par l’une des causes suivantes : manque de dextérité des praticiens. Pour un bon ajustement des cambiums, les greffons doivent posséder des longueurs de biseaux importantes et les coupes doivent être de qualité, mauvaise qualité et manque de fraîcheur des greffons. Idéalement, le matériel végétal doit être conditionné sous film plastique en chambre froide à 4°C et 90% d’humidité immédiatement après la taille, afin d’éviter toute déshydratation, causes météorologiques. Des températures chaudes sont les meilleurs garants du succès d’un surgreffage et permettent une bonne alimentation en sève du greffon. En complément un arrosage et/ou un maintien d’un rameau tire-sève peuvent être réalisés.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel Comment préparer le surgreffage de la vigne ?,"La réussite d’un surgreffage est liée à un important travail de préparation qui consiste à : collecter et à conserver les greffons (en prévoir 2 par souche). Attention à éviter toute dessication, écorcer les souches sur la zone d’intervention. Débarrasser la souche des toutes les écorces mortes sans atteindre les parties vivantes, supprimer les liens existants (si besoin) et écarter les tuteurs, réaliser les démarches administratives auprès de l’INAO, du Service de la Viticulture et de FranceAgriMer. Les travaux de surgreffage sont en général réalisés par un prestataire de service, mais peuvent également être réalisés soi-même à l’aide de kits de surgreffage.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel La greffe en T-Bud ?,"La greffe en T-Bud s’opère dès le décollement de l’écorce de la vigne, qui correspond à une intense montée de sève, caractéristique de la période de floraison. Il s’agit de la plus accessible et de la plus performante des méthodes de surgreffage. Cependant, elle ne peut être réalisée que sur une période assez brêve (15 jours environ, durant la floraison). La cadence de réalisation est élevée et les risques d’accidents sont réduits. L’ajustement se fait sous l’écorce avec un potentiel de contact optimal tant sur la zone dorsale du greffon, que sur le biseau facial. La réalisation de l’incision sur la souche est facilement accessible aux néophytes par contre, une très bonne technicité reste nécessaire pour la réalisation du greffon. La greffe en T-Bud ne peut pas être réalisée sur des petits sujets (porte-greffe de diamètre inférieur à 2 cm) par contre il n’existe pas de limite d’âge des ceps ni de diamètre supérieur pour la réalisation de cette greffe.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel La greffe en Chip-Bud ?,"Le greffon est similaire à celui utilisé pour la greffe en T-Bud. Contrairement à la greffe en T-Bud, la greffe en Chip-Bud peut être réalisée sur tous les diamètres de sujets, avec la seule obligation celle d’avoir des sujets dont le diamètre est supérieur à celui des greffons (environ 12 mm). Elle est donc réalisable en plein champ sur des porte-greffes de 1 an vigoureux ou de 2 ans moyennement vigoureux. La période d’intervention de la greffe en Chip-Bud est plus large que celle en T-Bud et peut commencer au début du printemps et s’achever au début de l’été. La préservation d’un rameau tire-sève permet de sécuriser la survie de la plante en cas d’échec.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel Qu’est-ce que le surgreffage en fente ?,"C’est la technique la plus ancienne. Le greffage en fente traditionnel peut se pratiquer également sur un jeune plant. Il doit être effectué au printemps, en montée de sève, lorsque les risques de refroidissement brutal sont moindres. En effet, un arrêt ou un ralentissement durable de la montée de la sève après l’opération est la cause majeure des échecs constatés pour cette technique. Le tronc de la souche à greffer est coupé quelques centimètres au-dessus du sol. On pratique avec un outil bien affûté une fente en son milieu, qu’on maintient ouverte avec un petit coin. Selon le diamètre du tronc fendu, un ou deux greffons taillés en biseau sont introduits dans la fente aux deux extrémités, de façon à ce que l’écorce des greffons soit en parfaite continuité avec celle du tronc. Le biseau pratiqué sur les greffons doit être net et régulier, de façon à ce que la longueur du greffon taillé représente 5 à 6 fois son diamètre. Les assises génératrices doivent être parfaitement en contact. L’assemblage doit être ligaturé avec un lien dégradable, et recouvert de terre fine. La réussite de la greffe est concrétisée quelques semaines plus tard (variable selon les conditions), par le débourrement des bourgeons du greffon, et par l’apparition des premières feuilles hors de la butte. Selon l’aspect des buttes, la nature de la terre utilisée et les conditions météo, on pourra être amené à les arroser pour conserver une humidité suffisante autour de la greffe. Il faudra également dégarnir les plants durant la saison afin d’éviter l’affranchissement du greffon (émission de racines au nouveau point de greffe).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel Quels sont les autres variantes de sugreffage ?,"Méthode à la mousse et au sable (évite le buttage), Méthode à la bouteille et au sable (praticable en fente sur coursons hauts)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel Quels sont les travaux d’entretien des greffes ?,"Il ne faut pas sous-estimer l’importance des travaux d’entretien des greffes qui représentent un besoin en main d’œuvre important. Ce besoin est estimé pour un chantier de 4500 pieds à une personne à plein temps pendant 3 mois. Ces travaux consistent à : supprimer la végétation (décapitation), épamprer de manière hebdomadaire les souches sur la zone d’intervention, à arroser les greffes (1 à 2 fois), à tuteurer et à palisser les greffes, à réaliser les traitements phytosanitaires",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel Le coût d’un surgreffage ?,"Le coût d’un surgreffage réalisé en prestation de service est variable suivant la quantité de pieds à surgreffer et peut varier de 1,35 à 2,05 € HT par pied. Les travaux de préparation et d’entretien sont à la charge du viticulteur. Les principaux prestataires de service sont Worlwide Vineyards, Vitivista et l’Epibiote.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/surgreffage-de-la-vigne/,Matériel Que sont les lambrusques ?,"La sous-espèce Vitis vinifera ssp. sylvestris désigne le taxon sauvage de Vitis vinifera, à partir duquel la sélection humaine a abouti aux innombrables cépages. Décimées par l’évolution de leur habitat et l’introduction de maladies, les lambrusques ne subsistent plus que dans certains milieux et sont officiellement protégées en France.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-lambrusques/,Matériel Quelles sont les principales caractéristiques des lambrusques ?,"Les lambrusques sont des lianes ligneuses pouvant atteindre 30 à 40 m de longueur. Elles colonisent les lisières forestières, préférant les terrains frais et humides. Plante dioïque, elles se reproduisent principalement par marcottage naturel. Elles diffèrent des cépages cultivés par plusieurs traits morphologiques, physiologiques et comportementaux.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-lambrusques/,Matériel En quoi diffèrent-elles des cépages cultivés ?,"Les lambrusques se distinguent des cépages cultivés par des caractéristiques telles que la diécie, l'homogénéisation des stades phénologiques, l'augmentation du nombre de baies par grappe et de la taille des baies, ainsi que la diversification de la couleur de la pellicule des baies. D'autres caractères morphologiques permettent également de les différencier.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-lambrusques/,Matériel Avec quoi peut-on confondre une lambrusque ?,"À première vue, les lambrusques peuvent être confondues avec d'autres vignes se développant en milieu naturel, mais génétiquement et morphologiquement, elles présentent des différences. Louis Levadoux a établi une typologie des vignes sauvages. Les analyses génétiques permettent également de les différencier des vignes cultivées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-lambrusques/,Matériel Pourquoi les lambrusques sont-elles menacées ?,"Les lambrusques sont menacées en raison des dégradations de leur habitat naturel, de la déforestation, de l'urbanisation, de l'agriculture intensive, et des maladies introduites au 19e siècle telles que le mildiou, l'oïdium, le black rot et le phylloxéra. Elles sont officiellement protégées en France depuis 1995, mais des destructions d'origine humaine peuvent encore survenir.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-lambrusques/,Matériel Où sont localisées les principales stations de lambrusques ?,"Les lambrusques sont présentes dans plusieurs régions, notamment en Afrique du Nord, en Europe occidentale et centrale, sur des îles méditerranéennes, en Europe de l'est, au Moyen-Orient et en Asie centrale. En France, elles ont été recensées dans des régions telles que la Corse, le Languedoc-Roussillon, le Pays Basque, le Midi-Pyrénées, les Charentes, la Haute-Garonne, etc.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-lambrusques/,Matériel Quels sont les travaux de conservation des lambrusques réalisés par l’IFV Sud-Ouest ?,"L'IFV Sud-Ouest participe à la conservation des lambrusques en implantant certaines origines retrouvées dans son conservatoire. Des collections sont également prévues dans des régions spécifiques. La collecte d'échantillons végétaux est délicate en raison de la croissance en hauteur des souches, mais des actions sont entreprises pour préserver ce patrimoine unique et menacé.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-lambrusques/,Matériel Qu’est-ce que l’ampélographie moléculaire ?,"Le terme ampélographie vient du grec «ampelos» qui signifie vigne et de «graphie» qui se rapporte à la description. Proposé pour la première fois en 1661 par le Docteur Sachs dans l’ouvrage Ampelographia, ce terme regroupe aujourd’hui à la fois la description et l’identification des cépages, l’étude de leur évolution et des relations qui existent entre eux et la connaissance de leur comportement vis à vis du milieu (aptitudes culturales et œnologiques). Pendant longtemps, l’ampélographie ne s’est basée que sur l’observation visuelle de la vigne, en particulier sur la morphologie des feuilles, des rameaux et des grappes. Parmi une centaine de descripteurs codifiés pour décrire les différents organes de la vigne, 14 descripteurs primaires prioritaires ont été retenus par l’OIV pour leur bon pouvoir discriminant entre les variétés. Plus récemment, l’ampélographie s’est dotée de nouveaux outils comme la chimiotaxonomie (études des composés du métabolisme secondaire) ou les marqueurs biochimiques (isozymes). Ces marqueurs ont cependant montré leurs limites, leur pouvoir discriminant s’étant avéré insuffisant pour un usage à grande échelle. La véritable révolution est née de l’incorporation à l’ampélographie de techniques génétiques à partir des années 1990. Le marquage moléculaire et le séquençage de l’ADN ont permis d’avoir accès non seulement au phénotype mais aussi directement au génotype de façon précoce sans avoir besoin d’attendre un développement complet de la plante. L’ADN nécessaire pour ce type d’analyse peut être extrait à partir de quelques dizaines de milligrammes de matériel végétal et de n’importe quel organe ou partie de la plante (feuilles, baies, sarments, racines…).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lampelographie-moleculaire/,Matériel Qu’est-ce que l’ADN et comment est-il structuré ?,"L’acide désoxyribonucléique, ou ADN, est une molécule, présente dans toutes les cellules vivantes, qui renferme l’ensemble des informations nécessaires au développement et au fonctionnement d’un organisme. C’est aussi le support de l’hérédité car il est transmis lors de la reproduction, de manière intégrale ou non. Il porte donc l’information génétique et constitue le génome des êtres vivants. L’ADN détermine la synthèse des protéines, par l’intermédiaire de l’ARN. Cette double hélice est composée de séquences de nucléotides constitués d’un groupe phosphate lié à un sucre, le désoxyribose, lui-même lié à une base azotée. Il existe quatre bases azotées différentes : la cytosine (notée C) et la thymine (notée T) de la famille des pyrimidines, et l’adénine (notée A) et la guanine (notée G) de la famille des purines. Dans les cellules végétales, l’ADN est localisé dans le noyau, dans les chloroplastes et dans les mitochondries. Les chloroplastes sont des organites essentiels qui permettent de capter la lumière à l’origine de la photosynthèse. Les mitochondries sont impliquées dans les processus de fourniture d’énergie à la cellule.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lampelographie-moleculaire/,Matériel A quelles techniques l’ampélographie moléculaire fait-elle appel ?,"L’ampélographie moléculaire fait appel à l’analyse de plusieurs types de marqueurs sur l’ADN, qui permettent de différencier les individus avec certitude : les microsatellites (nucléaires et chloroplastiques) ou SSR (Simple Sequence Repeats) : Il s’agit de courtes séquences d’ADN formées de la répétition (jusqu’à 20 à 30 fois) d’unités de 2,3 ou 4 bases (par exemple C-A ou G-A-T). les indels qui sont des mutations d’insertion ou de délétion de courtes séquences d’ADN les éléments transposables ou éléments mobiles parfois aussi nommés «gènes sauteurs». Leurs déplacements peuvent être activés par les stress et certains facteurs environnementaux. La mobilité de ces éléments est une source de mutations, donc de variabilité génétique et d’évolution. On distingue les rétrotransposons qui se répandent selon un mode «copier-coller» et les transposons qui se déplacent par «couper-coller» les polymorphismes de nucléotides uniques ou SNP (Single Nucleotid Polymorphism) qui ne concernent qu’un seul nucléotide. Il s’agit d’un changement d’une base par une autre. On distingue les transitions qui sont des substitutions de nucléotides au sein d’une même famille (purine ou pyrimidine) et les transversions, changements d’une purine en une pyrimidine ou inversement.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lampelographie-moleculaire/,Matériel Qu’a permis d’apprendre l’ampélographie moléculaire sur l’origine de la vigne?,"Les travaux réalisés entre autres par l’équipe de Jean-Pierre Péros de l’INRA de Montpellier ont permis de mettre en évidence le caractère ancestral des espèces de vigne asiatiques qui seraient à la fois à l’origine de l’espèce européenne Vitis vinifera et des espèces américaines. En ce qui concerne ces dernières, il se serait produit deux événements distincts de dispersion depuis l’Eurasie vers l’Amérique : un événement à l’origine des espèces du centre et de l’Est (Vitis labrusca, Vitis riparia, Vitis rupestris et Vitis berlandieri), l’autre à l’origine des espèces californiennes (Vitis californica). L’analyse des micro-satellites a permis également de différencier les vraies vignes sauvages européennes (Vitis vinifera subsp. s ylvestris) appelées aussi lambrusques des variétés cultivées. Au sein de ce compartiment cultivé, ces analyses ont permis de répartir objectivement les variétés en cinq grands groupes géographiques en relation avec leurs aptitudes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lampelographie-moleculaire/,Matériel Qu’a permis d’apprendre l’ampélographie moléculaire sur les liens de parenté entre cépages ?,"L’analyse par micro-satellites des 2300 cépages traditionnels conservés au Domaine de Vassal (INRA de Marseillan) a permis de constituer une base de données complète et unique dans son genre. Lorsque sur l’ensemble des marqueurs d’une variété étudiée, on peut trouver par comparaison deux autres cépages ayant chacun la moitié des valeurs déterminées, il existe une forte probabilité que par croisement ces deux cépages aient donné naissance au troisième. Il est même parfois possible de déterminer pour un croisement donné quel est le père d’où provient le pollen et la mère qui a porté le fruit. En effet, c’est la mère qui fournit au futur descendant, l’ensemble de sa «machinerie métabolique» en particulier ses chloroplastes. Ces derniers contiennent également de l’ADN sur lequel on a pu déterminer certains marqueurs génétiques.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lampelographie-moleculaire/,Matériel Quels sont les exemples les plus marquants d’identification variétale réussie à l’aide de l’ampélographie moléculaire ?,"En 2009, Jean-Michel Boursiquot et Laurent Audeguin du Pôle Matériel Végétal de l’IFV, ont pu mettre en évidence, un faux Albarinho B lors d’une mission en Australie. Depuis de nombreuses années, les viticulteurs locaux croyaient cultiver cette variété originaire de la façade ouest de la péninsule ibérique, mais nos collègues ont rapidement déterminé qu’il s’agissait en fait du Savagnin B. Ce résultat a été confirmé peu de temps après leur retour en France, grâce à l’analyse génétique d’ADN prélevé sur place et après confrontation aux bases de données existantes (IFV, INRA). Pour l’anecdote, la même histoire s’était déjà produite au Chili près de vingt ans auparavant et bien avant l’utilisation des marqueurs génétiques. La Carmenère N y avait longtemps été confondue par les viticulteurs avec le Merlot N. Dans la région, ces techniques ont permis à l’IFV Sud-Ouest d’identifier toutes les anciennes variétés maintenues dans les conservatoires régionaux, et d’introduire dans les collections des cépages originaux qui n’y figuraient pas tels le Moural N de l’Aveyron, le Bouysselet B de Fronton et d’autres variétés sans dénomination à ce jour.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lampelographie-moleculaire/,Matériel L’ampélographie moléculaire permet-elle de distinguer les clones ?,"Aujourd’hui, sauf quelques cas particuliers (voir plus bas), l’ampélographie moléculaire ne permet pas de distinguer les clones d’un même cépage, car il existe très peu de différence intra-variétale au niveau des micro-satellites. Cependant, les nouvelles méthodes de séquençage de l’ADN à très haut débit permettent maintenant d’envisager le reséquençage du génome de différents individus. Cette approche a été choisie pour essayer de détecter les différences génétiques pouvant exister entre clones. Au cours d’une thèse menée par Grégory Carrier dans le cadre de l’UMT Géno-Vigne® et encadrée par l’IFV, Montpellier SupAgro et l’INRA, trois clones de Pinot Noir ont été analysés. Les résultats ont permis de mettre en évidence le rôle prépondérant des éléments mobiles (rétro-transposons) dans le polymorphisme génétique détecté entre ces clones. Sur cette base, une analyse préliminaire de diversité à l’aide de marqueurs SSAP a permis d’obtenir des profils uniques pour tous les clones de Pinot Noir en collection. Cependant, une sélection de ces marqueurs et une validation de leur stabilité et de leur répétabilité doivent encore être réalisées avant de pouvoir envisager une identification fiable des différents clones. D’autres travaux ultérieurs ont également permis de progresser dans la voie de l’identification des clones. Aujourd’hui, on sait par exemple caractériser, grâce à un marqueur microsatellite spécifique, la sensibilité ou non des clones de Syrah au dépérissement particulier qui touche ce cépage. Très récemment, des auteurs ont proposé un nouveau set de marqueurs microsatellites susceptibles de déterminer des mutants de couleur au sein d’une même variété, ce que ne permettaient pas les marqueurs développés jusqu’alors (Migliaro & al., 2017).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lampelographie-moleculaire/,Matériel Quelles sont les caractéristiques du matériel de greffage et des vignes mères ?,"Le matériel végétal utilisé pour le greffage est issu de vignes mères de porte-greffes et de greffons : les vignes mères de porte-greffes sont rarement palissées et sont établies en « tête de saule » au niveau du sol. Elles produisent des rameaux parfois très vigoureux, dont la longueur peut dépasser 10 mètres. Les bois récoltés considérés comme techniquement (et réglementairement) utilisables sont appelés « boutures greffables », ont un diamètre compris entre 6 et 12 mm, et peuvent être conditionnés de nombreuses manières : soit directement en fractions de diverses longueur selon les utilisations, soit en en paquets de 100 ou 200 sarments d’environ 1.10 m (« mètres greffables ») étiquetés et destinés à la vente aux pépiniéristes, qui les débiteront ensuite. Chaque fraction greffable est « talonnée » (base coupée sous l’emplacement d’un oeil éborgné), dévrillée et ébourgeonnée soigneusement afin d’éviter les repousses du portez-greffe. Ces opérations peuvent être effectuées intégralement à la main, ou à l’aide de machines (entraînement des bois par galets rotatifs, talonnage et coupe déclenchés par cellule, ébourgeonnage par couteaux mobiles en diaphragme s’adaptant automatiquement au calibre du sarment). La longueur des fractions débitées varie de 28 à 70 cm (plants « hautes tiges »). les vignes mères de greffons certifiés sont en général des vignes à fruits, établies suivant un protocole rigoureux dans le but de minimiser les risques sanitaires (parcelle vierge de vigne depuis 12 ans minimum, utilisation obligatoire de plants de catégorie « base », isolement de 5 mètres minimum par rapport à toute autre vigne, etc.). Les sarments bien aoûtés, et de diamètre inférieur à 14 mm, sont récoltés et conditionnés en paquets de 100 ou de 200 unités, étiquetés à l’aide d’étiquettes réglementaires (de couleur bleue pour le matériel certifié). Ils sont ensuite débités en greffons, constitués d’une fraction de mérithalle de quelques centimètres surmontée d’un bourgeon (oeil). Les vignes-mères de greffons et de prote-greffes font l’objet de contrôles sanitaires très stricts : tests ELISA (court-noué et enroulements) tous les 10 ans ; prospection annuelle pour les maladies à phytoplasmes (flavescence dorée, bois noir) et recensement de tout autre problème éventuel (bactériose, surveillance des maladies du bois…). En cas de flavescence dorée avérée, la parcelle est mise en quarantaine pendant 2 ans et le matériel végétal issu de cette parcelle en année n-1 doit obligatoirement être détruit ou traité à l’eau chaude (50°C ; 45 min). Ce traitement à l’eau chaude, qui engendre un surcoût important pour le pépiniériste, est de plus en plus utilisé sur le matériel végétal en entrée de pépinière et les plants en sortie. Ce traitement s’avère efficace contre les phytoplasmes, certaines bactéries et champignons mais est sans effet sur les virus. Réalisé dans les bonnes conditions et avec précautions, ce traitement n’engendre pas de mortalité. Un léger retard dans le débourrement a parfois été observé.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-production-de-plants-de-vigne-en-pepinieres/,Travaux Qu'est-ce que l'étape de trempage ou de réhydratation ?,"Après la récolte des bois (à partir de décembre), ces derniers sont conservés dans un local ou une chambre froide, idéalement à 5°C et saturée d’humidité (95%), pour éviter toute dessiccation et perte des réserves glucidiques des bois. Avant utilisation, on pratique une réhydratation du matériel végétal par trempage dans de l’eau pendant 24 heures en moyenne. Dans les bains de réhydratation, ou à part (étape supplémentaire), une désinfection peut être réalisée à l’aide de cryptonol (sulfate de quinoléine à la concentration maximale de 0,5 kg/hl). Le conditionnement, en bacs couverts ou sacs plastiques fermés et conservés au frais, se fait après égouttage. Des études réalisées par l’IFV Sud-Ouest ont montré que le trempage et la stratification étaient les étapes-clés du processus d’élaboration des plants, au cours desquelles pouvaient se produire des contaminations par certains champignons impliqués par ailleurs dans des maladies du bois (Esca et BDA). Les conditions chaudes et humides seraient particulièrement favorables à la croissance de ces champignons.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-production-de-plants-de-vigne-en-pepinieres/,Travaux Comment se pratique le greffage ?,"Le greffage consiste à assembler deux organismes vivants au moyen d’une soudure biologique. Le greffage sur place étant de moins en moins utilisé par les viticulteurs, l’essentiel des opérations de greffage est réalisé sur table par greffe oméga dans 95% des cas. Cette technique ne demande aucune aptitude ni dextérité particulière. La coupe des greffons doit être executée le plus prêt possible de l’oeil. La greffe oméga s’effectue à l’aide de deux machines l’une assurant la découpe, l’autre l’assemblage en 1 ou 2 coups à un rythme de 600 à 700 greffes par heure. 5% des greffés-soudés sont produits par greffe à l’anglaise qui permet de mettre de mettre les 2 cambiums en continuité et d’avoir une bonne surface de contact (coupe oblique). Ce type de greffage est réalisé en 2 fois (coupes, assemblages à la main) à une cadence de 300 à 500 greffes par heure. après greffage, le point de greffe est paraffiné, à l’aide d’une cire, afin d’assurer la rigidité physique de l’assemblage et le protéger du dessèchement.Les cires hormonées, bien que plus coûteuses, sont les plus utilisées car elles offrent un meilleur taux de reprise.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-production-de-plants-de-vigne-en-pepinieres/,Travaux En quoi consiste la stratification ?,"La stratification est l’étape de l’élaboration des plants de vigne au cours de laquelle va se produire la callogénèse avec émission d’un tissu cicatriciel (cal) issu de la prolifération du cambium et des cellules internes du phloème. Le cal se forme aux sections du greffon et du porte-greffe, mis en continuité au cours de l’étape de greffage. La « soudure » est plus efficace si le contact est bon (diamètres identiques, coupes obliques). Il n’y a pas de modification ou d’interpénétration des deux génomes, mais plutôt création d’une « chimère » artificielle (relation de type trophique entre les deux individus). Selon le type de stratification, les greffes-bouture sont placées soit dans des grands bacs étanches (stratification à l’eau avec du sulfate de cuivre), soit dans des caisses perforées (plastique ou bois) avec de la sciure humide (stratification traditionnelle). Les plants sont mis en chambre chaude chaude (28 °) et humides à l’obscurité. Un voile perméable est placé sur les greffes et recouvert de substrat. La callogénèse dure de 10 à 25 jours, jusqu’à l’obtention d’un cordon de cal blanc, homogène et régulier et l’émission des premières radicelles, ces dernières sont très dépendantes du porte-greffe. A ce stade de l’élaboration la surveillance doit être quotidienne car il existe un fort risque de développement de Botrytis sur les bourgeons qui démarrent. Un traitement anti-botrytis est souvent nécessaire. A la fin de la stratification, on réalise un dégarnissage (verdissement des pousses), on sort les plants de la chambre chaude, on décaisse, on effectue un premier tri avant de reparaffiner les plants pour protéger les cals à l’aide d’une cire non hormonée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-production-de-plants-de-vigne-en-pepinieres/,Travaux Comment s’effectue la reprise des plants ?,"A ce stade de l’élaboration d’un plant de vigne, il est nécessaire de distinguer les plants traditionnels et les plants en pot. Les plants en pot ont l’avantage de posséder un taux de reprise supérieure, de permettre une production dans l’année et d’assurer une meilleure sécurité sanitaire. L’utilisation de plants en pot engendrent davantage de manutention, de transport (cagettes de 60 plants) et nécessite un important espace de stockage. En zone chaude, il est préférable d’acclimater les plants et de réaliser des arrosages après plantation. On observe parfois sur des soudures non aoûtée des phénomène de casse due au vent impossibles à tester.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-production-de-plants-de-vigne-en-pepinieres/,Travaux Pourquoi est-il si difficile de réussir ses complantations ?,"Il est difficile pour un jeune plant de se développer dans une vigne en place, en raison de la concurrence des autres souches au système racinaire puissant, de l’état du sol (compactions…), des maladies (puisqu’il se trouve hors de la zone d’atteinte des traitements phytosanitaires …), de sa fragilité face aux travaux mécanisés. Pour toutes ces raisons, il n’est pas simple de réussir ses complantations, et elles demandent une attention soutenue.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/,Travaux A quelle fréquence effectuer les remplacements ou complantation ?,"Les remplacements sont à effectuer très régulièrement : il y a souvent beaucoup plus de manquants que l’impression intuitive que l’on s’en fait. Pour estimer précisément leur nombre réel, il est nécessaire de réaliser des comptages par parcelle, par exemple sur quelques rangs. Il est préférable de ne jamais dépasser un seuil d’environ 5 % (ce qui représente déjà un minimum de 200 à 250 trous par hectare).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/,Travaux Quand réaliser les trous ?,"En sol argileux, toujours travailler sur terrain bien sec pour éviter le lissage des parois du trou, qui deviennent difficilement perméables aux jeunes racines et peuvent piéger l’eau en hiver (risque d’asphyxie). Pour une mise en place au printemps, il est conseillé de pratiquer les trous l’automne qui précède, afin que le sol s’émiette correctement sous l’effet du gel et réduise la formation de cavités. En sol limoneux, il faut également que le sol soit ressuyé correctement. La mise en place des plants doit s’effectuer juste après les trous, sous peine de voir le sol se refermer à la première pluie importante.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/,Travaux Comment réaliser les trous ?,"On trouve aujourd’hui plusieurs fabricants de bonnes tarrières. Le choix de la vrille est important et il est préférable d’utiliser une vrille bêche (2 pales opposées pour une bonne pénétration avec émiettement) d’un diamètre minimal de 400 mm et d’une profondeur d’au moins 40 à 50 cm. Il faut également préférer les modèles avec pare fils. De nombreuses options améliorent la commodité de l’opération : déport et inclinaison hydrauliques, inversion du sens (blocages en terrain caillouteux…). Les équipements s’adaptent au terrain et permettent de réaliser divers travaux comme l’arrachage des souches. Ces outils ont l’inconvénient de rejeter beaucoup de terre hors du trou. En ce qui concerne la bêche excavatrice, elle est multi usage (arrachage des pieds + préparation du trou), elle travaille le sol sans semelle ni lissage, sur 70 cm de large et jusqu’à 60 cm de profondeur. Il existe un déport latéral jusqu’à 1.05 m avec un déplacement de terre raisonnable. Elle est sans risque pour le palissage puisqu’elle travaille sous les fils.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/,Travaux Comment réaliser la plantation ?,"Deux époques sont envisageables pour réaliser la plantation : en automne, avec des plants en pots aoûtés : ces plants sont résistants aux gelées « habituelles ». Les gros pots sont préférables (de 1 à 3 l) car le terreau y est plus abondant, les plants sont plus vigoureux avec des racines plus développées. Ils doivent être commandés spécifiquement au pépiniériste, et leur coût varie de 2 à 3 euros (pour 3 litres). Ils doivent être plantés hors période de forts gels pour éviter de brûler en partie les racines. Il est utile de tasser très légèrement au pied au printemps, avec des plants traditionnels (racines nues). Dans le cas de terrains asphyxiants (boulbènes blanches, sols très argileux) on peut utiliser par exemple un mélange sable/terreau autour du plant. Les racines doivent être gardées assez longues sans qu’elles rebiquent vers la surface car des plants retaillés très courts vont utiliser beaucoup d’énergie à refaire des racines et seront plus sensibles à l’asphyxie puis à la sécheresse. On peut disposer au fond du trou une poignée de compost, qui n’apportera pas d’azote mais améliorera localement le fonctionnement du sol. Ne jamais placer d’engrais minéral en particulier azoté dans le trou de plantation.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/,Travaux Comment entretenir les plants après complantation ?,"L’entretien des plants est indispensable pour garantir une bonne reprise et valoriser le travail effectué. Le tuteurage et la protection des plants sont obligatoires et immédiats. Il faut attacher le tuteur au fil porteur, utiliser de préférence des protections rigides (type Tubex ou autres) contre les herbicides et les lapins, moins traumatisantes en cas de vent. De plus, elles respectent le feuillage, et créent un effet de serre au printemps. Il faut également soigner l’épamprage Attention aux risques d’échaudage à l’intérieur des protections en cas de fortes chaleurs : dans certains cas, on pourra être amené à les retirer sous peine de mortalité des plants. Elles peuvent également constituer un refuge de choix pour les escargots, responsables de gros dégâts sur les bourgeons au printemps En fonction de l’état du sol et des conditions de pousse, on peut être amené à réaliser des sarclages si le sol s’est refermé en été (ex.boulbènes battantes). Un arrosage doit être prévu en été, si besoin, et ce quelle que soit la technique de plantation Il est possible d’apporter une petite quantité d’azote, en localisé au pied, mais pas avant la deuxième année de pousse car il existe un risque de toxicité ammoniacale et de déséquilibre entre le développement du système racinaire et aérien. Il est préférable d’employer par exemple du phosphate d’ammoniaque qui est moins riche en azote et moins dangereux pour les racines, ou des engrais organiques La protection phytosanitaire de la jeune végétation doit être soignée, en particulier à partir du moment où elle dépasse les protections. Le feuillage, très sensible doit rester indemne de mildiou mosaïque jusqu’à l’aoutement de la tige principale, qui en général, intervient plus tardivement que sur les vignes adultes (croissance active plus longue)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/,Travaux Des spécialités de pépinières pour faciliter la reprise et l’établissement des plants ?,"Outre les plants préparés en gros pots, on trouve de plus en plus fréquemment des plants greffés-soudés hautes tiges. Il s’agit de spécialités racines nues ou plus rarement en gros pots, à planter de préférence au printemps. Le greffon est placé sur un porte-greffe de 70 cm environ de long. Le plant est directement monté, avec la végétation plus proche du fil porteur et de la zone de pulvérisation des produits phytosanitaires. Aucune protection n’est nécessaire contre les désherbants et le gibier. Les troncs sont très droits, sans pampres, et quasiment sans plaies puisqu’éborgnés en pépinière. Il est important de soigner le tuteurage et l’attachage. Il vaut mieux préférer les porte-greffes qui ont une croissance normale en épaisseur (le SO4 ou le Riparia restent plus fins). Le recépage est impossible en cas d’attaque des maladies du bois, mais le surgreffage est facilité (tronc intact, possibilité de greffe en fente ou à l’oeil). Son coût est d’environ 2.50 €. Il doit être commandé absolument à l’avance au pépiniériste qui, compte tenu de la difficulté de mise en oeuvre, réalise rarement ce type de plants en grandes quantités.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/,Travaux Quelle est la réglementation en vigueur en matière d’irrigation de la vigne ?,"L’irrigation de la vigne est régie par le Décret n° 2006-1527 du 4 décembre 2006 et le Décret n° 2017-1327 du 8 septembre 2017 relatif à l’irrigation des vignes aptes à la production de vins à appellation d’origine contrôlée qui stipule ses conditions de mise en œuvre : l’irrigation des vignes est possible entre le 1er mai et le 15 août pour les AOC dont le cahier des charges intègre la possibilité de déroger à l’interdiction d’irriguer. Il revient aux ODG d’en faire la demande, annuellement, auprès de l’INAO, préalable indispensable à toute décision individuelle d’arroser ses parcelles. l’irrigation reste interdite pour tous les vins entre le 15 août et la récolte dans le cas de la production de vins de pays et de table l’irrigation est possible après la récolte et jusqu’au 15 août ou la véraison Le  décret  n° 2017-1327 modifie les conditions autorisant à déroger à l’interdiction d’irriguer les vignes sous appellation d’origine. Il prévoit ainsi que l’autorisation d’irrigation peut être délivrée, sous réserve d’être prévue par le cahier des charges, lorsque la pratique de l’irrigation a pour objet de compenser un stress hydrique de nature à mettre en péril la qualité du raisin ou la pérennité de la plante. Le décret modifie également les règles relatives au rendement des parcelles ayant recours à l’irrigation « le rendement des parcelles irriguées ne peut dépasser le rendement fixé pour l’appellation d’origine contrôlée concernée pour la récolte déterminée ».",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Travaux Comment dimensionner un réseau d’irrigation ?,"Si vous décidez de vous équiper d’un système de goutte à goutte, il y a de grandes chances pour que vous fassiez appel à un prestataire qui s’occupera du dimensionnement du réseau. Afin d’avoir un regard critique sur les propositions, voici quelques informations concernant le dimensionnement du réseau. On estime que la perte en pression entre le compteur (la source) et l’arroseur ne doit pas dépasser les 0,8 bars ou kg/cm2. Cette perte de pression varie principalement en fonction du débit, de la longueur du réseau, du diamètre des conduites, des raccords et de la dénivellation montante. A titre d’information, la vitesse d’écoulement se situe en général autour de 1,50 m/s et le diamètre des conduites entre 25 et 40 mm. Il est conseillé afin de limiter les pertes de charge du réseau d’installer le compteur le plus près possible de l’arroseur. L’IFV Sud-Ouest vient de mettre en ligne un formulaire permettant de mesurer ses besoins en eau en fonction des d’apports souhaités (en équivalent de hauteur de précipitation).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Travaux De quoi se compose le matériel d’irrigation ?,"Le matériel d’irrigation se compose : d’un appareil de filtration indispensable pour protéger le réseau aval et éviter les colmatages. Il peut s’agir de filtres à disques et à tamis ou à sable selon la qualité de l’eau d’irrigation de goutteurs, qui appartiennent à 2 grandes familles (auto-régulants ou non régulants) et qui possèdent une pression de fonctionnement minimum de 1 bar de vannes ou d’électrovannes dont le choix doit être adapté au débit, à la pression de fonctionnement du système notamment d’autres petits matériels : régulateur de pression, volucompteur, colliers, arrêt de rampe et système permettant la mise à l’air et d’éviter les coups de bélier",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Travaux Comment installer un goutte à goutte à la parcelle ?,"Il s’agit de travaux tout à fait réalisables à partir du moment où l’on sait manier une mini-pelle. D’un point de vue pratique, les différentes étapes pour installer un goutte à goutte sont : le creusement des tranchées et le déroulage des peignes le montage de la station d’alimentation et son raccordement aux peignes le déroulement, l’installation des rampes et leur raccordement aux peignes la pose d’un volucompteur et le rebouchage La Chambre d’Agriculture de l’Hérault a estimé à une trentaine d’heures, le temps de travail nécessaire à l’installation d’un système goutte à goutte au sol ou suspendu. Les opérations les plus gourmandes en temps sont l’installation des rampes et leur raccordement aux peignes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Travaux Que est le coût de l’irrigation de la vigne ? ,"La durée de vie d’un système goutte à goutte peut être estimé à une quizaine d’années, même si elle peut aller au-delà si le réseau est correctement entretenu. La Chambre d’Agriculture de l’Hérault a estimé que le coût annuel de l’irrigation variait de 302 €/ha/an à 570 €/ha/an. Ces coûts se répartissent de la façon suivante : coût d’installation : 1520 à 2400 €/ha de matériel (station de filtration, peignes, raccords, rampes de goutteurs…) auquel s’ajoutent 420 à 560 € de main d’oeuvre. Le facteur majeur de variation du coût d’installation est la distance entre la borne ou le forage et la parcelle coût d’entretien : 78 €/ha/an incluant le nettoyage, les réparations sur le réseau et la main d’oeuvre nécessaire coût d’arrosage : 150 à 170 €/ha/an constitué par le temps nécessaire au pilotage et au déclenchement de l’arrosage. coût de l’eau : 300 à 1000 m3/ha/an variable selon le mode de prélèvement (tours d’eau, forages…)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Travaux Comment mesurer la contrainte hydrique ?,"Plusieurs techniques pour l’estimation de l’état hydrique des plantes ont été proposées pour la vigne. Il peut s’agir de méthodes : basées sur des mesures au niveau de la plante : conductance stomatique, potentiel hydrique foliaire avec la chambre à pression, la transpiration avec des capteurs de flux de sève, la température de la feuillle et de la canopée, la dendrométrie pour mesurer la variation du diamètre des troncs, la détermination du rapport isotopique 13C/12C… non basées sur des mesures directes sur la plante : estimation de l’évapotranspiration à partir des données climatiques, disponibilité en eau du sol (tensiomètres, résistance électrique, sondes à neutrons…), ou des calculs d’indice Le potentiel hydrique foliaire a permis d’établir de solides seuils de référence (Carbonneau, Ojeda et al.) valables à l’échelle internationale et pour différentes situations agroclimatiques. La fiche estimation de l’état hydrique de la vigne résume les principaux indicateurs utilisés aujourd’hui. Vous pouvez également accéder à des méthodologies (Mesure du potentiel hydrique foliaire de base et Mesure du potentiel hydrique foliaire de tige)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Travaux Comment piloter l’irrigation ? ,"Hernan Ojeda de l’INRA Pech Rouge, sur la base d’informations scientifiques et empiriques, a établi un modèle qui définit un état hydrique optimal par rapport au cycle végétatif et à l’intensité de la contrainte. Ce modèle est présenté ci-dessous. période débourrement-floraison : une bonne alimentation hydrique favorise sans excès la croissance des rameaux période floraison-nouaison : l’absence de contrainte hydrique permet de ne pas affecter le taux de nouaison période nouaison-véraison : la contrainte hydrique pendant cette période n’affecte pas la division cellulaire mais réduit le volume des baies. La diminution contrôlée des baies peut être un objectif de qualité dans le cas d’élaboration de vins rouges de garde période véraison-maturité : l’état hydrique pendant cette période détermine en grande partie le type de vin. En l’absence de contrainte, les vins sont herbacés, dilués et acides ; dans le cas d’une contrainte sévère, les vins seront très tanniques, durs et alcooleux période maturité-chute des feuilles : la vigne doit récupérer son état hydrique pour ne pas perturber son métabolisme actif durant cette période.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/,Travaux Quels sont les facteurs physico-chimiques clés pour la qualité de l’eau ? ,"La salinité : La salinité correspond à la quantité totale de sel soluble contenu dans un volume d’eau. Ce critère est mesuré par la conductivité électrique (EC), exprimée en dS/m ou encore en mS/cm. Plus la teneur en matière dissoute totale est élevée, plus le taux de salinité de l’eau est fort. Cette teneur notée TDS (mg/L) se calcule de la façon suivante : TDS = 640 * EC Il faut contrôler l’utilisation des sels, pour éviter que la solution du sol ne devienne une solution hypertonique. L’équilibre osmotique, essentiel au système racinaire, en serait modifié. En cas de pression osmotique trop importante, les racines sont incapables d’absorber de l’eau et de satisfaire leur besoin hydrique. Indirectement, cette carence hydrique amène aussi une carence en nutrition minérale. Ainsi, on observe des contraintes hydriques sur le végétal dans des milieux non atteints par la sécheresse mais trop fortement salins. La salinité joue sur le développement végétatif de la vigne et sur le rendement. Deux paramètres demeurent cruciaux pour exprimer la tolérance de la vigne au sel : Le seuil maximal admissible par le végétal, variable selon le porte-greffe et le type de sol, d’une moyenne de 3 à 4 dS/m. Le gradient, pente calculée en fonction de la diminution de rendement par point de salinité, qui avoisine les 10%. La qualité de l’eau dépend de sa conductivité électrique qui est une image directe de sa teneur en sel. Elle est définie avec les seuils suivants : 0.05 dS/m à 0.4 dS/m : Très bonne qualité 0.4 dS/m à 0.75 dS/m : Bonne qualité 0.75 dS/m à 1.5 dS/m : Qualité médiocre Au-delà de 1.5 dS/m : Très mauvaise qualité Dans le cas de la fertirrigation, la salinité de l’eau doit s’ajouter à la salinité de l’engrais apporté. La solution eau + engrais en fertirrigation est donc toujours plus saline que l’eau. Exemple : une eau ayant une conductivité électrique de 1dS/m, avec un apport de 0.5dS/m (320mg/L) d’engrais, comptabilisera une EC totale de 1.5dS/m. Salinité spécifique : Le Sodium (Na+) : L’ion Sodium est très soluble et a la particularité de remplacer le Calcium et le Magnésium dans la structure des agrégats du sol. Cela entraine leur destruction et une déstructuration du sol qui devient plus étanche et moins aéré. Le Taux d’Adsorption du Sodium (SAR) est utilisé pour déterminer la qualité de l’eau en Sodium, calculé de la façon suivante : SAR = Na / √(½(Ca+Mg))        Exprimé en meq/L. La qualité du Sodium est classifiée selon les seuils suivants : 0 meq/L à 3 meq/L : Très bonne qualité 3 meq/L à 6 meq/L : Bonne qualité 6 meq/L à 9 meq/L : Qualité médiocre Au-delà de 9 meq/L : Très mauvaise qualité Le Chlorure (Cl–) : Outre les effets de l’ion Sodium, l’ion Chlorure est abondamment présent dans les solutions salines et peut se retrouver absorbé par la vigne en grande quantité. Une forte concentration en Cl– dans les feuilles peut causer des brûlures voire la mort complète des feuilles. Cela peut entrainer une perte du pouvoir photosynthétique de la plante et affecter directement le rapport feuille-fruit ou la croissance végétative de la vigne. Dureté et alcalinité : La dureté de l’eau est un indicateur qui correspond à la quantité de Calcium et de Magnésium présente dans le milieu et peut être responsable d’une future formation de calcaire. L’alcalinité définit le pouvoir basifiant de l’eau c’est-à-dire sa capacité à désacidifier et sa teneur en carbonates. Les indices de dureté et d’alcalinité sont obtenus par analyse chimique en laboratoire. Le Magnésium et le Calcium précipitent en présence de carbonates pour former du calcaire, il existe donc des risques de colmatage lorsque la dureté est élevée. Il faut prendre en compte les différents niveaux de risque : 0 à 100 eq de carbonate : Risque faible de colmatage, 100 à 200 eq de carbonate : Risque modéré, Au-delà de 200 eq de carbonate : Risque sérieux. Afin de palier un risque de colmatage, il est nécessaire d’acidifier le réseau en abaissant le pH de l’eau sous le seuil de 7. Des traitements à l’acide sulfurique ou nitrique suppriment les liaisons entre le carbonate et les cations et permettent ainsi d’épurer le réseau en calcaire. Ce traitement peut être réalisé en fin de saison estivale, ou post-vendange. Le pH : Le profil acido-basique du sol dépend du pH. En cas d’acidification, il y a risque de dégradation de la structure du sol, une diminution des activités biologiques et une augmentation des risques de toxicité induite. Il est donc important que le pH de l’eau utilisée en irrigation soit compris entre 5,5 et 6,5. Le cas du Fer : Sous sa forme Fe2+ (ferreux), le Fer est soluble dans l’eau et ne pose aucun problème. Sous l’action de bactéries ferriques ce dernier peut précipiter sous forme de Fer ferrique (Fe3+) et devient insoluble dans l’eau. Cela crée alors un gel visqueux brunâtre qui représente un facteur de colmatage du réseau d’irrigation. Ainsi, une eau à plus de 0.5 mg/L de Fer ne doit pas être utilisée avant un traitement préalable. Pour ce traitement, il suffit alors de faire oxyder le Fer ferreux (soluble) avant qu’il n’arrive dans le réseau. Soit par une forte agitation dans le réservoir pour qu’il précipite au fond de celui-ci. Soit, en incorporant un corps hautement oxydant (Chlore, sous forme de Javel par exemple), pour le faire précipiter et le récolter dans le filtre du système.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/qualite-de-leau-et-entretien-du-systeme-dirrigation/,Travaux Comment s’assurer de la qualité de l’eau ?,"Il est très facile de s’assurer de la qualité de son eau. Équipé d’un pH-mètre et/ou d’un conductimètre, il est possible de garantir la qualité de son eau en mesurant directement celle-ci à l’arrivée ou en sortie de conduit. Dans le cas d’une fertirrigation, un autocontrôle en début et en fin de ligne peut s’avérer efficace pour conditionner ou réajuster la concentration de nutriments injectés. Si les valeurs ne coïncident pas en amont et en aval du réseau, cela identifie un problème de distribution.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/qualite-de-leau-et-entretien-du-systeme-dirrigation/,Travaux Existe-t-il des moyens pour entretenir son système d’irrigation ?,"Quel que soit la qualité de l’eau, il est essentiel pour la pérennité de l’installation d’entretenir le système. Dans le cas de la fertirrigation, chaque utilisation doit être précédée d’un mouillage des conduits et d’un rinçage à l’eau claire d’une durée d’une à deux heures, afin d’éviter l’accumulation de dépôt qui pourrait conduire à un risque de colmatage. En saison hivernale, l’intégralité des tuyaux doit être complétement vidangée pour éviter les risques de gel ou de développement d’algues",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/qualite-de-leau-et-entretien-du-systeme-dirrigation/,Travaux Quels sont les impacts de l’enherbement sur le végétal ?,"L’enherbement est à l’origine d’une concurrence hydro-azotée qui se manifeste sur la vigne par : une réduction de la vigueur une baisse du rendement. Cette baisse peut être partiellement compensée après plusieurs années d’implantation en fonction de la possibilité des racines de la vigne à se développer en profondeur une modification du système racinaire. Sur sols profonds, la densité racinaire diminue sous l’inter-rang mais augmente sous le rang et en profondeur. Sur sols superficiels, la densité racinaire diminue sur tous les horizons",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Quels sont les impacts de l’enherbement sur le potentiel qualitatif ?,"La réduction de la vigueur et la baisse de rendement entraînent : une amélioration de l’état sanitaire une augmentation du potentiel qualitatif de la vendange et une amélioration des qualités organoleptiques des vins (augmentation du degré alcoolique, baisse de l’acidité, amélioration du potentiel polyphénolique)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Quels effets négatifs possibles de l’enherbement de la vigne sur la qualité des vins blancs ?,"L’IFV Sud-ouest a montré sur cépage Colombard que l’enherbement, même s’il permettait d’obtenir un meilleur équilibre (gras et acidité), pouvait compromettre le potentiel aromatique du vin et diminuer la teneur en thiols variétaux . Cette perte est liée à une carence azotée du moût.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Comment agir en cas de concurrence hydro-azotée excessive ?,"La concurrence azotée est à l’origine d’une diminution de la teneur en azote des moûts qui peut être corrigée, à la vigne, par apport au sol localisé sous le rang (par exemple 50 kg/ha d’ammonitrate sous le rang début mai), par pulvérisation d’azote foliaire, par addition d’activateurs de fermentation sur moûts. Selon le type de sol et la nature de l’espèce plantée, l’enherbement peut induire une concurrence hydrique au vignoble. Si celle-ci est constatée visuellement de manière préoccupante, on peut envisager de passer un défanant léger",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Quels sont les impacts environnementaux de l’enherbement de la vigne ?,"L’enherbement : est une source de matière organique et permet d’augmenter la vie biologique des sols a un effet décompactant du tissu racinaire et augmente la stabilité structurale, la porosité et la perméabilité du sol assure une protection de la surface du sol vis à vis de la pluie, et permet ainsi de limiter le ruissellement, les phénomènes d’érosion et les transferts de produits phytosanitaires permet de créer une niche écologique pour les auxilliaires comme les typhlodromes",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Quelles parcelles de vigne enherber ?,"La majorité des parcelles agées d’au-moins 3 ans peuvent être enherbées, à l’exception des parcelles non-mécanisables et celles aux sols superficiels souffrant d’un important stress hydrique. Les parcelles gélives peuvent également être enherbées à condition de réaliser une tonte avant le débourrement. Suivant la situation pédo-climatique, on peut adapter l’enherbement en modulant la surface enherbée. On peut commencer par un enherbement un inter-rang sur deux, 50% de l’inter-rang par exemple. L’autre élément permettant de gérer le niveau de concurrence est le choix de l’espèce de gazon.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien "Fertilisation, préparation du sol et semis ?","Il est préférable de semer à l’automne, le plus rapidement après les vendanges. Un semis de printemps est également possible mais son implantation sera plus difficile. Aucune fertilisation en plein n’est nécessaire, car le risque d’augmenter la vigueur du gazon est trop grand. Si la fertilisation est obligatoire, elle doit être localisée sur le rang ou réalisée par voie foliaire entre les stades floraison et fermeture de la grappe. Avant de semer, on réalise un griffage superficiel pour émietter et éliminer les adventices. Les semis sont en général réalisés en prestation de service.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Comment entretenir l’enherbement de la vigne ?,"Il est crucial de prendre soin du gazon la première année, et d’éviter de l’arracher par des passages de tracteur dans de mauvaises conditions. l’entretien du gazon s’effectue par tontes. 3 à 5 tontes annuelles sont suffisantes. l’entretien du cavaillon peut être réalisé de manière chimique, mécanique ou thermique. Le désherbage chimique reste la solution la plus économique, le thermique le plus lent, et donc le plus onéreux. Le cavaillon peut également être laissé en Enherbement Naturel Maîtrisé (ENM). Depuis 2007, l’IFV Sud-ouest étudie l’intérêt d’un enherbement sous le rang",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Quand renouveler l’enherbement de la vigne ?,"La pérennité d’un enherbement dépend des espèces choisies. Les préconisations sont en général de 5 ans, mais peuvent être étendues, en fonction de l’état de propreté du gazon, à 8-10 ans. Le meilleur moment est de renouveler un enherbement à la fin des vendanges, lorsque la charge de travail et les conditions météorologiques le permettent.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-permanent/,Entretien Quels sont les principales alternatives à l’utilisation des herbicides sous le rang ?,"Dans une optique de limitation des intrants, on peut envisager plusieurs alternatives au désherbage chimique sous le rang : le désherbage mécanique interceps qui demeure l’alternative première. Cette technique, bien qu’efficace, peut s’avérer contraignante en termes de coût et d’organisation du travail. le désherbage thermique qui consiste à provoquer un choc thermique à l’origine de l’éclatement des cellules végétales. Il s’agit d’une opération lente et onéreuse qui n’est pas neutre d’un point de vue environnemental puisqu’elle génère l’émission de gaz à effet de serre le paillage ou mulch sous le rang. Il s’agit d’une technique consistantà recouvrir la surface des sols d’un couvert organique. Très peu utilisés dans les vignobles méridionaux et atlantiques, les paillages ont connu un essor certain  dans le vignoble champenois. Entre 2010 et 2013, l’IFV a mené une étude sur l’utilisation de paillages végétaux sous le rang l’enherbement maîtrisé sous le rang. Cette technique pourrait être une alternative complémentaire, intéressante d’un point de vue technique et économique. Deux types de solutions ont été mises à l’essai par l’IFV Sud-Ouest: l’enherbement naturel, et l’engazonnement avec un matériel végétal spécifique.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-sous-le-rang/,Entretien Quels sont les impacts agronomiques consécutifs à la mise en œuvre d’un enherbement sous le rang ?,"Après quatre années de suivi, le passage d’un enherbement limité aux inter-rangs à l’enherbement total de la parcelle entraîne les mêmes types d’effets agronomiques et œnologiques que ceux observés lors d’expérimentations menées sur la mise en œuvre de l’enherbement des inter-rangs: réduction du rendement et de la vigueur, diminution de la teneur en azote assimilable des moûts, augmentation des teneurs en sucres et polyphénols, amélioration de l’état sanitaire. L’intensité de ces impacts varie en fonction des conditions des sites expérimentaux (caractéristiques pédoclimatiques, type de production) et en fonction des modalités testées (espèces semées). Les impacts agronomiques sont les plus marqués sur la parcelle à forte expression végétative située en IGP Gascogne où une baisse du rendement de -35% par rapport au désherbage chimique a été observée. Sur les deux sites expérimentaux en AOP, des impacts de l’enherbement total plus modérés n’excédant pas -25% ont été notés. L’enherbement sous le rang peut ainsi permettre de réduire la vigueur excessive de certaines parcelles et d’atteindre un niveau de production donné sans avoir à mettre en oeuvre des techniques de maîtrise de rendement comme l’ébourgeonnage ou l’éclaircissage.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-sous-le-rang/,Entretien "Eau et/ou azote, quelle type de concurrence est exercée par l’enherbement sous le rang ?","Sur l’ensemble des sites, si le suivi du potentiel hydrique foliaire ne met pas en évidence une augmentation sensible de la contrainte hydrique estivale sur les modalités enherbées sous le rang, la gestion de la contrainte azotée demeure un point crucial. La concurrence azotée exercée, mesurée à floraison et véraison, se traduit sur le végétal par une réduction de la surface foliaire – le rapport feuille fruit est néanmoins amélioré par l’enherbement total – et impacte fortement la teneur en azote assimilable des moûts (de -2% à -62%), ce qui peut être préjudiciable à leur qualité organoleptique.Une expérimentation spécifique est en cours afin de tester différentes stratégies de fertilisation pour les parcelles enherbées sous le rang. Dans le cas d’un enherbement total, la difficulté est de trouver un moyen d’alimenter la vigne sans que la fertilisation ne soit détournée par l’herbe.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-sous-le-rang/,Entretien "Enherbement naturel, engazonnement, quelle(s) espèce(s) choisir ?","L’enherbement naturel présente l’avantage d’une facilité de mise en œuvre, l’enherbement semé, ou engazonnement, pourrait permettre un meilleur contrôle de la concurrence hydro-azotée par le bon choix d’espèces, variétés ou mélanges. Parmi l’ensemble des modalités testées dont la majorité est constituée de graminées pérennes choisies pour leur concurrence limitée ( fétuque rouge, fétuque ovine, kœlerie, dactyle, pâturin des prés), il a été difficile de discriminer les types de couverts végétaux. Les mélanges à base de kœlerie se sont distingués les premières années par leur impact le plus faible sur la vigueur. Quant à l’enherbement naturel, son impact sur la vigne tend à augmenter au fil des ans en parallèle à son taux de recouvrement sous le rang, mais il est également fortement dépendant de la flore qui le compose. L’introduction de légumineuses est une des solutions en cours d’expérimentation pour gérer la concurrence azotée : un banc d’essai de différents types d’enherbement monospécifiques et d’associations graminées/légumineuses, a été mis en place. Une autre piste en cours d’étude est celle des espèces annuelles, à auto-resemis, et cycle décalé avec la vigne, afin de limiter la concurrence hydro-azoté printanière et estivale.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-sous-le-rang/,Entretien Quelles stratégies mettre en oeuvre pour minimiser ces impacts agronomiques ?,"Dans l’hypothèse où la baisse de vigueur ou de rendement consécutive à la mise en place d’un enherbement total n’est pas recherchée, nous pouvons imaginer conserver l’enherbement maîtrisé sous le rang et l’associer à des pratiques dans l’inter-rang moins concurrentielles pour la vigne comme le désherbage mécanique ou un enherbement temporaire (ex. engrais verts…). Afin de tester ce type d’itinéraire technique, nous avons réorienté notre expérimentation en introduisant du désherbage mécanique un inter-rang sur deux. Ce choix a également permis de fertiliser la vigne dans l’inter-rang travaillé, ce qui n’était pas envisageable dans le cas d’un enherbement total. La proportion de superficie enherbée a ainsi été réduite à 65% (33% pour la référence désherbage chimique sous le rang) avec conservation de l’enherbement maîtrisé sous le rang. Les premiers résultats sur la vigueur, le rendement et la teneur en azote assimilable des moûts sont encourageants.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-sous-le-rang/,Entretien Comment implanter et entretenir un enherbement sous le rang ?,"Le transfert de la pratique d’enherbement sous le rang à grande échelle est très lié à la mécanisation des opérations d’implantation et d’entretien, qui sont très spécifiques puisque réalisées entre les souches. La réussite de l’implantation passe par la réalisation d’un lit de semence à l’automne et la projection des graines dans cette terre travaillée. Certains outils interceps donnent entière satisfaction pour la préparation de la terre. En ce qui concerne le semis, nous avons pu mettre en évidence la faisabilité de l’auto-construction d’un semoir pour le cavaillon, avec des éléments simples, disponibles sur le marché, tels qu’une trémie pneumatique, des griffes montées latéralement sur un cadre extensible et des peignes râteau derrière les distributeurs orientables. Sur nos essais, les suivis réguliers des taux de recouvrement par espèce sous le rang mettent en évidence un bon comportement général des couverts végétaux semés en termes de contrôle de la flore adventice, malgré des conditions de mise en œuvre «rustiques». L’entretien de l’enherbement sous le rang se heurte aux mêmes contraintes que le désherbage mécanique de la ligne des souches: pour travailler correctement, les faucheuses interceps doivent respecter une vitesse d’avancement très réduite. Ces deux dernières années, les matériels de tonte interceps ont bien évolué. Des têtes de coupe à fil sont apparues dans les gammes des constructeurs, en complément ou en remplacement des lames. La configuration de travail des tondeuses a aussi changé, par exemple, chez Ferrand, un portique enjambeur permet à deux modules de tonte de travailler sur le même rang, pour éviter les imperfections liées aux systèmes déportés latéralement. Malgré ces avancées, la tonte sous le rang se heurte toujours au problème de l’approche de la souche, qui est limitée par les risques de blessures. Pour répondre à cette problématique, on peut envisager d’utiliser des brosses polyvalentes herbe-pampres, qui permettent de contrôler la flore par abrasion au sol, ce qui est sensiblement différent de la tonte et à réserver à un enherbement spontané. Un enherbement semé serait probablement très abîmé avec cette méthode. En termes d’entretien, nous enregistrons une moyenne de deux à trois tontes par an, tous sites et toutes modalités d’enherbement confondues. Le nombre d’interventions sur les modalités enherbées est équivalent, voire inférieur, au nombre de passages sur la modalité désherbage mécanique.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-sous-le-rang/,Entretien Quelle place pour les robots dans l’entretien de l’enherbement sous le rang ?,"L’arrivée des robots au vignoble pourrait changer la donne, en modifiant la hauteur et la fréquence de tonte permise pour moduler la contrainte exercée par le couvert. Une expérimentation a été mise en place en 2017 avec le soutien d’interbio, pour évaluer l’impact de tontes agressives et fréquentes (toutes les semaines, tous les mois) sur le comportement des couverts et la nutrition hydro-azotée de la vigne. Les premiers résultats suggèrent que celles-ci sont de nature à limiter la concurrence hydrique et azotée par rapport à des tontes réalisées moins fréquemment et moins ras avec une mécanisation plus classique. La pertinence de ces stratégies doit être évaluée sur la durée, pour vérifier notamment l’impact éventuel sur la fertilité d’une année sur l’autre, et en fonction de la disponibilité ainsi que de la performance réelle des robots.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/enherbement-sous-le-rang/,Entretien Qu’est ce qu’un engrais vert ?,"On peut définir un engrais vert comme toute plante cultivée pour augmenter la fertilité du sol et non pour être récoltée. La culture d’engrais verts est une pratique ancestrale et connue de tous ; elle est utilisée dans de nombreux systèmes de culture (rotations à base de céréales, maraîchage…). Les aspects techniques à mettre en oeuvre sont cependant délicats et doivent être réfléchis si on veut bénéficier des effets positifs attendus au niveau du sol. En viticulture, cette pratique très répandue en Californie par exemple est encore peu étudiée en France. Elle pourrait s’avérer intéressante hors de la période végétative de la vigne ou bien pour gérer le repos du sol après un arrachage.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-engrais-verts-en-viticulture-2/,Entretien Pourquoi implanter un engrais vert ?,"L’implantation d’engrais vert peut présenter plusieurs intérêts : amélioration de la structure du sol. L’action mécanique des racines de l’engrais vert permet d’ameublir le sol de l’inter-rang jusqu’à 1,5 m de profondeur et d’améliorer la pénétration de l’eau et de l’air. Les exsudats racinaires et les microorganismes de la rhizosphère du couvert végétal contribuent également à stabiliser les particules de terre amélioration de la fertilité minérale : certaines familles d’engrais verts utilisent les éléments minéraux sous forme insoluble alors qu’ils sont inutilisables tels quels par la vigne (exemple : Crucifères avec la potasse). La destruction de l’engrais vert permet leur restitution à la vigne sous une forme assimilable. Les engrais verts permettent également, en stockant les éléments durant l’hiver, de limiter les phénomènes de lessivage par les pluies. Les Légumineuses contribuent à enrichir le sol en azote par fixation symbiotique de l’azote atmosphérique si le temps de culture est supérieur à 50 jours apport de matière organique et amélioration de l’activité biologique. Les engrais verts stimulent l’activité biologique du sol de manière rapide et intense pendant leur croissance et surtout après enfouissement. Les quantités d’humus formées permettent d’entretenir le taux de matière organique du sol mais sont souvent insuffisantes pour le faire remonter protection contre l’érosion et le ruisssellement. Les engrais verts comme l’enherbement permanent ont une double action de protection du sol et d’amélioration de la capacité d’infiltration de l’eau. Ils permettent ainsi de diminuer le ruissellement et de lutter contre l’érosion",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-engrais-verts-en-viticulture-2/,Entretien Quelles espèces sont régulièrement utilisées ?,"Dans quelques cas très rares comme pour la moutarde sauvage, la végétation spontanée se développant sur une parcelle peut jouer le rôle d’engrais verts. Cependant, dans la majorité des cas, l’implantation d’engrais verts nécessite la réalisation d’un semis. La culture des engrais verts étant encore assez peu pratiquée en viticulture, les semences disponibles sur le marché sont issus de la céréaliculture ou du maraîchage. Les familles d’engrais verts sont classées en fonction de leur aptitude à fournir du carbone (“lent” ou “rapide”) et de l’azote. Le carbone “lent” correspond aux matières riches en cellulose et lignine comme les céréales à paille (Graminées). Le carbone “rapide” est associé aux Légumineuses et aux Crucifères, sources de sucres facilement dégradables. Les Légumineuses apportent également de l’azote. Afin de s’assurer que les microorganismes puissent dégrader correctement la matière organique sans priver la culture d’azote (faim d’azote), il apparaît souhaitable de mélanger les engrais verts afin de disposer d’une formulation équilibrée entre carbone lent, rapide et azote. Le tableau ci-dessous présente quelques-unes des espèces utilisables en viticulture avec semis entre mi-août et mi-octobre : Graminées,Légumineuses,Crucifères.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-engrais-verts-en-viticulture-2/,Entretien Les engrais verts ont-ils une action anti-nématode ?,"Une action anti-nématode ou nématicide est parfois décrite pour quelques engrais verts comme la tagète des parfumeurs, l’avoine ou certaines crotalaires. Cette action, obtenue grâce à des composés exsudés ou libérés lors de la décomposition du végétal, concerne uniquement les nématodes des genres Meloïdogyne et Pratylenchusresponsables de dégâts directs. Ces mêmes engrais verts n’ont aucun impact sur les nématodes vecteurs du court-noué car la profondeur d’exploration des racines de l’engrais vert est très souvent insuffisante (< 1,5 m) pour avoir une action efficace sur Xiphinema index.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-engrais-verts-en-viticulture-2/,Entretien Comment implanter puis détruire un engrais vert ?,"La préparation à l’implantation du couvert : préparation du sol et semis : le sol doit être suffisamment émietté pour permettre une bonne levée. Sur vigne en place, un passage de houe rotative ou un à deux passages de vibroculteur peut suffire. Le semis est réalisé à la volée ou avec un épandeur d’engrais idéalement pendant la période des vendanges afin de profiter des températures clémentes et des pluies de fin d’été ou d’automne, ou courant octobre / début novembre en adaptant le choix de espèces. Il est conseillé de rouler ou de réaliser un griffage superficiel après le semis fertilisation : aucune fumure n’est en général à prévoir car l’apport de fertilisants a tendance à favoriser le développement des parties aériennes au détriment des racines. Si elles sont semées tardivement, les Crucifères peuvent nécessiter un peu d’azote et un léger apport de fumier peut s’avérer bénéfique La destruction du couvert : Le choix du mode de destruction dépend des objectifs recherchés. Le broyage et le fauchage réalisés au printemps permettent de détruire les parties aériennes et de les faire sécher. La présence d’engrais vert accroît les risques de gel printannier. Ce paramètre peut être pris en compte pour décider de la date de destruction. Le fauchage est intéressant lorsque la végétation est peu développée ou pour réaliser un mulchage et permettre d’entretenir le sol sans désherbage chimique ou travail du sol. L’avantage du mulchage par rapport au broyage est de ralentir la minéralisation de la matière organique, de limiter les faims d’azote et d’éviter les « à coups » pour la vigne. Une solution alternative consiste à passer un matériel spécifique nommé rolofaca qui permet de coucher les couverts végétaux au sol et de les pincer pour arrêter la montée de la sève. Contrairement au broyage et au fauchage, la croissance du couvert est stoppée et la dégradation de la partie « pincée » se fait très lentement. Sur une parcelle en pente, ce type de pratique peut compliquer le passage des tracteurs (glissement). L’enfouissement du couvert végétal est facultatif et doit être raisonné en fonction de ses objectifs : il permet une libération d’azote rapide et une disponibilité pour la campagne en cours. L’enfouissement du couvert végétal doit se faire en fonction de son état d’humidité et ne doit jamais être réalisé sur sol humide. S’il est réalisé 1 à 2 jours après le fauchage ou broyage, la décomposition se fera rapidement avec une minéralisation importante. On peut envisager de le laisser sécher 30 à 60 jours. L’enfouissement se fait en une à deux fois selon les espèces avec un outil à dents ou à disques.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-engrais-verts-en-viticulture-2/,Entretien Quel est le coût d’un engrais vert ?,"Le coût d’implantation et de destruction d’un engrais vert a été estimé grâce au logiciel Viticout® développé par l’IFV Sud-Ouest. Il fait apparaître que le semis automnal tous les inter-rangs, incluant la main d’oeuvre, le coût de la traction et les semences représentent environ 250 €/ha. La provenance des semences est un facteur important de réduction du coût. En ce qui concerne la destruction, il faut compter environ 35 €/ha pour le passage du rolofaca et 55 €/ha pour l’enfouissement",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-engrais-verts-en-viticulture-2/,Entretien Quel outil employer pour détruire le couvert végétal et restituer la biomasse ?,"Il est possible de restituer au sol la biomasse fournie par le couvert de différentes façons : roulage, broyage, tonte, enfouissement. Cela a bien sûr un impact sur la vitesse de dégradation du couvert et sur sa minéralisation (Gontier L., 2015). Mais cela conditionne également les opérations ultérieures d’entretien de l’inter-rang : tonte ou désherbage mécanique. Si tous les couverts peuvent être stoppés par le roulage lorsqu’ils sont en fin de cycle végétatif, ceux qui s’y prêtent le mieux sont ceux dont les tiges sont creuses : la féverole par exemple est assez simple à rouler.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/destruction-des-engrais-verts/,Entretien Pourquoi le roulage des couverts ?,"Le principal avantage de rouler les couverts est que le débit de chantier est très important : une vitesse de travail supérieure à 10 km/h est envisageable dans de bonnes conditions. L’opération est rapide et c’est un grand avantage pendant la période considérée lors de laquelle il y a un pic de travail au vignoble. La demande énergétique d’un roulage est très faible comparativement au broyage, à la tonte et à l’enfouissement avec des disques par exemple. L’inconvénient de cette technique est d’obtenir une destruction incomplète du couvert si le mélange composant celui-ci est hétérogène et que toutes les plantes ne sont pas en fin de cycle. En fonction de l’épaisseur du mulch créé par le passage du rouleau, la motricité doit être surveillée pour les interventions ultérieures. Différents types de rouleaux et spécificités Les principales différences entre rouleaux écraseurs de végétaux se situent au niveau de la conception des éléments qui pincent les tiges. Pour tous, le principe commun est une répartition de l’appui au sol par le décalage des éléments, pour éviter que le rouleau ne saute en fonction des irrégularités du terrain et pour améliorer la pression unitaire de chaque élément au sol. Les observations réalisées après le roulage sur un couvert à base de féveroles permet de les distinguer sur le mode d’action ainsi que sur l’homogénéité du travail. Rouleau de la société Rolfaca-+Gerber Lames droites disposées en créneaux. Les tiges peuvent être coupées plus qu’écrasées compte tenu des arêtes saillantes. Le montage avant est possible. Le rouleau Clemens est conçu à l’identique mais dispose d’une option intéressante d’extensibilité du rouleau pour s’adapter à des largeurs de vignes différentes. Les tiges de féverole sont coupées en petites sections. Rouleau Actisol : les lames inclinées sur 4 sections interchangeables permettent la répartition de l’effort au sol. De nombreuses tiges sont coupées plus que pincées, le rouleau peut remonter de la terre s’il a un angle d’attaque trop prononcé. Rouleau Martin Raucoules : une conception plus artisanale pour ce rouleau à deux sections de lames inclinées pour canaliser le flux de végétation et éviter que les couverts ne se couchent sous les pieds de vigne. L’écrasement est un peu moins homogène. VITIMECA : la particularité de ce rouleau proposé par la société VITIMECA tient en plusieurs caractéristiques qui le distinguent des autres : les lames ondulées pour la répartition de l’effort au sol, la présence d’un vérin d’appui au 3ème point pour ajuster la pression sur le couvert par un report du poids du tracteur, et la présence d’un contre-rouleau plein, de petit diamètre, devant le rouleau principal.  L’écrasement du couvert obtenu est très homogène.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/destruction-des-engrais-verts/,Entretien Quelle demande énergétique de la destruction d’un couvert ?,"Demande énergétique de la destruction d’un couvert par roulage : La destruction par roulage se fait à vitesse élevée : entre 8 et 12 km/ha, voire plus, à un régime moteur faible compte tenu du type de travail effectué (outil trainé, passif, très faible résistance à l’avancement). C’est le poids du rouleau qui fait le travail par pincement sur les tiges creuses. Les consommations relevées vont de 3,6 à 4,1 L/h. Le débit de chantier est évidemment très favorable à la consommation par hectare comme l’indique le tableau ci-dessous. Demande énergétique de la destruction d’un couvert par broyage : Le broyage d’un couvert fortement développé peut être assez énergivore. Les mesures réalisées avec un broyeur à fleaux sur un couvert de 120 cm de hauteur donnent une consommation de 10,8 L/h à la vitesse de 3,8 km/h. Pour un couvert  implanté un rang sur deux la consommation par hectare est de 7,75 L. L’enfouissement est ensuite réalisé avec un appareil de type covercrop. La consommation instantanée mesurée varie entre 5,14 et 7,22 L/h pour une vitesse de travail de 6 km/h. Dans ces conditions, et toujours pour des couverts implantés un rang sur deux, la consommation par hectare s’établit entre 2,3 et 3,3 L. L’ensemble des deux opérations, broyage et enfouissement, demande donc un total de 10 à 11 L de carburant par hectare, c’est-à-dire 10 fois plus qu’un simple roulage.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/destruction-des-engrais-verts/,Entretien Quels sont les différents types de semoirs utilisables et les critères de choix ?,"La réussite du semis dépend de plusieurs facteurs, comme l’adaptation de la profondeur d’implantation de la graine en fonction de sa taille, les conditions de concurrence au moment du semis (présence d’un autre couvert en semis direct?) et les conditions de levée. Les semoirs se différencient sur plusieurs points techniques tels que la distribution, la trémie, les possibilités de réglages indépendants de la profondeur de semis, l’ouverture du sol devant le soc semeur, le poids et le prix ! L’orientation vers l’un ou l’autre des semoirs est fonction de l’objectif de travail. Dans le cas d’une préparation de sol avant le semis, il est peu utile de disposer de disques d’ouverture du sol devant les socs semeurs car ils sont plutôt destinés à découper les résidus végétaux pour faciliter le travail. Le choix des espèces à implanter, seules ou en mélange, et la taille des graines concernées peut orienter vers un matériel équipée de plusieurs trémies et d’éléments de semis distincts, ou vers un matériel plus basique. Le semis à la volée derrière une houe rotative est une solution simple et polyvalente. Voici quelques exemples de semoirs, liste non exhaustive. Aitchison : Il s’agit d’un matériel dérivé des semoirs existant pour le semis direct en grandes cultures. Sa principale caractéristique est l’utilisation du soc en T inversé pour déposer la graine et refermer la terre par-dessus. L’entrainement est mécanique avec une roue suiveuse. La distribution est réalisée par un disque en mousse qui permet de respecter le mélange de semences en provenance de la trémie. Le réglage de profondeur est assuré par deux roues de terrage. Les socs sont montés sur dents vibrantes. Aurensan : le semoir Aurensan se distingue par des éléments de semis constitués chacun d’un disque incliné pour découper le couvert et la terre, et d’une roue qui lui est accolée pour le réglage indépendant de la profondeur de semis. L’ensemble est complété de roues inclinées dans le sens inverse au disque pour appuyer chaque ligne de semis. Il existe plusieurs déclinaisons du semoir, avec possibilité de trémies séparées pour éviter les mélanges hétérogènes. La distribution est mécanique, avec roue suiveuse. L’ensemble est lourd. Gerber : le semoir Gerber (Rolofaca)  utilise des disques ondulés pour ouvrir le sol devant les éléments de semis constitués par des socs en T inversés montés sur dents rigides. La distribution est pneumatique, avec des éléments Delimbe. Il est possible de modifier la cannelure de distribution pour s’adapter à des graines de différentes tailles.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/destruction-des-engrais-verts/,Entretien Quels réglages pour le semoir ?,"En dehors de la profondeur de semis, essentielle pour les petites graines, le principal réglage à réaliser concerne la densité de semis : il faut donc connaître le débit de l’appareil, la vitesse de travail (sauf roue suiveuse), la largeur semée, et l’objectif. Pour un semis à 180 kg par hectare (18 g par m² en plein) par exemple, avec une largeur semée de 1 m 10, et une roue suiveuse de 2 m de circonférence, il y a 2,2 m² semés par tour de roue. Il faut donc, lors du réglage, obtenir avec l’ouverture sous la distribution, 396 g de semence pour 10 tours de roue correspondant à 22 m² (22 x 18).  Les ajustements se font en ouvrant plus ou moins les trappes par lesquelles s’écoulent les graines. Dans le cas des appareils à distribution pneumatique, le réglage est un peu différent puisqu’il se rapproche de celui fait avec un appareil de pulvérisation. Le débit s’ajuste avec la vitesse de rotation de la distribution (potentiomètre).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/destruction-des-engrais-verts/,Entretien Quel est le surcoût de cette nouvelle pratique d’entretien du sol ?,"Il faut distinguer le coût lié à l’investissement matériel, spécifique ou non, le coût lié au temps de  travail supplémentaire (main d’œuvre et traction) et le coût d’achat des semences. Les semoirs coûtent entre 5000 et 15000 €. Avec des logiques d’achat et d’utilisation en CUMA, le coût du semoir revient environ à 7 € par ha et par an. Le passage mobilise le tracteur et le chauffeur pendant environ 30 min par ha pour un semis un inter-rang sur deux dans des vignes larges. La préparation du sol, le cas échéant, double cette valeur. Le semis, hors achat de semences, représente environ 45 € par ha et par an. Si on y ajoute une valeur moyenne de 40 € de semences par ha, le coût de l’implantation d’un couvert est d’environ 85 €.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/destruction-des-engrais-verts/,Entretien L’éclaircissage physiologique : comment ça marche ?,"La spécialité commerciale utilisée pour réaliser l’éclaircissage physiologique est le Sierra®, seule substance de croissance actuellement homologuée sur vigne pour cet usage et s’utilisant à 2l/ha. Le Sierra® contient 180 g/l d’éthéphon. L’application de Sierra® provoque l’augmentation de la concentration en éthylène dans la plante et accélère les phénomènes d’abscission à proximité des points d’impact de la bouillie.  Pulvérisé sur grappes, autour de la nouaison, le Sierra® présente l’avantage de pouvoir réduire le nombre de grappes et/ou le nombre de baies par grappe en modifiant le niveau de nouaison des grappes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/leclaircissage-chimique/,rendement Comment mettre en oeuvre l’éclaircissage physiologique ?,"Pour obtenir un résultat satisfaisant, l’éclaircissage exige une démarche méthodique dans sa mise en oeuvre. Il est réalisé après nouaison et donc après la coulure physiologique de la période post-floraison qui peut être plus ou moins marquée en fonction des cépages. Les points clés de cette démarche sont : évaluer, choisir, réaliser.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/leclaircissage-chimique/,rendement Comment évaluer la récolte potentielle ?,Cette évaluation reste un paramère obligatoire et le seul qui permette de définir le niveau d’éclaircissage nécessaire pour un objectif de rendement souhaité. Elle est calculée à partir du nombre de grappes présentes sur les ceps à l’approche de la floraison et de leur poids moyen connu en fonction de mesures recueillies les années précédentes. Il est important de considérer que les écarts de poids de grappes lors de cette estimation de rendement peuvent varier de 10 à 30 % entre deux années consécutives.,https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/leclaircissage-chimique/,rendement Comment choisir le stade d’application du Sierra® ?,"Le Sierra® agit en supprimant les grappes les plus jeunes au moment de l’application et en supprimant les baies les plus jeunes à l’intérieur des grappes. Entre le stade « début nouaison » et « fermeture de la grappe », le taux déclaircissage régresse. A chaque stade de développement de la grappe correspond un Taux d’Eclaircissage Probable (TEP). Sur la vigne, les inflorescences se trouvent simultanément à des stades différents, il est nécessaire d’effectuer des relevés de stades phénologiques entre début nouaison (BBCH71; stade 26 selon Eichorn & Lorenz) et fermeture de la grappe (BBCH79; stade 33 Eichorn & Lorenz) afin de déterminer au plus juste la date d’application en fonction du TEP souhaité.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/leclaircissage-chimique/,rendement Quelles différences entre éclaircissage manuel et physiologique ?," l’éclaircissage manuel permet de réduire la récolte en supprimant des grappes, le poids des grappes reste inchangé ou augmente si il est realisé tôt en saison. l’éclaircissage physiologique s’attache à diminuer le poids de chaque grappe, et a peu d’effet sur le nombre de grappes sauf les grapillons si le gain en degré est le même pour les deux techniques, l’éclaircissage physiologique entraine une baisse plus sensible de l’acidité les deux techniques provoquent une légère augmentation, jusqu’à 10% du poids des baies
au niveau des relations entre objectifs d’éclaircissage souhaité et éclaircissage réellement obtenus, il existe une plus grande variabilité pour l’éclaircissage physiologique selon une étude menée par l’IFV.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/leclaircissage-chimique/,rendement Quelle différence en terme de coût ?,"L’éclaircissage manuel nécessite 40h/ha de travail, ce qui représente un coût de 600€/ha (environ 15 €/h en main d’oeuvre non qualifiée). L’éclaircissage chimique nécessite 3 comptages de une heure chacun, effectués par une main d’oeuvre qualifiée (environ 19 €/ha). Le coût par hectare lié au passage du tracteur (4-5 km/h, écartement de 2,20 m, pulvérisation localisée de 2 rangs par passage, environ 19 €/ha de main d’oeuvre qualifiée et 13 €/ha d’utilisation du tracteur) est de 29 €. Le prix du Sierra® s’élève à 95 €/ha. Le coût lié à l’amortissement du matériel n’est pas pris en compte car tous les viticulteurs sont équipés d’un système de pulvérisation. Le coût final de l’éclaircissage physiologique s’élève à 181 €/ha soit 3 fois moins cher qu’un éclaircissage manuel.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/leclaircissage-chimique/,rendement Quelles sont les autres utilisations possibles du Sierra® ?,"Le Sierra® peut être utilisé pour : réaliser l’égrapillonnage, lorsqu’il est pulvérisé entre la fermeture de la grappe et la mi-véraison limiter la végétation lorsqu’il est pulvérisé entre fermeture de la grappe et la mi-véraison selon une étude menée par l’IFV améliorer la coloration pour les cépages rouges utilisé à la mi-véraison",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/leclaircissage-chimique/,rendement Qu’est-ce que la surface foliaire ?,"Pour exprimer la surface foliaire, on se limite à la surface des feuilles exposée à la lumière. En effet, leur activité photosynthétique permet l’essentiel de la production de sucre : 90% de l’interception du rayon lumineux se fait par la couche de feuilles directement exposée. La surface de feuilles exposée est estimée sur vignes palissées par une mesure de gabarit de la végétation que l’on appelle SECV : Surface Externe du Couvert Végétal. Cette mesure est simple et pratique à mettre en œuvre.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-rapport-feuilles-fruits/,rendement Le rapport feuilles / fruits est-il plus important que la notion de rendement ou de densité de plantation ?,"Oui, car il intègre la notion d’équilibre physiologique de la vigne. De ces équilibres physiologiques découlent le potentiel de maturation. Il permet de caractériser l’activité photosynthétique de la vigne parce que le niveau de captation de l’énergie solaire dépend de la surface foliaire exposée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-rapport-feuilles-fruits/,rendement Comment calculer la SECV / m² de sol ?,"SECV = (2 x H+L) x (1 – T) / E en m²/m² de sol H : hauteur de végétation (en m) L : largeur de la végétation (en m) E : écartement entre les rangs (en m) T = pourcentage de trou ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-rapport-feuilles-fruits/,rendement Comment calculer l’indice SECV / Rendement ou SECV / PR ?,I = SECV (m2/m2 de sol)x 10 000 / PR (poids de récolte en kg/ha),https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-rapport-feuilles-fruits/,rendement Quel indice rechercher ?,"Les études réalisées par l’IFV Sud-Ouest ont montré que pour Colombard il est suffisant de se situer à un niveau d’indice SECV/PRr voisin de 1 m²/kg pour obtenir le profil de vin recherché dans la zone de production. Pour les cépages rouges de Midi-Pyrénées (Côt, Négrette, Duras), l’indice devra se situer entre 1 et 2 m²/kg . Un indice SECV/PR de 2 m²/kg permet de produire des vins rouges dont la structure et le volume sont nettement supérieurs à des vins d’indices plus faibles (<1,5 m²/kg).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-rapport-feuilles-fruits/,rendement Comment faire varier l’indice SECV/PR ?," par la hauteur de palissage par la hauteur de rognage par une maîtrise des rendements (taille, ébourgeonnage ou éclaircissage)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-rapport-feuilles-fruits/,rendement Quel est l’intérêt de la technique de pulvérisation d’azote foliaire à la véraison ?,"L’utilisation de l’azote par voie foliaire à véraison permet d’augmenter la teneur en azote assimilable dans le moût : le gain moyen observé,  par rapport à une vigne non traitée,  est de +50% pour 10 unités fertilisantes d’azote. Toutes les fractions azotées du moût sont améliorées. L’association azote et soufre permet de produire plus de thiols variétaux dans les vins. Les moûts sont plus riches en glutathion et en précurseurs cystéinés des composés aromatiques. Au final les vins issus des vignes pulvérisées présentent en moyenne 3 à 5 fois plus de composés thiolés. Cette technique est donc très fortement influente pour produire des vins aromatiques. La pulvérisation d’azote et soufre a été testée avec succès sur vins blancs secs (Colombard, Sauvignon, Melon) et doux (Gros Manseng) ainsi que sur vins rosés (Négrette). Choisir une pulvérisation d’azote ou d’azote-soufre permet de choisir un profil aromatique de son vin : profil fruité et amylique = pulvérisation foliaire d’azote ; profil dominé par les thiols variétaux = pulvérisation foliaire d’azote-soufre La pulvérisation d’azote foliaire peut contribuer au maintien ou au développement de l’enherbement permanent au vignoble. La présence de l’enherbement induit une concurrence avec la vigne pour l’azote. Cela peut se traduire par une carence en azote dans les moûts qui est préjudiciable à l’expression de fraîcheur aromatique des vins.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Quelle quantité d’azote foliaire apporter ?,"La quantité d’azote et de soufre à apporter est à adapter au niveau de la vigueur de la vigne et de la carence du moût en azote assimilable. Il est ainsi important de connaitre le niveau en azote assimilable de son moût afin de raisonner et de maitriser les apports. Afin d’éviter la réduction des vins au cours de la vinification, les apports de soufre doivent être limités à ½ fois la dose d’azote. Le tableau suivant peut servir d’outil d’aide à la décision. Apport foliaire d'azote préconisé carencé : 15-20 kg N/ha; moyennement carencé : 10-15 kg N/ha; non carencé : 10 kg N/ha. Apport foliaire de soufre préconisé : carencé: 5-10 kg S/ha; moyennement carencé : 5-7 kg S/ha; non carencé : 3-5 kg S/ha.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Elémentaire ou sulfate : quelle forme de soufre associer aux apports d’azote?,"La principale forme de soufre utilisée en fertilisation au champ est le sulfate (SO4), généralement d’ammoniaque ou de potasse car il s’agit de la forme ionique la plus assimilable par  les plantes. L’IFV Sud-Ouest a cherché à comparer l’efficacité des associations urée-soufre en fonction de la forme chimique de l’élément soufre. Cette comparaison, répétée sur 3 millésimes à dose équivalente, a porté sur 4 variantes : un témoin non traité, une pulvérisation d’urée, une pulvérisation d’urée associée à un sulfate et une pulvérisation d’urée associée à un soufre élémentaire. Les résultats obtenus avec l’association urée+sulfate ne se distinguent pas de ceux obtenus avec la pulvérisation d’urée seule. En revanche l’association urée+soufre élémentaire montre des gains en thiols variétaux dans les vins bien supérieurs. A la dégustation, les plus fortes différences sont perçues avec les vins issus des fertilisations urée+soufre élémentaire. L’association urée+sulfate n’est jamais distinguée de la fertilisation uréique seule. Pour surexprimer les thiols variétaux dans les vins, il est ainsi préférable d’associer urée et soufre élémentaire pour une efficacité optimisée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation La pulvérisation foliaire modifie-t-elle le ratio azote ammoniacal / azote assimilable des raisins et des moûts ?,"Selon IFV : Nous avons comparé sur un réseau de 15 parcelles expérimentales la composition des moûts à travers le ratio azote ammoniacal /azote assimilable. L’azote assimilable est établi par la somme des dosages de l’azote ammoniacal (méthode enzymatique) et de l’azote aminé (méthode NOPA). Aucune différence significative n’a pu être observée : pour des apports de 10 kg N/ha, la proportion d’azote ammoniacal est cependant légèrement supérieure au témoin (5% en moyenne) ; par contre pour des apports de 20 kg/ha elle est légèrement inférieure (8% en moyenne). Dans nos conditions, la pulvérisation foliaire d’urée à véraison n’a pas modifié le ratio azote ammoniacal / azote assimilable des raisins à la récolte.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Quels sont les produits testés par l’IFV Sud-Ouest ?,"La forme d’azote la plus directement assimilable par la plante est l’urée. Voici les produits qui ont été testés par l’IFV Sud-Ouest : Perlurée 46% (N) Folur (N) Safe-N 300 (N) Azofol SR (N) La forme de soufre efficace pour, au final, produire des thiols dans les vins est la forme élémentaire. Voici les produits qui ont été testés par l’IFV: Microthiol (S) Heliosoufre (S) Ces produits ont présenté un effet significatif, dans nos conditions, pour améliorer la concentration en azote des moûts et pour produire des vins plus aromatiques. N : fertilisant azoté ; S : produit à base de soufre",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Quel est le coût d’une pulvérisation d’azote foliaire à la véraison ?,"Les spécialités présentes sur le marché ont un coût d’environ 10 € HT par unité fertilisante et par hectare de vigne. L’urée classique (perlurée 46%) a un coût d’environ 2 € HT dans les mêmes conditions. (source : Le Coût des Fournitures en Viticulture et Œnologie ). Malgré leur coût, les produits formulés présentent des garanties d’assurance qualité : teneur en urée, teneur faible en biuret, présence d’oligo-éléments complémentaires, correcteur d’acidité.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Quels peuvent être les effets secondaires d’une pulvérisation d’azote foliaire à la véraison ?,"L’utilisation de l’azote doit être raisonnée afin de limiter les effets secondaires : le risque de brûlure existe en raison de l’effet combiné de la chaleur et de la phyto-toxicité de l’urée et du biuret nous n’avons pas noté d’augmentation de vigueur, ni d’augmentation du niveau de pourriture lié au Botrytis cinerea. Cependant sur cépages sensibles et sur raisins altérés, des baies plus riches en azote favoriseront un développement plus rapide du champignon si celui-ci est présent. la présence d’urée dans le moût peut conduire dans certaines conditions à la présence de carbamate d’éthyle dans les vins. Ce n’est pas le cas de nos essais où aucune différence n’a pu être observée entre la modalité traitée et le témoin une pulvérisation d’azote foliaire n’entraîne pas d’augmentation dans les vins de la teneur en protéine instable, les vins témoin et traité se situant dans la même gamme d’instabilité protéique",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Azote foliaire ou sulfate d’ammonium au chai ?,"Pour assurer une bonne fermentation du moût, l’ajout d’azote au chai est suffisant en recherchant un niveau d’environ 120-140mg/l et en maitrisant les bonnes pratiques (levure, aération, température). Pour optimiser le profil aromatique de son vin, l’azote du moût acquis à la vigne (naturellement ou par pulvérisation foliaire) donne de meilleurs résultats qu’un même niveau apporté au chai. L’azote ammoniacal apporté au chai est sans effet sur la production de thiols variétaux en vinification. L’azote ammoniacal apporté au chai conduit à des niveaux d’acétate d’alcools supérieurs et d’esters éthyliques supérieurs à un vin témoin non supplémenté. Les apports d’azote ou d’azote-soufre en foliaire sur vigne et de sulfate d’ammonium sur moût en cuve peuvent être complémentaires et doivent être raisonnés comme une étape de l’itinéraire de production. Les choix doivent s’effectuer en fonction du produit recherché.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Les pulvérisation d’azote foliaire ont-elles un intérêt en vinification en rouge ?,"Si l’intérêt des pulvérisations d’azote foliaire n’est plus à démontrer sur cépages rouges dans le cadre de vinifications en rosé, la technique ne s’est pas avérée concluante pour les vins rouges. Dans le cadre du projet VINAROMAS, outre le gain en azote des moûts les pulvérisations, en favorisant l’assimilation du potassium, ont provoqué une baisse de l’acidité des vins associée sur la variété Carignan à une augmentation de la teneur en sucre. Une baisse significative de quelques points a également été observée sur l’IPT des vins. D’un point de vue aromatique, dans notre essai, les effets induits par la technique demeurent très limités : aucune modification de la teneur en thiols variétaux et un gain très limité en esters et acétates (succinate de diéthyle, butanoate d’éthyle, acétate de butyle et acétate d’éthyle). Ce résultat est vraisemblablement à mettre en relation avec les conditions oenologiques particulières de la vinification en rouge mise en oeuvre au cours de ce travail (macération, turbidité, température) qui semblent défavorables à la formation de ces molécules aromatiques. Cet effet mineur sur la composition aromatique des vins est de plus confirmé à travers l’analyse sensorielle. Ainsi, dans nos conditions et sur ces deux cépages, la pulvérisation foliaire d’azote à véraison n’a pas présenté d’intérêt technique évident.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-pulverisation-dazote-foliaire-a-la-veraison/,Fertilisation Quel est le but de la fertilisation ?,"La fertilisation doit assurer le bon fonctionnement du sol, gage d’une nutrition correcte de la vigne. Les états calcique et organique du sol sont primordiaux pour une bonne fertilité chimique, biologique et physique du sol.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Quel est le rôle de la matière organique ?,"La matière organique, outre ses propriétés physiques sur le sol, joue un rôle majeur dans la régulation de l’alimentation de la plante, en particulier grâce à sa capacité de rétention en eau et son rôle sur la vie biologique des sols (minéralisation). En conséquence, les apports de matière organique et d’amendements calcaires sont à raisonner par le viticulteur avant tout autre apport de fertilisant, car ils sont à la base directement ou indirectement, de l’alimentation de la vigne.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Quels sont les outils d’aide à la décision disponibles ?," le diagnostic visuel au niveau du sol par la réalisation de fosses pédologiques afin d’estimer, par exemple, la profondeur exploitable par les racines, la nature et l’épaisseur des différents horizons le diagnostic visuel au niveau de la plante. On peut s’intéresser à la vigueur et au potentiel de production, et à la reconnaissance des symptômes de carence ou de toxicité les analyses de terre les diagnostics foliaires",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Pourquoi et comment réaliser une analyse de terre ?,"L’analyse de terre permet d’évaluer les réserves organiques et minérales du sol lorsqu’elle est réalisée dans de bonnes conditions. Elle est indispensable avant plantation afin de choisir le porte-greffe et de déterminer la fumure de fond à apporter. Pour qu’une analyse soit interprétable, les prélèvements doivent être réalisés avec une extrême rigueur, en évitant d’associer des échantillons provenant de sol ou d’horizons différents. Les variablités verticales (profondeur) et horizontales (cavaillon, inter-rang) sont importantes, ce qui limite la précision. Lorsqu’une parcelle est très hétérogène, il vaut mieux limiter les prélèvements à la zone la plus représentative.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Pourquoi réaliser un diagnostic foliaire ?,"Le diagnostic foliaire est un bon critère afin d’évaluer le niveau de nutrition de la vigne. Il permet d’intégrer différents facteurs qui influent sur l’alimentation de la plante (cépage, porte-greffe…). Il peut s’appliquer au limbe, au pétiole ou à l’ensemble de la feuille. Ce choix dépend des éléments analysés et des références régionales. Cet outil n’est pas très répandu chez les viticulteurs, mais au vu de l’intérêt qu’il procure, son usage mériterait d’être développé.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Quelle périodicité des analyses ?,"Pour des raisons de contrainte économique, des parcelles représentatives d’un lot de parcelles homogènes sont à définir au préalable par le viticulteur au sein de son exploitation. Le suivi analytique se fera au niveau de chaque lot déterminé. analyses de sol chimiques : tous les 8 ans analyses de sol teneur en matière organique : tous les 4 ans diagnostic foliaire : tous les 4 ans En cas de sol acide, il est souhaitable de mesurer le pH tous les 4 ans. Les fréquences d’analyses ne sont pas des normes rigides mais correspondent à des vignes ne présentant pas de problème particulier.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Comment interpréter les résultats des analyses ?,"L’interprétation est à réaliser en prenant en compte les différentes sources d’informations disponibles, et les conditions de production. L’âge de la vigne, le niveau de production, le type de produit souhaité peuvent moduler cette interprétation et les préconisations qui en découlent. L’interprétation doit être réalisée par un technicien de terrain.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Quelles suggestions de manière concrète ?,"Dans le cadre d’un suivi, les analyses de sol ou de feuille doivent être réalisées d’année en année sur le même rang marqué. Le viticulteur, curieux de juger du bien fondé ou non de ses pratiques, peut conserver une bande non fertilisée au milieu de la parcelle. Un fonctionnement par groupe de viticulteurs permettrait une prise de conscience globale.En tout état de cause, dans le cadre d’une viticulture raisonnée, aucun apport de fertilisant ne doit être réalisé sans justification (observations et analyses).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisation-de-la-vigne-principes-generaux/,Fertilisation Quel est le rôle du phosphore (P) et quelle est la fréquence des carences phosphatées ?,"Le phosphore joue un rôle fondamental au niveau du développement végétatif de la vigne. Son rôle principal concerne le métabolisme énergétique puisque les phosphates sont capables de recevoir, et de transporter l’énergie lumineuse captée par les feuilles. Il est également, avec l’azote, un des constituants essentiels des acides nucléiques (ADN). Cependant, les essais conduits à ce jour, comparant les doses d’apports, n’ont jamais mis en évidence des effets sur le végétal. A l’exception de certains sols sableux du littoral et de très rares cas particuliers, aucune carence phosphorique n’a été décelée à ce jour. Même avec des teneurs en-dessous des normes actuelles, au niveau du pétiole ou du sol, on ne constate pas de problème particulier sur le végétal.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisations-phosphatee-p-potassique-ket-magnesienne-mg-de-la-vigne/,Fertilisation Quel est l’intérêt des dosages de phosphore assimilable (P) ?,"L’intérêt de doser le phosphate assimilable, tel qu’il est pratiqué actuellement par diverses méthodes est limité. En effet, ces méthodes ne sont pas représentatives du phosphore réellement absorbé par la vigne. La vigne serait en effet capable d’extraire du phosphore à partir des phosphates tricalciques. Il est ainsi délicat de piloter la fertilisation phosphatée à partir de cette mesure.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisations-phosphatee-p-potassique-ket-magnesienne-mg-de-la-vigne/,Fertilisation Quel est le mouvement du phosphore (P) dans le sol et quelles conséquences sur la fertilisation ?,"Le phosphore est énergétiquement retenu par le sol et migre peu en profondeur ou seulement très lentement. Un apport réalisé en surface ne sera accessible par les racines et utilisable par la vigne qu’après de nombreuses années. Les apports phosphatés apparaissent ainsi comme peu efficaces. Ils risquent, s’ils sont réalisés de manière systématique de polluer le milieu par ruissellement (eutrophisation). Dans le cadre d’une production raisonnée, il est difficilement acceptable d’effectuer des apports systématiques de phosphore correspondant aux exportations.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisations-phosphatee-p-potassique-ket-magnesienne-mg-de-la-vigne/,Fertilisation Quelles préconisations concrètes de fertilisation phosphatée ?,"Le groupe de travail national « Fertilisation de la vigne » conseille de limiter l’apport de phosphore, si ce dernier est nécessaire, à la seule fumure de fond, en visant à le positionner au niveau des racines de la vigne. Par la suite, il convient de proscrire tout apport en cet élément. Dans le cas d’une vigne où les éléments d’analyses (sol, pétiole) mettent en évidence un faible niveau en phosphore, et manifestant un dysfonctionnement dont la cause n’a pas pu être identifiée, une fumure phosphorique d’entretien annuel de précaution, couvrant les exportations (15-20 unités/an), peut être maintenue en localisée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisations-phosphatee-p-potassique-ket-magnesienne-mg-de-la-vigne/,Fertilisation Quels sont les rôles du potassium (K) et du magnésium (Mg) ?,"Le potassium (K) joue un rôle important chez la vigne et est très mobile. Il participe à la neutralisation des acides organiques produits au cours de la photosynthèse, et permet ainsi de conserver un pH intracellulaire favorable à la synthèse des sucres. Il possède également un rôle dans les économies d’eau, l’activation des systèmes enzymatiques.
Le magnésium (Mg) est un constituant essentiel de la chlorophylle, pigment essentiel au bon déroulement de la photosynthèse et de la production de sucre. ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisations-phosphatee-p-potassique-ket-magnesienne-mg-de-la-vigne/,Fertilisation Pourquoi raisonner simultanément les apports en K et Mg ?,"Le potassium peut donner lieu à des phénomènes d’antagonisme avec d’autres cations. Le plus important en viticulture est l’antagonisme potassium-magnésium. Ainsi, un niveau trop élevé d’absorption du potassium peut se traduire par une moindre absorption de magnésium et inversement. Il peut exister un antagonisme potassium-calcium. Dans le cas de sols acides, il est ainsi impératif de piloter en premier lieu le pH du sol et la fertilisation calcique.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisations-phosphatee-p-potassique-ket-magnesienne-mg-de-la-vigne/,Fertilisation Comment raisonner la fertilisation potassique (K) et magnésienne (Mg) ?," Dans le cas de la fumure de fond, c’est l’analyse de sol interprétée à partir des références régionales qui orientera le viticulteur Dans le cas d’une fumure d’entretien, le groupe de travail « Fertilisation de la vigne » conseille d’utiliser le diagnostic pétiolaire (rapport K/Mg) car il traduit la dynamique de nutrition de la plante La nutrition potassique joue un rôle sur le niveau de pH des vins. Il convient ainsi de suspendre la fumure potassique lorsque le pH d’un vin sera jugé trop élevé Les apports magnésiens sont moins fréquents car les carences en magnésium sont souvent dues à des excès de potassium. D’autre part, le manque de potassium ne se répercute pas ou peu sur la qualité des vins.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/fertilisations-phosphatee-p-potassique-ket-magnesienne-mg-de-la-vigne/,Fertilisation Qu’est-ce que la matière organique ?,"Le terme matière organique regroupe une somme importante et hétérogène de substances et composés carbonés d’origine végétale et animale : des débris en cours de décomposition issus de la végétation (sarments, feuilles, racines, herbe) qui constituent la litière du sol, jusqu’à l’humus stable solidement fixé aux particules d’argile qui garantit la pérennité structurale. Il est ainsi plus juste de parler des matières organiques du sol (MOS). Les MOS sont essentiellement localisées dans l’horizon superficiel du sol (0-20 cm).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-matiere-organique/,Fertilisation Quels sont les rôles des matières organiques du sol ?,"Les MOS ont un rôle primordial dans le comportement global du sol : vis-à-vis de la qualité physique du sol, elles sont le liant des particules minérales (argiles, limons et sables) à travers le complexe argilo-humique. De ce fait, elles participent à la qualité de la structure du sol et à sa stabilité vis-à-vis des agressions extérieures (pluie, compaction entraînée par le passage d’engins agricoles…) les MOS assurent le stockage et la mise à disposition pour la plante, par minéralisation, des éléments dont elle a besoin. les MOS stimulent l’activité biologique du sol les MOS ont un rôle fondamental au niveau environnemental en retenant les micropolluants organiques et les pesticides. L’augmentation de leur temps de passage dans le sol permet d’améliorer leur dégradation par les micro-organismes. Elles participent au maintien de la qualité de l’eau.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-matiere-organique/,Fertilisation Comment évaluer et caractériser la teneur en matière organique d’un sol ?,"Pour évaluer la qualité et la quantité des matières organiques d’un sol, il existe plusieurs indicateurs : le taux de matière organique accessible par analyse de sol physico-chimique classique. En sols viticoles, les taux de matière organique varient de 0.5 à 2% voire 2.5%. Il est inutile de viser un taux trop élevé. Un taux inférieur à 1% peut néanmoins être problématique le fractionnement granulométrique permet de séparer les MOS en fonction de leur taille et de leur densité, et donc d’identifier la part des matières organiques dites « libres » de la part des matières organiques dites « liées ». La matière organique libre représente des particules de 50 à 2000 micromètres de diamètre. Elle participe à la fertilité du sol en « nourrissant » la biomasse microbienne qui, elle-même, participe à la nutrition des plantes en azote, phosphore… La matière organique liée aux argiles et limons et dont la taille des particules est inférieure à 50 micromètres, constitue l’humus stable du sol aux fonctions essentiellement structurantes. La connaissance de la répartition des matières organiques dans le sol, permet d’orienter le choix du type d’apport. La méthode est néanmoins récente et il n’existe pas de référentiel Ces indicateurs sont à utiliser conjointement et surtout en liaison avec l’observation à la parcelle (structure du sol : phénomène de battance, de ruissellement et d’érosion, d’hydromorphie…, précocité et vigueur de la vigne…).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-matiere-organique/,Fertilisation Pourquoi gérer le statut organique d’un sol ?,"La gestion du statut organique d’un sol est indispensable, même si le taux de matière organique fourni par l’analyse est jugé satisfaisant.  En effet, chaque année, 1 à 2 % de l’humus du sol, soit de 300 à 1200 kg/ha/an selon le taux initial de MO, sont dégradés par minéralisation.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-matiere-organique/,Fertilisation Quel est l’intérêt de l’enherbement dans la gestion de la Matière Organique ?,"L’enherbement est une solution intéressante : il est non seulement une source de matière organique par décomposition des parties aériennes, après la tonte ou le désherbage, mais aussi par décomposition des racines constamment renouvelées dans le sol. Il a également un effet bénéfique direct sur la structure du sol : décompactage grâce au tissu racinaire et amélioration de la porosité de la surface, ce qui limite également les phénomènes d »érosion. Cependant, cet apport organique, loin d’être négligeable, est très variable et difficilement quantifiable. Dans le cas où l’enherbement n’est pas envisageable, ou lorsque son insuffisance à maintenir un statut organique satisfaisant est constatée, des apports d’amendements organiques sont nécessaires.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-matiere-organique/,Fertilisation Comment choisir le type de produit à apporter ?,"Il faut savoir, premièrement, que les amendements à base de matières végétales ont une valeur humifère, « qui produit de l’humus », supérieure à ceux provenant de matières animales. Un des critères fondamentaux de choix d’un amendement est son rendement en humus, c’est-à-dire son aptitude à donner naissance dans le sol à de la matière organique stable. L’ISMO (Indice de Stabilité des Matières Organiques) est un indicateur, mis au point par l’INRA, qui représente le pourcentage de matière organique stable rapporté à son taux de matière organique totale. Il donne donc une indication sur la quantité de matière organique permettant de reconstituer le stock humique du sol. Plus l’ISMO est élevé, plus l’amendement sera stable dans le sol.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-matiere-organique/,Fertilisation Comment calculer les amendements de manière pratique ?,"Voici un exemple de calcul à mener dans le raisonnement d’un amendement organique. Perte en humus à compenser : 1T/ha/an
Amendement souhaité : compost de végétaux
Taux de Matière Organique du compost : 20%
Valeur de l’ISMO : 70
Quantité d’humus fournie pour 1 tonne : 1000 kg x 0,2 x 0,7 = 140 kg
Apport nécessaire par an : 7,1 tonnes Un formulaire de calcul permet d’estimer les pertes et de calculer les apports compensatoires à réaliser.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-matiere-organique/,Fertilisation Quels sont les processus naturels d’acidification des sols ?,"Les processus majeurs qui interviennent dans l’acidification des sols sont : l’activité biologique qui favorise l’acidification par libération d’acides organiques, absorption préférentielle des cations par rapport aux anions au niveau des racines et nitrification la dissolution de la roche mère qui agit négativement sur l’acidification en libérant des bases le lessivage qui, par circulation d’eau, notamment en hiver, accélère l’entraînement des cations produits par acidification, des anions et des particules les intrants : certains engrais (engrais ammoniacaux) et certains produits phytosanitaires (soufre…) jouent également un rôle non négligeable",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/maitrise-de-lacidite-des-sols/,Fertilisation Quelles sont les conséquences de l’acidification ?,"Les conséquences sont variables selon le niveau d’acidification du sol : dégradation de la structure du sol en sol non calcaire, diminution de la CEC effective (capacité d’échange cationique évaluée par une méthode modifiant peu le sol), lessivage des cations. La fertilité du sol est diminuée, les éléments comme le phosphore, le potassium et le magnésium sont moins disponibles pour la plante à partir d’un certain niveau d’acidification diminution de l’activité biologique du sol augmentation de la solubilisation de certains minéraux qui peut être à l’origine de toxicités (Al, Cu et Mn) si le pH descend trop bas (<5,5). Ces toxicités peuvent toucher la vigne (cas des jeunes plants) mais touchent surtout la vie du sol",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/maitrise-de-lacidite-des-sols/,Fertilisation Quels sont les indicateurs du statut acido-basique d’un sol ?," les observations terrain : flore naturelle, dégradation de l’état de surface, dégradation plus difficile des résidus organiques le pH eau qui est le pH d’une suspension de terre dans l’eau pure dans un rapport terre/eau donné (1/5 en volume norme française). Ce pH varie en fonction de la saison et il n’existe pas de pH idéal le taux de saturation S/CEC : l’acidification du sol se traduit par une perte des cations échangeables (Ca2+, Mg2+, K+, Na+) du complexe d’échange et leur remplacement progressif par les ions H+ et Al3+ le pouvoir tampon : cette notion traduit la plus ou moins grande faculté du sol à modérer les variations de pH",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/maitrise-de-lacidite-des-sols/,Fertilisation Quels sont les principes pour raisonner l’acidité des sols ?,"Le raisonnement s’effectue en fonction des indicateurs évoqués précédemment. De manière simplifiée : pH eau < 6,2 => redressement nécessaire 6,2 < pH eau < 7,0 => entretien pH > 7,0 => pas d’apport Les calculs des doses se font en tenant compte de la différence entre l’état souhaitable et l’état actuel et du pouvoir tampon.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/maitrise-de-lacidite-des-sols/,Fertilisation Quels sont les différents types d’amendements basiques et leurs caractéristiques ?,"Il existe des produits crus (calcaires, craies, dolomies, marnes) et des produits cuits (chaux) à action plus rapide. Un produit cru sous forme de granulé devra obligatoirement être incorporé au sol après épandage, au risque de perdre toute son efficacité après recarbonatation. Les amendements basiques sont caractérisés par : leur valeur neutralisante (VN) : calcaire à 54% de CaO = 54 VN, dolomie à 33% de CaO et 18% de MgO = 58 VN. Ceci n’est applicable qu’aux amendements basiques traditionnels leur finesse pour les produits crus : broyés, calibrés… Plus de finesse permet une meilleure rapidité d’action leur solubilité carbonique qui caractérise la rapidité d’action des produits crus : > 50 action rapide ; entre 20 et 50 moyennement rapide, inférieur à 20 action lente",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/maitrise-de-lacidite-des-sols/,Fertilisation Quel amendement privilégier dans une situation donnée ?," dans le cas d’une plantation, on va chercher une action lente avec un amendement possédant une solubilité carbonique moyenne à faible. Exception : sols à pH < 5,8 pour lesquels il faut absolument corriger rapidement le pH en utilisant des amendements à action rapide sur une vigne en place et dans le cas d’une situation à redresser, il faut utiliser des produits à action rapide et à solubilité carbonique élevée en entretien sur sol lourd, on réalisera des apports tous les 3 à 5 ans avec des amendements à action rapide en entretien sur sol léger, les apports se réaliseront tous les 2-3 ans à l’aide d’amendements à action moyennement rapide",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/maitrise-de-lacidite-des-sols/,Fertilisation Pourquoi l’azote est-il aussi important ?,"L’azote est l’un des constituants majeurs des plantes. Il joue un rôle primordial dans leur physiologie par l’intermédiaire des molécules dont il est l’un des composants : acides aminés (édification, métabolisme), acides nucléiques (génétique), chlorophylle (énergie), hormones de croissance (développement).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Quels sont les besoins de la vigne en azote ?,"Les besoins de la vigne sont modestes et se situent en moyenne autour de 20-30 kg d’azote par hectare et par an pour une charge modérée en raisins de cuve. Dans le cas d’un objectif à plus forte production (vin de table ou de pays, eaux de vie), ces besoins peuvent être doublés. Ils peuvent être satisfaits, tout au moins en partie, par l’azote fourni par la minéralisation de la matière organique du sol. C’est la principale source d’alimentation pour la plante. Cette minéralisation dépend des conditions climatiques (température et humidité) et du type de sol (taux d’argile, pH…). Les besoins de la plante en azote augmentent à la floraison pour atteindre un pic au stade petits pois et à la véraison. Du débourrement au début de floraison, l’azote nécessaire à la pousse est fourni essentiellement par les réserves contenues dans les racines et accumulées à la fin du cycle végétatif précédent. Ce n’est qu’à partir de la floraison que la vigne absorbe l’azote du sol de façon notable.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Quels sont les facteurs influençant la disponibilité en azote ?," le type de sol aération, tassement, hydromorphie teneur en matières organiques du sol type de matière organique apportée entretien du sol par l’enherbement (espèces, surface enherbée). Le travail du sol modifie la cinétique de la fourniture en azote les conditions climatiques (température, pluviométrie)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Quels sont les outils d’aide à la décision ?,"L’observation est actuellement l’outil le plus utile, le préalable indispensable pour déterminer la nutrition azotée de la vigne, par l’intermédiaire de l’évaluation de la vigueur. Le nombre de rognages, le développement de la pourriture grise, la couleur des feuilles, la grosseur des sarments, le niveau d’entassement du feuillage, l’importance des entre-coeurs peuvent être des indicateurs de la vigueur de la parcelle. Sauf cas de carence, la quantification et l’interprétation sont toutefois rendues délicates par le caractère subjectif de cette évaluation. Il est donc nécessaire de réaliser des mesures pour en avoir une idée objective : diamètre du sarment, poids moyen du sarment ou poids des pétioles. Ces mesures sont simples mais difficiles à systématiser. De plus, elles nécessitent des référentiels régionaux. Les autres outils à la disposition du viticulteur viennent en complément : analyse foliaire, analyse de terre (taux de matière organique et C/N), mesure de l’indice chlorophyllien.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Comment gérer l’azote ?,"La fertilisation azotée doit être intégrée au raisonnement global de la fertilisation de la vigne, en relation avec l’entretien du sol. L’azote ayant un effet important sur la plante du point de vue qualitatif, il convient de trouver le juste équilibre entre développement optimal de la vigne et qualité des raisins. La spécificité de la gestion azotée vient également du fait qu’elle est à réfléchir annuellement, contrairement aux autres éléments principaux comme P et K. La gestion de l’azote est à raisonner en priorité par l’intermédiaire de la matière organique. L’apport d’autres formes azotées n’est à envisager que si la gestion de la matière organique est correcte et qu’une carence est diagnostiquée. Enfin, il convient de bien garder à l’esprit qu’une carence est toujours plus facile à corriger qu’un excès.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Quels sont les éléments à prendre en compte ?,"La gestion de la fertilisation azotée doit également se raisonner à partir des éléments suivants : entretien du sol. L’enherbement va concurrencer la vigne au niveau des prélèvements d’azote. Le travail du sol a tendance à accélérer la minéralisation de la matière organique et donc la libéralisation d’azote par le sol, en augmentant l’aération et en rendant les matières organiques plus accessibles à la biodégradation sol par l’analyse de terre pour le K2 (coefficient de minéralisation : taux de matière organique dégradée annuellement) et la profondeur exploitée par les racines (idée du volume de sol exploré par la vigne) sensibilité à la pourriture grise : éviter les apports d’azote dans les parcelles sensibles apports d’amendements organiques : les amendements organiques contiennent plus ou moins d’azote. il convient d’en tenir compte dans le raisonnement. Par exemple, un fumier de bovins frais contient en moyenne 5 kg d’azote par tonne de produit brut. A la dose de 30 tonnes par hectare, il apporte donc 150 unités à l’hectare. Même si cet azote est libéré progressivement, l’apport est loin d’être négligeable. La forme de la matière organique apportée est également à prendre en compte. Ainsi, un amendement ligneux bien composté, libérera très peu d’azote chaque année.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Quelles sont les 3 formes d’azote minéral ?,"C’est essentiellement sous sa forme minérale que l’azote est absorbé par le système racinaire de la vigne. L’azote minéral est présent sous trois formes. le nitrate NO3- qui est assimilé facilement par les plantes. Les nitrates sont très solubles car ils ont la même charge électrique que le complexe argilo-humique et ne sont pas retenus par le pouvoir absorbant du sol. Ils sont donc facilement lessivés et leur vitesse de migration en profondeur dépend de la pluviométrie et de la texture du sol. En général, 3 à 8 fois la hauteur de pluie (soit 3 à 8 cm pour 10 mm de pluie). Cette forme d’azote doit être apportée lorsque les besoins sont importants (à partir de la floraison) l’azote ammoniacal qui est peu assimilé par les végétaux mais sert de nutriments aux micro-organismes du sol. Il est relativement retenu par le pouvoir absorbant du sol car chargé positivement. Il peut être nitrifié par les bactéries du sol plus ou moins rapidement selon les conditions l’urée qui est utilisée en tant que fertilisant foliaire car elle est soluble et facilement absorbée par les feuilles",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Azote et moûts ?,"Les analyses d’azote sur moût (ammoniacal, assimilable ou total) donne une bonne idée de la fermentescibilité des moûts. Toutefois, la relation entre ces teneurs et la nutrition azotée de la vigne n’est pas toujours établie, les conditions du millésime pouvant jouer de façon importante sur le niveau d’azote des moûts (climat, rendement, maturité). De plus, il existe un découplage entre azote des moûts et azote du végétal. L’azote des feuilles est le résultat de l’absorption et de la croissance de la plante durant la première partie du cycle végétatif. L’azote des baies est principalement le résultat de l’absorption d’azote durant les phases estivales. Ces analyses ne présagent donc en rien de l’alimentation azotée de l’ensemble de la plante. L’apport d’azote par voie foliaire est intéressant pour augmenter la teneur en azote des moûts, ainsi que la composante fruitée de certains vins, en condition de carence azotée des moûts. Une fiche sur l’azote ammoniacal du moût est disponible.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lazote-en-viticulture/,Fertilisation Quelle est la réglementation appliquée en France pour la fertirrigation ?,"Pour tout type de production, la réglementation en vigueur en France est décrite dans des décrets N°2006-1526 et N°2017-1327. Il est stipulé que les raisins de cuve peuvent être irrigués tout le long de l’année, sauf à partir du 15 août jusqu’à date de vendange. La législation actuelle ne spécifie pas de matériel obligatoire ou de quantité d’apport limitante.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/la-fertirrigation/,Fertilisation Qu’est-ce que la fertirrigation ?,"La fertirrigation est une pratique permettant d’appliquer de l’engrais à sa culture par le biais d’un système d’irrigation. L’eau et l’engrais sont donc apportés simultanément dans la culture. La conduite du V.I.E. intègre la fertirrigation en goutte-à-goutte. Cette technologie bénéficie de nombreux avantages : Gestion des apports pour l’eau et les nutriments adaptés aux besoins des objectifs de production, Augmentation de l’efficience de l’eau et de l’application des nutriments, Gains économiques et écologiques d’eau et d’intrants, Possibilité d’une viticulture de précision, ou du pilotage des équilibres acides-sucres des raisins, Diminution du compactage des sols, Réduction du temps de main d’œuvre.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/la-fertirrigation/,Fertilisation De quoi se compose le matériel de fertirrigation ?,"Le matériel de fertirrigation se compose de : Matériel d’irrigation : De goutteurs, choisis en fonction du débit souhaité. Dans le cadre d’un V.I.E, il est préférable d’installer des goutteurs autorégulants. Le réseau de goutteurs peut-être aérien ou enterré. D’un système de filtration, afin d’éviter les colmatages. De vannes, automatisées ou manuelles selon l’installation. De peignes collecteurs, afin d’éviter de colmater son réseau. Matériel de fertilisation : Un tank, mobile ou fixe, qui permet de mettre l’engrais en solution, Une pompe à injection ou un injecteur Venturi, qui rendent possible la distribution de l’engrais dans le système d’irrigation, Les engrais, sous forme soluble ou déjà liquide.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/la-fertirrigation/,Fertilisation Quelle stratégie pour la fertirrigation ?,"Il n’y a pas de réponse unique à cette question. La stratégie de fertirrigation doit tenir compte d’une multitude de facteurs et doit toujours s’adapter à l’objectif de production. Toutefois, cette dernière dépend : Du matériel végétal (cépage, porte-greffe), Des objectifs de production (quantitatifs et qualitatifs), Du stade phénologique (en fonction du stade, le besoin minéral et hydrique n’est pas le même), De l’environnement : o   Biotiques : agresseurs, pressions des maladies, viroses, taux de matière organique dans le sol, … o   Abiotiques : texture et structure du sol, climat, pente, … Des décisions agronomiques (méthode d’irrigation en place, densité de plantation, et des méthodes de pilotage), De la réglementation en vigueur (savoir quand irriguer), De l’accès à l’eau (« tours d’eau », débit, qualité de l’eau,…). Préconisation : Si le sol le permet, un apport massif d’eau se révèle plus efficace que plusieurs apports fractionnés durant la saison. A terme, cette stratégie permet d’optimiser les mécanismes naturels de la plante pour son acclimatation. (Volume racinaire, conductance stomatique, résistance à la sécheresse, …).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/la-fertirrigation/,Fertilisation Pourquoi la qualité de l’eau est-elle importante en fertirrigation ?,"La qualité de l’eau se définit selon des critères biotiques et abiotiques, tels que la présence d’algues qui risqueraient de colmater le circuit, la salinité de l’eau dangereuse pour le sol et la pérennité du végétal, sa dureté, son alcalinité… Il est impératif de posséder un outil filtrant (filtre à disque, à sable, à raisonner selon la surface et les besoins de la fertirrigation) afin d’éviter ces problématiques de colmatage, d’autant plus lorsque le réseau de fertirrigation est enterré. Outre les solides en suspension, l’agglomération de fines particules inorganiques ou organiques avec la biomasse microbienne et les produits est un problème majeur dans les systèmes de distribution d’irrigation. Ce problème est aggravé lorsque des nutriments sont ajoutés à l’eau d’irrigation (fertirrigation) car ces nutriments sont une source de nourriture pour les microorganismes présents, ce qui augmente la biomasse et les risques de précipitation et d’obstruction.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/la-fertirrigation/,Fertilisation Comment entretenir son système de fertirrigation ?,"Un simple outil de filtration ne suffit pas à garder ses conduits en parfait état. Il est recommandé de procéder à une maintenance d’hiver, par l’acidification ou la chloration de son réseau d’irrigation. Le réseau doit être vidangé surtout si les goutteurs sont enterrées, pour éviter l’infiltration et l’obstruction du circuit par les racines. D’autre part, il est nécessaire, d’autant plus en fertirrigation, d’entretenir son réseau après chaque fertirrigation. Un rinçage abondant à l’eau claire est usuellement pratiqué pour répondre à cette demande et permet d’évacuer tous les éléments minéraux injectés dans le réseau et ainsi éviter les risques de colmatage.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/la-fertirrigation/,Fertilisation Quels sont les coûts associés à la fertirrigation ?,"La durée de vie d’un système de fertirrigation est évaluée à 15 ans. Goutte à goutte: combien ça coûte? Coût d’installation: 2520 à 3400€/ha de matériel (station de filtration, peignes, raccords, rampes de goutteurs, tank, pompe doseuse…) auxquels s’ajoutent 420 à 560€ de main-d’œuvre. Le facteur majeur de variation du coût d’installation est la distance entre la borne ou le forage et la parcelle, Coût d’entretien: 78€/ha/an incluant le nettoyage, les réparations sur le réseau et la main-d’œuvre nécessaire, Coût d’arrosage: 150 à 170€/ha/an, constitué par le temps nécessaire au pilotage et au déclenchement de l’arrosage, Coût de l’eau: 300 à 1000m3/ha/an variable selon le mode de prélèvement (tours d’eau, forages…), Coût de l’engrais : sa forme peut être soluble ou liquide. Entre 50 à 200€ / 100kg.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/vignobles-innovants-et-ecoresponsables/la-fertirrigation/,Fertilisation Quels sont les symptômes d’une carence azotée ?,"Les symptômes d’une carence en azote sont souvent difficiles à identifier car ils ne sont pas localisés et concernent, en général, une parcelle entière. on peut observer une réduction de la vigueur sur souche les sarments et les entre-noeuds sont anormalement courts les jeunes feuilles restent petites et pâlissent. A partir de début véraison, les pétioles, les nervures et les rafles prennent une teinte rougeâtre. Les feuilles chutent précocément. sur raisin, la maturation est faible et étagée et le nombre de pépins dans les baies peut être réduit la baisse de la teneur en azote dans les moûts peut engendrer des difficultés de fermentation",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-carences-en-azote-n/,Carences Quelles sont les conséquences d’un excès d’azote ?,"Les effets d’un excès d’azote sont ceux d’un excès de vigueur à savoir : un retard de l’arrêt de croissance et de la maturité une sensibilité plus élevée au Mildiou, et à la pourriture grise une déviation du métabolisme des sucres vers la production de protéines au détriment des polyphénols, ce qui entraîne une diminution de la couleur et de la structure des vins l’augmentation de la teneur des vins en composés azotés toxiques pour la santé humaine (amines biogènes…) l’altération des qualités organoleptiques des vins par augmentation de la vigueur et dilution des produits de la photosynthèse l’augmentation des phénomènes de coulure sur certains cépages sensibles comme le Merlot",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-carences-en-azote-n/,Carences Quels sont les types de sols les plus touchés ?,"Tous les types de sols sont susceptibles d’entraîner des carences mais les sols légers et squelettiques sont les plus propices : par exemple, les sols sableux avec moins de 1% de matière organique. Sur sols acides (pH<5), la faible disponibilité du molybdène (qui est un élément constitutif de la nitrate réductase) peut perturber l’assimilation de l’azote.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-carences-en-azote-n/,Carences Quels sont les facteurs favorisant l’apparition de carence azotée ?," l’absence de fertilisation azotée un faible taux de matière organique une faible minéralisation due au tassement du sol, à une température trop faible ou à un excès d’eau une concurrence trop forte avec un enherbement",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-carences-en-azote-n/,Carences Quels sont les teneurs dans les limbes et dans les pétioles ?,"Le diagnostic foliaire est un bon critère afin d’évaluer le niveau de nutrition de la vigne. Le tableau suivant résume les teneurs en azote total à la floraison. Limbes : Carence:< 2 ;Moyen: 2 à 2,3; Excès: > 2,5. Pétioles : Carence: < 1,7; Moyen: 1,7 à 3; Excès: > 3. ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-carences-en-azote-n/,Carences Comment agir en cas de carence en azote ?,"S’il s’agit d’une carence persistante, un apport d’azote au sol, avant floraison, à la dose de 30 unités, constitue un traitement efficace. Lors d’une carence plus ponctuelle, dans le cas d’une vigne enherbée par exemple, le recours à des pulvérisations foliaires d’azote (10-20 unités) sous la forme d’urée ou de nitrate de potassium peut être envisagée afin d’augmenter la teneur en azote assimilable des moûts. La mise en œuvre d’engrais verts est en plein développement en viticulture et permet de maintenir voire d’améliorer le taux de matière organique des sols.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-carences-en-azote-n/,Carences Quel est le rôle du bore ?,"Le bore intervient dans le transport et l’utilisation des sucres dans la plante, et joue un rôle dans les phénomènes de fécondation, nouaison et coulure : mauvaise sortie des étamines, capacité germinative du pollen réduite en cas de manque. Il est, par conséquent, très important pour la vigne.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-bore-b-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quelle est la fréquence d’apparition d’une carence et d’une toxicité en bore chez la vigne ?," la carence en bore est occasionnelle et très rarement observée en sol calcaire la toxicité en bore est exceptionnelle et bien souvent accidentelle (apport mal maîtrisé)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-bore-b-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les symptômes d’une carence et d’une toxicité en bore chez la vigne ?," Ils peuvent affecter les feuilles, les rameaux et les inflorescences, les radicelles : mauvais développement des tissus, décolorations, croissance perturbée Les symptômes de carence sont observés sur feuilles avant floraison et se caractérisent par des plages décolorées sur le pourtour du limbe, pouvant conduire à des nécroses internervaires, les nervures demeurant généralement plus vertes. Dans les cas graves, les feuilles restent petites et rabougries. Sur rameaux, à partir de l’extrémité, on observe de nombreuses ramifications en zig-zag (« balais de sorcière ») et des entre-nœuds raccourcis, qui confèrent un aspect buissonnant et jaunâtre à la végétation. Sur grappes, on peut noter l’apparition de taches brunes sur la pellicule (plomb sur baies)La toxicité en bore se manifeste sur feuilles par un enroulement et une nécrose des limbes. Les rameaux présentent également un aspect buissonnant La toxicité en bore se manifeste sur feuilles par un enroulement et une nécrose des limbes. Les rameaux présentent également un aspect buissonnant",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-bore-b-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quelles sont les conséquences d’une carence et d’une toxicité en bore chez la vigne ?," Sur une vigne adulte, une carence en bore se traduit par une activité photosynthétique perturbée (jaunissements), de la coulure et du millerandage, un déficit de croissance et un mauvais aoûtement Sur jeune vigne, un retard de développement est constaté, pouvant contribuer à différer l’entrée en production
La toxicité peut provoquer de la coulure et de millerandage, allant parfois jusqu’à la perte totale de la récolte",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-bore-b-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les indicateurs pour les carences en bore ?," carence en bore : l’analyse pétiolaire montre des teneurs en cet élément inférieures à 15 mg/kg, l’analyse de sol est inférieure à 0.15 mg/kg toxicité en bore : l’analyse pétiolaire révèle des teneurs supérieures à 60 mg/kg",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-bore-b-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les facteurs favorisants pour les carences en bore ?," Les sols acides favorisent l’apparition de carences en bore par solubilisation du bore et lessivage par les précipitations Un excès de fertilisation boratée est la cause principale des cas de toxicité observés Les vignes les plus vulnérables sont les jeunes plantations établies en sols acides, au système racinaire peu développé et à entrée en production rapide",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-bore-b-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Comment gérer les carences et les toxicités en bore chez la vigne ?," La gestion de la carence en bore peut être réalisée par l’apport d’amendements basiques, par apport au sol de borate de sodium (3 à 5 kg bore/ha) en ne dépassant pas un cumul pluriannuel de 9kg/ha ou par pulvérisations foliaires de borax (5 kg/ha) en 2-3 apports avant floraison. La toxicité en bore ne peut être corrigée et il est important de ne pas dépasser le cumul pluriannuel de 9 kg/ha de façon à éviter tout risque de toxicité",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-bore-b-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les symptômes d’une carence et d’une toxicité en manganèse chez la vigne ?," les symptômes de carence en mangnèse sont observés sur feuilles avant le début de la véraison et se caractérisent par un jaunissement ou rougissement du limbe et l’apparition de marbrures vert jaunâtre ou rougeâtre. Sur rameaux, les jeunes feuilles et les entre-coeurs sont touchés en dernier la toxicité en manganèse se manifeste sur feuilles par un enroulement du limbe (involution) et par un risque de nécrose des feuilles et de chute. Sur rameaux, on peut observer des taches et des stries noirâtres le long des rameaux, des rafles, des pétioles et des nervures",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-manganese-mn-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quelles sont les conséquences d’une carence et d’une toxicité en manganèse chez la vigne ?," les conséquences d’une carence en manganèse sont des difficultés de maturation, de la coulure et du millerandage dans les cas graves en cas de toxicité en manganèse, des problèmes de coulure et de millerandage sont couramment observés",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-manganese-mn-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les indicateurs pour identifier les carences en manganèse ?," carence en manganèse : l’analyse pétiolaire montre des teneurs en cet élément inférieures à 20 mg/kg, l’analyse de sol, des teneurs en Mn extractible EDTA inférieures à 5 mg/kg (NB : l’extraction par EDTA permet d’évaluer la biodisponibilité de l’élément) toxicité en manganèse : l’analyse pétiolaire révèle des teneurs supérieures à 500 mg/kg avec symptômes et l’analyse de sol, des teneurs supérieures à 100 mg/kg (pour pH < 5)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-manganese-mn-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les facteurs favorisants pour les carences en manganèse ?," les sols calcaires, l’existence d’un antagonisme Fe/Mn, la sécheresse et des rendements élevés sont autant de facteurs qui peuvent favoriser l’apparition de carences en manganèse un sol acide (pH < 6), un excès d’eau dans le sol associé à un manque d’oxygène, et l’apport d’amendements trop riches en Mn favoriseront les phénomènes de toxicité en manganèse",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-manganese-mn-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Comment gérer les carences et les toxicités en manganèse chez la vigne ?," la gestion de la carence en manganèse peut être réalisée par l’intégration d’un fongicide contenant du Mn (dithiocarbamates) dans le calendrier de traitement ou par des pulvérisations foliaires de sulfate de managnèse (5kg/ha) en 2-4 apports à la floraison. A noter que l’apport au sol n’est pas efficace la toxicité en manganèse peut être corrigée par l’apport d’amendement basique (magnésien notamment)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-manganese-mn-carence-et-toxicite-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les symptômes des toxicités en cuivre et en aluminium chez la vigne ?," les symptômes de toxicité en cuivre sont une mortalité élevée des plants à la plantation, un système racinaire extrêmement réduit, plus ou moins remontant la toxicité en aluminium se manifeste par une mortalité élevée des plants à la plantation, une croissance et un développement faibles",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/toxicites-en-cuivre-cu-et-en-aluminium-al-chez-la-vigne/,Carences Quelles sont les conséquences des toxicités en cuivre et en aluminium chez la vigne ?," dans les 2 cas, les conséquences directes sont la mort des plants et l’échec de la plantation le cuivre a un effet sur les micro-organismes du sol et les lombrics, et donc indirectement sur l’alimentation de la vigne, le brassage et l’aération du sol. Une diminution de la vie microbienne des sols est constatée à partir de 30-50 ppm (mg/kg) de cuivre extractible EDTA (biodisponible pour la vigne) sur sols acides et 50-100 ppm sur les sols carbonatés. C’est par contre le cuivre d’apport récent qui est le plus toxique à ce niveau",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/toxicites-en-cuivre-cu-et-en-aluminium-al-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les indicateurs pour identifier des toxicités en cuivre et en aluminum ?," l’analyse foliaire est sans intérêt pour ces 2 éléments qui migrent peu dans les parties aériennes toxicité en cuivre par analyse de sol : en sols sableux teneur supérieure à 25 mg Cu extractible EDTA / kg ; en sol argileux teneur supérieure à 100 mg Cu extractible EDTA / kg toxicité en aluminium par analyse de sol : teneur supérieure à 50 mg Al échangé / kg",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/toxicites-en-cuivre-cu-et-en-aluminium-al-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les facteurs favorisants des toxicités en cuivre et en aluminum ?," les toxicités en cuivre sont observées uniquement sur sol acide. D’autres facteurs favorisants sont un sol sableux et l’historique des traitements cupriques sur la parcelle les toxicités en aluminium sont observées uniquement sur sol acide (pH < 5.8)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/toxicites-en-cuivre-cu-et-en-aluminium-al-chez-la-vigne/,Carences Comment gérer des toxicités en cuivre et en aluminium chez la vigne ?,Ces toxicités se gèrent par chaulage avant plantation pour atteindre un pH > 6.2 et par apport d’amendement organique.,https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/toxicites-en-cuivre-cu-et-en-aluminium-al-chez-la-vigne/,Carences Quels sont les 3 types de chlorose ferrique que l’on peut distinguer ?," La chlorose vraie, liée à une déficience du sol en fer. Ce type de chlorose est rare La chlorose induite, liée à une indisponibilité du fer au niveau du sol. La vigne ne peut alors pas l’absorber. Les causes principales sont le pH du sol, l’aération, le taux de calcaire actif ou la teneur élevée en bicarbonates du sol La chlorose physiologique : le fer est absorbé au niveau des racines. Mais, soit la migration vers les feuilles est bloquée en raison d’une déficience en acide citrique, indispensable au transfert du fer (réserves glucidiques insuffisantes), soit le fer, arrivé au niveau des feuilles, est insolubilisé et donc non utilisable par la plante. Ces deux phénomènes, qui peuvent avoir lieu conjointement, sont liés à la richesse en bicarbonates des racines Ces différents types de chlorose peuvent être simultanés et il est souvent difficile de les différencier.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-chlorose-ferrique/,Carences Quels sont les symptômes de la chlorose ferrique ?," Le pic d’expression se situe au printemps, autour de la floraison On observe d’abord un jaunissement du limbe (couleur blanc nacré pour les symptômes sévères), les nervures restant nettement plus vertes Selon l’intensité de la chlorose, liée entre autres aux conditions de l’année, les dégâts évoluent vers un dessèchement du limbe entre les nervures (en commençant par le bord des feuilles), progressant de façon internervaire et pouvant aller jusqu’à la nécrose complète de la feuille (stade « Cottis ») Les jeunes feuilles sont touchées les premières, et les jeunes rameaux en croissance peuvent présenter des entre-nœuds raccourcis On remarque souvent une distribution par tâches dans les parcelles (zones plus humides, asphyxiantes, remontées de roche-mère calcaire, …)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-chlorose-ferrique/,Carences Quelles sont les conséquences de la chlorose ferrique ?," Mauvais aoûtement, réduction du diamètre des bois Raccourcissement du cycle végétatif ne permettant pas de reconstituer les réserves (faible teneur en amidon dans les bois) Perte de vigueur, affaiblissement des souches (jusqu’à la mort dans les cas les plus graves) Difficultés d’établissement des jeunes vignes en cas d’erreur de porte-greffe Coulure et millerandage Diminution de la qualité des raisins (richesse en sucre notamment)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-chlorose-ferrique/,Carences Quels sont les facteurs favorisants la chlorose ferrique ?," Sols calcaire, notamment riche en calcaire actif (qui représente la fraction du calcaire total susceptible de se dissoudre facilement et rapidement dans la solution du sol) Porte-greffe insuffisamment résistant à la chlorose et/ou à l’excès d’humidité temporaire (printemps humide) Excès d’humidité (absorption difficile, solubilisation de carbonate de calcium et formation de bicarbonate) Sécheresse prolongée, perturbant l’absorption de nombreux éléments nutritifs Période froide (absorption plus difficile au niveau de la vigne) Sol compacté (mauvaise aération du sol qui favorise la formation de bicarbonate) Excès de vigueur, de production (limite le stockage de l’acide citrique et nécessite des besoins plus importants) Historique des désherbages avec des herbicides de prélevée, qui peut concerner aussi bien des sols acides et filtrants, que calcaires Travail du sol au printemps dans certains cas (solubilisation du calcaire) Fertilisation azotée nitrique excessive Faible taux de matière organique du sol, activité biologique réduite",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-chlorose-ferrique/,Carences Comment gérer les problèmes de chlorose ferrique ?,"Le moyen le plus efficace, le plus durable et le plus économique est préventif. A la plantation, choisir un porte-greffe tolérant au moins les taux de calcaire actif déterminé par l’analyse de sol (en gardant une marge de sécurité !). L’Indice de Pouvoir Chlorosant (IPC) donne une indication supplémentaire, car il tient compte de la quantité de fer assimilable dans le sol : IPC = (Calcaire actif en %) / (Fer facilement extractible en mg/kg)2 X 10 000. Dans certaines situations, son emploi ne donne pas toujours satisfaction (valeurs extrêmes), il faut l’utiliser comme un outil en complément des autres indicateurs fournis par les analyses de sol et sous-sol. L’IPC varie de 0 (risque de chlorose nul) à plus de 100 (risque de chlorose très élevé). Favoriser le drainage du sol, et limiter la compaction, Attention au travail du sol en terrain calcaire (risque de solubilisation) ! Privilégier les enherbements, maintenir un taux correct de matière organique (apport de composts, …). Apports au sol : avant le débourrement, 3 à 4 T/ha de sulfate ferreux à enfouir pour éviter tout contact avec l’air, ou 30 à 80 kg/ha (selon la formulation) de chélates de fer en enfouissement. Sur le moyen terme, les apports au sol sont les plus efficaces. Pour une correction ponctuelle en cas de symptômes récurrents, il est également possible d’effecteur 3 à 4 pulvérisations foliaires (sulfate, nitrate, chélates de fer) à partir du stade 5 feuilles étalées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-chlorose-ferrique/,Carences Qu’est-ce qu’un modèle de prévision des maladies ?,"Un modèle tente de « mimer » le fonctionnement d’un système. Dans le cas d’un modèle de prévision des maladies, ce système se compose du vignoble, de l’agresseur et du climat. Les interactions entre plante (réceptivité), agresseur (cycle biologique) et climat sont très complexes. Les modèles de prévision essaient, en tenant compte de cette complexité, de simuler le développement des populations de l’agresseur en fonction de divers paramètres.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/modelisation-et-modeles-de-prevision-des-maladies-cryptogamiques/,Protection Modèle de prévision des maladies et démarche de lutte raisonnée ?,"Une démarche de lutte raisonnée se caractérise notamment, selon la définition proposée par l’OILB (Organisation Internationale de Lutte Biologique) par des interventions décidées après estimation des risques réels à l’échelle de la parcelle. Elle intègre des seuils de tolérance ou d’intervention et la mise en oeuvre de méthodes de surveillance. Cette estimation des risques couple à la fois les observations à la parcelle et l’utilisation d’outils d’aide à la décision, tels les modèles de prévisions.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/modelisation-et-modeles-de-prevision-des-maladies-cryptogamiques/,Protection Quelles sont les limites des modèles ?," les événements climatiques exceptionnels ne sont pas toujours pris en compte les données météorologiques doivent être fiables et de qualité un modèle doit toujours être validé sur un nombre de millésimes importants pour être considéré comme robuste un modèle ne peut pas remplacer les observations de terrain et la connaissance des parcelles",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/modelisation-et-modeles-de-prevision-des-maladies-cryptogamiques/,Protection Quels sont les modèles à disposition des viticulteurs ?," Modèle Eudemis (EVA). Simulation des courbes de vols et des stades larvaires des populations d’Eudémis Modèle Mildiou MILVIT. Il s’agit du modèle utilisé par la SRPV pour élaborer les Avertissements Agricoles Modèles Mildiou, Oïdium, Black-Rot Potentiels Systèmes. Adaptation des modèles à la micro-région",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/modelisation-et-modeles-de-prevision-des-maladies-cryptogamiques/,Protection Quel est le modèle utilisé par l’IFV ? son principe et quel est son intérêt ? ,"Les modèles utilisés à l’IFV dans le cadre de la lutte contre le mildiou, l’oïdium et le black rot, font partie des modèles « Potentiels Systèmes ». Ces modèles sont dits climatiques car ils sont basés sur un référentiel météorologique possédant au moins 30 années de données. Ce référentiel est différent pour chaque vignoble, il est testé et approuvé. A partir de ce référentiel, les modèles « Potentiels Systèmes » calculent une « norme météo » et les différentes variables des modèles sont calculées grâce à l’écart entre cette norme et les conditions réelles. Ainsi, 10 mm de pluie en Champagne n’ont pas le même effet sur le mildiou que 10 mm à Gaillac. Ces modèles calculent, en fontion des données météorologiques recueillies sur différents secteurs d’un vignoble, des variables représentant principalement la maturité des oeufs d’hiver (en début de campagne), la pression exercée par les différentes maladies, les dates de contaminations, ainsi que leur fréquence et leur intensité.  Les modèles « Potentiels Systèmes » permettent une prévision du risque encouru par le viticulteur, en fonction des prévisions météorologiques. Cette vision à moyen terme permet de réaliser les traitements en préventif, c’est à dire avant que la contamination ne soit effective, et donc d’utiliser des produits moins « agressifs ».",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/modelisation-et-modeles-de-prevision-des-maladies-cryptogamiques/,Protection Comment est utilisé « Potentiel Systèmes » et comment fonctionne la lutte raisonnée dans la région Midi-Pyrénées ?," 40 stations météorologiques sont interrogées quotidiennement afin de récupérer les données horaires et journalières de température et de pluviométrie Le modèle « Potentiel Système » intègre ces valeurs pour fournir une situation sanitaire (mildiou, oïdium, black rot) à l’instant t dans chaque vignoble Pour prévoir l’évolution à t + 7 jours, 3 hypothèses de prévisions météorologiques sont testées : les données de Météo France, les données intrinsèques du modèle et des prévisions catastrophiques (pluviométrie élevée simulant par exemple un orage) un bulletin interprétant les données de la modélisation est établi et transmis aux rédacteurs du Bulletin de Santé du Végétal les modèles Potentiel système concourent à l’analyse de risque réalisé dans le cadre du Bulletin de Santé du Végétal (BSV) qui est mis à disposition de l’ensemble de la profession gratuitement et de manière hebdomadaire . en contre-partie du bulletin, les techniciens observent des témoins non traités afin de pouvoir valider les prévisions du modèle",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/modelisation-et-modeles-de-prevision-des-maladies-cryptogamiques/,Protection Des nouveaux outils pour simplifier la lecture des différentes variables ?,"Afin de simplifier la lecture des différentes variables des modèles « Potentiels Systèmes », et la rendre accessible aux techniciens et aux viticulteurs, une représentation cartographique des données des modèles a été réalisée. Ces cartes sont associées aux bulletins « traditionnels » de préconisation transmis par courrier électronique aux techniciens et disponibles sur notre site internet, sous réserve d’un identifiant.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/modelisation-et-modeles-de-prevision-des-maladies-cryptogamiques/,Protection C’est quoi les SDP ou stimulateurs de défense des plantes ? ,"Les stimulateurs de défense des plantes (SDP) constitutent un sous-groupe au sein de la grande famille des solutions dites alternatives aux intrants phytosanitaires. Les SDP sont des substances capables de déclencher la production de composés de défense contre les pathogènes ou les ravageurs. Dans cette famille, on distingue les éliciteurs (déclenchement des réactions de défense dès leur application) et les potentialisateurs (déclenchement lorsque la plante est confrontée à un pathogène). Les spécialités Elistim, Sémafort, PK2, ou l’acide salycilique sont quelques exemples de SDP. Certains auteurs trouvent la terminologie SDP plus appropriée que SDN (Stimulateur des Défenses Naturelles), car certaines de ces substances, comme les phosphites, le foséthyl-Al, peuvent être de synthèse. Parmi ces SDP, les phosphites ou phosphonates qui agissent de manière systémique, stimulent la production des phytoalexines et peuvent inhiber certaines voies métaboliques du mycélium, et la sporulation des souches fongiques.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-solutions-alternatives-aux-intrants-phytosanitaires-en-viticulture/,Protection Quelle a été la méthodologie utilisée lors des essais menés par l’IFV sur les solutions alternatives en viticulture ?,"Les produits utilisés seuls ont été comparés à un produit de référence (méthode CEB – commission des essais biologiques au protocole normalisé) à dose homologuée et à cadence de traitement identique. Les formulations cupriques ont été comparées, à apport égal de cuivre/ha avec la bouillie bordelaise RSR ou avec Héliocuivre. Si les solutions alternatives sont utilisées en association avec un fongicide pour en diminuer la dose d’emploi, cette association est comparée à ce même fongicide utilisé seul à la dose présente dans l’association. Le dernier cas de figure concerne certains produits préconisés avant les périodes habituelles de traitement, et qui précèdent généralement la période de grande sensibilité de la vigne, leur efficacité est alors jugée en comparant des programmes-types avec ou sans les applications « préparatoires », ce type de produit concerne, actuellement tout au moins, davantage l’oïdium que le mildiou.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-solutions-alternatives-aux-intrants-phytosanitaires-en-viticulture/,Protection Comment interpréter le classement proposé à l’issue de ces essais ?,"Les modalités sont bien évidemment comparées à un témoin non traité et tous les essais sont conduits en station de brumisation afin de disposer d’une pression parasitaire significative et assurée. Afin de simplifier la présentation des résultats, ceux-ci ont été regroupés en classes. « efficacité nulle ». Ont été regroupées sous cette mention les formulations utilisées seules qui s’avèrent non différentes statistiquement du témoin non traité. Cette absence de différence statistique, s’accompagne généralement d’un niveau de dégâts comparable à celui présent dans le témoin à plus ou moins 10%. « efficacité nulle à moyenne ». Sous-entend des résultats variables et un besoin probable…. d’essais complémentaires sauf si les organes concernés, feuilles/grappes, sont précisés. « efficacité moyenne ». Correspond à une efficacité de 20 à 30% et inférieure à celle de la référence «chimique ». Cette classe de produit est susceptible de procurer une protection satisfaisante dans un contexte de pression parasitaire faible à moyen (moins de 30% d’intensité de dégâts sur grappes dans le témoin non traité). « efficacité bonne ». Correspond à un comportement statistiquement comparable à celui de la référence. « sans intérêt ». Regroupe les produits utilisés en association ou avec un fongicide sous-dosé, ou renfermant un fongicide sous-dosé, qui se révèlent non différents de ce même fongicide sous-dosé utilisé seul. Dans le cas d’essai du type adjuvant + fongicide à dose homologuée, l’adjuvant est classé « sans intérêt» si l’efficacité n’est pas améliorée. « antagonisme » signifie que le produit expérimenté diminue l’efficacité du fongicide associé.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-solutions-alternatives-aux-intrants-phytosanitaires-en-viticulture/,Protection Comment utiliser les produits phytosanitaires en pulvérisation ou en poudrage ?," Les conditions d’emploi des produits phytosanitaires sont régis par l’arrêté du 4 mai 2017. l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en pulvérisation ou en poudrage ne peut être réalisée que si l’intensité du vent est inférieure ou égale à 3 Degré Beaufort (petite brise ; vitesse moyenne du vent de 12 à 19 km/h) Sauf disposition contraire, un délai avant récolte (DAR) de 3 jours minimum doit être respecté pour les produits dont l’étiquette ne mentionne pas de DAR spécifique Sauf disposition contraire, les délais de rentrée (DRE) suivants doivent être respectés",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/mise-en-oeuvre-des-produits-phytosanitaires-aspects-reglementaires/,Protection Quelle est la réglementation concernant les zones non traitées ?,"Les Zones Non Traitées (ZNT) sont des zones caractérisées par leurs largeurs en bordure d’un point d’eau et qui correspondent pour un cours d’eau à la limite de leur lit mineur en dehors des périodes de crues. Elles ne peuvent recevoir d’application directe de produits phytopharmaceutiques. La ZNT est définie par les AMM de chaque produit en fonction de leurs usages et peuvent être de 5, 20, 50 ou 100 m ou plus et est donc indiquée sur l’étiquette. Les largeurs des ZNT déjà attribuées à des produits dans des décisions d’autorisation de mise sur le marché sont antérieures au 12 septembre 2006, sont modifiées comme suit : largeur de zone non traitée supérieure ou égale à 1 mètre et inférieure ou égale à 10 mètres : 5 mètres largeur de zone non traitée supérieure à 10 mètres et inférieure ou égale à 30 mètres : 20 mètres largeur de zone non traitée supérieure à 30 mètres et inférieure à 100 mètres : 50 mètres L’arrété prévoit une réduction possible des ZNT de 20 et de 50 m à 5 m dans certaines conditions : présence d’un dispositif végétalisé arbustif permanent autour des points d’eau de 5 m de large minimum mise en oeuvre de moyens diminuant le risque pour les milieux aquatiques telles que des buses anti-dérive, panneaux récupérateurs…). La liste complète des moyens reconnus est disponible dans l’instruction technique diffusée par la DGAL/SDQSPV le 22 mai 2017.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/mise-en-oeuvre-des-produits-phytosanitaires-aspects-reglementaires/,Protection Quelle est la réglementation sur les mélanges ?,"La réglementation concernant les mélanges est régie par l’arrêté du 7 avril 2010 modifié par l’arrêté du 12 juin 2015 Sont interdits a priori, sauf s’ils font l’objet d’une évaluation par le comité d’homologation les mélanges comprenant : au moins un produit étiqueté avec les codes de mention de danger suivant, H300 (Mortel en cas d’ingestion), H301 (Toxique en cas d’ingestion), H310 (Mortel par contact cutané), H311 (Toxique par contact cutané), H330 (Mortel par inhalation), H331 (Toxique par inhalation), H340 (Peut induire des anomalies génétiques), H350 (Peut provoquer le cancer), H360 (Peut nuire á la fertilité ou au foetus), H370 (Risque avéré d’effets graves pour les organes) ou H372 (Risque avéré d’effets graves pour les organes á la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée) ; au moins deux produits comportant, sur l’étiquette, une des mentions de danger ayant pour code H341 (Susceptible d’induire des anomalies génétiques), H351 (Susceptible de provoquer le cancer) ou H371 (Risque présumé d’effets graves pour les organes) ; ou au moins deux produits comportant la mention de danger H373 (Risque présumé d’effets graves pour les organes à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée) ; ou au moins deux produits comportant une des mentions de danger H361 (Susceptible de nuire á la fertilité ou au foetus) ou H362 (Peut être nocif pour les bébés nourris au lait maternel). des mélanges comprenant au moins un produit de classe 4 pour les risques aquatiques ou terrestres dont la ZNT est de 100 m ou plus. les mélanges utilisés durant la floraison ou au cours des périodes de production d’exsudats comportant un produit contenant une des substances actives appartenant à la famille chimique des pyréthrinoïdes et un produit contenant une des substances actives appartenant aux familles chimiques des triazoles ou des imidazoles. Les phrases de risque figurent sur les étiquettes de chaque produit.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/mise-en-oeuvre-des-produits-phytosanitaires-aspects-reglementaires/,Protection Quelle est la réglementation concernant le pulvérisateur ?," depuis le 1er janvier 2009, il est obligatoire de faire contrôler tous les 5 ans son pulvérisateur de la même manière qu’une automobile doit passer un contrôle technique. Dans le cas d’un achat de matériel neuf, le premier contrôle doit être réalisé 5 ans après la date d’achat. A l’issue de ce contrôle une vignette est délivrée et dans le cas d’un refus, l’exploitant dispose de 4 mois pour réaliser les réparations l’orifice de remplissage doit être à moins de 1,5 m du sol ou d’une plate forme, le cas échéant un incorporateur de produits doit être utilisé le diamètre de l’orifice de remplissage doit être au moins de 30 cm de large si le tracteur est équipé de cabine, les conduites de bouillie ne doivent pas y passer. S’il ne l’est pas les conduites doivent être équipées de protecteurs protégeant l’opérateur en cas de fuite une cuve de 15 L d’eau doit être installée sur le tracteur l’appareil doit être stable au remisage lors de la vidange de la cuve, l’opérateur doit être protégé de tous contacts avec la bouillie la pression de service admissible doit être inscrite en rouge sur le manomètre. Le circuit doit être équipé d’une soupape empêchant la pression de dépasser de plus de 20% la pression admissible les jets doivent être équipés d’anti-goutte. A leur coupure, il ne doit pas s’écouler plus de 2 ml de bouillie par buse le volume global de la cuve doit être supérieur de 5 % au volume nominal de la cuve le manomètre doit être lisible depuis le poste de conduite et doit avoir un diamètre d’au moins 63 mm s’il est à proximité de la cabine sinon il sera de 100 mm les dispositifs de remplissage installés directement sur la cuve ne doivent pas permettre un retour de bouillie dans le réseau",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/mise-en-oeuvre-des-produits-phytosanitaires-aspects-reglementaires/,Protection Quelle est la réglementation concernant le stockage des produits phytosanitaires ?,"En fonction des quantitées stockées et de la toxicité intrinsèque des produits, le stockage peut être soumis à la réglementation concernant les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Dans ce cas, les règles de construction, d’aménagement, d’entretien des locaux et de protection contre les incendies deviennent particulièrement encadrées et contrôlées par la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement). En dessous des seuils de déclaration, le stockage n’est pas concerné par la réglementation ICPE. Des dérogations existent pour des stokages de courte durée en saison. Il est admis la présence d’au maximum une tonne de produit très toxique pour une durée de 10 jours. En fonction des caractéristiques de l’exploitation, différents textes de loi s’appliquent pour la réalisation et la conception d’un local de stockage. exploitation sans salariés => code de la santé publique + réglement sanitaire départemental exploitation avec salarié(s), stagiaire(s), main d’oeuvre occasionnelle => code la santé publique + code du travail + règlement sanitaire départemental Le code de la santé publique impose de posséder un local aéré ou ventilé. Les produits classés toxiques ou C.M.R. (Cancérigènes, Mutagènes, Reprotoxiques) doivent être stockés séparément dans le local doivent être stockés dans un local spécifique fermé à clef et rangés en fonction de leur dangerosité et de leur usage. Le règlement sanitaire départemental stipule que les eaux issues du rinçage ou de lavage de produits ne doivent pas être déversées, ni entraînées dans les canalisations, les nappes d’eau superficielles ou souterraines. Selon le code du travail, le local : ne peut être placé dans un lieu de passage ou sous un escalier doit comporter les informations nécessaires à la prévention, les consignes de sécurité, les numéros d’urgence, les fiches de données de sécurité ainsi qu’un document récapitulant la signification des risques doit posséder un extincteur à poudre ABC et un point d’eau pour le lavage des mains et du corps à proximité doit posséder une installation électrique conforme à la norme NCF 15-100 doit posséder des ustensiles de préparations spécifiques et réservés à cet usage Les produits doivent être conservés dans leur emballage d’origine avec une étiquette lisible.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/mise-en-oeuvre-des-produits-phytosanitaires-aspects-reglementaires/,Protection Quelle est la réglementation concernant les effluents ?," en conformité avec la réglementation (arrêté du 4 mai 2017), le rinçage à la parcelle doit être réalisé de telle manière à diviser par au moins un facteur 100 la concentration du fond de cuve par rapport à bouillie. 1/ Pulvériser le reste de la bouillie jusqu’à désa-morçage de la pompe sans dépasser la dose maximale autorisée 2/ Diluer le fond de cuve par au moins cinq 3/ Pulvériser sur la parcelle jusqu’à désamorçage 4/ Rediluer de telle manière que la concentration du fond de cuve soit 100 fois inférieure à celle de la première bouillie utilisée. 5/ Ce fond de cuve peut être vidangé ou réutilisé pour les prochaines bouillies 6/ Nettoyer à l’eau les filtres du pulvérisateur et les buses bouchées l’épandage et la vidange des fonds de cuve et des effluents ne peut se faire qu’après traitements physique, chimique ou biologique. Les différents systèmes approuvés sont listés dans le bulletin officiel du 10 novembre 2015. Parmi les systèmes proposant une technique simple et un investissement limité, on peut citer Heliosec©, Phytobac©, Osmofilm© tout 3 basés sur un système d’évaporation. le stockage ou le traitement des effluents doit se faire avec tenue d’un registre (nature de l’effluent, dilution éventuelle, quantité introduite, date de l’introduction ; pour chaque produit : nom commercial, n°d’AMM…) les effluents ne doivent contenir ni les supports filtrants (charbons actifs, membranes, filtres) ni les concentrés issus des procédés de séparation et ne peuvent être épandus qu’une seule fois/an il faut respecter les distances de 50 m minimum par rapport à un point d’eau ou à des caniveaux et de 100 m par rapport aux lieux de baignade, aux zones de prélèvement d’eau destinée à la consommation, aux zones piscicoles et conchylicoles le rinçage externe du matériel de pulvérisation est possible après épandage et vidange un registre détaillé des épandages doit être tenu",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/mise-en-oeuvre-des-produits-phytosanitaires-aspects-reglementaires/,Protection Qu’est-ce que la viticulture raisonnée ?,"La Viticulture Raisonnée est l’application à la viticulture du concept d’Agriculture Raisonnée. Le décret de la qualification des exploitations au titre de l’agriculture raisonnée n° 2002-631 du 25 avril 2002 a été publié au Journal Officiel n° 100 du 28 avril et donne une définition officielle de l’agriculture raisonnée : »L’agriculture raisonnée correspond à des démarches globales de gestion d’exploitation qui visent, au-delà du respect de la réglementation, à renforcer les impacts positifs des pratiques agricoles sur l’environnement et à en réduire les effets négatifs, sans remettre en cause la rentabilité économique des exploitations. Les modes de production raisonnée en agriculture consistent en la mise en œuvre de moyens techniques dans une approche globale de l’exploitation. Au-delà des impératifs de la sécurité alimentaire des produits agricoles, qui s’imposent à toutes les productions, les modes de production raisonnée peuvent faciliter la maîtrise des risques sanitaires et contribuer à l’amélioration du bien-être animal. Ils permettent également de contribuer à l’amélioration des conditions de travail ». Les exploitations qualifiées bénéficient du label Terravitis.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection C’est quoi la démarche de la lutte raisonnée ?,"Cette démarche est définie par l’OILB (Organisation Internationale de Lutte Biologique et Intégrée) comme « des interventions décidées après estimation des risques réels à l’échelle de la parcelle, par la mise en oeuvre de méthodes de surveillance appropriées, et par référence à des seuils de tolérance ou d’intervention, en faisant appel à des pesticides choisis selon des critères de moindre incidence écologique quant à la matière active, la quantité, la période d’application, le respect des ennemis naturels ». L’estimation des risques couple à la fois les observations à la parcelle et l’utilisation d’aide à la décision, tels que les modèles de prévisions.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection C’est quoi la lutte intégrée ?,"La lutte intégrée désigne l’application rationnelle d’une combinaison de mesures biologiques, biotechnologiques, chimiques, physiques, culturales ou intéressant la sélection des végétaux, dans laquelle l’emploi des produits phytopharmaceutiques est limité au strict nécessaire pour maintenir la présence des organismes nuisibles en dessous du seuil à partir duquel apparaissent des dommages ou une perte économiquement inacceptable.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection C'est quoi la lutte biologique ?,"Selon l’OILB, la lutte biologique est « l’utilisation d’organismes vivants pour prévenir ou réduire les dégâts causés par des ravageurs ». Il s’agit d’un moyen élégant de réduire les effectifs d’un organisme – animal ou plante – gênant, en le faisant dévorer par un de ses ennemis naturels. Les insectes sont très présents dans la lutte biologique : d’abord comme cible mais également comme agent, on parle alors d’auxilliaires. C’est par exemple le cas des typhlodromes qui ne sont pas des insectes mais sont les prédateurs naturels de plusieurs ravageurs de la vigne (thrips et acariens tétranyques). Ces techniques de lutte biologique ne se restreignent pas à la viticulture biologique et sont également mises en oeuvre en viticulture raisonnée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection Qu’est-ce que la production intégrée ?,"La production intégrée ou exploitation agricole intégrée selon l’OILB (1993) est un système agricole de productions d’aliments et des autres produits de haute qualité, système qui utilise des ressources et des mécanismes de régulation nautrels pour remplacer des apports dommageables à l’environnement, et qui assure à long terme une agriculture viable. Sont soulignés l’approche holistique des systèmes, l’ensemble de l’exploitation comme unité de base, le rôle moteur des agroécosystèmes, les cycles équilibrés des éléments nutritifs et le bien-être de tout animal d’élevage. La conservation et l’amélioration de la fertilité des sols et d’une diversité de l’environnement en sont des composantes essentielles. Les méthodes biologiques, techniques et chimiques sont soigneusement équilibrées, prenant en compte la protection de l’environnement, la rentabilité et les exigences sociales.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection Qu’est-ce que la viticulture biologique ?,"Les viticulteurs en agriculture biologique s’astreignent à utiliser des produits exempts de molécules organiques de synthèse. Pour la culture de la vigne, ils emploient des matières premières d’origine naturelle (cuivre, soufre, insecticides d’origine végétale) et cherchent à promouvoir la lutte naturelle entre les espèces. Leur objectif est de privilégier la vie des sols, la pérennité des espèces animales et végétales favorisant alors l’écosystème naturel. La culture biologique de la vigne est régie comme l’ensemble des productions végétales biologiques par le règlement européen CE 2092/911, commun à l’ensemble des pays de l’Union Européenne. Le respect de ce cahier des charges est assuré par des contrôles effectués par des organismes certificateurs agréés (Ecocert, Qualité France , Ulase…) par l’état et donne le droit aux producteurs d’utiliser pour leurs produits la mention “agriculture biologique” ainsi que le logo AB. Les substances actives autorisées pour les traitements, les types d’amendement et de fertilisation sont définis dans des listes positives, toute alternative n’y figurant pas est de fait interdit. Depuis 2012, le règlement UE N° 203/2012 encadre la production de vin biologique.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection Qu’est-ce que la viticulture biodynamique ?,"Cette méthode de culture repose sur la recherche de l’équilibre de la vigne avec son environnement immédiat et plus lointain. La biodynamie est apparue en 1924, sous l’influence de Rudolf Steiner, philosophe et agronome autrichien qui en énonça les principes fondamentaux qui sont amélioration du sol et de la plante par des préparations issues de matières végétales (tisanes de prêle ou d’ortie…), animales (bouse MT pulvérisé sur le sol, bouse de corne sur la vigne…) et minérales (quartz pour stimuler la photosynthèse…) application de ces préparations à des moments précis en fonction des cycles de végétation de la vigne et en rapport avec le calendrier lunaire et planétaire travail du sol par des labours et des griffonnages Le label Demeter certifie les produits issus de l’agriculture biodynamique. Il existe aussi un label « Biodyn » pour les domaines agricoles en reconversion.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection Qu’est-ce que la viticulture durable ?,"Il s’agit d’une approche globale à l’échelle des systèmes de production de raisins, associant à la fois perennité économique des structures et des territoires, l’obtention de produits de qualité, la prise en compte des exigences d’une viticulture de précision, des risques liés à l’environnement, à la sécurité des produits et à la santé des consommateurs et la valorisation des aspects patrimoniaux, historiques, culturels, écologiques et paysagers.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/definitions-des-nouvelles-tendances-de-la-viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique/,Protection Quel est le mode d’action du cuivre ?,"Le mode d’action du cuivre se décline en plusieurs étapes. La première, primordiale, consiste en sa solubilisation. Celle-ci va dépendre du pH de l’eau apportée par la pluie, en effet plus celui-ci sera acide, meilleure sera sa solubilisation. Il est bon de noter que le pH a un impact plus fort sur le cuivre sous sa forme hydroxyde que sous sa forme sulfate (bouillie bordelaise).
Une fois soluble, sous forme d’ions Cu2+, le cuivre peut se fixer à la surface des spores et exercer son activité fongicide via de multiples sites d’action. En étant adsorbés sur la surface cellulaire, les ions Cu2+ peuvent se substituer aux ions H+, K+, Ca2+ et Mg2+, ce qui permet d’altérer la semi-perméabilité de cette membrane et ainsi faciliter la pénétration du cuivre dans les cellules. Une fois à l’intérieur, les ions Cu2+ se fixent sur les groupements imidazoles, carboxyles, phosphates, amines et hydroxyles, perturbant ainsi le fonctionnement enzymatique et protéique (dénaturation des protéines, dégradation de l’ARN ou modification de la structure de l’ADN) et empêchant ainsi la germination des spores.
Cette multiplicité des sites d’action rend l’apparition de résistance quasi improbable. La finesse des particules va elle aussi dépendre de la forme de cuivre et de sa formulation et plus celles-ci seront fines, plus le cuivre recouvrera le végétal et persistera. Le lessivage du cuivre est un phénomène qui est en majeure partie causé par les premiers millimètres de pluie qui éliminent 25 à 40% du cuivre déposé sur le feuillage après 2mm. A partir de 5mm, le taux de cuivre résiduel diminue beaucoup plus lentement pour se stabiliser vers 40% de la dose initiale (Molot, 2009 et Davy, 2012). Il a également été démontré (Molot, 2009) que la dose initiale de cuivre, sa forme, l’intensité de la pluie, le régime des pluies et l’intervalle entre le traitement et la pluie n’ont pas d’influence sur le % de pertes dues au lessivage. Le cuivre lavé par la pluie s’infiltre ensuite dans le sol où il s’accumule dans les premiers centimètres.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-cuivre-en-viticulture/,Protection Quels sont les risques liés à l’utilisation du cuivre ?,"Pour la plante : la phytotoxicité foliaire du cuivre se caractérise par une baisse de la vigueur et des ponctuations noires aux points d’impact sur les feuilles, les grappes et les rameaux. Bien que la vigne soit plutôt peu sensible au cuivre, il est conseillé de faire attention aux organes jeunes et plus sensibles tels que les bourgeons, jeunes feuilles et fleurs. La phytotoxicité racinaire du cuivre est, elle, marquée par un système racinaire extrêmement réduit plus ou moins remontant et une mortalité élevée des plants lors d’une plantation. Il est conseillé de faire un dosage du cuivre du sol (en particulier pour les sols ayant un historique vigne avec des apports de cuivre importants) pour s’assurer que celui-ci n’a pas un long passé de traitement, notamment sur sol sableux et acide. Pour l’environnement : le cuivre est un métal lourd, non biodégradable, qui s’accumule dans les premières couches du sol (10cm). Il est toxique en milieu aquatique mais peu concerné par le lessivage, en effet 99% du cuivre se fixe sur la matière organique du sol puis sur les oxydes de fer et de manganèse. En cas de fortes teneurs en cuivre, il peut intégrer la structure des feuillets d’argile. Les sols acides rendent cependant le cuivre plus soluble et donc plus toxique pour les racines.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-cuivre-en-viticulture/,Protection Le cuivre a-t-il d’autres effets ?,"Les produits à base de cuivre ont un très large rayon d’action et ont des actions secondaires sur de nombreuses autres maladies de la vigne telles que l’oïdium, le botrytis, la pourriture acide, le black-rot, le brenner, la bactériose, l’anthracnose et l’eutypiose. Il est cependant important de rappeler que le cuivre n’est pas homologué sur ces maladies. Oïdium : freiné par le cuivre durant la saison en empêchant la formation de cléistothèces sur les feuilles et limitant ainsi l’inoculum de l’année suivante. Pourriture acide et botrytis : épaississement et durcissement des pellicules défavorisant l’installation de la maladie par effet mécanique. Black-rot : de nouvelles homologations permettent l’emploi du cuivre contre le black-rot, notamment en agriculture biologique. Bactéricide : le cuivre agit contre la nécrose bactérienne et l’anthracnose en réduisant les facultés d’assimilation des microorganismes. Il est intéressant de noter qu’en dehors des effets pour lesquels le cuivre est utilisé en viticulture, celui-ci peut avoir des effets qui ne sont pas intentionnels. Même s’il est observé que les composés de cuivre s’éliminent lors des opérations fermentaires, de façon drastique après le foulage (-80% de la teneur), et moindre après la macération (-30%), il a été montré que la quantité de résidus de cuivre dans les baies, directement dépendante des apports de cuivre en vigne, avait un impact négatif sur la formation des thiols variétaux (arômes de pamplemousse, buis et fruit de la passion) durant la fermentation pour les cépages Sauvignon Blanc et Colombard. Un traitement raisonné et visant plutôt le haut du feuillage en fin de saison est donc conseillé si l’on souhaite ne pas altérer le potentiel thiols des raisins.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-cuivre-en-viticulture/,Protection Comment optimiser l’efficacité du cuivre ?,"La formulation du cuivre a un impact sur son adhésivité et sa persistance, notamment en raison de la taille des particules qui diffère. La rapidité d’action du cuivre, directement liée à la vitesse de libération des ions Cu2+, va elle aussi dépendre de la forme du cuivre : l’hydroxyde de cuivre est plus rapidement dissocié que l’oxychlorure et l’oxychlorure que le sulfate de cuivre (bouillie bordelaise). Enfin, il faut veiller lors de l’utilisation de bouillie bordelaise à la neutralité du pH de la préparation ; en effet un pH trop acide peut engendrer une trop forte solubilisation du cuivre et donc un risque de phytotoxicité foliaire.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-cuivre-en-viticulture/,Protection Quand traiter le mildiou avec du cuivre ?,"Toutes les formes de cuivre ont besoin d’eau pour être efficace. Étant lessivable, il est primordial de relever les pluies tombées et de suivre les prévisions météorologiques afin d’appliquer le cuivre en préventif des pluies. Le suivi du risque de contamination, grâce à  la modélisation, au BSV et autres bulletins techniques, est un outil bien plus efficace que le suivi du stade phénologique de la vigne. Classiquement, les renouvellements de traitements se font toujours en prévision des pluies et soit après 15-20mm suivant la dose appliquée, soit après 20cm de pousse même sans pluie pour couvrir les organes néo-formés. Si les conditions de fin de saison sont favorables au mildiou mosaïque, il est recommandé d’appliquer la préparation de cuivre en évitant la zone des grappes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-cuivre-en-viticulture/,Protection Quelle dose et forme de cuivre utiliser contre le mildiou ? Comment optimiser la qualité de pulvérisation ?,"La dose de cuivre doit être adaptée à la pression de la maladie et au développement foliaire. Des essais de la Chambre d’Agriculture 33 (2010-2014) ont montré qu’il n’y avait pas de différence d’efficacité sur le mildiou d’une forme de cuivre à l’autre ou lorsque plusieurs formes sont associées. Un même produit cuprique peut être utilisé toute la campagne dans la limite du nombre d’applications indiqué sur l’étiquette et de 28 kg de cuivre métal répartis sur 7 ans. D’autres essais menés par l’IFV Blanquefort (2013) ont montré l’importance de positionner le cuivre sur la face inférieure des feuilles. La contamination se fait en effet par les stomates qui se trouvent sur  la face inférieure les feuilles, d’où l’importance d’une qualité de pulvérisation irréprochable.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-cuivre-en-viticulture/,Protection Quelle est la réglementation en rapport avec le cuivre ?,"Depuis 2018, l’utilisation de cuivre métal en agriculture (dont Agriculture Biologique) est limitée à un maximum de 28 kg/ha/7ans. Le nombre d’applications maximum/an varie, elle, selon les produits commerciaux : se référer à l’étiquette. Les EPI deviennent obligatoires pour les travaux à la vigne une fois celle-ci traitée au cuivre (pour les risques d’adsorption par la peau).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-cuivre-en-viticulture/,Protection Quel est le principe du biocontrôle et quels sont ses avantages ?,"La définition du biocontrôle est inscrite dans la Loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Le biocontrôle regroupe l’ensemble des méthodes de protection préventives des cultures s’appuyant sur des mécanismes naturels de régulation des bio-agresseurs. Il fait partie des techniques de lutte intégrée. Le biocontrôle s’appuie sur des notions d’équilibre entre les différentes espèces et il ne vise pas l’éradication d’un parasite ou d’un pathogène mais plutôt à limiter sa présence pour qu’elle ne soit pas nuisible à la culture. Ces notions d’équilibre se retrouvent dans certains modes d’action qui sont très éloignés des produits chimiques conventionnels : compétition spatiale et nutritive par des bactéries ou des champignons, stimulation des défenses naturelles, substances répulsives… On est aussi confronté dans cette définition à des méthodes à efficacité « partielle » : on diminue la population du bio-agresseur. Le biocontrôle est à distinguer des moyens de protection utilisables en viticulture biologique même s’ils possèdent de nombreux points communs. Le statut biocontrôle apporte des avantages « administratifs » aux produits concernés : ils bénéficient d’une taxe sur les PPP réduite, ils peuvent être utilisés en ZNA et par les particuliers et la publicité pour ces produits est autorisée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-biocontrole/,Protection Comment mettre en œuvre le biocontrôle ?,"La technique de mise en œuvre dépend généralement du mode d’action des solutions de biocontrôle et de leur nature.
Pour certaines techniques déjà bien connues comme la confusion sexuelle, les insecticides à base de Bacillus thuringiensis, le soufre… les modes d’emploi sont bien définis et ils apportent de bonnes efficacités. Pour les trichogrammes (micro-hyménoptères parasitoïdes des œufs de tordeuses), un programme de pose de diffuseurs est proposé, en évitant l’application de soufre pendant la période de couverture.
Pour d’autres modes d’action comme les stimulateurs des défenses (SDP), le positionnement est plus empirique : les préconisations font intervenir les produits complémentés avec des doses réduites de fongicides conventionnels en début ou fin de saison et suivant la présence ou non de symptômes, la période de la floraison (plus sensible) reste couverte de façon conventionnelle.
Pour les micro-organismes vivants (exemple compétition contre le botrytis), les règles d’application sont liées à des conditions climatiques (hygrométrie forte, température modérée) pour favoriser leur implantation.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-biocontrole/,Protection Quels sont les produits de biocontrôle homologués en viticulture et à quelle dose s’emploient-ils ?,"Les produits de biocontrôle sont décrits comme « des agents et produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures ». Ils sont classés en 4 grandes catégories : Macro-organismes : concerne des organismes vivants de taille macroscopique : nématodes, insectes, invertébrés, vertébrés… Cette catégorie ne se retrouve pas dans la liste biocontrôle (qui ne compile que les produits phytopharmaceutiques). Micro-organismes : concerne les organismes vivants microscopiques (bactéries, levures, champignons, virus…) Médiateurs chimiques : regroupe les molécules de communication (kairomones) ou de comportement sexuel (phéromones). Substances d’origine naturelle (végétale, animale, minérale) : catégorie très vaste regroupant de nombreuses origines et nombreux mode d’action. Hormis la catégorie « macro-organismes », les produits de biocontrôle sont des produits phytopharmaceutiques (PPP), soumis à Autorisation de Mise sur le Marché (Règlement CE 1107/2009). Le statut biocontrôle est attribué aux produits par rapport à une liste de critères tels que l’exclusion de certaines mentions de danger envers l’environnement et la santé, l’origine naturelle des substances actives… Actuellement plus d’une trentaine de substances sont listées biocontrôle pour la viticulture (voir Q6 et Q7).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-biocontrole/,Protection Quelles sont les confusions à éviter entre les biocontrôle ?,"Biocontrôle et Agriculture Biologique (AB) : il n’y a pas de lien systématique entre le biocontrôle et l’AB. Certains produits de biocontrôle ne sont pas utilisables en AB (par exemple les produits à base de phosphite) et inversement (les insecticides AB à base de Spinosad contre les tordeuses de la vigne ne sont pas listés biocontrôle). Biocontrôle et Biostimulants : les biostimulants agissent sur la croissance et le développement du végétal, ils ne concernent pas la protection contre les maladies ou les ravageurs, ce ne sont pas des produits phytopharmaceutiques. Ils appartiennent à la catégorie des matières fertilisantes et support de culture (MFSC). Ils n’ont donc aucun lien avec les produits de biocontrôle. Biocontrôle et SDP : le terme SDP pour stimulateurs des défenses des plantes (ou parfois SDN pour stimulateur des défenses naturelles) fait référence à un mode d’action de produits de protection des plantes. Il n’y a pas de lien systématique avec le biocontrôle, l’inscription du produit se fait sur les critères évoqués plus haut. Certains produits PPP à action SDP sont classés biocontrôle, d’autres non.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-biocontrole/,Protection Est-ce que le biocontrôle est efficace ?,"La question de l’efficacité des solutions de biocontrôle est récurrente et légitime pour tous ceux qui veulent intégrer cette technique dans les itinéraires de protection. La notion d’efficacité « partielle » est un paramètre à prendre en compte : les solutions proposées n’éradiquent pas les parasites mais vont faire baisser la pression parasitaire. On est en ce sens très proche de la définition du biocontrôle (agir sur les équilibres, ne pas chercher l’éradication systématique).
Cette notion est prise en compte dans la constitution des dossiers d’homologation et d’autorisation de mise sur le marché. Là aussi, il faut répondre au cas par cas.
Les solutions « historiques » déjà citées plus haut sont efficaces et connues : confusion sexuelle, insecticides à base de Bacillus thuringiensis, soufre, phosphites… Ces solutions font partie de la boîte à outils biocontrôle et sont d’ores et déjà utilisables, voire utilisées par bon nombre de viticulteurs.
D’autres solutions récentes sont plus complexes à aborder : c’est le cas notamment des SDP qui agissent sur la physiologie de la vigne et de façon indirecte sur le pathogène. On ne connait pas encore très bien la mise en place des mécanismes de défenses au vignoble (contrairement aux conditions contrôlées type laboratoire ou serre). De ce fait on obtient parfois des résultats très variables d’un millésime à l’autre, où de nombreux facteurs sont suspectés d’avoir un impact sur l’efficacité : pression parasitaire, climatologie, formulation…etc. Ceci explique les préconisations d’emploi empiriques proposées actuellement qui associent systématiquement les SDP avec des fongicides.
Les micro-organismes vivants sont aussi des solutions peu connues : comment s’implantent-ils au vignoble ? Quelles conditions sont favorables à leur survie ? Quel est l’impact de la micro-flore présente sur les organes végétaux ? Ces questions font l’objet de nombreux projets de recherche appliquée. L’IFV est impliqué dans différents projets au niveau national ou régional pour mieux employer les biocontrôles. Next’Gen Viti, porté par l’IFV Sud-Ouest, s’intéresse par exemple à l’intégration des biocontrôles à la robotisation afin de repenser complètement nos choix d’intervention. B2V, porté par Vinovalie, cherche à mettre au point un produit de biocontrôle issu de la vigne. Enfin, le projet RESAP Biocontrôle, financé par la région Occitanie, porté par l’IFV LR, en partenariat avec les CA, vise à proposer des solutions pour une réduction importante des IFT.
L’IFV est également membre du RMT (Réseau Mixte Technologique) Elicitra qui vise à comprendre, développer et promouvoir les stratégies basées sur le traitement des plantes avec des éliciteurs.
D’autre part, le Consortium Biocontrôle qui fédère les firmes développant du biocontrôle et les organismes de recherche (INRA, Universités, Instituts techniques) a pour mission d’orienter et de favoriser des projets de recherche pour améliorer le développement du biocontrôle en protection des cultures.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-biocontrole/,Protection Quel est le coût du biocontrôle ? ,"Le coût d’un produit de biocontrôle est généralement un peu plus élevé que celui d’un produit classique. Il faut aussi prendre en compte pour certains la mise en œuvre (traitement spécifique, pose de diffuseurs…).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-biocontrole/,Protection Pourquoi adapter sa pulvérisation à la conduite du V.I.E. ?,"Les vignes conduites dans le cadre d’un V.I.E. ne présentent pas une configuration classique en espalier. Les pieds sont montés à 1,10m de hauteur avec un étalement de la végétation le long d’un cordon unilatéral. Il faut donc adapter la pulvérisation à cette végétation en réglant les diffuseurs. De plus, la configuration des parcelles de V.I.E., planes avec des rangs longs (200 à 400 m) permet d’envisager des vitesses d’avancement beaucoup plus élevées à l’hectare, entre 5 et 9 km/h, tout en conservant une bonne qualité d’application.",https://www.vignevin-occitanie.com/la-pulverisation-dans-le-vie/,Protection Quels sont les différents pulvérisateurs adaptés au V.I.E. ?,"L’utilisation d’un pulvérisateur confiné est recommandée dans un VIE. Les panneaux récupérateurs permettent de confiner la pulvérisation et de limiter ainsi plus efficacement les pertes de produits dans l’environnement en les récupérant partiellement. La pulvérisation se fait en face par face et peut être adaptée en début de végétation en fermant les buses inutiles. L’économie de produits phytosanitaires liée à la récupération sur la saison est fonction de différents facteurs dont l’expression végétative de la parcelle, le nombre de manquants, etc. Le taux de récupération moyen se situe autour de 30-40 % sur la campagne de traitements. Il existe plusieurs types de technologies de pulvérisation mais les panneaux à jet porté équipés de buses à fente sont à privilégier. En effet, les panneaux à jet porté équipés de buses à fente et à injection d’air (Albuz AVI80° ou CVI80°, Lechler IDK90°, …) permettent de récupérer un maximum de la bouillie pulvérisée sans pénaliser la qualité de pulvérisation. L’utilisation des panneaux récupérateurs est bien adaptée dans le cadre des parcelles du VIE et peuvent être conduits jusqu’à 9km/h sans dégrader la qualité de la pulvérisation. Ils sont à utiliser dans les vignes palissées et bien rognées (les panneaux récupérateurs ne sont pas adaptés aux devers, parcelles en forte pente, sols irréguliers). La bonne répartition de la pulvérisation dans la végétation, l’importance des dépôts sur la cible ainsi que la récupération de produits sont les trois atouts qui permettent à ce type d’appareil de se classer en tête en termes de réduction des intrants. D’autres pulvérisateurs permettent une bonne efficience de la pulvérisation et peuvent être utilisés dans le cadre du V.I.E. Les appareils face par face : Les appareils à configuration face par face permettent d’optimiser la répartition des dépôts de pulvérisation, car toutes les faces de la végétation sont traitées de manière identique sur toute leur hauteur. Ainsi toutes les zones du végétal ciblé peuvent être protégées par une quantité suffisante de dépôt de pulvérisation. Ces appareils ont un potentiel de réduction des doses de produits phytosanitaires appliquées à l’hectare supérieur à celui d’autres configurations. Par ailleurs, les appareils face par face permettent de localiser les traitements en début de végétation ou spécifiquement sur la zone des grappes en fermant les diffuseurs inutiles. Attention toutefois à choisir des face par face dont la configuration des descentes permet d’adapter la distance entre les diffuseurs et la végétation au fur et à mesure de sa croissance. Idéalement, la distance diffuseurs-végétation doit être comprise entre 30 et 40 cm et ne pas excéder 50 cm. Il existe des pulvérisateurs face par face pneumatiques ou à jet porté. On privilégiera les appareils de technologie jet porté qui permettent de découpler air et liquide contrairement à la technologie pneumatique.       Les voutes pneumatiques : ce type de pulvérisateur est très utilisé en vigne large mais pour être efficace et correspondre aux critères du V.I.E., il doit être utilisé pour le traitement de 3 rangs maximum. Un passage tous les deux rangs permet de traiter de manière directe toutes les faces de la végétation. Les deux faces d’un rang ne sont pas traitées de manière identique : l’une par la/les main(s) et l’autre par les canons mais le traitement est le plus souvent de bonne qualité, chaque face du rang recevant directement du produit. Un passage tous les trois rangs avec l’utilisation d’une «main retour» permet également de cibler toutes les faces de la végétation sans toutefois atteindre une homogénéité des dépôts de pulvérisation équivalente à celle d’un appareil face par face. Sans la « main retour », les dépôts obtenus sont hétérogènes sur les 2 rangs adjacents au passage du tracteur traités en uniface. Une utilisation tous les 4 rangs est déconseillée.",https://www.vignevin-occitanie.com/la-pulverisation-dans-le-vie/,Protection Quelle buse choisir ?,"Bien choisir sa buse pour les appareils à jet porté est essentiel pour une bonne qualité de pulvérisation et maîtriser le risque de dérive. Les buses sont utilisées exclusivement sur des appareils à jet porté et à jet projeté. L’utilisation de buses permet de choisir la taille des gouttes de la solution pulvérisée selon : le type de buse (à turbulence ou à fente). Les buses à fente forment un jet plat tandis que les buses à turbulence génèrent un jet conique. la technologie de la buse (classique ou à injection d’air). On distingue les buses classiques des buses à injection d’air. Les buses à injection d’air disposent de trous sur leur embase au travers desquels de l’air est aspiré et mélangé à la bouillie lors de la pulvérisation. Ce mécanisme engendre des tailles de gouttes moins fines que celles obtenues à pression égale avec des buses classiques. Les gouttes étant moins fines, elles sont moins sensibles à la dérive. Les buses à injection d’air (utilisées dans une bonne plage de pression) permettent au produit de mieux pénétrer dans la végétation et de déposer plus de produit que les buses classiques. Ces buses permettent de concilier qualité de l’application et réduction des pertes par dérive. son calibre (indiqué par la couleur de la buse pour les buses répondant au code ISO). Le calibre de la buse est lié à la taille de l’orifice et définit le lien entre le débit et la pression dans le circuit. Pour les buses ISO, le calibre est donné par la couleur de la buse. La relation entre le débit et la pression est valable pour toutes les buses d’une même couleur répondant au code ISO quelle que soit la marque. Il est ainsi plus pratique de les interchanger (passer de buses classiques à des buses à injection d’air ou vice-versa). Pour éviter les erreurs de calibrage, il est conseillé d’utiliser uniquement des buses ISO. la pression de la bouillie dans le circuit de pulvérisation. Chaque type de buse a une plage de pression de fonctionnement optimale. Celle-ci peut varier en fonction du calibre. Une pression trop forte peut créer des gouttes trop petites qui vont générer de la dérive et une perte d’efficacité liée à l’évaporation du produit. Une pression trop faible peut entrainer une mauvaise formation du jet de pulvérisation ou des gouttes trop grosses préjudiciables pour la qualité d’application.",https://www.vignevin-occitanie.com/la-pulverisation-dans-le-vie/,Protection Comment régler le volume/hectare de pulvérisation ?,"Pour une bonne protection, le volume par hectare de pulvérisation doit être calculé au plus juste et doit assurer le bon équilibre des débits dans les différents organes de la machine. Pour réaliser ce calcul il faut au préalable connaitre la vitesse d’avancement du pulvérisateur lors du traitement. Le calcul du débit total du pulvérisateur s’effectue de la façon suivante : Débit total (I/min) = Vol ha (I/ha)* Nbre de rang par passage *x largeur inter-rangs (m)/600 Le nombre de rang par passage correspond au nombre de rangs de vigne que l’on saute entre deux passages de la machine   Il convient ensuite de calculer le débit adéquat dans chaque diffuseur pour que toutes les faces de rangs reçoivent la même quantité de pulvérisation. Le volume par hectare se calcule ensuite avec la formule suivante : Volume.ha (l/ha) = Somme des débits de chaque sortie (1/min) x600/rangs passage x largeur inter rang (m). Pour plus de détail sur le calcul du volume hectare et des exemples de calcul, consultez les documents suivants.",https://www.vignevin-occitanie.com/la-pulverisation-dans-le-vie/,Protection Quel effet de la vitesse d’avancement sur la qualité de la pulvérisation ?,"Pour connaitre sa vitesse d’avancement, un simple calcul peut être effectué en ayant au préalable chronométré le temps de déplacement du pulvérisateur entre deux repères (minimum 50 m entre les 2 repères) : Vitesse (km/h) = 3,6 x distance entre les 2 repères (m)/temps de déplacement entre les deux repères (s). Des études comparatives de pulvérisateurs et de différentes vitesses d’avancement ont montré que, selon certains pulvérisateurs, la qualité de la pulvérisation n’est pas amoindrie quand la vitesse d’avancement augmente. La vitesse d’avancement est plutôt une limite ergonomique qu’agronomique. Dans le cas des parcelles VIE, une vitesse d’avancement rapide est adaptée et permet un débit de chantier plus rapide, sans déprécier la pulvérisation. Les panneaux récupérateurs sont les plus efficaces même à une vitesse plus rapide. Ces essais ont été reproduits sur plusieurs modèles de panneaux récupérateurs et les mêmes effets liés à  la vitesse ont été constatés.",https://www.vignevin-occitanie.com/la-pulverisation-dans-le-vie/,Protection Qu’est-ce que l’agroforesterie viticole ?,"L’agroforesterie est l’association d’arbres et de cultures sur une même parcelle agricole, en bordure ou en plein champ. En viticulture, cette pratique présente des caractéristiques d’innovation qui répondent aux principes de l’agro-écologie. Les atouts mis en avant pour justifier cette pratique sont nombreux et concernent des services potentiels comme l’amélioration de la biodiversité aérienne ou du sol, la modification du climat de la parcelle et des relations température-humidité-vent, des effets sur la structure des sols mais également la valorisation de la biomasse produite par les arbres sous forme d’énergie, de stockage de carbone, de bois d’œuvre. Enfin, les apports de la vitiforesterie en termes d’image pour le vignoble et son paysage sont aussi des éléments d’intérêt. L’agroforesterie viticole contemporaine cherche à s’adapter aux contraintes de la viticulture moderne, notamment au gabarit des équipements pour l’entretien et la protection de la végétation ou pour la mise en œuvre de la récolte mécanisée.
Il existe à l’heure actuelle différents types d’aménagement : rangées d’arbres intercalées entre rangs de vigne, haie arbustive en bordure de parcelle ou s’intercalant entre îlots de vigne, arbres isolés plantés au sein du rang de vigne.
Diverses essences d’arbres ou d’arbustes peuvent être choisies en fonction de l’objectif de l’exploitant.
Enfin, il existe aussi la possibilité de diversifier l’agencement des parcelles avec notamment les écartements entre les lignes d’arbres et la distance aux rangs de vigne.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Quel est l’impact de l’agroforesterie sur le microclimat de la vigne ?,"L’implantation d’arbres au sein d’une parcelle de vigne va avoir un impact sur son microclimat. 3 types de mécanismes entrent en action. Ombrage et autres effets radiatifs : il va s’exercer sur une distance de 1 à 2 fois la hauteur de l’arbre et impacter environ 2 rangs de vigne au nord de l’arbre. Modification de la circulation de l’air : la diminution de la turbulence est effective sur une distance de 2 à 4 fois la hauteur de l’arbre dans l’axe des vents dominants. La présence d’arbres isolés intra-parcellaires, notamment lorsqu’ils sont dégarnis à la base, peut contribuer à accroître les flux turbulents et entrainer une atténuation des pics de température l’été, et une réduction de la durée d’humectation foliaire (Thèse Juliette Grimaldi, 2019). Modification du cycle de l’eau à proximité : le recyclage des ressources hydriques profondes vers l’atmosphère se produit, entrainant une augmentation de l’humidité relative et un refroidissement de l’air. L’eau se retrouve prise au piège par condensation de l’humidité (rosée) et la pluie est interceptée (3-5mm).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Comment maitriser les compétitions entre les arbres et la vigne ?,"Pour qu’une parcelle agricole soit considérée en agroforesterie, elle doit contenir moins de 100 arbres par hectare. En viticulture, il est conseillé de se cantonner à une faible densité soit entre 30 et 40 arbres par hectare. Dans ce type de configuration, il n’y a pas de compétitions mises en évidence sur les 10 premières années de co-plantation (projet Vitiforest). Il existe divers leviers pour maitriser les compétitions entre les arbres et la vigne : Par la gestion des arbres : afin de limiter l’ombrage mais aussi le développement racinaire, plusieurs techniques existent : réduction du système aérien en hiver (et par conséquent diminution du réseau racinaire) par étêtage de l’arbre tous les 5 à 10 ans (trogne), élagage du houppier en vert pour limiter la transpiration donc l’évaporation de l’eau, cernage racinaire par passage d’un outil à dent tous les 3 ans pour limiter  le développement des racines en direction de la vigne. Par l’adaptation de l’entretien du sol de la vigne : le pourcentage d’enherbement à la parcelle doit être ajusté en fonction des objectifs de production (enherbement tous les inter-rangs, un inter-rang sur deux…). Le recours à des couverts temporaires de type « engrais verts » peut également être une solution afin de limiter la lixiviation des nitrates, tout en enrichissant le sol en matière organique. Un couvert à base de légumineuses présente l’avantage de fixer l’azote atmosphérique, enrichissant d’autant plus le sol. Par les techniques viticoles classiques : des techniques de fertilisation ciblées peuvent être mises en œuvre pour palier la concurrence, notamment pour les rangs de vigne proches des lignes d’arbres. Les actions peuvent s’envisager en mode localisé au sol sur un rang travaillé ou par voie foliaire à différents stades du cycle de la vigne. Les phénomènes de compétition hydrique peuvent être compensés grâce à des techniques telles que l’irrigation ou la fertirrigation.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Quels sont les impacts des arbres sur la biodiversité ?,"L’agroforesterie apporte une diversité botanique et une strate de végétation supplémentaire créant de nouvelles niches écologiques.
Le projet Vitiforest a permis de montrer que l’introduction de l’arbre n’a pas d’effets forts et homogènes sur la répartition des ravageurs (Cicadelles vertes) et des arthropodes. Elle a cependant un impact sur l’abondance de lombrics, en raison de la présence d’enherbement, et sur l’abondance de certains taxons microbiens.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Comment aménager une parcelle de vigne en agroforesterie ?,"Plusieurs types de formations arborées sont possibles en fonction des contraintes de production et des attentes du viticulteur : arbres isolés, situés en bordure de parcelle ou intercalés entre les rangs de vigne, alignés, formant des haies ou des bosquets.
Il est par exemple conseillé de privilégier une haie en bord de parcelle afin de limiter les effets de vents latéraux ou les phénomènes de dérives lors des pulvérisations. Une diversité d’espèces végétales et de formes arborées permet, elle, de créer des ressources et des habitats pour la biodiversité et la faune auxiliaire. Il est recommandé de privilégier les orientations Nord-Sud pour limiter et équilibrer l’ombrage des arbres portés sur la vigne. Il est essentiel de prévoir une distance minimale de 3m (idéalement 4m) entre la ligne d’arbres et le premier rang de vigne, et d’essayer de viser une distance de 25 à 30m entre chaque ligne d’arbres. La distance des arbres sur la ligne dépend de la densité visée, qui doit rester faible (30-50 tiges/ha). Enfin, il faut penser à respecter les tournières en bout de rangs pour les manœuvres d’engins. La conduite des arbres dès les premières années est primordiale. Pour les arbres isolés, il s’agit de former le tronc et de le dégager de ses branches sur une hauteur d’au moins 2m, idéalement sur 5 ou 6m. Pour les haies, il s’agit d’assurer une contention horizontale pour éviter leur développement dans l’inter-rang de vigne.
L’ombrage apporté par les arbres peut être limité en taillant en forme de têtard, ce qui permet de dégager leur couronne tous les 5 à 10 ans.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Comment choisir ses essences et les mettre en place sur sa parcelle ?,"Le choix de ses essences doit s’effectuer en tenant compte de plusieurs facteurs tels que le terroir, les conditions pédo-climatiques et l’hétérogénéité de la parcelle. Il est important de choisir des espèces d’arbres rustiques et avec un feuillage léger peu concurrentiel pour la lumière. Favoriser une diversité d’espèces permet d’abriter une faune auxiliaire plus variée. Les objectifs de valorisation du viticulteur (bois d’œuvre, de chauffage, fruits, etc.) peuvent également orienter ce choix. Une bonne préparation du sol permet d’assurer un enracinement et un développement optimal des jeunes arbres. Un sous-solage, puis un affinage en surface sont possibles, de préférence à l’automne avant la plantation des arbres en hiver ou au début du printemps. Un paillage peut être déposé sur une surface de 1m² autour des jeunes arbres pour limiter la concurrence herbacée et conserver l’humidité du sol. Chaque arbre peut être protégé par une protection contre les cervidés de 1,2m de hauteur. Une vigilance particulière doit être apportée concernant la maladie du pourridié. En effet, de très nombreuses espèces ligneuses peuvent héberger notamment le champignon Armillaria mellea (responsable du redoutable « pourridié agaric »), et l’introduction d’arbres au sein des parcelles viticoles fait courir un risque important de développement de la maladie à terme. Les pourridiés sont des affections à développement lent, mais dont la persistance dans le sol est très importante ; des ronds de symptômes et de mortalités se développent fréquemment aux mêmes endroits, plantation après plantation, et l’assainissement des zones touchées s’avère très difficile même si des repos du sol importants sont respectés entre deux plantations. Chênes et arbres fruitiers (pêchers notamment) font partie des essences les plus risquées concernant le développement de pourridiés, mais de nombreuses autres espèces forestières ou fruitières sont également concernées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Y a-t-il une règlementation spécifique pour l’agroforesterie viticole ?,"Du point de vue règlementaire, des arbres peuvent être présents au sein d’une parcelle de vigne ou peuvent y être intégrées, sauf si le cahier des charges d’une appellation (AOC, IGP) l’interdit. Il n’y a pas, à l’heure actuelle, de règlementation nationale concernant l’inscription et les déclarations des parcelles agroforestières viticole au Casier Viticole Informatisé (CVI). Il est de la responsabilité du viticulteur de se rapprocher du service de l’administration des douanes dont dépend son exploitation. A minima, il faut conserver des îlots de 10 ares de vignes entre chaque alignement d’arbres. Les aides à la plantation sont basées sur les surfaces réelles en vigne, sans prise en compte des surfaces occupées par les arbres (source : FranceAgriMer).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Quel coût représente ce type d’aménagement ?,"Le prix unitaire et global d’un arbre intra-parcellaire planté et protégé est de 18€ HT et se décompose de la manière suivante : fournitures (plants, paillage, protection cervidés, tuteurs) à hauteur de 7,30€ ; travaux (préparation du sol, pose du paillage, des protections et plantation) à hauteur de 5,20€ et ingénierie du projet et suivi sr 3 ans à hauteur de 3,50€.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agroforesterie/,Environnement Quel est l’intérêt du rinçage à la parcelle ?,"Le rinçage à la parcelle consiste à diluer en fin de traitement le reliquat et à le pulvériser sur la parcelle traitée. L’eau de rinçage peut soit provenir d’un poste de remplissage avec robinet ou d’une cuve d’eau claire embarquée. Cette pratique possède de nombreux avantages : pérénisation du matériel de pulvérisation en évitant l’usure prématurée des buses, des jauges et autres débimètres réduction des pollutions ponctuelles diminution de l’exposition de l’utilisateur avec des produits concentrés amélioration du confort et de la qualité de travail en limitant le colmatage des buses et en diminuant la fréquence de nettoyage réduction de la quantité d’effluents ramenée à l’exploitation et simplification du traitement des effluents",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-gestion-des-eaux-de-lavage-des-tracteurs/,Environnement Comment pratiquer le rinçage à la parcelle ?,"La première étape nécessaire à un bon rinçage à la parcelle est de disposer d’un pulvérisateur adapté réduisant à la source les fonds de cuve et les volumes morts. Ce rinçage peut être décomposé en 3 étapes successives : pulvérisation de la bouillie jusqu’au désamorçage poussé dilution du reliquat de bouillie avec un volume d’eau claire minimum de 5 fois le volume de fond de cuve. Pour une meilleure efficacité, cette dilution peut se faire en 2 étapes. Par exemple pour un fond de cuve de 20 litres, une quantité minimum de 80 litres d’eau claire sera nécessaire. Deux dilutions successives puis pulvérisation avec 40 litres d’eau claire au lieu d’une seule de 80 litres sont ainsi préférables repulvérisation, en dynamique jusqu’au désamorçage, du fond de cuve dilué sur une parcelle déjà traitée. Veiller à ce que la dose totale appliquée ne dépasse pas la dose maximale autorisée Les constructeurs de matériel, proposent des systèmes de cuves de rinçage embarquées très variés, qui se distinguent en termes de possibilités d’action (simple dilution du fond de cuve, rinçage des parois intérieures de la cuve de bouillie, rinçage spécifique du circuit de pulvérisation), d’efficacité et d’ergonomie. En fonction du type de matériel de pulvérisation utilisé, le rinçage à la parcelle demande de 10 à 25 minutes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-gestion-des-eaux-de-lavage-des-tracteurs/,Environnement Comment concevoir une aire de lavage des tracteurs ?,"Afin de pouvoir traiter les eaux de lavage du pulvérisateur, l’exploitation viticole doit être équipée d’une plate-forme de lavage permettant la récupération de ces eaux. L’objectif est de diminuer au maximum la quantité d’eau utilisée pour le lavage, entre autres grâce à des jets stoppeurs. Plusieurs aspects doivent être pris en compte lors de la conception d’une aire de lavage : le dégrillage : ce système, parfois complété par un décanteur, permet de récupérer dans des paniers les éléments susceptibles de boucher les canalisations et de perturber le fonctionnement des pompes l’élimination des huiles et autres lubrifiants entraînés au cours du lavage des tracteurs et du matériel de pulvérisation. Cette opération est réalisée par une cuve de transfert des eaux dans laquelle sont placées une ou plusieurs parois verticales dans sa partie supérieure. Les huiles plus légères sont ainsi retenues en surface l’utilisation de jets d’eau adaptés, de boules de nettoyage ou de nettoyeurs haute pression permet de limiter le volume d’effluent généré, et par conséquent le coût induit par leur stockage la séparation des eaux de lavage et des eaux de pluies. A cet effet, la construction d’une aire couverte, bien que coûteuse, peut s’avérer intéressante. Une autre option consiste à séparer les eaux par un système de vannes ou de by-pass",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-gestion-des-eaux-de-lavage-des-tracteurs/,Environnement Quelles sont les caractéristiques des eaux de lavage des tracteur ?,"Les effluents possèdent des compositions très variables en fonction des exploitations, à travers leur concentration en molécules phytosanitaires, leur nombre de substances actives, et la nature et les caractéristiques des substances actives. Les volumes d’effluents générés sont indépendants de la taille des exploitations et varient en fonction : des pratiques (rinçage à la parcelle, lavage extérieur après chaque traitement ou 4 à 5 fois dans la saison) du matériel de pulvérisation utilisé (face par face, buse à dérive limitée…) du niveau de propreté recherché Le tableau ci-dessous présente les volumes d’effluents générés au cours d’un traitement phytosanitaire. Ces mesures ont été réalisées dans le Bordelais, sur 24 pulvérisateurs, par l’IFV Aquitaine sur la période 2000-2004.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-gestion-des-eaux-de-lavage-des-tracteurs/,Environnement Quels sont les procédés de traitement des eaux de lavage des tracteurs ?,"Les Ministères de l’écologie et de l’agriculture ont souhaité établir une liste positive des dispositifs de traitement. Au total, 11 procédés ont été homologués à ce jour en viticulture. Les systèmes de traitement des effluents de pulvérisation fonctionnent selon des procédés de concentration des molécules suivi d’une gestion des concentrâts en déchets industriels spéciaux par incinération ou de dégradation des substances actives par voie physico-chimique ou biologique. Evaporation naturelle sous l’effet du vent et du soleil par le procédé Héliosec®. Le dispositif est constitué d’un bac numéroté en polyéthylène d’une superficie de 6 m2 sur 50 cm de haut et surmonté d’un toit transparent destiné à le protéger des eaux de pluie. L’ensemble est installé dans une zone favorable à la déshydratation (ensoleillement, vent, température). L’intérieur du bac est recouvert d’une double enveloppe plastique et d’une bâche spécifique fine qui permet de récupérer le concentrât en fin de cycle en limitant le contact avec le manipulateur. Les résidus secs doivent être stockés dans un fût de 60 litres fourni par le distributeur avant leur gestion en déchets dangereux. Capacité de traitement : jusqu’à 4 500 L/an. Investissement de départ : 5 000 €. Coûts annuels : 30 € (bâche) + frais de gestion des déchets Déshydratation sous sache par évaporation naturelle par le procédé OsmoFilm®. Ce procédé de déshydratation consiste à introduire l’effluent dans une sache Osmofilm® d’une capacité de 250 litres et constituée d’une membrane plastique sélective uniquement perméable à l’eau. Après une durée variable en fonction des conditions climatiques, la sache ne contient plus que les produits phytosanitaires concentrés qui doivent être éliminés en centre agréé pour les déchets dangereux. Capacité de traitement : entre 750 et 1 000 litres/an . Investissement : 4 200 € pour une installation complète. Coûts annuels : 25 € par sache de 250 litres, soit 200 € pour le traitement de 2 m3 d’effluents Evaporation forcée par chauffage EvapoPhyt®. Dispositif autonome composé
d’une cuve en acier inoxydable d’une capacité de 500 litres branchée sur le courant monophasé de 220 V. Les bouillies sont vidées directement dans la cuve, sauf en cas de lavage extérieur où un passage sur un dispositif déshuileur est nécessaire. Capacité de traitement : 50 litres d’effluent/jour. Capacité de traitement : 100 à 500 l/heure. Investissement de départ : à partir de 10 000 € (modèle disposant d’une cuve de 250 litres) et 12 000 € pour le modèle de 500 litres. Coûts de fonctionnement : consommation électrique, changement des filtres à charbon actif (environ 300 €) + 700 € de contrat d’entretien annuel proposé par Staphyt Coagulation-floculation puis filtration Sentinel®. La station est constituée de deux parties : un réservoir principal sur la partie supérieure et un système de traitement au charbon actif dans la partie inférieure. Un cycle complet de
traitement comporte cinq étapes.Capacité de traitement : 100 à 500 l/heure. Investissement de départ : de 13 500 à 63 500 € en fonction de la capacité de traitement. Coût de fonctionnement : de 20 €/m3 d’effluents traités à 35 €/m3 en fonction des modèles proposés Coagulation-floculation puis ultrafiltration sur charbon actif BF Bulles®. Un prétraitement avec un coagulant est effectué en amont dans la cuve de stockage.
Le surnageant est ensuite filtré par le dispositif. La filtration se fait par une série de filtres : 4 pré-filtres avec un maillage allant de 25 à 1 μm, puis 8 ou 16 filtres à charbon actif (en fonction du modèle) absorbant et adsorbant les résidus phytosanitaires. Capacité de traitement : 1000 à 1800 l/heure. Investissement initial : entre 17 500 € et 23 500 €. Frais de fonctionnement : environ 70 €/m3 + traitement des boues en déchet dangereux Pré-traitement puis filtration par osmose inverse Phytopur®. Un pré-traitement est effectué directement dans la cuve de stockage avec des produits de coagulation-floculation. L’effluent pré-traité est alors pompé pour intégrer le dispositif. L’opération de filtration par osmose inverse est suivie d’une étape de finition par adsorption sur charbon actif. Capacité de traitement : 900 et 1 000 l/h. Coût de la prestation : 480 € le déplacement et 89 €/m3 traité. PhytoMax®. Pré-traitement par coagulation-floculation, puis fonctionnement en boucle pendant 30 jours. Capacité de traitement :12 m3 d’effluents traités an-nuellement sur le modèle standard. Coût d’investissement : 20 000 € Coût de fonctionnement : environ 60 €/m3 PhytoCat® par photocatalyse. Ce procédé est basé sur l’action conjointe d’un catalyseur et des rayonnements ultraviolets. Le catalyseur utilisé pour ces deux procédés est le dioxyde de titane (Ti02). Les UV apportent l’énergie nécessaire au catalyseur introduit dans l’effluent pour former des radicaux hydroxyles OH° dégradant les polluants organiques par oxydation. L’effluent s’écoule sur une rampe recouverte d’un papier sur lequel est fixé le catalyseur.Préparation du batch (15 minutes) avec filtration de l’effluent permettant la séparation de la phase solide de la phase liquide de l’effluent puis réalisation du cycle de traitement pendant 15 jours. Capacité de traitement :de 12 à 24 m3 d’effluents/an. Coût d’investissement : entre 16 000 € et 22 400 €. Coût de fonctionnement : de 40 €/m3 à 50 €/m3 Dégradation biologique sur substrat Phytobac®. Le lit biologique biobed a été développé en Suède au début des années 1990, sur la base des propriétés épuratrices naturelles des sols. Le Phytobac® mis au point par Bayer CropScience s’inspire de ce principe. Il est composé d’un bac étanche comprenant un mélange de terre et de paille sur une hauteur maximale de 60 cm après tassement, dans lequel les effluents sont introduits régulièrement. Le bac doit absolument être muni d’un dispositif de couverture amovible, soit par rail, soit par charnière, de manière à permettre le retournement du substrat, la vidange et le remplissage. Capacité de traitement : la superficie du bac à mettre en place varie entre 2,5 et 5 m² par mètre cube d’effluents générés annuellement au sein de l’exploitation. Le coût d’un lit biologique réalisé en autoconstruction varie entre 2 000 et 6 000 € pour le traitement de 2 m3 d’effluents et de 4 à 15 000 € pour le traitement de 10 m3 d’effluents. Le coût d’un Phytobac® prêt à l’emploi varie de 3 000 à 8 000 €, en fonction des finitions, pour le traitement de 2 m3 d’effluents et de 7 000 à 15 000 € pour des volumes de l’ordre de 10 m3 d’effluents. Dans les deux cas, les dispositifs sont équipés d’un système de gestion de l’humidité permettant de fiabiliser et de sécuriser leur fonctionnement Dégradation biologique par ensemencement de bactéries STBR2®. Un pré-traitement est effectué dans la cuve de stockage des effluents par ajout d’un activateur biologique. Des micro-organismes sont mis en culture dans un fermenteur et ajoutés séquentiellement à l’effluent à traiter dans une cuve appelée « digesteur ». Les substances actives sont dégradées par le métabolisme enzymatique. L’effluent est ensuite décanté, puis passe au travers d’un filtre biologique pour la finition du traitement. Capacité de traitement : traitement en continu avec un temps de séjour de 30 jours dans le digesteur.
Le dimensionnement du digesteur conditionne le volume d’effluents traité annuellement. Investissement : de 13 000 € (6 m3/an) à 44 000 € (185 m3/an). Coûts de fonctionnement : de 30 à 60 €/m3 d’effluents en fonction des modèles Traitement commun aux effluents de cave Vitimax®. Un pré-traitement est effectué dans la cuve de stockage des effluents phytosanitaires. Il consiste en une coagulation-floculation de manière à retenir les éléments minéraux (cuivre,
soufre, aluminium…) qui ne seraient pas dégradés par la biomasse microbienne. Les effluents sont ensuite introduits directement dans la chambre de traitement de la station. La station d’épuration des effluents de cave et de pulvérisation réalise un traitement biologique de type boue activée. Elle est composée d’une cuve enterrée en matériau composite qui est compartimentée en fonction des différentes phases de traitement (stockage, décantation, traitement). Le procédé en cuve doit être complété par un dispositif de finition (lit de sable ou filtres plantés de roseaux). Traitement commun aux effluents de cave Cascade Twin®. Le procédé consiste à utiliser la biomasse présente dans un système de traitement biologique extensif des effluents vinicoles (type stockage aéré) pour assurer une biodégra-dation des produits phytosanitaires. Le dispositif est complété par un traitement de finition sur un massif de silice ou filtres plantés de roseaux",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-gestion-des-eaux-de-lavage-des-tracteurs/,Environnement Quels sont les impacts des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique ?,"Sous l’effet des Gaz à Effet de Serre ou GES (CO2, H2O liée à l’évaporation, méthane, protoxyde d’azote, halocarbures, hydrocarbures fluorés et ozone troposphérique), l’atmosphère terrestre se comporte comme la vitre d’une serre, laissant entrer une large part du rayonnement solaire, mais retenant le rayonnement infrarouge réémis. Toutes les activités humaines, dont l’activité de la filière vitivinicole, participent à l’augmentation des concentrations en GES dans l’atmosphère. Cette augmentation «épaissit» la vitre de la serre et est donc à l’origine de l’augmentation des températures, et donc du réchauffement climatique. Il existe une corrélation établie entre l’évolution de la température et la concentration en CO2 dans l’atmosphère. Selon les experts, afin de ne pas atteindre une augmentation de 2°C aux conséquences dévastatrices, il faut absolument stabiliser la concentration du CO2 bien au-dessous de 550 ppm.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/bilan-carbone-en-viticulture/,Environnement Qu’est-ce que la méthode Bilan Carbone® ?,"La méthode Bilan Carbone® est une méthode permettant de quantifier la contribution à l’effet de serre d’un individu, d’une collectivité ou d’une entreprise. Outre l’aspect «diagnostic», elle peut également être utilisée comme outil d’aide à la décision en matière d’investissements ou de comparaison d’itinéraires techniques. En revanche, la méthode ne peut en aucun cas, être considérée comme un outil de notation des exploitations, en raison des caractéristiques spécifiques de chacune. Le Bilan Carbone® prend en compte de manière exhaustive l’ensemble des émissions imputables à l’exploitation comme le transport des intrants, la construction des bâtiments, la gestion des déchets et eaux usées et l’amortissement des immobilisations. Au sein d’un programme regroupant 6 filières agroalimentaires (GESSICA), l’IFV a été chargé de réaliser le Bilan Carbone® de 5 domaines vitivinicoles. Le principe de la réalisation d’un Bilan Carbone® repose sur la collecte et la saisie sur un tableur spécifique de données chiffrées, liées à l’activité de l’exploitation sur la durée d’une année jugée représentative de l’activité en termes de production et de ventes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/bilan-carbone-en-viticulture/,Environnement Quels sont en viticulture oenologie les postes à impact nul à négligeable ?,"Une étude réalisée par le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) a montré que le CO2 prélevé par la vigne pour la photosynthèse était équilibré par le CO2 restitué par la respiration, la fermentation des moûts, le brûlage ou la dégradation au sol après broyage des bois de taille ainsi que le brûlage des charpentes après arrachage. Les autres postes à impact nul ou presque, au regard des quantités utilisées, sont les suivants : le CO2 hors énergie, utilisé pour l’inertage des moûts l’utilisation de plastique dont les films étirables les levures et produits oenologiques d’origine minérale ou végétale le liège pour les bouchons en raison du faible poids et du faible facteur d’émission le papier imprimé pour les étiquettes et contre-étiquettes les déchets directs les eaux usées",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/bilan-carbone-en-viticulture/,Environnement Quels sont les postes qui possèdent l’impact environnemental le plus lourd ?,"Voici les postes dont l’impact environnemental est le plus lourd : le fioul pour la carburation des tracteurs viticoles (de 11 à 21% de la contribution totale suivant les domaines) l’utilisation des bouteilles de vin pour le conditionnement (de 17 à 27% de la contribution totale) l’utilisation de carton imprimé (jusqu’à 13%) le fret routier vers les clients (jusqu’à 20% de contribution sur certains domaines) l’électricité (de 1 à 11%). La conception et l’isolation des bâtiments influent très largement sur l’énergie nécessaire à leur climatisation",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/bilan-carbone-en-viticulture/,Environnement Comment agir pour améliorer le Bilan Carbone® d’une exploitation viticole ?,"Plusieurs voies de réduction peuvent être avancées. Parmi celles-ci : la récupération et la valorisation calorifique dans une chaudière à plaquette classique des bois de taille et des charpentes si elles se substituent à la consommation de fioul ou de gaz le stockage ou valorisation sous forme de bicarbonate par exemple, du CO2 libéré par les fermentations, qui représente tout de même 0.1% des émissions nationales le raisonnement des itinéraires techniques viticoles de manière à alléger les programmes de traitements : moins de produits dont la production est loin d’être neutre en matière de production de gaz à effet de serre, moins de passages et donc moins de fioul l’utilisation même partielle de biocarburants comme alternative à la consom-mation de combustibles fossiles l’allègement des bouteilles de verre, voire la substitution du verre par d’autres matériaux l’utilisation du train à la place de la voiture ou de l’avion pour les déplacements domicile-travail et les déplacements professionnels substituer le transport routier des marchandises par le ferroutage par exemple privilégier l’utilisation de piquets en bois, plutôt que des piquets en acier galvanisé préférer l’azote au dioxyde de carbone pour l’inertage limiter les émissions liées aux longs transports de marchandise à l’étranger par exemple favoriser le bouchage liège, matériau naturel qui contribue à l’entretien d’une forêt, véritable puits de carbone",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/bilan-carbone-en-viticulture/,Environnement Quelle est la nuisibilité du Botrytis ?,"Ces dégâts entraînent non seulement une perte de rendement mais ils affectent aussi et surtout la qualité des moûts. Associés à d’autres microorganismes, ce champignon entraîne l’apparition des goûts de moisi-terreux, par exemple.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-botrytis-ou-pourriture-grise/,Maladies Quelle est la biologie du Botrytis ?,"Les sclérotes, portés par les feuilles tombées au sol ou les sarments atteints, sont les organes de conservation du champignon et sont formés par une agrégation mycélienne. Le mycélium peut lui aussi subsister l’hiver. Il se trouve alors sous l’écorce et agit en saprophyte. Au printemps, le mycélium et les sclérotes produisent des conidies. Ces organes sont ensuite disséminés par le vent et pénètrent dans les organes herbacés de façon directe ou par le biais de blessures. De saprophyte, le champignon passe à l’état de parasite. Il progresse alors à travers les organes en provoquant leur nécrose. En dessous de 13°C, la progression du Botrytis est presque nulle, elle est très rapide autour de 25°C. Un état hygrométrique élevé suffit à assurer évolution et contaminations. 2 situations peuvent se produire au cours du développement du botrytis : Les baies ne sont pas réceptives : dans ce cas, des contaminations peuvent avoir lieu par des blessures (abscission florale) mais le parasite reste latent jusqu’à ce que les baies deviennent réceptives. Les baies sont réceptives : dans ce cas les contaminations se produisent soit par le biais de blessures par les conidies ; soit le mycélium contamine la baie en dégradant la pellicule. Le développement de la pourriture se fait de proche en proche par le mycélium tandis que l’apparition de nouveaux foyers est due aux conidies.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-botrytis-ou-pourriture-grise/,Maladies Quelle méthode de lutte prophylactique contre le Botrytis ?,"Diminuer la vigueur de la vigne en baissant l’apport en azote ou en enherbant la parcelle.
Il faut également lutter préventivement contre les dégâts liés à l’oïdium, aux tordeuses de 2ème et 3ème génération qui créent des portes d’entrée pour le botrytis.
Enfin, il faut adopter un itinéraire cultural favorisant l’aération des grappes : ébourgeonnage effeuillage au niveau de la zone fructifère éclaircissage pour éviter les paquets de grappes…",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-botrytis-ou-pourriture-grise/,Maladies Quelle méthode de lutte chimique contre le Botrytis ?,"Outre les fongicides spécifiques au parasite, des produits anti-mildiou ont un effet secondaire freinant sur le développement du botrytis. Outre les méthodes prophylactiques, il n’existe qu’une seule autre forme de lutte : la lutte chimique. Elle s’articule autour de 4 périodes clés pour la réalisation des traitements préventifs : fin floraison/chute des capuchons floraux ou stade A fermeture de grappe ou stade B début véraison ou stade C trois semaines avant la récolte ou stade D, le problème avec ce dernier étant le délai avant récolte. La stratégie raisonnée consiste à appliquer les traitements au stade A et C. Il est indispensable d’alterner les matières actives dans la saison et d’une année sur l’autre, afin de limiter les phénomènes de résistance qui leur sont liés. Une bonne protection implique que les fongicides soient appliqués directement sur la zone des grappes",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-botrytis-ou-pourriture-grise/,Maladies Quels sont les symptômes du mildiou sur feuilles ?,"Le mildiou de la vigne se développe sur tous les organes herbacés de la vigne, affectionnant particulièrement ceux en voie de croissance (riches en eau).
Le faciès « taches d’huile » du mildiou de la vigne, souvent observé sur jeunes feuilles, est caractérisé par l’apparition de plages décolorées, jaunes, d’aspect huileux sur la face supérieure, puis formation sur la face inférieure d’un duvet blanc assez dense constitué de conidiophores et de conidies. Le tissu altéré brunit et se dessèche. Le faciès «mosaïque» du mildiou est plutôt observé en fin de saison sur les feuilles âgées. L’attaque de mildiou se manifeste par de petites taches polyédriques de couleur jaune à brun-rouge nombreuses et limitées par les nervures.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-mildiou-de-la-vigne/,Maladies Quels sont les symptômes du mildiou de la vigne sur grappes ?," De l’apparition des inflorescences à la fin de la floraison, la rafle prend une coloration rouge brunâtre et se déforme en crosse. Les inflorescences peuvent être totalement détruites : elles se dessèchent et finissent par tomber. Les boutons floraux et jeunes baies (jusqu’au stade « baies de la taille de grain de plomb ») se couvrent d’efflorescences blanches (conidiophores), c’est le faciès « Rot gris ». Après la nouaison, les baies prennent une teinte brun-rouge à violacée, c’est le faciès « Rot brun », ou « coup de pouce » ou «dépression de la baie». Après la véraison, les baies ne sont plus réceptives.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-mildiou-de-la-vigne/,Maladies Quelle est la biologie du champignon associé au mildiou de la vigne ?,"Le mildiou de la vigne se conserve sous forme d’oospores présents sur les feuilles attaquées à l’automne et tombées au sol. Ces œufs d’hiver sont produits par la reproduction sexuée. Au printemps, après leur maturation, ces œufs germent dans l’eau à partir d’une température moyenne de 11°C, et libèrent des zoospores biflagellés qui peuvent se déplacer dans l’eau et provoquer les contaminations primaires. Après une incubation de 10 à 20 jours suivant les températures, apparaissent les conidiophores (fructifications contenant les conidies) sur la face inférieure des feuilles. Les conidies assurent les contaminations secondaires ou repiquages en présence de pluies. La phase d’incubation (période entre contamination et apparition des symptômes) est directement liée à la température, et peut se limiter à 5 jours en été.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-mildiou-de-la-vigne/,Maladies Quels moyens de lutte prophylactique contre le mildiou de la vigne ?," Eviter l’accumulation de l’eau dans les creux ou en bout de rang (drainage). Supprimer régulièrement les pousses basses et rejets traînant sur le sol ou se développant sur la souche.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-mildiou-de-la-vigne/,Maladies Quelle lutte chimique contre le mildiou de la vigne ?,"La lutte doit être préventive. Pendant toute la croissance de la vigne, il faudra réaliser un certain nombre de traitements, en fonction de la vitesse de croissance des rameaux et des feuilles, de la fréquence des pluies, de la température, de la pression parasitaire. Un raisonnement de la lutte est possible grâce au suivi de la maturation des œufs d’hiver, à la lecture des Bulletins de Santé du Végétal (BSV), au développement des outils d’aide à la décision. Des modèles tels que Potentiel Système permettent de définir la date optimale pour les traitements.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-mildiou-de-la-vigne/,Maladies Quelle est la biologie du champignon associé à l’oïdium de la vigne ?,"L’oïdium hiverne sous forme : de mycélium dans les bourgeons assurant des contaminations précoces des pousses (forme drapeau) de cléistothèces, formés sur les organes attaqués (c’est la forme la plus courante de conservation) Les cléistothèces éclatent au printemps pour laisser sortir les ascospores assurant les contaminations primaires. Les ascospores, et les conidies issues du mycélium, colonisent les différents organes. L’oïdium, contrairement au mildiou, est un parasite externe à la vigne. Le mycélium est donc à la surface des organes et doit émettre des suçoirs pour se fixer et se nourrir. La propagation de l’oïdium est assurée par les conidiophores portant des conidies disséminées par le vent. L’optimum pour le développement de l’oïdium se situe entre 25°C et 30°C, et 40 % et 100 % d’humidité relative. La présence d’eau libre gène la germination et fait éclater les conidies. Le stade maximal de sensibilité des grappes est « fin floraison – début nouaison ».",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/loidium-de-la-vigne/,Maladies Quelle lutte chimique contre l’oïdium ?,"Les stratégies de traitements oïdium doivent prendre en compte la sensiblité des cépages et la pression de la maladie (BSV). Les traitements précoces (dès le stade C-D) sont à réserver aux parcelles très sensibles « à drapeaux ». Pour les parcelles normalement sensibles, la protection peut débuter autour du stade bouton floraux séparés.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/loidium-de-la-vigne/,Maladies Quel sont les symptômes du Brenner ou rougeot parasitaire de la vigne sur feuilles ?,"Le Brenner ou rougeot parasitaire de la vigne se manifeste par de grandes taches de forme polygonale. Celles-ci sont limitées par les nervures principales et secondaires. Les premiers symptômes rappellent en général le facies « tache d’huile » du milidou. Ils évoluent dans un second temps vers des jaunissements entourés d’un liseré plus clair sur cépages blancs. Sur cépages rouges, des rougissements bordés d’une bande violacée apparaissent. Les attaques précoces peuvent provoquer la défoliation totale de la base des rameaux se traduisant par des maturations des baies difficiles. Lors d’attaques tardives, phénomène assez rare, les dégâts sur feuilles restent limités, les tâches étant nombreuses mais de petites tailles et aucune chute de feuilles n’est en général observée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-brenner-ou-rougeot-parasitaire/,Maladies Quels sont les symptômes du Brenner ou rougeot parasitaire de la vigne sur inflorescences et grappes ?,"Les attaques précoces avec chute des feuilles décrites précédemment peuvent provoquer des phénomènes de coulure, une pourriture et un déssèchement des inflorescences, à l’origine d’une perte de récolte. Le champignon n’envahissant pas, en général le rachis, seuls les pédicelles sont touchés. Dans le cas d’attaques sévères, les baies peuvent être détruites et la rafle peut présenter des nécroses noires de forme allongée. Les inflorescences semblent surtout sensibles aux attaques du champignon aux stades 6-8 feuilles et 10-12 feuilles.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-brenner-ou-rougeot-parasitaire/,Maladies Quelle est la biologie du champignon associé au Brenner ou rougeot parasitaire de la vigne ?,"Le champignon responsable du Brenner (Pseudopezicula tracheiphila) se conserve sous forme de mycélium dans les feuilles mortes et résiste bien aux températures froides de l’hiver. Il est par contre affecté par les hivers doux qui favorisent le développement d’une microflore antagonistes. Au début du printemps, le champignon produit des apothécies dont la maturation dure un à un mois et demi et s’étale d’avril à juillet-août. Les ascospores, libérées à la faveur des pluies, sont ensuite disséminées par le vent pour atteindre des feuilles de vigne où elles germeront en présence d’eau libre. Une période de sécheresse suivie d’une période pluvieuse de 2 à 4 jours semble favoriser la contamination. Le tube germinatif pénètre ensuite à travers l’épiderme et va rester latent pendant 2 à 4 semaines avant d’envahir le système vasculaire et provoquer les symptômes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-brenner-ou-rougeot-parasitaire/,Maladies Quels moyens de lutte prophylactique contre le Brenner ou rougeot parasitaire de la vigne ?,"pratiquer un travail du sol après la chute des feuilles dans les zones à risque. Ceci permet d’enfouir et de détruire les sources d’inoculum éviter les modes de conduite ou de taille favorisant une surface foliaire importante à proximité du sol dans les zones à risque, choisir un encépagement à bases de variétés peu sensibles (Cinsault, Clairette, Grenache, Mourvèdre, Ugni blanc). A signaler que le Chardonnay, le Chasselas, le Carignan, le Pinot et le Riesling sont des cépages très sensibles au Brenner ou rougeot parasitaire de la vigne",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-brenner-ou-rougeot-parasitaire/,Maladies Quelle lutte chimique contre le Brenner ou rougeot parasitaire de la vigne ?,"La lutte contre le Brenner doit être strictement préventive. Dans les zones à faible risque, la protection est en général assurée par les traitements de couverture classiques (Mildiou, Oidium). Dans les zones à risque, les Bulletins de Santé du Végétal apportent des éléments de réflexion pour placer au mieux le premier traitement. Une protection continue doit ensuite être réalisée jusqu’à la fin de projection des ascospores. Il existe de nombreux fongicides homologués contre le Brenner. Ils appartiennent soit à la famille des dithiocarbamates (manèbe, mancozèbe…), des phtalimides (folpel), des IBS, des strobilurines ou des benzimidazoles. Cuivre et soufre présentent également une certaine efficacité.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-brenner-ou-rougeot-parasitaire/,Maladies Quel sont les symptômes de l’excoriose sur les rameaux au printemps et en été ?,"Sur les vignes atteintes, on peut observer au printemps, 15 jours après le débourrement (sur les 3 premiers entre-noeuds en général) des taches ponctiformes ou allongées de couleur noire. Ces taches vont évoluer en été vers des nécroses brunâtres, des croutes noires ou des lésions étendues, brun-marron présentant des striations perpendiculaires d’aspect liégeux (faciès « tablettes de chocolat »). Dans le cas d’attaques sévères, les feuilles peuvent présenter des taches rondes qui se dessèchent et tombent. Le feuillage prend alors un aspect plombé. Le champignon peut également parfois attaquer les baies. Ce phénomène assez fréquemment observé aux USA est plus rare dans nos vignobles. Les rameaux atteints d’excoriose fragilisés peuvent casser, ce qui peut provoquer d’importantes pertes de récolte, notamment sur les tailles courtes à 2 yeux. ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/excoriose/,Maladies "Quels sont les symptômes de l’excoriose sur les rameaux à l’automne, en hiver et le printemps suivant ? ","Les nécroses déjà observées au printemps restent visibles sur les rameaux aoûtés. On peut observer également, dans le cas d’attaque sévère du rameau dans sa partie basale, un étranglement au niveau de l’insertion du bois de 2 ans. Des blanchissements ponctués de petites taches noires (pycnides) sont parfois observés sur les premiers entre-coeurs d’un rameau atteint. En hiver, les pycnides exsudent des cordonnets de couleur jaune pâle qui contiennent les pycniospores. Le printemps suivant, au moment du débourrement, certains rameaux peuvent même avorter.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/excoriose/,Maladies Quelle est la biologie du champignon associé à l’excoriose de la vigne ?,"Le champignon responsable de l’excoriose (Diaporthe ampelina) se conserve durant l’hiver sous forme de mycélium et de pycnides sur les écorces et sous forme de mycélium uniquement sur les bourgeons dormants. Il produit des pycnides de couleur noire à la fin de l’hiver et au printemps sur les bois excoriés. Lorsque les conditions climatiques deviennent favorables à la germination des pycnides (précipitations prolongées), celles-ci émettent un cordonnet de couleur jaune contenant les pycniospores. La pluie, en diluant ces cordonnets et les spores, va permettre leurs disséminations sur des organes réceptifs où ils germeront si la période d’humectation est suffisamment longue. Cette dissémination se fait sur de courtes distances et la maladie reste très localisée. Le matériel végétal contaminé est par contre une source de dissémination sur de longues distances. La vigne possède une période de réceptivité très courte s’étalant du stade D au stade E de Baggiolini. A noter qu’il est plutôt facile de réaliser un diagnostic de l’excoriose en plaçant, pendant quelques jours, un fragment de rameau atteint en chambre humide. Les pycnides exudent, après 24 à 48 heures, les cordonnets contenant les pycniospores.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/excoriose/,Maladies Quels moyens de lutte prophylactique contre l’excoriose de la vigne ?," éliminer au moment de la taille les rameaux atteints et les évacuer de la parcelle contrôler la vigueur de la vigne (enherbement, fertilisation azotée…) pour ne pas favoriser le développement de la maladie",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/excoriose/,Maladies Quelle lutte chimique contre l’excoriose de la vigne ?,"La lutte contre l’excoriose au vignoble dépend de l’historique de la parcelle. Les traitements sont à réaliser obligatoirement de manière préventive pendant la phase de sensibilité de la vigne, entre le stade D et E. Si des symptômes sont observés à la taille sur rameaux, il sera nécessaire d’envisager une protection, à moins que les prévisions météorologiques ne garantissent un temps très sec. Deux stratégies sont envisageables: Application d’un fongicide de contact aux stades D (30 à 40% des bourgeons au stade D) et E (40% des bourgeons au stade E) application au stade D d’une spécialité à base de fosétyl-al associé à un fongicide de contact Les spécialités autorisées pour la lutte contre l’excoriose sont nombreuses. Il est conseillé de réaliser les traitements contre l’excoriose à des volumes par hectare importants (de 400 à 600 L/ha), de façon à bien mouiller les bourgeons et les bois de taille. Ces traitements peuvent être réalisés sous une pluie légère.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/excoriose/,Maladies Quelle est la nuisibilité de l’excoriose en pépinière ?,"L’utilisation de matériel végétal porteur de Diaporthe ampelina peut provoquer de gros dégâts en pépinière, et est à l’origine d’une dissémination à grande échelle de la maladie. En effet, le champignon est fréquemment isolé sur les jeunes plants ou sur les boutures (greffons et porte-greffes), voire dans les caisses de stratification où il participe à la formation de « voiles » mycéliens, qui peuvent causer la perte de matériel s’ils ne sont pas traités à temps. Le triage visuel et l’élimination de la base des rameaux porteurs de symptômes, bien que nécessaires et habituellement réalisés en pépinière, ne sont en général pas suffisant pour éliminer tous les bois hébergeant le champignon. Les parcelles de vignes-mères doivent donc être soumises à une lutte chimique stricte. Le test de mise en chambre humide peut également être pratiqué pour du matériel où le doute existe.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/excoriose/,Maladies Quels sont les symptômes de l’anthracnose?,"Tous les organes verts de la vigne peuvent être touchés par l’anthracnose : sur rameaux : les parties jeunes des rameaux sont les plus réceptives au champignon. Il apparaît d’abord des taches noires irrégulières qui évoluent en chancres gris auréolés de noir. L’intérieur est fibreux et lorsque ces lésions sont nombreuses, elles confluent et l’extrémité des rameaux semble grillée. Les rameaux atteints sont ainsi fragilisés, et leur croissance peut prendre une forme en crosse lorsque les nécroses sont nombreuses sur feuilles : au printemps on observe de petites taches circulaires de 1 à 5 mm de diamètre. Le centre des lésions, de couleur grise, se dessèche, tombe et laisse apparaître un trou entouré d’une bordure noire. Si les nervures sont atteintes, les feuilles se crispent. Si l’ensemble du limbe est touché, la feuille ne pouvant pas se développer, se déforme ou se dessèche sur inflorescences et grappes : en cas d’attaques sévères d’anthracnose, les inflorescences et les grappes peuvent se dessécher complètement. Sur les baies et les rafles, on observe d’abord des points noirs circulaires qui se transforment en chancres avec une bordure noire",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/anthracnose/,Maladies Quelle est la biologie du champignon associé à l’anthracnose de la vigne ?,"Elsinoë ampelina est un champignon spécifique de la vigne, et son cycle est encore mal connu. A la fin de l’été, les bords des chancres se transforment en sclérotes, qui constituent probablement les formes hivernales de conservation du champignon. Au printemps suivant, ces sclérotes germent et produisent des conidies (spores asexuées), après au moins 24 heures d’humectation à une température supérieure à 2°C. Les conidies entraînées par les gouttes d’eau de pluie contaminent les organes verts de la vigne, même si la pluie n’excède pas 2 mm, et constituent les infections primaires. Ces dernières sont susceptibles d’être à l’origine de contaminations secondaires, qui se produisent à partir de conidies formées sur les lésions primaires. L’anthracnose est une maladie de la vigne se manifestant par foyers. Durant le cycle végétatif, les champignons peuvent se conserver sous forme de sclérotes et ou par le mycélium, qui peut rester à l’état latent dans les lésions et se redévelopper en cas de forte humidité.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/anthracnose/,Maladies Quels facteurs favorisants et quelles méthodes de lutte prophylactique contre l’anthracnose de la vigne ?," La forte humidité printanière, les températures élevées, les sols riches et les bas-fonds, la vigueur excessive de la vigne favorisent l’anthracnose de la vigne. Il s’agit de la maladie principale des vignobles plantés en zone tropicale ou subtropicale La méthode prophylactique la plus efficace consiste à éliminer au moment de la taille les rameaux atteints, à les évacuer de la parcelle ou à les brûler. Les sclérotes, formes de conservation, sont en effet présents sur les écorces, dans les chancres, sur les fruits momifiés, … La maîtrise de la vigueur par la fertilisation ou l’enherbement est un autre élément clé Pierre Galet a proposé en 1977 une classification de la sensibilité de différents cépages à l’anthracnose. Cépages sensibles : Cabernets, Carignan, Chasselats, Cinsault, Clairette, Duras, Grenache, Malbec, Merlot, Muscats, Portugais bleu, Riseling, Sultanine, Sylvaner ""  . Cépages assez sensibles : Alphonse Lavallée, Olivette blanche. Cépages peu sensibles : Chenin, Mourvèdren Pinots, Sauvignon, Sémillon, Syrah. Cette liste est loin d’être exhaustive ; l’anthracnose faisant l’objet de peu de travaux, ne constituant pas une impasse technique et s’avérant peu préjudiciable en vignobles traités. Par contre, elle peut être redoutable en vignobles d’hybrides (Canada, …), peu protégés contre le mildiou et l’oïdium.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/anthracnose/,Maladies Quelle lutte chimique contre l’anthracnose de la vigne ?,"Il n’existe pas en France de catégorie d’homologation de fongicides destinés à la lutte contre l’anthracnose. Les traitements de printemps et d’été avec les fongicides anti-mildiou permettent de maîtriser cette maladie. Par contre, dans le contexte du développement de variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium, il s’agit d’un parasite à surveiller au même titre que le black rot. En l’absence de maîtrise du champignon par les effets secondaires des fongicides couramment employés, il pourrait en effet se développer rapidement sur les variétés sensibles, à la faveur de printemps humides par exemple. A noter : certains porte-greffes y sont sensibles dans les conditions de culture des vignes-mères (3309 C, 101-14 Mgt, SO4, …). Il est parfois nécessaire de réaliser des traitements anti-mildiou dans les parcelles en cas de printemps très humide et attaques antérieures, la production de bois pouvant être réduite à néant en cas de forte attaque.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/anthracnose/,Maladies Quels sont les symptômes de l’eutypiose sur les organes herbacés ?,"L’eutypiose se manifeste par le rabougrissement des rameaux (entre-nœuds courts) qui présentent des feuilles chlorotiques, crispées, déchiquetées avec des nécroses marginales qui peuvent se généraliser sur l’ensemble du limbe, et parfois d’inflorescences desséchées ou de grappes millerandées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quels sont les symptômes de l’eutypiose sur souche ou sur vieux bois  ?,"L’eutypiose se traduit par la mort d’un bras. Dans le bois, elle montre la présence d’une nécrose brune et dure en position sectorielle qui montre des rayures plus foncées. Un cep mort de cette maladie se casse facilement en donnant un coup de pied sec sur la base de la plante (test carotte).
Sur les parties du cep sans écorce, il est possible d’observer des zones bosselées de couleur noirâtre correspondant à la forme de conservation du champignon (périthèces).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quand peut-on observer les symptômes d’eutypiose ?,"Ces symptômes sont surtout visibles lors de printemps pluvieux, et peuvent disparaître d’une année à l’autre, même si la maladie progresse pendant ce temps. Les symptômes, apparaissant chez des plantes âgées au moins de 7 – 8 ans, seraient dus à des toxines (l’eutypine).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quelle est la biologie du champignon responsable de l’eutypiose ?,"Eutypa lata, le champignon responsable de l’eutypiose, se conserve sur le bois mort sous forme périthècescontenant les unités contaminatrices appelées ascospores. Ces unités sont libérées 2 à 3 heures après le début d’une pluie et disséminées par le vent., Pendant la phase de repos de la vigne, elles se déposent sur les plaies de taille et migrent dans les tissus sous-jacents jusqu’à au moins deux centimètres sous l’influence de l’eau. Ellesgerment ensuite pour donner naissance au mycélium qui colonise les tissus ligneux pour former la nécrose sectorielle de couleur brune.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quels sont les cépages extériorisant le plus les symptômes d’eutypiose ?,"Il s’agit du Cabernet Sauvignon, du Chasselas, du Chenin, du Cinsaut, du Mauzac, de la Muscadelle, de la Négrette, du Sauvignon et de l’Ugni blanc.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quels sont les cépages extériorisant le moins les symptômes d’eutypiose bien qu’étant atteint,"Ce sont par exemple l’Aligoté, l’Auxerrois, le Grenache, le Grolleau, le Melon de Bourgogne, le Merlot, le Muscat petits grains, le Petit Verdot, le Savagnin, le Sémillon et le Sylvaner.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quelle méthode de lutte chimique ou biologique contre l’eutypiose ?,"Aujourd’hui, peu de spécialités sont disponibles pour lutter contre l’eutypiose. Une préparation phytopharmaceutique ne peut être mise sur le marché que si elle a reçu une autorisation du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. L’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) est délivrée pour un usage précis. Elle inclut une évaluation des bénéfices (efficacité), ainsi que des risques pour l’applicateur, le consommateur et l’environnement. Comme la liste des produits homologués évolue en permanence, il est conseillé de consulter le site https://ephy.anses.fr. Il permet également de connaître les moyens de protection recommandés pour chacune des spécialités. Seuls des produits à usage de protection des plaies de taille sont actuellement autorisés.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quelles méthodes de lutte prophylactique contre l’eutypiose ?,"Ce sont les seules méthodes de lutte efficaces. Il est important de les mettre en place dès à présent afin de diminuer la quantité d’inoculum et les risques de contamination : enlever les bras et les ceps morts avant la taille. Soit les stocker à l’abri, soit les brûler. tailler les cépages sensibles tardivement. Les plaies sont moins sensibles au champignon lorsqu’elles sont réalisées au plus proche de la période des pleurs éviter  les tailles qui forment de grosses plaies de taille protéger les plaies de taille aussitôt après la taille à l’aide de produits autorisés restaurer les pieds malades par l’intermédiaire du recépage ou du regreffage Dans le cadre d’un suivi, les analyses de sol ou de feuille doivent être réalisées d’année en année sur le même rang marqué. Le viticulteur, curieux de juger du bien fondé ou non de ses pratiques, peut conserver une bande non fertilisée au milieu de la parcelle. Un fonctionnement par groupe de viticulteurs permettrait une prise de conscience globale.En tout état de cause, dans le cadre d’une viticulture raisonnée, aucun apport de fertilisant ne doit être réalisé sans justification (observations et analyses).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eutypiose/,Maladies Quels sont les symptômes de l’Esca ?,"Symptômes sur feuilles Les symptômes de la tigrure des feuilles caractérisant la forme lente de l’esca  apparaissent autour de la véraison et se manifestent régulièrement durant toute la période végétative. Ils touchent soit toute la plante, soit un seul bras, ou encore quelques rameaux. Ce sont les feuilles de la partie inférieure qui sont touchées les premières. Il convient de noter l’extrême variabilité de l’expression des symptômes d’une année sur l’autre. En effet, un pied malade une année peut très bien, l’année suivante, apparaître sain. Chez les cépages blancs, les symptômes foliaires sont caractérisés par la présence de petites taches de couleur jaune, plutôt laiteuses, à la surface du limbe, et de taches nécrotiques délimitées par un liseré de couleur jaune laiteux, le plus souvent en bordure de la feuille. A des stades plus avancés, les nécroses sont plus importantes, ne laissant qu’une bande verte le long des nervures principales, ce qui donne un aspect tigré à la feuille. Chez les cépages noirs, les mêmes symptômes sont observés à la différence que des taches rouge clair sont également présentes à la surface du limbe. Elles cernent aussi toutes les zones nécrotiques et sont séparées des tissus verts par un liseré de couleur jaune laiteux. Symptômes sur fruits Les symptômes sur fruits se traduisent soit par un retard dans leur maturation, soit par leur flétrissement. Les fruits peuvent aussi présenter des taches brun violacées à leur surface. Ces symptômes sont en association ou non aux symptômes foliaires. Ce faciès, appelé Black Measles, est observé en France, plus particulièrement en Alsace.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies Qu’est-ce que la forme dite apoplectique de l’Esca ?,"Elle touche isolément les ceps au milieu de l’été, chargés de fruits qui se dessèchent en l’espace de quelques jours. Cette forme est souvent confondue avec la forme sévère du black dead arm qui, contrairement à l’esca, se traduit par une défoliation des rameaux avant leur dessèchement. Elle peut être également confondue avec les dessèchements provoqués par d’autres maladies telles le pourridié, l’eutypiose… ou par des problèmes plus physiologiques tels l’étranglement du porte-greffe, de très mauvaises tailles,… L’apoplexie est observée selon certaines conditions climatiques, notamment lors de périodes de sécheresse ou de fort vent. Elle est due au fait que l’évapotranspiration trop forte durant ces périodes n’est plus compensée par un afflux en eau suffisant car il ne reste plus qu’une faible quantité de bois fonctionnel.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies Quels sont les symptômes caractéristiques de l’Esca au niveau du bois ?,"L’esca se caractérise dans le bois par une pourriture blanche appelée communément amadou. Ce bois friable et de couleur clair est le résultat de l’action de champignons basidiomycètes qui ont la particularité de se développer à partir de nécroses provoquées par d’autres champignons. Ces nécroses, soit en position centrale, soit en position sectorielle, commencent très souvent par des plaies de taille.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies Quels sont les champignons associés à l’Esca ?,"Se traduisant par la présence d’une pourriture blanche (amadou) dans le bois et le déclin de la souche pouvant aller jusqu’à son apoplexie, l’esca fait intervenir plusieurs champignons : Phaeomoniella chlamydospora et Phaeoacremonium minimum, se développant dans une nécrose brune en position centrale, Eutypa lata (agent de l’eutypiose) responsable de la nécrose brune en position sectorielle, et des champignons Basidiomycètes dont le plus souvent rencontré en France est Fomitiporia mediterranea. Ces champignons colonisent les nécroses provoquées par les champignons cités ci-dessus. La conservation des champignons se fait sur ceps malades ou morts, mais d’autres espèces ligneuses peuvent abriter ces champignons. La dissémination des spores de Phaeoacremonium minimum semble s’effectuer pendant la période végétative, alors que celle de Phaeomoniella chlamydospora et d’Eutypa lata s’effectue toute l’année. La contamination se fait notamment via les plaies de taille lors de périodes douces et pluvieuses.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies Quelle méthode de lutte chimique ou biologique contre l’Esca ?,"Aujourd’hui, peu de spécialités sont disponibles pour lutter contre l’esca. Une préparation phytopharmaceutique ne peut être mise sur le marché que si elle a reçu une autorisation du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. L’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) est délivrée pour un usage précis. Elle inclut une évaluation des bénéfices (efficacité), ainsi que des risques pour l’applicateur, le consommateur et l’environnement. Comme la liste des produits homologués évolue en permanence, il est conseillé de consulter le site https://ephy.anses.fr. Il permet également de connaître les moyens de protection recommandés pour chacune des spécialités. A ce jour, il n’existe pas de méthode de lutte chimique validée au vignoble. Le seul produit homologué était l’arsénite de sodium. Il a été interdit depuis novembre 2001, en raison de ses effets toxiques sur la santé humaine. Une étude réalisée par la MSA en 2000, avait montré que les protections utilisées n’étaient pas suffisantes pour assurer une bonne protection des utilisateurs. En lutte biologique, deux produits à base de Trichoderma ont été homologués pour l’esca/BDA en protection des plaies de taille (Esquive de chez Agrauxine, Vintec de chez Belchim). Les produits de protection à usages généraux sont également utilisables",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies Quelles méthodes de lutte prophylactique contre l’Esca ?,"Ce sont les seules méthodes de lutte. Il est important de les mettre en place dès la plantation : Ne pas effectuer de rendements importants les premières années dans le cas de nouvelles plantations. Des rendements trop conséquents peuvent être très préjudiciables pour leur pérennité et favoriser l’apparition de symptômes précoces. Maîtriser la vigueur en adaptant la conduite de la vigne et la fertilisation. Une vigueur trop importante est un facteur favorable à l’expression de la maladie. Dans le cas de nouvelles plantations, il faut raisonner au mieux le choix du porte-greffe et soigner le plantier pour limiter les excès de vigueur. Eviter les charges excessives. Une vigne trop productrice est de manière générale plus sensible à la maladie. Enlever les  souches mortes de la parcelle. Restaurer les pieds malades (recépage, regreffage, curetage). Une expérimentation menée au Lycée agricole de Saintes, mise en place en 1990 par le groupe de travail Eutypiose Charentes et suivie par la Station Viticole du BNIC a montré l’inefficacité de la taille tardive réalisée en période de pleurs à l’égard de l’esca et du BDA. En effet, les ceps suivis présentent autant de symptômes foliaires caractéristiques de ces maladies lorsqu’ils sont taillés en période de repos ou de pleurs. Malgré la protection hivernale assurée par les sarments et la protection mécanique des pleurs, ces champignons possèderaient la capacité de pénétrer par les plaies de taille après la période de pleurs ou l’aptitude à contaminer d’autres plaies réalisées lors des opérations en vert (épamprage ou ébourgeonnage). La taille tardive s’avère par contre une méthode prophylactique très efficace dans la lutte contre l’eutypiose. La Station Viticole du BNIC a également montré que même s’ils possédaient une certaine efficacité dans la protection des plaies de taille face à l’eutypiose, les mastics ou encore l’escudo (interdit depuis 2007), s’avéraient sans efficacité sur l’expression des symptômes foliaires d’esca ou de BDA.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies L’Esca peut-elle se transmettre par les outils de taille ?,"Une étude menée par l’IFV entre 2004 et 2006, a montré que l’un des champignons pionniers de l’Esca (Phaeoacremomium minimum) ne se propageait pas par les sécateurs. Cette étude vient confirmer des observations déjà réalisées par l’INRA de Bordeaux entre 1997 et 2002 pour un autre champignon pionnier (Phaeomoniella chlamydospora). La désinfection des outils de taille entre chaque pied pour empêcher les contaminations par les champignons responsables de l’Esca, apparaît ainsi complètement inutile. A signaler toutefois que cette opération reste indispensable sur les parcelles atteintes de nécrose bactérienne.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies Quelle est l’importance des champignons responsables de l’Esca en pépinières ?,"Des enquêtes réalisées auprès des pépiniéristes du Sud-Est et du Sud-Ouest ont montré que les plants, à la sortie de la pépinière hébergeaient la plupart des champignons associés aux maladies du bois. Leur présence dans les plants est plus ou moins importante selon les lots analysés, en fonction du matériel végétal et/ou du processus de fabrication des plants. Les pépiniéristes ne disposent à ce jour d’aucun moyen leur permettant de trier les bois contaminés pour les éliminer. Les étapes-clés du processus d’élaboration des plants, au cours desquelles se produisent les contaminations ont pu être identifiées : il s’agit des étapes de réhydratation et de stratification qui se déroulent dans des conditions chaudes et humides, particulièrement favorables à la croissance des champignons impliqués. Parmi les différentes méthodes de désinfection testées à ce jour, seul le traitement à l’eau chaude effectué dans les conditions préconisées dans le traitement du phytoplasme de la flavescence dorée (45 minutes à 50°C) a montré des résultats intéressants. Certains champignons y sont sensibles et ainsi éliminés des plants. Cependant, le suivi de parcelles dans le vignoble montre que le traitement à l’eau chaude n’a aucune influence sur l’expression de la maladie en raison de nouvelles contaminations dans le vignoble. Deux autres stratégies qui permettraient de limiter la présence des champignons associés aux maladies du bois dans les plants (greffes-boutures herbacées, choix du matériel végétal à l’entrée de la pépinière) ont été évaluées par notre institut. Il ressort de cette étude : qu’aucune modification du statut sanitaire des plants ne peut être espérée par la mise en œuvre de mesures de sélection, même drastiques, des boutures, greffons et porte-greffes. Le déclassement éventuel d’une parcelle pour la production de matériel végétal en raison de ses taux élevés de mortalité ou de maladie ne semble pas nécessaire. Il ne paraît pas utile non plus de marquer les ceps malades pour éviter de prélever les greffons selon ces études car les champignons sont autant trouvés sur les sarments malades ou non. que la production de plants totalement exempts de champignons pathogènes ne serait vraisemblablement pas non plus significativement efficace dans la lutte contre ces maladies, étant donné les contaminations très rapides constatées sur le matériel. Les champignons proviendraient de parcelles avoisinantes ou d’autres plantes hôtes, il est connu que les champignons associés aux maladies du bois sont rencontrés chez un grand nombre de plantes ligneuses.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/esca/,Maladies Quels sont les symptômes du pied noir de la vigne ?,"La maladie du pied noir affecte les jeunes vignes, âgées de 2 à 8 ans. Dans le vignoble, cette maladie peut s’exprimer au niveau des organes aériens, soit par une absence de débourrement soit par la présence d’une végétation anormale, affaiblie qui le plus souvent se dessèche au cours de la saison. L’examen du système racinaire des plants atteints montre la présence de racines saines qui présentent la particularité de se développer peu profondément et parallèlement à la surface du sol. Fréquemment, à un niveau supérieur sur le porte-greffe, peut être observé un deuxième plateau de racines qui permet, à plus ou moins grande échéance, la survie de la jeune plante. Les racines du premier plateau deviennent nécrosées et prennent une couleur grise à noire selon le degré d’attaque. Après grattage de l’écorce apparaît souvent une zone brune qui part du talon et remonte plus ou moins vers le porte-greffe. Des coupes transversales montrent que ces zones brunes se développent de l’écorce vers la moelle. Les ceps atteints de pied noir se distribuent en foyers qui se présentent le plus souvent, soit en taches, soit en lignes. L’analyse microbiologique des ceps atteints montre la présence constante d’un champignon dans les tissus nécrosés.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-pied-noir-de-la-vigne/,Maladies Quelle est la biologie du champignon responsable du pied noir de la vigne ?,"Le champignon responsable du pied noir de la vigne est Ilyonectria liriodendri (anciennement dénommé Cylindrocarpon destructans). Ce micro-organisme inoculé à de jeunes plants, induit les symptômes observés in natura. Il a été observé la présence de fructifications de couleur brun-rouge, de 0,17-0,35 x 0,15-0,32 mm de taille, à la base de la jeune plante et sur l’écorce. Ces fructifications d’aspect globuleux, renfermant les spores, correspondent à la forme sexuée du champignon. Ilyonectria liriodendri présente un mycélium brun-orange en culture. Au microscope, ce mycélium présente des appendices appelés conidiophores qui portent les spores. Celles-ci sont cloisonnées et de différentes tailles. Les plus grandes ont une taille de 50 x 7 microns. Par référence aux maladies provoquées par ce champignon sur d’autres cultures, on suppose qu’il vit à l’état latent dans le so,l et dans certaines conditions peut s’attaquer à des plantes affaiblies. Il semble infecter soit par le talon, soit par une blessure à la base du porte-greffe, puis progresse dans les tissus ligneux provoquant la nécrose brune à noire, caractéristique du pied noir.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-pied-noir-de-la-vigne/,Maladies Quels sont les facteurs favorables au pied noir de la vigne ?,"Deux principaux facteurs sont liés étroitement au pied noir : la compaction excessive des sols et les problèmes d’hydromorphie qui lui sont ou non associés. Ce compactage peut être naturel ou dû à certaines pratiques culturales (gros travaux d’aménagement des parcelles, apport massif d’amendement, plombage des sols par les passages successifs de tracteurs après désinfection). L’affaiblissement des jeunes plants pourrait favoriser les attaques du champignon les chaleurs estivales jouent un rôle dans l’expression des symptômes. La forte évapo-transpiration qui en découle n’est pas compensée par un afflux suffisant d’eau du fait d’un système racinaire déficient, et d’un système vasculaire en partie altéré. Ces chaleurs conduisent au dessèchement de la plante.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-pied-noir-de-la-vigne/,Maladies Quelles méthodes de lutte prophylactique contre le pied noir de la vigne ?,"La lutte contre le pied noir de la vigne est essentiellement préventive car il n’existe aucune mesure curative. Ces mesures préventives tendent à créer une structure du sol favorable sur une grande profondeur. Les préconisations données par le CIVC qui peuvent être appliquées à toutes les régions sont de : ne pas effectuer d’opérations sur des sols mal ressuyés d’envisager un sous-solage si une compaction est soupçonnée. Cette opération doit être effectuée sur des sols très secs afin de provoquer l’émiettement des couches profondes d’envisager un drainage sur les parcelles engorgées temporairement ou de façon permanente sur les parcelles atteintes, un griffage profond du sol peut être envisagé à l’automne et en condition sèche. La complantation réussit la plupart du temps. Il est recommandé de faire des gros trous avant l’hiver afin d’obtenir un éclatement du sol à proximité des racines sur les parcelles fortement atteintes, il est préférable de procéder à leur arrachage complet afin d’éviter une hétérogénéité importante",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-pied-noir-de-la-vigne/,Maladies Qu’est-ce que le pourridié ?,"Le pourridié est une maladie parasitaire due à des champignons, principalement l’Armillaria mellea, qui se développe sur les racines des vignes, des chênes et des arbres fruitiers. Elle engendre la mort des ceps atteints. Les symptômes apparaissent plusieurs années après la contamination et sont délicats à identifier.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-pourridie/,Maladies Quels sont les symptômes du pourridié ?,"Cette maladie se caractérise par : une odeur de champignon des racines gorgées d’eau et des écorces noirâtres un feutrage blanc sous l’écorce des racines et du collet quand l’attaque est avancée un débourrement difficile un jaunissement ou rougissement des feuilles selon les cépages (évolutions en tâches concentriques) une croissance ralentie, un raccourcissement des entre-noeuds et des feuilles atrophiées une forme apoplectique pouvant toucher tout ou une partie du cep des touffes de champignons de couleur jaune miel à la base de ceps morts",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-pourridie/,Maladies Quelles sont les méthodes de lutte contre le pourridié ?,"Pour combattre le pourridié, il n’existe pas de méthode de lutte curative, il faut donc agir en préventif : bien prendre en compte le précédent cultural favoriser l’écoulement de l’eau (drainage, décompactage…) car le développement du champignon est favorisé par la stagnation de l’eau dans les sols (sols hydromorphes, mal drainés…) veiller à ne pas planter de la vigne trop près d’une forêt (chênes) et attention au remodelage de la parcelle (risque de ramener des racines de chêne)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-pourridie/,Maladies Qu’est-ce que le court-noué ?,"Le court-noué est une maladie virale qui peut conduire à l’arrachage prématuré de la parcelle, après avoir causé pendant des années des pertes quantitatives et qualitatives. Désignée en France sous un nom qui rappelle l’un des symptômes qu’elle provoque (raccourcissement des entre-nœuds), elle est mondialement appelée fanleaf (« feuille-éventail »), qui illustre aussi une de ses manifestations (déformations foliaires en palmettes). Dans le monde, on connaît 16 népovirus susceptibles de produire les symptômes de cette maladie, dont les vecteurs sont des nématodes du sol de l’ordre des Némathelminthes ou vers ronds, qui vivent parfois à de grandes profondeurs. 18 espèces vectrices ont été recensées, appartenant à 3 genres : Longidorus, Paralongidorus et Xiphinema. [Demangeat, 2006 ; Lemaire, 2013]. Il existe des associations spécifiques entre nématodes vecteurs et virus. En France, on en trouve très majoritairement deux : le GFLV (Grapevine Fan Leaf Virus), plus souvent mis en évidence, et l’ArMV (Arabic Mosaïc Virus). Ils produisent les mêmes symptômes et sont transmis dans le sol par Xiphinema index pour le GFLV et Xiphinema diversicaudatum pour l’ArMV.  Le couple X.index / GFLV est de loin le plus répandu dans le monde. Pour se nourrir, le nématode pique les racines en croissance à l’aide d’un stylet et transmet le virus s’il est infecté. On trouve rarement les nématodes dans les couches superficielles du sol, perturbées par les travaux culturaux. Ils sont localisés à proximité des racines, souvent entre 30 et 80 cm (là où le chevelu est le plus dense), mais ils peuvent être retrouvés jusqu’à plusieurs mètres de profondeur si l’enracinement le permet. Ils survivent après arrachage de la vigne pendant plusieurs années en se nourrissant sur des fragments de racines non extirpés. Lorsque les conditions sont défavorables, les nématodes ont aussi la capacité d’entrer en quiescence et d’assurer leur survie au-delà de 5 ans sans prise de nourriture, puis de rentrer à nouveau en activité si les conditions évoluent. Durant cette période, ils peuvent conserver leur capacité à transmettre le virus qu’ils portent. Par eux-mêmes, les nématodes ne parcourent pas plus de quelques centimètres par an, mais les déplacements de terre contribuent plus largement à leur dissémination (érosion, façons culturales, terrassements, …). ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-court-noue/,Maladies Quels sont les symptômes du court-noué ?,"Lorsque l’origine de la contamination n’est pas l’utilisation de matériel végétal infecté, le court-noué comme d’autres dépérissements infectieux apparaît d’abord par tâches au sein des parcelles. Les nématodes, en piquant successivement deux ceps voisins dont les racines sont proches, inoculent le virus du pied malade au pied sain. Le court-noué se caractérise par de très nombreux symptômes. Leur type, leur répartition et leur sévérité sont extrêmement variables, et dépendent de multiples facteurs parmi lesquels on peut retenir : La sensibilité variétale, très importante. Certains cépages, même fortement atteints, expriment peu de symptômes et maintiennent une production correcte (Ugni blanc, Clairette, Alicante Bouschet…). D’autres extériorisent très facilement les symptômes (Muscat à petits Grains, Chardonnay, Grenache…) L’espèce et/ou la souche de népovirus impliquée, et l’éventuelle combinaison avec d’autres virus (synergie) L’âge des souches, associé probablement à l’époque de l’infection (les vignes contaminées dans leur jeunesse expriment visiblement plus les symptômes) Les conditions extérieures, en relation avec les stress, les maladies, … L’époque de l’année (symptômes les plus visibles dans la première partie du cycle) D’autres facteurs en relation avec la vigueur, le porte-greffe,… ?   Les principales manifestations du court-noué sont les suivantes : Au niveau d’une souche : affaiblissement progressif qui peut conduire à sa mort. Au printemps, la végétation est languissante, retardée, rabougrie et le port est buissonnant. Sur rameaux : aplatissements et divisions anormales au niveau des nœuds ou des mérithalles (fasciations, « balais de sorcière »), raccourcissement des entre-nœuds, croissance en « zigzag », disposition anarchique des vrilles, départ de nombreux bourgeons secondaires, double-nœuds… Sur feuilles : déformations parfois spectaculaires, anomalies des nervures (dédoublées, absentes, anarchiques…), jaunissements (couleur citron au printemps, évoluant vers le blanc en été), panachures réticulées ou diffuses du feuillage…
Sur inflorescences et grappes : troubles de la fécondité (coulure, millerandage), hétérogénéités de maturité, pertes de rendement et de qualité.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-court-noue/,Maladies Comment identifier le court-noué ?,"Comme beaucoup de maladies à virus, le diagnostic à partir de l’observation des symptômes peut s’avérer difficile, en raison de la grande diversité des expressions. Selon l’époque de l’année, des confusions sont possibles avec différents accidents, carences ou ravageurs (chlorose calcaire, gel, acariose, eutypiose, dégâts de désherbants…), Certaines variétés sont également connues pour produire naturellement un grand nombre de fasciations en l’absence de virus (particularité génétique), ce qui peut conduire à des erreurs d’appréciation : Fer Servadou N, Macabeu B, Prunelard N…. De ce fait, les méthodes de détections classiques en virologie peuvent être utilisées pour déterminer la maladie : indexage biologique : il s’agit de transmettre par greffage le virus à une variété indicatrice réagissant vivement à l’infection de façon caractéristique. Cette opération est couramment réalisée à l’INRA ou à l’IFV, et constitue toujours la méthode officielle de détection des maladies virales dans le cadre de la sélection clonale. Son avantage est sa rusticité et sa polyvalence : basée sur l’observation de symptômes induits, elle ne dépend pas d’un éventuel variant ou d’un type particulier qui ne serait pas reconnu par une méthode d’analyse directe. L’indicateur utilisé pour le court-noué est le porte-greffe Rupestris du Lot, très expressif lorsqu’il est contaminé. méthode sérologique : c’est actuellement la méthode  la plus rapide et la moins coûteuse, utilisée en routine à grande échelle. Le test ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay) utilise des anticorps spécifiques des virus responsables du court-noué. Il peut se réaliser sur feuilles, bois ou racines
Analyses génétiques par PCR : utilisable pour déterminer avec précision le type de virus présent, à partir de n’importe quel fragment végétal. Tous les népovirus ne sont pas analysables actuellement par cette technique, mais les plus courants en France (GFLV et ArMV) le sont. Il est également possible de réaliser une analyse nématologique sur terre (détermination de la présence des nématodes et de leur caractère infectieux, préférentiellement par PCR). Mais le prélèvement, pour qu’il soit représentatif, est très délicat. Même si le résultat de l’analyse est négatif, il faut cependant le considérer avec précaution.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-court-noue/,Maladies Quelles sont les méthodes de lutte contre le court-noué ?,"Il n’existe aucune méthode de lutte curative contre le court-noué. Il faut impérativement agir en préventif et planter dans des sols présentant une population la plus réduite possible de nématodes vecteurs : dévitaliser les souches avant arrachage (traitement de la végétation aérienne en fin de cycle avec un herbicide systémique, comme le glyphosate ou le triclopyr). Les doses d’emploi de glyphosate doivent être en accord avec la réglementation et limitées à 2880 g/ha/an. L’application doit s’effectuer avec panneaux récupérateurs, à 200 l/ha de bouillie. La destruction des racines ainsi réalisée permet de priver de nourriture les nématodes vecteurs du court-noué et d’en faire baisser la population plus vite. L’arrachage aura lieu 4 mois après l’application en automne extirper soigneusement le maximum de racines après arrachage respecter un repos du sol de 7 à 10 ans avant de replanter de la vigne sur un sol contaminé… utiliser du matériel végétal certifié, qui garantit l’absence de viroses graves entretenir les abords de la parcelle, en particulier les fossés présentant des repousses de porte-greffes éliminer toute repousse de vigne sur les parcelles au repos éviter les apports de terre exogène pouvant être contaminée par des nématodes La désinfection des sols autrefois pratiquée permettait d’éliminer rapidement une partie des nématodes vecteurs du court-noué. L’aldicarbe (granulés) et le dichloropropène (fumigants) sont aujourd’hui interdits. Un porte-greffe retardant significativement la recontamination par le court-noué, le Nemadex Alain Bouquet, a été inscrit au Catalogue en 2011. Obtenu à l’INRA en 1987 par Alain Bouquet, il est issu sur croisement du porte-greffe 140 Ruggieri avec un hybride entre Vitis vinifera et l’espèce américaine Muscadinia rotundifolia. Si les essais sur de nombreux sites ont bien permis de valider l’efficacité de cette stratégie, ce porte-greffe a malheureusement montré certaines limites agronomiques rédhibitoires : vigueur conférée, tolérance à la sécheresse et au calcaire actif très faibles, mauvaise production de bois en vignes-mères (buissonnant, entre nœuds courts, nombreux anticipés…), mauvaise reprises au greffage et au bouturage.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-court-noue/,Maladies Quelles pistes de recherche contre le court-noué ?," Les stratégies de désinfection chimique des sols, longtemps employées, ont un impact très négatif pour l’environnement et les organismes non cibles. Certaines molécules comme le DMDS, dérivé d’alliacée, ont été toutefois envisagées mais cette piste n’est pas poursuivie aujourd’hui. Un projet, mené par l’INRA et visant à étudier le déterminisme génétique de la tolérance observée chez Muscadinia rotundifolia est en cours, avec pour objectif d’identifier des marqueurs génétiques susceptibles d’appuyer de futurs travaux de création variétale et de sélection assistée par marqueurs. Une piste de biocontrôle par prémunition est à l’essai (inoculation de variants du GFLV peu virulents, susceptibles d’occuper la niche écologique et d’empêcher la multiplication des souches virulentes). Les premières tentatives s’étaient avérées peu concluantes, mais de nouvelles observations ont laissé entrevoir des possibilités dans ce domaine (projet VACCIVINE, dans le cadre du Plan National Dépérissement du Vignoble). Des plantes à effet nématicide, semées sur les parcelles durant la période de repos entre deux plantations, sont également à l’essai, dans le but d’accélérer la diminution des populations de nématodes (libération de substances nématicides, directement ou après décomposition). Si certaines espèces ont montré une action intéressante en conditions contrôlées (vesce velue, avoine, trèfle violet, moutarde blanche, luzerne…), leur efficacité en plein champ se montre plus aléatoire, ce qui peut s’expliquer par la profondeur à laquelle peuvent être retrouvés les nématodes sur vigne. Un essai de porte-greffes transgéniques ayant intégré une copie d’un gène d’origine virale avait été initié à l’INRA, mais le dernier dispositif, implanté à Colmar, a été finalement détruit après maintes péripéties, avant d’avoir livré toutes les conclusions quant à l’efficacité de cette technique. Une stratégie, basée sur la découverte d’anticorps efficaces contre le GFLV (« nanobodies ») chez les camelidés a donné lieu à des essais en laboratoire. Des vignes génétiquement transformées par intégration du gène codant pour cet anticorps ont montré une résistance effective au virus (neutralisation de sa diffusion). A ce jour, les utilisations de ces nanobodies se portent vers l’amélioration des méthodes de détection, mais ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour le contrôle de cette maladie incurable, pour laquelle aujourd’hui les solutions restent très limitées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-court-noue/,Maladies Quels sont les symptômes de l’enroulement viral de la vigne ?,"Ce syndrome se caractérise par un enroulement vers le bas du limbe des feuilles. Sur cépages rouges, des taches rouges apparaissent dès les mois de juin-juillet, sur les feuilles de la partie inférieure des rameaux. Ce rougissement s’étend progressivement à l’ensemble du limbe. La zone autour des nervures, primaires et secondaires reste épargnée, le limbe s’épaissit et s’enroule vers le bas. A l’automne, les feuilles atteintes peuvent brunir et présenter une nécrose de l’épiderme supérieur. Les cépages blancs sont atteints d’un jaunissement plus difficile à diagnostiquer. Comme pour beaucoup de viroses, l’intensité des symptômes peut varier en fonction des cépages, du millésime, et de la forme d’enroulement présente. Les virus de l’enroulement ne manifestent en général pas ou très peu de symptômes sur les porte-greffes (et, plus largement, sur les espèces américaines et leur hybrides).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lenroulement-viral-de-la-vigne/,Maladies Quels sont les dégâts provoqués par l’enroulement viral de la vigne ?,"L’enroulement ne provoque pas la mort du cep, des souches très anciennes sont parfois porteuses de la maladie depuis de nombreuses années. Sa présence se traduit souvent par une diminution des rendements (de -10 à -40%) liée à une baisse de la fertilité, du poids des grappes et de la vigueur des ceps atteints. Des retards de maturation allant de 2 à 3 semaines ont également été observés. Ces retards se traduisent par des teneurs en acides plus élevés, une baisse du degré alcoolique et de la concentration de la baie en composés polyphénoliques (tanins et anthocyanes). Aucune rémission des plants malades n’est possible. Pour certains cépages, notamment des blancs, la présence d’un enroulement peut être très difficile à visualiser et avoir un impact qualitatif faible. Au contraire, les conséquences agronomiques et qualitatives peuvent s’avérer catastrophiques sur des cépages sensibles comme le Pinot noir (pertes importantes de polyphénols, déséquilibres, …), à plus forte raison lorsque des cumuls de virus sont constatés.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lenroulement-viral-de-la-vigne/,Maladies Quels sont les virus responsables de l’enroulement de la vigne ?,"Pas moins de huit virus différents, de GLRaV1 à GLRaV8 (Grapevine Leaf Roll associated Virus en anglais) ont été décrits en association avec des symptômes d’enroulement. Ces virus sont des virus filamenteux de la famille des clostéroviridés. En règle générale, seuls GLRaV 1, 2 et 3 induisent des symptômes décelables en France. De façon anecdotique, on a pu cependant en observer sur des souches atteintes de GLRaV 4. Au cours de l’infection, ces virus obstruent les vaisseaux du phloème et empêchent les produits de la photosynthèse de circuler jusqu’aux baies. Sous nos latitudes, l’enroulement type 2 provoque des symptômes beaucoup plus légers que les types 1 et 3 (qui, sur les cépages les plus sensibles, peuvent induire des manifestations spectaculaires). Ils sont même difficilement décelables sur cépages blancs, à tel point que certains clones sélectionnés, parfois même considérés comme très qualitatifs, ont été largement multipliés sans que la présence de ce virus ne cause de problème technique. Par contre, le GLRaV 2 est responsable d’incompatibilités au greffage, en particulier avec le porte-greffe Kober 5BB, et ses manifestations peuvent être beaucoup plus graves dans d’autres contextes climatiques. Enfin, en association avec un autre virus de l’enroulement, on constate un effet synergique qui aggrave nettement les symptômes de la maladie. C’est pourquoi il est exclu de la sélection, au même titre que les GLRaV 1 et 3.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lenroulement-viral-de-la-vigne/,Maladies Comment se propage l’enroulement viral de la vigne ?,"Historiquement, la première cause de propagation et de dissémination de l’enroulement dans le monde a été le matériel végétal contaminé. C’est pourquoi, depuis le début de la sélection (à partir de 1944, sur symptômes visuels), ces viroses ont été systématiquement éliminées du processus de sélection. Cependant, au vignoble, l’enroulement peut également se transmettre par l’intermédiaire d’insectes vecteurs : les cochenilles. En France, 4 espèces principales de cochenilles réparties en deux familles (à carapace ou coque, et farineuses) ont été identifiées comme vectrice des virus GLRaV1 et GLRaV3, le vecteur du virus GLRaV2 étant à ce jour toujours inconnu. Il s’agit de Parthenolecanium corni, Pulvinaria vitis, Heliococcus bohemicus et Phenacoccus aceris. De façon plus épisodique, on peut aussi rencontrer en France Pseudococcus affinis, Pseudococcus. calceolariae, Pseudococcus longispinus, Planococcus citri, Planococcus ficus, Parthenolecanium persicae, Parasaissetia nigra, Saisseta sp. D’autres espèces ont également été identifiées dans les vignobles californiens et sud-africains. Ces cochenilles se nourrissent de la sève en piquant la plante et peuvent transmettre les virus contenus dans leur salive. On observe aujourd’hui des propagations très inquiétantes d’enroulements dans le monde (Californie, …) et en France (Bourgogne, Beaujolais, Champagne…), en lien probable avec une recrudescence des populations de cochenilles dans ces zones (sous l’influence du climat, des aspects phytosanitaires, …).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lenroulement-viral-de-la-vigne/,Maladies Comment dépister l’enroulement viral de la vigne ?,"ll existe 3 méthodes pour dépister les virus de l’enroulement : l’indexage : cette technique consiste en un greffage sur des variétés indicatrices très sensibles. 2 à 3 mois après le greffage, les mêmes symptômes que ceux observés au vignobles (coloration rouge et enroulement des bordures) apparaissent dans des conditions optimales (14°C la nuit et 26°C le jour). Certains cépages rouges sont d’excellentes variétés indicatrices ; Merlot, Pinot noir ou Cabernet Franc sont couramment employés les tests ELISA : l’utilisation d’antisérums spécifiques permet de mettre en évidence la présence de virus responsables de l’enroulement. Le choix des tissus utilisés pour le test est primordial. Des feuilles adultes ou des bois dormants sont, en général, de bonnes sources de virus, les sarments d’hiver étant utilisés préférentiellement car donnant des résultats plus fiables les tests PCR : la définition des séquences nucléotidiques des virus responsables de l’enroulement a permis d’appliquer les méthodes PCR à leur détection. Les amorces ne permettent pas toujours de détecter tous les isolats d’un GLRaV identifié par Elisa, c’est le cas notamment des virus 1 et 7",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lenroulement-viral-de-la-vigne/,Maladies Comment lutter contre l’enroulement viral de la vigne ?,"La lutte contre les virus de l’enroulement repose d’abord sur la sélection sanitaire et l’utilisation de plants certifiés. La sélection clonale, ainsi que le schéma français de multiplication du matériel végétal, assorti de nombreux contrôles à tous les niveaux, permet aujourd’hui de considérer notre matériel national comme l’un des plus sûrs au monde. En cas de besoin (sélection de nouveaux clones ou sauvetage d’une variété rare, par exemple), des techniques d’assainissement existent (cultures de plants in vitro, et traitement par thermothérapie). Elles ont été et sont encore largement utilisées dans le cadre de travaux de conservation, d’évaluation et de valorisation de la diversité génétique de la vigne. Afin de réduire encore les risques de dissémination de l’enroulement via le matériel végétal, il est important d’améliorer les connaissances sur les virus et les techniques de détection. Dans les vignobles où les cochenilles vectrices jouent un rôle significatif dans la propagation de l’enroulement, des traitements insecticides peuvent éventuellement être envisagés. Des études de lutte biologique sont actuellement menées par l’IFV de Bourgogne.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/lenroulement-viral-de-la-vigne/,Maladies Quels sont les symptômes du dépérissement de la Syrah ?,"Ce syndrome se caractérise par des crevasses au point de greffe parfois associées à un rougissement du feuillage à l’automne. Un cep présentant ces deux symptômes va mourir à plus ou moins court terme, généralement en ne repartant pas après la taille hivernale. L’apparition des crevasses précède toujours le rougissement du feuillage, beaucoup de souches crevassées pouvant rester vertes et productives pendant de nombreuses années. Les crevasses, verticales ou obliques, sont mises en évidence par suppression de l’écorce au niveau du bourrelet de greffe. De part et d’autre, le bois du greffon et celui du porte-greffe restent en revanche lisses. On peut parfois observer des crevasses à distance du bourrelet de greffe, sur le tronc ou à la pliure des bras, souvent à proximité de grosses plaies de taille. Des symptômes similaires ont été identifiés sur des Syrah franches de pied en Argentine et au Chili. Les crevasses apparaissent à l’endroit où le plant est rabattu à deux yeux à l’issue de la première année, 4 à 5 ans après cette première taille, ce qui semble indiquer que la blessure est un facteur déclenchant.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-deperissement-de-la-syrah/,Maladies Quels sont les dysfonctionnements cellulaires observés dans les crevasses ?,"Des analyses fines (au niveau des tissus) ont mis en évidence que les crevasses résultent d’un dysfonctionnement localisé du cambium, tissu à l’origine de la formation des vaisseaux conducteurs. L’arrêt localisé du cambium est associé à un problème de différenciation des tissus, à une accumulation de polyphénols, et au développement de nécroses. Les rougissements foliaires s’expriment à la fin de l’été ou à l’automne, plusieurs années après l’apparition des crevasses. Ils ne doivent pas être confondus avec d’autres rougissements liés à des viroses (enroulement), des carences, des traumatismes mécaniques… Dans le cas du dépérissement, le rougissement est toujours associé aux crevasses. Les analyses cellulaires ont montré, dans les feuilles rougissantes, une accumulation anormale d’amidon et de polyphénols.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-deperissement-de-la-syrah/,Maladies Quel est l’impact du mode de greffage sur le dépérissement de la Syrah ?,"Les crevasses sont observées avec les différents modes de greffage sur table et ce, quelles que soient les concentrations d’hormones utilisées dans les essais suivis. On peut donc exclure que le type de greffe (en oméga, en fente anglaise, en fente simple…) ou l’hormonage soit à l’origine du syndrome. Les greffes en place et les greffes boutures- herbacées semblent retarder l’apparition des symptômes, mais ne permettent pas de les éviter totalement.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-deperissement-de-la-syrah/,Maladies Quel est l’impact du porte-greffe sur le dépérissement de la Syrah ?,"Quel que soit le porte-greffe utilisé, le problème est susceptible d’apparaître sur les clones sujets au dépérissement. Il a cependant été observé une fréquence et une gravité accrues avec le 110 R et le 99 R, qui sont donc déconseillés si un autre choix de porte-greffe est possible. Quand la situation agronomique l’exige (terrain séchant, schistes, sol acide), le 110 R peut être utilisé avec les clones très peu sensibles, le facteur clone s’avérant prépondérant par rapport à l’effet du porte-greffe, qui doit être considéré comme un facteur aggravant associé à un clone sensible.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-deperissement-de-la-syrah/,Maladies Quel est l’impact du clone sur le dépérissement de la Syrah?,"Un effet clone très marqué a été observé, il s’agit du facteur le plus important à prendre en compte, qui prédispose les plantations à ce dépérissement. 12 clones sont aujourd’hui agréés en France, parmi lesquels les 3 plus récents (2012) ont été sélectionnés en tenant compte des observations de terrain et analyses génétiques (voir plus bas), qui permettent de les désigner comme très peu susceptibles de développer le syndrome. Les 9 clones les plus anciennement agréés (avant 1986) et encore inscrits peuvent être classés en 3 catégories de sensibilité : les clones 470, 524, et 747 sont très peu sensibles, et sont à privilégier dans les nouvelles plantations le clone 471 est peu sensible les clones 100, 174, 300, 525 et 877 sont sensibles, et doivent très prochainement être radiés du Catalogue français. L’observation ampélographique seule ne permet pas d’identifier des clones de Syrah. Depuis plusieurs années, les avancées effectuées dans les techniques d’analyses moléculaires ont permis d’identifier 3 marqueurs génétiques (microsatellites) qui permettent de classer les clones en différents groupes génétiques. Les 16 clones anciennement agréés en 2010 se répartissent en 4 groupes. L’utilisation de ces 3 marqueurs permet d’identifier séparément le 470 et le 301, ainsi qu’un groupe de 2 clones (524 et 747). La grande majorité des clones reconnus sujets au dépérissement se situe dans le groupe IV, alors que les 3 clones très peu sensibles sont situés dans des groupes distincts (I et II). On dispose donc aujourd’hui d’un outil fiable permettant de contrôler l’identité des clones, ou au moins de les rattacher à un groupe fortement lié à leur comportement vis-à-vis du dépérissement.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-deperissement-de-la-syrah/,Maladies Quels sont les cépages les plus sensibles à la nécrose bactérienne ?,"Clairette rose et Clairette blanche, Colombard, Ugni blanc, Sémillon, Alicante Bouschet, Grenache et Gamay N sont les cépages qui, quel que soit le critère de notation, apparaissent régulièrement comme les plus sensibles.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-necrose-bacterienne-de-la-vigne/,Maladies Quels sont les symptômes les plus caractéristiques de la nécrose bactérienne ?," sur bourgeons : pas de débourrement ou dessèchement au stade 2-3 feuilles (photo 1) sur feuilles : dans le cas d’une contamination par les vaisseaux, les feuilles présentent des dessèchements sectoriels du limbe de couleur « havane » (photo 2). Ces feuilles se décolorent entièrement et tombent. Dans le cas d’une contamination des parenchymes, les feuilles présentent des petites taches brunes à noirâtres polygonales entourées d’un halo jaune huileux sur rameaux et sarments, après le stade 4-5 feuilles étalées, on peut noter l’apparition de taches linéaires brunes entourées d’une marge huileuse qui évoluent en chancre par un éclatement ou des mérithalles formant une profonde crevasse brune ou noire selon les cépages (photo 3). Les ceps les plus atteints présentent une végétation rabougrie sur inflorescence et grappes (photo 4), on observe un noircissement et un phénomène de coulure des boutons floraux, un éclatement de la rafle",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-necrose-bacterienne-de-la-vigne/,Maladies Quelle est la biologie de la bactérie responsable de la nécrose bactérienne ?,L’agent causal de cette maladie est la bactérie Xylophilus ampelinus qui se développe uniquement sur la vigne. Le vieux bois ou tronc est le lieu de survie et de multiplication de la bactérie. Il sert de source d’inoculum pour contaminer le bois aoûté puis les organes herbacés.,https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-necrose-bacterienne-de-la-vigne/,Maladies Quelles sont les modes de contamination ?,"La bactérie n’existe pas spontanément dans un vignoble et doit y être introduite. La contamination initiale peut soit se faire par du matériel végétal infecté, soit par du matériel agricole pollué susceptible de blesser les ceps (sécateurs, prétailleuses, écimeuses…) ou par le vent et la pluie lorsqu’il existe une parcelle contaminée dans le voisinage immédiat. La bactérie peut ensuite contaminer le cep par deux voies différentes à deux périodes distinctes du cycle externe de développement de la vigne : au débourrement par voie externe avec extériorisation de symptômes : la bactérie est présente dans les pleurs qui s’écoulent. La bactérie est présente dans les pleurs qui s’écoulent lors du débourrement et est ainsi « véhiculée » jusqu’aux bourgeons, feuillage et jeunes rameaux. Elle pénètre dans les tissus végétaux où elle provoque l’apparition de symptômes typiques (chancres et taches foliaires). Ensuite, elle envahit les vaisseaux du bois (xylème) et colonise les ceps à contre-courant du flux de sève brute en atteignant ainsi progressi-vement le vieux bois pendant l’hiver par voie interne sans engendrer de symptôme : le vieux bois est à l’origine d’une contamination interne directe qui se produit lors du repos hivernal par l’intermédiaire de la sève brute, transportant la bactérie jusque dans les sarments aoûtés. Ce type de contamination passe complètement inaperçu car il ne s’accompagne d’aucun symptôme. Lors de la reprise d’activité, les sarments contaminés émettent alors des pleurs infectés qui seront source de contamina-tions secondaires si le climat est favorable (printemps doux et humide) La vigne est particulièrement sensible aux contaminations du débourrement jusqu’au stade 5-6 feuilles étalées environ. Les vendanges représentent également une période critique dans les vignobles récoltés mécaniquement.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-necrose-bacterienne-de-la-vigne/,Maladies "Quelles sont les méthodes à mettre en oeuvre sur toute la urface d’une exploitation possédant au moins une parcelle malade ? ","La lutte contre la nécrose bactérienne est uniquement préventive. Il convient : de définir un itinéraire technique : les opérations culturales pouvant blesser les ceps (prétaillage, taille, écimage, travail du sol…) commenceront toujours par les vignes apparemment saines de nettoyer et de désinfecter le matériel entre chaque parcelle et en fin de journée avec de l’eau de javel ou de l’alcool (à l’aide d’une pompe à dos sur le terrain ou d’un nettoyeur haute pression sur l’exploitation)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-necrose-bacterienne-de-la-vigne/,Maladies Quelles sont les méthodes de lutte à mettre en oeuvre sur les parcelles apparemment saines de l’exploitation ?," utiliser du matériel propre et désinfecté pour toutes les opérations culturales pouvant blesser les ceps (prétaillage, taille, écimage, travail du sol…) désinfecter le matériel entre chaque parcelle la prétaille est déconseillée ainsi que l’épamprage mécanique (préférer le chimique ou manuel). En cas d’épamprage mécanique, le faire suivre d’une bouillie bordelais à 2% (400 g de cuivre métal/hl) ou d’un organo-cuprique autorisé en ayant soin de bien mouiller le cep lorsque la lutte contre le mildiou devient nécessaire et jusqu’au stade floraison, privilégier des produits organo-cupriques, associant cuivre et dithiocarbamates à partir de début juin repérer les parcelles atteintes qui devront bénéficier, les années suivantes, de mesures de protection spécifiques aux parcelles contaminées. Dans le cas des jeunes vignes et lorsque le foyer est limité à quelques ceps : les arracher et les brûler sans délai. Utiliser de préférence des plants de remplacement traités à l’eau chaude en cas de récolte mécanique, il est impératif de protéger les ceps dans les 12 heures maximum qui suivent avec une bouillie bordelaise à 2% ou un organo-cuprique. La machine doit être lavée afin d’éliminer tous les débris végétaux et le jus sucré, désinfectée avec un produit ne laissant pas de mauvais goût (alcalin chloré ou peroxyde d’hydrogène) puis rincée soigneusement drainer les sols, les bactéries étant présentes dans les eaux de mouillères en cas de grêle, traiter dans les premières heures avec une bouillie bordelaise à 2%",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-necrose-bacterienne-de-la-vigne/,Maladies Quelles sont les mesures spécifiques aux parcelles contaminées par la nécrose bactérienne ?," tailler pendant le repos végétatif complet à l’arrêt de sève après la taille traiter les plaies avec une bouillie bordelaise à 5% (1kg de cuivre métal) sortir et brûler rapidement les bois de taille dans les parcelles ayant exprimé la maladie au cours du printemps précédent attacher les lattes et arquets rapidement pour limiter la contamination des bourgeons par les pleurs appliquer rigoureusement au minimum 2 traitements de printemps, le premier au gonflement des bourgeons, le deuxième au stade 2-3 feuilles à l’aide d’une bouillie bordelaise à 2%. En cas de lessivage et de fortes pluies (20-25 mm), il est nécessaire de renouveler la protection. à partir du moment où la lutte contre le mildiou devient nécessaire et jusqu’au stade floraison, il convient de réaliser une lutte mixte nécrose-mildiou en utilisant des produits autorisés pour les 2 usages associant cuivre et dithiocarbamates",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-necrose-bacterienne-de-la-vigne/,Maladies Quelle est la bactérie responsable des broussins de la vigne ?,"Les broussins de la vigne, aussi appelés « tumeurs du collet », « trunk gall » ou « crown gall », sont dus à une bactérie du sol, Agrobacterium vitis, assez fréquemment retrouvée dans le système vasculaire des souches, où elle demeure le plus souvent sans provoquer de problèmes apparents. A l’occasion de blessures, souvent consécutives à un fort gel d’hiver, mais aussi à la faveur de plaies de taille, de greffage ou surgreffage, de dégâts de grêle ou d’impacts liés à des travaux culturaux, Agrobacterium peut induire la formation de tumeurs végétales parfois spectaculaires. Une propagation de ces bactéries peut se produire lors de la taille par les sécateurs, surtout en période de sève montante, ainsi qu’à l’occasion de travaux du sol si l’on cause des blessures aux souches. D’autres espèces d’Agrobacterium sont également susceptibles de provoquer des galles sur de nombreux végétaux (arbres divers, framboisier, betterave, chrysanthème, …), voir ci-contre, broussin sur platane.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agrobacterium-et-broussins-de-la-vigne/,Maladies Comment se forment les broussins de la vigne ?,"Le processus est bien connu aujourd’hui : il s’agit d’une transformation génétique naturelle. Agrobacterium introduit dans le génome des cellules de la vigne un fragment de son propre ADN, situé sur un de ses plasmides (petit chromosome circulaire). Certaines molécules synthétisées lors des blessures semblent capables de déclencher les gènes de virulence de ce plasmide et d’activer leur insertion. La destruction de tissus favorise également l’envahissement des cellules par les bactéries présentes dans les vaisseaux. L’introduction de ce fragment d’ADN bactérien dans le génome des cellules du cambium, provoque leur croissance autonome et anarchique, et induit la synthèse de substances nutritives utilisées par les bactéries pour leur développement. Ainsi, il se forme localement des galles, tout d’abord lisses et d’une teinte vert-jaunâtre, mais qui deviennent progressivement crevassées et tubéreuses en même temps que leur taille s’accroît. Les capacités naturelles de ce genre bactérien ont été largement utilisées en laboratoire pour transférer des gènes dans divers organismes, en particulier pour transformer des végétaux. Dans ce cas, le plasmide impliqué subit une modification qui empêche la formation de galles, mais qui permet le transfert des gènes d’intérêt dans le génome cible.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agrobacterium-et-broussins-de-la-vigne/,Maladies Quelles peuvent être les conséquences de broussins sur vigne en place ?,"Les galles peuvent être circulaires et former un cordon continu autour du tronc ou d’un bras, bloquant la circulation de la sève dans la souche et provoquant au final son dépérissement ou sa mort, ou former de véritables « chapelets » de tumeurs situées par exemple le long d’un tronc fendu par le gel. Il est également relaté dans la littérature la survenue de nécroses sur les racines, en particulier sur des jeunes vignes. C’est généralement dans les pays concernés par de forts gels d’hiver (Europe de l’est, Canada, …) que sont signalés les principaux problèmes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/agrobacterium-et-broussins-de-la-vigne/,Maladies Quels sont les dégâts et quelle est la nuisibilité de la flavescence dorée  ?,"L’importance de cette maladie dépend de la présence simultanée du phytoplasme de la flavescence dorée et de la cicadelle, Scaphoideus titanus, qui en est vectrice. Le phytoplasme est une «bactérie» sans paroi cellulaire. C’est un parasite strict, et il a besoin pour vivre d’utiliser l’activité métabolique des cellules qu’il infecte. Les vignes infectées par la flavescence dorée développent des symptômes qui ne peuvent pas être distingués de ceux provoqués par d’autres phytoplasmes de la vigne, appartenant au groupe des jaunisses qui peuvent être facilement confondus avec d’autres maladies. Une fois affectée par la flavescence dorée, la vigne présente les symptômes caractéristiques des jaunisses. Les premiers symptômes peuvent parfois être observés au début du développement végétatif : le premier symptôme visible peut être un retard de débourrement ou un mauvais débourrement. Au printemps, on peut observer une réduction de la croissance des rameaux fructifères, une coloration et un enroulement des feuilles. Les symptômes plus évidents sont mieux visibles en septembre. Sur la vigne infectée, on peut observer un manque ou une absence de lignification des rameaux. Les feuilles s’enroulent, sont craquantes au toucher et deviennent rougeâtres pour les cépages rouges ou jaunâtres pour les cépages blancs. Le dessèchement des inflorescences et des baies peut se produire en été. À l’intérieur de la plante, le phytoplasme réduit l’activité photosynthétique et le transport des nutriments, diminue la qualité du raisin ou peut même entraîner un dessèchement total des grappes, provoquant des pertes de rendement significatives (jusqu’à 100%).A plus ou moins long terme, la souche infestée meurt.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/jaunisses-de-la-vigne-la-flavescence-doree/,Jaunisses Comment reconnaître les cicadelles responsables de la flavescence dorée ?,"Les adultes mesurent entre 6 et 7 mm. Ils sont de forme allongée, de couleur ocre, tachetés de marbrures brunes. Les larves, de couleur blanc hyalin, aux 2 premiers stades passent progressivement au jaune avec une pigmentation brune sur l’abdomen puis le thorax, 2 points noirs à l’extrémité de l’abdomen sont caractéristiques de cette cicadelle. L’œuf, bistre clair, mesure 1 mm, est allongé et aplati.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/jaunisses-de-la-vigne-la-flavescence-doree/,Jaunisses Quelle est la biologie de la cicadelle responsable de la flavescence dorée ?,"Scaphoideus titanus est une espèce univoltine. Les œufs sont pondus à la fin de l’été sous l’écorce du vieux bois, puis après un stade de diapause de 6 à 8 mois, variable en fonction des conditions climatiques et des caractéristiques du vignoble, les oeufs éclosent.
La durée de la période d’éclosion varie selon les régions et sont régulées par les températures. Après l’éclosion, 5 stades larvaires se succèdent en 5 à 8 semaines, selon les conditions climatiques avant l’apparition des adultes. Les larves restent habituellement sur la plante où elles éclosent, mais sautent parfois d’une plante à l’autre. Elles se nourrissent préférentiellement sur les pampres à la base du tronc ou sur les feuilles inférieures. Les adultes apparaissent généralement à partir de juillet, sont très mobiles et volent de vigne à vigne. Pour s’accoupler, Scaphoideus titanus émet des signaux de communication vibratoires. Les femelles, si elles se sont accouplées, peuvent commencer à pondre des œufs 10 jours après la dernière mue.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/jaunisses-de-la-vigne-la-flavescence-doree/,Jaunisses Quelle est la biologie du phytoplasme une fois qu’il a été ingéré par le vecteur ?,"La cicadelle acquière le phytoplasme par piqûre d’un cep déjà atteint. Le phytoplasme se réfugie dans l’intestin de son hôte où il se reproduit, migre dans l’hémolymphe et dans les glandes salivaires, où la multiplication est très importante. La durée du trajet est de 1 mois environ. Ce trajet constitue le temps de latence pendant lequel la cicadelle ne peut pas transmettre le virus. A la suite de cette période de latence, il existe un risque de contamination d’une nouvelle plante à chaque essai de prise de nourriture. Il n’y a pas de transmission à la descendance et tous les œufs sont sains.Une fois dans la plante, le phytoplasme circule par le phloème jusqu’aux racines. L’été et le printemps suivants, il migre par la sève vers les feuilles.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/jaunisses-de-la-vigne-la-flavescence-doree/,Jaunisses La transmission de la flavescence dorée est-elle possible par le matériel végétal ?,"Oui, tout comme dans le cas du bois noir, le phytoplasme peut effectivement être transmis par le greffage. Concrètement, si greffons ou porte-greffe sont prélevés sur une souche malade, les plants qui en seront issus sont fortement susceptibles d’être porteurs du phytoplasme. Le traitement à l’eau chaude des bois et plants est efficace (50°C pendant 45 minutes). Toutes les expérimentations réalisées à ce jour n’ont jamais permis de retrouver le phytoplasme après traitement dans des bois préalablement infectés. Pour limiter les risques de dissémination, une surveillance annuelle des vignes mères de greffons est obligatoire, et toute souche malade doit être signalée auprès des services de contrôle avant arrachage de la souche. Une destruction des lots de plants issus de cette parcelle par greffage l’année précédente pourra être ordonnée, avec comme alternative dans certains cas, leur traitement à l’eau chaude avant livraison aux viticulteurs. La vigne mère incriminée est alors placée en quarantaine et une nouvelle exploitation des bois ne sera possible qu’après 2 années d’absence totale de symptômes. Dans le cas des porte-greffe, l’observation de symptômes en végétation est impossible (porteur sain). En cas de doute, une recherche du phytoplasme peut être exigée par l’administration (échantillonnage de bois et test par PCR). En cas de test positif, les mêmes mesures sont immédiatement appliquées (recherche des lots de plants et mise en quarantaine de la parcelle).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/jaunisses-de-la-vigne-la-flavescence-doree/,Jaunisses Quelles sont les méthodes de lutte contre la flavescence dorée ?,"Les traitements insecticides visant Scaphoideus titanus sont essentiels pour diminuer les populations de vecteurs, et diminuer la vitesse de propagation et/ou le risque d’épidémie de flavescence dorée. Scaphoideus titanus étant un insecte extrêmement efficace pour propager la flavescence dorée dans le vignoble, les traitements insecticides doivent être appliqués au bon moment. En France, tout cas de flavescence dorée doit être déclaré auprès des Services de la Protection des Végétaux et les ceps atteints doivent impérativement être arrachés. La réglementation impose l’arrachage des parcelles dont la proportion de ceps atteints dépasse un certain seuil (20 ou 30 % en général). En zone contaminée (zone définie par arrêté préfectoral) la lutte contre l’insecte vecteur est obligatoire. Cette lutte systématique repose sur 3 traitements insecticides en période de végétation à des dates définies par le SRPV. 1er traitement : 1 mois après les premières éclosions, lorsque les premières cicadelles deviennent infectieuses 2ème traitement : en fin de rémanence du premier insecticide 3ème traitement : il vise les adultes venant d’autres vignes",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/jaunisses-de-la-vigne-la-flavescence-doree/,Jaunisses Où chercher les typhlodromes ?,"Les typhlodromes sont des acariens prédateurs jouant un rôle majeur dans la régulation des acariens phytophages nuisibles à la vigne : acariens rouge (Panonychus ulmi) et acariens jaunes (Tetranychus urticae) principalement. Les typhlodromes se rencontrent principalement sur la face inférieure des feuilles, en général cachés contre les nervures. Même en l’absence de proies, ils peuvent subsister sur le pollen présent soit dans l’enherbement des vignes soit à la surface des feuilles.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Comment reconnaître les œufs et larves de typhlodromes ?,"Les oeufs sont transparents, invisibles à l’œil nu et ressemblent à des ballons de rugby avec une dépression sur le dessus.   Les larves sont transparentes et possèdent 3 paires de pattes contre 4 pour les adultes.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Comment reconnaître les adultes ?,"Les adultes sont visibles à l’œil nu (0.5 mm) mais l’usage d’une loupe est recommandé. Ils ont une forme de poire, de goutte d’eau et sont très mobiles. De couleur jaune à translucide à jeun, ils peuvent se colorer en rouge après un repas",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Les typhlodromes de nettoyage ?,"Ils interviennent pour de très hautes densités de proies, et sont plus ou moins spécifiques. Ils ne se maintiennent pas sur la culture en absence de proies mais apparaissent, généralement, dans les cultures infestées qui ont déjà subi des dommages. Ces typhlodromes ne présentent que peu d’intérêt dans nos vignobles. Très peu d’espèces de typhlodromes appartiennent à cette catégorie. Pour des cultures en conditions contrôlées (serres), et en cas de forte attaque d’acariens, des lâchers de ces espèces (Neosilus californicus) sont réalisés car très efficaces.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Les typhlodromes de protection ?,"Ils ont une action déjà visible à faible densité de proie, et sont présents en permanence sur la vigne. Ils possèdent en général un potentiel reproducteur et des besoins alimentaires limités. L’essentiel des Phytoséiides qui nous intéressent en viticulture, ceux qui régulent les populations d’acariens rouges ou jaunes dès le départ (Typhlodromus pyri et Amblyseius andersoni), sont classés dans cette catégorie.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Quelles sont les rôles des Typhlodromes et tétranyques ?,Le rôle de prédation naturelle des typhlodromes sur les acariens jaune et rouge est connu. Le seuil de régulation (quantité de typhlodromes nécessaire pour réguler n’importe quelle population d’acariens rouge ou jaune) est d’une Forme Mobile par Feuille (FM/feuille).,https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Les Typhlodromes et thrips de la vigne ?,"Se basant sur des connaissances établies en maraîchage, où une espèce de typhlodromes (Amblyseius cucumeris) est utilisée pour lutter contre une espèce de thrips (Frankiniella occidentalis), l’IFV Sud-Ouest a évalué la capacité de Typhlodromus pyri à réguler les populations de thrips (Drepanothrips reuteri) de la vigne. Les tests de laboratoire ont prouvé que la larve de thrips est une proie de choix pour les typhlodromes qui en consomment 1,09 par jour. Une seule forme mobile par feuille permet de limiter les attaques de thrips, un équilibre de 1 typhlodrome pour 2,5 thrips semble être nécessaire pour permettre une régulation totale.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Typhlodromes et phytoptes de l’acariose ?,"Un recensement du nombre d’agents de l’acariose et du nombre de typhlodromes a été réalisé sur une vingtaine de parcelles du Frontonnais en 2004, en collaboration avec l’ADVA/CA 31. Il est apparu, que les parcelles présentant un grand nombre de typhlodromes, comptaient moins de phytoptes de l’acariose. En allant plus loin, il semblerait que le seuil de 1 FM/feuille permette de freiner le développement de C. vitis, alors que 2 FM/feuille permettrait de réguler les populations. Cette hypothèse reste à valider.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-typhlodromes-ou-phytoseeidae/,Auxiliaires Comment reconnaître les adultes de chrysope ?,"Les adultes sont des insectes de taille moyenne, de 10 à 14 mm  de long. Leur couleur peut varier suivant la saison de vert pendant l’été, à brun-rouge en fin de campagne sous l’influence du froid. Ils présentent de longues antennes filiformes. Les ailes sont parcourues par un réseau de nervures de formes hexagonales et sont disposées en toit sur l’abdomen.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-chrysopes/,Auxiliaires Comment reconnaître les larves de chrysope ?,"Les larves de chrysope sont caractérisées par la présence de longs crochets bucaux, plus longs que la tête, recourbés permettant de saisir leurs proies. Ces crochets leur permettent également de leur injecter leur salive et ainsi de sucer le contenu de leur corps. Il ne faut pas les confondre des larves de chrysope avec les larves d’hémérobe dont les crochets buccaux sont plus courts que la tête. ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-chrysopes/,Auxiliaires Comment reconnaître les oeufs de chrysope ?,Les œufs de chrysope sont de forme ovoïde et sont portés par un pédicelle dont la longueur peut atteindre 8 mm.,https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-chrysopes/,Auxiliaires Quel est le cycle biologique de la chrysope ?,"Une femelle peut pondre plusieurs centaines d’œufs en 2 ou 3 mois, isolément ou en groupe. La jeune larve est très active et un efficace prédateur. Elle se développe en 15 à 20 jours en deux mues. Deux à quatre générations se succèdent dans l’année. L’hivernation se fait au stade adulte ou au stade de prénymphe.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-chrysopes/,Auxiliaires Quelles sont les proies du chrysope ?,"Les larves sont de redoutables prédatrices. Elles peuvent engloutir au cours de leur développement jusqu’à 500 pucerons. Elles s’attaquent ainsi aux : acariens pucerons psylles aleurodes cochenilles oeufs divers chenilles larves de drosophiles (raisins atteints de pourriture acide)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-chrysopes/,Auxiliaires Quels sont les symptômes causés par les acariens tétranyques ?,"Panonychus ulmi ; Au printemps : Piqûres des larves sur jeunes pousses qui provoquent des nécroses et une crispation des feuilles. Ces piqûres peuvent également provoquer une baisse de la croissance voire une destruction partielle ou totale des ébauches de grappes. En été : Population surtout sur la face inférieure des feuilles. Une forte attaque entraîne un changement de couleur du feuillage qui prend un aspect «plombé». La qualité de la récolte peut en être affectée. Eotetranychus carpini ; Au printemps : Si la population est abondante, les grappes en formation sont atteintes et la croissance des rameaux est ralentie ou arrêtée. En été : Population uniquement à la face inférieure des feuilles, le long des nervures. Leurs piqûres provoquent des taches rouges ou jaunes selon le cépage qui peuvent entraîner une baisse du potentiel.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-acariens/,Ravageurs Comment reconnaître les acariens tétranyques ?,"Panonychus ulmi : La femelle est rouge sombre, au corps globuleux d’environ 0,5 mm, avec un dos fortement bombé orné de soies issues d’un tubercule. Le mâle est plus petit et plus élancé (0,3 mm). Son corps, se rétrécissant vers l’arrière, est de couleur orange à rouge clair. L’œuf en forme d’oignon, orné de nombreuses stries, présente un pédicelle effilé au niveau du pôle supérieur. L’œuf d’hiver est d’un rouge plus vif que celui d’été. Eotetranychus carpini : La femelle mesure 0,35 mm de long, le mâle est plus petit avec l’extrémité postérieure conique. Le corps massif est un peu plus long que large, jaune avec une paire de taches oculaires rouges à l’avant, sept rangées de longues soies dorsales et des taches sombres sur les côtés. Les diverticules se colorent après un repas. L’œuf est sphérique et translucide.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-acariens/,Ravageurs Quelle est la biologie des acariens tétranyques ?,"Panonychus ulmi : Les œufs d’hiver éclosent dès le débourrement et les larves gagnent les jeunes pousses. Le développement jusqu’à l’adulte comprend 3 stades larvaires actifs, et dure environ 20 jours au printemps et 8 jours en été. Les mâles vivent 10 jours alors que les femelles 12 à 18 jours. Les œufs sont déposés sur la face inférieure des feuilles dès la fin avril. La fécondité des femelles diminue graduellement avec les générations (26 œufs pour la 1ère génération à 14 œufs pour la 3ème). La durée du cycle évolutif est sous l’étroite dépendance des conditions climatiques (optimum de 20 à 25°C avec 70 % d’hygrométrie). Le nombre de génération par an varie de 5 à 7. Eotetranychus carpini : Les femelles hivernent dans les souches puis entrent en activité au printemps. Chaque femelle pond une trentaine d’œufs sur la face inférieure des feuilles. L’incubation demande 8 à 15 jours selon la température. Le cycle biologique dure environ 25 jours et 5 à 6 générations se succèdent.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-acariens/,Ravageurs Quelle méthode de lutte contre les acariens tétranyques ?,"Chimique : Au printemps : traiter au seuil de 70 % de feuilles occupées par au moins une forme mobile. Appliquer un larvicide ou un adulticide à bonne action de choc. En été : intervenir au seuil de 30% de feuilles occupées par au moins une forme mobile avec un ovicide, larvicide et adulticide à bonne persistance d’action. L’interprétation de ces seuils doit prendre en compte la présence d’auxiliaires. Biologique par Typhlodromus pyri : Loin devant les coccinelles, punaises et thrips, les typhlodromes sont les principaux prédateurs d’acariens. Une forme mobile par feuille est nécessaire pour éviter tout traitement acaricide. Afin de favoriser le développement ou la réimplantation de la faune auxiliaire, il est nécessaire d’éliminer du programme toute spécialité toxique vis à vis des typhlodromes. Choisir des spécialités classées neutres ou faiblement toxiques.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-acariens/,Ravageurs Quels sont les dégâts de cicadelle verte sur feuilles ?,"Les premiers dégâts de cicadelle verte apparaissent en bordure des feuilles sous l’aspect de rougissement (cépages rouges), ou de jaunissement (cépages blancs), délimités par les petites nervures : taches aux contours polygonaux à allure de mosaïque. Les attaques commencent fin juin sur les feuilles de la base du cep. Les décolorations gagnent le centre du limbe, tandis que la périphérie se dessèche, brunit et donne à la feuille un aspect grillé. Les dégâts s’accentuent au cours des mois d’août et septembre. Les feuilles grillées présentent moins d’activité photosynthétique, et une diminution de la teneur en sucre ainsi qu’un retard de maturité peuvent être observés..",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-verte/,Ravageurs Comment reconnaître les cicadelles vertes ?,"Ces cicadelles se trouvent toujours sur la face inférieure des feuilles. Les adultes sont de couleur verte ou rose, de 3 mm environ, et se déplacent ou s’envolent rapidement. Les larves blanches au début, deviennent vertes ou roses et se déplacent « en crabe ». La taille des larves est de moins de 1 mm pour le premier stade larvaire et de 3 mm pour le cinquième (ébauches alaires). Les œufs sont blancs translucides et allongés (0,7 mm). Ils sont rarement observables car situés dans les nervures.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-verte/,Ravageurs Quelle est la biologie de la cicadelle verte ?,"Les adultes passent l’hiver sur des arbustes à feuillage persistant ou des conifères. Les femelles migrent d’abord sur des plantes relais au printemps (rosier, ronce..), puis sur la vigne dès la fin avril où elles vont pondre jusqu’à 15 à 20 oeufs dans les nervures. Après une incubation de 8 à 10 jours, les premières larves apparaissent. Il y a 5 stades larvaires. La durée d’un cycle demande 55 à 60 jours. Selon les années et les régions, 2 à 4 générations peuvent se succéder, mais c’est la deuxième génération (juillet-août) qui compte le plus grand nombre de larves et engendre le plus de dégâts.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-verte/,Ravageurs Quelles méthodes de lutte contre la cicadelle verte ?,"Le seuil d’intervention est de 100 larves pour 100 feuilles autour de la floraison, et 50 larves pour 100 feuilles en été. Mais la révision de ces seuils est en cours. Il est actuellement envisagé des seuils de 100 larves pour 100 feuilles même en été. Des populations de 200 larves pour 100 feuilles ont déjà été observées, sans conséquence sur la qualité et la maturité du raisin. De plus, il semble exister un rôle cumulatif des larves : le cumul de la population sur une longue période semble plus intéressant que le niveau de population à un moment donné (par exemple : 15 jours d’occupation de 100 feuilles par 50 larves, pourrait être un seuil à retenir). Il n’existe pas de lutte biologique au sens strict. Des travaux menés par l’IFV Bourgogne et Gilles Sentenac ont montré qu’Anagrus atomus, parasitoïde de cette cicadelle avait un fort taux de parasitisme mais qui toutefois s’avère irrégulier.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-verte/,Ravageurs Quels sont les dégâts d’eudémis ?,"Les chenilles de première génération ont une incidence faible, et dévorent les boutons floraux qu’elles assemblent par des fils de soie en « glomérules ». La chenille d’eudémis est très agile et rapide dans ses mouvements. Elle constitue, en moyenne, 2 glomérules. Ces attaques ont en général peu d’effet sur le poids de la récolte.Les chenilles des autres générations causent beaucoup plus de dégâts. Elles perforent les grains en cours de maturation, et créent des portes d’entrée pour l’installation et la propagation du Botrytis cinerea.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eudemis/,Ravageurs Comment reconnaître les eudémis ?,"Comment reconnaître les œufs ? L’œuf a une forme lenticulaire et mesure environ 0.65 mm. Il est aplati et plaqué isolément à la surface des bractées des inflorescences pour la première génération, ou des baies pour les générations suivantes. Il est translucide au début puis jaunâtre et irisé. Comment reconnaître les larves ? La chenille atteint environ 1 cm. Elle est caractérisée par des mouvements très vifs lorsqu’elle est dérangée (contrairement à Cochylis). Elle est de couleur variable, de jaune-vert à brun-clair avec la tête brun-clair. Comment reconnaître les adultes ? Le papillon mesure entre 5 et 8 mm de long et environ 1 cm d’envergure. Il possède des ailes antérieures claires marbrées de taches brunes, et des ailes postérieures grisâtres.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eudemis/,Ravageurs Quelle est la biologie de l’eudémis ?,"L’hivernation a lieu à l’état de chrysalide sous les écorces. Les adultes du premier vol apparaissent dès avril jusqu’à fin mai, et donnent la première génération. Ils ont une activité crépusculaire pour l’accouplement et la ponte. Les pontes sont peu abondantes en-dessous de 14°C.  La durée d’incubation des œufs varie de 7 à 11 jours selon la température. Les larves, après un court stade baladeur de quelques heures, s’attaquent aux boutons floraux. Après 5 stades larvaires (soit 20 à 28 jours), elles se nymphosent (formation d’une chrysalide brun foncé dans les grappes ou les feuilles). 7 jours après, les papillons de deuxième vol apparaissent. Ce deuxième vol a lieu à fin juin début juillet. La durée de ce vol est plus courte que pour le précédent. Les femelles déposent les œufs sur les baies vertes au stade petit pois. Ces chenilles broutent et creusent alors une galerie sous l’épiderme des baies pour s’y installer. La ponte est alors déposée sur la surface des baies. Jusqu’à 3 générations complètes peuvent se succéder, et un début de 4ème génération est parfois observé. Une femelle pond entre 50 et 80 œufs.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eudemis/,Ravageurs Quelles méthodes de lutte contre l’eudémis ?,"1ère génération : une intervention est en général inutile. Un traitement curatif peut être envisagé au seuil de 100 glomérules pour 100 grappes.
2ème génération et suivante : la lutte est préventive. Il est nécessaire d’éviter toute pénétration de chenilles en raison des risques de pourriture. Deux stratégies sont possibles : Traitement ovicide : avec un produit de type RCI (« régulateur de croissance des insectes ») placé au début du vol (détecté par une augmentation des captures par piégeage sexuel) et avant les premières pontes. Les RCI ont un rôle sur les larves, mais aussi sur les œufs en perturbant leur développement. Le traitement est sélectif et dirigé vers les grappes avant les pontes. Traitement larvicide : avec un insecticide à positionner juste avant les premières éclosions au stade tête noire (9 à 11 jours après le début du vol en 2ème génération, 7 à 9 jours après le début du vol en 3ème génération). Bio-insecticides : Ce sont des préparations à base de Bacillus thuringiensis. Cette bactérie est spécifique des lépidoptères. Elle produit des toxines provocant des lésions au niveau du tube digestif, et les larves meurent dans les 48 heures. Deux traitements doivent être réalisés à 10 jours d’intervalle. La première application est à placer avant les éclosions. Il faut renouveler ces produits après 20 mm de pluie cumulée. Confusion sexuelle : cette technique a pour objectif d’empêcher les rapprochements entre mâles et femelles, donc les accouplements. 8 ha homogènes sont nécessaires pour déposer les diffuseurs (500/ha). Ces diffuseurs vont saturer l’air en phéromones sexuelles (substance naturelle émise par la femelle pour attirer le mâle). Cette technique nécessite une mise en œuvre rigoureuse.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eudemis/,Ravageurs Quel raisonnement de la lutte contre l’eudémis ?,"Les seuils suivants sont indicatifs et le raisonnement de la lutte est différent suivant les régions. En général, c’est le suivi des vols qui permet de savoir quand il faut traiter. s’il y a moins de 10 papillons en 10 jours, aucun traitement n’est nécessaire s’il y a plus de 10 papillons : en 1ère génération, s’il y a plus de 100 glomérules/ 100 grappes, un traitement curatif à l’aide d’un larvicide doit être effectué. En 2ème et 3ème générations, les seuils de traitement se situent à 1 grappe attaquée si le botrytis est présent, et à 10 grappes s’il y a moins de botrytis. La lutte peut être préventive suivant les dégâts de la génération précédente et suivant les dates de vol",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/eudemis/,Ravageurs Quels sont les symptômes de l’érinose ?,"Au printemps, on peut observer à la face supérieure des jeunes feuilles, la formation de galles boursouflées verdâtres puis rougeâtres de 0,5 à 5 cm2, auxquelles correspond, sur la face inférieure, un feutrage dense blanc ou rosé, provoqué par une hypertrophie locale des poils épidermiques de la feuille. Lorsque les galles vieillissent, ce feutrage vire au brun rouge. Le phytopte attaque les nouvelles feuilles au fur et à mesure de la croissance des rameaux. Les dégâts sont en général limités et ne provoquent pas de diminution de récolte. Lors d’attaques violentes au printemps, l’érinose peut gêner le développement des jeunes pousses et provoquer un avortement des fleurs avec perte sensible de récolte.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/erinose/,Ravageurs Comment reconnaître le phytopte de l’érinose ?,"L’adulte est invisible à l’œil nu (160 microns x 30 microns), d’aspect vermiforme et de forme allongée. De couleur blanc crème, avec 2 paires de patte à l’avant, il est orné transversalement d’environ 80 crêtes granuleuses. Le mâle est plus petit que la femelle.La larve ne se distingue de l’adulte que par sa taille plus petite.Les œufs sont sphériques, lisses et translucides.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/erinose/,Ravageurs Quelle est la biologie du phytopte de l’érinose ?,"En hiver : les femelles sont rassemblées soit sous la première enveloppe d’écailles des bourgeons, soit sous les écorces, à la base des sarments
Au printemps : les femelles quittent leurs abris dès le stade C et se répartissent sur les jeunes feuilles où leurs piqûres provoquent la formation de galles. Les œufs sont déposés dans le feutrage tapissant la galle. Le développement de l’œuf à l’adulte dure 15 jours. Les adultes des premières générations quittent les feuilles attaquées et migrent vers le bourgeon terminal et les jeunes feuilles. Cette migration se prolonge durant toute la période de croissance et se poursuit l’été. 5 à 7 générations peuvent ainsi se succéder
A l’automne : les adultes quittent le feuillage et redescendent vers la base des sarments.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/erinose/,Ravageurs Quelle méthode de lutte contre l’erinose ?,"Chimique : Il n’existe pas de seuil d’intervention. La lutte est curative et doit être limitée aux seules parcelles infectées. Un traitement au soufre mouillable, dès l’apparition des galles, à la dose homologuée contre l’oidium, suffit généralement à maîtriser l’érinose. Dans le cas de parcelles sensibles, deux traitements (stades C-D et D-E) peuvent être nécessaires. Biologique : Une cécidomyie est prédatrice spécifique du phytopte de l’érinose : Arthrocnodax vitis Rubs. D’autres acariens prédateurs comme les typhlodromes limitent également ce ravageur.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/erinose/,Ravageurs Quels sont les symptômes du Phylloxera sur les feuilles ?,"La nuisibilité du Phylloxera par prélèvement de sève est faible, par contre la réaction des tissus de la vigne à la piqûre du puceron est à l’origine de troubles importants. Sur la partie inférieure du limbe, la piqûre de Phylloxera provoque, par prolifération et épaississement des tissus, la formation de galles qui contiennent des poils épaissis, l’insecte et ses oeufs. En sortant de ces galles, les larves peuvent former de nouvelles galles. Les variétés américaines, en particulier V. riparia et V. berlandieri, sont particulièrement réactives et sensibles aux symptômes foliaires. Ces symptômes explosent sur ces variétés au mois de juillet où les galles phylloxériques finissent par envahir l’ensemble du limbe. Ces galles, en compromettant le potentiel photosynthétique, induisent une diminution de l’accumulation des sucres dans les baies, sans importance notable sur porte-greffes et cépages hybrides. Par contre, elles peuvent s’avérer préjudiciables à la constitution des réserves dans les bois, ce qui peut nuire à la qualité des porte-greffes issus des vignes-mères en cas de forte attaque. Il n’existe pas d’insecticide homologué spécifiquement pour la lutte contre le phylloxera, mais la plupart des spécialités employées contre la cicadelle vectrice de la flavescence dorée (traitements obligatoires en pépinières et vignes-mères) possèdent une action sur le puceron, qui permet dans la majorité des cas de réduire les dégâts à un niveau peu préjudiciable. Sur V. vinifera, la réaction de la plante est bien plus faible et les galles, rarement observables, restent très petites, renferment moins de ponte et présentent un développement ralenti.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-phylloxera/,Ravageurs Quels sont les symptômes du Phylloxera sur les racines ?,"Sur V. vinifera, les symptômes de Phylloxera se présentent sous la forme de nodosités et de tubérosités. La grande sensibilité racinaire de l’espèce est la cause principale de l’éradication fulgurante du vignoble européen, alors cultivé franc de pied, à la fin du 19 ème siècle. Les nodosités sont la conséquence de la piqûre du Phylloxera sur l’extrémité des radicelles en pleine croissance. A l’endroit de la piqûre, la croissance s’arrête pendant que les tissus avoisinants profilèrent. La structure formée prend une forme en crochet ou en bec d’oiseau, et les radicelles ne peuvent plus assurer leur fonction d’absorption. Les tubérosités se forment sur les racines importantes (> 5 mm de diamètre). Si le nombre d’insectes est élevé, l’assise génératrice peut être atteinte et provoquer des bosses et des irrégularités à la surface des racines. Les nécroses, en se développant sous le périderme, peuvent laisser la porte ouverte à des micro-organismes responsables de la pourriture, ce qui conduit rapidement à la mort du cep. Les variétés américaines réagissent différemment. Certaines ne sont pas attaquées mais la plupart d’entre-elles sont tolérantes et permettent au Phylloxera de s’installer et se développer sans provoquer la mort du cep. Les variétés hybrides possèdent une sensibilité intermédiaire.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-phylloxera/,Ravageurs Quelle est la biologie du Phylloxera ?,"Le Phylloxera possède un cycle biologique complexe. Il existe deux types de femelles parthénogénétiques non ailées se développant à partir de gamètes femelles non fécondés : le Phylloxera gallicole qui se développe sur le feuillage. Chaque femelle pond environ 600 œufs d’où sortent des larves, qui après 4 mues, se transformeront en adulte à l’origine d’un nouveau cycle pouvant se répéter sur plusieurs générations. Alors que les premières générations restent gallicoles, certaines larves des générations suivantes peuvent migrer vers les racines et avoir une descendance radicicole. Ces larves sont alors dites « néogallicoles radicicoles ». le Phylloxera radicicole qui se développe sur les racines. Les femelles pondent de 40 à 100 œufs à l’origine de larves, d’adultes et de nouvelles générations pouvant se poursuivre indéfiniment. Certaines larves du premier stade peuvent hiberner et reprendre une activité au printemps.
En été, certaines femelles subissent une mue supplémentaire et se transforment en nymphes, elle-même à l’origine de Phylloxeras ailés. Les œufs de ces Phylloxera pondus sur les parties aériennes de la vigne donneront naissance à des mâles et à des femelles. Ces derniers ne vivent que quelques jours, le temps de s’accoupler et de produire un œuf d’hiver. De cet œuf éclora une femelle fondatrice, à l’origine des premières galles sur feuillage au printemps suivant. Il existe une diversité importante dans l’espèce et les biotypes observés sont caractérisés par des niveaux d’agressivité différents.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-phylloxera/,Ravageurs Quelles sont les méthodes de lutte contre le Phylloxera ?," utte chimique : historiquement la lutte contre le Phylloxera a débuté par l’injection au niveau des racines de substances chimiques non toxiques pour la vigne comme le sulfure de carbone. Longue, onéreuse et peu efficace sur les racines profondes, cette technique a néanmoins permis d’assurer la survie de certains vignobles en attendant l’arrivée de nouvelles méthodes de lutte. Afin de détruire les œufs d’hiver, certains badigeonnaient les souches avec un mélange d’eau, de chaux vive, de naphtalène brute et d’huile lourde de houille par des méthodes culturales : par submersion du vignoble en asphyxiant l’insecte, ou par culture de la vigne dans des sols sablonneux. Ce type de culture est encore utilisé sur le littoral méditerranéen comme c’est le cas au Domaine de l’Espiguette, implanté dans du sable pur par l’utilisation d’hybrides producteurs directs ou de porte-greffes, issus d’espèces américaines et résistants au Phylloxera. Les hybrides, qui occupaient près de 30% de l’encépagement français dans la première partie du 20 ème siècle, ont été remplacés, en raison de la qualité médiocre de leurs vins, par des V. vinifera greffés sur des porte-greffes résistants. Cette solution représente le premier exemple d’une lutte génétique couronnée de succès contre un parasite des cultures De par la généralisation du greffage, dont le développement a également permis de disposer d’une gamme de porte-greffes adaptés à la culture dans de nombreuses conditions pédo-climatiques, le Phylloxera ne constitue plus aujourd’hui un problème majeur dans nos vignobles. Cependant la récente crise phylloxérique survenue en Californie au début des années 1990 (majoritairement provoquée par l’emploi massif d’un porte-greffe insuffisamment résistant au parasite, l’Aramon-rupestris Ganzin n°1), ainsi que la présence parfois importante de la forme gallicole sur V. vinifera dans certains vignobles, nous rappelle qu’il faut rester vigilants.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-phylloxera/,Ravageurs Quels sont les dégâts de Metcalfa pruinosa ou cicadelle pruineuse ?,"En cas d’attaque sévère, les piqûres de la cicadelle pruineuse rendent les rameaux cassants et peuvent provoquer le dessèchement des jeunes rameaux. Les feuilles et le tronc sont recouverts de miellat sur lequel se développe un champignon saprophyte nommé la fumagine. Ce phénomène limite l’activité photosynthétique et ralentit la croissance de la végétation. Pour le raisin de table, les attaques de cicadelle pruineuse rendent les fruits non-commercialisables.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/cicadelle-pruineuse/,Ravageurs Quelle est la biologie de la cicadelle pruineuse ?,"Cette espèce présente une seule génération par an. Les premiers stades larvaires apparaissent à la fin du mois d’avril. Les larves, de couleur blanchâtre et recouvertes d’une cire d’aspect pulvérulent et filamenteux, vivent à la face inférieure des feuilles. Elles migrent progressivement sur les jeunes rameaux de l’année aux stades plus agés avant de revenir sur les feuilles pour la mue imaginale. Les adultes qui émergent dès le début du mois de juillet, forment des chapelets caracéristiques sur les parties ombragées des plantes. D’août à septembre, les cicadelles adultes déposent leurs oeufs dans les anfractuosités des écorces des arbres.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/cicadelle-pruineuse/,Ravageurs Quelles sont les autres cultures touchées ?,"Les bordures doivent être renforcées afin d’empêcher la pénétration des papillons dans la parcelle et de maintenir la concentration de l’atmosphère phéromonale dans l’ensemble de la parcelle. Ce renforcement est d’autant plus important que la région ou la parcelle est exposée à des vents violents (vent d’autan, tramontane…). Pour les parcelles non entourées par d’autres vignes ou séparées de ces vignes par un chemin de plus de 5 mètres, il faut veiller à doubler la densité des diffuseurs sur les bouts de rangs et sur les rangs de bordure. Les arbres ainsi que les haies (cyprès, arbustes…) voisins de la parcelle devront également recevoir des diffuseurs
Pour les parcelles entourées d’autres vignes non protégées par la méthode de confusion sexuelle, il faut doubler les diffuseurs en bordure de parcelle et s’assurer que les parcelles voisines reçoivent une protection insecticide efficace et soignée. Les parcelles voisines doivent également recevoir des diffuseurs sur une profondeur de 30 à 40 m.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/cicadelle-pruineuse/,Ravageurs Quelles sont les méthodes de lutte biologique contre la cicadelle pruineuse ?,"Des travaux de recherche réalisés dans les années 1980 ont permis d’identifier et d’introduire en Europe l’antagoniste de Metcalfa pruinosa. Il s’agit de Neodryinus typhlocybae, un hyménoptère prédateur et parasitoïde des larves de Metcalfa pruinosa. La femelle de Neodryinus typhlocybae, aux pattes dotées de pinces, capture les larves pour s’en nourrir par prédation. Elle pond également ses œufs dans les stades plus âgés de son hôte. Quelques jours après le dépôt de l’œuf, une sorte de kyste apparaît chez l’hôte parasité.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/cicadelle-pruineuse/,Ravageurs Quels sont les dégâts de la cicadelle bubale sur la vigne ?,"La nutrition des insectes par piqûre ne cause aucun dégât significatif sur vignes même s’ils peuvent paraître spectaculaires. En entravant la circulation de la sève, les incisions des femelles et les piqûres larvaires peuvent provoquer, à la fin de l’été ou en automne, une coloration rouge sur la partie supérieure des rameaux. Par contre, les blessures résultantes de la ponte cicatrisent mal et ressemblent aux marques laissées par la grêle. Ces blessures peuvent affaiblir certaines jeunes plantes de vigne après plusieurs années d’infestation. Les symptômes, qui associent rougissement et enroulement, peuvent ressembler à ceux de la flavescence dorée même s’ils restent limités à l’extrémité haute du sarment, à partir de l’endroit où a été réalisée l’incision.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-bubale/,Ravageurs Comment reconnaître la cicadelle bubale ?,"L’adulte, de couleur verte, présente une forme inhabituelle et mesure de 8 à 10 mm de long. Le premier segment du thorax (pronotum) est fortement développé formant deux excroissances en forme de cornes. A leur base, les ailes antérieures sont coriaces et présentent des mouchetures de couleur blanche. Les larves sont brun-gris et présentent un aspect étrange avec des crochets en éventail sur le dos. Les formes larvaires et adultes se déplacent lentement sur les plantes. ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-bubale/,Ravageurs Quelle est la biologie de la cicadelle bubale ?,"La cicadelle bubale nécessite deux plantes-hôtes: des espèces herbacées pour le développement des larves et des adultes (trèfle, luzerne, pomme de terre, plantain, pissenlit…), et des espèces ligneuses (jeunes rameaux de vigne, pommier) pour la ponte qui se déroule d’août à septembre. Les larves éclosent de mi-mai à mi-juin et se laissent tomber à terre. Les cinq stades larvaires sont réalisés sur des plantes herbacées sans leur infliger de graves dommages. Les adultes apparaissent de la mi-juillet jusqu’à mi-août et sont, à partir de ce moment-là, observables dans les vignobles et les vergers. Après avoir incisé dans le sens de la longueur l’écorce d’un bois âgé en général de 1 à 3 ans, la femelle dépose environ six œufs de chaque côté de l’incision.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-bubale/,Ravageurs Comment lutter contre la cicadelle bubale ?,"Sur vigne, il n’est généralement pas nécessaire de lutter chimiquement contre la cicadelle bubale même si l’utilisation d’un insecticide classique peut permettre de limiter les dégâts en cas de forte invasion locale. Afin de détruire l’hiver les pontes, la meilleure solution est de brûler les bois de taille des vigne atteintes par la cicadelle bubale.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-cicadelle-bubale/,Ravageurs Quels sont les dégâts du cigarier ?,"Les dégâts causés par cet insecte apparaissent au printemps et sont très caractéristiques puisque les feuilles dont le pétiole a été sectionné, sont roulées sur elle-même en forme de petit cigare. Au départ de couleur verte, ce « cigare » se dessèche et brunit en l’espace de quelques jours tout en restant attaché sur le pied. Sur une seule souche, il est parfois possible de trouver une dizaines de cigares, l’insecte étant parfois encore présent. Lors d’attaques précoces, le cigarier peut s’attaquer aux jeunes bourgeons et provoquer leur disparition. L’adulte se nourrit au dépens du feuillage qu’il crible de piqûres irrégulières, souvent rectilignes et allongées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/cigarier/,Ravageurs Quelle est la biologie de Bysticus betulae ?,"Le responsable du cigarier est un coléoptère appartenant à la grande famille des charançons qui ne fait qu’une génération par an. L’adulte, qui mesure de 4 à 7 mm de long, est reconnaissable à sa couleur métallique bleue ou verte et à son rostre au bout duquel sont disposées ses pièces buccales. Ce coléoptère, qui n’est pas spécifique à la vigne, se développe comme son nom le laisse présager, sur d’autres arbres comme le bouleau. Cet insecte diurne passe l’hiver à l’état adulte dans le sol. Il arrive sur la vigne au printemps pour s’alimenter et pour commencer son activité de ponte. La femelle incise à moitié, à l’aide de ses mandibules, le pétiole de la feuille et insère ses œufs (1 à 16) entre les nervures principales qui sont piquées et mâchonnées. Ensuite en l’espace de 5 à 6 jours, le cigarier replie les différents lobes de la feuille pour constituer un « cigare ». Après une période d’incubation de 10 jours environ et dès leur sortie, les larves se nourrissent du parenchyme de la feuille desséchée et quittent le cigare au bout de quelques semaines pour opérer une nymphose dans le sol.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/cigarier/,Ravageurs Comment lutter contre le cigarier ?,"Sur vigne, la nuisibilité dépend du nombre de feuilles atteintes mais il n’est généralement pas nécessaire de lutter chimiquement contre le cigarier et ce d’autant plus que la période des cigares correspond au traitement de la première génération des vers de grappe. Déjà recommandé par Olivier de Serres, le ramassage puis le brûlage des cigares réalisé avant la fin juin peut permettre de stopper la multiplication de l’insecte pour l’année suivante.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/cigarier/,Ravageurs Quels sont les dégâts de Drosophila suzukii ?,"Drosophila suzukii présente la particularité de pouvoir infester des fruits encore sur la plante, sans blessure, avant la récolte. En effet, son ovipositeur bien apparent, orné de dents noires et épaisses sur 1/3 à 2/3 de la longueur lui confère la possibilité de pondre dans les fruits en sous-maturité. Drosophila suzukii s’en sert de scie pour percer la peau du fruit et pour insérer l’oeuf à l’intérieur. Dès leur éclosion, les larves se nourrissent de la pulpe des fruits ce qui provoque son affaissement et une dépression de l’épiderme. A un stade avancé des dégâts, la chair du fruit est dégradée et oxydée. La blessure devient une porte d’entrée pour les champignons comme le botrytis qui pourra se développer sur les grappes voisines non visitée par Drosophila suzukii.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/drosophila-suzukii/,Ravageurs Comment reconnaître Drosophila suzukii ?,"Il n’est pas possible de déterminer l’espèce de drosophile par l’observation des larves, des œufs ou des pupes. chez les diptères, on désigne sous le terme « pupe » ou asticot le stade intermédiaire entre l’état de larve et celui d’imago. La reconnaissance de l’adulte est le seul moyen de confirmer l’espèce de drosophile présente. Celui-ci a l’apparence d’une drosophile commune que l’on peut observer sur les foyers de pourriture acide. Les adultes mesurent entre 2.6 et 3.4 mm avec une femelle généralement plus grosse que le mâle. Celui-ci est facilement reconnaissable grâce aux deux taches noires sur les ailes. Ces taches  commencent à apparaitre une dizaine d’heure après l’émergence et sont à leur maximum d’intensité à partir de  deux jours. L’identification de la femelle nécessite une loupe binoculaire pour observer l’ovipositeur de plus grande taille que les autres espèces de drosophiles. Ces critères sont suffisants pour la reconnaissance en France car il s’agit, pour le moment, de la seule espèce présente sur le territoire les possédant.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/drosophila-suzukii/,Ravageurs Quelle est la biologie Drosophila suzukii ?,"Drosophila suzukii a la particularité d’avoir un cycle biologique court permettant un nombre de génération pouvant aller jusqu’à 13 par an. Des études sont toujours en cours pour compléter les connaissances sur son cycle biologique. La fécondation des femelles se ferait avant la période hivernale. Elles passeraient l’hiver sous forme adulte dans divers refuges (abris, forêt…). Il semblerait que plusieurs jours de froid intense pendant l’hiver soit néfaste à leur survie. La femelle utilise son ovipositeur pour perforer l’épiderme des baies et y déposer un œuf. Celui-ci incube entre 1 et 3 jours puis 3 stades larvaires se succèdent sur une période allant de 3 à 13 jours. A la fin du troisième stade, la pupaison s’effectue pendant 3 à 13 jours à l’intérieur ou à l’extérieur du fruit. L’adulte déchire ensuite la pupe pour émerger. Ce cycle qui peut être très court, lui procure un fort potentiel de dispersion. Les adultes sont assez mobiles et pourraient parcourir plusieurs kilomètres. L’espérance de vie d’un adulte varie de 3 à 9 semaines, période pendant laquelle la femelle pourrait pondre en moyenne 380 œufs.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/drosophila-suzukii/,Ravageurs Quelles sont les méthodes de lutte contre Drosophila suzukii ?,"La protection de ce ravageur n’est pas obligatoire. Les insecticides disposant d’une homologation mouche sur vigne peuvent être employés contre Drosophila suzukii mais aucune étude sur le positionnement des traitements en vigne n’a été réalisée en France. Drosophila suzukii. Drosophila suzukii appréciant les conditions humides, des mesures de prophylaxie peuvent être mise en œuvre comme l’effeuillage. Des études sont en cours sur l’utilisation d’ail comme répulsif ou l’application de kaolinite sur les grappes pour les rendre moins rouge et moins visibles pour les Drosophila suzukii. Des études portant sur la sensibilité variétale sont en cours sur la vigne. Sur fraise et cerise, aucune différence n’a jusqu’à présent, pu être observée. Afin de limiter l’extension des foyers, il est recommandé de mettre en place sans délai des mesures prophylactiques simples consistant à éliminer les grappes atteintes (tri manuel) et à les évacuer des parcelles. L’entreposage des marcs aux abords des parcelles est fortement déconseillé.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/drosophila-suzukii/,Ravageurs Quel est le principe de la confusion sexuelle et quels en sont les avantages ?,"Le principe de la technique est de perturber la phase de rapprochement des papillons mâles et femelles par émission de phéromones synthétiques en grande quantité. Ces phéromones reproduisent la substance naturelle émise par la femelle pour attirer le mâle. Dans l’atmosphère saturée en phéromone, les mâles sont incapables de localiser les femelles et les accouplements sont moins nombreux. Il en découle moins d’oeufs, moins de chenilles et par conséquent moins de dégâts sur les raisins. La technique de la confusion sexuelle présente de nombreux avantages : absence de toxicité pour l’utilisateur (mais nécessite tout de même le port de gants durant la pose des diffuseurs), respect de la faune auxiliaire, absence de résidus sur les raisins et respect de l’environnement.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/confusion-sexuelle/,Méthodes Comment mettre en oeuvre la technique ?,"Afin d’obtenir de bons résultats, la confusion doit être mise en oeuvre sur des surfaces minimales de 5-10 ha de vignoble d’un bloc homogène. Cette contrainte impose la concertation et l’accord de l’ensemble des viticulteurs de la zone à protéger : La confusion sexuelle ne donne de bons résultats que si elle est mise en oeuvre sur des populations réduites au départ. En première année de confusion, un traitement préventif sur les premières éclosions de la première génération est fortement conseillé. La pose des diffuseurs doit être réalisée au plus près du début des vols de première génération sur les fils lieurs préférentiellement ou sur des sarments d’un diamètre suffisant pour assurer une bonne accroche par exemple pour un écartement entre les rangs de 2.20 m, un diffuseur qui couvre une surface de 20 m2, devra être apposé un rang sur deux, tous les 4.5 m linéaire de vignoble afin d’assurer une couverture régulière et uniforme de la parcelle, les diffuseurs doivent être répartis en quinconce.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/confusion-sexuelle/,Méthodes Comment protéger les bordures des parcelles ?,"Les bordures doivent être renforcées afin d’empêcher la pénétration des papillons dans la parcelle et de maintenir la concentration de l’atmosphère phéromonale dans l’ensemble de la parcelle. Ce renforcement est d’autant plus important que la région ou la parcelle est exposée à des vents violents (vent d’autan, tramontane…). pour les parcelles non entourées par d’autres vignes ou séparées de ces vignes par un chemin de plus de 5 mètres, il faut veiller à doubler la densité des diffuseurs sur les bouts de rangs et sur les rangs de bordure. Les arbres ainsi que les haies (cyprès, arbustes…) voisins de la parcelle devront également recevoir des diffuseurs pour les parcelles entourées d’autres vignes non protégées par la méthode de confusion sexuelle, il faut doubler les diffuseurs en bordure de parcelle et s’assurer que les parcelles voisines reçoivent une protection insecticide efficace et soignée. Les parcelles voisines doivent également recevoir des diffuseurs sur une profondeur de 30 à 40 m.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/confusion-sexuelle/,Méthodes "Quelles sont les spécialités disponibles pour la confusion sexuelle, à quelle dose s’emploient-elles et quel est leur coût ?","Il existe plusieurs spécialités autorisées pour la confusion sexuelle et l’offre s’est diversifée ces dernières années. Ces spécialités s’emploient à la dose de 500 diffuseurs par hectare cadastral dans la zone protégée, un diffuseur couvrant une surface d’environ 20 m2. Cependant la présence de friches, de chemin et de routes, augmentent le nombre de diffuseurs nécessaires dont la densité réelle est bien souvent comprise entre 550 et 600 unités par hectare de vigne: Rak® 1 (BASF) : pour Cochylis 2 générations. Coût de 170 €/ha (500 diffuseurs) sans compter le temps de pose (Source Coûts des Fournitures) Rak® 2 New (BASF) : pour Eudémis 3 générations. Coût de 160 €/ha (500 diffuseurs) sans compter le temps de pose (Source Coûts des Fournitures) ISONET LE (CBC BIOGARD) :pour eudémis et cochylis 3 générations : en forme de spaghetti, ces capsules homologués depuis février 2012, sont constituées de deux tubes en plastique rouge de 20 cm de long soudés aux extrémités. Coût de 155 €/ha (500 diffuseurs) sans compter le temps de pose (Source Coûts des Fournitures). ISONET L (CBC BIOGARD): pour eudemis. Le diffuseur est composé de deux tubes parallèles en polymère, l’un contient un fil d’aluminium permettant son application sur la vigne, l’autre est rempli avec le mélange spécifique de phéromones. 500 diffuseurs par hectare et renforcement des bordures ISONET LA+ (CBC BIOGARD): pour eudemis, cochylis et eulia. 500 diffuseurs par hectare pour un coût de 155€/ha. Checkmate Puffer LB : pour eudémis 3 générations : homologué depuis 2016, ce sont des des aérosols qui diffusent à intervalles réguliers les phéromones. Coût de 195 à 234 €/ha (2.5 à 3 diffuseurs/ha selon le plan de pose) sans compter le temps de pose (Source Coûts des Fournitures)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/confusion-sexuelle/,Méthodes Comment vérifier l’efficacité de la technique et quelle est la règle de décision pour un éventuel traitement complémentaire ?,"Des rencontres fortuites entre mâles et femelles sont toujours possibles si les vols sont importants. Des contrôles doivent être réalisées sur chaque génération et dès la première afin de vérifier l’efficacité de la confusion sexuelle pour les deux ravageurs : des pièges sexuels sont posés dans les zones sensibles de la parcelle. l’absence de capture ne constitue pas une preuve du bon fonctionnement de la confusion sexuelle. Des captures d’eudémis et de cochylis sont un indice soit d’une insuffisance de confusion sexuelle, soit d’un vol important comptage de première génération : ces contrôles sont impératifs car ils permettent de bien identifier la ou les espèces présentes ou majoritaires et d’adapter si besoin la stratégie de protection pour la deuxième génération. Le seuil d’intervention pour un traitement chimique préventif en deuxième génération se situe, en confusion sexuelle, à 30 glomérules avec chenilles vivantes pour 100 inflorescences. Seules des populations importantes en G1 (>60 glomérules pour 100 inflorescences) imposent le recours à un traitement curatif comptage de deuxième génération : ces comptages consistent à observer les pontes et sont réalisés par les techniciens. La mise en oeuvre d’un traitement insecticide curatif se raisonne pour des très fortes pressions et au cas par cas.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/confusion-sexuelle/,Méthodes Quelle est la règle concernant le retrait des diffuseurs ?,"Les diffuseurs étant des emballages de produits phytosanitaires, ils ne doivent en aucun cas se retrouver dans la récolte. Dans les conditions normales d’utilisation et de réglage des machines à vendanger, ces risques sont limités mais engagent toutefois la responsabilité du viticulteur. Ces diffuseurs y compris ceux disposés dans les buissons, les arbres ou les friches, doivent être enlevés et ne doivent pas être jetés par terre ni brûlés. Les distributeurs proposent et assurent en général la récupération des diffuseurs.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/confusion-sexuelle/,Méthodes Comment se forme la grêle ?,"La condition première à l’apparition de grêlons est la présence de quantité importante d’eau liquide en surfusion rencontrée au sein des puissants mouvements verticaux ascendants que l’on trouve au sein d’un cumulonimbus. Les grêlons sont transportés par des courants ascendants présents dans le cumulonimbus et lorsqu’ils passent dans une zone riche en gouttelettes, ils vont acquérir une couche translucide en les capturant, alors que dans les régions de l’orage c’est surtout de la vapeur d’eau qui est disponible, il se formera une couche de givre blanc opaque.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-grele-que-faire-sur-vignes-grelees/,Climatiques Comment détecter un orage de grêle ?,"Une détection précoce d’un orage de grêle peut permettre de mettre en oeuvre les systèmes de protection anti-grêle. Cette détection peut être réalisée : par l’utilisation de radars météorologiques à impulsions. Ce type de radar émet des pulses de très courte durée suivi d’un temps mort beaucoup plus long pour « détecter » les échos de retour en provenance du ciel (précipitations ou objets volants). Les radars Doppler sont les seuls à pouvoir détecter la présence de grêle dans un cumulonimbus avec certitude. Afin de disposer d’une image météorologique locale précise en temps réel, il est possible de s’équiper, individuellement ou à plusieurs, d’un radar météorologique « bas coût » qui permet de savoir si un cumulonimbus susceptible de contenir de la grêle est en approche par les services d’alertes météorologiques. II existe de multiples structures et sites Internet proposant des services d’alertes météorologiques. Il est possible de recevoir des alertes par e-mail ou par SMS sur votre mobile. Ces services sont basés sur des informations en provenance de radars météorologiques Doppler, très fiables pour la détection de grêle mais généralement peu précises quant à la localisation, la durée et l’heure de l’orage de grêle par la reconnaissance visuelle des nuages (cumulonimbus) susceptibles de véhiculer de la grêle. L’évaluation du risque de grêle peut se faire par observation de leurs formes (partie sommitale en forme d’enclume), par leurs épaisseurs (au moins 5 000 mètres), par leurs activités électriques (présence de nombreux éclairs), par leurs niveaux de précipitations (pluies généralement fortes) et par la couleur du ciel (teinte légèrement verte)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-grele-que-faire-sur-vignes-grelees/,Climatiques Comment se protéger contre un orage de grêle?,"Aujourd’hui, 2 options permettent de limiter les dommages (directs ou indirects) de la grêle :  Les filets paragrêle : il s’agit de l’un des systèmes les plus fiables du marché et l’unique moyen de protection reconnu par les compagnies d’assurance en France. Il possède un coût d’installation élevé. Ces filets sont fréquemment utilisés dans les vignobles à raisins de table (comme à Moissac – 82) ou, par exemple, dans le vignoble argentin (région de Mendoza), pour protéger les vignes des granizos (grêlons) qui détruisent chaque année 20% de la récolte Les asssurances « dommage grêle », qui représentent un moyen de limiter l’incidence économique d’un épisode dévastateur. La franchise est déduite du montant total des pertes de récolte en cas de sinistre. Pour les viticulteurs situés dans des régions fréquemment touchées par la grêle, l’assureur peut refuser le renouvellement de la police d’assurance. En cas de dégâts au printemps, il faut accélérer la venue de l’expert car le développement des entre-coeurs tend à masquer les dommages. Au contraire pour les grêles d’été, les dégats de rot-blanc demandant du temps à se manifester, il est préférable de retarder la venue de l’expert. D’autres moyens sont également utilisés pour lutter contre la grêle au vignoble  :  Les canons anti-grêle qui génèrent des ondes de choc. Ils sont composés d’une chambre d’explosion et d’un diffuseur conique. Ils empêchent le grossissement des embryons grêleux en cristallisant la couche externe des grêlons constituée d’eau surfondue, et en les empêchant ainsi de s’agglomérer. Ces canons fonctionnent grâce à un mélange de gaz explosif (acétylène ou butane) avec de l’air. Ce type de protection n’étant pas ou peu efficace sur des grêlons déjà formés, il doit être déclenché suffisamment tôt, 5 à 20 minutes avant la chute des premiers grêlons. La réussite effective d’une telle opération est, au final, soumise à de trop nombreux aleas pour être considérée comme vraiment fiable Les fusées paragrêle ou autres techniques d’ensemencements (avion). Cette mesure permet, en projetant de l’iodure d’argent dans le nuage, de multiplier les embryons grêleux et d’éviter qu’ils atteignent une taille trop importante et donc d’acquérir une forte inertie pendant leur chute. Tout comme la technique précédente, outre la dangerosité de tels procédés qu’il ne faut pas négliger, son efficacité apparaît comme très aléatoire.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-grele-que-faire-sur-vignes-grelees/,Climatiques Dans quelles situations faut-il retailler la vigne après des dégâts de grêle précoce ?,"Selon le regretté professeur Boubals de l’Ecole de Montpellier (nombreux articles dans le Progrès Agricole et Viticole), il faut considérer, dans les régions méridionales, la mi-juin (du 15 au 21 juin) comme date butoir pour retailler la vigne après des dégâts de grêle et permettre un aoûtement suffisant des rameaux de la nouvelle végétation. Il est ainsi important de distinguer : les chutes de grêle tardives (fin juin, juillet et août), où il faut laisser la vigne en état et ne jamais envisager la retaille. Le développement des entre-coeurs permettra, plus ou moins, de reconstituer une nouvelle végétation. Sur les jeunes vignes ou les ceps faibles aux réserves limitées, il faut soulager la souche en faisant tomber les grappes. Sur les vignes adultes, afin de ne pas épuiser les réserves, il est souhaitable si le coût est supportable, d’éliminer les grappes atteintes les chutes de grêle précoce (avant le 15 juin). Si tous les fruits sont détruits et que les rameaux sont éclatés et pelés jusqu’à leur base, la retaille s’impose. L’objectif est de favoriser la repousse de sarments corrects pouvant servir de support à la prochaine taille hivernale, et d’éviter les développements faibles et buissonnants sur l’ensemble des parties blessées de la souche. Si les rameaux herbacés ne sont ni éclatés ni pelés et qu’il reste des inflorescences intactes, il est inutile de retailler, le développement des entre-coeurs contribuera au renouvellement de la végétation Le CIVC considère qu’en situation septentrionale, il n’est pas nécessaire de retailler, ce qui est nettement moins coûteux. Selon François Langellier, les repousses ne seraient pas exploitables pour la taille suivante. L’accent doit alors être porté sur la protection phytosanitaire contre le mildiou afin de permettre un bon aoûtement et une bonne mise en réserve.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-grele-que-faire-sur-vignes-grelees/,Climatiques Comment retailler la vigne après des dégâts de grêle précoce ?,"L’objectif de cette taille est de maintenir 4 à 5 pousses vigoureuses par souche : dans le cas de vignes conduites en Cordon de Royat ou en gobelet, la retaille est facilité puisqu’il suffit de sectionner au sécateur les rameaux à un demi centimètre du bois du courson. Il est également possible sur les coursons de rabattre au sécateur le bourgeon du haut du courson de façon à faire démarrer le bourrillon. Après le nouveau débourrement, on veillera à surveiller le nombre de nouvelles pousses et à en supprimer si nécessaire sur les vignes taillés en Guyot simple ou double, il faut rabattre les longs bois en laissant 2 à 3 bourgeons à leur base. Les bourgeons verts mais pelés par la grêle sont rabattus au sécateur à un demi centimètre. C’est le cas notamment des pousses vertes pelées portées par les coursons Aucune fertilisation azotée n’est nécessaire, car l’azote apporté ne sera pas disponible au moment du redémarrage des yeux et pourrra accentuer la casse (vent) et les risques de Botrytis. Pour la même raison, il faut surveiller le développement de la végétation et la palisser le plus soigneusement possible.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-grele-que-faire-sur-vignes-grelees/,Climatiques Que faire à la taille sur les vignes fortement grêlées en été ?,"Lors de la taille des vignes grêlées, qui doit être réalisée le plus tardivement possible, plusieurs précautions doivent être prises : sur les plantations de l’année : l’aoûtement des sarments n’étant pas toujours satisfaisant, on peut éventuellement butter les jeunes plantations afin de les protéger du gel sur les vignes âgées de 2 à 3 ans : l’évaluation des dégâts se fait en enlevant les lambeaux d’écorce du jeune tronc. Si les lésions arrivent jusqu’au bois et que la nécrose est constatée, il ne faut pas hésiter à rabattre le tronc de 2 à 3 bourgeons au-dessus du sol pour reconstruire un nouveau tronc sur les vignes adultes : les dégâts concernant uniquement les sarments, ceci peut poser des problèmes à la taille. Les ébauches de fleurs se différenciant dans les bourgeons de juin à juillet, les grêles de fin juillet ou d’août n’auront peu de conséquences sur la fertilité de l’année suivante. On essaiera de conserver sur les tailles courtes, les coursons peu ou pas blessés. Pour les vignes taillées en Guyot, il est assez facile de trouver un long bois peu ou pas blessé par les grêlons. Il est également possible de passer en Cordon de Royat pour une an-née.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-grele-que-faire-sur-vignes-grelees/,Climatiques Dans quelles situations faut-il traiter une vigne grêlée et avec quels fongicides ?,"Il est habituel de traiter une vigne grêlée afin d’empêcher le développement du Rot-Blanc (Coniothyrium diplodiella), un champignon parasite présent sur le sol. Les spores de ce champignon, émises par des pycnides blanches, peuvent être projetées par les éclaboussures de la grêle sur des blessures de raisins. Les spores germent et produisent un mycélium, qui envahit la baie et les baies voisines par le canal de leur pédoncule. La grappe entière finit par sécher et les grains momifiés sont recouverts de pustules blanches. Après la chute de grêle, il faut traiter dans un délai très court (idéalement moins de 12 heures) car, au-delà de 20 heures, le traitement est sans effet sur le champignon parasite. Il est préférable de commencer le traitement sur les vignes peu atteintes et de terminer par les parcelles les plus endommagées. Lorsqu’il est impossible d’intervenir dans ce délai, il est préférable d’attendre qu’une nouvelle végétation se soit développée à partir des entre-coeurs. Le traitement doit être réalisé par un fongicide de contact, préférentiellement du folpel, du dichlorofluanide ou du captane. Le cuivre, qui ne possède pas d’effet cicatrisant et va freiner la croissance des rameaux est à éviter. Le meilleur allié du vigneron reste cependant la météo et un temps chaud et sec qui stoppera le développement du rot-blanc. D’une manière générale, les vignes grêlées précocément, retaillées ou non, nécessitent une surveillance accrue contre le mildiou et l’oïdium, jusqu’aux vendanges et au-delà. Afin de permettre un bon aoûtement, le feuillage doit rester fonctionnel jusqu’à l’automne. De plus, la végétation qui repousse est extrêmement sensible aux parasites (jeunes pousses souvent vigoureuses, qui se développent dans des périodes de fortes pressions des maladies). Malheureusement, on observe parfois le cumul de plusieurs épisodes de grêle la même année, jusqu’à trois fois sur certaines zones (comme en 2009). En cas de températures hivernales exceptionnellement basses et durables, il peut arriver que certaines souches ne redémarrent pas. Cette situation s’explique par une dernière repousse estivale très tardive de la végétation, épuisant les réserves des souches. Le cycle trop court de la végétation n’ a alors pas permis de reconstituer les réserves avant l’automne.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-grele-que-faire-sur-vignes-grelees/,Climatiques Quand la vigne peut-elle être atteinte par les gélées ?,"en automne : les gelées précoces, avant la chute des feuilles, sont préjudiciables surtout sur les jeunes vignes dont le cycle végétatif est souvent plus long. Les organes herbacés sont atteints en général lorsque la température s’abaisse en dessous de -2,5°C en hiver : quand la température est inférieure à -15°C, les bourgeons, les bras et la souche peuvent être touchés. Ces gelées peuvent aller jusqu’à provoquer la mort de la souche au printemps : les dégâts provoqués par ces gelées sont plus fréquents mais moins graves pour la pérennité des souches. La vigne est sensible dès l’apparition des jeunes feuilles qui sont riches en eau. En situation de forte humidité, les jeunes pousses peuvent geler à partir de -2 à -3°C alors qu’en situation plus sèche (hygrométrie <60%), elles peuvent résister à -4 voire -5°C. Ces gelées n’entraînent jamais la mort de la vigne même si elles peuvent détruire la récolte. Elles prennent la forme de gelées blanches (refroidissement des organes végétaux et du sol par rayonnement) ou de gelées noires (arrivée de masses d’air froid et sec à une température en général de -7 à -9°C, associée à du vent)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/gel-et-degats-de-gel-sur-vigne/,Climatiques Quelles sont les méthodes indirectes de protection contre le gel ?,"Les méthodes indirectes que l’on applique bien avant le danger de gel, parfois dès la plantation, sont vraisemblablement les plus économiques et les plus efficaces. Ces mesures concernent notamment: Le choix de la parcelle. Il faut éviter d’installer la vigne dans des zones gélives en évitant particulièrement les creux de terrain ou les fonds de vallon dans lesquels l’air froid s’amasse et stagne. La présence de haies d’arbres compacts ou de bandes boisées, en s’opposant à l’écoulement de l’air froid, peuvent augmenter le risque de gel. Choisir une parcelle bien draînée ou réaliser les travaux de drainage Les pratiques culturales et agronomiques. Sur les parcelles à risque de gelées d’automne ou d’hiver, privilégier des cépages à aoûtement précoce et assurer une protection phytosanitaire efficace du feuillage, gage d’une bonne mise en réserve. Pour les gelées printanières, implanter des cépages à débourrement tardif et élever la hauteur des souches. Tailler tardivement afin de retarder la date de débourrement. Réaliser une tonte avant le débourrement sur les parcelles en-herbées La souscription d’une assurance récolte, incluant le gel et la grêle. Le coût élevé de la cotisation constitue néanmoins un frein important au développement de ce type d’assurance.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/gel-et-degats-de-gel-sur-vigne/,Climatiques Quelles sont les méthodes directes de protection contre le gel ?,"La protection directe ou active est celle que l’on déploie juste avant et pendant la période de gel, quand un avis de gel a été diffusé. Il est recommandé, dans les vignobles à risque, de souscrire un abonnement aux prévisions météorologiques de Météo France. Les méthodes directes de protection contre le gel sont : le buttage ou chaussage des vignes : utilisé pour lutter contre les gelées hivernales, consiste à recouvrir de terre les ceps de vigne. Cette pratique est notamment largement utilisée dans les vignobles canadiens (Ontario, Québec), ainsi qu’en Europe centrale, en Chine, … les bougies et chaufferettes : elles permettent de réchauffer l’air avec une certaine efficacité jusqu’à -4 à -5°C, et de limiter la perte de chaleur du sol par rayonnement (formation de fumée). Les bougies de parrafine et les chaufferettes au fioul sont polluantes et nécessitent de la main d’oeuvre pour la mise en place et l’allumage. Elles sont à réserver uniquement aux petites surfaces l’aspersion d’eau : cette technique consiste à arroser la vigne sans interruption pendant la période critique, à l’aide d’asperseurs disposés tous les 15 à 20 m, afin que la température des bourgeons et des organes herbacés ne descende pas en dessous de 0°C. Il s’agit d’une méthode non polluante mais fort con-sommatrice d’eau (environ 50 m3 par heure et par hectare) le brassage d’air : cette méthode consiste à brasser l’air et à remplacer la cou-che d’air froid qui est au contact de la culture par la couche d’air plus chaud qui se trouve plus haut. Le matériel et la mise en oeuvre coûtent très cher pour un relèvement de la température de l’ordre de 1 à 4 °C. Ce brassage souvent assez bruyant, peut être réalisé par hélicoptère ou par des hélices (protection d’une surface d’environ 4 ha par hélice) d’autres méthodes expérimentales peuvent être citées : fils électriques chauf-fants, brûleurs de gaz fixés à l’arrière d’un tracteur (frost-buster). Des molécules anti-gel à utiliser en pulvérisation foliaire sont également en développement ; si ces substances, des oligosaccharides, semblent permettre d’augmenter de 1 à 2°C la tolérance des vignes au gel de printemps, leur application est très délicate à réaliser et limite de fait leur utilisation pratique.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/gel-et-degats-de-gel-sur-vigne/,Climatiques Comment se manifestent sur la vigne les dégâts liés au gel ?," sur bourgeons : une coupe transversale réalisée sur bourgeons gelés laisse apparaître une coloration marron ou noir jusqu’au point d’insertion sur le sarment. Ces dégâts peuvent parfois être difficiles à observer car les contre-bourgeons démarrent aussitôt et peuvent masquer le phénomène sur sarments : une coupe transversale fait apparaître un liber (couche mince habituellement de couleur verte située au-dessous de l’écorce et par où circule la sève élaborée) brun ou grisâtre. Les extrémités des rameaux plus sensibles se flétrissent, brunissent et se déssèchent",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/gel-et-degats-de-gel-sur-vigne/,Climatiques Que faire après un gel de printemps ?,"Estimer des dégâts après un gel de printemps est nécessaire pour optimiser les travaux à mettre en œuvre. Les dégâts ne peuvent être évalués précisément qu’à partir de la reprise de croissance de la vigne (soit environ 3 semaines après l’épisode gélif). Des dégâts jusqu’à 40 % : la vigne va compenser la perte de récolte par les autres rameaux indemnes (si les conditions climatiques à la floraison sont optimales, la récolte pourra être pleine). Des dégâts entre 40 et 60 % : la récolte sera partielle et il faudra veiller à assurer le bois de taille pour l’hiver suivant. Des dégâts supérieurs à 60 % : il n’y aura pas ou peu de récolte. L’objectif principal sera de faire du bois de taille pour l’hiver prochain et préserver l’architecture du cep. Attention – Aucune intervention ne doit être entreprise sur les vignes avant le redémarrage de la végétation. Il est inutile d’enlever les rameaux gelés qui se dessècheront naturellement tout seuls. L’apport de fertilisant ou de biostimulant pour favoriser la reprise de la pousse est inutile après un épisode gélif, la vigne n’absorbant l’azote qu’à partir du stade 5-6 feuilles. La vigne va enclencher seule des processus de cicatrisation et la reprise de végétation. L’ébourgeonnage Lorsque les dégâts ne dépassent pas les 40 %, l’ébourgeonnage doit donc être réfléchi de manière habituelle. En revanche, au-dessus de 40 % de perte, l’ébourgeonnage doit en priorité permettre d’assurer du bois de taille pour l’hiver. Soigner l’ébourgeonnage après un épisode de gel pour éviter un développement trop important de rameaux et maintenir une vigueur suivante  L’ébourgeonnage après un gel est très utile car il permet un gain économique en étant plus rapide que la taille. En effet, la réalisation d’un ébourgeonnage est essentielle après des dégâts de gel importants pour éviter des chantiers de taille longs et fastidieux l’hiver suivant (la taille de vignes gelées et non ébourgeonnées nécessite 30 à 40 % de temps supplémentaire). L’ébourgeonnage favorise également l’aération du feuillage améliorant ainsi l’induction florale pour l’année suivante. Enfin il permet de choisir les bois pour reconstruire le cep et ainsi préserver son architecture. L’ébourgeonnage des vignes gelées doit être raisonné selon trois critères : Eliminer les pampres pour privilégier les repousses de bourgeons sur la tête ; Conserver un rameau dans le flux de sève sur la tête de la souche pour former un courson ; Conserver au moins un rameau sur du bois d’un an pour conserver une branche qui porte des fruits. La protection phytosanitaire Pour les parcelles gelées jusqu’à 60 %, la protection phytosanitaire doit s’envisager normalement en fonction des stades phénologiques du feuillage restant. Il est nécessaire d’attendre que la végétation redémarre sur les parcelles plus touchées et attendre le stade 7-8 feuilles étalées, pour débuter la protection de la vigne et ainsi préserver les bois.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/gel-et-degats-de-gel-sur-vigne/,Climatiques Faut-il épamprer après le gel ?,"Si le cep redémarre après l’épisode de gel, il faut épamprer afin de favoriser la repousse des rameaux et assurer le bois de taille pour l’hiver. Pour les jeunes plantations, l’épamprage est obligatoire pour les ceps dont la végétation repousse afin de limiter la concurrence. Il ne faut laisser les pampres que dans le cas des ceps qui doivent être recepés dans l’année, ou pour le cas des souches qui sont trop déséquilibrées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/gel-et-degats-de-gel-sur-vigne/,Climatiques Dans quelles situations faut-il tailler après des gelées de printemps ?,"Trois cas de figure différents peuvent être rencontrés : tous les rameaux, feuilles et grappes sont détruits. Il n’y a rien à faire, les yeux latents, situés à la base des rameaux vont donner une nouvelle végétation réduite de pousses fructifères. il persiste quelques rameaux feuillus bien vivants sans aucune grappe. C’est le seul cas où la taille est indispensable afin de redonner un aspect équilibré aux souches, éviter le développement anarchique des entre-coeurs et produire des bois utilisables pour la taille suivante. Sur les vignes en Guyot, on peut procéder en rabattant les rameaux atteints à quelques millimètres de leur point de naissance, les yeux latents reformeront la végétation. Sur les vignes en Cordon de Royat, on peut procéder comme sur le Guyot ou bien supprimer totalement le rameau supérieur sur le courson, et en rabattant le rameau inférieur à quelques millimètres dans le cas de figure où la souche possèderait encore des jeunes grappes vivantes, il n’y a aucune taille à réaliser Dans tous les cas, un ébourgeonnage peut être bénéfique si la végétation qui repousse est très buissonnante. Lors de la taille des vignes grêlées, qui doit être réalisée le plus tardivement possible, plusieurs précautions doivent être prises : sur les plantations de l’année : l’aoûtement des sarments n’étant pas toujours satisfaisant, on peut éventuellement butter les jeunes plantations afin de les protéger du gel sur les vignes âgées de 2 à 3 ans : l’évaluation des dégâts se fait en enlevant les lambeaux d’écorce du jeune tronc. Si les lésions arrivent jusqu’au bois et que la nécrose est constatée, il ne faut pas hésiter à rabattre le tronc de 2 à 3 bour-geons au-dessus du sol pour reconstruire un nouveau tronc sur les vignes adultes : les dégâts concernant uniquement les sarments, ceci peut poser des problèmes à la taille. Les ébauches de fleurs se différenciant dans les bourgeons de juin à juillet, les grêles de fin juillet ou d’août n’auront peu de conséquences sur la fertilité de l’année suivante. On essaiera de conserver sur les tailles courtes, les coursons peu ou pas blessés. Pour les vignes taillées en Guyot, il est assez facile de trouver un long bois peu ou pas blessé par les grêlons. Il est également possible de passer en Cordon de Royat pour une an-née.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/gel-et-degats-de-gel-sur-vigne/,Climatiques Epampreuses mécaniques à axe de rotation vertical ou horizontal : quelles différences dans le mode d’action ?,"Les épampreuses mécaniques arrachent ou cassent les pampres à leur base avec des éléments en rotation autour d’un axe vertical, cas le plus courant, ou horizontal. Dans les deux cas, l’épamprage est efficace si les pampres à éliminer sont petits et fragiles. La présence d’herbe sur le cavaillon pénalise l’action sur les pampres car cela fait obstacle. La principale différence entre les deux types de machine concerne justement la capacité à gérer un peu plus d’herbe sur le cavaillon avec des brosses sur axe horizontal, l’herbe étant rabattue vers le sol avec un effet d’abrasion plus ou moins prononcé suivant l’appui au sol.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/epampreuses-mecaniques/,Agroéquipement Quel intérêt des modèles à axe horizontal dans la gestion du cavaillon au printemps ?,"Dans les stratégies de gestion du cavaillon sans herbicides, le printemps est souvent une période délicate à gérer puisque l’herbe se développe rapidement alors que le sol peut être trop humide pour être désherbé mécaniquement. L’usage des brosses permet de rattraper certaines situations trop enherbées avant de pouvoir envisager de travailler le sol. Il est aussi possible d’entretenir le cavaillon régulièrement avec ce type d’outils, mais cela implique beaucoup d’interventions si l’on veut maintenir un sol propre.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/epampreuses-mecaniques/,Agroéquipement Quelles limites prendre en compte pour l’épampreuses mécaniques ?," Ce sont des machines qui utilisent des consommables, car l’abrasion au sol peut être importante. L’intensité d’action est d’autant plus forte que la vitesse d’avancement est faible : les débits de chantiers ne sont pas élevés. L’action n’a pas une forte persistance dans la durée. Attention au réglage : avec un appui au sol trop prononcé, les lanières ou fils sont trop courbés et agissent moins bien. Attention à l’appui sur les souches : la vibration engendrée peut faire tomber de jeunes pousses sur les têtes de souche et l’intensité de brossage peut écorcer sérieusement les pieds. Attention aux projections de terre ou de cailloux, fréquentes avec ce type d’outils.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/epampreuses-mecaniques/,Agroéquipement Quelles sont les caractéristiques des lames bineuses pour le travail du sol intercep ?,"Les lames bineuses sont des outils de travail superficiel, plus destinées à un entretien régulier qu’à une première intervention en saison. Constituée d’une lame de 50 à 60 cm de long, qui travaille à quelques cm de profondeur dans le sol, son action est de couper les racines des adventices en place, qui vont ensuite se dessécher. Leur action est efficace pour maîtriser les adventices peu développées. Les vitesses de passage sont relativement élevées et jusqu’à 6 km/h pour les lames munies d’un système d’effacement de la souche efficace. Le désherbage est d’ailleurs souvent plus efficace avec des vitesses de travail importantes dans la mesure où le foisonnement de la terre est accentué, ce qui permet de mieux dissocier les mottes de terre des adventices. L’effet d’éclatement des mottes est d’ailleurs accentué avec les systèmes de fragmentation qu’il est possible de fixer dessus (de type râteau comme sur l’illustration, ou ailettes crenelées). Lorsqu’elles sont montées sur pivot, la pénétration dans le sol est facilitée par la présence d’un coutre ou d’un disque ouvreur qui a aussi pour rôle de stabiliser le châssis. Le déplacement de terre induit par ces outils est faible.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-outils-interceps/,Agroéquipement Quelles sont les caractéristiques des outils rotatifs ?,"L’entraînement de ces outils est assuré, en règle générale, par l’hydraulique. Les plus petites houes rotatives, à effacement mécanique, peuvent fonctionner sur l’hydraulique du tracteur. Mais si le système d’effacement devant les souches fait également appel à l’hydraulique, la présence d’une centrale hydraulique branchée sur la prise de force du tracteur devient nécessaire. Il existe une multitude d’appareils rotatifs à axe vertical ou horizontal. Ce type d’outil possède en général une bonne capacité de pénétration dans les sols à l’exception des sols déstructurés qui prennent en masse lors de leur assèchement et sous réserve d’une puissance hydraulique suffisante. L’utilisation des outils rotatifs est à proscrire s’il y a trop de cailloux pour l’usure excessive. Attention au déplacement de terre induit par ces machines, qui n’est pas visible immédiatement si l’émottement est trop fin.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-outils-interceps/,Agroéquipement Quelles sont les caractéristiques des décavaillonneuses ?,"Les décavaillonneuses sont des outils destinés à découper une bande de terre pour la retourner. Elles se composent d’un corps de charrue, aux socs et versoirs de forme particulière adaptée au travail à réaliser. Ce corps de charrue est positionné sur un dispositif qui permet l’escamotage au passage des ceps. Il existe également des décavaillonneuses rotatives: un disque horizontal avec un peu d’angle découpe une bande de sol et celle-ci est projetée sur le côté par les pales verticales montées sur l’axe de rotation. Celles à soc sont efficaces sur adventices bien développées mais il existe des risques d’accrochages. Dans tous les cas, les vitesses de passage de ce type d’outil sont très réduites. Les décavaillonneuses peuvent évoluer en présence de pierres. La gestion du déplacement de terre provoqué par ces outils est à prendre en compte dans la stratégie de désherbage mécanique mise en œuvre.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-outils-interceps/,Agroéquipement Quelles sont les dernières tendances en matière de désherbage mécanique ?,"L’inconvénient principal des outils interceps est la difficulté de réglage et la lenteur d’intervention. Pour répondre à cette problématique, certains constructeurs proposent des outils passifs, demandant très peu d’énergie pour leur utilisation, pouvant être montés entre roues, et employés à vitesse élevée: 7 à 8 km/h. C’est le cas par exemple de l’étoile de binage Kress. Les disques de chaussage utilisés à grande vitesse, projettent la terre de part et d’autre du rang pour désherber grâce au déplacement de terre. Les disques d’émottage, eux, participent au désherbage le long de la ligne des souches et permettent de bien délimiter le rang de l’inter-rang. Pour les vignerons qui ne souhaitent pas déplacer beaucoup de terre, ou limiter le recours au travail du sol, les outils tels que les brosses polyvalentes herbes – pampres sont une solution intéressante. Le contrôle de la flore adventice sur le cavaillon est meilleur qu’avec la tonte seule et les pampres sont détruits, sans utiliser de dispositif d’effacement complexe. L’usure et les projections sont à surveiller. Les assistances à la conduite comme les dispositifs d’autocentrage permettent au chauffeur de se concentrer uniquement sur la conduite sans regarder derrière. Enfin la robotique est une tendance qui s’affirme en matière de désherbage mécanique des vignes, les premiers tests opérés en 2018 étant concluants.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-outils-interceps/,Agroéquipement Que faut-il prendre en compte pour l’utilisation de ces différents outils interceps ?,"Le choix d’un outil, ou d’un porte-outil qui recevra différents modules doit être guidé par l’itinéraire de désherbage envisagé, et par un certain nombre d’éléments liés à la parcelle: la conformation des ceps dans la parcelle les types d’adventices présents sur la parcelle (vivaces?) La présence de cailloux La hauteur du cavaillon existant Le dévers Par ailleurs, d’autres éléments doivent être évalués le système d’escamotage (mécanique ou hydraulique), avec assistance au retour pour les sols durs Le besoin d’une centrale hydraulique: avec des houes rotatives et effacement hydraulique, ou si le tracteur ne permet pas d’avoir le débit suffisant sans trop chauffer ce sont des systèmes complémentaires qu’il est intéressant d’alterner au cours de la saison, pour optimiser le désherbage, le temps passé et gérer les déplacements de terre induits, ce qui implique un surcoût au moment de l’investissement le temps nécessaire pour une intervention, qui est le facteur limitant pour un ensemble tracteur-outil-chauffeur.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-outils-interceps/,Agroéquipement Quels coûts associés au travail du sol intercep ?,"Le désherbage mécanique sous le rang est plus coûteux dans sa mise en œuvre que le désherbage chimique. En prenant en compte, le temps de travail (traction et main d’œuvre), l’amortissement et l’entretien du matériel (très variable en fonction des conditions d’utilisation) on peut estimer que, pour 4 interventions annuelles cela revient entre 250 et 400 € par ha. Mais il est vrai que ce coût est essentiellement composé de temps de travail. L’investissement initial est variable. Pour un équipement complet neuf, il faut compter entre 15000 et 20000 €. Le désherbage chimique sous le rang reste aujourd’hui moins coûteux, avec un coût complet autour d’une centaine d’euros par ha.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/les-outils-interceps/,Agroéquipement Quels contrôles réaliser sur un pulvérisateur en début de campagne ?,"Le réglage du pulvérisateur s’effectue sur du matériel en bon état. Il faut ainsi vérifier à chaque début de campagne : la présence des dispositifs de sécurité sur les transmissions et les ventilateurs l’étanchéité des circuits (tuyauteries, filtres, système anti-goutte) la suffisance du niveau d’huile dans les pompes le bon état de la cloche à air la tension correcte des courroies le bon fonctionnement du manomètre et l’état des buses, du porte-buses (jet projeté), l’état des déflecteurs et la propreté des pales (jet porté) et l’état des canons et des mains (pneumatique)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-reglage-du-materiel-de-pulverisation-ou-pulverisateur/,Agroéquipement Comment calculer le volume de bouillie appliqué à l’hectare ?,"Le calcul du volume de bouillie appliqué à l’hectare s’effectue à partir de la connaissance de 3 paramètres de réglage du pulvérisateur qui sont la vitesse d’avancement, la largeur traitée et le débit de l’appareil. Chacun de ces paramètres doit être positionné dans une plage de valeur recommandée en fonction du type et de la technologie du pulvérisateur. La formule de calcul du volume de bouillie appliqué à l’hectare et valable pour tous les pulvérisateurs est la suivante : volume/ha (l/ha)= débit (l/min)x 600 / (largeur traitée (m) x vitesse d’avancement (km/h)) En couverture générale, les volumes de bouillie par hectare sont de : 250 à 500l/ha pour le jet projeté 120 à 300l/ha pour le jet porté 100 à 180l/ha pour le pneumatique.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-reglage-du-materiel-de-pulverisation-ou-pulverisateur/,Agroéquipement Comment mesurer la vitesse d’avancement et quelle vitesse rechercher ?,"La mesure de la vitesse d’avancement permet de vérifier la fiabilité du compteur et est nécessaire car la chaîne cinématique et les dimensions des roues du tracteur peuvent être différentes de celles figurant sur les données techniques. Cette mesure doit être réalisée dans les conditions réelles d’application, c’est à dire à la vigne avec l’assistance d’air enclenchée. Le chronométrage doit être réalisé sur une distance d’au moins 50 mètres avec un matériel lancé. Le régime moteur doit assurer une rotation de prise de force à 540 tours/minute ou un entrainement du ventilateur à sa vitesse nominale dans le cas d’une prise directe hydraulique. Pour permettre une bonne qualité d’application, la vitesse maximale d’avancement ne doit pas excéder 5,5 km/h, ce maximum étant ramené à 3,5 km/h dans le cas de canons oscillants. vitesse (km/h) = distance (m) x 3,6 / temps (s)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-reglage-du-materiel-de-pulverisation-ou-pulverisateur/,Agroéquipement Comment mesurer le débit de pulvérisation et quel débit rechercher ?,"Le débit doit être vérifié en début de campagne et chaque fois que les buses ou les pastilles sont changées. Il existe 2 méthodes de mesure du débit (en l/min) : mesure du débit de chaque buse ou de chaque diffuseur. C’est la méthode recommandée car elle permet de détecter d’éventuels défauts d’homogénéité de débit. On met en route le pulvérisateur à une pression choisie et on mesure pour chaque buse les quantités d’eau écoulée pendant un temps donné (min) avec une éprouvette graduée, ou un comparateur de débit à lecture directe mesure du débit global avec départ cuve et circuit plein lorsque la méthode précédente n’est pas possible (ventilateur non débrayable, pulvérisateur pneumatique ancien). Débit (l /mn) = Volume mesuré (l) / temps de mesure (min). Le débit est fonction de la section (calibre des pastilles) et de la pression de pulvérisation. En général la pression de pulvérisation varie de 12 à 18 bars, en jet projeté avec des buses à turbulences classiques ; de 8 à 15 bars, en jet porté et de 1,5 à 5 bars en pulvérisation pneumatique.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-reglage-du-materiel-de-pulverisation-ou-pulverisateur/,Agroéquipement Comment vérifier à la vigne la pertinence du réglage du pulvérisateur ?,"Le meilleur moyen de vérifier la pertinence du réglage et la qualité de la pulvérisation, consiste à réaliser une estimation visuelle en utilisant du papier hydrosensible. Le contact de ce papier avec l’eau entraîne l’apparition d’une couleur bleue et il doit être manipulé avec précaution (gants secs, stockés dans une enveloppe à l’abri de l’humidité). La simulation se réalise à l’eau claire et pour avoir un bon aperçu de la qualité de la pulvérisation, il est nécessaire de piéger 5 ceps par rang. Sur un cep concerné, les piégeages sont réalisés sur les 2 côtés du rang et sur plusieurs étages de végétation. Les tickets sont agrafés par paires sur une feuille de vigne, l’un sur la face supérieure, l’autre sur la face inférieure. A l’examen des tickets, la densité d’impact doit être bonne sans pour autant être excessive (lessivage). Une méthode plus simple consiste à utiliser une plaque de fer rouillée (PFR) de la hauteur de la végétation, exposée au soleil. La pulvérisation d’eau brunit temporairement la PFR, qui sèche d’autant plus vite là où la pulvérisation est la moins dense. Cela permet donc de visualiser la répartition quantitative de la pulvérisation dans les différents étages du feuillage, et de procéder à d’éventuels ajustements.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-reglage-du-materiel-de-pulverisation-ou-pulverisateur/,Agroéquipement Quelle est la nouvelle réglementation concernant les pulvérisateurs ?," Depuis le 1er janvier 2021, il est obligatoire de faire contrôler tous les 3 ans son pulvérisateur de la même manière qu’une automobile doit passer un contrôle technique. Le premier contrôle doit être réalisé 5 ans après la date d’achat dans le cas de matériel neuf. A l’issue de ce contrôle une vignette est délivrée et dans le cas d’un refus, l’exploitant dispose de 4 mois pour réaliser les réparations l’orifice de remplissage doit être à moins de 1,5 m du sol ou d’une plate forme, le cas échéant un incorporateur de produits doit être utilisé le diamètre de l’orifice de remplissage doit être au moins de 30 cm de large si le tracteur est équipé de cabine, les conduites de bouillie ne doivent pas y passer. S’il ne l’est pas les conduites doivent être équipées de protecteurs protégeant l’opérateur en cas de fuite une cuve de 15 L d’eau doit être installée sur le tracteur l’appareil doit être stable au remisage lors de la vidange de la cuve, l’opérateur doit être protégé de tous contacts avec la bouillie la pression de service admissible doit être inscrite en rouge sur le manomètre. Le circuit doit être équipé d’une soupape empêchant la pression de dépasser de plus de 20% la pression admissible les jets doivent être équipés d’anti-goutte. A leur coupure, il ne doit pas s’écouler plus de 2 ml de bouillie par buse le volume global de la cuve doit être supérieur de 5 % au volume nominal de la cuve le manomètre doit être lisible depuis le poste de conduite et doit avoir un diamètre d’au moins 63 mm s’il est à proximité de la cabine sinon il sera de 100 mm les dispositifs de remplissage installés directement sur la cuve ne doivent pas permettre un retour de bouillie dans le réseau",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-reglage-du-materiel-de-pulverisation-ou-pulverisateur/,Agroéquipement Quelle particularité avec un appareil à panneaux récupérateurs ?,"Les pulvérisateurs à panneaux récupérateurs présentent l’avantage de limiter fortement les pertes dans l’environnement par le confinement du brouillard de traitement. Par construction, leur largeur de traitement est fixe alors que les appareils pneumatiques mains-canons par exemple peuvent être utilisés tous les 2 à 4 rangs, au détriment de la qualité d’application. Ce qui change en fonction du stade de développement de la vigne, c’est le volume réellement appliqué par ha, qui dépend du taux de récupération. Le volume de traitement doit cependant être raisonné comme sur les autres appareils, en fonction des débits de chaque diffuseur. La fermeture des diffuseurs supérieurs en début de saison ainsi que le taux de récupération plus important avec peu de végétation peut ainsi ramener le volume réellement appliqué à l’hectare autour de 30 L/ha pour un réglage initial de 150 L/ha « en plein ». La question qui se pose est donc la quantité de bouillie à préparer au fur et à mesure de la croissance de la vigne, pour éviter les reliquats trop importants en fin de traitement. Il faut donc avoir une idée des taux de récupération aux stades clés pour la protection : 70 % en début de saison, 50 % à floraison, puis 10 à 20 % en pleine végétation, en fonction de la vigueur de la vigne et de l’épaisseur de la haie foliaire. Attention, ces taux sont seulement indicatifs et variables d’un cas à un autre, seule l’expérience individuelle permet d’établir des taux correspondant à son vignoble. Les consoles de réglage des appareils fournissent en général cette information.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-reglage-du-materiel-de-pulverisation-ou-pulverisateur/,Agroéquipement Quels sont les enjeux d’une utilisation adéquate des panneaux récupérateurs ? ,"Les enjeux derrières une bonne utilisation des panneaux récupérateurs sont : La possibilité de réduction des quantités de produits phytos utilisés au niveau l’exploitation liée à la récupération; La possibilité de réduction de doses liée à la performance du pulvérisateur ; La possibilité de réduction de dose liée au stade végétatif; La concentration de la bouillie préparée ne doit pas tenir compte de la récupération. Par contre, le volume de bouillie à préparer nécessaire sera plus faible pour traiter toute l’exploitation que par rapport à un appareil qui ne serait pas équipé d’un système de récupération. Attention, ce % de récupération n’est pas facile à connaitre car il dépend du stade de végétation, du nombre de manquants et du mode de conduite.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/utilisation-de-panneaux-recuperateurs/,Agroéquipement Comment adapter l’utilisation de panneaux récupérateurs au stade pleine végétation ?,"Prenons l’exemple d’une exploitation de 30 ha équipé d’un pulvérisateur à panneaux récupérateurs, avec une cuve de 1000 litres et un volume/ha qui évolue dans une fourchette de 100 à 200 l/ha en fonction de la pousse de la végétation (seuls les diffuseurs situés en face de la végétation sont ouverts, les autres sont fermés). Au stade pleine végétation, le pulvérisateur est réglé à 200 l/ha. Il s’agit du volume par hectare « débité » par les buses, ce volume/ha est supérieur au volume par hectare réellement épandu du fait de la récupération. Admettons qu’à ce stade, nos habitudes de travail nous permettent de fixer une première évaluation du taux de récupération à 30%. Avec un premier plein de cuve de 1000 l, la surface qui pourra être traitée en se basant sur cette évaluation du taux de récupération à 30% est : S = 1000 / Vol ha Réel
S = 1000 / (200 * (1 – 0,3))
S = 7,14 ha A première vue, un peu plus de 4 cuves seront donc nécessaires pour traiter les 30 ha. En pratique, il convient de s’ajuster en cours de traitement au taux de récupération réellement constaté une fois la pulvérisation de la première cuve achevée. Admettons pour cet exemple que nous ayons finalement traité 8,3 ha avec le premier plein de 1000 l. Cela signifierait que le taux de récupération avait été sous-évalué. Le volume par hectare réellement épandu est de : 1000 / 8,3 = 120,4 l/ha Le taux de récupération finalement constaté est de : (200 – 120,4) /200 = 0,4 = 40% Si les 30 – 8,3 = 21,7 ha restant à traiter ont les mêmes caractéristiques de vigueur, on aura le même taux de récupération pour la suite des opérations. Ainsi il aura fallu préparer en tout : 30 / 8,3 = 3,6 cuves soit trois cuves pleines de 1000 litres et une cuve de 1000 x 0,6 = 600 litres. En termes de concentration de la bouillie à préparer : ne pas tenir compte de la récupération. Exemple pour un produit que l’on souhaite doser à 1 kg/ha. Notre volume par hectare débité par le pulvérisateur est de 200 l/ha, il faudra donc introduire 1 kg de produit pour 200l, soit 5kg par cuve de 1000l. Au final, sur cet exemple avec panneau récupérateur, les 30 ha auront été traités avec 3,6 cuves de 1000l. On aura donc utilisé 5 x 3,6 = 18 kg de produit phyto. Si on avait eu un appareil ne permettant pas de récupérer, on aurait utilisé 1kg par ha x 30 ha = 30 kg. On retrouve bien 40% d’économie de produit phyto tout en réalisant un traitement de qualité équivalente à ce qu’aurait fait un matériel face par face à pleine dose. La récupération est une récupération de produit qui serait perdu, elle ne se fait pas au détriment des dépôts de produit dans la végétation traitée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/utilisation-de-panneaux-recuperateurs/,Agroéquipement Comment adapter l’utilisation de panneaux récupérateurs au stade de début de végétation ?,"Au stade début de végétation, il est possible de cumuler plusieurs leviers de réduction de dose. La dose homologuée inscrite sur l’étiquette du produit peut être réduite compte tenu du fait qu’il y a peu de végétation à couvrir, 30% de réduction peuvent être accomplis. Pour un produit homologué à 1 kg par ha, on peut donc cibler la dose de 0,7 kg/ha. On peut aussi tenir compte du fait qu’à ce stade végétatif, les performances des pulvérisateurs sont très différentes. A priori, un face par face au sens large (incluant les panneaux récupérateurs) permet de réduire la dose tout en maintenant des niveaux de dépôts dans la végétation aussi élevés que ceux que font la plupart des pulvérisateurs moins performants (que cela soient les voûtes ou les aéroconvecteurs). 30 % de réduction de dose supplémentaires avec  les pulvés disposant de notations détaillées A ou A+ sont possibles : voir www.performancepulve.fr (Note :  le raisonnement de la modulation de doses selon la performance du pulvérisateur utilisée est applicable à tous les stades végétatifs, consulter le dispositif Performancepulvé) . Ainsi dans notre cas de figure on ciblerait la dose par hectare de 0,7 x 0,7 = 0,5 environ kg/ha. Sur cette base s’ajoute l’économie liée à la récupération détaillée ci-avant dans le cas de la pleine végétation. Revenons à notre exemple : L’appareil de notre exploitation est réglé sur 100 l/ha (volume/ha réellement débité par les buses, en ne gardant que les buses ouvertes en face de la végétation). Le panneau permet à ce stade de récupérer 50% de bouillie. 
Il faudra à priori (avant ajustement éventuel à l’issue de la pulvérisation de la première cuve) 30 ha x (100 x 0,5) litres par ha = 1500 l soit 1,5 cuves de 1000 l pour traiter les 30ha de l’exploitation. Vous utilisez un produit dont la dose homologuée est de 1kg/ha. Tenant compte du stade végétatif et des performances du pulvérisateur, vous décidez de traiter à 0,5 kg/ha. Il faut donc introduire, 0,5 kg pour 100l d’eau soit 5 kg par cuve de 1000l. Bilan du traitement :  1,5 cuves x 5 kg par cuve = 7,5 kg de produit au total pour traiter les 30ha du domaine, soit une économie de 22.5kg par rapport à la dose homologuée fixée à 1 kg/ha (réduction totale de 75% de produits).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/utilisation-de-panneaux-recuperateurs/,Agroéquipement Quelles précautions lors de l’achat d’un appareil à panneaux récupérateurs à jets portés ?,"Eviter les panneaux trop étroits qui ne permettent pas de bien récupérer, cependant, ils restent plus maniables que des panneaux plus performants et plus larges. Attention également à l’encombrement des panneaux récupérateurs surtout sur fourrières courtes et vignes en pointe : ce matériel demande des fourrières de minimum 4.5 m / 5.0 m 5 hauteurs de buses sur les descentes sont suffisantes pour traiter la hauteur de la végétation (éviter les dispositifs avec 6 à 10 hauteurs car elles demandent des débits par diffuseurs faibles et donc des calibres petits qui augmentent les risques de colmatage ou des volumes / ha très élevés) La capacité de la cuve se choisira en fonction du nombre d’ha et du stade végétatif. Il faut bien sûr prendre en compte la récupération.
Exemple : en début de végétation, en utilisant deux hauteurs de buses et une récupération de 70% du produit pulvérisé, le volume réellement appliqué se situe autour de 20-25 l/ha. Il est indispensable d’avoir un système de sécurité en cas d’accroche accidentelle des panneaux pour ne pas les détériorer. Déploiement et replis des panneaux extérieurs : privilégier les dispositifs de repli et de réouverture automatique à la largeur souhaitée pour un débit de chantier optimal. Dispositif de ré-aspiration de bouillie : Choisir un système autre que les hydro-injecteurs afin d’éviter la mousse dans la cuve (pompe péristaltique, pompe annexe) L’utilisation des panneaux requiert de la vigilance quant à la conduite (encombrement) et à l’entretien. Si zone avec problème de portance, adapter l’entretien du sol avec un enherbement sur les rangs de passage ou totalement enherbé pour faciliter le passage de l’appareil Contrôleur de débit pression (affichage des valeurs) très utile pour contrôler la qualité du travail effectué et si possible mesure du débit (droite / gauche) pour identifier les bouchages (contrôleur mieux que la régulation DPAE)",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/utilisation-de-panneaux-recuperateurs/,Agroéquipement Quelles sont les principales différences entre vendange manuelle et vendange mécanique ?,"Par rapport à la vendange manuelle, la machine à vendanger donne une récolte en plusieurs phases dans les bennes dès la parcelle (jus, baies, grappes ou bouts de grappes, débris végétaux). La vendange manuelle n’est dans cet état qu’après éraflage à l’arrivée au chai. Dans des conditions maîtrisées à la fois au niveau du vignoble, de la machine et de la cave, aucun des essais menés par L’IFV, mettant en parallèle le mode de récolte manuel et la vendangeuse mécanique, n’a remis en question l’utilisation de la machine, même si dans certains cas il est avéré que les lots manuels ont été préférés en dégustation.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/optimisation-de-la-qualite-de-recolte-mecanique/,Agroéquipement Quelles peuvent être les incidences d’une récolte mécanique mal maîtrisée ?," phénomènes d’oxydation sur cépages blancs amplification des problèmes liés au botrytis accentuation des caractères herbacés et végétaux lorsque le taux de déchets est trop important diminution de l’intensité du fruit modification du rapport hauteur de jus / hauteur de vendange mise en cuve avec des taux de jus trop importants dégâts éventuels sur les souches pouvant gêner la taille future en cas de secouage trop agressif Pour limiter ces phénomènes, il est donc intéressant d’optimiser les réglages et l’organisation du chantier de récolte, de la parcelle à la cave.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/optimisation-de-la-qualite-de-recolte-mecanique/,Agroéquipement Comment préparer la vigne à la récolte mécanique ?,"Le passage de la machine à vendanger se prépare toute l’année. Adaptation au passage de la tête de récolte, rognage et écimage : il s’agit de faciliter l’alignement de la tête de récolte sur le rang et donc d’éviter d’abîmer le palissage ou les ceps. Cela permet également de ne pas faire tomber trop de feuilles dans la vendange Etanchéité du tunnel de récolte : un épamprage efficace sur des souches bien droites le permet Favoriser un bon état sanitaire au niveau des grappes permet d’éviter les effets négatifs de la vendange mécanique sur vendange botrytisée (augmentation du taux de jus libéré et des effets néfastes du champignon). Le mildiou fragilise les feuilles qui se retrouveront plus facilement dans la vendange, les maladies du bois fragilisent les rameaux et les ceps qui peuvent entraver le bon fonctionnement de la machine Favoriser une répartition homogène de la zone fructifère dans la végétation permet d’employer le moins de secoueurs possibles, et donc de limiter l’impact négatif de ceux-ci sur la végétation Eviter tout travail du sol avant récolte : un état de surface pulvérulent au moment de la récolte risque de provoquer, avec les souffleries des extracteurs, des retombées de terre dans les bennes. Il faut éviter l’ameublissement avant le passage d’un engin lourd",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/optimisation-de-la-qualite-de-recolte-mecanique/,Agroéquipement Comment régler la machine à vendanger ?," l’adaptation du nombre de secoueurs et de leur positionnement à la zone fructifère, en cherchant à en limiter le nombre, et veiller à fouiller la zone fructifère uniquement, pour ne pas faire tomber inutilement des éléments indésirables dans la vendange. Les têtes de récolte modernes sont maintenant équipées de systèmes de montage-démontage ou activation-désactivation rapide qui évitent de passer trop de temps à ce réglage. l’adaptation de la vitesse aux conditions de récolte. Dans la majorité des cas, une vitesse de 3,5 km/h à 4 km/h est préconisée, ne pas dépasser 5 km/h. La vitesse d’avancement donne une orientation vers l’avant au mouvement de secouage, qui ne participe pas beaucoup au décrochement des raisins, mais qui peut être un facteur de casse sur les sarments. Récolter trop rapidement est de plus un facteur de perte de raisins au sol : il faut laisser le temps aux baies de tomber dans le système de réception. Inversement, rouler trop lentement alors que les baies se décrochent très facilement avec la vibration transmise par le palissage peut induire des pertes devant la machine. l’adaptation du pincement à l’épaisseur de végétation rencontrée. Un bon pincement permet « d’accompagner » la végétation dans le secouage, sans la battre ou la compresser. Ce réglage est l’un des plus importants car c’est lui qui détermine comment l’énergie est transmise pour décrocher les baies (l’efficience) et qui joue sur le respect du feuillage et des sarments, donc sur le taux de débris produits dans la récolte. l’amplitude.  Augmenter l’amplitude permet d’augmenter significativement l’énergie apportée pour le décrochement des baies, mais le secouage s’en trouve plus brutal par rapport à la vigne, avec les risques de casse ou de décrochement d’éléments indésirables. Sauf cas de récolte extrêmement difficile, on ne touche pas à ce paramètre. la fréquence. Ce paramètre combiné à la vitesse d’avancement va déterminer le nombre d’impulsions transmises à la vigne par mètre. Pour limiter les impacts sur la vigne on a intérêt à le choisir le plus bas possible, et pour cela commencer les réglages par une valeur faible, à augmenter progressivement (par pas de 10 cps/min) pour obtenir un bon décrochement le nettoyage de la vendange. Il y a un compromis à trouver entre le nettoyage et les pertes en jus extrait par les aspirateurs. L’indication d’une ventilation trop forte est un écoulement de jus le long des tuyères d’échappement des aspirateurs. La vitesse de défilement des convoyeurs de vendange doit être réglée de manière à éviter la formation d’amas dont il est plus difficile d’extraire des feuilles la conduite. L’alignement de la tête de récolte sur le rang est important pour limiter les impacts mécaniques liés à l’inertie de la machine Tous ces paramètres sont interdépendants les uns des autres, et n’ont pas forcément le même impact d’une marque à l’autre. On ne peut ainsi, pas prendre les réglages d’une machine A et les appliquer à une machine B pour une même récolte. Les têtes de récolte des constructeurs sont spécifiques et la phase de réglage est indispensable. On note que les machines à vendanger modernes sont beaucoup plus faciles à régler que les anciennes, à l’aides d’interfaces simplifiées et cela joue en faveur de la qualité de récolte.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/optimisation-de-la-qualite-de-recolte-mecanique/,Agroéquipement Comment vérifier le bon état d’une machine à vendanger ?,"En dehors des aspects propreté, hygiène et risques de pannes mécaniques ou hydrauliques, il y a un paramètre important à prendre en compte : l’usure des secoueurs. En effet, leur forme détermine leur mouvement et donc leur action sur la végétation et le décrochement du raisin. Des secoueurs déformés par un mauvais hivernage ou trop usés auront une action négative sur la qualité de récolte que l’on peut attendre. Une attention particulière doit être portée à l’entretien des écailles de réception ou des norias de godets car ces éléments assurent l’étanchéité du tunnel de récolte. Leur mauvais fonctionnement ou leur usure peut engendrer des pertes de raisins ou des blessures sur les pieds de vigne. Le démontage du système de réception pour l’hivernage permet de vérifier le bon état et d’apporter les réparations nécessaires.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/optimisation-de-la-qualite-de-recolte-mecanique/,Agroéquipement Quelle est l’efficacité des systèmes de tri et de nettoyage embarqués ?,"Il existe chez 4 constructeurs de machines à vendanger des dispositifs de tri et d’égrenage: Pellenc, Grégoire, New-Holland et Ero ont développé chacun leur système, s’appuyant tous sur au moins un principe commun: un égrenage avec rotors ou vibration, un égouttage de la vendange sur des rouleaux qui permettent d’aligner les éléments difficiles à extraire comme les pétioles par exemple, plus éventuellement un système additionnel de soufflerie. Nos essais ont montré l’efficacité de ces machines, qui remettent en cause le schéma de réception classique au chai. Les taux d’éléments indésirables au contact du raisin sont désormais très faibles, de l’ordre de 0,2 %, pour un taux de perte très acceptable. En revanche, cela représente un surplus de travail en termes de nettoyage. cf. fiche pratique trieurs embarqués.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/optimisation-de-la-qualite-de-recolte-mecanique/,Agroéquipement Des robots pour quelles applications ?,"L’entretien du sol : La recherche d’alternatives à l’utilisation des herbicides est le premier moteur du développement de la robotique dans l’agriculture. On le voit avec Ecorobotix et son robot dédié aux grandes cultures, qui peut choisir entre binage et micro-pulvérisation des désherbants sur détection. On le voit aussi avec le robot RIPPA de l’université de Sydney, qui travaille de manière très localisée sur de grandes planches de maraichage, ou avec le robot Oz de Naïo technologies, et plus récemment Dino, du même constructeur. Le contexte actuel de suppression des herbicides (fin d’utilisation du Basta en octobre 2018), de négociations tendues autour du renouvellement d’autorisation de mise sur le marché du Glyphosate, renforce le sentiment que la robotique agricole va d’abord servir à remplacer de nombreuses interventions rendues nécessaires par les moyens mécaniques de désherbage ou de tonte. Les parcelles viticoles sont toutefois assez différentes des parcelles maraîchères et la mécanisation du vignoble est déjà performante et efficace pour la gestion du sol dans les inter-rangs. L’enjeu en viticulture se situe donc au niveau de l’entretien du cavaillon et c’est là que les choses se compliquent puisqu’il faut intervenir entre chaque pied de vigne sans prendre le moindre risque de blesser ou pire, d’arracher les souches. Le défi technique est donc de concevoir des robots fiables, robustes et suffisamment puissants pour l’entretien du sol, mais suffisamment précis pour être tout à fait inoffensifs. Le défi économique associé consiste à obtenir une performance suffisante pour les rendre intéressants sur des surfaces conséquentes et être plus compétitifs que les solutions qu’ils remplacent. L’assistance au port de charge – à la récolte manuelle : Des acteurs comme Effidence ou Sterella proposent des robots porteurs de charge qui peuvent être utilisés pour diminuer la pénibilité associée au travail de débardage lors des chantiers de vendange manuelle. Ils sont équipés de fonctions basiques de suivi de personne ou de retour au point de chargement. Des tests ont déjà été menés en champagne vis-à-vis de cette thématique. Autres travaux robotisables : Les applications complémentaires à l’entretien du sol et pouvant trouver un intérêt dans leur robotisation sont l’épamprage, la pulvérisation confinée, l’effeuillage, la prétaille. Pour chacune de ces applications, une voie alternative doit être trouvée pour consommer le moins d’énergie possible sur le moment, quitte à répéter l’opération plusieurs  fois, ou à changer complètement d’approche dans la conception de l’outil. L’exemple de l’épamprage montre le parallèle avec le désherbage mécanique : plutôt que d’attendre que les pampres (ou les adventices) soient trop développés, le principe est d’intervenir très tôt, sur des éléments faciles à détruire sans utiliser beaucoup d’énergie. Le matériel et le robot sont plus faciles à régler, subissent moins de contraintes et le risque de panne ou de blocage est diminué. En revanche, cette logique impose une détection précoce (homme ou capteur) pour ne pas passer à côté du stade le plus favorable pour intervenir, et une répétition des interventions due à la progressivité de sortie des pampres (ou des adventices) lors du printemps. La taille : Plusieurs initiatives sont à signaler dans ce domaine, dont le projet Wall ye avec le robot Myce, et le projet FUI R2T2 porté par Vinovalie. L’enjeu est important car pour l’instant la taille reste la dernière opération qui n’est que partiellement mécanisable (avec la prétaille), et elle est pourtant longue et pénible. Un robot de taille fonctionnel représenterait la mécanisation complète de cette opération, et la possibilité de conserver un mode de taille traditionnel, avec une maîtrise de la charge en bourgeons pour correspondre aux cahiers des charges des différentes appellations. Le challenge est la compétitivité du robot, qui passe par un débit de chantier important, et donc de (très) nombreuses coupes par minute. L’acquisition de données : Utiliser des robots qui parcourent régulièrement les vignobles pour acquérir de l’information sur l’état du feuillage ou sur la vigueur, avec des capteurs adaptés est un moyen de rentabiliser encore plus l’utilisation des robots. Des programmes de recherche ont été menés sur ce thème, on peut notamment citer Vinbot. La reconnaissance et la cartographie de symptômes foliaires, la caractérisation de la vigueur qui est de plus en plus utilisée comme critère de modulation des interventions aux vignoble est possible avec des capteurs de proxi détection. Il est en effet intéressant de profiter des passages répétés au vignoble pour obtenir une information qui puisse servir à éclairer les décisions des viticulteurs. Le comptage des manquants, pour l’évaluation des besoins de remplacement de souches, fait par exemple partie des tâches plus facilement réalisables avec un robot qu’avec un drone. La détection précoce de symptômes de maladies ou de carences et leur cartographie fait aussi partie des missions pertinentes pour un rover terrestre. L’intégration de capteurs et d’intelligence artificielle pour l’analyse des données est un axe de développement important pour apporter plus de valeur ajoutée aux robots.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-robotique-en-viticulture/,Agroéquipement Quels sont les avantages des robots ?,"On peut imaginer que l’utilisation de robots au vignoble va diminuer la pénibilité, renforcer l’attractivité du métier et redistribuer du temps de travail vers des opérations ayant une plus forte valeur ajoutée. D’un point de vue environnemental, les robots sont une porte d’entrée vers des pratiques utilisant moins d’intrants, en levant les contraintes liées au temps de travail. La possibilité de multiplier les interventions par la robotique est techniquement intéressante pour éviter de se laisser dépasser par une problématique d’adventices. Leur poids très limité par rapport aux tracteurs existant et leur motorisation moins gourmande est un atout pour réduire le poste carburant sur l’exploitation. De plus il est envisageable de limiter les phénomènes de tassement des sols, malgré des passages plus fréquents. Il faudra pour cela que la majorité des opérations lourdes au vignoble soit robotisée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-robotique-en-viticulture/,Agroéquipement Quels sont les principaux acteurs de la robotique au vignoble et leurs principales différences ? ,"Parmi les firmes ayant dévoilé des projets viticoles, on s’aperçoit que des facteurs tels que la taille des robots, l’énergie utilisée, l’autonomie revendiquée, peuvent varier fortement, signe que le modèle technique et économique associé à la robotique viticole se cherche encore. La société Vitirover, Naïo Technologies, Vitibot et Sitia. ",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-robotique-en-viticulture/,Agroéquipement Des robots pour quelle structure d’exploitation et avec quels bénéfices attendus ?,"Un robot se devra d’offrir un rapport prix / capacité de travail lui permettant d’être rentable par rapport aux mêmes opérations réalisées avec un tracteur. La rentabilité du robot sera d’autant plus évidente que celui-ci sera réellement polyvalent et capable d’effectuer plusieurs tâches, en même temps ou successivement. Selon la puissance, l’autonomie réelle avant recharge ou le modèle d’utilisation, la surface à affecter au robot pour un retour sur investissement sera variable. Les premières estimations donnent une surface minimum de 25 ha. En ce qui concerne la typologie d’utilisation, compte tenu des contraintes de déplacement d’un engin sans chauffeur, les parcelles dédiées aux robots seront celles sur lesquelles il sera facile de les amener, puis de les récupérer pour les recharger. Les exploitations disposant d’un parcellaire regroupé seront donc plus faciles à équiper d’un robot. Il est probable que, le tracteur de l’exploitation n’étant pas totalement abandonné, on assiste à une répartition des tâches entre robot et tracteur définie par l’accessibilité des parcelles, et autorisant une redistribution du temps de travail.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-robotique-en-viticulture/,Agroéquipement Quels sont les facteurs qui interviennent le plus sur la consommation de carburant au vignoble?,"L’état général du tracteur et des matériels utilisés
Il convient ainsi de rappeler que les filtres, le renouvellement de l’huile, le graissage des renvois d’angle ou autres éléments de transmission, s’ils ont un impact mineur par rapport à d’autres facteurs, jouent sur la longévité des pièces mécaniques comme sur la consommation via la limitation des déperditions énergétiques dans les frottements. Les pneumatiques ne doivent pas être négligés car ils sont garants de la bonne transmission de l’énergie au sol pour la traction. Des pneumatiques usés sont la source de plus de patinage et donc de plus de consommation. La conduite du tracteur et les réglages des outils
La connaissance de la plage d’utilisation optimale du moteur par l’utilisateur lui permet de viser un régime de rotation adapté au travail. En matière de pulvérisation ou de travail du sol, il y a des marges de manœuvre parfois importantes. L’adéquation entre le tracteur et l’outil le plus « gourmand » joue beaucoup car un tracteur trop peu puissant sera utilisé à un régime moteur trop élevé et surconsommera. Les itinéraires de culture et le renouvellement des opérations
En matière d’entretien du sol et de désherbage mécanique par exemple, l’anticipation est la clé pour ne pas se laisser dépasser par la croissance des adventices. Des interventions plus précoces dans des conditions plus simples permettent d’éviter les problèmes de réglages, de faible débit de chantier dû au bourrage, et sont moins exigeantes en terme de puissance utilisée. Les choix technologiques de conception des machines
Les différentes technologies ont une incidence sur la demande énergétique via le besoin d’hydraulique, la vitesse de travail possible. Cela est particulièrement vrai pour les effeuilleuses par exemple. Le type de transmission
Indépendamment de l’outil, le tracteur ou porteur utilisé est plus ou moins efficient dans sa transmission. Une grande partie de l’énergie utilisée au vignoble ne sert en effet qu’au déplacement. La transmission mécanique est ainsi plus performante que la transmission hydrostatique dans laquelle il y a plus de pertes de charge. Les paramètres extérieurs
La température ou la pente sont des facteurs fixes mais qui influent sensiblement les consommations enregistrées.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-consommation-de-carburant-des-materiels-viticoles/,Agroéquipement "Consommation instantannée ou consommation à l’hectare, quel indicateur ?","Pour les tracteurs les plus récents équipés d’un ordinateur de bord avec indication de la consommation instantanée, la visualisation des litres de carburant consommés par heure est intéressante, mais la seule valeur qui compte finalement est celle de la consommation par hectare pour une opération, qui fait intervenir la vitesse de travail et donc le débit de chantier. Nos essais ont montré que, pour l’entretien du sol en particulier, le débit de chantier est très favorable à l’abaissement de la consommation par hectare. En effet, même si en travaillant plus vite (lorsque cela est possible) on observe une augmentation de la consommation instantanée (en L/h), l’abaissement du temps de travail par hectare permet d’obtenir une consommation par hectare inférieure. La question de la qualité de travail en augmentant la vitesse est posée, surtout pour les opérations délicates comme l’effeuillage par exemple. Le débit de chantier ne dépend pas seulement de la vitesse de travail, mais aussi du nombre de rangs travaillés simultanément et de la proportion de manœuvres dans le travail global (longueur des rangs, enchainements possibles sans marche arrière, etc). Nous avons en effet identifié un pic de consommation dans les manœuvres impliquant une marche arrière, alors qu’elle reste stable dans les enchaînements de rangs à vitesse stabilisée.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-consommation-de-carburant-des-materiels-viticoles/,Agroéquipement "Comment la conception, les choix technologiques effectués pour une machine influent-ils la consommation de carburant?","Comparaison entre pulvérisateur pneumatique et à jet porté : Nos relevés indiquent une consommation horaire supérieure de 7 % en moyenne pour les appareils pneumatiques. L’écart peut s’élever à 18 % dans le cas le plus favorable, quand les appareils ne sont pas utilisés au maximum de leurs capacités, par exemple en début de saison. Mais la différence est beaucoup plus faible dans le cas d’une utilisation à pleine charge, c’est-à-dire avec la turbine à vitesse maximum et en mode de prise de force normal (1,5 %). Comparaisons d’effeuilleuses : Nos essais ont permis d’obtenir un classement entre les effeuilleuses testées : pour une face effeuillée, la plus économe en énergie est la machine à pales-couteaux (4,6 L/ha) devant la machine pneumatique (6,4 L/ha) et celle à soufflerie et barre de coupe (9,3 L/ha). Pour l’effeuillage de deux faces simultanément, la machine pneumatique est la plus gourmande, de loin avec 15,7 L/ha, alors que la technologie à soufflerie et barre de coupe n’est presque pas affectée par la mise en route du deuxième module. Désherbage mécanique (simplicité et vitesse pour baisser les consommations) : Le désherbage mécanique sous le rang peut être effectué avec différents types d’outils, sollicitant plus ou moins d’hydraulique, et autorisant des vitesses de travail très différentes. Notre classement pour cette catégorie est le suivant : le matériel le plus gourmand est l’intercep rotatif, pénalisé par une faible vitesse d’avancement et l’utilisation de l’hydraulique fournie par une centrale branchée sur la prise de force : 12 L/ha. Vient ensuite la lame bineuse dont l’effacement est animé par l’hydraulique du tracteur et dont la vitesse d’avancement ne dépasse pas 3 km/h : 8,3 L/ha.Enfin, on trouve deux appareils ditspassifs dont la demande énergétique vient uniquement de la résistance à l’avancement rencontrée dans le sol : le disque « ecocep » avec 3,8 L/ha et l’étoile de binage avec 2,2 L/ha, favorisée par une vitesse de travail très importante (7 km/h). Attention, le travail réalisé par chacun de ces outil n’est pas le même, la consommation énergétique ne doit pas être le seul critère de sélection de l’outil.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-consommation-de-carburant-des-materiels-viticoles/,Agroéquipement Quel est l’intérêt du mode ECO de la prise de force ?,"Le mode ECO de la prise de force consiste en une démultiplication supplémentaire qui permet de travailler à un régime moteur inférieur pour un régime de prise de force identique. Il est utile d’utiliser ce mode lorsque l’outil attelé n’a pas besoin de toute la puissance. Dans les relevés que nous avons pu effectuer, l’économie de carburant atteint 30 % en moyenne, lorsque l’on utilise un tracteur avec une certaine réserve de puissance disponible. Les consommations moyennes sont ainsi plus faibles avec un tracteur puissant utilisé à bas régime, alors que sans utiliser le mode économique, ce même tracteur consommera plus qu’un tracteur avec moins de réserve de puissance. exploitations disposant d’un parcellaire regroupé seront donc plus faciles à équiper d’un robot. Il est probable que, le tracteur de l’exploitation n’étant pas totalement abandonné, on assiste à une répartition des tâches entre robot et tracteur définie par l’accessibilité des parcelles, et autorisant une redistribution du temps de travail.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-consommation-de-carburant-des-materiels-viticoles/,Agroéquipement "Combiner les opérations, une bonne idée pour réduire la consommation de carburant?","Un seul passage, deux interventions. Dans cette configuration, la consommation combinée est plus importante que la plus élevée avec un seul des matériels, mais inférieure à la somme des deux. Par exemple, la tondeuse seule consomme autour de 5,5 L/ha avec une vitesse de travail comprise entre 5 et 6 km/h. L’épampreuse mécanique consomme 7,8 L/ha à 2,5 km/h. La combinaison de ces deux matériels, qui implique d’utiliser la tondeuse à la vitesse de travail de l’épampreuse, consomme 10 L/ha, contre 13,3 L/ha si les opérations sont dissociées. L’intérêt est d’autant plus élevé que les vitesses de travail des deux machines utilisées simultanément sont proches.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-consommation-de-carburant-des-materiels-viticoles/,Agroéquipement Quel est l’intérêt de la mesure de résistivité ?,"La résistivité électrique du sol désigne sa capacité à limiter le passage du courant électrique. Cette mesure dépend des caractéristiques pérennes du sol (type de sol, texture, structure, taux en éléments grossiers, profondeur), mais également de caractéristiques variables au cours du temps (température, humidité par exemple). Des mesures réalisées en continu et géoréférencées permettent de réaliser un zonage intra-parcellaire en identifiant les zones de résistivité homogène. Réalisée avant plantation, la mesure de la résistivité peut permettre de choisir l’emplacement des fosses ou d’optimiser la localisation des zones de prélèvements d’échantillons pour analyse.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/nouveaux-outils-prospectifs-daide-a-la-decision/,Agroéquipement En quoi consiste le NDVI ou Normalized Difference Vegetative Index ?,"Le NDVI ou Normalized Difference Vegetative Index est un indice de végétation basé sur des mesures de réflectance chlorophylienne (rapport entre l’énergie réfléchie et l’énergie incidente). Cet indice renseigne sur la vigueur du végétal. Il est possible d’utiliser cette technique en aérien (télédétection) ou en embarqué (prodétection). Le NDVI permet de détecter les hétérogénités intra-parcellaire mais il reste délicat à utiliser pour comparer des parcelles dont le cépage, par exemple, serait différent. Une fois l’hétérogénité détectée par le NDVI, reste au technicien d’en trouver la cause (sol, carence, virose, sécheresse ou maladie…).",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/nouveaux-outils-prospectifs-daide-a-la-decision/,Agroéquipement Quels sont les autres outils optiques existants pour mesurer de la résistivité ?," le chlorophylle-mètre (mesure de l’absorption des longueurs d’ondes) et la fluorimétrie chlorophylienne (mesure de la réémission de fluorescence chlorophylienne) sont deux outils qui permettent de quantifier la vigueur par appréciation du fonctionnement photosynthétique et donc de mettre en évidence des hétérogénéités parcellaires le Multiplex est issu des travaux de recherche d’une équipe du CNRS et de la société Force A. Cet appareil se présente sous la forme d’un capteur optique multiparamétrique portable. Il permet actuellement de déterminer la teneur en anthocyanes (raisins noirs), en flavonols (raisins blancs) et en chlorophylle des raisins. Son application à l’estimation précoce du potentiel en azote assimilable des raisins est en cours de développement, en partenariat avec l’IFV Sud-Ouest.",https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/nouveaux-outils-prospectifs-daide-a-la-decision/,Agroéquipement C’est quoi le produit Luna Sensation ? ,"C’est un fongicide contre l'oïdium et le black-rot de la vigne. Le produit est un fongicide associant deux substances actives aux modes d'action différents et complémentaires : le fluopyram, nouvelle substance active de la famille des pyridinyl-éthyl-benzamide, et la trifloxystrobine, molécule de la famille des oximinoacétates. 
Le produit est actif sur un large spectre de maladies sur un grand nombre de cultures. 
Le fluopyram est actif sur tous les stades du cycle de développement du pathogène : germination des spores, développement du tube germinatif, croissance mycélienne et sporulation. 
Il agit au niveau du complexe II de la chaîne respiratoire de la cellule et bloque la production d'énergie du champignon.
Le fluopyram possède des propriétés uniques de biodisponibilité :
- bonne action de surface sur feuilles et baies
- pénétration lente et continue dans le végétal
- excellente activité translaminaire
- distribution dans la plante par systémie ascendante. La trifloxystrobine fait partie de la famille des oximinoacétates et agit en bloquant la respiration cellulaire. Elle empêche le transfert d'électrons au niveau du complexe III de la chaîne respiratoire mitochondriale.
La trifloxystrobine est dotée de trois propriétés essentielles qui constituent l'action mésostémique:
- forte affinité avec la cuticule des feuilles et des baies
- redistribution en phase gazeuse dans le couvert végétal
- activité translaminaire",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-luna-sensation/,Traitement Comment utiliser Luna Sensation ? ,"Niveau traitement, le produit sera utilisé à la dose de 0,20 l/ha et à la cadence de 21 jours pour une lutte conjointe à la fois contre l'oïdium et le black-rot de la vigne. Le produit peut également s'utiliser à 0,15 l/ha en réduisant la cadence à 14 jours. le produit fait preuve d'un très haut niveau d'efficacité contre l'oïdium et le black-rot , tant sur feuilles que sur grappes. Ses propriétés originales lui permettent de s'inscrire dans tout programme de protection de la vigne. 
Le produit est préconisé en préventif, du stade BBCH 15 ( 5 feuilles ) jusqu'au stade grossissement des grains BBCH 73, à la dose de 0,20l/ha (cadence de 21 jours). Il pourra être utilisé à 0,15l/ha en respectant une cadence de 14 jours. Pour les utilisations à partir du stade fermeture de la grappe, Bayer préconise de ne pas utiliser ce produit et de privilégier des produits ayant une action éradicante tels que PROSPER ou HOGGAR. 
Le produit est sélectif de la plupart des variétés de raisins de table ou de cuve rencontrées. ",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-luna-sensation/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Luna Sensation ?,"Il est impératif de limiter les applications de ce produit ou de toutes les préparations contenant une substance active de la famille des SDHI à 2 applications par an, toutes maladies confondues. Dans le cas de 2 applications réalisées contre l'oïdium et le black rot, elles sont recommandées non consécutives.
De même, il est préconisé de limiter l'utilisation de QoI, soit à 2 applications de QoI en association non consécutifs ou 1 QoI seul et 1QoI en association non consécutifs par ha et par an. Il appartient à l'utilisateur d'un produit de vérifier avant son emploi, que la parcelle à traiter ne présente pas de souches de parasites résistantes, soit naturellement, soit par acquisition, en particulier du fait de l'usage répété de même substances actives ou de même familles chimiques.
Enfin, dans le cadre des bonnes pratiques agricoles, il est conseillé d'alterner les modes d'action en intégrant, dans les programmes de lutte, des produits à base de substances actives de familles chimiques différentes et/ou à mode d'action différents.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-luna-sensation/,Traitement Est-ce que Luna Sensation représente les effets secondaire ? ,"LUNA SENSATION ne présente aucun effet secondaire: il est sélectif de l'ensemble des cépages de vigne (raisin de table et raisin de cuve); il n'a pas d'incidence néfaste sur les fermentations, ni sur la qualités organoleptiques des vins et des eaux de vie; il respecte la faune auxilliaire (T.pyri, K. aberrans).
- Traiter en absence de vent.
- Eliminer les fonds de cuve conformément à la réglementation en vigueur.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-luna-sensation/,Traitement C’est quoi le produit Rhapsody ? ,"Rhapsody est une préparation à base de bactéries (Bacillus amyloliquefaciens QST 713). Ces bactéries et les composés naturels qu'elles produisent lui confèrent une activité fongique à large spectre. 1a. Pour protéger les organismes aquatiques, respecter une zone non traitée de 5 mètres par rapport aux points d'eau",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-rhapsody/,Traitement Comment utiliser Rhapsody ? ,"Rhapsody pourra être utilisé seul à la dose de 4l/ha ou en association, en mélange avec Teldor ou Lazulie. Dans ce cas les doses préconisées seront de 4 l/ha de Rhapsody + 1kg/ha de Teldor ou Lazulie ou 3 l/ha de Rhapsody + 1,2 kg/ha de Teldor ou Lazulie. L'association apportant 1,2 kg/ha de Teldor ou Lazulie sera à privilégier dans les parcelles à forte pression botrytis.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-rhapsody/,Traitement C’est quoi le produit Cassiopée ? ,"Le produit est un fongicide systémique, associant de façon originale l'iprovalicarbe, substance active pénétrante préventive et curative, au fosétyl® -Al, molécule systémique de référence contre le mildiou, et au folpel, fongicide multisite de contact.Grâce à ses trois substances actives complémentaires, il agit sur des fonctions vitales du mildiou, et également en Stimulant les Défenses Naturelles de la vigne.
Le produit se caractérise par une excellente efficacité préventive, et une très bonne persistance d'action. La forte systémie du fosétyl® -Al, ascendante et descendante, permet de protéger efficacement feuilles, grappes et nouvelles pousses apparues après le traitement. L'action curative de l'iprovalicarbe, renforcée par l'association avec le fosetyl®-Al, permet également de rattraper partiellement une contamination par le mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-cassiopee/,Traitement Comment utiliser Cassiopée ? ,"Préparation de la bouillie - remplir à moitié d'eau la cuve du pulvérisateur
- mettre en route l'agitation, et verser lentement dans la cuve la dose de produit nécessaire
- terminer le remplissage de la cuve et maintenir l'agitation jusqu'à la fin de l'application. Mélanges et Compatibilités Ne pas mélanger le produit avec des produits à base de cuivre ou des engrais foliaires contenant de l'azote.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-cassiopee/,Traitement Quelles sont les conditions pour le produit Cassiopée ? ,"Conditions de traitement (époque, stade, seuil d’intervention). Le produit s'applique de préférence préventivement à la contamination, en fonction des risques de mildiou signalés par les organisations professionnelles de votre zone et/ou par la modélisation avec Positif vigne
Le produit peut s'utiliser à partir du stade ""5 feuilles"" de la vigne, jusqu'à fermeture de la grappe, dès qu'apparaissent les premières conditions favorables à la maladie.
Sur raisin de table, ne pas appliquer le produit après le stade ""fin floraison"". Bien s'assurer que la floraison de la vigne est homogène sur la parcelle, et que le stade ""début nouaison"" n'est pas atteint en quelque endroit de la parcelle que ce soit.
Ne pas utiliser en culture de vigne sous serre. Le produit est Neutre à Faiblement Toxique sur les typhlodromes T. pyri et K. aberrans.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-cassiopee/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Cassiopée ?,"La dose préconisée est la dose homologuée : 3 kg/ha en pulvérisation sur chaque face du rang. Programme de traitement -Utilisation préventive :
Le produit peut être utilisé à la cadence de 12-14 jours.
En cas de forte pression du mildiou, l'intervalle entre ce produit et un autre anti-mildiou ne devra pas dépasser 12 jours.
Si un rognage est envisagé, il est conseillé de le réaliser avant le traitement, pour bénéficier d'une meilleure protection des jeunes pousses.

-Intervention exceptionnelle en curatif :
La curativité de l'iprovalicarbe permet également de traiter la vigne avec ce produit dans les 1 à 2 jours après une contamination par le mildiou, dans la limite de 25 % de la période d'incubation du parasite.
Sur attaque déclarée (taches de mildiou visibles), la limitation des dégâts peut être obtenue en appliquant le produit dès que possible, puis en renouvellant l'opération 5 à 6 jours après , avec un fongicide curatif d'un autre mode d'action (voir les recommandations d'emploi sur l'étiquette de ces produits). 
Tant que les conditions restent favorables au champignon, la couverture anti-mildiou doit être maintenue strictement, en reserrant les intervalles entre les traitements.

Il est recommandé de ne pas dépasser 2 applications de produits non consécutifs à base de CAA (Carboxilic Acid Amides) par saison. Il est également conseillé d'alterner des produits à base de substances actives de familles chimiques différentes et à modes d'action différents lors de la mise en oeuvre des programmes de protection de la vigne contre le mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-cassiopee/,Traitement C’est quoi le produit Kilim flash ? ,"KILIM® Flash est un fongicide préventif actif contre l'excoriose et le mildiou de la vigne. Il contient du fosétyl® -Al, qui pénètre très rapidement dans la plante, circule ensuite avec la sève montante et descendante, et se répartit ainsi dans toute la plante. Le fosétyl® -Al possède un mode d'action très particulier : il Stimule les Défenses Naturelles de la vigne contre le mildiou. A ce mode d'action principal s'ajoute une action directe sur la germination des spores et la croissance mycélienne. Il contient également du folpel, fongicide multisite qui agit préventivement et par contact sur la germination du mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-kilim-flash/,Traitement Comment utiliser Kilim flash ? ,"Dose(s) préconisée(s) Contre l'excoriose appliquer KILIM Flash à la dose de 0,3 kg/hl au moyen d'une pulvérisation à jet projeté sur le cep jusqu'au point de ruissellement (en général atteint à 500L/Ha) ou 1,5 kg/ha en pulvérisation pneumatique dirigée ou à jet porté. Contre le mildiou, en tout début de saison la dose sera de 3 à 4 kg/ha, en fonction du volume de végétation, puis de 4 kg/ha à partir du stade boutons floraux agglomérés. Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) Excoriose : un seul traitement lorsque 30% des bourgeons ont atteint le stade D (pointe verte visible) est suffisant pour apporter une excellente protection. Mildiou : traiter préventivement dès l'annonce des premiers risques de mildiou signalés par les organisations professionnelles de votre zone.
KILIM Flash utilisé selon nos préconisations protège les pousses formées entre 2 traitements. Si un rognage est nécessaire, nous
conseillons de le réaliser avant le traitement avec KILIM FLASH. KILIM Flash est toléré par la plupart des variétés, en cas de doute faire un essai préalable.
Ne pas utiliser en culture de vigne sous serre.
Sur raisin de table, KILIM Flash sera utilisé jusqu'au stade BBCH69 (nouaison).
KILIM Flash est Neutre à Faiblement Toxique sur les typhlodromes T. pyri.. Préparation de la bouillie - remplir à moitié d'eau la cuve du pulvérisateur.
- mettre en route l'agitation, introduire un anti-mousse si nécessaire et verser lentement dans la cuve la dose de KILIM Flash nécessaire.
- terminer le remplissage de la cuve et maintenir l'agitation jusqu'à la fin de l'application.
La bouillie doit être utilisée dans les 48 heures qui suivent sa préparation en maintenant une agitation modérée. Mélanges et Compatibilités Nous recommandons l'utilisation préalable d'un anti-mousse.
Ne pas mélanger KILIM Flash avec les produits à base de cuivre, ni avec les engrais foliaires contenant de l'azote.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-kilim-flash/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Kilim flash ?,"KILIM Flash peut être utilisé à la cadence de 12-14 jours. En cas de forte pression, selon les conditions climatiques et la pousse de la vigne, ramener l'intervalle de traitement à 10 jours. L'utilisation de KILIM Flash en traitement curatif après contamination de la vigne par le mildiou est formellement déconseillée. Pour les pépinières viticoles, traiter à la cadence de 8 jours en évitant les pulvérisations à forte pression.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-kilim-flash/,Traitement C’est quoi le produit Lexic flash ? ,"LEXIC Flash est une association originale de fosétyl®-Al, de folpel et de cymoxanil :
- le fosétyl®-Al, très rapidement à l'abri du lessivage, protège l'ensemble de la végétation y compris les nouvelles pousses formées après le traitement,
- l'action pénétrante du cymoxanil permet de stopper le champignon préventivement et dans les 2 jours qui suivent le début de son incubation,
- Le folpel est un fongicide multisite de contact, agissant sur la germination des spores.
Durant toute la période de végétation, ces 3 matières actives confèrent à LEXIC Flash une efficacité régulière et de haut niveau contre toutes les formes et les souches de mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-lexic-flash/,Traitement Comment utiliser Lexic flash ? ,"Vigne - raisin de table pour cible Mildiou. Il faut utiliser 3.0 kg/ha, 6 trait./campagne au stade BBCH 13 à BBCH 69. Vigne - raisin de cuve pour cible Mildiou. Il faut utiliser 3.0 kg/ha, 6 trait./campagne au stade BBCH 13 à BBCH 79. Préparation de la bouillie - remplir à moitié d'eau la cuve du pulvérisateur. 
- mettre en fonctionnement l'agitation, introduire un anti-mousse si nécessaire et verser lentement dans la cuve la dose nécessaire. 
- terminer le remplissage de la cuve et maintenir l'agitation jusqu'à la fin de l'application. La bouillie doit être utilisée dans les 48 heures qui suivent sa préparation. Mélanges et Compatibilités Nous recommandons l'utilisation préalable d'un anti-mousse. 
Ne pas mélanger ce produit avec les produits à base de cuivre et les engrais foliaires azotés.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-lexic-flash/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Lexic flash ?,"Programme de traitement - Utilisation préventive contre le mildiou:
Le produit peut être utilisé à la cadence de 12-14 jours.
En cas de forte pression du mildiou, l'intervalle entre 2 traitements peut être ramené à 10 jours.
Si un traitement de contact succède à un traitement avec ce produit, l'application de ce fongicide doit intervenir au plus tard après 12 jours (10 jours en cas de forte pression).

En pépinière viticole, utiliser le produit à la dose recommandée tous les 8 jours.
Si un rognage est envisagé, il est conseillé de le réaliser avant le traitement.

- Utilisation sur attaque déclarée (taches de mildiou visibles):
La curativité du cymoxanil permet également de traiter la vigne avec le produit dans les 1 à 2 jours après une contamination par le mildiou, dans la limite de 25 % de la période d'incubation du pathogène.
Sur attaque déclarée (taches de mildiou visibles), la limitation des dégâts peut être obtenue en appliquant le produit dès que possible, puis en renouvelant l'opération 5 à 6 jours après , avec un fongicide curatif d'un autre mode d'action (voir les recommandations d'emploi sur l'étiquette de ces produits). 
Tant que les conditions restent favorables au champignon, la couverture anti-mildiou doit être maintenue strictement, en resserrant les intervalles entre les traitements.

Par précaution, veiller à ne pas construire un programme anti-mildiou s'appuyant uniquement sur des produits à base de cymoxanil. Alterner des produits à base de substances actives de familles chimiques différentes et à modes d'action différents lors de la mise en oeuvre des programmes de protection de la vigne contre le mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-lexic-flash/,Traitement C’est quoi le produit Mikal flash ? ,"MIKAL FLASH est un fongicide préventif actif contre l'excoriose et le mildiou de la vigne. Il contient du fosétyl®-Al, qui pénètre très rapidement dans la plante, circule ensuite avec la sève montante et descendante, se répartit ainsi dans toute la plante et protège les organes néoformés. Le fosétyl®-Al possède un mode d'action très particulier : il Stimule les Défenses Naturelles de la vigne contre le mildiou. A ce mode d'action principal s'ajoute une action directe sur la germination des spores et la croissance mycélienne. Il contient également du folpel, fongicide multisite qui agit préventivement et par contact sur la germination du mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-mikal-flash/,Traitement Comment utiliser Mikal flash ?,"Dose(s) préconisée(s) Contre l'excoriose appliquer MIKAL Flash à la dose de 0,3 kg/hl au moyen d'une pulvérisation à jet projeté sur le cep jusqu'au point de ruissellement (en général atteint à 500L/Ha) ou 1,5 kg/ha en pulvérisation pneumatique dirigée ou à jet porté. Contre le mildiou, en tout début de saison la dose sera de 3 à 4 kg/ha, en fonction du volume de végétation, puis de 4 kg/ha à partir du stade boutons floraux agglomérés. Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) Excoriose : un seul traitement lorsque 30% des bourgeons ont atteint le stade D (pointe verte visible) est suffisant pour apporter une excellente protection. Mildiou : traiter préventivement dès l'annonce des premiers risques de mildiou signalés par les organisations professionnelles de votre zone.
MIKAL Flash utilisé selon nos préconisations protège les pousses formées entre 2 traitements. Si un rognage est nécessaire, nous conseillons de le réaliser avant le traitement avec MIKAL Flash. MIKAL Flash est toléré par la plupart des variétésNe pas utiliser en culture de vigne sous serre.
Sur raisin de table, Mikal Flash sera utilisé jusqu'au stade BBCH69 (nouaison).
MIKAL Flash est Neutre à Faiblement Toxique sur les typhlodromes T. pyri.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-mikal-flash/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Mikal flash ?,"Programme de traitement MIKAL Flash peut être utilisé à la cadence de 12-14 jours. En cas de forte pression, selon les conditions climatiques et la pousse de la vigne, ramener l'intervalle de traitement à 10 jours. L'utilisation de MIKAL Flash en traitement curatif après contamination de la vigne par le mildiou est formellement déconseillée. Pour les pépinières viticoles, traiter à la cadence de 8 jours en évitant les pulvérisations à forte pression.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-mikal-flash/,Traitement C’est quoi le produit Nativo ? ,"NATIVO est un fongicide à base de trifloxystrobine, substance active de la famille des strobilurines, et de tébuconazole, appartenant à la classe des triazoles.
La trifloxystrobine agit principalement sur la germination des spores par inhibition de la respiration cellulaire. La trifloxystrobine est dotée de 3 propriétés essentielles : forte affinité avec la cuticule des feuilles, redistribution en phase gazeuse dans le couvert végétal, activité translaminaire, qui décrivent sa distribution comme mésostémique. 
Le tébuconazole agit préventivement et curativement en inhibant la biosynthèse des stérols de la membrane du champignon. Le tébuconazole est doté de propriétés systémiques originales : pénétration rapide dans les feuilles puis migration lente et régulière à l'intérieur de la plante traitée.
La forte action préventive de la trifloxystrobine, couplée à la bonne efficacité préventive et curative du tébuconazole, font de NATIVO un produit très performant contre l'oïdium, le black-rot et le brenner de la vigne ainsi que pour les cultures légumières contre la rouille, l'oidium, l'alternaria et la stemphyliose.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-nativo/,Traitement Comment utiliser Nativo ?,"Dose(s) préconisée(s) La dose préconisée est la dose homologuée.
Sur vigne, en cas de risque conjoint d'attaque d'oïdium et de black-rot, utiliser la dose de 0,16 kg/ha. Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) Pour lavigne, NATIVO présente un haut niveau d'efficacité contre l'oïdium, le black-rot et le brenner, tant sur les feuilles que sur les grappes.
Contre l'oïdium, NATIVO s'applique de préférence en préventif, pendant la période de grande sensibilité de la vigne, du stade ""Boutons Floraux Séparés"" jusqu'à ""Fermeture de la Grappe"", à la dose de 0,16 kg/ha.
Grâce à sa bonne curativité, NATIVO peut également s'appliquer au premier traitement, dès le risque d'apparition d'oïdium identifié.
NATIVO est également très efficace contre le black-rot, dès la dose de 0,12 kg/ha.
Contre le rougeot parasitaire (brenner), traiter dès l'annonce des premiers risques avec NATIVO à 0,16 kg/ha, et renouveler le traitement toutes les 3 nouvelles feuilles, sans dépasser 2 traitements par an.
NATIVO possède une longue persistance d'action sur oïdium, black-rot et brenner, ce qui permet d'attendre 14 jours pour renouveler la protection. NATIVO est sélectif d'un très grand nombre de cépages. N'étant pas autorisé sur raisin de table, il sera recommandé sur raisin de cuve uniquement. NATIVO est classé Neutre à Faiblement Toxique sur les typhlodromes T. pyri et K. aberrans.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-nativo/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Nativo ?,"Programme de traitement Nous recommandons de prendre connaissance du Bulletin de Santé du Végétal de votre région pour évaluer le risque maladie avant d'entreprendre un traitement.
NATIVO contient 2 substances actives, l'une à mode d'action IBS 1, l'autre à mode d'action QoI. Afin de limiter l'apparition de souches de champignons résistantes à l'un ou l'autre de ces modes d'action, il est recommandé d'alterner les familles chimiques dans le programme de traitement. 

Pour la vigne, il est préconisé de limiter les applications de trifloxystrobine ou de substances actives de la même famille des QoI (Quinone outside Inhibitor) à 1 QoI seul ou 2 QoI en association non consécutifs ou 1 QoI seul et 1 QoI en association non consécutifs par ha et par an.
Il appartient à l'utilisateur d'un produit de vérifier avant son emploi, que la parcelle à traiter ne présente pas de souches de parasites résistantes, soit naturellement, soit par acquisition, en particulier du fait de l'usage répété de même substances actives ou de même familles chimiques.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-nativo/,Traitement C’est quoi le produit Option flash ? ,"OPTION Flash est un fongicide préventif actif contre l'excoriose et le mildiou de la vigne.
Il contient du fosétyl®-Al, qui pénètre très rapidement dans la plante, circule ensuite avec la sève montante et descendante, et se répartit ainsi dans toute la plante. Le fosétyl®-Al possède un mode d'action très particulier : il Stimule les Défenses Naturelles de la vigne contre le mildiou. A ce mode d'action principal s'ajoute une action directe sur la germination des spores et la croissance mycélienne.
Il contient également du folpel, fongicide multisite qui agit préventivement et par contact sur la germination du mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-option-flash/,Traitement Comment utiliser Option flash ? ,"Préparation de la bouillie - remplir à moitié d'eau la cuve du pulvérisateur.
- mettre en route l'agitation, introduire un anti-mousse si nécessaire et verser lentement dans la cuve la dose d'OPTION Flash nécessaire.
- terminer le remplissage de la cuve et maintenir l'agitation jusqu'à la fin de l'application.
La bouillie doit être utilisée dans les 48 heures qui suivent sa préparation en maintenant une agitation modérée. Mélanges et Compatibilités Nous recommandons l'utilisation préalable d'un anti-mousse.
Ne pas mélanger OPTION Flash avec d'autres produits à base de cuivre, ni avec avec les engrais foliaires contenant de l’azote. Dose(s) préconisée(s) Contre l'excoriose appliquer OPTION Flash à la dose de 0,3 kg/hl au moyen d'une pulvérisation à jet projeté sur le cep jusqu'au point de ruissellement (en général atteint à 500L/Ha) ou 1,5 kg/ha en pulvérisation pneumatique dirigée ou à jet porté. Contre le mildiou, en tout début de saison la dose sera de 3 à 4 kg/ha, en fonction du volume de végétation, puis de 4 kg/ha à partir du stade boutons floraux agglomérés. Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) Excoriose : un seul traitement lorsque 30% des bourgeons ont atteint le stade D (pointe verte visible) est suffisant pour apporter une excellente protection. Mildiou : traiter préventivement dès l'annonce des premiers risques de mildiou signalés par les organisations professionnelles de votre zone.
OPTION Flash utilisé selon nos préconisations protège les pousses formées entre 2 traitements. Si un rognage est nécessaire, nous conseillons de le réaliser avant le traitement avec OPTION Flash. OPTION Flash est toléré par la plupart des variétés, en cas de doute faire un essai préalable.
Ne pas utiliser en culture de vigne sous serre.
Sur raisin de table, OPTION Flash sera utilisé jusqu'au stade BBCH69 (nouaison).
OPTION Flash est Neutre à Faiblement Toxique sur les typhlodromes T. pyri.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-option-flash/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Option flash ? ,"Programme de traitement OPTION Flash peut être utilisé à la cadence de 12-14 jours. En cas de forte pression, selon les conditions climatiques et la pousse de la vigne, ramener l'intervalle de traitement à 10 jours. L'utilisation d'OPTION Flash en traitement curatif après contamination de la vigne par le mildiou est formellement déconseillée. Pour les pépinières viticoles, traiter à la cadence de 8 jours en évitant les pulvérisations à forte pression.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-option-flash/,Traitement C’est quoi le produit Physalis ? ,"PHYSALIS est un fongicide à base de trifloxystrobine, substance active de la famille des strobilurines, et de tébuconazole, appartenant à la classe des triazoles.
La trifloxystrobine agit principalement sur la germination des spores par inhibition de la respiration cellulaire. La trifloxystrobine est dotée de 3 propriétés essentielles : forte affinité avec la cuticule des feuilles, redistribution en phase gazeuse dans le couvert végétal, activité translaminaire, qui décrivent sa distribution comme mésostémique. 
Le tébuconazole agit préventivement et curativement en inhibant la biosynthèse des stérols de la membrane du champignon. Le tébuconazole est doté de propriétés systémiques originales : pénétration rapide dans les feuilles puis migration lente et régulière à l'intérieur de la plante traitée.
La forte action préventive de la trifloxystrobine, couplée à la bonne efficacité préventive et curative du tébuconazole, font de PHYSALIS un produit très performant contre l'oïdium, le black-rot et le brenner de la vigne ainsi que pour les cultures légumières contre la rouille, l'oidium, l'alternaria et la stemphyliose.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-physalis/,Traitement Comment utiliser Physalis ? ,"Préparation de la bouillie Verser PHYSALIS, présenté sous forme de granulés dispersibles dans l'eau, dans la cuve du pulvérisateur emplie au moins au tiers, le système d'agitation étant en fonctionnement. Compléter la cuve avec le volume d'eau nécessaire. Attendre quelques minutes la mise en suspension complète du produit avant de réaliser la pulvérisation. Mélanges et Compatibilités Attendre la mise en suspension complète de PHYSALIS avant de rajouter éventuellement un autre produit. Les mélanges doivent être mis en oeuvre conformément à la réglementation en vigueur. Pour connaître le détail pratique de cette mise en oeuvre, il est nécessaire de contacter au préalable le 0 800 25 35 45. Dose(s) préconisée(s) La dose préconisée est la dose homologuée.
Sur vigne, en cas de risque conjoint d'attaque d'oïdium et de black-rot, utiliser la dose de 0,16 kg/ha. Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) Pour la vigne, PHYSALIS présente un haut niveau d'efficacité contre l'oïdium, le black-rot et le brenner, tant sur les feuilles que sur les grappes.
Contre l'oïdium, PHYSALIS s'applique de préférence en préventif, pendant la période de grande sensibilité de la vigne, du stade ""Boutons Floraux Séparés"" jusqu'à ""Fermeture de la Grappe"", à la dose de 0,16 kg/ha.
Grâce à sa bonne curativité, PHYSALIS peut également s'appliquer au premier traitement, dès le risque d'apparition d'oïdium identifié.
PHYSALIS est également très efficace contre le black-rot, dès la dose de 0,12 kg/ha.
Contre le rougeot parasitaire (brenner), traiter dès l'annonce des premiers risques avec PHYSALIS à 0,16 kg/ha, et renouveler le traitement toutes les 3 nouvelles feuilles, sans dépasser 2 traitements par an.
PHYSALIS possède une longue persistance d'action sur oïdium, black-rot et brenner, ce qui permet d'attendre 14 jours pour renouveler la protection. PHYSALIS est sélectif d'un très grand nombre de cépages. N'étant pas autorisé sur raisin de table, il sera recommandé sur raisin de cuve uniquement. PHYSALIS est classé Neutre à Faiblement Toxique sur les typhlodromes T. pyri et K. aberrans.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-physalis/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Physalis ? ,"Programme de traitement Nous recommandons de prendre connaissance du Bulletin de Santé du Végétal de votre région pour évaluer le risque maladie avant d'entreprendre un traitement.
PHYSALIS contient 2 substances actives, l'une à mode d'action IBS 1, l'autre à mode d'action QoI. Afin de limiter l'apparition de souches de champignons résistantes à l'un ou l'autre de ces modes d'action, il est recommandé d'alterner les familles chimiques dans le programme de traitement.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-physalis/,Traitement C’est quoi le produit Sirbel UD ? ,"Le produit est un fongicide à base d'iprovalicarbe, substance active qui appartient à la famille chimique des amino-acide amide carbamates, et de folpel. Il est doté de propriétés pénétrantes et diffusantes. Le produit possède une action préventive importante et une action curative sur les champignons de la famille des oomycètes et notamment le mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-sirbel-ud/,Traitement Comment utiliser Sirbel UD ? ,"Préparation de la bouillie Verser le produit présenté sous forme de granulés dispersibles, dans la cuve du pulvérisateur à demi remplie d'eau, le système d'agitation étant en marche pour obtenir une bonne mise en suspension. Compléter avec la quantité d'eau nécessaire à l'application en maintenant l'agitation. Mélanges et Compatibilités Les mélanges doivent être mis en oeuvre conformément à la réglementation en vigueur. Pour connaître le détail pratique de cette mise en oeuvre, il est nécessaire de contacter au préalable le 0 800 25 35 45. Dose(s) préconisée(s) 1,3 kg/ha dès le premier traitement anti-mildiou.
 Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) Le produit s'applique préférentiellement en préventif, avant les contaminations de mildiou. Se conformer aux observations des organisations professionnelles diffusées sur votre zone. Le produit est sélectif de la plupart des cépages.
Sur raisin de table, l'application doit se faire au plus tard au stade BBCH 69.
Ne pas utiliser le produit sous serre.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-sirbel-ud/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Sirbel UD ? ,"Programme de traitement -Utilisation préventive sur mildiou :
L'intervalle entre les applications sera de 10 à 12 jours, selon les conditions climatiques, la pression parasitaire et la pousse de la vigne. En cas de forte pression du mildiou, le délai entre les traitements sera ramené à 10 jours maximum.
En fin de saison, le renouvellement du traitement dépend de la fréquence et de l'intensité des épisodes pluvieux.

-Intervention exceptionnelle en curatif sur mildiou :
La curativité de l'iprovalicarbe permet également de traiter la vigne avec le produit dans les 1 à 2 jours après une contamination par le mildiou, dans la limite de 25 % de la période d'incubation du pathogène.
Si l'application du produit intervient sur attaque déclarée (taches de mildiou visibles), renouveler la protection 5 à 6 jours après avec un fongicide mettant en oeuvre un autre mode d'action, tel que VALIANT Flash (consulter l'étiquette de VALIANT Flash). Tant que les conditions restent favorables au champignon, la couverture anti-mildiou doit être rigoureusement maintenue en resserrant les intervalles entre traitements.Ne pas appliquer ce produit plus de deux fois, non consécutives, par campagne. Il est également conseillé d'alterner des produits à base de substances actives de familles chimiques différentes et à modes d'action différents lors de la mise en oeuvre des programmes de protection de la vigne contre le mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-sirbel-ud/,Traitement C’est quoi le produit Teldor ? ,"TELDOR est un fongicide à base de fenhexamid, substance active issue de la recherche Bayer, qui appartient à la famille chimique des hydroxyanilides.
TELDOR est efficace sur Botrytis cinerea.
TELDOR agit par contact, préventivement, en inhibant la croissance du tube germinatif et du mycelium des champignons.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-teldor/,Traitement Comment utiliser Teldor ? ,"Préparation de la bouillie Verser directement TELDOR, présenté sous forme de granulés dispersibles dans l'eau, dans la cuve du pulvérisateur à demi remplie d'eau, le système d'agitation étant en marche pour obtenir une bonne mise en suspension.
Compléter avec la quantité d'eau nécessaire à l'application en maintenant l'agitation.
TELDOR peut s'utiliser aux volumes/ha habituellement appliqués sur les cultures sur lesquelles il est autorisé (100 à 1000 l/ha). Mélanges et Compatibilités L'application anti-botrytis devant cibler la zone des grappes, ne pas mélanger avec des anti mildious et/ou anti oidium visant l'ensemble de la végétation. Les mélanges doivent être mis en oeuvre conformément à la réglementation en vigueur. Pour connaître le détail pratique de cette mise en oeuvre, il est nécessaire de contacter au préalable le 0 800 25 35 45. Dose(s) préconisée(s) La dose préconnisée correspond à la dose homologuée (cf Conditions de traitement) Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) -VIGNE: Le contrôle du botrytis passe par l'association de mesures prophylactiques et d'un programme de traitement à adapter en fonction du risque local. TELDOR peut s'utiliser de BBCH65 (mi-floraison) jusqu'à 14j avant récolte pour le raisin de cuve et 7 jours avant récolte pour le raisin de table à 1,5Kg/ha. Nous recommandons d'appliquer TELDOR à la fin floraison et d'utiliser en complément Rhapsody (solution de biocontrôle) à l'approche de la récolte. Afin de maintenir l'efficacité du produit, appliquer TELDOR une seule fois par hectare et par an.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-teldor/,Traitement C’est quoi le produit Valiant flash ? ,"VALIANT Flash est une association originale de fosétyl®-Al, de folpel et de cymoxanil :
- le fosétyl®-Al, très rapidement à l'abri du lessivage, protège l'ensemble de la végétation y compris les nouvelles pousses formées après le traitement,
- l'action pénétrante du cymoxanil permet de stopper le champignon préventivement et dans les 2 jours qui suivent le début de son incubation,
- Le folpel est un fongicide multisite de contact, agissant sur la germination des spores.
Durant toute la période de végétation, ces 3 matières actives confèrent à VALIANT Flash une efficacité régulière et de haut niveau contre toutes les formes et les souches de mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-valiant-flash/,Traitement Comment utiliser Valiant flash ? ,"Préparation de la bouillie - remplir à moitié d'eau la cuve du pulvérisateur. 
- mettre en fonctionnement l'agitation, introduire un anti-mousse si nécessaire et verser lentement dans la cuve la dose nécessaire. 
- terminer le remplissage de la cuve et maintenir l'agitation jusqu'à la fin de l'application. La bouillie doit être utilisée dans les 48 heures qui suivent sa préparation. Mélanges et Compatibilités Nous recommandons l'utilisation préalable d'un anti-mousse. 
Ne pas mélanger ce produit avec les produits à base de cuivre et les engrais foliaires azotés. Les mélanges doivent être mis en oeuvre conformément à la réglementation en vigueur. Pour connaître le détail pratique de cette mise en oeuvre, il est nécessaire de contacter au préalable le 0 800 25 35 45. Dose(s) préconisée(s) La dose recommandée est celle homologuée : 3 kg/ha dès le premier traitement quel que soit le volume de bouillie par hectare.
 Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) Le produit s'utilise préférentiellement en préventif, avant les contaminations de mildiou. Se conformer aux Avertissements Agricoles ou aux Bulletins des services officiels.

Le produit est toléré par la plupart des variétés, en cas de doute faire un essai préalable.
Ne pas utiliser le produit en culture de vigne sous serre.
Sur raisin de table, il est obligatoire de ne pas traiter avec ce produit après le stade BBCH 69.
Ce produit est classé Neutre à Faiblement Toxique sur typhlodromes T. pyri et K. aberrans.

Les applications par voie aérienne pour le traitement de la vigne sont autorisées dans les conditions de dérogations fixées par le code rural.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-valiant-flash/,Traitement Quel est le programme de traitement pour Valiant flash ? ,"Programme de traitement - Utilisation préventive contre le mildiou:
Le produit peut être utilisé à la cadence de 12-14 jours.
En cas de forte pression du mildiou, l'intervalle entre 2 traitements peut être ramené à 10 jours.
Si un traitement de contact succède à un traitement avec ce produit, l'application de ce fongicide doit intervenir au plus tard après 12 jours (10 jours en cas de forte pression).

En pépinière viticole, utiliser le produit à la dose recommandée tous les 8 jours.
Si un rognage est envisagé, il est conseillé de le réaliser avant le traitement.

- Utilisation sur attaque déclarée (taches de mildiou visibles):
La curativité du cymoxanil permet également de traiter la vigne avec le produit dans les 1 à 2 jours après une contamination par le mildiou, dans la limite de 25 % de la période d'incubation du pathogène.
Sur attaque déclarée (taches de mildiou visibles), la limitation des dégâts peut être obtenue en appliquant le produit dès que possible, puis en renouvelant l'opération 5 à 6 jours après , avec un fongicide curatif d'un autre mode d'action (voir les recommandations d'emploi sur l'étiquette de ces produits). 
Tant que les conditions restent favorables au champignon, la couverture anti-mildiou doit être maintenue strictement, en resserrant les intervalles entre les traitements.

Par précaution, veiller à ne pas construire un programme anti-mildiou s'appuyant uniquement sur des produits à base de cymoxanil. Alterner des produits à base de substances actives de familles chimiques différentes et à modes d'action différents lors de la mise en oeuvre des programmes de protection de la vigne contre le mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-valiant-flash/,Traitement C’est quoi le produit Lazulie ? ,"LAZULIE est un fongicide à base de fenhexamid, substance active issue de la recherche Bayer , qui appartient à la famille chimique des hydroxyanilides.
LAZULIE est efficace sur Botrytis cinerea. LAZULIE agit par contact, préventivement, en inhibant la croissance du tube germinatif et du mycelium des champignons.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-lazulie/,Traitement Comment utiliser Lazulie ? ,"Préparation de la bouillie Verser directement LAZULIE, présenté sous forme de granulés dispersibles dans l'eau, dans la cuve du pulvérisateur à demi remplie d'eau, le système d'agitation étant en marche pour obtenir une bonne mise en suspension.
Compléter avec la quantité d'eau nécessaire à l'application en maintenant l'agitation.
LAZULIE peut s'utiliser aux volumes/ha habituellement appliqués sur les cultures sur lesquelles il est autorisé (100 à 1000 l/ha). Mélanges et Compatibilités   L'application anti-botrytis devant cibler la zone des grappes, ne pas mélanger avec des anti mildious et/ou anti oidiums visant l'ensemble de la végétation. Les mélanges doivent être mis en oeuvre conformément à la réglementation en vigueur. Pour connaître le détail pratique de cette mise en oeuvre, il est nécessaire de contacter au préalable le 0 800 25 35 45. Dose(s) préconisée(s) La dose préconnisée correspond à la dose homologuée (cf Conditions de traitement) Conditions de traitement (époque, stade, seuil d'intervention) -VIGNE: Le contrôle du botrytis passe par l'association de mesures prophylactiques et d'un programme de traitement à adapter en fonction du risque local. LAZULIE peut s'utiliser de BBCH65 (mi-floraison) jusqu'à 14j avant récolte pour le raisin de cuve et 7 jours avant récolte pour le raisin de table à 1,5Kg/ha. Nous recommandons d'appliquer LAZULIE à la fin floraison et d'utiliser en complément Rhapsody (solution de biocontrôle) à l'approche de la récolte. Afin de maintenir l'efficacité du produit, appliquer LAZULIE une seule fois par hectare et par an.",https://www.bayer-agri.fr/produits/fiche/fongicides-lazulie/,Traitement Quelles sont les produits pour lutter contre le Botrytis de la vigne ? ,Rhapsody est une solution de biocontrôle performante en protection botrytis sur la vigne. Vous avez également le Teldor et Lazulie qui sont efficace. ,https://www.bayer-agri.fr/cultures/botrytis-de-la-vigne_224/,Traitement Que faire en période d’installation du Botrytis ? ,"Le traitement se positionne de préférence aux stades précoces, de la fin floraison à la fermeture de la grappe, en une ou deux interventions (stades A à B avec des produits conventionnels, en privilégiant les plus performants). Les stratégies à deux applications sont à réserver aux situations les plus sensibles.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/botrytis-de-la-vigne_224/,Traitement Que faire en période de risque de développement explosif du botrytis ? ,"Si le traitement fongicide est tardif, après le début véraison, la protection doit être adaptée aux conditions climatiques et à la sensibilité de la parcelle. Les produits de biocontrôle, d’origine naturelle et qui disposent d’une absence de limite maximale de résidus, viennent alors compléter les produits conventionnels puisqu’ils s’utilisent jusqu’à un jour avant récolte. C’est le cas de Serenade Max®, une solution naturelle à base de bactéries Bacillus subtillis. Afin d'éviter la sélection de souches de botrytis résistantes, il est recommandé d’appliquer un seul produit par famille chimique et par an. La qualité de la pulvérisation, localisée sur la zone de la grappe, joue un rôle fondamental dans la lutte contre le botrytis : Un bon réglage du pulvérisateur Une surveillance des facteurs influant sur la qualité : climat, dose, type de diffuseur et de buses, etc.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/botrytis-de-la-vigne_224/,Traitement Quelles sont les produits pour lutter contre le mildiou de la vigne ? ,"Les produits contre mildiou que nous pouvons vous conseiller sont Pangolin DG, Profiler, Mikal flash et Viliant Flash.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/comment-controler-le-mildiou-de-la-vigne_226/,Traitement Comment contrôler le mildiou de la vigne ? ,"Le traitement est déclenché selon les alertes de l’outil d’aide à la décision Movida GrapeVision. Les produits comme Profiler® qui présentent une vraie persistance d’action de 14 jours, même en condition de pluies, ainsi qu’une sécurité de 1 à 2 jours supplémentaires, apportent de la souplesse dans l’organisation des chantiers. Ils permettent de réduire le nombre de traitements. Une pulvérisation de qualité grâce à un traitement face par face permet de toucher tous les organes sensibles au mildiou. À noter : avec un programme associant l’anti-mildiou Profiler® à l’anti-oïdium Luna® Sensation, la protection contre ces deux champignons est sécurisée à une cadence de 21 jours. Les chantiers sont optimisés et le nombre de traitements réduits.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/comment-controler-le-mildiou-de-la-vigne_226/,Traitement Comment prévenir tout risque de résistance du mildiou ? ,"Les produits composés de Fosétyl®-Al préparent la plante à réagir uniquement en cas d’agression du mildiou. Ces solutions écartent tout risque d’apparition de résistance de la part du champignon. Le mode d'action unique de l’anti-mildiou Profiler® s’appuie sur une association : celle du fluopicolide, de la famille des acylpicolides, et du Fosétyl®-Al, stimulateur des défenses naturelles de la vigne. Son intégration dans un programme anti-mildiou en fait un outil d'alternance et de consolidation nécessaire pour assurer la pérennité de l'efficacité des modes d'action anti-mildiou.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/comment-controler-le-mildiou-de-la-vigne_226/,Traitement Quelles sont les produits pour lutter contre l’Oidium de la vigne ? ,"Avec Luna® Sensation, composé de fluopyram, le viticulteur protège sa vigne contre l’oïdium pour une durée de 21 jours. Le produit apporte un haut niveau de protection et s’utilise en préventif, de préférence au stade boutons floraux séparés. Les bons résultats de Luna Sensation® ont été démontrés dans les essais conduits par Bayer et ses partenaires de 2012 à 2018.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/comment-gerer-loidium-de-la-vigne_223/,Traitement Comment gérer l'oïdium de la vigne ?,"Difficile de prévoir à l’œil nu les attaques d’oïdium ainsi que leur niveau d’intensité ! Le champignon peut déjà être installé dans la plante avant que les symptômes ne soient facilement visibles. L’outil d’aide à la décision Movida permet de suivre la pression maladie au niveau de la parcelle afin de traiter au bon moment et si nécessaire. La protection contre l’oïdium est réalisée jusqu’à la fermeture de la grappe. Le premier passage est effectué avec un fongicide présentant une haute efficacité sur l’oïdium en cours de développement afin d’empêcher la maladie de s’établir. La qualité de la pulvérisation reste un facteur clé dans la réussite de la protection contre l’oïdium. Les traitements fongicides face par face sur tous les rangs sont recommandés. Gestion de la protection dans les parcelles sensibles. Dans les parcelles très sensibles, dites « à drapeaux », une protection précoce démarre dès le stade 2-3 feuilles étalées jusqu’à la fermeture de la grappe voire jusqu’à la véraison. Le traitement se positionnera plutôt en pré-floraison dans les parcelles sensibles, dès le stade 5-6 feuilles étalées.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/comment-gerer-loidium-de-la-vigne_223/,Traitement Quelles sont les produits pour lutter contre l’Excoriose de la vigne ?,"La lutte chimique contre Phomopsis viticola doit assurer la protection de toutes les feuilles apparues entre les stades « éclatement des bourgeons » et « 5-6 feuilles étalées». Deux stratégies peuvent alors être choisies. La première consiste à réaliser deux applications avec un fongicide de contact : d’une part, lorsque 40 à 50% des bourgeons atteignent le stade « éclatement des bourgeons », et, d’autre part, lorsque 40% des bourgeons arriveront au stade « 2 à 3 feuilles étalées ». La deuxième stratégie est plus simple à mettre en œuvre. Elle repose sur une application unique avec un fongicide à base de fosétyl-Al au tout début du stade ""éclatement des bourgeons"". Mikal®Flash, composé de 50% de fosétyl-aluminium et de 5% de folpel, apportera une protection efficace.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/excoriose-de-la-vigne_225/,Traitement Comment gérer l’excoriose de la vigne ? ,"L’observation est majeure dans la lutte contre l’excoriose. Elle s’intensifie après la chute des feuilles et avant la taille, afin de détecter la présence éventuelle de symptômes. Si des nécroses brunâtres sont décelées sur les rameaux, les sarments infectés doivent être éliminés au moment de la taille afin de stopper la propagation du champignon. Une maîtrise de la vigueur de la vigne, par un enherbement ou une diminution de la fertilisation azotée, évite le développement de la maladie. Certains cépages sont également plus sensibles que d’autres à l’excoriose. ",https://www.bayer-agri.fr/cultures/excoriose-de-la-vigne_225/,Traitement Quelles sont les produits pour lutter contre le Blackrot de la vigne ?,"La protection chimique fait appel à des spécialités anti-mildiou ou anti-oïdium également homologuées contre le black-rot. Elle est fonction de la présence du champignon les années précédentes. Si lors de la précédente campagne, le taux d’attaque du champignon était supérieur à 5%, une protection précoce devient nécessaire dès le stade 2-3 feuilles étalées, avant les traitements contre le mildiou ou l’oïdium. Dans ce cas, le traitement peut être combiné à celui de l’excoriose. Les fongicides de contact, à action préventive à base de tébuconazole sont recommandés avant la floraison. Ils protègent contre le black-rot pendant une durée de 14 jours. Un produit à base de trifloxystrobine est conseillé pour l’encadrement de la fleur.
Après la floraison, des antioïdium homologués contre le black-rot à action curative, à base d’IBS ou de strobilurines, permettent une action conjointe contre les maladies. Avec Luna Sensation®, composé de fluopyram, le viticulteur protège sa vigne contre l’oïdium et le black-rot pour une durée de 21 jours. Le produit apporte un haut niveau de protection avec une faible dose. La vigilance s’impose jusqu’à la véraison.",https://www.bayer-agri.fr/cultures/black-rot-de-la-vigne_228/,Traitement Quelle est le produit pour lutter contre les Ravageurs de la vigne ? ,"Le DECIS PROTECH appartient à la famille des pyréthrinoïdes et se caractérise par son large spectre d'activité sur les insectes nuisibles, il est également doté d'une excellente persistance d’action. Le produit peut lutter contre : la Citadelle verte de la vigne, Tordeuses de la vigne, Citadelle de la flavescence dorée de la vigne, la drosophile de la ville, mange bourgeon de la vigne, Metcalfe de la vigne, Pyrale de la vigne et les Thrips de la vigne. ",https://www.bayer-agri.fr/cultures/la-cicadelle-verte-de-la-vigne_234/,Traitement "Quelles sont les conditions légales pour qu'une boisson puisse être étiquetée et vendue sous le nom de ""vin"" en vertu de cette réglementation ?","Décret 67-1021 1967-11-23 art.1 : Aucune boisson ne peut être fabriquée, détenue, transportée en vue de la vente, ou expédiée, mise en vente ou vendue sous le nom de ""vin"" que si elle provient exclusivement de la fermentation du raisin frais ou du jus de raisin frais.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les pratiques interdites pour le vin ? ,"Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 : Il est interdit de détenir sans motifs légitimes, d'exposer, de mettre en vente ou de vendre pour la consommation, des vins impropres à cet usage, ou des vins obtenus par le mélange de vins et de vins impropres à la consommation. Sont considérées comme frauduleuses les manipulations et pratiques qui ont pour objet de modifier l'état naturel du vin, dans le but soit de tromper l'acheteur sur les qualités substantielles ou l'origine du produit, soit d'en diminuer l'altération et notamment le coupage de vins avec des vins impropres à la consommation. En conséquence, sont interdites la fabrication, l'exposition, la mise en vente ou la vente, connaissant leur destination ou la détention sans motifs légitimes des produits propres à effectuer les manipulations ou pratiques visées au deuxième alinéa du présent article et, notamment, des substances destinées : A améliorer et bouqueter les moûts et les vins en vue de tromper l'acheteur sur leurs qualités substantielles, leur origine ou leur espèce ; A guérir les moûts ou les vins de leurs maladies en dissimulant leur altération ; A fabriquer des vins artificiels ; A masquer une falsification du vin, en faussant les résultats de l'analyse.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les restrictions et les présomptions liées à l'ajout d'eau au vin ? ,"Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 : Mouillages sont interdites l'addition d'eau au vin, même dans le cas où elle est connue de l'acheteur ou du consommateur, la vente ou la mise en vente de vin additionné d’eau. Vinage. Les dispositions de l'alinéa précédent s'appliquent au vin additionné d’alcool. Sont présumés suralcoolisés les vins rouges pour lesquels le rapport de l'alcool à l'extrait réduit est supérieur à 4,6 et les vins blancs pour lesquels ce rapport est supérieur à 6,5. Toutefois, cette présomption peut être infirmée lorsque la comparaison des différents éléments constitutifs des vins, leur dégustation, les conditions de leur fabrication, le lieu de leur provenance, permettent d'établir qu'ils proviennent exclusivement de la fermentation de raisins frais.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les restrictions aux additions de produits étrangers dans le vin ? ,"Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 : Addition de produits étrangers est interdite toute addition au vin, au vin de sucre ou de marc, à la boisson de raisins secs : -De matières colorantes quelconques ; -Des produits tels que les acides sulfurique, nitrique, chlorhydrique, salicylique, borique ou autres analogues ; -De chlorure de sodium au dessus de 1 gramme par litre ; -Soit au moment de la fermentation, soit après, du produit de la fermentation ou de la distillation de figues, caroubes, fleurs de mowra, clochettes, riz, orge et autres matières sucrées.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Est-il prohibé l'emploi du glucose dans la vinification ?,"Article 10. Est prohibé l'emploi de glucose dans la vinification soit en première cuvée, soit pour la préparation d'un second vin par versement d'eau sur les marcs.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Est-il prohibé  la fabrication de vins produits par la diffusion ?,"Article 11. Est prohibée la fabrication de vins produits par le procédé dit de « diffusion"".",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les obligations annuelles imposées aux propriétaires et récoltants de vin en ce qui concerne la déclaration de leur production ?,"Article 12. Enonciations de la déclaration. Sans préjudice des obligations imposées par les articles 22 à 47, relatifs à la protection des appellations d'origine, chaque année, après la récolte, tout propriétaire, fermier, métayer, récoltant du vin, doit déclarer à la mairie de la commune où il a fait son vin : 1 La superficie des vignes en production qu'il possède ou exploite ; 2 La quantité totale du vin produit, y compris le vin réservé à la consommation familiale, et en distinguant les vins rouges ou rosés et le vins blancs, avec mention spéciale des vins de chaque catégorie provenant des cépages visés à l'article 96 ; 3 S'il y a lieu, le volume ou le poids de vendanges fraîches ou la quantité de moûts qu'il expédiés. Déclaration du stock restant des années précédentes. La déclaration du stock, restant dans les caves des récoltants, doit être souscrite, chaque année, avant le 1er septembre avec les distinctions prévues, pour la récolte, au 2° ci-dessus. Forme de la déclaration. Ces déclarations peuvent, en outre, renfermer des indications fixées par décret et sont inscrites, sous le nom du déclarant, sur un registre restant à la mairie et qui doit être communiquer à tout requérant. Elles sont signées par le déclarant sur le registre ; il en est donné récépissé. Copie est transmise, par les soins de la mairie, au receveur buraliste de la localité, qui ne peut délivrer, au nom du déclarant, de titres de mouvement pour une quantité supérieure à la quantité déclarée. Affichage des déclarations. Le relevé nominatif des déclarations est affiché à la mairie. Déclarations partielles. Dés le début de la récolte, au fur et à mesure des nécessités de la vente, des déclarations partielles peuvent être faites dans les conditions précédentes, sauf l'affichage qui n'a lieu qu'après la déclaration totale. Délai de déclaration. Dans chaque département, le délai dans lequel doivent être faites les déclarations de récoltes est fixé annuellement par le préfet, après avis du conseil général, à une époque aussi rapprochée que possible de la fin des vendanges et écoulages et au plus tard le 25 novembre. En ce qui concerne les déclarations de récoltes des vins à appellation d'origine contrôlée, un arrêté spécial fixera ce délai après avis du conseil général et de la chambre d'agriculture et après consultation des organisations professionnelles viticoles représentant les viticulteurs intéressés. Sous aucun prétexte, les récoltants ne peuvent être autorisés, soit individuellement, soit collectivement, à déclarer leur récolte après la date fixée par l'arrêté du préfet.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation La déclaration de récolte est-elle obligatoire ? ,"Article 15. La déclaration de récolte est obligatoire, même si toute la récolte est vendue à l'état de vendanges. Le volume de vin représenté par les vendanges expédiées est calculé à raison d'un hectolitre de vin par 130 litres ou 130 kilogrammes de vendanges.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment est gérée la déclaration de récolte dans le cadre d'une indivision successorale ? ,"Article 16. Dans toute indivision successorale en ligne directe, à l'exclusion de toute autre forme d'exploitation en commun, chacun des cohéritiers est autorisé à faire une déclaration de récolte individuelle, qui sert de base au calcul des diverses obligations de taxes et distillation édictées par les lois sur la viticulture. Mais, en cas de vente ou de location d'une ou de plusieurs parts indivises, à une ou plusieurs personnes étrangères à l'indivision, le ou les tiers doivent supporter les charges leur incombant, d'après le chiffre total de la récolte de l'exploitation, les coïndivisaires héréditaires continuant seuls à bénéficier de la mesure prévue au paragraphe précédent.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les responsabilités en matière de déclaration de récolte pour le métayer ou colon partiaire dans le cadre d'un bail à portion de fruits ? ,"Article 17. En cas de bail à portion de fruits, seul le métayer ou colon partiaire déclare la superficie des vignes en production, en tenant compte, s'il y a lieu, des distinctions prévues à l'article suivant. Chaque copartageant indique, dans sa déclaration de récolte, la quantité de vin blanc et de vin rouge ou rosé qui lui est attribuée, avec mention spéciale du vin de chaque catégorie provenant des cépages visés à l'article 96. Il précise, en outre, les noms et domiciles des autres copartageants.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles informations spécifiques doivent être déclarées par un producteur lorsque la récolte ?,"Article 18. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret-loi 1938-05-31 art. 16 JORF 9 juin 1938 Détail de la déclaration. Lorsque la récolte comprend, pour partie seulement, soit des vins destinés à la fabrication d'eaux-de-vie bénéficiant de l'appellation d'origine contrôlée Cognac ou Armagnac, soit des vins ayant droit à des appellations d'origine contrôlées, le producteur doit indiquer, pour chaque catégorie de ces vins, outre la quantité obtenue, la superficie des vignes qui les ont produites. A l'égard des vins destinés à la fabrication d'eaux-de-vie bénéficiant de l'appellation d'origine contrôlée cognac ou armagnac, la déclaration indique, le cas échéant : a) La production et la superficie des plantations opérées en vertu du paragraphe b de l'article 87 ; b) La superficie et la production des autres plantations.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Comment les coopératives ou associations gèrent-elles les parts de récolte prélevées, et quelles sont les implications pour les adhérents ?",Article 19. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Coopératives - Parts de cave. Les parts de récolte prélevées par les coopératives ou associations sont imputées au compte de chacun des adhérents et comprises dans les déclarations souscrites par ces derniers.,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les autorisations et les pouvoirs des agents du service de la répression des fraudes et des contributions indirectes ? ,"Article 20. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret-loi 1938-05-31 art. 4 JORF 9 juin 1938 Modifié par Loi 1942-11-16 art. 1 JORF 2 décembre 1942 Contrôle des déclarations. Les agents du service de la répression des fraudes et ceux des contributions indirectes peuvent pénétrer librement dans les chais des viticulteurs pour vérifier les déclarations de récolte ou de stock et prélever des échantillons de vendanges, de moûts ou de vins. Ces vérifications ne peuvent être empêchées par aucun obstacle du fait des viticulteurs. Ces derniers doivent, sous les peines portées au premier paragraphe de l'article 125, déclarer aux employés les quantités de boissons existant dans les fûts, vaisseaux, foudres ou autres récipients. Lorsqu'elle atteint ou excède 25 hectolitres la contenance desdits fûts, vaisseaux, foudres ou autres récipients doit être marquée sur chacun d'eux en caractères indélébiles ayant au moins dix centimètres de hauteur. L'opération doit être faite avant la mise en usage, pour les récipients neufs ; dans un délai maximum d'un mois, compté de la promulgation du présent décret, pour les contenants déjà en service lors de la promulgation du décret-loi du 31 mai 1938.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sanctions sont prévues en cas de déclaration inexacte, défaut de déclaration ou infraction aux lois et décrets sur la viticulture ? ","Article 21. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret-loi 1939-07-29 art. 3 JORF 4 août 1939 Modifié par Loi 1943-11-12 art. 3 JORF 13 novembre 1943 Pénalités. Toute déclaration inexacte, tout défaut de déclaration et d'une manière générale, toute infraction aux dispositions des lois et décrets sur la viticulture commise par la voie de la déclaration de récolte ou de la déclaration de stock est punie, à la requête de l'administration des contributions indirectes, d'une amende de 500 à 5.000 francs avec affichage du jugement, de la saisie et de la confiscation des vins représentant l'insuffisance ou l'excès de la déclaration, du quintuple de la valeur de ces vins (1). En cas de récidive, est, en outre, applicable une peine de huit jours à un mois d'emprisonnement. Est déclaré complice de la fraude et passible des mêmes peines que le viticulteur, tout négociant qui a incité ce dernier à fausser sa déclaration de récolte, et a lui-même dans cet objet, altéré ses propres déclarations de réception de vendanges ou de fabrication de vins. (1) Pénalités d'origine : voir code général des impôts, articles 1791, 1794 et 1810.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les différentes attributions de l'Institut national des appellations d'origine de vins et eaux-de-vie selon cet article ?,"Article 22. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Rôle et atributions. Il est institué un institut national des appellations d'origine de vins et eaux-de-vie, qui est doté de la personnalité civile. a) Appellations d'origine ""contrôlées"". Cet organisme détermine après avis des syndicats intéressés les conditions de production auxquelles doit satisfaire le vin de chacune des appellations d'origine ""contrôlées"" établies en vertu de l'article 42. b) Protection des appellations d'origine en France et à l'étranger. L'institut national peut, dans les mêmes conditions que les syndicats professionnels, constitués conformément aux dispositions du livre III, chapitre Ier du code du travail, contribuer à la défense des appellations d'origine en France et à l'étranger, collaborer à cet effet avec les syndicats formés pour la défense de ces appellations, ester en justice pour cette défense. c) Désignation d'agents de la répression des fraudes. Cet institut peut demander le commissionnement d'agents de la répression des fraudes, en vue de contribuer, conformément à l'article 46, à l'application des lois et règlements en vigueur, notamment en ce qui concerne la sincérité des déclarations de récolte avec appellation d'origine et le respect des décisions définissant ces appellations. d) Commerce international. Défense des intérêts des producteurs. L'institut national fournit des avis au gouvernement sur la défense des intérêts des producteurs de vins à appellation d'origine dans le commerce international, notamment à l'occasion de la préparation des traités de commerce. e) Désignation de délégués au comité national de propagande du vin. Il désigne des délégués dont le nombre est fixé par le ministre de l'agriculture au comité national de propagande prévu par l'article 325 en vue de collaborer avec lui à la propagande en faveur des vins à appellation d'origine.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Comment est composé l'Institut national des appellations d'origine, et quelles sont ses règles de fonctionnement ?","Article 23. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Composition et règles de fonctionnement. La composition de l'institut national et ses règles de fonctionnement sont fixées par décret rendu sur la proposition des ministres de l'agriculture, de la justice et de l'économie et des finances. Cet institut comprend : Des membres du Parlement choisis parmi les représentants des régions viticoles ; Des représentants des groupements professionnels de producteurs de vins et eaux-de-vie, du comité national de propagande des vins et enfin du commerce des boissons. En font également partie : Le chef du service de la répression des fraudes et l'inspecteur général de la viticulture au ministère de l'agriculture ou son délégué ; Le directeur du laboratoire central du service de la répression des fraudes au ministère de l'agriculture ou son délégué ; Le directeur général des contributions indirectes, ou son délégué ; Le directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la justice, ou son délégué ; Durée du mandat. Les membres de l'institut national sont nommés pour trois ans. Leur mission peut être renouvelée. Dans le mois qui suit la publication au Journal officiel du décret de nomination, chacun des membres de l'institut doit indiquer à son président le nom du délégué chargé, le cas échéant, de le suppléer. Adjonction de délégués du commerce d'exportation. Quand il délibère sur toutes les questions relatives au commerce international et à la protection des appellations d'origine à l'étranger, il lui est adjoint cinq délégués du commerce d'exportation des vins et spiritueux, nommés par le ministre de l'agriculture, un représentant du ministre chargé du commerce et un représentant du ministre des affaires étrangères. Versions",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les domaines couverts par la désignation d'experts selon cet article ?,"Article 24. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Désignation d'experts. 1° Par les groupements viticoles. Dans les conditions qui sont fixées par un arrêté du ministre de l'agriculture, sur avis de l'institut national, les associations viticoles et syndicats ayant, les uns et les autres, plus de dix ans d'existence légale, ont le droit de désigner des experts qui sont adjoints à l'institut national avec voix consultative, et peuvent être appelés à participer à ses travaux lorsqu'il s'agit de l'appellation ou des appellations pour la défense desquelles ils sont constitués ; 2° Par le ministre de l'agriculture. Le ministre de l'agriculture peut lui-même choisir, parmi les personnes dont le concours lui paraît utile, des experts qui collaborent avec les précédents et dont les attributions sont identiques. Versions",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle est la mission principale du comité directeur créé dans l'institut des appellations d'origine ?,Article 25. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Comité directeur (rôle et atributions). Il est créé dans l'institut des appellations d'origine un comité directeur chargé de la préparation et de l'étude des questions à soumettre à la réunion plénière de l'institut national. ,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Qui sont les membres du comité directeur selon cet article, et quelle est leur composition ?","Article 26. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Comité directeur (composition). Le comité directeur est composé ainsi qu'il suit, de douze membres : Le président de l'institut national ; Les vice-présidents ; Un secrétaire général ; Un représentant de la viticulture alsacienne ; Un représentant de la viticulture bourguignonne ; Un représentant de la viticulture champenoise ; Un représentant de la viticulture du Centre ; Deux représentants du commerce des vins et eaux-de-vie ; Un représentant de la production des eaux-de-vie à appellation d'origine ; Un représentant de la production des vins doux naturels et des vins de liqueur à appellation d'origine ; Font partie de droit du comité directeur les membres de l'administration figurant dans l'institut. ",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "En quoi consistent les membres suppléants du comité directeur, et quelles sont leurs conditions de participation aux réunions ?",Article 27. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Comité directeur (membres suppléants). Les membres du comité directeur peuvent se faire suppléer par un membre de l'institut national. Les membres de l'institut national doivent choisir leurs suppléants parmi les experts de la même région. Les suppléants ne peuvent assister aux réunions qu'en l'absence des délégués. Versions,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment l'Institut national des appellations d'origine utilise-t-il ses ressources selon cet article ?,Article 28. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Ressources de l'institut national (utilisation). L'institut national des appellations d'origine est chargé de l'emploi des sommes qui lui sont attribuées dans les conditions prévues par l'article 329 et qui sont ordonnancées à son profit par le ministre de l'agriculture.,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelle est la fonction de la sous-commission financière, et qui en fait partie ?","Article 29. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Sous-commission financière. L'institut national délègue l'examen des questions administratives et financières à une sous-commission comprenant : Le président de l'institut national, président ; Les vice-présidents de l'institut national ; Deux membres de l'institut national désignés par le comité directeur ; Le directeur de l'agriculture, ou son représentant ; Le chef du service de la répression des fraudes au ministère de l'agriculture ou son représentant ; Le directeur général des contributions indirectes ou son représentant ; Le directeur du budget et du contrôle financier au ministère de l'économie et des finances, ou son représentant ; Un représentant du ministre de la justice ; Le contrôleur des dépenses engagées près le ministère de l'agriculture ; Le secrétaire général de l'institut national.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quel est le rôle du directeur des services administratifs de l'Institut national des appellations d'origine ?,"Article 30. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Direction des services administratifs. Un directeur, nommé par arrêté des ministres de l'agriculture et de l'économie et des finances, est chargé, sous l'autorité du président, de la direction des services administratifs, techniques et financiers de l'institut national. Il assiste avec voix consultative aux séances de l'institut national, du comité directeur et de la sous-commission financière permanente.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Comment est établi l'état de prévisions de recettes et de dépenses, et qui doit l'approuver ?","Article 31. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Etat de prévisions de recettes et de dépenses. Chaque année, la sous-commission financière permanente établit un état de prévisions de recettes et de dépenses à effectuer au cours de l'année suivante. Cet état, après délibération de l'institut national, est soumis pour approbation avant le 1er décembre aux ministres de l'agriculture et de l'économie et des finances. Il peut être modifié, sur approbation du ministre de l'agriculture et du ministre de l'économie et des finances, au cours de l'exercice auquel il s'applique.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les modalités de recrutement et de rémunération du personnel administratif de l'institut ?,"Article 32. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Recrutement et rémunération du personnel administratif. Le personnel administratif de l'institut national est recruté par contrat. Il est nommé par le président après avis de la sous-commission financière permanente, dans la limite des emplois prévus par l'état de prévision de recettes et de dépenses visé à l'article précédent. La sous-commission financière permanente en fixe la rémunération dans la limite de cet état de prévision.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Qui est responsable de la gestion des ressources de l'Institut national des appellations d'origine ?,Article 33. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Gestion des ressources. Les opérations matérielles de recettes et de dépenses sont effectuées par un comptable au vu d'autorisations délivrées par le directeur. L'institut national peut se faire ouvrir un compte de chèques postaux à cet effet. Versions,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les démarches concernant les comptes financiers de l'institut et qui les approuve ?,"Article 34. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Comptes financiers. Au début de chaque année, le comptable établit un compte des opérations des recettes et des dépenses qu'il a effectuées au cours de l'année précédente et, après l'avoir soumis à la sous-commission financière permanente, le transmet avec l'avis de cette dernière au comité de contrôle financier près le ministère de l'agriculture en vue de son approbation par le ministre de l'agriculture et le ministre de l'économie et des finances. Le comptable établit en outre, chaque trimestre, une situation qu'il soumet à la sous-commission financière permanente et au comité de contrôle financier près le ministère de l'agriculture. ",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Où sont versés les fonds disponibles de l'Institut national des appellations d'origine ?,"Article 35. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Fonds disponibles. Les fonds disponibles de l'institut national des appellations d'origine sont versés à un compte ouvert à la caisse centrale du Trésor, non productif d'intérêts. Versions",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les organes de contrôle auxquels est soumis l'Institut national des appellations d'origine ?,Article 36. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Vérifications. L'institut national des appellations d'origine est soumis aux vérifications de l'inspection générale des finances et au contrôle de l'inspection des associations agricoles. ,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles obligations doivent respecter les récoltants qui souhaitent donner une appellation d'origine à leur vin ?,"Article 37. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Vins à appellation d'origine. Tout récoltant qui entend donner à son vin une appellation d'origine est tenu de l'indiquer dans sa déclaration de récolte, en précisant, pour chaque appellation revendiquée : 1° L'origine géographique des vins récoltés ou des vendanges d'achat : 2° Les cépages dont ils proviennent ; 3° Les quantités auxquelles l'appellation est donnée. En outre, pour les vins susceptibles de bénéficier de l'appellation d'origine ""champagne"" la déclaration de récolte doit indiquer le poids des vendanges. Le service chargé de la protection des appellations d'origine au ministère de l'agriculture procède à l'enregistrement et à la publicité des déclarations faites dans les mairies par les récoltants lorsqu'elles comportent l'emploi d'une appellation d'origine dont l'usage n'a pas été reconnu au déclarant. ",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles conditions un vin doit-il remplir pour avoir droit à une appellation d'origine régionale ou locale selon cet article ?,"Article 38. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Vins à appellation d'origine. Les appellations d'origine des produits vinicoles ne peuvent jamais être considérées comme présentant un caractère générique et tombées dans le domaine public. Indépendamment des prescriptions relatives à l'origine aucun vin n'a droit à une appellation d'origine régionale ou locale s'il ne provient de cépages et d'une aire de production consacrés par des usages locaux, loyaux et constants. L'aire de production est la surface comprenant les communes ou parties de communes propres à produire le vin de l'appellation. Les vins provenant des hybrides producteurs directs n'ont, en aucun cas, droit à une appellation d'origine.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les critères et la procédure définis pour déterminer la liste des terrains susceptibles d'être admis à conférer l'appellation Champagne ? ,"Article 39. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Recolement des terrains pouvant conférer l'appellation ""Champagne"". Dans chaque département et pour toutes les communes prévues à l'article 38, la liste des terrains susceptibles d'être admis à conférer à leurs vins l'appellation ""Champagne"" est déterminée selon la procédure prévue par l'article 5 de la loi du 22 juillet 1927. Les terrains sont désignés par référence aux lieux dits, sections et numéros du cadastre. La champagne viticole comprend exclusivement : 1° Les territoires dont la liste suit : Département de la Marne : Arrondissement de Châlons-sur-Marne : toutes les communes. Arrondissement de Reims : toutes les communes. Arrondissement d'Epernay : toutes les communes. Arrondissement de Vitry-le-François : canton de Vitry, les communes de : Arrigny, Arzillières, Bassu, Bassuet, Changy, Chantecoq, Doucet, Ecollement, Giffaumont, Nuisement-aux-Bois, Outrepont, Rosay, Vanault-le-Châtel, Vanault-les-Dames, Vavray-le-Grand, Vavray-le-Petit. Département de l'Aisne : Les communes de : Acy, Augy, Azy, Baulne, Barbonval, Barzy-sur-Marne, Bézule-Guéry, Blanzy-les-Fismes, Blesmes, Bonneil, Braisne, Bresles, Brenelle, Bucy-le-long, Celles-les-Condés, Celles-sur-Aisne, Charly, Charlèves, Château-Thierry, Chassemy, Chavronne, Chézy-sur-Marne, Chierry, Chivres, Citry-Salsogne, Condé-en-Brie, Condé-sur-Aisne, Connigis, Courcelles, Courboin, Courtemont-Varennes, Couvrelles, Crézancy, Cys-la-Commune, Crouttes, Dhuizel, Domptin, Essonnes, Etampes, Fossoy, Gland, Glennes, Jaulgonne, La Chapelle-Monthodon, Longueval-Merval, Mezy-Moulins, Missy-sur-Aisne, Montigny-les-Condé, Montlevon, Monthyre, Montreuil-aux-Lions, Mont-Saint-Père, Nesles, Nogental, Nogent-l'Artaud, Paars, Pargny-la-Dhuys, Passy-sur-Marne, Pavant, Perles, Presles-et-Boves, Révillon, Reuilly-Sauvigny-Romeny, Saint-Agnan, Saint-Mard, Sancy, Saulchery, Sermoise, Serval, Soupir, Saint-Eugène, Tréloup, Vailly, Vauseny, Vaux-Céré, Vauxtin, Verdilly, Villiers-en-Prayères, Vieil-Arcy, Villiers-sur-Marne. Département de la Haute-Marne : Les communes de : Argentolles, Rizaucourt. Département de la Seine-et-Marne : Les communes de : Citry, Méry, Nanteuil, Saucy, Sainte-Aulde. Département de l'Aube : Les communes de : Ailleville, Arconville, Argançon, Arrentières, Arsonval, Avirey-Longey, Bagneux-la-Fosse, Balnot-sur-Lainges, Barroville, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine, Bergères, Beauvoir, Bertignolles, Buxeuil, Buxeuil-sur-Arce, Bligny, Bragelogne, Brienne-le-Château, Celles, Chancenay, Champignol, Channes, Chervey, Colombé-la-Fosse, Colombé-le-Sec, Courteron, Couvignon, Cunfin, Dolancourt, Eguilly-sous-Bois, Engente, Epagne, Essoyes, Fontaine, Fontette, Gié-sur-Seine, Jaucourt, Landreville, Lignol-le-Château, Les riceys, Loches-sur-Burces, Marcilly-sur-Hayer, Merry-sur-Arcé, Meurville, Mongueux, Montier-en-l'Isle, Mussy-sur-Seine, Neuville-sur-Seine, Noé-les Mallets, Plaines-saint-Lange, Polisot, Polisy, Précy-saint-Arcé, Proverville, Rouvres-les-Vignes, Saulcy, Spoy, Saint-Léger-sous-Brienne, Sainte-Savine, Saint-Usage, Trannes, Urville, Verpillières, Villenauxe, Villeneuve-en-Châtelet, Ville-sur-Arce, Vitry-le-Croisé, Viviers-sur-Artaud, Voigny. Dans ces territoires et communes seuls les terrains actuellement plantés en vignes ou qui y ont été consacrés avant l'invasion phylloxérique peuvent conférer à leurs vins le droit à l'appellation ""Champagne"". Les seuls raisons propres à la champagnisation sont ceux qui proviennent des cépages suivants : les diverses variétés de pinot, l'arbanne, le petit meslier. A titre transitoire et pendant une période de dix-huit ans à partir de la promulgation de la loi du 22 juillet 1927 le vin provenant du gamay et des autres plants français qui, à cette date étaient déjà plantés (non compris les hybrides producteurs directs) seront tolérés dans les cuvées de champagne. Passé ce délai de dix-huit ans, ces plants seront exclus et les vins qui en proviendront n'auront plus droit à l'appellation ""Champagne""",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les vins bénéficiant de la présomption légale selon les informations fournies ? ,"Article 40. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Vins bénéficiant de la présomption légale. A titre de présomption légale, les producteurs peuvent revendiquer l'appellation d'origine : 1° Banyuls. 1° ""Banyuls"" pour les vins récoltés et manipulés sur le territoire des communes de Cerbère, Port-Vendres, Banyuls et sur la partie de la commune de Collioure, voisine des précédentes jusqu'au Raviner ; 2° Clairette de Die. 2° ""Clairette de Die"" pour les vins récoltés et manipulés entièrement sur les territoires ci-après délimités : Département de la Drôme : Arrondissement de Die : Canton de Die. Toutes les communes. Canton de Châtillon-en-Diois. Les communes suivantes : Châtillon-en-Diois, Meuglon et Saint-Roman. Canton de Luc-en-Diois. Les communes suivantes : Barnave, Jansac, Luc-en-Diois Montlaur, Poyols, Racourbeau. Canton de Saillans, les communes suivantes : Aubenasson, Aurel, Espenel, Rimon-et-Savel, Saillans, Saint-Benoît, Saint-Sauveur, Vercheny, Véronne. Canton de Crest-Nord. Les communes suivantes : Aouste, Beaufort, Cobonne, Mirabet-et-Blacons, Montclar, Suze, et la partie de Crest, comprise entre la Drôme et la Crête-de-la-Raye, à l'Est de la ville. 3° Bordeaux. 3° ""Bordeaux"" pour les vins récoltés sur les territoires ci-après délimités : Le département de la Gironde, les communes suivantes exceptées : Arrondissement de Lesparre : Canton de Saint-Laurent : Carcans-Hourtin. Arrondissement de Bordeaux : Canton d'Arcachon : toutes les communes. Canton d'Audange : toutes les communes. Canton de Belin : toutes les communes. Canton de la Teste : toutes les communes. Canton de Castelnau : Drach, Saumes, Lacanau, Le temple, Le Porge. Arrondissement de Bazas : Canton de Grignolles : Leru-et-Musset. Canton de Villandraut : Bouridays, Lucmau-Cazatus. Canton de Saint-Symphorien : Hostena, Saint-Léger, Saint-Symphorien. Canton de Captieux : toutes les communes",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quels sont les avantages accordés aux vins à appellation d'origine de la Bourgogne, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle ?","Article 41. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Dispositions spéciales aux vins de la Bourgogne, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle. Les vins à appellation d'origine, récoltés sur le territoire de la Bourgogne ainsi que dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle dont l'appellation a été régulièrement déclarée avant le 1er janvier 1931 et dont le droit à l'appellation n'a pas été contesté dans les trois ans qui ont suivi la date de la déclaration, bénéficient des mêmes avantages de droit que ceux accordés, par toutes les lois consécutives à celle du 6 mai 1919, aux vins bénéficiaires de la présomption légale instituée par l'article 24 de ladite loi.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les conditions d'attribution pour les appellations d'origine dites contrôlées ?,"Article 42. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Conditions d'attributions. Il est institué une catégorie d'appellations d'origine dites 'contrôlées' pour les vins ou eaux-de-vie qui satisfont aux conditions de production déterminées par l'institut national des appellations d'origine pour chacune de ces appellations 'contrôlées'. Ces conditions sont relatives à l'aire de production, aux cépages, au rendement à l'hectare, au degré alcoolique minimum du vin, tel qu'il doit résulter de la vinification naturelle et sans aucun enrichissement, aux procédés de culture et de vinification. L'institut a le droit de compléter, mais il ne peut réviser celles de ces conditions relatives à l'encépagement ou aux procédés d'obtention du produit qui ont fait l'objet d'une décision judiciaire rendue en application de la loi du 22 juillet 1927, ayant force de chose jugée, ni les délimitations géographiques qui résultent ou pourront résulter des applications de la loi du 6 mai 1919. Il doit déterminer à l'intérieur des régions ainsi délimitées l'aire de production qui donne droit à l'appellation. Ne peuvent être vendus sous le nom de l'appellation contrôlée que les vins réunissant les conditions exigées pour leur production dans chacune de ces appellations contrôlées.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles appellations d'origine sont susceptibles d'être classées dans la catégorie des appellations dites contrôlées ?,"Article 43. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Appellations d'origine susceptibles d'être classées dans la catégorie des appellations dites 'contrôlées'. Font l'objet de cette réglementation, les appellations d'origine régionales, sous-régionales et communales existant au moment de la promulgation du décret du 30 juillet 1935 et qui ont fait l'objet d'une délimitation judiciaire passée en force de chose jugée, ainsi que celles qui, par leur qualité et leur notoriété, sont considérées par l'institut national comme méritant d'être classées parmi les appellations contrôlées. Une réglementation spéciale peut être édictée pour l'appellation 'Champagne' afin de compléter ou de modifier le statut établi par la loi. Il peut en être de même pour les vins récoltés dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle procédure est prévue pour les décrets d'attribution des appellations d'origine contrôlée ?,Article 44. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Décrets d'attribution. Les décisions prises par le comité dans la limite des attributions qui lui sont reconnues par le présent article font l'objet sur l'initiative du ministre de l'agriculture de décrets qui sont publiés au Journal officiel.,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles dispositions s'appliquent aux appellations contrôlées ayant fait l'objet des décrets d’attribution ?,"Article 45. Décrets d'attribution. Toutes les dispositions prévues par la loi du 6 mai 1919 modifiée par celle du 22 juillet 1927 pour la protection des appellations d'origine, notamment les articles 1er à 13 et 22 et 23 de cette loi, s'appliquent aux 'appellations contrôlées' ayant fait l'objet des décrets prévus par l'article 44.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quel était le rôle des agents de la répression des fraudes concernant le contrôle des déclarations de récolte ?,"Article 46. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Contrôle des déclarations de récolte - Agents de la répression des fraudes. Les agents des services de la répression des fraudes peuvent pénétrer dans les chais des récoltants pour prélever des échantillons et vérifier les déclarations de récolte. De même les agents commissionnés par l'institut national, en qualité d'agents de la répression des fraudes en vertu de l'article 22, pour contribuer à l'application des lois et règlements en vigueur, notamment en ce qui concerne la sincérité des déclarations de récolte avec appellations d'origine et le respect des décisions définissant ces appellations, peuvent contrôler les cépages employés par les récoltants des diverses appellations.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les peines prévues pour les infractions et quelles mesures peuvent être prises par les tribunaux en cas de condamnation ?,"Article 47. Les infractions aux dispositions de l'article 37 sont punies d'un emprisonnement d'un mois au moins et d'un an au plus et d'une amende de 360 F au moins et de 30 000 F au plus ou de l'une de ces deux peines seulement. Les tribunaux peuvent ordonner la publication du jugement de condamnation intégralement ou par extrait dans tels journaux qu'ils désignent et son affichage aux portes du domicile et des magasins du condamné, le tout aux frais de celui-ci. L'article 463 du code pénal est applicable aux délits prévus par la loi du 6 mai 1919.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles conditions doivent être remplies pour qu'une exploitation viticole soit considérée comme distincte ? ,"Article 48. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Définition de l'exploitation viticole. Sauf l'exception prévue, à l'égard des sociétés, par l'article 49, toutes les dispositions et charges du statut viticole (limitation des plantations ou des remplacements, redevances, blocages, distillation obligatoire, etc.) sont établies en considérant séparément chaque exploitation viticole. Pour qu'il y ait exploitation distincte, il faut : 1° Que l'exploitant soit en possession d'un titre de propriété ou de location, ayant date certaine, qui doit être présenté à la demande des employés des contributions indirectes ou des contributions diverses ; 2° Que la culture se fasse avec personnel aux gages de l'exploitant, matériel, instruments aratoires et cheptel particuliers. Toutefois, pour l'application de toutes les dispositions du présent chapitre, sont cumulées les déclarations de récolte afférentes aux diverses exploitations gérées par un même propriétaire ou fermier sur le territoire d'une commune même si ces exploitations débordent sur des communes limitrophes lorsque la vinification s'effectue dans un chai unique. La même règle est applicable pour les exploitations en métayage ; mais, dans ce cas, le cumul pour le blocage, la distillation obligatoire et l'échelonnement des sorties n'a lieu que pour le bailleur. Tout viticulteur, qui conteste la décision prise, à son égard, par le service des contributions indirectes a la faculté de soumettre le différend à une commission départementale composée : Du directeur des contributions indirectes, président ; Du directeur des contributions directes ; Du directeur de l'enregistrement ; Du directeur des services agricoles ; D'un représentant de la chambre d'agriculture et d'un représentant du commerce en gros des vins désignés par le préfet ; De deux viticulteurs, également désignés par le préfet ; dans les départements où existent des coopératives de vinification, ou des ligues de petits et moyens viticulteurs, l'un des viticulteurs doit être pris parmi les membres des coopératives ou des ligues ; Un fonctionnaire des contributions indirectes désigné par le directeur départemental, remplit les fonctions de secrétaire. Chacun des membres de la commission peut se faire suppléer par un délégué. La commission se réunit sur convocation de son président. Elle statue, sans appel, à la majorité des membres présents, celle du président étant prépondérante en cas de partage. Les réclamations écrites et dûment motivées doivent parvenir au président, avant le 31 mai de l'année qui suit la souscription des déclarations de récolte, étant entendu que la procédure n'a pas pour effet de suspendre, ni de retarder l'exécution ou l'exigibilité des obligations ou des prestations imposées en vertu des dispositions du présent chapitre. Les réclamations non motivées ne sont pas prises en considération. Il en est de même de celles, ayant trait à des situations déjà examinées par la commission, lorsqu'aucun changement notable n'a été apporté, depuis lors, aux conditions d'exploitation.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les principaux régime des sociétés ? ,"Article 49. Abrogé par Loi 80-502 1980-07-04 JORF 5 juillet 1980 rectificatif JORF 18 juillet 3 août 1980 Régime des sociétés. Lorsqu'une société est propriétaire, concessionnaire ou locataire de terrains plantés de vignes, les déclarations de récolte, quel que soit le mode de faire valoir, souscrites par tous les exploitants de ces terrains, sont cumulées pour l'application de toutes les dispositions du présent chapitre.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sont les restrictions et interdictions concernant le transfert à une société de la propriété, de la jouissance ou de l'exploitation de terrains plantés en vignes ?","Article 50. Abrogé par Loi 80-502 1980-07-04 JORF 5 juillet 1980 rectificatif JORF 18 juillet 3 août 1980 Régime des sociétés. Est interdit, le transfert à une société, de la propriété, de la jouissance ou de l'exploitation de terrains plantés en vignes postérieurement à la promulgation de la loi du 4 juillet 1931. Est également interdite la cession volontaire, sous quelque forme que ce soit, par une société, à un tiers, de terrains préparés pour les plantations de vignes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles catégories de sociétés sont considérées comme telles pour l'application des articles 49 et 50 ?,"Article 51. Abrogé par Loi 80-502 1980-07-04 JORF 5 juillet 1980 rectificatif JORF 18 juillet 3 août 1980 Régime des sociétés. Pour l'application des articles 49 et 50, sont considérées comme sociétés : 1° Les sociétés soumises au droit de communication des agents de l'enregistrement, que ces sociétés bornent ou non leur action à l'exploitation directe ou indirecte d'un ou de plusieurs domaines agricoles ; 2° Toutes sociétés civiles ou commerciales constituées sous quelque forme que ce soit et exploitant directement ou indirectement un ou plusieurs domaines agricoles.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sont les obligations déclaratives annuelles d'une société propriétaire, concessionnaire ou locataire de terrains plantés de vignes, ainsi que les redevances à payer ?","Article 52. Abrogé par Loi 80-502 1980-07-04 JORF 5 juillet 1980 rectificatif JORF 18 juillet 3 août 1980 Régime des sociétés. Les déclarations de récoltes souscrites par tous les exploitants de terrains plantés en vignes, dont une société est propriétaire, concessionnaire ou locataire, quel que soit le mode de faire valoir ces terrains, mentionnent la désignation de la société et de son siège social. La société est tenue de déclarer, le 5 décembre de chaque année, au plus tard, à la recette buraliste des contributions indirectes de son siège social, la situation et la superficie des terrains plantés de vignes en production dont elle est propriétaire, concessionnaire, ou locataire, ainsi que la récolte de ces terrains. Les redevances calculées sur le total des déclarations cumulées, sont dues par la société.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Comment est géré financièrement l'assainissement du marché viticole, notamment la résorption des excédents des récoltes ?","Article 53. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Moyens financiers nécessaires à l'assainissement du marché viticole. La résorption des excédents des récoltes viticoles est suivie à un compte spécial ouvert dans les écritures de la direction du service des alcools. Au crédit de compte spécial sont portés : - La valeur nette des quantités non utilisées sur les contingents d'alcools de vin et de marcs de raisins ; - Le produit de la vente des alcools achetés au titre de la distillation obligatoire ; - Eventuellement, à concurrence d'une somme de 100 millions de francs (1 000 000 F) un prélèvement de 50 p. 100 opéré sur la part des bénéfices nets annuels attribué à la direction du service des alcools comme il est prévu à l'article 1er du décret-loi du 21 avril 1939. Au débit du compte figurent : - Le montant des achats d'alcools de vin et d'alcools viniques de prestations ; - Les dépenses d'arrachages de vignes restant à liquider ; - Les traitements et indemnités des fonctionnaires des contributions indirectes chargés de l'application des lois sur la viticulture. - Les frais généraux divers engagés par la direction du service des alcools pour recevoir, loger, traiter et écouler les alcools de prestations.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quel est l'objectif de la fusion des comptes spéciaux ouverts par les lois des 19 avril 1930 et 24 décembre 1934, en particulier en ce qui concerne l'échelonnement des sorties de vin à la propriété ?","Article 54. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Fusion des comptes spéciaux ouverts par les lois des 19 avril 1930 et 24 décembre 1934. Echelonnement des sorties de vin à la propriété.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sont les conditions et les modalités d'engagement de garanties sur des vins ou des alcools, notamment en ce qui concerne les prêts aux producteurs de vins ?","Article 56 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Engagement de garanties sur des vins ou des alcools. Les prêts consentis à des producteurs de vins peuvent, dans les conditions indiquées ci-après, faire l'objet d'un engagement de garantie sur récoltes, si ces récoltes ne sont pas déjà comprises dans un warrant agricole. L'administration des contributions indirectes désigne le bureau des contributions indirectes où cet engagement de garantie doit être souscrit. Les engagements de garantie concernant les vins bloqués sont portés sur un registre spécial. La déclaration prévue aux alinéas précédents et les attestations que pourra fournir l'administration doivent préciser de manière très évidente si les vins donnés en gage sont ou ne sont pas bloqués. L'inscription confère au prêteur, sur une quantité déterminée de vin ou sur la quantité d'alcool provenant de la distillation éventuelle de ce vin un privilège mobilier de premier ordre et de même nature que celui d'un porteur de warrant agricole. Le bureau des contributions indirectes où l'inscription est effectuée fait mention de cette dernière sur l'engagement de garantie. Les acquis et congés, permettant le déplacement des vins et alcools, ne sont délivrés que sur mainlevée du porteur de l'engagement de garantie sur récoltes, émis en représentation du prêt.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles institutions financières sont autorisées à recevoir les engagements de garantie sur récoltes de vin, et quel est le régime fiscal associé ?","Article 57 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Engagement de garanties sur des vins ou des alcools. La caisse nationale de crédit agricole, les caisses régionales de crédit agricole mutuel et les banques autorisées peuvent recevoir les engagements de garantie sur récoltes de vin, comme effets de commerce, avec dispense d'une des signatures habituellement exigées. Le régime fiscal de ces engagements de garantie est celui des warrants agricoles. Le privilège et les droits qui y sont attachés, peuvent être transmis par voie d'endossement.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles conséquences peuvent résulter d'une fausse déclaration de l'emprunteur concernant le gage ?,"Article 58 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Engagement de garanties sur des vins ou des alcools. Toute fausse déclaration de l'emprunteur, au sujet du gage, entraîne l'application des dispositions de l'article 14 de la loi du 30 avril 1906.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sont les modalités et les détails de mise en œuvre des articles 56 à 58, et qui est chargé de les déterminer ?","Article 59 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Engagement de garanties sur des vins ou des alcools. Des décrets pris sur la proposition du ministre de l'agriculture et du ministre de l'économie et des finances déterminent, s'il y a lieu, les modalités d'application des articles 56 à 58.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les critères et barèmes pour la perception de la redevance dans les exploitations viticoles dépassant une production de 200 hectolitres ?,"Article 60 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 1° Une redevance est perçue dans les exploitations, dont la déclaration de récolte accuse une production supérieure à 200 hectolitres. La redevance est calculée sur le rendement à l'hectare, tel qu'il résulte de la déclaration de récolte et conformément au barème suivant : a) Redevance basée sur le rendement moyen : Pour le rendement compris entre 101 et 125 hectolitres, 5 francs (0,05 F) par hectolitre ; Pour le rendement compris entre 126 et 150 hectolitres, 10 francs (0,10 F) par hectolitre ; Pour le rendement compris entre 151 et 175 hectolitres, 20 francs (0,20 F) par hectolitre ; Pour le rendement compris entre 176 et 200 hectolitres, 30 francs (0,30 F) par hectolitre ; Pour le rendement compris entre 201 et 250 hectolitres, 50 francs (0,50 F) par hectolitre ; Pour le rendement dépassant 250 hectolitres, 100 francs (1 F) par hectolitre ; b) Redevance déterminée sur la production globale : 2° Indépendamment de la redevance ci-dessus, il est perçu une redevance de 5 francs (0,05 F) par hectolitre, sur la tranche de rendement comprise : a) Entre 51 et 80 hectolitres, dans les exploitations dont la récolte globale dépasse 25.000 hectolitres ; b) Entre 81 et 100 hectolitres, dans les exploitations dont la récolte globale dépasse 2.000 hectolitres. 3° Toutefois, les redevances susdites ne sont appliquées qu'aux exploitations dont le rendement moyen au cours des trois années précédentes a dépassé 50 hectolitres à l'hectare. 4° Les redevances sont exigibles en deux fois, par parties égales, les 31 mars et 30 septembre qui suivent la date de la déclaration de récolte ; 5° Les redevances ne sont pas dues, pour les quantités de vin ou de moûts : a) Exportées directement par le récoltant ou pour son compte ; b) Distillées, en exécution de l'article 75, par le récoltant pour son compte ; c) Déclarées pour la fabrication d'eaux-de-vie bénéficiant de l'appellation d'origine contrôlée cognac ou armagnac et effectivement réservées à cet usage ; d) Evaporées par concentration, lorsque après l'opération, les moûts concentrés demeurent la propriété du récoltant soumis aux redevances et sont ramenés dans les chais de ce dernier, pour être employés, sur place, en vinification. 6° Si le montant des redevances afférentes aux quantités de vins de moûts de raisins visées au 5° avait déjà été payé par le récoltant, il lui serait restitué, sur justifications produites à l'administration.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle est la procédure d'assiette et de recouvrement des redevances ?,"Article 62. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Assiette et recouvrement des redevances. Les redevances prévues aux deux articles précédents sont assises et recouvrées, dans les formes propres à l'administration des contributions indirectes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment le rendement est-il déterminé et quelles exceptions s'appliquent à la production destinée à la fabrication d’eaux-de-vie ?,"Article 63. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret-loi 1938-05-31 art. 16 JORF 9 juin 1938 Détermination du rendement. Pour déterminer le rendement prévu aux 1° et 2° de l'article 60, la production totale, énoncée à la déclaration de récolte souscrite pour chaque exploitation, autre que celle assurée par une société ou pour son compte, est divisée par la superficie des vignes en production accusée à la même déclaration. Pour déterminer le rendement moyen des trois années précédentes prévu au 3° du même article, le total des productions de ces trois années est divisé par le total des superficies de vignes déclarées dans le même temps. Il n'est pas tenu compte de la production et de la superficie s'appliquant à des vins destinés à la fabrication d'eaux-de-vie bénéficiant de l'appellation d'origine contrôlée cognac ou armagnac telles qu'elles figurent à la déclaration de récolte conformément à l'article 18.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment fonctionne le cumul des parts de récolte en cas de bail à portion de fruits ?,"Article 64. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret-loi 1938-05-31 art. 5 JORF 9 juin 1938 Métayages. Sauf l'exception prévue à l'article 48, en cas de bail à portion de fruits, les parts de récolte revenant au locataire et au bailleur sont cumulées et les redevances et prestations diverses, calculées sur l'ensemble de la récolte de l'exploitation, sont réclamées à chacune des parties prenantes, au prorata des quantités qui leur respectivement attribuées.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles étapes suivent le règlement des redevances, et quelles sont les conditions en cas de montant dû dépassant 300 francs ?","Article 65. Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Dès l'achèvement des décomptes de redevances, des avertissements, concernant les sommes à acquitter, sont adressés à chaque redevable. Ces avertissements comprennent la somme nette qui doit être versée, par moitié, avant les 31 mars et 30 septembre suivants. Le paiement des redevances a lieu à la caisse du comptable des contributions indirectes dans la circonscription duquel se trouve le lieu de vinification pour les particuliers, ou le siège social pour les sociétés. Lorsque le montant des sommes dues dépasse 300 francs, le règlement peut en être fait par obligation cautionnée, à quatre mois d'échéance, souscrite dans les conditions fixées à l'article 672 du code des contributions indirectes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles informations doit fournir tout producteur astreint à fournir des alcools ?,"Article 82 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Tout producteur astreint à fournir des alcools doit faire connaître au service des contributions indirectes du lieu de son domicile, dans le délai de quinze jours qui suit l'envoi des avertissements individuels, les nom et domicile de la personne qui livrera les alcools et la date à laquelle la livraison aura lieu. Tant que la communication prescrite n'a pas été faite, l'intéressé ne peut obtenir la délivrance de titres de mouvement pour une quantité de vin correspondant à celle qui doit être distillée.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les critères de production des alcools sous le contrôle des employés des contributions indirectes ?,"Article 83 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les alcools doivent être produits sous le contrôle des employés des contributions indirectes. Ils doivent titrer au moins 70 degrés Gay-Lussac à la température de 15 degrés centigrades.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Comment sont rendus les décrets prévus aux articles 75 et suivants, et quelles dispositions exceptionnelles peuvent-ils comporter ?","Article 84 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret 1941-02-03 art. 7 JORF 11 février 1941 Les décrets prévus aux articles 75 et suivants sont rendus sur la proposition du ministre de l'économie et des finances et du ministre de l'agriculture. A titre exceptionnel, pour la récolte de 1940, ces décrets pourront comporter des dispositions différentes suivant les régions de production des vins. Les conditions de recette, d'emmagasinage et d'enlèvement des alcools et, généralement, toutes les questions de détail soulevées par l'application des dispositions qui précèdent, sont fixées par des décrets pris dans la même forme.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sont les restrictions concernant les plantations ou compléments de plantation, et quelles sont les exceptions ?","Article 85 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret n°58-1431 du 30 décembre 1958 - art. 1 () JORF 3 janvier 1959 en vigueur le 1er septembre 1960 Modifié par Décret n°53-977 du 30 septembre 1953 - art. 34 () JORF 1er octobre 1953 Modifié par Loi 1942-04-17 art. 2 JORF 10 juin 1942 Sont suspendus toute plantation ou tous compléments de plantation autres que ceux nécessaires pour assurer l'entretien du vignoble sur une surface égale à l'intérieur d'une même exploitation. Est considérée comme entretien la reconstitution du vignoble après assolement ne remontant pas à plus de douze années, à condition que les vignes ainsi arrachées n'aient pas été compensées par des vignes nouvellement plantées sur la même exploitation ; il en est de même de la reconstitution des vignes laissées en friches depuis moins de douze ans.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Qu'est-ce qui serait considéré comme une plantation nouvelle et interdite ?,"Article 86 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Serait considérée comme une plantation nouvelle et, par conséquent, interdite, toute plantation qui augmenterait à l'hectare le nombre de ceps plantés lors de la promulgation de la loi du 8 juillet 1933.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sont les restrictions concernant les plantations dans les régions de Cognac et d'Armagnac, et quels sont les titres de mouvement ?","Article 90 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Plantations dans les régions de Cognac et d'Armagnac. Les quantités de vins produites par les plantations réalisées depuis la publication de la loi du 8 juillet 1933, en vertu de l'alinéa b de l'article 87, qui doivent être spécifiées sur la déclaration de récolte, ne peuvent bénéficier d'aucun titre de mouvement pour la vente en nature. En conséquence, les viticulteurs en cause ne peuvent obtenir de pièces de régie pour des envois à la consommation dans une limite supérieure aux quantités expédiées à cette destination au cours des cinq années précédentes augmentées, le cas échéant, des quantités produites par les plantations éventuellement faites en vertu de l'alinéa c du même article.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les conditions préalables pour effectuer une plantation de remplacement selon l'article 91 ?,"Article 91 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Toute plantation de remplacement est interdite si l'arrachage des vignes à remplacer n'a pas été précédé d'une déclaration souscrite à la recette buraliste des contributions indirectes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelle interdiction est imposée concernant les plantations de remplacement, et quelle condition préalable doit être remplie avant l'arrachage des vignes à remplacer ?","Article 92 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret n°53-977 du 30 septembre 1953 - art. 47 (Ab) JORF 1er octobre 1953 Toute plantation de remplacement est interdite si l'arrachage des vignes à remplacer n'a pas été précédé d'une déclaration souscrite à la recette buraliste des contributions indirectes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les informations à mentionner dans une déclaration de plantation de vignes ?,"Article 93 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret-loi 1938-05-31 art. 15, art. 16 JORF 9 juin 1938 Modifié par Loi 1937-07-12 art. 5 JORF 13 juillet 1937 Toute déclaration de plantation de vignes doit mentionner : 1° La date à laquelle la plantation doit être opérée ; 2° Les nom, prénoms, domicile et qualité du déclarant et, s'il y a lieu, les noms, prénoms, domicile et qualité de la personne (individu ou société), pour le compte de qui la plantation sera faite ; 3° La situation (département, commune et lieudit) des terrains déjà plantés en vignes, que le bénéficiaire de la plantation possède ou exploite, et la superficie de ces terrains ; 4° La situation et la contenance du terrain à encépager, avec toutes indications susceptibles d'en permettre l'identification. Si celle-ci ne peut pas être établie à l'aide du plan cadastral, la déclaration de plantation doit être appuyée d'un plan dressé, soit par le service topographique, soit par un géomètre assermenté ; 5° L'objet de la plantation, en distinguant : a) L'encépagement dans la limite égale, en vue de la production de vin ou de raisin de table ; b) La production de vins ou de raisins de table réservée, en totalité, à la consommation familiale ou domestique ; c) Le remplacement, terrain pour terrain, de vignes déjà existantes ou arrachées depuis le 1er octobre 1931 et non compensées, depuis lors, par des plantations nouvelles ; ce remplacement étant destiné à assurer l'entretien du vignoble, sous réserve des restrictions prévues au deuxième alinéa de l'article 85. Dans ce cas, la déclaration doit mentionner la situation des vignes arrachées, avec toutes indications nécessaires pour en permettre l'identification ; d) La production de vins exclusivement destinés à la fabrication d'eaux-de-vie bénéficiant de l'appellation d'origine contrôlée ""cognac"" ou ""armagnac"". e) Pour les vignobles, dont le vin bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée, le remplacement des vignes arrachées depuis une date antérieure de cinq ans à celle de la publication de la loi du 8 juillet 1933, ou le remplacement, jusqu'au 1er août 1942, de vignes destinées à l'arrachage, dans un délai de trois ans. Dans ce cas, la déclaration doit mentionner la situation des vignes arrachées ou à arracher, avec toutes indications susceptibles d'en permettre l'identification, ainsi que la nature des cépages à employer dans la plantation ; f) Pour les vignobles situés dans un département dont la superficie plantée en vignes ne s'était pas accrue depuis dix ans à la date de la publication de la loi du 8 juillet 1933 et dont le vin ne bénéficie pas d'une appellation d'origine contrôlée, le remplacement jusqu'au 1er août 1942, de vignes arrachées depuis le 1er octobre 1931 ou destinées à l'arrachage dans un délai de trois ans, sous réserve que le remplacement soit effectué avec des cépages figurant sur une liste dressée, pour chaque département, par la chambre d'agriculture sur le rapport du directeur des services agricoles. Dans ce cas, la déclaration doit mentionner la situation des vignes à arracher, avec toutes indications susceptibles d'en permettre l'identification, ainsi que la nature des cépages à employer dans la plantation ; g) Pour les vignobles complantés, à concurrence de 75 p. 100 au moins de cépages énumérés à l'article 96, le remplacement, jusqu'au 1er août 1942, de vignes destinées à l'arrachage dans un délai de trois ans, sous réserve que le remplacement soit effectué avec des cépages figurant sur une liste dressée, pour chaque département, par la chambre d'agriculture, sur le rapport du directeur des services agricoles. Dans ce cas, la déclaration doit mentionner la situation des vignes à arracher, avec toutes indications susceptibles d'en permettre l'identification, ainsi que la nature des cépages à employer dans la plantation.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quels droits ont les administrations des contributions indirectes pour contrôler les plantations de vignes, et quel est le délai de constatation des infractions ?","Article 94 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Pour contribuer au contrôle des plantations de vignes, les administrations des contributions indirectes ont le droit d'examiner la comptabilité des producteurs de plants et des entrepreneurs de défonçage. Les infractions commises, en matière de plantations de vignes, peuvent être constatées dans le délai de dix ans, à compter des dates des plantations irrégulières.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelle est la commission chargée d'établir la liste des cépages interdits, et comment cette liste est-elle révisée ?","Article 95 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Il est interdit d'offrir en vente et de vendre sur le marché intérieur, ainsi que d'acheter, de transporter, ou planter, des cépages dont la liste, déterminée par régions viticoles, a été établie après avis d'une commission composée : 1° Du directeur de la répression des fraudes ou son délégué ; 2° Du directeur de l'agriculture ; 3° De deux sénateurs, désignés par la commission de l'agriculture du Sénat ; 4° De deux députés, désignés par la commission des boissons de la chambre des députés ; 5° De huit représentants qualifiés des associations viticoles et commerciales, désignés par le ministre de l'agriculture dont : Trois représentants de la commission consultative de la viticulture ; Deux représentants du comité national de propagande ; Trois représentants choisis par le ministre de l'agriculture ; 6° De deux directeurs de stations oenologiques désignés par le ministre. La liste des cépages interdits est révisée tous les trois ans, après examen des résultats obtenus dans les champs d'expérience contrôlés par les services du ministre de l'agriculture.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les cépages interdits ?,"Article 96 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 L'interdiction visée à l'article précédent s'applique aux cépages énumérés ci-après, quelle que soient les dénominations locales qui leur sont données ; Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton, Herbemont.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelle est la date limite jusqu'à laquelle l'irrigation des vignes est autorisée, et quelles exceptions peuvent être fixées ?","Article 101 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 4° Irrigation des vignes. L'irrigation des vignes est interdite à la date du 15 juillet de chaque année jusqu'à la date de l'enlèvement de la récolte. Toutefois, des arrêtés rendus par le ministre de l'agriculture, compte tenu des usages locaux, loyaux et constants, peuvent, à titre exceptionnel, fixer, par département et par commune, les délais extrêmes jusqu'où l'arrosage peut être autorisé.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle contribution est prévue par l'article 101 bis et à quoi est-elle liée ?,"Article 101 bis Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Création Décret-loi 1939-07-29 art. 4 JORF 4 août 1939 5° Contribution des acheteurs de vendanges à l'échelonnement des sorties de vin à la propriété et à la distillation obligatoire.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment sont obtenus les vins de sucre mentionnés ?,"Article 126 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret 64-902 1964-08-31 JORF 1er septembre 1964 rectificatif JORF 18 septembre 1964 Sont interdites la fabrication de piquettes et celle des vins de sucre obtenus par la fermentation des marcs de raisins frais avec de l'eau et du sucre.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les limites fixées pour la quantité de sucre ajoutée aux vendanges ? ,"Article 128 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 La quantité de sucre ajoutée ne peut être supérieure à 9 kilogrammes par trois hectolitres de vendanges, ni à 200 kilogrammes par hectare de vigne en production. Le sucre ainsi employé est frappé d'une taxe complémentaire, 80 F par 100 kilogrammes due au moment de l'emploi.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles obligations sont imposées pour l’ajout du sucre à la vendange ? ,"Article 129 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Quiconque veut ajouter du sucre à la vendange est tenu d'en faire la déclaration trois jours au moins à l'avance à la recette buraliste des contributions indirectes dans la circonscription de laquelle se trouve le lieu où le sucrage sera effectué. Cette déclaration doit être libellée, conformément au modèle donné par l'administration des contributions indirectes ; elle doit indiquer notamment : 1° Les nom, prénoms, profession et demeure du déclarant ; 2° Les quantités de vendanges ou de moûts pour lesquelles le sucrage est déclaré, la nature des cépages dont ils proviennent, et dans le cas où les vendanges proviennent d'hybrides producteurs directs, la date à laquelle ceux-ci ont été plantés ; 3° La superficie des terrains plantés en vigne exploités par le déclarant et la commune sur le territoire de laquelle se trouve chaque parcelle ; 4° Le poids du sucre à mettre en oeuvre ; 5° Les lieux, jours et heures auxquels auront lieu les opérations de sucrage.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Si la déclaration de sucrage est faite par un acheteur de vendanges, quelles informations doit-elle contenir, et quels documents doivent être fournis en soutien à cette déclaration ?","Article 130 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Si la déclaration est faite par un acheteur de vendanges, la déclaration contient les indications prescrites par les paragraphes 1er et 2 (en ce qui concerne les quantités) 4 et 5 de l'article 129 et, en outre, les noms et adresses des récoltants des vendanges acquises. A l'appui de cette déclaration, est fournie une attestation du récoltant, certifiée comme il est dit à l'article 131 ci-après, faisant connaître la nature des cépages d'où proviennent les vendanges à traiter et, s'il s'agit d'hybrides producteurs directs, la date de plantation de ces cépages, la superficie des vignes en production, l'importance globale de la récolte et la quantité de sucre utilisée par les récoltants, en première cuvée, sur leur récolte.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les éléments certifiés par l'autorité municipale ?,"Article 131 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 L'autorité municipale certifie les déclarations concernant : 1° La superficie des terrains plantés en vignes exploités dans la commune par le déclarant ; 2° La quantité de raisin vendangé sur ces vignes pour la récolte faisant l'objet de la déclaration ; 3° Le nombre des membres de la famille du déclarant habitant d'une façon permanente avec lui ; 4° Le nombre des domestiques nourris par le déclarant et attachés à sa personne ; 5° La quantité de sucre utilisée par le récoltant sur sa propre récolte ; 6° La nature des cépages d'où proviennent les vendanges à traiter, et, s'il s'agit d'hybrides producteurs directs, la date à laquelle ils ont été plantés.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment se déroulent les opérations de sucrage et qu'advient-il en cas d'absence des employés de l’administration ?,"Article 132 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les opérations de sucrage ont lieu sous le contrôle et la surveillance de l'administration ; toutefois, si les employés n'interviennent pas au jour et à l'heure indiqués par les déclarants, il y est valablement procédé en leur absence.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels droits ont les agents des contributions indirectes pour le contrôle des vins déclarés ? ,"Article 133 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les agents des contributions indirectes ont le droit, pendant le délai d'un mois, de procéder à la reconnaissance de tous les vins déclarés, sucrés ou non et des vins de sucre ainsi que des marcs existant en la possession des intéressés et de prélever gratuitement des échantillons de ces vins et marcs.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles obligations sont imposées aux producteurs qui ont effectué l'opération de sucrage en première cuvée dans les régions de Cognac et d’Armagnac ?,"Article 134 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 A l'intérieur des régions délimitées de Cognac et d'Armagnac, les noms des producteurs qui se sont livrés à l'opération de sucrage en première cuvée, sont relevés, dans chaque commune, sur un registre spécial, à la recette buraliste. Les titres de mouvement sur papier jaune d'or ne peuvent, en aucun cas, être délivrés pour les eaux-de-vie provenant de la mise en oeuvre de vins chaptalisés. Aucune modification n'est apportée dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, au régime des vins tel qu'il est organisé par le décret du 25 août 1921, ratifié par la loi du 14 avril 1929 et par l'ordonnance du 2 novembre 1945.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les exigences de déclaration et de tenue de carnet d'emploi pour toute personne détenant une quantité de sucre supérieure à 25 kilogrammes ?,"Article 136 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Déclaration : Toute personne qui, en même temps que des vins destinés à la vente, des vendanges, moûts, lies ou marcs de raisins, désire avoir en sa possession une quantité de sucre ou de glucose supérieure à 25 kilogrammes est tenue d'en faire préalablement la déclaration et de fournir des justifications d'emploi. Cette déclaration doit mentionner : 1° La quantité de sucre que le déclarant désire détenir dans le même local que les vendanges, moûts ou marcs de raisins ; 2° L'usage auquel ce sucre est destiné. Carnet d'emploi : Le déclarant est tenu de se munir immédiatement et à ses frais d'un carnet conforme au modèle donné par l'administration des contributions indirectes, qui sera coté et paraphé par cette administration et sur lequel il inscrira journellement les quantités de sucre qu'il aura employées et l'usage qui en aura été fait. Toutefois, les consommations domestiques qui n'excèdent pas un kilogramme (1 kilogramme) par jour en moyenne peuvent être l'objet d'une inscription en bloc à la fin de chaque semaine. La tenue du carnet n'est pas obligatoire si la totalité du sucre doit être consommée dans le courant d'une seule journée et si la date de l'emploi a été indiquée à l'administration. Les détaillants qui, en même temps que des vins destinés à la vente, n'ont pas, en leur possession, des vendanges, moûts, lies, marcs de raisins, ferments ou levures, ne sont pas tenus de souscrire la déclaration prévue par le premier alinéa du présent article.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les pouvoirs de contrôle des agents des contributions indirectes en ce qui concerne les déclarations et les inscriptions effectuées ?,"Article 137 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Contrôle : Les agents des contributions indirectes ont la faculté de contrôler à domicile l'exactitude des déclarations et inscriptions faites en exécution de l'article 136, de se faire représenter le carnet dont la tenue est prescrite par ledit article, ainsi que les quantités de sucre non consommées ; les déclarants sont tenus d'établir l'emploi qui a été fait des sucres mis en oeuvre soit par la présentation des produits à la préparation desquels le sucre a été employé, soit par telle autre justification que comportera la destination déclarée. Les agents peuvent, en outre, procéder à la reconnaissance des vins de toutes espèces qui existent en la possession des personnes désignées par les mêmes articles et prélever gratuitement des échantillons de ces vins. Ils conservent ce droit pendant le mois qui suit la date à laquelle ont été fournies les dernières justifications d'emploi.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Que doit faire le déclarant en cas d'impossibilité d'effectuer les opérations déclarées conformément aux articles 129, 130 et 136 ?","Article 138 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Contrôle : Si, pour une cause accidentelle, des opérations déclarées conformément aux articles 129, 130 et 136, ne peuvent avoir lieu au moment fixé, la déclaration doit en être faite à la recette buraliste avant l'heure à laquelle devraient être effectuées ces opérations.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les engagements des déclarants soumis aux dispositions des articles 129 à 137 en termes de fourniture de personnel et de matériel nécessaires à la vérification ?,"Article 139 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Contrôle : Les déclarants auxquels s'appliquent les dispositions des articles 129 à 137 sont tenus de fournir le personnel et le matériel nécessaires aux opérations de la vérification.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle entité est responsable du contrôle de l'application des articles 129 à 135 ?,"Article 140 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Contrôle : Le service des contributions indirectes est chargé du contrôle de l'application des articles 129 à 135.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles obligations doivent respecter les détenteurs de plus de 200 kilogrammes de sucres ou de glucose ? ,"Article 141 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Tout détenteur d'une quantité de sucres ou de glucose supérieure à 200 kilogrammes et dont le commerce ou l'industrie n'implique pas la possession de sucre ou de glucose, est tenu d'en faire la déclaration à la recette buraliste et de se soumettre aux visites des agents des contributions indirectes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les obligations et sanctions imposées aux négociants livrant du sucre ou du glucose sans acquit-à-caution ?,"Article 142 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Tout envoi de sucre ou de glucose fait par quantités de 25 kilogrammes au moins à une personne n'en faisant pas le commerce ou n'exerçant pas une industrie qui en comporte l'emploi, doit être accompagné d'un acquit-à-caution qui est remis à la recette buraliste par le destinataire dans les quarante-huit heures suivant l'expiration du délai de transport. Le négociant convaincu d'avoir, en violation des dispositions du présent article, livré sans acquit-à-caution, du sucre ou du glucose, par quantités supérieures à 25 kilogrammes est assujetti, pendant la campagne en cours et la campagne suivante, à tenir un compte d'entrées et de sorties des sucres et glucoses et à se soumettre aux vérifications de l'administration.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels sont les devoirs d'un commerçant souhaitant vendre du sucre ou du glucose par quantités supérieures à 25 kilogrammes et quelles sont les dispositions relatives à l'enregistrement des réceptions et livraisons ? ,"Article 143 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Tout commerçant qui veut vendre du sucre ou du glucose par quantités supérieures à 25 kilogrammes est tenu d'en faire préalablement la déclaration à la recette buraliste. Il doit inscrire ses réceptions de sucre et de glucose sur un carnet conforme au modèle établi par l'administration. Il mentionne sur le même carnet les livraisons supérieures à 25 kilogrammes. Ce registre est représenté à toute réquisition du service des contributions indirectes qui procède à toutes vérifications nécessaires pour le contrôle des réceptions et des livraisons.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quel est le montant du droit de recherche dû lors de la communication des livres et registres de l'administration des contributions indirectes ?,"Article 144 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Lorsqu'il est donné communication des livres et registres de l'administration des contributions indirectes dans les conditions fixées à l'article 2010 du code général des impôts, il est dû un droit de recherche fixé à 23 francs (0,23 F) par compte communiqué. Ce même droit est perçu en cas de communication à tout requérant des déclarations de sucrage en première ou en deuxième cuvée et des déclarations de détention de sucre par quantités supérieures à 25 kilogrammes. A cet effet, lesdites déclarations sont conservées pendant trois ans soit à la direction départementale soit à la recette buraliste des contributions indirectes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sanctions sont prévues en cas de contraventions aux dispositions de l'article 143, et comment sont traitées les personnes facilitant la fraude ?","Article 145 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les contraventions aux dispositions de l'article 143 sont punies d'une amende en principal de 500 à 5 000 francs du quintuple des droits, taxes, redevances, soultes ou autres impositions, fraudes ou compromis sans préjudice de la confiscation des objets, produits ou marchandises saisis en contravention. Est punie des peines applicables à l'auteur principal de l'infraction, toute personne convaincue d'avoir facilité la fraude ou procuré sciemment les moyens de la commettre.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les peines prévues pour les infractions à l'article 126 ?,"Article 146 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les vins de marcs, vins de sucre et autres vins artificiels, saisis chez le producteur de ces vins ou chez le négociant doivent être transformés en alcool après paiement de leur valeur ou être détruits. En attendant la solution du litige, le prévenu est tenu de conserver gratuitement les marchandises intactes. Toute infraction à l'article 126 et au troisième alinéa de l'article 127 sera constatée et poursuivie comme en matière de contributions indirectes ou par les agents de la répression des fraudes. Elle sera punie d'une amende en principal de 500 à 5 000 F du quadruple des droits, taxes, redevances, soultes ou autres impositions, fraudes ou compromis, sans préjudice de la confiscation des objets, produits ou marchandises saisis en contravention.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les conditions et restrictions imposées à l'emploi de dénominations dérivées du mot Champagne ?,"Article 153 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Est subordonné aux conditions fixées par l'article 152 l'emploi de toutes dénominations dérivées du mot ""Champagne"". L'emploi d'une dénomination de ce genre pour la désignation de vins mousseux n'ayant pas droit à l'appellation d'origine ""Champagne"" est interdit sous quelque forme que ce soit, et notamment : 1° Sur les récipients et emballages ; 2° Sur les étiquettes, capsules, bouchons, cachets ou tout autre appareil de fermeture ; 3° Dans les papiers de commerce, factures, catalogues, affiches, tableaux-réclames, annonces ou tout autre moyen de publicité.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les obligations des récoltants ou fabricants ayant le droit d'appellation Champagne en termes de stockage et de manutention des vendanges et des vins ?,"Article 154 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Outre les justifications exigées par l'article 37 précédent, les récoltants ou fabricants ayant le droit de donner à leurs vins mousseux l'appellation d'origine ""Champagne"" doivent emmagasiner, manipuler et complètement manutentionner leurs vendanges et leurs vins dans des locaux séparés, sans aucune communication autre que par la voie publique, avec tous les locaux contenant des vendanges ou des vins auxquels ne s'applique pas l'appellation d'origine ""Champagne"". Toutefois, dans les limites et sous les conditions fixées habituellement par le directeur départemental des contributions indirectes, l'obligation ne s'applique pas aux vins destinés à la consommation du récoltant ou fabricant et des personnes qu'il emploie. Les coupages et mélanges de vins effectués dans le magasin spécial en vue de la préparation de vin de champagne ""rosé"" doivent être déclarés à la recette buraliste des contributions directes deux heures avant le commencement des opérations. Les vins ayant droit à l'appellation d'origine ""Champagne"" dans les conditions prévues à l'article 152, autres que ceux logés en bouteilles et complètement manutentionnés introduits chez les fabricants dans le magasin spécial prévu ci-dessus sont pris en charge à raison de 97,5 % de leur volume, au compte de ladite appellation d'origine et, pour le surplus, à un compte sans appellation d'origine.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les conditions de circulation des raisins et des vins en cercles destinés à la fabrication du champagne ?,"Article 155 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les raisins et les vins en cercles destinés à la fabrication du champagne et remplissant les conditions d'origine, d'aire de production et de cépages exigées par les articles 38 et 39 ne peuvent être expédiés avec un titre de régie portant l'appellation ""Champagne"" que d'une localité comprise dans la Champagne viticole et seulement à destination d'une autre localité située également en Champagne viticole. Toutefois les vins non mousseux et non destinés à la fabrication du champagne, récoltés dans la Champagne viticole et remplissant les conditions d'origine, d'aire de production et de cépages, peuvent circuler en dehors de la zone ci-dessus indiquée avec la mention ""vin nature de la Champagne"" inscrite en caractères de grandeur, couleur et consistance identiques. Cette mention est également applicable aux vins obtenus en sus du rendement à l'hectare réglementaire ou ne provenant pas de raisins ayant donné un moût titrant le minimum de degré visé à l'article 152 ci-dessus. En aucun cas, les vins ayant droit à la dénomination ""vin nature de la Champagne"" rendus mousseux en dehors de la Champagne viticole ne peuvent être désignés sous une dénomination rappelant leur origine et comprenant notamment le mot ""Champagne"".",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les règles concernant la sortie des vins de Champagne du magasin séparé et les délais d’expédition ?,"Article 156 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 A dater du 1er octobre 1936, les vins de Champagne, sauf pour les transferts de négociant manipulant à négociant manipulant ne pourront sortir du magasin séparé visé à l'article 154 ou des celliers des propriétaires récoltants, qu'un an au minimum après leur tirage. Toute déclaration d'expédition de vin de Champagne, à destination d'un récoltant ou négociant manipulant, doit être souscrite six heures au moins avant l'enlèvement. Toutes les mesures de contrôle nécessaires pour assurer l'application de cette disposition, tant chez les commerçants qu'à la propriété, sont fixées par l'administration. De plus, les bouteilles doivent être revêtues d'une étiquette portant le mot ""Champagne"" en caractères très apparents ; les caisses ou emballages contenant ces bouteilles devront porter le même mot, aussi en caractères très apparents. Les bouteilles contenant les vins, devront être fermées d'un bouchon portant le même mot, sur la partie contenue dans le col de la bouteille.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelle entité est responsable du contrôle de l'application des dispositions contenues dans les articles 37, 152, 154, et 161 ?","Article 158 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Le contrôle de l'application des dispositions contenues dans les articles 37, 152, 154 et 161, est assuré par les inspecteurs et agents du service de la répression des fraudes, ainsi que par les fonctionnaires des contributions indirectes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quel est le rôle de la commission spéciale, sa composition, et quelles sont ses attributions ?","Article 159 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 a) Rôle et attributions. Une commission spéciale nommée par arrêté du ministre de l'agriculture assure le respect des usages locaux, loyaux et constants, dont l'observation est nécessaire pour maintenir la qualité du vin de Champagne. En outre, elle étudie, chaque année, les modifications éventuelles à apporter au rendement maximum de 50 hectolitres à l'hectare conférant le droit à l'appellation ""Champagne"" fixé à l'article 152, au rendement en volume par rapport aux poids de vendanges mis en oeuvre, et à la déduction de volume pour prise en charge dans les magasins spéciaux (1). b) Composition. Elle est composée de : Huit membres délégués par les organisations de négociants manipulant les vins de Champagne ; Huit membres délégués par les organisations de récoltants de vins de Champagne ; Trois membres délégués par les Chambres de commerce (Marne, Aisne, Aube) ; Trois membres délégués par les chambres d'agriculture (Marne, Aisne, Aube) ; Cinq conseillers généraux des régions intéressées (trois pour la Marne, un pour l'Aisne, un pour l'Aube) ; Quatre parlementaires des départements intéressés (deux pour la Marne, un pour l'Aisne, un pour l'Aube) ; Des directeurs des contributions indirectes et des services agricoles de trois départements (Marne, Aisne, Aube), et deux fonctionnaires du ministère de l'agriculture désignés par le ministre. Les travaux de la commission sont transmis par son président au comité national des appellations d'origine. Celui-ci en saisit, s'il y a lieu, avec ses avis, le ministre de l'agriculture. (1) Voir les loi du 12 avril 1941, ordonnance du 3 août 1944 et arrêté du 20 juillet 1946 qui ont transféré les pouvoirs de la commission spéciale au comité interprofessionnel du vin de Champagne.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les responsabilités et attributions de la sous-commission déléguée par la commission spéciale ?,"Article 160 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 a) Rôle - Attributions. La commission spéciale visée à l'article précédent délègue à une sous-commission le soin de fixer chaque année, huit jours avant la période des vendanges : Les prix minima par catégorie de crus ; Les degrés moyens dans ces catégories ainsi que le degré minimum de tout vin ayant droit à l'appellation ""Champagne"" ; Les primes ou abattements suivant les degrés alcooliques en puissance dans les moûts. La même sous-commission fixe les règles et conditions de prix pour la livraison des vins clairs, ainsi que pour les réintégrations de Champagne, étant entendu que les prix ainsi fixés peuvent être modifiés par elle en cours d'année. Toute infraction au prix minimum entraîne pour l'acheteur et pour l'intermédiaire ayant traité l'affaire, indépendamment de la perte du droit à l'appellation d'origine pour tous les vins logés dans le magasin spécial, prévu à l'article 154, l'application d'une amende fiscale de 500 à 5 000 F (5 à 50 F) en principal, qui est poursuivie et recouvrée par l'administration des contributions indirectes suivant les formes propres à cette administration. Si, sur un de ces points, une majorité ne peut se constituer au sein de la sous-commission, celle-ci a recours à un arbitre choisi par elle parmi les membres du comité national des appellations d'origine. Les prix minima et modalités ainsi établis, sont rendus obligatoires dans toutes les transactions, par des arrêtés préfectoraux dans chacun des départements intéressés. b) Composition. La sous-commission est composée des : Huit membres délégués par les organisations de négociants manipulant les vins de Champagne ; Huit membres délégués par les organisations de récoltants de vins de Champagne ; Trois membres délégués par les chambres de commerce (Marne, Aisne, Aube) ; Trois membres délégués par les chambres d'agriculture (Marne, Aisne, Aube).",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation La mention 'méthode champenoise' peut-elle être employée pour les vins rendus mousseux par fermentation naturelle en bouteilles ?,"Article 161 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 La mention ""méthode champenoise"" peut être employée pour les vins rendus mousseux par la fermentation naturelle en bouteilles. Cette mention ne peut être inscrite, sur les étiquettes, en caractères dont les dimensions soient supérieures à plus de la moitié de celles des caractères les plus grands figurant sur ces étiquettes et qui aient une autre apparence typographique que ces derniers.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les obligations d'étiquetage pour les vins mousseux sans appellation d’origine ?,"Article 162 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les vins mousseux sans appellation d'origine ne peuvent être mis en vente sans que les bouteilles soient revêtues d'une étiquette portant les mots ""vins mousseux"" en caractères très apparents ; les mots ""vins mousseux"" doivent être de la même apparence typographique et de dimensions au moins égales à la moitié de celles des caractères les plus grands figurant dans l'inscription.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles conditions doivent respecter les vins mousseux préparés par fermentation naturelle en récipients autres que les bouteilles ?,"Article 163 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les vins mousseux préparés par fermentation naturelle, en récipients autres que les bouteilles, ne peuvent être mis en vente que dans des bouteilles revêtues d'étiquettes portant la mention ""vin mousseux produit en cuve close"". Les mots ""produit en cuve close"" peuvent être inscrits immédiatement au-dessous des mots ""vins mousseux"" et les caractères qui les composent doivent être de même apparence typographique et de dimensions au moins égales au tiers de celles des caractères les plus grands figurant dans l'inscription.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle mention doit figurer sur les bouteilles des vins dont l'effervescence est obtenue par addition d'acide carbonique ?,"Article 164 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les bouteilles des vins dont l'effervescence est obtenue même partiellement, par addition d'acide carbonique ne provenant pas de leur propre fermentation, doivent porter en caractères très apparents la mention ""vins mousseux gazéifiés"". Ces mots doivent être de même apparence typographique et de dimensions au moins égales à la moitié de celles des caractères les plus grands figurant dans l'inscription.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les conditions requises pour qu'un vin soit qualifié de vin doux naturel ?,"Article 166 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 La dénomination de ""vin doux naturel"" est réservée aux vins : - Provenant exclusivement de vendanges de muscat, de grenache, de maccabéo ou de malvoisie ; toutefois, sont admises les vendanges obtenues sur des parcelles complantées dans la limite maximum de 10 % du nombre total de pieds avec des cépages autres que les quatre désignés ci-dessus ; - Obtenus dans la limite d'une production de 40 hectolitres de moûts à l'hectare ; - Possédant une richesse alcoolique totale acquise ou en puissance d'au moins 14 degrés ; - Ayant reçu en cours de fermentation un apport, déterminé en alcool pur, de 5 % au minimum et de 10 % au maximum du volume des moûts, d'alcools titrant au moins 90 degrés Gay-Lussac ; La déclaration de fabrication doit indiquer le numéro du plan cadastral et la situation des parcelles dans lesquelles sont récoltées les vendanges. A la demande des producteurs et sur la justification de leur nature, sont maintenus sous le régime ordinaire des vins : 1° Les vins doux naturels à appellation d'origine contrôlée ; 2° Les autres vins doux naturels obtenus, dans les communes ne bénéficiant pas d'une telle appellation, sur les exploitations, ou par les caves coopératives qui se livraient à leur préparation avant la publication de la loi du 28 août 1942 et ce, dans la limite des quantités produites annuellement avant cette publication.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment l'alcool utilisé au mutage des vins doux naturels bénéficiant du régime ordinaire des vins est-il traité en termes de droits de consommation ?,"Article 167 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 L'alcool employé au mutage des vins doux naturels bénéficiant du régime ordinaire des vins est admis en décharge moyennant le paiement du droit de consommation. L'opération doit être effectuée en présence du service des contributions indirectes et dans les conditions fixées par l'administration chez le viticulteur ou dans les magasins des coopératives agricoles constituées en conformité du statut de la coopération agricole.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les obligations de remboursement des frais de surveillance pour les préparateurs de vins doux naturels ?,"Article 168 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les préparateurs de vins doux naturels doivent rembourser à l'administration le montant des frais de surveillance calculés dans les conditions fixées à l'article 631 du code général des impôts.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles informations doivent être incluses dans la déclaration préalable à une opération de pressurage de lies ?,"Article 169 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Quiconque veut se livrer à une opération de pressurage de lies est tenu d'en faire, trois jours au moins à l'avance, la déclaration à la recette buraliste des contributions indirectes du lieu de l'opération. Cette déclaration énonce les indications suivantes fixées par décret : 1° Les nom, prénoms, domicile et qualité du déclarant ; 2° Le jour, l'heure, le lieu et la durée probable de l'opération ; 3° La quantité de lies à mettre en oeuvre ; 4° A la fin de l'opération, la quantité de vin obtenue par pressurage. S'il s'agit de produits autres que ceux provenant de la récolte personnelle du déclarant, une déclaration distincte doit être faite selon que les lies traitées sont des lies claires ou des lies grasses. A la fin de l'opération, la déclaration indique : a) En ce qui concerne les lies claires ; 1° La quantité de vin obtenue par filtrage ; 2° La quantité de lies grasses récupérées après filtrage ; 3° La quantité de vin obtenue par pressurage ; b) En ce qui concerne les lies grasses, la quantité de vin obtenue par pressurage. Tout viticulteur, cave coopérative ou négociant vinificateur qui obtient des tourteaux ou galettes de lies, doit justifier avoir expédié en distillerie ou en vinaigrerie une quantité de vin ou de lies liquides au moins égale à 2 % du volume de sa récolte ou de sa production. La justification doit être fournie à l'expiration de chaque campagne.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles vérifications peuvent être effectuées par les employés des contributions indirectes dans l'atelier de pressurage et les locaux de détention des lies et des vins de lies ?,"Article 170 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 A partir du moment où la déclaration prévue à l'article 169 a été souscrite et jusqu'à l'expiration d'un délai de quinze jours, compté de fin des travaux, le déclarant est soumis, dans l'atelier de pressurage et dans les locaux où sont détenus les lies et les vins de lies, aux vérifications des employés des contributions indirectes, qui peuvent prélever gratuitement des échantillons des lies et des vins.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle est la sanction prévue pour toute infraction aux dispositions des articles 169 et 170 ?,"Article 171 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Toute infraction aux dispositions des articles 169 et 170 est punie d'une amende en principal de 500 à 5 000 F, de une à trois fois les droits, taxes, redevances, soultes ou autres impositions, fraudés ou compromis, sans préjudice de la confiscation des objets, produits ou marchandises saisis en contravention.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation "Quelles sont les exclusions du régime fiscal des vins pour la fabrication industrielle, la circulation et la vente des boissons de raisins secs ?","Article 172 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 La fabrication industrielle, la circulation et la vente des boissons de raisins secs ou autres vins artificiels à l'exception des vins mousseux et des vins de marc et de sucre sont exclues du régime fiscal des vins et soumises aux droits et régime de l'alcool pour leur richesse alcoolique totale acquise ou en puissance. Le produit de la fermentation des raisins secs avec de l'eau ne peut être expédié, vendu ou mis en vente que sous le nom de ""boisson de raisins secs"" ; il en est de même du mélange de ce produit, quelles qu'en soient les proportions, avec du vin.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Que doit faire quiconque veut fabriquer des boissons de raisins secs pour en faire commerce ?,"Article 173 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Quiconque veut fabriquer des boissons de raisins secs pour en faire commerce, est tenu de le déclarer à la recette buraliste.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles informations doivent figurer dans la déclaration prévue à l'article 173 pour la fabrication de boissons de raisins secs ?,"Article 174 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 La déclaration prévue à l'article 173 doit contenir : 1° La description des locaux, ateliers, magasins et autres dépendances de l'établissement ; 2° L'indication précise et détaillée des différents procédés de fabrication employés ; 3° Le régime de l'usine quant aux jours et heures de travail ; 4° Le nombre et la capacité des cuves, tonneaux et autres vaisseaux de toute espèce destinés à être utilisés dans les fabriques.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Que doit comporter l'inscription à l'extérieur du bâtiment principal des fabriques de boissons de raisins secs ?,"Article 175 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 A l'extérieur du bâtiment principal doivent être inscrits, en caractères apparents, les mots ""Fabrique de boissons de raisins secs"".",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les obligations de contrôle et de permanence pour les fabriques de boissons de raisins secs ?,"Article 176 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les fabriques de boissons de raisins secs sont soumises aux visites des agents des contributions indirectes et placées sous le régime de la permanence. Les visites et exercices peuvent être faits la nuit s'il résulte des déclarations que ces établissements sont en activité.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment sont vérifiées les contenances des vaisseaux déclarés dans les fabriques de boissons de raisins secs ?,"Article 177 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les contenances des vaisseaux déclarés sont vérifiées par le jaugeage métrique. S'il y a contestation, elles le sont par empotement et les fabricants fournissent les ouvriers, l'eau et les vases nécessaires pour procéder à ladite vérification, à laquelle ils doivent se soumettre à toute réquisition. Cette opération est dirigée, en leur présence ou en celle de leurs préposés par les employés de la régie, et il en est dressé un procès-verbal. Chaque vaisseau porte un numéro d'ordre et l'indication de sa contenance, gravés ou peints à l'huile en caractères ayant au moins cinq centimètres de hauteur, par les soins et aux frais du fabricant ; il est muni d'une jauge ou d'une échelle en verre gradué.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les règles concernant les modifications aux procédés de fabrication et aux jours et heures de travail dans les fabriques de boissons de raisins secs ?,"Article 178 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Il est défendu d'apporter aucune modification aux procédés de fabrication et aux jours et heures de travail qui ont été déclarés en vertu de l'article 174, de changer, modifier ou altérer la contenance des vaisseaux ou d'en établir de nouveaux, sans avoir fait la déclaration par écrit au bureau de la régie, vingt-quatre heures à l'avance. Le fabricant ne peut faire usage desdits vaisseaux qu'après que leur contenance a été vérifiée conformément à l'article 177. Doivent faire une déclaration dans le même délai les fabricants qui veulent cesser définitivement ou suspendre leurs travaux. En cas de simple suspension, la reprise de la fabrication doit être également déclarée vingt-quatre heures d'avance.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelle demande peut faire l'Administration concernant un local dans les fabriques de boissons de raisins secs ?,"Article 179 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Si l'Administration en fait la demande, un local convenable d'au moins 12 mètres carrés est disposé par le fabricant pour servir de bureau aux employés. Ce local est pourvu de chaises, d'une table, d'un poêle ou d'une cheminée et d'une armoire fermant à clef. Le loyer en est supporté par l'administration. A défaut de fixation amiable, il est réglé par l'autorité préfectorale, sauf recours au tribunal administratif. Dans les fabriques où un bureau n'est pas jugé nécessaire, les fabricants sont tenus de mettre gratuitement à la disposition du service, dans un emplacement convenable, deux chaises, une table avec tiroir fermant à clef et un coffre avec un cadenas.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les interdictions concernant les communications avec les maisons voisines et les installations d'appareils dans les fabriques de boissons de raisins secs ?,"Article 180 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Toute communication avec les maisons voisines non occupées par le fabricant est interdite et doit être scellée. Il ne peut non plus exister aucune communication intérieure entre une fabrique de boissons de raisins secs et les bâtiments dans lesquels l'industriel exercerait la profession de distillateur, fabricant de glucose, fabricant de vinaigre ou liquoriste, ou bien ferait le commerce en gros des spiritueux. Aucun alambic et, en général, aucun appareil servant à la distillation ou à la vaporisation de l'alcool des vins ne peut être installé dans la fabrique.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les autorisations accordées aux employés pour le contrôle des opérations de fermentation dans les cuves et foudres ? ,"Article 181 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Contrôle des opérations : Les employés sont autorisés à faire toutes les vérifications nécessaires au moyen du densimètre, du thermomètre et de l'alambic d'essai, pour suivre la fermentation dans les cuves et foudres, reconnaître la densité et le degré alcoolique des moûts pendant toute la durée de la fabrication et constater les différences anormales, telles que : affaiblissement simultané de la richesse alcoolique et de la densité originelle du moût, élévation de la densité originelle et diminution de la richesse alcoolique, abaissement de la richesse alcoolique et élévation de la densité du moût privé d'alcool, qui seraient de nature à dénoter des manoeuvres frauduleuses, telles que substitutions, décharges partielles, allongement, etc.. Ces différences seront constatées par procès-verbal. Prélèvements d'échantillons : Les employés sont également autorisés à opérer, sur les matières premières, les produits en cours de fabrication et les boissons, les prélèvements d'échantillons qu'ils jugent nécessaires.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles justifications sont requises pour l'introduction de raisins secs dans la fabrique ? ,"Article 182 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Toute introduction de raisins secs dans la fabrique doit être justifiée par la représentation d'un acquit-à-caution. Toute introduction de matières premières autre que les raisins, notamment, de figues, caroubes, dattes, orges, glucoses, mélasses et autres matières saccharifères ou similaires, destinées à la fabrication des boissons alcooliques définies à l'article 195, doit faire, une heure au moins à l'avance, l'objet d'une déclaration au bureau de la régie. Les quantités introduites sont, après vérification, prises en charge par les employés et emmagasinées dans un ou plusieurs locaux spécialement affectés à cet usage. Le fabricant doit mettre à la disposition du service les ouvriers et les instruments nécessaires pour le pesage. Les quantités dont l'introduction n'est pas justifiée sont saisies par procès-verbal. Les quantités de raisins secs et autres matières premières recélées dans la fabrique ou ailleurs sont considérées comme ayant été introduites en fraude.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels délais doivent être respectés pour la déclaration préalable à chaque fabrication ? ,"Article 183 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Chaque fabrication est précédée d'une déclaration qui doit être faite au bureau de la régie quatre heures d'avances au moins, dans les villes où il existe un poste d'employés à demeure, et douze heures dans les campagnes. Elle indique si la fermentation doit s'opérer sur les raisins secs, ou isolément après soutirage du produit des trempes.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles informations spécifiques doivent figurer dans la déclaration lorsque la fermentation a lieu sur marcs ? ,"Article 184 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Lorsque la fermentation a lieu sur marcs, la déclaration doit énoncer : 1° Le numéro et la contenance des vaisseaux dont il est fait usage ; 2° Le poids et le volume des fruits destinés à être mis en oeuvre ; 3° L'espèce et la quantité des liquides employés au changement (eau pure ou eau de lavage) ; 4° Le volume total des quantités mises en fermentation ; 5° La date et l'heure du commencement de l'opération, la date et l'heure présumée de l'entonnement ; 6° Par approximation, la richesse alcoolique du produit qui sera fabriqué.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles obligations supplémentaires incomben​t au fabricant lorsque la fermentation n'a pas lieu sur marcs ? ,"Article 185 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Lorsque la fermentation n'a pas lieu sur marcs, outre les indications prescrites par l'article précédent, le fabricant est tenu, dans les conditions de délai fixées par l'article 183, de déclarer séparément l'heure à laquelle aura lieu chacun des soutirages de moût auquel il se propose de procéder, le produit présumé de chacune de ces opérations, le numéro et la contenance des cuves ou foudres dans lesquels ces moûts seront réunis pour être mis en fermentation et l'heure à laquelle auront lieu les opérations de lavage des marcs, la quantité d'eau qui sera employée à ces lavages et leur produit présumé, sans que ce produit puisse être inférieur à la quantité d'eau versée ; le numéro et la contenance des foudres ou cuves dans lesquels ce produit sera versé ; enfin, la destination qui doit lui être donnée. Les produits des divers soutirages composant une même fabrication doivent être réunis dans les cuves de fermentation dans un délai de quatre jours au plus à partir de l'heure fixée pour le commencement de la fabrication.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Dans quelles conditions les fabricants peuvent-ils effectuer des déclarations complémentaires en cours de travail ? ,"Article 186 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les fabricants peuvent, en cours de travail, être admis à compléter ou à rectifier les énonciations de la déclaration primitive par des déclarations complémentaires faites dans les conditions de délai déterminées par l'article 183, c'est-à-dire quatre ou douze heures avant l'opération particulière à laquelle elles se rapportent. Toute transvasion de liquide en cours de fabrication doit faire, dans les mêmes conditions de délai, l'objet d'une déclaration. En ce qui concerne les opérations de soutirage prévues par l'article 187, les fabricants inscrivent eux-mêmes sur les ampliations de déclaration, et au moment même où chaque opération est terminée, le produit effectif de cette opération. Les ampliations des déclarations faites en exécution des articles 183 à 185 et, s'il y a lieu, des déclarations complémentaires prévues par le présent article doivent être représentées à toute réquisition des employés, pendant toute la durée de la fabrication.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les conditions et les restrictions imposées lors du déchargement des cuves et de l'entonnement des produits achevés ? ,"Article 187 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Quel que soit le mode de fabrication adopté, avant de procéder à l'entonnement des produits achevés, le fabricant est tenu d'en faire la déclaration dans les mêmes conditions de délai que celles prévues à l'article 183. Il ne peut être procédé au déchargement des cuves et à l'entonnement qu'autant que la fabrication est complètement achevée et que les boissons n'accusent pas une densité supérieure à 1.000 grammes par litre. Cette opération ne peut avoir lieu que de jour et sans désemparer ; les décharges partielles sont formellement interdites. Tout liquide en fermentation trouvé en dehors des cuves chargées en vertu d'une déclaration régulière, est considéré comme le produit d'une fabrication clandestine et saisi par procès-verbal.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment l'Administration peut-elle faciliter les déclarations des fabricants travaillant de manière continue ? ,"Article 188 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Dans le cas où les fabricants travaillent d'une manière continue, et après déclaration faite à la recette buraliste du nombre de jours pendant lesquels les opérations doivent se poursuivre sans interruption, l'Administration peut, sur leur demande, et si elle le juge convenable, mettre à leur disposition des registres sur lesquels ils inscrivent eux-mêmes, dans les conditions de délai prescrites, les déclarations qu'ils ont à faire en vertu des articles 183 à 187. Les ampliations de ces déclarations doivent être immédiatement détachées, et déposées dans une boîte dûment scellée par les employés. Les registres doivent être représentés au service à toute réquisition. Il est toujours facultatif à l'Administration de les retirer.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels comptes sont ouverts à chaque fabricant et quel droit de fabrication est perçu ?,"Article 189 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Il est ouvert à chaque fabricant : 1° Un compte de matières premières ; 2° Un compte général et un compte auxiliaire de fabrication ; 3° Un compte de produits achevés. Un droit de fabrication est perçu par hectolitre de boissons de raisins secs pris en charge.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels éléments sont inclus dans le compte de matières premières et quelles conséquences financières sont associées aux manquants de raisins secs ? ,"Article 190 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Le compte de matières premières prévu par l'article 189 présente : Aux charges, les quantités de raisins secs reçues en vertu d'acquits-à-caution ou de déclarations régulières et les excédents constatés ; Aux sorties : 1° les quantités expédiées au dehors après reconnaissance par les employés de la régie ; 2° les quantités employées à la fabrication conformément à la déclaration prescrite par les articles 183 à 188 du présent décret. Le compte de matières premières peut être réglé par les employés aussi souvent qu'ils le jugent nécessaire. Tout excédent est saisi par procès-verbal et ajouté aux charges. Tout manquant de raisins secs donne lieu au paiement : 1° De la taxe de fabrication à raison de 3 hectolitres de boissons de raisins secs par 100 kilogrammes de raisins secs ; 2° Du droit général de consommation et des taxes locales propres à l'alcool, à raison de 30 litres d'alcool pur par 100 kilogrammes de raisins secs. Les manquants de matières premières autres que les raisins secs donnent lieu au paiement des droits sur une quantité d'alcool correspondant à la richesse saccharine des matières de même nature restant en magasin, suivant une base d'évaluation déterminée comme il est dit à l'article 196.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les charges minimales imposées au compte général de fabrication ? ,"Article 191 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Le compte général de fabrication est suivi pour le volume et pour le degré. Il est chargé au minimum : 1° D'une quantité de boisson correspondant à la quantité de raisins secs mis en oeuvre, à raison de 3 hectolitres de boisson par 100 kilogrammes de raisins secs ; 2° D'une quantité d'alcool correspondant à la quantité des raisins secs mis en oeuvre, à raison de 30 litres d'alcool par 100 kilogrammes de raisins secs. Les excédents en volume ou en alcool constatés dans les cuves de fermentation ou à l'entonnement sont ajoutés aux charges. Le compte général est déchargé : a) En ce qui concerne le volume : 1° Des quantités de boissons, excédents compris, qui, dès l'achèvement de chaque fabrication, sont portés au compte définitif des produits achevés ; 2° Des manquants constatés, soit à l'entonnement, soit en cours de fabrication, et qui donnent lieu à la constatation immédiate des droits généraux afférents à l'alcool ; 3° Des quantités d'alcool correspondant aux pertes matérielles dûment constatées.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quel est l'objectif du compte auxiliaire de fabrication ? ,"Article 192 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Le compte auxiliaire de fabrication est destiné à présenter la situation de chacun des vaisseaux, cuves, foudres, etc., dans lesquels sont contenus les produits quelconques en cours de fabrication : macérations de raisins, moûts soutirés ou fermentant en présence des marcs, eau de lavage des marcs, etc.. Ce compte est chargé de toutes les quantités de liquides introduites dans ces vaisseaux à la suite des déclarations faites en vertu des articles 184 à 186. Les excédents constatés sont ajoutés aux charges. Le compte est déchargé des quantités entonnées, soutirées ou transvasées, en vertu de déclarations régulières, des manquants reconnus en cours de fabrication ou à l'entonnement, des quantités dont la perte est dûment justifiée. Les manquants constatés au compte auxiliaire de fabrication sont frappés des droits généraux et locaux afférents aux vins. Toutefois, dans les fabriques où les marcs sont jetés sans avoir été pressurés, il pourra être accordé, pour l'eau retenue dans les raisins, une déduction dont le taux est fixé par l'Administration après expériences contradictoires.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sont les charges du compte de magasin des produits achevés ? ,"Article 193 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Le compte de magasin des produits achevés est chargé : 1° Des quantités qui, après leur achèvement, sont passées en décharge au compte général de fabrication ; 2° Des quantités de boisson provenant d'introductions ; 3° Des excédents reconnus dans les recensements. Les décharges comprennent les quantités expédiées en vertu de déclarations d'enlèvement faites à la recette buraliste, et les manquants. Aucune décharge ne peut être accordée au compte des produits achevés pour les quantités de boissons imparfaites ou avariées que les fabricants déclareraient vouloir remettre en fabrication, à moins que cette opération n'ait été préalablement autorisée par une décision spéciale de l'Administration.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Comment sont traités les excédents constatés au cours des vérifications dans les comptes de produits achevés et auxiliaire de fabrication ? ,"Article 194 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les excédents reconnus au cours des vérifications et des inventaires, tant au compte des produits achevés qu'au compte auxiliaire de fabrication sont saisis par procès-verbal.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles substances sont assimilées à l'alcool pour le régime et les droits ? ,"Article 195 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Tous les liquides alcooliques ou provenant de la fermentation des raisins secs avec des figues, caroubes, dattes, orges, glucoses, mélasses et autres matières saccharifères ou similaires sont assimilés à l'alcool pour le régime et les droits qui doivent leur être appliqués. Ces substances sont suivies par la régie et prises en charge au compte des matières premières.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quels comptes spéciaux doivent être tenus pour les liquides alcooliques visés par l'article 195 ? ,"Article 196 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Des comptes spéciaux de fabrication et de magasin sont tenus pour les liquides alcooliques visés par l'article précédent. La mise en oeuvre des matières premières et l'entonnement doivent être déclarés dans les délais fixés par l'article 183. Le compte de fabrication est chargé, au minimum, d'une quantité d'alcool correspondant à la richesse saccharine des matières mises en oeuvre, suivant une base d'évaluation déterminée de gré à gré par la régie et le fabricant, et, en cas de contestation, par les commissaires experts institués par l'article 19 de la loi du 27 juillet 1922.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles indications doivent figurer sur les fûts ou récipients contenant des boissons de raisins secs ?,"Article 197 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les fûts ou récipients contenant des boissons de raisins secs doivent porter en gros caractères, ""boissons de raisins secs"". Les livres, factures, lettres de voitures, connaissements doivent contenir la même indication.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles conditions régissent la circulation des raisins secs à boissons ? ,"Article 198 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Modifié par Décret 1948-12-31 JORF 1er janvier 1949 rectificatif JORF 5, 8 janvier 1949 Les raisins secs à boissons ne peuvent circuler qu'en vertu d'acquits-à-caution garantissant le paiement du droit de consommation, à raison de 30 litres d'alcool par 100 kilogrammes, s'ils sont à destination des fabricants et entrepositaires et le paiement des droits de circulation (2,25 F), s'ils sont à destination de particuliers pour leur consommation de famille.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Dans quelles circonstances l'Administration peut-elle allouer des déchets de magasin chez les entrepositaires de raisins secs ? ,"Article 199 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Chez les entrepositaires de raisins secs en nature, et sur la justification du service, l'Administration peut allouer des déchets de magasin jusqu'à concurrence de 3 p. 100 des quantités prises en charge.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation Quelles sanctions sont prévues en cas de contravention aux dispositions des articles 173 à 196 ? ,"Article 200 Abrogé par Décret 2003-851 2003-09-01 art. 4 JORF 6 septembre 2003 Les contraventions aux dispositions des articles 173 à 196 sont punies d'une amende en principal de 200 à 1.000 francs (2 à 10 F), de la confiscation des appareils et marchandises saisis et du remboursement des droits fraudés, indépendamment du quintuple droit de consommation sur les boissons soumises au régime de l'alcool qui ont été fabriquées, recélées, enlevées ou transportées en fraude. Toute autre contravention aux dispositions du présent chapitre est punie d'une amende en principal de 500 à 5.000 francs (5 à 50 F), de la confiscation des boissons ou marchandises saisies et du quintuple droit de consommation dans les conditions énoncées ci-dessus. Toutefois, l'amende n'est que de 100 à 600 francs (1 à 6 F) en principal, pour les contraventions aux dispositions des articles 135 à 139 du Code des contributions indirectes applicables en la matière. De plus, les infractions aux articles 172 (1er alinéa) et 198 du présent code, sont punies correctionnellement d'une amende de 100 à 500 francs (1 à 5 F), avec affichage du jugement et, en cas de récidive, de la même peine, ainsi que d'une peine de huit jours à un mois d'emprisonnement.",https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation ,,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation ,,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation ,,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation ,,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation ,,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation ,,https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006071657/1967-11-25,Législation