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"content": " Jordan Bardella : C’est faux, c’est les chiffres de la cour des comptes. Gérald Darmanin : Bah travaillez à la cour des comptes. Ne faites pas de la politique dans ces cas-là. Bon, vous citez la cour des comptes cinq fois depuis le début. Jordan Bardella : Ce qui veut dire que c’est vrai Gérald Darmanin : Non, on est à trente pour cent, entre vingt et trente pour cent de gens qui s'en vont, parce que y'a pas que des gens qu'on expulse, manu militari car il y en a, y a aussi tous ceux qui partent directement, parce qu'on leur dit, vous pouvez pas rester. Y a des étrangers, qui écoutent ce que dit l'état français, et qui repartent dans leur pays. C’est trente pour cent, des gens qui devraient partir. Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. C'est tout à fait vrai, et on a encore plein de choses, on propose pas de choses, empreinte du président de la république, mais, monsieur Bardella, il est comme si il n'était pas de réalité. D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. C'est vrai, ni des syriens dans le régime de bachar el-assad, c'est vrai, on ne pourra pas le faire. Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. Et qu'est-ce qu'on fait avec la personne qui est homosexuelle sur le territoire national dans un pays où on condamne pénalement l'homosexualité, on le renvoie dans son pays, où ils risquent la peine de mort ? Donc, on voit bien qu'y a, bien sûr, des améliorations, tout n'a pas été fait bien, mais, mais, le cas du front national c’est le mensonge. P1 : Sur ce point-là, Jordan Bardella ? Jordan Bardella : L'afghanistan n'est pas un pays en guerre. Gérald Darmanin : donc on les renvoie chez les taliban ? Jordan Bardella : Ce que vous dites là, euh, monsieur Darmanin, me choque. C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. Ce sont les gens qui arrivent dans notre pays, qui décident eux-mêmes de ce qu'ils y font, non, mais quelle aide sociale ils y bénéficient ? S'ils veulent partir, s’ils veulent rester, s’ils veulent commettre soixante-dix vols. De toute manière j’y reste. Gérald Darmanin : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? Jordan Bardella : Mais quel afghan homosexuel. Est-ce que l'afghanistan est un pays en guerre ? P1 : Donc vous le renvoyez Jordan Bardella ? Jordan Bardella : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. Mais le problème, c'est que l'asile a été totalement dévoyé. C’est pas ça le sujet, c'est qu'il y a cinq cent mille demandes d'asile. Gérald Darmanin : Si vous êtes ministre de l’intérieur il faut vous poser des questions. Jordan Bardella : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. Moi, je suis favorable à ce que des familles ukrainiennes, pour parler de l'actualité du moment, dont les, dont les maris sont restés combattre, les femmes et enfants qui viennent en france puissent être accueillis dans le respect, encore, du droit d'asile, de la convention de genève. Je ne souhaite pas remettre en cause le droit d'asile. En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. Donc, en fait, on y a deux choix, en vérité, soit on réélit, emmanuel macron, et on va avoir cinq ans de plus de submersion migratoire. Soit on vote pour Marine le pen, et on va permettre aux français de reprendre le contrôle de leur pays. Gérald Darmanin : C'est très intéressant, parce que c'est très concret. Pardon, moi, je ne suis pas dans les grandes phrases, c'est très concret. L'afghan. Imaginons que vous le renvoyez dans le régime des talibans, parce qu'il n'aurait pas l'asile. D'abord, on n'a pas de relations diplomatiques avec le régime des talibans. Ça veut donc dire que, pour envoyer il faut avoir des accords. Donc, vous ouvrez une ambassade au régime des talibans. Premières informations, très intéressantes de la part du front national. On ne peut plus envoyer des avions qui font paris kaboul, tout le monde est bien conscient de ce sujet, vous les renvoyez comment ? Vous survolez l’afghanistan et vous les larguez avec un parachute ? Concrètement, alors, vous, vous faites un accord avec le pakistan pour les mettres à la frontière, ou, ou l'iran. Voyez bien que c'est déraisonnable. P1 : Répondez la dessus, Jordan Bardella. Jordan Bardella : Je mets en place des cités de l'asile, c'est-à-dire que, de concert avec les nations unies, nous mettons tous les pays autour de la table. Gérald Darmanin : Je pense pas que les nations unies seront d’accord avec le front national. Jordan Bardella : Ils seront d'accord avec la présidente de la république française, vous lui devrez au moins ce respect, lorsqu'elle sera élue présidente dans quelques jours. Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. Voilà une réponse extrêmement concrètes, en plus de la sous-traitance des pays de l'asile, dans nos euh, dans les consulats et dans les ambassades des pays de départ. Mais vous ferez pas croire aux gens qui nous regardent que sur les neuf cent mille clandestins, ou les six cents mille clandestins, qu’il y a six cent milles afghans homosexuels qui ne peuvent pas être envoyés chez eux. J'ai dit, vous prendrez toujours une exception, et ça ne fait pas la règle monsieur Darmanin. La vérité, c'est ce que vous avez été, complètement impuissant, incapable de maîtriser l'immigration, et vous admettez vous-même que ce n'est pas vous qui contrôlez l'immigration en france, mais que c’est les immigrés eux-mêmes, et, croyez-moi, croyez-moi, que les français, qui nous regardent, ne doute pas de la volonté, la détermination politique de Marine Le pen. SUMMARY : Jordan Bardella explique que pour obliger les pays d'origine à récupérer les sans papiers, il supprimera l'aide au développement et les transferts de fonds entre les pays. Gérald Darmanin explique qu'il ne peut pas renvoyer des gens dans leur pays d'origine s'ils sont en danger, comme des Afghans homosexuels. Jordan Bardella explique qu'il faut qu'ils répondent au droit d'asile, et souhaite mettre en place les demandes d'asiles dans les pays d'origine, avec la construction de camps pour les réfugiés aux confins des pays de départs." |