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FR2892094
A1
COIFFE DE SURBOUCHAGE A DISPOSITIF ANTI-TASSEMENT D'EMBOITAGE, PROCEDE ET MANCHON POUR FABRICATION
20,070,420
La présente invention concerne une coiffe de surbouchage à dispositif anti-tassement d'emboîtage, un procédé de fabrication ainsi qu'un outil à type de manchon pour sa fabrication. Elle a des applications dans le domaine industriel des accessoires d'embouteillage dans lequel des coiffes sont réalisées pour être placées sur des flaconnages ou bouteilles de boisson, notamment coiffes pour bouteilles de champagne. Les processus de fabrication, même dans le domaine du luxe comme par exemple celui du champagne, se sont industrialisés et spécialisés pour rationalisation. On trouve maintenant des productions industrielles spécifiques de coiffes de surbouchage en des lieux qui sont distincts des lieux d'utilisation desdites coiffes, avec leurs chaînes d'habillage, où elles sont placées sur des récipients, bouteilles ou flaconnages. Ces coiffes présentent un certain volume et sont relativement fragiles et risquent d'être déformées lors du transport entre le lieu de fabrication et le lieu d'utilisation. Un conditionnement sécurisé individuel n'est pas possible du fait du volume gigantesque que cela représenterait pour un envoi en nombre. Les coiffes étant de forme conique on a donc proposé de les emboîter les unes dans les autres pour former des unités de conditionnement de coiffes de plusieurs dizaines à centaines de coiffes chacune, le tout sous un volume réduit et qui présente, de plus, une résistance aux déformations améliorée du fait de l'accolement des coiffes entre elles. Si cela a donc facilité le conditionnement, une nouvelle difficulté est apparue lors de l'utilisation des coiffes dans la chaîne d'habillage lorsqu'il fallait prendre les coiffes une par une dans un conditionnement de coiffes. Du fait de leur emboîtement, certaines résistances à la séparation étaient présentes. On a donc proposé de séparer légèrement les coiffes les unes des autres dans les emboîtements de coiffes. C'est ainsi que l'on a proposé de réaliser des crans anti-tassement correspondant à deux bossages intérieurs, en opposition diamétrale, de part et d'autre de la coiffe mais cela ne s'est pas avéré très efficace surtout pour des hautes cadences de distribution de coiffes. On a également proposé le jonc circulaire qui est une déformation demi-torique sur la circonférence de la coiffe et qui est très efficace mais qui n'est pas esthétique notamment dans le cas où la coiffe ne serait finalement pas appliquée contre le récipient. On a enfin proposé la moulure qui consiste à conformer le haut de la coiffe en cône inversé par rapport à la forme du reste de la coiffe conique mais ce qui est encore moins esthétique que la solution précédente. La présente invention propose une solution permettant de séparer les coiffes les unes des autres dans des emboîtements de coiffes et qui permet de conserver des cadences élevées sans pour autant être trop visible et donc nuire à l'aspect esthétique de la coiffe. A cette fin, on profite des cannelures existant sur le pourtour de la coiffe pour y réaliser des renfoncements supplémentaires qui font office de butées pour les têtes de coiffes adjacentes dans l'empilement. Ainsi, l'invention concerne une coiffe de surbouchage cannelée, la coiffe comportant une tête à sa partie supérieure se poursuivant vers le bas par une jupe conique, la partie cannelée de ladite coiffe comportant un ensemble de cannelures verticales et parallèles régulièrement disposées sur la circonférence de la jupe et étendues depuis en haut sensiblement la périphérie de la tête, vers le bas, sur une hauteur déterminée, les cannelures correspondant à des renfoncements de la jupe vers l'axe central de ladite jupe. Selon l'invention, au moins deux cannelures comportent chacune vers leur partie supérieure un renfoncement supplémentaire destiné à former au moins deux butés internes sur lesquelles la tête d'une autre coiffe emboîtée dans ladite coiffe pourra venir buter et afin que la tête de ladite coiffe et la tête de la coiffe emboîtée soient séparées d'une distance déterminée. Dans divers modes de mise en ceuvre de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : - la coiffe comporte au moins trois cannelures comportant chacune 35 un renfoncement supplémentaire vers leur partie supérieure, - les renfoncements supplémentaires sont disposés le long de la circonférence de la jupe de manière équiangulaire, - chacune des cannelures comporte un renfoncement supplémentaire vers sa partie supérieure, - les renfoncements supplémentaires présentent à leur partie inférieure une base dans un plan général qui est proche ou pratiquement perpendiculaire à la génératrice du cône de la jupe, - les renfoncements supplémentaires sont sensiblement pyramidaux, - les renfoncements supplémentaires sont sensiblement hémisphériques, (leur hauteur à la base est sensiblement égale à leur largeur à la base) - la coiffe comporte environ 20 cannelures chacune d'une hauteur d'environ 30mm, - la distance déterminée entre les têtes de deux coiffes emboîtées est d'environ 8mm, -la conicité de la coiffe (demi-angle au sommet) est comprise entre environ 2 50' et 6 , - le diamètre de tête de coiffe mesuré au niveau du raccord de la 20 partie conique et de l'arrondi de la tête est compris approximativement entre 31 mm et 36mm, - la hauteur de la coiffe est comprise approximativement entre 40mm et 250mm. L'invention concerne également un procédé de réalisation 25 d'une coiffe de surbouchage cannelée, tel que pour obtenir la coiffe selon l'une ou plusieurs quelconque(s) des caractéristiques précédentes on met en ceuvre un manchon (le manchon peut être métallique, en matière plastique ou autre matériau) conique comportant un ensemble de motifs en creux (évidements) 30 parallèles et allongés formant des empreintes des cannelures et pour celles ayant un renfoncement supplémentaire, l'extrémité du motif en creux correspondant, vers la partie resserrée du manchon conique, comportant un creux (évidemment) supplémentaire (plus profond), une feuille d'un matériau destiné à former la coiffe étant 35 disposée sur le manchon et une molette en matière élastomérique venant en appui contre la feuille afin d'entraîner une déformation de cette dernière et la formation des cannelures et renfoncements supplémentaires, ces derniers dans les creux supplémentaires. L'invention concerne enfin un manchon (le manchon peut être métallique, en matière plastique ou autre matériau) conique pour réalisation d'une coiffe de surbouchage cannelée, tel que pour obtenir la coiffe selon l'une ou plusieurs quelconque(s) des caractéristiques précédentes par le procédé précédent, le manchon conique comporte un ensemble de motifs en creux (évidements) parallèles et allongés formant des empreintes de cannelures et pour celles ayant un renfoncement supplémentaire, l'extrémité du motif en creux correspondant, vers la partie resserrée du manchon conique, comportant un creux supplémentaire (plus profond que la profondeur du creux d'empreinte de cannelure). La séparation des têtes les unes des autres dans un empilement de coiffes simplifie leurs séparations lors de leur mise en ceuvre sur la chaîne d'habillage, cette mise en ceuvre se faisant généralement avec des outillages automatisés qui peuvent avoir des difficultés à séparer des coiffes empilées qui seraient trop serrées ou irrégulièrement serrées. De plus, la forme du dispositif anti-tassement mis en ceuvre dans l'invention, des renfoncements supplémentaires à la partie supérieure des cannelures des coiffes, laisse la possibilité à l'air de pouvoir circuler entre les coiffes, notamment lors des opérations d'emboîtement ou de déboîtement (séparation des coiffes), ce qui évite l'effet de pompe et une résistance aux mouvements correspondants pouvant gêner ces opérations voire entraîner des déformations des coiffes. La présente invention, sans qu'elle en soit pour autant limitée, va maintenant être exemplifiée avec la description qui suit 30 en relation avec les figures suivantes: la Figure 1 qui représente en vue perspective une coiffe cannelée avec renfoncements supplémentaires formant des butées internes ; la Figure 2 qui représente un agrandissement de l'empilement de deux coiffes en vue latérale, les deux coiffes ayant été découpées en deux parties selon un plan de symétrie axiale afin de permettre la visualisation de la coiffe recouverte. La coiffe 1 de surbouchage de la Figure 2 est formée de deux parties principales, une tête 2 de coiffe à sa partie supérieure (ici à droite de la figure 1 sur cette vue de coiffe couchée) et une jupe 3 conique dont la circonférence s'agrandit en s'éloignant de la tête. La coiffe est réalisée dans un matériau en feuille classique, notamment aluminium ou composite aluminium (Al + feuille plastique) et est de préférence du type roulé bien que l'invention puisse être mise en ceuvre avec des coiffes embouties. Elle peut comporter des moyens additionnels, ici non représentés pour des raisons de simplification, notamment à type de ligne(s) de fragilisation(s) pour ouverture et dégagement du goulot du récipient, à type de languette de préhension, à type de marquage ou autres types. Des cannelures 4 régulièrement espacées et sensiblement parallèles entre elles (dans la limite de la conicité de la jupe) sont réalisées vers la partie supérieure de la jupe 3 sous forme de renfoncements vers l'intérieur de la coiffe. On profite de ces renfoncements pour y réaliser à leur partie supérieure, vers la tête 2 de coiffe, un renfoncement supplémentaire 5, donc plus profond que le reste de la cannelure, dans chaque cannelure 4. Dans une variante non représentée une partie seulement des cannelures possède un renfoncement supplémentaire vers leur partie haute. Les renfoncements supplémentaires étant dans les cannelures en creux, l'augmentation de profondeur au niveau des renfoncements supplémentaires est moins perceptible. De préférence et comme représenté, chacune des cannelures possède un renfoncement supplémentaire à sa partie haute. La Figure 2 permet de mieux voir les relations entre les coiffes d'un empilement. On y a représenté seulement deux coiffes emboîtées pour des raisons de simplification. La première coiffe 1' venant en recouvrement de la seconde coiffe 1 a été découpée en deux et seule sa partie éloignée a été représentée afin de permettre la visualisation de la seconde coiffe 1. Les renfoncements supplémentaires 5' des cannelures de la première coiffe 1' servent de butée pour la tête 2 de la seconde coiffe 1 et permet de maintenir une distance entre les deux têtes 2, et 2' des coiffes 1 et 1'. On comprend que le même effet de séparation va se produire pour toute coiffe supplémentaire empilée comportant des renfoncements supplémentaires selon l'invention. On peut noter sur la Figure 2 que les renfoncements supplémentaires présentent à leur partie inférieure une base 6, 6' dans un plan général qui est proche ou pratiquement perpendiculaire à la génératrice du cône de jupe 3, 3'. Ces mêmes renfoncements supplémentaires apparaissent également de forme sensiblement pyramidale. Plusieurs procédés de réalisation d'une coiffe selon l'invention peuvent être mis en oeuvre. Selon une première possibilité, la coiffe selon sa forme générale conique (avec ou sans cannelures) peut être réalisée sur un manchon conique de taille (diamètres) sensiblement identique à celle de la coiffe conique puis cette dernière est placée sur un second manchon de taille (diamètres) plus réduite comportant au moins des évidements supplémentaires pour formation des renfoncements supplémentaires au fond et extrémité d'évidements pour formation (ou adaptation si les cannelures avaient déjà été réalisées sur le premier manchon) de cannelures. Une molette en matière élastomérique vient ensuite déformer le matériau de la coiffe pris en sandwich entre le second manchon et la molette, des moyens de rotation étant mis en oeuvre afin de réaliser les renfoncements supplémentaires (et éventuelles cannelures si elles ne l'avaient pas été avec le premier manchon) sur toute la périphérie de la coiffe. L'avantage d'un second manchon de taille (diamètres) inférieure à celle du premier (et donc de la coiffe) et de limiter les contraintes sur la profondeur des renfoncements supplémentaires car on comprend qu'il est nécessaire de pouvoir retirer la coiffe avec les cannelures et renfoncements supplémentaires du manchon et que si ceux-ci sont trop profonds cela pourra être difficile voire impossible si le manchon est parfaitement ajusté à la coiffe. Selon une seconde possibilité, la coiffe avec ses cannelures et renfoncements supplémentaires est réalisée sur un seul manchon de taille sensiblement identique à celle de la coiffe finale et comportant tous les évidements nécessaires à la réalisation des cannelures et renfoncements supplémentaires lors d'un passage d'une molette en matière élastomérique qui vient déformer le matériau de la coiffe pris en sandwich entre le manchon unique et la molette, des moyens de rotation étant mis en ceuvre afin de réaliser les renfoncements supplémentaires et les cannelures sur toute la périphérie de la coiffe. On comprend alors que certaines contraintes dimensionnelles quant à la profondeur des évidements supplémentaires sont présentes pour permettre l'enlèvement de la coiffe du manchon après réalisation des cannelures et renfoncements supplémentaires. Dans une alternative limitant ces contraintes dimensionnelles, les évidements supplémentaires sur le manchon ne sont pas fermés vers le haut. Une autre alternative consiste à réaliser les cannelures et renfoncements supplémentaires sur une feuille dans le matériau de la coiffe non encore enroulée sur elle-même, donc avant mise en place sur un manchon où elle sera roulée (refermée sur elle-même). On peut noter que le matériau de la coiffe présente une élasticité relative lui permettant de se déformer sous contrainte sans que cette déformation soit persistante après cessation de la contrainte. On pourra donc réaliser des évidements supplémentaires relativement profonds sans que cela n'empêche l'extraction de la coiffe du manchon car lors de l'éjection, le matériau pourra se déformer élastiquement. A titre d'exemple non limitatif, on a pu réaliser des évidements supplémentaires d'environ 1 mm de profondeur sans que cela ne gène l'éjection de la coiffe du manchon. L'éjection de la coiffe peut être obtenue par envoi d'un jet d'air sous la coiffe. On comprend que d'autres alternatives de réalisation sont possibles pour parvenir à réaliser la coiffe de l'invention et que cette dernière peut présenter d'autres formes et dimensions globales ou quantités, formes et dimensions de ses éléments (cannelures, renfoncements supplémentaires) sans sortir du cadre général de l'invention
L'invention concerne une coiffe (1, 1') de surbouchage cannelée, la coiffe comportant une tête (2, 2') à sa partie supérieure se poursuivant vers le bas par une jupe (3, 3') conique, la partie cannelée de ladite coiffe comportant un ensemble de cannelures (4, 4') verticales et parallèles régulièrement disposées sur la circonférence de la jupe et étendues depuis en haut sensiblement la périphérie de la tête, vers le bas, sur une hauteur déterminée, les cannelures correspondant à des renfoncements de la jupe vers l'axe central de ladite jupe et dans laquelle au moins deux cannelures comportent vers leur partie supérieure chacune un renfoncement supplémentaire (5, 5') destiné à former au moins deux butés internes sur lesquelles la tête d'une autre coiffe emboîtée dans ladite coiffe pourra venir buter et afin que la tête de ladite coiffe et la tête de la coiffe emboîtée soient séparées d'une distance déterminée. Un procédé et un outil à type de manchon pour réalisation de la coiffe sont également présentés.
1. Coiffe (1, 1') de surbouchage cannelée, la coiffe comportant une tête (2, 2') à sa partie supérieure se poursuivant vers le bas par une jupe (3, 3') conique, la partie cannelée de ladite coiffe comportant un ensemble de cannelures (4, 4') verticales et parallèles régulièrement disposées sur la circonférence de la jupe et étendues depuis en haut sensiblement la périphérie de la tête, vers le bas, sur une hauteur déterminée, les cannelures correspondant à des renfoncements de la jupe vers l'axe central de ladite jupe, caractérisée en ce qu'au moins deux cannelures comportent chacune vers leur partie supérieure un renfoncement supplémentaire (5, 5') destiné à former au moins deux butés internes sur lesquelles la tête d'une autre coiffe emboîtée dans ladite coiffe pourra venir buter et afin que la tête de ladite coiffe et la tête de la coiffe emboîtée soient séparées d'une distance déterminée. 2. Coiffe selon la 1, caractérisée en ce qu'au 20 moins trois cannelures comportent chacune un renfoncement supplémentaire vers leur partie supérieure. 3. Coiffe selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les renfoncements supplémentaires sont disposés le long de la circonférence de la jupe de manière équiangulaire. 25 4. Coiffe selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que chacune des cannelures comporte un renfoncement supplémentaire vers sa partie supérieure. 5. Coiffe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les renfoncements 30 supplémentaires présentent à leur partie inférieure une base dans un plan général qui est proche ou pratiquement perpendiculaire à la génératrice du cône de la jupe. 6. Coiffe selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les renfoncements supplémentaires sont 35 sensiblement hémisphériques. 7. Coiffe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la coiffe comporte environ 20 cannelures chacune d'une hauteur d'environ 30mm. 8. Coiffe selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisée en ce que la distance déterminée entre les têtes de deux coiffes emboîtées est d'environ 8mm. 9. Procédé de réalisation d'une coiffe de surbouchage cannelée, caractérisé en ce que pour obtenir la coiffe de l'une quelconque des précédentes on met en ceuvre un 10 manchon conique comportant un ensemble de motifs en creux parallèles et allongés formant des empreintes des cannelures et pour celles ayant un renfoncement supplémentaire, l'extrémité du motif en creux correspondant, vers la partie resserrée du manchon conique, comportant un creux supplémentaire, une feuille d'un 15 matériau destiné à former la coiffe étant disposée sur le manchon et une molette en matière élastomérique venant en appui contre la feuille afin d'entraîner une déformation de cette dernière et la formation des cannelures et renfoncements supplémentaires, ces derniers dans les creux supplémentaires. 20 10. Manchon conique pour réalisation d'une coiffe de surbouchage cannelée, caractérisé en ce que pour obtenir la coiffe de l'une quelconque des 1 à 8 par le procédé de la 8, le manchon conique comporte un ensemble de motifs en creux parallèles et allongés formant des empreintes de 25 cannelures et pour celles ayant un renfoncement supplémentaire, l'extrémité du motif en creux correspondant, vers la partie resserrée du manchon conique, comportant un creux supplémentaire
B
B65
B65D
B65D 23,B65D 41,B65D 55
B65D 23/08,B65D 41/62,B65D 55/08,B65D 55/16
FR2902572
A1
INTERRUPTEUR A CHEMIN DE CAME COMPORTANT UNE RAMPE
20,071,221
La présente invention se rapporte à un dispositif formant interrupteur, pour commander l'ouverture et la fermeture d'un circuit électrique, notamment le circuit électrique d'une batterie d'un véhicule, de manière à alimenter les différents appareils électriques et à les mettre hors tension. On connaît déjà un dispositif interrupteur de ce genre comportant un moteur électrique qui entraîne en rotation une vis sans fin, un écrou étant entraîné en translation par la vis sans fin. L'écrou coopère avec un bloc formant chemin de came. Un pion est guidé dans le chemin de came en fonction du déplacement de l'écrou. Le pion se trouve à une extrémité d'une biellette qui, en fonction de la position du pion dans le chemin de came, par l'intermédiaire d'un ressort à son autre extrémité va pousser une palette comportant deux grains de contact qui vont alors venir en contact avec deux grains de contact disposés sur des contacts fixes associés à la palette mobile. En fonction de la position du pion dans le chemin de came, elle-même fonction du déplacement de l'écrou le long de la vis sans fin, on établit un contact (les grains de contact de la palette mobile sont en contact avec les grains de contact des contacts fixes) ou on élimine un contact (les grains de contact de la palette mobile sont à distance des grains de contact disposés sur le contact fixe). Ce type de dispositif, qui fonctionne convenablement, présente cependant l'inconvénient d'être de structure assez compliquée en nécessitant, notamment, de nombreuses pièces pour réaliser la liaison entre le chemin de came et la palette mobile avec, notamment, au moins un ressort et une biellette distincte. La présente invention vise à surmonter les inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif interrupteur qui soit plus fiable que ceux de l'art antérieur, notamment en ayant un moindre encombrement et nécessitant moins de pièces dans sa fabrication pour obtenir, en outre, un verrouillage en mode "contact fermé" qui soit particulièrement fiable. Suivant l'invention, un dispositif formant interrupteur, comportant un pion, ayant un mouvement le long d'une première trajectoire; une lame comportant au moins un contact mobile destiné à coopérer avec au moins un contact fixe ; et un chemin de came pour le pion, l'agencement étant tel que le déplacement relatif du pion dans le chemin de came entraîne successivement la mise en contact des contacts fixe et mobile et leur mise à distance, est caractérisé en ce que le chemin de came est agencé de manière à avoir un mouvement suivant une deuxième trajectoire, lors du mouvement du pion, et la lame est montée pivotante en un point pivot (8). En prévoyant ainsi de rendre mobile le chemin de came, par exemple, lorsqu'il est solidaire de la lame et que celle ci est montée pivotante en un point pivot, suivant un mouvement de rotation par rapport au point de pivotement de la lame, on est en mesure d'obtenir un système très simple nécessitant moins de pièces et un plus faible encombrement. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le chemin de came est solidaire de la lame. Suivant un mode de réalisation préféré, le pion a un mouvement de translation rectiligne sous la commande d'un dispositif d'entraînement. Suivant un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le pion est solidaire de la lame, notamment en ayant un mouvement de rotation par rapport à un point de pivotement de la lame, et de préférence le chemin de came a un mouvement de translation rectiligne sous la commande d'un dispositif d'entraînement. Suivant un mode de réalisation préféré, le dispositif de commande comporte un moteur électrique entraînant une vis sans fin en rotation, la rotation de la vis sans fin entraînant un déplacement le long de son axe d'un écrou solidaire soit du pion soit du chemin de came. Suivant un mode de réalisation préféré particulièrement simple, le chemin de came est constitué par une rampe formée sur une face supérieure de la lame, une première ouverture formée dans la lame au pied de la rampe pour permettre le passage du pion d'un côté inférieur de la lame à l'autre côté supérieur, la rampe ayant une face inférieure définissant un canal pour le passage du pion sous la lame, et une deuxième ouverture formée dans la lame au niveau du sommet de la rampe pour permettre au pion, après avoir passer le sommet de la rampe, de passer dans le canal pour pouvoir ensuite atteindre la première ouverture. Suivant un mode de réalisation préféré, il est formé dans la lame un logement de réception du pion au droit du sommet de la rampe, au voisinage de la deuxième ouverture. Suivant un mode de réalisation préféré de 20 l'invention, la lame est en un matériau élastique et, notamment, est une lame ressort. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, la lame ressort comporte une partie d'extrémité, à proximité de son point pivot, ayant une 25 inertie de flexion plus faible que le reste de la lame. Cette partie à plus faible inertie de flexion permet de maintenir plaqués plus fortement les contacts mobiles contre les contacts fixes, et de rendre plus rapide le passage de l'état fermé à l'état ouvert de 30 l'interrupteur. Suivant un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, la lame ressort comporte à proximité de son extrémité comportant les grains de contact une partie de plus faible épaisseur, notamment 35 coudée. Cette partie coudée de plus faible épaisseur participe également au maintien des contacts mobiles sur les contacts fixes et facilite l'éjection des contacts mobiles par rapport aux contacts fixes lorsque le pion repart, pour ainsi entraîner une ouverture des contacts particulièrement rapide. Au dessin, il est représenté un mode de réalisation préféré de l'invention donné uniquement à titre d'exemple. Au dessin, la figure 1 est une vue d'ensemble d'un dispositif interrupteur suivant l'invention. Les figures 2A, 2B, 2C et 2D représentent le dispositif interrupteur dans différentes positions en fonction du déplacement linéaire du pion. A la figure 1 il est représenté un dispositif interrupteur suivant l'invention. Celui-ci comporte un moteur électrique 1 entraînant une vis sans fin 2 en rotation suivant un axe longitudinal horizontal à la figure. Un écrou 3 est entraîné, par la rotation de la vis sans fin 2, suivant un mouvement rectiligne le long de l'axe longitudinal de la vis. Un pion 4, notamment de forme cylindrique circulaire, fait saillie de l'écrou 3 en en étant solidaire. L'extrémité libre de ce pion 4 va suivre une trajectoire linéaire parallèle à l'axe longitudinal de la vis sans fin 2, lors du déplacement de l'écrou 3. Le dispositif interrupteur comporte une tige 5 en forme de lame qui est montée pivotante en un point pivot 8. A l'extrémité opposée au point 8 pivot, la tige ou lame 5 porte une palette 6 comportant deux grains de contact 9 destinés à venir en contact avec deux autres grains, chacun positionnés sur un contact fixe 7. Sur la lame 5 est formée une rampe 11 définissant un chemin de came 11 représenté en pointillés. Ce chemin de came est constitué d'une première ouverture 12 formée dans la lame pour permettre le passage du pion 4 d'un côté inférieur de la lame au côté supérieur, de la surface supérieure de la rampe, inclinée par rapport au plan de la face supérieure de la tige, d'une deuxième ouverture 13 formée sous le sommet 20 de la rampe et débouchant sous la rampe, pour permettre au pion 4 de venir en contact avec la face inférieure 14 de la rampe, face inférieure 14 qui définit ainsi un canal de passage pour le pion entre la deuxième ouverture 13 et la première ouverture 12. En outre, il est formé au voisinage de l'ouverture 13, au droit du sommet de la rampe, un logement 15 de réception du pion 4, ce logement 15 étant formé par un léger creux formé dans la lame. La lame ressort comporte également une section 16 d'extrémité ayant une plus faible épaisseur et de forme incurvée en section longitudinale. La lame 5 comporte également une section 17 d'extrémité proximale du point pivot qui est également de plus faible épaisseur. Le fonctionnement du système est le suivant. Le moteur électrique 1 va entraîner la vis sans fin en rotation qui va ainsi déplacer l'écrou 3 depuis une première position d'extrémité de départ jusqu'à une deuxième position d'extrémité finale. Ensuite, le moteur 1 entraînera la vis sans fin dans l'autre sens pour ramener l'écrou 3 dans sa position de départ. Le déplacement de l'écrou 3 de la position de départ jusqu'à la position finale d'extrémité distale de la vis sans fin est un déplacement de fermeture des contacts, tandis que le déplacement de retour est un déplacement d'ouverture des contacts. La position de départ est représentée schématiquement à la figure 2A. Le pion 4 va alors, sous l'effet du moteur électrique, de la rotation de la vis sans fin 2 et du déplacement en translation de l'écrou 3, suivre un mouvement linéaire sensiblement parallèle à l'axe de la vis 2 sans fin et venir en contact avec la rampe 11 pour ainsi, au fur et à mesure de son déplacement le long de cette rampe 11, amener en contact le grain de contact 9 avec le grain du contact fixe 7. En position de fin de course de l'écrou 3, le pion 4 va passer au-delà du sommet 20 de la rampe 11 pour tomber dans le logement 15 (figure 2C). Dans cette position, le dispositif interrupteur est tel qu'il évite tout retour en arrière du mouvement, ce qui empêche un déverrouillage intempestif du mécanisme interrupteur. Ensuite, lorsque le moteur est actionné dans l'autre sens, sous la commande d'un inverseur (non représenté), l'écrou 3 va être déplacé en sens inverse en direction de sa position de départ, en vue d'ouvrir l'interrupteur en séparant les contacts. Le pion 4 va alors sortir du logement 15 et passer par la deuxième ouverture 13 dans le canal formé par la face inférieure 14 de la rampe et se déplacer le long de cette face inférieure, jusqu'à atteindre la première ouverture 12 pour revenir en position de départ. Pendant ce déplacement, bien évidemment, les contacts vont s'éloigner les uns des autres et l'interrupteur va passer en position ouverte. La section 16 incurvée et de plus faible épaisseur de la lame 5 ressort assure une protection contre un déverrouillage intempestif du mécanisme également dans la position de fermeture (figure 2B, figure 2C). Il en est de même de la section 17 de plus faible épaisseur. Le pion 4 a un déplacement suivant une trajectoire rectiligne, le long de l'axe de la vis sans fin, tandis que le chemin de came, sous l'effet de l'action du pion, suit une trajectoire circulaire ( rotation par rapport au point pivot 8 de la lame). Suivant un autre mode de réalisation possible, on pourrait également prévoir que le pion soit solidaire de la lame et que le chemin de came soit formé dans l'écrou ou solidaire de celui-ci. Dans ce cas, le trajet suivi par l'extrémité du pion, qui se déplace le long du chemin de came, est circulaire (correspondant à la rotation de la lame par rapport à son point pivot) tandis que le chemin de came formé par exemple dans un bloc solidaire de l'écrou a une trajectoire rectiligne, le long de l'axe de la vis. Le moteur 1 coopère avec un inverseur pour permettre un changement de sens de rotation de la vis sans fin, lorsque l'écrou atteint l'une ou l'autre des positions d'extrémité
Dispositif formant interrupteur, comportant un moteur électrique 1, une vis sans fin 2 entraînée en rotation par le moteur électrique ; un écrou 3 entraîné en translation par la vis sans fin ; un pion 4, notamment solidaire de l'écrou, et ayant un déplacement linéaire le long d'une première droite, un bloc formant chemin de came ; une lame 5 comportant à une extrémité une palette ayant au moins un grain de contact destiné à coopérer avec au moins un grain de contact positionné sur un contact fixe, la lame, le bloc formant chemin de came et le pion étant agencés de manière que le déplacement du pion le long de sa trajectoire rectiligne de déplacement dans un sens et dans l'autre entraîne la mise en contact des grains de contact ou leur mise à distance
1. Dispositif formant interrupteur, comportant un pion (4), ayant un mouvement le long d'une première trajectoire; une lame (5) comportant au moins un contact mobile destiné à coopérer avec au moins un contact fixe ; et un chemin de came pour le pion, l'agencement étant tel que le déplacement relatif du pion dans le chemin de came entraîne successivement la mise en contact des contacts fixe et mobile et leur mise à distance, caractérisé en ce que le chemin de came est agencé de manière à avoir un mouvement suivant une deuxième trajectoire, lors du mouvement du pion (4), et la lame est montée pivotante en un point pivot (8). 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que le chemin de came est solidaire de la lame (5). 3. Dispositif suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le pion (4) a un mouvement de translation rectiligne sous la commande d'un dispositif d'entraînement. 4. Dispositif suivant la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le pion est solidaire de la lame, notamment en ayant un mouvement de rotation par rapport à un point de pivotement de la lame, et de préférence le chemin de came a un mouvement de translation rectiligne sous la commande d'un dispositif d'entraînement. 5. Dispositif suivant l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement comporte un moteur électrique (1) entraînant une vis sans fin (2) en rotation, la rotation de la vis sans fin entraînant un déplacement le long de son axe d'un écrou (3) solidaire soit du pion soit du chemin de came. 6. Dispositif suivant l'une des 1 à 3 ou 5, caractérisé en ce que le chemin de came est constitué d'une rampe (11) formée sur une face supérieure de la lame, d'une première ouverture (12) formée dans lalame au pied de la rampe pour permettre le passage du pion d'un côté inférieur de la lame à l'autre côté supérieur, la rampe ayant une face inférieure définissant un canal pour le passage du pion sous la lame, et d'une deuxième ouverture (13) formée dans la lame au niveau du sommet (20) de la rampe pour permettre au pion, après avoir passer le sommet de la rampe, de passer dans le canal pour pouvoir ensuite atteindre la première ouverture. 7. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que il est formé dans la lame un logement (15) de réception du pion au droit du sommet de la rampe, au voisinage de la deuxième ouverture. 8. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la lame est en un matériau élastique et, notamment, est une lame ressort. 9. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la lame ressort comporte une partie (17) d'extrémité, à proximité de son point pivot, ayant une inertie de flexion plus faible que le reste de la lame.
H
H01
H01H
H01H 3
H01H 3/42
FR2895190
A1
PROCEDE DE FOURNITURE D'UN SERVICE MULTIMEDIA A LA DEMANDE, PLATE-FORME DE SERVICE, PROGRAMME ET DECODEUR POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
20,070,622
La presente invention concerne la fourniture de services multimedia a la demande par I'intermediaire de reseaux de telecommunication. Un domaine d'application particulier en est celui de la television numerique dans lequel un standard repandu est MPEG2. La norme systeme MPEG2 definit deux types de flux numeriques multiplexes: les flux de transport (TS, "Transport Stream") et les flux de programme (PS, "Program Stream"). Un "programme" est defini comme un ensemble de flux elementaires correles temporellement, c'est-a-dire portant chacun des informations a restituer par rapport a une base de temps commune. Un flux PS porte un seul programme sous forme de paquets de longueur relativement importante et eventuellement variable. Les flux de programme (PS) sont generalement utilises pour le stockage de programmes sur disque. Les flux de transport (TS) se composent de paquets de longueur fixe appartenant a un ou plusieurs programmes, et sont utilises pour la transmission ou la diffusion sur des reseaux. Ces flux multiplexes TS, PS sont construits a partir de flux elementaires paquetises (PES, "Packetized Elementary Stream"). Les flux elementaires bruts (ES, "Elementary Stream") directement issus du codage video ou audio sont d'abord mis sous forme de paquets PES de longueur variable. Les flux PES sont ensuite segmentes pour constituer les paquets TS ou PS a multiplexer. La norme MPEG2 est utilisee dans plusieurs systemes de distribution de contenus multimedia, notamment le DVD ("Digital Versatile Disc") et le DVB ("Digital Video Broadcast"). Le DVD est un disque support d'enregistrement optique sur lequel les programmes sont enregistres dans des fichiers dits VOB ("Video Object Block") 30 qui correspondent a des paquets de flux PS. Des fichiers dits IFO sont -2- egalement enregistres sur le disque et contiennent les informations sur les chapitres, les pistes de sous-titres et les pistes son. Les fichiers IFO permettent d'offrir a I'utilisateur des elements de navigation et d'interactivite, notamment pour le choix des langues ou des sous-titres, parfois pour le choix des angles de la camera, pour I'acces au menu principal et aux menus intermediaires, pour avancer ou reculer dans les chapitres du programme, etc. Dans un DVD, le contenu multimedia (VOB), incluant le son, les images et les sous-titres, est donc dissocie de I'arborescence (IFO) entre les differents menus. L'interactivite du DVD repose sur I'affichage de la sequence video. Les fichiers IFO permettent de selectionner les portions de video a restituer en fonction des actions declenchees par I'utilisateur, en general a I'aide de sa telecommande. La succession des differentes portions video cree I'interactivite par le biais d'une arborescence de navigation. Le lecteur DVD possede cinq registres de 16 bits pour stocker d'eventuelles informations permettant d'agir sur I'arborescence suivie dans le fichier IFO en fonction des choix anterieurs. Le DVB est une norme pour la diffusion de la television numerique. Les flux sont diffuses au format TS, qui permet d'envoyer plusieurs programmes dans une bande passante donnee. L'utilisateur recoit ainsi un "bouquet" de chaines et des tables decrivant des informations telles que noms des chaines, noms des programmes en cours, etc. Ces tables permettent a I'utilisateur de selectionner localement les chaines a afficher. Le DVB est aussi utilise pour distribuer la television numerique sur des reseaux de telecommunication, notamment de type ADSL ("Asymmetric Digital Subscriber Line"). Dans cette application, it est en general prevu un flux TS par chaine (flux SPTS, "Single Program Transport Stream"), le cryptage etant realise au niveau TS. Pour visualiser du contenu, it faut que le decodeur de I'utilisateur recoive un flux TS. Les services de video a la demande (VOD, "Video On Demand") 30 utilisent aussi la norme DVB. Dans cette application, le reseau de telecommunication supporte le Protocole Internet (IP), et les flux TS sont -3- diffuses en mode point a point. Une fois que la transmission du programme demande a commence, I'utilisateur peut disposer de fonctionnalites de lecture, de pause et d'avance ou retour rapide. Ces fonctionnalites correspondent a des deplacements par rapport a la position courante dans le flux de transport. En revanche, I'utilisateur n'a aucun acces a des fonctionnalites Dees a un chapitrage du contenu multimedia, a un choix des langues parlees ou des sous-titres, a un choix des angles de camera, etc. , telles que celles auxquelles it est habitue lorsqu'il visualise un DVD. L'interactivite des services de VOD reste donc actuellement tres limitee. Aujourd'hui, certaines offres de VOD comportent, apres la transmission du programme demande, ('envoi d'un disque DVD chez I'utilisateur. Celui-ci pourra alors beneficier de I'interactivite du DVD, mais pas au moment de sa premiere visualisation du programme. En outre, une telle offre a pour inconvenient de requerir que le contenu soit envoye deux fois a I'utilisateur, sous deux formes differentes. Un but de la presente invention est d'ameliorer I'interactivite des programmes transmis dans un service de fourniture a la demande. Plus particulierement, it est souhaite de tendre vers le niveau d'interactivite offert lors de la visualisation d'un DVD. II est ainsi propose un procede de fourniture d'un service multimedia a la demande a partir de sources de donnees multimedia comprenant chacune au moins un flux de programme et un fichier d'informations d'interactivite. Selon ('invention, le procede comprend les etapes suivantes: - convertir un flux de programme d'au moins une source en un flux de 25 transport; -transmettre le flux de transport vers un terminal d'utilisateur par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication; - recueillir des commandes d'interaction de la part de I'utilisateur par I'intermediaire du reseau de telecommunication; et -4- - traiter les commandes d'interaction recueillies en relation avec les fichiers d'informations d'interactivite de ladite source pour controler le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. Le procede permet d'emuler des fonctions d'interaction multimedia d'un premier type sur une architecture de transmission d'un second type, non prevue pour supporter de telles fonctions, par un traitement a distance des commandes d'interaction entrees par I'utilisateur. Les fonctions d'interaction multimedia du premier type peuvent notamment titre celles offertes par un DVD, tandis que I'architecture du second type peut titre celle du DVB. Ces deux systemes, non compatibles entre eux, partagent tout de meme le niveau PES de la norme MPEG2, ce qui permet la conversion du flux de programme en un flux de transport a I'aide de demultiplexeurs et multiplexeurs MPEG2 classiques. Dans cette application, les fichiers d'informations d'interactivite correspondent aux fichiers IFO du DVD, qui sont interpretes au niveau de la plate-forme de service VOD afin d'offrir a I'utilisateur I'interactivite souhaitee. Le niveau d'encodage d'un DVD etant generalement superieur a celui de la television numerique DVB, it en resulte en outre une meilleure qualite du contenu video et audio restitue, au prix d'une consommation plus importante de bande passante. Le procede permet avantageusement d'exploiter a distance le contenu interactif d'un film (multi angle, chapitrage, ...), le contenu interactif d'un DVD (bonus, jeux, making of, bande annonces, ...), tous les types de jeux existant sur DVD, tous les types de contenu ludoeducatifs existant sur DVD et generalement tous les types de contenu tirant parti de I'interactivite offerte par le systeme DVD. Dans un premier mode de realisation du procede, I'operation de multiplexage pour la construction du flux de transport est realisee a la volee. La conversion du flux de programme en un flux de transport comprend alors un stockage prealable de fichiers multimedia obtenus a partir de la source de donnees multimedia et de fichiers d'informations d'interactivite de ladite source et, en reponse a une commande d'interaction recueillie et traitee en relation -5- avec un fichier d'informations d'interactivite stocke, un multiplexage desdits fichiers multimedia pour former le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. Les fichiers multimedia peuvent notamment correspondre a des paquets de flux PS. La phase de recopie des flux de programme est tits simple dans ce mode de realisation. Dans ('application de ('invention a des contenus disponibles sur DVD, le multiplexage a la volee du flux de transport permet d'interpreter les fichiers IFO de la meme maniere que dans un lecteur DVD standard. Dans un autre mode de realisation, la construction du flux de transport est realisee au prealable, les fichiers d'informations d'interactivite etant convertis pour titre adaptes au format des flux de transport. Le procede comprend alors une adaptation du fichier d'informations d'interactivite au format du flux de transport et un stockage du flux de transport et du fichier d'informations d'interactivite adapte, et le traitement des commandes d'interaction recueillies comprend une interpretation desdites commandes en relation avec le fichier d'informations d'interactivite pour piloter la lecture et la transmission du flux de transport stocke. Ce mode de realisation reduit la complexite de la plate-forme de service car it elimine ('operation de remultiplexage en temps reel qui requiert une capacite de calcul significative. Un autre aspect de ('invention se rapporte a une plate-forme de service pour la fourniture d'un service multimedia a la demande a partir de sources de donnees multimedia comprenant chacune au moins un flux de programme et un fichier d'informations d'interactivite. Cette plate-forme comprend: des moyens de conversion d'un flux de programme d'au moins une source en un flux de transport; des moyens de transmission du flux de transport vers un terminal d'utilisateur par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication; des moyens de reception de commandes d'interaction de la part de I'utilisateur par I'intermediaire du reseau de telecommunication; et des moyens de traitement des commandes d'interaction recueillies en relation avec un fichier -6- d'informations d'interactivite de ladite source pour controler le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. Un autre aspect encore de ('invention se rapporte a un programme informatique pour installation dans une plate-forme de service pour la fourniture d'un service multimedia a la demande a partir de sources de donnees multimedia comprenant chacune au moins un flux de programme et un fichier d'informations d'interactivite. Le programme comprend des instructions pour commander les etapes suivantes tors d'une execution du programme par une unite de traitement de la plate-forme: - transmettre vers un terminal d'utilisateur, par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication, un flux de transport obtenu par conversion d'un flux de programme d'au moins une source; -recueillir des commandes d'interaction de la part de ('utilisateur par I'intermediaire du reseau de telecommunication; et - traiter les commandes d'interaction recueillies en relation avec un fichier d'informations d'interactivite de ladite source pour controler le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. L'invention concerne egalement un decodeur de television numerique, comprenant: - une interface de communication avec une plate-forme de fourniture de service multimedia a la demande par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication; - des moyens pour recevoir un flux de transport representant un programme demande par un utilisateur, comprenant des menus interactifs, decoder le flux de transport et restituer le programme demande; et - des moyens pour recevoir des commandes d'interaction de la part de ('utilisateur en relation avec lesdits menus interactifs et transmettre des messages repercutant lesdites commandes a la plate-forme par 30 I'intermediaire du reseau de telecommunication. D'autres particularites et avantages de la presente invention -7- apparaitront dans la description ci-apres d'exemples de realisation non limitatifs, en reference aux dessins annexes, dans lesquels : la figure 1 est un schema synoptique d'un exemple de plate-forme de service VOD selon ('invention; -la figure 2 est un schema synoptique simplifie d'un exemple de decodeur de television numerique selon ('invention; et la figure 3 est un schema synoptique d'un autre exemple de plate-forme de service VOD selon ('invention. En reference a la figure 1, une plate-forme de service 1 comprend une interface reseau 2 pour communiquer avec des terminaux d'utilisateurs. Le reseau de telecommunications employe est par exemple un reseau IP sur ADSL. La plate-forme de service selon I'invention exploite des contenus interactifs disponibles sur des supports d'enregistrement 3 de type DVD ou analogue. Dans la realisation illustree par la figure 1, une etape preliminaire du procede consiste a enregistrer les contenus des DVD 3 dans une base de donnees 4 de la plate-forme, stockee sur des disques durs. Pour chaque disque DVD, la base de donnees 4 memorise I'integralite des fichiers VOB, qui contiennent des paquets de flux PS, ainsi que les fichiers d'informations d'interactivite (IFO) correspondants. La plate-forme 1 comporte en outre un serveur de video a la demande (VOD) 5. De fawn classique, le serveur 5 est adapte pour presenter aux utilisateurs une interface video qui leur permet de selectionner les contenus demandes et de realiser les transactions correspondantes. Le serveur 5 gere les sessions de VOD des differents utilisateurs et pilote la lecture des fichiers audio et video correspondant aux contenus demandes par les utilisateurs. Dans le cas present, ces fichiers sont enregistres dans la base de donnees 4 au format PS, et le serveur VOD 5 doit donc titre adapte pour effectuer I'adressage du flux au format PS. Le flux PS dont la lecture est commandee par le serveur 5 est soumis a un remultiplexeur MPEG2 6 qui le convertit en un flux TS monoprogramme (SPTS) adapte a la transmission DVB. L'operation de remultiplexage MPEG2 -8- est classique. Les paquets PES sont extraits du flux PS avec les marqueurs temporels correspondants, puis ceux-ci sont exploites pour multiplexer les paquets PES en un flux IS. Le flux TS ainsi construit est transmis a ('utilisateur concerne par 5 I'intermediaire de ('interface 2 et du reseau de telecommunications. La figure 2 montre schematiquement le decodeur DVB 10 dont est equipe un utilisateur. Son interface reseau 11 recupere le flux TS rect.', et le fournit au module 12 de demultiplexage et de decodage MPEG2. Ce module 12 restitue les signaux audio et video qui sont fournis au televiseur 20 de 10 ('utilisateur. Dans le cadre de la presente invention, le module de demultiplexage et de decodage 12 peut etre standard. L'interface d'utilisateur comporte typiquement une telecommande infrarouge 21 qui, selon les actions de ('utilisateur, envoie differents signaux captes par un detecteur infrarouge 13 du decodeur 10. 15 Le decodeur 10 comporte une couche logicielle de communication 14, generalement basee sur une application de type navigateur HTML (HyperText Mark-up Language"). Le navigateur 14 est informe de certains signaux de commande d'utilisateur captes par le detecteur 13. De tels signaux se rapportent par exemple a des commandes de pause/lecture ou d'avance/retour 20 rapide, que le navigateur 14 traduit en des requetes HTML transmises via ('interface 11 et le reseau de telecommunications selon le protocole HTTP ("HyperText Transfer Protocol"). Ces requetes sont interpretees au niveau du serveur VOD 5 et donnent lieu a des modifications correspondantes de la lecture du flux multimedia dans la base de donnees 4. 25 Conformement a ('invention, les commandes d'utilisateur que le navigateur 14 du decodeur 10 repercute dans des requetes HTML transmises sur le reseau, comprennent egalement des commandes d'interaction qui sont en relation avec les informations d'interactivite rencontrees dans les DVD. Ainsi, des commandes telles que des changements de chapitre ou des 30 commandes selectionnables a partir de menus DVD affiches a I'ecran donnent lieu a ('emission de requetes HTML specifiques qui seront interpretees par un module 7 ajoute au serveur VOD dans la plate-forme de service 1. L'utilisateur -9- a ainsi la possibilite de naviguer dans I'arborescence des menus du DVD quill est en train de visualiser. Le module interpreteur 7 analyse les commandes d'interaction revues dans les requetes HTML en relation avec le fichier IFO, stocke dans la base de donnees 4, qui correspond a la sequence video en cours de transmission. L'interpreteur IFO 7 est similaire a celui que I'on rencontre habituellement dans les lecteurs DVD. Pour chaque session de DVD en cours pour un utilisateur, it alloue notamment une zone de memoire pour emuler les cinq registres de 16 bits stockant les informations qui permettent d'agir sur I'arborescence suivie dans le fichier IFO en fonction des choix anterieurs. Ainsi, chaque commande de ('utilisateur peut etre interpretee pour piloter I'adressage du flux en cours de lecture selon le chapitrage du DVD, pour selectionner des fichiers audio ou de sous-titres correspondant a des langues choisies par ('utilisateur, pour selectionner des portions de video correspondant a des angles de camera choisis par ('utilisateur, ... En fonction du resultat de ('interpretation des commandes, le serveur VOD 5 commande la lecture en memoire du flux PS a fournir au remultiplexeur 6. La figure 3 illustre une autre architecture possible de la plate-forme de service VOD selon ('invention. Dans cette plate-forme 30, le remultiplexage du flux PS, lu sur un DVD 3, en un flux TS est effectue non pas en temps reel pendant une session de VOD, mais dans la phase preliminaire d'enregistrement du contenu du disque 3. II y a donc une moins forte contrainte de rapidite sur le remultiplexeur MPEG2 31. Les flux multimedias sont donc enregistres au format TS dans la base de donnees 32 de la plate-forme 30. L'adressage du flux utilise dans les fichiers IFO du DVD dolt etre modifie afin de tenir compte du reagencement du flux. Cette modification est effectuee par un module d'adaptation 33 en parallele avec I'operation de remultiplexage. Les fichiers IFO adaptes sont enregistres dans la base de donnees 32 en relation avec les sequences correspondantes du flux IS. -10- L'interpreteur IFO 34 de la plate-forme 30 exploite alors les fichiers IFO adaptes afin d'adresser au serveur VOD 35 les parametres d'adressage du flux TS memorise. Dans ce mode de realisation, le serveur VOD 35 peut titre de type classique pour piloter la lecture en memoire de flux TS. Le mode de realisation de la figure 3 a pour avantages de permettre d'utiliser un serveur VOD du marche et d'eviter I'operation de remultiplexage en temps reel, qui est relativement coOteuse en capacite de calcul. En pratique, dans I'un ou I'autre des modes de realisation decrits, ('invention pourra titre implementee au moyen de programmes informatiques executes par un plusieurs processeurs de la plate-forme de service 1, 30 et concus pour completer les fonctionnalites du serveur de VOD 5, 35 en termes d'interpretation des fichiers IFO et de remultiplexage. L'invention a ete decrite ci-dessus dans le cadre des standards DVD et DVB. Naturellement, elle n'est pas limitee a ces standards. L'invention est notamment applicable a tous types de supports d'enregistrement de contenus interactifs (HD-DVD, Blu Ray,...). D'autre part, I'equipement d'utilisateur peut avoir des formes tits diverses. Par exemple, le decodeur 10 peut faire partie d'un microordinateur dont I'ecran et la carte son servent a la restitution du contenu multimedia et dont I'interface utilisateur (clavier, souris, etc.) sert a Ia saisie des commandes d'interaction
Le service multimédia à la demande est fourni à partir de sources de données multimédia (3) comprenant chacune au moins un flux de programme et un fichier d'informations d'interactivité. Le flux de programme d'une source est converti en un flux de transport transmis vers un terminal d'utilisateur par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunication. La plate-forme de service recueille des commandes d'interaction de la part de l'utilisateur par l'intermédiaire du réseau de télécommunication, et traiter ces commandes en relation avec un fichier d'informations d'interactivité de la source pour contrôler le flux de transport transmis.
1. Procede de fourniture d'un service multimedia a la demande a partir de sources de donnees multimedia (3) comprenant chacune au moins un flux de programme et un fichier d'informations d'interactivite, le procede comprenant les etapes suivantes: - convertir un flux de programme d'au moins une source en un flux de transport; transmettre le flux de transport vers un terminal d'utilisateur (10) par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication; recueillir des commandes d'interaction de la part de I'utilisateur par I'intermediaire du reseau de telecommunication; et traiter les commandes d'interaction recueillies en relation avec un fichier d'informations d'interactivite de ladite source pour controler le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. 2. Procede selon la 1, dans lequel la conversion du flux de programme en un flux de transport comprend un stockage prealable de fichiers multimedia obtenus a partir de la source de donnees multimedia (3) et de fichiers d'informations d'interactivite de ladite source et, en reponse a une commande d'interaction recueillie et traitee en relation avec un fichier d'informations d'interactivite stocke, un multiplexage desdits fichiers multimedia pour former le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. 3. Procede selon la 1, comprenant en outre les etapes suivantes: - adapter le fichier d'informations d'interactivite au format du flux de transport; et - stockage du flux de transport et du fichier d'informations d'interactivite adapte,-12- dans lequel le traitement des commandes d'interaction recueillies comprend une interpretation desdites commandes en relation avec le fichier d'informations d'interactivite pour piloter la lecture et la transmission du flux de transport stocke. 4. Procede selon rune quelconque des precedentes, dans lequel les sources de donnees multimedia comprennent des supports d'enregistrement optique (3). 5. Plate-forme de service (1; 30) pour la fourniture d'un service multimedia a la demande a partir de sources de donnees multimedia (3) comprenant chacune au moins un flux de programme et un fichier d'informations d'interactivite, la plate-forme comprenant: des moyens (6; 31) de conversion d'un flux de programme d'au moins une source en un flux de transport; - des moyens (2) de transmission du flux de transport vers un terminal d'utilisateur par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication; des moyens (2) de reception de commandes d'interaction de la part de I'utilisateur par I'intermediaire du reseau de telecommunication; et - des moyens (5, 7; 34, 35) de traitement des commandes d'interaction recueillies en relation avec un fichier d'informations d'interactivite de ladite source pour controler le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. 6. Plate-forme de service selon la 5, dans lequel les moyens de conversion du flux de programme en un flux de transport comprennent des moyens (4) de stockage prealable de fichiers multimedia obtenus a partir de la source de donnees multimedia (3) et de fichiers d'informations d'interactivite de ladite source, et des moyens (6) de multiplexage desdits fichiers multimedia en reponse a une commande d'interaction recueillie et traitee en relation avec un fichier d'informations d'interactivite stocke pour former le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication.-13- 7. Plate-forme de service selon la 5, comprenant en outre des moyens (33) d'adaptation du fichier d'informations d'interactivite au format du flux de transport et des moyens (32) de stockage du flux de transport et du fichier d'informations d'interactivite adapte, dans lequel les moyens de traitement des commandes d'interaction recueillies comprennent des moyens (7) d'interpretation desdites commandes en relation avec le fichier d'informations d'interactivite pour piloter la lecture du flux de transport stocke et alimenter les moyens de transmission (2). 8. Programme informatique pour installation dans une plate-forme de service (1; 30) pour la fourniture d'un service multimedia a la demande a partir de sources de donnees multimedia (3) comprenant chacune au moins un flux de programme et un fichier d'informations d'interactivite, le programme comprenant des instructions pour commander les etapes suivantes tors d'une execution du programme par une unite de traitement de la plate-forme: - transmettre vers un terminal d'utilisateur (10), par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication, un flux de transport obtenu par conversion d'un flux de programme d'au moins une source; recueillir des commandes d'interaction de la part de I'utilisateur par I'intermediaire du reseau de telecommunication; et - traiter les commandes d'interaction recueillies en relation avec un fichier d'informations d'interactivite de ladite source pour controler le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. 9. Programme selon la 8, dans lequel des fichiers multimedia obtenus a partir de la source de donnees multimedia (3) et des fichiers d'informations d'interactivite de ladite source sont prealablement enregistres, le programme comprenant en outre des instructions pour multiplexer les fichiers multimedia enregistres pour former le flux de transport transmis par I'intermediaire du reseau de telecommunication. 10. Programme selon la 8, dans lequel le fichier d'informations d'interactivite est adapte au format du flux de transport et le flux- 14- de transport et le fichier d'informations d'interactivite adapte sont prealablement enregistres, le traitement des commandes d'interaction recueillies comprenant une interpretation desdites commandes en relation avec le fichier d'informations d'interactivite pour piloter la lecture et la transmission du flux de transport stocke. 11. Decodeur de television numerique (10) adapte a la mise en oeuvre d'un procede selon rune quelconque des 1 a 4, comprenant: une interface de communication (11) avec une plate-forme de fourniture de service multimedia a la demande (1; 30) par I'intermediaire d'un reseau de telecommunication; des moyens (12) pour recevoir un flux de transport representant un programme demande par un utilisateur, comprenant des menus interactifs, decoder le flux de transport et restituer le programme demande; et des moyens (13-14) pour recevoir des commandes d'interaction de la part de ('utilisateur en relation avec lesdits menus interactifs et transmettre des messages repercutant lesdites commandes a la plate-forme (1; 30) par I'intermediaire du reseau de telecommunication.
H
H04
H04L,H04N
H04L 29,H04N 7
H04L 29/06,H04N 7/173
FR2892458
A1
MOTEUR A COMBUSTION INTERNE A TAUX DE COMPRESSION VARIABLE
20,070,427
L'invention concerne les moteurs à combustion interne, et en particulier les moteurs à combustion interne munis d'un dispositif destiné à faire varier leur taux de compression. Les normes antipollution définissent des exigences de plus en plus contraignantes concernant les émissions polluantes des moteurs des véhicules automobiles. De nombreux compromis dans la conception du moteur sont nécessaires pour respecter ces normes tout en garantissant des niveaux de consommation et de performances satisfaisants. Des moteurs muni d'un dispositif de variation du taux de compression appelé VCR par la suite, ont été développés notamment afin d'obtenir des gains en consommation ou en émissions polluantes. Le dispositif VCR est usuellement utilisé de la 20 façon suivante . Pour un moteur essence comme pour un moteur diesel, le taux de compression est réduit à forte charge et accru à faible charge. Pour un moteur essence, les performances sont ainsi améliorées et le cliquetis est évité à forte 25 charge, alors que le rendement est optimisé à faible charge. Pour un moteur diesel, la puissance spécifique est améliorée et l'émission de NOx est réduite à forte charge et les émissions de HC, de CO et de CH4 sont réduites à faible charge. Des dispositifs VCR de différents types ont été développés. Ces dispositifs comprennent un actionneur mobile dont la variation de position permet de modifier le taux de compression d'un ou plusieurs cylindres. Des développements proposent un piston à géométrie variable modifiant le volume de la chambre de combustion pour une position donnée du vilebrequin. D'autres développements proposent une culasse à position variable afin de modifier le volume de la chambre de combustion. D'autres développements proposent de modifier la cinématique du piston ou de régler une excentrique sur le vilebrequin. D'autres développements proposent de faire varier le volume d'une seconde chambre de combustion. Les moteurs, et en particulier ceux munis d'un dispositif VCR, souffrent inéluctablement de dispersions dans la géométrie et la cinématique de leurs composants. Ces dispersions conduisent à des dispersions des taux de compression qui peuvent présenter une amplitude non négligeable et influer négativement sur la consommation, le rendement et les émissions polluantes. En outre, les actionneurs des dispositifs VCR peuvent faire l'objet d'un dimensionnement inadapté par rapport à ces dispersions. Le brevet US-4 834 031 propose de mesurer un taux de compression en utilisant notamment un capteur de pression de combustion. Un circuit d'huile commandé par l'ouverture de valves permet de modifier le taux de compression en faisant pivoter un actionneur sous forme de support de bielle excentrique, soit dans une position induisant un taux de compression élevé, soit dans une position induisant un taux de compression réduit. Une commande ouvre ou ferme des valves d'un circuit d'huile en fonction du taux de compression recherché. La mesure du taux de compression pouvant être défaillante, la vitesse de rotation du moteur et la pression d'admission dans un cylindre sont mesurées pour détecter une défaillance du capteur de pression. Lorsqu'une telle défaillance est détectée, le dispositif VCR passe en mode de sécurité dans lequel le taux de compression réduit est imposé afin d'éviter une détérioration du moteur. Aucun des dispositifs VCR connus ne permet de maintenir précisément le taux de compression à une valeur de consigne et de prendre en compte les dispersions et usures du moteur. L'invention vise à résoudre ces inconvénients. L'invention propose ainsi un procédé de réglage d'une cartographie de commande d'un actionneur mobile de façon à faire varier le taux de compression d'au moins une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, comprenant les étapes suivantes : - recevoir une consigne de taux de compression ; - générer une consigne de position de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur ; -déterminer le taux de compression réel de la chambre de combustion obtenu suite à ladite génération de la consigne de position de l'actionneur ; -mettre à jour les relations mémorisées en fonction du taux de compression réel déterminé. L'invention concerne également un moteur à combustion interne, comprenant: - une chambre de combustion ; -un actionneur mobile de façon à faire varier le taux de compression de la chambre de combustion ; - un dispositif de détermination du taux de compression réel de la chambre de combustion ; - un dispositif de détermination de la position réelle de l'actionneur ; - une cartographie de commande de l'actionneur mobile, apte à recevoir une consigne de taux de compression, mémorisant des relations entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur, appliquant une consigne de position sur l'actionneur en fonction d'une consigne de taux de compression reçue, apte à mettre à jour lesdites relations en fonction du taux de compression réel déterminé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui 25 suit en liaison avec les dessins annexés fournis à titre simplement d'exemples et dans lesquels : -la figure 1 illustre une vue en coupe schématique d'un moteur à combustion mettant en œuvre l'invention ; - la figure 2 illustre schématiquement le procédé mis 30 en œuvre dans un exemple d'application de l'invention ; -la figure 3 illustre un exemple d'algorithme de mise en œuvre du procédé durant le fonctionnement d'un moteur. L'invention propose de régler une cartographie de commande d'un actionneur dont la mobilité influence le taux de compression d'une chambre de combustion. La cartographie reçoit une consigne de taux de compression et génère une consigne de position de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable. En déterminant le taux de compression réel dans la chambre de combustion résultant de la consigne de position de l'actionneur, on peut mettre à jour les relations mémorisées. Ainsi, les relations entre la consigne de position de l'actionneur et la consigne de taux de compression prend en compte le fonctionnement réel du moteur, ce qui réduit l'incidence des dispersions de fabrication ou de l'évolution temporelle du moteur sur la précision du contrôle du taux de compression dans la chambre de combustion. La figure 1 illustre une vue en coupe schématique d'un moteur à combustion interne 1 au niveau de sa chambre de combustion. Le moteur 1 comprend un dispositif de variation de taux de compression. L'exemple illustré concerne une variante dans laquelle on modifie la cinématique des pièces mobiles pour influer sur le taux de compression. Le moteur illustré comprend un actionneur 2 sur lequel une bielle 3 est montée en rotation par tout moyen adéquat. L'actionneur 2 présente une surface de guidage de la bielle 3 sensiblement cylindrique. L'axe de ce cylindre définit sensiblement l'axe de rotation de la tête de bielle autour de l'actionneur 2. Cet axe est décalé par rapport à l'axe du maneton 11 sur lequel l'actionneur 2 est monté. L'actionneur 2 est monté de façon à pouvoir pivoter par rapport au maneton 11 autour de l'axe de ce maneton. L'actionneur peut être maintenu dans différentes positions de pivotement par rapport au maneton 11. Pour chaque pivotement de l'actionneur 2 par rapport au maneton 11, correspond une valeur d'entraxe entre l'axe de rotation 4 du vilebrequin et l'axe de rotation de la tête de bielle. Chacune de ces positions de l'actionneur 2 définit ainsi une valeur de la course du piston 5 dans le cylindre 6 et par conséquent un taux de compression de la chambre de combustion. Le dispositif de variation de taux de compression comprend également un module de gestion électronique 9. Le module de gestion électronique comprend une interface de réception ou de calcul d'une consigne de taux de compression. Le module 9 mémorise au préalable des relations entre des consignes de taux de compression et des consignes de position de l'actionneur 2. Ces relations peuvent par exemple se présenter sous la forme d'une fonction de calcul d'une consigne de position de l'actionneur en fonction d'une consigne de taux de compression ou sous la forme d'une table comprenant des couples de valeurs discrètes, chaque couple associant une consigne de taux de compression à une consigne de position de l'actionneur 2. Les valeurs de taux de compression mémorisées dans les couples comprennent avantageusement des valeurs s'échelonnant entre une valeur maximale et une valeur minimale de taux de compression, des variations précises du taux de compression pouvant ainsi être commandées sur la majeure partie de la plage de fonctionnement du moteur. Le module 9 génère à partir de ces relations une consigne de position de l'actionneur 2 en fonction d'une consigne de taux de compression. Le module 9 applique la consigne de position générée sur l'actionneur 2, par exemple par l'intermédiaire d'un circuit de pilotage non illustré. L'actionneur est par exemple asservi à cette consigne de position. Le moteur 1 dispose d'un capteur de pression 7, à partir duquel il effectue des mesures de pression dans la chambre de combustion. Ce capteur 7 est par exemple fixé à la culasse 10. Avantageusement, le moteur 1 dispose d'un capteur 8 de la position de l'actionneur 2, réalisé de toute manière adéquate. Les mesures fournies par les capteurs 7 et 8 sont fournies au module 9. Le module 9 détermine un taux de compression réel obtenu dans la chambre de combustion, suite à la génération de la consigne de position de l'actionneur. Le module 9 met ensuite à jour les relations mémorisées en fonction du taux de compression réel déterminé. Dans l'hypothèse où la position réelle de l'actionneur est déterminée, suite à la génération de la consigne de position, cette position réelle est également prise en compte dans la mise à jour des relations mémorisées. La mise à jour des relations mémorisées est ainsi effectuée plus précisément, du fait de la réduction de l'incertitude sur la position de l'actionneur. Un tel procédé est illustré schématiquement à la figure 2. Une cartographie de commande 21 reçoit une consigne de taux de compression CTc. En utilisant les relations mémorisées au préalable, la cartographie 21 génère une consigne de position d'actionneur CPa, appliquée sur l'actionneur 22. La position de l'actionneur 22 est modifiée jusqu'à une position réelle RPa, mesurée par le capteur de position 24. Le capteur de position 24 renvoie la valeur de position mesurée MPa à la cartographie 21. Pour cette position réelle RPa de l'actionneur, le moteur 23 fonctionne avec un taux de compression réel RTc, déterminé par un dispositif 25. Le dispositif 25 établit un taux de compression mesuré MTc et le fournit à la cartographie 21. Pour un moteur à quatre temps, le taux de compression réel peut être déterminé par le calcul sur la base de différentes mesures de pression fournies par le capteur 7. En mesurant la pression maximale Pmax sur un cycle moteur et la pression moyenne Pmoy durant une période où les soupapes ferment la chambre de combustion les formules suivantes peuvent être utilisées pour calculer un taux de compression réel Tcr : Tcr= A*(Pmax/Pmoy)2+B(Pmax/Pmoy)+C, ou Tcr= [ (B*Pmax/Pmoy) / (A-C*Pmax/Pmoy) ] 1/Y, A, B et C étant des constantes prédéterminées et y étant le rapport des capacités calorifiques à pression et à volume constants. En mesurant la pression maximale Pmax et la pression minimale Pmin sur un cycle moteur, la formule suivante peut être utilisée pour déterminer le taux de compression réel Tcr . Tcr= (Pmax/Pmin) l/r. Différents modes de mise à jour des relations mémorisées peuvent être mis en oeuvre. On peut notamment prévoir de remplacer une consigne de position de l'actionneur par la position réelle déterminée, dans un couple incluant la consigne de taux de compression la plus proche du taux de compression réel déterminé. On peut ainsi ne modifier que les consignes de position associées à des incréments du taux de compression. On peut aussi envisager que la mise à jour ne soit effectuée que si la différence entre le taux de compression réel déterminé et la consigne de taux de compression la plus proche est inférieure à un seuil prédéterminé. On peut également envisager que la consigne de position mémorisée soit remplacée par une consigne pondérée : cette consigne pondérée prend par exemple en compte la position réelle déterminée et la consigne de position mémorisée selon des pondérations prédéfinies pour générer la consigne pondérée. On peut prévoir de déterminer une fonction polynomiale de la position de l'actionneur en fonction du taux de compression en interpolant des couples mémorisés et le couple réel déterminé. L'ordre du polynôme est par exemple fixé au préalable et les interpolations permettent de déduire les coefficients du polynôme. La mise à jour des relations comprend alors le calcul des consignes de position de l'actionneur en appliquant la fonction polynomiale déterminée aux consignes de taux de compression mémorisées. Les nouvelles consignes de position alors obtenues sont mémorisées dans les couples correspondants. Bien qu'on ait décrit différentes mises à jour par modification de consignes de position associées à des consignes de taux de compression prédéterminées, on pourrait également effectuer des mises à jour similaires en modifiant des consignes de taux de compression associées à des consignes de position prédéterminées. L'algorithme de la figure 3 représente la mise en œuvre du procédé de réglage durant le fonctionnement du moteur à combustion interne. Après une étape 31 de début, on vérifie à l'étape 32 si le moteur est dans des conditions de fonctionnement spécifiques, dans lesquelles on procède au réglage de la cartographie de commande. Si tel n'est pas le cas, on répète l'étape 32. Si tel est le cas, le taux de compression réel et éventuellement la position réelle de l'actionneur sont déterminés à l'étape 33. Durant l'étape 34, on effectue la mise à jour des relations mémorisées dans la cartographie en fonction des valeurs réelles déterminées à l'étape 33. Durant l'étape 35, on teste si des conditions de fin de réglage sont remplies. Si tel n'est pas le cas, on reboucle sur l'étape 32. Si tel est le cas, le procédé se termine à l'étape 36. Les conditions de fonctionnement prédéfinies du moteur prises en compte à l'étape 32 peuvent être les suivantes . -le moteur tourne en absence de combustion, par exemple du fait d'un entraînement par un démarreur ; - le moteur tourne au ralenti ou l'utilisateur n'enfonce pas du tout la pédale d'accélérateur ; - l'actionneur est maintenu dans une position sensiblement constante pendant au moins une période prédéterminée ; - la vitesse de rotation du moteur est comprise dans une plage de valeurs prédéterminées pendant au moins une période prédéterminée. Ces différents paramètres seront adaptés par l'homme 15 de métier en fonction de besoins spécifiques à chaque moteur. Les conditions de fin de réglage correspondent par exemple à l'arrêt du moteur. 20 Afin de mieux tenir compte des dispersions et différences de fonctionnement dans chaque chambre de combustion, le moteur comprend avantageusement plusieurs actionneurs, chacun d'entre eux pouvant faire varier le taux de compression d'une chambre de combustion 25 respective. Le procédé de réglage de la cartographie est alors effectué indépendamment pour chacun des actionneurs, la cartographie pouvant ainsi commander le taux de compression de chaque chambre de combustion avec une grande précision. 30 L'homme de métier du métier déterminera bien entendu les solutions de mesure de taux de compression et de position d'actionneur les plus adéquates pour chaque solution de variation de taux de compression retenue.5
L'invention concerne un procédé de réglage d'une cartographie de commande d'un actionneur mobile (2) de façon à faire varier le taux de compression d'au moins une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne (1), comprenant les étapes suivantes:-recevoir une consigne de taux de compression;-générer une consigne de position de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur ;-déterminer le taux de compression réel de la chambre de combustion obtenu suite à ladite génération de la consigne de position de l'actionneur ;-mettre à jour les relations mémorisées en fonction du taux de compression réel déterminé.
1. Procédé de réglage d'une cartographie de commande d'un actionneur mobile (2) de façon à faire varier le taux de compression d'au moins une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne (1), comprenant les étapes suivantes : -recevoir une consigne de taux de compression ; -générer une consigne de position de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur ; -déterminer le taux de compression réel de la chambre de combustion obtenu suite à ladite génération de la 15 consigne de position de l'actionneur ; -mettre à jour les relations mémorisées en fonction du taux de compression réel déterminé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le 20 taux de compression réel de la chambre de combustion est déterminé à partir de mesures de pression dans la chambre de combustion. 3. Procédé selon la 2, dans lequel : 25 -le moteur (1) est du type à quatre temps ; -on mesure la pression maximale Pmax sur un cycle moteur, on mesure la pression moyenne Pmoy durant une période où les soupapes ferment la chambre de combustion ; 30 -on détermine le taux de compression réel Tcr par l'une des formules suivantes : Tcr= A*(Pmax/Pmoy)2+B(Pmax/Pmoy)+C, ou Tcr= [ (B*Pmax/Pmoy) / (A-C*Pmax/Pmoy) ] l/Y, A, B et C étant des constantes prédéterminées et y étant le rapport des capacités calorifiques à pression et à volume constants. 4. Procédé selon la 2, dans lequel : - le moteur (1) est du type à quatre temps; - on mesure la pression maximale Pmax et la pression minimale Pmin sur un cycle moteur ; -on détermine le taux de compression réel Tcr par la formule suivante . Tcr=(Pmax/Pmin)uY, y étant le rapport des capacités calorifiques à pression et à volume constants. 15 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la position réelle de l'actionneur (2) est déterminée suite à ladite génération de la consigne de position de l'actionneur, et 20 dans lequel la mise à jour des relations mémorisées est également effectuée en fonction de la position réelle de l'actionneur déterminée. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la 25 position réelle de l'actionneur est déterminée par un capteur (8) de position de l'actionneur. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les relations 30 mémorisées comprennent des couples associant chacun unevaleur discrète de consigne de taux de compression et une valeur discrète de consigne de position de l'actionneur. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en 5 ce que les valeurs de taux de compression mémorisées dans les couples s'échelonnent entre une valeur maximale et une valeur minimale de taux de compression. 9. Procédé selon les 5 et 8, dans 10 lequel la mise à jour comprend le remplacement de la consigne de position de l'actionneur par la position réelle déterminée dans le couple incluant la consigne de taux de compression la plus proche du taux de compression réel déterminé. 15 10. Procédé selon la 9, dans lequel la mise à jour n'est effectuée que si la différence entre le taux de compression réel déterminé et la consigne de taux de compression la plus proche est inférieure à un seuil 20 prédéterminé. 11. Procédé selon les 5 et 8, dans lequel on détermine une fonction polynomiale de la position de l'actionneur en fonction du taux de 25 compression par interpolation des couples mémorisés et du couple réel déterminé, puis dans lequel la mise à jour comprend le calcul de consignes de position de l'actionneur en appliquant la fonction polynomiale déterminée aux consignes de taux de compression mémorisées 30 et la mémorisation des nouvelles consignes de position dans les couples correspondants. 12. Procédé selon les 5 et 8, dans lequel la mise à jour comprend le remplacement de la consigne de taux de compression de l'actionneur par le taux de compression réel déterminé dans le couple incluant la consigne de position de l'actionneur la plus proche de la position réelle de l'actionneur déterminée. 13. Procédé selon la 12, dans lequel la mise à jour n'est effectuée que si la différence entre la position réelle déterminée et la consigne de position de l'actionneur la plus proche est inférieure à un seuil prédéterminé. 14. Procédé selon les 5 et 8, dans lequel on détermine une fonction polynomiale du taux de compression en fonction de la position de l'actionneur par interpolation des couples mémorisés et du couple réel déterminé, puis dans lequel la mise à jour comprend le calcul de consignes de taux de compression en appliquant la fonction polynomiale déterminée aux consignes de position de l'actionneur et la mémorisation des nouvelles consignes de taux de compression dans les couples associés. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes mis en œuvre lorsque des conditions de fonctionnement spécifiques du moteur sont remplies, lesdites conditions étant choisies dans le groupe comprenant : une rotation du moteur en absence de combustion, une rotation du moteur au ralenti, une position de l'actionneur constante pendant une durée prédéterminée, une vitesse de rotation du moteur comprise dans une plage de valeurs prédéterminée pendant une durée prédéterminée en fonctionnement normal. 16. Procédé de réglage d'une cartographie de commande de plusieurs actionneurs mobiles de façon à faire varier le taux de compression de chambres de combustion respectives, dans lequel le procédé de réglage selon l'une quelconque des précédentes est appliqué indépendamment pour chacun des actionneurs. 17. Moteur à combustion interne (1), caractérisé en ce qu'il comprend : -une chambre de combustion ; -un actionneur (2) mobile de façon à faire varier le taux de compression de la chambre de combustion ; -un dispositif (9) de détermination du taux de compression réel de la chambre de combustion ; -une cartographie de commande de l'actionneur mobile, apte à recevoir une consigne de taux de compression, mémorisant des relations entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur, appliquant une consigne de position sur l'actionneur en fonction d'une consigne de taux de compression reçue, apte à mettre à jour lesdites relations en fonction du taux de compression réel déterminé. 18. Moteur à combustion interne selon la 17, comprenant un dispositif dedétermination de la position réelle de l'actionneur et dans lequel la cartographie de commande est apte à mettre à jour lesdites relations en fonction également de la position réelle de l'actionneur.
F
F02
F02D,F02B
F02D 15,F02B 75
F02D 15/00,F02B 75/04
FR2892417
A1
NOUVEAUX COMPOSES AMINOESTERIFIES A CYCLE E HYDROCARBONE A SEPT CHAINONS ANALOGUES DE LA CAMPTOTHECINE, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT
20,070,427
R2 R1 15 14 (I) 1 La présente invention concerne de nouveaux composés analogues de la camptothécine, possédant un cycle E cétonique à substituant aminoalkyloxycarbonyle ou dérivé dudit substituant, leur procédé de préparation et les compositions pharmaceutiques qui les contiennent. La camptothécine (CPT), alcaloïde isolé de Camptothéca accuminata, est un agent anticancéreux possédant un large spectre d'activité. Son caractère insoluble a longtemps orienté les recherches vers les sels solubles qui se sont avérés inactifs et toxiques. Un autre problème provient du manque de stabilité du cycle E. En effet, la fonction lactone du cycle E, est en équilibre dans les milieux physiologiques avec sa forme ouverte hydroxy-acide. Cette dernière est inactive et semble avoir une toxicité particulière intrinsèque [Cancer Research., 49, 1465 (1989); ibid, 49, 5077 (1989)]. Des tentatives de modification de ce cycle, afin de le rendre plus stable, ont été menées, en particulier l'atome d'oxygène cyclique a été remplacé par un atome d'azote ou de soufre, mais dans chaque cas il y a perte de l'activité pharmacologique confirmant ainsi l'importance de la lactone [Journal of Medicinal Chemistry, 32, 715 (1989)]. D'autres modifications structurales du cycle E de la CPT ont été décrites par la suite, en particulier dans le brevet EP 1101765. Ces nouveaux composés se caractérisent par le remplacement de la lactone par une fonction cétonique cyclique. La présente invention concerne des analogues de la camptothécine comportant une fonction cétonique sur le cycle E à sept chaînons et possédant sur ce même cycle un groupement aminoalkyloxycarbonyle, ou un de ses dérivés, qui substitue la fonction hydroxyle en position C7. Cette modification apporte aux composés de l'invention une activité pharmacologique 25 exacerbée notamment dans leur caractère cytotoxique. 2 Ils pourront donc être utilisés pour la fabrication de médicaments utiles dans le traitement des maladies cancéreuses. L'invention concerne les composés de formule (I) : (I) dans laquelle : • Alk représente un groupement alkyle, • RI, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0)-R, et les groupements -(CH2)p-NRaRb, et ùO-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, ou bien deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement ùT-(CRcRd)t-T'ù, dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement 3 N-Re ; Rc et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène ; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus ; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, • R60, R70, R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, • R61, R71, R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (Rb0 et R61) et/ou (R70 et R71) et/ou (R80 et RS1) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement -O-(CH2)t1-O-, t1 étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, • X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement amino ou alkylamino, • Alk' représente une chaîne alkylène, alkénylène, ou alkynylène, • G représente un groupement NR6R7 où: i) soit R6, R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, ou hétéroarylalkyle éventuellement substitué, ii) soit R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle monocyclique ùN R8 de 5 à 8 chaînons, ou bicyclique de 5 à 11 chaînons Y ~Y RQ dans lequel : - 4 ^ Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et ^ R8 représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, hétéroarylalkyle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, étant entendu que : le terme alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme alkényle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynyle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 triples liaisons, le terme alkylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkénylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbone et de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynylène désigne un radical bivalent linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 20 atomes de carbones et de 1 à 3 triples liaisons, le terme acyle désigne un radical alkyle-carbonyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkoxy désigne un radical alkyle-oxy dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, 25 le terme acyloxy désigne un radical acyle-oxy dont le groupement acyle est un radical akylcarbonyle linéaire ou ramifié, le terme aryloxyalkyle désigne un groupement aryle-oxy-alkyle dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, -5- les termes arylalkyle, cycloalylalkyle, hétéroarylalkyle, hétérocycloalkylalkyle désignent les radicaux aryle-alkyle, cycloalkyle-alkyle, hétéroaryle-alkyle, hétérocycloalkyle-alkyle dans lesquels le groupement alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme polyhalogénoalkyle désigne une chaîne carbonée, linéaire ou ramifiée, contenant de 1 à 3 atomes de carbone et de 1 à 7 atomes d'halogène, le terme halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode, le terme aryle désigne un groupement phényle, naphtyle, indanyle, indényle, dihydronaphtyle ou tétrahydronaphtyle, le terme cycloalkyle désigne un monocycle ou bicycle hydrocarboné comportant de 3 à 11 atomes de carbone, et éventuellement insaturé par 1 ou 2 insaturations, le terme hétéroaryle désigne un groupement monocyclique ou bicyclique dans lequel au moins un des cycles est aromatique, comportant de 5 à 11 chaînons et de 1 à 4 hétéroatomes, choisis parmi l'azote, l'oxygène et le soufre, le terme hétérocycloalkyle désigne un groupement mono ou bicyclique, saturé ou insaturé par 1 ou 2 insaturations, contenant de 4 à 11 chaînons et possédant de 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi azote, oxygène et soufre, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements aryle ou arylalkyle ; cycloalkyle ou cycloalkylalkyle ; hétéroaryle ou hétéroarylalkyle ; et hétérocycloalkyle ou hétérocycloalkylalkyle ; signifie que les groupements aryle ; cycloalkyle ; hétéroaryle ; et hétérocycloalkyle respectivement peuvent être substitués par 1 à 3 substituants, identiques ou différents, choisis parmi l'atome d'halogène, groupement alkyle, alkoxy, alkylthio, alkylsulfinyle, alkylsulfonyle, hydroxy, mercapto, cyano, nitro, amino (éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle), acyle, formyle, aminocarbonyle (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), acylamino (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un groupement alkyle), alkoxycarbonyle, carboxy et sulfo, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle signifie que les groupements concernés peuvent être substitués par 1 à 3 groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle, alkoxy, aryle, arylalkyle, aryloxy, et aryloxyalkyle. -6 Un aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels Alk représente un groupement éthyle. Avantageusement les composés de l'invention sont ceux pour lesquels R80, R81, R90 et R91 représentent chacun un atome d'hydrogène. Un autre aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R60 et Rb1 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R70 et R71 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R60 et R61 ainsi que R70 et R71 forment deux groupements oxo. Plus avantageusement R60 et R61 forment ensemble un groupement oxo, et R70 et R71 représentent chacun un atome d'hydrogène. Des composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène. D'autres composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R2, R3 et R4 sont choisis parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, hydroxy, un groupement alkyle ou alkoxy. D'autres composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R3 et R4 forment ensemble un groupement méthylènedioxy ou éthylènedioxy (préférentiellement méthylènedioxy). Des composés avantageux de formule (I) sont ceux pour lesquels R2 représente un atome d'hydrogène. Un aspect particulièrement avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R1 représente un groupement alkyle, cycloalkyle ou cycloalkylalkyle (préférentiellement cycloalkyle). Un autre aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R1 représente un groupement aryle éventuellement substitué (préférentiellement phényle). 7 Un autre aspect également avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels G représente un groupement NR6R7 où R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle (avantageusement saturé) de formule : ùNR de 5 à 7 chaînons (plus avantageusement à 6 chaînons) dans lequel Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 (plus avantageusement CH2) et R8 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (plus avantageusement hydrogène). D'autres composés préférés sont ceux appartenant à la formule générale (I) pour lesquels Alk' représente un groupement alkylène (plus avantageusement -CH2-CH2-). Des composés préférés de l'invention sont ceux pour lesquels X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène ou de soufre (plus avantageusement d'oxygène). Les composés particulièrement intéressant de l'invention sont le 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedi oxy-15 -méthyl-8,12diox o- 8,9,1 0, 1 1,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl ; et le 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3 -méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino[ 1,2-b]quinolin-7-yl. La présente invention concerne également le procédé de préparation des composés de formule (I), caractérisé en ce que l'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) synthétisé comme décrit dans EP 1101765: -8- dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5, R60, R61, R70, R71, R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), dont le groupement hydroxy en C7 est transformé en X"H avec X" représentant un groupement SH, amino, ou alkylamino pour conduire au composé de formule (III) R2 R1 dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5,R60, R61, R70, R71, R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), et X" est tel que défini précédemment, composés de formule (II) ou (III) qui se condensent avec le réactif (IV) : Alk' gP (IV) G X' 10 dans laquelle G, Alk' et X' sont tels que définis dans la formule (I), et gp un groupe partant tel que Hal, OH, SH, NR'R", OC(0)R' où R', R" représentent des groupements alkyles, pour conduire au composé de formule (I), étant entendu, dans le but de simplifier le procédé ci-dessus, que les groupements réactifs 15 présents en R60, R61, R70, R71, R80, R81, R90 et R91 peuvent être protégés à l'aide de groupements protecteurs classiques et déprotégés au moment opportun, que les groupements hydroxy présents en ces mêmes positions peuvent être oxydés par des méthodes classiques de la chimie, en groupement oxo, qu'inversement les groupements oxo présents en ces mêmes positions peuvent être réduits par des réducteurs classiques, à 20 tout moment opportun de la synthèse, et que lorsque deux de ces groupements forment5 - 9 ensemble une liaison, cette dernière peut être introduite à tout moment jugé utile par l'homme de métier afin de faciliter la synthèse, composés de formule (I) : qui peuvent être, le cas échéant, purifiés selon une technique classique de purification, dont on sépare, le cas échéant, les stéréoisomères selon une technique classique de séparation, que l'on transforme, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. La présente invention concerne également les intermédiaires de synthèse (III') : dans laquelle : • Alk représente un groupement alkyle, • R1, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkényle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0)-R, et les groupements -(CH2)p-NRaRb, et ùO-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle -10- éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, et au moins deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement ùTù(CR,Rd)tùT'ù, dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Re ; R~ et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène ; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus ; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, étant entendu qu'au moins un des deux groupements R, ou Rd représente un atome d'halogène lorsque T et T' représentent chacun un atome d'oxygène et X représente un atome d'oxygène, • R60, R70, R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, • R61, R71, R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R60 et R61) et/ou (R70 et R71) et/ou (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement ùOù(CH2)tlùOù, tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, • X représentent un atome d'oxygène, de souffre, un groupement amino ou alkylamino, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, on pourra citer plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale, nasale, les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les gélules, les tablettes, les suppositoires, les crèmes, pommades, gels dermiques, etc... -11- La posologie utile varie selon l'âge et le poids du patient, la nature et la sévérité de l'affection ainsi que la voie d'administration. Celle-ci peut être orale, nasale, rectale ou parentérale (notamment intraveineuse). D'une manière générale, la posologie unitaire s'échelonne entre 0,1 et 500 mg pour un traitement en 1 à 3 prises par 24 heures. Les exemples suivants illustrent l'invention et ne la limitent en aucune façon. Les structures des composés décrits dans les exemples et les préparations ont été déterminées selon les techniques spectrophotométriques usuelles (infrarouge, RMN, spectrométrie de masse, .)...DTD: Les composés de départ de formule (II), et (III') pour lesquels X représente un atome d'oxygène, ont été synthétisés selon les conditions expérimentales décrites dans le brevet EP 1101765 et adaptées à l'aide des documents de l'état de l'art, connu par l'homme du métier, aux composés de l'invention. EXEMPLE 1 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-méthyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H- cyclohepta [6,7]-in dolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2,3-méthylènedioxy-15-méthyl-9,10,11, 14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1, 2-b]quinoline-8,12-dione : Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 22 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhylquinoléine par la 2-bromo-3-20 bromométhyl-4-méthyl-6,7-méthylènedioxyquinoléine. Stade b : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-méthyl-8,12-dioxo-8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6, 7] indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl: A une suspension de 2 mmol du composé de la préparation du stade a, dans 150 ml de 25 dichlorométhane sont ajoutés successivement 1,13 g (7,2 mmol) d'acide 3-piperidin-1-ylpropanoïque, 2,28 g (12,7 mmol) de chlorhydrate de 1-(3-diméthylaminopropyl)-3-éthyl- - 12 - carbodiimide, et 0,34 g (2,78 mmol) de 4-diméthylaminopyridine. Le milieu réactionnel est agité 24 heures à température ambiante, puis filtré. Le filtrat est lavé à l'aide d'une solution de bicarbonate de sodium puis à l'eau et séché sur sulfate de magnésium. Après concentration du solvant sous vide, le résidu est dissout dans une solution de dichlorométhane contenant 30% d'éthanol. 0,57 ml d'acide chlorhydrique 1N sont ajoutés et le précipité formé est filtré et recristallisé dans l'acétonitrile pour fournir le composé attendu. EXEMPLE 2 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] in dolizin o [1,2-bl quinolin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2, 3-méthylènedioxy-1 5-cyclobutyl-9,10,11,14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7] indolizino[1,2-b]quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-cyclobutyl-6,7- méthylènedioxyquinoléine. Stade b : Chlorhydrate de 3 pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2, 3-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta [6, 7]indolizino[1, 2-b]quinolin-7 yl.• Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au 20 stade précédent. EXEMPLE 3: Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluorométhylènedioxy-15-(3-pipéridinopropyl)-8,12-dioxo-8,9, 10,11,12,14hexahydro-7H-cyclohep ta[6,7]indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl 13 - Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2,3-difluorométhylènedioxy-15-(3 pipéridinopropyl)-9,10,11,14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b] quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-(3-pipéridinopropyl)-6, 7-difluoro-méthylènedioxyquinoléine. Stade b : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2, 3-difluorométhylènedioxy-15-(3pipéridinopropyl)-8,12-dioxo-8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl : Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent. EXEMPLE 4 : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluorométhylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro7H-cyclohepta [6,7] indolizino [ 1,2-b] quin olin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2, 3-difluorométhylènedioxy-15-cyclobutyl-9,10,11,14-tétrahydro-7Hcyclohepta [6, 7]indolizino[1,2-b]quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 2 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-cyclobutyl-6,7-difluorométhylène-dioxyquinoléine. Stade b : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluorométhylènedioxy-l5-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7Hcyclohepta[6,7]indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl: Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent. - 14 - EXEMPLE 5 : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluorométhylènedioxy-15-isopropyl-8,l 2-dioxo-8,9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2, 3-difluorométhylènedioxy-1 5-isopropyl-9,10,11,14-5 tétrahydro-7H-cyclohepta[6,7]indolizino[1, 2-b]quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-isopropyl-6,7- difluorométhylène-dioxyquinoléine. Stade b : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-méthylènedioxy-l5-isopropyl-8,12-dioxo-8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6, 7]-indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl . Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent. EXEMPLE 6 : Chlorhydrate du 4-pipéridinobutanoate de 7-éthyl-2,3-difluorométhylènedioxy-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7Hcyclohepta[6,7]-indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2, 3-difluorométhylènedioxy-9,10,11,14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b]quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du 20 produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-6,7-difluorométhylènedioxyquinoléine. 10 15 -15-Stade b : Chlorhydrate du 4 pipéridinobutanoate de 7-éthyl-2, 3difluorom éthyl ènedioxy-8, 12-dioxo- 8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta-[6, 7]indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl . Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au 5 stade précédent en remplaçant l'acide 3-piperidin-l-ylpropanoïque par l'acide 4-piperidin- 1 -ylbutanoïque. EXEMPLE 7 : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-15-isopropyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl 10 Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2, 3-difluoro-15-isopropyl-9,10,11,14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7] indolizino[l , 2-b]quinoline-8,12-dione . Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-isopropyl-6,7- difluoroquinoléine. 15 Stade b : Chlorhydrate du 3 pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluorométhylènedioxy-15-isopropyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl : Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent. 20 EXEMPLE 8 : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-8-[2-(1,3dioxolan)yl]-15-isopropyl-12-oxo-8,9,10,11, 12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl -16-Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2,3-difluoro-8-[2-(1,3dioxolan)yl]-15-isopropyl-9,10,11, 14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b]quinoline-12-one : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-isopropyl-6,7- difluoroquinoléine et en adaptant la synthèse du composé de l'Exemple 6a du brevet EP 1101765 pour accéder au dérivé spirodioxolane . Stade b : Chlorhydrate du 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-8-[2-(1, 3dioxolan)yl] -15- isopropyl-12-oxo-8, 9, 10, 11, 12, 14-h exah ydro- 7H-cycloh epta[6, 7] indolizino[1, 2-b] quinolin-7 yl Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent. EXEMPLE 9 • Chlorhydrate de 3-morpholinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-{3-[benzyl(méthyl)amino] propyl}-8,12-dioxo-8,9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta [6,7] in dolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2,3-méthylènedioxy-15-{3-[benzyl(méthyl)amino]propyl}-9, 10,11,14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1, 2-b]quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du 20 produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-{3-[benzyl(méthyl)amino]propyl } -6,7-méthylènedioxyquinoléine. Stade b : Chlorhydrate de 3-morpholinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-(3-[benzyl(méthyl)am in o]propyl} -8, 12-dioxo-8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl : 15 -17- Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent en remplaçant l'acide 3-piperidin-1-ylpropanoïque par l'acide 3-morpholino -1-ylpropanoïque. EXEMPLE 10 : Chlorhydrate de 3-azépanylpropanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 4 en partant du produit synthétisé au Stade a et en remplaçant au Stade b l'acide 3-piperidin-1-ylpropanoïque par l'acide 3-azépanyl-l-ylpropanoïque. EXEMPLE 11 : Chlorhydrate de 4-pipéridinobutanoate de 7-éthyl-2,3-éthylènedioxy-15- méthoxyméthyl -8,12-dioxo-8,9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] indolizino quinolin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2, 3-éthylènedioxy-15-méthoxyméthyl-9,10,11,14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b]quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-méthoxyméthyl-6,7-éthylènedioxy-quinoléine. Stade b : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8, 12-dioxo-8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6, 7] indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl: Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent en remplaçant l'acide 3-piperidin-l-ylpropanoïque par l'acide 4-piperidin-1 -ylbutanoïque. -18-EXEMPLE 12 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-éthylènedioxy-15-diméthylaminométhyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl Stade a : 7-éthyl-7-hydroxy-2,3-éthylènedioxy-15-diméthylaminométhyl-9,10,11, 14-tétrahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b]quinoline-8,12-dione : Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé au Stade a de la 2-bromo-3-bromométhyl-4-diméthylaminométhyl-6,7-éthylènedioxy-quinoléine. Stade b : Chlorhydrate de 3 pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-éthylènedioxy-15-diméthylaminométh yl- 8, 12-dioxo- 8, 9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6, 7]indolizino[1,2-b]quinolin-7 yl : Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade précédent. EXEMPLE 13, : Chlorhydrate de 3-(4-Méthylpipérazino)propanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-méthyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta [6,7] indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant au Stade b de l'acide 3-(4-méthylpipérazino-1-yl)propanoïque à la place de l'acide 3-piperidin-lylpropanoïque. 20 Les composés des exemples 14 à 23, 25, 30 et 31 (voir infra) ont été obtenus en adaptant les protocoles expérimentaux 1 à 13 et 24 avec les substrats adéquats et à l'aide des techniques connues par l'homme du métier. 15 -19- EXEMPLE 14 : Chlorhydrate de 3-(4-Méthylpipérazino)propanoate de 7-éthyl-3-chloro-2-fluoro-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 15 : Chlorhydrate de 3-(4-méthylpipérazino)propanoate de 7-éthyl-2,3-5 méthylènedioxy-8,9,12-trioxo-8,9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] indolizino11,2-b]quinolin-7-yl EXEMPLE 16 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-(4-méthylph ényl)-8,12-dioxo-8,9,10,11,12,14-h exahyd ro-7H-cyclohepta [6,7] indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl 10 EXEMPLE 17 : Chlorhydrate de 3-(4-méthylpipérazino)propanoate de 7-éthyl-2-flu oro-3-pyp é razin o-15-cyclob utyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta [6,7] indolizino [1,2-b] quia olin-7-yl EXEMPLE 18 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-éthylènedioxy-15-(4-méthylpipérazinométhyl)-8,12-dioxo8,9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 19 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2-méthyl-3-chloro-8,9,12-trioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]indolizino-[1,2-b]quinolin-7-yl 20 EXEMPLE 20 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2-hydroxy-8,12-dioxo-8,9,10,11,12,14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] -indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 21 : Chlorhydrate de 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-(2-méthyl-l-propènyl)-8,12-dioxo-8,9,10,11, 12,1425 hexahydro-7H-cyclohepta [6,7]-indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl -20- EXEMPLE 22 : Chlorhydrate de 3-hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(1H)-ylpropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl EXEMPLE 23 : hlorhydrate de 3-hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(1H)- ylpropanoate de (8R,9R)-7-éthyl-8,9-dihydroxy-12-oxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] indolizino [1,2-b]quinolin-7-yl EXEMPLE 24 : Chlorhydrate du 3-hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(1H)-ylpropanoate de (1aR,14aR)-14-éthyl-4-oxo-2,3,4,6,14,14a- h exahydro-1 aH-oxiren o [2",3":4',5' ]cyclohepta [1 ',2 ' : 6, 7] in dolizin o [1,2-b] quinolin-14-y1 Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en partant du produit dérivé du Stade a de l'Exemple 19 du brevet EP 1101765. Le Stade b est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 à partir du produit synthétisé au stade a précédent en partant de l'acide 3-hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(1II)-ylpropanoïque à la place de l'acide 3-pip éridin- 1 -ylprop anoïque. EXEMPLE 25 : Chlorhydrate du 3-(5-méthylhexahydropyrrolo[3,4-c]pyrrol-2(1H)-yl)propanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-8,12-dioxo-8,9,10,11,12,14-20 hexahydro-7Hcyclohepta [6,7] -indolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 26 : Chlorhydrate du 3-(diméthylamino)propanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-méthyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 1 en remplaçant au 25 Stade b l'acide 3-piperidin-l-ylpropanoïque par l'acide 3-diméthylamino-l-ylpropanoïque. -21- EXEMPLE 27 : Chlorhydrate du 3-(diéthylamino)propanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 2 en remplaçant au Stade b l'acide 3-piperidin-l-ylpropanoïque par l'acide 3-diéthylamino-1-ylpropanoïque. EXEMPLE 28 : Chlorhydrate du 3-(éthylamino)propanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 2 en remplaçant au Stade b l'acide 3-piperidin-l-ylpropanoïque par l'acide 3-éthylamino-1-ylpropanoïque. EXEMPLE 29 : Chlorhydrate du 3-aminopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-cyclobutyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta-[6,7] indolizino 11,2-b] quinolin-7-yl Le protocole expérimental est identique à celui décrit dans l'Exemple 2 en remplaçant au Stade b l'acide 3-piperidin-l-ylpropanoïque par l'acide 3-amino-l-ylpropanoïque. EXEMPLE 30 : Chlorhydrate de 3-(4-méthylpipérazino)propanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-9,10,12-trioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7] indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl EXEMPLE 31 : Chlorhydrate de 3-(4-méthylpipérazino)propanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-9,10-dihydroxy-12-oxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cycloh epta [6,7] indolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl - 22 ETUDE PHARMACOLOGIQUE EXEMPLE A : Activité in vitro La leucémie murine L1210 et les carcinomes humains du colon HCT116 et HT29 ont été utilisés in vitro. Les cellules sont cultivées dans du milieu de culture RPMI 1640 complet contenant 10 % de sérum de veau foetal, 2 mM de glutamine, 50 U/ml de péniciline, 50 g/ml de streptomycine et 10 mM d'Hepes, pH : 7,4. Les cellules sont réparties dans des microplaques et exposées aux composés cytotoxiques pendant 4 temps de doublement, soit 48 heures (L1210) ou 96 heures (HCT116 et HT29). Le nombre de cellules viables est ensuite quantifié par un essai colorimétrique, le Microculture Tetrazolium Assay (J. Carmichael et al., Cancer Res. ; 47, 936-942, (1987)). Les résultats sont exprimés en IC50, concentration en cytotoxique qui inhibe à 50 % la prolifération des cellules traitées. Il apparaît que les composés de l'invention sont de puissants cytotoxiques, les IC50 étant nettement inférieures au M. EXEMPLE B : Toxicité in vivo Les produits sont formulés dans un mélange twin/eau, administrés par voie intraveineuse (i.v.) (administration pendant trois semaines, à raison d'une fois par semaine, le volume d'injection est de 0.2 ml /souris avec des doses croissantes de produits de 6,25 ; 12,5 ; 25 et 50 mg/kg) à des souris nude (balb/c fournies par Ifacredo) pesant environ 20 grammes. La dose maximale tolérée (DMT) est la plus forte dose qui n'induit ni mortalité, ni perte de poids supérieure à 20%. Administrés par voie intraveineuse (1 fois par semaine pendant 3 semaines), les composés de l'invention montrent une DMT supérieure à celle des dérivés non estérifiés (composés de formule II et III'), ils sont donc moins toxiques que leurs homologues proches structurellement. - 23 -EXEMPLE C : Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés dosés à 10 mg : Composé de l'exemple 2 10 g Hydroxypropylcellulose 2 g Amidon de blé 10 g Lactose 100 g Stéarate de magnésium 3 g Talc 3 g
Composé de formule (I) : dans laquelle :● n, R1, R2, R3, R4, R5, R60, R61, R70, R71, R80, R90, R81, R91, Alk, Alk', X, X' et G sont tels que définis dans la description.Médicaments.
1. Composés de formule (I) : dans laquelle : • Alk représente un groupement alkyle, • RI, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0)-R, et les groupements -(CH2)p-NRaRb, et ùO-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, ou bien deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement ùT-(CR,Rd)t-T'ù, dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Re ; R, et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou -25-d'halogène ; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus ; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, • R60, R70, R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, • R61, R71, R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R60 et R61) et/ou (R70 et R71) et/ou (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement ùO-(CH2)tl-Où, tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, • X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement amino ou alkylamino, • Alk' représente une chaîne alkylène, alkénylène, ou alkynylène, • G représente un groupement NR6R7 où: i) soit R6, R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, ou hétéroarylalkyle éventuellement substitué, ii) soit R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle monocyclique _N~ TùR8 de 5 à 8 chaînons, ou bicyclique de 5 à 11 chaînons \_y R0 dans lequel :-26- ^ Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et ^ R8 représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, hétéroarylalkyle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, étant entendu que : le terme alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, le terme alkényle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée et contenant de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynyle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linaire ou ramifiée et contenant de 1 à 3 triples liaisons, le terme alkylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkénylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbone et de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynylène désigne un radical bivalent linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbones et de 1 à 3 triples liaisons, le terme acyle désigne un radical alkyle-carbonyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkoxy désigne un radical alkyle-oxy dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme acyloxy désigne un radical acyle-oxy dont le groupement acyle est un radical akylcarbonyle linéaire ou ramifié, le terme aryloxyalkyle désigne un groupement aryle-oxy-alkyle dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, -27- les termes arylalkyle, cycloalylalkyle, hétéroarylalkyle, hétérocycloalkylalkyle désignent les radicaux aryle-alkyle, cycloalkyle-alkyle, hétéroaryle-alkyle, hétérocycloalkyle-alkyle dans lesquels le groupement alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, le terme polyhalogénoalkyle désigne une chaîne carbonée, linéaire ou ramifiée, contenant de 1 à 3 atomes de carbone et de 1 à 7 atomes d'halogène, le terme halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode, le terme aryle désigne un groupement phényle, naphtyle, indanyle, indényle, dihydronaphtyle ou tétrahydronaphtyle, le terme cycloalkyle désigne un monocycle ou bicycle hydrocarboné comportant de 3 à 11 atomes de carbone, et éventuellement insaturé par 1 ou 2 insaturations, le terme hétéroaryle désigne un groupement monocyclique ou bicyclique dans lequel au moins un des cycles est aromatique, comportant de 5 à 11 chaînons et de 1 à 4 hétéroatomes, choisis parmi l'azote, l'oxygène et le soufre, le terme hétérocycloalkyle désigne un groupement mono ou bicyclique, saturé ou insaturé par 1 ou 2 insaturations, contenant de 4 à 11 chaînons et possédant de 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi azote, oxygène et soufre, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements aryle ou arylalkyle ; cycloalkyle ou cycloalkylalkyle ; hétéroaryle ou hétéroarylalkyle ; et hétérocycloalkyle ou hétérocycloalkylalkyle ; signifie que les groupements aryle ; cycloalkyle ; hétéroaryle ; et hétérocycloalkyle respectivement peuvent être substitués par 1 à 3 substituants, identiques ou différents, choisis parmi l'atome d'halogène, groupement alkyle, alkoxy, alkylthio, alkylsulfinyle, alkylsulfonyle, hydroxy, mercapto, cyano, nitro, amino (éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle), acyle, formyle, aminocarbonyle (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), acylamino (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un groupement alkyle), alkoxycarbonyle, carboxy et sulfo, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle signifie que les groupements concernés peuvent être substitués par 1 à 3 groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle, alkoxy, aryle, arylalkyle, aryloxy, et aryloxyalkyle.- 28 - 2. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels Alk représente un groupement éthyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 3. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R80, R81, R90 et R91 représentent chacun un atome d'hydrogène, leurs énantiomères diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 4. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R60 et R61 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R70 et R71 forment ensemble un groupement oxo, ou bien Rb0 et R61 ainsi que R70 et R71 forment deux groupements oxo, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 5. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 6. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R2, R3 et R4 sont choisis parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, hydroxy, un groupement alkyle ou alkoxy, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 7. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R3 et R4 forment ensemble un groupement méthylènedioxy ou éthylènedioxy, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 8. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R2 représente un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable.-29- 9. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels RI représente un groupement alkyle, cycloalkyle ou cycloalkylalkyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 10. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels RI représente un groupement aryle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 11. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels G représente un groupement NR6R7 où R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle de formule de 5 à 7 chaînons dans lequel Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et R8 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 12. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels Alk' représente un groupement alkylène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 13. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène ou de soufre, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 14. Composé de formule (I) selon la 1 qui sont le 3-pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-15-méthyl-8,12-dioxo-8,9,10,11,12, 14-hexahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl et le 3-pipéridinopropanoate de 7- - 30 - éthyl-2,3-méthylènediox y- 15-cyclobutyl- 8,12-diox o-8,9, 1 0, 11,12,14-hex ahydro-7H-cyclohepta[6,7]-indolizino [1,2-b]quinolin-7-yl. 15. Procédé de préparation des composés de formule (I) selon la 1 caractérisé en en ce que l'on utilise comme produit de départ un composé de 5 formule (II) synthétisé comme décrit dans EP 1101765 : R2 R1 dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5, Rb0, R61, R70, R71, R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), dont le groupement hydroxy en C7 est transformé en X"H avec X" représentant un 10 groupement SH, amino, ou alkylamino pour conduire au composé de formule (III) R2 R1 dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5,R60, R61, R70, R71, R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), et X" est tel que défini précédemment, composés de formule (II) ou (III) qui se condensent avec le réactif (IV) : Alk' gP (IV) G 15 289241 7 -31- dans laquelle G, Alk' et X' sont tels que définis dans la formule (I), et gp un groupe partant tel que Hal, OH, SH, NR'R", OC(0)R' où R', R" représentent des groupements alkyles, pour conduire au composé de formule (I), étant entendu, dans le but de simplifier le procédé ci-dessus, que les groupements réactifs présents en R60, R61, R70, R71, R80, R81, R90 et R91 peuvent être protégés à l'aide de groupements protecteurs classiques et déprotégés au moment opportun, que les groupements hydroxy présents en ces mêmes positions peuvent être oxydés par des méthodes classiques de la chimie, en groupement oxo, qu'inversement les groupements oxo présents en ces mêmes positions peuvent être réduits par des réducteurs classiques, à tout moment opportun de la synthèse, et que lorsque deux de ces groupements forment ensemble une liaison, cette dernière peut être introduite à tout moment jugé utile par l'homme de métier afin de faciliter la synthèse, composés de formule (I) : qui peuvent être, le cas échéant, purifiés selon une technique classique de purification, û dont on sépare, le cas échéant, les stéréoisomères selon une technique classique de séparation, que l'on transforme, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 16. Composés de formule (III') :-32- dans laquelle : • Alk représente un groupement alkyle, • R1, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0)-R, et les groupements û(CH2)p-NRaRb, et ûO-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, et au moins deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement ûTû(CR,Rd)tûT'û, dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Re ; Rc et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène ; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus ; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, étant entendu qu'au moins un des deux groupements RR ou Rd représente un atome d'halogène lorsque T et T' représentent chacun un atome d'oxygène et X représente un atome d'oxygène, - 33 - • R60, R70, R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, • R61, R71, R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R60 et R61) et/ou (R70 et R71) et/ou (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement -O-(CH2)t1-O-, tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, • X représentent un atome d'oxygène, de souffre, un groupement amino ou alkylamino, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 17. Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif au moins un composé selon l'une quelconque des 1 à 14, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. 18. Compositions pharmaceutiques selon la 17 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 14 utiles pour la fabrication de médicaments utiles dans le traitement des maladies cancéreuses.20
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 471,A61K 31,A61P 35,C07D 207,C07D 215,C07D 217
C07D 471/14,A61K 31/4745,A61P 35/00,C07D 207/456,C07D 215/12,C07D 217/02
FR2890485
A1
CIRCUIT INTEGRE AYANT UNE MEMOIRE DE DONNEES PROTEGEE CONTRE L'EFFACEMENT UV
20,070,309
La présente invention concerne un circuit intégré comprenant une mémoire de données programmable électriquement et des moyens d'exécution de commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire. La présente invention concerne notamment les circuits intégrés recevant des données de transaction, notamment les circuits intégrés pour carte à puce de type porte-monnaie électronique, carte téléphonique, carte de transport, etc.. De telles données de transaction ayant une valeur monétaire et formant des sortes de "jetons" utilisables, elles sont souvent la cible des fraudeurs qui tentent de les régénérer après qu'elles ont été utilisées. Les figures lA à 1D illustrent schématiquement un exemple d'utilisation d'une mémoire non volatile de type effaçable et programmable électriquement MEM1 pour former un compteur de données de transaction, ici un compteur de type boulier. Initialement, le compteur comprend une matrice de bits bi,j ayant chacun une valeur initiale, par exemple quatre rangées de quatre bits égaux à 0, chaque bit bi,j appartenant à une rangée horizontale i et une rangée verticale de rang j et représentant une unité de transaction. Chaque fois qu'une unité est utilisée, un bit est mis à 1 de façon irréversible en commençant par exemple par le premier bit à droite de la rangée supérieure puis en passant d'une rangée à l'autre quand les unités d'une rangée ont été utilisées. La figure 1B représente l'aspect du compteur après que 2 unités ont été utilisées, la figure 1C l'aspect du compteur après que 7 unités ont été utilisées et la figure lD l'aspect du compteur une fois que toutes les unités ont été utilisées. Chaque bit bi,j est stocké par une cellule mémoire et le passage de la valeur initiale du bit à la valeur "utilisée", soit ici de 0 à 1, est obtenu en faisant passer la cellule mémoire d'un état initial effacé à un état programmé. Ainsi, un fraudeur souhaitant régénérer la valeur du compteur d'unités tentera d'effacer les cellules mémoire se trouvant dans l'état programmé pour que toutes les unités du compteur soient remises à 0. A cet effet, la technique d'effacement la plus couramment utilisée est l'effacement collectif des cellules mémoire, en exposant la mémoire MEM1 à un faisceau de particules, généralement un faisceau UV (faisceau de lumière ultraviolette). Un tel faisceau UV a pour effet d'extraire des charges électriques des cellules mémoire et de les placer dans un état électrique appelé "état UV". Ceci sera mieux compris en se référant à la figure 2 qui représente un exemple de cellule mémoire Ci,j effaçable et programmable électriquement permettant de stocker un bit bi,j. La cellule mémoire Ci,j comprend un transistor à grille flottante FGT et un transistor d'accès AT, tous deux de type NMOS. Le transistor d'accès a une borne de drain D connectée à une ligne de bit BLj, une grille G connectée à une ligne de mot WLi et une borne de source S connectée à une borne de drain D du transistor FGT. Ce dernier comporte en outre une grille flottante FG, une grille de contrôle CG reliée à une ligne de contrôle de grille CGL, et une borne de source S reliée à une ligne de source SLi. La cellule mémoire Ci,j est mise dans l'état 35 programmé en appliquant par exemple une tension Vpp sur la borne de drain D du transistor FGT, via le transistor d'accès AT, et une tension de plus faible valeur, par exemple OV, sur sa grille de contrôle CG. Des charges électriques sont injectées dans la grille flottante FG et font baisser la tension de seuil Vt du transistor FGT, qui devient généralement négative. La cellule mémoire Ci,j est mise dans l'état effacé en appliquant par exemple la tension Vpp sur la grille de contrôle CG du transistor FGT et une tension de plus faible valeur, par exemple OV, sur sa borne de source S. Des charges électriques sont extraites de la grille flottante FG et la tension de seuil du transistor FGT augmente pour devenir généralement positive. La lecture de la cellule mémoire Ci,j est assurée par un circuit de lecture RCTj relié à la borne de drain D du transistor FGT via la ligne de bit BLj et le transistor d'accès AT. Le circuit RCTj applique à la ligne de bit une tension de polarisation Vpol pendant qu'une tension de lecture Vread est appliquée sur la grille de contrôle CG du transistor FGT. Si le transistor FGT est dans l'état programmé, la cellule mémoire est passante et un courant de lecture Iread supérieur à un seuil déterminé traverse la ligne de bit BLj. Le circuit de lecture RCTj fournit alors un bit bi,j dont la valeur est définie par convention, par exemple 1. Si le transistor FGT est dans l'état effacé, la cellule mémoire n'est pas passante ou est faiblement passante et le circuit de lecture RCTj fournit un bit bi,j de valeur inverse, ici un bit égal à O. La tension de lecture Vread a ainsi un rôle essentiel dans la détermination de la valeur du bit bi,j et doit être supérieure à la tension de seuil Vtp du transistor FGT dans l'état programmé et inférieure à la tension de seuil Vte du transistor FGT dans l'état effacé. Cela apparaît clairement sur la figure 3 qui représente une courbe CP de distribution statistique des tensions de seuil Vtp de cellules mémoire dans l'état programmé et une courbe CE de distribution statistique des tensions de seuil Vte de cellules mémoire dans l'état effacé, l'axe des ordonnées représentant un nombre statistique N de cellules mémoire. La courbe CP est comprise entre deux tensions de seuil négatives Vtpl, Vtp2, par exemple -1,5V et -3,5V, et la courbe CE est comprise entre deux tensions de seuils positives Vtel, Vte2, par exemple 1V et 3V. Entre les deux courbes de distribution CE, CP se trouve une courbe de distribution statistique CUV délimitée à gauche par la tension de seuil Vtpl et à droite par la tension de seuil Vtel. Cette courbe CUV représente la distribution statistique des tensions de seuil de cellules mémoire ayant été effacées par un faisceau UV et se trouvant dans l'état UV. Ainsi, l'effacement UV a un effet différent de l'effacement électrique, puisque les cellules présentent des tensions de seuil qui ne correspondent ni à une tension de seuil d'un transistor à grille flottante programmé électriquement ni à une tension de seuil d'un transistor effacé électriquement. La solution généralement retenue pour contrer un effacement UV frauduleux consiste à utiliser une tension de lecture Vread qui se situe à droite de la courbe de distribution statistique CUV, par exemple la tension Vtel en figure 3 (les courbes CUV, CE étant ici contiguës). Ainsi, toute cellule mémoire ayant été effacée par UV et lue avec la tension Vread=Vtel est dans l'état passant et est vue par le circuit de lecture comme une cellule mémoire programmée. Toutefois, une tension de lecture aussi élevée rend les cellules mémoire fortement passantes (faible résistance série) pendant les phases de lecture, et entraîne un accroissement de la consommation d'énergie électrique. De plus, la tension de lecture doit se stabiliser et se propager à travers divers chemins conducteurs avant d'être appliquée à des cellules mémoire, ce qui impose un temps d'attente non négligeable après la mise sous tension du circuit intégré avant de pouvoir lire des données. Enfin, la tension de lecture étant décalée du côté des tensions de seuil des cellules mémoire effacées (courbe CE), toute dérive de la tension de seuil d'une cellule mémoire effacée au-delà de la tension de lecture se traduit par une erreur de lecture. Cette solution rend ainsi le processus de lecture sensible aux pertes de rétention dans les cellules mémoire effacées. Une autre solution, décrite par EP 1 006 532, est de prévoir une cellule mémoire témoin qui est portée dans un état initial effacé ou programmé et est ensuite lue avec deux tensions de lecture, afin de détecter si la cellule mémoire se trouve bien dans l'état initial ou dans un état intermédiaire correspondant à l'état UV. Cette solution présente l'inconvénient de nécessiter deux tensions de lecture, l'une étant une tension de lecture "standard" et l'autre permettant de détecter si la cellule mémoire est dans l'état UV. Ainsi, la présente invention vise un procédé pour protéger une mémoire de données contre un effacement UV qui n'impose pas l'utilisation d'une tension de lecture supérieure à la tension de seuil de cellules mémoire dans l'état UV et qui n'impose pas l'utilisation de plusieurs tensions de lecture. Cet objectif est atteint par la prévision d'un procédé pour protéger contre un effacement global de données un circuit intégré comprenant une mémoire de données programmable électriquement et une unité de contrôle pour exécuter des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire, comprenant les étapes consistant à prévoir dans le circuit intégré deux groupes de cellules mémoire témoin programmables électriquement comprenant chacun au moins une cellule mémoire témoin; à la mise en service du circuit intégré, enregistrer dans les cellules mémoire témoin d'un premier groupe des bits ayant une première valeur et dans les cellules mémoire témoin d'un second groupe des bits ayant une seconde valeur inverse de la première valeur, les bits du premier et second groupe formant ensemble une combinaison de bits autorisée; pendant le fonctionnement du circuit intégré suivant sa mise en service, lire et évaluer les cellules mémoire témoin, et bloquer le circuit intégré si les cellules mémoire témoin contiennent une combinaison de bits interdite différente de la combinaison autorisée. Selon un mode de réalisation, une combinaison de bits est interdite si les cellules mémoire de chacun des groupes contiennent des bits de même valeur. Selon un mode de réalisation, une combinaison de bits est interdite si toutes les cellules mémoire témoin du premier groupe contiennent des bits ayant la seconde valeur et/ou si toutes les cellules mémoire du second groupe contiennent des bits ayant la première valeur. Selon un mode de réalisation, une combinaison de bits est interdite si au moins une cellule mémoire témoin du premier groupe contient au moins un bit ayant la seconde valeur et si au moins une cellule mémoire témoin du second groupe contient au moins un bit ayant la première valeur. Selon un mode de réalisation, le blocage du circuit intégré comprend le blocage de l'unité de contrôle de manière que celle-ci n'exécute plus aucune commande. Selon un mode de réalisation, on autorise l'exécution par le circuit intégré, après la mise en service du circuit intégré, d'une commande d'écriture des cellules mémoire témoin, pour permettre le blocage volontaire du circuit intégré. Selon un mode de réalisation, la mémoire de données comprend un plan mémoire et dans lequel des cellules mémoires d'une zone du plan mémoire sont utilisées en tant que cellules mémoire témoin. Selon un mode de réalisation, le procédé est appliqué à un circuit intégré dans lequel les cellules mémoire de la mémoire de données et les cellules mémoire témoin comprennent chacune un transistor à grille flottante, et dans lequel les cellules mémoires sont lues avec une tension de lecture de valeur nulle. Selon un mode de réalisation, les cellules mémoire témoin sont lues et évaluées à chaque mise sous tension 15 du circuit intégré suivant sa mise en service. Selon un mode de réalisation, l'évaluation des cellules mémoire est faite au moyen d'un circuit à logique câblée implémentant une fonction logique d'évaluation. La présente invention concerne également un circuit intégré comprenant une mémoire de données programmable électriquement et une unité de contrôle pour exécuter des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire, au moins deux groupes de cellules mémoire témoin programmables électriquement comprenant au moins une cellule mémoire témoin chacun, et des moyens pour bloquer le circuit intégré si les cellules mémoire des deux groupes contiennent des bits de même valeur. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend deux cellules mémoire témoin, et des moyens pour bloquer le circuit intégré si les deux cellules mémoire témoin contiennent deux bits de même valeur. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend au moins deux groupes de cellules mémoire témoin 35 comprenant au moins deux cellules mémoire témoin chacun, et des moyens pour bloquer le circuit intégré si toutes les cellules mémoire témoin d'un même groupe contiennent des bits de même valeur et si cette valeur est différente d'une valeur attendue pour ce groupe de cellules mémoire témoin. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend au moins deux groupes de cellules mémoire témoin comprenant au moins deux cellules mémoire témoin chacun, et des moyens pour bloquer le circuit intégré si une cellule mémoire témoin d'un premier groupe contient un bit dont la valeur est différente d'une valeur attendue pour les cellules mémoire témoin du premier groupe, et si une cellule mémoire témoin d'un second groupe contient un bit dont la valeur est différente d'une valeur attendue pour les cellules mémoire témoin du second groupe. Selon un mode de réalisation, la valeur attendue pour les bits contenus dans les cellules mémoire du premier groupe est l'inverse de la valeur attendue pour les bits contenus dans les cellules mémoire du second groupe. Selon un mode de réalisation, les moyens pour bloquer le circuit intégré comprennent des moyens de lecture et des moyens d'évaluation des cellules mémoire témoin, activés prioritairement à la mise sous tension du circuit intégré et fournissant un signal de blocage de l'unité de contrôle si les cellules mémoire témoin contiennent une combinaison de bits interdite. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend des moyens d'évaluation des cellules mémoire témoin comprennent un circuit à logique câblée implémentant une fonction logique d'évaluation. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend des moyens pour enregistrer une combinaison de bits autorisée dans les cellules mémoire témoin à la mise en service du circuit intégré, et des moyens pour empêcher ultérieurement l'écriture des cellules mémoire témoin. Selon un mode de réalisation, l'unité de contrôle est configurée pour exécuter une commande d'écriture d'une combinaison de bits interdite dans les cellules mémoire témoin, afin de mettre hors service le circuit intégré. Selon un mode de réalisation, des cellules mémoire de la mémoire de données et les cellules mémoire témoin comprennent chacune un transistor à grille flottante et sont lues en appliquant une tension de lecture de valeur nulle au transistor à grille flottante. Selon un mode de réalisation, la mémoire de données comprend un plan mémoire et les cellules mémoires témoin sont agencées dans une zone dédiée du plan mémoire. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé selon l'invention et d'un exemple de réalisation d'un circuit intégré selon l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: - les figures lA à lD précédemment décrites illustrent l'utilisation d'une mémoire non volatile en tant que compteur d'unités, - la figure 2 précédemment décrite représente un exemple de structure de cellule mémoire effaçable et programmable électriquement, - la figure 3 précédemment décrite représente des courbes de distribution statistique de tensions de seuils de cellules mémoire se trouvent dans différents états, - la figure 4 représente schématiquement un circuit intégré comprenant des moyens de mise en uvre du procédé de l'invention, - la figure 5 est un organigramme décrivant des étapes du 35 procédé de l'invention, et - la figure 6 représente une variante de réalisation des moyens de mise en oeuvre du procédé de l'invention. La figure 4 représente schématiquement l'architecture d'un circuit intégré ICi comprenant des moyens de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le circuit intégré comprend un circuit d'interface de communication ICT, une unité de contrôle CTU, une mémoire MEM1 contenant des données de transaction, un générateur de tension VGEN et un circuit CKGEN fournissant un signal d'horloge CK à l'unité de traitement CTU. La mémoire MEM1 comprend un plan mémoire MA, un décodeur d'adresse ADEC, un circuit de programmation PCT, un circuit de sélection SCT et un circuit de lecture RCT. Le plan mémoire MA comprend des cellules mémoire Ci,j effaçables et programmables électriquement agencées selon des lignes horizontales et verticales et reliées à des lignes de mot WLi et à des lignes de bit BLj. La structure de chaque cellule mémoire est par exemple celle décrite plus haut en relation avec la figure 2. Le circuit de programmation PCT comprend des verrous d'effacementprogrammation (non représentés) reliés aux lignes de bit du plan mémoire, sélectionnés par le décodeur ADEC et recevant des données DTW à écrire dans le plan mémoire. Le circuit de lecture RDCT comprend un ou plusieurs amplificateurs de lecture reliés aux lignes de bits du plan mémoire MA par l'intermédiaire du circuit de sélection SCT et fournissant des données DTR lues dans le plan mémoire. Le circuit ICT assure la liaison entre l'unité de contrôle CTU et l'extérieur du circuit intégré, pour la réception de commandes et l'envoi de réponses à des commandes, notamment des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire. Le circuit ICT peut être du type à contact et comprendre simplement une rangée de contacts électriques. Le circuit ICT peut également être du type sans contact ou "RFID" (Radio Frequency Identification). Dans ce cas, le circuit ICT comprend des circuits d'émission/réception de données radiofréquence (circuit d'antenne, circuit modulateur, circuit démodulateur...) qui sont conformes à des normes en vigueur telles que ISO/IEC 14443A/B, ISO/IEC 13693 ou conformes à des spécifications industrielles en cours de normalisation comme la spécification EPCTM-GEN2 ("Radio- Frequency Identity Protocols Class-1 Generation-2 - UHF RFID Protocol for Communications at 860 MHz - 960 MHz") . Le circuit ICT fournit également une tension d'alimentation électrique Vcc au circuit intégré ICi. La tension Vcc est reçue via un contact électrique (mode de réalisation à contact) ou est extraite d'un signal de porteuse alternatif émis par un lecteur de circuit intégré sans contact (mode de réalisation sans contact ou RFID). Ainsi, la tension Vcc apparaît chaque fois que le circuit intégré est utilisé pour réaliser une transaction, après que le circuit intégré a été inséré dans un lecteur de carte à contact ou lorsqu'il se trouve en présence d'un champ magnétique ou électromagnétique émis par un lecteur sans contact. Le générateur VGEN est contrôlé par l'unité CTU et fournit une tension de lecture Vread et une tension d'effacement-programmation Vpp. Le générateur VGEN fournit également de façon automatique un signal POR à la mise sous tension du circuit intégré, lorsque la tension Vcc apparaît. Le signal POR ou "Power On Reset" (signal de remise zéro à la mise sous tension) est appliqué à l'unité de contrôle CTU pour réinitialiser celle- ci. Le signal POR passe par exemple de 0 à 1 (valeur active) pendant une durée déterminée définissant une phase de réinitialisation du circuit intégré, puis repasse à O. Ainsi, l'unité de contrôle CTU est ici remise à zéro à chaque mise sous tension du circuit intégré. L'unité de contrôle CTU comprend une machine d'état à logique câblée LSM conçue pour exécuter les commandes reçues via le circuit ICT. Par exemple, sur réception d'une commande d'écriture de type "WRITE-ADW-DTW", l'unité CTU applique au décodeur ADEC une adresse de lecture ADW incluse dans la commande, applique au circuit de programmation PCT des données DTW à écrire dans le plan mémoire MA, également incluses dans la commande, applique la tension Vpp au circuit PCT et au décodeur ADEC, et déclenche un cycle d'effacement et de programmation de cellules mémoire. Sur réception d'une commande de lecture de type "READ-ADR", l'unité CTU applique au décodeur ADEC une adresse de lecture ADR incluse dans la commande, applique la tension Vread au décodeur ADEC, lit des données DTR en sortie du circuit RCT et envoie ces données dans une réponse à la commande, via le circuit ICT. Selon l'invention, le circuit intégré IC1 comprend deux groupes Gl, G2 de cellules mémoire témoin TC(Gl), TC(G2) comprenant chacun au moins une cellule mémoire témoin. Ces cellules mémoire TC(Gl), TC(G2) sont agencées ici dans une zone réservée TZ du plan mémoire MA et peuvent être lues par le circuit de lecture RCT. Un circuit d'évaluation EVCT, ici à logique câblée, est connecté à la sortie du circuit de lecture RCT afin de tester le contenu des cellules mémoire témoin. Le circuit EVCT fournit un signal CONT ("continuer") ayant une valeur par défaut égale par exemple à 0. Bien que représenté ici comme distinct de l'unité de contrôle CTU, ce circuit peut en pratique être intégré dans l'unité de contrôle. Au moment de la mise en service du circuit intégré, 35 les cellules mémoire témoin d'un groupe, par exemple les cellules TC(Gl) du groupe G1, sont configurées dans l'état effacé, et les cellules mémoire témoin TC(G2) de l'autre groupe G2 sont configurées dans l'état programmé. La machine d'état LSM de l'unité de contrôle CTU est configurée pour exécuter prioritairement une séquence de lecture et d'évaluation des cellules mémoire TC(Gl), TC(G2) après avoir été remise à zéro par le signal POR, et se placer ensuite dans un état de blocage si le signal CONT ne présente pas une valeur d'évaluation positive, par exemple la valeur 1 si la valeur par défaut de ce signal est O. Une telle séquence de lecture et d'évaluation des cellules mémoire témoin est prévue de façon inconditionnelle dans les cycles de changement d'états de la machine d'état LSM et ne peut être contournée, sauf au cours d'une phase de mise en service du circuit intégré où les cellules mémoire témoin sont configurées. Au terme de la phase de mise en service, une action est effectuée pour rendre incontournable la séquence de lecture et d'évaluation. Cette action est ici le claquage d'un fusible FS représenté sur la figure 4. Le fusible FS est initialement dans l'état passant et applique la valeur logique 1 (Vcc) à une entrée de la machine d'état LSM. Tant que le fusible n'est pas claqué, la machine d'état LSM n'exécute pas la séquence de lecture et d'évaluation. Lorsque le fusible est claqué, la séquence de lecture et d'évaluation est définitivement activée en tant que séquence prioritaire à effectuer après chaque remise à zéro. La séquence de lecture et d'évaluation des cellules mémoire témoin est illustrée par un organigramme en figure 5 et comprend des étapes 100, 110, 120 et 130. L'étape 100 ("READ TC(Gl), TC(G2)") ou étape de lecture des cellules mémoire témoin de chaque groupe, est effectuée par l'unité de contrôle CTU après que le signal POR passe de 1 à 0 (fin de la période de remise à zéro). L'unité CTU applique au décodeur d'adresse AREC l'adresse de la zone mémoire TZ et active le circuit de lecture RCT. Celui-ci fournit des bits témoin TB(Gl), TB(G2) lus dans les cellules mémoire témoin de chaque groupe. A l'étape 110 ("VAL TB(Gl), TB(G2)"), le circuit d'évaluation EVCT détermine si les bits témoin TB(Gl), TB(G2) forment ensemble une combinaison autorisée. Dans l'affirmative, le circuit EVCT met à 1 le signal CONT, sinon le circuit EVCT laisse le signal CONT à 0. Si le signal CONT reste à 0, la machine d'état LSM de l'unité de contrôle CTU est aiguillée vers l'étape 120 ("BLOCKED") qui correspond à un état de blocage dans lequel elle n'exécute plus aucune opération, de sorte que le circuit intégré est entièrement bloqué jusqu'à une nouvelle remise sous tension. Si le signal CONT passe à 1, l'unité de contrôle CTU est aiguillée vers l'étape 130 ("ACTIVE STATE") où elle se place dans un état actif. Cet état actif peut consister dans l'attente d'une commande, le circuit intégré étant prêt à exécuter une transaction, ou comprendre des opérations à réaliser avant d'exécuter la première commande (par exemple vérifier si le plan mémoire MA contient encore des unités non utilisées). Selon l'invention, le test des cellules mémoire témoin TB(Gl), TC(G2) par le circuit EVCT permet de déterminer si le circuit intégré a fait l'objet d'un effacement global aux UV (ou tout faisceau de particules ayant pour effet de placer les cellules mémoire dans l'état UV, Cf. courbe CUV en figure 3). En effet, les cellules mémoire témoin TC(Gl) du groupe G1 ayant été configurées dans l'état effacé et les cellules mémoire témoin TC(G2) du groupe G2 configurées dans l'état programmé, les bits témoin TB(Gl) du groupe G1 et les bits témoin TB(G2) du groupe G2 doivent en principe présenter des valeurs binaires inverses, par exemple "0" pour les bits TB(Gl) et "1" pour les bits TB(G2). Dans le cas contraire, et notamment si ces bits sont égaux, un effacement W est suspecté. Le tableau 1 ci-après illustre la mise en oeuvre du procédé de l'invention lorsque deux cellules mémoire témoin TC1, TC2 sont prévues, la cellule TC1 ayant été effacée et la cellule TC2 programmée à la mise en service du circuit intégré. La combinaison attendue à la lecture des cellules mémoire témoin est ainsi "01" si "1" est la valeur logique d'une cellule mémoire programmée. Le signal CONT est laissé à 0 si les bits TB1, TB2 lus dans les cellules mémoire témoin TC1, TC2 sont identiques, c'est- à-dire s'ils sont tous deux égaux à 1 ou égaux à 0, ce qui est considéré ici comme signifiant que le circuit intégré a été exposé à un faisceau de particules ayant altéré leur état initial. La lecture de la combinaison "10" inverse de la combinaison attendue 01 est également considéré comme suspecte est le signal CONT est également laissé à 0 si cette combinaison est lue dans les cellules mémoire témoin. Notons que le circuit EVCT est réalisable simplement sous forme de circuit à logique combinatoire implémentant une fonction logique d'évaluation "Fev" telle que: CONT = Fev(TB(Gl),TB(G2). Tableau 1 Groupe G1 Groupe G2 Combinaison TB1 TB2 CONT = Fev(TB1, TB2) lue 0 0 0 0 1 (état 0 1 1 initial) 2 1 0 0 3 1 1 0 Le tableau 2 ci-après illustre la mise en oeuvre de l'invention lorsque quatre cellules mémoire témoin TC11 (groupe Gl), TC12 (groupe Gl), TC21 (groupe G2), TC22 (groupe G2) sont utilisées. A la mise en service du circuit intégré, les cellules TC11, TC12 sont effacées (écriture d'un 0) et les cellules TC21, TC22 sont programmées (écriture d'un 1). La combinaison attendue à la lecture des cellules mémoire, formée par des bits témoin TB11, TB12, TB21, TB22, est ainsi 0011 (soit 3h en notation hexadécimale). Ce mode de réalisation à quatre cellules mémoire offre une grande souplesse dans la mise en oeuvre de l'invention car il permet de tolérer des pertes de charges électriques accidentelles ("retention loss") dans les grilles flottantes de cellules mémoire, altérant leur état initial, sans que cela ne provoque le blocage du circuit intégré. A cet effet, plusieurs niveaux de tolérance sont 20 envisageables: -tolérance de niveau 0 (aucune tolérance) : le signal CONT est mis à 1 si et uniquement si la combinaison de bits lue dans les cellules mémoire témoin est égale à 0011 (état initial), - tolérance de niveau 1: le signal CONT est également mis à 1 si un bit et un seul parmi les bits témoin présente une valeur différente de la valeur attendue. Une évaluation avec tolérance de niveau 1 est représenté dans le tableau 2: les combinaisons 1h, 2h, 7h, Bh (notation hexadécimale) sont considérées comme valables et le signal CONT est mis à 1. - tolérance de niveau 2: le signal CONT est également mis à 1 si un bit et un seul dans chaque groupe présente une valeur différente de la valeur attendue. Les combinaisons correspondantes sont repérées par le signe "*" dans le tableau 2: les combinaisons 5h, 6h, 9h, Ah seraient considérées comme valables et le signal CONT serait mis à 1 si le niveau de tolérance 2 était retenu. La défaillance de deux cellules mémoire témoin sur quatre étant toutefois peu probable, une évaluation des cellules mémoire témoin avec le niveau 1 de tolérance est préférée. En tout état de cause, quel que soit le niveau de tolérance aux pertes de charges électriques, le fait que toutes les cellules mémoire d'un même groupe G1 ou G2 présentent des bits ayant une valeur inverse de la valeur attendue (soit ici Oh, 4h, 8h, Ch, Dh, Eh, Fh) provoque le maintien du signal CONT à 0 et le blocage du circuit intégré. Tableau 2 Groupe Gl Groupe G2 Combinaison TB11 TB12 TB21 TB22 CONT = Fev(TB11-TB22) lue Oh 0 0 0 0 0 1h 0 0 0 1 1 2h 0 0 1 0 1 3h (état 0 0 1 1 1 initial) 4h 0 1 0 0 0 5h 0 1 0 1 0(*) 6h 0 1 1 0 0(*) 7h 0 1 1 1 1 8h 1 0 0 0 0 9h 1 0 0 1 0(*) Ah 1 0 1 0 0(*) Bh 1 0 1 1 1 Ch 1 1 0 0 0 Dh 1 1 0 1 0 Eh 1 1 1 0 0 Fh 1 1 1 1 0 En relation avec le problème technique décrit au préambule, un avantage du procédé selon l'invention est de ne pas nécessiter une tension de lecture des cellules mémoire qui soit supérieure à la tension de seuil de cellules mémoire dans l'état UV. Notamment, la tension de lecture Vread peut avantageusement être égale à 0, de sorte que l'étape de lecture des cellules mémoire témoin (figure 5) ainsi que des étapes de lecture du plan mémoire MA peuvent être conduites rapidement sans attendre que la tension Vread ne se stabilise. En référence à la figure 3, supposons qu'après un effacement W la tension de seuil de cellules mémoire initialement programmées (soit les cellules mémoire témoin du groupe G2 et les cellules mémoire contenant des unités utilisées) reste inférieure à 0 malgré l'effacement UV. Dans ce cas, la séquence de lecture et d'évaluation des cellules mémoire témoin ne détectera pas l'effacement UV mais les cellules mémoire contenant des unités utilisées continueront à être vues dans l'état programmé. Par contre, si la tension de seuil des cellules mémoire initialement dans l'état programmé devient supérieure à 0 après l'effacement UV, toutes les données lues dans les cellules mémoire témoin sont égales à 0 et le circuit intégré se bloque au terme de la séquence de lecture et d'évaluation des cellules mémoire témoin. Bien que le mode de réalisation préféré de l'invention comprenne l'utilisation d'une même tension de lecture pour lire chaque type de cellules mémoire, et de préférence une tension nulle, l'homme de l'art notera que l'invention peut néanmoins être mise en oeuvre avec des tensions différentes pour la lecture des cellules mémoire témoin et la lecture des cellules mémoire contenant des données. Par ailleurs, les cellules mémoire témoin pourraient être lues avec deux tensions de lecture pour trancher des cas ambigus tels la lecture des combinaisons 5h, 6h, 9h, Ah dans les quatre cellules mémoire témoin (tableau 2) ou la combinaison "10" dans les deux cellules mémoire témoin (tableau 1). Une telle lecture à deux niveaux de tension serait toutefois exceptionnelle et uniquement dans des situations ambiguës peu probables. Par ailleurs, les cellules mémoire témoin ne sont pas nécessairement agencées dans le plan mémoire comme précédemment décrit. Pour fixer les idées, la figure 6 représente un circuit témoin TCT selon l'invention qui est autonome et distinct de l'unité de contrôle CTU et du plan mémoire MA. Le circuit TCT comprend par exemple: - des cellules mémoire témoin indépendantes du plan mémoire MA, par exemple deux ou quatre cellules mémoire témoin, ici quatre cellules mémoire témoin C11, C12, C21, C22, un circuit TPCT de programmation des cellules mémoire témoin, à la mise en service du circuit intégré, - un circuit de lecture RCT1 relié aux quatre cellules mémoire, - un microséquenceur MSEQ à logique câblée, cadencé par le signal d'horloge CK, qui sélectionne les cellules mémoire en lecture les unes après les autres après que le signal POR passe de 1 à 0, - un registre à décalage SREG recevant sur une entrée série les bits témoin lus dans les cellules mémoire témoin, et est piloté par un signal de décalage SHIFT fourni par le microséquenceur MSEQ, et -le circuit d'évaluation EVCT décrit plus haut, ayant ici des entrées connectées aux sorties parallèles du registre SREG et une sortie fournissant le signal CONT. Selon un mode de réalisation, l'unité de contrôle CTU est prévue pour exécuter une commande de mise hors service du circuit intégré. Une telle commande, en soi connue et désignée généralement commande "KILL", est prévue dans certaines applications afin de rendre le circuit intégré inutilisable après une transaction, par exemple après que les unités contenues dans la mémoire ont été entièrement utilisées ou après un passage en caisse d'un produit identifié par le circuit intégré (application de type étiquette électronique sans compteur d'unités, les données de transaction servant par exemple à identifier le produit et définir son prix). Notons que dans l'art antérieur, la commande KILL est généralement exécutée en modifiant la valeur d'un drapeau dans un registre de configuration du circuit intégré (registre d'état), ce qui verrouille l'unité de contrôle. Ici, les moyens permettant de détecter un effacement UV des données de transaction sont utilisés pour mettre en oeuvre la commande KILL. Ainsi, sur réception de cette commande, l'unité de contrôle CTU accède aux cellules mémoire témoin présentes dans la zone mémoire témoin TZ (fig. 4) ou dans le circuit TCT (fig. 6) et y inscrit une donnée prédéfinie qui correspond à une combinaison interdite provoquant le maintien à 0 du signal CONT lors de la mise sous tension du circuit intégré. Cette combinaison interdite est de préférence l'inverse de la combinaison initiale. Par exemple, quand quatre cellules témoin sont utilisées, la combinaison interdite est "1100" (Cf. tableau 2). Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la 15 présente invention est susceptible de diverses autres variantes de réalisation. Notamment, l'unité de contrôle CTU peut être un microprocesseur qui exécute prioritairement un sous-programme de lecture et d'évaluation des cellules mémoire après chaque remise à zéro du microprocesseur. Ce sousprogramme est de préférence protégé contre les violations en étant enregistré dans une mémoire non effaçable de type ROM. Le circuit témoin TCT représenté en figure 6 peut également être utilisé en combinaison avec un microprocesseur, pour éviter l'emploi d'un sous-programme. Avec une unité de contrôle à microprocesseur, le signal CONT à 0 peut être utilisé en tant que signal d'interruption prioritaire qui envoie le microprocesseur dans un sous-programme de blocage ou de remise zéro du microprocesseur ("Soft Reset"). Par ailleurs, on a proposé dans ce qui précède que les cellules mémoire témoin soient lues et évaluées à chaque mise sous tension du circuit intégré. Cela est en principe suffisant dans les applications où le circuit intégré est de type passif et est alimenté électriquement uniquement au moment où il est utilisé pour une transaction. Dans des applications où le circuit intégré est alimenté par une source de tension autonome (pile), la séquence de lecture d'évaluation peut être réitérée de façon cyclique, par exemple avec des intervalles de temps réguliers définis par un compteur ou à chaque fois que le circuit intégré reçoit une commande exécutable, avant d'exécuter la commande. La présente invention est également susceptible de ]o diverses applications autres que la protection contre l'effacement de données de transaction ayant une valeur monétaire. L'invention est notamment applicable à la protection de données confidentielles, de mots de passe, de données d'identifications, etc. L'invention est également applicable à divers types de mémoires non volatiles, notamment les mémoires Flash dont les cellules mémoire sont dépourvues de transistor d'accès
L'invention concerne un procédé pour protéger contre un effacement global de données un circuit intégré (IC1) comprenant une mémoire de données programmable électriquement (MEM1) et une unité de contrôle (CTU) pour exécuter des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire. Le procédé comprend les étapes consistant à prévoir dans le circuit intégré des cellules mémoire témoin programmables électriquement (TZ), à la mise en service du circuit intégré, enregistrer dans les cellules mémoire témoin des bits de valeur déterminée formant une combinaison de bits autorisée et, pendant le fonctionnement du circuit intégré suivant sa mise en service, lire et évaluer les cellules mémoire témoin et bloquer le circuit intégré si les cellules mémoire témoin contiennent une combinaison de bits interdite différente de la combinaison autorisée.
1. Circuit intégré (ICI) comprenant une mémoire de données programmable électriquement (MEM1) et une unité de contrôle (CTU) pour exécuter des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend: - au moins deux groupes (Gl, G2) de cellules mémoire témoin programmables électriquement(TC(Gl), TC(G2)) comprenant au moins une cellule mémoire témoin chacun (TC11, TC12, TC21, TC22), et - des moyens (CTU, TCT, EVCT, CONT) pour bloquer le circuit intégré si les cellules mémoire des deux groupes contiennent des bits de même valeur. 2. Circuit intégré selon la 1, 15 comprenant: - deux cellules mémoire témoin (TC1, TC2), et - des moyens (CTU, TCT, EVCT, CONT) pour bloquer le circuit intégré si les deux cellules mémoire témoin contiennent deux bits (TB1, TB2) de même valeur. 3. Circuit intégré selon la 1, comprenant: - au moins deux groupes (Gi, G2) de cellules mémoire témoin comprenant au moins deux cellules mémoire témoin 25 chacun (TC11, TC12, TC21, TC22), et - des moyens (CTU, TCT, EVCT, CONT) pour bloquer le circuit intégré si toutes les cellules mémoire témoin d'un même groupe contiennent des bits de même valeur et si cette valeur est différente d'une valeur attendue pour ce groupe de cellules mémoire témoin. 4. Circuit intégré selon l'une des 1 et 3, comprenant: - au moins deux groupes (Gl, G2) de cellules mémoire témoin comprenant au moins deux cellules mémoire témoin chacun (TC11, TC12, TC21, TC22), et - des moyens (CTU, TCT, EVCT, CONT) pour bloquer le circuit intégré si une cellule mémoire témoin d'un premier groupe contient un bit dont la valeur est différente d'une valeur attendue pour les cellules mémoire témoin du premier groupe, et si une cellule mémoire témoin d'un second groupe contient un bit dont la valeur est différente d'une valeur attendue pour les cellules mémoire témoin du second groupe. 5. Circuit intégré selon l'une des 3 et 4, dans lequel la valeur attendue pour les bits contenus dans les cellules mémoire du premier groupe (G1) est l'inverse de la valeur attendue pour les bits contenus dans les cellules mémoire du second groupe (G2). 6. Circuit intégré selon l'une des 1 à 5, dans lequel les moyens pour bloquer le circuit intégré comprennent des moyens de lecture (CTU, TCT) et des moyens d'évaluation (EVCT) des cellules mémoire témoin, activés prioritairement à la mise sous tension du circuit intégré et fournissant un signal de blocage (CONT) de l'unité de contrôle (CTU) si les cellules mémoire témoin contiennent une combinaison de bits interdite. 7. Circuit intégré selon la 6, dans lequel des moyens d'évaluation des cellules mémoire témoin comprennent un circuit à logique câblée (EVCT) implémentant une fonction logique d'évaluation (Fev). 8. Circuit intégré selon l'une des 1 35 à 7, comprenant: des moyens (CTU, PCT, TPCT) pour enregistrer une combinaison de bits autorisée dans les cellules mémoire témoin à la mise en service du circuit intégré, et - des moyens (FS, CTU) pour empêcher ultérieurement l'écriture des cellules mémoire témoin. 9. Circuit intégré selon l'une des 1 à 7, dans lequel l'unité de contrôle (CTU) est configurée pour exécuter une commande (KILL) d'écriture d'une combinaison de bits interdite dans les cellules mémoire témoin, afin de mettre hors service le circuit intégré. 10. Circuit intégré selon l'une des 1 à 9, dans lequel des cellules mémoire de la mémoire de données (MEM1) et les cellules mémoire témoin (TC(Gl), TC(G2), TC1, TC2, TC11, TC12, TC21, TC22) comprennent chacune un transistor à grille flottante (FGT) et sont lues en appliquant une tension de lecture (Vread) de valeur nulle au transistor à grille flottante. 11. Circuit intégré selon l'une des 1 à 10, dans lequel la mémoire de données (MEM1) comprend un plan mémoire (MA) et les cellules mémoires témoin sont agencées dans une zone dédiée (TZ) du plan mémoire. 12. Procédé pour protéger contre un effacement global de données un circuit intégré (ICI) comprenant une mémoire de données programmable électriquement (MEM1) et une unité de contrôle (CTU) pour exécuter des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - prévoir dans le circuit intégré deux groupes (G1, G2) de cellules mémoire témoin programmables électriquement comprenant chacun au moins une cellule mémoire témoin (TC1, TC2, TC11, TC12, TC21, TC22), - à la mise en service du circuit intégré, enregistrer dans les cellules mémoire témoin (TC1, TC11, TC12) d'un premier groupe (Gl) des bits ayant une première valeur et dans les cellules mémoire témoin d'un second groupe (TC2, TC21, TC22) des bits ayant une seconde valeur inverse de la première valeur, les bits du premier et second groupe formant ensemble une combinaison de bits autorisée, et - pendant le fonctionnement du circuit intégré suivant sa mise en service, lire et évaluer les cellules mémoire témoin, et bloquer le circuit intégré si les cellules mémoire témoin contiennent une combinaison de bits interdite différente de la combinaison autorisée. 13. Procédé selon la 12, dans lequel une combinaison de bits est interdite si les cellules mémoire de chacun des groupes contiennent des bits de même valeur. 14. Procédé selon l'une des 12 et 13, dans lequel une combinaison de bits est interdite si toutes les cellules mémoire témoin du premier groupe contiennent des bits ayant la seconde valeur et/ou si toutes les cellules mémoire du second groupe contiennent des bits ayant la première valeur. 15. Procédé selon l'une des 12 à 14, dans lequel une combinaison de bits est interdite si au moins une cellule mémoire témoin du premier groupe contient au moins un bit ayant la seconde valeur et si au moins une cellule mémoire témoin du second groupe contient au moins un bit ayant la première valeur. 16. Procédé selon l'une des 12 à 15, dans lequel le blocage du circuit intégré comprend le blocage de l'unité de contrôle (CTU) de manière que celle-ci n'exécute plus aucune commande. 17. Procédé selon l'une des 12 à 16, dans lequel on autorise l'exécution par le circuit intégré, après la mise en service du circuit intégré, d'une commande (KILL) d'écriture des cellules mémoire témoin, pour permettre le blocage volontaire du circuit intégré. 18. Procédé selon l'une des 12 à 17, dans lequel la mémoire de données (MEM1) comprend un plan mémoire (MA) et dans lequel des cellules mémoires d'une zone (TZ) du plan mémoire sont utilisées en tant que cellules mémoire témoin. 19. Procédé selon l'une des 12 à 18, appliqué à un circuit intégré dans lequel les cellules mémoire de la mémoire de données (MEM1) et les cellules mémoire témoin (TC(G1), TC(G2), TC1, TC2, TC11, TC12, TC21, TC22) comprennent chacune un transistor à grille flottante (FGT), et dans lequel les cellules mémoires sont lues avec une tension de lecture (Vread) de valeur nulle. 20. Procédé selon l'une des 12 à 19, dans lequel les cellules mémoire témoin sont lues et évaluées à chaque mise sous tension du circuit intégré suivant sa mise en service. 21. Procédé selon l'une des 12 à 20, dans lequel l'évaluation des cellules mémoire est faite au moyen d'un circuit (EVCT) à logique câblée implémentant une fonction logique d'évaluation (Fev).
G
G11
G11C
G11C 16
G11C 16/22
FR2901151
A1
SEPARATEUR DE PARTICULES CONTENUES DANS UN COURANT GAZEUX, NOTAMMENT DE PARTICULES SOLIDES ET/OU LIQUIDES ET/OU PATEUSES.
20,071,123
La présente invention se rapporte à un séparateur de particules contenues dans un courant gazeux. Elle concerne notamment un séparateur permettant d'éliminer les particules sous forme liquide et/ou solide et/ou pâteuse d'un tel courant. 5 L'invention s'applique plus particulièrement à l'élimination de particules de matière grasse véhiculées par un courant gazeux provenant d'installations de restauration ou d'industries agroalimentaires sans pour cela écarter toutes autres séparations, comme la séparation de particules liquides qui sont 10 présentes dans un courant gazeux découlant de rejets de l'industrie chimique ou mécanique. Elle s'applique spécialement à un courant gazeux provenant d'installations de restauration traditionnelle, collective, industrielle ou rapide. 15 Dans ce type d'application, le respect des normes d'hygiène et de sécurité entraîne la nécessité de capter le courant gazeux émis par les opérations de restauration de façon à éliminer, en très grande partie, les particules solides et/ou liquides et/ou pâteuses qu'il contient. En effet, ce courant contient généralement des matières grasses sous forme pâteuse, des fumées ainsi que 20 des gaz de combustion avec des particules solides, et des vapeurs contenant des polluants sous forme liquide. Ceci peut être nuisible aux composants du réseau d'extraction de ce courant gazeux et à l'environnement ainsi qu'à l'hygiène et à la sécurité incendie. En conséquence, l'élimination de tous ces éléments nuisibles s'avère nécessaire voire indispensable avant le rejet du 25 courant gazeux dans l'atmosphère. Il est déjà connu, notamment par le document DE 4 214 094 ou EP 0 137 956, des séparateurs de particules qui sont formés d'une enceinte ouverte à ses deux extrémités et dans laquelle sont placés une multiplicités de 30 canaux incurvés sensiblement parallèles les uns aux autres. Ces canaux sont disposés dans le sens de l'écoulement du courant gazeux entre les deux extrémités ouvertes et présentent un rayon de courbure allant de l'une des extrémités à l'autre des extrémités. Ces canaux sont en général délimités par des plaques verticales pleines ayant chacune la même courbure et qui sont agencées à équidistance les unes des autres. En fonctionnement, le courant gazeux chargé de particules pénètre par l'une des extrémités de l'enceinte, chemine le long des canaux et ressort par l'autre extrémité de cette enceinte. Durant ce cheminement, le courant gazeux suit la courbure des canaux et les particules qu'il contient sont soumises à une force centrifuge résultant de la circulation de ce courant dans la courbure des canaux. Sous l'effet de cette force centrifuge, les particules, qui sont d'un poids plus important que les molécules du courant gazeux, quittent la direction générale de circulation du courant et viennent heurter la paroi pleine du canal qui coupe leur trajectoire. Suite à ce choc, les particules sont ralenties et chutent par gravité vers le bas du canal et par conséquent de l'enceinte, qui peut comprendre un orifice d'évacuation de ces particules. Ce type de séparateurs, bien que donnant partiellement satisfaction, présente cependant des inconvénients non négligeables. En effet, certaines des particules, qui heurtent la paroi pleine du canal, rebondissent sur cette paroi pour être réentraînées par le courant gazeux. Dans cette condition, le courant gazeux qui sort de l'enceinte est insuffisamment débarrassé des particules. En outre, les particules (et plus particulièrement les particules de matières grasses) peuvent se déposer sur ces parois et entraîner, à terme, une obstruction partielle de la section de passage des canaux, ce qui génère une forte perte de charge. La présente invention se propose de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus grâce à un séparateur de conception simple et peu coûteux dont l'efficacité est grandement améliorée par rapport à ceux de l'art antérieur. A cet effet, la présente invention se rapporte à un séparateur de particules contenues dans un courant gazeux comprenant au moins un module30 comportant une enceinte avec une entrée du courant gazeux à traiter ainsi qu'une sortie du courant gazeux traité et une multiplicité de canaux incurvés disposés dans l'enceinte entre cette entrée et cette sortie, caractérisé en ce que au moins une partie de la surface des canaux comprend une paroi perméable. De manière avantageuse, la paroi peut comprendre une grille, une tôle perforée, une toile, une toile non tissée. La porosité de la paroi peut être de 10 à 98% alors que son épaisseur 10 peut être comprise entre 0,04mm et 10mm. Préférentiellement, la paroi peut être constituée de matière métallique. Cette paroi perméable peut être conductrice d'électricité. 15 La section des éléments constitutifs de la paroi peut être de 1 pm2 à 2500pm2. De manière préférentielle, la paroi peut comprendre une armature de 20 support. L'armature de support peut comprendre des barres ou un cadre. Le séparateur peut s'appliquer à l'élimination de particules véhiculées par 25 un courant gazeux provenant d'installations de restauration ou d'industries agroalimentaires. Le séparateur peut également s'appliquer à l'élimination de particules véhiculées par un courant gazeux provenant d'installations de l'industrie 30 chimique ou mécanique.5 Les autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description donnée ci-après, à titre illustratif et non limitatif, et en se référant aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement une vue de face du séparateur 5 selon l'invention ; - la figure 2 illustre une coupe du séparateur selon la ligne AA de la figure 1 et - la figure 3 est une vue en perspective partielle d'une portion d'un exemple de réalisation du séparateur selon l'invention correspondant à la 10 zone S de la figure 2. Sur les figures 1 et 2, le séparateur, ici sous la forme d'un seul module de séparation 10, comprend une enceinte 12 de forme parallélépipédique rectangulaire avec deux faces horizontales pleines 14 et 16 sensiblement 15 parallèles et à distance l'une de l'autre, deux faces verticales pleines 18 et 20 également sensiblement parallèles et à distance l'une de l'autre, une face ouverte 22 pour l'entrée d'un courant gazeux (flèches G de la figure 2) à traiter et une autre face ouverte 24, disposée en regard de l'entrée 22, pour la sortie du courant gazeux débarrassé d'une majorité des particules qu'il contenait. 20 La face inférieure 16 de l'enceinte peut comprendre également un orifice d'évacuation 26 des particules qui est, de préférence, situé dans la région médiane de cette face et qui est raccordé à une conduite d'évacuation 28. A l'intérieur de l'enceinte est placée une multiplicité de canaux 301, 302, 25 303, ...30r, de section polygonale, ici rectangulaire, sensiblement parallèles les uns aux autres. En considérant la figure 1, ces canaux sont verticaux et ont, de préférence, une largeur L sensiblement identique. Ces canaux s'étendent sur toute la profondeur P de l'enceinte depuis son entrée 22 jusqu'à sa sortie 24 et ont une hauteur qui correspond sensiblement à la hauteur H de cette enceinte. 30 Ces canaux ont une direction telle qu'ils se situent dans le même sens d'écoulement que celui du courant gazeux entre l'entrée 22 et la sortie 24. Ces canaux sont délimités par des parois verticales 32 sensiblement parallèles les unes aux autres et à équidistance L les unes des autres. Ces parois présentent toutes un même rayon de courbure R situé dans un plan horizontal sensiblement parallèle à celui d'un plan passant par la coupe AA de la figure 1. Ceci permet ainsi de former des canaux incurvés dans le même sens et dont la concavité se trouve située à gauche de ces figures. Ainsi, ces canaux incurvées sont délimités (en considérant la figure 1) horizontalement, vers le haut et vers le bas, par les faces supérieure 14 et inférieure 16 de l'enceinte et verticalement, à gauche et à droite, par les parois 32. Ces canaux ont par conséquent une longueur développée D plus grande que la profondeur P de l'enceinte. Ces parois sont perméables sur au moins une partie de leur étendue mais dans la suite de la description, il est considéré, à titre d'exemple de réalisation, 15 que les parois 32 sont perméables sur la totalité de leur étendue. Cette perméabilité résulte de la constitution de ces parois qui peuvent être sous forme de grille (ou de micro-grille), de tôle perforée, de toile tissée ou non tissée et dont la matière constitutive est métallique, synthétique ou naturelle. De préférence, ces parois ont une épaisseur E comprise entre 20pm à 20 10mm et plus particulièrement une épaisseur de 0,5mrn à 10mm pour des parois en toile et de 20pm à l mm pour les parois sous forme de grille ou de tôle perforée. En outre, la porosité de ces parois oscille de 10 à 98% avec une porosité maximale de 80% pour les parois sous forme de grille ou de tôle perforée et de 25 98% pour les parois en toile. De plus, la section transversale des éléments constitutifs de la paroi 32, qui peuvent être des fils ou des lanières, est d'environ 1 pm2 à environ 2500pm2. Avantageusement, lorsque ces parois sont en une matière métallique, elles peuvent être soumises à un courant électrique, ce qui permet d'améliorer 30 la séparation des particules du courant gazeux par effet électrostatique ou électromagnétique. Additionnellement et comme cela est montré sur ales figures, les bords verticaux de la première paroi 32 sur la droite sont adjacents à la face verticale 20 de l'enceinte et l'espace entre les bords verticaux de la dernière paroi 32 à gauche et la face verticale 18 est obstrué par un masque 34. En fonctionnement, le courant gazeux G arrive à l'entrée 22 de l'enceinte et pénètre dans les canaux 301, 302, 303, ...30n. Pour des raisons de simplification de la description qui va suivre, le demandeur limite ses explications relatives au fonctionnement du séparateur uniquement aux deux premiers canaux 301, et 302 considérés à la droite des figures 1 et 2. Le courant gazeux suit le cheminement courbe de ces canaux en une multiplicité de courants gazeux comme cela est indiqué par les flèches CI et C2 de la figure 2. Sous l'effet de la courbure de ces canaux, les particules contenues dans chaque courant sont soumises à une force centrifuge. Cette force a pour effet de séparer les particules du cheminement du courant gazeux CI circulant dans le canal 301 et à les dévier selon les flèches FI en direction de la paroi 32 qui est sur la trajectoire de ces particules. Une partie de ces particules heurte les éléments constitutifs de la paroi perméable 32, comme des lanières et/ou des fils verticaux et/ou horizontaux dans le cas d'une paroi sous forme de grille. Ces particules sont ralenties, voire arrêtées, dans leur déplacement et sous l'effet de la gravité tombent en direction de la face 16 de l'enceinte. Les particules sont ensuite évacuées vers tous moyens, par passage au travers de l'orifice 26 et la conduite 28. L'autre partie des particules traverse cette même paroi et est introduite dans le cheminement C2 du courant gazeux circulant dans le canal voisin 302. Ces particules sont mélangées avec celles déjà présentes dans ce courant et sont également soumises à la force centrifuge dont les effets ont été décrits ci-dessus de manière à séparer les particules du courant gazeux C2 et à les dévier selon les flèches F2 en direction de la paroi 32 qui est sur la trajectoire des particules déviées. Ainsi, les particules seront séparées et éliminées de chaque courant gazeux en fonction du cheminement de ce courant gazeux le long des canaux. A la sortie 24 de l'enceinte, le courant gazeux global, résultant de la réunion de tous les courants circulant dans les canaux, est débarrassé en très grande partie des particules qu'il contenait à l'origine. En pratique, ce séparateur pourra avoir une hauteur H comprise entre 40mm et 500mm, une profondeur P entre 30mm et 500mm, une dimension pour l'entrée 22 comprise entre 40mm et 800mm avec un pas entre les parois perméables de 5mm à 20mm et un rayon de courbure R de 20mm à 300mm. Des expérimentations ont été réalisées sur la base du séparateur de l'invention pour des applications à un courant gazeux de cuisine contenant des graisses, des particules généralement carbonées et de la vapeur d'eau. Dans ces expérimentations, le séparateur utilisait un seul module qui avait une hauteur H de 400mm, une profondeur P de 240mm, une dimension de 170mm pour l'entrée 22 et la sortie 24, un pas de 13mm entre les parois. Les parois perméables 32 étaient des grilles en métal déployé avec un rayon de courbure R de 240 mm. Ces expérimentations ont donné les résultats suivants : Dimensions des Efficacité (%) particules (en pm) Débit du courant gazeux Débit du courant gazeux en entrée du séparateur : en entrée du séparateur : 832 m3/h 1180m3/h 0,3-0,5 - 3 0,3 - 0,7 2 1 0,7 - 1 7 5 1 -2 15 19 2 - 3 22 36 3-5 49 56 La perte de charge (en Pascal - Pa -) a été de 42 Pa pour le débit de 832m3/h et de 82 Pa pour le débit de 1180m3/h. Ces expérimentations ont ainsi permis de déterminer que le séparateur selon l'invention est environ 4 fois plus efficace que les séparateurs actuellement utilisés en cuisine pour lesquels la séparation des particules de 3 à 5 pm est d'environ 14%. On se réfère maintenant à la figure 3 qui montre une portion du séparateur avec un exemple de réalisation de parois perméables. La paroi 32 est constituée d'une grille métallique 36 possédant un degré de souplesse relative permettant de réaliser une courbure selon le rayon R. Cette grille est constituée d'un assemblage de fils ou de lanières 38 métalliques qui, dans l'exemple considéré, permet de définir des mailles 40 à quatre cotés. Cette grille a une dimension en hauteur qui correspond à la hauteur H de l'enceinte et une dimension en longueur développée qui correspond à la longueur D mentionnée en relation avec la figure 2. Les bords verticaux 42 de la grille sont fixés dans une armature de support qui comprend des barres verticales rigides 44 dont la longueur est plus grande que la hauteur H de l'enceinte de façon à ce que les extrémités libres 46 de ces barres dépassent en haut et en bas de la grille. Les faces horizontales 14 et 16 de cette enceinte portent au voisinage de chaque bord longitudinal des passages 48 dont les dimensions sont adaptées à recevoir les extrémités 46 des barres 44. Les passages 48 de l'une 14 des faces sont placés en regard des passages 48 de l'autre 16 des faces et la distance entre les passages 48 sur les faces correspond à la longueur L des canaux alors que la distance entre les passages considérée entre les bords longitudinaux de chaque face correspond à la profondeur P des canaux. Pour mettre en place la paroi perméable 32, qui comprend dans l'exemple la grille 36 et ses barres verticales 44, les extrémités 'libres 46 de l'une des barres 44 sont introduites dans les passages 48 en regard d'un des bords longitudinaux des faces 14 et 16. Une force est ensuite exercée sur l'autre des barres de manière à ce que la grille se courbe selon le rayon de courbure R jusqu'à ce que la dimension de la paroi corresponde à la profondeur P de l'enceinte. Les extrémités 46 de cette autre barre sont ensuite introduites dans les passages 48 en regard dans l'autre des bords longitudinaux des faces 14 et 16 (non représentés). Ces opérations se répètent à l'identique avec chaque paroi 32 de façon à réaliser une multiplicité de canaux 301 à 30n. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits ci-dessus mais englobe toutes variantes et tous équivalents. Notamment dans la description ci-dessus, il est mentionné que le séparateur est constitué d'un seul module 10 et il peut être envisagé d'utiliser un séparateur constitué d'un assemblage de modules 10. Ces modules, qui peuvent être de dimensions et de constitution identiques les uns des autres, peuvent être assemblés les uns aux autres selon les trois directions (hauteur et/ou largeur et/ou profondeur) de façon à former ce séparateur. En outre, dans le cas où la paroi perméable comprend une toile tissée ou non tissée, il est envisageable de former une armature de support de cette toile sous forme d'un cadre incurvé selon le rayon de courbure R sur lequel cette toile sera fixée par tous moyens connus, comme le collage, l'agrafage,
La présente invention concerne un séparateur de particules contenues dans un courant gazeux comprenant au moins un module (10) comportant une enceinte (12) avec une entrée (22) du courant gazeux à traiter ainsi qu'une sortie (24) du courant gazeux traité et une multiplicité de canaux incurvés (301, ..., 30n) disposés dans l'enceinte entre cette entrée et cette sortie.Selon l'invention, au moins une partie de la surface des canaux comprend une paroi perméable (32).
1) Séparateur de particules contenues dans un courant gazeux comprenant au moins un module (10) comportant une enceinte (12) avec une entrée (22) du courant gazeux à traiter ainsi qu'une sortie (24) du courant gazeux traité et une multiplicité de canaux incurvés (301, ..., 30n) disposés dans l'enceinte entre cette entrée et cette sortie, caractérisé en ce que au moins une partie de la surface des canaux comprend une paroi perméable (32). 2) Séparateur de particules selon la 1, caractérisé en ce que la paroi (32) comprend une grille. 3) Séparateur de particules selon la 1, caractérisé en ce que la paroi (32) comprend une tôle perforée. 4) Séparateur de particules selon la 1, caractérisé en ce que la paroi (32) comprend une toile. 5) Séparateur de particules selon la 1, caractérisé en ce que 20 la paroi (32) comprend une toile non tissée. 6) Séparateur de particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la porosité de la paroi (32) est de 10 à 98%. 25 7) Séparateur de particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur de la paroi (32) est comprise entre 0,04mm et 10mm. 8) Séparateur de particules selon l'une des précédentes, 30 caractérisé en ce que la paroi (32) est constituée de matière métallique.15 9) Séparateur de particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la paroi perméable est conductrice d'électricité. 10) Séparateur de particules selon l'une des précédentes, 5 caractérisé en ce que la section des éléments constitutifs de la paroi (32) est de 1 pm2 à 2500pm2. 11) Séparateur de particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la paroi (32) comprend en outre une armature de 10 support (44). 12) Séparateur de particules selon la 11, caractérisé en ce que l'armature de support comprend des barres (44). 15 13) Séparateur de particules selon la 11, caractérisé en ce que l'armature de support comprend un cadre. 14) Application du séparateur de particules selon l'une des 1 à 13 à l'élimination de particules véhiculées par un courant 20 gazeux provenant d'installations de restauration ou d'industries agroalimentaires. 15) Application du séparateur de particules selon l'une des 1 à 13 à l'élimination de particules véhiculées par un courant 25 gazeux provenant d'installations de l'industrie chimique ou mécanique.
B
B01
B01D
B01D 45
B01D 45/12
FR2898321
A1
INSTALLATION DE TRANSPORT PAR CABLE AERIEN
20,070,914
Domaine technique de l'invention 10 L'invention concerne une installation de transport par câble aérien de cabines circulant en boucle fermée entre deux poulies de renvoi, ladite installation comprenant : des stations d'embarquement/débarquement disposées le long de la 15 boucle pour rentrée et la sortie des passagers, des moyens de support et de guidage pour diriger les cabines lors du déplacement dans les stations, et des moyens d'entraînement des cabines pour assurer une vitesse de défilement continue dans les stations. 20 État de la technique Dans les villes ou les stations de ski par exemple, qu'il s'agisse de lieux à fort 25 dénivelé ou non, on trouve des installations de transport à câble du type mentionné ci-dessus, qui assurent le transport des personnes d'un point à un autre. Les cabines, définies par ce qui supporte les passagers, peuvent prendre différentes formes suivant les applications, télébennes, téléphériques ou télécabines. Dans tous les cas, au moins un câble monté 30 en boucle fermée est tendu entre deux poulies et assure la traction des cabines supportant les passagers.5 Ces installations de transport disposent d'une série de stations d'embarquement et de débarquement des passagers, sous la responsabilité d'au moins un agent d'exploitation, généralement une à chacune des deux extrémités de l'installation. Les phases d'embarquement et de débarquement restent les plus délicates dans le sens où le passager ou le groupe de passagers présente un différentiel de vitesse qu'il faut compenser, ceci quasi-instantanément. L'agent d'exploitation peut assurer une assistance et doit contrôler le bon déroulement de l'embarquement et/ou du débarquement. Il convient bien sûr de gérer tout problème d'embarquement et/ou de débarquement le plus rapidement possible pour ne pas aggraver les conséquences. On a constaté que les agents d'exploitation sont en nombre restreint, dans le respect de la réglementation mais ils sont au moins un par station. Cette limitation du personnel est une tendance générale qui consiste à optimiser les charges nécessaires au bon fonctionnement d'une installation mais sans perte de sécurité. Si l'on considère par exemple une installation de transport dédiée aux sports d'hiver, le plus souvent l'agent d'exploitation assiste les passagers à l'embarquement, mais il peut aussi assurer d'autres tâches comme un entretien téléphonique ou une vérification technique. L'agent peut également vérifier si les passagers sont bien munis de leur titre de transport si bien qu'il ne peut consacrer tout son temps à la seule sécurité. En cas de problème, un moyen d'agir est d'interrompre les moyens d'entraînement des cabines grâce à un interrupteur d'arrêt d'urgence installé pour la majorité des cas sur une construction de la station, à proximité de la zone d'embarquement/débarquement. On comprend dès lors qu'il faut à l'agent d'exploitation un temps d'intervention non négligeable pour l'atteindre. Ceci peut être la source de manquements graves qui engagent la responsabilité de l'agent d'exploitation et par conséquent des exploitants. Un autre moyen d'agir est décrit dans le document FR-A-2745418 qui décrit un bracelet émetteur avec un contacteur électrique dont le signal est traité puis transmis par voie hertzienne à un boîtier fixe relié aux moyens d'entraînement des cabines et qui en commande l'arrêt. Ce dispositif ne résout que partiellement les problèmes précédents, car le temps d'intervention reste directement lié au temps de réaction de l'agent d'exploitation. D'autre part, dans des installations automatisées connues du type mentionné dans le préambule de la revendication 1, la surveillance se fait à distance par un agent d'exploitation contrôlant un écran visualisant les images prises par une caméra installée sur le site et orientée sur la zone d'embarquement/débarquement. Un agent d'exploitation peut alors assurer la surveillance de plusieurs stations en même temps. Même si cette solution permet dans la plupart des cas d'optimiser le temps d'intervention, on ne peut omettre la possibilité d'une défaillance humaine causée par exemple par une attention diminuée et que l'agent ne réagisse pas avec la rapidité attendue. Par ailleurs, aucune des solutions précédentes ne permet de réaliser une installation de transport complètement automatisée, ce qui est de plus en plus recherché. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier aux inconvénients précédents en proposant une installation de transport proposant une sécurité renforcée pour les passagers, et qui puisse être complètement automatisée si nécessaire. 30 Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que chaque station d'embarquement/débarquement comporte des moyens de détection25 échelonnés le long d'une zone d'embarquement/débarquement, et aptes à délivrer automatiquement un ordre de commande à une unité de pilotage des moyens d'entraînement lorsqu'un objet ou individu pénètre dans l'espace libre entre deux cabines successives. De tels moyens de détection permettent de diminuer considérablement, voire d'annuler, le temps d'intervention sur les moyens d'entraînement des cabines au moment où un incident survient. L'action automatique des moyens de détection permet de s'affranchir du facteur humain dû à l'agent d'exploitation, à savoir de son temps de réaction potentiellement altéré par une vigilance diminuée. Selon un développement de l'invention, les moyens de détection comportent une rangée de capteurs, avec des émetteurs agencés au-dessus de ladite trajectoire et sensiblement dirigés verticalement vers le bas, pour coopérer avec des récepteurs associés disposés soit au sol de la station d'embarquement/débarquement, soit sur une surface conjuguée solidaire des cabines, les émetteurs et/ou les récepteurs étant reliés à l'unité de pilotage des moyens d'entraînement. Cette disposition permet la constitution d'un rideau de détection apte à déterminer en continu la présence d'un objet ou individu indésirable intercalé dans l'espace libre entre deux cabines successives circulant le long de la zone d'embarquement/débarquement, mais aussi la position ainsi que l'inclinaison de tangage de l'ensemble des cabines situées en dessous des capteurs. Cette dernière particularité peut servir à l'optimisation du cadencement des cabines dans les stations d'embarquement/débarquement et offre une sécurité supplémentaire pour le transit des passagers entrant/sortant des cabines.30 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention 5 donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un exemple d'installation de transport selon l'invention, la figure 2 est une vue schématique de dessus d'une station d'extrémité io de l'installation de la figure 1, la figure 3 est une vue de coupe longitudinale de la station d'extrémité représentée à la figure 2. Description de modes particuliers de réalisation 15 L'installation de transport 10 représentée sur les figures 1 à 3 est un télécabine à circulation unidirectionnelle, comportant un câble porteur 11 aérien, servant aussi à la traction dans l'exemple, s'étendant en boucle fermée entre deux stations d'extrémités 12, 13 en passant sur des poulies de 20 renvoi 14, 15 dont l'une au moins est motrice. Chaque brin de la boucle de câble porteur 11 constitue une voie de circulation de cabines 16 suspendues par l'intermédiaire de pinces débrayables dans l'exemple. Les stations 12, 13 permettent l'embarquement des personnes à bord des cabines 16, et/ou leur débarquement. D'autres stations d'embarquement/débarquement 18 sont 25 disposées, suivant les besoins, le long des deux voies de circulation. Les cabines 16 sont d'un type standard, et possèdent une suspente 17 fixée à une pince débrayable, et un chariot à galets de roulement 19 (figure 3) susceptibles de rouler sur un rail de transfert 20 au niveau des stations 12, 30 13. Le principe de fonctionnement de l'installation 10 sera décrit pour la station d'embarquement/débarquement 12 pour mieux comprendre l'invention, mais le fonctionnement est identique ou comparable pour la station 13 et les autres stations 18, grâce à des solutions techniques analogues. A l'entrée de la station 12, les pinces coopèrent avec des moyens de commande du débrayage pour désaccoupler les cabines 16 du câble porteur 11. Par la suite, les cabines 16 roulent sur le rail de transfert 20 en forme de U, qui contourne la poulie de renvoi 14 pour rejoindre la sortie où ils sont réaccouplées au câble 11. A l'entrée de la station 12, les cabines 16, désaccouplées du câble 11, sont freinées par exemple par des roues à pneumatique 21 échelonnées le long du rail de transfert 20, pour constituer un tronçon de décélération Ti, et à la sortie elles sont réaccélérées d'une manière analogue par un train de roues à pneumatiques 21 formant un tronçon d'accélération T2. La décélération et l'accélération des cabines 16 peuvent être réalisées par d'autres moyens, notamment par des systèmes à chaîne et/ou à gravité. Les tronçons Ti et T2 sont reliés par un tronçon de vitesse constante T3, où les cabines 16 sont supportées et guidées par le rail de transfert 20 et optionnellement par des guides latéraux (non représentés). Les cabines 16 avancent le long du tronçon T3 selon une vitesse constante très réduite pour un défilement continu permettant l'embarquement et le débarquement des personnes. Les cabines 16 sont entraînées par tout moyen connu adapté (non représenté), par exemple par des séries de roues à pneumatiques à axe de rotation horizontal entraînées par exemple par des moteurs électriques, ou bien encore par une chaîne d'entraînement agencée en boucle fermée et comportant par exemple sur sa face extérieure des doigts d'entraînement aptes à coopérer avec les pinces des cabines 16. Les moyens d'entraînement des cabines 16 le long des tronçons Ti, T2 et T3 peuvent inclure des moyens de cadencement pour répartir les cabines 16 suivant un espacement constant le long du tronçon T3. Le long du tronçon T3, les cabines 16 passent d'abord devant un quai de débarquement 22 puis devant un quai d'embarquement 23 accessibles aux passagers. Dans les stations d'embarquement /débarquement 18 réparties le long des brins de la boucle de câble 11, un unique quai pourra être voué aux opérations d'embarquement et de débarquement. Selon la présente invention, et en référence notamment à la figure 3, une rangée de capteurs 24 sont échelonnés à pas régulier le long de la trajectoire des cabines 16, c'est-à-dire le long du rail de transfert 20, au moins le long des quais d'embarquement 23 et de débarquement 22. Les capteurs 24 sont capables de détecter un objet indésirable ou individu 32 représenté sur la figure 2 (sac, ski, personne, bâton...) qui viendrait s'intercaler dans l'espace libre 25 entre deux cabines 16 successives. Les capteurs 24 sont reliés à une unité de pilotage des moyens d'entraînement des cabines 16 dans le tronçon T3. Lorsqu'un capteur 24 est rendu actif, il délivre instantanément et automatiquement un ordre de commande vers lesdits moyens d'entraînement pour modifier la gestion des cabines 16. Plus précisément, chaque capteur 24 comporte un émetteur 26 d'un rayonnement électromagnétique d'interrogation 27, l'émetteur 26 étant agencé au-dessus de la trajectoire des véhicules 16 de telle manière que le rayonnement d'interrogation 27 soit sensiblement dirigé verticalement vers le bas, en direction d'un récepteur 28 associé à l'émetteur 26. Les récepteurs 28 sont disposés au sol 29 de la station 12 et sur le toit 30 des cabines 16. Dans certaines variantes de capteurs 24, chaque récepteur 28 comporte des moyens de captage et de traitement du rayonnement d'interrogation 27. Dans d'autres types de capteurs 24, le récepteur 28 peut être formé par un réflecteur du rayonnement d'interrogation 27 générant un rayonnement réfléchi 31 redirigé vers l'émetteur 26. Dans ce cas, l'émetteur 26 intègre des moyens de captage et de traitement du rayonnement réfléchi 31. Suivant la technologie retenue, les émetteurs 26 et/ou les récepteurs 28 sont reliés à l'unité de commande des moyens d'entraînement. En basse fréquence, le rayonnement électromagnétique 27 peut être du type lumineux, en visible ou en infrarouge, un capteur 24 constituant alors une cellule photoélectrique. En haute fréquence, le rayonnement électromagnétique 27 est du type radiofréquence, par exemple HF ou VHF, un capteur 24 formant alors une cellule radar à fonctionnement radiofréquence. Dans ce cas, les récepteurs 28 sont des réflecteurs. Le fonctionnement de l'installation 10 est le suivant : lors des opérations normales d'embarquement et de débarquement des passagers, suivant les variantes de capteur 24, soit le rayonnement d'interrogation 27 est reçu par les moyens de captage du récepteur 28 associé, soit le rayonnement réfléchi est reçu par les moyens de captage de l'émetteur 26. Cette information est transmise par l'émetteur 26 ou le récepteur 28 concerné jusqu'à l'unité de pilotage, laquelle continue de piloter les moyens d'entraînement selon leur marche normale. Lorsqu'un objet indésirable ou individu 32 (figure 2) vient s'intercaler dans l'espace libre 25, un ou plusieurs rayonnements d'interrogation 27 sont interrompus, avec la conséquence que les moyens de captage concernés ne reçoivent plus le (ou les) rayonnement(s) d'interrogation 27 ou le (ou les) rayonnement(s) réfléchi(s) 31, suivant que les moyens de captage sont logés dans les émetteurs 26 ou dans les récepteurs 28. Les émetteurs 26 ou les récepteurs 28 concernés sont rendus actifs et se déclenchent pour transmettre instantanément un ordre de commande jusqu'à l'unité de pilotage. A réception et en fonction de l'ordre de commande, l'unité de pilotage va modifier la gestion des moyens d'entraînement en actionnant par exemple leur arrêt ou leur ralentissement. L'unité de pilotage peut en outre activer d'autres organes tels qu'une alarme ou une signalisation par exemple. Dans certaines variantes, des moyens de temporisation sont prévus entre le déclenchement des moyens de détection et l'action sur les moyens d'entraînement pour ne pas provoquer un arrêt intempestif uniquement pour une perte très momentanée du captage des rayonnements 27 ou 31. En conséquence, l'ensemble des capteurs 24 constitue un rideau immatériel de détection de la présence d'un objet ou individu indésirable 32 intercalé dans l'espace Tibre 25 entre deux cabines 16 successives situées au moins le long des quais d'embarquement 23 et de débarquement 22. Dans ce rideau de détection, chaque capteur 24 comporte une zone de détection associée, dirigée vers l'espace libre 25, et se déclenche lorsqu'un objet ou individu 32, différent d'une cabine 16, entre dans ladite zone de détection. Les capteurs 24 permettent de diminuer considérablement, voire d'annuler, le temps d'intervention sur les moyens d'entraînement des cabines 16 au moment où un incident survient. Avantageusement, chaque capteur 24 détermine, en temps réel, la hauteur entre l'émetteur 26 et le récepteur 28 associé, et transmet le résultat à l'unité de pilotage, par exemple par différence temporelle entre l'émission du rayonnement d'interrogation 27 et son captage ou le captage du rayonnement réfléchi 31. Comme le toit 30 des cabines 16, ou pour le moins une surface conjuguée aux émetteurs 26 et solidaire des cabines 16, est pourvu de récepteurs 28, les capteurs 24 sont donc aptes à déterminer le différentiel de hauteur entre les émetteurs 26 et les récepteurs 28 agencés sur les véhicules 16 ou au sol 29, hauteurs respectivement référencées h1 et h2. Cette dernière particularité peut servir à la détermination, en continu, de la position de l'ensemble des cabines 16, par exemple pour faciliter l'optimisation de leur cadencement. D'autre part, le pas d'échelonnage des capteurs 24 est inférieur à la longueur 30 des cabines 16 dans leur direction d'avancement. Chaque cabine 16 supporte donc chacun au moins deux récepteurs 28. Par une détermination à chaque instant du différentiel extrême entre les hauteurs h1 séparant l'ensemble des récepteurs 28 de chaque cabine 16 et les émetteurs 26 qui leurs sont associés à cet instant, l'unité de pilotage détermine et contrôle la valeur instantanée de l'inclinaison de tangage de l'ensemble des cabines 16 positionnées sous l'ensemble des émetteurs 26. L'unité de pilotage agit automatiquement sur les moyens d'entraînement lorsque le tangage dépasse une valeur limite prédéterminée qui, si elle était dépassée, augmenterait l'insécurité des personnes entrant/sortant des cabines 16. En pratique, le pas d'échelonnage des capteurs 24 est inférieur ou égal à 11 cm, qui correspond à une valeur réglementaire de sécurité imposée par les règlements administratifs. Il est clair que l'invention qui vient d'être décrite peut être appliquée à d'autres types d'installation de transport par câble aérien, comme par exemple des télébennes ou des téléphériques, pouvant être du type va-et-vient. D'autre part, les pinces de soutien des cabines 16 peuvent être fixes et non plus débrayables. Dans ce cas, les moyens d'entraînement des cabines 16 dans les zones d'embarquement/débarquement 22, 23 seront constitués par le câble porteur 11 lui-même.20
Une installation de transport par câble aérien (11) de cabines (16) circulant en boucle fermée entre deux poulies de renvoi (14), ladite installation comprenant :- des stations d'embarquement/débarquement (12) disposées le long de la boucle pour l'entrée et la sortie des passagers,- des moyens de support et de guidage (20) pour diriger les cabines (16) lors du déplacement dans les stations (12),- et des moyens d'entraînement des cabines pour assurer une vitesse de défilement continue dans les stations (12).Chaque station d'embarquement/débarquement (12) comporte des moyens de détection échelonnés le long d'une zone d'embarquement/débarquement (22, 23), et aptes à délivrer automatiquement un ordre de commande à une unité de pilotage des moyens d'entraînement lorsqu'un objet ou individu (32) pénètre dans l'espace libre entre deux cabines (16) successives.
Revendications 1. Installation de transport (10) par câble aérien (11) de cabines (16) 5 circulant en boucle fermée entre deux poulies de renvoi (14, 15), ladite installation (10) comprenant : des stations d'embarquement/débarquement (12, 13, 18) disposées le long de la boucle pour l'entrée et la sortie des passagers, des moyens de support et de guidage (20) pour diriger les cabines (16) 10 lors du déplacement dans les stations (12, 13, 18), et des moyens d'entraînement des cabines pour assurer une vitesse de défilement continue dans les stations (12 ,13, 18), caractérisée en ce que chaque station d'embarquement/débarquement (12, 13, 18) comporte des moyens de détection (24) échelonnés le long d'une 15 zone d'embarquement/débarquement (22, 23), et aptes à délivrer automatiquement un ordre de commande à une unité de pilotage des moyens d'entraînement lorsqu'un objet ou individu (32) pénètre dans l'espace libre (25) entre deux cabines (16) successives. 20 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de détection (24) comportent une rangée de capteurs (24) s'étendant le long de la zone d'embarquement/débarquement (22, 23), chaque capteur (24) étant rendu actif lorsque ledit objet ou individu (32) différent d'une cabine (16) entre dans une zone de détection associée audit capteur (24) dans l'espace 25 libre (25) entre deux cabines (16) successives. 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce que chaque capteur (24) cornprend un émetteur (26) agencé au-dessus de la trajectoire des cabines (16) et sensiblement dirigé verticalement vers le bas, pour 30 coopérer avec un récepteur (28) associé disposé soit au sol (29) de la station d'embarquement/débarquement (12, 13, 18), soit sur une surface conjuguée 11(30) solidaire des cabines (16), l'ensemble des émetteurs (26) et/ou des récepteurs (28) étant reliés à l'unité de pilotage des moyens d'entraînement. 4. Installation selon la 3, caractérisée en ce que chaque 5 capteur (24) détermine, en temps réel, la hauteur (h1, h2) entre l'émetteur (26) et le récepteur (28) associé, et transmet le résultat à l'unité de pilotage. 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que le pas d'échelonnage des capteurs (24) est inférieur à la longueur des cabines (16) io dans leur direction d'avancement, et en ce que l'unité de pilotage détermine, à chaque instant, l'inclinaison de tangage des cabines (16) par calcul du différentiel extrême entre les hauteurs (h1) séparant l'ensemble des récepteurs (28) de chaque cabine (16) et les émetteurs (26) qui leur sont associés à cet instant. 15 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que l'unité de pilotage agit automatiquement sur les moyens d'entraînement lorsque le tangage dépasse une valeur limite prédéterminée. 20 7. Installation selon l'une des 3 à 6, caractérisée en ce que chaque capteur (24) est formé par une cellule photoélectrique. 8. Installation selon l'une des 3 à 6, caractérisée en ce que chaque capteur (24) est formé par une cellule un radar à fonctionnement 25 radiofréquence, destinée à coopérer avec un réflecteur fixé soit sur le sol (29), soit sur chaque cabine (16). 9. Installation selon l'une des 2 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de temporisation entre le déclenchement des 30 capteurs (24) et l'action sur les moyens d'entraînement des cabines (16). 10. Installation selon l'une des 2 à 9, caractérisée en ce que le pas d'échelonnage des capteurs (24) est inférieur ou égal à 11 cm.
B
B61
B61B
B61B 12,B61B 1
B61B 12/06,B61B 1/02
FR2896341
A1
ANTENNE COMPACTE PORTABLE
20,070,720
La présente invention concerne une , plus particulièrement une antenne destinée à la réception de signaux de télévision, notamment la réception de signaux numériques sur un dispositif électronique portable tel qu'un ordinateur portable, un PDA (assistant personnel) ou tout autre dispositif similaire nécessitant une antenne pour recevoir des signaux électromagnétiques. Il existe actuellement sur le marché des accessoires, des équipements permettant de recevoir les signaux pour la télévision numérique terrestre (TNT) directement sur son ordinateur portable. La réception des io signaux de télévision numérique terrestre sur un ordinateur portable permet de bénéficier de la puissance de calcul dudit ordinateur pour le décodage d'une image numérique, notamment pour décoder un flux d'images numériques compressées au format MPEG2 ou MPEG4. Le plus souvent, ces équipements sont commercialisés sous la forme d'un boîtier avec deux 15 interfaces, à savoir une interface terrestre RF (Radio - Fréquences) pour une connexion à une antenne VHFUHF intérieure ou extérieure et une interface USB pour la connexion à l'ordinateur. Les dispositifs actuellement sur le marché sont en général constitués d'une antenne indépendante telle qu'une antenne de type fouet ou 20 boucle montée sur un boîtier portant un connecteur USB. La demanderesse a proposé dans la demande de brevet français n 05 51009 déposée le 20 avril 2005, une antenne compacte large bande couvrant l'ensemble de la bande UHF, constituée par une antenne de type dipôle. Cette antenne est associée à une carte électronique pouvant se 25 connecter sur un appareil portable en utilisant notamment un connecteur de type USB. De manière plus spécifique, l'antenne décrite dans la demande de brevet français n 05 51009, comporte un premier et un second bras conducteurs alimentés en différentiel, l'un des bras, dit premier bras, formant 30 au moins un capot pour une carte électronique. De manière plus spécifique, le premier bras a la forme d'un boîtier dans lequel vient s'insérer la carte électronique comportant les circuits de traitement des signaux reçus par l'antenne de type dipôle. Ces circuits sont le plus souvent reliés à un connecteur de type USB permettant la connexion à un ordinateur portable ou à tout autre dispositif similaire. La solution proposée dans cette demande de brevet couvre l'ensemble de la bande UHF. Toutefois, pour pouvoir assurer une couverture commerciale la plus large possible avec un produit de ce type, il est important de pouvoir recevoir, en plus de la bande UHF (470-862 MHz) au moins la bande VHF-III (174-225... 230 MHz) dans laquelle certains pays, comme l'Allemagne ou l'Italie, continuent de diffuser des multiplex io numériques. La présente invention concerne donc une antenne compacte portable permettant de répondre à cette demande. L'antenne compacte portable conforme à l'invention comporte un premier élément rayonnant de type dipôle, fonctionnant dans une première 15 bande de fréquences et formé d'un premier bras conducteur et d'au moins un second bras conducteur alimentés en différentiel, le premier bras, appelé bras froid, formant au moins un capot pour une carte électronique, caractérisée en ce que le second bras, appelé bras chaud, se prolonge par un élément filaire, la longueur de l'ensemble formé du premier bras, du 20 second bras et de l'élément filaire étant choisie pour assurer un fonctionnement dans une seconde bande de fréquences. Selon une caractéristique de la présente invention, la longueur de l'ensemble est égale à a,2 / (2 x (1 + a)) avec a,2 la longueur d'onde à la fréquence centrale de la second bande de fréquences et a un coefficient 25 compris entre 0 et 1. De préférence, a est un coefficient compris entre 0.15 et 0.2. Ce coefficient sert à ajuster la fréquence de résonance théorique de l'antenne par rapport à la fréquence d'utilisation de manière à pouvoir assurer son adaptation. Selon un mode de réalisation préférentiel de la présente invention, 30 la première bande de fréquences est la bande UHF et la seconde bande de fréquences est la bande VHF, de préférence la bande VHF-III. Pour un fonctionnement en bande UHF, les premier et second bras présentent chacun une longueur égale à X1/4 où X1 est la longueur d'onde à la fréquence centrale de la première bande de fréquences, à savoir la bande UHF. Selon un mode de réalisation, l'élément filaire est prévu dans le bras chaud. Selon encore un autre mode de réalisation, l'élément filaire est formé de tronçons rétractables dans un fourreau solidaire du bras chaud. D'autre part, pour obtenir une antenne fonctionnant en diversité, le premier élément rayonnant comporte deux seconds bras montés à rotation à io une extrémité du premier bras, chaque second bras se prolongeant par un élément filaire. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description de différents modes de réalisation, cette description étant faite avec référence aux dessins ci-annexés dans 15 lesquels : FIG. 1 est une vue en perspective schématique d'une antenne telle que décrite dans la demande de brevet français n 05 51009 au nom de la demanderesse. FIG. 2 est une vue en perspective schématique d'un premier 20 mode de réalisation d'une antenne conforme à la présente invention. FIG. 3 est un diagramme donnant les longueurs des différents éléments formant l'antenne conforme à la présente invention. FIG. 4 représente les parties réelles et imaginaires de l'impédance de l'antenne ayant les dimensions données à la FIG. 3 sur les bandes de 25 fréquence VHF et UHF. FIG. 5 représente deux courbes d'adaptation, l'une étant la réponse en S11 de l'antenne sans réseau d'adaptation, l'autre étant la réponse en S11 d'une antenne avec un réseau d'adaptation. FIG. 6 est une représentation schématique du réseau d'adaptation 30 utilisé pour obtenir les résultats de FIG. 5. FIG. 7 est une courbe donnant les pertes du réseau d'adaptation. FIG. 8 est une courbe donnant le gain de l'antenne en bande VHF et UHF. FIG. 9 est une courbe représentant l'efficacité de l'antenne en bande VHF et UHF. FIG. 10 représente les diagrammes de rayonnement respectivement dans les bandes UHF et VHF, obtenus par simulation d'une antenne conforme aux FIG. 3 et FIG. 4. FIG. 11 est une représentation schématique en perspective d'un autre mode de réalisation d'une antenne conforme à la présente invention. io FIG. 12 est une représentation en perspective schématique d'une partie d'une antenne selon encore un autre mode de réalisation de la présente invention. FIG. 13 représente les résultats de simulation des parties réelle et imaginaire de l'impédance de l'antenne de FIG. 12, avec ou sans fente. 15 FIG. 14 représente schématiquement différentes orientations pour l'élément filaire de l'antenne de FIG. 2. FIG. 15 représente les courbes d'adaptation des différents modes de réalisation de la FIG. 14. FIG. 16 est une vue schématique d'un mode de réalisation d'une 20 antenne conforme à la présente invention, permettant d'obtenir de la diversité. FIG. 17 est une représentation schématique d'une carte électronique utilisée avec les antennes conformes à la présente invention. 25 Pour simplifier la description, dans les figures les mêmes éléments portent les mêmes références. On décrira tout d'abord avec référence à la figure 1, un mode de réalisation d'une antenne de type dipôle, utilisable pour la réception de la 30 télévision numérique terrestre sur un ordinateur portable ou dispositif similaire, conforme à la demande de brevet français n 05 51009 au nom de la demanderesse. Comme représenté sur la figure 1, cette antenne de type dipôle comporte un premier bras 1 conducteur appelé aussi bras froid et un second bras 2 conducteur appelé aussi bras chaud, les deux bras étant reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une zone d'articulation 3 située à l'une des extrémités de chacun des bras. De manière plus spécifique, le bras 1 présente sensiblement la forme d'un boîtier permettant de recevoir notamment une carte électronique. Le boîtier présente une partie 1 a de forme sensiblement rectangulaire, se prolongeant par une partie incurvée 1 b s'évasant progressivement pour que io l'énergie soit rayonnée progressivement, ce qui favorise l'adaptation sur une plus large bande de fréquences. La longueur du bras 1 est sensiblement égale à X1/4 où X1 représente la longueur d'onde à la fréquence centrale de fonctionnement. Ainsi, la longueur du bras 1 est proche de 112 mm pour un fonctionnement dans la bande UHF (bande de fréquences comprise entre 15 470 et 862 MHz). Comme représenté sur la figure 1, l'antenne comporte un second bras 2 monté à rotation autour de l'axe 3 qui représente aussi le point de connexion de l'antenne au circuit de traitement de signal, à savoir à la carte électronique non représentée insérée dans le boîtier formé par le bras 1. La 20 connexion électrique de l'antenne est réalisée par un brin métallique, par exemple un câble coaxial ou similaire, tandis que l'axe de rotation est réalisé en un matériau relativement transparent aux ondes électromagnétiques. Comme représenté sur la figure 1, le bras 2 articulable autour de l'axe 3 présente une longueur sensiblement égale à X1/4. Le bras 2 présente 25 aussi un profil incurvé suivi d'une partie rectangulaire plate permettant de le replier complètement contre le bras 1 en position fermée. Le bras 2 étant monté à rotation en 3 par rapport au bras 1, cela permet de modifier l'orientation du bras 2 de manière à optimiser la réception du signal de télévision. 30 L'antenne représentée à la figure 1 a été dimensionnée pour fonctionner dans la bande UHF. Toutefois, pour assurer une couverture commerciale la plus large possible, il est intéressant qu'une antenne de ce type puisse recevoir, en plus de la bande de fréquences UHF, la bande de fréquences VHF, plus particulièrement la bande de fréquences VHF-III (174-225... 230 MHz) dans laquelle certains pays tels que l'Allemagne ou l'Italie continuent de diffuser des multiplex numériques. Ainsi, sur la figure 2, on a représenté un premier mode de réalisation d'une antenne conforme à la présente invention, pouvant fonctionner à la fois dans la bande UHF et dans la bande VHF, comme cela sera expliqué de manière plus détaillée ci-après. La connexion aux circuits de traitement de signaux est ainsi réalisée au niveau de l'axe 3. io Comme représenté sur la figure 2, l'antenne conforme à la présente invention comporte un premier bras 1 ou bras froid présentant, comme le bras 1 de l'antenne de figure 1, la forme d'un boîtier. Ce bras 1 se prolonge par un bras 2 ou bras chaud relié au bras 1 à rotation par l'intermédiaire d'un axe 3. 15 Conformément à la présente invention et comme représenté sur la figure 2, le bras chaud 2 se prolonge par un élément filaire ou brin 4. L'ensemble constitué du bras 1, du bras 2 et de l'élément filaire 4 est réalisé en un matériau conducteur, de préférence un matériau métallique ou métallisable. 20 Conformément à la présente invention et comme expliqué plus en détail avec référence au schéma de la figure 3, la longueur totale, à savoir la longueur électrique de l'ensemble formé du bras 1, du bras 2 et de l'élément filaire 4 est choisie pour permettre l'adaptation de l'antenne dans la bande VHF-III (174-230 MHz) et UHF (470-862 MHz). En conséquence, la longueur 25 totale est sensiblement égale à 0.5 x X2/ (1 + a) dans laquelle a,2 représente la longueur d'onde à la fréquence centrale de la bande VHF-III et a représente un coefficient compris entre 0 et 1, de préférence entre 0.15 et 0.2, ce coefficient servant à ajuster la fréquence de résonance théorique de l'antenne par rapport à la fréquence d'utilisation de manière à pouvoir 30 assurer son adaptation, comme cela sera expliqué plus en détail ci-après. Pour pouvoir recevoir en bande UHF, comme mentionné ci-dessus avec référence à la figure 1, le bras 1 et le bras 2 ont des longueurs L1 et L2 sensiblement égales et telles que L1 X1/4 et L2 X1/4 où X1 est la longueur d'onde à la fréquence central de la bande UHF. Ainsi, pour une fréquence centrale UHF de 666 MHz, la longueur de chacun des bras 1 et 2 du dipôle est sensiblement égale à 11 cm. Pour assurer le fonctionnement en bande VHF, comme représenté sur la figure 3, la longueur totale de l'ensemble constitué du bras 1, du bras 2 et de l'élément filaire 4 est égale à environ X2/2 (2 x (1 + a)) où a,2 est la longueur d'onde à la fréquence centrale de la bande VHF. De préférence, a est compris entre 0.15 et 0.2. Cela revient à adapter l'antenne à une io fréquence légèrement supérieure à la fréquence centrale soit f f2 x (1 + a). En fait, ce décalage permet, tout en conservant un bon rendement, l'adaptation de l'antenne à la fréquence de travail. En effet, comme illustré sur la figure 4, à la résonance, à savoir lorsque la partie imaginaire est nulle, l'impédance présentée par l'antenne est élevée. Cette impédance a une 15 valeur d'environ 1000 ohms. Il est donc difficile d'adapter l'antenne sur une impédance de charge de l'ordre de 50 ou 75 ohms, par exemple. Pour obtenir une impédance d'antenne plus faible, il est possible de rechercher une fréquence de fonctionnement située au dessus de la fréquence de résonance. Toutefois, pour minimiser la taille de l'élément filaire, il est 20 préférable de faire fonctionner l'antenne plutôt en dessous de la fréquence de résonance ; c'est pourquoi, pour minimiser la taille de l'antenne, la fréquence de résonance est choisie au dessus de la fréquence de travail. Ainsi, comme représenté sur la figure 3, la longueur de l'élément filaire métallique 4 est égale à L3 0.5 x X2/(1 + a) - X2/2. On obtient donc, 25 pour une fréquence de fonctionnement dans la bande VHF de F2 = 200 MHz et un coefficient a = 0.175, une longueur d'élément filaire d'environ 41 cm. Avec le mode de réalisation décrit ci-dessus, dans la bande VHF, l'antenne peut être vue comme un dipôle asymétrique. D'autre part, aux fréquences UHF, le plan d'impédance électrique ramené par l'élément filaire 30 au bord du bras chaud, à savoir du bras 2, est équivalent à un plan de circuit ouvert et reste donc relativement transparent aux fréquences UHF. En utilisant les règles de conception décrites ci-dessus, l'ajout d'un élément 8 2896341 filaire métallique à l'extrémité du bras chaud, perturbe très peu le fonctionnement de l'antenne dans la bande UHF. On décrira maintenant avec référence aux figures 5 à 10, les résultats de simulation obtenus avec une antenne conforme à la présente 5 invention, telle que décrite ci-dessus. Les simulations d'antennes ont été effectuées avec le logiciel IE3D de chez Zeland. Le matériau utilisé pour les simulations est defini avec une conductivité de 4.9x107 (S/m) et une épaisseur de 35 dam. L'optimisation du réseau d'adaptation présenté Figure 6 a été effectué sous le logiciel ADS de chez Agilent Technologies. io La figure 5 représente deux courbes d'adaptation, l'une étant la réponse en S11 de l'antenne simulée sans réseau d'adaptation et l'autre la réponse en S11 de l'antenne simulée avec un réseau d'adaptation tel que celui représenté à la figure 6. Le réseau d'adaptation est constitué par une impédance Z ayant une valeur Zc = 75 ohms dans le mode de réalisation 15 représenté. II comporte une self LI montée en série entre l'antenne A et l'impédance Z. La self LI présente une valeur de 20 nH. Ce réseau d'adaptation permet une adaptation sur une charge de 75 ohms, à la fois en bande VHF et en bande UHF. La figure 5 montre l'amélioration de la réponse en S11 apportée par le réseau d'adaptation sur les deux bandes de 20 fréquences VHF et UHF. Le niveau en S11 dans la bande de fréquence VHF (respectivement UHF) est alors meilleur que -0.7dB (respectivement -4dB), les marqueurs (m3, m7, m10 et m12) indiquant les niveaux de S11 obtenus après optimisation pour l'antenne avec son réseau d'adaptation. D'autre part, comme représenté sur la figure 7, les pertes du 25 réseau d'adaptation sont de 2.5 dB en bande UHF, à savoir entre 470 et 862 MHz et de 8 dB en bande VHF, à savoir entre 174 et 230 MHz. La figure 8, qui représente le gain de l'antenne sur les deux bandes, montre que le gain en bande VHF est compris entre ù 6 dB et 1.8 dB tandis que celui en bande UHF est compris entre 0.5 dB et 3 dB. 30 De plus, comme représenté sur la figure 9, qui représente l'efficacité de l'antenne dans les deux bandes, l'antenne présente une efficacité d'au moins 20 % en bande VHF et d'au moins 58 % en bande UHF. 9 2896341 D'autre part, sur la figure 10, on a représenté les diagrammes de rayonnement simulés d'une antenne telle que représentée à la figure 2, respectivement dans les bandes UHF et VHF. Ces diagrammes quasi omnidirectionnels confirment que l'antenne a un comportement de type 5 dipôle dans les deux cas. On décrira maintenant diverses variantes de réalisation. Ainsi, sur la figure 11, on a représenté une première variante dans laquelle l'élément filaire est constitué d'éléments rétractables 4a, 4b, 4c. L'un des éléments 4a forme un fourreau métallique 4a fixé sur le bras chaud 2 dans lequel peut io venir s'insérer les deux autres éléments 4a, 4b formant le brin filaire. Cela permet d'adapter l'antenne en utilisant le brin filaire que si une réception en bande VHF est nécessaire. Dans ce cas, le fonctionnement en UHF est sensiblement le même car la longueur des éléments rétractables dépassant le bras chaud ramènent à l'extrémité de celui-ci un plan de circuit ouvert, ce 15 qui rend relativement transparent les éléments rétractables. Par ailleurs, la faible augmentation d'épaisseur dans le bras chaud, localisé au niveau du fourreau métallique 4a, ne dégrade pas le fonctionnement UHF d'autant plus qu'il est d'ailleurs connu de l'homme de l'art que l'augmentation du volume d'une antenne dipôle a tendance à augmenter sa largeur de bande 20 d'adaptation. Sur la figure 12, on a représenté encore un autre mode de réalisation de la présente invention. Dans ce cas, le bras chaud 2 est muni d'une fente 2' à coté de laquelle vient s'insérer l'élément filaire 4. Ce mode de réalisation permet de réduire la longueur de l'élément filaire. En effet, 25 comme représenté sur la figure 13 qui donne les parties réelle et imaginaire de l'impédance d'antenne avec ou sans fente, on voit que l'ajout d'une fente de 0.2 mm de large et de 9 cm de long, fait descendre de 14 MHz la fréquence de résonance. En fait, à fréquence de résonance égale, la longueur de l'élément filaire conducteur diminue de 4 cm. 30 La proportion entre la longueur de la fente 2a et la réduction de l'élément filaire, dépend de la longueur d'onde relative entre l'élément filaire conducteur dans l'air et la prolongation de l'élément filaire le long du bras 2.10 On étudiera maintenant avec référence aux figures 14 et 15, l'influence que peut avoir la position de l'élément filaire conducteur 4 par rapport au bras chaud 2 de l'antenne. En effet, l'élément filaire conducteur 4 n'est pas nécessairement tendu dans le prolongement du bras chaud 2. Comme représenté sur la figure 15, qui représente l'adaptation S11 pour les trois positions VI, V2, V3 représentées à la figure 4, on s'aperçoit que l'antenne garde un comportement tout à fait acceptable en bande VHF et UHF, quelle que soit la position de l'élément filaire 4. Cette modification de la forme de l'élément filaire permet donc d'avoir une certaine flexibilité pour l'adaptation de l'antenne, pour un canal de réception donné. On décrira' maintenant, avec référence à la figure 16, un mode de réalisation particulier de l'antenne, permettant d'obtenir un système d'antennes à diversité pouvant fonctionner en bande UHF et en bande VHF. Dans ce cas, le bras conducteur froid 1 est connecté à deux bras chauds, à savoir les bras 2 et 2a. Comme pour le mode de réalisation de la figure 2, chaque bras chaud se prolonge par un brin filaire conducteur (4, 4') qui, dans le mode de réalisation représenté, est monté dans une gaine non conductrice 5 englobant les deux brins 4 et 4'. Cette réalisation particulière permet de former une boucle pour suspendre l'antenne. Les dimensions des différents éléments de ce système d'antenne sont calculées, comme mentionné pour l'antenne de la figure 2. On décrira d'autre part, avec référence à la figure 17, un exemple de carte électronique qui peut être utilisée avec une antenne conforme à la présente invention, telle que décrite à la figure 2. Cette carte électronique est destinée à s'insérer dans le boîtier contenant le bras froid 1 comme capot ou comme élément de boîtier. Cette carte électronique 10 comporte un amplificateur LNA 11 auquel vient se connecter le câble coaxial de l'antenne au niveau de l'articulation 3. Le LNA 11 est relié à un tuner intégré 12 traitant à la fois la bande VHF et la bande UHF. Le tuner 12 est relié à un démodulateur 13 dont la sortie est connectée à une interface USB 14 elle-même reliée à un connecteur USB 15. II est donc possible avec ce système de connecter l'antenne sur l'entrée USB d'un ordinateur portable ou de tout 2896341 Il autre élément d'affichage, ce qui permet de recevoir en particulier, la télévision numérique terrestre sur son ordinateur, son PDA ou autre dispositif portable. 20
La présente invention concerne une antenne compacte portable comportant un premier élément rayonnant de type dipôle fonctionnant dans une première bande de fréquences et formé d'un premier 1 et au moins un second 2 bras conducteurs alimentés 3 en différentiel, le premier bras, appelé bras froid, formant au moins un capot pour une carte électronique, le second bras appelé bras chaud se prolongeant par un élément filaire conducteur 4, la longueur de l'ensemble formé du premier bras 1, du second bras 2 et de l'élément filaire 4 étant choisie pour assurer un fonctionnement dans une second bande de fréquences.
1 û Antenne compacte portable comportant un premier élément rayonnant de type dipôle fonctionnant dans une première bande de fréquences et formé d'un premier (1) et au moins un second (2) bras conducteurs alimentés (3) en différentiel, le premier bras, appelé bras froid, formant au moins un capot pour une carte électronique, caractérisée en ce que le second bras appelé bras chaud se prolonge par un élément filaire conducteur (4 ; 4a, 4b, 4c), la longueur de l'ensemble formé du premier bras, du second bras et de l'élément filaire étant choisie pour assurer un fonctionnement dans une seconde bande de fréquences. 2 ûAntenne selon la 1, caractérisée en ce que la longueur de l'ensemble est égale à X2/ (2 x (1 + a)) avec a,2 la longueur d'onde à la fréquence centrale de la seconde bande de fréquence et a un coefficient compris entre 0 et 1. 3 û Antenne selon la 2, caractérisée en ce que a est compris entre 0.15 et 0.2. 4 û Antenne selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la première bande de fréquences est la bande UHF et la seconde bande de fréquences est la bande VHF. 25 5 û Antenne selon la 4, caractérisée en ce que la bande de fréquences VHF est la bande VHF-III. 6 û Antenne selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que l'élément filaire (4) est inséré à coté d'une fente (2') prévue dans le 30 bras chaud (2). 5 10 13 2896341 7 ù Antenne selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que l'élément filaire est formé d'éléments rétractables (4a, 4b, 4c) dans un fourreau (4a) solidaire du bras chaud (2). 8 ù Antenne selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le premier élément rayonnant comporte deux seconds bras (2, 2') montés à rotation à une extrémité du premier bras, chaque second bras se prolongeant par un élément filaire (4, 4'). 9 ù Antenne selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que les premier et second bras présentent chacun une longueur égale à X1/4 où I1 est la longueur d'onde à la fréquence centrale de la première bande de fréquences.
H
H01
H01Q
H01Q 5,H01Q 9,H01Q 1,H01Q 13
H01Q 5/10,H01Q 9/46,H01Q 1/10,H01Q 1/46,H01Q 5/15,H01Q 13/10
FR2896277
A1
INSTALLATION MAREMOTRICE A COLONNE D'AIR POUR LA PRODUCTION D'ELECTRICITE
20,070,720
La présente invention concerne un dispositif d'utilisation des différences de pression sous-marine occasionnées par les marées pour produire de l'énergie électrique grâce à des turbines actionnées par l'air comprimé ou déprimé selon le niveau de la mer. Actuellement, l'énergie marémotrice est presque exclusivement exploitée via des procédés qui impliquent la mise en place de barrages de retenue des eaux, de digues qui utilisent les différences de niveaux de la mer ou d'hydroliennes qui profitent des courants marins provoqués entre autres par les marées. Les estimations de production d'énergie à partir de ces procédés varient fortement : la capacité mondiale oscillerait entre 100 GW et 1000 GW. Les préoccupations portent principalement sur les risques pour l'environnement et les coûts d'immobilisation élevés. Sauf en ce qui concerne les hydroliennes, les sites exploitables sont en nombre restreint. La plupart des recherches et exploitations actuelles concernant l'énergie de la mer portent donc sur l'utilisation des vagues et l'installation d'éoliennes off-shore. Là encore, des questions subsistent quant à la rentabilité : coûts d'installation élevés, contraintes mécaniques très fortes qui exigent de l'entretien dans des conditions difficiles. L'utilisation off-shore de l'amplitude des marées a fait l'objet d'un certain nombre de projets (en nombre beaucoup plus restreints que ceux concernant l'exploitation de la houle) et qui tournent, avec des degrés de complexité variés, autour du principe d'Archimède ou des puits artésiens. On trouve ainsi différents systèmes qui tirent l'énergie d'un corps flottant (ponton) dont on récupère la force de traction ou de pression. On trouve également des systèmes qui vont élever l'eau et récupérer ensuite soit le dénivelé, soit la masse stockée dans un conteneur. Les dispositifs à mettre en place sont complexes. L'avantage le plus évident concerne l'environnement : pas de barrages, peu ou pas d'installations visibles. Ils paraissent, en l'état actuel des recherches, plutôt destinés à être des sources d'énergie d'appoint : par exemple pour des îles non connectées au réseau électrique général et où des éoliennes semblent inopportunes pour des raisons d'esthétique. La production de masse d'une énergie bon marché semble en revanche exclue. Le dispositif objet de la présente invention s'efforce donc de répondre à un certain nombre de défis qui se présenteraient dans l'ordre suivant: récupérer l'énergie des marées de manière économiquement compétitive par rapport aux autres filières de production de l'électricité ; proposer une source d'énergie qui ne soit pas seulement d'appoint ou _réservée à des conditions d'utilisation particulières ou marginales amis qui représente une importance significative par rapport aux autres sources; avoir l'impact le plus neutre possible sur l'environnement ; être implantable dans un nombre suffisamment varié de lieux. Les installations prévues dans le dispositif objet de la présente invention sont sous-marines pour leur plus grande partie. Cela permet de ne pas dépendre du choix limité de sites où les barrages de retenue sont implantables et de laisser largement libre la circulation maritime en surface. Seule une petite partie des installations prévues par le dispositif se trouve en surface. La partie fixée au fond de l'eau subit donc moins les risques de tempête et d'incidents liés au trafic maritime. L'utilisation sous-marine des différences de pression liées aux marées doit tenir compte, entre autres, de 3 contraintes essentielles : la très rapide augmentation de la pression de l'eau avec la profondeur ; la corrosion et les dépôts marins ; les importants volumes nécessaires à un dispositif pour récupérer l'énergie dans des conditions économiques satisfaisantes. Pour répondre spécifiquement à ces contraintes : le dispositif s'étage en profondeur entre différents modules qui assurent chacun l'équilibre entre pression interne et externe ; les turbines sont actionnées par la pression et la dépression de l'air, ce qui limite les coûts d'entretien liés à la corrosion sous-marine ; les modules sont conçus pour être usinés en grande série, sont amovibles pour des opérations d'installation et de maintenance, peuvent être disposés dans des racks. Le principe de base du dispositif repose sur le fait que la quantité d'eau qui monte ou descend sur une zone maritime peut être considérée comme illimitée (non diminuée par l'écoulement d'un volume fini) par rapport au volume d'air contenu dans le dispositif et que, en tout point de celui-ci, s'exercent entièrement les mêmes différences de pression liées à l'amplitude des marées, l'énergie potentielle dépendant donc uniquement du volume d'air auquel est transmise la pression. 3 Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 est un schéma général de présentation des grandes lignes du dispositif. La figure 2 représente le filtre d'entrée de l'eau de mer. La figure 3 représente la chambre où l'eau est au contact de l'air sous pression. La figure 4 représente les modules où l'air sous pression actionne un contrepoids. La figure 5 représente le système d'ouverture et de condamnation du sas entre le module et les tuyauteries d'évacuation verticales. La figure 6 représente le contrepoids qui maintient l'air sous pression. La figure 7 représente le système d'étanchéité entre les volumes d'air en dessous et au dessus du contrepoids. La figure 8 représente les racks qui servent à l'empilement des modules. La figure 9 montre la structure des racks vue de dessus. La figure 10 représente les systèmes d'évacuation de l'air entre les étages de modules. La figure 11 montre comment le système d'évacuation achemine l'air sous pression vers les turbines qui produisent de l'électricité. La figure 12 représente le système de communication du dispositif avec l'air extérieur à pression atmosphérique. La figure 13 représente le système de contrepoids amortisseur. La figure 14 est la figure pour l'abrégé. LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU DISPOSITIF SONT : Un SYSTEME D'ENTREE, utilisé par plusieurs empilements de modules. Les systèmes d'entrée sont partageables, de sorte que si des opérations de maintenance exigent la remontée de certains des éléments de l'un d'entre eux, un autre système d'entrée peut être utilisé. Ce système d'entrée comprend : - Un FILTRE qui permet l'entrée et la sortie de l'eau de mer. Ce filtre est situé au bas des colonnes de modules où est enfermé l'air sous pression. Son rôle est d'empêcher les éléments de corrosion de pénétrer dans la partie aqueuse du dispositif. Il dispose d'un système d'auto nettoyage de la grille d'entrée. Il est amovible et peut ainsi être remonté à la surface pour entretien. FIGURE 2 : L'eau pénètre et sort par la grille l'entrée (14). Cette grille peut être nettoyée par une plaque qui descend et gratte la surface de la grille pour éviter les dépôts (15). Lorsque le filtre est remonté à la surface pour entretien, il soulève un bras (16) qu'il accroche (17) et qui en pivotant fait descendre un clapet (18) qui obstrue l'entrée d'eau le temps de la maintenance, en attendant la remise en place du filtre. Le filtre peut être monté et descendu par un système de rails (19). L'eau filtrée est dirigée vers la chambre primaire (20) - une CHAMBRE PRIMAIRE, envahie partiellement par l'eau à plus ou moins grande hauteur, selon l'amplitude de la marée. Elle est située au bas du dispositif, en communication d'un côté avec le filtre et de l'autre avec le module le plus bas. L'air qui y est plus ou moins comprimé passe par un sas de dessiccation afin d'empêcher que l'humidité envahisse les modules. Cette chambre peut également être remontée à la surface pour entretien. FIGURE 3 : l'air (21) emprisonné dans la chambre est plus ou to moins comprimé par la pression de l'eau (22). Il est en communication avec les modules remplis d'air sous pression via un sas de dessiccation (23) qui compense l'effet d'une condensation qui déposerait de l'eau au fond des modules. L'air est poussé vers les modules ou reflue depuis ceux-ci au travers d'un conduit (24). De même l'eau, via un sas (25), entre plus ou moins dans la chambre primaire selon la pression provoquée par 15 la marée. L'ensemble de la chambre primaire peut être monté et descendu par un système de rails (26). Des clapets (27) ferment alors le dispositif le temps de la maintenance. - des MODULES empilés dans des racks verticaux. Chaque module comprend : - une COQUE monobloc étanche de section carrée, dont les couvercles, 20 en haut et en bas, sont amovibles. Ces coques doivent pouvoir être fabriquées en grande série, à des prix très bas et, si possible compte tenu des contraintes locales, dans des bateaux usines ou des plates formes usines amenés sur le site. FIGURE 4 : Le moulage d'un corps creux ouvert aux deux extrémités (28) permet de limiter les contraintes d'usinage et permet également l'installation du 25 contrepoids et de ses rails dans ses guides (29) à l'intérieur du module. Deux orifices de communication (30) un en bas et l'autre en haut, assurent les échanges d'air avec les modules au-dessus et au-dessous. La coque moulée monobloc (28), est dotée de 2 orifices de communication (30) qui permettent des échanges d'air sous pression avec les modules de niveau inférieur et de niveau 30 supérieur. Cette coque, après introduction du contrepoids, est fermée par un couvercle haut (31) et un couvercle bas (32). La fermeture est assurée par des poignées (33) qui, à raison de 8 par couvercle, accrochent la coque dans des encoches (34). A l'intérieur de la coque sont prévus des rails (29) pour stabiliser le mouvement ascendant et descendant du contrepoids. Les orifices de communication situés sur un des angles verticaux des modules permettent à ceux-ci de se connecter au système de tuyauterie verticale incorporé dans les racks. Les modules doivent pouvoir être descendus et remontés pour une 5 première installation ainsi que lors de maintenances ou de modifications de l'installation. FIGURE 5 : Pour pouvoir maintenir la pression adéquate lors d'opérations de descente ou de remontée du module pour son installation ou sa maintenance, les orifices disposent d'un système de clapet (35) sécurisé : en cas de panne, l'orifice se trouve automatiquement en position fermée. Le clapet entre dans une gorge (36) et se referme grâce à un loquet (37) qui se rabat lors de la fermeture. La liaison entre le module et la tuyauterie verticale (38) s'effectue via un système de vissage qui permet, avant que le loquet ne se débloque, d'enclencher une connexion mâle / femelle. L'ouverture et la fermeture du clapet (35), comme le vissage de la connexion (38) sont actionnés par un moteur électrique qui déclenche le mécanisme lorsque le module est arrivé à la bonne profondeur programmée, ou qu'il reçoit l'ordre de se fermer pour permettre une opération de remontée (maintenance). Il se bloque automatiquement en cas d'incident. Un point d'accroche au dessus du couvercle haut (39) permet d'installer une perche pour la manutention du module à l'intérieur du rack et permet également de connecter une durite de gonflage solidaire de la perche. Lorsque le module est immergé, la pression de l'air à l'intérieur du module doit être la même que celle de l'eau à l'extérieur, qu'il soit en phase de descente ou de remontée. Le gonflage (ou le dégonflage) s'effectue via un orifice (39) situé au dessus du module et obstrué lorsque la perche et la durite de gonflage sont déconnectés. - un CONTREPOIDS installé à l'intérieur du module. Ce contrepoids sert à maintenir un supplément de pression à l'intérieur du module, équivalent à la différence de pression de l'eau qui correspond à la hauteur du module. Ce contrepoids peut monter et descendre à l'intérieur du module, maintenant de manière étanche l'air au-dessous de lui à une pression supérieure à ce qu'elle est au-dessus. 111 est guidé par des rails à l'intérieur du module. FIGURE 6 : Le contrepoids (40) s'élève et s'abaisse en fonction des différences de pression dues à la marée. Sa masse est telle qu'elle maintient une poussée équivalente à la 6 différence de pression de l'eau induite par la hauteur du module. Par exemple, si le module a une hauteur utile (colonne de l'air pouvant entrer dans le module ou en sortir, hors encombrement du dispositif) de 10 mètres, le contrepoids doit compenser un bar. Des rails de stabilisation (41), solidaires du contrepoids s'enclenchent dans les rails attachés à la coque et assurent la stabilité du contrepoids lors de ses mouvements. FIGURE 7 : Sous le contrepoids, une plaque de protection (42) permet d'assurer l'étanchéité entre les volumes d'air au dessus et au dessous du contrepoids - volumes dont la pression est différente. Cette plaque de protection comporte un système de clapet (43) qui se plaque sur la paroi de la coque du module sous l'effet de la pression. Le clapet a 8 encoches (44) correspondant a la place des rails. Une gaine souple (45) complète le système d'étanchéité. des RACKS qui permettent d'y introduire verticalement des grappes de modules. Ces racks enrobent le système de tuyauterie qui sert à acheminer l'air entre les grappes de modules d'un niveau vers les niveaux inférieurs et supérieurs. Ce système de tuyauterie fait passer l'air par les turbines qui produisent l'énergie électrique. FIGURE 8 : Les racks (46) sont disposés par étage (47,48,52). Il s'agit de gaines creuses disposées verticalement et qui entourent des paquets de modules (49). A chaque étage une gaine horizontale (50) assure la stabilité du dispositif et abrite les tuyauteries et dispositifs de communication. Les modules sont disposés verticalement par paquets et juxtaposés (49). Chaque module comporte son contrepoids (51) Les paquets de modules disposés à un étage intermédiaire (48) communiquent avec le niveau supérieur (47) et avec le niveau inférieur (52). FIGURE 9 : La coupe vue du dessus montre un rack composé de 4 gaines (53) liées par un tablier de protection creux (54) qui assure également la stabilité de l'ensemble et enserre les paquets de modules (55). Entre les modules, une tuyauterie verticale (56) assure la liaison inter - modules (entre modules de différents niveaux ) via un système de tuyauterie horizontal qui achemine l'air vers les turbines situées aux différents niveaux. Les racks sont implantés sur des installations fixes au fond de la mer, installations qui reposent sur des pylônes enfouis dans les fonds marins. - des TURBINES à air qui se situent à chaque étage intermédiaire entre les différents niveaux de modules. FIGURE 10 : Le contrepoids (58) monte en fonction de la pression supplémentaire qu'il subit à marée montante de la part du volume d'air situé en dessous de lui (59). Il repousse l'air situé au-dessus de lui (60). A marée descendante, l'air en dessous de lui perd de la pression et le poids du module le fait redescendre, créant ainsi une dépression quii va faire entrer de l'air au dessus de lui. L'air sort et entre par les orifices d'évacuation (61, 62). Une tuyauterie (63) qui longe verticalement la coque du module reçoit l'air entrant ou sortant entre un module et les modules de niveau supérieur (64) et inférieur (65). Cette tuyauterie assume l'étanchéité des pressions d'air entre différents niveaux par un bouchon (66). Cette tuyauterie passe ensuite horizontalement dans un espace inter modules (67). Elle recueille alors séparément (68) l'air évacué et injecté et répète l'opération pour chaque module voisin (69), fonctionnant ainsi comme un collecteur de flux d'air entre les modules. Dans une représentation non éclatée, le système de tuyauterie est collé aux modules pour ce qui est des évacuations verticales (70) et logé dans un espace inter modulaire horizontal (71) entre un module de niveau supérieur (72) et un module de niveau inférieur (73) pour les communications horizontales entre les colonnes de modules. FIGURE 11 : L'air, expulsé ou aspiré dans le bas (74) des modules de niveau supérieur (75) ou dans le haut (76) des modules de niveau inférieur (77) par le tuyau d'évacuation vertical arrive dans le tuyau d'évacuation horizontal (78,79), soit en aspiration, soit en expulsion. L'air est acheminé par les tuyaux d'évacuation horizontaux (80), chaque branche servant, en fonction de la marée qui provoque soit pression soit dépression, alternativement pour l'expulsion vers les turbines ou pour recevoir l'air depuis les turbines. - un MODULE HAUT qui communique avec l'air extérieur à pression atmosphérique. Ce module est, comme tous les autres, pourvu d'un contrepoids qui maintient au-dessous de lui une pression égale à celle imprimée par l'eau en fonction de la profondeur à laquelle est immergé le module. En effet, le dispositif ne peut fonctionner que si le volume d'air sous pression de l'ensemble des modules est comprimé de sorte qu'au niveau le plus haut il y ait équilibre avec l'air externe à pression atmosphérique (du moins en état stationnaire, c'est-à-dire à marée haute ou basse.) Par ailleurs, le dispositif ne peut être pleinement efficace que si une quantité maximale s'écoule entre les différents niveaux de module, via les turbines. Or les amplitudes de marée sont changeantes entraînant donc des variations de pression différentes. Le contrepoids amortisseur exerce ainsi une double fonction de 8 régulation : d'une part conserver l'équilibre entre l'air contenu dans le dispositif et l'air atmosphérique quelque soit le niveau de pression imprimé par la marée ; d'autre part garantir le même niveau d'écoulement d'air entre les modules quelque soit également la marée. Lorsque la pression augmente à marée montante et que par conséquent le contrepoids du dernier module le plus haut ne suffit plus à assurer l'équilibre avec l'air à pression atmosphérique au-dessus de lui, un système amortisseur situé au dessus du module est actionné. FIGURE 12 : Lorsque la pression de l'air, à rnarée montante, augmente dans les colonnes de modules jusqu'au dernier niveau haut de modules (81), l'air au-dessus du dernier des contrepoids (84) est expulsé par le système d'évacuation (82) vers la turbine du dernier niveau haut (83). L'air pénètre dans une chambre (85) où, progressivement, la pression va être augmentée grâce à un système de contrepoids amortisseur (86). Ce contrepoids modulable règle l'augmentation de sa pression de sorte que, ajoutée à la pression des contrepoids des modules sur l'air en dessous d'eux (87), elle permette à l'air au-dessus de lui (88) d'être maintenu à pression atmosphérique après que son volume ait été évacué par une dernière turbine (89) vers l'atmosphère (90). A ce moment, tout le volume d'air des modules de niveau inférieur a été évacué dans les modules de niveau supérieur à eux. A marée descendante, ce contrepoids amortisseur (86), qui a acquis de l'énergie potentielle, comprime l'air en dessous de lui. Cet air repasse par la turbine et reflue au dessus des contrepoids des modules (91) qui descendent, l'air en dessous d'eux (87) voyant sa pression baisser. FIGURE 13 : Ce contrepoids amortisseur peut être du type levier. A marée basse (92), le contrepoids standard (93) est en position basse dans le module. Au dessus de lui, un poids (94) est en équilibre sur un plan -rail (95) pivotant autour d'un axe fixe (96), en équilibre au centre, à la verticale de l'arbre (97) poussé par le contrepoids standard (93). [Ce contrepoids est ici qualifié de standard parce qu'il a la même fonction que les contrepoids des modules des autres niveaux. En revanche, il a une fonction particulière de par le dispositif qui y est attaché au dessus de lui : arbre (97), poids (94) et plan rail (93)]. A marée haute de moyen ou faible marnage (98), le contrepoids standard (93) se soulève et le poids (94) se déplace sur le plan pivotant, exerçant une force verticale de levier sur le plan rail (95). Le poids peut être déplacé par un système de poulie de sorte que, plus la pression est forte, plus il se rapproche du bord du plan opposé à l'axe fixe. Il peut également être mû 9 par un moteur piloté par un marégraphe (99), ce qui donne plus de souplesse et de précision (les prévisions de marées, bien que très fiables, doivent malgré tout intégrer des phénomènes amplificateurs ou réducteurs û houle û qui introduisent des variantes faibles mais réelles dans les calculs). A marée haute dans le cas d'un fort marnage (100) le poids se situe encore plus à l'extrémité du plan û rail (95). D'autres systèmes d'amortisseur peuvent être utilisés, notamment quand les variations d'amplitude des marées sont faibles : par exemple des systèmes à ressort ou des pistons à air ou à liquide (101) ou tous autres systèmes similaires susceptibles de restituer l'énergie potentielle accumulée pendant la période de compression. Le système de contrepoids amortisseur est réglé de sorte que d'une part le plan rail (95) soit horizontal et le poids (94) à la verticale au dessus de l'arbre (97) à marée basse de la marée de plus fort marnage et que d'autre part, il puisse, à sa plus forte extension, compenser la pression engendrée par la marée haute de la marée de plus fort marnage. Dans le cas de zones maritimes dans lesquelles les amplitudes peuvent être spécialement fortes, la configuration du module haut doit être adaptée, de manière à laisser plus d'amplitude au levier (102). Par ailleurs, le système de contrepoids peut lui-même être secondé par le système de pistons(102)
Pompe marémotrice à colonne d'airDispositif qui permet d'exploiter les différences de pression provoquées par les marées sur une installation située au fond de l'eau (103) pour produire de l'électricité grâce à de l'air sous pression circulant (104) via des turbines (105) entre des modules (106) monoblocs amovibles empilés dans des racks, la régulation entre l'air sous pression dans les modules (107) et l'atmosphère (108) étant assurée par un système de contrepoids (109).Le dispositif s'étage en profondeur entre différents modules qui assurent chacun l'équilibre entre pression interne et externe, ce qui diminue les contraintes mécaniques liées à la profondeur. Les turbines sont actionnées uniquement par la pression et la dépression de l'air, ce qui limite les coûts d'entretien liés à la corrosion sous-marine. Les modules sont conçus pour être usinés en grande série, sont amovibles pour des opérations d'installation et de maintenance, peuvent être disposés dans des racks.Le principe de base du dispositif repose sur le fait qu'en tout point du dispositif s'exercent entièrement les mêmes différences de pression liées à l'amplitude des marées, l'énergie potentielle dépendant donc uniquement du volume d'air auquel est transmise la pression.
1. Dispositif qui permet d'exploiter les différences de pression provoquées par les marées sur une installation fixe située au fond de l'eau (1) pour produire de l'électricité grâce à de l'air sous pression circulant (2) via des turbines (3) entre des modules (4) monoblocs amovibles empilés dans des racks, la régulation entre l'air sous pression dans les modules (5) et l'atmosphère (6) étant assurée par un système de contrepoids (7). 2. Dispositif selon 1 caractérisé en ce que les modules monoblocs sont 10 empilables (8) les uns au dessus des autres, emboîtables dans des racks et de taille telle qu'ils puissent être usinés dans des moules en grande série. 3. Dispositif selon 1 caractérisé en ce que l'air dans chaque module empilé se trouve à pression égale à celle de l'élément aqueux (9) à la même profondeur, grâce à un système de contrepoids (7) qui y maintient la pression 15 adéquate, chaque module exerçant la force de son propre contrepoids sur l'air contenu dans les modules en dessous de lui, ce qui permet de limiter la masse du contrepoids de chaque module à ce qui est nécessaire pour compenser la différence de pression de l'eau correspondant à la hauteur du module concerné. 4. Dispositif selon 1 caractérisé en ce que le contact avec l'élément 20 aqueux qui imprime la pression à l'intérieur des modules s'effectue via un système d'entrée (10) qui comprend un filtre, une chambre primaire et de dessiccation dont la fonction est notamment d'éviter les risques d'humidité et de corrosion à l'intérieur du dispositif. 5. Dispositif selon 1 et 3 caractérisé en ce que les contrepoids (7) 25 situés à l'intérieur des modules intermédiaires entre le module le plus haut et celui le plus bas exercent une pression constante, mais que, au niveau du module le plus haut, un contrepoids amortisseur (11) règle sa pression sur l'air en dessous de lui (12) de sorte que, quelque soit la pression à l'intérieur des modules en fonction de l'amplitude des marées, il compense la pression à l'intérieur du dispositif (5) par 30 rapport à la pression atmosphérique externe (6). 6. Dispositif selon 1 et 4 caractérisé en ce que le système de filtre, la chambre primaire et le système de dessiccation (10) peuvent être remontés à la surface pour maintenance.-11- 7. Dispositif selon 1, 3 et 5 caractérisé en ce que le contrepoids amortisseur (1l) situé dans le module le plus haut est réglable de sorte que, quelque soit la différence de pression provoquée par l'amplitude des marées, le volume d'air circulant (2) entre les modules soit toujours identique. 8. Dispositif selon 1, 4 et 6 caractérisé en ce que le filtre (10) dispose d'un système de nettoyage permettant de gratter les dépôts qui pourraient obstruer l'entrée et la sortie de l'eau dans le dispositif. 9) Dispositif selon 1, 2, 3, 5 et 7 caractérisé en ce que le dispositif ne communique avec la surface de l'eau que via une cheminée (13) où circule de l'air à 10 pression atmosphérique
F
F03
F03B
F03B 13
F03B 13/26
FR2902805
A1
PROCEDE DE DEFROISSAGE DU LINGE DANS UNE MACHINE A SECHER LE LINGE A CONDENSATION
20,071,228
-1- La présente invention concerne d'une part une machine à sécher le linge. Elle concerne également un procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge de manière à limiter la formation de plis sur le linge lors du séchage, et d'autre part, une machine adaptée à mettre en oeuvre le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention. De manière générale, l'invention concerne les machines à sécher le linge, et plus particulièrement les machines à usage domestique. On connaît d'une part des machines à laver le linge qui proposent une introduction de vapeur dans le tambour lors d'un cycle de lavage. Ce type de machine à laver le linge est décrit par exemple dans le document EP1275767. Cependant, ces machines à laver le linge ont l'inconvénient de ne pas disposer d'un moyen de chauffage de l'air. Par conséquent, la vapeur est introduite dans une structure froide et condense immédiatement sur les parois de la structure. Ces machines à laver le linge ne permettent pas de défroisser le linge efficacement et le linge est humidifié par la vapeur condensée sur les parois du tambour. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge permettant de réduire le froissage du linge tout en le séchant. A cet effet, la présente invention vise un comprenant un générateur de vapeur, un condenseur et un tambour logé à l'intérieur d'une carrosserie, ledit tambour contenant le linge à défroisser, ledit tambour étant relié audit condenseur par une conduite, ledit condenseur étant relié à au moins deux ventilateurs chacun par une conduite, et ledit au moins un ventilateur étant relié audit tambour par une conduite Il comporte au moins l'étape suivante : - une phase de brassage du linge où le fonctionnement du condenseur est à son rendement minimum afin de minimiser la condensation de vapeur lors de son passage dans ledit condenseur ; - ladite phase de brassage du linge étant exécuté pendant une phase d'introduction de la vapeur dans un circuit d'air chaud de ladite machine. Ainsi, le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention permet de limiter la consommation d'énergie et d'eau lors d'un cycle de défroissage du linge par de la vapeur. Ce procédé de défroissage permet également de réduire le niveau de bruit de la machine à sécher le linge lors de la mise en oeuvre dudit procédé de défroissage du linge. En outre, ce procédé de défroissage du linge empêche le risque de court-circuit lié à la condensation de la vapeur sur ledit au moins un élément chauffant. -2- Selon une caractéristique préférée de l'invention, ledit au moins un ventilateur fonctionne périodiquement et majoritairement dans le sens de rotation inverse par rapport au sens de rotation de fonctionnement ayant un débit maximum lors de la phase de brassage du linge pour obtenir le rendement minimum du condenseur. Ainsi, le rendement du condenseur est minimum pour empêcher la condensation de la vapeur lors de son passage dans ledit condenseur. Le rapport de durée de fonctionnement dudit au moins un ventilateur dans le sens de rotation ayant un débit maximum par rapport au sens de rotation inverse est compris entre 1/5ème et 1/15ème, et préférentiellement de l'ordre de 1/10ème Ledit au moins un élément chauffant fonctionne à la moitié de sa puissance lors de la phase de brassage du linge. Ledit au moins un élément chauffant est situé dans une conduite reliant ledit au moins un ventilateur et le tambour. L'introduction de la vapeur du générateur de vapeur s'effectue dans la conduite reliant ledit au moins un ventilateur au tambour. Les avantages et caractéristiques particulières propres à la machine à sécher le linge selon l'invention sont similaires à ceux exposés ci-dessus concernant le procédé conforme à l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. A l'unique dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif : la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'une machine à sécher le linge. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 une machine à sécher le linge 1 équipée d'un générateur de vapeur. Cette machine à sécher le linge peut être une machine à sécher le linge à usage domestique ou une lavante-séchante. On a illustré sur ce mode de réalisation une machine à chargement par le dessus. Bien entendu, la présente invention s'applique à tous les types de machine à sécher le linge, et notamment à chargement frontal. Cette machine à sécher le linge 1 comporte une carrosserie comprenant une ouverture d'accès à l'intérieur de la carrosserie. Dans les machines à chargement par le dessus, cette ouverture d'accès est réalisée dans une portion supérieure de la carrosserie, et dans cet exemple, dans un plan supérieur de la carrosserie. Une porte d'accès est adaptée à obturer cette ouverture de la carrosserie de la machine 1, notamment lors du fonctionnement de celle-ci. Dans cet exemple de réalisation, et de manière nullement limitative, la porte -3-d'accès est montée pivotante autour d'un axe de rotation solidaire de la carrosserie de la machine 1. La carrosserie de la machine 1 est adaptée à loger un tambour 2 qui est adapté notamment à sécher le linge par une circulation d'air chaud. Le tambour 2 est mobile en rotation autour d'un axe 3 lors des différentes phases des cycles de séchage de la machine. On notera que la figure est schématique et que de nombreux organes nécessaires au fonctionnement de la machine ont été omis et n'ont pas besoin d'être décrits en détail ici. Afin de permettre l'introduction et le retrait du linge à l'intérieur du tambour rotatif 2, celui-ci comporte de manière connue une porte. Cette porte d'accès, par exemple formée de deux portillons et montés en pivotement sur la virole du tambour 2, permet de fermer une ouverture ménagée dans ladite virole dudit tambour 2. Un tableau de commande est également prévu en partie supérieure de la machine 1. Seuls les moyens spécifiques à la mise en oeuvre du procédé de défroissage du linge conforme à l'invention seront décrits ci-après. Bien entendu, la machine à sécher le linge conforme à l'invention comporte l'ensemble des équipements et moyens nécessaires à la mise en oeuvre d'un processus de séchage classique dans une telle machine à tambour rotatif. La machine à sécher le linge 1 comprend un générateur de vapeur 12 avec une alimentation en eau par goutte à goutte. En pratique, le générateur de vapeur 12 est un générateur de vapeur à tube avec un débit d'eau faible. Le diamètre du tube du générateur de vapeur 12 est de l'ordre de 25 8mm. On va décrire à présent une machine à sécher le linge adapté à mettre en oeuvre le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention, en référence à la figure 1. Une machine à sécher le linge 1 à condenseur comprend deux circuits d'air. Un premier circuit d'air est communément appelé circuit d'air chaud 4 et un second circuit 30 d'air appelé circuit d'air froid 5. Le circuit d'air chaud 4 est en boucle fermée et l'air chauffé par au moins un élément chauffant 6. L'air chauffé traverse le linge contenu dans le tambour 2 et l'air chauffé se charge de l'humidité contenue par le linge. Lors de cette phase, l'air est refroidi d'une température de l'ordre de 110 C à une température de l'ordre de 70 C. 35 L'air chauffé et humide traverse un filtre 7 placé à une sortie d'évacuation du tambour 2 pour récupérer les peluches contenues dans ledit air chauffé et humide. Un ventilateur 8 fait circuler l'air chaud et humide à l'intérieur d'un condenseur 9. L'air chaud -4- et humide est refroidi dans des tubes du condenseur 9 et l'humidité de l'air est condensée. Le condenseur 9 est refroidi par échange de chaleur avec de l'air ambiant. Puis, l'air est de nouveau chauffé par ledit au moins un élément chauffant 6. La machine à sécher le linge 1 peut également être pourvue d'un condenseur 9 à plaques à la place d'un condenseur 9 à tubes. Le circuit d'air froid 5 est en circuit ouvert où de l'air ambiant est aspiré par un ventilateur 10 à l'arrière de la machine à sécher le linge 1. Le ventilateur 10 propulse l'air ambiant dans le condenseur 9 sur l'extérieur des tubes dudit condenseur 9 afin de le refroidir. L'air ambiant réchauffé dans le condenseur 9 est évacué dans une pièce par une face frontale de la machine à sécher le linge 1. Un moteur 11 permet l'entraînement du tambour 2 pour le brassage du linge avec une rotation alternée afin d'éviter le nouage du linge. Ledit moteur 11 peut également entraîner les deux ventilateurs 8 et 10. Les deux ventilateurs 8 et 10 sont de technologie centrifuge. Le débit d'air est plus important dans un sens dit positif par rapport à un sens inversé dit négatif. Le facteur de débit d'air entre le sens positif et le sens négatif des ventilateurs 8 et 10 est sensiblement de l'ordre de 3. L'eau récupérée par le condenseur 9 peut être relevée par une pompe vers un bac placé en partie haute de la machine 1, soit récupérée par gravité dans un bac en partie basse de la machine 1 en fonction de ladite machine à sécher le linge 1. La machine à sécher le linge 1 est également équipée d'un générateur de vapeur 12 alimenté en eau par une pompe provenant d'un bac. Lors de la mise en oeuvre d'un cycle de défroissage du linge, la vapeur produite par le générateur de vapeur 12 est injectée dans le circuit d'air chaud 4 pour humidifier le linge afin de le défroisser. Le bac du générateur de vapeur 12 peut être rempli par l'utilisateur avec de l'eau du réseau ou encore de l'eau déminéralisée. Le cycle de défroissage du linge se déroule avec une rotation du tambour 2 alternée pour éviter le nouage du linge. La rotation du tambour 2 contenant le linge à défroisser permet de brasser le linge et créer un échange entre l'air humide et la vapeur et avec le linge. On va décrire à présent le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention, en référence à la figure 1. La charge de linge introduite dans le tambour 2 de la machine à sécher le linge 1 est principalement sèche et froissée au départ du cycle de défroissage du linge. Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge 1 comprend un générateur de vapeur 12, un condenseur 9 et un tambour 2 logé à l'intérieur d'une carrosserie. -5- Ledit tambour 2 contient le linge à défroisser et est relié audit condenseur 9 par une conduite 13. Ledit condenseur 9 est relié à au moins un ventilateur 8 par une conduite 14. Et ledit au moins un ventilateur 8 est relié audit tambour 2 par une conduite 15. Le procédé de défroissage du linge comporte successivement les étapes suivantes : une première phase de préchauffage du générateur de vapeur 12 ; une seconde phase de préchauffage du tambour 2 par au moins un élément chauffant 6 et une circulation d'air chaud générée par ledit au moins un ventilateur 8 ; une troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 au tambour 2 ; une quatrième étape d'évacuation de la vapeur du tambour 2 et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour 2. Le remplissage du bac du générateur de vapeur 12 peut être rempli à tout moment du procédé de défroissage du linge conforme à l'invention. Ce remplissage est possible grâce au générateur de vapeur 12 alimenté en eau en goutte à goutte par une ouverture d'entrée. Le générateur de vapeur 12 peut être un réservoir fermé chauffant au niveau de sa partie inférieure. Le générateur de vapeur 12 comprend une ouverture de sortie pour diriger la vapeur produite vers le circuit d'air chaud 4 de la machine à sécher le linge 1. La première phase du procédé de défroissage du linge consiste à chauffer le générateur de vapeur 12 pour que l'eau introduite dans ce dernier tombe sur une surface chauffée et l'eau est vaporisée instantanément. Pour permettre l'introduction de la vapeur dans le circuit d'air chaud 4 de la machine à sécher le linge 1, la structure de ladite machine, en particulier le tambour 2, doit être suffisamment chaude pour éviter la condensation de la vapeur sur les parties métalliques et / ou froides ainsi que sur ledit au moins un élément chauffant 6. Ledit au moins un élément chauffant 6 pourrait être dégradé par la présence d'eau. En particulier dans le cas où ledit au moins un élément chauffant 6 est non blindé. En outre, le fait d'empêcher la condensation de la vapeur supprime la possibilité d'observer des taches d'eau sur le linge. Ledit au moins un élément chauffant 6 est utilisé à la moitié de sa puissance lors de la seconde phase de préchauffage du tambour 2. Préférentiellement, ledit au moins un élément chauffant 6 est utilisé sur une seule partie et notamment celle placée en partie amont dans le circuit de d'air chaud 4. L'utilisation de la partie amont dudit au moins un élément chauffant 6 permet d'éviter la condensation sur la totalité dudit au moins un élément chauffant 6. La partie amont dudit -6- au moins un élément chauffant 6 correspond à la première moitié inférieure dudit au moins un élément chauffant 6 illustré à la figure 1. L'utilisation de la demi puissance dudit au moins un élément chauffant 6 permet d'économiser de l'énergie et de limiter la puissance de la machine 1. En outre, le fonctionnement dudit au moins un élément chauffant à la moitié de sa puissance permet de limiter la température à l'intérieur du tambour pour une meilleure préservation du linge. De cette manière, une surchauffe n'est pas provoquée sur la surface du linge placé à l'intérieur du tambour. Le tambour 2 est entraîné en rotation pour brasser le linge et homogénéiser l'introduction de vapeur dans ledit tambour 2 lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 audit tambour 2. Le circuit d'air chaud 4 permet de minimiser la condensation de vapeur pour optimiser la consommation d'eau et l'apport d'énergie thermique. Le circuit d'air chaud 4 permet de condenser le moins possible de vapeur, provenant du tambour 2, afin de consommer une quantité minimale d'eau et de limiter l'apport d'énergie thermique, et de réduire le bruit de la machine à sécher le linge 1 de l'ordre de 2dB. Le moyen utilisé pour diminuer le rendement du condenseur 9 est de réduire le flux d'air ambiant pour limiter l'échange thermique. Lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 au tambour 2, une rotation inversée d'un ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 est mise en oeuvre. La rotation du ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 est inversée par rapport au sens de fonctionnement optimum dudit ventilateur 10. Ainsi, la condensation de la vapeur est minimisée dans le but d'optimiser le défroissage du linge. La rotation en sens inverse dudit ventilateur 10 du circuit d'air froid 10, le débit d'air est limité et par conséquent le rendement du condenseur 9 est réduit. Le condenseur 9 est moins refroidi donc la vapeur présente dans le circuit d'air chaud 4 est moins condensée. Ladite vapeur peut alors être réinjectée dans le tambour 2 de la machine à sécher le linge 1. Ainsi, un gain d'énergie et de consommation d'eau est réalisé. Dans le cas où un seul moteur 11 entraîne le tambour 2 et ledit ventilateur 10 du circuit d'air froid 5, la rotation du tambour 2 est également inversée lors de ladite troisième phase. L'utilisation d'un même moteur 11 pour entraîner le ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 et le tambour 2 permet de réaliser un gain de coût et de place dans la machine 1. Le rendement du condenseur 9 avec un ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 tournant dans le sens positif est de l'ordre de 70%. -7- La puissance échangée dans le condenseur 9 est de l'ordre de 2000W. Le changement de sens de rotation du tambour 2 permet également de modifier le sens de rotation du ventilateur 10 et ainsi de modifier le débit d'air ambiant traversant le condenseur 9. Un débit d'air plus faible généré par le ventilateur 10 crée un échange thermique moindre entre l'air chaud humide et l'air ambiant. Ainsi, le rendement du condenseur 9 est de l'ordre de 30%. La puissance échangée dans le condenseur 9 est de l'ordre de 800W. En outre, le ventilateur 8 du circuit d'air chaud 4 est aussi entraîné par le moteur 11 et ledit ventilateur 8 tournant également en sens inverse. Ainsi, le circuit d'air chaud 4 a un débit d'air moindre. Par ailleurs, la puissance dudit au moins un élément chauffant 6 est plus faible pour obtenir une température en sortie de la conduite 15 sensiblement identique. Un débit d'air chaud plus faible permet également de limiter le risque d'entraînement de gouttelettes d'eau pouvant être évacuées avec la vapeur dans le circuit d'air chaud 4 et par conséquent de limiter le risque de court-circuit dudit au moins un élément chauffant 6. La génération de vapeur peut être interrompue lors de la rotation du tambour 2 dans ledit sens positif. Le refroidissement par le condenseur 9 est également moins important, d'où, un échange thermique minimisé. La vapeur est introduite et mise en circulation dans un circuit d'air chaud 4 de la machine à sécher le linge 1 lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 au tambour 2. L'introduction de vapeur est régulée par des temps de marche et d'arrêt du générateur de vapeur 12. Le temps d'arrêt du générateur de vapeur 12 est présent pour stabiliser la température dudit générateur de vapeur 12 en le refroidissant par de l'eau entrant en goutte à goutte dans ce dernier. L'eau introduite en goutte à goutte est à température ambiante et refroidit le générateur de vapeur étant chaud. Lors des temps d'arrêt d'introduction d'eau dans le générateur de vapeur, ce dernier se réchauffe. Les temps d'arrêt d'introduction d'eau sont nécessaires pour provoquer la montée en température du générateur de vapeur. Si ces temps d'arrêt d'introduction d'eau ne sont pas prévus, le générateur de vapeur évacue des gouttelettes d'eau dans le circuit d'air chaud. Ainsi, l'eau n'est pas introduite sous forme liquide dans le circuit d'air chaud 4 de la machine à sécher le linge 1 mais uniquement sous forme vapeur. Le condenseur 9 fonctionne à son rendement maximal lors de la quatrième phase -8- d'évacuation de la vapeur du tambour 2 et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour 2. Lors de cette quatrième phase du procédé de défroissage du linge, les ventilateurs 8 et 10 fonctionnent dans le sens positif. Cette quatrième phase du procédé de défroissage du linge permet de retirer le linge du tambour 2 de la machine à sécher le linge 1 sans l'évacuation d'un nuage de vapeur à l'ouverture de la porte d'accès de ladite machine 1. En outre, la quatrième phase du procédé permet d'éviter à l'utilisateur de se brûler les mains en retirant le linge du tambour 2. La première phase du procédé de défroissage du linge a une durée de l'ordre de 2 minutes à 3 minutes. La durée de la première phase du procédé de défroissage du linge est dépendante du type de générateur de vapeur et de sa puissance. La seconde phase de préchauffage du tambour 2 par au moins un élément chauffant 6 et une circulation d'air chaud générée par ledit au moins un ventilateur 8 a 15 une durée de l'ordre de 3 minutes. La première phase et la seconde phase peuvent être réalisées simultanément. Dans ce mode de réalisation de l'invention, la deuxième phase du procédé de défroissage du linge se prolonge d'environ une minute par rapport à ladite première phase. La troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du 20 générateur de vapeur 12 au tambour 2 a une durée de l'ordre de 10 minutes. La quatrième phase d'évacuation de la vapeur du tambour 2 et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour 2 a une durée de l'ordre de deux minutes. La quantité d'eau injectée à chaque cycle de défroissage du linge dans le générateur de vapeur 12 est de l'ordre de 200mL à 300mL. 25 Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge 1 à condensation comprend un générateur de vapeur 12, un condenseur 9 et un tambour 2 logé à l'intérieur d'une carrosserie. Ledit tambour 2 contient le linge à défroisser et est relié audit condenseur 9 par une conduite 13. Ledit condenseur 9 est relié à au moins deux ventilateurs 8 et 10 chacun 30 par une conduite 14 et 16. Et ledit au moins un ventilateur 8 est relié audit tambour 2 par une conduite 15. Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge 1 à condensation comporte au moins l'étape suivante : - une phase de brassage du linge où le fonctionnement du condenseur 9 est à 35 son rendement minimum afin de minimiser la condensation de vapeur lors de son passage dans ledit condenseur 9 ; -ladite phase de brassage du linge étant exécuté pendant une phase -9-d'introduction de la vapeur dans un circuit d'air chaud 4 de ladite machine 1. Cette phase de brassage du linge permet de limiter le refroidissement du condenseur 9 et par conséquent la condensation de la vapeur. Ainsi, la consommation en eau et en énergie est optimisée lors de la mise en oeuvre d'un cycle de défroissage du linge par de la vapeur. La durée du cycle de défroissage est également optimisée. Ledit au moins un ventilateur 10 fonctionne périodiquement et majoritairement dans le sens de rotation inverse par rapport au sens de rotation de fonctionnement ayant un débit maximum lors de la phase de brassage du linge pour obtenir le rendement minimum du condenseur 9. Ainsi, le rendement du condenseur 9 est minimum pour empêcher la condensation de la vapeur lors de son passage dans ledit condenseur 9. Le rapport de durée de fonctionnement dudit au moins un ventilateur 10 dans le sens de rotation ayant un débit maximum par rapport au sens de rotation inverse est compris entre 1/5ème et 1/15ème, et préférentiellement de l'ordre de 1/10ème Ledit au moins un élément chauffant 6 fonctionne à la moitié de sa puissance lors de la phase de brassage du linge, et préférentiellement à une puissance de l'ordre de 1000W. Ledit au moins un élément chauffant 6 est situé dans une conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 et le tambour 2. Préférentiellement, ledit au moins un élément chauffant 6 est utilisé sur une seule partie et notamment celle placée en partie amont dans le circuit de d'air chaud 4. L'utilisation de la partie amont dudit au moins un élément chauffant 6 permet d'éviter la condensation sur la totalité dudit au moins un élément chauffant 6. La partie amont dudit au moins un élément chauffant 6 correspond à la première moitié inférieure dudit au moins un élément chauffant 6 illustré à la figure 1. L'introduction de la vapeur du générateur de vapeur 12 s'effectue dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2. Le positionnement de l'introduction de vapeur dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2 est en aval du condenseur 9 pour limiter la condensation dans ledit condenseur 9. Le positionnement de l'introduction de vapeur dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2 est à proximité d'un circuit d'évacuation des condensas pour permettre l'évacuation de gouttelettes d'eau formées lors de la génération de vapeur dans ledit circuit de condensas. Le positionnement de l'introduction de vapeur dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2 est en amont dudit au moins un élément chauffant 6 -10- pour éviter qu'en cas de formations de gouttelettes d'eau, ces dernières ne puissent tomber sur ledit au moins un élément chauffant 6. Le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention permet d'obtenir un cycle de durée courte, une homogénéité de la diffusion de la vapeur sur toute la surface des textiles, de consommer une quantité minimum d'eau et de s'adapter à la masse du linge. Ce procédé de défroissage du linge permet également de pouvoir recharger en eau le bac du générateur de vapeur au cours du cycle ou directement après la fin du cycle sans risque de détérioration de la machine comprenant un générateur de vapeur avec une alimentation en eau en goutte à goutte. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation décrit précédemment sans sortir du cadre de l'invention
Un procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge (1) à condensation comprend un générateur de vapeur (12), un condenseur (9) et un tambour (2) logé à l'intérieur d'une carrosserie, ledit tambour (2) contenant le linge à défroisser, ledit tambour étant relié audit condenseur (9) par une conduite (13), ledit condenseur (9) étant relié à au moins deux ventilateurs (8, 10) chacun par une conduite (14, 16), et ledit au moins un ventilateur (8) étant relié audit tambour (2) par une conduite (15).Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge (1) à condensation comporte au moins l'étape suivante : une phase de brassage du linge où le fonctionnement du condenseur (9) est à son rendement minimum afin de minimiser la condensation de vapeur lors de son passage dans ledit condenseur (9) ; ladite phase de brassage du linge étant exécuté pendant une phase d'introduction de la vapeur dans un circuit d'air chaud (4) de ladite machine (1).Utilisation notamment dans une machine à sécher le linge domestique.
1- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge (1) à condensation comprenant un générateur de vapeur (12), un condenseur (9) et un tambour (2) logé à l'intérieur d'une carrosserie, ledit tambour (2) contenant le linge à défroisser, ledit tambour étant relié audit condenseur (9) par une conduite (13), ledit condenseur (9) étant relié à au moins deux ventilateurs (8, 10) chacun par une conduite (14, 16), et ledit au moins un ventilateur (8) étant relié audit tambour (2) par une conduite (15), caractérisé en ce qu'il comporte au moins l'étape suivante : - une phase de brassage du linge où le fonctionnement du condenseur (9) est à son rendement minimum afin de minimiser la condensation de vapeur lors de son passage dans ledit condenseur (9) ; - ladite phase de brassage du linge étant exécuté pendant une phase d'introduction de la vapeur dans un circuit d'air chaud (4) de ladite machine (1). 2- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge à condensation selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un ventilateur (10) fonctionne périodiquement et majoritairement dans le sens de rotation inverse par rapport au sens de rotation de fonctionnement ayant un débit maximum lors de la phase de brassage du linge pour obtenir le rendement minimum du condenseur (9). 3- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge à condensation selon la 2, caractérisé en ce que le rapport de durée de fonctionnement dudit au moins un ventilateur (10) dans le sens de rotation ayant un débit maximum par rapport au sens de rotation inverse est compris entre 1/5ème et 1/15ème, et préférentiellement de l'ordre de 1/10ème 4- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge à condensation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un élément chauffant (6) fonctionne à la moitié de sa puissance lors de la phase de brassage du linge. 5- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge à condensation selon la 4, caractérisé en ce que ledit au moins un élément chauffant (6) est utilisé sur une seule partie et notamment celle placée en partie amont dans le circuit de d'air chaud (4). 6- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge à condensation selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit au moins un élément chauffant (6) est situé dans une conduite (15) reliant ledit au moins un ventilateur (8) et le tambour (2). 7- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge à condensation-12- selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'introduction de la vapeur du générateur de vapeur (12) s'effectue dans la conduite (15) reliant ledit au moins un ventilateur (8) au tambour (2).
D
D06
D06F
D06F 58,D06F 39
D06F 58/20,D06F 39/00
FR2895935
A1
MODULE D'IMPRESSION D'UNE MACHINE D'IMPRESSION ROTATIVE A BOBINES
20,070,713
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant au moins un groupe d'impression, le ou chaque groupe d'impression ayant un cylin- dre porte-plaque, un encrier coopérant avec le cylindre porte-plaque et un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque, le ou chaque cylindre de transfert du ou de chaque groupe d'impression coopérant avec au moins un cylindre de contre-pression pour qu'une matière d'impression soit conduite pour son impression à travers l'intervalle entre le ou chaque cylindre de transfert et le cylindre de contre-pression respectif, et le ou chaque cylindre de transfert du ou de chaque groupe d'impression étant entraîné par un moyen d'entraînement propre. Etat de la technique Les modules d'impression satellites de machines d'impression rotatives à bobines comportent plusieurs groupes d'impression ; chaque groupe d'impression comprend un cylindre porte-plaque, un mécanisme encreur ou encrier coopérant avec le cylindre porte-plaque ainsi qu'un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque. A côté de l'encrier, un mouilleur peut également être associé au cylindre porte-plaque de chaque groupe d'impression d'un module d'impression satellites. Les cylindres de transfert des groupes d'impression d'un module d'impression satellites coopèrent avec au moins un cylindre de contre-pression de façon à faire passer une ma- tière d'impression à imprimer dans l'intervalle entre les cylindres de transfert et un cylindre de contre-pression. En particulier, on a largement développé les machines d'impression rotatives à bobines, avec ce que l'on appelle des modules d'impression satellites à neuf cylindres comportant quatre groupes d'impression et quatre cylindres porte-plaque ainsi que quatre cylindres de transfert et un unique cylindre de contre-pression coopérant avec tous les cylindres de transfert. Dans le cas d'un module d'impression satellites à neuf cylindres, les cylindres de transfert des groupes d'impression roulent sur un unique cylindre de contre-pression. Les groupes d'impression satellites connus de machines d'impression rotatives à bobines ont un cylindre de transfert de chaque groupe d'impression et le ou chaque cylindre de contre-pression est en-traîné par son propre moyen d'entraînement. Ainsi, les modules d'impression satellites à neuf cylindres sont équipés de cinq moteurs d'entraînement à savoir quatre moteurs pour les cylindres de transfert de quatre groupes d'impression et un moteur entraînant le cylindre de contre-pression. Il n'y a aucune liaison d'entraînement mécanique entre les cylindres de transfert et le cylindre de contre-pression. Les cylindres de transfert de tels modules d'impression satellites sont garnis de blanchets en caoutchouc, tendus. Suivant les caractéristiques des blanchets et des éventuels supports, on aura pour le fonctionnement du cylindre de transfert, un diamètre efficace résultant. Les diamètres efficaces résultants des cylindres de transfert peu- vent différer les uns des autres et ne correspondent pas nécessairement au diamètre du cylindre de contre-pression. Si l'on entraîne à la même vitesse de rotation les cylindres de transfert et le cylindre de contre-pression, ces différences de diamètre se traduisent par des vitesses périphériques différentes aux points de contact entre le cylindre de contre- pression et chaque cylindre de transfert. Si les cylindres de transfert et le cylindre de contre-pression sont entraînés en phase et en synchronisme, cela se traduit par des conditions irrégulières au niveau des points de contact entre les cylindres de transfert et le cylindre de contre-pression engendrant des couples de serrage qui sollicitent les mo- teurs ou les soulagent. Dans le cas extrême, les moteurs peuvent même être sollicités jusqu'à leurs limites autorisées de sorte que notamment le moyen d'entraînement du cylindre de contre-pression doit être conçu avec une réserve de puissance relativement importante ; cela se traduit par un coût élevé. On rencontre des problèmes analogues pour des mo- dules d'impression ne comportant qu'un seul groupe d'impression. But de l'invention La présente invention a pour but de résoudre les difficultés de l'état de la technique et de développer un nouveau module d'impression pour une machine d'impression rotative à bobines. Exposé et avantages de l'invention Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un module d'impression pour une machine d'impression rotative à bobines du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le ou chaque cylindre de contre-pression ne comporte pas de moyen d'entraînement propre mais est entraîné par au moins une liaison d'entraînement mécanique à partir d'au moins un cylindre de transfert Ainsi, selon l'invention, chaque cylindre de contre-pression ne comporte pas de moyen d'entraînement qui lui est propre mais il est entraîné par au moins une liaison d'entraînement mécanique à partir d'au moins un cylindre de transfert. Ainsi, il n'y a pas de flux de couple entre le cylindre de contre-pression et le cylindre de transfert auquel il est couplé, ce flux agissant vers l'extérieur. Le moyen d'entraînement commun d'un cylindre de transfert et du cylindre de contre-pression associé à celui-ci n'est sou-mis qu'à un flux de couple généré par les autres cylindres de transfert. Ainsi, les contraintes supplémentaires et l'absence de sollicitation des moteurs d'entraînement auront moins d'importance pour le module d'impression selon l'invention, ce qui permet de concevoir les moteurs du module d'impression selon l'invention avec une réserve de puissance plus faible. L'invention non seulement réduit le nombre de moyens d'entraînement utilisés, mais permet également de les concevoir plus petits ce qui se traduit par des économies importantes. Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention il est réalisé sous la forme d'un module d'impression à satellites à neuf cylindres ayant quatre groupes d'impression, chaque groupe d'impression se composant d'un cylindre porte-plaque, d'un encrier coopérant avec un cylindre porte-plaque respectif et un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque respectif, et les cylin- dres de transfert des groupes d'impression coopérant avec un unique cylindre de contre-pression. Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention il est réalisé sous la forme d'un module d'impression à sept cylindres comprenant trois groupes d'impression, chaque groupe d'impression étant composé d'un cylindre porte-plaque, d'un encrier coopérant avec le cylindre porte-plaque et d'un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque, et les cylindres de transfert des groupes d'impression coopérant avec un unique cylindre de contre-pression. Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention il est réalisé comme module d'impression à cinq cylindres et deux groupes d'impression, chaque groupe d'impression ayant un cylindre porte-plaque, un encrier coopérant avec le cylindre porte-plaque et un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque, et les cylindres de transfert des groupes d'impression coopérant avec un unique cylindre de contre-pression. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - la ou chaque liaison d'entraînement entre le cylindre de transfert et le cylindre de contre-pression respectif est embrayable et entre le cylindre de transfert et le cylindre de contre-pression respectif, il y a un embrayage, - l'embrayage est réalisé comme embrayage à friction ou embrayage avec liaison par la forme, - la ou chaque liaison d'entraînement entre un cylindre de transfert et le cylindre de contre-pression respectif est réalisée par des pignons ou des courroies crantées. Si selon une caractéristique avantageuse en mode d'impression, le cylindre de contre-pression est couplé à un unique cy- lindre de transfert et est entraîné par celui-ci, alors le cylindre de contre-pression est couplé au cylindre de transfert du groupe d'impression qui imprime l'encre noire sur la matière d'impression, si le groupe d'impression de l'encre noire n'imprime pas, le cylindre de transfert de l'encre noire est entraîné en position de non- impression. Selon une autre caractéristique, si en mode d'impression, le cylindre de contre-pression est couplé à plusieurs et notamment à tous les cylindres de transfert et est entraîné par ceux-ci, de façon avantageuse, le moyen d'entraînement du cylindre de transfert auquel est couplé le cylindre de contre-pression forme un moyen d'entraînement maître, alors que les entraînements des autres cylindres de transfert auxquels est couplé le cylindre de contre-pression, est un moyen d'entraînement esclave par rapport à l'entraînement maître. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière 5 plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure la est une vue très schématique d'un module d'impression satellites à neuf cylindres, selon l'état de la technique, - les figures lb et ic sont des diagrammes explicitant le fonctionne-ment d'un module d'impression satellites à neuf cylindres selon la figure la, - la figure 2a est une vue très schématique d'un module d'impression satellites à neuf cylindres selon l'invention, et - les figures 2b et 2c montrent des diagrammes explicitant le mode de 15 fonctionnement du module d'impression satellites à neuf cylindres selon l'invention tel que présenté à la figure 2a. Description de modes de réalisation préférentiels En se référant aux figures 2a-2c, on décrira ci-après de manière plus détaillée la présente invention après avoir au préalable fait 20 référence à l'état de la technique représenté aux figures la- 1 c. La figure la montre d'une manière très schématique, un module d'impression à satellites à neuf cylindres connu selon l'état de la technique ; ce module comprend quatre groupes d'impression. Pour ces quatre groupes d'impression, on représenté les cylindres porte- 25 plaque 10, 11, 12, 13 et les cylindres de transfert 14, 15, 16, 17. Les cylindres porte-plaque 10-13 des groupes d'impression coopèrent avec des encriers non représentés ainsi qu'avec des mouilleurs pour appliquer l'encre et l'agent mouillant sur les plaques d'impression ou formes d'impression installées sur les cylindres porte-plaque 10-13. Les cylin- 30 dres de transfert 14-17 des groupes d'impression roulent selon la figure la sur les cylindres porte-plaque 10-13 de chaque groupe d'impression et des blanchets sont tendus sur les cylindres de transfert 14-17. Tous les cylindres de transfert 14-17 des groupes d'impression du module d'impression satellites à neuf cylindres selon la figure la coopèrent avec 35 un unique cylindre de contrepression 18. Selon la figure la, dans l'état de la technique, à chaque cylindre de transfert 14-17 des groupes d'impression ainsi qu'aux cylindres de contre-pression 18 est associé un moyen d'entraînement ou moteur d'entraînement M, propre et cela de façon à pouvoir entraîner d'une part les cylindres de transfert 14-17 des groupes d'impression et d'autre part le cylindre de contre-pression M avec un moyen d'entraînement M distinct ; entre les cylindres de transfert 14-17 et le cylindre de contre-pression 18, il n'y a aucune liaison d'entraînement mécanique. Comme déjà indiqué, les cylindres de transfert ou cylindres porte-blanchets 14-17 sont munis de blanchets, tendus ; ces blanchets donnent en liaison avec d'éventuels éléments intercalaires, le diamètre efficace résultant du cylindre de transfert 14-17. On rencontre alors la difficulté qu'en fonction du blanchet, le diamètre efficace résul- tant des cylindres de transfert 14-17 peut différer l'un par rapport à l'autre vis-à-vis du cylindre de contre pression 18 de sorte que lorsque les cylindres de transfert 14-17 et le cylindre de contre-pression 18 sont entraînés par leur moyen d'entraînement M en phase aux vitesses de rotation, de façon synchrone, aux points de contact entre les cylindres de transfert 14-17 et le cylindre de contre-pression 18 on aura des vitesses périphériques différentes qui se traduisent par un flux de couple ou couple de serrage entre les cylindres. Cela sollicite ou soulage les moteurs M entraînant les cylindres de transfert 14-17 et le cylindre de contre-pression 18. Cette situation sera explicitée ci-après en référence aux figures lb et lc. Si la figure lb montre pour les quatre cylindres de transfert 14-17 et le cylindre de contre-pression 18, les contraintes ou couples P agissant sur les moyens d'entraînement M ; on a ainsi représenté le cas d'un diamètre efficace résultant globalement identique pour les quatre cylindres de transfert 14-17 et pour un diamètre du cylindre de contre-pression 18 inférieur au diamètre efficace résultant des quatre cylindres de transfert 14-17. Dans ce cas, les moyens d'entraînement M des cylindres de transfert 14-17 seront sollicités de manière supplémentaire dans les zones hachurées 19 par chaque fois un simple couple de serrage entre le cylindre de transfert et le cylindre de contre-pression alors que le moyen d'entraînement M du cylindre de contre-pression 18 sera soulagé par le quadruple couple de serrage. Dans une situation de contraintes extrêmes selon la figure 1 c, il peut en résulter que suivant l'amplitude du couple de serrage (selon les zones hachurées 19), le moteur M entraînant le cylindre de contre-pression 18 sera sollicité jusqu'au dessus de sa limite autorisée (-100 %) en mode de freinage, si bien qu'au moins le moteur M entraînant le cylindre de contre-pression 18 doit être conçu avec une grande réserve de puissance. Cela occasionne un coût élevé de réalisation d'un tel groupe d'impression satellites. La figure 2a montre d'une manière très schématique, un exemple de réalisation préférentiel d'un module d'impression satellites à neuf cylindres, d'un module d'impression satellites selon l'invention qui dispose de quatre groupes d'impression et de quatre cylindres porte- plaque 20, 21, 22, 23 et les cylindres de transfert 24, 25, 26, 27 reliés aux groupes d'impression. Des encriers non représentés coopèrent avec les cylindres porte-plaque 20-23. Il en est de même des dispositifs mouilleurs si bien que les cylindres de transfert 24-27 roulent sur les cylindres porte-plaque 20-23. Un unique cylindre de contre-pression 28 coopère avec les cylindres de transfert 24-27 des groupes d'impression et cela de façon à former des zones d'impression entre le cylindre de contre-pression 28 et les cylindres de transfert 24-27. La matière à imprimer traverse ces zones d'impression pour être imprimées. Dans l'unité d'impression à satellites selon l'invention représentée à la figure 2a, seuls les cylindres de transfert 24-27 des groupes d'impression est associé chaque fois un moye d'entraînement ou moteur d'entraînement M alors que le cylindre de contre-pression 28 n'est équipé d'aucun moyen d'entraînement propre mais est entraîné par au moins une liaison d'entraînement mécanique par au moins un cylindre de transfert. Dans l'exemple de réalisation de la figure 2a, le cylindre de contre-pression 28 est couplé par une liaison d'entraînement mécanique aux cylindre de transfert 24 pour être en-traîné par celui-ci ; la liaison d'entraînement mécanique entre le cylin- dre de transfert 24 et le cylindre de contre-pression 28 comporte un embrayage 29 permettant d'ouvrir ou de fermer la liaison d'entraînement entre le cylindre de contre-pression 28 et le cylindre de transfert 24. Les avantages du module d'impression à satellites selon l'invention représenté à la figure 2a vis-à-vis du module d'impression satellites selon l'état de la technique représenté à la figure la apparais-sent directement de la comparaison des figures 2b et 2c avec les figures lb, le ; les figures 2b, 2c montrent les contraintes ou couples P agissant sur les moteurs d'entraînement M des cylindres de transfert 24-27 io dans le cas où les quatre diamètres actifs résultant des quatre cylindres de transfert 24-27 sont identiques et que le diamètre du cylindre de contre-pression 28 est inférieur au diamètre efficace résultant des quatre cylindres de transfert 24-27. Ainsi, le moteur M entraînant le cylindre de transfert 24 couplé au cylindre de contre-pression 28 n'aura à 15 fournir que la différence entre le triple couple de serrage, le freinage entre les cylindres de transfert 25, 26, 27 et le couple d'entraînement nécessaire au groupe d'impression pour le cylindre de transfert 24. Les contraintes engendrées par les couples de serrage entre les cylindres de transfert 25, 26, 27 et le cylindre de contre- 20 pression 28 sont indiquées aux figures 2b et 2c par des zones hachurées 30 ; dans un cas de sollicitation extrême selon la figure 2c pour l'entraînement du cylindre de transfert 24 couplé au cylindre de contre-pression 28, il existe une réserve de puissance suffisante qui peut même servir au freinage si le couple de tension, triple est supérieur au 25 couple d'entraînement du groupe d'impression que doit fournir le moyen d'entraînement M du cylindre de transfert 24. Dans l'exemple de réalisation présenté à la figure 2a, le cylindre de contre-pression 28 est couplé au cylindre de transfert 24 d'un groupe d'impression et est entraîné par le moyen d'entraînement M 30 de celui-ci. Le cylindre de transfert 24 couplé au cylindre de contre-pression 28 est de préférence le cylindre de transfert du groupe d'impression qui imprime l'encre noire sur la matière d'impression. Si exceptionnellement on n'utilise pas le groupe d'impression qui fournit l'encre noire pour réaliser l'impression, alors selon l'invention, on en- traîne le groupe d'impression fournissant l'encre noire en position de dégagement. Comme déjà indiqué ci-dessus, la liaison d'entraînement mécanique entre le cylindre de contre-pression 28 et le cylindre de transfert 24 est couplée par un embrayage 29 de sorte que pendant que l'on équipe le cylindre de contre-pression 28 entouré par le matériau d'impression, il peut rester immobile ou il peut même introduire une nouvelle bande de matériau d'impression, et le cylindre de contre-pression 28 sera alors entraîné en l'enveloppant avec le matériau d'impression. La liaison d'entraînement débrayable entre le cylindre de contre-pression 28 et le cylindre de transfert 24 est assurée de préférence par l'intermédiaire de courroies crantées ou de pignons. Les pi-gnons ou poulies à courroie crantée sont reliés soit solidairement soit de manière amovible à chaque cylindre. A la différence de l'exemple de réalisation présenté, il est également possible de coupler le cylindre de contre-pression sur plu-sieurs cylindres de transfert en même temps par des liaisons d'entraînement correspondantes. Chacune des liaisons d'entraînement intégrales ont de préférence un embrayage. En variante, on peut égale-ment n'avoir qu'un seul embrayage qui à l'état embrayé couple le cylindre de contre-pression à tous les cylindres de transfert. Si un embrayage est intégré à chaque liaison d'entraînement, il est également possible de coupler le cylindre de con- tre-pression au choix soit seulement à l'un des cylindres de transfert. L'embrayage ou chaque embrayage intégré dans les liai-sons d'entraînement est réalisé par un embrayage à friction ou un embrayage par liaison par la forme. Au cas où le cylindre de contre-pression est couplé en même temps à plusieurs cylindres de transfert, on peut fermer un ou plusieurs embrayage mais il est néanmoins préférable d'avoir un mode de réalisation dans lequel le cylindre de contre-pression peut être couplé simultanément à tous les cylindres de transfert par la fermeture d'embrayage correspondant. Dans ce cas, tous les moyens d'entraînement des cylindres de transfert sont embrayés et l'un des moyens d'entraînement d'un cylindre de transfert constitue l'entraînement maître, alors que ceux des autres cylindres de transfert sont des entraînements esclaves vis-à-vis de l'entraînement maître. Dans ce cas, pour assurer une impression respectant les registres, il faut avoir des unités de réglage de registres périphériques sur les différents groupes d'impression ; de tels registres périphériques sont usuels pour l'homme du métier. Lorsqu'on utilise des embrayages à friction ou des embrayages qui peuvent être embrayés et découplés suivant la position, on peut supprimer les unités de réglage des registres périphériques. Dans l'exemple de réalisation présenté, tous les cylindres c'est-à-dire les cylindres porte-plaque, les cylindres de transfert et le cylindre de contre-pression ont sensiblement la même périphérie ; il s'agit ainsi d'un module d'impression avec un rapport de périphérie des 15 cylindres 1 : 1 : 1. Les périphéries des cylindres sont toutefois variables. Ainsi l'invention peut également s'appliquer à des groupes d'impression ayant un rapport de périphérie de 1 : 2 : 3 ou encore d'un rapport de périphérie 2 : 2 : 3 pour les cylindres porte-plaque, les cylindres de 20 transfert et le cylindre de contre-pression. On peut également avoir des rapports de 1 : 2 : 4 ou 2 : 2 : 4, etc. Bien que l'invention ait été décrite en référence aux dessins, l'exemple d'un module d'impression à satellites à neuf cylindres, elle n'est pas limitée à ce type de module d'impression à satellites à neuf 25 cylindres. L'invention peut également s'appliquer à des modules d'impression à sept cylindres ou à cinq cylindres avec trois ou deux groupes d'impression et à un unique cylindre de contre-pression, ainsi qu'à des modules d'impression à satellites à dix cylindres avec quatre groupes d'impression et à deux cylindres de contre-pression. On peut 30 également envisager l'application de l'invention à un module d'impression à trois cylindres comportant un seul groupe d'impression et ainsi un seul cylindre de contre-pression
Module d'impression d'une machine d'impression rotative à bobines comportant au moins un groupe d'impression, le ou chaque groupe d'impression ayant un cylindre porte-plaque, un encrier coopérant avec le cylindre porte-plaque et un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque. Chaque cylindre de transfert de chaque groupe d'impression coopère avec au moins un cylindre de contre-pression pour amener une matière d'impression à travers l'intervalle entre chaque cylindre de transfert et le cylindre de contre-pression respectif, chaque cylindre de transfert de chaque groupe d'impression étant entraîné par un moyen d'entraînement propre. Chaque cylindre de contre-pression (28) ne comporte pas de moyen d'entraînement propre mais est entraîné par au moins une liaison d'entraînement mécanique à partir d'au moins un cylindre de transfert (24).
1 ) Module d'impression d'une machine d'impression rotative à bobines comportant au moins un groupe d'impression, le ou chaque groupe d'impression ayant un cylindre porte-plaque, un encrier coopérant avec le cylindre porte-plaque et un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque, le ou chaque cylindre de transfert du ou de chaque groupe d'impression coopérant avec au moins un cylindre de contrepression pour qu'une matière d'impression soit conduite pour son impression à travers l'intervalle entre le ou chaque cylindre de transfert et le cylindre de contre-pression respectif, et le ou chaque cylindre de transfert du ou de chaque groupe d'impression étant entraîné par un moyen d'entraînement propre, caractérisé en ce que le ou chaque cylindre de contre-pression (28) ne comporte pas de moyen d'entraînement propre mais est entraîné par au moins une liaison d'entraînement mécanique à partir d'au moins un cylindre de transfert (24) . 2 ) Module d'impression selon la 1, caractérisé en ce qu' il est réalisé sous la forme d'un module d'impression à satellites à neuf cylindres ayant quatre groupes d'impression, chaque groupe d'impression se composant d'un cylindre porte-plaque (21, 22, 23, 24), d'un encrier coopérant avec un cylindre porte-plaque respectif et un cylindre de transfert (24, 25, 26, 27) coopérant avec le cylindre porte-plaque respectif, et les cylindres de transfert des groupes d'impression coopèrent avec un unique cylindre de contre-pression 28. 3 ) Module d'impression selon la 1, caractérisé en ce qu' il est réalisé sous la forme d'un module d'impression à sept cylindres comprenant trois groupes d'impression, chaque groupe d'impression 35 étant composé d'un cylindre porte-plaque, d'un encrier coopérant avecle cylindre porte-plaque et d'un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque, et les cylindres de transfert des groupes d'impression coopérent avec un unique cylindre de contre-pression. 4 ) Module d'impression selon la 1, caractérisé en ce qu' il est réalisé comme module d'impression à cinq cylindres et deux groupes d'impression, chaque groupe d'impression ayant un cylindre porte- plaque, un encrier coopérant avec le cylindre porte-plaque et un cylindre de transfert coopérant avec le cylindre porte-plaque, et les cylindres de transfert des groupes d'impression coopérent avec un unique cylindre de contre-pression. 5 ) Module d'impression selon la 1, caractérisé en ce que la ou chaque liaison d'entraînement entre le cylindre de transfert (24) et le cylindre de contre-pression (28) respectif est embrayable, avec un embrayage (29) entre le cylindre de transfert (24) et le cylindre de contre-pression respectif (28). 6 ) Module d'impression selon la 5, caractérisé en ce que l'embrayage (29) est réalisé comme embrayage à friction ou embrayage 25 par liaison de forme. 7 ) Module d'impression selon la 1, caractérisé en ce que la ou chaque liaison d'entraînement entre un cylindre de transfert (24) 30 et le cylindre de contre-pression (28) respectif est réalisée par des pi-gnons ou des courroies crantées crantés. 8 ) Module d'impression selon la 1, caractérisé en ce qu'en mode d'impression, le cylindre de contre-pression (28) est couplé à un unique cylindre de transfert (24) et est entraîné par celui-ci. 9 ) Module d'impression selon la 8, caractérisé en ce que le cylindre de contre-pression (28) est couplé au cylindre de transfert (24) du groupe d'impression qui imprime l'encre noire sur la matière d'impression. 10 ) Module d'impression selon la 9, caractérisé en ce que si le groupe d'impression de l'encre noire n'imprime pas, le cylindre de transfert (24) de l'encre noire est entraîné en position de non-impression. 11 ) Module d'impression selon la 1, caractérisé en ce qu' en mode d'impression, le cylindre de contre-pression est couplé à plu-sieurs et notamment à tous les cylindres de transfert et est entraîné par ceux-ci. 12 ) Module d'impression selon la 11, caractérisé en ce que le moyen d'entraînement du cylindre de transfert auquel est couplé le cylindre de contre-pression forme un moyen d'entraînement maître alors que les entraînements des autres cylindres de transfert auxquels est couplé le cylindre de contre-pression, est un moyen d'entraînement esclave par rapport à l'entraînement maître.30
B
B41
B41F
B41F 13,B41F 7
B41F 13/008,B41F 7/10
FR2893881
A1
VEHICULE A TOIT ESCAMOTABLE COMPRENANT UN RIDEAU CACHE BAGAGE MOBILE ET DES MOYENS D'AUTOMATISATION DE CE RIDEAU
20,070,601
La présente invention concerne un véhicule automobile, comprenant un coffre arrière et un toit rigide mobile entre une position déployée et une position escamotée dans une partie supérieure du coffre. Ce véhicule comprend un rideau de recouvrement d'une partie inférieure du coffre, mobile entre une position de recouvrement et une position repliée et des actionneurs pouvant être commandés pour replier le toit lorsque le rideau couvre la partie inférieure du coffre. L'invention porte plus particulièrement sur un véhicule décapotable à deux ou quatre places. Dans un véhicule de ce type, le rideau délimite un espace alloué au chargement de bagages pour limiter la hauteur ces bagages, afin qu'ils ne gênent pas le repliement du toit en partie supérieure du coffre. Lorsque le rideau ne recouvre pas la partie inférieure du coffre, le cycle de repliement du toit ne peut pas avoir lieu. Ainsi, un occupant du véhicule désirant commander le repliement du toit alors que le rideau occupe sa position repliée, est contraint de sortir du véhicule, de déplacer le rideau à sa position de recouvrement et de commander de nouveau les actionneurs pour replier le toit. L'invention vise à remédier à cet inconvénient. À cet effet, le véhicule selon l'invention comprend un coffre arrière, un toit rigide mobile entre une position déployée et une position escamotée dans une partie supérieure du coffre, un rideau de recouvrement d'une partie inférieure du coffre mobile entre une position de recouvrement et une position repliée, et des actionneurs pouvant être commandés pour replier le toit lorsque le rideau couvre la partie inférieure du coffre. Selon l'invention, le véhicule comprend des moyens d'entraînement du rideau pour déplacer ce rideau vers sa position de recouvrement de façon automatisée, avant repliement du toit. Selon une autre caractéristique de l'invention, le véhicule comprend un boîtier de commande pilotant les actionneurs et les moyens d'entraînement du rideau, un bouton de commande relié au boîtier et actionnable par un occupant du véhicule pour commander un repliement du toit, et lorsque le rideau occupe une position repliée et que le bouton de commande du toit est actionné pour replier le toit, le boîtier de commande pilote les moyens d'entraînement pour déplacer le rideau de sa position repliée à sa position déployée préalablement au pilotage du repliement du toit. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'entraînement comprennent un moteur électrique et un câble entraîné en translation par ce moteur électrique suivant une direction principale, le rideau comprenant un bord libre mobile suivant la direction principale, une extrémité du bord libre étant fixée au câble. Selon une autre caractéristique de l'invention, la fixation de l'extrémité libre au câble est amovible. Selon une autre caractéristique de l'invention, le câble forme une courroie montée entre deux poulies, l'une de ces poulies étant entraînée en rotation par le moteur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le véhicule comprend un moyen d'attache incluant une base rigidement solidaire du câble, prolongée par un crochet d'accueil de l'extrémité du bord libre du rideau, cette extrémité étant encliquetée dans le crochet. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'entraînement du rideau comprennent une crémaillère ayant une extrémité rigidement solidaire du rideau, une roue dentée en engrènement avec la crémaillère, et un moteur d'entraînement de la roue. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le véhicule comprend un bouton de commande, tel qu'un bouton poussoir, situé à l'intérieur du coffre, coopérant avec les moyens d'entraînement du rideau et le boîtier de commande position à l'autre. Selon une autre pour déplacer le rideau d'une caractéristique de l'invention, le véhicule comprend obstacle situé sur coopérant avec les un détecteur apte à détecter le chemin de déplacement du rideau moyens d'entraînement du rideau et un et le boîtier de commande pour arrêter le déplacement du rideau lorsqu'un obstacle est détecté. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le véhicule comprend un système d'alarme coopérant avec le détecteur d'obstacle pour activer une alarme d'avertissement du conducteur du véhicule, lorsque le déplacement du rideau est arrêté en raison de la présence d'un obstacle sur le chemin de déplacement du rideau. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un coffre arrière d'un véhicule à toit escamotable selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe de la figure 1 25 selon la ligne II-II ; et - la figure 3 est un schéma de principe d'un dispositif de commande de l'escamotage du toit dans le coffre de la figure 1. Sur la figure 1 est représenté un coffre arrière 1 30 d'un véhicule automobile décapotable de type cabriolet. Ce type de véhicule est équipé d'un toit rigide, non représenté, mobile entre une position déployée dans laquelle il couvre l'habitacle du véhicule et une position escamotée dans le coffre 1 sous un couvercle 35 d'ouverture et de fermeture de ce coffre 1, non représenté. Dans sa position déployée, le toit comprend un pavillon situé au dessus de l'habitacle et une lunette arrière s'étendant dans le prolongement du pavillon suivant une direction oblique. Dans la position escamotée du toit, la lunette s'étend sensiblement horizontalement et est située en regard du plancher 2 du coffre 1, correspondant à une partie de fond de la caisse du véhicule. Le coffre 1 présente une forme sensiblement parallélépipédique et comprend une partie supérieure d'accueil 3 du toit dans sa position escamotée et une partie inférieure 4 pouvant réceptionner un chargement. Le coffre est symétrique par rapport à un plan vertical PV médian par rapport à la largeur du véhicule et s'étendant suivant une direction longitudinale du véhicule. De la sorte, deux éléments du coffre 1 symétriques par rapport au plan PV portent le même numéro complété par la lettre a pour les éléments situés d'un côté de ce plan PV, et par la lettre b pour les autres éléments. Le coffre 1, délimité latéralement par des flancs 4a, 4b s'étendant parallèlement aux roues arrières du véhicule, est délimité par une paroi de fond 5 s'étendant verticalement à distance des dossiers des sièges arrière du véhicule et vers le bas par le plancher 2, et par son couvercle de fermeture dans sa position fermée. Le véhicule comprend des actionneurs de déplacement du toit aptes à déplacer le toit entre sa position déployée et sa position escamotée dans la partie supérieure 3 du coffre 1. Ces actionneurs sont pilotés par un boîtier de commande 6 relié à un bouton de commande 7, actionnable par un occupant du véhicule pour commander le repliement du toit. Lors du repliement du toit, le chargement du coffre 1 ne doit pas venir au contact de ce toit, et plus particulièrement de la lunette en verre le surplombant. Pour éviter ce problème, le coffre 1 est équipé d'un rideau 8 ou cache-bagages, permettant de séparer la partie supérieure 3 du coffre 1 destinée à la réception du toit, de la partie inférieure 4, conçue pour recevoir le chargement. Le rideau 8 matérialise l'espace alloué aux bagages lorsque le toit est rangé dans la partie supérieure 3 du coffre 1. Le rideau 8 peut être plié ou déplié suivant le besoin d'un occupant du véhicule. Le rideau 8 est mobile suivant une direction principale, entre une position dans laquelle il est complètement replié vers la paroi de fond 5 et une position de recouvrement de la partie inférieure 4 du coffre 1, dans laquelle il est étiré dans le sens opposé. Dans sa position repliée, le rideau 8 est enroulé autour d'un enrouleur s'étendant selon un axe transversal du véhicule qui longe la paroi de fond 5 du coffre 1, fixé dans le coffre 1 par deux paliers non représentés. Dans sa position de recouvrement, le rideau 8 est étiré et a son bord libre 9 en affleurement du couvercle du coffre 1 dans sa position de fermeture. Le rideau 8 est une toile rectangulaire constituée d'un matériau souple et avantageusement opaque et/ou imperméable, tel que du tissu imperméabilisé ou un film plastique. Le bord libre 9 du rideau 8 est doté d'une tige 11 s'étendant parallèlement à ce bord 9 en étant rigidement solidaire de celui-ci. Les extrémités 12a et 12b de la tige 11 s'étendent au-delà des bords latéraux 13a, 13b du rideau 8 et peuvent coulisser entre des rails de guidage 14a, 14b fixés horizontalement sur les flancs 4a, 4b correspondants du coffre 1. Plus précisément, chaque extrémité 12a, 12b de la tige 11 est engagée dans une rainure 16a, 16b formée dans un rail 14a, 14b correspondant pour coulisser d'un bout à l'autre de celui-ci. Le rideau 8 coopère avec les actionneurs pour éviter un repliement du toit dans des conditions inappropriées, pour lesquelles le chargement du coffre 1 pourrait venir au contact du toit. Plus particulièrement, si le rideau 8 n'occupe pas sa position de recouvrement, le boîtier de commande 6 est adapté pour ne pouvoir commander les actionneurs dans le sens de repliement du toit. De la sorte, le repliement du toit n'est rendu 10 possible qu'une fois que le rideau 8 recouvre la partie inférieure 4 du coffre 1. Au contraire, si le rideau 8 n'est pas déployé, le boîtier de commande 6 des actionneurs est dans l'incapacité de commander le repliement du toit. 15 Selon l'invention, le véhicule comprend des moyens d'entraînement 18a, 18b du rideau 8 pour déplacer ce rideau 8 vers sa position de recouvrement de façon automatisée avant le repliement du toit. Le repliement du toit est ainsi plus pratique et plus rapide puisqu'il 20 évite l'intervention d'un occupant du véhicule lorsque le rideau est replié. Plus précisément, les moyens d'entraînement 18a, 18b du rideau 8 sont pilotés par le même boîtier de commande 6 que celui des actionneurs du toit, comme 25 représenté sur la figure 3. De la sorte, lorsque le rideau 8 occupe une position repliée et que le bouton de commande 7 du toit est actionné, le boîtier de commande 6 pilote les moyens d'entraînement 18a, 18b pour déplacer le rideau 8 de sa 30 position repliée à sa position déployée, préalablement au pilotage du repliement du toit. Les moyens d'entraînement 18a, 18b du rideau 8 sont reliés respectivement aux extrémités 12a, 12b de la tige 11. Ils sont symétriques par rapport au plan PV, si bien 35 que seuls ceux visibles sur la figure 2, c'est-à-dire les moyens d'entraînement 18a, sont décrits dans ce qui suit, cette description étant bien évidemment valable pour les autres moyens d'entraînement 18b. Selon le mode de réalisation du moyen d'entraînement 18a représenté aux figures, ce moyen 18a comprend un moteur électrique 19a et un câble 21a entraîné en translation par le moteur 19a suivant la direction principale sensiblement parallèle à la longueur du véhicule. Ce câble 21a est fixé à l'extrémité 12a de la tige 11 et est par exemple métallique. Plus précisément, le moteur 19a est rigidement solidaire du flanc 4a du coffre 1 et est situé vers le couvercle du coffre 1 dans sa position fermée. Le moyen d'entraînement 18a comprend en outre deux poulies 22a, 23a. La première poulie 22a est directement entraînée par le moteur 19a autour d'un axe Al perpendiculaire à la direction principale. La deuxième poulie 23a est orientée suivant un axe A2 perpendiculaire à la direction principale, en étant rigidement solidaire du flanc 4a dans une partie de ce flan proche de la paroi de fond 5 du coffre 1. Le câble 21a est tendu entre la poulie 22a directement entraînée par le moteur 19a et la deuxième poulie 23a, de façon à former une courroie. Une rotation de la poulie 22a autour de son axe Al dans un certain sens de rotation entraîne la translation du câble 21a suivant la direction principale et le coulissement de l'extrémité 12a de la tige 11 le long du rail 14a vers l'extrémité de ce rail 14a. Le moteur 19a et la poulie 22a associée sont logés de façon imperdable dans un boîtier de protection 24a 30 doté d'ouvertures de passage du câble 21a. Selon un mode de réalisation possible de la fixation de l'extrémité 12a de la tige 11 au câble 21a, non représenté, le câble 21a comprend un moyen d'attache doté d'une base rigidement solidaire du câble 21a, 35 prolongée par un crochet d'accueil de l'extrémité de la tige. L'extrémité 12a de la tige 11 est encliquetée dans le crochet de façon amovible. De la sorte, la tige 11 peut être désolidarisée du câble 21a pour permettre un actionnement manuel du rideau 8 en cas d'une panne électrique par exemple du moteur d'entraînement 19a du câble 21a. Selon un deuxième mode de réalisation des moyens d'entraînements 18a de l'extrémité 12a de la tige 11, non représenté sur les figures, les moyens d'entraînement 18a du rideau 8 comprennent une crémaillère ayant une extrémité rigidement solidaire du rideau 8, une roue dentée mobile en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la direction de déplacement du rideau 8, cette roue étant en engrènement avec la crémaillère, et un moteur d'entraînement de la roue. Selon un aspect avantageux de l'invention, les moyens d'entraînement 18a du rideau 8 peuvent également être pilotés à partir d'un deuxième bouton de commande 26 situé à l'intérieur du coffre 1, ce bouton 26 étant relié au boîtier de commande 6. Le deuxième bouton de commande 26 est actionnable par un passager du véhicule, et peut se présenter sous la forme d'un bouton poussoir. Ce bouton 26 coopère avec le boîtier de commande 6 pour déplacer le rideau 8 aussi bien vers sa position repliée que vers sa position de recouvrement. Plus particulièrement, en cas d'actionnement du deuxième bouton 26 dans le sens de déplacement du rideau 8 à sa position de recouvrement/repliement, si le rideau 8 est dans une position au moins partielle de repliement/recouvrement, le boîtier de commande 6 pilote le moteur 19a pour déplacer le rideau 8 à sa position de recouvrement/repliement. Le véhicule comprend en outre un détecteur d'obstacle apte à détecter la présence d'un obstacle, tel qu'un bagage d'une hauteur plus importante que la partie inférieure 4 du coffre 1, situé sur le chemin de déplacement de la tige 11 du rideau 8. Ce détecteur est relié au boîtier de commande 6 et coopère avec celui-ci pour piloter l'arrêt du moteur 19a lorsqu'un obstacle est détecté. La détection de l'obstacle peut se faire par comptage des tours du moteur 19a, par mesure de courant ou par des contacts situés le long de la tige 11. Un système d'avertissement d'un occupant du véhicule coopère avec le détecteur d'obstacle et/ou le boîtier de commande 6 pour avertir un occupant lorsque le déplacement du rideau 8 est arrêté en raison de la présence d'un obstacle sur le chemin de déplacement du rideau 8. L'occupant du véhicule peut être averti de la présence d'un obstacle par un message sonore ou visuel. L'invention apporte une solution offrant différents avantages parmi lesquels : -L'automatisation du déplacement du rideau 8 à sa position de recouvrement de la partie inférieure 4 du 15 coffre 1, - la simplification du cycle d'escamotage du toit, - la possibilité pour un occupant du véhicule de manoeuvrer de façon automatisée le rideau 8 selon ses besoins lors du chargement ou du déchargement du coffre 20 1, au moyen d'un bouton de commande 26 situé dans le coffre 1
L'invention concerne un véhicule automobile, de type décapotable, comprenant un coffre arrière (1), un toit rigide mobile entre une position déployée et une position repliée dans une partie supérieure (3) du coffre (1), un rideau de recouvrement (8) d'une partie inférieure (4) du coffre (1), mobile entre une position de recouvrement et une position repliée, des actionneurs pouvant être commandés pour replier le toit lorsque le rideau (8) couvre la partie inférieure (4) du coffre (1).Selon l'invention, le véhicule comprend des moyens d'entraînement (18a, 18b) du rideau (8) pour déplacer ce rideau (8) vers sa position de recouvrement de façon automatisée avant repliement du toit.L'invention trouve application dans le domaine des véhicules, notamment automobiles.
1. Véhicule automobile comprenant un coffre arrière (1), un toit rigide mobile entre une position déployée et une position repliée dans une partie supérieure (3) du coffre (1), un rideau de recouvrement (8) d'une partie inférieure (4) du coffre (1), mobile entre une position de recouvrement et une position repliée, des actionneurs pouvant être commandés pour replier le toit lorsque le rideau (8) couvre la partie inférieure (4) du coffre (1), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'entraînement (18a, 18b) du rideau (8) pour déplacer ce rideau (8) vers sa position de recouvrement de façon automatisée avant repliement du toit. 2. Véhicule selon la 1, comprenant un boîtier de commande (6) pilotant les actionneurs et les moyens d'entraînement du rideau (18a, 18b), un bouton de commande (7) relié au boîtier (6) et actionnable par un occupant du véhicule pour commander un repliement du toit, et dans lequel lorsque le rideau (8) occupe une position repliée et que le bouton de commande (7) du toit est actionné pour replier le toit, le boîtier de commande (6) pilote les moyens d'entraînement (18a, 18b) pour déplacer le rideau (8) de sa position repliée à sa position déployée préalablement au pilotage du repliement du toit. 3. Véhicule selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens d'entraînement (18a, 18b) comprennent un moteur électrique (19a, 19b) et un câble (21a, 21b) entraîné en translation par ce moteur électrique (19a, 19b) suivant une direction principale, dans lequel le rideau (8) comprend un bord libre (9) mobile suivant la direction principale, et dans lequel une extrémité (12a, 12b) du bord libre (9) est fixée au câble (21a, 21b). 4. Véhicule selon la 3, dans lequel la fixation de l'extrémité libre au câble (21a, 21b) est amovible. 5. Véhicule selon la 3 ou 4, dans lequel le câble (21a, 21b) forme une courroie montée entre deux poulies (22a, 22b, 23a, 23b), l'une de ces poulies (22a, 22b) étant entraînée en rotation par le moteur (19a, 19b). 6. Véhicule selon l'une des 3 à 5, comprenant un moyen d'attache incluant une base rigidement solidaire du câble (21a, 21b), prolongée par un crochet d'accueil de l'extrémité (12a, 12b) du bord libre (9) du rideau (8), cette extrémité (12a, 12b) étant encliquetée dans le crochet. 7. Véhicule selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens d'entraînement (18a, 18b) du rideau (8) comprennent une crémaillère ayant une extrémité rigidement solidaire du rideau (8), une roue dentée en engrènement avec la crémaillère, et un moteur d'entraînement de la roue. 8. Véhicule selon l'une des précédentes, comprenant un bouton de commande (26), tel qu'un bouton poussoir, situé à l'intérieur du coffre (1), coopérant avec les moyens d'entraînement (18a, 18b) du rideau (8) et le boîtier de commande (6) pour déplacer le rideau (8) d'une position à l'autre. 9. Véhicule selon l'une des précédentes, comprenant un détecteur apte à détecter un obstacle situé sur le chemin de déplacement du rideau (8) et coopérant avec les moyens d'entraînement (18a, 18b) du rideau (8) et le boîtier de commande (6) pour arrêter le déplacement du rideau (8) lorsqu'un obstacle est détecté. 10. Véhicule selon la 9, comprenant un système d'alarme cooperant avec le détecteur d'obstacle pour activer une alarme d'avertissement du conducteur du véhicule, lorsque le déplacement du rideau (8) est arrêté en raison de la présence d'un obstacle sur le chemin de déplacement du rideau (8).
B
B60
B60J,B60R
B60J 7,B60R 5,B60R 16
B60J 7/20,B60R 5/04,B60R 16/027
FR2898741
A1
DISPOSITIF MOTORISE DE MOBILES DECORATIFS A AIMANTS
20,070,921
La présente invention concerne un dispositif électrique et magnétique motorisé pouvant se suspendre en plafonnier, garni de Figurines en mouvement prévu pour agrémenter des lieux de réception privés ou publics et des chambres. Un mobile décoratif en suspension n'est mû que par l'air et non continuellement. Les mouvements indépendants de ses Figurines sont limités à l'aléatoire, ceux d'un carrousel pour enfants requièrent une certaine mécanisation et n'usent pas forcément d'agencement simplifié par l'utilisation de forces magnétiques exemptant les frictions mécaniques. Ses Figurines généralement fixes, sont entraînées par la rotation d'une partie nécessitant une consommation de piles électriques ou un remontage mécanique. Cet objet réservé aux petits n'est en général pas visible d'autres parties des lieux. Le positionnement d'un mobile suspendu, lui, ne s'effectue pas toujours au point d'éclairage d'un lieu où il pourrait facilement être vu de tous, sans se déplacer. Il n'est pas non plus à l'abri des mains indélicates ou des gestes brusques. Ces deux diverses structures mobiles, éclairées souvent indirectement, n'émettent pas ou peu de lumière lors d'une veillée. Ordinairement un luminaire suspendu ne fait pas office de structure cinétique de distraction. Le dispositif selon la caractéristique principale de l'invention grâce à sa fonction rotative et magnétique exempte de frictions mécaniques, petit permettre d'articuler diverses structures (suspendues ou non ), et, pour exemple non limitatif : d'agrémenter cinétiquement le système d'éclairage d'un lieu en profitant de son positionnement central, le rendant ainsi visible de tous. Dans ce cas précis il peut permettre à une structure mobile destinée à tous âges d'être mûe en continue, alimentée et éteinte à volonté, évitant ainsi son rechargement énergétique ou son remontage mécanique, et, sans altérer le bon éclairage des lieux, il peut ainsi constituer l'articulation d'un objet hybride de décoration ludique se situant entre : l'objet d'éclairage, le mobile, le carrousel. A titre d'exemple dans ce cas de suspension : la mise en marche de l'ensemble peut s'actionner à l'interrupteur mural des lieux lui permettant de s'alimenter en électricité du secteur, de s'éclairer en fonctionnant, d'être vu lors d'une veillée et la nuit, et, ou, d'éclairer pleinement les lieux, se situant à bonne hauteur à l'abri des petites mains indélicates. Une structure principale (ici : en forme de colonne cylindrique) fixe, pouvant inclure un système d'éclairage, verticalement suspendue au plafond d'un lieu, dispose à son extrémité basse d'un moteur électrique qui, lorsqu'on actionne l'interrupteur d'éclairage des lieux entraîne dans un sens de rotation une structure circulaire fine en forme de coupelle sur laquelle reposent quatre figurines, leur permettant ainsi de passer chacune à leur tour et continuellement (levant une plate-forme supportant six aimants fixes et chacun en regard d'un autre identique et siégeant dans la partie haute de chaque figurine. Chaque aimant présentant à chaque passage de l'un devant l'autre un pôle identique, en résulte une répulsion des deux l'un envers l'autre qui a pour effet de faire pivoter l'articulation de chaque figurine sur sa position d'ancrage dans un petit mouvement d'oscillation brusque donnant l'impression que ces dernières se meuvent en sautillant et se balançant. Les veilleuses d'éclairage éventuellement fixées à la plate-forme de plafonnier ou plus bas sur la structure principale fixe en suspension éclairent les sujets en mouvement et diffusent partout leur lueur, dès qu'on actionne l'interrupteur mural des lieux. Elles peuvent s'orienter soit en direction des figurines, soit en direction du lieu uniquement, soit des deux. Selon un mode de réalisation non illustré, elles peuvent aussi comporter un abat-jour ou cache laissant diffuser juste assez de lumière sur les figurines empêchant d'éblouir les usagers. Selon des modes particuliers de réalisation : - La structure circulaire motorisée suspendue à une structure tubulaire fixe et éclairante, peut faire se mouvoir des figurines s'y maintenant, grâce à sa rotation et à la présentation fréquencée d'aimants polairement opposés et logés les uns : sur cette structure principale fixe en suspension, en regard des autres : sur les figurines. - Le moteur électrique logé à la base de la structure tubulaire fixe (ou structure principale fixe en suspension) peut constituer l'élément d'entraînement principal de la structure motorisée qui 20 supporte les figurines pivotantes et en équilibre sur cette dernière, grâce à leur articulation. - La structure principale fixe en suspension peut comporter une plate-forme comprenant six aimants rectangulaires, chacun collé sur un support en pente et présentant obliquement une de ses deux faces plates vers le haut des figurines. - Un aimant identique peut se fixer dans la partie haute (bec) d'une figurine (ici : quatre au 25 total) et présenter une de ses deux faces plates (et polairement répulsive) obliquement orientée vers ceux de la plate-forme. -Une pièce articulée (support de la figurine) peut constituer l'articulation maîtresse d'une figurine et lui permettre de pivoter et se balancer grâce à une partie pinçante fixée dans une gorge maintenant l'ensemble de la figurine suspendu sur la structure motorisée. 30 - La pièce articulée peut présenter une particularité dans son positionnement suspendu et dans sa forme (losangée ou triangulaire) en ce que la majeure partie de sa masse se situant sous l'axe de pivot de sa figurine lui permet de profiter du maximum d'énergie emmagasinée lors de l'impulsion initiale des aimants a et (3, de replacer à moindre effort dans sa position de départ la dite figurine et tendre ainsi à faciliter le contrebalancement de cette dernière. 35 - La pièce articulée peut comporter une butée d'arrêt de mouvement située à un niveau inférieur à l'axe de pivot de la figurine et permettant d'arrêter contre la structure circulaire motorisée, le mouvement d'approche de la figurine vers la plate-forme (ici : mangeoire) aimantée de la structure principale. Les dessins annexés illustrent une adaptation suspendue de l'invention. La figure 1 représente en coupe partielle le profil (et face) de la structure suspendue motorisée, dans 5 son ensemble. La figure 2 représente en plein la vue de dessous de toute la structure. La figure 3 représente en transparence la vue de dessus de l'ensemble ( sans plate-forme de plafonnier). La figure 4 représente en transparence la vue de dessus de toute la structure ( sans 10 système d'éclairage). La figure 5 représente en plein et de profil la pièce articulée d'une figurine sur la structure motorisée en semi-coupe. La figure 6 représente en plein et de profil la pièce articulée en mouvement d'une figurine sur la structure motorisée en semi-coupe. 15 La figure 7 représente une vue partielle de profil, en semi-coupe et transparence du mode de mouvement d'une figurine. En référence à la figure 1, et dans le cas d'une fixation suspendue, le dispositif peut animer une colonne rigide cylindrique ou structure principale fixe en suspension (1) de hauteur égale à celle d'un lustre d'éclairage commun. Celle-ci est arrêtée dans son haut par 20 une plate-forme de plafonnier (7) permettant sa suspension fixe au plafond par un crochet (10). Cette plate-forme plafonnier (7) laisse passer un fil d'alimentation électrique (8) branché au secteur par une connexion (9) qui sert à alimenter en courant la ou les lampes d'éclairage (6) et le moteur (4) à chaque allumage du dispositif. La colonne cylindrique en suspension (1) comporte une plate-forme (5) en sa mi-hauteur, 25 sur laquelle repose six supports (11) et leurs aimants (a) respectifs correspondant à un nombre inférieur ou supérieur (non limitatif) de figurines (3). En exemple : six supports d'aimants pour quatre figurines, ou, huit supports d'aimants pour six ou huit figurines, selon les modes de réalisation. Ces supports (11) et aimants (a) sont fixés et dissimulés sous une végétation factice (13). 30 Celle-ci peut également figurer au plafonnier (7) et au bas de la structure motorisée (2). Le moteur de boule à Facette (4) logé et fixé au bas de la structure principale fixe en suspension (1) soutient et entraîne la structure circulaire motorisée (2) (ou perchoir) en une rotation silencieuse en sens unique, de trois ou cinq tours-minute. La pièce articulée (12) de chaque figurine selon les figures 1 et 2 du dessin 5/6 se 35 présente sous l'aspect d'une pièce de bois, plastique ou métal, en forme de Trapèze ou Triangle de 5 cm de long (non limitatif) faisant office de balancier, et s'agrippe en pendant à l'aide d'une partie pinçante (15) sur le rebord haut (16) de la structure motorisée (2) permettant à l'ensemble de la figurine de pivoter et de donner l'impression d'y percher. Une butée (14) d'arrêt de mouvement (constituée d'un clou ou d'un appendice saillant de la pièce articulée : 12, en cas de moulage de celle-ci) permet l'arrêt instantané du mouvement de retour des figurines (3) avant que ces dernières ne touchent les parties 13, a, et 11 reposant sur la plate-forme (5). Chaque figurine (3) est fixée, collée ou emboîtée sur sa pièce articulée (12). Cette dernière peut faire partie intégrante de la figurine. Dans ce cas, l'ensemble pièce articulée et figurine ne constituant qu'un seul corps peut se façonner par moulage plastique ou en bois usiné. Selon le mode de réalisation précité on veillera à ce que la base et la pièce articulée (12) de la figurine pèsent suffisamment pour permettre à cette dernière un bon équilibre de balancement et facilite au maximum la répulsion des aimants a et R. Dans d'autres versions (suspendues ou non) de l'adaptation de l'invention, chacune distincte, non illustrées et citées respectivement dans l'ordre alphabétique ci-dessous : a) Le nombre de figurines (3) peut varier de une, deux, trois, quatre, six, huit pièces, voir plus. b) Celles-ci peuvent se remplacer aisément grâce à une attache pincée ou magnétique, dans le cas d'une pièce articulée (12) indépendante de sa figurine (3). c) L'ensemble électrique moteur (4) et lampes veilleuses (6) ou l'un séparément de l'autre, peut s'allumer par le biais d'un interrupteur à tirette indépendamment de celui des lieux, en s'alimentant à la connexion (9) et servir ainsi dans un cas : d'éclairage, dans l'autre : de mobile motorisé. d) L'allumage de l'ensemble peut se télécommander. e) Un moteur à piles électriques de type 1,5 volts standard ou rechargeables, peut remplacer le moteur (4) et fonctionner indépendamment de l'alimentation du secteur (9) et de l'éclairage. f) Le nombre de lampes veilleuses peut augmenter et varier ainsi de deux, trois, quatre, voir plus. g) Trois tiges réglables dans leur longueur et fixées sur la plate-forme (7) peuvent prendre appui contre le plafond des lieux et assurer une stabilisation anti-vibratoire de l'ensemble suspendu. h) La plate-forme (7) elle-même selon sa forme peut par son appui contre le plafond des lieux, stabiliser l'ensemble suspendu, grâce à un ressort d'accrochage remplaçant le crochet (10). i) L'ensemble suspendu peut se réduire au minimum : se présentant en un simple charpentage de bois constitué d'une fine tige centrale accueillant le circuit d'alimentation 5 électrique de l'ensemble, et supportant le système d'éclairage et la structure motorisée. j) La colonne de suspension (1) peut devenir partie éclairante, par l'emploi de matériaux transparents (ou) et colorés pour sa conception et recevoir en son intérieur (ou) et sa longueur un ou plusieurs tubes au néon longs ou circulaires ou ampoules d'éclairage diverses. Dans ce cas elle peut ou peut ne pas, se passer d'un éclairage en plafonnier. 10 k) Une double rangée d'aimants (a) (ainsi qu'une troisième ou plus) sur une seconde plate-forme (5) (ou une troisième ou plus) de la colonne (1) peut animer une deuxième (ou une troisième ou plus) rangée de figurines placées en quinconce au-dessous ou au-dessus de la rangée initiale. 1) Le thème des figurines peut se décliner de façons diverses, à titre d'exemple ci-15 dessous, tels : a) pics-verts, pics-épêches, Hirondelles, Canards, Poussins ou autres oiseaux. b) Abeilles, Criquets, Mantes ou autres insectes. c) Athlètes de gymnastique en équilibre sur la structure motorisée (2), pêcheurs, Lutins en équilibre piochant leur jardin, ici : la plate-forme (5), ou autres personnages. 20 d) Tout autre personnage, animal ou objet pouvant s'adapter à ce système d'articulation. Dans une version très voisine des adaptations précitées de l'invention l'ensemble de la structure peut s'alimenter totalement par piles jetables ou rechargeables en toute indépendance du secteur (avec moteur, ampoules d'éclairage et interrupteurs adéquats) et constituer ainsi un manège mobile ordinaire pour enfants pouvant se fixer grâce à un jeu de fixations à tout 25 bord de berceau ou de lit, ou tout endroit lui permettant de se suspendre. On peut également pour sa réalisation envisager de fabriquer une ou plusieurs autres versions des adaptations de l'invention composées pour chacune de plusieurs particularités et qualités des diverses versions des adaptations précitées : a) à l). L'ensemble des pièces de l'invention et ses adaptations peut se réaliser dans les 30 matériaux suivants : plastique et métal. Bois majoritaire et métal (ou, et) plastique. Plastique majoritaire et métal. Métal majoritaire et bois (ou, et) plastique. Métal et tissus divers. Bois et tissus divers. Le dispositif selon l'invention est destiné à la décoration ludique de chambres d'enfants de tous âges et d'adultes, ainsi qu'à l'agrément de salles de réceptions, de halls, de tous lieux 35 tant privés que publics tels que : Hôpitaux, Entreprises, Cinémas, Médiathèques, Salles de fêtes, Mairies, Foyers, Crèches, etc... Il peut dans d'autres cas servir d'articulation animée, suspendue ou non, sur une table, un piédestal, ou une enseigne publicitaire extérieure
Structure électrique et magnétique suspendue pour distraction et décoration.L'invention concerne un dispositif électrique en rotation pouvant se substituer à un système d'éclairage et permettant à un jeu de figurines magnétiquement articulées, de distraire un public d'enfants et d'adultes.Il est constitué d'une structure fixe (1) et suspendue à un plafond, et d'une structure motorisée rotative (2) supportant des figurines (3). Lorsque l'on actionne l'interrupteur des lieux la structure (1) peut éclairer et la structure (2) entraîne dans sa rotation les figurines (3). Quand celles-ci (3) présentent leur partie haute comprenant un aimant (beta) en regard d'un cercle d'aimants (alpha) fixés sur une plate-forme (5) de la structure (1) et polairement identiques à celui de chaque figurine (3), la répulsion ainsi engendrée déclenche un mouvement de balancement et de léger sautillement des figurines (3) en équilibre sur leur support tournant (2).Le dispositif selon l'invention peut agrémenter tous lieux privés ou publics : Chambres, Halls de réceptions, Entreprises, Commerces, Hôpitaux, Crèches, Salles de fêtes, Foyers divers et autres.......
1) Système articulé électrique et magnétique pour décoration et distraction en forme de colonne cylindrique ou structure principale fixe (1) pouvant se suspendre en plafonnier (7) et s'alimenter au courant du secteur par une connexion (9), qui, caractérisé en ce qu'il comprend un support circulaire rotatif motorisé (2) garni de figurines aimantées suspendues (3) dont les aimants (13) disposés en regard d'un cercle d'aimants (a) identiques à ceux des figurines (3) mais polairement opposés, et fixés sur la plate-forme (5) de la structure (1), engendre par le couplage de la rotation de la structure (2) et de la réaction de répulsion des aimants a et 13 ainsi activés lorsqu'ils se présentent les uns devant les autres, un processus d'oscillation et une impression de sautillement des figurines (3) sur leur axe de pivotement. 2) Système selon la 1 caractérisé en ce que la structure principale fixe (1) suspendue et servant d'axe central de rotation à un moteur (4), maintient à son extrémité basse, grâce à celui-ci, une structure circulaire en forme de coupelle (2) supportant les figurines (3). 3) Système selon les 1 et 2 caractérisé en ce que le moteur électrique (4) s'alimentant au courant du secteur par une connexion (9) et également situé à l'extrémité basse de la structure principale fixe (1) entraîne dans une rotation continue la structure circulaire (2) supportant les figurines (3) en suspension équilibrée sur cette dernière et pouvant y pivoter légèrement d'avant en arrière. 4) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la colonne suspendue ou structure principale fixe (1) de l'ensemble comprend six aimants (a) disposés en oblique sur la plate-forme (5) et présentant un pôle similaire et en regard de celui de chaque figurine (3). 5) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que chaque figurine (3) comprend dans sa partie haute un aimant ((3) disposé en oblique, présentant un pôle similaire et en regard de chacun de ceux (a) de la plate-forme (5). 6) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une pièce articulée (12) solidaire de sa figurine (3) comprend dans une gorge une partie pinçante (15) agrippée autour du rebord haut de la structure circulaire (2) et servant de pivot de balancement à la figurine (3). 7) Système selon la 6 caractérisé en ce que chaque pièce articulée (12) 30 comprend la majeure partie de sa masse sous l'axe de pivot et partie pinçante (15) de sa figurine (3) tendant à faciliter le contrebalancement de cette dernière. 8) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une deuxième (ou une troisième ou plus) rangée d'aimants (a) sur une deuxième (ou une troisième ou plus) plate-forme (5) peut animer une deuxième (ou une troisième ou plus) 8 rangées de figurines (3) placées en quinconce en-dessous ou au-dessus de la rangée initiale. 9) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la structure principale fixe (1) peut faire fonction de partie éclairante par l'emploi de matériaux transparents (ou) et colorés pour sa conception et recevoir en son intérieur (ou) et sa longueur un ou plusieurs tubes au néon longs ou circulaires ou ampoules d'éclairage diverses. 10) Système selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que l'ensemble suspendu (1) peut consister en un simple charpentage de bois constitué d'une fine tige centrale pourvue d'un circuit d'alimentation électrique et supportant un organe d'éclairage ainsi que la structure motorisée (2).
H,F
H02,F21
H02N,F21S,F21W,H02K
H02N 15,F21S 8,F21W 121,H02K 49
H02N 15/00,F21S 8/06,F21W 121/00,H02K 49/10
FR2898302
A1
VEHICULE A TOIT ESCAMOTABLE
20,070,914
L'invention se rapporte à un . L'invention concerne plus particulièrement un véhicule à toit escamotable rigide, qui permet la transformation d'un véhicule de type berline en véhicule de type cabriolet, tout en gardant les avantages de chargement de bagages dans le compartiment de coffre d'une berline lorsque le toit est en position d'ouverture de l'habitacle. Il est connu des véhicules du type cabriolet qui comportent, de manière classique, un toit déplaçable entre une position de fermeture de l'habitacle et une position escamotée dans un compartiment de coffre io ménagé à l'arrière du véhicule. Ce type de véhicules automobiles comprend également un panneau de coffre qui est articulé à sa partie avant et également à sa partie arrière. Ainsi, ce panneau de coffre est déplaçable entre une position de fermeture du compartiment de coffre et deux positions d'ouverture, l'une 15 basculée vers l'arrière du véhicule pour le rangement et le redéploiement du toit et l'autre basculée vers l'avant du véhicule pour le rangement de bagages ou d'objets dans le compartiment de coffre. Dans le cas de véhicule de type cabriolet présentant un habitacle de grande dimension, il est connu de scinder le toit en plusieurs panneaux et 20 de les disposer de manière contigûe l'un de l'autre en position de fermeture de l'habitacle et de manière superposée l'un au dessus de l'autre en position d'ouverture de l'habitacle. Le toit se compose ainsi d'au moins un panneau avant et un panneau arrière de pavillon. Il est connu d'utiliser un dispositif d'articulation d'au moins un des 25 panneaux avant par rapport à un des panneaux arrière, composé d'un mécanisme d'entraînement comprenant un moteur accouplé à au moins une poulie montée sur une crémaillère qui est liée à l'un des panneaux avant afin de provoquer le déplacement par glissement de l'un des panneaux avant sur l'un des panneaux arrière supportant ledit moteur 30 d'entraînement. Un tel dispositif d'articulation ne permet pas d'éloigner longitudinalement les panneaux avant et arrière entre eux de sorte à créer un espace suffisant entre ces panneaux. Ainsi, en présence d'un élément d'étanchéité monté solidaire du panneau avant, il est rendu difficile, voire imposible selon la forme de l'élément d'étanchéité, de procéder au déplacement relatif du panneau avant par rapport au panneau arrière. L'élément d'étanchéité qui est destiné à venir se positionner en appui sous le panneau arrière du toit en position de fermeture de l'habitacle, ou io sous le couvercle de compartiment de coffre lorsque le toit est en position d'ouverture de l'habitacle, rend difficile le déploiement des panneaux du toit. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. 15 La présente invention a trait à un véhicule automobile à toit escamotable entre une position de fermeture de l'habitacle et une position escamotée de rangement dans un compartiment de coffre, le toit escamotable comprenant des panneaux de pavillon. A cette fin, le véhicule selon l'invention, par ailleurs conforme à la 20 définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'au moins un des panneaux de pavillon est lié à la structure du véhicule au moyen d'un dispositif d'entraînement et en ce qu'au moins un des panneaux est lié à au moins un autre des panneaux au moyen d'un dispositif de déplacement lié à tout 25 ou partie du dispositif d'entraînement. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison entre-elles : - le toit escamotable comprend un panneau avant positionné au 30 prolongement d'un panneau arrière de toit en position de fermeture de l'habitacle, ledit panneau avant étant positionné au dessus du panneau arrière de toit en position d'ouverture de l'habitacle, - le dispositif de déplacement comprend au moins un actionneur, monté entre au moins l'un des panneaux et au moins l'autre des panneaux, et un mécanisme d'articulation lié audit actionneur, le dispositif de déplacement assurant le déplacement de l'un des panneaux par rapport à l'autre des panneaux du toit escamotable, - ledit dispositif d'entraînement comprend au moins une bielle liant le panneau arrière à la structure du véhicule, et au moins une bielle de io liaison entre le panneau avant et la bielle rendant apte un déplacement en translation du panneau avant par rapport au panneau arrière ainsi qu'un déplacement en rotation du panneau arrière autour de la structure du véhicule, - le panneau arrière comprend au moins une fourreau de guidage, la 15 bielle de liaison du panneau avant à la bielle s'étendant au travers de la glissière, et la bielle de liaison est montée en rotation à la bielle et à la bielle de sorte à transformer le mouvement de rotation de la bielle en un mouvement de translation de la bielle lors du déplacement du toit entre les positions de fermeture et d'ouverture de l'habitacle, 20 - le panneau arrière de toit est lié en rotation à la structure du véhicule au moyen d'au moins une bielle, et en ce que le panneau avant est lié en rotation audit panneau arrière au moyen du mécanisme d'articulation, - ledit actionneur est un vérin comprenant un corps lié à la bielle d'entraînement et un piston lié au moins une bielle du mécanisme 25 d'articulation et monté coulissant dans le corps du vérin entre une position de déploiement minimal selon laquelle le panneau avant est positionné verticalement au droit du panneau arrière de toit, et une position de déploiement maximal selon laquelle le panneau avant est positionné au dessus du panneau arrière de toit, 30 - au moins une des bielles de guidage est montée en rotation autour d'une des bielles de liaison et en ce que le panneau avant est articulé sur l'une des bielles de liaison au moyen d'un pantographe comprenant la bielle de liaison et la bielle de guidage, - la bielle de liaison comprend un moyen faisant butée au déplacement vertical du panneau avant de manière à disposer le panneau avant au droit du panneau arrière, - le panneau arrière de toit est lié en rotation à la structure du véhicule au moyen d'un pantographe comprenant la bielle arrière et une bielle avant, chacune des extrémités des bielles avant et arrière étant montée en rotation sur le panneau arrière et sur la structure du véhicule, ladite bielle io arrière étant liée à un actionneur rendant apte un déplacement du toit sur la structure du véhicule. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : - la FIG.1 est une représentation schématique simplifiée d'une vue 15 en coupe longitudinale d'une partie des éléments de carrosserie et d'habitacle d'un véhicule automobile selon l'invention, - la FIG.2 est une représentation schématique simplifiée d'une vue en coupe longitudinale du véhicule de la FIG.1, en position de déplacement du toit entre la position de fermeture et d'ouverture de 20 l'habitacle, le toit escamotable étant représenté dans une première position intermédiaire d'ouverture de l'habitacle, - la FIG.3 est une représentation schématique simplifiée d'une vue en coupe longitudinale du véhicule de la FIG.1, en position de déplacement du toit entre la position de fermeture et d'ouverture de 25 l'habitacle, le toit escamotable étant représenté dans une seconde position intermédiaire d'ouverture de l'habitacle, - la FIG.4 est une représentation schématique simplifiée d'une vue en coupe longitudinale du véhicule de la FIG.1, le toit escamotable étant représenté dans une position d'ouverture de l'habitacle et de rangement 30 en tout ou partie dans un compartiement de coffre. - la FIG.5 est un agrandissement du véhicule de la FIG.1 qui détaille schématiquement, de manière simplifiée, le dispositif d'entraînement d'au moins un des panneaux de toit et le dispositif de déplacement d'au moins un autre des panneaux de toit en position de fermeture de l'habitacle. - la FIG.6 est un agrandissement du véhicule de la FIG.2 qui détaille schématiquement, de manière simplifiée, le dispositif d'entraînement d'au moins un des panneaux de toit et le dispositif de déplacement d'au moins un autre des panneaux de toit en première position intermédiaire d'ouverture de l'habitacle. - la FIG.7 est un agrandissement du véhicule des FIGs. 3 et 4 qui détaille schématiquement, de manière simplifiée, le dispositif io d'entraînement d'au moins un des panneaux de toit et le dispositif de déplacement d'au moins un autre des panneaux de toit en seconde position intermédiaire d'ouverture de l'habitacle. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et 15 "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale du véhicule. Sur la FIG.1, on a représenté schématiquement un véhicule automobile 1 de type décapotable qui comprend, de manière classique, un toit 2 escamotable, représenté en position de fermeture de l'habitacle. 20 Dans cette position, le toit 2 relie une partie avant 3 du véhicule à une partie arrière 4 qui comprend un panneau 5 de coffre et une lunette arrière 6 positionnée, en sa partie avant dans le prolongement du toit 2, en sa partie arrière dans le prolongement du panneau 5 de coffre. Le toit escamotable 2 comprend un pavillon de toit composé d'au 25 moins deux panneaux 2a, 2b de toit. En position de fermeture de l'habitacle, le toit 2 coopère en sa partie avant avec une traverse 7 de pare-brise et en sa partie arrière avec un bras 8, qualifié parfois de bras de custode, et avec la lunette arrière 6. Tel qu'illustré sur les FIGs. 1, le véhicule est du type d'une berline 30 comportant deux rangées de sièges, toutefois seule une rangée de sièges arrière, constituée d'assises et de dossiers 9 de siège, est représentée. La partie arrière 4 du véhicule définit avec une cloison transversale 10, un plancher arrière 13 de coffre et le panneau 5 de coffre, un compartiment 12 de coffre dans lequel le toit 2 en position d'ouverture de l'habitacle 14 vient en partie se loger. La cloison 10 de séparation entre l'habitacle 14 et le compartiment 12 de coffre, qui s'étend à l'arrière des dossiers 9 de siège, est reliée en sa partie supérieure à une traverse 11 et en sa partie inférieure au plancher 13 de coffre de manière sensiblement perpendiculaire. Un élément d'étanchéité 15 est monté solidaire du côté de la io traverse 11 orienté vers le compartiment de coffre. L'élément d'étanchéité 15 est ainsi destiné à coopérer avec une partie du toit 2 escamotable en position d'ouverture de l'habitacle, comme cela sera décrit ci-après en référence à la FIG.4. Sur la FIG.4 on a représenté le véhicule de la FIG.1 transformé en 15 véhicule découvrable. Le toit 2 est en position d'ouverture totale de l'habitacle. Tel qu'illustré, le panneau avant 2a du toit est disposé contigu du panneau 5 de coffre en position de fermeture et de la traverse 11 comprenant l'élément d'étanchéité 15. Le véhicule 1 transformé en 20 véhicule découvrable comprend ainsi un compartiment de coffre 12 délimité en sa partie supérieure par le panneau 5 de coffre et le panneau 2a du pavillon de toit 2 situé dans au prologement l'un de l'autre, en sa partie avant par la cloison 10 et en sa partie inférieure par le plancher 13 de coffre. 25 La traverse 11 comprend une feuillure 110 sur laquelle est monté solidaire un élément d'étanchéité 15. La feuillure 110 est positionnée à l'aplomb de la feuillure 202 du panneau avant 2a de pavillon de sorte que l'élément d'étanchéité est entretoisé entre ces feuillures. Les custodes 8 situées de chaque côté de la lunette arrière 6 sont 30 disposées dans le compartiment de coffre. Les custodes 8 sont positionnées à l'envers d'après un pivotement autour d'au moins un axe d'articulation 8a fixe à la structure du véhicule. Le panneau arrière 2b du pavillon de toit 2 est positionné entre le panneau avant 2a de pavillon et la lunette arrière 6 qui est positionnée sensiblement à l'horizontal, de manière quasi parallèle au plancher 13 de coffre. Pour cela, la lunette arrière est articulée sur la structure du véhicule au moyen des bielles 6a et 6b disposées chacune sur les côtés latéraux de la lunette arrière. Ainsi chaque côté latéral de la lunette arrière est lié à la structure du véhicule par l'intermédiaire des bielles 6a et 6b visibles en FIG.2. En trait mixte est représenté le panneau 5 de coffre en position d'ouverture vers l'arrière, rendant ainsi apte le déplacement du toit 2 io d'entres les positions de fermeture de l'habitacle de la FIG.1 et d'ouverture de l'habitacle de la FIG.4. Le panneau 5 de coffre est également représenté en tait plein, en position de fermeture du compartiment 12 de coffre. Sur les FIGs.2 et 3 on a représenté le toit 2 en positions 15 intermédiaires de déplacement entre les positions de fermeture et d'ouverture de l'habitacle. Le panneau 5 de coffre est représenté en position d'ouverture vers l'arrière, rendant ainsi apte le déplacement du toit 2. Plus précisemment, sur la FIG.2 on a représenté le toit 2 en une 20 première position intermédiaire dans laquelle le panneau arrière 2b du pavillon est positionné sensiblement à l'aplomb du compartiment 12 de coffre. Pour cela, le panneau arrière 2b qui est relié de manière articulée à la structure du véhicule au moyen des bras de custode 8 et des bielles 8 de sorte à garder une position relative au véhicule sensiblement 25 horizontale. Le panneau avant 2a du pavillon est représenté éloigné de manière longitudinale du panneau arrière 2b, tout en restant toutefois disposé au droit du panneau arrière, c'est-à-dire dans le prolongement de ce dernier. Un joint d'étanchéité 60, monté solidaire du panneau avant, s'étend 30 de manière transversale à ce panneau. Pour cela, le panneau avant 2a comprend au moins une structure de carrosserie 200a, 200b qui est conformée de manière à former respectivement au niveau des bords avant et arrière, une feuillure 201 et une feuillure 202. Selon la vue en coupe longitudinale donnée en FIG.2, le bord avant et le bord arrière du panneau avant 2a comprennent respectivement une feuillure 201 de carrosserie positionnée dans le prolongement de la structure 200a supérieure et une feuillure 202 de carrosserie positionnée dans le prolongement de la structure 200b inférieure, les feuillures 201 et 202 faisant ainsi saillie hors des bords avant et arrière du panneau avant. Le panneau arrière 2b de pavillon comprend au moins une structure de carrosserie 200c, 200d qui est conformée de manière à former io respectivement au niveau des bords avant et arrière, une feuillure 203 et une feuillure 204. Les bords avant et arrière du panneau arrière 2b comprennent respectivement une feuillure 203 de carrosserie positionnée dans le prolongement de la structure 200c supérieure et une feuillure 204 de carrosserie positionnée dans le prolongement de la structure 200d 15 inférieure, les feuillures 203 et 204 faisant ainsi saillie hors des bords des brods avant et arrière du panneau arrière. La traverse 7, qui s'étend traversalement au dessus du parebrise du véhicule, comprend au moins une structure de carrosserie 700a, 700b qui est conformée de manière à former une feuillure 701 qui est positionnée 20 sensiblement dans le prolongement de la structure 700b inférieure de sorte à faire saillie hors de la traverse 7. En position de fermerture de l'habitacle, telle qu'illustrée ne FIG.1, les feuillures 701 et 201, qui appartiennent respectivement à la traverse 7 et au panneau avant 2a de pavillon, sont positionnées l'une au dessus de 25 l'autre. Un élément d'étanchéité 61, du type joint d'étanchéité monté solidaire sur la feuillure 701 est ainsi entretoisé entre la traverse 7 et le panneau avant 2a du pavillon de toit. Les feuillures 202 et 203, qui appartiennent respectivement au panneau avant 2a et au panneau arrière 2b du pavillon de toit 2, sont 30 positionnées l'une au dessus de l'autre. Un élément d'étanchéité 60, du type joint d'étanchéité monté solidaire sur la feuillure 202 est ainsi entretoisé entre les paneaux avant 2a et arrière 2b du pavillon de toit. Afin de pouvoir déplacer le panneau avant 2a au dessus du panneau arrière 2b, comme cela est représenté en FIG.4, le panneau avant 2a s'écarte longitudinalement du panneau arrière 2b. Une fois le panneau avant 2a dégagé du panneau arrière 2b, il est rendu possible de déplacer le panneau avant, en contournant la feuillure 203 qui fait butée au déplacement vertical du panneau avant 2a du toit en position de fermeture de l'habitacle. Sur la FIG.3 on a représenté le toit 2 en une seconde position intermédiaire dans laquelle le panneau avant 2a du pavillon est situé plus io en arrière du véhicule, tandis que le panneau arrière 2b est situé à l'aplomb du compartiment 12 de coffre. Le panneau avant 2a est positionné de manière sensiblement parallèle au panneau arrière, au dessus de ce dernier. Pour cela, le panneau avant 2a est lié au panneau arrière 2b au moyen d'un dispositif 15 de déplacement 40 représenté aux FIGs. 3 à 5. La description donnée ci-après, qui est faite en référence aux FIGs. 3 à 5, détaille les dispositifs de déplacement 40 du panneau avant 2a et d'entraînement 30 des panneaux avant et arrière qui rendent apte l'éloignement puis la superposition des panneaux de toit l'un au dessus 20 de l'autre lors de la découvrabilité du véhicule. En FIG.5 on a représenté les panneaux avant et arrière 2a et 2b du pavillon, tels qu'ils sont notamment disposés en position de fermeture de l'habitacle, illustrée en FIG.1. Le panneau arrière 2b est lié à la structure du véhicule au moyen 25 d'une bielle 31 qui comprend deux extrémités. Une extrémité est monté en rotation sur le panneau arrière 2b, tandis qu'une extrémité opposée est liée à la structure du véhicule autour d'un axe d'articulation S. Ce même panneau 2b est également lié à la structure du véhicule par l'intermédiaire des bras de custode 8 qui ne sont pas représentés en FIGs. 3 à 5. 30 Le déplacement du toit 2 est ainsi provoqué par un actionneur disposé entre la structure du véhicule et l'un des bras de custode 8. L'actionneur est par exemple du type d'un vérin hydraulique dont le corps i0 est lié à la structure du véhicule et la tige audit bras de custode 8. Un autre type d'actionneur, tel un moteur électrique, est bien évidement envisageable. Le panneau avant 2a est lié à la structure du véhicule au moyen du dispositif d'entraînement 30, et plus particulièrement par l'intermédiaire de la bielle 31 précédemment décrite mais aussi des bielles de liaison 32, 33 et 34. Pour cela, la bielle 31 comprend un axe de rotation C autour duquel pivote une extrémité de la bielle de liaison 32 qui comprend une extrémité io opposée articulée en rotation autour d'un axe 32a de liaison avec la bielle 33. La bielle 33 est disposé au travers d'un coulisseau 23 monté solidaire de la structure inférieure 200d du panneau arrière 2b. Par l'intermédiaire de la bielle 32, le mouvement de rotation autour d'un axe 31 b de la bielle d'entraînement 31 sur le panneau arrière 2b est converti en un 15 mouvement de translation le long du coulisseau 23 de la bielle de liaison 33. La bielle 34, qui relie la bielle 33 au panneau avant 2a, permet de transmettre le déplacement relatif de la bielle 33 par rapport au panneau arrière 2b, de sorte à provoquer l'éloignement longitudinal du panneau avant 2a par rapport au panneau arrière 2b, tel qu'illustré en FIGs. 2 et 6. 20 Le déplacement du panneau avant 2a au dessus du panneau arrière 2b s'effectue au moyen du dispositif de déplacement 40 qui comprend un mécanisme d'articulation et un actionneur 50 du type d'un vérin. Le panneau avant 2a est lié à la bielle 33 de liaison au moyen de deux bielles 34 et 43. Chacune des bielles 34 et 43 comprend une 25 extrémité montée articulé en rotation sur le panneau avant et une extrémité opposée montée articulé en rotation sur la bielle de liaison 33. L'utilisation d'un tel mécanisme d'articulation permet de maintenir le panneau avant 2a sensiblement parallèle au panneau arrière 2b. La bielle 34 provoque le déplacement longitudinal du panneau 2a par rapport au 30 panneau 2b, tandis que la bielle 43 assure le positionnement angulaire, c'est-à-dire l'assiette, entre les panneaux 2a et 2b. 2898302 Il L'actionneur 50, qui se trouve agencé entre les bielles 31 et 34 rend apte le déplacement longitudinal vers l'arrière du panneau avant 2a sur le panneau arrière 2b. Pour cela, l'actionneur est de préférence un vérin comprenant un corps 52 au travers duquel circule un piston 51 d'une 5 position de déploiement minimale, représentée en FIGs. 5 et 6, à une position de déploiement maximale, représentée en FIG.7 Le déploiement du piston 51 en position de sortie maximale du corps 52 du vérin rend apte la rotation de la bielle 34 autour de l'axe D. La bielle 34, qui comprend au moins deux bras reliés entre eux de sorte à former io un V orienté vers le haut lorsque le piston 51 est en position de sortie minimale du corps 52, est orienté vers l'arrière du véhicule lorsque le piston 51 est en position de sortie maximale du corps 52, de sorte qu'au moins une partie du panneau arrière 2b se trouve positionnée entre tout ou partie des bras de la bielle 34. 15 Pour cela, une bielle de liaison 42 relie l'extrémité libre du piston 51 à la bielle d'entraînement 34. Chaque extrémité de la bielle 42 est montée articulée en rotation autour des axes A et B. Le corps 52 du pisotn est quant à lui monté articulé en rotation autour d'un axe C de la bielle 31. Une bielle de liaison 41 relie le dispositif d'entraînement 30 au 20 dispositif de déplacement 40 du panneau avant 2a. La bielle 41 comprend une extrémité montée articulée en rotation au niveau de l'axe 32a d'articulation des bielles 32 et 33 et une extrémité opposée montée articulée en rotation au niveau de l'axe B. La bielle 41 assure avantageusement un fonctionnement correct du dispositif de déplacement 25 40, en ce sens que les axes A, B et C ne peuvent pas être positionnés de manière colinéaire. Le véhicule décrit ci-dessus est du type à quatre portes latérales, sachant bien entendu qu'un véhicule à deux portes latérales ne modifie en rien l'invention. 30 Le panneau 5 qui est représenté en FIGs. 1 et 4 en position de fermeture d'un compartiment de coffre, est articulé sur la structure du véhicule de sorte à basculer pour permettre le déplacement du toit 2 entre les positions de fermeture et d'ouverture de l'habitacle. Dans un mode de réalisation préféré, le panneau 5 de coffre bascule vers l'arrière, autour d'un axe transversal non représenté qui est situé sensiblement au proche d'une partie basse d'un flanc vertical du panneau 5 de coffre, à l'intérieur du compartiment de coffre. Un tel dispositif d'articulation du panneau 5 permet le rangement de tout ou partie du toit 2 dans le compartiment de coffre ou le déploiement du toit 2 vers sa position de fermeture de l'habitacle. Le panneau avant 2a du toit en position d'ouverture de l'habitacle est ainsi positionné à une côte verticale sensiblement identique à celle du panneau 5, de sorte à ne créer aucune rupture de style. Lorsque l'on regarde le véhicule de côté, le panneau avant 2a du toit se trouve dans une continuité de ligne du panneau 5 de coffre. Un tel agencement permet avantageusement de libérer de l'espace pour le rangement des bagages dans le compartiment de coffre lorsque le véhicule est transformé en cabriolet. Grâce à de tels dispositifs d'entraînement du toit et de déplacement de tout ou partie du toit pour la transformation d'un véhicule de berline en cabriolet, les divers panneaux de toit sont facilement déplaçables, tout en gardant, entre les panneaux de toit ou entre un panneau de toit et un élément de structure du véhicule, un degré d'étanchéité correct lorsque le toit est en position de fermeture de l'habitacle. Chacun des éléments d'étanchéité 15, 60 et 61 est disposé sur une feuillure inférieure 110, 202 ou 701 de telle manière que leur compression s'effectue selon un déplacement des panneaux de pavillon ou de coffre sensiblement de haut en bas, vers le support 11 ou la traverse 7. Lorsque le panneau 5 de coffre s'articule en rotation d'une position d'ouverture vers l'arrière à une position de fermeture, il vient compresser le joint d'étanchéité 60 du panneau avant 2a par le haut, selon une mise en appui avec une feuillure supérieure 501. Lorsque le panneau avant 2a de pavillon se déplace d'une position d'ouverture à une position de fermeture de l'habitacle, il vient compresser le joint d'étanchéité 61 de la traverse 7 par le haut selon une mise en appui avec la feuillure supérieure 201. Lorsque le panneau avant 2a de pavillon se déplace d'une position de fermeture à une position d'ouverture de l'habitacle, il vient compresser le joint d'étanchéité 15 de la traverse 11 par le haut selon une mise en appui avec la feuillure supérieure 201. Toutefois, l'étanchéité entre les panneaux avant 2a et arrière 2b lo s'effectue par une mise en compression du joint d'étanchéité 60 selon un déplacement sensiblement longitudinal de rapprochement des panneaux entre eux. Un véhicule muni de tels dispositifs d'entraînement et de déplacement de tout ou partie du toit escamotable est remarquable en ce 15 qu'il permet une cinématique de déplacement des panneaux 2a et 2b de pavillon relativement simple et rapide, tout en préservant la qualité des étanchéités entre les éléments mobiles de toit ou de coffre et des éléments fixes
L'invention concerne un véhicule automobile (1) à toit escamotable (2) entre une position de fermeture de l'habitacle (14) et une position escamotée de rangement en partie dans un compartiment (12) de coffre, le toit escamotable (2) comprenant des panneaux (2a, 2b) de pavillonLe véhicule de l'invention se caractérise en ce qu'au moins un des panneaux de pavillon est lié à la structure du véhicule au moyen d'un dispositif d'entraînement (30) et en ce qu'au moins un des panneaux est lié à au moins un autre des panneaux (2a, 2b) au moyen d'un dispositif de déplacement (40) lié à tout ou partie du dispositif d'entraînement (30).
1. Véhicule automobile (1) à toit escamotable (2) entre une position de fermeture de l'habitacle (14) et une position escamotée de rangement en partie dans un compartiment (12) de coffre, le toit escamotable (2) comprenant des panneaux (2a, 2b) de pavillon, caractérisé en ce qu'au moins un des panneaux de pavillon est lié à la structure du véhicule au moyen d'un dispositif d'entraînement (30) et en ce qu'au moins un des panneaux est lié à au moins un autre des panneaux (2a, 2b) au moyen d'un dispositif de déplacement (40) lié à tout ou partie du dispositif d'entraînement (30). 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que le toit (2) escamotable comprend un panneau avant (2a) positionné au prolongement d'un panneau arrière (2b) de toit en position de fermeture de l'habitacle, ledit panneau avant (2a) étant positionné au dessus du panneau arrière (2b) de toit en position d'ouverture de l'habitacle. 3. Véhicule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement (40) comprend au moins un actionneur (50), monté entre au moins l'un des panneaux et au moins l'autre des panneaux, et un mécanisme d'articulation (41, 42, 43) lié audit actionneur (50), le dispositif de déplacement (40) assurant le déplacement de l'un des panneaux par rapport à l'autre des panneaux du toit escamotable. 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que ledit dispositif d'entraînement (30) comprend au moins une bielle (31) liant le panneau arrière (2b) à la structure du véhicule, et au moins une bielle (32, 33, 34) de liaison entre le panneau avant (2a) et la bielle (31) rendant apte un déplacement en translation du panneau avant (2a) par rapport au panneau arrière (2b) ainsi qu'un déplacement en rotation du panneau arrière (2b) autour de la structure du véhicule. 5. Véhicule selon la 4, caractérisé en ce que le panneau arrière (2b) comprend au moins une fourreau (23) de guidage, la bielle (33) de liaison du panneau avant (2a) à la bielle (31) s'étendant au travers de la glissière (23), et en ce que la bielle (32) de liaison est montée en rotation à la bielle (31) et à la bielle (33) de sorte à transformer le mouvement de rotation de la bielle (31) en un mouvement de translation de la bielle (33) lors du déplacement du toit entre les positions de fermeture et d'ouverture de l'habitacle. 6. Véhicule selon la 5, caractérisé en ce que le panneau arrière (2b) de toit est lié en rotation à la structure du véhicule au moyen d'au moins une bielle (31, 35), et en ce que le panneau avant (2a) est lié en rotation audit panneau arrière (2b) au moyen du mécanisme d'articulation (41, 42, 43). 7. Véhicule selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que ledit actionneur (50) est un vérin comprenant un corps (52) lié à la bielle (31) d'entraînement et un piston (51) lié au moins une bielle (41, 42, 43) du mécanisme d'articulation et monté coulissant dans le corps du vérin entre une position de déploiement minimal selon laquelle le panneau avant (2a) est positionné verticalement au droit du panneau arrière (2b) de toit, et une position de déploiement maximal selon laquelle le panneau avant (2a) est positionné au dessus du panneau arrière (2b) de toit. 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce qu'au moins une des bielles de guidage (41, 42, 43) est montée en rotation autour d'une des bielles de liaison (32, 33, 34) et en ce que le panneau avant (2a) est articulé sur l'une des bielles de liaison (33) au moyen d'un pantographe comprenant la bielle de liaison (34) et la bielle de guidage (43). 9. Véhicule selon la 8, caractérisé en ce que la bielle de liaison (33) comprend un moyen faisant butée (33b) au déplacement vertical du panneau avant (2a) de manière à disposer le panneau avant (2a) au droit du panneau arrière (2b). 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que le panneau lo arrière (2b) de toit est lié en rotation à la structure du véhicule au moyen d'un pantographe comprenant la bielle arrière (35) et une bielle avant (31), chacune des extrémités des bielles avant et arrière étant montée en rotation sur le panneau arrière (2b) et sur la structure du véhicule, ladite bielle arrière (35) étant liée à un actionneur rendant apte un déplacement 15 du toit sur la structure du véhicule.
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/047
FR2894429
A1
COLLECTEUR D'HERBE POUR UNE TONDEUSE
20,070,615
Dans l'art antérieur, un possède une section de bac avant qui est ouverte vers l'arrière et une section de bac arrière qui est ouverte vers l'avant où la section de bac avant est fixée sur le côté de véhicule. La section de bac arrière est supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot disposé dans une partie arrière supérieure de la section de bac avant (voir par exemple le document JP5-15224). Le bac de collecte d'herbe avec la construction à deux sections où seule la section de bac arrière est amenée à pivoter vers le haut présente un avantage par rapport à un type où le collecteur complet est basculé vers le haut en ce que la première a un poids plus faible à faire pivoter. Toutefois, la capacité de collecte de la section de bac avant fixe est limitée. C'est-à-dire qu'une section de bac avant a la partie de fond qui est inclinée, de sorte que la section de bac avant a une faible capacité. La présente invention a été réalisée à la lumière des problèmes mentionnés ci-dessus. Un but de la présente invention est de procurer un collecteur d'herbe ayant les avantages de la structure à deux sections sans sacrifier le volume de collecte. Afin d'atteindre le but de l'invention, le collecteur d'herbe prévu pour être fixé sur l'arrière d'une tondeuse du type autoporté afin de recevoir de l'herbe coupée provenant d'une unité de tondeuse par l'intermédiaire d'un conduit comprend une section de bac avant ayant une ouverture orientée vers l'arrière et prévue pour être fixée sur la tondeuse du type autoporté, la section de bac avant portant une première plaque de fond ayant une position sensiblement horizontale; et une section de bac arrière supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot disposé dans une zone supérieure arrière de la section de bac avant et pouvant pivoter entre une première position dans laquelle la section de bac arrière recouvre sensiblement l'ouverture de la section de bac avant et une deuxième position de pivotement par rapport à la première position afin de permettre à l'herbe coupée de tomber, la section de bac arrière ayant une deuxième plaque de fond ayant une position sensiblement horizontale. Puisque la section de bac avant a la première plaque de fond qui a une position sensiblement horizontale, l'invention procure un collecteur d'herbe qui a un volume de collecte relativement grand. La figure 1 est une vue de côté du tracteur tondeuse complet, La figure 2 est une vue en plan du tracteur tondeuse complet, La figure 3 est une vue du côté droit montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état de collecte d'herbe, La figure 4 est une vue du côté droit montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état d'éjection, La figure 5 est une vue de côté d'un bac de collecte d'herbe où des sections respectives sont séparées, La figure 6 est une vue de côté en coupe verticale montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état de collecte d'herbe, La figure 7 est une vue de côté en coupe verticale montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état d'éjection, La figure 8 est une vue arrière en coupe verticale d'un appareil de collecte d'herbe, La figure 9 est une vue arrière en coupe verticale d'un bac de collecte d'herbe, La figure 10 est une vue en perspective éclatée d'une partie d'accouplement de bac de collecte d'herbe, La figure 11 est une vue de côté en coupe verticale montrant la partie de raccordement de la tondeuse et du conduit. La vue du côté gauche du tracteur tondeuse avec l'appareil de collecte d'herbe auquel se rapporte la présente invention est représentée dans la figure 1 et sa vue en plan est représentée dans la figure 2. L'unité de tondeuse 5 est disposée sous le véhicule du type autoporté à quatre roues motrices 3 ayant les roues avant 1 et les roues arrière 2. L'unité de tondeuse 5 est reliée au véhicule autoporté 3 de façon verticalement mobile par l'intermédiaire du mécanisme de relevage 4 du mécanisme à parallélogramme qui se compose de biellettes avant 4a et de biellettes arrière 4b. L'herbe coupée par l'unité de tondeuse 5 est guidée à travers le conduit 6 jusqu'à l'arrière du véhicule, et est collectée avec le bac de collecte d'herbe 7. L'appareil de collecte d'herbe A qui a le bac de collecte d'herbe 7 est fixé sur la partie arrière de véhicule. Le moteur 9 est monté sur la partie supérieure avant du châssis principal 8 du véhicule 3. Le carter d'essieu avant 10 qui supporte de manière orientable les roues avant droite et gauche 1 est relié à la partie inférieure avant du châssis principal 8. Le carter de transmission 11 qui supporte les roues arrière 2 est relié à la partie arrière du châssis principal 8. La puissance provenant d'un moteur 9 est transmise au carter de transmission 11 avec un arbre et est transmis au dispositif de changement de vitesse à variation continue hydraulique 13 relié à la face arrière du carter de transmission 11. La partie d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse à variation continue hydraulique 13 est reliée par une biellette à la pédale de changement de vitesse 14 disposée au niveau de la zone des pieds du poste d'opérateur du véhicule autoporté 3. Le changement de vitesse continu dans un déplacement en marche avant est réalisé en appuyant sur la pédale de changement de vitesse 14 dans une direction de marche avant, et le changement de vitesse continu dans un déplacement en marche arrière est réalisé en appuyant dans 10 la direction de marche arrière de la pédale de changement de vitesse 14. La puissance de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse à variation continue hydraulique 13 est entrée dans le carter de transmission 11. La puissance se répartit ainsi en deux lignes. Une 15 puissance dérivée est transmise aux roues arrière 2. L'autre est transmise au carter d'essieu avant 10 par l'intermédiaire de l'arbre de transmission de puissance 15. L'unité de tondeuse 5 possède trois lames en forme de barre 17 entraînées par l'intermédiaire d'un axe 20 vertical dans des emplacements central, droit et gauche d'un plateau 16. L'herbe coupée est rassemblée par le souffle généré par chaque lame en forme de barre 17, et est guidée et évacuée par l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 qui dépasse à la manière d'un tunnel dans la zone 25 médiane latérale sur la face supérieure d'une partie arrière du plateau 16. Le carter d'entrée 19 est prévu dans le centre latéral d'une face supérieure du plateau 16, et la puissance d'actionnement prélevée sur la face avant du carter de transmission 11 est transmise au carter d'entrée 30 19 par l'intermédiaire de l'arbre de transmission de puissance 20. Cette puissance est transmise à chaque lame 17 avec une courroie. Comme cela est représenté dans la figure 11, le conduit 6 est relié de façon fixe à la partie inférieure de5 véhicule. Le conduit 6 est sous la forme d'un tunnel qui s'ouvre vers le bas. La partie avant du conduit 6 est reliée à l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 de telle sorte que le raccordement permet des mouvements de relevage de l'unité de tondeuse 5. L'extrémité arrière du conduit 6 s'étend vers la face avant du bac de collecte d'herbe 7 et communique avec elle. De plus, l'herbe coupée évacuée avec une vitesse suffisante vers la partie supérieure arrière depuis l'unité de tondeuse 5 s'écoule vers l'arrière le long des zones de plafond de l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 et du conduit 6. Comme cela est représenté dans la figure 3, le bac de collecte d'herbe 7 a une configuration divisée dans la direction d'avant en arrière, comprenant la section de bac avant 7A et la section de bac arrière 7B. La section de bac avant 7A est reliée de façon fixe à la partie d'extrémité arrière du châssis principal 8. La section de bac arrière 7B est reliée de façon verticalement pivotante à la section de bac avant 7A autour d'un point de pivot p s'étendant dans une direction transversale à un emplacement proche de l'extrémité arrière supérieure de la section de bac avant 7A. Comme cela est représenté dans la figure 8, la section de bac avant 7A est fabriquée en tôle, possède une ouverture qui s'ouvre vers l'arrière, et a globalement une forme approximativement de boîte. Une ouverture d'entrée d'herbe coupée 21 d'une forme rectangulaire, par l'intermédiaire de laquelle la partie d'extrémité arrière du conduit 6 communique avec le collecteur 7, est formée dans la partie inférieure centrale de la surface de paroi avant de la section de bac avant 7A. Des parties de ventilation 22 en tôle avec un grand nombre de petits trous poinçonnés traversants ou un grillage métallique sont formées sur les surfaces de paroi latérales droite et gauche de la section de bac avant 7A. Puisque l'écoulement d'air soufflé depuis l'ouverture d'entrée d'herbe coupée 21 s'échappe par les parties de ventilation 22, les zones droite et gauche de la section de bac avant 7A sont remplies avec de l'herbe coupée. La plaque de fond arrière 23 qui est large dans une direction latérale mais courte dans la direction d'avant en arrière en formant la base de la section de bac avant 7A, et la plaque de fond latéralement étroite mais longue 24 formant une base du conduit 6 sont sous la forme d'un élément de plaque de fond en tôle d'acier d'une pièce 25 d'une configuration en plaque ayant une forme de T. Cet élément de plaque de fond 25 est supporté de façon pivotante sur une partie inférieure de la section de bac avant 7A autour d'un pivot q qui s'étend latéralement dans la zone d'extrémité avant de la plaque de fond arrière 23 de la section de bac avant 7A. Cet élément de plaque de fond 25 peut être amené à pivoter entre une position de collecte d'herbe qui est sensiblement horizontale dans la direction d'avant en arrière, et la position d'éjection dans laquelle la partie avant de l'élément de plaque de fond 25 est inclinée vers le haut. Comme cela est représenté dans la figure 6, lorsque l'élément de plaque de fond 25 est dans la position de collecte d'herbe, qui est sa position sensiblement horizontale, l'extrémité arrière de la plaque de fond 23 s'approche de l'extrémité avant de base de la section de bac arrière 7B. Et la plaque de fond avant 24 est disposée le long de la partie inférieure du conduit 6 en formant une base longue recouvrant le bac de collecte d'herbe 7 depuis une partie arrière de conduit. Lorsque l'élément de plaque de fond 25 se déplace vers la position d'éjection comme cela est représenté dans la figure 7, la plaque de fond avant 24 est amenée à pivoter vers le haut jusqu'au sommet du conduit 6 à l'intérieur du conduit 6, la plaque de fond arrière 23 est amenée à pivoter jusqu'à une position fortement inclinée de telle sorte que sa partie arrière est plus basse que sa partie avant. La surface extérieure droite dans la section de bac avant 7A a le levier de commande 26 qui peut être amené à pivoter autour du point de pivot a. Le bras d'actionnement 27 qui pivote avec le levier de commande 26, et le bras d'actionnement 28 qui pivote avec l'élément de plaque de fond 25 sont reliés de manière opérationnelle par l'intermédiaire de la tige 29. Le levier de commande 26 s'étend jusqu'au côté droit du siège de conducteur 30 du véhicule 3, et l'opérateur qui est assis dans le siège de conducteur 30 peut basculer verticalement l'élément de plaque de fond 25 en actionnant le levier de commande 26. La section de bac arrière 7B est expliquée ensuite en se référant à la figure 6. La plaque de fond en tôle d'acier 32 est reliée au côté inférieur du cadre de support 31. La matière en feuille 33 en résine tissée ou en toile avec une taille de maille appropriée est fixée sur le côté de paroi supérieure, les surfaces de paroi latérale droite et gauche, et le côté de paroi arrière de la section de bac arrière 7B. La section de bac arrière 7B a la configuration en forme de boîte ayant une ouverture qui s'ouvre globalement vers l'avant. Le cadre de support 31 est formé en assemblant une matière en tube rond métallique en une forme de boîte. Le capot supérieur 34 est disposé, avec un espace approprié, au-dessus de la partie supérieure de la section de bac arrière 7B. Ceci permet au souffle avec l'herbe coupée provenant de l'ouverture d'entrée d'herbe coupée 21 de s'échapper depuis le côté de paroi supérieure, les surfaces de paroi latérale, et un côté de paroi arrière avec une matière en feuille perméable à l'air 33. Le souffle qui est passé à travers le côté de paroi supérieure est guidé par le capot supérieur 34, et s'écoule vers une partie inférieure depuis la partie supérieure d'un côté de paroi arrière. La section de bac arrière 7B est supportée de façon démontable, et de façon verticalement pivotante autour du point de pivot p sur la section de bac avant 7A. Les structures destinées à permettre un pivotement, un montage et un démontage sont expliqués ensuite. Comme cela est représenté dans la figure 8, l'arbre de pivot 35 qui est le point de pivot p de la section de bac arrière 7B pénètre et est fixé dans la partie supérieure arrière de la paroi latérale droite de la section de bac avant 7A dans une direction latérale. Un arbre de pivot 36 dépasse vers l'intérieur, et de manière concentrique au dit arbre de pivot 35, dans l'emplacement au-dessus d'une partie arrière de la paroi latérale gauche de la section de bac avant 7A. Des éléments de raccordement 37 sont fixés sur les positions avant droite et gauche et supérieure du cadre de support 31 dans la section de bac arrière 7B, de manière respective. Un renfoncement d'engagement 38 formé dans chaque élément de raccordement 37 engage par en dessus les parties qui dépassent vers l'intérieur de l'arbre de pivot du côté droit 35, et de l'arbre de pivot du côté gauche 36 respectivement. La section de bac arrière 7B est supportée sur et de façon verticalement pivotante autour des arbres de pivot 35 et 36 (le point de pivot p) avec la section 7B fixée dans la direction latérale. Les axes de positionnement 31a sont formés dans la partie inférieure d'extrémité avant de la section de bac arrière 7B en prolongeant les extrémités latérales du cadre de support 31 vers les directions extérieures. Des paliers 39 sont formés dans la partie inférieure des extrémités arrière des surfaces de paroi latérale dans la section de bac avant 7A afin de buter contre et retenir les axes de positionnement 31a. L'extrémité d'ouverture avant de la section de bac arrière 7B est reliée correctement dans une position de collecte d'herbe correcte sur l'extrémité d'ouverture arrière de la section de bac avant 7A du fait des paliers 39 qui butent contre et retiennent les axes de 10 positionnement 31a. Le bras d'actionnement 41 supporté de façon pivotante par la saillie vers l'extérieur dudit arbre de pivot 35 est disposé sur le côté extérieur de la paroi latérale droite dans la section de bac avant 7A. Le renfoncement d'engagement orienté vers l'arrière 42 est 15 formé dans la partie d'extrémité libre de ce bras d'actionnement 41. latéralement sur la L'axe d'engagement 43 dépasse partie d'extrémité avant droite du 20 cadre de support peut être engagé d'engagement 42 d'actionnement 41 31 dans la section de bac arrière 7B et de façon libérable avec le renfoncement du bras d'actionnement 41. Le bras est actionné par le levier de commande 44 pour faire pivoter la section de bac arrière. Il est porté par la section de bac avant et bute de façon libérable contre une partie de la section de bac arrière, par 25 l'engagement libérable de son renfoncement 42 avec l'axe 43. Le point de pivot autour duquel pivote le bras 41 est concentrique au point de pivot p. Comme cela est représenté dans la figure 4, en 30 faisant pivoter le levier de commande 44 vers l'avant, et en basculant le bras d'actionnement 41 vers l'arrière, la section de bac arrière 7B, qui engage le bras d'actionnement 41 par l'intermédiaire du renfoncement d'engagement 42 et de l'axe d'engagement 43, est amenée à pivoter vers le bas vers sa position d'éjection avec son ouverture orientée vers le bas. Un ressort à gaz 45 qui forme des moyens de poussée élastique et pousse le bras d'actionnement 41 vers le haut est disposé entre le bras d'actionnement 41 et la section de bac avant 7A afin de réduire la force exigée pour actionner le levier de commande 44. Le levier de commande 44 est supporté sur le bras d'actionnement 41 de telle sorte que le levier de commande 44 peut être sorti et rentré par rapport au bras d'actionnement 41. C'est-à-dire que la section de bossage 41a s'étendant dans la direction verticale est fixée sur le côté extérieur du bras d'actionnement 41, et le levier de commande 44 est maintenu dedans de telle sorte qu'il peut coulisser sensiblement verticalement dans cette section de bossage 41a. Le levier de commande 44, dans un état libre, coulisse vers un point de limite inférieure sous l'effet de son propre poids. Dans cette position rentrée, la partie de poignée 44a du levier de commande 44 est dans un emplacement plus bas que l'extrémité supérieure de dossier de siège de conducteur 30, et est maintenue à la hauteur qui ne constitue pas un obstacle pour la commande du véhicule ou pour regarder vers l'arrière. Lors du vidage de l'herbe coupée collectée en faisant pivoter la section de bac arrière 7B, le levier de commande 44 est amené à coulisser vers le haut de telle sorte que la partie de poignée 44a se déplace vers un emplacement plus haut que l'extrémité supérieure de dossier du siège de conducteur 30. Une goupille de butée prévue dans la partie supérieure du levier de commande 44 est saisie par l'extrémité supérieure de la section de bossage 41a, afin de limiter le coulissement vers le bas du levier de commande 44. Le coulissement vers le haut du levier de commande 44 est limité par une goupille de butée de grand diamètre 44b prévue dans la partie d'extrémité inférieure du levier de commande 44 qui bute contre l'extrémité inférieure de la section de bossage 41a. La base et la section de bossage 41a dudit bras d'actionnement 41 sont recouvertes avec un capot 50. Comme cela est représenté dans la figure 7, lorsque l'herbe coupée collectée est vidée en faisant pivoter la section de bac arrière 7B vers le haut, la section de bac avant 7A est ouverte vers l'arrière par le pivotement de la section de bac arrière 7B, et la majeure partie de l'herbe coupée dans la section de bac avant 7A est évacuée. Toutefois, l'herbe coupée collectée dans la partie arrière du conduit 6 et l'herbe coupée collectée sur le fond de la section de bac avant 7A restent. En actionnant le levier de commande 26 afin de basculer l'élément de plaque de fond 25 vers la position d'éjection où sa partie avant est soulevée et inclinée avec un certain angle, l'herbe coupée collectée sur la partie arrière du conduit 6 et l'herbe coupée collectée sur le fond de la section de bac avant 7A peuvent être évacuées. L'élément de crochet 46 qui engage ladite partie d'axe de positionnement 31a de la section de bac arrière 7B par le dessus dans la position de collecte d'herbe est prévu dans la partie inférieure d'extrémité avant de la section de bac avant 7A. Cet élément de crochet 46 est supporté de façon pivotante dans la direction verticale autour du point de pivot b, et est poussé par le ressort 47 dans la direction d'engagement. Ceci empêche un pivotement non intentionnel de la section de bac arrière 7B et la formation d'un espace entre la section de bac avant 7A et la section de bac arrière 7B du bac de collecte d'herbe 7 dus aux rebonds du véhicule pendant le déplacement lorsque la section de bac arrière 7B est amenée à pivoter dans une position de collecte d'herbe afin de collecter l'herbe coupée. Ceci empêche ainsi l'herbe coupée collectée de tomber. Toutefois, la forme du crochet et la résistance du ressort 47 sont établies de telle sorte que, lorsque l'élément de crochet 46 est poussé par la partie d'axe de positionnement 31a de la section de bac arrière 7B, il pivote vers l'arrière à l'encontre du ressort 47 lors de l'actionnement du levier de commande 44 afin de faire pivoter la section de bac arrière 7B de manière intentionnelle. La surface interne latérale dans la section de bac avant 7A a l'axe de retenue 51 et la saillie de retenue 57 qui s'étendent tous les deux vers l'intérieur dans des emplacements distants des arbres de pivot 35 et 36. La rainure de guidage 52 qui est sous la forme d'un arc centré sur le point de pivot p et qui est continue avec ledit renfoncement d'engagement 38 est formée dans l'élément de raccordement 37 de la section de bac arrière 7B. Comme cela est représenté dans la figure 6, lorsque la section de bac arrière 7B est amenée à pivoter vers le bas et est dans la position de collecte d'herbe, l'axe de retenue 51 est hors de la rainure de guidage 52. Dans cet état, en soulevant la section de bac arrière 7B, et en enlevant les éléments de raccordement 37 des arbres de pivot 35 et 36, la section de bac arrière 7B peut être enlevée de la section de bac avant 7A. Lorsque la section de bac arrière 7B est basculée vers le haut depuis sa position de collecte d'herbe telle que représentée dans la figure 7, l'axe de retenue 51 est engagé par la rainure de guidage 52 et la saillie de retenue 57 s'approche du côté avant de l'élément de raccordement 37. Il devient par conséquent impossible de déplacer l'élément de raccordement 37 vers le haut et vers l'avant par rapport aux arbres de pivot 35 et 36. C'est-à-dire que la structure de retenue de montage et de démontage est prévue et permet un montage et un démontage de la section de bac arrière 7B seulement lorsque la section de bac arrière 7B est amenée à pivoter vers le bas et dans la position basse de collecte d'herbe. De plus, les poignées 53 reliées au cadre de support 31 dans un emplacement avant et un emplacement arrière de la face supérieure dans la section de bac arrière 7B sont prévues et sont utilisées pour le montage et le démontage de la section de bac arrière 7B. Avant le retrait de la section de bac arrière 7B, et après l'actionnement du levier de commande sorti 44 vers l'arrière à l'encontre du ressort à gaz 45, le levier de commande raccourci 44 est engagé avec l'axe 58 qui dépasse sur la face latérale de la section de bac avant 7A, et le bras d'actionnement 41 est maintenu dans l'emplacement séparé de l'axe d'engagement 43. Ainsi, en fixant le levier de commande 44, le bras d'actionnement 41, maintenant libre du poids de la section de bac arrière 7B, est empêché de pivoter vers le haut par le ressort à gaz 45. Comme cela est représenté dans la figure 11, la plaque de fond 54 qui forme la base de l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 est prévue dans la partie inférieure arrière de du plateau 16 de l'unité de tondeuse 5. Cette plaque de fond 54 peut pivoter verticalement autour du point de pivot c et peut être amenée à pivoter manuellement grâce au levier de commande 55. Lorsque l'herbe coupée bouche l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 ou près d'un raccordement avec le conduit 6, l'herbe coupée peut être évacuée en faisant pivoter la plaque de fond 54 par rapport à l'espace d formé entre cette plaque de fond 54 et la plaque de fond 24 du conduit 6. Lorsqu'une grande quantité d'herbe coupée bourre, il devient difficile de déplacer la plaque de fond 54. La partie découpée 56 est formée dans la partie avant latérale du conduit 6 afin d'abaisser la hauteur du conduit 6 dans cette zone de telle sorte qu'une partie de l'herbe coupée poussée par le pivotement de la plaque de fond 54 est forcée hors de la partie découpée 56, ce qui facilite la suppression du bourrage. Par conséquent, la plaque de fond 54 peut être amenée à pivoter à un degré plus grand en faisant pivoter la plaque de fond 54 plusieurs fois. Par conséquent, l'herbe coupée qui bourre peut être totalement évacuée de la cavité d. Autres formes de réalisation Le levier de commande 26 est utilisé comme cela a été mentionné ci-dessus comme outil manipulé par l'opérateur afin de faire pivoter ledit élément de plaque de fond 25. Une pédale d'actionnement peut également être utilisée, laquelle peut être actionnée par un opérateur dans le siège de conducteur 30. Il est également possible de former la plaque de fond 23 de la section de bac avant 7A, de manière séparée de la plaque de fond 24 du conduit 6 de telle sorte qu'elles peuvent être amenées à pivoter verticalement de manière indépendante. Dans ce cas, il est possible de positionner un point de pivot pour la plaque de fond 23 de la section de bac avant 7A dans sa zone d'extrémité arrière de telle sorte qu'elle est inclinée vers le haut dans sa position d'éjection. Ceci augmente la hauteur de chute entre le fond de la section de bac avant 7A et le sol lors de l'éjection de l'herbe coupée. L'élément de plaque de fond 25 peut également être relié de manière opérationnelle au bras d'actionnement 41 de telle sorte qu'un actionnement de pivotement vers le haut de la section de bac arrière 7B fait pivoter l'élément de plaque de fond 25 dans sa position d'éjection. Lorsque la capacité du bac de collecte d'herbe 7 est importante, ledit bras d'actionnement 41 peut être déplacé avec des éléments d'actionnement, tels qu'un vérin hydraulique ou un vérin électrique
L'invention se rapporte à un collecteur d'herbe destiné à recevoir de l'herbe coupée provenant d'une unité de tondeuse et comprenant un élément avant (7A) à fixer sur une tondeuse de type autoporté (3), une section de bac arrière (7B) ayant une ouverture qui s'ouvre vers l'avant et supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot (p) disposé dans l'élément avant (7A) et pouvant pivoter entre une première position dans laquelle l'ouverture est sensiblement recouverte par l'élément avant (7A) et une deuxième position de pivotement par rapport à la première position afin de permettre à l'herbe coupée de tomber, la section de bac arrière (7B) ayant une plaque de fond de bac (32) ayant une position sensiblement horizontale, et l'élément avant (7A) portant un dispositif d'actionnement (44) destiné à faire pivoter la section de bac arrière (7B) entre la première position et la deuxième position.
1. Collecteur d'herbe prévu pour être fixé sur l'arrière d'une tondeuse du type autoporté (3) afin de recevoir de l'herbe coupée provenant d'une unité de tondeuse (5) par l'intermédiaire d'un conduit (6), le collecteur d'herbe étant caractérisé en ce qu'il comprend : un élément avant (7A) prévu pour être fixé sur la tondeuse du type autoporté (3), une section de bac arrière (7B) ayant une ouverture qui s'ouvre vers l'avant et supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot (p) disposé dans l'élément avant (7A) et pouvant pivoter entre une première position dans laquelle l'ouverture est sensiblement recouverte par l'élément avant (7A) et une deuxième position de pivotement par rapport à la première position afin de permettre à l'herbe coupée de tomber, la section de bac arrière (7B) ayant une plaque de fond de bac (32) ayant une position sensiblement horizontale, l'élément avant (7A) portant un dispositif d'actionnement (44) destiné à faire pivoter la section de bac arrière (7B) entre la première position et la deuxième position. 2. Collecteur d'herbe selon la 1, caractérisé en ce que : l'élément avant (7A) a un capot supérieur, un côté droit et un côté gauche, et une plaque de fond d'élément avant (25). 10 3. Collecteur d'herbe selon la 2, caractérisé en ce que : la plaque de fond (25) d'élément avant (7A) est supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot (p) 5 entre une position de collecte d'herbe capable de maintenir de l'herbe coupée et une position d'éjection inclinée. 4. Collecteur d'herbe selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que : la plaque de fond d'élément avant (25) est globalement en forme de T avec une partie formant une partie d'un fond du conduit (6) et une autre partie formant un fond de l'élément avant (7A).
A
A01
A01D
A01D 43,A01D 101
A01D 43/063,A01D 101/00
FR2893044
A1
MACHINE POUR ENFONCER DES PIQUETS ET PIQUET ADAPTE A CETTE MACHINE.
20,070,511
Machine pour enfoncer des piquets, et piquet adapté à cette machine La présente invention concerne une machine destinée à enfoncer des piquets, et plus particulièrement une machine manuelle permettant d'enfoncer des piquets de vigne dans le sol, ainsi que le piquet adapté à 5 cette machine. II est déjà connu des dispositifs permettant de réaliser de façon mécanique l'enfoncement des piquets. Ces dispositifs sont en général prévus pour être montés sur un véhicule porteur, par exemple un tracteur agricole, et mettent en oeuvre une masse d'un poids suffisant actionnée par to un mécanisme à bras articulé mis en mouvement à partir du circuit hydraulique du tracteur. Cette masse frappe verticalement l'extrémité supérieure du piquet afin de l'enfoncer dans le sol. C'est ce que propose le brevet FR 2 721 047 qui décrit un dispositif pour l'enfoncement de piquet dans le sol. Ce dispositif est monté sur un 15 véhicule porteur de type tracteur agricole. Il est constitué par un bâti inclinable, qui est destiné à être monté sur le véhicule porteur, un ensemble de positionnement inclinable latéralement orienté dans la direction d'avance du tracteur et un ensemble de frappe comportant un marteau pour creuser des avants trous et enfoncer les piquets. Le bâti comporte un ensemble de 20 vérins et de glissières qui permet de positionner le marteau afin de frapper sur la barre qui va réaliser les avants trous. Les avants trous sont réalisés en enfonçant une barre dont l'extrémité est pointue sous l'action d'un marteau. Cette barre étant maintenue en position verticale par des bagues fixées sur un guide qui permet un appui au sol. C'est le même marteau qui va ensuite 25 servir à enfoncer les piquets. Pour cela le piquet est pincé à l'extrémité du marteau au niveau d'un rebord de maintien et sous l'action du marteau est enfoncé dans le sol. L'ensemble est alimenté à partir du circuit hydraulique du véhicule porteur, et le marteau peut être un marteau pneumatique alimenté par l'intermédiaire d'un compresseur. Le fonctionnement du dispositif est commandé depuis le poste de conduite de l'engin porteur par le conducteur au moyen d'un pupitre de commande. Le brevet FR 2 811 197 décrit aussi une machine automatique tractée destinée à enfouir dans le sol des plants, et/ou des piquets. Elle est plus particulièrement adaptée à la plantation des plants de vigne mais peut être utilisée pour la plantation d'arbustes et autres plants. Cette machine comporte un dispositif permettant l'alignement des piquets et leur espacement, un dispositif ouvrant un sillon et le refermant après mise en place du plant et / ou du piquet, une palette de stockage des plants, lesquels io seront enfouis manuellement dans le sillon, un dispositif de mise en place des piquets à partir d'un bac de chargement et un dispositif d'arrosage du plant avant son enfouissement dans le sol. Le dispositif de mise en place des piquets est entièrement automatisé à partir du bac de chargement et comporte des moyens de détection de l'avancement du tracteur par rapport 15 au sol destinés à piloter des moyens de transport des piquets, des moyens de mise à la verticale des piquets, des moyens d'enfoncement des piquets dans le sol. Le maintien en position verticale sous le système d'enfonçage est constitué d'un vérin destiné à pousser le piquet, libéré d'une pince de transport, dans une pince similaire à cette dernière dont les branches 20 s'ouvriront lors de l'enfoncement du piquet. Le système d'enfonçage des piquets est constitué de glissières horizontales, verticale et oblique de façon que la tête d'enfonçage animée par un vérin ait une course oblique permettant à cette tête de reculer pour compenser l'avancement du tracteur. Un inconvénient de ces dispositifs automatiques est le fait qu'ils ne 25 peuvent pas être utilisés lorsqu'il y a peu de piquets à planter pour une question de rentabilité financière. Un autre inconvénient est qu'ils nécessitent de toujours être alimentés par le circuit hydraulique ou autre du véhicule porteur pour fonctionner, et ne sont donc pas indépendant ce qui poser problème lors notamment de panne 30 du tracteur ou sur les terrains trop en pente inaccessibles au tracteur. Le brevet FR 2 650 726 décrit un procédé de fabrication de piquets de vigne tubulaires en tôle galvanisée, et notamment un outil pour planter de tels piquets. Les piquets fabriqués par le procédé sont des piquets creux. Pour être enfoncé dans le sol le piquet est enfilé sur un outil, constitué d'une barre en acier durci analogue à une barre à mine. La section courante de la barre est très légèrement supérieure à celle du piquet de façon à ce qu'il puisse coulisser aisément sur la barre, sans jeu latéral excessif. La barre est plus longue que le piquet, de façon qu'une première de ses extrémités façonnée en pointe émerge d'une extrémité du piquet, pour ouvrir le passage dans le sol de ce piquet. Une seconde extrémité de la barre dépasse de l'extrémité supérieure du piquet. A proximité de la seconde extrémité, la io barre est munie d'une bague en saillie périphérique, afin de former une butée pour l'extrémité supérieure du piquet et obliger ce dernier à accompagner la barre lors de l'enfoncement de celle-ci. La barre peut être enfoncée dans le sol en frappant la tète à la masse. Mais il est possible aussi de la connecter à une alimentation hydraulique ou autre. 15 Un inconvénient de ce dispositif est qu'il n'utilise pas de guide pour maintenir le piquet et prendre appui sur le sol. Les piquets ne peuvent donc pas être tous enfoncés à la même profondeur, ni enfoncés droit. La masse écrase la tête du piquet ce qui peut rendre l'enlèvement de l'outil plus difficile. 20 Un autre inconvénient est que ce dispositif ne se suffit pas à lui-même, c'est-à-dire qu'il nécessite l'utilisation d'une masse ou tout autre outil de frappe pour enfoncer les piquets. Cela implique que l'utilisateur soit en mesure d'exercer une force de frappe suffisante, ou alors l'utilisation d'une alimentation hydraulique ou autre connecté à un appareil du type tracteur 25 pour actionner une masse. De plus en frappant avec une masse l'utilisateur contrôle mal la direction des coups ce qui inévitablement provoque soit l'enfoncement de travers du piquet, soit le pliage du piquet. La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs 30 des inconvénients de l'art antérieur. Ce but est atteint en définissant une machine manuelle portable pour enfoncer des piquets comportant des moyens de mise en place et d'enfoncement des piquets dans le sol caractérisé en ce que les moyens de mise en place et d'enfoncement dans le sol sont constitués d'une barre creuse dans laquelle peut être inséré un piquet , la longueur de la barre creuse étant inférieure à celle de la hauteur de dépassement souhaité du piquet par rapport au sol, la barre creuse comportant à une extrémité une pièce de frappe , de moyens de guidage d'un piquet insérés dans la barre creuse et fixés à la barre creuse, de moyens de préhension situés sous la pièce de frappe , la barre creuse étant par au moins son autre extrémité solidaire, par une liaison permettant un ajustement verticale par translation, io d'une extrémité d'une tige de support formant les moyens de support, disposée parallèlement à la barre creuse et comportant au moins un moyen mobile de blocage du déplacement de la barre creuse lors de la translation verticale en direction du sol. Selon une autre particularité de l'invention les moyens de préhension 15 sont constitués par deux poignées disposées en dessous de la pièce de frappe en vis-à-vis l'une de l'autre, perpendiculairement par rapport à la barre creuse et décalées angulairement par rapport à l'axe formé par la tige de support. Selon une autre particularité de l'invention les moyens de guidage 20 sont constitués par un fer plat dont la longueur est supérieure à celle de la barre creuse pour faciliter l'introduction et éviter le pliage du piquet à sa sortie de la barre creuse. Selon une autre particularité de l'invention le fer plat est fixé par un de ses cotés à la barre creuse par au moins deux soudures réalisées à chacune 25 des extrémités de la barre creuse sur sa paroi interne verticale. Selon une autre particularité de l'invention la distance entre le fer plat et la paroi interne verticale de la barre creuse est suffisamment grande pour permettre l'insertion de piquets de différentes largeurs. Selon une autre particularité de l'invention la pièce de frappe est plate 30 et de diamètre identique à celui de la barre creuse et constitue avec la barre creuse une masse, comprise entre 0,5 et 5 kg, suffisante pour permettre l'enfoncement du piquet. Selon une autre particularité de l'invention la pièce de frappe comporte un viseur d'alignement de forme rectangulaire fixé au centre de la pièce de frappe sur la face opposée à celle en contact avec la barre creuse permettant d'aligner la barre creuse par rapport aux autres piquets. Selon une autre particularité de l'invention la liaison permettant une translation verticale de la barre creuse est réalisée avec au moins deux écrous de fixation fixés sur la barre creuse dans lesquels la tige de support est insérée et coulisse, un premier écrou de fixation étant fixé à l'extrémité de la barre creuse opposée à celle où se trouve la pièce de frappe, un io deuxième écrou de fixation étant fixé à une distance suffisante du premier écrou pour permettre à la tige de support d'être maintenue parallèle à la barre creuse Selon une autre particularité de l'invention le moyen mobile de blocage de la barre creuse est un écrou disposé autour de tige de support 15 de façon à être situé sous le premier écrou de fixation de la barre creuse pour le bloquer lors de translation verticale en direction du sol. Selon une autre particularité de l'invention la tige de support comporte à son extrémité en contact avec le sol une pièce plate et plus large que la tige de support pour éviter son enfoncement dans le sol. 20 Selon une autre particularité de l'invention la tige de support a une longueur égale ou supérieure à celle de la barre creuse. Selon une autre particularité de l'invention la barre creuse a une section ronde ou en forme de parallélogramme. Selon une autre particularité de l'invention chaque poignée comporte 25 un élément en matière plastique en forme de tube, l'élément en matière plastique entourant la poignée. Un autre but de l'invention est de proposer une utilisation de la machine selon l'invention. Ce but est atteint avec une utilisation de la machine caractérisée en 30 ce qu'elle consiste à : -insérer le piquet dans la barre creuse, régler la hauteur de l'écrou de blocage en fonction de la longueur de piquet à enfoncer, déplacer verticalement la barre creuse à l'aide des poignées, relâcher la barre creuse afin que la pièce de frappe formant une masse inertielle frappe en direction du sol sur le piquet et l'enfonce, répéter les étapes précédentes si nécessaire jusqu'à ce que le piquet soit enfoncé à la profondeur voulue. Un autre but de l'invention est de proposer un piquet de vigne adapté à la machine pour enfoncer les piquets selon l'invention. Ce but est atteint en définissant un piquet de vigne adapté à la machine selon l'invention caractérisé en ce qu'il a une forme en U lui permettant d'être introduit par coulissement dans la barre creuse autour du fer plat. Selon une autre particularité de l'invention le piquet comporte sur les 15 deux cotés formant les branches du U des crochets formés par le découpage du piquet. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples dans lesquels : 20 la figure 1 est une vue de face représentant un mode de réalisation possible de l'invention ; les figures 2A et 2B représentent une vue de profil d'un mode de réalisation possible de l'invention avec la barre creuse coulissant vers le haut (A) et la barre creuse coulissant vers le sol (B) ; 25 la figure 3 représente une vue en élévation de l'insertion d'un piquet à section ronde dans la barre creuse de la machine selon l'invention. La figure 4 représente une vue en élévation de l'insertion d'un piquet à section en forme de parallélogramme. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 5. 30 Comme illustré sur les figures 1 et 2, la machine pour enfoncer les piquets (9) selon l'invention est constituée d'une barre creuse (1). Cette barre creuse (1) a une longueur inférieure au piquet de vigne utilisé traditionnellement. Une des extrémités de la barre creuse (1) comporte une pièce de frappe (7). Cette pièce de frappe (7) a une largeur identique à celle de la barre creuse (1). Elle est fixée à la barre creuse (1) de façon à en fermer l'extrémité, ou est formée d'un bloc avec celle-ci. L'ensemble formé par la pièce de frappe (7) et la barre creuse (1) a un poids de 0,5kg à 10kg et de préférence de 0,5kg à 5kg et va permettre d'obtenir l'effet masse qui va être utilisé pour enfoncer le piquet (9). io Sur cette pièce de frappe (7) est disposé un viseur d'alignement (4) de forme rectangulaire fixé au centre de la pièce de frappe (7) sur la face opposée à celle en contact avec la barre creuse (1). Ce viseur d'alignement (4) est utilisé pour vérifier l'alignement du piquet (9) lorsqu'il est enfoncé avec la machine selon l'invention. 15 A l'intérieur de cette barre creuse (1) est disposé un fer plat (8) visible sur les figures 2 et 4. Le fer plat (8) a une longueur supérieure à celle de la barre creuse (1) de façon à dépasser de ce dernier. Ce fer plat (8) est fixé à la paroi interne verticale de la barre creuse (1) par au moins deux soudures (81,82). Une première soudure (81) est située à l'extrémité de la barre 20 creuse (1) où est située la pièce de frappe. Une deuxième soudure (82) est située à l'autre extrémité de la barre creuse (1). Deux soudures suffisent à maintenir la barre creuse (1), mais le fer plat (8) peut être fixé à la barre creuse (1) avec plus de deux soudures. Dans une variante de réalisation illustrée sur la figure 3, l'extrémité de 25 la barre creuse (1) opposée à celle comportant la pièce de frappe (7) est évasée. Cet évasement est réalisé de façon à ce que l'extrémité de la barre creuse (1) ait une forme ovale. Pour cela l'extrémité de la barre creuse (1) comporte des fentes qui vont permettre d'écarter les pans ainsi formés par les fentes, ce qui permet à l'extrémité de la barre creuse (1) d'avoir une 30 forme évasée. Tous les pans ne sont pas écartés, de façon à obtenir la forme ovale. Le fer plat (8) dont la longueur est supérieure à celle de la barre creuse (1) va donc dépasser de celui-ci de quelques centimètres et ainsi faciliter l'insertion du piquet (9) dans la barre creuse et éviter le coudage du piquet lors des frappes pour enfoncer le piquet. Dans une autre variante de réalisation illustrée sur les figures 1,2 et 3, la distance (d) entre le fer plat (8) et la surface intérieure de la barre creuse (1) est suffisamment grande pour permettre l'insertion de piquet de largeurs différentes. Toutefois, cette distance entre le fer plat (8) et la surface intérieure de la barre creuse (1) est limitée afin d'éviter le pliage du piquet lors de la frappe. Dans ce cas, comme cela est illustré sur les figures 3 et 4, la barre creuse du dispositif selon l'invention peut avoir une section ronde (11) ou en forme de parallélogramme (12). Cela permet l'utilisation de piquets de formes différentes, par exemple ronds (911) ou carrés (912). L'extrémité de la barre creuse (1) opposée à celle comportant la pièce de frappe (7) est maintenue solidaire d'une tige de support (2). La liaison entre la tige de support (2) et la barre creuse (1) est réalisée avec au moins deux écrous de fixation (51, 52). Un premier écrou (51) est fixé à l'extrémité de la barre creuse (1) opposée à celle comportant la pièce de frappe (7) et un deuxième écrou (52) est fixé au dessus du premier écrou (51). Ces deux écrous (51,52) sont suffisamment espacés de façon à ce que la tige (2) soit maintenue droite et parallèle à la barre creuse (1). Le fait que les écrous (51,52) soient suffisamment séparés permet aussi à la liaison d'être plus solide. La tige de support (2) est donc insérée dans les écrous (51,52) fixés sur la barre creuse (1). Cela permet de maintenir la barre creuse (1) en élévation par rapport au sol (100) à une distance déterminée, ce qui est utilisé pour enfoncer le piquet (9) à une profondeur voulue. Pour bloquer la barre creuse (1) et éviter qu'elle ne descende, la tige de support (2) comporte un écrou de blocage (6). Cet écrou (6) est donc positionné de façon à se trouver sous les deux écrous (51,52) fixés sur la barre creuse (1). C'est le premier écrou de fixation (51) de la barre creuse (1) qui en prenant appui sur l'écrou de blocage (6) va empêcher la barre creuse (1) de glisser en direction du sol (100). Par contre cet écrou de blocage (6) n'empêche pas la barre creuse (1) de coulisser dans la direction opposée au sol. Cet écrou (6) est mobile le long de la tige de support (2) puisque c'est lui qui va permettre de déterminer la distance à laquelle la barre creuse (1) doit se trouver du sol (100) et ainsi définir la profondeur à laquelle le piquet (9) sera enfoncé. Le piquet (9) adapté à ce type de machine est donc un piquet (9) à section en U. C'est à dire avec une partie arrondie (93) comportant de chaque coté une branche formant les branches du U (92). La longueur du to piquet (9) est celle d'un piquet traditionnelle et est supérieure à celle de la barre creuse (1). Sur chacune des branches du U (92) sont disposés des crochets (91). Ces crochets (91) sont alignés le long de la barre creuse (1). Ils sont formés par découpage incomplet en forme ovale de la barre creuse (1), la partie découpée étant décollée de la barre creuse (1) pour former le 15 crochet. Ainsi le piquet peut être inséré dans la barre creuse (1) et sa section en U va lui permettre de coulisser le long du fer plat (8) sans être gêné par les soudures. La tige de support (2) est une tige droite fabriquée avec un matériau 20 très résistant, du type acier. En effet cette tige va servir de support lors de l'enfoncement des piquets (9), il est donc nécessaire qu'elle résiste à la pression lors de la frappe par la pièce de frappe (7) sur le piquet (9), c'est-à-dire qu'elle ne se plie pas ou ne se sectionne pas. L'extrémité de la tige (2) qui n'est pas en relation avec la barre creuse 25 (1) est en contact avec le sol (100) et comporte donc à cet effet une pièce plate (20) dont la section est plus large que celle de la tige de support (2). Cette pièce permet ainsi à la tige de support (2) de prendre appui sur le sol (100) sans s'enfoncer. La barre creuse (1) comporte à son extrémité où se situe la pièce de 30 frappe (7) des poignées (3,3'). Ces poignées (3,3') sont au nombre de deux et sont disposées perpendiculairement à la barre creuse (1), en vis-à-vis l'une de l'autre par rapport à la barre creuse (1) et de façon à être décalées io par rapport à l'axe de la tige de support (2). Elles sont fixées à la barre creuse (1) par une soudure. Le rôle de ces poignées (3,3') est de pouvoir déplacer (10) la barre creuse (1) verticalement dans une direction opposée à celle du sol (100) d'une hauteur H, comme illustré sur la figure 2A. En relâchant les poignées (3,3') la barre creuse (1) va coulisser (11) vers le sol (100) et la pièce de frappe (7) venir au contact de l'extrémité (90) du piquet (9) à enfoncer comme illustré sur la figure 2B. Chaque poignée comporte un élément (31, 31') de protection en matière plastique, du type caoutchouc. Cet élément (31, 31') en matière io plastique à la forme d'un tube qui entoure la poignée. Il permet une meilleure préhension et une meilleure adhérence des mains de l'utilisateur lors de l'utilisation de la machine. La machine ainsi décrite a un poids moyen d'environ 3,4 kg ce qui lui permet d'être portable. Un utilisateur de force moyenne peut donc l'utiliser. 15 Pour enfoncer un piquet (9) dans le sol avec cette machine il faut donc : insérer le piquet (9) dans la barre creuse (1), régler la hauteur de l'écrou de blocage (6) en fonction de la longueur de piquet (9) à enfoncer, 20 déplacer (10) verticalement la barre creuse (1) à l'aide des poignées , relâcher (11) la barre creuse (1) afin que la pièce de frappe (7) formant une masse inertielle frappe en direction du sol sur le piquet (9) et l'enfonce, 25 répéter les étapes précédentes si nécessaire jusqu'à ce que le piquet (9) soit enfoncé à la profondeur voulue. Il doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme 30 revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) comportant des moyens de mise en place et d'enfoncement des piquets dans le sol caractérisé en ce que les moyens de mise en place et d'enfoncement dans le sol sont constitués d'une barre creuse (1) dans laquelle peut être inséré un piquet (9), la longueur de la barre creuse (1) étant inférieure à celle de la hauteur de dépassement souhaité du piquet (9) par rapport au sol, la barre creuse comportant à une extrémité une pièce de frappe (7), de à la barre creuse (1), de moyens de préhension (3,3') situés sous la pièce de frappe (7), la barre creuse (1) étant par au moins son autre extrémité solidaire, par une liaison (51,52) permettant un ajustement verticale par translation, d'une extrémité d'une tige de support (2) formant les moyens de support, disposée parallèlement à la barre creuse (1) et comportant au moins un moyen mobile de blocage (6) du déplacement de la barre creuse (1) lors de la translation verticale en direction du sol.
1. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) comportant des moyens de mise en place et d'enfoncement des piquets dans le sol caractérisé en ce que les moyens de mise en place et d'enfoncement dans le sol sont constitués d'une barre creuse (1) dans lequel peut être inséré un piquet (9), la longueur de la barre creuse (1) étant inférieure à celle de la hauteur de dépassement souhaité du piquet (9) par rapport au sol, la barre creuse (1) comportant à une extrémité une pièce de frappe (7), de moyens de guidage (8) d'un piquet (9) insérés dans la barre creuse (1) et fixés la barre creuse (1), de moyens de préhension (3,3') situés sous la pièce de frappe (7), la barre creuse (1) étant par au moins son autre extrémité solidaire, par une liaison (51,52) permettant un ajustement verticale par translation, d'une extrémité d'une tige de support (2) formant les moyens de support, disposée parallèlement à la barre creuse (1) et comportant au moins un moyen mobile de blocage (6) du déplacement de la barre creuse (1) lors de la translation verticale en direction du sol. 2. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon la 1 caractérisée en ce que les moyens de préhension sont constitués par deux poignées disposées en dessous de la pièce de frappe (7) en vis-à-vis l'une de l'autre, perpendiculairement par rapport à la barre creuse (1) et décalées angulairement par rapport à l'axe formé par la tige de support (2). 3. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des 1 à 2 caractérisée en ce que les moyens de guidage sont constitués par un fer plat (8) dont la longueur est supérieure à celle de la barre creuse (1) pour faciliter l'introduction et éviter le pliage du piquet (9) à sa sortie de la barre creuse (1). 4. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon la 3 caractérisée en ce que le fer plat (8) est fixé par un de ses cotés à la barre creuse (1) par au moins deux soudures réalisées à chacune des 30 extrémités de la barre creuse (1) sur sa paroi interne verticale. 5. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon la 4 caractérisé en ce que la distance (d) entre le fer plat (8) et la paroi interne verticale de la barre creuse (1) est suffisamment grande pour permettre l'insertion de piquets (9) de différentes largeurs. 6. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des 1 à 5 caractérisée en ce que la pièce de frappe (7) est plate et de diamètre identique à celui de la barre creuse (1) et constitue avec la barre creuse (1) une masse, comprise entre 0,5 et 5 kg, suffisante pour permettre l'enfoncement du piquet (9). 7. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon la 6 caractérisée en ce que la pièce de frappe (7) comporte un viseur d'alignement (4) de forme rectangulaire fixé au centre de la pièce de frappe (7) sur la face opposée à celle en contact avec la barre creuse (1) permettant d'aligner la barre creuse (1) par rapport aux autres piquets. 8. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des 1 à 6 caractérisée en ce que la liaison permettant une translation verticale de la barre creuse (1) est réalisée avec au moins deux écrous de fixation (5) fixés sur la barre creuse (1) dans lesquels la tige de support (2) est insérée et coulisse, un premier écrou de fixation (5) étant fixé à l'extrémité de la barre creuse (1) opposée à celle ou se trouve la pièce de frappe (7), un deuxième écrou de fixation (5) étant fixé à une distance suffisante du premier écrou pour permettre à la tige de support (2) d'être maintenue parallèle à la barre creuse (1). 9. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des 1 à 8 caractérisée en ce que le moyen mobile de blocage de la barre creuse (1) est un écrou disposé autour de tige de support (2) de façon a être situé sous le premier écrou de fixation (5) de la barre creuse (1) pour le bloquer lors de translation verticale en direction du sol. 10.Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des 1 à 9 caractérisée en ce que la tige de support (2) comporte à son extrémité en contact avec le sol une pièce plate et plus large que la tige de support (2) pour éviter son enfoncement dans le sol. 11. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des 1 à 10 caractérisée en ce que la tige de support (2) a une longueur égale ou supérieure à celle de la barre creuse (1). 12.Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des s 1 à 11 caractérisé en ce que la barre creuse a une section ronde ou en forme de parallélogramme. 13. Machine manuelle portable pour enfoncer des piquets (9) selon une des 1 à 12 caractérisé en ce que chaque poignée comporte un élément (31, 31') en matière plastique en forme de tube, l'élément en matière Io plastique entourant la poignée. 14. Utilisation de la machine selon les 1 à 13 caractérisée en ce qu'elle consiste à : insérer le piquet (9) dans la barre creuse (1), régler la hauteur de l'écrou de blocage en fonction de la longueur de 15 piquet (9) à enfoncer, déplacer (10) verticalement la barre creuse (1) à l'aide des poignées, relâcher (11) la barre creuse (1) afin que la pièce de frappe (7) formant une masse inertielle frappe en direction du sol sur le piquet (9) et l'enfonce, 20 répéter les étapes précédentes si nécessaire jusqu'à ce que le piquet (9) soit enfoncé à la profondeur voulue. 15. Piquet (9) de vigne adapté à la machine selon les 1 à 13 caractérisé en ce qu'il a une forme en U lui permettant d'être introduit par coulissement dans la barre creuse (1) autour du fer plat (8). 25 16. Piquet (9) de vigne selon la 15 caractérisé en ce qu'il comporte sur les deux cotés formant les branches du U des crochets (91) formés par le découpage du piquet (9).
E
E02
E02D
E02D 7
E02D 7/04
FR2893311
A1
BOITE DE CONDITIONNEMENT D'UN PRODUIT FRAGILE TEL QU'UNE BUCHE GLACEE
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention concerne une boîte de conditionne-ment d'un produit fragile, composée d'un socle et d'un couvercle engagé sur le socle, formés chacun d'un voile mince en plastique en une seule pièce, la boîte se posant à plat sur une surface plane ou s'empilant sur le couvercle d'une autre boîte identique. - le socle étant composé d'un fond recevant le produit, bordé par deux parois latérales et de deux parois frontales se poursuivant par un bord remontant au-delà d'une surface périphérique d'appui, - le couvercle étant terminé par un bord périphérique pour venir en appui sur la partie périphérique du socle. Etat de la technique De telles boîtes formées d'un socle et d'un couvercle emmanché sur le bord ou encastré dans le bord du plateau relevé formant le socle sont des types d'emballages connus. Ces emballages sont souvent utilisés pour la présentation de produits, le socle étant en général en une matière plastique mince non transparente alors que le couvercle est réalisé en matière plastique transparente. Dans ces boîtes ou conditionnements connus, le socle com- porte parfois une cavité dont la forme correspond à celle du produit à recevoir. Cette cavité a une profondeur sensiblement égale à l'épaisseur des parois latérales du socle, c'est-à-dire de la hauteur de relevage du plateau pour recevoir le produit et le tenir en place, l'ensemble étant couvert par le couvercle transparent. Il existe également différents conditionnements transparents de produits fragiles tels que des pâtisseries. Ces conditionnements du type ci-dessus se présentent comme des boîtes parallélépipédiques. Le couvercle en représente la partie principale et délimite un volume important pour ne pas toucher les produits même s'il est déformé, par exemple par l'empilage de plusieurs boîtes. De même, si de telles boîtes peuvent être empilées, leur empilage est difficile car il est nécessaire de réaliser des éléments d'accrochage dans le socle et le couvercle de chaque boîte pour recevoir chaque fois le socle de la boîte placée au-dessus. Or, la forme de parallélépipède rectangle du couvercle rend l'empilage délicat et le couver- cle risque de s'affaisser localement et d'écraser au moins partiellement le produit fragile à l'intérieur qui devient invendable. Mais de telles boîtes ne conviennent pas pour des produits fragiles de forme cylindrique allongée comme des bûches glacées. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une boîte permettant de recevoir un produit fragile tel qu'une bûche glacée pour son stockage, sa présentation et son transport, facilitant l'extraction du pro- duit de l'emballage tout en permettant d'empiler les boîtes en évitant leur déformation bien que les boîtes soient réalisées à partir d'une feuille mince de matière plastique transparente et/ou opaque. Cet emballage doit être rigide et néanmoins très léger et demander peu de matière pour sa fabrication qui doit être simple, malgré la complexité de la forme de la boîte. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une boîte de conditionne-ment du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que A- le couvercle est en forme de voûte cylindrique bordée par deux faces frontales planes, B- le socle comprend - une surface d'appui plane formée par quatre patins situés aux quatre coins du socle, - une surface d'empilage en forme de voûte d'empilage près d'au moins une paroi frontale du socle, * venant en saillie dans le volume du socle et * munie d'organes de verrouillage pour s'engager dans des organes de verrouillage complémentaires du couvercle d'une autre boîte identique, ces organes de verrouillage venant en saillie dans le volume de la voûte d'empilage, - un fond plat relevé par rapport à la surface d'appui plane jusqu'au ni-veau de la génératrice supérieure de la voûte d'empilage, de façon que le plan du fond plat passe sur la voûte d'empilage, C- un plateau intérieur amovible installé dans le socle sur le fond plat et débordant sur la voûte d'empilage. La boîte de conditionnement selon l'invention constitue une structure résistant mécaniquement du fait de la forme du couvercle et de celle du socle recevant le couvercle ; cette boîte peut recevoir en superposition plusieurs boîtes de ce type chargées chacune d'un produit et notamment d'un produit fragile tel qu'une bûche glacée Sans risquer l'écrasement ou l'affaissement. La forme cylindrique de la boîte et notamment si la section de la voûte cylindrique du couvercle est circulaire et si cette section se poursuit par la forme circulaire de la section des parois latérales du socle, l'ensemble suggère de l'extérieur la forme cylindrique circulaire ou elliptique d'une bûche glacée. Malgré la complexité de la forme du couvercle et surtout celle du socle, permettant à la fois l'empilage avec verrouillage de la boîte placée au-dessus dans la boîte placée en dessous, verrouillage tant transversal que longitudinal et transmission des efforts, les deux éléments principaux de la boîte (le couvercle et le socle) sont réalisables facilement avec des moules simples ne comportant pas d'éléments mobiles. Cela permet également une fabrication rapide, réduisant au minimum la mise de pièces au rebut. De plus, la complexité de la forme du socle, nécessaire à la tenue de la boîte et surtout aux possibilités d'empilage et de blocage de plusieurs boîtes les unes sur les autres, ne se traduit pas par une forme d'aspect complexe puisque tous ces éléments se trouvent dans le fond du socle. Seule apparaît la courbure de la voûte d'appui par les faces frontales de la boîte. Mais cette forme donne plus de légèreté à l'aspect de la boîte qui semble reposer simplement sur deux lignes longitudinales correspondant aux bords longitudinaux inférieurs du socle. Les deux parties de la boîte sont également empilables sim-20 pleurent ce qui constitue un avantage important pour le stockage des boîtes vides. Enfin, dans le socle, la coopération des formes des surfaces d'appui, des surfaces d'empilage et du fond plat relevé, redescendant par ses bords pour rejoindre les parois latérales et les surfaces d'appui aboutit 25 à un ensemble extrêmement rigide malgré la minceur de la pellicule formant le socle. Dans le cas du couvercle, la résistance mécanique est assurée par la forme cylindrique de la voûte et sa réunion aux deux faces frontales planes et notamment, de façon avantageuse, la voûte cylindrique 30 du couvercle à section circulaire est réunie aux faces frontales par une zone arrondie. La zone arrondie à une extrémité ou aux deux extrémités de la voûte cylindrique constitue un élément de rigidification assimilable pratiquement à un arceau, d'autant plus intéressant que l'appui d'une 35 boîte sur l'autre se fait principalement près des deux extrémités du couvercle. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la boîte est symétrique à la fois par rapport à son plan médian longitudinal et à son plan médian transversal. Suivant une autre caractéristique particulièrement avanta-geuse, les organes de verrouillage du socle et du couvercle sont constitués par des déformations homologues par translation (à l'épaisseur de paroi près) de la voûte d'appui du socle et la partie de voûte homologue du couvercle, - les organes de verrouillage du socle étant deux coins rentrants transversaux, symétriques par rapport au plan médian longitudinal, en forme de triangles curvilignes droits délimités par un côté bas dans le prolongement de la surface d'appui plane du socle et un deuxième côté perpendiculaire au précédent, le troisième côté ouvert étant le contour de la voûte d'empilage, 15 - ces deux organes formant deux nervures d'empilage venant en saillie dans le volume de la voûte d'empilage en laissant entre leur deuxième côté, un intervalle pour chevaucher par l'extérieur, l'intervalle homologue formé entre les organes de verrouillage du couvercle, en forme de coins rentrants, identiques à ceux du socle mais constituant des loge- 20 ments accessibles de l'extérieur du couvercle. Les organes de verrouillage tant du socle que du couvercle qui sont en fait des déformations homologues réalisées dans la surface en forme de voûte du couvercle et de son rappel dans le socle, sont des for-mes qui s'imbriquent parfaitement car l'une est la copie de l'autre, la seule 25 différence étant liée à un léger décalage produit par l'épaisseur de la matière du couvercle et celle du socle. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les patins d'extrémité sont réunis par des lignes d'appui longitudinales. Ces lignes bordent les côtés longitudinaux du socle et constituent des lignes d'appui 30 du socle sur une surface plane en complément des patins d'extrémité. Ces lignes d'appui rigidifient également le socle d'une boîte lorsque celle-ci est empilée sur une autre boîte et ne repose sur cette boîte du dessous que par sa ou ses voûtes d'appui. Suivant une caractéristique particulièrement avantageuse, 35 le fond plat comporte deux bords longitudinaux descendant jusqu'au bords de côtés longitudinaux pour rejoindre les lignes d'appui longitudinales et les patins d'extrémité. Ces bords longitudinaux du fond plat combinés aux côtés longitudinaux forment, de chaque côté du fond plat, une structure de poutre en V rigidifiant le socle et la combinaison du socle et du couvercle. Cette rigidité est encore améliorée si des couples relient les parois longitu-dinales et les côtés du fond pour remonter et former des consoles pour soutenir le rebord du plateau intérieur amovible. Ces couples peuvent également remonter au-dessus du plan du bord périphérique du socle pour constituer une butée intérieure retenant le bord du couvercle sur le bord du socle à l'intérieur du bord remontant du socle. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le socle comporte au moins un appui d'extrémité traversant la voûte d'empilage et remontant derrière la paroi frontale, au-dessus du fond plat jusqu'au ni-veau des consoles. Suivant une autre caractéristique, le fond plat est muni d'au moins un orifice, notamment fermé par un opercule sécable, pour permettre le passage d'un doigt servant à soulever le plateau portant le produit dans la boîte. L'opercule sécable est rattaché au bord de l'orifice que par un lien facile à rompre. Le fond peut également comporter plusieurs orifices pour passer deux ou trois doigts de la main à travers le fond et soulever le plateau intérieur portant le produit de manière à faciliter son extraction du socle, d'autant plus que le plateau est retenu par les bec d'enclipsage. En passant sous le plateau, on évite d'avoir à introduire un objet pointu entre le rebord du plateau et le socle pour prendre au moins à un endroit, le plateau et pouvoir le soulever. Cela est d'autant plus important que le produit est fragile et qu'en soulevant le plateau intérieur par une extrémité ou en un point, on risque d'abîmer le produit placé dans la boîte. Enfin, le fait que le plateau puisse s'enlever évite que l'on ait à extraire le produit avec une pelle à gâteau ou autre, en descendant dans le socle ce qui serait une opération délicate risquant d'abîmer l'aspect du produit. Pour retenir le fond plat, il est intéressant de réaliser des consoles ou au moins certaines des consoles dans les parois latérales au niveau de la hauteur des couples et de les surmonter chacune d'un bec d'enclipsage, situé à une distance de leur surface d'appui correspondant sensiblement à l'épaisseur du rebord du plateau de façon que ce rebord descend sur les becs d'enclipsage par déformation élastique pour s'enclipser dans l'intervalle entre chaque bec et la surface d'appui de la console de manière à retenir le plateau dans cette position. Les couples et les consoles ainsi que le fond plat, relevé, évitent que les socles empilés les uns dans les autres ne soient collés les uns dans les autres, ces moyens permettant de maintenir un intervalle entre les socles empilés facilitant leur préhension et leur enlèvement. Pour les couvercles, dans la mesure où ceux-ci n'ont pas d'éléments venant en saillie et susceptibles d'assurer leur écartement à l'état empilé, il est avantageux de prévoir sur les faces frontales, des parties légèrement en relief servant de butées d'empilage. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation d'une boîte de conditionnement de produits fragiles tels qu'une bûche glacée représenté dans les dessins 15 annexés dans lesquels : - un premier exemple de réalisation d'une boîte est représenté aux figures 1 à 12 : * la figure 1 est une vue en perspective de la boîte, * la figure 2 est une vue de côté de la boîte, 20 * la figure 3 est une vue de dessus de la boîte, * la figure 4 est une vue isométrique du socle sans le plateau intérieur, * la figure 5 est une vue isométrique de dessous du socle, * la figure 6 est une vue isométrique du socle ouvert muni de son 25 plateau intérieur, * la figure 7 est une vue isométrique du couvercle, * la figure 8 est une vue en section partielle de la boîte, * la figure 9 est une vue en section de bout de la boîte, * la figure 10 est une vue de détail de l'assemblage du socle et du 30 couvercle, * la figure 11 est une vue de l'empilage de deux boîtes, coupée, * la figure 12 est une vue de bout de l'empilage de deux boîtes, - un second exemple de réalisation d'une boîte selon l'invention est représenté aux figures 13 à 19 : 35 * la figure 13 est une vue de côté de la boîte, * la figure 14 est une vue isométrique de l'extrémité de la boîte, * la figure 15 est une vue de la boîte, * la figure 16 est une vue isométrique de l'intérieur du socle, * la figure 17A montre le détail du dessous de l'extrémité du socle de la boîte, * la figure 17B montre une console avec un organe d'enclipsage du socle, * la figure 17C montre la mise en place du plateau dans la console, * la figure 18 est une vue isométrique du socle muni du plateau intérieur, * la figure 19 est une vue isométrique de l'empilage de deux boîtes. Description de modes de réalisation de l'invention L'invention concerne une boîte de conditionnement d'un produit fragile, composée de façon générale d'un couvercle en forme de voûte cylindrique bordé par deux faces frontales, notamment planes et d'un socle recevant le couvercle. Ce socle a une surface d'appui plane constituant sa surface inférieure par laquelle il s'appuie sur une surface plane telle qu'un plateau ou un table. Cette surface d'appui est formé par des patins situés aux quatre coins du socle. Le dessous du socle comporte une surface d'empilage en forme de voûte d'empilage près de l'une ou des deux parois frontales du socle. La voûte d'empilage vient en saillie dans le volume du socle, c'est-à-dire vers l'intérieur du socle. Elle comporte des organes de verrouillage destinés à coopérer avec des organes de verrouillage complémentaires ou homologues du couvercle d'une autre boîte sur laquelle cette boîte ou ce socle sera posé. Ces organes de verrouillage du socle viennent en saillie dans le volume de la voûte d'empilage. Enfin, le socle a un fond plat relevé par rapport à sa surface d'appui plane. Ce fond est relevé jusqu'au niveau de la génératrice supérieure de la voûte d'empilage de façon que le plan du fond soit situé au niveau du dessus de la voûte d'empilage ou que ce plan géométrique passe juste au-dessus de cette voûte d'empilage. Enfin, la boîte reçoit dans le socle un plateau intérieur amovible s'appuyant sur le fond plat et contre les côtés. Le plateau dé-borde également sur la voûte d'empilage puisque celle-ci ne dépasse pas du niveau du fond plat de manière à occuper la plus grande place disponible à l'intérieur du socle. Cette boîte de conditionnement décrite ainsi de manière générale sera explicitée ci-après à l'aide de deux modes de réalisation. Un premier mode de réalisation d'une boîte 100 selon l'invention sera décrit à l'aide des figures 1 à 12. 5 10 Cette boîte 100 se compose d'une partie inférieure ou socle 1 formant le réceptacle, couvert par un couvercle 3 appliqué sur le socle. Chacune de ces deux parties 1, 3 de la boîte est formée par moulage d'un voile mince en matière plastique en une seule pièce. La forme globale de la boîte de conditionnement est symétrique tant par rapport au plan médian longitudinal PML que par un plan médian transversal PMT. Ces plans ne sont pas figurés dans tous les dessins mais servent de référence aux explications et n'apparaissent qu'à la figure 1. La boîte 100 est destinée à être posée sur une surface plane, isolément, ou à être empilée sur une autre boîte de même type ou de pouvoir recevoir par empilage une telle boîte ou une succession de boîtes. L'empilage et la tenue des boîtes empilées les une sur les 15 autres sont assurés par des moyens de liaison, d'accrochage et d'appui, réalisés du socle 1 et du couvercle 3 dans des positions et avec des formes homologues pour assurer cette liaison et la transmission des efforts. Ces formes sont des formes obtenues par translation d'une partie du socle vers la partie correspondante du couvercle et réciproque- 20 ment comme cela apparaît lorsque deux boîtes sont empilées l'une sur l'autre. La boîte a globalement une forme cylindrique de section circulaire, dont le dessous est tronqué pour constituer à la fois la surface d'appui permettant à la boîte de reposer sur une surface plane et sur la 25 surface d'appui courbe du couvercle d'une autre boîte. Cette forme cylindrique est délimitée par les côtés 12, 32 correspondent globalement à la surface cylindrique de la boîte et les deux parois d'extrémité 11, 31 du socle 1 et du couvercle 3. La vue isométrique de la figure 1, la vue de côté de la fi- 30 gure 2 et la vue de dessus de la figure 3 montrent plus particulièrement les moyens d'accrochage et de liaison 33 du couvercle, les moyens homologues du socle 1 n'apparaissant pas dans ces figures. La figure 1 montre également les languettes sécables 14 prévues aux coins du socle 1 pour constituer des témoins d'inviolabilité de 35 la boîte. Le couvercle 3, engagé dans le bord du socle 1, y est accroché à des butées d'enclipsage prévues au niveau des languettes sécables 14 de façon qu'une fois mis en place, il ne peut être enlevé qu'après arrachage des languettes 14. Les figures 4 et 5 sont deux vues isométriques montrant de façon plus détaillée, le socle 1 vu de dessus et vu de dessous. Le socle 1 est un réceptacle rectangulaire, constitué par une surface inférieure de forme complexe, recevant un plateau (figure 6) et bordé par les deux côtés longitudinaux 12 de section courbe et les deux côtés d'extrémité 11, plans, rejoignant les côtés courbes par des arêtes arrondies 15 terminées par les languettes sécables 14. Les côtés longitudinaux 12 et les côtés d'extrémité 11 for-ment une surface périphérique d'appui 16 bordée extérieurement par un rebord montant 24, dans lequel se place le bord du couvercle 3. Le dessous du socle 1 est une surface d'appui plane composée de quatre patins d'extrémité 17-1 situés aux quatre coins du socle. Ces patins d'extrémité 17-1 sont reliés par deux étroites surfaces ou lignes d'appui longitudinales 17-2 suivant les côtés longitudinaux 12. A chaque extrémité du socle, la surface inférieure est en forme de voûte d'empilage 18 constituée par une surface cylindrique courbe, homologue à la forme cylindrique de la voûte 32 du couvercle 3. Cette surface cylindrique, qui rejoint en partie les patins d'extrémité 17-1, comporte deux organes d'empilage 19 jumelés, en forme de nervures triangulaires mixtilignes ve-nant en saillie dans le volume de la voûte d'empilage 18 et arrivant par exemple jusqu'au niveau des patins 17-1. Ces organes d'empilage 19, triangulaires, creux, sont séparés au niveau du plan médian longitudinal du socle par une cavité 20 débouchant dans le creux de la voûte d'empilage 18. Ces organes d'empilage 19 sont en fait deux coins rentrants, transversaux, symétriques par rapport au plan médian longitudinal. Ils ont la forme de triangles curvilignes droits délimités par un côté bas 19-1 dans le prolongement de la surface d'appui plane définie par les patins 17-1 du socle et un deuxième côté 19-2 perpendiculaire au précé- dent ; le troisième côté est en fait un côté ouvert formé par le contour de la voûte d'empilage. L'intervalle entre les deux seconds côtés 19-2 définit la largeur de la cavité 20. La plus grande partie de la surface inférieure du socle 1 est occupée par un fond plat 21 entre les voûtes d'empilage 18 et les parois longitudinales 12 du socle. Ce fond plat 21 a la forme d'un caisson re- tourné descendant par son bord 21-1 jusqu'au niveau des patins d'extrémité 17-1 et des lignes d'appui longitudinales 17-2. Le fond plat 21 en forme de caisson constitue ainsi un moyen de rigidification de la sur-face inférieure du socle 1. Le caisson retourné est relié aux parois longitudinales 12 du socle 1 par des couples 22 remontant au-dessus du fond plat 21, le 5 long des parois 12 courbes pour constituer des consoles. A chaque extrémité du socle 1, la voûte d'empilage 18 est également traversée par une console d'extrémité 23 en retrait par rapport à la paroi d'extrémité 11 du socle et communiquant avec la cavité 20. Chaque console d'extrémité 23 est constituée par une barre transversale, 10 creuse débouchant sous la voûte d'empilage 18. Dans cet exemple, la cavité 20 remonte jusqu'à la hauteur de la console d'extrémité 23 pour pro-longer cette surface d'appui. Aux quatre coins de son rebord 24, le socle porte les languettes sécables 14 dans lesquelles s'encliquettent le couvercle pour y être 15 retenu de manière quasi définitive, son enlèvement nécessitant l'arrachage des languettes sécables. Il est à remarquer que le fond plat 21 du socle est situé sensiblement à la hauteur du dessus des voûtes d'empilage 18 alors que les consoles formées par les couples 22 remontent au-dessus de cette 20 surface jusqu'au niveau prévu pour l'appui du rebord du plateau intérieur. Il en est de même des consoles d'extrémité 23 en forme de barres et du prolongement de la cavité 20 qui arrivent également à ce niveau de hauteur des consoles, dépassant ainsi le niveau du fond plat 21. Selon la figure 6, le socle 1 reçoit un plateau intérieur 5 25 constitué par un fond plat 51 bordé par des côtés remontants 52 et terminés par un rebord périphérique 53 destiné à venir entre les consoles et au-dessus de celles-ci de manière à être calé dans le socle 1. Le plateau 5 est notamment obtenu par thermoformage. Le couvercle 3 de la boîte (figure 7) est constitué par une 30 pièce en forme de voûte cylindrique 32 allongée, bordée par deux faces frontales 31 réunies à la voûte par une zone arrondie 34. A la base des extrémités des deux zones arrondies 34, se trouvent des ergots d'enclipsage 35 venant s'accrocher dans les pattes sécables 14 du socle. L'enclipsage se fait par déformation élastique mais il est irréversible. Près 35 de la zone arrondie 34, la voûte 32 comporte, au niveau du sommet, deux logements d'empilage 33 transversaux de forme complémentaire à celle des nervures d'empilage 19. Ces logements d'empilage ont globalement une section verticale triangulaire avec une surface inférieure 33-1 hori- zontale, bordée du côté du plan de symétrie longitudinal par une paroi verticale 33-2 pour rejoindre la surface cylindrique de la voûte 32 (figure 8). Les deux logements d'empilage 33 sont séparés par une partie intermédiaire 34, qui a la forme de la paroi 32 et se loge dans la cavité d'empilage 20 séparant les organes d'empilage 19 du socle 1 (figure 11). La forme de la partie de la voûte 32 du couvercle 3 et la forme de la voûte d'appui 18 du socle ainsi que celle des moyens de verrouillage sont complémentaires ou plus exactement, obtenues par translation. Ces formes ne diffèrent que de l'épaisseur de la paroi puisque les parties en relief du socle viennent dans les parties en creux du couvercle de la boîte sur laquelle le socle est empilé et réciproquement, les parties en creux du socle telles que la surface d'appui, viennent s'appuyer contre la partie convexe du couvercle placé en dessous, c'est-à-dire la zone correspondante de la paroi cylindrique 32 de ce couvercle 3. Les organes de verrouillage assurent en complément de l'assemblage des surfaces d'appui et de la voûte, un verrouillage dans la direction transversale et dans la direction longitudinale du socle par rapport au couvercle de la boîte sur laquelle il s'appuie. Ces formes apparaissent plus clairement dans la figure 8 qui est une vue en coupe de la boîte au droit des organes 19 et des logements d'empilage 33. Partant du fond du socle 1 vers le couvercle 3, elle montre plus particulièrement d'abord les patins d'extrémité 17-1 de part et d'autre de la voûte d'empilage 18 ; les organes d'empilage 19 ont une surface inférieure horizontale 19-1 et une paroi verticale 19-2 de part et d'autre de la cavité 20. Dans ce mode de réalisation, la cavité 20 est relativement étroite, les organes 19 étant rapprochés de sorte que le prolonge-ment vers le haut de la cavité 20 qui rejoint la console d'extrémité 23 (n'apparaissant pas dans cette vue en coupe) a pratiquement la même section que celle-ci. Cette figure 8 fait également apparaître les parois longitudinales 12 avec l'appui périphérique 16 et le rebord montant 24 recevant le bord inférieur du couvercle 3. Pour éviter que le couvercle 3 ne puisse s'échapper vers l'intérieur des parois longitudinales 12, celles-ci sont mu-nies d'ergots 12-1 remontant au-dessus de la surface d'appui périphéri- que 16. La figure 9 montre, par une coupe de bout, la partie inférieure de la boîte avec le socle 1 et le bord inférieur du couvercle 3 engagé dans le socle 1 ainsi que le plateau 5 s'appuyant contre le fond plat 21 du socle contre et sur les consoles 22. Le plateau porte le produit P. La figure 10 montre le détail de la liaison entre le bord du couvercle 3 qui vient sur la surface d'appui périphérique 16 en étant rete- nu entre le rebord montant 24 et les ergots 12-1. Les figures 11 et 12 montrent en vue en coupe l'empilage de deux boîtes 100 et en vue debout, les différents moyens nécessaires à cet empilage et au blocage de l'emballage du dessus sur celui du dessous. Un second mode de réalisation d'une boîte selon l'invention constituant une variante du premier mode de réalisation sera décrit ci-après à l'aide des figures 13 à 19. Dans cette description et dans les figures correspondantes, les mêmes éléments que ceux du premier mode de réalisation porteront les mêmes références complétées par le suffixe A. Toute la description détaillée ne sera pas reprise. Selon la figure 13, la variante de réalisation de l'emballage 100A est une boîte formée d'un socle lA et d'un couvercle 3A ayant pratiquement la même forme générale que celle du premier mode de réalisation. Toutefois, le socle lA comporte sur ses grands côtés 12A, deux organes d'enclipsage pour le plateau et le couvercle 3A comporte sur ses faces frontales 31A, des butées d'empilage 36A à vide De telles butées d'empilage ne sont pas nécessaires pour le socle lA qui présente suffisamment d'éléments en relief à l'intérieur pour éviter que deux socles empilés ne s'épousent étroitement. Ces caractéristiques de forme n'existent pas sur le couvercle, il nécessite ainsi la réalisa- tion de ces butées 36A. La vue isométrique de l'une des extrémités de la boîte 100A représentée à la figure 14 montre les deux butées d'empilage 36A dépassant légèrement de la face frontale 12A en constituant des surfaces pratiquement verticales par rapport au plan d'appui de la boîte alors que la face frontale 12A estlégèrement inclinée dans le sens rentrant. Cette figure montre également la disposition et la forme des logements d'empilage 33A, plus courts et dont la branche verticale 33-2A est plus écartée du plan de symétrie médian longitudinal que dans le premier mode de réalisation. En effet, la forme des organes ou nervures 19A ou des logements 33A qui est leur réciproque, dépend uniquement de la géométrie de la voûte d'appui 18 (et de la voûte 32 qui est son homologue) par rapport au plan des patins d'appui 17-1A. Dans cette intersection de deux surfaces géométriques, l'extrémité extérieure des organes 19A ou des logements 33A est toujours la même mais la longueur des organes 19A et, par suite, celle des logements 33A peut varier, la largeur correspondante de la cavité 20A variant de façon complémentaire puisque la somme des longueurs des deux ergots et de celle de la cavité est constante. Comme les logements 33A reçoivent des ergots d'enclipsage décrits ultérieurement et qui sont dans une position homologue mais dans le socle 1A, ces nervures sont plus courtes. Cette figure montre également la taille des pattes sécables 14A, offrant une bonne prise pour l'arrachage. Les caractéristiques du socle apparaîtront aux figures 15 et 16. Le socle lA comporte des patins d'extrémité 17-1A reliés par deux étroites surfaces d'appui longitudinal 17-2A. Aux deux extrémités du socle 1A, les deux voûtes d'empilage 18A sont constituées par une surface cylindrique courbe de forme correspondant à celle de la voûte 32A du cou- vercle 3A, les organes d'empilage 19A, relativement courts, laissant entre eux une surface importante de la voûte d'empilage 18A. Ces organes d'empilage 19A sont des nervures creuses triangulaires, dont le côté horizontal 19-1A se situe dans le prolongement des patins d'extrémité 17-1A et l'autre côté 19-2A est un côté vertical. Les consoles d'extrémité 23A ont une forme analogue à celles du premier mode de réalisation et se terminent par un prolonge-ment 23-1A venant au-dessus de la voûte 18A. Les côtés longitudinaux 12A comportent, outre des consoles 22A formées par des couples 22A et se prolongeant vers le haut par des ergots 12-1A, également des consoles 25A munies d'un bec d'enclipsage 26A à la place des couples 22A. Le fond 21A est un fond plat analogue au précédent mais il comporte des parties détachables 21-3A ou des trous munis d'opercules détachables pour le passage de doigts de façon à pouvoir soulever par le dessous, le plateau placé dans ce socle lA et y accéder plus simplement pour dégager le produit emballé dans cette boîte. Le fond 21A peut être couvert extérieurement par une étiquette ou rester tel qu'il apparaît à la figure 15. La figure 17A montre, en position renversée, une extrémité du socle lA faisant apparaître les ergots d'empilage 19A, la voûte 18A ainsi que la cavité formée par la console d'extrémité 23A et les patins d'extrémité 17-1A. Les figures 17B et 17C montrent plus particulièrement la forme des consoles 25A munies de leur bec d'enclipsage 26A réalisé dans la paroi longitudinale 12A du socle. La console 25A, comme le bec 26A, sont des parties creuses débouchant à l'extérieur du côté longitudinal 12A s du socle. La figure 17C montre le rebord 53A du plateau intérieur 5A appuyé sur le dessus de la console 25A et retenu par le bec d'enclipsage 25A. La figure 18 montre le socle lA dans lequel est placé le 10 plateau intérieur 5A. La figure 19 montre l'empilage de deux boîtes 100A. 15 35
Boîte de conditionnement composée d'un socle (1) et d'un couvercle (3).Le dessous du socle (1) comporte des organes d'empilage (19) et une surface d'empilage (18) à chacune de ses extrémités (12) pour s'appuyer et s'engager sur la voûte cylindrique (32) du couvercle (3) et dans des logements d'empilage prévus dans le couvercle (3).Le fond du socle (1) est relevé vers l'intérieur et reçoit un plateau dans lequel se place e produit emballé dans la boîte.Le fond comporte des surfaces d'appuis (17-1) pour reposer sur une surface plane. Ces surfaces sont reliées par des lignes d'appui longitudinales (17-2). Les côtés longitudinaux (12) du socle (1) ont une forme courbe prolongeant la forme courbe de la voûte cylindrique (32) du couvercle (3). Les faces avant (11, 31) sont sensiblement planes.
1 ) Boîte de conditionnement d'un produit fragile, composée d'un socle et d'un couvercle engagé sur le socle, formés chacun d'un voile mince en plastique en une seule pièce, la boîte se posant à plat sur une surface plane ou s'empilant sur le couvercle d'une autre boîte identique, - le socle étant composé d'un fond recevant le produit, bordé par deux parois latérales et de deux parois frontales se poursuivant par un bord remontant au-delà d'une surface périphérique d'appui, - le couvercle étant terminé par un bord périphérique pour venir en appui sur la partie périphérique du socle, caractérisée en ce que A- le couvercle (3) est en forme de voûte cylindrique (32) bordée par deux faces frontales (31) planes, B- le socle (1, 1A) comprend 15 - une surface d'appui plane formée par quatre patins (17-1) situés aux quatre coins du socle, - une surface d'empilage en forme de voûte d'empilage (18) près d'au moins une paroi frontale (11) du socle, * venant en saillie dans le volume du socle et 20 * munie d'organes de verrouillage (19) pour s'engager dans des organes de verrouillage complémentaires (33) du couvercle (3) d'une autre boîte identique, ces organes de verrouillage (19) venant en saillie dans le volume de la voûte d'empilage (18), - un fond plat (21) relevé par rapport à la surface d'appui plane (17-1, 25 17-2) jusqu'au niveau de la génératrice supérieure de la voûte d'empilage (18), de façon que le plan du fond plat (21) passe sur la voûte d'empilage (18), C- un plateau intérieur amovible (5, 5A) installé dans le socle (1, 1A) sur le fond plat (21, 21A) et débordant sur la voûte d'empilage (18, 18A). 30 2 ) Boîte de conditionnement selon la 1, caractérisée en ce que la voûte cylindrique (32) du couvercle (3) à section circulaire est réunie aux faces frontales (31) par une zone arrondie (34). 3 ) Boîte de conditionnement selon la 1, caractérisée en ce que la boîte est symétrique par rapport à son plan médian longitudinal (PML) et à son plan médian transversal (PMT). 4 ) Boîte de conditionnement selon la 1, caractérisée en ce que les organes de verrouillage (33) du socle (1) et du couvercle (3) sont constitués par des déformations homologues par translation (à l'épaisseur de paroi près) de la voûte d'appui du socle (1) et la partie de voûte homologue du couvercle (3), - les organes de verrouillage (19) du socle étant deux coins rentrants transversaux, symétriques par rapport au plan médian longitudinal, en forme de triangles curvilignes droits délimités par un côté bas (19-1) dans le prolongement de la surface d'appui plane (17) du socle (1) et un deuxième côté (19-2) perpendiculaire au précédent, le troisième côté ouvert étant le contour de la voûte d'empilage (18), - ces deux organes (19) formant deux nervures d'empilage venant en saillie dans le volume de la voûte d'empilage (18) en laissant entre leur deuxième côté (19-2), un intervalle (20) pour chevaucher par l'extérieur, l'intervalle homologue formé entre les organes de ver- rouillage (33) du couvercle (3), en forme de coins rentrants, identiques à ceux (19) du socle (1) mais constituant des logements accessibles de l'extérieur du couvercle (1). 5 ) Boîte de conditionnement selon la 1, caractérisée en ce que les patins d'extrémité (17-1) sont réunis par des lignes d'appuis d'appui longitudinales (17-2). 6 ) Boîte de conditionnement selon la 1, caractérisée en ce que le fond plat (21) comporte deux bords longitudinaux (21-2) descendant jusqu'au bords de côtés longitudinaux (12) pour rejoindre les lignes d'appui longitudinales (17-2) et les patins d'extrémité (17-1). 7 ) Boîte de conditionnement selon la 6, caractérisée par des couples (22) reliant les parois longitudinales (12) et les côtés (21-2) du fond (21) pour remonter et former les consoles.8 ) Boîte de conditionnement selon la 1, caractérisée en ce que le socle (1) comporte au moins un appui d'extrémité (23) traversant la voûte d'empilage (18) et remontant derrière la paroi frontale (11), au-delà 5 du fond plat (21) jusqu'au niveau des consoles (22). 9 ) Boîte de conditionnement selon la 1, caractérisée en ce que le fond plat (21A) est muni d'au moins un orifice (21-1A), notamment fermé par un opercule sécable, pour permettre le passage d'un doigt servant à soulever le plateau (5, 5A) portant le produit dans la boîte. 10 ) Boîte de conditionnement selon la 7, caractérisée par 15 des consoles (25A) réalisées dans les parois latérales (12A) au niveau de hauteur des consoles des couples 22A et surmontées chacune d'un bec d'enclipsage (26A), le plateau intérieur (5A) ayant un fond (51A) bordé par des côtés remontant (52A) et un rebord (53A) pour s'appuyer sur les consoles (22, 25A), 20 la console (25A) et son bec (26A) étant des déformations de la paroi longitudinale (12A) débouchant à l'extérieur. 25
B
B65
B65D
B65D 21,B65D 81,B65D 85
B65D 21/032,B65D 81/05,B65D 85/30,B65D 85/78
FR2891097
A1
MOTEUR ELECTROMAGNETIQUE
20,070,323
a)Moteur électromagnétique b)L'invention proposée est un moteur qui utilise le champ magnétique créé à l'intérieur de deux bobines d'induction et transforme l'énergie provenant de la force électromagnétique créée à l'intérieur de ces bobines agissant sur le piston métallique ( fer) en énergie mécanique. c) Dans les moteurs connus jusqu'à présent, utilisant l'induction magnétique, (les dynamos), aucun ne tourne sans consommer de l'énergie d'un dispositif indépendant. Par exemple la dynamo,quand elle travaille comme génératrice ou motrice il faut lui fournir la puissance mécanique ou électrique pour faire tourner l'induit tandis que dans l'invention proposée,le moteur marche simplement par alimentation périodique de la bobine et pour celle-ci il ne faut pas dépenser une énergie remarquable. d) Dans ce dispositif, seul la bobine consomme directement de l'énergie électrique 15 par effet Joule, mais cette énergie consommée n'intervient pas dans la production de l'énergie du moteur électromagnétique. e) considérez deux bobines, identiques 3 et 20, dont les caractéristiques et dimensions sont donnés dans le tableau annexe. Ces deux bobines (cylindres) sont mises l'une à côté de l'autre sur un châssis en béton, qui n'est pas illustré sur la figure annexe, sur une surface horizontale, d'une distance convenable, pour que le champ magnétique produit par l'une n'agie pas sur l'autre. Au commencement du travail de moteur, le piston 21, occupe la moitié droite du cylindre (de la bobine) 20, et le piston 4, tout l'espace de l'intérieur du cylindre (de la bobine) 3 (voir la figure annexe). A l'instant t le courant directe en provenance de l'alimentation 23, commandée électriquement par un détecteur de proximité inductif 25 à travers un relais 24, traverse seulement la bobine 20. La force électromagnétique ainsi créée dans cette bobine attire le piston cylindrique métallique en fer 21 de sa position initiale qui se trouve dans la moitié droite de la bobine (du cylindre) 20,(figure annexe),vers une position finale,pour qu'il occupe finalement tout l'espace à l'intérieur du cylindre 20. Le déplacement entre ces deux positions est la course du piston en fer. De ce fait le piston 4 par intermédiaire du lien d'aluminium 5 sera déplacé à gauche (figure annexe) et finalement il occupe la moitié gauche du cylindre (de la bobine) 3, en ce moment par intermédiaire de et 24 le courant de la bobine 20 est coupé, à cet effet, une plaque de fer 27 en forme d'arc dont les dimension et la position sont telles que le 25 puisse 2891097 -2- commander le courant de la bobine 20 à travers le relais 24 en temps utile,tourne devant 25.En même temps une autre plaque de fer 13 en forme d'arc dont les dimensions et la position sont telles que le détecteur de proximité inductif 17 puisse commander le courant direct de la bobine 3 à travers le relais 9 en temps utile tourne devant 17.Ainsi, après la coupure du courant dans le circuit de la bobine 20, la circulation du courant,commandée par 17 et 9,circule dans le circuit de la bobine 3 et fait attirer le piston 4 de sa position qui occupe la moitié gauche de la bobine 3 vers la droite et finalement il occupe tout l'espace à l'intérieur de cette bobine, tandis que en ce moment le piston 21 par intermédiaire du lien 5 occupe la moitié droite de la bobine 20, et la plaque 13 est passée du près de détecteur de proximité inductif 17 et de ce fait le courant de la bobine 3 sera coupé mais la plaque 27 arrive près de 25, et le courant circulant dans le circuit de la bobine 20 fait attirer de nouveau le piston 21 vers la gauche et le mouvement continu. Pour aligner les pistons 4 et 21 et les garder toujours horizontal, on utilise 4 cylindres en laiton 2, 6,19 et 22 pour que le champ magnétique n'intervient pas et dans lesquels passent les liens en aluminium 1, 5, et 18 liés aux pistons. Le mouvement rectiligne de ces pistons est converti en mouvement de rotation en utilisant la bielle 11 et la manivelle 16. La bielle est en aluminium pour être légère et qu'elle ne soit pas influencée par effet du champ magnétique existant, et elle est assez longue pour que le reste des appareillages utilisés dans le dispositif pour transformer le mouvement rectiligne en rotation soit à l'abri de l'effet du champ magnétique, mais les joinctures sont choisies en laiton pour être durable. Le mouvement de bielle et manivelle fait tourner une tige28 dans un boîtier en fer12 liée à une roue motrice26. Le mouvement de rotation est facilité par deux roulements à bille 15 et 29 logé dans ce boîtier. Une partie de deux roues en ferl 3 et 27 est fixée sur la tige tournante à distance convenable des détecteurs de proximité inductif 17 et 25,montés sur le boîtierl2 pour donner les signales de marche / arrêt nécessaire pour alimenter les bobines d'induction 3 et 20. Le dessin annexe illustre la réalisation du dispositif conforme à la présente invention. Tel qu'il est représenté la chassie en béton sur lequel le dispositif est logé n'est pas illustré sur la figure. Après avoir fait démarrer le dispositif par une force extérieur, chaque fois que le point du début de l'arc en fer 27 appartenant au circuit de la bobine 20 passe devant le détecteur de proximité inductif 25 il commande l'alimentation du courant continu 23 à travers le relais 24 pour laisser passer le courant dans la bobine 20. Ainsi le champ magnétique créé dans cette bobine attire le piston en fer 21 qui est horizontal et aligné par les cylindres 19 et 22 et se trouvait dans sa position qui occupe la moitié droite de la bobine (du cylindre) 20 (voir la figure annexe) à la position qui occupe finalement tout l'espace à l'intérieur de cette bobine. Ce mouvement rectiligne du piston 21 se transforme en mouvement rotationel par l'intermédiaire du lien en aluminium 5 et de la bielle 11,avec deux laitons d'articulation 10 et 14 aux extrémité et la manivelle 16. Le mouvement de rotation ainsi créé fait tourner la tige 28 liée à la roue motrice 26 ainsi qu'une partie de l'arc en forme d'un cercle 27.La tige 28 passe dans deux roulements à bille 15 et 29 qui se trouvent dans le boîtier 12 pour faciliter la rotation. Un peu avant l'arrivée du piston 21 à la fin de sa course le point convenu de la fin de l'arc 27,passe devant le détecteur de proximité inductif 25,par conséquent ceci commande par l'intermédiaire du relais 24 la coupure du courant dans la bobine 20 qui résulte la disparition du champ magnétique dans la bobine 20,en ce moment le point du début de l'arc en fer 13 passe devant le détecteur de proximité inductif 17, appartenant au circuit de la bobine 3,il commande l'alimentation du courant continu 7 à travers le relais 9 pour laisser passer le courant dans la bobine 3.Ainsi le champ magnétique créé dans cette bobine attire le piston en fer 4 qui est horizontal et aligné par les liens 1 et 5 et les cylindres 2 et 6 et qui se trouvait dans sa position qui occupe la moitié gauche du cylindre (de la bobine) 3, à la position qui occupe finalement tout l'espace à l'intérieur de cette bobine. Le mouvement rectiligne de ce piston 4 qui complète le cycle du mouvement du moteur est aussi converti en mouvement rotationel par l'intermédiaire du lien 5 et la bielle 11 et la manivelle 16.Ainsi ce mouvement fait continuer la rotation de la roue motrice 26 et l'arc en fer 27, par conséquent le point du début de l'arc en fer 27 arrive de nouveau devant le détecteur de proximité inductif 25 et le mouvement continu. Pour le moteur objet de cette invention, chaque fois que le circuit d'une bobine se ferme,elle est dans la condition pour laquelle son noyau occupe la moitié de l'intérieur de celle ci par conséquent la force agissant sur le noyau peut- être calculée par la relation suivante: F = (Li-pl) N212.1 2 (1) Dans laquelle,u= 411 x 10' et p pour le noyau utilisé est de 180,44 x 10-' et en tenant compte les valeurs données dans le tableau annexe (N=2656 tours) est le nombre total de tours dans l'enroulement de la bobine, (I=69,4 A.) est le courant circulant dans la bobine, (A=0,138 m) est la section du noyau en fer et (h=1 m.) est la hauteur de la bobine. Le calcul donne F=39407 Newtons. Cette force fait parcourir le noyau d'une distance de 0,5 mètre et produit un travail de 19703,5 Joules, et puisque la période du travail de ce dispositif est de une seconde ce moteur à deux pistons produit une puissance de 39407 Watts ou 40 kw. Les consommations de ce moteur sont les suivantes: 1) La consommation de la bobine: La bobine est un cylindre d'aluminium embobiné est fendue le long de son axe, par conséquent la perte d'énergie par hystérésis et les courants de Foucault ne peuvent pas exister. Le courant circule périodiquement dans les bobines, dans chaque bobine il circule 0,5 seconde et s'arrête pendant 0,5 seconde par conséquent la perte d'énergie par effet Joule doit être calculée par la relation suivante: 2 0.5 R - w = J(1_eL')dt (2) R o Dans laquelle, en tenant compte les valeurs indiquées dans le tableau annexe (V=300 Volts) est la tension d'alimentation,(R=2,69 Ohms) est la résistance de la bobine, (L=1,38 Henrys) est la self-inductance et (t=0,5 seconde) est le temps durant lequel le circuit est fermé .Par conséquent pour chaque bobine la perte d'énergie est de 6041 Joules et pour les deux bobines du moteur la consommation d'énergie est de W=12082 Joules,et puisque la période du travail de moteur est de une seconde la puissance consommée est de P=12082 Watts. 2) La consommation des pistons: Les pertes d'énergie par seconde dans les pistons par hystérésis et les courants de Foucault n'est pas plus de 4% de la puissance produite c'est à dire 1600 Watts. 3) Le maximum pertes de la puissance par le frottement est considérées de 6% de 20 la puissance produite c'est- à dire 2400 Watts. En résumé : Le moteur électromagnétique objet de cette invention utilise seulement le champ magnétique créé à l'intérieur de ses bobines d'induction et transforme l'énergie provenant du travail de la force électromagnétique créée dans ces bobines agissant sur leur noyau en fer en énergie mécanique. La puissance produite par ce moteur est de 40 kw. D'aprés ce que nous avons expliqué ci-dessus. 2,5 kw de la puissance créée par ce moteur est consommée par le frottement il en reste 37,5 kw. Par conséquent ce moteur peut faire marcher un générateur du courant continu de puissance de 30 kw. Le rendement de ce générateur peut-être considéré de 95% de sa puissance totale. Quand le moteur électromagnétique est couplé à ce générateur, il doit fournir 1,5 kw. pour tourner 2891097 -5- celui-ci, par conséquent le moteur électromagnétique a 36 kw. disponible et il peut fournir cette puissance pour faire tourner continuellement le générateur de 30 kw. Après avoir tourner le moteur électromagnétique par une force extérieur, le générateur couplé à celui-ci tourne avec lui et il produit le courant continu. On peut utiliser ce courant pour alimenter les bobines du moteur. D'après les calculs faits auparavant, les bobines consomment 12 kw. de la puissance produite par le générateur. Les pistons consomment 1,5 kw. de cette puissance par hystérésis et les courants de Foucault et il en reste 16 kw. de la puissance du générateur disponible.Ce moteur a deux cylindres, mais on peut augmenter le nombre de cylindres pour augmenter la puissance du moteur
a)Ce dispositif est un moteur, qui utilise le champ magnétique créé à l'intérieur de deux bobines d'induction et transforme l'énergie provenant du travail de la force électromagnétique créée dans ces bobines agissant sur leurs pistons (noyaux) en fer en énergie mécanique.b) Il comprend deux bobines 3 et 20 traversées périodiquement par un courant direct en provenance d'alimentation, 7 et 23, celles-ci commandées électriquement par deux détecteurs de proximité inductif 17 et 25 à travers deux relais 9 et 24 attirant les pistons métalliques en fer 4 et 21 de leur position initiale vers une position finale. La coupure du courant en temps utile par 17 et 9 et 25 et 24 assure le mouvement rectiligne des pistons lié par les liens en aluminium 1,5 et 18 qui passent dans les cylindres en laiton 2, 6, 19 et 22 pour être alignés.Ce mouvement est converti en mouvement rotationel en utilisant la bielle 11 et la manivelle 16.c) Dans le moteur proposé, la force électromagnétique lui fourni une puissance de 40 kw. Mais ce moteur consomme 16 kw. par conséquent il a un rendement de 60%d) Le moteur proposé a deux cylindres (bobines), mais, on peut augmenter le nombre de cylindres pour augmenter la puissance du moteur.
Dispositif proposé est un moteur caractérisé en ce qu'il ne tramsforme pas les diffderentes énergie (par exemple combustibles ou électrique...) en énergie mécamique.Par contre il produit de l'énergie mécanique en utilisant le travail provenant de la force électromagnétique créée à l'intérieur des bobine: Dispositif moteur électromagnétique proposé utilise le champ magnétique créé à l'intérieur de deux bobines d'induction et transforme l'énergie provenant du travail de la force électromagnétique créé dans les bobines,agissant sur leur noyau en fer, en énergie mécanique,caractérisé en ce qu'il comprend deux bobines 3 et 20 qui sont traversées périodiquement par un courant direct en provenance d'alimentations 7 et 23,celles-ci commandées électriquement par deux détecteurs de proximité inductif 17 et 25 à travers deux relais 9 et 24, attirant les pistons métalliques en fer 4 et 21 de leur position initiale vers une position finale. La coupure du courant en temps utile par 17 et 9 et 25 et 24 assure le mouvement rectiligne des pistons liés par le lien 5.Ce mouvement est converti en mouvement de rotation en utilisant la bielle 11 et la manivelle 16. Il en résulte un moteur qui permet de transformer l'énergie en provenance du travail des forces électromagnétique créée dans deux bobines d'induction agissant sur leur noyau en fer en énergie mécanique. Le moteur électromagnétique objet de cette invention utilise seulement le champ magnétique créé à l'intérieur de ses bobines d'induction et transforme l'énergie provenant du travail de la force électromagnétique créée dans ces bobines agissant sur leur noyau en fer en énergie mécanique.La puissance produite par ce moteur est de 40 kw. 2,5 kw de la puissance créée par ce moteur est consommée par le frottement il en reste 37,5 kw. Par conséquent ce moteur peut faire marcher un générateur du courant continu de la puissance de 30 kw. Le rendement de ce générateur peut-être considéré de 95% de sa puissance totale. Quand le moteur électromagnétique est couplé à ce générateur, il doit fournir 1,5 kw. pour tourner celui-ci, par conséquent le moteur électromagnétique a 36 kw. disponible et il peut fournir cette puissance pour faire tourner continuellement le générateur de 30 kw. Après avoir tourner le moteur électromagnétique par une force extérieur, le générateur couplé à celui-ci tourne avec lui et il produit le courant continu. On peut utiliser ce courant pour alimenter les bobines du moteur. D'après les calculs faits auparavant, les bobines consomment 12 kw. de la puissance produite par le générateur. Les pistons consomment 1,5 kw. de cette puissance par hystérésis et les courants de Foucault et il en reste 16 kw. de la puissance du générateur disponible. 2891097 -7- Le moteur électromagnétique caractérisé en ce qu'il marche par l'énergie produite du travail de la force électromagnétique créée dans deux bobine d'induction. En couplant celui-ci à un générateur du courant continu du rendement 95% il aura une puissance électrique de 16 kw. disponible. Ce moteur électromagnétique est un moteur à deux cylindres, mais on peut augmenter le nombre de cylindres pour augmenter sa puissance. Diamètre intérieur de la Diamètre extérieur de la Diamètre du fil: bobine: 44 cm bobine: 63,2 cm 0,6 cm Hauteur de la bobine: Nombre de solénoïdes en Nombre de tours de la h=100 cm Série: 16 bobine: N=2656 tours Courant maximum de la Distance de la circulation Diamètre du noyau bobine: I=69,4 A. du piston: 50 cm (du piston) : 42 cm Hauteur du noyau: Résistance de la bobine: Self-inductance de la cm R=2,69 Ohms bobine: L=1. 38 H. Tension de la bobine: Le temps de la circulation Le temps du coupure du V=300 volts du courant: 0,5 s. courant: 0,5 s.
H
H02
H02K
H02K 53
H02K 53/00
FR2888530
A1
ESSIEU SOUPLE DE VEHICULE AUTOMOBILE, COMPRENANT UNE TRAVERSE A SECTION OUVERTE DONT LES FLANCS PRESENTENT DES CHANTS NON RECTILIGNES, TRAVERSE ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,119
Le domaine de l'invention est celui des véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne les essieux souples pour les véhicules automobiles. On rappelle qu'on désigne généralement par essieu souple un essieu conçu de façon à former un élément torsible entre deux roues. Classiquement, un essieu souple comprend deux bras longitudinaux portant chacun un support de montage de roue et reliés par un élément de liaison transversale appelé traverse ou profil. Au cours de la conception d'un essieu, deux grandeurs sont, entre autres, considérées pour apprécier la qualité de l'essieu: la flexion et la torsion. Le principe des essieux souples permet de concilier une forte raideur en flexion et une relative souplesse en torsion. En général, c'est par la géométrie de la section de la traverse, via ses inerties de flexion et de torsion, qu'est obtenu le compromis souhaité entre raideur en flexion et souplesse (relative) de torsion. Les sections choisies pour réaliser des traverses en acier (ou autre matériau isotrope) ont souvent des formes de V , de U , de L , car ces types de géométrie présentent un rapport intéressant entre inertie de flexion et inertie de torsion. Les dernières années ont vu un déploiement important de la technique des essieux souples sur les segments de gamme inférieure et moyenne de la construction automobile, grâce à de nombreux avantages, parmi lesquels un excellent compromis prestations/architecture, et une mise en oeuvre économique utilisant principalement des assemblages de type mécano soudé. Ces avantages conduisent les concepteurs de liaison au sol à continuellement pousser la technique dans ses derniers retranchements. Les essieux souples sont en effet entachés d'un certain nombre de limitations parmi lesquelles un compromis délicat entre raideurs longitudinale et transversale et une durabilité conditionnée par la tenue en endurance de chacun de leurs composants, soumis à d'importantes déformations élastiques. L'élément de liaison, ou traverse, fait partie des composants les plus délicats à mettre au point, notamment sur le plan de l'endurance. Outre la tenue du corps de traverse, les zones d'accostage sur les bras, généralement soudées, sont particulièrement sollicitées et requièrent toute l'attention des développeurs sous peine de rupture prématurée de la liaison. On connaît différents types de traverses et de montage de celle-ci entre les bras longitudinaux de l'essieu. Selon une première technique connue, illustrée par les figures la, lb et lc, la traverse 10 présente une section en forme de V sur toute la longueur de la traverse. En outre, la hauteur des flancs de la traverse augmente aux extrémités de la traverse de façon à augmenter l'emprise de la traverse sur les bras 20. Selon une deuxième technique illustrée par les figures 2a, 2b et 2c, la traverse 10 est cintrée dans le plan YZ (et est généralement appelée de ce fait traverse bananée ). Une telle traverse, dont la section est ouverte vers l'arrière une fois montée, présente des découpes à ses extrémités pour accoster les bras 20. Ces derniers sont généralement carrés dans le cas de cette technique, ce qui implique des surcoûts non négligeables du fait du recours nécessaire à certaines opérations de cintrage, d'écrasement... Selon une troisième technique illustrée par les figures 3a, 3b et 3c, la traverse 10 est cintrée dans le plan YZ et présente de plus une section évolutive, qui part d'une forme en V dans la zone centrale de la traverse et qui aboutit à une forme trapézoïdale aux extrémités de la traverse. Dans ces cas de figure, on constate, à plus ou moins brève échéance en fonction des conditions d'utilisation du véhicule, des phénomènes de dégradation des liaisons par soudure entre la traverse et les bras longitudinaux. Or, l'analyse de ces phénomènes conduit à constater que les cordons de soudure à l'interface traverse/bras travaillent en pelage , ce type de sollicitation correspondant à une faiblesse connue des cordons qui tient notamment à l'orientation de leur structure métallographique en cours de refroidissement. Une autre technique d'essieu a été proposée par l'art antérieur, celle-ci est illustrée par les figures 4a, 4b, 4c et 4d. Selon cette technique, la traverse 1 une fois montée présente une section ouverte vers le bas, ce qui tend à rehausser le centre de torsion de l'essieu et lui confère un meilleur comportement élasto-cinématique. Tel que cela apparaît sur les figures 4a, 4b, 4c et 4d, la traverse 10 est disposée sensiblement perpendiculairement au bras longitudinal 20, l'extrémité de la traverse 1 étant prévue pour venir épouser le bras 20. Pour ce faire, la traverse présente latéralement deux portions d'accostage 11 dont la forme correspond à celle (en général cylindrique) du bras. Ces portions d'accostage 11 se prolongent classiquement de façon que la traverse viennent couvrir le dessus des bras 20. La figure 4d fait clairement apparaître qu'une portion de liaison 14 relie les deux portions d'accostage de la traverse, en formant avec chacune de celles-ci un angle 111. Avec ce type de solution, on constate régulièrement que les soudures sont fortement sollicitées en fin de cordon, et plus précisément au niveau des angles 111 de la traverse 1. Ceci peut se traduire par l'apparition de fissures sur la soudure, ces fissures coupant à terme le cordon de soudure en deux. Dans certains cas, ces fissures vont jusqu'à se répandre dans le bras d'essieu. On comprend bien évidemment que ceci peut entraîner des détériorations importantes de l'essieu, ceci pouvant avoir des répercussions sur le niveau de sécurité offert par le véhicule équipé de l'essieu en question. En tout état de cause, il est souhaitable de supprimer, ou à tout le moins de limiter les détériorations mentionnées précédemment. De plus, quand des sollicitations importantes s'exercent sur les zones d'accostage, notamment du fait des flexions successives de la traverse, les angles 111 tendent à poinçonner la paroi du bras longitudinal. En d'autres termes, ces angles 111 sous l'effet des vibrations et secousses transmises par le véhicule, connaissent des micro-déplacements dirigés vers l'intérieur du bras et se traduisant par des attaques (à la façon d'un poinçon) de la paroi du bras. Ces attaques répétées engendrent à terme une fissuration de la paroi du bras et/ou un pelage du cordon de soudure. Pour remédier à cette situation, une solution consisterait à augmenter l'épaisseur de la paroi des bras longitudinaux, ceci afin d'en augmenter la résistance. Toutefois, ceci aurait pour conséquence d'augmenter le poids des bras 10 longitudinaux. Pour limiter ce phénomène de poinçonnage, une technique a été proposée par la présente Demanderesse pour introduire une souplesse relative aux extrémités de la traverse. Ceci est obtenu en réalisant, par exemple à chaque extrémité de la traverse une échancrure. Toutefois, cette technique implique l'exécution d'une étape d'usinage ou de découpe de la traverse préalablement à l'emboutissage de la traverse, ce qui ajoute une étape à la gamme de fabrication de l'essieu et tend à augmenter son coût. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique pour assurer de façon plus fiable et plus durable la liaison entre la traverse et les bras longitudinaux d'un essieu souple, comparée aux solutions de l'art antérieur. En ce sens, l'invention a en particulier pour objectif de fournir un tel essieu qui supprime, ou à tout le moins qui limite les risques de fissuration des bras provoqués par la traverse, ainsi que les phénomènes de pelage des cordons de soudure dans les zones d'accostage de la traverse sur les bras. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel essieu qui soit simple de conception et qui puisse être assemblé plus aisément et/ou plus rapidement qu'avec les solutions classiques de l'art antérieur. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel essieu qui soit peu coûteux et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un essieu souple de véhicule automobile, comprenant deux bras longitudinaux reliés par une traverse à section ouverte dont les flancs présentent chacun un chant s'étendant entre des zones d'accostage aux extrémités de ladite traverse, caractérisé en ce que lesdits chants présentent une forme non rectiligne favorisant leur mise en tension lors d'une torsion de ladite traverse, ladite mise en tension étant de nature à soulager lesdites zones d'accostage des contraintes dues à ladite torsion. De cette façon, les chants présentent une longueur supérieure à la distance qui sépare les deux bras longitudinaux. Cet excès de longueur introduit une souplesse relative au niveau des chants. En d'autres termes, les chants étant plus longs que nécessaire sont, en dehors d'une phase de sollicitations, dans un étant détendu , la longueur en excès permettant avec un minimum de résistance de tendre les chants lors d'une torsion de l'essieu. La résistance à la torsion étant réduite au niveau des chants, on favorise une dissipation des contraintes au niveau des chants et, par conséquent, au niveau des flancs de la traverse, ce qui tend à limiter considérablement les contraintes s'exerçant dans les zones d'accostage de la traverse aux bras longitudinaux. On limite ainsi les risques de dégradation de la liaison tels que ceux mentionnés précédemment en référence à l'art antérieur, ce qui se traduit par une augmentation de l'endurance de l'essieu (la durée des liaisons au niveau des accostages étant à priori sensiblement prolongée). En outre, un tel résultat est obtenu tout en conservant les prestations élasto-cinématique de l'essieu, comme cela va apparaître plus clairement par la suite. Selon une solution préférée, lesdits chants présentent entre eux, à partir d'une zone sensiblement centrale de ladite traverse, un écartement progressif en direction desdites zone d'accostage. Selon une solution avantageuse, ledit écartement progressif est croissant à partir de ladite zone centrale en direction desdites zones d'accostage. Il est toutefois concevable, selon un autre mode de réalisation envisageable, que l'écartement soit décroissant à partir de la zone centrale de la traverse, procurant à celle-ci, vue de dessous, une allure bombée. Un tel mode de réalisation tendrait cependant à augmenter l'encombrement de la traverse pour conserver une emprise suffisante de la traverse sur les bras au niveau de la zone d'accostage. Selon un premier mode de réalisation préféré, chacun desdits chants présente une forme galbée dont le rayon de courbure croit de ladite partie centrale en direction desdites zones d'accostage. Selon un deuxième mode de réalisation, chacun desdits chants présente une forme en arc-de-cercle. Préférentiellement, ladite traverse est solidarisée auxdits bras de façon à présenter ladite section ouverte vers le bas. Comme mentionné précédemment, une telle architecture permet de rehausser le centre de torsion de l'essieu, ce qui peut être une demande de certains cahiers des charges des constructeurs. Selon un mode de réalisation préférentiel, ladite traverse présente, au moins sur une partie de sa longueur, un plat sensiblement horizontal reliant lesdits flancs. Dans ce cas, ladite traverse présente préférentiellement, une section en forme de V qui évolue de façon que ladite traverse présente à chacune de ses extrémités une section essentiellement trapézoïdale. Ainsi, on conserve une souplesse relative en torsion, tout en permettant un élargissement de la traverse au niveau des zones d'accostage en vue d'étendre la liaison entre la traverse et les bras de l'essieu. On note que les branches de la section en V peuvent être reliées par un plat de longueur notablement réduite par rapport au plat de la section trapézoïdale des extrémités. Selon une solution avantageuse, ledit plat se prolonge à chacune desdites extrémités de ladite traverse de façon à présenter une portion de solidarisation avec lesdits bras longitudinaux. Dans ce cas, ledit plat est préférentiellement soudé à chacune desdites extrémités de ladite traverse de façon à présenter une portion de solidarisation avec lesdits bras longitudinaux. On obtient ainsi la possibilité de solidariser la traverse aux bras par une longueur de soudure supplémentaire par rapport à l'art antérieur, ce qui améliore 10 l'endurance de l'essieu. Selon une variante envisageable, il comprend au moins une pièce d'ajustement en raideur rapportée entre lesdits flancs, au voisinage de chacune des extrémités de ladite traverse. Dans ce cas, lesdits chants présentent préférentiellement au voisinage de chacune desdites extrémités de ladite traverse une portion sensiblement droite, lesdites pièces d'ajustement en raideur étant rapportées entre lesdits flancs au niveau desdites portions sensiblement droites desdits chants. On obtient ainsi une zone de solidarisation fiable (les flancs étant planaires ou quasiment dans cette zone) pour assurer la solidarisation des 20 éléments d'ajustement à la traverse. L'invention concerne également une traverse d'essieu souple de véhicule automobile, destinée à relier deux bras longitudinaux, ladite traverse présentant une section ouverte dont les flancs présentent chacun un chant s'étendant entre des zones d'accostage aux extrémités de ladite traverse, caractérisée en ce que lesdits chants présentent une forme non rectiligne favorisant leur mise en tension lors d'une torsion de ladite traverse, ladite mise en tension étant de nature à soulager lesdites zones d'accostage des contraintes dues à ladite torsion. L'invention concerne aussi un véhicule automobile équipé d'un essieu souple comprenant deux bras longitudinaux reliés par une traverse à section ouverte dont les flancs présentent chacun un chant s'étendant entre des zones d'accostage aux extrémités de ladite traverse, caractérisé en ce que lesdits chants présentent une forme non rectiligne favorisant leur mise en tension lors d'une torsion de ladite traverse, ladite mise en tension étant de nature à soulager lesdites zones d'accostage des contraintes dues à ladite torsion. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels: les figures la, lb et le sont des vues d'un premier mode de 10 réalisation d'un essieu souple selon l'art antérieur; les figures 2a, 2b et 2c sont des vues d'un deuxième mode de réalisation d'un essieu souple selon l'art antérieur les figures 3a, 3b et 3c sont des vues d'un troisième mode de réalisation d'un essieu souple selon l'art antérieur les figures 4a, 4b, 4c et 4d sont des vues d'un quatrième mode de réalisation d'un essieu souple selon l'art antérieur la figure 5 est une vue schématique de dessous d'une traverse d'essieu selon l'invention; - la figure 6 est une vue schématique en perspective d'une traverse 20 d'essieu selon l'invention; - les figures 7a et 7b sont chacune une vue de section d'une traverse d'essieu selon l'invention, respectivement dans une zone centrale et dans une zone d'extrémité de la traverse; la figure 8 est une autre vue en perspective d'une traverse d'essieu 25 selon l'invention; la figure 9 est une vue partielle d'un essieu selon l'invention, montrant un accostage entre la traverse et un bras longitudinal; - la figure 10 est une vue partielle d'un essieu selon l'invention, montrant un gousset rapporté entre la traverse et un bras longitudinal. Tel que mentionné précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de prévoir une forme de chants pour les flancs de la traverse qui permette, lors d'une torsion de la traverse, de dissiper une partie des contraintes de torsion au niveau des chants en favorisant la mise en tension de ceux-ci, cette dissipation visant à limiter les contraintes s'exerçant au niveau de la liaison traverse-bras. Un mode de réalisation préférentiel de l'invention est illustré par les figures 5 et 8 qui montre une traverse d'essieu selon l'invention. Tel que cela apparaît, les chants 1, 2 des flancs 11, 21 de la traverse 10 présentent une forme non rectiligne de telle sorte que leur longueur soit supérieure à la distance qui sépare les deux bras longitudinaux que relie la traverse. Selon le présent mode de réalisation, les flancs 11, 21 présentent un galbe apparaissant clairement sur les figures 6 et 8 (et étant volontairement accentué sur la figure 6 à des fins de clarté), ce galbe se traduisant au niveau des chants 1, 2 par une courbure. Une telle courbure forme un excès de longueur susceptible d'être mis à contribution lors d'une tension de la traverse de telle sorte que, lors d'une mise en dévers du véhicule (qui tend à augmenter la distance entre les deux zones d'accostage de la traverse sur les bras), les chants se tendent en ayant tendance à prendre une forme droite (ou moins courbée). Ainsi, on évite de tirer sur les extrémités de la traverse lors d'un dévers du véhicule (ce qui est le phénomène constaté lorsque les chants ont une longueur sensiblement égale à la distance qui sépare ces deux bras longitudinaux), réduisant ainsi les contraintes s'exerçant dans les zones d'accostage 4 de la traverse. Tel qu'illustré par la figure 5, les chants 1, 2 présentent des courbures s'étendant l'une par rapport à l'autre de telle sorte que l'écartement a entre les chants en zone centrale soit supérieur à l'écartement b entre les chants au voisinage des zones d'accostage 4. Plus précisément, l'écartement entre chants croît progressivement de la 30 partie centrale de la traverse en direction des zones d'accostage. Selon le mode de réalisation illustré par la figure 5, la courbure des chants 1, 2 présente un rayon de courbure qui croît progressivement de la partie centrale de la traverse en direction de la zone d'accostage. Ainsi, les flancs 11, 21 présentent au voisinage de chaque extrémité de la traverse une portion 110, 210 sensiblement planaire (les chants étant sensiblement droits dans cette portion) favorable à la solidarisation, entre les flancs de la traverse, d'une pièce d'ajustement en raideur de la traverse. Une telle pièce d'ajustement est constituée, selon le mode de réalisation illustré par la figure 10, par un gousset 5 s'étendant entre un bras longitudinal 20 et la traverse 10. Un tel gousset est soudé au bras 20 d'une part et, d'autre part, à la traverse 10 par l'intermédiaire de deux branches 51 ménageant entre elles un passage pour une barre anti-dévers 6 placée à l'intérieur de la traverse. Les deux branches 51 assurent ainsi une transition entre la traverse et le bras en réduisant progressivement l'effet du gauchissement de la traverse, cet effet étant autorisé au niveau des branches (présentant entre elles un degré de liberté) et bloqué au niveau de la partie du gousset d'un seul tenant qui accoste le bras. Par ailleurs, un gousset selon le présent mode de réalisation s'étend selon deux plans: un premier plan sensiblement horizontal dans lequel s'étend une surface d'accostage 52 dont l'extrémité est soudée à un bras longitudinal (les bords latéraux de cette surface étant de plus soudés aux flancs de la traverse), et un deuxième plan dans lequel s'étendent les branches 51, celles-ci plongeant à partir de la surface d'accostage 52, vers l'intérieur de la traverse 10 (les branches 51 étant également soudées sur les flancs de la traverse). On note que, selon un autre mode de réalisation envisageable, et notamment en l'absence d'éléments d'ajustement en raideur tels que mentionnés précédemment, les chants de la traverse pourront présenter une forme en arc-decercle. En référence aux figures 7a et 7b, la traverse présente de plus une section évolutive qui comprend la forme d'un V en partie centrale (figure 7a) de la traverse pour évoluer vers une forme trapézoïdale en allant sur les extrémités (figure 7b) de la traverse. Ceci se traduit par la présence d'un plat 3 sur le sommet de la traverse, ce plat tendant à s'élargir en direction des extrémités de la traverse. En référence à la figure 9, le plat 3 se prolonge à chaque extrémité de la traverse de façon à former une patte 31. Cette patte constitue une portion de solidarisation de la traverse aux bras longitudinaux. Selon le mode de réalisation illustré par la figure 9, la traverse présente à chacune de ses extrémités des zones d'accostage 4 formées selon le présent mode de réalisation par des découpes prévues dans les flancs de façon à épouser la forme des bras. La traverse étant montée sur le bras de façon que sa section soit ouverte vers le bas, les bras viennent se loger dans les découpes 4, puis une soudure est réalisée à l'interface entre les découpes 4 des flancs et les bras correspondants 20. En outre, la patte 31 vient en contact avec la partie supérieure du bras 20, une soudure étant également réalisée à l'interface entre la patte 31 et le bras 20
L'invention a pour objet un essieu souple de véhicule automobile, comprenant deux bras longitudinaux (20) reliés par une traverse (10) à section ouverte dont les flancs (11), (21) présentent chacun un chant (1), (2) s'étendant entre des zones d'accostage (4) aux extrémités de ladite traverse, caractérisé en ce que lesdits chants (1), (2) présentent une forme non rectiligne favorisant leur mise en tension lors d'une torsion de ladite traverse, ladite mise en tension étant de nature à soulager lesdites zones d'accostage (4) des contraintes dues à ladite torsion.
1. Essieu souple de véhicule automobile, comprenant deux bras longitudinaux (20) reliés par une traverse (10) à section ouverte dont les flancs (11), (21) présentent chacun un chant (1), (2) s'étendant entre des zones d'accostage (4) aux extrémités de ladite traverse (10), caractérisé en ce que lesdits chants (1), (2) présentent une forme non rectiligne favorisant leur mise en tension lors d'une torsion de ladite traverse (10), ladite mise en tension étant de nature à soulager lesdites zones d'accostage (4) des contraintes dues à ladite torsion. 2. Essieu souple selon la 1, caractérisé en ce que lesdits chants (1), (2) présentent entre eux, à partir d'une zone sensiblement centrale de ladite traverse (10), un écartement progressif en direction desdites zone d'accostage (4). 3. Essieu souple selon la 2, caractérisé en ce que ledit écartement progressif est croissant à partir de ladite zone centrale en direction desdites zones d'accostage (4). 4. Essieu souple selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chacun desdits chants (1), (2) présente une forme galbée dont le rayon de courbure croit de ladite partie centrale en direction desdites zones d'accostage (4). 5. Essieu souple selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacun desdits chants (1), (2) présente une forme en arc-de-cercle. 6. Essieu souple selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite traverse (10) est solidarisée auxdits bras (20) de façon à présenter ladite section ouverte vers le bas. 7. Essieu souple selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite traverse (10) présente, au moins sur une partie de sa longueur, un plat (3) sensiblement horizontal reliant lesdits flancs (11), (21). 8. Essieu souple selon la 7, caractérisé en ce que ladite traverse (10) présente dans ladite zone centrale une section en forme de V qui évolue de façon que ladite traverse présente à chacune de ses extrémités une section essentiellement trapézoïdale. 9. Essieu souple selon l'un des 7 et 8, caractérisé en ce que ledit plat (3) se prolonge à chacune desdites extrémités de ladite traverse de façon à présenter une portion de solidarisation (31) avec lesdits bras longitudinaux (20). 10. Essieu souple selon la 9, caractérisé en ce que ledit plat (3) est soudé à chacune desdites extrémités de ladite traverse (10) sur ledit bras longitudinal correspondant (20). 11. Essieu souple selon les 9 et 10, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une pièce d'ajustement (5) en raideur rapportée entre lesdits flancs (11), (21), au voisinage de chacune des extrémités de ladite traverse (10). 12. Essieu souple selon les 4 et 11, caractérisé en ce que lesdits chants (1), (2) présentent au voisinage de chacune desdites extrémités de ladite traverse une portion sensiblement droite (110), (210) , lesdites pièces d'ajustement (5) en raideur étant rapportées entre lesdits flancs (11), (21) au niveau desdites portions sensiblement droites (110), (210) desdits chants. 13. Traverse d'essieu souple de véhicule automobile, destinée à relier deux bras longitudinaux (20), ladite traverse présentant une section ouverte dont les flancs (11), (21) présentent chacun un chant (1), (2) s'étendant entre des zones d'accostage (4) aux extrémités de ladite traverse, caractérisée en ce que lesdits chants (1), (2) présentent une forme non rectiligne favorisant leur mise en tension lors d'une torsion de ladite traverse, ladite mise en tension étant de nature à soulager lesdites zones d'accostage (4) des contraintes dues à ladite torsion. 14. Véhicule automobile équipé d'un essieu souple comprenant deux bras longitudinaux (20) reliés par une traverse (10) à section ouverte dont les flancs (11), (21) présentent chacun un chant s'étendant entre des zones d'accostage (4) aux extrémités de ladite traverse, caractérisé en ce que lesdits chants (1), (2) présentent une forme non rectiligne favorisant leur mise en tension lors d'une torsion de ladite traverse, ladite mise en tension étant de nature à soulager lesdites zones d'accostage (4) des contraintes dues à ladite torsion.
B
B60,B62
B60B,B60G,B62D
B60B 35,B60G 3,B60G 21,B62D 65
B60B 35/08,B60G 3/14,B60G 21/055,B62D 65/12
FR2889909
A1
COMPOSITION ACARIFUGE ET/OU ACARICIDE A BASE D'HUILES ESSENTIELLES
20,070,302
La présente invention se rapporte à une composition ayant un effet acarifuge et/ou acaricide, notamment en vue de 5 l'utilisation dans les moquettes et/ou la literie. La présente invention se rapporte également à l'utilisation d'au moins une huile essentielle. On connaît déjà l'utilisation d'huiles essentielles dans le 10 domaine de la cosmétique et de l'hygiène. Pour la première fois on s'est rendu compte que des huiles essentielles, classiquement connues pour la fabrication de produits cosmétiques ou d'hygiène, sont efficaces pour la production de produits acarifuges et/ou acaricides. La présente invention vise l'utilisation d'au moins une huile essentielle choisie parmi l'aneth (Anethum graveolens), l'anis (Pimpinella anisum L.), le basilic (Ocimum basilicum), la Bay St Thomas (Pimenta racemosa), le Bois de Rose (Aniba rosaeodora A. Ducke, var. Amazonien), le Cajeput (Melaleuca leucadendron L.), la cannelle Chine (Cinnamomum cassia), le cèdre atlas (Cedrus atlantica Manetti), le citron (Citrus limon), le cumin (Cuminum cyminum L.), le cyprès (Cupressus sempervirens L), l'eucalyptus (Eucalyptus globulus), le fenouil (Foeniculum vulgare Mill: Var. dulce), le genévrier (Juniperus commuriis), le gingembre (Zingiber officinalis), le girofle clou (Eugenia caryophyllata), la lavande officinale (lavandula angustifolia P. Miller), le lavandin grosso (lavandula angustifolia x lavandula latifolia), le macis (Myristica frangrans Houttuyn), la mandarine (Citrus reticulata), la marjolaine sauvage (Origanum marjorana (Marjorana hortensis), la melisse (Melissa offiinalis), la menthe crépue (Mentha spicata linaeus), la menthe poivrée (Mentha piperita), la myrrhe (Commiphora myrrha), le niaouli (Melaleuca viridiflora Solander ex Gaëriner), l'orange (Citrus sinensis L.), l'Origan (Origanum heracleoticum L. syn. Origanum vulgare ssp. viride), le persil (Petroselum sativum), le petit grain bigaradier (Citrus aurantium L. ssp aurantium), le pin sylvestre (Pinus Sylvestris L.), le romarin (Rosmarinus officinalis), la sariette montagne (Satureia montana L.), la sauge officinale (Salvia officinalis L.), le serpolet (thymus serpyllum L.), le tea tree (Melaleuca alternifolia), le thym thymol (Thymus vulgaris L.), la verveine odorante (Lippia citriodora), le wintergreen (Gaultheria procumbens L.), pour la fabrication d'un produit acaricide et/ou acarifuge. La présente invention vise également une composition acaricide et/ou acarifuge caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une huile essentielle choisie parmi l'aneth (Anethum graveolens), l'anis (Pimpinella anisum L.), le basilic (Ocimum basilicum), la Bay St Thomas (Pimenta racemosa), le Bois de Rose (Aniba rosaeodora A. Ducke, var. Amazonien), le Cajeput (Melaleuca leucadendron L.), la cannelle Chine (Cinnamomum cassia), le cèdre atlas (Cedrus atlantica Manetti), le citron (Citrus limon), le cumin (Cuminum cyminum L.), le cyprès (Cupressus sempervirens L), l'eucalyptus (Eucalyptus globulus), le fenouil (Foeniculum vulgare Mill: Var. dulce), le genévrier (Juniperus communis), le gingembre (Zingiber officinalis), le girofle clou (Eugenia caryophyllata), la lavande officinale (lavandula angustifolia P. Miller), le lavandin grosso (lavandula angustifolia x lavandula latifolia), le macis (Myristica frangrans Houttuyn), la mandarine (Citrus reticulata), la marjolaine sauvage (Origanum marjorana (Marjorana hortensis), la melisse (Melissa offiinalis), la menthe crépue (Mentha spicata linaeus), la menthe poivrée (Mentha piperita), la myrrhe (Commiphora myrrha), le niaouli (Melaleuca viridiflora Solander ex Gaëriner), l'orange (Citrus sinensis L.), l'Origan (Origanum heracleoticum L. syn. Origanum vulgare ssp. viride), le persil (Petroselum sativum), le petit grain bigaradier (Citrus aurantium L. ssp aurantium), le pin sylvestre (Pinus Sylvestris L. ), le romarin (Rosmarinus officinalis), la sariette montagne (Satureia montana L.), la sauge officinale (Salvia officinalis L.), le serpolet (thymus serpyllum L.), le tea tree (Melaleuca alternifolia), le thym thymol (Thymus vulgaris L.), la verveine odorante (Lippia citriodora), et le wintergreen (Gaultheria procumbens L.), et un solvant. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, la composition comporte également l'huile essentielle citronnelle (Cymbopogon winterianus Jowitt). Suivant un autre mode de réalisation préféré 25 d'invention, la composition comporte également l'huile essentielle géranium (Pelargonium graveolens). Suivant un perfectionnement de l'invention, le solvant est un alcool phtalaté, notamment à 96 Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le solvant représente de 50 à 90 % en poids de composition, notamment 75 On a étudié l'effet acarifuge et/ou acaricide d'une composition suivant l'invention, donnée à titre d'exemple, sur une souche d'acariens, Dermatophagoides Pteronyssinus , qui vivent dans les moquettes et la literie. Le produit à tester appelé PURESSENTIEL Spray Assainissant aux 41 huiles essentielles (marques déposées) comporte 41 huiles essentielles, à savoir l'aneth (Anethum graveolens), l'anis (Pimpinella anisum L.), le basilic (Ocimum basilicum), la Bay St Thomas (Pimenta racemosa), le Bois de Rose (Aniba rosaeodora A. Ducke, var. Amazonien), le Cajeput (Melaleuca leucadendron L.), la cannelle chine (Cinnamomum cassia), le cèdre atlas (Cedrus atlantica Manetti), le citron (Citrus limon), le cumin (Cuminum cyminum L.), le cyprès (Cupressus sempervirens L), l'eucalyptus (Eucalyptus globulus), le fenouil (Foeniculum vulgare Mill: Var. dulce), le genévrier (Juniperus communis), le gingembre (Zingiber officinalis), le girofle clou (Eugenia caryophyllata), la lavande officinale (lavandula angustifolia P. Miller), le lavandin grosso (lavandula angustifolia x lavandula latifolia), le macis (Myristica frangrans Houttuyn), la mandarine (Citrus reticulata), la marjolaine sauvage (Origanum marjorana (Marjorana hortensis), la melisse (Melissa offiinalis), la menthe crépue (Mentha spicata linaeus), la menthe poivrée (Mentha piperita), la myrrhe (Commiphora myrrha), le niaouli (Melaleuca viridiflora Solander ex Gaëriner), l'orange (Citrus sinensis L.), l'Origan (Origanum heracleoticum L. syn. Origanum vulgare ssp. viride), le persil (Petroselum sativum), le petit grain bigaradier (Citrus aurantium L. ssp aurantium), le pin sylvestre (Pinus Sylvestris L. ), le romarin (Rosmarinus officinalis), la sariette montagne (Satureia montana L.), la sauge officinale (Salvia officinalis L.), le serpolet (thymus serpyllum L.), le tea tree (Melaleuca alternifolia), le thym thymol (Thymus vulgaris L.), la verveine odorante (Lippia citriodora), le wintergreen (Gaultheria procumbens L.), la s (Cymbopogon winterianus Jowitt), et le géranium (Pelargonium graveolens), (cf. annexe C). Il a été testé en comparaison avec un produit huileux servant de produit témoin. Ce produit huileux est à base d'huile de colza. Trente acariens ont été déposés dans deux boites de Pétri, à raison de 15 par boîte, ce pour chacun du produit testé et du produit témoin. Ils ont ensuite été mis en présence du produit à tester, celui-ci étant placé au milieu du papier filtre. Les comptages des migrations et des mortalités éventuelles, pour les échantillons testés n 1 et 2, ont été effectués aux temps 7mn 30s, 15mn, 30mn, puis 1,2,3,4 et 6 heures après contact des Acariens avec le produit. Les essais pratiqués sur le produit PURESSENTIEL (marque déposée), Spray Assainissant aux 41 huiles essentielles, amènent à la conclusion que celui-ci est parfaitement acarifuge et acaricide. En ce qui concerne l'effet acarifuge, celui-ci était obtenu dès le temps 30 mn, l'ensemble des acariens ayant migré. Cette migration était de l'ordre de 66 % dès la première observation. Lors de la seconde, nous comptions 26 acariens sur 30 ayant migré. D'autre part, les mortalités étaient de 10 à 7mn 30s, soit 33 A 15 mn, le nombre de mortalités était de 18. Nous obtenions 27 mortalités à 30 mn, 29 à une heure, et 30 à deux heures. Ces résultats prouvent l'excellente activité acarifuge et acaricide du produit à tester PURESSENTIEL (marque déposée), Spray Assainissant aux 41 huiles essentielles. Le produit témoin n'a, quant à lui, induit aucune réponse significative. Le nombre de migrations est particulièrement faible. Celui-ci est de 1 pour le premier temps de lecture, puis de 5 à 15 mn, pour être de 6 à une heure. Le nombre de migrations total est de 10 à six heures, le dernier temps d'observation. Ce nombre de migration est particulièrement faible et ne permet pas de conclure à un effet acarifuge. Enfin, ce produit n'a provoqué aucune mortalité durant cette étude, aucun effet acaricide n'a pu être mis en évidence. Un effet acaricide et acarifuge a été obtenu avec le produit PURESSENTIEL (marque déposée), Spray Assainissant aux 41 huiles essentielles. Cet effet doit être considéré comme très fort, dans la mesure où les résultats obtenus l'ont été durant la première phase de l'étude. MATERIEL ET METHODES 1. PRODUITS A TESTER Le produit à tester, PURESSENTIEL Spray Assainissant aux 41 huiles essentielles (marques déposées), lot 051744, se présentant sous forme d'un liquide de couleur jaune transparent, a été remis dans son conditionnement. Le test a porté sur les formulations suivantes: PURESSENTIEL (marque déposée), Spray Assainissant aux 41 huiles essentielles, contenant les 41 huiles essentielles - Un produit huileux servant de produit témoin Le produit à tester PURESSENTIEL (marques déposées), 30 Spray Assainissant aux 41 huiles essentielles a été utilisé à la concentration (% en poids) suivante: SPRAY ASSAINISSANT AUX 41 HUILES ESSENTIELLES o o Alcool phtalaté 96% 75,000 Menthol naturel cristallisé 0,280 Huile essentielle Menthe Poivrée 0,610 Huile essentielle Menthe Crépue 0,390 Huile essentielle Anis 0,100 Huile essentielle Fenouil 0,110 Huile essentielle Romarin 0,750 Huile essentielle Cumin 0,010 Huile essentielle Thym 0,270 Huile essentielle Cannelle Chine 0,050 Huile essentielle Girofle Clou 0,120 Huile essentielle Wintergreen 0,540 Huile essentielle Genièvre 0,050 Huile essentielle Aneth 0,110 Huile essentielle Orange 1,550 Huile essentielle Lavandin 5,100 Huile essentielle Citron FAB 1,050 Huile essentielle Cajeput 0,740 Huile essentielle Eucalyptus 8,080 Huile essentielle Citronnelle 0,090 Huile essentielle Pin 1,680 Huile essentielle Sauge Officinale 0,040 Huile essentielle Bois de Rose 0,040 Huile essentielle Macis 0,025 Huile essentielle Gingembre 0,020 Huile essentielle Mélisse 0, 047 Huile essentielle Myrrhe 0,010 Huile essentielle Lavande 0,140 Huile essentielle Niaouli 1,900 Huile essentielle Petit Grain 0,250 Huile essentielle Sarriette 0,050 Huile essentielle Serpolet 0,020 Huile essentielle Géranium 0,050 Huile essentielle Marjolaine 0,010 Huile essentielle Origan 0,050 Huile essentielle Cyprès 0,200 Huile essentielle Basilic 0,040 Huile essentielle Persil 0,020 Huile essentielle Tea Tree 0, 100 Huile essentielle Bay St Thomas 0,070 Huile essentielle Verveine 0, 003 Huile essentielle Mandarine 0,115 Huile essentielle Cèdre 0,120 Les proportions indiquées ci-dessus pour chaque huile de la composition peuvent varier chacune de +/- 15 %, préférentiellement de +/-10 %. Les quantités de produits utilisés ont été environ de 1,5 g. 2. ACARIENS 2.1. Acariens à tester 5 Trente acariens Dermatophagoides pteronyssinus ont été testés au cours de cette étude, ce pour chaque formulation, soit un total de cent cinquante acariens. Ceux-ci provenaient de ramassage sur des moquettes, milieux où ces acariens se développent particulièrement. Ces acariens ont été conservés dans des boîtes de Pétri, pendant 96 heures. Quinze Acariens ont été placés dans une boîte de Pétri carrée de 12,5 cm de côté et de 1,5 cm de hauteur. Deux boîtes ont été utilisées pour ce test et par échantillon. Le fond des boîtes était tapissé d'un papier filtre. Des cercles concentriques, au nombre de 4 et distants de 1,5 cm chacun, ont été tracés en se servant du centre de la boîte comme point central. Un volume de 1,0 g de produit a été déposé dans le cercle le plus petit, puis les Acariens, au nombre de 15, ont été posés au centre de la boîte. Le nombre des migrations, ainsi que les mortalités éventuelles ont été comptabilisées et apparaissent en annexe de ce rapport. 3. OBSERVATIONS Le comptage des migrations et des mortalités a été effectué aux temps 7,30 mn, 15 rnn, 30 mn, 1 heure, 2 heures, 3 heures, 4 heures et 6 heures après introduction de la souche dans les boîtes d'expérimentation. ANNEXE A Tableau de résultats Produit: PURESSENTIEL Spray Assainissant aux 41 huiles 5 essentielles (marques déposées) Nombre d'acariens à tester: 30 TEMPS Nombre de Migrations Mortalités 7.30 mn 21/30 10/30 mn 26/30 18/30 mn 30/30 27/30 1 h 30/30 29/30 2 h 30/30 30/30 3 h Î 30/30 30/30 4 h 30/30 30/30 6 h 30/30 30/30 ANNEXE B Tableau de résultats Produit Produit témoin à base d'huile de Colza Nombre d'acariens à tester: 30 TEMPS Nombre de Migrations Mortalités 7.30 mn 1/30 0/30 mn 5/30 0/30 mn 5/30 0/30 1 h 6/30 0/30 2 h 6/30 0/30 3 h 6/30 0/30 4 h 6/30 0/30 6 h 10/30 0/30 C NATURE DU DESIGNATION NOM LATIN ORIGINE PARTIE DE LA PRODUIT PLANTE Huile essentielle:Aneth Anethum graveolens!Semences Huile essentielle 'Anis fimptrrella anisum L, !Hongrie yietnam_ Fe_u lles Huile essentielle Bay St Thomas Pimenta racernosa Antilles Baies Huile essentielle Bois de Rose Anmo,maoodom/\oucoovucmsx!Bois Amazonien !Huile essentielle si_ _si. ,Melalesca leucadendron Feuilles et brindilles ajeput !C. Huile essentielle Cannelle Chine cassis Chine _ I Huile essentielle Cèdre Atlas;Cedrus atlantica Manetti __Maroc Bois ! Huile essentielle Citron 'Citrus timon!Espagne _ Pericarpe du fruit frais Huile Graines l Huile essentielle Eucalyptus Eucalyptus globulus!Chine Feuilles et rameaux _ si Huile essentielle Fenouil Foeniculum vulgare Mill: Var. France 'Fruits dulce Huile essentielle Gen_ievrier Junip_erus communis__!Slovénie Baies + Rameaux ! Huile essentielle Géranium Pelargonium graveolens Chine 'Parties herbacées Huile essentielle Gingembre 'Zingibér_o__ff_ieinalis 'Chine 1Rhyzorrtes__ _!si 1 Huile essentielle Giro e clou LI-Juile essentielle!Lavande officinale ILavandula an_gystifolia P. France Sommités_ _ fleuries --! Huile essentielle!Lavandin grosso!Lavandula angustifolia x France Sommités fleuries Huile essentielle Macis Arille des fruits séché-s Huile esseniiél le!Mandarine Crtrus retrculata _!Argentine Péricarpe du fruit frais !sauvage ho..rt!_nqig_ x!o_ruven_uexe Mélisse;Melissa officines !Mlnadreoc!Sommités fleuries LHuile essentielle!Menthe poivrée Mentha piperita!Sommités fleuries __; Somalie Résine Commiphora myrrhe Huile essentielle IGaeriner Brésil!Péricarpe du fruit frais Feuilles France Semenc es____! i Huile essentielle Petit Grain ' Citrus aurantium L. ssp Paraguay Feuilles et ramilles !Bigaradier,aurantiurn L Huile essentielle 'Pin sylvestre 'Pin/1s SyIyestris L. _ Huile essentielle Romarin Rosmarinus officinalis!Tunisie Rameaux et sommités _!fleuries Huile essentielle Sarriette.. !Sommités fleuries Montagnes jAlbanie 1 Huile essentielle!Sauge officinale_, . !Balkans!Parties aenenp_e_s! Salvia officinalrsL,___ Balkans IS omm [tes fleuries_ _ !Australie ---'-F euilles Huile essentielle {Thym thymol Thymus vulgaris L, France_ Tiges fleu Huile essentielle!Verveine odorante:Lippia citriodora France Feuilles Wintergreen_!Gaultheriaprocumbens L. !Chine _ Feu!lles Huile essentielle lI
La présente invention se rapporte à une composition ayant un effet acarifuge et/ou acaricide, notamment en vue de l'utilisation dans les moquettes et/ou la literie.La présente invention se rapporte également à l'utilisation d'au moins une huile essentielle.Pour la première fois on s'est rendu compte que des huiles essentielles, classiquement connues pour la fabrication de produits cosmétiques ou d'hygiène, sont efficaces pour la production de produits acaricides et/ou acarifuges.
1. Utilisation d'au moins une huile essentielle choisie parmi l'aneth (Anethum graveolens), l'anis (Pimpinella anisum L.), le basilic (Ocimum basilicum), la Bay St Thomas (Pimenta racemosa), le Bois de Rose (Aniba rosaeodora A. Ducke, var. Amazonien), le Cajeput (Melaleuca leucadendron L.), la cannelle chine (Cinnamomum cassia), le cèdre atlas (Cedrus atlantica Manetti), le citron (Citrus limon), le cumin (Cuminum cyminum L. ), le cyprès (Cupressus sempervirens L), l'eucalyptus (Eucalyptus globulus), le fenouil (Foeniculum vulgare Mill: Var. dulce), le genévrier (Juniperus communis), le gingembre (Zingiber officinalis), le girofle clou (Eugenia caryophyllata), la lavande officinale (lavandula angustifolia P. Miller), le lavandin grosso (lavandula angustifolia x lavandula latifolia), le macis (Myristica frangrans Houttuyn), la mandarine (Citrus reticulata), la marjolaine sauvage (Origanum marjorana (Marjorana hortensis), la melisse (Melissa offiinalis), la menthe crépue (Mentha spicata linaeus), la menthe poivrée (Mentha piperita), la myrrhe (Commiphora myrrha), le niaouli (Melaleuca viridiflora Solander ex Gaëriner), l'orange (Citrus sinensis L.), l'Origan (Origanum heracleoticum L. syn. Origanum vulgare ssp. viride), le persil (Petroselum sativum), le petit grain bigaradier (Citrus aurantium L. ssp aurantium), le pin sylvestre (Pinus Sylvestris L.), le romarin (Rosmarinus officinalis), la sariette montagne (Satureia montana L.), la sauge officinale (Salvia officinalis L.), le serpolet (thymus serpyllum L. ), le tea tree (Melaleuca alternifolia), le thym thymol (Thymus vulgaris L.), la verveine odorante (Lippia citriodora), le wintergreen (Gaultheria procumbens L.), comme produit acaricide et/ou acarifuge. 2. Utilisation suivant la 1, de l'ensemble de toutes les huiles essentielles mentionnées à la 1. 3. Utilisation suivant la 1 ou 2, dans 10 laquelle on utilise également le géranium (Pelargonium graveolens). 4. Utilisation suivant l'une des 1 à 3, dans laquelle on utilise également l'huile essentielle 15 citronnelle (Cymbopogon winterianus Jowitt). 5. Composition acaricide et/ou acarifuge caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une huile essentielle comprise parmi l'aneth (Anethum graveolens), l'anis (Pimpinella anisum L.), le basilic (Ocimum basilicum), la Bay St Thomas (Pimenta racemosa), le Bois de Rose (Aniba rosaeodora A. Ducke, var. Amazonien), le Cajeput (Melaleuca leucadendron L.), la cannelle chine (Cinnamomum cassia), le cèdre atlas (Cedrus atlantica Manetti), le citron (Citrus limon), le cumin (Cuminum cyminum L.), le cyprès (Cupressus sempervirens L), l'eucalyptus (Eucalyptus globulus), le fenouil (Foeniculum vulgare Mill: Var. dulce), le genévrier (Juniperus communis), le gingembre (Zingiber officinalis), le girofle clou (Eugenia caryophyllata), la lavande officinale (lavandula angustifolia P. Miller), le lavandin grosso (lavandula angustifolia x lavandula latifolia), le macis (Myristica frangrans Houttuyn), la mandarine (Citrus reticulata), la marjolaine sauvage (Origanum marjorana (Marjorana hortensis), la melisse (Melissa offiinalis), la menthe crépue (Mentha spicata linaeus), la menthe poivrée (Mentha piperita), la myrrhe (Commiphora myrrha), le niaouli (Melaleuca viridiflora Solander ex Gaëriner), l'orange (Citrus sinensis L.), l'Origan (Origanum heracleoticum L. syn. Origanum vulgare ssp. viride), le persil (Petroselum sativum), le petit grain bigaradier (Citrus aurantium L. ssp aurantium), le pin sylvestre (Pinus Sylvestris L.), le romarin (Rosmarinus officinalis), la sariette montagne (Satureia montana L.), la sauge officinale (Salvia officinalis L. ), le serpolet (thymus serpyllum L.), le tea tree (Melaleuca alternifolia) , le thym thymol (Thymus vulgaris L.), la verveine odorante (Lippia citriodora), le wintergreen (Gaultheria procumbens L.), et un solvant. 6. Composition suivant la 5, caractérisée en ce qu'elle comporte également l'huile essentielle géranium (Pelargonium graveolens). 7. Composition suivant la 5 ou 6, 20 caractérisée en ce qu'elle comporte également l'huile essentielle citronnelle (Cymbopogon winterianus Jowitt). 8. Composition suivant l'une des 5 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend toutes les huiles 25 essentielles mentionnées à la 5. 9. Composition suivant l'une des 4 à 8, caractérisée en ce que le solvant est un alcool phtalaté, notamment à 96 %. 10. Composition suivant l'une des 5 à 9, caractérisée en ce que le solvant représente entre 30 et 80 en poids de la composition, notamment 75
A
A01
A01N,A01P
A01N 61,A01N 65,A01P 7
A01N 61/00,A01N 65/00,A01N 65/06,A01N 65/08,A01N 65/10,A01N 65/22,A01N 65/24,A01N 65/28,A01N 65/36,A01P 7/02
FR2898710
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DE L'INFORMATION DESTINE AUX ACTIVITES DE SERVICES EXTERNALISEES.
20,070,921
-1- La présente invention concerne un procédé de traitement de l'information destiné aux activités de services lorsque ces services sont externalisés. Les activités de services s'organisent sous forme de structures spécialisées, à qui les grands distributeurs de produits sous-traitent les services associés aux produits qu'ils distribuent. Sans que cet exemple soit limitatif, c'est notamment le cas des produits high-tech qui nécessitent d'être installés par un technicien spécialiste et pour lesquels une formation à l'utilisation se révèle souvent indispensable. Dans la plupart des situations, le distributeur du produit sous-traite les prestations de services. Toutefois, pour des raisons conjoncturelles, le fournisseur de services peut se trouver dans l'obligation de facturer ses services directement aux clients acheteurs. Dans ce cas, les relations commerciales et administratives entre le distributeur du produit, le client et le prestataire de services associés au produit se compliquent. L'utilisation des moyens habituels tels que le bon de commande papier, le fax et le téléphone se révèlent peu efficaces. Le procédé selon l'invention automatise la gestion des relations entre le distributeur de produits et le prestataire de services qui facture au client les services associés à la vente d'un produit. Ce procédé présente l'intérêt de constituer un dispositif particulièrement performant permettant une supervision aisée des activités par le distributeur de produits et le prestataire de services. Les nouvelles technologies de communication permettent de mettre en oeuvre ce procédé de traitement d'information. La figure 1 représente un logigramme de mise en oeuvre d'un mode de réalisation exemplaire du procédé objet de la présente invention. Le distributeur de produits utilise un navigateur Internet pour se connecter sur un serveur dédié. Cette étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur (1) d'un distributeur de produits et un serveur distant permet au distributeur d'exprimer la demande de services du client sous forme d'une commande (2) et éventuellement de générer et d'éditer une facture (3) à remettre immédiatement au client. Les personnes en charge de l'organisation des services associés à la vente -2- d'un produit visualisent la liste des commandes au moyen d'un navigateur Internet. Cette étape de traitement de la demande client consiste en la sélection (7) d'une personne intervenante dans une liste prédéterminée (8) enregistrée dans une base de données. Cette action entraîne la mise à jour du planning des interventions (10). Le planning des interventions peut-être consulté par le distributeur de produits(4). Le planning contient la liste des interventions programmées et pour chaque intervention le nom de la personne désignée pour réaliser l'intervention ainsi que des informations complémentaires comme par exemple la date d'intervention prévue. Lorsque l'intervention est réalisée, la personne intervenante utilise un navigateur Internet pour se connecter sur un serveur dédié. Cette étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur et un serveur distant permet à la personne intervenante de rédiger un rapport décrivant l'intervention réalisée (11) . Cette étape engendre la mise à jour du planning et la mise à jour de l'historique des rapports d'intervention. La personne intervenante utilise un navigateur Internet pour se connecter sur un serveur dédié. Cette étape de communication d'informations entre le terminal utilisateur de la personne intervenante et un serveur distant permet à la personne intervenante de générer et d'éditer une facture (13) à remettre au client. Le procédé selon l'invention permet d'actualiser les informations administratives (15) que le distributeur de produits peut consulter depuis son terminal (5). Le procédé selon l'invention permet de mémoriser les étapes de saisie d'informations (2)(3)(7)(11)(13) sous forme d'un archivage dans une base de données (6)(9)(12) (14). Les informations archivées facilitent la supervision des activités par la détermination d'éléments consultables depuis un terminal utilisateur.40
La présente invention concerne un procédé de traitement de l'information destiné aux activités de services. Le procédé vise à automatiser la gestion des relations entre un distributeur de produits et un prestataire de services qui facture au client les services associés à la vente des produits proposés par le distributeur.Le procédé est caractérisé en se qu'il comporte un ensemble d'étapes de communication d'informations automatisées. Il présente l'intérêt de constituer un dispositif particulièrement performant permettant une supervision aisée des activités par le distributeur de produits et le prestataire des services associés à la distribution desdits produits.
1) Procédé de traitement d'information, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur (1) d'un distributeur de produits et un serveur distant permettant au distributeur d'exprimer une demande de services d'un client sous forme d'une commande (2), de générer et d'éditer une facture (3) à remettre immédiatement au client, une étape de traitement de la demande client consistant en la sélection (7) d'une personne dite intervenante dans une liste prédéterminée (8) entraînant la mise à jour du planning des interventions (10) consultable par le distributeur de produits (4), une étape de traitement permettant à la personne intervenante de rédiger un rapport décrivant l'intervention réalisée (11) entraînant la mise à jour du planning d'interventions et la mise à jour de l'historique des rapports d'interventions, une étape de traitement permettant à la personne intervenante de générer et d'éditer une facture (13) à remettre au client, une étape de traitement permettant d'actualiser les informations administratives (15) que le distributeur de produits consulte depuis son terminal (5). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les étapes de communication d'informations entre un terminal utilisateur et un serveur distant (2) (3) (7) (11) (13) font l'objet d'un archivage électronique (6) (9) {12) (14).30
G,H
G06,H04
G06Q,H04L
G06Q 10,G06Q 30,H04L 12
G06Q 10/00,G06Q 30/00,H04L 12/14,H04L 12/16
FR2901888
A1
PORTIQUE DETECTEUR DE METAUX COMPORTANT DES MOYENS INDICATEURS PERFECTIONNES
20,071,207
La présente invention concerne le domaine des détecteurs de métaux. La présente invention s'applique en particulier aux détecteurs de métaux destinés au contrôle d'accès à des milieux sensibles, tels que et 5 sans limitation aucune, les aéroports, banques, ambassades, installations militaires, musées, etc ... On sait que la plupart des systèmes détecteurs de métaux proposés dans ce contexte comprennent des bobinages émetteurs, des bobinages récepteurs et un circuit de traitement électronique adapté 10 pour déceler des variations de signaux reçus sur les bobinages récepteurs, par rapport à une valeur de référence. Ces détecteurs ont généralement la forme globale d'un portique ou tunnel par lequel transitent les individus, voire les matériels à contrôler. 15 On trouvera des exemples de réalisation de détecteurs connus dans les documents FR-A-2720519, FR-A-2773350, FR-A-2516251, FRA-2610417, FR-A-2607937, FR-A-2697919, FR-A-2698178 et FR-A-2698968, IT 1271382, IT 1216946, IT 1260208, IT 1249278, IT 1214991 et FN 913502. 20 Les détecteurs connus ont rendu de grands services. Cependant, ils ne donnent pas toujours satisfaction. En particulier, il s'avère que le passage des détecteurs de métaux ralentit fréquemment le flux de personnes cherchant à accéder au milieu dit sensible, par exemple un musée, une salle 25 d'embarquement dans un aéroport, etc ... Un tel frein est bien entendu une source d'inconfort et de mécontentement, notamment lorsque dans le cas d'une salle d'embarquement dans un aéroport, il s'agit d'accéder à un aéronef prévu pour décollage immédiat, et/ou d'une manière générale lorsque le 30 passage des détecteurs de métaux conduit à une attente longue, particulièrement pour toutes les personnes sujettes à difficulté en cas d'attente prolongée en station debout, comme les personnes âgées. Des procédures d'information ont été mises en place pour préparer l'utilisateur au franchissement des détecteurs de métaux, par exemple en informant au préalable l'utilisateur de la nécessité de retirer veste ou équivalent et de déposer parfois certains objets, téléphone 5 portable, pièces, etc... dans des bacs dédiés à cet effet. Cependant, ces procédures n'ont pas permis de gagner un temps significatif lors du passage des détecteurs. Le Demandeur a constaté de son côté, après de longues observations, que le retard occasionné lors du passage de tels 10 détecteurs est dû en partie au temps requis pour permettre au personnel de sécurité exploitant les détecteurs d'appréhender le message généré par le détecteur et conduire le cas échéant des investigations complémentaires avant d'autoriser l'utilisateur à accéder à la zone sensible. 15 L'homme de l'art sait que de nos jours deux types de message sont délivrés par les portiques détecteurs de métaux connus : des messages sonores et/ou des messages visuels. Concernant, les messages sonores les portiques connus sont plus précisément généralement adaptés pour émettre un son si un objet métallique non 20 autorisé est détecté et au contraire rester silencieux si aucun objet interdit n'est détecté. Concernant les messages visuels les portiques connus sont généralement adaptés, soit pour délivrer des informations de texte sur un écran, soit pour alimenter une source lumineuse ou une série de sources lumineuses réparties sur la hauteur du portique pour 25 visualiser à quelle hauteur l'objet suspect a été détecté, Au vu de cet état de la technique, la présente invention a pour but de proposer de nouveaux moyens permettant d'améliorer la situation, notamment facilitant le transfert des personnes contrôlées en accélérant l'exploitation des signaux d'alarme par le personnel de 30 sécurité. Ce but est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à un portique détecteur de métaux comprenant deux rnontants logeant des capteurs, notamment des bobinages émetteur/récepteur, associés à un module d'alimentation et de traitement, et définissant entre eux un canal de passage pour des individus à contrôler, l'un au moins des montants comprenant une série de sources lumineuses réparties sur sa hauteur pour visualiser des alarmes, caractérisé par le fait que le module d'alimentation et de traitement et la série de sources lumineuses sont adaptés pour générer des rayonnements optques de couleurs différentes selon la nature du signal détecté par ledit rnodule. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un portique détecteur de métaux conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, - la figure 2 représente une vue en perspective similaire d'un portique détecteur de métaux conforme à une seconde variante. de réalisation de la présente invention, et - la figure 3 représente une vue schématique des moyens essentiels constitutifs d'un portique conforme à la présente invention. On aperçoit sur les figures 1 et 2 annexées, des portiques détecteurs de métaux 10 conformes à la présente invention. Ces portiques 10 comprennent de façon connue en soi, une structure en U comprenant deux montants verticaux 12, 14, reliés à leur partie supérieure par une traverse horizontale 16. Cette dernière peut être équipée de tout dispositif de visualisation et/ou tout élément de commande classique en soi. Les deux montants 12, 14 logent des bobinages 20, 22, schématisés sur la figure 3, reliés à un module d'alimentation et de contrôle ou traitement 30. Les bobinages constituent pour certains des émetteurs 20 et pour les autres des récepteurs 22. Les mêmes bobinages peuvent d'ailleurs formés alternativement émetteur et/ou récepteur. De nombreuses variantes de réalisation de tels bobinages 20, 22 et module 30 d'alimentation et de contrôle associé, sont bien connues de l'homme de l'art et ne seront pas décrites dans le détail par la suite. Sur la figure 3, on a schématisé un seul bobinage émetteur 20 et un seul bobinage récepteur 22. En pratique, la structure des bobinages est cependant beaucoup plus complexe, de préférence pour former plusieurs canaux. On connaît ainsi fréquemment aujourd'hui dans les portiques, des structures comprenant au moins 5 à 8 bobinages émetteurs et au 10 moins 5 à 10 bobinages récepteurs. Le module 30 a pour fonction d'analyser le signal prélevé sur un bobinage récepteur 22 pour déceler la présence de métaux influençant le champ magnétique et/ou électrique et donc le couplage entre bobinage(s) émetteur(s) et bobinage(s) récepteur(s), ainsi que le cas 15 échéant, selon la configuration des bobinages et la nature du traitement opéré par le module 30, la géométrie des objets détectés, leur densité, leur masse, etc ... La configuration des bobinages 22 et la nature des signaux ainsi que le traitement opéré par le module 30 sont aujourd'hui adaptés pour 20 opérer une analyse de plus en plus fine des objets portés par les individus à contrôler qui transitent par le portique 10. On comprend à l'examen des figures 1 et 2 que le portique 10 définit en effet un passage, entre les montants 12, 14 par lequel transitent les personnes à contrôler. 25 Plus précisément encore, la figure 1 représente un portique du type dit à panneaux. Dans ce cas, les montants 12, 14 présentent une forme générale en plaque ou panneau, c'est à dire une faible épaisseur transversalement à la direction de passage et une largeur significative parallèlement à cette direction. On a par ailleurs repré.>enté sur la figure 30 2, un portique dit à colonnes. Dans ce cas, les montants ont une forme sensiblement circulaire de révolution. Selon l'invention, comme on l'a évoqué précédemment, l'un au moins des montants 12, 14 porte une barrette verticale 40 de sources lumineuses réparties sur sa hauteur, et adaptées pour générer un rayonnement lumineux de couleurs différentes selon la nature du signal détecté sur le ou les bobinage(s) récepteur(s) 22 par le module 30. Plus précisément, comme on l'a schématisé sur les figures annexées, la barrette 40 comprend n ensembles de sources 40.1, 40.2, ... 40.n répartis sur la hauteur du montant. Le nombre d'ensembles 40 répartis ainsi sur la hauteur d'un montant dépend de la résolution de la détection géographique que l'on souhaite visualiser. Comme indiqué précédemment, chaque ensemble 40 est adapté pour émettre un rayonnement optique ou onde lumineuse de couleurs différentes selon la nature du signal détecté par le module 30. Chacun des n ensembles 40 peut être formé d'une source unique adaptée pour émettre une onde lumineuse de longueur d'onde variable selon l'excitation appliquée par le module 30. En variante, chaque ensemble 40 peut comprendre, comme schématisé sur la figure 3, plusieurs sources 41, 42, 43 adaptées pour émettre respectivement des rayonnements optiques de longueur d'onde différente, les sources optiques 41, 42, 43 composant chaque ensemble 40 étant sélectivement alimentées par le module 30 en fonction du signal détecté. On a schématisé sur la figure 3, trois sources lumineuses composant chaque ensemble 40. Ce mode de réalisation particulier n'est cependant donné qu'à titre illustratif et non pas limitatif. Dans le cadre de la présente invention, la commande des 25 sources lumineuses 40, et par conséquent de la longueur d'onde émise peut dépendre de différents paramètres. Il peut s'agir de l'intensité du signal détecté représentatif d'un métal, c'est-à-dire globalement de l'importance de la masse ainsi détectée. 30 Il peut s'agir également de la nature du métal détecté, la couleur émise permettant par exemple de distinguer entre un matériau non magnétique, un matériau magnétique, de l'acier inoxydable, etc ... Il peut s'agir encore de la visualisation de la détection d'autres paramètres que des métaux, par exemple des traces de rayonnement radioactif, délivrés par des capteurs additionnels appropriés logés dans les montants 12, 14. Un tel rayonnement peut être détecté par tout capteur approprié, capteur Geiger par exemple, et d'une manière plus générale de détecteurs gamma ou équivalents. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit. En pratique lorsqu'un objet suspect est détecté, le module 30 peut piloter l'alimentation de plusieurs sources 40 adjacentes, selon l'importance de l'objet détecté, comme illustré schématiquement sur les figures annexées. En variante on peut par exemple prévoir de disposer une 15 barrette 40 de sources lumineuses sur chacun des deux montants 12 et 14 et ce le cas échéant sur chacun des côtés amont et aval, en référence au sens de passage, de ceux-ci. L'homme de l'art comprendra que la présente invention offre de nombreux avantages par rapport aux portiques connus de l'état de la 20 technique. En effet, le portique conforme à la présente invention permet de fournir une information additionnelle décisive permettant de visualiser immédiatement et simultanément la nature de la détection et sa localisation. Le portique conforme à la présente invention permet ainsi une réaction immédiate du personnel de sécurité et permet 25 d'accélérer le flux de transit de personnes à contrôler. Dans le cadre de la présente invention, le module 30 peut commander simultanément l'alimentation de plusieurs sources lumineuses 40 aptes à délivrer des couleurs différentes sur la base des signaux issus de plusieurs capteurs intégrés dans le même portique, par 30 exemple alimentés simultanément une source lumineuse 40 sur la base du signal délivré par des bobinages 22 et une autre source lumineuse 40 sur la base du signal délivré par un capteur additionnel, par exemple un capteur de radiation. Dans ce contexte, par exemple, sur un même portique, une partie des couleurs générées peut être associée aux signaux du détecteur des masses métalliques et une série diffé, ente de couleurs être associée aux signaux d'un détecteur de rayonnement radioactif
La présente invention concerne un portique détecteur de métaux comprenant deux montants (12, 14) logeant des capteurs, notamment des bobinages émetteurs/récepteurs (20, 22), associés à un module d'alimentation et de traitement (30), et définissant entre eux un canal de passage pour des individus à contrôler, l'un au moins des montants (12, 14) comprenant une série de sources lumineuses (40) réparties sur sa hauteur pour visualiser des alarmes, caractérisé par le fait que le module d'alimentation et de traitement (30) et la série de sources lumineuses (40) sont adaptés pour générer des rayonnements optiques de couleurs différentes selon la nature du signal détecté par ledit module (30).
1. Portique détecteur de métaux comprenant deux montants (12, 14) logeant des capteurs, notamment des bobinages émetteurs/récepteurs (20, 22), associés à un module d'alimentation et de traitement (30), et définissant entre eux un canal de passage pour des individus à contrôler, l'un au moins des montants (12, 14) comprenant une série de sources lumineuses (40) réparties sur sa hauteur pour visualiser des alarmes, caractérisé par le fait que le module d'alimentation et de traitement (30) et la série de sources lumineuses (40) sont adaptés pour générer des rayonnements optiques de couleurs différentes selon la nature du signal détecté par ledit module (30). 2. Portique selon la 1, caractérisé par le fait que le module d'alimentation et de traitement (30) et la série de sources lumineuses (40) sont adaptés pour générer des rayonnements optiques de couleurs différentes selon la nature du signal détecté par ledit module (30) sur les bobinages récepteurs (22). 3. Portique selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait que la série de sources lumineuses (40) réparties sur la hauteur d'un montant comprend n ensembles de sources (40 .1, 40.2, ...40.n), réparties sur la hauteur, chaque ensemble comprenant une source unique adaptée pour émettre une onde lumineuse de couleur différente selon son excitation. 4. Portique selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait que la série de sources lumineuses (40) répar::ie sur la hauteur d'un montant comprend n ensembles de sources (40 .1, 40.2, ...40.n), réparties sur la hauteur, chaque ensemble comprenant plusieurs sources lumineuses adaptées pour émettre des rayonnements optiques de longueur d'onde différente selon le signal d'excitation reçu. 5. Portique selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que la couleur émise par une source lumineuse (40) dépend de l'intensité du signal détecté représentatif d'un métal. 6. Portique selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait que la couleur émise par une source lumineuse (40) dépend de l'importance de la masse de métal détectée. 7. Portique selon l'une des 1 à 6, caractérisé par 5 le fait que la couleur émise par une source lumineuse (40) dépend de la nature du métal détecté. 8. Portique selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que la couleur émise par une source lumineuse (40) permet de distinguer entre un matériau non magnétique, un matériau magnétique 10 et de l'acier inoxydable. 9. Portique selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que la couleur émise par une source lumineuse (40) permet de visualiser la détection d'autres paramètres que des métaux. 10. Portique selon l'une des 1 à 9, caractérisé par 15 le fait que la couleur émise par une source lumineuse (40) permet de visualiser la détection de traces de rayonnement radioactif. 11. Portique selon l'une des 1 à 10, caractérisé par le fait que le module (30) commande simultanément l'alimentation de plusieurs sources lumineuses (40) aptes à délivrer des couleurs 20 différentes, sur la base des signaux issus de plusieurs capteurs intégrés dans le même portique. 12. Portique selon la 11, caractérisé par le fait que le module (30) commande simultanément l'alimentation de plusieurs sources lumineuses (40) aptes à délivrer des couleurs différentes, sur la 25 base des signaux issus respectivement de bobinages (22) et d'un capteur additionnel, par exemple un capteur de radiation. 13. Portique selon l'une des 1 à 12, caractérisé par le fait qu'une partie des couleurs générées par les sources lumineuses (40) est associée aux signaux d'un détecteur de masses 30 métalliques et une série différente de couleurs est associée aux signaux d'un détecteur additionnel, tel q'un détecteur de rayonnement radioactif.
G
G01
G01V
G01V 3,G01V 8
G01V 3/08,G01V 3/12,G01V 8/00
FR2894968
A1
NOUVEAUX DERIVES DE L'OXIME DE CHOLEST-4-EN-3-ONE, COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES LES RENFERMANT, ET PROCEDE DE PREPARATION
20,070,622
La presente invention concerne ('application a titre de medicaments de derives de I'oxime de cholest-4-en-3-one, notamment comme neuroprotecteurs par exemple dans les pathologies et les traumatismes lies a la degenerescence ou a la mort des motoneurones, les compositions pharmaceutiques les renfermant, de nouveaux derives et leur procede de preparation. Les processus neurodegeneratifs sont caracterises par le dysfonctionnement et Ia mort des neurones entrainant la perte des fonctions neurologiques mediees par le cerveau (systeme nerveux central, SNC), la moelle epiniere et le systeme nerveux peripherique (SNP). Its peuvent resulter, entre autres, de situations pathologiques regroupees sous le terme de maladies ou affections neurodegeneratives, de traumatisme, ou d'exposition a des toxines. Les pathologies les plus importantes qui sont caracterisees par un processus degeneratif sont : -les maladies chroniques neurodegeneratives, hereditaires ou sporadiques, notamment la maladie d'Alzheimer, la maladie de Huntington, la maladie de Parkinson, la sclerose laterale amyotrophique, les amyotrophies spinales, particulierement infantiles, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la sclerose en plaque, les scleroses laterales amyotrophiques, I'adrenoleucodystrophie, I'epilepsie, les demences, la schizophrenie, et les syndromes neurologiques associes au SIDA; 2 0 - les lesions neuronales Iiees au vieillissement ; - les neuropathies peripheriques hereditaires ou lesionnelles, comme les maladies de Fabry, de Charcot-Marie-Tooth, de Krabbe, les leucodystrophies, les neuropathies diabetiques et celles induites par les traitements anti-cancereux ; - les traumatismes du cerveau, des nerfs peripheriques ou de la moelle 25 epiniere; - les ischemies du cerveau ou de la moelle epiniere suite a un accident cerebro-vasculaire, ou induites par un manque d'irrigation sanguine ; les degenerescences, hereditaires, lesionnelles ou Iiees au vieillissement des neurones sensoriels de la vision, comme les degenerescences maculaires, les retinites 30 pigmentaires, ou les degenerescences du nerf optique induites par les glaucomes ; - les degenerescences, hereditaires, traumatiques ou Iiees au vieillissement des neurones sensoriels de I'ou'ie entrainant une diminution ou une perte de I'audition. Une partie des voies de signalisation affectees dans ces pathologies sont communes a un grand nombre de maladies neurodegeneratives. La maladie d'Alzheimer est la demence la plus frequente. Elie fait apparaitre une atrophie du cerveau, une perte neuronale predominante dans la corne d'Ammon et elle touche aussi les neurones cholinergiques. D'autres pathologies, comme les atrophies lobaires (maladie de Pick, la maladie de Creutzfeld-Jakob), la demence avec corps de Lewy, les demences vasculaires, la maladie de Parkinson sont associees a une mort neuronale importante a I'origine des symptomes de ces demences. II n'existe pas actuellement de traitement efficace pour enrayer les degenerescences neuronales. Une approche therapeutique pour proteger les neurones de la mort est rapport de proteines neurotrophiques. Ces proteines, telles que BDNF (brain-derived neurotrophic factor), CNTF (ciliary neurotrophic factor), NGF (nerve growth factor), GDNF (glia-derived neurotrophic factor) sont synthetisees au cours du developpement embryonnaire ou apres lesion chez I'adulte. Ces facteurs de croissance favorisent la survie, la maturation et la differentiation des cellules neuronales. De plus, ils inhibent les mecanismes apoptotiques, activent de multiples voies de survie et protegent un grand nombre de populations neuronales. Leur utilisation est proposee dans la plupart des degenerescences neuronales. Des composes qui activeraient ('expression de facteurs neurotrophiques ou qui mimeraient I'action de ces facteurs ont un potentiel therapeutique pour le traitement 2 0 des syndromes neurodegeneratifs. En particulier, rapport de molecules neurotrophiques pour le traitement des degenerescences neuronales vise trois objectifs : -compenser une carence potentielle en facteurs neurotrophiques liee a un defaut d'apport par les cibles peripheriques ou centrales des neurones et/ou un trouble 25 du transport retrograde de ces facteurs; - intervenir de fawn non specifique sur des voies biochimiques impliquees dans la cascade degenerative; - favoriser les phenomenes compensateurs naturels de croissance dendritique et d'arborisation des terminaisons nerveuses. 30 Ces composes presenteraient donc un effet benefique dans un grand nombre de pathologies en particulier dans les pathologies touchant les systemes nerveux peripherique et central. Par ailleurs, dans le cadre ci-dessus, les motoneurones sont des neurones notamment presents dans la moelle epiniere et le tronc cerebral. Leur degenerescence ou leur mort peut conduire a une faiblesse progressive des muscles des membres, puis a une atrophie et eventuellement a une spasticite (c'est a dire une contraction permanente) du muscle. Les pathologies les plus importantes qui resultent de la degenerescence et de Ia mort des motoneurones spinaux et/ou bulbaires sont la sclerose laterale amyotrophique, egalement connue sous le nom de maladie de Charcot ou encore maladie de Lou Gehrig, et les amyotrophies spinales, particulierement infantiles, egalement connues sous les noms de maladie de Werdnig-Hoffmann ou maladie de Kugelberg-Welander. En outre, on observe une degenerescence des motoneurones dans les cas de traumatismes avec ecrasement et/ou section de la moelle epiniere ou des nerfs moteurs peripheriques. Plus generalement, on parle d'amyotrophies spinales pour les maladies ou est impliquee la degenerescence ou la mod des motoneurones de la moelle epiniere. La sclerose laterale amyotrophique (SLA ou ALS pour Amyotrophic Lateral Sclerosis) est une maladie neurodegenerative associee a differents types d'inclusions tels les corps de Lewis et caracterisee par une degenerescence des motoneurones spinaux et corticaux dont I'issue fatale est parfois associee a une demence frontale. Au cours du developpement de I'ALS, les phenomenes degeneratifs se produisent non 2 0 seulement dans le cerveau mais egalement dans la moelle epiniere et en consequence dans le muscle, par defaut d'innervation. On recherche toujours des composes actifs pour lutter contre les affections evoquees ci-dessus. Or la demanderesse a decouvert que des derives de I'oxime de cholest-4-en-3- 2 5 one, et notamment la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one etaient doues de remarquables proprietes neuroprotectrices, particulierement visa vis des motoneurones, des neurones du systeme nerveux central, des nerfs moteurs et peripheriques, et donc etaient utiles comme medicaments. C'est pourquoi la presente invention a pour objet I'utilisation a titre de 3 0 medicaments des composes repondant a la formule I HON (I) dans laquelle X represente un atome d'oxygene ou un groupement =N-OH R represente un groupement choisi parmi R1 = R2 = R3 = R4 = ainsi que leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. Les sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables peuvent titre par exemple des sels formes avec les acides chlorhydrique, bromhydrique, nitrique, sulfurique, phosphorique acetique, formique, propionique, benzoique, maleique, fumarique, succinique, tartrique, citrique, oxalique, glyoxylique, aspartique, alcane sulfoniques tels que les acides methane ou ethane sulfoniques, arylsulfoniques, tels que les acides benzene ou paratoluene sulfoniques, ou carboxyliques. Ainsi, I'invention a aussi pour objet ('utilisation a titre de medicament de la 3-15 oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one, la 24-ethyl-3- oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-methyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la cholest-4-en-3,6-dioxime, la cholest-4,24-dien-3,6-dioxime, la 24-ethyl-cholest-4-en-3,6-dioxime, la cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, la 24-ethyl-cholest-4,21-dien-3,6- dioxime, la 24-methyl-cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, ainsi que leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. Parmi les composes ci-dessus decrits dont I'utilisation comme medicament est preferentielle, on retient notamment les composes de formule I pour lesquels X represente un atome d'oxygene, c'est-a-dire la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3- oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-methyl-3-oxyimino-cholest4,21-dien-6-one, ainsi que leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. On retient plus particulierement la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one et la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, ainsi que leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. On retient tout particulierement la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one ainsi que les sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. Les composes objet de la presente invention possedent de tres interessantes 2 0 proprietes pharmacologiques. Its sont doues notamment de remarquables proprietes neuroprotectrices, particulierement visa vis des motoneurones. Ces proprietes sont illustrees ci-apres dans la partie experimentale. Elles justifient I'utilisation des composes ci-dessus decrits ainsi que de leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables a titre de medicament. 25 Les medicaments selon la presente invention trouvent leur emploi en raison de leurs proprietes neuroprotectrices par exemple dans le traitement ou a la prevention des affections neurodegeneratives, comme par exemple la maladie de Huntington, Ies maladies chroniques neurodegeneratives, hereditaires ou sporadiques, Ies lesions neuronales liees au vieillissement, les neuropathies peripheriques, hereditaires ou 30 lesionnelles, les neuropathies diabetiques ou induites par les traitement anticancereux, les traumatismes du cerveau, des nerfs peripheriques ou de la moelle epiniere, les ischemies du cerveau ou de la moelle epiniere, les epilepsies, les degenerescences hereditaires, lesionnelles ou liees au vieillissement des neurones sensoriels de la vision ou Ies degenerescences du nerf optique, les degenerescences hereditaires, traumatiques ou liees au vieillissement des neurones sensoriels de I'ouie, les atrophies lobaires et les demences vasculaires, et notamment les amyotrophies spinales, la sclerose Iaterale amyotrophique et les pathologies dues aux traumatismes de la moelle epiniere ou des nerfs moteurs peripheriques. Dans le contexte de I'invention, le terme traitement designe le traitement preventif, curatif, palliatif, ainsi que la prise en charge des patients (reduction de la souffrance, amelioration de la duree de vie, ralentissement de la progression de la maladie), etc. Le traitement peut en outre titre realise en combinaison avec d'autres ingredients ou traitements, tels que notamment d'autres composes actifs pour traiter les pathologies ou traumatismes specifies dans la presente demande. Its trouvent notamment en raison de leurs proprietes neuroprotectrices visa vis des motoneurones, leur emploi particulierement dans le traitement des amyotrophies spinales, notamment de la sclerose Iaterale amyotrophique ou des amyotrophies spinales infantiles, et dans le traitement des traumatismes de la moelle epiniere ou des nerfs moteurs peripheriques comme evoque ci-dessus. En general la dose journaliere du compose sera la dose minimum pour obtenir I'effet therapeutique. Cette dose dependra des differents facteurs cites auparavant. Les doses des composes de ci-dessus decrits et par exemple de la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one seront en general comprises entre 0,001 a 100 mg par kilo par jour pour 2 0 I'homme. Si necessaire, la dose journaliere peut titre administree en deux, trois, quatre, cinq, six ou plus, prises par jour ou par sous-doses multiples administrees par intervalles appropries pendant la journee. La quantite choisie dependra de multiples facteurs, en particulier de la voie 25 d'administration, de la dui-6e d'administration, du moment de ('administration, de la vitesse d'elimination du compose, du ou des differents produits utilises en combinaison avec le compose, de ('age, du poids et de la condition physique du patient, ainsi que de son histoire medicate, et de toutes autres informations connues en medecine. La prescription du medecin traitant pourra commencer a des doses inferieures 30 a celles generalement utilisees, puis ces doses seront progressivement augmentees afin de mieux maitriser I'apparition d'eventuels effets secondaires. L'invention a aussi pour objet les compositions pharmaceutiques qui renferment au moins un compose precite ou un de ses sets d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, a titre de principe actif. Dans ces compositions, le principe actif est avantageusement present a des doses physiologiquement efficaces ; les compositions precitees renferment notamment une dose neuroprotectrice efficace d'au moins un principe actif ci-dessus. A titre de medicaments, les composes repondant a la formule I ainsi que leurs sets d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables peuvent titre incorpores dans des compositions pharmaceutiques destinees a la voie digestive ou parenterale. Les compositions pharmaceutiques selon ('invention peuvent comprendre en outre au moins un autre ingredient therapeutiquement actif, pour une utilisation simultanee, sepal-6e ou etalee dans le temps, notamment tors d'un traitement chez un sujet atteint d'une pathologie ou d'un traumatisme lie a la degenerescence ou a la mort des motoneurones tel que defini ci-dessus. Les compositions pharmaceutiques ou medicaments selon ('invention comprennent avantageusement un ou plusieurs excipients ou vehicules inertes, c'est a dire pharmaceutiquement inactifs et non toxiques. On peut citer par exemple des solutions salines, physiologiques, isotoniques, tamponnees, etc., compatibles avec un usage pharmaceutique et connues de I'homme du metier. Les compositions peuvent contenir un ou plusieurs agents ou vehicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, conservateurs, etc. Des agents ou vehicules utilisables dans des formulations (liquides et/ou injectables et/ou solides) sont notamment la 2 0 methylcellulose, I'hydroxymethylcellulose, la carboxymethylcellulose, les cyclodextrines, le polysorbate 80, le mannitol, la gelatine, le lactose, des huiles vegetates ou animates, ('acacia, etc. Les compositions peuvent titre formulees sous forme de suspension injectable, de gels, huiles, comprimes, suppositoires, poudres, gelules, capsules, etc., eventuellement au moyen de formes galeniques ou de 25 dispositifs assurant une liberation prolongee et/ou retardee. Pour ce type de formulation, on utilise avantageusement un agent tel que la cellulose, des carbonates ou des amidons. L'administration peut titre realisee par toute methode connue de I'homme du metier, de preference par voie orate ou par injection, typiquement par voie intra- 30 peritoneale, intra-cerebrale, intra-thecale, intra-veineuse, intra-arterielle ou intramusculaire. L'administration par voie orate est preferee. S'agissant d'un traitement a long terme, la voie d'administration preferee sera sublinguale, orate ou transcutanee. Pour les injections, les composes sont generalement conditionnes sous forme de suspensions liquides, qui peuvent titre injectees au moyen de seringues ou de perfusions, par exemple. II est entendu que le debit et/ou la dose injectee, ou de maniere generate la dose a administrer, peuvent titre adaptes par I'homme du metier en fonction du patient, de la pathologie, du mode d'administration, etc.. II est entendu que des administrations repetees peuvent titre realisees, eventuellement en combinaison avec d'autres ingredients actifs ou tout vehicule acceptable sur le plan pharmaceutique (tampons, solutions saline, isotonique, en presence d'agents stabilisants, etc.). L'invention est utilisable chez les mammiferes, notamment chez I'etre humain. La presente invention a encore pour objet un procede de preparation d'une composition ci-dessus decrite, caracterise en ce que I'on melange, selon des methodes connues en elles memes, le ou les principes actifs avec des excipients acceptables, notamment pharmaceutiquement acceptables. Certains des composes de formule I tels que definis ci-dessus sont connus ou peuvent titre prepares selon des procedes decrits dans la litterature. Mais certains derives de formule I sont des produits nouveaux. C'est pourquoi la presente demande a aussi pour objet des composes nouveaux repondant a la formule I HON (I) 2 0 dans laquelle X represente un atome d'oxygene ou un groupement =N-OH et R represente un groupement choisi parmi R2 = R4 = R5 = R6 = ainsi que leurs sets d'addition avec les acides mineraux ou organiques. Ainsi !'invention a pour objet un compose repondant a la formule I ci-dessus, choisi parmi la 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, !a 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-methyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la cholest-4,24-dien-3,6-dioxime, la 24-ethyl-cholest-4-en-3,6-dioxime, la cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, la 24-ethyl-cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, la 24-methyl-cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, ainsi que leurs sets d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. Parmi les composes ci-dessus decrits on retient notamment les composes de formule I pour lesquels X represente un atome d'oxygene ainsi que leurs sets d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, c'est-a-dire la 3-oxyimino-cholest- 4,24-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-methyl-3-oxyiminocholest-4,21-dien-6-one. On retient plus particulierement la 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one et la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, ainsi que leurs sets d'addition avec les acides 2 0 pharmaceutiquement acceptables et encore plus particulierement la 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one ainsi que les sets d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. La presente invention a egatement pour objet un procede de preparation des nouveaux composes de formule I tels que Minis ci-dessus ainsi que de leurs sels, caracterise en ce que lion fait reagir un compose de formule II R avec un halogenure d'hydroxylamine comme le chlorhydrate d'hydroxylamine, pour obtenir le compose de formule I attendu que I'on isole et si desire salifie. 10 Dans des conditions preferentielles de mise en oeuvre du procede ci-dessus decrit, on solubilise le produit de depart dans un minimum d'un solvant adapte comme par exemple la pyridine, on utilise soit 15 o 1 equivalents d'halogenure d'hydroxylamine, afin d'obtenir majoritairement les composes 3-oxyimino -6-one ; o un exces d'halogenure d'hydroxylamine, afin d'obtenir majoritairement dans laquelle R represente un groupement choisi parmi R2 = R3 = R4 = R5 = R6 = 11 les composes 3,6 dioxime ; on opere sous agitation pendant environ 24h a temperature ambiante (20-30 C). Les composes de formule II sont des derives connus, dont la synthese est decrite dans la litterature. L'invention a encore pour objet I'utilisation d'un compose de formule I R HON (I) dans laquelle X represente un atome d'oxygene ou un groupement = N-OH, et R 10 represente un groupement choisi parmi R1 = R2 = R3 = R4 = ou de I'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, pour la preparation d'un medicament neuroprotecteur. 15 L'invention a particulierement pour objet ['utilisation d'un compose de formule I ci- dessus dans la preparation d'un medicament destine au traitement des pathologies ou traumatismes lies a la degenerescence ou a la mort des neurones, que celles-ci soient naturelles ou accidentelles. L'invention a encore plus particulierement pour objet ['utilisation d'un compose de formule I ci-dessus dans la preparation d'un medicament destine au traitement des maladies neurodegeneratives comme par exemple la maladie de Huntington, les maladies chroniques neurodegeneratives, hereditaires ou sporadiques, les lesions neuronales Iiees au vieillissement, les neuropathies peripheriques hereditaires ou Iesionnelles, la maladie de Charcot-Marie-Tooth, les neuropathies diabetiques ou induites par les traitement anticancereux, les epilepsies, les traumatismes du cerveau, des nerfs peripheriques ou de la moelle epiniere, les ischemies du cerveau ou de la moelle epiniere, les degenerescences hereditaires, Iesionnelles ou Iiees au vieillissement des neurones sensoriels de la vision ou les degenerescences du nerf optique, les degenerescences hereditaires, traumatiques ou Iiees au vieillissement des neurones sensoriels de I'oule, les atrophies lobaires et les demences vasculaires, les maladies et traumatismes lies a la degenerescence des motoneurones et plus particulierement les amyotrophies spinales particulierement infantiles, la sclerose later-ale amyotrophique, la sclerose en plaques et les traumatismes de la moelle epiniere ou des nerfs moteurs peripheriques. L'invention a tout particulierement pour objet ['utilisation d'un compose de formule I dans la preparation d'un medicament destine au traitement des amyotrophies spinales, particulierement infantiles, et des scleroses later-ales amyotrophiques. La mise en oeuvre de ces medicaments comprend habituellement ['administration aux patients, particulierement aux mammiferes, tout particulierement aux etres humains, d'une quantite therapeutiquement efficace d'un compose de formule I et notamment de la cholest-4-en-3,6-dione-3-oxime, en particulier pour augmenter la survie des neurones ou favoriser la croissance axonale. L'invention a tout autant pour objet une methode de traitement des maladies, notamment neurodegeneratives, precitees et notamment une methode de traitement de pathologies ou traumatismes lies a Ia degenerescence ou a la mort des neurones, chez des mammiferes (en general des patients) atteints de telles pathologies ou traumatismes, comprenant ('administration a ces mammiferes dune quantite therapeutiquement efficace la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, en particulier pour augmenter la survie des neurones ou favoriser la croissance axonale. L'invention a de plus pour objet une methode de traitement d'une des affections ci-dessus decrites et notamment des pathologies ou traumatismes lies a la degenerescence ou a la mod des motoneurones, chez des mammiferes (en general des patients) atteints de tels pathologies ou traumatismes, comprenant ('administration a ces mammiferes d'une quantite therapeutiquement efficace d'un compose de formule I, en particulier pour augmenter la survie des neurones. Plus specifiquement, Ies pathologies liees a la degenerescence ou a la mort des motoneurones sont la sclerose later-ale amyotrophique ou les amyotrophies spinales infantiles. Les exemples qui suivent illustrent ('invention sans la limiter. EXEMPLE 1 On a prepare une suspension repondant a la formule 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one 20 mg par ml Excipient : acide oleique Conservateur : methylparaben 15 EXEMPLE 2 On a prepare des gelules molles repondant a la formule 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one 250 mg Excipient : quantite suffisante pour une gelule terminee a 750 mg 20 EXEMPLE 3 : Preparation de la 3-oxvimino-cholest-4-en-6-one (R = R1) Dans un ballon de 250 mL, on solubilise 2.8 g de cholest-4-en-3,6-dione (7.03 mmol) dans 90 mL de pyridine a 0 C, puis on ajoute 489 mg (7.03 mmol) de chlorhydrate d'hydroxylamine. La solution est agitee pendant 12 heures en laissant la 25 temperature remonter progressivement a temperature ambiante. On ajoute une solution d'HCI 1M, puis de I'ether diethylique afin d'effectuer une extraction. Les phases organiques sont sechees sur MgSO4. Apres filtration, ('ether diethylique est evapore sous pression reduite. La purification est realisee par chromatographie flash (25/75 ether diethylique/ether de petrole) sur gel de silice suivi d'un lavage du solide 30 obtenu avec de ('ether diisopropylique. On obtient la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one sous forme d'un solide blanc (530 mg, 1.28 mmol, 18%). Rf = 0.58 (70/30 (ether diethylique/ether de petrole)). Analyses : - Chromatographie Liquide / Spectrometrie de Masse (Electrospray ) - Conditions de la chromatographie liquide haute performance : Colonne : Thermo- Hypersil Hyperprep û RP C18 8 pm- 150x4,6 mm Gradient : eau (+0.05% TFA) / acetonitrile (+0,05% TFA) t = 0 min : 80% acetonitrile, 20% H2O t = 15 min : 95% acetonitrile, 5% H2O t = 27 min : 95% acetonitrile, 5% H2O Temps de retention : 20.32 min (unite en 100eme de min) Pic detecte en spectrometrie de masse : {M+H}+ = 414 EXEMPLES 4 a 8 : On prepare selon un protocole identique a celui utilise a I'exemple 3, les composes suivants Exemple n Compose prepare Compose de depart 4 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one cholest-4,24-dien-3-one (R=R2) 5 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6- 24-ethyl-cholest-4-en-3,6-dione (R=R3) one 6 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one cholest-4,21-dien-3,6-dione (R=R4) 7 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,2124-ethyl-cholest-4,21-dien-3,6-(R=R5) dien-6-one dione 8 24-methyl-3-oxyimino-cholest-4,21-24-methyl-cholest-4,21-dien-3,6- (R=R6) dien-6-one dione EXEMPLE 9 : Preparation de la cholest-4-en-3,6-dioxime (R = R1) Dans un ballon de 250 mL, on solubilise 2.8 g de cholest-4-en-3,6-dione (7.03 mmol) dans 90 mL de pyridine a 0 C, puis on ajoute 1467mg (21.09 mmol) de chlorhydrate d'hydroxylamine. La solution est agitee pendant 12 heures en laissant la temperature remonter progressivement a temperature ambiante. On ajoute une solution d'HCI 1M, puis de ('ether diethylique afin d'effectuer une extraction. Les 2 0 phases organiques sont sechees sur MgSO4. Apres filtration, ('ether diethylique est evapore sous pression reduite. La purification est realisee par chromatographie flash (40/60 ether diethylique/ether de Stole) sur gel de silice. Le solide obtenu (778 mg) est recristallise dans ('ether diisopropylique. On obtient la cholest-4-en-3,6-dioxime sous forme dun solide blanc (487 mg, 1.14 mmol, 16%). Rf = 0.21(70/30 (ether diethylique/ether de petrole)). Analyses : -Chromatographie Liquide / Spectrometrie de Masse (Electrospray ) -Conditions de la chromatographie liquide haute performance : Colonne : Thermo- Hypersil Hyperprep ù RP C18 8 pm- 150x4,6 mm Gradient : eau (+0.05% TFA) / acetonitrile (+0,05% TFA) t = 0 min : 80% acetonitrile, 20% H2O t = 15 min : 95% acetonitrile, 5% H2O t = 27 min : 95% acetonitrile, 5% H2O Temps de retention : 15.71 min et 17.61 min (unite en 1006R1Q de min) Pic detecte en spectrometrie de masse : {M+H}+ = 429 EXEMPLES 10 a 14 : On prepare selon un protocole identique a celui utilise a I'exemple 8, les composes suivants Exemple n Compose prepare Compose de depart 10 cholest-4,24-dien-3,6- dioxime cholest-4,24-dien-3-one (R=R2) 11 24-ethyl-cholest-4-en-3,6-dioxime 24-ethyl-cholest-4-en-3,6-dione (R=R3) 12 cholest-4,21-dien-3,6- dioxime cholest-4,21-dien-3,6-dione (R=R4) 13 24-ethyl-cholest-4,21-dien-3,6- 24-ethyl-cholest-4,21-dien-3,6- (R=R5) dioxime dione 14 24-methyl-cholest-4,21-dien-3,6-24-methyl-cholest-4,21-dien-3,6- (R=R6) dioxime dione ETUDE PHARMACOLOGIQUE Les composes des exemples 3 et 9 on ete testes selon les protocoles suivants : EXEMPLE 15 : Effets des composes de formule I sur la survie des motoneurones Pour mettre en evidence ('action neuroprotectrice des composes de formule I, la demanderesse a etudie leur activite sur un modele in vitro de privation trophique de motoneurones de rats. On pourra se referer utilement a la demande de brevet WO 0142784 de la demanderesse sur la mise en culture des motoneurones de moelle epiniere. La moelle epiniere d'embryons E14 de rat est dissequee et la partie ventrale est dissociee par trituration apres trypsination. Les motoneurones sont separes des autres cellules spinales par une methode connue (Camu et al, 1993, Purification of spinal motoneurons from chicken and rat embryos by immunopanning. In Immunoselection Strategies for Neural cell culture , Neuroprotocols : A companion to Methods in Neurosciences 2, 191-199 ; Henderson et al., 1993, Neutrophins promote motor neuron survival and are present in embryonic limb bud. Nature 363 (6426) :266-70). Les cellules sont centrifugees sur un gradient de densite. Les motoneurones sont enrichis dans la fraction des grandes cellules (Ies moins denses). Les cellules de cette fraction sont incubees avec un anticorps anti-p75, un antigene de surface present sur les motoneurones. Des anticorps secondaires couples a des billes magnetiques sont ajoutes et le melange de cellules est passe a travers une colonne dans un aimant (Arce et al, 1999). Seuls les motoneurones sont retenus : leur purete est de I'ordre de 90%. Les motoneurones sont ensemences a faible densite dans des puits de culture sur un substrat de polyornithine-laminine dans un milieu neurobasal supplements selon Raoul et al, 1999, Programmed cell death of embryonic motoneurons triggered through 2 0 the Fas death receptor. J Cell Biol 147(5) :1049-62. Des controles negatifs (absence de facteurs trophiques) et positifs (en presence de BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor) a 1 ng/ml, GDNF (Glial-Derived Neurotrophic Factor) a 1 ng/ml et CNTF (Ciliary Neurotrophic Factor) a 10 ng/ml, commercialises par la societe americaine PEPROTECH, Inc. et la societe Sigma-Aldrich, sont inclus dans chaque serie. 25 Les composes a tester sont ajoutes 60 minutes apres I'ensemencement et Ies cultures sont maintenues a 37 C sous 5% de CO2 pendant 3 jours. Les motoneurones ont une tendance spontanee a mourir en ('absence de facteurs neurotrophiques (Pettmann et Henderson, 1998, Neuronal cell death. Neuron 20(4) :633-47). Apres 3 jours, la survie est svaluse par une mesure de fluorescence 30 apres incubation des cellules en presence de calceine qui devient fluorescente dans les cellules vivantes. Apres 3 jours en culture a 37 C, sous 5% de CO2 et en humidite saturante, jusqu'a 50% des motoneurones ensemences initialement survivent dans le milieu supplements en facteurs neurotrophiques, alors que moins de 15% des motoneurones survivent en milieu basal seul. L'activite des composes a tester a ets svaluee par leur capacite a empecher la mort des motoneurones quand ils sont additionnes au milieu neurobasal en comparaison avec la survie des motoneurones en milieu supplements avec des facteurs neurotrophiques. Les composes de formule I selon ('invention ont montre une activite a une concentration capable de permettre un meilleurs taux de survie des motoneurones dans le milieu basal. Ce taux de survie est exprime par un chiffre, le ratio. Si le ratio est superieur a O, I'effet des composes est positif sur la survie des motoneurones. Les resultats obtenus sont les suivants : Compose de I'exemple Concentration en pM Ratio 3 3 0,6 9 0,6 0,25 EXEMPLE 16 : Effets des composes de formule I sur la protection des neurones striataux de la mort induite par la surexpression d'une forme mutee de la huntinqtine Des cultures primaires de neurones striataux sont preparees comme decrit 20 dans la litterature (Primary striatal neuronal culture, Mao L. et al., Methods Mol Med., 2003, 79:379-86). Les cellules sont electroporses d'apres la procedure decrite par Raoul et al., (Motoneuron death triggered by a specific pathway downstream of Fas. potentiation by ALS-linked SOD1 mutations Neuron, 2002, 35:1067-83) avant I'ensemencement avec un vecteur ou plasmide d'expression contenant un element 25 promoteur suivi de I'ADN codant pour une forme tronquee de la huntingtine qui comprend les 480 premiers amino acides et 68 CAG (Saudou et al., Huntingtin acts in the nucleus to induce apoptosis but death does not correlate with the formation of intranuclear inclusions, Cell, 1998, 95:55-66).Un second vecteur d'expression contenant I'ADN codant la green fluorescent protein (GFP) est egalement electropors 30 et sert de gene rapporteur. L'ADN du plasmide codant la huntingtine a ete prepare par purification au chlorure de cesium. Le plasmide contenant la sequence GFP a ete les De par leur effet trophique sur les motoneurones spinaux, composes de formule I selon ('invention se montrent donc utiles comme medicament, notamment dans le traitement des amyotrophies, en particulier dans le traitement de la sclerose laterale amyotrophique ou des amyotrophies spinales infantiles, et dans le traitement des traumatismes de la moelle epiniere. preparee sur colonnes Qiagen. L'integrite des sequences d'ADN est verifiee par sequencage, transfection et western blotting. Les cellules qui survivent a I'electroporation sont ensemencees a une densite de 4000 cellules par puits de plaques 96 puits. La culture se fait dans du milieu Neurobasal (GIBCO) complements avec du pyruvate et du B-27 (Beckton Dickinson). Les cellules sont maintenues en culture pendant 7 jours sans changer le milieu. Les traitements avec les composes a tester se font juste apres I'ensemencement a une concentration finale de 1 pM dans 0.5% de dimethylsulfoxyde (DMSO). Les controles positifs se font par adjonction de BDNF a 5 ng/ml final. Les controles negatifs ne recoivent que 0.5% de DMSO. La mort cellulaire est evaluee apres les 7 jours par comptage du nombre de cellules vivantes exprimant la GFP. L'activite des composes a tester a ete evaluee par leur capacite a empecher la mort des neurones striataux cultives dans le milieu neurobasal en comparaison avec la survie des neurones striataux en milieu supplements avec du BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor) . Les resultats obtenus sont les suivants : Compose de I'exemple Concentrations en pM Ratio 3 1 0,3 9 0.3 0.5 A la concentration de 10- M, les composes a tester montrent un effet protecteur de la mort cellulaire induite par la huntingtine mutee jusqu'a 60 % par comparaison aux 2 0 cellules traitees par le BDNF. De par leur effet neuroprotecteur, les composes de formule I selon !'invention se montrent donc utiles comme medicaments destine au traitement ou a la prevention des affections neurodegeneratives, notamment dans le traitement des amyotrophies spinale, de la sclerose Iaterale amyotrophique, dans le traitement des traumatismes de 25 Ia moelle epiniere et des nerfs peripheriques et dans le traitement de la maladie de Huntington. HON X
L'invention a pour objet l'utilisation à titre de médicament d'un composé répondant à la formule I dans laquelle X représente un atome d'oxygène ou un groupement =N-OHR représente un groupement choisi parmi ou de l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, particulièrement comme médicament neuroprotecteur, les composés de formule I dans lesquels R est R2, R3, R4, R5 ou R6 à titre de composés nouveaux ainsi que leur procédé de préparation et l'utilisation
1. Utilisation a titre de medicament d'un compose repondant a Ia formule I R (I) dans laquelle X represente un atome d'oxygene ou un groupement =N-OH, et R represente un groupement choisi parmi R1 = R2 = R3 = R4 = R5 = R6 = ou de I'un de ses sets d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. 2. Utilisation selon la 1, caracterisee en ce que le compose est choisi parmi la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-methyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la cholest-4-en-3,6-dioxime, la cholest-4,24-dien-3,6-dioxime, la24-ethyl-cholest-4-en-3,6-dioxime, la cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, la 24-ethylcholest-4,21-dien-3,6- dioxime, la 24-methyl-cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, ou de I'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. 3. Utilisation selon rune quelconque des 1 ou 2, caracterise en ce que le compose est choisi parmi la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-methyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, ou de I'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. 4. Utilisation selon rune quelconque des 1 a 3, caracterise en ce que caracterise en ce que le compose est choisi parmi la 3-oxyimino-cholest-4-en-6-one ou la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, particulierement la 3-oxyiminocholest-4-en-6-one, ou de run de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. 5. Utilisation d'un compose de formule I tel que decrit dans rune quelconque des 1 a 4, pour la preparation d'un medicament neuroprotecteur. 6. Utilisation d'un compose de formule I tel que decrit dans rune quelconque des 1 a 4, pour la preparation d'un medicament destine au traitement des pathologies ou traumatismes lies a la degenerescence ou a la mort des neurones, que celles-ci soient naturelles ou accidentelles. 7. Utilisation d'un compose de formule I tel que decrit dans rune quelconque des 1 a 4, ou de run de ses sets d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, pour la preparation d'un medicament destine au traitement des maladies neurodegeneratives. 8. Utilisation selon la 7, caracterisee en ce que le medicament neuroprotecteur est destine au traitement d'une maladie neurodegenerative choisie parmi la maladie de Huntington, les maladies chroniques neurodegeneratives, hereditaires ou sporadiques, les lesions neuronales liees au vieillissement, les neuropathies peripheriques hereditaires ou lesionnelles, la maladie de Charcot-Marie-Tooth, les neuropathies diabetiques ou induites par les traitement anticancereux, les epilepsies, les traumatismes du cerveau, des neris peripheriques ou de la moelle epiniere, les ischemies du cerveau ou de la moelle epiniere, les degenerescences hereditaires, lesionnelles ou liees au vieillissement des neurones sensoriels de la vision ou les degenerescences dunerf optique, les degenerescences hereditaires, traumatiques ou liees au vieillissement des neurones sensoriels de I'oule, les atrophies lobaires et les demences vasculaires, les maladies et traumatismes lies a la degenerescence des motoneurones, les amyotrophies spinales, particulierement infantiles, la sclerose en plaques, les scleroses later-ales amyotrophiques et les traumatismes de la moelle epiniere ou des nerfs moteurs peripheriques. 9. Utilisation selon rune quelconque des 7 ou 8, caracterisee en ce que le medicament neuroprotecteur est destine au traitement des amyotrophies spinales, particulierement infantiles, ou des scleroses later-ales amyotrophiques. 10. Un compose repondant a la formule I HON (I) dans laquelle X represente un atome d'oxygene ou un groupement =N-OH et R represente un groupement choisi parmi R2 = R3 = R4 = ainsi que ses sels d'addition avec les acides mineraux ou organiques. 11. Un compose selon la 10, choisi parmi la 3-oxyimino-cholest-4,24-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4-en-6-one, la 3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-ethyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la 24-methyl-3-oxyimino-cholest-4,21-dien-6-one, la cholest-4-en-3,6-dioxime, la 24-ethylcholest-4-en-3, 6-dioxime, la cholest-4,21-dien-3,6-dioxime, la 24-ethyl-cholest- 4,21-dien-3,6- dioxime, la 24-methyl-cholest-4,21-dien-3,6-dioxime 12. Une composition pharmaceutique caracterisee en ce qu'elle renferme a titre de principe actif au moins un compose de formule I tel que decrit dans rune quelconque des 1 a 4, ainsi qu'un excipient pharmaceutiquement acceptable.10
C,A
C07,A61
C07J,A61K,A61P
C07J 9,A61K 31,A61P 25
C07J 9/00,A61K 31/575,A61P 25/28
FR2902444
A1
DISPOSITIF DE FORMATION DE LA FOULE DE TYPE JACQUARD, METIER A TISSER EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FORMATION DE LA FOULE SUR UN TEL METIER
20,071,221
L'invention a trait à un dispositif de formation de la foule de type Jacquard pour un métier à tisser, ainsi qu'à un métier à tisser équipé d'un tel dispositif. L'invention a également trait à un procédé de formation de la foule sur un tel métier. Dans le domaine de la formation de la foule, il est connu de WO-A-90/01081 de commander électriquement des actionneurs électriques dans un métier à tisser de type Jacquard. Il est également connu de EP-A-1 559 816, d'utiliser des calculateurs commandant des actionneurs électriques permettant de déplacer les arcades d'un harnais Jacquard afin de commander le déplacement des lisses entre deux positions haute et basse, ce qui permet de former la foule pour chaque duite. Un harnais Jacquard peut compter plus de 12 000 arcades commandées individuellement pour réaliser un dessin de plus de 20 000 duites. La foule étant définie comme la trajectoire des lisses au cours du temps, les paramètres de foule peuvent être l'amplitude du mouvement, sa forme, son décalage temporel par rapport à une référence qui peut être la croisure ou son décalage vertical par rapport à un plan de référence pouvant être la nappe de fils au croisement. Lorsqu'il convient de modifier les paramètres de foule, le tisseur doit procéder à très nombreux réglages de ces paramètres qui sont longs, fastidieux et, par voie de conséquence, sources d'erreurs. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau dispositif de formation de la foule qui simplifie, dans une très large mesure, le travail de programmation du tisseur lorsqu'un nouveau dessin doit être mis en oeuvre sur un métier ou lorsque les paramètres de foule doivent être modifiés. 2 A cet effet, l'invention concerne un dispositif de formation de la foule de type Jacquard comprenant plusieurs actionneurs électriques ainsi que des moyens de commande de ces actionneurs aptes à générer, pour chaque actionneur, un signal représentatif de la valeur d'au moins un paramètre déterminée par un calculateur. Ce dispositif est caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent, pour au moins un actionneur, - un analyseur apte à analyser automatiquement, pour une duite, le dessin correspondant à une ou plusieurs duites et - un organe de détermination d'un facteur de modification, sur la base du résultat de l'analyse conduite par l'analyseur, de la valeur du paramètre déterminée par le calculateur. Au sens de la présente invention, une duite correspond à un cycle d'insertion d'une trame. Le dessin définit le tissu. Il contient au moins l'armure du dessin et, de façon optionnelle, d'autres éléments tels que des informations 20 relatives au type de trame à insérer à chaque duite. L'armure d'un tissu définit la position du ou des fils que chaque actionneur commande par rapport à la trame et pour chaque duite. L'armure est classiquement représentée par un tableau dont les colonnes correspondent aux actionneurs et 25 les lignes aux duites. Une case noircie ou comprenant une croix signifie que le ou les fils commandés par l'actionneur de la colonne passent au-dessus de la trame pour la duite considérée dans une ligne. Inversement, une case blanche signifie que le ou les fils commandés par cet 30 actionneur passent sous la trame pour la duite en question. D'un point de vue informatique, la position des fils commandés par un actionneur peut être stockée sur un bit par duite. Ce bit prend la valeur 1 quand les fils 15 3 commandés doivent être au-dessus de la trame et la valeur 0 quand ils doivent être en dessous. Une duite dure un coup métier, soit 360 de rotation de l'arbre principal du métier. Au début d'une duite, les fils en mouvement sont à la croisure, c'est-à-dire sensiblement au voisinage d'un plan médian de la foule. Ils atteignent leur position extrême haute ou basse lorsque l'angle métier est décalé d'environ 180 par rapport au début de la duite. Grâce à l'invention, l'analyseur et l'organe de détermination du facteur de modification permettent d'obtenir automatiquement, c'est-à- dire sans intervention humaine, une adaptation dynamique d'un paramètre de commande d'un actionneur, ce qui évite au tisseur de devoir programmer individuellement chaque actionneur ou groupe d'actionneurs. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif peut incorporer plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'analyseur peut analyser, pour une duite donnée, le dessin correspondant à cette duite ainsi qu'à au moins une duite antérieure et/ou au moins une duite postérieure. - L'analyseur ou l'organe de détermination du 25 facteur de modification est formé par ou appartient au calculateur. - Il est prévu une mémoire de stockage d'un paramètre dépendant du dessin correspondant à la duite en cours, ainsi qu'à au moins une duite antérieure et/ou 30 postérieure. - Il est prévu une mémoire de stockage de valeurs du facteur de modification, ces valeurs étant chacune associées à une valeur d'un paramètre déterminé par l'analyseur. 4 L'invention concerne également un procédé de formation de la foule sur un métier à tisser, ce procédé pouvant être mis en œuvre grâce au dispositif mentionné ci-dessus. Dans ce procédé, on commande des arcades d'une mécanique d'armure de type Jacquard au moyen de plusieurs actionneurs électriques commandés par des paramètres calculés. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend des étapes automatiques consistant, pour au moins une duite, à : - a) analyser pour au moins un actionneur, le dessin correspondant à une ou plusieurs duites, et - b) modifier éventuellement la valeur d'au moins un paramètre de commande de l'actionneur en fonction du résultat de l'analyse de l'étape a). Grâce à l'invention, on peut tenir compte, pour un actionneur, du dessin correspondant à une ou plusieurs duites afin d'ajuster automatiquement l'un des paramètres de commande de cet actionneur. En d'autres termes, le procédé de l'invention consiste à modifier dynamiquement la foule en commandant de façon appropriée les actionneurs. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel procédé peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Lors de l'étape a), l'analyse est effectuée pour le dessin correspondant à la duite ainsi qu'à au moins 25 une duite antérieure et/ou au moins postérieure. - Lors de l'étape a), on analyse le dessin pour un actionneur ou un groupe d'actionneurs sur la base des positions haute ou basse de la ou des arcades correspondantes et on attribue à un paramètre une valeur 30 représentative des positions successives de la ou des arcades et, lors de l'étape b), on tient compte de la valeur attribuée pour modifier ou non le paramètre de commande de l'actionneur. - La valeur attribuée lors de l'étape a) est un nombre entier compris entre 0 et 2m-1 où m est le nombre de duites analysées lors de l'étape a). - Le paramètre éventuellement modifié influe sur 5 l'angle de croisure de la ou des arcades correspondantes avec un plan médian de la foule. - Lors de l'étape a), on détermine le déséquilibre entre fils en position haute et fils en position basse dans la foule pour une duite postérieure, puis on attribue à un paramètre une valeur représentative de ce déséquilibre et, lors de l'étape b), on tient compte de la valeur attribuée pour modifier ou non le paramètre de commande de l'actionneur. - Le paramètre éventuellement modifié influe sur l'amplitude de déplacement, entre positions haute et basse, de la ou des arcades entraînées par l'actionneur ou le groupe d'actionneurs. Le paramètre éventuellement modifié influe sur l'altitude, par rapport à un plan de référence, de 20 croisement des fils de chaîne. -Lors de l'étape a), on détermine le type de profil nécessaire pour une duite postérieure et on attribue à un paramètre une valeur représentative de ce type de profil et, lors de l'étape b), on tient compte de la valeur 25 attribuée pour modifier ou non le paramètre de commande de l'actionneur. - Lors de l'étape a), le type de profil est déterminé en tenant compte du diamètre du fil de trame à insérer pendant la duite postérieure. 30 - Lors de l'étape b), on tient compte de la valeur attribuée pour sélectionner le type de profil à utiliser à partir de la duite en cours. 6 - Lors de l'étape a), on tient compte d'un paramètre externe au dessin, notamment la tension de la chaîne. L'invention concerne également un dispositif de formation de la foule sur un métier à tisser de type Jacquard qui comprend au moins un calculateur apte à mettre en oeuvre un procédé tel que décrit ci-dessus. Un tel dispositif est plus facile à programmer que ceux de l'état de la technique. Enfin, l'invention concerne un métier à tisser équipé d'un dispositif de formation de la foule tel que mentionné précédemment, un tel métier étant plus facile et plus économique à faire fonctionner que ceux de l'état de la technique. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif de formation de la foule, d'un métier à tisser et de plusieurs procédés conformes à son principe donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique de principe d'un métier à tisser conforme à l'invention incorporant un dispositif de formation de la foule conforme à l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique de principe des moyens de commande d'un actionneur du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3A est un tableau représentant les différents types d'armure possibles pour une série de cinq duites, ainsi que des valeurs numériques associées dans le cadre de l'invention ; - la figure 3B est une représentation schématique de différents types de profil utilisés pour le calcul des paramètres de commande des actionneurs ; - la figure 4 est un schéma bloc représentant un 5 premier procédé conforme à l'invention ; - la figure 5 est une représentation schématique de principe des déplacements des lisses en fonction de la position angulaire de l'arbre métier au cours du tissage, lors de la mise en oeuvre du procédé de la figure 4 ; 10 - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, lors de la mise en oeuvre d'un second procédé conforme à l'invention ; et la figure 7 est une vue analogue à la figure 5, lors de la mise en oeuvre d'un troisième procédé conforme à 15 l'invention. Le métier à tisser M représenté schématiquement à la figure 1 est équipé de fils de chaîne 1 traversant chacun un oeillet 2 d'une lisse 3 animé d'un mouvement d'oscillations vertical représenté par la double flèche F1, 20 ce mouvement étant globalement perpendiculaire à la direction d'engagement des fils de trame dans la foule, cette direction étant représentée par la double flèche F2. Chaque lisse est reliée par un cordon 4 à une poulie 5 entraînée en rotation par un servomoteur électrique 6 25 formant actionneur pour la poulie 5. Dans sa partie inférieure, chaque lisse 3 est reliée par une tige 7 à un ressort de rappel 8 solidaire du bâti 9 du métier M. En pratique, le nombre d'actionneurs 6 du métier M peut être de 12 000 ou plus. 30 Pour commander tout ou partie des actionneurs 6, un calculateur central C1 est utilisé, en conjonction avec plusieurs calculateurs déportés C21, C22, C23 ... C2i, où i a une valeur adapté au nombre d'actionneurs 6. Chaque calculateur C21 ou équivalent est disposé à proximité des 8 servomoteurs 6 qu'il commande. Les calculateurs C21 et équivalents sont reliés au calculateur central C1 au moyen de liaisons électriques dédiées L21, L22, L23, ... L21. Le calculateur C1 reçoit un signal Si représentatif de la position instantanée de l'arbre du métier M dans son cycle. Ce signal correspond à la position instantanée de son arbre principal 10 et peut être mesuré par sa position angulaire 0 par rapport à une position de référence. Le calculateur C1 est relié à une unité électronique U1 dans laquelle sont stockées les données relatives au dessin, dont les informations concernant l'armure recherchée, c'est-à-dire le motif à réaliser lors du tissage. En fonction du dessin D à réaliser, le calculateur C1 reçoit de l'unité U1 un signal S2 représentatif de ce dessin. Le calculateur C21 est associé à une mémoire M211 formant bibliothèque dans laquelle sont stockées des valeurs représentatives de types de profil P1 à P8 représentés à la figure 3B ou des algorithmes de calcul de ces valeurs. Ces types de profil P1 à P8 correspondent aux types de mouvement d'un œillet 2, en fonction de la position angulaire 0 de l'arbre principal du métier au cours du temps t, selon une direction verticale Z-Z' correspondant à la direction de la double flèche F1. Les types de profil P1r P2, P3 et P4 correspondent à un changement de position par rapport à la trame d'un oeillet, alors que les types de profil P5, P6, P7 et P8 correspondent à un maintien en position par rapport à la trame. La figure 2 représente la commande de l'actionneur 61r étant entendu que la commande des autres actionneurs 62 à 6k par le calculateur C21 est analogue. 9 A chaque duite dä donnée, dont on note n le numéro d'ordre dans la succession des duites correspondant au tissage d'un dessin D complet, le calculateur C21 a accès à une mémoire M212 dans laquelle sont stockées les positions par rapport à la trame adoptées pour les deux duites précédentes, positions que l'on note respectivement Pos (dn_2) et Pos (dn_1) , ainsi que la position par rapport à la trame à adopter pour la duite en cours, que l'on note Pos(dn), et la position par rapport à la trame à adopter pour les deux duites suivantes, que l'on note Pos(dn+l) et Pos (dn+2) . Ainsi, le calculateur C21 dispose d'informations relatives aux positions à respecter pour cinq duites successives, dont la duite en cours, pour la lisse 3 actionnée par le servomoteur 61. Ces cinq positions par rapport à la trame constituent ce qu'on appelle une portion d'armure effectuée par la lisse. En cours de fonctionnement d'un métier M, et lorsqu'il s'agit de piloter le servomoteur 61r au début d'une duite donnée dn, le calculateur C21 reçoit du calculateur C1 un signal S21 lui indiquant la position par rapport à la trame Pos(dn+2) que devra prendre la lisse 3 pour la deuxième duite suivant la duite en question, à savoir la duite référencée dn+2 Les valeurs stockées dans la mémoire M212 sont décalées 25 pas à pas, la valeur Pos (dn_1) prenant la valeur Pos (dn_2) et ainsi de suite. Des mémoires M214 associées au calculateur C21 contiennent par ailleurs, - l'amplitude maximum Amp du déplacement souhaité 30 pour l'actionneur 61, - le type de profil souhaité Pc pour un changement de position par rapport à la trame pour cet actionneur, 10 - le type de profil Pm souhaité pour un maintien en position par rapport à la trame pour cet actionneur, - le décalage de croisure A0 du profil souhaité 5 pour cet actionneur, - le décalage AZ vertical du profil par rapport à un plan de référence, qui peut être la hauteur de la nappe au croisement, pour cet actionneur Amp, Pc, Pm, A0, et AZ sont des paramètres de foule de 10 base pour un actionneur 6 donné. A partir de l'armure qui lui est transmise et des paramètres de foules, le calculateur C21 est en mesure de déterminer la loi de déplacement de la lisse 3 entraînée par l'actionneur qu'il commande pour un intervalle 15 correspondant à la longueur d'une duite. Cet intervalle commence à 180 du début de la duite et se termine à 540 de ce début. En pratique, la consigne de position de chaque actionneur est calculée dans le calculateur C21 pour une 20 période At donnée. En d'autres termes, la valeur de consigne K1 ... Kk de chaque actionneur 61, 62, ..., 6k est une succession de valeurs de consigne instantanées. La valeur de consigne K1 ... Kk ainsi calculée est alors entrée sous la forme d'un signal S211 ... S21k dans une unité de 25 commande A211 ... A21k dédiée respectivement à la commande de chaque actionneur 61r 62, ..., 6k. Le calculateur C21 procède à une analyse de l'armure lui permettant de déterminer la valeur des paramètres de foule qui sont à transmettre sous la forme d'un signal S211 30 à une unité de commande A211 du servomoteur 61. Cette analyse s'effectue automatiquement, c'est-à-dire sans intervention humaine, sur les cinq duites centrées sur 11 dn et dont les positions respectives sont contenues dans la mémoire M212. Si l'on revient à la figure 3A où les cases barrées d'un X correspondent aux cas où une lisse est disposée dans la nappe supérieure de la foule, alors que les cases blanches correspondent aux cas où une lisse est disposée dans la nappe inférieure de la foule, on note que les combinaisons de mouvement entre les positions haute et basse des lisses sont au nombre de 32 si l'on considère cinq positions successives d'une lisse. D'un point de vue informatique, les positions par rapport à la trame Pos (dn_2) , Pos (dn_1) , Pos (dn) , Pos (dä+1) et Pos(dn+2) des fils commandés par un actionneur sont codées sur un bit. Ce bit prend la valeur 1 quand les fils commandés doivent être au-dessus de la trame et la valeur 0 quand ils doivent être en dessous. Pour différencier les trente deux différentes combinaisons de positions entre elles et en considérant une duite dn, on concatène Pos(dn_2), Pos (dn) , Pos (dn+1) et Pos (dn+2) en un mot binaire de 5 bits. Dans ces conditions, chaque combinaison de cinq cases présentes dans une colonne de la partie supérieure de la figure 3A peut être associée à une valeur binaire. Par exemple, la colonne marquée d'une flèche F3 peut être associée à la valeur binaire 01010 équivalente à la valeur décimale 10. De la même façon, la colonne repérée par la flèche F4 peut être associée à la valeur décimale 13. Sur la figure 5, la loi de mouvement de la lisse 3 actionnée par le servomoteur 61 est représentée en fonction de l'angle 0 de l'arbre principal du métier. La valeur A0 sur cette figure correspond à 360 de rotation de l'arbre, soit une duite. Pour la clarté de la présente description, la ligne pointillée L1 représente la loi de mouvement d'une 12 lisse parcourant une armure taffetas et permet de visualiser les cycles du métier M. Dans le cas représenté en trait plein à la figure 5, la lisse est maintenue en position haute pendant les quatre premiers tours de métier puis passe alternativement d'une position haute à une position basse, avec un mouvement de taffetas, à partir du cinquième tour du métier. On définit l'embuvage d'un fil de chaîne comme la différence entre sa longueur lorsqu'il est extrait du tissu et la longueur du tissu. L'embuvage d'un fil de chaîne effectuant un taffetas est plus long que l'embuvage d'un fil de chaîne effectuant un satin de cinq pour lequel les séquences d'armure en mode binaire sont 01111, 10111, 11011, 11101 et 11110. Or, si deux fils de chaîne proviennent de la même ensouple, les différences d'embuvage dues aux armures différentes suivies par ces fils de chaîne sont susceptibles de créer des défauts d'aspect. Pour réduire ces différences, il est possible de décaler les croisures des fils de chaîne, notamment en avançant la croisure des fils qui effectuent un taffetas par rapport aux fils qui effectuent un satin de cinq. En effet, dans ce cas, le coup de battant est plus efficace. Dans ces conditions, comme représenté à la figure 5, on modifie le mouvement de la lisse 3, qui est représenté par la ligne en trait plein L2 sur cette figure, afin qu'il suive une courbe décalée par rapport à la sinusoïde L1. Si l'on considère la quatrième duite d4, pour laquelle on peut définir les valeurs correspondant aux deux duites précédentes d2 et d3 et aux duites suivantes d5 et d6, la courbe L2 croise le plan médian de la foule, c'est-à-dire parvient à la croisure, avec un angle 0 inférieur d'une valeur dO égale à 20 par rapport à la valeur à laquelle elle croiserait le plan médian en suivant la ligne L1. 13 En d'autres termes, le tisseur peut associer à chaque valeur V un décalage d6 correspondant à une avance de la croisure lorsque la succession des duites dn_2i dn-1, dn, dn+1 et dn+2 correspond à un taffetas, c'est-à-dire à la configuration des colonnes repérées par les flèches F3 et F5 sur la figure 3A. Il suffit au tisseur de déterminer la relation entre la ligne des valeurs V et la ligne des décalages de à prévoir, comme indiqué à la figure 3A, pour que cette relation soit automatiquement mise en oeuvre à chaque duite par le calculateur C21. En pratique, une table correspondant aux deux dernières lignes de la figure 3A est stockée dans une mémoire M213 à laquelle accède le calculateur C21i comme représenté à la figure 2. Le fonctionnement du calculateur C21i pour la commande de l'actionneur 61 pour une duite dn, suit l'organigramme représenté à la figure 4. Dans une étape préalable 100, le calculateur C21 reçoit le signal S21 de la part du calculateur C1. Dans une première étape 101, la valeur de la position Pos (dn+2) pour la duite dn+2 est stokée dans la mémoire M212. Dans une seconde étape 102, le calculateur accède à la mémoire M212 et rapatrie les informations relatives aux positions Pos (dn_2) , Pos (dn_1) , Pos (dn) , Pos (dn+1) , Pos (dn+2) pour les duites dn_2, dn_1r dn, dn+1 et dn+2. Sur la base de ces informations et sur la base d'un tableau tel que celui représenté à la figure 3A, le calculateur C21 calcule, à partir des valeurs de 0 ou de 1 associées aux duites dn_2, dn_1r dn, dn+1 et dn+2 et dans une troisième étape 103, une valeur V correspondant à l'une des colonnes de la figure 3A. En d'autres termes, à partir de l'analyse de la portion du dessin correspond à l'actionneur 61 pour la duite dn, les deux duites antérieures et les deux duites postérieures, on calcule en 103 une valeur V. Dans 14 l'étape 104, on accède à la mémoire M213 et, à partir de la valeur V calculée, on détermine quelle valeur de décalage angulaire dO doit être mise en oeuvre pour la croisure. Cette valeur de décalage angulaire étant déterminée, on génère, dans une étape 105, le signal S211 correspondant aux valeurs de l'amplitude A à suivre en fonction de l'angle O. En d'autres termes, on génère dans l'étape 105 la portion de la courbe L2 correspondant à l'intervalle qui s'étend de 180 à 540 après le début de la duite dn, après l'avoir éventuellement corrigée du facteur dO pour l'angle de passage à la croisure de la lisse. Ainsi, la combinaison des étapes 104 et 105 permet de modifier la valeur de l'amplitude A des déplacements à générer par l'actionneur 61 en fonction de l'angle 0, c'est-à-dire de passer de la courbe L1 à la courbe L2 à la figure 5. Le calculateur C21 peut donc être considéré comme ayant un premier module C'21 grâce auquel est analysé le dessin D correspondant à la duite en cours, aux duites antérieures et aux duites postérieures ainsi qu'un second module C"21 dans lequel, à partir du résultat de cette analyse, c'est- à-dire de la valeur de V, on détermine la valeur du décalage dO à appliquer sur le point de croisure, ce décalage étant en fait un facteur de modification ou de correction des valeurs successives, en fonction de l'angle 0, de l'amplitude A à la figure 5. Ces valeurs successives de l'amplitude A en fonction de 0 sont transmises à l'unité de commande A21 sous la forme du signal 5211, l'unité A211 pilotant alors l'actionneur 61 en fonction de ce signal. Selon des aspects non représentés de l'invention, le décalage dO peut avoir une valeur non nulle également lorsque la valeur de V est différente de 10 et 21. Par exemple, la valeur de d0 peut être égale à 10 lorsque V vaut 2, 4, 5, 6, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 17, 18, 20, 22 et 15 26. Ceci résulte d'un choix du tisseur, ce choix pouvant être posé en temps que règle suivie pour toutes les duites du tissu, ce qui évite une programmation fastidieuse. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, la table présente dans la mémoire M213 peut être la même pour tous les actionneurs. Dans ce cas, le tisseur ne doit saisir que les valeurs correspondant à une seule table, ces valeurs pouvant être utilisées pour tous les actionneurs et pour toutes les duites. Dans ce cas, la mémoire M213 est commune pour tous les calculateurs C2i et tous les actionneurs 6. En variante, la table présente dans la mémoire M213 est spécifique à chaque actionneur ou à chaque groupe d'actionneurs, par exemple les actionneurs destinés à tisser la lisière du tissu. L'invention a été représentée avec une méthode dans laquelle on tient compte des deux duites antérieures et des deux duites postérieures à la duite en cours. Elle est applicable avec une méthode dans laquelle on tient compte d'une seule duite antérieure et/ou d'une seule duite postérieure. Elle est également applicable au cas général pour lequel on tient compte de m duites centrées ou non sur la duite en cours. Dans ce cas, la table présente dans la mémoire M213 contient 2m valeurs auxquelles on peut attribuer un paramètre V compris entre 0 et 2m-1. L'invention a été représentée dans le cas où l'on détermine un décalage dO qui s'applique au décalage de croisure A0 envisagé pour un actionneur. Elle s'applique également à la modification d'un des autres paramètres de foule Amp, Pc, Pm, ou AZ. Dans la description qui précède, on a identifié deux modules C'21 et C"21. 21. En pratique, ces modules peuvent être formés par un micro-processeur formant la partie centrale du calculateur C21r ce micro-processeur étant programmé pour 16 jouer successivement le rôle des modules C'21 et C"21 ainsi que remplir les autres fonctions du calculateur C21. A la figure 2, les mémoires M211, M212, M213 et M214 ont été représentées à l'extérieur du calculateur C21. En pratique, elles peuvent être intégrées à ce calculateur. A la figure 1, pour la clarté du dessin, seule les mémoires associées au calculateur C21 sont représentées. Selon une variante de l'invention qui n'est pas représentée, le calcul du décalage dO peut être effectué dans le calculateur principal CI pour chacun des actionneurs. Dans ce cas, la valeur de ce décalage est intégrée au signal S21. L'invention a été décrite dans le cas où l'on utilise un calculateur central CI et des calculateurs déportés C21, C22 ... C2i. Elle est applicable au cas ou un unique calculateur est utilisé pour la commande d'un actionneur 6. Le second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 6 concerne le cas où les paramètres de foule sont modifiés en fonction d'une analyse du dessin D de l'ensemble des actionneurs 6 sur une seule duite. Il est connu que la géométrie de la foule ouverte dépend du déséquilibre entre le nombre des fils disposés respectivement en position haute et en position basse. Pour obtenir un bon rendement et une bonne qualité d'insertion, notamment sur un métier à lance, la géométrie de la foule doit rester la plus stable possible. Afin d'obtenir une bonne stabilité de la foule, on peut régler de façon appropriée certains paramètres de la foule. Dans ce cas, en faisant référence à la figure 1, l'analyse est effectuée au niveau du calculateur central CI qui a accès aux données relatives à l'ensemble des actionneurs 6. Par exemple, le tisseur peut saisir, dans une mémoire analogue à la mémoire M213 à laquelle a accès le calculateur 17 C1r une valeur de sur-course dA à appliquer, vers le haut ou vers le bas, pour chaque lisse en fonction du déséquilibre prévu pour la foule, notamment en fonction du rapport entre le nombre de fils en position haute et le nombre de fils en position basse prévu pour une foule à venir. En fonctionnement, au début de chaque duitedn, le calculateur C1 évalue le déséquilibre sur la duite suivante dn+1 à partir de la connaissance qu'il a des positions des fils sur cette duite suivante. A partir de cette évaluation, le calculateur C1 détermine les modifications à apporter aux paramètres de foule correspondants, en particulier les modifications d'amplitude maximale Amp des courses des lisses, sur un intervalle s'étendant de 180 à 540 d'angle métier après le début de la duite dn. Ces modifications sont adressées aux calculateurs déportés C21, ... C21 au sein des signaux S21, . Sei. Ainsi, dans le cas illustré à la figure 6, la ligne L2 représente la course d'une lisse commandée par un actionneur 6 en fonction de l'angle 0 de l'arbre principal 10. On considère les duites selon leur numéro d'ordre d1, d2, d3 ... On définit la valeur du déséquilibre de la foule pour une duite dn comme correspondant au rapport entre, d'une part, la différence du nombre de fils en position haute et le nombre de fils en position basse et, d'autre part, le nombre total de fils. Ce déséquilibre peut être calculé, pour chaque duite dn et pour l'ensemble des actionneurs 6, par le calculateur C1. La valeur calculée du déséquilibre peut être arrondie à 0,1 près. On obtient alors l'une de onze valeurs comprises entre 0 et 1...DTD: Pour chaque actionneur 6 et pour chaque duite dn, on détermine, en fonction de la valeur du déséquilibre prévu pour la duite dn+1, quelle action correctrice doit être appliquée à l'amplitude maximum Amp de la course de la lisse, sous la forme d'une sur-course dA positive ou 18 négative qui permet de compenser au moins en partie le déséquilibre envisagé pour la duite dn+1. Le premier calculateur C1 détermine la sur-course dA à appliquer et envoie l'information correspondante au sein du 5 signal S21, ... Sei à chacun des calculateurs déportés C21, ... C2i. Les valeurs des sur-courses dA peuvent être différentes d'un actionneur à l'autre. Chaque calculateur déporté C21, ... C21 prend en compte la sur-course dA dans le calcul des consignes de position 10 envoyées aux actionneurs qu'il commande. En variante, au lieu d'appliquer une sur-course dA et pour compenser au moins en partie le déséquilibre envisagé pour la duite dn+1, on peut envisager de modifier le décalage vertical AZ de la nappe de fils. L'analyse de la 15 duite dn+1 permet de déterminer pour chaque actionneur 6 une valeur de modification dZ de l'altitude de croisement à appliquer, en fonction du déséquilibre à la croisure, ceci par l'ajout d'une valeur de décalage dZ. Dans le troisième mode de réalisation de l'invention 20 représenté à la figure 7, on tient compte du choix des fils de trame utilisés pour chaque duite. Cette information peut faire partie du dessin. Il est en effet possible que les caractéristiques des fils de trame utilisés d'une duite à l'autre varient, notamment lorsqu'on utilise différents 25 fils de trame au sein d'un même tissu. Conformément à l'invention, il est possible de modifier les paramètres de foule de façon dynamique en fonction d'une analyse produite sur le type de trame à réaliser. Pour insérer facilement un fil de trame de 30 diamètre relativement important, un profil de foule très ouvert est nécessaire. Toutefois, l'utilisation d'un tel profil augmente sensiblement le risque de casse des fils de chaîne. L'invention permet de diminuer ce risque. 19 Dans l'exemple de la figure 7, on considère qu'on dispose de trois types de profils, à savoir un premier type de profil sensiblement sinusoïdal P1r tel que représenté entre les duites dl et d3 et aligné sur une sinusoïde L1r un second type de profil P'1 plus ouvert que le type de profil P1 et un troisième type de profil P"1 presque rectangulaire. Dans ce cas, le tisseur a saisi dans un tableau correspondant le type de profil P1r P' l ou P" l correspondant à chaque type de fil de trame utilisé en ayant classé les fils de trame par diamètre. Par exemple, le tissu comporte trois types de fils de trame T1, T2 et T3 dont le diamètre croit de T1 à T3. On considère que le tisseur attribue respectivement les profils P1r P'1 et P "l aux fils de trame T1r T2 et T3. Au début de chaque duite dn, l'analyse de trame est effectuée par le premier calculateur C1 et permet de choisir le type de profil correspondant au plus gros fil de trame inséré au cours de la duite en cours dn et de la duite suivante dn+1. En effet, les types de profils étant définis d'une position extrême à l'autre de la foule, il convient de considérer deux duites pour choisir le profil qui va garantir le volume de passage le plus approprié. On considère le point a au début de la duite d7. Lorsque l'angle 0 atteint la valeur correspondant à ce point, le calculateur C1 analyse le dessin à réaliser en tenant compte des fils de trame à insérer au cours des duites d7 et d8. Si le fil à insérer dans la duite d8 est de type T3, alors que le fil de trame à insérer à la duite d7 est de type T1r le calculateur détermine que le profil à appliquer à partir d'un point b qui est décalé du point a d'une valeur d'angle 0 de 180 est le type de profil P''1 qui correspond à la plus grosse des trames envisagées. 20 A partir du point b, le calculateur C21 modifie les paramètres de commande de l'actionneur correspondant pour adopter, sur une plage d'angle de 360 , le type de profil p, ' 1- Après la duite d8, et dans la mesure où les fils de trame insérés dans les duites d9, d et d11 ont un diamètre nominal plus faible, on passe progressivement du type de profil P" l au type de profil PI, via le type de profil P' l intermédiaire entre ces profils P1 et P"1. Au début de la duite d9, le calculateur détermine que le type de profil à appliquer entre les points c et d est le type de profil P'1 qui a été attribué au type de trame T2 par le tisseur. Sur la figure 7, les types de fils utilisés sont marqués schématiquement au niveau de chaque duite. Dans chacune des méthodes envisagées ci-dessus, il est possible de modifier les paramètres de foule en tenant compte non seulement d'une analyse produite à partir du dessin à suivre mais également à partir d'une donnée extérieure provenant du métier. Par exemple, dans le cas de la troisième méthode envisagée ci-dessus, il est possible de tenir compte de la tension des fils de chaîne dans la mesure où une tension des fils de chaîne relativement forte permet un meilleur décroisement de ces fils, de telle sorte qu'il n'est alors pas nécessaire d'utiliser des profils très marqués. De la même manière, il est possible de tenir compte d'un paramètre extérieur de nature à influer sur la résistance des fils, par exemple l'humidité ou la température ambiante. Dans les méthodes envisagées ci-dessus, l'étape de modification du paramètre déterminé normalement par le calculateur n'est pas systématique. En effet, dO peut être nul dans la première méthode, de même que dA dans la seconde méthode. Dans la troisième méthode, s'il n'est pas 21 nécessaire de changer de type de profil, le type de profil P1 n'est pas modifié. Quel que soit le mode de réalisation considéré, l'analyse du dessin correspondant à au moins une duite permet d'envisager de modifier la valeur d'un paramètre de commande d'un actionneur afin d'améliorer l'adaptation de la foule au dessin recherché, ceci d'une façon dynamique et automatisée, ce qui évite au tisseur de devoir programmer individuellement le mouvement de chacune des lisses pour chacune des duites. Le ou les paramètres modifiés peuvent être un ou plusieurs des paramètres de foule Amp, Pc, Pm, A0, et AZ mentionnés ci-dessus. Les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation envisagés peuvent être combinées entre elles dans le cadre de la présente invention. Les méthodes envisagées ci-dessus peuvent n'être appliquées que pour certaines duites et/ou certains actionneurs. Au sens de la présente invention, un actionneur de métier Jacquard peut commander une ou plusieurs lisses
Ce dispositif de formation de la foule de type Jacquard comprend plusieurs actionneurs électriques (61) et des moyens (C1, C21) de commande de chaque actionneur (61) apte à générer un signal (S211) représentatif de la valeur d'au moins un paramètre (A). Les moyens de commande comprennent un analyseur (C'21) apte à analyser, pour au moins une duite (dn), le dessin correspondant à une ou plusieurs duites. Ces moyens de commande comprennent également un organe (C''21) de détermination d'un facteur de modification, sur la base du résultat de l'analyse conduite par l'analyseur (C'21), de la valeur du paramètre (A) déterminé par le calculateur.
1. Dispositif de formation de la foule de type Jacquard comprenant plusieurs actionneurs électriques (6) et des moyens (C1, C21, C22 ...) de commande de ces actionneurs aptes à générer, pour chaque actionneur, un signal (5211) représentatif de la valeur d'au moins un paramètre (A) déterminée par un calculateur (CI, C21, Cm), caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent, pour au moins un actionneur, un analyseur (C'21) apte à analyser automatiquement, pour une duite (dn), le dessin (D) correspondant à une ou plusieurs duites (dn_2, dn-1, dn, dn+1, dn+2) cette duite, et - un organe (C "21) de détermination d'un facteur (dO ; dA ; P' 1r P" 1) de modification, sur la base du résultat (V) de l'analyse conduite par l'analyseur, de la valeur (A) du paramètre déterminée par le calculateur. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'analyseur (C'21) est apte à analyser, pour une duite (dn), le dessin (D) correspondant à cette duite ainsi qu'ainsi qu'à au moins une duite antérieure (dn-2r dn-1 ) 25 et/ou au moins une duite postérieure (dn+1 , dn+2) 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'analyseur (C'21) est formé par ou appartient au calculateur (C1, C21, C22 ... C2i). 4. Dispositif selon l'une des 30 précédentes, caractérisé en ce que l'organe (C "21) de détermination du facteur de modification est formée par ou appartient au calculateur (C1, C21, C22, . Cm)...CLMF: 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une mémoire 20 23 (M212) de stockage d'un paramètre (Fos (dn_2) , Pos (dn_i) , Pos (dn) , Pos (dn+1) , Pos (dn+2)) dépendant du dessin (D) correspondant à la duite (dn) ainsi qu'à au moins une duite antérieure (dn_2r dn_1) et/ou au moins une duite postérieure (dn+1 , dn+2) 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend une mémoire (M213) de stockage de valeurs du facteur de modification (dO), ces valeurs étant chacune associées à une valeur d'un paramètre (V) déterminé par l'analyseur (C'21) . 7. Procédé de formation de la foule sur un métier à tisser, pour la commande des arcades (4) d'une mécanique d'armure de type Jacquard, au moyen de plusieurs actionneurs électriques (6) commandés par des paramètres calculés (A), caractérisé en ce qu'il comprend des étapes automatiques consistant, pour au moins une duite (dn), à : a) - analyser (102, 103), pour au moins un actionneur (6), le dessin (D) correspondant à une ou plusieurs duites (dn-2, dn 1, dn, dn+1, dn+2) et b) - modifier éventuellement (104, 105) la valeur (A) d'au moins un paramètre de commande de l'actionneur (6) en fonction du résultat de l'analyse de l'étape a). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que : c) - lors de l'étape a), l'analyse est effectuée pour le dessin correspondant à la duite (dn) ainsi qu'à au moins une duite antérieure (dn_2r dn_1) et/ou au moins postérieure (dn+1, dn+2) 9. Procédé selon l'une des 7 ou 8, 30 caractérisé en ce que : d) - lors de l'étape a), on analyse le dessin (D) pour un actionneur (6) ou un groupe d'actionneurs sur la base des positions haute ou basse de la ou des arcades correspondantes et on attribue à un paramètre (V) une24 valeur représentative des positions successives de la ou des arcades et e) - lors de l'étape b) on tient compte de la valeur attribuée (V) pour modifier ou non (d8) le paramètre 5 de commande (A) de l'actionneur. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la valeur (V) attribuée lors de l'étape a) est un nombre entier compris entre 0 et 2m-1 où m est le nombre de duites analysées lors de l'étape c). 10 11. Procédé selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que le paramètre éventuellement modifié (A) influe sur l'angle de croisure de la ou des arcades correspondantes (4) avec un plan médian de la foule. 12. Procédé selon la 7, caractérisé en 15 ce que f) - lors de l'étape a), on détermine le déséquilibre entre fils en position haute et fils en position basse dans la foule pour une duite postérieure (dn+i), puis on attribue à un paramètre une valeur 20 représentative de ce déséquilibre et g) - lors de l'étape b), on tient compte de la valeur attribuée pour modifier ou non (dA) le paramètre de commande de l'actionneur. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en 25 ce que le paramètre éventuellement modifié influe sur l'amplitude de déplacement (Amp), entre positions haute et basse, de la ou des arcades (4) entraînées par l'actionneur (6) ou le groupe d'actionneurs. 14. Procédé selon la 12, caractérisé en 30 ce que le paramètre (AZ) éventuellement modifié influe sur l'altitude, par rapport à un plan de référence de croisement des fils de chaîne. 25 15. Procédé selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que h) - lors de l'étape a), on détermine le type de profil (P1r P' 1, P" 1) nécessaire pour une duite postérieure (dn+l) et on attribue à un paramètre une valeur représentative de ce type de profil et i) - lors de l'étape b), on tient compte de la valeur attribuée pour modifier ou non le paramètre de commande de l'actionneur (6). 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que lors de l'étape a), le type de profil (P1r P'1 P"1) est déterminé en tenant compte du diamètre du fil de trame à insérer pendant la duite postérieure (dn+1). 17. Procédé selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce que lors de l'étape b), on tient compte de la valeur attribuée pour sélectionner le type de profil à utiliser (P1r P' 1, ... P" 1) à partir de la duite en cours (dn) 18. Procédé selon l'une des 7 à 17, caractérisé en ce que lors de l'étape a), on tient compte d'un paramètre externe au dessin (D), notamment la tension de la chaîne. 19. Dispositif de formation de la foule sur un métier à tisser de type Jacquard, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un calculateur (C1, C21, C22 ... Cm) apte à mettre en oeuvre un procédé selon l'une des 7 à 18. 20. Métier à tisser (M) équipé d'un dispositif de formation de la foule (2-6, CI, C21, C22 ... C2i, V1, M211, M212, M2is) selon l'une des 1 à 5 ou 19.
D
D03
D03C,D03D
D03C 3,D03C 13,D03D 51
D03C 3/20,D03C 13/00,D03D 51/00
FR2895878
A3
PRODUIT ALIMENTAIRE CONTENANT UNE MATIERE DE CHARGE, ET SYSTEME ET PROCEDE POUR LA PREPARATION D'UN PRODUIT ALIMENTAIRE CONTENANT UNE MATIERE DE CHARGE
20,070,713
La présente invention concerne en général un produit alimentaire contenant une matière de charge, ainsi qu'un appareil et un procédé pour préparer un tel produit. De manière plus particulière, la présente invention concerne un produit alimentaire contenant une matière de charge comprenant un composant interne, tel qu'un médicament sous forme de gel, entouré de manière essentiellement complète par et renfermé dans un composant externe possédant des extrémités soumises à un serrage, ainsi qu'un appareil et un procédé pour préparer un tel produit contenant une matière de charge. FONDEMENT DE L'INVENTION Certains médicaments pour animaux de compagnie, tels que des médicaments destinés à des chats pour le traitement des boules de poils sont couramment disponibles. Des médicaments pour le traitement des boules de poils se présentent en particulier de manière spécifique sous la forme d'émulsions, soit d'une huile minérale (vaseline liquide), soit sous la forme de gelée de pétrole (vaseline blanche). De l'extrait de malt (sirop de malt) est utilisé de manière typique comme arôme et peut également représenter la base à partir de laquelle on forme l'émulsion. En fonction du type particulier de produit, on utilise de la gomme d'acacia (gomme arabique), de la lécithine, des acides gras et des glycérides à titre d'émulsifiants. Certains produits englobent également des suppléments vitaminés et le cas échéant également des conservants pour juguler le développement des moisissures. Certains produits de traitement connus pour les boules de poils se présentent sous la forme d'un gel et sont conditionnées dans un tube. Le propriétaire de l'animal de compagnie administre le gel en appliquant par pression la quantité désirée du gel sur le nez ou sur les pattes antérieures du chat, dans l'espoir que le chat va se lécher et ingérer le gel. Un mode d'administration de ce type de produit conditionné dans un tube, donné en variante, consiste à extraire par pression un ruban formant la quantité désirée de gel sur un doigt et à faire manger ainsi le gel par le chat. Un autre traitement connu pour les boules de poils est conditionné sous la forme d'un bâton. Dans cette approche donnée en variante, le produit est conçu pour être administré en faisant apparaître un chiffre sur le bâton dans le but d'exposer une quantité désirée du produit. Le produit peut alors être frotté sur les pattes du chat ; il peut être frotté sur un doigt dont on se sert pour donner à manger au chat ; ou bien on peut simplement présenter directement le bâton au chat pour qu'il le lèche. Dans tous ces divers produits de traitement connus pour les boules de poils, l'administration du traitement des boules de poils est relativement salissante et ne s'avère pas toujours efficace quant au fait de savoir si le chat ingère réellement le médicament. À la lumière de ce qui précède, un besoin existe de disposer d'une façon différente d'administrer des médicaments destinés à des animaux de compagnie, tels que des formules de traitement des boules de poils, qui ne présentent pas les inconvénients et les problèmes liés à d'autres produits connus. Un besoin existe également de disposer d'un procédé de préparation d'un tel produit d'une façon qui se prête à une fabrication à grande vitesse et à un haut rendement, de sorte que la fabrication du produit s'avère possible à l'échelle industrielle. Il serait également souhaitable de procurer un produit alimentaire pour animaux de compagnie contenant des aliments en dehors des médicaments pour animaux de compagnie, ainsi qu'un appareil et un procédé pour préparer un tel produit. SOMMAIRE DE L'INVENTION Un aspect de la présente invention implique un système pour préparer un produit alimentaire qui englobe un composant interne alimentaire constitué d'une première matière et un composant faisant office de recouvrement externe alimentaire encapsulant de manière essentiellement complète le composant interne alimentaire. Le système englobe une première source de matière pour acheminer une première matière alimentaire, une deuxième source de matière pour acheminer une deuxième matière alimentaire et une extrudeuse pour la coextrusion en continu de la première matière alimentaire et de la deuxième source de matière pour obtenir un boyau allongé de produit alimentaire. L'extrudeuse englobe un collecteur comportant un premier conduit connecté à la première source de matière et un deuxième conduit connecté à la deuxième source de matière, le premier conduit étant disposé à l'intérieur du deuxième conduit pour obtenir, au cours de la coextrusion, un boyau longitudinal continu comprenant la première matière alimentaire entourée de la deuxième matière alimentaire. Un appareil de serrage reçoit le boyau longitudinal extrudé à partir de l'extrudeuse pour serrer le boyau longitudinal dans le but de séparer le boyau longitudinal en produits alimentaires individuels. L'appareil de serrage englobe un premier membre mobile et un deuxième membre mobile opposé, les premier et deuxième membres mobiles étant connectés à une source d'entraînement pour déplacer les premier et deuxième membres mobiles. Le premier membre mobile possède plusieurs éléments de serrage faisant saillie disposés pour définir des points de compression avec le deuxième membre mobile lorsque les éléments de serrage se déplacent pour venir se disposer face au deuxième membre mobile au cours du mouvement des premier et deuxième membres mobiles. Les premier et deuxième membres mobiles se déplacent à la même vitesse et dans la même direction au point de compression, le boyau longitudinal venant se disposer au point de compression de telle sorte que le boyau longitudinal est comprimé entre les éléments de serrage et le deuxième membre mobile dans le but de séparer le boyau longitudinal en plusieurs produits alimentaires individuels. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un produit alimentaire englobe une première matière sous la forme d'une formulation de traitement des boules de poils et une deuxième matière de recouvrement entourant la première matière dans le but d'encapsuler la formulation de traitement des boules de poils. Un autre aspect de la présente invention implique un procédé pour préparer un produit alimentaire qui englobe le fait d'acheminer une première matière alimentaire à une extrudeuse, d'acheminer une deuxième matière alimentaire à l'extrudeuse, et de coextruder en continu les première et deuxième matières sous la forme d'un boyau longitudinal dans lequel la première matière est disposée dans la deuxième matière qui entoure la première. Le boyau longitudinal, lors de son extrusion à partir de l'extrudeuse, est coupé à des endroits espacés les uns des autres pour obtenir des produits alimentaires individuels contenant chacun un composant interne comprenant la première matière et un composant de recouvrement externe comprenant la deuxième matière, qui entoure de manière essentiellement complète le composant interne, les produits alimentaires étant scellés à leurs extrémités opposées. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un produit alimentaire englobe un composant interne alimentaire semi-fluide, et un composant alimentaire externe faisant office de recouvrement qui encapsule de manière essentiellement complète le composant interne, le composant externe étant plus visqueux que le composant de recouvrement interne, et le composant externe étant fermé de manière hermétique à ses deux extrémités. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES SOUS FORME DE DESSINS 5 Les particularités et les caractéristiques ci-dessus, ainsi que d'autres, associées à la présente invention se dégageront mieux de la description détaillée suivante lorsqu'on la considère de manière conjointe avec les 10 dessins annexés dans lesquels des chiffres de référence identiques désignent des éléments identiques, et dans lesquels : la figure 1 est une illustration schématique d'un système pour préparer un produit alimentaire 15 conformément à une forme de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue latérale en coupe transversale du collecteur que l'on utilise dans le système de la figure 1 pour distribuer le produit alimentaire sous la 20 forme d'un boyau en continu ; la figure 3 est une vue terminale d'une filière que l'on utilise dans le collecteur représenté en figure 2 ; la figure 4 est une vue en coupe transversale de la filière que l'on représente en figure 3, prise le long 25 de la ligne de coupe IV-IV ; la figure 5 est une vue en coupe transversale d'une forme de réalisation donnée en variante du collecteur utilisé dans le collecteur représenté en figure 2 ; la figure 6 est une vue terminale du collecteur 30 représenté en figure 2, tel qu'on peut le voir à partir de l'extrémité du collecteur occupée par la buse ; la figure 7 est une vue en coupe transversale d'une forme de réalisation du produit alimentaire conformément à la présente invention ; la figure 8 est une vue en coupe transversale du produit alimentaire que l'on représente en figure 7, prise le long de la ligne de coupe VIII-VIII ; la figure 9 est une vue en coupe transversale d'une 5 deuxième forme de réalisation d'un produit alimentaire selon la présente invention ; la figure 10 est une vue en coupe transversale prise à travers le produit alimentaire que l'on représente en figure 9, la vue étant prise le long de la ligne de 10 coupe X-X en figure 9 ; la figure 11 est une vue latérale d'une forme de réalisation d'un appareil de serrage selon la présente invention que l'on utilise pour obtenir le produit alimentaire que l'on représente dans les figures 7 et 15 8 ; la figure 12 est une vue latérale agrandie d'une portion de l'appareil de serrage que l'on représente en figure 11 ; la figure 13 est une vue latérale d'une autre forme de 20 réalisation d'un appareil de serrage selon la présente invention que l'on utilise pour préparer le produit alimentaire que l'on représente dans les figures 9 et 10 ; la figure 14 est une vue latérale agrandie d'une portion 25 d'un appareil de serrage que l'on représente en figure 13 ; la figure 15 est une vue frontale d'une forme de réalisation d'un élément de serrage ou d'une fixation que l'on utilise dans l'appareil de serrage selon la 30 présente invention ; la figure 16 est une vue latérale de l'élément de serrage ou de la fixation que l'on représente en figure 15 ; la figure 17 est une vue latérale d'un élément de serrage que l'on peut utiliser dans les divers appareils de serrage selon la présente invention ; la figure 18 est une vue latérale d'une autre forme de réalisation de l'élément de serrage que l'on peut utiliser dans les différents appareils de serrage selon la présente invention ; la figure 19 est une vue latérale d'un appareil de serrage selon une autre forme de réalisation de la 10 présente invention ; la figure 20 est une vue latérale d'un appareil de serrage selon une autre forme de réalisation de la présente invention ; la figure 21 est une illustration schématique de la 15 source de la deuxième matière ; la figure 22 est une table dans laquelle on répertorie les ingrédients et les plages des ingrédients constituant diverses formulations pour la matière sous forme de pâte formant le composant externe du produit 20 alimentaire de la présente invention ; la figure 22 est une table dans laquelle on répertorie les ingrédients et les plages des ingrédients constituant des formulations pour l'émulsion formant le composant interne du produit alimentaire de la présente 25 invention ; la figure 24 est une illustration schématique dans laquelle on représente différents collecteurs connectés au conduit d'alimentation de la matière sous forme de pâte et de l'émulsion dans le but d'obtenir de manière 30 simultanée plusieurs boyaux de produit alimentaire ; et la figure 25 est une illustration schématique similaire à celle de la figure 1, dans laquelle on représente une version légèrement modifiée du système qui implique l'utilisation d'un réservoir de réserve pour l'émulsion. 35 9 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Pour le dire en général, la présente invention concerne un produit alimentaire, ainsi qu'un procédé et un appareil pour fabriquer un tel produit. Le produit alimentaire comprend un composant interne alimentaire qui est entouré de manière essentiellement complète par un recouvrement externe alimentaire. Une forme de réalisation préférée du produit alimentaire représente un traitement pour des animaux de compagnie, le composant interne alimentaire se présentant sous la forme d'un médicament pour des animaux de compagnie telle qu'une formulation de traitement de boule de poils et le recouvrement externe alimentaire représentant un type de produit sous forme de pâte, le cas échéant également enduit, qui permet d'obtenir un arôme pour l'animal de compagnie. Le procédé et l'appareil pour la fabrication du produit alimentaire impliquent en général la coextrusion en continu du composant alimentaire interne, qui est de nature fluide ou semi-fluide (c'est-àdire suffisamment fluide pour s'écouler sous pression) et qui se présente sous la forme d'une émulsion, et du composant de recouvrement externe, qui se présente sous la forme d'une matière du type d'une pâte. Le composant externe alimentaire est plus visqueux que le composant interne alimentaire. Les deux composants sont soumis à une coextrusion en continu sous la forme d'un boyau qui est alors découpé en morceaux individuels pour obtenir le produit alimentaire. Le procédé et l'appareil sont particulièrement bien appropriés pour une production à grande vitesse permettant d'obtenir un rendement de volume élevé du produit alimentaire (par exemple de 250.000 à 500.000 pièces/heure ou de 500 à 1000 livres/heure) à un niveau nécessaire pour la production à l'échelle industrielle. Dans les figures 7 à 10, on illustre deux versions différentes du produit alimentaire fabriqué conformément à la présente invention. Comme on peut le voir dans les figures 7 à 10, le produit alimentaire 23 englobe un composant ou une portion interne 27 constitué d'une première matière alimentaire et un composant ou une portion de recouvrement externe 31 constitué d'une deuxième matière alimentaire. La portion de recouvrement externe 31 entoure de manière complète la portion interne 27. Conformément à une forme de réalisation préférée de la présente invention, le produit alimentaire 23 est un traitement pour chat qui est conçu en particulier à titre de traitement des boules de poils du chat. Ainsi, les formulations des composants interne et externe formant le produit alimentaire, de même que l'appareil et le procédé que l'on utilise pour fabriquer le produit alimentaire sont décrits dans le contexte d'un traitement pour chat qui est conçu en particulier pour le traitement des boules de poils. Toutefois, on comprendra que l'appareil et le procédé sont utiles dans la fabrication d'autres produits alimentaires dans lesquels un composant interne est entièrement entouré par et encapsulé dans un composant de recouvrement externe. Un système global pour mélanger les ingrédients nécessaires pour la fabrication du composant interne alimentaire, pour mélanger les ingrédients nécessaires pour la fabrication du composant de recouvrement alimentaire externe, pour la coextrusion en continu des deux composants sous la forme d'un boyau et pour la séparation du boyau en pièces alimentaires individuelles est représenté en général en figure 1. Le système de la présente invention pour la fabrication de produits alimentaires possédant un composant interne alimentaire et un composant de recouvrement externe alimentaire est conçu de telle sorte que le mélange des ingrédients nécessaires pour préparer le composant interne alimentaire est réalisé séparément par rapport au mélange des ingrédients nécessaires pour la préparation du composant de recouvrement externe. Comme on peut le voir en figure 1, le système global selon la présente invention pour la fabrication du produit alimentaire englobe une première source de matière 33 pour préparer et acheminer le composant interne 27 du produit alimentaire et une deuxième source de matière 35 pour préparer et acheminer le composant de recouvrement externe 31 du produit alimentaire. La première source 33 est conçue pour fabriquer et acheminer le composant interne du produit alimentaire sous la forme d'une émulsion. Comme on peut le voir en figure 1, la première source 33 englobe de préférence un réservoir d'alimentation 221 de sirop de malt, un réservoir d'alimentation 223 d'huile minérale ou de gelée de pétrole, et une alimentation d'eau 225, l'eau étant de préférence chaude, mais peut également être froide. Des conduits respectifs 227 s'étendent à partir de chacune des alimentations 221, 225 jusqu'à un réservoir de mélange 229. Des pompes 231 peuvent être prévues si on le souhaite ou lorsque c'est nécessaire pour acheminer les ingrédients liquides au réservoir de mélange 229. Les composants liquides peuvent également être acheminés via la force de gravité ou bien peuvent être maintenus sous pression, par exemple sous la pression ordinaire d'un conduit de distribution d'eau. De préférence, une valve 223 est disposée le long du conduit 227 reliant à la source d'eau 225 au réservoir de mélange pour régler le débit d'écoulement d'eau pénétrant dans le réservoir de mélange 229 et pour couper l'alimentation d'eau chaude. Des valves similaires peuvent également être prévues entre les autres sources de matière 221, 223 et le réservoir de mélange, pour le même objet. On a trouvé que l'addition d'eau à la main était acceptable, les autres ingrédients liquides pouvant également être ajoutés d'une manière similaire. De même, l'addition des ingrédients liquides peut être une addition automatisée. La source de sirop de malt 221 est de préférence préchauffée en plaçant le récipient contenant le sirop de malt dans un four ou dans une étuve. La source d'huile minérale ou la source de gelée de pétrole 223 est de préférence préchauffée par pompage en direction d'un mélangeur à grande vitesse 237 tel qu'un mélangeur de type Breddo. L'action de mélange que procure le mélangeur à grande vitesse 237 chauffe l'huile minérale ou la gelée de pétrole. L'huile minérale/la gelée de pétrole préchauffée est alors pompée par une pompe 238 en direction du réservoir de mélange 229 en utilisant un conduit 227. En variante, le sirop de malt et l'huile minérale/la gelée de pétrole peuvent être soumis à un préchauffage en utilisant des serpentins de chauffage, des injecteurs de vapeur. Un mélangeur à grande vitesse similaire à celui utilisé avec la source d'huile minérale/de gelée de pétrole peut également être utilisé pour le préchauffage de la source de sirop de malt. Le réservoir de mélange 229 peut être disposé sur plusieurs dynamomètres 244 qui sont capables de détecter le poids de l'huile et du sirop dans le réservoir de mélange 229. Lorsque les dynamomètres 244 détectent que le poids de l'huile et du sirop dans le réservoir de mélange a atteint une valeur prédéterminée indiquant la quantité nécessaire d'huile et de sirop pour le mélange d'un lot d'émulsion, les pompes 231 réglant l'écoulement d'huile et de sirop sont fermées. De préférence, les ingrédients sont ajoutés au réservoir de mélange 229, un à la fois. Le système peut être conçu pour maintenir un poids total continu des ingrédients dans le réservoir 229, si bien que l'addition d'un ingrédient une fois achevée, le système détermine le poids total des ingrédients dans un lot. En programmant le système pour ajouter des quantités spécifiées (par exemple des poids) des divers ingrédients, le système est alors en mesure de déterminer le moment auquel la quantité spécifiée d'un ingrédient a été ajoutée en surveillant le poids total mesuré par les dynamomètres 244. Les autres ingrédients ajoutés au réservoir de mélange 229 sont désignés en général par la source 239 en figure 1 et constituent des ingrédients secs. Ces ingrédients secs sont de préférence ajoutés à la main, bien que l'on puisse utiliser d'autres mécanismes pour ajouter ces ingrédients. Les ingrédients secs peuvent englober des gommes, des conservants, des sels, des arômes, et des agents humidifiants. Le réservoir de mélange 229 est équipé d'un propulseur ou d'un mélangeur ayant un effet d'allégement 241 ou encore d'autres dispositifs d'agitation appropriés dans le but de mélanger le sirop de malt, l'huile minérale, l'eau chaude et les ingrédients secs dans le réservoir de mélange 229. La base du réservoir de mélange 229 est mise en communication avec une vis sans fin rotative 243 destinée à transporter l'émulsion obtenue dans le réservoir de mélange 229 à travers un conduit 245. De manière spécifique, les quantités désirées de sirop de malt, d'huile minérale, d'eau chaude et des ingrédients secs sont ajoutés au réservoir de mélange et sont mélangés de manière conjointe via le mélangeur 241 pour former une émulsion qui est alors évacuée du réservoir 229 en utilisant la vis sans fin 243. La vis sans fin 243 transporte l'émulsion jusqu'à une pompe du type à déplacement positif 240 qui transporte ultérieurement l'émulsion le long du conduit 245 jusqu'à une pompe à cisaillement 247 ou jusqu'à un autre mélangeur à cisaillement élevé. Le long du conduit 245, est disposé un injecteur de vapeur 242 destiné à introduire de la vapeur qui chauffe l'émulsion et qui fournit de l'eau de formulation supplémentaire. La pompe à cisaillement 247 favorise le mélange, le réchauffement et l'épaississement de l'émulsion. On a trouvé qu'une pompe à cisaillement ou un émulsifiant donne de bons résultats. La pompe à cisaillement 247 transporte ensuite l'émulsion à un réservoir d'utilisation 255 en passant par un conduit 253. Le long du conduit, est disposé une valve à trois voies 249. La valve à trois voies 249 est connectée à un conduit de sortie 251 qui débouche à l'arrière du réservoir de mélange 229. Au cours de la préparation de l'émulsion dans le réservoir de mélange 229, la valve à trois voies 249 est de préférence fermée par rapport au conduit 253 à un endroit situé en aval de la valve 249 et est ouverte par rapport au conduit de sortie 251 pour la remise en circulation de l'émulsion en retour dans le réservoir de mélange 229 jusqu'à ce que l'on atteigne une température désirée et une consistance désirée dans l'émulsion. En faisant passer l'émulsion en retour à travers le réservoir de mélange et à travers la pompe à cisaillement 247, l'émulsion est soumise à un mélange supplémentaire, à un chauffage et à un épaississement supplémentaires pour obtenir l'épaisseur ou la viscosité désirée. La valve 249 peut alors être réglée (par exemple en étant munie d'un dispositif de déviation) pour permettre de prélever un échantillon de l'émulsion à des fins d'observation à l'oeil nu. Après avoir obtenu la température désirée et la consistance désirée de l'émulsion, la valve à trois voies 249 est fermée par rapport au conduit de sortie 251 et l'émulsion peut s'écouler en aval de la valve 249 à travers le conduit de sortie 253 pour aboutir au réservoir d'utilisation 255. Une température de l'émulsion qui s'est avérée utile dans le contexte de la fabrication de produits selon la présente invention est une température de 150 F à 180 F, de préférence d'environ 165 F. Du point de vue de la détermination de la consistance désirée de l'émulsion, il s'est avéré utile d'utiliser un test informel impliquant le placement d'une quantité de l'émulsion dans une cuvette en plastique. La consistance est déterminée comme étant acceptable lorsque, en renversant complètement la cuvette, l'émulsion subsiste dans cette dernière après un laps de temps prédéterminé (par exemple de 30 secondes) avant de tomber. Le réservoir d'utilisation 255 est de préférence muni de contrôles de niveaux 257 pour indiquer un état de faible niveau dans le réservoir d'utilisation 255. La base du réservoir d'utilisation 255 est mise en contact avec un transporteur 259 du type à vis sans fin, tel qu'une vis sans fin rotative qui transporte l'émulsion à partir du réservoir d'utilisation 255. Le transporteur à vis sans fin 259 distribue de préférence l'émulsion en direction d'une pompe à déplacement sous haute pression 260 telle qu'une pompe de type Monyo qui est conçue pour transporter l'émulsion en direction d'un conduit 261 qui débouche sur une valve à trois voies 263. La valve à trois voies 263 est raccordée à un premier conduit de sortie 265 qui remet l'émulsion en circulation en retour en direction du réservoir d'utilisation 255 et en direction d'un deuxième conduit de sortie 267 qui transporte l'émulsion jusqu'à un collecteur 37. En manipulant de manière appropriée la valve 263, l'émulsion peut être remise en circulation en retour en direction du réservoir d'utilisation 255, ce qui peut s'avérer souhaitable lorsque le processus d'extrusion doit être arrêté pendant un certain temps. Les détails associés à la deuxième source 35 pour préparer et acheminer le composant de recouvrement externe 31 sous forme d'une pâte, du produit alimentaire, sont représentés en figure 21. La deuxième source 35 englobe de préférence un réservoir de mélange 321 pour recevoir des ingrédients secs. Les ingrédients secs peuvent englober par exemple de la farine de soja, de la farine de froment, du sulfate de calcium, des colorants et des sels. D'autres ingrédients secs peuvent également être ajoutés. Le réservoir de mélange 321 est de préférence équipé d'un mélangeur approprié tel qu'un mélangeur à ruban 323 pour mélanger les ingrédients secs. Les ingrédients secs peuvent être introduits dans le réservoir de mélange 321 à partir de sources séparées des ingrédients secs, telles que des réservoirs séparés à partir desquels les ingrédients secs s'écoulent en passant par un conduit sous l'influence de la force de gravité ou via n'importe quelle autre technique appropriée.35 La deuxième source de matière 35 englobe en outre un réservoir de mélange 325 pour mélanger des ingrédients liquides et des ingrédients à base de viande. Les ingrédients liquides peuvent englober du glycérol, de l'eau, du sirop de malt, des acides, des viandes et des conservants qui, au même titre que les ingrédients secs, peuvent être introduits dans le réservoir de mélange 325 de n'importe quelle manière appropriée à partir de n'importe quelle source d'alimentation appropriée. D'autres ingrédients liquides peuvent également être ajoutés. Un mélangeur de liquides approprié 327 tel qu'un mélangeur d'allégement est prévu dans le réservoir de mélange des ingrédients liquides 325 pour mélanger les ingrédients liquides. Les ingrédients liquides et les ingrédients secs sont introduits à partir des réservoirs de mélange respectifs 321, 325 dans un mélangeur de pâte 329. Lorsqu'on le souhaite ou lorsque c'est nécessaire, les ingrédients liquides et les ingrédients secs peuvent être pompés ou peuvent être transportés d'une autre manière ou bien on peut faire en sorte qu'ils s'écoulent en direction du mélangeur de pâte 329 sous l'influence de la force de gravité. Des conduits munis de valves peuvent être prévus si on le souhaite ou en cas de nécessité. Des ingrédients liquides ou secssupplémentaires (par exemple des colorants, des arômes, des vitamines, des matières minérales ou encore d'autres agents aromatisants) peuvent également être ajoutés au mélangeur de pâte 329. De préférence, le mélangeur de pâte 329 se présente sous la forme d'une réservoir 331 dans lequel est montée une lame de mélange 333 entraînée en rotation. Le mélangeur de pâte 329 englobe également une sortie à travers laquelle on fait passer la pâte à l'état mélangé. Le mélangeur de pâte 329 est de préférence de type discontinu dans lequel on introduit des ingrédients secs et liquides par une ou plusieurs rentrées 335 et à partir duquel on distribue la pâte à l'état mélangé via une sortie 337. À partir de la sortie 337 du mélangeur de pâte 329, la matière en forme de pâte est distribuée à travers un conduit 339 à une extrudeuse 341 qui peut se présenter sous la forme d'une extrudeuse de type Bonnot. L'extrudeuse 341 chauffe la pâte à une température de préférence entre environ 180 F et environ 212 F. De cette manière, on obtient une cuisson et une pasteurisation de la matière en forme de pâte. La matière en forme de pâte à l'état cuit est extrudée en direction du collecteur 37 qui est représenté en général en figure 1. On comprendra que les températures que l'on a mentionnées ci-dessus se sont avérées appropriées pour fabriquer des traitements alimentaires destinés à des animaux de compagnie ou pour fabriquer des produits pour animaux de compagnie possédant un produit analogue à de la pâte dans lequel est encapsulée une émulsion pour le traitement des boules de poils. Ces températures peuvent varier lorsque l'invention s'applique à la fabrication de produits différents impliquant des ingrédients différents. Le collecteur 37 peut en réalité être connecté directement à l'extrémité avant de l'extrudeuse. Des détails supplémentaires associés au collecteur 37 sont représentés en figure 2. Le collecteur 37 englobe un premier conduit 39 possédant une extrémité 41 connectée à la première source de matières 33 qui achemine le composant interne du produit alimentaire (par exemple l'émulsion). Comme on le représente en figure 2, la portion terminale du premier conduit 39 en position adjacente à la première extrémité 41 peut être munie d'un filet de vis à des fins de connexion avec l'extrudeuse 341. L'extrémité opposée 47 du premier conduit 39 est reliée à une filière 50 qui présente un coude orienté vers le bas pour former une broche 46 à l'extrémité du conduit 39. L'extrémité de la broche 46 en position adjacente à l'extrémité avant du collecteur (c'est-à-dire l'extrémité gauche de la broche 46 lorsqu'on la regarde en figure 2) est de forme ovale. Cette configuration généralement de forme ovale pour l'extrémité de la broche 44 favorise la réduction des contraintes au cours du serrage ultérieur. Le collecteur 37 englobe en outre un deuxième conduit 43 de dimension externe supérieure à celle du premier conduit 39, si bien que le premier conduit 39 s'étend à l'intérieur du deuxième conduit 43. Le deuxième conduit 43 est relié à la deuxième source de matière 35 qui achemine le composant externe du produit alimentaire (par exemple la matière en forme de pâte). La surface externe de l'extrémité avant du deuxième conduit 43 est munie d'un filet de vis pour recevoir une portion taraudée correspondante d'un élément de montage 54. L'élément de montage 54 vient se loger dans un support 42 dans lequel est positionnée une filière 52. La filière 52 est représentée plus en détail dans les figures 3 et 4, et elle englobe un trou de passage 52' qui se rétrécit ou qui manifeste une conicité dimensionnelle le long d'une portion de son étendue. La portion terminale située le plus à l'avant du trou de passage 52' possède une dimension généralement constante et possède une configuration de forme généralement ovale, comme on peut le voir en figure 3. La filière 52 englobe également une fente 52" sur sa surface externe, qui est conçue pour venir s'engrener avec une saillie ou une clavette prévue sur l'élément de montage 54, afin de positionner la filière 52 dans l'élément de montage 54. L'extrémité du collecteur 37, située le plus à l'avant, constitue une buse 44 à partir de laquelle sont coextrudées la matière interne alimentaire (par exemple l'émulsion) à partir de la première source de matière 33 et la matière alimentaire de recouvrement externe (par exemple la matière en forme de pâte) à partir de la deuxième source de matière 35 pour obtenir le boyau constitué du produit alimentaire. Le collecteur 37 que l'on représente en figure 2 est conçu de telle sorte que l'extrémité du premier conduit 39, située le plus à l'avant, (c'est-à-dire la pointe de la broche 46) est disposée dans le même plan que celui dans lequel est disposée l'extrémité du collecteur 37, située le plus à l'avant (c'est-à-dire au même niveau que celui de ladite extrémité). Par là, on veut dire que la matière alimentaire interne provenant de la première source de matière 33 est déposée dans la matière alimentaire externe provenant de la deuxième source de matière 35 à un endroit situé à l'extérieur du collecteur 37, qui n'est pas soumis à une pression. Cette caractéristique est avantageuse en ce qui concerne le fait de procurer une meilleure étanchéité entre les matières. La raison en est que la matière interne possède un impact d'enduction inférieur étant donné son introduction dans le recouvrement externe dans une zone où règne une faible pression ou une absence de pression. Pour cette même raison, l'extrémité de la broche 46 peut être disposée à l'avant de l'extrémité du collecteur 37, située le plus à l'avant. Toutefois, on a trouvé que le positionnement de la broche 46, de telle sorte que son extrémité avant coïncide avec l'extrémité du collecteur 37 située le plus à l'avant, ou de telle sorte qu'elle se situe à l'avant de ladite extrémité, permet d'augmenter la pression régnant dans le collecteur, y compris la pression associée au pompage de la matière en forme de pâte, ce qui peut s'avérer important en fonction de la composition de la matière en forme de pâte, par exemple lorsque la matière en forme de pâte contient une matière particulaire. Ainsi, il peut s'avérer souhaitable, dans certains cas, de se passer de la broche 46, comme on le représente en figure 5. Cette version du collecteur est identique à celle décrite ci-dessus et représentée en figure 1, avec cette exception que l'extrémité du premier conduit 39, située le plus à l'avant, est espacée et mise en retrait par rapport à l'extrémité du collecteur 37, située le plus à l'avant. En état de marche, le composant alimentaire interne (par exemple l'émulsion) est acheminé en continu sous pression à travers le premier conduit 39, tandis que le composant alimentaire externe (par exemple la matière en forme de pâte) est alimenté en continu sous pression à travers le deuxième conduit 43. La pompe de type Monyo pour pomper l'émulsion est mise en service de manière spécifique sous une pression de 400 psi à 1000 psi et la matière en forme de pâte est alimentée sous une pression entre 800 et 1000 psi. Bien entendu, on peut faire varier ces pression en fonction des caractéristiques des matières alimentaires interne et externe, de telle sorte que l'on obtient un produit alimentaire différent (par exemple un produit alimentaire dans lequel le composant alimentaire interne n'est pas un médicament) : dans ce cas, on peut utiliser des pressions différentes. Au cours de l'extrusion, la matière alimentaire externe entoure la matière alimentaire interne pour obtenir un long boyau continu 51 constitué d'un produit alimentaire qui est extrudé à travers la buse 44 du collecteur 37 comme on le représente de manière schématique en figure 2. Comme on peut le voir en figure 1, le boyau continu allongé 51 constitué du produit alimentaire est acheminé depuis le collecteur 37 jusqu'à un appareil de serrage 53. L'appareil de serrage 53 est conçu pour découper ou séparer le boyau 51 constitué du produit alimentaire pour obtenir des traitements ou des produits individuels. Les détails concernant l'appareil de serrage 53 seront décrits ci-dessous. Après avoir séparé le boyau 51 constitué du produit alimentaire afin d'obtenir des traitements ou des produits alimentaires individuels, dans l'appareil de serrage 53, les produits ou les traitements alimentaires peuvent être acheminés à un système d'enrobage 200 auquel on applique par pulvérisation ou d'une autre manière un enrobage sur les traitements ou les produits individuels. Le système d'enrobage 200 peut englober un tambour dans lequel les traitements ou les produits sont acheminés, l'enrobage étant pulvérisé au appliqué d'une autre manière lors de la rotation des produits dans le tambour. L'enrobage qui est appliqué au système d'enrobage 200 peut être un enrobage qui est choisi pour améliorer l'arôme des produits ou des traitements. Des exemples d'enrobage englobent des matières grasses, des produits de digestion, des agents aromatisants, du poulet ou n'importe quelle combinaison d'articles de ce type. À partir du système d'enrobage 200, les traitements ou les produits enrobés peuvent être acheminés le long d'un transporteur 201 à un dispositif de refroidissement 202 auquel les produits ou les traitements sont refroidis et séchés. Le dispositif de refroidissement 202 peut se présenter sous la forme par exemple d'une courroie transporteuse sans fin en dessous de laquelle sont arrangés des ventilateurs ou des souffleries pour diriger de l'air frais sur les produits dans le but de refroidir et de sécher les produits. Une fois que les traitements et les produits ont été refroidis, ils peuvent être conditionnés. Comme on l'a décrit ci-dessus, le boyau 51 constitué du produit alimentaire qui est extrudé à partir de la buse du collecteur est alimenté à un appareil de serrage 53 pour couper ou séparer le boyau 51 à des endroits espacés les uns des autres pour former des produits individuels. Une forme de l'appareil de serrage est représentée dans les figures 11 et 12 et trois autres formes d'un appareil de serrage sont représentées dans les figures 13, 19 et 20. La première forme de réalisation de l'appareil de serrage est représentée en figure 11 dans laquelle on illustre également la première source de matière 33 qui achemine la matière alimentaire interne (par exemple l'émulsion) et l'extrudeuse 341 à partir de laquelle est extrudé le boyau constitué du produit alimentaire. En figure 11, on illustre également le collecteur 37 dans lequel on achemine la matière provenant de la première source de matière 33 et la matière provenant de la deuxième source de matière 35, et à partir duquel on extrude le boyau en continu 51 constitué du produit alimentaire. L'appareil de serrage 53 comme représenté en figure 11 englobe en général une première surface mobile 55 et une deuxième surface mobile opposée 57. La première surface mobile 55 et la deuxième surface mobile opposée 57 englobent de préférence des roues, des courroies, des assemblages de chaînes, et analogues ou n'importe quelle combinaison de surfaces sans fin de ce type données à titre d'illustration. L'expression surface sans fin , telle qu'on l'utilise en l'occurrence, englobera des surfaces interrompues qui sont fixées l'une à l'autre par des structures telles que des courroies, des chaînes, et analogues. La première surface mobile 55 et la deuxième surface mobile opposée 57 forment un endroit de compression dans lequel vient se disposer le boyau 51 qui est extrudé en passant par la buse du collecteur. La surface mobile 55 et la surface mobile opposée 57 se déplacent à la même vitesse et dans la même direction au poids de compression. Dans la forme de réalisation de l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 11 et 12, la première surface mobile 55 se présente sous la forme d'une roue de serrage 69 munie de plusieurs saillies ou éléments de serrage 59 s'étendant vers l'extérieur en direction radiale et arrangés en direction latérale. Les saillies 59 sont de préférence disposées en position équidistante autour de la circonférence de la roue 69. La deuxième surface mobile 57 se présente sous la forme d'une courroie transporteuse sans fin 71 possédant une surface plate 67. La roue de serrage 69 que l'on représente dans les figures 11 et 12 est disposée, par rapport à la surface 67 de la courroie transporteuse 71, de telle sorte que l'élément de serrage 59 entre en contact ou entre essentiellement en contact avec la surface 67 de la courroie transporteuse 71 lorsque chaque élément de serrage 59 atteint l'endroit de compression auquel l'élément de serrage 59 se trouve le plus près de la surface de la courroie transporteuse. Il est possible d'utiliser une courroie transporteuse dont la hauteur ou la position par rapport à la roue de serrage 69 peut être réglée ou peut être modifiée pour ainsi régler la quantité, si tant est qu'il y en ait, de la pression exercée par les éléments de serrage 59 sur la surface 67 de la courroie transporteuse 71. Lorsque le boyau du produit alimentaire 51 passe par le point de compression, l'élément de serrage 59 disposé à l'endroit de compression comprime la portion sous-jacente du boyau 51, la portion supérieure du boyau étant forcée vers le bas en direction de 1a surface du transporteur comme représenté en figure 12. L'interaction entre les éléments de serrage 59 et la surface 67 du transporteur 71 provoque également le serrage du boyau en continu 51 et sa découpe aux endroits de compression pour obtenir des produits alimentaires séparés individuels comprenant chacun un composant alimentaire interne et un composant alimentaire de recouvrement externe fermé de manière hermétique à ses extrémités opposées. Dans l'exemple décrit, les produits alimentaires individuels séparés se présentent sous la forme de produits ou de traitements pour chats 23, comprenant chacun une préparation de traitement des boules de poils encapsulée de manière essentiellement complète dans un recouvrement externe. Il est bien entendu que les extrémités des produits individuels sont fermées de manière hermétique ; toutefois, pendant un petit laps de temps, par exemple au cours du séchage ultérieur, les extrémités hermétiquement fermées peuvent se séparer. Néanmoins, le composant alimentaire interne est encapsulé de manière essentiellement complète dans le composant alimentaire externe. Comme on peut le voir en figure 11, les extrémités libres de chacun des éléments de serrage 69 sont courbes ou arrondies, ce qui permet d'obtenir une compression légère et uniforme du boyau 51 constitué du produit alimentaire lorsque l'extrémité de l'élément de serrage 59 entre en contact avec le boyau 51 du produit alimentaire et presse ce dernier vers le bas. Ainsi, on parvient à réduire les contraintes s'exerçant sur la matière de recouvrement 37T lorsque la matière de recouvrement est comprimée. Dans le cas de contraintes excessives s'exerçant sur la matière de recouvrement, une cassure peut se former dans le recouvrement, pour ainsi exposer l'émulsion. Bien que l'on illustre en figure 12 les éléments de serrage comme se présentant sous la forme de saillies quelque peu allongées en forme de doigts, comme on peut le voir en coupe transversale, il est possible d'utiliser des éléments de serrage qui se présentent sous la forme d'éléments cylindriques allongés possédant une section transversale généralement circulaire, comme représenté en figure 11 dans le but une fois encore de présenter une surface arrondie pour comprimer le boyau 51 constitué du produit alimentaire. Comme on peut le voir en figure 18, la surface terminale externe des éléments de serrage 59 peut être munie d'une nervure surélevée 56 possédant une surface externe moletée ou rendue rugueuse d'une autre manière. On a trouvé qu'une telle construction facilite la découpe complète du boyau 51 du produit alimentaire pour former des produits ou des traitements alimentaires séparés 23. La nécessité de pouvoir couper complètement le boyau 51 constitué du produit alimentaire avec les éléments de serrage 59 est particulièrement significative étant donné que la fabrication de produits à l'échelle commerciale requiert de préférence une découpe du boyau 51 en produits séparés ou en traitements séparés via les éléments de serrage 59, sans intervention ultérieure ou en l'absence d'un traitement ultérieur destiné à garantir le fait que les traitements individuels ont été complètement séparés.35 À partir de la figure 11, on peut voir que la roue de serrage 69 est espacée de l'extrémité de la courroie transporteuse 712 qui est disposée le plus près de collecteur 37. De cette manière, on peut arranger le boyau 51 constitué du produit alimentaire extrudé via la buse du collecteur à plat sur la courroie 71 avant de le soumettre à l'action de serrage de l'appareil destiné à cet effet. Le fait de supporter de cette manière le boyau 51 constitué du produit alimentaire est utile dans le contexte de l'appareil de serrage représenté dans les figures 11 et 12, étant donné la nature relativement flexible du boyau 51 lorsque ce dernier quitte la buse du collecteur. Ainsi, on parvient également à éviter un étirage excessif du boyau 51 constitué du produit alimentaire. La courroie transporteuse 71 est entraînée en rotation pour tourner dans le sens des aiguilles d'une montre lorsqu'on regarde par référence à l'illustration de la figure 11, tandis que la roue de serrage 69 est entraînée en rotation pour tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre lorsqu'on regarde en se référant à l'illustration de la figure 11. La courroie transporteuse 71 et la roue de serrage 69 peuvent être entraînées par un moteur commun 75 comme représenté en figure 11 ou bien elles peuvent être entraînées en rotation par des moteurs séparés. Lorsque le boyau 51 du produit extrudé quitte par extrusion à la buse du collecteur 37, le boyau 51 est déposé sur la surface plate de la courroie transporteuse 71. La courroie transporteuse 71 transporte le boyau 51 en direction de la roue de serrage 69 à des fins de serrage du boyau à des intervalles régulièrement espacés, via la mise en contact du boyau 51 avec les éléments de serrage 59 de façon à diviser le boyau en produits alimentaires individuels séparés. L'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 11 et 12 permet d'obtenir des produits ou des traitements alimentaires pour chats possédant une configuration telle qu'on peut le voir en général le long des lignes illustrées dans les figures 9 et 10. En figure 9, on représente une vue en coupe transversale du produit alimentaire tel qu'on pourrait le voir via une vue en coupe prise à travers le boyau le long d'un plan parallèle à l'axe longitudinal du boyau 51 constitué du produit alimentaire. Comme on peut le voir, l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 11 et 12 fait en sorte que le recouvrement est comprimé à partir du haut du boyau jusqu'en bas de ce dernier pour former des zones marginales 93, 95 qui se rétrécissent. L'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 11 et 12 peut être utilisé pour fabriquer des produits alimentaires individuels à partir d'un boyau unique 51 constitué d'un produit alimentaire sur la surface de la courroie transporteuse 71. En variante, on peut augmenter la puissance de l'appareil de serrage par extrusion de deux boyaux de produits alimentaires ou plus sur la surface de la courroie transporteuse 71 en même temps. L'extrusion de boyaux multiples de manière simultanée peut être mise en oeuvre en reliant plusieurs collecteurs au conduit de transport de l'émulsion 267 et l'extrudeuse 35 que l'on représente en figure 1. Comme on peut le voir en se référant à la figure 24, cette caractéristique peut être mise en oeuvre en prévoyant un mécanisme de division 267' le long du conduit 267 qui permet d'obtenir des multiples lignes 267", chacune des lignes 267" étant reliée à un collecteur séparé 37. De manière similaire, un conduit 268 s'étendant à partir de l'extrudeuse 35 peut être muni d'un mécanisme de division 268' procurant de multiples lignes 268", chacune des lignes 268" étant reliée à un des collecteurs 37. Il est également possible de concevoir un collecteur unique 37 qui procure une extrusion simultanée de multiples boyaux de produits alimentaires. Les éléments de serrage 59 sur la roue de serrage 69 posséderont une étendue suffisante dans une direction parallèle à la rotation du galet de serrage pour prendre en compte les multiples boyaux. Une deuxième version de l'appareil de serrage est représentée dans les figures 13 et 14. En l'occurrence, la première surface mobile à 55 et la deuxième surface mobile opposée 57 sont de préférence réalisées toutes deux sous la forme de chaînes sans fin. Cette version de transporteur de serrage sous forme d'une chaîne sans fin englobe une paire de chaînes sans fin 71, 73 arrangées En position horizontale. Une des chaînes sans fin 71 est entraînée en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre lorsqu'on regarde en se référant à la vue de la figure 13 et est arrangée au-dessus de l'autre chaîne sans fin 73 qui est entraînée en rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre lorsqu'on regarde en se référant à la vue de la figure 13. Les chaînes 71, 73 peuvent être entraînées par un moteur d'entraînement commun 75 ou par des moteurs séparés qui sont reliés à des dents de chaînes ou à des engrenages 77 autour desquels les chaînes 71, 73 sont transportées. Comme on peut aisément le voir à partir de la figure 13, la chaîne inférieure à 73 possède une étendue horizontale supérieure à celle de la chaîne supérieure 71. Cette caractéristique s'explique par l'arrangement horizontal des chaînes 71 et 73 et par la nature extrêmement pliable ou flexible du boyau 51 constitué du produit alimentaire quittant le collecteur. De préférence, le boyau 51 constitué du produit alimentaire sera posé sur la surface de la chaîne inférieure 73 avant d'être serré afin d'éviter un étirage excessif du boyau lors de sa sortie de la buse du collecteur. Plusieurs dispositifs de serrage 103 espacés les uns des autres sont fixés à la chaîne supérieure 71 et plusieurs dispositifs de serrage 105 espacés les uns des autres sont fixés à la chaîne inférieure 73. Dans la forme de réalisation illustrée, les dispositifs de serrage 103, 105 sont de préférence disposés en position équidistante sur les chaînes respectives 71, 73. En figure 13, on représente uniquement des dispositifs de serrage 103, 105 à différents endroits sur les chaînes supérieure et inférieure, mais cette illustration est donnée uniquement à des fins de simplicité et en vue de faciliter la compréhension de la présente invention. On comprendra que les dispositifs de serrage 103, 105 sont en réalité distribués sur la totalité des chaînes respectives 71, 73. Chacun des dispositifs de serrage 103 sur la chaîne supérieure 71 comprend une paire de protubérances ou d'éléments de serrage 59 prévus sur une portion de fixation 60. De la même manière, chacun des dispositifs de serrage 105 sur la chaîne inférieure 73 comprend une paire de protubérances ou d'éléments de serrage 63 prévus sur une portion de fixation 64. Les éléments de serrage 59, 63 possèdent des surfaces terminales de forme arrondie ou courbe similaire aux surfaces terminales de forme courbe ou arrondie que l'on retrouve sur les éléments de serrage 59 utilisés dans la roue de serrage décrite dans les figures 11 et 12. L'écartement particulier des éléments de serrage 59, 63 est conçu de telle sorte que chaque élément de serrage sur une chaîne soit capable de venir se disposer en alignement avec un élément de serrage sur l'autre chaîne ou de venir se disposer face audit élément, comme on le décrit ci-dessous. La portion de fixation 60, 64 associée à chaque dispositif de serrage 103, 105 est conçue pour venir se fixer à la chaîne transporteuse respective 71, 73. La description qui suit, qui concerne une manière de relier la portion de fixation 64 de chaque dispositif de serrage 105 au transporteur à chaîne supérieure 71 s'applique également à la liaison de la portion de fixation 64 du dispositif de serrage 105 ou transporteur à chaîne inférieure 73. Comme on peut le voir en figure 15, la portion de fixation 64 de chaque dispositif de serrage 105 peut être munie de plusieurs alésages borgnes taraudés 115 espacés les uns des autres. De cette manière, on peut fixer le dispositif de serrage 105 aux maillons formant le transporteur à chaîne supérieure 71 via des dispositifs de fixation appropriés 111 tels que des boulons qui s'étendent depuis les maillons de chaînes 113 jusque dans les alésages taraudés 115. Comme on peut le voir en figure 16, chaque dispositif de serrage 105, 103 possède de préférence deux protubérances ou deux éléments de serrage 59, 63. L'écartement ménagé entre les deux éléments de serrage 59, 63 formant chaque dispositif de serrage 103, 105 définit la dimension du produit ou du traitement que l'on obtient par serrage du boyau 51 constitué du produit alimentaire avec les éléments de serrage 59, 63. Ainsi, en dimensionnant de manière appropriée l'écartement ménagé entre les éléments de serrage 59, 63 sur chaque dispositif de serrage 103, 105 et en dimensionnant de manière appropriée l'écartement ménagé entre des dispositifs de serrage adjacents 103, 105, il est possible d'obtenir la dimension du produit désirée. En outre, en munissant chaque dispositif de serrage 103, 105 d'une paire d'éléments de serrage 59, 63, chaque dispositif de serrage 103, 105 peut être fabriqué de manière identique afin de garantir une dimension identique de chaque produit résultant. Bien entendu, si on le souhaite ou en cas de nécessité, les dispositifs de serrage 103, 105 peuvent être munis d'un élément de serrage unique. Dans la forme de réalisation des dispositifs de serrage 103, 105 que l'on représente en figure 16, la portion de fixation 60, 64 et les éléments de serrage 59, 63 formant chaque dispositif de serrage 103, 105 sont illustrés comme étant réalisés en une seule pièce. À titre de variante, on peut former les éléments de serrage et la portion de fixation sous la forme de pièces séparées qui sont reliés les unes aux autres de n'importe quelle manière appropriée. Ainsi, par exemple, comme illustré en figure 13, la portion de fixation peut se présenter sous la forme d'une plaque et les éléments de serrage peuvent se présenter sous la forme de tiges allongées qui sont soudées à la plaque. Les éléments de serrage 59, 63, lorsqu'on les regarde dans une vue latérale, possèdent de préférence une configuration arrondie sous la forme d'un demi-cercle s'étendant vers le haut à partir de la surface plate 67, 73 de la portion de fixation 60, 64. Pour faciliter la découpe du boyau 51 constitué du produit alimentaire, avec les éléments de serrage 59, 63, la surface terminale des éléments de serrage 59, 63 peut être munie d'une zone 66 qui est moletée ou rendue rugueuse d'une autre manière comme représenté en figure 17. Cette même construction peut être utilisée dans le cas des éléments de serrage utilisés dans la forme de réalisation de l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 11 et 12. De la même manière, la nervures moletée ou rendue rugueuse que l'on représente en figure 17 peut être utilisée dans le cadre des éléments de serrage 59,63 que l'on utilise dans la forme de réalisation de l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 13 à 16. Bien entendu, on comprendra que la découpe du boyau 51 constitué du produit alimentaire peut être réalisée de telle sorte qu'une petite quantité résiduelle de matière subsiste entre des produits individuels adjacents, une telle matière résiduelle procurant une mince connexion entre des produits individuels adjacents qui peut être rompue pour séparer les produits individuels au cours d'une manipulation ultérieure. En état de marche de l'appareil de serrage que l'on représente en figure 13, le boyau 51 constitué du produit alimentaire qui est extrudé à partir de la buse du collecteur est orienté de telle sorte qu'il quitte la buse du collecteur pour venir se poser sur la surface étendue de la chaîne inférieure rotative 73. On fait alors avancer le boyau 51 déposé sur la surface mobile définit par la chaîne inférieure vers la gauche, lorsqu'on regarde en se référant à l'illustration de la figure 13, en direction de la zone dans laquelle les éléments de serrage 59, 63 sur les deux chaînes 71, 73 se rencontrent. Les deux chaînes 71, 73 sont entraînées de telle sorte que le mouvement des éléments de serrage 59 sur la première chaîne 71 est synchronisé avec le mouvement des éléments de serrage 63 sur l'autre chaîne 73. Le mouvement est synchronisé de telle sorte que, à l'endroit de compression entre les deux surfaces mobiles opposées, le point le plus terminal 85 de chaque élément de serrage 59 associé à la chaîne supérieure 71 entre en contact ou s'approche de très près pour entrer pratiquement en contact avec le point le plus terminal 87 d'un des éléments de serrage 63 associé à la chaîne inférieure 73. Les vitesses linéaires des points les plus terminaux 85, 87 à l'endroit de compression entre les deux surfaces mobiles opposées 55, 57 sont de préférence identiques. En figure 14, on illustre le boyau 51 constitué du produit alimentaire dans son déplacement de la gauche vers la droite lorsqu'il arrive à l'endroit de compression entre les deux surfaces mobiles. Lorsque le boyau 51 constitué du produit alimentaire pénètre à l'endroit de compression, deux éléments de serrage opposés 59', 63' s'approchent l'un de l'autre et entament la découpe ou la séparation du boyau 51. Au fur et à mesure que le boyau 51 poursuit sa progression, les éléments de serrage opposé 59', 63' se retrouvent face à face et entrent finalement en contact réciproque, pour ainsi obtenir une découpe ou une séparation du boyau 51 dans une première zone afin de former un bord d'un produit ou d'un traitement alimentaire 23. Le mouvement ultérieur des chaînes 71, 73 fait en sorte que les deux éléments de serrage opposés suivants 59", 63" s'approchent l'un de l'autre et entrent finalement en contact l'un avec l'autre, pour ainsi obtenir une découpe ou une séparation du boyau 51 constitué du produit alimentaire à un deuxième endroit formant l'autre bord du traitement ou du produit alimentaire 23. La forme de réalisation de l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 13 et 14 permet d'obtenir des traitements ou des produits alimentaires 23 en forme de berlingots, comme représenté dans les figures 7 et 8, qui possèdent un sommet arrondi et une base arrondie. Grâce à la présence des éléments de serrage opposés entre lesquels est serré le boyau 51 constitué du produit alimentaire, la surface supérieure du boyau est pressée vers le bas par l'élément de serrage supérieur 59, tandis que la surface inférieure du boyau 51 est pressée vers le haut par l'élément de serrage inférieur 63. Lorsque le boyau 51 est soumis à une découpe ou à une séparation, les extrémités découpées ou séparées sont fixées l'une à l'autre de manière étanche pour obtenir une fermeture hermétique des extrémités opposées des traitements ou des produits résultants et pour empêcher le composant interne alimentaire (par exemple l'émulsion) de quitter par fuite le composant externe alimentaire (par exemple la matière en forme de pâte). En l'occurrence, le composant 31 faisant office de recouvrement externe en forme de pâte, lorsqu'il quitte la buse du collecteur, est chaud et relativement plastique, et il possède des caractéristiques qui facilitent l'étanchéisation des extrémités au cours du serrage. Ainsi, on obtient des traitements ou des produit alimentaires 23 possédant une zone de serrage ou d'étanchéisation 96 disposée en position intermédiaire à une extrémité et une zone de serrage ou d'étanchéisation 95 disposée en position intermédiaire à l'autre extrémité, comme on peut le voir en figure 7.35 En se référant à la figure 13, lorsque le boyau 51 constitué du produit alimentaire est serré entre une première paire d'éléments de serrage opposés 59', 63', la portion de l'émulsion 27S disposée dans la zone soumise au serrage, est forcée vers l'extérieur à l'écart de la zone de serrage. Le tube externe 31T en forme de pâte possède une plasticité suffisante qui lui permet de s'élargir pour prendre en compte ce décalage ou ce déplacement de l'émulsion 27S. La forme de réalisation de l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 13 et 14 empêche de manière avantageuse le fait que l'émulsion déplacée 27S exerce une force sur l'extrémité qui vient juste d'être formée, étanchée ou serrée, qui aura tendance à rompre le joint étanche. Comme on l'a indiqué ci-dessus, au fur et à mesure du déplacement du boyau 51 constitué du produit alimentaire entre une première paire d'éléments de serrage opposés 59', 63' qui entrent en contact l'un avec l'autre à un endroit de compression 89, le boyau 51 est soumis à une découpe ou à une séparation et on obtient une extrémité fermée de manière hermétique. Lorsque le boyau 51 poursuit sa progression via la rotation des chaînes 71, 73, les éléments de serrage opposés 59", 63" constituant la paire suivante se rapprochent l'un de l'autre. Lorsque les éléments de serrage opposés 59", 63" se rapprochent l'un de l'autre, au moins une certaine quantité de la matière interne 27S (par exemple l'émulsion) dans le boyau 51 qui est disposé entre des éléments de serrage 59", 63" est soumise à un déplacement vers la droite lorsqu'on regarde en se référant à l'illustration de la figure 14. Cette matière interne soumise à un déplacement va avoir tendance à exercer une force sur le bord hermétique qui vient juste d'être formé par les éléments de serrage 59', 63'. Toutefois, grâce à la construction de l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 13 et 14, lorsque les éléments de serrage 59", 63" constituant la paire suivante se rapprochent l'un de l'autre pour serrer le boyau 51, les éléments de serrage 59', 63' maintiennent leur contact réciproque lors de leur passage par la zone de rétrécissement. Ces éléments de serrage 59', 63' confèrent un support pour la zone qui vient juste d'être soumise à une fermeture hermétique et empêchent ainsi la matière interne qui a été déplacée par la paire suivante d'éléments de serrage 59", 63" d'être éjectée vers l'extérieur par compression au-delà du premier endroit 89 d'une manière qui aurait tendance à rompre ou à endommager d'une autre manière le joint étanche qui vient juste d'être réalisé. Ainsi, au cours du serrage et de la découpe du boyau constitué du produit alimentaire pour obtenir des produits individuels, la pression se maintient sur l'extrémité avant du produit lorsque l'extrémité arrière du produit est soumise à un serrage et à une séparation. Les dispositifs de serrage 103, 105 peuvent être configurés et dimensionnés de manière appropriée en fonction de la dimension des produits ou des traitements alimentaires 23 qui doivent être fabriqués, et en fonction du nombre de boyaux 51 de produits alimentaires qui doivent être traités de manière simultanée. D'une manière similaire à celle indiquée ci-dessus, l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 13 et 14 peut être utilisé pour fabriquer des produits alimentaires ou des traitements alimentaires 23 à partir d'un boyau continu unique 51 constitué du produit alimentaire ou bien il peut être utilisé pour former des traitements ou des produits alimentaires 23 à partir de plusieurs boyaux 51 de produits alimentaires, en même temps. Les dispositifs de serrage 103, 105 que l'on représente dans les figures 15 et 16 peuvent être réalisés à partir d'acier à outils enduit d'une matière à base de TéflonTM ou d'une autre couche anti-adhérente pour empêcher les éléments de serrage 59, 63 d'adhérer au boyau 51 constitué du produit alimentaire au cours du processus de serrage. Lorsque les éléments de serrage sont réalisés séparément par rapport aux portions de fixation respective, on peut utiliser de l'acier à outils enduit d'une matière à base de TéflonTM ou d'une autre couche anti-adhérente pour fabriquer les éléments de serrage, les portions de fixation étant réalisées en une matière identique ou en une matière différente. À titre d'exemple, les dispositifs de serrage 103, 105 peuvent posséder une largeur W représentant approximativement 7" (17 cm), comprenant des trous de passage 115 centrés à concurrence de 3/8" (1 cm) par rapport à chaque extrémité et à concurrence de 1 5/8" (4 cm) par rapport à chaque extrémité à des fins de fixation à quatre chaînes séparées. Le fixation peut posséder une longueur L s'élevant approximativement à 1 1/4", les éléments de serrage 59, 63 se présentant sous la forme de demi-cercle possédant chacun un rayon de courbure de 3/16" (0,5 cm), les centres des deux éléments de serrage 59, 63 étant espacés à concurrence de 5/16" (0,8 cm) par rapport aux bords latéraux de la fixation et à concurrence de 5/8" (1,6 cm) l'un par rapport à l'autre. La portion de fixation 60, 64 peut posséder une épaisseur d'approximativement 0,325" entre la base et la surface plate 67, 76 et une épaisseur d'approximativement 0,510" entre la base et le sommet des éléments de serrage 59, 63.35 Du point de vue commercial, il est préférable de pouvoir former de manière constante des traitements ou des produits alimentaires 23 en forme de berlingots qui possèdent tous la même dimension et la même le de configuration. point le plus Pour obtenir cette caractéristique, terminal 85 sur le premier élément serrage 63 doit être mis en alignement pratiquement précis avec le point de serrage opposé 59. chaînes 71, 73 et à le plus terminal 87 sur l'élément Toutefois, à cause du jeu dans les cause de la vitesse relativement élevée à laquelle fonctionne l'appareil de serrage, il est difficile d'obtenir un alignement précis des points les plus terminaux sur les éléments de serrage opposés. L'appareil de serrage de la présente invention est ainsi muni d'un mécanisme de mise en alignement qui met en alignement adéquat les éléments de serrage opposés 59, 63 sur les dispositifs de serrage 103, 105 lorsqu'ils s'approchent l'un de l'autre et lorsqu'ils entrent en contact l'un avec l'autre. Comme on peut le voir dans les figures 15 et 16, ce mécanisme de mise en alignement peut prendre la forme d'une paire de barres de mise en alignement 117 prévues sur le dispositif de serrage 105. Les barres de mise en alignement 117 possèdent de préférence la configuration d'une tige de forme cylindrique. Les barres de mise en alignement 117 sont de préférence fixées aux extrémités opposées du dispositif de serrage 105, par exemple par soudure, et sont disposées entre les deux éléments de serrage 59, 63. La barre de mise en alignement 117 s'étend au-delà du point le plus terminal 85 des deux éléments de serrage 59, 63. En disposant les barres de mise en alignement 117 aux extrémités opposées du dispositif de serrage comme représenté en figure 15, les barres de mise en alignement 117 n'interfèrent pas avec le serrage du boyau constitué du produit alimentaire, qui a lieu 40 entre les barres de mise en alignement 117. Bien que l'on représente de serrage est alignement 117, barre de mise dispositif de barres de mise en figure 15, le fait que le dispositif muni d'une paire de barres de mise en il est possible de prévoir une seule en alignement 117 à une extrémité du serrage 105 ; toutefois, une paire de en alignement s'est avérée apporter la meilleure performance. La barre ou les barres de mise en alignement 117 peuvent être prévues sur les dispositifs de serrage 105 sur la chaîne inférieure 71, ou bien sur les dispositifs de serrage 103 sur la chaîne supérieure 73. De même, la barre ou les barres de mise en alignement 117 peuvent être prévues sur chaque dispositif de serrage 105 sur la chaîne inférieure 71 ou sur chaque dispositif de serrage 103 sur la chaîne supérieure 73. En variante, la barre ou les barres de mise en alignement 117 peuvent être prévues sur seulement un certain nombre des dispositifs de serrage 103, 105. En état de marche de l'appareil de serrage que l'on représente dans les figures 13 et 14, lorsque les dispositifs de serrage opposés 103, 105 se déplacent en relation de face-à-face, la barre ou les barres de mise 25 en alignement 117 sur le premier dispositif de serrage 105 vient s'insérer entre les deux éléments de serrage 59, 63 sur le dispositif de serrage opposé 103 de la manière représentée en figure 16. Cette caractéristique permet d'obtenir une mise en alignement des points les 30 plus terminaux 85 des éléments de serrage 63 sur le premier dispositif de serrage 105 avec les points les plus terminaux 87 deux éléments de serrage 59, 63 sur l'autre dispositif de serrage 103. De préférence, les barres de mise en alignement 117 possèdent une section 35 transversale de configuration circulaire, en particulier, lorsque les éléments de serrage 59, 63 possèdent une configuration de forme semi-circulaire, étant donné qu'une telle configuration circulaire en section transversale pour les barres de mise en alignement 117 permet d'obtenir un emboîtement aisé avec les éléments de serrage 59, 63. Bien entendu, on peut également utiliser des barres de mise en alignement 117 qui possèdent d'autres configurations. Comme on l'a décrit ci-dessus, et comme illustré dans les figures 2 et 3, la buse 44 du collecteur à travers laquelle la matière de recouvrement externe (par exemple le recouvrement externe en forme de pâte) et la matière interne (par exemple l'émulsion) sont soumises à une extrusion conjointe, englobe la pièce rapportée 52 possédant une ouverture de configuration généralement ovale et la broche 46 possédant également une configuration généralement ovale. Le boyau allongé 51 constitué du produit alimentaire 51 qui a été extrudé à partir du collecteur possède ainsi une configuration généralement ovale. En conséquence, le boyau allongé 51 constitué du produit alimentaire possède une dimension inférieure dans la direction dans laquelle le boyau du produit alimentaire est soumis à un serrage ultérieur. Par là, on veut dire que lorsque le boyau 51 constitué du produit alimentaire est soumis à un serrage ultérieur, le boyau est serré dans une direction parallèle à la petite dimension du boyau de configuration ovale. Par conséquent, la dimension de l'émulsion interne qui doit être soumise à un serrage est inférieure à celle qui correspondrait à un produit de configuration différente (par exemple un boyau de produits de configuration circulaire). Cette caractéristique permet de réduire les contraintes s'exerçant sur la pâte au centre du morceau au cours du serrage, ce qui est avantageux pour favoriser le maintien des joints hermétiques formés au cours du serrage. Cet avantage s'explique par le fait que, contrairement à un boyau de produit alimentaire de configuration circulaire, le recouvrement externe en forme de pâte ne doit pas être autant étiré ou serré. Une autre version de l'appareil de serrage 353 en forme de chaîne, selon la présente invention, est représentée en figure 19. Cette forme de réalisation de l'appareil de serrage 353 diffère de celle de la figure 13 à plusieurs égards. En premier lieu, plutôt que d'être arrangé en position horizontale comme représenté en figure 13, l'appareil de serrage 353 que l'on représente en figure 19 est orienté en diagonale. L'appareil de serrage 353 peut être orienté en formant un angle d'environ 45 à 60 par rapport à l'horizontale. Cette orientation diagonale est avantageuse étant donné qu'elle permet à la direction de déplacement des éléments de serrage d'épouser plus étroitement la direction de défilement du boyau du produit alimentaire 51 qui est extrudé à partir du collecteur comme on peut le voir en figure 19. Le boyau 51 constitué du produit alimentaire qui est extrudé de la buse du collecteur peut ainsi être acheminé directement à l'endroit de compression auquel les paires opposées des dispositifs de serrage 103, 105 se font mutuellement face. Ainsi, contrairement à l'appareil de serrage arrangé à l'horizontale que l'on représente en figure 13, il n'est pas nécessaire de réaliser une chaîne inférieure 73 de l'appareil de serrage 353 que l'on représente en figure 19 de façon à la rendre plus longue que la chaîne supérieure 71 dans le but de procurer une zone de réception de forme plate sur laquelle vient se déposer le boyau 51 constitué du produit alimentaire avant de pénétrer dans le rétrécissement ménagé entre les paires opposées des dispositifs de serrage 103, 105 se faisant mutuellement face. Au lieu de cela, les chaînes supérieure et inférieure 71, 73 de l'appareil de serrage que l'on représente en figure 19 peuvent posséder une longueur identique, ce qui est avantageux du point de vue de la fabrication. En outre, du point de vue opérationnel, les deux chaînes 71, 73 peuvent être entraînées à la même vitesse ce qui simplifie le fonctionnement d'un appareil. Dans tous les autres aspects, l'appareil de serrage que l'on représente en figure 19 est similaire quant à sa structure et quant à son fonctionnement à l'appareil de serrage à chaîne décrit ci-dessus et représenté dans les figures 13 à 16. Une autre forme de réalisation d'un appareil de serrage à chaîne selon la présente invention est représentée en figure 20. L'appareil de serrage à chaîne 453 selon cette forme de réalisation de l'invention est arrangé à la verticale. Comme on l'a mentionné ci-dessus, le boyau 51 constitué du produit alimentaire extrudé de la buse du collecteur est relativement flexible et pliable et manifeste par conséquent une tendance à s'incurver vers le bas lorsqu'il quitte la buse du collecteur. Ainsi, l'orientation verticale de l'appareil de serrage 453 que l'on représente en figure 20 est peut être le mieux approprié pour la réception du boyau 51 constitué du produit alimentaire lorsque le boyau 51 quitte la buse. Comme c'était le cas pour l'appareil de serrage à orientation diagonale, que l'on représente en figure 19, l'orientation verticale de l'appareil de serrage que l'on représente en figure 20 ne nécessite pas le fait qu'une des chaînes soit plus longue que l'autre. Ainsi, on obtient des avantages similaires à ceux décrits ci- dessus par le fait que l'on simplifie la fabrication et le fonctionnement de l'appareil. Comme on le représente en figure 20, un transporteur 452 peut être prévu pour la réception du boyau continu constitué du produit alimentaire 51 et pour transporter le boyau du produit alimentaire 51 à l'appareil de serrage 453. Dans la version de l'appareil de serrage que l'on représente en figure 13, un transporteur approprié peut être arrangé à l'extrémité de l'appareil de serrage, opposée à l'extrémité à laquelle le boyau constitué du produit alimentaire 51 pénètre dans l'appareil de serrage dans le but de transporter les produits alimentaires à un poste de refroidissement ou de séchage. De la même manière, dans la version de l'appareil de serrage décrite dans les figures 19 et 20, on peut positionner un transporteur approprié en dessous de l'appareil de serrage pour la réception des produits alimentaires individuels et pour leur transport à un poste de refroidissement ou de séchage. En état de marche des divers appareils de serrage à chaîne de la présente invention, que l'on représente dans les figures 13, 19 et 20, il est souhaitable de s'assurer du fait que chaque jeu d'éléments de serrage opposés 59, 63 entre en contact réciproque dans le rétrécissement afin de s'assurer de la séparation du boyau 51 constitué du produit alimentaire en traitements ou en produits alimentaires individuels 23. Si le boyau 51 du produit alimentaire n'est pas soumis à une séparation complète à chacun des endroits de serrage, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour séparer complètement les traitements ou les produits alimentaires individuels. Pour faciliter une mise en contact fiable entre chaque jeu d'éléments de serrage opposés 59, 63 dans le rétrécissement, un arrangement de plaque de pression 119 mise en état de précontrainte par ressort peut être associé de manière opérationnelle avec chacune des chaînes rotatives 71, 73 comme illustré en figure 20. L'arrangement de plaque de pression 20 mise en état de précontrainte par ressort, que l'on peut utiliser dans le cadre de l'un quelconque des appareils de serrage à chaîne que l'on représente dans les figures 13, 19 et 20, non seulement facilite la mise en contact entre des éléments de serrage opposés 59, 63, mais favorise également le fait d'exercer une pression suffisante sur le boyau 51 lors de son passage par le point de compression entre les deux chaînes 71, 73. L'arrangement de plaque de pression 20 que l'on représente en figure 20 englobe une paire de plaques 121 qui sont pressées vers l'extérieur contre la surface interne de chacun des arrangements de courroies ou de chaînes 71, 73 par des ressorts 123 ou par d'autres dispositifs appropriés de mise en état de précontrainte tels que des blocs en caoutchouc compressibles, des pistons hydrauliques ou pneumatiques, et analogues. Les ressorts 123 peuvent être montés sur des tiges reliant les plaques 121, comme représenté en figure 20. La tige peut être munie d'arrêts de telle sorte que chacun des ressorts 123 vient s'appuyer contre un des arrêts et contre une des plaques 121. Un mécanisme approprié tel que des galets peut être prévu pour faciliter le glissement de l'arrangement du type à courroie ou du type à chaîne, par rapport aux plaques 121. En figure 22, on représente une table dans laquelle on répertorie ici six formulations différentes pour la matière de recouvrement externe analogue à de la pâte, que l'on identifie pas les lettres A-F, qui se sont avérées appropriées pour la fabrication de produits ou de traitements alimentaires destinés à des animaux de compagnie conformément à la présente invention, tout en attirant en même temps les chats par le goût qu'ils dégagent. Dans la table de la figure 22, on identifie également des plages pour chacun des ingrédients répertoriés. Dans la table de la figure 23, on représente un exemple d'une formulation pour l'émulsion interne qui s'est également avérée bien appropriée pour la fabrication de produits ou de traitements alimentaires destinés à des animaux de compagnie conformément à la présente invention, tout en étant attirant pour les chats par le goût qu'ils dégagent et tout en facilitant le traitement des boules de poils. Les formules et les plages répertoriées dans les figures 22 et 23 se basent sur des pourcentages en poids. Toutes les formulations pour la matière externe analogue à une pâte présentent la caractéristique commune de posséder une teneur en humidité entre 20 % et 35 % en poids, au moins avant la cuisson, et le fait que les formulations sont sélectionnées pour stabiliser la croissance microbienne. On obtient cette stabilisation de la croissance microbienne par l'utilisation d'une combinaison d'agents humidifiants et d'agents de texturation, d'agents de réglage du pH et de conservants chimiques. En outre, les formules pour la matière externe analogue à une pâte englobent un mélange d'autres matières. Les agents humidifiants et les agents de texturation que l'on utilise dans les diverses formulations englobent du sucre, du sirop de malt, du sirop de maïs, du fructose cristallin, du sel, du chlorure de potassium, du glycérol, et des graisses d'origine animale. En outre, un certain nombre de produits que l'on utilise dans la préparation des formulations englobent du phosphate d'os et du sulfate de calcium. On ajoute de l'acide phosphorique à titre d'ingrédient pour le réglage du pH, tandis que l'on ajoute de l'acide sorbique, de l'hydroxyanisol butylé et du sorbate de potassium à titre de conservants chimiques. Bien entendu, un certain nombre des ingrédients mentionnés ci-dessus présentent également des caractéristiques qui les placent dans des catégories autres que celles mentionnées. Un certain nombre d'autres caractéristiques que l'on considère importantes pour la préparation des formulations de la matière analogue à de la pâte englobent l'intégrité de structure, le goût et la couleur. De préférence, on garantit une intégrité de structure de la matière analogue de la pâte en utilisant des sources d'amidon et de protéines qui englobent de la farine de soja, du gluten de froment, de la farine de froment prégélifiée, de la farine d'issues de meunerie, de l'amidon de maïs, des concentrés de protéines de soja et du blé de farine de qualité. Pour obtenir le goût désiré dans le produit qui le rendra attractif pour des chats, on ajoute des exhausteurs de goût à la formulation. Ces exhausteurs de goût peuvent englober des oeufs en poudre, du fromage cheddar en poudre, de la levure de torula, de la viande de peau de poulet, du bœuf, des produits de digestion liquides, ainsi que des graisses d'origine animale. Pour obtenir la couleur désirée dans la matière analogue à de la pâte, on peut ajouter du dioxyde de titane et du Red 40. Dans le cas de la formulation de l'émulsion, les 35 ingrédients comprenant la formulation englobent des agents tensioactifs, des exhausteurs de goût, des émulsifiants, des agents humidifiants, des épaississants et des conservants. Des agents tensioactifs englobent de la gelée de pétrole ou de l'huile minérale, au moins un de ces deux agents tensioactifs étant de manière spécifique toujours présent dans l'émulsion ou dans le composant interne. Des exemples d'agents améliorant le goût englobent des produits de digestion liquides, des exhausteurs du goût destinés à des chats et de la viande de poulet, les deux derniers éléments que l'on vient de citer possédant également des caractéristiques épaississantes. On peut utiliser de la gomme d'acacia à titre d'émulsifiant et on peut utiliser de la carboxyméthylcellulose à titre d'épaississant et on peut utiliser du sorbate de potassium à titre de conservant. Des ingrédients que l'on utilise comme humidifiants englobent du sel, du glycérol et du sirop de malt, ce dernier faisant également office d'émulsifiant. Le système de la présente invention décrit ci-dessus et illustré en figure 1 s'est avéré bien approprié pour la fabrication de produits conformément à la présente invention. Toutefois, on a découvert que dans certains cas, par exemple lorsqu'on fabrique des lots importants de l'émulsion, l'émulsion est susceptible de s'alléger plutôt que de s'épaissir lorsque l'émulsion passe par la pompe à cisaillement 247 via la ligne de recyclage 251. Par là, on veut dire qu'il s'est avéré souhaitable de faire passer l'émulsion à travers la pompe à cisaillement 247 à deux reprises pour obtenir le degré d'épaississement désiré. Dans des lots d'émulsionsrelativement minimes, lorsque l'émulsion est acheminée depuis le réservoir de mélange 229 jusqu'à la pompe à cisaillement 247, depuis la pompe à cisaillement 247 en retour jusqu'au réservoir de mélange 229 en empruntant la ligne de recyclage 251, et ensuite depuis le réservoir de mélange 229 à travers la pompe à cisaillement 247 et enfin en direction du réservoir d'utilisation 255, la conception du système est telle que la majeure partie de l'émulsion passe deux fois par la pompe à cisaillement, une quantité relativement minime de l'émulsion traversant en réalité la pompe à cisaillement plus de deux fois. Toutefois, au fur et à mesure que la dimension du lot de l'émulsion augmente, il s'est avéré que la conception du système est telle qu'une part relativement importante de l'émulsion passe par la pompe à cisaillement 247 plus de deux fois et qu'une petite portion de l'émulsion ne passe pas à deux reprises par la pompe à cisaillement. C'est ce qui explique le fait que l'émulsifiant (par exemple la carboxyméthylcellulose ou CMC) fait plutôt office d'agent d'allégement que d'épaississant. Ainsi, dans le cas de lots relativement importants d'émulsions, il s'est avéré souhaitable de modifier légèrement le système illustré en figure 1 de la manière telle qu'on la représente en figure 25. Comme on peut le voir en figure 25, on prévoit un réservoir de maintien 500 entre la pompe à cisaillement 247 et le réservoir de mélange 229. Le conduit de remise en circulation 251 est relié à une vanne 502 qui permet à l'émulsion qui passe par le conduit de remise en circulation 251 d'être dirigée, soit en retour en direction du réservoir de mélange 229, soit dans le réservoir de maintien 500. La base du réservoir de maintien 500 est mise en communication avec une vis sans fin rotative inférieure 504 qui transporte l'émulsion jusqu'à une pompe volumétrique 506. La pompe volumétrique 506 pompe l'émulsion en direction d'une vanne 508 qui permet de diriger l'émulsion, soit en retour dans le réservoir de mélange 229, soit le long d'un conduit 510 qui communique avec le conduit s'étendant entre la pompe volumétrique 240 et la pompe à cisaillement 247. Le réservoir de maintien 500 permet de retenir l'émulsion en l'absence d'une remise en circulation à travers le réservoir de mélange et à travers la pompe à cisaillement jusqu'à ce que la totalité de l'émulsion ait quitté le réservoir de mélange 229. Par là, on veut dire que la totalité de l'émulsion présente dans le réservoir de mélange 229 est en mesure de traverser la pompe à cisaillement 247 une première fois pour être ensuite retenue dans le réservoir de maintien 500. Après avoir récolté la totalité de l'émulsion dans le réservoir de maintien 500, l'émulsion peut être dirigée en retour à travers la pompe à cisaillement 247, soit directement, soit via le réservoir de mélange 229. Ainsi, on garantit qu'aucune portion, ou essentiellement aucune portion de l'émulsion ne passe par la pompe à cisaillement 247 un nombre de fois supérieur au nombre désiré (par exemple deux fois). Ci-dessous, on présente un bref résumé du procédé de préparation de l'émulsion qui s'est avéré particulièrement utile lorsqu'on utilise le système représenté en figure 25. En premier lieu, on introduit par pompage dans le mélangeur à grande vitesse 237 (par exemple un mélangeur Breddo), de l'huile minérale provenant de la source d'huile minérale 223, le mélangeur ayant pour effet de mélanger et de chauffer l'huile minérale. De préférence, le mélangeur à grande vitesse est activé pendant un laps de temps nécessaire pour élever la température de l'huile minérale jusqu'à une température d'environ 150 F. Ainsi, on obtient un degré désiré d'épaississement de l'émulsion. Lors de la mise en service du mélangeur à grande vitesse, du sirop de malt, qui est de préférence soumis à un préchauffage comme on l'a décrit ci-dessus, est pompé dans le réservoir de mélange 229, la quantité pondérale du sirop de malt que l'on introduit dans le réservoir de mélange 229 étant déterminée par les dynamomètres 244. On déclenche ensuite le mélangeur dans le réservoir de mélange 229 et on place ensuite le système dans le mode recyclage, en amorçant également la pompe volumétrique 240. Ensuite, on amorce la pompe à cisaillement 247 de telle sorte que le sirop de malt est transporté à travers la pompe à cisaillement 247 et en retour en direction du réservoir de mélange 229 via le conduit de remise en circulation 251, donnant lieu au réchauffement du sirop de malt. De préférence, le sirop de malt est chauffé à une température de l'ordre de 130 F à 140 F. On a trouvé que l'on obtient ainsi un degré d'épaississement désiré dans l'émulsion finale. On mélange ensuite les ingrédients secs solubles dans l'eau, dans une quantité approximative de 10 livres d'eau chaude jusqu'à ce que l'on obtienne leur dissolution, ce qui permet de favoriser le processus de mélange. Ce mélange d'eau avec les ingrédients dissous est alors ajouté au réservoir de mélange. À ce moment, on peut ralentir l'agitateur dans le réservoir de mélange 229 et on peut ajouter directement l'émulsifiant (par exemple la gomme d'acacia ou la gomme arabique) au courant de recyclage. Cette addition de la gomme au courant de recyclage facilite le mélange. À ce moment, on peut une nouvelle fois accélérer l'agitateur dans le réservoir de mélange pour favoriser le processus de mélange. Le mélange de la gomme émulsifiante avec les autres ingrédients dans le réservoir de mélange est mis en oeuvre de préférence pendant un laps de temps d'au moins environ 30 minutes, étant donné qu'il s'est avéré que ce temps de mélange était important pour obtenir l'hydratation de l'émulsifiant (par exemple la gomme d'acacia ou la gomme arabique) qui est nécessaire pour qu'il puisse faire office d'émulsifiant. Après avoir mélangé et chauffé l'huile minérale dans le mélangeur à grande vitesse 237 jusqu'à une température d'environ 150 F, on ajoute à l'huile minérale le reste des ingrédients secs formant l'émulsion et on procède au mélange, ce qui permet de favoriser la dispersion des ingrédients secs et de réduire l'absorption d'eau. La pompe à cisaillement 247 est alors mise hors circuit de façon à ne pas chauffer de manière excessive l'épaississement (par exemple la CMC) ou de façon à ne pas le soumettre à un cisaillement excessif. On ajoute ensuite approximativement la moitié de l'épaississant (par exemple la CMC) du réservoir de mélange directement dans le courant de recyclage. On ajoute ensuite au réservoir de mélange 229 une portion du mélange contenant de l'huile minérale (par exemple 1/8), l'addition de l'huile minérale se faisant lentement pour prévenir toute séparation. Des portions similaires du mélange contenant de l'huile minérale sont ajoutées jusqu'à ce que l'on ait ajouté approximativement la moitié du mélange contenant de l'huile minérale. Une fois que l'huile a été incorporée dans le mélange, cette incorporation pouvant être déterminée par inspection à l'oeil nu, le reste de l'épaississant (par exemple la CMC) est alors ajouté directement au courant de recyclage. On a trouvé que le fait d'ajouter la CMC en au moins deux lots séparés s'avère utile pour empêcher un épaississement excessif de l'émulsion. On ajoute ensuite le reste du mélange contenant de l'huile minérale, une fois encore par petits lots comme décrit ci-dessus. En l'occurrence, le mélangeur à grande vitesse 237 peut être brièvement activé pour mélanger la matière solide dans l'huile minérale et pour garantir le fait que le mélange reste dans son état mélangé. Ensuite, on active la pompe à cisaillement 247 et on déclenche une injection de vapeur à l'aide de l'injecteur de vapeur 235. On poursuit cette injection de vapeur jusqu'à ce que la température du lot s'élève d'environ 10 F. Cette élévation de température correspond à la quantité d'eau qui doit toujours être ajoutée à la formulation. On peut mettre en oeuvre une élévation supérieure de la température en fonction de la quantité d'eau supplémentaire qui doit être ajoutée. Ensuite, le réservoir de mélange 229 est activé à la vitesse maximale de l'agitateur. L'émulsion dans le réservoir de mélange 229 est alors transférée au réservoir de maintien 500 via l'activation de la vanne 502 tandis que la pompe à cisaillement 247 est opérationnelle. La vanne peut être réglée de telle sorte que la pression en retour n'est pas inférieure à celle en vigueur lorsque le système est mis en mode de recyclage, étant donné qu'il s'est avéré que la pompe à cisaillement joue mieux son rôle en présence d'une certaine pression en retour s'exerçant sur la pompe. Une fois que la totalité de l'émulsion a atteint le réservoir de maintien 500, la pompe à cisaillement 247 est mise hors circuit et le lot de l'émulsion est transféré du réservoir de maintien 500 au réservoir de mélange 229 en dirigeant l'écoulement à travers la vanne 508. La pompe à cisaillement 247 peut alors être à nouveau enclenchée, si bien que l'émulsion présente dans le réservoir de mélange 229 passe par la pompe à cisaillement et est dirigée vers le réservoir d'utilisation 255. Au lieu de transporter l'émulsion depuis le réservoir de maintien 500 jusqu'au réservoir de mélange 229 et ensuite en retour à travers la pompe à cisaillement 247, il est possible de transférer le lot d'émulsion du réservoir de maintien 500 via la ligne 510 et via la pompe à cisaillement 247 et vers l'intérieur en direction du réservoir d'utilisation 255 en réglant de manière appropriée la vanne 508. De cette manière, le système représenté en figure 25 garantit un passage de la totalité de l'émulsion à travers la pompe à cisaillement, correspondant au nombre de fois désiré (par exemple deux fois) pour obtenir le degré désiré d'épaississement, et garantit le fait qu'essentiellement aucune quantité de l'émulsion ne passe par la pompe à cisaillement 247 plus de deux fois. Le fonctionnement du système se déroule ensuite d'une manière similaire à celle décrite ci-dessus dans le cadre du système représenté en figure 1. On notera également qu'à l'exception de l'utilisation du réservoir de maintien représenté en figure 25, le processus de préparation de l'émulsion que l'on vient juste de décrire peut également être utilisé dans le cadre du fonctionnement du système représenté en figure 1. Ainsi, la présente invention permet d'obtenir un produit alimentaire comprenant un composant interne alimentaire encapsulé de manière essentiellement complète dans un composant alimentaire de recouvrement externe qui est fermé de manière hermétique à ses extrémités opposées. Le recouvrement alimentaire externe est soumis à une cuisson au cours du processus de fabrication de telle sorte qu'une fois que le boyau de produit alimentaire a été soumis à un serrage et a été découpé en produits individuels, aucune cuisson supplémentaire n'est nécessaire. Le produit alimentaire a été décrit dans le contexte d'un traitement pour animaux de compagnie ou d'un produit destiné à des animaux de compagnie contenant un traitement contre les boules de poils. Dans ce contexte, la présente invention est très avantageuse dans le sens où des chats sont à même de recevoir une formulation de traitement contre les boules de poils contenant de l'huile minérale ou de la gelée de pétrole en l'absence des inconvénients et des problèmes évoqués ci-dessus associés à d'autres produits de traitement contre les boules de poils, comme on les a décrits précédemment. Bien entendu, on comprendra que le produit alimentaire peut contenir d'autres composants internes de nature médicale ou non. La présente invention procure également un procédé et un appareil pour préparer un tel produit alimentaire qui permet d'obtenir une production à grande vitesse et à haut rendement. Lorsque le produit alimentaire est différent d'un produit contenant une formulation de traitement pour les boules de poils, le composant interne alimentaire ne doit pas nécessairement être présent sous la forme d'une émulsion. Le composant interne alimentaire doit être de nature fluide ou semifluide de telle sorte qu'il s'écoule sous pression et de telle sorte qu'il peut être soumis à une coextrusion avec le composant externe alimentaire conformément à la présente invention. Le composant interne alimentaire peut se présenter sous la forme d'une solution, d'une dispersion ou d'une matière pure. Les principes, les formes de réalisation préférées et les modes de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la spécification ci-dessus. Toutefois, l'invention que l'on souhaite protéger n'est pas considérée comme étant limitée par les formes de réalisation particulières décrites. En outre, les formes de réalisation décrites en l'occurrence sont considérées comme étant des formes de réalisation données à titre d'illustration plutôt qu'à titre de restriction. Des variations et des changements peuvent être apportés par d'autres et des équivalents peuvent être utilisés sans se départir de l'esprit de la présente invention. En conséquence, l'intention expresse est que toutes ces variations, tous ces changements et tous ces équivalents qui rentrent dans l'esprit et le cadre de l'invention soient couverts de cette manière
La présente invention concerne un produit alimentaire pour animaux de compagnie utile dans le traitement des boules de poils.Le produit alimentaire comprend une première matière sous la forme d'une formulation de traitement des boules de poils; et une deuxième matière de recouvrement entourant la première matière dans le but d'encapsuler la formulation de traitement des boules de poils. L'invention concerne également un système pour la fabrication d'un tel produit alimentaire.L'invention est applicable dans le domaine de l'alimentation pour animaux.
1. Système pour la préparation d'un produit alimentaire qui englobe un composant interne alimentaire constitué d'une première matière et un composant faisant office de recouvrement externe alimentaire encapsulant de manière essentiellement complète le composant interne alimentaire, comprenant : une première source de matière pour acheminer une 10 première matière alimentaire ; une deuxième source de matière pour acheminer une deuxième matière alimentaire ; une extrudeuse pour la coextrusion en continu de la première matière alimentaire et de la deuxième source de 15 matière pour obtenir un boyau allongé de produit alimentaire, l'extrudeuse englobant un collecteur comportant un premier conduit connecté à la première source de matière et un deuxième conduit connecté à la deuxième source de matière, le premier conduit étant 20 disposé à l'intérieur du deuxième conduit pour obtenir, au cours de la coextrusion, un boyau longitudinal continu comprenant la première matière alimentaire entourée de la deuxième matière alimentaire ; un appareil de serrage qui reçoit le boyau 25 longitudinal extrudé à partir de l'extrudeuse pour serrer le boyau longitudinal dans le but de séparer le boyau longitudinal en produits alimentaires individuels, l'appareil de serrage englobant un premier membre mobile et un deuxième membre mobile opposé, les premier et 30 deuxième membres mobiles étant connectés à une source d'entraînement pour déplacer les premier et deuxième membres mobiles, le premier membre mobile possédant plusieurs éléments de serrage faisant saillie disposés pour définir des points de compression avec le deuxième 35 membre mobile lorsque les éléments de serrage se déplacent pour venir se disposer face au deuxième membre mobile au cours du mouvement des premier et deuxième membres mobiles, les premier et deuxième membres mobiles se déplaçant à la même vitesse et dans la même direction au point de compression, le boyau longitudinal venant se disposer au point de compression de telle sorte que le boyau longitudinal est comprimé entre les éléments de serrage et le deuxième membre mobile dans le but de séparer le boyau longitudinal en plusieurs produits alimentaires individuels. 2. Système selon la 1, englobant plusieurs éléments de serrage faisant saillie s'étendant à partir du deuxième membre mobile. 3. Système selon la 1, dans lequel le premier membre mobile est une roue rotative. 4. Système selon la 3, dans lequel 20 lesdits plusieurs éléments de serrage sont disposés dans des positions équidistantes autour de la surface de la roue. 5. Système selon la 4, dans lequel 25 le premier membre mobile est une chaîne sans fin et le deuxième membre mobile est une chaîne sans fin. 6. Système selon la 1, lesdits plusieurs éléments de serrage possèdent chacun une 30 configuration de forme hémisphérique. 7. Système selon la 1, englobant plusieurs éléments de serrage faisant saillie sur le deuxième membre mobile, et englobant un mécanisme de 35 mise en alignement pour mettre des éléments de serrage15 sur le premier membre mobile en alignement avec des éléments de serrage respectifs sur le deuxième membre mobile au point de compression. 8. Système selon la 1, dans lequel le collecteur possède une buse de forme ovale à travers laquelle le boyau longitudinal est extrudé. 9. Système selon la 6, dans lequel 10 le sommet des éléments de serrage est moleté. 10. Produit alimentaire pour animaux de compagnie utile dans le traitement des boules de poils, comprenant : 15 une première matière sous la forme d'une formulation de traitement des boules de poils ; et une deuxième matière de recouvrement entourant la première matière dans le but d'encapsuler la formulation de traitement des boules de poils. 20 11. Produit alimentaire pour animaux de compagnie selon la 10, dans lequel la première matière englobe du sirop de malt et au moins un membre du groupe comprenant de l'huile minérale et de la gelée 25 de pétrole. 12. Produit alimentaire pour animaux de compagnie selon la 10, dans lequel la deuxième matière englobe de la farine de soja et de la farine de 30 froment. 13. Produit alimentaire pour animaux de compagnie selon la 10, dans lequel le côté inférieur du produit alimentaire pour animaux de compagnie est 35 essentiellement plat. 14. Produit alimentaire pour animaux de compagnie selon la 13, dans lequel le côté supérieur du produit alimentaire pour animaux de compagnie est de 5 forme arrondie. 15. Produit alimentaire pour animaux de compagnie selon la 10, dans lequel le côté inférieur et le côté supérieur du produit alimentaire pour animaux 10 de compagnie sont de forme arrondie et englobe des extrémités qui sont soumises à un serrage à un endroit essentiellement central du produit alimentaire pour animaux de compagnie par rapport au côté supérieur et au côté inférieur du produit alimentaire pour animaux de 15 compagnie. 16. Procédé de préparation d'un produit alimentaire, comprenant le fait de : acheminer une première matière alimentaire à une 20 extrudeuse ; acheminer une deuxième matière alimentaire à l'extrudeuse ; coextruder en continu les première et deuxième matières sous la forme d'un boyau longitudinal dans 25 lequel la première matière est disposée dans la deuxième matière qui entoure la première ; couper le boyau longitudinal lors de son extrusion à partir de l'extrudeuse à des endroits espacés les uns des autres pour obtenir des produits alimentaires 30 individuels contenant chacun un composant interne comprenant la première matière et un composant de recouvrement externe comprenant la deuxième matière, qui entoure de manière essentiellement complète le composant interne, les produits alimentaires étant scellés à leurs 35 extrémités opposées. 17. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape de découpe implique le fait de serrer le boyau longitudinal entre au moins un élément de serrage de forme hémisphérique et la surface d'une courroie mobile. 18. Procédé selon la 16, dans lequel l'état de découpe implique le fait de serrer le boyau longitudinal entre deux éléments de serrage de forme hémisphérique qui se font mutuellement face. 19. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape de découpe implique le fait de serrer une première portion du boyau longitudinal entre une première paire d'éléments de serrage de forme hémisphérique qui se font mutuellement face et le fait de serrer une deuxième portion du boyau longitudinal entre une deuxième paire d'éléments de serrage de forme hémisphérique qui se font mutuellement face, tandis que la première portion du boyau longitudinal est soumise à un serrage. 20. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape consistant à acheminer une première matière alimentaire implique le fait d'acheminer une première matière qui représente une émulsion contenant du sirop de malt et au moins un membre choisi parmi le groupe comprenant de l'huile minérale et de la gelée de pétrole. 21. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape consistant à acheminer une deuxième matière alimentaire implique le fait d'acheminer une deuxième matière qui englobe de la farine de soja et de la farine de froment. 22. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape de découpe implique le fait de serrer le boyau longitudinal pour obtenir un joint étanche à chaque extrémité des produits alimentaires individuels, qui est disposé entre les surfaces supérieure et inférieure du produit alimentaire. 23. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape de découpe implique le fait de serrer le boyau longitudinal pour obtenir un joint étanche à chaque extrémité des produits alimentaires individuels, qui est disposé en position adjacente à la surface inférieure du produit alimentaire. 24. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape consistant à mettre en oeuvre une coextrusion en continu d'un boyau longitudinal englobe une coextrusion en continu d'un boyau longitudinal possédant une configuration ovale en coupe transversale. 25. Produit alimentaire comprenant : un composant interne alimentaire semi-fluide ; et un composant alimentaire externe faisant office de recouvrement qui encapsule de manière essentiellement complète le composant interne, le composant externe étant plus visqueux que le composant de recouvrement interne, et le composant externe étant fermé de manière hermétique à ses deux extrémités. 26. Produit alimentaire selon la 25, dans lequel le joint étanche à chaque extrémité est disposé entre les surfaces supérieure et inférieure du produit alimentaire. 5 27. Produit alimentaire selon la 25, dans lequel le joint étanche à chaque extrémité est disposé en position adjacente à la surface inférieure du produit alimentaire. 28. Produit alimentaire selon la 25, dans lequel le composant interne est une émulsion et le composant externe est une matière en forme de pâte.
A
A23
A23P,A23K
A23P 1,A23K 1
A23P 1/12,A23K 1/18
FR2893620
A1
PROCEDE DE POLYMERISATION OU COPOLYMERISATION RADICALAIRE CONTROLEE DE MONOMERES METHACRYLIQUES ET/OU METHACRYLATES POUR REALISER DES POLYMERES METHACRYLIQUES OU METHACRYLATES OU DES COPOLYMERES EXCLUSIVEMENT
20,070,525
La présente invention a trait à un procédé de polymérisation ou copolymérisation radicalaire contrôlée de monomères méthacryliques et/ou méthacrylates et en particulier du méthacrylate de méthyle, pour réaliser des polymères méthacrylates ou méthacryliques ou des copolymères exclusivement méthacryliques et/ou méthacrylates. Le domaine général de l'invention est donc celui de la polymérisation radicalaire contrôlée. La polymérisation radicalaire contrôlée permet de réduire les réactions de désactivation de l'espèce radicalaire en croissance, en particulier l'étape de terminaison, réactions qui, dans la polymérisation radicalaire classique, interrompent la croissance de la chaîne polymérique de façon irréversible et sans contrôle. Afin de diminuer la probabilité des réactions de terminaison, il a été proposé de bloquer de façon transitoire et réversible, l'espèce radicalaire en croissance, en formant des espèces actives dites "dormantes" sous forme de liaison de faible énergie de dissociation. Cela permet ainsi de redémarrer la polymérisation et d'obtenir ainsi de meilleurs taux de conversion, une masse moyenne moléculaire en nombre (ou en masse) contrôlée et un indice de polymolécularité plus faible qu'en polymérisation radicalaire classique. Cela permet également de synthétiser des copolymères blocs en démarrant la synthèse d'un bloc sur l'espèce dormante. Depuis peu, des essais ont été mis en oeuvre pour réaliser la synthèse de polymères méthacrylates par voie radicalaire contrôlée. Ainsi, Rizzardo et col. dans ACS Symposium Series 1998, 685, 332 ont testé différents nitroxydes tels que le 2,2,6,6-tétraméthyl-1-pipéridinyloxy (connu sous l'abréviation TEMPO) de formule suivante : comme agent de contrôle dans le cadre de la polymérisation du méthacrylate de méthyle. 20 Les auteurs ont pu constater que, quel que soit le nitroxyde utilisé dans le cadre de leurs travaux, la polymérisation est bloquée à un taux de conversion de 30-40% et ne présente pas de caractère vivant. Sans être lié par la théorie, ils ont attribué 25 cela à une réaction secondaire de dismutation se produisant entre le nitroxyde et le macroradical en croissance pour donner une hydroxylamine et du CH3 CH315 polyméthacrylate de méthyle terminé par une double liaison carbone-carbone. Il existe donc un véritable besoin pour un procédé de polymérisation radicalaire contrôlée de monomères méthacryliques et/ou méthacrylates permettant : -d'accéder à des taux de conversion supérieurs à ceux rencontrés dans l'art antérieur ; - de conférer aux macroradicaux en croissance un caractère vivant, permettant ainsi une reprise de la polymérisation et éventuellement la synthèse de copolymères blocs ; - d'obtenir des polymères ou copolymères de masse moyenne moléculaire élevée (pouvant atteindre plus de 80000 g/mol) et d'indice de polymolécularité faible. La Demanderesse a découvert, de manière surprenante, qu'en utilisant des agents de contrôle particuliers, il était possible de mettre en oeuvre un procédé de polymérisation présentant les caractéristiques mentionnés ci-dessus. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ainsi, l'invention a trait, selon un premier objet, à un procédé de polymérisation d'un ou plusieurs monomères méthacrylates et/ou méthacryliques, pour la synthèse de polymères méthacrylates ou méthacryliques ou de copolymères exclusivement méthacryliques et/ou méthacrylates, comprenant une étape de mise en contact du ou desdits monomères avec l'un au moins des composés de formule (I) et (II) suivantes . R4 R4 ~\ / R3 R3 A N/\-\ R2 R2 I R~ I R~ 0 0 ZI dans lesquelles : -A représente un groupe hydrocarboné formant un cycle aromatique avec les deux atomes de carbone auxquels il se rattache, ce cycle pouvant porter des substituants ou pouvant porter un ou plusieurs cycles accolés, aromatiques ou aliphatiques, éventuellement substitués ; - R3r R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent, chacun indépendamment, un groupe alkyle, un groupe alcényle, un groupe aryle, un groupe -OH, un groupe -OR5 avec R5 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle, un groupe -COOH, un groupe - COOR6 avec R6 représentant un groupe alkyle, un groupe alcényle, un groupe aryle ou un groupe aralkyle ; ou un groupe -CN ; R3 et R4 pouvant être également un atome d'hydrogène ou R3 et R4 pouvant se confondre en =X, X représentant 0 ou NR7, R7 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle entrant dans la définition de R1 à R7 pouvant comprendre un ou plusieurs substituants ; - Z représente un groupe de formule -CR8R9R10r dans laquelle R3r R9 représentent des groupes alkyle, Ru représente un groupe alcényle, aryle, aralkyle, CN ou COOR11r avec R11 représentant H, Li, Na, K, NH4, un groupe alkyle, alcényle, aryle, aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle, aralkyle entrant dans la définition de R8 à R11 pouvant comprendre un ou 5 plusieurs substituants. Avant d'entrer plus en détail dans la description, nous proposons les définitions suivantes. Par polymère méthacrylique ou méthacrylate, on entend un polymère constitué par l'enchaînement 10 d'unités monomères issues d'un monomère méthacrylique ou d'un monomère méthacrylate. Par copolymère exclusivement méthacrylique et/ou méthacrylate, on entend un copolymère constitué par l'enchaînement d'unités monomères issues uniquement 15 de plusieurs monomères méthacryliques et/ou méthacrylates. Par groupe alkyle, on entend généralement un groupe alkyle linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, ou cyclique comprenant de 3 à 20 20 atomes de carbones. On peut citer parmi ces groupes le groupe méthyle, éthyle, n-propyle, i-propyle, n-butyle, n-dodécanyle, i-butyle, t-butyle, cyclopropyle, cyclohexyle. Par groupe aryle, on entend généralement un 25 groupe aromatique comprenant de 6 à 20 atomes de carbone. On peut citer, parmi ces groupes, le groupe phényle, naphtyle, tolyle, biphényle. Par groupe aralkyle, on entend généralement un groupe aryle de même définition que celle donnée 30 précédemment, ledit groupe étant substitué par au moins un groupe alkyle tel que défini précédemment, tel qu'un groupe 2-phényl-éthyle, t-butylbenzyle ou benzyle. Par groupe alcényle, on entend généralement un groupe alcényle linéaire ou ramifié comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, ou cyclique comprenant de 3 à 20 atomes de carbone. Des exemples de groupes alcényles sont les groupes vinyle, allyle, cyclohéxènyle. On précise que, lorsque les différents groupes alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle comportent un ou plusieurs substituants, ces substituants peuvent être choisis, par exemple, parmi les atomes d'halogènes, les groupes alcool, éther, amine, acide carboxylique, ester, nitrile, amide, nitro, thiol, thioester, silyle, phosphine ou phosphoryle. Selon l'invention, A représente un groupe hydrocarboné formant un cycle aromatique avec les deux atomes de carbone auxquels il se rattache, ce cycle pouvant porter des substituants ou pouvant porter un ou plusieurs cycles accolés, aromatiques ou aliphatiques, éventuellement substitués. En d'autres termes, le groupe A peut représenter un groupe aryle tel que défini ci-dessus, à savoir un groupe aromatique pouvant comporter de 6 à 20 atomes de carbone. Il peut comporter un seul cycle (tel qu'un groupe phényle), éventuellement substitués par des substituants choisis, par exemple, parmi les atomes d'halogènes, les groupes alcool, éther, amine, acide carboxylique, ester, nitrile, amide, nitro, thiol, thioester, silyle, phosphine ou phosphoryle. Il peut comporter aussi plusieurs cycles, dont l'un au moins est un groupe aromatique, chacun des cycles pouvant être eux-mêmes substitués par des substituants choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alcool, éther, amine, acide carboxylique, ester, nitrile, amide, nitro, thiol, thioester, silyle, phosphine ou phosphoryle. Parmi les composés de formule (I), on peut citer, avantageusement, les composés pour lesquelles A représente un groupe phényle, lesdits composés répondant à la formule (Ia) suivante : R o. (la) dans laquelle RI, R2, R3 et R4 sont tels que définis ci-dessus. Parmi les composés de formule (Ia), on peut citer le composé, dans lequel R1 et R2 représente un groupe aryle, R3 et R4 forment ensemble un groupe de formule =N-Ar, le composé répondant ainsi à la formule (Ia3) suivante : o. (lai) Ar représentant un groupe aryle tel que défini ci-dessus, par exemple, un groupe phényle. Parmi les composés de formule (II), on peut citer, avantageusement, les composés, pour lesquels A représente un groupe phényle et Z représente un groupe -CR8R9R10r lesdits composés répondant ainsi à la formule (IIa) suivante : R8 dans laquelle RI, R2, R3, R4, R8, R9, R10 sont tels que définis ci-dessus Comme exemple de composés de formule (IIa), 10 on peut citer le composé particulier de formule (IIa1) suivante : o (Hai) 15 dans laquelle les Ar, identiques ou différents, représentent un groupe aryle tel que défini ci-dessus. Plus précisément, Ar peut être un groupe phényle, éventuellement substitué par un groupe -NO2. Des composés spécifiques répondant à la définition donnée ci-dessus sont les suivants : dans lesquelles Ph représente un groupe phényle. Le (les) composés de formule (I) et/ou le 10 (les) composés de formule (II) peut(vent) être présent(s) en une teneur allant de 0,005% à 10% en poids par rapport au poids total du ou des monomères. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé, notamment lorsqu'il utilise 15 des composés de formule (I), peut être également mis en oeuvre en présence d'un initiateur de radicaux libres choisi parmi les hydroperoxydes, les peroxydes de dialkyle, les peroxydes de diacyle, les peroxyesters, les peroxydicarbonates, les peroxyacétals ou les 20 composés azoïques. A titre d'exemples d'hydroperoxydes, on peut citer l'hydroperoxyde de tert-butyle, l'hydroperoxyde de tert-amyle, l'hydroxyde de cumyle, le 2,5-diméthyl-2,5-di(hydroperoxy)hexane, le NO2 monohydroperoxyde de diisopropylbenzène et l'hydroperoxyde de paramenthane. A titre d'exemples de peroxydes de dialkyle, on peut citer le 2,5-diméthyl-2,5-di(tert- butylperoxy)hexyne-(3), le peroxyde de di-tert-butyle, le peroxyde de di-tert-amyle, le 1,3-di(tert-butylperoxyisopropyl)benzène, le 2,5-diméthyl-2,5-di(tert-butylperoxy)hexyne, le 1,1,4,4,7,7-hexaméthylcyclo-4,7-diperoxynonane, le 3,3,6,6,9,9-hexaméthylcyclo-1,2,4,5-tétraoxanonane. A titre d'exemples de peroxyde de diacyle, on peut citer le peroxyde de benzoyle, le peroxyde de lauroyle, le peroxyde de décanoyle, le peroxyde de 3,5,5-triméthylhexanoyle, le peroxyde d'acétyle et de cyclohexyl sulfonyle. A titre d'exemples de peroxyesters, on peut citer le peroxybenzoate de tert-butyle, le peroxyacétate de tert-butyle, le peroxy-3,5,5- triméthylhexanoate de tert-butyle, le peroxy-3,5,5triméthylhexanoate de tert-amyle, le 2,5-diméthyl-2,5-di(benzoylperoxy)hexane, le 00-tert-butyl-0-isopropylmonoperoxycarbonate, le 00-tert-butyl-0-(2-éthylhexyl)-monoperoxycarbonate, le 00-tert-amyl-0-(2-éthylhexyl)-monoperoxycarbonate, le peroxyisobutyrate de tert- butyle, le peroxy-2-éthylhexanoate de tert-butyle, le peroxy-2-éthylhexanoate de tert-amyle, le 2,5-diméthyl-2, 5-di(2-éthylhexanoylperoxy)hexane, le peroxynéodécanoate de tert-butyle, le peroxyisononanoate de tert-butyle, le peroxypyvalate de tert-butyle, le peroxypyvalate de tert-amyle, le peroxynéodécanoate d'a-cumyle, le peroxydécanoate de tert-amyle, le 3-hydroxy-1,1-diméthylbutylperoxynéodécanoate de tert-butyle et le peroxymaléate de tert-butyle. A titre d'exemples de peroxydicarbonates, on peut citer le peroxydicarbonate de di(2- éthylhexyle), le peroxydicarbonate de dicyclohexyle, le peroxydicarbonate de di(n-propyle), le peroxydicarbonate de di(4-tert-butylcyclohexyle). A titre d'exemples de peroxyacétals, on peut citer le 1,1-di(tert-butylperoxy)cyclohexane, le 1,1-di(tert-butylperoxy)3,3,5-triméthylcyclohexane, le 3,3-di(tert-butylperoxy)butyrate d'éthyle, le 3,3-di(tert-amylperoxy)butyrate d'éthyle, le 4,4-di(tertbutylperoxy)valérate de n-butyle, le 2,2-di(tert- butylperoxy)butane, le 1,1-di(tert-amylperoxy)cyclohexane, le 2,2-bis[4,4-di(tert-butylperoxy)cyclohexyl]propane. De préférence, l'initiateur de radicaux libres est choisi dans le groupe constitué par les peroxyesters (tels que le peroxynéodécanoate de tert- butyle, le peroxynéodécanoate de tert-amyle, le peroxypyvalate de tert-butyle, le peroxynéodécanoate de a-cumyle), les peroxydicarbonates (tels que le peroxydicarbonate de di(2-éthylhexyle), le peroxydicarbonate de di(n-propyle), le peroxydicarbonate de dicyclohexyle, le peroxydicarbonate de di(4-tert-butylcyclohexyle). Le rapport molaire du(des) composés de formule (I) et/ou (II) à l'initiateur de radicaux libres peut aller de 0,05 à 1,2. Conformément à l'invention, le procédé a trait à la préparation de polymères méthacrylates ou méthacryliques ou de copolymères comprenant exclusivement des unités méthacrylates et/ou méthacryliques. Le ou les monomères susceptibles d'entrer dans la constitution des polymères ou copolymères préparés selon le procédé de l'invention peuvent être choisis parmi . -l'acide méthacrylique et ses sels ; - les méthacrylates d' alkyle en C1-C18r tels que le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate de lauryle ; - les méthacrylates de cycloalkyle en C5-C18r tels que le méthacrylate de cyclohexyle ; -les méthacrylates d'alcényle, tels que le méthacrylate d'allyle ; - les méthacrylates d'aryle, tels que le méthacrylate de phényle ; - les méthacrylates d'hydroxyalkyle, tels que le 20 méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle ; - les méthacrylates d'étheralkyle, tels que le méthacrylate de 2-éthoxyéthyle ; - les méthacrylates d'alcoxy- ou aryloxy- 25 polyalkylèneglycol, tels que les méthacrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates d' éthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les méthacrylates de méthoxy-polyéthylèneglycol-polypropylèneglycol ; 30 -les méthacrylates d'aminoalkyle, tels que le méthacrylate de 2-(diméthylamino)éthyle ; - les méthacrylates de sels d'amine, tels que le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl]triméthylammonium, le chlorure ou le sulfate de [2- (méthacryloyloxy)éthyl] diméthylbenzylammonium ; - les méthacrylates fluorés, tels que le méthacrylate de 2,2,2-trifluoroéthyle ; - les méthacrylates silylés, tels que le 3 méthacryloylpropyltriméthylsilane ; -les méthacrylates phosphorés, tels que les méthacrylates de phosphate d'éthylèneglycol ; le méthacrylate d'hydroxyéthylimidazolidone, le méthacrylate d' hydroxyéthylimidazolidinone, le méthacrylate de 2-(2-oxo-1-imidazolinyl)éthyle ; et -les mélanges de ceux-ci. Le procédé de l'invention s'applique, tout particulièrement, à la préparation du polyméthacrylate de méthyle. Le procédé de l'invention peut s'appliquer à des modes de polymérisation en masse, en solvant organique, en émulsion, en suspension. Le solvant organique, lorsqu'il est nécessaire pour la mise en oeuvre d'un mode de polymérisation, peut être choisi parmi le toluène, le xylène, le chloroforme, l'acétate d'éthyle, la méthyléthylcétone, le dioxanne, le tétrahydrofuranne ou le diméthylformamide. Le procédé de l'invention est conduit généralement à une pression pouvant aller de 0,5 à 20 bars et à une température pouvant aller de 50 à 180 C, et de préférence de 90 à 110 C. Le procédé de l'invention peut comprendre également une étape d'isolement du polymère ou copolymère, par exemple, par précipitation suivie d'une filtration. Le polymère ou copolymère isolé peut être utilisé directement pour une application donnée, ou soit être réintroduit ultérieurement dans un milieu de polymérisation en vue d'une reprise de polymérisation (alternative rendue possible par le caractère vivant du polymère ou copolymère obtenu). En résumé, l'utilisation de composés de formule (I) et (II) présentent de nombreux avantages : -ils permettent l'obtention de polymère ou copolymère vivant, lequel peut être réengagé en polymérisation soit de façon à augmenter la masse molaire dudit polymère ou copolymère, soit afin de synthétiser un copolymère à blocs par introduction d'un autre monomère méthacrylique et/ou méthacrylate dans les mêmes conditions de polymérisation que celles du polymère ou copolymère vivant synthétisé en premier lieu ; -ils permettent l'obtention de polymère ou copolymère avec un bon contrôle de l'indice de polymolécularité. D'un point de vue structural, le procédé de l'invention permet d'obtenir des polymères ou copolymères présentant au moins une extrémité réactive présentant la formule suivante : cette extrémité étant issue du couplage des composés de formule (I), introduits sous forme libre ou issue de l'homolyse des composés de formule (II), avec une extrémité radicalaire du polymère ou copolymère synthétisé, l'autre extrémité répondant à la formule - Z, lorsque l'agent de contrôle utilisé est le composé de formule (II). Ce polymère ou copolymère présentant de telles extrémités réactives peut être réengagé dans une réaction de polymérisation, moyennant un chauffage (qui permet de rendre le caractère vivant du polymère ou copolymère par coupure homolytique des extrémités réactives) et un ajout éventuel de monomères s'il n'en reste plus dans le milieu. Ce polymère ou copolymère présentant de telles extrémités réactives peut être également amené à subir une transformation chimique de ces extrémités par réaction de celles-ci avec des réactifs appropriés. A titre d'exemple, lorsque le composé utilisé répond à la formule suivante : o (Irai) le polymère ou copolymère issu du procédé de l'invention peut répondre à la formule suivante : 0 ùAr dans laquelle P représente la chaîne principale du polymère ou copolymère constituée par l'enchaînement d'unités monomères méthacryliques et/ou méthacrylates. Après hydrolyse de la liaison -O-Ar, le groupe -COOH ainsi libéré peut être soumis, par exemple, à des réactions d'estérification ou encore d'amidification. De telles réactions peuvent être mises à profit, par exemple, pour condenser des polymères qui ne sont pas obtenus par polymérisation radicalaire comme les polyesters, les polyamides, les polyéthylèneimines ou les polyépoxydes. Ces réactions permettent ainsi d'accéder à de multiples structures de copolymères. Les polymères ou copolymères synthétisés par le procédé de l'invention, grâce à la nature de leurs extrémités réactives, sont donc nouveaux. Ainsi, l'invention a trait, selon un second objet, à un polymère méthacrylique ou méthacrylate ou un copolymère exclusivement méthacrylique et/ou méthacrylate susceptible d'être obtenu par un procédé tel que défini ci-dessus. En particulier, l'invention a trait à un polymère ou copolymère comprenant au moins une extrémité de formule : avec R1 et R2 pouvant représenter un groupe phényle, et R3 et R4 pouvant former ensemble un groupe =N-Ph, et éventuellement une extrémité pouvant répondre à la formule . o 0 Ar pouvant représenter un groupe phényle ou un groupe 4-nitrophényle. On précise que les traits de coupure indiquent l'endroit par lequel sont fixées les 15 extrémités au polymère ou copolymère. Ces polymères ou copolymères trouvent leur application dans tous les domaines d'application des polymères ou copolymères méthacryliques et/ou méthacrylates, à savoir les matériaux utilisables en 20 construction, mobilier, électronique, les matériaux utilisables en tant que polyélectrolytes, les additifs polymères utilisables pour leurs propriétés de modification des propriétés mécaniques (additifs choc) ou de modification de rhéologie (dispersants, épaississants). En particulier, ces polymères ou copolymères sont utilisés pour leurs propriétés mécaniques et/ou leurs propriétés de transparence. Ces polymères et copolymères définis ci- dessus peuvent entrer dans la constitution de nombreuses compositions telles que : - des compositions cosmétiques comprenant, outre lesdits polymères ou copolymères, un milieu physiologiquement acceptable ; - des compositions adhésives, lesdites compositions pouvant comprendre, en outre, des additifs tels que des résines tackifiantes, des plastifiants, tels que des huiles, auquel cas elle constituera une composition adhésive thermofusible sensible à la pression (connu sous l'abréviation HMPSA) ; - des compositions thermoplastiques, pouvant comprendre, en outre, un ou plusieurs polymères thermoplastiques, tels que le polyméthacrylate de méthyle, le polystyrène et le polychlorure de vinyle. Parmi les composés utilisés dans le procédé de l'invention, certains sont nouveaux. Ainsi, l'invention a trait, selon un troisième objet, à des composés de formule (II) suivante :25 dans laquelle A, RI, R2, R3 et R4, Z sont tels que définis ci-dessus. Parmi les composés nouveaux de formule (II), on peut citer, avantageusement, les composés, pour lesquels A représente un groupe phényle et Z représente un groupe -CR8R9R10r lesdits composés répondant ainsi à la formule (IIa) suivante : R8 (IIa) dans laquelle RI, R2, R3, R4, R8, R9, R10 sont tels que 10 définis ci-dessus Comme exemple de composés de formule (IIa), on peut citer le composé particulier de formule (IIa1) suivante : 15 dans laquelle les Ar, identiques ou différents, représentent un groupe aryle tel que défini ci-dessus. Plus précisément, Ar peut être un groupe phényle, éventuellement substitué par un groupe -NO2. Des composés spécifiques répondant à la définition donnée ci-dessus sont les suivants : NO2 dans lesquelles Ph représente un groupe phényle. Les composés de formule (II) peuvent être synthétisés par un procédé impliquant le couplage entre un radical carboné et un radical nitroxyde. Ainsi, l'invention a trait, selon un quatrième objet, à un procédé de préparation de 15 composés de formule (II) comprenant une étape consistant à faire réagir un composé nitroxyde de formule (I) suivante . o. (I) 20 dans laquelle A, R1r R2, R3 et R4 sont tels que définis ci-dessus ; 10 avec un composé de formule (III) suivante : Z-X (III) dans laquelle Z est tel que défini ci-dessus et X représente un atome d'halogène, tel que le chlore, le fluor, le brome, l'iode ; dans un milieu comprenant au moins un solvant organique et un système organométallique comprenant un sel métallique de formule : MA dans laquelle : M représente un métal de transition, tel que Cu, Ag ou Au et de préférence Cu ; A représente un atome d'halogène et un ligand organique comprenant au moins un groupe amine. Par exemple, le ligand organique comprenant au moins un groupe amine peut être choisi parmi : -la tris[2-(diméthylamino)éthyl]amine de formule suivante : (I H2)2N(CH3)2 (CH3)2N (CH2)2ùN (CH2)2ùN(CH3)2 -la N,N,N',N',N " -pentaméthyldiéthylènetriamine (connu sous l'abréviation PMDETA) de formule suivante : CH3 (CH3)2N (CH2)2ùN (CH2)2ùN(CH3)2 /Nù(CH2)2ùN\ H3C CH3 /CH3 -la N,N,N',N'-tétraméthyléthylènediamine de formule suivante : - la 1,1,4,7,10,10-hexaméthyltriéthylènetétramine (connu sous l'abréviation HMTETA) de formule suivante : H C CH3 CH3 3 \ /Nù(CH2)2ùN (CH2)2ùN (CH2)2ùN\ H3C CH3 10 - les polyamines cycliques telles que : - le 1,4,7-triméthyl-1,4,7-triazacyclononane ; - le 1,5,9-triméthyl-1,5,9-triazacyclododécane ; - le 1,4,8,11-tétraméthyl-1,4,8,11-15 tétraazacyclotétradécane. D'un point de vue pratique, pour obtenir les composés de formule (II), on mélange, généralement, sous agitation dans un solvant organique un sel métallique MA (M et A étant tels que définis ci- 20 dessus), le ligand organique comprenant au moins un groupe amine, le composé de formule (III) et le nitroxyde de formule (I) selon un rapport molaire du composé (III)/nitroxyde (I) allant de 1 à 1,4 et en maintenant le milieu réactionnel sous agitation à une 25 température comprise entre 20 C et 40 C jusqu'à disparition complète du nitroxyde (I) puis en récupérant la phase organique qui est lavée avec de /CH3 l'eau puis en isolant le composé de formule (II) par évaporation du solvant organique sous pression réduite. Comme solvants organiques, on utilise, de préférence, les hydrocarbures aromatiques, tels que le benzène, le toluène, les xylènes, les chlorures d'alkyle, et notamment le dichlorométhane, et/ou les éthers. Le sel métallique utilisé est de préférence CuBr. On peut également introduire dans le milieu réactionnel CuBr (dans lequel le cuivre est au degré d'oxydation 1) et du cuivre. L'invention va maintenant être décrite par rapport aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS EXEMPLE 1 Cet exemple illustre la préparation d'une alcoxyamine de formule suivante : Dans un réacteur purgé à l'azote, on charge 10 mL de toluène, 579 mg de N,N,N',N',N " - pentaméthyldiéthylènetriamine (3,6 mmol), 240 mg de CuBr (1,8 mmol) et 106 mg de poudre de cuivre (1,8 mmol). On ajoute 406 mg d'ester phénylique de l'acide 2-bromo-2-méthylpropionique (1,8 mmol) et 418 mg de nitroxyde DPAIO (1,2 mmol) dissous dans 10 mL de toluène, ledit nitroxyde DPAIO répondant à la formule suivante . 0 Le nitroxyde DPAIO est préparé conformément à ce qui est exposé dans Tetraedron, 1975, 31, 1745. On laisse réagir 24 heures à température 10 ambiante. Le mélange réactionnel est filtré sur célite, puis lavé à l'eau (4*20 mL) pour éliminer les complexes de cuivre. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, puis évaporée sous vide. Le produit est purifié par chromatographie sur colonne de silice 15 (éluant pentane/diéthyléther : 9/1). On obtient 460 mg du composé sous forme de poudre jaune (Rendement=75%). Les caractéristiques analytiques du composé sont les suivantes . 20 RMN H (CDC13, 300,13 MHz) : 1,30 ppm(s, 6H) ; 6,31 (d, J (H, H) =7, 74 Hz, 1H) ; 6,56 (t, J (H, H) =7, 56 Hz, 1H) ; 6,68 (d, J (H, H) =7, 93 Hz, 2H) ; 6,81 (d, J (H, H) =8, 12 Hz, 2H) ; 6,99 (t, J (H, H) =7, 37 Hz, 1H) ; 7,12 (m, 1H) ; 7,18 à 7,31 (m, 12 H) ; 7,55 (m, 4H) . 25 Analyse élémentaire obtenue (%) : C=80,55 ; H=5,81 ; N=5,06 (calculée C=80,27 ; H=5,61 ; N=5,20).5 EXEMPLE 2 Cet exemple illustre la préparation d'une alcoxyamine de formule suivante : 25 02N Dans un réacteur purgé à l'azote, on charge 40 mL de toluène, 1,34 g de N,N,N',N',N " - pentaméthyldiéthylènetriamine (15,42 mmol), 1,11 g de CuBr (7,71 mmol) et 0,49 g de poudre de cuivre (7,71 mmol). On ajoute 2,22 g d'ester 4-nitrophénylique de l'acide 2-bromo-2-méthylpropionique (7,71 mmol) et 1,93 mg de nitroxyde DPAIO (1,2 mmol) dissous dans 40 mL de toluène, ledit nitroxyde DPAIO répondant à la formule suivante . 0 On laisse réagir 24 heures à température ambiante. Le mélange réactionnel est filtré sur célite, puis lavé à l'eau (4*20 mL) pour éliminer les complexes de cuivre. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, puis évaporée sous vide. Le produit est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant pentane/diéthyléther : 4/1). On obtient 1,8 g de composé sous forme de poudre jaune (Rendement=60%).25 Les caractéristiques analytiques du composé sont les suivantes . RMN H (CDC13, 300,13 MHz) : 1,46 ppm(s, 6H) ; 6,41 (d, J (H, H) =7, 83 Hz, 1H) ; 6,67 (t, J (H, H) =6, 57 Hz, 1H) ; 6,75 (d, J (H, H) =7, 45 Hz, 2H) ; 6,98(d, J(H,H)=9,1 Hz, 2H) ; 7,08 (t, J (H, H) =7, 33 Hz, 1H) ; 7,29 à 7,82 (m, 10 H) ; 7,61 (m, 4H) ; 8,18 (d, J(H,H)=9,1 Hz, 2H). Analyse élémentaire obtenue (%) : C=73,64 ; H=5, 13 ; N=7,12 (calculée C=74,09 ; H=5,01 ; N=7,20). EXEMPLE 3 Cet exemple illustre la préparation d'un polyméthacrylate de méthyle dans un milieu comprenant : -un composé DPAIO ; -un initiateur de radicaux libres : le peroxydicarbonate de di(4-tert-butylcyclohexyle). Dans un réacteur Parr de 100 mL, on introduit 40 g de méthacrylate de méthyle (0,4 mol), 0,376 g de DPAIO (1 mmol) de formule : et 0,543 g de peroxydicarbonate de di(4-tertbutylcyclohexyle (Perkadox 16 chez Akzo-1, 35 mmol). Le mélange est dégazé par barbotage d'azote pendant 30 minutes, puis le réacteur est fermé et la 25 température est portée à 100 C. Les taux de conversion sont mesurés par RMN du proton (par comparaison des intégrations des pics des groupements vinyliques et méthyle). Les masses molaires en nombre et en masse sont mesurées par chromatographie par perméation de gel20 en utilisant une calibration universelle et les paramètres de Mark-Houwink (K=0,001298, a=0,688). Les résultats sont donnés dans le tableau suivant. T Taux de Mn Mn théorique Indice de (minutes) conversion (g/mol) (g/mol) polymolécularité (%) Ip 60 38 15150 15200 1,80 120 47 18350 18800 1,72 180 52 19200 20800 1,75 240 57 20300 22800 1,78 EXEMPLE 4 Dans cet exemple, on opère dans les mêmes conditions que dans l'exemple 3, si ce n'est que l'on 10 utilise 0,38 g de peroxydicarbonate de di(4-tertbutylcyclohexyle) (0,95 mmol). Les résultats sont donnés dans le tableau suivant. T (minutes) Taux de Mn (g/mol) Mn théorique Indice de conversion (g/mol) polymolécularité (%) Ip 450 8 8000 3200 1,15 1335 28 35000 11200 2,25 1860 39 44000 15600 2,4 2880 50 48000 20000 2,5 3300 53 62400 21200 2,4 4230 62 68000 24800 2,4 15 EXEMPLE 5 Cet exemple illustre un test de reprise de polymérisation avec le méthacrylate de méthyle. Le polymère synthétisé dans l'exemple 3 est isolé par double précipitation (dissolution dans le THF, précipitation à l'éthanol) (Mn obtenu = 30500 g/mol). 7,5 g du polymère ainsi obtenu (0,25 mmol) est introduit dans le réacteur de Parr en présence de 60 g de méthacrylate de méthyle (0,6 mol-Masse visée : 274500 g/mol) et le mélange est porté à une température de 100 C. Les résultats sont donnés dans le tableau suivant. T (minutes) Taux de conversion Mn (g/mol) Mn théorique (%) (g/mol) 0 0 30500 30500 90 17 45800 46600 150 20 53500 54900 225 22 61000 60400 285 25 64820 68600 335 26 73100 71400 420 29 82000 79600 Cet exemple illustre que le polymère obtenu dans l'exemple 3 présente partiellement un caractère vivant et peut être réengagé dans une polymérisation 20 sans ajout d'amorceur supplémentaire. Il est ainsi envisageable de synthétiser des copolymères à blocs grâce au procédé de l'invention. 2815 EXEMPLE 6 Dans un réacteur de Parr de 100 mL, on introduit 40 g de méthacrylate de méthyle (0,4 mol) et 0,54 g de composé préparé dans l'exemple 1 (1 mmol-Masse visée=40000 g/mol). Le mélange est dégazé par barbotage d'azote pendant 30 minutes, puis la température est portée à 100 C. Les résultats sont donnés dans le tableau suivant. T (minutes) Taux de Mn (g/mol) Mn théorique Indice de conversion (%) (g/mol) polymolécularité Ip 60 9 10200 3600 1,45 120 19 11900 7600 1,37 180 26 13350 10400 1,35 340 41 17300 16400 1,43 480 49 20600 19600 1,41 600 59 23500 23600 1,40 Cet exemple illustre que, dans le cas du procédé de l'invention, l'évolution des masses moléculaires est linéaire avec le taux de conversion, les masses obtenues sont proches des masses théoriques et les indices de polydispersité sont faibles. Ceci traduit le caractère contrôlé et vivant du procédé de l'invention. EXEMPLE 7 Dans cet exemple, on opère dans les mêmes conditions que dans l'exemple 6, si ce n'est que l'on 29 utilise 0,27 g de composé préparé selon l'exemple 1 (0,5 mmol-masse visée : 80000 g/mol. Les résultats sont donnés dans le tableau suivant. T (minutes) Taux de Mn (g/mol) Mn théorique Indice de conversion (%) (g/mol) polymolécularité Ip 60 12 18000 9600 1,7 120 17 21500 13600 1,6 180 23 24000 18400 1,5 360 33 29000 26400 1,4 510 45 36600 36000 1,7 1500 82 58500 65600 2,1 EXEMPLE 8 Dans cet exemple, on opère dans les mêmes conditions que dans l'exemple 6, si ce n'est que l'on 10 utilise 0,58 g de l'alcoxyamine préparée selon l'exemple 2 (1 mmol-masse visée : 40000 g/mol. Les résultats sont donnés dans l'exemple suivant. T (minutes) Taux de Mn (g/mol) Mn théorique Indice de conversion (%) (g/mol) polymolécularité Ip 60 14 6800 5600 1,32 120 23 9950 9200 1,27 180 29 11000 11600 1,28 360 43 19000 17200 1,42 580 58 24500 23200 1,60 15 EXEMPLE 9 Dans cet exemple, on opère dans les mêmes conditions que dans l'exemple 6, si ce n'est que l'on utilise 0,29 g de l'alcoxyamine préparée selon l'exemple 2 (0,5 mmol-masse visée : 80000 g/mol. Les résultats sont donnés dans l'exemple suivant. T (minutes) Taux de Mn (g/mol) Mn théorique Indice de conversion (%) (g/mol) polymolécularité Ip 60 11 9800 8800 1,34 120 18 15100 14400 1,30 180 23 18700 18400 1,30 360 33 26700 26400 1,45 630 47 33000 37600 1,80 31
L'invention a trait à un procédé de polymérisation d'un ou plusieurs monomères méthacrylates et/ou méthacryliques, pour la synthèse de polymères méthacrylates ou méthacryliques ou de copolymères exclusivement méthacryliques et/ou méthacrylates, comprenant une étape de mise en contact du ou desdits monomères avec l'un au moins des composés de formule (I) et (II) suivantes : dans lesquelles :-R1 et R2 peuvent représenter un groupe phényle, R3 et R4 peuvent former ensemble un groupe =N-Phényle, Z représente un groupe de formule -CR8R9R10, dans laquelle R8, R9 peuvent représenter des groupes méthyle, R10 peut représenter un groupe -COO-Phényle.
1. Procédé de polymérisation d'un ou plusieurs monomères méthacrylates et/ou méthacryliques, pour la synthèse de polymères méthacrylates ou méthacryliques ou de copolymères exclusivement méthacryliques et/ou méthacrylates, comprenant une étape de mise en contact du ou desdits monomères avec l'un au moins des composés de formule (I) et (II) suivantes . R4 R4 rù Z- R3 R3 A Nom\ R2 A~~\ Nom\ R2 I R~ I R~ O O ZI dans lesquelles : -A représente un groupe hydrocarboné formant un cycle aromatique avec les deux atomes de carbone auxquels il se rattache, ce cycle pouvant porter des substituants ou pouvant porter un ou plusieurs cycles accolés, aromatiques ou aliphatiques, éventuellement substitués ; -R1r R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent, chacun indépendamment, un groupe alkyle, un groupe alcényle, un groupe aryle, un groupe -OH, un groupe -OR5 avec R5 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle, un groupe -COOH, un groupe - COOR6 avec R6 représentant un groupe alkyle, un groupealcényle, un groupe aryle ou un groupe aralkyle ; ou un groupe -CN ; R3 et R4 pouvant représenter également un atome d'hydrogène ou R3 et R4 pouvant se confondre en =X, X représentant 0 ou NR7, R7 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle entrant dans la définition de R1 à R7 pouvant comprendre un ou plusieurs substituants ; -Z représente un groupe de formule -CR8R9R10r dans laquelle R8r R9 représentent des groupes alkyle, Ru représente un groupe alcényle, aryle, aralkyle, CN ou COOR11r avec R11 représentant H, Li, Na, K, NH4, un groupe alkyle, alcényle, aryle, aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle, aralkyle entrant dans la définition de R8 à R11 pouvant comprendre un ou plusieurs substituants. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'on choisit, comme composés de formule (I), ceux représentés par la formule (Ia) suivante : o (Ia) dans laquelle RI, R2, R3 et R4 sont tels que définis dans la 1. 3. Procédé selon la 2, dans lequel R1 et R2 représente un groupe aryle, R3 et R4forment ensemble un groupe de formule =N-Ar, Ar correspondant à un groupe aryle. 4. Procédé selon la 1, dans 5 lequel l'on choisit comme composés de formule (II), ceux représentés par la formule (IIa) suivante : R R8 (IIa) dans laquelle RI, R2, R3, R4, R8, R9, R10 sont tels que définis dans la 1. 10 5. Procédé selon la 4, dans lequel R1 et R2 représentent un groupe aryle, R3 et R4 forment ensemble un groupe de formule =N-Ar, Ar représentant un groupe aryle, R8 et R9 représentent des 15 groupes méthyle, R10 représente un groupe de formule -COOAr, Ar représentant un groupe aryle. 6. Procédé selon la 4 ou 5, dans lequel l'on choisit comme composés de formule 20 (IIa) l'un des composés de formule suivante :dans lequel Ph représente un groupe phényle. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de mise en contact est réalisée, en outre, en présence d'un initiateur de radicaux libres choisi parmi les hydroperoxydes, les peroxydes de dialkyle, les peroxydes de diacyle, les peroxyesters, les peroxydicarbonates, les peroxyacétals ou les composés azoïques. 8. Procédé selon la 7, dans 15 lequel l'initiateur de radicaux libres est choisi parmi les peroxyesters, les peroxydicarbonates. 9. Procédé selon la 7 ou 8, dans lequel les peroxyesters sont choisis parmi le 20 peroxynéodécanoate de tert-butyle, le peroxynéodécanoate de tert-amyle, le peroxypyvalate de tert-butyle, le peroxynéodécanoate de a-cumyle. 10. Procédé selon la 7 ou 8, 25 dans lequel les peroxydicarbonates sont choisis parmi NO2le peroxydicarbonate de di(2-éthylhexyle), le peroxydicarbonate de di(n-propyle), le peroxydicarbonate de dicyclohexyle, le peroxydicarbonate de di(4-tert-butylcyclohexyle). 5 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le ou les monomères méthacryliques et/ou méthacrylates sont choisis parmi l'acide méthacrylique et ses sels, les 10 méthacrylates d'alkyle en C1-Cu, les méthacrylates de cycloalkyle en C5-C18r les méthacrylates d'alcényle, les méthacrylates d'aryle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle, les méthacrylates d'étheralkyle, les méthacrylates d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol, 15 les méthacrylates d'aminoalkyle, les méthacrylates de sels d'amine, les méthacrylates fluorés, les méthacrylates silylés, les méthacrylates phosphorés, le méthacrylate d' hydroxyéthylimidazolidone, le méthacrylate d' hydroxyéthylimidazolidinone, le 20 méthacrylate de 2-(2-oxo-1-imidazolinyl)éthyle ; et les mélanges de ceux-ci. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le polymère 25 préparé est le polyméthacrylate de méthyle. 13. Polymère méthacrylate ou méthacrylique ou copolymère exclusivement méthacrylique et/ou méthacrylate susceptible d'être obtenu par un procédé 30 tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 12. 14. Composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un polymère ou copolymère tel que défini à la 13. 15. Composition adhésive comprenant au moins un polymère ou copolymère tel que défini à la 13. 16. Composition thermoplastique comprenant au moins un polymère ou copolymère tel que défini à la 13. 17. Composé de formule (II) suivante : R4 R2 N Rt o Z dans laquelle : -A représente un groupe hydrocarboné formant un cycle 20 aromatique avec les deux atomes de carbone auxquels il se rattache, ce cycle pouvant porter des substituants ou pouvant porter un ou plusieurs cycles accolés, aromatiques ou aliphatiques, éventuellement substitués ; 25 -R1r R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent, chacun indépendamment, un groupe alkyle, 15un groupe alcényle, un groupe aryle, un groupe -OH, un groupe -OR5 avec R5 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle, un groupe -COOH, un groupe -COOR6 avec R6 représentant un groupe alkyle, un groupe alcényle, un groupe aryle ou un groupe aralkyle ; ou un groupe -CN ; R3 et R4 pouvant représenter également un atome d'hydrogène ou R3 et R4 pouvant se confondre en =X, X représentant 0 ou NR7, R7 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle entrant dans la définition de R1 à R7 pouvant comprendre un ou plusieurs substituants ; -Z représente un groupe de formule -CR8R9R10r dans laquelle R8r R9 représentent des groupes alkyles, R10 représente un groupe alcényle, aryle, aralkyle, CN ou COOR11r Rn représentant H, Li, Na, K, NH4, un groupe alkyle, alcényle, aryle, aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle, aralkyle entrant dans la définition de R8 à R11 pouvant comprendre un ou plusieurs substituants. 18. Composé selon la 17, répondant à la formule (IIa) suivante : R4 R8dans laquelle RI, R2, R3, R4, R8, R9, R10 sont tels que définis dans la 14. 19. Composé selon la 18, dans lequel R1 et R2 représentent un groupe aryle, R3 et R4 forment ensemble un groupe de formule =N-Ar, Ar représentant un groupe aryle, R8 et R9 représentent des groupes méthyle, R10 représente un groupe de formule - COOAr, Ar représentant un groupe aryle. 20. Composé selon l'une quelconque des 17 à 19, répondant à l'une des formules suivantes . dans lequel Ph représente un groupe phényle. 21. Procédé de préparation d'un composé de 20 formule (II) suivante : NO2dans laquelle : - A représente un groupe hydrocarboné formant un cycle aromatique avec les deux atomes de carbone auxquels il se rattache, ce cycle pouvant porter des substituants ou pouvant porter un ou plusieurs cycles accolés, aromatiques ou aliphatiques, éventuellement substitués ; -R1r R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent, chacun indépendamment, un groupe alkyle, un groupe alcényle, un groupe aryle, un groupe -OH, un groupe -OR5 avec R5 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle, un groupe -COOH, un groupe - COOR6 avec R6 représentant un groupe alkyle, un groupe alcényle, un groupe aryle ou un groupe aralkyle ; ou un groupe -CN ; R3 et R4 pouvant représenter également un atome d'hydrogène ou R3 et R4 pouvant se confondre en =X, X représentant 0 ou NR7, R7 représentant un groupe alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle ou aralkyle entrant dans la définition de R1 à R7 pouvant comprendre un ou plusieurs substituants ; - Z représente un groupe de formule -CR8R9R10r dans laquelle R3r R9 représentent des groupes alkyles, Ru représente un groupe alcényle, aryle, aralkyle, CN ouCOOR11r Rn représentant H, Li, Na, K, NH4, un groupe alkyle, alcényle, aryle, aralkyle ; les groupes alkyle, alcényle, aryle, aralkyle entrant dans la définition de R8 à R11 pouvant comprendre un ou plusieurs substituants ; ledit procédé comprenant une étape consistant à faire réagir un composé nitroxyde de formule (I) suivante : (I) dans laquelle A, R1r R2, R3 et R4 sont tels que définis ci-dessus ; avec un composé de formule (III) suivante : Z-X (III) dans laquelle Z est tel que défini ci-dessus et X représente un atome d'halogène ; dans un milieu comprenant au moins un solvant organique et un système organométallique comprenant un sel 20 métallique de formule MA M représente un métal de transition; A représente un atome d'halogène ; et et un ligand organique comprenant au moins un groupe 25 amine. 22. Procédé selon la 21, dans lequel M est Cu. R4 R2 23. Procédé selon la 21 ou 22, dans lequel le ligand organique comprenant au moins un groupe amine est choisi parmi : -la tris[2-(diméthylamino)éthyl]amine de formule suivante : (I H2)2N(CH3)2 (CH3)2N (CH2)2ùN (CH2)2ùN(CH3)2 -la N,N,N',N',N " -pentaméthyldiéthylènetriamine de formule suivante . CH3 (CH3)2N (CH2)2ùN (CH2)2ùN(CH3)2 -la N,N,N',N'-tétraméthyléthylènediamine de formule suivante : /CH3 /Nù(CH2)2ùN\ H3C CH3 -la 1,1,4,7,10,10-hexaméthyltriéthylènetétramine (connu sous l'abréviation HMTETA) de formule suivante : H C CH3 CH3 3\ 1 1 /Nù(CH2)2ùN (CH2)2ùN (CH2)2ùN H3C CH3 /CH3 43-les polyamines cycliques.
C,A
C08,A61,C07,C09
C08F,A61K,A61Q,C07D,C09J
C08F 2,A61K 8,A61Q 1,C07D 209,C08F 20,C09J 133
C08F 2/42,A61K 8/81,A61Q 1/00,C07D 209/40,C08F 20/18,C09J 133/10
FR2894247
A1
PROCEDE POUR L'EPURATION D'UNE SOLUTION AQUEUSE CHARGEE EN IODURE, CALCIUM, MAGNESIUM
20,070,608
Procédé pour l'épuration d'une solution aqueuse L'invention a pour objet l'épuration des solutions aqueuses, notamment les solutions aqueuses de chlorure de sodium. Elle concerne plus particulièrement un procédé d'épuration de solutions aqueuses contenant des ions iodure, du calcium et du magnésium. Les solutions aqueuses de chlorure de sodium obtenues A partir d'eau de mer ou par dissolution de sel gemme dans de l'eau contiennent diverses impuretés, parmi lesquelles figurent notamment du calcium, du magnésium, du fer, ainsi que des composés ammoniacaux (ammoniaque, chlorure d'ammonium), des composés iodés (iodures métalliques) et des composés bromés (bromures métalliques). Ces impuretés sont souvent nocives, par exemple lorsque les solutions de chlorure de sodium sont traitées dans des cellules d'électrolyse pour produire du chlore et de l'hydroxyde de sodium. En particulier, la présence d'ions iodure dans les solutions aqueuses de chlorure de sodium s'est révélée être une cause de perte de rendement des cellules d'électrolyse à membranes échangeuses de cations utilisées pour la production de chlore et de solutions aqueuses d'hydroxyde de sodium. Plus généralement, des teneurs excessives en iode, calcium et magnésium sont interdites par de nombreuses réglementations dans les eaux usées rejetées par les processus industriels. Dans le brevet EP-0659686B 1 [SOLVAY (Société Anonyme)], on décrit un procédé d'épuration d'une solution aqueuse de chlorure de métal alcalin contenant des ions iodure, selon lequel on oxyde les ions iodure en iode au moyen de chlore actif et on élimine l'iode sur une résine échangeuse d'anions, basique, halogénée, dans lequel on électrolyse la solution pour y générer le chlore actif in situ. Dans ce procédé connu, la régénération des résines échangeuses est effectuée en lavant la résine au moyen d'une solution d'un sel alcalin, par exemple du sulfite de sodium. Cette régénération nécessite l'utilisation d'équipements et réactifs spécifiques qui augmentent sensiblement le coût du procédé. L'invention vise à fournir un procédé simplifié qui soit plus économique que le procédé connu décrit ci-dessus. L'invention concerne dès lors un procédé d'épuration d'une solution aqueuse contenant des ions iodure, du calcium et/ou du magnésium, selon lequel dans une première étape on alcalinise la solution afin de précipiter du calcium et du magnésium, que l'on sépare, dans une seconde étape on oxyde la solution aqueuse issue de la première étape afin d'oxyder les ions iodure en iode et dans une troisième étape on élimine l'iode par mise en contact de la solution oxydée avec une résine échangeuse d'anions, basique, halogénée, la résine échangeuse étant régénérée au moyen d'une partie de la solution aqueuse issue de la première étape. Dans le procédé selon l'invention, les ions iodure peuvent être sous différentes formes. Dans le cas d'une solution aqueuse de chlorure de métal alcalin, ils sont généralement à l'état d'iodures métalliques, notamment d'iodure de métal alcalin. Ils sont naturellement présents dans l'eau de mer ou le sel gemme, lorsque la solution aqueuse est une solution aqueuse de chlorure de sodium. L'oxydation de la solution a pour fonction d'oxyder les ions iodure en iode moléculaire. L'oxydation peut se faire par toute technique appropriée. Avantageusement, elle est effectuée par réaction avec un oxydant. L'oxydant peut être de l'ozone. On recommande toutefois qu'il soit du chlore actif. Le chlore actif peut provenir de différentes sources telles qu'une source externe de chlore gazeux ou une électrolyse in situ telle que décrite dans EP0659686. Cependant, dans un mode d'exécution préféré du procédé, l'oxydation de la solution comprend l'introduction dans la solution d'une quantité précise d'hypochlorite de métal alcalin. On recommande d'éviter une oxydation excessive des ions iodure, qui conduirait à la formation d'anions iodate IO3-. Cette condition est imposée du fait que les anions iodate ne sont généralement pas adsorbés sur la résine utilisée dans le procédé. A cette fin, selon une variante avantageuse de ce mode d'exécution, on règle la quantité introduite de manière à réaliser dans la solution, un potentiel légèrement supérieur au potentiel d'oxydo-réduction de la réaction d'oxydation des ions iodure en iode moléculaire par le chlore actif 1-+Cl -*I +Cl- On sélectionne avantageusement un potentiel de 500 à 1000 mV, de préférence de 600 à 850 mV. Dans cette variante de l'invention, on réduit à une valeur négligeable le risque d'une formation intempestive d'anions iodate dans la solution. A l'issue de l'électrolyse, la solution aqueuse est mise en contact avec la résine échangeuse d'anions, de manière que l'iode soit adsorbé sur la résine. La résine échangeuse d'anions est une résine basique comprenant des sites cationiques fixes et des sites anioniques interchangeables, occupés par des anions halogène tels que Bf , Cl" et F. Des résines échangeuses d'anions utilisables dans le procédé selon l'invention sont celles dans lesquelles les sites cationiques fixes sont des groupes ammonium quaternaire fixés sur des polymères à longue chaine tels que des copolymères du styrène et du divinylbenzène. Des résines de ce type sont décrites dans le brevet US-A-2900352. Des résines qui conviennent bien sont les résines LEWATIT (LANXESS) et les résines AMBERLITE (ROHM & HAAS CO). La résine se présente généralement à l'état de granules, au contact desquels on fait circuler la solution. La résine utilisée dans le procédé selon l'invention doit avoir ses sites interchangeables adaptés à la solution à traiter. Dans le cas d'une solution de chlorure de métal alcalin, il sont occupés par des anions halogène. Les anions chlorure et iodure sont préférés. L'adsorption de l'iode libre de la solution sur la résine se fait alors avec formation de complexes polyhalogénés, vraisemblablement selon le processus réactionnel suivant : I2 + Cl- -> (12C1)- R+X" + (12C1)- - R+ (I2C1)" + )(- où : I2 représente l'iode moléculaire de la solution aqueuse, R+ représente un site cationique fixe de la résine, X- représente un ion halogénure occupant un site anionique inter changeable de la résine (par exemple un ion 1- ou Cl"). La résine est avantageusement du type macroporeux. On entend par ce terme des résines possédant une structure poreuse permanente, la taille des pores étant comprise de préférence entre 10 et 100 nm, de préférence entre 20 et 50nm. De telles résines peuvent être obtenues par polymérisation en présence d'un solvant non polymérisable qui, après évaporation laisse apparaître les pores. Un exemple de telle résines est la résine LEWATIT S 6328 fabriquée par LANXESS. On recommande que le pH de la solution traitée sur les résines soit inférieur à 5, avantageusement 3. On préfère que ce pH varie de 1,5 à 2. On a en effet observé que de telles valeurs de pH améliorent le fonctionnement des résines échangeuses, probablement parce qu'elles favorisent la stabilité des complexes (I2C1) D'autre part, dans le mode d'exécution du procédé dans lequel on introduit dans la solution une quantité précise d'hypochlorite de métal alcalin, de telles valeurs de pH permettent d'éviter une libération excessive de chlore par l'hypochlorite, ce qui réduit encore le risque de formation d'ions iodate. Le contrôle de pH peut être obtenu très simplement par ajout d'acide de préférence juste en amont de l'étape d'oxydation. La résine doit être régénérée périodiquement, lorsque ses sites sont saturés par les anions (12C1)-. Selon l'invention, la régénération est obtenue en lavant la résine avec une partie de la solution aqueuse, prélevée sur le courant issu de la première étape du procédé, dans des conditions réglées pour décomposer l'ion complexe (12C1)" en libérant de l'iode moléculaire. L'iode libéré peut être récupéré de la solution de lavage de manière connue en soi. Dans le procédé selon l'invention, le pH de la solution de régénération constitue un paramètre important pour le rendement de celle-ci. A cet effet, dans un mode d'exécution particulier du procédé selon l'invention, on exécute la régénération à pH alcalin, de préférence supérieur à 8. La réaction sur laquelle est basée la régénération est : 312+6OH--* IO3"+5I"+3H2O Puisque, selon l'invention, la résine est régénérée au moyen d'une partie de la solution épurée en calcium et magnésium par alcalinisation, en général aucune correction de pH ne sera toutefois nécessaire. En effet, l'épuration en calcium et en magnésium comprend avantageusement un traitement de la solution avec du carbonate de sodium et de l'hydroxyde de sodium, comme il est bien connu en technique (J. S. SCONCE - Chlorine, Its manufacture, Properties and Uses - Reinhold Publishing Corporation - 1962 - Pages 135 et 136). A la sortie d'une telle épuration en calcium et magnésium, la solution se trouve à un pH alcalin proche de 10, ce qui la rend très bien adaptée pour régénérer les résines échangeuses d'ions, en particulier les résines macroporeuses et en particulier lorsque la solution traitée est une solution de chlorure de métal alcalin telle que le sodium. Si nécessaire un complément d'alcalinisation peut être prévu. Le procédé comprend également avantageusement une étape de traitement d'épuration de la solution en composés ammoniacaux et en composés bromés, au moyen des techniques exposées dans le document EP-A-0399588. L'invention fournit un procédé intégré permettant d'épurer en continu de manière simple de nombreuses solutions aqueuses contaminées en ions iodure et en calcium et/ou magnésium. Elle peut être appliquée par exemple aux eaux rejetées par des processus industriels. L'invention trouve une application particulièrement intéressante pour l'épuration des solutions aqueuses de chlorure de sodium destinées à la fabrication du carbonate de sodium par le procédé à l'ammoniaque, ainsi qu'à la production d'hydroxyde de sodium par électrolyse ou électrodialyse. Des particularités et détails de l'invention vont ressortir de la description suivante de la figure unique du dessin annexé, qui représente le schéma d'une forme de réalisation particulière de l'installation selon l'invention. L'installation schématisée à la figure est destinée à épurer une solution aqueuse de chlorure de sodium contaminée par des composés du calcium et du magnésium (CaC12, MgC12) et par des iodures métalliques (iodures de sodium, de calcium et de magnésium). Elle comprend successivement une chambre de réaction 1, destinée à épurer la solution en calcium et en magnésium, une chambre de décantation 2, une chambre d'acidification 3, une chambre de réaction 4 destinée à l'oxydation des ions iodure de la solution en iode et une colonne 5 remplie de billes d'une résine macroporeuse échangeuse d'anions, dont les sites interchangeables sont saturés avec des anions halogène. Un réservoir 6 contenant de l'hypochlorite de sodium est connecté via des conduites 7 et 9 et une pompe doseuse 10 à la chambre de réaction 4. Un potentiostat 11, dont la fonction sera exposée plus loin, est relié à la pompe 10 et à une électrode auxiliaire 12 située dans le réacteur 4. Pendant le fonctionnement de l'installation schématisée à la figure, la solution aqueuse de chlorure de sodium à épurer, désignée par la notation de référence 14, est d'abord épurée en ses ions calcium et magnésium. A cet effet, on la traite dans la chambre de réaction 1 avec du carbonate de sodium 15 et avec de l'hydroxyde de sodium 16, pour précipiter le calcium et le magnésium à l'état de carbonate de calcium et d'hydroxyde de magnésium. On recueille ainsi de la chambre de réaction 1, une suspension aqueuse 17 que l'on transfère dans la chambre de décantation 2. On recueille de la chambre de décantation 2, d'une part, un précipité de carbonate de calcium et d'hydroxyde de magnésium 18 que l'on écarte et, d'autre part, une solution aqueuse de chlorure de sodium 19 que l'on introduit dans la chambre d'acidification 3. Dans celle-ci, la solution aqueuse 19 est additionnée d'une quantité suffisante d'acide chlorhydrique 20 pour amener le pH de la solution à une valeur voisine de 1,5 à 2. La solution acide de chlorure de sodium 21 que l'on recueille de la chambre 3 est éventuellement préchauffée dans un réchauffeur non représenté, puis introduite dans la chambre 4. La solution aqueuse passe ensuite dans la colonne de résine 5, via le conduit de jonction 8. La quantité de chlore actif sous forme d'hypochlorite de sodium introduite dans la cellule 4 est réglée par le débit de la pompe 10, de manière à réaliser une oxydation des ions iodure en iode moléculaire, sans formation substantielle d'anions iodate. A cet effet, la pompe 10 est pilotée par le potentiostat 11 et l'électrode auxiliaire 12, de manière que le potentiel électrochimique de la solution aqueuse dans la chambre 4 se stabilise à une valeur déterminée. La solution aqueuse entrant dans la colonne de résine 5 contient ainsi de l'iode moléculaire. Dans la colonne 5, la solution percole à travers la résine et l'iode qu'elle contient est progressivement absorbé sur la résine. On recueille à la sortie de la colonne 5 une solution aqueuse de chlorure de sodium 23, épurée en calcium, en magnésium et en iode. Selon l'invention, la colonne est régénérée au moyen d'un courant d'une solution de chlorure de sodium alcaline (13), prélevée à la sortie du décanteur (2). On peut éventuellement la soumettre à un traitement ultérieur d'épuration en composés ammoniacaux et en composés bromés, au moyen des techniques exposées dans le document EP-A-0399588. L'exemple dont la description suit sert à illustrer l'invention. Dans cet exemple, un débit de 2m3/h de solution aqueuse sensiblement saturée en chlorure de sodium (environ 300 g de chlorure de sodium par litre de solution) comprenant 5,5 mg/1 de calcium, 2,7 mg/1 de magnésium et 0,3-0,4 mg/1 d'ions iodure a été soumise à un procédé conforme à l'invention pour l'épurer en magnésium, calcium et ions iodure. Pour la résine, on a utilisé une colonne de 220 litres de résine LEWATIT S 6328 (LANXESS). Pour l'épuration en calcium et magnésium on a ajouté une quantité stoechiométrique de carbonate de sodium et d'hydroxyde de sodium, par litre de 30 solution à épurer. La solution aqueuse à épurer, acidifiée pour lui conférer une valeur de pH voisine de 1,7 a été oxydée par ajout d'un courant d'hypochlorite de sodium diluée contenant 180 ppm de chlore actif. Le débit de ce courant a été réglé de manière à obtenir dans la chambre de réaction un potentiel d'oxydoréduction de 35 740mV. Dans la solution de chlorure de sodium épurée, recueillie de la colonne de résine, on a mesuré une teneur en iode égale à 0,01 mg/1. La colonne a été régénérée au moyen d'un courant de 1,5 m3/h prélevé sur le courant de solution de chlorure de sodium, alcalinisé jusqu'à une valeur de pH de 11 par ajout d'hydroxyde de sodium. Suite à la régénération, plus de 80% de l'iode retenu par la colonne de résine a été récupéré
Procédé d'épuration d'une solution aqueuse contenant des ions iodure, du calcium et du magnésium, selon lequel dans une première étape on alcalinise la solution afin de précipiter du calcium et du magnésium que l'on sépare et dans une seconde étape on oxyde la solution aqueuse issue de la séparation afin d'oxyder les ions iodure en iode qu'on élimine sur une résine échangeuse d'anions, basique, halogénée, la résine échangeuse étant régénérée au moyen d'une partie de la solution aqueuse issue de la séparation.
1 - Procédé d'épuration d'une solution aqueuse (14) contenant des ions iodure, du calcium et/ou du magnésium, selon lequel dans une première étape on alcalinise la solution afin de précipiter du calcium et du magnésium, que l'on sépare, dans une seconde étape on oxyde la solution aqueuse (19) issue de la première étape afin d'oxyder les ions iodure en iode et dans une troisième étape on élimine l'iode par mise en contact de la solution oxydée (8) avec une résine échangeuse d'anions (5), basique, halogénée, la résine échangeuse étant régénérée au moyen d'une partie (13) de la solution aqueuse issue de la première étape. 2 - Procédé selon la précédente, dans lequel la solution aqueuse est une solution de chlorure de métal alcalin 3 - Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'avant d'oxyder la solution issue de la première étape, on l'acidifie. 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'on acidifie la solution à pH inférieur à 3. 5 - Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'on acidifie la solution à pH de 1,5 à 2. 6 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on oxyde la solution aqueuse au moyen de chlore actif. 7 - Procédé selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'on règle l'oxydation de manière à réaliser dans la solution un potentiel supérieur au potentiel d'oxydo-réduction de la réaction d'oxydation des ions iodure en iode moléculaire par le chlore actif. 8 - Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'on règle l'oxydation au moyen du débit de chlore actif introduit dans la solution, de manière à y obtenir réaliser un potentiel de 600 à 850 mV. 9 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en que la résine échangeuse d'ions est macroporeuse. 10 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est appliqué aux solutions aqueuses de chlorure de sodium.
C
C02,C01
C02F,C01D
C02F 9,C01D 3,C02F 1
C02F 9/04,C01D 3/16,C02F 1/42,C02F 1/76
FR2895576
A1
CONNECTEUR COMPRENANT UN BOITIER ET UNE PLURALITE DE GROUPES DE CONTACTS MAINTENUS DANS LEDIT BOITIER LE LONG D'UNE DIRECTION ORTHOGONALE A UNE DIRECTION D'ADAPTATION DU CONNECTEUR
20,070,629
La présente invention concerne un connecteur, et plus particulièrement un connecteur capable d'une transmission à grande vitesse. De manière conventionnelle, il a été proposé un connecteur capable d'une transmission à grande vitesse pourvu de groupes de contacts et d'un boîtier (voir la demande de brevet japonais publiée No. 2002-334748, paragraphes [0018] et [0019], Fig. 3). Chacun des groupes de contacts comprend un contact de masse, un contact de signal positif et un contact de signal négatif. Le contact de masse comporte une première partie de contact et une première partie de connexion. Le contact de signal positif comporte une seconde partie de contact et une seconde partie de connexion. Le contact de signal négatif comporte une troisième partie de contact et une troisième partie de connexion. Les groupes de contacts sont maintenus dans le boîtier. Les première, deuxième et troisième parties de contact et les première, deuxième et troisième parties de connexion des groupes de contacts sont disposées dans la direction de la largeur du boîtier. Le pas des première, deuxième et troisième parties de connexion est chacun 1,5 fois plus large que celui des première, deuxième et troisième parties de contact. Actuellement, le diamètre des câbles tend à s'accroître de manière à améliorer les caractéristiques de transmission du connecteur. Cependant, dans des connecteurs tels que celui décrit ci-dessus, le pas des première, deuxième et troisième parties de connexion est uniquement 1,5 fois plus large que respectivement celui des première, deuxième et troisième parties de contact. Par conséquent, le connecteur rencontre des problèmes pour réaliser des connexions quand des câbles de diamètre important son utilisés. Bien qu'il soit possible d'augmenter le pas des première, deuxième et troisième parties de connexion en augmentant la taille du boîtier, cela n'est pas souhaitable car cela augmente de manière indésirable la taille du connecteur. En outre, bien qu'il soit possible d'augmenter le pas des première, deuxième et troisième parties de connexion en les disposant selon deux rangées alternativement décalées, cela n'est pas souhaitable car cela engendre la dégradation des caractéristiques de transmission du connecteur du fait que les paires de signaux deviennent adjacentes à d'autres paires de signaux. Au regard de ces problèmes, la présente invention propose de fournir un connecteur qui possède des caractéristiques de transmission excellentes tout en étant capable de faciliter les opérations de connexion. Pour atteindre cet objectif, la présente invention propose un connecteur comprenant un boîtier pouvant être adapté à un connecteur homologue ; et une pluralité de groupes de contacts, chaque groupe de contacts comprenant un contact de masse incluant une première partie de contact et une première partie de connexion, un premier contact de signal incluant une seconde partie de contact et une seconde partie de connexion et un second contact de signal incluant une troisième parsie de contact et une troisième partie de connexion, lesdits groupes de contacts étant maintenus dans ledit boîtier le long d'une direction orthogonale à une direction d'adaptation du connecteur. L'invention se caractérise en ce que lesdites première, deuxième et troisième parties de contact de tous lesdits groupes de contacts sont disposées sur une seule ligne imaginaire substantiellement orthogonale à la direction d'adaptation du connecteur, en ce que les lignes imaginaires connectant la première, la deuxième et la troisième parties de connexion de chaque groupe de contacts forment un triangle isocèle et en ce que les lignes imaginaires connectant les premières parties de connexion de tous les groupes de contacts forment une ligne en zigzag. Dans cette configuration du connecteur selon l'invention, la ligne imaginaire reliant les première, deuxième et troisième parties de connexion de chaque groupe de contacts forme un triangle isocèle et la ligne imaginaire reliant les premières parties de connexion de tous les groupes de contacts forme une ligne en zigzag, de manière à ce qu'il soit possible de doubler le pas des première, deuxième et troisième parties de connexion par rapport à celui des première, deuxième et troisièmes parties de contact sans augmenter la largeur du boîtier. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdits contacts de masse 25 sont connectés les uns aux autres. Dans cette configuration représentative d'un mode de réalisation préféré, il est possible de fournir un connecteur qui comporte des caractéristiques de transmission excellentes et qui est en même tant capable de faciliter les opérations de connexion. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdites première, 30 deuxième et troisième parties de contact de tous lesdits groupes de contacts sont disposées sur une seule ligne imaginaire à un pas prédéterminé. L'objet décrit précédemment, ainsi que d'autres objets, représentations et avantages de la présente invention seront mieux compris au regard de la description suivante réalisée en relation avec les dessins suivants, parmi lesquels : la Fig. 1 est une vue en perspective d'un connecteur de prise selon un mode de 5 réalisation de la présente invention ; la Fig. 2 est une vue de face d'un boîtier et des contacts du connecteur de prise de la Fig. 1 ; la Fig. 3A est une vue en plan des contacts de masse de la Fig. 2 ; la Fig. 3B est une vue de côté des mêmes contacts de masse de la Fig. 2 ; 10 la Fig. 4 est une vue en plan d'un autre type de contacts de masse ; la Fig. 5A est une vue en plan des contacts de signaux de la Fig. 2 pour la connexion du côté haut ; la Fig. 5B est une vue de côté de ces mêmes contacts de signaux de la Fig. 2 pour la connexion du côté haut ; 15 la Fig. 6A est une vue en plan des contacts de signaux de la Fig. 2 pour la connexion du côté bas ; la Fig. 6B est une vue de côté de ces mêmes contacts de signaux de la Fig. 2 pour la connexion du côté bas ; la Fig. 7 est une vue en perspective du boîtier de la Fig. 2 et c'un plateau de 20 localisation avant montage dans le boîtier ; la Fig. 8 est une vue en plan du boîtier et des contacts de la Fig. 2 ; la Fig. 9 est une vue arrière du boîtier et des contacts de la Fig. 2 ; la Fig. 10 est une vue en coupe du boîtier et des contacts de la Fig. 2 ; la Fig. 11 est une vue arrière du boîtier et du plateau de localisation représenté à 25 la Fig. 7, dans un état dans lequel le plateau de localisation est monté dans le boîtier ; la Fig. 12 est une vue en coupe du boîtier et du plateau de localisation représenté à la Fig. 11 ; la Fig. 13 est une vue en plan du connecteur de prise représenté à la Fig. 1 dans un état dans lequel les câbles y sont connectés ; 30 la Fig. 14 est une vue arrière du connecteur de prise représenté à la Fig. 13 ; la Fig. 15 est une vue en perspective d'un connecteur de carte de circuit imprimé qui est un connecteur homologue associé au connecteur de prise représenté à la Fig. 13; et la Fig. 16 est une vue de côté du connecteur de prise représenté à la Fig. 13 et du connecteur de carte de circuit imprimé de la Fig. 15 dans un état dans lequel le connecteur de prise est connecté au connecteur de carte de circuit imprimé ; La Fig. 1 représente un mode de réalisation préféré d'un connecteur selon l'invention. Ce connecteur est un connecteur de prise 1. Un tel connecteur de prise 1 comporte un boîtier 7 incluant un embout de connexion 11 pourvu l'une partie de contact 111 et un capot de protection 12 portant l'embout de connexion 11. La partie de contact 111 de l'embout de connexion 11 laisse apparaître une pluralité de groupes de contacts 6, 6' et de contacts 10. Le connecteur de prises 1 comporte en outre un plateau de localisation 8 (représenté à la Fig. 7) prévu pour s'emboîter sur le boîtier 7. Le connecteur de prise 1 est un connecteur d'interface pour la transmission à haute vitesse. On notera que, bien que le présent mode de réalisation montre un connecteur de prise 1, la présente invention peut également être appliquée à un connecteur de 15 réceptacle. Comme cela est mieux représenté à la Fig. 2, les groupes de contacts 6 et 6' et les contacts 10 sont disposés dans la direction W de la largeur du boîtier 7. Chaque groupe de contacts 6 et 6' forme une ligne de transmission différentielle. Ainsi que cela est représenté sur la Fig. 2, lorsque l'on compte depuis le côté gauche du boîtier 20 7, les groupes de contacts 6 sont situés à des positions impaires et les groupes de contacts 6' sont situés à des positions paires. Chaque groupe de contacts 6 comprend un contact de masse 3, un premier contact de signal 4 et un second signal de contact 5. De même, chaque groupe de contacts 6' comprend un contact de masse 3', un premier contact de signal 4' et un second signal de contact 5'. 25 Les contacts 10 sont utilisés comme contacts pour des signaux généraux, pour l'alimentation ou équivalent. L'embout de connexion 11 est conducteur électriquement. Le capot de protection 12 a des propriétés isolantes et couvre l'embout de connexion 11 à l'exception de la partie de contact 111 de l'embout de connexion 11. 30 Les contacts de masse 3 et 3' sont représentés aux Figs. 3A et 3B. Le contact de masse 3 est élastique et généralement coudé. I 1 comporte une première partie de contact 31, une première partie d'ajustement par pression 32, une partie décentrée 33, une première partie coudée 34 et une première partie de connexion 35. La première partie de contact 31 possède un premier point de contact arqué 31a. La première partie d'ajustement par pression 32 est contiguë avec la première partie de contact 31 et possède une pluralité de noeuds 32a. La partie décentrée 33 est coudée et s'étend entre la partie d'ajustement par pression 32 et la première partie coudée 34 de manière à ce que la ligne centrale de la première partie coudée 34 soit décalée par rapport à la ligne centrale de la première partie de contact 31. La direction de décentrage de la première partie coudée 34 par rapport à la partie décentrée 33 est à droite comme cela est représenté à la Fig. 3A, et la quantité de décentrage est approximativement égale à la moitié du pas Pl des premières parties de contact 31 et 31'. La première partie coudée 34 s'étend entre la partie décentrée 33 et la première partie de connexion 35, comme cela est représenté à la Fig. 3B, et sert à rapprocher la première partie de connexion 35 d'une fente d'ajustement par pression associée 72a (Fig. 10) décrite ci-après. La première partie de connexion 35 est contiguë avec la première partie coudée 34. Comme cela est représenté aux Figs. 3A et 3B du présent mode de réalisation, le contact de masse 3' est intégralement formé avec le contact de masse Le contact de masse 3' comprend une première partie de contact 31', une première partie d'ajustement par pression 32', une partie décentrée 33', une première partie coudée 34' et une première partie de connexion 35'. Ces parties, à l'exception de la première partie coudée 34', sont construites de manière similaire à la première partie de contact 31, la première partie d'ajustement par pressage 32, la partie décentrée 33 et la première partie de connexion 35 du contact de masse 3 et ne seront par conséquent pas décrites plus en détail ci-après. La première partie coudée 34' s'étend entre la partie décentrée 33' et la première partie de connexion 35' et, comme cela est représenté à la Fig. 3B, sert à éloigner la première partie de connexion 35' de la fente d'ajustement par pressage associée 72a décrite plus loin. Avantageusement, puisque le contact de masse 3 et le contact de masse 3' sont intégralement formés l'un avec l'autre, il est possible de réaliser facilement des opérations d'ajustement par pression des contacts de masse 3 et 3' dans le boîtier 7. La Fig. 4 est une vue en plan d'un autre type de contacts de masse. Comme cela est représenté à la Fig. 4, une pluralité de contacts de masse 203 et 203' sont indépendant les uns des autres. De manière plus spécifique, des parties décentrées 233 et 233' sont séparées et indépendantes des parties décentrées adjacentes respectives 233' et 233. Puisque les parties des contacts de masse 203 et 203', à l'exception des parties décentrées 233 et 233', sont réalisées de manière similaires aux parties correspondantes des contacts de masse 3, elles sont désignées par les mêmes numéros de référence et leur description détaillée sera omise. Le contact de signal 4 est élastique et généralement coudé. Comme le montrent les Figs. 5A et 5B, le contact de signal 4 comporte une seconde partie de contact 41, une seconde partie d'ajustement par pression 42, une seconde partie coudée 43 et une seconde partie de connexion 44. La seconde partie de contact 41 possède un second point de contact arqué 41a. La seconde partie d'ajustement par pressage 42 est contiguë avec la seconde partie de contact 41 et possède une pluralité de noeuds 42a. La seconde partie coudée 43 s'étend entre la seconde partie d'ajustement par pression 42 et la seconde partie de connexion 44 comme cela est représenté à la Fig. 5B et permet d'éloigner la seconde partie de connexion 44 d'une fente d'ajustement par pression associée 72a décrite plus loin. La seconde partie de connexion 44 est connectée à la seconde partie coudée 43 dans un état décentré. La direction de décentrage de la seconde partie de connexion 44 par rapport à la seconde partie coudée 43 est à gauche sur la Fig. 5A et la quantité de décentrage est égale à la moitié du pas P2 des encoches 71a (voir Fig. 5A) décrites ci-après. Le contact de signal 5 est élastique et généralement coudé. Comme le montrent les Figs. 5A et 5B, le contact de signal 5 comporte une troisième partie de contact 51, une troisième partie d'ajustement par pression 52, une troisième partie coudée 53 et une troisième partie de connexion 54. La troisième partie de contact 51 possède un second point de contact arqué 51a. La troisième partie d'ajustement par pression 52 est contiguë avec la troisième partie de contact 51 et possède une pluralité de noeuds 52a. La troisième partie coudée 53 s'étend entre la troisième partie d'ajustement par pression 52 et la troisième partie de connexion 54 et de manière similaire à la seconde partie coudée 43 permet d'éloigner la troisième partie de connexion 54 de la fente d'ajustement par pressage associée 72a décrite plus loin. La troisième partie de connexion 54 est connectée à la troisième partie coudée 53 dans un état décentré. La direction de décentrage de la troisième partie de connexion 54 par rapport à la troisième partie coudée 53 est à droite sur la Fig. 5A et la quantité de décentrage est égale à la moitié du pas P2 des encoches 71a (voir Fig. 5A). Le groupe de contacts 6' comprend un contact de masse 3', un premier contact de signal 4' et un second contact de signal 5'. Comme cela est représenté aux Figs. 6A et 6B, le contact de signal 4' comporte une seconde partie de contact 41', une seconde partie d'ajustement par pression 42', une seconde partie coudée 43' et une seconde partie de connexion 44'. Ces parties, à l'exception de la seconde partie coudée 43', sont construites de manière similaire à la seconde partie de contact 41, la seconde partie d'ajustement par pression 42 et la seconde partie de connexion 44 du contact de signal 4 et ne seront par conséquent pas décrites plus en détail ci-après. La seconde partie coudée 43' s'étend entre la seconde partie d ajustement par pressage 42' et la seconde partie de connexion 44' et, ainsi que cela est: représenté à la Fig. 10, sert à rapprocher la seconde partie de connexion 44' de la fente d'ajustement par pressage associée 72a associée. Comme le montrent les Figs. 6A et 6B, le contact de signal 5' comprend une troisième partie de contact 51', une troisième partie d'ajustement par pression 52', une troisième partie coudée 53' et une troisième partie de connexion 54'. Ces parties, à l'exception de la troisième partie coudée 53', sont réalisées de manière similaire à la troisième partie de contact 51, la troisième partie d'ajustement par pression 52 et la troisième partie de connexion 54 du signal de contact 5. Par conséquent, elles ne seront pas décrites plus en détail ci-après. La troisième partie coudée 53' s'étend entre la troisième partie d'ajustement par pressage 52' et la troisième partie de connexion 54' et de manière similaire à la seconde partie coudée 43' sert à rapprocher la troisième partie de connexion 54'de la fente d'ajustement par pressage 72a. On notera que, bien que les parties de contact 31, 41, 51, 31', 41' et 51' sont en forme de ressort à lame, elles pourraient être en forme d'ergot. Comme cela est représenté aux Figs. 7 à 10, le boîtier 7 comprend une partie de réception 71, une partie de prise de contact 72 et une partie d'adaptation 73. La partie de réception 71 reçoit les parties de contact respectives des contacts (non représentés) d'un connecteur de circuit imprimé 21 (voir Fig. 15). En outre, la partie de réception 71 possède une pluralité de rainures d'adaptation 7la formées sur une ligne imaginaire unique L substantiellement orthogonale à la direction d'adaptation D du connecteur 21 représentée par une flèche sur la Fig. 8, distantes du pas P2 prédéterminé. Les rainures d'adaptation 71a s'entendent dans la direction d'adaptation D du connecteur. Les rainures d'adaptation 71a adaptent la première partie de contact 31, la seconde partie de contact 41, la troisième partie de contact 51, la première partie de contact 31', la seconde partie de contact 41', la troisième partie de contact 51' (voir Fig. 8) et les parties de contact respectives 101 (voir Fig. 7) des contacts 10 dans une ligne s'étendant le long de la direction W de la largeur du boîtier 7. La partie de prise de contact 72 comporte des fentes d'ajustement par pression 72a dans la continuité des rainures d'adaptation 71a. Dans les fentes d'ajustement par pression 72a sont ajustées par pression la première partie d'ajustement par pression 32, la seconde partie d'ajustement par pression 42, la troisième partie d'ajustement par pression 52, la première partie d'ajustement par pression 32', la seconde partie d'ajustement par pression 42', la troisième partie d'ajustement par pression 52' et les parties d'ajustement par pression respectives des contacts de signaux-généraux et similaires. Comme le montrent les Figs. 7 à 12, la partie d'adaptation 73 adapte la première partie de connexion 35, la seconde partie de connexion 44, la troisième partie de connexion 54, la première partie de connexion 35', la seconde partie de connexion 44' et la troisième partie de connexion 54'. En outre, la partie d'adaptation 73 adapte les extrémités de câbles twinaxiaux 16 (Fig. 13), et le plateau de positionnement 8 (Fig. 7 11 et 12). La partie d'adaptation 73 comporte des fentes de prise 73a. Le plateau de positionnement 8 possède des faces haute et basse comportant des rainures de prise 81. Ces rainures de prise 81 maintiennent les parties de connexion 35, 44, 54, 35', 44' et 54'. En outre, le plateau de positionnement 8 possède des parties de prise de câble 82 formées dans ses faces haute et basse. Les parties de prise de câble 82 maintiennent les câbles twinaxiaux 16. Le plateau de positionnement 8 possède des saillies 83 formées sur les faces des côtés. Ces saillies 83 sont insérées dans les fentes de prise 73a et sont maintenues par la partie d'adaptation 73. Ainsi, est réalisé le montage du plateau de positionnement 8 sur la partie d'adaptation 73 du boîtier 7. Comme cela est représenté aux Figs. 13 et 14, chaque câble twinaxial 16 comprend une ligne de fuite 13, une ligne de signal positif 14 et une ligne de signal négatif 15. La ligne de fuite 13 est connectée à la première partie de connexion 35 ou 35'. La ligne de signal positif 14 est connectée à la seconde partie de connexion 44 ou 44'. La ligne de signal négatif 15 est connectée à la troisième partie de connexion 54 ou 54'. On notera en outre que, bien que dans le présent mode de réalisation les câbles twinaxiaux sont utilisés, cela n'a pas d'effet limitatif, et des câbles coaxiaux pourraient également être utilisés. L'attribution du pas des parties de connexion 35, 44 et 54 de chaque groupe 6 et l'attribution du pas des parties de connexion 35', 44' et 54' de chaque groupe de contacts 6' est décrit en référence à la Fig. 11. Les parties de connexion 35, 44, 54, 35', 44' et 54' sont disposées en deux rangées le long de la direction W de la largeur du boîtier 7. Avantageusement, cette disposition des parties de connexion 35, 44, 54, 35', 44' et 54' en deux rangées permet de doubler les pas des parties de connexion 35, 44, 54, 35', 44' et 54' par rapport aux parties de contact 31, 41, 51, 31', 41' et 51' sans augmenter la largeur du boîtier. Cela rend plus facile les opérations de connexion des câbles twinaxiaux 16 aux groupes de contacts du connecteur de prise 1. Les lignes imaginaires L1 connectant les parties de connexion 35, 44 et 54 forment un triangle isocèle. Les lignes imaginaires L1' connectant les parties de connexion 35', 44' et 54' forment également un triangle isocèle, mais l'orientation de ce triangle isocèle est opposée à l'orientation du triangle isocèle formé par les lignes imaginaires L1 connectant les parties de connexion 35, 44 et 54. En outre, les lignes imaginaires L2 connectant les parties de connexion 35 et 35' formera des zigzags. Plus spécifiquement, les zigzags sont formés par les lignes imaginaires L2 qui relient alternativement le sommet d'un triangle isocèle formé par les lignes imaginaires L1 et le sommet d'un triangle isocèle formé par les lignes imaginaires L1'. Avantageusement, les lignes imaginaires L1 connectant les parties de connexion respectives 35, 44 et 54 du contact de masse 3, du signal de contact 4 et du signal de contact 5 constituant chaque groupe de contacts 6 forment un triangle isocèle et les lignes imaginaires L1' connectant les parties de connexion respectives 35', 44', et 54' du contact de masse 3', du signal de contact 4' et du signal de contact 5' constituant le groupe de contacts 6' forment un triangle isocèle. C'est pourquoi il est possible d'assurer un équilibre entre les caractéristiques de transmission des lignes de transmission différentielles. En outre, dans les groupes de contacts 6 et 6', les distances des parties de connexion 35 et 35' des contact de masse 3 et 3' aux parties de connexion associées 44 et 54 et 44' et 54' des paires respectives des contacts de signaux 4, 5 et 4', 5' sont égales les unes aux autres. En outre, entre les parties de connexion respectives 44 et 54 des contacts de signaux 4 et 5 et les parties de connexion respectives 44 et 54 des contacts de signaux 4 et 5 les plus proches, il est interposé la partie de connexion 35' du contact de masse 3' et, de manière similaire, entre les parties de connexion respectives 44' et 54'des contacts de signaux 4' et 5' et les parties de connexion respectives 44' et 54' des contacts de signaux 4' et 5' les plus proches, il est interposé la partie de connexion 35 du contact de masse 3 du groupe de contacts ,5. De ce fait, le bruit peut être éliminé, rendant possible l'obtention de caractéristiques de transmission stables (correspondance entre impédance et réduction de diaphonie). Le connecteur de circuit imprimé 21 est représenté aux Figs. 15 et 16. Ce connecteur de circuit imprimé 21 est monté sur un circuit imprimé 20. C'est un connecteur homologue associé au connecteur de prise 1. Il possède un embout de connexion 29 comportant un boîtier (non représenté et des groupes de contacts (non représentés), de manière similaire au connecteur de prise 1. L'embout de connexion 29 possède en outre des ressorts 29a. Quand le connecteur de prise 1 est inséré dans le connecteur de circuit imprimé 21 comme cela est représenté à la Fig. 16, les ressorts 29a sont placés en contact avec l'embout de connexion 11 du connecteur de prise 1. Il sera en outre compris par l'homme du métier que les éléments décrits précédemment représentent des modes de réalisation préférés de la présente invention et que les différents changements et modifications qui pourraient y être faits ne sortiraient pas du cadre et de la portée de l'invention
La présente invention concerne un connecteur comprenant un boîtier pouvant être adapté à un connecteur homologue ; et une pluralité de groupes de contacts, chaque groupe de contacts comprenant un contact de masse incluant une première partie de contact et une première partie de connexion, un premier contact de signal incluant une seconde partie de contact et une seconde partie de connexion et un second contact de signal incluant une troisième partie de contact et une troisième partie de connexion, lesdits groupes de contacts étant maintenus dans ledit boîtier le long d'une direction orthogonale à une direction d'adaptation du connecteur.Selon l'invention lesdites première, deuxième et troisième parties de contact de tous lesdits groupes de contacts sont disposées sur une seule ligne imaginaire substantiellement orthogonale à la direction d'adaptation du connecteur, en ce que les lignes imaginaires connectant la première, la deuxième et la troisième partie de connexion de chaque groupe de contacts forment un triangle isocèle et en ce que les lignes imaginaires connectant les premières parties de connexion de tous les groupes de contacts forment une ligne en zigzag.
1. Connecteur comprenant : un boîtier (7) pouvant être adapté à un connecteur homologue (21) ; et une pluralité de groupes de contacts (6, 6'), chaque groupe de contacts (6, 6') comprenant un contact de masse (3, 3') incluant une première partie de contact (31, 31') et une première partie de connexion (35, 35'), un premier contact de signal (4, 4') incluant une seconde partie de contact (41, 41') et une seconde partie de connexion (44, 44') et un second contact de signal (5, 5') incluant une troisième partie de contact (51, 51') et une troisième partie de connexion (54, 54'), lesdits groupes de contacts (6, 6') étant maintenus dans ledit boîtier (7) le long d'une direction orthogonale à une direction d'adaptation (D) du connecteur (21), caractérisé en ce que lesdites première, deuxième et troisième parties de contact (31,31', 41, 41', 51, 51') de tous lesdits groupes de contacts (6, 6') sont disposées sur une seule ligne imaginaire (L) substantiellement orthogonale à la direction d'adaptation (D) du connecteur (21), en ce que les lignes imaginaires (L1, L1') connectant la première, la deuxième et la troisième partie de connexion (35, 35', 44, 44', 54, 54') de chaque groupe de contacts (6, 6') forment un triangle isocèle et en ce que les lignes imaginaires (L2) connectant les premières parties de connexion (35, 35') de tous les groupes de contacts (6, 6') forment une ligne en zigzag. 2. Connecteur selon la 1, caractérisé en ce que lesdits contacts de masse (3, 3') sont connectés les uns aux autres. 3. Connecteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites première, deuxième et troisième parties de contact (31,31', 41, 41', 51, 51') de tous lesdits groupes de contacts (6, 6') sont disposées sur une seule ligne imaginaire (L) à un pas (Pl, P2) prédéterminé.
H
H01
H01R
H01R 13
H01R 13/02
FR2898306
A1
STRUCTURE SUPPORT POUR SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE A DISPOSITIF DE COULISSEMENT ARTICULE
20,070,914
L'invention concerne une structure support pour siège de véhicule automobile. On connaît des sièges de véhicule automobile pouvant coulisser par rapport à un plancher du véhicule au moyen 5 d'une structure support comprenant : - deux dispositifs de coulissement comprenant chacun une glissière fixée sur le plancher, les glissières s'étendant selon une direction longitudinale, écartées l'une de l'autre, chaque dispositif de coulissement 10 comprenant en outre des moyens de retenue, - une base qui supporte une assise du siège, s'étendant entre les glissières selon une direction transversale. La base est retenue sur la glissière de chaque 15 dispositif de coulissement par les moyens de retenue dudit dispositif de coulissement. Préalablement à sa fixation sur le plancher du véhicule, la structure support est généralement assemblée sur une empreinte. L'empreinte comprend des moyens de 20 fixation qui correspondent à des moyens de fixation au plancher du véhicule selon un axe de fixation. En particulier, les glissières sont fixées sur l'empreinte par l'intermédiaire de moyens de fixation, adoptant ainsi une orientation initiale adaptée à 25 l'orientation de l'axe de fixation. Deux surfaces de la base sont ensuite chacune mises en contact avec une surface de l'un des dispositifs de coulissement.. Les surfaces sont maintenues en contact par l'intermédiaire des moyens de retenue. 30 La structure support assemblée est retirée de l'empreinte pour être fixée par les moyens de fixation au plancher du véhicule. Or, la base d'une structure support telle que décrite ci-dessus peut présenter des variations géométriques de sorte que les surfaces de la base avec lesquelles les surfaces des dispositifs de coulissement sont maintenues en contact ne permettent pas de garder les glissières dans leur orientation initiale. En effet, lorsque la structure support est retirée de l'empreinte, les glissières sont libérées des contraintes qui les maintiennent dans leur orientation initiale. Les contacts surfaciques entre la base et les dispositifs de coulissement contraignent les glissières et les décalent angulairement par rapport à leur orientation initiale. Le décalage angulaire de chacune des glissières pose des problèmes de montage de la structure support dans le véhicule. Les problèmes de montage sont d'autant plus importants que le matériau constituant la base ou la géométrie de la base lui confère une capacité de déformation élastique ou que les moyens de fixation au plancher comprennent un élément allongé. L'invention vise à résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus en proposant une structure support comprenant des portées d'articulation qui sont agencées pour établir des contacts linéaires s'étendant entre au moins l'un des dispositifs de coulissement et la base selon une ligne de contact, de sorte qu'au moins l'un des dispositifs de coulissement est articulé en rotation par rapport à la base. Ainsi, l'articulation par rapport à la base de chaque dispositif de coulissement articulé permet de compenser les défauts ou les disparités concernant la forme de la base. En particulier, l'articulation d'au moins l'un des dispositifs de coulissement permet de réduire le décalage angulaire relatif entre les dispositifs de coulissement et rend possible le montage de la structure support sur le plancher du véhicule. Pour faciliter ce montage, on peut prévoir que chacun des dispositifs de coulissement soit articulé en rotation par rapport à la base. A cette fin, les portées d'articulation peuvent 5 établir des contacts linéaires s'étendant entre chaque dispositif de coulissement et la base selon une ligne de contact. Un décalage angulaire autour de la direction longitudinale des glissières engendre des défauts de 10 parallélisme entre les glissières et le plancher. Les glissières ne peuvent alors pas être fixées par les moyens de fixation au plancher selon un axe de fixation sensiblement perpendiculaire au plancher. Dans un mode de réalisation, on prévoit de pouvoir 15 orienter chaque dispositif de coulissement articulé autour de la direction longitudinale. Ainsi, les contacts linéaires peuvent s'étendre sensiblement selon la direction longitudinale, de sorte à autoriser une articulation en rotation entre chaque 20 dispositif de coulissement articulé et la base autour d'un axe d'articulation qui s'étend sensiblement parallèlement à la direction longitudinale. Lors du montage sur l'empreinte des structures supports connues, les moyens de retenue de chaque 25 dispositif de coulissement peuvent provoquer des déformations de la base susceptibles de modifier sa géométrie et de la fragiliser. Pour résoudre ce problème, on prévoit que les portées d'articulation établissent des contacts linéaires 30 entre les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement articulé et la base. Les portées d'articulation peuvent établir en outre des contacts linéaires entre la glissière de chaque dispositif de coulissement articulé et la base. 35 On peut ainsi réaliser une articulation dans un encombrement limité. Dans un mode de réalisation particulier, pour déterminer un positionnement relatif de chaque dispositif de coulissement articulé et de la base et une localisation de l'articulation, les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement articulé peuvent comprendre une tige de retenue et un élément d'arrêt lié à la tige de retenue, chaque tige de retenue s'étendant selon un axe de retenue et passant au travers d'un trou ménagé sur la base. Les contacts linéaires permettent d'obtenir une meilleure maîtrise de la direction et du point d'application des sollicitations exercées par les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement articulé pour retenir la base sur la glissière dudit dispositif. On peut prévoir que la ligne de contact entre chaque dispositif de coulissement articulé et la base soit sécante avec l'axe de retenue dudit dispositif de coulissement articulé. De cette manière, les sollicitations exercées par chacun des moyens de retenue peuvent être orientées selon 20 l'axe de retenue. Par ailleurs, les contacts linéaires entre chaque dispositif de coulissement articulé et la base peuvent être établis de part et d'autre, à équidistance, de l'axe de retenue dudit dispositif de coulissement articulé. 25 La structure support peut ainsi présenter une compacité et une rigidité satisfaisante pour supporter les sollicitations exercées par les moyens de retenue et liées au montage. Des éléments peuvent être prévus pour faciliter le 30 positionnement de la base entre les dispositifs et pour assurer la résistance mécanique de la base notamment aux sollicitations des moyens de retenue. Par exemple, la base peut comporter deux ailes, chaque aile étant associée à l'un des dispositifs de 35 coulissement, les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement retenant l'aile associée sur la glissière dudit dispositif de coulissement, les portées d'articulation établissant des contacts linéaires entre chaque dispositif de coulissement articulé et l'aile associée. Par ailleurs, la structure support doit permettre de 5 simplifier le montage en limitant le nombre d'éléments à assembler. Ainsi, la base peut comprendre les portées d'articulation. Pour obtenir une réalisation simple des portées 10 d'articulation et en améliorer la visualisation, la base peut présenter des déformations locales formant bossages qui définissent les portées d'articulation. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en 15 référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique en vue latérale d'un siège de véhicule automobile comprenant une structure support selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique 20 partielle en vue de face du siège de la figure 1 ; - la figure 3 est une représentation schématique à échelle agrandie d'une zone de la structure support repérée III à la figure 1 ; - la figure 4 est une représentation schématique à 25 échelle agrandie en vue de face de la zone III de la structure support de la figure 1 ; - la figure 5 est une représentation schématique de la structure support en coupe transversale suivant la ligne repérée V-V à la figure 3 ; 30 - Les figures 6a et 6b sont des représentations partielles en perspective de la structure support selon les flèches repérées A et B sur la figure 3 ; - Les figures 7a, 7b et 7c sont des représentations schématiques en vue de face respectivement de trois étapes 35 du montage de la structure support de la figure 1. En relation avec les figures, on décrit un siège de véhicule automobile comprenant une assise 1, un dossier 2 articulé à l'assise 1 et une structure support 3 sur laquelle l'assise 1 est montée. La structure support 3 comprend deux dispositifs de coulissement comprenant chacun une glissière 6 fixée sur un plancher 4 du véhicule pour permettre le coulissement du siège par rapport au plancher 4. Les glissières 6 s'étendent selon une direction longitudinale X en étant écartées l'une de l'autre. La structure support 3 comprend également une base 5 qui supporte l'assise 1 du siège et qui s'étend entre les glissières 6 selon une direction transversale Y. Dans le mode de réalisation représenté, la direction transversale Y est sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale X. Dans d'autres modes de réalisation, la direction transversale pourrait toutefois ne pas être perpendiculaire mais seulement transversale (sécante) à la direction longitudinale X. Chaque dispositif de coulissement comprend en outre des moyens de retenue de la base 5 sur la glissière 6. Chaque glissière 6 comprend un profilé femelle 6a, un profilé mâle 6b et des billes 6c disposées entre le profilé femelle 6a et le profilé mâle 6b pour permettre le coulissement relatif du profilé mâle 6b par rapport profilé femelle 6a selon la direction longitudinale X. Le profilé femelle 6a de chaque glissière 6 est fixé sur le plancher 4 du véhicule par des moyens de fixation au plancher 4. Dans l'exemple particulier de réalisation représenté, les moyens de fixation au plancher 4 comprennent des trous de fixation 9 dans chacun desquels une tige de fixation 10 peut être insérée et maintenue selon un axe de fixation Df qui s'étend selon une direction verticale Z généralement perpendiculaire aux directions longitudinale X et transversale Y. Des trous de maintien peuvent être ménagés sur les profilés femelles 6a pour permettre le passage des tiges de fixation 10. Chaque profilé femelle 6a est maintenu entre le plancher 4 et un élément de maintien non représenté associé à l'une des tiges de fixation 10. Par ailleurs, les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement peuvent comprendre une tige de retenue 7 qui s'étend selon un axe de retenue Dr et un élément d'arrêt 8. En particulier, un filetage 18 peut être réalisé sur chaque tige de retenue 7 entre une tête de retenue 11 à l'une des extrémités de la tige 7 et l'extrémité opposée. Un écrou formant élément d'arrêt 8 peut être lié au filetage 18 de chaque tige de retenue 7 depuis l'extrémité opposée à la tête de retenue 11 pour retenir un élément, notamment la base 5, sur le profilé mâle 6b de l'une des glissières 6 entre la tête de retenue 11 et l'écrou 8. Sur les figures, les moyens de retenue comprennent en outre une rondelle plate 12 disposée entre la tête de retenue 11 et l'écrou 8. On peut prévoir que la rondelle plate 12 soit intégrée à l'écrou 8. La base 5 peut comprendre deux flasques latéraux 13, également dénommés brancards, reliés l'un à l'autre par des traverses 14. Chaque flasque latéral 13 comporte une aile 15 qui est associée à l'un des dispositifs de coulissement. Chaque aile 15 est retenue sur le profilé mâle 6b de la glissière 6 du dispositif de coulissement auquel elle est associée entre la tête de retenue 11 sur une face et la rondelle plate 12 et l'écrou 8 sur l'autre face, un trou 19 au travers duquel passe la tige de retenue 7 étant ménagé sur l'aile 15. Afin d'éviter que la base 5, et notamment les ailes 15, ne contraigne les glissières 6 dans une orientation décalée angulairement par rapport à l'orientation des axes de fixation Df, la structure support 3 permet d'orienter les dispositifs de coulissement par rapport à la base 5. Pour ce faire, on prévoit que la structure support 3 comprenne des portées d'articulation qui sont agencées pour établir des contacts linéaires s'étendant entre chaque dispositif de coulissement et l'aile 15 associée selon une ligne de contact. Par contact linéaire, on entend un contact présentant une étendue selon une direction qui est très supérieure à l'étendue dans la direction perpendiculaire. De cette manière, chaque dispositif de coulissement est articulé en rotation par rapport à la base 5 autour d'un axe d'articulation Da qui s'étend selon la ligne de contact. La liaison entre chaque dispositif de coulissement articulé et la base 5 présente un degré de liberté en rotation autour de l'axe d'articulation Da de sorte à pouvoir donner au dispositif de coulissement articulé l'orientation souhaitée. Dans d'autres modes de réalisation, des contacts linéaires ne s'étendent qu'entre l'un des dispositifs de coulissement et l'aile 15 associée, de sorte que seul l'un des dispositifs de coulissement est articulé en rotation par rapport à la base 5 autour de l'axe d'articulation Da. On peut alors limiter le décalage angulaire relatif entre les dispositifs de coulissement et réduire les problèmes notamment de montage liés à un tel décalage. L'articulation de l'un ou des deux dispositifs de coulissement par rapport à la base 5 offre également à la structure support 3 une meilleure adaptabilité aux moyens de fixation au plancher 4. La description est faite avec une structure support 3 dans laquelle la base 5 comprend les portées d'articulation. L'invention ne se limite pas à ce mode de réalisation et on peut prévoir que les portées d'articulation soient réalisées sur les moyens de retenue et/ou la glissière 6 de chaque dispositif de coulissement articulé. Sur les figures, chaque aile 15 présente des déformations locales formant bossages 16 qui définissent les portées d'articulation. Les bossages 16 sont représentés par des déformations sensiblement sphériques. Toutefois, pour une meilleure répartition des sollicitations, les bossages 16 peuvent être formés par des déformations sensiblement cylindriques et être oblongs de manière à pouvoir comprendre des portées d'articulation étendues. En outre, on peut prévoir que les portées d'articulation établissent des contacts linéaires continus selon la ligne de contact. Les bossages 16a peuvent être agencés sur la face supérieure de chaque aile 15 en regard de la rondelle plate 12 de l'un des dispositifs de coulissement articulés de sorte que les portées d'articulation peuvent établir des contacts linéaires selon une ligne de contact supérieure entre les moyens de retenue de chacun des dispositifs de coulissement articulés et l'aile 15 associée. Les bossages 16b peuvent également être agencés sur la face inférieure de chaque aile 15 en regard du profilé mâle 6b de la glissière 6 de l'un des dispositifs de coulissement articulés de sorte que les portées d'articulation peuvent établir en outre des contacts linéaires selon une ligne de contact inférieure entre la glissière 6 de chacun des dispositifs de coulissement articulés et l'aile 15 associée. Il est toutefois possible de prévoir que les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement articulé comprennent en outre un élément rapporté comportant les portées d'articulation. L'élément rapporté de chaque dispositif de coulissement articulé peut être interposé entre la rondelle plate 12 et l'aile 15 associée et/ou entre la glissière 6 et l'aile 15 associée. Dans ce dernier cas, les portées d'articulation établissent uniquement des contacts linéaires entre les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement articulé et l'aile 15 associée. Sur les faces supérieure et inférieure de chaque aile 15, les bossages 16a, 16b sont prévus de part et d'autre du trou 19 ménagé sur l'aile 15. En particulier, pour assurer une résistance satisfaisante de la structure support 3 aux sollicitations liées au montage, la ligne de contact entre chaque dispositif de coulissement articulé et l'aile 15 associée est sécante avec l'axe de retenue Dr dudit dispositif de coulissement articulé. Et, les contacts linéaires entre chaque dispositif de coulissement articulé et l'aile 15 associée peuvent être établis à équidistance de l'axe de retenue Dr dudit dispositif de coulissement articulé. Comme représenté sur la figure 5, les moyens de retenue peuvent ainsi exercer sur l'aile 15 associée des sollicitations F opposées l'une vers l'autre selon l'axe de retenue Dr. Par ailleurs, les bossages 16a sont agencés sur la face supérieure et les bossages 16b sont agencés sur la face inférieure de chaque aile 15 de sorte à établir des contacts linéaires entre chaque dispositif de coulissement articulé et l'aile 15 associée s'étendant sensiblement selon la direction longitudinale X. De cette manière, on autorise une articulation en rotation entre chaque dispositif de coulissement et l'aile 15 associée autour de l'axe d'articulation Da qui s'étend sensiblement parallèlement à la direction longitudinale X. Ainsi, comme représenté sur les figures 2 et 4, chaque aile 15 peut être inclinée par rapport au plancher 4. Les contacts linéaires entre chaque dispositif de coulissement articulé et l'aile 15 associée évitent que l'axe de retenue Dr ne s'oriente selon la direction normale Dn à l'aile 15 et permet de maintenir la glissière 6 dans une orientation adaptée à l'orientation de l'axe de fixation Df. Dans le mode de réalisation représenté, ceci est obtenu en maintenant les axes de retenue Dr et de fixation Df sensiblement coaxiaux. Dans le mode de réalisation représenté, l'axe d'articulation Da parallèle à la direction longitudinale X est obtenu par des contacts linéaires directs, c'est-à-dire qui résultent d'un agencement des bossages 16 selon la direction longitudinale X. Mais, on peut prévoir que les contacts linéaires selon une ligne de contact particulière soient résultants, c'est-à-dire qu'ils résultent de la composition de contacts linéaires établis par les portées d'articulation. 11 En relation avec les figures 7a, 7b et 7c, on décrit les étapes de montage d'une structure support 3 sur le plancher 4 du véhicule. Préalablement à la fixation sur le plancher 4, la structure support 3 est assemblée sur une empreinte 17. L'empreinte 17 comprend des moyens de fixation qui correspondent aux moyens de fixation au plancher 4. Dans une première étape représentée sur la figure 7a, les glissières 6 sont fixées sur l'empreinte 17 par l'intermédiaire des tiges de fixation 10 disposées dans des trous d'axe Df' agencés sur l'empreinte 17 de telle façon que les glissières 6 adoptent une orientation initiale qui est adaptée à l'orientation des axes de fixation Df. Chaque tige de retenue 7 est également mise en place. Sur la figure 7b, sur l'empreinte 17, chaque aile 15 de la base 5 est disposée sur le profilé mâle 6b de l'une des glissières 6, les tiges de retenue 7 passant par les trous 19 ménagés dans les ailes 15. Les bossages 16b de la face inférieure de chaque aile 15 établissent avec l'une des glissières 6 des contacts linéaires selon la ligne de contact inférieure qui correspond à l'orientation initiale des glissières 6. La rondelle plate 12 et l'écrou 8 sont ensuite disposés sur le filetage 18 de la tige de retenue 7 pour assurer la retenue de chacune des ailes 15 sur l'un des dispositifs de coulissement articulés. Les bossages 16a de la face supérieure de chaque aile 15 établissent avec l'une des rondelles plates 12 des contacts linéaires selon la ligne de contact supérieure qui correspond à l'orientation initiale des glissières 6. Le serrage selon la direction longitudinale X des écrous 8 sur le filetage 18 de l'une des tiges de retenue 7 permet le maintien des axes de retenue Dr coaxialement aux axes Df' correspondant aux axes de fixation Df et, de ce fait, le maintien des glissières 6 dans leur orientation initiale. La structure support peut être retirée de l'empreinte 17 et, comme représenté sur la figure 7c, fixée
Structure support (3) comprenant .- deux dispositifs de coulissement, chaque dispositif de coulissement comprenant une glissière (6) et des moyens de retenue d'un élément (5) sur la glissière (6) ,- une base (5) s'étendant entre les dispositifs de coulissement, la base (5) étant retenue sur la glissière (6) de chaque dispositif de coulissement par les moyens de retenue dudit dispositif de coulissement ;la structure support (3) comprenant des portées d'articulation qui sont agencées pour établir des contacts linéaires s'étendant entre au moins l'un des dispositifs de coulissement et la base (5) selon une ligne de contact, de sorte qu'au moins l'un des dispositifs de coulissement est articulé en rotation par rapport à la base (5).
1. Structure support (3) pour siège de véhicule automobile, ladite structure support (3) comprenant : deux dispositifs de coulissement comprenant chacun une glissière (6) destinée à être fixée sur un plancher (4) du véhicule pour permettre le coulissement du siège par rapport au plancher (4), lesdites glissières (6) s'étendant selon une direction longitudinale (X), écartées l'une de l'autre, chaque dispositif de coulissement comprenant en outre des moyens de retenue, - une base (5) destinée à supporter une assise (1) du siège, s'étendant entre les glissières (6) selon une direction transversale (Y), la base (5) étant retenue sur la glissière (6) de chaque dispositif de coulissement par les moyens de retenue dudit dispositif de coulissement ; la structure support (3) étant caractérisée en ce qu'elle comprend des portées d'articulation qui sont agencées pour établir des contacts linéaires s'étendant entre au moins l'un des dispositifs de coulissement et la base (5) selon une ligne de contact, de sorte qu'au moins l'un des dispositifs de coulissement est articulé en rotation par rapport à la base (5). 2. Structure support (3) selon la 1, caractérisée en ce que les portées d'articulation établissent des contacts linéaires s'étendant entre chaque dispositif de coulissement et la base (5) selon une ligne de contact. 3. Structure support (3) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les contacts linéaires s'étendent sensiblement selon la direction longitudinale (X), de sorte à autoriser une articulation en rotation entre chaque dispositif de coulissement articulé et la base (5) autour d'un axe d'articulation (A) qui s'étend sensiblement parallèlement à la direction longitudinale (X). 4. Structure support (3) selon l'une quelconque des 35 1 à 3, caractérisée en ce que les portées 14 d'articulation établissent des contacts linéaires entre les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement articulé et la base (5). 5. Structure support (3) selon la 4, caractérisée en ce que les portées d'articulation établissent en outre des contacts linéaires entre la glissière (6) de chaque dispositif de coulissement articulé et la base (5). 6. Structure support selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement articulé comprennent une tige de retenue (7) et un élément d'arrêt (8) lié à la tige de retenue (7), chaque tige de retenue (7) s'étendant selon un axe de retenue (Dr) et passant au travers d'un trou (19) ménagé sur la base (5). 7. Structure support selon la 6, caractérisée en ce que la ligne de contact entre chaque dispositif de coulissement articulé et la base est sécante avec l'axe de retenue (Dr) dudit dispositif de coulissement articulé. 8. Structure support selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que les contacts linéaires entre chaque dispositif de coulissement articulé et la base sont établis de part et d'autre, à équidistance, de l'axe de retenue (Dr) dudit dispositif de coulissement articulé. 9. Structure support selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la base (5) comporte deux ailes (15), chaque aile (15) étant associée à l'un des dispositifs de coulissement, les moyens de retenue de chaque dispositif de coulissement retenant l'aile (15) associée sur la glissière (6) dudit dispositif de coulissement, les portées d'articulation établissant des contacts linéaires entre chaque dispositif de coulissement articulé et l'aile (15) associée. 10. Structure support selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la base (15) comprend les portées d'articulation. 11. Structure support selon la 10, caractérisée en ce que la base (15) présente des déformations locales formant bossages (16) qui définissent les portées d'articulation.5
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/07,B60N 2/005,B60N 2/015
FR2891174
A1
METHODE DE FABRICATION DE TUBE A CHALEUR AU MOYEN DE LA DEFORMATION PAR PRESSION POUR SCELLER L'OUVERTURE
20,070,330
La présente invention concerne une méthode de fabrication de tube à chaleur, et particulièrement, une . Le tube à chaleur est un des meilleurs composants conducteurs utilisés dans les dispositifs électroniques de 3C et pour cela, il s'applique souvent à la source de chaleur, telle que le microprocesseur de l'ordinateur portable, l'hôte de console de jeux type "Playstation" ou l'hôte de communication, qui ne sont pas tous munis d'ailettes conductrices de chaleur de grande taille. Le tube à chaleur est utilisé pour conduire la chaleur produite par les sources de chaleur mentionnées ci-dessus à un conducteur de chaleur contenant des ailettes conductrices de chaleur. Le tube à chaleur est bon marché et a une longue durée de vie, de plusieurs dizaines d'années, parce qu'il est d'un type de composants conducteurs de chaleur passifs. Il diffère des composants conducteurs de chaleur en cuivre ou en aluminium qui possèdent une conductivité constante, lui ayant une conductivité variable. Plus sa longueur est grande, plus sa conductivité est élevée. En outre, la conductivité d'un tube à chaleur connu est des dizaines ou même des milliers de fois plus élevée que celle du cuivre. Comme le montre la figure 1, le tube à chaleur plan connu 1 comporte une enveloppe creuse 11, une structure capillaire 12 installée dans la surface interne de l'enveloppe 11 et un fluide 13 dans l'enveloppe creuse 11. L'enveloppe 11 comprend un bout endothermique 111 et un bout exothermique 112 installé en face du bout endothermique 111. Une pression à l'intérieur de l'enveloppe 11 est équivalente à celle de la vapeur saturée du fluide 13, qui est dans un état d'équilibre stable dans lequel un état liquide et un état gazeux coexistent souvent. D'ailleurs, la structure capillaire 12 comporte une pluralité de capillaires 121 imbibés de fluide 13. Quand le bout endothermique 111 est chauffé et que sa température s'élève, l'état d'équilibre stable du fluide 13 près du bout endothermique 111 est détruit, ce qui amène le fluide 13 dans le voisinage du bout endothermique 111 à s'évaporer petit à petit. À ce moment, comme le bout endothermique 111 a une pression de vapeur plus élevée que celle du bout exothermique 112, une grande quantité du fluide gazeux 13 s'écoule vers le bout exothermique 112. Puisque la température du bout exothermique 112 reste encore basse, le bout exothermique 112 est capable de condenser le fluide gazeux 13 dans le voisinage du bout exothermique 112. Le fluide 13 condensé excédant retourne au bout endothermique 111 en coulant le long des capillaires 121. Un cycle de la conduction de chaleur du bout endothermique 111 au bout exothermique 112 est ainsi achevé. Comme ce cycle de la conduction de chaleur est réalisé par la destruction de l'état d'équilibre stable du fluide 13, il peut toujours fonctionner et conduire continuellement une quantité considérable de chaleur, même si les températures des deux bouts de l'enveloppe 11 étaient légèrement différentes l'une de l'autre. Bien qu'il ne soit pas difficile de comprendre les principes de fonctionnement du tube à chaleur, tout le monde peut obtenir les matériaux nécessaires dans une quincaillerie pour fabriquer un tube à chaleur destiné à servir pour une courte durée, mais en réalité, dans les applications industrielles, il est très difficile de fabriquer un tube à chaleur durable pour une utilisation de long terme. Dans les années antérieures, la technique pour fabriquer le tube à chaleur n'était pas au point; non seulement la productivité était faible mais également la qualité de sa finition était non constante, parce que dans le système de fabrication du tube à chaleur antérieure, des défauts presque pas visibles par l'oeil humain étaient inévitables; quoique l'apparence d'un tube à chaleur produit par un tel système semble similaire à l'apparence d'un tube à chaleur de bonne qualité, il est probable que le vide d'air du tube à chaleur est abîmé après une longue utilisation. Donc, maintenir le vide d'air à l'intérieur de l'enveloppe 11 est devenu une clé pour déterminer si le cycle de la conduction de chaleur peut être accompli. Lorsque la surface externe de l'enveloppe 11 est abîmée, la différence de pression entre la partie intérieure et la partie extérieure de l'enveloppe 11 entraîne l'air à entrer facilement dans l'enveloppe 11 et l'état d'équilibre stable à l'intérieur de l'enveloppe 11 est ainsi détruit. Par conséquent, la plupart de tubes à chaleur perdent petit à petit leurs efficacités originales au fur et à mesure que le temps passe. Il est fait référence aux figures 1 et 3. Au cours de l'étape 191, une enveloppe creuse 11 faite de matériaux ductiles est préparée. L'enveloppe 11 comporte une structure capillaire 12. En général, l'enveloppe 11 et la structure capillaire 12 sont toutes faites de cuivre ou d'aluminium. La structure capillaire 12 peut être formée sur la surface interne de l'enveloppe 11 au moyen du processus d'estampage ou peut être un filet individuel de métal mis dans l'enveloppe 11 lorsque l'enveloppe 11 prend forme. Au cours de l'étape 192, un trou de passage 113 est formé sur un côté latéral de l'enveloppe 11. Un moyen pour former le trou de passage 113 est d'avoir deux rainures opposées préalablement réservées lors de la fabrication de l'enveloppe 11, ou de percer l'enveloppe 11 après que l'enveloppe 11 ait été complètement réalisée. Toutefois, les deux techniques des rainures préalablement réservées et du perçage ne peuvent fonctionner qu'avec l'assistance d'un dispositif de pince, qui pourrait détruire l'intégrité de l'enveloppe 11, car l'enveloppe 11 est petite. Si l'enveloppe 11 n'a pas son intégrité, le vide d'air sera affecté et la qualité de l'enveloppe 11 sera médiocre. Au cours de l'étape 193, un tuyau d'acier 14 est inséré dans le trou de passage 113. Pour opérer en accord avec les étapes suivantes, le point de joint entre le tuyau d'acier 14 et le trou de passage 113 doit avoir une herméticité à l'air suffisamment bonne. En fait, les méthodes de jointement conventionnelles, telles que celle de soudure ou celle de collage, produisent de petits trous d'air qui peuvent avoir un impact sur l'herméticité à l'air. De plus, cette étape entraîne encore un problème de pinçage au cours de l'étape précédente. Au cours de l'étape 194, le processus de remplissage du fluide 13 dans l'enveloppe 11 peut être accompli à l'aide du tuyau d'acier 14. Dans un tube à chaleur conventionnel, l'eau est choisie pour constituer le fluide 13; dans certains tubes à chaleur, l'alcool de méthyle ou l'acétone sont choisis pour constituer le fluide 13. Différentes sortes de fluide correspondent à différentes températures de fonctionnement, au-delà desquelles le cycle de la conduction de chaleur ne peut être achevé. Par exemple, si le fluide 13 est de l'eau pure, la température de fonctionnement varie de 24 à 94 C. Si le fluide 13 est de l'alcool de méthyle, la température de fonctionnement varie de 46 à 125 C. Lorsque la température de l'environnement de fonctionnement est soit supérieure, soit inférieure, à celle de fonctionnement requise, le cycle de la conduction de chaleur ne peut être exécuté, car dans ces conditions, le fluide 13 ne peut 2891174 4 remplir le processus de changement de l'état liquide à l'état gazeux, ou inversement. Afin d'assurer que le cycle de la conduction de chaleur peut être accompli, il vaut mieux qu'une pression de fonctionnement de l'enveloppe 11 soit maintenue à la même pression que celle de la vapeur du fluide 13 en vue de mettre le fluide 13 dans un état d'équilibre stable. Par conséquent, un processus de chasse d'air est exécuté au cours de l'étape 195 pour chasser le gaz à l'exception de celui du fluide 13. En général, tant que la pression de l'enveloppe 11 est égale à celle de la vapeur du fluide 13, le gaz à l'exception de celui du fluide 13 est expulsé entièrement de manière certaine. En référence aux figures 4 et 5, il apparaît que, au cours de l'étape 196, le dispositif de serrage est utilisé pour serrer un bout du tuyau d'acier 14. Au cours de l'étape 197, le dispositif de coupe est utilisé pour couper le bout plat à sceller 141 formé au cours de l'étape 196. Jusqu'ici, l'enveloppe 11, vue sur la figure 3, a été complètement scellée. Il est à noter que pour l'instant, l'herméticité à l'air de l'enveloppe 11 dépend totalement d'un mécanisme de pression opéré par les plaquettes des deux côtés du bout à sceller 141. Ainsi, quand le dispositif de serrage relâche le bout à sceller 141, le gaz fuit de l'enveloppe 11. Par conséquent, au cours de la dernière étape, l'étape 198, une face 20 coupée 142 du bout à sceller 141 est soudée pour arriver à fermer hermétiquement l'enveloppe 11. En référence à nouveau à la figure 3, il apparaît que, pour maintenir l'herméticité de l'enveloppe 11 durant les étapes 196 à 198, les processus de serrage, de coupe et de soudure doivent s'accomplir en une seule opération. Donc, il faut que les étapes 196 à 198 soient complètement achevées sur une seule table. Toutefois, une telle table coûte cher et consomme plus d'électricité, c'est-à-dire n'est pas rentable. Au vu de ce qui est mentionné ci-dessus, le diagramme des processus de fabrication de tube à chaleur plan connu 1 n'est pas idéal. Non seulement durant les processus, la qualité du tube à chaleur 1 n'est pas assurée, mais aussi dans la plupart des étapes, il se peut que l'intégrité de l'enveloppe 11 soit indirectement détruite et que cela réduise la durée de vie et l'efficacité du tube à chaleur 1. En plus, les processus de fabrication mentionnés ci-dessus ne sont pas économiques. Par conséquent, l'objectif principal de la présente invention est de fournir une méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller l'ouverture en vue d'assurer la qualité du tube à chaleur bien fini. Un autre objectif de la présente invention est de fournir une méthode de fabrication de tube à chaleur ayant une intégrité non détruite par le mécanisme de serrage lors du scellement de l'ouverture. Un autre objectif de la présente invention est de fournir une méthode de fabrication de tube à chaleur pouvant maintenir une herméticité à l'air lors du scellement de l'ouverture. Ainsi, la méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller l'ouverture selon la présente invention est une méthode servant à fermer dans un état hermétique à l'air une cavité d'une enveloppe ductile. Sur la face externe de l'enveloppe, est formée une ouverture communiquant avec la cavité. La méthode contient les étapes ci-après: (A) élaborer une surface substantiellement plane qui entoure l'ouverture; (B) chasser par l'ouverture l'air qui est dans la cavité 33; (C) presser l'enveloppe le long de la direction perpendiculaire à la surface ci-dessus pour qu'une partie de l'enveloppe s'étende, se déforme et ferme l'ouverture. Par ailleurs, la méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la 25 déformation par pression pour sceller l'ouverture de la présente invention peut comporter les étapes ci-dessous: (E) former une enveloppe vide et plate faite de matériau ductile contenant une cavité ; (F) élaborer une surface substantiellement plane sur l'enveloppe et former une ouverture sur la surface pour communiquer avec la cavité ; (G) chasser le gaz qui est dans la cavité par l'ouverture; (H) remplir la cavité de fluide par l'ouverture; et (I) presser l'enveloppe le long de la direction perpendiculaire à la surface ci-dessus pour qu'une partie de l'enveloppe s'étende, se déforme et ferme l'ouverture. Les techniques, caractéristiques et fonctionnement décrits ci-devant de la 5 présente invention apparaîtront de manière claire avec les figures des deux meilleurs exemples de réalisation décrits ci-après. Description des figures: Figure 1: une vue d'un tube à chaleur plan connu expliquant sa théorie de fonctionnement; Figure 2: un diagramme des processus de fabrication de tube à chaleur connu; Figure 3: une vue en perspective d'une enveloppe et d'un tuyau d'acier obtenus d'après la figure 2; Figure 4: une coupe latérale du tuyau d'acier obtenu d'après la figure 2; 15 Figure 5: une autre coupe latérale similaire à la figure 4; Figure 6: un diagramme des processus du premier exemple de mise en oeuvre de la méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller l'ouverture selon la présente invention; Figure 7: une vue en perspective de la décomposition d'un tube à chaleur plan obtenu d'après la figure 6; Figure 8: une coupe latérale d'un tube à chaleur plan obtenu d'après la figure 6; Figure 9: une coupe latérale du tube à chaleur, d'un dispositif de remplissage et de chasse d'air et d'un dispositif de scellement du tube à chaleur 25 plan obtenu d'après la figure 6; Figure 10: une coupe latérale similaire à la figure 9 d'après la figure 6; Figure 11: une autre coupe latérale similaire à la figure 9 d'après la figure 6; Figure 12: une autre coupe latérale similaire à la figure 9 d'après la figure 6; Figure 13: une vue en perspective du dispositif de vaporisation d'après la figure 6; 2891174 7 Figure 14: un diagramme des processus d'un autre exemple de mise en oeuvre de la méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller l'ouverture selon la présente invention; Figure 15: une coupe latérale d'un tube à chaleur, d'un dispositif de remplissage et de chasse d'air et d'un dispositif de scellement du deuxième exemple de mise en oeuvre obtenu d'après la figure 14; Figure 16: une coupe latérale d'un dispositif de serrage, d'un dispositif de coupe et d'un tube à chaleur plan obtenu d'après la figure 14; Figure 17: une coupe latérale d'un dispositif de serrage et d'un dispositif de 10 coupe du tube à chaleur plan obtenu d'après la figure 14; Figure 18: une coupe latérale incomplète similaire à la figure 9 d'après la figure 6; Comme on peut le voir sur la figure 6, un exemple de mise en oeuvre de la présente invention est élaboré pour améliorer l'opération de scellage de 15 l'ouverture d'un tube à chaleur plan. Le premier exemple de mise en oeuvre comprend les étapes 801-817. En référence à la figure 7, au cours de l'étape 801, le premier composant 31 et le deuxième composant 32 sont réalisés au moyen d'une méthode de fabrication de métal courante. Les formes du premier composant 31 et du deuxième composant 32 sont complémentaires. Pour des raisons d'efficacité et d'économie, ces deux composants 31, 32 peuvent être faits de cuivre ou d'aluminium. Selon d'autres considérations, les deux composants 31, 32 peuvent être faits de matières ductiles de bonne conductivité de chaleur. Le premier composant 31 comporte une ouverture 312 passant par les deux faces opposées du premier composant 31 et une surface substantiellement plane 311 encerclant l'ouverture 312. Au cours de l'étape 803, la structure capillaire 4 est faite au moyen d'une méthode de fabrication de métal courante. La structure capillaire 4 est faite de cuivre, d'aluminium, ou d'autres matériaux de bonne conductivité de chaleur. Dans l'exemple de mise en oeuvre, la structure capillaire 4 est un filet métallique, qui comporte une pluralité de capillaires 41 communiquant les uns avec les autres. Les capillaires 41 décrits ici sont de petits trous capables d'inciter le liquide à former un effet de capillarité. C'est-àdire que, quand une partie de la structure capillaire 4 prend contact avec le liquide, le liquide se répand à l'aide des capillaires 41 jusqu'à la partie restante de la structure capillaire 4. Un tel processus d'expansion n'a rien à voir avec l'orientation de la gravité. Par conséquent, la grandeur réelle de la structure capillaire 4 dépend de sa matière et du liquide choisi en concordance avec la structure capillaire 4. En référence à la figure 8, au cours de l'étape 805, le premier composant 31 et le deuxième composant 32 sont combinés afin de former l'enveloppe 3 au moyen d'une technique de combinaison courante telle que la technique de collage ou celle de soudure. L'enveloppe 3 comprend une cavité 33. L'ouverture 312 est connectée à la cavité 33. Au cours du processus permettant de combiner le premier composant 31 et le deuxième composant 32, la structure capillaire 4 est installée entre le premier composant 31 et le deuxième composant 32. Après que l'enveloppe 3 ait été formée, la structure capillaire 4 est mise dans la cavité 33 avec ses deux côtés opposés respectivement en contact avec la surface externe de l'enveloppe 3. La chaleur peut être conduite de l'enveloppe 3 à la structure capillaire 4, et vice versa. Les étapes 801-805 susmentionnées sont un meilleur exemple de mise en oeuvre de la présente invention. En pratique, au cours de l'étape 803, la structure capillaire 4 est aussi réalisée entre le premier composant 31 et le deuxième composant 32 au moyen des autres techniques courantes, telles que la technique d'estampage ou celle de gravure. Après la combinaison des premier et deuxième composants 31, 32, au cours de l'étape 805, une structure semblable peut être obtenue. En ce qui concerne la figure 9, après que l'enveloppe 3 et la structure capillaire 4 ont été réalisées, un processus de chasse d'air et de remplissage est exécuté en concordance avec un dispositif de chasse d'air et de remplissage 6 et avec un dispositif de scellement 7. Le dispositif de chasse d'air et de remplissage 6 est composé d'une ventouse 61, d'un tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 et d'un dispositif de pompage d'air (non montré sur la figure). La ventouse 61 a un fonctionnement similaire à celui d'un préhenseur par le vide utilisé pour le transfert de pièces fabriquées, le test de leur herméticité à l'air, la détection de leur emplacement, l'adhésion des autocollants et l'emballage de matières, etc. Le dispositif de pompage d'air et le préhenseur par le vide profitent tous les deux d'une différence de pression pour absorber un objet. Le dispositif de scellement 7 comporte un premier élément de charge 71, un deuxième élément de charge 72 et un dispositif moteur (non montré sur la figure). Les deux éléments de charge 71, 72 sont tous faits de matières de grande rigidité résistantes à la haute pression. Le dispositif moteur (non montré sur la figure) fonctionne au moyen de la pression d'huile, de celle d'eau, ou du servomoteur. Avant que le prosessus de chasse d'air et de remplissage et celui de scellement soient accomplis, au cours de l'étape 807, les deux éléments de charge 71, 72 sont mis sur une face de l'enveloppe 3. La ventouse 61 est composée d'une partie déformable 611 en forme d'une cloche et couvrant l'ouverture 312 et d'un trou de passage 612 pénétrant dans la partie déformable 611 et communiquant avec l'ouverture 312 pour insérer le tuyau de chasse d'air et de remplissage 62. Un anneau aspirant 613 est prévu dans la bordure de la partie déformable 611 pour adhérer à la surface 311. La ventouse 61 est faite de gel de silice flexible. Toutefois, dans l'application pratique, la ventouse 61 peut être en d'autres matières flexibles, telles que le caoutchouc d'acrylonitrile (NBR). Le premier élément de charge 71 entoure la ventouse 61 et a un bout appliqué contre la surface 311; le deuxième élément de charge 72 a un bout appliqué contre l'enveloppe 3 et se trouve en face de la surface 311. Le deuxième élément de charge 72 comprend une partie saillante 721 contre l'enveloppe 3 et la partie saillante 721 est opposée à l'ouverture 312. Avant que le processus de chasse d'air et de remplissage soit décrit en détail, il est à noter que dans l'exemple de mise en oeuvre, une démarche courante de chasse d'air et de remplissage est abordée dans les étapes 809, 811 et 813. Cependant, dans l'application pratique, il se peut que l'ordre de la démarche soit inverse les étapes 813, 811 et 809. En référence à la figure 10, au cours de l'étape 809, un processus de chasse d'air est accompli au moyen de la ventouse 61, celle-ci étant capable de s'attacher hermétiquement à la surface 311. À l'aide du dispositif de pompage d'air (non montré sur la figure) pour diminuer les pressions dans le tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 et dans la cavité 33, l'air à l'intérieur de la cavité 33 peut être expulsé dans une zone externe de la cavité 33. À ce moment, la partie déformable 611 est déformée et adhère à la surface 311 afin d'atteindre l'herméticité à l'air. En référence aux figures 11 et 13, les étapes 811 et 813 exécutent un processus de remplissage en concordance avec le dispositif de chasse d'air et de remplissage 6. Puisque pour le moment, les pressions du tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 et de la cavité 33 sont très basses, une tuyauterie chargée de fluide 5 antérieurement préparée est connectée au tuyau de chasse d'air et de remplissage 62, le fluide 5 est comprimé et coule dans la cavité 33. Mais dans beaucoup d'applications réalisées, comme l'épaisseur de l'enveloppe 3 est fine (environ 0.8 mm), cela amène le fluide s'écoulant dans la cavité 33 à s'accumuler dans les capillaires 41 près de l'ouverture 312, la tension superficielle étant assez grande pour résister à une différence de pression produite au cours de l'étape 809 de manière à interrompre le remplissage du fluide 5. Donc, pour que le remplissage du fluide 5 puisse s'achever, le dispositif de chasse d'air et de remplissage 6 possède encore un dispositif de vaporisation 65 pour vaporiser le fluide 5. Le dispositif de vaporisation 65 comprend un premier élément conducteur et un deuxième élément conducteur de chaleur 651, 652, un canal à vapeur 653 prévu sur le premier élément conducteur de chaleur 651, une bande de scellement hermétique 654 mise entre les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652, un trou guidant le flux 655 installé sur le deuxième élément conducteur de chaleur 652 pour guider le fluide 5 à couler dans le canal à vapeur 653 et enfin, un trou de fonctionnement 656 prévu aussi sur le deuxième élément conducteur de chaleur 652 et communiquant avec le canal à vapeur 653 et le dispositif de pompage d'air (non montré sur la figure). Le fluide 5 peut être l'eau pure, l'alcool de méthyle ou d'autres liquides. Pour la présente description, l'eau pure, en tant que le fluide 5, est décrite ci-après. Donc, au cours de l'étape 811, le premier élément conducteur et le deuxième élément conducteur de chaleur 651, 652 sont réchauffés jusqu'à 200 C, et le canal à vapeur 653 est utilisé pour prolonger la période pendant laquelle le fluide 5 reste dans les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652 de manière à vaporiser totalement le fluide 5 après que le fluide 5 ait passé par le canal à vapeur 653. Ensuite, au cours de l'étape 813, le fluide 5 est conduit dans la cavité 33 via le trou guidant le flux 655 grâce à une différence de pression. Puisque l'enveloppe 3 reste toujours dans la température ambiante, le fluide 5 vaporisé coulant dans la cavité 33 est condensé par la conduction de la chaleur restante à l'enveloppe 3 et à la structure capillaire 4, et adhère aux capillaires 41. Étant donné que, au cours de l'étape 807, la ventouse 61 est faite d'un gel de silice qui peut résister à une haute température jusqu'à 250 C, l'herméticité à l'air de l'ensemble du système peut être maintenue lors du processus de remplissage. C'est-à-dire que dans d'autres applications pratiques, quand l'enveloppe est épaisse (par exemple, 8 mm d'épaisseur), le phénomène d'accumulation du fluide 5 et d'adhésion de ce fluide aux capillaires 41 ne se produira pas. C'est pour cela que le dispositif de vaporisation 65 au cours de l'étape 811 pourra être omis, le fluide 5 étant directement rempli au cours de l'étape 813. En outre, au cours de l'étape 813, la quantité du fluide 5 à remplir est contrôlée par une pompe à piston. Toutefois, du fait de l'exigence selon laquelle la quantité du fluide 5 à remplir doit être la plus précise possible, une pompe péristaltique est utilisée à la place de la pompe de piston. En référence à la figure 18, au cours de l'étape 815, le premier élément de charge 71 et le deuxième élément de charge 72 s'unissent pour opérer un processus de déformation par pression. Le processus de déformation par pression consiste à exercer par une pression venant de l'extérieur et sous température ambiante une déformation plastique sur une matière brute, mais sans la casser. Une description détaillée du processus de déformation par pression est décrite dans les 3 exemples de mise en oeuvre suivants. A la condition de maintenir l'herméticité à l'air comme cela a été décrit antérieurement, le premier exemple de mise en oeuvre de la déformation par pression se sert du dispositif moteur (non montré sur la figure) pour amener les deux éléments de charge 71, 72 à s'approcher l'un de l'autre afin de comprimer l'enveloppe 3 en déformant une partie des deux composants 31, 32 opposée à la surface 311. Le premier élément de charge 71 permet à la partie de la surface 311 qui couvre l'ouverture 312 de se déformer en étant comprimée vers le bas et vers l'intérieur; tandis que la partie saillante 721 permet à la partie du deuxième composant 32 qui s'oppose à l'ouverture 312 de se déformer en ayant une forme proéminente vers le haut. La partie saillante 721 comprime encore la partie proéminente vers le centre de l'ouverture 312, en concordance avec la partie déformée vers le bas et vers l'intérieur de la surface 311, pour sceller complètement l'ouverture 312. En référence à la figure 12, à la condition de maintenir l'herméticité à l'air comme cela a été décrit antérieurement, le deuxième exemple de mise en oeuvre de la déformation par pression se sert du dispositif moteur (non montré sur la figure) pour n'amener que le premier élément de charge 71 à se déplacer vers le deuxième élément de charge 72 en vue de comprimer l'enveloppe 3 avec l'appui du deuxième élément de charge 72 de manière à déformer entièrement la partie de l'enveloppe 3 qui se situe sur la surface 311 et à la comprimer vers le centre de l'ouverture 312 afin de la sceller complètement. Il est à noter que, puisque le deuxième élément de charge 72 n'est pas en fonction, la partie saillante 721 du deuxième exemple de mise en oeuvre de la déformation par pression peut être omise. D'ailleurs, un objet du deuxième exemple de mise en oeuvre est d'amener seulement le premier élément de charge 71 à se déplacer. La pression nécessaire est donc plus petite, et le deuxième exemple de mise en oeuvre convient surtout à une enveloppe 3 d'une épaisseur réduite. En référence à la figure 17, à la condition que l'herméticité à l'air soit maintenue comme cela a été décrit antérieurement, le troisième exemple de mise en oeuvre de la déformation par pression se sert du dispositif moteur (non montré sur la figure) pour n'amener que le deuxième élément de charge 72 à se déplacer vers le premier élément de charge 71 en vue de comprimer l'enveloppe 3 avec l'appui du premier élément de charge 71 et à l'aide de la partie saillante 721 de manière à permettre à la partie du deuxième composant 32 qui s'oppose à la surface 311 de se déformer entièrement et d'être comprimée vers le centre de l'ouverture 312 en vue de la sceller. De plus, un objet du troisième exemple de mise en ceuvre est d'amener seulement le deuxième élément de charge 72 à se déplacer. Comme le pointconvexe occupe une toute petite place, la pression nécessaire est plus forte, de sorte que le troisième exemple de mise en oeuvre convient spécialement à une enveloppe 3 épaisse. Lorsque l'ouverture 312 déjà scellée est capable de maintenir une herméticité à l'air, le dispositif de chasse d'air et de remplissage 6, le premier élément de charge 71 et le deuxième élément de charge 72 peuvent être enlevés. Au cours de l'étape 817, l'ouverture 312 est soudée pour être définitivement vide d'air, ce qui peut être accompli au moyen de la technique de l'assemblage par points ou celle de soudure. La technique de l'assemblage par points utilise de la résine époxyde, du gel de silice, ou du gel UV appliqué sur l'ouverture 312 pour arriver à une herméticité à l'air permanente. Une autre technique de soudure utilise de la pâte à soudure ou de l'étain argentique pour souder l'ouverture 32, c'est-à-dire consiste à appliquer à l'ouverture 32 de la pâte de soudure ou de l'étain argentique et ensuite, à mettre dans un four de ré- écoulement ou à utiliser un pistolet chauffant pour que la pâte de soudure ou l'étain argentique soit fondu et adhère à l'ouverture 32 en vue d'atteindre l'herméticité à l'air permanente. Une autre technique de soudure utilise une machine de soudure à ultrasons ou une machine d'usinage par laser pour souder l'ouverture 32. Comme le savent les techniciens habiles, les techniques de soudure au métal ne sont pas limitées aux techniques ci-dessus. Les techniques susmentionnées sont des exemples préférés, mais les autres ne sont pas exclues. Il est à noter que l'étape 817 peut être indépendante du système de fabrication de tube à chaleur de la présente invention et être réalisée par les mécanismes et techniques de soudure connus pour ainsi résoudre les problèmes courants tels que consommer trop d'électricité et accélérer tous les processus de fabrication. En référence à la figure 14, le deuxième exemple de mise en oeuvre de la méthode de fabrication de tube à chaleur de la présente invention a pour objet d'améliorer le processus de scellage de l'ouverture dans la fabrication de tube à chaleur. Le deuxième exemple de mise en oeuvre comprend les étapes 901-921 dont les 901, 903, 905, 911 et 915 sont similaires respectivement aux étapes 801, 803, 805, 811 et 815 du premier exemple de mise en oeuvre; la description de ces étapes est ici omise. Seules les étapes différentes de celles du premier exemple de mise en oeuvre sont expliquées ci-après. En ce qui concerne la figure 15, un processus de scellement est exécuté avec le dispositif de scellement 7 mentionné dans le premier exemple de mise en oeuvre, et un processus de chasse d'air et de remplissage est opéré par une méthode courante. Donc, au cours de l'étape 907, un tuyau de chasse d'air et de remplissage 67, un premier et un deuxième éléments de charge 71, 72 sont faits à l'enveloppe 3. Le tuyau de chasse d'air et de remplissage 67 est un tuyau d'acier et il est relié à l'ouverture 312 au moyen des techniques de soudure ou de collage résistant à haute température afin de proposer une bonne herméticité à l'air. Les techniques de soudure ou de collage mentionnées ici sont similaires à celles utilisées au cours de l'étape 817 du premier exemple de mise en oeuvre, la description en est donc omise. Le premier élément de charge 71 entoure le tuyau de chasse d'air et de remplissage 67 et a un bout appliqué contre la surface 311; le deuxième élément de charge 72 a un bout contre l'enveloppe 3 et se trouve en face de la surface 311. Au cours de l'étape 909, le dispositif de pompage d'air (non montré dans les figures) diminue la pression dans le tuyau de chasse d'air et de remplissage 67 et dans la cavité 33 et expulse l'air qui est dans la cavité 33. L'étape 913 est similaire à l'étape 813 du premier exemple de mise en oeuvre. Une légère différence entre ces deux étapes est que, au cours de l'étape 913, le processus de chasse d'air et de remplissage est exécuté à l'aide du tuyau de chasse d'air et de remplissage 67 au lieu d'avec la ventouse 61 au cours de l'étape 813 (voir la figure 11). Du fait que, au cours de l'étape 907, les points joints par la soudure ou par le collage sont résistants à la haute température, l'herméticité à l'air peut être toujours maintenue durant le processus de remplissage. En référence à la figure 16, au cours de l'étape 917, un dispositif de serrage 74 est utilisé pour serrer le tuyau de chasse d'air et de remplissage 67. Au cours de l'étape 919, un dispositif de coupe 75 sert à couper le tuyau de chasse d'air et de remplissage 67 afin de former un bout coupé 671. Le bout coupé 671 est soudé au cours de l'étape 921 qui est similaire à l'étape 817 du premier exemple de mise en oeuvre et n'est plus décrite ici. De plus, les étapes 919 et 921 peuvent être réalisées au moyen d'une machine de laser excimère (non montrée dans les figures) pour émettre les rayons laser de haute énergie sur le tuyau de chasse d'air et de remplissage 67 afin de le couper et de fondre le bout coupé 341 en vue d'obtenir l'herméticité à l'air. En résumé, la présente invention sert de la méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller l'ouverture 321 formée sur la surface 311 afin d'améliorer l'inconvénient qu'après le processus de serrage, l'herméticité à l'air ne peut être assurée. Par conséquent, la méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller l'ouverture de la présente invention est assurément capable d'atteindre les objectifs et les résultats de l'invention. Références numériques: 3 enveloppe 31 premier composant 311 surface 312 ouverture 32 deuxième composant 33 cavité 4 structure capillaire 41 capillaires fluide 6 dispositif de chasse d'air et de remplissage 61 ventouse 611 partie déformable 612 trou de passage 613 anneau aspirant 62 tuyau de chasse d'air et de remplissage dispositif de vaporisation 651 premier élément conducteur de chaleur 652 deuxième élément conducteur de chaleur 653 canal à vapeur 654 bande de scellement hermétique 655 trou guidant le flux 656 trou de fonctionnement 67 tuyau de chasse d'air et de remplissage 671 bout coupé 7 dispositif de scellement 71 premier élément de charge 72 deuxième élément de charge 721 partie saillante 74 dispositif de serrage 75 dispositif de coupe 801 - 817 étapes 801 - 817 901 - 921 étapes 901 - 921
Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller l'ouverture, dont les étapes sont décrites ci-après : (A) fabriquer une enveloppe (3) ; (B) proposer une surface (311) substantiellement plane et une ouverture (312) faite sur la surface (311); (C) chasser l'air et remplir l'enveloppe (3) de fluide (5) ; et (D) comprimer l'enveloppe (3) avec les deux éléments de charge ((71, 72)) le long de la direction perpendiculaire à la surface ci-dessus pour qu'une partie de l'enveloppe s'étende et se déforme, et sceller l'ouverture (312).La méthode selon invention améliore les problèmes d'herméticité à l'air résultant de l'utilisation du moyen de serrage conforme à la technique antérieure.
1 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression pour sceller la cavité d'une enveloppe ductile, sur la surface externe de laquelle est formée une ouverture communiquant avec la cavité se trouvant à l'intérieur de l'enveloppe, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes ci-après: (A) élaborer une surface (311) substantiellement plane qui entoure l'ouverture (312) ; (B) chasser l'air qui est dans la cavité (33) via l'ouverture (312) ; et (C) presser l'enveloppe (3) le long de la direction perpendiculaire à la surface (311) ci-dessus pour qu'une partie de l'enveloppe (3) s'étende, se déforme et ferme l'ouverture (312). 2 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 1, caractérisée en ce que l'étape (C) consiste: (C 1) à utiliser un premier et un deuxième éléments de charge (71, 72) en forme de tuyau dont le calibre est plus large que l'ouverture; (C 2) à installer les deux éléments de charge (71, 72) de manière à ce qu'ils soient contre l'enveloppe (3) et que le premier élément de charge 71 soit contre la surface (311) ; et (C 3) à actionner les deux éléments de charge (71, 72) pour qu'ils s'approchent l'un de l'autre et qu'ils déforment l'enveloppe (3) en la pressant. 3 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 1, caractérisée en ce que ladite méthode comporte l'étape (D) qui consiste à souder l'ouverture (312) pour sceller la cavité (33) 4 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 3, caractérisée en ce que l'étape (D) consiste à souder l'ouverture (312) au moyen de la technique de l'assemblage par points. Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 3, caractérisée en ce que l'étape (D) consiste à souder l'ouverture (312) au moyen de la technique de soudure par points. 6 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 1, caractérisée en ce que l'étape (B) consiste: (B-1) à monter sur l'ouverture (312) une ventouse qui comporte une partie déformable (611) et un trou de passage (612) traversant cette partie, qui est entourée par un anneau aspirant (613) s'attachant sur la surface (311) ; (B-2) à insérer un tuyau de chasse d'air et de remplissage (62) dans le trou de passage (612) ; et (B-3) à diminuer la pression intérieure du tuyau de chasse d'air et de remplissage (62) pour chasser l'air de manière à ce que la partie déformable (611) soit déformée, attirée et jointe à la surface (311) en vue de maintenir l'herméticité à l'air. 7 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation 15 par pression selon la 1, caractérisée en ce que ladite méthode comporte les étapes ci dessous: (A) former une enveloppe creuse et plane 3 en matière ductile contenant une cavité (33) ; (B) élaborer une surface (311) substantiellement plane sur l'enveloppe (3) et former une ouverture (312) sur la surface (311) pour communiquer avec la cavité (33) ; (C) chasser le gaz qui est dans la cavité (33) via l'ouverture (312) ; (D) remplir la cavité (33) de fluide 5 via l'ouverture (312) ; et (E) comprimer l'enveloppe (3) le long de la direction perpendiculaire à la surface (311) afin d'étendre une partie de l'enveloppe (3) et de la déformer pour sceller l'ouverture (312). 8 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 7, caractérisée en ce que l'étape (E) consiste A. (E 1) à utiliser un premier et un deuxième éléments de charge (71, 72) en forme de tuyau dont le calibre est plus large que l'ouverture; (E 2) à installer les deux éléments de charge (71, 72) de manière à ce qu'ils soient contre l'enveloppe (3) et que le premier élément de charge (71) soit contre la surface (311) ; et (E 3) à actionner les deux éléments de charge (71, 72) pour qu'ils s'approchent l'un de l'autre et qu'ils déforment l'enveloppe (3) en la pressant. 9 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 7, caractérisée en ce que ladite méthode comporte l'étape (F) qui consiste à souder l'ouverture (312) pour sceller la cavité (33). Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 9, caractérisée en ce que l'étape (F) consiste à souder l'ouverture (312) au moyen de la technique de l'assemblage par points. 11 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 9, caractérisé en ce que l'étape (F) consiste à souder l'ouverture (312) au moyen de la technique de soudure par points. 12 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 7, caractérisée en ce que l'étape (C) consiste à: (C-1) à monter sur l'ouverture (312) une ventouse qui comporte une partie déformable (611) et un trou de passage (612) traversant cette partie, qui est entourée par un anneau aspirant (613) s'attachant sur la surface (311) ; (C-2) à insérer un tuyau de chasse d'air et de remplissage (62) dans le 25 trou de passage (612) ; et (C-3) à diminuer la pression intérieure du tuyau de chasse d'air et de remplissage (62) pour chasser l'air de manière à ce que la partie déformable (611) soit déformée, attirée et jointe à la surface (311) en vue de maintenir l'herméticité à l'air. 13 Méthode de fabrication de tube à chaleur au moyen de la déformation par pression selon la 7, caractérisée en ce que l'étape (D) consiste à insérer un tuyau de chasse d'air et de remplissage (62) dans le trou de passage (612) pour remplir la cavité (33) de fluide (5).
B,F,G
B23,F28,G06
B23P,B23K,F28D,G06F
B23P 15,B23K 20,F28D 15,G06F 1
B23P 15/26,B23K 20/00,F28D 15/04,G06F 1/20
FR2888435
A1
EVALUATION DU NIVEAU DE CONFIANCE D'UNE PLATE-FORME HOTE PAR UN DISPOSITIF ELECTRONIQUE PORTABLE
20,070,112
La présente invention concerne une évaluation du niveau de confiance d'une plate-forme hôte par un dispositif électronique portable. Il est connu qu'un utilisateur doit saisir des données confidentielles du type login ou mot de passe sur une plate-forme pour accéder à un service accessible à travers la plate-forme. Il est également connu que la protection classique d'un dispositif électronique portable connecté à une plate-forme hôte repose d'ordinaire sur la preuve que l'utilisateur du dispositif électronique portable est bien autorisé à accéder aux applications dudit dispositif. Ceci nécessite la saisie de données d'authentification sur la plate-forme hôte, si le dispositif électronique portable ne dispose pas de mécanisme d'entrée/sortie directement accessible par l'utilisateur. Dans ces deux cas, la plate-forme hôte elle-même représente une source potentielle de risques, par exemple en capturant des informations pour authentifier l'utilisateur dans le but de les rejouer dans un contexte différent, ou en interagissant avec le dispositif électronique portable à l'insu de son utilisateur une fois le dispositif autorisé à échanger des données avec la plate-forme. Une plate-forme est dite de confiance lorsque son niveau de sécurité est élevé. Cependant, il lui est difficile de communiquer la preuve de son propre niveau de sécurité. Ainsi un utilisateur ne dispose d'aucun moyen fiable pour connaître le niveau de confiance qu'il peut accorder à la plate-forme. Le groupe de constructeurs TCG (Trusted Computing Group) vise à satisfaire cette demande. Une plate-forme de confiance, au sens TCG, possède, intégré à sa carte mère, un composant matériel TPM (Trusted Platform Module) qui mesure, de manière fiable, les différents composants logiciels et matériels dans la plate-forme dont l'intégrité de chaque composant est nécessaire à l'établissement de la preuve de confiance. Le groupe TCG a spécifié des mécanismes pour qu'un serveur obtienne des informations de confiance et ainsi vérifie la confiance d'une plate-forme distante. Cependant ces mécanismes ne permettent pas à un dispositif électronique portable connecté à la plate-forme d'en bénéficier et d'obtenir directement et instantanément les informations de confiance nécessaires à une prise de décision. Certains dispositifs électroniques portables, du type carte à puce, disposent de mécanismes permettant d'évaluer la confiance qu'ils peuvent accorder à leur environnement et de s'y adapter. Ces mécanismes visent à se protéger d'un utilisateur frauduleux, qui peut être une personne physique ou une application interagissant avec la carte. La plupart de ces mécanismes sont fondés sur la connaissance d'une valeur secrète entre l'utilisateur du dispositif et le dispositif. Par exemple, un premier mécanisme correspond à un code secret qu'un utilisateur partage avec le dispositif. La connaissance de ce secret autorise l'utilisateur a accéder à certaines informations protégées par le dispositif. Au terme d'un nombre prédéterminé de saisies erronées du code, le dispositif peut décider de se bloquer. Un deuxième mécanisme correspond aux authentifications mutuelles entre l'utilisateur et le dispositif, à base de cryptographie symétrique ou asymétrique. L'inconvénient des mécanismes actuels de détermination de confiance d'une plate-forme hôte est que le dispositif électronique portable ou le serveur distant produit une information binaire indiquant si la plate- forme est intègre ou non. Selon cette information, le dispositif échange des données avec la plate-forme ou se déconnecte définitivement de cette dernière. Par ailleurs, les dispositifs électroniques portables ou les serveurs ne possèdent pas de mécanismes signalant directement à un utilisateur du niveau de confiance attribué à la plate-forme sans que cette dernière ne soit sollicitée pour exécuter une fonction ou une action. Il existe bien des dispositifs électroniques portables, du type clé USB, qui disposent de moyens pour transmettre de manière autonome une information à leurs utilisateurs, que ce soit sous forme d'un signal visuel ou d'un signal sonore. Cependant, ces moyens informent le plus souvent sur le fonctionnement du dispositif lui-même. L'invention a pour objectif d'évaluer et de signaler dans un dispositif électronique portable un niveau de confiance d'une plate-forme hôte selon l'intégrité des composants logiciels et matériels de la plate-forme. En fonction de ce niveau de confiance, le dispositif interagit avec tout ou partie des composants logiciels et matériels déterminés comme fiables de la plate-forme. Cet objectif est atteint par un procédé pour évaluer un niveau de confiance d'une plate-forme hôte par un dispositif électronique portable, la plate-forme hôte comprenant un module de sécurité produisant au moins une mesure d'intégrité de composants de la plate-forme. Le Procédé est caractérisé en ce qu'après réception de la mesure d'intégrité requise par le dispositif électronique portable, le procédé comprend: une évaluation d'un niveau de confiance définissant l'intégrité de la plate-forme, hôte en fonction de la mesure d'intégrité reçue, d'une valeur de référence mémorisée dans le dispositif et d'une règle d'intégrité mémorisée dans le dispositif, et une indication du niveau de confiance par le dispositif électronique portable. Un avantage de l'invention est de déterminer un niveau de confiance d'une plate-forme, qui ne se résume pas uniquement par une valeur binaire impliquant ainsi un refus strict à l'accès à la plate-forme. Après l'évaluation du niveau de confiance relatif à la plate-forme hôte, le dispositif électronique portable active une application proposée par le dispositif et accessible par un composant logiciel et/ou matériel évalué intègre dont le niveau de confiance est supérieur à un seuil prédéterminé, ou inhibe une application proposée par le dispositif et accessible par un composant logiciel et/ou matériel évalué non intègre dont le niveau de confiance est inférieur à un seuil prédéterminé. Ainsi si l'un des composants logiciels et/ou matériels de la plate-forme est estimé comme non fiable, le dispositif électronique portable ne refuse pas totalement la confiance à la plate-forme. Le dispositif va interagir avec les composants logiciels et/ou matériels fiables de la plate-forme. L'invention se rapporte également à un dispositif électronique portable pouvant être constitué par une carte à microcontrôleur, pour évaluer un niveau de confiance d'une plate-forme hôte, la plate-forme hôte comprenant un module de sécurité produisant au moins une mesure d'intégrité de composants de la plate-forme. Le dispositif électronique portable est caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen pour évaluer un niveau de confiance définissant l'intégrité de la plate-forme hôte en fonction de la mesure d'intégrité reçue, requise par le dispositif électronique portable, d'une valeur de référence mémorisée dans le dispositif et d'une règle d'intégrité mémorisée dans le dispositif, et un moyen pour indiquer le niveau de confiance. Enfin, l'invention se rapporte à un programme apte à être mis en oeuvre dans un dispositif électronique portable selon l'invention, ledit programme comprenant des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit dispositif, réalisent les étapes selon le procédé de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels: - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'une plate-forme et d'un dispositif électronique portable selon l'invention; et - la figure 2 est un algorithme d'un procédé d'évaluation de niveau de confiance de la plate-forme selon l'invention, avec échange de requêtes et réponses entre la plate-forme hôte et le dispositif électronique portable. En référence à la figure 1, on a représenté une plate-forme PF et un dispositif électronique portable sous forme de blocs fonctionnels dont la plupart assurent des fonctions ayant un lien avec l'invention et peuvent correspondre à des modules logiciels et/ou matériels. Selon une réalisation préférée à laquelle on se référera dans la suite de la description, le dispositif électronique portable est une carte à microcontrôleur CA dite également carte à puce ou carte à circuit intégré, et la plate-forme PF est par exemple un ordinateur personnel PC doté d'un lecteur de carte LP qui est lié à un port d'entrée/sortie PES de la carte à puce CA avec ou sans contact électrique. La carte à puce doit évaluer l'intégrité de la plate-forme avant d'autoriser un utilisateur de la carte à recourir à des applications dispensées par la plate-forme. Ces applications sont par exemple une signature électronique de données, l'accès à une zone de mémorisation de mots de passe, un porte-monnaie électronique, une lecture de dossiers, etc. La plate-forme PF comprend, outre le lecteur de carte LP, notamment un processeur PPF, des mémoires MP, un afficheur AP tel qu'un écran connecté ou intégré à la plate-forme et associé notamment à un clavier connecté ou intégré à la plate-forme, et une interface de communication IC. Les différents éléments de la plateforme sont reliés entre eux par un bus bidirectionnel BF. La plate-forme PF comprend également un module logiciel de sécurité MS de type TPM (Trusted Platform Module) qui est implémenté dans une mémoire ROM faisant partie des mémoires MP de la plate-forme. Initialement, le module MS a mémorisé des algorithmes cryptographiques tel que des algorithmes de hachage H respectivement pour divers composants matériels et logiciels inclus dans la plate-forme afin de déterminer à chaque mise en fonctionnement de la plate-forme des mesures d'intégrité MI. La détermination connue de ces mesures d'intégrité est expliquée lors de la description de la figure 2. La carte à microcontrôleur CA peut être du type UICC (Universal Integrated Circuit Card). Comme il est connu, la carte à microcontrôleur CA comprend principalement un processeur PC et trois mémoires M1 à M3. La carte échange des commandes, ou requêtes, et des réponses avec la plate- forme PF à travers le port d'entrée/sortie PES et le lecteur LP avec ou sans contact. Les différents éléments de la carte sont reliés entre eux par un bus bidirectionnel BC. La mémoire M1 est du type ROM ou Flash et inclut le système d'exploitation de la carte. La mémoire M2 est une mémoire non volatile par exemple EEPROM ou Flash pour notamment mémoriser des clés, des numéros d'identité et d'autres paramètres du profil de l'utilisateur possédant la carte, comme un code PIN et autres données de sécurité. Des règles d'intégrité Rg et un certificat d'intégrité Crt pour authentifier la plate-forme hôte PF sont nécessaires à l'évaluation du niveau de confiance de la plate- forme hôte et sont mémorisés initialement dans la mémoire M2. Le certificat Crt comprend, entre autres, une clé publique Cpu relative à l'authentification de la plate-forme hôte. Des valeurs de référence Mref de mesures d'intégrité de la plate-forme hôte sont également mémorisées dans la mémoire M2. La carte peut comprendre plusieurs certificats d'intégrité, chacun servant à authentifier une ou plusieurs plate-formes hôtes susceptibles d'échanger des informations avec la carte. De plus, les règles, les valeurs de référence et les certificats peuvent être configurables par un constructeur ou un utilisateur de la carte. La mémoire M3 est une mémoire RAM ou SRAM servant plus particulièrement au traitement de données. La carte CA comprend, en outre relativement à l'invention, un module logiciel de vérification MV réparti dans les mémoires M1 et M2. Le module MV subordonne l'exécution d'applications dans la plate- forme à une évaluation du niveau de confiance de la plate-forme. La carte CA comprend également un indicateur miniature IN pour indiquer des niveaux de confiance de la plate-forme ou des composants de celle-ci. La figure 2 est un algorithme du procédé d'évaluation de niveau de confiance de la plate-forme PF avec échange de requêtes et réponses entre la plate-forme hôte PF et la carte à microcontrôleur CA. Le procédé comporte des étapes El à E10 réparties entre la plate-forme PF et la carte à microcontrôleur CA. A chaque mise en fonctionnement de la plate-forme PF à l'étape El, le module de sécurité MS mesure de manière sécurisée, à l'étape E2, des composants logiciels et/ou matériels prédéterminés dans la plate-forme, tels que le programme de déclaration, configuration et recherche de composants BIOS (Basic Input Output System), le système d'exploitation OS (Operating System), des drivers, des applications, etc. Pour mesurer un composant logiciel ou matériel de la plate-forme, le module MS interroge le composant qui lui transmet une réponse sur laquelle est exécutée une opération cryptographique telle qu'un hachage afin d'obtenir une empreinte définissant ledit composant de manière unique. Cette empreinte résultant d'une mesure du composant est appelée dans la suite de la description "mesure d'intégrité MI" et est mémorisée à l'étape E3 dans un composant matériel de type TPM du module de sécurité MS. A chaque composant correspond une mesure d'intégrité unique qui est invariante. Si la carte constate que la valeur de l'une des mesures d'intégrité qu'elle doit vérifier diffère de la mesure d'intégrité unique, le composant logiciel ou matériel relatif à cette mesure n'est plus dans un état de confiance. Après la connexion de la carte à microcontrôleur CA à la plate-forme hôte PF, l'interface de communication IC interroge la carte CA. Le module logiciel de vérification MV de la carte transmet alors, à l'étape E4, une requête RQ à la plate-forme PF pour requérir au moins une ou plusieurs mesures d'intégrité mémorisées dans le module de sécurité MS. Ces mesures d'intégrité sont requises en fonction d'au moins l'une des applications proposées par la carte et dispensées par des composants logiciels et matériels de la plate-forme. En variante, la carte inclut un nombre aléatoire dans la requête RQ que l'interface de communication IC utilise pour déterminer l'attestation afin de protéger les échanges entre la carte et la plate-forme contre tout rejeu. Dès que la plate-forme PF reçoit la requête RQ, le module de sécurité MS interprète et traite la requête et génère à l'étape E5 une attestation Ats. L'attestation Ats est générée en récupérant les mesures d'intégrité MI requises et l'identité de la plate-forme auprès du module de sécurité. Ainsi l'attestation comprend une information sur l'état de la configuration logicielle et/ou matérielle de la plate-forme défini par les mesures d'intégrité MI et une information d'identité de la plate- forme lue dans le module de sécurité. Puis l'interface de communication IC exécute un algorithme de cryptage asymétrique appliqué à l'attestation et ayant une clé privée pour obtenir une signature électronique de mesure d'intégrité S et la transmettre avec l'attestation incluant les mesures MI de manière sécurisée vers la carte CA. Le module de sécurité transmet à l'étape E6 une réponse RP comprenant l'ensemble Ats+S vers la carte CA. A la réception de la réponse RP à l'étape E7, la carte CA procède à l'évaluation du niveau de confiance à l'étape E8. L'évaluation du niveau de confiance dans le module MV peut comprendre différentes sous-étapes dont trois E80, E81 et E82 sont présentées ciaprès. La première sous-étape E80 est une authentification des mesures d'intégrité reçues par la carte ce qui assure l'origine des mesures d'intégrité. Pour ce faire, le module de vérification MV de la carte authentifie la signature électronique S transmise par la plate-forme hôte PF et reçue par la carte, ce qui confirme ainsi l'origine et l'authenticité des informations transmises par la plate-forme. Sinon la carte interdit l'accès à la plate-forme. Lors de cette authentification AU, le contenu de l'attestation reçue Ats incluant les mesures d'intégrité est appliqué avec la clé publique Cpu du certificat Crt mémorisé permettant d'authentifier la plate-forme, à un algorithme de décryptage réciproque de l'algorithme de cryptage. Des premiers résultats R1 sont produits. La deuxième sous-étape E81 est une vérification de la configuration logicielle et/ou matérielle de la plate-forme hôte à partir d'une ou plusieurs mesures d'intégrité certifiées normalement par l'opération E80. Cette vérification VE consiste à comparer chaque mesure d'intégrité MI relative à un composant logiciel et/ou matériel de la plate-forme et extraite de l'attestation reçue à chaque valeur de référence Mref mémorisée initialement dans la carte. La vérification VE produit des deuxièmes résultats R2. Lors de l'évaluation du niveau de confiance, la carte peut procéder uniquement à l'authentification AU. Par exemple lors d'une application de signature électronique impliquant une transaction entre deux utilisateurs, ces derniers peuvent exiger que la transaction se fasse sur une seule plate-forme. Dans ce cas, seule l'authentification de la plate-forme et donc la vérification de l'identité de la plate-forme est requise par la carte. D'autres vérifications peuvent être exécutées telles que la vérification de l'appartenance de la plate-forme à un parc défini de plate-forme, ou la vérification de la présence d'un module de sécurité MS dans la plateforme, ou la vérification d'une configuration logicielle et/ou matérielle minimale de la plate-forme. Ces différentes vérifications sont déclenchées par la carte en fonction des règles Rg stockées dans la carte. Une fois qu'au moins la vérification VE est exécutée, le module vérificateur MV applique à la sous-étape E82 les résultats R1 et R2 à une ou plusieurs règles d'intégrité Rg mémorisées dans la carte. En fonction de la ou des règles Rg, le module vérificateur MV évalue un niveau de confiance NC représentatif de la fiabilité de la plate-forme PF et donc d'un ou plusieurs niveaux de confiance des composants correspondant à la requête RQ et pouvant être évalués séparément par le module de sécurité MS. Le niveau de confiance évalué dépend principalement de l'intégrité estimée de chaque composant dispensant ou participant à au moins l'une des applications proposées par la carte; plus précisément un niveau de confiance individuel du composant est évalué par le module de vérification MV en fonction au moins d'une mesure d'intégrité reçue MI, d'une valeur de référence Mref et d'une règle d'intégrité Rg, à la sous- étape E82. Ainsi dans la plate-forme, la carte peut activer une première application dispensée par un premier composant logiciel ou matériel évalué intègre, c'est-à-dire dont le niveau de confiance est supérieur à un seuil prédéterminé, et inhiber une deuxième application dispensée par un deuxième composant logiciel ou matériel évalué non intègre, c'est-à- dire dont le niveau de confiance est inférieur à un seuil prédéterminé, par exemple à la suite d'une altération malveillante ou accidentelle du deuxième composant. Si un seul composant logiciel ou matériel de la plate-forme est estimé non crédible, la carte de préférence n'interdit pas totalement l'accès à la plate-forme. Dans ce cas, à l'étape E9, le module vérificateur MV inhibe l'application relative au composant non crédible et active les applications relatives aux composants déterminés comme intègres. Le module vérificateur MV signale à l'utilisateur de la carte, à l'étape E10, les applications qui sont activées ou inhibées, par l'intermédiaire d'un indicateur miniature de niveau de confiance IN. Selon une première variante, l'indicateur IN est un afficheur ayant au moins une diode électroluminescente LED. Par exemple pour deux diodes LED, l'une des diodes est rouge et activée lorsque l'application choisie par l'utilisateur est inhibée dans la carte. L'autre des diodes est verte et activée lorsque l'application choisie est activée dans la carte. L'activation d'une troisième diode électroluminescente peut indiquer que la confiance évaluée de la plate-forme est incertaine et l'utilisateur prend un risque s'il confirme l'activation de l'application choisie. Selon une deuxième variante, l'afficheur peut être un écran à cristaux liquides LCD indiquant textuellement l'activation ou l'inactivation de l'application sélectionnée par l'utilisateur. Selon une autre réalisation, le dispositif électronique portable est une clé intelligente USB enfichable dans la plate-forme. La clé USB comprend outre un processeur et des mémoires, un indicateur miniature, tel qu'une ou plusieurs diodes électroluminescentes ou un écran à cristaux liquides, pour afficher des niveaux de confiance de la plate-forme. La clé intelligente USB peut être remplacée par un disque dur externe à indicateur. Selon encore une autre réalisation, le dispositif électronique portable comprend une carte à puce et un appareil électronique intermédiaire dans lequel la carte à puce peut être introduite partiellement ou entièrement. Dans cette réalisation, la carte à puce présente les fonctions d'évaluation de niveau de confiance selon l'invention et l'indicateur de niveau de confiance peut être l'afficheur et/ou un écouteur de l'appareil électronique intermédiaire pour indiquer visuellement et/ou vocalement une activation ou inhibition d'application. Par exemple, l'appareil électronique intermédiaire est un terminal mobile pour réseau de radiocommunication cellulaire et la carte à puce constitue un module d'identité d'usager amovible du terminal mobile, tel qu'un module d'identité amovible USIM (Universal Subscriber Identity Module) ou RUIM (Removable User Identity Module) pour un réseau à accès multiple à répartition par codes CDMA (Coded Division Multiple Access) de la troisième génération (3GPP) du type UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), ou de la troisième génération (3GPP2) du type CDMA 2000. Le terminal mobile peut être connecté à la plate-forme dont la confiance est à évaluer via une liaison du type Bluetooth ou selon la norme 802.1xx, ou une liaison par infrarouge, ou toute autre liaison sans fil. Le terminal mobile transmet à la carte USIM l'ensemble Ats(MI)+S généré par le module de sécurité MS de la plate-forme, afin d'évaluer le niveau de confiance de ladite plate-forme. La carte USIM informe l'utilisateur du résultat de la mesure au moyen de l'écran et/ou de l'écouteur du terminal mobile, par exemple à l'aide d'une commande SIM proactive DISPLAY TEXT . Selon d'autres exemples, l'appareil électronique intermédiaire peut être un assistant numérique personnel PDA pouvant communiquer, ou un Smartphone. L'invention décrite ici concerne un procédé et un système pour évaluer un niveau de confiance d'une plate-forme. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme incorporé dans un dispositif électronique portable. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans le dispositif dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme, notamment un programme sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention
Un dispositif électronique portable (CA), comme une carte à microcontrôleur, comprend un module de sécurité (MS) pour évaluer un niveau de confiance (NC) définissant l'intégrité d'une plate-forme hôte (PF) en fonction d'au moins une mesure d'intégrité (MI) relative à des composants de la plate-forme et transmise de la plate-forme vers le dispositif, et d'une valeur de référence (Mref) et d'une règle d'intégrité (Rg) mémorisées dans le dispositif. Le dispositif interagit alors avec tout ou partie des composants de la plate-forme déterminés comme fiables. Un indicateur (IN) du dispositif indique le niveau de confiance évalué à un utilisateur du dispositif.
1 - Procédé pour évaluer un niveau de confiance (NC) d'une plate-forme hôte (PF) par un dispositif électronique portable (CA), la plate-forme hôte comprenant un module de sécurité (MS) produisant au moins une mesure d'intégrité (MI) de composants de la plate-forme, caractérisé en ce qu'après réception de la mesure d'intégrité (E7) requise (E4) par le dispositif électronique portable, le procédé comprend: une évaluation (E8) d'un niveau de confiance définissant l'intégrité de la plate-forme hôte en fonction de la mesure d'intégrité reçue (MI), d'une valeur de référence (Mref) mémorisée dans le dispositif et d'une règle d'intégrité (Rg) mémorisée dans le dispositif, et une indication (E10) du niveau de confiance par le dispositif électronique portable. 2 - Procédé conforme à la 1, selon lequel après l'évaluation du niveau de confiance (E8), le dispositif électronique portable (CA) active (E9) une application proposée par ledit dispositif et accessible par un composant de la plate-forme hôte dont le niveau de confiance est supérieur à un seuil prédéterminé. 3 - Procédé conforme à la 1 ou 2, selon lequel après l'évaluation du niveau de confiance (E8), le dispositif électronique portable (CA) inhibe (E9) une application proposée par ledit dispositif et accessible par un composant de la plate-forme hôte dont le niveau de confiance est inférieur à un seuil prédéterminé. 4 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, selon lequel l'évaluation (E8) comprend une authentification (E80) des mesures d'intégrité reçues (MI) en fonction d'une signature (S) des mesures d'intégrité transmise par la plate-forme hôte (PF) et d'une clé secrète (Cpu) mémorisée dans le dispositif électronique portable (CA). 5 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, selon lequel l'évaluation (E8) comprend une vérification de la configuration (E81) de la plate-forme hôte (PF) par comparaison de la mesure d'intégrité (MI) à la valeur de référence (Mref). 6 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 5, selon lequel l'évaluation (E8) comprend une évaluation (E82) d'un niveau de confiance individuel d'un composant de la plate-forme hôte en fonction de la mesure d'intégrité reçue (MI), de la valeur de référence (Mref) et de la règle d'intégrité (Rg). 7 - Dispositif électronique portable (CA) pour évaluer un niveau de confiance (NC) d'une plate-forme hôte (PF), la plate-forme hôte comprenant un module de sécurité (MS) produisant au moins une mesure d'intégrité (MI) de composants de la plate-forme, caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen pour évaluer (ME) un niveau de confiance définissant l'intégrité de la plate-forme hôte en fonction de la mesure d'intégrité reçue, requise par le dispositif électronique portable, d'une valeur de référence (Mref) mémorisée dans le dispositif et d'une règle d'intégrité (Rg) mémorisée dans le dispositif, et un moyen pour indiquer (IN) le niveau de confiance. 8 - Dispositif électronique portable conforme à la 7, constitué par une carte à microcontrôleur (CA). 9 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif électronique portable (CA) pour évaluer un niveau de confiance (NC) d'une plate-forme hôte (PF), la plate-forme hôte comprenant un module de sécurité (MS) produisant au moins une mesure d'intégrité (MI) de composants de la plate-forme, ledit programme comprenant des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit dispositif électronique portable, réalisent les étapes de: évaluer (E8) un niveau de confiance définissant l'intégrité de la plate-forme hôte en fonction de la mesure d'intégrité reçue, requise par le dispositif électronique portable, d'une valeur de référence (Mref) mémorisée dans de dispositif et d'une règle d'intégrité (Rg) mémorisée dans le dispositif, et indiquer (E10) le niveau de confiance par le dispositif électronique portable.
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FR2900146
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PROCEDE DE DEPOLLUTION D'UNE NAPPE PHREATIQUE ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE
20,071,026
îUVRE DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un procédé de dépollution d'une zone saturée ou d'une nappe phréatique présentant un écoulement ainsi qu'un dispositif pour la mise en oeuvre de celui-ci, visant en particulier à dégrader les hydrocarbures dissous. ARRIERE-PLAN TECHNIQUE La dépollution ou décontamination des nappes phréatiques peut s'effectuer par la mise en oeuvre de techniques très diverses, généralement complexes. La plupart de ces techniques supposent d'extraire l'eau souterraine, de la traiter en surface et de la réinjecter dans le sol. D'autres techniques proposent un traitement des polluants in situ. Dans tous les cas, le traitement peut être de nature physico-chimique ou biologique (biodégradation). Par exemple, le document US 5037240 décrit un traitement in situ basé sur l'injection dans le sol de réactifs chimiques ou de bactéries, nutriments et air à travers des éléments tubulaires, en vue de permettre la dégradation locale de contaminants variés. Le documen: US 5221159 décrit une combinaison de plusieurs méthodes de dépollution, à savoir l'induction d'une circulation d'air dans le sol par injection / extraction afin d'entraîner des contaminants volatils ; le traitement de ceux-ci en surface par des microorganismes en culture ; le prélèvement de microorganismes du sol suivi de R:'Breaets`.25100v251 I7ù06091 8-Texte _dépot.doc- 18'04!06 leur culture et de leur réinjection dans le sol à des fins de biodégradation ; l'extraction directe de contaminants. Le document EP 0502460 décrit un procédé de traitement des eaux souterraines in situ, comprenant la mise en place d'un réceptacle de matériau actif dans le sol, destiné à traiter des contaminants tels que l'oxyde de chrome, l'oxyde d'uranium ou le sulfate ferreux. Le procédé se déroule plus particulièrement en conditions anaérobies. Le document US 5362400 décrit un autre procédé de traitement in situ, dans lequel une circulation d'eau est artificiellement créée dans la nappe par pompage et dans lequel on apporte de l'oxygène au milieu afin de créer une zone d'oxydation / précipitation ou de réduction. Le document concerne plus particulièrement le traitement du fer, du manganèse, de l'aluminium, du fluor. Le document US 5525008 décrit un procédé de dépollution des hydrocarbures, dans lequel une solution réactive oxydante est injectée dans le sol. Cette solution réactive peut être en particulier à base de peroxyde d'hydrogène. Le document US 5605634 décrit un système permettant la diffusion dans le sol de substances de traitement circulant dans des tubes enterrés. Par exemple, il est prévu d'injecter du toluène en tant que nutriment destiné à des bactéries afin de promouvoir la dégradation de trichloroéthylène par celles-ci. Le document US 5623992 décrit un procédé de biodégradation du pétrole par des microorganismes dans le sol. La biodégradation est stimulée par l'injection d'azote soluble et de gaz contenant du dioxygène dans des colonnes d'aération. Le document US 6102621 décrit un procédé de dégradation et d'immobilisation de contaminants dans le sol et les nappes phréatiques, fondé sur l'injection dans le sol d'un mélange comprenant un produit chimique oxydant de type KMnO4, un fluide de transport et un matériau hydrophile de type ciment ou argile, afin de promouvoir une réaction chimique oxydative in situ. R:l3reve1s25 100`2 5 1 1 7--06041 8-Teste_dépot-doc- 18,04.06 Dans le document US 6268205 est proposée l'injection dans le sol de matériaux assurant une libération contrôlée de peroxyde d'hydrogène (qui assure l'oxydation de contaminants organiques) ainsi qu'une libération contrôlée d'oxygène, à plus long terme (qui stimule les phénomènes de biodégradation). Dans le document US 6274048 est décrit le traitement de contaminants denses de type trichloroéthylène par l'injection dans un aquifère d'une solution de permanganate de potassium. Le document US 2003/0207440 décrit un système de décontamination de nappe phréatique dans lequel on injecte dans le sol un gaz contenant de l'O2. Ce gaz promeut la formation de produits contaminants volatils qui sont récupérés via un puits d'extraction, et traités par des installations de surface. Le document US 2005/0077242 décrit l'utilisation d'un agent d'oxydation enrobé à libération contrôlée, in situ ou ex situ. Par ailleurs la société Solinst commercialise un système d'injection de diverses substances dans le sol par diffusion, appelé Waterloo Emitter'M. Ainsi, il est possible d'injecter de l'oxygène directement dans une nappe phréatique afin d'y promouvoir les phénomènes de biodégradation. De même la technologie iSOC'M, développée par inVentures Technologies Incorporated, fournit des fibres creuses microporeuses hydrophobes permettant d'infuser une nappe phréatique avec un gaz. Les diverses techniques connues évoquées ci-dessus présentent un certain nombre d'inconvénients. Dans de nombreux cas, ces techniques impliquent l'injection dans le sol de substances chimiques ou de microorganismes qui peuvent présenter un certain risque environnemental. Par ailleurs, celles des techniques précédentes qui consistent à stimuler des microorganismes déjà présents dans le sol peuvent donner des résultats parfois imprévisibles ou aléatoires, dans la mesure où il est difficile de contrôler la croissance des populations de microorganismes. En R^.Brevets"25100\25 1 1 7--0604 1 8-Texte _dépot.doc- 18.'04.06 particulier, il peut être nécessaire de stimuler ces populations sur une vaste zone géographique afin d'obtenir un rendement de dépollution satisfaisant. Plus généralement, il existe un réel besoin de concevoir un nouveau procédé de dépollution de nappes phréatiques efficace et simple, en particulier dans le contexte de la décontamination des hydrocarbures dissous. RESUME DE L'INVENTION L'invention concerne en premier lieu un procédé de dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants, ledit procédé comprenant l'injection d'oxygène dans un massif filtrant souterrain perméable placé dans ladite nappe pour dégrader les contaminants au sein du massif filtrant. Avantageusement, les contaminants s'écoulent sous la forme d'un panache et le massif filtrant est placé de sorte à intercepter le panache, substantiellement transversalement à la direction de l'écoulement. De préférence, le massif filtrant comporte au moins une partie réactive et, éventuellement, une partie protectrice en amont de la partie réactive par rapport à la direction de l'écoulement, l'injection d'oxygène s'effectuant au moins partiellement dans la partie réactive. De préférence, l'injection d'oxygène est de type purement diffusif. De préférence, l'injection d'oxygène s'effectue au travers d'une membrane polymérique microporeuse. De préférence, la quantité d'oxygène injectée dans le massif filtrant par unité de temps est adaptée pour que la partie réactive soit en conditions aérobies. De manière avantageuse, les contaminants comprennent des hydrocarbures dissous, en particulier du benzène et / ou de l'éthylbenzène et / ou du toluène et / ou du xylène. L'invention a également pour objet un procédé de dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants composés d'hydrocarbures R:ABrevets\25100125 { 17ù06011 S-Tcslc dépot.doo- 18.04'06 dissous s'écoulant sous la forme d'un panache, ledit procédé comprenant le passage du panache de contaminants au travers d'un massif filtrant souterrain perméable placé dans la nappe, ledit massif filtrant comprenant au moins une partie réactive et une partie protectrice et ledit procédé comprenant la dégradation des contaminants dans la partie réactive du massif filtrant. De préférence, lesdits hydrocarbures dissous comprennent du benzène et / ou de l'éthylbenzène et / ou du toluène et / ou du xylène. Selon un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, la partie réactive du massif filtrant présente une porosité totale au moins égale à 50% se décomposant en une porosité à l'air représentant de 70 à 90% de la porosité totale et une porosité à l'eau représentant de 10 à 30% de la porosité totale. De manière avantageuse, la partie réactive du massif filtrant sert de support au développement de bactéries autochtones, lesdites bactéries autochtones assurant la dégradation des contaminants. De manière avantageuse, la partie réactive du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi la tourbe, les pouzzolanes, les rafles de maïs, les écorces d'arbre. De manière avantageuse, la partie protectrice du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi le gravier, les gravillons et tous matériaux constitués de quartz ou de silice dont la taille est comprise entre 20 et 40 millimètres. L'invention a par ailleurs pour objet un dispositif de dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants, ledit dispositif comprenant . un massif filtrant souterrain perméable ; un système d'injection d'oxygène 5 dans le massif filtrant. Selon un mode de réalisation avantageux du dispositif selon l'invention, le massif filtrant comporte au moins une R .` 13rcvets',25100'25 1 1 7--0604 1 8-Tcate_dépot.doc- 18 04x06 partie réactive 1 et optionnellement une partie protectrice 2 et dans lequel le système d'injection d'oxygène alimente au moins partiellement la partie réactive 1 en oxygène. Selon un mode de réalisation avantageux du dispositif selon l'invention, le système d'injection d'oxygène 5 comprend une source d'alimentation en oxygène sous pression ainsi que des moyens d'injection de l'oxygène par diffusion, disposés dans le massif filtrant. Selon un mode de réalisation avantageux du dispositif selon l'invention, les moyens d'injection de l'oxygène par diffusion comprennent un ou plusieurs tuyaux contenant de l'oxygène sous pression et dont la paroi est une membrane polymérique microporeuse. Selon un mode de réalisation avantageux du dispositif selon l'invention, les tuyaux sont reliés en parallèle à la source d'alimentation en oxygène sous pression. L'invention concerne par ailleurs un dispositif de dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants, ledit dispositif comprenant un massif filtrant souterrain perméable, ledit massif filtrant comportant au moins une partie réactive 1 et une partie protectrice 2. Selon un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention, la partie réactive 1 du massif filtrant présente une porosité totale au moins égale à 50% se décomposant en une porosité à l'air représentant de 70 à 90% de la porosité totale et une porosité à l'eau représentant de 10 à 30% de la porosité totale. Avantageusement, la partie réactive 1 du massif filtrant sert de support au développement de bactéries autochtones. Avantageusement, la partie réactive 1 du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi la tourbe, les pouzzolanes, les rafles de maïs, les écorces d'arbre. Avantageusement, la partie protectrice 2 du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi le gravier, les gravillons et tous matériaux constitués de R:ABrevets'25100125117--060418-Texte dépot doc- 18/04/06 quartz ou de silice dont la taille est comprise entre 20 et 40 millimètres. Avantageusement, le massif filtrant est recouvert d'une couche de protection 10 telle qu'un géotextile. L'invention a par ailleurs pour objet un procédé d'installation d'un massif filtrant souterrain perméable dans une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants s'écoulant sous la forme d'un panache, en vue de dépolluer la nappe, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - détermination des paramètres d'étendue et de vélocité du panache ainsi que de concentration en contaminants, par mesure et / ou modélisation ; choix d'un niveau seuil de concentration en contaminants ; - détermination de l'emplacement, de l'orientation et des dimensions du massif filtrant ainsi que d'une quantité d'oxygène à injecter par unité de temps dans le massif filtrant, en fonction desdits paramètres déterminés et en fonction dudit niveau seuil choisi, afin que la concentration en contaminants en aval du massif filtrant soit inférieure au niveau seuil choisi ; - mise en place dans la nappe du massif filtrant dont l'emplacement, l'orientation et les dimensions ont été déterminées à l'étape précédente. Selon un mode de réalisation préféré dudit procédé, les contaminants comprennent des hydrocarbures dissous, en particulier du benzène et / ou de l'éthylbenzène et / ou du toluène et / ou du xylène. Selon un mcde de réalisation préféré dudit procédé, le massif filtrant est tel que défini ci-dessus. La présente invention permet de surmonter les inconvénients de l'état de la technique. Elle fournit plus particulièrement un procédé simple et efficace de décontamination des hydrocarbures dissous qui, bien qu'il soit mis en œuvre in situ, ne nécessite pas nécessairement de traiter activement une vaste zone géographique. R:`,Brevets'25100',25117---060418-Tente dépot.doc- 18/04'06 L'invention résout notamment le problème de la dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contaminée par une source de pollution (la dilution des éléments contaminants dans la nappe créant un panache de contamination dans le sens de l'écoulement). Le problème est résolu grâce à la mise au point d'un massif filtrant souterrain perméable, destiné à intercepter et à traiter de manière locale et active le panache polluant. Selon certains modes de réalisation particuliers, l'invention présente également les caractéristiques avantageuses énumérées ci-dessous . la décontamination est accomplie par biodégradation in situ en utilisant exclusivement des bactéries autochtones (naturellement présentes dans le terrain traité), sans devoir introduire des microorganismes supplémentaires dans la zone saturée ; le massif filtrant, grâce à un choix judicieux de matériau, sert de support de croissance aux populations de bactéries autochtones, qui se développent de manière bien plus efficace qu'en dehors du massif filtrant ; la stimulation de la croissance bactérienne, 25 réalisée de préférence par distribution d'oxygène dans la zone saturée, est avantageusement limitée à la zone du massif filtrant, ce qui permet d'utiliser un dispositif de distribution de taille limitée ; 30 - la distribution d'oxygène en question est avantageusement effectuée par diffusion, ce qui permet d'une part d'éviter les problèmes liés à la formation de bulles de gaz dans la nappe d'eau, c'est-à-dire un effet de venting , et d'autre 35 part de minimiser voire d'éviter le colmatage du massif filtrant ; les différents paramètres de l'invention sont adaptés au cas par cas selon le type de sol, le R BresetsQ5100\251 I7--060418-Texte dépoedoc- 1804.06 20 type de nappe à traiter et le type de pollution, et ce afin de réduire la concentration en contaminants à un niveau souhaité, aussi faible so=:t-il ; de manière avantageuse, l'invention peut être mise en œuvre de façon écologique , en utilisant des matériaux entièrement naturels et locaux, choisis selon le type de région où l'invention est mise en oeuvre ; - l'invention peut être mise en oeuvre avec très peu de matériel en surface, ce qui peut être avantageux notamment en environnement hostile ; en outre l'entretien est simple et peu coûteux. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 15 La figure la et la figure lb sont des représentations schématiques d'un massif filtrant selon l'invention, respectivement en vue de dessus et en coupe latérale. La figure 2 est une représentation schématique d'un élément de distribution d'oxygène utilisé dans le cadre de 20 l'invention. La figure 3 est une représentation schématique d'un pilote de traitement de nappe phréatique selon l'invention (voir exemple). 25 DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention est maintenant décrite plus en détail et de façon non limitative dans la description qui suit. Massif filtrant 30 En faisant référence aux figures la et lb, on décrit ici un massif filtrant selon l'invention mis en place dans une zone saturée comprenant une nappe phréatique. Le massif filtrant comprend une partie réactive 1 et, optionnellement, une partie protectrice 2. Lorsqu'elle est 35 présente, la partie protectrice 2 est située en amont de la partie réactive 1, le terme amont faisant référence à l'écoulement de la nappe phréatique, dont la direction et le sens sont indiqués par la flèche grise sur les figures. R:,Brevets'J5100'25117-060418-Texte cépotdoc- 18,04;06 10 IO La partie réactive 1 est constituée d'un ou plusieurs matériaux principalement destinés à servir de support au développement de microorganismes autochtones. Ces matériaux peuvent être choisis en fonction des critères qui suivent. - La perméabilité des matériaux est de préférence voisine de celle de la zone saturée environnante, afin de ne pas perturber de manière importante l'écoulement de la nappe phréatique ; de préférence le coefficient de perméabilité des matériaux est compris entre 10-4 et 10-1 m/s. Les matériaux présentent une surface d'échange importante, généralement sous forme de porosité, afin de fournir un support efficace au développement bactérien. La porosité totale (Otot) du matériau est de préférence au minimum de 50%. La porosité totale du matériau (Otot) se décompose de préférence en une porosité à l'air (Oair) représentant de 70 à 90% de Otot et une porosité à l'eau (Oeau) représentant de 10 à 30% de Otot. - Les matériaux doivent présenter une résistance satisfaisante à l'écoulement ou au lessivage. Des exemples de matériaux adaptés comprennent la tourbe, les pouzzolanes, les rafles de maïs, les écorces d'arbre et notamment de pin. Plus précisément, le matériau doit posséder une biodégradabilité limitée dont la cinétique de biodégradation est très inférieure à celle des hydrocarbures dissous. Eventuellement le massif filtrant peut comporter deux ou plusieurs parties réactives se succédant dans la direction de l'écoulement ou transversalement à la direction de l'écoulement. Lorsqu'elle est présente, la partie protectrice 2 peut comporter un ou plusieurs matériaux qui sont choisis afin de remplir les fonctions suivantes : - précipiter et fixer des ions (fer...) ; - filtrer des particules fines entraînées dans l'écoulement ; R:ABrevets'25I00\25117--060418-Texte clépot.doc- 18/04!06 - éviter une variation de vitesse d'écoulement de l'eau de la nappe trop important lorsque celle-ci traverse le massif filtrant, due à un trop fort différentiel de perméabilité entre les matériaux de la partie réactive 1 et la zone environnante ; - plus généralement éviter le lessivage de la partie réactive 1 et éviter son colmatage. Des exemples de matériaux adaptés comprennent le gravier, les gravillons et tous matériaux constitués de quartz ou de silice dont la taille est comprise entre 20 et 40 millimètres. Par taille on entend la dimension moyenne (ou le d50) des grains ou particules de matériaux, telle que déterminée par exemple par tamisage. Il peut être utile de maintenir le massif filtrant par un ensemble de maintien en matériau neutre entourant la partie réactive 1 du massif. Cet ensemble de maintien (constitué dans l'exemple de la figure par une grille 4 et des tubes 3) permet de stabiliser le massif _par rapport au terrain sans perturber l'écoulement de la nappe. On entend par matériau neutre tout matériau inerte ne présentant aucune influence sur l'environnement. Un système d'injection (ou de distribution) d'oxygène 5 est prévu pour fournir de l'oxygène au milieu, particulièrement au niveau du massif filtrant. De préférence le système d'injection d'oxygène 5 assure une injection d'oxygène in situ par diffusion (selon la loi de Fick). Ce système peut être constitué d'éléments essentiellement verticaux qui assurent l'alimentation en oxygène du milieu. Ces éléments peuvent être régulièrement espacés, alignés et répartis en une ou plusieurs rangées successives. Chaque rangée est par exemple essentiellement perpendiculaire à la direction d'écoulement de la nappe et intercepte toujours le panache polluant. Selon un mode de réalisation préféré, et en faisant référence à la figure 2, chaque élément comprend un cylindre creux de protection comprenant une partie pleine 11 et une partie percée d'orifices 12, qui contient un tuyau d'injection d'oxygène sous pression. La partie percée R:`,13revets`.25100\25117--060418-Texte dépot.doc- 18!04/06 d'orifices 12 est immergée dans la nappe. L'eau de la nappe peut donc librement pénétrer dans cette partie du cylindre creux et venir au contact du tuyau d'injection d'oxygène. La portion de tuyau 13 qui n'est pas immergée dans la nappe phréatique peut être conçue en n'importe quel matériau imperméable à l'oxygène, par exemple en polyéthylène. En revanche, la portion de tuyau 14 située dans la zone de contact avec la nappe phréatique peut être formée d'une membrane polymérique microporeuse, en silicone par exemple. Cette membrane doit présenter une perméabilité à l'oxygène. Dans le cas du silicone par exemple, la membrane est perméable à l'oxygène à une pression inférieure à environ 2,5 bars. Le tuyau d'injection d'oxygène sous pression peut être enroulé sur un support 15 qui peut être simplement un cylindre à section circulaire, par exemple en polyéthylène haute densité, ou encore un cylindre à section en croix (ou d'une autre forme équivalente), afin de maximiser la surface du tuyau d'injection en contact avec l'environnement. Il est possible de prévoir que les tuyaux d'injection appartenant à différents éléments forment un même circuit d'alimentation en oxygène (en série) ou il est possible de prévoir qu'une seule conduite d'amenée d'oxygène alimente en parallèle les tuyaux d'injection des différents éléments, qui sont alors de préférence sous une forme non débouchante. Cette configuration en parallèle est avantageuse du point de vue de la perte de charge. Des moyens d'alimentation en oxygène sous pression sont prévus en surface. Ils alimentent les tuyaux susmentionnés en oxygène à une pression supérieure à 1 bar et inférieure à 2,5 bars. L'injection d'oxygène dissous par diffusion permet d'éviter les phénomènes de bufflage et de coalescence. On peut également prévoir dans le massif filtrant des organes de contrôle 6 destinés à mesurer un ou plusieurs paramètres physico-chimiques (hauteur d'eau, caractéristiques de l'écoulement, concentration en R:ABrevetsV2510025 1 1 7--06041 8-Texte_dépot.doc- 18!04/06 contaminants...). Ces organes de contrôle 6 peuvent être intégrés à des piézomètres par exemple. Un ou plusieurs regards 7 peuvent permettre d'effectuer des prélèvements si nécessaire. Le massif filtrant est disposé sur un socle de terrain appelé substratum 8 et est avantageusement séparé des terres de surface 9 qui le recouvrent au moyen d'un géotextile 10, lequel évite la pénétration des terres de surface dans le massif filtrant. Procédé de décontamination d'une nappe phréatique On considère ici un site comprenant une nappe phréatique présentant un écoulement et une contamination par des hydrocarbures dissous. Les hydrocarbures dissous sont principalement le benzène, le toluène, l'éthylbenzène et le xylène (notés BTEX). Lorsque la contamination provient d'une source continue (relativement ponctuelle ou étendue), l'entraînement des contaminants par le flux de la nappe phréatique crée un panache de pollution. Une première phase du procédé de décontamination consiste à procéder à un examen précis du terrain pour modéliser le panache de pollution. Cette modélisation aboutit à une cartographie en trois dimensions de la concentration en BTEX et fournit la vitesse d'écoulement de la nappe. Le modèle est considéré comme représentatif lorsque les grandeurs calculées sont sensiblement égales aux valeurs mesurées sur site à l'intérieur des piézomètres. Une deuxième phase consiste à choisir les caractéristiques du massif filtrant à mettre en place : emplacement, orientation, dimensions, type de matériau(x) (en particulier pour la partie réactive du massif). Ce choix s'effectue en fonction de l'ampleur de la dépollution qui est souhaitée. Typiquement, on choisit de disposer le massif filtrant de sorte qu'il soit essentiellement perpendiculaire à la direction d'écoulement du panache et de sorte qu'il intercepte essentiellement l'ensemble du panache. Le choix des matériaux et le choix de la dimension R:ABrevets\2 5 1002511 7--06041 8-Texte dcpot.doc- 18/04106 de la partie réactive du massif dans la direction de l'écoulement (épaisseur de la partie réactive du massif) conditionnent le taux de décontamination, c'est-à-dire le facteur de réduction de la concentration en BTEX à la traversée du massif filtrant. Ce taux de décontamination peut être prédit à l'aide d'expériences préalables en laboratoire, où l'on peut comparer à une échelle réduite l'efficacité de différents supports à promouvoir la croissance bactérienne et la dépollution des BTEX (le niveau de contamination et la vélocité de l'eau étant choisis identiques par rapport au site). Il est particulièrement intéressant de tester en tant que supports des matériaux naturellement présents à proximité du site à dépolluer. Il est alors possible de choisir le type de support et l'épaisseur de massif filtrant (c'est-à-dire indirectement le temps de séjour des contaminants dans le massif) en fonction du niveau résiduel final de contaminants jugé acceptable pour le site à dépolluer. La mise en place proprement dite du massif filtrant s'effectue en creusant une cavité dans le sol de dimensions appropriées, en plaçant éventuellement un dispositif de maintien, en remplissant la cavité avec un ou deux compartiments (amont et aval) de matériaux choisis, et en recouvrant le massif d'un géotextile puis de terre de surface. Le système d'injection d'oxygène est ensuite mis en place à son tour. La densité des éléments d'injection d'oxygène doit être suffisante pour obtenir une concentration d'oxygène dissous convenable au sein du massif filtrant et par là même le développement des populations de bactéries aérobies autochtones nécessaire au niveau de décontamination souhaité. Par exemple l'invention peut permettre de passer d'une population naturelle de bactéries de 103-104 UFC (Unité Formant Colonie) à une population de 10'-109 UFC dans la partie réactive du massif filtrant. Il est utile d'effectuer différentes mesures en amont du massif filtrant, en aval de celui-ci et à l'intérieur de R:'Brevets,25100\2 5 1 1 7--0604 1 8-Texte dépot.doc- 18.0406 celui-ci, afin de déterminer non seulement le taux réel de décontamination des BTEX lors du passage du panache à travers le massif, mais également afin de contrôler l'évolution des différents paramètres hydrodynamiques et physicochimiques du site. Par exemple, de préférence, la quantité d'oxygène à distribuer doit être telle que le milieu soit en aérobie. EXEMPLE L'exemple suivant illustre l'invention sans la limiter. Site à dépolluer Le site à dépolluer se situe dans un bassin sédimentaire. Les alluvions, très perméables, sont composés de gros galets et cailloutis à matrice sableuse et représentent une épaisseur de 4 à 5 m. Ils reposentsur une couche marneuse (appelée substratum ci-dessus) essentiellement imperméable sur laquelle s'écoule la nappe phréatique. La nappe libre se situe entre 1,5 et 2,5 m de profondeur. Le profil hydrodynamique général de la nappe phréatique est déterminé à l'aide de mesures via une soixantaine de piezomètres implantés sur le site et à proximité et complété par des simulations sous Visual Modflow. En part_culier - la vitesse d'écoulement de la nappe est de 1 m/jour en moyenne ; - la densité moyenne de l'aquifère est de l'ordre de 1700 kg/m3 ; -- la recharge en eau est de l'ordre de 400 mm/an ; la dispersivité longitudinale est de 2,3 m (les dispersivités transversale et verticale étant respectivement 10 et 100 fois moindres) ; le pH de la zone d'étude est de 6,5. La zone d'étude est contaminée par une source ponctuelle d'hydrocarbures aromatiques volatils. Dans ce qui suit, la concentration en BTEX est mesurée selon la norme NF-ISO 11423-1 en différents points du site. On R:'Brevets\25100\25117--06041 R-Texte dépotdoc- 1R. )4,06 mesure également l'indice des hydrocarbures totaux selon la norme NF 9377-2. Mise en place d'un pilote Le choix des matériaux à utiliser dans le massif filtrant a été effectué en fonction des résultats d'essais de biodégradation (minéralisation) d'hexadécane et de benzène menés en laboratoires sur trois types de tourbe, sur des rafles de maïs, sur des pouzzolanes et sur des écorces de pin. Les écorces de pin ont été choisies comme matériau actif car elles montrent le meilleur indice de biodégradation. Le positionnement du pilote est soumis aux contraintes de terrain. Il est déterminé en fonction des résultats de la modélisation sous Visual Modflow afin de garantir l'interception du panache de BTEX, perpendiculairement au sens d'écoulement de la nappe. Les dimensions du pilote sont : 8 m de long (transversalement à l'écoulement), 3 m de haut (dans les alluvions depuis les marnes), 3 m de large parallèlement à l'écoulement dont 2 m pour la partie réactive en aval et 1 m pour la partie protectrice en amont. La zone à excaver est soumise à un pompage continu à 70 m3/h afin de la mettre à sec pendant la durée des travaux. Des tubages sont disposés en périphérie du pilote pour assurer le maintien du terrain naturel sans perturber le régime hydrodynamique de la nappe, avec un espacement régulier de 1 rn entre les tubages. La partie amont du pilote est remplie de graviers alluvionnaires 20/40 roulés. Les écorces de pin sont disposées dans la partie aval. Etant donné que la concentration naturelle en oxygène dissous dans la nappe est quasi-nulle, un système d'injection d'oxygène est mis en place : trois rangées de tubages crépinés en polyéthylène haute densité sont disposées en amont des graviers, en aval des graviers, et au centre de la partie réactive du massif filtrant (voir figure la). Des diffuseurs d'oxygène formés de tubes de silicone microporeux sont disposés en parallèle dans les R-'Brevets\2510W.25117-060418-Texte dépot.doc- 18.04,"06 tubages crépinés. L'alimentation des diffuseurs d'oxygène est réalisée en surface par une bouteille d'02 sous pression. Entre la bouteille et les diffuseurs est disposée une chambre de pression formée d'un tube inox de diamètre supérieur à celui des tubes en silicone. On minimise ainsi les pertes de charge. Dans chaque tubage crépiné, un support spiralé est prévu pour maintenir les tubes en silicone et augmenter la surface d'échange tube / nappe. A titre d'exemple, le débit d'oxygène est compris entre 0, 2x10-3 L. s-1 et 0, 4x10 3 L. s-'- sous une pression de 2 bars relatifs. Résultats La figure 3 fournit une représentation du site. La flèche donne le sens d'écoulement de la nappe ; le rectangle en pointillés correspond à l'emplacement du massif filtrant. Les repères (PZ1, PZ1W...) correspondent à des piezomètres utilisés notamment pour mesurer la concentration en polluants dans la nappe. La comparaison entre la mesure en PZ1 et la mesure en PZ4 permet d'estimer le taux de décontamination à la traversée du massif filtrant. La comparaison entre la mesure en PZ1W et la mesure en PZ6 sert de témoin, car ces piezomètres sont situés latéralement à l'écart du massif filtrant. Le tableau 1 ci-dessous fournit les résultats des mesures de contamination quelques mois après la mise en place du massif filtrant, c'est-à-dire après avoir attendu le temps nécessaire pour recouvrer un régime hydrodynamique normal, mais avant d'avoir commencé le processus de distribution d'oxygène stimulant la biodégradation. Les résultats en question (qui diffèrent peu de résultats de mesures effectuées sur le terrain vierge avant la mise en place du massif filtrant) servent donc de référence par rapport à un massif filtrant actif. R:`13revets\25100,25117--060418-Texte dépot.doc- 18'04,06 Tableau 1 -Mesures de contamination avant l'alimentation en oxygène Benzène Toluène Ethyl- m+p o ( g/L) ( g/L) benzène xylènes xylène (F~g/L) ( g/L) ( g/L) PZ1 2995 < 2 16 < 4 < 2 PZ1W 2615 < 2 11 < 4 < 2 PZ2 2771 < 2 18 < 4 < 2 PZ2S 2871 < 2 18 < 4 2,3 PZ2E 2730 < 2 13 < 4 < 2 PZ2W 2575 < 2 14 < 4 < 2 PZ4 2569 < 2 55 4,1 < 2 PZ6 2497 < 2 11 < 4 < 2 Le tableau 2 ci-dessous fournit les résultats des mesures de contamination après l'injection d'oxygène dans le massif filtrant, c'est-à-dire après avoir activé la biodégradation qui transforme le massif filtrant en un massif filtrant actif. L'abattement des BTEX dans le massif filtrant est de l'ordre de 1000 g/L en tenant compte des fluctuations de la source de contamination. Dans le cas présent, pour obtenir une dépollution complète, toutes choses étant égales par ailleurs, il aurait été nécessaire de doubler la largeur du massif filtrant. R .Brevets\25100\25117--060418-TexteJépotdoc- 18, 04!06 5 Tableau 2 - Mesures de contamination après l'alimentation en oxygène Benzène Toluène Ethyl- m+p o ( g/L) (gg/L) benzène xylènes xylène ( g/L) ( g/L) ( g/L) PZ1 2769 2,6 20 < 4 2,3 PZ1W 2435 < 2 12 < 4 < 2 PZ2 2320 < 2 18 < 4 < 2 PZ2S 1396 < 2 13 < 4 < 2 PZ2E 2410 < 2 18 < 4 < 2 PZ2W 2253 < 2 14 < 4 < 2 PZ4 1059 < 2 12 < 4 < 2 PZ6 2257 5,1 20 < 4 < 2 R:'Brevets',25100'25117- 060418-Texte_dépot.doc- 18.'04'06 20
L'invention concerne principalement un procédé de dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants, ledit procédé comprenant l'injection d'oxygène dans un massif filtrant souterrain perméable placé dans ladite nappe pour dégrader les contaminants; au sein du massif filtrant. L'invention concerne également un dispositif adapté pour la dépollution d'une nappe phréatique.
1. Procédé de dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants, ledit procédé comprenant l'injection d'oxygène dans un massif filtrant souterrain perméable placé dans ladite nappe pour dégrader les contaminants au sein du massif filtrant. 2. Procédé selon la 1, dans lequel les contaminants s'écoulent sous la forme d'un panache et le massif filtrant est placé de sorte à intercepter le panache, substantiellement transversalement à la direction de l'écoulement. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le massif filtrant comporte au moins une partie réactive et, éventuellement, une partie protectrice en amont de la partie réactive par rapport à la direction de l'écoulement, l'injection d'oxygène s'effectuant au moins partiellement dans la partie réactive. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'injection d'oxygène est de type purement diffusif. 30 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'injection d'oxygène s'effectue au travers d'une membrane polymérique microporeuse. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, 35 dans lequel la quantité d'oxygène injectée dans le massif filtrant par unité de temps est adaptée pour que la partie réactive soit en conditions aérobies. R:\Brevets\25100\251 I7--060721-Rev mod.doc- 21/07/06 20 25 5 10 15 25 30 35 21 2900146 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel les contaminants comprennent des hydrocarbures dissous, en particulier du benzène et / ou de l'éthylbenzène et / ou du toluène et / ou du xylène. 8. Procédé selon l'une des 3 à 7, dans lequel la partie réactive du massif filtrant présente une porosité totale au moins égale à 50% se décomposant en une porosité à l'air représentant de 70 à 90% de la porosité totale et une porosité à l'eau représentant de 10 à 30% de la porosité totale. 9. Procédé selon l'une des 3 à 8, dans lequel la partie réactive du massif filtrant sert de support au développement de bactéries autochtones, lesdites bactéries autochtones assurant la dégradation des contaminants. 10. Procédé selon l'une des 3 à 9, dans lequel la partie réactive du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi la tourbe, les pouzzolanes, les rafles de maïs, les écorces d'arbre. 11. Procédé selon l'une des 3 à 10, dans lequel la partie protectrice du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi le gravier, les gravillons et tous matériaux constitués de quartz ou de silice dont la taille est comprise entre 20 et 40 millimètres. 12. Dispositif de dépollution d'une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants, ledit dispositif comprenant : R:\Brevets\25I00\25117ù060721-Rev mod.doc- 21/07/06 22 2900146 - un massif filtrant souterrain perméable ; - un système d'injection d'oxygène (5) dans le massif filtrant. Dispositif selon la 12, dans lequel le massif filtrant comporte au moins une partie réactive (1) et optionnellement une partie protectrice (2) et dans lequel le système d'injection d'oxygène alimente au moins partiellement la partie réactive (1) en oxygène. Dispositif selon la 13, dans lequel le système d'injection d'oxygène (5) comprend une source d'alimentation en oxygène sous pression ainsi que des moyens d'injection de l'oxygène par diffusion, disposés dans le massif filtrant. Dispositif selon la 14, dans lequel les moyens d'injection de l'oxygène par diffusion comprennent un ou plusieurs tuyaux contenant de l'oxygène sous pression et dont la paroi est une membrane polymérique microporeuse. Dispositif selon la 15, dans lequel les tuyaux sont reliés en parallèle à la source d'alimentation en oxygène sous pression. Dispositif selon l'une des 13 à 16, dans lequel la partie réactive (1) du massif filtrant présente une porosité totale au moins égale à 50% se décomposant en une porosité à l'air représentant de 70 à 90% de la porosité totale et une porosité à l'eau représentant de 10 à 30% de la porosité totale. 18. Dispositif selon l'une des 13 à 17, dans lequel la partie réactive (1) du massif R:\Brevets\25100\2 5 1 1 7--06072 1-Rev mod.doc- 21/07/06 5 13. 10 14. 15 15. 2016. 17. 35filtrant sert de support au développement de bactéries autochtones. 19. Dispositif selon l'une des 13 à 18, dans lequel la partie réactive (1) du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi la tourbe, les pouzzolanes, les rafles de maïs, les écorces d'arbre. 20. Dispositif selon l'une des 13 à 19, dans lequel la partie protectrice (2) du massif filtrant comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi le gravier, les gravillons et tous matériaux constitués de quartz ou de silice dont la taille est comprise entre 20 et 40 millimètres. 21. Dispositif selon l'une des 12 à 20, dans lequel le massif filtrant est recouvert d'une couche de protection (10) telle qu'un géotextile. 22. Procédé d'installation d'un massif filtrant souterrain perméable dans une nappe phréatique présentant un écoulement et contenant des contaminants s'écoulant sous la forme d'un panache, en vue de dépolluer la nappe, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - détermination des paramètres d'étendue et de vélocité du panache ainsi que de concentration en contaminants, par mesure et / ou modélisation ; - choix d'un niveau seuil de concentration en contaminants ; - détermination de l'emplacement, de l'orientation et des dimensions du massif filtrant ainsi que d'une quantité d'oxygène à injecter par unité de temps dans le massif R:\Brevets125100\2 5 1 1 7--06072 1-Rev mod.doc- 21 /07/06filtrant, en fonction desdits paramètres déterminés et en fonction dudit niveau seuil choisi, afin que la concentration en contaminants en aval du massif filtrant soit inférieure au niveau seuil choisi ; mise en place dans la nappe du massif filtrant dont l'emplacement, l'orientation et les dimensions ont été déterminées à l'étape précédente. 23. Procédé selon la 22, dans lequel les contaminants comprennent des hydrocarbures dissous, en particulier du benzène et / ou de l'éthylbenzène et / ou du toluène et / ou du xylène. R:\Brevets\25100\25117--060721-Rev mod.doc- 21/07/06
C
C02
C02F
C02F 3,C02F 101,C02F 103
C02F 3/06,C02F 101/32,C02F 103/06
FR2895971
A1
NOUVEAU DISPOSITIF DE TYPE EMBOUT AMOVIBLE, INDIVIDUEL, PERSONNEL, A FIXER SUR LE SECOND ETAGE D'UN DETENDEUR DE BOUTEILLE DE PLONGEE
20,070,713
Secteur technique de l'invention : La présente invention concerne le secteur technique de la plongée sous-10 marine et concerne plus particulièrement celui des embouts buccaux fixés aux détendeurs des bouteilles de plongée. Le détendeur est certainement l'élément le plus important du matériel de 15 plongée. Le mécanisme du détendeur repose sur un jeu de membranes et ressorts actionnant une arrivée d'air. Ce mécanisme est fait de telle manière qu'une dépression du côté de faible pression est nécessaire à l'ouverture de l'arrivée d'air. Cette dépression correspond à l'aspiration du plongeur. L'air arrive alors à un débit proportionnel à la dépression, ce qui 20 donne, au final, et grâce à la qualité du mécanisme, un air décompressé à la pression ambiante.5 Art antérieur : On connaît des dispositifs de plongée dans lesquels des embouts en silicone sont fixés au détendeur par un serre joint ou éventuellement par un clip. Ces moyens de fixation ne permettent pas un montage ou démontage facile. Dans les centres de plongée, les utilisateurs n'utilisent pas leurs propres bouteilles de plongée et celles-ci passent d'un individu à un autre, et le fait que l'embout de ces bouteilles soit en silicone représente un manque d'hygiène évident. La crainte de la contamination par les virus du sida ou des hépatites, par le bacille de Koch est apparue. Nombreux sont les plongeurs (et parmi eux des médecins) qui ont envisagé la possibilité d'un risque de transmission par l'intermédiaire des embouts buccaux lors des échanges de détendeurs. A ce jour aucune étude sérieuse n'a encore apporté de preuves concrètes dans ce sens, néanmoins la plus grande prudence doit être de rigueur. Dans les clubs où le matériel est utilisé de façon intensive, on peut proposer seulement la désinfection du matériel par l'eau de javel dilué ou par "Esculas" (rivadis). On connaît également des systèmes possédant des embouts en silicone avec un clip, mais ceux-ci ne donnent pas du tout satisfaction lors de la manipulation. 2 Problème technique posé : Au regard de tous les inconvénients et risques mentionnés précédemment, il existe un réel besoin de posséder un embout buccal amovible, individuel, personnel, et de trouver un moyen de le fixer et de le retirer rapidement du détendeur sans utiliser un instrument ou autre matériel. De plus, le dispositif devra garantir l'impossibilité de désinsertion lors de la plongée. Résumé de l'invention : La présente invention concerne un dispositif de type à embout amovible individuel, personnel, qui se fixe de manière simple et aisée (c'est-à-dire sans utiliser d'instruments ou d'outils) au détendeur, (plus précisément au niveau du second étage de celui-ci), qui garantit la solidité de fixation (l'embout ne doit pas se désenclencher lors de la plongée) ; ce qui garanti une très bonne étanchéité de la jonction embout / détendeur ; et de coût de fabrication modique (afin d'être abordable financièrement pour l'utilisateur même pour une seule plongée). 3 Description détaillée de l'invention : L'invention concerne donc un dispositif (1) de type à embout amovible, 5 individuel, personnel, destiné aux détendeurs, qui se fixe au niveau du second étage du détendeur. La figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon la présente 10 invention ainsi que du détendeur. La figure 2 est une vue en perspective est une vue en perspective de la pièce de structure seule dudit dispositif selon la présente invention. La figure 3 est une vue de dessus du dispositif selon la présente invention montrant la pièce de structure et de l'embout en silicone. 15 La figure 4 est une vue de dessus du dispositif selon la présente invention avant insertion de celui-ci sur le détendeur. La figure 5 est une vue de dessus du dispositif selon la présente invention après insertion de celui-ci sur le détendeur. 20 Le dispositif amovible (1) est constitué d'une pièce de structure (2) solide fabriquée en matériau plastique dur, formant sensiblement le corps du dispositif, possédant à sa base une forme ovoïde qui se sépare ensuite en deux parties supérieures (2', 2") aptes à recevoir un embout en silicone (3). Ces deux parties supérieures correspondent de manière 4 générale à l'empreinte de la bouche d'un utilisateur. Ladite pièce de structure (2), au niveau de sa base, est fendue (sous la forme d'un V renversé) jusqu'à ce que la fente (7) rejoigne un axe de pivot (4). Cette pièce fait office de pince car elle peut pivoter légèrement autour de son axe de pivot (4) situé entre la partie ovoïde inférieure (2) et les parties supérieures (2', 2"). Ce pivotement permet de raccorder le dispositif au détendeur car l'entrée de la pièce de structure (2) se retrouve élargie, et ainsi, la pièce complémentaire (5) du détendeur vient se fixer à l'intérieur de la dite pièce de structure. Ledit dispositif est également constitué d'une embout souple (3) fabriqué en matériau plastique de type silicone. Ledit embout (3) étant destiné à la mise en bouche du détendeur. Ledit embout en silicone possède une forme adaptée à la mise en bouche et peut être éventuellement (selon les demandes) moulé à la forme de la bouche du plongeur en prenant l'empreinte de la bouche de celui-ci. Les matériaux utilisés peuvent être de tous types accessibles à l'homme du métier, tant que ces matériaux assurent une solidité suffisante (normes de sécurité en vigueur, etc), ainsi qu'un bon confort d'utilisation pour le plongeur. Ledit dispositif (1) est fabriqué par sur-moulage ou moulage par sur-injection dans un moule pouvant être mono-empreinte en aluminium ou multi-empreinte en acier. Ledit dispositif (1) comprend également, selon un mode de réalisation préféré un filtre bactériologique destiné à renforcer l'hygiène de l'ensemble du dispositif. Ce filtre se place entre ladite partie inférieure ovoïde (2) et lesdites parties supérieures (2', 2") de ce dispositif. Pour effectuer ledit pivotement, il faut effectuer une pression, dirigée vers l'intérieur, sur les deux parties d'extrémités supérieures (2', 2") du dispositif (c'est-à-dire celles portant l'embout en silicone). Cette pression fait pivoter le dispositif autour de son axe de pivot (4) et permet d'élargir ladite partie d'extrémité inférieure ovoïde (2) du dispositif. Cette partie étant maintenant légèrement écartée, son insertion sur le second étage complémentaire (5) du détendeur est facilité. Une fois le dispositif en place, il suffit de relâcher la pression pour que la pince retrouve sa position d'origine et que la partie inférieure se ressert autour du second étage du détendeur. Afin d'assurer une parfaite étanchéité et une parfaite sécurité en fonctionnement de ce dispositif, il est possible, selon un mode de réalisation particulier de placer une bague de serrage (6) coulissante sur ladite partie ovoïde inférieure (2) de la pince, afin de serrer (et donc de maintenir en position la pince) le dispositif autour du second étage du détendeur. Une fois ladite bague de serrage (6) en position basse, il est tout à fait impossible de désenclencher la pince, même si l'utilisateur effectue une pression sur les deux parties d'extrémités supérieures (2', 2") du dispositif. Ladite bague est maintenue en position basse grâce à des protubérances placées sur ladite partie basse ovoïde (2). Pour pouvoir désenclencher la pince, il est nécessaire de repousser la bague de serrage vers sa position initiale. Selon un mode de réalisation particulier, il est même possible de forcer l'utilisateur à placer correctement ladite bague de serrage (6). En effet, dans ce cas là, la mise en bouche de l'embout ne pourra se faire que lorsque la bague sera en place, sinon la gêne occasionnée par la bague signalera immédiatement au plongeur son mauvais positionnement. Selon un mode de réalisation, il est possible de rajouter une pièce intermédiaire entre le détendeur et ledit dispositif (1) afin de raccorder ce dernier au détendeur si celui-ci n'est pas complémentaire audit dispositif (1). En effet, il est important que l'on puisse fixer le dispositif à tout type de détendeurs. Grâce audit dispositif (1), plusieurs personnes peuvent utiliser le même équipement de plongée (détendeur, bouteilles, etc...) sans prendre de risques au niveau de l'hygiène, puisque le plongeur utilisera son propre embout et aura la possibilité de le nettoyer facilement. La pression de l'eau sur l'élastomère fait office de joint, ainsi assure l'étanchéité et sécurise le serrage ; la pression de l'eau augmentant de 1 bar tout les 10 mètres, celle-ci permet de créer un joint de plus en plus fort entre l'embout et le détendeur. Le dispositif (1) fixé sur le détendeur ne prend pas plus de place qu'un détendeur classique , ainsi ce dernier n'occasionne pas de gènes pour l'utilisateur. L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, de ses connaissances propres, et éventuellement d'essais simples de routine
L'invention concerne un dispositif (1) de type à embout amovible, individuel, personnel, destiné aux détendeurs, qui se fixe au niveau du second étage du détendeur. Le dispositif amovible (1) est constitué d'une pièce de structure (2) solide fabriquée en matériau plastique dur, formant sensiblement le corps du dispositif, possédant à sa base une forme ovoïde qui se sépare ensuite en deux parties supérieures (2', 2") aptes à recevoir un embout en silicone (3). Ladite pièce de structure (2), au niveau de sa base, est fendue (sous la forme d'un « V » renversé) jusqu'à ce que la fente (7) rejoigne un axe de pivot (4).
1. Dispositif (1) de type à embout amovible, individuel, personnel, destiné aux détendeurs, qui se fixe au niveau du second étage du détendeur, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce de structure (2) solide fabriquée en matériau plastique dur, formant sensiblement le corps du dispositif, possédant à sa base une forme ovoïde qui se sépare ensuite en deux parties supérieures (2', 2") aptes à recevoir un embout en silicone (3) ; ces deux parties supérieures correspondant de manière générale à l'empreinte de la bouche d'un utilisateur ; ladite pièce de structure (2), au niveau de sa base, est fendue (sous la forme d'un V renversé) jusqu'à ce que la fente (7) rejoigne un axe de pivot (4). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que cette pièce de structure (2) fait office de pince car elle peut pivoter légèrement autour de son axe de pivot (4) situé entre la partie ovoïde inférieure (2) et les parties supérieures (2', 2") ; ce pivotement permet de raccorder le dispositif au détendeur car l'entrée de la pièce de structure (2) se retrouve élargie, et ainsi, la pièce complémentaire (5) du détendeur vient se fixer à l'intérieur de la dite pièce de structure. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit dispositif (1) est également constitué d'une embout souple (3) fabriqué en matériau plastique de type silicone, possédant une forme adaptée étudiée pour la mise en bouche du détendeur, et peut être éventuellement moulé à la forme de la bouche du plongeur en prenant l'empreinte de la bouche de celui-ci. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les matériaux utilisés assurent une solidité suffisante (normes de sécurité en vigueur, etc), ainsi qu'un bon confort d'utilisation pour le plongeur. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est fabriqué par sur-moulage ou moulage par sur-injection dans un moule pouvant être mono-empreinte en aluminium ou multi-empreinte en acier. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit dispositif (1) peut comprendre également, un filtre bactériologique destiné à renforcer l'hygiène de l'ensemble du dispositif ; ce filtre se plaçant entre ladite partie inférieure ovoïde (2) et lesdites parties supérieures (2', 2") de ce dispositif. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que pour effectuer ledit pivotement de la pièce de structure (2), il faut effectuer une pression, dirigée vers l'intérieur, sur les deux parties d'extrémités supérieures (2', 2") du dispositif (c'est-à-dire celles portant l'embout en silicone) ; cette pression faisant pivoter le dispositif autour de son axe de pivot (4) et permettant d'élargir ladite partie d'extrémité inférieure ovoïde (2) du dispositif. 25 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que lorsque ladite partie inférieure ovoïde (2) est légèrement écartée, il est possible de l'insérer sur le second étage complémentaire (5) du détendeur, et ensuite, il suffit de relâcher la pression pour que la pince retrouve sa position d'origine et que la partie inférieure se ressert autour du second étage du détendeur. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est possible de placer une bague de serrage (6) coulissante sur ladite partie ovoïde inférieure (2) de la pince, afin de serrer (et donc de maintenir en position la pince) le dispositif autour du second étage du détendeur ; une fois ladite bague de serrage (6) en position basse, il est tout à fait impossible de désenclencher la pince, même si l'utilisateur effectue une pression sur les deux parties d'extrémités supérieures (2', 2") du dispositif. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que pour pouvoir désenclencher la pince, il est nécessaire de repousser la bague de serrage (6) vers sa position initiale. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 10, caractérisé en ce que ladite bague est maintenue en position basse grâce à des protubérances placées sur ladite partie basse ovoïde (2).20 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que ladite bague de serrage (6), positionnée de manière inadéquate, entraîne une gêne pour l'utilisateur. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que il est possible de rajouter une pièce intermédiaire entre le détendeur et ledit dispositif (1) afin de raccorder ce dernier au détendeur si celui-ci n'est pas complémentaire audit dispositif (1). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le dispositif (1) fixé sur le détendeur possède les mêmes dimensions qu'un détendeur classique .
B
B63
B63C
B63C 11
B63C 11/18,B63C 11/22
FR2899405
A1
SYSTEME DE RADIOCOMMUNICATION POUR AERONEF.
20,071,005
La présente invention concerne un système de radiocommunication pour un aéronef, en particulier pour un avion de transport. Ce système de radiocommunication est destiné aux communications radio (de type sol/vol et/ou de type vol/vol) du poste de pilotage de l'aéronef. On sait que les moyens de radiocommunication du poste de pilotage d'un aéronef sont, en général, répartis dans une pluralité d'unités indépendantes de type LRU ("Line Replaceable Unit" en anglais). On sait également que les besoins de moyens de communication sol/vol et vol/vol sont en pleine expansion. La saturation du spectre de 1 o radiofréquences demande le développement de nouveaux moyens de radiocommunication. En outre, en plus des communications vocales, on assiste également à une augmentation du besoin de transmission de don-nées, et ceci à des vitesses de plus en plus élevées. A cela s'ajoutent des exigences de disponibilité et de redondance de ces moyens de radiocom- 15 munication, qui sont de plus en plus strictes. Les normes usuelles imposent, notamment, la ségrégation des sources d'alimentation électrique entre les différents moyens de radiocommunication et exigent qu'au moins un moyen de radiocommunication reste toujours actif à tout moment. En ajoutant des contraintes de portée d'utilisation des ondes radio, ces exi- 20 gences obligent à embarquer plusieurs systèmes du même type pour assurer une redondance. Malgré cela, le risque n'est pas exclu que l'équipage de l'aéronef se retrouve sans moyens de radiocommunication disponibles à bord, en cas de panne en vol de ces moyens de radiocommunication suivie d'une panne électrique. 2 Toutes ces exigences impliquent donc d'augmenter considérable-ment le nombre d'équipements embarqués. Ceci présente de nombreux inconvénients, en particulier en engendrant une augmentation : ù de poids, d'espace alloué, de consommation électrique, de besoins de ventilation, d'interface vers des équipements de contrôle dans le poste de pilotage, et ù de complexité dans les tâches de maintenance. La présente invention concerne un , qui permet de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, selon l'invention, ledit système de radiocommunication est remarquable en ce qu'il comporte au moins une et au plus deux unités de radiocommunication intégrées à chaque fois dans un boîtier unique correspondant, et en ce que chacune desdites unités de radiocommunication comporte : ù l'ensemble des moyens de radiocommunication du poste de pilotage de l'aéronef, qui sont destinés à la transmission vocale et à la transmission de données numériques, chacun desdits moyens de radiocommunication comprenant un moyen d'interface de radiofréquence et étant susceptible d'être utilisé en émission et en réception ; des moyens de traitement de signaux qui sont associés auxdits moyens d'interface de radiofréquence ; et un module d'interface principal qui est unique et qui est formé de manière à réaliser le traitement des interfaces de tous lesdits moyens de radiocommunication, en réalisant l'acquisition et l'envoi de signaux vers au moins un équipement externe audit système de radiocommunication. 3 Ainsi, grâce à l'invention, tous les moyens de radiocommunication du poste de pilotage sont intégrés dans un boîtier unique qui comporte de plus, notamment, un unique module d'interface principal. Par conséquent, en simplifiant l'installation (comme précisé ci-dessous) et en intégrant no-tamment toutes les fonctions de radiocommunication du poste de pilotage dans un boîtier unique, on augmente la sécurité et la fiabilité du système de radiocommunication. Comme également précisé ci-dessous, on obtient ainsi des avantages en termes de taille, de poids, de consommation électrique, de maintenance d'équipements, et de capacité d'évolution. De façon avantageuse, ledit ensemble de moyens de radiocommu- nication comporte : û au moins un moyen de radiocommunication à très hautes fréquences ; û au moins un moyen de radiocommunication à hautes fréquences ; et û au moins un moyen de radiocommunication satellitaire. Dans un premier mode de réalisation, ledit système de radiocommunication comporte une seule unité de radiocommunication (du type pré-cité) qui est interfacée avec des systèmes d'antenne existants et qui comporte les mêmes interfaces avec des équipements de l'aéronef que des systèmes de radiocommunication usuels. Dans ce cas, l'intégration des fonctions est réalisée au niveau dudit module d'interface principal qui réalise le traitement des interfaces entre les moyens de radiocommunication et des équipements de l'aéronef qui sont externes audit système de radiocommunication. En outre, dans un second mode de réalisation, ledit système de ra- diocommunication comporte deux unités de radiocommunication distinctes qui sont intégrées dans ledit boîtier unique. Ceci permet d'augmenter la sécurité et la fiabilité du système de radiocommunication conforme à l'invention. 4 Dans ce second mode de réalisation, le système de radiocommunication comporte, dans une première variante de réalisation, des connections doublées entre des éléments semblables desdites deux unités de radiocommunication. Cette première variante de réalisation est particulière- ment simple, mais elle présente toutefois certains inconvénients (augmentation du nombre de câbles à installer et de connexions à gérer, sensibilité accrue aux pertes en ligne, sensibilité accrue aux interférences). Aussi, pour remédier à ces inconvénients, ledit système de radio-communication comporte, dans une seconde variante de réalisation, une unité d'interface auxiliaire (comportant de préférence deux modules coopérants montés respectivement sur les deux unités de radiocommunication) qui est formée de manière à créer une interface entre les deux unités de radiocommunication, en permettant des transmissions d'informations entre ces deux unités de radiocommunication. Dans cette seconde variante de réalisation, le nombre de connexions à effectuer, ainsi que les longueurs de ces connexions, sont nettement inférieurs à ceux de la première variante de réalisation précitée, ce qui permet de remédier aux problèmes d'installation précités. De plus, cette seconde variante de réalisation permet, par exemple, à un équipement qui est connecté à une pre- mière desdites unités de radiocommunication d'utiliser une antenne qui est connectée à la seconde unité de radiocommunication, et vice-versa, ce qui augmente la flexibilité d'utilisation des ressources disponibles en temps normal, et en cas de panne autorise plus que ce qui est demandé par la réglementation. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier (applicable aussi bien audit premier mode de réalisation précité qu'audit second mode de réalisation précité), lesdits moyens de traitement de signaux (d'une unité de radiocommunication) font partie d'un unique module de traite- ment de signaux, qui est commun audit ensemble de moyens de radio- communication de ladite unité de radiocommunication. Ce module de traitement de signaux est formé de manière à permettre un traitement en parallèle d'une pluralité de signaux différents. Ceci permet d'améliorer la disponibilité des ressources et la robustesse du système de radiocommunica- 5 tion contre des pannes. On notera qu'un module de traitement de signaux peut traiter plusieurs signaux en même temps, à savoir des signaux en provenance de ses propres interfaces et/ou des signaux en provenance de l'autre unité de radiocommunication. Aussi, par exemple, la panne d'un processeur à l'intérieur d'un module n'empêche pas le traitement des si-gnaux, car ces derniers peuvent être traités par les autres processeurs de l'unité de radiocommunication considérée ou par l'autre unité de radiocommunication. Dans ce cas, les moyens d'interface de radiofréquence des différents moyens de radiocommunication sont formés de manière à transfor- mer un signal radio reçu en un signal commun avec les mêmes caractéristiques, quel que soit le moyen de radiocommunication. Ce signal commun est ensuite traité dans ledit module unique de traitement de signaux. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier (applicable à tous les modes de réalisation précédents), ledit système de radiocommu-nication comporte de plus des moyens de traitement de panne interne, qui réalisent une reconfiguration automatique dudit système de radiocommunication lors d'une panne interne de sorte que ce dernier conserve un nombre maximal de fonctions. La présente invention concerne également un dispositif de radio- communication du type comportant : ù un système d'antennes ; ù un système de radiocommunication ; et ù un ensemble d'équipements raccordés. 6 Selon l'invention, ce dispositif de radiocommunication est remarquable en ce que ledit système de radiocommunication est tel que celui précité. On notera que l'intégration (précisée ci-dessus et conforme à l'in- vention) des équipements de radiocommunication permet notamment d'obtenir les avantages suivants : une réduction de volume qui est supérieure à 30% concernant l'équipe-ment électronique ; une réduction de masse qui est supérieure à 30% ; une réduction de la consommation électrique qui est supérieure à 25% ; une disponibilité accrue des moyens de radiocommunication, puisque les ressources communes peuvent être assignées à chaque instant au moyen de radiocommunication désiré ; une fiabilité plus élevée par rapport à une architecture usuelle de sys- tème de radiocommunication (comportant une pluralité de moyens de radiocommunication et de modules associés qui sont indépendants les uns des autres) ; et une maintenance plus aisée, car on utilise en principe une seule et même technologie, en provenance d'un même fournisseur, pour tous les moyens de radiocommunication. De plus, avec le système de radiocommunication conforme à l'invention, un utilisateur conserve les mêmes capacités de communication simultanées que pour un système de radiocommunication usuel, sans contrainte de transmission et de réception supplémentaire. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. 7 Les figures 1 à 5 sont les schémas synoptiques d'une pluralité de modes de réalisation différents d'un dispositif de radiocommunication conforme à l'invention. Le dispositif de radiocommunication Dl à D5 conforme à l'inven- tion et représenté sur les figures 1 à 5 est destiné aux communications radio de type sol/vol et ou de type vol/vol, à partir du poste de pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport. De façon usuelle, un tel dispositif de radiocommunication Dl à D5 qui est embarqué sur l'aéronef comporte : au moins un système d'antenne 1 usuel ; un système de radiocommunication S1 à S5 ; et au moins un ensemble 2 d'équipements raccordés de types usuels, en particulier des systèmes de l'aéronef. Selon l'invention, ledit système de radiocommunication S1 à S5 comporte au moins une et au plus deux unités de radiocommunication U 1 à U4 intégrées à chaque fois dans un boîtier unique correspondant (non représenté). De plus, selon l'invention, chacune desdites unités de radio-communication U1 à U4 comporte : û l'ensemble des moyens de radiocommunication 3, 4, 5 et 6 du poste de pilotage de l'aéronef, qui sont destinés à la transmission vocale et à la transmission de données numériques. Par transmission, on entend aussi bien l'émission que la réception. Chacun desdits moyens de radiocommunication 3 à 6 comprend un moyen d'interface de radiofréquence 3A, 4A, 5A, 6A usuel, qui est intégré, et est donc susceptible d'être utilisé à la fois en émission et en réception ; û des moyens de traitement de signaux MTS précisés ci-dessous, qui sont associés auxdits moyens d'interface de radiofréquence 3A à 6A ; et û un module d'interface principal 7 qui est commun auxdits moyens de radiocommunication 3 à 6 et qui est formé de manière à réaliser le trai- 8 tement des interfaces de tous ces moyens de radiocommunication 3 à 6, en réalisant l'acquisition et l'envoi de signaux vers au moins un équipement qui est externe audit système de radiocommunication S1 à S5 (et qui fait partie dudit ensemble 2). Ce processus implique notamment l'adaptation d'impédances et la mise au niveau électrique des signaux électriques d'entrée et de sortie, ainsi que la protection contre des sur-charges des interfaces physiques. Ainsi, grâce à l'invention, tous les moyens de radiocommunication 3 à 6 du poste de pilotage sont intégrés dans un boîtier unique qui com- porte de plus, notamment, un unique module d'interface principal 7. Par conséquent, en simplifiant l'installation du système de radiocommunication S1 à S5 (comme précisé ci-dessous) et en intégrant notamment toutes les fonctions de radiocommunication du poste de pilotage dans un boîtier unique, on augmente la sécurité et la fiabilité dudit système de radio- communication S1 à S5. On obtient également des avantages en termes de taille, de poids, de consommation électrique, de maintenance d'équipements, et de capacité d'évolution. Dans un mode de réalisation particulier, ledit ensemble de moyens de radiocommunication 3, 4, 5 et 6 comporte : au moins un moyen de radiocommunication 3 à très hautes fréquences, de type VDR ("VHF Data Radio" en anglais avec "VHF" pour "Very High Frequency"), présentant les caractéristiques suivantes : bande de fréquences : 118,000 à 136,975 MHz avec un espacement de 8,33 kHz (mode voix) ou de 25 kHz (voix ou données) entre les canaux ; au moins un moyen de radiocommunication 4 à hautes fréquences, de type HFDR ("HF Data Radio" en anglais avec "HF" pour "High Frequency"), présentant les caractéristiques suivantes : bande de fréquences : 2,8000 à 23,9999 MHz avec un espacement de 1 KHz entre les canaux (mode voix), et bande de fréquences : 2,000 à 29,9999 MHz avec un espacement de 100 Hz entre les canaux (mode données) ; un éventuel moyen de radiocommunication 5 particulier. Il peut notamment s'agir de ressources libres qui sont réservées dans le système de radiocommunication afin de pouvoir implémenter plus tard de nouveaux moyens de radiocommunication. Ces ressources libres concernent, par exemple, les futurs moyens de communication large bande à courte portée dans la bande VHF (comme les systèmes basés sur les techniques B-VHF ou IS-95) ou aussi dans la bande L, comme par exemple les systèmes basés sur les techniques CDMA ou DSCDMA ou 802.16a/20 (connexions UMTS). Il peut également s'agir de ressources libres pour des systèmes VDL Mode 4 et NexSAT, même si ces ressources libres peuvent être intégrées sur les moyens de radiocommunication déjà utilisées et peuvent ne pas requérir un moyen de radiocommunication à part ; et au moins un moyen de radiocommunication 6 satellitaire, de type SATCOM ("SATellite COMmunication" en anglais), présentant les caractéristiques suivantes : bande de fréquences L : 1525,0 à 1660,5 MHz. Dans un mode de réalisation préféré, ledit système de radiocommunication S1 à S5 comporte trois moyens de radiocommunication 3 à très hautes fréquences, deux moyens de radiocommunication 4 à hautes fréquences, deux moyens de radiocommunication 5 particuliers (ou emplacements libres), et un moyen de radiocommunication satellitaire 6. Dans le premier mode de réalisation représenté sur la figure 1, ledit système de radiocommunication S1 comporte une seule unité de radio-communication U 1 du type précité, qui est interfacée avec un système d'antenne 1 existant et qui comporte les mêmes interfaces avec des équipements de l'aéronef que des systèmes de radiocommunication usuels. A 10 cet effet, chaque moyen de radiocommunication 3 à 6 comporte un élément de traitement individuel 3B à 6B, lesdits éléments de traitement individuel 3B à 6B formant lesdits moyens de traitement de signaux MTS. Dans ce premier mode de réalisation, l'intégration des fonctions est réali- sée au niveau dudit module d'interface principal 7 qui réalise le traitement des interfaces entre les moyens de radiocommunication 3 à 6 et des équipements de l'aéronef qui sont externes audit système de radiocommunication et qui font partie dudit ensemble 2. En outre, pour notamment augmenter la sécurité et la fiabilité, ledit système de radiocommunication S2 comporte, dans un mode de réalisation particulier représenté sur la figure 2, deux unités de radiocommunication U 1 qui sont par exemple indépendantes et semblables à celle du système de radiocommunication S1 de la figure 1. Ceci permet d'obtenir un système de radiocommunication S2 redondant. De plus, pour augmenter la flexibilité de ce dernier mode de réalisation, le système de radiocommunication S2 peut comporter des connections doublées (non représentées) entre des éléments semblables desdites deux unités de radiocommunication U 1 . Ce mode de réalisation est particulièrement simple, mais il présente toutefois certains inconvénients (augmentation du nombre de câbles à installer et de connexions à gérer, sensibilité accrue aux pertes en ligne, sensibilité accrue aux interférences). Aussi, pour remédier à ces inconvénients, ledit système de radio-communication comporte, dans un autre mode de réalisation S3 représenté sur la figure 3, une unité d'interface auxiliaire 8 (comportant, de préférence, deux modules coopérants 9 et 10 qui sont montés respectivement sur les deux unités de radiocommunication U2) qui est formée de manière à créer une interface entre les deux unités de radiocommunication U2, en permettant des transmissions d'informations entre ces deux unités de radiocommunication U2, comme illustré par une double liaison 11. 11 Dans cette variante de réalisation, le nombre de connexions à effectuer, ainsi que les longueurs de ces connexions, sont nettement inférieurs à ceux de la variante de réalisation représentée sur la figure 2, ce qui permet de remédier aux problèmes d'installation précités. De plus, cette variante de réalisation permet, par exemple, à un équipement qui est connecté à une première desdites unités de radiocommunication U2 d'utiliser une antenne qui est connectée à la seconde unité de radiocommunication U2, et vice-versa, ce qui augmente la flexibilité d'utilisation des ressources disponibles en temps normal, et en cas de panne autorise plus que ce qui est demandé par la réglementation. Les systèmes de radiocommunication S1, S2, S3 précédents comportent une pluralité d'éléments individuels 3B à 6B de traitement de signaux qui sont à chaque fois intégrés dans le moyen de radiocommunication 3 à 6 correspondant, qui forment lesdits moyens MTS, et qui sont dédiés à chaque type de signal radio. Cette solution est très simple, puis-que chaque moyen de radiocommunication 3 à 6 présente ses propres caractéristiques de signal (fréquence, niveau, ...). De plus, cette solution permet de faire un traitement du signal aussi bien analogique que numérique. Toutefois, pour augmenter le niveau d'intégration, dans un mode de réalisation particulier applicable aussi bien à un système de radiocommunication S4 comportant une seule unité de radiocommunication U3, comme représenté sur la figure 4, qu'à un système de radiocommunication S5 comportant deux unités de radiocommunication U4, comme repré- senté sur la figure 5, lesdits moyens de traitement de signaux MTS (d'une unité de radiocommunication U3, U4) font partie d'un unique module de traitement de signaux 1 2, qui est commun à tous les moyens de radio-communication 3 à 6 de ladite unité de radiocommunication U3, U4. Ce module de traitement de signaux 12 est formé de manière à permettre un 12 traitement en parallèle d'une pluralité de signaux différents. Ceci permet d'améliorer la disponibilité des ressources et la robustesse du système de radiocommunication S4, S5 contre des pannes. On notera qu'un module de traitement de signaux 12 peut traiter plusieurs signaux en même temps, à savoir des signaux en provenance de ses propres interfaces et/ou des signaux en provenance de l'autre unité de radiocommunication. Aussi, la panne d'un processeur à l'intérieur d'un module n'empêche pas le traitement des signaux, car ces derniers peuvent être traités par les autres processeurs de l'unité de radiocommunication considérée ou par l'autre unité de radiocommunication. Dans ce cas, les moyens d'interface de radiofréquence 3A à 6A des différents moyens de radiocommunication 3 à 6 sont formés de manière à transformer un signal radio reçu en un signal commun avec les mêmes caractéristiques, quel que soit le moyen de radiocommunication 3 à 6. Ce signal commun est ensuite traité dans ledit module unique de traitement de signaux 12. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier, ledit système de radiocommunication S1 à S5 comporte de plus des moyens (non représentés) de traitement de panne interne, qui réalisent une reconfiguration automatique dudit système de radiocommunication S1 à S5 lors d'une panne interne de sorte que ce dernier conserve un nombre maximal de fonctions. On notera que l'intégration (précisée ci-dessus et conforme à l'invention) des équipements de radiocommunication dans le système de ra- diocommunication S1 à S5 permet notamment d'obtenir les avantages suivants : une réduction de volume qui est supérieure à 30% concernant l'équipe-ment électronique ; une réduction de masse qui est supérieure à 30% ; une réduction de la consommation électrique qui est supérieure à 25% ; une disponibilité accrue des moyens de radiocommunication 3 à 6, puis-que les ressources communes peuvent être assignées à chaque instant au moyen de radiocommunication désiré ; quel que soit le mode de réalisation considéré, la possibilité de réaliser des interfaces analogiques et/ou numériques avec des systèmes de l'aéronef (audio et données) ; une fiabilité plus élevée par rapport à une architecture usuelle de système de radiocommunication (comportant une pluralité de moyens de 1 o radiocommunication et de modules associés qui sont indépendants les uns des autres) ; et une maintenance plus aisée, car on utilise en principe une seule et même technologie, en provenance d'un même fournisseur, pour tous les moyens de radiocommunication 3 à 6. 15 De plus, avec le système de radiocommunication S1 à S5 conforme à l'invention, un utilisateur conserve les mêmes capacités de communication simultanées que pour un système de radiocommunication usuel, sans contrainte de transmission et de réception supplémentaire
- Système de radiocommunication pour aéronef.- Le système de radiocommunication (S1) comporte un boîtier unique et, intégré dans ce boîtier unique, au moins un module d'interface principal (7) unique, qui est formé de manière à réaliser le traitement des interfaces de tous les moyens de radiocommunication (3 à 6) dudit système de radiocommunication (S1).
1. Système de radiocommunication pour aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une et au plus deux unités de radiocommunication (U1 à U4) intégrées à chaque fois dans un boîtier unique correspondant, et en ce que chacune desdites unités de radio- communication (U 1 à U4) comporte : l'ensemble des moyens de radiocommunication (3 à 6) du poste de pilotage de l'aéronef, qui sont destinés à la transmission vocale et à la transmission de données numériques, chacun desdits moyens de radio-communication (3 à 6) comprenant un moyen d'interface de radiofréquence (3A à 6A) et étant susceptible d'être utilisé en émission et en réception ; des moyens de traitement de signaux (MTS) qui sont associés auxdits moyens d'interface de radiofréquence (3A à 6A) ; et un module d'interface principal (7) qui est unique et qui est formé de manière à réaliser le traitement des interfaces de tous lesdits moyens de radiocommunication (3 à 6), en réalisant l'acquisition et l'envoi de signaux vers au moins un équipement externe audit système de radio-communication (Si à S5). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que ledit ensemble de moyens de radiocommunication comporte : ù au moins un moyen de radiocommunication (3) à très hautes fréquences ; au moins un moyen de radiocommunication (4) à hautes fréquences ; et au moins un moyen de radiocommunication satellitaire (6). 3. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux unités de radiocommunication (U1) distinctes. 15 4. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte des connections doublées entre des éléments semblables desdites deux unités de radiocommunication. 5. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, une unité d'interface auxiliaire (8) qui est formée de manière à créer une interface entre les deux unités de radiocommunication, en permettant des transmissions d'informations entre ces deux unités de radiocommunication (U1). 6. Système selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement de signaux (MTS) d'une unité de radiocommunication (U3, U4) font partie d'un unique module (7) de traitement de signaux, qui est commun audit ensemble de moyens de radiocommunication (3 à 6) de ladite unité de radiocommunica- tion (U3, U4). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des moyens de traitement de panne interne, qui réalisent une reconfiguration automatique dudit sys-tème de radiocommunication (Si à S5) lors d'une panne interne de sorte que ce dernier conserve un nombre maximal de fonctions. 8. Dispositif de radiocommunication du type comportant : un système d'antennes (1) ; un système de radiocommunication (Si à S5) ; et un ensemble (2) d'équipements raccordés, caractérisé en ce que ledit système de radiocommunication (Si à S5) est tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7. 9. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de radiocommunication (Dl à D5) tel que celui spécifié sous la 8.
H
H04
H04B
H04B 1
H04B 1/38
FR2887875
A1
NOUVELLES PARA-PHENYLENEDIAMINES DOUBLES RELIEES PAR UN BRAS DE LIAISON SUBSTITUE PAR UN OU PLUSIEURS GROUPES HYDROXY, ALCOXY ET/OU AMINO ET UTILISATION EN COLORATION
20,070,105
La présente demande concerne une nouvelle famille de paraphénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison substitué par un ou plusieurs groupes hydroxy, alcoxy et/ou amino et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou paraphénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les métadiaminobenzènes aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques et pyridiniques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, doit par ailleurs satisfaire un certain nombre d'exigences. Ainsi, elle doit être sans inconvénient sur le plan toxicologique, elle doit permettre d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présenter une bonne tenue face aux agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Les colorants doivent également permettre de couvrir les cheveux blancs, et être enfin les moins sélectifs possibles, c'est-à-dire permettre d'obtenir des écarts de coloration les plus faibles possibles tout au long d'une même fibre kératinique, qui est en général différemment sensibilisée (c'est-à-dire abîmée) entre sa pointe et sa racine. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles bases d'oxydation capables de colorer les fibres kératiniques avec des nuances variées, puissantes, esthétiques et peu sélectives ainsi que des colorations résistantes aux diverses agressions que peuvent subir les fibres telles que la lumière, la sueur et les shampoings. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une nouvelle famille de para-phénylènediamine double de formule (I) suivante ainsi que les sels d'addition correspondant: (R')n (R")m NH2 NH2 (1) dans laquelle: É R représente un radical alkylène en C4-CIO linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxyle, alkoxy en CI-C4, amino, monoalkyl ou dialkyl amino en C1-C4, É RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié. - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, alkoxy en C1-C4, amino, monoalkyl amino 20 en C1-C4, dialkylamino en C1-C4, É R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un radical alkyle en C1-C6, - un radical alcoxy en C1- C6, un radical hydroxy-alcoxy en C1-C6, -un radical alcoxy(CI-C6)alkyle en CI-C6, - un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en C I-C6, É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un entier compris entre 0 et 4. R1,N,R2 La composition de la présente invention permet en particulier d'obtenir une coloration de fibres kératiniques très puissante, peu sélective et tenace, en particulier à la lumière. Un autre objet de l'invention concerne des compositions pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins une para-phénylènediamine de formule (I). L'invention a aussi pour objet un procédé de teinture mettant en oeuvre cette composition, l'utilisation de la composition selon la présente invention pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux et un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture. A titre d'exemple, on peut citer les para-phénylènediamines suivantes: OH N HN OH OH NHZ HNWNH NHZ NHZ NHZ OH HN NH HN NH NH2 ÉOH, NH2 NH2 NH2 N O HN â OH HN NH NHZ NHZ NHZ NHZ HN/ H NNH NHZ HNNH NHZ NHZ NHZ NHZ \N/ \ H NNH N H NNH NHZ NHZ NHZ NHZ Selon un mode de réalisation particulier, les para-phénylènediamines de formule (I) sont telles que RI et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en Ci-C4 pouvant être substitué. R représente de préférence un radical alkylène en C4-C6 substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, méthoxy, amino, monoalkylamino en C1-C4 et dialkylamino en C1-C4. n et m sont de préférence égal à 0 ou 1. D'une manière générale, les sels d'addition utilisables sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide, tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide paratoluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphorique et l'acide acétique. Ils peuvent aussi être sous forme de solvates par exemple un hydrate ou un 15 solvate d'alcool linéaire ou ramifié tel que l'éthanol ou l'isopropanol. Les para-phénylènediamines de formule (I) selon la présente demande peuvent être préparés suivant une méthode de synthèse classique. On pourra par exemple se reporter à la demande de brevet DE10144226A. A titre d'illustration, les para-phénylènediamines de formule (I) peuvent être 5 synthétisés selon le schéma réactionnel suivant: 02N R1 N 02N réduction H2N R1 N R base R' NO2 R2 H2N 4HCI La première étape de la synthèse est une substitution nucléophile d'une diamine sur un dérivé de para-fluoro-nitrobenzène, étape inspirée des publications Synthesis 1990 (12), 1147-1148 et Synth. Commun. 1990, 20 (22), 3537-3545. La deuxième étape est une étape de réduction classique, pouvant être par exemple une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, Pd(II)/C, Ni de Raney ou encore une réaction de réduction par un métal, par exemple par du zinc, fer, étain... (Advanced Organic Chemistry, 4th edition, 1992, J. MARCH, WILEY Interscience; Reduction in Organic Chemistry, M. Hudlicky, 1983, Ellis Honwood series Chemical Science). La présente demande concerne aussi les composés nitrés de formule (II) suivante qui peuvent être utilisés pour l'obtention des paraphénylènediamines de formule (I) : R\ ,R--... R2 (R')n (R")m NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, R, R', R", n et m sont tels que définis précédemment. L'invention a aussi pour objet une composition de coloration comprenant dans un milieu approprié à la coloration au moins une base d'oxydation du type paraphénylènediamine de formule (I) telle que définie précédemment. La quantité en paraphénylène-diamine de formule (I) dans la composition de teinture est en général comprise entre 0,0001% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0,01% et 10%. La composition selon l'invention contient de préférence au moins un coupleur d'oxydation. Parmi les coupleurs d'oxydation, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le 5-N-(Bhydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène (ou résorcinol), le 1,3dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4diamino 1-(B-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(B-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-B-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a- naphtol, le 2 méthyl-l-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine, la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(13hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(Bhydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. Généralement, la quantité du ou des coupleurs d'oxydation est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également contenir au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). Les bases d'oxydation peuvent notamment être choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les orthoaminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la 2, 6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3- méthyl aniline, la N,N-bis((3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-(3-hydroxyéthyl) amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-(3-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl para-phénylènediamine, la N-(3hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl para-phénylènediamine, la N,N(éthyl, (3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la N-((3,ydihydroxypropyl) para-phénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl para-phénylènediamine, la 2-(3hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2-(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-(3-méthoxyéthyl) para-phénylènediamine, le 2 thiényl para- phénylène diamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4' aminophenyl)pyrrolidine, la 6-(4-Aminophenylamino)-hexan-l-ol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyl para- phénylènediamine, la 2-(3hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl para- phénylènediamine, la N,N-bis-(3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2-(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la 6-(4-Amino-phenylamino)-hexan-1-ol et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-((3- hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4'-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'bis-(4'-amino-3'-methylphényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 2-chloro phénol, le 4-amino 3-chloro phénol, le 4-amino 3hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2- méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(R-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, le 4-amino-2,6-dichlorophénol, le 4-amino-6[((5' -amino-2 ' -hydroxy-3 ' -méthyl)phényl)méthyl] -2-méthylphénol, le bis(5'amino-2'-hydroxy)phénylméthane et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5acétamido 2-amino phénol, le 5-[(2-hydroxyethyl)amino]-2-methylphenol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1026978 et GB 1153196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3- ylamine; la 2-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; l'acide 3-aminopyrazolo [1,5 -a]pyridin2-carboxylique; la 2-méthoxy-pyrazolo [1,5 -a]pyridine-3 - ylamino; le (3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol; le 2-(3-aminopyrazolo [1,5 a]pyridine-5 -yl)-éthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)éthanol; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol; la 3,6diamino- pyrazolo [1,5 -a]pyridine; la 3,4-diamino-pyrazolo [ 1,5 -a] pyridine; la pyrazolo [1,5-a]pyridine-3,7-diamine; la 7-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine; la 5-morpho lin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; le 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; le 2-[(3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; la 3amino-pyrazolo [1,5 -a]pyridine-5 -ol; 3 -amino-pyrazolo [1,5 -a]pyridine4-ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol; la 3 -amino-pyrazolo [ 1,5 -a]pyridine-7-ol; ainsi que leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399; JP 88-169571; JP 05-63124; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra- aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5, 6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2733749 et DE 19543988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3tert- butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4, 5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-((3-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. Généralement la concentration de la ou des bases d'oxydation additionnelle est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs colorants directs pouvant notamment être choisi parmi les colorants nitrés de la série benzénique, neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs méthiniques, azométhiniques, triarylméthaniques, indoaminiques et les colorants directs naturels. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un colorant choisi parmi les colorants directs cationiques et les colorants directs naturels. Parmi les colorants directs cationiques utilisables selon l'invention, on peut citer les colorants directs azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO-95/01772 et EP-714954. Parmi ces composés, on peut tout particulièrement citer les colorants suivants: - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[[4-(diméthylamino)phényl]azo]-1HImidazolium, - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[(4-aminophényl)azo]-1HImidazolium, - méthylsulfate de 1-méthyl-4-[(méthylphénylhydrazono) méthyl]-pyridinium. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l' alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Le ou les colorants directs représentent de préférence de 0,001 à 20% en poids environ du poids total de la composition prête à l'emploi et encore plus préférentiellement de 0,005 à 10% en poids environ. Le milieu approprié pour la teinture est avantageusement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique tel que, par exemple, les alcools inférieurs en C1-C4, ramifiés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40% en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30% en poids environ. Avantageusement, la composition de teinture comprend au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents anti-oxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids de la composition. Le pH de la composition conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques autres que les diacides carboxyliques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule: N-W-N Re Rd dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4; Ra, Rb, Rc et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les adjuvants, précurseurs de colorants d'oxydations additionnels, coupleurs d'oxydation, colorants directs de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Un autre objet de la présente demande concerne un procédé de teinture des fibres kératiniques dans lequel on applique sur les fibres la composition de l'invention telle que définie précédemment, et on révèle la couleur à l'aide d'un agent oxydant. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi. Il peut être mis en oeuvre à Ra. Rb partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. A titre d'agents oxydants, on peut citer le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases, le peroxyde d'hydrogène étant particulièrement préféré. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon la présente invention est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. La composition oxydante peut renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, notamment humaines et en particulier les cheveux humains. La présente demande concerne également l'utilisation de la composition cosmétique selon l'invention comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au 2887875 14 moins une para-phénylènediamine de formule (I) pour la teinture des fibres kératiniques, de préférence les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme une composition tinctoriale contenant une para-phénylènediamine de formule (I) et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2586913 au nom de la demanderesse. EXEMPLES DE SYNTHESE EXEMPLE 1: Synthèse du tétrachlorhydrate du 1,4-bisf(4-aminophényl)aminol butane-2,3-diol (2) H2N +OH HO NH2 NO2 HO 1 2 NO2 NH2 HO Etape 1: synthèse du 1,4-bisf(4-nitrophényl)aminolbutane-2,3-diol (1) 3, 65 g de 4-fluoro-nitrobenzène (2éq.) sont dissous dans 100 ml de DMSO. 1, 2 équivalents de méso-1,4-diamino-2,3-butanediol et 6 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 80 C pendant 20 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Etape 2: synthèse du tétrachlorhydrate du 1,4-bisf (4-aminophényl) aminolbutane-2,3-diol (2) Dans un hydrogénateur de 1 1, le composé nitré est solubilisé dans 500 ml d'éthanol. 10% de palladium sur charbon (50% humide) sont ajoutés et l'hydrogénateur est chargé en hydrogène. Après 1h45 de réaction, le palladium est filtré et 20 ml d'éthanol chlorhydrique 3M puis 300 ml d'éther isopropylique sont ajoutés au filtrat. Le précipité obtenu est filtré puis recristallisé dans l'éthanol chlorhydrique. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 2: Synthèse du tétrachlorhvdrate de 2,6-bisf(4-aminophénvl) aminol hexan-1-ol (5) NH NH NH NO2 3 4 NH2 5 NO2 NO2 Etape 1: synthèse de l'acide 2,6-bisl(4-nitrophényl) aminolhexanoique (3) Dans un tricol de 250 ml muni d'un réfrigérant et d'un thermomètre, 5 g (34,2 mmoles) de L-lysine sont dissous dans 100 ml d'eau en présence de 1,4 g (léq.) de soude et 8,6g (3éq.) de bicarbonate de soude. Une solution de 10,8 ml (3éq.) de 4-fluoro-nitrobenzene dans 60 ml d'éthanol est versée au mélange, lequel est porté au reflux (85 -90 C) pendant 5 jours. Le mélange refroidi est extrait avec de l'éther éthylique. La phase aqueuse est acidifiée jusqu'à pH 3 par de l'acide chlorhydrique 5N. Un précipité gommeux se forme lequel est extrait par du dichlorométhane en présence d'un peu de méthanol. La phase organique est lavée à l'eau jusqu'à neutralité, séchée sur sulfate de sodium puis évaporée pour donner une huile orangée qui cristallise en présence d'éther éthylique. On obtient 11,7 g d'un produit cristallin jaune soit un rendement de 88%. Etape 2: synthèse de la 2,6-bis [(4-nitrophényl)aminol hexan-l-ol (4) Dans un réacteur de 1 1 sous balayage d'azote, on introduit 29 g de l'acide 2,6- bis[(4-nitrophényl)amino]hexanoique (3) et 290 ml de THF. A l'aide d'une ampoule de coulée, on ajoute 3 équivalents de borane. Onlaisse agiter 12 heures à 20 C puis on refroidit à 15 C et on verse goutte à goutte du méthanol (100 ml). 1 heure après, le mélange est évaporé à sec. On ajoute sous agitation 100 ml d'eau, puis le solide formé est filtré. On recristallise ce solide avec ml d'isopropanol. Etape 3: synthèse du tétrachlorhydrate 2,6-bis f (4-aminophényl) aminol hexan-l-ol (5) Dans un hydrogénateur de 1 1, le composé nitré (4) est solubilisé dans 250 ml de méthanol. 10% de palladium sur charbon (50% humide) sont ajoutés et l'hydrogénateur est chargé en hydrogène. Après 1h30 de réaction, le palladium est filtré. Le milieu réactionnel est versé dans un mélange de 30 ml HC1 et 200 ml d'isopropanol. Le précipité obtenu est filtré et recristallisé dans l' éthanol chlorhydrique. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. Exemples de coloration Exemples 1 à 13: Composition tinctoriale à partir du tétrachlorhvdrate du 1,4-bis[(4-aminophénvl)aminolbutane-2,3-diol (2) Exemples 1 à 7: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 Tétrachlorhydrate du 1,4bis[(4- 103 103 103 103 103 103 103 aminophenyl)amino]butane-2,3- mole mole mole mole mole mole mole diol (2) Benzène-1,3-diol 10-'; mole 5Amino-2-méthyl-phénol 10-3 mole 1 H-I ndol-6-ol 10-'; mole 2-Am ino-pyrid in-3-ol 10-'; mole 3,6-Dimethyl-1 H-pyrazolo 10-3 [5,1-c][1,2,4]triazole mole Chlorhydrate de 2-(2,4-diamino- 10-3 phénoxy)-éthanol mole Chlorhydrate de 3-Amino-2- 10-3 chloro-6-methyl-phénol mole Support de teinture (1) (*) (*) (*) (*) (*) (*) (*) 1*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triaminepentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90% de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 Nuance observée brun g ris gris brun rouge bleu violet- orangé violet- intense rouge intense intense bleu rouge intense intense intense Exemples 8 à 13: teinture en milieu basique 10 Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 8 9 10 11 12 13 Tétrachlorhydrate du 1,4- 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole bis[(4- aminophényl)amino]butane- 2,3-diol (2) Benzène-1,3diol 10-3 mole 5-Amino-2-méthyl-phénol 10-3 mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole Chlorhydrate de 2-(2,4- 10-3 mole Diaminophénoxy)-éthanol Chlorhydrate de 3-Amino-2- 10 3 mole chloro-6-méthylphénol Support de teinture (2) (1') (1') (1') (1') (1') (1') Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 1*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90% de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 8 9 10 11 12 13 Nuance observée orangé violet- orangé orangé bleu gris violet rouge intense intense intense
La présente demande concerne une nouvelle famille de para-phénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison comportant un ou plusieurs substituants hydroxy, alcoxy et/ou amino et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques.Ces nouvelles para-phénylènediamines sont utiles en tant que base d'oxydation pour la teinture des fibres kératiniques.
1. Para-phénylènediamine de formule correspondants: (I) suivante et sels d'addition (R')n (R")m NH2 NH2 (I) dans laquelle: É R représente un radical alkylène en C4-CIO linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxyle, alkoxy en CI-C4, amino, monoalkyl ou dialkyl amino en Cl-C4, É RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un atome d'hydrogène - un radical alkyle en Ci-C6 linéaire ou ramifié. - un radical alkyle en Ci-C6 linéaire ou ramifié substitué par un ou 15 plusieurs radicaux hydroxy, alkoxy en Ci-C4, amino, monoalkyl amino en CiC4, dialkylamino en Ci-C4, É R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un radical alkyle en Ci-C6, - un radical alcoxy en Ci-C6, - un radical hydroxy-alcoxy en C1-C6, - un radical alcoxy(CI-C6)alkyle en Ci-C6, - un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en Ci-C6, É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un entier compris entre 0 et 4. 2. Para-phénylènediamine selon la 1 dans laquelle R représente un 25 radical alkylène en C4-C6 substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, méthoxy, amino, alkylamino en Ci-C4 et dialkylamino en C1-C4. 10 3. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 ou 2 dans laquelle R représente un radical alkylène en C4-C6 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy. 4. Para-phénylènediamine selon la 1 à 3 dans laquelle RI et R2 5 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4 pouvant être substitué. 5. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 4 dans laquelle n et m représentent indépendamment 0 ou 1. 6. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 5 dans laquelle les sels d'addition avec un acide des paraphénylènediamines de formule générale (I) sont choisis parmi l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide paratoluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphorique et l'acide acétique, ces composés pouvant éventuellement être sous forme de solvates. 7. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 6 choisie parmi: OH OH N HN OH NHZ HN\NH NH2 NHZ NHZ OH H NN H H NN H ÉOH, NHZ NHZ NH2 NH2 NH2 NH2 H HN OH 8. Para-phénylènediamine selon la 7 choisie parmi: OH NH2 NH2 /OH HN NH 9. Composition de coloration comprenant, dans un milieu approprié à la coloration, au moins une base d'oxydation para-phénylènediamine de formule (I) telle que définie précédemment aux 1 à 8. 10. Composition selon la 9 sans laquelle la quantité en paraphénylènediamine de formule (I) est comprise entre 0,0001% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0, 01% et 10%. 11. Composition selon la 9 ou 10 comprenant de plus au moins un coupleur d'oxydation. 12. Composition selon la 11 dans laquelle le coupleur d'oxydation est choisi parmi les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols, les métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. 13. Composition selon l'une quelconque des 9 à 12 comprenant de plus au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). 14. Composition selon la 13 dans laquelle les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les para-phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 15. Composition selon l'une quelconque des 9 à 14 comprenant au moins un colorant direct. 16. Composition selon l'une quelconque des 9 à 15 dans laquelle le milieu approprié pour la teinture est constitué par de l'eau contenant éventuellement au moins un solvant organique. 17. Composition selon la 16 dans laquelle le solvant organique est choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, ramifiés ou non, ainsi que les alcools aromatiques et leurs mélanges. 18. Composition selon l'une quelconque des 9 à 17 comprenant au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents antioxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. 19. Composition selon la 18 dans laquelle la quantité en 20 adjuvant cosmétique est comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant un agent oxydant. 21. Procédé de coloration des fibres kératiniques caractérisée par le fait qu'on applique sur les fibres au moins une composition selon l'une quelconque des 9 à 19 en présence d'un agent oxydant pendant une durée suffisante pour développer la coloration désirée. 22. Dispositif à plusieurs compartiments dans lequel un premier compartiment contient une composition tinctoriale pour la coloration des fibres kératiniques telle que définie à l'une quelconque des 9 à 19 et un deuxième compartiment contient un agent oxydant. 23. Procédé de préparation des para-phénylènediamines de formule (I) par réduction des composés nitrés de formule (II) : Rl\NRN.R2 NO2 NO2 (II) dans laquelle Ri, R2, R, R', R", n, m sont tels que définis aux 1 à 8. 24. Composé nitré de formule (II) R1,N,R,, ,R2 NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, R, R', R", n, m sont tels que définis aux 1 à 8.
C,A
C07,A61
C07C,A61K,A61Q
C07C 211,A61K 8,A61Q 5,C07C 205
C07C 211/51,A61K 8/41,A61Q 5/10,C07C 205/19
FR2891774
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE GESTION D'UNE BATTERIE
20,070,413
La présente invention concerne le domaine des batteries, en particulier des batteries embarquées à bord d'un véhicule. L'augmentation du nombre et de la puissance des organes consommateurs d'énergie électrique, par exemple pour la propulsion dans un véhicule hybride, rend souhaitable une augmentation de l'énergie stockable dans les batteries du véhicule. Les batteries conventionnelles plomb-acide sont relativement lourdes. Plus récemment sont apparues les batteries lithium-ion dont les capacités sont intéressantes mais dont la durée de vie ést réduite lorsque leur état de charge reste élevé trop longtemps. La présente invention vise à proposer un dispositif et un procédé de gestion de batterie adapté à une batterie dont la durée de vie est diminuée par un état de charge élevé. La présente invention vise à remédier au défaut évoqué ci-dessus des batteries lithium-ion. La présente invention vise à augmenter la durée de vie des batteries lithium-ion, tout en préservant les performances et une faible consommation d'énergie. Le dispositif de gestion est destiné à une batterie embarquée dans un véhicule. Le dispositif comprend un détecteur d'état de charge de la batterie et un moyen de décharge partielle de la batterie en réponse à un signal provenant d'un superviseur pour atteindre un état de charge assurant une durée de vie longue de ladite batterie lors d'un arrêt du véhicule. On évite ainsi un stockage de la batterie à une charge élevée nuisible à sa durée de vie. Le coût de cycle de vie de la batterie et la production de déchets est réduit. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un convertisseur pour transférer de l'énergie de ladite batterie vers une autre batterie embarquée à bord du même véhicule lors de la détection d'un état de charge de la batterie. On peut ainsi transférer de l'énergie vers une autre batterie capable de supporter une charge élevée sur une longue période, par exemple une batterie plomb-acide dont l'état de charge élevé a un effet positif sur sa durée de vie. Dans ce cas, on bénéficie d'un double effet favorable à la durée de vie de batteries de deux types différents. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un ventilateur pour refroidir ladite batterie lors de la détection d'un état de charge de la batterie. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend une unité de commande reliée au détecteur d'état de charge et apte à commander le moyen de décharge partielle en fonction de l'état de charge. Le détecteur d'état de charge peut être un capteur de tension. Dans un mode de réalisation, ladite batterie est de type Lithium/ion. Dans un mode de réalisation, ladite batterie est relié à un moteur électrique de propulsion. Le procédé de gestion d'une batterie embarquée dans un véhicule, comprend la détection d'un état de charge de la batterie et, en réponse à un état de charge détecté, la décharge partielle de la batterie pour atteindre un état de charge assurant une durée de vie longue de ladite batterie lors d'un arrêt du véhicule. Dans un mode de réalisation, la décharge partielle est effectuée en chargeant une autre batterie embarquée à bord du même véhicule. L'énergie stockée à bord du véhicule est sensiblement conservée. L'autre batterie peut être de type plomb-acide, dont la durée de vie est accrue par un état de charge élevé. En d'autres termes, dans un véhicule comprenant au moins deux batteries, l'une d'un premier type à longue durée de vie sous faible état de charge et l'autre d'un deuxième type à longue durée de vie sous fort état de charge, on décharge partiellement la batterie du premier type et on charge partiellement la batterie du deuxième type. Les durées de vie des deux types de batteries sont ainsi accrues. Dans un mode de réalisation, la décharge partielle est effectuée en refroidissant ladite batterie par ventilation. Le refroidissement de ladite batterie résultant de la ventilation est favorable à une durée de vie longue. L'invention peut s'appliquer aux véhicules à propulsion électrique ou hybride permettant de réduire les rejets gazeux dans l'atmosphère. Un véhicule hybride peut comprendre un moteur thermique, un ou plusieurs moteurs électriques montés en parallèle ou en série et des batteries de stockage d'énergie. Grâce à l'invention, la batterie voit réduire sa dégradation due à un état de charge élevé et l'énergie prélevée sur la batterie peut être utilisée pour la préservation de la batterie ou stockée ailleurs. Ceci est particulièrement bénéfique lors d'un arrêt prolongé du véhicule, par exemple lors d'un stationnement dans un parking. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue schématique d'un système selon un premier mode de réalisation; et -la figure 2 est un diagramme temporel lors d'un arrêt d'un véhicule équipé du système de la figure 1. Tel qu'illustré sur la figure 1, le dispositif de gestion de batterie comprend un détecteur 4 d'état de charge d'une batterie et un moyen de décharge partielle de la batterie commandé par un superviseur 5, par exemple sous la forme d'un élément consommateur d'énergie électrique 3 ou d'un moto-ventilateur 8. Le dispositif est associé à une batterie 2, par exemple de type lithium-ion, reliée au détecteur 4 assurant la surveillance de l'état de charge de la batterie 2 et envoyant en sortie un signal d'état de charge de la batterie 2 au superviseur 5 faisant également partie du dispositif. Dans le mode de réalisation représenté, la batterie 2 peut être reliée à un générateur 1, par exemple comprenant un alternateur associé à un onduleur, l'alternateur étant entraîné par un moteur thermique. La batterie 2 peut également être reliée à une autre batterie 7, par exemple de type plomb-acide, par l'intermédiaire d'une interface 6, par exemple un convertisseur continu-continu pouvant comprendre un hacheur. La batterie 7 peut présenter une tension nominale de l'ordre de 12 volts et la batterie 2 peut présenter une tension nominale plus élevée, de l'ordre de quelques dizaines à quelques centaines de volts. L'interface 6 est reliée au superviseur 5 pour recevoir des ordres de commande de transfert d'énergie de la batterie 2 vers la batterie 7 ou de la batterie 7 vers la batterie 2. Les organes consommateurs 3 et le moto-ventilateur 8 sont également reliés au superviseur 5 pour recevoir des ordres d'actionnement. Le moto-ventilateur 8, en fonctionnement, est alimenté par la batterie 2 et dirige sur ladite batterie 2 un flux d'air, de refroidissement. La batterie 2 est également reliée à un bloc moteur électrique 9 relié à la batterie 7 et au superviseur 5. Le bloc moteur électrique 9 peut comprendre un moteur électrique de propulsion et une unité de pilotage du moteur électrique de propulsion. Le bloc moteur électrique 9 est généralement alimenté par la batterie 2 pour propulser le véhicule ou assister la propulsion du véhicule. Lors d'un freinage, le bloc moteur électrique est capable de fournir une énergie électrique de récupération pour recharger la batterie 2. Le bloc moteur électrique 9 et le superviseur 5 sont reliés par une ligne d'échange de données, de telle sorte que le superviseur 5 reçoit des informations en provenance du bloc moteur électrique 9 et permettant d'optimiser la gestion de la batterie 2 et que le bloc moteur électrique 9 reçoit des informations en provenance du superviseur 5 permettant audit bloc moteur électrique 9 d'optimiser sa gestion. Dans certains modes de réalisation, le générateur 1 et le bloc moteur électrique 9 pourront être constitués par un seul système. Le détecteur d'état de charge 4 peut comprendre un capteur de tension transmettant au superviseur 5 un signal représentatif de la tension aux bornes de la batterie 2. Le détecteur d'état de charge 4 peut également comprendre un capteur de température et une sonde de courant. Lors d'un déplacement du véhicule à bord duquel est embarqué le dispositif, le superviseur 5 gère l'énergie stockée dans la batterie 2 en fonction de différentes données, telles qu'exposées dans le document US 2005/0088139. Un arrêt du véhicule est en général précédé d'un ralentissement au cours duquel le bloc moteur électrique 9 est susceptible de récupérer de l'énergie et de charger la batterie 2. A l'immobilisation complète du véhicule, la batterie 2 présente donc une probabilité importante de se trouver dans un état de charge élevé. Or, certains types de batteries, notamment les batteries lithium-ion, présentent une dégradation au cours du temps d'autant plus forte que leur état de charge est élevé. Si l'arrêt du véhicule est de courte durée, par exemple à un feu rouge ou à un panneau stop, l'énergie nécessaire à la remise en mouvement et à l'accélération du véhicule sera prélevée quelques dizaines de secondes après l'arrêt, provoquant alors une baisse du niveau de charge de la batterie 2. Dans un tel cas, la batterie 2 ne subira pas de dégradation importante. Au contraire, lors d'un arrêt du véhicule pour une durée plus longue, par exemple dans une place de stationnement, la batterie 2 risque de rester pendant une longue période, de plusieurs heures ou de plusieurs jours, à un niveau de charge élevé, d'où une dégradation sensible de ladite batterie 2. Pour éviter une telle dégradation, le superviseur 5, lorsqu'un état d'arrêt prolongé du véhicule est détecté, par exemple après coupure du contact et verrouillage des portières, commande une décharge partielle de ladite batterie 2. La décharge partielle peut être effectuée de plusieurs manières. Le superviseur 5 peut commander l'actionnement du moto-ventilateur 8, permettant le refroidissement de la batterie 2. Ceci s'avère particulièrement intéressant dans le cas où la température de la batterie 2 est élevée, ce qui est également néfaste à sa durée de vie. Le superviseur 5 peut commander ce mode de décharge partielle de la batterie 2 par actionnement du moto-ventilateur 8 sur détection d'une température élevée de la batterie 2 par le détecteur 4 ou encore par détection d'une température extérieure élevée. Le superviseur 5 peut également commander l'interface 6 entre la batterie 2 et la batterie 7, de telle sorte que l'interface 6 prélève de l'énergie sur la batterie 2 et en fournisse à la batterie 7. L'énergie stockée dans la batterie 2 est alors sensiblement conservée et stockée dans la batterie 7, ce qui s'avère économique en énergie. En outre, dans le cas où la batterie 7 est une batterie de type plomb-acide, l'augmentation de l'état de charge de la batterie 7 est favorable à sa longévité, et ce lorsque l'état de charge initial de la batterie 7 est faible. Le superviseur 5 peut également commander l'actionnement d'organe consommateur d'énergie 3 présent sur le véhicule, par exemple un moto-ventilateur de refroidissement du radiateur, une pompe à eau dans un moteur thermique, des vitres chauffantes en cas de température extérieure basse et d'un arrêt prévu de courte durée, un groupe de climatisation en cas de température extérieure élevée et d'arrêt prévu de courte durée, etc. En d'autres termes, le superviseur 5 détermine si la décharge partielle de la batterie 2 est souhaitable en fonction d'informations reçues relatives à l'état de charge de la batterie 2 et des données relatives à l'arrêt du véhicule. Les données relatives à l'arrêt du véhicule peuvent comprendre l'état de charge ou la tension de la batterie 7 (donné par l'interface 10 qui peut être par exemple une jauge d'état de charge ou un capteur de tension), un état de verrouillage des portières, un état de fonctionnement d'accessoires, la position du véhicule par exemple fournie par GPS, etc. Ensuite, le superviseur 5 détermine une façon optimale d'utiliser l'énergie électrique prélevée sur la batterie 2 pour alimenter des organes consommateurs d'énergie, refroidir la batterie 2 ou encore recharger une autre batterie. Le diagramme de la figure 2 comprend une première courbe montrant l'état de charge de la batterie 2, une deuxième courbe montrant l'état de charge de la batterie 7 et une troisième courbe montrant la température de la batterie 2. Lors d'une première phase de roulage du véhicule, l'état de charge de la batterie 2 varie autour d'une moyenne qui peut être fixée par exemple à 60% de l'état de charge maximal. L'état de charge de la batterie 7 est tel que sa tension reste aux alentours de 13 volts en pouvant être régulée par le convertisseur 6. La température de la batterie 2 augmente progressivement au fur et à mesure de son utilisation au cours de laquelle se succèdent des phases de charge et de décharge. Lors d'un arrêt en stationnement du véhicule, le superviseur 5 commande alors la décharge partielle de la batterie 2 et la charge partielle de la batterie 7. A titre d'exemple, 200 Wh peuvent être prélevés sur la batterie 2 et envoyés par l'intermédiaire de l'interface 6 à la batterie 7 dont la tension augmente, par exemple jusqu'à 14,5 volts. Alternativement, le moto-ventilateur 8 est mis en fonctionnement, ce qui provoque une baisse rapide de la température de la batterie 2. La batterie 2 peut ainsi être maintenue au cours d'une période de stationnement à un état de charge de l'ordre de 50% ou inférieur à 50% de son état de charge maximal, ce qui accroît significativement sa durée de vie. Lors d'une remise en route du véhicule, la batterie 2 est rechargée par l'alimentation 1 et/ou le bloc moteur électrique 9 et voit à nouveau son état de charge varier comme dans la première phase de roulage. La batterie 7 voit sa tension progressivement redescendre à sa tension régulée, par exemple de l'ordre de 13 volts, et ce en raison de la consommation d'énergie électrique des organes consommateurs alimentés par ladite batterie 7, par exemple les phares, les vitres électriques ou encore les ventilateurs d'habitacle du véhicule. La température de la batterie 2 augmente à nouveau progressivement en fonction des cycles de charge et décharge que ladite batterie 2 subit. Grâce à l'invention, l'état de charge moyen d'une batterie, telle qu'une batterie lithium-ion, est nettement réduit par diminution de l'état de charge à l'arrêt du véhicule. L'énergie prélevée sur la batterie à l'arrêt du véhicule peut être stockée par d'autres moyens, telle qu'une autre batterie de type différent, utilisée au profit de ladite batterie, par exemple pour provoquer uri refroidissement également favorable à sa longévité, ou encore pour alimenter d'autres organes consommateurs d'énergie embarqués à bord du véhicule
Dispositif de gestion d'une batterie 2 embarquée dans un véhicule, comprenant un détecteur 4 d'état de charge de la batterie 2 et un moyen de décharge partielle de la batterie 2 en réponse à un signal provenant du détecteur 4 d'état de charge pour atteindre un état de charge assurant une durée de vie longue de ladite batterie 2 lors d'un arrêt du véhicule.
1-Dispositif de gestion d'une batterie (2) embarquée dans un véhicule, caractérisé par le fait qu'il comprend un détecteur (4) d'état de charge de la batterie et un moyen de décharge partielle de la batterie en réponse à un signal provenant du détecteur d'état de charge pour atteindre un état de charge assurant une durée de vie longue de ladite batterie lors d'un arrêt du véhicule. 2-Dispositif selon la 1, comprenant un convertisseur (6) pour transférer de l'énergie de ladite batterie vers une autre batterie (7) embarquée à bord du même véhicule lors de la détection d'un état de charge de la batterie. 3-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un ventilateur (8) pour refroidir ladite batterie (2) lors de la détection d'un état de charge de la batterie à l'arrêt. 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une unité de commande (5) reliée au détecteur d'état de charge et apte à commander le moyen de décharge partielle en fonction de l'état de charge. 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite batterie (2) est de type Lithium-ion. 6-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite batterie (2) est reliée à un moteur électrique de propulsion. 7-Procédé de gestion d'une batterie (2) embarquée dans un véhicule, dans lequel on détecte un état de charge de la batterie (2) et, en réponse à un état de charge détecté, on décharge partiellement la batterie (2) pour atteindre un état de charge assurant une durée de vie longue de ladite batterie (2) lors d'un arrêt du véhicule. 8-Procédé selon la 7, dans lequel la décharge partielle est effectuée en chargeant une autre batterie (7) embarquée à bord du même véhicule. 9-Procédé selon la 7, dans lequel la décharge 5 partielle est effectuée en refroidissant ladite batterie (2) par ventilation.
B
B60
B60K
B60K 1
B60K 1/04
FR2901457
A1
ARTICLE DE MAQUILLAGE A USAGE UNIQUE DES CILS/SOURCILS
20,071,130
aux gaz ou n'être imperméable qu'aux liquides, afin par exemple de permettre un passage de vapeur d'eau et améliorer le confort à l'utilisation. Le moyen formant barrière peut comporter une ou plusieurs couches d'un ou plusieurs matériaux thermoplastiques, notamment de polyéthylène ou de polypropylène. L'article de maquillage peut être conditionné à l'intérieur d'un emballage individuel, notamment un sachet ou une barquette. Ce conditionnement peut être hermétique. La surface applicatrice peut être définie par une face d'une feuille souple. La composition peut avoir été déposée sur cette face, par exemple dans une région destinée à se superposer avec la pulpe du doigt. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'article de maquillage comporte des première et seconde feuilles réunies le long de tout ou partie de leur bordure périphérique et délimitant entre elles un logement dans lequel le doigt ou l'organe de préhension peut être introduit. Les première et seconde feuilles peuvent être réunies entre elles par collage ou par soudure à chaud ou aux ultrasons. Le logement peut notamment être adapté à recevoir un doigt au travers d'une ouverture qui peut être unique. Le logement peut, éventuellement, être traversé de part en part par le doigt. L'article de maquillage peut présenter des première et deuxième faces extérieures opposées, la première face définissant au moins partiellement la surface applicatrice et les première et seconde faces ayant des caractéristiques de surface différentes. Une des faces peut être texturée. Cela peut permettre à l'utilisateur de se servir de la face opposée à la surface applicatrice pour parfaire le maquillage, par exemple. La surface applicatrice peut être lisse ou en variante comporter des reliefs, notamment sous forme de stries, de fibres, de dents, de poils, de crochets, de boucles ou de picots. La présence de reliefs peut améliorer l'accrochage de la composition sur la surface applicatrice et peut également permettre de peigner les cils et/ou de lisser le produit à leur surface. La seconde face extérieure peut être lisse ou comporter des reliefs, notamment sous forme de stries, de fibres, de dents, de poils, de crochets, de boucles ou de picots. Cette seconde face peut être utilisée pour séparer les cils et/ou lisser la composition. L'une au moins des première et seconde feuilles précitées peut être réalisée au moins partiellement en un matériau choisi parmi les nontissés de fibres naturelles ou synthétiques, notamment liées par jet d'eau, jet d'air, ou à chaud. L'une au moins des première et seconde feuilles peut présenter une élasticité, afin par exemple de procurer un serrage sur le doigt ou l'organe de préhension. La première feuille peut être constituée par un non-tissé ou comporter un non-tissé au sein d'une structure à plusieurs couches laminées ensemble, encore appelé laminé . Les fibres précitées peuvent comporter un ou plusieurs polymères thermoplastiques choisis parmi les chlorures de polyvinyles, les polyamides, les polyfluorocarbones, les polyoléfines, les polyuréthanes, les polystyrènes, les polyvinyles alcools, les caprolactames, et les copolymères de ces matériaux. Les fibres peuvent comporter un ou plusieurs polymères thermoplastiques élastiques choisis parmi les polyoléfines élastiques, les esters de copolyéthers, les copolymères blocs de polyamide polyéther, les éthylènes vinyle acétates. L'une au moins des première et seconde feuilles peut comporter des fibres découpées ou à filer choisies parmi les fibres de polyoléfines, de polyester, de Nylon e, de polyvinyle acétate, de coton, de rayonne, ou un mélange de tels matériaux. La surface applicatrice peut être définie au moins partiellement par une couche d'un matériau poreux, notamment un non-tissé. Le moyen de protection amovible peut comporter une pellicule souple de protection, par exemple une feuille d'un matériau thermoplastique, notamment de polyéthylène ou polypropylène, ou d'un papier, notamment siliconé sur tout ou partie de sa surface. La pellicule de protection peut être transparente, afin de permettre à l'utilisateur de percevoir la couleur de la composition. La pellicule de protection peut être fixée sur la feuille sous-jacente par un adhésif situé à la périphérie. Le moyen de protection amovible peut encore comporter un emballage individuel tel qu'une barquette. Dans ce cas, la pellicule de protection peut ne pas être nécessaire. Le moyen de montage peut se présenter sous une forme autre qu'un doigtier, et comporter par exemple un adhésif permettant la fixation temporaire sur le doigt ou l'organe de préhension. Cet adhésif est hypoallergénique et autorise un contact avec la peau. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de maquillage des cils/sourcils, consistant à : i) amener la surface applicatrice d'un article de maquillage tel que défini ci- dessus au contact des cils/sourcils à maquiller ; et ii) déplacer la surface applicatrice en engagement d'application avec les cils/sourcils, de manière à enrober au moins partiellement tout ou partie de ces derniers avec la composition. On peut également amener au contact des cils/sourcils une autre face de l'article, par exemple une face opposée à la surface applicatrice, de manière à séparer les cils et/ou modifier la répartition de la composition sur ceux-ci, par exemple. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente en élévation, de façon schématique, un exemple d'article de maquillage réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 est une coupe schématique et partielle, selon II-II de la figure 1, - la figure 3 illustre le conditionnement des articles en sachets individuels, - la figure 4 illustre le montage de l'article sur un doigt, - les figures 5 et 6 sont des vues analogues à la figure 2 de variantes de réalisation de l'article, - la figure 7 est une vue de côté d'une variante de réalisation de l'article, en place sur le doigt, - les figures 8 à 14 représentent, de façon schématique et partielle, différents exemples de reliefs pouvant être réalisés sur l'article, - la figure 15 illustre le montage de l'article sur un organe de préhension, - les figures 16 et 17 illustrent des variantes de réalisation de l'article, - la figure 18 est une coupe schématique et partielle selon XVIII-XVIII de la figure 17, - la figure 19 illustre l'utilisation de l'article de la figure 17, et - la figure 20 illustre le conditionnement en barquette. Structure de l'article Sur les figures, les proportions relatives des différents éléments constitutifs de l'article n'ont pas été nécessairement respectées, dans un souci de clarté du dessin. On a représenté à la figure 1 un article 1 destiné à maquiller une frange de cils, comportant une première feuille souple 2 dont une face extérieure définit une surface applicatrice 3 portant une composition C destinée à être appliquée sur les cils. Dans l'exemple considéré, l'article 1 comporte une pellicule de protection amovible 4 recouvrant la composition C avant la première utilisation. La pellicule de protection 4 peut être fixée sur la feuille 2 de diverses manières, 10 par exemple par collage et/ou soudure, notamment aux ultrasons. Avantageusement, la pellicule de protection 4 est retenue sur la feuille 2 via une bande de collage formée sur le bord périphérique de la pellicule de protection 4. Sur la figure 2, la pellicule de protection 4 a été représentée espacée de la composition C, mais dans une variante il y a contact au moins partiel entre la pellicule de 15 protection 4 et la composition C. Le maintien de la pellicule de protection 4 sur la feuille 2 peut encore être dû à la composition C elle-même, uniquement ou en partie. La pellicule de protection 4 peut adhérer légèrement à la composition C, ce qui assure son maintien jusqu'au moment où l'utilisateur procède à son retrait. La feuille de protection 4 peut comporter une extrémité de préhension 65, libre, 20 à saisir par l'utilisateur pour la détacher de la feuille 2. La pellicule de protection 4 peut être une feuille d'un matériau thermoplastique, notamment de polyéthylène ou polypropylène, ou d'un papier, notamment siliconé sur tout ou partie de sa surface. La pellicule de protection 4 peut encore être un complexe contenant au moins une couche d'un métal, par exemple. 25 La fixation de l'article 1 sur le doigt s'obtient, dans l'exemple de la figure 1, grâce à une deuxième feuille 7 qui définit avec la première feuille 2 du côté opposé à la pellicule de protection 4 un logement 9 ayant une ouverture 10 d'introduction du doigt, permettant le montage de l'article 2 sur le doigt à la manière d'un doigtier, comme illustré à la figure 4. 30 Les feuilles 2 et 7 peuvent être assemblées à leur périphérie 11 par tout moyen approprié, sauf sur le bord correspondant à l'ouverture 10. L'une des feuilles 2 et 7 peut être décalée de l'autre feuille au niveau de l'ouverture 10, afin de faciliter l'engagement du doigt. L'ouverture 10 peut encore être réalisée avec une forme évasée dans ce but. L'assemblage des feuilles 2 et 7 peut s'effectuer en fonction de la nature de celles-ci, par exemple par soudure, notamment aux ultrasons, ou collage. L'assemblage peut être effectué selon une ligne continue ou interrompue. La présence de fibres thermofusibles dans les feuilles 2 et 7 peut faciliter l'assemblage par soudure. L'article 1 peut être conditionné dans un emballage individuel 15 tel qu'un sachet ou une barquette, qui peut lui-même être contenu à plusieurs exemplaires dans un emballage secondaire 16 tel qu'une boîte, comme illustré à la figure 3. L'emballage individuel 15 peut permettre un conditionnement hermétique de l'article 1 avant la première utilisation. Le cas échéant, l'emballage secondaire 16 peut comporter, outre les emballages individuels 15, au moins un moyen de démaquillage tel qu'une lingette imprégnée d'une solution démaquillante et/ou une brosse ou un peigne permettant de parfaire le maquillage obtenu au moyen de l'article. Les articles 1 pourraient être conditionnés autrement encore, par exemple sous forme d'un chapelet d'emballages individuels séparables. Un article 1 peut encore être diffusé sous forme d'échantillon, étant par 20 exemple inséré dans une revue. Chaque feuille 2 ou 7 peut présenter une structure monocouche ou multicouche. La feuille 2 portant la composition C peut être au moins partiellement poreuse à la composition C, ce qui peut faciliter son imprégnation. La feuille 2 peut comporter une 25 base fibreuse. De préférence, la feuille 2 et éventuellement la feuille 7 sont imperméables aux composés liquides de la composition C, de sorte que ces derniers ne traversent pas la feuille 2 pour atteindre le logement 9. Ainsi, le doigt de l'utilisateur est protégé durant l'utilisation. 30 La feuille 2 peut ainsi être imperméable aux liquides sur sa face définissant la surface applicatrice. Lorsque la feuille 2 est poreuse en surface, la feuille 2 peut comporter comme illustré à la figure 5 une couche 18 imperméable aux liquides permettant d'éviter tout contact du doigt introduit dans le logement 9 avec la composition C. Le cas échéant, lorsqu'elle est présente, la deuxième feuille 7 peut présenter 5 également une telle couche imperméable 19. Chaque couche imperméable 18 ou 19 peut par exemple être située sur la face intérieure de la feuille ou encore, dans une variante de réalisation, être prise en sandwich entre des couches définissant respectivement la face extérieure de la feuille et le logement de réception du doigt. 10 La couche 18 ou 19 peut comporter une matière thermoplastique ou un complexe comportant par exemple un métal. La première feuille 2 et/ou la deuxième feuille 7 peuvent comporter une base fibreuse, pouvant comporter une ou plusieurs couches d'un matériau choisi parmi les non-tissés de fibres naturelles ou synthétiques, notamment liées par jet d'eau, jet d'air, ou à 15 chaud. Les fibres peuvent être des fibres en un matériau choisi parmi les chlorures de polyvinyles, les polyamides, les polyfluorocarbones, les polyoléfines, les polyuréthanes, les polystyrènes, les polyvinyles alcools, les caprolactames, et les copolymères de ces matériaux, les polyoléfines élastiques, les esters de copolyéthers, les copolymères blocs de 20 polyamide polyéther, les éthylènes vinyle acétates. Des exemples de matériaux utilisables pour réaliser les première et deuxième feuilles sont décrits dans la publication WO 2005/041711 dont le contenu est incorporé par référence. La première feuille et/ou la deuxième feuille peut encore comporter un tissu. La surface applicatrice 3 et la face extérieure opposée 20 de la deuxième feuille 25 7 peuvent présenter des états de surface différents, comme illustré à la figure 6. La face extérieure 20 de la deuxième feuille 7 peut notamment présenter des reliefs 21, comme illustré à la figure 7. Ces reliefs 21 comportent par exemple des dents, comme illustré à la figure 8, des picots comme illustré à la figure 9, des crochets comme illustré à la figure 10, des poils 30 comme illustré à la figure 11, des reliefs venus d'embossage et/ou de matriçage et/ou de gaufrage, comme illustré à la figure 12, ou des stries comme illustré à la figure 13. Les reliefs 21 peuvent encore comporter des boucles, comme illustré à la figure 14. Les reliefs 21 peuvent s'étendre sur toute la surface extérieure de la deuxième feuille 7 ou sur une partie seulement de celle-ci, notamment une région centrale. La surface applicatrice 3 peut comporter également des reliefs 21. La demande WO 2005/041711 décrit des exemples de surfaces texturées 5 obtenues sur un non-tissé. Des textures peuvent être obtenues par exemple en agissant à chaud sur le non-tissé. Indépendamment de leur nature, les reliefs 21 font par exemple saillie sur la surface applicatrice ou du côté opposé d'une hauteur comprise entre 0,05 mm et 5 mm, de préférence 0,1 mm à 2 mm. 10 L'article 1 peut être agencé pour pouvoir se monter ailleurs que sur un doigt, notamment sur un organe de préhension 30 constitué par exemple par un stylo. Dans ce cas, l'ouverture 10 peut être trop étroite pour l'introduction d'un doigt. La fixation de l'article 1 sur le doigt ou l'organe de préhension peut également s'effectuer avec une deuxième feuille 7 sous la forme d'une bande, éventuellement 15 élastiquement déformable, de moindre longueur que la première feuille 2, comme illustré à la figure 16. Dans ce cas, le logement défini entre les deux feuilles peut être traversé de part en part par le doigt. La fixation de l'article peut encore s'effectuer par adhérence, comme illustré aux figures 17 à 19. 20 Dans ce cas, la première feuille 2 peut être recouverte, sur sa face opposée à celle définissant la surface applicatrice 3, d'une couche 33 d'un adhésif pouvant adhérer à la peau, cette couche 33 pouvant être recouverte avant la première utilisation par une pellicule de protection amovible 34. Après enlèvement de la pellicule 34, la feuille 2 peut être collée sur l'extrémité 25 du doigt pour l'application, comme illustré sur la figure 19. La figure 20 illustre une variante de réalisation dans laquelle l'article ne comporte plus la pellicule de protection 4, le conditionnement s'effectuant dans une barquette 70. Celle-ci peut être obturée par un opercule 71 à enlever pour accéder au 30 doigtier. L'opercule 71 est par exemple thermosoudé sur un rebord 72 de la barquette. Composition La composition utilisée dans l'article de maquillage selon l'invention peut contenir tous les composés entrant usuellement dans la formulation des produits à appliquer sur les cils/sourcils. D'une manière générale, elle comprend un milieu physiologiquement acceptable. Par milieu physiologiquement acceptable , on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur les phanères d'êtres humains. Le milieu physiologiquement acceptable est notamment adapté à la forme sous laquelle la composition est destinée à être conditionnée, par exemple semi-solide ou fluide à température ambiante et sous pression atmosphérique. Le milieu physiologiquement acceptable de la composition peut comprendre au moins une phase aqueuse et/ou au moins une phase grasse. Le milieu physiologiquement acceptable de la composition peut comprendre au moins un solvant volatil. Le ou les solvants volatils peuvent notamment être choisis parmi l'eau, les solvants organiques volatils, les huiles volatiles, et leurs mélanges. Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles pouvant être contenus dans une composition selon l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant par exemple de 0, 13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). La composition selon l'invention peut comprendre un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse qui peut former la phase continue de la composition. La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ; elle peut également comprendre un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol. La phase aqueuse (eau et éventuellement au moins un solvant organique miscible à l'eau) peut être présente, à une teneur allant de 1 à 95 % en poids, notamment allant de 3 à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre une phase grasse liquide. Par phase grasse liquide, au sens de la demande, on entend une phase grasse liquide à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), composée d'un ou plusieurs corps gras non aqueux liquides à température ambiante, appelés aussi huiles, compatibles entre eux. La ou les huiles peuvent être présentes dans la composition selon l'invention 10 par exemple en une teneur allant de 1 % à 50 % en poids, de préférence de 5 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. La ou les huiles contenues dans la composition peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des 15 atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles et/ou les huiles non volatiles, et leurs mélanges. Par " huile volatile", on entend au sens de l'invention une huile susceptible de 20 s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). 25 Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles. On peut également utiliser des solvants volatils fluorés tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane. 30 Comme évoqué ci-dessus, la composition peut également comprendre au moins une huile non volatile, et notamment choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles. La phase grasse peut représenter de 5 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 à 50 % et de façon encore plus préférée de 15 à 40 % en poids. La composition selon l'invention peut comprendre au moins un agent structurant de la phase grasse liquide décrite plus haut, choisi parmi les cires, les polymères semi-cristallins, les gélifiants lipophiles et leurs mélanges. L'agent structurant peut représenter de 5 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 7 à 75 % et de façon encore plus préférée de 10 à 55 % en poids. La quantité en agent structurant huileux peut être ajustée par l'homme du métier en fonction des propriétés de structuration du ou desdits agents. La composition selon l'invention peut comprendre une teneur en cires allant de 5 à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier elle peut en contenir de 7 à 50 %, plus particulièrement de 10 à 45 %. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, par exemple dans le cas d'un mascara, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine ; la cire de son, de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac ; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite ; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société DESERT WHALE sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone, les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64 et 22L73 par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A-2792190. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins une cire dite cire collante. Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations Kester Wax K 82 P , Hydroxypolyester K 82 P et Kester Wax K 80 P par la société KOSTER KEUNEN. Dans la présente invention, on peut également utiliser des cires désignées par la suite par l'expression micro cires . Comme micro cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention, on peut citer notamment les micro cires de carnauba telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroCare 350 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroEase 1145 par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de MicroCare 300 et 310 par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination MicroCare 325 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200 , 220 , 220L et 2505 par la société MICRO POWDERS et les micro cires de polytétrafluoroéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 519 et 519 L par la société MICRO POWDERS. A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin structurant utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les produits Intelimer de la société Landec décrits dans la brochure "Intelimer polymers", Landec IP22 (Rev. 4-97). Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25 C). La composition selon l'invention peut contenir des agents tensioactifs, 30 émulsionnants, présents notamment en une proportion allant de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, mieux de 1 à 15 % et mieux de 2 à 10 %. Selon l'invention, on peut utiliser un émulsionnant choisi de manière appropriée pour l'obtention d'une émulsion huile-dans-eau. En particulier, on peut utiliser un émulsionnant possédant à 25 C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotériques ou encore des émulsionnants tensioactifs. On peut se reporter au document Encyclopedia of Chemical Technology, KIRKOTHMER , volume 22, p. 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier pages 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques, amphotériques et non ioniques. La composition selon l'invention peut comprendre selon un mode de réalisation particulier au moins un polymère filmogène. Le polymère filmogène peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches (ou matières actives) allant de 0,1 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 20 % en poids, et mieux de 1 % à 15 % en poids. Dans la présente invention, on entend par polymère filmogène , un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les cils, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque le film est réalisé par coulage sur une surface anti-adhérente comme une surface revêtue de TEFLON ou siliconée. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente 25 invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. La composition de l'invention peut comprendre une phase particulaire comprenant des particules pouvant être présentes par exemple à raison de 0,01 à 40 %, notamment de 0,01 à 30 %, et mieux de 0,05 à 20 % en poids, par rapport au poids total de 30 la composition. Ces particules peuvent comprendre au moins un pigment et/ou au moins une nacre et/ou au moins des paillettes et/ou au moins une charge utilisés dans les compositions cosmétiques. Comme pigments minéraux susceptibles d'entrer dans la formulation de la composition, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Parmi les pigments organiques utilisables dansl'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrroles (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A-96/08537. Les nacres peuvent être présentes dans la composition à raison de 0,01 à 25 % en poids, notamment de 0,01 à 15 % en poids, et mieux de 0,02 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les charges peuvent être présentes à raison de 0,01 à 40 % en poids, notamment 0,01 à 30 % en poids, et mieux de 0,02 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. On peut notamment citer le talc, le stéarate de zinc, le mica, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) (Orgasol de chez Atochem), les poudres de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), l'amidon, le nitrure de bore, des microsphères polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), les organopolysiloxanes élastomères. La composition peut comprendre également des colorants hydrosolubles ou liposolubles en une teneur allant de 0,01 à 6 % en poids, notamment de 0,01 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. La composition selon l'invention peut, de plus, comprendre tous les ingrédients classiquement utilisés dans les domaines concernés et plus spécialement dans les domaines cosmétique et dermatologique spécifiques au maquillage et/ou au soin des cils. Ces ingrédients sont en particulier choisis parmi les vitamines, les antioxydants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les agents alcanisants ou acidifiants, les filtres UV, les conservateurs, les épaississants, les actifs hydrophiles ou lipophiles, tels que émollients, hydratants, les parfums, et leurs mélanges. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans le domaine concerné et par exemple de 0,01 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Fabrication L'article peut être fabriqué en déposant la composition sur la feuille définissant la surface applicatrice par tout moyen approprié, par exemple par enduction, pulvérisation 15 ou projection. Exemple Un doigtier de maquillage des cils est réalisé, comprenant : i) un premier laminé élastique comprenant une couche d'un matériau élastomérique (Kraton G2740 commercialisé par la société Shell Chemical Company) prise 20 en sandwich entre deux couches de non tissé de polypropylène ; ii) un second laminé à trois couches comprenant une couche intérieure de polypropylène (destinée à venir au contact du doigt), une couche intermédiaire formant barrière constituée de PE basse densité, et une couche extérieure à base de fibres de PE/PP. 25 30 Les premier et second laminés sont liés entre eux par soudage aux ultrasons. Une composition de mascara est déposée sur la couche extérieure du second laminé. Cette composition présente la formulation suivante : 2,1 % Stéarate de glycéryle Mono-stéarate de glycéryle oxyéthyléné (300E) 5,5 % Huile de jojoba hydrogéné 7,2 % Polybutene 1 % Cire d'abeille 8 % Oxyde de fer noir 7 % Polyquaternium-4 3,9% Conservateur qs Eau Qsp La fabrication de la composition est conventionnelle. Après dépôt de la composition de mascara sur le doigtier, une pellicule de protection est appliquée et fixée par collage tout autour du dépôt de mascara. L'ensemble est ensuite conditionné dans un sachet de protection pouvant être ouvert par déchirement d'une bande d'ouverture. Pour utiliser l'article, l'utilisateur le place sur son index et enlève la pellicule de protection. La surface applicatrice est située du côté de la pulpe du doigt. L'utilisateur peut amener directement la composition au contact des cils, avec une exsudation éventuelle de la composition au travers des pores du non-tissé par simple pression du doigt sur le non-tissé. Dans toute la description, y compris les revendications, l'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un
La présente invention concerne un article (1) de maquillage à usage unique des cils/sourcils comprenant :i) une surface applicatrice (3),ii) un moyen de montage de la surface applicatrice sur un doigt ou un organe de préhension,iii) une composition (C) de maquillage des cils/sourcils, préexistante, disposée sur tout ou partie de la surface applicatrice,iv) un moyen de protection amovible recouvrant la composition (C) préalablement à sa mise en contact avec les cils/sourcils.
1. Article (1) de maquillage à usage unique des cils/sourcils comprenant : i) une surface applicatrice (3), ii) un moyen de montage de la surface applicatrice sur un doigt ou un organe de préhension (30), iii) une composition (C) de maquillage des cils/sourcils, préexistante, disposée sur tout ou partie de la surface applicatrice, iv) un moyen de protection amovible (4) recouvrant la composition (C) 10 préalablement à sa mise en contact avec les cils/sourcils. 2. Article de maquillage selon la 1, comportant un moyen formant barrière aux liquides (18) pour, lorsque l'article est monté sur le doigt, isoler le doigt de la composition. 3. Article de maquillage selon la 1 ou 2, étant conditionné à 15 l'intérieur d'un emballage individuel (15), notamment un sachet ou une barquette. 4. Article de maquillage selon l'une quelconque des précédentes, la surface applicatrice étant définie par une face d'une feuille souple (2). 5. Article de maquillage selon l'une quelconque des 1 à 3, comportant des première (2) et seconde (7) feuilles réunies le long de tout ou partie de leur 20 bordure périphérique et délimitant un logement (9) dans lequel le doigt ou l'organe de préhension peut être introduit. 6. Article de maquillage selon la 5, le logement (9) étant adapté à recevoir un doigt au travers d'une ouverture (10). 7. Article de maquillage selon l'une quelconque des 1 à 6, 25 présentant des première et deuxième faces extérieures opposées, la première face définissant au moins partiellement la surface applicatrice (3) et les première et seconde faces ayant des caractéristiques de surface différentes. 8. Article de maquillage selon l'une quelconque des 1 à 7, la surface applicatrice (3) étant lisse. 30 9. Article selon l'une quelconque des 1 à 7, la surface applicatrice (3) comportant des reliefs, notamment sous forme de stries, de fibres, de dents, de poils, de crochets, de boucles ou de picots. 10. Article de maquillage selon la 7, la seconde face extérieure étant lisse. 11. Article de maquillage selon la 7, la seconde face extérieure comportant des reliefs, notamment sous forme de stries, de fibres, de dents, de poils, de boucles, de crochets ou de picots. 12. Article de maquillage selon l'une des 4 et 5, l'une au moins des première et seconde feuille étant réalisée au moins partiellement en un matériau choisi parmi les non tissés de fibres naturelles ou synthétiques, notamment liées par jet d'eau, jet d'air, ou à chaud. 13. Article de maquillage selon la 12, les fibres comportant un ou plusieurs polymères thermoplastiques choisis parmi les chlorures de polyvinyles, les polyamides, les polyfluorocarbones, les polyoléfines, les polyuréthanes, les polystyrènes, les polyvinyles alcools, les caprolactames, et les copolymères de ces matériaux. 14. Article de maquillage selon la 12, les fibres comportant un ou plusieurs polymères thermoplastiques élastiques choisis parmi les polyoléfines élastiques, les esters de copolyéthers, les copolymères blocs de polyamide polyéther, les éthylène vinyl acétates. 15. Article de maquillage selon l'une des 4 et 5, l'une au moins des première et seconde feuilles comportant des fibres découpées ou à filer choisies parmi les fibres de polyoléfines, de polyester, de Nylon e, de polyvinyle acétate, de coton, de rayonne, ou un mélange de tels matériaux. 16. Article de maquillage selon la 5, les première et seconde feuilles étant réunies entre elles par collage ou par soudure à chaud ou aux ultrasons. 17. Article de maquillage selon la 2, les moyens formant barrière comportant une ou plusieurs couches d'un ou plusieurs matériaux thermoplastiques, notamment de polyéthylène ou de polypropylène. 18. Article de maquillage selon l'une quelconque des précédentes, le moyen de protection amovible comportant une pellicule souple de protection (4), notamment une feuille d'un matériau thermoplastique, notamment de polyéthylène ou polypropylène, ou d'un papier, notamment siliconé sur tout ou partie de sa surface. 19. Article de maquillage selon la 18, la pellicule souple (4) étant transparente. 20. Article de maquillage selon la 1, le moyen de montage comportant un adhésif permettant la fixation temporaire sur le doigt ou un organe de 5 préhension. 21. Procédé de maquillage des cils/sourcils, consistant à : i) amener la surface applicatrice (3) d'un article (1) de maquillage selon l'une quelconque des qui précèdent au contact des cils/sourcils à maquiller ; et ii) déplacer la surface applicatrice (3) en engagement d'application avec les 10 cils/sourcils, de manière à enrober au moins partiellement tout ou partie de ces derniers avec la composition (C). 22. Procédé selon la 21, dans lequel on amène au contact des cils/sourcils une autre face de l'article, de manière à séparer les cils et/ou modifier la répartition de la composition (C) sur ceux-ci. 15
A
A45
A45D
A45D 37,A45D 34
A45D 37/00,A45D 34/04
FR2897522
A1
ACCESSOIRE DE DEVERSEMENT POUR OUTIL DE TRAVAIL ROTATIF A DEBITER LES ALIMENTS, ET DISPOSITIF POUR DEBITER LES ALIMENTS
20,070,824
B.07656 La présente invention concerne le domaine technique des outils de travail 5 rotatifs à débiter les aliments, tels que râpes et trancheuses, comportant au moins un organe de coupe externe sur une surface annulaire périphérique. Les outils de travail rotatifs du type précité peuvent être utilisés dans des appareils à entraînement manuel et/ou dans des appareils à entraînement motorisé. La présente invention concerne plus particulièrement, mais non 10 exclusivement, les outils de travail rotatifs cylindriques. Un inconvénient des outils de travail rotatifs cylindriques du type précité est l'existence de phénomènes de bourrage. Ces phénomènes interviennent notamment avec des aliments un peu collants tels que le fromage râpé. Le document FR 1 256 758 propose une râpe rotative cylindrique à organes 15 de coupe externes, à l'intérieur de laquelle est agencé un cône. L'une des extrémités de la râpe est montée sur la périphérie de la base du cône, le sommet du cône s'étendant axialement jusqu'au niveau de l'autre extrémité de la râpe. Le cône sert de déflecteur pour les aliments râpés. Le cône est monté sur un axe d'entraînement et forme un moyeu pour la râpe. 20 Un inconvénient de la construction précitée est qu'elle complique le nettoyage de l'intérieur de la râpe. Un autre inconvénient de la construction précitée est qu'elle rend plus onéreuse la fabrication de la râpe. Usuellement, les appareils à râper et/ou émincer sont livrés avec plusieurs types d'outils rotatifs permettant des 25 découpes de différentes grosseurs et/ou de différentes sections. Chaque outil rotatif doit être équipé. Un autre inconvénient de la construction précitée est qu'elle reste d'une efficacité limitée, les morceaux d'aliments découpés pouvant restés accrochés à l'outil rotatif. -2- Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif facilitant l'évacuation de la matière issue d'un outil de coupe rotatif pour aliments comportant au moins un organe de coupe externe sur sa paroi annulaire périphérique, qui soit efficace. Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif du type précité, dont la construction soit économique. Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif du type précité, dont le nettoyage soit facilité. Ces objets sont atteints avec un accessoire de déversement pour un outil de travail rotatif présentant une extrémité ouverte et une paroi annulaire périphérique munie d'au moins un organe de coupe externe, du fait que cet accessoire de déversement comporte un bâti ménageant un passage d'évacuation, un organe de déversement débouchant dans le passage d'évacuation et un organe de raclage prévu pour alimenter l'organe de déversement. Un tel accessoire de déversement peut être associé à un outil de travail rotatif du type précité pour faciliter l'évacuation des aliments. L'organe de raclage permet d'éviter la rétention d'aliments débités à l'intérieur de la paroi annulaire périphérique de l'outil de travail rotatif. L'organe de déversement permet de faciliter l'évacuation, par l'extrémité ouverte de l'outil de travail rotatif, des aliments débités décollés de la paroi annulaire périphérique de l'outil de travail rotatif. Les phénomènes de bourrage sont ainsi supprimés. Avantageusement alors, l'organe de raclage s'étend longitudinalement à l'intérieur d'une surface de révolution. L'organe de raclage peut ainsi décoller les aliments débités sur une surface importante de la paroi annulaire périphérique. Avantageusement encore, l'organe de déversement s'étend à partir du bâti et présente une partie inclinée vers un bord inférieur du passage d'évacuation. Cette disposition permet de simplifier la conception de l'accessoire de déversement. -3- Avantageusement encore, la largeur de l'organe de déversement diminue en direction du passage d'évacuation. Cette disposition se rencontre notamment avec un outil de travail rotatif présentant une paroi annulaire périphérique cylindrique. Avantageusement encore, le bâti présente une face interne. Cette face interne peut être plaquée contre un boîtier logeant l'outil de travail rotatif. Avantageusement alors, l'organe de raclage s'étend du côté de la face interne du bâti. Avantageusement encore la partie inclinée de l'accessoire de déversement forme un angle aigu par rapport à la face interne du bâti. Avantageusement encore, le bâti forme une couronne. Cette disposition permet de rigidifier le bâti tout en dégageant le passage d'évacuation. Selon un mode de réalisation, l'organe de déversement prolonge l'organe de raclage. Selon un autre mode de réalisation l'organe de raclage surplombe l'organe de 15 déversement. Avantageusement encore, un organe de guidage prolonge l'organe de déversement du côté opposé à l'organe de raclage. Cette disposition permet d'éviter que des aliments débités soient entraînés entre l'accessoire de déversement et la paroi annulaire périphérique de l'outil de travail rotatif. 20 Avantageusement encore, l'accessoire de déversement comporte au moins un organe d'accrochage issu du bâti. L'accessoire de déversement peut ainsi être fixé à un boîtier logeant l'outil de travail rotatif. Avantageusement alors, ledit organe d'accrochage est élastiquement déformable. Cette disposition permet de simplifier la réalisation de l'accessoire 25 de déversement. Ces objets sont atteints également avec un dispositif pour débiter des aliments, comportant un outil de travail rotatif présentant une paroi annulaire périphérique et une extrémité ouverte, un boîtier définissant un logement -4- recevant l'outil de travail rotatif, le boîtier présentant une ouverture d'introduction débouchant dans le logement en regard d'au moins un organe de coupe externe agencé sur la paroi annulaire périphérique, le logement présentant une ouverture de sortie agencée en regard de l'extrémité ouverte, du fait qu'un accessoire de déversement du type précité est associé à l'outil de travail rotatif. Un tel dispositif pour débiter des aliments permet de réduire les phénomènes de collage des aliments à la paroi annulaire périphérique de l'outil de travail rotatif, et donc de limiter les phénomènes de bourrage. L'évacuation des aliments débités est améliorée. Avantageusement alors, un organe de maintien interne appartenant à l'accessoire de déversement coopère avec le boîtier à l'intérieur du logement. Cette disposition permet de centrer l'accessoire de déversement dans le logement. Avantageusement alors, l'organe de maintien interne est cylindrique et coopère avec une sortie d'entraînement montée mobile en rotation dans le logement. Cette disposition permet d'obtenir un maintien de l'extrémité de l'accessoire de déversement opposée au bâti. L'invention sera mieux comprise à l'étude de deux exemples de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustrés dans les figures annexées, dans lesquelles : la figure 1 est une vue en éclaté d'un exemple de réalisation d'un dispositif pour débiter des aliments comportant un accessoire de déversement selon l'invention, la figure 2 est une vue en perspective de l'accessoire de déversement illustré sur la figure 1, - la figure 3 est une autre vue en perspective de l'accessoire de déversement illustré sur les figures 1 et 2, la figure 4 est une vue en perspective avant du dispositif pour débiter des aliments illustré à la figure 1, comportant un accessoire de déversement selon l'invention, - la figure 5 est une autre vue en perspective avant du dispositif pour débiter des aliments illustré aux figures 1 et 4, comportant un accessoire de déversement selon l'invention, la figure 6 est une vue en perspective arrière du dispositif pour débiter des aliments illustré aux figures 1, 4 et 5, comportant un accessoire de déversement selon l'invention, 5 la figure 7 est une vue schématique de face d'un autre exemple de réalisation d'un accessoire de déversement selon l'invention, la figure 8 est une vue schématique de côté de l'accessoire de déversement illustré à la figure 7. Un dispositif 4 pour débiter des aliments est illustré à la figure 1. Ce dispositif 4 10 comporte au moins un outil de travail rotatif 1 ; 1', et un boîtier 2. Les outils de travail rotatifs 1 ; 1' présentent une paroi annulaire périphérique 10 ; 10' et une extrémité ouverte 11 ; 11'. La paroi annulaire périphérique 10 ; 10' est raccordée à une paroi de fond 12 ; 12' présentant une conformation d'entraînement 13 ; 13'. La paroi annulaire périphérique 10 ; 10' est munie 15 d'organes de coupe externes 14 ; 14'. La paroi annulaire périphérique 10 ; 10' présente une géométrie cylindrique. Les organes de coupe externes 14 ; 14' présentent chacun une ouverture 15 ; 15' pour le passage des aliments débités à l'intérieur de la paroi annulaire périphérique 10 ; 10'. Les outils de travail rotatifs 1 ; 1' diffèrent par les organes de coupe externes 20 14, 14' agencés sur la paroi annulaire périphérique 10 ; 10'. L'outil de travail rotatif 1 est prévu pour râper les aliments et comporte à cet effet une pluralité d'organes de coupe externes 14 agencés sur la largeur de la paroi annulaire périphérique 10. Plusieurs séries d'organes de coupe externes 14 sont agencés sur le pourtour de la paroi annulaire périphérique 10. L'outil de travail 25 rotatif 1' est prévu pour émincer les aliments et comporte à cet effet des organes de coupe externes 14' s'étendant chacun sur une majeure partie de la largeur de la paroi annulaire périphérique 10'. Le boîtier 2 définit un logement 20 recevant l'outil de travail rotatif 1 visible sur les figures 1 à 3, tel qu'illustré aux figures 4 à 6, ou l'outil de travail rotatif 1', 30 visible sur la figure 1. L'outil de travail rotatif 1 ; 1' est monté amovible dans le boîtier 2. Le boîtier 2 présente une ouverture d'introduction 21 débouchant dans le logement 20 en regard des organes de coupe externes 14 ; 14' agencés sur la paroi annulaire périphérique 10 ; 10'. Le logement 20 est cylindrique. Le logement 20 présente une ouverture de sortie 22 agencée en regard de l'extrémité ouverte 11 ; 11' de l'outil de travail rotatif 1 ; 1' disposé dans le logement 20. Le boîtier 2 présente une collerette externe 9 entourant l'ouverture de sortie 22. Une sortie d'entraînement 23, visible sur la figure 1, est montée mobile en rotation dans le logement 20. La sortie d'entraînement 23 est reliée à un organe d'entraînement 24 disposé à l'extérieur du logement 20. L'outil de travail rotatif 1 ; 1' est monté amovible sur la sortie d'entraînement 23. Ainsi l'outil de travail rotatif 1 ou l'outil de travail rotatif 1' peut être mis en place dans le logement 20, selon le type de débit d'aliment souhaité. Le boîtier 2 est prévu pour être monté sur un bloc moteur appartenant par exemple à un appareil de type hachoir à vis. A cet effet le boîtier 2 comporte des moyens de fixation 25 tels que par exemple deux ergots latéraux 26 disposés autour d'une couronne 27 entourant l'organe d'entraînement 24, visibles sur la figure 6, pour former une fixation de type baïonnette. Le boîtier 2 comprend un corps cylindrique 28 formant le logement 20. Le boîtier comprend une cheminée 29 raccordée au corps cylindrique 28. L'ouverture d'introduction 21 est ménagée dans la cheminée 29. Le dispositif 4 comporte également un accessoire de déversement 3, 3' associé à l'outil de travail rotatif 1 ; 1'. L'accessoire de déversement 3 illustré sur les figures 1 à 6 correspond à un premier exemple de réalisation. L'accessoire de déversement 3 pour l'outil de travail rotatif 1 ; 1' comporte un bâti 30 ménageant un passage d'évacuation 31. Le bâti 30 présente une face interne 32, mieux visible sur la figure 3. Le bâti 30 forme une couronne 33. La 6 -7-couronne 33 ménage le passage d'évacuation 31. L'accessoire de déversement 3 comporte un organe de raclage 40 et un organe de déversement 50. L'organe de raclage 40 est prévu pour alimenter l'organe de déversement 50. L'organe de raclage 40 est relié au bâti 30. L'organe de raclage 40 s'étend du côté de la face interne 32 du bâti 30. L'organe dé raclage 40 s'étend longitudinalement à l'intérieur d'une surface de révolution correspondant à la face interne de la paroi annulaire périphérique 10 ; 10' de l'outil de travail rotatif 1 ; 1'. Plus particulièrement, l'organe de raclage 40 présente un bord d'attaque 41 incurvé vers l'intérieur en direction du bâti 30. Le bord d'attaque 41 s'étend dans un plan. L'organe de déversement 50 s'étend à partir du bâti 30. L'organe de déversement 50 débouche dans le passage d'évacuation 31. L'organe de déversement 50 présente une partie inclinée 51 vers un bord inférieur 34 du passage d'évacuation 31. La partie inclinée 51 de l'organe de déversement 50 forme un angle aigu par rapport à la face interne 32 du bâti 30. L'organe de déversement 50 est raccordé à la partie inférieure de la couronne 33 du bâti 30. La largeur de l'organe de déversement 50 diminue en direction du passage d'évacuation 31. Plus particulièrement, l'organe de déversement 50 prolonge l'organe de raclage 40. Un organe de guidage 60 prolonge l'organe de déversement 50 du coté l'opposé à l'organe de raclage 40. L'organe de guidage 60 présente une paroi latérale 61 incurvée reliée à la couronne 33. L'accessoire de déversement 3 comporte deux organes d'accrochage 70 issus du bâti 30. Les organes d'accrochage 70 sont élastiquement déformables. Les organes d'accrochage 70 sont formés par deux languettes 71 munies chacune d'un ergot interne 72. Les ergots internes 72 sont prévus pour venir en prise avec des moyens de retenue 8 appartenant au boîtier 2, lesdits moyens de retenue étant formés par deux portions de la face arrière de la collerette externe 9. Les languettes 71 sont issues de la périphérie de la couronne 33. -8- Les organes d'accrochage 70 comportent chacun un élément de manoeuvre 73. Les éléments de manoeuvre 73 prolongent les languettes 71. Les éléments de manoeuvre 73 présentent une face interne 74 inclinée. Les organes d'accrochage 70 comportent chacun une ouverture 75. L'accessoire de déversement 3 comporte des moyens de maintien frontaux 80 en complément des organes d'accrochage 70. A cet effet le bâti 30 comporte une portion de collerette inférieure 35 et une portion de collerette supérieure 36 prévues pour venir entourer la collerette externe 9 du boîtier 1. Ainsi le bâti 30 comporte un moyen d'appui inférieur 81 formé par la portion de collerette inférieure 35 et un moyen d'appui supérieur 82 formé par la portion de collerette supérieure 36. L'accessoire de déversement 3 comporte un organe de maintien interne 90 prévu pour coopérer avec le boîtier 2 à l'intérieur du logement 20. L'organe de maintien interne 90 est disposé sur la face inférieure de l'organe de déversement 50. L'organe de maintien interne 90 est cylindrique et coopère avec la sortie d'entraînement 23 montée mobile en rotation dans le logement 20. L'accessoire de déversement 3 peut être réalisé en une seule pièce, notamment en matière plastique. Le fonctionnement de l'accessoire de déversement 3 associé à l'outil de travail rotatif 1 ; 1' est le suivant. L'utilisateur met en place l'outil de travail rotatif 1 ; 1' dans le logement 20 du boîtier 2. La conformation d'entraînement 13 ; 13' de l'outil de travail rotatif 1 ; 1' vient alors en prise avec la sortie d'entraînement 23. L'utilisateur assemble ensuite l'accessoire de déversement 3 avec le boîtier 2 contenant l'outil de travail rotatif 1 ; 1'. La sortie d'entraînement 23 coopère alors avec l'organe de maintien 80 cylindrique pour centrer l'accessoire de déversement 3 dans le logement 20. Les faces internes 74 inclinées des organes d'accrochage 70 permettent l'encliquetage automatique des ergots 72 -9- avec les moyens de retenue 8 du boîtier 2. Le moyen d'appui inférieur 81 formé par la portion de collerette inférieure 35 et le moyen d'appui supérieur 82 formé par la portion de collerette supérieure 36 contribuent au maintien de l'accessoire de déversement 3 par rapport au boîtier 2. Le bord d'attaque 41 de l'organe de raclage 40 s'étend à faible distance de la paroi annulaire périphérique 10 ; 10' de l'outil de travail rotatif 1 ; 1'. La partie inclinée 51 de l'organe de déversement 50 est agencée en dessous de l'ouverture d'introduction 21. La paroi latérale 61 incurvée de l'organe de guidage 60 s'étend à faible distance de la paroi annulaire périphérique 10 ; 10' de l'outil de travail rotatif 1 ; 1'. L'organe de déversement 50 présente une inclinaison vers le bas en direction de l'ouverture de sortie 22. La largeur de l'organe de déversement 50 diminue en direction de l'ouverture de sortie 22. Lorsque l'utilisateur pousse dans l'ouverture d'introduction 21 un ou plusieurs morceaux d'aliments à débiter, tel que par exemple du fromage ou des carottes, les segments débités par l'outil de travail rotatif 1 ou les lamelles débitées par l'outil de travail rotatif 1' sont détachés de la paroi annulaire périphérique 10 ; 10' par l'organe de raclage 40. Ces segments ou ces lanières détachés sont poussés par les segments ou les lanières continuant de sortir par les ouvertures 15 ; 15' des organes de coupe externes 14 ; 14' et sont dirigés vers l'ouverture de sortie 22 par l'organe de déversement 50. L'organe de guidage 60 évite que des segments ou des lanières soient entraînés entre l'accessoire de déversement 3 et la paroi annulaire périphérique 10 ; 10'. L'utilisateur peut retirer l'accessoire de déversement 3 du boîtier 2 en écartant les éléments de manoeuvre 73. L'accessoire de déversement 3' illustré sur les figures 7 et 8 correspond à un deuxième exemple de réalisation. L'accessoire de déversement 3' pour l'outil de travail rotatif 1 ; 1' diffère de l'accessoire de déversement 3 en ce qu'il comporte un organe de déversement 50', un organe de raclage 40' et un autre organe de raclage 40" prévus pour alimenter l'organe de déversement 50', ainsi qu'un organe de guidage 60' et un -10-autre organe de guidage 60". L'accessoire de déversement 3' comporte également un bâti 30' ménageant un passage d'évacuation 31'. Le bâti 30' présente une face interne 32'. Le bâti 30' forme une couronne 33'. La couronne 33' ménage le passage d'évacuation 31'. Les organes de raclage 40', 40" sont reliés au bâti 30'. Les organes de raclage 40', 40" s'étendent du côté de la face interne 32' du bâti 30'. Les organes de raclage 40', 40" s'étendent longitudinalement à l'intérieur d'une surface de révolution correspondant à la face interne de la paroi annulaire périphérique 10 ; 10' de l'outil de travail rotatif 1 ; 1'. Plus particulièrement, les organes de raclage 40' ; 40" surplombent l'organe de déversement 50'. Les organes de raclage 40', 40" présentent un bord d'attaque 41', 41" droit. Chacun des bords d'attaque 41' ; 41" est prolongé par une paroi 42' ; 42" inclinée vers l'organe de déversement 50'. L'organe de déversement 50' s'étend à partir du bâti 30'. L'organe de déversement 50' débouche dans le passage d'évacuation 31'. L'organe de déversement 50' présente une partie inclinée 51' vers un bord inférieur 34' du passage d'évacuation 31'. La partie inclinée 51' de l'organe de déversement 50' forme un angle aigu par rapport à la face interne 32' du bâti 30'. L'organe de déversement 50' est raccordé à la partie inférieure de la couronne 33' du bâti 30'. La largeur de l'organe de déversement 50' diminue en direction du passage d'évacuation 31'. L'organe de guidage 60' prolonge l'organe de déversement 50' du côté opposé à l'organe de raclage 40'. L'organe de guidage 60" prolonge l'organe de déversement 50' du côté opposé à l'organe de raclage 40". L'organe de raclage 40' est issu du sommet de l'organe de guidage 60", et l'organe de raclage 40" est issu du sommet de l'organe de guidage 60'. Les organes de guidage 60', 60" présentent une paroi latérale 61' ; 61" reliée à la couronne 33'. L'accessoire de déversement 3' comporte également deux organes d'accrochage 70' issus du bâti 30', prévus pour venir en prise avec le boîtier 2. -11- Les organes d'accrochage 70' sont élastiquement déformables. L'accessoire de déversement 3' comporte également des moyens de maintien frontaux 80' en complément des organes d'accrochage 70'. A cet effet le bâti 30' comporte sur la face interne 32' deux ergots inférieurs 35' et deux ergots supérieurs 36' prévus pour venir entourer la collerette externe 9 du boîtier 2. Ainsi le bâti 30' comporte un moyen d'appui inférieur 81' formé par les ergots inférieurs 35' et un moyen d'appui supérieur 82' formé par les ergots supérieurs 36'. L'accessoire de déversement 3' comporte également un organe de maintien interne 90' prévu pour coopérer avec le boîtier 2 à l'intérieur du logement 20. L'organe de maintien interne 90' est issu de l'organe de déversement 50'. L'organe de maintien interne 90' est cylindrique et coopère avec la sortie d'entraînement 23 montée mobile en rotation dans le logement 20. L'accessoire de déversement 3' peut être réalisé en une seule pièce, 15 notamment en matière plastique. Le fonctionnement de l'accessoire de déversement 3' associé à l'outil de travail rotatif 1 ; 1' est voisin du fonctionnement de l'accessoire de déversement 3. Toutefois, du fait de la présence de deux organes de raclage 40' ; 40", le boîtier 2 peut être utilisé avec des outils de travail rotatifs entraînés en rotation 20 dans un sens et/ou dans l'autre sens. A titre de variante, ta paroi annulaire périphérique 10 ; 10' de l'organe de coupe rotatif 1 ; 1' peut être munie d'au moins un organe de coupe externe 14 ; 14'. A titre de variante, le boîtier 2 peut présenter une ouverture d'introduction 21 débouchant dans le logement 20 en regard d'au moins un organe de coupe 25 externe 14 ; 14' agencé sur la paroi annulaire périphérique 10 ; 10' de l'outil de coupe rotatif 1 ; 1'. A titre de variante, la paroi annulaire périphérique 10 ; 10' ne présente pas nécessairement une géométrie cylindrique, mais peut présenter par exemple -12-une géométrie tronconique. A titre de variante, le boîtier 2 peut comporter des protubérances prévues pour coopérer avec les ouvertures 75 des organes d'accrochage 70. Avantageusement alors, le boîtier 2 comporte deux protubérances latérales diamétralement opposées agencées sur le corps 28 de part et d'autre de la cheminée 29. A titre de variante, l'accessoire de déversement 3, 3' peut comporter au moins un organe d'accrochage 70 ; 70' issu du bâti 30 ; 30'. A titre de variante, l'organe de maintien 80 ; 80' ne coopère pas 10 nécessairement avec la sortie d'entraînement 23 et n'est pas nécessairement cylindrique. A titre de variante pour le deuxième exemple de réalisation, l'accessoire de déversement 3' peut comporter un seul organe de raclage et/ou un seul organe de guidage. 15 La présente invention n'est nullement limitée à l'exemple de réalisation décrit et à ses variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications
- L'invention concerne un accessoire de déversement (3) pour un outil de travail rotatif présentant une extrémité ouverte et une paroi annulaire périphérique munie d'au moins un organe de coupe externe.- Conformément à l'invention, l'accessoire de déversement (3) comporte un bâti (30) ménageant un passage d'évacuation (31), un organe de déversement (50) débouchant dans le passage d'évacuation (31) et un organe de raclage (40) prévu pour alimenter l'organe de déversement (50).
1. Accessoire de déversement (3 ; 3') pour un outil de travail rotatif (1 ; 1') présentant une extrémité ouverte (11 ; 11') et une paroi annulaire périphérique (10 ; 10') munie d'au moins un organe de coupe externe (14 ; 14'), caractérisé en ce qu'il comporte un bâti (30 ; 30') ménageant un passage d'évacuation (31 ; 31'), un organe de déversement (50 ; 50') débouchant dans le passage d'évacuation (31 ; 31') et un organe de raclage (40 ; 40' ; 40") prévu pour alimenter l'organe de déversement (50 ; 50'). 2. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de raclage (40 ; 40' ; 40") s'étend longitudinalement à l'intérieur d'une surface de révolution. 3. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la largeur de l'organe de déversement (50 ; 50') 15 diminue en direction du passage d'évacuation (31 ; 31'). 4. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe de déversement (50 ; 50') s'étend à partir du bâti (30 ; 30') et présente une partie inclinée (51 ; 51') vers un bord inférieur (34 ; 34') du passage d'évacuation (31 ; 31'). 20 5. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le bâti (30 ; 30') présente une face interne (32 ; 32') 6. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon la 5, caractérisé en ce que l'organe de raclage (40 ; 40' ; 40") s'étend du côté de la face interne (32 ; 32') du bâti (30 ; 30'). 25 7. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon la 4 et l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que la partie inclinée (51 ; 51') de l'organe de déversement (50 ; 50') forme un angle aigu par rapport à la face interne (32 ; 32') du bâti (30 ; 30'). - 14- 8. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le bâti (30 ; 30') forme une couronne (33 ; 33'). 9. Accessoire de déversement (3) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'organe de déversement (50) prolonge l'organe de raclage (40). 10. Accessoire de déversement (3') selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'organe de raclage (40' ; 40") surplombe l'organe de déversement (50'). 11.Accessoire de déversement (3 ; 3') selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'un organe de guidage (60 ; 60' ; 60") prolonge l'organe de déversement (50 ; 50') du côté opposé à l'organe de raclage (40 ; 40' ; 40"). 12. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un organe d'accrochage (70 ; 70') issu du bâti (30 ; 30'). 13. Accessoire de déversement (3 ; 3') selon la 12, caractérisé en ce que ledit organe d'accrochage (70 ; 70') est élastiquement déformable. 14. Dispositif (4) pour débiter des aliments, comportant un outil de travail rotatif (1 ; 1') présentant une paroi annulaire périphérique (10 ; 10') et une extrémité ouverte (11 ; 11'), un boîtier (2) définissant un logement (20) recevant l'outil de travail rotatif (1 ; 1'), le boîtier (2) présentant une ouverture d'introduction (21) débouchant dans le logement (20) en regard d'au moins un organe de coupe externe (14 ; 14') agencé sur la paroi annulaire périphérique (10 ; 10'), le logement (20) présentant une ouverture de sortie (22) agencée en regard de l'extrémité ouverte (11 ; 11'), caractérisé en ce qu'un accessoire de déversement (3 ; 3') selon l'une des 1 à 13 est associé à l'outil de travail rotatif (1 ; 1'). 15. Dispositif (4) pour débiter des aliments selon la 14, caractérisé en ce qu'un organe de maintien interne (90 ; 90') appartenant à -15- l'accessoire de déversement (3 ; 3') coopère avec le boîtier (2) à l'intérieur du logement (20). 16. Dispositif (4) pour débiter des aliments selon la 15, caractérisé en ce que l'organe de maintien interne (90 ; 90') est cylindrique et coopère avec une sortie d'entraînement (23) montée mobile en rotation dans le logement (20).
A
A47
A47J
A47J 43
A47J 43/07,A47J 43/25
FR2897945
A1
DISPOSITIF DESTINE A CALCULER UNE QUANTITE INDIQUANT L'ETAT CHARGE D'UNE BATTERIE INSTALLEE SUR UN VEHICULE
20,070,831
(Domaine de l'invention) La présente invention se rapporte à un dispositif destiné à calculer une quantité indiquant l'état de charge (appelé également "état de charge interne" ou "état interne") d'une batterie d'accumulateurs (rechargeable) montée sur un véhicule et en particulier au dispositif qui calcule l'état de charge en utilisant au moins une pluralité de paires constituées d'une tension et d'un courant acquises à partir de la batterie montée sur le véhicule. (Description de la technique apparentée) En général, il est demandé que la capacité et la sécurité des systèmes de batterie montée sur un véhicule soient gérées de façon stricte. Pour exécuter une telle gestion, l'état de charge d'un système de batterie montée sur un véhicule devra être estimé avec précision. Plusieurs dispositifs pour fournir certaines techniques pour l'estimation ont jusqu'à présent été proposés. De telles techniques utilisent, par exemple, une pseudo-tension en circuit ouvert, une résistance interne, un taux de charge et/ou une capacité restante. Par exemple, en ce qui concerne la détection de la résistance interne, les publications mises à la disposition du public de brevets japonais Nos 2002-343 444 et 2005-146 939 sont connues, dans lesquelles une droite de régression est obtenue sur une caractéristique courant/tension d'un système de batterie pour calculer la valeur de sa pente en tant que résistance interne du système de batterie. Une autre technique est fournie par la publication mise à la disposition du public de brevet japonais N 2002-168 929. Conformément à cette publication, les paires de valeurs de tension/courant d'une batterie montée sur un véhicule sont échantillonnées durant un intervalle de temps durant lequel le courant consommé par un démarreur augmente de 0 à une valeur de crête aussi élevée que 1 000 A en réponse au démarrage du démarreur, et ensuite les paires acquises de valeurs de tension/courant sont utilisées pour calculer la résistance interne de la batterie lors de la commande de l'état de batterie. Dans l'intervalle de temps durant lequel le courant que consomme le démarreur augmente en réponse au démarrage (ensuite, cette période est appelée "période d'augmentation de courant de démarreur", se reporter à la figure 13), des variations importantes du courant nécessaire pour calculer la résistance interne avec précision peuvent être acquises en un court intervalle de temps. Ainsi, dans cet intervalle de temps, l'influence des variations de la polarisation de la batterie lors du calcul peut être négligée, de sorte que l'on peut s'attendre à ce que la résistance interne soit détectée avec précision, avec une très petite erreur due aux variations de polarisation. Cependant, la période d'augmentation de courant de démarreur qui précède est très courte (par exemple 2 à 5 ms). Ceci signifie qu'un circuit de traitement de signal pour acquérir un nombre important de paires de valeurs de tension/courant en un tel temps court devra présenter des performances de traitement du signal élevées. En particulier, ce circuit de traitement du signal comprend un capteur de courant et un convertisseur A/N afin de numériser le courant et la tension acquis, de sorte que ces composants de circuit doivent présenter une fréquence d'échantillonnage supérieure. Le fait d'avoir de telles performances de traitement du signal élevées résulte en une augmentation des coûts de pièces du circuit de traitement du signal. En outre, un courant d'amplitude élevée qui atteint instantanément une valeur aussi élevée que 1 000 A circule à travers le démarreur dans la période d'augmentation de courant de démarreur. Le capteur de courant devra de ce fait présenter une plage dynamique très importante, ce qui devient également un facteur d'augmentation des coûts des pièces. Par ailleurs, il est inévitable que le capteur de courant à fonctionnement rapide et le dispositif de traitement du signal analogique/numérique soient influencés en grande partie par des composantes à haute fréquence de bruit radio et de bruit thermique, en diminuant ainsi le rapport signal sur bruit (S/N). De cette façon, le fait de produire des données de paires tension/courant dans la période d'augmentation de courant de démarreur implique un rapport S/N élevé, des performances d'échantillonnage rapides et une large plage dynamique au niveau du capteur et du circuit de traitement de signal. Ceci n'est pas pratique dans la mesure où cela charge le circuit présentant des performances fonctionnelles élevées. En d'autres termes, l'échantillonnage des données de tension et de courant durant la période d'augmentation de courant de démarreur n'est pas pratique. Pour éliminer cette difficulté, il peut être possible d'échantillonner les données de tension et de courant durant une période de lancement (ou temps de lancement, se reporter à la figure 13) qui suit la période d'augmentation de courant de démarreur dans une période de démarrage de moteur (se reporter à la figure 13). Dans la période de lancement, le moteur commence à générer un couple tandis que le courant de démarreur diminue progressivement. Donc en utilisant cette période de lancement, la charge du capteur et du circuit peut être moindre. Cependant, du fait que la période de lancement est plus longue que la période d'augmentation de courant de démarreur, les variations de l'état polarisé de la batterie durant le calcul d'un état de charge de celle-ci ne peuvent pas être négligeables. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée à la lumière des problèmes présentés ci-dessus et a pour but de fournir un dispositif destiné à calculer une quantité indiquant un état de charge (état de charge interne ou état interne) d'une batterie d'accumulateurs d'une manière précise et fiable en utilisant des composants de circuit dont on évite que les vitesses de fonctionnement et le degré de précision augmentent de manière excessive. De manière à atteindre le but ci-dessus, la présente invention fournit, en tant que structure de base, un dispositif destiné à calculer une quantité indiquant un état de charge (également appelé "état de charge interne" ou "état interne") d'une batterie qui est montée sur un véhicule, la batterie alimentant un démarreur démarrant un moteur monté sur le véhicule. Le dispositif comprend une unité d'acquisition de données configurée pour acquérir une pluralité de paires de données constituées du courant et de la tension de la batterie à des intervalles d'échantillonnage prédéterminés durant une période de lancement du moteur en réponse au démarrage du démarreur, une première unité de calcul configurée pour calculer, en tant que quantité, à des intervalles, la valeur d'une résistance interne de la batterie sur la base de la pluralité des paires de données de courant et de tension, une seconde unité de calcul configurée pour calculer une différence de tension en circuit ouvert qui est une différence entre une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie donnée avant le démarrage du démarreur et une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie donnée après la période de lancement, et une unité de correction configurée pour corriger la valeur de la résistance interne en utilisant la différence de tension en circuit ouvert, la valeur corrigée de la résistance interne indiquant l'état de charge de la batterie. La pseudo-tension en circuit ouvert est une tension de batterie obtenue lors d'une condition où le courant de charge et de décharge de la batterie est considéré comme étant nul. On préfère que l'unité de correction comprenne un moyen destiné à substituer la différence de tension en circuit ouvert dans une fonction de correction ayant une corrélation positive avec la différence de tension en circuit ouvert et un moyen destiné à corriger la valeur de la résistance interne sur la base d'une valeur de la fonction de correction obtenue par la substitution. A titre d'exemple, la première unité de calcul comprend un moyen destiné à obtenir une droite de régression sur la base de la pluralité de paires de données échantillonnées de courant et de tension, la droite de régression définissant une relation entre la tension et le courant de la batterie, et un moyen destiné à calculer un gradient de la droite de régression obtenue en tant que valeur de la résistance interne. A titre d'exemple, l'unité de correction est configurée pour corriger la valeur de la résistance interne en additionnant la valeur de la fonction de correction à la valeur de la résistance interne. Dans la valeur corrigée de la résistance interne, l'influence des variations de l'état polarisé de la batterie est diminuée. C'est-à-dire que grâce à la structure de base ci-dessus, l'erreur d'estimation de la résistance interne, qui peut être attribuée aux variations des états polarisés de la batterie, peut être diminuée de façon efficace, de sorte que l'estimation de la résistance interne devient plus précise. Donc, il est suffisant d'échantillonner les paires de données de tension et de courant durant la période de lancement immédiatement après la période d'augmentation de courant de démarreur dans la période de démarrage de moteur (se référer à la figure 13). Il n'est pas nécessaire d'échantillonner les données durant la période d'augmentation de courant de démarreur. Du fait que la période de lancement est utilisée pour l'échantillonnage, il est possible d'utiliser un dispositif d'acquisition de données présentant une plage dynamique relativement plus étroite et une fréquence d'échantillonnage relativement plus basse. Dans la présente invention, un tel dispositif d'acquisition de données peut être utilisé pour calculer (estimer ou détecter) la résistance interne avec précision, en diminuant ainsi le coût des pièces du dispositif d'acquisition de données, c'est-à-dire du dispositif de calcul de quantité d'état de charge de la présente invention. On préfère que l'unité de correction comprenne un moyen destiné à substituer la différence de tension en circuit ouvert dans une fonction de correction ayant une corrélation positive avec la différence de tension en circuit ouvert et un moyen destiné à corriger la valeur de la résistance interne sur la base d'une valeur de la fonction de correction obtenue par la substitution. Une étude des inventeurs a montré que la différence de tension en circuit ouvert (AVo) peut être bien associée, suivant une corrélation positive, aux valeurs de variation de la résistance interne (Rd) provoquées par une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie donnée avant le démarrage du démarreur et une autre pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie donnée après la période de lancement. Ainsi, la fonction de correction (f(OVo)) indiquant à la fois la différence de tension en circuit ouvert (AVo) et la résistance interne Rd peut être mémorisée à l'avance. L'application de la valeur d'une différence de tension en circuit ouvert (AVo) devant être calculée à cette fonction de correction (f(OVo)) permet qu'une valeur modifiée (ARd) de la résistance interne (Rd) soit corrigée. Ceci fournit un calcul relativement simple, tandis qu'il est possible de réduire les erreurs de la résistance interne (Rd). Conformément à une estimation de l'inventeur, la différence de tension en circuit ouvert (AVo) présente une corrélation supérieure avec les variations des valeurs polarisées de la batterie, qui sont dues à la décharge durant la période de démarrage du moteur, et la résistance interne (Rd) présente une corrélation avec les variations des valeurs polarisées de la batterie. Les erreurs pouvant être attribuées aux valeurs polarisées de la batterie qui sont comprises dans les valeurs de la résistance interne (Rd) peuvent de ce fait être réduites par le biais de la correction de la fonction de correction (f(AVo)). Ainsi, l'avantage précédent peut être obtenu. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Dans les dessins annexés . La figure 1 est un schéma synoptique représentant la configuration d'un système d'alimentation monté sur un véhicule qui comprend fonctionnellement un dispositif de calcul de quantité d'état de charge pour une batterie montée sur un véhicule, conformément à un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est un organigramme représentant le traitement destiné à calculer (c'est-à--dire détecter) une résistance interne de la batterie dans le premier mode de réalisation, La figure 3 est un graphe montrant en exemple une caractéristique courant/tension qui est obtenue lors de la décharge d'une grande quantité de courant (c'est-à-dire durant une période de lancerrent), La figure 4 est un graphe montrant en exemple les variations de la caractéristique courant/tension de la batterie observées 30 lorsqu'un démarreur d'un moteur est démarré, La figure 5 est un graphe expliquant la façon de corriger la valeur d'une résistance interne conformément à une différence de tension en circuit ouvert, La figure 6 est un graphe en bâtons montrant en exemple les 35 résultats expérimentaux d'erreurs lors de l'estimation de la résistance interne, La figure 7 est un graphe expliquant la façon d'estimer une tension de limite inférieure lors du démarrage du démarreur, l'estimation étant exécutée dans un second mode de réalisation 40 de la présente invention, La figure 8 est un graphe en bâtons montrant en exemple les résultats expérimentaux d'erreurs lors de l'estimation de la tension de limite inférieure en ce qui concerne deux cas où la correction fondée sur la différence de tension en circuit ouvert est exécutée et où elle n'est pas exécutée, La figure 9 est un organigramme représentant le traitement comprenant de façon supplémentaire la correction de la résistance interne sur la base d'un taux de charge (état de charge SOC), qui est exécuté dans un troisième mode de réalisation de la présente invention, La figure 10 est un graphe de caractéristique montrant en exemple une relation entre le taux de charge et la résistance interne, La figure 11 est. un graphe en bâtons montrant en exemple les résultats expérimentaux d'erreurs lors de l'estimation de la tension de limite inférieure en ce qui concerne deux cas où la correction fondée sur le taux de charge est exécutée et où elle n'est pas exécutée, La figure 12 montre en exemple le cadencement d'acquisition de données de tension courant (échantillonnage) et du calcul des quantités indicatives de l'état de charge de la batterie, et La figure 13 mcntre en exemple un graphe représentant une relation dans le temos entre un période de démarrage de moteur, une période d'augmentation de courant de démarreur et une période de lancement. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Ensuite, divers modes de réalisation préférés d'un dispositif de calcul de quantité d'état de charge destiné à une batterie d'accumulateurs conformes à la présente invention, seront à présent décrits en faisant référence aux dessins annexés. (Premier mode de réalisation) En faisant référence aux figures 1 à 6, un premier mode de réalisation du dispositif de calcul de quantité d'état de charge conforme à la présente invention sera à présent décrit. Dans le présent mode de réalisation, le dispositif de calcul est réduit en pratique en étant fonctionnellement intégré dans un système d'alimentation monté sur un véhicule 1. La figure 1 représente un schéma synoptique représentant la configuration du système d'alimentation monté sur un véhicule 1. Le système d'alimentation monté sur un véhicule 1 représenté sur la figure 1 comprend une batterie 11 qui compose un dispositif de stockage de puissance pour stocker la puissance électrique dans celui-ci, un générateur monté sur un véhicule 12 entraîné par un moteur monté sur un véhicule (non représenté), des charges électriques montées sur un véhicule 13, un capteur de courant 14 et un dispositif de traitement d'état de batterie 15. Parmi ceux-ci, la batterie 11 est une cible dont l'état interne, c'est-à-dire l'état de charge, est détecté. Cette batterie 11 est composée d'une batterie au plomb, d'une batterie au nickel-métal hydrure, d'une batterie au lithium ou autres. Les charges électriques montées sur un véhicule 13 comprennent un démarreur destiné à démarrer le moteur. Le capteur de courant 14 a la possibilité de détecter les courants de charge et de décharge sous la forme d'un signal électrique à format analogique indiquant ces courants et de fournir en sortie le signal détecté au dispositif de traitement d'état de batterie 15 par l'intermédiaire d'une ligne connectant le capteur de courant 14 et le dispositif de traitement 15. En outre, une borne de sortie de la batterie 101 est connectée au dispositif de traitement d'état de batterie 15, de sorte qu'une tension de borne de la batterie 11 est appliquée au dispositif de traitement 15 par un signal électrique à format analogique. Le dispositif de traitement d'état de batterie 15 sert de dispositif de calcul de quantité d'état de charge conforme à la présente invention. Le dispositif de traitement d'état de batterie 15 comprend des convertisseurs d'analogique en numérique (A/N) 16, une section de mémoire tampon 17 et un calculateur 18. Les convertisseurs A/N 16 exécutent un échantillonnage et une conversion d'analogique en numérique sur les signaux de tension et de courant à format analogique reçus en entrée à une fréquence d'échantillonnage prédéterminée, en produisant des données de tension et de courant à format numérique. La section de mémoire tampon 17 est utilisée pour numériser, sous la forme d'un groupe de paires de données numériques, à la fois le courant Ib provenant du capteur de courant 14 et la tension de borne Vb au niveau de la batterie 11. Le calculateur 18 est constitué, par exemple, d'un système informatique comprenant, bien que cela ne soit pas représenté, une unité centrale (UC) et des mémoires destinées à mémoriser un ou plusieurs programmes informatiques prédéterminés pour l'unité UC et destinées à mémoriser des données nécessaires pour le calcul. Les programmes informatiques comprennent un programme pour traiter les paires de données de tension/courant échantillonnées mémorisées dans la section de mémoire tampon 17 de telle manière que diverses quantités indicatives de l'état de charge de la batterie 11 soient calculées par l'unité UC, c'est-à-dire le calculateur 18. Le d=ispositif de traitement d'état de batterie 15 est formé pour fournir en sortie un signal électrique à format numérique indiquant de telles quantités d'état de charge. Comme indiqué sur la figure 1, le système d'alimentation monté sur un véhicule 1 comprend en outre une unité de commande électronique (ECU) 19 et un contrôleur de génération 20. L'unité ECU 19 est configurée pour recevoir non seulement le signal provenant du dispositif de traitement d'état de batterie 15 mais également les informations de véhicule VEinf comprenant les états de moteur, la vitesse du véhicule, une vitesse de rotation du générateur 12. Er.. utilisant de tels éléments d'informations reçus en entrée, l'unité ECU 19 est capable de fournir, au contrôleur de génération 20, des instructions pour la génération et l'arrêt de la génération afin de réguler la quantité d'énergie générée au niveau du générateur 12 à une valeur cible prédéterminée. En faisant référence à la figure 2, l'opération pour détecter une résistance interne de la batterie 11, qui est exécutée de façon répétée par le dispositif de traitement d'état de batterie 15, sera à présent décrite. La mesure du courant Ib et de la tension Vb de la batterie 11 est lancée (étape S201) et on détermine s'il y a eu ou non une décharge d'une quantité importante de courant (c'est-à-dire, démarrage du démarreur du moteur de véhicule) (étape S202). C'est-à-dire que la détermination est faite de sorte que le courant de décharge Ib a diminué à une valeur de courant maximum prédéterminée Imax (se référer à la figure 3). Lorsqu'une relation Ib _< Imax est satisfaite, il s'avère qu'une période de lancement (se référer à la figure 13) a été lancée. En réponse à cette détermination, l'acquisition des données de paires constituées du courant Ib et de la tension Vb est également lancée de façon répétée à des intervalles d'échantillonnage prédéterminés (se reporter à la figure 12) et l'acquisition de données est poursuivie jusqu'à un instant où le courant lb revient jusqu'à une valeur de courant minimum prédéterminée Imin (se référer à la figure 3 : étape S203). En d'autres termes, l'acquisition de données est poursuivie durant la période de lancement de façon à mémoriser, dans la section de mémoire tampon 17, les données de paires constituées du courant Ib et de la tension Vb acquises en N points. Dans le dispositif de traitement 15, à un instant de calcul (se référer à la figure 12), le calculateur 18 utilise des données de paires mémorisées de courant Ib et de tension Vb pour les tracer en deux dimensions comme indiqué sur la figure 3, et une droite de régression (V = Rd•I+Voaf) est calculée (étape S204), où Rd représente la résistance interne de la batterie 11 et Voaf représente une pseudo-tension en circuit ouvert. Ensuite, une différence de tension en circuit ouvert AVo utilisée pour corriger la valeur de résistance interne est calculée (étape S205). Cette différence de tension en circuit ouvert AVo représente une différence entre les pseudo-tensions en circuit ouvert Voaf obtenues avant le démarrage du démarreur (c'est-à-dire avant la décharge d'une quantité importante de courant) et après la période de lancement (c'est-à-dire après la décharge). Ensuite, la différence de tension en circuit ouvert calculée AVo est substituée dans une fonction de correction mémorisée au préalable f(AVo) pour obtenir une valeur de celle-ci (étape S206). Et la fonction de correction obtenue f(AVo) est ajoutée à la résistance interne Rd en vue d'une correction, de sorte qu'une résistance interne corrigée Rc est calculée (étape S207). Comme cela sera décrit ultérieurement, la résistance interne Rd présente une corrélation positive élevée avec la différence de tension en circuit ouvert AVo. La fonction de correction f(AVo) peut être définie par 40 "Kl•AVo-K2", où KI et K2 sont des constantes prédéterminées présentant chacune une valeur positive et AVo indique la différence de tension en circuit ouvert. Cette définition est simple, mais il a été confirmé qu'elle donne une précision élevée au calcul de la résistance interne Rd. De préférence, K1 est de 1,5 et K2 est de 0,4. L'étape qui précède S204 destinée à calculer la résistance interne Rd et la pseudo-tension en circuit ouvert Voaf, l'étape S205 destinée à calculer la différence de tension en circuit ouvert AVo et l'étape S206 destinée à corriger la résistance interne Rd, seront à présent davantage détaillées. La figure 12 montre en exemple le cadencement de l'acquisition des données (courant et tension) et le calcul décrit ci-dessus. Les séquences A et B donnent certaines séquences pour le cadencement d'acquisition de données et de calcul, mais ces séquences A et B sont simplement des exemples. D'autres séquences A et B peuvent également être possibles. (Calcul de la résistance interne Rd et des pseudo-tensions en circuit ouvert Voaf) La figure 3 montre en exemple une caractéristique courant/tension devant être obtenue lorsqu'une quantité importante de courant est déchargée durant la période de lancement. Une droite de régression est estimée sur un groupe de paires constituées du courant et de la tension durant une plage de courant prédéterminée "Imax à Imin". La droite de régression fournit un gradient (c'est-à-dire un angle) qui est la résistance interne Rd, et une distance à l'origine de croisement d'un axe au courant "0", qui est une pseudo-tension en circuit ouvert Voaf. Ainsi, la valeur Rd et la tension peuvent être calculées. La plage de courant "Imax à Imin" est définie par une limite supérieure Imax et une limite inférieure Imin, dont les valeurs sont déterminées sur la base d'une plage dynamique du capteur de courant 14 devant être installé. A titre d'exemple, la plage de courant est établie à une plage de -500 A à -100 A. (Calcul de la différence de tension en circuit ouvert AVo) La figure 4 explique la façon de calculer la différence de tension en circuit ouvert AVo. Cette différence de tension en circuit ouvert AVo est exprimée par "Vobe-Voaf", où Vobe représente une pseudo-tension en circuit ouvert obtenue avant le démarrage du démarreur et Voaf représente une pseudo-tension en circuit ouvert obtenue après le lancement. En utilisant la résistance interne Rd, qui est déjà obtenue, et le courant Ibe et la tension Vbe obtenus avant le démarrage 5 du démarreur, une tension est calculée sous la forme Vobe = Vbe-Rd•Ibe .(1), qui est une pseudo-tension en circuit ouvert Vobe devant être obtenue avant le démarrage du démarreur. D'une façon similaire à cela, en utilisant la résistance 10 interne Rd, qui est déjà obtenue, et le courant Iaf et la tension Vaf obtenus après le lancement, une tension est calculée sous la forme Voaf = Vaf-Rd•Iaf ...(2), qui est une pseudo-tension en circuit ouvert Voaf devant être 15 obtenue après le lancement. Ensuite, une différence de tension en circuit ouvert AVo est calculée sur une formule AVo = Vbe-Vaf ...(3). (Correction de la résistance interne Rd) 20 La figure 5 explique la façon de corriger la résistance Rd sur la base de la différence de tension en circuit ouvert calculée AVo. De cette façon, la valeur de résistance interne de la batterie 11 qui est souhaitée à l'origine est une valeur de 25 résistance interne Rin présentée lorsque le démarreur démarre. Cependant, comme déjà mentionné, le montage d'un capteur de courant présentant une plage dynamique qui est suffisante pour le courant circulant lorsque le démarreur démarre, est confrontée à des difficultés de précision et de coût de pièces. 30 Par conséquent, pour surmonter ces difficultés, c'est un but d'estimer avec précision la résistance interne Rin sur une plage de courant plus pratique (par exemple, les courants de décharge allant de -500 à 0 A). Les présents inventeurs ont réalisé des expérimentations pour examiner une relation entre une erreur 35 estimée (= Rin-Rd) d'une résistance interne mesurée Rin et une différence de tension en circuit ouvert AVo. Les expérimentations ont montré qu'il existe une corrélation élevée entre l'erreur estimée (= Rin-Rd) et la différence de tension en circuit ouvert AVo, qui est illustrée sur la figure 5...DTD: Donc, la corrélation élevée fait comprendre que la correction de la résistance interne Rd fondée sur la différence de tension en circa:it ouvert AVo conduit à une estimation précise de la résistance interne Rin. A titre d'exemple, une formule destinée à corriger la valeur de la résistance interne Rd, qui est obtenue à partir des expérimentations, est Rc = -1,5(0,26-AVo)+Rd ...(4). De cette façon, la correction de la résistance interne Rd en fonction de la différence de tension en circuit ouvert AVo donne en variante la valeur de résistance interne Rin qui est obtenue lorsque le démarreur démarre. Ainsi, la correction sur ladifférence de tension en circuit ouvert AVo est efficace. Ceci est également évident d'après la figure 6, dans laquelle les données de mesure d'erreurs lors de l'estimation de la résistance interne Rin sont fournies. Par l'intermédiaire des expérimentations réalisées par les présents inventeurs, une différence (erreur) entre chacune des valeurs de la résistance interne Rin obtenues lorsqu'un démarreur démarre (le nombre d'essais est de 26) et d'une résistance interne Rd calculée avec la correction à chaque essai est observée en vue de l'estimation. Comme indiqué sur la figure 6, un maximum de l'erreur obtenue sans la correction sur la différence de tension en circuit ouvert AVo est de 0,38 mS2. Au contraire, on comprend que la correction de la résistance interne calculée Rd sur la différence de tension en circuit ouvert AVo réduit l'erreur maximum jusqu'à 0,17 mS2. En fonction d'un nombre moyen d'erreurs, une réduction allant de 0,22 mQ à 0,06 mS2 est réalisée, ce qui démontre que la résistance interne Rin présentée au démarrage du démarreur peut en variante être estimée avec une précision supérieure. (Second mode de réalisation) En faisant référence aux figures 7 et 8, un second mode de réalisation du dispositif de calcul de quantité d'état de charge conforme à la présente invention sera à présent décrit. De la même façon que le premier mode de réalisation, le dispositif de calcul est réduit en pratique en étant fonctionnellement intégré dans un système d'alimentation monté sur un véhicule 1, qui :14 présente la même configuration que celui représenté sur la figure 1. Le système d'alimentation monté sur un véhicule 1 conforme au second mode de réalisation est caractérisé par l'utilisation de la résistance interne Rc de la formule (4) de manière à estimer une tension de limite inférieure lors du démarrage du moteur (c'est-à-dire le démarreur). Cette estimation est très importante dans des situations telles qu'un déplacement à arrêt au ralentit nécessitant de fréquents redémarrages du moteur (arrêt du moteur à redémarrage du moteur lors d'une marche au ralenti) de manière à assurer que la batterie 11 maintient des performances de redémarrage suffisantes. Le présent mode de réalisation montre en exemple l'estimation de la tension de limite inférieure lors du démarrage suivant du moteur à partir de la résistance interne calculée Rc. Cette estimation est exécutée par l'unité UC du dispositif de traitement d'état de batterie 15. En faisant référence à la figure 7, la façon d'estimer la tension de limite inférieure sera à présent décrite. L'utilisation de la valeur de résistance interne Rc qui a été obtenue lors du dernier instant de calcul et des valeurs du courant Ib et de la tension Vb obtenues avant le démarrage du moteur, fournit une valeur estimée Vmin pour la tension de limite inférieure. En pratique, la formule suivante (5) donne la valeur estimée Vmin de la tension de limite inférieure : Vmin = Vb+Rc AIb -(5), où 4Ib représente une variation par rapport au courant Ib obtenu avant le démarrage du moteur et est établie à une valeur sur la base du courant de décharge lors du démarrage. La figure 8 montre en exemple les résultats estimés de la tension de limite inférieure. Pour obtenir cet exemple, les expérimentations ont été réalisées par les présents inventeurs pour estimer une erreur entre chacune des valeurs de la tension de limite inférieure réellement obtenues lorsqu'un démarreur est démarré (le nombre d'essais est de 10) et une valeur estimée de la tension de limite inférieure à chaque essai. Lors d'une comparaison au cas où il n'y a aucune correction de la résistance interne sur la différence de tension en circuit ouvert AVo, un maximum des erreurs lors de l'estimation de la tension de limite inférieure est réduit de 0,24 V à 0,12 V. En termes de moyenne des erreurs, une réduction de 0,13 V à 0,03 V est réalisée. Ceci démontre que la tension de limite inférieure peut être estimée avec une précision supérieure par l'intermédiaire de la correction de la résistance interne décrite dans le premier mode de réalisation. (Troisième mode de réalisation) En faisant référence aux figures 9 à 11, un troisième mode de réalisation du dispositif de calcul de quantité d'état de charge conforme à la présente invention sera à présent décrit. De la même façon que les modes de réalisation qui précèdent, le dispositif de calcul est réduit en pratique en étant fonctionnellement intégré dans un système d'alimentation monté sur un véhicule 1, lequel présente la même configuration que celui représenté sur la figure 1. Le système d'alimentation monté sur un véhicule 1 conforme au troisième mode de réalisation améliore davantage les performances devant être obtenues par rapport à la configuration du second mode de réalisation. Le second mode de réalisation indique que, comme décrit, l'utilisation de la résistance interne Rc permet que la tension de limite inférieure soit estimée avec une précision plus importante. En revanche, le troisième mode de réalisation diminue une difficulté qui peut apparaître dans une situation où l'état interne (c'est-à-dire l'état de charge) de la batterie 11 varie dans un intervalle de temps allant du calcul de la résistance interne Rc jusqu'au démarrage suivant du moteur. Dans une telle situation, la valeur de la résistance interne Rc peut varier, ce qui résulte en ce qu'il est possible qu'une erreur de la tension de limite inférieure Vmin (= Vb+RC•AIb) soit provoquée. Pour surmonter une telle situation, l'unité UC du dispositif de traitement d'état de batterie 15 est configurée pour exécuter de façon répétée ure série de procédés représentés sur la figure 9. En pratique, comme indiqué sur la figure 9, les procédés à l'étape S208 et à l'étape S209 sont ajoutés aux procédés aux étapes S201 à S207 qui sont identiques à ceux de la figure 2. C'est-à-dire que, corme représenté à l'étape S208 de la figure 9, les procédés destinés à obtenir la résistance interne corrigée Rc (étapes 5201 à S207) sont suivis par le calcul d'un état de charge (SOC : %) de la batterie 11, qui est un chiffre pour exprimer le taux de charge actuel (étape S208). Ensuite, l'état SOC est corrigé comme indiqué sur la figure 10 (étape S209). Pour être précis, les données d'une fonction indiquant une relation entre l'état SOC et la résistance interne corrigée Rc sont lues à partir de la mémoire dans le dispositif de traitement d'état de batterie 15. Les données de la fonction, qui peuvent être indiquées en exemple comme sur la figure 10, sont déterminées et mémorisées au préalable dans la mémoire telle qu'une mémoire morte (ROM). Et la valeur actuellement calculée de l'état SOC est appliquée à la fonction lue pour calculer une valeur actuelle (rapport normalisé) R2 de la résistance interne corrigée Rc. Au cours du dernier instant de calcul, de la même façon, la valeur calculée de l'état SOC est appliquée à la fonction lue pour calculer une valeur (rapport normalisé) Rl de la résistance interne corrigée Rc. Donc, le rapport R2/R1 est calculé et la valeur de la résistance interne corrigée Rc calculée la dernière fois est alors multipliée par le rapport calculé R2/Rl pour corriger la valeur de la résistance interne corrigée Rc calculée à présent. Les avantages du troisième mode de réalisation, grâce à la correction de la résistance interne corrigée Rc sur la base du taux de charge (SOC) sont les suivants. La résistance interne de la batterie 11 indique une dépendance vis-à-vis de l'état SOC comme présenté en exemple sur la figure 10, qui indique un rapport de la résistance interne Rc à chaque valeur de l'état SOC dans des cas où la résistance interne RC est à 1 à un état SOC à 100 La caractéristique de cette dépendance est conforme à la résistance interne corrigée qui précède Rc. L'état SOC peut être estimé en utilisant diverses techniques connues, telles qu'une technique qui utilise une pseudo-tension en circuit ouvert et une technique qui utilise une valeur du courant cumulé. La figure 11 montre un exemple des résultats dans lesquels des erreurs lors de l'estimation de la tension de limite inférieure sont testées lorsque la correction qui précède de l'état SOC est appliquée à la résistance interne corrigée Rc. Dans le cas de la figure 11, la résistance interne corrigée Rc est corrigée dans des cas où l'état SOC a varié d'environ 5 à 20 De cette façon, le calcul de la résistance interne corrigée Rc conformément à l'état SOC, c'est-à-dire le taux de charge, permet que l'erreur maximum lors de l'estimation de la tension de limite inférieure diminue de 0,29 V à 0,22 V, par comparaison au cas où la correction dépendant de l'état SOC n'est pas exécutée. D'un autre point de vue, il s'avère qu'une moyenne des erreurs a diminué de 0,08 V à 0,05 V. Du fait que la résistance interne RC corrigée une fois conformément à la différence de tension en circuit ouvert AVo peut être en outre corrigée en fonction de l'état SOC, la tension de limite inférieure peut être estimée avec plus de précision. La présente invention peut être mise en oeuvre sous plusieurs autres formes sans s'écarter de l'esprit de celle-ci. Les modes de réalisation et les modifications décrits jusqu'à présent sont de ce fait destinés à être uniquement illustratifs et non pas restrictifs, du fait que la portée de l'invention est définie par les revendications annexées plutôt que par la description les précédant. Il est de ce fait prévu que toutes les modifications qui se trouvent dans les bornes et les limites des revendications, ou des équivalents de telles limites, soient englobées par les revendications
Un dispositif est prévu pour calculer une quantité indiquant un état de charge d'une batterie (11) montée sur un véhicule. La batterie (11) alimente un démarreur démarrant un moteur monté sur un véhicule. Dans le dispositif, une pluralité de paires de données constituées du courant et de la tension de la batterie (11) sont acquises à des intervalles d'échantillonnage prédéterminés durant une période de lancement du moteur en réponse au démarrage du démarreur. A des intervalles, une valeur d'une résistance interne de la batterie (11) est calculée sur la base de la pluralité des paires de données de courant et de tension. La résistance interne est un type de la quantité indiquant l'état de charge. Une différence de tension en circuit ouvert est calculée, laquelle est une différence entre une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée avant le démarrage du démarreur et une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée après la période de lancement. La valeur de la résistance interne est corrigée en utilisant la différence de tension en circuit ouvert.
1. Dispositif destiné à calculer une quantité indiquant un état de charge d'une batterie (11) qui est montée sur un véhicule, la batterie (11) alimentant un démarreur démarrant un moteur monté sur le véhicule, le dispositif comprenant : une unité d'acquisition de données configurée pour acquérir (S201) une pluralité de paires de données constituées du courant et de la tension de la batterie (11) à des intervalles d'échantillonnage prédéterminés durant une période de lancement du moteur en réponse au démarrage du démarreur, une première unité de calcul configurée pour calculer, en tant que la quantité, à des intervalles, une valeur d'une résistance interne de la batterie (11) sur la base de la pluralité de paires de données constituées du courant et de la tension, une seconde unité de calcul configurée pour calculer (205) une différence de tension en circuit ouvert qui est une différence entre une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée avant le démarrage du démarreur et une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée après la période de lancement, et une unité de correction configurée pour corriger (S206, S207) la valeur de la résistance interne en utilisant la différence de tension en circuit ouvert, la valeur corrigée de la résistance interne étant indicative de l'état de charge de la batterie (11). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'unité de correction comprend un moyen destiné à substituer (S206) la différence de tens=ion en circuit ouvert dans une fonction de correction ayant une corrélation positive avec la différence de tension en circuit ouvert et un moyen destiné à corriger la valeur de la résistance interne sur la base d'une valeur de la fonction de correction obtenue par la substitution. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel la première unité de calcul comprend un moyen destiné à obtenir (5204) une droite de régression 40 sur la base de la pluralité de paires de données échantillonnéesconstituées du courant et de la tension, la droite de régression définissant une relation entre la tension et le courant de la batterie (11), et un moyen destiné à calculer un gradient de la droite de 5 régression obtenue en tant que valeur de la résistance interne. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel l'unité de correction est configurée pour corriger (S207) la valeur de la résistance interne en ajoutant la valeur de la fonction de 10 correction à la valeur de la résistance interne. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel la fonction de correction est définie par "Kl•AVo-K2", où Kl et K2 sont des constantes prédéterminées, chacune ayant une valeur 15 positive et AVo inc.ique la différence de tension en circuit ouvert. 6. Dispositif selon la 5, comprenant en outre une troisième unité de calcul configurée pour calculer, en 20 tant que la quantité, un taux de charge de la batterie (11) à des intervalles, et une autre unité de correction configurée pour corriger, à l'instant de calcul en cours, sur la base des intervalles, la valeur de la résistance interne calculée au dernier instant de 25 calcul sur la base des intervalles, sur la base du taux de charge calculé au présent instant de calcul et du taux de charge calculé au dernier instant de calcul. 7. Dispositif selon la 1, dans lequel la 30 première unité de calcul comprend un moyen destiné à obtenir (S204) une droite de régression sur la base de la plL.ralité de paires de données échantillonnées constituées du courant et de la tension, la droite de régression définissant une relation entre la tension et le courant de la 35 batterie (11), et un moyen destiné à calculer un gradient de la droite de régression obtenue en tant que valeur de la résistance interne. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel l'unité 40 de correction est configurée pour corriger (S207) la valeur dela résistance interne en additionnant la valeur de la fonction de correction à la valeur de la résistance interne. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel la fonction de correction est définie par "Kl•AVo-K2", où K1 et K2 sont des constantes prédéterminées présentant chacune une valeur positive et AVo indique la différence de tension en circuit ouvert. 10. Dispositif selon la 9, comprenant en outre une troisième unité de calcul configurée pour calculer, en tant que la quantité, un taux de charge de la batterie (11) à des intervalles, et une autre unité de correction configurée pour corriger, à un instant de calcul en cours sur la base des intervalles, la valeur de la résistance interne calculée à un dernier instant de calcul sur la base des intervalles, sur la base du taux de charge calculé au présent instant de calcul et du taux de charge calculé au dernier instant de calcul. 11. Dispositif selon la 1, comprenant en outre une troisième unité de calcul configurée pour calculer, en tant que la quantité, un taux de charge de la batterie (11) à des intervalles, et une autre unité de correction configurée pour corriger, à un instant de calcul en cours sur la base des intervalles, la valeur de la résistance interne calculée à un dernier instant de calcul sur la base des intervalles, sur la base du taux de charge calculé au présent instant de calcul et du taux de charge calculé au dernier instant de calcul. 12. Dispositif selon la 2, comprenant en outre une troisième unité de calcul configurée pour calculer, en tant que la quantité, un taux de charge de la batterie (11) à 35 des intervalles, et une autre unité de correction configurée pour corriger, à un instant de calcul en cours sur la base des intervalles, la valeur de la résistance interne calculée à un dernier instant de calcul sur la base des intervalles, sur la base du taux decharge calculé au présent instant de calcul et du taux de charge calculé au dernier instant du calcul. 13. Dispositif destiné à calculer une quantité indiquant un état de charge de la batterie (11) qui est montée sur un véhicule, la batterie (11) alimentant un démarreur démarrant un moteur monté sur le véhicule, le dispositif comprenant : un moyen d'acquisition destiné (5201) à acquérir une pluralité de paires de données constituées du courant et de la tension de la batterie (11) à des intervalles d'échantillonnage prédéterminés durant une période de lancement du moteur en réponse au démarrage du démarreur, un premier moyen de calcul destiné à calculer, en tant que la quantité, à des intervalles, une valeur d'une résistance interne de la batterie (11) sur la base de la pluralité des paires de données échantillonnées de courant et de tension, un second moyen de calcul destiné à calculer (S205) une différence de tension en circuit ouvert qui est une différence entre une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée avant le démarrage du démarreur et une pseudotension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée après la période de lancement, et un moyen de correction destiné à corriger (S206, S207) la valeur de la résistance interne en utilisant la différence de tension en circuit ouvert, la valeur corrigée de la résistance interne étant indicative de l'état de charge de la batterie (11). 14. Dispositif selon la 13, dans lequel le moyen de correction comprend un moyen destiné à substituer (S206) la différence de tension en circuit ouvert dans une fonction de correction ayant une corrélation positive avec la différence de tension en circuit ouvert et un moyen destiné à corriger la valeur de la résistance interne sur la base d'une valeur de la fonction de correction obtenue par la substitution. 15. Procédé de calcul d'une quantité indiquant un état de charge d'une batterie (11) qui est montée sur un véhicule, labatterie (11) alimentant un démarreur démarrant un moteur monté sur le véhicule, le procédé comprenant les étapes consistant à : produire (S201) une pluralité de paires de données constituées du courant et de la tension de la batterie (11) à des intervalles d'échantillonnage prédéterminés durant une période de lancement du moteur en réponse au démarrage du démarreur, calculer, en tarit que la quantité, à des intervalles, une valeur d'une résistance interne de la batterie (11) sur la base de la pluralité de paires de données échantillonnées de courant et de tension, calculer (S205) une différence de tension en circuit ouvert qui est une différence entre une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée avant le démarrage du moteur et une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie (11) donnée après la période de lancement, et corriger (S206, S207) la valeur de la résistance interne en utilisant la différence de tension en circuit ouvert, la valeur corrigée de la résistance interne étant indicative de l'état de charge de la batterie (11).
G,B
G01,B60
G01R,B60L
G01R 31,B60L 50
G01R 31/36,B60L 50/10
FR2896990
A1
COMPOSITION PROTECTRICE ET REGENERANTE
20,070,810
La présente invention concerne une . La présente invention concerne en particulier une composition comprenant une association d'un premier ingrédient cosmétiquement actif comprenant un extrait de sarment de vigne et d'un deuxième ingrédient cosmétiquement actif comprenant un composant de type ectoine. Plus particulièrement, ledit deuxième ingrédient est choisi parmi l'ectoine, l'hydroxyectoine et leurs mélanges. La présente invention concerne plus particulièrement une composition cosmétique d'application topique sur la peau comprenant une telle composition. L'invention concerne aussi un procédé de soin cosmétique comprenant l'application topique sur la peau d'une personne voulant 15 réaliser un soin cosmétique avec cette composition. ETAT DE LA TECHNIQUE est connu, par le document WO 01/03713, un procédé 20 d'extraction de resvératrol et/ou de viniférine à partir de sarments de vigne secs. Il est rappelé que la viniférine est le dimère du resvératrol. Ce document indique aussi que le resvératrol se présente généralement sous la forme monomère, mais existe également comme oligomère comportant jusqu'à 4 monomères (page 1, lignes 11 à 17). 25 Il est souligné l'intérêt d'utiliser des sarments secs car ils présentent un rendement en resvératrol et en viniférine bien supérieur à celui obtenu avec des sarments frais (page 2, ligne 31 à page 3, ligne 2). Ce document prévoit la possibilité d'obtenir des extraits de la vigne de vin mille fois plus concentré en resvératrol que les extraits commercialisés et obtenus à partir de la vigne en permettant la préparation de formulation liquide, en poudre ou en comprimé ayant des teneurs élevées en resvératrol, compatibles avec des applications industrielles habituelles pour ces produits et cite à ce propos, de manière générale, les domaines pharmaceutique, diététique et cosmétique (page 5, lignes 25 à 32 et revendication 18). Par ailleurs, il est à observer que le séchage des sarments de vigne décrit dans ce document antérieur est réalisé à l'air libre, mais pendant une période de temps n'excédant pas 4 mois (exemple 1 : 4 mois de séchage ; exemple 2 : 3 mois de séchage ; exemple 3 : le séchage le plus long est de 3 mois). BUTS DE L'INVENTION La présente invention a pour but principal de fournir une nouvelle composition comprenant une association synergique d'ingrédients actifs, et plus particulièrement une composition cosmétique à application topique sur la peau. La présente invention a encore pour but principal de fournir une telle composition à partir d'ingrédients actifs cosmétiquement acceptables, c'est-à-dire n'ayant pas de toxicité décelable sur les cellules de la peau, et disponible(s) en quantité importante à un prix raisonnable pour une utilisation dans le cadre de la fabrication de composition cosmétique à l'échelle industrielle cosmétique. La présente invention a encore comme autre but principal de fournir une composition de teneur limitée en resvératrol au profit de ses oligomères. RESUME DE L'INVENTION La présente invention résout simultanément les buts ci-dessus d'une manière simple, aisée à mettre en oeuvre à l'échelle industrielle 5 cosmétique. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention fournit une composition caractérisée en ce qu'elle comprend une association d'un premier ingrédient cosmétiquement actif comprenant un extrait de sarment séché de vigne et d'un deuxième ingrédient cosmétiquement actif 10 comprenant un composant de type ectoine. Dans le cadre de l'invention, on entend par l'expression "un composant de type ectoine" un acide (S)-1,4,5,6-tetrahydro-4-pyrimidine carboxylique, substitué ou non par au moins un radical alkyle inférieur en C1-C6, notamment en position 2, et/ou par au moins un groupe hydroxy 15 ou methoxy, notamment en position 5, ainsi que ses sels ou esters cosmétiquement acceptables. De préférence, ledit deuxième ingrédient est choisi parmi l'ectoine, ou acide 1,4,5,6-tetrahydro-2-méthyl-4 pyrimidine carboxylique, et l'hydmxyectoine ou acide (S, F)-1,4,5,6-tetra hydro-5-hydroxy-2-méthyl-4- 20 pyrimidine carboxylique, ainsi que leurs sels ou esters cosmétiquement acceptables. Selon encore un mode de réalisation particulier de l'invention, cette composition comprend de 0,1 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 % à 10 % en poids du premier ingrédient, et de 0,1 % à 20 % en poids, de 25 préférence de 0,1 % à 10 % en poids du deuxième ingrédient, le total de ces deux ingrédients étant toutefois avantageusement inférieur ou égal à 20 % en poids, de préférence inférieur à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 3 Selon encore un autre mode de réalisation particulier de l'invention, la proportion respective en poids entre le premier ingrédient et le deuxième ingrédient est comprise entre 1/10 et 10/1, en particulier elle est d'environ 1/1. Selon un mode particulier de l'invention, ledit deuxième ingrédient est un mélange en proportions sensiblement égales en poids de l'ectoine et de l'hydroxyectoine. Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne aussi une composition cosmétique d'application topique sur la peau, caractérisée en ce qu'elle comprend une composition telle que précédemment définie ou telle que résultant de la description suivante, associée à un excipient cosmétiquement acceptable. Selon une autre variante de réalisation, la composition est caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un autre ingrédient cosmétiquement actif, en particulier un autre ingrédient cosmétiquement actif ayant une activité anti-vieillissement, en particulier pour prévenir, corriger ou ralentir les effets du vieillissement de la peau; par exemple la vitamine A, vitamine E, vitamine C; ou réalisant un soin de revitalisation de la peau, par exemple un madécassoside; ou un ingrédient cosmétiquement actif, ayant un effet hydratant, par exemple un ecdystéroïde ou un extrait de plante en contenant, tel qu'un extrait de Ajuga turkestanica; ou un ingrédient cosmétiquement actif de protection contre les rayonnements actiniques, par exemple un filtre solaire physique ou chimique cosmétiquement acceptable, par exemple un méthoxycinnamate. Selon un troisième aspect, la présente invention concerne encore un procédé de soin cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend l'application topique sur la peau d'une personne voulant réaliser un soin cosmétique, d'une composition telle que précédemment définie ou d'une composition cosmétique telle que précédemment définie, ou telle que résultant de la description suivante. Selon une variante de réalisation particulière du procédé, celui-ci est caractérisé en ce qu'il s'agit d'un soin cosmétique choisi parmi le groupe consistant d'un soin anti-vieillissement, en particulier pour prévenir, corriger ou ralentir les effets du vieillissement de la peau; et d'un soin de revitalisation de la peau. Ses effets pour lutter contre le vieillissement de la peau comprennent principalement la lutte contre le vieillissement chronologique ou actinique de la peau. lo Dans le cadre de l'invention, il a pu être mis en évidence un effet de synergie résultant de l'association du premier ingrédient cosmétiquement actif comprenant un extrait de sarment de vigne et du deuxième ingrédient cosmétiquement actif comprenant un composant de type ectoine. 15 L'extrait de sarment de vigne est, dans le cadre de l'invention, tout extrait de sarment de vigne récolté sur un vignoble. On peut utiliser des sarments de vigne de tout type de cépage, en particulier de cépage Merlot, de cépage Cabernet Franc, de cépage Gamay, de cépage Sirah, de cépage Sémillon, de cépage Sauvignon. Un sarment de vigne préféré 20 selon l'invention est un sarment de vigne de cépage Sémillon et/ou de cépage Sauvignon. Selon un mode de réalisation particulier, on utilise des sarments de vigne séchés. On entend par sarments de vigne séchés des sarments qui ont subi une étape de séchage pour présenter avantageusement un taux 25 d'humidité inférieur à 20 %, de préférence inférieur à 5 % en poids. Selon une variante de réalisation particulière, on réalise le séchage des sarments, soit par voie naturelle à l'air libre dans un endroit sec, soit par séchage dans une étuve à une température modérée, par exemple n'excédant pas environ 40 C, jusqu'à obtention dans chaque cas d'un taux d'humidité inférieur à 20%, de préférence inférieur à 5% en poids. Par exemple on peut réaliser le séchage par voie naturelle, à l'air libre, dans un endroit sec, selon le procédé de séchage préconisé dans le document précédent WO 01/03713, et comprenant en particulier une période de temps de séchage d'au moins deux mois, de préférence d'au moins quatre mois. Ce séchage naturel à l'air libre favorise l'extraction ultérieure des ingrédients actifs, et notamment favorise la formation d'oligomères de 10 resvératrol. L'extrait de sarment de vigne utilisé dans le cadre de l'invention est avantageusement obtenu à l'aide d'un procédé qui permet d'aboutir à un extrait riche en molécules polyphénoliques, et en particulier en oligomères du resvératrol, qui sont recherchées dans le cadre de l'invention pour 15 l'obtention d'un effet cosmétique. Selon un mode de réalisation actuellement préféré de l'invention, la procédure d'extraction comprend principalement les étapes suivantes : a) récolte des sarments de vigne sur le vignoble b) séchage pendant une durée minimale de 4 mois 20 c) au moins une étape d'extraction avec un solvant organique polaire, par exemple alcool inférieur en C1-C6 tel que méthanol, éthanol, propanol, isopropanol, butanol, pentanol, hexanol, pur ou en mélange avec de l'eau ou une solution aqueuse ; une cétone, en particulier l'acétone, ou d'un mélange d'une cétone avec de l'eau, en obtenant ainsi 25 un premier extrait de solvant polaire d) au moins un lavage dudit premier extrait de solvant polaire avec un solvant organique apolaire, tel que hexane, en obtenant ainsi un deuxième extrait, qui peut être utilisé tel quel ; e) éventuellement, et dans la mesure où l'on recherche un extrait plus purifié, on réalise une purification sur colonne, en particulier une purification sur colonne de silice, réalisant la fixation des substances actives recherchées, principalement des substances polyphénoliques, et notamment les oligomères du resvératrol, puis leur élution sélective avec un mélange éluant approprié, par exemple l'acétate d'éthyle/hexane, et notamment en proportion relative 80/20 v/v, en obtenant ainsi un troisième extrait hautement purifié, qui peut aussi être utilisé tel quel ; f) éventuellement, on peut éliminer le solvant d'élution, notamment par évaporation, en obtenant une poudre de couleur beige, qui constitue l'extrait final purifié préféré de sarment de vigne selon l'invention. Selon une variante de réalisation particulière de l'invention, cette poudre finale peut être re-solubilisée dans un mélange alcool/eau, par exemple à une proportion relative de 80/20 (v/v), en particulier un mélange de butylène glycol/eau 80/20 (v/v). Cette poudre re-solubilisée dans ce mélange alcool/eau 80/20 (v/v) permet d'obtenir au moins environ 1%, avantageusement au moins 109/o de viniférine, dimère du resvératrol, dans la solution finale. En ce qui concerne le deuxième ingrédient cosmétiquement actif comprenant un composant de type ectoine, celui-ci est disponible dans le commerce. On peut par exemple utiliser un produit commercialisé par la société MERCK, par exemple sous la dénomination commerciale RONACARE hydroine. Ce produit commercial de MERCK est particulièrement intéressant puisque la proportion relative ectoine/hydroxyectoine est sensiblement équivalente (ectoine 50-60 % en poids, hydroxyectoine 40-50 % en poids). Ce produit présente également une très bonne stabilité sans nécessité l'ajout d'agent antioxydant ou de conservateur et est de qualité cosmétique. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lumière de la description explicative, qui va suivre, faite en référence aux exemples ci-après selon l'invention, donnés simplement à titre d'illustration et qui ne sauraient donc en aucune façon limiter la portée de l'invention. Dans les exemples, tous les pourcentages sont donnés en poids, la température est en degré Celsius, la pression est la pression atmosphérique, sauf indications contraires. DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 montre les résultats de l'essai de croissance cellulaire décrit à l'exemple 3, a réalisé à l'aide du test XTT du commerce dénommé "Cell proliferation kit II" de chez BOEHRINGER, montrant la cinétique de croissance cellulaire respectivement pour le témoin sans traitement ; pour l'extrait de sarment de vigne 13 seul ; pour le produit "hydroine" (RONACARE de Merck) ; et pour une combinaison de l'extrait 13 et de l'hydroine, réalisée à partir des mesures de croissance cellulaire à 6 heures, 9 heures, 15 heures et 18 heures, répertoriées en abscisses, et le nombre de cellules étant répertorié en ordonnées en terme de pourcentage de cellules par référence au nombre de cellules à 6 heures, considéré comme 100 Io de cellules. La figure 2 est une courbe dérivée de la figure 1, qui montre pour le temps à 18 heures de traitement des cellules, sous forme de bâtons, le nombre de cellules en pourcentage respectivement pour le contrôle sans traitement ; l'extrait 13 ; le produit "hydroine" (RONACARE de Merck) ; et enfin l'association selon l'invention combinant l'extrait 13 et le produit hydroine, montrant l'effet de synergie de cette association. La figure 3 représente les résultats du test de protection antiradicalaire réalisé à l'exemple 4, en terme de pourcentage de protection donnée en ordonnées par rapport aux résultats sous forme de bâtonnets obtenus respectivement pour l'extrait 13 ; le produit "hydroine" (RONACARE de Merck) ; et l'association de ces deux ingrédients actifs, répertoriés en abscisses, montrant la supériorité inattendue de protection de l'association vis-à-vis de chaque produit pris individuellement. EXEMPLES DE L'INVENTION EXEMPLE 1 Procédé de préparation d'un extrait de sarment de vigne selon l'invention dit 13 La procédure d'extraction comprend selon l'invention principalement les étapes suivantes : a) récolte de 1 kg de sarments de vigne de cépage Sauvignon sur un vignoble situé au Sud-Est de Bordeaux, au mois de mars-avril; b) on réalise le séchage des sarments de vigne recueillis à l'air, dans un local sec, pendant une durée minimale de 4 mois, ayant un taux d'humidité inférieur à 5% en poids ; c) pour réaliser l'extraction, on réalise un broyage des sarments de vigne séchés jusqu'à une granulométrie moyenne inférieure à 4 mm. On réalise au moins une étape d'extraction avec un solvant organique polaire, ici l'acétone, à la proportion en poids respective sarments broyés/solvant d'au moins 1/10, pendant une durée d'au moins 20 heures, à la température ambiante ou de l'ordre de 30 C; on procède à une filtration pour éliminer le résidu solide. On évapore l'acétone de la solution d'acétone contenant l'extrait solubilisé, pour obtenir un premier extrait brut sensiblement sec que l'on re-solubilise dans un mélange éthanol/eau dans une proportion 50/50 v/v, à raison de 225 ml environ pour cet extrait brut ayant une masse de l'ordre de 30g. La solution eau/éthanol contenant l'extrait solubilisé est maintenue à la température ambiante ou à une température comprise entre 25 C et 30 C sous agitation pendant une heure, et les surnageants sont séparés par filtration. 1.0 2896990 Il On obtient un extrait purifié à l'état solide, soit par élimination complète de l'éthanol par évaporation, soit après élimination partielle de l'éthanol par évaporation, en provoquant ainsi la précipitation de l'extrait purifié que l'on sèche de la manière habituelle en obtenant ainsi un extrait 5 purifié sous la forme d'une poudre. d) on effectue ensuite une nouvelle purification de l'extrait purifié si dessus en re-solubilisant la poudre obtenue dans un mélange acétone/eau dans une proportion relative 80/20, (v/v). On ajoute de l'hexane jusqu'à obtenir une solution biphasique, la 10 phase organique étant constituée essentiellement par l'hexane et la phase aqueuse comprenant essentiellement le mélange acétone/eau. On effectue ainsi une extraction sous forte agitation à la température ambiante pendant quelques minutes, par exemple environ 10mn. On laisse reposer pour avoir une séparation des phases par 15 décantation. On récupère la phase aqueuse contenant l'extrait de sarment purifié recherché. e) on réalise une évaporation des solvants de manière à obtenir un premier extrait de sarment purifié recherché qui peut être utilisé tel quel 20 dénommé produit Il de l'invention. f) on réalise avantageusement une purification sur colonne de silice, réalisant la fixation des substances actives recherchées, principalement de substances polyphénoliques, et notamment les oligomères du resvératrol. On utilise dans cet exemple, comme colonne de silice, une colonne 25 remplie avec de la silice de type 60 de Merck. On procède ensuite à une élution sélective des substances polyphénoliques fixées sur la silice à l'aide d'un solvant d'élution comprenant un mélange d'acétate d'éthyl/hexane en proportion relative 80/20, v/v, à raison de 1 litre de solvant par gramme d'extrait sec introduit dans la colonne ; g) on élimine le solvant d'élution, notamment par évaporation, en obtenant ainsi une poudre de couleur beige, qui constitue un deuxième extrait final purifié de sarments de vigne selon l'invention, dit 12 ; h) avantageusement, cette poudre finale 12 peut être re-solubilisée dans un mélange alcool/eau, ici butylène glycol/eau, à une proportion de 80/20 (v/v) pour faciliter son emploi dans une composition, notamment cosmétique. Une analyse de cette poudre re-solubilisée dite produit ou extrait 13 selon l'invention, montre qu'elle contient environ 68 % d'oligomères de 10 resvératrol, dont environ 24 % en viniférine. EXEMPLE 2 Composition selon l'invention On prépare une composition comprenant 50 % en poids d'extrait 13 15 obtenu à l'exemple 1 contenant environ 68 % d'oligomères du resvératrol, et environ 50 % de composants de type ectoine obtenus dans le commerce, à savoir le produit RONACARE hydroine de la société MERCK. Cette composition peut être diluée à diverses proportions afin de réaliser les essais, objets des exemples suivants. 20 EXEMPLE 3 Essais de croissance cellulaire A - Modèle de croissance cellulaire La composition de l'exemple 2 va être testée pour déterminer son 25 influence sur la croissance cellulaire à l'aide du test XTT disponible dans le commerce dénommé "Cell proliferation kit II" de chez BOEHRINGER. Selon ce modèle, le sel de Tétrazolium est transformé en Formazan, qui est un composé orange détecté à 450 manomètres par un spectrafluoromètre, par exemple disponible dans le commerce sous la marque TECAN, par les déshydrogénases localisées dans les chaînes respiratoires mitochondriales. Ainsi, seules les cellules vivantes sont capables de former le Formazan. La réaction est la suivante Déshydrogénase mitochondriale + e- Sel de tetrazolium (--,> Formazan Les cellules sont traitées durant une période de 24 heures avec la composition selon l'invention de l'exemple 2, mais diluée à une concentration de 1,56 pg/ml pour chacun des deux ingrédients actifs (soit 1,56 pg/ml de la composition de l'exemple 2 et 1,56 pg/ml de RONACARE de Merck, soit à titre comparatif avec une solution de composition de l'exemple 2 ou du produit RONACARE hydroine seule, la concentration de 3,52 pg/ml de manière à avoir la même concentration totale. On a réalisé des mesures avec le test XTT toutes les trois heures afin de suivre une cinétique de croissance cellulaire. Il est à noter que le premier temps pris en considération, à savoir 6 heures après le début de l'essai, est considéré comme 100 % de cellules. Il n'a pas été possible de prendre TO ou T3, car les écarts type étaient trop importants, ceci étant probablement dû à la perturbation liée aux changements de milieu. B - Protocole de traitement Jour 30 Au jour 30, on réalise l'ensemencement des kératinocytes humains transformés, immortalisés, de type HaCat bien connus de l'homme de l'art, dans une microplaque de 96 puits à raison de 10 000 cellules par puits. Jour 324 A jour 324, on débute les traitements avec les produits prévus précités à la concentration indiquée, pour suivre la croissance cellulaire. C - Observations des effets du traitement à 3 heures = T3, 6 heures = T6, 9 heures = T9, 15 heures = T15 et 18 heures = T18 A chaque étape de traitement indiqué dans le titre ci-dessus, on réalise l'élimination du milieu de culture (KSFM complémenté de chez Gibco). On traite les cellules avec soit la composition de l'exemple 2 selon l'invention, soit l'extrait 13 seul, soit le produit hydroine commercial RONACARE de Merck. Pour cela, à partir d'une solution mère à 5 % dans le DMSO (diméthylsulfoxite), on réalise au préalable de façon non stérile une dilution respectivement au 1/16 et 1/32 à partir de la solution mère dans le DMSO pour obtenir pour le cas de la présence d'un seul produit, 3,12 mg/ml et dans le cas du mélange pour chacun d'entre eux, 1,56 mg/ml. Puis, on réalise ensuite sous la hotte des dilutions au 1/1000 dans le milieu de culture, afin d'obtenir une concentration finale de respectivement 3,12 pg/ml pour le mélange et 1,56 pg/ml pour chaque ingrédient. Ainsi, pour le test réalisé, les traitements ont été de : - 3,12 pg/ml pour l'extrait 13 de l'exemple 1 ; - 3,12 pg/ml pour le produit hydroine RONACARE de MERCK ; - la composition de l'exemple 2 de l'invention comprenant le mélange 13 de l'exemple 1 à 1,56 pg/ml avec le produit hydroine de RONACARE de MERCK à 1,56 pg/ml. D - Révélation du test Pour révéler le test, on enlève le milieu de culture en retournant la microplaque. On rince les cellules une fois : pour 200 pL/puits, le rinçage des cellules est réalisé avec du PBS à 37 C. On ajoute 100 pL/puits de solutions XTT à 0,2 mg/ml (dilution à 1/5 de la solution mère à 1 mg/ml), préparée extemporanément en milieu KSFM complémenté. On prépare un blanc sans cellule. On enveloppe la microplaque dans du papier aluminium et on incube 3 heures à 37 C dans une étuve avec 5 % de CO2. A la fin de l'incubation de 3 heures, on réalise la lecture des densités optiques (DO) au spectrophotomètre disponible dans le commerce Tecan, à 450 nm. L'expression des résultats obtenu est obtenue ci-après : E - Expression des résultats On considère le temps de traitement après 6 heures = T6, comme 100 fo de cellules dans les puits. Le pourcentage de viabilité est donné par la formule suivante : % de viabilité = (DO x 100) / (DO Témoin-100) RESULTATS Les résultats sont exprimés au tableau I ci-après : Tableau 1 Temps de % viabilité % viabilité % viabilité Io viabilité traitement sans avec 13 de avec hydroine avec la com- à 324 traitement l'exemple 1 RONACARE position de l'invention de l'exemple 2 6 heures 100 100 100 100 9 heures 106 108 108 113 15 heures 110 112 111 127 18 heures 126 130 133 142 Les résultats obtenus sont donnés sous forme de courbe à la figure 1. On observe à partir de ces résultats que les cellules traités par la composition selon l'invention de l'exemple 2 comprenant une association du produit 13 de l'invention contenant une majorité d'oligomères du resvératrol, avec un produit de type hydroine, on obtient à une croissance plus soutenue par rapport aux cellules non traitées, ou bien uniquement traitées par le produit 13 de l'exemple 1, ou le produit de type hydroine RONACARE de Merck. Il faut toutefois noter que le produit 13 de l'exemple 1 et le produit type hydroine présentent individuellement une activité faible. Par ailleurs, grâce à la composition selon l'invention, la dynamique de croissance cellulaire est bien meilleure, le point d'arrivée à 18 heures étant le même. On a représenté à la figure 2, pour le temps de traitement de 18 heures, la comparaison des résultats, qui montre bien une synergie d'action de l'association selon l'invention, tout à fait inattendue pour un homme de l'art. 16 EXEMPLE 4 Test de protection asti-radicalaire Modèle : Test 3D (AES laboratoire) Ce test permet la mise en évidence d'effet protecteur de I' ADN 5 par une molécule, vis à vis des radicaux hydroxyles générés par l'eau oxygénée. Pour caractériser une molécule ou un mélange présentant des propriétés anti-oxydantes ou anti-radicalaires, et donc protéger une cellule humaine des dommages oxydatifs dus aux espèces oxygénées 10 réactives (EOR), 3 critères, établis par Barry Halliwell doivent être pris en compte : - la molécule doit faire la preuve qu'elle est active dans la cellule, un test purement chimique le laissera supposer mais ne le démontrera pas ; 15 - la molécule doit être efficace vis-à-vis d'un oxydant biologique, c'est-à-dire un oxydant présent dans les cellules. Certains antioxydants ont une activité protectrice spécifique contre certains oxydants ; - les concentrations d'oxydant utilisées doivent être compatibles 20 avec celles utilisables in vivo. Ces remarques de Barry Halliwell, spécialiste des oxydants, sont extraites de l'article paru en 1995 dans la revue Biochemical Pharmacology (volume 49, 1341-1348) intitulé " Antioxidant characterization - Methodology and Mechanism ". 25 Le TEST 3D permet donc la mise en évidence d'effet protecteur de l'ADN par une molécule, vis-à-vis des radicaux hydroxyles générés par l'eau oxygénée en présence de FeCl2. De plus, le TEST 3D sur cellules répond parfaitement aux critères de Barry Halliwell. 30 Principe : S.F.R.I. et l'équipe de Toxico-Résistance, I.P.B.S. CNRS de Toulouse, ont développé un système de détection de dommages ( TEST 3D) sur de l'ADN capté sur microplaque (Analytical 35 Biochemistry, 1995, 232, 37-42). L'ADN est adsorbé sur des puits sensibilisés, puis incubé avec des agents oxydants (eau oxygénée + fer)). Les dommages engendrés sont reconnus puis réparés par les complexes protéiques spécifiques présents dans les extraits cellulaires purifiés d'origine humaine. La réparation des lésions implique une phase d'excision des lésions puis une resynthèse du fragment d'ADN ou des bases excisées. Au cours de l'étape de synthèse réparatrice, des nucléotides modifiés (dUTP couplé à une biotine) sont incorporés dans l'ADN. Ces nucléotides biotinylés sont ensuite reconnus par une molécule d'avidine couplée à la peroxydase . Un substrat chimiluminescent de la peroxydase est ensuite ajouté et le signal émis est mesuré par un luminomètre (spectrafluorplus, Tecan). L'intensité du signal mesuré, désigné ci-après RLU, est fonction du nombre de lésions réparées sur l'ADN. Un effet dose est observé dans la limite de 1 à 15 lésions pour 6 kilobases et ce, pour la plupart des lésions. Ce système est susceptible de réparer tous les types de lésions puisque les différentes voies de la réparation des lésions de l'ADN (NER et BER) sont présentes et actives dans les extraits cellulaires préparés et utilisés pour cette étude. Les dommages oxydatifs sont donc reconnus dans ce système. MATERIEL ET METHODES 1. Matériel Les réactifs utilisés ont été décrits dans l'article Analytical Biochemistry, 1995, 232, 37-42. Le signal chimiluminescent est détecté à l'aide d'un luminomètre spectrafluorplus (Tecan).. 30 2. Méthodes TEST 3D in vitro 2.1 Dilutions des échantillons à tester 35 Les échantillons d'extrait de sarment 13 et d'hydroine sont mis en solution dans du méthanol à la concentration stock de 50 mg/mi.25 Lesconcentrations étudiées sont préparées par dilutions successives à partir de la solution stock dans de l'eau ultrapure. Toutes les dilutions sont préparées 2 fois plus concentrées, afin d'obtenir les concentrations voulues après addition d'un volume d'une solution oxydante d'eau oxygénée + FeCl2. Afin de vérifier la spécificité de la diminution du signal de réparation, les mêmes dilutions (1X) ont été incubées dans les mêmes conditions sur de l'ADN lésé par eau oxygénée + FeCl2. Une dilution ne présentera un effet protecteur que si l'on note un abaissement du signal de réparation en présence d'oxydant, et une absence de modification significative du signal sur l'ADN préalablement lésé. Une inhibition du signal de réparation sur l'ADN lésé, peut, par exemple, être expliquée par une interaction directe de l'échantillon avec l'ADN ce qui aurait pour effet de bloquer l'accès des lésions aux complexes protéiques de réparation. 2.2 Adsorption de l'ADN cible dans les puits de microplaque De l'ADN plasmidique (pBS) ultra purifié (forme super enroulée majoritaire) est mis en contact avec les puits sensibilisés pendant 30 minutes à 30 C sous agitation légère. Dans ces conditions, l'adsorption de l'ADN est quantitative. Un contrôle positif de réparation consistant en un ADN plasmidique pré-endommagé avec H202 + FeCl2 est ajouté. 25 2.3 Recherche d'un effet protecteur des échantillons vis-à-vis d'espèces oxygénées réactives Le radical hydroxyle OH est produit par réaction de Fenton (eau oxygénée + FeCl2). Réaction de Fenton : Réalisée à partir de l'addition d'un mélange H202 + FeCl2 H202 + Fe2+ F OH-+ OH 30 35 Ces radicaux, puissants électrophiles, possèdent une durée de vie très courte (de l'ordre de 10-9 seconde). Ils réagissent donc très rapidement avec les bases de l'ADN et produisent divers dommages tels que des modifications ou des pertes de bases. Ces lésions très génotoxiques sont reconnues par le système de réparation. L'eau oxygénée est préparée à 4mM dans de l'eau ultra pure (qualité MilliQ de Millipore). Le FeCl2 est préparé à 2pM dans de l'eau ultra pure. Les deux solutions sont diluées volume à volume extemporanément. Cette solution est mélangée à volume égal extemporanément avec les différentes dilutions des échantillons à tester. 50pl du mélange sont ajoutés dans les puits contenant l'ADN plasmidique adsorbé. L'ensemble est ensuite incubé 30 minutes à 30 C sous agitation douce. Ensuite, une étape de rinçage est effectuée afin de ne conserver que l'ADN plus ou moins lésé par l'oxydant. Puis, l'étape de réparation des lésions est réalisée par les complexes spécifiques de réparation. Au cours de la phase de resynthèse du brin d'ADN excisé, un nucléotide marqué à la biotine est incorporé dans l'ADN (incubation 3 heures à 30 C sans agitation). Ensuite, une étape de rinçage est effectuée afin d'éliminer la biotine non incorporée dans l'ADN. Vient ensuite une étape de reconnaissance de la biotine par une molécule d'avidine couplée à une molécule de peroxydase (15 minutes 25 à 30 C avec agitation douce). Puis, une étape de rinçage est de nouveau effectuée afin d'éliminer l'avidine couplée à une molécule de peroxydase non fixées sur la biotine. Et enfin, une étape de révélation de la réaction de réparation 30 est réalisée par addition d'un substrat chimiluminescent de la peroxydase (5 minutes à 30 C sous agitation douce) puis lecture de luminescence. 21 INTERPRETATION DES RESULTATS Pour une meilleure visualisation des résultats, ceux-ci sont exprimés en pourcentage de protection ou pourcentage d'inhibition de la formation de dommages oxydatifs sur l'ADN. La valeur 0% correspond au signal de la réparation de l'ADN lésé par l'oxydant seul. Le pourcentage de protection en présence de EOR est calculé comme la baisse relative de l'effet lésionnel dû aux radicaux OH ou 10 102, soit : [RLU oxydant seul] - [RLU (oxydant + échantillon)] X 100 [RLU oxydant seul] 15 Une inhibition non spécifique (en absence de EOR) du signal de réparation peut être parfois observée. Ceci peut être dû à une interaction directe du composé avec l'ADN (désorption de l'ADN du puits, association non spécifique avec l'ADN qui va masquer les lésions 20 aux protéines de réparation...). Un contrôle consistant à incuber les agents testés avec de l'ADN préalablement lésé est donc ajouté. Une diminution du signal dans cette condition reflète une inhibition non spécifique du composé, indépendante de ses possibles propriétés antiradicalaires. 25 Une inhibition de la réparation en présence de EOR peut être la conséquence : - d'une réelle protection -d'une diminution de l'efficacité de la réparation d'un ADN endommagé dû à une interaction directe de la molécule à tester avec 30 l'ADN ou la microplaque traitée - de la survenue simultanée de ces 2 phénomènes. L'inhibition non spécifique est donc évaluée. Celle-ci est calculée à partir des résultats obtenus sur les échantillons incubés sur de l'ADN préalablement lésé. L'inhibition spécifique ou protection spécifique est égale à la différence entre l'inhibition en présence de EOR et l'inhibition non spécifique. Elle est le reflet de l'activité anti-radicalaire due à la molécule seulement. TABLEAU II Test de protection anti-radicalaire Echantillons % protection Témoin solvant 13 43 Hydroine RONACARE 47 13 + hydroine RONACARE 62 (invention) Les échantillons d'extrait de sarment 13 et d'hydroine présentent une activité protectrice vis à vis des radicaux libres. Lors du traitement avec la composition de l'invention, on augmente d'environ 40% l'efficacité protectrice. Il existe donc bien une synergie entre les deux molécules. Les doses recommandées sont de 0.10/0 à 10% du mélange 1/1 extrait de sarment / composant hydroine. Comme il résulte du tableau II et de la figure 3 annexée, il apparaît que chaque échantillon de produit respectivement 13 et de produit hydroine présente une activité protectrice vis-à-vis des radicaux libres. Par contre, grâce à la composition selon l'invention combinant le produit 13 et le produit hydroine, on obtient une augmentation d'environ 40 Io de l'efficacité protectrice démontrant un effet de synergie entre les deux molécules tout à fait inattendu pour un homme de l'art. On donnera ci-après divers exemples de formulation cosmétique de la composition selon l'invention, dont la formulation avec les différents ingrédients est réalisée d'une manière classique par l'homme de l'art. EXEMPLE 5 Composition cosmétique sous forme de crème selon l'invention Steareth-21 (Brij 721) 2,5 Glyceryl stearate (Tegin) 1,1 Alcool stéarylique 5 Tricaprat / caprilate glycérol 11,5 Butylene glycol 3 Glycérine 2 Conservateur 0,5 Concentré de parfum 0,5 Eau 62,4 Composition de l'exemple 2 5 Methoxycinnamate d'octyle 7,5 EXEMPLE 6 Composition cosmétique sous forme de gel Glycol 3 Polymère d'AMPS (Sepigel 305) 3 Huile de ricin hydrogénée (Crémophor CO-60) 2 Polyéthylène glycol 1,5 Conservateur 0,5 Concentré de parfum 0,3 Eau 85,7 Composition de l'exemple 2 3 Benzophénone 4 1 0/0 EXEMPLE 7 Composition cosmétique sous forme de lotion Butylène glycol 3 0/0 EDTA 0, 1 Solubilisant 1 Concentré de parfum 0,3 Alcool 5 Eau 80,47 Composition de l'exemple 2 10 Benzophénone 4 0,13 15
L'invention concerne une composition protectrice et régénérante.Cette composition est caractérisée en ce qu'elle comprend une association d'un premier ingrédient cosmétiquement actif comprenant un extrait de sarment séché de vigne et d'un deuxième ingrédient cosmétique actif de type ectoine.Cette composition permet de réaliser un soin cosmétique anti-vieillissement et une revitalisation de la peau.
1. Composition, caractérisée en ce qu'elle comprend une association d'un premier ingrédient cosmétiquement actif comprenant un extrait de sarment séché de vigne et d'un deuxième ingrédient cosmétique actif de type ectoine. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le composant de type ectoine est un acide (S)-1,4,5,6-tetrahydro-4pyrimidine carboxylique, substitué ou non par au moins un radical alkyle inférieur en C1-C6, notamment en position 2, et/ou par au moins un groupe hydroxy ou methoxy, notamment en position 5, ainsi que ses sels et esters cosmétiquement acceptables. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le deuxième ingrédient est choisi parmi l'ectoine et l'hydroxyectoine ainsi que 15 leurs sels ou esters cosmétiquement acceptables. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce ledit deuxième ingrédient est un mélange en proportions sensiblement égales en poids d'ectoine et d'hydroxyectoine. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce 20 qu'elle comprend de 0,1 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 % à 10 % en poids, dudit premier ingrédient, et de 0,1 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 % à 10 % en poids, dudit deuxième ingrédient, le total de ces deux ingrédients étant toutefois avantageusement inférieur ou égal à 20 % en poids, de préférence inférieur à 10% en poids. 25 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la proportion respective en poids entre ledit premier ingrédient et ledit deuxième ingrédient est comprise entre 1/10 et 10/1, en particulier elle est d'environ 1/1. 25 7. Composition cosmétique à application topique sur la peau, caractérisée en ce qu'elle comprend une composition telle que revendiquée à l'une quelconque des précédentes, associée à un excipient cosmétiquement acceptable. 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un autre ingrédient cosmétiquement actif, en particulier un autre ingrédient cosmétiquement actif ayant une activité anti-vieillissement, en particulier pour prévenir, corriger ou ralentir les effets du vieillissement de la peau; par exemple la vitamine A, vitamine E, vitamine C; ou réalisant un soin de revitalisation de la peau, par exemple un madécassoside; ou un ingrédient cosmétiquement actif, ayant un effet hydratant, par exemple un ecdystéroïde ou un extrait de plante en contenant, tel qu'un extrait de Ajuga turkestanica; ou un ingrédient cosmétiquement actif de protection contre les rayonnements actiniques, par exemple un filtre solaire physique ou chimique cosmétiquement acceptable, par exemple un méthoxycinnamate. 9. Procédé de soin cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend l'application topique, sur la peau d'une personne voulant réaliser un soin cosmétique, d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 6, ou d'une composition cosmétique telle que définie à la 7 ou 8. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un soin cosmétique choisi parmi le groupe consistant d'un soin antivieillissement, en particulier pour prévenir, corriger ou ralentir les effets du vieillissement de la peau; et d'un soin de revitalisation de la peau.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/49,A61K 8/97,A61Q 19/08
FR2900980
A1
NACELLE POUR TURBOREACTEUR DOUBLE FLUX A GRAND TAUX DE DILUTION
20,071,116
La présente invention se rapporte à une comprenant un canal intérieur d'écoulement d'un flux secondaire généré par le turboréacteur et présentant une structure externe équipée d'un dispositif d'inversion de poussée. Un avion est mu par plusieurs turboréacteurs logés chacun dans une nacelle abritant également un ensemble de dispositifs d'actionnement annexes liés à son fonctionnement et assurant diverses fonctions lorsque le turboréacteur est en fonctionnement ou à l'arrêt. Ces dispositifs d'actionnement annexes comprennent notamment un système mécanique d'actionnement d'inverseurs de poussée. Une nacelle présente généralement une structure tubulaire comprenant une entrée d'air en amont du turboréacteur, une section médiane destinée à entourer une soufflante du turboréacteur, une section aval abritant des moyens d'inversion de poussée et destinée à entourer la chambre de combustion du turboréacteur, et est généralement terminée par une tuyère d'éjection dont la sortie est située en aval du turboréacteur. Les nacelles modernes sont destinés à abriter un turboréacteur double flux apte à générer par l'intermédiaire des pâles de la soufflante en rotation un flux d'air chaud (également appelé flux primaire) issu de la chambre de combustion du turboréacteur, et un flux d'air froid (flux secondaire) qui circule à l'extérieur du turboréacteur à travers un passage annulaire, également appelé veine, formé entre un carénage du turboréacteur et une paroi interne de la nacelle. Les deux flux d'air sont éjectés du turboréacteur par l'arrière de la nacelle. Le rôle d'un inverseur de poussée est, lors de l'atterrissage d'un avion, d'améliorer la capacité de freinage de celui-ci en redirigeant vers l'avant au moins une partie de la poussée générée par le turboréacteur. Dans cette phase, l'inverseur obstrue la veine du flux froid et dirige ce dernier vers l'avant de la nacelle, générant de ce fait une contrepoussée qui vient s'ajouter au freinage des roues de l'avion. Les moyens mis en oeuvre pour réaliser cette réorientation du flux froid varient suivant le type d'inverseur. Cependant, dans tous les cas, la structure d'un inverseur comprend des capots mobiles déplaçables entre, d'une part, une position déployée dans laquelle ils ouvrent dans la nacelle un passage destiné au flux dévié, et d'autre part, une position d'escamotage dans laquelle ils ferment ce passage. Ces capots peuvent remplir une fonction de déviation ou simplement d'activation d'autres moyens de déviation. Dans le cas d'un inverseur à grilles, également connu sous le nom d'inverseur à cascade, la réorientation du flux d'air est effectuée par des grilles de déviation, le capot n'ayant qu'une simple fonction de coulissage visant à découvrir ou recouvrir ces grilles. Des portes de blocage complémentaires, activées par le coulissement du capotage, permettent généralement une fermeture de la veine en aval des grilles de manière à optimiser la réorientation du flux froid. Il est possible d'éviter la mise en place de portes de blocage en adaptant la forme de la veine de manière à ce que celle-ci présente une forme en S, c'est-à-dire que le carénage du moteur présente une bosse qu'épouse la paroi intérieure de la nacelle formée par le capotage à cet endroit. La hauteur de la bosse est calculée de manière à ce que le capotage de l'inverseur vienne fermer de lui-même la veine lorsqu'il coulisse en position d'ouverture de l'inverseur. Dans ce cas, l'inverseur à grilles est appelé inverseur à grille à blocage naturel, le capotage coulissant venant bloquer naturellement la veine du flux froid grâce à sa forme et à la forme de ladite veine. Un tel type d'inverseur est décrit dans les documents FR 2 132 380 20 et US 4 232 516 par exemple. Les ensembles propulsifs modernes s'orientent vers la mise en oeuvre de turboréacteurs double flux à grand taux de dilution, c'est-à-dire générant un débit de flux d'air froid très supérieur au débit de flux d'air chaud. Typiquement le débit du flux froid peut être jusqu'à dix fois supérieur au débit 25 du flux chaud. De ce fait, une nacelle associée à un tel turboréacteur présente un canal de soufflante et une veine de flux froid de grande taille adaptée à un tel débit. Une des conséquences directes est donc un accroissement de la taille de la nacelle et de la masse de l'ensemble propulsif. L'association entre un turboréacteur à grand taux de dilution et un 30 système d'inverseur à grille à blocage naturel amplifie ce phénomène en demandant la présence d'une bosse plus importante dans la veine, augmentant alors dans un rapport similaire la taille du creux correspondant dans le capotage de la nacelle avec répercussion sur la paroi externe de la nacelle, l'espacement entre la paroi interne et la paroi externe devant être plus 35 important pour tenir compte de ce creux plus profond. Ceci résulte en un diamètre total plus important de la nacelle, diamètre pouvant devenir problématique en raison de la tendance des avionneurs à équiper les avions de trains d'atterrissage plus courts, ces avions présentant une hauteur sous aile plus petite. La présente invention vise à pallier les inconvénients précédemment évoqués et consiste pour cela en une nacelle pour turboréacteur double flux à grand taux de dilution comprenant un canal intérieur d'écoulement d'un flux secondaire généré par le turboréacteur et présentant une structure externe équipée d'un dispositif d'inversion de poussée apte à passer alternativement d'une position de fermeture dans laquelle il permet la circulation du flux secondaire à l'intérieur du canal intérieur en jet direct à une position d'ouverture dans laquelle il découvre une ouverture dans la structure externe de manière à permettre une réorientation du flux secondaire selon un jet dévié par l'activation de moyens d'inversion de poussée, caractérisée en ce que, en position d'ouverture, le dispositif d'inversion de poussée bloque partiellement le canal intérieur de manière à ménager dans celui-ci une section de fuite permettant la circulation d'un débit de fuite contrôlé. Ainsi, en prévoyant une section de fuite lorsque l'inverseur de poussée est en position d'ouverture, seule une fraction du flux secondaire est inversée, ce qui permet de réduire la taille et la masse des moyens d'inversion de poussée et plus généralement de l'ensemble de la nacelle. En effet, comme exposée précédemment, une des caractéristiques des nacelles pour turboréacteur double flux à grand taux de dilution est de présenter des dimensions importantes, ce qui génère une traînée de captation élevée. Cette traînée de captation tend naturellement à freiner l'avion. Malgré ce phénomène naturel de freinage, il est néanmoins nécessaire de produire une aide au freinage par l'intermédiaire d'un système d'inversion de poussée. Toutefois, l'inversion de poussée n'a plus à être optimisée pour freiner seule l'avion et peut tenir compte de la traînée de captation importante. De ce fait, il n'est plus nécessaire d'inverser la quasi-totalité du flux secondaire, et la mise en place d'une section de fuite permet de conserver une partie du flux secondaire s'échappant en jet direct tandis que seule la fraction restante est inversée pour produire la contre-poussée nécessaire. La section de fuite ainsi mise en place est contrôlée, c'est-à-dire possède une section déterminée calculée de manière à permettre l'inversion d'une fraction du flux secondaire suffisante pour assurer le freinage de l'avion. La quantité d'air à inverser étant réduite, il est possible de réduire les dimensions des moyens d'inversion de poussée, telles que des grilles de déviation dans le cas d'inverseurs de poussée à grilles. Par ailleurs, l'espace nécessaire pour loger les moyens d'inversion de poussée lorsque l'inverseur de poussée est en position de fermeture, peut également être réduit, ce qui permet des réductions substantielles des dimensions générales de la nacelle. De manière préférentielle, la nacelle présente, lorsque l'inverseur de poussée est en position d'ouverture, une section d'inversion en un jet dévié et une section de fuite à travers le canal intérieur, dont la somme est sensiblement égale à une section d'évacuation en jet direct du flux secondaire lorsque l'inverseur de poussée est en position de fermeture. Ainsi, la section totale dédiée au passage du flux secondaire reste sensiblement constante en phase d'inversion de poussée et en jet direct, évitant toute augmentation ou diminution de pression du flux secondaire dans le canal intérieur. Préférentiellement, la section d'inversion est obtenu par déplacement d'un capot mobile présentant une épaisseur réduite et apte à assurer, en position de fermeture, la continuité aérodynamique externe et interne de la nacelle. Avantageusement, la nacelle est destinée à recevoir un turboréacteur présentant un taux de dilution proche de dix et en ce que la section de fuite est calculée de manière à ce que l'inverseur de poussée permette, en position d'ouverture, une poussé inversée sensiblement égale à vingt pourcent de la poussée en jet direct lorsque l'inverseur est en position de fermeture. Avantageusement encore, la section de fuite, lorsque l'inverseur de poussée est en position d'ouverture, représente environ trente pourcent de la section d'évacuation en jet direct. De manière préférentielle, l'inverseur de poussée est un inverseur 30 à grilles. Avantageusement, l'inverseur de poussée est un inverseur à grilles à blocage naturel. De manière avantageuse, la section de fuite est obtenue par réduction de la section du canal intérieur lors du déplacement d'un capot mobile équipant le dispositif d'inversion de poussée. 35 Selon une première variante de réalisation, le canal intérieur présente une bosse située en aval du capot mobile en position d'ouverture. Selon une deuxième variante de réalisation, le canal intérieur présente une bosse située sensiblement au niveau d'un bord amont du capot mobile en position d'ouverture. La mise en oeuvre de l'invention sera mieux comprise à la l'aide de 5 la description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une représentation schématique en coupe longitudinale d'une nacelle de turboréacteur double flux à grand taux de dilution selon l'art antérieur équipée d'un inverseur de poussée à grilles à blocage 10 naturel. La figure 2 est une représentation schématique en coupe longitudinale d'une nacelle de turboréacteur double flux à grand taux de dilution selon une première variante de réalisation de l'invention. La figure 3 est une représentation schématique en coupe 15 longitudinale d'une nacelle de turboréacteur double flux à grand taux de dilution selon une deuxième variante de réalisation de l'invention. Avant de décrire en détail un mode de réalisation de l'invention, il est important de préciser que l'invention n'est pas limitée à un type d'inverseur particulier. Bien qu'illustrée par un inverseur à grilles comprenant des capots 20 mobiles coulissant le long de rails de guidage, elle peut également être mise en oeuvre avec des inverseurs de conception différente, notamment à portes. La figure 1 représente une nacelle 1 pour turboréacteur double flux à grand taux de dilution selon l'art antérieur. La nacelle 1 est destinée à constituer un logement tubulaire pour 25 un turboréacteur (non représenté) double flux à grand taux de dilution et sert à canaliser les flux d'air qu'il génère par l'intermédiaire des pâles d'une soufflante (non représentée), à savoir un flux d'air chaud traversant une chambre de combustion (non représentée) du turboréacteur, et un flux d'air froid circulant à l'extérieur du turboréacteur. 30 La nacelle 1 possède une structure comprenant une section avant formant une entrée d'air 4, une section médiane 5 entourant la soufflante du turboréacteur, et une section arrière entourant le turboréacteur et comprenant un système d'inversion de poussée. L'entrée d'air 4 présente une surface interne 4a destinée à 35 canaliser l'air entrant et une surface externe 4b de carénage. La section médiane 5 comprend, d'une part, un carter 5a interne entourant la soufflante du turboréacteur, et d'autre part, une structure externe 5b de carénage du carter prolongeant la surface externe 4b de la section d'entrée d'air 5. Le carter 5a est rattaché à la section d'entrée d'air 4 qu'elle supporte et prolonge sa surface interne 4a. La section arrière comprend une structure externe comprenant un système d'inversion de poussée et une structure interne 8 de carénage du moteur définissant avec la surface externe une veine 9 destinée à la circulation d'un flux froid dans le cas d'une nacelle 1 de turboréacteur double flux tel qu'ici représentée. Le système d'inversion de poussée comprend un capot mobile 10 en translation apte à passer alternativement, d'une part, d'une position de fermeture dans laquelle il abrite des grilles de déviation 11 et assure la continuité structurelle de la section médiane 5 permettant ainsi l'évacuation du flux froid 3 à travers la veine 9 en jet direct 3a, et d'autre part, à une position d'ouverture dans laquelle il découvre les grilles de déviation 11, ouvrant alors un passage dans la nacelle 1, et bloque la veine 9 en aval des grilles de déviation 11 permettant ainsi la réorientation du flux froid selon un jet inversé 3b. Plus précisément, le système d'inversion à grilles ici présenté est un système d'inversion à grilles à blocage naturel. Cela signifie que le capot mobile 10 bloque naturellement la veine 9 en position d'ouverture sans nécessiter la présence de portes de blocage complémentaires. Pour ce faire, la structure interne 8 de la section arrière présente en aval des grilles de déviation 11, une bosse 12 suffisamment importante pour atteindre sensiblement le niveau du carter 5a de la nacelle 1. Ainsi le diamètre intérieur DM1 de la nacelle 1 en sortie du carter 5a de la section médiane 5 est sensiblement égal au diamètre DF1 de la structure interne 8 au niveau de la bosse 12. En complément de cet aménagement, le capot mobile 10 présente, d'une part, une paroi externe 13 apte à assurer la continuité structurelle externe de la nacelle 1 avec la structure externe 5b de carénage du carter 5a, et d'autre part, une paroi interne 14 apte à assurer la continuité structurelle interne de la nacelle 1 avec le carter 5a, la paroi interne 14 suivant sensiblement la courbure de la structure interne 8 de manière à ce que la veine 9 conserve une section sensiblement constante et présente par conséquent un creux correspondant à la bosse 12. Par ailleurs, la paroi interne 14 et la paroi externe 13 se rejoignent en aval du capot mobile 10 pour former une tuyère d'éjection apte à assurer l'éjection du flux froid selon un angle souhaité. Ainsi, en position d'ouverture, le capot mobile 10 vient totalement obturer la veine 9, la bosse 12 amenant la structure interne 8 en quasi contact avec une partie amont dudit capot mobile 10 au jeu fonctionnel de manoeuvre près. La nécessité de loger le creux de la paroi interne 14 du capot mobile tout en assurant l'aérodynamisme de la nacelle demande une épaisseur plus importante entre les structures externes et les structures internes. Par ailleurs, la totalité du flux froid étant bloqué lorsque le capot mobile 10 est en position d'ouverture, la nacelle présente une section de déviation du flux froid importante de manière à pouvoir dévier une grande partie de ce flux froid. Ceci nécessite la présence de grilles de déviation 11 plus grandes, ce qui entraîne une longueur d'ouverture du capot mobile 10 plus importante ainsi qu'une épaisseur et un volume intérieur correspondant pour pouvoir loger les grilles de déviation 11 lorsque le capot mobile 10 est en position de fermeture. Cet encombrement plus important se traduit également par une masse plus importante et une difficulté de loger une telle nacelle pour turboréacteur à grand taux de dilution sous une aile d'avion. L'invention objet de la présente demande vise à apporter une solution à cet encombrement et augmentation de masse. Le principe de l'invention repose sur le fait que les nacelles destinées aux turboréacteurs à grand taux de dilution possèdent, en raison de leurs dimensions, une résistance naturelle plus importante qui tend à freiner l'avion. Cette résistance est appelée traînée de captation. De ce fait, il n'est plus nécessaire d'optimiser l'inversion de poussée en renvoyant vers l'avant de la nacelle le maximum du flux d'air froid. La solution apportée par l'invention réside dans le fait, lors d'une phase d'inversion de poussée, de conserver une partie du flux froid s'échappant en jet direct permettant ainsi une réduction de la taille des moyens d'inversion, cette section de fuite du flux secondaire étant contrôlée et déterminée de manière à assurer l'inversion nécessaire et suffisante. Les figures 2 et 3 présentent deux modes de réalisation de l'invention. La figure 2 présente une première solution consistant à conserver la bosse 12 d'une nacelle 1 selon l'art antérieur mais avec une longueur plus faible des grilles de déviation et une réduction correspondante de la longueur d'ouverture du capot mobile 10. Ainsi une nacelle 100 diffère de la nacelle 1 uniquement par le fait qu'elle comprend des grilles de déviation 111 présentant une longueur inférieure aux grilles de déviation 11 de la nacelle 1. Le diamètre DF1 de la structure interne 8 au niveau de la bosse 12 est toujours sensiblement égal au diamètre intérieur DM1 du carter 5a en sortie de la section médiane 5. La longueur réduite des grilles de déviation 111 permet un déplacement moins important du capot mobile 10 lors de l'ouverture du système d'inversion de poussée. De ce fait, la partie amont du capot mobile 10 ne vient plus en quasi contact avec la bosse 12 mais s'arrête en amont de ladite bosse 12 ménageant de ce fait une section de fuite S2 dans la veine 9 entre le capot mobile 10 et la structure interne 8. Par ailleurs, les grilles de déviation 111 étant moins difficiles à loger à l'intérieur du capot mobile 10 en position de fermeture, l'épaisseur totale du capot mobile 10 en amont de celui-ci peut être réduite par rapport à l'art antérieur. Ceci permet en conséquence de réduire l'épaisseur E' générale de la nacelle, à savoir la distance entre le carter 5a et la structure externe 5b de la section médiane 5, cette diminution d'épaisseur E' se répercutant naturellement sur la section d'entrée d'air 4 et résulte en une diminution globale du diamètre DN2 hors tout de la nacelle 111 par rapport au diamètre DN1 de la nacelle 1 possédant une épaisseur E. Par ailleurs, la longueur d'ouverture réduite du capot mobile 10 permet une diminution de la longueur de rails de guidage (non visibles) dudit capot mobile 10, installés en partie haute et basse de la structure de l'inverseur de poussée. Cela entraîne une réduction du carénage desdits rails de guidage qui permet également de réduire les dimensions générales du capot mobile 10, et par voie de conséquence, de minimiser les accidents de profil aérodynamiques, gagnant ainsi en efficacité. Les rails de guidage étant plus courts que sur un système d'inversion de poussée selon l'art antérieur, ceux-ci peuvent être remontés au maximum du côté de l'extrados du capot mobile 10, supprimant ou réduisant ainsi une partie du plat situé dans la veine 9 au niveau de la paroi interne 14 du capot mobile 10 habituellement rencontré au passage du rail de guidage. Le contour de la nacelle 1 est représenté en trait discontinu sur la figure 2 à des fins de comparaison. La figure 3 présente une deuxième solution consistant à réduire la hauteur de bosse 12 d'une nacelle 1 selon l'art antérieur et à la placer plus en 5 amont. Ainsi une nacelle 200 diffère de la nacelle 1 par le fait qu'elle comprend une structure interne 208 présentant une bosse 212 moins importante et disposée plus en amont que la bosse 12 de la nacelle 1. De ce fait, le diamètre DF2 de la structure interne 208 au niveau de 10 la bosse 212 est inférieur au diamètre interne DM1 du carter 5a. Ceci permet de ménager naturellement un espace entre la bosse 212 et le capot mobile 10 en position d'ouverture, cet espace constituant une section de fuite S3 pour le flux d'air froid. Comme pour la nacelle 1, le capot mobile 10 se déplace jusqu'à la bosse 212. Celle-ci étant située en amont par rapport à la bosse 12 de l'art 15 antérieur, la longueur de déplacement du capot mobile 10 est réduite et abrite des grilles de déviation 211 également de longueur réduite puisque le flux d'air froid à dévier 3b est moins important. Les conséquences sur la dimension globale de la nacelle sont les même qu'expliquées pour la nacelle 100. Toutefois, la bosse 212 étant moins importante, le creux formé par 20 la paroi interne 14 du capot mobile 10 est également moins important. La paroi interne 14 présente donc une courbure moins importante qui permet de réduire encore l'écart entre la paroi interne 14 et la paroi externe 13 du capot mobile en amont de celui-ci et donc les dimensions générales de la nacelle 200 par rapport à la nacelle 1. 25 Le contour de la nacelle 1 est représenté en trait discontinu sur la figure 3 à des fins de comparaison. Comme pour la nacelle 100, la longueur d'ouverture réduite du capot mobile 10 permet une diminution de la longueur de rails de guidage (non visibles) dudit capot mobile 10. Cela entraîne une réduction du carénage 30 desdits rails de guidage qui permet également de réduire les dimensions générales du capot mobile 10, et par voie de conséquence, de minimiser les accidents de profil aérodynamiques, gagnant ainsi en efficacité. Les rails de guidage étant plus courts que sur un système d'inversion de poussée selon l'art antérieur, ceux-ci peuvent être remontés au maximum du côté de 35 l'extrados du capot mobile 10, supprimant ou réduisant ainsi une partie du plat situé dans la veine 9 au niveau de la paroi interne 14 du capot mobile 10 habituellement rencontré au passage du rail de guidage. De manière générale, les sections de fuite S2, S3 augmentent avec le taux de dilution, ainsi pour un turboréacteur à plus grand taux de dilution, on 5 augmentera la section de fuite S2, S3. Par ailleurs, afin d'éviter toute accumulation de flux d'air dans la veine 9 pouvant entraîner une surpression ou plus généralement tout variation de pression dans la veine 9, la section de fuite S2, S3 et la section de déviation sont calculées de manière à ce que leur somme soit sensiblement égale à la 10 section de la veine 9 en jet direct. L'efficacité de l'inversion obtenue est fonction du rapport entre la section de fuite S2, S3 sur la section d'échappement en jet direct. Ainsi, pour un turboréacteur double flux à taux de dilution égal à 10, il a été calculé qu'une efficacité d'inversion générant un flux inversé produisant une contre poussée 15 sensiblement égale à 20% de la poussée généré par le flux secondaire en jet direct était suffisante. Une telle efficacité d'inversion correspondant à une section de fuite S2, S3 environ égale à 30% de la section d'échappement en jet direct. Bien que l'invention ait été décrite avec des exemples particuliers 20 de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
La présente invention se rapporte à une nacelle (100) pour turboréacteur double flux à grand taux de dilution comprenant un canal intérieur (9) d'écoulement d'un flux secondaire généré par le turboréacteur et présentant une structure externe équipée d'un dispositif d'inversion de poussée apte à passer alternativement d'une position de fermeture dans laquelle il permet la circulation du flux secondaire à l'intérieur du canal intérieur en jet direct (3a) et une position d'ouverture dans laquelle il découvre une ouverture dans la structure externe de manière à permettre une réorientation du flux secondaire selon un jet dévié (3b) par l'activation de moyens d'inversion de poussée (111), caractérisée en ce que, en position d'ouverture, le dispositif d'inversion de poussée bloque partiellement le canal intérieur de manière à ménager dans celui-ci une section de fuite (S2) permettant la circulation d'un débit de fuite contrôlé.
1. Nacelle 100, 200) pour turboréacteur double flux à grand taux de dilution comprenant un canal intérieur (9) d'écoulement d'un flux secondaire généré par le turboréacteur et présentant une structure externe équipée d'un dispositif d'inversion de poussée apte à passer alternativement d'une position de fermeture dans laquelle il permet la circulation du flux secondaire à l'intérieur du canal intérieur en jet direct (3a) à une position d'ouverture dans laquelle il découvre une ouverture dans la structure externe de manière à permettre une réorientation du flux secondaire selon un jet dévié (3b) par l'activation de moyens d'inversion de poussée (111, 211), caractérisée en ce que, en position d'ouverture, le dispositif d'inversion de poussée bloque partiellement le canal intérieur de manière à ménager dans celui-ci une section de fuite (S2, S3) permettant la circulation d'un débit de fuite contrôlé. 2. Nacelle (100, 200) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle présente, lorsque l'inverseur de poussée est en position d'ouverture, une section d'inversion en un jet dévié (3b) et une section de fuite (S2, S3) à travers le canal intérieur (9) dont la somme est sensiblement égale à une section d'évacuation en jet direct (3a) du flux secondaire lorsque l'inverseur de poussée est en position de fermeture. 3. Nacelle (100, 200), selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la section d'inversion est obtenu par déplacement d'un capot mobile (10) présentant une épaisseur réduite et apte à assurer, en position de fermeture, la continuité aérodynamique externe et interne de la nacelle (100, 200). 4. Nacelle (100, 200) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle est destinée à recevoir un turboréacteur présentant un taux de dilution proche de dix et en ce que la section de fuite (S2, S3) est calculée de manière à ce que l'inverseur de poussée permette, en position d'ouverture, une poussé inversée sensiblement égale à vingt pourcent de la poussée en jet direct lorsque l'inverseur est en position de fermeture. 5. Nacelle (100, 200) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la section de fuite (S2, S3), représente environ trente pourcent de la section d'évacuation en jet direct. 6. Nacelle (100, 200) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'inverseur de poussée est un inverseur à grilles (111, 211). 10 7. Nacelle (100, 200) selon la 6, caractérisée en ce que l'inverseur de poussée est un inverseur à grilles à blocage naturel. 8. Nacelle (100, 200) selon la 7, caractérisée en ce que la section de fuite est obtenue par réduction de la section du canal intérieur 15 (9) lors du déplacement d'un capot mobile (10) équipant le dispositif d'inversion de poussée. 9. Nacelle (100) selon la 8, caractérisée en ce que le canal intérieur présente une bosse (112) située en aval du capot mobile (10) en 20 position d'ouverture. 10. Nacelle (200) selon la 9, caractérisée en ce que le canal intérieur (9) présente une bosse (212) située sensiblement au niveau d'un bord amont du capot mobile (10) en position d'ouverture. 25
F
F02
F02K
F02K 1
F02K 1/72
FR2893779
A1
ALTERNATEUR DE VEHICULE
20,070,525
1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à l'alternateur d'un véhicule équipé d'un régulateur présentant une situation d'adhérence améliorée entre un dissipateur de chaleur et des ailettes de refroidissement, et l'alternateur de véhicule est monté sur un véhicule tel qu'une voiture particulière ou un véhicule utilitaire. 2. Description de la technique apparentée Récemment, l'espace de montage de l'alternateur d'un véhicule est devenu de plus en plus limité en raison de la réduction de l'espace de montage du moteur dans un véhicule provoqué par une tendance à un dessin à nez incliné de la partie avant d'un véhicule pour réduire la résistance à l'avancement d'un véhicule telle que la résistance de l'air et le besoin d'agrandir l'espace de l'habitacle du véhicule. En outre, pour améliorer la consommation de carburant d'un véhicule, le nombre de tours par minute ou la vitesse de rotation de l'alternateur de véhicule est réduite dans une situation au ralenti et le nombre de tours par minute d'un moteur est également réduit. Cependant, il existe au contraire une forte exigence d'augmenter davantage la capacité de génération de puissance électrique de l'alternateur de véhicule du fait des charges électroniques, telles que les divers dispositifs de commande à utiliser pour des commandes de sécurité. En conséquence, la demande d'un alternateur de véhicule de petite dimension et de puissance de sortie plus élevée a augmenté, par exemple la taille du stator d'un alternateur de véhicule est de 152 mm ou moins, et la puissance de sortie d'un alternateur de véhicule n'est pas inférieure à 2,4 kW. Pour satisfaire une telle exigence,. il est nécessaire de réduire la résistance de l'enroulement de stator, pour diminuer l'entrefer entre un stator et un rotor d'un alternateur de véhicule, et d'augmenter l'intensité d'un courant d'excitation. Cependant, la température de divers composants formant un alternateur de véhicule est en conséquence augmentée, et son énergie thermique détériore ces composants. Il existe diverses contre-mesures contre l'énergie thermique accrue de manière à diminuer la température des composants dans les alternateurs de véhicules classiques, à savoir d'augmenter leur capacité de refroidissement. Par exemple, la publication de brevet japonais mise à la disposition du public N JP H7-274440) a décrit la structure pour améliorer la capacité de refroidissement d'un régulateur dans un alternateur de véhicule présentant un agencement amélioré d'ailettes de refroidissement. L'agencement amélioré des ailettes de refroidissement montées sur le régulateur réalise une vitesse d'écoulement adéquate et procure une valeur suffisante de débit d'air de refroidissement (on se reportera en particulier à la page 2 et aux figures 1 à 5 du document JP H7-274440). En général, un dissipateur de chaleur pour un régulateur est constitué de cuivre ou d'alliage de cuivre qui présente une conductivité thermique élevée ou une conductivité électrique élevée, et les ailettes de refroidissement sont faites d'aluminium du point de vue d'une mise en oeuvre aisée et de la réduction du coût de fabrication. Encore en outre, un adhésif au silicium à résistance thermique élevée est utilisé en tant qu'agent de collage pour coller le dissipateur de chaleur et les ailettes de refroidissement. Cependant, du fait que le dissipateur de chaleur est d'un matériau différent de celui des ailettes de refroidissement et que ces matériaux ont des coefficients de dilatation thermique différents l'un de l'autre, une contrainte thermique est davantage augmentée, en particulier la contrainte thermique sur la surface d'adhérence entre eux est plus augmentée du fait de la tendance vers la puissance de sortie élevée où les deux opérations sont répétées, une est l'état consistant à exécuter la génération de puissance électrique de l'alternateur de véhicule entraîné par un moteur du véhicule et l'autre est l'état consistant à arrêter la génération de puissance électrique. Cela introduit la difficulté à conserver l'adhérence entre les ailettes de refroidissement et le dissipateur de chaleur sur une longue durée et diminuer en conséquence la fiabilité de l'alternateur de véhicule. La détérioration de la condition d'adhérence entre eux provoque un mauvais fonctionnement de la génération de puissance électrique de l'alternateur de véhicule du fait que la capacité d'extraction du régulateur empire. RESUME DE L'INVENTION C'est un but de la présente invention de procurer un alternateur de véhicule présentant une fiabilité élevée équipé d'un régulateur présentant une condition d'adhérence améliorée entre un dissipateur de chaleur de régulateur et une partie d'ailettes de refroidissement de régulateur montée sur un véhicule. Conformément à un aspect de la présente invention, il est procuré un alternateur de véhicule destiné à générer une puissance électrique. Un alternateur de véhicule comporte un stator, un rotor, un redresseur, un boîtier de régulateur, et une partie d'ailettes de refroidissement. Sur le stator est enroulé un enroulement de stator. Le rotor est placé sur des faces opposées au stator. Le redresseur redresse une tension de sortie en courant alternatif (AC) excitée dans l'enroulement de stator. Le boîtier de régulateur reçoit un substrat de régulateur et un dissipateur de chaleur. Le substrat de régulateur comprend des circuits électriques capables de régler la tension de sortie. Le substrat de régulateur est monté sur une surface du dissipateur de chaleur. La partie d'ailettes de refroidissement comporte plusieurs ailettes de refroidissement collées à l'autre surface du dissipateur de chaleur. En particulier, la partie d'ailettes de refroidissement et le dissipateur de chaleur sont faits d'un matériau ayant un même coefficient de dilatation thermique. La contrainte thermique appliquée au matériau de collage par le biais duquel la partie d'ailettes de refroidissement est collée au dissipateur de chaleur peut être réduite en réalisant la partie d'ailettes de refroidissement et le dissipateur de chaleur de régulateur avec un ou plusieurs matériaux qui présentent un coefficient de dilatation thermique identique. Cette caractéristique conserve le bon état de collage entre le dissipateur thermique et la partie d'ailettes de refroidissement pendant longtemps et améliore ainsi la fiabilité de l'alternateur de véhicule conforme à la présente invention. Conformément à un autre aspect de la présente invention, il est procuré un alternateur de véhicule dans lequel à la fois la partie d'ailettes de refroidissement et le dissipateur de chaleur sont faits de cuivre ou d'un alliage de cuivre. En réalisant la partie d'ailettes de refroidissement et le dissipateur de chaleur de régulateur avec du cuivre ou un alliage de cuivre présentant un coefficient de dilatation thermique supérieur, il est possible d'obtenir à la fois la réduction de la contrainte thermique et l'augmentation de la capacité de refroidissement, et en conséquence d'améliorer la fiabilité de l'alternateur de véhicule. Par exemple, lorsque l'on compare un alternateur de véhicule dans lequel à la fois la partie d'ailettes de refroidissement et le dissipateur de chaleur sont faites d'aluminium, il est possible d'augmenter de manière importante la capacité de refroidissement de l'alternateur de véhicule conforme à la présente invention. Encore en outre, conformément à un autre aspect de la présente invention, il est procuré un alternateur de véhicule dans lequel le diamètre extérieur du stator n'est pas supérieur à 152 mm, et la puissance à la tension nominale de l'alternateur de véhicule n'est pas inférieure à 2,4 kW. Même si l'alternateur de véhicule est un alternateur de véhicule de grande taille et présente une puissance nominale élevée, il est possible de maintenir avec certitude la condition de liaison améliorée entre le dissipateur de chaleur de régulateur et la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur, et il est conséquence possible d'obtenir à la fois la haute fiabilité et la puissance importante de l'alternateur de véhicule. Encore en outre, conformément à un autre aspect de la présente invention, il est procuré un alternateur de véhicule dans lequel le diamètre extérieur du stator n'est pas supérieur à 152 mm, et la puissance à la tension nominale de l'alternateur de véhicule n'est pas inférieure à 2,4 kW. Même si l'alternateur de véhicule est de grande taille et présente une puissance importante, il est possible de maintenir l'état de connexion entre le dissipateur de chaleur de régulateur et la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur avec cette certitude et il est en conséquence possible d'obtenir à la fois la capacité de puissance élevée et une fiabilité élevée de l'alternateur de véhicule. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Un mode de réalisation préféré, non limitatif de la présente invention sera décrit à titre d'exemple en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue simplifiée d'une configuration entière d'un alternateur de véhicule conforme à un mode de réalisation de présente invention ; la figure 2 est une vue arrière de l'alternateur de véhicule conforme au mode de réalisation représentée sur la figure 1 ; la figure 3 est une vue en coupe d'une configuration détaillée d'un régulateur incorporé dans l'alternateur de véhicule représentée sur la figure 1 ; la figure 4 est une vue latérale du régulateur incorporé dans l'alternateur de véhicule représentée sur la figure 3 ; la figure 5 est une vue face du régulateur incorporé dans l'alternateur de véhicule représentée sur la figure 3 ; la figure 6 représente un résultat de comparaison d'un test de cycle thermique entre la présente invention et une technique apparentée, et la figure 7 indique un résultat de comparaison d'une augmentation de température d'un dissipateur de chaleur dans un régulateur d'un alternateur de véhicule entre la présente invention et une technique apparentée. DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE DE REALISATION PREFERE Ci-après, divers modes de réalisation à la présente invention seront décrits en faisant référence aux dessins annexés. Dans la description des divers modes de réalisation qui suit, des références alphabétiques ou numériques identiques désignent des parties constitutives identiques ou équivalentes dans tous les plusieurs schémas. Mode de réalisation Une description sera donnée de l'alternateur de véhicule conforme au mode de réalisation de la présente invention en 30 faisant référence aux figures 1 à 7. La figure 1 est une vue simplifiée d'une configuration entière de l'alternateur de véhicule conforme au mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue arrière de l'alternateur de véhicule représentée sur la 35 figure 1. Comme indiqué sur la figure 1 et la figure 2, l'alternateur de véhicule 1 comporte un stator 2, un rotor 3, un carter avant 41, un carter arrière 42, un dispositif de redresseur 5, un dispositif de balais 6, un boîtier de régulateur 7, un boîtier 40 de connecteurs 8, et un couvercle arrière 9. Le stator 3 agit en tant qu'armature comportant un enroulement de stator 21. Le dispositif de redresseur 7 redresse le courant de sortie triphasé provenant de l'enroulement du stator 21 et procure un courant continu redressé. Le rotor 3 agit en tant qu'aimant de champs, lequel est composé de deux parties qui sont placées sur des faces opposées l'une à l'autre. Le carter avant 41 et le carter arrière 42 supporte le stator 2 et le rotor 3. Le dispositif de redresseur 5 redresse la tension de l'alternateur induite dans l'enroulement de stator 21. Le dispositif de balais 6, comporte un balai 61 au travers duquel un courant de champs est procuré à l'enroulement de champs 31 dans le rotor 3. Le boîtier de régulateur 7 commande l'amplitude d'une tension de sortie de l'alternateur de véhicule 1. Le boîtier de connecteurs 8 comporte des connecteurs au travers desquels des signaux électriques sont transférés entre l'alternateur de véhicule 1 et un dispositif de commande externe (omis des dessins) montés sur un véhicule. Le régulateur est composé du boîtier de régulateur 7, du boîtier de connecteurs 8, et d'un substrat de régulateur et autre (le substrat de régulateur sera décrit en détail ultérieurement). Par exemple, le mode de réalisation de la présente invention utilise l'alternateur de véhicule 1 de grande taille dans lequel le diamètre extérieur du stator 2 est de 152 mm ou moins et sa puissance nominale n'est pas inférieure à 2,4 kW. Ensuite une description sera à présent donnée de la configuration détaillée du régulateur constitué du boîtier de régulateur 7 et du boîtier de connecteurs 8 en faisant référence à la figure 3, à la figure 4 et la figure 5. La figure est une vue en coupe d'une configuration détaillée du régulateur incorporé dans l'alternateur de véhicule 1 représentée sur la figure 1. La figure 4 est une vue latérale du régulateur d'un alternateur de véhicule 1, représentée sur la figure 3. La figure 5 est une vue de face du régulateur dans l'alternateur de véhicule 1 représentée sur la figure 3. Comme indiqué sur les figures 2 à 5, le boîtier de régulateur 7 est constitué d'éléments de commutation destinés à commander un courant d'excitation, une puce de circuit intégrée monolithique 70 en tant que substrat de régulateur comportant divers circuits électriques, plusieurs bandes de connexion externe 71, et un dissipateur de chaleur de régulateur 72. Sur la puce de circuit intégré monolithique 70, les éléments de commutation et un circuit de commande destiné à exécuter les opérations de FERMETURE/COUVERTURE des éléments de commutation sont formés de manière intégrée. Une extrémité de chacune des plusieurs bandes de connexion externe 70 est connectée à la puce de circuit intégré monolithique 70 et l'autre bande de chacune des plusieurs bandes de connexion externe 70 est exposée à l'extérieur du boîtier de régulateur 7. La puce de circuit intégré monolithique 70 est montée sur une surface du dissipateur de chaleur de régulateur 72. Le boîtier de régulateur 71 est fait d'un corps en forme de film mince par le biais d'un procédé de formation de produit moulé intégré. L'autre surface (qui est le côté opposé de la surface sur laquelle est montée la puce de circuit intégré monolithique 70) de dissipateur de chaleur de régulateur 72 est reliée à la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 comportant plusieurs ailettes de refroidissement par le biais de l'adhésif en silicone 74. Une surface de la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 est plate, laquelle fait face au dissipateur de chaleur de régulation 72, et l'autre surface de la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 est inégale, sur laquelle plusieurs parties protubérantes, telles que plusieurs ailettes de refroidissement sont formées. L'extraction de chaleur de régulateur est favorisée par le biais des plusieurs parties protubérantes (ou des plusieurs ailettes de refroidissement). Le boîtier de régulateur 7 est fermement fixé sur une partie de support de régulateur 86 en tant que partie du boîtier de connecteurs 8. C'est-à-dire le boîtier de régulateur 7 dépasse vers l'intérieur du boîtier de connecteurs 8. La surface inégale de la partie d'ailettes de régulateur 73, sur laquelle les plusieurs parties protubérantes (ou les plusieurs ailettes de refroidissement) sont formées, est allongée vers l'intérieur de la direction radiale de l'alternateur de véhicule 1 le long de l'axe de rotation du rotor 3 de l'alternateur de véhicule 1. Les bornes de connexion externe 71 sont électriquement connectées aux bornes par soudage aux bornes de connexion 87 qui dépassent du boîtier de connecteurs 8. L'une des caractéristiques importantes de la présente invention est que le dissipateur de chaleur de régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 sont faits d'un même matériau de manière à présenter un coefficient de dilatation thermique supérieur. Dans un exemple concret, à la fois le dissipateur de chaleur de régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur 73 sont faits de cuivre ou d'alliage de cuivre présentant un coefficient de dilatation thermique supérieur afin de diminuer l'augmentation de température de la puce de circuit intégré monolithique 70 par chauffage dans celui-ci. Bien que le dissipateur de chaleur ce régulateur 72 ne soit pas exposé à l'extérieur et qu'au contraire la surface inégale de la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur 73 soit exposée à l'extérieur, il est préféré pour exécuter le traitement de surface pour la surface inégale de la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur 73, qui est exposée à l'extérieur, de manière à améliorer la capacité de résistance à la corrosion (ou d'anticorrosion) de la surface inégale. Résultats expérimentaux Une description sera à présent donnée des résultats expérimentaux d'un test de cycle thermique pour un alternateur de véhicule de la présente invention et d'un alternateur de véhicule de la technique apparentée. La figure 6 représente le résultat de comparaison du test de cycle thermique de l'alternateur d'un véhicule entre la présente invention et la technique apparentée. Le dissipateur de chaleur de régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur 73 régulateur incorporé dans l'alternateur de véhicule 1 de la présente invention sont faits d'un même matériau, sont en particulier faits de cuivre ou d'un alliage de cuivre. Au contraire, le dissipateur de chaleur de régulateur et la partie d'ailettes de refroidissement d'un régulateur d'un alternateur de véhicule de la technique apparentée sont faits de matériaux différents, par exemple le dissipateur de chaleur de régulateur est fait de cuivre ou d'un alliage de cuivre, et la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur est faite d'aluminium. Comme indiqué sur la figure 6, au taux de défaillance de 50 40 le temps de test de refroidissement thermique de l'alternateur de véhicule 1, conforme à la présente invention repérée par la ligne en continu est approximativement 1,5 fois le temps de test du refroidissement thermique de l'alternateur de véhicule de la technique apparentée désigné par la ligne en traits interrompus. Ce temps de test de refroidissement thermique est le temps pour atteindre le même taux de défaillance repéré par la ligne de traits continus qui est parallèle au temps horizontal. La figure 7 représente le résultat de comparaison de l'augmentation de température du dissipateur de chaleur de régulateur dans le régulateur dans l'alternateur de véhicule entre la présente invention et la technique apparentée dans les conditions d'une charge complète, où la tension de sortie VB de l'alternateur de véhicule est de 13,5 volts, et à la température ambiante de 125 C. Comme indiqué sur la figure 7, la température de crête du dissipateur de chaleur de régulateur 72 de l'alternateur de véhicule 1 comprenant la présente invention est de 156 C à 2000 tr/min et, au contraire, la température de crête du dissipateur de chaleur de régulateur 72 d'un alternateur de véhicule de la technique apparentée est de 161 C à 2000 tr/min. Donc la présente invention peut réduire une température de crête du dissipateur de chaleur d'un régulateur 72 d'approximativement 5 C par comparaison avec la température de crête de l'alternateur de véhicule de la technique apparentée. De manière similaire au cas représenté sur la figure 6, le dissipateur de chaleur d'un régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement d'un régulateur 73 du régulateur incorporé dans l'alternateur d'un véhicule 1 conforme à la présente invention sont faits d'un même matériau, en particulier faits de cuivre ou d'alliage de cuivre. Au contraire, le dissipateur de chaleur de régulateur et la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur dans l'alternateur de véhicule de la technique apparentée sont faits de matériaux différents, par exemple le dissipateur de chaleur de régulateur est fait de cuivre ou d'un alliage de cuivre, et la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur est faite d'aluminium. Comme décrit ci-dessus, conformément à l'alternateur de 40 véhicule 1 de la présente invention, à la fois le dissipateur de chaleur d'un régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement d'un régulateur 73 sont faits d'un même matériau tel que du cuivre ou un alliage de cuivre, présentant un coefficient de dilatation thermique supérieur. Même si la. contrainte thermique provoquée par une variation de température importante est appliquée au dissipateur de chaleur de régulateur 72 et à la partie d'ailettes de refroidissement 73 par le biais de la variation de l'état de génération de la puissance électrique dans l'alternateur de véhicule 1 ou par la variation de l'état de fonctionnement du rotor (omis des dessins), montée sur un véhicule, la configuration à la fois du dissipateur de chaleur de régulateur 72 et de la partie d'ailette de refroidissement d'un régulateur 73 faits du même matériau peuvent réduire la contrainte thermique appliquée à l'adhésif de silicium 74 en tant qu'agent de liaison destiné à relier la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 au dissipateur de chaleur de régulateur 72. La caractéristique maintient la bonne connexion entre le dissipateur de chaleur de régulateur 7 et la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 pendant longtemps et améliore ainsi la fiabilité de l'alternateur de véhicule 1 du mode de réalisation conforme à la présente invention. En particulier, du fait qu'à la fois le dissipateur de chaleur de régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 sont faits seulement l'un de cuivre et un alliage de cuivre présentant une conductivité thermique supérieure, il est possible de réduire la contrainte thermique pour qu'elle soit à appliquer ertre eux et d'augmenter la capacité de refroidissement, et en conséquence d'augmenter la fiabilité de l'alternateur de véhicule 1. En d'autres termes, l'alternateur de véhicule du mode de réalisation conforme à la présente invention est capable d'augmenter de manière spectaculaire la capacité de refroidissement. En outre, le concept de la présente invention peut être appliqué à un alternateur de véhicule de grande taille dans lequel le diamètre extérieur du stator n'est pas inférieur à 152 mm et la puissance nominale de celui-ci est de 2,4 kW ou plus tout en maintenant avec certitude l'état de connexion entre le dissipateur de chaleur de régulateur et la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur qui sont solidement reliés. Donc, la présente invention procure l'alternateur de véhicule présentant une puissance de sortie élevée avec une fiabilité améliorée. Le concept. de la présente invention n'est pas limité par la description ci-dessus et peut être réalisé par le biais de diverses modifications. Par exemple, bien que le mode de réalisation décrit ci-dessus utilise l'adhésif au silicium 74 en tant qu'agent de liaison pour relier La partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 au dissipateur de chaleur de régulateur 72, il est acceptable d'utiliser un autre adhésif que l'adhésif au silicium au vu de la température de travail et la longévité de l'alternateur de véhicule. Encore en outre, conformément au mode de réalisation de la présente invention, bien qu'à la fois le dissipateur de chaleur de régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement du régulateur 73 soit faits de cuivre ou d'un alliage de cuivre, il est possible d'utiliser l'aluminium ou un alliage d'aluminium au lieu du cuivre ou d'un alliage de cuivre lorsque l'alternateur de véhicule fonctionne à des températures relativement basses. Encore en outre, conformément au mode de réalisation de la présente invention, bien qu'à la fois le dissipateur de chaleur de régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement d'un régulateur 73 soit faits d'un même matériau tel que le cuivre ou un alliage de cuivre, il est possible qu'à la fois le dissipateur de chaleur de régulateur 72 et la partie d'ailettes de refroidissement de régulateur 73 puissent être faits de matériaux différents, tant que les matériaux différents présentent approximativement le même coefficient de dilatation thermique. En outre, dans le mode de réalisation, la présente invention est appliquée à un alternateur de véhicule de grande taille dans lequel le diamètre extérieur du rotor 2 n'est pas supérieur à 152 mm et sa puissance à la tension nomi:.iale est de 2,4 kW ou plus. La présente invention n'est pas limitée par le mode de réalisation. Il est possible d'appliquer le concept de la présente invention à un alternateur de véhicule de petite taille. Bien que des modes de réalisation spécifiques de la présente invention aient été décrits en détail, l'homme de l'art se rendra compte que diverses modifications et variantes à ces détails peuvent être développées à la lumière des enseignements globaux de la description. En conséquence, les avancements particuliers décrits sont prévus n'être qu'illustratifs et ne pas limiter la portée de la présente invention à laquelle doit donner toute l'étendue des revendications suivantes et de tous leurs équivalents
Un alternateur de véhicule (1) destiné à générer une puissance électrique comporte un stator (2), un rotor (3), un redresseur (5), un boîtier de régulateur (7), et une partie d'ailettes de refroidissement (73). Un enroulement de stator (21) est enroulé sur le stator (2). Le rotor (3) est placé sur des faces opposées au stator (2). Le redresseur (5) redresse une tension de sortie en courant alternatif excitée dans l'enroulement de stator (21). Le boîtier de régulateur (7) loge un substrat de régulateur (70) destiné à régler la tension de sortie et un dissipateur de chaleur (72). Sur une surface du dissipateur de chaleur (72) est monté le substrat de régulateur (70). La partie d'ailettes de refroidissement (73) comporte plusieurs ailettes de refroidissement reliées à l'autre surface du dissipateur de chaleur (72). La partie d'ailettes de refroidissement du dissipateur de chaleur (72) sont faits d'un même matériau présentant un coefficient de dilatation thermique supérieur, tel que le cuivre ou un alliage de cuivre.
1. Alternateur de véhicule destiné à générer une puissance électrique comprenant : un stator (2) sur lequel un enroulement de stator (21) est enroulé, un rotor (3) placé sur les faces opposées au stator (2), un redresseur (5) destiné à redresser une tension de sortie en courant alternatif excitée dans l'enroulement de stator (21), un boîtier de régulateur (7) d'agent d'un substrat de régulateur (70) destiné à régler la tension de sortie et un dissipateur de chaleur (72), sur une surface du dissipateur de chaleur (72) est monté le substrat de régulateur (70), et une partie d'ailettes de refroidissement (73) comportant plusieurs ailettes de refroidissement reliées à l'autre surface du dissipateur de chaleur (72), où la partie d'ailettes de refroidissement (73) et le dissipateur de chaleur (72) sont faits d'un matériau présentant un même coefficient de dilation thermique. 2. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel à la fois la partie d'ailettes de refroidissement (73) et le dissipateur de chaleur (72) sont faits de l'un de cuivre et d'un alliage de cuivre. 3. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel le diamètre extérieur du stator (2) n'est pas supérieur à 152 mm, et la puissance à tension nominale d'un alternateur de véhicule (1) n'est pas inférieure à 2,4 kW. 4. Alternateur de véhicule selon la 2, dans lequel le diamètre extérieur du stator (2) n'est pas supérieur à 152 mm, et la puissance à tension nominale d'un alternateur de véhicule (1) n'est pas inférieure à 2,4 kW. 5. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel à la fois la partie d'ailettes de refroidissement (73) et le dissipateur (72) sont faits de matériaux différents présentant un même coefficient de dilatation thermique. 30 35
H
H02
H02K
H02K 19,H02K 9,H02K 11
H02K 19/36,H02K 9/22,H02K 11/04
FR2893791
A1
DISPOSITIF ANTIPARASITES POUR ENSEMBLES DE FILS
20,070,525
La présente invention concerne un électriques. Les dispositifs antiparasites de ce type sont nécessaires, par exemple, pour les ensembles de fils de véhicules automobiles. En raison de l'incorporation croissante d'équipements électroniques dans les véhicules automobiles, les problèmes liés à leur interférence augmentent également. Les problèmes particuliers sont ici dûs au fait que les unités électroniques les plus diverses sont installées dans un espace extrêmement réduit et doivent fonctionner correctement. Ce sont aussi bien des appareils analogiques sensibles (par exemple, des récepteurs radio, des téléphones, des installations radio-électriques) que des unités numériques (par exemple, des dispositifs de commande d'injection et de moment d'allumage, des dispositifs de commande ABS, des dispositifs de commande de mélange de combustion (sonde X), des ordinateurs de bord) ainsi que des mécanismes d'entraînement à moteur et des soupapes de commande (par exemple, générateur, démarreur, lève-vitre, essuie-glace, pompe à carburant, soupape de frein (ABS)) ainsi que l'installation d'allumage sensible aux pannes, qui doivent fonctionner ici les uns à côté des autres dans un espace extrêmement réduit. En outre, la vitesse de travail des éléments fonctionnels (largeur de bande) ainsi que la densité des blocs fonctionnels deviennent de plus en plus élevées. Des fils de capteurs sensibles et des fils sensibles gour des mécanismes d'entraînement à servomoteur pour courant fort sont posés de manière très compacte les uns à côté des autres sur ce grandes distances. Avec cette multiplicité de fonctions, une erreur de commande due à une interférence (par exemple, du système de freinage ou du coussin d'air) peut avoir des conséquences catastrophiques. Ici, un soin particulier est apporté à la maîtrise des interférences. Par conséquent, l'objectif de la présente invention est de prévoir un dispositif antiparasites pour ensembles de fils qui supprime le plus largement possible les facteurs d'influences perturbatrices sur les systèmes de fils. L'idée de base de la présente invention est de prévoir un dispositif antiparasites pour la protection des fils d'un ensemble de fils contre les perturbations qui commute un élément protecteur parallèlement aux fils qui intercepte en grande partie les perturbations. Un dispositif antiparasites de ce type peut être construit dans l'ensemble de fils complètement indépendamment d'autres composants reliés aux fils et il permet donc un montage flexible et simple. En outre, il offre la possibilité d'une intégration (ultérieure) dans des systèmes existants sans adaptation du système existant. On peut utiliser comme élément protecteur, par 30 exemple, des éléments protecteurs ENJ et/cu des éléments ESD des varistors. Les varistors so t des résistances non linéaires avec une courbe U/I symétrique. La résistance ci varistcr diminue au fur et à mesure que la tension augmente. Monté en parallèle au composant ou au circuit à protéger, le varistor forme un shunt de basse impédance au fur et à mesure que la tension augmente et empêche ainsi une élévation ultérieure de la surtension. Le dispositif antiparasites peut comporter, par exemple, deux éléments conducteurs, chaque élément conducteur étant associé à un fil de l'ensemble de fils et un élément protecteur, par exemple un varistor, établissant le contact entre les éléments conducteurs. Le varistor, qui est constitué, dans certaines conditions, d'oxyde de zinc fritté avec d'autres céramiques métalliques, comprend une céramique polycristalline ayant une tension non linéaire prévisible. Grâce à l'agencement du dispositif antiparasites à l'extérieur d'autres composants, aucune modification de la construction de ceux-ci n'est nécessaire, la sécurité EMV étant malgré tout accrue. En outre, le montage de ces composants n'est pas modifié car on peut avoir recours à des composants connus. Les dispositifs de montage actuels peuvent ainsi être également utilisés. Selon une configuration avantageuse, les deux éléments conducteurs peuvent être symétriques à l'axe, ou même, avoir la même construction, de sorte que les coûts de production sont encore réduits. La liaison entre l'élément protecteur et les éléments conducteurs peut se faire par enfichage ou par simple30 pose. On peut également envisager d'autres liaisons conductrices, comme par exemple, par pincement ou vissage, un montage simple et un logement peu encombrant représentant les prémisses essentiels. Selon une configuration avantageuse de la présente invention, les éléments conducteurs sont configurés comme des contacts autodénudants ou comme une connexion par perçage ou une connexion passante. D'autres configurations de la présente invention ressortent de la description des figures et des revendications, chaque combinaison possible des revendications étant un objet de la présente invention. Les figures des dessins montrent en détail, avec les mêmes repères pour les mêmes composants . Figure 1 : une représentation éclatée en perspective 20 du dispositif antiparasites selon la présente invention ; Figure 2 : une vue en perspective du dispositif antiparasites selon la présente invention sans partie supérieure de boîtier ; Figure 3 une vue en perspective du dispositif antiparasites selon la présente invention è l'état monté ; Figure 4 une vue en perspective du dispositif 30 antiparasites selon la présente invention sans partie supérieure boîtier, installé dans un ensemble de fils ; 10 15 25 Figure 5 une vue en perspective du dispositif antiparasites selon la présente invention à l'état monté, installé dans un ensemble de fils ; Fiaure 6 une vue en perspective du dispositif antiparasites selon la présente invention à l'état monté, installé dans un ensemble de fils et relié à un connecteur électrique. La figure 3 montre une configuration possible d'un dispositif antiparasites selon la présente invention sous forme fermée, un boîtier 10 étant constitué d'une partie supérieure de boîtier 10o et d'une partie inférieure de boîtier 10u. Le dispositif antiparasites 1 est donc semblable à une caisse avec un couvercle, dans lequel la partie inférieure de boîtier 10u comporte à chacune de ses deux extrémités courtes un taquet d'encliquetage 13 derrière lequel un ressort d'encliquetage 14 vient en prise à l'état monté du dispositif antiparasites 1 et obture ainsi le dispositif antiparasites 1. En outre, un moyen de liaison 17 sous forme d'un ressort pour le montage dans une rainure correspondante d'un autre composant le long d'un ensemble de fils 40 est prévu sur le dispositif antiparasites 1. Cet élément peut être, par exemple, un connecteur pour un système de connexion électrique représenté sur les figures 4, 5 et 6, le connecteur comportant un élément de liaison approprié 50, ici une rainure pour la prise du moyen de liaison 17. La figure outre une représentation en éclaté des différents comtiosants du dispositif antiparasites ï placés les uns au-dessus des autres, permettant de voir la séquence de montage. La partie inférieure de boîtier l0u comporte donc deux espaces creux ou chambres 11.1/11.2 comme moyens de logement, dans lesquels sont entichés les éléments conducteurs correspondants 20.1/20.2. La figure 2 montre l'état enfiché. Les éléments conducteurs 20.1/20.2 sont maintenus dans les creux 11.1/11.2 par des barbes latérales. Avant d'insérer les éléments conducteurs 20.1/20.2 dans la partie inférieure de boîtier 10u, l'élément protecteur 30, ici un varistor, doit d'abord être inséré dans le creux correspondant 12 de la partie inférieure de boîtier l0u et il est maintenu dans le creux 12 par les deux éléments conducteurs 20.1/20.2, ceux-c__ étant partiellement appuyés sur l'élément protecteur 30. Il n'y a pas de contact direct entre l'élément conducteur 20.1 et l'élément conducteur 20.2 car, autrement, cela provoquerait un court-circuit des fils 40.1 et 40.2. La figure 2 montre, en outre, les espaces libres qui servent à faire passer les fils 40.1/40.2 de l'ensemble de fils 40. Ceux-ci sont formés chacun par deux découpes opposées 16 dans la paroi latérale des parois délimitant chaque creux 11.1/11.2 de la partie inférieure de boîtier 10u. Dans l'alignement des découpes opposées 16, il est prévu des décoces en forme de Y dans les éléments conducteurs correspondants 20.1/20.2 qui forment les contacts autodénuda_its 21.1/21.2. La forme de Y des contacts au_cdenudan:s 21.1/21.2 facilite l'introduction des fils corres.cn_dants 40.1/40.2, les gaines isolantes des fils 40.1/40.2 étant coupées par les arêtes vives et les fils 40.1/40.2 venant en contact électriquement conducteur avec les contacts autodénudants 21.1/21.2. De cette manière, une connexion est établie entre les fils 40.1/40.2 par le contact entre les fils 40.1/40.2 et les éléments conducteurs 20.1/20.2 et par l'élément protecteur 30 se trouvant entre les éléments conducteurs 20.1/20.2. Les propriétés du varistor 30 décrites ci- dessus servent à éliminer en grande partie les perturbations dans l'ensemble de fils. Pour garantir que les fils 40.1/40.2 restent dans les contacts autodénudants 21.1/21.2, des parties en saillie 15.1, 15.2 dirigées vers le bas sont moulées dans la partie supérieure de boîtier 10e au-dessus des creux en forme de Y des éléments conducteurs 20.1/20.2, ces parties exerçant une pression appropriée sur les fils 40.1/40.2. Grâce au dispositif antiparasites 1 montré, on propose donc moyen indépendant pour protéger un ensemble de fils contre les perturbations. LISTE DES REPERES 10 boîtier 10o partie supérieure de boîtier 10u partie inférieure de boîtier 11.1 moyen de logement 11.lo bord supérieur du moyen de logement 11.2 moyen de logement 11.2o bord inférieur du moyen de logement 12 creux 12o bord supérieur da creux 11.1 moyen de logement 11.2 moyen de logement 12 creux 13 taquet d'encliquetage 14 ressort d'encliquetage 15.1 partie en saillie 15.2 partie en saillie 16 découpe 17 moyen de liaison 20.1 élément conducteur 20.2 élément conducteur 21.1 contact autodénudant 21.2 contact autodénudant 30 élément protecteur 40 ensemble de fils 40.1 fil 40.2 fil 50 élément de liaison
La présente invention concerne un dispositif antiparasites pour ensembles de fils avec lequel un élément protecteur est monté en parallèle aux fils d'un ensemble de fils pour intercepter les perturbations dans l'ensemble de fils.
1. Dispositif antiparasites (1) pour ensembles de fils électriques (4C) avec les caractéristiques suivantes : - un boîtier (10: , - des éléments conducteurs (20.1, 20.2) disposés dans le boîtier (10 pour la mise en contact de l'ensemble de fils (40), chaque élément conducteur (20.1, 20.2) étant en contact avec un fil associé (40.1, 40.2) de l'ensemble de fils (40), - un élément protecteur (30) pour la liaison des éléments conducteurs ;20.1, 20.2) et la protection de l'ensemble de fils (40) contre les perturbations. 2. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel le boîtier (1C) est constitué d'une partie supérieure de boîtier (10o) et d'une partie inférieure de boîtier (1Cu;. 3. Dispositif antiparasites selon la 2, dans lequel la partie supérieure de boîtier (10c) et la partie inférieure de boîtier (,Ou) sont raccordées sur un côté par une charnière. 4. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel les éléments conducteurs (20.1, 20.1) sont sensiblement symétriques à l'axe l'un par rapport à l'autre. 5 . Dispositif anit :parasites selon la i, dans lequel les éléments conducteurs (20.1, 20.2) ont sensiblem.en.. la TM.éme construction. 6. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel l'élément protecteur (30) est un varistor. ?. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel les éléments conducteurs (20.1, 20.2) sont configurés en forme de 8. Dispositif antiparasites selon la 1, dans 10 lequel les fils (40.1, 40.2) et les éléments conducteurs (20.1, 20.2) associés respectivement au fil (40.1, 40.2) passent à travers le boîtier (10). 9. Dispositif antiparasites selon la 1, dans 15 lequel le boîtier (10) comporte des moyens de logement (11.1, 11.2 pour le logement d'un élément conducteur associé (20.1, 20.2). 10. Dispositif antiparasites selon la 9, 20 dans lequel les moyens de logement (11.1, 11.2) sont prévus dans la partie inférieure de boîtier (l0u) sous forme d'espaces creux ouverts vers le haut dont les dimensions intérieures sont sensiblement identiques aux dimensions extérieures des éléments conducteurs (20.1, 25 20.2). il. Dispositif antiparasites selon la 10, dans lequel _es moyens de logement (11.1, 11.2) comportent chacun des découpes (16) sur deux côtés opposés pour 30 l'_nsertio. du f_l correspondant (40.1, 40.2).12. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel le boîtier (10) comporte un creux (12 pour le logement de l'élément protecteur (30). 13. Dispos_uif antiparasites selon l'une quelconque des 9 et selon la 12, dans lequel le creux 12 ) est disposé entre les moyens de logement (11.1, 1_.2) et un bord supérieur (12o) du creux (12) est situé sensiblement à la même hauteur que les î0 bords supérieurs 11.1o, 11.2c) des moyens de logement (11.1, 11.2). 14. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel l'élément protecteur (30) est en contact 15 permanent avec les éléments conducteurs (11.1/11.2). 15. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel un moyen de liaison (17) est prévu dans le boîtier (10) pour la fixation du dispositif antiparasites 20 (1) à un connecteur électrique. 16. Dispositif antiparasites selon la 1, dans lequel les éléments conducteurs (20.1, 20.2) comportent cacun. un contact autodénudant (21.1, 21.2) 25 pour la mise en_ contact électrique du fil correscondant (40.1, 40.2_ 17. Dispositif a arasites selon la 16, dans lequel les contacts autodénudan_ts (21.1, 21.2) sont 30 prevus sous forme de creux en forme de Y dans les éléments conducteurs '20.1, 20.2), la hauteur des contacts a o dén_'udants 2_. , 21.2) étant inférieure a la Hauteurdes éléments conducteurs (20.1, 20.2) et le creux en forme de Y s'étendant orthogonalement par rapport à la forme en U des éléments conducteurs (20.1, 20.2), et le côté supérieur du creux en forme de Y coïncidant avec la surface de base des éléments conducteurs en forme de U (20.1, 20.2). 18. Dispositif antiparasites selon la 17, dans lequel les fils (40.1, 40.2) sont comprimés dans les i0 contacts autodénudants (21.1, 21.2) par des parties en saillie (15.1, 15.2) dirigées vers le bas de la partie supérieure de bcltier (100). 19. Connecteur électrique avec dispositif antiparasites 15 (1) selon l'une quelconque des précédentes. 20. Connecteur électrique avec dispositif antiparasites (1) selon la 15 et avec un élément de liaison (50) qui forme, avec le moyen de liaison (17), une 20 liaison détachable, notamment du type en queue c'aronde, entre le connecteur électrique et le dispositif antiparasites (1).
H,B
H04,B60
H04B,B60R
H04B 1,B60R 16
H04B 1/10,B60R 16/02
FR2890703
A1
INSTALLATION DE FILTRE COMPRENANT UN ORIFICE DE PASSAGE POUR EVACUER DE L'AIR
20,070,316
Domaine de l'invention La présente invention concerne une installation de filtre pour nettoyer un fluide notamment un carburant alimentant un moteur à combustion, comportant une cartouche de filtre dont l'extrémité frontale supérieure comporte un col tubulaire constituant un ajutage pour la sortie du fluide filtré, le col constituant une séparation entre le côté non filtré et le côté filtré de l'installation de filtre, et le col ayant un orifice de passage pour évacuer l'air du côté non filtré vers le côté filtré. L'invention concerne également une installation de filtre pour nettoyer un fluide comprenant une conduite d'alimentation de fluide non filtré, un branchement pour évacuer le fluide filtré et un orifice de passage pour évacuer l'air de la conduite d'alimentation en fluide non filtré vers le branchement de sortie du fluide filtré. Etat de la technique Le carburant alimentant les moteurs à combustion n'est habituellement pas totalement nettoyé, mais mélangé à de l'air et à des saletés. Les saletés dans le carburant risquent d'entraîner par leur combustion, une plus forte usure du moteur à combustion. C'est pour-quoi il faut éliminer la saleté du carburant à l'aide d'un filtre à carburant. L'air qui se trouve dans le carburant doit être séparé si possible avant le filtrage car sinon des bulles d'air qui se forment à la surface du filtre s'accumulent dans l'espace supérieur du filtre à carburant. L'air réduit la surface efficace du filtre, diminue la fonction de filtrage et ainsi la durée de vie de la cartouche de filtre. De plus, l'air s'accumule dans la zone supérieure de la cartouche de filtre et réduit de ce fait sa surface efficace au segment inférieur de la cartouche de filtre. C'est pourquoi les filtres à carburant comportent des installations d'évacuation d'air ou de purge. Selon l'état de la technique, on connaît différentes solu- tions pour des installations de purge ou d'évacuation d'air appliquées à des filtres à liquides. De telles installations d'évacuation d'air sont par exemple logées dans un boîtier comprenant un branchement d'alimentation et un branchement de sortie de carburant. Les installations d'évacuation d'air sont réalisées par l'intermédiaire d'un canal de dérivation entre le côté d'entrée du carburant non filtré et le côté de sortie du carburant filtré ; ces installations comportent par exemple un flotteur en forme de bille qui peut fermer le canal de dérivation à la manière d'un clapet antiretour. Le clapet anti-retour assure ce que seule-ment de l'air et non du carburant puisse s'échapper par le canal de dérivation. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une installation de filtre du type défini ci-dessus ayant une installation d'évacuation d'air ou de purge économique à fabriquer, simple à entretenir et néanmoins très efficace. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne une installation de filtre du type défini ci-dessus caractérisée en ce qu'un élément de filtre le fluide traversant l'orifice de passage. Une caractéristique de base de l'invention consiste à placer un filtre supplémentaire par exemple sous la forme d'une crépine notamment du côté non filtré de l'installation de filtre, là où s'accumule l'air qui se dégage. Ce filtre ou cet élément de filtre a pour but de filtrer le carburant passant par cet orifice de passage et si de l'air doit être évacué vers le côté filtré, il faut retenir les particules de saleté entraînées par l'air. Ainsi à la fois du carburant et de l'air peuvent traverser l'orifice de passage selon l'invention sans que ne se produise un transfert de saleté vers le côté filtré. L'installation d'évacuation d'air ou de purge est notamment très efficace pour séparer de l'air sans réduire la séparation de saleté ou de particules. Ainsi l'invention permet de manière économique de respecter la spécification concernant notamment les filtres à carburant. Un orifice de passage seul, s'il était trop grand permet-trait aux particules de saleté d'arriver sur le côté filtré du passage de carburant ou s'il était trop petit, se boucherait rapidement et n'assurerait plus sa fonction. C'est pourquoi, selon l'invention, il est prévu un élément de filtre sous la forme d'un tamis ou d'une membrane perméable à l'air installée devant l'orifice de passage. L'expression membrane désigne une paroi mince, poreuse permettant de séparer des liquides et des gaz. Un avantage de l'installation d'évacuation d'air selon l'invention est que l'orifice ou le perçage de passage ne se bourre pas rapidement mais que seul le tamis (à mailles fines) est encrassé après un certain temps d'utilisation. Un tel tamis ou élément de filtre peut facilement se nettoyer ou se remplacer contrairement à une ins- tallation d'évacuation d'air difficilement accessible dans un boîtier lors-que l'encrassage est trop important ou que l'élément est bouché, car l'élément de filtre selon l'invention est facilement accessible au col de la cartouche de filtre au moment d'une intervention d'entretien pour être enlevé. L'élément de filtre peut en outre être remplacé séparément ou avec la cartouche de filtre. La cartouche de filtre est une pièce de rem-placement ou d'usure qu'il faut changer régulièrement. Ainsi selon l'invention deux pièces de remplacement sont regroupées dans un dis-positif de filtre. L'installation d'évacuation d'air ou de purge selon l'invention peut être transposée à de nombreux types de filtres destinés à d'autres applications comme par exemple des filtres à huile. L'invention a également pour objet une installation de filtre du type défini ci-dessus comprenant un élément de filtre installé dans la veine d'air en amont de l'orifice de passage, et dont la surface de l'élément de filtre susceptible d'être traversée est supérieure à la surface traversée au point le plus étroit de l'orifice de passage. Cette solution peut être réalisée de deux manières. D'une part l'élément de filtre peut être installé à une certaine distance de l'orifice de passage et former un espace intermédiaire entre l'élément de filtre et l'orifice de passage, l'élément de filtre ayant une surface de passage plus importante que l'orifice de passage. D'autre part, l'orifice de passage peut avoir une surface d'entrée plus grande que la surface de sortie. De manière préférentielle, au moins un segment initial de l'orifice de passage est réalisé sous la forme d'une buse. La buse est dans ce contexte un canal de passage de section variable et cette varia- tion de section est continue ou étagée de façon à augmenter la vitesse du fluide qui passe. Une telle buse offre des avantages de mécanique des fluides. Elle crée une meilleure aspiration d'air au niveau de la surface d'entrée de l'orifice de passage et à la sortie de l'orifice de pas-sage, elle assure un meilleur effet de pulvérisation c'est-à-dire que l'on a une répartition plus fine de l'air dans le fluide filtré. Selon l'invention, par exemple pour du carburant du côté filtré, l'air sera mélangé plus régulièrement que si l'orifice de passage est un perçage de diamètre constant sur toute la longueur. De façon avantageuse, la surface de l'élément de filtre est plus grande que la plus petite surface traversée de l'orifice de passage selon un rapport de l'ordre de jusqu'à 500 000 fois plus grand et de préférence jusqu'à 200 000 fois plus grand. Si la surface d'aspiration est ainsi plus grande, on ne risque pas que l'orifice de passage se bouche rapidement. Ce coefficient maximum des surfaces est possible dans une réalisation selon laquelle le filtre est de forme annulaire écarté de l'orifice de passage et cet orifice de passage se trouve dans l'anneau. Dans le cas d'un élément de filtre fixé directement à l'orifice de passage avec une buse, le coefficient du rapport des surfaces est avantageuse-ment de l'ordre de 50 à 5 000 et de préférence de l'ordre de 200 à 2 000. Pour qu'aucune particule de saleté mais exclusivement de l'air ne passe dans l'orifice de passage, à son endroit le plus réduit cet orifice est calibré à un diamètre de l'ordre d'environ 0,05 - 0,7 mm et notamment d'environ 0,1 - 0,6 mm et de préférence d'environ 0,35 mm. Le point le plus étroit de l'orifice de passage dans la direction d'écoulement de l'air est prévu à la sortie de l'orifice de passage vers le côté de fluide filtré car alors, on aura un effet de pulvérisation maxi-mum, recherché, permettant un bon mélange de l'air avec le liquide filtré. Pour que seul de l'air puisse passer par l'orifice d'évacuation d'air, l'élément de filtre comporte des pores de tailles différentes et le diamètre maximum d'un pore est de l'ordre de 1 - 40 m et notamment compris entre environ 5 et 30 m et de préférence de l'ordre de 20 m. Les particules de saleté qui ont en général une dimension de l'ordre de 100 m ne peuvent ainsi passer le tamis ou l'élément de filtre. De plus, selon l'invention, pour augmenter le temps d'utilisation, on utilise de préférence des éléments de filtre à plusieurs couches avec des pores de dimensions différentes pour les différentes couches. De tels éléments de filtre peuvent utiliser des couches avec des pores de diamètre supérieur à 40 m. Pour pouvoir fabriquer l'élément de filtre de manière économique pour son application à un filtre à carburant et avec une très grande précision de fabrication et une bonne fiabilité, l'élément de filtre est fabriqué de préférence en un polymère résistant au carburant par exemple en PTFE. En variante, l'élément de filtre ou le tamis peut également être fabriqué en un métal ou une céramique, poreux, résistant au carburant. Ces matériaux préférentiels pour l'élément de filtre sont suffisamment résistants vis à vis du bio gazole, du FAME, de l'urée ou de l'essence biologique. Pour protéger les ressources en matière, la surface de l'élément de filtre en forme de tamis a de préférence une surface d'environ 25 - 100 cm2 notamment d'environ 50 - 75 cm2 et de préférence d'environ 60 cm2. Les formes de surface de l'élément de filtre peu-vent être un cercle ou un rectangle pour être installées notamment directement en amont de l'orifice de passage. En variante, la forme de la surface peut être un court cylindre creux en forme d'anneau notamment installé à une certaine distance de l'orifice de passage. De façon avantageuse, l'élément de filtre est installé de manière fixe au col de la cartouche de filtre. On crée ainsi une pièce de montage en une seule partie de faible encombrement, légère et économisant de la matière et qui de plus se fabrique avec peu d'opérations. En outre, lors du remplacement de la cartouche de filtre, on peut également remplacer l'élément de filtre sans que cela n'entraîne un travail supplémentaire. On économise ainsi une étape d'entretien et du temps consacré à l'entretien. Pour pouvoir échanger séparément l'élément de filtre, cet élément peut être une pièce distincte et être engagé notamment sur le col de la cartouche de filtre. L'élément de filtre ou le tamis peuvent être intégrés dans une couronne remplaçable ou un anneau et être écartés du col de façon à envelopper un angle de 360 ou une surface d'enveloppe cylindrique pour le passage de l'air. Cela améliore significativement l'effet d'évacuation d'air. Une telle installation d'évacuation d'air minimise en outre l'accès des particules de saleté à l'orifice de pas- sage et favorise le passage de l'air par tous les côtés. Enfin il est avantageux de prévoir plusieurs orifices de passage avec un élément de filtre installé en amont dans le sens du passage pour évacuer l'air. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation d'une installation de filtre représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un filtre à carburant avec une installation de filtre correspondant à un premier mode de réali-10 sation de l'invention; - la figure 2 est une coupe longitudinale de l'installation de filtre selon le premier mode de réalisation; - la figure 3 est une vue à échelle agrandie de la zone de col de l'installation de filtre selon la figure 2; - la figure 4 est une vue en perspective de l'installation de filtre selon la figure 2 avant l'assemblage; - la figure 5 est une vue en perspective d'une installation de filtre selon un second mode de réalisation; - la figure 6 est une vue en perspective d'une installation de filtre se-20 lon l'invention correspondant à un troisième mode de réalisation; et - la figure 7 est une vue de dessus de l'installation de filtre de la figure 6. Description détaillée de modes de réalisation La figure 1 est une coupe longitudinale d'un filtre à car- burant 10 destiné à nettoyer du carburant alimentant un moteur à combustion non représenté ; ce filtre comporte une cartouche 12 de forme essentiellement cylindrique. La cartouche de filtre 12 présente à son extrémité frontale supérieure, un col 14 tubulaire formant un branchement 16 pour la sortie du fluide filtré. Le col 14 constitue une cloi- son de séparation entre le côté non filtré 18 et le côté filtré 20 du filtre à carburant 10. Le col 14 comporte un orifice de passage 22 qui n'apparaît pas à la figure 1 et sert à évacuer l'air du côté non filtré 18 vers le côté filtré 20. La cartouche de filtre 12 est placée dans un boîtier de 35 filtre 24 fermé par un couvercle 26. Le couvercle 26 comporte un aju- tage d'alimentation 28 et un ajutage 16 pour la sortie du fluide. Pour améliorer l'installation d'évacuation d'air 34, le col 14 comporte un élément de filtre 32, annulaire. En outre une installation de chauffage non représentée ou une installation d'évacuation de l'eau également non représentée équipe le filtre à carburant 10. Le filtre à carburant 10 fonctionne comme suit: le carburant non filtré arrive dans le filtre à carburant 10 par l'ajutage d'alimentation 28. Du côté frontal supérieur de la cartouche de filtre 12, le carburant à filtrer entoure la surface enveloppe de la cartouche 12 et rince celle-ci. L'air s'accumule de manière préférentielle contre la face supérieure de la cartouche de filtre 12. L'air provient du carburant qui se mélange faiblement à de l'air. Comme l'air risque de réduire le bon fonctionnement et la durée de vie de la cartouche de filtre 12, si l'air s'accumulait au niveau de la surface de filtre de la cartouche de filtre 12, il est nécessaire de prévoir une installation d'évacuation d'air ou de purge 34. L'installation d'évacuation d'air 34 conduit l'air accumulé du côté non filtré 18 du fluide vers le côté filtré 20 du fluide. L'air qui s'est accumulé du côté non filtré 18 traverse l'élément de filtre 32 en forme de tamis annulaire, de tous côtés autour du col 14 et traverse l'orifice de passage 22. Du côté filtré 20 du carburant, l'air se mélange à nouveau au carburant pour alimenter le moteur à combustion non représenté, par l'ajutage 16. La figure 2 montre la cartouche de filtre 12 avec le col 14 et un élément de filtre 32 annulaire selon une coupe longitudinale à échelle agrandie sans le boîtier de filtre 24. La figure 3 est une vue à échelle agrandie de la zone entourant le col 14 de la cartouche de filtre 12 de la figure 2. Cette vue montre que l'installation d'évacuation d'air 34 avec l'élément de filtre 32 cylindrique creux et l'orifice de passage 32 se situe dans la direction axiale sensiblement au milieu du col 14. L'orifice de passage 22 de ce mode de réalisation préférentiel est muni du côté d'entrée d'une buse 36 en forme d'entonnoir pour prendre ensuite une forme de segment de trou cylindrique 38 de diamètre (d). Cette forme présente les avantages de mécanique de fluide décrits ci-dessus, de sorte que la veine d'air est accélérée dans la buse 36 pour se détendre du côté filtré 20 et mieux se mélanger au carburant car il y a un effet de pulvérisation. L'orifice de passage 22 au point le plus étroit (de préférence à la sortie de l'orifice de passage 22) a un diamètre de trou (d) ca- libré sur environ 0,35 mm. L'élément de filtre 32 est un tamis de grande surface à mailles fines d'une dimension de pore ou de mailles de tailles différentes; le diamètre maximum des pores est de l'ordre de 20 m. L'élément de filtre 32 retient notamment les particules de saleté d'une dimension moyenne de 100 m en laissant néanmoins passer l'air. La surface de l'élément de filtre 32 correspond à un multiple de la surface de la section d'entrée et notamment de la surface de la section de sortie de l'orifice de passage 22. Pour le mode de réalisation tel que représenté, la surface de l'élément de filtre 32 correspond à la surface du point le plus étroit de l'orifice de passage 22 multiplié par un coefficient d'environ 100 000. La surface de l'élément de filtre 32 correspond environ 100 cm2. En fonction de la quantité de carburant à filtrer et du mode de réalisation correspondant à une application déterminée, la surface de l'élément de filtre 32 représente environ 25 100 cm2 notamment environ 50 - 75 cm2 et de préférence environ 60 cm2. Cela se traduit par une durée de fonctionnement d'évacuation d'air, prolongée pour l'installation d'évacuation d'air 34. Le matériau dans lequel est fabriqué l'élément de filtre 32 en forme de tamis est de préférence une matière plastique résistant au carburant c'est-à-dire un polymère ou aussi de préférence un métal correspondant à des spécifications définies; toutefois il ne s'agit ni de caoutchouc ni de métal fritté car vis à vis des nouveaux carburant en particulier du bio gazole, FAME, urée ou bio essence, ces matériaux ne sont pas suffisamment résistants. Ces nouveaux matériaux préféren- tiels peuvent être fabriqués grâce à un procédé de fabrication de grande qualité et avec des tolérances requises et la porosité du tamis pour obtenir le degré de séparation de particules, requis. Comme cela apparaît bien à la figure 4, l'élément de filtre 32 est intégré dans un support annulaire 40 ou est surmoulé par celui- ci et lors du montage ou du remplacement, l'élément est engagé par le support 40 sur le col tubulaire 14. Le support 40 est muni de deux annaux superposés reliés par six entretoises axiales. Le remplacement du support 40 avec l'élément de filtre 32 peut se faire de manière simple et indépendamment de l'échange des filtres à carburant 10. De plus, le support 40 assure l'écartement radial de l'élément de filtre 32 tout autour du col 14 notamment dans la zone médiane du col 14, à hauteur de l'orifice de passage 22 alors que les deux anneaux d'appui du support 40 s'appliquent étroitement contre le col 14 par un ajustage direct. Le col 14 est ainsi étanche par rapport au fluide et on forme un espace intermédiaire étanche entre l'élément de filtre 32 et l'orifice de passage 22. La figure 5 montre un second mode de réalisation d'un élément de filtre 32 en forme de surface circulaire couvrant l'orifice de passage 22 du col 14 de la cartouche 12. Ce mode de réalisation ne né- cessite que très peu de matière pour l'élément de filtre 32. Les figures 6 et 7 montrent en perspective et en vue de dessus un autre mode de réalisation préférentiel de l'élément de filtre 32. Cet élément de filtre 32 de ce mode de réalisation est constitué par une bande rectangulaire fixée latéralement au col 14 et couvrant par- tiellement l'orifice de passage 22 et dépassant partiellement de celui-ci sur le côté. La figure 6 montre la bande sous la forme d'une membrane installée sur le col 14. La figure 7 montre l'installation de l'élément de filtre 32 avec l'orifice de passage 22 au col 14 à l'état monté et terminé. Un tel mode de réalisation permet une économie de poids, d'encombrement et de matière pour l'élément de filtre 32. L'installation d'évacuation d'air 30 avec l'élément de filtre 32 est en outre remplacée automatiquement lors d'une intervention d'entretien lorsqu'on remplace la cartouche de filtre 12. lo
Installation de filtre (30) pour nettoyer un fluide notamment le carburant alimentant un moteur à combustion, comprenant une cartouche de filtre (12) avec un col tubulaire (14) à l'extrémité supérieure de la cartouche de filtre et formant un branchement (16) pour évacuer le fluide nettoyé. Le col (14) qui sépare le côté non filtré (18) du côté filtré (20) pour le fluide, est muni d'un orifice de passage (22) pour évacuer l'air du côté non filtré (18) vers le côté filtré (20). L'installation de filtre (30) comporte une installation d'évacuation d'air économique à fabriquer, simple à entretenir et très efficace pour séparer les particules de saleté, et un élément (32) qui filtre ainsi le fluide traversant l'orifice de passage (22). L'élément de filtre (32) installé avantageusement en amont de l'orifice de passage (22) dans le sens de l'écoulement, a une surface pratiquement traversée par le fluide supérieure à la surface du point le plus étroit de l'orifice de passage (22) traversé par le fluide.
1 ) Installation de filtre (30) pour nettoyer un fluide notamment un carburant alimentant un moteur à combustion, comportant une cartouche de filtre (12) dont l'extrémité frontale supérieure comporte un col tubulaire (14) constituant un ajutage (16) pour la sortie du fluide filtré, le col (14) constituant une séparation entre le côté non filtré (18) et le côté filtré (20) de l'installation de filtre (30), et le col (14) ayant un orifice de passage (22) pour évacuer l'air du côté non filtré (18) vers le côté filtré (20), 1 o caractérisée par un élément de filtre (32) qui filtre le fluide traversant l'orifice de passage (22). 2 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de filtre (32) est installé en amont de l'orifice de passage (22) dans le sens de l'écoulement. 3 ) Installation de filtre pour nettoyer un fluide selon la 1, comprenant une conduite d'alimentation (28) de fluide non filtré, un ajutage (16) pour la sortie du fluide filtré, et un orifice de passage (22) pour évacuer l'air de la conduite d'alimentation (28) du fluide non filtré vers le branchement de sortie (16) de fluide filtré, caractérisée par un élément de filtre (32) installé en amont de l'orifice de passage (22) dans le sens de l'écoulement, dont la surface de l'élément de filtre (32) traversée pour l'essentiel est supérieure à la surface traversée du point le plus étroit de l'orifice de passage (22). 4 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que l'orifice de passage (22) présente à son point le plus étroit un diamètre de trou (d) compris entre environ 0,05 et environ 0,7 mm et notamment entre environ 0,1 et environ 0,6 mm et de préférence calibré à environ 0,35 mm. 5 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de filtre (32) est constitué par des pores de dimensions différentes et le diamètre maximum d'un pore est compris entre environ 1 et environ 40 m, notamment entre environ 5 et 30 m et de préférence de l'ordre de 20 m. 6 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de filtre (32) est fabriqué en un polymère résistant au carburant. 7 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de filtre (32) est fabriqué en un métal et/ou une céramique résistant au carburant. 8 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que la surface de l'élément de filtre (32) correspond à environ 25 -100 cm2 et notamment environ 50 - 75 cm2 et de préférence environ 60 cm2. 9 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de filtre (1) fait corps en une seule pièce avec le ou un col (14) de la cartouche de filtre (12). 10 ) Installation de filtre selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de filtre (32) est un composant distinct sur lequel est engagé le ou un col (14) de la cartouche de filtre (12).
F
F02
F02M
F02M 37
F02M 37/22
FR2888693
A1
ARCHITECTURE D'UNE PASSERELLE DOMESTIQUE ORIENTEE MULTISERVICES
20,070,119
La présente invention concerne une passerelle domestique destinée à acheminer simultanément plusieurs services d'un réseau de communication vers des équipements domestiques. La présente invention concerne également un système de diffusion de ces services. Une passerelle domestique est un dispositif qui permet de distribuer des services fournis par un opérateur ou un fournisseur de services au travers d'un réseau de communication, tel que le réseau Internet, vers des équipements domestiques adaptés à présenter ces services à un usager. Ces services se différencient par les moyens utilisés pour les acheminer: soit un service est acheminé au travers d'une connexion point-à-point également appelée tunnel, soit il est acheminé sans création de tunnel. Dans le premier cas, un tunnel est établi entre un équipement réseau de l'opérateur ou du fournisseur de services et l'équipement domestique à l'origine de la demande d'accès à ce service. Les autres équipements domestiques connectés à la passerelle domestique ne peuvent accéder à ce service via le même tunnel. On parlera alors de service isolé par tunnel. Dans le second cas, le service est acheminé jusqu'à un équipement domestique sans utiliser de tunnel. On parlera alors de service commun du fait que tout équipement domestique connecté à la passerelle domestique est susceptible d'accéder à ce service. La Fig. 1 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système SYS1 de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique RG1 selon l'état de la technique. Le système SYS1 comporte une passerelle domestique RG1 connectée à un réseau de communication NET par l'intermédiaire de connexions large bande BC1,, (m=1,,...,M). Chacune de ces connexions aboutit à un port d'entrée BIFn (n=l,...,N) de la passerelle domestique RG1. Par exemple, la connexion BC1 est une connexion GigaBits Ethernet, la connexion BC2 est une connexion ADSL de 20 Mbits/s et la connexion BCM est une connexion WiMax. Ces connexions étant de nature différente, la passerelle domestique RG1 comporte des interfaces réseau IEo (o=1,...,O) appropriées qui permettent à la passerelle de pouvoir recevoir et envoyer des données via les connexions BC01. Chaque port d'entrée BIFn est associé à au moins une interface réseau IEo. Selon l'exemple de la Fig. 1, le port d'entrée BIFN est relié aux interfaces réseaux IE0_1 et IEo qui sont chacune dédiées à un circuit virtuel (Virtual Circuit) ATM acheminé via la connexion BCM. De plus, plusieurs ports d'entrée BIF peuvent également être reliés à une même interface réseau IE,, dans le cas où les connexions aboutissant à ces ports d'entrée sont de même nature. Selon l'exemple de la Fig. 1, les ports d'entrée BIF1 et BIF2 étant prévus pour que des connexions Ethernet BC1 et BC2 soient établies, ces ports d'entrée peuvent donc être reliés à la même interface réseau, en l'occurrence l'interface réseau IE,. La passerelle domestique RG1 comporte également des ports de sortie Sq (q=l,...,Q) auxquels sont connectés des équipements domestiques Tr (r=1,.. .R) au travers d'une connexion soit filaire (Ethernet, USB, IEEE1394, etc. ), soit sans fil (WiFi, Bluetooth, etc.). Un équipement domestique Tr est, de manière non limitative un ordinateur de bureau, un téléphone ou une passerelle de gestion de flux vidéo plus connue sous l'anglicisme Set Top Box. Chaque port de sortie Sq est relié à une interface de sortie ISp (p=l,...,P) et chaque interface de sortie est reliée à au moins un point de terminaison EPt (t=1,...,T). De plus, la passerelle domestique RG1 comporte un module N de définition de liaisons internes comportant en outre des sorties dites point internes PIS (u=l,...U). Une liaison interne L(o,u) est définie entre une interface réseau IEo et un point interne PIu ou un point de terminaison EPt, étant donné qu'à chaque point de terminaison EPt correspond un seul point interne PI,,. Ceci n'exclu pas le fait que plusieurs interfaces réseau peuvent être liées à un même point interne PIU et que plusieurs points internes peuvent être reliés à une même interface réseau. En regard avec la Fig. 1, chaque point interne PI est associé à un point de terminaison EPt de manière à ce qu'un service SERVS accessible à partir d'une interface réseau IE soit acheminé jusqu'à un point de terminaison EPt et donc jusqu'à un équipement domestique Tr via un tunnel TU(t,r). Généralement, le module de définition de liaisons internes N est un routeur NAT (Nework Adress Translation: traduction d'adresse réseau). Un routeur NAT établit à la demande et gère chaque liaison interne. De plus, dans le cas où le réseau NET est un réseau de type IP, un routeur NAT permet de cacher les adresses, par exemple l'adresse IP (Internet Protocol), des équipements domestiques Tr à un équipement réseau relié à la passerelle domestique RG1 par l'intermédiaire du réseau de communication NET. Un routeur NAT a donc pour responsabilité de traduire les adresses privées (des équipements domestiques Tr) en une adresse publique (celle de la passerelle domestique RG1 vue par l'équipement réseau) et réciproquement. Lors d'une demande d'accès à un service SERVS émise par un équipement domestique Tr, un tunnel TU(t,r) est établi entre un point de terminaison EPt et l'équipement domestique Tr afin que le service SERVS soit acheminé de manière isolée depuis le point de terminaison EPt jusqu'à l'équipement domestique Tr. Pour cela, par exemple un tunnel PPP (Point to Point Protocol), est créé entre l'équipement domestique Tr et le point de terminaison EPt à l'aide du protocole Point-à-Point (Point-to-Point Protocol) défini par la demande de commentaires RFC 1661. Le but est de créer une liaison point-à-point (tunnel PPP) qui encapsule par exemple des trames Ethernet afin notamment de rendre plus confidentielles les données du service SERVs acheminées par ces trames. Une fois établi, un tunnel TU(t,r) est maintenu de manière permanente évitant ainsi à l'équipement domestique Tr de créer à nouveau un tunnel lors d'un prochain accès au même service SERVS. On peut noter qu'un même équipement domestique Tt-peut créer plusieurs tunnels TU(t,r), par exemple un premier tunnel TU(t=1,r=1) pour accéder à un premier service SERVI et un deuxième tunnel TU(2,1) pour accéder à un deuxième service SERV2. De plus, plusieurs tunnels TU(t,r), TU(t,r+l),... peuvent être établis entre des équipements domestiques Tr, Tr+i,... et un même point de terminaison EPr. Afin d'acheminer de manière isolée les services fournis par un opérateur ou un fournisseur de services vers les équipements domestiques Tr, la passerelle domestique RG1 est en charge d'établir et de gérer à la fois les connexions avec le réseau de communication NET et les tunnels TU(t,r) ainsi créés. L'utilisation de tunnels est certes très pratique car elle facilite d'une part, la diffusion des données d'un service d'un équipement réseau jusqu'à un équipement domestique et, d'autre part, elle permet une certaine confidentialité lors du transfert de ces données. Cependant, l'architecture de la passerelle domestique RG1 ne permet pas l'acheminement de services communs à plusieurs équipements domestiques Ttdu fait que d'une part, un service ne peut être acheminé autrement que par tunnel et, que d'autre part, les ports de sortie auxquels sont connectés lesdits équipements domestiques ne communiquent pas entre eux. La Fig. 2 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système SYS2 de diffusion de services vers des équipements domestiques via une autre passerelle domestique RG2 selon l'état de la technique. Les éléments du système SYS2 identiques à ceux du système SYS 1 décrit en relation avec la Fig. 1 portent les mêmes références. Le système SYS2 se différencie du système SYS1 par le fait qu'il comporte une passerelle domestique RG2 différente de celle RG 1 de la Fig. 1. La passerelle domestique RG2 se différencie de la passerelle domestique RGI du fait d'une part, qu'elle ne comporte pas de points de terminaison (impossibilité de créer des tunnels) et, d'autre part, que les interfaces de sortie ISp et les points internes PIu sont reliés entre eux par un bus B. Cette dernière caractéristique permet aux équipements domestiques d'accéder à un même service commun accessible à partir d'un équipement réseau d'un opérateur ou d'un fournisseur de services et ce, quel que soient les ports de sortie Sq auxquels sont connectés ces équipements domestiques. Cependant, l'architecture de la passerelle domestique RG2 ne permet pas l'acheminement de services de manière isolée (par tunnel), provoquant ainsi un maintien plus difficile de la connexion utilisée pour l'acheminement de certains services entre un équipement réseau de l'opérateur ou du fournisseur de services et un équipement domestique Tr. De plus, les données de ces services sont transférées sans aucune confidentialité et sont donc accessibles par tout équipement domestique connecté à la passerelle domestique. Le but de la présente invention est donc de résoudre le problème soulevé ci- dessus de manière à permettre à des équipements domestiques de pouvoir accéder simultanément à des services isolés par tunnel tout en permettant à ces équipements domestiques de pouvoir accéder à des services communs. Pour ce faire, la présente invention prévoit une passerelle domestique destinée à acheminer simultanément des services d'un réseau de communication à partir d'interfaces réseau de ladite passerelle domestique jusqu'à des interfaces de sortie de ladite passerelle domestique au travers de liaisons internes, chacune desdites liaisons internes étant destinée à acheminer un desdits services entre l'une desdites interfaces réseau et un point interne auquel est relié au moins un desdits équipements domestiques via une desdites interfaces de sortie, lesdites interfaces de sortie et lesdits points internes étant reliés par l'intermédiaire d'un bus destiné à acheminer un premier desdits services à l'ensemble desdites interfaces de sortie, ladite passerelle domestique étant caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour créer un tunnel destiné à l'acheminement d'un second desdits services entre un desdits points internes et un desdits équipements domestiques auquel il est relié. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la passerelle domestique comporte: - des moyens pour obtenir une donnée de configuration relative à un service demandé, - des moyens pour configurer une desdites liaisons internes à partir de ladite donnée de configuration. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite donnée de configuration définissant une relation bijective entre un point d'accès et un desdits services demandés, la passerelle domestique comporte des moyens pour définir une liaison interne entre une desdites interfaces réseau associée avec le point d'accès défini par ladite relation de ladite donnée de configuration et un desdits points internes. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite donnée de configuration définissant une relation entre un point d'accès et au moins l'une desdites interfaces réseau, la passerelle domestique comporte des moyens pour définir une liaison interne entre la ou une des interfaces réseau et le point d'accès définis par ladite relation de ladite donnée de configuration, ledit point d'accès étant associé à un desdits points internes. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite donnée de configuration définissant une première relation bijective entre un point d'accès et un service demandé et une deuxième relation entre ledit point d'accès et au moins une desdites interfaces réseau, la passerelle domestique comporte des moyens pour définir une liaison interne entre la ou une des interfaces réseau et le point d'accès définis par les relations de ladite donnée de configuration, ledit point d'accès étant associé à un desdits points internes. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la passerelle domestique comporte des moyens pour mémoriser une donnée de configuration de liaisons internes. La présente invention concerne également un système d'acheminement de services d'un réseau de communication vers des équipements domestiques, caractérisé en ce qu'il comporte une passerelle domestique selon la présente invention. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: La Fig. 1 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique selon l'état de la technique. La Fig. 2 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système de diffusion de services vers des équipements domestiques via une autre passerelle domestique selon l'état de la technique. La Fig. 3 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique selon un mode de réalisation de la présente invention. La Fig. 4 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique selon un mode de réalisation de la présente invention. La Fig. 5 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique selon un mode de réalisation de la présente invention. La Fig. 6 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système SYS3 de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique RG3 selon un mode de réalisation de la présente invention. Les éléments de ce système SYS3 identiques à ceux des systèmes SYS1 et SYS2 de l'état de la technique décrits respectivement en relation avec les Fig. 1 et Fig. 2 portent les mêmes références. Le système SYS3 se différencie des systèmes SYS 1 et SYS2 par le fait qu'il comporte une passerelle domestique RG3 différente des passerelles domestiques des systèmes SYS 1 et SY2. L'architecture interne de la passerelle domestique RG3 se différencie de celles de l'état de la technique (RG1 et RG2) en ce qu'elle comporte un bus B1 qui relie d'une part, les interfaces de sortie ISp aux points internes PIS, (u=1,...,T) du module N au travers de points de terminaisons EPt, et, d'autre part, directement les interfaces de sortie ISp aux point internes Ph, (u=T+l,... ,U), c'est-à-dire sans passer par un point de terminaison EPr. L'architecture de la passerelle domestique RG3 est particulièrement avantageuse car elle permet à un équipement domestique Tr d'accéder simultanément à plusieurs services et ce, indépendamment du port de sortie Sr, auquel est connecté l'équipement domestique Tr. Pour cela, chaque service accessible à partir d'un point de terminaison EP, est acheminé de manière isolée jusqu'à l'équipement domestique Tr par un tunnel TU(t,r) et chaque service commun accessible à partir d'un point interne PIS, (u=T+1,...,U) est acheminé par une connexion CO(u,r). On peut remarquer que plusieurs équipements domestiques Tr, Tr+i,... sont susceptibles de créer des connexions CO(u,r),CO(u,r+l),... de manière à pouvoir accéder simultanément à un même service commun. Ce service commun est par exemple un service de gestion d'un réseau local constitué des équipements domestiques connectés à la passerelle domestique, service permettant à ces équipements de communiquer entre eux localement. Prenons l'exemple de la Fig. 3 dans lequel l'équipement domestique TI est une Set Top Box et où l'équipement domestique TR est un ordinateur de bureau. Un tunnel T(t=l,r=1) a été créé entre l'équipement domestique TI et le point de terminaison EP, afin que l'équipement domestique TI reçoive un service audio-visuel tel qu'un service de vidéo à la demande. Les données vidéo délivrées au cours de la diffusion de ce service étant codées, l'équipement domestique T, peut ne pas comporter des moyens de décodage appropriés rendant ainsi l'accès à ces données, et donc à ce service, impossible sans l'aide d'un tiers, en l'occurrence l'équipement domestique TR qui comporte ces moyens de décodage. Pour cela, les équipements domestiques TI et TR qui sont, on le rappelle, reliés par le bus B I au travers des interfaces de sortie ISp, doivent accéder à un service commun dont la fonction est d'assurer une mise en réseau correcte de ces deux équipements. Ce service commun est acheminé au travers du bus B1 par la passerelle domestique via les connexions CO(u=l,t=1) et CO(u=2, t=R) définies respectivement par les points internes PI, et PI2 et les équipements domestiques T, et TR. Ainsi, selon cet exemple, l'équipement domestique T, reçoit simultanément les données d'un service isolé via le tunnel TU(r=l,t=1) et les données d'un service commun via le bus BI sans que ces données ne soient isolées dans un tunnel. La Fig. 4 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système SYS4 de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique RG4 selon un mode de réalisation de la présente invention. Les éléments du système SYS4 identiques à ceux du système SYS3 décrit en relation avec la Fig. 3 portent les mêmes références. Le système SYS4 se différencie du système SYS3 par le fait qu'il comporte une passerelle domestique RG4 différente de la passerelle domestique RG3 du système SYS3. L'architecture interne de la passerelle domestique RG4 se différencie de l'architecture RG3 en ce qu'elle comporte au moins un point d'accès APs (s=1,...S) relié(s) à au moins une interface réseau IE0, et un module CA1 d'association entre point d'accès APs et point interne Pl (u=1,...U) qui est, de manière non limitative, un programme d'ordinateur. Le module CAI d'association entre point d'accès APs et point interne PIu comporte des moyens pour associer un point d'accès APs à au moins un point interne PIu. L'architecture interne de la passerelle domestique RG4 se différencie également de l'architecture RG3 du fait qu'elle comporte un module C de configuration de liaisons internes et des moyens de mémorisation tels que par exemple une base de données BD. Le module C de configuration de liaisons internes est relié d'une part, au module CA1 d'association entre point d'accès APs et point interne PIu et, d'autre part, à la base de données BD. La base de données BD mémorise des données, dites données de configuration de liaisons internes Ds (s=1,...,S). Les données de configuration de liaisons internes sont par exemple initialisées lors de la fabrication de la passerelle domestique RG4. De plus, elles peuvent être mises à jour, ou de nouvelles données de configuration peuvent être ajoutées à cette base de données lorsque de nouveaux services sont fournis par un opérateur ou un fournisseur de services. Par exemple, la mise à jour ou l'ajout de nouvelles données de configuration de liaisons internes sont réalisés au travers du réseau de communication NET. Selon ce mode de réalisation, chaque donnée de configuration Ds définit une relation bijective entre un point d'accès APs et un service SERVs. Une telle définition de donnée de configuration est particulièrement avantageuse car elle permet à un opérateur ou un fournisseur de service de modifier sa politique de diffusion des services en modifiant la relation bijective entre le service SERVs et le point d'accès APs par remplacement du point d'accès APs par un nouveau point d'accès APs+i. A ce moment-là, le module C de configuration de liaisons internes informe le module CA1 d'association entre point d'accès APs et point interne PIu de la modification de la donnée de configuration Ds. Le module CA1 remplace alors la ou chaque association entre l'ancien point d'accès APs et le ou chaque point interne PIu auquel il est associé par une nouvelle association entre le nouveau point d'accès APs+1 et le ou chaque point interne PIu. Le module de configuration de lien C comporte des moyens pour obtenir une donnée de configuration de liaisons internes DS relative à un service SERVS à partir de la base de données BD, c'est-à-dire, selon ce mode de réalisation, des moyens pour indiquer au module CA1 le point d'accès APs au service SERVS. La Fig. 5 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système SYS5 de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique RG5 selon un mode de réalisation de la présente invention. Les éléments de ce système SYS5 identiques à ceux du système SYS3 décrit en relation avec la Fig. 3 portent les mêmes références. Le système SYS5 se différencie du système SYS3 par le fait qu'il comporte une passerelle domestique RG5 différente de la passerelle domestique du système SYS3. L'architecture interne de cette passerelle domestique RG5 se différencie de l'architecture interne de la passerelle domestique RG3 de la Fig. 3 par le fait qu'elle comporte un module CA2 d'association entre interface réseau IEo et point d'accès APS. Ce module CA2 d'association entre interface réseau et point d'accès comporte des moyens pour associer une interface réseau IE,, à partir de laquelle au moins un service SERVs est accessible à un point d'accès APs. Le module CA2 est relié au module C de configuration de liaisons internes. Selon ce mode de réalisation, la base de données BD comporte des données de configuration de liaisons internes DS qui définissent une relation entre au moins une interface réseau IE,, et un point d'accès APs au service SERVs. Le module de configuration de lien C comporte des moyens pour obtenir une donnée de configuration de liaisons internes DS relative à un service SERVS de la base de données BD, c'est-à-dire, selon ce mode de réalisation, des moyens pour indiquer au module CA2 d'une part, le point d'accès APs au service SERVS et, d'autre part, la ou une des interfaces réseau IE,, à partir de laquelle le service SERVS est accessible. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il permet à un opérateur de modifier sa politique de diffusion en modifiant la ou les relation(s) entre le point d'accès APs au service SERVS et la ou les interface(s) réseau IEo par remplacement de la ou une des interfaces réseau IE,, par une nouvelle interface réseau IEo+i. Dans le cas où une donnée de configuration de liaisons internes DS a été modifiée, le module C de configuration de liaisons internes informe le module CA2 d'association entre interface réseau IEo et points d'accès APS de la modification de la donnée de configuration Ds, le module CA2 remplaçant alors chaque association entre une ancienne interface réseau IE0 et un point d'accès APs à un service SERVS par une nouvelle association entre la nouvelle interface réseau 1E0+1 et le point d'accès APS. La Fig. 6 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un système SYS6 de diffusion de services vers des équipements domestiques via une passerelle domestique RG6 selon un mode de réalisation de la présente invention. Les éléments du système SYS6 identiques à ceux des systèmes SYS4 et SYS5 décrits respectivement en relation avec les Fig. 4 et Fig. 5 portent les mêmes références. Le système SYS6 se différencie des systèmes SYS4 et SYS5 par le fait qu'il comporte une passerelle domestique RG6 différente des passerelles domestiques des systèmes SYS4 et SYS5. L'architecture interne de cette passerelle domestique RG6 se différencie de l'architecture interne des passerelles domestiques RG4 et RG5 par le fait qu'elle comporte un module CAl d'association entre point d'accès APS et point interne PIu, un module CA2 d'association entre interface réseau IE0 et point d'accès APS, un module C de configuration de liaisons internes et une base de données BD. Ces composants ont été décrits soit en relation avec la Fig. 4 soit en relation avec la Fig. 5. Les modules CA1 et CA2 sont reliés au module C de configuration de liaisons internes, lui-même relié à la base de données BD. Selon ce mode de réalisation, la base de données BD comporte des données de configuration de liaisons internes Ds qui définissent d'une part, une relation bijective entre un point d'accès APs et un service SERVs et, d'autre part, une deuxième relation entre au moins une interface réseau IEo et le point d'accès APs au service SERVs. Le module de configuration de lien C comporte des moyens pour obtenir une donnée de configuration de liaisons internes Ds relative à un service SERVS à partir de la base de données BD, c'est-à-dire, selon ce mode de réalisation de l'architecture interne, des moyens pour indiquer d'une part aux modules CA1 et CA2 le point d'accès APS au service SERVS, et, d'autre part, au module CA2 la (les) interface(s) réseau IEo à partir de laquelle (desquelles) le service SERVS est accessible
La présente invention prévoit une passerelle domestique destinée à acheminer simultanément des services d'un réseau de communication (NET) à partir d'interfaces réseau (IEo) de ladite passerelle domestique jusqu'à des interfaces de sortie (ISp) de ladite passerelle domestique au travers de liaisons internes (L(o,u)), chacune desdites liaison interne étant destinée à acheminer un desdits service entre l'une desdites interface réseau (IEo) et un point interne (PIu) auquel est relié au moins un desdits équipements domestique (Tr) via une desdites interface de sortie (ISp), lesdites interfaces de sortie et lesdits point internes (PIu) étant reliés par l'intermédiaire d'un bus destiné à acheminer un premier desdits service à l'ensemble desdites interfaces de sortie (ISp), ladite passerelle domestique est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour créer un tunnel destiné à l'acheminement d'un second desdits service entre un desdits point interne (PIu) et un desdits équipement domestique auquel il est relié.
1) Passerelle domestique destinée à acheminer simultanément des services d'un réseau de communication (NET) à partir d'interfaces réseau (IE0) de ladite passerelle domestique jusqu'à des interfaces de sortie (ISp) de ladite passerelle domestique au travers de liaisons internes (L(o,u)), chacune desdites liaisons internes étant destinée à acheminer un desdits services entre l'une desdites interfaces réseau (IE0) et un point interne (PIn) auquel est relié au moins un desdits équipements domestique (Tr) via une desdites interfaces de sortie (ISp), lesdites interfaces de sortie et lesdits point internes (PI ) étant reliés par l'intermédiaire d'un bus destiné à acheminer un premier desdits service à l'ensemble desdites interfaces de sortie (ISp), ladite passerelle domestique étant caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour créer un tunnel destiné à l'acheminement d'un second desdits services entre un desdits points internes (PI ) et un desdits équipements domestiques auquel il est relié. 2) Passerelle domestique selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte: - des moyens pour obtenir une donnée de configuration (Ds) relative à un service demandé, - des moyens pour configurer une desdites liaison interne (L(o,u)) à partir de ladite donnée de configuration (DS). 3) Passerelle domestique selon la 2, ladite donnée de configuration (DS) définissant une relation bijective entre un point d'accès (APS) et un desdits services demandés, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour définir une liaison interne (L(o,u)) entre une desdites interfaces réseau (IEo) associée avec le point d'accès (APS) défini par ladite relation de ladite donnée de configuration (DS) et un desdits points internes (PL). 4) Passerelle domestique selon la 2, ladite donnée de configuration (DS) définissant une relation entre un point d'accès (APS) et au moins l'une desdites interfaces réseau (IE0), caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour définir une liaison interne (L(o,u)) entre la ou une des interfaces réseau (IE0) et le point d'accès (APS) définis par ladite relation de ladite donnée de configuration (DS), ledit point d'accès étant associé à un desdits points internes (PIu). 5) Passerelle domestique selon la 2, ladite donnée de configuration (DS) définissant une première relation bijective entre un point d'accès (APS) et un service demandé et une deuxième relation entre ledit point d'accès (APS) et au moins une desdites interfaces réseau (IE0) , caractérisé en ce qu'elle comporte des moyens pour définir une liaison interne (L(o,u)) entre la ou une des interfaces réseau (IE0) et le point d'accès (APS) définis par les relations de ladite donnée de configuration (DS), ledit point d'accès étant associé à un desdits points internes (PI ) . 6) Passerelle domestique selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour mémoriser une donnée de configuration de liaisons internes (Ds). 7) Système d'acheminement de services d'un réseau de communication vers des équipements domestiques, caractérisé en ce qu'il comporte une passerelle domestique conforme à l'une des précédentes.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/16
FR2890074
A1
NOUVEAUX OLIGONUCLEOTIDES ANTI-GENES SPECIFIQUES DE LA TYROSINASE COMME AGENTS DEPIGMENTANTS
20,070,302
t 2890074 La présente invention concerne un oligonucléotide anti-gène s'hybridant spécifiquement avec le gène codant pour la tyrosinase humaine par appariement Hoogsteen entre les bases complémentaires, ledit oligonucléotide formant une structure en triple hélice avec le gène de la tyrosinase humaine. L'invention concerne également l'utilisation dudit oligonucléotide comme agent dépigmentant ou blanchissant de la peau dans une composition cosmétique ou dans une composition dermatologique. Chez l'homme, la pigmentation résulte de la synthèse et de la distribution des pigments mélaniques dans la peau, les follicules pileux ou les yeux. La pigmentation est génétiquement prédéfinie mais elle est régulée par de nombreux facteurs internes ou externes. Les mélanines produites par les mélanocytes ainsi que le nombre de mélanocytes, leur activité tyrosinasique et leur capacité à exporter les mélanines vers les kératinocytes, la taille des mélanosomes qui contiennent des grains de mélanine, vont conditionner la couleur de la peau humaine. Pour chaque individu, la couleur de la peau varie principalement en fonction de l'irradiation plus ou moins importante des rayons ultra-violets (UV). Autrement dit pour chaque individu, il existe une pigmentation cutanée de base lorsqu'il subit la plus faible irradiation UV, correspondant à sa couleur de peau la plus claire, et une pigmentation cutanée plus intense s'il reçoit une irradiation UV plus forte, allant jusqu'à une pigmentation maximum correspondant à sa couleur de peau la plus foncée lorsqu'il est exposé de manière prolongée à une irradiation UV intense. D'autre part, comme on le sait bien, il existe dans la population mondiale, une très grande diversité génétique quant à la pigmentation cutanée. Ainsi, selon les populations, la couleur de la peau correspondant à la pigmentation de base définie ci-dessus, présente une teinte plus ou moins claire se situant entre les deux extrêmes: très claire et très foncée. Egalement selon les populations, la différence de teinte de la peau entre la pigmentation de base et la pigmentation maximum est plus ou moins importante. Ainsi, il est bien connu que les personnes appartenant à certaines populations à peau claire (pigmentation de base) réagissent rapidement et/ou de manière importante à l'action des UV et peuvent donc facilement présenter une peau de teinte foncée, même lorsque ces personnes ne se sont pas exposées volontairement et de façon prolongée au soleil. Dans la suite du texte, ces personnes seront désignées par l'expression personnes très réactives aux UV . Il en est notamment ainsi de populations d'origine asiatique ou de certaines populations dites métisses. Par ailleurs, des personnes voient apparaître sur leur peau, en particulier au niveau du visage ou des mains des zones et/ou des taches plus foncées et/ou plus colorées conférant à la peau une hétérogénéité de couleur. Ces taches sont dues à une concentration importante de mélanine dans les kératinocytes de l'épiderme résultant d'une activité mélanogénique mélanocytaire exacerbée. Le mécanisme de formation de la pigmentation cutanée fait intervenir la synthèse des mélanines. Ce mécanisme est particulièrement complexe et fait intervenir schématiquement les principales étapes suivantes: Tyrosine)^* Dopa,,)* Dopaquinone mr Dopachrome Mélanines La tyrosinase et la tyrosinase-related-protein 1 (TRP-1) sont les enzymes essentielles intervenant dans cette suite de réactions. Elles catalysent notamment la réaction de transformation de la tyrosine en Dopa (Dihydroxyphénylalanine) et la réaction de transformation de la Dopa en Dopaquinone conduisant à la formation des pigments mélaniques. Une molécule est reconnue comme dépigmentante si elle agit directement sur les mélanocytes épidermiques en inhibant l'activité de ces cellules et/ou si elle bloque l'une des étapes de la biosynthèse des mélanines ou encore si elle dégrade la mélanine formée. C'est le cas notamment lorsque la molécule inhibe l'une des enzymes impliquées dans la mélanogénèse ou lorsqu'elle réagit avec les composés chimiques de la chaîne de synthèse des mélanines. Les substances dépigmentantes connues sont notamment l'hydroquinone et ses dérivés, l'acide ascorbique et ses dérivés, des extraits placentaires, l'acide kojique, l'arbutine, les iminophénols, l'association de carnitine et de quinone, les dérivés amides d'amino-phénol, et les dérivés de benzothiazole. Ces substances peuvent présenter certains inconvénients. Elles peuvent être instables, nécessiter une utilisation à des concentrations élevées, manquer de spécificité quant à leur mode d'action, ou présenter un pouvoir cytotoxique ou irritant. L'utilisation topique de substances dépigmentantes efficaces et inoffensives est particulièrement recherchée en cosmétique et en dermatologie. On utilise notamment ces substances pour traiter des hyperpigmentations régionales par hyper-activité mélanocytaire telles que les mélasmas idiopathiques, les hyperpigmentations localisées par hyperactivité mélanocytaire telles que les taches pigmentaires dites lentigos solaires et lentigos séniles, les hyperpigmentations accidentelles telles que la photosensibilisation ou la cicatrisation post-lésionnelle, ainsi que certaines leucodermies telles que le vitiligo. Dans ces derniers cas, à défaut de pouvoir repigmenter la peau, on atténue la pigmentation de la périphérie des zones dépigmentées pour donner à la peau une couleur plus homogène. Des substances dépigmentantes sont également utilisées en tant qu'agents de blanchiment de la peau par certaines personnes, en particulier celles désignées plus haut, qui sont très réactives aux UV, pour éclaircir leur teint, notamment celui de leur visage et de leurs mains, afin de conserver une couleur de peau la plus claire possible ou tout au moins de réduire les effets pigmentants des rayons UV. Le problème posé aux professionnels est donc la conception, la fabrication ou l'isolement de nouvelles substances dépigmentantes ou de nouveaux agents blanchissant de la peau humaine et/ou des poils ne présentant pas les inconvénients des substances connues, c'est-à-dire qui soient non irritants, non toxiques et/ou non allergisants pour la peau et stables dans une composition. L'utilisation d'oligonucléotides antisens pour traiter un dysfonctionnement des mélanocytes, a été décrite dans la demande US 20040014700. Par ailleurs, certaines stratégies pour obtenir une dépigmentation consistent à bloquer la synthèse de la tyrosinase par l'utilisation d'un oligonucléotide d'ARN double brin (FR 2840217). Dans les demandes précédentes, la cible biologique considérée est l'ARN messager. L'objet de la présente invention consiste à fournir un agent dépigmentant agissant sur le processus de la mélanogénèse, destiné d'une part, dans le cas d'une pigmentation sensiblement homogène, au blanchiment de la peau et/ou des poils, c'est-à-dire à diminuer leur pigmentation, et d'autre part, à lutter contre l'hyperpigmentation cutanée à savoir lorsque la peau présente une hétérogénéité de pigmentation. Les inventeurs de la présente invention ont trouvé que des oligonucléotides pouvant s'hybrider avec le gène codant pour la tyrosinase et uniquement avec ce gène présentent une activité dépigmentante. Contrairement à la stratégie ciblant 1'ARNm décrite plus haut, celle de la présente invention consiste donc à utiliser un oligonucléotide capable de s'hybrider avec le gène lui-même. Un avantage de ceci est que les oligonucléotides de la présente invention peuvent s'hybrider avec le gène sous forme de double brin d'ADN, alors que les oligonucléotides décrits notamment dans les demandes US 20040014700 ou FR 2840217 n'ont pas cette capacité. Un autre avantage de cette nouvelle stratégie est que le gène est une entité moins abondante que l'ARN messager ou la protéine pour lequel il code, puisque la plupart des gènes ont deux allèles dans les cellules diploïdes. De ce fait, cette activité existe même à très faible concentration, ce qui augmente l'intérêt de ces oligonucléotides. De plus, les oligonucléotides selon l'invention ne présentent aucune cytotoxicité et peuvent être synthétisés, caractérisés, isolés avec un haut degré de pureté et ceci de façon industrielle. Les oligonucléotides selon l'invention interviennent donc très en amont des mécanismes de la mélanogénèse, en interagissant directement sur le gène de la tyrosinase pour en moduler son expression et par conséquent inhibe l'expression de 1'ARN messager codant pour la tyrosinase. Il s'en suit une diminution du taux de tyrosinase dans les mélanocytes. Les oligonucléotides selon l'invention offrent une solution idéale aux problèmes posés par les substances utilisées classiquement. Les substances connues qui inhibent l'activité de la tyrosinase présentent de multiples effets secondaires inacceptables du fait de leur faible spécificité. Parmi les différentes séquences testées, nous avons trouvé que la séquence SEQ ID No 1 décrite ci-après résout les problèmes rencontrés par les chercheurs antérieurs en modulant le plus en amont possible l'expression du gène de la tyrosinase, et par conséquent la production de l'ARN messager codant pour la tyrosinase et donc celle de cette enzyme, au lieu d'inhiber directement la tyrosinase pour obtenir l'effet dépigmentant. Description Ainsi, dans un premier aspect, l'invention porte sur un oligonucléotide anti-gène comportant une séquence de 15 à 25 nucléotides comprenant la séquence 5'-C*TTC*TC*TC*TTTTTC*C*TTTTTC* -3' (SEQ ID No 1, C* désignant une 5-méthyl-cytosine) s'hybridant spécifiquement avec le gène codant pour la tyrosinase humaine par appariement Hoogsteen entre les bases complémentaires, ledit oligonucléotide formant une structure en triple hélice avec le gène de la tyrosinase humaine. De préférence, cet oligonucléotide anti-gène comporte entre 18 et 21 nucléotides ou entre 21 et 25 nucléotides, de préférence 21 nucléotides. Dans le cadre de la présente invention, on entend par gène codant pour la tyrosinase , la séquence génomique du gène de la tyrosinase. Les oligonucléotides selon l'invention s'hybrident directement au gène formé d'une double hélice d'ADN dans la cellule. Ils permettent ainsi de réaliser une modulation ultime de la quantité d'ARN messager codant pour la tyrosinase et donc de cette enzyme produite par le gène. A la différence des inventions décrites dans les documents US 20040014700 ou FR 2840217 qui sont basées sur des oligonucléotides formant des liaisons hydrogènes selon de le schéma d'appariement de Watson-Crick pour former un structure en double hélice, dans le présent document, le terme "hybridation" est utilisé pour désigner la formation de liaisons hydrogènes, aussi connue comme appariement Hoogsteen ou reverse-Hoogsteen, entre d'une part les bases complémentaires, usuellement réparties sur deux brins d'acide nucléique formant une double hélice selon le schéma de Watson-Crick, avec d'autre part un troisième brin pour former un triplex, structure en triple hélice. Le degré de complémentarité entre les séquences d'acide nucléique est déterminé en comparant, après alignement, la première séquence avec la séquence complémentaire de la seconde séquence. Le degré de complémentarité est calculé en déterminant le nombre de positions complémentaires pour lesquelles le nucléotide est complémentaire entre les deux séquences ainsi comparées, en divisant ce nombre de positions complémentaires par le nombre total de positions et en multipliant le résultat obtenu par 100 pour obtenir le degré de complémentarité entre ces deux séquences exprimé en pourcentage. Le terme "hybridation spécifique" signifie en particulier qu'il existe un degré de complémentarité suffisant pour éviter la fixation non spécifique de l'oligonucléotide sur une séquence non ciblée dans les conditions où la fixation spécifique est souhaitée. Les oligonucléotides selon l'invention s'hybrident de préférence spécifiquement avec le gène codant pour la tyrosinase. En particulier, les oligonucléotides de l'invention sont capables de s'hybrider uniquement avec l'ADN des gènes qui codent pour la tyrosinase. Les oligonucléotides selon l'invention comportent un nombre de nucléotides suffisant en identité et en nombre pour s'hybrider de façon spécifique. La présente invention a donc pour objet des oligonucléotides qui s'hybrident spécifiquement en amont de et/ou avec la région présentant le codon d'initiation de la traduction des gènes. Dans le cadre de la présente invention, on entend par ADN qui codent pour la tyrosinase , aussi bien les exons que les introns, en particulier les exons. La présente invention a aussi pour objet des oligonucléotides, comprenant une ou plusieurs modifications chimiques au niveau de leurs parties sucres, leurs parties nucléobases ou leur squelette internucléotidique qui confèrent des caractéristiques physico-chimiques souhaitables aux oligonucléotides selon l'invention telles qu'une biodisponibilité accrue, l'augmentation de l'affinité pour les séquences cibles, l'augmentation de l'internalisation cellulaire ou une meilleure stabilité biologique ou l'augmentation de la stabilité en présence de nucléases cellulaires. A titre d'exemple, les modifications pouvant conférer ces caractéristiques sont les Locked Nucleic acids (LNA), les Peptide Nucleic Acids (PNA), les dérivés 2'-O-alkyle et 2'-O-fluoro sur la partie sucre du nucléoside, et les dérivés phosphorothioates ou les dérivés méthylphosphonates au niveau du squelette internucléotidique ou encore des dérivés porteurs en 5' et ou 3' de groupement réactif type intercalant comme l'acridine ou permettant d'établir un pontage avec la séquence cible comme le psoralène ou un groupement azide. Le terme "PNA" est connu de l'homme du métier et signifie une strucutre chimique similaire à celle de l'ADN mais dans laquelle le squelette est composé d'unités répétées de N-(2-aminoéthyl)-glycine reliées par des liaisons peptidiques. Les différentes bases purines et pyrimidines sont liées au squelette par des liaisons methylène carbonyl. La structure est présentée ci-après: NH \ Base Base Q NH0 o Le terme "LNA" est connue de l'homme du métier et désigne un analogue d'acide nucléique contenant un pond 2'-O, 4'-C methylène. Ce pond bloque la flexibilité du cycle ribofuranose en formant une structure bicyclique rigide. La structure est présentée ci-après: HO O Monomère de LNA Dans le présent document, le terme "oligonucléotide" se réfère à des polynucléotides formés à partir de nucléobases naturelles et de groupements pentafuranosyles (sucre) formant des nucléosides qui sont reliés entre eux par liaisons phosphodiesters natives. Le terme "oligonucléotides" se réfère donc aux espèces naturelles ou aux espèces synthétiques formés à partir de sous unités naturelles ou de leurs homologues proches. Le terme "oligonucléotides" peut se référer aussi aux parties qui ont des fonctions similaires aux oligonucléotides naturels mais qui peuvent présenter des portions non naturelles. Les oligonucléotides peuvent avoir des parties sucres, des parties nucléobases ou des liaisons internucléotidiques modifiées. Comme indiquées ci-dessus, parmi les modifications possibles, les modifications préférées sont les Locked Nucleic acids (LNA) tels que décrits par Braasch DA et Corey DR (Chem. Biol.2001, 8, 1-7), les dérivés N3'-P5' phosphoramidates tels que décrits par Faria M et Giovannangeli C.(J. Gene Med 2001, 3, 299-310), les Peptide Nucleic Acids (PNA) décrits par Wang G et Xu XS (Cell Res. 2004, 14, 111-118), les dérivés 2'-O-alkyle sur la partie sucre, en particulier les dérivés 2'-0-éthyloxyméthyle ou 2'-O-méthyle, et/ou les phosphorothioates ou les méthylphosphonates pour le squelette internucléotidique ou encore des dérivés porteurs en 5' et ou 3' de groupement réactif type intercalant comme l'acridine ou permettant d'établir un pontage avec la séquence cible comme le psoralène ou un groupement azide. Les oligonucléotides chimériques sont compris dans les modifications préférentielles de l'invention. Les oligonucléotides contiennent au moins deux régions chimiquement différentes, chacune comprenant au moins un nucléotide. Il s'agit en particulier d'une ou de plusieurs régions comprenant un nucléotide modifié qui confère une ou plusieurs propriétés bénéfiques comme par exemple une meilleure stabilité biologique, une biodisponiblité accrue, l'augmentation de l'internalisation cellulaire ou l'augmentation de l'affinité pour l'ADN cible. De façon préférée, les oligonucléotides chimériques selon l'invention sont les locked nucleic acids (LNA), les dérivés N3'-P5' phosphoramidates, les peptide nucleic acids ou des molécules avec un squelette internucléotidique qui peut être en tout ou partie phosphodiesters, ou phosphorothioates, ou méthylphosphonates ou les combinaisons de liaisons phosphodiesters et/ou phosphorothioates et/ou méthylphosphonates. Le terme " oligonucléotides " peut également se référer à des oligonucléotides auxquels on a greffé un vecteur d'administration circulaire de 5 type plasmidique ou un vecteur d'administration linéaire de type acide nucléique ou peptidique. La présente invention a aussi pour objet une composition cosmétique ou dermatologique contenant au moins un oligonucléotide décrit précédemment et au moins un excipient ou véhicule cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable. Une telle composition peut contenir en outre, un ou plusieurs principes actifs. Ce ou ces principes actifs visent éventuellement à venir en complément ou à renforcer les effets dépigmentants recherchés. La présente invention se rapporte également à l'utilisation d'oligonucléotides capables de s'hybrider spécifiquement avec les gènes codant 15 pour la tyrosinase comme agents cosmétiques, notamment pour dépigmenter et/ou blanchir la peau ou les poils, et/ou pour atténuer les taches pigmentaires de la peau humaine. En particulier, la présente invention comprend des compositions cosmétiques utilisant ces oligonucléotides comme agents cosmétiques. Elles sont destinées notamment à éclaircir le teint, prévenir ou traiter la formation de taches pigmentaires dues à l'action du rayonnement solaire, à atténuer les taches pigmentaires de sénescence (lentigos séniles), notamment sur les mains, ou encore à éclaircir la pilosité du corps ou des membres. La présente invention se rapporte également à l'utilisation des oligonucléotides décrits précédemment pour la fabrication d'un médicament dermatologique destiné au traitement ou à la prévention des maladies se traduisant par la surexpression et la suractivité de la tyrosinase, par voie topique. Ce médicament peut être destiné à traiter ou à prévenir des hyperpigmentations régionales par hyper-activité mélanocytaire telles que les mélasmas idiopathiques, des hyperpigmentations accidentelles telles que la photosensibilisation ou dans certains cas de cicatrisation postlésionnelle, et pour l'atténuation des contrastes pigmentaires dans certaines leucodermies telles que le vitiligo. La présente invention a aussi pour objet une composition dépigmentante caractérisée en ce qu'elle contient, dans un milieu cosmétiquement et/ou dermatologiquement acceptable, une séquence oligonucléotide dirigée contre le gène codant pour la tyrosinase. La composition cosmétique et le médicament selon l'invention sont appropriés pour une utilisation topique et contiennent donc un milieu cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau. La séquence oligonucléotide selon l'invention peut être présente en quantité allant de 0,00001% à 10% et de préférence de 0,0003% à 3% du poids total de ces compositions. Les compositions de l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes appropriées à une application topique notamment sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse, d'une émulsion huile dans eau ou eau dans huile, simple ou multiple, d'un gel aqueux ou huileux, d'un produit anhydre liquide, pâteux ou solide, d'une dispersion aqueuse ou huileuse de particules solides, telles que des nanosphères ou des nanocapsules polymériques, ou encore d'une dispersion aqueuse de vésicules lipidiques de type ionique ou non-ionique, tels que décrit dans le brevet français FR 2534487. Ces compositions peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte ou d'une mousse. Elles peuvent éventuellement être appliquées sur la peau sous forme d'aérosol. Elles peuvent également se présenter sous forme solide pulvérulent ou non, par exemple sous forme stick. Elles peuvent encore se présenter sous la forme d'unidoses, de patchs, de crayons, ou d'applicateurs autorisant une application localisée sur les taches du visage ou des mains. La composition cosmétique notamment peut formulée pour être utilisée comme produit de soin et/ou comme produit de maquillage. De façon connue, les compositions de l'invention peuvent contenir également les adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres solaires, les pigments, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse, dans les vésicules lipidiques et/ou dans les nanoparticules et/ou nanosphères. Lorsque la composition cosmétique ou dermatologique de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 à 80% en poids, et de préférence de 5 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les co-émulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. L'émulsionnant et le co-émulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3% à 30% en poids, et de préférence de 0,5% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Comme huiles utilisables en association avec les oligonucléotides selon l'invention, on peut citer les huiles minérales (huile de vaseline), les huiles d'origine végétale (huile d'avocat, huile de soja), les huiles d'origine animale (lanoline), les huiles de synthèse (perhydrosqualène), les huiles siliconées (cyclométhicone) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers). On peut aussi utiliser comme matière grasses des alcools gras (alcool cétylique), des acides gras, des cires (cire de Carnauba, ozokérite). Comme émulsionnants et coémulsionnants utilisables en association avec les oligonucléotides selon l'invention, on peut citer par exemple les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol tels que le stéarate de PEG- 20 et les esters d'acide gras et de glycérine tels que le stéarate de glycéryle. Comme gélifiants hydrophiles utilisables en association avec les oligonucléotides selon l'invention, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles. Comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras, la silice hydrophobe et les polyéthylènes. La présente invention a pour objet une composition cosmétique ou dermatologique contenant au moins un oligonucléotide décrit précédemment et un ou plusieurs autres agents actifs. La présente invention se rapporte également à un procédé cosmétique ou dermatologique de dépigmentation et/ou de blanchiment de la peau humaine consistant à appliquer sur la peau pigmentée une composition cosmétique comprenant une séquence oligonucléotide dirigée contre le gène codant pour la tyrosinase. Plus particulièrement, l'invention vise un procédé de traitement cosmétique pour dépigmenter ou blanchir la peau caractérisé en ce qu'il comprend l'application d'une composition définie ci-dessus sur une ou plusieurs zone(s) pigmentée(s) de la peau pendant une durée déterminée. Optionnellement il est possible de répéter l'opération, jusqu'à l'apparition de l'effet dépigmentant. Pour cette application cosmétique, la teneur en oligonucléotide est de préférence comprise entre 0,0003% à 3% du poids total de la composition. La présente invention concerne également l'utilisation d'un oligonucléotide tel que décrit précédemment pour la fabrication d'un médicament destiné à être administré de façon simultanée, séparée ou étalée dans le temps en association avec un ou plusieurs actifs. La composition cosmétique de l'invention peut comprendre en outre un ou plusieurs principes actifs utilisables en cosmétique. Lesdits actifs, en association avec les oligonucléotides selon l'invention, sont utilisés purs ou provenant d'extraits renfermant ces actifs. Ils sont notamment sélectionnés parmi les composés suivants: l'acide ellagique et ses dérivés; le résorcinol et ses dérivés; l'arbutine et ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés; le pantothénate sulfonate et ses dérivés; des molécules interférant directement ou indirectement avec l'alphamélanocyte stimulating hormone (a-MSH) ou son récepteur ou l'hormone adrénocorticotropique (ACTH) ; les polyols tels que la glycérine le glycol ou le propylène glycol; les agents kératolytiques et/ou desquamants tels que l'acide salicylique et ses dérivés; les alpha- hydroxyacides tels que l'acide lactique ou l'acide malique, seuls ou greffés; l'acide rétinoïque; le rétinaldéhyde; le rétinol et ses dérivés tels que le palmitate, le propionate ou l'acétate, en préparation liposomique ou non; des agents antiglycations et/ou antioxydants pris seuls ou en association tels que le tocophérol et ses dérivés, l'ergothionéine, la thiotaurine, l'hypotaurine, l'aminoguanidine, la thiamine pyrophosphate, la pyridoxamine, la lysine, l'histidine, l'arginine, la phénylalanine, la pyridoxine, l'adénosine triphosphate; les agents anti-inflammatoires tels que le stéaryl glycyrrhétinate; les agents apaisants et leurs mélanges, un ou plusieurs filtres solaires chimiques ou physiques tels que le méthoxycinnamate d'octyle, le butyl- méthoxydibenzoylméthane, l'oxyde de titane et l'oxyde de zinc; et les acides désoxyribonucléiques et/ou nucléiques. En cas d'incompatibilité entre ces actifs et les oligonucléotides de l'invention, les uns et/ou les autres peuvent être incorporés dans des sphérules, notamment des liposomes ou des vésicules formés de lipides amphiphiles ioniques ou non ioniques telles que décrites dans le brevet français FR 2534487 et/ou des nanoparticules et/ou des nanospheres et/ou des nanocapsules. Les exemples suivants illustrent la présente invention sans toutefois la limiter. Dans les exemples qui suivent, tous les pourcentages sont donnés en poids, sauf indications contraires et il sera fait référence aux légendes des figures. Légendes des figures se rapportant aux résultats des essais expérimentaux (Exemple n 3 pour les figures 1 et 2, et exemple n 4 pour le figure 3) Figure 1: Effet des oligonucléotides SEQ ID No 1 composé de bases LNA etSEQ ID 6 sur l'expression du gène de la tyrosinase dans des mélanocytes humains normaux traités avec 500 nM d'oligonucléotides pendant 8 heures. Le symbole * représente une différence statistiquement significative (p<0.05) par 25 rapport aux cellules non traitées. Figure 2: Effet de l'oligonucléotide SEQ ID No 1 composé de bases DNA sur l'expression du gène de la tyrosinase dans des mélanocytes humains normaux traités avec 500 nM d'oligonucléotides pendant 8 heures. Le symbole * représente une différence statistiquement significative (p<0.05) par 30 rapport aux cellules non traitées. Figure 3: Effet de l'oligonucléotide SEQ ID No 1 sur l'activité DOPAoxydase de la tyrosinase dans des mélanocytes humains normaux. L'activité DOPA-oxydase est déterminée en DO par minutes et normalisée par rapport à la viabilité obtenue à l'aide du test XTT. Le symbole * représente une différence statistiquement significative (p<0.05) par rapport aux cellules non traitées. Exemple 1: Synthèse des Oligonucléotides Les oligonucléotides avec les bases naturelles ont été synthétisés avec un synthétiseur automatique (Perseptive Biosystems Expedite modèle 8909) en utilisant la chimie standard des dérivés phosphoramidites en utilisant les protocoles du constructeur. Les dérivés B-cyanoéthyldiisopropylphosphoramidites des nucléosides ont été utilisés. L'étape d'oxydation du phosphite a été effectuée avec une solution d'iode. Après clivage de la colonne (Controlled Pore Glass, Perseptive Biosystems) et déprotection totale de la séquence par un traitement de 18h à 55 C par une solution d'ammoniaque à 33%, les oligonucléotides ont été purifiées par précipitation dans l'éthanol en présence d'acétate de sodium. Des contrôles par chromatographie liquide haute pression ont été ensuite réalisés par chromatographie échangeuses d'ions avec élution par un gradient de chlorure de sodium et par chromatographie en phase inverse C18 avec élution par un gradient d'acétonitrile en présence d'acétate de triéthylammonium. Les oligonucléotides LNA ont été synthétisés par la société Proligo ou Eurogentec. A titre d'exemples, des oligonucléotides ont été synthétisés. Ils sont décrits dans le tableau 1. Les étoiles mentionnées à coté des cytosines indique que ces bases sont methylées en position 5. Les 5 premières séquences de ce tableau, numérotées de SEQ ID No 1 à SEQ ID No 5 ont fait l'objet d'études. Leur propriété d'hybridation avec leur séquence cible sur le gene de la tyrosinase et leur activité dépigmentante sont rapportées dans les exemples suivants. Dans le tableau 1, les numéros mentionnés sous chaque extrémité des séquences indiquent la position de l'oligonucléotide dans les séquences d'origine. Les séquences sont déduites de la séquence dite HSTYRO 1 E du gene de la tyrosinase humaine, publiée par Kikuchi et al., Biochem. Biophys. Acta 1009; 3; 283-286 (1989) (Genbank accession number M 27160) ou de la sequence dite HSUO3039 du gene de la tyrosinase humaine, publiée par Ponnazhagan et al., J. Invest. Dermatol., 102, 5, 744-748 (1994) Par ailleurs, à titre comparatif pour confirmer la spécificité des oligonucléotides selon l'invention vis à vis du gene codant pour la tyrosinase deux oligonucléotides basés sur la séquence SEQ ID No 1 de l'invention, ont été synthétisés, à savoir: É Une séquence dite contrôle inversé , désignée SEQ ID No 6 dans le tableau 1, consistant à inverser l'ordre des bases de la séquence SEQ ID No 1. É Une séquence dite contrôle brouillé , désignée SEQ ID No 7, également dans le tableau 1, comprenant les mêmes bases, en nature et en nombre, que celles de la séquence SEQ ID No 1, mais placées dans un ordre quelconque. TABLEAU 1 SEQ ID No SEQUENCE OLIGONUCLEOTIDE LOCUS 3535 5'C*TTC*TC*TC*TTTTTC*C*TTTTTC*-3' 3555 HSTYROIE 1. 2. 171 5'-TC*C*C*C*TC*TC*TC*TC*C*C*TC*TC*C*C*-3' 191 HSTYROIE 3. 201 5'C*TC*TC*TC*TC*C*C*TC*TC*TC*TC*TC*-3' 221 HSTYROIE 4. 407 5'C*TTTC*TTTC*TC*TC*TC*TC*TTTTC*T-3' 429 HSUO3039 5. 1361 5'TC*TC*TC*TC*C*TC*TTTC*C*TC*TC*T-3' 1381 HSUO3039 6. 5'C*TTTTTC*C*TTTTTC*TC*TC*TTC* -3' Contrôle SEQ ID No 1 inversée 7. 5'TTC*TT C*TT C*TT C*TT C*TTC*TTC* -3' Contrôle SEQ ID No 1 brouillée C* désignant une 5-méthyl cytosine Exemple 2: Etude de l'interaction de la SEQ ID No 1 avec sa séquence cible en double hélice sur le gène de la tyrosinase humaine par retard sur gel: La technique de retard sur gel permet de mettre en évidence l'hybridation d'un oligonucléotide avec sa séquence d'ADN cible. La mise en présence de l'ADN cible avec l'oligonucléotide de l'invention radiomarqué génère un complexe ADNoligonucléotide dont la migration sera ralentie par rapport à celle de l'oligonucléotide libre. La détermination de la quantité d'oligonucléotide retardé permet de mesurer l'efficacité de formation de la triple hélice. A partir de solutions à 500 micromolaires, les SEQ ID No 1 et SEQ ID No 6 sont marquées au 'y-[32P]ATP par la T4 polynucleotide kinase. Les SEQ ID No 1 et SEQ ID No 6 radiomarquées sont isolées sur colonne d'exclusion. La pureté des oligonucléotides est contrôlée par une électrophorèse sur un gel d'acrylamide-urée 15% avec une migration à 70W pendant 1h30. Le gel est ensuite séché sous vide à 70 C et l'empreinte radioactive est lue à l'aide d'un Phospholmager (Storm 860, Molecular Dynamics). L'hybridation entre les oligonucléotides marqués et le fragment d'ADN comportant une portion de la séquence du gène de la tyrosinase humaine, est réalisée pendant une nuit à 4 C à différentes valeurs du ratio de concentration ADN cible/oligonucléotide. Les conditions sont mentionnées au tableau 2. Les séquence SEQ ID No 1 et SEQ ID N 6 radiomarquées sont testées sous deux formes: sous une forme modifiée (LNA) et sous une forme non modifiée (DNA). Une électrophorèse sur gel acrylamide-Bis 8% non dénaturant est effectuée pendant 1h, à une puissance de 3W, à 37 C. Le gel est ensuite séché sous vide à 70 C et mis en contact une nuit avec une plaque d'exposition. Concentration Volume en L SEQ ID No 1 50 nM 0,5 radiomarquée Fragment ADN 50, 10 ou 200 nM 3 tyrosinase Hépès 50 mM 1,5 MgC12 5 mM NaCl 150 mM Tableau 2: Mélange réactionnel de retard sur gel. A partir de l'image obtenue, l'efficacité de formation du complexe entre l'oligonucléotide et sa séquence cible (exprimée en pourcentage) peut être déterminée par le logiciel LumiAnalyst (Roche, Meylan, France). Les résultats des essais sont rapportés au tableau 3 ci-dessous. Ces résultats montrent que le rendement d'hybridation de la SEQ ID No 1, composée de bases LNA, avec sa séquence cible varie en fonction du ratio ADN cible/oligonucléotide. Il est de 11% pour un ratio équimolaire, de 65% pour un ratio de 2 et 77% pour un ratio de 4. Pour la SEQ ID No 1, composée de bases DNA, le rendement d'hybridation avec le fragment de gène de la tyrosinase varie de 25 à 33%, ces valeurs n'étant pas dépendantes de la concentration en ADN cible. Par contre, la SEQ ID No 6 n'interagit pas avec la séquence d'ADN tyrosinase, qu'il s'agisse des dérivés LNA aussi bien que de la forme DNA (Tableau 3). ADN gène ADN gène ADN gène tyrosinase 50 mM tyrosinase 100 mM tyrosinase 200 mM % de SEQ ID No 1 fixée (dérivés 11 65 77 LNA) % de SEQ ID No 1 89 35 23 libre (dérivés LNA) % de SEQ ID No 1 26 25 33 (DNA) fixée % de SEQ ID No 1 74 75 67 (DNA) libre %de SEQ IDNo6 0 0 0 fixée (dérivés LNA) % de SEQ ID No 6 100 100 100 libre (dérivés LNA) %deSEQIDNo6 0 0 0 (DNA) fixée %deSEQIDNo6 100 100 100 (DNA) libre Tableau 3: Quantification par le logiciel LumiAnalyst, de l'hybridation de la SEQ ID 1 avec le fragment du gène de la tyrosinase. Exemple 3: Etude par RT-PCR quantitative en temps réel de l'inhibition de l'expression du gène de la tyrosinase humaine sur mélanocytes humains normaux Les mélanocytes humains normaux sont ensemencés en boîtes de Pétri de 60 mm de diamètre à raison de 710.000 cellules par boîte en milieu 1 (tableau 4). Pour chacune des séquences SEQ ID No 1 à 7, une solution extemporanée est préparée consistant en du milieu 1 auquel a été ajouté la séquence complexée avec du Superfect (Qiagen, Courtaboeuf, France), à la concentration 500 nanomolaires. Vingt quatre heures après l'ensemencement, les cellules sont traitées une fois par ces différentes solutions, puis récupérées après 8 heures de traitement pour en extraire les ARN totaux. Référence Fournisseur Concentration finale par mL de milieu KSFM KSFM 17005-075 Invitrogen Extraits pituitaires 17005-075 Invitrogen 50 g/mL EGF 17005-075 Invitrogen 5 ng/mL f3-FGF 13256-029 Invitrogen 10 ng/mL Tableau 4: Composition du milieu 1 Les ARN totaux (tous les ARN cellulaires donc comprenant les ARN messagers de la tyrosinase) sont extraits (Kit Rneasy, Qiagen, Courtaboeuf, France), dosés, et leur qualité vérifiée à l'aide du Bioanalyseur 2100 (Agilent Technologies, Massy, France). Ils sont ensuite traités avec de la DNAse, afin d'éliminer toute trace d'ADN génomique éventuellement résiduel. Pour procéder à la réaction de PCR quantitative en temps réel qui est une réaction d'amplification d'ADN une réaction de transcription inverse par la l'enzyme Superscript II (Qiagen), permet de générer les ADN complémentaires (ADNc) à partir des ARN. A l'aide de ce produit de transcription inverse obtenu, la PCR quantitative en temps réel sur LightCycler (Roche, Meylan, France) est ensuite effectuée selon le mélange réactionnel décrit dans le tableau 5 afin de quantifier les ARN messagers d'intérêts présents dans la population cellulaire initiale. Concentration Volume en L finale SYBRGreen mix dilution 1/10 2 (dNTP, Taq. pol.) Amorce sens 0,5 M 2 Amorce antisens 0,5 M 2 MgC12 3,5 mM 2 H2O / 10 Tableau 5: Mélange réactionnel type utilisé pour la PCR quantitative en temps réel. 21.11 du produit de la réaction de transcription inverse décrit ci-dessus et contenant les ADNc cellulaires sont ajoutés au mélange réactionnel type utilisé pour la réaction de PCR quantitative en temps réel et décrit dans le tableau 5. Le taux de transcrits codant pour le gène tyrosinase mesuré pour un échantillon est rapporté au taux de transcrits codant pour le gène invariant bêta-2-microglobuline. Les résultats obtenus pour ce rapport sont récapitulés dans le tableau 6 ci-dessous, et représentés sur les figures 1 et 2 annexées. La SEQ ID No 1 composée de bases LNA diminue de 49 % le taux de transcrits du gène tyrosinase de façon significative, pour la SEQ ID No 1 composée de bases DNA, la diminution du taux de transcrits est de 30%. En revanche les séquences SEQ ID No 2 à 5 ne présentent pas d'activité significative sur l'inhibition de l'expression du gène de tyrosinase, ni même les séquences SEQ ID No 6 et SEQ ID No 7 qui sont respectivement le contrôle inversé et le contrôle brouillé de la séquence SEQ ID No 1, qui possède seule cette activité. 10 Traitements % d'inhibition SEQ ID No 1 bases LNA 49 SEQ ID No 1 bases DNA 30 SEQNoID2 NS SEQ No ID 3 NS SEQ ID No 4 NS SEQ ID No 5 NS SEQ ID No 6 NS SEQ ID No 7 NS Tableau 6: Récapitulatif de l'effet des séquences SEQ ID No 1 à SEQ ID No 7 sur le taux de transcrits codant pour le gène tyrosinase. Exemple 4: Etude de l'inhibition de l'expression du Bene de la tyrosinase 15 humaine sur mélanocytes humains normaux, par la mesure de l'activité de dopa-oxydase de la tyrosinase: Les oligonucléotides selon l'invention figurant dans le tableau 1 de l'exemple 1 (SEQ ID No 1 à SEQ ID No 5) sont étudiés pour leur action sur la mélanogénèse, et donc sur leur capacité à moduler la production de pigments mélaniques par les mélanocytes. A titre d'éléments de comparaison, les oligonucléotides contrôle inversé (SEQ ID No 6) et contrôle brouillé (SEQ ID No 7) sont également étudiés pour cette action. Il est rappelé qu'au cours du mécanisme réactionnel de la mélanogénèse, la tyrosinase et la TRP-1 forment un complexe enzymatique qui catalyse la transformation de la L-dopa en dopaquinone puis en dopachrome (Kobayashi T. et al., J. Biol. Chem. 273, 31801-5 (1998); Sarangarajan R., Boissy R. E., Pigment Cell Res., 16, 437-44 (2001)). Il est à noter que la tyrosinase est également dénommée dopa-oxydase en raison de sa nature multi-fonctionnelle. Elle remplit en effet la même fonction que la dopaoxyidase au cours de l'oxydation de la tyrosine en dopa. 10 Le principe du présent test est basé sur la mesure de la vitesse de la réaction catalysée par la dopa-oxydase dans la transformation de la Ldopa, utilisée comme substrat, en dopachrome. L'apparition de dopachrome est quantifiée par mesure de densité optique à intervalles de temps déterminés, ce qui permet de calculer la vitesse de réaction de transformation de la L-dopa pour chacun des oligonucléotides testés et pour l'essai témoin. Sachant que la vitesse de cette réaction dépend en particulier de la quantité d'enzyme disponible, il sera possible, à partir des résultats obtenus, de vérifier l'action inhibitrice des oligonucléotides testés de l'invention sur l'expression du gène de la tyrosinase, action déjà observée par les tests de l'exemple précédent. Une baisse de la vitesse de réaction par rapport à l'essai témoin correspondra à une diminution de la quantité d'enzyme formée, et donc une diminution de l'activité enzymatique, et par conséquent, à la réduction de la formation de la mélanine, et donc à un effet dépigmentant. Les mélanocytes humains normaux sont ensemencés en microplaque 96 puits à raison de 10.000 cellules par puits en milieu 1 (tableau 4). Pour chacune des séquences SEQ ID No 1 à 7, une solution extemporanée est préparée consistant en du milieu 1 auquel a été ajouté la séquence complexée avec du Superfect (Qiagen, Courtabceuf, France), à la concentration 500 nanomolaires. Vingt quatre heures après l'ensemencement, les cellules sont traitées une fois, puis l'activité dopa-oxydase est mesurée après 72 heures de traitement par spectrophotometrie à 450nm. Les résultats sont mentionnés dans le tableau 7 et représentés sur la figure 3 annexée. Traitements % de diminution de l'activité dopa-oxydase SEQ ID No 1 (bases LNA) 14 SEQ ID No 2 NS SEQ ID No 3 NS SEQ ID No 4 NS SEQ ID No 5 NS SEQ ID No 6 NS SEQ ID No 7 NS Tableau 7: Récapitulatif de l'effet des séquences SEQ ID No 1 A SEQ ID No 7 sur l' activité dopa-oxydase de la tyrosinase de mélanocytes humains normaux. Le tableau 7 montre que l'activité DOPA-oxydase est inhibée significativement de 14% dans les mélanocytes humains normaux traités avec la SEQ ID No 1 à 500 nanomolaires. Les SEQ ID No 6 et SEQ ID No 7 n'ont pas d'activité sur l'activité DOPAoxydase. Ceci montre que l'effet inhibiteur observé avec la séquence SEQ ID No 10 1 composée des bases LNA est spécifique de la séquence ciblée. Exemple 5: Poudre cosmétique pour l'éclaircissement du teint du visage Microcellulose 20,00% Sodium lauryl sulfoacetate 15,00% Oligonucléotide SEQ ID No 1 1,00% Parfum, colorants, conservateurs qs. Talc Qsp. 100% Cette poudre présente une double action. Elle permet un nettoyage de la peau, et de plus elle permet, par un usage régulier durant quelques jours, d'éclaircir le teint. On peut l'appliquer sur la peau du visage une à deux fois par jour. Exemple 6: Crème cosmétique de lour dépigmentante sous forme d'émulsiongel Glycérine 5,00% triglycérides caprylique/caprique/succinique 5,00% Méthoxycinnamate d'octyle 1,00% Diméthicone copolyol 0,50% Acrylates / Cl 0-30 alkyl acrylate crosspolymer 0,50% Oligonucléotide SEQ ID No 1 (LNA) 0,01% Neutralisant qs. Conservateurs, parfum, colorants qs. Eau qsp. 100% Certaines personnes soumises au rayonnement plus ou moins intense de la lumière du jour, voire du soleil directement, souhaitent conserver un teint clair et éviter l'apparition de taches pigmentées. L'utilisation de l'émulsion-gel ci-dessus permettra d'atteindre ce but. Cette composition s'applique sur le visage généralement le matin. Elle agit aussi bien de manière préventive que curative sur la pigmentation, régulière ou non, du visage. Exemple 7: Composition cosmétique fluide protectrice du rayonnement solaire (SPF 30) Pentacyclométhicone volatile 49,00% Dioxyde de titane 15, 00% Méthoxycinnamate d'octyle 7,50% Glycérine 5,00% Phényltriméthicone 5, 00% Diméthicone copolyol 3,00% Polyméthylméthacrylate 2,50% Butyl méthoxydibenzoyle méthane 1,00% Oligonucléotide SEQ ID No 1 0, 1 % Neutralisant, Parfum, Conservateurs, antioxydants qs. Eau qsp. 100% Cette composition est à utiliser avant l'exposition à un rayonnement solaire intense. Elle prévient l'apparition de taches pigmentaires, chez les personnes prédisposées à ce phénomène,. Il est à noter que la présence d'une concentration élevée en filtre solaire permet de compenser la diminution de la protection naturelle, conséquence de la baisse du taux de mélanine. Exemple 8: Crème dermatologique pour le traitement d'hyperpigmentations cutanées d'origine pathologique ou traumatique Glycéryl stéarate + Peg100 stéarate 5,00% Polyisobutène hydrogéné 4,00% Magnésium ascorbyl phosphate 3,00% Tricaprylate /caprate de glycérol 3,00% Squalane 3,00% Glycérine 2,00% Cire d'abeille 1,50% Cétéaryl octanoate 1,50% Alcool cétylique 1,00% Alcool stéarylique 1,00% Diméthicone 1,00% Gomme xanthane 0,30% Acide éthylène diamine tétracétique 0,20% Acide citrique 0,10% Citrate de sodium 0,10% Oligonucléotide SEQ ID No 1 0,10% Neutralisant, Parfum, Conservateurs qs. Eau qsp. 100% L'utilisation de cette crème permet d'atténuer les hyperpigmentations cutanées d'origine pathologique ou traumatique. Cette crème permet également d'atténuer les contrastes de couleur à la périphérie des zones dépigmentées en cas de vitiligo. Exemple 9: Lotion cosmétique visage pour éclaircir le teint Alcool éthylique 30,00% PPG-3 Myristyl éther 5,00% Glycérine 2,00% Carbomer 0, 20% Polysorbate 20 0,20% Oligonucléotide SEQ ID No 1 (LNA) 0,01% Neutralisant, Parfum, Conservateurs qs. Eau qsp. 100% Cette lotion pour éclaircir le teint s'utilise après le démaquillage et le nettoyage de la peau. Exemple 10: Sérum cosmétique éclaircissant pour le visage Eau qsp 100% Glycerine 2% EDTA tetrasodique qsp pH souhaité Acide citrique Citrate trisodique Gomme xanthane 0.25% Polyacrylamide, C13.14 isoparaffin, 0.5% laureth-7 Dimethicone copolyol 0.25% Oligonucléotide SEQ ID No 1 0.1% Parfum, colorant, conservateur qs Une goutte de cette composition très concentrée de sérum, s'applique sur le visage généralement avant l'application d'une crème pour le visage. Ce sérum s'utilise habituellement par cures d'une à deux semaines pour obtenir ou entretenir un éclaircissement du teint. Exemple 11: Lotion cosmétique pour éclaircir la pilosité corporelle Eau qsp 100% Alcool 50% Panthenylethyl ether 0.5% Acétate DL- a -tocopherol 0. 2% Polysorbate 60 1% Oligonucléotide SEQ ID No 1 0.01% Parfum 0.2% Glycerine 0.5% Colorant qs Cette lotion s'applique sur les zones pileuses à éclaircir, notamment les 10 bras, pendant la durée suffisante pour obtenir un éclaircissement progressif des poils. Exemple 12: Gel crème cosmétique anti-taches pour les mains Caprilic/capric diglyceryl succinate 6% Octyl octanoate 2.5% Methoxycinnamate d'octyle 6% Oligonucléotide SEQ ID No 1 0.001% Phenyltriméticone 2.5% Benzophenon-3 0.5% Hyaluronate de sodium 0.05% Gomme xanthane 0.2% Acrylates/C10.30 alkyl acrylate copolymer 0.5% Glycerine 2% PEG 150 3% Neutralisants, Colorants, parfum, conservateurs qs Eau purifiée qsp 100% Cette crème doit être appliquée directement sur les taches (lentigos solaires et/ou séniles) des mains, pour en atténuer la coloration
La présente invention concerne un oligonucléotide anti-gène s'hybridant spécifiquement avec le gène codant pour la tyrosinase humaine par appariement Hoogsteen entre les bases complémentaires, ledit oligonucléotide formant une structure en triple hélice avec le gène de la tyrosinase humaine. L'invention concerne également l'utilisation ledit oligonucléotide comme agent dépigmentant ou blanchissant de la peau dans une composition cosmétique ou dans une composition dermatologique.
1. Oligonucléotide anti-gène comportant une séquence de 15 à 25 nucléotides comprenant la séquence 5'-C*TTC*TC*TC*TTTTTC*C*TTTTTC* -3' (SEQ ID No 1, C* désignant une 5-méthyl-cytosine) s'hybridant spécifiquement avec le gène codant pour la tyrosinase humaine par appariement Hoogsteen entre les bases complémentaires, ledit oligonucléotide formant une structure en triple hélice avec le gène de la tyrosinase humaine. 2. Oligonucléotide selon la 1 comportant entre 18 et 21 nucléotides ou entre 21 et 25 nucléotides, de préférence 21 nucléotides. 3. Oligonucléotide selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un oligonucléotide chimérique comprenant au moins une modification chimique au niveau de la partie sucre, de la partie nucléobase et/ou du squelette internucléotidique. 4. Oligonucléotide selon la 3, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un LNA (Locked Nucleic acids) ou d'un PNA (Peptide Nucleic Acids) . 5. Oligonucléotide selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une modification choisie dans le groupe des dérivés 2'O-alkyle et 2'-O-fluoro sur la partie sucre du nucléoside, des dérivés phosphorothioates ou méthylphosphonates au niveau du squelette internucléotidique, des dérivés porteurs en 5' et/ou 3' de groupement réactif type intercalant, notamment l'acridine, et des dérivés permettant d'établir un pontage avec la séquence cible, notamment le psoralène et un groupement azide. 6. Composition cosmétique ou dermatologique, caractérisée en ce qu'elle 30 comprend au moins un oligonucléotide selon l'une des 1 à 5. 7. Composition selon la 6, caractérisée en ce que l'oligonucléotide est présent en quantité allant de 0,00001% à 10% et de préférence de 0,0003% à 3% du poids total de la composition. 8. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle se présente sous une forme appropriée à une application topique, notamment sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse, d'une émulsion huile dans eau ou eau dans huile, simple ou multiple, d'un gel aqueux ou huileux, d'un produit anhydre liquide, pâteux ou solide, d'une dispersion aqueuse ou huileuse de particules solides, telles que des nanosphères ou des nanocapsules polymériques, ou encore d'une dispersion aqueuse de vésicules lipidiques de type ionique ou non-ionique. . 9. Composition cosmétique selon l'une des 6 à 8, caractérisée en ce qu'elle est formulée pour être utilisée comme produit de soin cosmétique et/ou comme produit de maquillage. 10. Composition selon l'une des 6 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un ou plusieurs principes actifs utilisables en cosmétique, 20 notamment un ou plusieurs filtres solaires chimiques ou physiques. 11. Procédé de traitement cosmétique pour dépigmenter ou blanchir la peau, caractérisé en ce qu'il comprend l'application d'une composition définie selon l'une des 6 à 10 sur une ou plusieurs zone(s) pigmentée(s) de la peau pendant une durée déterminée, optionnellement répéter l'opération, jusqu'à l'apparition de l'effet dépigmentant. 12. Procédé de traitement cosmétique pour dépigmenter ou blanchir les poils, caractérisé en ce qu'il comprend l'application d'une composition définie selon l'une des 6 à 10 sur une ou plusieurs zone(s) pileuse(s) de la peau pendant une durée déterminée, optionnellement répéter l'opération, jusqu'à l'apparition de l'effet dépigmentant. 13. Procédé de traitement cosmétique selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que la teneur en oligonucléotide est comprise entre 0, 0003% à 3% du poids total de la composition. 14. Utilisation d'un oligonucléotide selon l'une des 1 à 5 pour la fabrication d'un médicament par voie topique destiné au traitement ou à la prévention des maladies se traduisant par la surexpression et la suractivité de la tyrosinase, notamment pour le traitement ou la prévention des hyperpigmentations régionales par hyper- activité mélanocytaire telles que les mélasmas idiopathiques, des hyperpigmentations localisées par hyper-activité et prolifération mélanocytaire bénigne telles que les taches pigmentaires de senescence (lentigos séniles) , des hyperpigmentations accidentelles telles que la photosensibilisation ou la cicatrisation post-lésionnelle, et pour le traitement de leucodermies telles que le vitiligo.
C,A
C07,A61,C12
C07H,A61K,A61P,A61Q,C12N
C07H 21,A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 1,A61Q 17,A61Q 19,C12N 15
C07H 21/00,A61K 8/60,A61K 31/7088,A61P 17/00,A61Q 1/00,A61Q 17/04,A61Q 19/02,C12N 15/113
FR2888306
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE RACCORDEMENT DE TUBE OU TUYAU SUR UNE PIECE DE LIAISON
20,070,112
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif de raccordement de tuyau souple, notamment de circuit de refroidissement pour moteur io thermique, sur une pièce de liaison, telle qu'un embout, au moyen d'une pièce tubulaire positionnée autour de la zone de raccordement du tuyau et de la pièce de liaison. Assurer l'étanchéité et le maintien à l'état emmanché d'un tuyau souple sur une pièce de liaison, telle qu'un embout, est un problème qui se pose fréquemment, notamment dans le domaine de l'automobile. De nombreux dispositifs connus permettent de réaliser un raccordement étanche de ce type. Cependant la mise en oeuvre et la fabrication de tels dispositifs présentent certains inconvénients. Un premier dispositif connu consiste à utiliser un tuyau élastiquement déformable et à l'emmancher sur un embout de diamètre légèrement supérieur au diamètre intérieur du tuyau. On se sert ainsi de la déformation du tuyau pour assurer le maintien en position et l'étanchéité du raccordement. Des reliefs annulaires, type dents de sapin, équipant l'embout permettent d'accroître la résistance du raccordement. Cependant, un tel dispositif ne permet pas de maintenir le tuyau emmanché sur l'embout dans le cas de pressions importantes de fluide à l'intérieur du circuit. Pour renforcer l'assemblage, il peut être rapporté une pièce supplémentaire d'immobilisation du tuyau sur l'embout. Cette pièce d'immobilisation peut par exemple être une agrafe que l'on fait coopérer avec l'extérieur du tuyau une fois le tuyau en position sur l'embout. Des dispositifs connus utilisent aussi une bague de surmoulage positionnée autour de la zone de raccordement et réalisée par injection de matière plastique autour de la zone de raccordement après emmanchement du tuyau sur l'embout. De tels dispositifs nécessitent donc la fabrication d'une pièce supplémentaire dont les caractéristiques géométriques dépendent de celles du tuyau et de l'embout. De plus, une étape de mise en place de cette pièce de raccordement est également nécessaire. Le coût d'un tel dispositif en est donc accru. Un but de la présente invention est donc de proposer un dispositif de raccordement d'un tuyau sur une pièce de liaison permettant d'assurer l'étanchéité du raccordement sans nuire au coût de fabrication et d'installation io du dispositif. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé pour le raccordement de tuyau sur un embout qui permette d'assurer l'étanchéité du raccordement au moyen d'une pièce de maintien sans nécessiter l'utilisation d'une pièce rapportée complexe, ladite pièce de maintien pouvant être mise en oeuvre lors des étapes de production du tuyau et de l'embout. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de raccordement de tuyau souple, notamment de circuit de refroidissement pour moteur thermique, sur une pièce de liaison telle qu'un embout, un raccord, une connectique mâle ou femelle, le tuyau élastiquement déformable étant emmanché sur la pièce de liaison, ce dispositif comprenant en outre, positionnée autour de la zone de raccordement entre tuyau et pièce de liaison, à recouvrement au moins partiel de ladite zone, une pièce tubulaire de maintien du tuyau à l'état emmanché de manière étanche sur la pièce de liaison, caractérisé en ce que la pièce tubulaire de maintien du tuyau sur la pièce de liaison est réalisée en matière thermorétractable, pour obtenir, lors de la rétraction de la pièce de maintien tubulaire, une constriction de la pièce autour de la zone de raccordement afin d'assurer l'étanchéité de la zone de raccordement. L'utilisation d'une pièce préfabriquée constrictive par chauffage pour le maintien du tuyau à l'état emmanché sur la pièce de liaison permet de prépositionner la pièce de maintien autour de la zone de chevauchement du tuyau sur la pièce de liaison avant chauffage. Un moule ou des organes de serrage dans le cas de collier ne sont plus nécessaires. L'invention a encore pour objet un procédé pour le raccordement de tuyau sur une pièce de liaison, le tuyau élastiquement déformable étant emmanché sur la pièce de liaison et maintenu à l'état emmanché de manière étanche par une pièce de maintien tubulaire, caractérisé en ce qu'on positionne, autour du tuyau, la pièce tubulaire thermorétractable de manière à recouvrir au moins une partie de la zone de raccordement entre tuyau et pièce de liaison et en ce qu'on chauffe au moins ladite pièce de maintien de manière à assurer la io constriction de la pièce autour de la zone de raccordement entre tuyau et pièce de liaison. Selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé, le tuyau étant en un matériau vulcanisable, au cours de l'étape de chauffage, on chauffe à la fois la is pièce de maintien, le tuyau et la pièce de liaison pour provoquer, parallèlement à la vulcanisation du tuyau, la rétraction de la pièce de maintien. L'utilisation d'une pièce de maintien de type gaine, thermorétractable, pour assurer l'étanchéité du raccordement permet de s'affranchir de la conception et de la fabrication d'une pièce de maintien complexe, coopérant avec le tuyau. Une telle gaine peut en effet s'adapter sur un tuyau de diamètre prédéterminé quelle que soit la géométrie de la pièce de liaison, contrairement à certains dispositifs antérieurs qui nécessitaient une conception particulière du tuyau et de la pièce de liaison. Par ailleurs, la mise en oeuvre s'effectuant par chauffage, il est possible d'intégrer l'étape de rétreint de la pièce de maintien à une des étapes de la fabrication du tuyau ou de la pièce de liaison incluant un chauffage, telle que l'étape de réticulation du tuyau par exemple. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 représente une vue de la zone de raccordement d'un tuyau sur un embout avant constriction de la gaine, la gaine et le tuyau étant représentés en coupe. La figure 2 représente la zone représentée à la figure 1 après constriction de la 5 gaine thermorétractable. La figure 3 représente un mode de mise en oeuvre de l'invention comprenant trois raccordements de tuyaux sur un même embout. io Comme mentionné ci-dessus, l'invention concerne un dispositif de raccordement d'un tuyau souple, élastiquement déformable, sur une pièce 2 de liaison, le tuyau 1 étant emmanché sur la pièce 2 de liaison. Cette pièce 2 de liaison peut être constituée d'un embout à deux voies ou plus comme l'illustrent les figures 1 et 3, d'un raccord mâle ou femelle comme l'illustre la figure 2 ou de is tout autre type de connectique permettant l'intégration de l'ensemble tuyau 1 / pièce 2 de liaison sur un circuit de circulation de fluide, tel qu'un circuit de refroidissement pour moteur thermique. Le maintien du tuyau 1 sur la pièce 2 de liaison est réalisé, selon l'invention, à 20 l'aide d'une pièce 3 de maintien de type gaine thermorétractable. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 1, la pièce 2 de liaison présente des reliefs 4 annulaires. Ces reliefs 4 se présentent sous la forme de dents de sapin et assurent une meilleure solidarisation du tuyau 1 sur la pièce 2 de liaison. Des tuyaux et embouts lisses peuvent néanmoins être utilisés. La pièce 3 de maintien thermorétractable est placée autour de la zone de raccordement correspondant à la zone de chevauchement du tuyau 1 sur la pièce 2 de liaison avant que le rétreint soit opéré. Cette pièce 3 de maintien, généralement tubulaire, est réalisée en matériau plastique, de type polyoléfine, présentant une température de rétreint généralement comprise entre 100 et 300 C et un taux de rétreint très important. Le diamètre de la pièce 3 de maintien thermorétractable et son taux de rétreint sont déterminés par les dimensions du tuyau 1. Dans certains cas, la surface intérieure de la pièce 3 de maintien peut être enduite de colle de manière à assurer une meilleure adhésion de la gaine 3 sur le tuyau 1 et la pièce 2 de liaison. La pièce 3 de maintien représentée aux figures adopte généralement la forme d'un tronçon de tube délimitant une surface continue autour de la zone de raccordement. En fonction de sa longueur, ce tronçon de tube s'apparente à un anneau, un s fourreau, une gaine... Dans un autre mode de réalisation, non représenté aux figures, la pièce 3 de maintien utilisée peut également se présenter sous forme d'un tube fendu axialement sur toute sa longueur. Le procédé de mise en oeuvre de l'invention va maintenant être décrit. Comme io le montre la figure 1, on positionne tout d'abord autour du tuyau 1, à l'état emmanché du tuyau 1 sur la pièce 2 de liaison, une pièce 3 de maintien tubulaire thermorétractable de manière à recouvrir au moins une partie de la zone de raccordement entre tuyau 1 et pièce 2 de liaison puis on provoque le rétreint de ladite pièce 3 de maintien par chauffage de manière à assurer la constriction de la pièce 3 sur le tuyau 1 et la pièce 2 de liaison. La figure 2 représente le raccordement après rétreint de la gaine 3 thermorétractable. Après chauffage, la gaine 3, qui présentait un diamètre bien supérieur au diamètre extérieur du tuyau 1 se retrouve plaquée sur ledit tuyau 1. La seule constriction de la pièce 3 thermorétractable sur le tuyau 1 et la pièce 2 de liaison permet ainsi d'assurer l'immobilisation dudit tuyau 1 par rapport à ladite pièce 2 de liaison et l'étanchéité du raccordement. Par ailleurs, les tuyaux souples étant généralement réalisés en matériau caoutchouc vulcanisable, il est souvent nécessaire de procéder à une étape de vulcanisation du tuyau 1 avant sa mise en oeuvre. Cette opération a lieu par chauffage à une température généralement voisine de la température de rétreint de la pièce 3 de maintien. Ainsi, lorsque le tuyau 1 est réalisé en matériau polymère vulcanisable, le rétreint de la gaine 3 thermorétractable peut être réalisé pendant l'étape de vulcanisation dudit tuyau 1, également obtenue par chauffage. Le tuyau 1 est emmanché sur la pièce 2 de liaison, la gaine est positionnée et maintenue dans sa position de mise en oeuvre puis l'ensemble est chauffé, généralement dans un four à une température comprise entre 100 et 300 C, de manière à activer d'une part la vulcanisation du tuyau 1, d'autre part le rétreint de la pièce 3 de maintien thermorétractable. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, trois dispositifs de raccordement de tuyau 1 sur une pièce 2 de liaison conformes à l'invention sont utilisés pour raccorder trois tuyaux à un même embout 2 en T présentant trois ouvertures. Un tel dispositif utilise une pièce 3 de maintien simple à fabriquer et à mettre en oeuvre, réduisant ainsi le coût dudit dispositif. Le surcoût occasionné par le chauffage nécessaire à la mise en oeuvre peut être évité si on utilise le io chauffage nécessaire à une autre étape du procédé de fabrication ou de mise en oeuvre du tuyau ou de la pièce 2 de liaison, par exemple l'étape de vulcanisation du tuyau 1. Ainsi ce dispositif et le procédé qui lui est associé sont très intéressants d'un point de vue économique
L'invention concerne un dispositif de raccordement de tuyau (1) souple, notamment de circuit de refroidissement pour moteur thermique, sur une pièce (2) de liaison telle qu'un embout, un raccord, une connectique mâle ou femelle, le tuyau (1) élastiquement déformable étant emmanché sur la pièce de liaison (2), ce dispositif comprenant en outre, positionnée autour de la zone de raccordement entre tuyau (1) et pièce (2) de liaison, à recouvrement au moins partiel de ladite zone, une pièce (3) tubulaire de maintien du tuyau (1) à l'état emmanché de manière étanche sur la pièce (2) de liaison.Ce dispositif est caractérisé en ce que la pièce (3) tubulaire de maintien du tuyau (1) sur la pièce (2) de liaison est réalisée en matière thermorétractable, pour obtenir, lors de la rétraction de la pièce (3) de maintien tubulaire, une constriction de la pièce (3) autour de la zone de raccordement afin d'assurer l'étanchéité du raccordement.
1. Dispositif de raccordement de tuyau (1) souple, notamment de circuit de refroidissement pour moteur thermique, sur une pièce (2) de liaison telle qu'un embout, un raccord, une connectique mâle ou femelle, le tuyau (1) élastiquement déformable étant emmanché sur la pièce de liaison (2), ce dispositif comprenant en outre, positionnée autour de la zone de raccordement entre tuyau (1) et pièce (2) de liaison, à recouvrement au moins partiel de ladite zone, une pièce (3) tubulaire de maintien du tuyau (1) à l'état emmanché de manière étanche sur la pièce (2) de liaison, caractérisé en ce que la pièce (3) tubulaire de maintien du tuyau (1) sur la pièce (2) de liaison est réalisée en matière thermorétractable, pour obtenir, lors de la rétraction de la pièce (3) de maintien tubulaire, une constriction de la pièce (3) autour de la zone de raccordement afin d'assurer l'étanchéité du raccordement. 2. Dispositif de raccordement de tuyau selon la 1, caractérisé en ce que le tuyau (10) est un tuyau en matériau vulcanisable, tel 20 que du caoutchouc, de manière à permettre, parallèlement à la vulcanisation du tuyau, la rétraction par chauffage de la pièce (3) de maintien. 3. Dispositif de raccordement de tuyau selon la 1, caractérisé en ce que la pièce (3) de maintien se présente sous la forme d'un 25 tube fendu axialement sur toute sa longueur 4. Dispositif de raccordement de tuyau selon la 1, caractérisé en ce que la pièce (3) de maintien tubulaire est réalisée en matériau plastique, de type polyoléfine, présentant une température de rétreint généralement comprise entre 100 et 300 C et un taux de rétreint très important. 5. Procédé pour le raccordement de tuyau (1) sur une pièce (2) de liaison, le tuyau (1) élastiquement déformable étant emmanché sur la pièce (2) de liaison et maintenu à l'état emmanché de manière étanche par une pièce (3) de maintien tubulaire, caractérisé en ce qu'on positionne, autour du tuyau (1), une pièce (3) tubulaire thermorétractable de manière à recouvrir au moins une partie de la zone de raccordement entre tuyau (1) et pièce (2) de liaison et en ce qu'on chauffe au moins ladite pièce (3) de maintien de manière à assurer la constriction de la pièce (3) autour de la zone de raccordement entre tuyau (1) et une pièce (2) de liaison. io 6. Procédé pour le raccordement de tuyau (1) sur une pièce (2) de liaison selon la 5, le tuyau (1) étant en un matériau vulcanisable, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de chauffage, on chauffe à la fois la pièce (3) de maintien, le tuyau (1) et la pièce (2) de liaison pour provoquer, parallèlement à la vulcanisation du tuyau (1), la rétraction de la pièce (3) de maintien.
F
F16
F16L
F16L 13,F16L 11,F16L 33
F16L 13/14,F16L 11/04,F16L 33/20
FR2890228
A1
ELEMENT D'UN DISPOSITIF D'ACCUMULATION D'ENERGIE ET GENERATEUR ASSOCIE.
20,070,302
La présente invention concerne le domaine des condensateurs notamment en vue de leur application dans un générateur haute tension d'impulsions, de type MARX comprenant un grand nombre de condensateurs connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge connectées en série et des éclateurs, de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs. La figure 1 représente le schéma électrique d'un générateur de type MARX. Sur cette figure CT désigne des condensateurs, R des résistances de charge et E des éclateurs comportant chacun deux demi-éclateurs. io Les condensateurs CT, chargés en parallèle à la tension d'entrée VI sont mis en série à l'aide d'éclateurs E. Si n est le nombre d'étages ou le nombre de condensateurs CT, l'amplitude de l'impulsion de la tension V2 appliquée à la charge L est égale à : V2=nV, Si on désigne par CT la capacité d'un condensateur (ou d'un étage), la capacité équivalente de l'ensemble du générateur de MARX est égale à C/n. L'énergie stockée est égale à : W= n (1/2 CT V12) Après l'impulsion de déclenchement, les condensateurs CT sont déchargés en série via les éclateurs E. L'impulsion de déclenchement est appliquée sur une électrode auxiliaire uniquement présente sur le premier éclateur. Les tensions aux bornes de chaque condensateur CT sont mises en série, donc s'additionnent. On connaît la demande FR2823033 qui décrit un générateur haute tension d'impulsions, de type MARX comprenant un grand nombre de condensateurs connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge connectées en série et des éclateurs, de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs. Ce générateur est constitué par un bloc compact cylindrique comprenant des galettes superposées, chaque galette, aussi appelée étage, comportant plusieurs condensateurs connectés électriquement avec des résistances de charge et avec deux demiéclateurs, l'ensemble étant noyé dans une résine isolante d'enrobage. De plus, chaque galette comprend au moins une série de condensateurs juxtaposés de façon à former une couronne, chaque condensateur formant un secteur de ladite couronne, les condensateurs étant reliés de chaque coté à une plaque conductrice ou à des circuits imprimés haute tension. Chacun des deux demi-éclateurs d'un même étage forme un éclateur avec un demi éclateur de l'étage adjacent aval pour l'un, et avec un demi-éclateur de l'étage adjacent amont pour l'autre. io Ce concept de galette permet de réaliser un générateur de Marx modulaire dont la tension de sortie maximale est définie par le nombre d'étages, donc de galettes superposées. En outre, la conception spécifique de ces étages est telle que les éclateurs sont disposés dans un canal central contenant un gaz sous pression et permettant leur déclenchement simultané. Ce phénomène d'avalanche est amélioré par effet photoélectrique lié à la forte production de rayonnement ultraviolet au moment de la décharge électrique au niveau des éclateurs. L'énergie stockée dans un tel générateur dépend d'une part des caractéristiques physiques des condensateurs et du nombre d'étages du générateur et, d'autre part de la tension de charge appliquée à chacun des étages. Or augmenter la taille des condensateurs ou du nombre d'étages accroît l'encombrement du générateur tandis que l'augmentation de la tension de charge provoque un phénomène de claquage en surface par contournement mettant en court circuit l'étage correspondant. Le but de l'invention est de résoudre ces problèmes en proposant un générateur haute tension d'impulsions permettant de stocker davantage d'énergie que les générateurs existants et ne présentant pas de risque de claquage en surface par contournement. Un générateur selon la demande de brevet FR2823033 présente aussi 30 l'inconvénient de ne pas pouvoir être réalisé lorsqu'on ne dispose pas d'installation d'enrobage. Le but de l'invention est aussi de résoudre cet inconvénient en proposant des éléments d'un dispositif d'accumulation d'énergie ne nécessitant éventuellement pas d'enrobage lors de la fabrication du générateur. La solution apportée est un élément d'un dispositif d'accumulation d'énergie comportant au moins un condensateur revêtu, individuellement ou non, d'un enrobage et caractérisé en ce que l'enrobage à une forme extérieure de secteur tronqué. Selon une caractéristique additionnelle permettant d'optimiser la quantité d'énergie apte à être stockée, l'élément comporte au moins un condensateur ayant une forme de secteur tronqué. Selon une caractéristique particulière au moins une gorge ou un canal est ménagé dans l'enrobage, cette gorge ou ce canal ayant préférentiellement deux io extrémités qui débouchent sur la même face de l'ensemble, en l'occurrence sur la face tronquée du secteur formé par ledit ensemble. Selon une caractéristique additionnelle, ledit canal ou ladite gorge a une forme de U. Selon une autre caractéristique, la face tronquée du secteur formé par ledit 15 ensemble comporte une rainure ou des lèvres. Selon une autre caractéristique, l'élément comporte des éléments de fixation disposés en saillie ou en retrait de la surface externe de l'enrobage et fixés ou non à une nappe souple, un clinquant ou à circuit imprimé ou une plaque conductrice, ces éléments de fixation pouvant comporter un évidemment. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront dans la description de différentes variantes de réalisation de l'invention, en regard des figures annexées parmi lesquelles: la figure 1 est un schéma électrique d'un générateur de MARX; la figure 2a est une vue en coupe axiale schématique d'un générateur de Marx à galettes tandis que la figure 2b est une partie du schéma électrique correspondant; - la figure 3 est une vue en plan d'une galette haute énergie d'un générateur de Marx selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 est une vue en coupe suivant un plan radial de la galette 30 selon ce mode de réalisation; - les figures 5 et 6 concernent deux exemples de modes de réalisation des condensateurs; - la figure 7 est une vue en plan d'une galette haute énergie d'un générateur de Marx selon un second mode de réalisation de l'invention; - les figures 8a à 8f concernent des exemples de vues en coupe d'éléments d'un dispositif d'accumulation d'énergie selon l'invention; - la figure 9 est une vue en plan d'une galette d'un générateur de Marx selon un troisième mode de réalisation de l'invention; - la figure 10 concerne un autre exemple d'élément d'un dispositif d'accumulation d'énergie selon l'invention. Comme montré sur la figure 1, un générateur haute tension d'impulsions, de io type MARX comprend généralement un grand nombre de condensateurs CT connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge R connectées en série et des éclateurs E, de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs CT et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs E. Chaque éclateur E comporte deux demi-éclateurs. Un générateur à galettes est constitué, comme montré sur la figure 2a, par un bloc compact cylindrique comprenant des galettes superposées G1, G2, G3, G4..., aussi appelée étages. Chaque galette G; comporte, comme présenté sur les figures 2b et 3, plusieurs condensateurs C en parallèle connectés à des résistances de charge R et à deux demi-éclateurs e,; et e2;, ces condensateurs étant juxtaposés de façon à former une couronne 5. L'ensemble est noyé dans une résine isolante d'enrobage 4. L'indice i des demi-éclateurs correspond à l'indice de l'étage correspondant. Pour une question de clarté, seulement quatre étages ont été représentés sur le schéma électrique de la figure 2b. Le condensateur CT de la figure 1 correspond à l'ensemble des condensateurs C présents dans un étage. Comme montré sur la figure 2b, chaque éclateur est composé de deux demiéclateurs e,;+1 et e2i, dont l'un appartient à l'étage G; et l'autre à l'étage G;+1. Chaque condensateur C forme un secteur de cette couronne 5. Les dimensions actuelles du secteur sont liées à des contraintes technologiques de réalisation industrielle des condensateurs. Les condensateurs C sont reliés électriquement de chaque coté, par des éléments de fixation conducteurs 19, à une plaque conductrice 6 de forme circulaire disposée coaxialement à ladite couronne 5. Cette couronne 5 comporte deux parties diamétralement opposées 7, inoccupées par un condensateur, formant chacune un logement pour une résistance de charge R connectée électriquement à la plaque circulaire 6. Par ailleurs, la plaque circulaire 6 porte sur sa périphérie intérieure une lame 5 conductrice 8 faisant saillie dans un évidement circulaire central 9 de la galette. Les extrémités de ces lames 8 portent chacune un demi éclateur, respectivement e,; et e2i. De plus, les lames 8 sont raccordées à la plaque circulaire 6, dans la zone 7 inoccupée par un condensateur. io D'autre part, les deux demi-éclateurs el; et e2i sont disposés dans l'évidement circulaire 9 et sont situées dans deux plans axialement décalés P1 et P2, l'un des demi-éclateurs étant situé au-dessus de l'autre. Un solide 20 est disposé entre les deux sphères demi-éclateurs el; et e2i et séparent l'évidement circulaire en deux parties respectivement 91 et 92. Ce solide 20 est apte à isoler électriquement les deux demi-éclateurs el; et e2i de l'étage G. Il est constitué par une plaque réalisée en matériau présentant une transmittance, préférentiellement supérieure à 80% dans l'ultra-violet et notamment dans la bande de fréquence comprise entre 250 et 400nm. Dans cet exemple de réalisation de l'invention, ce solide est constitué par une plaque en verre 20 ancrée, de chaque côté, dans une rainure 22 pratiquée dans l'enrobage 4 de chacune des galettes. Afin d'assurer une équipression entre les deux parties 91 et 92 de l'évidement circulaire 9, deux canaux diamétralement opposés 21a et 21b, présentés sur la figure 4 et dont la longueur est supérieure à celle séparant les deux demi-éclateurs e,; et e2i, relient lesdites parties 91 et 92 de l'évidement circulaire 9. Les galettes superposées G,, G2, G3... sont reliées électriquement les unes aux autres par deux tiges métalliques 11 diamétralement opposées traversant les plaques conductrices 6 dans la zone 7 inoccupée par un condensateur. Dans la réalisation de la figure 3, la série de condensateurs C disposée suivant la couronne 5 est entourée au moins par une seconde série de condensateurs Cl formant une seconde couronne 12. Les condensateurs de cette seconde série sont reliés électriquement par une plaque conductrice circulaire concentrique à celle qui relie les condensateurs C de la première série. Ils permettent d'augmenter considérablement l'énergie stockée par étage élémentaire. Comme montré sur la figure 4 présentant le schéma d'une coupe d'un étage de condensateurs selon l'axe des canaux 21a et 21b, chaque étage est enrobé par un revêtement en résine 22 qui comporte un canal circulaire 21a et 21b contournant chacun un condensateur C. Leur longueur est suffisante pour éviter un claquage entre les deux demi-éclateurs el; et e2; et via ledit canal 21 et compte tenu de la tension de charge et de la pression du gaz dans l'évidemment 9. On rappelle que ces deux dernières caractéristiques sont liées par la loi de Paschen qui fixe la distance des demi-éclateurs e,; et e2; et la nature du gaz dans lequel elles baignent pour une tension disruptive donnée. io Comme indiqué sur les figures 5 et 6, chaque condensateur C, Cl comprend une ou plusieurs plaques en céramique 13 dont les faces opposées sont en contact avec des plots conducteurs 14 en contact avec une plaque conductrice 6. Dans le cas de la figure 5, chaque condensateur comprend deux plaques 13 en céramique, tandis que dans le cas de la figure 6, chaque condensateur comprend trois plaques 13 en céramique. Dans ce dernier cas, la galette 1A a une épaisseur plus importante que la galette 1 de la figure 5. La résine d'enrobage 4 peut être de la résine époxy. Les galettes superposées 1,2, 3 sont contenues à l'intérieur d'une enveloppe 20 extérieure cylindrique 15, comme montré sur la figure 2. Dans cet exemple de réalisation, cette enveloppe est en métal. Cette enveloppe extérieure 15 peut également contenir à sa partie inférieure un convertisseur continu-continu 16 et des batteries 17 pour rendre le générateur de MARX autonome. Les principaux avantages du générateur de MARX que l'on vient de décrire sont les suivants: - une très forte augmentation de l'énergie stockée, par étage élémentaire, du générateur haute tension impulsionnel de type MARX, les dimensions des galettes centrales sont compatibles avec les 30 précédentes générations de générateur MARX. - Le principe peut naturellement être étendu à d'autres formes, dimensions et encombrement. Pour la radiographie éclair très haute énergie sur chantier: un tel générateur, dans sa version autonome, permet d'envisager des applications à très haute énergie pulsée tout en maintenant l'absence de connections électriques dangereuses avec des sources haute-tension (celle-ci est intégrée), d'où une amélioration du confort et de la sécurité d'utilisation. On peut envisager une commande déportée pour le déclenchement synchronisé ou non d'un ou plusieurs générateurs de ce concept. Cette nouvelle conception permet de réaliser des générateurs à plus faible temps de montée (self parasite très faible) particulièrement utiles pour piloter un tube hyperfréquence pour réaliser un rayonnement micro-onde ou piloter directement une antenne, via la ligne de mise en forme de l'impulsion, pour réaliser un rayonnement ultra large bande ou large bande. io Dans ce dernier cas, un surcroît d'énergie sera obtenu via les couronnes périphériques. Cette technologie ouvre de nouvelles perspectives pour la réalisation de générateurs haute-tension pulsée pour des développeurs de lasers puissants comme pour des applications médicales voire la dépollution de fumées, la pulvérisation de matériaux durs tels que du béton ou des céramiques, la dépollution et le traitement d'eau. Pour la fabrication des galettes précédemment décrites, plusieurs techniques peuvent être envisagées. Ainsi, on peut reprendre celle décrite dans la demande de brevet FR2823033 mais en disposant un solide entre les demi-éclateurs e,; et e2; d'une même galette et en ménageant au moins un canal 21a contournant au moins un condensateur lors de l'enrobage et/ou une rainure 22 dans l'enrobage au niveau de l'évidement circulaire 9 pour l'ancrage du solide 20. Lorsqu'une installation d'enrobage n'est pas disponible sur site, la fabrication des galettes peut être réalisée, comme montré sur la figure 7, par juxtaposition d'éléments d'un dispositif d'accumulation d'énergie selon l'invention constituant des premiers secteurs tronqués pré-enrobés 30 et 31 comportant chacun un ou plusieurs condensateurs C et de deux seconds secteurs tronqués 32 comportant chacun une résistance de charge connectée à un demi-éclateur el; ou e2i disposé au-delà de la partie tronquée 34 du secteur 32. Ces secteurs 30 et 32 sont tronqués de façon à former une couronne présentant un évidement central 9. Dans cet exemple de réalisation, l'évidement central est de forme circulaire. Dans cet exemple de réalisation, les secteurs tronqués 30, formant avec les seconds secteurs tronqués 32 une première couronne interne 35, n'ont pas les mêmes dimensions que les secteurs tronqués 31 formant une couronne externe 36, les première et seconde couronnes étant concentriques. En effet, l'angle des premiers secteurs 31 de la couronne interne 35 est égal, dans cet exemple de réalisation, à l'angle formé par deux secteurs juxtaposés de la couronne externe 36. Les figures 8a, 8b et 8c montrent plusieurs exemples de réalisation des premiers secteurs tronqués 30 de la couronne interne 35, ces secteurs tronqués formant des éléments du dispositif d'accumulation d'énergie constitué par le générateur. Ces secteurs, qui peuvent comporter un ou plusieurs condensateurs, peuvent soit avoir la simple forme d'un secteur tronqué comme montré sur la figure 8a, soit comporter quelques aménagements. Ainsi, sur la figure 8b, le secteur tronqué 30b comporte en plus, par rapport à celui de la figure 8a, un canal 21a io ménagé dans l'enrobage 4 dont la fonction, dans le cadre du générateur selon l'invention, est d'assurer une équipression de part et d'autre du solide 20. Sur les figures 8c et 8d, le canal 21a est remplacé par une gorge 25 pratiquée dans l'enrobage 4 débouchant sur la face tronquée 24 du secteur et ménagée sur trois faces consécutives du secteur ou sur l'une seulement de ses faces. Les figures 8e et 8f présentent des secteurs similaires à ceux des figures respectives 8a et 8b, mais comportant, en plus, une rainure 22 sur leur face tronquée 24. Cette rainure 22 est destinée à permettre l'ancrage d'une partie de la périphérie d'un solide 20. Dans l'exemple illustré par la figure 7, la couronne interne 35 comporte six secteurs 30e selon la figure 8e et 2 secteurs 30f selon la figure 8f, diamétralement opposés. La figure 9 présente quelques exemples de secteurs tronqués différents. Ainsi: les secteurs 40,41, comportent un seul condensateur, le premier étant destiné à la couronne externe 36 et le second à la couronne interne 35, - les secteurs 42,43, comportent trois condensateurs répartis sur les deux couronnes pour l'un et seulement sur la couronne externe 36 pour l'autre, - le secteur 44 comporte six condensateurs répartis sur les deux couronnes, - le secteur 45 comporte 12 condensateurs répartis sur les deux couronnes. La connectique est telle que décrite dans l'exemple de réalisation des figures 2 à6. Toutefois un enrobage global d'une couronne ou d'un étage peut être réalisé afin de minimiser les risques de claquage par contournement par rapport à une simple juxtapositions de secteurs. La figure 10 montre un autre exemple de connectique d'un élément d'un dispositif d'accumulation d'énergie selon l'invention dans lequel des éléments de connexion électrique à souder 50 dépassent de part et d'autre de l'enrobage 51. L'un de ces éléments peut, par exemple, être connecté à une plaque comme dans l'exemple de réalisation des figures 2 à 6 ou, par exemple, à un clinquant ou à un circuit imprimé 52. En outre, ces éléments de connexion 50 peuvent comporter un io évidemment 53 afin d'éviter d'éventuels problèmes d'inertie thermique. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation précédemment décrits sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, le générateur peut comporter des condensateurs de différentes formes et ne pas comporter de galette circulaire mais d'une autre forme. De plus le solide entreposé entre les deux éclateurs peut avoir une forme quelconque, pourvu qu'il permette d'accroître la valeur minimale de la tension à partir de laquelle apparaît le phénomène de claquage. La fixation de ce solide entre les deux électrodes de l'éclateur peut se faire par tout moyen approprié, ces moyens pouvant être solidaires du solide, des éléments du dispositif d'accumulation d'énergie ou en partie des deux. Il peut aussi être fixé par simple pression des éléments du dispositif d'accumulation d'énergie sur le solide. En outre, les éclateurs peuvent prendre n'importe qu'elle forme convenable comportant au moins deux électrodes. io
La présente invention concerne le domaine des condensateurs et a plus particulièrement pour objet un élément d'un dispositif d'accumulation d'énergie comportant au moins un condensateur C revêtu d'un enrobage (4), caractérisé en ce que l'enrobage (4) à une forme extérieure de secteur tronqué.Application à des générateurs haute tension d'impulsions, notamment dans le domaine de la radiographie éclairs, les applications médicales voire la dépollution de fumées, la pulvérisation de matériaux durs tels que du béton ou des céramiques, la dépollution et le traitement d'eau.
Revendications 1 Elément (30, 30a, 30b, 30c, 30d, 30e, 30f, 31) d'un dispositif d'accumulation d'énergie comportant au moins un condensateur (C) revêtu, individuellement ou non, d'un enrobage (4), caractérisé en ce que l'enrobage (4) à une forme extérieure de secteur tronqué. 2 Elément selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un condensateur (C) ayant une forme de secteur tronqué. 3 Elément selon l'une quelconque des let 2, caractérisé en ce io qu'au moins une gorge (25) ou un canal (21a, 21b) est ménagé dans l'enrobage (4). 4 Elément selon la 3, caractérisé en ce que la gorge (25) ou le canal (21a, 21b) a deux extrémités qui débouchent sur la même face (24) de l'enrobage. Elément selon la 4, caractérisé en ce que les deux extrémités de la gorge (25) ou du canal (21a, 21b) débouchent sur la face tronquée (24) du secteur tronqué. 6 Elément selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que ledit canal (21 a, 21 b) ou ladite gorge (25) à une forme de U. 7 Elément selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce 20 que la face tronquée (24) du secteur tronqué comporte une rainure (22) ou des lèvres. 8 Elément selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des éléments de fixation et/ou de connexion électrique (50, 19) disposés en saillie ou en retrait de la surface externe de l'enrobage (4). 9 Elément selon la 8, caractérisé en ce que l'un des éléments de fixation et/ou de connexion électrique (50, 19) est fixé à une nappe souple, un clinquant ou à circuit imprimé. Elément selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un des éléments de fixation et/ou de connexion électrique (50, 19) est 30 disposé en saillie et comporte un évidemment (53). 11 Générateur de tension comportant un élément selon l'une quelconque des 1 à 10.
H
H01,H03
H01G,H03K
H01G 2,H03K 3
H01G 2/10,H03K 3/537
FR2901618
A1
CONTROLEUR DE DMA, SYSTEME SUR PUCE COMPRENANT UN TEL CONTROLEUR DE DMA, PROCEDE D'ECHANGE DE DONNEES PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN TEL CONTROLEUR DE DMA
20,071,130
de commandes destinées à ces modules. Ces commandes requièrent par exemple la réalisation de traitements successifs par les modules matériels, par exemple de type filtrage numérique, traitement d'images, reconnaissance de parole, codage/ décodage MPEG etc., sur des données numériques reçues en entrée du système. Les modules matériels des systèmes de type firmware reçoivent donc en entrée des données, réalisent des traitements sur ces données reçues, et délivrent en sortie les données traitées. Il est par ailleurs nécessaire pour optimiser le temps de traitement des applications logicielles que la CPU opère sur des données qui sont stockées dans la mémoire locale du système, à laquelle la CPU accède rapidement. Toutefois dans la plupart des systèmes sur puce, il n'est pas possible de stocker dans la mémoire locale l'ensemble des données qui doivent être traitées par le système sur puce, par exemple l'ensemble des données d'images dans le cas d'un système opérant sur des images. Une, voire plusieurs, mémoires de stockage de masse, (par exemple, des disques), nommées ci-après mémoires externes, stockent ainsi à des adresses respectives dans les mémoires externes, des données destinées à être traitées par la CPU du système sur puce. Le contrôleur de DMA du système sur puce a pour fonction de transférer des données depuis la mémoire externe vers la mémoire locale, lorsque ces données sont nécessaires au traitement en cours de réalisation par la CPU. De même, le contrôleur de DMA a pour fonction de libérer des ressources de stockage de la mémoire locale en transférant des données depuis la mémoire locale vers la mémoire externe. Les données sont ainsi transférées de mémoire en mémoire, depuis une adresse de source dans une mémoire vers une adresse de destination dans une autre mémoire. Par ailleurs, dans certains cas, les données à traiter par les modules matériels sont échangées avec les modules matériels par l'intermédiaire d'interfaces spécifiques du processeur, généralement appelées interfaces de streaming , comprenant chacune un port d'entrée nommé SDI (Streaming Data ln) et un port de sortie nommé SDO (streaming Data Out), et un registre associé à chacun de ces ports. Chacun de ces ports consistent généralement en un bus de données et quelques canaux de signaux de synchronisation. Un telle configuration est représentée en figure 1. Le système sur puce SPI de type firmware comporte une CPU 1, des modules matériels 2 et 3. Le système SPI a accès sous contrôle de la CPU 1 à une mémoire externe ou locale 6. La CPU 1 comprend un registre 4 (respectivement 5) relié au module matériel 3 par l'intermédiaire du port de sortie SDO1 (resp. du port d'entrée SDI1). La CPU 1 comprend en outre un registre 4' (respectivement 5') relié au module matériel 2 par l'intermédiaire du port de sortie SDO2 (resp. du port d'entrée SDI2). L'écriture, commandée par la CPU 1, dans le registre 4 (resp. 4'), de données issues de la mémoire 6 a pour effet d'appliquer ces données écrites sur le port SDO1 (resp. SDO2). La CPU 1 peut alors commander l'écriture dans le registre 4 (resp. 4'), de nouvelles données issues de la mémoire 6 qui seront, elles aussi, appliquées sur le port SDOI (resp. SDO2)..La lecture, commandée par la CPU 1, du registre 5 (respectivement 5') a pour effet de fournir les données alors appliquées sur le port SDI1 (resp. SDI2) . L'écriture dans la mémoire 6 de ces données est ensuite commandée par la CPU 1. Dans certains cas, un même port peut être utilisé pour la lecture et l'écriture. Cette solution pour fournir les données en entrée et recueillir les données en sortie des modules matériels n'est pas adaptée à de gros volumes de données car elle requiert une participation importante de la CPU. Dans d'autres configurations, chaque module matériel comprend un contrôleur de DMA qui lui est propre. Par exemple, le système firmware SP2 schématisé à la figure 2, comprend une CPU 7 et deux modules matériels 8 et 9. La CPU 7 pilote des accès à une mémoire externe 6 par l'intermédiaire de contrôleurs de DMA. Les modules matériels 8 et 9 comprennent en effet chacun un contrôleur de DMA 8' et 9. Le contrôleur de DMA de chaque module matériel permet ainsi de lire les données à traiter dans la mémoire de masse 6, puis une fois ces données traitées par le module matériel, d'écrire les données obtenues dans la mémoire de masse 6. Toutefois, cette solution accroît le coût des modules matériels. Elle constitue en outre un obstacle à la granularité des modules matériels. Par exemple, un module matériel comprenant un contrôleur de DMA réalise deux traitements successifs sur les données d'entrée, par exemple une interpolation temporelle et une interpolation spatiale de données d'images. Dans le cas où l'on souhaite le diviser en deux modules matériels, l'un réalisant l'interpolation temporelle, l'autre l'interpolation spatiale, afin que certaines données puissent subir un seul des deux traitements, il est alors nécessaire d'ajouter un contrôleur de DMA. Il existe donc un besoin pour une solution de fourniture des données d'entrée et de collecte des données en sortie des modules matériels d'un système sur puce de type firmware , réduisant les inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, suivant un premier aspect, l'invention propose un contrôleur de DMA d'un système sur puce, comprenant : - une première interface avec une mémoire locale du système sur puce, adaptée pour assurer des transmissions de données vers et en provenance de la mémoire locale, lesdites transmissions étant associées à une indication à la mémoire locale d'une adresse en mémoire locale ; - une seconde interface avec une unité centrale du système sur puce. Le contrôleur de DMA est adapté pour effectuer, en réponse à une commande reçue de l'unité centrale, des opérations d'écriture et de lecture de données dans la mémoire locale par l'intermédiaire de la première interface. Le contrôleur de DMA comprend en outre au moins une troisième interface avec un module de traitement de données du système sur puce. Cette troisième interface est : adaptée pour transmettre, à destination du module de traitement, des données lues par l'intermédiaire de la première interface dans la mémoire locale, la transmission n'étant pas associée à une indication au module de traitement, par le contrôleur de DMA, d'adresse de stockage desdites données, et/ou ; adaptée pour recevoir des données délivrées par le module de traitement et pour transmettre à la mémoire locale les données reçues par l'intermédiaire de la première interface, ladite réception n'étant pas associée à une indication préalable au module de traitement, par le contrôleur de DMA, d'adresse de stockage desdites données. Un tel contrôleur de DMA permet ainsi d'échanger des données avec les modules matériels de traitement de données d'un système sur puce, en requérant une intervention minimum de la CPU. Aucune adresse de stockage n'est fourni par le contrôleur de DMA aux modules de traitement lors des échanges de données. L'invention permet de tirer avantageusement partie des fonctionnalités de lecture et/ou écriture de données, dans la mémoire locale, du contrôleur de DMA utilisé par la CPU. En cas de transmission au module matériel de traitement, les données lui sont transmises sans qu'il y ait d'opération d'écriture dans une quelconque mémoire du module matériel. En particulier, il n'y a pas fourniture, au module de traitement sélectionné pour le transfert, d'adresse de destination des données transmises traditionnellement associée à une opération d'écriture par l'intermédiaire d'un bus par l'intermédiaire d'un bus. En cas de réception de données en provenance du module matériel de traitement, les données sont délivréessans qu'il y ait d'opération de lecture dans une quelconque mémoire du module matériel. En particulier, il n'y a pas fourniture, au module de traitement sélectionné pour le transfert, d'adresse de source des données. Dans un mode de réalisation, le contrôleur de DMA est adapté pour, sur réception d'au moins une commande en provenance de l'unité centrale indiquant des paramètres comprenant une adresse de stockage et une taille de données, lire successivement par l'intermédiaire de la première interface des données stockées en mémoire locale à des adresses déterminées en fonction desdits paramètres, et transmettre successivement les données lues au module de traitement par l'intermédiaire de la troisième interface. Cette disposition permet de fournir au module de traitement un flot de données (par exemple les pixels d'une image entière) sans requérir d'intervention de la CPU, ce qui permet d'améliorer les performances du système sur puce et est particulièrement adapté au mode opérationnel des modules matériels dans un système de type firmware . Avantageusement, le contrôleur de DMA est adapté pour, sur réception d'au moins une commande en provenance de l'unité centrale indiquant des paramètres comprenant une adresse de stockage et une taille de données, écrire successivement dans la mémoire locale, par l'intermédiaire de la première interface, les données délivrées par le module de traitement à des adresses déterminées en fonction desdits paramètres. Cette disposition permet ainsi de recueillir un flot de données (par exemple les pixels d'une image entière) traitées par le module de traitement sans requérir d'intervention de la CPU, ce qui permet d'améliorer les performances du système sur puce et est particulièrement adapté au mode opérationnel des modules matériels dans un système de type firmware . Dans un mode de réalisation, le contrôleur de DMA est adapté pour, sur réception d'au moins une commande en provenance de l'unité centrale indiquant une largeur de canal, régler la largeur d'au moins un canal d'échange de données entre la troisième interface et le module de traitement à ladite largeur indiquée. Cette caractéristique permet ainsi d'adapter la troisième interface aux spécificités du module matériel auquel elle est associée, comme cela sera explicité dans la description qui suit. Dans un mode de réalisation, les données transmises comportent des données décrivant des pixels d'image, et des informations indiquant la position d'au moins un pixel dans une image, le traitement effectué par le module de traitement étant effectué en fonction desdites informations. Ainsi le traitement des données d'images par le module matériel est effectué en fonction d'informations reçues avec ces données d'images. Dans un mode de réalisation, le contrôleur de DMA comprend en outre une quatrième interface avec une mémoire externe au système sur puce, le contrôleur de DMA étant adapté pour effectuer des opérations d'écriture et de lecture de données dans la mémoire externe par l'intermédiaire de cette quatrième interface. Ainsi des données lues dans la mémoire externe par le contrôleur de DMA peuvent être acheminées par l'intermédiaire de la mémoire locale du contrôleur de DMA vers le module de traitement, avec une intervention de la CPU réduite au minimum. De même, des données traitées par le module de traitement et délivrées au contrôleur de DMA peuvent être écrite en mémoire externe par le contrôleur de DMA. Suivant un second aspect, l'invention propose un système sur puce comprenant une mémoire locale, une unité centrale, un module de traitement ; et un contrôleur de DMA suivant le premier aspect de l'invention. Suivant un troisième aspect, l'invention propose un procédé d'échange de données avec un module de traitement d'un système sur puce comprenant en outre une mémoire locale, une unité centrale et un contrôleur de DMA. Le contrôleur de DMA comprend une première interface avec la mémoire locale adaptée pour assurer des transmissions de données vers et en provenance de la mémoire locale, lesdites transmissions étant associées à une indication à la mémoire locale d'une adresse en mémoire locale ; et une seconde interface avec l'unité centrale, et étant adapté pour effectuer, en réponse à une commande reçue de l'unité centrale, des 15 opérations d'écriture et de lecture de données dans la mémoire locale par l'intermédiaire de la première interface ; et au moins une troisième interface avec le module de traitement ; ledit procédé comprenant au moins l'une des deux étapes a/ et b/ suivantes : a/ transmettre depuis le contrôleur de DMA, à destination du module de 20 traitement, des données lues par la première interface du contrôleur de DMA dans la mémoire locale, la transmission n'étant pas associée à une indication, au module de traitement par le contrôleur de DMA, d'adresse de stockage desdites données. b/ recevoir au niveau de la troisième interface des données transmises par 25 le module de traitement et fournir par la troisième interface à la première interface des données reçues afin d'écrire les données reçues dans la mémoire locale, ladite réception des données transmises n'étant pas associée à une indication préalable au module de traitement, par le contrôleur de DMA, d'adresse de stockage desdites données. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 3 est un système sur puce dans un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 représente des échanges entre un module matériel et le DMA du système sur puce représenté en figure 4 pour fournir des données au module matériel ; - la figure 5 représente des échanges entre un module matériel et le DMA du système sur puce représenté en figure 4 pour recueillir des données en provenance du module matériel ; la figure 6 est un chronogramme illustrant la mise en oeuvre des échanges représentés en figures 4 et 5. Sur la figure 3 est représenté un système sur puce SP3 dans un mode de réalisation de l'invention. Le système sur puce SP3 est un système de type firmware réalisant des traitements de données, dans le cas du présent exemple sont des données d'images. Il comprend une CPU 11, une mémoire locale 12, par exemple de type RAM, une pluralité de modules matériels HW dont deux seulement, référencés 13, 13', sont représentés et un contrôleur de DMA 15. Le système sur puce SP3 est couplé à une mémoire externe 16 par l'intermédiaire d'un système d'interconnexion comprenant un bus central d'interconnexion 17 et trois canaux physiques de données ou d'adresses 18, 19, 20. Le bus central d'interconnexion 17 est un canal physique comprenant 25 trois canaux logiques respectivement associés aux canaux physiques 18, 19, 20. La RAM 12 comprend une partie de mémoire IMEM dans laquelle les instructions d'une application logicielle A sont stockées et une partie de mémoire DMEM dans laquelle des données d'images sont stockées. Dans un 30 autre mode de réalisation, IMEM et DMEM sont deux mémoires séparées. Le contrôleur de DMA 15 comporte un bloc 22 de configuration associé à la RAM 12, un bloc 21 de configuration associé à la mémoire externe 16, un module de transactions 40 entre la RAM 12 et la mémoire externe 16 et un module d'arbitrage 28. Chaque bloc de configuration 21, 22 comporte un certain nombre de registres, parmi lesquels au moins un registre de source, un registre de destination et un registre de taille. Le module de transactions 40 est adapté pour piloter des écritures de données en mémoire externe 16, par l'intermédiaire de blocs de commande 23, 24, 25 et en fonction d'informations contenues dans le bloc 21 de configuration associé à la mémoire externe, comprenant l'application de données ou d'adresses sur les canaux 18, 19, 20, pour fourniture au bus central d'interconnexion 17 et pour piloter la lecture de données en mémoire externe 16, comprenant l'extraction de données ou d'adresses appliquées sur les canaux 18, 19, 20 et en provenance de la mémoire externe 16. Le module de transactions 40 est adapté en outre pour commander des écritures et des lectures de données dans la RAM 12, par l'intermédiaire des blocs de commande 23, 24, 25, en fonction d'informations contenues dans le bloc 22 de configuration associé à la RAM et du module d'arbitrage 28. Certains des traitements d'image réalisés par le système sur puce SP3 sont réalisés par l'application logicielle A et d'autres traitements sont réalisés par les modules matériels HW. Le module matériel HW 13 comporte par exemple, dans le cas considéré ici, des composants adaptés pour réaliser une opération de décalage des pixels dans les images, puis une opération de filtrage sur ces pixels une fois décalés. Le module matériel HW 13' comporte par exemple des composants adaptés pour réaliser une opération d'interpolation spatiale des pixels dans les images. L'application logicielle A permet de réaliser un décodage MPEG et permet de commander des transferts au contrôleur et de commander et superviser les blocs matériels du système sur puce SP3, parmi lesquels les blocs matériels 13 et 13'. Les données d'images stockées par les mémoires DMEM 12 et externe 16 sont des pixels d'images. Le système sur puce SP3 a une architecture standard à N bits. Chaque adresse de la mémoire externe 16 ou de la DMEM 12 se présente sous la forme d'un nombre codé sur Nb bits. A chaque adresse sont stockées les données représentant un nombre np de pixels d'une image classés selon un ordre déterminé. De façon connue en soi, lors de l'exécution d'instructions de l'application logicielle A, stockées dans la partie IMEM de la RAM 12 et commandant un transfert entre la mémoire externe 16 et la partie DMEM de la RAM 12, par l'exécution d'instructions de type STORE , par exemple, la CPU 11 requiert successivement, auprès du contrôleur de DMA 151a mémorisation d'une adresse de source Ad_SRC du transfert dans un registre de source du bloc 21 de configuration de la mémoire externe 16, la mémorisation d'une adresse de destination Ad_DST dans un registre de destination du bloc 22 de configuration de la RAM 12 et enfin la mémorisation de la taille t du transfert dans le registre de taille de chacun des blocs de configuration 21 et 22. Puis, la CPU 11 commande au contrôleur de DMA 15 le début du transfert. Le module de transactions 40 requiert auprès de la mémoire externe 16 la lecture des données figurant à l'adresse mémorisée Ad_SRC dans le registre de source du bloc 21 de configuration de la mémoire externe 16. Pour ce faire, il transmet à la mémoire externe 16 une commande de lecture ( READ ) ayant comme argument l'adresse mémorisée Ad_SRC, par l'intermédiaire d'un des canaux 18,19 ou 20. Puis il transmet ensuite une commande de lecture similaire pour les 25 données stockées à chacune des adresses située entre l'adresse Ad_SRC+1 et l'adresse Ad SRC+t-1. En réponse à cette commande, les données D_SRC stockées à l'adresse Ad_SRC et les données D_(SRC+1) à D_(SRC+t-1) stockées à chacune des adresses successives situées entre l'adresse Ad SRC+1 et 30 l'adresse Ad_SRC+t-1 sont appliquées successivement sur le bus central d'interconnexion 17 et recueillis par l'un des canaux physiques 18, 19, 20, sous le pilotage du module de transactions 40. Puis elles sont successivement fournies au module d'arbitrage 28 pour écriture dans la RAM 12. Par l'intermédiaire du module d'arbitrage 28, qui gère les conflits d'arbitrage entre plusieurs demandes d'écritures (et/ou de lectures dans d'autres cas) dans la RAM 12, des commandes d'écritures sont successivement transmises à la RAM 12. Chaque commande d'écriture a comme premier argument les données à stocker D_SRC+n, pour n compris entre 0 et t-1, et comme second argument l'adresse Ad_DST+n, à laquelle il convient de stocker ces données dans la RAM 12. L'adresse de référence Ad_DST a été définie dans le registre de destination du bloc 22 de configuration associé à la RAM. Une fois que le transfert est achevé, le contrôleur de DMA 15 en avertit 10 la CPU 11 par une interruption. Comme le contrôleur de DMA 15 est adapté pour échanger des données avec la mémoire externe 16 à l'aide d'un bus physique 17 comportant trois canaux logiques, le contrôleur de DMA 15 est capable de gérer en parallèle 3 opérations de transfert avec la mémoire externe 16. 15 Le bloc 21 de configuration associé à la mémoire externe 16 comporte donc trois registres de source, trois registres de destination et trois registres de taille. L'utilisation du contrôleur de DMA 15 permet ainsi de réaliser le transfert des données, sans intervention de la CPU pendant l'opération de 20 transfert elle-même. La CPU peut donc poursuivre ses traitements en parallèle du transfert de données en cours. Dans un mode de réalisation de l'invention, le contrôleur de DMA comporte en outre une pluralité de modules d'interface HW interfacés chacun avec un module matériel respectif. 25 Sur la figure 3 sont représentés les modules d'interface 29 et 29' interfacés respectivement avec les modules matériels 13 et 13'. Des échanges, dans un mode de réalisation de l'invention, entre le module matériel 13 et le module d'interface 29 vont être décrits ci-dessous. Des échanges similaires sont mis en oeuvre entre les autres modules 30 d'interfaces et les modules matériels qui leur sont respectivement associés. Le module matériel 13 comporte 4 ports de réception req_in, next_valid_in, flag_ in et pixel_ in et 4 ports d'émission req_out, next_valid_out, flag_out et pixel_out, destinés aux échanges avec le contrôleur de DMA 15. Le module d'interface 29 comporte un bloc 32 de configuration associé au module matériel 13, 4 ports de réception req_in', next_valid_in', flag_in' et pixel_in' et 4 ports d'émission req_out', next_valid_out', flag_ out' et pixel_ out'. Ces ports d'émission et de réception sont destinés aux échanges avec le module matériel 13. Le bloc 32 de configuration associé au module matériel 13 comporte un registre de taille. Comme représenté sur la figure 5, les ports de réception du module matériel 13 req_in, next_valid_in, flag_ in et pixel_ in sont reliés par des canaux respectifs R', N', F' et P' aux ports d'émission correspondant du module d'interface 29, respectivement req_out', next_valid_out', flag_out' et pixel_out'. Et comme représenté sur la figure 4, les ports de réception du module d'interface 29 req_in', next_valid_in', flag_ in' et pixel_ in' sont reliés par des canaux respectifs R, N, F et P aux ports d'émission correspondant du module matériel 13, respectivement req_out, next_valid_out, flag_out et pixel_out. Ces canaux d'échange de données sont dédiés aux échanges entre le module matériel 13 et le module d'interface 29. Le module d'interface 29 est en outre adapté pour piloter la fourniture au module matériel 13 de données lues dans la RAM 12, par l'intermédiaire des blocs de commande 30, 31 et en fonction d'informations contenues dans le bloc 32 de configuration associé au module matériel 13. Le module d'interface 29 est adapté en outre pour piloter la réception de données transmises par le modules matériel 13 et l'écriture de ces données reçues dans la partie DMEM de la RAM 12, par l'intermédiaire des blocs de commande 23, 24, 25, du bloc 22 de configuration de RAM et du module d'arbitration 28. Ainsi lors de l'exécution d'instructions de l'application logicielle A, stockées dans la partie IMEM de la RAM 12 et commandant la réalisation par le module matériel 13 des traitements de décalage des pixels dans les images, puis de filtrage, la CPU 11 requiert successivement, auprès du contrôleur de DMA 15, la mémorisation d'une adresse de source Ad_SRC dans un registre de source du bloc 22 de configuration associé à la RAM 12 et la mémorisation de la taille T du transfert dans le registre de taille de chacun des blocs de configuration 22 et 32. Puis, la CPU 11 commande au contrôleur de DMA 15 le début de la lecture du bloc de données de taille T stockées à partir de l'adresse Ad_SRC, la taille T et l'adresse Ad_SRC étant définies dans les registres de taille et de source du bloc de configuration 22, puis la transmission des données lues au module matériel 13. Le module d'interface 29 requiert alors auprès du bloc d'arbitrage 28 la lecture des données figurant à l'adresse Ad_SRC dans la partie DMEM de la RAM 12. Pour ce faire, une commande de lecture ( READ ) ayant comme argument l'adresse mémorisée Ad_SRC est alors transmise à la RAM 12. Les données mémorisées à l'adresse Ad_SRC dans la RAM 12 sont alors lues. En référence à la figure 4, la CPU ayant envoyé un signal demandant au module matériel 13 la réception des données et le traitement de ces données, un signal de requête req est transmis par le module matériel 13 depuis son port req_out (par exemple, par une mise à l'état haut du canal correspondant), indiquant qu'il est prêt à recevoir des données. Cette requête est reçue par le module d'interface 29 sur son port req_in'. En réponse, le module d'interface 29 envoie un signal next_valid (par exemple, par une mise à l'état haut du canal correspondant) lui répondant qu'il est prêt à l'envoi des données, sur son port next_valid_out'. Le module matériel 13 reçoit ce signal sur son port next_valid_out. Le module d'interface 29 envoie depuis son port d'émission flag_out', en parallèle de ce signal de réponse, des informations nommées ci-après flag relatives aux données à transmettre codées dans le cas présent sur 64 bits. Ces informations indiquent des caractéristiques des données à transmettre, relatives à leur position dans l'image : elles indiquent par exemple si les données prochainement transmises sont relatives à la première ou la dernière ligne de pixels dans une image, s'il s'agit du premier pixel ou du dernier pixel d'une ligne. Ces informations sont reçues par le module matériel 13 sur son port flag_in. Le module d'interface 29 envoie ensuite depuis son port d'émission pixel_out' les données relatives au premier pixel, codées sur 8 bits, nommées pixel ci-après et contenues dans les données lues à l'adresse Ad_SRC relatives à np pixels. Ces données sont reçues par le module matériel 13 sur son port de réception pixel__in. Une fois les données reçues, la même procédure d'échange est renouvelée np -1 fois entre le module matériel 13 et le module d'interface 29 permettant la transmission pixel par pixel des np pixels lus à l'adresse Ad_SRC. Sur la figure 6 est représenté un chronogramme montrant la succession de signaux req , next_valid , flag et pixel émis cycle par cycle (un cycle d'horloge correspondant à une phase à l'état haut et une phase à l'état bas) et relatifs à la transmission des données relatives à quatre pixels successifs numérotés 1, 2, 3 et 4. Le signal de requête émis au cycle n 6 pour le quatrième pixel n'ayant pas obtenu de réponse au cycle suivant (cycle n 7), le signal de requête est réitéré au 7ème cycle. Le module d'interface 29 transmet ensuite des commandes successives de lecture dans la RAM 12 similaires à celle décrite ci-dessus, pour les données stockées à chacune des adresses situées entre l'adresse Ad_SRC+1 et l'adresse Ad_SRC+T-1. Chaque lecture est suivie de la transmission pixel par pixel au module matériel des données lues dans la RAM 12. La transmission s'achève lorsque T blocs de données de pixels, T étant défini dans le registre de taille du bloc 32 de configuration associé au module matériel 13, ont été transmis. Une fois que le transfert est achevé, le module d'interface 29 en avertit la CPU 11 par une interruption. Les données ainsi reçues successivement par le module matériel sont alors soumises aux opérations de décalage et de filtrage réalisées par le module matériel 13. Ces opérations sontréalisées notamment en fonction des informations flag transmises sur le canal F. Ainsi les données lues dans la RAM 12 sont transmises par le contrôleur de DMA 15 au module matériel 13, et ce sans qu'une commande d'écriture, avec fourniture d'une adresse de destination pour écrire ces données, ne soit fournie par le contrôleur de DMA 15 au module matériel 13. Ceci permet d'alimenter le module matériel 13 avec des données à traiter, lues dans la RAM 12. Ces données ont par exemple été précédemment extraites de la mémoire externe 16 dans le cadre d'un transfert DMA classique opéré depuis la mémoire externe 16 vers la RAM 12. Cette alimentation en données du module matériel requiert la consommation de très peu de ressources de traitement de la CPU 11. Une fois que des données ont été traitées par le module matériel 13, c'est-à-dire qu'elles ont été soumises aux opérations de décalage et de filtrage opérées par le module matériel, ce dernier en avertit la CPU 11, par exemple par une interruption. La réception de cette interruption par la CPU 11 provoque l'exécution d'instructions de l'application logicielle A, stockées dans la partie IMEM de la RAM 12, suite auxquelles la CPU requiert alors successivement, auprès du contrôleur de DMA 15, la mémorisation d'une adresse de source Ad_DST dans un registre de destination du bloc 22 de configuration associé à la RAM 12 et la mémorisation de la taille T du transfert dans le registre de taille de chacun des blocs de configuration 22 et 32. Puis, la CPU commande au module matériel 13 le début de la transmission de l'ensemble des données traitées. Sur commande de la CPU, et en référence à la figure 5, un signal de requête req est transmis par le module d'interface 29 depuis son port req_out' (par exemple, par une mise à l'état haut du canal), indiquant qu'il est prêt à recevoir des données. Cette requête req est reçue par le module matériel 13 sur son port req_in. En réponse, le module matériel 13 envoie, depuis son port next_valid_out, un signal next_valid indiquant qu'il est prêt pour l'envoi des données. Le module d'interface 29 reçoit ce signal sur son port next_valid_in'. Le module matériel 13 envoie depuis son port d'émission flag_out, en parallèle de ce signal de réponse, des informations flag relatives aux données à transmettre codées dans le cas présent sur 64 bits, par exemple des informations indiquant si les données prochainement transmises sont relatives à la première ou la dernière ligne de pixels dans une image, s'il s'agit du premier pixel ou du dernier pixel d'une ligne. Ces informations sont reçues par le module d'interface 29 sur son port flag_in'. Le module matériel 13 envoie ensuite depuis son port d'émission pixel_out les données pixel relatives au premier pixel traité, codées sur 8 bits. Ces données sont reçues par le module d'interface 29 sur son port de réception pixel in'. Une fois les données reçues, la même procédure d'échange est renouvelée, tant qu'il reste des données traitées à envoyer, c'est-à-dire, (np-1 +(T-1)*np) fois entre le module matériel 13 et le module d'interface 29, (T étant défini dans le registre de taille du bloc 32 de configuration associé au module matériel 13), permettant au total la transmission pixel par pixel de T*n pixels. Une fois qu'il a reçu les données traitées relatives à n premiers pixels, le module d'interface 29 requiert alors auprès du bloc d'arbitration 28 l'écriture, dans la partie DMEM de la RAM 12, de ces données à l'adresse Ad_DST, telle que définie dans le registre de destination dans le bloc de configuration 22. Pour ce faire, une commande d'écriture ( WRITE ) ayant comme argument l'adresse Ad_DST est alors transmise à la RAM 12. Les données traitées relatives aux n pixels sont alors mémorisées à l'adresse Ad_DST dans la RAM 12. Puis ces étapes de recueil de données relatives à n pixels et d'écriture de ces données dans la RAM 12 est réitérée T-1 fois, T étant définie dans le registre de taille du bloc 22 de configuration associé à la RAM afin de procéder à l'enregistrement des données dans la RAM 12 aux adresses situées entre Ad DST et Ad DST+T-1. Une fois que le transfert est achevé, le module d'interface 29 en avertit la CPU 11 par une interruption. Comme on le voit, les données traitées par le module matériel 13 sont ainsi transmises par le contrôleur de DMA 15 et écrites dans la RAM 12, et ce sans qu'une commande de lecture, avec fourniture d'une adresse de source indiquant où lire ces données dans une mémoire du module matériel 13, ne soit fournie à ce dernier par le contrôleur de DMA 15. Ceci permet de recueillir les données traitées par le module matériel 13 et de les stocker en RAM 12. Un transfert DMA classique opéré depuis la RAM 12 vers la mémoire externe 16 pourra ensuite décharger la RAM 12. Un tel contrôleur de DMA permet d'alimenter en données une pluralité de modules matériels. La sélection du module matériel avec lequel un échange de données est à opérer est faite implicitement par la CPU, lorsqu'elle renseigne des registres dans le bloc de configuration associé audit module matériel. Un tel contrôleur de DMA peut s'adapter facilement à un nombre variable de modules matériels, puisqu'il suffit d'ajouter si nécessaire des modules d'interface ou de connecter les ports d'émission et réception d'une même interface à plusieurs modules matériels. Dans un mode de réalisation de l'invention, le contrôleur de DMA comprend 1 ou plusieurs modules physiques d'interface HW. Et un module d'interface HW physique dans le système sur puce peut constituer de 1 jusqu'à n modules logiques d'interface (par exemple n=4). Chaque module logique comprend d'une part un bloc de configuration associé à un module matériel dédié et les registres de ce bloc et d'autre part les ports d'émission et/ou de réception destinés à être interfacés avec des modules matériels. Le nombre maximal n de modules logiques est déterminé lors de l'implémentation matérielle du système. Les modules logiques effectivement utilisés sont indiqués par la CPU dans le cadre de l'exécution de l'application logicielle A et les registres du bloc de configuration dans chaque module logique ainsi indiqué doivent alors être renseignés. Chaque module d'interface logique joue alors le rôle de l'un des modules d'interface HW du type des modules d'interface 29 ou 29' décrits ci-dessus. Les ressources adaptées pour échanger avec les modules matériels du module d'interface HW physique sont alors réparties dans le temps entre les différents modules d'interface logique, chaque module d'interface logique bénéficiant desdites ressources pendant un temps déterminé, pour échanger avec le module matériel auquel il est dédié. Cette disposition permet d'adapter le contrôleur de DMA en fonction des instructions à exécuter par la CPU 11. Dans un mode de réalisation de l'invention, dans un module d'interface du type du module d'interface 29 par exemple, le bloc de configuration associé au module matériel comprend un registre de configuration du canal P reliant les ports pixel_in et pixel_out', et/ou un registre de configuration du canal P' reliant les ports pixel_in' et pixel_out, destinés à transporter les données représentatives des pixels. Et la CPU est adaptée pour mémoriser dans au moins un de ces registres, par exemple le registre de configuration du canal P, une valeur fixant la largeur du canal P (typiquement 8, 16, 32 ou 64 bits) avant chaque transfert commandé par la CPU en vue de transmettre au module matériel 13. Une telle disposition permet de faire cohabiter dans un même système un premier module matériel fournissant à un premier module d'interface HW qui lui est associé des données codant chaque pixel sur un byte par exemple, et un second module matériel fournissant à un second module d'interface HW qui lui est associé des données codant chaque pixel sur 32 bits par exemple. Cette disposition est particulièrement utile pour s'adapter aux formats de sortie ou d'entrée des données utilisées dans les modules matériels, dans le cas où le premier module d'interface et le second module d'interface sont deux émanations logiques d'un même module d'interface physique. Cette disposition permet également de s'adapter au cas où l'application logicielle commande d'envoyer des données à un module matériel pour un premier traitement et commande par ailleurs d'envoyer des données au même module matériel pour un second traitement, le module matériel étant adapté pour recevoir en entrée des mots de 8 bits dans le cas du premier traitement et des mots de 32 bits dans le cas du second traitement. Dans le mode de réalisation décrit en référence aux figures, le module d'interface 29 est adapté pour recevoir des données en provenance du module matériel 13 et pour transmettre des données au module matériel 13. Dans un mode de réalisation, le module d'interface 29 n'est adapté pour réaliser que l'une de ces deux opérations. L'invention permet en outre d'échanger des données, par exemple des données d'image, entre un système firmware , par exemple le système SP3 décrit ci-dessus, et un module matériel externe au système SP3 et présentant un protocole de communication similaire à celui présenté par le module d'interface matériel 29 (dans le cas ci-dessus, avec les échanges de signaux req , next_valid , flag et pixel ), les échanges ayant lieu entre le module d'interface matériel 29 du contrôleur de DMA du système firmware et le module matériel externe. L'invention permet en outre d'échanger des données, par exemple des données d'image, entre un premier système firmware et un second système firmware , les échanges ayant lieu entre deux modules d'interface matériel similaire au module d'interface 29, compris chacun dans le contrôleur de DMA de chaque système firmware . L'invention permet également de mettre en cascade, dans une chaîne de traitement de données, un premier module matériel HW1 dont la sortie est reliée à l'entrée d'un système de type firmware SP tel que décrit ci-dessus, dont le sortie est reliée à un second module matériel HW2. Le flux de données est d'abord reçu en entrée de la chaîne par l'entrée du premier module matériel HW1. Dans un tel cas, le contrôleur de DMA comporte un premier module 15 d'interface associé au module matériel HW1, et un second module d'interface associé au second module matériel HW2. Dans un mode de réalisation de l'invention, le premier module d'interface, interfacé avec le module matériel HW 1, comprend uniquement les ports de réception similaires aux ports req_in', next_valid_in', flag_ in' et pixel_ 20 in', et pas de ports d'émission, puisqu'il est destiné uniquement à recevoir des données en provenance du module HW1 et non à lui transmettre des données. Et le second module d'interface, interfacé avec le module matériel HW2, comprend uniquement des ports d'émission similaires aux ports d'émission req_out', next_valid_out', flag_ out' et pixel_ out', et pas de ports de réception. 25 Dans un mode de réalisation, la fourniture des données par le premier module HW1 au système de type firmware SP est mise en oeuvre par l'intermédiaire d'un contrôleur de DMA du système SP, et la fourniture des données par ce système SP au module matériel HW2 est mise en oeuvre par l'intermédiaire du contrôleur de DMA du système SP, des traitements 30 intermédiaires pouvant être réalisés par le système SP sur les données reçues en provenance du premier module matériel HW1
Dans un système sur puce comprenant en outre une CPU (11), une mémoire locale (12) et un module (13) de traitement de données, un contrôleur de DMA (15) comprend une interface (28, 22, 40) avec la mémoire locale (12) pour assurer des transmissions de données, vers et depuis la mémoire locale, associées à une indication à la mémoire locale d'une adresse en mémoire locale et est adapté pour effectuer des écriture et lectures de données dans la mémoire locale via cette interface. Le contrôleur de DMA comprend une troisième (29) avec le module (13) de traitement pour lui transmettre des données lues, via la première interface, dans la mémoire locale, cette transmission n'étant pas associée à une indication au module de traitement, par le contrôleur de DMA, d'adresse.
1. Contrôleur de DMA (15) d'un système sur puce (SP3), comprenant : - une première interface (28, 22, 40) avec une mémoire locale (12) du système sur puce adaptée pour assurer des transmissions de données vers et en provenance de la mémoire locale, lesdites transmissions étant associées à une indication à la mémoire locale d'une adresse en mémoire locale ; une seconde interface avec une unité centrale (11) du système sur puce ; ledit contrôleur de DMA étant adapté pour effectuer, en réponse à une commande reçue de l'unité centrale, des opérations d'écriture et de lecture de données dans la mémoire locale par l'intermédiaire de la première interface ; ledit contrôleur de DMA comprenant en outre au moins une troisième interface (29) avec un module (13) de traitement de données du système sur puce, ladite troisième interface étant adaptée pour transmettre, à destination du module de traitement, des données lues par l'intermédiaire de la première interface dans la mémoire locale, la transmission n'étant pas associée à une indication au module de traitement, par le contrôleur de DMA, d'adresse de stockage desdites données ; et/ou ladite troisième interface étant adaptée pour recevoir des données délivrées par le module de traitement (13) et pour transmettre à la mémoire locale (12) les données reçues par l'intermédiaire de la première interface (28, 22, 40), ladite réception n'étant pas associée à une indication préalable au module de traitement, par le contrôleur de DMA, d'adresse de stockage desdites données. 2. Contrôleur de DMA (15) selon la 1, adapté pour, lorsque la troisième interface est adaptée pour transmettre, à destination du module de traitement, des données, sur réception d'au moins une commande enprovenance de l'unité centrale (11) indiquant des paramètres comprenant une adresse de stockage et une taille de données, lire successivement par l'intermédiaire de la première interface (28, 22, 40) des données stockées en mémoire locale (12) à des adresses déterminées en fonction desdits paramètres, et transmettre successivement les données lues au module de traitement (13) par l'intermédiaire de la troisième interface (29), 3. Contrôleur de DMA (15) selon l'une quelconque des précédentes, adapté pour, lorsque la troisième interface est adaptée pour recevoir des données délivrées par le module de traitement, sur réception d'au moins une commande en provenance de l'unité centrale (11) indiquant des paramètres comprenant une adresse de stockage et une taille de données, écrire successivement dans la mémoire locale (12), par l'intermédiaire de la première interface (28, 22, 40), les données délivrées par le module de traitement (13) à des adresses déterminées en fonction desdits paramètres. 4. Contrôleur de DMA (15) selon l'une des précédentes, adapté pour, sur réception d'au moins une commande en provenance de l'unité centrale (11) indiquant une largeur de canal, régler la largeur d'au moins un canal d'échange de données entre la troisième interface (29) et le module de traitement (13) à ladite largeur indiquée. 5. Contrôleur de DMA (15) selon l'une des précédentes, dans lequel les données transmises comportent des données décrivant des pixels d'image, et des informations indiquant la position d'au moins un pixel dans une image, le traitement effectué par le module de traitement (13) étant effectué en fonction desdites informations. 6. Contrôleur de DMA (15) selon l'une des précédentes, comprenant en outre une quatrième interface avec une mémoire externe(16) au système sur puce (SP3), le contrôleur de DMA étant adapté pour effectuer des opérations d'écriture et de lecture de données dans la mémoire externe par l'intermédiaire de la quatrième interface. 7. Système sur puce (SP3) comprenant : une mémoire locale (12) ; une unité centrale (11); un module de traitement (13) ; et un contrôleur de DMA (15) selon l'une quelconque des 10 précédentes. 8. Procédé d'échange de données avec un module de traitement (13) dans un système sur puce (SP3) comprenant en outre une mémoire locale (12), une unité centrale (11) et un contrôleur de DMA (15), 15 le contrôleur de DMA comprenant une première interface (28, 22, 40) avec la mémoire locale adaptée pour assurer des transmissions de données, vers et en provenance de la mémoire locale, lesdites transmissions étant associées à une indication à la mémoire locale d'une adresse en mémoire locale ; 20 une seconde interface avec l'unité centrale, et étant adapté pour effectuer, en réponse à une commande reçue de l'unité centrale, des opérations d'écriture et de lecture de données dans la mémoire locale par l'intermédiaire de la première interface ; et au moins une troisième interface (29) avec le module (13) de traitement ; 25 ledit procédé comprenant au moins l'une des deux étapes a/, b/ suivantes : a/ transmettre depuis la troisième interface du contrôleur de DMA, à destination du module de traitement, des données lues par la première interface du contrôleur de DMA dans la mémoire locale, la transmissionn'étant pas associée à une indication, au module de traitement par le contrôleur de DMA, d'adresse de stockage desdites données ; b/ recevoir au niveau de la troisième interface des données transmises par le module de traitement (13) et fournir par la troisième interface à la première interface (28, 22, 40) des données reçues afin d'écrire les données reçues dans la mémoire locale (12), ladite réception des données transmises n'étant pas associée à une indication préalable au module de traitement, par le contrôleur de DMA (15), d'adresse de stockage desdites données. 9. Procédé selon la 8, comprenant les étapes suivantes, en cas de transmission depuis la troisième interface du contrôleur de DMA, à destination du module de traitement : suite à réception par le contrôleur de DMA (15) d'au moins une commande en provenance de l'unité centrale (11) indiquant des paramètres comprenant une adresse de stockage et une taille, lire successive par l'intermédiaire de la première interface (28, 22, 40) des données stockées à des adresses en mémoire locale (12) déterminées en fonction desdits paramètres ; et transmettre successive les données lues au module de traitement (13) par l'intermédiaire de la troisième interface (29). 10. Procédé selon la 8 ou la 9, comprenant l'étape suivante, en cas de réception par la troisième interface, de données transmises par le module de traitement : suite à réception d'au moins une commande en provenance de l'unité centrale (11) indiquant des paramètres comprenant une adresse de stockage et une taille, écrire successivement, par l'intermédiaire de la première interface (28, 22, 40), des données transmises par le module de traitement (13) à des adresses en mémoire locale (12) déterminées en fonction desdits paramètres.
G
G06
G06F
G06F 12
G06F 12/02
FR2895231
A1
BOITIER DE MATERIEL CHIRURGICAL ET GARNITURE INTERNE POUR UN TEL BOITIER.
20,070,629
BOITIER. La présente invention concerne un boîtier de matériel chirurgical et une garniture pour 5 un tel boîtier. On connaît des boîtiers d'instruments chirurgicaux entièrement en matériaux solides, par exemple en métal ou en matière synthétique rigide. Ces racks présentent des formes standardisées qui ne peuvent être adaptées aux besoins spécifiques des chirurgiens de chaque spécialité. De plus, ces racks sont cassants lorsqu'ils sont en matière synthétique et 10 n'absorbent pas les chocs, au risque de casser les différentes pièces du matériel chirurgical qu'ils contiennent. II existe des moulages plastiques rigides avec logements pour les instruments qui sont cassants et qui sont disposés dans les boîtiers métalliques dits container de stérilisation ou qui servent de containers eux-mêmes du fait qu'ils possèdent un couvercle rigide. Ils 15 présentent les inconvénients suivants : - le matériau utilisé favorise le glissement des pièces dans leur logement et - le matériau utilisé se durcit au fur et à mesure des stérilisations et fini par casser. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet la présente invention concerne un boîtier de matériel chirurgical d'une 20 garniture interne constituée d'un plateau avec logements en creux moulés pour recevoir les différents composants du matériel chirurgical, le dit boîtier étant caractérisé en ce qu'il reçoit une garniture constitué en une matière synthétique souple résistant à la température de stérilisation. Grâce à ces dispositions, la garniture peut aisément être moulée à la demande ou 25 pour les besoins de différentes spécialités chirurgicales, avec un moulage précis et donc un meilleur calage des pièces du matériel chirurgical à transporter. De plus, la garniture souple absorbe les chocs et ne peut être cassée. La texture de la garniture empêche le glissement des pièces du matériel chirurgical et donc leur usure progressive. 30 La garniture objet de la présente invention peut être utilisée dans toutes les disciplines médicales (dentaire, cardiaque, vasculaire, thoracique, orthopédique, par exemple) qui utilisent un matériel chirurgical, par exemple ancillaire nécessitant la stérilisation des instruments chirurgicaux non implantables ou des implants. Selon des caractéristiques particulières, la garniture est renforcée par un cerclage métallique 35 incorporé dans sa masse. Grâce à ces dispositions, le pourtour de la garniture n'est pas déformable et elle peut donc être plus facilement utilisée et positionnée. Selon des caractéristiques particulières, ladite matière synthétique souple comporte du silicone et des charges. Selon des caractéristiques particulières, ladite matière synthétique souple comporte des inclusions de matériaux rigides ou semi-rigide. Selon des caractéristiques particulières, ledit silicone comporte du polydiméthylsiloxane avec des groupes vinyliques. Selon des caractéristiques particulières, ledit silicone comporte du silicone Elastosil 10 3003/20 (Marque déposée). D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d'un rack 15 objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement, sous forme de logigramme, des étapes mises en oeuvre pour la réalisation d'une garniture objet de la présente invention, - la figure 3 représente, en vue de dessus, un mode de réalisation particulière d'une garniture objet de la présente invention et 20 - la figure 4 représente, en vue de dessous, la garniture illustrée en figure 3. On observe, en figure 1, un mode de réalisation particulier d'un boîtier 100 pour matériel chirurgical (non représenté) qui comporte un boîtier rigide comportant une partie haute 105 et une partie basse 110 munie de pieds amovibles 115 et de moyens de fermeture latéraux 120. En figure 1, la partie supérieure a été retournée, par rapport à sa position 25 lorsque le boîtier est fermé par les moyens de fermeture latéraux 120 qui coopèrent avec un couvercle. Le boîtier rigide supporte (quand il est ouvert comme en figure 1) ou renferme (quand il est fermé) une garniture 125 constituée d'un plateau doté de logements en creux 130 à 140. Les logements sont de forme adaptées aux composants du matériel chirurgical du 30 chirurgien qui utilise ce matériel, par exemple une seringue (logement 130), une prothèse (logement 132), un tournevis (logement 134), ... La garniture intérieure 125 est moulée à partir de moules de chaque pièce du matériel chirurgical à y positionner, pour que ses logements reçoivent ces différentes pièces et les retiennent dans les mouvements du boîtier 100. Par exemple les pièces du matériel chirurgical sont la ou les pièces qui composent l'ancillaire permettant la mise en place d'un implant. La garniture 125 est constituée en une matière synthétique souple résistant à la température de stérilisation. Préférentiellement, ladite matière synthétique souple comporte du silicone et des charges et des inclusions de matériaux rigides ou semi-rigide. Préférentiellement, ledit silicone comporte du polydiméthylsiloxane avec des groupes vinyliques. Par exemple, ledit silicone comporte du silicone Elastosil 3003/20 (marque déposée). Ce silicone est connu sous deux formes : Elastosil 3003/20 A (liquide) et Elastosil 3003/20 B (après cuisson). Il s'agit d'une matière de base pour produits élastomères constitué de polydiméthylsiloxane avec des groupes vinyliques et des charges auxiliaires. La garniture est ainsi adaptée à résister à 1.300 C en chaleur sèche. La biocompatibilité de ces produits a été vérifiée en termes de : - cytotoxicité, hémolyse, - pyrogenicité, - irritation du derme, - implantation, - toxicité, - toxicité intracutanée. Ces tests n'ont montré aucun effet biologique dans ces domaines. La garniture 125 peut aisément être moulée à la demande ou pour les besoins de différentes spécialités chirurgicales, avec un moulage précis et donc un meilleur calage des pièces du matériel chirurgical à transporter. De plus, la garniture souple absorbe les chocs et ne peut être cassée. De plus, la texture de la garniture empêche le glissement des pièces du matériel chirurgical et donc leur usure progressive. La garniture objet de la présente invention est particulièrement adaptée aux disciplines médicales qui utilisent un matériel chirurgical, par exemple ancillaire, nécessitant la stérilisation des instruments chirurgicaux non implantables ou des implants. On observe, en figure 2, les étapes permettant de réaliser une garniture conforme à la présente invention. Tout d'abord, au cours d'une étape 205, on détermine les dimensions du boîtier auquel la garniture sera associée. Puis, au cours d'une étape 210, on détermine les dimensions des composants du matériel chirurgical qui seront insérés dans la garniture. Par exemple, on effectue un moulage de ces composants. Au cours d'une étape 215, on réalise des parties de moule correspondant à chacun des composants du matériel chirurgical. Les parties de moule sont, chacune, en version mâle et en version femelle. Au cours d'une étape 220, on réalise un assemblage des parties de moule correspondant à la demande du client. On observe ici que la mise en oeuvre de parties de moule permet de modifier aisément les formes des garnitures et de réaliser des petites séries à la demande. Au cours d'une étape 225, on prépare le silicone, par exemple à partir de granulés, de colorants, de catalyseurs et de charges ou inclusions rigides ou semi-rigides, par exemple un cerclage, comme représenté en figures 3 et 4, en fonction de la couleur et des qualités mécaniques que l'on souhaite obtenir. Enfin, au cours d'une étape 230, on effectue le moulage des garnitures avec l'assemblage des parties de moule mâles, d'une part et femelles, d'autre part. On observe, en figure 3, un mode de réalisation particulier de la garniture de boîtier pour matériel chirurgical objet de la présente invention, de forme sensiblement carrée et comportant les logements en creux 130 à 140. Les logements les plus profonds sont percés de perforations inférieures en vue de l'évacuation des liquides. Le logement 132 est muni de picots verticaux 150 régulièrement répartis sur sa face horizontale. Ces picots souples 150 assurent le maintien d'une prothèse à distance du fond du logement 132, dans un but d'asepsie. On observe, en figure 4, les mêmes logements (qui forment ici des bossages) et des cloisons 145 de rigidification du plateau, lesdites cloisons 145 étant réparties en deux ensembles de cloisons parallèles entre elles et perpendiculaires aux cloisons de l'autre ensemble de cloisons. Les cloisons d'un même ensemble sont régulièrement espacées entre elles, par exemple d'un espace de quatre centimètres. La garniture 125 est, dans le mode de réalisation illustré en figures 3 et 4, renforcée par un cerclage métallique 135 de préférence périphérique incorporé dans sa masse qui augmente la rigidité de son pourtour et donc la facilité d'utilisation et de positionnement de la garniture. La garniture objet de la présente invention peut être utilisée dans toutes les disciplines médicales (dentaire, cardiaque, vasculaire, thoracique, orthopédique, par exemple) qui utilisent un matériel chirurgical, par exemple ancillaire nécessitant la stérilisation des instruments chirurgicaux non implantables ou des implants.35
La garniture intérieure de boîtier stérilisable pour matériel chirurgical, constituée d'un plateau de forme adaptée à celle du boîtier, ledit plateau étant doté de logements en creux moulés pour recevoir les différents composants du matériel chirurgical, est constituée en une matière synthétique souple résistant à la température de stérilisation.Préférentiellement, cette garniture comporte un cerclage métallique de renfort incorporé dans sa masse et ledit silicone comporte du polydiméthylsiloxane avec des groupes vinyliques.
1 û Boîtier (100) de matériel chirurgical doté d'une garniture (125) interne avec des logements (130, 140) en creux moulés pour recevoir les différents composants du matériel chirurgical caractérisé en ce qu'il reçoit une garniture (125) constituées en une matière synthétique souple résistante à la température de stérilisation. 2 ù Boîtier selon la 1, caractérisé en que la garniture (125) comporte un cerclage métallique de renfort incorporé dans sa masse. 3 ù Boîtier selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite matière synthétique souple comporte du silicone et des charges. 4 ù Boîtier selon la 3, caractérisé en ce que ledit silicone comporte du 15 polydiméthylsiloxane avec des groupes vinyliques. 5 ù Boîtier selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit silicone cômporte du silicone Elastosif 3003/20. 20 6 ù Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite matière synthétique souple comporte des inclusions de matériaux rigides ou semi-rigide. r 25
A
A61
A61B
A61B 19
A61B 19/02
FR2894381
A1
SYSTEME DE STOCKAGE D'ENERGIE ELECTRIQUE
20,070,608
Domaine de l'invention L'invention concerne les ensembles de stockage d'énergie électrique. Elle s'applique, en particulier, mais non limitativement, aux supercondensateurs, condensateurs, et générateurs ou batteries. Plus 5 précisément, la présente invention concerne l'étanchéité et la connexion électrique d'un ensemble de stockage d'énergie électrique. Présentation de l'Art antérieur Un nombre important d'ensembles de stockage d'énergie 10 électrique, dits de haute puissance, ont récemment été proposés, comme, par exemple, les supercondensateurs. Cependant, les dispositifs connus ne donnent pas totalement satisfaction quant à leur étanchéité et leur connexion de puissance. De manière conventionnelle, un supercondensateur comprend un 15 élément bobiné constitué d'un empilement de feuilles (anode, collecteur, anode, séparateur, cathode, collecteur, cathode, séparateur) enroulé sur lui-même et dont dépasse à chaque extrémité une des feuilles appelée collecteur de courant. Cet élément bobiné est placé dans une enveloppe comprenant un corps principal fermé, au moins à l'une de ses deux 20 extrémités, par un couvercle. Selon l'état de la technique, pour réaliser un tel ensemble de stockage d'énergie électrique, le couvercle est fixé au corps principal de l'enveloppe par un assemblage mécanique tel que par sertissage, vissage ou roulage, (rabat du bord du corps principal sur le couvercle 25 écrasant un joint d'étanchéité situé entre les deux). D'autre part, on citera également l'utilisation régulière de pièces de liaison électrique pour réaliser la connexion électrique, à l'intérieur du corps principal de l'enveloppe, entre chaque couvercle muni d'un plot de liaison électrique et l'élément bobiné. 30 Certaines conceptions utilisent comme pièce de liaison électrique le collecteur de courant dépassant de l'élément bobiné et découpé pour former un ou plusieurs empilements de languettes collectrices de courant, ces languettes étant ensuite reliées au plot de liaison électrique du couvercle. Cependant, ces réalisations sont complexes et conduisent à des ensembles de stockage d'énergie électrique volumineux. D'autre part, le courant n'est pas uniformément distribué dans l'élément bobiné du fait que toutes les spires ne sont pas connectées au plot de liaison électrique. Cette caractéristique favorise les concentrations ioniques et électroniques dans certaines spires au détriment d'autres, conduisant alors à - une augmentation de résistance série qui a des conséquences 10 néfastes sur les performances de l'élément de stockage d'énergie (baisse de l'énergie et de la puissance disponibles), - un échauffement favorisé par une mauvaise évacuation de la chaleur interne par les collecteurs de courant et - une localisation voire une accélération du vieillissement de 15 l'élément de stockage d'énergie. D'autres réalisations proposent alors le soudage, par une technique de laser par transparence, d'une pièce de connexion électrique intermédiaire placée entre l'élément bobiné et chacun des couvercles. 20 Toutefois, ces conceptions sont complexes en raison de la multiplication des actes à réaliser. De plus la présence de cette pièce intermédiaire alourdit la conception de l'ensemble de stockage d'énergie électrique en termes de masse. On peut citer, également, une conception d'ensemble de stockage 25 d'énergie électrique où l'élément bobiné est directement plaqué et soudé contre les couvercles pour optimiser le volume de l'ensemble. Dans ce cas cependant, les fermetures mécaniques des couvercles empêchent les zones de soudure présentes sur les couvercles d'entrer en contact avec toutes les spires de l'élément bobiné et limitent alors 30 également la quantité de spires soudées. D'autre part, toutes ces réalisations de supercondensateurs ont comme point commun de présenter des défauts d'étanchéité. En effet, le vieillissement de ces ensembles de type supercondensateurs conduit à une génération de gaz dans l'enveloppe de l'élément de stockage d'énergie électrique qui entraîne une montée en pression à l'intérieur de l'enveloppe. Les fermetures classiques par roulage ou par vissage des couvercles sur le corps principal de l'enveloppe ne sont pas aptes à résister à cette montée en pression et engendrent des pertes d'étanchéité de l'ensemble de stockage d'énergie électrique, d'où parfois des fuites de solvant, voire dans le pire des cas, son ouverture brutale. Par ailleurs, à l'heure actuelle, ces assemblages mécaniques d'ensembles de stockage d'énergie électrique nécessitent, lors de la mise en module des ensembles, l'ajout d'une pièce de liaison électrique entre chaque couple d'ensembles voisins en vue de les connecter électriquement. Dans certaines conceptions, ces pièces de types barrette dure ou souple, tresse ou empilement de feuillards, sont vissées sur chacun des plots de liaison électrique respectifs d'un couple d'ensembles de stockage d'énergie électrique. Ces conceptions de modules nécessitent souvent un traitement coûteux des pièces, tel que l'étamage ou le nickelage, pour assurer un contact électrique optimal par vissage D'autres réalisations prévoient le soudage de ces pièces. Mais les élévations de température créées par la soudure limitent souvent sa réalisation sur éléments non finis et conduisent la plupart du temps à assembler les modules avant la phase de remplissage d'électrolyte, ce qui complique fortement le procédé de fabrication. La réalisation de ces assemblages modules par ajout de pièces de connectique est longue et complexe. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Un autre but de la présente invention est de proposer un présentant une configuration facile à réaliser tout en proposant une connexion électrique simple et sécurisée. Un autre but de la présente invention est de proposer un système de stockage d'énergie électrique présentant un système d'étanchéité fiable dans le temps, résistant à des pressions internes très élevées et dont l'étanchéité, ajustable, peut atteindre des valeurs inférieures à 10-9 mbar.l.s-1. Il est également désirable de proposer des systèmes de stockage d'énergie électrique qui offrent une économie en termes de coûts, de poids, d'espace, de temps dans leur réalisation. Un autre but de la présente invention est de proposer un système de stockage d'énergie électrique qui facilite son association avec 10 d'autres systèmes similaires pour former un module de stockage d'énergie électrique. Résumé de l'invention Ces buts sont atteints, selon l'invention, grâce à un système de 15 stockage d'énergie électrique comprenant au moins un élément bobiné de stockage d'énergie électrique placé à l'intérieur d'une enveloppe, ladite enveloppe renfermant l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique dans un corps principal de l'enveloppe et comprenant au moins un couvercle, caractérisé en ce que ledit couvercle, disposé à une 20 extrémité du corps principal de l'enveloppe et connecté électriquement par des moyens de liaison électrique à l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique, est fixé au corps principal de l'enveloppe par un moyen de collage. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le moyen 25 de collage est disposé de façon à surmonter un joint de positionnement intercalé entre le corps principal de l'enveloppe et le couvercle. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le joint de positionnement et le moyen de collage sont disposés dans une gorge annulaire délimitée par le corps principal de l'enveloppe et une collerette 30 présente sur ledit couvercle. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, au moins deux systèmes de stockage d'énergie électrique selon l'invention peuvent former un module de stockage d'énergie électrique en utilisant une pièce unique électriquement conductrice comprenant deux ou plusieurs couvercles, venus de matières ou solidaires par assemblage, qui renferment respectivement des éléments bobinés de stockage d'énergie électrique disposés dans des corps principaux d'enveloppe juxtaposés. Brève description des figures L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, 10 donnée à titre d'exemples non limitatifs, et grâce aux dessins annexés parmi lesquels: - La figure 1 illustre une vue en coupe longitudinale d'un système de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure la représente une vue en coupe similaire d'une variante 15 dont les couvercles ont une double collerette ; La figure lb représente une vue en coupe longitudinale d'une autre variante dont le corps principal d'enveloppe forme des doubles collerettes pour emprisonner les couvercles ; - La figure 2 illustre une vue en coupe longitudinale d'une autre 20 variante de la figure 1; - La figure 3 illustre une vue en perspective du dessus d'un couvercle d'un système de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure 4 illustre une vue en perspective du dessous d'un 25 couvercle d'un système de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure 5a illustre une vue de dessus d'un couvercle d'un système de stockage d'énergie électrique selon l'invention muni de moyens de liaison électrique, tandis que la figure 5b illustre le même 30 couvercle selon une section longitudinale passant par les demis plans de coupe référencés V-V sur la figure 5a; - La figure 6a illustre une vue de dessus d'une variante de couvercle d'un système de stockage d'énergie électrique selon l'invention muni de moyens de liaison électrique, tandis que la figure 6b illustre le même couvercle selon une section longitudinale passant par les demis plans de coupe référencés VI-VI sur la figure 6a ; - La figure 7a illustre une vue de dessus d'une autre variante de couvercle d'un système de stockage d'énergie électrique selon l'invention muni de moyens de liaison électrique, tandis que la figure 7b illustre le même couvercle selon une section longitudinale passant par les demis plans de coupe référencés VII-VII sur la figure 7a ; - La figure 8 illustre une vue de dessus d'un couvercle conforme à une autre variante de l'invention; - La figure 9 illustre une vue en coupe longitudinale d'une barrette de liaison conforme à l'invention; - Les figures l0a et 10b illustrent, en coupe longitudinale, une variante de réalisation de système de stockage d'énergie électrique conforme à la présente invention dans laquelle le corps principal d'enveloppe est muni d'un soufflet d'expansion, respectivement en position de repos sur la figure 10a et après extension du soufflet sur la figure 10b ; - Les figures 11a, lib, 11c et 11d illustrent des vues en coupe de quatre variantes de joints de positionnement; - La figure 12 illustre un schéma synoptique des différentes étapes d'un procédé de réalisation d'un système de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure 13 illustre une vue en coupe longitudinale d'un module 25 de stockage d'énergie électrique selon l'invention réalisé à l'aide de deux systèmes associés; - La figure 14 illustre une vue de dessus d'une pièce bi-couvercles d'un module de stockage d'énergie électrique selon l'invention; Les figures 15a et 15b illustrent, respectivement, une vue de 30 dessus et une vue latérale d'un module de stockage d'énergie électrique selon l'invention réalisé à l'aide d'un nombre plus important de systèmes associés; et - La figure 16 montre une vue en coupe longitudinale d'une variante de système de stockage d'énergie selon l'invention comprenant un canal tubulaire central permettant le passage d'un fluide caloporteur à des fins de régulation thermique du système. Description détaillée de l'invention La figure 1 illustre un système de stockage d'énergie électrique 100 selon l'invention. - Un système de stockage d'énergie électrique 100 comprend une enveloppe 200 formée d'un corps principal 210 recevant un élément bobiné de stockage d'énergie électrique et de deux couvercles 230 et 240 fermant le corps principal 210 de l'enveloppe 200 à ses deux extrémités. Il comprend également sur les couvercles 230 et 240, des moyens de liaison électrique 280 (voir figure 3) destinés à assurer une liaison électrique entre les couvercles 230, 240 et ledit élément bobiné. Le corps principal 210 de l'enveloppe 200 se présente sous la forme d'un cylindre 211, ouvert à ses deux extrémités 212 et 213 et centré sur un axe X-X. Avantageusement, ce cylindre 211 est rigide et léger. De préférence, il est en aluminium et son épaisseur est comprise entre 0.4 et 1 mm. Selon une variante de réalisation du système de stockage d'énergie électrique le cylindre 211 est en matière plastique. D'autre part, ce cylindre 211 a un diamètre interne et une 25 longueur adaptés à l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique qu'il contient. Cependant, une variante de réalisation prévoit une longueur de cylindre 211 plus petite que celle de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique, de façon à mettre ce dernier sous pression lors de 30 la fermeture du corps principal 210 de l'enveloppe 200 par les deux couvercles 230 et 240. L'élément bobiné placé dans le corps principal 210 de l'enveloppe 200 peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation. Il ne sera donc pas décrit dans le détail par la suite. Il n'est pas non plus illustré dans le détail sur les figures annexées. Cependant il est schématisé sur la figure 1 sous la référence 700. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique est une bobine cylindrique centrée sur l'axe X-X. Elle est formée, d'une manière connue en soi, d'un empilement de feuilles (anode, collecteur, anode, séparateur, cathode, collecteur, cathode, séparateur) enroulées autour d'un axe central qui coïncide après assemblage avec l'axe X-X, avec ou sans présence d'un support solide central, et dont dépasse à chaque extrémité l'une, appelée collecteur de courant, des feuilles composant l'empilement. En effet, l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique est délimité à ses deux extrémités opposées, respectivement, par deux tranches collectrices de courant, en forme de spirale. Celles-ci sont destinées à être connectées aux moyens de liaison électrique 280 des deux couvercles 230 et 240 qui les recouvrent comme cela sera décrit plus loin en relation avec les figures 3 à 9 notamment. Par ailleurs, les deux couvercles 230 et 240 électriquement conducteurs se présentent, chacun, respectivement, sous la forme d'un disque de connexion électrique 231 et 241, disposé perpendiculairement à l'axe X-X. Chacun de ces disques 231 et 241 comprend, respectivement, le long de sa périphérie extérieure, une collerette 232, 242, formée d'une jupe cylindrique centrée sur l'axe X-X. Préférentiellement, chacun des couvercles 230, 240 est rigide et en aluminium. L'épaisseur de chacun des disques de connexion électrique 231 et 241 est conçue pour garantir, d'une manière connue en soi, une section de passage de courant suffisante en fonction du rayon des disques 231 et 241. D'autre part, dans la variante de réalisation de l'invention de la figure 1, le diamètre externe de chacun des disques de connexion électrique 231 et 241 est supérieur au diamètre externe du cylindre 211. Ainsi, les collerettes 232 et 242 sont placées sur l'extérieur de la paroi externe du cylindre 211. De ce fait cette dernière et la paroi interne de chacune des collerettes 232 et 242 des couvercles 230 et 240 disposés sur les extrémités 212 et 213 opposées du cylindre 211, délimitent, respectivement, deux gorges annulaires 236 et 246, externes au corps principal de l'enveloppe 200. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, afin de positionner et fixer chacun des couvercles 230 et 240 aux deux extrémités 212 et 213 du cylindre 211, on utilise un système comprenant à base de joint de positionnement 500 et un moyen de collage 600. Dans la variante de réalisation illustrée sur la figure 1, deux joints de positionnement 510 et 520, annulaires, sont montés serrés sur le cylindre 211 au niveau de ses deux extrémités 212 et 213 et, plus précisément, des gorges annulaires 236 et 246. Ces joints 510 et 520 ont pour premier rôle d'assurer l'isolation électrique entre le corps principal 210 de l'enveloppe 200 logeant l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique et chacun des deux couvercles 230 et 240. Ainsi, de préférence, ils sont en une matière électriquement non conductrice, par exemple de type polytetrafluoroéthylène (PTFE) chargé verre ou non, ou en plastique, de type polyphénylène Ryton . Le second rôle des joints 510 et 520 est celui de support du moyen de collage 600, avant et pendant sa polymérisation, permettant à ce dernier de ne pas couler à l'intérieur du cylindre 211 pour éviter de détériorer l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. Ainsi, tel qu'illustré sur la figure 11a, les joints de positionnement 510 et 520 peuvent avoir une section transversale rectangulaire. Cependant, comme illustré sur les figures lib, 11c et lld les joints de positionnement 510 et 520 peuvent faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation, avec par exemple des sections transversales, respectivement, circulaires (figure 11b), en forme de L avec la concavité du L tournée globalement radialement vers l'intérieur, soit vers le corps principal 211 de l'enveloppe 200 (figure 11c) ou inversement (figure 11d). Les joints de positionnement 510 et 520 sont ainsi surmontés, respectivement, dans les gorges annulaires 236 et 246 par un moyen de collage 610 et 620 pour fixer le corps principal 211 de l'enveloppe 200 avec chacun des couvercles 230 et 240. Par surmontés on entend dans le cadre de la présente description, le fait que les moyens de collage 610 et 620 sont placés sur l'extérieur des joints de positionnement 510 et 520 en référence au chemin conduisant du volume interne du cylindre 211 à l'extérieur de celui-ci, en passant par le passage formé entre le cylindre 211 et les couvercles 230 et 240. La hauteur, considérée parallèlement à l'axe X-X, des moyens de collage 610 et 620 déposés sur toute la circonférence des gorges annulaires 236 et 246, en contact avec chacun des couvercles 230 et 240 et le cylindre 211, est adaptée pour ne pas dépasser la hauteur de chacune des collerettes 232 et 242 des couvercles 230 et 240. D'autre part, la hauteur ajustable des moyens de collage 610 et 620 offre une étanchéité variable au système de stockage d'énergie électrique 100. En effet, une hauteur de colle importante augmente la tenue du système 100 à la surpression interne du corps principal 211 de l'enveloppe 200 et prévient contre l'ouverture de l'enveloppe 200 sous l'effet de cette pression. Typiquement, l'étanchéité obtenue au moyen d'un collage conforme à la présente invention entre le cylindre 211 et les couvercles 230 et 240 d'un supercondensateur, peut atteindre des valeurs très basses, inférieures à 10"9 mbar.l.s-1. Ces valeurs sont très nettement inférieures à celles communément rencontrées sur les produits du marché. Cet excellent niveau d'étanchéité obtenu par collage évite de laisser pénétrer de l'oxygène ou de l'eau à l'intérieur du supercondensateur, ce qui aurait pour conséquence une accélération du vieillissement et donc une diminution de la durée de vie du produit. Avantageusement, ces moyens de collage 610 et 620 sont une colle étanche aux gaz et aux liquides, et électriquement isolante, de type époxy thermodurcissable. Préférentiellement, cette dernière est adaptée au collage aluminium/ aluminium comme, par exemple, la colle DELO Monopox 1196 du fabricant DELO. Dans une variante de réalisation de l'invention où le cylindre 211 est en plastique, la colle sera spécifique au collage plastique/aluminium. D'autre part, chaque joint de positionnement 510 et 520 doit être résistant à la température de polymérisation de la colle utilisée, ainsi qu'à tout solvant qui sera utilisé dans l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. Les joints de positionnement 510 et 520 ont, également, avantageusement, une surface externe suffisamment glissante pour permettre aux deux couvercles 230 et 240 une légère latitude de déplacement par rapport au cylindre 211, afin de permettre une installation facile de ces derniers sur le cylindre 211. Cette latitude de déplacement est utilisée pour laisser un jeu permettant une mise en pression lors de la connexion électrique de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique aux couvercles 230 et 240 tel que cela sera décrit plus loin en relation avec les figures 3 à 8. La figure 2 illustre une variante de réalisation de la figure 1. Elle propose deux couvercles 230 et 240 présentant, chacun, des disques de connexion électrique 231 et 241 avec un diamètre externe inférieur à celui du cylindre 211. Dans ce cas les collerettes 232 et 242 sont placées à l'intérieur du cylindre 211. Chacune des gorges annulaires 236 et 246, délimitée par les faces 30 externes des collerettes 232 et 242 et la paroi interne du cylindre 211, devient alors interne au cylindre 211. Dans ce cas, chaque joint de positionnement 510 et 520 est monté, respectivement, serré sur les couvercles 230 et 240, plus précisément sur les collerettes 232 et 242, à l'intérieur du cylindre 211, avec une surface externe glissante pour permettre au cylindre 211 une légère latitude de déplacement par rapport à chacun des couvercles 230 et 240. De façon similaire à la figure 1, chaque joint de positionnement 510 et 520 est surmonté, respectivement, par une hauteur de colle 610 et 620 dans les gorges annulaires 236 et 246 pour fixer le corps principal 211 de l'enveloppe 200 avec chacun des couvercles 230 et 240. Une autre variante de réalisation d'un système de stockage d'énergie électrique 100 propose de remplacer chacun des joints de positionnement 510 et 520 précités par une certaine épaisseur d'une couche de type élastomère ou plastique sur la paroi externe du cylindre 211 ou des collerettes 232 et 242 des couvercles 230 et 240. Une telle couche tenant lieu de joint de positionnement, s'étend le long du corps principal 211 de l'enveloppe 20, selon une hauteur adaptée à celle des collerettes 232 et 242. Dans la variante de la figure la, chaque couvercle 230, 240 comporte une double collerette 232, 233 et 242, 243, qui forment une gorge 236,446 dans laquelle on vient disposer une extrémité du cylindre 211 avec, en fond de gorge, un joint de positionnement 510, 520 et entre le joint et l'extérieur de la gorge, un moyen de collage 600 selon l'invention. Dans une autre variante, illustrée sur la figure lb, c'est le cylindre 211 qui comporte à chacune de ses extrémités, une collerette externe supplémentaire référencée 213, 215. Cette dernière forme avec l'extrémité du cylindre 211 une gorge 236, 246 dans laquelle on vient disposer la collerette 232, 242 d'un couvercle 230, 20 avec, en fond de gorge un joint de positionnement 510, 520 et entre le joint et l'extérieur de la gorge, un moyen de collage 600 selon l'invention. Plusieurs configurations des couvercles 230 et 240 pouvant refermer l'enveloppe 200 contenant l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique, vont maintenant être décrites en relation avec les figures 3 à 8. De manière générale, chaque couvercle 230 ou 240 présente un disque de connexion électrique 231 muni de plages de rigidité 290 et de plages de soudage 280. Les plages de rigidité 290 ont une double fonction : d'une part un rôle mécanique de rigidité et d'autre part un rôle de conducteur électrique pour le passage de courant. Les plages de soudage 280 sont utilisées comme moyens de liaison électrique pour réaliser la connexion électrique entre l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique et le couvercle 230 ou 240. Par ailleurs, tel qu'illustré sur la figure 3, chaque couvercle 230, voire 240, comprend sur sa face externe 233, opposée à l'intérieur du corps principal 211 de l'enveloppe 200, un plot de liaison électrique 239. Ce dernier est de forme cylindrique de révolution et disposé au centre du disque de connexion électrique 231. D'autres variantes de plots de liaison électrique 239 sont possibles. Elles ne sont pas limitées à l'exemple illustré sur la figure 3. On peut citer, comme exemples non limitatifs, des plots de liaison électrique à visser femelle ou mâle, des anneaux ou encore des plots 20 tronconiques échancrés. Les plages de rigidité 290 et les plages de soudage 280 sont réparties angulairement uniformément autour du plot de liaison électrique 239. D'autre part, l'épaisseur des différentes plages de soudage 280 25 est calibrée pour le soudage laser par transparence comme cela sera notamment décrit en relation avec la figure 4. Elle est de l'ordre de 0.4 à 1 mm et, préférentiellement, de 0.7 à 0.8 mm. En variante l'opération de liaison électrique entre les couvercles 230, 240 et l'élément bobiné est réalisée par brasage diffusion, 30 notamment par brasage-diffusion à froid avec apport de gallium. Dans le cas d'une telle liaison par brasage ou brasage-diffusion, l'épaisseur des zones soudées sera de préférence comprise entre 0,4mm et 3mm. En alternative au soudage laser par transparence, on pourra également réaliser la connexion par soudage à l'aide de toute autre technique classique appropriée. De plus, comme illustrée sur les figures 5b, 6b et 7b, la collerette 232 (ou 242) du couvercle 230 (ou 240) peut être prolongée au niveau de chaque plage de soudage 280 pour déboucher sur la face externe 233 du disque 231 et former un rebord 238 permettant de créer une cuvette, par exemple une cuvette réceptrice de colle ou autre résine. Les plages de connexion sont ainsi rendues étanches aux fluides après leur connexion, par apport d'une couche de colle ou de résine sur toute leur surface. Selon la première variante de réalisation illustrée figure 3, le couvercle 230 possède un disque de connexion électrique 231 initialement plan, en partie embouti selon au moins une génératrice qui correspond globalement avec un rayon dressé à partir de l'axe X-X pour former au moins une nervure radiale constituant une plage de soudage 280 sous forme d'au moins un bossage 281 convexe vers l'intérieur du corps principal 211 de l'enveloppe 200. Selon la figure 3 il est ainsi prévu quatre bossages 281 équirépartis autour de l'axe X-X. Dans ce cas les plages de rigidité 290 sont délimitées par un contour en secteur de cercle entre deux plages de soudure 280. Comme on le comprend à l'examen de la figure 4, sur la face interne 234 du disque de connexion électrique 231, la génératrice de chaque bossage 281 sert de surface d'appui pour l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. Plus précisément, la tranche collectrice de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique, concave vers l'intérieur de l'élément, s'engage de façon complémentaire avec les différents bossages 281 du couvercle 230 auquel elle est, ensuite, connectée électriquement par soudage le long des génératrices de ces derniers. Tel qu'illustré sur la figure 5a, les bossages 281, de section transversale parabolique ou trapézoïdale, sont de préférence répartis angulairement uniformément autour de l'axe X-X du plot de liaison électrique 239. Ils s'étendent, en longueur, radialement par rapport à l'axe X-X et débouchent sur l'extérieur du disque 231. D'autres variantes de réalisation des couvercles 230 et 240 illustrées sur les figures 6 et 7, prévoient un couvercle comprenant un 5 disque de connexion électrique 231présentant une face interne 234 plate et d'une face externe 233 comportant des plages de rigidité 290 et des plages de soudure 280. Les figures 6 illustrent une variante dans laquelle des plages de rigidité 290 se présentent sous la forme de nervures 292 radiales par 10 rapport à l'axe X-X et débouchant sur l'extérieur du disque 231. Elles forment, dans un exemple non limitatif de l'invention, sur la face externe 233 du disque, une croix à quatre branches. Les plages de rigidité 290 alternent avec des plages de soudage 280 en forme de secteur de cercle, de plus faible épaisseur, qui 15 s'étendent en largeur sur une zone minimale de 1 à 3 mm. Les figures 7 illustrent une autre variante dans laquelle des plages de soudage 280 se présentent sous la forme d'évidements 283 radiaux par rapport à l'axe X-X (quatre évidements 283 équirépartis autour de l'axe X-X selon les figures 7, mais cet exemple n'est pas limitatif) tandis 20 que le reste du disque 231 avec son épaisseur principale se présente comme une suite de plages de rigidité 293 ayant chacune la géométrie d'un secteur de cylindre. Ces évidements 283, de section droite sensiblement rectangulaire, répartis uniformément sur le disque 231 s'étendent radialement et 25 débouchent sur l'extérieur du disque 231. Les variantes de réalisation de couvercle 230 ou 240 présentant un disque 231 à face interne plate 234 peuvent être accompagnées d'une ou plusieurs barrette(s) de liaison 295, illustrée figure 9, pour réaliser la liaison électrique entre le couvercle 230 ou 240, à l'intérieur 30 du corps principal 211 de l'enveloppe 200, et la tranche collectrice de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. Cette barrette de liaison électrique 295 se présente par exemple sous la forme d'une pièce rectangulaire présentant une face externe 296 plate et une face interne 297 comprenant un bossage 298 s'étendant sur sa longueur. Le bossage 298 de section transversale par exemple parabolique ou trapézoïdale, s'engagera côté convexe avec la tranche de l'élément 5 bobiné de stockage d'énergie électrique embossée de manière complémentaire et sera fixée avec elle par soudage. En variante la barrette de liaison électrique 295 se présente sous la forme d'une étoile regroupant plusieurs pièces présentant des bossages 298 organisés radialement autour du centre de l'étoile. 10 Cependant, dans le cas où le couvercle 230 ou 240 à face interne 234 plate est utilisé sans barrette de liaison 295, l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique devra préférentiellement présenter, à ses deux extrémités, des tranches collectrices de courant planéifiées parallèlement à la face interne 234 du disque de connexion électrique 15 231 pour générer une grande surface d'appui continue lors de la liaison électrique entre le couvercle 230 ou 240 et l'élément bobiné. Selon une autre variante de réalisation des couvercles 230 et 240 illustrée figure 8, pour souder toutes les spires de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique, bien que ces spires ne se trouvent pas sur 20 un même rayon, il est prévu plusieurs séries de bossages 284 de section droite sensiblement rectangulaire, uniformément répartis angulairement sur le couvercle 230, et couvrant des extensions radiales variables sur la surface du couvercle 230. Plus précisément, selon la figure 8, les bossages 284 sont divisés 25 en deux séries 285 et 286. Plus précisément encore selon la figure 8, il est ainsi prévu une première série de bossages 285 radialement internes (par exemple quatre bossages 285) répartis uniformément angulairement autour de l'axe X-X et une deuxième série de bossages 286 radialement externes (par exemple également quatre bossages 30 286) qui alternent avec les bossages 285 et sont également angulairement répartis. Ces bossages 284 sont de préférence tels que décrits en relation avec les figures 3 à 5. Dans une variante de réalisation non représentée sur les figures mais que la description permettra à elle seule de comprendre, on peut intercaler entre les tranches collectrices et la partie intérieure du couvercle au moins une couche de feuille métallique conductrice mince, recouvrant au moins la surface des plages de connexion couvercle-tranches collectrices. Cette feuille mince est ajoutée pour compenser les manques éventuels de matière de connexion lors du soudage du couvercle sur les tranches collectrices. Dans une autre variante du même type, la feuille métallique 10 mince pourra être réalisée sous forme d'une étoile dont les branches recouvrent la surface des plages de connexion couvercle-tranches collectrices. Enfin, si l'expérience montre que cela est souhaitable, on pourra ajouter plusieurs couches de feuilles métalliques minces aptes à 15 apporter une quantité importante de matière de connexion sans nécessiter un apport énergétique important pour les souder. Une autre façon, faisant partie intégrante de l'invention, de rapporter de la matière de connexion peut être de réaliser un shoopage sur les tranches collectrices de l'élément bobiné de stockage d'énergie 20 afin d'améliorer le contact entre lesdites tranches et le couvercle ou la pièce intermédiaire de connexion. Dans tous les cas décrits ci-dessus, les plages de connexion des tranches collectrices peuvent être réalisées par couchage radial des tranches collectrices depuis le centre vers l'extérieur de l'élément bobiné 25 de stockage d'énergie, ceci afin d'augmenter la surface de contact entre lesdites tranches et le couvercle ou la pièce intermédiaire de connexion. Par ailleurs, tel que l'illustrent les figures l0a et 10b, selon une variante de réalisation d'un système 100 conforme à l'invention, le corps principal 211 de l'enveloppe 200 est muni d'au moins un soufflet 225 30 anti-ouverture, en vue d'éviter une montée de pression interne lors du vieillissement du système de stockage d'énergie électrique 100 et, particulièrement la génération de gaz. Chaque soufflet 225 est formé par exemple d'une nervure 226 annulaire couvrant toute la circonférence du cylindre 211. Le soufflet 225 est calibré, en forme et en dimensions, pour permettre au cylindre 211 de s'allonger, par sa détente, sous l'effet de la montée de pression interne tout en conservant son étanchéité. L'allongement du cylindre 211, tel qu'illustré figure 10b, provoque la déconnexion électrique entre l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique et le couvercle 230 associé du fait que l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique n'est, lui, pas extensible. La rupture de la liaison électrique provoque l'arrêt du phénomène de vieillissement à l'origine de la montée en pression. Le système de stockage d'énergie électrique 100 est, ainsi, sécurisé par sa mise en circuit ouvert. En variante, un tel soufflet 225 de sécurité anti-ouverture en cas de surpression interne peut être disposé sur un couvercle 230 ou 240 entre la zone de collage du couvercle et l'intérieur de celui-ci. Enfin, en regard de la figure 16, un perfectionnement de l'invention peut comprendre l'adjonction un canal tubulaire central 150 disposé à l'intérieur du bobinage de l'élément bobiné de stockage d'énergie, ledit canal 150 débouchant de part en part au travers d'au moins un des couvercles 230, 240, pour permettre la circulation d'un fluide caloporteur à des fins de régulation thermique du système. Ce canal central 150 pourra être formé d'un tube 152 en aluminium creux, solidaire d'un des deux couvercles 230 ou 240 et collé sur l'autre couvercle par un moyen de collage coopérant avec une collerette centrale 151 appartenant audit autre couvercle. En variante, le tube 152 peut être indépendant de chaque couvercle mais collé à une collerette portée par chaque couvercle. Un procédé de réalisation d'un système de stockage d'énergie électrique 100 selon l'invention est maintenant décrit en relation avec la figure 12. Dans une première étape 810, les tranches collectrices de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique sont préparées pour réaliser la liaison électrique entre l'élément et le type de couvercle 230 et 240 choisi pour fermer le corps principal 211 de l'enveloppe 200. Plus précisément, si les couvercles 230 et 240 comportent un disque de connexion électrique 231 avec des bossages 281 tels que décrits en relation avec les figures 3 à 5, les tranches collectrices de courant de l'élément sont embossées de façon complémentaire à ces bossages 281 tandis que si les couvercles 230 et 240 comportent un disque de connexion électrique 231 avec une face interne 234 plate, les tranches collectrices de courant sont planifiées parallèlement à cette face interne 234. D'autre part, si des barrettes de liaison 295 sont utilisées, elles sont soudées aux tranches collectrices de courant embossées de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique lors de l'étape 820, les tranches collectrices étant rabattues, ou non, par couchage radial depuis le centre vers l'extérieur de l'élément bobiné. Ensuite, à l'étape 830, l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique est inséré dans le cylindre 211 prémuni des joints de positionnement 510 et 520 à ses deux extrémités 212 et 213 opposées. Il est ensuite centré et bloqué à l'intérieur du cylindre 211 par une opération de rétrécissement central de ce dernier (étape 840). Les deux couvercles 230 et 240 sont ensuite disposés, respectivement, aux deux extrémités 212 et 213 opposées du cylindre 211 à l'étape 850. On réalise alors, à l'étape suivante 860, la liaison électrique entre les couvercles 230 et 240 et l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique par soudage au laser par transparence collectrices de courant de l'élément sur les plages de soudure 280 de chaque couvercle 230 et 240 avec lesquelles elles sont mises en contact par pression. A l'étape 870, une hauteur de colle 600 est déposée dans l'une ou l'autre des gorges annulaires 236 et 246 et surmonte le joint de positionnement 510 ou 520 correspondant. Le système 100 est ensuite porté à une certaine température pour polymériser la colle 600 selon des techniques bien connues en soi. On peut citer, comme exemples non limitatifs, une polymérisation soit à température ambiante, soit à température élevée, de façon globale grâce à un four ou, de façon locale par l'intermédiaire d'anneau chauffant par induction ou Infra rouge, soit par UV, ou tout autre moyen équivalent. L'étape 870 est renouvelée pour le second couvercle 230 ou 240 de façon similaire. On obtient ainsi un système de stockage d'énergie 100 selon l'invention. Dans une variante de réalisation de ce procédé, on réalise un pré collage, à l'étape 825, de l'un des couvercles 230 ou 240 à une extrémité 212 ou 213 du corps principal 211 de l'enveloppe 200 pré équipé des joints de positionnement 510 et 520 avant l'insertion de l'élément bobiné de stockage d'énergie dans le cylindre 211 à l'étape 830. Les étapes suivantes restent identiques à celles décrites précédemment si ce n'est que la dernière étape de collage 870 ne concernera plus que le collage du second couvercle 230 ou 240 avec le cylindre 211. Dans une troisième variante de réalisation de ce procédé, l'étape de collage 870 des différents couvercles 230 et 240 avec le cylindre 211 est réalisée avant l'étape de soudage 860 des couvercles 230 et 240 sur l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. Dans ce cas, le collage, à une puis à l'autre extrémité du corps principal 211 de l'enveloppe 200, s'effectue en maintenant les deux couvercles 230 et 240 sous pression sur les tranches collectrices de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique en vue de garder un contact optimal avant soudage de l'élément avec chacun des couvercles 230 et 240. Par ailleurs, une variante de réalisation d'un système de stockage d'énergie électrique 100 selon l'invention prévoit l'utilisation d'un cylindre 211 muni d'un fond plein ayant la forme d'un couvercle. Dans ce cas, l'étape 840 de rétrécissement central du corps principal de l'enveloppe est supprimée. L'élément bobiné de stockage d'énergie électrique lié mécaniquement au cylindre 211 reste alors flottant avant l'étape de soudage 860. D'autre part, une opération de collage d'un couvercle est supprimée à l'étape 870. Dans une quatrième variante de réalisation du procédé, le soudage laser par transparence permettant de réaliser la liaison électrique entre l'élément bobiné de stockage d'énergie et les couvercles 230 et 240 est remplacé par un procédé de brasage/diffusion, par exemple brasage/diffusion Gallium. Dans ce procédé, un dépôt de gallium est fait sur la face interne de chaque couvercle 230 et 240 et mis en contact avec les tranches collectrices de courant de l'élément. L'ensemble est alors brasé pour réaliser la connexion électrique des différents éléments. Il faut noter que la réalisation de ce procédé entraîne l'utilisation de joints de positionnement 510 et 520 résistant aux températures de brasage/diffusion. Ce procédé d'assemblage d'élément de stockage d'énergie peut être adapté pour être utilisé dans la réalisation d'un module de stockage d'énergie électrique 110 tel que celui-ci va maintenant être décrit en relation avec les figures 13 à 15. La figure 13 illustre l'association de deux systèmes de stockage d'énergie électrique 100 formant un module de stockage d'énergie électrique 110. Chacun des systèmes de stockage d'énergie électrique 100 est tel que décrit précédemment en relation avec les figures 1 et 2. Cependant, à une même extrémité de chacun de leurs cylindres 211a et 211b respectifs, les deux systèmes 100 renferment leur élément bobiné de stockage d'énergie électrique 700 grâce à une pièce de connexion électrique commune 900 comprenant deux couvercles conducteurs 230a et 230b, destinés chacun à se fixer sur un des systèmes de stockage d'énergie électrique 100. Cette pièce 900 est ainsi utilisée pour réaliser la liaison électrique entre les deux systèmes de stockage d'énergie électrique 100 juxtaposés. Telle que l'illustre la figure 14, la pièce 900 a la forme d'une palette 910 qui comprend, respectivement, à chacune de ses extrémités 911 et 912 un disque de connexion électrique 231a et 231b muni sur sa 5 circonférence d'une collerette 232a et 232b, et une barrette 920 centrale qui relie les deux disques 231a et 231b. En revenant à la figure 13, la face externe 914 de la palette 910 est plate tandis que la face interne 915 de la palette 910 qui s'engage avec un corps principal 211 de chaque enveloppes 200a et 200b 10 présente les deux collerettes 232a et 232b. Le corps principal 211 de l'enveloppe 200 de chacun des deux systèmes de stockage d'énergie électrique 100 d'un tel module est fixé à cette pièce 900 et, plus précisément, chacun à un des couvercles 230a et 230b de la palette 910 par un ensemble joint de positionnement 15 500/moyen de collage 600. Dans un exemple de réalisation où un module de stockage d'énergie électrique 110 comprenant deux systèmes 100 est destiné à être fonctionnel seul, les deux couvercles 240a et 240b indépendants l'un de l'autre et opposés à la palette 910 bi-couvercles, liés par 20 soudage électriquement, à l'intérieur de chacun des corps principaux d'enveloppe 200, aux deux éléments bobinés de stockage d'énergie électrique, présentent, chacun, sur leur face externe un plot de liaison électrique 239. Pour former un module 110 comprenant plus de deux éléments 25 bobinés de stockage d'énergie électrique, telle que l'illustrent les figures 15a et 15b, l'enchaînement électrique des systèmes 100 s'effectue par le biais des palettes 910. Selon la figure 15b, ces palettes 910 sont disposées, en alternance, comme bi-couvercle supérieur puis bi-couvercle inférieur des 30 corps principaux 211 d' enveloppe 200 de couples de systèmes de stockage d'énergie électrique 100 juxtaposés. Ainsi, pour réaliser un module de n éléments bobinés de stockage d'énergie électrique en association série, n étant supérieur ou égal à 3, les systèmes 100 seront reliés entre eux par paires au moyen de n-1 bicouvercles 900. Les bi-couvercles 900 sont situés successivement à des extrémités opposées des systèmes de stockage d'énergie 100, et les systèmes disposés aux extrémités de l'association série constituant le module sont reliés à l'application externe au moyen de couvercles individuels 230, 240. A l'inverse, si l'on souhaite réaliser un module 110 de n systèmes de stockage d'énergie électrique 100 en association parallèle, n étant supérieur ou égal à 2, toutes les extrémités isopotentielles des systèmes seront reliées entre elles d'un même côté par un couvercle unique comportant autant de moyens de connexion (collerette 232, 242, joint de positionnement 510, 520, colle 610,620) que de systèmes à connecter en parallèle. Enfin, si on veut réaliser un module 110 comprenant au moins une combinaison de mises en série ou de mises en parallèle de systèmes 100 ou de groupe de systèmes 100, l'homme de métier adaptera le nombre souhaité de couvercles simples 230, 240 et de bicouvercles 900 combinés entre eux pour permettre les dites mises en série ou en parallèles des dits systèmes 100 ou groupes des systèmes 100. Un système 100 prévu à une extrémité du module 110 présente un corps principal 211 fermé à une extrémité 213 par un couvercle 240 muni d'un plot de liaison électrique 239, plot utilisé comme l'une des deux bornes de sortie du module de stockage d'énergie électrique 110. A l'extrémité 212 opposée, le même corps principal 211 est fermé par l'un des couvercles 230 d'une palette 910, l'autre couvercle 230 de la même palette 910 fermant le corps principal 211 de l'enveloppe 200, à la même extrémité 212, d'un système 100 juxtaposé. Ce système 100 est lui-même relié à un autre système 100 juxtaposé par une autre palette 910 bi couvercle disposée à l'extrémité opposée de la première palette 910 et ainsi de suite. Sur le dernier système de stockage d'énergie électrique 100 du module 110, on place sur un couvercle 240 le second plot de liaison électrique 239 utilisé comme la seconde des deux bornes de sortie du module 110. L'avantage qui résulte de cette configuration de module 110 est la suppression des pièces de liaison entre les différents systèmes de stockage d'énergie électrique 100. D'autre part, les étapes de soudage sont diminuées puisqu'il ne reste que celle des palettes 910 bi couvercles sur les éléments bobinés de stockage d'énergie électrique. L'homme de l'art appréciera un système 100 de stockage d'énergie électrique offrant une configuration, simple et fiable, réalisée par collage tout en proposant une connexion électrique précise et efficace. D'autre part, ce système présente, par rapport aux dispositifs connus de l'état de l'art, un système d'étanchéité résistant à des pressions internes très élevées et dont l'étanchéité, ajustable, atteint des valeurs inférieures à 10-9 mbar.l.s-1. De plus, ce système 100 de stockage d'énergie électrique offre l'avantage de présenter des économies en termes de coûts, de temps, de d'espace. Enfin, la présente invention n'est pas limitée aux supercondensateurs et peut être réalisée pour tout ensemble de stockage de haute énergie électrique. On peut citer, comme exemples non limitatifs, les générateurs, batteries ou condensateurs. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit. En particulier, la présente invention n'est pas limitée aux dessins annexés. Les références spécifiques illustrées dans les paragraphes précédents sont des exemples non limitatifs de l'invention
L'invention concerne un système de stockage d'énergie électrique (100) comprenant au moins un élément bobiné de stockage d'énergie électrique placé à l'intérieur d'une enveloppe (200), ladite enveloppe (200) renfermant l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique dans un corps principal (210) de l'enveloppe (200) et comprenant au moins un couvercle (230, 240), caractérisé en ce que ledit couvercle (230, 240), disposé à une extrémité du corps principal de l'enveloppe (200) et connecté électriquement par des moyens de liaison électrique (280) à l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique, est fixé au corps principal (210) de l'enveloppe (200) par un moyen de collage (600)L'invention trouve une application particulière dans la réalisation d'ensembles de stockage d'énergie électrique tels que les supercondensateurs, les batteries ou les générateurs.
1. Système de stockage d'énergie électrique (100) comprenant au moins un élément bobiné de stockage d'énergie électrique placé à l'intérieur d'une enveloppe (200), ladite enveloppe (200) renfermant l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique dans un corps principal (210) de l'enveloppe (200) et comprenant au moins un couvercle (230, 240), caractérisé en ce que ledit couvercle (230, 240), disposé à une extrémité du corps principal de l'enveloppe (200) et connecté électriquement par des moyens de liaison électrique (280) à l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique, est fixé au corps principal (210) de l'enveloppe (200) par un moyen de collage (600) 2. Système selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen de collage (600) est disposé de façon à surmonter un joint de positionnement (500) intercalé entre le corps principal (210) de l'enveloppe (200) et le couvercle (230, 240). 3. Système selon la précédente, caractérisé en ce que le joint de positionnement (500) et le moyen de collage (600) sont disposés dans une gorge annulaire (236, 246) délimitée par la paroi externe du corps principal (210) de l'enveloppe (200) et la face interne d'une collerette (232, 242) présente sur ledit couvercle (230, 240). 4. Système selon la 2, caractérisé en ce que le joint de positionnement (500) et le moyen de collage (60)0 sont disposés dans une gorge annulaire (236, 246) délimitée par la paroi interne du corps principal (210) de l'enveloppe (200) et la face externe d'une collerette (232, 242) présente sur ledit couvercle (230, 240). 5. Système selon la 2, caractérisé en ce que le joint de positionnement (500) et le moyen de collage (600) sont disposés dans une gorge annulaire (236, 246) délimitée par la paroi du corps principal (210) de l'enveloppe (200) et une double collerette (232, 233 ; 242, 243) portée par le couvercle (230,240). 6. Système selon la 2, caractérisé en ce que le joint de positionnement (500) et le moyen de collage (600) sont disposés dans une gorge annulaire (236, 246) délimitée par une collerette (232, 242) solidaire d'un couvercle (230, 240) et par une double collerette (213, 215) portée par le corps principal (211) de l'enveloppe (200). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le joint de positionnement (500) est réalisé en un matériau électriquement non conducteur. 8. Système selon l'une des précédentes, caractérisé 20 en ce que le moyen de collage (600) est une colle électriquement isolante. 9. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de collage (600) est une colle étanche aux 25 gaz et aux fluides. 10. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de collage (600) est une colle de type époxy thermodurcissable. 11. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque couvercle (230, 240) comprend un disque de connexion électrique muni de plages de connexion (280) comme 30moyens de liaison électrique (280) et de plages de rigidité (290). 12. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur du couvercle (230, 240) au niveau de 5 plages de connexion (280) est de l'ordre de 0.4 mm à 1mm, la connexion étant réalisée par soudage. 13. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur du couvercle au niveau de plages de 10 connexion (280) est de l'ordre de 0.4 mm à 3 mm, la connexion étant réalisée par brasage. 14. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur du couvercle au niveau des plages de 15 connexion (280) est de l'ordre de 0.4 mm à 3 mm , la connexion étant réalisée par brasage-diffusion. 15. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les plages de soudage (280) se présentent sous la 20 forme de bossages convexes vers l'intérieur du corps principal (210) de l'enveloppe (200). 16. Système selon la précédente, caractérisée en ce que l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique comprend 25 des tranches collectrices de courant comportant des plages de déformation concave complémentaires aux bossages convexes du couvercle (230, 240). 17. Système selon l'une quelconque des 1 à 14, 30 caractérisé en ce que le couvercle (230, 240) possède un fond intérieur plan, des plages de connexion (280) étant réalisées sous forme d'évidements sur la face extérieure du couvercle. 18. Système selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le couvercle (230) possède un fond intérieur plan, des plages de rigidité étant formées par des nervures (292) en relief sur la face extérieure du couvercle. 19. Système selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le couvercle (230) possède un fond intérieur plan et en ce que la connexion électrique entre l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique et le couvercle est réalisée au moyen d'au moins une barrette de liaison (295) disposée entre le couvercle (230), à l'intérieur du corps principal de l'enveloppe (200), et la tranche collectrice de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. 20. Système selon la précédente, caractérisé en ce que la barrette de liaison électrique (295) se présente sous la forme d'une pièce présentant une face externe (296) plate connectée électriquement au couvercle et une face interne (297) comprenant un bossage (298) connecté électriquement aux tranches collectrices de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. 21. Système selon l'une des 19 ou 20, caractérisé en ce que la barrette de liaison électrique (295) se présente sous la forme d'une étoile regroupant plusieurs pièces présentant des bossages (298) organisés radialement autour du centre de l'étoile. 22. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte entre les tranches collectrices de l'élément bobiné et la partie intérieure du couvercle, au moins une couche de feuille métallique conductrice mince, recouvrant au moins la surface des plages de connexion couvercle-tranches collectrices etajoutée pour compenser les manques éventuels de matière de connexion lors du soudage du couvercle sur les tranches collectrices. 23. Système selon la 22, caractérisé en ce que la feuille métallique mince est réalisée sous forme d'une étoile dont les branches recouvrent la surface des plages de connexion couvercle-tranches collectrices. 24. Système selon l'une des 22 ou 23, caractérisé en ce que il comporte plusieurs couches de feuilles métalliques minces aptes à apporter une quantité importante de matière de connexion sans nécessiter un apport énergétique important pour les souder. 25. Système selon l'une des précédentes en combinaison avec la 12, caractérisé en ce qu'il comporte un apport de matière sur les tranches collectrices de courant de l'élément bobiné par shoopage desdites tranches collectrices. 26. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les plages de connexion des tranches collectrices de l'élément bobiné sont réalisées par couchage radial des tranches collectrices depuis le centre vers l'extérieur de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. 27. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que des plages de connexion sont rendues étanches aux 30 fluides après leur connexion par apport d'une couche de colle ou de résine sur toute leur surface. 28. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que il comprend au moins un soufflet (225) de sécurité anti-ouverture en cas de surpression interne, disposé sur le corps principal de l'enveloppe (200). 29. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que il comprend au moins un soufflet (225) de sécurité anti-ouverture en cas de surpression interne, disposé sur un couvercle (230, 240à entre une zone de collage du couvercle et l'intérieur de celui-ci. 30. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un canal circulaire central (150) disposé à l'intérieur du bobinage de l'élément bobiné de stockage d'énergie, ledit canal (150) débouchant de part en part au travers d'au moins un des couvercles (230, 240), pour permettre la circulation d'un fluide caloporteur à des fins de régulation thermique du système. 31. Système selon la précédente, caractérisé en ce que le canal central (150) est formé d'un tube (152) en aluminium creux solidaire d'un des couvercles (230, 240) , et collé sur l'autre couvercle par un moyen de collage coopérant avec une collerette centrale appartenant audit autre couvercle. 32. Module de stockage d'énergie électrique (110) comprenant au moins deux systèmes de stockage d'énergie électrique (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que au moins deux couvercles (230) enfermant deux éléments bobinés de stockage d'énergie électrique disposés dans deux corps principaux d'enveloppes (210) juxtaposés, forment une pièce (900) bi-couvercle, commune aux deux systèmes destockage d'énergie électrique (100), les éléments constituant ledit module étant fermés à leur extrémité opposée par des couvercles (240) respectifs. 33. Module selon la précédente, caractérisé en ce que la pièce (900) bi-couvercle, comprend une palette (910) munie à ses deux extrémités de deux couvercles (230) reliés par une barette de liaison, chacun des deux couvercles étant destiné à s'assembler avec un des deux corps principaux d'enveloppes (210). 34. Module selon l'un des 32 ou 33, de n systèmes de stockage d'énergie électrique (100) en association série, n étant supérieur ou égal à 2, caractérisé en ce que les systèmes sont reliés entre eux par paires au moyen de n-1 bi-couvercles (900), les bi-couvercles (900) reliant deux systèmes par paires consécutives, les systèmes disposés aux extrémités de l'association série constituant le module étant reliés à l'application externe au moyens de couvercles individuels (230, 240). 35. Module selon l'un des 32 ou 33, de n systèmes de stockage d'énergie électrique en association parallèle, n étant supérieur ou égal à 2, caractérisé en ce que toutes les extrémités isopotentielles des systèmes sont reliées entre elles d'un même côté par un couvercle unique comportant autant de moyens de connexion (collerette 232, 242, joint de positionnement 510, 520, colle 610,0620) que de systèmes à connecter en parallèle. 36. Module selon l'une des 32 à 35, comprenant au moins une combinaison de mises en série ou de mises en parallèle de systèmes ou de groupe de systèmes, caractérisé en ce qu'il comporte des pièces bi-couvercles (900) combinées pour permettre les dites mises en série ou en parallèles des ditssystèmes ou groupes de systèmes. 37. Procédé de réalisation d'un système de stockage d'énergie électrique mis en oeuvre par au moins un élément bobiné de stockage d'énergie électrique placé à l'intérieur d'une enveloppe (200), ladite enveloppe (200) comprenant au moins un couvercle (230, 240) renfermant l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique dans un corps principal de l'enveloppe (200) caractérisé en ce que il comprend au moins une étape (870) de fixation du couvercle (230, 240), à une extrémité du corps principal de l'enveloppe (200), par un moyen de collage (600) surmontant un joint de positionnement (500) intercalé entre le corps principal de l'enveloppe (200) et ledit couvercle (230, 240). 38. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que l'étape de fixation (870) est réalisé avant ou après une étape de connexion électrique (860) dudit couvercle (230, 240) par des moyens de liaison électrique (280) à l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique. 39. Procédé selon l'une des 37 ou 38, caractérisé en ce que l'étape de connexion électrique (860) comprend une étape de soudage laser par transparence sous pression de tranches collectrices de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique avec des plages de soudage (280) comprises sur le couvercle (230, 240). 40. Procédé selon l'une des 37 ou 38, caractérisé en ce que l'étape de connexion électrique (860) comprend une étape de brasage /diffusion réalisant un dépôt de gallium sur le couvercle (230, 240) avant le brasage de l'ensemble couvercle (230, 240) et tranches collectrices de courant de l'élément bobiné de stockage d'énergie électrique.
H
H01
H01G
H01G 4
H01G 4/232
FR2894054
A1
THERMOSTAT ET SYSTEME EMBARQUE DE DETECTION DE SURCHAUFFE.
20,070,601
La présente invention est relative à un thermostat et à un système de détection de surchauffe. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication de systèmes de détection d'incendie à bord d'un aéronef. La présente invention est plus particulièrement relative à des améliorations apportées à un thermostat à bilame et à contact inverseur pour un aéronef, ainsi qu'à un système simple de détection d'une surchauffe qui incorpore plusieurs de ces thermostats. Il est connu de détecter une surchauffe ou un incendie à l'aide d'un thermostat à bilame (ou bimétal) placé dans une zone d'un aéronef à surveiller, par exemple dans un moteur de propulsion ou dans une boîte de transmission mécanique d'un aéronef à voilure tournante. Une résistance peut être prévue aux bornes du contact ouvert ou fermé par le bilame. Pour surveiller plusieurs zones distinctes, on peut connecter en série plusieurs thermostats à contact normalement fermé (NF) ; on peut aussi connecter en parallèle plusieurs thermostats à contact normalement ouvert (NO). Il est par ailleurs connu d'utiliser des détecteurs à contact inverseur 20 qui combinent un contact normalement fermé et un contact normalement ouvert. Il a été décrit dans le brevet GB 1 343 819 une boucle de détection d'incendie multi-zones qui comporte plusieurs unités de détection et une résistance terminale ; chaque unité de détection comporte un contact NF 25 de défaut série et un contact NO de défaut en court circuit ; en cas d'incendie, la fermeture d'un contact NO court-circuite la résistance terminale, provoquant une diminution d'impédance de la boucle et l'activation d'un relais de la boucle ; cette activation est maintenue par un contact de maintien commandé par ce relais, tant qu'un interrupteur de coupure d'alimentation de la boucle n'est pas actionné. La boucle comporte en outre un transistor faisant circuler, en l'absence d'alarme, un courant dans la boucle qui est suffisant pour alimenter un second relais indicateur du bon fonctionnement ; si la boucle est ouverte, la désactivation de ce second relais permet de signaler ce défaut. Afin d'éviter qu'une unité de détection en défaut ne cache une alarme détectée par une autre unité de détection placée plus en aval dans la boucle, un circuit de surveillance est en outre associé à chaque unité de détection ; ce circuit comporte un témoin lumineux identifiant l'unité de détection en défaut et permet de maintenir une circulation de courant dans la boucle. Une telle boucle de détection est relativement complexe et mal adaptée à une surveillance multi-zones embarquée à bord d'un aéronef. Les détecteurs d'incendie connus ûet les systèmes connus incorporant ces détecteursû présentent un taux excessif de fausses alarmes, en particulier les détecteurs à contact NF (normalement fermé). La fiabilité des détecteurs NO est en général moindre que celle des détecteurs NF, par suite de corrosion des contacts du bilame. Afin de protéger les contacts de ces détecteurs à dilatation, le bilame et les contacts peuvent être logés dans un boîtier ou compartiment étanche ; cela complique la vérification du bon fonctionnement du détecteur ; lorsque cette vérification est réalisée en chauffant le détecteur, il peut en résulter une modification de la température de basculement du contact du bilame. Un objectif de l'invention est de proposer des détecteurs thermiques et des systèmes de détection d'une élévation de température, qui soient simples à tester et à utiliser. Un objectif de l'invention est de proposer de tels détecteurs et systèmes de détection dont la fiabilité soit améliorée. Un objectif de l'invention est de proposer de tels détecteurs et systèmes de détection qui soient améliorés ou qui remédient, en partie au moins, aux lacunes ou inconvénients des détecteurs et systèmes de détection d'incendie connus. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de détection thermique et d'alarme visuelle qui comporte (et est essentiellement constitué par) : - plusieurs premiers détecteurs thermiques à dilatation et à contact normalement fermé, qui sont connectés en série avec un premier émetteur lumineux pour former un premier dipôle, - plusieurs seconds détecteurs thermiques à dilatation et à contact normalement ouvert qui sont connectés en parallèle, - un second émetteur lumineux qui est connecté en série avec les seconds détecteurs thermiques pour former un second dipôle, - les premiers et seconds détecteurs thermiques formant plusieurs cellules regroupant chacune un premier détecteur et un second détecteur dont les températures respectives de transition (ouverture ou fermeture d'un contact) sont appairées (sensiblement égales), chacun desdits premier et second dipôles étant arrangé pour être connecté aux bornes d'une source d'énergie électrique, de sorte que tant qu'aucune des températures de transition n'est atteinte, le premier émetteur lumineux est alimenté par ladite source pour signaler un bon fonctionnement, et que dès qu'une des températures de transition est atteinte, le second émetteur lumineux est alimenté par ladite source pour signaler une surchauffe ou un incendie. En d'autres termes et selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un système de détection d'incendie à bord d'un aéronef qui comporte - une source d'énergie électrique, - plusieurs cellules de détection, chaque cellule étant prévue dans une zone à surveiller de l'aéronef et comportant un premier détecteur thermique à dilatation et à contact normalement fermé ainsi qu'un second détecteur thermique à dilatation et à contact normalement ouvert, les températures respectives de basculement des premiers et seconds détecteurs d'une cellule étant égales ou voisines, les cellules étant raccordées en cascade et formant une ligne (ou équipotentielle) de surveillance ainsi qu'une ligne de défaut, un voyant lumineux étant inséré dans chacune de ces deux lignes, les deux lignes étant raccordées (en parallèle) aux bornes de la source d'énergie électrique. Selon un autre aspect, l'invention s'applique à une cellule de détection d'un passage par une température de transition, qui comporte une lame ou structure déformable (bimétallique) susceptible de se déformer par dilatation différentielle et de basculer, à ladite température de transition, d'une première configuration de fermeture d'un contact NF à une seconde configuration de fermeture d'un contact NO ûet d'ouverture du contact NF- et inversement ; conformément à un aspect de l'invention, la cellule comporte en outre un élément électriquement conducteur, qui est mobile par rapport à la lame ou structure bimétallique, ainsi qu'un organe prévu pour placer l'élément conducteur mobile au contact de la lame ou structure déformable (bimétallique) pour provoquer, dans ladite première configuration, la fermeture du contact NO, ce qui permet de vérifier le branchement correct de la cellule à une source d'énergie sans soumettre la cellule à ladite température de transition. Dans le même but, et selon une variante de réalisation de l'invention, la cellule comporte un élément d'appui sur la lame ou structure déformable (bimétallique), ainsi qu'un organe pour provoquer une déformation de ladite lame ou structure par appui de l'élément d'appui sur celle-ci, la déformation étant suffisante pour provoquer l'ouverture du contact NF et la fermeture du contact NO. Selon un mode de réalisation, l'élément conducteur mobile -ou l'élément d'appui- est solidaire d'un support monté mobile par rapport à un boîtier sensiblement étanche renfermant la lame ou structure déformable par dilatation différentielle. Selon un mode particulier de réalisation, ce support mobile est rappelé ûpar un ressort- dans une position d'inaction de l'élément conducteur ou d'appui. Selon un autre mode de réalisation, le déplacement de ce support mobile est obtenu par excitation d'un circuit électromagnétique. D'autres aspects, caractéristiques, et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. Dans les figures, des éléments ou organes (fonctionnellement) identiques ou similaires sont repérés par des repères identiques. La figure 1 est un schéma illustrant un premier mode de réalisation d'un dispositif et d'un système de détection conforme à l'invention. La figure 2 est un schéma illustrant un second mode de réalisation d'un dispositif et d'un système de détection conforme à l'invention. La figure 3 est un schéma illustrant un troisième mode de réalisation d'un dispositif et d'un système de détection conforme à l'invention. Les figures 4 à 9 sont des vues en coupe schématique de modes préférés de réalisation d'une cellule de détection conforme à l'invention. Les figures 4 et 5 illustrent respectivement une cellule dans ladite première configuration de la lame bimétallique et dans ladite seconde configuration de cette lame. Les figures 6, 8 et 9 illustrent deux variantes de réalisation des moyens de test par insertion d'un élément conducteur entre la lame et un contact NO qui sont également illustrés figures 4 et 5 ; la figure 9 est une vue schématique partielle à échelle agrandie du détecteur de la figure 8. La figure 7 illustre une cellule incorporant des moyens d'appui et de déformation de la lame du bilame en vue du test du raccordement de la cellule à une source d'énergie. Par référence à la figure 1, le système 11 selon l'invention comporte une batterie 12 aux bornes de laquelle sont raccordées en parallèle une ligne 13 de surveillance et une ligne 14, 14' de défaut. Un voyant lumineux 15, de couleur verte par exemple, est inséré dans la ligne 13, tandis qu'un second voyant lumineux 16, d'une couleur différente û rouge par exemple -, est inséré dans la ligne 14. La ligne 13 comporte trois interrupteurs ûou détecteurs- thermiques (bilames) 17 normalement fermés (NF), c'est-à-dire fermés tant que la température de ces interrupteurs ne dépasse pas leur température respective de transition (d'ouverture). La ligne 14, 14' comporte trois interrupteurs ûou détecteurs-thermiques 18 normalement ouverts (NO), qui sont ouverts tant que leur température n'excède pas leur température respective de transition (de fermeture). Les interrupteurs 17 sont raccordés en série tandis que les interrupteurs 18 sont raccordés en parallèle dans la branche 14-14'. Chacune des trois cellules 19 regroupe un interrupteur NF 17 et un interrupteur NO 18. Le système illustré figure 1 et le dispositif illustré figure 3 comportent trois cellules 19 chacun, tandis que le dispositif illustré figure 2 n'en comporte que deux. Les cellules (tripôles, quadripôles ou multipôles) sont raccordées en cascade. Pour chaque cellule, les températures respectives de transition de l'interrupteur 17 et de l'interrupteur 18 sont choisies à une valeur correspondant à la température que la zone à surveiller par la cellule considérée ne doit pas dépasser. Dans le cas des figures 1 et 2, les deux températures de transition sont voisines ùet idéalement égales- ; dans le cas de la figure 3 ou une lame bimétallique 20 est commune aux deux interrupteurs 17 et 18 d'une cellule considérée, ces deux températures sont égales. Tant qu'aucune température de transition n'est atteinte, ce qui correspond à la configuration illustrée figures 1 à 4 et 6 à 8, les interrupteurs 17 restant fermés et les interrupteurs 18 restant ouverts, le voyant 15 signale le bon fonctionnement et le voyant 16 est éteint. Lorsqu'une de ces températures est atteinte dans une zone surveillée par une cellule 19, l'interrupteur 17 de cette cellule s'ouvre et l'interrupteur 18 de cette cellule se ferme, ce qui provoque, sensiblement simultanément, l'extinction du voyant 15 et l'allumage du voyant 16 d'alarme. Le dispositif illustré figure 2 se distingue de celui de la figure 1 par le fait qu'une borne 25 de chaque interrupteur 18 est reliée à une borne de l'interrupteur 17 de la cellule 19 correspondante, au lieu d'être mise au potentiel de la borne 22 du dipôle (22, 24). Par référence aux figures 2 à 5 notamment, chaque détecteur 17, 18 comporte une lame 20, 20a, 20b bimétallique fixée à un support 60 par sa base 20e, et dont l'extrémité libre 20d porte une surface de contact s'étendant en regard d'une surface 26, 27 de contact qui est fixe ; selon que la température de transition est dépassée (figure 5) ou non (figures 1 à 4 notamment), la déformation de la lame provoque respectivement la mise en contact de son extrémité 20d avec la surface 26 de contact ou avec la surface 27 de contact. Le dispositif illustré figure 3 et les détecteurs illustrés figures 4 à 8 se distinguent de ceux de la figure 2 par le fait qu'une seule lame 20 assure soit la fermeture du contact 17 (NF), soit la fermeture du contact 18 (NO). Dans le mode de réalisation illustré figures 4 à 6 et 8, un élément conducteur 30 est prévu à l'extrémité d'une tige 31 s'étendant au travers d'une paroi 32 d'un boîtier 33 étanche enveloppant la lame 20 et les contact 26, 27 respectifs des interrupteurs 18, 17. La tige 31 sert à insérer l'élément 30 entre les surfaces de contact 20d et 26 et à provoquer artificiellement la fermeture de l'interrupteur 18 (NO) pour tester la bonne connexion du détecteur 28, c'est-à-dire pour fermer l'interrupteur 18 sans soumettre le détecteur à la température de transition. Dans le mode de réalisation illustré figures 4 et 5, ce déplacement ù selon l'axe 36- de l'élément 30 est obtenu par vissage/dévissage d'une vis 34 solidaire de la tige 31, dans un écrou 35 solidaire de la paroi 32 du boîtier 33. Dans les modes de réalisation illustrés figures 6, 8 et 9 ce déplacement résulte du coulissement de la tige 31 dans un orifice 37 percé dans la paroi 32, selon l'axe 36. Dans ces modes de réalisation, la tige 31 est rappelée en position haute par un ressort 38 hélicoïdal prenant appui sur la paroi 32 et sur un épaulement 39 prévu à l'extrémité supérieure de la tige 31, afin d'extraire l'élément 30 d'entre la lame et le contact 26. Dans le mode de réalisation illustré figure 6, l'insertion de l'élément 30 est obtenue par un effort vertical descendant appliqué manuellement sur la tête de la tige 31, qui doit être suffisant pour écraser le ressort 38 ; dans le mode de réalisation illustré figures 8 et 9, cet effort est obtenu par un champ électromagnétique créé par l'alimentation d'une bobine 40 dans l'entrefer de laquelle plonge une partie de la tige 31 ; à cet effet, la bobine 40 est raccordée par des fils conducteurs 41 à une source d'énergie électrique non représentée. L'élément 30 peut présenter une rugosité suffisante pour nettoyer par abrasion les surfaces 26, 20d de contact de l'interrupteur 18 (NO) entre lesquelles l'élément est inséré par l'intermédiaire de la tige 31. Dans le mode de réalisation illustré figure 7, une tige 42 est montée coulissante selon un axe 45 par rapport à une paroi 44 du boîtier 33 ; une extrémité interne 43 de la tige prend appui sur la lame 20 tandis qu'une extrémité externe épaulée 46 de cette tige est repoussée de la paroi 44 par un ressort 47. En exerçant un effort suffisant ûde la gauche vers la droite figure 7-pour vaincre l'effort de rappel du ressort 47, un opérateur peut provoquer une déformation dans le même sens de la lame 20, jusqu'à ce que son extrémité libre soit au contact de la surface 26 de contact, afin de tester le bon raccordement du détecteur à la source d'énergie qui l'alimente
Le dispositif de détection thermique et d'alarme visuelle comporte plusieurs premiers détecteurs thermiques à dilatation (17) et à contact normalement fermé qui sont connectés en série avec un premier émetteur lumineux (15) pour former un premier dipôle (21, 23), plusieurs seconds détecteurs thermiques à dilatation (18) et à contact normalement ouvert qui sont connectés en parallèle, un second émetteur lumineux (16) qui est connecté en série avec les seconds détecteurs thermiques pour former un second dipôle (22, 24), les premiers et seconds détecteurs thermiques formant plusieurs cellules (19) regroupant chacune un premier détecteur et un second détecteur, dont les températures d'ouverture ou fermeture d'un contact sont sensiblement égales, chacun desdits premier et second dipôles étant arrangé pour être connecté aux bornes d'une source (12), d'énergie électrique.
1. Dispositif de détection thermique et d'alarme visuelle qui comporte plusieurs premiers détecteurs thermiques à dilatation (17) et à contact normalement fermé qui sont connectés en série avec un premier émetteur lumineux (15) pour former un premier dipôle (21, 23), plusieurs seconds détecteurs thermiques à dilatation (18) et à contact normalement ouvert qui sont connectés en parallèle, un second émetteur lumineux (16) qui est connecté en série avec les seconds détecteurs thermiques pour former un second dipôle (22, 24), les premiers et seconds détecteurs thermiques formant plusieurs cellules (19) regroupant chacune un premier détecteur et un second détecteur dont les températures respectives d'ouverture ou fermeture d'un contact sont sensiblement égales, chacun desdits premier et second dipôles étant arrangé pour être connecte aux bornes d'une source (12) d'énergie électrique. 2. Système (11) de détection d'incendie à bord d'un aéronef, comportant : - une source (12) d'énergie électrique, - plusieurs cellules (19) de détection, chaque cellule étant prévue dans une zone à surveiller de l'aéronef et comportant un premier détecteur thermique à dilatation (17) et à contact normalement fermé ainsi qu'un second détecteur thermique à dilatation (18) et à contact normalement ouvert, les températures respectives de basculement des premiers et seconds détecteurs d'une cellule étant égales ou voisines, les cellules étant raccordées en cascade et formant une ligne ou équipotentielle (13) de surveillance, ainsi qu'une ligne (14, 14') de défaut, un voyant lumineux étant inséré dans chacune de ces deux lignes, les deux lignes étant raccordées (en parallèle) aux bornes de la source d'énergie électrique. 3. Dispositif selon la 1 ou système selon la 2 dans lequel : - chacune desdites cellules qui permet la détection d'un passage par une température de transition, comporte une lame ou structure susceptible de se déformer par dilatation différentielle et de basculer, à ladite température de transition, d'une première configuration de fermeture d'un contact NF à une seconde configuration de fermeture d'un contact NO ûet d'ouverture du contact NF- et inversement ; et - au moins une, et de préférence chacune des cellules comporte en outre un élément électriquement conducteur, qui est mobile par rapport à la lame ou structure déformable, ainsi qu'un organe prévu pour placer l'élément conducteur mobile au contact de la lame ou structure déformable pour provoquer, dans ladite première configuration, la fermeture du contact NO. 4. Dispositif selon la 1 ou système selon la 2 dans lequel au moins une desdites cellules comporte un élément d'appui sur une lame ou structure déformable par dilatation, ainsi qu'un organe pour provoquer une déformation de ladite lame ou structure déformable par appui de l'élément d'appui sur celle-ci, la déformation étant suffisante pour provoquer l'ouverture du contact NF et la fermeture du contact NO. 5. Dispositif ou système selon la 3 ou 4 dans lequel l'élément conducteur mobile ou l'élément d'appui est solidaire d'un support monté mobile par rapport à un boîtier sensiblement étanche renfermant la lame ou structure déformable. 6. Dispositif ou système selon la 5 dans lequel ce support mobile est rappelé ûpar un ressort- dans une position d'inaction de l'élément conducteur ou d'appui. 7. Dispositif ou système selon la 5 ou 6 dans lequel le déplacement de ce support mobile est obtenu par excitation d'un circuit électromagnétique.
G
G08
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G08B 29
G08B 29/06
FR2897536
A1
UTILISATION DU MURAGLITAZAR POUR LA PREPARATION D'UNE COMPOSITION PHARMACEUTIQUE DESTINEE AU TRAITEMENT DES AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES
20,070,824
La présente invention concerne le domaine du traitement de la peau. L'invention vise à fournir de nouvelles compositions, notamment pharmaceutiques, en particulier dermatologiques, plus particulièrement pour le traitement des affections dermatologiques et tout particulièrement pour le traitement de l'acné et/ou du psoriasis, comprenant un composé de formule (I) et/ou un de ses sels en tant qu'agent actif. Un très grand nombre de personnes souffrent d'affections dermatologiques, parmi lesquelles on peut tout particulièrement citer l'acné et le psoriasis. Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui touche environ 5% de la population française. Cette maladie peut se manifester par des plaques rouges recouvertes de pellicules blanchâtres qui se détachent de la peau : ce sont les squames. Les plaques de psoriasis se localisent souvent aux coudes, cuir chevelu et genoux, mais peuvent aussi atteindre d'autres parties du corps comme le visage, les mains, les pieds et les muqueuses. Le psoriasis peut survenir à tout âge, cependant les premières poussées apparaissent la plupart du temps entre 10 et 30 ans. C'est une maladie chronique dont l'évolution est imprévisible : aux phases de récidives succèdent des phases de rémission. Si cette maladie met rarement en danger la vie d'une personne, elle peut en revanche avoir un fort impact sur sa qualité de vie, étant donné son aspect inesthétique et sa chronicité. Certaines personnes présentent une seule plaque de psoriasis localisée dans une région bien précise du corps tandis que d'autres sont sujettes à un psoriasis étendu à l'ensemble du corps. L'acné affecte également une grande partie de la population. Elle provoque fréquemment des lésions inesthétiques qui peuvent dans certains cas être durables. Ces lésions peuvent notamment avoir un effet important sur la qualité de vie, tant en terme d'inconfort que d'esthétique avec pour conséquence un impact psychologique et social non négligeable. Bien que l'étiologie de l'acné reste encore à préciser, il semble que les hormones jouent un rôle critique dans l'initiation et le développement de la pathologie, en particulier les hormones androgènes qui stimulent la production de sébum par les glandes sébacées de la peau. En effet, il est clairement démontré que l'apparition des premières lésions d'acné à la puberté coïncide étroitement avec une modification des taux d'androgènes circulants (entre autre testostérone, dihydrotestostérone ou DHT, DHEA et sa forme sulfate ou DHEAS). Ces hormones sont présentes chez l'homme et la femme, mais en plus grande quantité chez l'homme. Les fluctuations hormonales chez la femme peuvent également avoir un rôle. En effet, l'acné peut survenir chez les femmes qui commencent ou arrêtent de prendre la pilule contraceptive. Chez les femmes qui ne prennent pas la pilule, quelques boutons d'acné peuvent apparaître durant les deux à sept jours précédant les menstruations. Les fluctuations hormonales durant la grossesse entrent également en jeu. Il est également connu qu'une irritation locale au niveau de la peau (comme le frottement de vêtements, équipements sportifs, certains cosmétiques, etc.) et le stress peuvent causer ou aggraver l'acné. L'ensemble des modifications hormonales décrites ci-dessus entraîne une augmentation de la production de sébum et une modification de sa composition qualitative. On note notamment des changements importants dans la synthèse des acides gras et du cholestérol contenus dans le sébum. Ces modifications affectent alors en retour la différentiation des kératinocytes formant le canal excréteur de la glande sébacée. Ce phénomène d'hyperkératinisation aboutit à la formation d'un bouchon qui obstrue l'entrée du canal folliculaire et donc empêche l'évacuation du sébum, offrant ainsi un milieu propice à la prolifération des bactéries anaérobies (Propionibacterium acnes). Ces bactéries se développent alors rapidement et participent à la mise en place des lésions d'acné à partir des comédons. Il existe de nombreux traitements pour les affections dermatologiques, et notamment pour le psoriasis et l'acné ; cependant ces traitements peuvent présenter des effets secondaires indésirables, ne sont pas forcément efficaces pour tous les patients présentant ces pathologies, ou encore ne sont pas forcément efficaces sur ces types d'affections dermatologiques. Il subsiste donc un besoin de disposer de compositions destinées au traitement d'affections derratologiques, notamment le psoriasis et/ou l'acné, qui permettent de résoudre au moins partiellement les problèmes cités ci-dessus. Les inventeurs ont ainsi découvert qu'une composition spécifique permettait le traitement d'affections dermatologiques, notamment du psoriasis et/ou de l'acné. Ainsi, selon un premier aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi le composé répondant à la formule (I) suivante : O OH O O OMe Formule (I) appelé acide [[(4-méthoxyphénoxy)carbonyl][4-[2-(5-méthyl-2-phényloxazol-4-yl)éthoxy] benzyl]amino]acétique (ou Muraglitazar) et ses sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter et/ou à prévenir les affections dermatologiques. Par sel pharmaceutiquement acceptable, on entend notamment un sel de métal alcalin, ou un sel alcalino-terreux, ou un sel d'amine organique. Les compositions selon l'invention peuvent convenir à la prévention et/ou au 15 traitement : 1) d'au moins un trouble de la fonction sébacée notamment choisi dans le groupe comprenant les acnés vulgaires, comédoniennes, polymorphes, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés secondaires, telles que l'acné solaire, ou professionnelle, l'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple, et la dermite 20 séborrhéique ; ce trouble pouvant ou non s'accompagner d'un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération, et/ou 2) d'au moins une affection dermatologique liée à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération, notamment choisie dans le groupe comprenant les acnés médicamenteuses et la rosacée, et/ou 25 3) d'au moins une affection dermatologique avec une composante immunoallergique inflammatoire, avec ou sans trouble de la prolifération cellulaire, notamment choisie dans le groupe comprenant le psoriasis, en particulier cutané, muqueux ou unguéal, le rhumatisme psoriasique, l'atopie cutanée, telle que l'eczéma, l'atopie respiratoire et l'hypertrophie gingivale. 10 La composition selon l'invention peut notamment être administrée par voie orale, parentérale, topique ou oculaire. Tout particulièrement, la composition est conditionnée sous une forme convenant à une application par voie topique. Par voie orale, la composition, plus particulièrement la composition pharmaceutique, peut se présenter sous formes de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. Par voie orale, la composition comprend une teneur en composé de formule (I) ou ses sels allant de 0,001 à 10 % en poids, de préférence de 0,01 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Par voie parentérale, la composition peut se présenter sous forme de solutions ou suspensions pour perfusion ou pour injection. Les composés selon l'invention sont généralement administrés à une dose journalière d'environ 0,001 mg/kg à 100 mg/kg de poids corporel, en 1 à 3 prises. Les composés sont utilisés par voie systémique à une concentration généralement comprise entre 0,001 et 10% en poids, de préférence entre 0,01 et 1% en poids, par rapport au poids de la composition. Par voie topique, la composition pharmaceutique selon l'invention est plus particulièrement destinée au traitement de la peau et des muqueuses et peut se présenter sous forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de syndets, de solutions, de gels, de sprays, de mousses, de suspensions, de lotions de sticks, de shampoings, ou de base lavantes. Elle peut également se présenter sous forme de suspensions de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques ou de patchs polymériques et d'hydrogels permettant une libération contrôlée. Cette composition par voie topique peut se présenter sous forme anhydre, sous forme aqueuse ou sous la forme d'une émulsion. La composition destinée à une administration topique peut comprendre une teneur en composé de formule (I) et/ou ses sels allant de 0,001 à 10 % en poids, de préférence de 0,01 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation avantageux, la composition comprend en outre au moins un autre agent susceptible d'augmenter l'efficacité du traitement et/ou de diminuer certains effets indésirables. Cet agent peut être choisi dans le groupe comprenant les antibiotiques, les antibactériens, les antiviraux, les antiparasitaires, les antifongiques, les anesthésiques, les antiallergiques, les rétinoïdes, les anti-radicaux libres, les antiprurigineux, les kératolytiques, les anti-séborrhéiques, les antihistaminiques, les produits immunosuppresseurs et antiprolifératifs. La composition peut également comprendre au moins un additif usuellement utilisé dans le dornaine pharmaceutique, dermatologique, compatible avec le composé de formule (I) et ses sels. L'additif peut être choisi dans le groupe comprenant les séquestrants, les antioxydants, les filtres solaires, les conservateurs, notamment la DL-alpha-tocophérol, les charges, les électrolytes, les humectants, les colorants, les bases ou acides usuels, minéraux ou organiques, les parfums, les huiles essentielles, les actifs cosmétiques, les hydratants, les vitamines, les acides gras essentiels, les sphingolipides, les composés autobronzants, notamment la DHA, les agents apaisants et protecteurs de la peau, comme l'allantoïne, les agents propénétrants, les gélifiants et leurs mélanges. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuel(s) composé(s) complémentaire(s), et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. La composition peut comprendre de 0,0001 à 20% en poids, notamment de 0,01 à 10% en poids, et en particulier de 0,1 à 5 % en poids d'additif par rapport au poids total de la composition. Parmi les agents séquestrants, on peut citer l'acide éthylènediamine tétracétique (EDTA), ainsi que ses dérivés ou ses sels, la dihydroxyéthylglycine, l'acide citrique, l'acide tartrique, et leurs mélanges.30 Le conservateur peut être choisi dans le groupe comprenant le chlorure de benzalkonium, le phénoxyéthanol, l'alcool benzylique, la diazolidinylurée, les parabènes, et leurs mélanges. Comme agents humectants on peut citer la glycérine et le sorbitol. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront des exemples ci-après. Ces exemples sont donnés à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. Exemples de Compositions A- VOIE ORALE Comprimé de 0,2g - Muraglitazar 0,001 g - Amidon 0,114 g - Phosphate bicalcique 0,020 g - Silice 0,020 g - Lactose 0,030 g - Talc 0,010 g -Stéarate de magnésium 0,005 g B- VOIE TOPIQUE (a) Onguent 0,300 g -Muraglitazar - Vaseline blanche codex qsp 100 g (b) Lotion - Muraglitazar 0,100 g - Polyéthylène glycol (PEG 400) 69,900 g - Ethanol à 95% 30,000 g
L'invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi l'acide [[(4-méthoxyphénoxy)carbonyl] [4-[2-(5-méthyl-2-phényloxazol-4-yl)éthoxy]benzyl]amino]acétique (Muraglitazar), et ses sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter des affections dermatologiques.
1) Utilisation d'au moins un composé choisi parmi l'acide [[(4-méthoxyphénoxy)carbonyl] [4-[2-(5-méthyl-2-phényloxazol-4-yl)éthoxy]benzyl]amino]acétique de formule (I) suivante : OMe Formule (I) et ses sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter et/ou à prévenir des affections 10 dermatologiques. 2) Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que la composition est destinée au traitement d'au moins un trouble de la fonction sébacée, et/ou d'au moins une affection dermatologique liée à un désordre de la kératinisation portant sur la 15 différenciation et sur la prolifération et/ou d'au moins une affection dermatologique avec une composante immuno-allergique inflammatoire. 3) Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la composition est destinée au traitement d'au moins un trouble de la fonction 2 0 sébacée choisi dans le groupe comprenant les acnés vulgaires, comédoniennes, polymorphes, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés secondaires, l'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple, et la dermite séborrhéique. 4) Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en 25 ce que la composition est destinée au traitement d'au moins un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération, choisi dans le groupe comprenant les acnés médicamenteuses et la rosacée. 5) Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la composition est destinée au traitement d'au moins une affection dermatologique avec une composante immuno-allergique inflammatoire, choisie parmi le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, l'atopie cutanée, l'atopie respiratoire et l'hypertrophie gingivale. 6) Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que le psoriasis est choisi parmi le psoriasis cutané, muqueux et unguéal. 7) Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que l'atopie cutanée est l'eczéma. 8) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la composition est destinée à une application topique. 9) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la composition est destinée à une administration orale. 10) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en 20 ce que la composition comprend une teneur en composé de formule (I) ou ses sels allant de 0,001 à 10 % en poids, de préférence de 0,01 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 11) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en 25 ce que ladite composition comprend au moins un agent choisi dans le groupe comprenant les antibiotiques, les antibactériens, les antiviraux, les antiparasitaires, les antifongiques, les anesthésiques, les antiallergiques, les rétinoïdes, les anti-radicaux libres, les antiprurigineux, les kératolytiques, les anti-séborrhéiques, les antihistaminiques, les produits immunosuppresseurs et antiprolifératifs. 30 12) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que la composition comprend au moins un additif choisi dans le groupe comprenant les séquestrants, les antioxydants, les filtres solaires, les conservateurs, les charges, les électrolytes, les humectants, les colorants, les bases ou acides usuels, minéraux ou 35 organiques, les parfums, les huiles essentielles, les actifs cosmétiques, les hydratants,15les vitamines, les acides gras essentiels, les sphingolipides, les composés autobronzants, les agents apaisants et protecteurs de la peau, les agents propénétrants, les gélifiants et leurs mélanges.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 17
A61K 31/421,A61P 17/00
FR2890297
A1
SYSTEME MODULAIRE D'AMENAGEMENT INTERIEUR D'ARMOIRE DE RANGEMENT ET ARMOIRE DE RANGEMENT POURVUE D'UN TEL SYSTEME
20,070,309
La présente invention concerne une armoire de rangement, et plus particulièrement un système modulaire d'aménagement intérieur de cette armoire de rangement. Il peut s'agir de n'importe quel type d'armoire de rangement, mais plus particulièrement une armoire de rangement utilisée dans l'aménagement des bureaux et des entreprises. Dans le domaine du mobilier de bureau, on connaît déjà de nombreux types d'armoires de rangement, et notamment les armoires métalliques réalisées à partir de plaques de tôles. Ces armoires comprennent généralement deux joues latérales verticales intérieures qui sont distinctes des faces latérales extérieures de l'armoire. Entre les faces extérieures et les joues intérieures, est définit un espace qui sert conventionnellement à recevoir un rideau de l'armoire qui ferme l'armoire. En effet, ce type d'armoires de rangement est souvent pourvu de deux rideaux coulissants constitués à partir de lames verticales articulées entre elles. Le rideau est ainsi flexible, et lorsque l'on ouvre ce rideau, il vient se loger dans l'espace défini entre la face extérieure et la joue intérieure de l'armoire. Ainsi, chaque rideau vient se loger dans son espace latéral respectif. Outre les joues et les faces extérieures, l'armoire comprend bien entendu une embase inférieure et un chapeau supérieur ainsi qu'un fond. Le volume interne ainsi défini peut être compartimenté à l'aide de tablettes horizontales qui sont maintenues en place entre les deux joues. Plus particulièrement, les joues sont conventionnellement pourvues de moyens de maintien sous la forme de trous de maintien qui s'étendent sur toute la hauteur des joues avec un espacement de quelques centimètres, de sorte que les tablettes peuvent être maintenues à des hauteurs variables à l'intérieur de l'armoire. En général, chaque joue est pourvue de deux séries verticales de trous de maintien, de sorte que chaque tablette prend appui en quatre points, à savoir deux points par joue. Conventionnellement, une telle armoire de rangement est pourvue de plusieurs tablettes horizontales, de sorte que le volume interne de l'armoire est ainsi divisé en plusieurs compartiments. Chaque compartiment est ainsi délimité par deux tablettes et deux sections de joue. Dans une utilisation conventionnelle, ce type d'armoire de rangement peut être rempli avec des articles divers, tels que des dossiers, qui sont disposés sur les tablettes. On peut ainsi se servir des tablettes comme plan de repos. Une autre utilisation consiste à équiper les tablettes de balancelles ou support de dossiers suspendus: les balancelles sont accrochées en dessous de chaque tablette. Hormis ces deux types d'utilisation, ce type d'armoire de rangement n'est pas utilisable de manière optimale. On ne peut en effet pas ranger des articles en vrac dans ce type d'armoire. On ne peut pas non plus ranger des documents dont on se sert très fréquemment par empilement sur les tablettes. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités de l'art antérieur en définissant un système modulaire d'aménagement intérieur de telles armoires de rangement qui permet d'élargir la gamme d'articles rangeables à l'intérieur de ces armoires, et qui permet en même temps d'être installé de manière modulaire et adapté au besoin de l'utilisation. Un autre but du système modulaire de l'invention est de pouvoir être installé facilement et de manière particulièrement stable à l'intérieur d'une telle armoire de rangement. Pour atteindre ces buts, la présente invention propose un système modulaire d'aménagement intérieur d'armoire de rangement, l'armoire comprenant deux joues latérales verticales intérieures pourvues de moyens de maintien et des tablettes horizontales maintenues entre les deux joues à des hauteurs variables par l'intermédiaire des moyens de maintien, les joues et les tablettes définissant ainsi au moins un compartiment délimité par deux tablettes et deux sections de joues, le système modulaire comprenant des éléments de support destinés à être fixés de manière amovible dans un compartiment, les éléments de support comprenant des moyens d'engagement par coulissement, et des tiroirs montés de manière coulissante dans les moyens d'engagement des éléments de support. Les tiroirs permettent de ranger n'importe quel type d'article, qu'il s'agisse de feuilles, de dossiers, ou d'articles en vrac, tels que des stylos, des trombones, etc. Le système modulaire utilise les moyens de maintien déjà existants dans l'armoire de rangement pour fixer de manière stable le système dans un compartiment de l'armoire. Avantageusement, les éléments de support comprennent des moyens de fixation amovible destinés à coopérer avec les moyens de maintien formés par les joues. Avantageusement, les moyens de maintien des joues comprenant au moins une série répétée d'emplacements de maintien qui s'étend sur la hauteur de la joue. De préférence, les moyens de maintien comprennent deux séries verticales de trous de maintien qui s'étendent sur la hauteur des joues, de sorte que les tablettes et les éléments de support peuvent être fixés aux joues à différentes hauteurs. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, les éléments de support comprennent au moins un pan destiné à être plaqué contre une joue et fixé à cette joue à l'aide de broches amovibles reçues dans des logements de réception formés par le pan et venant en prise dans les moyens de maintien de la joue, le pan comprenant une face pourvue de rainures de coulissement pour l'engagement des tiroirs. En pratique, il y a deux pans de joues par compartiment. Ces pans, qui peuvent se présenter par exemple sous la forme de plaques réalisées en matière plastique moulée injectée, s'adaptent ainsi très facilement dans un compartiment contre les deux sections de joues. La face pourvue de rainures est dirigée vers l'intérieur du compartiment, alors que la face opposée vient en contact de la section de joues. Les logements de réception peuvent être prévus entre les rainures, de sorte qu'ils ne vont pas gêner le coulissement des tiroirs. Selon un autre aspect de l'invention, les éléments de support comprennent des moyens d'accrochage amovible destinés à coopérer avec les deux tablettes d'un compartiment. Avantageusement, les moyens d'accrochage amovible des éléments de support comprennent des entretoises reliant deux tablettes et fixées de manière amovible à ces tablettes. Avantageusement, les éléments de support comprennent au moins un pan en prise entre deux entretoises, le pan comprenant une face pourvue de rainures de coulissement pour l'engagement des tiroirs. De préférence, deux pans identiques sont disposés dos à dos de sorte que les rainures sont disposées à l'extérieur, les deux pans étant en prise avec deux entretoises qui maintiennent les deux pans dos à dos. De préférence, les pans plaqués contre les joues et les pans maintenus entre les entretoises sont de forme identique. Ainsi, les pans qui ne sont pas fixés aux joues et qui divisent ainsi le compartiment en sous compartiments, ne sont pas directement fixés aux tablettes, mais maintenus en position verticale par l'intermédiaire des entretoises qui maintiennent les pans en position verticale et qui sont fixés de part et d'autre aux deux tablettes du compartiment. Avantageusement, l'entretoise sert d'enjoliveur en masquant les deux tranches adjacentes des pans disposés dos à dos. L'invention a également pour objet une armoire de rangement comprenant deux joues latérales verticales intérieures pourvues de moyens de maintien et des io tablettes horizontales maintenues entre les deux joues à des hauteurs variables par l'intermédiaire des moyens de maintien, les joues et les tablettes définissant ainsi un compartiment délimité par deux tablettes et deux sections de joues, ainsi qu'un système modulaire d'aménagement intérieur tel que définit ci-dessus. L'invention sera maintenant décrite plus amplement en référence aux dessins joints, donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. Sur les figures: La figure 1 est une vue d'ensemble de face d'une armoire de rangement de bureau adaptée à recevoir un système modulaire d'aménagement intérieur selon l'invention, La figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un compartiment de l'armoire de la figure 1 accueillant un système modulaire d'aménagement intérieur selon une forme de réalisation de l'invention, et La figure 3 est une vue de face à l'état monté du système modulaire de la figure 2 intégrée dans son compartiment. Le système modulaire d'aménagement intérieur selon l'invention peut être mis en oeuvre dans n'importe quel type d'armoire, mais convient plus particulièrement aux armoires de rangement de bureau. Une telle armoire est représentée sur la figure 1 et comprend un soubassement inférieur S, deux faces latérales extérieures F et un chapeau supérieur C. L'armoire comprend également un fond 3 qui est visible sur la figure 2. Le soubassement S, les faces latérales F, le chapeau C et le fond 3 constituent la structure fixe de l'armoire. Ces divers éléments peuvent par exemple être réalisés à partir de plaques de tôle assemblées par soudage, vissage, clipsage, etc. La face avant de l'armoire est formée par deux rideaux F, qui sont formés à partir de lames L qui sont fixées ensemble de manière articulée. Chaque rideau comprend une lame terminale Lt qui définit le bord du rideau. Les deux lames terminales sont destinées à venir en contact jointif lorsque l'armoire est fermée, comme représenté sur la figure 1. Chaque lame terminale est pourvue d'une partie de poignée P. Lorsque l'on veut ouvrir l'armoire, il suffit de faire coulisser les deux rideaux R en éloignement l'un de l'autre. Les rideaux viennent alors se loger à l'intérieur de l'armoire le long des faces latérales F. Plus précisément, les rideaux R sont enroulés sur eux mêmes dans un espace interne formé entre les faces F et des joues latérales verticales intérieures 1, visibles sur la figure 2. Ces joues 1 sont fixées à l'intérieur de l'armoire de manière sensiblement parallèlement aux faces respectives F de manière à définir entre la face et la joue un espace intermédiaire qui va servir au logement du rideau lorsque l'armoire est ouverte. L'armoire comprend également une plaque de fond (non représentée), qui fait partie du soubassement S. Cette plaque de fond supporte les joues 1 ainsi que des rails de coulissement dans lesquels coulissent les deux rideaux R. Ces rails de coulissement s'étendent dans l'espace intermédiaire destiné à la réception des rideaux lorsqu'ils sont ouverts. Il s'agit là d'une structure tout à fait classique pour une armoire de rangement de bureau. Une telle armoire conventionnelle est souvent équipée de tablettes horizontales 2 qui sont maintenues entre les joues 1. Les tablettes 2 compartimentent ainsi le volume interne de l'armoire. Chaque compartiment est ainsi défini par deux tablettes 2 et deux sections de joue 1. L'arrière du compartiment est obturé par une section du fond 3 alors que l'avant du compartiment est accessible lorsque les rideaux R sont ouverts. Pour le maintien des tablettes 2 entre les joues 1, les joues sont pourvues de moyens de maintien qui se présentent sous la forme d'au moins une série répétée d'emplacements de maintien 12. En pratique, ces emplacements de maintien sont formés par des trous de maintien 12 qui traversent l'épaisseur de chaque joue 1. Dans le cas représenté sur la figure 2, chaque joue est percée de deux séries verticales répétées de trous de maintien 12. Les trous peuvent se présenter sous la forme de fentes ou de lumières rectangulaires allongées espacées les unes des autres de quelques centimètres. Les trous 12 des deux séries de chaque joue sont alignés horizontalement deux à deux. Ainsi, à l'aide de cales appropriées 21, il est possible de maintenir une tablette 2 à une hauteur souhaitée entre les deux joues. La détermination de la hauteur de la tablette peut être effectuée avec une bonne précision, étant donné que les trous ne sont espacés que de quelques centimètres. D'autre part, comme on peut le voir sur la figure 2, chaque tablette 2 est formée avec des ouvertures 26 qui sont situées sur le bord de la longueur de la tablette. Chaque tablette comprend une face supérieure plane ainsi que deux bords latéraux longitudinaux qui se replient vers l'intérieur et forment ainsi un profil d'accrochage. Ce profil d'accrochage est conventionnellement utilisé pour suspendre des balancelles ou supports de dossiers suspendus. Toute la structure qui vient d'être décrite relativement aux joues et aux tablettes est tout à fait conventionnelle pour une armoire de rangement de bureau. Selon l'invention, il est possible d'équiper un ou plusieurs compartiments de l'armoire avec un système modulaire d'aménagement intérieur qui va permettre une meilleure utilisation de l'espace, un rangement amélioré et une accessibilité plus facile. Le système modulaire comprend des éléments de support 4, 5 et 6 ainsi que des tiroirs 7. Les éléments de support comprennent des pans ou panneaux de joues 4, des pans ou panneaux intermédiaires 5 ainsi que des entretoises 6. Avantageusement, les pans de joues 4 et les pans intermédiaires 5 sont identiques de sorte que les éléments de support ne sont constitués que de deux sortes de pièces différentes, à savoir des pans 4 et 5 et des entretoises 6. Quant aux tiroirs 7, ils peuvent être de hauteurs différentes, mais leur largeur est identique. Leurs profondeurs peuvent être différentes. Les pans de joue 4 et les pans intermédiaires 5 peuvent être réalisés par injection moulage d'un matériau plastique approprié. Un matériau plastique relativement dur est préféré. Toutefois, les pans 4 et 5 peuvent également être réalisés en métal, tel que de la tôle ou de l'aluminium. Chaque pan comprend une face arrière et une face avant. La face avant est pourvue de moyens d'engagement par coulissement qui se présente ici sous la forme de rainures horizontales 47 et 57. Les rainures sont accessibles depuis le bord de chaque pan. Les pans 4 et 5 présentent une hauteur de l'ordre de 30 à 80 centimètres et une profondeur qui est imposée par la profondeur de l'armoire. L'épaisseur de chaque pan est de l'ordre de deux à quatre centimètres. Les pans de joue 4 se différencient des pans intermédiaires 5 uniquement par leur positionnement. En effet, les pans de joue 4 sont destinés à être plaqués et fixés contre la section de joue 1 d'un compartiment défini entre deux tablettes 2. Pour la fixation des pans de joue 4 sur leurs joues respectives, on se sert des moyens de maintien formés par les joues qui servent également au maintien des tablettes 2. Plus précisément, les pans 4 comprennent des logements de réception dans lesquels sont reçus des broches 41 destinées à venir en prise avec les trous de maintien formés par les joues 1. De préférence, la fixation des broches amovibles dans les joues s'effectue par simple engagement encliqueté. Il est ainsi possible de mettre en place les pans de joue 4 dans le compartiment choisi de manière très simple et sans l'intervention d'un outil particulier. Il suffit en effet de rapporter le pan 4 sur la joue et d'appuyer pour réaliser la connexion. La face arrière du pan de joue 4 est ainsi plaquée contre la joue alors que la face avant rainurée est dirigée vers l'intérieur du compartiment et est ainsi accessible. En variante, les pans de joue peuvent être disposés à proximité ou au contact des joues, mais fixés aux deux tablettes au niveau de leurs bords supérieurs et inférieurs. Les pans intermédiaires 5 sont maintenus entre les deux tablettes 2 par l'intermédiaire de deux entretoises 6. Les entretoises 6 viennent en prise avec les bords latéraux verticaux avant et arrière du pan 5 et sont fixées à leurs extrémités supérieures et inférieures respectivement aux tablettes supérieure et inférieure 2. Les entretoises peuvent venir en prise dans les ouvertures 26 formées dans les tablettes 2. A leurs extrémités supérieures, les entretoises 6 peuvent venir en prise avec le bord profilé de la tablette supérieure. Le système modulaire peut être limité à un seul pan de joue et un seul pan de joue 4 et un seul pan intermédiaire 5. Toutefois, il est préférable que le système modulaire occupe la totalité du compartiment défini entre les deux tablettes 2 et les deux sections de joue 1. Dans ce cas, comme représenté sur la figure 2, les pans intermédiaires 5 divisent le compartiment en plusieurs compartiments, en l'occurrence trois dans l'exemple de la figure 2. Le pan intermédiaire 5 du premier compartiment est orienté de telle sorte que sa face rainurée 57 est dirigée en regard de la face rainurée 47 du pan de joue 4. Le second compartiment intermédiaire doit être conçu de la même manière. Par conséquent, la présente invention prévoit de disposer deux pans intermédiaires 5 dos à dos avec leurs faces arrière en contact et leurs faces rainurées dirigées de manière opposée. La paire de pans intermédiaires ainsi formée est maintenue assemblée et verticalement dans le compartiment à l'aide des deux entretoises 6. Les deux entretoises 6 servent en plus de bandeaux enjoliveurs masquant les bords latéraux verticaux des deux pans intermédiaires accolés. Dans l'exemple de la figure 2, le système modulaire comprend deux cloisons intermédiaires formées chacune de deux pans intermédiaires 5 maintenus ensemble par deux entretoises 6. Ainsi, le sous compartiment intermédiaire est également pourvu de rainures 57 qui se font face. Le dernier sous compartiment, situé au fond sur la figure 2, est réalisé de la même manière, ou plus précisément, de manière symétrique, par rapport au premier sous compartiment. Des tiroirs de hauteurs différentes peuvent ainsi être engagés par coulissement dans chacun des sous compartiments formés par les éléments de support 4, 5 et 6. Il est ainsi possible d'équiper un compartiment ou plusieurs compartiments de l'armoire de rangement avec un système modulaire d'aménagement intérieur selon l'invention. Les rainures 47 et 57 formées par les pans 4 et 5 sont disposées de manière régulière et équidistante de sorte qu'elles peuvent accueillir n'importe quel type de tiroirs de hauteur différente. Dans l'exemple utilisé pour illustrer la présente invention, les tablettes et les pans 4 sont fixés aux joues, qui sont espacées des faces externes latérales F. On peut cependant envisager que les joues soient formées par les faces F. De même, l'armoire peut être pourvue d'une ou de deux portes à la place des rideaux. En effet, le système modulaire de l'invention s'adapte dans n'importe quel compartiment d'armoire. Grâce à l'invention, on peut optimiser la capacité de rangement d'une 5 armoire conventionnelle: il est en effet possible de ranger des articles de natures très diverses dans les tiroirs
Système modulaire (4, 5, 6, 7) d'aménagement intérieur d'armoire de rangement, l'armoire comprenant deux joues latérales verticales intérieures (1) pourvues de moyens de maintien (12) et des tablettes horizontales (2) maintenues entre les deux joues à des hauteurs variables par l'intermédiaire des moyens de maintien, les joues et les tablettes définissant ainsi au moins un compartiment délimité par deux tablettes et deux sections de joues, le système modulaire comprenant des éléments de support (4, 5, 6) destinés à être fixés de manière amovible dans un compartiment, les éléments de support comprenant des moyens d'engagement par coulissement (47, 57), et des tiroirs (7) montés de manière coulissante dans les moyens d'engagement des éléments de support.
Revendications 1.- Système modulaire (4, 5, 6, 7) d'aménagement intérieur d'armoire de rangement, l'armoire comprenant deux joues latérales verticales intérieures (1) pourvues de moyens de maintien (12) et des tablettes horizontales (2) maintenues entre les deux joues à des hauteurs variables par l'intermédiaire des moyens de maintien, les joues et les tablettes définissant ainsi au moins un compartiment délimité par deux tablettes et deux sections de joues, le système modulaire comprenant: -des éléments de support (4, 5, 6) destinés à être fixés de manière amovible dans un compartiment, les éléments de support comprenant des moyens 10 d'engagement par coulissement (47, 57), et - des tiroirs (7) montés de manière coulissante dans les moyens d'engagement des éléments de support. 2.- Système modulaire selon la 1, dans lequel les éléments de 15 support (4) comprennent des moyens de fixation amovible (41) destinés à coopérer avec les moyens de maintien (12) formés par les joues (1). 3.- Système modulaire selon la 1 ou 2, les moyens de maintien des joues comprenant au moins une série répétée d'emplacements de 20 maintien (12) qui s'étend sur la hauteur de la joue. 4.- Système modulaire selon la 3, dans lequel les moyens de maintien comprennent deux séries verticales de trous de maintien (12) qui s'étendent sur la hauteur des joues, de sorte que les tablettes (2) et les éléments de support (4) peuvent être fixés aux joues à différentes hauteurs. 5.- Système modulaire selon l'une quelconque des 2, 3 ou 4, dans lequel les éléments de support comprennent un pan (4) destiné à être plaqué contre une joue et fixé à cette joue à l'aide de broches amovibles (41) reçues dans des logements de réception formés par le pan et venant en prise dans les moyens de maintien (12) de la joue, le pan comprenant une face pourvue de rainures de coulissement (47) pour l'engagement des tiroirs (7). i0 6.- Système modulaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les éléments de support (5, 6) comprennent des moyens d'accrochage amovible (6) destinés à coopérer avec les deux tablettes (2) d'un compartiment. 7.- Système modulaire selon la 6, dans lequel les moyens d'accrochage amovible des éléments de support comprennent des entretoises (6) reliant deux tablettes (2) et fixées de manière amovible à ces tablettes. 8.- Système modulaire selon la 7, dans lequel les éléments de support comprennent au moins un pan (5) en prise entre deux entretoises (6), le pan comprenant une face pourvue de rainures de coulissement (57) pour l'engagement des tiroirs (7). 9.- Système modulaire selon la 8, dans lequel deux pans identiques (5) sont disposés dos à dos de sorte que les rainures (57) sont disposées à l'extérieur, les deux pans étant en prise avec deux entretoises (6) qui maintiennent les deux pans dos à dos. 10.- Système modulaire selon les 5 et 9, dans lequel les pans (4) plaqués contre les joues et les pans (5) maintenus entre les entretoises sont de forme identique. 11.- Armoire de rangement comprenant deux joues latérales verticales intérieures (1) pourvues de moyens de maintien (12) et des tablettes horizontales (2) maintenues entre les deux joues à des hauteurs variables par l'intermédiaire des moyens de maintien, les joues et les tablettes définissant ainsi un compartiment délimité par deux tablettes et deux sections de joues, ainsi qu'un système modulaire d'aménagement intérieur (4, 5, 6, 7) selon l'une quelconque des précédentes.
A
A47
A47B
A47B 57,A47B 47
A47B 57/40,A47B 47/00
FR2889577
A1
DISPOSITIF DE RACCORDEMENT ETANCHE POUR FOURREAUX INCORPORES AUX ELEMENTS DE CONSTRUCTION
20,070,209
La présente invention concerne un dispositif pour permettre le raccordement étanche et esthétique de fourreaux fixé sur raccord plastique tel que coude ou autre. Traditionnellement, le raccordement des fourreaux encastré en dalle avec différents éléments de tubes en PER ( polyéthylène réticulé ) n' est pas étanche. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte une première caractéristique: Une forme et matériau destiné à être collé sur différents types et diamètres de fourreaux semi-rigides; Une deuxième caractéristique: Une forme et matériau destiné à être collé sur différent type de raccords et diamètre en PVC (polychlorure de vinyle) faisant office de fourreaux et sorties de dalle; Une troisième caractéristique: L'ensemble du dispositif permettra suivant les diamètres utilisés de retirer et réintroduire le tube PER sans détérioration des éléments de construction et revêtement de sol. A titre d'exemple non limitatif le dispositif aura des dimensions intérieures de diamètre: 5;4;3.2;centimètres pour recevoir les types de fourreaux de ces dimensions extérieures et: 3.2;2.5;2; centimètres extérieur pour recevoir des pièces et raccords de ces dimensions tel que coudes, et tubes faisant office de sortie de dalle. Le dispositif présentant une dimension de seize centimètres de longueur; cette dimension pourra être recoupée en longueur suivant les diamètres adoptés. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'encastrement de canalisation de tout fluide incorporées en dalle béton et travaux aériens en milieu humides. Le dispositif manchette plus coude PVC double femelle de courbures appropriée au rayon de cintrage des tubes semi - rigide rend un ensemble homogène propre à son incorporation aux différents éléments de construction. Le dispositif permettra la mise en place d' une protection en tube PVC des tubes souple ou semi-rigides aériens par simple collage sur les coudes de sortie de dalle de tube PVC. P
Dispositif destiné au raccordement de fourreaux souples incorporés aux éléments de construction et de raccords coudés rigides en matière plastique faisant office de sortie de dalle.L' invention permet 1' introduction, 1' extraction et la réintroduction de canalisations souples ou semi-rigides dans les élément de construction.Le dispositif est constitué d'une manchette de différents diamètres permettant 1' assemblage par collage des fourreaux incorporés aux éléments de construction et de raccords coudés de diamètre approprié.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux éléments de construction .
Revendications -A- Dispositif pour raccorder tout type de fourreaux souples, semi-rigides ou rigides de diamètres extérieurs Dispositif caractérisé après assemblage par l'étanchéité des différentes jonctions incorporées aux éléments de construction. Dispositif caractérisé après assemblage de permettre 1' introduction, 1' extraction et la réintroduction de canalisation souple ou semi-rigides sans intervention de destruction des élément de construction dans lesquels le dispositif est incorporé. Dispositif caractérisé par son esthétisme simple et par la protection mécanique des canalisations de distribution. Dispositif caractérisé par son étanchéité permettant la visibilité d'une apparition de fluide au niveau des coudes de sortie de dalle. Dispositif caractérisé par la dissociation de garantie Décennale aux éléments de construction et ramenée à la garantie Biennale du fait de l'extraction et réintroduction des canalisations sans intervention sue les éléments de construction. de: 5; 4; 3.2 centimètres extérieur à des tubes ou 2 raccords de diamètres intérieurs de: 3.2; 2.5; et centimètres intérieurs.
F
F16
F16L
F16L 47
F16L 47/00
FR2894537
A3
CONSOLE POUR UN HABITACLE DE VEHICULE
20,070,615
La présente invention concerne une console pour un habitacle de véhicule automobile du type comprenant un rideau coulissant fermant le corps de la console. Le document FR 2 851 966 décrit une console comportant un corps présentant une ouverture fermée par un rideau coulissant dans la console et équipé d'une poignée externe qui fait saillie dans l'habitacle du véhicule. Cette poignée étant saillante à la surface du rideau, elle vient en butée contre le bord de l'ouverture de la console, lorsque le rideau est tiré pour ouvrir cette dernière. Ainsi, la course du rideau et limitée par la poignée ce qui limite l'étendue de l'ouverture d'accès à l'intérieur de la console. Un but de la présente invention est de proposer une console pour un habitacle de véhicule automobile qui permet une accessibilité maximale à l'intérieur de la console. Ce but est atteint au moyen d'une console pour un habitacle de véhicule du type comportant un corps muni d'une ouverture comportant un bord et fermée par un rideau coulissant, le rideau coulissant dans la console et comportant une face interne orientée vers l'intérieur de la console et une face externe orientée vers l'habitacle et équipée d'une poignée pour la manœuvre de coulissement du rideau. De manière caractéristique, selon l'invention, la poignée comporte sur la face externe du rideau, une cavité de préhension qui affleure la face externe de ce dernier de telle sorte que la zone du rideau comportant la poignée peut coulisser dans la console au-delà du bord de l'ouverture et, sur la face interne du rideau, la poignée comporte une zone de préhension interne, saillante et orientée pour permettre de tirer le rideau afin de fermer l'ouverture de la console. La cavité permet de dégager largement l'ouverture de la console en faisant coulisser toute la longueur du rideau dans la console, la cavité passant alors sous le bord de l'ouverture. La zone de préhension interne permet de remonter le rideau alors que la cavité n'est plus accessible. Selon un mode de réalisation particulier, la cavité et la zone de préhension interne sont adjacentes. La disposition de la cavité et de la zone de préhension interne n'est pas limitée selon l'invention. Ainsi, la zone de préhension interne peut être le fond de la cavité qui dépasse dans la console. La zone de préhension interne peut comporter une plaque qui fait saillie vers l'intérieur de la console et qui est distante du rideau de manière à permettre à ce dernier de se courber. Le type de rideau n'est pas limité selon l'invention. 25 Il peut s'agir, par exemple, d'un textile, d'une feuille en matière plastique ou d'un rideau à lamelles. Le mode fixation de la poignée sur le rideau n'est pas limité selon l'invention. La poignée peut être collée ou comporter des moyens de fixation du rideau qui sont adaptés pour que le bord de la cavité de préhension affleure sensiblement la face externe du rideau. Selon une variante de réalisation, la zone de 5 préhension interne comporte une protubérance. Avantageusement, la cavité de préhension et la zone interne de préhension font partie intégrante du rideau. La présente invention, ses caractéristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaîtront mieux à la 10 lecture de la description qui suit, d'un mode de réalisation particulier qui fait référence aux dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation de la console de l'invention ; 15 -la figure 2 représente une vue en perspective du mode de réalisation de la poignée équipant la console de la figure 1 ; - la figure 3 représente une vue en coupe transversale de la poignée de la figure 2, montée sur un rideau 20 coulissant ; -la figure 4 représente une vue schématique, en coupe transversale, du fonctionnement de l'invention; et -la figure 5 représente une vue en perspective du dessous d'un rideau selon une variante de réalisation de 25 l'invention. En référence à la figure 1, la console de l'invention comporte un corps 9 qui définit une ouverture 91 fermée par un rideau R. Une cavité de préhension 2 est visible sur la face externe du rideau R. Le bord 23 de cette cavité 2 affleure à la surface du rideau R. En référence à la figure 2, la poignée équipant la console de l'invention comporte une cavité de préhension 2 qui présente un fond 21 et un bord 23. La zone de préhension interne 5 comprend une plaque 51, accolée à la cavité 2 et qui s'étend en dessous du bord 23 de la cavité de préhension 2. Cette plaque 51 est recouverte par le rideau R lorsque la poignée est montée sur ce dernier. Des moyens de fixation 7 du rideau qui peut, par exemple, être un rideau à lamelles, équipent la poignée près du bord 23 de la cavité 2 et au niveau de la zone de préhension interne 5. En référence à la figure 3, la plaque 51 comporte sur sa face inférieure une protubérance 53, disposée au niveau du bord libre de la plaque 51. Dans l'exemple représenté, le rideau R devant se courber pour fermer la console, la plaque 51 est inclinée vers le fond 21 de la cavité de manière à laisser un espace de hauteur H entre le rideau R et le bord de la plaque 51. La figure 4 montre de manière schématique le fonctionnement de la console de l'invention. Lorsque l'utilisateur fait coulisser le rideau R pour ouvrir la console, il introduit ses doigts dans la cavité 2. La poignée affleurant à la surface externe du rideau R elle peut passer sous le bord 92 de l'ouverture 91 ce qui dégage au maximum cette dernière. L'utilisateur peut faire passer la poignée sous le bord 92 en poussant le bord libre du rideau R, par exemple. Lorsque l'utilisateur veut refermer la console, la cavité 2 n'est plus accessible car elle est dans la console 9. L'utilisateur saisit donc la zone de préhension interne 5, située dans la console 9, sur la face interne du rideau R pour remonter ce dernier. Celui-ci peut ensuite être complètement remonté grâce à la cavité de préhension 2, une fois qu'elle redevient accessible, de manière à fermer totalement l'ouverture 91 de la console 9. L'invention est en particulier avantageuse dans le cas où l'étendue de l'ouverture de la console est limitée du fait de la présence, par exemple, d'un tableau de commande et d'un support d'accoudoir devant et derrière l'ouverture. Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 5, sur laquelle les éléments en commun avec le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3 sont référencés à l'identique, la cavité de préhension 2 et la zone de préhension interne 5 sont directement intégrées dans la matière des lamelles formant le rideau R
La présente invention concerne une console pour un habitacle de véhicule du type comportant un corps (9) muni d'une ouverture (91) comportant un bord (92) et fermée par un rideau coulissant (R) qui est équipé d'une poignée pour la manoeuvre de coulissement, disposée sur la face externe du rideau (R). Selon l'invention, la poignée comporte, sur la face externe du rideau (R), une cavité de préhension (2) qui permet à la zone du rideau (R) comportant ladite poignée de coulisser dans la console au-delà dudit bord (92) de ladite ouverture (91) et une zone de préhension interne (5) à la console, qui permet de tirer le rideau (R) afin de fermer l'ouverture (91).
1. Console pour un habitacle de véhicule du type comportant un corps (9) muni d'une ouverture (91) comportant un bord (92) et fermée par un rideau coulissant (R), ledit rideau (R) coulissant dans ladite console et comportant une face interne orientée vers l'intérieur de ladite console et une face externe orientée vers ledit habitacle, qui est équipée d'une poignée pour la manœuvre de coulissement dudit rideau (R), caractérisée en ce que ladite poignée comporte sur ladite face externe dudit rideau (R), une cavité de préhension (2) qui affleure ladite face externe de telle sorte que la zone dudit rideau (R) comportant ladite poignée peut coulisser dans ladite console au-delà dudit bord (92) de ladite ouverture (91) et en ce que sur ladite face interne dudit rideau (R), ladite poignée comporte une zone de préhension interne (5), saillante et orientée pour permettre de tirer ledit rideau (R) afin de fermer ladite ouverture (91). 2. Console selon la 1, caractérisée en ce que ladite cavité de préhension (2) et ladite zone de préhension interne (5) sont adjacentes. 3. Console selon la 2, caractérisé en ce que ladite zone de préhension interne (5) comporte une plaque (51) qui fait saillie vers l'intérieur de ladite console et qui est distante dudit rideau (R) de manière à permettre audit rideau (R) de se courber. - 4. Console selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit rideau (R) est un rideau à lamelles. 5. Console selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de fixation (7) dudit rideau (R) qui sont adaptés pour que le bord (23) de ladite cavité de préhension (2) affleure sensiblement la face externe dudit rideau (R). 6. Console selon l'une quelconque des 1 à 10 5, caractérisée en ce que ladite zone de préhension interne (5) comporte une protubérance (53). 7. Console selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ladite cavité de préhension (2) et ladite zone interne de préhension font partie 15 intégrante dudit rideau (R).
B
B60
B60R
B60R 7
B60R 7/04
FR2888038
A1
TUBE PHOTOMULTIPLICATEUR A ENCOMBREMENT REDUIT
20,070,105
La présente invention est relative à un tube multiplicateur d'électrons à une ou plusieurs voies. Elle concerne plus particulièrement la forme extérieure dudit tube. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un tube photomultiplicateur à plusieurs voies comporte en général une enveloppe étanche ayant une paroi ayant une face externe et une face interne. Cette paroi de l'enveloppe étanche forme fenêtre de transparence à des photons. La fenêtre de transparence est généralement plane. L'enveloppe étanche comporte en général, outre la paroi plane formant fenêtre de transparence, une partie cylindrique ayant pour base le périmètre de la fenêtre de transparence. La paroi cylindrique renferme - une photocathode disposée de façon à recevoir des photons lumineux ayant traversé la fenêtre de transparence et émettant des électrons, - un ensemble d'autre électrodes destinées à focaliser et multiplier les électrons issus de la photocathode pour chacune des voies, un ensemble de conducteurs électriques traversant l'enveloppe étanche et formant à l'extérieur de cette enveloppe des conducteurs de raccordement notamment pour la photocathode, et les différentes autres électrodes. EXPOSÉ DE L'INVENTION La forme cylindrique de la fenêtre de transparence, la base du cylindre étant le périmètre extérieur de la fenêtre de transparence fait que le tube présente un encombrement qui est une fonction de la fenêtre de transparence. Il est nécessaire dans certaines applications que l'encombrement du tube soit aussi réduit que possible. Cette exigence est en contradiction avec le fait que l'on souhaite que la fenêtre de transparence soit aussi large que possible. De façon à résoudre cette contradiction, il est prévu selon l'invention que la partie du tube adjacente au périmètre de la fenêtre de transparence, présente une partie ayant une base s'appuyant sur ledit périmètre de la fenêtre de transparence et que la surface des sections successives par un plan de plus en plus éloigné de la fenêtre de transparence aille en diminuant. En résumé l'invention est relative à un tube photomultiplicateur à une ou plusieurs voies comportant une enveloppe étanche comportant une paroi formant fenêtre de transparence à des photons plane ayant une face externe plane et une face interne, une direction perpendiculaire à la face externe plane définissant une direction axiale du tube, la paroi formant fenêtre de transparence ayant une partie périphérique, l'enveloppe étanche renfermant notamment une photocathode disposée de façon à recevoir des photons lumineux ayant traversé la fenêtre de transparence, un ensemble d'autre électrodes destinées à focaliser et multiplier les électrons issus de la photocathode pour chacune des voies un ensemble de conducteurs électriques traversant l'enveloppe étanche et formant à l'extérieur de cette enveloppe des conducteurs de raccordement de la photocathode, et des autres électrodes caractérisé en ce que, l'enveloppe comporte outre la paroi formant fenêtre de transparence, une première partie de paroi dont la surface de section par un plan perpendiculaire à la direction axiale du tube est décroissante lorsque la distance du plan de section à la fenêtre de transparence est croissante, et ayant ainsi une grande base et une petite base, cette première partie étant raccordée du côté de sa grande base à la fenêtre de transparence et du côté de sa petite base à une seconde partie de paroi cylindrique parallèle à la direction axiale du tube. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Un mode de réalisation de l'invention sera maintenant décrit à titre d'exemple non limitatif en regard de la figure unique annexée qui représente une vue schématique en perspective d'un tube photomultiplicateur ouvert pour laisser voir l'intérieur du tube. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La figure unique représente une vue schématique en perspective d'un tube photomultiplicateur 1 selon un mode de réalisation de l'invention, ouvert pour laisser voir l'intérieur du tube. L'ensemble photomultiplicateur peut de façon en elle-même connue avoir des dynodes communes aux différentes voies, des parties de chaque dynode étant spécifiques aux différentes voies ou avoir un jeu individuel de dynodes par voie. Sur la figure 1 on a représenté un tube 1 avec des dynodes communes aux différentes voies. Le tube loge à l'intérieur d'une enveloppe étanche 4, par exemple en verre ou autre matériau isolant, la photocathode 2, un multiplicateur 11 d'électrons, un ensemble 60 d'anodes à raison de une anode par voie. L'enveloppe étanche 4 est formée par une paroi plane 40 carrée formant fenêtre de transparence 40, une paroi 50 comportant une première partie 52 de forme tronc pyramidale et une seconde partie 53 de forme cylindrique à base rectangulaire, carrée dans l'exemple représenté. La paroi 50 est complétée à une première extrémité par une paroi 51, perpendiculaire à la partie cylindrique 53 de la paroi 50. Des broches 6 de connexion du tube 1 à des sources de tension ou à des moyens de traitement de signal passent de façon étanche au travers de la paroi 51. Les broches 6 raccordent notamment la photocathode et les électrodes du tube 1, notamment les dynodes et les électrodes formant l'ensemble 60 d'anodes. La paroi carrée 40 formant fenêtre de transparence à des photons a une épaisseur définie par la distance séparant ses faces interne 47 et externe 48. Il convient de remarquer que une partie latérale 41 de la paroi 40 forme une partie de la surface externe de l'enveloppe 4. La face interne 47 de la paroi 40 reçoit une couche formant la photocathode 2. La face 47 est dite interne pour la distinguer de la face externe 48. Il convient de remarquer cependant qu'une partie périphérique 49 de la face dite interne 47 n'est ni interne ni externe au tube 1. Cette partie périphérique 49 est raccordée à l'épaisseur de grande base de la partie tronc pyramidale 52. Une direction axiale du tube 1 est stipulée comme une direction perpendiculaire à la face externe plane 48. La partie cylindrique 53 de la paroi 50 a pour direction axiale la direction axiale du tube. Les parois 50, 40 et 51 forment ensemble l'enveloppe étanche 4. Les parties 52, 53 ont une face interne 54, 55 respectivement et une face externe 56, 57 respectivement. Conformément à l'invention, la grande base de la face externe 56 de la partie tronc pyramidale 52 est constituée par le périmètre externe de la partie périphérique 49 et la grande base de la face interne de la partie tronc pyramidale 52 est constituée par le périmètre interne de la partie périphérique 49. Ainsi, si l'on néglige les dimensions d'épaisseur des parois, qui sont petites par rapport aux autres dimensions du tube 1, alors on peut dire que la grande base de la partie tronc pyramidale 52 est formée par le périmètre extérieur de la fenêtre de transparence 40. Dans l'exemple représenté, où la fenêtre de transparence 40 est rectangle, par exemple carrée, la partie tronc pyramidale est à base rectangle, par exemple carrée. Une section de cette partie tronc pyramidale par un plan perpendiculaire à l'axe du tube représente aussi un rectangle, par exemple un carré. Les coins joignant deux côtés consécutifs d'un tel rectangle sont définis par leur rayon de courbure. Plus le rayon de courbure est petit et plus le rectangle correspondant est proche d'un rectangle géométrique ayant des angles de coin de 90 , c'est-à-dire un rayon de courbure nul. De façon à conserver une bonne solidité de l'enveloppe 4, qui doit résister à la pression atmosphérique, tout en ayant une surface de photocathode aussi proche que possible d'un rectangle géométrique, le rayon de courbure de la partie joignant deux côtés consécutifs du carré obtenu par une première section de la partie tronc pyramidale proche de la paroi 40 formant fenêtre de transparence est plus petit que le rayon de courbure du rectangle obtenu par une seconde section de la partie tronc pyramidale plus éloignée que la première de la paroi 40 formant fenêtre de transparence. Ceci est vrai quel que soit les couples de première et deuxième sections. Il apparaît ainsi que le rayon de courbure de la partie joignant deux côtés consécutifs du rectangle obtenu par une section de la partie tronc pyramidale 52 est croissant avec la distance entre ladite section et la paroi 40 formant fenêtre de transparence. Le rayon de courbure de la partie joignant deux côtés consécutifs du rectangle obtenu par une section de la partie cylindrique 53 est égale au rayon de courbure de la partie joignant deux côtés consécutifs du rectangle obtenu par une section perpendiculaire à l'axe du tube 1 au niveau de la jonction entre la partie 52 tronc pyramidale et la partie 53 cylindrique à base rectangle
Tube photomultiplicateur (1) comportant une enveloppe étanche (4) comportant une paroi (40) formant fenêtre de transparence (40) à des photons, une direction perpendiculaire à cette paroi (40) définissant une direction axiale du tube (1),caractérisé en ce que,l'enveloppe (4) comporte outre la paroi (40) formant fenêtre de transparence une première partie (52) dont la surface d'une section par un plan perpendiculaire à la direction axiale du tube (1) est décroissante lorsque la distance du plan de section à la fenêtre (40) de transparence est croissante, et ayant ainsi une grande base et une petite base, cette première partie (52) étant raccordée du côté de sa grande base à la fenêtre de transparence (40) et du côté de sa petite base à une partie cylindrique (53) parallèle à la direction axiale du tube (1).
1. Tube photomultiplicateur (1) à une ou plusieurs voies comportant une enveloppe étanche (4) comportant une paroi (40) formant fenêtre de transparence (40) à des photons ayant une face externe (48) plane et une face interne (47), une direction perpendiculaire à la face externe (48) plane définissant une direction axiale du tube (1), la paroi (40) formant fenêtre de transparence ayant une partie périphérique (49), l'enveloppe étanche (4) renfermant notamment. - une photocathode (2) disposée de façon à recevoir des photons lumineux ayant traversé la fenêtre de transparence (40), - un ensemble (11, 60) d'autres électrodes, - un ensemble de conducteurs (6) électriques traversant l'enveloppe étanche (4) et formant à l'extérieur de cette enveloppe (4) des conducteurs (6) de raccordement notamment pour la photocathode (2), et l'ensemble (11, 60) d'autres électrodes, caractérisé en ce que, l'enveloppe (4) comporte outre la paroi (40) formant fenêtre de transparence une première partie (52) de paroi dont la surface de section par un plan perpendiculaire à la direction axiale du tube (1) est décroissante lorsque la distance du plan de section à la fenêtre (40) de transparence est croissante, et ayant ainsi une grande base et une petite base, cette première partie (52) de paroi étant raccordée du côté de sa grande base à la fenêtre de transparence (40) et du côté de sa petite base à une seconde partie de paroi cylindrique (53) parallèle à la direction axiale du tube (1). 2. Tube photomultiplicateur (1) à une ou plusieurs voies selon la 1 caractérisé en ce que la paroi (40) formant fenêtre de transparence est rectangle et en ce que la première partie (52) de paroi est tronc pyramidale à base rectangle, les grande et petite base étant des rectangles. 3. Tube photomultiplicateur (1) à une ou plusieurs voies selon la 2, caractérisé en ce que la première partie (52) de paroi tronc pyramidale est raccordée à la face interne (47) de la fenêtre de transparence (40) au niveau de la partie périphérique (49) de cette dernière. 4. Tube photomultiplicateur (1) à une ou plusieurs voies selon l'une des 2 ou 3 caractérisé en ce que un rayon de courbure d'une partie joignant deux côtés consécutifs d'un rectangle obtenu par une première section de la partie tronc pyramidale (52) proche de la paroi (40) formant fenêtre de transparence est plus petit qu'un rayon de courbure joignant deux côtés consécutifs du rectangle obtenu par une seconde section de la partie tronc pyramidale (52) plus éloignée que la première section de la paroi (40) formant fenêtre de transparence. 5. Tube photomultiplicateur (1) à une ou plusieurs voies selon l'une des 2 à 4 caractérisé en ce que le rayon de courbure de la partie joignant deux côtés consécutifs du rectangle obtenu par une section de la partie tronc pyramidale (52) est croissant avec la distance entre ladite section et la paroi (40) formant fenêtre de transparence. 6. Tube photomultiplicateur (1) à une ou plusieurs voies selon l'une des 2 à 5 caractérisé en ce que le rayon de courbure de la partie joignant deux côtés consécutifs du rectangle obtenu par une section de la partie cylindrique (53) de l'enveloppe étanche (4) est égale au rayon de courbure de la partie joignant deux côtés consécutifs du rectangle obtenu par une section perpendiculaire à la direction axiale du tube (1) au niveau de la jonction entre la partie (52) tronc pyramidale et la partie (53) cylindrique à base rectangle.
H
H01
H01J
H01J 43
H01J 43/28,H01J 43/04
FR2899333
A1
DETECTEUR DE GAZ ELECTROCHIMIQUE.
20,071,005
L'invention concerne un détecteur électrochimique de gaz. Un détecteur électrochimique de gaz comportant plusieurs électrodes et une électrode de mesure en carbone sous forme de diamant amorphe (DLC) est connu par le document DE 199 39 011 Cl. L'électrode de mesure est produite grâce à un procédé d'enduction dans lequel du carbone diamantaire est appliqué par pulvérisation cathodique sur une membrane perméable aux gaz. Les électrodes de mesure en DLC sont très stables à long terme. Cependant, peu de gaz peuvent se transformer directement sur elles, et c'est pour cela qu'il faut un médiateur qui oxyde ou réduit la substance à analyser qu'il convient de mesurer et en plus réduit ou s'oxyde lui-même, et qui se réoxyde ou re-réduise sur l'électrode de mesure. La mise au point de médiateurs adaptés est très exigeante, car ceux-ci doivent non seulement réagir sélectivement avec la substance à analyser qu'il convient de mesurer mais également se réoxyder ou re-réduire au niveau de l'électrode de mesure en DLC. Un détecteur électrochimique de gaz comprenant une électrode de mesure en diamant dopé au bore ou à l'azote (BDD) est connu par le document DE 101 44 862 Al. La matière constitutive de l'électrode de mesure est appliquée en fine couche sur un substrat poreux, perméable au gaz. Ces électrodes de mesure sont très stables à long terme et présentent une fenêtre de potentiel extrêmement large, de sorte qu'il est même possible de transformer des substances (substances à analyser et médiateurs) très difficiles à oxyder. Outre son prix élevé, par rapport à d'autres matériaux pour électrodes, son utilisation dans des détecteurs électrochimiques de gaz engendre de considérables problèmes sur le plan constructif. Par le document EP 1 544 607 Al, on connaît un dispositif électrochimique de mesure dans lequel l'électrode de mesure présente des nanotubes de carbone. Les nanotubes de carbone sont noyés dans un isolateur de telle sorte qu'un contact avec l'électrolyte ne soit possible qu'en surface. Une telle forme de réalisation de l'électrode n'est pas adaptée à un détecteur de gaz, car elle ne garantit pas une imprégnation régulière de la face de l'électrode qui est orientée vers le gaz. L'invention a pour but de fournir un matériau constitutif d'électrode à base de carbone, destiné à un détecteur électrochimique de gaz, qu'il soit possible d'utiliser pour un grand nombre de réactions électrochimiques de détection, et qui soit de fabrication économique. Ce but est atteint grâce à un détecteur électrochimique de gaz destiné à détecter une substance à analyser dans un échantillon gazeux, présentant une électrode de mesure contenant des nanotubes de carbone (NTC) et une électrode auxiliaire dans un électrolyte. Les électrodes de mesure fabriquées à partir de nanotubes de carbone sont stables à long terme, il est facile de les intégrer dans des structures de détecteurs existantes, elles sont adaptées à de nombreux médiateurs et on peut s'en procurer à bas prix. On ne constate que peu de sensibilités transversales provoquées par le matériau constitutif de l'électrode. Ceci est valable, en particulier, pour les nanotubes de carbone à parois multiples (MWNT). Des électrodes de mesure de ce type sont irnprégnées sur toute leur surface par l'électrolyte, ce qui donne une grande surface disponible pour la réaction électrochimique. De préférence, l'électrode de mesure selon l'invention est également perméable aux gaz. Une électrode de mesure en NTC présente une meilleure conductibilité qu'une électrode de mesure comparable en DLC. Les nanotubes de carbone présentent une affinité structurelle avec les fullerènes, qui peuvent être fabriqués par vaporisation de carbone grâce à un procédé de vaporisation laser. Un nanotube de carbone à simple paroi présente par exemple un diamètre d'un nanomètre et une longueur d'approximativement mille nanomètres. Outre les nanotubes de carbone à simple paroi, il existe également des nanotubes de carbone à double paroi (DW CNT) et des structures à parois multiples (MW CNT). Avantageusement, des structures moléculaires à activité catalytique ou présentant les propriétés d'un médiateur sont fixées sur les nanotubes de carbone. En raison de leur fabrication, les nanotubes de carbone sont pourvus d'atomes de métal, par exemple d'atomes de Fe, Ni, Co, y compris leurs oxydes, de sorte que des nanotubes de carbone possèdent des activités catalytiques sur les électrodes de mesure. Il s'est avéré avantageux que ces particules métalliques soient retirées par traitement à l'acide. Il est cependant possible de fixer, de façon ciblée, des catalyseurs et/ou des médiateurs (comme par exemple la porphyrine ou la phtalocyanine) sur les nanotubes de carbone. Généralement, il est cependant préférable d'ajouter un médiateur solube à l'électrolyte. De préférence, l'électrolyte est un électrolyte aqueux ou organique. Avantageusement, les nanotubes de carbone sont appliqués sur un support poreux, un matériau fibreux ou sur une membrane de diffusion. Dans ce cas, les nanotubes de carbone sont assemblés par auto-agrégation ou à l'aide d'un liant. Comme liant, on utilise avantageusement de la poudre de PTFE. II est particulièrement avantageux de fabriquer les nanotubes de carbone à partir d'une feuille préfabriquée, c'est-à-dire ce que l'on appelle du papier de nanotubes ou "Bucky paper". II est alors possible de matricer directement l'électrode de mesure à partir du "Bucky paper". Ceci permet une fabrication économique de grandes quantités. L'épaisseur de couche des nanotubes de carbone au niveau de l'électrode de mesure dépend de sa structure. Si les nanotubes de carbone se présentent sous la forme de nanotubes de carbone à parois multiples, l'épaisseur de couche est comprise entre un micromètre et mille micromètres, de préférence entre 50 et 150 micromètres. Si les nanotubes de carbone sont à simple paroi, l'épaisseur de couche est comprise entre 0,5 micromètre et 500 micromètres, de préférence entre 10 et 50 micromètres. L'épaisseur de couche dépend également de la pureté du matériau. Lorsque le matériau est particulièrement pur, l'épaisseur de couche évolue plutôt dans les valeurs inférieures de cette plage. L'utilisation de nanotubes de carbone permet un contact étendu entre le matériau constitutif de l'électrode de mesure et la substance à analyser et/ou le médiateur transformé, ce qui permet une oxydation ou une réduction complète. On empêche ainsi qu'une partie de la substance à analyser et/ou du médiateur transformé ne diffuse dans l'espace à électrolyte. L'électrode auxiliaire est avantageusement constituée en métal précieux, par exemple en or, platine ou iridium/oxyde d'iridium, ou elle est 30 constituée par des nanotubes de carbone. Il est possible que soit également prévue une électrode de référence ou une électrode de protection. Un détecteur selon l'invention, destiné à la détection du diborane est conformé en détecteur à trois électrodes. L'électrode de mesure est 35 produite de telle sorte que des nanotubes de carbone à simple paroi d'une épaisseur de couche de 30 micromètres sont appliqués sur une membrane perméable aux gaz. Dans le boîtier du détecteur qui est rempli d'acide sulfurique, se trouvent en outre une électrode auxiliaire en métal précieux, par exemple en platine, iridium ou en or, et une électrode de référence en iridium/oxyde d'iridium ou en nanotubes de carbone. Pour assurer la détection et l'identification de l'H2S ou du 302, ce sont les détecteurs de gaz dont l'électrolyte contient un médiateur à base de sels de métaux de transition d'acides polybasiques et/ou de sels de métaux de transition d'acides polyhydroxycarboxyliques qui présentent des propriétés particulièrement intéressantes. En particulier, les composés médiateurs sont des composés qui comportent, outre au moins un groupe acide, au moins un autre groupe choisi parmi les groupes hydroxy et les groupes acide. En particulier, le composé médiateur est un sel d'acide carboxylique présentant, outre un groupe acide carboxylique, au moins un groupe hydroxy, de préférence au moins deux groupes hydroxy et/ou au moins un autre groupe acide carboxylique. Les tétraborates, tels que le tétraborate de :sodium ou le tétraborate de lithium, constituent également des composés adaptés. Les sels de métaux de transition, en particulier les sels de Cu, de ce type de médiateurs permettent une détermination sélective du SO2. Mais il est également possible d'utiliser ce type de composés médiateurs pour déterminer la concentration d'autres gaz recherchés, comme par exemple le H2S. Il s'est avéré de façon surprenante que, parmi les composés, il était particulièrement avantageux d'utiliser les sels de Fei+ tels que l'hydrogénophtalate de fer ou le phtalate de fer, pour la détection du H2S. II n'a pas été observé de formation de soufre élémentaire. Contrairement aux détecteurs que l'on trouve sur le marché, les détecteurs de ce type ne présentent pas non plus de sensibilité transversale au 302. Les médiateurs indiqués présentent en outre des propriétés de 30 tampon pH, ce qui permet de gazer les détecteurs pendant plusieurs heures sans perte de sensibilité. Pour détecter et identifier le SO2 on utilise de préférence des sels de Cul+ adaptés. De préférence, les médiateurs ne sont pas complètement 35 solubles dans la composition fluide du détecteur de gaz. L'utilisation de suspensions ou de solutions formant médiateurs avec des dépôts offre une série d'avantages supplémentaires, comme suit : • concentration constante du médiateur par humidité variable de l'air • potentiels d'équilibre identiques sur l'électrode de mesure et l'électrode de référence au cas où l'éléctrode de référence est également constituée en carbone, • effet filtrant du dépôt et • le détecteur peut également fonctionner dans des conditions anaérobies, dans le cas où l'électrode de référence est également constituée en carbone et où le médiateur détermine également leur potentiel. Avantageusement, l'électrolyte organique est choisi parmi le groupe des carbonates, en particulier le propylènecarbonate mélangé à de l'éthylènecarbonate et/ou des carbonates à valence plus élevée On utilise de préférence, comme électrolytes conducteurs, en solution aqueuse, des halogénures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux hygroscopiques, de préférence des chlorures. Lorsqu'on utilise des solvants organiques, comme par exemple le carbonate d'éthylène et/ou le carbonate de propylène, il est également possible d'employer des sels d'ammonium substitués. La présence du médiateur offre la possibilité, grâce au choix de médiateurs adaptés, de fournir un détecteur extrêmement séllectif vis-à-vis du gaz à analyser souhaité. Avantageusement, l'électrolyte contient un composé médiateur qui est un sel de métal de transition d'un composé acide, le composé acide présentant au moins deux groupes acides ou, outre au moins un groupe acide, au moins un groupe hydroxy. De façon avantageuse, le composé acide est un acide carboxylique. De préférence, l'acide carboxylique est un acide carboxylique aromatique avec deux ou trois groupes carboxyliques, en particulier l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique. Selon un mode d'exécution de l'invention, le composé acide est un acide polycarboxylique, en particulier l'acide citrique. Selon une forme de réalisation de l'invention, le composé acide est l'acide gluconique. Selon une possibilité, le composé acide est l'acide borique. En variante, l'électrolyte contient des sels de métaux alcalins ou des sels de métaux alcalinoterreux, de préférence LiCI. En alternative, on utilise, comme de l'eau ou des solvants organiques comme solvants, en particulier du carbonate d'éthylène et/ou du carbonate de propylène. En complément, le sel de métal de transition est du sel de cuivre, de préférence un sel Cul+. Suivant une possibilité, le sel Cul+ est du CuCl2 et la concentration en CuCl2 est comprise entre 0,1 et 1,0 molaire, de préférence à 0,5 molaire, dans une solution LiCl 0,5 -10 molaire, de préférence 5 molaire. Suivant une autre possibilité, le sel de métal de transition est un sel de fer, de préférence un sel Fei+ L'invention concerne aussi l'utilisation d'un détecteur électrochimique pour détecter le SO2 ou le H2S, l'électrolyte étant ou contenant, de préférence, un chlorure. La cellule de mesure comprend l'électrode de mesure et l'électrode auxiliaire ainsi que, de préférence, une électrode de protection et une électrode de référence. L'échantillon contient l'électrolyte et le médiateur d'oxydoréduction sous forme dissoute, le cas échéant également sous forme de dépôt. La cellule de mesure possède des ouvertures équipées d'une membrane perméable à la substance à analyser et qui, autrement, obturent la cellule de mesure vis-à-vis de l'extérieur. La cellule électrochimique contient une électrode de mesure, une électrode de protection, une électrode de référence et l'électrode auxiliaire, et elles peuvent être coplanaires, à faces planes et parallèles, et disposées radialement les unes par rapport aux autres, et être chacune plate. L'interstice entre les électrodes planes-parallèles peut être rempli par un séparateur laissant passer le fluide, qui maintient les électrodes séparées les unes des autres. Si un médiateur est utilisé, le fonctionnement de la cellule de mesure est le suivant : Lors du gazage de la membrane avec du gaz à analyser, qu'il soit gazeux ou dissous dans un fluide, le gaz à analyser diffuse à travers la membrane et passe dans l'électrolyte, et est oxydé et/ou réduit par le médiateur. Le médiateur ainsi réduit et/ou oxydé est réoxydé et/ou subit une nouvelle réduction au niveau de l'électrode de rnesure. Les processus les plus importants qui se déroulent au niveau des électrodes vont maintenant être expliqués rapidement., en prenant l'exemple des ions de Cul+ comme composants du médiateur et du SO2 en tant que gaz à analyser. Le SO2 diffusé à partir de l'extérieur dans la cellule de mesure est tout d'abord oxydé par les ions Cul+ pour devenir du SO42-. SO2 + 2 H2O + 2 Cul+ ' SO42" + 2 Cu+ + 4 H+ Les ions Cu+ qui en résultent sont réoxydés au niveau de l'électrode de mesure. 2Cu+t 2Cu2++2e' Le mélange médiateur formant électrolyte peut être fabriqué de la façon suivante : A une solution LiCl est ajoutée une quantité de CuCl2 telle qu'on obtienne une concentration en CuCl2 comprise entre 0,2 et 1,0 molaire, de préférence à 0,5 molaire. Avec ce médiateur, le détecteur présente une sensibilité élevée vis-à-vis du S02. Il a cependant une sensibilité transversale au H2S et il se forme du soufre élémentaire, qui bouche la membrane si le gazage est prolongé. Le complexe chloré qui en résulte peut alors être mélangé avec de l'hydrogénophtalate de potassium, du tétraborate de sodium, ou du tricitrate de sodium. La concentration obtenue doit correspondre de préférence à la concentration en CuCl2 ci-dessus et être, en particulier, d'approximativement 0,5 molaire. Un précipité bleu-vert se forme respectivement lorsqu'on ajoute de l'hydrogénophtalate de potassium ou du tétraborate de sodium. L'hydrogénophtalate de cuivre, le phtallate de cuivre et le tétraborate de cuivre ont été décrits, dans la littérature, comme des composés dimère ou polymère. Ces substances n'ont pas encore été utilisées comme médiateurs. Il en est de même pour le composé cuivre-citrate que l'on peut aussi obtenir. Grâce à l'addition d'hydrogénophtalate de potassium, de tétraborate de sodium et/ou de tricitrate de sodium, il a été possible de réduire nettement la sensibilité transversale au H2S, d'empêcher complètement la formation de soufre élémentaire, ce qui est surprenant, d'augmenter nettement la sensibilité au S02 et de réduire les courants de base. Un exemple d'exécution de l'invention est représenté sur le dessin et va maintenant être expliqué plus en détail. Sur le dessin : La figure 1 représente, vu en coupe longitudinale, un premier détecteur électrochimique de gaz avec un mélange médiateur formant électrolyte, La figure 2 représente un deuxième détecteur électrochimique selon la figure 1, pourvu d'une électrode de protection disposée dans le 15 même plan que l'électrode de mesure, La figure 3 illustre la comparaison entre Sun détecteur électrochimique de gaz classique équipé d'électrodes en métal précieux et un détecteur de gaz selon l'invention possédant une électrode de mesure en nanotubes de carbone. 20 Dans la première forme d'exécution d'un premier détecteur électrochimique 1 selon l'invention, représenté à la figure 1, une électrode de mesure 3 composée d'une couche de nanotubes de carbone disposée sur une membrane de diffusion 4, une électrode de protection 5, une électrode de référence 6 dans une mèche 7, ainsi qu'une électrode auxiliaire 25 8, sont montées dans un boîtier de détecteur 2. L'intérieur du boîtier de détecteur 1 est rempli d'un mélange médiateur formant électrolyte 9, le médiateur étant également présent sous forme de dépôt 10. Les électrodes 3, 5, 6, 8 sont maintenues à une distance fixe les unes des autres par des nappes de fibres 11, 12, 13, 14 perméables aux liquides. Le gaz pénètre par 30 une ouverture 15 ménagée dans le boîtier de détecteur 2. Le premier détecteur électrochimique 1 est raccordé, de façon connue, à un potentiostat non représenté en détail. La figure 2 représente un deuxième détecteur électrochimique 20 dans lequel, par rapport au premier détecteur électrochimique 1 de la figure 35 1, une électrode de référence 16 en forme de plaque est disposée derrière l'éléctrode de protection 5. Les mêmes composants sont désignés par les mêmes références qu'à la figure 1. La figure 3 représente la réponse du signal de mesure d'un détecteur de gaz classique à trois électrodes, avec des électrodes en métaux précieux, pour la détection du diborane, B2H6, ainsi que celle d'un détecteur de gaz selon l'invention, dans lequel l'électrode de mesure est constituée d'une couche de 30 micromètres d'épaisseur de nanotubes de carbone à simple paroi, sur une membrane perméable aux gaz. Les autres électrodes du détecteur de gaz selon l'invention sont constituées en métaux précieux, par exemple en or. L'ordonnée de la figure 3 représente la sensibilité et l'abscisse indique les gaz pour lesquels des réactions interviennent. Les colonnes hachurées en traits épais, NTC, indiquent la sensibilité du détecteur de gaz selon l'invention, tandis que les colonnes hachurées en traits fins, Au, montrent la sensibilité du détecteur de gaz classique avec une électrode de mesure en or. On constate que le détecteur de gaz selon l'invention possède, pour le diborane, une sensibilité nettement plus élevée que le détecteur de gaz classique et ne présente, à l'exception du H2S, presqu'aucune sensibilité transversale vis-à-vis d'autres gaz. En comparaison, le détecteur de gaz classique, pour le diborane, présente une sensibilité comparativement faible, mais présente des sensibilités transversales significatives pour les gaz AsH3, PH3 et H2S. Du fait des fortes sensibilités transversales, il est difficile de sélectionner le signal de mesure pour le diborane, dans le cas du détecteur de gaz classique
II convient de perfectionner un détecteur électrochimique de gaz, équipé d'une électrode de mesure (3) à base de carbone, de telle sorte qu'il soit possible de l'utiliser pour un grand nombre de réactions électrochimiques de détection, et qui soit de fabrication économique. Ce but est atteint grâce à une électrode de mesure (3) constituée en nanotubes de carbone.
Revendications 1. Détecteur électrochimique de gaz destiné à la détection d'une substance à analyser dans un échantillon gazeux, comprenant une électrode de mesure (3) contenant des nanotubes de carbone (NTC) et une électrode auxiliaire (8) dans un électrolyte (9). 2. Détecteur électrochimique de gaz selon la 1, 10 caractérisé en ce que les nanotubes de carbone se trouvent sur un support poreux, un matériau fibreux ou une membrane de diffusion. 3. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les nanotubes de carbone sont 15 assemblés par auto-agrégation ou à l'aide d'un liant. 4. Détecteur électrochimique de gaz selon la 3, caractérisé en ce que le liant est du PTFE. 20 5. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les nanotubes de carbone se présentent en pellicule, sous la forme de ce que l'on appelle un papier de nanotubes (buck paper) . 25 6. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les nanotubes de carbone se présentent sous la forme de nanotubes de carbone à simple paroi, d'une épaisseur de couche comprise entre 0,5 micromètre et 500 micromètres, de préférence 10-50 micromètres. 30 7. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les nanotubes de carbone se présentent sous la forme de nanotubes de carbone à parois multiples, d'une épaisseur de couche comprise entre un micromètre et 1000 micromètres, de 35 préférence 50û150 micromètres. 8. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'électrode auxiliaire (8) est constituée en métal précieux, par exemple en or, platine ou iridium et/ou en nanotubes de carbone. 9. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 ou 8, caractérisé en ce qu'une électrode de référence (6) est en outre prévue. 10. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'une électrode de protection (5) est prévue derrière l'électrode de mesure (3). 15 11. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 ou 10, caractérisé en ce que des structures moléculaires possédant une activité catalytique ou des propriétés de médiation sont fixées sur les nanotubes de carbone. 20 12. Détecteur électrochimique de gaz selon la 11, caractérisé en ce que les structures moléculaires contiennent des métaux de transition, tels que Fe, Ni, Co, y compris leurs oxydes métalliques. 13. Détecteur électrochimique de gaz selon la 11, 25 caractérisé en ce que les structures moléculaires contiennent des complexes de métaux de transition, en particulier de la porphyrine ou de la phtalocyanine. 14. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que l'électrolyte (9) se présente sous 30 la forme d'un électrolyte aqueux ou organique. 15. Détecteur électrochimique de gaz selon la 14, caractérisé en ce que l'électrolyte organique (9) est choisi parmi le groupe des carbonates, en particulier le propylènecarbonate mélangé à de 35 l'éthylènecarbonate et/ou des carbonates à valence plus élevée.10 16. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'électrolyte (9) contient un composé médiateur qui est un sel de métal de transition d'un composé acide, le composé acide présentant au moins deux groupes acides ou, outre au moins un groupe acide, au moins un groupe hydroxy. 17. Détecteur électrochimique de gaz selon la 16, caractérisé en ce que le composé acide est un acide carboxylique. 18. Détecteur électrochimique de gaz selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que l'acide carboxylique est un acide carboxylique aromatique avec deux ou trois groupes carboxyliques, en particulier de l'acide phtalique, de l'acide isophtalique ou de l'acide téréphtalique. 19. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que le composé acide est un acide polycarboxylique aliphatique, en particulier l'acide citrique. 20. Détecteur électrochimique de gaz selon la 16, caractérisé en ce que le composé acide est l'acide gluconique. 21. Détecteur électrochimique de gaz selon la 16, caractérisé en ce que le composé acide est l'acide borique. 22. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 16 à 21, caractérisé en ce que l'électrolyte (9) contient des sels de métaux alcalins ou alcalinoterreux, de préférence LiCI. 30 23. Détecteur électrochimique de gaz selon au moins l'une des 16 à 22, caractérisé en ce qu'on utilise, comme solvant, de l'eau ou un solvant organique, en particulier du carbonate d'éthylène et/ou du carbonate de propylène.25 24. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 16 à 23, caractérisé en ce que le sel de métal de transition est du sel de cuivre, de préférence un sel Cul+. 25. Détecteur électrochimique de gaz selon la 24, caractérisé en ce que le sel Cul+ est du CuCl2 et la concentration en CuCl2 est comprise entre 0,1 et 1,0 molaire, de préférence à 0,5 molaire, dans une solution LiCI 0,5 -10 molaire, de préférence 5 molaire. 26. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 16 à 23, caractérisé en ce que le sel de métal de transition est un sel de fer, de préférence un sel Fei+ 27. Utilisation du détecteur électrochimique de gaz selon la 24 ou 25 pour détecter le SO2, l'électrolyte étant ou contenant, de préférence, un chlorure. 28. Utilisation du détecteur électrochimique de gaz selon la 26 pour détecter le H2S, l'électrolyte étant ou contenant, de 20 façon encore préférée, un chlorure.
G
G01
G01N
G01N 27,G01N 33
G01N 27/30,G01N 27/49,G01N 33/00
FR2895691
A1
ELEMENT DE PAROI DANS LEQUEL EST MENAGE UN CANAL DE REFROIDISSEMENT
20,070,706
r L'invention a pour objet un procédé pour ménager un canal de refroidissement dans une paroi, une électrode utilisée pour la mise en oeuvre de ce procédé, un et une aube creuse de turbomachine comprenant un élément de paroi de ce type. Plus précisément, l'invention concerne un élément de paroi du type comprenant une surface intérieure et une surface extérieure, cette surface extérieure étant susceptible d'être refroidie par de l'air frais circulant dans ledit canal de refroidissement. En outre, le canal de refroidissement est du type comprenant un perçage et une partie de diffusion, le perçage débouchant d'un côté sur la surface intérieure de la paroi et, de l'autre côté, sensiblement au fond de la partie de diffusion en formant un orifice, et la partie de diffusion s'évasant à partir de cet orifice et débouchant sur la surface extérieure de la paroi. Le document US 6,183,199 B1, montre un exemple d'élément de paroi d'aube creuse de turbine de turboréacteur, traversé par un canal de refroidissement du type précité. Dans cet exemple, le perçage du canal et la partie de diffusion sont réalisés par électroérosion en une seule étape, à l'aide d'une unique électrode dont le bout présente une partie avant de forme correspondant à celle du perçage et une partie arrière correspondant à celle de la partie de diffusion du canal. Une électrode de ce type est décrite et représentée dans le document US 4,197,443 auquel il est fait référence dans le document US 6,183,199 B1. Comme on peut le constater, la forme de cette électrode est particulièrement complexe, En outre, de manière générale, ménager un canal par électroérosion selon les procédés connus reste une opération longue et coûteuse. L'invention a donc pour but de proposer une alternative aux procédés connus, offrant la possibilité de ménager un canal de refroidissement du type 3o précité, plus rapidement et à moindre coût. Pour atteindre ce but, l'invention a pour objet un procédé caractérisé en ce qu'on perce ladite paroi pour réaliser ledit perçage et en ce qu'on forme une empreinte dans ladite paroi pour réaliser ladite partie de diffusion, selon deux étapes distinctes. Selon le procédé de l'invention, il est donc possible d'employer des techniques et des matériels différents pour réaliser le perçage et la partie de diffusion. Pour réaliser le perçage, on peut percer la paroi par électroérosion ou à s l'aide d'un laser. Avantageusement, on utilise les techniques connues de perçage au laser, ces techniques étant beaucoup plus rapides et économiques que les techniques d'électroérosion. Ainsi, pour percer au laser une paroi d'aube creuse de turbine, seuls quelques dixièmes de seconde sont généralement 10 nécessaires. Si on souhaite néanmoins réaliser le perçage et la partie de diffusion par électroérosion, on emploie deux électrodes différentes pour chacune de ces parties. Ces électrodes ont une forme plus simple que celle des électrodes utilisées jusqu'à présent, elles sont donc plus faciles et plus économiques à 15 fabriquer. Par exemple, pour réaliser le perçage, on peut utiliser une électrode cylindrique. Selon un autre aspect de l'invention, pour réaliser la partie de diffusion, on utilise une électrode caractérisée en ce que le bout de cette électrode a la forme d'un cône dont l'extrémité est arrondie et dont la surface conique 20 latérale présente un méplat, l'axe du cône ne traversant pas ledit méplat. La forme d'électrode précitée permet, d'une part, de ne pas créer d'angle vif au fond de la partie de diffusion, les angles vifs constituant généralement des zones de départ de criques (fissures). D'autre part, cette forme d'électrode et ses dimensions par rapport au 25 perçage permettent de ménager une partie de diffusion de géométrie suffisamment large et évasée pour que, compte tenu des tolérances de réalisation du perçage et de la partie de diffusion, quelle que soit la position relative du perçage par rapport à la partie de diffusion, cette dernière assure une bonne diffusion (Le. un bon guidage et un bon élargissement) du flux 30 d'air sortant du perçage. L'invention a également pour objet un élément de paroi dans lequel est ménagé un nouveau type de canal de refroidissement. Un tel canal peut être obtenu à l'aide du procédé et de l'électrode selon l'invention. Ce canal se caractérise en ce qu'il comprend une partie de diffusion 35 avec un fond avant sensiblement plat, incliné dans l'épaisseur de la paroi, s'étendant à l'avant de l'orifice dans le sens d'écoulement de l'air frais, et une bordure s'étendant à l'arrière, sur les côtés et à l'avant de l'orifice, cette bordure rejoignant les côtés du fond avant. Avantageusement, l'angle formé entre la bordure et le fond avant dans s un plan perpendiculaire au fond avant n'est pas "vif' en ce sens qu'il est strictement supérieur à 900. On évite ainsi de créer des zones de départ de criques. Enfin, l'invention a pour objet une aube creuse de turbine à gaz comprenant un élément de paroi du type précité. Io L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. Cette description fait référence aux figures annexées, sur lesquelles - la figure 1 est une section d'un exemple d'élément de paroi selon l'invention comprenant un canal de refroidissement ; 1s - la figure 2 est une vue en perspective du bout de l'électrode utilisée pour réaliser la partie de diffusion du canal de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessus du canal de la figure 1, selon la direction III orthogonale à la surface extérieure de la paroi ; -la figure 4 est une vue du canal de la figure 1 selon la direction IV, 20 c'est-à-dire suivant l'axe du perçage du canal ; - la figure 5 est une coupe selon le plan V-V de la figure 3. En référence aux figures 1, 3, 4 et 5, nous allons décrire un exemple d'élément de paroi selon l'invention. Ledit élément de paroi présente une surface intérieure 3 et une surface 25 extérieure 5. Cet élément appartient à une paroi 1 d'aube creuse de turbine à gaz, comme une aube de turbine, de type haute pression, de turboréacteur. Ce type d'aube creuse comprend un passage de refroidissement interne 4, délimité en partie par la surface intérieure 3, ce passage étant alimenté en air frais. La surface extérieure 5 de la paroi 1 est, quant à elle, soumise aux gaz chauds traversant la turbine et doit donc être refroidie. Dans ce but, des canaux de refroidissement sont prévus dans la paroi L Au moins une partie de ces canaux est du type du canal 6 représenté sur la figure 1. Ce canal 6 est traversé par l'air frais en provenance du passage de refroidissement 35 interne 4 de l'aube, et délivre cet air frais au niveau de la surface extérieure 5 pour la refroidir. Le canal 6 est en deux parties : une partie de réglage formée par un perçage 7 et une partie de diffusion 9 formée par une empreinte ménagée dans la paroi 1 au niveau de la surface extérieure 5. On parle de partie de réglage, car la section minimum du perçage 7 s permet de régler le débit d'air traversant le canal 6. Avantageusement, le perçage 7 est de forme simple. Dans l'exemple représenté, le perçage 7 s'inscrit dans un cylindre de révolution. En outre, l'axe B du perçage 7 est incliné d'un angle G, par rapport à la surface extérieure 5 (ou si cette surface 5 n'est pas plane, la tangente à celle-ci au niveau de l'axe B). L'angle G est 10 inférieur à 90 et, de préférence, compris entre 15 et 80 , afin de rabattre le flux d'air F vers la surface extérieure 5 de sorte qu'il reste le plus près possible celle-ci. En d'autres termes, on cherche à rendre les vecteurs vitesse du flux d'air F à la sortie du canal 6, les plus parallèles possibles au plan de la surface extérieure 5. 15 Pour rabattre encore le flux d'air F vers la surface extérieure 5 et élargir ce flux d'air F dans le plan de la surface extérieure 5, le canal 6 présente une partie de diffusion 9 surmontant le perçage 7. Cette partie de diffusion 9 s'évase autour de l'orifice 11, par lequel l'air frais sort du perçage 7. Cet orifice 11 se situe, de préférence, sensiblement au fond de la partie de 20 diffusion 9, par rapport à la surface extérieure 5. La partie de diffusion 9 comprend, à l'avant de l'orifice, dans le sens d'écoulement du flux F, un fond avant 13 sensiblement plan, incliné dans l'épaisseur de la paroi d'un angle g par rapport à la surface extérieure 5. De préférence, l'angle g est compris entre 2 et 45 et, en tout état de cause, il est inférieur à l'angle G de sorte 25 que le flux d'air F, guidé par le fond avant 13, est rabattu vers la surface extérieure 5. Le fond avant 13 favorise le rapprochement du flux d'air frais F sortant du perçage 7, de la surface extérieure 5. Ainsi, ce flux d'air reste en contact avec la surface extérieure 5, ce qui permet d'une part de refroidir la surface 5 30 par échange de chaleur et, d'autre part, de créer un film d'air protecteur sur cette surface 5 qui maintient à distance les gaz chauds du milieu dans lequel la paroi 1 est située. Avantageusement, le contour du fond avant 13 a la forme générale d'un triangle dont l'un des sommets est tourné vers ledit orifice 11 (voir figures 3 35 et 4), ce qui permet d'élargir le flux d'air F sortant du perçage 7 et donc de refroidir et protéger une plus grande partie de la surface extérieure 5. Bien entendu, la base opposée audit sommet, est plus large que l'orifice Il, de manière à élargir le flux d'air F. A l'arrière, sur les côtés et à l'avant de l'orifice 11 se situe une bordure s 15. La bordure 15 encercle partiellement l'orifice 11 et rejoint, vers l'avant, les côtés du fond avant 13. Dans l'exemple de la figure 5, les zones de jonction entre la bordure 15 et le fond avant 13 présentent des arêtes 17. L'angle P formé au niveau de ces arrêtes entre la bordure 15 et le fond avant 13 lui-même, dans un plan ~o perpendiculaire au fond avant 13, est strictement supérieur à 900 pour ne pas fragiliser l'élément de paroi 1. L'angle P est mesuré entre la tangente T à la bordure 15, au niveau de l'arrête 17, et le fond avant 13, comme représenté sur la figure 5. Il est également possible de prévoir un arrondi dans chaque zone de 15 jonction afin d'éviter la présence d'arête. Dans ce cas l'angle P est mesuré entre la direction générale de la bordure 15 et le fond avant 13. Dans l'exemple de la figure 1, la partie arrière de la bordure 15 s'évase vers l'arrière au niveau de l'orifice 11 puis présente une lèvre 12 vers l'avant au niveau de la surface extérieure 5. Cette lèvre 12 aide à guider le flux d'air 20 frais vers l'avant. Le fond avant 13 et la bordure 15 s'inscrivent dans un cône 23 dont l'extrémité 24 est arrondie et dont la surface conique 25 présente un méplat 26. Le fond avant 13 correspond avec ce méplat 26, tandis que la bordure 15, comme représenté sur les figures 1 et 4, correspond essentiellement, dans sa 25 partie arrière, avec l'extrémité arrondie 24 du cône 23 et, dans ses parties latérales et avant, avec les portions de surface conique 25 bordant le méplat 26. Avantageusement, l'axe E du cône 23 et l'axe B du perçage 7 sont parallèles, l'axe B étant, de préférence, décalé vers la surface extérieure 5, comme représenté sur la figure 1. 30 La forme du canal de refroidissement 6 de l'élément de paroi 1 étant bien comprise, nous allons maintenant décrire un exemple de procédé selon l'invention, permettant de ménager un canal de ce type. Selon une première étape du procédé, on perce la paroi 1 au laser. Les techniques de perçage au laser sont connues de l'homme du métier et présentent l'avantage d'être rapides et moins onéreuses que les techniques d'électroérosion. Ensuite, selon une deuxième étape, on forme par électroérosion dans la paroi 1, au niveau de la surface extérieure 5, l'empreinte correspondant à la s partie de diffusion 9. Bien entendu, cette deuxième étape pourrait être entreprise avant la première étape. Pour cette deuxième étape, on utilise une électrode 20 du type de celle représentée sur la figure 2. Le corps de l'électrode 21 est cylindrique tandis que le bout 22 de l'électrode a la forme d'un cône 23 à l'extrémité 24 1a arrondie et dont la surface conique latérale 25 présente un méplat 26. Ce méplat 26 s'étend sur un côté du cône 23, depuis le voisinage de l'extrémité 24 jusqu'à la partie la plus évasée du cône 23 et au-delà. Le méplat 26 n'est pas traversé par l'axe E du cône 23 il ne coupe donc pas le sommet de l'extrémité 24 du cône 23. Le cône 23 est symétrique par rapport à un plan 15 de symétrie S perpendiculaire au méplat 26 et contenant l'axe E du cône 23. Les demi-angles d'évasement Y définis entre les bords latéraux 27 du méplat et le plan S sont compris entre 10 et 30 et, de préférence, sont voisins de 15 Comme représenté sur la figure 1, on forme l'empreinte correspondant 20 à la partie de diffusion 9 par électroérosion, en enfonçant le bout 22 de l'électrode 20 dans la paroi 1 du côté de la surface extérieure 5, le méplat 26 étant positionné face à cette surface extérieure 5. Avantageusement, lors de cette opération, on oriente l'axe E du cône 23 de sorte qu'il soit parallèle à l'axe B du perçage 7, ces axes étant, de préférence, décalés de sorte que 25 l'axe B soit le plus proche de la paroi 1. On notera que la présence et l'importance de la lèvre 12 de la bordure 15 (i.e. son avancée vers l'avant) dépendent du rayon de courbure retenu pour l'extrémité 24 et de la profondeur à laquelle on enfonce l'électrode 20. De manière générale, lorsqu'on forme l'empreinte, on choisit : la forme 3o de l'électrode 1, plus particulièrement, la forme du cône 23, le rayon de courbure de l'extrémité arrondie 24 et la position du méplat 26 (demi-angles d'évasement Y); le positionnement de l'électrode, plus particulièrement, l'orientation de l'axe E du cône 23 par rapport à l'axe B du perçage 7 ; et la profondeur de pénétration de l'électrode 20 dans la paroi 1, de manière à 35 former à l'avant de l'orifice 11 le fond avant 13 et, à l'arrière et sur les côtés de l'orifice 11, une bordure évasée 15 qui rejoint les côtés du fond avant 13 en formant deux arêtes 17. Ces arêtes sont suffisamment peu vives pour ne pas créer de zones de fragilisation (voir figure 5). La présence de la bordure arrière 15 permet de réaliser la partie de diffusion 9 avec une certaine tolérance vis-à-vis du perçage 7. Ceci est illustré sur la figure 4, sur laquelle on a représenté en pointillés diverses positions relatives de l'orifice 11 par rapport à la partie de diffusion 9. Comme on peut le constater, dans tous les cas représentés, l'orifice 11 débouche intégralement dans la partie de diffusion 9, à un endroit tel que le flux d'air frais est guidé par la partie de diffusion 9, ce qui garantit un refroidissement correct de la surface extérieure 5. Bien entendu, on obtient la meilleure diffusion lorsque l'orifice 11 débouche sensiblement au fond de la partie de diffusion 9, comme représenté en traits pleins. 25 30
Paroi (1) dans laquelle est ménagé au moins un canal de refroidissement (6), cette paroi étant refroidie par l'air frais circulant dans le canal, ce canal (6) comprenant un perçage (7) et une partie de diffusion (9), le perçage (7) débouchant, d'un côté, sur la surface intérieure (3) de la paroi (1) et, de l'autre, dans la partie de diffusion (9) en formant un orifice (11), la partie de diffusion (9) s'évasant autour de cet orifice (11) et débouchant sur la surface extérieure (5) de la paroi (1), la partie de diffusion (9) comprenant un fond avant sensiblement plan, incliné, s'étendant à l'avant de l'orifice (11), et une bordure s'étendant à l'arrière, sur les côtés et à l'avant de l'orifice (11), cette bordure rejoignant les côtés du fond avant. Procédé et électrode (20) pour réaliser un tel canal de refroidissement. Aube creuse de turbomachine présentant une telle paroi.
1. Elément de paroi dans lequel est ménagé au moins un canal de refroidissement (6), ledit élément de paroi (1) présentant une surface s intérieure (3) et une surface extérieure (5) susceptible d'être refroidie par de l'air frais circulant dans ledit canal (6), ce canal comprenant un perçage (7) et une partie de diffusion (9), le perçage (7) débouchant, d'un côté, sur la surface intérieure (3) et, de l'autre, dans la partie de diffusion (9) en formant un orifice (11), la partie de diffusion (9) s'évasant autour de cet orifice (11) et 10 débouchant sur la surface extérieure (5), caractérisé en ce que la partie de diffusion comprend un fond avant (13) sensiblement plan, incliné dans ['épaisseur de la paroi (1), s'étendant à l'avant de l'orifice (11) dans le sens d'écoulement de l'air frais, et une bordure (15) s'étendant à l'arrière, sur les côtés et à l'avant de l'orifice (11), cette bordure (15) rejoignant les côtés du 15 fond avant (13). 2. Elément de paroi selon la 1, caractérisé en ce que le contour du fond avant (13) a la forme générale d'un triangle dont l'un des sommets est tourné vers ledit orifice (11), de manière à élargir le flux d'air 20 frais (F) sortant du perçage (7). 3. Elément de paroi selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'angle formé entre la bordure (15) et le fond avant (13) dans un plan perpendiculaire au fond avant (13), est strictement supérieur à 90 . 4. Elément de paroi selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le fond avant (13) et la bordure (15) s'inscrivent dans un cône (23) dont l'extrémité (24) est arrondie et dont [a surface conique (25) présente un méplat (26). 5. Elément de paroi selon la 4, caractérisé en ce que l'axe (E) dudit cône (23) est parallèle à l'axe (B) du perçage (7), l'axe (8) du perçage étant, de préférence, décalé vers la surface extérieure (5) de la paroi (1). 35 6. Aube creuse de turbomachine comprenant un élément de paroi selon l'une quelconque des 1 à 5. 7. Turbomachine comprenant une aube creuse comprenant un élément de paroi selon l'une quelconque des 1 à 5.
B,F
B23,F01
B23B,B23H,F01D
B23B 35,B23H 3,B23H 9,F01D 5
B23B 35/00,B23H 3/04,B23H 9/10,F01D 5/18
FR2892603
A1
MACHINE DE CHARGEMENT SUR BARRES DE SAUCISSONS, SAUCISSES, ET SIMILAIRES FRAIS
20,070,504
L'invention se rattache au secteur technique de la salaison et du matériel machine intervenant depuis la fabrication des saucissons, saucisses et autres jusqu'à leur séchage en chambres ventilées pour leur conditionnement. Dans la suite de la description, on utilisera le terme général saucisson pour identifier les saucissons, saucisses et produits similaires. A la connaissance du demandeur, la mise en barre des saucissons s'effectue de manière manuelle par un ou des opérateurs qui enfilent par la ligature les saucissons pour les mettre en suspension sur des barres destinées ensuite à leur tour à être mises en suspension sur des structures supports dans des locaux réfrigérés et ventilés jusqu'à ce que les saucissons frais soient propres à la consommation. La mise en barre des saucissons est une opération obligatoire, chaque saucisson devant être ventilé et séché pendant une période de temps préétablie. Chaque saucisson fabriqué présente une ficelle qui sert aussi à sa suspension sur des crochets et similaires et présentation dans les étals de vente. La barre de chargement peut comprendre, sur sa longueur, une pluralité de gorges espacées réceptrices des ligatures. L'enfilage manuel des saucissons un à un est long, peu pratique, fastidieux et pénible à longueur de journée. La démarche du Demandeur a donc été de s'intéresser et de concevoir une structure qui facilite cette opération avec des conditions de productivité très largement améliorées et qui puisse s'intégrer dans une installation générale facilement. Une autre démarche du demandeur a été d'essayer d'automatiser au maximum cette opération avec une machine autonome, de faible encombrement, et qui limite les interventions manuelles d'opérateurs au seul pré positionnement en amont des saucissons, et à l'évacuation des barres remplies de saucissons, toutes les autres phases étant automatisées. Le but recherché par le Demandeur a donc été de créer une machine qui réponde à ces objectifs, qui soit de conception simple, autonome, et autorise la mise en barre des saucissons avec des gains de productivité majeurs. La machine conçue et imaginée par le Demandeur répond à l'ensemble de ces objectifs. Selon une première caractéristique de l'invention, la machine de chargement sur barres de saucissons, saucisses et similaires frais, est remarquable en ce qu'elle est agencée avec dans sa partie arrière une zone de stockage de barres disposées en inclinaison pour amener les barres une à une vers un moyen de transfert autorisant le positionnement des barres une à une à un poste de chargement de la barre avec une pluralité de saucissons, en ce qu'elle comprend une zone à l'avant de la machine permettant le positionnement manuel par un ou des opérateurs sur des modules déplaçables en translation selon un premier chemin de guidage extérieur, continu et fermé, et en ce que chaque module est le support d'une pince ciseau déplaçable dans un plan perpendiculaire au sens de défilement des modules, ledit premier chemin de guidage étant tel qu'il permette le chargement des modules supports des blocs pinces, puis la mise sous barres des saucissons, et en ce que chaque ligature en extrémité d'un saucisson est accrochée et suspendue entre le module et sa pince ciseau associée en vue d'être translatées d'une position de prise en charge du saucisson, puis à une position d'enfilage de la ligature autour de la barre, puis de remise en position, et en ce que la machine est agencée avec un second chemin de guidage assurant des fonctions de guidage et d'actionnement qui permettent le déplacement relatif de la pince ciseau par rapport à son module support selon la position et phase opératoire. Selon une autre caractéristique, la machine est remarquable en ce qu'elle est agencée avec des seconds moyens qui transfèrent la barre pleine chargée de saucissons vers une zone de stockage des barres pleines de saucissons en vue de leur évacuation et mise par exemple sur des chariots de manutention connus pour le transport dans des chambre de séchage. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue en perspective de face de la machine de chargement sur barres des saucissons. - la figure 2 est une vue de côté et à caractère schématique de la machine selon la figure 1 montrant en particulier l'emmagasinage et le stockage des barres, l'enfilage des saucissons sur une barre, le transfert de la barre chargée de saucissons vers une zone de prélèvement de la barre chargée. - la figure 3 est une vue à caractère schématique et en plan de la machine selon l'invention montrant le positionnement et la translation dans un premier chemin de guidage de modules support chacun d'une pince ciseau sur laquelle se positionne la ligature du saucisson, et un second chemin de guidage intérieur recevant des moyens commandant l'ouverture / fermeture des pinces, la barre réceptrice des saucissons. - les figures 3A, 3B, 3C, 3D, 3E sont des vues à caractère schématique illustrant selon les flèches F1, F2, F3, F4, F5 la position des modules et des pinces ciseau avec la configuration de la ligature du saucisson, selon les différentes phases de positionnement. - la figure 4 est une vue partielle et en perspective d'un module porte pince après dépose de la ligature d'un saucisson et avant ouverture et mise en forme de la ligature. - la figure 5 est une vue partielle et en perspective selon la figure 4 du module porte pince avec mise en forme de la ligature pour s'engager autour de la barre support d'une pluralité de saucissons. - la figure 6 est une vue à caractère schématique illustrant l'arrière de la machine. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. La machine de chargement sur barres de saucissons est référencée dans son ensemble par (M), les saucissons par (S), et les barres par (B). Cette machine selon l'invention est ainsi agencée avec dans sa partie arrière une zone de stockage (Z1) de barres (B) disposées en inclinaison pour amener les barres une à une vers un moyen de transfert (MT1) autorisant le positionnement des barres (4) une à une à un poste (Z2) de chargement de la barre avec une pluralité de saucissons. La machine comprend aussi une zone (Z3) à l'avant de la machine permettant le positionnement manuel par un ou des opérateurs sur des modules (1) déplaçables en translation selon un premier chemin de guidage (Cl) extérieur, continu et fermé. Chaque module est le support d'une pince ciseau (2) déplaçable dans un plan perpendiculaire au sens de défilement des modules, ledit premier chemin de guidage étant tel qu'il permette le chargement des modules supports des blocs pinces, puis la mise sous barres des saucissons. La machine est aussi agencée de telle manière que les ligatures (L) ou ficelles en extrémité des saucissons (S) puissent être accrochées et suspendues entre le module (1) et sa pince ciseau (2) associée en vue d'être translatées d'une position de prise en charge d'un saucisson, vers une position d'enfilage de la ligature correspondante autour de la barre (2), puis de remise en position. L'avancement se fait selon la flèche F de la figure 3. La machine est aussi agencée avec un second chemin de guidage (C2) assurant des fonctions de guidage et d'actionnement qui permettent le déplacement relatif de la pince ciseau par rapport à son module support selon la position et phase opératoire. La machine est enfin agencée avec des seconds moyens (MT2) qui transfèrent la barre (B) pleine chargée de saucissons (S) vers une zone de stockage (ZS) des barres pleines de saucissons en vue de leur évacuation, et mise par exemple sur des chariots de manutention connus pour le transport dans des chambre de séchage. Il convient dès lors d'exposer plus en détail la conception de la machine. La machine comprend un châssis porteur (3) représenté aux dessins de manière schématique à partir duquel est disposée une plateforme (4) support de mécanisme, ladite plateforme étant montée sur des supports verticaux (5). Le châssis porteur est ainsi agencé sur ces côtés latéraux avec une configuration en portique (6) support d'autres éléments. On a ainsi représenté en se référant aux figures 1 et 2, à l'arrière de la machine dans la zone (Z1) un magasin de stockage (MS) des barres, un dispositif de prélèvement des barres (MT1) une à une et leur dépose à l'endroit de la zone (Z2) correspondant à l'enfilage des ligatures préformées des saucissons. Chaque barre (B) est ainsi positionnée et stabilisée en appui horizontal sur des supports non représentés disposés à partir du châssis de la machine. Le magasin de stockage des barres présente dans sa partie avant une goulotte autorisant le passage une à une des barres pour être transférées sur le moyen de transfert (MT1). En fonction du cycle de fonctionnement de la machine, ladite goulotte est obturée par un moyen de retenue (non représenté) de la barre adjacente. Lorsqu'il y aura lieu à un transfert d'une barre du magasin de stockage vers la zone de positionnement de la barre à charger, ledit moyen de retenue sera escamoté pour autoriser le passage d'une barre à charger. Selon l'invention, le moyen de transfert (MT1) est réalisé de manière avantageuse sous forme de deux disques (7) montés en rotation sur un axe (8) entre les parois latérales du portique en étant commandés par tous moyens moteurs appropriés. Ces disques présentent une échancrure (7a) servant de logement à une barre. Le profil d'ouverture peut être régulier ou former un bec d'ancrage et de retenue afin de permettre le transfert et le guidage de la barre dans sa position en vue de son chargement. Un guide de positionnement peut le cas échéant être disposé entre le moyen de transfert (MT1) et la zone (Z2) de positionnement de la barre. Toujours en arrière de la machine, se trouvent disposés à partir des flancs latéraux du portique des seconds moyens de transfert (MT2) qui sont susceptibles de prélever et soulever la barre (B) chargée de saucissons et de la déplacer pour l'amener vers la zone de stockage arrière (ZS) de la machine. Cette zone de stockage est ainsi agencée avec un couloir de guidage incliné vers le bas et l'arrière, de manière à autoriser par gravité le roulement des barres ou un avancement sur convoyeur mécanisé et leur évacuation à l'extrémité de la zone de stockage pour être ensuite évacuée par un opérateur. Un piétement (10) assure le positionnement incliné de cette zone de stockage des barres chargées. Les moyens de transfert (MT2) sont réalisés sous forme de leviers articulés (11) sur un axe (12) monté sur les flancs du portique de la machine et sont commandés selon un cycle préétabli pour être actionnés seulement lorsque la barre est chargée. Ces leviers (11) ont une échancrure (1la) de prise et de positionnement de la barre. Le mouvement s'effectue selon la flèche (F6). Le cas échéant, un peigne écarteur permet de contrôler le positionnement à pas constant des ligatures sur la barre de chargement. Ce peigne est fixé sur les leviers (11) et suit leur mouvement. Il convient dès lors d'exposer les caractéristiques des mécanismes permettant le chargement des saucissons sur les barres. En se référant aux figures des dessins, la machine est agencée avec deux chemins de guidage (Cl) (C2) en circuit fermé qui sont agencés respectivement pour autoriser pour le chemin (Cl) le positionnement et le guidage des modules (1) porte pince (2) selon un cycle de translation continu, et pour le chemin (C2) pour autoriser le mouvement relatif transversal des pinces par rapport au module support pour permettre la mise en forme de la ligature du saucisson destiné à être mis sur la barre. Plus spécifiquement, chaque module (1) est agencé de manière très particulière et comprend un flanc vertical (la) prolongé par sa partie arrière par une base (lb) aménagée avec deux pattes (1c) (1d) horizontales, aménagées elles-mêmes avec des ouvertures (le) de positionnement. Le chant supérieur horizontal (1f) du module présente une forme en saillie (1g) fixe formant crochet. L'un des côtés (1h) du flanc présente une découpe définissant un évidement horizontal (lm) de guidage et une face de butée verticale (ln). La base (lb) en regard dudit côté (1h) laisse ainsi une ouverture de passage et de coulissement à la partie pince (2). La partie pince est établie sous la forme d'une plaque conformée en L avec un bras (2a) de grande longueur et horizontal susceptible de s'engager et de coulisser dans ledit évidement (lm) formant glissière. Ce bras (2a) se prolonge à l'avant par une patte (2b) verticale présentant en partie supérieure un crochet (2c) en saillie destiné à venir en regard de la forme en saillie (1g) fixe formée sur le module support (1) précité. Ladite pince présente sur sa partie bras une lumière oblongue horizontale (2d) dans laquelle pénètre et déborde la butée (13). La partie arrière de la pince (2) présente un talon (2d) formant patte transversale, dont la fonction sera précisée par la suite. En se référant aux figures 5 et 6, lorsque la pince n'est pas sollicitée en déplacement transversal (figure 5) par rapport au module support, les deux parties en saillie (1g-2c) sont l'une en regard de l'autre formant une unité et autorisant la dépose de la ligature d'un saucisson par l'opérateur et sa suspension. Lors de la phase opératoire consistant à la mise en forme de la ligature pour former une ouverture permettant son enfilement autour de la barre, c'est le déplacement transversal de la pince (figure 6), sous l'action d'un moyen particulier, qui provoque la mise en forme de la ligature. Plus spécifiquement, la pince est poussée vers l'avant du module dans un plan radial au sens d'avancement des modules. Dans ces conditions, le crochet (2c) est écarté et éloigné de la partie fixe en saillie (1g) du module en mettant en forme la ligature selon un espace d'ouverture suffisant au passage et enfilage de barre. Cet écartement s'effectue en définissant un brin horizontal supérieur de la ligature. Il convient dès lors de décrire les deux chemins de guidage (Cl) (C2). Le premier chemin (Cl) comprend un premier rail (14) inférieur horizontal continu en forme de U et recevant intérieurement une chaîne (15) sans fin composée d'une pluralité de maillons (15a), chaque maillon présentant un doigt vertical (15b) s'engageant dans l'ouverture formée sur la patte inférieure du module. Un second rail (16), disposé dans un plan parallèle et supérieur au précédent rail, dans la même configuration linéaire et continue, reçoit également une seconde chaîne (17) à maillons (17a) avec doigt (17b) s'engageant dans l'ouverture formée sur la patte supérieur du module. Ce chemin (Cl) est ainsi défini par les deux rails superposés maintenus en positon par rapport au châssis de la machine, définissant ainsi une circulation des modules qui sont parfaitement tenus dans un plan radial par rapport au sens de défilement. Le chemin (Cl) présente sur la partie avant de la machine une configuration curviligne (C 1 a), et en partie arrière, à l'endroit du positionnement de la barre à charger, une configuration rectiligne (C lb), le raccordement en angle (Clc) s'effectuant par des zones courbes. Un second chemin (C2) est disposé intérieurement au premier chemin et est constitué par un profilé en U continu (18) et qui suit le parcours du chemin de guidage principal. Le chemin de guidage secondaire (C2) présente une partie avant analogue (C2a) dont la caractéristique est de ne pas être concentrique à la partie curviligne (C la) du circuit principal, en se rapprochant de celui-ci vers la zone d'enfilage des ligatures sur la barre à charger de saucissons. Le second chemin de guidage reçoit en pratique le talon arrière (2d) de la pince (2), et c'est donc lui qui définit la position de chaque pince par rapport à chaque module support et donc la confirmation de la ligature du saucisson. En se référant aux figures 3, 3A, 3B, 3C, le rapprochement du chemin de guidage secondaire du chemin de guidage principal des modules provoque le déplacement radial selon la flèche (F7) de la pince par rapport au module support fixe et la formation de la ligature, afin d'avoir celle-ci comme représenté figure 3C. Le chemin de guidage secondaire, dans sa partie retour (C2b) correspondant à la zone de positionnement de la barre à charger, est parallèle à la partie rectiligne (C lb) arrière du chemin de guidage principal comme il apparaît figure 3, tout en restant dans des positions de formation de ligature identique selon les figures 3C, 3D. L'avancement des chaînes dans le chemin de guidage principal s'effectue par tous moyens de motorisation appropriés, le déplacement des modules entraînant ipso facto le déplacement des talons de chaque pince dans le chemin de guidage secondaire. Il convient dès lors d'exposer le fonctionnement de la machine selon l'invention. En phase initiale opératoire, une barre à charger en provenance du magasin de stockage des barres est prélevée par le premier moyen de transfert (MT1) pour être positionnée en suspension sur des moyens supports disposés à partir du châssis de la machine. Les modules supports (1) et les pinces associées (2) sont en position de rapprochement (figure 3A). Un nombre de modules quelconque est positionné sur le chemin de guidage principal dépendant des caractéristiques dimensionnelles des produits à mettre en barre (saucissons, saucisses ou similaires) et de leur volume. Un ou deux opérateurs positionnent par le devant de la machine sur lesdits modules et pinces des ligatures successives de saucissons, qui sont alors en suspension, les brins de ligature étant rapprochés (figure 3A). Après le poste de chargement des saucissons, il convient de mettre en forme les ligatures, c'est-à-dire de les ouvrir. Cela se produit lors du rapprochement du chemin de guidage secondaire du chemin de guidage principal. Le talon de chaque pince se trouve donc poussé radialement par le chemin de guidage secondaire dans un plan radial au sens de défilement des modules, en ouvrant la pince, c'est-à-dire en déplaçant en agissant à la manière d'un ciseau celle-ci par rapport au corps du module, selon la flèche (F7). Lorsque la ligature en position ouverte a été formée, les chemins de guidage (Cl) (C2) sont directement parallèles, de sorte à garder une position constante et régulière de leur écartement respectif et donc des parties (1g-2c) supports de la ligature. Celle-ci est ouverte et le déplacement des modules supports de pinces s'effectue à l'arrière de la machine, avec un avancement continu. La barre (B) à charger reçoit par enfilage chacune des ligatures successives de saucissons. Considérant que la barre peut présenter un nombre de gorges x pour réceptionner x saucissons, la machine continue à fonctionner avec la translation pas à pas des modules jusqu'à arriver au positionnement prévu de x ligatures de saucissons en regard de x gorges de la barre. L'automatisme de translation des modules supports de pinces s'arrête, et c'est ensuite le second moyen de transfert (MT2) qui est actionné pour prélever la barre chargée et l'élever entraînant le contact avec les ligatures de saucissons qui viennent alors en suspension sur ladite barre. Celle-ci est translatée par un mouvement rotatif donné aux moyens (MT2) pour positionner la barre chargée dans le magasin de stockage et d'évacuation des barres chargées. Lorsque le dépôt d'une barre chargée est effectué, celle-ci roule par gravité ou est déplacée par convoyage dans le fond du magasin de stockage pour être prélevée, puis les moyens de transfert (MT2) reviennent en position initiale. Une nouvelle barre à charger est mise en place et l'automatisme continu de fonctionner. La machine selon l'invention offre de très nombreux avantages, une productivité améliorée, une intégration aisée dans une installation de salaison de par son faible encombrement, et une rapidité de traitement. Plusieurs opérateurs peuvent le cas échéant travailler côte à côte pour le chargement des saucissons à embarrer. On a décrit le concept de fonctionnement de la machine. Les automatismes, les détecteurs d'anomalie, les moyens de protection du type couvercle (18), capot de protection supérieur ou latéraux équipant la machine selon l'invention relèvent du domaine classique de l'homme de métier et ne sont pas explicités
La machine est agencée avec dans sa partie arrière une zone de stockage (Z1) de barres (B) disposées en inclinaison pour amener les barres une à une vers un moyen de transfert (MT1) autorisant le positionnement des barres (4) une à une à un poste (Z2) de chargement de la barre avec une pluralité de saucissons, et une zone (Z3) à l'avant de la machine permettant le positionnement manuel par un ou des opérateurs sur des modules (1) déplaçables en translation selon un premier chemin de guidage (C1) extérieur, chaque module étant le support d'une pince ciseau (2) déplaçable. Chaque ligature (L) en extrémité d'un saucisson (S) est accrochée et suspendue entre le module (1) et sa pince ciseau (2) associée en vue d'être translatées d'une position de prise en charge du saucisson, vers une position d'enfilage de la ligature autour de la barre (2), puis de remise en position. La machine est agencée avec un second chemin de guidage (C2) assurant des fonctions de guidage et d'actionnement qui permettent le déplacement relatif de la pince ciseau par rapport à son module support selon la position et phase opératoire.
1- Machine de chargement sur barres de saucissons, saucisses et similaires frais, caractérisée en ce qu'elle est agencée avec dans sa partie arrière une zone de stockage (Z1) de barres (B) disposées en inclinaison pour amener les barres une à une vers un moyen de transfert (MT1) autorisant le positionnement des barres (4) une à une à un poste (Z2) de chargement de la barre avec une pluralité de saucissons, et en ce qu'elle comprend une zone (Z3) à l'avant de la machine permettant le positionnement manuel par un ou des opérateurs sur des modules (1) déplaçables en translation selon un premier chemin de guidage (Cl) extérieur, continu et fermé, et en ce que chaque module est le support d'une pince ciseau (2) déplaçable dans un plan perpendiculaire au sens de défilement des modules, ledit premier chemin de guidage étant tel qu'il permette le chargement des modules supports des blocs pinces, puis la mise sous barres des saucissons, et en ce que chaque ligature (L) en extrémité d'un saucisson (S) est accrochée et suspendue entre le module (1) et sa pince ciseau (2) associée en vue d'être translatées d'une position de prise en charge du saucisson, vers une position d'enfilage de la ligature autour de la barre (2), puis de remise en position, et en ce que la machine est agencée avec un second chemin de guidage (C2) assurant des fonctions de guidage et d'actionnement qui permettent le déplacement relatif de la pince ciseau par rapport à son module support selon la position et phase opératoire. -2- Machine, selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est agencée avec des seconds moyens (MT2) qui transfèrent la barre (B) pleine chargéede saucissons (S) vers une zone de stockage (ZS) des barres pleines de saucissons en vue de leur évacuation et mise par exemple sur des chariots de manutention connus pour le transport dans des chambre de séchage. -3- Machine, selon la 1, caractérisée en ce que le magasin de stockage des barres présente dans sa partie avant une goulotte autorisant le passage une à une des barres pour être transférées sur le moyen de transfert (MT1), et en ce qu'en fonction du cycle de fonctionnement de la machine, ladite goulotte est obturée par un moyen de retenue de la barre adjacente ou libérée pour autoriser le passage d'une barre à charger, et en ce que le moyen de transfert (MT1) est réalisé sous forme de deux disques (7) montés en rotation sur un axe (8) entre les parois latérales d'un portique support du châssis de la machine en étant commandés par des moyens moteurs, et en ce que les disques présentent une échancrure (7a) servant de logement à une barre afin de permettre le transfert et le guidage de la barre dans sa position en vue de son chargement. -4- Machine, selon la 2, caractérisée en ce qu'en arrière de la machine, se trouvent disposés à partir des flancs latéraux du portique des seconds moyens de transfert (MT2) qui sont susceptibles de prélever et soulever la barre (B) chargée de saucissons et de la déplacer pour l'amener vers la zone de stockage arrière (ZS) de la machine, et en ce que cette zone de stockage est agencée avec un couloir de guidage incliné vers le bas et l'arrière, de manière à autoriser le déplacement par gravité le roulement ou convoyage des barres et leur évacuation à l'extrémité de la zone de stockage,et en ce que les moyens de transfert (MT2) sont réalisés sous forme de leviers articulés (11) sur un axe (12) monté sur les flancs du portique de la machine et sont commandés selon un cycle préétabli pour être actionnés seulement lorsque la barre est chargée, et en ce que les leviers (11) ont une échancrure (11a) de prise et de positionnement de la barre. -5-Machine, selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est agencée avec deux chemins de guidage (Cl) (C2) en circuit fermé qui sont agencés respectivement pour autoriser pour le chemin (Cl) le positionnement et le guidage des modules (1) porte pince (2) selon un cycle de translation continu, et pour le chemin (C2) pour autoriser le mouvement relatif transversal des pinces par rapport au module support pour permettre la mise en forme de la ligature du saucisson destiné à être mis sur la barre, et en ce que le chemin (Cl) présente sur la partie avant de la machine une configuration curviligne (C 1 a), et en partie arrière, à l'endroit du positionnement de la barre à charger, une configuration rectiligne (C lb), le raccordement en angle (Clc) s'effectuant par des zones courbes, et en ce que le second chemin (C2) est disposé intérieurement au premier chemin (Cl), et en ce que le chemin de guidage secondaire (C2) présente une partie avant (C2a) dont la caractéristique est de ne pas être concentrique à la partie curviligne (C 1 a) du circuit principal, en se rapprochant de celui-ci vers la zone d'enfilage des ligatures sur la barre à charger de saucissons, et en ce que le chemin de guidage secondaire, dans sa partie retour (C2b) correspondant à la zone de positionnement de la barre à charger, est parallèle à la partie rectiligne (C lb) arrière du chemin de guidage principal.-6- Machine, selon la 5, caractérisée en ce que chaque module (1) comprend un flanc vertical (la) prolongé par sa partie arrière par une base (lb) aménagée avec deux pattes (lc) (ld) horizontales, comprenant des ouvertures de positionnement pour s'adapter sur des moyens se déplaçant dans le premier chemin de guidage (Cl), et en ce que le module autorise le déplacement transversal et horizontal limité de la pince ciseau (2), ladite pince étant aménagée avec un talon (2d) positionné dans le chemin de guidage secondaire (C2), et en ce que le module et la pince sont agencés avec des formes en saillies (1g) fixes pour le module en formant crochet (2c) pour la pince susceptible de se rapprocher ou de s'écarter l'une de l'autre pour autoriser la mise en place de la ligature d'un saucisson, puis de mise en forme. -7- Machine, selon la 6, caractérisée en ce que chaque module (1) comprend un flanc vertical (la) prolongé par sa partie arrière par une base (lb) aménagée avec deux pattes (lc) (ld) horizontales, aménagées elles-mêmes avec des ouvertures (le) de positionnement, le chant supérieur horizontal (1f) du module présentant une forme en saillie (1g) fixe formant crochet, l'un des côtés (1h) du flanc présentant une découpe définissant un évidement horizontal (lm) de guidage et une face de butée verticale (ln), la base (lb) en regard dudit côté (1h) laissant une ouverture de passage et de coulissement à la partie pince (2), et en ce que la partie pince est établie sous la forme d'une plaque conformée en L avec un bras (2a) de grande longueur et horizontal s'engageant et coulissant dans ledit évidement (lm) formant glissière, le bras (2a) se prolongeant à l'avant par une patte (2b) verticale présentant en partie supérieure un crochet (2c) en saillie destiné à venir en regard de la forme en saillie (1g) fixe formée sur le module support (1) précité, ladite pinceprésentant sur sa partie bras une lumière oblongue horizontale (2d) dans laquelle pénètre et déborde la butée (13), la partie arrière de la pince (2) présentant un talon (2d) formant patte transversale. -8-Machine, selon l'une quelconque des 5, 6 et 7, caractérisée en ce que le premier chemin (Cl) comprend un premier rail (14) inférieur horizontal continu en forme de U et recevant intérieurement une chaîne (15) sans fin composée d'une pluralité de maillons (15a), chaque maillon présentant un doigt vertical (15b) coopérant avec le module (1) correspondant, un second rail (16), disposé dans un plan parallèle et supérieur au précédent rail, dans la même configuration linéaire et continue, reçoit une seconde chaîne (17) à maillons (17a) avec doigt (17b) coopérant avec le module (1) correspondant. -9- Machine, selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisée en ce que le second chemin de guidage (C2) est constitué par un profilé en U continu (18) coopérant avec la pince ciseau (2). -10- Machine, selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comprend, à partir des leviers (11), un peigne écarteur permettant de contrôler le positionnement à pas constant des ligatures de saucissons sur la barre de chargement.
A
A23
A23B
A23B 4
A23B 4/03
FR2887919
A1
ROTOR DE TURBOMACHINE COMPRENANT AU MOINS UN DISQUE RENFORCE PAR UN ANNEAU COMPOSITE
20,070,105
L'invention se rapporte à un rotor de turbomachine constitué de plusieurs disques assemblés côte à côte coaxialement, chaque disque portant une série d'aubes réparties régulièrement circonférenciellement, au moins l'un de ces disques étant pourvu d'un anneau en matériau composite monté à sa partie radialement la plus interne. Elle concerne plus particulièrement un perfectionnement visant l'intégration d'un tel anneau. Le document US 2003/0233822 décrit un rotor du genre mentionné ci-dessus comportant au moins un disque muni, à sa partie radialement la plus interne, d'un anneau composite. Un tel anneau peut par exemple être constitué d'un fil résistant bobiné (tel que du carbure de silicium) englobé dans une matrice métallique. Par exemple, il est connu de fabriquer un tel anneau en enrobant en continu un fil de carbure de silicium d'une enveloppe de titane et en formant une bobine à partir d'un tel fil enrobé. Selon le document indiqué ci-dessus, différents types d'assemblage entre l'anneau et le disque sont envisagés. Certains impliquent de donner une forme particulière à la partie radialement la plus interne du disque, pour servir de socle à l'anneau, fixé latéralement. Dans tous les cas, le montage implique que le métal du disque et celui de la matrice de l'anneau soient identiques. L'invention concerne un perfectionnement permettant une meilleure intégration de l'anneau à la structure du disque. Plus particulièrement, l'invention concerne un rotor de turbomachine muni d'au moins un disque comprenant un anneau composite agencé à la partie radialement la plus interne du disque, caractérisé en ce que ledit anneau est logé dans une cavité annulaire close aménagée dans une partie élargie dudit disque, en forme de moyeu. Un tel "moyeu" se trouve classiquement à la partie radialement la plus interne du disque. L'invention vise aussi un disque de rotor, en tant que tel, ayant ces caractéristiques. Cette intégration de l'anneau à l'intérieur du "moyeu" du disque est avantageuse car il n'est plus nécessaire que la matrice métallique de l'anneau soit du même métal que le disque. En effet, pour de hautes températures, il est nécessaire de réaliser le disque dans un alliage à base de nickel. Par ailleurs, on ne peut envisager actuellement de réaliser l'anneau composite avec une matrice à base de nickel. L'invention permet notamment de surmonter cette difficulté puisqu'il suffit d'insérer l'anneau dans la cavité annulaire ménagée à cet effet et refermer celle-ci. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un disque de rotor métallique présentant une partie élargie en forme de moyeu, caractérisé en ce qu'il consiste - à creuser une gorge annulaire dans ladite partie élargie, ladite gorge étant centrée sur l'axe de rotation dudit disque et débouchant latéralement d'un côté de celui-ci, -à fabriquer séparément, de façon connue en soi, un anneau en matériau composite aux dimensions de ladite gorge, - à mettre en place ledit anneau dans ladite gorge; et - à refermer ladite gorge au moyen d'une plaque métallique annulaire et à la fixer à ladite partie élargie. Il est aussi possible de procéder à une brasure de l'anneau à l'intérieur de la gorge, au moyen d'un matériau de brasage approprié, compatible avec les deux métaux et se présentant par exemple sous forme de poudre. La poudre est introduite dans la cavité avec l'anneau et la brasure peut se faire automatiquement au cours d'une opération ultérieure de compactage isostatique à chaud dudit disque. Pour ce qui concerne l'assemblage de la plaque annulaire, on peut de préférence souder cette plaque à ladite partie élargie. La soudure peut avantageusement être du type faisant usage d'un faisceau électronique sous-vide. En ce qui concerne l'anneau lui-même, il pourra être réalisé sous forme d'une bobine d'un fil de carbure de silicium enrobé dans une base métallique. Cette base métallique est par exemple un alliage de titane. On peut aussi remplacer le fil de carbure de silicium par un fil d'alumine. La fixation de la plaque annulaire peut être suivie d'une opération de compactage isostatique à chaud dudit disque. Entre autres avantages, ce traitement opère une distribution de contraintes dans la soudure entre ladite partie élargie et la plaque annulaire, ce qui améliore la fermeture de la gorge. On termine la pièce par un usinage de finition classique. A titre d'exemple, l'anneau en matériau composite peut être réalisé en bobinant un fil de carbure de silicium, en englobant ce fil dans un alliage à base de titane. L'alliage TI6242 convient jusqu'à une température d'utilisation de l'ordre de 450 C. La partie composite ainsi réalisée offre des caractéristiques mécaniques nettement supérieures à celles du matériau métallique de base. Cet anneau peut être intégré dans la cavité annulaire ménagée dans ladite partie élargie en forme de moyeu. Le disque peut être réalisé dans un alliage à base de nickel (INCO 718, par exemple). L'invention permet de placer l'anneau composite le plus près possible de l'axe de rotation pour optimiser son efficacité. Comme l'anneau est placé à faible rayon, la température maximum atteint par celui-ci est inférieure à 300 C alors que la température de la jante (au niveau de la veine) est supérieure à 600 C. Par exemple, on a pu comparer les caractéristiques obtenues avec l'invention pour la conception d'un disque de l'étage 5 d'un compresseur basse pression d'un turboréacteur, comprenant un anneau composite tel que décrit ci-dessus intégré dans une partie élargie en INCO718 . La masse du disque avec anneau composite est de 75 kg au lieu de 137 kg pour un disque entièrement métallique. Plus généralement, il est possible d'installer un anneau composite à matrice X dans la cavité d'un disque d'une matière Y sous réserve de la compatibilité entre les matériaux. Si besoin une enveloppe en matériau Z, différente de X et Y, peut être intercalée autour de l'anneau composite pour assurer la compatibilité entre couples respectifs X-Z et Z-Y. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle- ci apparaîtront mieux à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une demi coupe partielle d'un compresseur basse pression pour turboréacteur, comprenant un rotor selon l'invention; la figure 2 est une vue schématique en coupe radiale d'un disque de rotor susceptible de faire l'objet du perfectionnement selon l'invention; et les figures 3 à 5 illustrent trois étapes successives de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La figure 1 illustre une partie d'un compresseur 30 comprenant un carter 32, un rotor 34 d'axe de rotation X-X, comportant cinq étages a - e d'aubes mobiles 36a-36e monté à la périphérie d'un moyen 38 constitué de l'assemblage côte à côte de disques 39a-39e. Des aubes fixes 40a, 40d sont montées dans la veine 42 entre les étages d'aubes mobiles. L'agencement décrit ci-dessus est classique. Le perfectionnement selon l'invention peut s'appliquer à n'importe quel disque, mais préférentiellement à ceux des derniers étages, par exemple d et e, comme représenté. Sur la figure 2, on a représenté schématiquement un disque de rotor 11 classique, comprenant principalement une jante 12 portant extérieurement des aubes (non représentée), un voile annulaire 13, encore appelé "toile" relativement mince et une partie élargie 14 en forme de moyeu, se situant aussi près que possible de l'axe de rotation X. Selon la technique classique, un tel disque de rotor portant un étage d'aubes mobiles est réalisé dans un même métal, par exemple un alliage de titane ou un alliage de nickel si la température atteinte à ce niveau du rotor le justifie. C'est cette structure classique qui est modifiée conformément à l'invention pour y insérer un anneau composite, par exemple en SiC/Ti. Pour ce faire, on définit une cavité annulaire close dans la partie élargie 14. Selon une première étape (figure 3) on usine une gorge 16 dans ladite partie élargie 14. L'ouverture de cette gorge s'étend sur une surface latérale perpendiculaire à l'axe de rotation X. Bien entendu, on peut usiner cette gorge dans une ébauche déjà pourvue d'une partie annulaire évidée, l'usinage n'ayant pour effet que de donner à la gorge sa forme et ses dimensions définitives correspondant à celles d'un anneau composite 18 fabriqué séparément, comme indiqué ci-dessus et consistant en un bobinage 19 d'un fil de carbure de silicium noyé dans un alliage 21 à base de titane. Une plaque annulaire 20 est par ailleurs découpée; elle est du même métal que celui du disque. Ses dimensions sont choisies pour qu'elle puisse venir refermer la gorge 16 en s'ajustant le long des bords intérieur et extérieur de celle-ci. L'anneau composite 18 est placé (figure 4) dans la gorge 16, éventuellement avec introduction d'une poudre de brasage compatible avec le métal du disque et celui de la matrice de l'anneau. Puis (figure 5) la plaque annulaire 20 est mise en place pour refermer la cavité et on procède à sa fixation à ladite partie élargie. Comme indiqué précédemment, on peut fixer la plaque annulaire au moyen d'une soudure faisant usage d'un faisceau électronique sous vide. Les opérations peuvent être complétées par un compactage isostatique à chaud et un usinage final
Rotor de turbomachine comprenant au moins un disque pourvu d'un anneau constitué par exemple d'une bobine de fil de carbure de silicium ou d'alumine enrobé de métal.Selon l'invention, l'anneau composite (18) est logé dans une cavité annulaire close définie par exemple en usinant une gorge (16) dans une partie élargie (14) du disque et en la refermant par une plaque annulaire (20) après mise en place de l'anneau.
1. Rotor de turbomachine comportant au moins un disque (11) muni d'un anneau composite (18) agencé à la partie radialement la plus interne du disque, caractérisée en ce que ledit anneau est logé dans une cavité annulaire close aménagée dans une partie élargie (14) dudit disque, en forme de moyeu. 2. Rotor selon la 1, caractérisé en ce que ledit anneau (18) est constitué d'une bobine d'un fil de carbure de silicium 10 enrobé de métal. 3. Rotor selon la 1, caractérisé en ce que ledit anneau (18) est constitué d'une bobine d'un fil d'alumine enrobé de métal. 4. Rotor selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit métal est un alliage à base de titane. 5. Rotor selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite cavité annulaire est formée par une gorge annulaire (16) usinée dans ladite partie élargie et refermée par une plaque métallique annulaire (20) après mise en place dudit anneau. 6. Rotor selon la 5, caractérisé en ce que ledit anneau (18) est brasé dans ladite gorge annulaire. 7. Disque de rotor comportant un anneau composite (18) agencé à la partie radialement la plus interne du disque, caractérisé en ce que ledit anneau est logé dans une cavité annulaire close aménagée dans une partie élargie (14) dudit disque, en forme de moyeu. 8. Disque selon la 7, caractérisé en ce que ledit anneau (18) est constitué d'une bobine d'un fil de carbure de silicium enrobé de métal. 9. Disque selon la 7, caractérisé en ce que ledit anneau (18) est constitué d'une bobine d'un fil d'alumine enrobé de métal. 10. Disque selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit métal est un alliage à base de titane. 11. Disque selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que ladite cavité annulaire est formée par une gorge annulaire (16) usinée dans ladite partie élargie et refermée par une plaque métallique annulaire (20) après mise en place dudit anneau. 12. Disque selon la 11, caractérisé en ce que ledit anneau (18) est brasé dans ladite gorge annulaire. 13. Procédé de réalisation d'un disque de rotor métallique présentant une partie élargie en forme de moyeu définie dans sa partie radialement la plus interne, caractérisé en ce qu'il consiste - à creuser une gorge annulaire (16) dans ladite partie élargie, ladite gorge étant centrée sur l'axe de rotation de ladite roue et débouchant latéralement d'un côté de celle-ci, à fabriquer séparément, de façon connue en soi, un anneau composite (18) aux dimensions de ladite gorge, - à mettre en place ledit anneau dans ladite gorge; et - à refermer ladite gorge au moyen d'une plaque métallique annulaire (20) et à la fixer à ladite partie élargie. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que ledit anneau est brasé dans ladite cavité après sa mise en place dans celle-ci. 15. Procédé selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que ladite plaque est assemblée à ladite partie élargie, par soudure. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que ladite soudure est du type faisant usage d'un faisceau électronique sous-vide. 17. Procédé selon l'une des 13 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, après fixation de ladite plaque annulaire, une opération de compactage isostatique à chaud de ladite roue.
F
F01
F01D
F01D 5
F01D 5/02
FR2899603
A1
FIL RELIEFE, ET PROCEDE DE FABRICATION
20,071,012
12899,603 Fil reliefé, et procédé de fabrication. La présente invention concerne l'élaboration d'un fil reliefé, notamment pour application textile technique. Dans certaines situations, il est souhaitable de disposer d'un fil présentant un relief propre à conférer au support textile dans lequel il sera employé des caractéristiques d'abrasivité et de rétention. Ces caractéristiques sont peu recherchées dans le domaine classique des textiles d'habillement. Il en est différemment pour des textiles dits techniques, applicables notamment à la rétention de matériaux solides ou semi-solides, de type organique ou chimique, tels que la boue, de la glace ou de la terre. De façon générale, les fils techniques ont vocation à être tissés, d'une manière qui peut dépendre de l'application visée. D'autres applications techniques existent dans le domaine de la filtration ou encore comme matériau amortisseur en remplacement de certaines mousses naturelles ou synthétiques. Bien qu'on sache réaliser actuellement des fils reliefés, ceux-ci ne donnent pas entière satisfaction pour les applications techniques, notamment en termes de performances et/ou coût. 2 5 L'invention vise à améliorer la situation. A cet effet, un fil textile est proposé, qui comporte un brin longitudinal associé à des brins transversaux, lesquels brins transversaux comprennent des monofilaments accrochés sur le brin longitudinal, et agencés pour former des boucles d'orientations multiples le long du brin 3 0 longitudinal.20 Un tel fil textile est particulièrement avantageux en ce que les boucles d'orientations multiples offrent un relief particulièrement adapté à la rétention et/ou à la filtration selon le schéma d'orientation réalisé. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un fil textile, qui comporte les étapes suivantes: a. le tricotage d'un ruban comportant des boucles régulières transversales plates, sensiblement régulièrement réparties sur au moins un brin longitudinal, b. la torsion du tricot ainsi réalisé autour dudit brin longitudinal, et le long de celui-ci, afin de provoquer l'enroulement sensiblement hélicoïdal régulier des boucles. Ce procédé permet de prendre avantage des technologies classiques du domaine textile, sans avoir à apporter de modification majeure à un matériel classique. Il permet ainsi d'améliorer la production de fils techniques reliefés. L'invention vise également une machine ou une ensemble de machines pour la mise en oeuvre du procédé, en toutes ses variantes décrites. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la 2 0 description qui suit, donnée à titre illustratif et non limitatif, à partir d'exemples tirés des dessins sur lesquels : - la figure lA montre une vue perspective de dessus d'une partie d'un fil reliefé selon l'invention ; - la figure 1B montre une vue perspective de dessus d'une partie d'un fil reliefé selon l'invention, en cours de fabrication ; - la figure 2 montre le schéma fonctionnel de la fabrication d'un fil reliefé ; - la figure 3 montre une vue de dessus d'une partie d'un fil reliefé après la première étape du procédé de fabrication selon l'invention ; et 25 30 -la figure 4 montre une vue de dessus d'une partie d'un fil reliefé après la deuxième étape du procédé de fabrication selon l'invention. Les dessins et la description ci-après contiennent, pour l'essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention propose un "fil" destiné notamment au tissage de textiles techniques. Ce "fil" est 10 lui-même constitué de fils. Pour éviter autant que possible les confusions, les éléments du fil à tisser seront appelés autrement que par le mot "fil", notamment torons, brins, filaments ou fibres, suivant le contexte. Il est maintenant fait référence à la figure 1A. Le fil F comporte un toron ou brin central 15 TCO, longitudinal, d'où émergent des boucles telles que BCL. On remarque que le toron central est multifilaments, et fortement tressé. Il sert ainsi de point d'accrochage aux boucles, qui ont des orientations multiples le long du brin longitudinal. De leur côté, les boucles sont mono-filament, remarque étant faite que deux boucles monofilament peuvent se trouver pratiquement superposées. 20 Comme on le verra, le fil F de la figure lA peut être obtenu à partir d'un produit intermédiaire, qui est le ruban de la figure I B. Sur celle-ci, on observe : - un brin central BCO, - optionnellement, un ou deux brins latéraux BL1 et BL2, 2 5 - au moins un brin transversal BT 1 qui, après une boucle latérale BT l a, passe à travers le toron du brin central en BT 1 b, pour faire un nouvelle boucle BT 1 C, et ainsi de suite. Si le brin latéral BL 1 est présent, certaines au moins des boucles telles que BT 1 a et BT 1 c passent également à travers le toron du brin latéral BL 1. Plus loin vers la droite, on observe d'autres boucles BTIx, formées de la même manière. 3 0 - dans le mode de réalisation illustré, un second brin transversal BT2 est agencé de la même manière que le brin BT1, mais de l'autre côté, et avec le second brin latéral BL2, s'il est présent. On obtient ainsi des boucles telles que BT2x. Ici, le serpentin formé par les boucles BT2x alterne avec le serpentin formé par les boucles BT 1 x, en ce sens que lorsqu'une boucle BTIx est au centre, la boucle BT2x est à l'extérieur, et réciproquement. Bien entendu, les brins BT1 et BT2 ne sont pas nécessairement continus d'un bout à l'autre 5 du fil F. Des segments de brins peuvent être utilisés. La coopération des boucles telles que BT1x et BT2x avec le brin central BCO, et, le cas échéant, avec les brins latéraux BL1 et/ou BL2, est légèrement lâche, de sorte que les boucles puissent glisser un peu dans les brins. Ainsi, en partie droite de la figure 1B, au 10 niveau de la flèche F, on voit que les brins latéraux BL1 et BL2 peuvent glisser le long de boucles formées par les brins BT1 et BT2. Le matériau de base du fil F peut être agencé selon certaines au moins des propriétés suivantes (sous réserve de compatibilité) : 15 - le ou les brins longitudinaux BCO, BL1, BL2 sont sensiblement imputrescibles et/ou inaltérables à l'eau. - certains au moins des filaments formant les boucles BT1 et BT2 sont sensiblement imputrescibles ou inaltérables à l'eau. - la matière de l'un au moins parmi les brins longitudinaux (BCO, BL1, BL2) est choisie 2 0 dans le groupe comprenant les matières synthétiques ou artificielles du genre polyoléfines, polyesters, polyamides. - la matière de l'un au moins parmi les filaments formant les boucles BT1 et BT2 est choisie dans le groupe comprenant les matières synthétiques ou artificielles du genre polyoléfines, polyesters, polyamides; le choix pouvant être le même que le précédent. 2 5 - la matière de l'un au moins parmi les brins longitudinaux (BCO, BL1, BL2) est métallique. - la matière de l'un au moins parmi les filaments formant les boucles BT1 et BT2 est métallique. On décrira maintenant un mode de fabrication préféré, non limitatif, du fil de la figure 1A, 3 0 tel qu'illustré. La figure 2 montre une installation 2 pour réaliser un fil reliefé, que l'on notera maintenant 6. L'installation 2 commence avec une pluralité d'alimentations 4A, 4B en filaments 6A, 6B. Ces alimentations fournissent une machine de tricotage à chaîne 8 (ou plusieurs). La machine 8 transforme les filaments 6A, 6B en un ruban 10 qui sera décrit avec la figure 3. Ensuite, le ruban 10 est traité par une machine de torsion 12 qui fournit un fil reliefé 14 qui sera décrit avec la figure 4. Enfin, le ruban ainsi devenu un fil 14 est traité par une bobineuse 16 qui conditionne le fil 14 sur une bobine 18. Comme on le verra, il est nettement préféré que la torsion et l'enroulage s'effectuent en continuité. Dans l'exemple décrit, chaque filament 6A ou 6B est du type monofilament. Le filament 6A peut être un filament textile, comme par exemple, les polyoléfines, polyesters, polyamides ou tout autre matière synthétique ou artificielle, ou un fil en matière métallique. De même, le filament 6B peut être un filament textile, comme par exemple, les polyoléfines, polyesters, polyamides ou tout autre matière synthétique ou artificielle, ou un fil en matière métallique. Les filaments 6A et 6B peuvent être les mêmes. La machine 8 de tricotage-chaîne qui transforme le ou les filaments 6 en ruban 10 peut notamment être une machine de type métier-crochet, comme la machine Modèle 806, commercialisée par la société COMEZ s.p.a., Cilavegna, Italie. 2 0 La figure 3 montre un exemple d'armure à trois chaînettes, que l'on peut obtenir par ce type de machine. Le ruban 10 comporte ainsi trois chaînettes Chl à Ch3 tricotées avec une ou plusieurs aiguilles de la machine 8. Les chaînettes Chi à Ch3 sont essentiellement longitudinales, et 2 5 parallèles entre elles. On peut diminuer le nombre de chaînettes, à condition de conserver la chaînette centrale Chl. Les chaînettes Ch1 et Ch2 sont tramées avec un premier fil Tt-1 de façon à obtenir la formation de boucles régulières de part et d'autre de la chaînette centrale Chl, et ce sur 30 toute la longueur des chaînettes Chi et Ch2. Les boucles 34 ont sensiblement la même forme, et sont disposées sensiblement régulièrement le long des chaînettes Chl et Ch2, transversalement à la direction longitudinale de celles-ci, en allant alternativement de l'une à l'autre. Ici, le fil Tri forme un méandre entre les chaînettes Chl et Ch2, sur la demi-largeur du ruban 10 ; dans une variante, le fil Tr1 pourrait former un méandre entre les chaînettes Chl et Ch2, puis Ch2 et Ch3, donc sur toute la largeur du ruban 10, soit d'un seul coup transversal, soit encore en se décalant d'un pas à chaque demi-largeur du ruban. On peut procéder de la même manière pour une seconde trame Tr2, comme illustré. Les mêmes variantes sont applicables. L'utilisation de trois chaînettes 30 est préférée car elle permet d'assurer un bon maintien des boucles régulières par rapport à la chaînette centrale Chi. Il est cependant possible de réaliser l'invention avec la seule chaînette Chi. Dans ce cas, les boucles étant "en l'air", on peut ajouter à la machine 8 des organes de maintien des boucles en état rectiligne, pour mieux assurer le maintien de leur forme plane des boucles. Le fil de trame peut être réalisé avec les mêmes matières que celles du fil de chaînettes, et 15 lui être ou non identique. Par ailleurs, il est également possible d'utiliser plusieurs monofilaments pour réaliser les boucles de trame. Le ruban obtenu à ce stade présente l'allure illustrée sur la figure I B. 2 0 Dès sa réalisation, le ruban 10 est transformé par la machine de torsion 12 pour fournir le fil reliefé 14, lequel est immédiatement conditionné grâce à la bobineuse 16. La figure 4 illustre schématiquement ce processus, qui s'effectue en fait de manière intégrée. Le ruban sort à plat de la machine 8 entre deux galets 41 et 42, qui surplombent l'axe vertical 2 5 de rotation d'une broche 48, sur laquelle est emboîtée une bobine 18, destinée au stockage du ruban. La bobine 18 est entourée d'un dispositif de trancannage et de torsion combinés. On connaît le principe du trancannage, qui est de répartir le fil le long de la bobine lors de son enroulement. Ici le dispositif de trancannage est aménagé spécialement pour réaliser en même temps une torsion. A cet effet, il est prévu une plaque-support 46, dont l'orifice central 3 0 461 loge largement la bobine sur toute sa longueur utile, tout en étant munie d'un oeillet curseur 462, libre en déplacement le long de l'orifice central circulaire 461. Au sortir des galets 41 et 42, le ruban va rejoindre l'oeillet 462, pour venir quasi horizontale-ment s'enrouler sur la bobine 18. Le fonctionnement est le suivant : Dans la zone de torsion 12 de la figure 4, le ruban 10 est torsadé autour de l'axe longitudinal de la chaînette centrale Chl. Le ruban prend alors l'allure d'un fil au relief prononcé, comme illustré sur la Figure 1 A. Le relief résulte notamment de l'enroulement hélicoïdal des boucles 34 sur toute la périphérie du fil 14. 10 La torsion exercée dans la zone 12, entre les galets 41,42 et l'oeillet-curseur 462, étant homogène et progressive, les boucles BCL sont réparties de façon assez homogène tout autour de l'axe longitudinal de la chaînette centrale Chi, et le long de celle-ci. En effet, lors de la torsion, les chaînettes du ruban 10 sont conduites, du fait de la torsion, à se rapprocher 15 les unes les autres, en glissant sur les fils de trame, de manière à former un noyau central TCO du fil autour duquel les boucles s'enroulent de manière sensiblement hélicoïdale. En d'autres termes, les deux chaînettes situées de part et d'autre de la chaînette centrale se rapprochent sous l'action de la torsion et s'imbriquent avec la chaînette centrale, pour former le noyau 40 qui supporte l'enroulement des boucles 34. 20 Sous l'effet de la torsion, les boucles 34 s'enroulent de manière sensiblement aléatoire selon la direction longitudinale du fil, de sorte que le relief formé par les boucles enroulées le long du fil 14 est irrégulier, le relief des boucles elles-mêmes restant constant. On observera cependant que si le relief formé par les boucles enroulées le long du fil 14 est irrégulier 25 localement, il est globalement assez régulier, au moins statistiquement. Dans le mode de réalisation décrit, c'est la rotation de la broche 48 qui crée l'effort de torsion. En effet, le ruban déjà stocké tire le ruban en cours de stockage, lequel passe par l'oeillet 462 pour rejoindre les galets 41 et 42. L'effort de torsion, et la torsion qui en résulte 3 0 vont donc accompagner progressivement le ruban lors de son trajet vers l'oeillet 462, lequel le dépose horizontalement en périphérie de la broche 48, en synchronisme avec un lent va et vient du dispositif de trancannage 46.5 8 La figure 5 est une vue partielle plus détaillée du mécanisme de la figure 4. Dans cet exemple, l'oeillet 462, ouvert, est emprisonné sur le rebord ou rail circulaire 461, le long duquel il est libre en déplacement. On comprend mieux comment, après engagement initial du fil sur la bobine 18, la rotation de la bobine 18 selon la flèche R va ensuite tirer sur le fil au fur et à mesure de son enroulement sur la bobine, ce qui tire dans le même sens en rotation (flèche C) le fil et l'oeillet. L'oeillet tourne donc, comme déjà indiqué, assurant ainsi la torsion requise pour transformer le ruban en fil. Un ajustement convenable de ce dispositif permet que le fil conserve la répartition de ses boucles, malgré l'appui sur l'oeillet 462, au passage de celui-ci. L'ensemble peut être réglé pour une torsion de 20 à 500 tours environ, par mètre linéaire de fil fini. La torsion retenue dépend des caractéristiques désirées en ce qui concerne l'extensibilité du fil ainsi que la tenue des boucles. Ainsi, des boucles d'orientation multiples se trouvent enroulées de manière sensiblement hélicoïdale par torsion à partir de boucles initialement produites à plat et liées à un ou plusieurs brins longitudinaux. On comprend que le relief des boucles BCL ainsi enroulées est cependant relativement 2 0 fragile. Le conditionnement qui vient d'être décrit permet d'éviter que le relief ne s'altère, tout en permettant une densité de remplissage satisfaisante pour les opérations de tissage ultérieures. Le fil reliefé est ainsi réalisé par la combinaison de trois étapes successives fonctionnelle-2 5 ment distinctes : - la réalisation d'un ruban comportant une chaînette centrale et une ou plusieurs autres chaînettes qui lui sont parallèles, laquelle chaînette centrale supporte de part et d'autre de sa direction longitudinale des boucles régulières orientées sensiblement transversalement à la direction longitudinale ; 30 - la torsion du ruban ainsi formé autour de l'axe longitudinal de la chaînette centrale, de manière à former un fil torsadé présentant des noyaux autour desquels s'enroulent les boucles régulières dans le plan radial par rapport à l'axe longitudinal de la chaînette centrale, les boucles formant un relief aléatoire le long du fil torsadé ; 9 - le conditionnement en bobine du fil torsadé à relief aléatoire, par enroulement entraîné par et autour d'une broche portant une bobine, à l'aide d'un curseur libre sur une trajectoire de rotation guidée, selon un mouvement homologue de celui de la bobine, tout en étant également guidé dans un va-et-vient lent de trancannage parallèlement à l'axe commun de la broche et de la bobine. Ceci assure un enroulement régulier et parallèle du fil en périphérie de la bobine, sur le fil déjà présent. Les mouvements de rotation et de trancannage sont conjointement ajustés pour que le fil arrive sur la bobine dans une direction sensiblement contenue dans un plan perpendiculaire à son axe, plan qui se déplace avec le trancannage, de sorte qu'on évite tout chevauchement du fil sur un autre fil de la masse déjà enroulée, et qu'au contraire le fil incident se range doucement à côté de la dernière spire de fil enroulée, à une distance choisie pour éviter que les boucles du fil incident et de cette dernière spire ne s'écrasent mutuelle-ment tout en assurant un enroulement stable, et aussi dense que possible. On évite ainsi la déformation du relief individuel des boucles enroulées. Bien que d'autres modes de réalisation soient envisageables, la réalisation conjointe de la torsion et du trancannage constituent un moyen élégant pour obtenir les avantages ci-dessus. Des essais ont été faits avec - en fil de trame, des fils monofilaments de polyester de diamètre environ 0.28 mm - en fil de chaîne, des fils de polypropylène à 167 dtex. 2 5 Ils ont permis d'obtenir un fil bouclé de 14500 à 15000 dtex, possédant des boucles de 4 à 5 mm environ, ayant des caractéristiques mécaniques reproductibles, notamment en termes de résistance longitudinale et d'extensibilité. On comprendra que, dans le mode de réalisation décrit, l'invention réalise un fil textile 3 0 bouclé par torsion d'un ruban. Ce mode de réalisation n'est pas limitatif. Comme indiqué, le fil peut servir notamment à différentes applications techniques, comme la rétention de matériaux solides ou semi-solides, de type organique ou chimique, tels que20 10 la boue, de la glace ou de la terre, ou bien la filtration ou encore comme matériau amortisseur en remplacement de certaines mousses naturelles ou synthétiques. A cet effet, un ou des fils techniques sont tissés, d'une manière qui peut dépendre de l'application visée.5
L'invention propose un fil reliefé, notamment pour une application textile technique, qui comporte un brin longitudinal (BC0, BL1, BL2) associé à un ou plusieurs brins transversaux (BT1, BT2). Les brins transversaux (BT1, BT2) comprennent un ou plusieurs monofilaments accrochés sur le brin longitudinal (BC0, BL1, BL2), et agencés pour former des boucles d'orientations multiples le long du brin longitudinal (BC0, BL1, BL2).
Revendications 1. Fil textile, du type comportant un brin longitudinal (BCO, BL1, BL2) associé à un ou plusieurs brins transversaux (BT1, BT2), caractérisé en ce que les brins transversaux (BT1, BT2) comprennent un ou plusieurs monofilaments accrochés sur le brin longitudinal (BCO, BL1, BL2), et agencés pour former des boucles d'orientations multiples (BCL) le long du brin longitudinal (BCO, BL1, BL2). 2. Fil selon la 1, caractérisé en ce que les boucles d'orientation mufti- pies (BCL) sont enroulées de manière sensiblement hélicoïdale par torsion à partir de boucles initialement produites à plat et liées à un ou plusieurs brins longitudinaux (BCO, BL1, BL2). 3. Fil selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le brin longitudinal (BCO, 15 BL1, BL2) est sensiblement imputrescible ou inaltérable à l'eau. 4. Fil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que certains au moins des filaments (BT1, 13T2) sont sensiblement imputrescibles ou inaltérables à l'eau. 2 0 5. Fil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la matière de l'un au moins parmi le brin longitudinal (BCO, BL1, BL2) et les filaments (BT1, BT2) est choisie dans le groupe comprenant les matières synthétiques ou artificielles du genre polyoléfines, polyesters, polyamides. 2 5 6. Fil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la matière de l'un au moins parmi le brin longitudinal (BCO, BL1, BL2) et les filaments est métallique (BT1, BT2). 7. Procédé de fabrication d'un fil textile, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: 3 0 a. le tricotage d'un ruban (10) comportant des boucles (34) régulières transversales plates, sensiblement régulièrement réparties sur au moins un brin longitudinal, 11b. la torsion du ruban (10) ainsi réalisé autour dudit brin longitudinal, et le long de celui-ci, afin de provoquer l'enroulement sensiblement hélicoïdal régulier des boucles. 8. Procédé selon la 7, comportant en outre l'étape d'enrouler le fil torsadé (14) en une bobine (18), avec une rotation accompagnée d'un mouvement de va-et-vient afin de provoquer un enroulement régulier de la bobine (18). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que les étapes de torsion et d'enroulement du fil torsadé (14) sont sensiblement concomitantes, au moins en partie. 10. Machine pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 7 à 9.
D
D04,D02
D04B,D02G
D04B 31,D02G 3,D04B 21
D04B 31/02,D02G 3/02,D02G 3/28,D04B 21/00
FR2889706
A1
APPAREIL DANS UNE MACHINE DE PREPARATION DE FILATURE AVEC UN SYSTEME DE REFROIDISSEMENT
20,070,216
L'invention se rapporte à un appareil dans une machine de préparation de filature, spécialement une carde plate, ou une carde à rouleau, un dispositif de nettoyage ou équivalent, avec un système de refroidissement, dans lequel un rouleau a une surface périphérique cylindrique et un boîtier opposé à et espacé de cette surface périphérique, une zone de cardage où un travail de cardage est réalisé et de la chaleur est générée étant présente entre la surface périphérique du rouleau et une partie du boîtier, et dans lequel, par rapport à l'espace intérieur du rouleau, un agent de refroidissement entre, passe à travers et sort de nouveau. Les espacements entre la garniture de cylindre et les surfaces (contresurfaces) disposés de manière opposée à celle-ci sont d'une importance considérable en termes de conception de machine et de technologie de fibre. Le résultat de cardage, c'est-à-dire le nettoyage, la formation de n uds et le raccourcissement de fibres, dépend de manière substantielle de l'espace de cardage, c'est-à- dire l'espacement entre la garniture de cylindre et les garnitures des chapeaux rotatifs et fixes. Le cheminement de l'écoulement d'air autour du cylindre et la dissipation de chaleur dépendent de la même manière de l'espacement entre la garniture de cylindre et les surfaces opposées garnies ou non, par exemple des lames de séparateur ou des éléments de boîtier. Les espacements sont soumis à différentes influences, dans certains cas orientés de manière opposée. L'abrasion des garnitures opposées conduit à un agrandissement de l'espace de cardage, qui est associé à une augmentation du nombre de noeuds et une diminution du raccourcissement des fibres. La conséquence d'une augmenta-' on -i-esse de c- e, par exemple af'- d'amél J est une dilatatio: cylindre compi la rnit e du fait de la centrifuge, et donc une réduction de l'espace de cardage. Lors du traitement de grandes quantités de fibre et de types spécifiques de fibre, par exemple des fibres synthétiques, le cylindre se dilate également, du fait d'une augmentation de température, davantage que le reste de la machine autour de lui, de sorte que, pour cette raison également, les espacements diminuent. Les éléments de machine, par exemple des segments de cardage fixes et/ou des lames de séparateur, disposés de manière radialement opposée au cylindre, se dilatent également. L'espace de cardage est influencé en particulier par les réglages de machine d'une part et l'état de la - garniture d'autre part. L'espace de cardage le plus important de la carde plate rotative se trouve dans la zone de cardage principale, c'est-à-dire entre le cylindre et l'ensemble de chapeau rotatif. Au moins une garniture, qui définit la distance de fonctionnement de la zone de cardage dans l'ensemble, est en mouvement. Afin d'augmenter la production de la machine de cardage, on essaie de sélectionner la vitesse de rotation de fonctionnement ou la vitesse de fonctionnement des éléments mobiles afin d'être aussi élevée que la technologie de traitement de fibre le permet. La distance de fonctionnement se trouve dans la direction radiale (en partant de l'axe de rotation) du cylindre. Dans le cas du cardage, des quantités toujours plus grandes de matière fibreuse par unité de temps sont traitées, ce qui signifie des vitesses plus élevées des éléments de travail et des puissances installées plus grandes. Avec la surface de travail qui reste constante, ugmentation e débit de matière fibreuse (production? --it à une -at: chaleu --ait du tr mécani emps, cepe t, le résul de cardage i degré de nettoyage, réduction des n uds etc.) est amélioré de manière continue, ce qui signifie des surfaces plus actives engagées dans le cardage, et des réglages de ces surfaces actives plus proches du cylindre (tambour). La proportion de fibres synthétiques devant être traitées, avec lesquelles, comparées au coton, davantage de chaleur est générée par contact de friction avec les surfaces actives de la machine, augmente continuellement. Les éléments de travail de machines de cardage à haute performance sont aujourd'hui totalement enfermés afin de répondre aux normes de sécurité, empêcher une émission de particules dans l'environnement de travail de filature et minimiser le besoin d'entretien de la machine. Des grilles ou même des surfaces de guidage de matière ouvertes qui permettent un échange de chaleur appartiennent au passé. Les situations décrites augmentent de manière appréciable l'entrée de chaleur dans la machine, alors que l'évacuation de chaleur au moyen de la convection chute de manière appréciable. L'échauffement plus marqué résultant des machines de cardage à haute performance conduit à une plus grande déformation thermoélastique, qui a une influence sur les espacements réglés des surfaces actives du fait de la répartition inégale du champ de température: les espacements entre cylindres et partie supérieure de carde, peigneur, parties supérieures de carde fixes et points de séparation équipés de lames diminuent. Dans un cas extrême, l'espace établi entre les surfaces actives peut se fermer totalement, de sorte que des composants qui se déplaçaient l'un par rapport à l'autre entrent en collision. La machine de cardage à haute performance affectée subit un dommage considérable. De plus, la génération de chaleur dans la travail, ( neut di- Ion:et :s est tri- Dans le cas d'un appareil connu (EP-A-O 077 166), un système de transport de liquide est prévu à l'intérieur du cylindre afin d'équilibrer les conditions de température à la périphérie du cylindre. Deux tourillons d'arbre alésés sont prévus, à travers lesquels un tuyau respectif contenant le liquide est dirigé. Les tuyaux sont reliés à des canaux qui sont disposés le long de la surface périphérique interne du cylindre. Le liquide de refroidissement entre et sort sur des côtés différents du cylindre. L'appareil connu est extrêmement complexe en ce qui concerne son agencement, à la fois en rapport avec la construction et l'assemblage et également en rapport avec le fonctionnement. Le liquide de refroidissement est admis sous pression à l'intérieur du cylindre en utilisant une pompe externe. Le raccordement rotatif entre le système de pompe et le système de refroidissement de rouleau exige une construction et une étanchéité particulièrement soigneuses afin de procurer une étanchéité fiable contre une fuite du liquide de refroidissement. L'utilisation de liquide dans une machine de préparation de filature est problématique et est évitée en pratique. Une canalisation complète du liquide de refroidissement est exigée, ce qui conduit à un refroidissement d'une zone du rouleau et donc à une déformation locale indésirable du rouleau. Par ailleurs, il s'avère problématique que le moment d'inertie de masse du rouleau soit changé de manière indésirable, c'est-à-dire clairement accru, du fait de la quantité considérable de liquide de refroidissement. Ceci demande une puissance d'entrée plus grande pour le rouleau. De plus, la température du liquide et/ou du rouleau doit être co-tr8lée, ce qui e ige de la p,-ee substantielle aire s Iposs L'invention est par conséquent basée sur le problème de production d'un appareil du type décrit dans l'introduction, qui évite lesdits inconvénients, qui réduit en particulier ou évite une dilatation thermique du rouleau d'une manière structurellement simple et permet à un espace de cardage constant d'être maintenu. Ce problème est résolu, dans un appareil du type décrit en introduction, par le fait que l'agent de refroidissement est de l'air, qui est capable d'absorber de la chaleur dans l'espace intérieur du rouleau et de l'évacuer de l'espace intérieur du rouleau. Du fait que l'air qui absorbe et dissipe la chaleur est en particulier aspiré à travers l'espace intérieur, la dilatation thermique radiale du rouleau dans la phase d'échauffement et également pendant le fonctionnement de routine est réduite ou évitée. Du fait que la chaleur qui est transférée vers l'air par convection (contact entre l'air et la paroi de rouleau périphérique interne et les parois internes des disques d'extrémité de rouleau) et par radiation (radiation thermique dans l'air depuis la paroi de rouleau périphérique interne et depuis les disques d'extrémité de rouleau) est évacuée de l'intérieur du rouleau, un degré de rendement plus grand est obtenu. De cette manière, un espace de cardage constant peut être obtenu pendant le fonctionnement. Un avantage particulier est que l'effet de refroidissement est obtenu avec des composants de la machine et aucun système de refroidissement additionnel n'est utilisé. L'espace intérieur du rouleau est utilisé comme canal d'écoulement , avec pour résultat une distribution et un effet de refroidisse eut particulièrement uniformes. on "ièrel simple du es l'air en entrée et en sortie à travers l'espace creux intérieur des tourillons d'arbre du rouleau. Plus spécialement, au moins un tourillon d'arbre cylindrique creux est présent aux deux extrémités du rouleau. L'agent de refroidissement peut être admis et évacué à travers un tourillon d'arbre, plus précisément à travers des tourillons d'arbre différents, sur des côtés différents de la machine. L'agent de refroidissement peut également être admis à travers au moins une face d'extrémité du rouleau. L'air d'aspiration peut passer à travers l'espace intérieur du rouleau. L'espace intérieur du rouleau, et éventuellement l'espace interne d'au moins un tourillon d'arbre, de préférence les tourillons d'arbre, peuvent être traversés par de l'air qui peut être de l'air comprimé. L'air peut dissiper de la chaleur de convection ou de rayonnement. L'air peut s'écouler au moins partiellement le long de la surface périphérique interne du rouleau ou des surfaces internes des disques d'extrémité de rouleau (parois d'extrémité>. Le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air peut être relié au système d'extraction de machine ou au côté d'admission d'un ventilateur qui peut être fixé en position. Le tourillon d'arbre pour l'admission d'air peut aspirer de l'air ambiant à travers une ouverture d'admission à laquelle peut être associé un élément de guidage d'air conique, par exemple un entonnoir ou équivalent. L'élément de guidage d'air conique peut tourner autour de son axe longitudinal. Le tourillon d'arbre pour l'admission d'air peut être relié à une source d'air comprimé et le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air peut s'ouvrir dans l'air externe. me) 1 élément de guidage d'air ment:istributeur d'air être)résen_t 1'( e bd rouleau. Plu ialement, des nervures, des pales ou équivalent peuvent être présentes dans l'espace intérieur du rouleau. L'air peut s'écouler en entrée sur le côté d'entraînement du rouleau et en sortie sur le côté non entraîné du rouleau. Dans ce but, la roue d'entraînement peut avoir une ouverture d'entrée d'air en forme d'entonnoir, le tourillon d'arbre pour l'admission d'air peut être conique sur son côté d'admission et le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air peut être conique sur son côté d'admission. L'air peut passer a travers au moins un palier fixe, de préférence à travers les paliers des tourillons d'arbre. La première extrémité de la conduite d'extraction peut être fixée sur un palier fixe, et la sortie du tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air peut s'ouvrir dans l'entrée de la conduite d'extraction fixe. Le au moins un tourillon d'arbre, de préférence chaque tourillon d'arbre, peut avoir un alésage continu dans la direction axiale. Une partie de l'air dans le système d'extraction de machine peut être utilisé pour l'aspiration. Le rouleau peut être le cylindre d'une machine de cardage plate ou d'une machine de cardage à rouleau, mais aussi au moins un avant-train ou le peigneur d'une machine de cardage. L'air qui entre peut être pré-refroidi. Le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air peut être relié à un dispositif d'extraction de poussière. L'air dans la zone de la paroi interne de rouleau peut s'écouler sensiblement axialement. L'air dans l'espace intérieur du rouleau peut s'écouler de manière sensiblement hélicoïdale, au moins partiellement de manière laminaire ou au moins partiellement de manière turbu L'écoulement d'air la phE3e d'échauffement e A tempé] c2-' te du roul u. adapté à des conditions de fonctionnement modifiées, par exemple un changement de marchandises, un changement des éléments de travail du rouleau ou équivalent. La température dans l'espace intérieur du rouleau et celle du boîtier du rouleau peuvent être mesurée. La température de l'air qui entre peut être adaptée à la température de l'espace intérieur du rouleau et/ou à la température du boîtier du rouleau. Enfin, la température du dispositif de refroidissement peut être réglable. L'invention est expliquée plus en détail ci-dessous en se référant à des formes de réalisation d'exemple illustrées dans les dessins, dans lesquels: La figure 1 montre schématiquement une vue de côté d'une machine de cardage avec le rouleau (cylindre) 15 refroidi selon l'invention; La figure 2 montre un espace de cardage entre les garnitures des chapeaux de carde rotatifs et la garniture de cylindre; La figure 3 montre un espace de cardage entre la 20 garniture d'un élément de cardage fixe et la garniture de cylindre, La figure 4 montre une coupe à travers le cylindre selon la figure 1 avec deux tourillons d'arbre alésés courts; La figure 5 montre le cylindre selon la figure 1 avec le dispositif d'admission d'air, un passage d'air à travers l'intérieur du cylindre et un dispositif d'extraction d'air; La figure 6 montre le raccordement hermétiquement 30 étanche de la conduite d'extraction au palier du tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air; La figure 7 mor forme de - a isa on e a la 4 eul Part. l'év)n d' e prése et -"air aspiré depuis les alentours à travers des ouvertures dans un disque d'extrémité de cylindre, et La figure 8 montre une forme de réalisation avec un appareil de refroidissement pour le prérefroidissement de l'air astre. La figure 1 montre une carde, par carde Trützschler TC 03, avec un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avant-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un élément de guidage de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, un chapeau rotatif 13 avec des uleaux de guidage de chapeau 13a, 13b, et des barres de chapeau 14, un pot 15 et un empoteur 16. Les sens de rotation des rouleaux sont représentés par des flèches courbes respectives. La lettre M désigne le point milieu (axe) du cylindre 4 et A désigne la direction de travail. La référence 4a désigne la garniture et 4b désigne le sens de rotation du cylindre à grande vitesse 4. La lettre C désigne le sens de rotation. du chapeau rotatif 13 dans la position de et D désigne la direction de transport en sens inverse des barres de chapeau 14. Si l'on se réfère à la figure 2, un coude flexible 17 ayant plusieurs vis de réglage est fixé par des vis latéralement sur chaque côté du bâti de machine. Le coude flexible 17 a une surface extérieure convexe 17a et une surface inférieure 17b. Au-dessus du coude flexible 17 se trouve une glissière 20, par exemple, en matière plastique anti-friction, qui a une surface extérieure convexe 20a et une surface intérieure concave 20b. La surface intérieure concave 20b s'étend sur rface e convexe 17a, barres: chapeau de c rient de 1' 1 ium fié, ont trémités une partie de lon c u de la n'est pas représentée), sur laquelle sont fixés dans la direction axiale deux axes en acier 18 qui glissent sur la surface extérieure convexe 20a de la glissière 20 dans la direction de la flèche C, La garniture de chapeau de carde 24 est montée sur la surface inférieure de la partie de talon de chapeau de carde 14a. La référence 23 désigne le cercle primitif des garnitures de chapeau de carde 24. Sur sa circonférence, le cylindre 4 a une garniture 4a, par exemple une garniture en dent de scie. La référence 22 désigne le cercle primitif de la garniture de cylindre 4a. La distance (espace de cardage) entre le cercle primitif 23 et le cercle primitif 22 est désignée par la lettre a et est par exemple de 0,005 mm. L'espace de cardage est en pratique réglé avec précision au moyen d'une jauge dans l'état froid de la machine de cardage, c'est-à-dire le cylindre 4 avec la garniture de cylindre 4a et les barres de chapeau de carde 14 avec les garnitures de chapeau de carde 24, et reste constant pendant le fonctionnement, même lorsque la machine s'est échauffée, du fait du dispositif de refroidissement selon l'invention. La distance entre la surface extérieure convexe 20a et le cercle primitif 22 est désignée par la lettre b. Le rayon de la surface extérieure convexe 20a est désigné par rl et le rayon constant du cercle primitif 22 est désigné par r2. Le rayon constant r2 coupe le point milieu M (voir la figure 1) du cylindre 4. La référence 14c désigne l'arrière du chapeau de carde. La référence 19 désigne un élément de serrage, qui s'engage autour des axes de chapeau de carde 18 et est relié à la courroie d'entraînement (non représentée) pour les barres de chapeau de carde LI. ion se 'ère à figure 3, de aga, :ne plaque 3 côté palier rigide courbe 19, qui a une surface de palier convexe 19a en tant que surface de support et un côté inférieur 19b est coulé de manière concentrique sur son côté extérieur dans la zone de la périphérie. Des éléments de cardage fixes 25 ont des surfaces de palier aux deux extrémités qui s'étendent sur la surface extérieure convexe 19a de l'élément de palier. Des éléments de cardage 26a, 26b, avec des garnitures de cardage 26a', 26b' sont montés sur la surface inférieure du segment de cardage 25. La référence 21 désigne le cercle primitif des garnitures de cardage 26a', 26b'. Le cylindre 4 a sur sa périphérie une garniture de cylindre 4a, par exemple une garniture en dent de scie. La référence 22 désigne le cercle primitif de la garniture de cylindre 4a. La distance entre le cercle primitif 21 et le cercle primitif 22 est désignée par la lettre c, et est par exemple de 0,20 mm. La distance entre la surface extérieure convexe 19a et le cercle primitif 22 est désignée par la lettre d. Le rayon de la surface extérieure convexe 19a est désignée par ri et le rayon du cercle primitif 22 est désigné par r2. Les rayons ri et r2 se coupent au niveau du point milieu M (voir la figure 1) du cylindre 4. Le segment de cardage 25 représenté dans la figure 3 se compose d'un support 23a et de deux éléments de cardage 26a, 26b, qui sont disposés à la suite dans le sens de rotation (flèche 4b) du cylindre, les garnitures des éléments de cardage 26a, 26b et la garniture 4a du cylindre 4 s'étendant à l'opposée l'une de l'autre. La distance c entre les garnitures 26a', 26b' des éléments de cardage 26a, 26b et la garniture de cylindre 4a peut "être établie exactement lorsque la machine est dans l'état froid, par exemple en utilisar une ja-ge, et reste constante pendant le f,c me s' est di ' de re el= l' i,ion. Le cylindre 4 illustré dans la figure 4 a un boîtier 27 en tôle d'acier. Au niveau de ses deux extrémités, le boîtier 27 est supporté par un disque d'extrémité de cylindre 28a, 28b respectif sur un moyeu cylindrique sensiblement creux 29a et 29b respectivement (manchon). Les moyeux 29a, 29b sont fixés sur les disques d'extrémité de cylindre au moyen de jonctions soudées 30a, 30b. Le moyeu 29a est fixé de façon non rotative sur un tourillon d'arbre cylindrique court 31a par une liaison adhésive. Les faces d'extrémité internes 31a', 31b' des tourillons d'arbre affleurent sensiblement les faces d'extrémité internes des moyeux. Les faces d'extrémité externes 31a", 31b" dépassent au-delà des surfaces latérales du cylindre 4 vers l'extérieur. Les extrémités extérieures des tourillons d'arbre 31a et 31b sont montées dans des paliers fixes 32a et 32b respectivement. Le cylindre 4 a une vitesse circonférentielle par exemple de 40 m/s. Les tourillons d'arbre 31a et 31b sont d'une construction cylindrique creuse et ont des alésages continus 31a"' et 31b'" respectivement. Si l'on se réfère à la figure 5, dans un système de refroidissement, une aspiration est appliquée sur l'espace intérieur 4c du cylindre 4, de sorte que de la chaleur ou de l'air chaud est évacué de l'espace intérieur. La roue d'entraînement 34 est fixée de façon non rotative sur la zone extérieure du tourillon d'arbre 31b. Une tête d'aspiration conique 35 est associée à la roue d'entraînement 34 sur son côté éloigné du disque d'extrémité de cylindre 28b. L'alésage continu 31b"' du tourillon d'arbre 31b pour l'admission d'air Dl, D2 depuis l'atmosphère est conique sur -on côté 31b" (voir la figure 4), a tête [Lion 3 lion d' 31b sont sé; lent 1' )ar l'a, la sorti de s i Dn 35 associée à la face d'extrémité externe 31b". La face d'extrémité interne 31b' du tourillon d'arbre se termine dans l'espace intérieur 4c. L'alésage continu 3la''' du tourillon d'arbre 3la pour l'évacuation d'air F2 depuis l'espace intérieur 4c du cylindre 4 est conique au niveau de son extrémité 31a'. Une extrémité d'une conduite d'extraction 36 est fixée d'une manière étanche à l'air sur le côté 32a' du palier fixe 32a éloigné du disque d'extrémité de cylindre 28a, et son autre extrémité est reliée au côté d'aspiration d'un ventilateur 37. Le ventilateur 37 est une partie du système d'extraction de machine, avec lequel entre autre de l'air chargé de poussière est extrait de la machine. Des guides d'air 38a à 38d servant à distribuer les écoulements d'air F1 et F2 sont présents dans l'espace intérieur 4c du cylindre 4. Les références 39a, 39b désignent des roulements à billes. Pendant le fonctionnement, des écoulements d'air D1, D2 (dont la température est inférieure à la température de l'air dans l'espace intérieur 4c) entrent depuis l'atmosphère, canalisés avec la tête 35, à travers la face d'extrémité 31b" dans l'alésage conique 31b''', passent à travers l'alésage 31b''' sous forme d'un écoulement d'air E et sortent au niveau de la face d'extrémité 31b' de l'alésage 31b''' dans l'espace intérieur 4c sous la forme des écoulements d'air F1. Les guides 38a à 38d distribuent les écoulements d'air F1 dans l'espace intérieur 4c, avec les écoulements d'air F1 qui absorbent à ce moment-là de la chaleur qui est libérée dans l'air F1 par les surfaces périphériques internes du boîtier 27 et les surfaces périphériques internes des disques d'extrémité de cylindre 28a et avec un éch thermique qui se produit. L' ir FI est fé et refr t le bol er 7 et les ém' é de ey edre site, tir.ge induit du ilateu: 37, I'é t d'ail F2 entre dans l'alésage conique 31a" à travers la face d'extrémité 31a' et sort par l'alésage 3la'" au niveau de la face d'extrémité 31a' dans la conduite d'extraction 36. Le ventilateur 37 extrait l'écoulement d'air H de la conduite d'extraction 36, et cet écoulement d'air quitte le côté de pression du ventilateur 37 sous la forme d'un écoulement d'air I. De l'air est entraîné selon l'invention à travers un rouleau 4 en passant par le point de palier particulier, ce qui conduit au refroidissement du rouleau 4 par convection. Ceci signifie que la construction de rouleau a des tourillons 31a, 31b et ces tourillons 31a, 31b ont un alésage continu 31a"', 31b"' respectif et sont soumis à une aspiration. De préférence, une partie de l'air dans le système d'extraction de machine (voir le ventilateur 37) est utilisée pour l'extraction. Dans le même temps, un écoulement d'air est induit, un bras d'une conduite d'extraction 36 étant relié à l'ouverture d'un des deux tourillons. Un courant d'air depuis le côté opposé (côté d'admission) jusqu'au côté d'extraction est ainsi établi. De préférence, le côté d'entraînement est le côté d'admission et le côté non entraîné est le côté d'extraction. La roue d'entraînement 34 est d'une forme telle qu'une tête d'admission 35 pour l'air ambiant qui entre DI, D2 est formée dedans. Dans son espace intérieur 4c, le cylindre 4 ou le rouleau contient des éléments de guidage 38a à 38d (par exemple des nervures, des pales, des nervures de renfort), qui assurent une distribution d'air correcte dans le rouleau 4. Une dissipation de chaleur calculée se développe comme suit LQ = gt.C. T éco tt2 = écou:ue c capacit_ écifique aleur échar AT = différence de température Si l'on se réfère à la figure 6, une bague d'étanchéité 40 (bague circulaire) est disposée entre la zone d'extrémité en forme de bride 36' de la conduite d'extraction 36 et le côté extérieur 32a' du palier 32a. La zone d'extrémité 36a' est fixée sur le palier 32a par des moyens de fixation, par exemple des vis 41a, 41b. Selon la figure 7, le disque d'extrémité de cylindre 28b a une multiplicité d'ouvertures d'entrée d'air continues 41, à travers lesquelles des écoulements d'air D entrent depuis la zone externe dans l'espace intérieur 4c du cylindre 4. Dans l'exemple représenté dans la figure 7, le tourillon d'arbre 31b n'a pas d'alésage. Il peut être pratique cependant pour le tourillon d'arbre 31b d'être pourvu de manière additionnelle d'un alésage 31b''' (non représenté dans la figure 7), le résultat étant que la quantité d'air qui entre est accrue. L'écoulement d'air F2 peut être extrait à travers l'alésage 31a''' dans le tourillon d'arbre 31a sous forme de l'écoulement d'air H (voir également la figure 5). Selon la figure 8, un agencement de refroidissement d'air 42 est prévu, qui produit un écoulement d'air pré-refroidi D qui passe à travers l'alésage 31b" du tourillon d'arbre 31b sous forme de l'écoulement d'air FI dans l'espace intérieur 4c du rouleau 4. De cette manière, la quantité de chaleur ou la température de l'écoulement d'air D devant être introduit peut être adaptée ou amenée à correspondre à la quantité de chaleur ou à la température de l'air dans l'espace intérieur 4c du rouleau, de telle sorte que l'échauffement du rouleau 4 pouva: être attribué au travail de cardage talement pensE", radia est évitée 5.. et sc te continuellemf sorte qu'une did Ltation de Dans la const-tn selon la figure 8, il peut être pratique de mesur la température dans l'espace intérieur 4c et/ou au niveau du boîtier 27 du cylindre 4, et, en utilisant le système de refroidissement 42, d'abaisser la température de l'air qui entre D1, D2 en dessous de la température de l'air dans l'espace intérieur 4c, de sorte que, en dépit de l'échauffement pouvant être attrih au travail de cardage, la température dans l'espace intérieur 4c ou du boîtier 27 du rouleau 4 avec la machine dans l'état froid reste constant. De cette manière, un espace de cardage étroit peut être établi sur la machine froide et être maintenu lorsque la machine s'échauffe, ce qui est techniquement souhaitable. Par ailleurs, il peut être avantageux pour la température du système de refroidissement 42 d'être réglable. Le réglage peut être effectué, par exemple, manuellement en fonction de valeurs prédéterminées, ou en fonction de la température dans l'espace intérieur 4c ou du boîtier 27 du rouleau 4
Dans un appareil dans lequel un rouleau (4) a une surface périphérique cylindrique et un boîtier opposé à et espacé de cette surface périphérique, une zone de cardage où un travail de cardage est réalisé et de la chaleur est générée étant présente entre la surface périphérique du rouleau (4) et une partie du boîtier, un agent de refroidissement entre, passe à travers et sort de nouveau de l'espace intérieur (4c) du rouleau (4). Afin de réduire ou éviter une dilatation thermique du rouleau (4) d'une manière structurellement simple, l'agent de refroidissement est de l' air (D1, D2, E, F1, F2, G, H), qui est capable d'absorber de la chaleur dans l'espace intérieur (4c) du rouleau (4) et l'évacuer de l'espace intérieur (4c) du rouleau (4).
1. Appareil dans une machine de préparation de filature, spécialement une machine de cardage plate, une machine de cardage à rouleau, un dispositif de nettoyage ou équivalent, avec un système de refroidissement, dans lequel un rouleau a une surface périphérique cylindrique et un boîtier opposé à et espacé de cette surface périphérique, une zone de cardage où un travail de cardage est réalisé et de la chaleur est générée étant présente entre la surface périphérique du rouleau et une partie du boîtier, et dans lequel, par rapport à l'espace intérieur du rouleau, un agent de refroidissement entre, passe à travers et sort de nouveau, caractérisé en ce que l'agent de refroidissement est de l'air (D1, D2, E, FI, F2, G, H) , qui est capable d'absorber de la chaleur dans l'espace intérieur (4c) du rouleau (4) et de l'évacuer de l'espace intérieur (4c) du rouleau (4). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un tourillon d'arbre cylindrique creux (31a et 31b) est présent aux deux extrémités du rouleau (4). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'agent de refroidissement (Dl, D2, E) est admis à travers un tourillon d'arbre (31a, 31b). 4. Appareil selon l'une queie des revendic- ions 1 à 3, caractérisé en ce ant de refroi t (G, H) est évacué à traver on d'arbre. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'agent de refroidissement est admis et évacué à travers des tourillons d'arbre différents. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'agent de refroidissement est admis et évacué sur des côtés différents de la machine. 7. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'agent de refroidissement est admis à travers au moins une face d'extrémité du rouleau. 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'air d'aspiration (F1, F2) passe à travers l'espace intérieur (4c) du rouleau (4). 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'espace intérieur (4c) du rouleau (4) et l'espace interne (31a", 31b'') d'au moins un tourillon d'arbre (31a, 31b), de préférence les tourillons d'arbre, sont traversés par de l'air (E, F2, G). 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que de l'air comprimé passe à travers l'espace intérieu rouleau. 11. Appareil selon 'une quel 10, car_ é en ce 'espace des intérieur du rouleau et l'espace intérieur d'au moins un tourillon d'arbre, de préférence les espaces intérieurs des tourillons d'arbre, est/sont traversés par de l'air comprimé. 12. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'air dissipe de la chaleur de convection. 13. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'air dissipe de la chaleur de rayonnement. 14. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que l'air s'écoule au moins partiellement le long de la surface périphérique interne du rouleau. 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que l'air s'écoule au moins partiellement le long des surfaces internes des disques d'extrémité de rouleau (parois d'extrémité). 16. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air est relié au système d'extraction de machine. Appareil selon l'une quelconque des 0 1 à 16, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air est relié au côté d'admission d'un ventilateur 17. 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le ventilateur (37) est fixé en position. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre pour l'admission d'air aspire de l'air ambiant à travers une ouverture d'admission. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'un élément de guidage d'air conique, par exemple un entonnoir ou équivalent, est associé à l'ouverture d'admission. 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que l'élément de guidage d'air conique peut tourner autour de son axe longitudinal. 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre pour l'admission d'air est relié à une source d'air comprimé. 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air s'ouvre dans l'air externe. 24. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce qu'au moins un élément de guidage ('lair est présent dans l'espace inté (4c) du 4) . 2889706 21 25. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce qu'au moins un élément de distributeur d'air est présent dans l'espace intérieur (4c) du rouleau (4). 26. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce que des nervures, des pales ou équivalent sont présentes dans l'espace intérieur du rouleau. 27. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que l'air s'écoule en entrée sur le côté d'entraînement du rouleau (4). 28. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que l'air s'écoule en sortie sur le côté non entraîné du rouleau (4). 29. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 28, caractérisé en ce que la roue d'entraînement (34) a une ouverture d'entrée d'air en forme d'entonnoir. 30. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 29, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre (31b) pour l'admission d'air est conique sur son côté d'admission. 31. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre (31a) pour l'évacuation d'air est conique sur son côté d'admission. 32. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 31, caractérisé en ce que l'air passe à travers au moins un palier fixe (32a, 32b), de préférence à travers les paliers des tourillons d'arbre. 33. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 32, caractérisé en ce que la première extrémité de la ligne d'extraction (36) (conduite d'extraction) est fixée sur un palier fixe (32a). 34. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 33, caractérisé en ce que la sortie du tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air s'ouvre dans l'entrée de la conduite d'extraction fixe. 35. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 34, caractérisé en ce que le au moins un tourillon d'arbre (31a, 31b), de préférence chaque tourillon d'arbre, a un alésage continu (31a", 31b") dans la direction axiale. 36. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 35, caractérisé en ce qu'une partie de l'air dans le système d'extraction de machine est utilisé pour l'aspiration. 37. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 36, caractérisé en ce que le rouleau est le cylindre (4) d'une machine de cardage plate. 38. Appareil selon l'une c lconque des revend' as 1 à caractérisé en le ci/1' l'un de cardage à 39. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 38, caractérisé en ce que le rouleau est au moins un avant-train (3a, 3b, 3c) d'une machine de cardage. 40. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 39, caractérisé en ce que le rouleau est le peigneur (5) d'une machine de cardage. 41. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 40, caractérisé en ce que l'air qui entre (DI, D2) est pré-refroidi (42). 42. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 41, caractérisé en ce que le tourillon d'arbre pour l'évacuation d'air est relié à un dispositif d'extraction de poussière. 43. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 42, caractérisé en ce que l'air dans la zone de la paroi interne de rouleau s'écoule sensiblement axialement. 44. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 43, caractérisé en ce que l'air dans l'espace intérieur (4c) du rouleau (4) s'écoule de manière sensiblement hélicoïdale. 45. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 44, caractérisé en ce que l'air dans l'espace intérieur (4c) du rouleau (4) s'écoule au moins partielL a': de manière laminaire. 46. Appareil selon l'une quel_ des 1 à 45, caractérisé en ce que l'air dans l'espace intérieur (4c) du rouleau (4) s'écoule au moins partiellement de manière turbulente. 47. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 46, caractérisé en ce que l'écoulement d'air dans la phase d'échauffement peut être adapté à la température croissante du rouleau (4). 48. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 47, caractérisé en ce que l'écoulement d'air dans phase de fonctionnement est globalement constant. 49. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 48, caractérisé en ce que l'écoulement d'air peut être adapté à des conditions de fonctionnement modifiées, par exemple un changement de marchandises, un changement des éléments de travail du rouleau ou équivalent. 50. Appareil selon l'une quelconque des 1 & 49, caractérisé en ce que la température dans l'espace intérieur (4c) du rouleau (4) peut être mesurée. 51. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que la température 30 du boîtier (27) du rouleau peut être mesurée. 52. eil _on 'une re 1s 1 i'tÉ -n ce q de l'air qui D2) être adap, température de l'espace intérieur (4c) du rouleau à la température du boîtier (27) du rouleau. 53. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 52, caractérisé en ce que température du dispositif de refroidissement (42) est réglable. et/ou
D,B
D01,B21
D01G,B21C
D01G 15,B21C 1
D01G 15/16,B21C 1/14
FR2901565
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE LAME DE PAREMENT A UN PROFILE SUPPORT ET ENSEMBLE DU TYPE FORME D'AU MOINS UN DISPOSITIF DE FIXATION DU TYPE PRECITE ET D'AU MOINS UN PROFILE SUPPORT
20,071,130
parement et profilé support qui ne nécessite pas d'outil pour sa fixation à la lame de parement mais nécessite de déformer le profilé support pour sa fixation audit profilé. II en résulte la nécessité pour l'opérateur de fournir un effort musculaire répétitif qui, dans le temps, peut engendrer des problèmes s physiques. Un but de la présente invention est donc de proposer un dispositif de fixation d'une lame à un profilé support et un ensemble incorporant un tel dispositif de fixation et au moins un profilé support dont les conceptions permettent de ne lo pas endommager la lame de parement lors de la fixation de la lame de parement au profilé support. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de fixation et un ensemble incorporant un tel dispositif dont les conceptions permettent de 15 s'affranchir d'organes de fixation individuels, tels que clous, vis entre lames de parement et dispositif de fixation ou dispositif de fixation et profilé support de sorte que le temps de pose des lames de parement est extrêmement court et ne nécessite pas la présence de personnel confirmé ou d'outil spécifique. 20 A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de fixation d'une lame de parement à chants, l'un rainuré, l'autre, muni d'une languette, telle que lame de parquet, de bardage, clin, lambris à un profilé support présentant deux ailes longitudinales en retour orientées en direction de l'intérieur du profilé, caractérisé en ce que le dispositif de fixation est un dispositif élastiquement 25 déformable se présentant sous forme de deux lames parallèles, positionnées à des niveaux différents et reliées entre elles par un pont, l'une des lames étant, à l'état posé du dispositif, apte à s'insérer dans la rainure d'une lame de parement, l'autre, dans le profilé support, pour maintenir en applique, par effet élastique, la lame de parement contre le profilé support. 30 La réalisation du dispositif de fixation sous forme de deux lames reliées entre elles par un pont permet d'obtenir une pièce de conception extrêmement simple dont la liaison avec le profilé support d'une part, et avec la lame de parement d'autre part, s'effectue par simple introduction d'une lame du dispositif de5 fixation dans le profilé support ou respectivement dans une rainure de la lame de parement. Ce montage ne nécessite aucune dextérité ou aucun outil de la part de l'opérateur, ni aucun effort musculaire de ce dernier. II en résulte une simplicité de montage et un temps de pose extrêmement court. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, le pont du dispositif de fixation forme avec chaque lame du dispositif un angle droit, lesdites lames s'étendant l'une, d'un côté du pont, l'autre, de l'autre côté dudit pont. io L'invention a encore pour objet un ensemble du type formé d'au moins un dispositif du type précité, de fixation de lame de parement à chants, l'un rainuré, l'autre muni d'une languette, telle que lame de parquet, de bardage, clin, lambris, et d'au moins un profilé support de ladite lame assujettie au profilé par le dispositif de fixation, caractérisé en ce que le profilé support présente 15 deux ailes longitudinales en retour orientées en direction de l'intérieur du profilé et en ce que le dispositif de fixation, élastiquement déformable, se présente sous forme de deux lames parallèles, positionnées à des niveaux différents, et reliées entre elles par un pont, l'une des lames s'insérant dans le profilé support tandis que l'autre lame est apte à s'insérer dans la rainure d'une lame de 20 parement pour la maintenir en applique par effet élastique contre le profilé support. Selon une forme de réalisation préférée dudit ensemble, la lame du dispositif de fixation, destinée à s'insérer dans le profilé support, est engagée suivant son 25 axe longitudinal à l'intérieur du profilé puis soumise à une rotation, de préférence quart de tour, pour amener les extrémités de la lame sous les ailes du profilé support. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante 30 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective d'un profilé support de deux lames de parement, l'une étant déjà assujettie au profilé support par un dispositif de fixation conforme à l'invention tandis que l'autre lame5 de parement est en cours de fixation, les différentes positions du dispositif de fixation depuis son introduction dans le profilé support jusqu'à son positionnement sur la lame de parement ayant été représentées ; la figure 2 représente une vue schématique en coupe longitudinale de la figure 1 ; la figure 3 représente une vue en coupe transversale d'un profilé support io équipé d'un dispositif de fixation du profilé à une lame de parement ; la figure 4 représente une vue en perspective du dispositif de fixation ; la figure 5 représente une vue en coupe transversale de deux lames de is parement avant assemblage des lames, la coupe étant prise au niveau du dispositif de fixation et la figure 6 représente une vue en coupe transversale d'un profilé support. 20 Comme mentionné ci-dessus, le dispositif 1 de fixation, objet de l'invention, est destiné à permettre la fixation d'une lame 9 de parement à un profilé 5 support. La lame 9 de parement est une lame à chants parallèles dont l'un est rainuré, la rainure ayant été représentée en 10 aux figures, tandis que l'autre chant est 25 muni d'une languette 11, la languette 11 d'une lame 9 de parement étant destinée à s'insérer dans la rainure 10 d'une lame 9 de parement adjacente. De telles lames 9 de parement peuvent permettre la réalisation de parquet, de bardage, de lambris ou équivalent. 30 Le dispositif 1 de fixation, objet de l'invention, permet la fixation d'une telle lame de parement à un profilé 5 support. Ce profilé 5 support se présente sous forme d'un corps creux allongé. Il peut affecter, en coupe transversale, une forme carrée ou rectangulaire, ce profilé parallélépipédique étant ouvert le long de l'une de ses génératrices. Ainsi, l'une des faces du dessus du profilé est par exemple fendue généralement dans sa partie médiane sur toute sa longueur. Un tel profilé 5 support présente donc deux ailes 6 longitudinales en retour orientées en direction de l'intérieur du profilé 5 et ménagé, entre lesdites ailes, un espace longitudinal affectant la forme d'une fente se développant sur toute s la longueur du profilé 5. Ce profilé 5 support est généralement un profilé métallique qui peut affecter un grand nombre de formes. Dans l'exemple représenté, ce profilé 5 support affecte à la base la forme d'un U dont les branches en regard sont munies chacune d'une aile longitudinale orientée en direction de l'intérieur du U. Ce U de base peut être cloisonné intérieurement io pour former un caisson. Ce profilé 5 support affecte alors la forme générale d'un caisson surmonté de deux ailes 6 longitudinales en retour. L'espace laissé libre entre les ailes et la face supérieure du caisson 7 constitue l'espace de réception du dispositif 1 de fixation. 15 Ce dispositif 1 de fixation est un dispositif élastiquement déformable se présentant, comme l'illustre la figure 4, sous forme de deux lames 2, 3 parallèles, positionnées à des niveaux différents, et reliées entre elles par un pont 4. Ainsi, la première lame 3 et le pont 4 forment une première équerre se prolongeant par une deuxième lame 2 qui forme, avec le pont 4, une seconde 20 équerre. L'une des lames, en l'occurrence la lame représentée en 2 aux figures, est apte à s'insérer dans la rainure 10 d'une lame 9 de parement tandis que l'autre lame, représentée en 3 aux figures, est apte à s'insérer dans le profilé 5 support, en particulier dans l'espace laissé libre entre les ailes 6 en retour dudit profilé 5 et la face supérieure du caisson 7 constitutif du profilé 5. 25 Les extrémités de la lame s'étendent sous les ailes 6 du profilé. Le pont de liaison des lames s'étend dans l'espace longitudinal formant fente ménagé entre lesdites ailes 6. Dans ce dispositif 1 de fixation, le pont 4 du dispositif 1 de fixation forme, avec chacune des lames 2, 3 du dispositif, un angle droit. Les lames 2, 3 s'étendent, l'une d'un côté du pont, l'autre de l'autre côté du pont 4. 30 Généralement, pour permettre la mise en oeuvre de tel dispositif 1 de fixation, on commence par positionner sur la surface à revêtir de lames 9 de parement, une pluralité de profilés 5 support, ces profilés 5 étant disposés parallèles pour former un réseau de profilés 5 support. Les lames 9 de parement sont destinées à venir s'appliquer sur les profilés 5 support de manière telle qu'elles s'étendent orthogonalement à ces derniers à l'état assujetti. Une même lame 9 de parement est associée à plusieurs profilés support sur lesquels elle repose en applique orthogonalement à ces derniers à l'état assujetti. Une même lame s de parement peut être équipée de plusieurs dispositifs de fixation disposés à intervalle le long de la lame et assurant l'assujettissement de cette lame 9 de parement à plusieurs profilés 5 support. Ainsi, si par exemple une même lame 9 de parement recouvre six profilés 5 support, six dispositifs 1 de fixation seront utilisés, à savoir un dispositif de fixation par profilé support. Ces dispositifs 1 de io fixation ont pour fonction de permettre, en sus de la fixation de la lame 9 de parement au profilé 5 support, l'immobilisation tant axiale que transversale de la lame et éviter toute déformation de la lame, en particulier son fléchissement. Pour faciliter le positionnement du dispositif 1 de fixation et autoriser son is enlèvement lors par exemple d'un endommagement d'une lame de parement, la lame 2 du dispositif 1 de fixation, destinée à s'insérer dans le profilé 5 support, est engagée suivant son axe longitudinal à l'intérieur du profilé 5 puis soumise à une rotation, de préférence quart de tour, pour amener les extrémités 2A, 2B de la lame 2 sous les ailes 6 du profilé 5 support. Cette 20 rotation est plus particulièrement visible à la figure 1 où, dans un premier temps, la lame 2 est positionnée parallèlement à l'axe longitudinal du profilé support pour son introduction à l'intérieur du profilé 5 support dans l'espace laissé libre sous les ailes 6 en retour dudit profilé et la face supérieure du caisson constitutif du profilé, puis cette lame 2 du dispositif de fixation est 25 ensuite déplacée à coulissement à l'intérieur dudit profilé jusqu'au voisinage de la lame 9 de parement qu'elle doit assujettir au profilé 5 support. Au voisinage de cette lame 9 de parement, le dispositif 1 de fixation est soumis à une rotation quart de tour pour positionner la lame 2 suivant une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal du profilé 5 support. Dans cette position, il 30 suffit de poursuivre le déplacement à coulissement du dispositif 1 de fixation pour venir introduire la lame 3 du dispositif 1 de fixation dans la rainure 10 de la lame de parement. Cette lame 3 permet alors de maintenir en applique par effet élastique la lame 9 contre le profilé 5 support en exerçant une poussée sur la lame 9 en direction du profilé 5 support. Ainsi, aucun outil n'est nécessaire et aucun risque d'endommagement de la lame 9 de parement n'est présent. Ensuite, à l'état posé du dispositif 1 de fixation, la lame 3 du dispositif, qui s'insère dans la rainure 10 de la lame de parement, s'étend parallèlement à l'axe longitudinal de ladite rainure, le pont 4 s'étend dans l'espace laissé libre entre les deux ailes 6 en retour du profilé 5 support et la lame 2 du dispositif 1 de fixation qui s'insère dans le profilé 5 support s'étend de par ses extrémités sous les ailes 6 du profilé 5 support. Indépendamment de la position occupée par le dispositif 1 de fixation, le pont 4 du dispositif 1 de fixation forme toujours, avec chacune des lames 2, 3 du dispositif, un angle droit. Pour faciliter la fixation du profilé 5 support sur une surface, dite surface d'accueil, à revêtir de lame 9 de parement, il est prévu, à la base du caisson 7 constitutif du profilé 5, respectivement deux ailes 8 longitudinales servant à la fixation du profilé 5 support sur ladite surface d'accueil. Ces ailes 8 1s longitudinales sont constituées par deux surfaces positionnées dans le prolongement de la face formant fond du caisson. Le dispositif 1 de fixation est généralement une pièce plastique, en particulier une pièce moulée par injection. Le nombre de dispositifs de fixation à utiliser 20 par lame est fonction de la longueur des lames et de la nature du matériau constitutif des lames. Comme l'illustre la figure 5, à l'état assemblé de deux lames 9 de parement entre elles, la languette 11 de l'une des lames 9 de parement vient s'insérer dans la rainure 10 de l'autre lame 9 de parement de telle sorte que, à l'état inséré, elle prend appui contre la lame 3 du dispositif 1 25 de fixation également insérée dans la rainure 10 de la lame de parement. La surface du chant de la lame 9 de parement s'étendant au dessous de la languette s'étend quant à elle parallèlement au pont 4 du dispositif 1 de fixation et vient en appui contre ce dernier. Grâce à une telle conception, les lames 9 de parement participent également à l'immobilisation du dispositif 1 de fixation. 30 Le profilé 5 support peut encore comporter des moyens de liaison, notamment pour la réception de plinthes ou de moulures. De telles pièces viendront s'insérer à la manière des dispositifs 1 de fixation sous les ailes du profilé support
L'invention concerne un dispositif (1) de fixation d'une lame (9) de parement à chants, l'un rainuré (10), l'autre, muni d'une languette (11), telle que lame de parquet, de bardage, clin, lambris à un profilé (5) support présentant deux ailes (6) longitudinales en retour orientées en direction de l'intérieur du profilé (5).Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il constitue un dispositif élastiquement déformable se présentant sous forme de deux lames (2, 3) parallèles, positionnées à des niveaux différents et reliées entre elles par un pont (4), l'une (2) des lames (2, 3) étant, à l'état posé du dispositif (5), apte à s'insérer dans la rainure (10) d'une lame (9) de parement, l'autre, dans le profilé (5) support, pour maintenir en applique, par effet élastique, la lame (9) de parement contre le profilé (5) support.
1. Dispositif (1) de fixation d'une lame (9) de parement à chants, l'un rainuré (10), l'autre, muni d'une languette (11), telle que lame de parquet, de bardage, clin, lambris à un profilé (5) support présentant deux ailes (6) longitudinales en retour orientées en direction de l'intérieur du profilé (5), caractérisé en ce que le dispositif (1) de fixation est un dispositif élastiquement déformable se présentant sous forme de deux lames (2, 3) parallèles, positionnées à des niveaux différents et reliées entre elles par un pont (4), l'une to (2) des lames (2, 3) étant, à l'état posé du dispositif (5), apte à s'insérer dans la rainure (10) d'une lame (9) de parement, l'autre, dans le profilé (5) support, pour maintenir en applique, par effet élastique, la lame (9) de parement contre le profilé (5) support. 15 2. Dispositif (1) de fixation selon la 1, caractérisé en ce que le pont (4) du dispositif de fixation forme avec chaque lame (2, 3) du dispositif un angle droit, lesdites lames s'étendant l'une d'un côté du pont (4), l'autre de l'autre côté dudit pont (4). 20 3. Ensemble du type formé d'au moins un dispositif (1), conforme à l'une des 1 et 2, de fixation de lame (9) de parement à chants, l'un rainuré (10), l'autre muni d'une languette (11), telle que lame (9) de parquet, de bardage, clin, lambris, et d'au moins un profilé (5) support de ladite lame (9) assujettie au profilé (5) par le dispositif (1) de fixation, 25 caractérisé en ce que le profilé (5) support présente deux ailes (6) longitudinales en retour orientées en direction de l'intérieur du profilé (5) et en ce que le dispositif (1) de fixation, élastiquement déformable, se présente sous forme de deux lames (2, 3) parallèles, positionnées à des niveaux différents, et reliées entre elles par un pont (4), l'une (2) des lames (2, 3) s'insérant dans le 30 profilé (5) support tandis que l'autre lame (3) est apte à s'insérer dans la rainure (10) d'une lame (9) de parement pour la maintenir en applique par effet élastique contre le profilé (5) support. 8 15 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que la lame (2) du dispositif (1) de fixation, destinée à s'insérer dans le profilé (5) support, est engagée suivant son axe longitudinal à l'intérieur du profilé (5) puis soumise à une rotation, de préférence quart de tour, pour amener les extrémités (2A, 2B) de la lame (2) sous les ailes (6) du profilé (5) support. 5. Ensemble selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que le pont (4) du dispositif (1) de fixation forme avec io chacune des lames du dispositif un angle droit. 6. Ensemble selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que le profilé (5) support affecte la forme générale d'un caisson (7) surmonté des deux ailes (6) longitudinales en retour. 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce qu'il est prévu, à la base du caisson (7) respectivement deux ailes (8) longitudinales servant à la fixation du profilé (5) support sur une surface d'accueil. 20 8. Ensemble selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte, associée à une même lame (9) de parement, une pluralité de profilés (5) support, lesdits profilés (5) étant disposés parallèles pour former un réseau de profilés (5) support de la lame (9) positionnée 25 orthogonalement auxdits profilés (5) à l'état assujetti.
E
E04
E04F
E04F 13,E04F 15
E04F 13/26,E04F 15/02
FR2891598
A1
ACCOUPLEMENT A ROUE LIBRE.
20,070,406
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant des organes de serrage logés dans un intervalle en forme de fente entre une bague intérieure et une bague extérieure et guidés dans des logements d'une cage, un ruban à ressort, continu, assurant la mise en tension élastique des organes de serrage. Arrière-plan de l'invention On connaît un accouplement à roue libre du type défini ci-dessus, par exemple selon le document DE 80 14 018 U l. Cet accouplement à roue libre comporte comme bague extérieure un manchon réalisé à la manière d'un manchon de palier à aiguilles entourant les aiguilles. La bague extérieure peut être enfoncée de force dans un perçage réalisé dans une pièce qui doit recevoir l'accouplement à roue libre. Les organes de serrage de l'accouplement à roue libre sont protégés pour qu'ils ne s'échappent pas vers l'intérieur par des logements de la cage guidant les organes de serrage qui convergent en direction de l'arbre. La fixation des organes de serrage pour éviter qu'ils ne sortent n'est pas assurée aussi longtemps que la cage et les organes de serrage ne se trouvent pas dans le manchon. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un accouplement à roue libre qui se caractérise par un procédé de fabrication rationnel et des applications particulièrement multiples. Exposé de l'invention A cet effet, l'invention concerne un accouplement à roue libre du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu' il comporte: un intervalle en forme de fente entre une bague intérieure et une bague extérieure de palier, au moins l'une des bagues étant un man-chon réalisé par usinage sans enlèvement de copeaux, - l'intervalle reçoit des organes de serrage ayant au moins une partie rétrécie, - un ruban à ressort ayant des languettes élastiques alignées tangentiellement et déformables dans la direction radiale, est en contact avec les organes de serrage au niveau des parties rétrécies, et - une cage ayant des logements pour recevoir les organes de serrage est radialement au-delà du ruban à ressort dans l'intervalle en forme de chambre. Selon d'autres caractéristiques avantageuses: - la cage est en matière plastique, - la cage comporte une surface d'appui pour un organe de serrage sol-licité dans la direction radiale, - au moins à l'état sans contrainte, la cage est écartée radialement de la bague extérieure, - le logement de la cage comporte une première zone recevant l'organe de serrage ainsi qu'une seconde zone plus étroite dans la direction axiale et adjacente dans la direction périphérique, cette zone per-mettant le débattement radial des languettes élastiques en direction de la bague extérieure, Cet accouplement à roue libre comporte des organes de serrage guidés dans une cage entre une bague intérieure et une bague extérieure, ces organes de serrage ayant une forme avec une partie rétrécie. La partie rétrécie des organes de serrage se trouve sensiblement au milieu entre la bague intérieure et la bague extérieure et elle est réa- lisée des deux côtés. Un organe de serrage installé dans l'intervalle entre la bague intérieure et la bague extérieure présente ainsi deux segments de surface à courbure concave qui forment en combinaison la partie rétrécie de l'organe de serrage. Chaque organe de serrage est mis en contact au niveau de sa partie rétrécie avec une languette élastique faisant partie du ruban à ressort, unique, passant dans l'intervalle en forme de fente. Les différentes languettes élastiques sont ainsi alignées pratiquement tangentiellement et peuvent être déviées dans la direction radiale; les organes de serrage sont sollicités par des languettes élasti-ques avec une force en direction de la position de serrage. Les extrémités du ruban à ressort se chevauchent de préférence et ne sont pas solidarisées l'une à l'autre. La périphérie effective du ruban à ressort n'est pas ainsi fixée de manière précise mais la position du ruban à ressort dans l'intervalle en forme de fente est définie par la position des rétrécissements des organes de serrage. Le ruban à ressort qui se trouve ainsi sensiblement au milieu entre la bague intérieure et la bague extérieure se situe radialement dans une cage munie des logements recevant les organes de serrage. Il n'est pas nécessaire de réaliser la cage pour éviter que les organes de serrage ne tombent vers l'intérieur car les organes de serrage sont déjà protégés par le ruban à ressort contre leur éjection vers l'intérieur et aussi vers l'extérieur. L'ensemble du ruban à ressort est de préférence précontraint contre la cage à l'état non monté ; à l'état monté, le ruban à ressort s'oriente suivant les rétrécissements des organes de serrage. Le positionnement de la cage, de préférence en matière plastique, notamment en une matière plastique renforcée par des fibres, dans l'intervalle formant la fente, est défini par la position du ruban à ressort et la cage est guidée extérieurement, c'est-à-dire guidée par la bague extérieure. La cage est ainsi au moins faiblement relativement mobile par rapport au ruban à ressort à la fois dans la direction périphérique et dans la direction radiale. La cage est ainsi installée de façon flottante sur le ruban à ressort et est guidée par l'extérieur. La bague extérieure et/ou la bague intérieure sont réalisées d'une manière particulièrement rationnelle sous la forme d'un manchon usiné sans enlèvement de copeaux. Le manchon est enfoncé de force dans le perçage d'une pièce de raccordement massive, par exemple d'un boîtier ou est engagé de force sur un arbre. La réalisation du manchon ou des manchons avec une paroi mince offre des possibilités particulièrement nombreuses pour relier l'accouplement à roue libre à des structures. Il est particulièrement avantageux de ne pas avoir à traiter un perçage de raccordement dans lequel on enfonce de force le manchon extérieur de la roue libre avec chevauchement. La même remarque s'applique à un arbre sur lequel on engage de force le manchon intérieur de la roue libre. L'unique cage de l'accouplement à roue libre comporte, selon un mode de réalisation préférentiel, des surfaces d'appui délimitant le dégagement et formant une butée pour les organes de serrage. Une surface d'appui peut assurer différentes fonctions: d'une part, elle peut soulever des organes de serrage en position de roue libre, lorsque la bague extérieure tourne à une vitesse suffisamment élevée par la force centrifuge pour les dégager de la bague intérieure et les appliquer contre la surface d'appui de la cage, si bien que les organes de serrage ne seront, comme cela est souhaité, que très faiblement écartés de la cage intérieure, pour que le cas échéant ils puissent de nouveau rapidement venir dans une liaison par la force entre la bague extérieure et la bague intérieure. De plus, il est possible qu'une contrainte statique agissant dans la direction radiale exercée par la bague intérieure par l'intermédiaire des organes de serrage et de la cage contre laquelle l'organe de serrage vient contre la surface d'appui, soit transférée à la bague extérieure. Dans cet état de contrainte, la cage est appliquée contre la bague extérieure, ce qui n'est généralement pas le cas notamment lorsque les organes de serrage sont en position de serrage. Les logements de la cage recevant les organes de serrage sont, selon un mode de réalisation préférentiel plus répartis dans la di-rection périphérique que cela serait simplement nécessaire pour rece- voir les organes de serrage. En plus de la première zone qui reçoit l'organe de serrage, le logement comporte une zone étroite dans la di-rection axiale prévue de façon adjacente dans la direction périphérique et cette zone plus étroite permet le débattement radial de la languette de ressort en direction de la bague extérieure du palier. La languette à res- sort est prévue axialement entre les surfaces d'appui des organes de serrage qui forment la limite entre la zone étroite et la zone large du logement. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels: - les figures 1 et 2 montrent différentes coupes d'un accouplement à roue libre, - la figure 3 montre un ruban à ressort de l'accouplement à roue libre des figures 1 et 2, et - la figure 4 montre une cage de l'accouplement à roue libre des figures 1 et 2. Description détaillée d'un mode de réalisation Les figures 1 et 2 montrent des vues en coupe simplifiées d'un accouplement à roue libre 1 comprenant une bague intérieure 2 et une bague extérieure 3 constituées par des manchons fabriqués par usinage sans enlèvement de copeaux comme le manchon d'un palier à aiguilles. Ainsi, la surface extérieure de la bague intérieure 2 et la sur-face intérieure de la bague extérieure 3 sont des chemins de circulation de roulement ayant une dureté de surface d'au moins 670 HV. Alors que la bague intérieure 2 est tenue solidairement en rotation sur un arbre 4, la bague extérieure 3 est enfoncée de force dans le perçage d'une pièce de raccordement 5. Le siège pressé est suffisamment solide pour éviter toute migration de la bague extérieure 3 qui dans certaines conditions de fonctionnement risque d'être exposée à des contraintes de poussée et aussi de traction. La fonction de l'accouplement à roue libre 1 tel que représenté correspond à celle d'un accouplement à roue libre à organe de serrage usuel. La fonction de roue libre est réalisée par les organes de serrage 6 venant en contact avec les bagues de palier 2, 3; ces organes de serrage ont une partie rétrécie 7. Chaque organe de serrage 6 pré-sente en section selon la figure 1, quatre segments périphériques, à sa-voir un segment intérieur 8 à courbure convexe tourné vers la bague de palier 2, un segment extérieur 9 également à courbure convexe tourné vers la bague extérieure 9 du palier ainsi que deux segments longitudinaux 10, 11 prévus entre les segments 8, 9 et reliant ceux-ci; les segments longitudinaux ont une forme concave réalisant la partie rétrécie 7. Dans l'intervalle en forme de fente portant la référence 12, entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3, se trouve un ruban à ressort 13; ce ruban est représenté séparément à la figure 3. La position radiale du ruban à ressort 13 installé concentriquement entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3 correspond sensiblement à la position des rétrécissements 7 et ainsi le ruban à ressort 13 se trouve sensiblement au milieu de l'intervalle 12. Chaque organe de serrage 6 est sollicité élastiquement par une languette élastique 14 du ruban à ressort 13; selon la disposition du ruban à ressort 13 cette languette est alignée au moins sensiblement dans la direction tangentielle. Dans la position de roue libre des organes de serrage 6, telle que représentée à la figure 1, les languettes élastiques 14 sont sensiblement déformées vers l'extérieur. Au passage dans la position de serrage non représentée, les organes de serrage 6 basculeraient dans le sens con-traire des aiguilles d'une montre; les languettes élastiques 14 bascule-raient ainsi radialement vers l'intérieur. La position de serrage s'obtient par exemple lorsque dans le montage de la figure 1, l'arbre 4 bascule dans le sens des aiguilles d'une montre et transmet ainsi un couple à la pièce de raccordement 5. Chaque languette élastique 14 est formée à une entre-toise de ressort 15 dirigée dans la direction axiale et cette entretoise elle-même fait corps avec les bords 16 périphériques du ressort. L'ensemble du ruban à ressort 13 est appliqué avec précontrainte contre une cage 17 qui l'entoure radialement; cette cage 17 est représentée séparément à la figure 4. La cage 17 fabriquée en matière plastique renforcée par des fibres de verre comporte deux cavités 18 pour recevoir les organes de serrage 6; chacune des cavités 18 se compose d'une zone 19 étroite dans la direction axiale et d'une zone 20 plus large dans la direction axiale et ainsi en vue de dessus on a la forme d'un T, plat. Au passage entre la zone étroite 19 et la zone large 20 du logement 18 on a une surface d'appui 21 qui forme une butée pour le segment lon- gitudinal concave 11 de l'organe de serrage 6. Lorsque l'organe de serrage 6 bascule à partir de la position représentée à la figure 1 pour continuer en direction de la position de roue libre, c'est-à-dire en bas-culant dans le sens des aiguilles d'une montre, le segment longitudinal 10 vient en appui par la forme contre la surface d'appui 21 en biais des bagues de palier 2, 3. Si cette opération de basculement est produite par la force centrifuge exercée sur les organes de serrage 6, les organes de serrage 6 se soulèvent alors légèrement de la bague intérieure 2. Cela élimine, comme souhaité, tout frottement entre les organes de serrage 6 et la bague intérieure de palier. Indépendamment de la rotation de la bague intérieure 2 et de la bague extérieure 3, d'une manière non représentée, on peut transmettre des efforts entre les bagues radiales 2, 3 dans la direction radiale si l'organe de serrage 6 est appliqué contre la surface d'appui 21 de la cage 17. Dans ce cas on a un intervalle 22, reconnaissable à la figure 1, entre la cage 17 et la bague extérieure de palier 3; cet inter- valle est fermé si bien que l'ensemble de l'intervalle 12 est légèrement rétréci par la sollicitation radiale entre les bagues de palier 2, 3. En d'autres termes, en cas de sollicitation statique, radiale entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3 on a au moins une légère excentri- cité entre les bagues de palier 2, 3. Pour éviter cette situation, on peut prévoir de fabriquer la cage 17 avec des disques de glissement non re-présentés pour former un palier lisse entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3. Comme le montre la figure 2, la bague extérieure 3 du palier comporte des bords 23, 24 fixés en position axiale de la cage 17 et ainsi également par l'organe de serrage 6. La cage 17 se trouve exclusivement radialement à l'extérieur du milieu de l'espace intermédiaire 12. Contrairement à la bague extérieure de palier 3, sa bague intérieure 2 de l'exemple de réalisation présenté ne comporte pas de bord et per- met ainsi aux organes de serrage 6 de se déplacer axialement. A la différence, on peut également réaliser des exemples avec un bord d'un côté ou un bord des deux côtés de la bague intérieure 2. NOMENCLATURE 1 accouplement à roue libre 2 bague intérieure 3 bague extérieure 4 arbre pièce de raccordement 6 organe de serrage 7 rétrécissement 8 segment intérieur 9 segment extérieur segment longitudinal 11 segment longitudinal 12 intervalle en forme de fente 13 ruban à ressort 14 languette de ressort entretoise de ressort 16 bord de ressort 17 cage 18 logement, cavité 19 zone étroite zone large 21 surface d'appui 22 intervalle 23 bord 24 bord
Accouplement à roue libre (1) comportant un intervalle en forme de fente (12) entre la bague intérieure (2) et la bague extérieure du palier, au moins l'une des bagues (1, 2) étant un manchon réalisé par usinage sans enlèvement de copeaux.L'intervalle (12) reçoit des organes de serrage (6) ayant au moins une partie rétrécie (7), un ruban à ressort (13) ayant des languettes élastiques (14) alignées tangentiellement et déformables dans la direction radiale, est en contact avec les organes de serrage (6) au niveau des parties rétrécies (7), et une cage (17) ayant des logements (18) pour recevoir les organes de serrage (6), est située radialement au-delà du ruban à ressort (13) dans l'intervalle en forme de chambre (12).
11 Accouplement à roue libre (1) caractérisé en ce qu' il comporte: - un intervalle en forme de fente (12) entre une bague intérieure (2) et une bague extérieure de palier, au moins l'une des bagues (1, 2) étant un manchon réalisé par usinage sans enlèvement de copeaux, - l'intervalle (12) reçoit des organes de serrage (6) ayant au moins une partie rétrécie (7), - un ruban à ressort (13) ayant des languettes élastiques (14) alignées tangentiellement et déformables dans la direction radiale, est en contact avec les organes de serrage (6) au niveau des parties rétrécies (7), et - une cage (17) ayant des logements (18) pour recevoir les organes de serrage (6), est radialement au-delà du ruban à ressort (13) dans l'intervalle en forme de chambre (12). 2 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que la cage (17) est en matière plastique. 3 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que la cage (17) comporte une surface d'appui (21) pour un organe de ser- rage (6) sollicité dans la direction radiale. 4 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins à l'état sans contrainte, la cage (17) est écartée radialement de la bague extérieure (3). 5 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que le logement (18) de la cage (17) comporte une première zone (20) rece- vant l'organe de serrage (6) ainsi qu'une seconde zone (19) plus étroite dans la direction axiale et adjacente dans la direction périphérique, cette zone permettant le débattement radial des languettes élastiques (14) en direction de la bague extérieure (3).
F
F16
F16D
F16D 41
F16D 41/07
FR2896404
A1
ENSEMBLE D'INSTRUMENTATION CHIRURGICALE POUR POSER UNE PROTHESE DE CHEVILLE
20,070,727
La présente invention concerne un ensemble d'instrumention chirurgicale pour poser une prothèse de cheville, ainsi qu'un procédé chirurgical de pose d'une telle prothèse. Une prothèse de cheville comprend principalement un implant tibial, un implant astragalien et un patin prothétique interposé entre les implants tibial et astragalien. Ce patin est qualifié de mobile Lorsqu'il est assemblé aux implants tibial et astragalien en étant mobile par rapport à chacun de ces implants, tandis qu'il est qualifié de fixe lorsque, tout en étant mobile par rapport à l'implant astragalien, il est rapporté f=_xement à l'implant tibial. La mise en place d'une prothèse de cheville, qu'elle soit à plateau mobile ou à plateau fixe, au niveau de la cheville d'un patient nécessite, lors d'une intervention chirurgicale par voie d'abord antérieure, de préparer, notamment par des résections, l'extrémité inférieure du tibia et l'extrémité supérieure de l'astragale du patient, pour y fixer à demeure les implants tibial et astragalien. En pratique, une fois que ces préparations osseuses sont effectuées, le chirurgien a fréquemment recours à des fantômes des implants prothétiques, lui permettant de s'assurer que ces préparations sont convenables et que des dégagements osseux supplémentaires ou des resurfaçages additionnels ne sont pas nécessaires. Ainsi, le chirurgien met en place, au niveau de la cheville du patient, un fantôme de l'implant astragalien, immobilisé sur l'extrémité réséquée de l'astragale, un fantôme de l'implant tibial, immobilisé en étant plaqué contre l'extrémité réséquée du tibia, et un patin fantôme du patin prothétique, interposé entre les fantômes des implants astragalien et tibial en étant mobile par rapport à chacun de ces fantômes d'implants. En fait:, le chirurgien dispose de plusieurs patins fantômes d'épaisseurs respectives différentes, chacun de ces patins fantômes correspondant à un patin prothétique pouvant être ultérieurement implanté, et choisit donc le patin fantôme d'épaisseur la plus appropriée. En effet, en fonct__on de la morphologie du patient, de la pathologie nécessitant la mise en place de la prothèse et/ou du positionnement relatif des résections effectuées, l'épaisseur du patin à effectivement implanter, c'est-à-dire sa dimension globalement verticale, varie de sorte que le chirurgien dispose, en pratique, d'une série de plusieurs patins prothétiques qui présentent chacun sensiblement les mêmes surfaces de liaison mobile ou fixe avec les implant astragalien et tibial, mais dont les épaisseurs respectives valent 4, 5, 6 et 7 mm par exemple. Après avoir mis en place les composants fantômes précités, le chirurgien sollicite l'articulation de cheville du patient, notamment suivant des mouvements de flexion-extension. Il contrôle alors, en peropératoire, la qualité des préparations osseuses, ainsi que le comportement dynamique de la cheville munie des composants fantômes, qui est représentatif de celui de la cheville ultérieurement munie des composants prothétiques à implanter. Malgré les qualités structurelles des protzèses de cheville, le recul clinique montre qu'elles so_-lt assez fréquemment implantées de manière insatisfaisante : lorsqu'il s'agit d'une prothèse à patin fixe, des surcontraintes significatives sont constatées en service entre le patin et l'implant tibial, ce qui conduit, à plus ou moins court terme, à une rupture de la zone dE liaison fixe entre cet implant et le patin ou à un endommagement de l'extrémité osseuse du tibia ; lorsqu'il s'agit d'une prothèse à patin mobile, que l'on a tendance à utiliser justement pour contourner l'inconvénient précité des prothèses à patin fixe, on constate que, en serJice, la surface supérieure du patin prothétique s'étend, plus ou moins largement, en dehors du contour périphérique de la surface inférieure de l'implant tibial, de sorte que les parties de ces surfaces en contact mobile scnt plus restreintes que prévu, conduisant à une usure prématurée du patin et/ou de l'implant. Autrement dit, les métzodes de pose actuellement employées ne garantissent pas un positionnement d'implantation relatif efficace entre l'implant tibial et le patin prothétique, que ce dernier soit fixe ou mobile, aucune possibilité de correction fiable n'étant offerte au chirurgien. Le but de la présente invention est de proposer un ensemble d'intervention chirurgicale pour poser une prothèse de cheville à patin fixe ou mobile, qui permet au chirurgien d'assurer un positionnement d'implantation relatif satisfaisant entre l'implant tibial et le patin de la prothèse de manière à ce que cette prothèse ne subisse pas une dégradation précoce en service. A cet effet, l'invention a pour objet un , la prothèse incluant un implant tibial, un implant astragalien et un patin prothétique interposé entre les implants tibial et astragalien, cet ensemble d'instrumentation comportant un fantôme tibial de l'implant tibial, un fantôme astragalien de l'implant astragalien et un patin fantôme du patin prothétique, adaptés pour être sollicités conjointement au niveau d'une cheville d'un patient opéré, à des fins de contrôles et d'essais peropératoires, caractérisé en ce que le fantôme tibial est adapté pour être, à la fois, lié de manière fixe au patin fantôme et déplaçable librement contre une extrémité inférieure du tibia du patient. Lors de l'intervention chirurgicale visant à implanter une prothèse de cheville, qu'elle soit à patin f__xe ou à patin mobile, le chirurgien met en place, au niveau de la cheville du patient préalablement préparée et avant d'implanter définitivement la prothèse, le fantôme tibial, le fantôme astragalien et le patin fantôme de l'ensemble d'instrumentation selon l'invention. Il sollicite ensuite, toujours en peropératoire, l'articulation de cheville du patient, notamment afin de s'assurer que les préparations osseuses sont satisfaisantes et que la taille du patin prothétique à implanter, ainsi qu'éventuellement celles de l'implant tibial et/ou de l'implant astragalien, sont appropriées. Lors de cette sollicitation, aucune liberté de mouvement n'est permise entre le patin fantôme et le fantôme tibial tandis que ce fantôme tibial est librement déplaçable contre l'extrémité inférieure du tibia du patient, ce qui correspond à des capacités dynamiques différentes de celles de l'implant tibial. De la sorte, le patin fantôme, contraint en positionnement par le fantôme astragalien rapporté à l'extrémité supérieure de l'astragale du patient, entraîne de manière correspondante l'implant tibial qui, après cette sollicitation, occupe une position, par rapport au tibia, dans laquelle l'implant tibial à implanter est à fixer à demeure au t:_bia. En effet, dans cette position, l'implant tibial sera implanté de sorte que le patin prothétique ultérieurement implanté soit placé de manière prédéterminée vis-à-vis de l'implant tibial. Selon que le patin prothétique ultérieurement implanté est soit de type fixe, soit de type mobile, on comprend donc qu'en s'assurant que le fantôme tibial et le patin fantôme soient liés de manière fixe l'un à l'autre soit suivant la même configuration que l'assemblage fixe de l'implant tibial et du patin prothétique ultérieurement implantés, soit de sorte que le patin fantôme est globalement centré sur la surface inférieure du fantôme tibial, le patin prothétique ultérieurement implanté sera, lui aussi, soit assemblé sans surcontrainte à l'implant tibial, soit globalement centré sur la surface inférieure de l'implant tibial, pour autant que cet implan= tibial soit ultérieurement implanté sur le tibia dans la position précitée. En pratique, pour s'assurer d'un positionnement relatif satisfaisant entre, d'une part, le fantôme tibial et le patin fantôme liés de manière fixe l'un à l'autre et, d'autre part, le fantôme astragalien, ce dernier est en avantageusement adapté pour présenter des compertements cinématiques, vis-à-vis du patin fantôme et de l'astragale du patient, au moins en partie analogues à ceux de l'implant astragalien vis-à-vis du patin prothétique et de l'astragale du patient. De la sorte, lorsque le fantôme astragalien est mis en place et immobilisé à l'extrémité supérieure de l'astragale du patient et que les fantômes de l'ensemble d'instrumentation selon l'invention sont sollicités en peroperatoire, le patin fantôme s'articule contre le fantôme astragalien au moins en partie suivant la même cinématique qu'entre l'implant astragalien et le patin prothétique ultérieurement implantés. Autrement dit, la position d'implantation de l'implant tibial, obtenue par le chirurgien comme expliqué ci-dessus, tient compta de la position d'implantation de l'implant astragalier de la prothèse. Avantageusement, les surfaces articulaires du fantôme astragalien et du patin fantôme, adaptées pour coopérer l'une avec l'autre, sont conjuguées l'une à l'autre en coupe horizontale. De cette façon, aucun débattement médio- latéral n'est permis entre le patin fantôme et le fantôme astragalien lors de la sollicitation peropératoire des composants fantômes au niveau de la cheville du patient, ce qui évite de perturber le positionnement média-latéral relatif entre l'extrémité inférieure du tibia et le sous-ensemble constitué du patin fantôme et du fantômm tibial fixés l'un à l'autre. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de cet ensemble d'instrumentation chirurgicale, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techriquement possibles : - le fantôme tibial et le patin fantôme sont des composants distincts à même d'être assemblés l'un à l'autre, respectivement munis de moyens de fixation et d'immobilisation de l'un sur l'autre ; - les moyens de fixation et d'immobilisation respectifs du fantôme tibial et du patin fantôme sont adaptés pour coopérer ensemble par complémentarité de formes ; - il comporte d'une part, deux fantômes tibiaux, respectivement adaptés pour être utilisés pour poser une prothèse de cheville droite et une prothèse de cheville gauche, et, d'autre part, deux fantômes astragaliens, respectivement adaptés pour être utilisés pour poser une prothèse de cheville droite et une prothèse de cheville gauche, tandis que le même patin fantôme est adapté pour être indifféremment utilisé conjointement avec soit les fantômes tibial et astragalien associés à la prothèse de cheville droite, soit les fantômes tibial et astragalien associés à la prothèse de cheville gauche, les moyens de fixation et d'immobilisation étant adaptés pour cétromper l'assemblage de ce patin fantôme avec l'un ou l'autre des deux fantômes tibiaux ; - le fantôme tibial et le patin fantôme sont réalisés d'une seule et même pièce ; - il inclut des moyens de repérage d'une position donnée qu'occupe le fantôme tibial contre l'extrémité du tibia après ladite sollicitation de ce fantôme tioial, du fantôme astragalien et du patin fantôme au niveau de la cheville ; les moyens de repérage sont portés, éventuellement de manière mobile, par le fantôme tibial ; - les moyens de repérage comprennent un moyen de guidage d'un outil de perçage ou de coupe du tibia, adapté pour appliquer cet outil dans le tibia avec un angle et un décalage, par rapport à un plan prédéterminé du tibia, associés à ladite position donnée, notamment avec un angle horizontal et un décalage médio-latéral par rapport au plan sagittal du tibia ; - les moyens de repérage comprennent un moyen de mesure de la profondeur de ladite position donnée par rapport à une face du tibia, notamment la face artérieure du tibia ; - il comporte en outre un ancillaire d'impaction de l'implant tibial et un insert adapté pour être rapporté sur l'ancillaire de manière à buter contre ladite face du tibia lorsque l'implant tibial occupe une positron, par rapport à l'extrémité du tibia, dont la profondeur est sensiblement égale à la profondeur de ladite position donnée ; il inclut des moyens de glissement entre l'extrémité inférieure du tibia et une surface du fantôme tibial adaptée pour être appuyée de manière déplaçable contre cette extrémité. L'invention a également pour objet: une méthode chirurgicale de pose d'une prothèse de cheville, la prothèse incluant un implant tibial, un implant astragalien et un patin prothétique interposé entre les implants tibial et astragalien, cette méthode de pose comprenant des étapes peropératoires successives suivant lesquelles (i) - on prépare l'extrémité inférieure du tibia et l'extrémité supérieure de l'astragale d'un patient, (ii) - on met en place, sur l'extrémité préparée de l'astragale, un fantôme astragalien de l'implant astragalien, (iii) - on introduit, entre le fantôme astragalien et l'extrémité préparée du tibia, un fantôme tibial de l'implant tibial, qui est à la fois déplaçable librement contre l'extrémité préparée du tibia et liée de manière fixe à un patin fantôme du patin prothétique, (iv) - on sollicite la cheville du patient suivant au moins un mouvement de flexion-extension, (v) - on repère la position du fantôme tibial contre 20 l'extrémité préparée du tibia, et (vi) - on implante l'implant tibial dans ladite position repérée. La méthode selon l'invention permet au chirurgien de déterminer une position satisfaisante pour implanter 25 l'implant tibial dans le sens où cette position d'implantation garantit une coopération prédéterminée entre l'implant tibial et le patin prothétique ultérieurement implantés : dans le cas d'un patin prothétique fixe, cette coopération correspond à une liaison fixe sans 30 surcontrainte ; dans le cas d'un patin prothétique mobile, cette coopération correspond à une liaison mobile globalement centrée sur la face inférieure de l'implant tibial. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de cette méthode chirurgicale : - dans laquelle, lors de l'étape v), on utilise le fantôme tibial occupant ladite position pour viser une zone du tibia avec un angle et un décalage par rapport à un plan prédéterminé du tibia, notamment avec un angle horizontal et un décalage médio-latérale par rapport au plan sagittal du tibia, et dans laquelle, lors de l'étape vi), on ancre l'implant 10 tibial dans ladite zone du tibia selon l'angle et le décalage visés à l'étape v) ; - dans laquelle, lors de l'étape v), on mesure la profondeur de ladite position par rapport à une face du tibia, notamment la face antérieure du tibia, 15 et dans laquelle, lors de l'étape vi), on impacte l'implant tibial en utilisant un ancillaire d'impaction qui vient buter contre ladite face du tibia lorsque l'implant tibial est situé, contre l'extrémité préparée du tibia, à une profondeur sensiblement égale à la profondeur mesurée à 20 l'étape v) ; dans laquelle, lors des étapes ii) et/ou iii), on utilise au moins une partie de l'implant tibial, de l'implant astragalien et/ou du patin prothétique à implanter en tant que, respectivement, tout ou partie du 25 fantôme tibial, du fantôme astragalien et/ou cu patin fantôme. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur 30 lesquels : - les figures 1 à 3 illustrent une prothèse de cheville à patin mobile, la figure 1 correspondant à une vue éclatée en élévation selon une direction glcbalement antéro-postérieure, tandis que la figure 2 correspond à une vue éclatée en élévation selon la flèche II indiq_Iée à la figure 1 et que la figure 3 est une coupe éclatée selon la ligne III-III de la figure 2 ; - les figures 4 et 5 sont des coupes schématiques sagittales du tibia et de l'astragale de la cheville d'un patient, en train d'être préparés en vue de poser la prothèse des figures 1 à 3 ; - la figure 6 est une vue en perspective de la cheville des figures 4 et 5, une fois que toutes les 10 préparations osseuses ont été effectuées ; - la figure 7 est une vue éclatée en perspective d'un ensemble d'instrumentation chirurgicale selon l'invention, destiné à permettre la pose de la prothèse des figures 1 à 3 ; 15 - la figure 8 est une coupe partielle selon le plan VIII de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue schématique en élévation frontale de la cheville du patient dans son état de la figure 6, au niveau de laquelle est mis en place 20 l'ensemble de la figure 7 ; - les figures 10 et 11 sont respectivement des coupes schématiques selon les lignes X-X et XI-YI de la figure 9 ; - les figures 12 et 13 sont des vues en 25 perspective d'un ancillaire appartenant à l'ensemble d'instrumentation selon l'invention, cet ancillaire étant représenté seul à la figure 12 et étant assocLé à un composant de la prothèse des figures 1 à 3 à la figure 13 ; et 30 - la figure 14 est une vue analogue à la figure 11, illustrant la manipulation de l'ancillaire de la figure 13. Sur les figures 1 à 3 est représenté un exemple d'une prothèse de cheville dite à patin mobile . Cette prothèse comporte trois composants distincts à implanter au niveau de l'articulation d'une cheville droite d'un être humain, à savoir un implant tibial 10, un implant astragalien 20 et un patin prothétique 30. Par commodité, la suite de la description est orientée par rapport aux os d'une cheville dans leur position anatomique, c'est-à-dire que les termes postérieur ou arrière , antérieur ou avant , droit , gauche , supérieur , inférieur , etc. s'entendent par rapport à la cheville d'un patient se tenant debout sur une surface sensiblement horizontale. De même, le terme sagittal correspond à une direction dans le sens antério-postérieur, verticalement sur la ligne médiane de la cheville, tandis que le terme médial correspond à une c.irection sensiblement perpendiculaire au plan sagittal de la cheville, dirigée vers cette cheville, le terme latéral correspondant à une direction de sens opposé. L'implant tibial 10 comporte une plaque 11 à fixer à l'extrémité inférieure du tibia droit du patient, après une préparation convenable de cette extrémité. A cet effet, la plaque 11 est, sur son côté supérieur 11A, venue de matière, par une aile sagittale 12, avec un plot creux d'ancrage osseux 13 présentant une forme extérieure globalement cylindrique à base circulaire d'axe 13A s'étendant suivant une direction globalement antéroportérieure. D'autres moyens d'ancrage osseux de la plaque 11 peuvent être envisagés du moment qu'ils immcbilisent efficacement l'implant tibial à l'extrémité inférieure du tibia. Sur son côté médial, la plaque 11 est mu-lie d'un rebord 14 s'étendant vers le bas dans un plan glcbalement vertical et a même de prendre appui, au moins partiellement, contre la malléole interne du tibia, par l'intérieur de cette malléole. Sur son côté inférieur, la plaque 11 délimite une surface plane 11B destinée à former un appui glissant pour la surface supérieure 30A plane du patin 30. L'implant astragalien 20 comporte un bloc principal 21 à fixer à l'extrémité supérieure de l'astragale droit du patient, par un plot creux 22 ou tout autre moyen convenable, s'étendant vers le bas depuis le côté inférieur 21B du bloc 21. Sur son côté supérieur, le bloc 21 délimite une surface articulaire 21A destinée à coopérer avec une surface articulaire conjuguée 30B délimitée sur le côté inférieur du patin 30. En coupe sagittale, la surface 21A présente un profil arqué de concavité tournée vers le bas, comme visible à la figure 2. Les surfaces articulaires 21A et 30B sont adaptées pour glisser l'une contre l'autre le long de ce profil incurvé, comme indiqué par la flèche F1 à la figure 2. En coupe frontale, comme à la figure 3, la surface 21A délimite une zone centrale convexe 21A1 d'appui glissant pour une zone concave conjuguée 30B1 de la surface 30A du patin, ainsi que, de part et d'autre de cette zone 21A1, des zones concaves médiale 21A2 et latérale 21A3 le long desquelles peuvent s'appuyer et glisser des zones concaves conjuguées 30B1 et 30E2 de la surface 30B. En pratique, la zone centrale 30B1 est moins large que la zone centrale 21A1 de façon à ménager un jeu médit-latéral déterminé entre les zones qui raccordent ces zones centrales et les zones médiales 21A2, 3082 et latérales 21A3, 30133. Le jeu précité permet un débattement médiolatéral entre l'implant 20 et le patin 30, comme indiqué par la flèche F2 à la figure 3. La prothèse 1 procure une cinématique très proche de celle de l'articulation naturelle de la cheville puisque le patin 30 est mobile, à la fois, par rapport à l'implant tibial 10, selon un appui glissant plan/plan, et par rapport à l'implant astragalien 20, selon les mouvements F1 et F2 qui peuvent se combiner. On va décrire ci-après une méthode chirurgicale visant à implanter la prothèse de cheville 1 des figures 1 à 3, étant entendu que la prothèse considérée n'est qu'un exemple illustratif non limitatif de la méthode et des instruments chirurgicaux utilisés pour implanter cette prothèse. Autrement dit, la méthode et les instruments détaillés ci-après peuvent être utilisés pour implanter des prothèses de cheville de structures très diverses, par exemple dont les implants tibiaux et/ou astragalins sont constitués de plusieurs parties assemblées les unes aux autres, de nature métallique, plastique et/ou céramique. De plus, comme expliqué plus loin, la méthode et les instruments selon l'invention peuvent être et outre utilisés pour implanter une prothèse de cheville à patin fixe. Dans un premier temps, comme représenté aux figures 4 à 6, les os de la cheville droite du patient doivent être préparés. A cet effet, le chirurgien utilise un premier bloc de coupe 40, représenté de manière très schématique à la figure 4, qu'il immobilise sur le tibia T du patient au moyen d'une broche 50 introduite dans le tibia suivant une direction globalement antéro-postérieure. Le bloc 40 délimite une fente 42 de passage d'un moyen ce coupe osseuse, dans laquelle le chirurgien introduit et guide, par exemple, une lame de coupe, de manière à réséquer l'extrémité inférieure du tibia T, suivant une ligne de coupe indiquée en pointillés à la figure 4. Le bloc 40 délimite également un alésage 44 de passage d'une broche 52. Cet alésage 44 est positionné de sorte que la broche 52 soit ancrée dans l'astragale A du patient. Le bloc de coupe 40 est ensuite retiré, tout en laissant en place la broche 52, autour de laquelle un second bloc de coupe 60 est alors enfilé, comme représenté à la figure 5. Ce bloc 60 est destiné à permettre la préparation osseuse de l'astragale A. L'utilisation de la broche 52 permet ainsi de dissocier les préparations tibiale et astragalienne, tout en les rendant dépendantes l'une de l'autre. Le bloc 60 délimite notamment une fente 62 de passage d'un moyen de coupe osseuse, dans lequel le chirurgien introduit et guide une lame de manière à réséquer l'extrémité supérieure de l'astragale A, comme indiqué par les pointillés à la figure 5. Avec In autre bloc de coupe non représenté, lui aussi rapporté sur la broche 52 laissée en position dans l'astragale A, le chirurgien résèque l'extrémité supérieure de l'astragale suivant un autre plan de coupe, indiqué en traits mixtes à la figure 5. L'utilisation de la broche 52 permet ainsi de lier, de façon automatique, la coupe tibiale avec les coupes astragaliennes dans le plan sagittal de la cheville et en rotation. Dans le plan frontal, l'orientatiofl de ces coupes et les épaisseurs de matière osseuse réséquée restent librement choisies par le chirurgien. D'autres opérations secondaires de préparation osseuse de l'astragale A sont ensuite réalisées jusqu'à disposer du tibia T et de l'astragale A dans l'état représenté à la figure 6. On retrouve sur cette figure l'extrémité réséquée plane T1 du tibia T, étant remarqué que cette surface plane de coupe ne débouche pas sur le côté interne de la cheville mais est interrompue de manière à ne pas entamer la malléole interne M du patient. L'Extrémité réséquée Al de l'astragale A inclut plusieurs plans de coupe, à savoir les deux plans principaux indiqués à la figure 5, ainsi qu'un chanfrein externe et un chanfrein interne (non visible). Dans cette surface réséquéE A1r un évidement tubulaire A2 est creusé suivant une c.irection globalement verticale, par exemple au moyen d'une fraise en forme de cloche. De plus, les trous laissés par leE broches 50 et 52 sont respectivement référencés T2 et A3. En variante non représentée, la préparation des extrémités du tibia et de l'astragale inclut des étapes de resurfaçage de ces extrémités si besoin. Pour s'assurer que les diverses préparations osseuses du tibia T et de l'astragale A ont été convenablement réalisées en vue d'implanter la prothèse 1, le chirurgien utilise un ensemble d'instrumentation 100 représe-té seul aux figures 7 et 8. Cet ensemble comporte trois ccmposants fantômes distincts, à savoir un fantôme tibial 110, un fantôme astragalien 120 et un patin fantôme 130. Le composant 110 est un fantôme de l'implant tibial 10. Il comporte une plaque principale 111 délimitant une surface supérieure plane 111A qui présente un contour périphérique géométriquement analogue à celui de la plaque 11 de l'implant 10 et qui est munie, sur son côté médial, d'un rebord 114 analogue au rebord 14 de l'implant 10. Sur son côté inférieur, la plaque 111 présente une surface plane 111B d'où s'étend vers le bas, dans la zone centrale de cette surface, un renflement 116 en forme de disque, venu de matière avec le reste de la plaque. L'axe central 1161 de ce disque s'étend de façon perpendiculaire à la plaque 111, c'est-à-dire suivant une direction glcbalement verticale, et est situé sensiblement dans le plan vertical médian P110 de cette plaque, qui correspond au pLan VIII indiqué à la figure 7. Sur son côté antérieur, 1a plaque 111 est prolongée vers l'avant par une patte horizontale 117 d'où s'étend verticalement vers le haut un aileron 118. Trois alésages traversent cet aileron suivant une cirection antéro-postérieure, à savoir un alésage supérieur 1__81 d'axe longitudinal 1182, et deux alésages inférieurs 1183 de diamètre inférieur à celui de l'alésage 1181. L'extrémité supérieure de l'aileron 118 présente une surface extérieure 119 globalement cylindrique à base circulaire, centrée autour de l'axe 1182. L'axe 1182 et les axes longitudinaux respectifs des alésages inférieurs 1183 sont co-planaires et situés sensiblement dans le plan Pilo. Le composant 130 est un fantôme du patin prothétique 30. Il présente, sur son côté supérieur, une surface plane 130A dans la zone centrale de laquelle est ménagée, vers le bas, une cavité cylindrique à base circulaire 131. Cette cavité 131 est complémentaire du renflement discal_ 116 du fantôme tibial 110 de sorte que, lorsque le patin fantôme et le fantôme tibial sont assemblés l'un à l'autre comme à la figure 9, le renflement 116 est logé dans la cavité 131. Pour que cet assemblage fantôme tibial/ patin fantôme soit fixe, notamment en rotation autour de l'axe 1162, un téton excentré 119 s'étend en saillie vers le bas du renflement 116, pour être reçu dans un logement complémentaire 132 creusé dans le patin fantôme 130, dans le fond de la cavité 131, comme indiqué par la flèche F3 à la figure 8. La coopération du téton 119 et de son logement 132 vise également à indexer angulairement le fantôme tibial 110 et le patin fantôme 130 de sorte que les plans verticaux médians de ces composants soient sensiblement confondus suivant le plan Pllo, comme représenté à la figure 9. Sur son côté inférieur, le patin fantôme 130 délimite une surface articulaire 130B analogue à la surface articulaireinférieure 30B du patin prothétique 30. De manière conjuguée, un bloc 121 du composant 120, qui est un fantôme de l'implant astragalien 20, délimite, sur son côté supérieur, une surface articulaire 121A analogue à la surface articulaire 21A du bloc 21 de l'implant 20. De la sorte, lorsque le patin fantôme 130 et le fantôme astragalien 120 coopèrent l'un avec l'autre comme à la figure 9, les surfaces 130B et 121A sont articulées l'une contre l'autre selon des comportements cinématiques identiques à ceux correspondant à la coopération des surfaces articulaires 30B et 21A du patin prothétique 30 et de l'implant astragalien 20. Toutefois, pour des raisons développées plus loin, aucun débattement médio-latéral, du type de celui associé à la flèche F2 de la figure 3, n'est de préférence permis entre le patin fantôme et le fantôme astragalien. Pour ce faire, les surfaces articulaires 121A et 130B sont prévues conjuguées l'une à l'autre an coupe horizontale, à des jeux fonctionnels près. De cette façon, seul un mouvement global de basculement autour d'un axe médio-latéral est autorisé entre les composants fantômes 120 et 130, ce mouvement étant analogue à celui associé à la flèche FI de la figure 2. Sur son côté inférieur, le bloc 121 du fantôme astragalien 120 est muni d'un plot creux 122 c'ancrage osseux, analogue au plot 22 de l'implant astragalien 20. L'utilisation de l'ensemble d'instrumentation 100 est la suivante . Le chirurgien met d'abord en place le fantôme astragalien 120, en immobilisant son plot 122 dans l'évidement astragalien A2. Le fantôme astragalien occupe alors, vis-à-vis de l'astragale A et du tibia T, la même position que celle qu'occupera ultérieurement l'implant astragalien 20 à implanter. Le chirurgien assemble ensuite le fantôme tibial 110 et le patin fantôme 130, en logeant le renflement 116 dans la cavité 131, de manière à former un sous-ensemble fantôme d'un seul tenant, aucune liberté de mouvement n'étant permise entre le fantôme tibial et le patin fan=ôme. Ce sous-ensemble fantôme est mis en place au niveau de la cheville du patient, en étant introduit entre l'Extrémité réséquée plane T, du tibia T et la surface articulaire supérieure 120B du fantôme astragalien 120. Le chirurgien sollicite ensuite l'articulation de cheville du patient, notamment suivant des mouvements de flexion-extension. Le fantôme astragalien 120 demeure fixement à l'extrémité supérieure de l'astragale A tandis que le sous-ensemble constitué du fantôme tibial 110 et du patin fantôme 130 est, tout en étant plaqué contre l'extrémité réséquée T1 du tibia, librement entraîné en déplacement vis-à-vis du fantôme astragalien, par coopération des surfaces articulaires 130B et 121A, c'est-à-dire suivant des mouvements relatifs analogues aux mouvements F1 et F2, de préférence analogues au mouvement FI uniquement, décrits précédemment en regard des figures 2 et 3. Le sous-ensemble fantôme précité se positionne alors, vis-à-vis du fantôme astragalien, de manière automatique de façon à ce que les débattements admissibles entre les surfaces 130B et 121A soient maximaux, en vue de garantir des débattements de même ordre pour les composants prothétiques ultérieurement implantés à la place des composants fantômes. La capacité du sous-ensemble fantôme à se positionner de la sorte est liée à la liberté de mouvement autorisée entre le fantôme tibial 110 et le tibia T, par l'appui glissant plan entre la surface sLpérieure 111A de la plaque 111 de ce fantôme et l'extrémité inférieure plane réséquée T1 du tibia. L'ensemble 100, le tibia T et l'astragale A sont alors dans la configuration des figures 9 à 11. D'un point de vue géométrique, le fantôme tibial 110 est alors déplacé contre l'extrémité tibiale T1 3e sorte que, par exemple, son plan médian P110 se trouve incliné par rapport au plan sagittal T3 du tibia T, sous un angle a non nul en coupe horizontale comme à la figure 10. La zone antérieure du tibia au niveau de laquelle débouce alors l'alésage 1181 du fantôme tibial est référencée T4. En vue frontale antérieure comme à la figure 9, l'inclinaison du plan P110 par rapport au plan T3 se traduit par un décalage médio-latéral ô, au niveau de la face antérieure de la zone tibiale T4. On comprend que, pour ne pas perturber le positionnement médio-latéral du sous-ensemble fantôme précité par rapport au tibia T, il peut être préféré qu'aucun débattement médio-latéral significatif ne soit autorisé entre le patin fantôme et le fantôme astragalien, comme indiqué précédemment, sauf à ce que le chirurgien soit attentif à repérer la position du fantôme tibial 110 contre l'extrémité tibiale T1 après s'être assuré que la surface 130B du patin fantôme occupe une position médiane, selon une direction médio-latérale, vis-à-vis de la surface 121A du fantôme astragalien. De même, la plaque 111 du fantôme tibial 110 est alors plus ou moins déplacée vers l'arrière vis-à-vis de l'extrémité T1 du tibia T. Il en résulte que la profondeur p du positionnement de cette plaque, qui correspond, par exemple, à la distance sagittale séparant son bord postérieur 111C de la face antérieure de la zone tibiale T4, n'est pas nécessairement égale à la dimension sagittale d111 de la plaque 111, c'est-à-dire à la distance séparant les bords postérieur 111C et antérieur 111D de cette plaque. Dans l'exemple considéré aux figures, cette profondeur p est supérieure à la dimension d111, d'une valeur notée 8p. Pour quantifier .5p, autrement dit pour mesurer le positionnement de la plaque 111 en retrait, vers l'arrière, de la face antérieure de la zone tibiale T4, l'ensemble d'instrumentation 100 inclut avantageusement une douille 140 adaptée pour être rapportée de manière coulissante sur la partie d'extrémité supérieure de l'aileron 118. La douille 140 présente ainsi, par exemple, un corps principal tubulaire 141 creux, dont la paroi intérieure est complémentaire de la surface 119 de l'extrémité supérieure de l'aileron. Ce corps peut ainsi coulisser, suivant l'axe 1182, le long de cette surface 119, comme indiqué par la flèche F4, jusqu'à ce que son bord postérieur 141 vienne buter contre la face antérieure de la zone tibiale r74r comme représenté à la figure 11. Sur son côté supérieur, le corps 141 délimite une fente antéro-postérieure 142 le long de laquelle sont prévues des graduations, par exemple tous les deux millimètres. Par un dimensionnement adéquat de la dimension sagittale entre le bord postérieur 118A de l'aileron 118 et le bord postérieur 111D de la plaque 111, la graduation 0 du corps 141 en butée contre la zone tibiale T4 s'étend sensiblement à l'aplomb du bord 118A de l'aileron lorsque le bord 111D s'étend en affleurement de la face antérieure de la zone tibiale Tor c'est-à-dire lorsque le retrait 8p précité est sensiblement nul, tandis que la valeur du retrait vers l'arrière Sp du bord 111D vis- à-vis de cette face antérieure de la zone T4 est, le cas échéant, mesurée par la lecture de la graduation s'étendant à l'aplomb du bord 118A de l'aileron 118. Dans l'exemple considéré aux figures, la graduation lue de la sorte est la graduation 2 , ce qui indique au chirurgien que le retrait vers l'arrière ôp du fantôme tibial 110 vaut 2 mm environ. Après avoir sollicité l'articulation de cheJille du patient alors que les composants fantômes 110, 120 et 130 y sont placés comme décrit ci-dessus, le chirurgien dispose d'informations fiables quant à la position précise du fantôme tibial 110 contre l'extrémité réséquée T1 du tibia T. Cette position est satisfaisante, voire optimale, du point de vue du comportement dynamique ultérieur de la prothèse implantée 1, dans le sens où elle garantit que, tout en prenant en compte la position d'implantation de l'implant astragalien, le patin 30 ultérieurement implanté sera situé en regard de la zone centrale de la surface inférieure 11B de l'implant tibial 10 sous réserve que ce dernier soit implanté dans la position déterminée précitée. Pour ce faire, alors que les composants fantômes 110, 120 et 130 sont maintenus en place au niveau de la cheville du patient, le chirurgien utilise l'alésage 1181 du fantôme tibial 110 pour guider le forêt d'une perceuse ou un outil analogue dans la zone tibiale T4. Le chirurgien creuse ainsi la zone T4 suivant l'axe 1182 de l'alésage __181, le percement correspondant, indiqué en pointillés à la figure 11 et référencée T5, étant réalisé avec l'angle a par rapport au plan sagittal T3 du tibia T et avec le décalage frontal ô au niveau de la face antérieure du tibia. Le percement T5 est destiné à recevoir le plot d'ancrace osseux 13 de l'implant tibial 10 si bien que le diamètre de l'alésage 1181 est avantageusement égal au diamètre extérieur de ce plot 13. Les alésages inférieurs 1183 de l'aileron 118 sont ensuite avantageusement utilisés pour dégager au moins une partie de la matière osseuse de la zone tibiale T4, pour permettre ultérieurement le passage par l'avant de l'aile 12 de l'implant 10. Une fois le percement osseux T5 réalisé, les composants fantômes 110, 120 et 130 sont dégagés de la cheville pour être remplacés par les composants prothétiques définitifs, à savoir l'implant tibial 10, l'implant astragalien 20 et le patin prothétique 30. L'implant astragalien est mis en lieu et place du fantôme astragalien 120. Pour implanter l'implant tibial 10, le chirurgien utilise l'ancillaire 150 représenté aux figures 12 et 13, destiné à permettre l'impaction de l'implant 10 au niveau de l'extrémité épiphysaire du tibia T. A cet effet, cet ancillaire comporte une tige principale d'impaction 151 munie, à son extrémité proximale, d'une tète 152 d'application des efforts d'impaction et, à son extrémité distale, d'un téton 153 à même d'être enfilé dans l'alésage central du plot 13 de l'implant 10, comme représenté aux figures 13 et 14. Pour maintenir fermement l'implant tibial 10 lors de son impaction, l'ancillaire 150 inclut une branche 154 de serrage de l'implant, articulée sur la tige 151 à la façon d'une pince, autour d'un axe transversal 155. A son extrémité distale, cette branche est munie d'un plateau 156 d'appui contre la surface inférieure plane 11B de l'implant 10. Après avoir introduit le téton 153 dans le plot 13, le plateau 156 est amené en appui pressant contre la surface 11B de la plaque 11, par basculement de la branche 154 autour de l'axe 155, de manière serrer fermement l'implant 10 entre le téton et le plateau. Lorsque l'implant 10 est maintenu de la sorte par l'ancillaire 150, le chirurgien le positionne au niveau de la zone tibiale T4 et, en appliquant un effort d'impaction I sur la tête 152, il introduit en force le plot d'ancrage 13 dans le percement tibial T5. Comme ce percemen-r a été réalisé en tenant compte de l'angle a et du décelage l'implantation de l'implant 10 est réalisé de sorte que l'axe central 13A de son plot 13 occupe sensiblement la même position, par rapport au tibia T, qu'occupait l'axe 1182 de l'alésage 1181 du fantôme tibial 110 après la sollicitation de la cheville dotée des composants fantômes. L'ancillaire 150 est également adapté pour lermettre au chirurgien d'implanter l'implant tibial 10 avec une profondeur sagittale sensiblement identique à la profondeur p qu'occupait le fantôme tibial 110. A cet effet, l'ancillaire est associé à un insert 160 adapté pour être rapporté de manière amovible autour d'une partie distale 157 de la tige 151, étagée par rapport à, à la fois, le téton 153 et le reste de la tige 151. Cet insert se présente sous la forme d'un tube creux dont le diamètre intérieur est sensiblement égal au diamètre extérieur de la partie de tige 157 et dont le bord distal 160A est destiné à venir buter contre la face antérieure du tibia, autour du creusement T5 recevant le plot d'ancrage tibial 13, lorsque la profondeur p est atteinte. En fait, on comprend que la dimension longitudinale de l'insert 160 est liée à la valeur bp mesurée avec le fantôme tibial 110 puisque la mise en butée du bord 160A contre la face antérieure de la zone tibiale T4 conditionne la profondeur sagittale d'impaction de l'implant 10, comme représenté sur la figure 14. En pratique, le chirurgien dispose d'au moins d'autant d'inserts de longueurs différentes qu'il y a de graduations sur la douille 140, chaque insert correspondant à chaque graduation de manière que la profondeur d'impaction de l'implant tibial 10 corresponde à la profondeur p mesurée grâce à cette douille. Après l'implantation de l'implant tibial 10, le patin prothétique 30 est rapporté entre cet implant tibial et l'implant astragalien 20, en étant automatiquement centré contre la surface 11B de l'implant tibial 10. On comprend également que si la méthode et l'ensemble d'instrumentation 100 sont utilisés pour implanter une prothèse de cheville à patin fixe, aucune surcontrainte, liée par exemple à un décentrage ou à un cisaillement, n'est alors générée au niveau de la zone de liaison fixe entre l'implant tibial et le patin de cette prothèse : la position d'implantation de l'implant tibial à l'extrémité tibiale est justement déterminée en tenant compte de cette liaison fixe au sein de l'articulation de la cheville, notamment vis-àvis de l'implant astragalien, puisque le fantôme tibial 110 et le patin fantôme 130 sont sollicités au niveau de la cheville, munie du fantôme astragalien 120, en étant liés fixement l'un à l'autre. L'utilisation des composants fantômes 110, 120 et 130 présentent d'autres avantages que ceux décrits ci-dessus. Ils permettent notamment d'assurer que les préparations osseuses de l'extrémité inférieure du tibia T et de l'extrémité supérieure de l'astragale A sont satisfaisantes en vue d'implanter la prothèse de cheville. En outre, comme expliqué plus haut, l'utilisation de ces composants fantômes peut permettre de choisir la taille du patin prothétique la plus appropriée à la cheville opérée, le chirurgien disposant alors de plusieurs patins fantômes analogues au patin fantôme 130, présentant des épaisseurs respectives différentes, valant par exemple 4, 5, 6 et 7 mm. De même, plusieurs fantômes tibiaux et/ou astregaliens, présentant des tailles respectives différentes, peuvent être mises à la disposition du chirurgien afin que ce dernier sélectionne la taille des implants ultérieurement implantés la plus appropriée au patient. On comprend alors l'intérêt de pouvoir assembler et immobiliser =_e patin fantôme 130 d'une taille quelconque avec le fantôme tibial 110 également d'une taille quelconque. De même, l'ensemble d'instrumentation selon l'invention peut inclure, en plus des composants fantômes utilisés pour l'implantation d'une prothèse de cheville droite telle que la prothèse 1, des composants fantômes destinés à poser une prothèse de cheville gauche, qu'elle soit à patin mobile ou à patin fixe. Dans ce ias, les fantômes tibial et astragalien utilisés pour poser une prothèse de cheville gauche sont obtenus, d'un poirt de vue géométrique, par symétrie des composants fantômes 110 et 120 décrits ci-dessus par rapport à leur plan vertical médian respectif. Avantageusement, le même patin fantôme 130 peut être utilisé à condition qu'il soit retourné de 180 autour de la verticale avant d'être assemblé au fantôme tibial. En pratique, le fantôme tibial utilisé pour poser une prothèse de cheville gauche présente alors son téton 119' de manière diamétralement opposée au téton 119 du fantôme tibial 110 utilisé pour poser une prothèse de cheville droite, comme indiqué en traits pointillés à la figure 8. Autrement dit, le logement 132 de récestion du téton 119 ou du téton 119' est utilisé pour c.étromper l'assemblage du fantôme tibial avec le patin fantôme selon que la prothèse à poser est une prothèse de cheville droite ou gauche. Divers aménagements et variantes à l'ensemble d'instrumentation chirurgicale 100 et à la méthode de pose décrits ci-dessus sont par ailleurs envisageables. A titre d'exemples : - pour renforcer l'immobilisation du renflement 116 dans la cavité 131, la paroi périphérique de ce renflement peut être munie de rainures de clipsage ou d'autres moyens analogues, adaptés pour coopérer par complémentarité de formes avec la paroi périphérique de la cavité 131 , - plutôt que de prévoir que le patin fantôme 130 et le fantôme tibial 110 sont deux composants dis-=incts à assembler de manière fixe l'un à l'autre, ces composants fantômes peuvent être réalisés d'une seule et même pièce, du moment que cette dernière définisse, à la fois, une surface plane supérieure analogue à la surface 111A et une surface inférieure articulaire analogue à la surface 130B ; - plutôt que d'utiliser la douille 140 pour effectuer le repérage antéro-postérieur du fantôme tibial 110, la position en profondeur de ce fantôme peut être marquée sur l'extrémité tibiale, par exemple avec de l'encre biocompatible, étant entendu que le chirurgien utilisera la marque ainsi réalisée pour positionner ensuite -_'implant tibial selon une direction antéro-postérieure - le nombre d'alésages antéro-postérieurs traversant l'aileron 118 du fantôme tibial 110 peut être inférieur ou supérieur à trois comme dans l'exemple considéré ; - l'ensemble d'instrumentation 100 inclut, à titre optionnel, un matériau ou une substance facilitant le glissement du fantôme tibial 110 contre l'extrémité tibiale T1 lors des sollicitations peropératoires de la cheville ; ces moyens de glissement peuvent prendre des formes très diverses, telles qu'un revêtement glissant prévu sur la surface 111A du fantôme tibial ou qu'un gel lubrifiant biocompatible appliqué sur cette surface ; et/ou - plutôt que de prévoir des composants fantômes utilisés exclusivement aux seules fins des essaie et des contrôles peropératoires, on peut utiliser, dans le cadre de ces essais et contrôles, des composants prothétiques ou, tout au moins, des parties d'éléments prothétiques, qui une fois ces contrôles et essais terminés, sont tout ou en parties utilisés en tant qu'implants à implanter à demeure au niveau de la cheville ; c'est par exemple le cas lorsqu'on cherche à réviser une prothèse de cheville implantée antérieurement, dont l'implant astraga=_ien est alors utilisé en tant que fantôme d'essais et de contrôles, conjointement à un fantôme tibial et à un patin fartôme, en vue d'implanter un nouvel implant tibial et un nouveau patin prothétique
Cet ensemble (100) comporte un fantôme tibial (110) d'un implant prothétique tibial, un fantôme astragalien (120) d'un implant prothétique astragalien et un patin fantôme (130) d'un patin prothétique. Ces composants fantômes sont adaptés pour être sollicités conjointement au niveau d'une cheville d'un patient opéré, à des fins de contrôles et d'essais peropératoires, avant d'implanter définitivement les composants de la prothèse de cheville. Pour permettre un positionnement relatif prédéterminé entre l'implant tibial et le patin de cette prothèse, le fantôme tibial est adapté pour être à la fois lié de manière fixe au patin fantôme et déplaçable librement contre une extrémité inférieure du tibia.
1. Ensemble d'instrumentation chirurgicale (100) pour poser une incluant un (20) et un implants prothèse implant patin tibial de cheville (1), ladite prothèse tibial (10), un implant astragalien prothétique (30) interposé entre les et astragalien, cet ensemble d'instrumentation l'implant tibial, astragalien et un adaptés pour être comportant un fantôme tibial 110) de un fantôme astragalien (120) de l'implant patin fantôme (130) du patin prothétique, sollicités conjointement au niveau d'une cheville d'un patient opéré, à des fins de contrôles et d'essais peropératoires, caractérisé en ce que le fantôme tibial est adapté pour être, à la fois, lié de manière fixe au patin fantôme et déplaçable librement contre une extrémité inférieure (T1) du tibia (T) du patient. 2. Ensemble suivant la 1, caractérisé en ce que le fantôme astragalien (120) est adapté pour présenter des comportements cinématiques, vis-à-vis du patin fantôme (130) et de l'astragale (A) du patient, au moins en partie analogues à ceux de l'implant astragalien (20) vis-à-vis du patin prothétique (30) et de l'astragale du patient. 3. Ensemble suivant la 2, caractérisé en ce que les surfaces articulaires (l2lA, 130B) du fantôme astragalien (120) et du patin fantôme (130), adaptées pour coopérer l'une avec l'autre, sont conjuguées l'une à l'autre en coupe horizontale. 4. Ensemble suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le fantôme tibial (110) et le patin fantôme (130) sont des composants distincts à même d'être assemblés l'un àl'autre, respectivement munis de moyens (116, 119, 131, 132) de fixation et d'immobilisation de l'un sur l'autre. 5. Ensemble suivant la 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation et d'immobilisation respectifs (116, 119, 131, 132) du fantôme tibial (110) et du patin fantôme (130) sont adaptés pour ccopérer ensemble par complémentarité de formes. 6. Ensemble suivant l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte d'une part, deux fantômes tibiaux, respectivement adaptés pour être utilisés pour poser une prothèse de cheville droite (1) et une prothèse de cheville gauche, et, d'autre part, deux fantômes astragaliens, respectivement adaptés pour être utilisés pour poser une prothèse de cheville droite et une prothèse de cheville gauche, et en ce que le même patin fantôme (130) est adapté pour être indifféremment utilisé conjointement avec soit les fantômes tibial (110) et astragalien (120) associés à la prothèse de cheville droite (1), soit les fantômes tibial et astragalien associés à la prothèse de cheville gauche, les moyens de fixation et d'immobilisation (116, 119, 119', 131, 132) étant adaptés pour détromper l'assemblage de ce patin fantôme avec l'un ou l'autre des deux fantômes tibiaux. 7. Ensemble suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le fantôme tibial et le patin fantôme sont réalisés d'une Seule et même pièce. 8. Ensemble suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il inclut des moyens (118, 140) de repérage d'une position donnée qu'occupe le fantôme tibial (110) contre l'extrémite (T1) du tibia (T) après ladite sollicitation de ce fantôme tibial, du fantôme astragalien (120) et du patin fantôme (130) au niveau de la cheville. 9. Ensemble suivant la 8, caractérisé en ce que les moyens de repérage (118, 140) son: portés, éventuellement de manière mobile, par le fantôme tibial (110). 10. Ensemble suivant l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que les moyens de repérage comprennent un moyen (118) de guidage d'un outil de perçage ou de coupe du tibia (T), adapté pour appliquer cet outil dans le tibia avec un angle (a) et un décalage (&), par rapport à un plan prédéterminé (T3) du tibia, associés à ladite position donnée, notamment avec un angle horizontal (a) et un décalage médio-latéral (sa) par rapport au plan sagittal (T3) du tibia. 11. Ensemble suivant l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que les moyens de repérage comprennent un moyen (140) de mesure de la profondeur (p) de ladite position donnée par rappert à une face du tibia (T), notamment la face antérieure du tibia. 12. Ensemble suivant la 11, ca=-actérisé en ce qu'il comporte en outre un ancillaire (150) d'impaction de l'implant tibial (10) et un insert (160) adapté pour être rapporté sur l'ancillaire de manière à buter contre ladite face du tibia lorsque l'implant tibial occupe une position, par rapport à l'extrémité (Tl) du tibia (T), dont la profondeur est sensiblement égale à la profondeur (p) de ladite position donnée. 13. Ensemble suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il inclut des moyens de glissement entre l'extrémité inférieure (T1) du tibia (T) et une surface (111A) du fantôme tibial (110) adaptée pour être appuyée de manière déplaçable contre cette extrémité.
A
A61
A61F,A61B
A61F 2,A61B 17
A61F 2/46,A61B 17/15,A61B 17/17
FR2894683
A1
AFFICHEUR OPHTALMIQUE
20,070,615
La présente invention concerne un afficheur ophtalmique comportant un imageur optique destiné à permettre la projection d'informations, de type images ou multimédia et de préférence associé à une lentille. Est ici appelée lentille un système optique qui peut notamment être positionné dans une monture de lunettes. Il est connu du brevet US 5 886 822 de réaliser une lentille ophtalmique présentant un insert de projection. Un tel insert de projection est constitué d'un imageur optique destiné à mettre en forme les faisceaux optiques issus d'un système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux à partir d'un signal électronique, de type écran miniature, diode laser, diode électroluminescente. L'imageur optique dirige les faisceaux optiques vers l'oeil du porteur pour permettre la visualisation du contenu informationnel. Un exemple d'afficheur connu est représenté schématiquement plus précisément sur la figure 1. A titre d'exemple, l'imageur optique est du même type que celui décrit dans le brevet US 5 886 822 déjà mentionné. Un signal électronique porteur d'une information est amené à un écran miniature 1 par un câble 7. A partir de ce signal, l'écran miniature 1, éclairé par un projecteur de fond, génère une image pixellisée correspondant à l'information. A titre d'exemple, il peut être utilisé un écran KOPIN Cyberdisplay 320 color générant des images de 320 x 240 pixels et d'une dimension de 4,8 mm x 3,6 mm. L'écran 1 est référencé au moyen d'une interface mécanique par rapport à l'imageur optique 5. Un boîtier de protection protège tout ou partie de l'ensemble. Des composants optiques 8, ici un miroir et une lentille, sont associés à l'écran 1. Cet imageur optique 5 se compose ici d'un prisme de propagation 5a, d'un contre-prisme 5b, d'une lame quart d'onde 5c et d'un miroir de Mangin sphérique 5d. Le miroir de Mangin sphérique est une lentille plan-sphérique pour laquelle la face sphérique a été rendue réfléchissante au moyen d'un traitement aluminisé ou équivalent. L'imageur 5 comporte également un traitement séparateur de polarisation 6 qui peut être réalisé sous forme d'un dépôt de couches minces, soit sur le prisme de propagation 5a, soit sur le contre-prisme 5b, soit au moyen d'un film collé entre les deux éléments précédemment cités. L'imageur 5 est ici surmoulé dans une lentille 9 et le boîtier est disposé frontalement à l'arrière de la lentille, un traitement 5e réfléchissant étant alors inclus dans la lentille. Sur le même principe, le boîtier peut être disposé latéralement à cette lentille 9, l'élément réfléchissant 5e étant alors absent. Le mot lentille concerne en particulier un verre, correcteur ou non, destiné à être monté dans une monture de lunettes. Ce verre de lunette ophtalmique présente des fonctionnalités traditionnelles que sont la correction de la vue, l'anti-reflet, l'anti-salissure, l'anti-rayure, par exemple. Il est connu de fixer le système de génération de faisceaux lumineux sur la lentille et également de permettre un réglage de la focalisation permettant d'ajuster la distance de visualisation de l'image informative et de la régler en conséquence afin de procurer au porteur une vision nette et confortable par l'agencement suivant. La lentille est solidaire d'un adaptateur constitué d'une platine portant deux tiges sur lesquelles est emboîté et peut glisser le boîtier du système de génération de faisceaux lumineux. Lors de ce réglage, le boîtier est plus ou moins emboîté manuellement sur les glissières pour régler la distance et ensuite bloqué par une vis transversale. Ce type de dispositif de liaison et de réglage de la focalisation pose les problèmes techniques suivants. Selon l'emboîtement, l'encombrement hors tout de l'afficheur varie. Ceci peut entraîner une contrainte dans sa réalisation. Ce type de dispositif entraîne inévitablement beaucoup de jeu entre 30 tiges et glissières, ce qui est préjudiciable à la précision de l'afficheur. Le boîtier est en général en matière plastique et la platine avec ses tiges en métal. Il en résulte une usine rapide du boîtier augmentant encore le jeu et l'imprécision de l'afficheur. Enfin, le réglage est effectué selon cet art antérieur manuellement, dans le sens où le porteur doit saisir le boîtier et le faire glisser sur les tiges jusqu'à obtention de la bonne focalisation. Il va de soi, qu'un tel agencement n'est pas très précis et d'utilisation très peu confortable, peu adapté à un usage courant non expérimental. Il peut en conséquence être envisagé de réaliser un afficheur équipé d'un dispositif de réglage de la focalisation par réglage de la longueur des faisceaux optiques entre les éléments optiques et l'imageur, dont ledit dispositif de réglage est inclus dans le système de génération de faisceaux lumineux, ce système de génération de faisceaux lumineux comprenant par exemple une platine fixe, à laquelle est relié au moins un des éléments optiques par une connexion mobile réglable grâce un dispositif d'actionnement. En conséquence, la liaison du système de génération de faisceaux lumineux sur la lentille n'a plus besoin de permettre un réglage de distance, mais doit être peu visible sur la lentille dans un souci d'esthétique tout en permettant un positionnement et un maintien précis ainsi qu'une mise en place facile. Pour ce faire, l'invention propose un afficheur ophtalmique comprenant un imageur optique destiné à mettre en forme des faisceaux optiques émis d'un écran miniature d'un système de génération de faisceaux lumineux de faisceaux optiques introduits dans ledit imageur par une face d'entrée et à les diriger vers l'oeil du porteur pour permettre la visualisation d'une image, un adaptateur étant référencé par rapport à l'imageur et ledit système de génération de faisceaux lumineux comportant un agencement de liaison audit adaptateur, la liaison entre ledit système et ledit adaptateur étant amovible, caractérisé en ce que ledit adaptateur est constitué d'au moins deux aimants destinés à coopérer par effet magnétique et par emboîtement avec au moins deux aimants portés par ledit agencement de liaison. L'avantage de ce type de solution réside dans sa bonne adaptation à l'accrochage d'un système de génération de faisceaux lumineux sur une lentille ou verre de lunettes informatives ayant de fortes contraintes mécaniques, optiques, d'encombrement, de poids et d'esthétisme. Le nombre de pièces utilisées est minimisé. L'utilisation se fait sans actionneur ni outil extérieur, avec rapidité et facilité de maniement. L'absence de pièces en frottement assure la conservation de la précision du positionnement. Esthétiquement, les pièces résiduelles sur le verre de lunette informatif, à savoir les deux aimants, sont très discrètes. L'encombrement général du système de liaison est minime, tant dans le système de génération de faisceaux lumineux que sur la lentille. La contribution au poids total est minime sachant que les pièces dédiées uniquement à l'accrochage sont les aimants. Selon un mode de réalisation préféré, des aimants d'un premier type sont cylindriques et présentent une extrémité d'un pôle déterminé. Dans ce cas avantageusement, des aimants d'un second type destinés à coopérer avec lesdits aimants de premier type comportent une paroi tubulaire et présentent à une de leurs extrémités une ouverture et à leur autre extrémité un fond fermé, chaque aimant de second type étant destiné à recevoir par emboîtement dans ladite ouverture ladite extrémité d'un aimant de premier type. Avantageusement, ledit fond des aimants de second type est de polarité différente de celle de ladite extrémité des aimants de premier type. Et de préférence, ladite paroi tubulaire des aimants de second type est de polarité identique celle de ladite extrémité des aimants de premier type. Ledit adaptateur peut être constitué d'aimants de premier type et ledit agencement de liaison d'aimants de second type. Avantageusement, ledit imageur est intégré à une lentille. Et lesdits aimants de l'adaptateur peuvent être collés à la surface de ladite lentille ou intégrés partiellement dans ladite lentille. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 1, vue schématique de dessus d'un afficheur connu, a déjà été précisée plus haut. La figure 2 est une vue partielle en perspective d'un afficheur ophtalmique conforme à l'invention. La figure 3 est une vue en perspective d'un afficheur ophtalmique conforme à l'invention. Les figures 4 et 5 sont des vues schématiques d'un afficheur 10 ophtalmique conforme à l'invention. Les figures 6 et 7 sont des vues en coupe de détail d'un afficheur ophtalmique conforme à l'invention. Les figures 2 et 3 représentent une lentille 9 constituée d'un verre, correcteur ou non, destiné à être monté dans une monture de lunettes. Telle 15 que représentée sur la figure 1, dans cette lentille 9 est inséré un imageur optique 5 dont seule la face d'entrée 10 des faisceaux optiques est visible sur la figure 2. Un adaptateur est référencé par rapport à l'imageur c'est-à-dire est solidaire de l'imageur ou de la lentille de façon précise afin d'assurer une 20 transmission correcte et optimale des faisceaux optiques dans l'imageur et leur propagation vers l'oeil O du porteur pour permettre la visualisation d'une image I. Ces faisceaux optiques sont émis d'un écran miniature d'un système de génération de faisceaux lumineux 4 de faisceaux optiques qui est illustré 25 sur la figure 3 et comporte un agencement de liaison à l'adaptateur, la liaison entre le système de génération et l'adaptateur étant amovible. Comme visible sur les figures 4 et 5, l'adaptateur est constitué d'au moins deux aimants, ici au nombre de trois 11A, 11B, 11C, destinés à coopérer par effet magnétique et par emboîtement avec au moins deux 30 aimants, ici également au nombre de trois 12A, 12B, 12C, portés par l'agencement de liaison porté par le système de génération 4. Selon le mode de réalisation représenté, l'adaptateur est constitué d'aimants de premier type 11 et l'agencement de liaison d'aimants de second type 12. Ces aimants sont également illustrés sur les figures 6 et 7. Chaque aimant du premier type 11 est cylindrique et présente une extrémité d'un pôle déterminé, qui est le sud selon l'exemple représenté. Chaque aimant d'un second type 12 comporte une paroi tubulaire 12' et présente à une de ses extrémités une ouverture et à son autre extrémité un fond fermé 12". Chaque aimant de second type 12 est destiné à recevoir par emboîtement dans son ouverture l'extrémité d'un aimant de premier type 11 correspondant, comme illustré sur la figure 7. Le fond 12" d'un aimant de second type est de polarité différente de celle de l'extrémité de l'aimant de premier type 11, à savoir le nord selon l'exemple représenté. La paroi tubulaire 12' d'un aimant de second type est, par contre, de polarité identique à celle de l'extrémité d'un aimant de premier type correspondant. La paroi 12' présente donc une polarité sud et le fond 12" une polarité nord selon l'exemple illustré. Ces aimants de premier type sont usinés. Ceux de second type peuvent également être usinés ou être réalisés par collage d'un disque constituant le fond 12" sur un tube. De préférence, ils sont en Samarium-Cobalt 5, en Samarium-Cobalt 17 ou en Néodyne-Fer-Bore. Leur diamètre peut être de l'ordre de 1 à 5 millimètres. Grâce à cet agencement d'aimants emboîtés, il est obtenu avec des pièces simples et en nombre très réduit, tout à la fois la fonction de maintien 25 et la fonction de centrage. En effet, de par la polarité opposée de l'extrémité d'emboîtement de l'aimant de premier type et du fond 12" de l'aimant de second type, ces deux parties s'attirent et assurent le maintien des deux parties en position et donc du système de génération 4 sur la lentille 9. 30 De par la polarité identique de l'extrémité d'emboîtement de l'aimant de premier type et de la paroi 12' de l'aimant de second type, ces deux parties se repoussent et assurent l'auto-centrage de l'aimant de premier type dans l'aimant de second type. Dans le mode de réalisation qui a été décrit, l'adaptateur porté par la lentille est constitué d'aimants de premier type 11 et l'agencement de liaison porté par le système de génération 4 d'aimants de second type 12. Toujours dans le cadre de l'invention, l'agencement peut être inversé, c'est-à-dire l'adaptateur être constitué d'aimants de second type 12 et l'agencement de liaison d'aimants de premier type 11. Il peut même être envisagé d'équiper l'adaptateur d'aimants de premier type et d'aimants de second type et le système de génération d'aimants coopérants en correspondance à ces aimants. Selon l'exemple réprésenté, les aimants sont de section transversale circulaire. Ils peuvent être de section transversale différente, par exemple carrée. Selon l'exemple représenté, I'imageur est intégré à une lentille 9 de paire de lunettes. Les aimants de l'adaptateur portés par celle-ci peuvent être collés à la surface de la lentille ou intégrés partiellement dans la lentille, une partie de l'aimant étant alors ancrée dans la lentille.20
L'invention concerne un afficheur ophtalmique comprenant un imageur optique (5) destiné à mettre en forme des faisceaux optiques émis d'un écran miniature (7) d'un système de génération de faisceaux lumineux (4) de faisceaux optiques introduits dans ledit imageur par une face d'entrée et à les diriger vers l'oeil (O) du porteur pour permettre la visualisation d'une image (1), un adaptateur étant référencé par rapport à l'imageur et ledit système de génération de faisceaux lumineux comportant un agencement de liaison (4A) audit adaptateur, la liaison entre ledit système et ledit adaptateur étant amovible.Ledit adaptateur est constitué d'au moins deux aimants (11 A, 11B, 11C) destinés à coopérer par effet magnétique et par emboîtement avec au moins deux aimants (12A, 12B, 12C) portés par ledit agencement de liaison (4A).
1. Afficheur ophtalmique comprenant un imageur optique (5) destiné à mettre en forme des faisceaux optiques émis d'un écran miniature (7) d'un système de génération (4) de faisceaux lumineux introduits dans ledit imageur par une face d'entrée et à les diriger vers l'oeil (0) du porteur pour permettre la visualisation d'une image (I), un adaptateur étant référencé par rapport à I'imageur et ledit système de génération de faisceaux lumineux comportant un agencement de liaison (4A) audit adaptateur, la liaison entre ledit système et ledit adaptateur étant amovible, caractérisé en ce que ledit adaptateur est constitué d'au moins deux aimants (11A, 11B, 11C) destinés à coopérer par effet magnétique et par emboîtement avec au moins deux aimants (12A, 12B, 12C) portés par ledit agencement de liaison (4A). 2. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que des aimants d'un premier type (11) sont cylindriques et présentent une extrémité d'un pôle déterminé. 3. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que des aimants d'un second type (12) destinés à coopérer avec lesdits aimants de premier type comportent une paroi tubulaire (12') et présentent à une de leurs extrémités une ouverture et à leur autre extrémité un fond fermé (12"), chaque aimant de second type (12) étant destiné à recevoir par emboîtement dans ladite ouverture ladite extrémité d'un aimant de premier type (11). 4. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit fond (12") des aimants de second type (12) est de polarité différente de celle de ladite extrémité des aimants de premier type (11). 5. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que ladite paroi tubulaire (12') des aimants de second type (12) est de polarité identique à celle de ladite extrémité des aimants de premier type (11). 6. Afficheur selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que ledit adaptateur est constitué d'aimants de premier type (11) et ledit agencement de liaison d'aimants de second type (12). 7. Afficheur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit imageur (5) est intégré à une lentille (9). 8. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits aimants (11A, 11B, 11C) de l'adaptateur sont collés à la surface de ladite lentille. 9. Afficheur selon la 7, caractérisé en ce que lesdits aimants (12A, 12B, 12C) de l'adaptateur sont intégrés partiellement dans ladite lentille.
G
G02
G02B,G02C
G02B 27,G02C 9
G02B 27/10,G02C 9/00
FR2891904
A1
PROCEDE DE MESURE OPTIQUE D'UNE COUCHE EN TEMPS REEL, EN INCIDENCE NORMALE
20,070,413
La présente invention concerne un procédé de mesure d'épaisseur d'une couche en temps réel permettant parmi ses applications possibles, la mesure de dépôt ex-situ et des mesures de profilométrie. On connaît par le brevet français n 2 760 085, un dispositif et un procédé de mesures tridimensionnelles, in situ, de la couche superficielle d'un empilement de couches minces pendant le dépôt ou la gravure de celui-ci. Le dispositif comprend une unité de surveillance comportant un boîtier compact enfermant une caméra CCD, une source d'éclairage produisant un faisceau lumineux et des composants optiques. Ladite unité comprend également un prisme de Wollaston disposé sur le chemin optique du faisceau lumineux permettant d'obtenir en sortie dudit prisme deux faisceaux lumineux cohérents, de polarisations linéaires orthogonales et de directions différentes décalées d'un angle a. Les deux faisceaux incidents et les faisceaux réfléchis sont proches de l'axe optique de la caméra vidéo et le prisme de Wollaston est disposé de façon à être traversé par les faisceaux lumineux réfléchis par la couche. Le faisceau lumineux réfléchi obtenu en sortie dudit prisme est alors envoyé sur un polariseur monté rotatif par rapport audit prisme de Wollaston. On acquiert le signal après ledit polariseur au moyen d'une cellule de détection. Des mesures de différence de phase entre les deux faisceaux lumineux peuvent également être réalisées en plaçant un modulateur de la polarisation de la lumière en amont du polariseur sur le trajet des faisceaux lumineux réfléchis. Ces mesures permettent de déterminer la différence de niveau entre deux zones distinctes de la couche superficielle. Il est ainsi possible de mesurer des motifs de faible épaisseur résultant par exemple de l'emploi d'un procédé de gravure sur la couche superficielle d'un échantillon. Cependant les qualités de ce procédé de mesure de différence de phase peuvent encore être améliorées. Il ne permet de mesurer que des motifs en relief ou en creux sur la couche superficielle d'un échantillon ou d'un substrat résultant de l'emploi d'un procédé de gravure ou de dépôt in situ. Il n'est pas adapté pour mesurer l'épaisseur absolue des couches uniformes déposées. Enfin, les mesures de référence et les mesures de suivi de l'évolution de la couche superficielle pendant le procédé de gravure ou de dépôt sont réalisées par réflexion des deux faisceaux incidents sur respectivement les deux mêmes zones spécifiques de ladite couche ou du substrat. Il n'y a donc pas déplacement d'un des deux faisceaux pour réaliser de façon simple des mesures de profilométrie de la couche superficielle. L'objectif de la présente invention est de proposer un dispositif et un procédé de mesure simple dans leur mode opératoire, économique et rapide, permettant de contrôler l'évolution de la couche externe d'un empilement de couches minces lors d'un procédé de gravure ou de dépôt, de mesurer l'épaisseur d'une couche uniforme et d'effectuer des mesures de profilométrie dans ou hors de la chambre sous vide. A cet effet, l'invention concerne un procédé de mesure optique d'épaisseur d'une couche en incidence normale en temps réel selon lequel on envoie un premier faisceau lumineux vers une première zone de la couche à mesurer et un deuxième faisceau lumineux vers une deuxième zone de la couche à mesurer, lesdits faisceaux étant cohérents. Selon l'invention, - ladite couche étant déposée sur un premier substrat et un deuxième substrat ayant des indices optiques différents, - on mesure la différence de phase entre les premier et deuxième faisceaux de lumière traversant ladite couche et se réfléchissant respectivement sur lesdits premier et deuxième substrats, - on utilise des moyens de traitement pour déterminer l'épaisseur de ladite couche. Dans différents modes de réalisation particuliers du procédé de mesure de l'épaisseur d'une couche selon l'invention, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles : - on réalise une mesure de référence pour déterminer la différence de phase entre les premier et deuxième faisceaux de lumière se réfléchissant directement et respectivement sur lesdits premier et deuxième substrats, - la mesure de référence est réalisée avant le dépôt de ladite couche, - la mesure de référence est réalisée sur une partie des premier et deuxième substrats non exposée lors du dépôt de ladite couche, - le premier substrat est implanté dans le deuxième substrat, - les premier et deuxième substrats sont de hauteurs différentes parallèlement à la direction de l'un desdits faisceaux, - les premier et deuxième faisceaux sont polarisés, - les premier et deuxième faisceaux sont de polarisations linéaires orthogonales, - on envoie un faisceau lumineux obtenu à partir d'une source unique vers un séparateur de faisceaux par polarisation pour obtenir les premier et deuxième faisceaux lumineux incidents, lesdits faisceaux étant décalés en sortie dudit séparateur d'un angle a ou translaté latéralement d'une valeur dx et on envoie après réflexion lesdits faisceaux lumineux vers ledit séparateur pour les combiner sur un axe optique unique tout en maintenant l'orthogonalité de leurs polarisations respectives, lesdits faisceaux lumineux réfléchis combinés étant envoyés vers une unité d'analyse. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en ceuvre du procédé de mesure d'épaisseur d'une couche tel que décrit précédemment. Selon l'invention, ce dispositif comprend : - une source de lumière émettant un faisceau lumineux unique, -des moyens de production de deux faisceaux parallèles à partir du faisceau lumineux unique, - une unité d'analyse émettant des signaux de sortie, et des moyens de traitement des signaux émis par l'unité d'analyse. Dans différents modes de réalisation particuliers de l'invention, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles : - les moyens de production de deux faisceaux parallèles comprennent un prisme de Wollaston, - les moyens de production de deux faisceaux parallèles comprennent un prisme translateur de faisceaux lumineux, On entend ici par û prisme translateur de faisceaux û un prisme, ayant un axe optique, permettant la séparation d'un faisceau lumineux incident faiblement ou non polarisé en deux faisceaux de polarisations linéaires orthogonales, lesdits faisceaux sortant dudit prisme parallèles entre eux et avec ledit axe optique. Ces deux faisceaux sont translatés en sortie dudit prisme latéralement d'une valeur dx. -l'unité d'analyse comprend des moyens de modulation de la polarisation de la lumière placés avant un polariseur et des moyens de détection, - les moyens de modulation de la polarisation comprennent un lame quart d'onde. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'une mesure in situ sur un échantillon comportant un premier substrat ayant un premier indice optique et un deuxième substrat ayant un deuxième indice optique, ledit premier substrat étant implanté dans le deuxième substrat et sur lesquels se réfléchissent deux faisceaux lumineux polarisés, selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une représentation schématique d'une mesure de profilométrie réalisée hors de la chambre sous vide sur une table, selon un autre mode de réalisation de l'invention; - la figure 3 est un premier exemple de mise en ceuvre de l'invention pour la mesure de l'épaisseur d'une couche de nitrure de silicium déposée sur un premier substrat d'aluminium et un deuxième substrat de silicium. La courbe de la figure 3a) montre l'évolution de la différence de phase Amesure entre un premier et un deuxième faisceaux de lumière se réfléchissant respectivement sur le substrat d'aluminium et sur le substrat de silicium en fonction de l'épaisseur de la couche de nitrure de silicium déposée. La figure 3b) est un agrandissement de cette courbe autour de 920 A. La Figure 1 montre schématiquement une image représentative du procédé de mesure de l'épaisseur d'une couche selon un mode de réalisation de l'invention. L'échantillon comporte une couche superficielle 1 à mesurer. Cette couche 1 est déposée sur un premier substrat 2 et un deuxième substrat 3 ayant des indices optiques différents. Ces indices optiques différents permettent d'introduire une différence de phase entre les deux faisceaux 4-5 réfléchis respectivement à leur surface et permettent donc de mesurer une couche uniforme déposée à leur surface. Dans ce mode de réalisation, le premier substrat 2 est implanté dans le deuxième substrat. Le premier substrat 2 est alors par exemple un plot d'interconnexion en aluminium (Al). La couche 1 à mesurer recouvre ce plot et une surface de silicium. Cette couche 1 est obtenue, par exemple, par dépôt de nitrure de silicium (Si3N4). Ces matériaux ne sont donnés qu'à titre illustratif, d'autres matériaux étant possibles, tel que le cuivre. Pour mesurer cette couche 1, on envoie un premier faisceau lumineux 6 vers une première zone de la couche à mesurer et un deuxième faisceau lumineux 7 vers une deuxième zone de la couche à mesurer, lesdits faisceaux étant cohérents 6-7. Ces faisceaux lumineux 67 peuvent par exemple être générés à partir d'une source lumineuse unique en utilisant des moyens de séparation. Cette source lumineuse est alors un laser par exemple. Avantageusement, les premier 6 et deuxième 7 faisceaux sont polarisés et mieux encore, les premier et deuxième faisceaux 6-7 sont de polarisations linéaires orthogonales. Les moyens de séparation permettant de générer lesdits faisceaux comprennent dans ce dernier cas un séparateur de faisceaux par polarisation placé sur le chemin optique du faisceau lumineux émis par ladite source lumineuse. II peut s'agir par exemple d'une lame de calcite à faces parallèles, d'un prisme de Rochon ou d'un prisme de Wollaston réalisé en quartz ou en calcite. Ainsi, un faisceau lumineux ayant une incidence normale sur un prisme de Wollaston est dédoublé en deux faisceaux de polarisations linéaires orthogonales, chacun des faisceaux étant dévié en sortie du prisme et séparé spatialement d'un angle a de plusieurs degrés. Avantageusement, on peut alors ajuster la distance entre la première zone et la deuxième zone vers lesquelles les premier et deuxième faisceaux de lumière 6-7 sont respectivement dirigés par translation du séparateur de faisceaux par polarisation le long de son axe optique et on peut les déplacer en rotation autour de leur axe d'origine par rotation dudit séparateur. Il peut également s'agir d'un prisme translateur de faisceaux, ledit prisme ayant un axe optique. En sortie dudit prisme, un faisceau incident est dédoublé en deux faisceaux de polarisations linéaires orthogonales 6-7, parallèles entre eux et avec ledit axe optique et translatés latéralement d'une valeur dx l'un de l'autre. La valeur de dx dépend alors de la longueur dudit prisme et de la longueur d'onde du faisceau lumineux incident. On mesure ensuite la différence de phase entre le premier faisceau 6 et le deuxième faisceau 7 de lumière traversant ladite couche 1 et se réfléchissant respectivement sur lesdits premier 2 et deuxième 3 substrats. Préférentiellement, on combine optiquement le premier faisceau 4 et le deuxième faisceau 5 de lumière réfléchis respectivement par les premier 2 et deuxième 3 substrats et on envoie le faisceau de lumière combiné vers une unité d'analyse. Dans le cas où un prisme de Wollaston est mis en ceuvre pour générer les deux faisceaux 6-7 de lumière à partir d'un faisceau unique, ce prisme est disposé de sorte que les deux faisceaux de lumière réfléchis 4- 5 traversent ledit prisme de Wollaston. On envoie ensuite la mesure vers des moyens de traitement pour déterminer l'épaisseur de ladite couche. Pour s'affranchir de la différence de phase à l'origine entre les deux faisceaux lumineux 6-7, on peut réaliser une mesure de référence. On détermine alors la différence de phase entre les premier 6 et deuxième 7 faisceaux de lumière se réfléchissant directement et respectivement sur lesdits premier 2 et deuxième 3 substrats. Cette différence de phase à l'origine résulte des différentes optiques du dispositif de mesure utilisé pour la mise en ceuvre du procédé de mesure de l'invention, du déphasage engendré par les premier 2 et deuxième 3 substrats, de la distance optique parcourue par les premier 6 et deuxième 7 faisceaux de lumière, ... On obtient ainsi une valeur Aréf• Cette mesure peut être réalisée avant le dépôt de ladite couche 1, soit sur une partie du premier 2 et deuxième 3 substrat non exposée lors du dépôt de ladite couche 1. Cette partie non exposée des substrats 2-3 peut, par exemple, être obtenue par la mise en oeuvre d'un cache lors du dépôt de la couche à mesurer. On mesure ensuite la différence de phase entre les premier 6 et deuxième 7 faisceaux de lumière traversant ladite couche 1 et se réfléchissant respectivement sur lesdits premier 2 et deuxième 3 substrats. On obtient ainsi une valeur Adépat. On envoie ces deux mesures vers des moyens de traitement qui détermine l'épaisseur de la couche superficielle 1. L'évolution de la différence de phase, soit A = Aréf -Adépôt, peut être reliée à l'épaisseur de la couche 1 déposée. La Figure 2 montre schématiquement une mesure de profilométrie réalisée sur une table, selon un autre mode de réalisation du procédé de l'invention. Ces mesures de profilométrie peuvent également être réalisées in situ. On peut ainsi réaliser notamment des "mesures de marche". On entend par - marche - une différence de hauteur entre les premier et deuxième substrats parallèlement à la direction de propagation de l'un desdits faisceaux lumineux et existant avant le dépôt de la couche à mesurer. Cette différence d'altitude sur un même substrat ou de hauteur entre les premier et deuxième substrats engendre une différence de hauteur après dépôt de la couche à mesurer. Pour cela, on réalise en premier lieu une mesure de référence. On détermine la différence de phase entre les premier 6 et deuxième 7 faisceaux de lumière se réfléchissant sur un desdits substrats 2. On obtient alors une valeur Aréf. Puis, on translate au moins le deuxième faisceau de lumière 7 pour qu'il se réfléchisse sur le bas de la marche à mesurer tout en gardant le premier faisceau en haut de la marche. On mesure la différence de phase entre le premier faisceau 6 de lumière se réfléchissant sur le premier substrat 2 et le deuxième faisceau 7 de lumière se réfléchissant sur la marche 12 du second substrat 3. On obtient ainsi une valeur Amarche. On envoie ces deux mesures vers des moyens de traitement qui détermine la hauteur h de la marche. L'évolution de la différence de phase, soit Ah = Aréf - Amarche, peut être reliée à la hauteur h de la marche 12. Enfin, on dépose une couche 1 sur la surface des deux substrats et on mesure la différence de phase entre le premier faisceau et le deuxième faisceau de lumière traversant ladite couche et se réfléchissant respectivement sur le premier substrat 2 et sur la marche du second substrat. Préférentiellement, on combine optiquement le premier faisceau et le deuxième faisceau de lumière réfléchis et on envoie le faisceau de lumière combiné vers une unité d'analyse. Lorsque les deux faisceaux de lumière réfléchis sont de polarisations linéaires orthogonales, l'unité d'analyse comprend des moyens de modulation de la polarisation de la lumière. Ces moyens de modulation sont placés, dans le sens de propagation du faisceau de lumière combiné sortant du séparateur de faisceaux par polarisation, devant un polariseur et des moyens de détection. Lesdits moyens de modulation comprennent par exemple une lame quart d'onde tournante. On peut encore mettre en ceuvre ce procédé de mesure pour déterminer la courbure d'un miroir ou des défauts de planéité de ce miroir. On envoie un premier faisceau lumineux vers une première zone du miroir et un deuxième faisceau lumineux vers une deuxième zone dudit miroir. On mesure la différence de phase entre les premier et deuxième faisceaux de lumière se réfléchissant respectivement sur lesdites première et deuxième zones du miroir. On effectue une translation du miroir ou des premier et deuxième faisceaux de lumière et on réalise à nouveau une mesure de la différence de phase entre ces faisceaux. On obtient ainsi une mesure qui peut être reliée au rayon de courbure du miroir, par exemple. Le procédé de l'invention a fait l'objet de plusieurs mises en couvre présentées dans les exemples suivants faisant ressortir la qualité des résultats obtenus : Exemple 1 Le procédé a été mis en couvre pour calibrer le dépôt de couches de nitrure de silicium (Si3N4) dans une enceinte à plasma. Le premier substrat 2 est une couche d'aluminium (Al) déposée sur un substrat de silicium formant le deuxième substrat 3. Le dépôt d'aluminium a été effectué avec un masque afin que la couche d'aluminium ne couvre pas la totalité de la surface de silicium. Dans un premier temps, une mesure de référence a été réalisée afin de déterminer la différence de phase à l'origine entre un premier 6 et un deuxième 7 faisceau lumineux se réfléchissant directement sur le premier substrat 2. Cette mesure de référence est telle que Aref = - 30 . On réalise ensuite sur lesdits substrats 2-3 un dépôt de nitrure de silicium et on détermine la différence de phase entre les premier 6 et deuxième 7 faisceaux de lumière en fonction de l'épaisseur de la couche 1 déposée (Figure 3a). L'axe des abscisses 13 représente l'épaisseur de la couche 1 déposée, en A et l'axe des ordonnées 14 représente la différence de phase entre le premier faisceau 6 de lumière se réfléchissant sur le substrat d'aluminium 2 et le deuxième faisceau 7 de lumière se réfléchissant sur le substrat de silicium 3. On obtient ainsi une valeur Amesure, en degré. Cette courbe est obtenue pour une longueur d'onde du faisceau lumineux de 652 nm (à vérifier). On observe que la différence de phase entre les deux faisceaux de lumière 6-7 est maximale autour d'une valeur de - 47 . De ces résultats, on a cherché à en déduire l'épaisseur de la couche 1 de nitrure de silicium déposée. La figure 3b) est un agrandissement de la courbe de la figure 3a) autour de 920 A. Les mêmes références qu'à la fig. 3a) indiquent les mêmes éléments. La différence entre Amesure et Aréf donne une valeur de -17 qui peut être reliée à l'épaisseur de la couche de nitrure de silicium déposée. Cette épaisseur est de 980 A
L'invention concerne un dispositif et un procédé de mesure optique d'épaisseur d'une couche en incidence normale selon lequel on envoie un premier faisceau lumineux vers une première zone spécifique de la couche à mesurer et un deuxième faisceau lumineux vers une deuxième zone spécifique de la couche à mesurer. Selon l'invention, ladite couche étant déposée sur un premier substrat 2 et un deuxième substrat 3 ayant des indices optiques différents, on mesure la différence de phase entre les premier et deuxième faisceaux de lumière traversant ladite couche et se réfléchissant respectivement sur lesdits premier et deuxième substrats. On utilise des moyens de traitement pour déterminer l'épaisseur de ladite couche.Applications au suivi de dépôt in situ et la mesure de dépôt ex-situ ainsi qu'aux mesures de profilométrie.
1. Procédé de mesure optique d'épaisseur d'une couche (1) en incidence normale selon lequel on envoie un premier faisceau lumineux (6) vers une première zone de la couche à mesurer et un deuxième faisceau lumineux (7) vers une deuxième zone de la couche à mesurer, lesdits faisceaux (6-7) étant cohérents, caractérisé en ce que - ladite couche (1) étant déposée sur un premier substrat (2) et un deuxième substrat (3) ayant des indices optiques différents, - on mesure la différence de phase entre les premier (6) et deuxième (7) faisceaux de lumière traversant ladite couche (1) et se réfléchissant respectivement sur lesdits premier (2) et deuxième (3) substrats, - on utilise des moyens de traitement pour déterminer l'épaisseur de ladite couche (1). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on réalise une mesure de référence pour déterminer la différence de phase entre les premier (6) et deuxième (7) faisceaux de lumière se réfléchissant directement et respectivement sur lesdits premier (2) et deuxième (3) substrats. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la mesure de référence est réalisée avant le dépôt de ladite couche (1). 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la mesure de référence est réalisée sur une partie des premier (2) et deuxième (3) 25 substrats non exposée lors du dépôt de ladite couche. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le premier substrat (2) est implanté dans le deuxième substrat (3). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les premier 30 (2) et deuxième (3) substrats sont de hauteurs différentes parallèlement à la direction de l'un desdits faisceaux lumineux (6-7). 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les premier (6) et deuxième (7) faisceaux sont polarisés. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les premier (6) et deuxième (7) faisceaux sont de polarisations linéaires orthogonales. 9. Procédé selon les 7 et 8, caractérisé en ce qu'on envoie un faisceau lumineux obtenu à partir d'une source unique vers un séparateur de faisceaux par polarisation pour obtenir les premier (6) et deuxième (7) faisceaux lumineux incidents, lesdits faisceaux (6-7) étant décalés en sortie dudit séparateur d'un angle a ou translaté latéralement d'une valeur dx et qu'on envoie après réflexion lesdits faisceaux lumineux (4-5) vers ledit séparateur pour les combiner sur un axe optique unique tout en maintenant l'orthogonalité de leurs polarisations respectives, lesdits faisceaux lumineux réfléchis (4-5) combinés étant envoyés vers une unité d'analyse. 10. Dispositif pour la mise en ceuvre du procédé de mesure d'épaisseur d'une couche selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend : - une source de lumière émettant un faisceau lumineux unique, -des moyens de production de deux faisceaux parallèles à partir du faisceau unique, - une unité d'analyse émettant des signaux de sortie, et des moyens de traitement des signaux émis par l'unité d'analyse. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de production de deux faisceaux parallèles comprennent un prisme de Wollaston. 12. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de production de deux faisceaux parallèles comprennent un prisme translateur de faisceaux. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que l'unité d'analyse comprend des moyens de modulation de la polarisation de la lumière placés avant un polariseur et des moyens de détection. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que les moyens de modulation de la polarisation comprennent un lame quart d'onde.
G,H
G01,H01
G01B,H01L
G01B 11,H01L 21
G01B 11/06,H01L 21/66
FR2894186
A1
DISPOSITIF PARE-SOLEIL DEROULANT POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,608
5 Domaine de l'invention L'invention concerne le domaine des automobiles et en particulier des pare-soleil pouvant 10 être installés et retirés par au moins un usager ou un conducteur du véhicule. Art antérieur et problème posé 15 Il est connu d'utiliser des dispositifs pare-soleil de plusieurs types. Par exemple, un premier type consiste à mettre en oeuvre un volet monté articulé à une extrémité du toit, appelé pavillon, d'un véhicule. Le pare-soleil est mobile entre une position 20 rabattue sur la doublure interne du pavillon et une position active de protection. Cette dernière peut être réglée manuellement à une position angulaire choisie par l'utilisateur, c'est-à-dire le conducteur ou le passager avant du véhicule, afin de supprimer, autant 25 que possible, les effets d'éblouissement dus aux rayons du soleil. D'autre part, par la demande de brevet FR-2 827 225, on connaît un dispositif formant pare-soleil à double filtre polarisant pour un véhicule 30 automobile. Un tel dispositif comprend deux écrans pare-soleil, chacun en forme de plaque pouvant être déplacé indépendamment l'un de l'autre de façon guidée, entre une position active, en regard du pare-brise du véhicule et une position inactive, dans laquelle les écrans sont rangés et escamotés dans la doublure du pavillon du véhicule. Comme on peut le comprendre, la position escamotée d'un tel pare-soleil à l'intérieur d'un montant ou d'une doublure de pavillon de véhicule nécessite un dispositif assez complexe et relativement inaccessible. Le but de l'invention est donc de proposer un dispositif pare-soleil qui soit petit, lorsqu'il n'est pas utilisé, c'est-à-dire rangé de quelques manières que ce soit, et de taille opérationnelle suffisante, lorsqu'on souhaite se protéger de la lumière, c'est-à-dire dans une position déployée, ceci tout en évitant les inconvénients des dispositifs existants, notamment de celui précédemment décrit. Résumé de l'invention 20 A cet effet, l'objet principal de l'invention est un dispositif pare-soleil déroulant pour véhicule automobile, apte à être enroulé et déroulé dans deux positions respectives d'utilisation et de rangement. 25 Selon l'invention, il comprend un pare-soleil constitué d'une succession de lattes filtrantes, rigides, mises en butée les unes contre les autres, sur la tranche de leur côtés longitudinaux constitués d'une très courte largeur, les lattes étant maintenues entre 30 elles par des liaisons flexibles mais non extensibles placées latéralement par rapport aux tranches formant des butées, de façon à empêcher le pivotement des lattes les unes par rapport aux autres du côté opposé à celui où se trouvent les liaisons flexibles. Dans la réalisation principale du pare-soleil selon l'invention, la longueur des liaisons flexibles est égale à la distance séparant les points de fixation, pour que, lorsque le pare-soleil est soumis à son propre poids, les liaisons flexibles se trouvant sur le dessus, le pare-soleil constitue sensiblement un plan rigide, s'incurvant à peine sous l'effet de son poids. Dans une réalisation préférentielle de l'invention, pour chaque latte, les deux tranches sont chacune adjacentes à une première face, qui est grande, de la latte. Dans cette réalisation préférentielle, il est très avantageux que les lattes aient une épaisseur supérieure à la largeur de la tranche, les côtés étant complétés d'une face inclinée reliant chaque tranche à une deuxième face de la latte, plus petite que la première, de manière à ce que deux lattes adjacentes forment un évidement en Vé entre elles, les points de fixation des liaisons flexibles se trouvant sur les faces inclinées. Dans la réalisation préférentielle des lattes, ces dernières sont creuses et extrudées. Dans la mise en oeuvre préférentielle du dispositif pare-soleil selon l'invention, on utilise une palette de commande qui est longitudinale et parallèle aux lattes. Un système de démultiplication complète avantageusement l'utilisation d'une telle palette de commande. Il comprend de préférence une couronne dentée de grand diamètre, engrenant avec sa denture intérieure sur une roue dentée d'arbre de plus petit diamètre et solidaire d'un axe d'enroulement du pare-soleil autour duquel le pare-soleil est enroulé. Dans la réalisation préférentielle de ces moyens de commande, on utilise avantageusement une roue dentée intermédiaire engrenant sur la roue dentée d'arbre. Liste des figures L'invention et ses différentes caractéristiques techniques seront mieux comprises à la lecture de la description détaillée d'une réalisation de l'invention et qui et accompagnée de trois figures, représentant respectivement : - figure 1, en coupe, la structure et l'agencement des lattes du pare-soleil dans le dispositif selon l'invention ; - figure 2, en perspective, un aspect global du dispositif pare-soleil selon l'invention ; - figure 3, le cadre d'utilisation du dispositif pare-soleil selon l'invention. 25 Description détaillée d'une réalisation de l'invention En référence à la figure 1, la structure du pare-soleil dans le dispositif selon l'invention présente une succession de lattes 10 opaques ou filtrantes, creuses, de préférence extrudées. Elles possèdent chacune une tranche 2 sur chaque côté longitudinal, ce dernier étant complété d'une surface inclinée 3. En d'autres termes, l'épaisseur de chaque latte 10 est supérieure à la largeur de chaque tranche 2. Chaque tranche 2 est adjacente à une première face 4 qui est large, tandis que chaque surface inclinée 3 est adjacente à une deuxième face 5, qui est plus petite, de chaque latte 10. En fait, chaque latte butée contre tranches 2 d'extrémité. En d'autres termes, à l'exception des lattes disposées à l'extrémité du pare-soleil, toutes les tranches des lattes 10 sont placées les unes contre les autres, deux par deux, lorsque le pare-soleil est déployé. Le maintien dans cette position de toutes les lattes 10 les unes par rapport aux autres se fait par l'utilisation de liaisons flexibles 6 qui possèdent chacune deux points de fixation 7 prévu chacun sur une surface inclinée 3 d'une des deux lattes 10 adjacentes. On précise que chaque liaison flexible 6 est non extensible. De plus, la longueur de chaque liaison flexible 6 est égale à la distance séparant les deux 10 est positionnée de manière à être en deux lattes adjacentes 10 par ces deux points de fixation 7 sur les surfaces inclinées 3, les lattes 10 étant toujours en butée les unes contres les autres par l'intermédiaire de leur tranche 2. Dans cette position, tel que représenté à la figure 1, l'ensemble des lattes constitue le pare-soleil déployé qui se trouve légèrement incurvé lorsque les liaisons flexibles 6 sont placées au-dessus des tranches 2. En effet, le poids de chaque latte 10 permet de mettre en tension chaque liaison flexible 6, la longueur de chaque liaison flexible 6 étant telle que les grandes faces 4 de lattes 10 constituent une grande surface. En effet, la rotation autour d'un axe placé du côté des grandes faces 4 n'est pas possible, grâce au fait que les tranches 2 sont en butée les unes contre les autres. Le pare-soleil est alors presque plan, très légèrement incurvé. On note que cette légère courbure peut correspondre préférentiellement à celle du pare-brise contre lequel il doit être déroulé. Le pare-soleil ainsi constitué est alors rigide et présente une occultation complète lui permettant d'assurer sa fonction de pare-soleil. L'architecture du pare-soleil est telle que deux lattes adjacentes 10 forment un évidement 2 en V entre elles, les points de fixation 7 des liaisons flexibles 6 étant placés sur les faces inclinées 3. L'évidement 8 constitué par les deux surfaces inclinées 3 de deux lattes 10 adjacentes permet au pare-soleil d'être roulé autour d'un axe se trouvant du côté des fixations flexibles 6. Les évidements 8 sont tels qu'ils permettent de présenter un rayon de courbure très important pour l'enroulement du pare-soleil ainsi constitué autour d'un axe, dès les premiers tours d'enroulement. En référence à la figure 2, le pare-soleil 13 peut donc être enroulé autour d'un axe d'enroulement 12 monté tournant à l'intérieur du véhicule. Le pare-soleil 13 ainsi constitué d'une grande série de lattes 10 mises les unes à côté des autres est fixé à cet axe d'enroulement 12 par une première extrémité. L'axe d'enroulement 12 est monté tournant à l'intérieur d'un carter 11 qui assure la fonction de dévidoir à l'ensemble, guide et oriente le déploiement du pare-soleil 13. Ce déploiement, ainsi que le rangement du pare-soleil 13, peut être effectué manuellement ou bien de façon motorisée. L'utilisateur peut, selon différentes variations de l'invention, déployer le pare-soleil en tirant sur l'extrémité libre, ou en actionnant une motorisation par une action sur un bouton ou une palette. Sur la réalisation de la figure 2, est prévue une palette 15 actionnée par un utilisateur, c'est-à-dire un passager placé à l'intérieur du véhicule. On conçoit que l'encombrement de l'ensemble ainsi constitué, en position rangée, présente une surface d'occultation inférieure au pare-soleil classique, ce qui rend le dispositif pare-soleil selon l'invention relativement intéressant dans le cas d'une utilisation panoramique, et par exemple avec un toit en verre. La commande manuelle est donc réalisée au moyen d'une palette 15 dont le mouvement de rotation est transmis à l'axe 12 par l'intermédiaire d'un réducteur à engrenage. Ce dernier est constitué d'une couronne dentée 16 de grand diamètre et solidaire de la palette 15, ainsi que d'une roue intermédiaire 17 et d'une roue d'arbre 18 solidaire de l'axe d'enroulement 12. La couronne dentée 16 est concentrique à l'axe d'enroulement 12 du pare-soleil 13, ce qui limite l'encombrement de l'ensemble. Cependant, une variante sans roue intermédiaire 18 et à couronne dentée 16 décalée peut permettre un mouvement de la palette 15 concordant avec celui des pare-soleil habituels, c'est-à-dire en position abaissée pour la position déroulée du pare-soleil et en position relevée pour le rangement de celui-ci. La manoeuvre de la palette 15 entraîne la couronne dentée 16, qui entraîne elle-même la roue intermédiaire 17 à une vitesse supérieure. Cette dernière entraîne la roue d'arbre 18 et, en conséquence, l'axe d'enroulement 12 a une vitesse qui peut être encore augmentée selon le rapport du nombre de dents de chacune de ces roues. Ainsi, pour un débattement de la palette 15 inférieur à un tour, il est possible d'obtenir plusieurs tours de l'axe d'enroulement 12, par conséquent, le déploiement complet du pare-soleil 13. Par exemple, si la roue intermédiaire 17 a deux fois plus de dents que la roue d'arbre 18, l'axe d'enroulement 12 fera cinq tours pour un tour de la palette 15. La figure 3 décrit l'installation d'un dispositif pare-soleil dans un véhicule. On peut ainsi distinguer un pare-brise 30, un volant 31, un siège avant 32 et son appui-tête 33. Le système selon l'invention est fixé, par l'intermédiaire de son carter 11, sur la partie avant du plafond, en haut du pare-brise 30. Ainsi, un ou plusieurs systèmes peuvent ainsi dérouler un pare-soleil 13 à l'intérieur de l'habitacle, contre le pare-brise 30, en déroulant celui-ci vers l'avant et vers le bas
Le dispositif pare-soleil permet d'être rangé en étant enroulé à l'intérieur d'un dévidoir placé latéralement par rapport à un pare-brise de véhicule.Le pare-soleil lui-même est constitué d'une succession de lattes (10) creuses, opaques, ou filtrantes et possédant chacune deux tranches (2) susceptibles d'être mises chacune en butée avec leurs tranches (2). Les deux côtés de chaque latte (10) sont complétés d'une surface inclinée (3) permettant de ménager un évidement (8), de manière à pouvoir enrouler l'ensemble des lattes autour d'un arbre.Des liaisons flexibles (6) non extensibles relient chacune des lattes les unes aux autres, leur longueur étant déterminée pour que, sous leur simple poids, les lattes (10) constituent une surface quasiment plane, épousant la forme d'un pare-brise de véhicule.Application aux véhicules automobiles.
1. Dispositif pare-soleil déroulant pour véhicule automobile apte à être enroulé et déroulé dans deux positions respectives d'utilisation et de rangement, caractérisé en ce qu'il comprend un pare-soleil (13) constitué d'une succession de lattes (10) filtrantes ou opaques, rigides, mises en butée les unes contre les autres, par l'intermédiaire d'une tranche (2) de leurs côtés longitudinaux, chaque tranche (2) étant constituée d'une très courte largeur, les lattes (10) étant maintenues entre elles par des liaisons flexibles (6) mais non extensibles, placées latéralement par rapport aux tranches (2) qui forment ainsi des butées, de façon à empêcher le pivotement des lattes (10) les unes par rapport aux autres du côté opposé à celui où se trouvent les liaisons flexibles (6), de manière à former une surface relativement plane. 2. Dispositif pare-soleil selon la 1, caractérisé en ce que la longueur des liaisons flexibles (6) est égale à la distance séparant leurs points de fixation (7) pour que, lorsque le pare-soleil (13) constitué des lattes (10) est soumis à son propre poids, les liaisons flexibles (6) se trouvant sur le dessus, l'ensemble des lattes (10) constituant le pare-soleil (13) constitue sensiblement un plan rigide ne s'incurvant à peine sous l'effet de son poids. 3. Dispositif pare-soleil selon la 1, caractérisé en ce que pour chaquelatte (10) les deux tranches (2) sont adjacentes à une première face (4), qui est grande, de chacune des lattes (10). 4. Dispositif pare-soleil selon la 3, caractérisé en ce que les lattes (10) ont une épaisseur supérieure à la largeur de leur tranche (2), chaque côté de la latte (10) étant alors complété d'une face inclinée (3) reliant chaque tranche (2) à une deuxième face (5) plus petite que la première face (4) de chaque latte (10), de manière à ce que deux lattes (10) adjacentes forment un évidement (8) en V entre elles, les points de fixation (7) des liaisons flexibles (6) étant placés sur les faces inclinées (3). 5. Dispositif pare-soleil selon la 1, caractérisé en ce que les lattes (10) sont creuses et extrudés. 6. Dispositif pare-soleil selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une palette (15) de commande, longitudinal et parallèle aux lattes (10). 7. Dispositif pare-soleil selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un système de démultiplication constitué d'une couronne dentée (16), de grand diamètre, engrenant par sa denture intérieure sur une roue dentée d'arbre (18) de plus petit diamètre solidaire d'un axe d'enroulement (12) du pare-soleil (13) autour duquel le pare-soleil (13) est enroulé. 8. Dispositif pare-soleil selon la 7, caractérisé en ce que le système de démultiplication comprend également une roue dentéeintermédiaire (17) engrenant à la fois sur la denture intérieure de la couronne (16) et sur la roue d'arbre (18).
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/00
FR2901044
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE VALIDATION D'UN TITRE DE TRANSPORT
20,071,116
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de validation d'un titre de transport. La présente invention s'applique particulièrement aux systèmes de péage embarqués sur un véhicule de transport en commun, tel que, par exemple, un autobus, un autocar, un train, un métro ou un tramway. Un titre de transport est ce qui permet à un usager d'utiliser des services de transport public, tels qu'un bus, un métro ou un train. Un titre de transport comprend généralement des moyens pour enregistrer des données quantifiables de validité du titre représentant , par exemple, une somme d'argent pré-payée, ou des données représentant un nombre de zones géographiques autorisées et/ou une date de fin de validité selon le paiement effectué. Ces données sont relatives à un ou plusieurs contrats d'utilisation d'un service de transport. Un titre de transport incorporant des moyens pour enregistrer des données de validité peut être basé sur différentes technologies: un ticket en papier à piste magnétique, un ticket comportant des codes barres, une carte à puce/mémoire lisible avec ou sans contact avec le dispositif de validation, un jeton à puce... Dans les équipements de validation embarqués sur un véhicule de transport public, il est important de connaître la localisation du véhicule car il existe des zones tarifaires correspondant aux différentes zones géographiques par lesquelles passe le véhicule. Pour autoriser à un usager un parcours dans une ou des zones géographiques, les données de validité enregistrées sur le titre présenté par l'usager doivent autoriser un trajet dans la zone ou les zones tarifaires correspondantes. Actuellement, les dispositifs de validation embarqués sur un véhicule de transport public reçoivent des informations nécessaires à la validation et mises à disposition par un équipement centralisé, parfois appelé un concentrateur, embarqué sur le véhicule et qui s'occupe de la gestion de l'ensemble des dispositifs. Un tel système est illustré sur la figure 5. Des dispositifs de validation 60 embarqués sur un autobus 62 sont reliés à un concentrateur 64 par une liaison 65 Ethernet ou équivalente. Le concentrateur 64 est équipé d'un système GPS pour localiser le véhicule et d'un système de radiocommunication pour communiquer avec un serveur 66 situé au dépôt des bus ou au niveau du central. Les informations concernant la localisation du véhicule 62 et les informations reçues du dépôt 66 par voie hertzienne sont transmises aux dispositifs de validations 60 du concentrateur 64 par la liaison 65 qui peut être de type Ethernet ou autre.. Cependant, ce type d'architecture présente un certain nombre d'inconvénients. D'une part, il impose la réalisation de câblages complexes entre le concentrateur et les dispositifs de validation. Les connexions entre le concentrateur et les divers dispositifs de validation embarqués sur le véhicule sont assurées par des câblages qui sont souvent difficiles à réaliser et qui demandent l'immobilisation des véhicules, ce qui peut être grave et pénalisant pour l'exploitant. D'autre part, l'équipement de concentration ou le concentrateur peut être très coûteux. Le dispositif selon l'invention permet notamment de s'affranchir d'une part de 20 l'équipement de concentration et d'autre part de simplifier le câblage du véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif, pour véhicule, de validation d'un titre de transport, caractérisé en ce qu'il comporte un lecteur pour lire des données sur un titre de transport, des moyens de localisation de la zone 25 géographique dans lequel se trouve le dispositif de validation à un instant donné ; et un processeur associé au lecteur pour vérifier si les informations lues correspondent à un titre de transport valide. Le dispositif selon l'invention présente notamment l'avantage qu'il permet de s'affranchir de toutes les contraintes liées au câblage à bord des bus. La 30 seule connexion filaire dans le bus est celle d'alimentation du dispositif et la plupart des véhicules sont pré-câblés. Par ailleurs, le dispositif selon l'invention présente un coût de fabrication faible par rapport aux systèmes de concentration. De préférence, le dispositif comprend en outre des moyens de transmission et/ou de réception des signaux radio pour envoyer des données à un système central localisé hors du véhicule, et/ou pour recevoir des données dudit système central. Ceci permet au dispositif de pouvoir communiquer toutes les informations relatives aux validations vers les concentrateurs de données installés au sol, ainsi que de pouvoir charger dans le dispositif des données telles que de nouvelles versions logicielles, tous les paramètres liés aux évolutions tarifaires et les cartes mises en liste noire. De plus, ceci permet de n'avoir qu'un seul équipement autonome pour permettre la localisation du dispositif de validation, la validation du titre de transport et la communication entre le dispositif de validation et le sol. Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif peut comporter des moyens d'alimentation du dispositif, les moyens permettant de se recharger pendant le parcours du véhicule sur lequel le dispositif de validation est embarqué. Ainsi une fonction de maintien automatique de l'alimentation peut être incorporée dans le dispositif. L'alimentation du dispositif peut être indépendante de l'alimentation du véhicule. Ceci permet de terminer les communications en cours, même après que le chauffeur du véhicule a coupé le contact. Les données peuvent être relatives à un contrat d'utilisation d'un service de transport. Les moyens de localisation peuvent comprendre un dispositif de positionnement de type GPS. Les moyens de lecture peuvent être adaptés pour lire un titre de transport de type carte à mémoire. Les moyens de lecture peuvent comporter un circuit d'émission-réception pour lire un titre de transport sans contact, à distance par voie hertzienne. Les moyens de réception et de transmission des signaux radios peuvent être adaptés pour communiquer selon le protocole IEEE 802-11. La vérification de validité des données peut être en fonction de la zone géographique dans laquelle se trouve le dispositif de validation. Par exemple, le processeur peut permettre de comparer la zone géographique avec les zones tarifaires autorisées par le titre de transport, pour vérifier la validité dudit titre de transport. L'invention a aussi pour objet un procédé de validation d'un titre de transport pour autoriser un parcours sur un véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte : une phase de lecture des données sur un titre de transport ; une phase de localisation de la zone géographique dans laquelle se trouve le véhicule à un instant donné ; et une phase de vérification de la validité du titre de transport en fonction des données lues. Le procédé peut comporter une étape d'envoyer des données à un système central localisé (50) hors du véhicule et/ou de recevoir des données dudit système central (50), par des moyens radio. Le procédé peut comporter en outre une étape de rechargement d'une batterie d'un dispositif de validation embarqué sur le véhicule pendant le parcours pour alimenter le dispositif. Selon un mode de réalisation, la vérification du titre du transport peut comporter une comparaison de la zone géographique dans laquelle se trouve le véhicule avec la zone tarifaire autorisée par le titre de transport. On peut utiliser une méthode de positionnement de type GPS pour localiser le dispositif. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, donnée à titre illustratif et nullement limitative en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de validation selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de validation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 est une vue schématique d'un dispositif de validation selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 illustre de manière schématique une installation de validation des titres de transport ; et La figure 5 illustre de manière schématique une installation de validation des titres de transport de l'art antérieur. Dans la description, l'invention sera décrite dans le cas particulier d'un dispositif de validation embarqué sur un autobus, à titre d'exemple, mais l'invention s'appliquerait de façon similaire à un dispositif de validation embarqué sur un autre mode de transport, tel qu'un métro, un train ou un tramway, par exemple. La figure 1 schématise un premier mode de réalisation d'un dispositif de validation selon l'invention. Le dispositif de validation 10 comprend un module de repérage spatial 12 de type GPS (acronyme anglo-saxon de Global Positioning System) muni d'une antenne réceptrice GPS 13, un lecteur de titre de transport 14 associé à un processeur 141 et un connecteur 15 qui relie le dispositif de validation 10 à l'alimentation du véhicule (non représentée). Le dispositif 10 est monté à demeure dans un autobus de transport en commun (non représenté) Le lecteur de titre de transport 14 est adapté pour lire les informations enregistrées sur un titre de transport de type carte à mémoire, avec ou sans contact avec la carte, afin de vérifier la validité du titre et autoriser un parcours donné sur un réseau de transport. Pour lire à distance un titre de transport de type carte à mémoire, le lecteur 14 comporte un circuit d'émission-réception 19 propre à coopérer à distance avec une carte à mémoire appropriée, de préférence par liaison radio, infra-rouge ou acoustique. Le lecteur 14 est adapté de façon connue par ailleurs pour soustraire du titre de transport 11 une quantité correspondant au parcours désiré dans le cas où les données enregistrées sur le titre de transport sont quantifiables, par exemple lorsque les données représentent une somme d'argent prépayée par l'usager. Les signaux échangés entre le module GPS 12 et le lecteur 14 sont schématisés par une flèche bidirectionnelle 7 sur la figure 1. Le module/récepteur GPS 12 permet au dispositif de validation 10 de connaître la zone géographique dans laquelle il se trouve. Ainsi, à l'aide du processeur 141, le dispositif de validation 10 peut comparer la zone géographique dans laquelle il se trouve avec la zone tarifaire autorisée par le titre de transport présenté par un passager pour vérifier si le titre est valide ou non. Si la zone tarifaire autorisée par le titre de transport ne correspond pas à la zone géographique localisée par le récepteur GPS, le titre est reconnu non valide. Si la zone tarifaire autorisée correspond à la zone géographique localisée le titre est reconnu valide. Le dispositif de validation 10 permet d'émettre un signal d'alerte lorsque le titre est reconnu non valide, comme par exemple une alarme sonore ou lumineuse. Bien entendu dans le cadre de l'invention le lecteur de titre de transport 14 peut être agencé d'une façon connue par ailleurs pour lire une ou plusieurs des formes suivantes de titres de transport : ticket en papier à piste magnétique , ticket comportant des codes barres, jeton à puces... De tels lecteurs sont bien connus dans l'état de la technique. Un deuxième mode de réalisation de l'invention est décrit en référence à la figure 2. Comme représenté sur la figure 2, un dispositif de validation 20 selon le deuxième mode de réalisation de l'invention comprend un module de repérage spatial de type GPS 22 muni d'une antenne réceptrice GPS 23, un lecteur de titre de transport 24 associé à un processeur 241, un connecteur 25 qui relie le dispositif de validation 10 à l'alimentation du véhicule (non représentée) et un module de radiocommunication 26 muni d'une antenne 27. Le module de repérage spatial de type GPS 22 et le lecteur de titre de transport 24 sont respectivement identiques au module de repérage spatial et au lecteur du premier mode de réalisation Le module de radiocommunication 26 permet la communication entre le dispositif de validation 20 et un poste central situé au sol suivant le protocole IEEE 802-11. De cette manière le dispositif de validation 20 a la capacité de communiquer avec le poste central au sol pour décharger des données d'activité en fin de service et charger en début de service d'opération les nouvelles données opérationnelles telles que les nouvelles versions logicielles, les paramètres liés aux évolutions des tarifs et les titres de transport mis en liste noire,.... Le module de radiocommunication 26 peut être activé, par exemple, lorsque l'autobus sur lequel il est embarqué est à proximité de la couverture radio de son dépôt pour éviter toute perturbation du système de communication. En outre, la communication entre le poste central et le dispositif peut être sécurisée par l'utilisation d'un protocole spécifique. Ce mode de réalisation de l'invention présente l'avantage de n'avoir qu'un seul équipement autonome pour permettre la localisation du dispositif de validation et donc la localisation du véhicule sur lequel il est embarqué, la validation du titre de transport et la communication vers le sol. Bien entendu sans sortir du cadre de l'invention, dans une variante de l'invention la communication entre le dispositif de validation et le sol peut suivre un autre protocole de radiocommunication que le protocole IEEE 802-11, tel que un protocole de communication GSM, GPRS, UMTS, .... Un troisième mode de réalisation de l'invention est décrit en référence à la figure 3. Comme représenté sur la figure 3, le dispositif de validation 30 comprend un module de repérage spatial de type GPS 33 muni d'une antenne réceptrice GPS 33, un lecteur de titre de transport 34 associé à un processeur 341, un module de radiocommunication 36 muni d'une antenne 37 et une batterie rechargeable 38. Le module de repérage spatial de type GPS 32 et le lecteur de titre de transport 34 sont respectivement identiques au module de repérage spatial et au lecteur du premier et deuxième mode de réalisation décrits ci-dessus. La batterie 38 est reliée à l'alimentation de l'autobus de telle manière qu'elle peut se recharger lentement quand l'autobus est opérationnel. La batterie 38 est adaptée pour. passer en activité quand le contact de l'autobus est coupé. Cette fonction permet de terminer des communications en cours, même après que le chauffeur a coupé le contact de son véhicule. Ainsi, la batterie 38 permet d'achever la communication en cours lorsque l'autobus bus rentre au dépôt en fin de service, de manière à ce que toutes les mises à jour puissent être réalisées sans contrainte de temps pour le chauffeur et sans qu'une installation spécifique dans l'autobus ne soit requise pour maintenir l'alimentation. La batterie 38 peut comprendre un système de protection pour qu'elle ne réalise que les fonctions demandées. En fin de communication le dispositif de validation 30 coupe l'alimentation pour éviter les décharges trop importantes de la batterie. La figure 4 illustre une installation de validation de titres de transport selon un mode de réalisation de l'invention. L'installation comprend des dispositifs de validation 30 selon le troisième mode de réalisation de l'invention montés sur un autobus 40, et un système au sol 50. Le système au sol comprend un serveur 45 en communication avec un système central 55. On notera que la liaison entre le serveur 45 et le système central 55 peut être soit une liaison filaire, soit une liaison sans fil, par exemple une liaison radio. L'autobus 40 circule sur un réseau de transport public et communique par radio avec le serveur 45. Ce serveur 45 communique à son tour avec le système central 55 pour transmettre et recevoir des données. Les dispositifs de validation 30 sont localisés près des portes d'entrée et de sortie de l'autobus. Ainsi, un passager peut valider son titre de transport en montant par n'importe quelle porte. Par ailleurs, cette configuration permet de lire les titre de transport au début d'un trajet lorsqu'un usager monte et à la fin du trajet lorsque l'usager descend du bus. Ainsi le dispositif de validation peut vérifier si le trajet emprunté par le titulaire est autorisé en fonction des données sur le titre de transport. Dans des variantes de l'invention plusieurs dispositifs de validation peuvent partager une batterie rechargeable commune. Le serveur 45 est, par exemple, situé à un dépôt bus. Bien entendu, sans sortir du cadre de l'invention, dans une autre variante de l'invention le dispositif de validation peut communiquer directement avec un système central sans passer par un autre serveur
Dispositif, pour véhicule, de validation (10; 20; 30) d'un titre de transport, caractérisé en ce qu'il comporte un lecteur (14; 24; 34) pour lire des données sur un titre de transport, des moyens de localisation (12; 22; 32) de la zone géographique dans lequel se trouve le dispositif de validation (10; 20; 30) à un instant donné ; etun processeur (141; 241; 341) associé au lecteur (14; 24; 34) pour vérifier si les données lues correspondent à un titre de transport valide.
1. Dispositif, pour véhicule, de validation (10; 20; 30) d'un titre de transport, caractérisé en ce qu'il comporte : un lecteur (14; 24; 34) pour lire des données sur un titre de transport, des moyens de localisation (12; 22; 32) de la zone géographique dans lequel se trouve le dispositif de validation (10; 20; 30) à un instant donné ; et un processeur (141; 241; 341) associé au lecteur (14; 24; 34) pour vérifier si les données lues correspondent à un titre de transport valide. 2. Dispositif (20; 30) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de transmission et/ou de réception (26; 36) des signaux radio pour envoyer des données à un système central (50) localisé hors du véhicule, et/ou pour recevoir des données dudit système central (50). 3. Dispositif (30) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'alimentation (38) du dispositif (30), les moyens (38) permettant de se recharger pendant le parcours du véhicule sur lequel le dispositif de validation (30) est embarqué. 4. Dispositif (10; 20; 30) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de localisation (12; 22; 32) comprennent un dispositif de positionnement de type GPS.25o 5. Dispositif (10; 20; 30) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le lecteur (14; 24; 34) est adapté pour lire un titre de transport de type carte à mémoire. 6. Dispositif (10; 20; 30) selon la 5, caractérisé en ce que le lecteur (14 ; 24 ; 34) comporte un circuit d'émission-réception (19; 29; 39) pour lire un titre de transport à distance sans contact. 7. Dispositif (20; 30) selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que les moyens de réception et de transmission (26; 36) des signaux radios sont adaptés pour communiquer selon le protocole IEEE 802-11. 8. Dispositif (10; 20; 30) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le processeur (141 ;241 ; 341) permet de vérifier des données en fonction de la zone géographique dans laquelle se trouve le dispositif de validation (10; 20; 30). 9. Dispositif (10; 20; 30) selon la 8, caractérisé en ce que le processeur (141; 241; 341) permet de comparer la zone géographique dans laquelle se trouve le véhicule de transport avec les zones tarifaires autorisées par le titre de transport pour vérifier la validité dudit titre de transport. 10. Procédé de validation d'un titre de transport pour autoriser un parcours sur un véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte : une phase de lecture des données sur un titre de transport ; une phase de localisation de la zone géographique dans laquelle se trouve le véhicule à un instant donné ; et une phase de vérification de la validité du titre de transport en fonction des données lues. 11. Procédé de validation d'un titre de transport selon la 10, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre une étape d'envoyer des données à un système central localisé (50) hors du véhicule et/ou recevoir des données dudit système centrale (50), par des moyens radio. 12. Procédé de validation d'un titre de transport selon l'une quelconque des 10 ou 11, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre une étape de rechargement d'une batterie (38) d'un dispositif de validation (30) embarqué sur le véhicule pendant le parcours du véhicule pour alimenter le dispositif (30). 13. Procédé de validation d'un titre de transport selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que la vérification du titre du transport inclut la comparaison de le zone géographique dans laquelle se trouve le véhicule avec la zone tarifaire autorisée par le titre de transport. 14. Procédé de validation d'un titre de transport selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce qu'une méthode de repérage 20 spatial de type GPS permet de localiser le véhicule.
G
G07,G01,G06
G07B,G01S,G06K,G07F
G07B 11,G01S 5,G06K 7,G06K 19,G07B 15,G07F 7
G07B 11/00,G01S 5/14,G06K 7/08,G06K 19/07,G07B 15/02,G07F 7/12
FR2890287
A1
DISPOSITIF POUR PIEGER LES INSECTES, EN PARTICULIER POUR ASSURER LA DESINSECTISATION DES VEGETAUX
20,070,309
La présente invention concerne les dispositifs pour la capture d'insectes, utiles en particulier pour assurer la désinsectisation des végétaux, notamment les planches de carottes ou les pelouses. Les pesticides constituent, encore à ce jour, le moyen le plus communément 5 utilisé dans la lutte contre les insectes nuisibles. Or, l'emploi de tels pesticides est de plus en plus contesté pour ses effets négatifs sur le plan environnemental, mais aussi pour les risques sur le plan sanitaire. Parmi les méthodes de lutte alternatives aux pesticides, certains développements techniques s'orientent vers des dispositifs pour piéger les insectes par aspiration. Les dispositifs correspondants permettent de déloger les insectes nuisibles de leur environnement par des moyens d'aspiration, dans la plupart des cas en vue de leur destruction. Cependant, les dispositifs d'aspiration en question, connus à ce jour, sont souvent peu commodes à utiliser et à manoeuvrer. Certains d'entre eux, adaptés pour le traitement de grandes surfaces, sont complexes, et d'un coût de revient et d'utilisation élevé ; certains autres ne sont pas adaptés pour la désinsectisation de grandes surfaces, en particulier des végétaux disposés en rangées. Pour ces raisons, le demandeur a développé un nouveau dispositif pour piéger les insectes, en particulier pour désinsectiser les végétaux, qui présente l'intérêt d'être particulièrement maniable, et aussi d'être simple de construction et d'utilisation. Le dispositif selon l'invention comprend un châssis monté sur des organes supports de type roues ou flotteurs, permettant son déplacement sur la surface à traiter, par exemple de type sol ou plan d'eau. Ce châssis est équipé d'une hotte d'aspiration munie de moyens ventilateurs aptes à créer un flux d'air circulant dans ladite hotte depuis un orifice d'aspiration, ménagé en partie inférieure du châssis, jusqu'à au moins un réceptacle à insectes, perméable à l'air et conformé pour capter les insectes entraînés par ledit flux d'air. Toujours selon l'invention, l'orifice d'aspiration de la hotte a une section allongée, orientée transversalement ou sensiblement transversalement par rapport au 30 sens de déplacement du dispositif. Dans une forme de réalisation particulière, la hotte est associée à des moyens ventilateurs aptes à créer un flux d'air ascendant en son sein, le réceptacle à insectes étant ménagé en partie supérieure du châssis. Encore selon d'autres caractéristiques de réalisation, prises seules ou en 35 combinaison, le piège à insectes selon l'invention comprend: - des moyens pour régler la section de l'orifice d'aspiration de la hotte; les moyens de réglage correspondants sont avantageusement constitués par des volets internes à la hotte, dont les bordures inférieures, correspondant aux bordures avant et arrière dudit orifice d'aspiration, sont réglables en écartement; - une hotte d'aspiration à section transversale verticale de forme générale trapézoïdale; - un orifice d'aspiration dont certaines au moins des bordures sont prolongées, sous la partie inférieure du châssis, par une jupe réalisée en matériau souple; la jupe en question est avantageusement composée de deux volets latéraux et d'un volet arrière prolongeant respectivement les bordures latérales et la bordure arrière de l'orifice d'aspiration, la bordure avant dudit orifice d'aspiration restant libre pour faciliter la collecte des insectes lors du déplacement du dispositif vers l'avant; - des moyens pour régler la hauteur et/ou l'angle d'attaque de l'orifice d'aspiration par rapport à la surface à désinsectiser; le châssis est alors avantageusement associé aux organes supports (en particulier des roues) par l'intermédiaire de structures télescopiques; - un réceptacle à insectes composé d'un sac textile monté sur une armature métallique; le réceptacle correspondant est avantageusement muni - d'une trappe d'isolement permettant la fermeture de l'ouverture par laquelle le flux d'air pénètre dans ledit réceptacle, et éventuellement - d'une grille de sécurité, anti-projection, ménagée au niveau de son extrémité arrière, en regard de son ouverture; - des moyens ventilateurs de type à fonctionnement électrique ou thermique; dans le premier cas, ces moyens ventilateurs comportent avantageusement un enrouleur recevant un câble d'alimentation électrique destiné à être raccordé à une source d'électricité ; - une structure d'obturation disposée en aval de l'orifice d'aspiration, par exemple de type film plastique ou plaque PVC; - des moyens structurels permettant le déplacement du piège à insectes en lui appliquant une force rapportée de poussée et/ou de traction; ces moyens peuvent par exemple se présenter sous la forme d'au moins un organe de préhension (poignée) conformé pour assurer le déplacement du dispositif par une poussée ou une traction exercée par au moins un opérateur. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation, donnée uniquement à titre d'exemple, 35 et représentée sur les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue générale schématique, de côté, du dispositif pour piéger les insectes selon l'invention; - la figure 2 est une vue schématique, de l'arrière, du dispositif de la figure 1. Tel que représenté sur les figures 1 et 2, le dispositif 1 pour piéger les insectes a une structure adaptée en particulier pour assurer la désinsectisation des plantations agencées en planches, comme c'est le cas par exemple pour les carottes. Le dispositif correspondant comprend principalement un châssis 2 équipé d'une hotte d'aspiration 3, au sein de laquelle est créé un flux d'air pour aspirer les insectes (moustiques, mouches, moucherons, papillons... etc) colonisant les végétaux à traiter, associée à un réceptacle 4 pour la collecte des insectes aspirés. Le châssis 2 est constitué d'un squelette métallique, par exemple de 0,95 m de longueur sur 1,20 m de largeur. Dans une forme de réalisation alternative, non représentée, le châssis 2 peut être constitué d'un squelette métallique télescopique, autorisant l'ajustement de sa longueur et/ou de sa largeur; cette particularité permet une réduction d'encombrement en vue du transport du matériel, ou pour son passage au travers d'une porte standard en vue de son stockage. Le châssis 2 est monté sur quatre roues 5, libres en rotation, permettant son déplacement en particulier vers l'avant, symbolisé par la flèche A de la figure 1; ce déplacement est obtenu, en traction ou en poussée, par l'action d'une ou de plusieurs personnes, ou par l'intermédiaire d'un véhicule adapté, par exemple de type tracteur standard. En l'occurrence, le dispositif 1 est adapté pour être déplacé par une ou deux personnes. A cette fin, le châssis 2 est équipé, au niveau de sa partie arrière, de deux montants latéraux 6, formant des poignées de saisie pour la poussée manuelle. La hotte aspirante 3 comprend des moyens ventilateurs 7 associés à un caisson d'aspiration 8 en forme de hotte, délimité par une paroi avant 9, par une paroi arrière 10 et par des parois latérales 11. Ce caisson 8 présente une section verticale longitudinale parallélépipédique (voir figure 1) et une section verticale transversale trapézoïdale (voir figure 2). A l'intérieure du caisson 8, deux volets 12 et 13 délimitent une conduite verticale d'aspiration 14 (figure 1). Cette conduite 14 débouche au niveau d'un orifice d'aspiration 15 situé en partie inférieure du châssis, en regard du sol. En partie supérieure, elle se prolonge par un conduit juxtaposé 16, en forme de coude, aboutissant au réceptacle à insectes 4. Il est à noter que les moyens ventilateurs 7 sont conformés pour créer un flux d'air ascendant au sein de la conduite verticale 14, depuis l'orifice d'aspiration 15 jusqu'au conduit de prolongement 16. Dans ce conduit 16, le flux d'air se déplace horizontalement, dans le sens contraire au sens de déplacement A, pour pénétrer dans le réceptacle 4 situé dans la partie supérieure du châssis 2, sensiblement sur l'axe médian du dispositif 1. Les moyens ventilateurs 7 consistent en une turbine fonctionnant à l'électricité, tournant autour d'un axe vertical et en relation directe avec la conduite de prolongement 16. Pour cela, ces moyens ventilateurs 7 sont équipés d'un câble d'alimentation électrique (non représenté), destiné à être connecté à une source d'alimentation; ce câble est associé à un système enrouleur/dérouleur (non représenté) porté par le châssis 2. Pour le traitement de végétaux tels que des carottes, la turbine produit avantageusement un débit de 4000 à 5000 m3/heure, et de préférence de l'ordre de 15 4200 m3/heure. De manière générale, les moyens ventilateurs 7 seront équipés d'une grille de filtration destinée à retenir les éventuels objets encombrants aspirés par la hotte, par exemple de type feuilles, brindilles, etc... L'orifice d'aspiration inférieur 15 s'étend sur pratiquement toute la largeur du châssis 2, et ceci transversalement par rapport au sens de déplacement A; il présente une section allongée de forme générale rectangulaire délimitée par deux bordures longitudinales rectilignes, l'une avant 17 et l'autre arrière 18, et par deux bordures latérales 19. A titre alternatif, les bordures longitudinales avant 17 et arrière 18 peuvent avoir une conformation cintrée; la section de l'orifice d'aspiration 15 est alors décroissante depuis le centre vers les côtés, cela pour optimiser les caractéristiques d'aspiration. Certaines des bordures de l'orifice d'aspiration 15 sont prolongées, vers le bas, par des volets souples 20 en caoutchouc, formant ensemble une jupe inférieure 21 améliorant l'efficacité de la collecte des insectes. En l'occurrence, seules les bordures latérales 19 et la bordure arrière 18 de l'orifice d'aspiration 15 sont prolongées respectivement par l'un de ces volets 20' et 20". La bordure avant 17 de l'orifice d'aspiration 15 est quant à elle laissée libre, pour favoriser l'aspiration des insectes lors du déplacement vers l'avant A du dispositif. Pour ajuster la vitesse et la surface du flux d'air aspirant au niveau de l'orifice 35 d'aspiration 15, les volets internes 12 et 13 sont associés à des moyens permettant le réglage de l'écartement de leurs bordures inférieures 17 et 18 en regard (correspondant aux bordures longitudinales de l'orifice d'aspiration 15). Ces moyens de réglage consistent en des systèmes de vis à ailettes, fixées sur un retour à l'équerre prolongeant lesdites bordures 17 et 18, destinées à coopérer avec des lumières de guidage et de verrouillage ménagées dans le caisson 8 ou dans le châssis 2. Les bordures supérieures des deux volets 12 et 13 sont quant à elles simplement encastrées dans des nervures de positionnement 22, ménagées dans la partie supérieure du caisson 8. On observe que le châssis 2 comporte encore, dans sa partie inférieure et en avant de l'orifice d'aspiration 15, une structure plane transparente 23 de type plaque PVC. Cette plaque 23 va permettre de confiner les insectes sous le châssis du dispositif tout au long de son déplacement, encore pour optimiser leur aspiration par l'orifice 15. Le réceptacle à insectes 4 est de forme générale cylindrique; il est composé d'une armature métallique au sein de laquelle est monté un sac textile. En l'espèce, la surface cylindrique périphérique 24 du réceptacle 4 est perméable au flux d'air créé par les moyens ventilateurs 7, tout en étant adaptée pour capter et retenir les insectes. Ce réceptacle 4 s'étend horizontalement entre les deux poignées 6; il est solidarisé avec le châssis 2 au niveau de sa face d'extrémité avant 25, par des moyens de fixation amovibles de type vis/écrous. Cette face avant 25 présente une ouverture par laquelle le flux d'air transportant les insectes pénètre dans le réceptacle 4; cette ouverture peut être obturée, si nécessaire, par une trappe d'isolement 26. Cette trappe d'isolement 26 va en particulier être utile pour éviter la sortie des insectes du réceptacle 4, lors de sa séparation du châssis 2. La face arrière du réceptacle à insectes 4 est quant à elle équipée d'une grille de sécurité 27, adaptée pour éviter la projection de particules sur la ou les personnes manoeuvrant le piège à insectes 1, à l'aide des poignées 6. Par ailleurs et comme abordé dessus, le piège à insectes 1 va pouvoir être facilement déplacé manuellement du fait du montage de son châssis sur des roues libres 5. On notera que l'écartement entre les roues coaxiales 5 correspond à la distance séparant traditionnellement deux allées bordant une rangée ou planche de cultures, à savoir entre 1 m et 1 m 40. Chaque roue 5 est montée sur le châssis 2 par l'intermédiaire de structures télescopiques 28. En l'occurrence, les roues 5 sont chacune montées sur un coulisseau vertical 29, conformé pour coulisser au sein d'un montant vertical de guidage 30 intégré au châssis 2. Le positionnement des coulisseaux 29 est verrouillé mécaniquement par un système de type clavette. D'autre part, on notera que les roues 5 à l'avant du châssis 2 sont avantageusement prévues pivotantes autour d'un axe vertical, pour faciliter les prises 5 de virage. Un système de blocage de cet axe vertical (non représenté) est prévu pour faciliter les déplacements en ligne droite. En pratique, les structures télescopiques 28 sont réglées de sorte que l'orifice d'aspiration 15 soit agencé à une distance appropriée par rapport aux végétaux à traiter. En particulier, l'orifice d'aspiration 15 peut être réglé au-dessus ou au-dessous de l'extrémité supérieure des végétaux, ceci avantageusement à une distance maximale de 10 cm par rapport à cette extrémité supérieure. Encore pour déloger de manière optimale les insectes, l'angle d'attaque de l'orifice d'aspiration 15 peut être incliné par rapport au sol. Pour cela, les structures télescopiques 28 sont réglées de sorte que la partie avant du châssis 2 soit à une 15 hauteur supérieure par rapport à sa partie arrière. Pour le traitement des végétaux avec ce dispositif, l'opérateur va tout d'abord intervenir sur les structures télescopiques 28 du châssis 2, pour ajuster la hauteur et l'angle d'attaque de son orifice d'aspiration 15. Il va aussi agir sur les volets internes 12 et 13, pour régler la section de l'orifice d'aspiration 15, en fonction des végétaux à traiter. L'opérateur met ensuite en marche les moyens ventilateurs 7, tout en ouvrant la trappe d'isolement 26. Il peut alors déplacer le dispositif le long d'une planche de cultures, en exerçant une poussée sur une poignée 6 prévue à cet effet; l'opérateur peut être aidé par une autre personne exerçant une poussée sur la seconde poignée 6 du châssis 2. Les insectes sont aspirés et entraînés par le flux d'air au niveau de l'orifice d'aspiration 15; ils cheminent ensuite dans la hotte 3, jusqu'au réceptacle 4 où ils sont piégés. Une fois la désinsectisation terminée, les moyens ventilateurs 7 sont stoppés. La trappe d'isolement 26 est manoeuvrée pour obturer le réceptacle à insectes 4; ce dernier peut alors être séparé du châssis 2, en vue de la destruction des insectes qu'il contient. De manière générale, la présente forme de réalisation est particulièrement intéressante pour désinsectiser des rangées de végétaux, à l'aide d'une structure simple et efficace pouvant être manoeuvrée par un ou deux individus, sans efforts importants. Ce dispositif a en plus l'avantage de pouvoir être ajusté en fonction du type de culture à traiter. Cet avantage est obtenu par le réglage de la hauteur et de l'angle d'attaque de l'orifice d'aspiration 15; il est aussi obtenu par l'ajustement de la vitesse et de la surface du flux d'air aspirant créé par les moyens ventilateurs 7, par l'intermédiaire du réglage de la section de l'orifice d'aspiration 15. A titre de variante, le piège à insectes 1 peut être adapté pour être déplacé par un véhicule de type tracteur agricole; le châssis 2 du piège 1 est alors avantageusement équipé d'un système d'ancrage trois points. Dans ce cas, l'alimentation électrique des moyens ventilateurs 7 peut être réalisée par l'intermédiaire du circuit électrique du véhicule associé, éventuellement avec interposition d'un onduleur ou d'un transformateur; l'alimentation électrique du piège à insectes peut aussi être réalisée par l'intermédiaire d'un système turbine/réducteur, connecté au circuit hydraulique du véhicule tracteur associé. Encore de manière alternative, les roues 5 peuvent être remplacées par des organes supports de type flotteurs, pour l'utilisation du piège 1 sur un plan d'eau. Ce dispositif comporterait alors, de préférence, un châssis réalisé en matériau composite et des moyens ventilateurs entraînés par un moteur thermique. Un tel dispositif pourrait en particulier être mis en oeuvre sur tous plans d'eau susceptibles d'être infestés d'insectes de surface, comme des mouches ou moustiques par exemple
La présente invention concerne un dispositif pour piéger les insectes, en particulier pour assurer la désinsectisation des végétaux, notamment des planches de carottes ou des pelouses.Le piège à insectes (1) en question comprend un châssis (2) monté sur des organes supports (5), par exemple de type roues, permettant son déplacement sur une surface à traiter, en particulier sur le sol. Ce châssis (2) est équipé d'une hotte d'aspiration (3) munie de moyens ventilateurs (7) aptes à créer un flux d'air circulant dans ladite hotte, avantageusement selon un sens vertical ascendant, depuis un orifice d'aspiration (15) ménagé en partie inférieure dudit châssis (2), jusqu'à au moins un réceptacle à insectes (4) perméable à l'air et conformé pour capter et collecter les insectes entraînés par ledit flux d'air.
1.- Dispositif pour piéger les insectes, en particulier pour assurer la désinsectisation des végétaux, comprenant un châssis (2) monté sur des organes supports (5), de type roues ou flotteurs, permettant son déplacement sur une surface à traiter, par exemple de type sol ou plan d'eau, lequel châssis (2) est équipé d'une hotte d'aspiration (3) munie de moyens ventilateurs (7) aptes à créer un flux d'air circulant dans ladite hotte depuis un orifice d'aspiration (15), ménagé en partie inférieure dudit châssis (2), jusqu'à au moins un réceptacle à insectes (4) perméable à l'air et conformé pour capter et collecter les insectes entraînés par ledit flux d'air. 2.- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'orifice d'aspiration (15) a une section allongée, orienté transversalement ou sensiblement transversalement par rapport au sens de déplacement A. 3.Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que la hotte (3) est associée à des moyens ventilateurs (7) aptes à créer un flux d'air ascendant au sein de ladite hotte (3), le réceptacle à insectes (4) étant ménagé en partie supérieure du châssis (2). 4.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (28) pour régler la hauteur et/ou l'angle d'attaque de l'orifice d'aspiration (15) par rapport à la surface à traiter. 5.- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le châssis (2) est associé aux organes supports (5) par des structures télescopiques (28), pour permettre le réglage de la hauteur dudit châssis (2), et/ou de son inclinaison de l'arrière vers l'avant, par rapport à la surface à traiter. 6.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce 25 que la hotte d'aspiration (3) est munie de moyens pour régler la section de son orifice d'aspiration (15). 7.- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de réglage de la section de l'orifice d'aspiration (15) sont constitués par des volets (12, 13) internes à la hotte (3), dont les bordures inférieures (17, 18) sont réglables en écartement. 8.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la hotte d'aspiration (3) a une section transversale verticale de forme générale trapézoïdale. 9.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce 35 que le réceptacle à insectes (4) est composé d'un sac textile monté sur une armature métallique. 10.- Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le réceptacle à insectes (4) est muni d'une trappe d'isolement (26), permettant la fermeture de l'ouverture par laquelle le flux d'air rentre dans ledit réceptacle (4). 11.- Dispositif selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que l'extrémité arrière du réceptacle à insectes (4) est muni d'une grille de sécurité (27), anti-projections, ménagée en regard de son ouverture. 12.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que les moyens ventilateurs (7) sont de type à fonctionnement électrique, et comportent un enrouleur recevant un câble d'alimentation électrique destiné à être raccordé à une source d'électricité. 13.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que certaines au moins des bordures (18, 19) de l'orifice d'aspiration (15) sont prolongées, sous la partie inférieure du châssis (2), par une jupe (21) réalisée en un matériau souple. 14.- Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que la jupe (21) est composée de deux volets latéraux (20') et d'un volet arrière (20") prolongeant respectivement les bordures latérales (19) et la bordure arrière (18) de l'orifice d'aspiration (15), la bordure avant (17) dudit orifice d'aspiration (15) restant libre pour faciliter la collecte des insectes. 15.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la partie inférieure du châssis (2), en avant de l'orifice d'aspiration (15), est munie d'une structure d'obturation (23), par exemple de type film plastique ou plaque PVC. 16.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le châssis (2) comporte des moyens structurels permettant de lui appliquer, pour son déplacement, une force rapportée de traction et/ou de poussée, lesdits moyens se présentant par exemple sous la forme d'au moins une poignée de préhension (6), conformée pour être agrippée par un opérateur.
A
A01
A01M
A01M 5
A01M 5/02
FR2897530
A1
DISPOSITIF POUR LE MAINTIEN DES VERTEBRES LOMBAIRES ET/OU DES MUSCLES SACRO SPINAUX
20,070,824
La présente invention concerne un dispositif pour le maintien des vertèbres 5 lombaires et/ou des muscles sacro spinaux communément appelé ceinture lombaire. Il est bien connu de prescrire le port de ceintures lombaires afin de soigner des lombalgies dues à des efforts ponctuels lombopelviens ou à des contraintes répétées sur les structures anatomiques lombopelviennes. 10 En effet, le port de ces ceintures lombaires permet de renforcer la sangle abdominale pour un maintien post-opératoire ou un maintien temporaire de la sangle abdominale lors d'efforts, de périodes de rééducation, etc... La plupart de ces ceintures lombaires sont constituées d'une pièce postérieure de maintien lombaire et de deux pièces latérales solidaires de la pièce 15 postérieure et munies à leurs extrémités libres avant de moyens complémentaires de fermeture séparables sur l'abdomen, tels que du Velcro (marque déposée) par exemple. C'est le cas, notamment, du brevet américain US 4.768.499 qui décrit une ceinture de support des muscles du dos et abdominaux. 20 Cette ceinture comporte une pièce centrale postérieure non rembourrée, obtenue dans du cuir et positionnée dans le creux du dos pour couvrir les cinq vertèbres lombaires et les muscles sacro spinaux de chaque côté des vertèbres lombaires. Les extrémités de la ceinture s'étendent à partir de la pièce centrale postérieure de telle sorte que, lorsque lesdites extrémités sont jointes ensemble 25 autour des muscles abdominaux du patient, la pièce centrale postérieure prend appui contre la zone lombaire en pressant vers l'avant dans une position restreignant les muscles sacro spinaux et en pressant les vertèbres lombaires. Cette pression sur les vertèbres lombaires permet d'éviter leur relâchement qui pourrait causer une douleur dans la partie inférieure de la colonne vertébrale du 30 patient. Ces ceintures lombaires présentent l'inconvénient de procurer une efficacité très limitée. On connaît, par ailleurs, le brevet américain US 6,336,908 qui décrit une ceinture lombaire améliorant l'efficacité des ceintures lombaires de l'art antérieur. Cette ceinture lombaire est constituée d'une pièce postérieure de maintien lombaire et de deux pièces latérales de maintien solidaires de la pièce postérieure et munies à leurs extrémités libres avant de moyens complémentaires de fermeture. La pièce postérieure présente une forme globalement rectangulaire. Par ailleurs, elle comporte un coussin de compression lombaire positionné dans la partie centrale de la pièce postérieure et des baleines extérieures s'étendant depuis le bord supérieur jusqu'au bord inférieur de ladite pièce postérieure. io Afin d'améliorer la contention des muscles abdominaux, la ceinture comporte deux pièces latérales secondaires s'étendant depuis le coussin de compression de la pièce postérieure et comprenant à ses extrémités libres des moyens de fermeture coopérant avec des moyens de fermeture complémentaire pour assurer le positionnement des pièces latérales secondaires autour de l'abdomen du 15 patient au dessus des pièces latérales de la ceinture. Ce type de ceinture présente l'inconvénient de ne pas procurer de rappel proprioceptif sur le segment rachidien du patient, ce qui est susceptible de lui procurer des douleurs dorsales. L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en 20 proposant une ceinture lombaire de conception simple, peu onéreuse et procurant un rappel proprioceptif sur le segment rachidien notamment. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé un dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires et/ou des muscles sacro spinaux, communément appelé ceinture lombaire, et comprenant une pièce postérieure de 25 maintien lombaire et deux pièces latérales de maintien solidaires de la pièce postérieure et munies à leurs extrémités libres avant de moyens complémentaires de fermeture ; ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte au moins deux bandes élastiques de contention, élastiquement déformables longitudinalement et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure, à proximité du bord 30 supérieur de ladite pièce postérieure, jusqu'à la partie médiane de chaque pièce latérale de maintien, à proximité de leurs bords inférieurs respectifs, de telle manière que chaque bande élastique s'étende entre d'une part le segment rachidien des lombaires et d'autre part les insertions des muscles abdominaux obliques d'un patient portant la ceinture lombaire afin d'augmenter le rappel de posture dans la partie dorsale. On entend par tissus élastiquement déformable longitudinalement un tissus présentant des caractéristiques d'élasticité dans le sens de sa longueur et susceptible de s'allonger, lorsqu'une traction est exercée, dans le sens de la longueur et de revenir dans sa position initiale lorsque la traction cesse. Ainsi, lorsque le dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires et/ou des muscles sacro spinaux est placé sur un patient, la pièce postérieure est placée dans le bas du dos du patient pour recouvrir le segment rachidien des lombaires et les pièces latérales de maintien sont positionnées autour de l'abdomen du patient. Les bandes élastiques de contention sont alors étirées longitudinalement et s'étendent depuis le segment rachidien des lombaires jusqu'à l'insertion des muscles abdominaux obliques, ce qui permet d'augmenter le rappel de posture dans la partie dorsale du dispositif contrairement aux dispositifs de l'art antérieur. La pièce postérieure présente, de préférence, une forme globalement trapézoïdale, la grande et la petite base dudit trapèze étant convexes et formant respectivement les bords inférieur et supérieur de la pièce postérieure, munies d'au moins quatre baleines, deux baleines centrales et deux baleines extérieures s'étendant transversalement de la petite à la grande base et réparties de part et d'autre de l'axe de symétrie de la pièce postérieure. De manière avantageuse, chaque pièce latérale de maintien comporte dans sa partie médiane au moins une baleine transversale de maintien abdominal. Par ailleurs, chaque bande élastique de contention s'étend avantageusement depuis une baleine centrale de la pièce postérieure jusqu'à la baleine transversale de maintien abdominal de la pièce latérale de maintien s'étendant du même côté de l'axe de symétrie de la pièce postérieure. De préférence, les extrémités de chaque bande élastique de contention sont cousues respectivement au niveau de la baleine centrale de la pièce postérieure et au niveau de la baleine transversale de maintien abdominal de la pièce latérale de maintien. Selon une variante d'exécution du dispositif suivant l'invention, ce dernier comporte deux bandes élastiques secondaires de contention, élastiquement déformable longitudinalement, et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure, à proximité du bord inférieur de ladite pièce postérieure, jusqu'à la partie médiane de chaque bande élastique de contention. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, du dispositif de maintien des vertèbres lombaires d'un patient conforme à l'invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue dessus du dispositif de maintien des vertèbres io lombaires suivant l'invention mis à plat, - la figure 3 est une vue dessus d'une variante d'exécution du dispositif de maintien des vertèbres lombaires suivant l'invention mis à plat. En référence à la figure 1, le dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires ou des muscles sacrospinaux est constitué d'une part d'une pièce 15 postérieure 1 de maintien lombaire et d'autre part de deux pièces latérales 2a, 2b. Ladite pièce postérieure 1, obtenue dans du tissu, présente une forme globalement trapézoïdale, la grande et la petite base de la pièce postérieure 1 qui constituent respectivement la partie supérieure et la partie inférieure de ladite pièce postérieure 1 étant convexes afin d'épouser les courbures du corps du 20 patient sur lequel le dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires est mis en place. Cette pièce postérieure 1 est, de préférence, obtenue dans un tissu résilient longitudinalement de manière à procurer une contention de la région lombopelvienne. De plus, une ganse 3 également légèrement résiliente est cousue à la périphérie de la pièce postérieure 1 afin d'empêcher son effilochage. 25 Dans cet exemple particulier de réalisation, ladite pièce postérieure 1 comporte, par ailleurs, quatre baleines transversales 4, 5 s'étendant parallèlement les unes par rapport aux autres depuis la petite base jusqu'à la grande base de la pièce postérieure 1. Ces baleines 4, 5 sont uniformément répartie de part et d'autre de l'axe de symétrie S de la pièce postérieure 1. Ainsi, cette dernière 30 comprend deux baleines centrales 4, consistant dans les baleines 4 qui s'étendent à proximité de l'axe de symétrie S de la pièce postérieure 1, et deux baleines extérieures 5, lesdites baleines 4,5 s'étendant dans des fourreaux 6 et respectivement 7 cousus sur la face extérieure de la pièce postérieure 1 afin de ne pas occasionner de gêne pour le patient. Ces baleines 4, 5 sont avantageusement courbées de manière à ce que la face extérieure de la pièce postérieure 1 soit concave et que la face intérieure, c'est-à-dire la face prenant appui sur les vertèbres lombaires du patient, soit convexe afin d'épouser la cambrure naturelle du bas du dos. Il est bien évident que la pièce postérieure 1 peut ne comprendre que deux baleines ou plus de quatre baleines sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Les pièces latérales 2a, 2b sont respectivement constituées d'une bande de tissu rectangulaire munie à sa périphérie d'une ganse 8a, 8b afin d'empêcher son effilochage. Chaque extrémité dite arrière des pièces latérales 2a, 2b est cousue le long des bords latéraux de la pièce postérieure 1. Par ailleurs, chacune des pièces latérales 2a, 2b comprend dans sa partie médiane une baleine transversale 9a, 9b dite de maintien abdominal qui s'étend dans un fourreau 10a, 10b cousu sur la face extérieure de la pièce latérale 2a, 2b, c'est-à-dire la face de la pièce latérale 2a, 2b qui ne rentre pas en contact avec la peau du patient. De plus, les pièces latérales 2a, 2b sont avantageusement obtenues dans un tissu résilient longitudinalement et présentant sur sa face extérieure des boucles aptes à coopérer avec des moyens complémentaires de fermeture à crochets 11 du type Velcro (marque déposée). Ces moyens complémentaires de fermeture à crochet 11 sont solidarisés par tout moyen approprié, tel que par thermocollage, par couture ou similaire, à l'extrémité libre avant de l'une des pièces latérales 2a, 2b en l'espèce la pièce latérale 2b, afin de permettre la fermeture du dispositif autour de l'abdomen du patient. En référence aux figures 1 et 2, le dispositif comporte deux bandes élastiques de contention 12a,12b, élastiquement déformables longitudinalement, et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure 1 à proximité du bord supérieur de cette dernière jusqu'à la partie médiane de chaque pièce latérale de maintien 2a et respectivement 2b. Chaque bande de contention 12a,12b présente une longueur inférieure à la distance séparant ses points d'attache à la pièce postérieure 1 et à la pièce latérale de maintien 2a,2b lorsque ces dernières sont mises à plat. Chaque bande élastique de contention 12a, 12b présente une largeur comprise entre 6 et 10 cm, et de préférence d'environ 8 cm, et un module d'élasticité supérieur ou égale à 250 centiNewton/mm2, et de préférence supérieur ou égal à 350 centiNewton/mm2. Chaque bande élastique de contention 12a,12b est susceptible de s'allonger sur une longueur au moins égale à 20% de sa longueur initiale, et de préférence sur une longueur au moins égale à 30% de sa longueur initiale. Par ailleurs, chaque bande élastique de contention 12a, 12b s'étend depuis une baleine centrale 4 de la pièce postérieure 1 jusqu'à la baleine transversale de maintien abdominal de la pièce latérale de maintien 2a et respectivement 2b s'étendant du même côté de l'axe de symétrie S de la pièce postérieure 1. Les extrémités de chaque bande élastique de contention 12a,12b sont cousues respectivement au niveau de la baleine centrale 4 de la pièce postérieure 1, à proximité du bord supérieur de cette dernière, de préférence le long des coutures du fourreau 6 de ladite baleine centrale 4, et au niveau de la baleine transversale de maintien abdominal 9a,9b de la pièce latérale de maintien 2a,2b, à proximité de son bord inférieur, et de préférence le long des coutures du fourreau 10a,1 0b de ladite baleine transversale de maintien abdominal 9a,9b. Il est bien évident qu'une première extrémité de chaque bande élastique de contention 12a,12b peut être cousue au niveau de la baleine centrale 4 et que l'extrémité libre opposée de chaque bande élastique de contention 12a,12b peut comporter sur sa face intérieure, c'est-à-dire la face de ladite bande 12a,12b prenant appui sur les pièces latérales de maintien 2a,2b, des moyens de fixation aptes à coopérer avec des moyens de fixation complémentaires positionnés sur la face extérieure des pièces latérales de maintien 2a,2b sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, lorsque le dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires et/ou des muscles sacro spinaux est placé sur un patient, la pièce postérieure 1 est placée dans le bas du dos du patient pour recouvrir le segment rachidien des lombaires et les pièces latérales de maintien 2a,2b sont positionnées autour de l'abdomen du patient de telle manière que les baleines transversales de maintien abdominal 9a,9b desdites pièces latérales 2a,2b s'étendent de manière symétrique par rapport au plan frontal médian du patient. Les bandes élastiques de contention 12a,12b sont étirées longitudinalement et s'étendent alors depuis le segment rachidien des lombaires jusqu'à l'insertion des muscles abdominaux obliques, ce qui permet d'augmenter le rappel de posture dans la partie dorsale du dispositif. Selon une variante d'exécution du dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires ou des muscles sacrospinaux, en référence à la figure 2, ce dernier comporte de la même manière que précédemment une pièce postérieure 1 de maintien lombaire munie de quatre baleines transversales 4, 5 et deux pièces latérales 2a, 2b respectivement munies dans sa partie médiane d'une baleine transversale 9a, 9b dite de maintien abdominal. Le dispositif comporte également deux bandes &astiques de contention 12a,12b, élastiquement déformables longitudinalement, et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure 1 à proximité du bord supérieur de cette dernière jusqu'à la partie médiane de lo chaque pièce latérale de maintien 2a et respectivement 2b. Ledit dispositif comporte, par ailleurs, deux bandes élastiques secondaires de contention 13a,13b, élastiquement déformables longitudinalement et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure 1, à proximité du bord inférieur de ladite pièce postérieure 1, jusqu'à la partie médiane de chaque bande élastique de 15 contention 12a et respectivement 12b. Chaque bande élastique secondaire de contention 13a, 13b présente une largeur comprise entre 6 et 10 cm, et de préférence d'environ 8 cm, et un module d'élasticité supérieur ou égale à 250 centiNewton/mm2, et de préférence supérieur ou égal à 350 centiNewton/mm2. Chaque bande élastique de contention secondaire 13a,13b est susceptible de 20 s'allonger sur une longueur au moins égale à 20% de sa longueur initiale, et de préférence sur une longueur au moins égale à 30% de sa longueur initiale. De plus, chaque bande élastique secondaire de contention 13a, 13b s'étend depuis une baleine centrale 4 de la pièce postérieure 1, à proximité du bord inférieur de la pièce postérieure 1, jusqu'à la partie médiane de chaque bande élastique de 25 contention 12a et respectivement 12b s'étendant du même côté de l'axe de symétrie S de la pièce postérieure 1. Dans cet exemple particulier de réalisation, les extrémités de chaque bande élastique secondaire de contention 13a,13b sont cousues respectivement au niveau de la baleine centrale 4 de la pièce postérieure 1, à proximité du bord 30 inférieur de cette dernière, de préférence le long des coutures du fourreau 6 de ladite baleine centrale 4, et dans la partie médiane de la bande élastique de contention 12a et respectivement 12b. Une première extrémité de chaque bande élastique de contention 12a,12b est cousue au niveau de la baleine centrale 4, à proximité du bord supérieur de la pièce postérieure 1, de préférence le long des coutures du fourreau 6 de ladite baleine centrale 4, et l'extrémité libre opposée de chaque bande élastique de contention 12a,12b comporte sur sa face intérieure, c'est-à-dire la face de ladite bande 12a,12b prenant appui sur les pièces latérales de maintien 2a,2b, des moyens de fixation 14 aptes à coopérer avec des moyens de fixation complémentaires positionnés sur la face extérieure des pièces latérales de maintien 2a,2b. Ces moyens de fixation 14 consistent en des moyens de fermeture à crochets du type Velcro (marque déposée) aptes à coopérer avec les boucles de la face extérieure des pièces latérales de maintien 2a,2b. Ces moyens de fermeture à crochet 14 sont solidarisés par tout moyen approprié, tel que par thermocollage, par couture ou similaire, sur la face intérieure de chaque bande élastique de contention 12a, 12b. On observera que, lorsque le dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires et/ou des muscles sacro spinaux est placé sur un patient, les bandes élastiques de contention 12a,12b et les bandes élastiques secondaires de contention 13a,13b sont étirées et procurent une augmentation du rappel de posture dans la partie dorsale du dispositif mais également une augmentation de la contention globale du dispositif. II va de soi que les moyens de fixation et les moyens de fixation complémentaires des pièces latérales de maintien 2a,2b et des bandes élastiques de contention 12a,12b peuvent consister dans tout moyen de fixation connu tel que des moyens de fixation auto-agrippant, boucle/crochet, crochet/boucle, crochet/crochet ou analogue. Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières et que l'Homme du Métier pourra concevoir diverses variantes d'exécution du dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires sans sortir du cadre de l'invention
La présente invention concerne un dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires et/ou des muscles sacro spinaux, communément appelé ceinture lombaire, et comprenant une pièce postérieure (1) de maintien lombaire et deux pièces latérales de maintien (2a,2b) solidaires de la pièce postérieure (1) et munies à leurs extrémités libres avant de moyens complémentaires de fermeture (11) ; ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte au moins deux bandes élastiques de contention (12a,12b), élastiquement déformables longitudinalement et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure (1), à proximité du bord supérieur de ladite pièce postérieure (1), jusqu'à la partie médiane de chaque pièce latérale de maintien (2a,2b), à proximité de leurs bords inférieurs respectifs, de telle manière que chaque bande élastique (12a,12b) s'étende entre d'une part le segment rachidien des lombaires et d'autre part les insertions des muscles abdominaux obliques d'un patient portant la ceinture lombaire afin d'augmenter le rappel de posture dans la partie dorsale.
1 - Dispositif pour le maintien des vertèbres lombaires et/ou des muscles sacro spinaux, communément appelé ceinture lombaire, et comprenant une pièce postérieure (1) de maintien lombaire et deux pièces latérales de maintien (2a,2b) solidaires de la pièce postérieure (1) et munies à leurs extrémités libres avant de moyens complémentaires de fermeture (11), caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux bandes élastiques de contention (12a,12b), élastiquement déformables longitudinalement et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure (1), à proximité du bord supérieur de ladite pièce postérieure (1), jusqu'à la partie médiane de chaque pièce latérale de maintien (2a,2b), à proximité de leurs bords inférieurs respectifs, de telle manière que chaque bande élastique (12a,12b) s'étende entre d'une part le segment rachidien des lombaires et d'autre part les insertions des muscles abdominaux obliques d'un patient portant la ceinture lombaire afin d'augmenter le rappel de posture dans la partie dorsale. 2 - Dispositif suivant le précédente caractérisé en ce que la pièce postérieure (1) présente une forme globalement trapézoïdale, la grande et la petite base dudit trapèze étant convexes et formant respectivement les bords inférieur et supérieur de la pièce postérieure (1), munies d'au moins quatre baleines (4,5), deux baleines centrales (4) et deux baleines extérieures (5) s'étendant transversalement de la petite à la grande base et réparties de part et d'autre de l'axe de symétrie S de la pièce postérieure (1). 3 - Dispositif suivant l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que chaque pièce latérale de maintien (2a,2b) comporte dans sa partie médiane au moins une baleine transversale de maintien abdominal (9a,9b). 4 - Dispositif suivant les 1 à 3 caractérisé en ce que chaque bande élastique de contention (12a,12b) s'étend depuis une baleine centrale (4) de la pièce postérieure (1) jusqu'à la baleine transversale de maintien abdominal (9a,9b) de la pièce latérale de maintien (2a,2b) s'étendant du même côté de l'axe de symétrie S de la pièce postérieure (1). 5 - Dispositif suivant la 4 caractérisé en ce que les extrémité de chaque bande élastique de contention (12a,12b) sont cousues respectivement au niveau de la baleine centrale (4) de la pièce postérieure (1) et au niveau de la baleine transversale de maintien abdominal (9a,9b) de la pièce latérale de maintien (2a,2b). 6 - Dispositif suivant la 4 caractérisé en ce qu'une première extrémité de chaque bande élastique de contention (12a,12b) est cousue au niveau de la baleine centrale (4) de la pièce postérieure (1) et en ce que l'extrémité libre opposée de ladite bande élastique de contention (12a,12b) comporte sur la face intérieure de ladite bande des moyens de fixation (14) aptes à coopérer avec des moyens de fixation complémentaires positionnés sur la face extérieure des pièces latérales de maintien (2a,2b). 7 - Dispositif suivant l'une quelconque des 5 ou 6 caractérisé en ce qu'il comporte deux bandes élastiques secondaires de contention (13a,13b), élastiquement déformable longitudinalement, et s'étendant depuis la partie médiane de la pièce postérieure (1), à proximité du bord inférieur de ladite pièce postérieure (1), jusqu'à la partie médiane de chaque bande élastique de contention (12a,12b). 8 - Dispositif suivant l'une quelconque des 6 ou 7 caractérisé en ce que les moyens de fixation (11,14) de la face extérieure de la pièce postérieure (1) et/ou de la face intérieure des bandes élastiques de contention (12a,12b) consistent dans des moyens de fixation du type boucle/crochet, crochet/boucle ou crochet/crochet. 9 - Dispositif suivant l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que les baleines centrales et extérieures de la pièce postérieure (1) sont courbées de sorte que la face extérieure de la pièce postérieure soit concave et que la face intérieure de ladite pièce postérieure (1) qui prend appui sur les vertèbres lombaires du patient soit convexe.
A
A61
A61F
A61F 5
A61F 5/02
FR2898414
A1
COMPOSANT SENSIBLE A UN CHAMP MAGNETIQUE COMPORTANT UN SEMI-CONDUCTEUR MAGNETIQUE DILUE, DISPOSITIFS L'INCORPORANT ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE.
20,070,914
OEUVRE. La présente invention concerne un composant sensible à un champ magnétique comportant au moins un semi-conducteur magnétique dilué, un dispositif capteur de champ magnétique et une structure de mémoire incorporant chacun ce composant, et un procédé de détection d'un champ magnétique au moyen de ce composant. Les capteurs de champs magnétiques sont utilisés dans un grand nombre de dispositifs, tels que des magnétomètres, des boussoles, des capteurs angulaires, des éléments sensibles des têtes de lecture de disques durs ou encore des lecteurs de bandes magnétiques. Différents principes sont utilisés, mais pour beaucoup d'applications, telles que les têtes de lecture des disques durs magnétiques, on recherche l'obtention d'une plus grande sensibilité à des champs magnétiques d'intensité faible et/ou à des champs magnétiques très localisés. Actuellement, on utilise communément, à titre de capteurs de champs magnétiques, les sondes à effet Hall et les capteurs magnétorésistifs (à magnétorésistance anisotrope ou géante). Ces derniers capteurs sont en particulier utilisés dans les têtes de lecture des disques durs modernes, où ils ont remplacé avantageusement les têtes de lecture inductives du fait de leur plus grande sensibilité à des champs magnétiques d'intensité faible. Néanmoins, ces capteurs magnétorésistifs présentent l'inconvénient d'être limités à une gamme étroite d'intensités de champs magnétiques pour l'obtention d'une sensibilité élevée, avant saturation de l'aimantation de la couche active qui est généralement choisie dans un matériau doux. On utilise également de manière connue des capteurs inductifs, qui ne présentent pas cette limitation en gamme de champ accessibles, mais qui ne peuvent être utilisés que pour détecter des variations d'un champ magnétique, et non des intensités d'un champ magnétique statique. Plus récemment, pour répondre à des besoins de sensibilité toujours accrue, on a cherché à développer des capteurs de champs magnétiques basés sur la magnétorésistance tunnel, pour constituer l'élément sensible des têtes de lecture des disques durs. II est cependant prévisible que la diminution de la taille des bits magnétiques supportant l'information dans les disques durs, et donc la diminution du champ magnétique rayonné qui peut être détecté par l'élément de lecture, amènera à rechercher des capteurs d'un nouveau type encore plus sensibles à ces champs magnétiques faibles. A. D. Kent et al, J. App. Phys., 76 6656 (1994) ont proposé dans cet article un nouveau concept de capteur de champ magnétique, basé sur la mesure de l'effet Hall dans un gaz bidimensionnel de porteurs de charge (électrons ou trous) au sein d'une couche mince semi-conductrice. Dans de tels systèmes, tels qu'une couche mince d'un semi-conducteur GaAs entre deux couches de AIGaAs, la tension de Hall mesurée est d'autant plus élevée que la concentration en porteurs est faible. On peut également citer les travaux réalisés par F. Takano et al, Physica E, 12 370 (2002), qui se sont placés dans des conditions particulières de faible concentration en éléments magnétiques et à basse température, pour observer l'effet Hall quantique dans un puits magnétique d'un semi-conducteur magnétique dilué de type CdMnTe. Il convient de noter que dans ces conditions, la réponse en plateau de l'effet Hall quantique en fonction du champ magnétique appliqué a conduit à des gammes d'intensité de champ magnétique où aucune variation de la tension de Hall ne peut être détectée. Un inconvénient majeur des dispositifs décrits dans ces documents est qu'ils ne permettent pas de détecter des champs magnétiques qui présentent une intensité très faible et/ou qui sont très localisés dans l'espace. Encore plus récemment, le document US-B-6 910 382 a présenté un dispositif de détection de champs magnétiques, en particulier pour des têtes de lecture de disques durs, qui est basé sur l'effet Hall planaire de type géant dans des semi-conducteurs magnétiques dilués. Plus précisément, ce dispositif est adapté pour détecter des changements de propriétés de parois de domaines, tels que des changements d'orientations de domaines d'aimantation. On notera que le dispositif décrit dans ce document n'est pas conçu pour mesurer des intensités de champs magnétiques, mais seulement des changements de propriétés magnétiques. Un but de la présente invention est de proposer un composant sensible à un champ magnétique, comportant au moins un semi-conducteur magnétique dilué, des premiers moyens pour générer un courant électrique dans ledit semi-conducteur selon une direction prédéterminée, et des seconds moyens pour produire un signal représentatif d'une tension électrique de Hall transverse à ladite direction de part et d'autre dudit semi-conducteur, qui permette de remédier à l'ensemble des inconvénients précités en permettant de détecter des champs magnétiques d'intensités très faibles et/ou très localisés dans l'espace, avec une sensibilité accrue par rapport à celle de l'état de la technique antérieure. A cet effet, le composant selon l'invention est tel que le semi-conducteur comprend une zone sensible audit champ qui forme tout ou partie d'un puits quantique magnétique, dans lequel sont confinés des porteurs de charge incorporés par dopage audit semi-conducteur et induisant dans ledit puits des interactions d'échange ferromagnétiques à l'origine d'un effet Zeemann géant, de sorte que ledit composant soit apte, directement à partir dudit signal, à détecter la présence dudit champ par rapport à un seuil de référence et/ou à mesurer une intensité dudit champ indépendamment de tout seuil de référence. On notera que cet effet Zeemann géant permet d'atteindre des sensibilités très nettement augmentées en comparaison de celles relatives aux semi-conducteurs connus. En effet, l'interaction d'échange ions/ 4 porteurs de charge, à l'origine de l'effet Zeeman géant, est de plusieurs ordres de grandeur supérieure à l'interaction induisant l'effet Zeeman classique. On notera également que ce composant selon l'invention permet de s'affranchir de la limitation précitée inhérente aux capteurs magnétorésistifs, i.e. la gamme étroite d'intensités de champ magnétique où une sensibilité élevée est obtenue. En effet, un avantage substantiel du composant selon l'invention est que la saturation de l'aimantation de la couche active a seulement lieu à des champs magnétiques d'intensités très élevées, étendant ainsi considérablement la gamme de champs magnétiques accessibles à la mesure en comparaison de celle procurée par les capteurs rnagnétorésistifs. On notera en outre que ce composant selon l'invention ne présente pas l'inconvénient précité en relation avec les capteurs inductifs, du fait qu'il permet la mesure de champs magnétiques statiques même très localisés, et toujours avec une grande sensibilité. Ledit semi-conducteur magnétique dilué peut présenter indifféremment un dopage de type n ou p, et il est avantageusement à base d'un semi-conducteur choisi dans le groupe constitué par les semi- conducteurs de IINI et de type IV/IV, ledit semi-conducteur incorporant au moins un élément dopant magnétique selon une fraction atomique comprise entre 0,1 % et 10 %. De préférence, ledit élément dopant magnétique est choisi dans le groupe constitué par le manganèse, le fer, le cobalt et le chrome. Selon des exemples de réalisation de l'invention, ledit semi-conducteur magnétique dilué est à base d'un semi-conducteur de type II/VI choisi dans le groupe constitué par les semi-conducteurs CdTe, ZnTe et ZnO, ou bien à base d'un semi-conducteur de type IV/IV choisi dans le groupe constitué par les semi-conducteurs Si et Ge. A titre préférentiel, ledit semi-conducteur magnétique dilué est à base d'un semi-conducteur de type IINI et, encore plus préférentiellement, d'un semi-conducteur CdMnTe, i.e. qui contient du manganèse à titre d'élément dopant magnétique. Ledit semi-conducteur magnétique dilué peut incorporer en outre au moins un autre élément dopant pouvant être par exemple l'aluminium (dopage de type n) ou l'azote (dopage de type p), notamment pour un semi-conducteur CdMnTe. D'une manière générale, ledit élément magnétique peut être incorporé audit semi-conducteur par toute méthode appropriée pour le diluer. De préférence, on introduit cet élément dopant magnétique lors de l'étape de croissance du semi-conducteur, par exemple en codéposant cet élément magnétique simultanément aux constituants du semi-conducteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite zone sensible peut être avantageusement comprise dans une couche mince dudit semi-conducteur sur les faces de laquelle sont appliquées deux barrières qui sont adaptées pour confiner lesdits porteurs de charge et qui présentent chacune une bande interdite plus large que celle dudit semi-conducteur (typiquement quelques centaines de meV), ladite zone sensible étant délimitée par un bord perpendiculaire à ladite couche mince. Cet effet de barrière peut être obtenu en modulant le dopage dudit semi-conducteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit composant comprend des moyens de connexion électrique dudit semi-conducteur auxdits premiers et seconds moyens, lesdits moyens de connexion étant agencés localement en dehors et à proximité immédiate de ladite zone sensible. Dans une voie de réalisation de l'invention, la structure dudit composant est constituée de l'empilement suivant de couches à base de semi-conducteurs Il-VI : Cdo,78Mgo,22Te (25 nm) / Cdo.91Mno,o9Te (10 nm) / Cdo,78Mgo,22Te (25 nm) / Cdo.96Zno.o4Te (substrat orienté (001)). Dans ce dernier cas, après mise à l'air de l'échantillon, l'oxydation de surface crée des états accepteurs dans la barrière supérieure 5 de Cdo,78Mgo,22Te. De cette façon, la densité de trous dans le puits quantique peut atteindre environ 1011 cm-2. La prise de contact sur le puits quantique se fera avantageusement sous ultra-vide : après un décapage ionique jusqu'à atteindre ledit puits, un dépôt de cuivre (double accepteur dans CdTe) suivi 10 d'un recuit jusqu'à 200 C permettra d'obtenir un contact ohmique sur le puits quantique servant de détecteur. Avantageusement, lesdits moyens de connexion comportent au moins deux paires de contacts électriques en un matériau métallique, de préférence à base de cuivre, ces contacts pouvant être obtenus par diffusion 15 locale dudit matériau métallique dans ledit semi-conducteur pour la connexion au(x)dit(s) premier et/ou second moyens. Un dispositif capteur de champ magnétique selon l'invention, tel qu'un magnétomètre, est adapté pour détecter une intensité d'un champ 20 magnétique supérieure à un seuil de référence déterminé et/ou pour mesurer une intensité dudit champ indépendamment de tout seuil de référence, et ce dispositif est tel qu'il comporte le composant selon l'invention tel que défini ci-dessus. 25 Une structure de mémoire selon l'invention est utilisable dans une tête de lecture magnétique par exemple pour un disque dur, et elle comprend au moins un volume solide ferromagnétique qui est apte à supporter au moins deux états d'aimantation stables et qui est situé à proximité immédiate d'au moins un composant selon l'invention, en vue d'y 30 créer un champ magnétique détecté par ce composant et présentant des intensités différentes en fonction de l'état d'aimantation dudit ou de chaque volume. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ledit ou chaque volume ferromagnétique est adapté pour supporter des informations et pour les écrire par une modification de son aimantation (par exemple via l'application d'un champ magnétique où d'un courant polarisé en spin dans la structure), lesdits seconds moyens de mesure de la tension de Hall étant adaptés pour fournir des mesures représentatives d'une modification de ladite tension au niveau de la zone sensible dudit composant, pour la lecture desdites informations par cette zone sensible. De préférence, ledit ou chaque volume ferromagnétique est 10 situé à une distance de ladite zone sensible qui est comprise entre 5 nm et 50 nm. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit ou chaque volume ferromagnétique est situé à la verticale de la zone sensible dudit puits, et présente une aimantation perpendiculaire au plan de cette zone 15 sensible. Dans ce cas, ledit ou chaque volume ferromagnétique peut être de type monocouche à base d'un alliage fer/ platine, ou bien de type multicouches, telle que des couches platine/ cobalt/ platine. Selon un second mode de réalisation de l'invention, ledit ou chaque volume ferromagnétique est décalé par rapport à la verticale de la 20 zone sensible dudit puits, et présente une aimantation parallèle au plan de cette zone sensible, de telle sorte que le champ magnétique de fuite dudit ou chaque volume soit perpendiculaire au plan de ladite zone sensible. D'une manière générale, ladite structure de mémoire peut 25 comporter un seul volume ferromagnétique, constituant alors la cellule élémentaire d'une mémoire magnétique solide, ou bien une pluralité de volumes ferromagnétiques répartis selon une ou deux directions, pour l'obtention d'une structure de mémoire linéaire ou matricielle, respectivement. Avantageusement, la structure de mémoire est de type 30 matricielle et elle comporte une pluralité de lignes métalliques conductrices, telles que des lignes de cuivre, qui sont adaptées pour appliquer localement le champ magnétique nécessaire au retournement d'aimantation d'un volume s ferromagnétique, en appliquant simultanément deux impulsions de courant dans deux lignes conductrices se croisant à proximité immédiate dudit volume ferromagnétique adressé. Un procédé de détection d'un champ magnétique selon l'invention est mis en oeuvre au moyen dudit composant selon l'invention qui comporte au moins un semi-conducteur magnétique dilué, ce procédé comprenant la génération d'un courant électrique dans ledit semi-conducteur selon une direction prédéterminée, et la production d'un signal représentatif d'une tension électrique de Hall transverse à cette direction de part et d'autre dudit semi-conducteur. Selon l'invention, ce procédé comprend la formation dans ledit semi-conducteur d'une zone sensible audit champ formant tout ou partie d'un puits quantique magnétique, de manière que des porteurs de charge incorporés par dopage audit semi-conducteur et confinés dans ledit puits y induisent des interactions d'échange ferromagnétiques, avantageusement de type RKKY (comme décrit dans T. Dietl et al, Phys. Rev. B, 55 R3347 (1997)), qui génèrent un effet Zeemann géant pour détecter avec une sensibilité accrue, en appliquant un coefficient de proportionnalité audit signal, la présence du champ par rapport à un seuil de référence et/ou pour mesurer précisément l'intensité du champ indépendamment de tout seuil de référence. De préférence, ce procédé selon l'invention est mis en oeuvre à une température de fonctionnement qui est proche de la température de Curie dudit semi-conducteur magnétique dilué, soit par une sélection appropriée du matériau semi-conducteur, soit par ajustement de cette température de fonctionnement à ladite température de Curie. Le terme proche signifie ici sensiblement égal , en ce sens que l'opérateur se place dans une gamme de températures où la susceptibilité magnétique du semi-conducteur est fortement accrue, celle-ci présentant de manière connue un pic aux abords de la température de Curie. 9 Comme la dépendance de la tension de Hall avec le champ magnétique appliqué est observée également au-delà de la température de Curie du semi-conducteur, on notera que ce procédé selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être mis en oeuvre à une température de fonctionnement qui est supérieure à cette température de Curie et qui est alors avantageusement la température ambiante, i.e. typiquement une température de l'ordre de 20 C à 25 C. Cette température de fonctionnement peut ainsi être égale ou supérieure à 293 K, et par exemple proche de 300 K. Au-delà de cette température de Curie, la susceptibilité magnétique X du semi-conducteur, qui mesure la sensibilité du composant selon l'invention, est proportionnelle à 1 /(T-Tc) ,où T est la température de fonctionnement et Tc la température de Curie dudit semi-conducteur. En dessous de Tc, la sensibilité du composant de l'invention dépendra de la susceptibilité du matériau utilisé pour le semi-conducteur. Avantageusement, le procédé de l'invention comprend l'association audit composant d'au moins un volume solide ferromagnétique qui est apte à supporter au moins deux états d'aimantation stables et qui est situé à proximité immédiate dudit composant en vue d'y créer un champ magnétique détecté par ce composant et présentant des intensités différentes en fonction de l'état d'aimantation dudit ou de chaque volume, pour former une structure de mémoire qui est utilisable dans une tête de lecture magnétique et qui comprend ledit composant et ledit ou chaque volume. Selon une autre caractéristique de ce procédé selon l'invention, ledit ou chaque volume ferromagnétique supporte plus de deux états d'informations, lesdits états correspondant à diverses valeurs du champ magnétique créé dans ledit composant par retournement de l'aimantation dudit ou de chaque volume entre plusieurs états. Avantageusement, on peut réaliser le retournement d'aimantation dudit ou de chaque volume ferromagnétique par injection d'un courant polarisé en spin depuis un autre volume ferromagnétique. Io Les caractéristiques précitées de la présente invention, ainsi que d'autres, seront mieux comprises à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un composant selon l'invention sensible à un champ magnétique, la figure 2 est une vue partielle en coupe suivant le plan II-II 10 de la figure 1 de ce composant, la figure 3 est une vue de dessus schématique d'une structure de mémoire matricielle selon l'invention incorporant ledit composant, la figure 4 est une vue partielle en coupe suivant le plan IV-IV de la figure 3 de la structure de mémoire qui y est illustrée, et 15 la figure 5 est une vue partielle en coupe suivant le plan V-V de la figure 3 d'une variante de cette structure de mémoire. Le composant 1 selon l'invention illustré à la figure 1 comporte essentiellement : 20 - un semi-conducteur 2 magnétique dilué, par exemple de type CdMnTe (i.e. à base de cadmium et de tellure et incorporant du manganèse à titre d'élément magnétique dopant), - des premiers moyens 3 pour générer un courant électrique dans le semi-conducteur 2 selon une direction D prédéterminée via une paire 2 5 de premiers contacts électriques 4, et - des seconds moyens 5 pour produire un signal représentatif de la tension électrique V de Hall transverse à cette direction de part et d'autre du semi-conducteur 2 via une autre paire de contacts électriques 6. Selon l'invention, le semi-conducteur 2 comprend une zone 7 30 sensible à un champ magnétique, qui correspond à au moins une partie d'un puits quantique magnétique 8 (voir figure 2) et qui est destinée à être parcourue par le courant I, tandis que la tension V transverse est mesurée pour la détection du champ magnétique (statique ou non) qui est appliqué à ce puits 8 ou bien pour la mesure de son intensité. Les contacts électriques 4 et 6 ont été réalisés à proximité immédiate mais en dehors de la zone sensible 7 du puits 8, par diffusion d'un métal au moyen d'un dépôt effectué à la surface des régions de contacts 4 et 6 (voir figure 2), ce métal étant de préférence le cuivre dans le cas dans le cas de ce puits quantique 8 en CdMnTe. Dans l'exemple de réalisation de la figure 2, le semi-conducteur 2 est réalisé sous la forme d'une couche mince 9, située entre deux barrières isolantes 10 et 11 qui présentent une bande interdite plus large que celle du semiconducteur 2 et qui permettent de confiner au sein de celui-ci les porteurs de charge apportés par l'élément magnétique dopant, tel que le manganèse. Cet effet de barrière est par exemple obtenu en modulant le dopage du semi-conducteur 2. Quant à la zone sensible 7, elle est délimitée par un bord latéral 7a vertical qui est perpendiculaire à la couche mince 9 et aux barrières 10 et 11. Pour réaliser le semi-conducteur 2, on a par exemple introduit l'élément magnétique dopant lors de la croissance du semi-conducteur 2, par exemple en co-déposant cet élément magnétique simultanément aux autres constituants du semi-conducteur 2. On a ainsi obtenu un semi-conducteur dit magnétique dilué au sein duquel les porteurs de charge issus de l'élément magnétique dopant permettent une interaction d'échange ferromagnétique entre les atomes magnétiques, qui est par exemple de type RKKY. Cette interaction est à l'origine d'un effet Zeemann géant qui permet d'atteindre des sensibilités de détection et de mesure du champ magnétique très nettement augmentées en comparaison de celles relatives aux semi-conducteurs connus. Les figures 3 et 4 illustrent une utilisation avantageuse d'une variante 1' selon l'invention du composant 1, pour constituer une structure de mémoire solide 30 de type matricielle qui est parcourue par le courant 12 électrique I et qui permet de stocker un grand nombre de bits élémentaires via le composant 1' qu'elle intègre. La structure de mémoire 30 comprend, outre ce composant 1', des volumes ferromagnétiques 21 (un seul est visible à la figure 4) pour le support d'informations, qui sont chacun aptes à supporter au moins deux états d'aimantation stables. Chaque volume ferromagnétique 12 est positionné à proximité du puits quantique 8, de préférence à une distance comprise entre 5 nm et 50 nm, de manière à y créer un champ magnétique différent en fonction de son état d'aimantation. Dans l'exemple de réalisation de la figure 4, chaque volume ferromagnétique 21 est à aimantation perpendiculaire par rapport au plan du puits quantique 8 (voir flèches H à la figure 4), et ce volume 21 est par exemple réalisé en un matériau tel qu'un alliage Fe-Pt chimiquement ordonné avec son axe c perpendiculaire, ce qui lui confère une forte anisotropie magnétique perpendiculaire. En variante, chaque volume 21 peut être réalisé via une structure multicouches telle que Pt/Co/Pt où, pour des épaisseurs de cobalt comprises entre 0,4 nm et 1 nm, l'aimantation est perpendiculaire. La structure de mémoire matricielle 30 visible à la figure 3 comporte dans cet exemple des lignes de cuivre adaptées pour appliquer localement le champ magnétique B nécessaire au retournement d'aimantation d'un volume ferromagnétique 21. Cet effet est obtenu en appliquant simultanément deux impulsions de courant dans les deux lignes de cuivre se croisant à proximité de chaque volume ferromagnétique 211 adressé, à une distance qui est de l'ordre de la taille du volume 21 dont l'aimantation est à retourner. Sont visibles en vue de dessus à la figure 3 des pistes de lecture 31 des informations par la zone sensible 7 du puits 8 et des pistes d'écriture 32 de ces informations par les volume ferromagnétiques 21 (ces pistes 31 et 32 sont respectivement appelées bit fines et word Unes en anglais). Chaque volume ferromagnétique 21 est adapté pour écrire sur les pistes 32 via une modification de son aimantation, par exemple par application d'un champ magnétique où d'un courant polarisé en spin dans la structure 30. La figure 5 illustre une variante de réalisation de la structure de mémoire 30 de la figure 4, dans laquelle l'élément de mémoire élémentaire 40 qui y est représenté comporte, outre un composant 1" selon l'invention, un volume ferromagnétique 41 dont l'aimantation est choisie parallèle au plan du puits quantique 8 (voir flèches H' à la figure 5). Dans ce cas, le volume 41 est décalé par rapport à la verticale de la zone sensible 7 du puits 8, de manière à y créer un champ magnétique avec une composante perpendiculaire, via les contacts 4'
La présente invention concerne un composant sensible à un champ magnétique, un dispositif capteur de champ magnétique et une structure de mémoire incorporant chacun ce composant, et un procédé de détection d'un champ magnétique au moyen de ce composant.Un composant (1) selon l'invention comporte :- au moins un semi-conducteur magnétique dilué (2),- des premiers moyens (3) pour générer un courant électrique (1) dans ledit semi-conducteur selon une direction (D) prédéterminée, et- des seconds moyens (5) pour produire un signal représentatif d'une tension de Hall (V) transverse à cette direction,et il est tel que le semi-conducteur comprend une zone (7) sensible audit champ qui forme tout ou partie d'un puits quantique magnétique, dans lequel sont confinés des porteurs de charge incorporés par dopage au semi-conducteur et induisant dans ce puits des interactions d'échange ferromagnétiques.
1) Composant (1, 1', 1") sensible à un champ magnétique, comportant : - au moins un semi-conducteur magnétique dilué (2), - des premiers moyens (3) pour générer un courant électrique (I) dans ledit semi-conducteur selon une direction (D) prédéterminée, et - des seconds moyens (5) pour produire un signal représentatif d'une tension électrique de Hall (V) transverse à ladite direction de part et d'autre dudit semi-conducteur, caractérisé en ce que ledit semi-conducteur comprend une zone (7) sensible audit champ qui forme tout ou partie d'un puits quantique magnétique (8), dans lequel sont confinés des porteurs de charge incorporés par dopage audit semi-conducteur et induisant dans ledit puits des interactions d'échange ferromagnétiques de telle sorte que ledit composant soit apte, directement à partir dudit signal, à détecter la présence dudit champ par rapport à un seuil de référence et/ou à mesurer une intensité dudit champ indépendamment de tout seuil de référence. 2) Composant (1, 1', 1") selon la 1, caractérisé en ce que ladite zone sensible (7) est comprise dans une couche mince (9) dudit semi-conducteur sur les faces de laquelle sont appliquées deux barrières (10 et 11) qui sont adaptées pour confiner lesdits porteurs de charge et qui présentent chacune une bande interdite plus large que celle dudit semi- conducteur (2), ladite zone sensible étant délimitée par un bord perpendiculaire à ladite couche mince. 3) Composant (1, 1', 1") selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion électrique (4, 4,' 6, 31, 32) dudit semi-conducteur (2) auxdits premiers et seconds moyens (3 et 5), lesdits moyens de connexion étant agencéslocalement en dehors de ladite zone sensible (7) et à proxirnité immédiate de cette dernière. 4) Composant (1) selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de connexion (4, 6) comportent au moins deux paires de contacts électriques en un matériau métallique, tel que du cuivre, ces contacts étant obtenus par diffusion locale dudit matériau métallique dans ledit semi-conducteur (2) pour la connexion au(x)dit(s) premier et/ou second moyens (3, 5). 5) Composant (1, 1', 1") selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit semi-conducteur magnétique dilué (2) est choisi dans le groupe constitué par les semi-conducteurs de type Il/VI et IV/IV, ledit semi-conducteur incorporant au moins un élément dopant magnétique selon une fraction atomique comprise entre 0,1 ''/o et 10 %. 6) Composant (1, 1', 1") selon la 5, caractérisé en ce que ledit élément dopant magnétique est choisi dans le groupe constitué par le manganèse, le fer, le cobalt et le chrome. 7) Composant (1, 1', 1") selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit semi-conducteur magnétique dilué (2) est à base d'un semi-conducteur de type II/VI choisi dans le groupe constitué par les semi-conducteurs CdTe, ZnTe et ZnO. 8) Composant (1, 1', 1") selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit semi-conducteur magnétique dilué (2) est à base d'un semi-conducteur de type IV/IV choisi dans le groupe constitué par les semi-conducteurs Si et Ge. 9) Composant (1, 1', 1") selon les 4, 6 et 7, caractérisé en ce que ledit semi-conducteur magnétique dilué (2) est un semi30conducteur CdMnTe, qui contient du manganèse à titre d'élément dopant magnétique, et en ce que lesdits contacts électriques (4, 4', 6, 31, 32) sont à base de cuivre. 10) Composant (1, 1', 1") selon la 9, caractérisé en ce que ledit semi-conducteur (2) incorpore en outre au moins un autre élément dopant choisi dans le groupe constitué par l'aluminium et l'azote. 11) Dispositif capteur de champ magnétique, tel qu'un magnétomètre, ledit dispositif étant adapté pour détecter une intensité d'un champ magnétique supérieure à un seuil de référence déterminé et/ou pour mesurer une intensité dudit champ indépendamment de tout seuil de référence, caractérisé en ce qu'il comporte un composant (1) tel que défini à l'une des 1 à 10. 12) Structure de mémoire (30, 40) utilisable dans une tête de lecture magnétique, comprenant au moins un volume solide ferromagnétique (21, 41) qui est apte à supporter au moins deux états d'aimantation stables et qui est situé à proximité immédiate d'au moins un composant (1', 1") sensible à un champ magnétique en vue d'y créer un champ magnétique détecté par ledit composant et présentant des intensités différentes en fonction de l'état d'aimantation dudit ou de chaque volume, caractérisée en ce que ledit composant est tel que défini à l'une des 1 à 10. 13) Structure de mémoire (30, 40) selon la 12, caractérisée en ce que ledit ou chaque volume ferromagnétique (21, 41) est adapté pour supporter des informations et pour les écrire par une modification de son aimantation, lesdits seconds moyens de mesure (5) de la tension de Hall (V) étant adaptés pour fournir des mesures représentatives d'une modification de ladite tension au niveau de la zone sensible (7) dudit composant (1', 1"), pour la lecture desdites informations par cette zone sensible. 14) Structure de mémoire (30) selon la 12 ou 13, caractérisée en ce que ledit ou chaque volume ferromagnétique (21) est situé à une distance de ladite zone sensible (7) qui est comprise entre 5 nm et 50 nm. 15) Structure de mémoire (30) selon une des 12 à 14, caractérisée en ce que ledit ou chaque volume ferromagnétique (21) est situé à la verticale de ladite zone sensible (7), et présente une aimantation perpendiculaire au plan de cette zone sensible. 16) Structure de mémoire (30) selon la 15, caractérisée en ce que ledit ou chaque volume ferromagnétique (21) est de type monocouche à base d'un alliage fer/ platine. 17) Structure de mémoire (30) selon la 15, caractérisée en ce que ledit ou chaque volume ferromagnétique (21) est de type multicouches, telle que des couches platine/ cobalt/ platine. 20 18) Structure de mémoire (40) selon une des 12 à 17, caractérisée en ce que ledit ou chaque volume ferromagnétique (41) est décalé par rapport à la verticale de ladite zone sensible (7), et présente une aimantation parallèle au plan de cette zone sensible, de telle sorte que le champ magnétique de fuite dudit ou chaque volume soit perpendiculaire au 25 plan de ladite zone sensible. 19) Structure de mémoire (30, 40) selon une des 12 à 18, caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité desdits volumes ferromagnétiques (21, 41) répartis selon une ou deux 30 directions, pour l'obtention d'une structure de mémoire linéaire ou matricielle, respectivement.15l8 20) Structure de mémoire (30) de type matricielle selon la 19, caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité de lignes métalliques conductrices, telles que des lignes de cuivre, qui sont adaptées pour appliquer localement le champ magnétique (B) nécessaire au retournement d'aimantation d'un volume ferromagnétique (21), en appliquant simultanément deux impulsions de courant (I) dans deux lignes conductrices (31 et 32) se croisant à proximité immédiate dudit volume ferromagnétique adressé. 21) Procédé de détection d'un champ magnétique au moyen d'un composant (1, 1', 1") sensible audit champ qui comporte au moins un semi-conducteur magnétique dilué (2), ce procédé comprenant la génération d'un courant électrique (I) dans ledit semi-conducteur selon une direction (D) prédéterminée, et la production d'un signal représentatif d'une tension électrique de Hall (V) transverse à cette direction de part et d'autre dudit semi-conducteur, caractérisé en ce qu'il comprend la formation dans ledit semi-conducteur d'une zone sensible (7) audit champ formant tout ou partie d'un puits quantique magnétique (8), de manière que des porteurs de charge incorporés par dopage audit semi-conducteur et confinés clans ledit puits y induisent des interactions d'échange ferromagnétiques qui génèrent un effet Zeemann géant, pour détecter avec une sensibilité accrue, en appliquant un coefficient de proportionnalité audit signal, la présence dudit champ par rapport à un seuil de référence et/ou pour mesurer précisément l'intensité dudit champ indépendamment de tout seuil de référence. 22) Procédé selon la 21, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre à une température de fonctionnernent T qui est sensiblement égale à la température de Curie Tc dudit semi-conducteur magnétique dilué (2).30 23) Procédé selon la 21 ou 22, caractérisé en ce que ladite température de fonctionnement T est supérieure à la température de Curie Tc dudit semi-conducteur magnétique dilué (2). 24) Procédé selon la 23, caractérisé en ce que ladite température de fonctionnement T est égale ou supérieure à 293 K. 25) Procédé selon une des 21 à 24, caractérisé en ce que lesdits porteurs de charge confinés induisent dans ledit puits quantique (8) des interactions d'échange ferromagnétiques de type RKKY. 26) Procédé selon une des 21 à 25, caractérisé en ce que l'on associe audit composant (1', 1") au moins un volume solide ferromagnétique (21, 41) qui est apte à supporter au moins deux états d'aimantation stables et qui est situé à proximité immédiate dudit composant en vue d'y créer un champ magnétique détecté par ce composant et présentant des intensités différentes en fonction de l'état d'aimantation dudit ou de chaque volume, pour former une structure de mémoire (30, 40) qui est utilisable dans une tête de lecture magnétique et qui comprend ledit composant et ledit ou chaque volume. 27) Procédé selon la 26, caractérisé en ce que ledit ou chaque volume ferromagnétique (21, 41) supporte plus de deux états d'informations, lesdits états correspondant à diverses valeurs du champ magnétique créé dans ledit composant (1', 1") par retournement de l'aimantation dudit ou de chaque volume entre plusieurs états. 28) Procédé selon la 27, caractérisé en ce que l'on réalise le retournement d'aimantation dudit ou de chaque volume (21, 41) ferromagnétique par injection d'un courant polarisé en spin depuis un autre volume ferromagnétique.
G
G01
G01R
G01R 33
G01R 33/02
FR2897670
A1
MECANISME PERMETTANT A UN BRAS SUPPORT DE FRANCHIR UN FIL TRANSVERSAL FAISANT OBSTACLE
20,070,824
La présente invention concerne un mécanisme pour traverser un fil. Le mécanisme est fixé sur un bras pour permettre à ce dernier de franchir le fil. Le mécanisme présenté ci-dessous, est fixé sur un bras vertical, support d'une machine à ramasser les filets. Certaines installations de filets sur les vergers sont fixées par un fil 5 transversal dans la rangée, ce qui rend impossible le passage du bras support de la machine à ramasser les filets. Ce mécanisme permet ainsi de remédier à cet inconvénient. Les dessins annexes représentent l'invention. Les figures (1) (2) en coupe représentent le fonctionnement ; les figures (3) et (4) la disposition des pièces. Le mécanisme se compose selon 10 une première caractéristique de quatre plaques (1) (2) (3) (4) figures 1, 2, 3, 4. Deux plaques (1) (2) sont fixées face à face en haut, deux plaques (3) (4) sont fixées face à face en bas laissant un espace entre elles. Celles-ci comportent chacune deux rainures cylindriques (9) figure 3 qui servent de palier de rotation. 15 Les plaques (1) (2) (3) (4) reçoivent deux tubes cylindriques (5) (6) qui comportent a chaque extrémité une partie usinée pour la rotation des ces derniers dans les rainures (9) des plaques (1) (2) (3) (4). Les tubes (5) (6) sont fendus (7) dans le sens de la longueur pour le passage du fil (8). Ils servent à relier les plaques du haut (1) (2) aux plaques du bas (3) (4) figure (1) et (4). 20 Les plaques du haut (1) (2), du bas (3) (4) sont assemblées face à face. Les tubes (5) (6) sont positionnés libres à l'intérieur dans les rainures (9). Les plaques du haut (1) (2), du bas (3) (4) sont reliées par deux plaques (10) qui reçoivent le tube (12) support de la machine. La fixation au niveau des rainures (9) s'effectue par quatre entretoises (11). 25 A chaque extrémité coté entraînement est usiné un pignon (13) sur le tube (5), (14) sur le tube (6). Ils engrènent sur eux-mêmes donnant un sens de rotation aux tubes (5) (6) opposés permettant de positionner :les fentes (7) face à face ou en opposition. Les pignons (13) (114) sont entraînés par l'assistance du pignon (15) libre et du pignon (16). 30 Ce dernier est entraîné par le moteur (17) hydraulique ou électrique. La première manipulation figure 1 consiste à positionner les fentes (7) des tubes (5) (6) vers l'avant et l'arrière. Le blocage en rotation s'effectue par la butée (20) fin de course bloquée sur la butée fixe (21). Dans cette position, en avançant, le fil (8) peut entrer dans le tube guidé par les tôles (18) 35 (19) figure 1. Dans la même position le fil (8) peut sortir vers l'arrière. La deuxième 2 manipulation figure 2 s'effectuant en sens de rotation inverse de la première manipulation, les deux fentes (7) se retrouvent face à face bloquées par la butée fixe (22) figure 2 sur la butée fixe (23). Dans cette position l'échange du fil (8) peut se faire du tube (6) au tube (5). Pour cette opération, il faut conserver l'engrènement des deux pignons (13) (14), des tubes (5) (6) qui se retrouvent à cause des rainures (7) sans engrènement. Ce dernier est assuré par le pignon libre (15). Les butées fixes (21) et (23) commandent un arrêt fin de course 'du moteur hydraulique ou électrique. Le mécanisme selon l'invention est destiné à un bras quelconque de traverser un fil, un tube, une barre de différentes grosseurs suivant la réalisation du mécanisme
Mécanisme fixé sur un bras vertical ou horizontal pour permettre de traverser un fil.Le mécanisme se compose de quatre plaques. Deux plaques (1) (2) montage opposé en haut, deux plaques (3) (4) montage opposé en bas.Les plaques (1) (2) (3) (4) reçoivent deux tubes cylindriques (5) (6) fendus (7) dans le sens de la longueur pour le passage du fil (8).Les tubes (5) (6) comportent à chaque extrémité un secteur denté (13) (14) engrenant sur eux-mêmes, leur donnant un sens de rotation opposé permettant de positionner les rainures (7) face à face ou opposé.La première manipulation consiste à positionner la fente (7) du tube (6) vers l'avant. En avançant, le fil (8) entre le tube (6) puis peut sortir du tube (5) par la fente (7).La deuxième manipulation s'effectue en sens inverse de rotation, positionnant les fentes (7) face à face. L'échange du fil (8) du tube (6) au tube (5) peut ainsi s'effectuer.Le mécanisme présenté est destiné à traverser des fils ou des barres.
1) Mécanisme permettant à un bras support de franchir un fil transversal ou un obstacle similaire tel qu'un tube ou une barre caractérisé par le fait qu'il comprend quatre plaques (1) (2) (3) (4) ; deux plaques (1) (2) sont fixées face à face en bas laissant un espace entre elles ; les plaques (1) (2) (3) (4) comportent chacune deux rainures cylindriques (9) qui servent de paliers 5 de rotations ; les plaques (1) (2) (3) (4) reçoivent deux tubes cylindriques (5) (6) qui comportent à chaque extrémité une partie usinée pour la rotation de ces derniers, dans les rainures (9) des plaques (1) (2) (3) (4) ; les tubes (5) (6) sont fendus (7) dans le sens de la longueur pour le passage du fil (8) ; ils servent à relier les plaques du haut (1) (2) aux plaques du bas (3) (4) en laissant un espace intermédiaire entre elles. 10 2) Mécanisme selon la 1 caractérisé en ce que les tubes (5) (6) comportent à chaque extrémité côté entraînement un pignon usiné (13) sur le tube (5), un pignon (14) sur le tube (6) qui engrènent sur eux-mêmes donnant un sens de rotation aux tubes (5) et (6) opposés permettant de positionner les fentes (7) face à face ou en opposition. 3) Mécanisme selon la 2 caractérisé en ce qu'il comporte les pignons (13) et 15 (14) qui sont entraîné par l'assistance du pignon libre (15) et du pignon (16). Ce dernier est entraîné par un moteur hydraulique ou électrique. 4) Mécanisme selon les 2 ou 3 caractérisé en ce que, pour conserver l'engrènement des deux pignons (13) (14) des tubes (5) (6) qui se retrouvent à cause des fentes (7) sans engrènement, il est prévu deux pignons (15) (16) qui engrènent d'une part chacun avec 20 un pignon respectif (13) (14) des tubes (5) et (6) et d'autre part l'un avec l'autre. 5) Mécanisme selon la 3 et 4 caractérisé par le fait que les butées (21) et (23) commandent un arrêt fin de course du moteur (17) hydraulique ou électrique.
F,A
F16,A01
F16M,A01G
F16M 11,A01G 13
F16M 11/00,A01G 13/02
FR2890904
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE SUSPENSION, VEHICULE MUNI DE CELUI-CI, PROCEDE D'OBTENTION ET PROGRAMME
20,070,323
L'invention concerne un dispositif de commande d'une suspension d'un véhicule automobile. Un domaine d'application de l'invention concerne les véhicules automobiles ayant une suspension à ressort, une suspension 5 hydropneumatique ou une suspension d'un autre type. Ces suspensions comportent sur chaque roue un amortisseur à loi d'amortissement variable, pouvant être réglée par un actionneur commandé par un calculateur embarqué sur le véhicule. Le calculateur reçoit en entrée des mesures fournies par des 10 capteurs et calcule à partir de celles-ci la ou les grandeurs de commande des actionneurs des amortisseurs. Le calculateur tient compte notamment des accélérations subies par la caisse du véhicule au cours du trajet, telles que par exemple l'accélération modale de pompage dans la direction verticale, l'accélération modale de roulis autour d'un axe longitudinal et l'accélération modale de tangage autour d'un axe transversal. Par intégration, le calculateur calcule les vitesses modales correspondantes de la caisse. On connaît ainsi des dispositifs dans lesquels le calculateur met en oeuvre une régulation pour faire tendre vers zéro la vitesse modale verticale en pompage, la vitesse modale angulaire en roulis et la vitesse modale angulaire en tangage, cette logique étant communément appelée "Skyhook" et devant améliorer le confort des personnes dans la voiture. L'un des problèmes de ces dispositifs est qu'ils ne sont pas adaptés à toutes les situations de vie et conditions de roulage du véhicule. En effet, les situations pouvant être rencontrées par le véhicule sont très diverses. Il faut adapter la logique Skyhook à l'état de la route et aux sollicitations qu'elle impose au véhicule. 2890904 2 Il faut également tenir compte de la configuration du véhicule au moment où il roule, qui peut être différente d'un trajet à un autre. En outre, on connaît des dispositifs de commande de suspension automobile, qui utilisent la logique Skyhook avec trois accéléromètres pour mesurer les trois accélérations modales. Ces accéléromètres mesurent chacun une accélération suivant une direction déterminée et doivent être implantés d'une manière très précise dans le véhicule, pour fournir une mesure fiable des accélérations modales et ne pas fausser les commandes envoyées par le calculateur aux actionneurs. Chaque accéléromètre implanté sur le véhicule est relativement onéreux. De plus, les accéléromètres permettent de ne tenir compte qu'imparfaitement des situations de vie du véhicule. Par ailleurs, on connaît des dispositifs utilisant la logique Skyhook et traitant séparément les essieux avant et arrière, pour traiter le pompage de chaque essieu. Ces dispositifs présentent d'autres inconvénients. Une action sur un essieu crée une contre réaction défavorable sur l'autre essieu. Le traitement essieu par essieu entraîne un retard indésirable de traitement sur l'essieu arrière. L'invention vise à obtenir un dispositif de commande d'une suspension, qui pallie les inconvénients de l'état de la technique et permette de mettre en oeuvre de manière optimisée une logique de commande de type Skyhook, qui s'adapte à un grand nombre de situations différentes de vie du véhicule et qui améliore le confort. En particulier, la logique utilisée dans le dispositif de commande suivant l'invention doit traiter au moins un mode de caisse, que sont le pompage, le roulis et le tangage. A cet effet, un premier objet de l'invention est un dispositif de commande d'une suspension d'une caisse de véhicule automobile sur ses roues, comportant un calculateur, apte à calculer une grandeur de commande d'un actionneur d'au moins un amortisseur variable de la 2890904 3 suspension, en fonction d'au moins une force de consigne de l'amortisseur, calculée en fonction d'au moins une vitesse modale Vmod absolue de caisse déterminée sur le véhicule, caractérisé en ce que le calculateur comporte: un capteur de débattement de roue par rapport à la caisse pour chaque roue, - un premier moyen de calcul, en fonction au moins des mesures de débattement des roues fournies par lesdits capteurs de débattement, d'un gain modal bmod d'amortissement variable pour le calcul d'un premier effort Fmod modal de consigne d'amortissement selon la formule: Fmod = -bmod É Vmod un deuxième moyen de calcul de la force de consigne de l'amortisseur en fonction du premier effort Fmod modal de consigne. Un deuxième objet de l'invention est un véhicule automobile comportant une caisse, des roues, une suspension de la caisse sur les roues et un dispositif de commande de la suspension tel que décrit ci-dessus. Un troisième objet de l'invention est un procédé d'obtention d'un véhicule automobile, le véhicule automobile étant muni de roues, d'une caisse, d'une suspension ayant au moins un amortisseur à amortissement variable de la caisse sur les roues, et d'un dispositif de commande de la suspension tel que décrit ci-dessus, le dispositif de commande ayant au moins un calculateur apte à calculer une grandeur de commande d'un actionneur dudit au moins un amortisseur de la suspension, le procédé d'obtention comportant une étape de montage du calculateur sur le véhicule, caractérisé en ce que le procédé d'obtention comporte au moins une étape de programmation du calculateur suivant au moins un programme comportant des instructions de programme mettant en oeuvre les moyens de calcul du dispositif de commande de la suspension. Un quatrième objet de l'invention est un programme informatique de pilotage d'un calculateur, comportant des instructions de programme pour le calcul, en fonction au moins des mesures de débattement des roues fournies par lesdits capteurs de débattement, d'un gain modal bmod d'amortissement variable pour le calcul d'un premier effort Fmod modal de consigne d'amortissement selon la formule: Fmod = - bmod É Vmod pour le calcul de la force de consigne de l'amortisseur en fonction du premier effort Fmod modal de consigne, et pour le calcul de la grandeur de commande de l'actionneur en fonction de cette force de consigne, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un dispositif de commande de suspension tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux 15 dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de liaison au sol d'un essieu avant d'un véhicule, - la figure 2 est un schéma fonctionnel montrant le dispositif de commande de suspension, - la figure 3 est une vue schématique en perspective de la caisse d'un véhicule, muni de la suspension sur ses roues, - la figure 4 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de vitesses modales du dispositif de commande selon l'invention, - la figure 5 est un synoptique modulaire d'un estimateur prévu dans 25 le dispositif de commande suivant la figure 4, - la figure 6 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts modaux de type Skyhook, - la figure 7 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'une masse suspendue à l'avant et à l'arrière, - la figure 8 est un organigramme du procédé de calcul des masses suspendues de l'unité selon la figure 7, 2890904 5 - la figure 9 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de niveaux de mouvement et de tressautement de la caisse, - la figure 10 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts modaux de type Roadhook, - la figure 11 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de termes d'efforts modaux anticipatifs, - la figure 12 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts de consigne aux roues, comportant l'unité de calcul d'efforts modaux de type Skyhook et l'unité de calcul d'efforts modaux de type Roadhook, - la figure 13 représente des chronogrammes de signaux de détection de sollicitations et d'un coefficient de pondération intermédiaire calculé en fonction de ceux-ci, intervenant dans l'unité de calcul selon la figure 12, - la figure 14 montre des chronogrammes de l'angle du volant au cours d'une mise en virage simple, et d'un coefficient de pondération entre les efforts Skyhook et les efforts Roadhook, intervenant dans l'unité de calcul selon la figure 12, - la figure 15 représente des lois d'amortissement des amortisseurs 20 variables de la suspension, - la figure 16 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'une loi d'amortissement de consigne en cas de détection d'une percussion, - la figure 17 d'une unité de calcul d'une loi d'amortissement de 25 consigne en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de caisse, - la figure 18 est un schéma en coupe transversale montrant la liaison d'un capteur de débattement à la caisse et à une roue avant ou arrière. Aux figures 1 à 3, le véhicule 1 comporte une caisse 2 montée sur quatre roues, à savoir une roue avant gauche A, une roue avant droite B, une roue arrière droite C et une roue arrière gauche D. Chaque roue A, B, C, D est reliée à la caisse 2 par son propre système S de suspension à ressort R entre des butées, mais pourrait également être une suspension hydropneumatique. Chaque système S de suspension comporte un amortisseur AM muni d'un actionneur M commandé par un calculateur CSS embarqué. Cet actionneur M est par exemple un moteur qui permet de modifier la section de passage de l'huile dans l'amortisseur AM. Il correspond donc à chaque section de passage de l'huile dans l'amortisseur, une loi d'amortissement différente de celui-ci. Ces lois d'amortissement, également appelés états d'amortissement, sont mémorisées sous la forme de courbes, de tableaux de valeurs, de formules mathématiques ou autres. La figure 15 représente ces lois ER d'amortissement, où chaque loi d'amortissement est une courbe prédéterminée de la force exercée par l'amortisseur vers la caisse en fonction de la vitesse VDEB de débattement de cet amortisseur AM, les lois de plus en plus fermes ayant, à vitesse de débattement constante, des forces plus grandes. Les états ER d'amortissement sont par exemple numérotés dans un ordre croissant pour les états d'amortissement de plus en plus fermes, c'est-à-dire correspondant à une force d'amortisseur de plus en plus grande à vitesse VDEB de débattement constante. Ainsi, un état d'amortissement minimum correspond à un état d'amortissement ayant une fermeté minimale, c'est-àdire correspondant à une force d'amortisseur supérieure ou égale à un minimum pour chaque vitesse VDEB de débattement. Le calculateur CSS est relié au réseau CAN du véhicule pour récupérer une grande partie des signaux utiles (vitesse véhicule, régulation ABS, accélérations latérale et longitudinales fournies par le système de freinage, sportivité demandée par le conducteur fournie par une interface avec l'utilisateur (boîtier de servitude intelligent), etc...). Il utilise également ses propres capteurs (liaisons filaires directes avec les capteurs) pour connaître les mouvements de la voiture à chaque instant. Il est enfin relié aux actionneurs dont il assure le pilotage. Le moteur peut être pas à pas, auquel cas l'amortisseur AM possède un nombre déterminé N de lois d'amortissement discrètes ou un moteur à courant continu asservi en position, auquel cas l'amortisseur AM possède une infinité de lois d'amortissement. Par exemple, l'actionneur à moteur pas à pas peut prendre neuf positions stables distinctes, ce qui permet d'obtenir neuf lois d'amortissement, du souple au ferme. En effet, plus la section de passage de l'huile sera petite, plus l'effort d'amortissement sera important, et plus l'amortisseur sera ferme. II peut exister des lois stables et des lois instables. Pour les lois stables, il suffit de piloter le moteur pas à pas pour qu'il trouve sa consigne angulaire. Une fois le pilotage terminé, l'actionneur à loi stable reste dans cette position même s'il n'est plus alimenté. A l'inverse, pour les lois instables, le moteur doit être maintenu alimenté pour rester dans cette loi. Par exemple, dans un mode de réalisation, il y a à la fois des lois stables et des lois instables, les lois instables étant par exemple positionnées entre les lois stables consécutives. Par exemple, à la figure 15, on a neuf lois stables et huit lois instables. Dans un autre mode de réalisation, toutes les lois sont stables, par exemple avec 16 lois stables. Chaque actionneur M possède une entrée COM de commande reliée au calculateur CSS pour recevoir de celui-ci une grandeur ER de commande sélectionnant une position de l'actionneur M parmi plusieurs pour imposer une loi d'amortissement prédéterminée, correspondant à cette position. Suivant l'invention, il est prévu un capteur CAP-DEB de débattement sur au moins une des roues A, B, C, D du véhicule, et de préférence sur chaque roue A, B, C, D. Chaque capteur CAP-DEB mesure donc le débattement DEB de sa roue associée par rapport à la caisse 2. Les capteurs CAP-DEB de débattement de roue sont par exemple angulaires et donnent la valeur instantanée de l'angle compris entre l'axe de rotation de la roue et la caisse 2. Par exemple, aux figures 1 et 18, chaque capteur CAP-DEB de débattement comporte une partie fixe CAPF, telle qu'un boîtier, fixée à la caisse 2, et une partie mobile CAPM, reliée à un élément fixé à la roue. Une biellette BIEL de connexion relie la partie mobile CAPM à la partie fixe CAPF et fait tourner un organe MES de mesure angulaire contenu dans la partie fixe CAPF, lorsque la roue monte ou descend par rapport à la caisse 2. La partie mobile CAPM est par exemple fixée sur un élément SUP de support de l'axe AX de rotation de la roue. Cet élément SUP de support est mobile autour d'un axe sensiblement longitudinal SUPL par rapport à la caisse 2. La partie mobile CAPM est fixée sur l'élément SUP de support à distance de son axe SUPL de rotation. Les mesures DEB de débattement des roues A, B, C, D sont envoyées des capteurs CAP-DEB au calculateur CSS, qui comporte des entrées E-DEB correspondantes. Accélérations modales Le calculateur CSS calcule à partir des mesures DEB de débattement des roues l'accélération modale zG en pompage de la caisse, l'accélération modale angulaire 9. en roulis et l'accélération modale angulaire 0' en tangage, selon les formules ci-dessous. ZG FA+FB+FC+FD M v (FB+FC FA FD)+CBAD +Ce le (e lg)(FC + FD) lg(FA + FB) + C où G est le centre de gravité de la caisse 2, zG est l'altitude de G suivant une direction verticale ascendante Z, 0 est l'angle de roulis de la caisse 2 autour d'un axe longitudinal X passant par G et dirigé de l'arrière vers l'avant, cp est l'angle de tangage de la caisse 2 autour d'un axe transversal passant par G et dirigé de la droite vers la gauche, les axes X, 25 Y, Z formant un repère orthonormal. FA, FB, FC, FD sont les forces exercées par les roues respectives A, B, C, D sur la caisse 2 par l'intermédiaire de leur suspension S. v est la voie de la caisse 2, c'est-à-dire la distance entre les roues droite et les roues gauche dans le sens transversal, e est l'empattement du véhicule, 1g est la distance longitudinale entre le centre de gravité G et l'axe transversal des roues avant A et B, M est la masse prédéterminée de la caisse 2 sans occupant du véhicule. le est le moment d'inertie en roulis, et I< est le moment d'inertie en tangage. CBAD est un couple exercé par la barre anti-devers BAD sur la caisse 2. Co est un couple de roulis, et Cq, un couple de tangage. Ci-dessous sont décrits les différents moyens de calcul mettant en oeuvre le procédé de commande suivant l'invention. Le mode de calcul des accélérations modales dans le calculateur CSS est par exemple mis en oeuvre par le module 10 représenté aux figures 4 et 5. Les blocs modulaires décrits aux figures sont mis en oeuvre dans le calculateur CSS par tout moyen automatique approprié, notamment logiciel. Le module 10 comporte un premier moyen CAL de calcul des accélérations modales G, 6' et cp, recevant en entrée les mesures DEB de débattement des roues. Le moyen CAL comporte: - un estimateur 11 du couple CBAD généré par la barre BAD anti-devers, - un estimateur 12 des forces FA, FB, FC, FD exercées par les roues respectives A, B, C, D sur la caisse 2, - un filtre 13 de la mesure de débattement DEB fournie en entrée sur le moyen CAL. Le filtre 13 élimine les basses fréquences de la mesure DEB de débattement fournie par les capteurs CAP-DEB. Ce filtre 13 comporte par exemple un filtre passe-haut ayant une fréquence de coupure basse supérieure ou égale à 0,2 Hz. Le filtre 13 est par exemple réalisé par un filtre passe-bande ayant donc en plus une fréquence de coupure haute, par exemple supérieure ou égale à 8 Hz, qui permet de garder une phase suffisamment constante dans la bande passante. Le débattement de roue filtré DEBF fourni à la sortie du filtre 13 à partir de la mesure DEB de débattement de roue est envoyé à l'entrée de l'estimateur 11, ainsi qu'à une autre entrée de l'estimateur 12. A partir des quatre mesures DEB(A), DEB(B), DEB(C), DEB(D) de débattement fournies par les capteurs CAP-DEB sur les roues respectives A, B, C, D, le filtre 13 fournit quatre mesures de débattement filtrées DEBF(A), DEBF(B), DEBF(C), DEBF(D). Barre anti-devers L'estimateur 11 calcule le couple CBAD de barre antidevers en fonction des valeurs de débattement filtrées DEBF fournies par le filtre 13 20 de la manière suivante: - pour la roue avant gauche: CBAD(A) = (DEBF(A) DEBF(B)).(Kbadav)/v2, - pour la roue avant droite: CBAD(B) = -CBAD(A), - pour la roue arrière gauche: CBAD(D) = (DEBF(D) DEBF(C)).(Kbadar)/v2, - pour la roue arrière droite: CBAD(C) _ -CBAD(D), Où Kbadav est un paramètre prédéterminé correspondant à la 30 raideur de la barre anti-devers avant BAD, Kbadar est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur de la barre anti-devers arrière, non représentée. Effort de suspension L'estimateur 12 d'effort de suspension comporte une entrée pour les débattements filtrés DEBF, une entrée pour les débattements non filtrés DEB, une entrée pour l'état réel ER de l'actionneur, c'est-à-dire la loi ER d'amortissement qu'il met actuellement en oeuvre, cet état réel et ses changements étant par exemple mémorisés, une entrée DEAV d'effort statique sur les roues avant et une entrée DEAR d'effort statique sur les roues arrière. Ci-dessous, cet estimateur 12 est décrit à la figure 5 à titre d'exemple pour le calcul de l'effort de suspension FA sur la roue avant gauche A. Bien entendu, le calcul est analogue pour les autres efforts FB, FC, FD, en remplaçant ce qui se rapporte spécifiquement à la roue A par les valeurs correspondant à la roue B, C ou D. Dans l'estimateur 12, le débattement DEB(A) mesuré par le capteur CAP-DEB sur la roue A est envoyé à un filtre PB passe-bas limitant la bande passante du débattement DEB(A), suivi d'un module dérivateur DER pour l'obtention de la vitesse de débattement VDEB pour la roue A. Les vitesses VDEB de débattement des roues sont fournies sur une sortie de l'estimateur 12 et du module 10. Un module MFAM de calcul de la force FAM d'amortissement exercée par l'amortisseur AM sur la caisse 2 reçoit en entrée l'état réel ER et la vitesse de débattement VDEB de la roue concernée. Les lois d'amortissement des amortisseurs AM sont par exemple mémorisées à l'avance, ou peuvent être recalculées une fois l'état ER spécifié. Chacune des lois ER d'amortissement permet de calculer ou déterminer la vitesse VDEB de débattement en fonction de la force FAM d'amortissement exercée par l'amortisseur AM et inversement. Le module MFAM détermine à partir de l'état ER la loi d'amortissement actuellement en vigueur pour l'amortisseur AM de la roue A et détermine à partir de la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue A pour cette loi sélectionnée, par exemple par lecture de la courbe de cette loi, la force FAM d'amortissement de la roue A. Un autre module MFSEC de calcul d'une force FSEC de frottement sec de l'amortisseur AM de la roue A reçoit en entrée également la vitesse VDEB de débattement de celle-ci et calcule la force FSEC de frottement sec par la formule suivante: Fsec = (FsAv) . tanh(VDEB/10-2) où VDEB est en cm/s, et FsAv est un coefficient de frottement sec des roues avant, ayant été calculé au préalable sur un banc d'essai et est 10 par exemple égal à environ 200 Newton. Ce coefficient de frottement est remplacé par un coefficient FsAr de frottement pour les roues arrière. Estimateur de caractéristiques statiques Un module MAS de calcul d'assiette statique AS reçoit en entrée les débattements DEB des quatre roues A, B, C, D et calcule à partir de ceux-ci l'assiette statique AS, qui représente la position statique d'équilibre de la suspension S lorsque le véhicule est immobile sur un sol horizontal. Ce module MAS calcule une assiette statique avant ASav et une assiette statique arrière ASar. L'assiette statique avant ASav est par exemple calculée comme étant le débattement moyen DEBAVMOY (demi-somme) des débattements DEB des roues avant A, B, filtré par un filtre passe-bas, par exemple de type Butterworth du second ordre, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette avant. L'assiette statique arrière ASar est par exemple calculée comme étant le débattement moyen DEBARMOY (demi-somme) des débattements DEB des roues arrières C, D, filtré par un filtre passe-bas, par exemple de type Butterworth du second ordre, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette arrière. On suppose que le capteur de débattement CAP-DEB est calibré pour mesurer le débattement par rapport à cette assiette statique AS. Un additionneur AD1 additionne le débattement filtré DEBF-A de la roue A à l'assiette statique AS calculée pour la roue A, c'est-à-dire l'assiette statique avant, pour obtenir la longueur réelle LR du ressort R associée à la roue A. Le module MAS de calcul d'assiette statique AS fait par exemple partie d'un estimateur 20 de caractéristiques statiques représenté à la figure 6, recevant en entrée les débattements DEB des quatre roues A, B, C, D, une pression statique avant et une pression statique arrière dans le cas d'une suspension hydropneumatique, la vitesse VVH du véhicule, une information d'ouvrant 10. La vitesse VVH du véhicule est par exemple fournie par un capteur de vitesse ou tout autre moyen de calcul. L'estimateur 20 de caractéristiques statiques comporte: - un moyen de calcul d'une masse dynamique apparente avant MDAAV et d'une masse dynamique apparente arrière MDAAR, en fonction des débattements DEB, - un moyen de calcul d'un biais aérodynamique avant BAAV et d'un 15 biais aérodynamique arrière BAAR, en fonction de la vitesse du véhicule VVH, un moyen de calcul de la masse suspendue MSUS du véhicule et d'une valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière du véhicule, en fonction de la masse dynamique apparente avant MDAAV, de la masse dynamique apparente arrière MDAAR, du biais aérodynamique avant BAAV et du biais aérodynamique arrière BAAR, - un moyen de calcul du moment d'inertie en roulis le et du moment d'inertie en tangage IN en fonction de la masse suspendue MSUS et de la masse suspendue arrière MSUSAR, - un moyen de calcul de la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, - un moyen de calcul d'une raideur modale en pompage kZ, d'une raideur modale en tangage kr, et d'une raideur modale en roulis ke, en fonction de l'assiette statique AS et de la valeur de répartition de masse 30 RMAvAr entre l'avant et l'arrière. La masse dynamique apparente avant MDAAV est calculée en -calculant le débattement relatif avant, égal au débattement moyen (demi-somme) des débattements DEB des roues avant A, B, auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage avant, - extrayant un effort dynamique avant de flexion de ressort EDFAV à 5 partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAV en fonction du débattement relatif avant, calculant la masse dynamique apparente avant MDAAV par la formule: MDAAV = (EDFAV.2/g) + constante avant, Où g est la constante d'accélération de la pesanteur = 9,81 m.s-2. La masse dynamique apparente arrière MDAAR est calculée en -calculant le débattement relatif arrière, égal au débattement moyen (demi-somme) des débattements DEB des roues arrière C, D, auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage arrière - extrayant un effort dynamique arrière de flexion de ressort EDFAR à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAR en fonction du débattement relatif arrière, calculant la masse dynamique apparente arrière MDAAR par la formule: MDAAR = (EDFAR.2/g) + constante arrière. L'effort dynamique de flexion de ressort est nul dans la position d'équilibre du ressort correspondant à sa position statique, le débattement relatif avant étant le débattement par rapport à la position d'équilibre statique, l'extraction se faisant par exemple par interpolation de la table mais pouvant également être effectuée à partir d'une courbe enregistrée de EDFAV, EDFAR. Dans le cas d'une suspension hydropneumatique, la masse MDAAR et la masse MDAAV sont calculées en utilisant la pression statique avant et la pression statique arrière. Le biais aérodynamique avant BAAV, homogène à une masse en kg, est calculé par la formule: BAAV = (CAV.VVH2)/g, Où CAV est un coefficient prédéterminé aérodynamique avant. Le biais aérodynamique arrière BAAR, homogène à une masse en kg, est calculé par la formule: BAAR = (CAR.VVH2)/g, Où CAR est un coefficient prédéterminé aérodynamique arrière. Calcul de la masse suspendue MSUS du véhicule et de la valeur de répartition de masse RMAvAr On calcule d'abord une masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV. Pour ce faire, ainsi que cela est représenté aux figures 7 et 8, on filtre lors de l'étape SI la somme (masse dynamique apparente avant MDAAV + biais aérodynamique avant BAAV) par un filtre passe-bas PB1 pour obtenir une masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF. Puis, on examine - à l'étape S2, si la vitesse WH du véhicule est comprise entre un seuil bas prédéterminé WH1 et un seuil haut prédéterminé WH2, - à l'étape S3, si l'information d'ouvrant IO est à fermé ou la vitesse VVH du véhicule est supérieure à un seuil prescrit VVH3, - à l'étape S4, si l'écart entre la masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF(n) et sa valeur MSUSEAVF(n-1) précédemment enregistrée en mémoire est suffisant (supérieur en valeur absolue à un écart prescrit A). Dans le cas où ces conditions sont réalisées, la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV est prise égale à la masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF et est enregistrée dans la mémoire MEM, à l'étape S5 et dans la position du commutateur logique COMLOG représentée à la figure 7. Dans le cas où l'une, plusieurs de ou toutes ces conditions ne sont pas réalisées, la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV(n) est inchangée et reste égale à la valeur MSUSEAV(n-1) précédemment enregistrée dans la mémoire MEM, à l'étape S6 et dans l'autre position du commutateur logique COMLOG. Puis, à l'étape S7, on calcule une masse suspendue avant MSUSAV en filtrant la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV par un filtre 5 passebas PB2, et éventuellement en saturant les valeurs obtenues par ce filtrage au-dessus d'un seuil haut et au-dessous d'un seuil bas. Les filtres passe-bas PB1 et PB2 sont par exemple d'ordre 1 avec chacun une fréquence de coupure à 0,02 Hz. Le déroulement est analogue pour le calcul de la masse suspendue d'essieu arrière MSUSEAR et de la masse suspendue arrière MSUSAR, en remplaçant MDAAV+BAAV par MDAAR+BAAR et en remplaçant MSUSEAVF par MSUSEARF. La masse suspendue du véhicule MSUS est alors calculée en faisant la somme de la masse suspendue avant MSUSAV et de la masse 15 suspendue arrière MSUSAR MSUS = MSUSAV + MSUSAR La valeur de répartition de masse avant arrière RMAvAr est alors calculée en divisant la masse suspendue avant MSUSAV par la masse suspendue du véhicule MSUS RMAvAr = MSUSAV / MSUS Calcul des moments d'inertie Le moment d'inertie en roulis le est calculé en fonction de la masse suspendue arrière MSUSAR par la formule le = Ay.MSUSAR + By Avec MSUSAR = (1-RMAvAr).MSUS, Où Ay et By sont des paramètres prédéterminés. Le moment d'inertie en tangage I,p est calculé en fonction de la masse suspendue MSUS par la formule I,p = Ax.MSUS + Bx Où Ax et Bx sont des paramètres prédéterminés. Calcul de la longueur Ig et des raideurs modales On calcule une raideur de suspension avant kAV et une raideur de suspension arrière kAR. La raideur de suspension avant kAV est obtenue en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension avant en fonction de l'assiette statique avant, la valeur de raideur avant correspondant à l'assiette statique avant ASav, par exemple par interpolation linéaire. La raideur de suspension arrière kAR est obtenue en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension arrière en fonction de l'assiette statique arrière, la valeur de raideur arrière correspondant à l'assiette statique arrière ASar, par exemple par interpolation linéaire. La longueur Ig est calculée par la formule suivante: Ig = (1 RMAvAr).e Le module CGI de la figure 4 met en oeuvre ce calcul de la longueur Ig et fait par exemple partie de l'estimateur 20. La raideur modale en pompage kZ, est calculée comme étant la somme de la raideur de suspension avant kAV et de la raideur de 20 suspension arrière kAR kZ=kAV+kAR La raideur modale en tangage k, est calculée par la formule kI, = kAV.(Ig)2 + kAR.(e-lg)2 La raideur modale en roulis ke est calculée par la formule ke = Kbadav + Kbadar + v2.(kAV+kAR)/4 Calcul des accélérations modales de caisse A la figure 5, un module MLR calcule, à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant une force de flexion en fonction de la longueur du ressort R, la force de flexion absolue FLEXABS correspondant à la valeur réelle LR entrée de cette longueur. Cette courbe enregistrée de flexion tient également compte des butées de suspension, qui sont par exemple en caoutchouc et qui exercent un effort plus important sur la caisse lorsque le ressort appuie sur ces butées en fin de course de l'amortisseur AM. En outre, un module MDEA reçoit en entrée l'assiette statique AS et calcule en fonction de celle-ci l'effort statique correspondant DEAV de flexion sur les roues avant et l'effort statique correspondant DEAR de flexion sur les roues arrière. Un soustracteur SOUS soustrait de la force FLEX-ABS de flexion absolue calculée l'effort statique DEAV ou DEAR, à savoir l'effort DEAV dans le cas de la roue avant A, pour obtenir une force FLB de flexion de ressorts et des butées de suspension, correspondant à la force exercée par le ressort R et les butées d'extrémité sur la caisse 2. Un additionneur AD2 additionne la force FAM d'amortissement, la force FSEC de frottement sec et la FLB de flexion de ressorts et des butées de suspension pour obtenir la force FA selon la formule suivante: FA = FAM + FSEC + FLB. Un module CAL-ACC reçoit en entrée le couple CBAD calculé par le module 11, les forces FA, FB, FC, FD de suspension calculées par l'estimateur 12, ainsi que la masse M de la caisse, le moment d'inertie le en roulis et le moment d'inertie I9 en tangage, qui sont préenregistrés, pour calculer en fonction de ceux-ci les accélérations modales zG, â. et q, en négligeant l'influence des couples Co et C(p, c'est-à-dire en prenant Co = 0 et C = 0, dans un mode de réalisation. Dans le perfectionnement décrit ci-dessous, on tient compte des couples Co et Cq, dans le calcul des accélérations modales. Un module CGI de calcul de grandeur inertielle calcule en fonction de M, le et I,p ainsi que d'une valeur entrée de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière du véhicule, une masse totale MTOT = MREF du véhicule tenant compte d'un chargement normalisé du véhicule, comme par exemple quatre personnes de 67 kg dans l'habitacle du véhicule et 28 kg de bagages dans le coffre arrière, et la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, qui est entrée dans le module CAL- ACC. La valeur de répartition de masse RMAvAr est estimée en permanence à l'aide des valeurs de débattement DEB fournies par les capteurs CAP-DEB de débattement et de la comparaison de chacune de ces valeurs à une moyenne calculée des débattements DEB. Un accéléromètre CAP-ACCT est prévu sur le véhicule pour fournir une accélération transversale ACCT à un estimateur 14 du couple de roulis Co, recevant également en entrée la masse totale MTOT et une valeur RECT de recalage de l'accélération transversale ACCT. L'accéléromètre transversal CAP-ACCT est positionné sur le centre de gravité G et non sur le centre CR de roulis. La valeur RECT de recalage de l'accélération transversale est calculée par le module CAL-ACC de la manière suivante: RECT(n) = ACCT(n) - 9 (n-1).(HCdG - hRoulis) Où d. est l'accélération modale de roulis non filtrée, et Où n désigne la valeur de la variable au cycle actuel et (n-1) désigne la valeur de la variable au cycle précédent. L'estimateur 14 calcule le couple de roulis Co par la formule suivante: co = (ACCT - RECT) . (MTOT) . d(G, CR) Où d(G,CR) = HCdG -hRoulis est la distance entre le centre de 20 gravité G et le centre CR de roulis, et est préenregistrée. Un estimateur 15 du couple C(p de tangage reçoit en entrée la longueur Ig, la masse totale MTOT, une accélération longitudinale ACCL fournie par un accéléromètre longitudinal CAPL disposé dans la caisse du véhicule, une information IF de freinage et une valeur RECL de recalage d'accélération longitudinale calculée par le module CAL-ACC. La valeur RECL de recalage d'accélération longitudinale est calculée par le module CAL-ACC de la manière suivante: RECL(n) = ACCL(n) -(fi (n-1). (HCdG) Où (fi est l'accélération modale de tangage non filtrée. L'estimateur 15 calcule le couple Cq) de tangage selon la formule suivante: cq, _ (ACCL - RECL).(MTOT).hc + C B hG = HCdG représente la hauteur suivant l'axe Z du centre de gravité G par rapport au centre CT de tangage, et est préenregistrée. La composante C(pB du couple c,p est la composante du couple de tangage dû à l'effet Brouilhet et est calculée en fonction de l'information IF de freinage. Un module 16 de détermination fournit cette information IF de freinage en fonction d'une valeur de pression PMC de maître cylindre, elle-même fournie par un capteur CAP-P de pression du maître cylindre des freins. Les valeurs calculées des couples Co et C,p sont entrées dans le module CAL-ACC qui calcule à partir de celles-ci et de la valeur des autres entrées et fournit en sortie l'accélération 2G modale en pompage, l'accélération modale d en roulis, l'accélération modale q en tangage, et les valeurs de recalage RECT et RECL. L'accélération modale Â* en roulis et l'accélération modale q; en tangage sont envoyées respectivement à deux convertisseurs Cl et C2 de degrés en radians par seconde pour ensuite être fournis avec 2G sur une sortie SACC pour les trois accélérations modales non filtrées et de là à une sortie SACC2 du module 2 0 10 vers l'extérieur. En outre, ces trois accélérations modales présentes sur la sortie SACC du module 10 sont chacune envoyées à un filtre 17 éliminant les basses fréquences au-dessous d'une fréquence de coupure basse de par exemple 0.1 Hz, 0.2 Hz ou 0.3 Hz. Le filtre 17 présente par exemple en plus de cette composante passe-haut une composante passe-bas pour former un filtre passe-bande. La fréquence de coupure basse du filtre 17 peut être différente selon l'accélération modale 2G, d. ou cp. Les accélérations modales filtrées en sortie du filtre 17 sont ensuite envoyées à un module 18 intégrateur comportant en sortie un filtre passehaut, fournissant en sortie les vitesses modales de caisse estimées, à savoir la vitesse modale zG en pompage de caisse, la vitesse modale 6 en 2890904 21 roulis de caisse, et la vitesse modale cp en tangage de caisse, sur une sortie du module 10. Ces vitesses modales de caisse, G en pompage, 6 en roulis, cp en tangage sont des vitesses absolues par rapport à un repère galiléen et sont 5 appelées premières vitesses modales de caisse pour la logique Skyhook de confort. Le calculateur CSS calcule ensuite la grandeur ER de commande de l'actionneur M de l'amortisseur AM de la roue A et des autres roues B, C, D en fonction de ces vitesses modales calculées G, 6 et (p, et fournit les grandeurs ER de commande ainsi calculées aux actionneurs M correspondants sur leur entrée COM de commande. Commande de type Skyhook On décrit ci-dessous le calcul d'un gain modal bmod d'amortissement 15 variable et d'un premier effort Fmod modal de consigne de l'amortisseur pour la commande de l'amortisseur de type confort ou Skyhook . Cette logique de type Skyhook utilise les premières vitesses modales absolues de caisse, G en pompage, 6 en roulis, cp en tangage produites par le module 10, symbolisées par le signe général Vmod dans ce qui suit. Niveau de mouvement de la caisse et niveau de tressautement de la caisse Un estimateur 24 est prévu pour calculer, en fonction des débattements DEB des roues, un niveau NMC de mouvement de la caisse et un niveau NTC de tressautement de la caisse. A la figure 9, le niveau NMC de mouvement de la caisse et le niveau NTC de tressautement de la caisse sont obtenus dans l'estimateur 24 par: - calcul de la moyenne DEBAVMOY des débattements des roues avant A, B, - filtrage de la moyenne DEBAVMOY des débattements avant par un 30 filtre passe-bande PB3, pour obtenir une grandeur filtrée DEBAVMOYF, 2890904 22 - prise de la valeur absolue de la grandeur filtrée DEBAVMOYF, dans un module redresseur RED, pour obtenir une grandeur redressée DEBAVMOYF I, - maintien des maxima de la grandeur redressée 1 DEBAVMOYF 5 dans un module MMAX de maintien, fournissant le niveau NMC de mouvement de la caisse. Pour le calcul du niveau NMC de mouvement de la caisse, le filtre passebande PB3 est réglé pour laisser passer les fréquences des mouvements de la caisse, qui sont relativement basses. Le filtre passe-bande PB3 des mouvements de la caisse est par exemple réglé de 0,5 à 2,5 Hz et est proche de la fréquence de résonance de la suspension. Il peut par exemple être choisi entre deux pentes pour obtenir un niveau NMC de mouvement atténué et un niveau NMC de mouvement non atténué. Pour le calcul du niveau NTC de tressautement de la caisse, le filtre passe-bande PB3 est réglé pour laisser passer les fréquences des tressautements de la caisse, qui sont relativement grandes. Le filtre passe-bande PB3 des tressautements de la caisse est par exemple réglé avec une fréquence de coupure basse de 3 Hz et une fréquence de coupure haute de 8 Hz ou plus. Il peut par exemple être choisi entre deux pentes pour obtenir un niveau NTC de tressautement atténué et un niveau NTC de tressautement non atténué. Le module MMAX de maintien peut avoir une pente paramétrable de descente et une temporisation paramétrable de maintien des maxima. La temporisation de maintien des maxima est choisie plus courte pour l'obtention du niveau NTC de tressautement de la caisse que pour l'obtention du niveau NMC de mouvement de la caisse. Efforts modaux de consigne Skyhook et gains modaux Un estimateur 21 est prévu pour calculer les gains modaux bmod 30 d'amortissement variable et les premiers efforts modaux Fmod de consigne d'amortissement selon la formule Fmod = - bmod. Vmod Ilyadonc: 2890904 23 - un gain modal de pompage bZ pour calculer le premier effort modal de pompage FZl = zG - un gain modal de roulis be pour calculer le premier effort modal de roulis Fol = -be.9 - un gain modal de tangage b,p pour calculer le premier effort modal de tangage Fo = Les gains modaux bZ, bo, b (p sont variables en fonction des débattements DEB des roues A, B, C, D et sont calculés par l'estimateur 21 en fonction de grandeurs qui ont été calculées précédemment en fonction de ces débattements DEB des roues A, B, C, D. Les gains modaux bZ, bo, bq, peuvent comprendre un ou plusieurs coefficients multiplicatifs, avec par exemple les coefficients multiplicatifs 15 suivants: - un coefficient multiplicatif de référence bZREF, bOREF, bWREF, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif d'atténuation bZATT, b9ATT, b(pAn en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif de recalage bZREC, b9REC, b9REC, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif de type de conduite bZTYp, beTYp, bcpTYp, respectivement en pompage, en roulis et en tangage. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 6, l'estimateur 21 reçoit en entrée les grandeurs suivantes: 24, - le niveau NMC de mouvement de la caisse fourni par l'estimateur 3 0 24, - le niveau NTC de tressautement de la caisse fourni par l'estimateur - la vitesse VVH du véhicule, - les raideurs modales fournies par l'estimateur 24: la raideur modale en pompage kZ, la raideur modale en tangage k1, et la raideur modale en roulis ke, - les vitesses modales Vmod fournies par le module 10: la vitesse modale 2G en pompage de caisse, la vitesse modale f en roulis de caisse, la vitesse modale qi en tangage de caisse, - les moments modaux d'inertie fournis par l'estimateur 20: le moment d'inertie en roulis le et le moment d'inertie en tangage II, - la masse suspendue MSUS fournie par l'estimateur 20, - une information IS de sportivité, pouvant être à un état booléen 0 d'absence de sportivité, ou à un autre état booléen 1 de sportivité, selon l'actionnement d'un bouton correspondant du tableau de bord du véhicule par son conducteur dans une position respectivement de conduite sportive ou d'absence de conduite sportive. Pour chacun des gains modaux bZ, be, bop, le coefficient multiplicatif de référence bZREF, beREF, bcpREF, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu en extrayant d'une table ou courbe de référence préenregistrée donnant le coefficient multiplicatif de référence en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur bZREF, beREF, bcpREF du coefficient multiplicatif de référence, qui correspond à la valeur entrée VVH de la vitesse du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Pour chacun des gains modaux bZ, be, b(p, le coefficient multiplicatif d'atténuation bZATT, beATT, bcpATT, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu - en calculant une résistance RZ, Re, R,, respectivement en pompage, en roulis et en tangage en fonction du niveau NMC de mouvement de la caisse et du niveau NTC de tressautement de la caisse, par la formule: RZ= NTC $.NMC R8 = NTC -8e.NMC Rp= NTC $ .NMC Où /3Z, /3p sont des paramètres préenregistrés permettant de régler le rapport entre les deux niveaux NMC et NTC, ces paramètres /3Z, /3p étant par exemple réglés entre 0,5 et 1; - en extrayant d'une table ou courbe préenregistrée donnant le coefficient multiplicatif d'atténuation beATT, bOATT, bcpATT en fonction de la résistance respectivement en pompage, en roulis et en tangage, la valeur beATT, bOATT, b(pATT du coefficient multiplicatif d'atténuation, qui correspond à la valeur calculée de la résistance RZ, Re, Rp, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, par exemple par interpolation linéaire. Le coefficient multiplicatif d'atténuation bzATT, bOATT, bq)ATT en pompage, en roulis et en tangage est par exemple donné par la formule: beATT = 1/(1 +a,. RZ) bOATT = 1 /(1 +ae. Re) b(pATT = 1 /(1 +aq,. Rw) où aZ, ae, a(p sont des paramètres préenregistrés. La valeur obtenue de beATT, bOATT, bq)ATT n'est par exemple retenue que si la résistance RZ, Re, Rp associée est supérieure à un seuil prescrit. Si la résistance RZ, Re, Rq, associée est inférieure ou égale à ce seuil prescrit, on prend 1 comme coefficient multiplicatif d'atténuation beATT, bOATT, bq)ATT. Pour chacun des gains modaux bZ, be, b(, le coefficient multiplicatif de recalage bZREC, bOREC, bcpREC, respectivement en pompage, en roulis et en 25 tangage, est obtenu par la formule kZ É MSUS kZnEF MREF ke '4 kenEF. IeaEF k(pxEF. Iq,REF où kzREF est une raideur de référence en pompage, constante, kOREF est une raideur de référence en roulis, constante, k est une raideur de référence en tangage, constante, b REF est un moment d'inertie de référence en roulis, constant, REF est un moment d'inertie de référence en tangage, constant, kZREF, k0REF, kWREF, MREF, IeREF, REF sont des paramètres préenregistrés, correspondant à un chargement normalisé du véhicule, comme par exemple quatre personnes de 67 kg dans l'habitacle du véhicule et 28 kg 10 de bagages dans le coffre arrière. Pour chacun des gains modaux bZ, b9, bop, le coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP, b9TYP, bcpTYP, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est égal à un gain préenregistré de sportivité GSzi GSe, GS9, si l'information IS de sportivité est à l'état booléen 1 de sportivité et est égal à 1, si l'information IS de sportivité est à l'état booléen 0 d'absence de sportivité. Les gains modaux bz, b0, b,p sont calculés en fonction des coefficients 20 multiplicatifs selon les formules: bz = bzREF É bzATT É bzREC É bzTYP b9 = b9REF É b9ATT É b9REC É b9TYP bcp = bcpREF É bcpATT É bcpREC É bcpTYP Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis F91, le premier effort modal de tangage Fo sont calculés et sont également appelés efforts modaux de confort ou skyhook . Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis F91, le kW'Iw b9nEC = premier effort modal de tangage Fq,i sont fournis sur une sortie de l'estimateur 21. Logique Roadhook Ci-dessous est décrit la logique de type Roadhook, c'està-dire qui suit le profil de la route, cette logique étant également appelée logique de tenue de caisse ou logique de comportement. Le principe de cette logique de tenue de caisse est de faire tendre vers zéro ou de minimiser l'une ou plusieurs des accélérations modales de la caisse par rapport au plan des roues: accélération modale en pompage, accélération modale en roulis, accélération modale en tangage. A la figure 10, le dispositif comporte un estimateur 31 des vitesses modales Vmod2 de la caisse par rapport au plan moyen des roues en fonction des débattements DEB mesurés des roues A, B, C, D. Ces vitesses modales Vmod2 par rapport au plan moyen des roues sont appelées vitesses relatives et comprennent la vitesse modale relative G2 de caisse en pompage, la vitesse modale relative 02 de caisse en tangage et la vitesse modale relative 62 de caisse en roulis. Cet estimateur 31 des vitesses modales relatives Vmod2 reçoit en entrée: les débattements DEB mesurés sur les roues A, B, C, D, - la voie v, - au moins deux des paramètres suivants: la valeur de répartition de 25 masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, et l'empattement e. Les débattements DEB sont d'abord filtrés dans un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 2 et de type Butterworth, pour n'obtenir que les débattements basses fréquences et éliminer dans une large mesure les tressautements hautes fréquences. Puis, un dérivateur dérive les débattements DEB ainsi filtrés pour obtenir les vitesses de débattement Roadhook des roues A, B, C, D. Les vitesses modales relatives Vmod2 sont ensuite calculées selon les formules suivantes: - vitesse modale relative de caisse en pompage par rapport au plan moyen des roues: _ (e 1g) dA + dB lg de + dD Zcz e 2 + e 2 -vitesse modale relative de caisse en tangage par rapport au plan moyen des roues: _d. A+dB-dc -dD (P2 2e - vitesse modale relative de caisse en roulis par rapport au plan moyen des roues: 0.2=A-dB-dc+dD 2v avec dA = vitesse de débattement VDEB de la roue A avant gauche, dB= vitesse de débattement VDEB de la roue B avant droite, = vitesse de débattement VDEB de la roue C arrière droite, dD = vitesse de débattement VDEB de la roue D arrière gauche. Jerk transversal anticipé Un estimateur 32 est prévu pour calculer un jerk transversal anticipé f (dérivée troisième de la coordonnée Y par rapport au temps) à partir de la vitesse WH mesurée du véhicule et de la vitesse de rotation S du volant de direction du véhicule, où 5 est l'angle de rotation mesuré de ce volant, 25 mesuré par tout capteur ou moyen approprié. Cet estimateur 32 reçoit en entrée: - la masse suspendue MSUS, - la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, - la vitesse WH du véhicule, - la vitesse de rotation b du volant de direction. Le jerk transversal anticipé f est estimé selon la formule: @ _ D.S.VVHZ e(1 + K.WH' ) où D est la démultiplication du volant de direction et K est une constante de gain de surbraquage, calculée en fonction de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière et de la masse suspendue MSUS. Le gain K de surbraquage est une grandeur du véhicule, déterminée par des mesures sur le véhicule. Couple moteur anticipé aux roues Un estimateur 40 est prévu pour calculer ce couple moteur anticipé aux roues, désigné par CR. Pour ce faire, on estime le numéro i du rapport embrayé REMBR(i) de la boîte de vitesse du véhicule, qui va par exemple de 1 à 5. On calcule le vitesse WH1 qu'aurait le véhicule à une vitesse de rotation prescrite (OMOT1 du moteur, qui ne dépend en position embrayée que du rapport REMBR engagé, selon la formule WH1 = VVH. COMOT1 / (MOT où (MOT est la vitesse de rotation du moteur à la vitesse WH du véhicule. Par exemple, (MOT1 = 1000 tours / minute. On calcule pour chaque rapport i d'embrayage, les paramètres P; = 0,5. (VVH1(i) + VVH1(i+1)). En comparant WH1 à P; et en retenant la valeur P; la plus proche de WH1, on déduit le rapport i d'embrayage. Le couple moteur anticipé CR aux roues est alors: CR = CM. REMBR(i), avec REMBR(I) _ (MOT/(ROUE Où REMBR(i) est le rapport d'embrayage ayant le numéro i, CM est le couple moteur déterminé par tout moyen approprié, par exemple par un calculateur du contrôle moteur. wROUE est la vitesse de rotation des roues. Jerk longitudinal anticipé Un estimateur 33 est prévu pour calculer un jerk longitudinal anticipé (dérivée troisième de la coordonnée X par rapport au temps) à partir de la dérivée du couple moteur anticipé et de la dérivée PMC de la pression Pm du maître cylindre. Cet estimateur 33 reçoit en entrée: la masse suspendue MSUS, la pression PMC du maître cylindre, le couple moteur anticipé aux roues CR. Le calcul est effectué de la manière suivante. On extrait d'abord d'une table ou courbe préenregistrée donnant un effort de freinage du maître cylindre en fonction de la pression du maître cylindre, la valeur EFR de cet effort de freinage correspondant à la pression PMC du maître cylindre, par exemple par interpolation linéaire. On applique ensuite un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 1 de type Butterworth, à cet effort EFR de freinage, et on dérive dans un dérivateur l'effort EFR de freinage ainsi filtré pour obtenir la dérivée ÉFRF de l'effort EFR filtré. On calcule un effort anticipé du moteur aux roues EMR, égal au couple moteur anticipé aux roues CR, divisé par un rayon moyen Rmoy des roues, prédéterminé et préenregistré. On applique ensuite un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 1 de type Butterworth, à cet effort EMR anticipé du moteur aux roues, et on dérive dans un dérivateur l'effort EMR anticipé du moteur ainsi filtré pour obtenir la dérivée ÉM,u. de l'effort EMR filtré. Le jerk longitudinal anticipé est alors égal à la somme des dérivées ÉFFF, ÉMRF, divisée par la masse totale MTOT: X = EFnF + EMRF MTOT Dans cette formule, la masse totale MTOT inclut la masse suspendue MSUS, peut inclure la masse des roues et peut être bornée entre deux seuils. Ces jerks f et X sont estimés et ne proviennent pas d'une dérivation d'accéléromètres, trop bruités et trop en retard. Termes d'efforts modaux anticipatifs Un module 34 est prévu pour calculer des termes d'efforts modaux 10 anticipatifs, à savoir: - un couple modal anticipatif en tangage, désigné par Cp2ant, - un couple modal anticipatif en roulis, désigné par CO2ant. Il n'est pas calculé d'effort modal anticipatif en pompage, étant donné que seul un effort modal correctif Roadhook agit en pompage, ainsi 15 que cela sera décrit ci-dessous. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 11, l'estimateur 34 reçoit en entrée les grandeurs suivantes: - le jerk transversal anticipé f fourni par l'estimateur 32, - le jerk longitudinal anticipé X fourni par l'estimateur 33, - la vitesse VVH du véhicule, - les raideurs modales fournies par l'estimateur 24: la raideur modale en pompage kZ, la raideur modale en tangage kp et la raideur modale en roulis kO, - les vitesses modales relatives Vmod2 par rapport au plan moyen des 25 roues, fournies par le module 31: la vitesse modale relative ZG2 en pompage de caisse, la vitesse modale relative 02 en roulis de caisse, la vitesse modale relative cp2 en tangage de caisse, - les moments modaux d'inertie fournis par l'estimateur 20: le moment d'inertie en roulis le et le moment d'inertie en tangage I9, 2890904 32 - la masse suspendue MSUS fournie par l'estimateur 20, - l'information IS de sportivité. Ainsi que cela est représenté à la figure 11, chacun de ces termes d'efforts modaux anticipatifs en tangage C(p2ant et en roulis ce2ant est calculé par traitement respectivement du jerk longitudinal anticipé X et du jerk transversal anticipé @ , pour obtenir un jerk longitudinal anticipé traité XT et un jerk transversal anticipé @T, puis multiplication respectivement par un gain en sollicitation longitudinale Gsx pour obtenir le couple modal anticipatif en tangage Ccp2ant et par un gain en sollicitation longitudinale Gsy pour obtenir le couple modal anticipatif en roulis ce2ant selon les formules: C(p2ant = GSX É XT ce2ant GSY É YT Le gain en sollicitation longitudinale Gsx et le gain en sollicitation transversale GsY sont des paramètres prédéterminés de mise au point, déterminés par des essais sur véhicule pour obtenir les bonnes prestations de tenue de caisse sous sollicitation du conducteur. Cette mise en forme est décrite ci-dessous pour le calcul du couple modal anticipatif en tangage, désigné par Ccp2ant à partir du jerk longitudinal anticipé - passage du jerk longitudinal anticipé dans un filtre 341 d'annulation des faibles amplitudes, possédant un seuil haut positif SHJL d'activation de jerk longitudinal et un seuil bas négatif SBJL d'activation de jerk longitudinal, pour remplacer par des valeurs nulles les valeurs du jerk longitudinal anticipé situées entre le seuil haut d'activation de jerk longitudinal SHJL et le seuil bas d'activation de jerk longitudinal SBJL au cours du temps; - passage du jerk longitudinal anticipé X filtré, issu du filtre 341, dans un module 342 de maintien des maxima, pouvant avoir une temporisation paramétrable de maintien desmaxima, pour obtenir un jerk filtré et maintenu à ses maxima, désigné par Xf,,,ax - passage du jerk Xf,,,ax filtré et maintenu à ses maxima, issu du module 342, dans un module 343 limiteur de pente, limitant en valeur absolue la pente de la descente du jerk Xf,,,aX filtré et maintenu à ses maxima, pour obtenir le jerk longitudinal anticipé traité XT, puis multiplication respectivement par le gain en sollicitation longitudinale Gsx pour obtenir le couple modal anticipatif en tangage ccp2ant. La temporisation doit être suffisamment longue pour que le terme correctif Roadhook (voir supra) ait le temps de devenir significatif sur action simple (mise en virage simple, freinage ou accélération) et être suffisamment courte pour ne pas perturber le fonctionnement Roadhook et pour ne pas demander d'amortissement inutile. Le passage du jerk transversal anticipé @ dans le filtre 341 d'annulation, ayant son seuil haut positif SHJT d'activation de jerk transversal et son seuil bas négatif SBJT d'activation de jerk transversal, puis dans le module 342 de maintien des maxima produit un jerk filtré et maintenu à ses maxima, désigné par @fmax, qui est envoyé au module 343 limiteur de pente ayant le gain en sollicitation transversale Gsy pour fournir en sortie le couple modal anticipatif en roulis ce2ant. Les seuils hauts SHJT et SHJL peuvent être égaux et opposés aux seuils bas égaux SBJT et SBJL. Ces seuils sont paramétrables et sont un compromis entre la limitation des actions intempestives et le non traitement des petites sollicitations. De préférence, chacun des seuils SHJT, SHJL, SBJT et SBJL est compris entre 1 et 10 m.s-3. Le fait d'utiliser des termes anticipatifs permet de gagner en temps de réponse pour placer les actionneurs dans le bon état avant que la caisse ait le temps de prendre de la vitesse. Il en résulte une amélioration notable de la tenue de caisse. Termes d'effort modaux correctifs Le module 34 calcule également, en fonction de la vitesse modale relative Vmotl2 =ZG2, cp2, 62 par rapport au plan moyen des roues, au moins un deuxième terme d'effort modal correctif F2COR selon la formule générale F2coR = - bmod2. Vmod2 à savoir: - une deuxième force modale corrective en pompage, désignée par Fz2cor, -un deuxième couple modal correctif en tangage, désigné par cq) 2cor, 10 -un deuxième couple modal correctif en roulis, désigné par Ce2cor selon les formules: Fz2cor = -bz2 G2 Ccp2cor = -b(p2. PZ Ce2cor = -bel. 02 où bmod2 est un deuxième gain modal correctif, bz2 est un deuxième gain modal correctif de pompage pour calculer la deuxième force modale corrective en pompage Fz2cor, bel est un deuxième gain modal correctif de roulis pour calculer le deuxième couple modal correctif en roulis Ce2cor, b92 est un deuxième gain modal correctif de tangage pour calculer le deuxième couple modal correctif en tangage cip2corÉ Les deuxièmes gains modaux correctifs bzZf bel, b92 peuvent comprendre un ou plusieurs coefficients multiplicatifs, avec par exemple les coefficients multiplicatifs suivants: - un deuxième coefficient multiplicatif de référence bzREF2, bOREF2, b9REF2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un deuxième coefficient multiplicatif de recalage bzREC2, boREC2, bcpREC2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un deuxième coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP2, beTyp2, brpTYp2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage. Pour chacun des deuxièmes gains modaux bz2, b92, bcp2, le deuxième coefficient multiplicatif de référence bzREF2, bOREF2, b(pREF2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu en extrayant d'une deuxième table ou courbe de référence, préenregistrée pour la logique Roadhook, donnant le deuxième coefficient multiplicatif de référence en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur bzREF2, bOREF2, bq)REF2 du deuxième coefficient multiplicatif de référence, qui correspond à la valeur entrée WH de la vitesse du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Pour chacun des deuxièmes gains modaux bz2, be2, bp2, le deuxième coefficient multiplicatif de recalage bzREC2, beREC2, bcpREC2 est par exemple égal au premier coefficient multiplicatif de recalage bzREC, bOREC, bcpREC respectivement en pompage, en roulis et en tangage, décrit ci-dessus: bzREC2 = bzREC, bOREC2 = bOREC, b9REC2 = b(pRECÉ Pour chacun des deuxièmes gains modaux bzi b9, b1,, le deuxième coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP2, beTYP2, b,TYP2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est par exemple égal au premier coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP, boTYP, b(pTYP, décrit ci-dessus: bzTYP2 = bzTYP, beTYP2 = b9TYP, bcpTYP2 = bcpTYP Les deuxièmes gains modaux correctifs bz2, be2, be2 sont calculés en fonction des deuxièmes coefficients multiplicatifs selon les formules: bz2 = bzREF2 É bzREC2 É bzTYP2 b92 = bOREF2 É beREC2 É beTYP2 bcp2 = bcpREF2 É bTREC2 É bcpTYP2 Efforts modaux Roadhook L'estimateur 34 fait ensuite - la synthèse entre le couple modal anticipatif en tangage cp2ant et le deuxième couple modal correctif en tangage C92cor, pour obtenir en sortie le deuxième couple ou effort modal c92 de tangage, - la synthèse entre le couple modal anticipatif en roulis CO2ant et le 5 deuxième couple modal correctif en roulis c02cor, pour obtenir en sortie le deuxième couple ou effort modal c02 de roulis. La deuxième force modale corrective en pompage, désignée par Fz2cor est prise en sortie comme deuxième force ou effort modal Fz2 de pompage Fz2 = Fz2cor. Ces deuxièmes efforts c92, c02 et Fz2 sont appelés efforts modaux de comportement ou de tenue de route ou Roadhook . La synthèse est effectuée par choix du terme anticipatif ou du terme correctif en fonction de leurs valeurs, de la manière décrite dans le tableau ci-dessous. Terme Petit Grand Anticipatif Terme correctif Petit Cas 1: Terme correctif Cas 3: Terme anticipatif Grand Cas 2: Terme correctif Cas 4: - Maximum des 2 si de même signe - Terme correctif si signes opposés Pour l'obtention du deuxième effort modal c92 de tangage, celui-ci est égal - au deuxième couple modal correctif en tangage c92cor, lorsque la valeur absolue du couple anticipatif en tangage c92ant est inférieure ou égale à une première valeur prescrite de tangage V1(p, (cas 1 et 2 dans le tableau, correspondant au terme anticipatif petit), - au couple modal anticipatif en tangage C(p2ant, lorsque la valeur absolue du couple anticipatif en tangage Cp2ant est supérieure à la première valeur prescrite de tangage V1cp, et lorsque la valeur absolue du couple modal correctif en tangage Ccp2cor est inférieure ou égale à une deuxième valeur prescrite de tangage V2(p (cas 3 dans le tableau, correspondant au terme correctif petit et au terme anticipatif grand). Si la valeur absolue du couple anticipatif en tangage Ccp2ant est supérieure à la première valeur prescrite de tangage V1 (p et si la valeur absolue du couple modal correctif en tangage ccp2cor est supérieure à la deuxième valeur prescrite de tangage V2(p (cas 4 dans le tableau, correspondant au terme correctif grand et au terme anticipatif grand), -si le couple modal correctif en tangage Ccp2cor et le couple anticipatif en tangage C(p2ant ont le même signe, le deuxième effort modal c(p2 de tangage est égal à max( I Ccp2cor I, I c(p2ant j I). sgn(c(p2ant), Où sgn désigne la fonction signe et max la fonction maximum, et - si le couple modal correctif en tangage Cc)2cor et le couple anticipatif en tangage Ccp2ant n'ont pas le même signe, le deuxième effort modal c92 de tangage est égal au couple modal correctif en tangage Ccp2cor. L'obtention du deuxième effort modal c92 de roulis est analogue à ce qui précède, à partir de Ce2cor et celant au lieu de ccp2cor et c(p2ant, avec une première valeur prescrite de roulis V10 au lieu de V1cp, et une deuxième valeur prescrite de roulis V20 au lieu de V2(p. Synthèse entre Skyhook et Roadhook Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis Foi et le premier effort modal de tangage Fo fournis par l'estimateur 21 (efforts modaux de confort par la logique Skyhook, désignés d'une manière générale par premiers efforts modaux FI de consigne), ainsi que le deuxième effort modal F,2 de pompage, le deuxième effort modal cet de roulis et le deuxième effort modal cgp2 de tangage fournis par l'estimateur 34 2890904 38 (efforts modaux de comportements par la logique Roadhook, désignés d'une manière générale par deuxièmes efforts modaux F2 de consigne), sont envoyés à un estimateur 22 d'une force de consigne pour chaque amortisseur, soit pour les roues A, B, C, D, les forces de consigne FA1, FB1, FC1, FD1. Pour chaque mode, l'estimateur 22 pondère le premier effort F1 de confort et le deuxième effort F2 de comportement pour calculer l'effort modal F de consigne. L'estimateur 22 calcule: - un effort modal F = Fz de consigne en pompage, en fonction du premier effort de pompage Fz1 de confort, du deuxième effort de pompage Fz2 de comportement et d'un coefficient a de pondération, selon la formule: Fz = a. Fz2 + (1-a) . Fzl - un effort modal F = F9 de consigne en tangage, en fonction du premier effort modal de tangage Fo de confort, du deuxième effort modal 42 de tangage de comportement et du coefficient a de pondération, selon la formule: = a. ccp2 + (1-a) . Fo - un effort modal F = Fe de consigne en roulis, en fonction du premier effort modal de roulis Foi de confort, du deuxième effort modal col de roulis de comportement et du coefficient a de pondération, selon la formule: Fo=a. ce2 +(1-a). Foi La détermination de ce coefficient a de pondération en fonction de sollicitations détectées est décrite ci-dessous. Le coefficient de pondération est normalement à 0 pour faire suivre aux efforts modaux de consigne les premiers efforts de confort Fz1, Foi et Fo de la logique Skyhook. Accélération longitudinale corrigée L'accélération longitudinale corrigée XcoR est calculée par un estimateur 25 à partir de l'accélération longitudinale mesurée ACCL, fournie par l'accéléromètre longitudinal CAPL. L'estimateur 25 reçoit en entrée: - la vitesse WH mesurée du véhicule, la masse suspendue MSUS, fournie par l'estimateur 20, -l'accélération longitudinale mesurée ACCL, - la pression PMC du maître cylindre des freins, fournie par le capteur CAP-P, - le couple moteur anticipé aux roues CR, fourni par l'estimateur 40. Le calcul est effectué de la manière suivante. On extrait d'abord de la table ou courbe préenregistrée donnant l'effort de freinage du maître cylindre en fonction de la pression du maître cylindre, la valeur EFR de cet effort de freinage correspondant à la pression PMC du maître cylindre, par exemple par interpolation linéaire. On calcule l'effort anticipé du moteur aux roues EMR, égal au couple moteur anticipé aux roues CR, divisé par un rayon moyen Rmoy des roues, prédéterminé et préenregistré. On calcule un effort de traînée longitudinale ETR en fonction de la 20 vitesse du véhicule VVH selon la formule: ETR = COEF. (WH)2 + DEC Où COEF est un coefficient prédéterminé et préenregistré et DEC est un décalage prédéterminé et préenregistré. L'effort longitudinal total ELT est alors égal à la somme de l'effort 25 EFR de freinage, de l'effort EMR anticipé du moteur aux roues et de l'effort ETR de traînée longitudinale: ELT = EFR + EMR + ETR On calcule la masse totale MTOT, qui inclut la masse suspendue MSUS, peut inclure la masse des roues et peut être bornée entre deux 30 seuils. L'accélération longitudinale anticipée XA,vr est calculée en divisant l'effort longitudinal total ELT par la masse totale MTOT: XANT = ELT / MTOT L'accélération longitudinale anticipée XANT est éventuellement 5 ensuite bornée entre deux seuils. L'accélération longitudinale corrigée Km est ensuite calculée en calculant une évolution EVAL de l'accélération longitudinale, égale à l'accélération longitudinale anticipée XANT à laquelle est soustraite l'accélération longitudinale mesurée ACCL: EVAL = XANT- ACCL - en appliquant à cette évolution EVAL de l'accélération longitudinale un filtre passe-haut PH, par exemple de type Butterworth d'ordre 1, pour obtenir l'évolution longitudinale EVAL filtrée, égale à PH(XANT - ACCL), en additionnant l'évolution longitudinale EVAL filtrée à l'accélération 15 longitudinale mesurée ACCL, pour obtenir l'accélération longitudinale corrigee XcoR XcoR = ACCL + PH(XANT - ACCL) La fréquence de coupure du filtre passe-haut PH permet de régler la vitesse de recalage de l'estimation sur la mesure. Accélération transversale corrigée L'accélération transversale corrigée YcoR est calculée par un estimateur 26 à partir de l'accélération transversale mesurée ACCT, fournie par l'accéléromètre transversal CAPACCT. L'estimateur 26 reçoit en entrée: la masse suspendue MSUS, la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, la vitesse VVH du véhicule, l'angle de rotation 6 du volant de direction, -l'accélération transversale mesurée ACCT. L'accélération transversale anticipée V. est estimée selon la formule: DL. VVH2 Y _ e(1+K.VVH2) où D est la démultiplication du volant de direction et K est la constante de gain de surbraquage, calculée en fonction de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière et de la masse suspendue MSUS. La constante K de gain de surbraquage est une grandeur du véhicule, déterminée par des mesures sur le véhicule. L'accélération longitudinale anticipée @A,,7, est éventuellement ensuite bornée entre deux seuils. L'accélération longitudinale corrigée GR est ensuite calculée en calculant une évolution EVAT de l'accélération transversale, égale 15 à l'accélération transversale anticipée @ANT à laquelle est soustraite l'accélération transversale mesurée ACCT: EVAT = @AN7 - ACCT - en appliquant à cette évolution EVAT de l'accélération transversale un filtre passe-haut PH2, par exemple de type Butterworth d'ordre 1, pour 20 obtenir l'évolution transversale EVAT filtrée, égale à PH(@AN7.- ACCT), - en additionnant l'évolution transversale EVAT filtrée à l'accélération transversale mesurée ACCT, pour obtenir l'accélération transversale corrigée @coR YcoR = ACCT + PH2(@AN7. - ACCT) La fréquence de coupure du filtre passe-haut PH2 permet de régler la vitesse de recalage de l'estimation sur la mesure. Détection des sollicitations et coefficient de pondération des efforts Skyhook et des efforts Roadhook A la figure 12, un estimateur 23 calcule le coefficient a de pondération des premiers efforts de confort et des deuxièmes efforts de comportement. L'estimateur 23 reçoit en entrée: - le jerk longitudinal anticipé X, fourni par l'estimateur 33, - le jerk transversal anticipé , fourni par l'estimateur 32, - l'accélération longitudinale corrigée XcoR, fournie par l'estimateur - l'accélération transversale corrigée @c OR, fournie par l'estimateur 26, - l'information IS de sportivité. Par défaut, les premiers efforts de confort Fz1, F01 et F91 de la logique Skyhook sont sélectionnés pour les efforts modaux de consigne, c'est-àdire que le coefficient a de pondération est à 0. Les sollicitations sont détectées sur les valeurs prises par ces entrées. Dès qu'une sollicitation est détectée, le coefficient a de pondération passe en tout comportement ou Roadhook, c'est-à-dire à 1, pour sélectionner les deuxièmes efforts FZ2, c02 et c(r)2 de comportement comme efforts modaux de consigne. Si l'on détecte une stabilisation au sein d'une sollicitation, typiquement une grande courbe d'autoroute comme à la figure 14, il y a la possibilité de refaire passer le coefficient a de pondération progressivement à 0 en logique Skyhook pour favoriser le confort. Si, au sein de cette stabilisation, on détecte une variation des grandeurs accélérométriques, la répartition repasse immédiatement en tout 'comportement', c'est-à-dire à 1. On crée un signal booléen sollicitation conducteur latérale' (SSOLT) et un signal booléen 'sollicitation conducteur longitudinale' (SSOLL) sur franchissement de seuils paramétrables d'accélération corrigée ou de jerk anticipé. Le coefficient de pondération passe à 1 et on réinitialise la temporisation lorsque les évènements suivants sont détectés: - front montant de sollicitation conducteur longitudinale, - front montant de sollicitation conducteur latérale, - dépassement de seuil sur jerk longitudinal en sollicitation conducteur longitudinale, - dépassement de seuil sur variation d'accélération longitudinale en 5 sollicitation conducteur longitudinale, - dépassement de seuil sur jerk latéral en sollicitation conducteur latérale, - dépassement de seuil sur variation d'accélération latérale en sollicitation conducteur latérale. L'estimateur 23 détermine en fonction de l'information IS de sportivité une modulation de seuil MODL longitudinale et une modulation de seuil MODT transversale. Si l'information IS de sportivité est égale à 1, la modulation de seuil MODL longitudinale est égale à une valeur prescrite longitudinale plus petite que 1 et la modulation de seuil MODT transversale est égale à une valeur prescrite transversale plus petite que 1. Si l'information IS de sportivité est égale à 0, la modulation de seuil MODL longitudinale est égale à 1 et la modulation de seuil MODT transversale est égale à 1. On détermine ensuite des signaux de détection de sollicitations: un signal logique longitudinal SSOLL de sollicitation, un deuxième signal logique longitudinal SL2, un troisième signal logique longitudinal SL3, un signal logique transversal SSOLT de sollicitation, un quatrième signal logique transversal ST4 et un cinquième signal logique transversal ST5, de la manière suivante: - si I XCOR > THAL1. MODL ou X I > THJL1. MODL alors SSOLL = 1, - sinon SSOLL = O. - si SSOLL = 1 et I I > THJL2 alors SL2 = 1, - sinon SL2 = O. - l'accélération longitudinale yL est initialisée à O. - si I XcoR - YL I > THAL2. I yL l alors É yL = COR est enregistrée pour le prochain calcul de SL3, É si SSOLL = 1 alors SL3 = 1 et sinon SL3 = 0, - si I XcoR - YL I THAL2. 171_ I alors SL3 = O. - si I COR I > THAT1. MODT ou I @ I > THJT1. MODT alors SSOLT = 1, - sinon SSOLT = 0. - si SSOLT = 1 et I @ I > THJT2 alors ST4 = 1, 20 - sinon ST4 = 0. - l'accélération transversae YT est initialisée à 0. - Si I COR - YT I> THAT2. I YT I alors É YT = YcoR est enregistrée pour le prochain calcul de ST5, É si SSOLT= 1 alors ST5 = 1 et sinon ST5 = 0, si 1 YcoR - YT 1 THAT2. 1 YT I alors ST5 = 0. 2890904 45 THAL1 est un premier seuil d'accélération longitudinale, THAL2 est un deuxième seuil de variation d'accélération longitudinale, THJL1 et THJL2 sont des premier et deuxième seuils de jerk longitudinal, THAT1 est un premier seuil d'accélération transversale, THAT2 est un deuxième seuil de variation d'accélération transversale, THJT1 et THJT2 sont des premier et deuxième seuils de jerk transversal, ces seuils étant préenregistrés. Les états 1 des signaux de détection correspondent à des états de présence d'une sollicitation et les états 0 correspondent à des états 10 d'absence de sollicitations. Un signal logique SSOL de sollicitation du conducteur est déterminé comme étant égal à 1 si le premier signal logique longitudinal SSOLL de sollicitation est à 1 et/ou si le signal logique transversal SSOLT de sollicitation est à 1 (Opérateur logique OU non exclusif). Un premier signal logique SL1 est rendu égal au signal logique SSOL de sollicitation du conducteur. On détermine, en fonction de l'information IS de sportivité, un temps TMOD de modulation entre les premiers efforts Skyhook et les deuxièmes 20 efforts Roadhook: - si IS = 1 alors le temps TMOD de modulation est égal à TMOD = TPER. MODSPORT, - sinon TMOD = TPER, où TPER est un temps de régime permanent prédéterminé et préenregistré, qui représente le temps de passage de la logique Roadhook vers la logique Skyhook en régime établi, et MODSPORT est un facteur multiplicatif de temps de modulation en cas de choix de conduite sportive, qui est plus grand que 1 et qui est prédéterminé et préenregistré. A la figure 13, représentant des chronogrammes en fonction du 30 temps t, un coefficient INTER de pondération intermédiaire est ensuite calculé de la manière suivante: - initialisation à 0, (stade S10) - mise à 1 du coefficient aINTER de pondération intermédiaire sur chaque front montant détecté de l'un, plusieurs ou tous les premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième signaux logiques SL1 = SSOL, SL2, SL3, ST4, ST5 (stade S11), - maintien à 1 du coefficient aINTER de pondération intermédiaire pendant un temps mort TMORT prédéterminé et préenregistré après chacun de ces fronts montants détectés, (stade S12), - décroissance du coefficient aINTER de pondération intermédiaire, par exemple linéaire, pendant le temps TMOD de modulation après ce temps 10 mort TMORT (stade S13), jusqu'à 0, - si un nouveau front montant est détecté, le coefficient aINTER de pondération intermédiaire est remis à 1 suivant le stade S11 et le processus S11, S12, S13 décrit ci-dessus est recommencé. On calcule un signal logique limité SSOLLIMIT de sollicitation du conducteur, en filtrant le signal logique SSOL de sollicitation du conducteur dans un limiteur de pente négative, pour qu'il passe de 1 à 0 au minimum en le temps TMOD de modulation. Le coefficient a de pondération est égal au coefficient aINTER de pondération intermédiaire, multiplié par le signal logique limité SSOLLIMIT de 20 sollicitation du conducteur: a = aINTER É SSOLLIMIT La figure 14 montre les chronogrammes de l'angle S du volant au cours d'une mise en virage simple, qui provoque le passage du coefficient a de pondération à 1 (Roadhook) au début et à la fin du virage, alors que le coefficient a de pondération est à 0 (Skyhook) avant le virage, après le virage et au milieu du virage. Forces de consigne aux roues On extrait de la table ou courbe préenregistrée donnant le coefficient de répartition d'effort sur l'avant en fonction de la valeur de répartition de masse entre l'avant et l'arrière, la valeur du coefficient CAV de répartition d'effort sur l'avant correspondant à la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, par exemple par interpolation linéaire. Ce coefficient CAV de répartition d'effort sur l'avant est supérieur ou égal à 0 et inférieur ou égal à 1. Un ratio anti-devers RAD, supérieur ou égal à 0 et inférieur ou égal à 1, est calculé en fonction de la vitesse WH du véhicule. Par exemple, on extrait de la table ou courbe préenregistrée donnant le ratio anti-devers en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du ratio anti-devers RAD correspondant à la vitesse WH du véhicule, par exemple par interpolation l0 linéaire. L'estimateur 22 calcule les forces de consigne des amortisseurs AM aux roues A, B, C, D en fonction des efforts modaux FZ, Fe et Fq, de consigne, selon les formules suivantes: - la force FA1 de consigne pour la roue avant gauche A: FA1= FZ.CAV F; F.RAD 2 2.e v - la force FB1 de consigne pour la roue avant droite B: FB1=FZ.CAVF; +Fo.RAD 2 2.e v - la force FC1 de consigne pour la roue arrière droite C: FC1= F,.(1 CAV)+ F; + Fo.(l RAD) 2 2.e v la force FD1 de consigne pour la roue arrière gauche D: FD1= F.(1 CAV) + Fa.(1 RAD) 2 2.e v L'estimateur détermine ensuite à partir des forces FA1, FB1, FC1, FD1 de consigne des amortisseurs AM aux roues A, B, C, D, et de la vitesse VDEB de débattement valable respectivement pour ces roues A, B, C, D, la loi ERc =ERcA, ERcB, ERcc, ERcp d'amortissement de consigne que doit prendre l'amortisseur AM de la roue A, B, C, D, par exemple en positionnant le point (VDEB(A) ; FA1) sur le graphique de la figure 15 et en recherchant la loi ER d'amortissement la plus proche. Etats minimaux Un estimateur 27 calcule des états minimaux d'amortissement. Cette fonction permet d'interdire à la suspension d'occuper des états d'amortissement trop souples, en imposant des états ERM minimaux, c'est-à-dire des lois ERM minimales d'amortissement, et ce, en fonction de 4 flux différents en entrée: - la vitesse du véhicule pour l'obtention du premier état minimal ERM1: ce critère est utilisé pour les situations de vie du véhicule à l'arrêt, ou à vitesse très faible (pour descentes de trottoirs par exemple), ou à vitesse très élevée pour la sécurité et le maintien de caisse. - l'accélération longitudinale corrigée pour l'obtention du deuxième état minimal ERM2: ce critère est utilisé pour la sécurité sur sollicitations longitudinales très importantes, au cas où la logique RoadHook ne donnerait pas satisfaction, et pour les situations d'accélérations ou de freinages stabilisés, par opposition aux phases longitudinales transitoires. - l'accélération transversale corrigée pour l'obtention du troisième état minimal ERM3: ce critère est utilisé pour la sécurité sur sollicitations latérales très importantes, au cas où la logique RoadHook ne donnerait pas satisfaction, et pour les situations de virages stabilisés, pendant lesquels la logique de synthèse privilégie la logique SkyHook. - le jerk transversal anticipé pour l'obtention du quatrième état minimal ERM4: ce critère travaille en parallèle avec la logique RoadHook avec termes anticipatifs. Il permet d'assurer une faible prise d'angle en pilotant l'actionneur par anticipation, et également, selon le paramétrage, d'utiliser des états minimaux typés en sur-vireur ou sousvireur afin de jouer sur la vivacité du véhicule lors de la mise en virage. Ces états minimaux sont par exemple calculés séparément pour chaque roue. 2890904 49 Le premier état minimal ERM1 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le deuxième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du premier état minimal ERM1 correspondant à la vitesse WH mesurée du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Le premier état minimal peut être calculé séparément pour les roues avant et pour les roues arrière. Le deuxième état minimal ERM2 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le deuxième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule et de l'accélération longitudinale corrigée, la valeur du deuxième état minimal ERM2 correspondant à la vitesse WH mesurée du véhicule et à l'accélération longitudinale corrigée XcoR, par exemple par interpolation linéaire. Le troisième état minimal ERM3 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le troisième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule et de l'accélération transversale corrigée, la valeur du troisième état minimal ERM3 correspondant à la vitesse WH mesurée du véhicule et à l'accélération transversale corrigée GR, par exemple par interpolation linéaire. Le quatrième état minimal ERM4 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le quatrième état minimal en fonction du jerk transversal anticipé, la valeur du quatrième état minimal ERM4 correspondant au jerk transversal anticipé f, par exemple par interpolation linéaire. Pour chaque roue, l'état minimum ERM global d'amortissement fourni par l'estimateur 27 est alors égal au maximum des états minimaux ERM1, ERM2, ERM3, ERM4. On obtient ainsi un état minimum global ERMA, ERMB, ERMC, ERMA d'amortissement respectivement pour les roues A, B, C, D. Chacune des deux fonctions RoadHook et SkyHook a comme flux principal en entrée l'information des quatre capteurs de débattement. Par exemple, pour un véhicule roulant à moins de 20 km/h sans sollicitation conducteur, la fonction SkyHook demandera un amortissement le plus souple possible car les vitesses modales absolues seront très faibles. Cependant, dans cette situation de vie, le véhicule risque de réaliser des montées ou des descentes de trottoirs, qui sont des sollicitations contraignantes, pour lesquelles il serait préférable que le véhicule se trouve dans un état d'amortissement un peu plus ferme. De même, pour une vitesse du véhicule très élevée (sur autoroute par exemple), sans sollicitations conducteur et sur bonne route, le SkyHook demandera un état souple. Cela peut poser problème pour des grandes vitesses, car l'amortissement risque de devoir passer en très ferme en très peu de temps, ce qui n'est pas possible avec les actionneurs utilisés. D'autre part, la logique RoadHook peut se trouver légèrement en retard par rapport aux sollicitations conducteurs: les efforts anticipatifs estimés par la logique RoadHook ne sont pas en retard, mais pour qu'un passage en loi ferme soit appliqué, il faut que la roue ait déjà pris de la vitesse de débattement. Or, lorsque la roue prend de la vitesse de débattement, il est déjà trop tard. Il faut donc assurer un amortissement suffisamment ferme, indépendamment de la vitesse de débattement des roues, en intégrant des états d'amortissement minimaux sur accélérations longitudinales et latérales, ainsi que sur jerk latéral (en avance par rapport aux accélérations). Pour améliorer le confort du véhicule, il est préférable de repasser en logique SkyHook dans les situations de vie virages stabilisés, ou accélérations longitudinales stabilisées. Cela permet de calmer les vitesses absolues de caisse. Cependant, on doit veiller dans ces situations de vie à ne pas trop sous amortir le véhicule car ces situations sont potentiellement dangereuses (virage qui se resserre, dégradation de la chaussée au cours du virage, etc...). On appliquera donc des états minimaux sur les accélérations stabilisées pour permettre d'utiliser la fonction SkyHook de manière sécurisée. Enfin, les états minimaux sur jerk permettent d'ajouter à la synthèse une marge de manoeuvre sur la vivacité et l'agrément de conduite lors des mises en virage. Commande de la loi d'amortissement Un module 28 de commande reçoit en entrée la loi ERcA, ERcB, ERcc, ERcp d'amortissement de consigne, fournie par l'estimateur 22 et l'état minimum global ERMA, ERMB, ERMC, ERMp d'amortissement, fourni par l'estimateur 27, respectivement pour les roues A, B, C, D et calcule à partir de ces états les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum de la loi d'amortissement de consigne et de l'état minimum global d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERMA) ERB = max (ERcB, ERMB) ERc = max (ERcc, ERMC) ERD = max (ERcp, ERMp) Ces états ERA, ERB, ERc, ERD de commande déterminent la loi 15 d'amortissement prise par chaque amortisseur AM et sont les grandeurs ER de commande envoyées sur l'entrée COM de commande vers l'actionneur de chaque amortisseur AM pour chaque roue A, B, C, D. Les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande sont en outre envoyés à l'entrée de l'estimateur 12 pour l'état réel ER de l'actionneur. Ci-dessous sont décrites des fonctions supplémentaires, pouvant être prévues dans le dispositif pour calculer les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D. Prise en compte des percussions Une détection des percussions s'effectue sur les roues avant. Il n'est pas possible d'anticiper l'obstacle. On détectera donc un obstacle lorsque les roues avant le franchiront. La détection d'une percussion s'effectue en surveillant la vitesse de débattement des roues avant du véhicule. La particularité d'une percussion est l'importante vitesse de débattement qu'elle génère au niveau des roues. L'obstacle peut être de faible amplitude (nid de poule peu profond par exemple) mais il est génère un choc, car les roues débattent à grande vitesse. A la figure 16, un estimateur 50 est prévu pour calculer un état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERP en cas de détection 5 d'une percussion. Cet estimateur 50 reçoit en entrée: - les débattements DEB(A), DEB(B) des roues avant A, B, fournis par les capteurs CAP-DEB de débattements, - les vitesses de débattement VDEB(A), VDEB(B) des roues avant A, B, - la vitesse WH mesurée du véhicule, - l'accélération transversale corrigée 1 OR, - le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, FA1 et Fo de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et C92 de comportement. La détection et le traitement des percussions s'effectuent indépendamment sur les roues gauche ou droite du véhicule. Si une percussion n'est détectée que sur la roue avant droit, alors le traitement des percussions ne sera activé que sur les roues du côté droit. Si une percussion n'est détectée que sur la roue avant gauche, alors le traitement des percussions ne sera activé que sur les roues du côté gauche. L'estimateur 50 comporte: - un module 51 de détection des percussions en fonction des débattements DEB et des vitesses VDEB de débattement, - un module 52 de calcul d'un retard d'activation et d'un signal d'inhibition de traitement en fonction de la vitesse VVH du véhicule, de l'accélération transversale corrigée GR et du coefficient a de pondération. - un module 53 de traitement des percussions du côté gauche, - un module 54 de traitement des percussions du côté droit. Détection des percussions Un seuil SDP de détection de percussion est prédéfini dans le module 51. Lorsque, d'un côté du véhicule, par exemple dans ce qui suit le 2890904 53 côté gauche, la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant est supérieure en valeur absolue au seuil SDP de détection de percussion, un signal logique booléen P de détection probable de percussion est mis à 1, alors que si la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant est inférieure ou égale en valeur absolue au seuil SDP de détection de percussion, le signal P de détection probable de percussion est à O. Afin d'optimiser le réglage, ce seuil SDP de détection de percussion est paramétré en fonction de la vitesse WH du véhicule. On extrait de la table, courbe ou cartographie préenregistrée donnant le seuil de détection de percussion en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du seuil SDP de détection de percussion correspondant à la vitesse WH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. A vitesses WH très élevées par exemple, n'importe quel obstacle risque de générer une vitesse de débattement importante. A vitesses de véhicule élevées, il est donc nécessaire d'augmenter le seuil SDP de détection des percussions, afin de ne pas faire de traitement intempestif sur des sollicitations route ne correspondant pas à des percussions proprement dites. Les vitesses de débattement, après un choc, peuvent osciller pendant quelques instants et risquent de dépasser plusieurs fois le seuil SDP à cause d'un seul choc de départ. Une temporisation TEMP déclenchée au premier dépassement du seuil SDP permet alors d'éviter de détecter plusieurs percussions pour un même franchissement d'obstacle. Par exemple, une percussion détectée n'est validée que si elle est détectée pendant plus d'une durée prescrite DDP de détection de percussion, par exemple de 15 millisecondes. Inhibition de la détection de percussion Un signal S = SIDP d'inhibition de détection de percussion est généré comme étant égal à 1 pour inhiber la détection de percussion, lorsque au moins l'un des débattements avant DEB(A), DEB(B) devient inférieur à un premier seuil SDEB1 de butée, ou supérieur à un deuxième seuil SDEB2 de butée, et est égal à 0 sinon. 2890904 54 En effet, lors de forts mouvements de caisse, le débattement peut être tel que le train ira au contact de ses butées. L'écrasement des butées génère une vitesse de débattement importante, susceptible d'activer la fonction de traitement des percussions. Si cette fonction est activée dans cette situation de vie, elle imposera des états d'amortissement souple à l'arrière pendant un certain temps. Le problème est que si l'état d'amortissement passe en souple lorsque le train est en contact avec ses butées, les mouvements de caisse ne seront pas du tout freinés, des phénomènes de pompage excessif de l'essieu arrière apparaîtront. On inhibera donc la détection des percussions dans cette situation de vie. Pour cela, on surveille la valeur des débattements de roue. Lorsque ces débattements dépassent le seuil paramétrable SDEB1 ou SDEB2 (qui correspond à la course de débattement possible de la roue, préalablement au contact avec les butées d'attaque ou de détente), la détection des percussions est inhibée. Le module 51 génère un signal W de validation de percussion à partir du signal P de détection probable de percussion, de la manière suivante. Un signal Q de percussion validable et le signal W de validation de percussion sont générés au cycle n de calcul en fonction de leurs valeurs au cycle n-1 précédent et d'un signal T de temporisation TEMP écoulée, calculé en fonction du signal P de détection probable de percussion. Le signal Q de percussion validable est initialisé à 1. Un signal T de temporisation TEMP écoulée est mis à 1, si le signal P de détection probable de percussion est resté à 0 depuis son dernier front descendant pendant un temps supérieur à la temporisation TEMP. Le signal T de temporisation TEMP écoulée est sinon à O. Le signal Q de percussion validable est égal à : Q'= Q.W.T + Q.W.T + Q.W.T + Q.W.T où Q' désigne l'état au cycle suivant, et désigne le complément. Le signal W de validation de percussion est alors mis à 1, signifiant qu'une percussion est bien détectée, lorsque à la fois - le signal P de détection probable de percussion est à 1 pendant un nombre prescrit de cycles consécutifs, par exemple 3 cycles formant la 5 durée DDP, - le signal Q de percussion validable est à 1, - le signal S = SIDP d'inhibition de détection de percussion est à 0, indiquent une non inhibition, - l'accélération transversale corrigée @cOR est inférieure en valeur absolue à un seuil prescrit SY d'inhibition de l'accélération transversale corrigée: YcoR < SY, soit W=P.Q. S.(YCOR Retard de franchissement et inhibition pour les vitesses faibles Afin d'améliorer le passage de la percussion sur les roues arrière, il est impératif que celles-ci franchissent l'obstacle avec un état d'amortissement souple. Pour cela, la fonction de traitement des percussions doit estimer l'instant précis du franchissement des roues arrière. Lorsque la percussion est détectée sur les roues avant, c'est-à-dire lorsque le signal W de validation de percussion est mis à 1, le module 52 calcule le retard DEL de franchissement des roues arrière par rapport aux roues avant d'une manière générale de la manière suivante: DEL = (e / VVH) TR où TR est un temps prescrit de réaction correspond au temps nécessaire aux actionneurs pour passer en état souple. Si la vitesse VVH du véhicule est trop faible (inférieure ou égale à un seuil SVVH de vitesse du véhicule) ou si le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, F01 et F1 de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et Traitement des roues arrière Dès que la percussion est détectée sur la roue avant gauche, une temporisation est lancée pendant le retard DEL de franchissement dans le module 53 de traitement des roues gauche. A la fin de cette temporisation, un état ERP d'amortissement de consigne souple et prescrit est imposé pour la roue arrière gauche du véhicule pendant une durée de traitement prescrite, pour que la percussion soit convenablement amortie par l'amortisseur de la roue arrière gauche. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du traitement sont des données de mise au point paramétrables. Traitement des roues avant Dès que la percussion est détectée sur la roue avant gauche, le traitement sur la roue avant gauche ne peut être qu'un post-traitement. Celui-ci a pour objectif de limiter les ébranlements de train et de freiner les mouvements et rebonds de roue juste après l'obstacle. Le post-traitement des roues avant consiste à imposer un état ERP d'amortissement de consigne ferme et prescrit pendant une durée de posttraitement prescrite. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du post-traitement sont des données de mise au point paramétrables. Post-traitement des roues avant et arrière A la fin du traitement des roues arrière, on effectue alors un post- traitement de la percussion, sur les roues avant et sur les roues arrière. Pour freiner les mouvements de la roue dus au passage de l'obstacle, on impose un état ERP d'amortissement de consigne ferme et prescrit pour les roues arrière pendant une durée de post-traitement prescrite. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du post-traitement des roues avant et arrière sont des données de mise au point paramétrables. Inhibition du traitement Les modules 53, 54 de traitement des percussions produisent des états imposés ERP d'amortissement des percussions, qui peuvent être prépondérants par rapport aux états ER d'amortissement demandés par les fonctions SkyHook et RoadHook. Dans certaines situations de vie, ces états imposés ERP d'amortissement des percussions peuvent soit dégrader le confort du véhicule, soit s'avérer dangereux pour sa sécurité. C'est pourquoi le traitement des percussions est soumis à d'éventuelles inhibitions. Lorsque le véhicule se déplace sur une route très dégradée, avec des sollicitations à haute fréquence (type route pavée), les vitesses de débattement des roues atteindront des niveaux élevés, susceptibles d'activer la fonction de traitement des percussions. Si cette fonction est activée, elle imposera des états ERP de consigne d'amortissement des percussions, qui seront fermes pendant un temps déterminé sur les quatre roues. Sur une route pavée, ces états ERP d'amortissement fermes généreront de l'inconfort pendant tout le posttraitement. La stratégie idéale sur des pavés ne générant pas de mouvements de caisse est en effet de rester en loi la plus souple possible. On inhibera donc le traitement des percussions dès qu'un nombre déterminé, par exemple trois, percussions seront détectées en un court laps de temps déterminé, par exemple sur le signal W de validation de percussion. L'inhibition résultante aura une durée paramétrable. Un autre cas possible d'inhibition du traitement est les vitesses VVH trop faibles du véhicule. D'autre part, lorsque la logique de synthèse de I'AMVAR se trouve en mode comportement , c'est-à-dire lorsque la logique RoadHook est activée et que le coefficient a de pondération est égal à 1 ou est proche de 1, on inhibe également le traitement des percussions (voir supra SINV). Un autre cas d'inhibition du traitement peut être prévu pour la sécurité du véhicule. Lors des fortes sollicitations de la part conducteur, ou lorsque le véhicule est installé en virage stabilisé, imposer un état d'amortissement souple peut s'avérer dangereux pour la tenue de route. Dans ces conditions de roulage, la logique RoadHook optimisant le comportement du véhicule ne doit surtout pas être désactivée par d'autres fonctions. Cela relève de la sécurité des personnes. On surveille donc d'une part l'accélération latérale du véhicule: lorsque celle-ci dépasse un certain seuil paramétrable, on inhibe le traitement des percussions, ainsi que cela est prévu ci-dessus, lorsque l'accélération transversale corrigée YcoR est supérieure ou égale en valeur absolue au seuil prescrit SY d'inhibition de l'accélération transversale corrigée:CORI SY Le module 52 génère un signal INHIB d'inhibition de traitement des 15 percussions, égal à 1 pour inhiber le traitement des percussions par les modules 53 et 54, lorsque au moins l'une et/ou l'autre des conditions suivantes est réalisée: - un nombre prédéterminé de percussions, représentées par des front montant du signal W de validation de percussion est détecté en une 20 durée prédéterminée; - le signal d'inhibition SINV pour les vitesses faibles est mis à 1, pour indiquer que la vitesse WH du véhicule est trop faible ou que le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, FA1 et F1 de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et cT2 de comportement est trop grand, pour indiquer que la logique Roadhook est en vigueur, YcoR I SY. Le retard DEL de franchissement et le signal INHIB d'inhibition de traitement des percussions sont envoyées à deux entrées de chacun des modules 53, 54 de traitement. Chacun des modules 53, 54 comporte également une entrée CLK d'horloge, combinée par un opérateur logique ET avec respectivement l'entrée W(A) du signal W de validation de percussion de la roue A avant gauche et l'entrée W(B) du signal W de validation de percussion de la roue B avant droite, pour indiquer la fréquence de calcul des modules 53 et 54. Une entrée d'horloge est également prévue pour chacun des blocs, estimateurs et modules représentés aux figures. Dans le cas où l'estimateur 50 est prévu, celui-ci fournit les états de consigne ERP en cas de détection d'une percussion, c'est-à-dire pour les roues A, B, C, D, les états de consigne ERPA, ERPB, ERPc, ERPD, à une autre entrée du module 28 de commande. Le module 28 de commande calcule à partir de ces états les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum des états ERc, ERP d'amortissement de consigne et de l'état minimum global ERM d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERPA, ERMA) ERB = max (ERCB, ERPB, ERMB) ERc = max (ERcc, ERPc, ERMC) ERp = max (ERcg, ERPD, ERMD) Prise en compte des grandes amplitudes de mouvement (logique des grands débattementsI Une détection des grands débattements et des grandes vitesses de débattement des roues avant ou des roues arrière est prévue. L'objectif est de détecter au plus tôt les obstacles qui peuvent générer des grandes amplitudes de mouvement de caisse, en marche avant et/ou en marche arrière. La détection de ces situations de vie est prévue pour traiter les obstacles sollicitant simultanément les roues droite et gauche du train avant ou arrière. Ces obstacles peuvent être détectés en compression pour les dos d'âne ou en détente pour les saignées ou creux de taille importante. En marche avant, ce genre d'obstacles va générer sur les roues avant de fortes amplitudes de débattements et de vitesses de débattement. A la figure 17, un estimateur 60 est prévu pour calculer un état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue. Cet estimateur 60 reçoit en entrée: - les débattements avant DEB(A), DEB(B) des roues avant A, B, et les débattements DEB(C), DEB(D) des roues arrière C, D, qui sont par exemple ceux filtrés DEBF(A), DEBF(B), DEBF(C), DEBF(D), fournis par le filtre 13 à partir des débattements DEB(A), DEB(B), DEB(C), DEB(D) fournis par les capteurs CAP-DEB de débattements, - les vitesses de débattement avant VDEB(A), VDEB(B) des roues avant A, B, et les vitesses de débattement DEB(C), DEB(D) des roues arrière C, D, fournies par le module dérivateur DER, - la vitesse VVH mesurée du véhicule, - le niveau NTC de tressautement de la caisse, fourni par l'estimateur 24. L'estimateur 60 met en oeuvre une logique de détection et de traitement des grandes amplitudes de mouvement et comporte: - un module 61 de détection des grandes amplitudes de mouvement de roue, - un module 62 de validation et d'inhibition de la détection des grandes amplitudes de mouvement de roue, - un module 63 de calcul d'un coefficient x de traitement des grandes 25 amplitudes de mouvement de roue, - un module 64 de calcul de l'état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERGD pour les grandes amplitudes de mouvement de roue. Détection des grandes amplitudes de mouvement de roue Un premier seuil SDGD de détection de grands débattements et un deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement sont prédéfinis dans le module 61. Lorsqu'à la fois le débattement DEBF(A) de la roue avant gauche dépasse le premier seuil SDGD de détection de grands débattements, le débattement DEBF(B) de la roue avant droite dépasse le premier seuil SDGD de détection de grands débattements, la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant gauche dépasse le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement et la vitesse de débattement VDEB(B) de la roue avant droite dépasse le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement, alors un premier signal SDGDAV de détection de grands mouvements avant est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues avant. Il en est de même pour un deuxième signal SDGDAR de détection de grands mouvements arrière, qui est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues arrière, lorsque les quatre conditions de dépassement à la fois sont remplies avec les débattements DEBF(D) et DEBF(C) et les vitesses de débattement VDEB(D) et VDEB(C) pour les roues arrière. Les premier et deuxièmes seuils SDGD et SVGD peuvent être différents pour l'avant et l'arrière. Le dépassement des premier et/ou deuxièmes seuils SDGD, SVGD peut être le passage du débattement et/ou de la vitesse de débattement sous le seuil SDGD, SVGD inférieur, par exemple en détente des amortisseurs, et/ou le passage du débattement et/ou de la vitesse de débattement au-dessus d'un autre seuil SDGD supérieur au seuil SDGD, SVGD inférieur, par exemple en attaque des amortisseurs. Un signal SGD de détection de grands mouvements est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues, lorsque le premier signal SDGDAV de détection de grands mouvements avant et/ou le deuxième signal SDGDAR de détection de grands mouvements arrière détecte à 1. Le signal SGD de détection de grands mouvements est fourni par le module 61 de détection au module 62 de validation et d'inhibition. Pour plus de précision et pour éviter des traitements intempestifs, le premier seuil SDGD de détection de grands débattements et le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement sont paramétrés en fonction de la vitesse WH du véhicule. Par exemple, pour chacun de ces seuils SDGD, SVGD, on extrait de la table, courbe ou cartographie préenregistrée donnant le seuil de détection en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du seuil SDGD, SVGD de détection correspondant à la vitesse VVH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Inhibition de la détection des grands mouvements de roue Un signal INSGD de validation ou d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues est généré par le module 62, comme étant égal à 0 pour inhiber la détection, lorsque l'une ou plusieurs des conditions suivantes sont réalisées: - le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, FA1 et Fq,1 de confort et des deuxièmes efforts F2, c92 et 42 de comportement est trop grand, (supérieur à un seuil SCOEFF2 de coefficient de pondération, par exemple nul) pour indiquer que la logique Roadhook est au moins partiellement en vigueur, - le niveau NTC de tressautement est supérieur à un seuil SNTC prescrit de niveau de tressautement. Si aucune des conditions d'inhibition n'est réalisée et si le signal SGD de détection de grands mouvements est 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement des roues, le signal INSGD prend l'état 1 de validation de la détection de grande amplitude de mouvement de roues. Dans le premier cas d'inhibition (coefficient a de pondération), sous sollicitations du conducteur, il est plus sûr de laisser la logique Roadhook agir et réagir aux sollicitations routières pour améliorer la tenue de caisse et notamment pour maximiser le contact de la roue avec le sol. Si la logique Roadhook veut transmettre une consigne de passage en états d'amortissement souple, il ne faut pas l'en empêcher. C'est pourquoi on inhibe la détection et le traitement des grandes amplitudes de mouvement lorsque la logique Roadhook est active. Dans le deuxième cas d'inhibition (niveau NTC de tressautement), le traitement des grandes amplitudes de mouvement peut être pénalisant pour le confort vibratoire, car un état d'amortissement trop ferme transférera dans la caisse les irrégularités de la route, et ne filtrera pas donc pas les tressautements et les trépidations engendrées par cette route. C'est pourquoi il est préférable d'inhiber la logique de traitement des grandes amplitudes de mouvement, lorsque la route est dégradée. On utilise une logique de reconnaissance de l'état de la route, basée sur des filtrages passe-bande des débattements DEB. Ainsi que cela est indiqué ci-dessus pour le calcul du niveau NMC de basses fréquences et du niveau NTC de tressautement, un filtrage autour du mode de caisse (autour du Hertz) et un filtrage dans la bande des tressautements (entre 3 et 8 Hz) sont utilisés pour caractériser l'état de la route (bonne route, route à bon revêtement mais générant des mouvements de caisse, route à revêtement dégradé mais plate, route à revêtement dégradé mais générant des mouvements de caisse). Pour l'inhibition, on utilise le niveau de tressautement calculé à partir du filtrage entre 3 et 8 Hz. Le seuil SNTC prescrit de niveau de tressautement est paramétrable. Ainsi, le compromis entre tenue de caisse et confort vibratoire est optimisé. Traitement des grands mouvements de roues L'estimateur 63 calcule, à partir du signal INSGD de validation ou d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues, le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue. Le coefficient x de traitement est une variable supérieure ou égale à 0 et inférieure ou égale à 1. Par défaut, le coefficient x de traitement est à 0. Lorsque le signal INSGD passe de l'état 0 d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues à l'état 1 de validation de grande amplitude de mouvement de roues, le coefficient x de traitement augmente de 0 à 1 avec une pente de montée prescrite, par exemple paramétrable par une première temporisation TEMPI en entrée du module 63. Le coefficient x de traitement est ensuite maintenu à sa valeur maximum 1 pendant une durée prescrite, par exemple paramétrable par une deuxième temporisation TEMP2 en entrée du module 63, et redescend à 0 avec une pente de descente prescrite, par exemple paramétrable par une troisième temporisation TEMP3 en entrée du module 63. Etats minimaux en cas de détection des grands mouvements de roues, Le module 64 reçoit le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue et la vitesse WH du véhicule et calcule en fonction de ceux-ci la loi d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue. Le traitement des situations de grande amplitude de mouvement de roues est effectué à l'aide d'états ERGD d'amortissement de consigne minimaux. Les différents paramètres intervenant dans le calcul du coefficient x detraitement permettent de maîtriser exactement l'instant et le temps pendant lequel les états ERGD d'amortissement minimaux seront appliqués par le module 64. Ces états minimaux ERGD sont paramétrables en fonction de la vitesse WH du véhicule pour optimiser le compromis entre tenue de caisse et confort vibratoire quelle que soit la vitesse du véhicule: les états minimaux à utiliser sont par exemple moins élevés à 30 km/h pour le passage des dos d'âne qu'à vitesse plus élevée où une sollicitation de la route créant un grand débattement va nécessiter des états minimaux élevés. Les états minimaux ERGD peuvent également être calculés séparément pour les roues avant et pour les roues arrière. Le calcul des états ERGD d'amortissement de consigne est par exemple effectué de la manière suivante: - un état intermédiaire ERGD-INTER de grande amplitude de mouvement de roues (numéro de loi d'amortissement intermédiaire) est extrait d'une table ou courbe préenregistrée donnant cet état intermédiaire état intermédiaire en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur ERGD- INTER de l'état intermédiaire de grande amplitude de mouvement de roues, correspondant à la vitesse WH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. - l'état ERGD d'amortissement de consigne de grande amplitude de mouvement de roues est alors égal à l'état intermédiaire ERGD-INTER d'amortissement, multiplié par le coefficient, de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue, arrondi par exemple au numéro de loi d'amortissement le plus proche. Dans le cas où l'estimateur 60 est prévu, celui-ci fournit les états d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue, c'est-à-dire pour les roues A, B, C, D, les états de consigne ERPA, ERPB, ERPc, ERPD, à une autre entrée du module 28 de commande. Le module 28 de commande calcule à partir de ces états les états ERGDA, ERGDB, ERGDc, ERGDD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum des états ERc, ERGD (et éventuellement ERP pour la prise en compte des percussions) d'amortissement de consigne et de l'état minimum global ERM d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERGDA, ERMA) ERB = max (ERcB, ERGDB, ERMB) ERc = max (ERcc, ERGDc, ERMC) ERp = max (ERCD, ERGDD, ERMA) 2890904 66
L'invention concerne un dispositif de commande d'une suspension d'une caisse de véhicule automobile. Suivant l'invention, il comporte :- un capteur de débattement de roue par rapport à la caisse pour chaque roue,- un premier moyen (20, 21) de calcul, en fonction au moins des mesures de débattement, d'un gain modal bmod d'amortissement variable pour le calcul d'un premier effort Fmod modal de consigne d'amortissement selon la formule :Fmod = - bmod . Vmod- un deuxième moyen (22) de calcul de la force de consigne de l'amortisseur en fonction du premier effort Fmod.
1. Dispositif de commande d'une suspension d'une caisse (2) de véhicule automobile sur ses roues (A), comportant un calculateur (CSS), apte à calculer une grandeur (ER) de commande d'un actionneur (M) d'au moins un amortisseur (AM) variable de la suspension (S), en fonction d'au moins une force (FA1) de consigne de l'amortisseur, calculée en fonction d'au moins une vitesse modale Vmod absolue de caisse déterminée sur le véhicule, caractérisé en ce que le calculateur (CSS) comporte: - un capteur (CAP-DEB) de débattement de roue par rapport à la 10 caisse pour chaque roue, - un premier moyen (20, 21) de calcul, en fonction au moins des mesures de débattement des roues fournies par lesdits capteurs (CAP- DEB) de débattement, d'un gain modal bmod d'amortissement variable pour le calcul d'un premier effort Fmod modal de consigne d'amortissement selon la formule: Fmod = - bmod É Vmod - un deuxième moyen (22) de calcul de la force (FA1) de consigne de l'amortisseur en fonction du premier effort Fmod modal de consigne. 2. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de calcul de la vitesse modale absolue de caisse en fonction des mesures de débattement (DEB) des roues fournies par lesdits capteurs (CAP-DEB) de débattement. 3. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de la vitesse (WH) du véhicule, et le premier moyen (20, 21) de calcul est apte à calculer le gain modal (bmod) d'amortissement variable, de telle manière que ce gain modal (bmod) d'amortissement variable comprenne au moins un coefficient multiplicatif de référence (bZREF, bOREF, bç)REF), calculé en fonction de la vitesse mesurée 30 (VVH) du véhicule. 4. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de la vitesse (VVH) du véhicule, le premier moyen (20, 21) de calcul est apte à calculer le gain modal (bmod) d'amortissement variable en fonction d'une valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule, le premier moyen de calcul étant apte à calculer cette valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière en fonction des débattements fournis par les capteurs (CAP-DEB) de débattement et de la vitesse (WH) du véhicule. 5. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (24) de calcul, en fonction des débattements (DEB) des roues fournis par les capteurs (CAP-DEB) de débattement, d'un niveau (NMC) de mouvement de la caisse et d'un niveau (NTC) de tressautement de la caisse, le premier moyen (20, 21) de calcul étant apte à calculer le gain modal (bmod) d'amortissement variable, de telle manière que ce gain modal (bmod) d'amortissement variable comprenne au moins un coefficient multiplicatif d'atténuation (bzatt, beAtt, b(pAn) calculé en fonction du niveau (NMC) du mouvement de la caisse et du niveau (NTC) de tressautement de la caisse. 6. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 5, caractérisé en ce que le moyen (24) de calcul du niveau (NMC) de mouvement de la caisse et du mouvement (NTC) de tressautement de la caisse comprend au moins un filtre passe-bande (PB3) ayant, pour le calcul du niveau (NMC) de mouvement de la caisse, une bande passante de fréquence plus basse que la bande passante de fréquence pour le calcul du niveau (NTC) de tressautement de la caisse. 7. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 6, caractérisé en ce que le moyen (24) de calcul du niveau (NMC) de mouvement de la caisse et du niveau (NTC) de tressautement de la caisse est apte à effectuer: - le calcul de la moyenne (DEBAVMOY) des débattements des roues avant (A, B), - le filtrage de la moyenne (DEBAVMOY) des débattements avant par le filtre passe-bande (PB3), pour obtenir une grandeur filtrée (DEBAVMOYF), - la prise de la valeur absolue de la grandeur filtrée (DEBAVMOYF), dans un module redresseur (RED), pour obtenir une grandeur redressée (I DEBAVMOYF I), - le maintien des maxima de la grandeur redressée (1 DEBAVMOYF 1) dans un module (MMAX) de maintien pour l'obtention du niveau (NMC) de mouvement de la caisse et du niveau (NTC) de tressautement de la caisse. 8. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 6 ou 7, caractérisé en ce que le filtre passe-bande (PV3) a une bande passante réglée entre 0,5 Hz et 2,5 Hz pour le calcul du niveau (NMC) de mouvement de la caisse, et le filtre passe-bande (PB3) est réglé avec une bande passante de 3 Hz A 8 Hz pour le calcul du niveau (NTC) de tressautement de la caisse. 9. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mode est au moins l'un parmi le pompage vertical (z), le roulis (0) et le tangage ((P). 10. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 9, caractérisé en ce que le premier moyen (20, 21) de calcul est apte à calculer le gain modal (bmod) d'amortissement variable, de manière à ce que ce gain modal (bmod) d'amortissement variable comprenne au moins un coefficient multiplicatif de recalage (bzREC, bOREC, b(pREC), le coefficient multiplicatif de recalage (bZREC) en pompage est égal à kZ ÉMSUS beREC kzREF MREF le coefficient multiplicatif de recalage (beREC) en roulis est égal à 1 "BREF IOREF le coefficient multiplicatif de recalage (bTREC) en tangage est égal à b(pREC = 1 kTREF MREF où kZREF est une raideur de référence en pompage, constante, kOR EF est une raideur de référence en roulis, constante, kkREF est une raideur de référence en tangage, constante, I'REF est un moment d'inertie de référence en roulis, constant, REF est un moment d'inertie de référence en tangage, constant, MREF est une masse de référence, constante, le est un moment d'inertie en roulis, calculé en fonction au moins des débattements, I,p est un moment d'inertie en tangage calculé en fonction au moins des débattements, MSUS est une masse suspendue du véhicule, calculée en fonction au moins des débattements, kZ est une raideur modale en pompage, calculée en fonction au moins des 20 débattements, k(p est une raideur modale en tangage, calculée en fonction au moins des débattements, ke est une raideur modale en roulis, calculée en fonction au moins des débattements. 11. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 10, caractérisé en ce qu'il comprend: ke.4 beREC = kw I(p. - un moyen de mesure de la vitesse (WH) du véhicule, - un moyen (20) de calcul d'une assiette statique avant (ASav) et d'une assiette statique arrière (ASar) du véhicule en fonction des mesures (DEBF) de débattement, fournies par les capteurs de débattement, - un moyen (20) de calcul d'une masse dynamique apparente avant (MDAAV) et d'une masse dynamique apparente arrière (MDAAR), en fonction des mesures de débattement (DEB), fournies par les capteurs (CAP-DEB) de débattement, -un moyen (20) de calcul d'un biais aérodynamique avant (BAAV) et 10 d'un biais aérodynamique arrière (BAAR), en fonction de la vitesse du véhicule (WH), - un moyen (20) de calcul de la masse suspendue (MSUS) du véhicule et d'une valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule, en fonction de la masse dynamique apparente avant (MDAAV), de la masse dynamique apparente arrière (MDAAR), du biais aérodynamique avant (BAAV) et du biais aérodynamique arrière (BAAR), - un moyen (20) de calcul du moment d'inertie en roulis (le) et du moment d'inertie en tangage (Iw) en fonction de la masse suspendue (MSUS) et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule, - un moyen (20) de calcul de la longueur (Ig) séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B), - un moyen (20) de calcul d'une raideur modale en pompage (k,), d'une raideur modale en tangage (km) et d'une raideur modale en roulis (ke), en fonction de l'assiette statique (AS) et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière. 12. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 11, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul de l'assiette statique avant (ASav) et de l'assiette statique arrière (ASar) du véhicule est apte à calculer l'assiette statique avant (ASav), respectivement arrière (ASar), comme étant le débattement moyen (DEBAVMOY) des débattements (DEB) des roues avant (A, B), respectivement arrière (C, D), filtré par un filtre passe-bas, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette avant, respectivement arrière. 13. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une 5 quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul des masses dynamiques apparentes avant et arrière (MDAAV, MDAAR) comprend des moyens pour - calculer le débattement relatif avant, respectivement arrière, égal au débattement moyen des débattements (DEB) des roues avant (A, B), respectivement arrière (C, D), auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage avant, respectivement arrière, - extraire un effort dynamique de flexion de ressort avant EDFAV, respectivement arrière EDFAR, à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAV en fonction du débattement relatif avant, - calculer la masse dynamique apparente avant MDAAV, respectivement arrière MDAAR, par la formule: MDAAV = (EDFAV.2/g) + constante avant, MDAAR = (EDFAR.2/g) + constante arrière, où g est la constante d'accélération de la pesanteur = 9,81 m.s-2. 14. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul de la masse suspendue (MSUS) du véhicule et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule comprend au moins un filtre passe-bas (PB1, PB2) de la somme de la masse dynamique apparente avant (MDAAV), respectivement arrière (MDAAR), et du biais aérodynamique avant (BAAV), respectivement arrière (BAAR), pour obtenir une masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), la masse suspendue (MSUS) étant égale à la somme de la masse 30 suspendue avant (MSUSAV) et de la masse suspendue arrière (MSUSAR), 2890904 72 la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule étant égale à la masse suspendue avant (MSUSAV) divisée par la masse suspendue du véhicule (MSUS). 15. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 5 14, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'entrée d'une information (IO) d'ouvrant, le moyen de calcul de la masse suspendue (MSUS) du véhicule et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière est apte à enregistrer des valeurs successives de la masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), et à retenir la valeur précédemment enregistrée de la masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), au lieu de sa valeur suivante, lorsque au moins l'une des conditions suivantes est réalisée: - la vitesse (WH) du véhicule n'est pas comprise entre un seuil bas 15 prédéterminé (WH1) et un seuil haut prédéterminé (VVH2), - l'information d'ouvrant (IO) indique une ouverture de cet ouvrant du véhicule et la vitesse (VVH) du véhicule n'est pas supérieure à un seuil prescrit (VVH3), - l'écart entre ladite valeur précédemment enregistrée (MSUSEAVF(n-1)) de la masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), et sa valeur suivante (MSUSEAVF(n)), est inférieur ou égal en valeur absolue à un écart prescrit (A). 16. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce que ledit moyen 25 (20) de calcul est apte à calculer: - le moment d'inertie en roulis le par la formule le = Ay.MSUSAR + By Où Ay et By sont des paramètres prédéterminés, MSUS est la masse suspendue du véhicule, RMAvAr est la valeur de répartition de masse entre l'avant et 30 l'arrière, MSUSAR est la masse suspendue arrière du véhicule, égale à MSUSAR = (1-RMArAv).MSUS -le moment d'inertie en tangage 19 par la formule I = Ax.MSUS + Bx Où Ax et Bx sont des paramètres prédéterminés. 17. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul de la longueur (Ig) séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B) est apte à calculer ladite longueur Ig séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B) par la formule Ig = (1 RMAvAr).e où RMAvAr est la valeur de répartition de masse entre l'avant et l'arrière, e est l'empattement prédéterminé du véhicule. 18. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une 15 quelconque des 11 à 17, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul des raideurs modales est apte à calculer - la raideur modale en pompage kZ, comme étant la somme d'une raideur de suspension avant kAV et d'une raideur de suspension arrière kAR - la raideur modale en tangage kp par la formule kI, = kAV.(Ig)2 + kAR.(e-lg)2 - la raideur modale en roulis ke par la formule ke = Kbadav + Kbadar + v2.(kAV+kAR)/4 où la raideur de suspension avant kAV, respectivement arrière kAR sont obtenues par extraction d'une table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension avant, respectivement arrière, en fonction de l'assiette statique avant, respectivement arrière, de la valeur de raideur avant, respectivement arrière, correspondant à l'assiette statique avant, respectivement arrière calculées, où Kbadav est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur d'une barre anti-devers avant du véhicule, Kbadar est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur d'une barre anti-devers arrière du véhicule. 19. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen (20, 21) de calcul est apte à calculer le gain modal (bmod) d'amortissement variable, de manière à ce que ce gain modal (bmod) d'amortissement variable comprenne au moins un coefficient multiplicatif de type de conduite (bzTYP, boTyp, bc1,TYP), qui est égal à un gain préenregistré de sportivité, dans le cas où un bouton de commande de conduite sportive sur le tableau de bord du véhicule est dans une position de conduite sportive, et qui est égal à l'unité, dans le cas où le bouton de commande de conduite sportive est dans une position d'absence de conduite sportive. 20. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (10) de calcul de la vitesse (VDEB) de débattement de l'amortisseur en fonction du débattement de la roue correspondante, un moyen (22) de calcul d'une force (FA1) de consigne de l'amortisseur (AM) en fonction dudit au moins un effort modal (F) de consigne, et un moyen (22) de calcul de la grandeur (ER) de commande de l'actionneur (M) de l'amortisseur en fonction de cette force (FA1) de consigne et de la vitesse (VDEB) de débattement de la roue. 21. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la grandeur (ER) de commande est une loi d'amortissement déterminée parmi une pluralité de lois (ER) d'amortissement différentes imposant la force (FA) de l'amortisseur en fonction de sa vitesse (VDEB) de débattement. 22. Véhicule automobile (1) comportant une caisse (2), des roues (A, B, C, D), une suspension (S) de la caisse (2) sur les roues (A, B, C, D) et un dispositif de commande de la suspension (S) suivant l'une quelconque des précédentes. 23. Procédé d'obtention d'un véhicule automobile, 2890904 75 le véhicule automobile étant muni de roues, d'une caisse, d'une suspension ayant au moins un amortisseur à amortissement variable de la caisse sur les roues, et d'un dispositif de commande de la suspension, le dispositif de commande ayant au moins un calculateur (CSS) apte à calculer une grandeur (ER) de commande d'un actionneur (M) dudit au moins un amortisseur (AM) de la suspension, le procédé d'obtention comportant une étape de montage du calculateur (CSS) sur le véhicule, caractérisé en ce que le procédé d'obtention comporte au moins une étape de programmation du calculateur suivant au moins un programme comportant des instructions de programme mettant en oeuvre les moyens de calcul du dispositif de commande de la suspension suivant l'une quelconque des 1 à 21. 24. Programme informatique de pilotage d'un calculateur (CSS), comportant des instructions de programme pour le calcul, en fonction au moins des mesures de débattement des roues fournies par lesdits capteurs (CAP-DEB) de débattement, d'un gain modal bmod d'amortissement variable pour le calcul d'un premier effort Fmod modal de consigne d'amortissement selon la formule: Fmod = - bmod É Vmod pour le calcul de la force (FA1) de consigne de l'amortisseur en fonction du premier effort Fmod modal de consigne, et pour le calcul de la grandeur de commande de l'actionneur (M) en fonction de cette force (FA1) de consigne, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un dispositif de commande de suspension selon l'une quelconque des 1 à 21.
B
B60
B60G
B60G 17
B60G 17/018
FR2897926
A1
DISPOSITIF DE REPARTITION D'AIR A TRANSMISSION DE MOUVEMENTS FIABILISEE.
20,070,831
La présente invention concerne les appareils de chauffage, ventilation et/ou climatisation. Plus particulièrement, elle vise l'amélioration de l'entraînement des volets de répartition d'un flux d'air. Les appareils de chauffage, ventilation et/ou climatisation comprennent, de façon générale, des ensembles de volets destinés à répartir un flux d'air entre diverses sorties. Tel est le cas d'un dispositif de distribution. De même, les dispositifs d'entrée d'air comprennent un jeu de volets permettant la sélection du flux d'air entrant dans l'installation de chauffage, ventilation et/ou climatisation. De tels agencements comprennent généralement plusieurs volets de répartition d'air qui interagissent entre eux afin de fournir la distribution d'air souhaitée. Ils font intervenir des moyens d'entraînement des volets afin de leur fournir une cinématique propre à la loi de répartition recherchée. Les moyens d'entraînement sont, en général, des micromoteurs agissant directement ou indirectement par l'intermédiaire d'une came sur le volet à commander. Il est également envisageable d'employer des commandes à câble, de type `Bowden', afin d'agir sur la position du volet à commander. De plus, les cinématiques complexes requièrent plusieurs micromoteurs afin de déplacer l'ensemble des volets selon la loi de répartition désirée.35 Afin de se simplifier ces installations, il a été envisagé de disposer une cinématique centralisée faisant intervenir une came multi-pistes commandant les divers volets selon une loi prédéterminée. Néanmoins, l'ensemble des solutions envisagées est disposé à l'extérieur de l'installation intégrant les volets de répartition du flux d'air. Ceci a pour conséquence que les efforts de commande sont générés aux extrémités des volets créant ainsi des distorsions le long de l'axe des volets. Ceci entraîne un dysfonctionnement de l'installation de répartition et des écarts de positions des volets. Par ailleurs, les volets sont employés afin d'obturer de façon étanche des conduits dans lesquels circule un flux d'air. A cause des efforts générés par le dispositif de commande et de la disposition des appuis du volet dans le boîtier formant le conduit d'air, des couples sont appliqués au volet de répartition qui a tendance à flamber ou vriller. La distance entre deux volets coopérant n'est donc pas constante. L'étanchéité requise dans des positions définies n'est pas assurée de façon certaine et répétitive. Enfin, les dispositifs de commandes actuels font intervenir de nombreuses pièces intermédiaires faisant office de transfert de mouvement entre l'organe de commande et le volet de répartition. Cette succession de transfert de mouvement est source d'une série de jeu résiduel rendant aléatoire la loi cinématique de commande. Ces dispositifs sont, également, complexes à mettre au point et sont à l'origine de coûts additionnels dans le prix d'une installation. De plus, l'espace nécessaire pour loger de tels dispositifs est important. L'objet de la présente invention est de surmonter les inconvénients précités. A cet effet, l'invention propose un dispositif de répartition d'air comprenant un boîtier ayant au moins un canal d'entrée d'air et au moins un canal de sortie d'air. L'ouverture et la fermeture du canal d'entrée d'air et du canal de sortie d'air est commandée par au moins un premier volet monté sur un premier pivot rotatif autour d'un axe (X1-X1') et au moins un deuxième volet monté sur un deuxième pivot rotatif autour d'un axe (X2-X2') parallèle à l'axe (X1, X1'. Le premier volet (28, 30, 32) et le deuxième volet (60, 62, 64), dont le deuxième pivot (80) est relié au premier pivot (36) par un organe de jonction (118), sont reliés par des moyens de transmission de mouvement. De plus, selon une caractéristique additionnelle, les moyens de transmission de mouvement sont solidaires du premier volet et au deuxième volet. A cet effet, les moyens de transmission de mouvement sont rapportés et rendus solidaires du premier volet et du deuxième volet par des moyens de fixations ou ils sont formés directement avec le premier volet et le deuxième volet. De façon préférentielle, le boîtier est constitué de deux demi-boîtiers. Le premier pivot et le deuxième pivot sont montés rotatifs dans le boîtier. Alternativement, l'organe de jonction comporte des moyens de support du deuxième pivot. Le premier volet comporte des moyens d'attache de l'organe de jonction monté sur le premier pivot. L'organe de jonction est couplé au moins à une paroi de répartition d'un flux entrant dans le canal d'entrée d'air et/ou couplé au moins à une paroi de répartition d'un flux sortant dans le canal de sortie d'air. Selon un exemple de réalisation, le premier pivot est accouplé avec un organe de commande et en ce que les moyens de transmission transfèrent le mouvement au deuxième pivot. Selon une alternative de réalisation, Le deuxième pivot est accouplé avec un organe de commande et en ce que les moyens de transmission transfèrent le mouvement au premier pivot (36). De façon préférentielle, les moyens de transmission de mouvement sont constitués par des pignons. Selon la présente invention, le premier volet et le deuxième 15 volet sont choisis parmi les volets de types `papillon' ou `tambour' ou `drapeau'. Le premier volet et le deuxième volet (60, 62, 64) peuvent être de types différents similaires. 20 Le dispositif de répartition d'air selon la présente répartition peut comporter au moins deux premiers volets portés par le premier pivot. De façon similaire, il peut comporter au moins deux deuxième volets portés par le deuxième pivot. 25 Dans de tels agencements, les volets peuvent être coplanaires ou disposés dans des plans distincts. La présente invention porte également sur un appareil de 30 chauffage, ventilation et/ou climatisation pour un habitacle de véhicule automobile comprenant un dispositif de 10 répartition d'air ayant les caractéristiques définies précédemment. Grâce à l'invention, on peut simplifier le couplage de séries de volets dans un dispositif de répartition d'air tout en assurant une fiabilité et une endurance de fonctionnement. L'agencement des volets dans le dispositif selon la présente invention permet de garder la distance entre les volets et entre les pivots constante. Ainsi, l'étanchéité des conduits est assurée en position de fermeture des conduits. Enfin, la commande du dispositif de répartition d'air se fait par une commande selon une loi simple. On supprime de ce fait les jeux présents dans la cinématique. De plus, cela autorise également l'emploi d'un seul organe de commande agissant sur un seul pivot. Le transfert de mouvement se fait à l'intérieur du dispositif. Ceci a pour conséquence de réduire les efforts de transmission et de supprimer les potentielles déformations dues à la commande. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit. Cette description est purement illustrative et donnée à titre d'exemple et doit être lue en se référant aux dessins annexés sur lesquels on a représenté : En figure 1, une vue en perspective d'un dispositif de répartition d'air selon la présente invention, En figure 2, une vue en perspective partielle d'un dispositif de répartition d'air selon la présente invention dans lequel un élément du boîtier a été ôté, et En figure 3, une vue éclatée du dispositif de répartition d'air selon la présente invention. On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui représente une vue en perspective d'un dispositif de répartition d'air selon la présente invention. Le dispositif de répartition d'air 1 comporte un boîtier 2 constituant des conduits d'air entre des flux d'air amont et des flux d'air aval. Le boîtier 1, selon le présent exemple de réalisation, est constitué de deux demi-boîtiers 2' et 2" coopérant entre eux afin de définir les canaux internes au boîtier 2. Les demi-boîtiers 2' et 2" comportent des parois latérales 4 et 6 et des parois intermédiaires 8 et 10. Les parois 4 et 8 font partie intégrante du demi-boîtier 2'. Les parois 6 et 10 sont des constitutives du demi-boîtier 2'". Les parois 4 et 6 sont reliées entre elles par des bords 14', 14", 16' et 16" s'étendant perpendiculairement aux plans contenant les parois 4 et 6. Les bords 14' et 16' sont des éléments du demi-boîtier 2'. Les bords 14" et 16" sont intégrés au demi-boîtier 2". Lorsque les deux demi-boîtiers 2' et 2" sont assemblés pour former le boîtier 2, les bords respectifs 14', 14" et 16', 16" viennent en prolongement l'un de l'autre pour former une structure avec les parois 4 et 6 définissant une bouche de sortie d'air. Les parois 4, 6, 8 et 10 sont parallèles entre elles et sont disposées perpendiculairement aux bords 14', 14", 16' et 16". Ainsi définie, la bouche de sortie d'air est divisée en trois canaux 22, 24 et 26 de sortie de flux d'air sortants F3, F4 et F5. Le boîtier 2 comporte également, selon le présent exemple, une paroi 12 s'étendant parallèlement aux plans contenant les parois 4 et 6. La paroi 12 est une pièce additionnelle montée sur le boîtier 2. Elle divise l'air en amont du boîtier 2 en deux flux d'air entrants F1 et F2 pénétrant dans le boîtier 2. Selon le positionnement de la paroi 12, les flux d'air entrants F1 et F2 peuvent pénètrer dans le boîtier 2 en des quantités différentes. Selon la présente réalisation, la paroi 12 est située dans un plan médian au dispositif de répartition 1 parallèle aux plans contenant les parois 4 et 6. Le plan médian contenant la paroi 12 constitue donc un plan de symétrie pour le dispositif de répartition d'air selon l'exemple de réalisation de la figure 1. L'agencement du boîtier 2 est tel qu'il permet de répartir en trois flux d'air aval sortants F3, F4 et F5 sortant du boîtier 2, deux flux d'air entrants F1 et F2 entrant dans le boîtier 2. Selon des variantes de réalisation, le nombre de flux d'air amont et de flux d'air aval est susceptible de varier en fonction, notamment, des configurations auxquelles sera adapté le dispositif de répartition d'air selon la présente invention. Plus particulièrement, un dispositif de répartition comportant un unique flux d'air amont et un unique flux d'air aval est couvert par la présente invention. Pour permettre une répartition selon des commandes définies, des volets 28, 30 et 32 sont disposés dans les canaux 22, 24 et 26. Ces volets permettent de commander l'ouverture et la fermeture de chaque canal 22, 24 et 26. Dans ce but, les volets 28, 30 et 32 sont pourvus d'éléments assurant la parfaite étanchéité à l'air avec le boîtier 2 en position de fermeture dans laquelle le volet vient en contact avec la périphérie du canal d'air. Ces éléments d'étanchéité sont, par exemple, des lèvres en matière plastique ou caoutchouc. Les volets 28, 30 et 32 sont montés en rotation autour d'un axe X1-X1' perpendiculaire aux parois 4 et 6. Le volet 28 est constitué par deux ailes 28' et 28" s'étendant de part et d'autre d'un arbre 28"'. L'arbre 28"' est traversé par l'axe X1-X1'. Les ailes 28' et 28" ont des largeurs qui sont égales à la largeur du canal 22 défini par les parois 4 et 8 avec les bords 14' et 16'. De même, le volet 30 est constitué par deux ailes 30' et 30" s'étendant de part et d'autre d'un arbre 30"'. L'arbre 30"' est traversé par l'axe X1-X1'. Les ailes 30' et 30" ont des largeurs qui sont égales à la largeur du canal 24 défini par les parois 8 et 10 avec les bords 14', 14", 16' et 16". Enfin, le volet 32 est constitué par deux ailes 32' et 32" s'étendant de part et d'autre d'un arbre 32"'. L'arbre 32"' est traversé par l'axe X-X'. Les ailes 32' et 32" ont des largeurs qui sont égales à la largeur du canal 26 défini par les parois 10 et 6 avec les bords 14" et 16". Les volets 28, 30 et 32 tels que décrits précédemment sont de type `papillon'. Toutefois, il est également envisageable d'employer des volets de types drapeaux ou tambours afin de commander l'ouverture et la fermeture des canaux 22, 24 et 26 sans sortir de l'étendue de la présente invention. Les divers volets peuvent être de types similaires ou différents. Les volets 28, 30 et 32 sont autonomes entre eux. En effet, pris séparément, ils sont indépendants les uns des autres et ne sont pas reliés. Selon l'exemple de réalisation décrit en figure 1, les volets 28, 30 et 32 sont montés sur un pivot commun 36. Le pivot commun 36 s'étend selon l'axe X1-X1' et traverse les arbres 28"', 30"' et 32"' des volets 28, 30 et 32. Le pivot 36 sert donc d'entraînement en rotation aux volets 28, 30 et 32. Pour ce faire, des moyens d'entraînement des volets sur le pivot 36 sont prévus afin que les mouvements des volets soient solidaires du mouvement du pivot 36. Ces moyens d'entraînement sont, par exemple, des moyens d'attaches ou des formes complémentaires entre l'intérieur des arbres 28"', 30"' et 32"' et le pivot 36 faisant office de dispositif de blocage en rotation. Une extrémité du pivot 36 comporte une tête 38 venant en prise avec un organe de commande (non représenté) tel qu'un micromoteur ou un câble de type `Bowden'. L'entraînement en rotation du pivot 36 par l'organe de commande fait tourner les volets 28, 30 et 32 entre des positions de fermeture et d'ouverture. Le pivot 36 est monté dans le boîtier 2. Il prend appui sur des paliers 40, 42, 44 et 46 disposés respectivement dans les parois 4, 8, 10 et 6. Ces paliers servent de support et matérialise l'axe de rotation X1-Xl' du pivot 36 et des volets 28, 30 et 32. Selon une variante de réalisation, les volets 28, 30 et 32 peuvent constituer un élément unitaire. Ainsi, les trois volets sont reliés entre eux et forme un seul et même organe de répartition comportant trois jeux d'ailes disposés de part et d'autre d'un arbre unique. Dans une telle configuration, le pivot relie les arbres 28"', 30"' et 32"' des volets 28, 30 et 32 et sert d'un arbre de liaison assurant un moyen de transmission de mouvement entre l'organe de commande et les volets. De plus, selon les besoins et les lois de commande imposées aux volets, les dispositions angulaires de chaque volet par rapport à un plan contenant l'axe X1-X1' et perpendiculaire aux parois 4 et 6 sont adaptables à souhait. Il est ainsi possible d'avoir des agencements pour lesquels les ailes de chaque volet sont coplanaires. Il est également envisageable d'obtenir des dispositifs de répartition d'air dans lesquels les ailes des volets forment des angles les unes par rapport aux autres. On se réfère dorénavant à la figure 2 qui représente une vue en perspective d'un dispositif de répartition d'air selon la présente invention dans lequel le demi-boîtier 2" a été ôté. Le dispositif de répartition d'air de la figure 2 reprend de nombreux éléments identiques à ceux décrits en relation avec la figure 1. En conséquence, ils seront identifiés par une référence identique. Le boîtier 2 comporte les canaux amonts 18 et 20 et les canaux avals 22, 24 et 26. Des canaux arrière 100, 102 et 104 sont agencés afin d'alimenter des zones additionnelles en air. Les canaux arrière sont matérialisés par un séparateur d'air comprenant des parois annexes 52, 54 et 56 disposées à l'intérieur des demi-boîtiers 2' et 2". Selon l'exemple de réalisation, les parois 52 et 54 sont parallèles aux parois 4 et 6 des demi-boîtiers 2' et 2". La paroi 56 est disposée dans un plan sensiblement perpendiculaire aux parois 52 et 54. De façon générale, les canaux amont 18 et 20 constituent des canaux d'entrée d'air et les canaux aval 22, 24 et 26 et les canaux arrière 100, 102 et 104 constituent des canaux de sortie d'air.35 Le séparateur d'air comprenant les parois 52, 54 et 56 forme avec la paroi 12 une pièce unitaire venant s'insérer dans le boîtier 2. Alternativement, les parois 52, 54 et 56 peuvent être indépendantes et montées séparément dans le boîtier 2. De façon similaire et selon d'autres variantes, les parois 52, 54 et 56 définissent un séparateur d'air indépendant de la paroi 12. Le canal 100 (non visible sur la figure 2) est constitué par des parois 50' et 106' aménagées dans le demi-boîtier 2'. La paroi 50' s'étend depuis le bord 16' du demi--boîtier 2 vers l'extérieur du boîtier 2. La paroi 106' est disposée à l'intérieur du demi-boîtier 2 et s'étend sensiblement parallèlement à la paroi 50'. Latéralement, le canal 100 est délimité par les parois 4 et 52. Le canal 104 est constitué par des parois 50', 50", 106' et 106" aménagées dans le demi-boîtier 2'. La paroi 50" s'étend depuis le bord 16" du demi-boîtier 2 vers l'extérieur du boîtier 2. La paroi 106" est disposée à l'intérieur du demi-boîtier 2 et s'étend sensiblement parallèlement à la paroi 50". Latéralement, le canal 104 est délimité par les parois 6 et 54. Le canal 102 est constitué par des parois 50', 50", 106' et 106" aménagées dans le demi-boîtier 2' et les parois 52, 54 et 56 du séparateur d'air. Latéralement, le canal 104 est délimité par les parois 6 et 54. Les canaux 100, 102 et 104 assurent respectivement la répartition de trois flux d'air sortants F6, F7 et F8. La répartition des flux d'air sortants F6, F7 et F8 vers les canaux 100, 102 et 104 est assurée par des volets 60, 62 et 64 sont disposés dans les canaux 100, 102 et 104. Ces volets permettent de commander l'ouverture et la fermeture de chaque canal 100, 102 et 104. Dans ce but, les volets 60, 62 et 64 sont pourvus d'éléments assurant la parfaite étanchéité à l'air avec le boîtier 2 en position de fermeture dans laquelle le volet vient en contact avec la périphérie du canal d'air. Ces éléments d'étanchéité sont, par exemple, des lèvres en matière plastique ou caoutchouc. Les volets 60, 62 et 64 sont montés en rotation autour d'un axe X2-X2' perpendiculaire aux parois 4 et 6. Selon l'agencement présenté en figure 2, les axes X1-X1' et X2-X2' sont parallèles entre eux. Les volets 60, 62 et 64 sont similaires aux volets 28, 30 et 32. Ainsi, le volet 60 est constitué par deux ailes s'étendant de part et d'autre d'un arbre traversé par l'axe X2-X2'. Les ailes du volet 60 ont des largeurs qui sont égales à la largeur du canal 100 défini par les parois 4, 52, 50' et 106'. Le volet 62 est également constitué par deux ailes s'étendant de part et d'autre d'un arbre traversé par l'axe X2-X2'. Les ailes du volet 62 ont des largeurs qui sont égales à la largeur du canal 102 défini par les parois 52, 54, 50', 50", 106' et 106". Enfin, le volet 64 est constitué par deux ailes s'étendant de part et d'autre d'un arbre traversé par l'axe X2-X2'. Les ailes du volet 64 ont des largeurs qui sont égales à la largeur du canal 104 défini par les parois 6, 54, 50" et 106". Les volets 60, 62 et 64 tels que décrits précédemment sont de type `papillon'. Toutefois, il est également envisageable d'employer des volets de types 'drapeau' ou 'tambour' afin de commander l'ouverture et la fermeture des canaux 100, 102 et 104 sans sortir de l'étendue de la présente invention. Les divers volets peuvent être de types similaires ou différents. Les volets 60, 62 et 64 disposent des mêmes caractéristiques que les volets 28, 30 et 32 en tant qu'indépendance les uns envers les autres. Ainsi, les volets 60, 62 et 64 sont montés sur un pivot commun 80. Le pivot commun 80 s'étend selon l'axe X2-X2' et traverse les arbres des volets 60, 62 et 64. Le pivot 80 sert donc d'entraînement en rotation aux volets 60, 62 et 64. Pour ce faire, des moyens d'entraînement des volets 60, 62 et 64 sur le pivot 80 sont prévus afin que les mouvements des volets soient solidaires du mouvement du pivot 80. Ces moyens d'entraînement sont, par exemple, des moyens d'attaches ou des formes complémentaires entre l'intérieur des arbres des volets 60, 62 et 64 et le pivot 80 faisant office de dispositif de blocage en rotation. Une extrémité du pivot 80 comporte une tête 82 venant en prise avec un organe de commande (non représenté) tel qu'un micromoteur ou un câble de type `Bowden'. L'entraînement en rotation du pivot 80 par l'organe de commande fait tourner les volets 60, 62 et 64 entre des positions de fermeture et d'ouverture. Le pivot 80 est monté dans le boîtier 2. Il prend appui sur des paliers 84, 86, 88 et 90 disposés respectivement dans les parois 4, 52, 54 et 6. Ces paliers servent de support et matérialisent l'axe de rotation X2-X2' du pivot 80 et des volets 60, 62 et 64. Selon une variante de réalisation, les volets 60, 62 et 64 peuvent constituer un élément unitaire. Ainsi, les trois volets sont reliés entre eux et forment un seul et même organe de répartition comportant trois jeux d'ailes disposés de part et d'autre d'un arbre unique. Dans une telle configuration, le pivot relie les arbres des volets 60, 62 et 64 et sert d'un arbre de liaison assurant un moyen de transmission de mouvement entre l'organe de commande et les volets. De plus, selon les besoins et les lois de commande imposées aux volets, les dispositions angulaires de chaque volet par rapport à un plan contenant l'axe X2-X2' et perpendiculaire aux parois 4 et 6 sont adaptables à souhait. Il est ainsi possible d'avoir des agencements pour lesquels les ailes de chaque volet sont coplanaires. Il est également envisageable d'obtenir des dispositifs de répartition d'air dans lesquels les ailes des volets forment des angles les unes par rapport aux autres. Les deux séries de volets, respectivement 28, 30 et 32 d'une part et 60, 62 et 64 d'autre part, sont en relation cinématique. Ainsi, la mise en rotation d'une des séries de volets entraîne la mise en rotation de l'autre série de volets. Un tel agencement permet d'utiliser un unique organe de commande agissant soit sur le pivot 36 ou sur le pivot 80. La transmission entre les volets 28, 30 et 32, d'une part, et les volets 60, 62 et 64, d'autre part, se fait par l'intermédiaire de pignons 70 et 72. Les pignons 70 et 72 sont respectivement montés sur le pivot 36 et le pivot 80. Ils sont fixes par rapport à leur pivot de support. Donc, l'organe de commande agissant sur le pivot 36 ou 80 transmet intégralement le mouvement angulaire aux pignons 70 et 72. Les pignons 70 et 72 constituent des moyens de transmission de mouvement entre les volets. De façon préférentielle, les pignons 70 et 72 sont disposés 35 dans le plan médian du dispositif de répartition 1. Ainsi, les efforts de transmission d'une série de volets sur l'autre série de volet ne créent pas de déformation des pivots ou des torsions internes aux séries de volets qui sont sources de jeux, de dysfonctionnements et de dispersions dans la transmission des lois de commande. Le montage des moyens de transmission de mouvement sur les arbres des volets assure un déplacement adapté et recherché des divers volets selon une mode de commande définie. Il est donc permis d'avoir une répartition fiable et pérenne lors de l'utilisation du dispositif de répartition d'air selon la présente invention. De plus, selon les configurations et les encombrements, il est possible d'entraîner alternativement le pivot 36 ou le pivot 80. Le rapport de transmission entre les deux séries de volets est défini par les diamètres des pignons 70 et 72 et/ou le nombre de dents présentes sur chaque pignon 70 et 72. Les pignons 70 et 72 font, de façon préférentielle, partie intégrante d'un volet. Plus particulièrement, ils sont solidaires des volets 30 et 62. Ils sont notamment issus d'un procédé d'obtention par moulage. Ils sont alors directement formés avec les volets. Toutefois, il est également envisageable que les pignons 70 et 72 soient des éléments rapportés et rendus solidaires des volets et 62 par des moyens de fixation tels que par collage, vissage ou analogue. Selon l'exemple préféré de réalisation, les pignons sont disposés dans le plan médian. Il est néanmoins possible que les pignons soient déportés et solidarisés avec d'autres volets. La transmission par pignons est un exemple préférentiel de réalisation. Il est également envisageable d'assurer le transfert de mouvement par tout autre moyen de transmission mécanique comme une courroie, un chemin de came coopérant avec un index, La figure 3 présente une vue éclatée du dispositif de répartition d'air selon la présente invention. L'ensemble des éléments décrits précédemment en relation ave les figures 1 et 2 sont repris et seront identifiés par une référence identique. Selon la présente invention, le pignon 70 comporte une extension 110 comportant une arête 112. L'extension 110 sert de butée lorsque les volets sont dans une position extrême. Généralement, ces positions extrêmes correspondent, d'une part à une ouverture complète du canal commandé par le volet pour laquelle le flux d'air passe totalement à travers le canal et, d'autre part, à une fermeture étanche du canal commandé par le volet pour laquelle aucun flux d'air ne passe à travers le canal. Alternativement ou en complément, l'extension 110 sert à obturer un passage pratiqué dans la paroi 12 pour le montage du volet 30 au travers de la paroi 30. Le volet 30 comporte, outre le pignon 70, une encoche de clippage située entre le pignon 70 et la nervure de guidage 121. L'encoche 120 coopère avec une accroche 118 portée par le séparateur d'air formé par les parois 52, 54 et 56. L'accroche 118 matérialise un point de l'axe X1-X1'. L'encoche 120 constitue des moyens d'attache de l'accroche 118 sur le volet 30. En position de fonctionnement, la série de volets 28, 30 et 32 est montée sur le pivot 36 d'axe Xl-Xl'. Les paliers 40, 42, 44 et 46 sont montés respectivement dans les parois 4, 8, 10 et 6. Un premier sous-ensemble comprenant les deux demi-boîtiers 2 et 2' et la série de volets 28, 30 et 32 est constitué de façon solidaire. La série de volets 60, 62 et 64 est assemblée sur le pivot 80 passant par l'axe X2-X2'. Les paliers 86 et 88 des volets 60, 62 et 64 sont montés dans les parois 52 et 54 par l'intermédiaire d'alésages 114 et 116. Les alésages 114 et 116 sont des moyens de support du pivot 80. Un second sous-ensemble comprenant le séparateur d'air formé des parois 52, 54 et 56, l'accroche 118 et la paroi 12 est assemblé de façon solidaire. L'assemblage final se fait par l'association des deux sous-ensembles. Pour ce faire, l'accroche 118 est montée dans l'encoche 120 du volet 30. Les paliers 84 et 90 viennent coopérer respectivement avec les parois 4 et 6. Ainsi associés, les pivots 36 et 80 sont disposées maintenus parallèles entre eux. L'accroche 118 crée un appui supplémentaire en partie centrale du pivot 36 et les alésages 114 et 116 assurent également le maintien du pivot 80. L'accroche 118 étant solidaire du séparateur d'air formé des parois 52, 54 et 56, la distance séparant l'axe X1-X1' et X2-X2' est définie par la distance séparant l'accroche 118 et respectivement les alésages 114 et 116. La configuration de la figure 3 est telle que l'accroche 118, les alésages 114 et 116 forment un triangle isocèle dont l'accroche 118 est le sommet principal. L'accroche 118 constitue donc un organe de jonction entre les pivots 36 et 80 et donc entre les volets 28, 30 et 32, d'une part, et les volets 60, 62 et 64, d'autre part. La liaison créée entre les pivots 36 et 80 par l'intermédiaire de l'accroche 118 est, dans l'exemple décrit, réalisée par clippage de l'accroche 118 dans l'encoche 120 du volet 30. Toutefois, il est possible de réaliser la même liaison par tout moyen de jonctionassurant la rotation du pivot 30. Selon l'exemple de réalisation décrit, l'encoche 120 est réalisée dans le volet 30. Pour des raisons propres à l'agencement interne du dispositif de répartition, l'encoche de clippage peut être réalisée sur un autre volet tout en assurant la même fonction de liaison entre les volets. Cet agencement permet donc de proposer un assemblage ferme et la transmission parfaite du mouvement en provenance d'un organe de commande. En effet, les supports additionnels constitués par les alésages 114 et 116 couplés à l'accroche 118 fournissent des appuis réduisant les déformations des volets. De plus, la mise en relation directe des séries de volets simplifie le montage du dispositif de répartition d'air. Un tel assemblage permet également une transmission en l'absence de jeux résiduels. Les lois de commandes cinématiques entre les volets sont parfaitement assurées et fiabilisées tout au long du déplacement en rotation des volets. La présente invention trouve une application particulière dans les installations de chauffage, ventilation et/ou climatisation de véhicules automobiles telles que décrites précédemment. Néanmoins, le dispositif selon la présente invention peut être appliqué à tout type d'installation faisant intervenir des volets afin de canaliser et répartir des flux d'air entre des canaux d'entrée et des canaux de sortie. 30 Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment et fournis uniquement à titre d'exemple et englobe d'autres variantes de réalisation que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre des 35 revendications.25
La présente invention porte sur un dispositif de répartition d'air (1) comprenant un boîtier (2) ayant au moins un canal d'entrée d'air (18, 20) et au moins un canal de sortie d'air (22, 24, 26, 100, 102, 104), l'ouverture et la fermeture du canal d'entrée d'air et du canal de sortie d'air étant commandée par au moins un premier volet (28, 30, 32) monté sur un premier pivot (36) rotatif autour d'un axe (X1-X1') et au moins un deuxième volet (60, 62, 64) monté sur un deuxième pivot (80) rotatif autour d'un axe (X2-X2') parallèle à l'axe (X1, X1' Des moyens de transmission de mouvement (70, 72) relient le premier volet (28, 30, 32) et le deuxième volet (60, 62, 64) dont le deuxième pivot (80) est relié au premier pivot (36) par un organe de jonction (118).
Revendications 1. Dispositif de répartition d'air (1) comprenant un boîtier (2) ayant au moins un canal d'entrée d'air (18, 20) et au moins un canal de sortie d'air (22, 24, 26, 100, 102, 104), l'ouverture et la fermeture du canal d'entrée d'air et du canal de sortie d'air étant commandée par au moins un premier volet (28, 30, 32) monté sur un premier pivot (36) rotatif autour d'un axe (X1-X1') et au moins un deuxième volet (60, 62, 64) monté sur un deuxième pivot (80) rotatif autour d'un axe (X2-X2') parallèle à l'axe (X1, X1') caractérisé en ce que des moyens de transmission de mouvement (70, 72) relient le premier volet (28, 30, 32) et le deuxième volet (60, 62, 64) dont le deuxième pivot (80) est relié au premier pivot (36) par un organe de jonction (118). 2. Dispositif de répartition d'air selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de transmission de mouvement (70, 72) sont solidaires au premier volet (28, 30, 32) et au deuxième volet (60, 62, 64). 3. Dispositif de répartition d'air selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de transmission de mouvement (70, 72) sont rapportés et rendus solidaires du premier volet (28, 30, 32) et du deuxième volet (60, 62, 64) par des moyens de fixation. 4. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les 19 moyens de transmission de mouvement (70, 72) sont formés directement avec le premier volet (28, 30, 32) et le deuxième volet (60, 62, 64) . 5. Dispositif de répartition d'air selon l'une des 1 à 4, dans lequel le boîtier (2) est constitué de deux demi-boîtiers (2', 2"). 6. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, dans lequel le premier pivot (36) et le deuxième pivot (80) sont montés rotatifs dans le boîtier (2). 7. Dispositif de répartition d'air selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'organe de jonction (118) comporte des moyens de support (114, 116) du deuxième pivot (8 0) . 8. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, dans lequel le premier volet (28, 30, 32) comporte des moyens d'attache (120) de l'organe de jonction (118) monté sur le premier pivot (36). 9. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, dans lequel l'organe de jonction (118) est couplé au moins à une paroi de répartition (12) d'un flux entrant dans le canal d'entrée d'air (18, 20). 10. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, dans lequel l'organe de jonction (118) est couplé au moins à une paroi de répartition (52, 54, 56) d'un flux sortant dans le canal de sortie d'air (60, 62, 64, 100, 102, 104). 11. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, dans lequel le premier pivot (36) est accouplé avec un organe de commande et en ce que les moyens de transmission (70, 72) transfèrent le mouvement au deuxième pivot (80). 12. Dispositif de répartition d'air selon l'une des 1 à 10, dans lequel le deuxième pivot (80) est accouplé avec un organe de commande et en ce que les moyens de transmission (70, 72) transfèrent le mouvement au premier pivot (36). 13. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, dans lequel les moyens de transmission de mouvement (70, 72) sont constitués par des pignons. 14. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le premier volet (28, 30, 32) et le deuxième volet (60, 62, 64) sont choisis parmi les volets de types `papillon' ou `tambour' ou `drapeau'. 15. Dispositif de répartition d'air selon la 11, caractérisé en ce que le premier volet (28, 30, 32) et le deuxième volet (60, 62, 64) sont de types différents. 16. Dispositif de répartition d'air selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier pivot (36) porte au moins deux premiers volets (28, 30, 32). 17. Dispositif de répartition d'air selon la 16, caractérisé en ce que les deux premiers volets (28, 30, 32) sont coplanaires. 10 18. Dispositif de répartition d'air selon la 16, caractérisé en ce que les deux premiers volets (28, 30, 32) sont disposés dans des plans distincts. 19. Dispositif de répartition d'air selon l'une des 15 précédentes, caractérisé en ce que le deuxième pivot (80) porte au moins deux deuxièmes volets (60, 62, 64). 20. Dispositif de répartition d'air selon la 20 16, caractérisé en ce que les deux deuxièmes volets (60, 62, 64) sont coplanaires. 21. Dispositif de répartition d'air selon la 16, caractérisé en ce que les deuxièmes 25 volets (60, 62, 64) sont disposés dans des plans distincts. 22. Appareil de chauffage, ventilation et/ou climatisation pour un habitacle de véhicule automobile comprenant un dispositif de répartition d'air selon l'un 30 des précédentes.5
F,B
F24,B60
F24F,B60H
F24F 13,B60H 1
F24F 13/14,B60H 1/00
FR2891271
A1
PRODUIT REFRACTAIRE FRITTE PRESENTANT UNE RESISTANCE AUX CHOCS THERMIQUES AMELIOREE.
20,070,330
L'invention concerne de nouveaux produits réfractaires frittés présentant une résistance aux chocs thermiques améliorée. Parmi les produits réfractaires, on distingue les produits fondus et coulés et les produits frittés. A la différence des produits frittés, les produits fondus et coulés comportent le plus souvent une phase vitreuse intergranulaire reliant des grains cristallisés. Les problèmes posés par les produits frittés et par les produits fondus et coulés, et les solutions techniques adoptées pour les résoudre, sont donc généralement différents. Un mélange mis au point pour fabriquer un produit fondu et coulé n'est donc pas a priori utilisable telle quel pour fabriquer un produit fritté et réciproquement. Les produits frittés, selon leur composition chimique et leur mode de préparation, sont destinés à des industries très variées. Parmi les produits frittés, on connaît notamment les produits aluminezircone-silice, couramment appelés AZS, ainsi que les produits dits alumineux, utilisés en particulier dans certaines zones des fours verriers. Les produits tels que ceux décrits dans FR 2 552 756 au nom de Emhart Industries conviennent généralement bien dans cette application. Des produits tels que le BPAL, le ZA33 ou le ZIRAL, produits et commercialisés par Saint-Gobain SefPro sont également particulièrement bien adaptés et aujourd'hui très largement utilisés dans certaines zones des fours verriers. On connaît également de EP 0 404 610 des mélanges réfractaires contenant de la zircone monoclinique permettant d'obtenir des produits avec une résistance aux chocs thermiques remarquable. Cependant, les industries pour la production de verre ou d'énergie ont besoin de matériaux réfractaires de plus en plus performants. Le but de la présente invention est donc de fournir un produit réfractaire présentant une résistance aux chocs thermiques améliorée, et des propriétés de résistance mécanique à chaud, de résistance à la corrosion et de porosité similaires ou supérieures à celles des produits réfractaires actuellement utilisés. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'un produit réfractaire fritté présentant l'analyse chimique moyenne suivante, en pourcentages en poids sur la base des oxydes: % < AI203 < 90 % 2% Comme on le verra plus loin, de manière surprenante, le produit réfractaire fritté selon l'invention présente une résistance aux chocs thermiques améliorée. De préférence, le produit selon l'invention comporte encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes: La somme des teneurs en AI2O3, SiO2, ZrO2 et Cr2O3 est supérieure ou égale à 94 %, de préférence 98 %, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. On considère que, dans ces conditions, la présence des autres oxydes ne modifie pas sensiblement les résultats obtenus. Le produit selon l'invention comporte plus de 19 %, de préférence plus de 24 %, de préférence encore plus de 30 %, et/ou moins de 60%, de préférence moins de 50 %, de grains de mullite-zircone, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. Le produit selon l'invention comporte au moins 10 % et/ou au plus 33 % de ZrO2, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. Le produit selon l'invention comporte au moins 6 % et/ou au plus 18 % de SiO2, 25 en pourcentages en poids sur la base des oxydes. Le produit selon l'invention comporte au moins 50 % et/ou au plus 80 % de AI2O3r en pourcentages en poids sur la base des oxydes. L'invention concerne également l'utilisation d'un produit réfractaire selon l'invention comme pièce de forme pour la mise en forme du verre fondu comme 30 consommable ou comme revêtement réfractaire, en particulier dans une chambre de combustion d'une installation industrielle. Par grain de mullite-zircone , on entend un grain réfractaire obtenu par frittage ou par fusion et dont l'analyse chimique révèle la présence majoritaire d'alumine (AI2O3), de silice (SiO2) et de zircone (ZrO2), la silice et l'alumine étant présentes sous la forme 2 SiO2- 3 AI2O3 (mullite). L'alumine (AI2O3), la silice (SiO2) et la zircone (ZrO2) sont donc les trois constituants principaux, en poids, d'un grain de mullitezircone. On appelle taille d'un grain sa plus grande dimension. On considère que, par définition, un grain a une taille inférieure à 4 mm. Pour fabriquer un produit réfractaire selon l'invention sous la forme d'un bloc fritté, on peut mettre en oeuvre un procédé de fabrication comportant les étapes successives suivantes: a) préparation d'une charge de départ, b) coulage de la dite charge dans un moule ou compaction par vibration et/ou pressage et/ou pilonnage de ladite charge à l'intérieur du moule de manière à former une préforme, c) démoulage de la préforme, d) séchage de ladite préforme, de préférence sous air ou atmosphère contrôlée en humidité, de préférence de manière que l'humidité résiduelle de la préforme reste comprise entre 0 et 0,5%, e) cuisson de ladite préforme sous atmosphère oxydante à une température comprise entre 1300 à 1800 C de manière à former un bloc réfractaire fritté selon l'invention. Les étapes a) à e) sont des étapes classiquement mises en oeuvre pour fabriquer des produits frittés. A l'étape a), la charge de départ est constituée à partir de différentes matières premières dont la composition chimique et la granulométrie sont variables. Selon l'invention, elle comporte de 17 à 85 % de grains de mullite-zircone, en pourcentage en poids sur la base des oxydes réfractaires, et tous matériaux réfractaires permettant d'atteindre la composition globale désirée, par exemple l'alumine tabulaire, le corindon électrofondu, le zircon, l'oxyde de chrome, notamment fritté sous forme de chamotte, les matériaux électrofondus, notamment à base d'AI2O3-ZrO2SiO2, l'alumine, la fumée de silice, la zircone monoclinique et/ou stabilisée, l'oxyde de chrome pigmentaire, etc. La charge de départ peut également contenir un ou plusieurs additifs, sous forme particulaire ou non, pour assurer à la charge de départ une plasticité suffisante pendant l'étape b) de mise en forme et pour conférer une résistance mécanique suffisante à la préforme obtenue en fin de l'étape d). Les quantités d'additifs ne sont pas limitatives. En particulier, les quantités classiquement mises en oeuvre dans les procédés de frittage connus sont appropriées. Certains oxydes peuvent être apportés par les additifs. Comme exemples d'additifs utilisables, on peut citer, de façon non limitative: des liants temporaires organiques (c'est-à-dire éliminés en tout ou en partie lors des étapes de séchage et de cuisson), tels que des résines, des dérivés de la cellulose ou de la lignone, comme la carboxyméthylcellulose, la dextrine, des polyvinyle alcools, etc. De préférence, la quantité du liant temporaire est comprise entre 0,1 et 6 % en poids par rapport au poids du mélange d'oxydes particulaires de la charge de départ. des liants chimiques, tels que l'acide phosphorique, le monophosphate d'aluminium, etc. ; des liants hydrauliques, tels que des ciments alumineux comme le ciment SECAR 71, ou de type aluminate de CaO; des défloculants, tels que des polyphosphates de métaux alcalins ou des dérivés méthacrylates; des promoteurs de frittage tels que le bioxyde de titane (en une proportion n'excédant pas 2% environ du poids de la composition) ou l'hydroxyde de magnésium; des agents de mise en forme tels que les stéarates de magnésium ou de calcium; des ajouts de type argileux qui vont faciliter la mise en oeuvre et aider au frittage. Ces ajouts apportent de l'alumine et de la silice, et quelques oxydes de métaux alcalins ou alcalino terreux, voire de l'oxyde de fer, selon le type d'argile. Dans le cas où le mélange réfractaire contient un liant chimique ou hydraulique, il constitue alors un béton, pouvant être mis en oeuvre par exemple par vibration. Pour obtenir un produit réfractaire selon l'invention en fin d'étape e), la charge de départ présente l'analyse chimique moyenne suivante, en pourcentages en poids sur la base des oxydes réfractaires: % < Al203 < 90 % 2% Dans la charge de départ, de l'eau est également classiquement ajoutée. Le mélange des différents constituants de la charge de départ est poursuivi jusqu'à obtention d'une charge de départ sensiblement homogène. A l'étape b), la charge est mise en forme et disposée dans un moule. Dans le cas d'une mise en forme par pressage, une pression spécifique de 400 à 800 Kg/cm2 est appropriée pour une pâte non plastique. Le pressage est de préférence effectué de manière uniaxiale ou isostatique, par exemple au moyen d'une presse hydraulique. Il peut être avantageusement précédé d'une opération de damage manuel ou pneumatique et/ou de vibration. Le séchage de l'étape d) peut être effectué à une température modérément élevée. De préférence il est effectué à une température comprise entre la température ambiante et 200 C. Il dure classiquement entre 10 heures et une semaine selon le format de la préforme, jusqu'à ce que l'humidité résiduelle de la préforme soit inférieure à 0,5 %. La préforme séchée est alors mise à cuire (étape e)) de manière à être frittée. L'opération de frittage est bien connue de l'homme du métier. Le frittage correspond à la consolidation thermique du matériau. Il s'accompagne généralement d'une diminution de la porosité et d'un retrait dimensionnel. La température de frittage est fonction de la composition du mélange de départ, mais une température comprise entre 1300 et 1800 C est appropriée dans la plupart des cas. Le frittage est de préférence effectué sous air, de préférence à pression atmosphérique. La durée de la cuisson, comprise entre 1 et 15 jours environ de froid à froid, est variable en fonction des matériaux mais aussi de la taille et de la forme des produits réfractaires à fabriquer. L'étape e) transforme la préforme en un produit réfractaire selon l'invention, particulièrement utile sous forme d'une pièce de forme pour la mise en forme du verre fondu ou comme tuile réfractaire de chambre de combustion d'une installation industrielle. Les produits réfractaires selon l'invention peuvent alors être utilisés directement ou bien assemblés au moyen de joints de dilatation appropriés, suivant des techniques bien connues de l'homme de l'art. La façon de déterminer les quantités des constituants du produit réfractaire est parfaitement connue de l'homme du métier. En particulier, l'homme du métier sait que les grains de mullite-zircone ainsi que les oxydes AI2O3, SiO2, ZrO2 et Cr2O3 présents dans la charge de départ se retrouvent dans le produit réfractaire fritté. Pour une même quantité des constituants du produit réfractaire fritté, la composition de la charge de départ peut cependant varier, notamment en fonction des quantités et de la nature des additifs présents dans cette charge. Les exemples non limitatifs suivants sont donnés dans le but d'illustrer l'invention. Dans ces exemples, les matières premières employées ont été choisies parmi: des grains de mullite-zircone fondus comportant en poids, plus de 99% de ZrO2+AI2O3+SiO2 et 35% de zircone sous forme principalement monoclinique dont la taille est comprise entre 0 et 3 mm; des grains de taille comprise entre 0 et 20 mm, obtenus par broyage de produits réfractaires électrofondus tels que I'ER-1681 ou l'ER-1711, produits et commercialisés par la Société Européenne des Produits Réfractaires. Ces produits contiennent en pourcentage en poids, sur la base des oxydes: 32 à 54% de ZrO2, 36 à 51% d'AI2O3, 2 à 16% de SiO2 et 0,2 à 1,5% de Na2O; des grains d'alumine tabulaire contenant plus de 99% d'alumine et dont la taille est comprise entre 40 pm et 3,5 mm; des grains de mullite fondue ou frittée, par exemple une poudre qui contient 76,5% d'AI2O3 et 22,5% de SiO2 et dont la grosseur des particules varie de 0,7 à 3mm; des produits à forte teneur en zircone, tels que la CS10 ou la CC10, commercialisées par la Société Européenne des Produits Réfractaires. Ces produits contiennent plus de 99% de ZrO2 et le diamètre médian (D50) des particules de zircone est de 3,5 m; de l'alumine réactive, ou un mélange d'alumines réactives, contenant plus de 99% d'AI2O3, le diamètre médian des particules d'alumine réactive pouvant varier de 0,5pmà3pm; de l'alumine électrofondue dont les particules ont une taille comprise entre 0,04 et 0,5 mm; de la fumée de silice commercialisée par la Société Européenne des Produits Réfractaires. Cette silice vitreuse contient plus de 93% de silice (SiO2) et se présente sous la forme d'une poudre dont les particules ont un diamètre médian de 1 pm maximum; un ciment hydraulique ou un mélange de différents ciments; on préfère utiliser un ciment à forte teneur en alumine, tel que le CA25 de la société Almatys. Le CA25 contient 78% d'AI2O3 et 18% de CaO. du zircon sous forme de sable ou bien micronisé et contenant 33% de silice, du carbonate de calcium Na2CO3. Des blocs réfractaires frittés ont été fabriqués selon le procédé décrit ci-dessus. A l'étape a), les matières premières ont été dosées de manière que la charge de départ ait la composition chimique minérale pondérale moyenne désirée, puis mélangées en présence d'eau et d'au moins un dispersant, par exemple du phosphate de sodium. La charge de départ a ensuite été coulée dans un moule de manière à former une préforme crue ayant une résistance mécanique suffisante pour pouvoir être manipulée. Elle a alors été séchée pendant 12 heures à 110 C. La préforme a enfin été frittée à une température de 1350 C ou 1630 C, de manière à former un bloc réfractaire. Sur les différents exemples de blocs réalisés, des échantillons ont été prélevés pour réaliser des éprouvettes en forme de barreaux de 125 x 25 x 25 mm. Pour mesurer les propriétés de résistance aux chocs thermiques, on a adopté l'essai normalisé PRE 111.26/PRE/R.5.1/78. Cet essai permet de déterminer le comportement aux chocs thermiques par la perte relative de résistance à la flexion (DELTA MOR) après un ou plusieurs cycles consistant chacun à chauffer l'éprouvette d'essai de la température ambiante (20 C) jusqu'à une température maximale T égale à 1200 C, à maintenir l'éprouvette à cette température T pendant minutes, puis à plonger l'éprouvette dans de l'eau froide.Le MOR est le module de rupture. Dans les tableaux suivants, MOR20 correspond à la valeur de MOR de l'échantillon à 20 C avant tout cycle de choc thermique, MORxcycle correspond à la valeur de MOR après x cycle(s) de choc thermique. Les compositions des produits testés ainsi que leurs caractéristiques sont 5 reportées dans le tableau 1.Tableau 1 Grains Composition chimique (%) MOR20 MORxcycle mullite- (mPa) zircone (MPa) / DELTA MOR (% par rapport à (%) MOR20) Al203 SiO2 ZrO2 Cr203 x=1 x=3 1* 0 76,1 11,5 11,0 / 20,8 6,0/71% 3,0/86% 2* 0 91,0 8,6 0 / 10,4 3,3 / 68% 3,0 / 71% 3* 16 79,7 7,5 11,5 / 17,5 6,3 / 64% 3,0 / 83% 4 20 79,6 7,6 11,6 / 18,8 8,9 / 53% 3,9 / 79% 20 53,3 16,7 27,9 / 31,7 13,3 / 58% ND 6 25 78,4 7,9 12,3 / 21,2 11,0 / 48% 5,8 / 72% 7 25 75,9 9,8 12,4 / 20, 4 11,4 / 44% ND 8 25 74,4 9,2 14,9 / 21,8 12,4 / 43% ND 9 25 67,1 11,7 19, 8 / 20,9 11,9/43% ND 35 52,8 16,9 28,2 / 32,4 17,5 / 46% ND 11 35 80,7 6, 0 12,8 / 8,0 6,9 / 14% 5,2 / 35% 12 35 76,7 6,0 16,6 / 13,9 11,8 / 15% 8, 6 / 38% 13 45 71,4 7,7 20,2 / 13,9 11,8 / 15% 8,6 / 38% 14 45 71,4 7,7 20, 4 / 14,1 10,6 / 33% 9,0 / 37% 45 75,3 7,7 16,4 / 11,2 8,0 / 28% 5,6 / 50% 16 45 73,4 7,7 18,4 / 12,0 8,6 / 28% 5,7 / 52% 17 45 70,4 7,7 21,4 / 11,7 7,8 / 33% 6,1 / 48% 18 48 51,9 15,6 31,3 / 18,5 12,4 / 33% ND 19 54 50,8 17,6 29,4 / 26,3 17,1 / 35% ND 20* 0 87,0 0,4 / 12,0 33,2 1,5 / 95% casse / 100% 21 22 75,0 4,0 8,0 12,0! 12,2 5,6 / 54% 2,4 / 80% * : exemples en dehors de l'invention Les résultats montrent qu'il est nécessaire d'avoir plus de 17% de grains de mullite-zircone dans le mélange réfractaire de la charge de départ pour avoir une amélioration significative de la résistance aux chocs thermiques. En effet, au delà de cette limite, on remarque que la perte de MOR est limitée et/ou la valeur du MOR à 20 C est plus élevée. Par ailleurs, des essais ont été effectués pour tester la résistance aux chocs thermiques après corrosion à la vapeur d'eau. Les échantillons ont ainsi été préalablement maintenus dans un four sous un débit de vapeur d'eau constant. A l'issue de ce traitement, ils ont subi le test de résistance aux chocs thermiques décrit précédemment. Les résultats sont donnés dans le tableau 2 où MORcve est la valeur de MOR des échantillons après corrosion à la vapeur d'eau, avant tout cycle de choc thermique.Tableau 2 Grains Composition MOR20 MORcve MORxcycle (MPa) / mullite- chimique (%) (MPa) (MPa) DELTA MOR zircone (%) (% par rapport à MORcve) AI203 Si02 ZrO2 x=1 *20 0 91,0 8,6 0 11,9 9,9 / 17% 5,4 / 45% 21 45 71,4 7,7 20,4 13, 5 9,0 / 33% 7,7 / 14% On observe que les produits de l'invention permettent d'améliorer la résistance aux chocs thermiques même lorsque les produits ont été soumis à de la corrosion par la vapeur d'eau. Par ailleurs, les produits des exemples 11 à 17 présentent une résistance à 20 la corrosion par le verre fondu au moins équivalente à celle des produits de référence. Par ailleurs, d'autres essais ont montré que l'effet favorable de l'ajout des grains de mullite-zircone n'est pas modifié par la présence de moins de 50% de Cr203 (voir les exemples 20 et 21). Un ajout de Cr203 permet avantageusement d'améliorer la résistance à la corrosion par le verre fondu. Il va de soi que les modes de réalisation décrits ne sont que des exemples et qu'on pourrait les modifier, notamment par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour cela du cadre de l'invention
Produit réfractaire fritté présentant l'analyse chimique moyenne suivante, en pourcentages en poids sur la base des oxydes :20 % < AL2O3 < 90 %2 % < SIO2 < 30 %3 % < ZRO2 < 50 %0 %<= CR2O3 < 50 %,Le produit selon l'invention est remarquable en ce qu'il comporte de 17 à 85 % en poids de grains de mullite-zircone.
1. Produit réfractaire fritté présentant l'analyse chimique moyenne suivante, en pourcentages en poids sur la base des oxydes: 20 % < AI203 < 90 % 2% 2. Produit réfractaire selon la 1 comportant plus de 19 %, et/ou moins de 60% de grains de mullite-zircone, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. 3. Produit réfractaire selon la 1 comportant plus de 24 %, et/ou moins de 50% de grains de mullite-zircone, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. 4. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes comportant au moins 10 % et/ou au plus 33 % de ZrO2, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. 5. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes comportant au moins 6 % et/ou au plus 18 % de SiO2, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. 6. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes, comportant au moins 50 % et/ou au plus 80 % de AI203, en pourcentages en poids sur la base des oxydes. 7. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la somme des teneurs en AI203, SiO2, ZrO2 et Cr203 est supérieure ou égale à 94 %, en pourcentage en poids sur la base des oxydes. 8. Utilisation d'un produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes comme pièce de forme pour la mise en forme du verre fondu, ou comme tuile réfractaire ou comme revêtement réfractaire.
C
C04,C03
C04B,C03B
C04B 35,C03B 5
C04B 35/185,C03B 5/42,C04B 35/66
FR2901161
A1
DISPOSITIF DE DEBOURRAGE DE PIECES DE FONDERIES COMPRENANT UN ESPACE D'ACCUEIL DES PIECES DEFINI SOUS FORME D'UN ESPACE FERME.
20,071,123
Le domaine de l'invention est celui des équipements de fonderie. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de débourrage de pièces de fonderie. Selon une technique classique, les pièces de fonderie sont coulées dans des moules éventuellement à l'aide de noyaux constitués d'un mélange de sables et de résine. Après coulée et refroidissement, il est nécessaire de séparer les pièces du mélange sable/résine qui adhère sur les pièces, en soumettant celles-ci à un martelage et à une mise en vibration qui permettent respectivement de décrocher puis de désagréger le mélange sable/résine. Le mélange ainsi séparé des pièces se sépare alors des pièces par gravité. Différents dispositifs de bourrage ont été proposés par ]l'art antérieur. Selon une technique décrite dans le document de brevet publié sous le numéro FR-2 711 931, il est proposé un dispositif de débourrage comprenant un châssis rigide ayant un axe de symétrie vertical formant un axe virtuel d'oscillation du châssis, défini par l'intermédiaire des plans médians verticaux longitudinal et transversal du châssis, ce châssis étant accroché sur un support fixe par des moyens de liaison déformables élastiquement. Le dispositif de débourrage comprend de plus deux dispositifs de serrage de pièces à débourrer portés par deux extrémités opposées du châssis en étant alignés avec cet axe de symétrie dans le plan transversal médian. Deux moteurs à balourd ou vibreurs fixés sur deux côtés opposés du châssis sont destinés, en fonctionnement, à faire osciller le châssis autour de son axe virtuel, de manière que le centre de gravité de chaque pièce à débourrer décrive une trajectoire sensiblement horizontale et ellipsoïdale. Chaque dispositif de serrage comprend une mâchoire fixe et une mâchoire mobile délimitant des faces verticales de serrage en vis-à-vis entre lesquelles est maintenue une pièce à débourrer. Les dispositifs de serrage mis en oeuvre dans ce dispositif de débourrage sont illustré schématiquement par la figure 1. Tel que cela apparaît, le dispositif de serrage est constitué de deux branches 1, 2 délimitant entre elles un espace d'accueil 3 d'une pièce à débourrer. Les deux branches 1, 2 définissent un espace d'accueil ouvert en forme de U . Un tel dispositif de serrage, de par sa conception, présente des points faibles en termes de résistance de structure. En effet, la conception du dispositif de serrage en forme de U , constituée de deux branches, est soumise à des efforts qui sont opposés. Ces efforts vont provoquer sur le dispositif de serrage un phénomène de flexion sur chaque branche, ce qui va provoquer une ouverture de l'espace d'accueil (se traduisant par un écartement des branches) Cette ouverture va provoquer des zones de contraintes 4 importantes sur les discontinuités de formes (angles vifs, rayons faibles...). Ce phénomène de concentration de contraintes entraîne des amorces de fissures lors des sollicitations vibratoires qui conduisent à la ruine de la structure. L'invention a notamment pour objectif de pallier cet inconvénient de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un dispositif de débourrage dans lequel le dispositif de serrage de pièces à débourrer présente une résistance mécanique améliorée par rapport à celui décrit en référence à l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir un tel descriptif qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif de débourrage de pièces de fonderie comprenant un dispositif de serrage desdites pièces formant un espace d'accueil à l'intérieur duquel lesdites pièces sont destinées à être maintenues, martelées et soumises à des vibrations, ledit espace étant délimité par au moins deux branches reliées par une de leur extrémité, dite extrémité de base, à un élément de châssis dudit dispositif, caractérisé en ce que lesdites branches sont reliées entre elles, à leur extrémité opposée auxdites extrémités de base, par une portion de liaison dite portion distale, de façon à définir ledit espace sous forme d'un espace fermé. Un tel dispositif de débourrage de pièces de fonderie présente une géométrie qui réduit les problèmes liés à la résistance de structure rencontrés avec la solution antérieure mentionnée précédemment. En effet, grâce à l'homogénéité du châssis en espace d'accueil fermé , la structure fermée de l'espace d'accueil soumise à des sollicitations vibratoires disperse au mieux les contraintes. De plus par cette géométrie, le risque d'ouverture rencontrée sur le châssis en forme de U est supprimé. Selon une solution avantageuse, lesdites branches sont reliées, au niveau de leur extrémité de base, par une portion, dite portion proximale, présentant à l'intérieur dudit espace un rayon de courbure non nul de l'une à l'autre desdites branches, ladite portion proximale présentant préférentiellement, à l'intérieur dudit espace, un rayon de courbure sensiblement constant. L'espace d'accueil présente de cette façon des formes continues 20 contribuant à disperser les contraintes qui s'exercent sur le dispositif de serrage de façon harmonieuse, et diminue ainsi le risque de fissuration. Selon un mode de réalisation préféré, lesdites branches présentent entre elles un écartement d'une distance X, ledit rayon de courbure R1 de ladite portion proximale étant dimensionné de telle sorte que : 25 X s R1 X. 10 2 Selon une autre caractéristique avantageuse, lesdites branches présentent entre elles un écartement d'une distance X, chaque branche étant reliée à ladite portion distale par une portion courbe présentant à l'intérieur dudit espace un 30 rayon de courbure R2 dimensionné de telle sorte que : X :s R2 X 10 2 Selon une autre caractéristique, lesdites branches forment chacune avec ledit élément de châssis une portion coudée présentant un rayon de courbure compris environ 50 mm et 1 000 mm. Une telle caractéristique contribue également à disperser les contraintes et, par conséquent, à réduire les risques de fissuration des branches dudit dispositif de serrage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de serrage d'un dispositif de débourrage selon l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de serrage d'un dispositif de débourrage selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de débourrage selon l'invention. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de concevoir le dispositif de serrage d'un dispositif de débourrage de pièces de fonderie sous forme d'un espace d'accueil fermé. La figure 2 illustre de façon schématique le principe de l'invention. Tel que cela apparaît sur cette figure 2, le dispositif de serrage forme un espace d'accueil 3 à l'intérieur duquel des pièces de fonderie sont destinées à être maintenues, martelées et mises en vibration, cet espace d'accueil étant délimité par deux branches 1, 2 reliées par une portion de liaison dite portion distale 5 de telle sorte que l'espace 3 soit constitué en un espace fermé. Les branches 1, 2 sont reliées à leur base à un élément 6 du châssis, les branches étant reliées à leur extrémité de base par une portion dite proximale 61 présentant, à l'intérieur de l'espace 3 un rayon de courbure R1 sensiblement constant. Préférentiellement, le rayon de courbure RI est choisi de telle sorte que X R1 X 10 2 (X étant la distance séparant les branches 1, 2). De plus, le rayon de courbure R2 de la portion reliant chaque branche à la portion distale 5 et choisi de telle sorte que X R2 X. 2 On note qu'on évite de relier les branches à leur base par une portion droite de part et d'autre de laquelle s'étend une portion de liaison avec les branches présentant un rayon de courbure relativement réduit comme c'est le cas 10 avec le dispositif de serrage décrit en référence à l'art antérieur. De telles portions de liaison à faible rayon de courbure constituent en effet des zones de concentration de contraintes susceptibles de fissurer. Selon une autre caractéristique de l'invention, les branches 1, 2 forment, côté externe de l'espace d'accueil, une portion coudée 62 avec l'élément 6 du châssis. Cette portée coudée présente un rayon de courbure R3 compris entre 50 mm et 1 000 mm. Dans le prolongement de la portion coudée 62, les branches 1, 2 présentant chacune une première portion droite 11, 21, se prolongeant elle-même d'une deuxième portion coudée 12, 22 de même rayon de courbure que la portion coudée 62. Les deuxièmes portions coudées 12, 22 des branches se prolongent chacune par une deuxième portion droite 13, 23. En référence à la figure 3, deux moteurs à balourd 31 ou vibreurs, connus en eux-mêmes, sont fixés de part et d'autre de l'élément de châssis à partir duquel s'étendent les branches du dispositif de serrage. Le dispositif de bridage comprend des brideurs 33 destinés à plaquer une pièce à débourrer 36 contre la plaque support 35 de la pièce qui est située à l'intérieur de l'espace d'accueil fermé 3. 5 10 15 Les brideurs 33 viennent serrer la pièce 36 contre un support de pièce 35 qui est lié au châssis espace d'accueil fermé. Ensuite l'opération de martelage peut être effectuée par l'intermédiaire des vérins de martelage 32. Le fonctionnement du dispositif de débourrage selon l'invention est du 5 type suivant : chacune des pièces 36 à débourrer est bridée par le dispositif ; les vibreurs 31 étant arrêtés, on martèle chaque pièce 36 au moyen des vérins de martelage 32, selon un procédé connu ; après l'opération de martelage, on met en marche les vibreurs 31 ; ils peuvent tourner soit dans des sens identiques ou soit dans des sens différents ; la rotation des vibreurs 31 a pour effet de faire osciller le châssis, les oscillations produites ayant pour effet de désagréger complètement les noyaux de coulée sans qu'aucun fragment ne subsiste dans les creux des pièces de fonderie. 20
L'invention a pour objet dispositif de débourrage de pièces de fonderie comprenant un dispositif de serrage desdites pièces formant un espace d'accueil (3) à l'intérieur duquel lesdites pièces sont destinées à être maintenues, martelées et soumises à des vibrations, ledit espace étant délimité par au moins deux branches (1), (2) reliées par une de leur extrémité, dite extrémité de base, à un élément de châssis (6) dudit dispositif,caractérisé en ce que lesdites branches (1), (2) sont reliées entre elles, à leur extrémité opposée auxdites extrémités de base, par une portion de liaison (5) dite portion distale, de façon à définir ledit espace (3) sous forme d'un espace fermé.
1. Dispositif de débourrage de pièces de fonderie comprenant un dispositif de serrage desdites pièces formant un espace d'accueil (3) à l'intérieur duquel lesdites pièces sont destinées à être maintenues, martelées et soumises à des vibrations, ledit espace étant délimité par au moins deux branches (1), (2) reliées par une de leur extrémité, dite extrémité de base, à un élément de châssis (6) dudit dispositif, caractérisé en ce que lesdites branches (1), (2) sont reliées entre elles, à leur extrémité opposée auxdites extrémités de base, par une portion de liaison (5) dite portion distale, de façon à définir ledit espace (3) sous forme d'un espace fermé. 2. Dispositif de débourrage selon la 1, caractérisé en ce que lesdites branches (1), (2) sont reliées, au niveau de leur extrémité de base, par une portion, dite portion proximale (61), présentant à l'intérieur dudit espace un rayon de courbure non nul de l'une à l'autre desdites branches (1), (2). 3. Dispositif de débourrage selon la 2, caractérisé en ce que ladite portion proximale (61) présente, à l'intérieur dudit espace (3), un rayon de courbure sensiblement constant. 4. Dispositif de débourrage selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdites branches (1), (2) présentent entre elles un écartement d'une distance X, ledit rayon de courbure R1 de ladite portion proximale (61) étant dimensionné de telle sorte que : X 5. Dispositif de débourrage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites branches (1), (2) présentent entre elles un écartement d'une distance X, chaque branche étant reliée à ladite portion distale (5) par une portion courbe présentant à l'intérieur dudit espace (3) un rayon de courbure R2 dimensionné de telle sorte que : X R2 X 10 2 6. Dispositif de débourrage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites branches (1), (2) forment chacune avec ledit élément de châssis (6) une portion coudée (62) présentant un rayon de courbure compris entre environ 50 mm et 1000 mm.5
B
B22
B22D
B22D 29,B22D 31
B22D 29/00,B22D 31/00
FR2898552
A1
STRUCTURE DE SUPPORT AMELIOREE POUR SIEGE AUTOMOBILE ET SON UTILISATION
20,070,921
L'invention concerne une structure de support améliorée pour siège automobile et son utilisation. L'assise d'un siège automobile est habituellement supportée par une structure de support mécano soudée, sensiblement rectangulaire, généralement formée par emboutissage d'une tôle, qui présente l'inconvénient de présenter une masse importante. Un exemple de structure de support mécano soudée est décrit dans le document US-5 947 542. La réalisation de ce type de structure nécessite par ailleurs l'utilisation d'outils d'emboutissage présentant un coût élevé et l'emploi d'un personnel qualifié. Enfin, ce type de structure nécessite l'ajout de pièces d'habillage supplémentaires de fixation et/ou de coulissement afin de permettre l'intégration de fonctions supplémentaires sur le siège, telles que des rangements, un porte gobelet, Le montage de ces fonctions supplémentaires, relativement complexe, peut difficilement être réalisé par l'utilisateur. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant une structure de support de siège qui soit plus simple et moins coûteuse à réaliser et qui permette d'intégrer facilement, et sans surcoûts, de nombreux accessoires. A cet effet, l'objet de l'invention concerne une structure de support de véhicule automobile destinée au support de l'assise du siège, comportant deux pieds aptes à supporter chacun un bord latéral longitudinal de l'assise, caractérisé en ce que les deux pieds sont identiques et indépendants, formés chacun d'une seule pièce, et en ce que chaque pied comporte, sur au moins une surface latérale, une pluralité de rainures de support s'étendant suivant la direction longitudinale du pied. En raison de sa conception en deux parties, la structure selon l'invention présente l'avantage de nécessiter moins de matière, et d'être donc plus légère. De plus, les deux pieds étant identiques, la structure peut être réalisée à faible coût. Par rainure de support, on entend des rainures aptes à coopérer avec des éléments supplémentaires que l'on souhaite fixer ou faire coulisser par rapport au siège. Ces rainures permettent ainsi d'intégrer des accessoires supplémentaires au siège, tels qu'un tiroir de rangement, un porte gobelet, un extincteur, un cache, une boîte de rangement, ou des éléments du siège tels que la structure d'assise de siège ou encore un élément de liaison au plancher du véhicule. Avantageusement, les rainures présentent des profils sensiblement en forme de queue d'aronde et/ou de T. Ces formes présentent l'avantage de pouvoir être réalisées de manière simple et de permettre une fixation efficace, ou le coulissement, d'un accessoire. De préférence, les rainures sont identiques. Les différents accessoires peuvent ainsi être tous pourvus des mêmes parties de support coopérant avec les rainures, ce qui permet de réduire les coûts de fabrication. Avantageusement, chaque pied présente une forme sensiblement parallélépipédique. Il peut alors comporter au moins une rainure longitudinale sur au moins trois de ses faces latérales. Un tel agencement permet d'augmenter le nombre de positions possibles pour supporter un accessoire. Avantageusement, chaque pied est un profilé creux, ce qui permet 20 de réduire davantage le poids de la structure. De préférence, les pieds sont en aluminium co-extrudé. Avantageusement, la structure de support présente des rainures formant des rails aptes à permettre la fixation ou le montage à coulissement d'accessoires au moyen d'au moins un boulon dont la tête 25 de vis ou l'écrou sont conçus de manière à coopérer avec lesdites rainures. La tête de ces vis (ou l'écrou) peut par exemple être introduite par coulissement à l'intérieur de la rainure, jusqu'à la position souhaitée. Par boulon on entend l'ensemble constitué de la vis et de l'écrou qui s'y adapte. 30 Avantageusement, chaque pied présente des rainures aptes à permettre la fixation de l'assise. Les différentes variantes décrites ci-dessus peuvent être combinées les unes aux autres. L'invention concerne également l'utilisation d'une structure de 35 support selon l'invention dans laquelle les rainures de support supportent au moins un élément choisi parmi un porte-gobelet, un tiroir coulissant, une structure d'assise de siège, un élément de liaison au plancher du véhicule, un cache, une boîte de rangement, un extincteur. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'une structure de support de siège selon l'invention ; - la figure 2 est une vue agrandie de l'un des pieds de la structure de la figure 1 ; - la figure 3 représente partiellement un pied d'une structure selon l'invention sur lequel est monté une boîte de rangement ; la figure 4 représente une vue en coupe de la figure 3, au niveau d'une patte de fixation de la boîte de rangement. 15 La figure 1 représente un siège 1 de véhicule automobile dont l'assise 2 est supportée par une structure de support 3 selon l'invention. La structure de support 3 est formée de deux pieds 3a et 3b identiques et indépendants, aptes à supporter chacun un bord latéral 20 longitudinal 2a, 2b, respectivement faisant partie de la structure de l'assise 2. Chaque pied 3a, 3b est formé d'une seule pièce et comporte, sur au moins une surface latérale, une pluralité de rainures de support 4 s'étendant suivant la direction longitudinale du pied. 25 De préférence, chaque pied est un profil en aluminium extrudé, ce qui permet de réaliser simplement les rainures 4, et d'obtenir des pieds présentant une résistance mécanique appropriée pour un faible poids. Bien entendu, d'autres matériaux présentant les propriétés mécaniques adaptées peuvent être utilisées à la place de l'aluminium. 30 Les rainures 4 présentent une section apte à recevoir et supporter de manière fixe, ou à coulissement, des éléments distincts des pieds. Des sections sensiblement en forme de queue d'aronde, ou de T, peuvent par exemple être réalisées. Dans l'exemple représenté, ces rainures présentent une section en forme de T. 35 Les pieds étant identiques, seul l'un des pieds 3b est décrit plus en détail en référence à la figure 2. 10 Dans l'exemple, le pied 3b présente sensiblement une forme de parallélépipède rectangle. Il présente ainsi, en position montée, deux faces latérales 5 et 6 s'étendant verticalement et deux faces latérales 7 et 8 s'étendant horizontalement, le pied reposant sur le plancher du véhicule par sa face latérale inférieure 8. Les faces latérales verticales 5 et 6 sont chacune pourvues de plusieurs rainures 4 de support parallèles et longitudinales, au nombre de trois dans l'exemple. Ces rainures sont disposées à la même hauteur sur chacune des faces. La face latérale horizontale supérieure 7 est pourvue d'une seule rainure 4. Le pied est fixé au plancher du véhicule au moyen de deux éléments de fixation 9 sensiblement en forme de U, qui viennent s'emboîter sur le pied, tel que visible sur la figure 2. Les ailes 9a, 9b de chaque élément de fixation viennent s'appuyer contre les faces latérales verticales du pied 5, 6 respectivement, à hauteur d'une rainure 4, de manière à être fixées au pied au moyen d'une vis de fixation 11, ou analogue, traversant l'aile et insérée dans la rainure 4. Un trou de fixation 12 réalisé dans la base 9c du U de chaque élément de fixation 9 permet sa fixation au plancher, la base 9c reposant sur le plancher du véhicule. La rainure 4 réalisée sur la face supérieure horizontale 7 du pied permet de recevoir, éventuellement de manière coulissante, un bord latéral 2b de la structure d'assise du siège (représentée partiellement sur la figure 2). On peut notamment envisager de monter un rail de coulissement dans la rainure supérieure, de manière à permettre le déplacement de l'assise suivant la direction longitudinale des pieds. Les rainures 4 restantes, formant des rails, permettent la fixation ou le montage à coulissement d'autres accessoires. Ii est en effet aisé d'introduire la tête d'une vis dans une rainure 4 et d'utiliser la vis pour fixer un élément contre la face dans laquelle est réalisée la rainure. Un tel montage est représenté sur les figures 3 et 4. La figure 3 représente une boîte de rangement 14 montée sur un pied 3b d'une structure selon l'invention. A cet effet, la boîte de rangement 14 est pourvue de deux pattes de fixation 15, dont une seule est représentée, destinée à être plaquée contre la même face latérale 6 du pied 3b et fixée au moyen de deux boulons. Chaque patte de fixation 15 est pourvue d'un orifice pour le passage de la tige filetée d'une vis 16, dont la tête est conçue de manière à pouvoir être insérée par coulissement dans une rainure 4 de la face latérale 6 (voir figure 4). Un écrou 17 serré sur la tige filetée de la vis 16 assure le blocage de la boîte de rangement par rapport au pied. L'actionnement de l'écrou permet également d'autoriser le coulissement de la boîte. Ce type de montage peut bien évidemment être utilisé pour tout type d'accessoire. Une fixation très facile et très simple est ainsi obtenue par rapport à l'état de la technique. On peut également envisager que ce soit l'écrou du boulon qui soit conçu de manière à coopérer avec la rainure, et la tête de la vis étant alors apparente et servant à bloquer ou à faire coulisser l'accessoire. On peut également insérer dans des rainures 4 situées en vis-à-vis sur chacun des pieds 3a, 3b, les bords d'un bac de rangement qui peut alors coulisser longitudinalement sous l'assise. Des accessoires très divers peuvent ainsi être supportés par le pied. Il peut s'agir par exemple, d'un tiroir coulissant, d'un porte-gobelet, d'une boîte de rangement, d'un extincteur.... Par ailleurs, d'autres rainures que la rainure ménagée dans la face supérieure horizontale 7 peuvent servir à la fixation de l'assise selon la structure de cette dernière. De même, une rainure ménagée sur la face inférieure horizontale 8 du pied pourrait servir à fixer le pied sur le plancher du véhicule. Dans l'exemple, les rainures présentent toutes une section de même forme. Une telle conception permet d'utiliser les mêmes fixations (par exemple formes de vis/écrou) pour tous les accessoires, ce qui permet de réduire leur coût de fabrication. On pourrait toutefois envisager des rainures de formes différentes dépendant du type de liaison recherché avec les accessoires ou le siège. Les rainures peuvent également être utilisées afin de fixer facilement des caches 13 sur les extrémités du pied, tels que représentés sur la figure 1, ceci afin d'améliorer l'esthétique de l'ensemble. L'agencement des rainures 4 sur les pieds de la structure de support 3 selon l'invention présente également l'avantage de permettre une fixation aisée, éventuellement manuelle, d'accessoires, de sorte que ces derniers peuvent être ajoutés par l'utilisateur, de manière simple et rapide, sans faire appel à une personne qualifiée. Dans l'exemple représenté, chaque pied présente un plan de symétrie longitudinal vertical. Selon les types de véhicule, on peut envisager une répartition asymétrique des rainures sur les faces latérales des pieds. De même, le nombre de rainures peut varier d'une rainure à plus de trois sur une même face, en fonction des dimensions de celle-ci
L'invention concerne une structure de support (3) de véhicule automobile destinée au support de l'assise (2) du siège, comportant deux pieds (3a, 3b) aptes à supporter chacun un bord latéral longitudinal (2a, 2b) de l'assise, caractérisé en ce que les deux pieds (3a, 3b) sont identiques et indépendants, formés chacun d'une seule pièce, et en ce que chaque pied (3a, 3b) comporte, sur au moins une surface latérale, une pluralité de rainures (4) de support s'étendant suivant la direction longitudinale du pied.L'invention concerne également l'utilisation d'une structure de support (3) selon l'invention dans laquelle les rainures (4) de support supportent au moins un élément choisi parmi un porte-gobelet, un tiroir coulissant, une structure d'assise de siège, un élément de liaison au plancher du véhicule, un cache, une boîte de rangement, un extincteur.
1. Structure de support (3) de véhicule automobile destinée au support de l'assise (2) du siège, comportant deux pieds (3a, 3b) aptes à supporter chacun un bord latéral longitudinal (2a, 2b) de l'assise, caractérisé en ce que les deux pieds (3a, 3b) sont identiques et indépendants, formés chacun d'une seule pièce, et en ce que chaque pied (3a, 3b) comporte, sur au moins une surface latérale, une pluralité de rainures (4) de support s'étendant suivant la direction longitudinale du pied. 2. Structure de support selon la 1, caractérisé en ce que les rainures (4) présentent des profils sensiblement en forme de queue d'aronde et/ou de T. 3. Structure de support selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les rainures (4) sont identiques. 4. Structure de support selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque pied (3a, 3b) présente une forme sensiblement parallélépipédique. 5. Structure de support selon la 4, caractérisé en ce que chaque pied comporte au moins une rainure longitudinale (4) sur au moins trois de ses faces latérales. 6. Structure de support selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque pied est un profilé creux. 7. Structure de support selon la 6, caractérisé en ce que les pieds sont en aluminium co-extrudé. 8. Structure de support selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle présente des rainures formant des rails aptes à permettre la fixation ou le montage à coulissement d'accessoires au moyen d'au moins un boulon dont la tête de vis ou l'écrou sont conçus de manière à coopérer avec lesdites rainures. 9. Structure de support selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que chaque pied (3a, 3b) présente des rainures (4) aptes à permettre la fixation de l'assise. 10. Utilisation d'une structure de support (3) selon l'une des 1 à 9 dans laquelle les rainures (4) de support supportent au moins un élément choisi parmi un porte-gobelet, un tiroir coulissant, une structure d'assise de siège, un élément de liaisonau plancher du véhicule, un cache, une boîte de rangement, un extincteur.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/015
FR2888573
A1
DISPOSITIF DE REMPLISSAGE A BECS MONTES SUR UN CARROUSEL EQUIPE DE MOYENS DE NETTOYAGE DESINFECTANT
20,070,119
La présente invention concerne un dispositif de remplissage à becs montés sur un carrousel équipé de moyens de nettoyage désinfectant. On appelle pour la suite de la description par le terme sanitation, un nettoyage désinfectant permettant de supprimer la présence de microorganismes par 5 traitement avec des produits chimiques bactéricides. Dans le domaine de l'embouteillage, le but consiste à remplir des contenants avec des produits liquides, à fermer ces contenants pour éviter la sortie intempestive du liquide d'une part mais surtout pour permettre la conservation dudit liquide à l'abri des contaminations extérieures en attendant sa consommation et/ou entre deux accès au contenu. Dans le cas de certaines boissons, il est prévu une stérilisation à chaud du liquide dans son contenant, ce qui limite les problèmes. Par contre, dans le domaine de l'embouteillage d'eau minérale par exemple, le problème est différent puisque l'eau est introduite directement de la source dans un contenant sanité à travers une installation elle-même sanitée, sans opération postérieure de traitement bactériologique. Le remplissage s'effectue donc en atmosphère stérile qu'il faut préserver tout au long de la chaîne de remplissage. Afin de prévenir toute contamination, les matériels sont nettoyés régulièrement et deux problèmes se posent, l'un au niveau de l'alimentation en eau et l'autre au niveau de la distribution dans les contenants, c'est-à-dire en deux points sensibles de l'installation. L'invention concerne les dispositifs de remplissage, plus particulièrement ceux visant le domaine d'embouteillage d'eaux minérales. Un tel dispositif comprend généralement une alimentation en eau minérale avec un conduit et un cuvon en partie supérieure permettant de disposer d'une réserve tampon, des moyens d'approvisionnement en contenants vides et un carrousel recevant ces contenants, muni de becs alimentés à partir dudit cuvon aptes à remplir les contenants portés par ce carrousel. Des moyens de convoyage avec tapis de transfert et étoiles de positionnement assurent les déplacements contrôlés et adaptés de ces contenants lors de la circulation à travers le dispositif de remplissage. Le cuvon est généralement embarqué et tourne avec le carrousel et les becs auxquels il est lié tandis que l'alimentation de ce cuvon est fixe. Il faut donc prévoir un raccord tournant au droit de cette connexion fluide. Ce raccord tournant a au moins deux contraintes principales: la première est celle de ne pas générer de pollution de particules d'usure dans le cuvon et la seconde est de ne pas permettre la pénétration de microorganismes. Aussi, pour éviter d'éventuelles pénétrations, un technique bien connue consiste à placer le cuvon en légère surpression grâce à une alimentation en air stérile débouchant dans le cuvon muni d'un évent adapté pour générer la légère surpression nécessaire. Or du fait de la rotation combinée au serrage du raccord, on constate une usure inévitable du joint avec génération de particules et de fuites. Ceci implique des maintenances régulières et des interventions fréquentes. Ces ensembles mécaniques sont autant d'éléments qu'il convient de saniter mais 25 on comprend que les éléments particulièrement sensibles sont le cuvon et les becs pris dans leurs conduits intérieurs. L'extérieur du dispositif de remplissage est généralement traité par projection de liquide, de mousses et de tout autres fluides à action antimicrobienne. Par contre l'intérieur du circuit ne peut être nettoyé que par circulation d'un fluide à action antimicrobienne dans l'ensemble du circuit, en position ouverte de tous les becs. De plus, il faut une vitesse de circulation suffisante pour éviter la formation d'un film biologique si bien que la mise en pression du circuit est nécessaire. Il faut donc pouvoir disposer d'un circuit fermé et donc une étanchéité adaptée au droit du raccord tournant. La solution consiste à disposer des fausses bouteilles, une sous chaque bec et à les retirer une fois la circulation et la sanitation effectuées. La mise en place des faux contenants durant cette phase de sanitation peut être réalisée de deux façons principales, automatiquement ou manuellement. Dans le cas de moyens de mise en place et de retrait automatique de fausses bouteilles, selon un mode de réalisation particulier, celles-ci sont disposées à demeure sur le dispositif de remplissage et sont liées à des dispositifs de mise en place et de retrait spécifiques. Si la difficulté liée à la mise en place et au retrait est supprimée ou du moins fortement limitée, le dispositif de remplissage devient plus complexe et conduit à générer des zones supplémentaires de rétention, difficiles à saniter. La plupart du temps, la mise en place des fausses bouteilles est manuelle et le retrait également. Le temps de mise en place est déjà une première contrainte difficilement acceptable, le retrait est plus rapide et n'est pas nécessairement une contrainte en temps. Par contre, le problème posé est celui de la possibilité de contamination par l'opérateur au moment du retrait des fausses bouteilles puisque cette phase est postérieure à celle de la sanitation. L'opérateur peut donc introduire des germes dans cette zone réputée propre au cours de cette intervention, ce qui peut ruiner les effets de la sanitation. La présente invention vise donc à pallier les problèmes de l'art antérieur concernant la mise en place de faux contenants dans le cadre d'une sanitation d'un dispositif de remplissage à carrousel en évitant tout mécanisme supplémentaire et à proposer aussi une solution pour réaliser un raccord tournant étanche à la pression nécessaire lors de cette sanitation mais ne générant pas de frottements et donc d'usure et de pollution pendant la phase de production. Le dispositif selon l'invention est maintenant décrit en détail en regard des dessins annexés qui montrent un mode de réalisation particulier, non limitatif, les différentes figures de ces dessins représentant: - figure 1, une vue générale schématique vue de dessus d'un carrousel d'un dispositif de remplissage, - figure 2, une vue en élévation latérale du dispositif de remplissage de la figure 1, -figure 3, une vue de détail d'un bec avec le faux contenant avant mise en place pour sanitation, - figure 4, une vue de détail des moyens d'étanchéité de l'alimentation du dispositif de remplissage selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté un carrousel 10, alimenté par des convoyeurs 12 représentés en trait mixte, deux étoiles 14 d'entrée et 16 de sortie assurant l'alimentation au pas du carrousel. Comme montré sur les figures 1 et 2, le carrousel 10 comprend des becs 18 fixes en hauteur, des moyens 20 connus d'alimentation de ces becs, des moyens 22 de manoeuvre des bouteilles à remplir en fonctionnement normal, l'ensemble étant surmonté d'un cuvon 24. Sur la figure 3, les becs 18 comprennent de façon connue une partie fixe 26 liée au carrousel et équipée d'une membrane 28 en forme d'entonnoir avec un profil adapté et une tête 30. Cette membrane 28 est déformable et possède une double fonction de conduite du liquide en l'occurrence l'eau vers la bouteille d'une part et un effet de rappel élastique de la tête 30 du bec d'autre part. Cette membrane est accessible de l'extérieur, notamment pour le nettoyage comme il sera vu ultérieurement. Cette tête 30 comprend deux tubes coaxiaux 32 et 34, le tube interne 32 étant fixe et le tube extérieur 34 étant mobile par rapport au tube fixe et solidaire du pied de la membrane 28. Ce tube extérieur 34 porte de plus une butée 36 qui en est solidaire, butée sous forme d'un disque 38 destiné à venir au contact de façon étanche sur le dessus du buvant de chaque bouteille à remplir. Il est aussi prévu un tube 39 de mise à l'air libre de sorte à permettre le remplissage, à collecter l'air expulsé de la bouteille durant ce remplissage et à le conduire à l'extérieur de la salle de remplissage. Le tube extérieur 34 peut ainsi prendre, de façon connue, deux positions: - l'une de fermeture dans laquelle la membrane 28 est en position de rappel et le tube extérieur 34 assure l'interruption de l'écoulement à travers le tube intérieur 32. l'autre de remplissage dans laquelle l'effort de rappel de la membrane 28 est contrarié car le tube extérieur 34 est soulevé par appui du goulot de la bouteille à remplir contre le disque 38 de la butée 36, le liquide s'écoulant à travers le tube intérieur 32 jusque dans la bouteille en fonctionnement normal. Les bouteilles sont déplacées par les moyens 22 de manoeuvre qui comprennent des moyens 40 de réception du col de chaque bouteille, ceci également de façon connue et des moyens 42 de déplacement en translation de ces moyens de réception des cols de bouteille. Ces moyens 42 de déplacement sont schématiquement composés d'un bras 44 mobile en translation par rapport à la partie fixe 26 du bec correspondant et des moyens moteurs 46. Ces moyens moteurs comporte dans ce mode de réalisation une came 48 destinée à coopérer avec une rampe R1 de profil adapté en fonction des mouvements à faire subir audit bras. Cette rampe R1 permet d'agir à l'encontre d'un ressort 49 de rappel permettant de forcer le bras vers le bas à l'encontre du ressort de rappel. Selon la présente invention, pour la phase de sanitation, il est prévu des faux contenants 50 comportant un faux goulot 52 avec un buvant 54 de diamètre D de préférence plus grand que celui des bouteilles à remplir et un corps 55. On note que le volume du corps de ces faux contenants est réduit par rapport à celui d'une bouteille. Ces faux contenants sont mis en place par clipsage, de façon manuelle, dans les moyens 40 de réception du col des bouteilles munis d'une gorge 56 adaptée qui correspond à celle prévue pour recevoir les bagues d'inviolabilité des bouteilles d'eau minérale. Pour la mise en oeuvre d'un cycle de sanitation, il est aussi prévu des organes complémentaires portés par le carrousel, comparé au cycle de remplissage de bouteilles en fonctionnement de production de ce même dispositif de remplissage. En effet, durant le fonctionnement en production, de façon connue et simplifiée, en faisant abstraction de tout balayage éventuel avec de l'air stérile, on peut considérer que dans un carrousel, durant la circulation dans la zone Cl, le bras 44 mobile en translation de chaque bec est déplacé vers le bas par une rampe RI adaptée pour prélever une bouteille distribuée par l'étoile 14 d'entrée. Ensuite dès la sortie de la zone Cl, le ressort 49 de rappel soulève le bras 44 si bien que le buvant du goulot vient en appui étanche sur le disque 38 de la butée 36 du tube extérieur 34, provoquant le déplacement relatif du tube extérieur 34 par rapport au tube intérieur 32. De fait, il se produit le remplissage de la bouteille par écoulement gravitaire de l'eau issue du cuvon durant la circulation dans la zone C2 tandis que l'air évacué est conduit vers l'extérieur de la salle dans laquelle est placé le dispositif de remplissage, à travers le tube 39 de mise à l'air libre. La bouteille remplie est ensuite dégagée du bec durant sa progression dans la zone C3, par mouvement du bras 44 soumis à l'action des moyens moteurs 46. La rampe R1 assure l'abaissement du bras 44. La bouteille remplie est ensuite évacuée du carrousel par l'étoile 16 de sortie. Le fonctionnement de ce même dispositif de remplissage selon l'invention est maintenant décrit pendant un cycle de sanitation. Le carrousel n'est plus alimenté en bouteilles et les becs 18 avec leurs têtes 30 ainsi que les moyens 40 de réception de bouteilles sont libres. Afin de pouvoir procéder à la sanitation, il est nécessaire de faire circuler un liquide bactéricide dans le cuvon et à travers chaque bec, ceci sous pression pour assurer une vitesse suffisante et faire disparaître toute trace de film biologique en formation. Il convient de positionner sous chaque bec un faux contenant 50. Il est prévu de réaliser cette mise en place au droit de la zone C2, sensiblement au centre C4 de cette zone C2, zone qui est accessible directement par l'opérateur car elle n'est pas encombrée par les étoiles et les convoyeurs. Or, dans cette zone C2, les bouteilles sont en place sur les becs si bien que les moyens 40 de réception du col des bouteilles sont en position haute comme le bras 44. Il convient donc de prévoir, selon l'invention, une rampe R2 supplémentaire. Cette rampe est escamotable. Le carrousel est manoeuvré pour faire passer pas à pas chaque bec devant l'opérateur chargé de la mise en place des faux contenants 50, devant la zone C4. Chaque faux contenant est ainsi clipsé par l'opérateur sur la tête 30. La rampe R1 dans le dispositif selon l'invention doit aussi être escamotable de sorte à ne pas provoquer l'abaissement du bras 44 puisque tous les faux contenants 50 doivent être simultanément mis en place sur les becs 18. Une fois que le carrousel a effectué 360 , tous les becs sont équipés d'un faux contenant 50. L'opérateur quitte la salle. La rampe R2 peut être escamotée et le cycle de sanitation est lancé avec le carrousel à l'arrêt. Du fluide avec un agent bactéricide sous pression est mis en circulation à travers tous les becs simultanément. On remarque que le contenant est maintenu contre le disque 38 de la butée 36 par l'effort de rappel élastique du seul ressort 39 de rappel. En effet et ceci est une caractéristique importante de I' invention, bien que la phase de sanitation travaille sous pression, il n'est pas nécessaire de prévoir d'organes supplémentaires pour assurer l'étanchéité entre chaque faux contenant 50 et chaque bec 18 plus particulièrement considéré pour son disque 38. En fin de cycle, un fluide de rinçage assure l'élimination de l'agent bactéricide. Parallèlement, de façon avantageuse, le carrousel et tous les éléments annexes sont également nettoyés extérieurement avec un agent bactéricide puis rincés. L'ensemble du dispositif de remplissage est ainsi traité contre toute contamination et réputé sanité prêt pour une période de production. Il est alors nécessaire de retirer les faux contenants 50 pour libérer les becs. Ceci est obtenu automatiquement par remise en place de la rampe R2 qui assure l'abaissement du bras 44. Cette rampe R2 est aussi équipée d'un doigt d'éjection 58. La mise en rotation du carrousel à faible vitesse conduit chaque faux contenant en butée contre ce doigt et après une rotation de 360 , tous les faux contenants sont retirés. Une rampe adaptée en pied de carrousel conduit avantageusement ces faux contenants hors de la salle sans intervention de l'opérateur. Pour être opérationnel pour le remplissage, la rampe R1 est remise en place également. Cette manoeuvre est aussi conduite par l'opérateur extérieurement à la salle, tout comme celle de la rampe R2. Des vérins électriques par exemple peuvent permettre des manoeuvres aisées de ces rampes. L'autre problème à résoudre pour la mise en oeuvre du dispositif et assurer un cycle de sanitation efficace est celui de l'étanchéité du raccord tournant. Ainsi que cela a été exprimé, l'usure est inévitable si ce raccord tournant est serré en permanence. La présente invention prévoit donc de dissocier les deux types d'étanchéité nécessaires. Durant la phase de fonctionnement, le raccord tournant doit présenter une étanchéité relative puisque de toutes les façons, l'intérieur du cuvon 24 est en légère surpression mais avec une fuite contrôlée d'air stérile injecté en continu dans le cuvon de sorte à assurer un balayage. Selon un mode de réalisation préférentiel, il est donc prévu un premier joint 60 à étanchéité dynamique, solidaire du tube 62 d'alimentation en eau du cuvon 24. Ce tube 62 est fixe. La périphérie de ce joint 60 à étanchéité dynamique coopère avec les gorges 64 d'une succession de galets 66 montés libres en rotation sur des axes 68 solidaires du cuvon. Le cuvon est ainsi parfaitement guidé par rapport au tube 62 d'alimentation fixe. On note aussi que cet ensemble est également aisément accessible et peut être nettoyé par l'extérieur. Durant la phase de sanitation, il faut pouvoir disposer d'une étanchéité de ce joint 60 mais dans cette phase, le cuvon solidaire du carrousel est immobilisé en 20 rotation. Aussi, l'invention prévoit un second joint 70 à étanchéité statique interposé entre le tube 62 fixe et le cuvon 24. Selon un agencement particulièrement efficace, le joint 70 à étanchéité statique est un joint 72 gonflable. Ce joint 72 gonflable est logé dans le joint 60 à étanchéité dynamique, au sein d'une gorge 74 annulaire débouchante. Le joint 72 gonflable est alimenté en air sous pression par un piquage 76, accessible par le dessus du joint 60 à étanchéité dynamique et connecté uniquement durant la phase de sanitation. Ainsi durant le fonctionnement en production, le joint 60 à étanchéité dynamique assure par la chicane ainsi constituée, un frein à la sortie de l'air stérile sous pression de balayage du cuvon et simultanément un guidage mécanique particulièrement efficace. Durant la phase de sanitation, le carrousel étant statique il suffit d'injecter de l'air sous pression à travers le piquage 76 pour gonfler le joint 72 gonflable. Ce joint 72, une fois gonflé, se déforme et assure une étanchéité complète en venant se plaquer contre le bord intérieur 78 de l'ouverture 80 d'accès à l'intérieur du cuvon 24. Le joint gonflé occupe simultanément la totalité de la gorge 74 annulaire débouchante du joint 60 à étanchéité dynamique. La sanitation du dispositif de remplissage selon l'invention peut alors être réalisée sous pression. Une fois cette phase de sanitation terminée, le joint 72 gonflable du 70 d'étanchéité statique est alors dégonflé et son élasticité le rappelle dans sa gorge 74 annulaire, totalement escamoté et sans contact mécanique susceptible de générer des particules d' usure
L'objet de l'invention est un dispositif de remplissage de bouteilles, notamment pour l'embouteillage d'eau minérale, équipé de moyens de sanitation, comportant des becs (18) fixes montés sur un carrousel, des moyens (20) d'alimentation en eau de ces becs incluant un cuvon (24) solidaire de ce carrousel et un tube (62) d'alimentation dudit cuvon fixe par rapport au carrousel, des moyens (22) de manoeuvre des bouteilles comprenant des moyens de réception du col de chaque bouteille et des moyens de déplacement en translation de ces moyens de réception des cols de bouteille, caractérisé en ce que les moyens de sanitation comprennent des faux contenants aptes à être positionnés dans les moyens de réception en lieu et place des bouteilles durant la phase de sanitation.
1. Dispositif de remplissage de bouteilles, notamment pour l'embouteillage d'eau minérale, équipé de moyens de sanitation, comportant des becs (18) fixes montés sur un carrousel, des moyens (20) d'alimentation en eau de ces becs incluant un cuvon (24) solidaire de ce carrousel et un tube (62) d'alimentation dudit cuvon fixe par rapport au carrousel, des moyens (22) de manoeuvre des bouteilles comprenant des moyens (40) de réception du col de chaque bouteille et des moyens (42) de déplacement en translation de ces moyens de réception des cols de bouteille, caractérisé en ce que les moyens de sanitation comprennent des faux contenants (50) aptes à être positionnés dans les moyens (40) de réception en lieu et place des bouteilles durant la phase de sanitation, des moyens (R2) escamotables pour maintenir en position les moyens (42) de déplacement durant la mise en place des faux contenants, et des moyens (Ri) escamotables pour neutraliser, durant la phase de sanitation, l'action des moyens (42) de déplacement et maintenir les faux contenants (50) en place simultanément sur tous les becs (18) fixes. 2. Dispositif de remplissage de bouteilles selon la 1, caractérisé en ce que les faux contenants (50) sont clipsés sur les moyens (40) de réception. 3. Dispositif de remplissage de bouteilles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les contenants sont de faible volume comparé au volume des bouteilles de sorte à pouvoir conserver une étanchéité entre lesdits faux contenants (50) et les becs (18) durant la phase de sanitation. 4. Dispositif de remplissage de bouteilles selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que qu'il comprend des moyens (58) d'éjection automatique des faux contenants hors des moyens (40) de réception. 5. Dispositif de remplissage de bouteilles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens 5 d'évacuation des faux contenants (50) éjectés. 6. Dispositif de remplissage de bouteilles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un premier joint (60) à étanchéité dynamique utilisable en phase de production et un second joint (70) à étanchéité statique utilisable en phase de sanitation, ces deux joints étant interposés entre le tube (62) d'alimentation en eau du cuvon (24) et ledit cuvon. 7. Dispositif de remplissage de bouteilles selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une succession de galets (66) montés libres en rotation sur des axes (68) solidaires du cuvon munis de gorges (64) aptes à recevoir la périphérie du joint (60). 8. Dispositif de remplissage de bouteilles selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le joint (70) à étanchéité statique est un joint (72) gonflable. 9. Dispositif de remplissage de bouteilles selon la 8, 20 caractérisé en ce que le joint (72) gonflable est logé dans une gorge (74) annulaire débouchante ménagée dans le joint (60) à étanchéité dynamique, ce joint étant alimenté en air sous pression par un piquage (76).
B
B67
B67C
B67C 3
B67C 3/26,B67C 3/02
FR2897276
A1
DISPOSITIF DE FIXATION SUR UNE PLANCHE DE GLISSE AVEC RESSORT DE RECUL
20,070,817
L469 12FR 56 dépôt 1 L'invention concerne tout ou partie d'un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse, et notamment son élément muni d'un mécanisme de recul qui permet la pression du dispositif de fixation sur la chaussure et une flexibilité en cas de fléchissement du ski. Elle concerne aussi le procédé de montage et de fabrication d'un tel dispositif de fixation. Elle est particulièrement adaptée aux talonnières de fixation de ski, et concerne aussi un ski en tant que tel comprenant un tel dispositif de fixation. Le document EP0760246 illustre une talonnière d'une fixation de ski de l'art antérieur, comprenant un corps monté mobile sur une glissière fixée sur un ski. Ce corps comprend deux ressorts de recul dans une cavité inférieure, travaillant en compression entre une paroi avant fermant la cavité et un coulisseau dans la partie arrière de la cavité, en appui sur une barrette métallique comprenant des dents coopérant avec une partie dentée liée à la glissière. Ces ressorts de recul ont pour première fonction de pousser l'arrière de la chaussure pour maintenir la chaussure en pression au sein de la butée avant de la fixation, tout en offrant une flexibilité du maintien de la chaussure qui est ainsi adapté aux fléchissements éventuels du ski. Ensuite, les ressorts de recul participent à une seconde fonction de réglage du dispositif en agissant sur la barrette qui peut être soulevée à l'aide d'un tournevis dans une position déverrouillée pour obtenir le réglage du positionnement du corps sur la glissière. Le relâchement de la barrette entraîne son verrouillage dans une nouvelle position sous l'effet des ressorts de recul. Le montage du corps d'une telle talonnière est très délicat et nécessite une machine puissante et coûteuse qui comprime suffisamment les ressorts de recul pour les insérer dans la cavité par une fente de petite dimension de la surface L469 12FR 56 dépôt 2 inférieure du corps de la talonnière. Une fois passés par cette fente, les ressorts relâchés reprennent une configuration moins comprimée de plus grande longueur au sein de la cavité, pour remplir leurs fonctions telles que définies précédemment. Ce montage est complexe, coûteux et ne permet pas un entretien aisé de cette partie inférieure du corps de la fixation. L'objet de la présente invention est donc de proposer une autre solution de dispositif de fixation ne présentant pas les inconvénients précédents. Plus précisément, un objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif de fixation dont le montage et l'entretien du mécanisme de recul sont simplifiés. L'invention atteint ces objets par un élément de dispositif de fixation d'une 15 chaussure sur une planche de glisse, comprenant une cavité inférieure, au moins un ressort de recul monté en compression au sein de cette cavité, en appui sur un élément de liaison apte à une liaison sur la planche de glisse, caractérisé en ce qu'il comprend une ouverture apte à l'insertion du ressort de recul dans la cavité dans un état non comprimé, et un moyen 20 de maintien qui permet le maintien sécurisé du ressort de recul au niveau de l'ouverture, comprimé dans son état opérationnel au sein de la cavité. Selon une première variante de réalisation, le moyen de maintien est une baïonnette, et selon une seconde variante, ce moyen de maintien est une vis sans fin qui permet en outre le réglage de la dureté de fonctionnement 25 du ressort de recul. L'ouverture peut être disposée sur la partie inférieure de la surface antérieure du corps principal du dispositif. En variante, il comprend de plus10 L469 12FR 56 dépôt 3 une autre ouverture dans sa partie arrière pour la mise en oeuvre de son réglage longitudinal sur la planche de glisse. L'élément du dispositif peut aussi comprendre un piston de recul destiné à maintenir en configuration de liaison une partie de liaison de l'élément de liaison lié à l'élément du dispositif, qui permet le verrouillage du dispositif de fixation sur la planche de glisse. La partie de liaison peut être une partie dentée d'une barrette qui comprend une partie verticale coopérant avec le piston de recul et une partie arrière horizontale sur laquelle un utilisateur peut agir pour déplacer la partie de liaison dans une configuration de déverrouillage pour mettre en oeuvre le réglage du positionnement du dispositif de fixation. De plus, un levier monté sur les parties latérales de la cavité et coopérant avec la partie horizontale de la barrette peut être apte à un actionnement manuel de la partie de liaison pour mettre en oeuvre le réglage du dispositif. L'invention porte aussi sur une talonnière de fixation de ski comprenant un élément de dispositif de fixation tel que décrit précédemment, sur un dispositif de fixation d'une chaussure de ski comprenant une butée avant et une telle talonnière, et sur un ski en tant que tel qui comprend un tel dispositif de fixation d'une chaussure de ski. Enfin, l'invention porte aussi sur un procédé de fabrication d'un corps de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse caractérisé en ce qu'il comprend une première étape consistant à monter au moins un ressort de recul dans une cavité dans un état non comprimé par une ouverture latérale du dispositif et une seconde étape consistant à comprimer le ressort au sein de la cavité et à le maintenir de manière sécurisée dans son état opérationnel au sein de la cavité par la fixation d'un moyen de maintien. L469 12FR 56 dépôt 4 Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'un mode d'exécution particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : La figure 1 représente une vue en perspective éclatée d'une partie de talonnière de fixation selon un mode d'exécution de l'invention ; la figure 2 représente une vue en perspective de dessous du corps principal de la talonnière selon le mode d'exécution de l'invention ; la figure 3 représente une vue de devant de la talonnière selon le mode d'exécution de l'invention ; la figure 4 représente une vue de côté en coupe IV-IV de la talonnière selon le mode d'exécution de l'invention ; la figure 5 représente une vue de dessus en coupe V-V de la talonnière selon le mode d'exécution de l'invention. L'invention est implémentée sur une talonnière de fixation de ski comprenant un corps principal 1 monté sur un chariot 2, lui-même destiné à être monté mobile en translation sur un ski, par l'intermédiaire de glissières latérales 14 de sa surface inférieure, visibles sur la figure 3. Le corps principal 1 comprend notamment le ressort de déclenchement du dispositif de fixation, non représenté, un moyen de fixation pour recevoir un agrippe talon 15 pour la fixation du talon d'une chaussure de ski, et un ressort de recul 5. Pour cela, il comprend une ouverture 3 dans sa partie inférieure avant qui communique avec une cavité 4 destinée à recevoir le ressort de recul 5, qui coopère avec un piston de recul 6. Une barrette 7 est montée sous la surface inférieure du chariot 2 par un rivet de barrette 11 dans sa partie avant. Elle comprend une partie dentée 8 sur sa surface la plus basse apte à coopérer avec une partie dentée complémentaire non L469 12FR 56 dépôt 5 représentée qui est montée de manière fixe sur le ski. De plus, la barrette 7 comprend une lame 9 sensiblement verticale qui traverse le chariot 2 pour venir coopérer avec une surface inclinée à l'arrière du piston de recul 6, de manière connue. Enfin, elle comprend une partie haute 10 sensiblement horizontale qui repose sur un levier 12 de réglage de la longueur comprenant deux bras fixés sur les faces latérales de la cavité 4 du corps 1. Le ressort de recul est donc en appui sur sa partie arrière sur la partie verticale 9 de la barrette 7, fixée sur le ski, et en appui sur sa partie avant sur un moyen de maintien 13 qui sera explicité plus loin. Cela permet d'offrir une mobilité du corps 1 de la fixation relativement au ski. Lors de l'utilisation de la fixation, la talonnière agit en poussée permanente sur la chaussure de l'utilisateur sous l'effet du ressort de recul comprimé 5 pour garantir le maintien de sa partie avant dans la butée avant du dispositif. De plus, le ressort de recul 5 permet un comportement flexible du dispositif adapté aux fléchissements du ski. Ce ressort de recul remplit de plus la seconde fonction de réglage d'une telle fixation de manière classique. Un utilisateur peut agir sur le levier de réglage 12 afin de lever légèrement la barrette 7 de réglage pour libérer sa partie dentée 8 de son emprise sur le ski et obtenir la mobilité longitudinale de la talonnière sur le ski. En relâchant le levier 12, le ressort 5 induit l'abaissement de la barrette 7 et le verrouillage de la talonnière. Selon la caractéristique essentielle de l'invention, lors du procédé de fabrication ou d'une opération d'entretien de la fixation, le montage du ressort de recul 5 se fait facilement par simple insertion par l'ouverture avant 3 du corps 1, et non plus par la fente de la surface inférieure du corps 1, visible sur la figure 2. Le ressort 5 est ainsi monté non comprimé, dans sa position de repos, jusqu'à venir en butée contre le piston de recul L469 12FR 56 dépôt 6 6 en appui sur la partie arrière de la cavité 4 de la partie inférieure du corps 2. Ensuite, quand la talonnière est presque intégralement montée, un bouchon à baïonnette 13 est positionné contre la partie antérieure du ressort 5 au niveau de l'ouverture 3, en coopération avec une partie complémentaire à deux ailettes radiales disposée au niveau de cette ouverture 3, puis tourné de manière à comprimer le ressort de recul 5 au sein de la cavité 4 et à assurer son maintien comprimé sécurisé dans sa configuration de fonctionnement habituel. Les figures 3 à 5 illustrent le dispositif de fixation monté et opérationnel, sur lequel une mâchoire 15 est disposée sur le corps 1 pour recevoir une chaussure. Finalement, la solution proposée présente donc les avantages suivants : -son montage est simplifié et le coût de fabrication de la fixation diminué ; -l'entretien du dispositif de réglage est simplifié puisqu'il est possible d'accéder facilement au ressort de recul, et de le changer si nécessaire. Des variantes de réalisation de l'invention sont naturellement possibles et notamment, tout mécanisme de maintien sécurisé du ressort de recul au niveau de l'ouverture latérale de la talonnière est envisageable. Par exemple, une vis à pas fin peut être implémentée, qui permettrait ainsi en outre d'ajouter une fonctionnalité de réglage de la dureté du ressort de recul 5. Enfin, l'invention a été décrite dans une configuration de talonnière composée d'un corps et d'un chariot. Toutefois, elle peut être mise en oeuvre avec d'autres types de fixation comme des fixations ne comprenant L469 12FR 56 dépôt 7 pas de chariot, mais un corps unique comprenant les fonctions de glissières et intégrant la barrette de réglage. En outre, selon une variante supplémentaire, la barrette de réglage pourrait être supprimée, sa fonction pouvant être remplie par exemple directement par le ressort de recul en appui sur une vis arrière de réglage. Le ressort de recul a été illustré monté dans un corps principal de dispositif de fixation mais il pourrait aussi être positionné dans tout autre élément du dispositif, comme une embase par exemple. De plus, d'autres configurations basées sur plusieurs ressorts de recul, deux par exemple, sont possibles, une ou plusieurs ouvertures correspondantes et un ou plusieurs moyens de maintien associés étant alors prévus
Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse, comprenant une cavité inférieure (4), au moins un ressort de recul (5) monté en compression au sein de cette cavité (4), en appui sur un élément de liaison (7) apte à une liaison sur la planche de glisse, caractérisé en ce qu'il comprend une ouverture (3) apte à l'insertion du ressort de recul (5) dans la cavité (4) dans un état non comprimé, et un moyen de maintien (13) qui permet le maintien sécurisé du ressort de recul (5) au niveau de l'ouverture (3), comprimé dans son état opérationnel au sein de la cavité (4).
Revendications : 1. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse, comprenant une cavité inférieure (4), au moins un ressort de recul (5) monté en compression au sein de cette cavité (4), en appui sur un élément de liaison (7) apte à une liaison sur la planche de glisse, caractérisé en ce qu'il comprend une ouverture (3) apte à l'insertion du ressort de recul (5) dans la cavité (4) dans un état non comprimé, et un moyen de maintien (13) qui permet le maintien sécurisé du ressort de recul (5) au niveau de l'ouverture (3), comprimé dans son état opérationnel au sein de la cavité (4). 2. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de maintien (13) est une baïonnette. 3. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de maintien (13) est une vis sans fin qui permet en outre le réglage de la dureté de fonctionnement du ressort de recul (5). 4. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ouverture (3) est disposée sur la partie inférieure de la surface antérieure du corps (1) principal du dispositif. 5. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une autre ouverture dans sa partie arrière pour la mise en oeuvre de son réglage longitudinal sur la planche de glisse.L469 12FR 56 dépôt 9 6. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un piston de recul (6) destiné à maintenir en configuration de liaison une partie de liaison (8) de l'élément de liaison (7) lié audit élément de dispositif de fixation, qui permet le verrouillage du dispositif de fixation sur la planche de glisse. 7. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse selon la précédente, caractérisé en ce que la partie de liaison (8) est une partie dentée d'une barrette (7) qui comprend une partie verticale (9) coopérant avec le piston de recul (6) et une partie arrière horizontale (10) sur laquelle un utilisateur peut agir pour déplacer la partie de liaison (8) dans une configuration de déverrouillage pour mettre en oeuvre le réglage du positionnement du dispositif de fixation. 8. Elément de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un levier (12) monté sur les parties latérales de la cavité (4), coopérant avec la partie horizontale (10) de la barrette (7) et apte à un actionnement manuel de la partie de liaison (8) pour mettre en oeuvre le réglage du dispositif. 9. Talonnière de fixation de ski comprenant un élément de dispositif de fixation selon l'une des précédentes. 10. Dispositif de fixation d'une chaussure de ski comprenant une butée avant et une talonnière selon la précédente. 11. Ski comprenant un dispositif de fixation d'une chaussure de ski selon la précédente.L469 12FR 56 dépôt 10 12. Procédé de fabrication d'un corps de dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse caractérisé en ce qu'il comprend une première étape consistant à monter au moins un ressort de recul (5) dans une cavité (4) dans un état non comprimé par une ouverture (3) latérale du dispositif et une seconde étape consistant à comprimer le ressort au sein de la cavité (4) et à le maintenir de manière sécurisée dans son état opérationnel au sein de la cavité (4) par la fixation d'un moyen de maintien (13).10
A
A63
A63C
A63C 5,A63C 9
A63C 5/03,A63C 5/12,A63C 9/00,A63C 9/084,A63C 9/085
FR2893792
A1
RECEPTEUR D'IMPULSIONS D'UN SIGNAL DE TYPE ULTRA LARGE BANDE ET PROCEDE ASSOCIE
20,070,525
L'invention concerne un récepteur d'impulsions d'un signal de type ultra large bande et un procédé associé. Une technique de transmission d'un flux d'informations à haut débit consiste à utiliser une modulation d'impulsion ultra large bande (généralement dénommée UWB de l'anglais "Ultra Wide Band', selon laquelle on émet une séquence d'impulsions dont une caractéristique (par exemple l'amplitude, la position temporelle ou la phase des impulsions) forme une représentation codée de l'information à transmettre. Ces impulsions sont transmises avec une période de répétition moyenne prédéterminée, généralement dénommée PRP de l'anglais "Pulse Repetition Period". Un système de transmission utilisant ces principes est par exemple décrit dans la demande de brevet EP 1 482 648. Lors de la réception des signaux électromagnétiques, ce document propose de ramener les signaux analogiques reçus en bande de base au moyen de mélangeurs, avant de les convertir en signaux numériques à traiter au moyen d'échantillonneurs. Sur ce point, la demande de brevet EP 1 298 811 propose au contraire d'échantillonner le signal électromagnétique dès réception, après simple traitement au moyen d'un étage d'entrée fréquentiellement linéaire comportant pour l'essentiel un amplificateur faible bruit, sans traitement fréquentiel de démodulation du signal pour le ramener en bande de base. Si elle permet d'éviter la présence des mélangeurs, cette solution implique en contrepartie un échantillonnage à fréquence très élevée afin de respecter le critère bien connu de Nyquist et ainsi de récupérer dans tous les cas l'intégralité du signal sous forme numérique pour traitement. Du fait de cette contrainte, l'utilisation de cette solution à échantillonnage direct des signaux parait inappropriée dans le cas de la transmission de flux d'informations à plus bas débit, par exemple entre 1 kbps et 10 Mbps. La solution utilisant les mélangeurs, telle que décrite dans la demande de brevet EP 1 482 648, permet en effet dans ce cas de réduire de manière très conséquente la fréquence d'échantillonnage utilisée. La dérive des horloges entre deux impulsions pose également problème dans le cas des débits relativement faible : avec une horloge classique, le décalage entre deux impulsions peut entraîner une perte de synchronisation qui empêche une corrélation correcte du signal. (Par exemple, pour un débit typique de 250 kbps, la durée séparant deux impulsions est typiquement de l'ordre de 4 ps au cours desquelles une horloge classique de glissement 20 ppm dérive de 80 ps alors que la corrélation d'une impulsion de fréquence centrale fc égale à 4 GHz nécessite pour la synchronisation une précision de l'ordre de 1/(4fc), soit 60 ps.) A l'encontre du préjugé présentant comme inappropriée la solution à échantillonnage directe pour des débits relativement faibles, l'invention propose un récepteur de signaux électromagnétiques transmis dans une bande de fréquence ayant une limite supérieure prédéterminée et représentant un flux d'informations au moyen d'une modulation d'impulsions à fréquence moyenne de répétition prédéterminée, caractérisé par un étage d'entrée recevant les signaux d'une antenne, comprenant un filtre passe-bande et appliquant un traitement sans changement de fréquence auxdits signaux, et un échantillonneur des signaux traités par l'étage d'entrée avec une fréquence d'échantillonnage multiple entier de la fréquence moyenne de répétition et inférieure à ladite limite supérieure. Bien que la fréquence d'échantillonnage ne respecte pas le critère de Nyquist et que le signal échantillonné ne permettrait donc pas la reconstruction totale du signal reçu, la pluralité de signaux échantillonnés par période moyenne de répétition permet d'extraire le signal du bruit. L'étage d'entrée peut comprendre un filtre passe bande, ce qui permet de limiter les signaux transmis à l'échantillonneur à ceux situés dans la bande fréquence mentionnée ci-dessus. La fréquence d'échantillonnage est par exemple inférieure au cinquième de ladite limite supérieure, de sorte qu'elle est inférieure d'un ordre de grandeur à la fréquence de Nyquist, ce qui entraîne un allègement important des contraintes par rapport aux systèmes classiques utilisant la fréquence de Nyquist. Par ailleurs, la fréquence d'échantillonnage est par exemple supérieure au double de la bande passante du filtre passe-bande. Le récepteur peut également comprendre des moyens de sélection aptes à transmettre une partie sélectionnée des signaux échantillonnés à destination d'un module de corrélation, ce qui permet de limiter la charge des traitements ultérieurs. Les signaux échantillonnés au cours d'une période de répétition moyenne sont par exemple regroupés en un nombre prédéterminé de tranches et ladite partie sélectionnée des signaux échantillonnés peut alors correspondre à des tranches déterminées. Des moyens peuvent alors permettre de déterminer les tranches sélectionnées sur la base de la présence de signaux dans les tranches correspondantes au cours d'une phase de synchronisation, ce qui permet de limiter les traitements lors de la phase de réception de données aux seules tranches contenant le signal impulsionnel. Un module de corrélation est, selon un mode de réalisation pratique, apte à mettre en oeuvre une autocorrélation des signaux échantillonnés. Par ailleurs, afin d'améliorer le rapport signal à bruit, le module de corrélation peut être configuré pour recevoir des signaux échantillonnés d'un module d'intégration. Le module de corrélation est par exemple apte à générer un résultat échantillonné sur un bit. Un module de décision reçoit par exemple le produit du module de corrélation. Selon une forme de réalisation possible, un module de filtrage est interposé entre le module de corrélation et le module de décision. Afin de réduire la complexité du système, l'échantillonneur est par exemple apte à échantillonner les signaux traités sur un nombre de niveaux inférieur ou égal à 4. L'invention propose également un procédé de réception de signaux électromagnétiques transmis dans une bande de fréquence ayant une limite supérieure prédéterminée et représentant un flux d'informations au moyen d'une modulation d'impulsions à fréquence moyenne de répétition prédéterminée, caractérisé en qu'il comprend une étape d'échantillonnage des signaux reçus à travers un étage d'entrée comprenant un filtre passe-bande et appliquant un traitement sans changement de fréquence (fréquentiellement linéaire) auxdits signaux, avec une fréquence d'échantillonnage multiple entier de la fréquence moyenne de répétition et inférieure à ladite limite supérieure. Un tel procédé peut comprendre des caractéristiques optionnelles correspondant à celles évoquées précédemment à propos du récepteur, et posséder de la sorte les avantages qui en découlent. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente les éléments principaux d'un récepteur conforme aux enseignements de l'invention ; - la figure 2 représente un premier exemple de circuit de traitement pour le récepteur de la figure 1 ; - la figure 3 représente un second exemple de circuit de traitement pour le récepteur de la figure 1 ; - la figure 4 représente un émetteur adapté à échanger des données avec le récepteur de la figure 1 ; - la figure 5 donne une illustration schématique des différents découpages des ensembles d'échantillons utilisés dans la description ; - La figure 6 représente un troisième exemple de réalisation de l'invention. La figure 1 représente les éléments principaux d'un récepteur conforme aux enseignements de l'invention. Un tel récepteur est destiné à la réception de signaux ultra large bande (ou UWB) formés par la répétition d'une impulsion très brève (de durée en général inférieure à quelques ns, typiquement inférieure à 2 ns), modulée en amplitude, avec une période moyenne de répétition PRP relativement longue, typiquement supérieure à 100 ns, et de toute façon supérieure à 2 ns. Dans l'exemple décrit ici, on utilise une période PRP de 250 ns (ce qui correspond à une fréquence fPRP = 4 MHz). Dans de tels systèmes de transmission, la très courte durée de l'impulsion entraîne un très fort étalement spectral du signal jusqu'à des fréquences très élevées : l'énergie est en général concentrée autour d'une fréquence centrale fc de l'ordre de plusieurs GHz (par exemple 4 GHz) avec une largeur de bande de l'ordre au moins du '/2 GHz (par exemple 1 GHz), ce qui donne un signal ayant une fréquence maximale fMAx de l'ordre de plusieurs GHz (en général supérieure à 4 GHz, ici de 4,5 GHz). Le récepteur représenté à la figure 1 comprend une antenne 2 qui reçoit les signaux électromagnétiques et les transmet à un amplificateur faible bruit 4. Les signaux amplifiés traversent ensuite un filtre basse bande 6 adapté aux impulsions à recevoir, c'est-à-dire ici avec une fréquence centrale f, égale 4 GHz et une bande passante de 1 GHz. Le signal filtré est reçu par un convertisseur analogique-numérique 8 (ou CAN) qui travaille, grâce notamment à une horloge 10, à une fréquence d'échantillonnage fe multiple de la fréquence moyenne de répétition des impulsions fpRp, soit fe = a. fpRp, où a est un nombre entier. On prend par exemple ici a = 500 et ainsi fe = 2 GHz. On remarque que la fréquence d'échantillonnage fe ainsi utilisée est inférieure à la fréquence de Nyquist fNyquist qui serait nécessaire à la reconstruction parfaite du signal échantillonné, dont on rappelle qu'elle vaut : fNyquist = 2.fM, soit ici 9 GHz. Le convertisseur analogique-numérique 8 transforme ainsi le signal reçu et filtré en un flux d'échantillons numériques à la fréquence fe. Chaque échantillon est codé sur un nombre prédéterminé de bits, par exemple 1 bit, 1,5 bits (c'est-à-dire 3 niveaux logiques : -1, 0, +1) ou plusieurs bits. Le flux d'échantillons est transmis à un circuit de traitement numérique 12 dont un exemple est décrit à présent en référence à la figure 2. La figure 2 représente un exemple de circuit de traitement numérique d'un récepteur conforme aux enseignements de l'invention. Sur la figure 2, on a représenté à nouveau pour la clarté de l'exposé le convertisseur analogique-numérique 8 et l'horloge 10 déjà mentionnés à propos de la figure 1. Le flux d'échantillons numériques générés par le convertisseur analogique-numérique 8 est reçu dans un module 14 apte à sélectionner des tranches d'échantillons comme expliqué en détail plus bas. Ce module de sélection 14 regroupe les échantillons en ensembles de n échantillons (ensembles dénommés dans la suite "tranches"). Le rapport déjà mentionné entre la fréquence d'échantillonnage fe et la fréquence moyenne de répétition des impulsions dans le signal reçu fpRp est choisi tel qu'à une période moyenne de répétition PRP correspondent K tranches, c'est-à-dire que : PRP = K.n.Te, où Te est la période d'échantillonnage égale à 1/fe. On a de ce fait en utilisant la relation précédente a = K.n. Le nombre d'échantillons par tranche peut varier selon les applications, par exemple entre 1 et 400. On peut utiliser des valeurs faibles lorsqu'une synchronisation fine est exigée. En général on utilise toutefois un nombre d'échantillons n compris entre 10 et 50. Le module de sélection 14 transmet les échantillons des tranches d'une part à un module de corrélation 16 et d'autre part à une mémoire 18. La mémoire 18 transmet quant à elle au module de corrélation 16 les n échantillons de la tranche correspondante dans le symbole précédent qui a été mémorisée à un instant antérieur. Ainsi, les moyens de corrélation 16 effectuent le produit de corrélation (ou produit scalaire) des échantillons d'une tranche donnée d'un symbole Sn et de la même tranche dans le symbole précédent Sn_I. On réalise donc une auto-corrélation du signal. On remarquera ici que chaque symbole est décrit par un nombre prédéterminé N d'impulsions, reçues par conséquent sur un nombre identique de périodes moyennes de répétition PRP. Dans le cas où chaque symbole est décrit par une impulsion (présente par conséquent sur une seule période de répétition PRP), la mémoire 18 transmet donc au moyen de corrélation 16 les n échantillons d'une tranche avec un retard égal à la période moyenne de répétition PRP. Dans le cas où chaque symbole est au contraire décrit par N impulsions, les échantillons sont mémorisés pendant une durée égale à N.PRP. Le résultat du produit de corrélation est transmis à un module de décision 20 qui détermine si un signal est présent dans la tranche concernée en fonction du résultat du produit de corrélation pour cette tranche. Un circuit de traitement additionnel peut éventuellement être interposé entre le module de décision 20 et les moyens de corrélation 16 de façon à prétraiter le signal issu des moyens de corrélation 16 en vue de la décision dans le module 20, comme décrit en référence à la figure 3. Lorsqu'un signal est détecté dans une tranche, le module de décision 20 indique également la valeur du signal détecté et la transmet à un décodeur (ou "demapper') 22 qui en déduit l'information transmise et la soumet à des étages ultérieurs du récepteur pour traitement. Un tel récepteur fonctionne en deux phases : une première phase de synchronisation et une seconde phase de réception des données. Ces deux phases sont par exemple mises en oeuvre lors de la transmission d'une trame physique constituée d'un train d'impulsions qui définit à la fois un préambule correspondant à l'étape de synchronisation et les données à transmettre. Lors de la phase de synchronisation, le module de sélection 14 transmet toutes les tranches au module de corrélation 16 et à la mémoire 18. Par ailleurs, quel que soit le nombre N d'impulsions utilisées pour décrire chaque symbole, la mémoire 18 génère un retard d'une durée égale à la période moyenne de répétition PRP, de telle sorte que chaque tranche est corrélée avec la tranche correspondante reçue au cours de la période PRP précédente. Autrement dit, si on nomme k; une tranche d'indice i, la corrélation est effectuée lors de la phase de synchronisation entre chaque tranche k; et la tranche correspondante dans la période précédente : k;_K. Pendant cette phase de synchronisation, la sortie du module de corrélation 16 peut être quantifiée sur 1 bit afin de simplifier le circuit de prise de décision. Le module de décision 20 reçoit ainsi le résultat de l'auto-corrélation pour chaque tranche d'une période et détermine ainsi un nombre restreint K' de tranches consécutives sur lesquelles s'étend la plus grande partie de l'énergie du signal, c'est-à-dire au cours desquelles l'impulsion étalée par le canal de transmission a été reçue. Une information IK, qui indique les K' tranches concernées est alors transmise au module de sélection 14 pour utilisation lors de la réception des données comme décrit à présent. Lors de la phase de réception des données, le module de sélection, pour chaque période PRP, ne transmet au module de corrélation 16 et à la mémoire 18 que les K' tranches déterminées lors de l'étape de synchronisation comme il vient d'être décrit. Les moyens de corrélation 16 appliquent alors à ces K' tranches le traitement déjà mentionné plus haut, à savoir le produit de corrélation entre chacune des K' tranches et la tranche correspondante du symbole précédent. Sur la base du résultat de ces K' produits de corrélation, le module de décision 20 peut décider de manière robuste la valeur du signal transmis au cours de la période PRP concernée, puisqu'il a été au préalable déterminé que ce signal était présent dans ces K' tranches. Il est par exemple possible de définir un niveau de seuil sur les K résultats du produit de corrélation issus de la phase de synchronisation permettant de sélectionner K' tranches parmi les K tranches totales puis de cumuler les K' résultats de corrélation issus de la phase de transmission des données correspondant au K' tranches sélectionnées et enfin de prendre une décision sur le signa de ce cumul. On pourrait également afin d'améliorer les performances pondérer chacun des K' résultats des produits de corrélations sélectionnés issus de la phase de transmission des données par les K' résultats du produit de corrélation issus de la phase de synchronisation avant de les cumuler et de prendre une décision sur le signe de ce cumul. En variante, on pourrait ne pas cumuler les K' résultats du produit de corrélation issus de la phase de transmission des données mais utiliser K' décisions individuelles, prises sur le signe de chacun de K' cumuls et déduire le signe du résultat global du vecteurs de K' décision (les K' décisions individuelles sont par exemple à valeurs dans {-1 ; +1} et le signe du résultat global est par exemple le signe de la somme de ces K' décisions individuelles). Enfin, on peut noter que, pendant la phase de transmission des données, il est possible de permuter les blocs 20 et 26 afin de réduire fortement la complexité. Dans ce cas, les K' résultats du produit de corrélation issus de la phase de transmission des données (qu'ils soient pondérés ou non par les K' résultats du produit de corrélation issus de la phase de synchronisation) sont cumulés pour fournir une unique valeur au module 26 de décodage L, à la fréquence 1/(N*PRP). La figure 3 représente un second exemple de circuit de traitement 12 d'un récepteur conforme aux enseignements de l'invention. Les éléments identiques à ceux de l'exemple de circuit précédent décrits en référence à la figure 2 conservent une référence identique et ne seront pas décrits à nouveau. Dans ce mode de réalisation, un module d'intégration 24 est interposé entre le module de sélection 14 et le module de corrélation 16. Pendant la phase de réception des données, le module d'intégration 24 accumule les échantillons correspondant dans les N périodes PRP comme décrit plus loin. Ce module d'intégration 24 est donc intéressant en particulier lorsque les symboles sont décrits sur un nombre N d'impulsions strictement supérieur à 1. On peut d'ores et déjà remarquer que le module d'intégration 24 est de préférence court-circuité lors de la phase de synchronisation (dont le but est la détermination des tranches contenant l'impulsion au cours d'une période PRP donnée, alors que le module d'intégration 24 vise, au cours de la réception des données, à augmenter le rapport signal à bruit et la sensibilité des échantillons par l'intégration du signal mesuré à un instant donné sur plusieurs périodes PRP successives). Le circuit représenté à la figure 3 comprend en outre, interposé entre le module de corrélation 16 et le module de décision 20, un module de filtrage 26 adapté au code qui permet de transformer les résultats du produit de corrélation issus du module de corrélation en un signal facilement identifiable par le module de décision 20, comme expliqué dans la suite. Le fonctionnement du circuit de la figure 3 va à présent illustré plus en détail sur la base d'un exemple de transmission de données suite à un codage des signaux tel que réalisé par l'émetteur représenté à la figure 4. Dans l'émetteur représenté à la figure 4, un flux d'informations composé de bits b est appliqué à l'entrée d'un codeur L 30 qui code l'information avec un rendement 1/L et applique le flux codé L à l'entrée d'un codeur différentiel 32. Le codeur L 30 peut être de divers types, tels que par exemple fournir L répétitions du bit reçu en entrée. Un codage de polarité peut en outre être appliqué aux L répétitions dans le codeur L. En variante, on pourrait ne pas utiliser de codeur L (c'est-à-dire 15 prendre L = 1) et appliquer ainsi le flux d'informations binaires b directement à l'entrée du codeur différentiel 32. Dans l'émetteur représenté à la figure 4, le flux d'informations codé L généré par le codeur L 30 est comme déjà mentionné appliqué à l'entrée du codeur différentiel 32 qui convertit le flux d'informations reçu en un flux 20 d'informations binaires dont la variation éventuelle de polarité dépend de la valeur du bit dans le flux reçu. Ainsi, selon un exemple possible, un bit de valeur -1 dans le flux binaire avant codage différentiel implique un changement d'état dans le flux codé par le codeur différentiel 32, alors qu'un bit de valeur +1 dans le flux avant codage différentiel implique une conservation de la valeur 25 binaire dans le flux codé par le codeur différentiel 32. Le flux binaire après codage différentiel est appliqué à un codeur N 34 qui réalise un codage de rendement 1/N, par exemple N répétitions de la valeur reçue en entrée. (On peut également utiliser une solution sans un tel codeur, ce qui revient à considérer le cas N=1.) 30 Enfin, on peut penser à appliquer en outre une technique de type "Time Hopping" (nom couramment utilisé pour désigner un codage de position par saut temporel pseudo-aléatoire). Le flux d'informations généré par le codeur N 34 est appliqué à l'entrée d'un générateur d'impulsions 36 qui émet à la fréquence fpRp des impulsions dont la polarité est déterminée par le flux binaire en entrée. Un exemple numérique qui permet de bien comprendre la fonctionnement du circuit émetteur de la figure 4 et le suivant, avec L = 2 et N = 3: -séquence de 4 bits d'informations b : 0 1 1 1; - codage NRZI transformant O en -1 et 1 en +1 ; - après un codage L de type +1 -1, on obtient en sortie du codeur 30 la séquence : - 1 +1 +1 -1 +1 -1 +1 -1 ; - après codage différentiel dans le codeur différentiel 32, on obtient (en considérant que la valeur initiale ou information vide vaut +1) : +1 -1 1 -1 +1 +1 -1 -1 +1 ; - après codage par le codeur N 34 (ici un codage de répétition), les impulsions générées avec une polarité qui dépend de la séquence reçue en entrée sont donc les suivantes : +1 +1 +1 -1 -1 -1 -1 1 -1 -1 -1 -1 +1 +1 +1 4-1 +1 +1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 +1 +1 +1. On va à présent décrire la réception de tels signaux au moyen du récepteur illustré à la figure 3 et dont les éléments principaux ont été décrits ci-20 dessus. Comme déjà mentionné à propos de la figure 2, la transmission s'effectue par trames physiques comprenant un préambule pour la synchronisation du récepteur, puis les données d'informations à transmettre (en général séparées du préambule par un délimiteur). 25 On pourrait également transmettre un postambule pour permettre par exemple la re- synchronisation des horloges d'émission et de réception. La transmission d'une trame débute donc, comme déjà indiquée à propos de la figure 2, par une phase de synchronisation. Durant cette phase de synchronisation, le signal reçu est 30 échantillonné après filtrage par le filtre passe bande 6 à la fréquence fe au moyen du convertisseur analogique-numérique 8. La fréquence d'échantillonnage fe est comme déjà mentionnée égale à K.n.fpRp, de telle sorte que le flux binaire en sortie du convertisseur 8 peut être découpé en K tranches consécutives de n échantillons par le module de sélection 14, qui transmet chacune de ces tranches de n échantillons directement au module de corrélation 16 et à la mémoire 18, en contournant ainsi le module d'intégration 24 comme illustré par la flèche SYNC sur la figure 3. Chaque tranche de n échantillons est alors corrélée dans le module de corrélation 16 avec la tranche correspondante reçue au cours de la période PRP précédente (c'est-à-dire avec les n échantillons reçus à un instant antérieur d'une durée PRP), et ce pour les N impulsions décrivant un symbole. Cela revient en pratique à envoyer une séquence de synchronisation de S symboles, soit à émettre une séquence connue de M'=SxNxL impulsions qu'il va falloir identifier. II y a donc à l'émission retranscription logicielle de la séquence connue de symboles constituant le préambule codés par le codeur N, puis par le codeur différentiel, puis par le codeur L en une seule séquence de longueur M' ; cette retranscription est fournie au module 26 comme décrit ci-dessous, le module de décodage L26 agissant dans un mode "synchronisation" afin qu'il soit capable de décoder une séquence connue sur M' impulsions. Le flux émis par le module de corrélation 16 est donc un flux d'informations constitué d'une valeur autocorrélée pour chacune des K tranches de chaque période PRP (les valeurs numériques émises en sortie du module de corrélation ont donc une fréquence de K.fpRp). Comme déjà vu, le flux en sortie du module de corrélation 16 est appliqué à l'entrée d'un module de filtrage 26 adapté au codage L utilisé dans le système de transmission comme précédemment décrit. Le flux filtré émis en sortie du module de filtrage 26 est appliqué à l'entrée du module de décision 20 dont le rôle dans cette phase de synchronisation est de déterminer la présence d'un signal dans chacune des tranches, par exemple par dépassement d'un seuil par les valeurs relative à la tranche concernée (seuil qui dans le cas du codage L peut se définir par un pourcentage de la valeur L). En général, le signal (c'est-à-dire l'impulsion) s'étale sur une pluralité de tranches consécutives (notamment du fait de l'étalement par le canal). Pendant la phase de synchronisation, le module de décision 20 permet ainsi de déterminer quelles tranches consécutives contiennent une partie significative de l'énergie et de transmettre une information IK, qui désigne ces K' tranches particulières au module de sélection 14. Une fois la phase de synchronisation effectuée au moyen du 5 préambule de la trame physique reçue, on peut procéder à la réception des signaux d'informations transmis comme suit. Comme précédemment, les signaux électromagnétiques reçus par l'antenne et filtré par le filtre passe bande 6 sont échantillonnés à la fréquence fe, puis transmis au module de sélection 14 qui découpe ce flux d'informations à 10 la fréquence fe en K tranches de n échantillons à partir de l'information de synchronisation fournie par le module de décision 20 qui indique l'instant d'arrivée de la première donnée. Parmi ces K tranches, le modules de sélection 14 ne transmet en sortie (ici à destination du module d'intégration 24 comme représenté par la 15 flèche DATA en figure 3) que les échantillons relatifs aux K' tranches indiquées comme celles contenant l'essentiel du signal par le module de décision 20 lors de l'étape de synchronisation décrite ci-dessus. Dans cette phase de réception des informations transmises, les tranches de n échantillons sont transmises au module d'intégration 24 qui 20 additionne un à un les n échantillons d'une tranche donnée dans chacune de N périodes PRP (les valeurs sommées étant a priori identiques grâce au codage N mentionné ci-dessus, ce qui permet d'augmenter le rapport signal à bruit du système). Après sommation échantillon par échantillon des N tranches dans le 25 module d'intégration 24, chaque tranche (toujours composée de n échantillons qui représentent chacun l'intégration de N échantillons) est transmise au module de corrélation 16 et à la mémoire 18 afin de réaliser une auto-corrélation du signal comme déjà indiqué à propos de la figure 2. On peut remarquer ici que la mise en oeuvre de l'auto-corrélation 30 (c'est-à-dire en pratique la corrélation de l'impulsion reçue avec l'impulsion précédente) réalise intrinsèquement le décodage associé au codage différentiel. L'utilisation du codagedifférentiel au moyen du codeur différentiel 32 lors de l'émission est en effet particulièrement adaptée au récepteur autocorrélé décrit ici. Les résultats de l'auto-corrélation issus du module 16 sont alors transmis au module de filtrage 26. Selon un mode de réalisation avantageux, le module de corrélation est apte à cumuler les résultats d'auto-corrélation des K' tranches en une seule information à destination du module de filtrage 26. Le module de filtrage 26 procède ainsi au décodage L du train de valeurs qu'il reçoit et transmet le résultat du décodage au module de décision 20, qui transmet à son tour l'information au décodeur 22 (ou "demapper') qui transforme le train de valeurs qu'il reçoit en un flux d'informations binaires correspondant aux bits d'informations b émis par l'émetteur de la figure 4. En reprenant l'exemple précédent, sur la base des impulsions émises comme indiquées plus haut, on obtient quand les conditions de transmission sont bonnes : - après intégration dans le module d'intégration 24, la séquence suivante : +1 -1 -1 -1 +1 +1 -1 -1 +1 ; -puis en sortie du module de corrélation 16, du fait de l'auto-corrélation différentielle (ce qui revient à faire le produit de deux symboles successifs) : -1 +1 +1 -1 +1 -1 +1 -1 ; - cette séquence donne à travers le décodeur L du module de filtrage 26 : -1 +1 + 1 +1 ; - cette séquence est transformée par le décodeur 22 en la suite de bits : 0 1 1 1, qui correspond bien à la séquence initiale de 4 bits d'informations. Selon une variante représentée en figure 6, l'estimation de l'instant d'arrivée peut également se faire en parallèle de la transmission de données sur les impulsions utilisées pour transmettre des données afin d'affiner l'estimation de l'instant d'arrivée : il faut alors prévoir une adaptation du module 26 qui est une sorte de décodeur dont le code est issue de la connaissance des données reçues. Dans ce cas, puisque l'estimation de l'instant d'arrivée se fait sur les données parallèlement à la réception de celles-ci, une mise en parallèle du circuit est nécessaire pour l'estimation de l'instant d'arrivée. Un exemple de réalisation de la prise de décision sur l'estimation du temps d'arrivée effectuée en parallèle de la réception des données par un circuit dédié est représenté en figure 6 : Par rapport aux exemples précédents, le bloc 16 est coupé en deux : les multiplieurs 16a d'un côté et le sommateur 16b de l'autre. On exploite K" (typiquement K"=2) tranches consécutives de n échantillons, sélectionnées à l'issue de la phase de synchronisation. La sortie de la multiplication 16a, soit n*K" échantillons (parmi lesquels le premier trajet sera recherché), est fournie à un module de recherche du premier trajet, et précisément à un filtre numérique 25 passe bas de type "filtre à réponse impulsionnelle finie", éventuellement décimateur. Son rôle est de "lisse' le signal pour améliorer l'immunité de ce module vis-à-vis des dérives d'horloge. La profondeur NCOef de ce filtre 25 est très faible (typiquement ncoef est entre 2 et 4), ce qui en fait un bloc de très faible complexité. Un exemple de ce filtre est une moyenne glissante de 4 coefficients par exemple mis à 0.5 pour un gain normalisé, soit Filtre=[0.5 0.5 0.5 0.5]. Typiquement le facteur fdec de décimation est égal soit à 1 (pas de décimation), soit à ncoef: - lorsque fdeC=1, cela revient à effectuer une moyenne glissante sur la sortie de multiplication (16a), - lorsque fdec=ncoef, cela revient à découper la tranche de n*K" échantillons en M*K" sous tranches de ncoef échantillons (M=n/ncoef). La première option sur la valeur de fdeo(fdec=1) permet de gagner en précision tandis que la seconde (fdec=ncoef) permet de gagner en complexité. Les n*K échantillons sélectionnés sont pondérés par la sortie du bloc 20 pour être cumulés à nouveau, à la fréquence fpRp/(N*L). Quand le nombre d'accumulations nécessaires à une détection correcte du premier trajet est atteint, une décision est prise sur ces résultats cumulés pour donner l'information fine I de position du premier trajet. On remarque par ailleurs que, pour tous les modes de réalisation étudiés, l'utilisation de tranches composées chacune de n échantillons permet d'intégrer les signaux sur chaque intervalles de durée n.Te, ce qui permet de s'affranchir des problèmes de dérive d'horloge en dimensionnant correctement n, et ainsi d'utiliser une horloge 10 de coût modéré. Par ailleurs, l'estimation du temps d'arrivée grossière (synchronisation) ou fine (estimation du temps d'arrivée) peut permettre de détecter un glissement relatif des horloges entre l'émetteur et le récepteur. Afin de mesurer ce glissement, on peut mesurer la durée perçue entre deux instants d'arrivée (par exemple entre deux trames successives ou entre deux séquences d'impulsions codées à l'intérieur de la même trame) et comparer cette mesure avec le temps escompté a priori entre ces deux instants d'arrivée. Cette mesure du glissement relatif de l'horloge récepteur par rapport à l'horloge émetteur peut permettre d'asservir une horloge par rapport à l'autre en l'accélérant ou en la ralentissant afin de réduire ce glissement, comme représenté schématiquement au moyen d'une flèche en direction de l'horloge 10 sur les figures. L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation de celle-ci qui viennent d'être décrits
Des signaux électromagnétiques sont transmis dans une bande de fréquence ayant une limite supérieure prédéterminée fMAx et représentent un flux d'informations au moyen d'une modulation d'impulsions à fréquence moyenne de répétition prédéterminée FPRP. Un récepteur de ces signaux comprend un étage d'entrée (4, 6) comprenant un filtre passe-bande et appliquant un traitement sans changement de fréquence auxdits signaux et un échantillonneur (8) des signaux traités avec une fréquence d'échantillonnage fe multiple entier de la fréquence moyenne de répétition fPRP et inférieure à ladite limite supérieure fMAX.Un procédé correspondant est également proposé.
1. Récepteur de signaux électromagnétiques transmis dans une bande de fréquence ayant une limite supérieure prédéterminée (fMAx) et représentant un flux d'informations au moyen d'une modulation d'impulsions à fréquence moyenne de répétition prédéterminée (fpRp), caractérisé par : - un étage d'entrée (4, 6) recevant les signaux d'une antenne (2), comprenant un filtre passe-bande et appliquant un traitement sans changement de fréquence auxdits signaux ; - un échantillonneur (8) des signaux traités par l'étage d'entrée avec une fréquence d'échantillonnage (fe) multiple entier de la fréquence moyenne de répétition (fpRp) et inférieure à ladite limite supérieure (fMAx). 2. Récepteur selon la 1, caractérisé en ce que la fréquence d'échantillonnage (fe) est supérieure ou égale au double de la bande passante du filtre passe-bande. 3. Récepteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la fréquence d'échantillonnage (fe) est inférieure au cinquième de ladite limite supérieure (fMAx). 4. Récepteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé par des moyens de sélection (14) aptes à transmettre une partie sélectionnée des signaux échantillonnés à destination d'un module de corrélation (16). 5. Récepteur selon la 4, caractérisé en ce que, les signaux échantillonnés au cours d'une période de répétition moyenne étant regroupés en un nombre prédéterminé de tranches, ladite partie sélectionnée des signaux échantillonnés correspond à des tranches déterminées. 6. Récepteur selon la 5, caractérisé par des moyens pour déterminer les tranches sélectionnées sur la base de la présence de 30signaux dans les tranches correspondantes au cours d'une phase de synchronisation. 7. Récepteur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'un module de corrélation (16) est apte à mettre en oeuvre une auto-corrélation des signaux. 8. Récepteur selon la 7, caractérisé en ce que le module de corrélation (16) est configuré pour recevoir des signaux échantillonnés d'un module d'intégration (24). 9. Récepteur selon la 7 ou 8, caractérisé par un module de décision (20) apte à recevoir le produit du module de corrélation (16). 10. Récepteur selon la 9, caractérisé en ce qu'un module de filtrage adapté à un codage L (26) est interposé entre le module de corrélation (16) et le module de décision (20). 20 11. Récepteur selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que le module de corrélation est apte à générer un résultat échantillonné sur 1 bit. 12. Réception selon l'une des 1 à 11, caractérisé en 25 ce que l'échantillonneur est apte à échantillonner les signaux traités sur un nombre de niveaux inférieur ou égal à 4. 13. Récepteur selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que les signaux transmis sont du type ultra large bande. 14. Procédé de réception de signaux électromagnétiques transmis dans une bande de fréquence ayant une limite supérieure prédéterminée (fMAx) 30 et représentant un flux d'informations au moyen d'une modulation d'impulsions à fréquence moyenne de répétition prédéterminée (fpRp), caractérisé en qu'il comprend une étape d'échantillonnage des signaux reçus à travers un étage d'entrée comprenant un filtre passe-bande appliquant un traitement sans changement de fréquence auxdits signaux, avec une fréquence d'échantillonnage multiple entier de la fréquence moyenne de répétition (fpRp) et inférieure à ladite limite supérieure (fM,x). 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la 10 fréquence d'échantillonnage (fe) est supérieure ou égale au double de la bande passante du filtre passe-bande. 16. Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que la fréquence d'échantillonnage est inférieure au cinquième de ladite limite 15 supérieure. 17. Procédé selon l'une des 14 à 16, caractérisé par une étape de sélection d'une partie des signaux échantillonnés pour transmission à un module de corrélation. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que, les signaux échantillonnés au cours d'une période de répétition moyenne étant regroupés en un nombre prédéterminé de tranches, ladite partie sélectionnée des signaux échantillonnés correspond à des tranches déterminées. 25 19. Procédé selon la 18, caractérisé par une étape de détermination, pendant une phase de synchronisation, des tranches sélectionnées sur la base de la présence de signaux dans les tranches correspondantes. 20. Procédé selon l'une des 14 à 19, caractérisé par une étape d'auto-corrélation des signaux échantillonnés. 20 30 21. Procédé selon la 20, caractérisé par une étape d'intégration des signaux échantillonnés préalable à l'étape d'auto-corrélation.5
H
H04
H04B,H04L
H04B 1,H04L 7
H04B 1/69,H04L 7/04
FR2888586
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT D'UNE PIECE EN TITANE OU ALLIAGE DE TITANE ET PIECE OBTENUE
20,070,119
La présente invention est relative à un procédé de traitement de surface d'une pièce en titane ou en alliage à base de titane. Les traitements de surface de pièces en titane ou en alliage de titane destinés à durcir la surface de ces pièces de façon à améliorer leur comportement en service, en particulier leur résistance à l'usure ou leur résistance au grippage ou toute autre propriété liée au contact de la surface avec d'autres milieux ou d'autres pièces, sont bien connus. Ces traitements consistent notamment en des traitements de nitruration ionique des pièces. Les traitements de nitruration ionique ont pour but de former à la surface des pièces en titane ou en alliage à base de titane, une couche fortement enrichie en azote dont les propriétés d'emploi sont adaptées aux usages envisagés. Dans ces traitements de nitruration ionique conventionnelle, la pièce ou les pièces en titane sont disposées dans une enceinte contenant un gaz riche en azote qui est excité, par exemple par une décharge électrique, de façon à former un plasma contenant des ions azote qui réagissent avec la surface de la pièce et l'enrichissent en azote. Chaque pièce est maintenue à une température adaptée pour que l'azote puisse pénétrer par diffusion à l'intérieur de celle-ci sur une profondeur fonction du temps pendant lequel on la soumet au contact du plasma. Cette technique présente un certain nombre d'inconvénients, en particulier parce que, pour obtenir un traitement uniforme des surfaces des pièces, les pièces doivent être maintenues à une certaine distance les unes des autres. D'autre part les surfaces d'appui des pièces sur leur support sont mal enrichies en azote. En outre, il existe des risques importants de réaliser des coups d'arc: qui conduisent à des fusions localisées des pièces. Enfin, les pièces son: traitées dans des fours qui ne sont pas toujours bien homogènes en température, il en résulte des dispersions dans les propriétés des différentes pièces obtenues. Par ailleurs, le traitement de nitruration des pièces en titane ou en alliage à base de titane conduit à une coloration de celles-ci, fonction de la nature chimique de la couche en extrême surface. Mais cette coloration est irrégulière, en particulier près de toute discontinuité de la surface des pièces. Les irrégularités se traduisent par des effets d'auréoles ou de bords qui interdisent l'utilisation de cette technique pour des pièces d'aspect. Enfin, lorsque les pièces comportent des parties creuses telles que des alésages, des défauts peuvent être engendrés par un phénomène appelé "cathode creuse". Ce phénomène résulte de la formation dans les parties creuses d'électrons secondaires engendrées par le bombardement ionique, qui génère de nouvelles espèces. Il en résulte une réaction en chaîne qui transforme l'énergie cinétique en énergie calorique et qui peut aboutir à la fusion de la pièce. Afin de remédier aux inconvénients de la nitruration ionique conventionnelle des pièces en titane ou en alliage à base de titane, il a été proposé, notamment dans la demande de brevet européen EP 1 274 873, un procédé de traitement d'une pièce, notamment d'une pièce en titane ou en alliage à base de titane, selon lequel on dispose la pièce ou un ensemble de pièces dans un conteneur fermé par un couvercle laissant un interstice de faible dimension, qui est disposé lui-même à l'intérieur d'une chambre de réaction contenant un gaz dans lequel on génère des espèces réactives par l'intermédiaire par exemple d'un plasma ou d'une décharge électrique. Le conteneur comporte une fente d'épaisseur suffisamment faible pour empêcher l'allumage du plasma à l'intérieur du conteneur, mais suffisamment large pour permettre la diffusion à travers cette fente, d'espèces activées. En outre, dans ce procédé, les gaz sont choisis spécifiquement pour que les espèces activées formées délivrent à la surface des pièces à traiter, deux éléments distincts pris parmi l'azote, le carbone, l'oxygène et le bord. Avec ce procédé, on obtient une couche durcie par enrichissement en deux éléments interstitiels distincts pris parmi l'azote, le carbone, l'oxygène et le bord. En particulier, on réalise des surfaces durcies par enrichissement simultané en azote et en carbone. Ce procédé a l'avantage de permettre de traiter des pièces prises en vrac tout en ayant un traitement bien uniforme de l'ensemble de la surface des pièces. Cependant il présente l'inconvénient de ne pas permettre d'obtenir des couches superficielles ayant des duretés aussi élevées que celles que l'on peut obtenir par un traitement de nitruration du titane ou d'un alliage de titane. En outre, le traitement qui consiste à introduire simultanément de l'azote et du carcone et qui se fait en général en utilisant un mélange de gaz constitué d'azote et de méthane, présente l'inconvénient de générer une quantité très importante de suies qui viennent polluer l'enceinte de traitement ainsi que les pièces que l'on traite. Des essais ont été faits afin de déterminer si il ne serait pas possible d'obtenir des meilleures qualités de traitement à l'aide de ce procédé en utilisant de l'azote seul, c'est-à-dire en supprimant le méthane. Mais ces essais ont montré que les résultats n'étaient pas satisfaisants. On obtient bien un certain durcissement, mais ce durcissement est sensiblement inférieur à celui que l'on obtient par les traitements de nitruration classiques. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un moyen de durcir la surface de pièces en titane ou en alliage à base de titane, notamment en alliage du type Ti6AI4V, Ti6AI7Nb, ou en alliage contenant principalement du niobium et une forte proportion de titane tels que l'alliage du type Nb30Ti20W, ou constitué de tout autre alliage du même type, qui permette d'obtenir des duretés de surface aussi bonnes que celles obtenues par les traitements de nitruration ionique classiques, sans avoir les inconvénients de ces traitements, tout en permettant d'obtenir des traitements uniformes sur des surfaces des pièces, et éventuellement permettant de traiter un ensemble de pièces en vrac sans qu'il y ait d'irrégularités de traitement des pièces notamment aux zones de contact des pièces qui sont en vrac. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de traitement de surface d'au mcins une pièce en titane ou en alliage à base de titane selon lequel: on dispose la ou les pièces dans un conteneur qu'on dispose dans une enceinte de traitement contenant un milieu gazeux, on chauffe la ou les pièce(s) à une température de traitement, on génère au moins une espèce chimique activée par activation du milieu gazeux à l'extérieur du conteneur, la paroi du conteneur étant fermée à l'exception d'au moins un interstice dont la dimension d'ouverture empêche l'allumage du plasma à l'intérieur du conteneur mais permet le passage d'au moins une espèce activée, on laisse la ou les espèce(s) activée(s) au contact de la surface de la pièce ou des surfaces des pièces pendant un temps de traitement, et on laisse refroidir la pièce ou les pièces. Selon ce procédé, le milieu gazeux est constitué d'un mélange d'un gaz contenant de l'azote et de 1 % à 99 % d'au moins un gaz de dilution neutre de telle sorte que la composition chimique du milieu gazeux est constituée exclusivement d'azote et d'un ou plusieurs éléments pris parmi l'hydrogène et les éléments neutres tels que l'argon. Le gaz de dilution est, par exemple, constitué d'hydrogène ou d'argon ou d'un mélange d'hydrogène et d'argon. Le gaz contenant de l'azote est, par exemple, de l'azote moléculaire ou un dérivé gazeux de l'azote. Après activation, le gaz contient des espèces activées prises notamment parrni les espèces ionisées N+ et N2+ et les espèces neutres excitées, N, N2, NH et H. La température de traitement est adaptée pour permettre la diffusion de l'azote dans la pièce et, peut être comprise entre 400 C et 1000 C, et de préférence entre 550 C et 850 C. La température et la teneur en azote de l'atmosphère de traitement peuvent être ajustés pour que la surface des pièces soit constituée uniquement d'une couche de diffusion dont la couleur est grise métallique voisine de celle de l'alliage non traité. La température et la teneur en azote de l'atmosphère de traitement peuvent aussi être ajustés pour que la surface des pièces soit constitué d'une couche de diffusion et d'une couche de combinaison de couleur jaune or. Lorsque le milieu gazeux contient de l'hydrogène, le refroidissement de la pièce ou des pièces, en fin de traitement, est de préférence effectué sous vide. Pour générer au moins une espèce activée, on peut créer, dans le milieu gazeux, à l'extérieur du conteneur, un plasma par décharge électrique. De préférence, la pression du milieu gazeux est inférieure à 100 mbars. De préférence, le conteneur comporte au moins une ouverture refermée par un moyen ménageant avec le bord de l'ouverture un jeu suffisamment important pour laisser passer au moins une espèce active, mais suffisamment faible pour empêcher un plasma de pénétrer à l'intérieur du conteneur. Le conteneur est par exemple constitué d'une boîte comprenant une paroi ayant au moins une ouverture fermée de façon non étanche par l'un des moyens suivants: couvercle posé sur la partie supérieure de la paroi formant le tour de l'ouverture, bouchon engagé avec jeu dans l'ouverture et support sur lequel repose la boîte retournée, selon le bord de l'ouverture. Le container peut être lui-même percé de nombreux interstices permettant le passage d'espèces activées mais interdisant l'allumage du plasma à l'intérieur de celui-ci. On peut traiter simultanément une pluralité de pièces qu'on a disposé dans au moins un conteneur. Au moins une pièce peut comporter au moins une cavité ayant une 30 dimension d'ouverture comprise entre 0,01 mm et 1 mm, dont la surface comporte une couche durcie par de l'azote. Au moins une pièce peut constituer l'un des objets suivants: vis, écrou, ancillaire, implant orthopédique, soupape, bielle, segment de moteurs, axe, élément de lunetterie, club de golf, pièces de turbine, pièces de servocommande telle qu'un pallier, tube, engrenage, éléments de montre, éléments de vanne, boisseau, obturateur métallique, robinet, piston, cylindre, pièce de pompe (centrifuge, à palettes, à engrenage, à lobe), pièce de régulateur de débit, pièce de régulateur de pression, pièce d'électrovanne, crayon de grappe de commande de réacteur nucléaire à eau sous pression, bobine, flan. L'invention concerne également une pièce en titane ou en alliage de titane susceptible d'être obtenue par le procédé selon l'invention, qui comporte au moins une surface durcie par de l'azote, ladite surface durcie ayant une couleur jaune or ou une couleur grise métallique voisine de celle de l'alliage non traité, uniforme sans effet de bord. La pièce peut comporter au moins une cavité ayant une dimension d'ouverture comprise entre 0,01 mm et 1 mm, la surface interne de la cavité étant durcie par de l'azote. La pièce est, par exemple, à usage biomédical. L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative en regard des figures annexées dans lesquelles: la figure 1 est une vue schématique en élévation et en coupe d'une installation de traitement permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, la figure 2 est une vue en élévation et en coupe d'un boîtier ou conteneur qui peut être utilisé pour la mise en oeuvre de traitement selon l'invention. Le procédé de traitement selon l'invention est un procédé dans lequel on dispose une pièce ou un ensemble de pièces dans un conteneur fermé de façon à laisser des interstices de petite dimension permettant le passage des pièces activées tout en interdisant l'allumage d'un plasma à travers ces interstices qui sont disposés dans une atmosphère constituée d'un gaz ou d'un mélange de gaz comportant les éléments suivants, de l'azote et un ou plusieurs éléments pris parmi l'hydrogène et des éléments neutres tels que l'argon ou plus généralement les gaz rares. On notera que, notamment lorsqu'ils sont relativement importants, les interstices peuvent être allumés mais le plasma ne peut s'étendre à l'intérieur du container. Pour effectuer le traitement, d'une part, on crée des espèces chimiques excitées dans le gaz situé à l'extérieur du conteneur, par exemple, par l'intermédiaire d'une décharge électrique ou par des procédés de génération de plasma à l'aide de micro-ondes ou plus généralement d'ondes électromagnétiques. Simultanément, on chauffe les pièces pour les maintenir à une température qui est une température de traitement, on laisse l'ensemble pendant un temps suffisant pour que les espèces excitées pénètrent à l'intérieur du conteneur et viennent réagir avec la surface des pièces disposées à l'intérieur du conteneur et forment à la surface de ces pièces une couche durcie ayant l'épaisseur souhaitée. L'atmosphère gazeuse dans laquelle on génère les espèces actives qui sont d'une part des espèces ionisées telles que les ions N+ et N2+ et des espèces neutres excitées telles que N, N2, NH et/ou H, est constitué de préférence d'un mélange du type azote et gaz de dilution, le gaz de dilution étant soit de l'hydrogène, soit de l'argon, soit plus généralement un gaz neutre ou encore un mélange de tous ces gaz. Dans cette atmosphère gazeuse, les proportions de gaz de dilution sont comprises entre 1 % et 99 %. En effet, les inventeurs ont constaté de façon très surprenante que, lorsqu'on fait le traitement à l'aide d'une atmosphère gazeuse constituée d'un gaz contenant essentiellement de l'azote dilué par un gaz de dilution neutre dans une proportion allant de 1 % à 99 %, on obtient un traitement de nitruration de la surface des pièces en titane ou en alliage de titane ayant à la fois des duretés équivalentes à celles qu'on obtient par la nitruration ionique classique et les qualités d'uniformité de surface que l'on obtient par les traitements du type carbonitruration réalisés dans des conteneurs. Pour effectuer ce traitement, les pièces sont chauffées soit indirectement par l'intermédiaire de la surface du conteneur qui est lui- même chauffé, par exemple par l'intermédiaire du plasma, la surface du conteneur chauffe alors les pièces par rayonnement, soit par tout autre moyen de chauffage annexe disposé dans l'enceinte et/ou le container. En fonction de la température de maintien des pièces et de la teneur en azote de l'atmosphère, on obtient des couches durcies de natures différentes. D'une façon générale, lorsque la température de maintien des pièces et/ou la concentration en azote sont relativement faibles, on obtient une couche superficielle de diffusion d'azote dans le titane ou dans l'alliage de titane, et dans ce cas la surface des pièces prend une belle couleur uniforme gris. En revanche, lorsque la température et/ou la concentration en azote sont élevés, on obtient une couche plus complexe comportant une couche externe, dite couche de combinaison, constituée d'un mélange de nitrure de titaneTiN-Ti2N, sous laquelle se trouve une couche de diffusion d'azote dans le titane ou dans l'alliage de titane. Dans ce cas, la pièce prend une couleur jaune or très caractéristique qui dans le cas du procédé mis en oeuvre est bien répartie uniformément sur la surface de la pièce. Les conditions particulières de température et de concentration en azote pour obtenir ou non une couche de combinaison, dépendent en outre de la nature de l'alliage. L'homme du métier sait déterminer les conditions de traitement à réaliser pour obtenir le résultat qu'il souhaite. Plus généralement, la température à laquelle les pièces doivent être maintenues est une température qui doit être suffisante pour permettre la diffusion de l'azote à l'intérieur des alliages de titane et cette température de préférence est comprise entre 400 et 1000 , et plus préférentiellement entre 550 et 850 . En effet, au-delà de 850 les pièces sont susceptibles de se déformer par fluage et en dessous de 550 , la diffusion peut être insuffisante. De façon plus précise, les températures doivent être adaptées d'une part en fonction de la nature de la couche que l'on souhaite obtenir en surface et d'autre part, en fonction de la nature de l'alliage. L'homme du métier sait choisir ces températures en fonction de ce qu'il souhaite obtenir. Les temps de maintien sont variables aussi en fonction de l'épaisseur des couches que l'on veut obtenir, et ces temps peuvent être compris entre une heure et plusieurs dizaines d'heures, voire plus. Enfin, l'atmosphère gazeuse de l'appareil dans lequel est réalise le traitement est maintenu à une pression faible qui permet l'allumage du plasma à l'extérieur du conteneur, cette pression est en général inférieure à 100 mbars. Enfin, lorsque le traitement est terminé, les pièces doivent être refroidies. En particulier, lorsque l'atmosphère dans laquelle le traitement est effectué contient de l'hydrogène, il est souhaitable de faire dégazer l'hydrogène qui aurait pu être absorbé par les pièces en titane lors du refroidissement, afin d'éviter que l'hydrogène réagisse avec le titane et forme des hydrures de titane. Afin d'assurer ce dégazage, on effectue le refroidissement des pièces après traitement, sous vide. On va maintenant décrire plus en détail un mode de réalisation du traitement en faisant référence aux figures 1 et 2 qui représentent de façon schématique des équipements dans lesquels on réalise le traitement de pièces. Comme il est visible sur la figure 1, l'installation de traitement est constituée par une enceinte de four 1, par exemple réalisée en deux parties la et 1 b, séparables l'une de l'autre pour réaliser le chargement du four et assemblées l'une à l'autre avec interposition de joints, de manière que l'enceinte 2 du four soit pratiquement étanche aux gaz, de manière à empêcher l'entrée d'air dans le four, pendant le traitement. L'enceinte du four peut être évacuée et remplie par un mélange gazeux tel que N2 + H2 + Ar, par exemple par l'intermédiaire d'un ajutage d'évacuation 3' et d'un ajutage de remplissage 3. L'enceinte 1 du four de traitement renferme un support 4 sur lequel peuvent être disposées des pièces à traiter 5. Comme il sera expliqué plus loin, dans le cas de la mise en oeuvre du procédé de l'invention, on peut disposer avantageusement, sur le support 4, un ou plusieurs conteneurs non étanches renfermant les pièces à traiter. Le support 4 est relié à une borne cathodique d'un générateur électrique 6 dont la seconde borne, anodique, est reliée électriquement à l'enceinte de fou,- 1. Le support 4 et les pièces ou conteneurs 5 disposés sur le support 4 sont ainsi portés à un potentiel cathodique par rapport à l'enceinte 1 qui est à un potentiel anodique. Après avoir réalisé l'évacuation de l'enceinte 2 du four 1 et son remplissage en mélange gazeux N2 + H2 + Ar, à une pression inférieure à 100 mbars, on met en fonctionnement le générateur 6 de manière à créer une décharge luminescente anormale entre la cathode constituée par le plateau 4 et les conteneurs 5 et la paroi 1 du four de traitement. Un plasma est généré autour des conteneurs 5, dans la décharge luminescente. La décharge est contrôlée de manière à produire des espèces activées dans le mélange gazeux et en particulier les espèces neutres excitées N, N2, NH caractéristiques de la mise en oeuvre du procédé de l'invention dans un mélange gazeux renfermant de l'azote. Les pièces sont de plus chauffées et leur température est régulée, pendant toute la durée du traitement, comme il sera décrit par la suite. Pendant tout le traitement, on effectue également un renouvellement des gaz contenus dans l'enceinte 2, de manière continue, pour réguler la pression à l'intérieur de l'enceinte 2 et fournir constamment l'azote nécessaire pour générer les espèces activées utilisées lors du traitement. Une caractéristique extrêmement importante du procédé selon l'invention est obtenue grâce à la réactivité exceptionnelle vis-à-vis du titane des espèces neutres excitées contenant de l'azote, et en particulier les espèces neutres excitées N, N2, NH, ces espèces neutres excitées conservant leur réactivité même après passage à travers un espace ne permettant pas l'allumage d'un plasma. Dans la technique des plasmas, il est connu qu'un plasma ne peut pas se propager à travers un interstice dont la dimension d'ouverture est inférieure à une longueur appelée longueur de Debye qui dépend en particulier de la nature et de la pression du milieu gazeux du plasma. Dans le cas du mélange gazeux et de la pression mentionnés plus haut, la longueur de Debye est de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre. Il n'est donc pas possible de réaliser l'allumage d'un plasma dans une partie d'une pièce ou dans le volume intérieur d'un conteneur séparé de la zone de décharge dans l'enceinte de traitement par une ouverture d'une dimension minimale, par exemple d'une épaisseur, inférieure à quelques dixièmes de millimètre. Les inventeurs ont observé que, de manière extrêmement surprenante, dans le cas d'un plasma obtenu à partir d'un mélange gazeux renfermant de l'azote et de l'hydrogène ou des éléments neutres, on réalisait le traitement de surface de pièces en titane ou en alliage de titane sur des surfaces non exposées au plasma et séparées de la zone soumise au plasma par un interstice ayant une ouverture d'une dimension ne permettant pas l'allumage d'un plasma. Les inventeurs ont pu montrer que cet effet était dû à la réactivité visà-vis du titane ou de l'alliage de titane tout à fait exceptionnelle et durable des espèces activées comportant de l'azote et, en particulier des espèces neutres excitée N, N2, NH. Sur les pièces non exposées au plasma, l'apport d'azote est réalisé par les espèces neutres excitées N, N2, NH. Les inventeurs ont pu également observer qu'un effet d'augmentation de l'activité du plasma est obtenu également dans le cas de plasmas produits par micro-ondes ou radiofréquence, dans un milieu gazeux renfermant de l'azote. Ces observations ont permis de mettre en oeuvre un procédé de traitement de surface de pièces à l'intérieur de conteneurs non étanches placés à l'intérieur de l'enceinte de traitement. Sur la figure 2, on a représenté un conteneur 5 qui comporte un corps 5a, par exemple de forme cylindrique fermé par un fond, à une première extrémité, et ouvert, à une seconde extrémité, ainsi qu'un couvercle 5b constitué par une simple plaque métallique posée sur l'extrémité ouverte du corps cylindrique 5a du conteneur 5. Le conteneur 5 est donc constitué sous la forme d'une simple boîte cylindrique ayant un couvercle plan rapporté et posé sur le bord d'extrémité du corps cylindrique 5a. Le conteneur tel que 5 a été utilisé pour réaliser, à l'intérieur de la chambre de traitement 2 du four 1, le traitement de surface de pièces 7 disposées en vrac à l'intérieur du conteneur. Les pièces 7 sont par exemple des écrous ou des vis en alliage à base de titane tel que le Ti6AI4V. De manière avantageuse, le corps 5a et le couvercle 5b de la boîte cylindrique peuvent être de préférence en alliage de titane. La surface interne du corps 5a de la boîte et éventuellement du couvercle 5b peut être revêtue d'un matériau isolant tel qu'une céramique. On a pu montrer que la mise en oeuvre du procédé, c'est-à-dire le traitement de surface des pièces 7 à l'intérieur du conteneur 5, était pratiquement indépendante de l'épaisseur de paroi du corps de boîte 5a. En revanche, le traitement des pièces 7 à l'intérieur du conteneur 5 n'est possible que si le jeu entre le couvercle 5b et le bord supérieur du corps 5a du boîtier, lorsque le couvercle 5b est posé sur le corps 5a, est au moins égal à une longueur faible de l'ordre d'un centième de millimètre. Au lieu d'un conteneur 5 comportant une paroi pleine ou corps 5a fermée par un couvercle 5b posé sur une extrémité de la paroi, on peut utiliser un conteneur 5 comportant une paroi percée d'une pluralité d'ouvertures à l'intérieur desquelles on engage des éléments d'obturation avec un jeu faible ne permettant pas l'allumage d'un plasma à travers les ouvertures de la paroi. On peut également placer le conteneur 5 réalisé sous la forme d'une boîte, par exemple cylindrique, dans une disposition retournée de manière qu'elle repose suivant le bord de son ouverture sur un support assurant une fermeture non étanche de la boîte. Le container peut également être lui-même percé de nombreux interstices permettant le passage d'espèces activées mais interdisant l'allumage du plasma à l'intérieur de celui-ci. De manière générale, le conteneur présente au moins une ouverture refermée par un moyen de fermeture ménageant avec le bord de l'ouverture un jeu non nul au sens mécanique mais suffisamment important pour laisser passer la ou les espèces activées et suffisamment faible pour empêcher un plasma de pénétrer à l'intérieur du conteneur. Comme il est visible sur la figure 1, un ou plusieurs boîtiers 5 sont disposés sur le support 4 et portés à un potentiel cathodique à l'intérieur de l'enceinte de traitement. On s'est assuré que le jeu résiduel entre le couvercle 5b et le corps 5a des conteneurs 5 est inférieur à la longueur de Debye. En fait, on a réalisé différentes expériences avec un jeu e variable, compris entre 1 centième et dix dixièmes de millimètre, entre le couvercle 5b et le corps 5a des conteneurs dû à la rugosité des surfaces et à une force d'appui ou de serrage variable appliquée sur le couvercle 5b. Dans tous les cas, il ne se produit pas d'allumage du plasma à l'intérieur du conteneur 5, lorsqu'on produit une décharge électrique entre les conteneurs 5 et la paroi 1 du four. On a pu observer que jusqu'à des jeux e de l'ordre du centième de millimètre, le traitement de durcissement des pièces 7 pouvait être réalisé à l'intérieur du conteneur 5. En revanche, si l'on effectue un serrage hermétique du couvercle 5b contre le corps 5a, les pièces 7 ne sont pas traitées. Aux températures de traitement du titane et des alliages à base de titane, telles qu'elles ont été définies plus haut, et en particulier au dessus de 550 C, les espèces neutres excitées telles que N, N2, NH peuvent se retrouver à l'état actif à l'intérieur des conteneurs, du fait de leur durée de vie suffisante. Ces espèces excitées ayant une très grande réactivité vis-à-vis du titane ou des alliages de titane, peuvent réaliser l'apport d'azote aux pièces 7. En outre, un interstice de quelques dixièmes de millimètre permet par exemple d'interdire l'allumage du plasma ou à l'intérieur du conteneur tout en assurant le passage des espèces neutres excitées actives. Il est à remarquer que, dans le cas de la mise en oeuvre de l'invention, un intervalle de dimension d'ouverture de l'interstice permettant le traitement sans contact avec le plasma, par exemple compris entre 0,01 et 1 mm, ne constitue pas une condition absolue, certaines valeurs supérieures à 1 mm permettant par exemple d'interdire l'allumage du plasma tout en assurant le passage des espèces neutres excitées. Notamment pour les trous de diamètre important, la pression du gaz est un facteur àprendre en compte. L'homme du métier peut, sans difficulté, par exemple, par quelques essais, déterminer les conditions opératoires permettant d'obtenir un résultat satisfaisant. Des valeurs inférieures à 0,01 mm permettent aussi le traitement mais avec une efficacité moindre. Sur la figure 2, on a représenté un ajutage 8 d'un conteneur 5 qui peut être relié à un moyen d'évacuation du mélange gazeux vers l'extérieur de la chambre de traitement 2 du four. On favorise ainsi l'introduction du mélange gazeux contenant des espèces neutres activées à l'intérieur des conteneurs 5, lorsqu'un tel mode d'évacuation par l'intermédiaire des conteneurs est utilisé. Le traitement des pièces 7 à l'intérieur du conteneur 5 est réalisé à une température permettant d'obtenir une diffusion d'azote à l'intérieur de la pièce et la formation d'une couche de diffusion d'azote dans l'alliage de titane et éventuellement en extrême surface de la pièce une couche dite couche de combinaison constituée de nitrure de titane. Pour cela, le traitement est effectué à une température qui est comprise de préférence entre 400 C et 1000 C, et de préférence entre 550 C et 850 C. avec un temps de traitement qui est adapté pour obtenir une diffusion de l'azote sur une profondeur suffisante. Ce temps de traitement peut être compris par exemple entre 1 heure et 24 heures, ou plus selon la nature des pièces et l'épaisseur de la couche que l'on souhaite obtenir. La température de traitement est de préférence supérieure à 550 C, de façor à obtenir une diffusion suffisamment rapide de l'azote. Elle est de préférence inférieure à 850 C, parce que au-delà de 850 C, les pièces sont susceptibles de fluer sous leur propre poids, du fait de la température élevée. Par ailleurs, la température et le mélange gazeux peuvent peut-être ajustés selon que l'on veut obtenir une surface ne comportant pas de couche de combinaison ou, au contraire, comportant une couche de combinaison. A suffisamment basse température et avec un mélange gazeux pauvre en azote (par exemple à la température de 550 C; et avec un pourcentage d'azote de 15%) il ne se forme pas de couche de combinaison, et l'extrême surface de la pièce est du titane ou un alliage de titane avec simplement une forte concentration d'azote. Une telle surface est de couleur grise métallique voisine de celle de l'alliage non traité. En revanche, lorsque la température est plus élevée et le mélange gazeux plus riche en azote (par exemple à la température de 750 C; et avec un pourcentage d'azote de 90%), il se forme en extrême surface une couche de combinaison constituée d'un mélange TiN-Ti2N, constituée de nitrure de titane extrêmement dure sur une épaisseur faible. Une telle couche se prolonge à l'intérieur de la pièce par une couche de diffusion. Lorsqu'on forme une couche de combinaison à la surface de la pièce, la pièce prend une belle couleur jaune or. Bien évidemment les températures de 550 C et de 750 C ainsi que les teneurs en azote de gaz sont données à titre indicatif et peuvent aussi dépendre éventuellement de la nature exacte de l'alliage. Les couches durcies que l'on peut obtenir sont des couches dont l'épaisseur peut être comprise entre 1 pm et 200 pm, suivant à la fois la durée du traitement et la température du traitement. Lorsque la surface de la pièce est constituée d'une couche de diffusion contenant de l'azote en des teneurs pouvant être comprises entre 3 atomes % et 50 atomes %, la dureté de la couche obtenue en extrême surface est de l'ordre de 600 Vickers, plus généralement est comprise entre 500 et 700 Vickers (HV01) mesurés sous une charge de 100 grammes. La dureté décroît régulièrement lorsque la profondeur sous la surface augmente pour atteindre la dureté normale de l'alliage considéré. En revanche, lorsque le traitement est effectué dans les conditions telles qu'il se forme une couche de combinaison en extrême surface, dont l'épaisseur est comprise entre 2 et 4 pm, en général, la dureté en extrême surface est comprise entre 600 Vickers et 1000 Vickers (HV01) mesurés sous une charge de 100 grammes. La plus grande dureté correspondant à la couche de combinaison. Sous cette couche, la dureté correspond à celle d'une couche de diffusion. Cette dureté décroît régulièrement lorsque la profondeur sous la surface augmente. On notera que la valeur intrinsèque de la couche de combinaison mesurée sous une charge inférieure à 100g est quant à elle supérieure à 1000 Vickers et atteint par exemple, environ 3500 Vickers sous 1 gr. Pour réaliser ce traitement, et en particulier pour réaliser le chauffage, on peut effectuer un chauffage des pièces, par exemple à l'aide de résistances chauffantes disposées dans l'enceinte de traitement. On peut également effectuer le chauffage par un moyen de chauffage indirect dans lequel les parois de l'enceinte qui contient les pièces sont chauffées par le plasma généré à l'extérieur pour créer les espèces actives. Dans ce cas, c'est le rayonnement de la paroi de l'enceinte qui chauffe les pièces que l'on souhaite traiter. Sien évidemment, il est possible de combiner les moyens de chauffage, cest-à-dire, d'une part prévoir un chauffage par les parois de l'enceinte, elles-mêmes chauffées par le plasma, et un chauffage complémentaire réalisé, par exemple, par des résistances électriques. Le traitement qu'on réalise sur des pièces en titane ou en alliage de titane, a l'avantage de donner à ces pièces des propriétés d'usages intéressantes. A titre d'exemple, on a effectué un traitement à l'intérieur d'un conteneur de pièces constituées par des vis en alliage de type Ti6AI4V, à une température d'environ 750 C pendant environ 18 heures. Les vis ainsi traitées avaient des caractéristiques anti- grippantes tout à fait remarquable. A titre d'exemple également, on a réalisé le traitement de lots de pièces en alliage de titane à une température de l'ordre de 750 C, pendant une durée de l'ordre d'une dizaine d'heures. On a ainsi obtenu des couches de diffusion sur des pièces d'une épaisseur comprise entre 20 pm et 100 pm, ayant une dureté supérieure à 600 Vickers (HV01) mesurés sous une charge de 100 grammes et des caractéristiques en frottements et en usure très fortement améliorées par rapport aux pièces non traitées. Dans les exemples ci-dessus, les pièces étaient dans des conteneurs tels que le conteneur qui a été décrit, disposé dans une enceinte dans laquelle on avait introduit un mélange d'azote et d'hydrogène ou d'azote, d'hydrogène et d'argon, à une pression inférieure à 100 mbars, et dans lequel on avait généré des espèces actives en créant un plasma par des charges électriques. Le procédé qui vient d'être décrit présente l'avantage de permettre de traiter un ensemble de pièces sans générer de plasma ou d'arcs électriques au voisinage de la surface des pièces. Cela évite de détériorer la surface des pièces. Ce traitement qui présente de nombreux avantages puisqu'il évite le contact direct des pièces avec le plasma, permet de traiter des pièces disposées de façon unitaires ou en vrac à l'intérieur du conteneur, des pièces empilées l'une sur l'autre, dans ce cas, les surfaces en contact des pièces de l'empilement sont soumises au traitement de la même manière que les surfaces apparentes, ou encore des bobines enroulées dont l'interstice entre les spires successives permettent le passage de l'espèce activée. Le traitement permet également d'effectuer un traitement de surface par des espèces activées d'azote à l'intérieur de cavités de très petites dimensions, et par exemple des surfaces intérieures d'un canal d'injection d'un injecteur de carburant ou des canaux d'une rampe d'injection d'un véhicule automobile. En outre, le procédé permet de traiter dans de bonnes conditions des pièces ayant des cavités ou des fentes dont les dimensions permettraient, clans les conditions de traitement de nitruration ionique classique, l'allumage du plasma. En effet, du fait de la présence du container, dans le cas l'invention, un plasma ne peut pas s'allumer dans les cavités, et donc il n'y a pas de risque de détériorer la surface de ces cavités, contrairement au cas de la nitruration ionique classique. La surface interne du conteneur peut être conductrice ou au contraire non conductrice d'électricité de sorte que les pièces sont soit polarisées, soit non polarisées pendant le traitement. On peut par exemple réaliser le traitement de pièces de conteneur revêtu intérieurement d'une matière isolante, par exemple par une céramique. La réactivité des espèces activées qui permet de traiter des cavités de petites dimensions permet de traiter des pièces de très grande longueur qui possèdent des alésages dans l'axe très longs. Ces pièces peuvent être par exemple des tubes. De façon générale, l'invention peut être appliquée à des pièces très diverses et notamment à toute pièce de mécanique soumise à l'usure en milieu corrosif. Par exemple, l'invention peut être réalisée de manière avantageuse pour réaliser des matériels utilisés dans le cadre de l'industrie biomédicale, de l'industrie aéronautique, de l'industrie horlogère, de l'industrie nucléaire, de l'industrie automobile, de l'industrie alimentaire, de l'industrie sportive de loisir et de compétition, de l'industrie chimique ou encore des pièces utilisées en milieu marin. L'invention connaît des applications particulièrement intéressantes dans le cadre des alliages de titane soumis à des sollicitations en frottements, ou à des pressions de contact modérément élevées et devant résister à des rayures, à l'usure ou au grippage Sans ce que soit limitatif, l'invention peut être appliquée de manière avantageuse à des vis ou à des éléments de fixation, par exemple utilisé dans l'industrie biomédicale ou dans l'industrie aéronautique. En particulier dans l'industrie biomédicale, l'invention peut être appliqué à tout élément d'implant orthopédique. L'inventio s'applique à des soupapes, à des injecteurs de carburant de véhicules automobiles, à des segments de moteurs qui peuvent être traités à l'état empilé ou à des pièces de turbine soumises à la corrosion par piqûre. L'invention s'applique à toutes pièces telles que vannes, boisseaux, obturateurs métalliques, robinets, pistons, cylindres, pièces de pompe, (centrifuge, à palette, à engrenage, à lobe), pièces de régulateur de débit, pièce de régulateur de pression, pièces d'électrovanne, pièces de servocommandes telles que des paliers. Le traitement peut être réalisé sur une bande qui peut être enroulée ou sur un flan métallique mis en oeuvre après traitement. On notera que le traitement de surface selon l'invention peut être réalisé dans un autre but que d'assurer un durcissement. D'une façon générale, tout traitement visant à modifier au moins une propriété de la surface de la pièce par interactions avec les espèces activées, peut être envisagé. En particulier, le traitement de surface suivant l'invention peut être réalisé même su' une surface passivée. Enfin, le traitement selon l'invention est un traitement dans lequel on introduit dans les pièces que de l'azote. Il est donc réalisé avec un mélange de gaz dont la composition chimique est constituée exclusivement d'azote et d'éléments neutres. Cependant, pour réaliser le traitement, on peut utiliser des gaz industriels qui contiennent des impuretés. Ces impuretés, qui peuvent contenir notamment du carbone, de l'oxygène, du bore, doivent être en quantité suffisamment faible pour ne pas avoir d'effet significatif sur le traitement. On peut notamment utiliser les gaz industriels de pureté classique, par exemple azote industriel de pureté supérieure ou égale à 99,8% en volurne, hydrogène industriel de pureté supérieure ou égale à 99,8% en volume, argon industriel de pureté supérieure ou égale à 99,99% en volume
Procédé de traitement de surface d'au moins une pièce en titane ou en alliage à base de titane selon lequel :- on dispose la ou les pièces dans un conteneur qu'on dispose dans une enceinte de traitement contenant un milieu gazeux,- on chauffe la ou les pièce (s) à une température de traitement,- on génère au moins une espèce chimique activée par activation du milieu gazeux à l'extérieur du conteneur, la paroi du conteneur étant fermée à l'exception d'au moins un interstice dont la dimension d'ouverture empêche l'allumage du plasma à l'intérieur du conteneur mais permet le passage d'au moins une espèce activée,- on laisse la ou les espèce(s) activée(s) au contact de la surface de la pièce ou des surfaces des pièces pendant un temps de traitement, et- on laisse refroidir la pièce ou les pièces,caractérisé en ce que le milieu gazeux est constitué d'un mélange d'un gaz contenant de l'azote et de 1 % à 99 % d'au moins un gaz de dilution neutre de telle sorte que la composition chimique du milieu gazeux est constituée exclusivement d'azote et d'un ou plusieurs éléments pris parmi l'hydrogène et les éléments neutres tels que l'argon.
1. Procédé de traitement de surface d'au moins une pièce en titane ou en alliage à base de titane selon lequel: on dispose la ou les pièces dans un conteneur qu'on dispose dans une enceinte de traitement contenant un milieu gazeux, on chauffe la ou les pièce (s) à une température de traitement, - on génère au moins une espèce chimique activée par activation du milieu gazeux à l'extérieur du conteneur, la paroi du conteneur étant fermée à l'exception d'au moins un interstice dont la dimension d'ouverture empêche l'allumage du plasma à l'intérieur du conteneur mais permet le passage d'au moins une espèce activée, on laisse la ou les espèce(s) activée(s) au contact de la surface de la pièce ou des surfaces des pièces pendant un temps de traitement, et on laisse refroidir la pièce ou les pièces, caractérisé en ce que le milieu gazeux est constitué d'un mélange d'un gaz contenant de l'azote et de 1 % à 99 % d'au moins un gaz de dilution neutre de telle sorte que la composition chimique du milieu gazeux est constituée exclusivement d'azote et d'un ou plusieurs éléments pris parmi l'hydrogène et les éléments neutres tels que l'argon. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le gaz de dilution est constitué d'hydrogène ou d'argon ou d'un mélange d'hydrogène et d'argon. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le gaz contenant de l'azote est de l'azote moléculaire ou un dérivé gazeux de l'azote. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, après activation, le gaz contient des espèces activées prises parmi les espèces ionisées N+ et N2+ et les espèces neutres excitées, N, N2, NH et H. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la température de traitement est adaptée pour permettre la diffusion de l'azote dans la pièce. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la 5 température de traitement est comprise entre 400 C et 1000 C, et de préférence entre 550 C et 850 C. 7. Procédé selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que la température de traitement et la teneur en azote de l'atmosphère de traitement sont ajustés pour que la surface de la ou des pièce(s), après traitement, soit constituée d'une couche de diffusion de couleur gris. 8. Procédé selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que la température de traitement et la teneur en azote de l'atmosphère de traitement sont ajusté pour que la surface de la pièce ou des pièces, après traitement, soit constituée d'une couche de diffusion et une couche de combinaison de couleur jaune or. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que, lorsque le milieu gazeux contient de l'hydrogène, le refroidissement de la pièce ou des pièces, en fin de traitement, est effectué sous vide. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que pour générer au moins une espèce activée, on crée, dans le milieu gazeux, à l'extérieur du conteneur, un plasma par décharge électrique. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la 25 pression du milieu gazeux est inférieure à 100 mbars. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le conteneur comporte au moins une ouverture refermée par un moyen ménageant avec le bord de l'ouverture un jeu suffisamment important pour laisser passer au moins une espèce active, mais suffisamment faible pour empêcher un plasma de pénétrer à l'intérieur du conteneur. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le conteneur est constitué d'une boîte comprenant une paroi ayant au moins une ouverture fermée de façon non étanche par l'un des moyens suivants: couvercle posé sur la partie supérieure de la paroi formant le tour de l'ouverture, bouchon engagé avec jeu dans l'ouverture, support sur lequel repose la boîte retournée, selon le bord de l'ouverture, container comprenant une pluralité d'interstices de taille adaptée pour empêcher l'allumage du plasma à l'intérieur du container tout en permettant le passage des espèces activées. 14. Procédé selon l'une quelconque de 1 à 13, caractérisé en ce qu'on traite simultanément une pluralité de pièces qu'on a disposé dans au moins un conteneur. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'au moins une pièce comporte au moins une cavité ayant une dimension d'ouverture comprise entre 0,01 mm et 1 mm et dont la surface comporte une couche durcie par de l'azote. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une pièce constitue l'un des objets suivants: vis, écrou, ancillaire, implant orthopédique, soupape, bielle, segment de moteurs, pièces de turbine, pièces de servocommande telle qu'un palier, axe, élément de lunetterie, club de golf, tube, engrenage, éléments de montre, éléments de vanne, boisseau, obturateur métallique, robinet, piston, cylindre, pièce de pompe (centrifuge, à palettes, à engrenage, à lobe), pièce de régulateur de débit, pièce de régulateur de pression, pièce d'électrovanne, bobine, flan. 17. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que la ou les pièces obtenues comportent au moins une surface durcie par l'azote ayant une couleur jaune or ou une couleur gris métallique voisine de celle de l'alliage, uniforme, sans effet de bord.
C
C23
C23C
C23C 8
C23C 8/36
FR2900102
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE ET DE POSITIONNEMENT D'UN TOIT ESCAMOTABLE SUR UNE PARTIE DE LA CARROSSERIE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF
20,071,026
L'invention concerne un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable sur une partie fixe de la carrosserie d'un véhicule. L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'un tel dispositif de verrouillage. Dans l'art antérieur, des dispositifs de verrouillage de ce type sont connus. Cependant, ces dispositifs de verrouillage présentent de nombreux inconvénients. En effet, les dispositifs connus ne permettent pas d'exercer une force de io verrouillage importante afin d'assurer une bonne tenue du toit en position de recouvrement. En outre, la force de l'actionneur est généralement appliquée transversalement au toit escamotable alors que la résistance transversale du toit est faible. Ainsi, 15 la force de verrouillage est limitée. Par ailleurs, les dispositifs connus sont complexes, encombrants et ne permettent pas de bloquer le verrouillage de façon totalement fiable. Ainsi, les organes mobiles de verrouillage peuvent se déplacer vers leur position 20 déverrouillée lorsqu'une force extérieure leur est appliquée, par exemple lors d'un choc sur le toit escamotable. Enfin, les dispositifs de verrouillage connus ne permettent pas de positionner latéralement et verticalement le toit escamotable par rapport au véhicule de 25 manière précise. Ainsi, les véhicules sont habituellement équipés d'un dispositif de positionnement en complément du dispositif de verrouillage. L'invention vise donc à remédier à ces problèmes en proposant un dispositif de verrouillage simple et compact permettant d'appliquer une force de verrouillage 30 importante afin d'assurer une bonne tenue du toit. L'invention vise également à réaliser un dispositif de verrouillage pouvant être bloqué de façon fiable en position de verrouillage de manière à ce que l'organe 30 mobile de verrouillage ne se déplace vers sa position déverrouillée que lors d'un mouvement délibéré de l'actionneur. Enfin, le dispositif de verrouillage selon l'invention vise également à permettre un positionnement précis du toit escamotable par rapport au véhicule A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable sur une partie fixe de la carrosserie d'un véhicule, ledit toit étant mobile entre une position escamotée dans le coffre du io véhicule et une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule. Le dispositif comprend un premier élément mobile entre une position déverrouillée et une position verrouillée dans laquelle il coopère avec un second élément, lesdits premier et second éléments de verrouillage étant respectivement solidaire de la partie fixe de la carrosserie et solidaire du toit escamotable ou inversement. Le 15 premier élément de verrouillage comprend une tige portant à une de ses extrémités une protubérance faisant saillie vers le second élément lorsque le toit est en position de recouvrement ; et un actionneur entraînant ladite tige en translation. Le second élément de verrouillage comprend un logement agencé pour accueillir ladite protubérance lorsque le toit est dans sa position de 20 recouvrement possédant, à son extrémité orientée vers le premier élément, une paroi de blocage pourvu d'une fente permettant le passage de la tige et disposée entre la protubérance et l'actionneur lorsque le toit est en position de recouvrement. L'actionneur est agencé pour, lors du mouvement du premier élément vers sa position verrouillée, amener la protubérance contre la paroi de 25 bocage afin d'exercer une force de verrouillage. Ainsi, le dispositif permet d'exercer une force de verrouillage importante permettant un bon maintien du toit escamotable lorsqu'il est dans sa position de recouvrement. Avantageusement, le logement comprend en outre une gorge de positionnement dont les bords latéraux sont évasés et la surface de la protubérance et la surface de la gorge disposées l'une contre l'autre lorsque la protubérance est en position dans le logement possèdent une courbure complémentaire. Ainsi, lorsque la protubérance vient en position sur la gorge lors du mouvement du toit vers sa position de recouvrement, un pré positionnement du toit est effectué. Avantageusement, la surface de la protubérance et la surface de la paroi, disposées l'une contre l'autre lorsque le premier élément est en position io verrouillée, sont de formes complémentaires de préférence tronconiques ou semi sphériques Ainsi, lorsque le premier élément est déplacé vers sa position de verrouillage, lesdites surfaces de la protubérance et de la paroi entrent en contact et le toit se 15 positionne latéralement et verticalement de façon extrêmement précise. Avantageusement, le premier élément de verrouillage comprend en outre un élément élastique de butée disposé contre la paroi lorsque le toit est en position de recouvrement, la paroi étant alors disposée entre l'élément de butée et la 20 protubérance. Ainsi, la paroi est fermement maintenue entre la protubérance et l'élément élastique de butée et le toit est fermement assujetti à la partie fixe du véhicule. Dans un mode de réalisation, le premier élément de verrouillage comprend un 25 support de fixation au toit escamotable ou à la partie fixe du véhicule. Ainsi, le premier élément est compact et peut être fixé de manière simple au toit escamotable ou à la partie fixe du véhicule. Avantageusement, le premier élément de verrouillage comporte des moyens de 30 transmission du mouvement de l'actionneur à la tige monté articulé sur le support de fixation. Lesdits moyens de transmission du mouvement sont composés de deux biellettes. Une première biellette est montée articulée d'une part sur la tige coulissante selon un premier axe Al et d'autre part sur la seconde biellette selon un second axe A2, la seconde biellette étant d'autre part montée articulée sur le support de fixation selon un troisième axe A3, les trois axes Al, A2, A3 étant agencés de manière à ce que le deuxième axe A2 passe de part et d'autre du plan P1 passant par le premier Al et le troisième axe A3 lors du mouvement du premier élément de sa position verrouillée vers sa position déverrouillée. Ainsi, le verrouillage est assuré de façon fiable. Avantageusement, l'actionneur est un actionneur linéaire monté d'une part en rotation sur le support selon un quatrième axe A4 et d'autre part monté articulé sur la première ou la seconde biellette selon un cinquième axe A5. Le dispositif io est agencé de manière à ce que l'angle a formé à l'intersection de l'axe longitudinal de la tige et de l'axe longitudinal de la première biellette soit compris entre 150 et 210 lorsque le premier élément est dans sa position verrouillée. De même, le dispositif est agencé de manière à ce que l'angle R formé à l'intersection de l'axe longitudinal de la tige et de l'axe longitudinal de 15 l'actionneur soit compris entre 150 et 210 lorsque le premier élément est dans sa position verrouillée. Ainsi, la transmission de force de l'actionneur vers la tige est optimisée. 20 Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un toit escamotable mobile entre une position escamotée dans le coffre du véhicule et une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule comprenant un dispositif de verrouillage selon le premier aspect de l'invention. De préférence, le dispositif de verrouillage est disposé longitudinalement au toit et l'actionneur exerce une 25 force sensiblement longitudinale par rapport audit toit escamotable. Avantageusement, le toit escamotable comprend deux dispositifs de verrouillage disposés à proximité des bords latéraux du toit escamotable et de la traverse de pare-brise. Ainsi la force de verrouillage peut être très importante car les bords latéraux du toit escamotable sont plus résistants que le reste du toit et peuvent 30 éventuellement être renforcés. Avantageusement, les montants latéraux de pare-brises sont équipés de tube de renfort, le premier ou le second élément de verrouillage étant fixés sur lesdits tubes de renfort. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable, le toit étant représenté d'une part lors de son mouvement de sa position escamotée vers sa position de recouvrement et d'autre part dans sa position de recouvrement, le dispositif de verrouillage étant alors en position verrouillée ; i0 la figure 2 est une vue de dessus d'un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable selon l'invention en position déverrouillée ; - la figure 3 est une vue de dessus d'un dispositif de verrouillage d'un toit 15 escamotable en position verrouillée ; la figure 3A est une vue en coupe selon le plan AA de la figure 2 représentant la protubérance et la gorge de positionnement ; 20 - la figure 3B est une vue en coupe selon le plan BB de la figure 3 représentant la protubérance et la gorge de positionnement ; la figure 4 est une représentation schématique d'un véhicule automobile équipé d'un dispositif de verrouillage selon l'invention ; la figure 5 est une vue en perspective d'un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable ; - la figure 6 est une vue détaillée de la zone VI de la figure 4 ; et la figure 7 est un schéma illustrant la position des différents axes des moyens de transmission du mouvement de l'actionneur à la tige lorsque le dispositif est en position verrouillée. 25 30 En relation avec les figures 1 à 7, on décrit un dispositif 1 de verrouillage d'un toit escamotable 2 sur une partie fixe 3 de la carrosserie du véhicule. La figure 4 représente un véhicule automobile comprenant un toit escamotable 2 équipé d'un dispositif 1 de verrouillage selon l'invention. Le toit escamotable 2 est équipé d'un élément de toit avant 28 et d'un élément de toit arrière 29. L'élément de toit avant 28 est monté articulé sur l'élément de toit arrière 29 et l'élément de toit arrière 29 est monté articulé sur le châssis du véhicule. Ainsi les éléments de toit 28, 29 sont mobiles entre une position de recouvrement de l'habitacle dans laquelle ledit toit 2 s'étend de l'extrémité arrière de l'habitacle jusqu'à la traverse de pare-brise 3 et une position escamotée dans laquelle l'élément de toit avant 28 est replié sur l'élément de toit arrière 29 dans le coffre 4 du véhicule. On remarquera que le toit escamotable 2 est décrit ci-dessus à titre d'exemple et que l'utilisation du dispositif 1 de verrouillage selon l'invention n'est pas limitée à ce type de toit escamotable 2. Dans le mode de réalisation représenté, le dispositif 1 de verrouillage permet de maintenir l'élément de toit avant 28 contre la traverse de pare-brise 3 du véhicule. Le dispositif de verrouillage 1 est composé d'un premier élément 5 de verrouillage coopérant avec un second élément 6 de verrouillage lorsque le dispositif 1 est en position verrouillée et lorsque le toit 2 est en position de recouvrement. Dans le mode de réalisation représenté, le premier élément 5 de verrouillage est monté solidaire du toit escamotable 2, à proximité des bords latéraux de l'élément de toit avant 28 alors que le second élément 6 est monté solidaire de la traverse de pare-brise 3 du véhicule. Le premier élément 5 comprend une tige 7 portant à ses extrémités une protubérance 8 et un actionneur 9 entraînant le mouvement de ladite tige 7 entre sa position déverrouillée et sa position verrouillée. Le second élément 6 de verrouillage comprend un logement 10 agencé pour accueillir la protubérance 8. Le logement 10 est pourvu, à son extrémité orienté vers le premier élément 5, d'une paroi 11 de blocage. Ladite paroi 11 possède une fente 12 permettant le passage de la tige 7 lorsque le toit est dans sa position de recouvrement. i0 Sur la figure 1, la flèche f1 illustre la trajectoire de la protubérance 8 lors du mouvement du toit 2 vers sa position de recouvrement. On remarquera ainsi que la protubérance 8 fait saillie vers le second élément 6 de verrouillage et vient se loger dans le logement 10 du second élément 6 lorsque le toit 15 escamotable 2 est dans sa position de recouvrement. L'accès au logement se fait par le haut et la partie avant du toit escamotable 2 vient recouvrir au moins en partie le logement 10. On notera également que lorsque le toit 2 n'est pas dans sa position de recouvrement, le dispositif de verrouillage 1 est dans sa position déverrouillée. 20 La figure 2 représente le dispositif 1 en position déverrouillée, le toit 2 étant en position de recouvrement alors que la figure 3 représente le dispositif 1 en position verrouillée. 25 Lors du mouvement de verrouillage, la tige 7 est entraînée en translation vers l'arrière du véhicule selon la direction d et la protubérance 8 vient se plaquer contre la paroi de blocage 11 afin d'exercer une force de verrouillage. Ainsi les bords de la fente 12 forment des moyens de blocage de la protubérance 8. 30 Avantageusement, le premier élément 5 de verrouillage comprend un élément de butée 19 venant contre la paroi 11 lorsque le toit escamotable 2 est dans sa position de recouvrement. Ainsi, lorsque le dispositif 1 est en position verrouillée, la paroi 11 est prise en sandwich entre la protubérance 8 et l'élément de butée élastique 19. La paroi 11 est donc fermement maintenue entre la protubérance 8 et l'élément de butée 19 et le toit 2 est alors totalement immobilisé par rapport au véhicule. Dans le mode de réalisation représenté, l'élément de butée 19 est pourvu d'une perforation permettant le passage de la tige 7. Avantageusement, le premier élément 5 comporte un support de fixation 20 permettant de le fixer sur le toit escamotable 2. Le support 20 est composé de deux plaques embouties sensiblement parallèles ou d'une plaque repliée formant un U. L'actionneur 9, les moyens de transmission du mouvement sont io disposés à l'intérieur des deux plaques ou des deux parties sensiblement parallèles de la plaque en U afin de former un dispositif compact. Le premier élément 5 comporte également deux paliers 21, 22 fixés à l'intérieur du support 20 et permettant de supporter et de guider la tige 7 lors de son 15 coulissement. Un dispositif de transmission permet de transmettre le mouvement de l'actionneur 9 à la tige 7. Le dispositif de transmission est composé de deux biellettes 23, 24. La première biellette 23 est montée d'une part en rotation sur 20 la tige 7 selon un premier axe Al et d'autre part en rotation sur la seconde biellette 24 selon un second axe A2. La seconde biellette 24 est montée en rotation sur le support 20 selon un troisième axe A3. Dans le mode de réalisation représenté, l'actionneur 9 est un actionneur linéaire 25 composé d'une tige 30 mobile en translation par rapport au corps 31 de l'actionneur 9. Le corps 31 de l'actionneur 9 est monté en rotation sur le support 20 autour d'un quatrième axe A4 et la tige 30 de l'actionneur 9 est montée en rotation sur la première biellette 23 ou la seconde biellette 24 selon un cinquième axe A5. Dans le mode de réalisation représenté, le cinquième axe A5 30 est confondu avec le deuxième axe A2 de rotation de la première biellette 23 sur la seconde biellette 24. Dans un mode de réalisation non représenté, la seconde biellette 24 possède une forme coudée. Dans ce cas, le troisième A3 et le cinquième axe A5 sont disposés aux deux extrémités de la seconde biellette 24 et le deuxième axe A2 est disposé au niveau du coude de la biellette 24. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'actionneur 9 est un vérin hydraulique ou pneumatique. Lors du mouvement du dispositif de verrouillage de sa position déverrouillée vers sa position verrouillée, la seconde biellette 24 est entraînée en rotation autour de l'axe A3 ce qui entraîne le mouvement de la première biellette 23 vers l'arrière et sa rotation par rapport au premier Al et deuxième axe A2. Ainsi, le second axe A2 passe de l'autre côté du plan P1 passant par le premier Al et le troisième axe A3. Une butée 25 solidaire du support permet alors de bloquer le io mouvement de la première biellette 23 lorsque le dispositif est en position verrouillée. Lorsque le second axe A2 passe de l'autre côté du plan P1, si un effort est exercé sur la protubérance 8 ou sur la tige 7 coulissante de manière à les 15 entraîner vers leur position déverrouillée, la première 23 et la seconde biellette 24 sont entraînées en rotation dans le sens contraire à leur mouvement de déverrouillage et la première biellette 23 vient contre la butée 25. Ainsi, le mouvement de la protubérance 8 ou de la tige 7 est intégralement réfréné. Pour permettre, le déverrouillage, il faut alors qu'une force soit exercée par 20 l'actionneur 9 sur la première 23 ou la seconde biellette 24 de manière à ce que le troisième axe A3 repasse de l'autre côté du plan P1. Afin d'appliquer une force de verrouillage importante, il est nécessaire que la force exercée par l'actionneur 9 soit transmise de façon maximale lorsque le 25 dispositif 1 est proche de sa position de verrouillage. A cet effet, avantageusement, le dispositif est agencé de manière à ce que l'angle a formé à l'intersection de l'axe longitudinal de la tige 7 et l'axe longitudinal de la première biellette 23 soit compris entre 150 et 210 lorsque le 30 dispositif est dans sa position verrouillée. En outre, le dispositif est agencé de manière à ce que l'angle R formé à l'intersection de l'axe longitudinal de la tige 7 et de l'axe longitudinale de i0 l'actionneur 9 soit compris entre 150 et 210 lorsque le dispositif est dans sa position verrouillée. On notera cependant que l'angle formé à l'intersection entre l'axe longitudinal de la seconde biellette 24 et l'axe longitudinal de l'actionneur 9 ne doit jamais être de 180 au cours du mouvement du dispositif entre sa position déverrouillée et sa position verrouillée. Dans le mode de réalisation représenté de façon plus détaillée sur les figures io 2A et 3B, le logement 10 est ouvert dans sa partie supérieure afin de permettre le passage de la protubérance 8 et le fond du logement est formé par une gorge 13 de positionnement dont les bords latéraux 14a, 14b sont évasés. La gorge de positionnement permet de guider le mouvement de la protubérance 8 lors de son mouvement entre ses positions verrouillée et déverrouillée. 15 Avantageusement, la surface 15 de la protubérance 8 et la surface 16 de la gorge 13 disposées l'une contre l'autre lorsque la protubérance 8 est en position dans son logement 10 possèdent une courbure complémentaire. Ainsi, lorsque le toit escamotable 2 approche de sa position de recouvrement, la 20 protubérance 8 se positionne latéralement et verticalement dans le logement 10 ce qui permet de positionner le toit escamotable 2 par rapport à la traverse 3 de pare-brise. Dans le mode de réalisation représenté, la paroi 11 est équipée d'un rebord 25 supérieur 32 permettant d'interdire le déplacement vertical de la protubérance 8 lorsque celle-ci est dans sa position verrouillée. Avantageusement, les surfaces 18 de la paroi 11 et 17 de la protubérance 8 qui sont disposées l'une contre l'autre lorsque le premier élément 5 est en position 30 verrouillée sont de formes complémentaires. Ainsi, le positionnement du toit escamotable 2 par rapport au véhicule est réalisé de façon extrêmement précise. Dans le mode de réalisation représenté, les surfaces 17, 18 précédemment mentionnées sont de formes tronconiques ou semi sphériques. 2900102 Il Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4, le véhicule automobile est équipé de deux dispositifs de verrouillage 1 selon l'invention. Avantageusement, les dispositifs 1 sont disposés à proximité des extrémités latérales du toit 2 et de la traverse de pare-brise 3 et sont disposés 5 sensiblement longitudinalement au véhicule. Dans le mode de réalisation représenté, les montants latéraux 26a, 26b de pare-brises sont équipés de tube de renfort 27a, 27b, le premier 5 ou le second élément 6 de verrouillage étant fixé sur lesdits tubes de renfort 27a, 27b ou fixés sur la traverse 3 de pare-brise au niveau desdits tubes de renfort 27a, 27b. Ainsi, l'effort de verrouillage F est io transmis sur les parties latérales de toit 2 qui sont les parties les plus résistantes. Les efforts sont repris à l'avant sur le tube de renfort 27a, 27b et à l'arrière au niveau de l'axe d'articulation de l'élément de toit arrière 29 sur le châssis du véhicule. Ainsi, le toit 2 est maintenu rigidement et il est possible d'appliquer une force de verrouillage F importante car elle s'exerce entre des 15 points fixes de la caisse le long d'une ligne de toit généralement renforcée. On pourra avantageusement prévoir que chaque actionneur 9, soit directement soit par la première 23 ou la seconde biellette 24, commande, par exemple grâce à une tringle, un autre verrou disposé entre l'élément de toit avant 28 et 20 l'élément de toit arrière 29. On notera également que dans un mode de réalisation non représenté, le premier élément 5 est fixé sur la traverse 3 de pare-brise au niveau du tube de renfort 27a, 27b et le second élément 6 est monté sur le toit escamotable 2. 25
L'invention concerne un dispositif (1) de verrouillage d'un toit escamotable (2) sur une partie fixe (3) de la carrosserie d'un véhicule comprenant un premier élément (5) mobile entre une position déverrouillée et une position verrouillée dans laquelle il coopère avec un second élément (6), lesdits premier (5) et second (6) éléments de verrouillage étant respectivement solidaire de la partie fixe (3) de la carrosserie et solidaire du toit escamotable (2) ou inversement. Le premier élément (5) de verrouillage comprend une tige (7) portant à une de ses extrémités une protubérance (8) faisant saillie vers le second élément (6) lorsque le toit (2) est en position de recouvrement ; et un actionneur (9) entraînant ladite tige (7) en translation. Le second élément (6) de verrouillage comprend un logement (10) agencé pour accueillir ladite protubérance (8) lorsque le toit (2) est dans sa position de recouvrement ; et une paroi (11) possédant une fente (12) permettant le passage de la tige (7) et disposée entre la protubérance (8) et l'actionneur (9) lorsque le toit est en position de recouvrement. La protubérance (8) exerce contre la paroi (11) une force de verrouillage lorsque le premier élément (5) est en position verrouillée.L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'un tel dispositif de verrouillage.
1. Dispositif (1) de verrouillage d'un toit escamotable (2) sur une partie fixe (3) de la carrosserie d'un véhicule, ledit toit (2) étant mobile entre une position escamotée dans le coffre (4) du véhicule et une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule ; ledit dispositif (1) comprenant un premier élément (5) mobile entre une position déverrouillée et une position verrouillée dans laquelle il coopère avec un second élément (6), lesdits premier (5) et second (6) éléments de verrouillage étant respectivement solidaire de la partie fixe (3) de la carrosserie et solidaire du toit escamotable (2) ou inversement, ledit dispositif de verrouillage étant caractérisé en ce que : - le premier élément (5) de verrouillage comprend : - une tige (7) portant à une de ses extrémités une protubérance (8) faisant saillie vers le second élément (6) lorsque le toit (2) est en position de recouvrement ; et - un actionneur (9) entraînant ladite tige (7) en translation ; - le second élément (6) de verrouillage comprenant : - un logement (10) agencé pour accueillir ladite protubérance (8) lorsque le toit (2) est dans sa position de recouvrement et possédant, à son extrémité orientée vers le premier élément, une paroi de blocage (11) pourvu d'une fente (12) permettant le passage de la tige (7) et disposée entre la protubérance (8) et l'actionneur (9) lorsque le toit est en position de recouvrement, l'actionneur (9) étant agencé pour, lors du mouvement du premier élément (5) vers sa position verrouillée, amener une surface de la protubérance (8) contre une surface de la paroi de blocage (11) afin d'exercer une force de verrouillage. 2. Dispositif (1) de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que le logement (10) possède une gorge (13) de positionnement dont les bords latéraux (14a, 14b) sont évasés. 5 10 30 3. Dispositif (1) de verrouillage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la surface (15) de la protubérance (8) et la surface (16) de la gorge (13) disposées l'une contre l'autre lorsque la protubérance (8) est en position dans le logement (10) possèdent une courbure complémentaire. 4. Dispositif (1) de verrouillage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la surface (17) de la protubérance (8) et la surface (18) de la paroi (11), disposées l'une contre l'autre lorsque le premier élément (5) est en position verrouillée, sont de formes complémentaires. 5. Dispositif (1) de verrouillage selon la 4, caractérisé en ce que la surface (17) de la protubérance (8) et la surface (18) de la paroi (11) disposées l'une contre l'autre lorsque le premier élément (5) est en position verrouillée sont de forme tronconique ou semi-sphérique. 15 6. Dispositif (1) de verrouillage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le premier élément (5) de verrouillage comprend en outre un élément élastique de butée (19) disposée contre la paroi (11) lorsque le toit (2) est en position de recouvrement, la paroi (11) étant alors 20 disposée entre l'élément de butée (19) et la protubérance (8). 7. Dispositif (1) de verrouillage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le premier élément (5) de verrouillage comprend un support de fixation (20) au toit escamotable (2) ou à la partie fixe (3) du 25 véhicule. 8. Dispositif (1) de verrouillage selon la 7, caractérisé en ce que le premier élément (5) de verrouillage comporte deux paliers (21 22) fixés sur le support de fixation (20) et guidant le coulissement de la tige (7). 9. Dispositif (1) de verrouillage selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le premier élément (5) de verrouillage comporte un dispositif de transmission du mouvement de l'actionneur (9) à la tige (7) monté articulé sur le support de fixation (20). 10. Dispositif (1) de verrouillage selon la 9, caractérisé en ce que le dispositif de transmission du mouvement de l'actionneur (9) à la tige (7) coulissante est composé de deux biellettes (23, 24), une première biellette (23) étant montée articulée d'une part sur la tige coulissante (7) selon un premier axe Al et d'autre part sur la seconde biellette (24) selon un second axe A2, la seconde biellette (24) étant d'autre part montée articulée sur le support de fixation (20) selon un troisième axe A3, les trois axes A1, A2, A3 étant agencés de manière à ce que le deuxième axe A2 passe de part et d'autre du plan P1 passant par le premier Al et le troisième axe A3 lors du mouvement du premier élément (5) de sa position verrouillée vers sa position déverrouillée. 11. Dispositif (1) de verrouillage selon la 10, caractérisé en ce que l'actionneur (9) est un actionneur linéaire monté d'une part en rotation sur le support (20) selon un quatrième axe A4 et d'autre part monté articulé sur la première (23) ou la seconde biellette (24) selon un cinquième axe A5. 12. Dispositif (1) de verrouillage selon la 11, caractérisé en ce qu'il est agencé de manière à ce que l'angle a formé à l'intersection de l'axe longitudinal de la tige (7) et de l'axe longitudinal de la première biellette (23) soit compris entre 150 et 210 lorsque le premier élément (5) est dans sa position verrouillée. 13. Dispositif (1) de verrouillage selon la 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il est agencé de manière à ce que l'angle R formé à l'intersection de l'axe longitudinal de la tige (7) et de l'axe longitudinal de l'actionneur (9) soit compris entre 150 et 210 lorsque le premier élément (5) est dans sa position verrouillée. 14. Dispositif (1) de verrouillage selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce que le premier élément (5) comporte une butée (25) solidaire du support (20) permettant de limiter la course de la première biellette (23) lorsque le premier élément (5) est en position verrouillée. 10 15 15. Véhicule automobile équipé d'un toit escamotable (2) mobile entre une position escamotée dans le coffre (4) du véhicule et une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 14. 16. Véhicule automobile selon la 15, caractérisé en ce que l'actionneur (9) dudit dispositif de verrouillage (1) exerce une force sensiblement longitudinalement audit véhicule. 17. Véhicule automobile selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce qu'il comprend deux dispositifs (1) de verrouillage disposés à proximité des bords latéraux dudit toit escamotable (1) et de la traverse de pare-brise (3). 18. Véhicule automobile selon l'une des 15 à 17, caractérisé en ce que les montants latéraux (26a, 26b) de pare-brises sont équipés de tube de renfort (27a, 27b), le premier (5) ou le second élément (6) de verrouillage étant fixé sur lesdits tubes de renfort (27a, 27b). 20
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/19,B60J 7/14
FR2894467
A1
COMPOSITION COSMETIQUE FOISONNEE DE FAIBLE DENSITE
20,070,615
La présente invention se rapporte à une composition foisonnée destinée au soin et/ou au maquillage des matières kératiniques et à son utilisation notamment comme base de fond de teint. Classiquement, les compositions cosmétiques se présentent le plus souvent sous forme de solutions, de gels, de crèmes plus ou moins fluides ou de poudres libres ou compactes. Or, les utilisateurs de produits de soin de la peau recherchent de plus en plus des produits agréables à utiliser et ayant une texture originale. Ainsi, il a déjà été proposé d'introduire un gaz, généralement de l'air dans des compositions cosmétiques, pour leur conférer une texture légère et leur donner l'aspect d'une mousse. C'est ce que l'on appelle le foisonnement. Les émulsions foisonnées obtenues sont appréciées pour leur légèreté à l'application. Ce type de compositions cosmétiques se présentent généralement sous la forme de mousses temporaires produites juste avant utilisation. Il s'agit soit de produits aérosols distribués à partir d'un récipient pressurisé, à l'aide d'un gaz propulseur et formant ainsi une mousse, soit de compositions distribuées à partir d'un récipient au moyen d'une pompe mécanique reliée à une tête de distribution. Toutefois, les compositions foisonnées actuellement disponibles ne donnent pas toujours totalement satisfaction d'une part en terme de qualité de foisonnement et d'autre part de pérennité dans le temps du foisonnement. Dans la plupart des cas, l'aspect mousse généralement généré au moment de la distribution s'altère très rapidement en terme de densité. Plus précisément, la mousse à très vite tendance à s'affaisser. La présente invention vise en particulier à proposer une composition foisonnée présentant une densité améliorée, notamment en terme de stabilité. Ainsi, selon un de ses aspects, l'invention concerne une composition cosmétique foisonnée destinée au soin et/ou maquillage de matières kératiniques comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase aqueuse et une charge, ladite composition ayant une densité inférieure ou égale à 0,12 g/cm3. Au sens de l'invention, un milieu physiologiquement acceptable, est un milieu compatible avec la peau, les yeux et/ou les cheveux et donc utile pour formuler une composition cosmétique et/ou dermatologique. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un produit pouvant former une composition foisonnée comprenant : (a) une composition de base, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase aqueuse et une charge, (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée de densité inférieure ou 5 égale à 0,12 g/cm3, ce dispenseur comprenant au moins : -un réservoir contenant la composition de base, et - une tête de distribution pour délivrer la composition foisonnée. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un produit pouvant former une composition foisonnée telle que définie précédemment comprenant : 10 (a) une composition de base, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase aqueuse et une charge, (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée de densité inférieure ou égale à 0,12 g/cm3, ce dispenseur comprenant : 15 - un réservoir contenant la composition de base et un gaz propulseur, - un mécanisme à activer manuellement comportant une pompe pour produire un volume de composition foisonnée, et - une tête de distribution, en communication fluidique avec ledit mécanisme, pour délivrer ladite composition foisonnée. 20 Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci concerne un procédé de soin et/ou de maquillage du corps, en particulier du corps humain, notamment du visage, comprenant l'application sur la surface à traiter et/ou maquiller d'une composition foisonnée telle que définie précédemment. Par "la composition" ou "les compositions" on entend, au sens de l'invention, 25 la composition cosmétique foisonnée et/ou la composition de base. La composition foisonnée selon l'invention est avantageuse à plusieurs titres. Elle présente une texture mousse légère, onctueuse et fondante lors de son application sur la peau. Elle s'étale facilement sur la peau et permet d'obtenir un maquillage uniforme de la peau sans laisser de traces visibles. De plus, après l'application sur la peau, le maquillage 30 ou le dépôt obtenu présente un fini poudré, velouté et est confortable à porter, sans effet de dessèchement, de tiraillement ; la peau maquillée ou traitée présente une douceur agréable. COMPOSITION FOISONNEE Les compositions foisonnées selon l'invention sont formées de manière stable sous forme de mousse à l'aide d'une composition de base et d'air ou d'un gaz inerte. L'air ou le gaz inerte peuvent représenter notamment de 10 à 500 %, de préférence de 20 à 200 %, par exemple de 30 à 100 % du volume de la composition foisonnée. Ce volume peut être calculé en comparant la densité de la composition de base et de la composition foisonnée. Outre l'air, les gaz permettant d'obtenir la composition foisonnée sont en particulier des gaz inertes, par exemple de l'azote, du dioxyde de carbone, des oxydes d'azote, des gaz nobles, ou un mélange desdits gaz. Lorsque la composition comprend un composé sensible à l'oxydation, il est préférable d'utiliser un gaz sans oxygène tel que l'azote, ou le dioxyde de carbone. La composition de base servant à obtenir la composition foisonnée a une composition similaire à la composition foisonnée exceptée sa densité plus élevée dans la mesure où elle est dénuée d'air ou de gaz inerte. La quantité de gaz introduite dans la composition de base contribue à l'ajustement de la densité de la composition foisonnée à la valeur souhaitée, c'est à dire inférieure ou égale à 0,12 g/cm3. Comme précisé précédemment, la composition foisonnée de l'invention présente une densité inférieure à 0,12 g/cm3. La composition foisonnée de l'invention possède avantageusement une densité allant de 0,02 à 0,11 g/cm3 et de préférence de 0,06 à 0,10 g/cm3, cette densité étant mesurée à une température d'environ 20 C et à la pression atmosphérique selon le protocole suivant. Le test est réalisé sur un volume de composition de 25 ml introduit dans un godet de plexiglas poli de 25 ml (VI) définissant un espace de remplissage cylindrique d'une hauteur de 15 mm et d'une base de diamètre de 46 mm. Le godet a une paroi de fond de 10 mm d'épaisseur et une paroi latéral de 12 mm d'épaisseur. Préalablement à la mesure, la composition à caractériser et le godet sont maintenus à une température de l'ordre de 20 C. Le godet est taré et la valeur de poids relevée (MI). La composition foisonnée est ensuite introduite dans le godet de manière à en occuper le volume total et en évitant lors du remplissage du godet la formation de bulles d'air. L'ensemble est laissé reposer 10 secondes pour permettre à la mousse de s'expanser totalement. Le haut du godet est ensuite érasé avant sa pesée (M2). La densité est appréciée selon la convention p = (M2-Mi)/25. La composition foisonnée selon l'invention présente une stabilité satisfaisante qui peut être calculée en mesurant un volume de mousse (V2) restant dans le godet au bout de dix minutes selon le protocole décrit précédemment pour la mesure de la densité. Le rapport V2/V1 correspond au rapport entre le volume de la composition foisonnée au bout de dix minutes et le volume de la composition foisonnée au bout de dix secondes. L'expression "stabilité satisfaisante" s'applique notamment aux compositions foisonnées présentant un rapport Vz supérieur à 0,85, notamment supérieur à 0,90, par exemple supérieur à 0,95. Pour un poids de composition foisonnée donnée, le volume de la composition foisonnée est inversement proportionnel à la densité de la composition foisonnée. Ainsi, le rapport entre la densité de la composition foisonnée mesurée au bout de dix secondes et la densité de la composition foisonnée mesurée au bout de dix minutes, peut être supérieur à 0,85, notamment supérieur à 0,90, par exemple supérieur à 0,95. Au sein de la composition foisonnée selon l'invention, les pores d'air peuvent posséder avantageusement une taille moyenne en nombre allant de 20 m à 500 m, et de préférence allant de 100 m à 300 m. PHASE AQUEUSE La composition selon l'invention comprend généralement une phase aqueuse comprenant de l'eau et éventuellement un solvant organique hydrophile, comme par exemple les monoalcools et les polyols, en particulier les polyols en C2 à C4, par exemple l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol, le butylèneglycol ou le glycérol. Les solvants sont bien entendu choisi en fonction de leur compatibilité avec la texture mousse recherchée. La composition selon l'invention peut être exempte de glycérol afin d'éviter d'induire une sensation de collant au toucher. La composition comprend avantageusement de l'eau. La composition peut comprendre notamment de 35 à 95 %, voire de 50 à 85 % d'eau, par exemple de 60 à 75 % d'eau par rapport à son poids total. La composition selon l'invention peut comprendre également de l'eau de mer, 5 notamment au moins 2 % en poids, par exemple au moins 5 % en poids d'eau de mer par rapport à leur poids total. CHARGES La composition selon l'invention comprend au moins une charge. 10 Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu des compositions quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, 15 cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ), les poudres de poly-(3-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylene (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les poudres de dioxyde de titane micronisées, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme 20 1'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les poudres de résine de silicone, notamment les poudres de silsesquioxane (poudres de résine de silicone notamment décrites dans le brevet EP 293795 ; Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, 1'hydroxyapatite, les microsphères de silice 25 creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium ; et leurs mélanges. Avantageusement, les charges sont choisies parmi les charges de faible densité. 30 Par "faible densité", on entend par exemple des charges ayant une densité inférieure à 3,5 g/cm3, notamment inférieure à 3 g/cm3. Sans vouloir se lier à une théorie quelconque, il semble que les compositions comprenant des charges ayant une gravité trop élevée forment des mousses à porosité plus élevée. Les compositions peuvent comprendre des charges de faible densité en une teneur allant de 0,5 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 1 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 1 % à 10 % en poids. Les compositions peuvent aussi comprendre des charges ayant un indice de réfraction faible et/ou n'absorbant sensiblement pas l'eau et/ou les huiles de la composition. Un indice de réfraction faible est par exemple un indice de réfraction inférieur à 1,7, par exemple inférieur à 1,6. Une charge n'absorbant sensiblement pas l'eau et/ou les huiles de la composition peut avantageusement contribuer à procurer un aspect transparent à la composition. Les charges ayant un indice de réfraction faible et/ou n'absorbant sensiblement pas l'eau et/ou les huiles de la composition peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 1 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 1 % à 10 % en poids. Parmi les charges possédant un indice de réfraction inférieur à 1,6, n'absorbant 20 pas sensiblement l'eau et les huiles de la composition et ayant une densité inférieure à 3 g/cm3, on peut par exemple citer le fluorophlogopite, et ses mélanges. Quelles qu'elles soient, les charges peuvent être présentes dans les compositions en une teneur allant de 0,1 % à 35 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 25 1 % à 25 % en poids. Avantageusement, les charges considérées selon l'invention peuvent être traitées en surface de manière à améliorer leur dispersibilité au sein de la composition foisonnée. De tels traitements relèvent des connaissances de l'homme de l'art et certaines charges ainsi traitées sont en outre disponibles commercialement. On peut par exemple 30 citer la poudre de dioxyde de titane micronisée (15 nm) et traitée en surface par un mélange silice/hydroxyde d'aluminium/acide alginique, commercialisée sous le dénomination MT-100AQ. Bien entendu, les compositions selon l'invention peuvent contenir des charges de densité ou d'indice de réfraction élevé ou absorbant l'eau et/ou l'huile de la composition mais en une quantité ajustée de manière à obtenir une mousse ayant une densité, et en particulier une faible porosité et une transparence satisfaisante. Les compositions selon l'invention peuvent ainsi comprendre moins de 3 %, voire moins de 1,5 % de sulfate de baryum. Avantageusement, les compositions selon l'invention peuvent comprendre une poudre de polyuréthane. Plus particulièrement, la poudre de polyuréthane est une poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone. Une telle poudre de polyuréthane est notamment vendue sous les dénominations "PLASTIC POWDER D-400", "PLASTIC POWDER D-800" par la société TOSHIKI. Comme autre poudre de polyuréthane, on peut utiliser celle vendue sous la dénomination "PLASTIC POWDER CS-400" par la société TOSHIKI. La poudre de polyuréthane peut être présente en une teneur allant de 0,3 % à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,4 % à 4 % en poids, et préférentiellement allant de 0,5 % à 4 % en poids. La composition de l'invention peut en outre contenir au moins un tensioactif 20 anionique. Il s'agit de préférence d'au moins un tensioactif anionique moussant choisi parmi les sulfates, les éthers sulfates et leurs sels. Parmi les sels de sulfates et d'éther sulfates, on choisit préférentiellement les sels de sodium et de triéthanolamine. Comme tensioactif anionique moussant, on peut ainsi utiliser le lauryléthersulfate de sodium et 25 notamment ceux commercialisés sous les dénominations TEXAPON par la société Henkel. De manière générale, la composition de l'invention contient une quantité de tensioactif anionique allant de 0,5 à 50 % en poids et de préférence de 2 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut en outre contenir un émulsionnant qui 30 peut être choisi parmi tous les émulsionnants classiquement utilisés pour les émulsions H/E. Comme émulsionnants, on peut citer par exemple : (1) les tensioactifs non ioniques ayant un HLB supérieur ou égal à 9, tels que les esters d'acide gras et de glycérol oxyéthylénés ; les esters d'acide gras et de sorbitan oxyéthylénés ; les dérivés d'acide gras oxyéthylénés ; les esters d'acide gras et de sucre et notamment les esters gras de sucrose tels que le stéarate de sucrose comme le produit commercialisé sous la dénomination TEGOSOFT PSE 141G par la société Goldschmidt ; les éthers d'alkyl-polyglucoside, et leurs mélanges ; (2) les émulsionnants siliconés tels que les polydiméthylméthylsiloxanes oxyéthylénés (diméthicone copoyol) comme par exemple celui vendu sous la dénomination "DC2-5695" par la société Dow Corning. La composition selon l'invention peut comporter par exemple de 0,5 à 50 %, de préférence de 2 à 15 % et mieux de 4 à 10 % en poids d'émulsionnant(s) par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprend généralement un corps gras solide ou liquide et notamment un corps gras liquide. La composition selon l'invention peut ainsi comprendre une phase huileuse comprenant au moins une huile pouvant être choisie parmi les huiles volatiles, les huiles non volatiles, et leurs mélanges. Avantageusement, la composition comprend au moins une huile volatile et au moins une huile non volatile. La composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile volatile. Par "huile volatile", on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (0,001 à 300 mm de Hg) et de préférence allant de 1,3 à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). L'huile volatile peut être choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de 30 soufre et/ou de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme 1'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), 1'isodécane, 1'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 5 centistokes (5 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, de préférence de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment 1'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, 1'heptaméthyl hexyltrisiloxane, 1'heptaméthyloctyl trisiloxane, 1'hexaméthyl disiloxane, 1'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. Comme huile volatile, on peut utiliser aussi une huile volatile fluorée, on peut citer le nonafluoroéthoxybutane, le nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le dodécafluoropentane, et leurs mélanges. La composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile non volatile. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa ( 0,01 mm de Hg). Ces huiles non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule RICOOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à C155 le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, 1'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, 1'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl-dodécyle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme 1'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2- undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges. La composition selon l'invention comporte avantageusement de 1 à 40 % en poids, de préférence de 2 à 30 % en poids et mieux de 5 à 20 % en poids de phase huileuse par rapport à son poids total. Les autres corps gras susceptibles d'être présents dans la phase huileuse peuvent être par exemple les acides gras, les alcools gras tels que l'alcool cétylique, et les cires. Ainsi, la phase grasse peut également comprendre des composés solides à température ambiante (20 C) tels que des cires, ces composants pouvant améliorer la stabilité de la composition foisonnée. Ces composés sont soit ajoutés sous forme fondue, ou bien sous forme solide dans la phase huileuse, chauffés à une température supérieure à la température de fusion du solide. Ces composés peuvent être des cires ou des composés similaires à des cires, par exemple des cires renouvelables naturelles (cires d'insecte, d'animaux et de plantes), des cires fossiles (cire de pétrole, cire de lignite, cire de tourbe ou ozokérite), les cires synthétiques (Fischer-Tropsch, les cires de polyéthylène ou d'amide), les paraffines à haut point de fusion, les asters, les graisses, les acides carboxyliques à longue chaîne, ou les alcools à chaîne longue en Cio à C22, chacune de ces cires ayant un point de fusion ou de solidification supérieur à la température ambiante (20 C). A titre représentatif et non limitatif des compositions de base convenant à l'invention, on peut plus particulièrement citer celles associant à titre de tensioactifs un cétyl alcool, un cétéaryl alcool et/ou des PEG-10-diméthicone et au moins un composé pulvérulent non hydrosoluble à l'image d'une poudre de polyuréthane comme par exemple la Plastic Powder D-800 ou CS-400 ou du TiO2 traité en surface comme par exemple le produit commercial MT-100AQ. La composition selon l'invention peut comprendre au moins une matière colorante, notamment choisie parmi les pigments, les nacres, les colorants liposolubles et hydrosolubles, et leurs mélanges. Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Par "colorants", il faut comprendre des composés généralement organiques solubles dans l'eau ou dans les corps gras comme les huiles. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D&C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red n 17, le D&C Green n 6, le 13-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow n 11, le D&C Violet n 2, le D&C orange n 5, le jaune quinoléine, le rocou, les bromoacides. Les matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,1 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 20 % en poids, de préférence allant de 0,5 % à 15 % en poids, préférentiellement allant de 1 % à 15 % en poids, et plus préférentiellement allant de 5 % à 15 % en poids. De façon connue, lacomposition de l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, tels que les humectants, les conservateurs, les antioxydants, les agents complexants, les solvants, les parfums, les filtres, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les filtres solaires, les vitamines, les hydratants, les composés auto-bronzants, les actifs antirides. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans des vésicules lipidiques. La composition foisonnée selon l'invention trouve son application dans un grand nombre de traitements, notamment cosmétiques, de la peau, des lèvres et des cheveux, y compris le cuir chevelu, notamment pour le traitement, la protection, le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres. Elle peut être destinée aussi au traitement des peaux sèches et/ou des lèvres sèches. Aussi, l'invention a encore pour objet l'utilisation cosmétique de la composition foisonnée telle que définie ci-dessus pour le traitement, la protection, le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres, en particulier pour la réalisation d'un fond de teint ou une base de fond de teint. L'invention a également pour objet l'utilisation d'un produit tel que défini précédemment pour former une composition foisonnée servant de base pour la réalisation d'un maquillage de type fond de teint. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition foisonnée peut être obtenue à partir d'une composition de base, c'est-à-dire formée des mêmes ingrédients que ceux présents dans la composition 30 foisonnée, mais en revanche dénuée d'air ou de gaz. Par exemple, la composition de base peut être placée dans un batteur et battue avec du gaz. La mousse prend alors forme et il est possible d'ajuster sa densité. La composition foisonnée sous forme de mousse peut alors être stockée dans un récipient. Alternativement ou en complément, la composition foisonnée peut être obtenue à partir d'une composition de base dans un distributeur de compositions foisonnées. Ce distributeur peut être un aérosol, contenant, outre la composition de base, un gaz propulseur. Ce gaz propulseur peut représenter moins de 20 % de la composition de base, en particulier représenter de 1 à 10 % du poids total de la composition de base. Le gaz propulseur pouvant être utilisé peut être choisi parmi le dioxyde de carbone, l'azote, l'oxyde nitro, les hydrocarbones volatiles tels que le butane, 1'isobutane, 1'hétobutane, le propane, l'éthane, le pentane, l'isododécane, l'isohexadécane, et leurs mélanges. La composition de base peut également ne pas contenir de gaz propulseur. Dans ce cas, la composition de base peut se trouver dans un distributeur de compositions foisonnées comprenant une tête de distribution pour délivrer la composition foisonnée, une pompe et un tube plongeur pour transférer la composition du récipient dans la tête pour délivrer le produit. La composition foisonnée est formée en forçant la composition de base à passer au travers d'un matériau comprenant une substance poreuse tel qu'un matériau fritté, une grille filtrante en plastique ou en métal, ou des structures similaires. De tels dispenseurs sont bien connus de l'homme de l'art et sont décrit dans les brevets U.S. Pat No. 3,709,437 (Wright), U.S. Pat. No. 3,937,364 (Wright), U.S. Pat No. 4,022,351 (Wright), U.S. Pat No. 4,1147,306 (Bennett), U.S. Pat No. 4,184,615 (Wright), U.S. Pat No. 4,598,862 (Rice), U.S. Pat No. 4,615,467 (Grogan et al.), and U.S. Pat No. 5,364,031 (Tamiguchi et al.). L'exemple ci-après est donné à titre illustratif et sans caractère limitatif. EXEMPLE 1 La composition de base ci-après est une base de fond de teint. Les indices 30 annexés à chacun des composés précisent leur dénomination commerciale respective. Phase Nom INCI Concentration (% massique) Polymère réticulé de HDI/trimethylol hexyllactone (et) silice 1 Carbonate de calcium 2 3,012 Dioxyde de titane (et) silice (et) hydroxyde d'aluminium (et) acide alginique Fluorphlogopite synthétique (et) huile d'oeuf hydrogénée (et) méthicone 4 Oxydes de fer (et) phosphate de fluoroalcool 0,133 en C9-C15 5 Oxydes de fer (et) phosphate de fluoroalcool 0,038 en C9-C15 6 Oxydes de fer (et) phosphate de fluoroalcool 0,029 en C9-C15 7 0,950 2,375 7,534 A Steareth-l0 8 0,399 Chlorphenesine Methylparaben 0,238 0,285 B Cetearyl alcool (et) polysorbate 60 9 0,665 Methoxycinnamate d'ethylhexyle 10 4, 940 Cetyl alcool 11 Cabrvlvl lvcol' 0,143 0,285 Eau 64,872 C Eau de mer 5,700 Grycyrrhizate de dipotassium 0,190 Propane 1,160 Butane 2,670 D Isobutane 1,120 Ethane 0,005 Pentane 0,045 PEG-10 diméthicone 13 0,694 Butylène glycol 14 1,900 E phénoxyéthanol Acétate de tocophéryle ls Polysorbate 20 Parfum 16 0,238 0,048 0,209 0,019 Propylène glycol (et) hexylene glycol (et) 0,095 extrait d'hamamelis virginiana 17 1 : Plastic Powder D 400 : Socal 90 A 3 : MT-100 A Q 4 : SNI ù SYNTHETIC MICA PDM ù 8 W s PF5 YELLOW 601 6 PF5 RED R516L PF5 BLACK BL100 8 : BRIJ 76 9 : POLAWAX NF : UVINUL MC 80 11 : LANETTE 16 12 : Dermosoft Octiol 13 : SH 3746 OIL 10 14 : 1,3-Butylene glycol is : DL Alpha Tocopheryl acétate 16 : LIPS ù 1086C 17 : Hamalelis Essence sur support 36 HMW 1090 15 Avec un dispositif adapté, il est possible de former à l'aide de cette composition de base, une composition foisonnée ayant une densité de 0,0868 g/cm3 et présentant une stabilité satisfaisante. 16 20
La présente invention concerne une composition cosmétique foisonnée destinée au soin et/ou maquillage de matières kératiniques comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase aqueuse et une charge, ladite composition ayant une densité inférieure ou égale à 0,12 g/cm<3>.
1. Composition cosmétique foisonnée destinée au soin et/ou maquillage de matières kératiniques comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase aqueuse et une charge, ladite composition ayant une densité inférieure ou égale à 0,12 g/cm3. 2. Composition selon la précédente, ayant une densité allant de 0,02 à o, l 1 g/cm3. 3. Composition selon la précédente, ayant une densité allant de 0,06 à 0,10 g/cm3. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, destinée à l'application sur la peau, notamment la peau humaine, en particulier la peau de visage humain. 5. Composition selon la précédente, sous la forme d'un fond de teint ou d'une base de fond de teint. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant de 35 à 95 % en poids d'eau par rapport à son poids total. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un tensio-actif. 8. Composition selon la précédente, comprenant 2 à 50 % en poids de tensio-actif(s) par rapport à son poids total. 9. Composition selon la précédente, dans laquelle le tensio-actif est choisi parmi les alkylpolyglucosides, les esters de maltose, les alcools gras polyglycérolés, les dérivés de glucamine, les carboxylates, les dérivés des aminoacides, les alkyl sulfates, les alkyl éther sulfates, les sulfonates, les iséthionates, les taurates, les sulfosuccinates, les alkyl sutfoacétates, les phosphates et alkylphosphates, les polypeptides, les dérivés anioniques d'alkyl polyglucoside, les savons d'acides gras, les bétaïnes, les N-alkylamidobétaïnes et leurs dérivés, les dérivés de la glycine, les sultaïnes, les alkyl polyaminocarboxylates, les alkylamphoacétates et leurs mélanges. 10. Composition selon l'une quelconque des 8 à 12, dans laquelle le tensioactif est un tensioactif moussant. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, en outre, au moins un solvant choisi parmi les monoalcools, les polyols et leurs mélanges. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant de 0,1 à 35 % en poids de charge(s) par rapport à son poids total. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la charge est choisie parmi le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide, les poudres de poly-13-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les poudres de dioxyde de titane micronisées, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile, de copolymères d'acide acrylique, les poudres de résine de silicone, notamment les poudres de silsesquioxane, les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, et leurs mélanges. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins une charge ayant une densité inférieure à 3,0 g/cm3. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins une charge comprenant un indice de réfraction inférieur à 1,60. 16. Composition selon l'une quelconque des 1 à 15, comprenant à titre de charge au moins du fluorophlogopite. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins une poudre de polyuréthane. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une huile volatile hydrocarbonée. 19. Distributeur pouvant former une composition foisonnée comprenant : (a) une composition de base, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase aqueuse et une charge, (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée de densité inférieure ou égale à 0,12 g/cm3, ce dispenseur comprenant au moins :un réservoir contenant la composition de base, et une tête de distribution, pour délivrer la composition foisonnée. 20. Distributeur pouvant former une composition foisonnée comprenant : (a) une composition de base, comprenant, dans un milieu physiologiquement 5 acceptable, au moins une phase aqueuse et une charge, (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée de densité inférieure ou égale à 0,12 g/cm3, ce dispenseur comprenant : - un réservoir contenant la composition de base et un gaz propulseur, 10 - un mécanisme à activer manuellement comportant une pompe pour produire un volume de composition foisonnée, - une tête de distribution, en communication fluidique avec ledit mécanisme, pour délivrer ladite composition foisonnée. 21. Distributeur selon la précédente, caractérisé en ce que le 15 gaz propulseur est choisi parmi le propane, le butane, l'isobutane, l'éthane, le pentane, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et leurs mélanges. 22. Distributeur selon les 19 à 21, dans lequel ladite composition foisonnée est telle que définie en 1 à 18. 23. Procédé de soin et/ou de maquillage du corps, en particulier du corps 20 humain, notamment du visage, comprenant : l'application sur la surface à traiter et/ou à maquiller d'une composition foisonnée telle que définie en 1 à 18.
A
A61,A45
A61K,A45D,A61Q
A61K 8,A45D 34,A61Q 1
A61K 8/72,A45D 34/00,A61Q 1/12
FR2896264
A1
BOITIER COFFRE POUR MECANISME D'ENTRAINEMENT D'UN MOYEN D'OUVERTURE/FERMETURE D'AU MOINS UN VOLET BATTANT
20,070,720
La présente invention a trait à un . Cette invention concerne le domaine de la fabrication des installations destinées à refermer une ouverture ménagée au niveau d'une construction et, plus particulièrement, le domaine de la fabrication des dispositifs destinés à recevoir un mécanisme d'entraînement d'un moyen d'ouverture/fermeture d'au moins un volet de type battant équipant un bâtiment, notamment d'habitation. L'on connaît, d'ores et déjà, des dispositifs conçus pour recevoir un tel mécanisme d'entraînement et adoptant la forme d'un boîtier coffre implanté, usuellement, au niveau du seuil d'une ouverture, voire venant reposer sur ce seuil. Un tel boîtier coffre est dimensionné de manière à permettre la fermeture du ou des volets battants et est conçu pour venir s'effacer à l'arrière de ce ou ces volets lorsque ceux-ci sont refermés de manière à être invisible pour un observateur situé à l'extérieur de la construction. On observera que le mécanisme d'entraînement logé dans le boîtier coffre est raccordé, par l'intermédiaire d'un moyen d'ouverture/fermeture, à au moins un volet battant monté en basculement sur des gonds usuellement implantés au niveau de la façade de la construction et situés, de ce fait, de manière déportée par rapport à ce mécanisme d'entraînement et à ce moyen d'ouverture/fermeture de sorte que, pour pouvoir entraîner un tel volet de manière appropriée, ce mécanisme et/ou ce moyen d'ouverture/fermeture doivent comporter des organes de transmission du mouvement dont la structure est souvent complexe, comme des cames, des bielles, des leviers ou autres. Selon une autre caractéristique, le mécanisme d'entraînement, logé dans le boîtier coffre, comporte ou est associé à un moteur d'entraînement, généralement, implanté, lui aussi, à l'intérieur dudit boîtier coffre. Ce moteur est de type électrique et nécessite une alimentation en énergie électrique impliquant un raccordement filaire de ce moteur à l'installation électrique de la construction. Un tel raccordement filaire nécessite, soit de prévoir des fils électriques pour une construction neuve, soit de tirer de nouveaux fils électriques dans le cadre de la rénovation d'une construction plus ancienne avec les problèmes de réalisation et les inconvénients esthétiques que cela suppose. De plus et étant donné que les fils électriques proviennent de l'intérieur de la construction et que le boîtier coffre est, usuellement, disposé extérieurement à cette construction, entre la fenêtre et le ou les volets refermés, ces fils électriques doivent, selon le cas, traverser la maçonnerie ou le cadre de ladite fenêtre de sorte qu'il est nécessaire, soit de prévoir, soit de réaliser, selon le cas, une réservation au niveau de la maçonnerie ou un orifice au niveau du cadre de la fenêtre avec les problèmes de réalisation, d'intervention et/ou d'esthétique que cela suppose. La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des dispositifs de l'état de la technique. A cet effet, l'invention concerne un boîtier coffre pour mécanisme d'entraînement d'un moyen d'ouverture/fermeture d'au moins un volet battant, caractérisé par le fait qu'il est conçu apte à s'étendre, au moins partiellement, en dessous ou, respectivement, au dessus du ou des volets battants, au niveau du seuil ou, respectivement, du linteau d'une ouverture dans une construction recevant ce ou ces volets battants, ce coffre comportant au moins une partie venant s'intercaler entre le ou les volets battants, quand ils sont refermés, et la maçonnerie. Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce qu'au moins un côté de cette partie de coffre est apparent du côté extérieur de la construction, en position fermée et/ou ouverte du ou des volets, et en ce que sur ledit côté apparent du coffre est monté au moins un capteur solaire pour l'alimentation en énergie d'un moteur d'entraînement enfermé dans ledit coffre. Les avantages de la présente invention consistent en ce que la partie du boîtier coffre venant s'intercaler entre le ou les volets battants et la maçonnerie, permet de rapprocher une partie du moyen d'ouverture/fermeture du ou des volets, voire une partie du mécanisme d'entraînement de ce moyen d'ouverture/fermeture, de l'axe de basculement de ce ou ces volets et, par conséquent, de diminuer le déport de ce moyen d'ouverture/fermeture et/ou de ce mécanisme d'entraînement par rapport à cet axe. Un autre avantage de cette invention consiste en ce que cette partie de boîtier coffre peut recevoir un capteur solaire toujours apparent pour l'alimentation en énergie électrique d'un moteur du mécanisme d'entraînement du moyen d'ouverture/fermeture du ou des volets. La présence de ce capteur solaire permet, avantageusement, de fournir à ce moteur l'énergie électrique nécessaire pour actionner le mécanisme d'entraînement et permet d'éviter tout raccordement filaire de ce moteur à l'installation électrique du bâtiment. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints en annexe et dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématisée et en élévation d'une partie de construction au niveau de laquelle est définie une ouverture à laquelle sont associés des volets battants entraînés par un mécanisme logé dans un boîtier coffre conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue schématisée, en coupe et de dessus, d'une ouverture ménagée au niveau d'une construction et 30 recevant un boîtier coffre conforme à l'invention. L'invention concerne le domaine de la fabrication des installations 1 destinées à assurer la fermeture d'une ouverture 2 que comporte une construction 3 (notamment constituée par un bâtiment, plus particulièrement d'habitation) et au niveau de 35 laquelle 2 est implantée une fenêtre 4, porte ou analogue. Tel que visible sur les figures en annexe et de manière connue en soi, une telle installation 1 comporte un ou plusieurs volets battants 5, 5' destinés à refermer ladite ouverture 2 et rendus solidaires de la construction 3 par l'intermédiaire de gonds 6 fixés, notamment par maçonnage, au niveau de la maçonnerie 7 de cette construction 3. Ce ou ces volets 5, 5' sont, alors, montés sur ces gonds 6 en basculement autour d'un axe 8, ceci entre une position d'ouverture (traits pleins) et une position de fermeture (traits pointillés) de ladite ouverture 2 tel que visible, plus particulièrement, figure 2. Cette installation 1 comporte, encore, des moyens 9 pour entraîner en basculement lesdits volets battants 5, 5' autour dudit axe 8, ceci en vue d'ouvrir et/ou de refermer ladite ouverture 2. De tels moyens d'entraînement 9 sont constitués, d'une part, par un moyen 10 d'ouverture/fermeture d'au moins un volet 5, 5'. Un tel moyen 10 d'ouverture/fermeture est associé à un tel volet 5, 5' et peut, par exemple, adopter la forme d'un bras de compas 11 et d'une coulisse 12, rendue solidaire d'un tel volet 5, 5', et à l'intérieur de laquelle coulisse l'extrémité 13 de ce bras de compas 11. D'autre part, ces moyens d'entraînement 9 sont constitués par un mécanisme 14 d'entraînement de ce moyen 10 d'ouverture/fermeture, ce mécanisme 14 étant, plus particulièrement, en prise avec l'autre extrémité 15 du bras de compas 11 pour un entraînement en basculement de ce dernier 11. Tel que visible sur les figures en annexe, cette installation 1 comporte, encore, un boîtier coffre 16 implanté au niveau de l'ouverture 2 de la construction 3, ceci à l'avant de ladite fenêtre 4, porte ou analogue. Ce boîtier coffre 16 est conçu apte à loger au moins une partie dudit mécanisme d'entraînement 14. Selon l'invention, ce boîtier coffre 16 est conçu apte à s'étendre, au moins partiellement, en dessous (figures 1 et 2) ou, respectivement, au dessus du ou des volets battants 5, 5', ceci au niveau du seuil 17 ou, respectivement, du linteau 18 de l'ouverture 2 recevant ce ou ces volets battants 5, 5'. Selon une caractéristique additionnelle et tel que visible plus particulièrement figure 1, ce coffre 16 comporte au moins une partie 19 venant s'intercaler entre la maçonnerie 7 et le ou les volets battants 5, 5', en position de fermeture de ce ou ces derniers 5, 5'. Un tel mode de réalisation permet, avantageusement, d'avancer le mécanisme d'entraînement 14 et/ou le moyen 10 d'ouverture/fermeture (plus particulièrement l'extrémité 15 du bras de compas 11) par rapport à la fenêtre 4 et, par conséquent, d'approcher ce mécanisme 14 et/ou ce moyen 10 d'ouverture/fermeture de l'axe de basculement 8 du ou des volets 5, 5' battants. Dans un pareil cas, une partie de ce mécanisme 14 et/ou de ce moyen 10 d'ouverture/fermeture peut, alors, être implantée entre la maçonnerie 7 et le ou les volets 5, 5', selon le cas, en dessous ou au dessus de ceux-ci 5, 5'. Selon une autre caractéristique de l'installation 1, le mécanisme d'entraînement 14 est, au moins en partie, constitué par un moteur d'entraînement 20 de type électrique, logé et enfermé dans le coffre 16. Afin d'assurer l'alimentation en énergie électrique de ce moteur d'entraînement 20, l'installation 1 peut comporter au moins un capteur solaire 21, plus particulièrement constitué par un panneau solaire ou analogue. A ce propos et selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la partie 19 de coffre 16 présente une pluralité de côtés dont l'un au moins 22 est apparent du côté extérieur de la construction 3, ceci en position fermée et/ou ouverte du ou des volets 5, 5'. C'est, plus particulièrement, sur l'un 22 au moins de ces côtés apparents du coffre 16 qu'est monté au moins un capteur solaire 21 du type susmentionné et conçu pour l'alimentation en énergie électrique dudit moteur d'entraînement 20. Selon une autre caractéristique de l'invention, ce capteur solaire 21 et/ou la partie 19 de coffre 16 venant s'intercaler entre la maçonnerie 7 et le ou les volets battants 5, 5', en position de fermeture de ce ou ces derniers 5, 5', peuvent définir une feuillure pour la réception du ou des volets battants 5, 5' en position de fermeture. A ce propos, on observera que le boîtier coffre 16 peut, alors, présenter un épaulement, délimitant cette partie 19 de coffre 16, et contre lequel le ou les volets 5, 5' sont susceptibles de venir prendre appui en position de fermeture de ce ou ces volets 5, 5'. Finalement et selon une caractéristique additionnelle, ledit boîtier coffre 16 conforme à l'invention assure l'habillage, selon le cas, du seuil 17 ou du linteau 18 de l'ouverture 2, voire de l'appui de la fenêtre 4, porte ou analogue. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention
L'invention concerne un boîtier coffre (16) pour mécanisme d'entraînement d'un moyen d'ouverture/fermeture d'au moins un volet battant (5, 5').Ce boîtier coffre (16) est caractérisé par le fait qu'il est conçu apte à s'étendre, au moins partiellement, en dessous ou, respectivement, au dessus du ou des volets battants (5, 5'), au niveau du seuil (17) ou, respectivement, du linteau (18) d'une ouverture dans une construction (3) recevant ce ou ces volets battants (5, 5'), ce coffre (16) comportant au moins une partie (19) venant s'intercaler entre le ou les volets battants (5, 5'), quand ils sont refermés, et la maçonnerie.
1) Boîtier coffre (16) pour mécanisme d'entraînement (14) d'un moyen (10) d'ouverture/fermeture d'au moins un volet battant (5, 5'), caractérisé par le fait qu'il est conçu apte à s'étendre, au moins partiellement, en dessous ou, respectivement, au dessus du ou des volets battants (5, 5'), au niveau du seuil (17) ou, respectivement, du linteau (18) d'une ouverture (2) dans une construction (3) recevant ce ou ces volets battants (5, 5') , ce coffre (16) comportant au moins une partie (19) venant s'intercaler entre le ou les volets battants (5, 5'), quand ils sont refermés, et la maçonnerie (7). 2) Boîtier coffre (16) selon la 1, caractérisé par le fait qu'au moins un côté (22) de cette partie (19) de coffre (16) est apparent du côté extérieur de la construction (3), en position fermée et/ou ouverte du ou des volets (5, 5'), et par le fait que sur ledit côté apparent (22) du coffre (16) est monté au moins un capteur solaire (21) pour l'alimentation en énergie d'un moteur d'entraînement (20) enfermé dans ledit coffre (16). 3) Boîtier coffre (16) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait que la partie de coffre (19) venant s'intercaler entre la maçonnerie (7) et le ou les volets battants (5, 5') définit une feuillure pour la réception de ce ou de ces volets battants (5, 5') en position de fermeture. 4) Boîtier coffre (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il assure l'habillage, selon le cas, du seuil (17) ou du linteau (18) de l'ouverture (2), voire de l'appui d'une fenêtre (4), porte ou analogue refermant cette ouverture (2).30
E
E05,E06
E05F,E06B
E05F 15,E06B 9
E05F 15/12,E06B 9/04
FR2896105
A1
SYSTEME DE COMMANDE D'ENTRAINEMENT POUR UN MOTEUR-GENERATEUR DE VEHICULE
20,070,713
Domaine de l'invention La présente invention concerne un système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule qui est monté sur un véhicule. Plus particulièrement, l'invention concerne un système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule qui emploie un procédé d'excitation par onde rectangulaire. Description de l'art connexe Afin d'empêcher le réchauffement de la planète, la réduction des émissions de CO2 est aujourd'hui souhaitée. Dans l'automobile, la réduction des émissions de CO2 signifie une augmentation en termes de rendement de carburant et des solutions données à titre d'exemple sont un arrêt du ralenti pendant un arrêt d'un véhicule et une régénération de l'énergie pendant la décélération d'un véhicule. Pour les réaliser, de manière classique, on a proposé un moteur-générateur de véhicule dans lequel un démarreur et un générateur de charge sont intégrés l'un à l'autre. Après un arrêt de ralenti automatique, le véhicule peut commencer à se déplacer rapidement en redémarrant le moteur-générateur. Un convertisseur de secteur ayant plusieurs dispositifs de commutation à semi-conducteur est connecté entre le moteur-générateur de véhicule ci-dessus et une alimentation en courant continu rechargeable. Les plusieurs dispositifs de commutation à semi-conducteur amènent le moteur-générateur à générer une force motrice en convertissant le courant continu fourni par l'alimentation à courant continu en courant alternatif et en délivrant le courant alternatif au moteur-générateur au démarrage d'un fonctionnement de moteur, et chargent l'alimentation en courant continu ou une charge de véhicule en convertissant le courant alternatif généré par le moteur-générateur en courant continu pendant la génération d'électricité ou pendant un fonctionnement du moteur excepté au démarrage d'un fonctionnement de moteur. Pour commander ce convertisseur de secteur, une commande de type à armature est utilisée fréquemment qui permet diverses opérations en commandant, avec une unité de commande de courant d'excitation, le courant d'excitation circulant à travers un bobinage d'excitation qui est enroulé sur le rotor du moteur-générateur. Dans ce convertisseur de secteur, habituellement, les plusieurs dispositifs de commutation à semiconducteur sont protégés contre un chauffage excessif et une rupture due à des surintensités lorsque la vitesse de rotation est très faible dans une opération de démarrage en commandant par modulation d'impulsions en durée les dispositifs de commutation, à savoir, en effectuant une commande de sorte que les courants triphasés provenant du convertisseur de secteur et circulant à travers le moteur-générateur n'excèdent pas une valeur prescrite. Le document JP-A-8-116699 (brevet japonais n 3 381 411) décrit une technique dans laquelle la commande par modulation d'impulsions en durée est réalisée de la manière suivante. Au moment d'un démarrage lorsque le moteur-générateur sert de moteur, les dispositifs de commutation sont entraînés par un procédé d'excitation de 120 . Pendant un fonctionnement de moteur excepté au démarrage ou pendant la génération d'électricité, les dispositifs de commutation sont entraînés par un procédé d'excitation de 180 . Par suite, des surintensités sont empêchées de circuler à travers les enroulements d'induits de l'armature pendant une opération de démarrage, et un couple élevé est généré par des courants limités et une tension efficace élevée est ainsi obtenue. Toutefois, pour entraîner les dispositifs de commutation par le procédé d'excitation de 120 pendant une opération de démarrage du moteur-générateur triphasé et par le procédé d'excitation de 180 pendant un fonctionnement de moteur excepté au démarrage et pendant la génération d'électricité, il est nécessaire de réguler les courants circulant à travers l'armature du moteur-générateur triphasé à une valeur constante en commandant par modulation d'impulsions en durée le convertisseur de secteur. A cette fin, au moins un capteur de courant destiné à détecter une valeur de courant d'armature et un circuit de commande par modulation d'impulsions en durée avec un retour de la valeur de courant détectée sont nécessaires ; en particulier, un circuit de commande par modulation d'impulsions à durée complexe et coûteux est nécessaire comme décrit dans le document JP-A-8-116 699 mentionné ci-dessus. Le fait que ces composants entraînent inévitablement une augmentation des coûts constitue un problème. Résumé de l'invention Un but de l'invention est en conséquence de proposer un système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule qui rend inutile de prévoir un circuit de commande par modulation d'impulsions en durée et un capteur de courant pour restreindre la valeur maximale des courants circulant à travers un moteur-générateur triphasé et qui permet une réduction de coût et une miniaturisation d'un circuit de commande. L'invention propose un système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule qui est pourvu d'une alimentation en courant continu, d'un moteur-générateur ayant des enroulements d'induits de l'armature et un enroulement d'excitation, d'un convertisseur de secteur connecté entre l'alimentation en courant continu et les enroulements d'induits de l'armature et ayant plusieurs dispositifs de commutation à semi-conducteur qui amènent le moteur-générateur à générer une force motrice en convertissant le courant continu fourni par l'alimentation en courant continu en courant alternatif et en délivrant le courant alternatif au moteur-générateur au démarrage ou pendant le fonctionnement du moteur excepté à un démarrage et qui chargent l'alimentation en courant continu en convertissant le courant alternatif généré par le moteur-générateur en courant continu pendant la génération d'électricité, une ligne à courant continu qui relie l'alimentation en courant continu au convertisseur de secteur, et des lignes à courant alternatif qui relient le convertisseur de secteur aux enroulements d'induits de l'armature. En amenant le moteur-générateur à réaliser un fonctionnement, le convertisseur de secteur fournit de l'énergie aux enroulements d'induits de l'armature par un procédé d'excitation à onde rectangulaire. Des spécifications de la caractéristique de tension d'alimentation, des enroulements d'induits de l'armature, des dispositifs de commutation, des lignes à courant alternatif et de la ligne à courant continu sont fixées de sorte que le courant circulant à travers les dispositifs de commutation qui est déterminé par la caractéristique de tension d'alimentation, une résistance des enroulements d'induits de l'armature, une résistance de conduction des dispositifs de commutation, une résistance des lignes à courant alternatif, et une résistance de la ligne à courant continu est toujours rendu plus petit qu'une valeur de courant prescrite. Selon l'invention, les spécifications de la caractéristique de tension d'alimentation, des enroulements d'induits de l'armature, des dispositifs de commutation, des lignes à courant alternatif, et de la ligne à courant continu sont fixées de sorte que le courant circulant à travers les dispositifs de commutation qui est déterminé par la caractéristique de tension d'alimentation, la résistance des enroulements d'induits de l'armature, la résistance de conduction des dispositifs de commutation, la résistance des lignes à courant alternatif, et la résistance de la ligne à courant continu soit toujours rendu plus petit qu'une valeur de courant admissible maximale des dispositifs de commutation. En conséquence, la commande par modulation à impulsions en durée pour la restriction du courant s'écoulant à travers les dispositifs de commutation devient inutile dans toutes les conditions et aucun capteur de courant ne nécessite d'être installé, ce qui permet une réduction des coûts et une miniaturisation de la section de circuit de commande. En outre, puisque le courant s'écoulant à travers les dispositifs de commutation est toujours rendu plus petit qu'une valeur de courant admissible maximale des dispositifs de commutation, la capacité de courant des dispositifs de commutation et le nombre de dispositifs de commutation reliés en parallèle ne sont pas fixés à des valeurs inutilement importantes, ce qui permet une réduction des coûts et une miniaturisation du convertisseur de secteur. Les buts, particularités, aspects et avantages précédents et d'autres buts, particularités, aspects et avantages de l'invention deviendront plus apparents à partir de la description détaillée suivante de l'invention considérée conjointement avec les dessins annexés. Brève description des dessins La figure 1 est un schéma de circuit d'un système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon un premier mode de réalisation de l'invention ; les figures 2A et 2B illustrent comment un procédé d'excitation à onde rectangulaire de 120 est utilisé dans le système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon le premier mode de réalisation de l'invention ; les figures 3A, 3B et 3C montrent les relations, avec la température du dispositif de commutation, du courant maximal de dispositif de commutation, du couple d'entraînement, et de la tension minimale d'accumulateur, respectivement, dans des conditions de température dans lesquelles un fonctionnement peut être réalisé, dans le procédé d'excitation à onde rectangulaire de 120 ; les figures 4A et 4B illustrent comment un procédé d'excitation à onde rectangulaire de 180 est utilisé dans un système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon un second mode de réalisation de l'invention ; les figures 5A, 5B et 5C montrent les relations, avec la température du dispositif de commutation, du courant maximal de dispositif de commutation, du couple d'entraînement, et de la tension minimale d'accumulateur, respectivement, dans des conditions de température dans lesquelles un fonctionnement peut être réalisé, dans le procédé d'excitation à onde rectangulaire de 180 ; la figure 6 est un diagramme de caractéristiques 30 montrant une température d'accumulateur général en fonction d'une relation des résistances internes ; et la figure 7 est un diagramme de caractéristiques montrant une température d'accumulateur général en fonction d'une relation de tension à vide (circuit-ouvert). Description des modes de réalisation préférés Mode de réalisation 1 La figure 1 est un schéma de circuit d'un système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur triphasé de véhicule selon un premier mode de réalisation de l'invention. Comme montré sur la figure 1, le système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon ce mode de réalisation est composé d'un induit de démarreur 1 qui consiste en un noyau d'induit (non montré) et des enroulements d'induits de l'armature 11 enroulés sur le noyau d'induit, un rotor (non montré) qui est disposé à l'intérieur de l'induit de démarreur 1 et supporté avec faculté de rotation, un petit espacement d'air étant formé entre lui et le noyau d'armature, un enroulement d'excitation 2 qui est disposé à l'intérieur du rotor est enroulé sur les surfaces circonférentielles externes des portions cylindriques d'une paire de couronnes de rotor, et génère un flux magnétique dans les couronnes de rotor lorsqu'il est alimenté par un courant d'excitation, un accumulateur 3, un convertisseur de secteur 5 qui est alimenté par une alimentation en courant continu de l'accumulateur 3 via une ligne à courant continu 4, des lignes à courant alternatif 6 qui transmettent, aux enroulements d'induits de l'armature 11, un courant alternatif produit par le convertisseur de secteur 5 en convertissant le courant continu, un contrôleur 7 qui commande le convertisseur de secteur 5, un contrôleur de courant d'excitation 8 qui commande le courant d'excitation pour circuler à travers l'enroulement d'excitation 2 sous la commande du contrôleur 7, et une UCM (unité de commande du moteur) qui échange les informations nécessaires avec le contrôleur 7. Le convertisseur de secteur 5 est configuré de telle sorte que les dispositifs de commutation du côté du bras supérieur 20u, 20v, et 20w sont reliés en série aux dispositifs de commutation du côté du bras inférieur respectif 30u, 30v et 30w et ces trois connexions en série sont connectées en parallèle. Les trois extrémités d'une connexion en Y (connexion en étoile) des enroulements d'induits de l'armature 11 sont connectées aux points milieu (points de connexion) des connexions en série des dispositifs de commutation 20u et 30u, 20v et 30v, et 20w et 30w via les lignes à courant alternatif 6, respectivement. Les opérations de commutation des dispositifs de commutation 20u, 20v, 20w, 30u, 30v et 30w du convertisseur de secteur 5 sont commandées par le contrôleur 7. Le fonctionnement du moteur-générateur configuré ci-dessus selon le premier mode de réalisation de l'invention sera décrit ci-dessous. Le moteur-générateur fonctionne à la fois comme générateur de charge et comme moteur comme décrit ci-dessus et est utilisé pour arrêter le ralenti d'une automobile. Dans ce mode de réalisation, le fonctionnement du moteur-générateur sera décrit en tant qu'un fonctionnement effectué au moment d'un arrêt de ralenti. Tout d'abord, au moment où les conditions pour un démarrage de l'arrêt de ralenti sont satisfaites, le moteur (non montré) est arrêté. Ensuite, au moment où les conditions pour redémarrer le moteur sont satisfaites, le contrôleur 7 commandant la mise sous tension/hors tension des dispositifs de commutation 20u, 20v, 20w, 30u, 30v et 30w du convertisseur de secteur 5, moyennant quoi le courant continu de l'accumulateur 3 est converti, par exemple, par le procédé d'excitation à onde rectangulaire de 120 en courant alternatif, qui est délivré aux enroulements d'induits de l'armature 11. Par suite, un champ magnétique rotatif est donné au rotor de l'extérieur et le rotor excité par l'enroulement d'excitation 2 qui est délivré avec un courant d'excitation du contrôleur de courant d'excitation 8 est mis en rotation. La force motrice rotative du rotor est transmise au moteur via un mécanisme de transmission de force motrice (non montré) et le moteur est donc démarré. Au moment du démarrage du moteur, une opération inverse se produit ; à savoir, la force motrice rotative du moteur est transmise au rotor via le mécanisme de transmission de force motrice et le rotor excité par le courant d'excitation est mis en rotation, moyennant quoi un courant alternatif triphasé est induit dans les enroulements d'induits de l'armature 11. Le contrôleur 7 commande la mise sous tension/hors tension des dispositifs de commutation 20u, 20v, 20w, 30u, 30v et 30w du convertisseur de secteur 5, moyennant quoi le courant alternatif triphasé induit dans les enroulements d'induits de l'armature 11 est converti en courant continu et l'accumulateur 3 est chargé. Ensuite, le procédé d'excitation par onde rectangulaire de 120 employé dans le premier mode de réalisation de l'invention sera décrit. Les figures 2A et 2B illustrent le procédé d'excitation à onde rectangulaire de 120 . Plus spécifiquement, la figure 2A est un schéma de circuit présentant une circulation de courant typique du procédé d'excitation à onde rectangulaire de 120 et la figure 2B montre des signaux de commutation pour les dispositifs de commutation respectifs qui sont sortis du contrôleur 7 dans le cas présenté sur la figure 2A. La figure 2A montre une circulation de courant au moment T1 présentée sur la figure 2B. Dans l'état de la figure 2A, un courant Idc circulant à travers les dispositifs de commutation 20u et 30w est donné par l'équation (1) suivante : Idc = Vbo/{2(Rst + Rac + Ripu) + Rdc + Rbat} (1) où Vbo est la tension à vide de l'accumulateur 3, Rbat est la résistance interne de l'accumulateur 3, Rdc est 25 la résistance de la ligne à courant continu 4, Ripu est la résistance de conduction de chaque dispositif de commutation, Rac est la résistance de chaque ligne à courant alternatif 6, et Rst est la résistance de phase des enroulements d'induits de l'armature 11. 30 Comme on le comprend à partir de l'équation (1), le courant circulant à travers les dispositifs de20 commutation est déterminé par les résistances de système constituant le système de commande d'entraînement pour le moteur-générateur. Parmi les résistances de système, en général, la résistance d'accumulateur Rbat tend à diminuer à mesure que la température augmente (à savoir, augmente à mesure que la température diminue), comme il est apparent à partir de la température d'accumulateur en fonction du schéma de caractéristique de résistance interne de la figure 6. Les autres résistances augmentent à mesure que la température augmente. En outre, en général, comme il est apparent à partir d'une température d'accumulateur en fonction du schéma de caractéristiques de la tension à vide de l'accumulateur de la figure 7, la tension à vide de l'accumulateur Vbo tend à augmenter à mesure que la température augmente (à savoir, diminue à mesure que la température diminue). Les figures 3A à 3C montrent comment le courant maximal de dispositif de commutation, le couple moteur, et la tension minimale d'accumulateur varient en fonction des conditions de température dans lesquelles le fonctionnement peut être réalisé (y compris les cas de redémarrage après un arrêt du ralenti et un démarrage sans starter qui est réalisé à très basse température (par exemple, inférieure à -30 C)) dans un état verrouillé dans lequel un courant maximal circule (à savoir, dans un état où le moteur ne peut pas être redémarré) dans le procédé d'excitation à onde rectangulaire de 120 . Plus spécifiquement, la figure 3A montre une relation entre la température de dispositif de commutation et le courant maximal des dispositifs de commutation, la figure 3B montre une relation entre la température des dispositifs de commutation et le couple moteur correspondant, et la figure 3C montre une relation entre la température des dispositifs de commutation et la tension minimale d'accumulateur. Le tableau 1 montre des valeurs attendues de température atmosphérique (par exemple, température ambiante de moteur), la température de l'enroulement d'induit de l'armature, et la température du dispositif de commutation dans six catégories de conditions de température générales qui peuvent être envisagées durant le fonctionnement (à savoir, des conditions de température générales dans lesquelles le fonctionnement peut être réalisé). Tableau 1 Catégorie de Température Température Température Situation condition de atmosphérique d'enroulement de envisagée température du (par exemple, ,. dispositif fonctionnement température dnduit de de ambiante de l'armature commutation moteur) ( C) ( C) ( C) Température la 80 160 125 Le véhicule plus élevée effectue un arrêt de ralenti après un fonctionnement avec une génération de charge élevée Température Le véhicule élevée effectue un arrêt de (survient de 40 120 100 ralenti après manière un ordinaire) entraînement normal Température 20 20 20 Premier normale démarrage à température normale Basse 0 0 0 Premier température démarrage à (endroit basse tempéré) température (0 C) Basse -15 -15 -15 Premier température démarrage (endroit (démarrage froid) sans starter) à basse température (-15 C) Très basse -30 -30 -30 Premier température démarrage (endroit très (démarrage froid) sans starter) à très basse température (-30 C) Les figures 3A, 3B et 3C sont des graphiques qui ont été obtenus en calculant les relations, avec la température des dispositifs de commutation, du courant maximal circulant à travers les dispositifs de commutation, du couple moteur correspondant, et de la tension minimale d'accumulateur, respectivement, dans les conditions de températures du tableau 1 pour les conditions de spécification suivantes (spécification 1 à spécification 3) des résistances des portions respectives. Tableau 2 Condition de spécification (à 20 C) Spécification 1 Spécification 2 Spécification 3 Résistance de phase 0,0127 0,0095 0,0095 d'enroulement d'induit d'armature Rst (S2) Résistance de ligne à 0,0024 0,0024 0,0015 courant alternatif Rac (S2) Résistance de 0,0020 0,0020 0,0020 conduction de dispositif de commutation Ripu (S2) Résistance de ligne à 0,0020 0,0020 0,0015 courant continu Rdc (Ç) Résistance interne 0,00769 0,00769 0,00769 d'accumulateur Rbat (S2) (correspondant à SOC 75 55B24) Tension à vide 12,04 12,04 12,04 d'accumulateur Vbo (V) Tout d'abord, on voit à partir du graphique de la figure 3A qu'un courant maximal circulant à travers les dispositifs de commutation peut être calculé si une caractéristique de tension d'accumulateur (à savoir, une spécification de l'accumulateur utilisé), une valeur de résistance d'enroulement d'induit de l'armature (à savoir, une spécification d'enroulement des enroulements d'induits de l'armature), une spécification liée aux caractéristiques des dispositifs de commutation, et des spécifications des lignes à courant alternatif et de la ligne à courant continu sont déterminées. A savoir, on voit qu'une valeur de pic de courant maximale des dispositifs de commutation varie en changeant la résistance de phase de l'enroulement d'induit de l'armature, la résistance de la ligne à courant alternatif, ou la résistance de la ligne à courant continu. En conséquence, il est avantageux pour les dispositifs de commutation en termes de température de fixer le point de courant maximal des dispositifs de commutation dans une gamme de températures où l'arrêt du ralenti est effectué fréquemment, à savoir, dans une gamme de température froide (environ -20 C) à température normale (environ 35 C) où la température des dispositifs de commutation n'est pas élevée. On voit à partir du graphique de caractéristique de couple de la figure 3B que le moteur peut être démarré de manière stable dans la gamme de températures allant de la température froide (environ -20 C) à la température normale (environ 35 C) (les véhicules sont utilisés relativement fréquemment dans cette gamme de températures), du fait que le couple est fixé approximativement en proportion au courant maximal de dispositifs de commutation (figure 3A) de sorte qu'une valeur de couple maximal est située dans la gamme de températures allant de la température froide à la température normale, à savoir, à une température pas très basse où la charge de démarrage de moteur est lourde, à savoir, le couple de perte de moteur est grand. La tension terminale d'accumulateur diminue brutalement en raison de chutes de tension à travers les portions individuelles qui sont entraînées par de grands courants circulant pendant le fonctionnement. Toutefois, on le voit à partir du graphique de la figure 3C (caractéristique de tension minimale de l'accumulateur), un fonctionnement stable du système de véhicule peut être maintenu en fixant la tension minimale d'accumulateur dans une telle situation plus élevée qu'une tension de fonctionnement stable minimale pour un fonctionnement stable de l'unité de commande du véhicule. De cette manière, les paramètres individuels sont fixés en tenant compte non seulement du courant circulant à travers les dispositifs de commutation, mais également de la tension d'accumulateur, moyennant quoi une puissance stable peut être délivrée au système sans détérioration de l'accumulateur. En conclusion, des résultats satisfaisants sont obtenus en déterminant la spécification d'accumulateur, la spécification d'enroulement des enroulements d'induits de l'armature, et les spécifications des lignes à courant alternatif et de la ligne à courant continu de sorte que le courant circulant à travers les dispositifs de commutation devient toujours plus petit que la valeur admissible maximale des dispositifs de commutation ou en augmentant la capacité de courant admissible des dispositifs de commutation ou en augmentant le nombre de dispositifs de commutation reliés en parallèle dans une gamme nécessaire minimale de sorte que le courant admissible maximal des dispositifs de commutation devient plus grand que le courant maximal qui peut circuler à travers les dispositifs de commutation. Même dans une situation dans laquelle un changement de la spécification des enroulements d'induits de l'armature, par exemple, le nombre de tours des enroulements d'induits de l'armature serait autrement nécessaire, le courant circulant à travers les dispositifs de commutation peut facilement être rendu plus petit que la valeur admissible maximale sans avoir besoin d'enrouler à nouveau les enroulements d'induits de l'armature, à savoir, en augmentant la résistance des lignes à courant alternatif ou de la ligne à courant continu ou en changeant la période d'excitation. Avec la mesure ci-dessus, la commande par modulation d'impulsions en durée pour restreindre le courant circulant à travers les dispositifs de commutation est rendue inutile dans une condition quelconque à un démarrage et aucun capteur de courant ne nécessite d'être installé, ce qui permet une réduction de coût et une miniaturisation de la section de circuit de commande. Bien que la description ci-dessus vise le cas typique d'un procédé d'excitation à onde rectangulaire de 120 de l'invention, des particularités similaires tiennent et des avantages similaires sont attendus également dans des cas où l'angle d'excitation est supérieur à 60 et inférieur à 120 .30 Mode de réalisation 2 Ensuite, un procédé d'excitation à onde rectangulaire de 180 selon l'invention sera décrit. Les figures 4A et 4B illustrent le procédé d'excitation à onde rectangulaire de 180 . Plus spécifiquement, la figure 4A est un schéma de circuit montrant une circulation de courant typique du procédé d'excitation à onde rectangulaire de 180 et la figure 4B montre des signaux de commutation pour les dispositifs de commutation respectifs dans le cas montré sur la figure 4A. Dans le cas de la figure 4A, un courant Idc circulant à travers les dispositifs de commutation reliés est donné par l'équation (2) suivante : Idc = Vbo/{ (3/2) (Rst + Rac + Ripu) + Rdc + Rbat) }...(2) Comme on le comprend à partir de l'équation (2), le courant circulant à travers les dispositifs de commutation est déterminé par les résistances de système constituant le système de commande d'entraînement pour le moteur-générateur. Parmi les résistances de système, en général, la résistance d'accumulateur Rbat diminue à mesure que la température augmente (à savoir, augmente à mesure que la température diminue) et les autres résistances augmentent à mesure que la température augmente. En outre, en général, la tension à vide d'accumulateur Vbo augmente à mesure que la température augmente (à savoir, diminue à mesure que la température diminue). Les figures 5A à 5C montrent des relations, avec la température des dispositifs de commutation, du courant maximal circulant à travers les dispositifs de commutation (figure 5A), du couple moteur correspondant (figure 5B), et de la tension minimale d'accumulateur (figure 5C), respectivement dans des conditions de températures dans lesquelles le fonctionnement peut être réalisé (y compris les cas d'un redémarrage après un arrêt du ralenti du procédé d'excitation à onde rectangulaire de 180 et un démarrage sans starter qui est effectué à très basse température(par exemple, inférieure à -30 C)) dans un état verrouillé dans lequel un courant maximal circule, dans un exemple spécifique du système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon l'invention. Les conditions de températures générales dans lesquelles le fonctionnement peut être réalisé sont les mêmes que celles présentées dans le tableau 1. Les figures 5A, 5B et 5C sont des graphiques qui ont été obtenus en calculant les relations, avec la température des dispositifs de commutation, du courant maximal circulant à travers les dispositifs de commutation, du couple moteur correspondant, et de la tension minimale d'accumulateur, respectivement, dans les conditions de températures du tableau 1 pour les conditions de spécification décrites dans le premier mode de réalisation. Tout d'abord, on voit à partir du graphique de la figure 5A qu'un courant maximal circulant à travers les dispositifs de commutation peut être calculé si une caractéristique de tension d'accumulateur (à savoir, une spécification de l'accumulateur utilisé), une valeur de résistance d'enroulement d'induit de l'armature (à savoir, une spécification d'enroulement des enroulements d'induits de l'armature), une spécification liée aux caractéristiques des dispositifs de commutation, et de spécifications des lignes à courant alternatif et de la ligne à courant continu sont déterminées. En conséquence, des résultats satisfaisants sont obtenus en déterminant la spécification d'accumulateur, et la spécification d'enroulement des enroulements d'induits de l'armature, et les spécifications des lignes à courant alternatif et de la ligne à courant continu de sorte que le courant circulant à travers les dispositifs de commutation devient toujours plus petit que le courant admissible maximal des dispositifs de commutation ou en augmentant la capacité de courant admissible des dispositifs de commutation ou en augmentant le nombre de dispositifs de commutation reliés en parallèle dans une gamme nécessaire minimale de sorte que le courant admissible maximal des dispositifs de commutation devient plus grand que le courant maximal qui peut circuler à travers les dispositifs de commutation. Avec cette mesure, la commande par modulation d'impulsions en durée pour restreindre le courant circulant à travers les dispositifs de commutation est rendue non nécessaire dans une condition quelconque à un démarrage et aucun capteur de courant ne nécessite d'être installé, ce qui permet une réduction de coût et une miniaturisation de la section de circuit de commande. On voit également à partir du graphique de la figure 5A que le fait que le point du courant maximal des dispositifs de commutation soit fixé dans une gamme de température froide (environ - 20 C) à température normale (environ 35 C) où la température des dispositifs de commutation n'est pas élevée est avantageux pour les dispositifs de commutation en termes de température. On voit à partir du graphique de caractéristique de couple de la figure 5B que le moteur peut être démarré de manière stable dans une gamme de températures allant de la température froide à la température normale (les véhicules sont utilisés relativement fréquemment dans cette gamme de températures), du fait que le couple est fixé approximativement en proportion au courant maximal de dispositifs de commutation (figure 3A) de sorte qu'une valeur de couple maximale est située dans la gamme de températures allant de la température froide à la température normale, à savoir, une température pas très basse où le couple de perte moteur est important. La tension terminale d'accumulateur diminue brutalement du fait de chutes de tension à travers les portions individuelles qui sont entraînées par des grands courants circulant pendant le fonctionnement. Toutefois, on le voit à partir du graphique de la figure 5C (caractéristique de tension minimale d'accumulateur), un fonctionnement stable du système de véhicule peut être maintenu du fait que la tension minimale d'accumulateur dans une telle situation est fixée plus élevée qu'une tension minimale pour un fonctionnement stable de l'unité de commande du véhicule. Bien que la description ci-dessus vise le cas typique du procédé d'excitation à onde rectangulaire de 180 de l'invention, des caractéristiques similaires tiennent et des avantages similaires sont obtenus également dans les cas où l'angle d'excitation est supérieur à 120 et inférieur à 180 . Diverses modifications et altérations de l'invention seront apparentes à l'homme du métier sans sortir de l'esprit et de la portée de l'invention, et il doit être compris que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation illustratifs exposés ici
Un convertisseur de secteur alimente des enroulements d'induits de l'armature (11) par un procédé d'excitation à onde rectangulaire. Les spécifications de la caractéristique de tension d'accumulateur, des enroulements d'induits de l'armature (11), des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), des lignes à courant alternatif (6), et d'une ligne à courant continu (4) sont fixées de sorte que le courant circulant à travers les dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) qui est déterminé par la caractéristique de tension d'accumulateur, la résistance des enroulements d'induits de l'armature (11), la résistance de conduction des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), la résistance des lignes à courant alternatif (6), et la résistance de la ligne à courant continu (4) est toujours rendu plus petit qu'une valeur prescrite.
1. Système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule qui est pourvu d'une alimentation en courant continu, d'un moteur-générateur ayant des enroulements d'induits de l'armature (11) et un enroulement d'excitation (2), d'un convertisseur de secteur (5) connecté entre l'alimentation en courant continu et les enroulements d'induits de l'armature (11) et ayant plusieurs dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) à semi-conducteur qui amènent le moteur-générateur à générer une force motrice en convertissant le courant continu délivré par l'alimentation en courant continu en courant alternatif et en délivrant le courant alternatif au moteur-générateur au démarrage ou pendant un fonctionnement du moteur excepté au démarrage et qui chargent l'alimentation en courant continu en convertissant le courant alternatif généré par le moteur-générateur en courant continu pendant la génération d'électricité, une ligne à courant continu (4) qui relie l'alimentation en courant continu au convertisseur de secteur (5), et des lignes à courant alternatif (6) qui relient le convertisseur de secteur (5) aux enroulements d'induits de l'armature (11), caractérisé en ce que : le convertisseur de secteur (5) fournit de l'énergie aux enroulements d'induits de l'armature (11) par un procédé d'excitation par onde rectangulaire en amenant le moteur-générateur à réaliser un fonctionnement ; etdes spécifications de la caractéristique de tension d'alimentation, des enroulements d'induits de l'armature (11), des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), des lignes à courant alternatif (6), et de la ligne à courant continu (4) sont fixées de sorte qu'un courant circulant à travers les dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) qui est déterminé par la caractéristique de tension d'alimentation, une résistance des enroulements d'induits de l'armature (11), une résistance de conduction des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), une résistance des lignes à courant alternatif (6), et une résistance de la ligne à courant continu (4) est toujours rendu plus petit qu'une valeur de courant prescrite. 2. Système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la valeur de courant prescrite est une valeur de courant admissible maximale des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w). 3. Système de commande d'entraînement pour un 25 moteur-générateur de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que : le convertisseur de secteur (5) fournit de l'énergie aux enroulements d'induits de l'armature (11) par un procédé d'excitation par onde rectangulaire dans 30 lequel des périodes d'excitation sont supérieures à 60 et inférieures ou égales à 120 en angle électriquelorsqu'elles amènent le moteur-générateur à réaliser un fonctionnement ; et les spécifications de la caractéristique de tension d'alimentation en courant continu, des enroulements d'induits de l'armature (11), des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), des lignes à courant alternatif (6) et de la ligne à courant continu (4) sont fixées de sorte qu'un courant circulant à travers les dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) est toujours rendu plus petit qu'une valeur de courant admissible maximale des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) lorsqu'une valeur de 2(Rst + Rac + Ripu) + Rdc + Rbat devient approximativement égale à une valeur minimale, où Rbat est une résistance interne de l'alimentation à courant continu, Rst est une résistance de phase des enroulements d'induits de l'armature (11), Ripu est la résistance de conduction des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), Rac est une résistance des lignes à courant alternatif (6) et Rdc est une résistance de la ligne à courant continu. 4. Système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que : le convertisseur de secteur (5) fournit de l'énergie aux enroulements d'induits de l'armature (11)par un procédé d'excitation par onde rectangulaire dans lequel des périodes d'excitation sont supérieures à 120 et inférieures ou égales à 180 en angle électrique lorsqu'elles amènent le moteur-générateur à réaliser un fonctionnement ; et les spécifications de la caractéristique de tension d'alimentation en courant continu, des enroulements d'induits de l'armature (11), des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), des lignes à courant alternatif (6) et de la ligne à courant continu (4) sont fixées de sorte qu'un courant circulant à travers les dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) est toujours rendu plus petit qu'une valeur de courant admissible maximale des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) lorsqu'une valeur de (3/2)(Rst + Rac + Ripu) + Rdc + Rbat devient approximativement égale à une valeur minimale, où Rbat est une résistance interne de l'alimentation à courant continu, Rst est une résistance de phase des enroulements d'induits de l'armature (11), Ripu est la résistance de conduction des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), Rac est une résistance des lignes à courant alternatif (6) et Rdc est une résistance de la ligne à courant continu. 5. Système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon l'une quelconquedes 1 à 4, caractérisé en ce que les spécifications de la caractéristique de tension d'alimentation en courant continu, des enroulements d'induits de l'armature (11), des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), des lignes à courant alternatif (6), et de la ligne à courant continu (4) sont fixées de sorte qu'une tension de l'alimentation en courant continu ne devient pas inférieure à une valeur de tension prescrite. 6. Système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon la 5, caractérisé en ce que la valeur de tension prescrite est une tension de fonctionnement stable minimale d'une unité de commande de véhicule. 7. Système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les spécifications de la caractéristique de tension d'alimentation en courant continu, des enroulements d'induits de l'armature (11), des dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w), des lignes à courant alternatif (6), et de la ligne à courant continu (4) sont fixées de sorte que le courant circulant à travers les dispositifs de commutation (20u, 30u, 20v, 30v, 20w, 30w) présente une valeur de courant maximale dans une gamme de température allant d'une température froide à une température normale.30 8. Système de commande d'entraînement pour un moteur-générateur de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'un point de couple maximal est situé dans une gamme de température allant d'une température froide à une température normale.
H,F
H02,F02
H02P,F02N
H02P 6,F02N 11
H02P 6/08,F02N 11/04,F02N 11/08,H02P 6/20
FR2898693
A1
CHAMBRE NOIRE AMOVIBLE ET ADAPTABLE SUR TOUT SYSTEME EN 3 DIMENSIONS A ENFERMER.
20,070,921
description La présente invention est une chambre noire que l'on peut adapter sur n'importe quel système en trois dimensions afin d'installer ou ouvrir la chambre noire très rapidement et sans effort. Le matériel nécéssaire à cette invention est le patron de la pièce à enfermer en bache/plastique (noire, blanche ou mylar suivant l'utilisation intérieure ne laissant pas passer la lumière) Ao qui fera office de chambre noire; un ensemble de 2 rubans tissés différemment qui s'agrippent par contact du type "velcro". La figure 1 représente une pièce cubique à enfermer dans le noir (2) et le patron 15 en plastique/bache qui ne laisse pas passer la lumière extérieure (1). Les rubans (5) cotés non tissé se collent respectivement sur les arretes de la pièce à enfermer (4) et les rubans .29 coté non tissé se collent sur les arrêtes du patron en bache/plastique (3)
La figure 1 représente une pièce cubique à enfermer dans le noir (2) et le patron en plastique/bache qui ne laisse pas passer la lumière extérieure (1) .Les rubans cotés non tissé se collent respectivement sur les arrêtes de la pièce à enfermer (4) et les rubans (5) coté non tissé se collent sur les arrêtes du patron en bache/plastique (3).
Revendications 1) chambre noire amovible et adaptable sur tout système en 3 dimension à enfermer caractérisé en ce qu'elle est constitué du patron (1) du système à enfermer (2) et de rubans aggripants (5) collés (coté non tissé) d'une part sur les arrêtes du patron (3) et d'une autre part sur les arrêtes du sytème (4). 2) chambre noire selon la 1 40 caractérisé en ce que le patron (1) est en mylar ou bache blanche.
G
G03
G03D
G03D 17
G03D 17/00
FR2892673
A1
DISPOSITIF D'INCLINAISON POUR SIEGE DE VEHICULE
20,070,504
L'invention se rapporte d'une manière générale à un dispositif d'inclinaison pour un siège de véhicule. Plus particulièrement, cette invention concerne un dispositif d'inclinaison pour un siège de véhicule destiné à supporter un dossier de siège sur un coussin de siège de sorte qu'un angle entre le dossier de siège et le coussin de siège puisse être ajusté. ARRIERE-PLAN En général, un dispositif d'inclinaison pour un siège de véhicule présente un avantage en ce qu'un dossier de siège peut être fixé rapidement suivant une position d'angle quelconque du fait que le dossier de siège revient automatiquement grâce à un ressort de rappel. Cependant, un problème peut survenir en ce que le dossier de siège heurte violemment un occupant lorsque le dossier de siège revient rapidement, ce qui résulte en une sensation inconfortable pour l'occupant. Pour surmonter ceci, par exemple, comme décrit dans le document JPK7 (1995) - 137564A (document de brevet 1) ou dans le document JPH9 (1997) - 252868A (document de brevet 2), divers types de dispositifs d'inclinaison pour sièges de véhicules, dans lesquels la vitesse de retour d'un dossier de siège est lente, sont suggérés. Dans le document de brevet 1, pour réduire la vitesse de redressement d'un dossier de siège, le dossier de siège est entraîné en rotation alors qu'une partie d'extrémité d'un ressort à lame compris dans un carter d'embrayage est déformé élastiquement dans une direction suivant laquelle son diamètre est agrandi pour verrouiller un dossier de siège, et en même temps qu'une extrémité opposée du ressort à lame est déformée élastiquement dans une direction suivant laquelle son diamètre est réduit. En répétant ceci, le dossier de siège s'incline vers l'avant alors qu'un freinage approprié est appliqué. En revanche, dans un dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule conforme au document de brevet 2, pour réduire la vitesse de redressement d'un dossier de siège, un ressort hélicoïdal est prévu dans une protection en forme de tambour pour solliciter le dossier de siège dans une direction opposée d'un ressort de rappel prévu pour redresser le dossier de siège. Lorsque le dossier de siège se redresse, du fait qu'un diamètre du ressort hélicoïdal est agrandi vers une paroi intérieure de la protection, une vitesse de redressement du dossier de siège diminue progressivement par la résistance de frottement entre le ressort hélicoïdal et la protection. Dans le dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule décrit dans le document de brevet 1 ci-dessus, du fait qu'un verrouillage et une rotation sont répétés pour appliquer un freinage au dossier de siège afin de réduire la vitesse de redressement, le dossier de siège se déplace mal lors d'un actionnement concret. Par conséquent, un occupant peut se sentir mal à l'aise alors qu'il utilise le dispositif d'inclinaison. En outre, un dispositif ajouté pour freiner le dossier de siège afin de réduire la vitesse de redressement fonctionne également dans une situation où un occupant exécute un réglage normal d'un angle du dossier de siège. Par conséquent, une résistance est appliquée alors que le ressort à lame est sollicité en même temps que le dossier du siège, même si son diamètre est réduit. En revanche, le dossier de siège est redressé alors que le couple de redressement est inférieur à la charge appliquée au dispositif d'inclinaison du fait que le dossier de siège ne subit pas d'accélération lors de son redressement. Pour ces raisons, il existe un problème en ce qu'un réglage ne peut pas être exécuté correctement. En outre, dans le dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule décrit dans le document de brevet 2 décrit ci-dessus, pour réduire la vitesse de redressement du dossier de siège, le diamètre du ressort dans la protection est agrandi. Par conséquent, pour réduire une vitesse du dossier de siège subissant une accélération depuis une position entièrement à plat, une résistance suffisante nécessite d'être générée (le diamètre du ressort nécessite d'être suffisamment agrandi) dans une plage d'utilisation normale. Cependant, un inconvénient peut survenir en ce que le siège ne se redresse pas lorsqu'un occupant souhaite régler un angle du dossier de siège dans la plage d'utilisation normale du fait de la résistance, et un réglage du siège ne peut pas être exécuté correctement. Un besoin existe donc d'un dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule qui comporte un mécanisme d'embrayage actionné par une force centrifuge pour réduire la vitesse de fonctionnement d'un dossier de siège. La présente invention a été réalisée au vu des circonstances ci-dessus et fournit un tel dispositif d'inclinaison pour un siège de véhicule. RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un dispositif d'inclinaison (10) pour un siège de véhicule (2) comportant un coussin de siège (11) et un dossier de siège (12) comprend un premier élément (15, 17) attaché au côté du coussin de siège, un deuxième élément (16, 18) attaché au côté du dossier de siège et pouvant tourner relativement par rapport au premier élément, un ressort de rappel (41) destiné à solliciter le dossier de siège vers l'avant ou vers l'arrière par rapport au coussin de siège et un mécanisme d'embrayage (39, 139) prévu entre le premier élément et le deuxième élément et actionné par l'action d'une force centrifuge simultanée à une opération de rotation du deuxième élément pour conférer une résistance de rotation au deuxième élément. Conformément à l'aspect de la présente invention, une résistance de rotation est conférée au deuxième élément par le mécanisme d'embrayage situé entre le premier élément et le deuxième élément et actionné sur la base de l'action de la force centrifuge simultanée à l'opération de rotation du deuxième élément. Par conséquent, une vitesse de fonctionnement du dossier de siège peut être réduite uniquement dans un cas où le mécanisme d'embrayage est actionné par l'action de la force centrifuge Par conséquent, une situation accidentelle provoquée par un actionnement rapide du dossier de siège peut être empêchée. En outre, au moment de l'utilisation normale du dossier de siège, le mécanisme d'embrayage n'est pas actionné. Par conséquent, le dossier de siège peut être actionné sans résistance et un réglage d'angle peut être réalisé sans sensation désagréable. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments et caractéristiques précédents de la présente 40 invention, ainsi que d'autres, deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente un schéma illustrant un siège de véhicule, La figure 2 représente une vue en coupe transversale illustrant un dispositif d'inclinaison destiné à un siège de véhicule conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 3 représente une vue en coupe transversale prise sur la droite III-III de la figure 2, La figure 4 représente une vue en coupe transversale illustrant une variante de la figure 3, La figure 5 représente une vue en coupe transversale illustrant une autre variante de la figure 3, La figure 6 représenté une vue en coupe transversale illustrant un dispositif d'inclinaison pour un siège de véhicule conforme à un deuxième mode de réalisation de la présente invention, La figure 7 représente une vue en coupe transversale prise 20 suivant une droite VII-VII sur la figure 6, et La figure 8 représente une vue en coupe transversale agrandie illustrant une partie de la figure 7. DESCRIPTION DETAILLEE 25 Un premier mode de réalisation de la présente invention sera expliqué en faisant référence aux figures dessinées. Comme illustré sur les figures 1 et 2, un dispositif d'inclinaison 10 pour un siège de véhicule 2 destiné à un véhicule 1 comprend un coussin de siège 11, un dossier de siège 12 et un mécanisme de 30 réglage d'inclinaison 13 destiné à régler une inclinaison du dossier de siège 12 par rapport au coussin de siège 11 selon les préférences de l'occupant. Le mécanisme de réglage d'inclinaison 13 comprend un bras inférieur en forme de disque 15 et un bras supérieur en forme de 35 disque 16. Le bras supérieur 16 est adapté sur le bras inférieur 15 et peut être entraîné en rotation par rapport au bras inférieur 15. Le bras inférieur 15 est fixé à un cadre de coussin de siège 17 fixé au coussin de siège 11 par soudage ou autre. Le bras supérieur 16 est fixé à un cadre de dossier de 40 siège 18 fixé au dossier de siège 12 par soudage ou autre. Cependant, au moins l'un du bras inférieur 15 et du cadre de coussin de siège 17 sert de premier élément. Au moins l'un du bras supérieur 16 et du cadre de dossier de siège 18 sert de deuxième élément. Une partie évidée 21 est formée au niveau du bras inférieur 15 par un demi-découpage à l'emporte-pièce de sorte que la partie évidée 21 s'ouvre du côté du bras supérieur 16. La partie évidée 21 comprend une surface périphérique intérieure 21a dont un centre est un axe de rotation C du bras supérieur 16 et du bras inférieur 15. Le bras supérieur 16 est adapté sur le bras inférieur 15 de sorte qu'une surface périphérique extérieure l6a du bras supérieur 16 coulisse le long de la surface périphérique intérieure 21a du bras inférieur 15. Des surfaces de coulissement du bras inférieur 15 et du bras supérieur 16 fonctionnent comme un arbre et un palier pour une rotation mutuelle. En revanche, une partie évidée 23 est formée au niveau du bras supérieur 16 par un demi-découpage à l'emporte-pièce de sorte que la partie évidée 23 s'ouvre du côté du bras inférieur 15. Des dents intérieures 23a sont formées au niveau de la partie évidée 23 sur toute la circonférence d'une partie périphérique intérieure dont un centre est l'axe de rotation C. Un élément de bague 25 est fixé par un rivet de sorte que l'élément de bague 25 couvre une périphérie extérieure du bras inférieur 15. Une première surface latérale de l'élément de bague 25 supporte avec possibilité de rotation une partie périphérique extérieure du bras supérieur 16 comme si une première surface latérale de l'élément de bague 25 entourait la partie périphérique extérieure du bras supérieur 16. De cette manière, le bras inférieur 15 et le bras supérieur 16 sont maintenus dans un état où le bras inférieur 15 et le bras supérieur 16 sont assemblés pour pouvoir être entraînés en rotation l'un par rapport à l'autre. Un mécanisme de verrouillage classique 27 est prévu dans les parties évidées 21 et 23 du bras inférieur 15 et du bras supérieur 16 pour bloquer le dossier de siège 12 à une position d'angle réglée. Le mécanisme de verrouillage 27 comprend principalement un cliquet comprenant des dents d'engrènement, qui s'engagent avec les dents intérieures 23a, ou se séparent de celles-ci, formées au niveau du bras inférieur 15, une plaque à cliquet tournée par le fonctionnement d'un levier d'actionnement par l'intermédiaire d'un axe de rotation 28 et une came pour l'engagement du cliquet avec les dents intérieures 23a, et une séparation depuis celles-ci, par une rotation de la plaque à cliquet. Le mécanisme de verrouillage 27 est classique et décrit par exemple dans le document JP 2003-9978A. Par conséquent, des explications détaillées de celui-ci seront omises. Une plaque 30 est fixée au cadre de coussin de siège 17 décrit ci-dessus de sorte que la plaque 30 fait face au cadre de coussin de siège 18. Un boîtier cylindrique 31 comportant un fond est fixé à la plaque 30 sous forme d'un bloc. Le boîtier cylindrique 31 comprend une surface périphérique intérieure 31a dont un centre est l'axe de rotation C. Comme illustré sur la figure 3, un élément d'engagement en forme de bague 32 est adapté avec possibilité de rotation libre dans le boîtier cylindrique 31. Un ressort de friction 33 est enroulé et disposé entre une surface périphérique extérieure de l'élément d'engagement 32 et la surface périphérique intérieure 31a du boîtier cylindrique 31 le long de la surface périphérique intérieure 31a du boîtier cylindrique 31. Une première extrémité du ressort de friction 33 est courbée vers l'intérieur dans une direction radiale et fixée à l'élément d'engagement 32. L'autre extrémité du ressort de friction 33 est fixée au boîtier cylindrique 31. Le ressort de friction 33 est inséré dans le boîtier cylindrique 31 dans un état où le ressort de friction 33 est contracté pour réduire son diamètre. Le ressort de friction 33 est normalement en contact avec la surface périphérique intérieure 31a du boîtier cylindrique 31. Par conséquent, dans une situation où l'élément d'engagement 32 tourne dans une direction d'une flèche illustrée sur la figure 3 (un sens de rotation du cadre de dossier de siège 18 dans une situation où le dossier de siège 12 se redresse), la résistance de frottement au coulissement du ressort de friction 33 exerce une force de freinage. Plusieurs parties d'engagement évidées 32a sont formées au niveau d'une périphérie intérieure de l'élément d'engagement 32 à des intervalles d'angle égaux sur une circonférence. Une surface d'extrémité d'engagement 32a1, qui est orthogonale à un sens de rotation, et une surface d'extrémité inclinée 32a2 sont formées aux deux parties d'extrémité de chaque partie d'engagement évidée 32a dans un sens de rotation. La surface d'extrémité d'engagement 32a1 est située en avant dans le sens de la flèche illustrée sur la figure 3, et la surface d'extrémité inclinée 32a2 est située vers l'arrière dans le sens de la flèche illustrée sur la figure 3. Un bloc de support 36 est fixé au cadre de dossier de siège 18. Le bloc de support 36 pénètre la plaque 30 et est inséré dans le boîtier cylindrique 31. Une broche de support 37 est vissée dans le bloc de support 36 parallèlement à l'axe de rotation C. Une première extrémité d'un bras oscillant 35 est supportée de façon à pouvoir osciller par la broche de support 37. Le bras oscillant 35 fonctionne comme un élément de contrepoids, dont une partie d'extrémité 35a oscille vers l'extérieur dans une direction radiale par une force centrifuge générée simultanément à une opération de rotation du dossier de siège 18. Comme illustré sur la figure 3, deux bras oscillants 35 sont prévus dans l'élément d'engagement 32 sur une circonférence. Un ressort de torsion 38 est adapté à la broche de support 37. Une première extrémité du ressort de torsion 38 est fixée à la broche de support 37. L'autre extrémité du ressort de torsion 38 est fixée à la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35. Le bras oscillant 35 est normalement retenu dans un état angulaire où la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35 est rétractée vers l'intérieur dans une direction radiale par une force de sollicitation du ressort de torsion 38. Dans cet état, le bras oscillant 35 n'est pas en contact avec la périphérie intérieure de l'élément d'engagement 32 et le bras oscillant 35 peut tourner librement dans l'élément d'engagement 32. Alors, dans une situation où une force centrifuge, qui est supérieure à la force de sollicitation du ressort de torsion 38, est appliquée au bras oscillant 35, le bras oscillant 35 est basculé de sorte que la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35 oscille vers l'extérieur dans une direction radiale autour de la broche de support 37 en tant que point de support. De cette manière, la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35 est insérée dans la partie d'engagement évidée 32a de l'élément d'engagement 32. Alors, à cet instant, dans une situation où le cadre de dossier de siège 18 tourne dans le sens de la flèche illustrée sur la figure 3, la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35 s'engage avec la partie d'engagement évidée 32a1 de la partie d'engagement évidée 32a. Donc, l'élément d'engagement 32 tourne avec le bras oscillant 35. Cependant, dans une situation où le cadre de dossier de siège 18 tourne dans une direction opposée à la flèche illustrée sur la figure 3, la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35 coulisse le long de la surface d'extrémité inclinée 32a2 de la partie d'engagement évidée 32a et quitte celle-ci. Ainsi, l'élément d'engagement 32 ne tourne pas avec le bras oscillant 35. Par conséquent, dans une situation où le cadre de dossier de siège 18 tourne dans la direction de la flèche illustrée sur la figure 3, en d'autres termes, dans une situation où le dossier de siège 12 revient vers l'avant, l'élément d'engagement 32 tourne dans la direction de la flèche par le biais du bras oscillant 35 Par conséquent, une résistance au coulissement du ressort de friction 33 exerce une force de freinage sur un élément l'élément d'engagement 32 et d'engagement 32 en un bloc. Un mécanisme d'embrayage tournant avec l'élément 39 est configuré à partir du décrit ci-dessus 31, l'élément d'engagement friction 33, le bras oscillant 35 et le 38, ou autres. Le mécanisme d'embrayage 39 est actionné par une force centrifuge générée dans une situation où le dossier de siège 12 est relevé avec une force importante et fonctionne pour réduire la vitesse de redressement du dossier de siège 12. Une référence numérique 41 indique un ressort de rappel dont une extrémité est fixée à une patte 42 fixée au cadre de dossier de siège 18. Le ressort de rappel 41 exerce normalement une force de sollicitation sur le cadre de dossier de siège 18 dans une direction dans laquelle le dossier de siège 12 s'incline vers l'avant. Par conséquent, dans une situation où un verrouillage du mécanisme de verrouillage 27 est libéré par l'opération du levier d'actionnement décrit ci-dessus, le dossier de siège 12 revient vers l'avant en raison de la force de sollicitation du ressort de rappel 41. Ensuite, le fonctionnement du dispositif d'inclinaison 10 pour le siège de véhicule 2 conforme au premier mode de réalisation décrit ci-dessus sera expliqué. Dans une zone boîtier cylindrique 32, le ressort de ressort de torsion d'utilisation normale (zone d'une plage d'angle Z1 illustrée sur la figure 1), dans laquelle un angle d'inclinaison du dossier de siège 12 est réglé dans un état où un occupant est assis, du fait que la valeur de réglage de l'angle d'inclinaison est relativement faible, la vitesse de rotation du cadre de dossier de siège 18 dans une situation où le dossier de siège 12 revient vers l'avant, est lente. Par conséquent, la force centrifuge exercée sur le bras oscillant 35 est faible, et la force centrifuge exercée sur le bras oscillant 35 ne peut pas être plus importante que la force de sollicitation du ressort de torsion 38. Par conséquent, le bras oscillant 35 est retenu dans un état angulaire normal, dans lequel la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35 est positionnée vers l'intérieur dans une direction radiale en raison de la force de sollicitation du ressort de torsion 38, et le bras oscillant 35 n'est pas en contact avec la partie d'engagement évidée 32a de l'élément d'engagement 32. Donc, grâce à l'opération destinée à ramener le dossier de siège 12 vers l'avant par le levier d'actionnement, le dossier de siège 12 peut revenir rapidement en raison de la force de sollicitation du ressort de rappel 41 et le réglage d'angle du dossier de siège 12 peut être réalisé rapidement. En revanche, par exemple, dans une situation où le dossier de siège 12 est redressé depuis un état totalement à plat indiqué par une ligne à trait et deux points alternés sur la figure 1 avec une force importante, du fait que la vitesse de rotation du cadre de dossier de siège 18 devient élevée, une force centrifuge, qui est plus importante que la force de sollicitation du ressort de torsion 38, est exercée sur le bras oscillant 35. Le bras oscillant broche de support 37 en tant que de la force centrifuge. Ensuite, trait et deux points alternés est basculé autour de la point de support par l'action comme indiqué par une ligne à sur la figure 3, la partie d'extrémité 35a du bras 35 d'extrémité d'engagementoscillant 35 s'engage avec la surface 32a1 de la partie d'engagement évidée 32a de l'élément d'engagement 32. De cette manière, l'élément d'engagement 32 tourne autour de l'axe de rotation C avec le bras oscillant 35. fonctionnellement au Donc, le bras oscillant 35 est relié ressort de friction 33 par l'intermédiaire de l'élément d'engagement 32. Dans ce cas, la résistance au coulissement du ressort de friction 33 est exercée sur l'élément d'engagement 32. Par conséquent, la vitesse de retour du dossier de siège 12 peut être réduite par un frottement par coulissement du ressort de friction 33. Par conséquent, une forte collision du dossier de siège 12, qui tourne rapidement vers une position inclinée vers l'avant, avec un occupant, peut être empêchée avec fiabilité. Dans une situation où la force centrifuge devient faible, le bras oscillant 35 est basculé vers l'intérieur dans une direction radiale par la force de sollicitation du ressort de torsion 38, et le bras oscillant 35 est séparé de l'élément d'engagement 32. Par conséquent, le dossier de siège 12 peut être actionné sans recevoir de résistance au coulissement du ressort de friction 33. Entre temps, dans une situation opposée où le dossier de siège 12 est poussé avec une force importante, en d'autres termes, dans une situation où le cadre de dossier de siège 18 tourne rapidement dans une direction opposée de la flèche illustrée sur la figure 3, le bras oscillant 35 est basculé par une force centrifuge, et le bras oscillant 35 vient en contact avec une surface intérieure de l'élément d'engagement 32. Cependant, du fait que le bras oscillant 35 coulisse le long de la surface inclinée 32a2 de l'élément d'engagement 32 et quitte celle-ci suivant le sens de rotation du cadre de dossier de siège 18, le mécanisme d'embrayage 39 n'est pas actionné et le dossier de siège 12 peut être actionné rapidement clans une direction suivant laquelle le dossier de siège 12 est couché. Donc, l'embrayage 39 présente une fonction d'embrayage unidirectionnel. Conformément au premier mode de réalisation décrit ci-dessus, le mécanisme d'embrayage 39 est actionné sur la base de l'amplitude de la force centrifuge exercée sur le bras oscillant 35 générée selon la vitesse de rotation du cadre de dossier de siège 18. Par conséquent, le mécanisme d'embrayage 39 n'est pas actionné au moment d'une utilisation normale par un occupant, et le dossier de siège 12 peut revenir vers l'avant sans résistance, et un réglage d'angle peut être réalisé sans sensation désagréable. En revanche, dans une situation où le dossier de siège 12 40 est relevé avec une force importante, du fait que le mécanisme d'embrayage 39 est actionné sur la base d'une action de la force centrifuge exercée sur le bras oscillant 35, une résistance au coulissement entre le ressort de friction 33 et la surface périphérique intérieure 31a du boîtier cylindrique 31 réduit la vitesse de redressement du dossier de siège 12. De cette manière, une forte collision du dossier de siège 12 avec un occupant peut être empêchée avec fiabilité. Entre temps, un réglage approprié du bras oscillant 35 ou du ressort de torsion 38, ou autres, qui constituent le mécanisme d'embrayage 39, peut réduire la vitesse du dossier de siège 12 également dans une situation où le dossier de siège 12 se redresse depuis la zone d'utilisation normale d'une distance relativement courte. Le dispositif d'inclinaison pour le siège de véhicule n'est pas limité au fait que le mécanisme d'embrayage 39 n'est pas actionné dans la zone d'utilisation normale. En outre, un instant de génération d'une résistance au coulissement par un actionnement du mécanisme d'embrayage 39 peut être déterminé de façon appropriée, par exemple, par des positions de réglage ou le nombre des surfaces d'extrémité d'engagement 32al. En outre, une variante du premier mode de réalisation sera expliquée. En plus de l'élément d'engagement 32 et du bras oscillant (élément de contrepoids) 35 décrits ci-dessus, un autre bras oscillant (élément de contrepoids) qui s'engage avec un autre élément d'engagement dans une situation où le cadre de dossier de siège 18 tourne à l'opposé de la direction décrite ci-dessus, peut être ajouté pour correspondre à une rotation rapide du dossier de siège 12 à la fois vers l'avant et vers l'arrière. De cette manière, dans une situation où le dossier de siège 12 est poussé vers l'arrière et couché à la main avec une force importante, ou dans une situation où un occupant se penche sur le dossier de siège 12 en utilisant son poids, une vitesse d'actionnement du dossier de siège 12, qui dépasse une vitesse ou une accélération prédéterminée, peut être réduite. Par conséquent, un occupant peut être empêché de subir un soudain abaissement vers l'arrière provoqué par le dossier de siège 12 qui est rapidement déplacé vers l'arrière. Les figures 4 et 5 représentent des schémas illustrant des variantes du mécanisme d'embrayage 39. Dans le mécanisme d'embrayage 39 illustré sur la figure 4, des dents intérieures en dents de scie 32b sont formées au niveau d'une surface périphérique intérieure de l'élément d'engagement 32 adapté librement dans le boîtier cylindrique 31, et en revanche, des dents d'engrènement 35b, qui s'engrènent avec les dents intérieures 32b de l'élément d'engagement 32 dans une situation où le bras oscillant 35 est basculé vers l'extérieur dans une direction radiale par une force centrifuge, sont formées au niveau de la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35. Dans cette variante également, comme indiqué par une ligne en trait et deux points alternés illustrée sur la figure 4, dans une situation où les dents d'engrènement 35b du bras oscillant 35 s'engrènent avec les dents intérieures 32b de l'élément d'engagement 32, l'élément d'engagement 32, auquel une première extrémité du ressort de friction 33 est fixée, commence à tourner avec le bras oscillant 35 sous forme d'un bloc, et un frottement par coulissement du ressort de friction 33 est exercé. En outre, dans le mécanisme d'embrayage 39 illustré sur la figure 5, l'élément d'engagement décrit ci-dessus est ôté et une extrémité du ressort de friction 33 est étendue vers l'intérieur dans une direction radiale de sorte qu'une première extrémité du ressort de friction 33 peut venir en contact avec le bras oscillant 35. De cette manière, dans une situation où le bras oscillant 35 oscille vers l'extérieur dans une direction radiale par la force centrifuge, la partie d'extrémité 35a du bras oscillant 35 s'engage directement avec une première extrémité du ressort de friction 33, et le bras oscillant 35 est fonctionnellement relié au ressort de friction 33. Entre temps, sur la figure 5, pour réduire le jeu entre le bras oscillant 35 et une première extrémité du ressort de friction 33 dans un sens de rotation, deux ressorts de friction 33a et 33b, qui s'engagent respectivement avec les bras oscillants 35, disposés à deux positions sur une circonférence, sont fournis. Cependant, le nombre des bras oscillants 35, ou le nombre des ressorts de friction 33, peut être davantage augmenté. Entre temps, sur les figures 4 et 5, des références numériques identiques sont affectées aux éléments de configuration identiques à ceux décrits dans le premier mode de réalisation, et leurs explications seront omises. Ensuite, un deuxième mode de réalisation de la présente invention sera expliqué en faisant référence aux figures 6, 7 et 8. Dans un dispositifd'inclinaison 10 pour un siège de véhicule 2 conformément au deuxième mode de réalisation, une configuration d'un mécanisme d'embrayage 139, qui est actionné dans une situation où le dossier de siège 12 est redressé avec une force importante, est différente du mécanisme d'embrayage 39 dans le premier mode de réalisation. Entre temps, sur la figure 6, une illustration du mécanisme de verrouillage prévu dans les parties évidées du bras inférieur 15 et du bras supérieur 16 est omise. Sur les figures 6 et 7, de façon similaire au premier mode de réalisation décrit ci-dessus, le bras inférieur 15 et le bras supérieur 16 sont assemblés et retenus l'un par rapport à l'autre avec possibilité de rotation par l'élément de bague 25 fixé par un rivet et prévu au niveau de la périphérie extérieure du bras inférieur 15. Un élément de boîtier en forme de bague 51 est situé au niveau d'une périphérie extérieure de l'élément de bague 25 de sorte que l'élément de boîtier 51 couvre l'élément de bague 25. Le déplacement de l'élément de boîtier 51 par rapport à l'élément de bague 25 dans une direction axiale est limité. Une première surface périphérique intérieure 51a, qui est adaptée librement sur une surface périphérique extérieure de l'élément de bague 25 avec un espace entre celles-ci, et une deuxième surface périphérique intérieure 51b, qui est adaptée librement sur une surface périphérique extérieure à décrochements 16b du bras supérieur 16 avec un espace entre celles-ci, sont formées au niveau de l'élément de boîtier 51. Un élément de résistance au coulissement 52 constitué, par exemple, d'une bague de résine, est prévu entre la première surface périphérique intérieure 51a de l'élément de boîtier 51 et la surface périphérique extérieure de l'élément de bague 25. L'élément de boîtier 51 peut tourner par rapport à l'élément de bague 25 avec une résistance au coulissement exercée par l'élément de résistance au coulissement 52. Plusieurs parties de blocage 53 sont prévues au niveau de la surface périphérique extérieure à décrochements 16b du bras supérieur 16, qui fait face à la deuxième surface périphérique intérieure 51b de l'élément de boîtier 51, pour réaliser un évidement sur la circonférence. Comme cela est illustré sur la figure 8 en détail, une surface de blocage 53a, qui est inclinée dans un sens de rotation, est formée au niveau d'une surface inférieure de chaque partie de blocage 53. De cette manière, la profondeur de chaque partie de blocage 53 augmente progressivement vers un sens de rotation (direction des flèches illustrées sur les figures 7 et 8) du bras supérieur 16 dans une situation où le dossier de siège 12 se redresse. Un roulement à rouleau 54, qui sert d'élément de contrepoids, est logé dans chaque partie de blocage 53 de sorte que le roulement à rouleau 54 peut se déplacer le long de la surface de blocage 53a entre une position profonde et une position peu profonde. Le roulement à rouleau 54 est comprimé vers un sens de rotation du bras supérieur 16 par une force de sollicitation d'un ressort hélicoïdal 55. De cette manière, le roulement à rouleau 54 est normalement retenu à une position où le roulement à rouleau 54 est en contact avec une surface d'extrémité du côté profond de la partie de blocage 53. Dans un état normal où le roulement à rouleau 54 est positionné au niveau de la surface d'extrémité du côté profond de la partie de blocage 53, il existe un espace entre le roulement à rouleau 54 et la deuxième surface périphérique intérieure 51b de l'élément de boîtier 51. Par conséquent, le bras supérieur 16 peut tourner indépendamment de l'élément de boîtier 51. Cependant, une action de force centrifuge en fonction de l'augmentation de la vitesse de rotation du bras supérieur 16 (cadre de dossier de siège 18) déplace le roulement à rouleau 54 le long de la surface de blocage 53a vers l'extérieur dans une direction radiale contre la force de sollicitation du ressort hélicoïdal 55. Ensuite, comme indiqué par une ligne à trait et deux points alternés illustrée sur la figure 8, le roulement à rouleau 54 est coincé entre la deuxième surface périphérique intérieure 51b de l'élément de boîtier 51 et la surface de blocage 53a de la partie de blocage 53 du bras supérieur 16. Par conséquent, le bras supérieur 16 et l'élément de boîtier 51 sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire du roulement à rouleau 54 et une rotation du bras supérieur 16 est transmise à l'élément de boîtier 51 par l'intermédiaire du roulement à rouleau 54. De cette manière, l'élément de boîtier 51 et le bras supérieur 16 commencent à tourner par rapport à l'élément de bague 25 avec une résistance au coulissement exercée par l'élément de résistance au coulissement 52. Le mécanisme d'embrayage 139 est configuré à partir de l'élément de boîtier 51, de l'élément de résistance au coulissement 52, de la partie de blocage 53, du roulement à rouleau 54 et du ressort hélicoïdal 55 ou autres, qui sont décrits ci-dessus. Le mécanisme d'embrayage 139 est actionné sur la base de la force centrifuge générée dans une situation où le dossier de siège 12 est relevé avec une force importante. Le mécanisme d'embrayage 139 fonctionne pour réduire une vitesse de redressement du dossier de siège 12. Le dispositif d'inclinaison 10 pour le siège de véhicule 2 conforme au second mode de réalisation est configuré comme décrit ci-dessus. Par conséquent, dans la zone d'utilisation normale (zone de la plage angulaire Z1 illustrée sur la figure 1), dans laquelle l'angle d'inclinaison du dossier de siège 12 est réglé dans un état où un occupant est assis, du fait que la plage angulaire ajustée est relativement faible, une vitesse de rotation du bras supérieur 16 dans une situation où le dossier de siège 12 revient vers l'avant est lente, et une force centrifuge exercée sur le roulement à rouleau 54 est faible. Par conséquent, le roulement à rouleau 54 est maintenu à une position où le roulement à rouleau 54 est en contact avec la surface d'extrémité du côté profond de la partie de blocage 53 en raison de la force de sollicitation du ressort hélicoïdal 55, et le roulement à rouleau 54 n'est pas en contact avec la deuxième surface périphérique intérieure 51b de l'élément de boîtier 51. Par conséquent, une opération de retour du dossier de siège 12 vers l'avant par le levier d'actionnement peut ramener rapidement le dossier de siège 12 en raison de la force de sollicitation du ressort de rappel 41, et le réglage de l'angle du dossier de siège 12 peut être réalisé rapidement. En revanche, dans une situation où le dossier de siège 12 est relevé avec une force importante, du fait que la vitesse de rotation du bras supérieur 16 devient élevée, une force centrifuge devient également importante. Cette action de force centrifuge déplace le roulement à rouleau 54 le long de la surface de blocage 53a vers l'extérieur dans une direction radiale en s'opposant à la force de sollicitation du ressort hélicoïdal 55. Par conséquent, comme indiqué par la ligne à trait et deux points alternés illustrée sur la figure 8, le roulement à rouleau 54 est coincé entre la deuxième surface périphérique intérieure 51b de l'élément de boîtier 51 et la surface de blocage 53a de la partie de blocage 53 du bras supérieur 16, et une rotation du bras supérieur 16 est transmise vers l'élément de boîtier 51 par l'intermédiaire du roulement à rouleau 54. Par conséquent, l'élément de boîtier 51 tourne avec le bras supérieur 16 en un bloc. A cet instant, la résistance au coulissement exercée sur l'élément de boîtier 51 par un élément de résistance au coulissement 52 réduit la vitesse de retour du dossier de siège 12. Cependant, dans une situation où le dossier de siège 12 est couché avec une force importante, en d'autres termes, dans une situation où le bras supérieur 16 tourne rapidement dans un sens opposé indiqué par les flèches illustrées sur les figures 7 et 8, le roulement à rouleau 54 vient en contact avec la deuxième surface périphérique intérieure 51b de l'élément de boîtier 51 par la force centrifuge. Cependant, dans ce sens de rotation du bras supérieur 16, le roulement à rouleau 54 n'est pas coincé entre la partie de blocage 53 et l'élément de boîtier 51. Par conséquent, l'élément de boîtier 51 ne tourne pas avec le bras supérieur 16 en bloc. Donc, le mécanisme d'embrayage 139 présente une fonction d'embrayage unidirectionnel, de façon similaire au mécanisme d'embrayage 39 décrit ci-dessus. Conformément au second mode de réalisation décrit ci-dessus, de façon similaire au mécanisme d'embrayage 39 décrit dans le premier mode de réalisation, le mécanisme d'embrayage 139 est actionné uniquement dans une situation où une force centrifuge simultanée à une opération de rotation du bras supérieur 16 (cadre de dossier de siège 18) est importante. Le mécanisme d'embrayage 139 fonctionne pour réduire la vitesse de redressement du dossier de siège 12. En outre, le dispositif d'inclinaison 10 pour le siège de véhicule 2 peut être configuré uniquement en plaçant le mécanisme d'embrayage 139 sous forme d'un bloc au niveau d'une partie périphérique extérieure du bras inférieur 15 dans le premier mode de réalisation. Par conséquent, le boîtier cylindrique 31 dans le premier mode de réalisation peut être éliminé. Par conséquent, le mécanisme d'embrayage 139 peut être situé dans un petit espace sans restriction de configuration, et une miniaturisation du dispositif d'inclinaison 10 peut être possible. En outre, une variante du second mode de réalisation sera expliquée. Dans la variante, en plus de la partie de blocage 53 décrite ci-dessus, une partie de blocage opposée à la partie de blocage 53 peut être ajoutée. Ensuite, un roulement à rouleau, qui sert d'élément de contrepoids, peut être logé dans la partie de blocage opposée. De cette manière, une contre-mesure peut être anticipée contre à la fois une rotation rapide avant et arrière du dossier de siège 12. Par conséquent, de façon similaire à la description ci-dessus, un occupant peut être empêché d'être soudainement penché vers l'arrière du fait que le dossier de siège 12 qui est rapidement déplacé vers l'arrière. Cependant, dans le second mode de réalisation, une résistance (résistance de frottement au coulissement) est exercée pour un actionnement du dossier de siège 12 par l'élément de résistance au coulissement 52. Cependant, une telle résistance n'est pas limitée à la résistance de frottement au coulissement, mais peut être exercée par d'autres éléments de résistance, par exemple, par un moyen de résistance par fluide, dans lequel une résistance au cisaillement du fluide est utilisée, ou autre. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, des explications sont réalisées avec un exemple, dans lequel le dossier de siège est sollicité vers l'avant par le ressort de rappel. Cependant, la présente invention peut être appliquée non seulement au dossier de siège, mais également, par exemple, à un siège qui est sollicité vers l'arrière, comme un moyen d'agencement d'un siège arrière (un moyen d'amener le siège à basculer en soulevant un coussin de siège vers l'avant, le dossier de siège étant retombé vers l'avant). En outre, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, une résistance à une rotation est exercée par l'élément de résistance au coulissement 52 constitué par exemple d'une bague de résine, disposée entre l'élément de boîtier 51 et l'élément de bague 25. Cependant, une bague de rivetage de l'élément de bague 25, ou autre, qui est à l'origine compris dans un dispositif d'inclinaison, peut être utilisée en tant qu'élément de résistance sans fournir séparément l'élément de résistance au coulissement, ou autre. Comme décrit ci-dessus, la présente invention n'est pas 40 limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus. Des variantes peuvent être réalisées sans s'écarter de l'esprit de la présente invention décrite dans la portée de l'invention. Conformément à un premier aspect de la présente invention, un dispositif d'inclinaison pour un siège de véhicule comportant un coussin de siège et un dossier de siège comprend un premier élément attaché au côté du coussin de siège, un second élément attaché au côté du dossier de siège et pouvant tourner par rapport au premier élément, un ressort de rappel destiné à solliciter le dossier de siège vers l'avant ou vers l'arrière par rapport au coussin de siège et un mécanisme d'embrayage prévu entre le premier élément: et le second élément et actionné par une action de force centrifuge simultanée à une opération de rotation du second élément pour conférer une résistance de rotation au second élément. Conformément à un second aspect de la présente invention, dans le dispositif d'inclinaison pour le siège de véhicule conforme au premier aspect, le mécanisme d'embrayage comprend un ressort de friction pouvant coulisser le long d'une surface périphérique intérieure d'un boîtier cylindrique fixé au premier élément et un élément de contrepoids logé dans le boîtier cylindrique et actionné par l'action de la force centrifuge simultanée à la rotation du second élément et fonctionnellement relié au ressort de friction. Conformément à un troisième aspect de la présente invention, dans le dispositif d'inclinaison du siège de véhicule conforme au second aspect, le mécanisme d'embrayage comprend le ressort de friction pouvant coulisser le long de la surface périphérique intérieure du boîtier cylindrique, un élément d'engagement logé avec possibilité de rotation dans le boîtier cylindrique et engagé avec une première extrémité du ressort de friction et l'élément de contrepoids fixé au second élément et engagé avec l'élément d'engagement par l'action de la force centrifuge. Conformément à un quatrième aspect de la présente invention, dans le dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule conforme au premier aspect, le mécanisme d'embrayage comprend un élément de boîtier pouvant tourner par rapport au premier élément, une partie de résistance destinée à exercer une résistance de rotation entre l'élément de boîtier et le premier élément et un élément de contrepoids logé dans une partie de blocage au niveau du second élément et engagé avec l'élément de boîtier par l'action de la force centrifuge. Conformément à un cinquième aspect de la présente invention, dans le dispositif d'inclinaison pour le siège de véhicule selon l'un quelconque du premier aspect au quatrième aspect, le mécanisme d'embrayage comporte une fonction d'embrayage unidirectionnel pour conférer une résistance de rotation au second élément uniquement dans une situation où le mécanisme d'embrayage est actionné dans une direction suivant laquelle le dossier de siège revient vers l'avant. Conformément au premier aspect de la présente invention, une résistance de rotation est conférée au second élément par le mécanisme d'embrayage situé entre le premier élément et le second élément et actionné sur la base de l'action de la force centrifuge simultanée à l'opération de rotation du second élément. Par conséquent, une vitesse d'actionnement du dossier de siège peut être réduite uniquement dans une situation où le mécanisme d'embrayage est actionné par l'action de la force centrifuge. Par conséquent, une situation accidentelle provoquée par un actionnement rapide du dossier de siège peut être empêchée. En outre, lors de l'utilisation normale du dossier de siège, le mécanisme d'embrayage n'est pas actionné. Par conséquent, le dossier de siège peut être actionné sans résistance, et un réglage d'angle peut être réalisé sans sensation désagréable. Conformément au second aspect de la présente invention, le mécanisme d'embrayage comprend le ressort de friction pouvant coulisser le long de la surface périphérique intérieure du boîtier cylindrique fixé au premier élément et l'élément de contrepoids logé dans le boîtier cylindrique et actionné par l'action de la force centrifuge et le fonctionnement relié au ressort de friction. Par conséquent, le fonctionnement de l'élément de contrepoids par l'action de la force centrifuge peut réduire la vitesse d'actionnement du dossier de siège par une résistance de frottement au coulissement du ressort de friction. Conformément au troisième aspect de la présente invention, le mécanisme d'embrayage comprend le ressort de friction pouvant coulisser le long de la surface périphérique intérieure du boîtier cylindrique, l'élément d'engagement logé avec possibilité de rotation dans le boîtier cylindrique et engagé avec une première extrémité du ressort de friction et l'élément de contrepoids fixé au deuxième élément et engagé avec l'élément d'engagement par l'action de la force centrifuge. Par conséquent, des effets similaires au deuxième aspect peuvent être obtenus et la résistance de frottement au coulissement du ressort de friction peut être exercée de façon stable en raison de l'élément d'engagement. Conformément au quatrième aspect de la présente invention, le mécanisme d'embrayage comprend l'élément de boîtier pouvant tourner par rapport au premier élément, la partie de résistance destinée à exercer une résistance de rotation entre l'élément de boîtier et le premier élément et l'élément de contrepoids logé dans la partie de blocage prévue au niveau du second élément et engagé avec l'élément de boîtier par l'action de la force centrifuge. Par conséquent, le mécanisme d'embrayage peut être fourni sans restriction de configuration, le mécanisme d'embrayage peut être fixé dans un petit espace et la miniaturisation du dispositif d'inclinaison peut être possible. Conformément au cinquième aspect de la présente invention, le mécanisme d'embrayage présente une fonction d'embrayage unidirectionnel, qui conserve une résistance de rotation au second élément uniquement dans une situation où le dossier de siège est incliné dans une direction suivant laquelle le dossier de siège revient vers l'avant. Par conséquent, la vitesse d'actionnement est réduite uniquement dans un actionnement dans une direction suivant laquelle le dossier de siège s'élève, et l'application d'une résistance de rotation peut être empêchée dans une direction suivant laquelle le dossier de siège est couché. Les principes, le mode de réalisation préféré et le mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la description précédente. Cependant, l'invention qui est destinée à être protégée ne doit pas être conçue comme étant limitée aux modes de réalisation particuliers décrits. En outre, les modes de réalisation décrits ici doivent être considérés comme illustratifs plutôt que restrictifs. Les variantes et modifications peuvent être apportées par d'autres modes, et des équivalents peuvent être employés, sans s'écarter de l'esprit de la présente invention. Par conséquent, il est expressément prévu que la totalité de telles variantes, modifications et équivalents qui s'inscrivent dans l'esprit et la portée de la présente invention telle que définie dans les revendications, soit englobée de cette manière
Un dispositif d'inclinaison (10) pour un siège de véhicule (2) comportant un coussin de siège (11) et un dossier de siège (12) comprend un premier élément (15, 17) attaché au côté du coussin de siège, un second élément (1.6, 18) attaché au côté du dossier de siège et pouvant tourner par rapport au premier élément, un ressort de rappel (41) destiné à solliciter le dossier de siège vers l'avant ou vers l'arrière par rapport au coussin de siège et un mécanisme d'embrayage (39, 139) prévu entre le premier élément et le second élément et actionné par l'action de la force centrifuge simultanée à une opération de rotation du second élément pour conférer une résistance de rotation au second élément.
1. Dispositif d'inclinaison (10) pour un siège de véhicule (2) comportant un coussin de siège (11) et un dossier de siège (12), caractérisé en ce que le dispositif d'inclinaison comprend un premier élément (15, 17) attaché au côté du coussin de siège, un second élément (16, 18) attaché au côté du dossier de siège et pouvant tourner par rapport au premier élément, un ressort de rappel (41) destiné à solliciter le dossier de siège vers l'avant ou vers l'arrière par rapport au coussin de siège, et un mécanisme d'embrayage (39, 139) prévu entre le premier élément et le second élément et actionné par une action de force centrifuge simultanée à une opération de rotation du second élément pour conférer une résistance de rotation au second élément. 2. Dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule selon la 1, dans lequel le mécanisme d'embrayage comprend un ressort de friction (33) pouvant coulisser le long d'une surface périphérique intérieure d'un boîtier cylindrique (31) fixé au premier élément et un élément de contrepoids (35) logé dans le boîtier cylindrique et actionné par L'action de la force centrifuge simultanée à une rotation du second élément et fonctionnellement relié au ressort de friction. 3. Dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule selon la 2, dans lequel le mécanisme d'embrayage comprend le ressort de friction pouvant coulisser le long de la surface périphérique intérieure du boîtier cylindrique, un élément d'engagement (32) logé avec possibilité de rotation dans le boîtier cylindrique et engagé avec une première extrémité du ressort de friction et l'élément de contrepoids fixé au second élément et engagé avec l'élément d'engagement par l'action de la force centrifuge. 4. Dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule selon la 1, dans lequel le mécanisme d'embrayage comprend un élément de boîtier (51) 40 pouvant tourner par rapport au premier élément, une partie derésistance (52) destinée à exercer une résistance de rotation entre l'élément de boîtier et le premier élément, et un élément de contrepoids (54) logé dans une partie de blocage (53) prévue au niveau du second élément et engagé avec l'élément de boîtier par l'action de la force centrifuge. 5. Dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule selon la 1, dans lequel le mécanisme d'embrayage présente une fonction d'embrayage unidirectionnel pour conférer une résistance de rotation au second élément uniquement dans une situation où le mécanisme d'embrayage est actionné dans une direction suivant laquelle le dossier de siège revient vers l'avant. 6. Dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule selon la 2, dans lequel le mécanisme d'embrayage présente une fonction d'embrayage unidirectionnel pour conférer une résistance de rotation au second élément uniquement dans une situation où le mécanisme d'embrayage est actionné dans une direction suivant laquelle le dossier de siège revient vers l'avant. 7. Dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule selon la 3, dans lequel le mécanisme d'embrayage présente une fonction d'embrayage unidirectionnel pour conférer une résistance de rotation au deuxième élément uniquement dans une situation où le mécanisme d'embrayage est actionné dans une direction suivant laquelle le dossier de siège revient vers l'avant. 8. Dispositif d'inclinaison pour siège de véhicule selon la 4, dans lequel le mécanisme d'embrayage présente une fonction d'embrayage unidirectionnel pour conférer une résistance de rotation au deuxième élément uniquement dans une situation où le mécanisme d'embrayage est actionné dans une direction suivant laquelle le dossier de siège revient vers l'avant.
B,A
B60,A47
B60N,A47C
B60N 2,A47C 1
B60N 2/22,A47C 1/024
FR2892303
A1
COMPOSITION COSMETIQUE TEXTUREE PAR UN DERIVE BIS-UREE A PHASE GRASSE LIQUIDE TEXTUREE PAR UN COMPOSE BIS-UREE
20,070,427
La présente invention concerne le domaine cosmétique et plus particulièrement une . Pour structurer les huiles et leur donner la texture ou la viscosité souhaitée, l'utilisation d'organogélateurs est bien connue de l'homme de l'art. Les organogélateurs modifient les interactions moléculaires à l'intérieur de l'huile et changent ses caractéristiques physiques et/ou chimiques. Toutefois, la solubilisation de ces molécules organogélatrices dans une huile ou un mélange d'huiles requiert une température souvent élevée, ce qui peut générer des coûts supplémentaires de chauffage et surtout être incompatible avec la présence de molécules thermosensibles. De plus, le gel ainsi obtenu ne présente pas la stabilité nécessaire au cours du temps. L'utilisation de certaines bis-urées à titre d'organogélateur a été envisagée dans les documents WO 02/47628, JP 2003-064346, JP 08-237942 et JP 10-236981. Ces documents décrivent entre autre l'utilisation de bis-urées pour texturer des milieux, cosmétiques ou non. Il existe aussi de nombreux articles décrivant des molécules organiques fonctionnalisées par une ou plusieurs urées dont notamment les articles de Bouteiller et al., dans New J. Chem., 2000, 24, 845-848 ; Langmuir, 2002, 18, 7218-7222 et J. Am. Chem. Soc. 2003, 125, 13148û13154 décrivant l'utilisation de certaines bis-urées dans des solvants organiques à l'image du toluène, du tétrachlorure de carbone ou du dodécane à des fins de gélification de ces derniers. Nous pouvons aussi citer comme autre exemple Hanabusa K. et coll. qui décrivent le comportement de molécules bis-urées comme organogélateur (Langmuir 2003, 19(21), 8622-8624). Quant à l'article de Hamilton et al. dans Tetrahedron Letters, 1998, 39, 7447û7450, il décrit l'aptitude de certains dérivés bis-urées à se comporter comme des gélifiants dans certains solvants organiques. Toutefois, toutes les bis-urées décrites dans ces documents ne se solubilisent pas à température ambiante et/ou dans l'ensemble des huiles notamment cosmétiques. En fait, pour identifier un agent gélifiant capable de texturer de manière satisfaisante une composition cosmétique particulière et apte à être solubilisée à température ambiante dans les huiles de la composition, de nombreux tests doivent généralement être réalisés au préalable. Il existe donc un besoin de molécules organogélatrices que l'on pourrait qualifier d'universelles dans la mesure où elles seraient efficaces pour texturer, à température ambiante, un grand nombre d'huiles cosmétiques différentes. La présente invention a précisément pour objectif de proposer de nouvelles 5 bis-urées conformes à ces exigences. En conséquence, selon l'un de ses aspects, l'invention concerne une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une phase grasse liquide contenant au moins un composé lipophile choisi parmi : - les monoalcools en C6-C32, - les alcanes ramifiés en C6-C32, - les alcanes linéaires en C13-C48, et - les huiles bifonctionnelles, comprenant deux fonctions choisies parmi ester et/ou amide, comprenant de 6 à 30 atomes de carbone et 4 hétéroatomes choisis parmi O et N, caractérisée en ce que ladite phase grasse est texturée par une quantité efficace d'au moins un composé de formule générale (I) : O O I I I I H H H H (I) dans laquelle A et R sont tels que définis ci-après. 20 De manière inattendue, les inventeurs ont découvert que les composés de bis-urée tels que définis ci-dessus étaient des agents gélifiants de choix pour répondre au besoin en molécules organogélatrices universelles exprimé précédemment. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne l'utilisation d'au moins un 25 composé de bis-urée de formule (I) telle que décrite précédemment pour texturer une composition cosmétique. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin d'une matière kératinique, notamment de la peau notamment du corps ou du visage, des cils, des sourcils, des ongles et/ou des cheveux, comprenant 10 15 l'application sur la surface à traiter d'une composition cosmétique comprenant au moins un composé bis-urée de formule (I) telle que décrit précédemment. 1) BIS-UREES Comme précisé ci-dessus, les composés de bis-urée plus particulièrement considérés selon l'invention répondent à la formule générale (I) suivante : O O R,NN A NN,R 1 1 1 1 H H H H (I) dans laquelle : - A est un groupement de formule : R' avec R' étant un radical alkyle C1 à C4 linéaire ou ramifié et les * symbolisant les points de rattachement du groupement A à chacun des deux atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I), et - R est un radical alkyle en C6 à C15, mono-ramifié, non cyclique, saturé ou insaturé 15 et dont la chaîne hydrocarbonée est éventuellement interrompue par 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N, ou l'un de ses sels ou isomères. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le groupement figuré par A est un groupement de formule : ou 20 avec R' et les * étant tels que définis précédemment. En particulier, R' peut être un groupement méthyle, et le groupement A est alors plus particulièrement un groupement de formule : ou avec les * étant tel que défini précédemment. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, R peut être choisi parmi les radicaux mono-ramifiés de formule générale CäH2ä+1, n étant un entier variant de 6 à 5 15, en particulier de 7 à 9 voire égal à 8. Ainsi, les deux groupements R du composé de formule (I) peuvent figurer respectivement un groupement : avec * symbolisant le point de rattachement de chacun des groupements R à chacun des 10 atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I). Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, R peut être choisi parmi les radicaux mono-ramifiés de formule générale Cm_pH2m+1_2pXp, p étant égal à 1, 2 ou 3, de préférence égal à 1, m étant un entier variant de 6 à 15, de préférence de 10 à 14, en particulier de 10 à 12, voire égal à 11 et X représentant les atomes de soufre et/ou 15 d'oxygène, en particulier les atomes d'oxygène. Plus particulièrement, R peut être un radical de formule Cm'H2m'X-(Cp'H2p'X')r CxH2x+1, dans laquelle X et X' sont indépendamment l'un de l'autre un atome d'oxygène ou de soufre, de préférence d'oxygène, r vaut 0 ou 1, m', p' et x sont des entiers tels que leur somme varie de 6 à 15, en particulier de 10 à 12, voire est égale à 11 et étant entendu 20 qu'au moins une des chaînes carbonées Cm'H2m', Cp,H2p,, ou CxH2x+1 est ramifiée. De préférence c'est la chaîne CxH2x+1 qui est ramifiée, de préférence r égal 0, de préférence m' est un entier variant de 1 à 10, notamment de 2 à 6, en particulier égal à 3, et/ou de préférence x est un entier variant de 4 à 16, notamment de 6 à 12, en particulier égal à 8. 25 Ainsi, les deux groupements R du composé de formule (I) peuvent figurer respectivement un groupement : avec * symbolisant le point de rattachement de chacun des groupements R à chacun des atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I). De tels composés peuvent être présents dans les compositions selon l'invention en mélanges avec des isomères, notamment des isomères de position sur le groupement A, notamment dans des proportions 95/5 ou 80/20. Comme il ressort des exemples ci-après, la présence de l'un ou l'autre de ses radicaux dans la molécule de formule générale (I) s'avère particulièrement avantageuse pour conférer un caractère universel, au sens de l'invention, aux dérivés bis-urée correspondants. A titre représentatif et non limitatif des composés convenant tout particulièrement à l'invention, on peut plus particulièrement citer les composés suivants, utilisés purs ou en mélange : H c C Q N N N N Q \ H H H H o o N N/\N I I I I H H H H O O N N H H H H et leurs sels. Par conviennent particulièrement dans le cadre de l'invention , on entend que le composé de formule générale (I), seul ou en mélange en toutes proportions, peut se solubiliser dans une grande diversité d'huiles et qu'il s'avère efficace pour texturer ladite huile ou mélange d'huiles considéré(e) et donc lui conférer les propriétés physiques et/ou chimiques souhaitées. Par physiologiquement acceptable , on désigne un milieu dénué de toxicité et compatible avec une application sur la peau, les lèvres et/ou les phanères d'êtres vivants et en particulier d'êtres humains. En conséquence, les compositions selon l'invention sont dénuées de composés incompatibles et/ou non tolérés pour une application sur la peau, les lèvres et/ou les phanères. Au sens de la présente invention, le terme quantité efficace désigne la quantité nécessaire et suffisante pour obtenir la texturation de l'huile ou mélange d'huiles considéré dans la composition selon l'invention. Par phase grasse liquide texturée , on entend que la phase grasse prend l'état d'un gel ou d'un liquide épaissi. Elle peut s'écouler sous son propre poids. Elle peut se déformer à volume constant si on exerce une contrainte. Cette texturation se traduit en particulier par une augmentation de la viscosité due notamment à l'introduction d'au moins un composé de formule générale (I). Par exemple, les compositions selon l'invention peuvent contenir de 0,01 à 20 % en poids, notamment de 0,1 à 15 %, voir de 1 à 10, encore mieux de 2 à 8 %, en poids de composé(s) de formule (I) par rapport au poids total de la composition. La quantité efficace de composé(s) de composé(s) de formule (I), peut représenter de 0,01 à 20 %, notamment de 0,05 à 10 %, par exemple de 0,1 à 5 %, voire de 0,05 à 3 % en poids de la phase grasse liquide. Pour des raisons évidentes, cette quantité efficace est susceptible de varier significativement selon d'une part la nature du substituant R du dérivé bis-urée, sa position, le fait qu'il soit utilisé à l'état pur ou en mélange avec d'autres dérivés bis-urée de formule (I) ou non, et d'autre part la nature de la phase grasse liquide. D'une manière générale, le composé de formule générale (I) selon l'invention dérive de la réaction entre au moins un di-isocyanate de formule : A OCN NCO (X) et une amine primaire de formule : R (Y) avec A et R tels que définis précédemment. Le cas échéant, les différents diisocyanates (X) peuvent être des isomères de 15 positions du susbtituant R' sur le groupement A, notamment dans des proportions 95/5 ou 80/20. De préférence l'amine (Y) utilisée est dans un rapport molaire de 2 à 3 équivalents, notamment 2,1 à 2,5, voire 2,2 équivalents pour un équivalent de diisocyanate(s) (X). Le schéma réactionnel général est le suivant : O sous argon, en milieu anhydre avec par exemple une température du milieu réactionnel qui est maintenue entre 15 C et 40 C, de préférence entre 18 C et 25 C. Le(s) diisocyanate(s) (X) peut(peuvent) être mis en solution dans un solvant 25 anhydre tel que la tétrahydrofurane, la 2-méthyl-tétrahydrofurane, la N-méthylpyrrolidone, l'acétate de butyle ou encore la méthyl-éthylcétone à une concentration pouvant aller de 1 à 30 % en poids, de préférence de 2 à 20 %, voire de 4 à 10 % en poids. + H. ,H OCNA , NCO N R (X) (Y) La réaction est généralement effectuée 20 sous atmosphère inerte par exemple O R, A R NN~ N N 1 1 1 1 H H H H Une solution contenant l'amine (Y) est généralement préparée dans le même solvant que le(s) diisocyanate(s) (X) à une concentration allant par exemple de 0,1 à 99,9 % en masse. La température du milieu réactionnel ne doit préférentiellement pas dépasser 40 C et la concentration de l'amine ainsi que la vitesse d'addition de la solution contenant l'amine (Y) doivent donc être préférentiellement ajustées à cette nécessité. Le milieu réactionnel peut être laissé sous agitation par exemple pendant 30 min à 12 heures. Le contrôle de l'avancement de la réaction peut être réalisé par spectrométrie infra-rouge (notamment en observant la disparition de la bande NCO entre 2250 et 2280 cm-1). Par exemple, en fin de réaction, on verse le milieu réactionnel dans une grande quantité d'eau acide (notamment un pH 3-4 par HC1). On obtient alors un précipité qui est filtré, lavé par exemple plusieurs fois notamment à l'eau et séché sous pression réduite, notamment sous vide ou lyophilisé. Le précipité correspond aux composés de formule (I) attendu(s), et peut être caractérisé par spectrométrie RMN (1H et ou 13C) et/ou par HPLC et peut être utilisé tel quel pour la texturation du milieu huileux considéré. La bis-urée ou le mélange de bis-urées est avantageusement soluble à une température inférieure ou égale à 50 C, voire inférieure ou égale à 30 C, et notamment à température ambiante, dans la phase grasse liquide à texturer. 2) PHASE GRASSE LIQUIDE Par phase grasse liquide, on entend au sens de l'invention une phase grasse liquide à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), composée d'un ou plusieurs composé lipophiles tels que définis ci-dessus, et éventuellement d'un ou plusieurs corps gras liquides à température ambiante, appelés aussi huiles, compatibles entre eux et physiologiquement acceptables. La phase grasse liquide peut représenter de 1 à 99,99 % en poids de la composition, voire de 5 à 95 %, notamment de 10 à 90 %, en particulier de 20 à 50 % en poids de la composition. Comme énoncé précédemment, les compositions cosmétiques comprennent une phase grasse comprenant au moins un composé choisi parmi : - les monoalcools en C6-C32, - les alcanes ramifiés en C6-C32, - les alcanes linéaires en C13-C48, et - les huiles bifonctionnelles, comprenant deux fonctions choisies parmi ester et/ou amide et comprenant de 6 à 30 atomes de carbone et 4 hétéroatomes choisis parmi O et N. Au sens de l'invention, de tels composés seront encore appelés composés lipophiles . Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le monoalcool en C6-C32 est un monoalcool en C8-C28, mieux en C12-C26 et est préférentiellement l'octyldodécanol. Selon un autre mode de réalisation particulier, l'alcane ramifié en C6-C32 est un alcane ramifié en C8-C28, mieux en C12-C26 et est préférentiellement l'isododécane ou le parléam de formule û(CH2-CH(CH3)ri avec n étant un entier variant par exemple de 4 à 8. Selon un aspect particulier de l'invention, l'alcane linéaire en C13-C48 est un alcane linéaire en C18-C40, mieux en C20-C32. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, l'huile 15 bifonctionnelle comprend de 8 à 28 atomes de carbone, mieux de 10 à 24 carbones, et/ou les fonctions amide et ester de l'huile sont dans la chaîne, et en particulier l'huile bifonctionnelle peut être le N-lauroylsarcosinate d'isopropyle de formule suivante : O O et plus particulièrement celui commercialisé sous la dénomination Eldrew SL-205 20 d'Ajinomoto. Le ou les composé(s) lipophile(s) représente(nt) notamment de 20 à 100 %, voire de 40 à 99 %, notamment de 60 à 95 % en poids de la phase grasse liquide. En plus du ou des composé(s) lipophile(s) contenu(s) dans la phase grasse liquide, cette dernière peut en outre contenir une ou mélange d'huiles annexes choisies 25 parmi les huiles ester, des huiles non siliconées et/ou des huiles siliconées. Cette/Ces huile(s) annexe(s) peut (peuvent) représenter de 0,1 à 80 %, par exemple de 1 à 60 %, voire de 5 à 40 % en poids de la phase grasse liquide. a. Huile ester additionnelle 30 Selon une variante de l'invention, la phase grasse liquide peut comprendre en outre une huile, dite huile ester , qui est notamment choisie parmi les esters des acides monocarboxyliques avec les monoalcools et polyalcools. Avantageusement, ledit ester répond à la formule (II) suivante : RI-CO-O-R2 (II) où - RI représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, éventuellement substitué et dont la chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N et O et/ou une ou plusieurs fonctions carbonyles, et - R2 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone et mieux de 3 à 20 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, éventuellement substitué et dont la chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N et O et/ou une ou plusieurs fonctions carbonyles. Par éventuellement substitué , on entend que RI et/ou R2 peuvent porter un ou plusieurs substituants choisis, par exemple, parmi les groupements comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi O et/ou N, tels que amino, amine, alcoxy, hydroxyle. Des exemples des groupes RI sont ceux dérivés des acides gras de préférence supérieur choisis dans le groupe constitué des acides acétique, propionique, butyrique, caproïque, caprylique, pélargonique, caprique, undécanoïque, laurique, myristique, palmitique, stéarique, isostéarique, arachidique, béhénique, oléique, lino lénique, linoléïque, oléostéarique, arachidonique, érucique, et de leurs mélanges. Des exemples d'esters utilisables dans les phases grasses des compositions de l'invention sont plus particulièrement des esters en C8-C48, éventuellement incorporant dans leur chaîne hydrocarbonée un ou plusieurs hétéroatomes parmi N et O et/ou une ou plusieurs fonctions carbonyle. A titre illustratif et non limitatif de ces esters, on peut plus particulièrement citer l'huile de purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, le l'isostéarate d'isostéaryle, et les heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, par exemple d'alcools gras. De préférence, RI est un groupe alkyle ramifié non substitué de 4 à 14 atomes de carbone, de préférence de 8 à 10 atomes de carbone et R2 est un groupe alkyle ramifié non substitué de 5 à 15 atomes de carbone, de préférence de 9 à 11 atomes de carbone. b. Huile non siliconée additionnelle La phase grasse liquide des compositions selon l'invention peut contenir en outre une ou plusieurs huiles non siliconées distinctes des composés lipophiles et des huiles esters décrits précédemment. Ces huiles non siliconées peuvent être choisies dans le groupe des huiles hydrocarbonées et des éthers volatils. L'huile non siliconée peut aussi être choisie parmi les huiles fluorées telles que les perfluoropolyéthers, les perfluoroalcanes comme la perfluorodécaline, les perfluorodamantanes, les monoesters, diesters et triesters de perfluoroalkylphosphates et les huiles esters fluorés. La phase grasse liquide peut aussi contenir d'autres huiles non siliconées, par exemple des huiles polaires telles que : - les huiles végétales hydrocarbonées à forte teneur en triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de maïs, de tournesol, de karité, de ricin, d'amandes douces, de macadamia, d'abricot, de soja, de colza, de coton, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, d'avocat, de noisette, de pépins de raisin ou de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, d'olive, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearines Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse en C6 à C40, - les acides gras en C8-C32, comme l'acide oléique, linoléique ou lino lénique, et - leurs mélanges. La phase grasse liquide peut encore contenir des huiles apolaires autres que les composés lipophiles précédemment cités telles que les hydrocarbures ou fluorocarbures, linéaires ou ramifiés, d'origine synthétique ou minérale, comme les huiles de paraffine (telles que les isoparaffines en Cg-C16 ou l'isohéxadécane) et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, les polyisobutènes hydrogénés tel que le squalane, et leurs mélanges. c. Huile siliconée Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la phase grasse liquide peut également comprendre une ou plusieurs huile(s) siliconée(s). Ces huiles peuvent être volatiles ou non volatiles. Au sens de l'invention, les huiles volatiles présentent à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg) une pression de vapeur allant de 0,02 mm à 300 mm de Hg (2,66 Pa à 40 000 Pa) et mieux allant de 0,1 à 90 mm de Hg (13 Pa à 12 000 Pa). Les huiles non volatiles correspondent alors à une pression de vapeur inférieure à 0,02 mm de Hg (2,66 Pa). L'huile siliconée peut être choisie parmi les huiles siliconées volatiles linéaires 15 ou cycliques, telles que les polydiméthyl siloxanes (PDMS) linéaires ou cycliques ayant de 3 à 7 atomes de silicium. A titre d'exemple de telles huiles volatiles, on peut citer les composés tels que l'octyltriméthicone, l' hexyltriméthicone, la décaméthylcyclopentasiloxane (ou D5), l'octaméthylcyclotétrasiloxane, la cyclotétradiméthylsiloxane (ou D4), la 20 dodécaméthylcyclohexasiloxane (ou D6), la décaméthyltétrasiloxane (ou L4) KF 96 A de Shin Etsu, la PDMS (polydiméthylsiloxane) DC 200 (1,5 cSt) de Dow Corning, la PDMS DC 200 (2 cSt) de Dow Corning, la PDMS DC 200 (5 cSt) de Dow Corning, la PDMS DC 200 (3 cSt) de Dow Corning, et/ou leurs mélanges. On peut également citer l'heptaméthyloctyltrisiloxane, le 25 dodécaméthylpentasiloxane, le po lyméthylcétyldiméthylsiloxane et/ou leurs mélanges. L'huile siliconée volatile peut aussi être choisie dans le groupe des huiles siliconées fluorées telles que les silicones à groupes alkyle et perfluoralkyle, les silicones à groupes latéraux oxyéthylénés/oxypropylénés (OE/PP) et à groupes perfluorés, les silicones à groupes latéraux perfluorés ou polyfluorés et à groupes latéraux glycérolés, et 30 les perfluoroalkylméthylphénylsiloxanes. Les huiles siliconées non volatiles peuvent être des polydiméthylsiloxanes, des polyalkylméthylsiloxanes, des diméthicone copolyols, des alkylméthicone copolyols, la cétyldiméthicone, des silicones à groupes alkylglycéryl éthers, des silicones à groupes amines latéraux et le dilauroyltriméthylol propane siloxysilicate. Les groupements alkyle de ces huiles ont notamment de 2 à 24 atomes de carbone. Les huiles siliconées non volatiles utilisables peuvent être en particulier les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatils, linéaires, liquides à température ambiante ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendants et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les silicones fluorées à groupement(s) pendant(s) ou en bout de chaîne ayant de 1 à 12 atomes de carbone dont tout ou partie des atomes d'hydrogène est substitué par des atomes de fluor, les diméthiconols et/ou leurs mélanges. Les inventeurs ont constaté que les associations d'au moins une bis-urée de formule (I) dans laquelle les deux groupements R figurent respectivement par un groupement : avec * symbolisant le point de rattachement de chacun des groupements R à chacun des 20 atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I), avec au moins un composé lipophile tel que défini ci-dessus, et notamment une phase grasse contenant de l'isododécane, de l'octyldodécanol, du N-lauroyl sarcosinate d'isopropyle, du parléam et/ou un de leurs mélanges, donnent des résultats particulièrement satisfaisants au sens de l'invention. 25 De même que les associations d'au moins une bis-urée de formule (I) dans laquelle les deux groupements R figurent respectivement par un groupement : * O avec * symbolisant le point de rattachement de chacun des groupements R à chacun des atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I), avec au moins un composé lipophile tel que défini ci-dessus, et notamment une phase grasse contenant de l'isododécane, de l'octyldodécanol, du parléam, du N-lauroyl sarcosinate d'isopropyle et/ou un de leurs mélanges donnent également des résultats particulièrement satisfaisants au sens de l'invention. 3) AUTRES CORPS GRAS Les compositions selon l'invention peuvent en outre comprendre au moins un corps gras solide, qui peut être choisi parmi les cires et/ou les composés pâteux. Plus particulièrement, les compositions selon l'invention peuvent comprendre de 0,1 % à 40 % en poids, notamment de 0,1 % à 30 % en poids, et plus particulièrement de 0, 5 % à 25 % en poids de corps gras solide(s) par rapport au poids total de la composition. Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C, mieux supérieur à 45 C, et pouvant aller jusqu'à 120 C. Comme cire utilisable dans la première composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxydiméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone. Les compositions peuvent également contenir une cire micronisée, appelée également micro cire. A titre indicatif, les compositions selon l'invention peuvent contenir de 0,1 à 50 % en poids et mieux de 1 à 30 % en poids de cire par rapport à leur poids total. 4) PHASE AQUEUSE La composition peut le cas échéant comprendre au moins une phase aqueuse qui peut ou non être constituée essentiellement d'eau. Elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4 et les aldéhydes en C2- C4. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente, à une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, notamment allant de 3 % à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 % à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un autre mode de réalisation conforme à l'invention, la réalisation est exempte d'eau. 5) MATIERES COLORANTES Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention peut contenir en outre au moins une matière colorante, organique ou inorganique, notamment de type pigments ou nacres. Selon un autre mode de réalisation, la composition selon l'invention peut contenir en outre au moins une matière colorante choisie parmi les colorants lipophiles, les colorants hydrophiles, les pigments, les nacres, les matériaux à effet optique spécifique, et leurs mélanges. Par nacres , il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non,notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Cette matière colorante peut être présente à raison de 0,01 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,5 à 40 % et plus particulièrement de 5 à 25 %, et notamment de 0,01 à 20 %, et en particulier de 0,1 à 10 %, voire de 2 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 6) AUTRES ADDITIFS La composition de l'invention peut comprendre, en outre, tout ingrédient usuellement utilisé dans le domaine concerné. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels ingrédients complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'adjonction envisagée. On peut notamment citer les charges, les vitamines, les épaississants distincts de ceux répondant à la formule générale (I), les gélifiants différents de ceux répondant à la formule (I), les oligo-éléments, les adoucissants, les hydratants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les tensioactifs, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti- pelliculaires, les agents propulseurs, les céramides, les actifs cosmétiques en général (anti-âge, canitie, actifs anti-chute, actifs de soin du visage et/ou du corps, les agents amincissants, etc...), les oxydants et les réducteurs (pour la coloration) des actifs dermatologiques et/ou leurs mélanges. La composition selon l'invention peut se présenter notamment sous forme de suspension, de dispersion, de solution notamment organique, de gel, d'émulsion, notamment émulsion huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans- huile (E/H), ou multiple (E/H/E ou polyol/H/E ou H/E/H), sous forme de crème, de pâte, de mousse, de dispersion de vésicules notamment de lipides ioniques ou non, de lotion biphase ou multiphase, de spray, de poudre, de stick ou bâton. L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition. La composition selon l'invention peut être une composition de maquillage, notamment un produit pour le teint tel qu'un fond de teint, un fard à joues ou à paupières ; un produit pour les lèvres tel qu'un rouge à lèvres ou un soin des lèvres; un produit anti- cernes ; un blush, un mascara, un eye-liner ; un produit de maquillage des sourcils, un crayon à lèvres ou à yeux; un produit pour les ongles tel qu'un vernis à ongles ou un soin des ongles; un produit de maquillage du corps; un produit de maquillage des cheveux (mascara ou laque pour cheveux). La composition selon l'invention peut être une composition de protection ou de soin de la peau du visage, du cou, des mains ou du corps, notamment une composition antirides, anti-fatigue, anti-âge, permettant de donner un coup d'éclat à la peau, une composition hydratante ou traitante; une composition anti-solaire ou après-soleil ou de bronzage artificiel. La composition selon l'invention peut être également un produit capillaire, notamment pour la coloration, le soin, l'hygiène des cheveux, le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux. Les compositions capillaires sont de préférence des shampooings, des gels, des lotions de mise en plis, des lotions pour le brushing, des compositions de soin ou d'hygiène capillaire ou des compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray. Les produits capillaires peuvent être conditionnés sous diverses formes (gels, pâtes, crèmes...). Il peut également s'agir de lotions notamment dans des vaporisateurs, des flacons-pompe ou dans des récipients aérosol afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. La composition selon l'invention peut être fabriquée par les procédés connus, généralement utilisés dans le domaine cosmétique ou dermatologique. L'invention a aussi pour objet un procédé de traitement cosmétique, notamment de maquillage, de nettoyage, de protection solaire, de mise en forme, de coloration, ou de soin, des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des ongles, des sourcils, des cheveux et/ou des cils, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie précédemment. Les exemples figurant ci-après sont produits à titre illustratif et non limitatif du domaine de l'invention. MATERIEL ET METHODE Les exemples 1 à 3 figurant ci-après diffèrent par la nature chimique de l'amine (Y) utilisée dans le mélange réactionnel ainsi que par le diisocyanate (X) de départ. Les symboles (X) et (Y) figurent les réactifs du schéma réactionnel général présenté précédemment. Sans indication contraire, les composés de formule générale (I) considérés dans chacun des exemples 1 à 3 ont été préparés selon un même mode opératoire tel que décrit ci-après. Les quantités spécifiques retenues pour les composés X et Y sont précisées dans les exemples ci-après. On réalise le mélange de toluilène diisocyanate en solution dans le THF avec 2,2 équivalents d'amine est préparé par réaction sous argon. La réaction est effectuée sous atmosphère inerte en milieu anhydre avec une température du milieu réactionnel qui est maintenue entre 15 C et 40 C. Parallèlement, on prépare une solution d'amine (Y) dans de la THF. La température du milieu réactionnel ne devant pas dépasser 40 C, la concentration de l'amine et la vitesse d'addition de la solution d'amine (Y) sont ajustés à cette nécessité. On laisse le milieu réactionnel sous agitation en contrôlant l'avancement de la réaction par spectrométrie infra-rouge (disparition de la bande NCO entre 2250 et 2280 cm-1). Une fois que le diisocyanate a complètement réagi, le mélange réactionnel est additionné à de l'eau acidifiée à un pH 3 avec de l'acide chlorhydrique, le précipité obtenu est filtré, lavé plusieurs fois à l'eau et enfin séché. Une poudre blanche est obtenue et utilisée telle quelle après analyse (HPLC couplée à la masse). EXEMPLE 1 : (X) = 50 g de toluilène diisocyanate en mélange d'isomère 2,4 et d'isomère 2,6 en proportion 95/5, (Y) = 79,6 g de (2-éthyl-héxylamine) : H N H On obtient le composé (I) sous forme d'un mélange de composés de formules suivantes : o N 1 1 H H H H O H.N~N 1 H H H Le rapport molaire des isomères est déterminé par spectrométrie RMN'H et/ou 5 par HPLC. Les spectres RMN sont conforme aux structures attendues. Le mélange de produit obtenu se présente sous forme d'une poudre blanche. EXEMPLE 2 : (X) = 19,8 g detoluilène diisocyanate en mélange d'isomère 2,4 et d'isomère 10 2,6 en proportion 95/5. (Y) = 47,2 g de 3-(2-éthylhexyloxy)propylamine : H \NO H On obtient le composé (I) sous forme de mélange de formules suivantes : H 0f H-- N H Le rapport molaire des isomères est déterminé par spectrométrie RMN'H et/ou 5 par HPLC. Les spectres RMN sont conformes aux structures attendues. Le mélange de produit obtenu se présente sous forme d'une poudre blanche. EXEMPLE 3 : (X) = 8,7 g de toluilène diisocyanate en mélange d'isomère 2,4 et d'isomère 2,6 10 en proportion 80/20. (Y) = 14,2 g de 2-éthyl-héxylamine : H N H On obtient le composé (I) sous forme de mélange de formules suivantes : 1 H H O H.N~N 1 H o N 1 1 H H 1 H 1 H 10 Le rapport molaire des isomères est déterminé par spectrométrie RMN'H et/ou par HPLC. Les spectres RMN sont conformes aux structures attendues. Le mélange de produits obtenu se présente sous forme d'une poudre blanche. EXEMPLE 4 : A titre comparatif, il a été préparé les mélanges de bis-urées suivants : Comparatif A : 15 22 Comparatif B : N 1 H Comparatif C : 23 Comparatif D : N N N H H H H CF3 Comparatif E : N N~ ~~ N N I I 1 i H H H H EXEMPLE 5 : Les produits ou mélanges de produits obtenus à chacun des exemples 1, 2 et 3 et des composés comparatifs A, B, C, D et E sont testés à raison de 1 à 2 % en poids dans 100 ml des composés lipophiles considérés pour leurs propriétés texturantes à température ambiante vis-à-vis d'une liste de composés lipophiles (isododécane, octyldodécanol, parléam et N-lauroyl sarcosinate d'isopropyle). Les propriétés texturantes sont jugées satisfaisantes si le composé ou mélange de composés se solubilise à température ambiante dans ledit composé lipophile et, le cas 15 échéant, s'il augmente la viscosité de ce dernier. On note que seuls les mélanges des exemples 1, 2 et 3 comprenant un composé conforme à l'invention s'avèrent solubles à température ambiante à des concentrations jusqu'à 10 % en poids dans l'isododécane, l'octyldodécanol, le parléam, et augmentent la viscosité de ces derniers. En revanche, les dérivés des exemples comparatifs A, B, C, D et E ne s'avèrent pas solubles à 1 % en poids dans ces composés lipophiles, même à 80 c. De la même manière, on observe que le mélange de l'exemple 1 ou 3 est soluble à température ambiante à des concentrations allant de 0.5 à 10 % dans le N-lauroyl sarcosinate d'isopropyle et augmente la viscosité de ce dernier. Par contre, les dérivés des exemples comparatifs A et B ne sont pas solubles à 10 1 % en poids dans ce composé lipophile même à 80 C et ne peuvent donc pas servir de structurant dans ce composé. EXEMPLE 6 : A titre d'exemple de mélange d'huile, le composé (I) obtenu dans l'exemple 1 15 est solubilisé à température ambiante à 2 % dans l'isododécane (0.5 g du mélange dans 25 g d'isododécane). Une fois un gel homogène, 25 g d'huile siliconé D5 est ajouté. On obtient au final un gel stable dans le temps dans un mélange isododécane/D5. EXEMPLE 7 : 20 A titre d'exemple de mélange d'huile, le composé (I) obtenu dans l'exemple 3 est solubilisé à température ambiante à 2 % dans l'isododécane (0.5 g du mélange dans 25 g d'isododécane). Lorsqu'un gel homogène est obtenu, 25 g d'huile siliconé D5 y sont ajoutés. On obtient au final un gel stable dans le temps dans un mélange isododécane/D5. 25 30 EXEMPLE 8 : mascara La composition suivante est réalisée : Nature des Concentration constituants % en poids Cire d'Abeille 9.9 Cire de Carnauba 4.52 Paraffine 2.18 Mexomère PQ 1 0 Mexomère PP 2 0.75 Composé de 5 l'Exemple 1 Oxyde de fer noir 2.5 Bleu Outre mer 2.1 Conservateur 0. 2 isododécane qsp 1Stéarate d'allyl/ VA COPOLYMER 2 Polyvinyl laurate Un gel aux qualités cosmétiques tout à fait satisfaisantes est obtenu. On obtient un mascara possédant les qualités cosmétiques requises.10
Composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une phase grasse liquide, texturée par au moins un composé de formule générale (I) : dans laquelle A est un radical phénylène.
1. Composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une phase grasse liquide, contenant au moins un composé lipophile choisi parmi : - les monoalcools en C6-C32, - les alcanes ramifiés en C6-C32, - les alcanes linéaires en C13-C48, et - les huiles bifonctionnelles, comprenant deux fonctions choisies parmi ester et/ou amide, comprenant 6 à 30 atomes de carbone et 4 hétéroatomes choisis parmi O et N, caractérisée en ce que ladite phase grasse est texturée par une quantité efficace d'au moins un composé de formule générale (I) : O O I I I I H H H H (I) dans laquelle : - A est un groupement de formule : R' avec R' étant un radical alkyle C1 à C4 linéaire ou ramifié et les * symbolisant les points de rattachement du groupement A à chacun des deux atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I), et - R est un radical alkyle en C6 à C15, mono-ramifié, non cyclique, saturé ou insaturé et dont la chaîne hydrocarbonée est éventuellement interrompue par 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N, ou l'un de ses sels ou isomères. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le groupement 25 figuré par A est un groupement de formule :ou avec R' et * étant tels que définis en 1. 3. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le groupement A est un groupement de formule : ou avec * étant tel que défini en 1. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le groupement R est de formule générale CäH2ä+1 avec n étant un entier variant de 6 à 15. 5. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que n varie de 7 à 9 et en particulier n égal 8. 6. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les deux groupements R figurent respectivement un groupement : avec * symbolisant le point de rattachement de chacun des groupements R à chacun des atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I). 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le groupement R est de formule générale Cm_pH2m+1_2pXp, p étant égal à 1, 2 ou 3, m étant un entier variant de 6 à 15 et X représentant les atomes de soufre et/ou d'oxygène, en particulier les atomes d'oxygène. 8. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le groupement R est de formule Cm'H2m'X-(Cp'H2p'X')r CXHZX+1, dans laquelle X et X' sontindépendamment l'un de l'autre un atome d'oxygène ou de soufre de préférence d'oxygène, r vaut 0 ou 1 et m', p' et x sont des entiers tels que leur somme varie de 6 à 15. 9. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que r égal 0. 10. Composition selon l'une quelconque des deux précédentes, caractérisé en ce que c'est la chaîne CxH2x+1 qui est ramifiée. 11. Composition selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée en ce que m' est un entier variant de 1 à 10, notamment de 2 à 6, en particulier égal à 3. 12. Composition selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisée en ce que x est un entier variant de 4 à 16, notamment de 6 à 12, en particulier égal à 8. 13. Composition selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisée en ce que mou la somme de m', p' et x varie de 10 à 12 en particulier est égal à 11. 14. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les deux groupements R figurent respectivement un groupement : * O 15 avec * tel que défini en 6. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé choisi parmi : H 1 H 1 H 20 o i o H0 0 I I N H H H H et O O N N N N H H H H leurs sels et leurs isomères. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend 2 à 8 % en poids en composé(s) de formule générale (I) par rapport au poids total de la composition. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le(s) composé(s) de formule générale (I) représente(nt) moins de 3 % en poids de la phase grasse liquide. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le monoalcool en C6-C32 est un monoalcool en C8-C28 voire en C12-C26 et est préférentiellement l'octyldodécanol. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'alcane ramifié en C6-C32 est un alcane ramifié en C8-C28, mieux en C12-C26 et préférentiellement l'isododécane ou le parléam de formule ù(CH2-CH(CH3)ri avec n étant un entier variant de 4 à 8. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'alcane linéaire en C13-C48 est un alcane linéaire en C18-C40, mieux en C20-C32. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'huile bifonctionnelle comprend de 8 à 28 atomes de carbone, mieux de 10 à 24 carbones. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les fonctions amide et ester de l'huile bifonctionnelle sont dans la chaîne, par exemple l'huile bifonctionnelle est le N-lauroylsarcosinate d'isopropyle. 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les composé(s) lipophile(s) représentent de 20 à 100 %, voire de 40 % à 99 %, notamment de 60 à 95 % en poids de de la phase grasse liquide. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse liquide comprend au moins une huile ester, 10 notamment choisie parmi les esters de formule (II) suivante : RI-CO-O-R2 (II) dans laquelle : - RI représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou 15 plusieurs double liaisons éthyléniques, éventuellement substitué et dont la chaîne peut être interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N et O et/ou une ou plusieurs fonctions carbonyles, et - R2 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone et mieux de 3 à 20 atomes de carbone, 20 comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué et dont la chaîne peut être interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N et O et/ou une ou plusieurs fonctions carbonyles. 27. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse liquide comprend au moins une huile hydrocarbonée 25 ou un éther volatil notamment choisi(e) parmi les huiles végétales hydrocarbonées, les éthers de synthèse en C6-C40, les acides gras en C8-C32, les hydrocarbures, les fluocarbones et/ou leur mélanges. 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse liquide comprend une huile siliconée. 30 27. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite phase grasse contient au moins de l'isododécane, de l'octyldodécanol, du N-lauroyl sarcosinate d'isopropyle, du parléam et/ou un de leurmélange et au moins une bis-urée de formule (I) dans laquelle les deux groupements R figurent respectivement un groupement : avec * tel que défini en 6. 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite phase grasse contient au moins de l'isododécane, de l'octyldodécanol, du parléam, du N-lauroyl sarcosinate d'isopropyle et/ou un de leurs mélanges et au moins une bis-urée de formule (I) dans laquelle les deux groupements R figurent deux groupements : avec * tel que défini en 6. 29. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit composé de formule générale (I) dérive de la réaction entre au moins un di-isocyanate de formule : OCN A NCO et une amine de formule : H~N 1 R avec A et R tels que définis en 1 à 14. 30. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une matière colorante. 31. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des charges, des pigments, et/ou leurs mélanges. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un actif cosmétique ou dermatologique. 1533. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un additif choisi parmi l'eau, les oligo-éléments, les adoucissants, les hydratants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les tensioactifs, les anti- oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents propulseurs, les céramides et/ou leurs mélanges. 34. Utilisation d'un composé de formule générale (I) tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 14 et 29 pour texturer une composition cosmétique. 35. Procédé de soin et/ou de maquillage d'une matière kératinique, notamment de la peau, comprenant l'application sur la surface à traiter d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 33.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1,A61Q 5,A61Q 19
A61K 8/40,A61Q 1/00,A61Q 5/00,A61Q 19/00
FR2894911
A1
MOYEN DE FIXATION D'UNE SANGLE DE CEINTURE DE SECURITE
20,070,622
L'invention concern: un moyen de fixation d'une sangle de ceinture de securite, et notamment de la partie de boucle d'une ceinture de securite, 5 en particulier au niveau d'une attache arriere laterale. Il est necessaire de disposer d'une fixation d'extremite de sangle qui permette un montage aise (sans visseuse), rapide et fiable sans risque d'erreur. On connait deja un dispositif de fixation rapide de boucle de ceinture 10 de securite, consistant en un support metallique destine a 'are fixe sur une paroi de vehicule par 1'intermediaire d'un pion de fixation a tete elargie porte par la paroi. Le support comporte d'une part un premier orifice destine a recevoir une extremite de sangle de ceinture et d'autre part un second orifice destine au passage et au blocage de la tete de pion. Ce second orifice 15 comporte une piece rapportee definissant une ouverture en forme de sablier, avec deux portions inferieure et superieure communiquant par un passage plus etroit, la portion superieure et la portion inferieure etant respectivement plus et moins large que la tete du pion. Pour monter le support, on introduit la tete du pion de fixation dans la portion superieure de l' ouverture en 20 sablier puis on tire sur le support pour faire passer le pion de la portion superieure a la portion inferieure. La piece rapportee est en materiau suffisamment elastique pour permettre le passage en force du pion de fixation d'une portion a 1autre, a travers le passage etroit, dont la largeur est legerement plus petite que le diametre de la tige du pion. 25 Cependant, un tel dispositif, qui a 1'avantage de la rapidite de montage, ne presente pas la fiabilite necessaire en ce sens qu'il est possible que le pion reste en position intermediaire, entre les deux portions de 2 2894911 l'ouverture, voire en position initiale de montage dans la portion superieure. Le but de l'invention est de perfectionner le dispositif connu pour lui apporter la fiabilite necessa.ire. L'invention atteint son but grace a un moyen de fixation rapide d'une sangle de ceinture de securite, consistant en un support destine a titre fixe sur une paroi de vehicule par 1'intermediaire d'un pion de fixation porte par la paroi, le support comportant une zone d'accrochage de ladite sangle de ceinture et une zone de fixation comprenant une zone d'entree et une zone de reception d'un pion, caracterise en ce que le moyen de fixation comporte egalement un element amovible formant un element de validation du verrouillage du moyen de fixation dans sa position correcte. Avantageusement la zone de fixation est constituee par une ouverture en forme de sablier, avec deux portions inferieure et superieure communiquant par un passage plus etroit, la portion superieure etant plus grande que la portion inferieure, et en ce que le pion de fixation comporte une tete aplatie. Avantageusement, 1'element de validation est constitue par un element mobile rapporte de blocage du passage etroit, adapte pour venir occuper ledit passage etroit et empecher la remontee malencontreuse du pion de fixation de la portion inferieure a la portion superieure. Avantageusement, ledit element rapporte mobile fait partie d'un capot articule sur le support, susceptible de venir se fermer sur 1'ouverture une fois le montage effectue, en introduisant ledit element dans la region dudit passage. Avantageusement, ledit capot comporte egalement un second element destine a s'introduire, quand le capot est ferme, dans la portion superieure de l'ouverture pour ejecter le pion qui serait reste dans cette mauvaise position. Avantageusement, ledit element rapporte mobile sert au clipsage du capot en position fermee de blocage. 3 2894911 L'invention offre done une solution simple garantissant la securite du montage. Le capot, fixe au support, ne peut se perdre ; le surcout engendre par le capot est reduit ; la fermeture du capot se fait facilement meme a l'aveugle ; la presence du capot ferme ameliore de plus 1'esthetique du dispositif de 5 fixation. D'autres caracteristiques et avantages de l'invention apparaitront A. la lecture d'un mode de realisation de l'invention, en reference aux dessins annexes sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un moyen de fixation de fart 10 anterieur dont la presente invention est un perfectionnement, le pion de fixation etant place dans sa position de fixation correcte dans l'ouverture inferieure du dispositif. - la figure 2 est une vue analogue a la figure 1, dans laquelle le moyen de fixation est equips d'un capot conforme a 1'invention, le pion de fixation 15 etant place dans sa position intermediaire, entre les deux ouvertures. - la figure 3 est une vue analogue a la figure 2, le pion de fixation etant place dans l'ouverture superieure du dispositif. -la figure 4 est une vue en coupe longitudinale du moyen de l'invention, capot ferme, analogue A. la figure 1, le pion de fixation etant place 20 dans sa position de fixation correcte dans l'ouverture inferieure du dispositif. Le moyen 1 de fixation de ceinture de securite 5, connu de fart anterieur et represents sur la figure 1, comporte un support plat metallique allonge 2 destine a titre fixe sur une paroi de vehicule par 1' intermediaire d'un pion de fixation 10 a tete elargie 11 ports par la paroi 10' (cf. figure 4). 25 Le support 2 comporte un orifice superieur 3 d'accrochage de sangle de ceinture 5 formant une boucle 4. Le support 2 comporte d'autre part une ouverture inferieure allongee en forme de huit ou de sablier, eventuellement formee par 1'intermsdiaire d'une piece rapportee 6 en matiere plastique, 4 2894911 delimitant deux portions d'ouverture superieure 7 et inferieure 8, communiquant par un passage plus etroit 9. La portion superieure 7 est plus grande que la portion inferieure 8 de maniere que la tete 11 du pion 10 puisse penetrer dans la portion superieure 7 mais pas dans la portion 5 inferieure 8. Une paroi 12 vient couvrir partiellement a 1'avant le haut de la portion superieure 7, a une distance legerement superieure a 1'epaisseur de la tete 11 de pion 10, de facon a bloquer 1'avancee de la tete de pion 10. La mise en place du dispositif 1 est la suivante. On vient placer le moyen 1 en presentant la portion superieure 7 sur la tote 11 de pion 10 qui peut s'y 10 engager et va buter contre la paroi 12 ; en tirant le moyen 1 vers le haut, la tige du pion 10 passe en force par le passage etroit 9 puis dans la portion inferieure 8, dont it ne peut ressortir car la tete 11 est plus large que la portion inferieure 8. Cette position du pion 10 dans le moyen de fixation 1, representee en figures 1 et 4, est la position correcte dont it faut s'assurer. 15 Les positions d'engagement ou de passage intermediaire representees en figures 3 et 2 sont des positions transitoires ; it faut s'assurer qu'on ne reste pas ou ne retourne pas clans ces positions. Selon l'invention, it est prevu un capot mobile 20, articule par exemple par une charniere 24 a la partie inferieure du support 2, 20 avantageusement, une charniere solidaire de la piece rapportee 6 delimitant les portions d'ouvertures 7 et 8. Le capot 20 est conforms de maniere a ne pas interferer avec le montage du pion dans le dispositif de fixation selon les stapes qui ont et& decrites ; a cet effet, le capot peut prendre la position representee aux figures 2 et 3 ou it pend sous le support 2. Le capot 20 peut 25 titre rabattu de maniere i venir, comme represents en figure 4, se placer devant les portions d'ouverture 7 et 8, avantageusement dans la continuity de la surface 12 et se clipser dans cette position grace a des moyens elastiques d'encliquetage non representes. Le capot 20 forme une sorte de couvercle a bords, et comporte sur sa face interieure un doigt 21 qui vient se placer dans ou autour du passage etroit 9, grace a une forme adaptee. De la sorte, le pion 10 represents dans sa position correcte en figure 4 ne peut plus repasser a la suite de mouvements involontaires dans le passage etroit 9, ni a fortiori dans la portion superieure 7. Le doigt 21 peut avantageusement constituer de par sa forme et en cooperation avec celle du passage etroit 9, le moyen elastique d'encliquetage permettant de clipser le capot 20 sur la piece rapportee 6. Si le pion etait deja dans cette position intermediaire, dans le passage etroit 9, au moment de la fermeture du capot 20 (cf. figure 2), le doigt 21 buterait contre la tete 11 du pion 10 et le capot ne pourrait se refermer correctement, signalant tout de suite le montage incorrect. Le bord inferieur 22 du capot 20, qui est destine a venir se rabattre au voisinage de la paroi 12, devant l'ouverture 7, comporte avantageusement une patte de prolongement 23 (representes uniquement sur la figure 4) permettant, lors de la fermeture du capot et si le pion est rests dans la portion superieure 7 (cf. figure 3), d'ejecter la tete 11 de pion 10 hors de la portion 7. 6
Ce dispositif de fixation de ceinture de sécurité, consistant en un support (2) destiné à être fixé sur une paroi (10') de véhicule par l'intermédiaire d'un pion de fixation (10) à tête élargie (11) porté par la paroi (10'), le support (2) comportant des moyens d'accrochage (3) de sangle de ceinture (5) et d'autre part une ouverture (7, 8) en forme de sablier, avec deux portions inférieure (8) et supérieure (7) communiquant par un passage plus étroit, la portion supérieure (7) étant plus grande que la portion inférieure (8), est caractérisé en ce qu'il est prévu un élément rapporté mobile (21) de blocage dudit passage étroit, adapté pour venir occuper ledit passage et empêcher la remontée malencontreuse du pion de fixation (10) de la portion inférieure (8) à la portion supérieure (7) une fois le montage effectué.
1. Moyen de fixation rapide d'une sangle de ceinture de securite, consistant en un support (2) destine a etre fix& sur une paroi (10') de vehicule par 1'intermediaire d'un pion de fixation (10) port& par la paroi (10'), le support (2) comportant une zone d'accrochage de ladite sangle de ceinture et une zone de fixation (7, 8) comprenant une zone d'entree et une zone de reception d'un pion caracterise en ce que le moyen de fixation comporte egalement un element amovible (21) formant un element de validation du verrouillage du moyen de fixation (1) dans sa position correcte. 2. Moyen de fixation selon la 1, caracterise en ce que la zone de fixation est constitu&e par une ouverture (7, 8) en forme de sablier, avec deux portions inferieure (8) et superieure (7) communiquant par un passage plus etroit (9), la portion superieure (7) etant plus grande que la portion inferieure (8), et en ce que le pion de fixation (10) comporte une tete aplatie (11). 3. Moyen de fixation selon la 2, caracterise en ce que 1'element de validation est constitu& par un element mobile rapport& (21) de blocage du passage etroit (9), adapt& pour venir occuper ledit passage etroit (9) et empecher la remont&e malencontreuse du pion de fixation (10) de la portion inferieure 25 7 2894911 (8) a la portion superieure (7). 4. Moyen selon la 3, caracterise en ce que ledit 5 element rapporte mobile (21) fait partie d'un capot (20) articule sur le support (2), susceptible de venir se fermer sur l'ouverture (7, 8) une fois le montage effectue, en introduisant ledit element (21) dans la region dudit passage (9). 10 5. Moyen selon la 4, caracterise en ce que ledit capot (20) comporte egalement un second element (23) destine a s'introduire, quand le capot (20) est ferme, dans la portion superieure (7) de l'ouverture pour ejecter le pion (10) qui serait rest& dans cette mauvaise position. 15 6. Moyen selon rune quelconque des 4 ou 5, caracterise en ce que ledit element rapporte mobile (21) sert au clipsage du capot (20) en position fermee.
B,A
B60,A44
B60R,A44B
B60R 22,A44B 11
B60R 22/24,A44B 11/00
FR2899189
A1
DISPOSITIF DE STABILISATION DE VEHICULE
20,071,005
L'invention concerne un dispositif de stabilisation de véhicule. De nombreux véhicules modernes sont équipés d'un système de régulation électronique de l'ensemble du comportement dynamique d'un véhicule, plus généralement connus sous l'acronyme ESP pour " elektronisches Stabilitâtsprogramm " dans la littérature allemande. Ce système qui sera désigné dans la suite de la description par "ESP", permet d'appliquer de façon indépendante à chaque roue du véhicule un couple correcteur afin de contrôler la trajectoire du véhicule par rapport à une consigne. La plupart des ESP agissent en freinant au moins une roue du véhicule. Par exemple, en cas de sous-virage, lorsque le véhicule ne tourne pas assez, autrement dit, lorsque le véhicule tourne sur un rayon plus grand que celui défini par l'angle de la roue directrice, l'ESP va agir en freinant la roue arrière intérieure au virage pour ramener le véhicule sur la trajectoire souhaitée. Par contre, en cas de survirage (le véhicule part en tête a queue), l'ESP va freiner la roue avant du coté extérieur du virage pour limiter l'embardée. II est bien sur possible d'appliquer un couple moteur sur au moins une roue pour obtenir l'effet recherché. Ainsi, dans toutes les situations, y compris les manoeuvres d'urgence, le programme aide le conducteur à maîtriser son véhicule. L'ESP établit sa correction à partir de deux paramètres : le lacet et la dérive du véhicule. La figure 1 permet de visualiser ces deux paramètres. Le lacet est un angle, noté W , entre un axe longitudinal x d'un véhicule 10 et un repère fixe xo, yo lié au sol sur lequel le véhicule se déplace. La dérive est un angle, noté t3, que fait un vecteur vitesse V du véhicule 10 par rapport à l'axe longitudinal x. Autrement dit : tan fi = Vy (1) Vx où Vx représente la projection du vecteur vitesse sur l'axe longitudinal x et où Vy représente la projection du vecteur vitesse sur un axe transversal y du véhicule 10, l'axe y étant perpendiculaire à l'axe x. L'intersection des axes x et y se situe au centre de gravité G du véhicule 10. Sur la figure 1 on a également représenté l'accélération y du véhicule 10 sous forme d'un vecteur. Dans la suite de la description on note la dérivée d'un paramètre par rapport au temps en ajoutant un point au-dessus de la notation du paramètre. De façon connue, on mesure la vitesse de lacet, notée If et l'accélération transversale yt du centre de gravité du véhicule 10. L'accélération transversale yt est la projection de l'accélération y sur l'axe transversal y du véhicule 10. A partir de la vitesse longitudinale Vx, de la vitesse de lacet If et de l'accélération transversale yt on déduit la vitesse de dérive R : =Y- y, / Vx (2) La vitesse longitudinale Vx est mesurée de façon classique sur le véhicule et on utilise un capteur particulier mesurant la vitesse de lacet If , l'accélération transversale yt et l'accélération longitudinale du véhicule 10. Ce capteur peut appartenir à un calculateur de l'ESP ou encore former un composant autonome relié au calculateur de l'ESP. Ce capteur comporte par exemple plusieurs éléments tels que des gyromètres ou des accéléromètres réalisés dans un technologie de micro-usinage d'un substrat de silicium. Cette solution présente plusieurs inconvénients. Tout d'abord son coût élevé du à la présence d'un capteur complexe réservé à l'ESP. De plus, le capteur n'est pas redondant. En cas de défaut sur la mesure de l'un des paramètres, l'ensemble de l'ESP est hors service. L'invention vise à pallier les problèmes cités plus haut en 30 proposant l'utilisation de capteurs non uniquement dédié au programme électronique de stabilité. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de stabilisation de véhicule comportant un programme électronique de stabilité destiné à détecter des situations de sur ou sous virage du véhicule et à corriger ces situations en appliquant un couple correcteur sur au moins une roue du véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte des capteurs de mesure de vitesse angulaire instantanée d'une roue droite et d'une roue gauche du véhicule et en ce que le programme comporte des moyens pour déterminer le couple correcteur en fonction d'informations reçues des capteurs de mesure de vitesse angulaire. Avantageusement, les capteurs de mesure de vitesse angulaire appartiennent à un système anti-blocage des roues du véhicule. Avantageusement, les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une vitesse de lacet du véhicule et une accélération transversale du véhicule à partir d'informations reçues des capteurs de mesure de vitesse angulaire et à partir de dimensions du véhicule. Avantageusement, les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une vitesse de lacet du véhicule et une accélération transversale du véhicule en fonction d'un rayon de courbure de la trajectoire du véhicule au niveau des roues où la vitesse angulaire (w;) est mesurée et d'un coefficient pondérateur permettant de compenser un écart entre le rayon de courbure au niveau des roues et un rayon de courbure au niveau du centre de gravité du véhicule. L'emploi de ce coefficient pondérateur permet d'améliorer la précision dans la détermination de la vitesse de lacet et de l'accélération transversale du véhicule. Les capteurs peuvent mesurer soit la vitesse angulaire des roues avant, soit la vitesse angulaire des roues arrière du véhicule. Dans le cas des roues avant, le dispositif comporte également des moyens de mesure d'un angle de braquage d'un volant du véhicule afin de ramener l'information de vitesse angulaire des roues dans l'axe du véhicule. Il est possible d'utiliser les capteurs à la fois des roues avant et des roues arrières afin d'obtenir une redondance dans les informations traitées. Il est possible de compléter le dispositif en y adjoignant un capteur de mesure de l'accélération longitudinale du véhicule. Les moyens pour déterminer le couple correcteur peuvent alors déterminer une vitesse de lacet du véhicule en situation de dérive à l'aide d'une information reçue du capteur de mesure de l'accélération longitudinale du véhicule. Le dispositif peut également comporter un capteur de mesure de l'accélération transversale du véhicule. Les moyens pour déterminer le couple correcteur peuvent alors déterminer une accélération de dérive du véhicule à l'aide d'une information reçue du capteur de mesure de io l'accélération latérale du véhicule. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel : 15 - la figure 1 représente en vue de dessus un véhicule ; la figure 2 représente un véhicule 1 soumis à un lacet If et - la figure 3 représente un exemple de dispositif de stabilisation de véhicule. Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes 20 repères dans les différentes figures. La figure 1 a déjà été décrite plus haut dans l'introduction. La figure 2 représente un véhicule 1 soumis à un lacet W . Le véhicule 10 comprend une caisse 11 portée par quatre roues 1, 2, 3 et 4. Les 25 roues 1 et 2 forment les roues avant et sont solidaires d'un essieu avant 12. Les roues 3 et 4 forment les roues arrières du véhicule 10 et sont solidaires d'un essieu arrière 13. Un premier paramètre nécessaire à la détermination du couple correcteur est la vitesse de lacet notée Y . Ce paramètre est déterminé à 30 l'aide de mesures réalisées par des capteurs de mesure de vitesse angulaire instantanée de deux roues du véhicule comme par exemple les deux roues arrières. Lorsque la vitesse de dérive R est nulle, on a : W=yt/Vx (3) Par ailleurs, on a par définition : tanlf = x/Rg où x représente une distance parcourue selon la direction x et Rg représente le rayon de courbure de la trajectoire du véhicule au niveau du centre de gravité du véhicule. Lorsque le lacet est faible on peut assimiler le lacet à sa tangente : 10 =x/Rg (4) En dérivant l'équation (4) on obtient : =Vx/Rg (5) En combinant les équations (3) et (5), on obtient : yt = Vx2 / Rg (6) Pour chaque roue i, il est possible d'écrire que : dxi = Ri.A (7) 25 où Oxi représente un petit déplacement de la roue i, Ri représente le rayon de courbure du véhicule au niveau de la roue i et Al' représente la variation de lacet W lors d'un petit déplacement Êxi. Par exemple pour les deux roues arrières 3 et 4, on en déduit que : 15 20 0x3 Vxp3 R3 =R ùv 0x4 Vxp4 R4 R + v (8) où Vxp; représente la vitesse longitudinale de la roue i, R représente le rayon de courbure du véhicule au niveau du centre de l'essieu 5 13 portant les roues 3 et 4 et où v représente le demi voie du véhicule 10. On en déduit que : R = v. (9) Vxp4 ù Vxp3 10 L'équation 9 permet de déterminer le rayon de courbure au centre de gravité du véhicule en faisant l'approximation que : Rg2 = R2 + L2 (10) 15 où L représente le demi empattement arrière, entre le centre de gravité G du véhicule 10 et l'essieu arrière 13. Les équations (5) et (6) deviennent alors : 'I'=Vx/Rg=SR.-Vx (11) avec SR= 1 2 (12) R 1+(L/R) =Vx2 /Rg=SR.R (13) 8R représente un coefficient pondérateur permettant de déduire le rayon de courbure Rg au centre de gravité G à partir du rayon de courbure R déterminé au niveau de l'essieu arrière 13. 25 La mesure de vitesse angulaire réalisée sur les deux roues arrières 3 et 4 suffit pour déterminer la vitesse de lacet y et l'accélération transversale yt du véhicule 10. Il est également possible d'utiliser les roues Vxp4 + Vxp3 Vx 20 avant 1 et 2 du véhicule 10 pour déterminer la vitesse de lacet 4 et l'accélération transversale yt. En utilisant à la fois les roues avant 1 et 2 ainsi que les roues arrières 3 et 4, on obtient une détermination redondante de la vitesse de lacet 4 et de l'accélération transversale yt. Ceci permet une vérification des déterminations. En cas de différence notable, entre les valeurs des paramètres issus des différentes roues , on pourra déclarer la détermination invalide et on pourra ne plus en tenir compte pour le calcul du couple correcteur à appliquer au roues du véhicule 10. Pour la détermination de la vitesse de lacet 4 et de l'accélération transversale yt à partir des roues avant 1 et 2, on tient compte d'un angle de braquage B entre un plan de la roue et le repère x y lié au véhicule 10. L'angle de braquage B est proportionnel à un angle de rotation d'un volant du véhicule 10 dont la mesure est aisée au moyen d'un capteur d'angle mesurant la rotation de l'axe du volant. Un repère lié à la roue est noté x' y' dans lequel l'angle de braquage B est l'angle que font entre eux les axes x et x'. La mesure de vitesse angulaire instantanée d'une roue avant i permet de déterminer la vitesse longitudinale de la roue Vxp;'. Un changement de repère entre le repère lié à la roue et le repère lié au véhicule 10 permet de déterminer la vitesse longitudinale Vxp; du véhicule 10 au niveau de la roue i considérée. On utilise par exemple la formule de changement de repère suivante : Vxp; VYpr cos(B) ù sin(B) sin(B) cos(B) rvxP;' VYp, ' (14) en première approximation en supposant nulle la vitesse transversale Vyp;' d'une roue i on obtient : Vxp; = Vxp;'.cos(B) (15) Pour obtenir la vitesse longitudinale Vxp; d'une roue i à l'aide de l'équation (15), on suppose qu'il n'y a pas de glissement au niveau de la roue i, la vitesse transversale Vyp;' de la roue i est nulle. On suppose également qu'il n'y a pas de variation de rayon de la roue lorsque le véhicule est en charge. On a alors par exemple pour les roues arrières 3 et 4 : Vxp3 = rl.w3 (16) Vxp4 = rl.w4 (17) où rl représente le rayon d'une roue, w; représente la vitesse angulaire de rotation de la roue i. De l'équation (9) on déduit que : R=v.W4+W3 w4 -w3 En prenant la vitesse longitudinale Vx au centre de gravité G égale à la moyenne des vitesses longitudinales des deux roues arrières : Vx = 1 (Vxp3 + Vxp4) (19) 2 on obtient à partir des équations (11) et (13) : _rl.gr( 2 - 2v •((04 - W3~ (20) _ rl2.(5r _ 2 z 7t2 4v (w4 - w3) (21) Pour les roues avant 1 et 2, la vitesse longitudinale Vx au centre de gravité G égale à : (18) Vx = 1 (Vxp1 + Vxp2).cos(B) 2 On obtient de la même façon à partir des équations (11) et (13) : i r~l.â~. cos(B) (~2 ù moi) (23) 2v Yti = rl2 .â . cos2 (B) ((02 ù w12) (24) 4v Dans les équations (20), (21), (23) et (24), on a différencié les io notations de vitesse de lacet et d'accélération transversale : y, et yä pour les roues avants 1 et 2 et y2 et yt2 pour les roues arrières 3 et 4. L'approche précédemment décrite permet de déterminer la vitesse de lacet If et l'accélération transversale yt en l'absence de dérive 13 ou à dérive constante du véhicule. En présence de dérive [3, l'accélération 15 longitudinale du centre de gravité G du véhicule 10 est notée Alm et l'accélération transversale du centre de gravité G du véhicule 10 est notée Atm. Ces accélérations répondent aux équations suivantes : = AxG ù Vy @' (25) 20 At, = AyG ù Vx l@ (26) AxG et AyG sont les accélérations du centre de gravité G dues à la dérive 13 du véhicule. En première approximation on considère que AxG est nulle. A partir d'une mesure de l'accélération transversale Atm du centre de 25 gravité du véhicule G au moyen d'un capteur d'accélération situé au centre de gravité du véhicule, on peut déterminer accélération de la dérive notée (3. Plus précisément : (22)5 f = At1z ù Vx W (27) Autrement dit, l'accélération de la dérive R est la différence entre la mesure At, faite par le capteur d'accélération transversale du centre de gravité G du véhicule 10 et la détermination de l'accélération transversale yt faite au moyen des capteurs de mesure de vitesse angulaire instantanée des roues du véhicule. L'angle de lacet peut être obtenu en intégrant l'équation (26) : fAt,,, ù Vx + abs (28) où Wans représente un écart angulaire entre le repère x, y lié au véhicule 10 et le repère fixe xo, yo. On peut affiner la détermination de la vitesse de lacet `P en prenant en compte un possible glissement au niveau des roues. Autrement dit la vitesse transversale Vyp; au niveau de la roue i n'est pas nulle. On exprime l'accélération longitudinale Axp; de la roue i en adaptant l'équation (25) au niveau de la roue i : . . . 2 Axp; = AxG ù Vyp,.11J = Al,n ù (Vypr ù Vy). W = Aln, L, . W (29) où L; représente le demi empattement du véhicule, c'est à dire la distance mesurée suivant l'axe x entre le centre de gravité G et l'essieu 12 ou 13 de la roue i considérée. De plus, on définit pour chaque roue i un taux de glissement 2, tel 25 que : Vxp; .(1 + r1) rl.wt (30) 20 Dans l'équation (30) la vitesse Vxp; peut être définie en intégrant l'accélération longitudinale Axp; de la roue i définie à l'aide de l'équation (29) : Vxp; . = fAxp1 (31) Autrement dit l'équation (30) devient : 2 J(Ai,n Li. W ) * (1 + Ti) rl.w, (32) .3 (VxL;.-)*(1+21) rl.wt 3 L'équation (33) permet d'estimer un taux de glissement pour 15 chaque roue i à partir de la vitesse de lacet définie au moyen d'un capteur d'accélération transversale Atm du centre de gravité G du véhicule 10 et de la vitesse de rotation w; de la roue considérée. On affine ensuite la détermination de la vitesse de lacet W en modifiant l'équation (20) de la façon suivante : i0 (33) • &~ _ rl.& W =2v.(Vxp4-Vxp3)- 2v 1+24 1+23 (34) La figure 3 représente un exemple de dispositif de stabilisation de 25 véhicule. Le dispositif comporte un ESP recevant les données provenant du capteur 20 d'angle de braquage B, des capteurs 21 de vitesse angulaire w; instantanée des roues, d'un accéléromètre 22 mesurant l'accélération transversale Atm du centre de gravité G du véhicule 10 et d'un accéléromètre mesurant l'accélération longitudinale Alm du centre de gravité G du véhicule 10. Les capteurs 21 appartiennent au système anti-blocage des roues du véhicule 10. Les accéléromètres 22 et 23 peuvent être intégrés à l'ESP. L'ESP comprend plusieurs unités de calcul 24 à 28. L'unité 24 permet de mettre en oeuvre l'équation (34) et ainsi de déterminer la vitesse de lacet W du véhicule 10. L'unité 25 permet de mettre en oeuvre les équations (29) et (31) et ainsi de déterminer les vitesses longitudinales Vxp; du véhicule 10 au niveau de chaque roue i. L'unité 26 permet de mettre en oeuvre les équations (19), (22) et (33) et ainsi de déterminer le taux de glissement de chaque roue i du véhicule 10. Le calcul du taux de glissement permet io d'affiner la détermination de la vitesse de lacet en mettant en oeuvre l'équation (34) dans l'unité de calcul (24). L'unité 27 établit une comparaison de la vitesse de lacet Y et de l'accélération transversale Atm par rapport à des valeurs de seuils prédéfinies. Lorsque la vitesse de lacet `F et de l'accélération transversale Atm déterminées dépassent les valeurs de seuil, 15 l'unité 28 applique un couple correcteur sur au moins une roue 1 à 4 du véhicule 10 pour que les valeurs déterminées restent en dessous des valeurs de seuil. 20
L'invention concerne un dispositif de stabilisation de véhicule (10) comportant un programme électronique de stabilité (EPS) destiné à détecter des situations de sur ou sous virage du véhicule (10) et à corriger ces situations en appliquant un couple correcteur sur au moins une roue (1, 2, 3, 4) du véhicule (10). Le dispositif comporte des capteurs (21) de mesure de vitesse angulaire (omegai) instantanée d'une roue droite (2, 4) et d'une roue gauche (1,3) du véhicule (10). Le programme comporte des moyens (24 à 28) pour déterminer le couple correcteur en fonction d'informations reçues des capteurs (21) de mesure de vitesse angulaire.
1. Dispositif de stabilisation de véhicule (10) comportant un programme électronique de stabilité (EPS) destiné à détecter des situations de sur ou sous virage du véhicule (10) et à corriger ces situations en appliquant un couple correcteur sur au moins une roue (1, 2, 3, 4) du véhicule (10), caractérisé en ce qu'il comporte des capteurs (21) de mesure de vitesse angulaire (w;) instantanée d'une roue droite (2, 4) et d'une roue gauche (1,3) du véhicule (10) et en ce que le programme comporte des moyens (24 à 28) pour déterminer le couple correcteur en fonction d'informations reçues des capteurs (21) de mesure de vitesse angulaire. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les capteurs (21) de mesure de vitesse angulaire appartiennent à un système anti-blocage des roues du véhicule (10) . 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une vitesse de lacet (W) du véhicule (10) et une accélération transversale (yt) du véhicule (10) à partir d'informations reçues des capteurs (21) de mesure de vitesse angulaire (w;) et à partir de dimensions (v, L, rl) du véhicule (10). 4. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une vitesse de lacet (Y) du véhicule (10) et une accélération transversale (yt) du véhicule (10) en fonction d'un rayon de courbure (R) de la trajectoire du véhicule (10) au niveau des roues où la vitesse angulaire (w;) est mesurée et d'un coefficient pondérateur ((5'R) permettant de compenser un écart entre le rayon de courbure (R) au niveau des roues et un rayon de courbure (Rg) au niveau du centre de gravité (G) du véhicule (10).30 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les capteurs (21) mesurent la vitesse angulaire de roues arrière (3, 4) du véhicule (10). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les capteurs (21) mesurent la vitesse angulaire de roues avant (1, 2) du véhicule (10) et en ce que le dispositif comporte des moyens de mesure (20) d'un angle de braquage (B) d'un volant du véhicule (10). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur (23) de mesure de l'accélération longitudinale (Al,) du véhicule (10). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une vitesse de lacet (II) du véhicule (10) en situation de dérive à l'aide d'une information reçue du capteur de mesure de l'accélération longitudinale (Al,) du véhicule (10). 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur (22) de mesure de l'accélération transversale (Atm) du véhicule (10). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une accélération de dérive ()Q) du véhicule (10) à l'aide d'une information reçue du capteur (22) de mesure de l'accélération transversale (Atm) du véhicule (10).30
B
B60
B60W
B60W 10,B60W 30,B60W 40
B60W 10/18,B60W 30/02,B60W 40/10
FR2897021
A1
REHAUSSEUR POUR SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE POURVU D'UN CADRE ANCRABLE SUR LA STRUCTURE DUDIT VEHICULE
20,070,810
L'invention concerne un rehausseur pour siège de véhicule automobile. Il est connu de réaliser un rehausseur pour siège de véhicule automobile, ledit rehausseur étant formé d'une structure sensiblement rigide sur laquelle est 5 éventuellement disposé un élément de rembourrage. Les structures utilisées dans de tels agencements sont généralement encombrantes, et le rehausseur occupe donc un volume important rendant son rangement difficile dans un véhicule, lorsqu'il n'est pas utilisé. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un rehausseur occupant une place minimale en configuration de rangement, tout en répondant aux impératifs de sécurité requis. 15 A cet effet, l'invention propose un rehausseur pour siège de véhicule automobile, comprenant un cadre périphérique rigide et un élément d'assise souple associé audit cadre, ledit rehausseur comprenant en outre au moins un organe de piètement mobile entre une position escamotée de rangement et une position déployée d'utilisation, au moins un organe d'ancrage étant solidaire 20 dudit cadre, ledit organe étant agencé pour coopérer de façon réversible avec un organe réciproque prévu sur la structure du véhicule. Le fait de pouvoir escamoter l'organe de piètement permet un rangement aisé du rehausseur. En outre, la possibilité d'ancrer le rehausseur à la structure du véhicule, notamment par un système Isofix , permet de répondre aux impératifs de sécurité en cas de collision du véhicule, ceci notamment en terme de sous marinage. 30 Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (avant, arrière, transversal, ...) sont pris en référence au rehausseur disposé dans le véhicule. 10 25 2 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à : • la figure 1 qui est une vue en perspective d'un rehausseur en 5 configuration d'utilisation (a) et de rangement (b), ledit rehausseur étant disposé dans son environnement véhicule, • la figure 2 qui est une vue de côté du rehausseur de la figure 1 en configuration d'utilisation. 10 En référence aux figures, on décrit à présent un rehausseur 1 pour siège de véhicule automobile, comprenant un cadre 2 périphérique rigide et un élément 3 d'assise souple associé audit cadre, ledit rehausseur comprenant en outre au moins un organe de piétement 4 mobile entre une position escamotée de rangement et une position déployée d'utilisation, au moins un organe d'ancrage 15 5 étant solidaire dudit cadre, ledit organe étant agencé pour coopérer de façon réversible avec un organe réciproque 6, prévu sur la structure du véhicule Selon une réalisation, le cadre 2 est formé d'un tube métallique sensiblement rectangulaire, ceci permettant de satisfaire à l'impératif de minceur exigé pour 20 pouvoir aisément ranger le rehausseur 1. En variante le cadre 2 peut être prévu à base de matière plastique rigide, ou de composite métal/plastique. 25 Selon la réalisation représentée, l'élément 3 souple est formé d'une toile tendue sur le cadre 2, cet agencement permettant de conserver au rehausseur 1 sa minceur en configuration de rangement. II peut être prévu en variante, dans le cas où le cadre 2 est à base de matière 30 plastique, que la périphérie de la toile soit surmoulée par ce dernier, ladite toile ayant été tendue au préalable. 3 Pour des raisons de confort, il peut être prévu d'utiliser une toile à caractéristiques d'élasticité adaptées au confort attendu, telles que des toiles de type Hytrel . Selon la réalisation représentée, le rehausseur 1 comprend deux organes de piètement 4 sensiblement en forme de U dont les extrémités des branches sont articulées en rotation selon un axe transversal de part et d'autre des parties avant et arrière dudit rehausseur, l'organe d'ancrage 5 étant rendu solidaire du cadre 2 en étant associé à l'organe de piètement 4 arrière
The booster seat (1) consists of a rectangular tubular metal or metal and plastic frame (2) with a supple covering (3) made from tensioned fabric, folding legs (4) that can be retracted for stowing, and an anchor (5) that engages with a reciprocal component (6) on the vehicle structure. The legs are basically U-shaped, folding inwards under the seat when not in use, with the anchor connected to the rear legs.
1. Rehausseur (1) pour siège de véhicule automobile, comprenant un cadre (2) périphérique rigide et un élément (3) d'assise souple associé audit cadre, ledit rehausseur comprenant en outre au moins un organe (4) de piètement mobile entre une position escamotée de rangement et une position déployée d'utilisation, au moins un organe d'ancrage (5) étant solidaire dudit cadre, ledit organe étant agencé pour coopérer de façon réversible avec un organe réciproque (6) prévu sur la structure du véhicule. 2. Rehausseur (1) selon la 1, le cadre (2) étant formé d'un tube métallique sensiblement rectangulaire. 3. Rehausseur (1) selon l'une des 1 ou 2, l'élément souple (3) 15 étant formé d'une toile tendue sur le cadre (2). 4. Rehausseur (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, ledit rehausseur comprenant deux organes de piètement (4) sensiblement en forme de U dont les extrémités des branches sont articulées en rotation selon un axe 20 transversal de part et d'autre des parties avant et arrière dudit rehausseur, l'organe d'ancrage (5) étant associé à l'organe de piètement (4) arrière.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/90,B60N 2/30
FR2894897
A1
SIEGE AMOVIBLE DE VEHICULE AVEC ASSISE RELEVABLE
20,070,622
La presente invention concerne, de maniere generate, un siege amovible de vehicule avec une assise relevable ,et pouvant se fixer sur des chariots coulissants longitudinalement dans deux rails positionnes parallelement sur le sol du vehicule avec un systeme de blocage des chariots permettant des positionnements definis par I'utilisateur. Le systeme mecanique du siege permet de relever son assise dans une position de non-utilisation sensiblement verticale avec un mecanisme de verrouillage destine a verrouiller ou deverrouiller le relevage de ('assise On connait un siege de vehicule comportant une structure de relevage d'assise grace a laquelle un utilisateur peut relever ('assise du siege d'une position d'utilisation de maniere generale horizontale a une position de non-utilisation de maniere generale verticale. A titre d'exemple, le siege decrit dans la demande de brevet japonais publiee avant examen sous le n 2003-40009 comporte un dispositif de glissiere auquel un mecanisme de verrouillage de siege est relie de maniere fonctionnelle, et un mecanisme de relevage d'assise, le dispositif de glissiere etant forme par un rail inferieur et un rail superieur inset-6 de maniere coulissante dans le rail inferieur. Dans cet art anterieur, une armature de base est reliee au rail superieur, tandis qu'une assise de siege est disposee de maniere pivotante dans ('armature de base pour constituer la structure de relevage d'assise permettant de relever ('assise dans une position verticale. De plus, un element d'actionnement pivotant est prevu pour permettre le verrouillage et le deverrouillage du mecanisme de verrouillage de siege, et un cable metallique de liaison est dispose entre un levier de commande du mecanisme de relevage d'assise et cet element d'actionnement pivotant, la manoeuvre du levier de commande faisant pivoter ('element d'actionnement pour actionner le mecanisme de verrouillage de siege, afin de verrouiller et de deverrouiller le rail superieur vis-a-vis du rail inferieur. Naturellement, dans ce type de siege conventionnel, le levier de commande peut etre actionne aussi bien lorsque ('assise est dans une position d'utilisation normale horizontale que lorsqu'elle est dans une position de Cette assise a de sa partie non-utilisation relevee verticalement. son centre de pivotement situe au niveau d'extremite arriere et est equipee du levier de donne que au niveau it arrive interfere metallique ('element relevage ('armature commande susmentionne. Par consequent, etant ['element d'actionnement pivotant est dispose de ('armature de base ou du rail superieur, dans certains cas que le levier de commande avec ('armature de base et que le cable levier de commande et avec le mecanisme de de ('assise, ('armature de ('assise ou de base. C'est la raison pour laquelle les dispose pivotant entre le interfere sieges conventionnels de ce type presentent des problemes mecaniques et des dysfonctionnements qui necessitent de prevoir un cable relativement complique dans ('assise du siege, ce qui constitue un obstacle a un montage facile du siege de vehicule equipe du mecanisme de relevage d'assise. La presente invention a precisement pour but de remedier aux inconvenients d'un siege avec assise relevable , fixe definitivement sur un dispositif de deplacement longitudinal et de proposer une structure de relevage d'assise qui soit simplifiee , facile a manoeuvrer, et equipant un siege amovible de vehicule. La figure 1 est une vue de cote un siege de vehicule equipe d'une structure de Relevage d'assise conformement a Ia presente invention. ('armature de base(1) s'inscrit dans une forme generale exterieure parallelepipedique. Elie se compose de traverses droites ou incurvees ,Horizontales,verticales ou inclinees,et est placee pour sa partie avant sous I' armature d assise (2) du siege en laissant un degagement suffisant pour le pivotement en position verticale(3) de cette derniere . La partie arriere(4) de I armature de base remonte verticalement et depasse legerement par sa hauteur I'armature d assise (2)lorsqu elle est en position horizontale par rapport au plancher du vehicule. Deux grandes flasques laterale(5) revenant vers le devant selon le sens du vehicule sont fixee sur sa partie haute (4) et permettent I'insertion et la liaison par des axes(7)(8) de pivotement de ('armature dos (9) et celle de I'assise(2). Un doigt d'indexage(10) fixe sur le cote externe d au moins un flasques assure par sa localisation le blocage de ('armature d'assise(2). Ce doigt d'indexage possede deux positions: une position active de blocage ou ce doigt coopere avec un pergage (11) fait sur I' epaisseur de I armature tubulaire laterale (12) de ('armature d'assise lorsqu elle est utilisee pour servir d'assise. Une position de repos, oia le doigt d'indexage est sollicite par I'utilisateur se retire, par une translation perpendiculaire du flasque concerne et parallele au sol du vehicule,du percage (11) pre cite et permet de relever la structure d'assise verticalement L'assise de siege comprend une armature d'assise de siege(2) formee par deux elements d'armature tubulaire lateraux (12) un element d'armature tubulaire avant (13) un element d'armature tubulaire arriere (14) et une partie centrale d'armature de support (15) Comme cela est monte sur la figure 1, chaque element d'armature tubulaire lateral (12) comporte , place legerement en retrait du milieu de leur longueur ,sur leur dessus un axe (7) de pivotement. Cet axe est insert de maniere pivotante dans un trou (14) forme dans la zone de I'extremite superieure avant de chaque flasque lateral de ('armature de base (1), pour permettre ainsi e ('armature d'assise de siege (2)de pivoter sur ('axe (7) afin que I'assise de siege puisse etre relevee de la position d'utilisation horizontale au niveau de ('armature de base 1 dans la position de non-utilisation verticale adjacente au dossier de siege
Siège de véhicule équipé d'une structure de relevage d'assise et pouvant se fixer sur des chariots coulissants dans deux rails parallèles Fixés sur le sol d'un véhicule. une assise de siège (2) reliée de manière pivotante à l'armature de base (1) pour pouvoir être relevée d'une position d'utilisation de manière générale horizontale dans une position de non-utilisation de manière générale verticale, l'assise de siège comportant une partie d'extrémité avant tournée dans la direction orientée vers l'avant; un mécanisme de verrouillage (10) destiné à verrouiller et à déverrouillerL'assise pour permettre sa rotation.
1. Siege de vehicule equipe d'une structure de relevage d'assise et pouvant se fixer sur des chariots coulissants dans deux rails paralleles Fixes sur le sol d'un vehicule. une assise de siege (2) reliee de maniere pivotante a ('armature de base (1) pour pouvoir etre relevee dune position d'utilisation de maniere generale horizontale dans une position de non-utilisation de maniere generale verticale, ('assise de siege comportant une partie d'extremite avant tournee dans la direction orientee vers ('avant; un mecanisme de verrouillage (10) destine a verrouiller et a deverrouiller L'assise pour permettre sa rotation. 2. Siege de vehicule selon la 1, caracterise en ce que ('assise de siege (2) est disposee entre deux larges flasques(5) fixes sur le haut de la partie arriere de ('armature de base (1) 3 Siege de vehicule selon la 2,caracterise en ce que ('armature d'assise de siege (2) est reliee aux flasques lateraux (5) par au moins un axe fixe sur le dessus des armatures tubulaires laterales(12) et place legerement en retrait du milieu de leur longueur .Cet axe (7) coopere avec da trou (14)de percage fait dans chaque flasques lateraux et permet le pivotement de I'armature d'assise. ce trou (14) de pergage est forme dans la zone de I'extremite superieure avant de chaque flasque lateral de ('armature de base 4 Siege de vehicule selon la 2, caracterise en ce qu' un doigt d'indexage (10) fixe perpendiculairement sur le cote externe d'au moins un flasque serve de blocage de I'armature d'assise positionnee horizontalement. Ce doigt d'indexage(10) coopere avec un pergage (11)fait sur I'epaisseur de ('armature tubulaire laterale (12)
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/30
FR2899357
A1
TRAITEMENT DE DONNEES BIOMETRIQUES DANS UN REFERENTIEL MULTI DIMENSIONNEL.
20,071,005
La présente invention concerne le traitement de données biométriques, et plus particulièrement la reconnaissance de données biométriques sur la base de données stockées en mémoire. Certains systèmes de contrôle d'accès se fondent sur une analyse de caractéristiques biométriques d'une personne pour déterminer par exemple si cette dernière est autorisée à accéder à un lieu protégé. Une telle analyse de caractéristiques biométriques est également utilisée dans certains systèmes d'authentification ou d'identification qui visent à authentifier ou identifier une personne. Une telle analyse est classiquement basée sur une comparaison de données biométriques captées sur une personne en cours de contrôle, avec des données stockées dans une base de données. Ainsi, par exemple, dans le cas des systèmes de contrôle d'accès, des données biométriques correspondant aux personnes pour lesquelles un accès est autorisé sont stockées dans une base de données. A l'issue d'une étape de comparaison de données captées sur une personne en cours de contrôle avec des données stockées, le système est en mesure de déterminer si cette personne fait partie de celles pour lesquelles un accès est autorisé. Dans ce type de système biométrique, cette étape de comparaison est une étape capitale sur laquelle repose la fiabilité du système. Le document 'A Fuzzy Commitment Scheme' de Juels et Wattenberg, 1999, propose de transformer cette étape de comparaison en un problème classique de décodage. Des données biométriques b1 préalablement stockées sont comparées à des données biométriques b2 captées sur une personne en cours de contrôle. A cet effet, ce document propose d'appliquer une opération de 'ou exclusif aux données biométriques b1 de ces données avec un mot d'un code correcteur d'erreur c. On obtient alors des données biométriques codées f. Puis, pour comparer les données biométriques captées b2 avec les données biométriques b1, on détermine si l'opération suivante est vérifiée : f$+b2=c$$e dans laquelle e est une erreur présentant un poids inférieur à la capacité de correction du code. Dans le cas où cette équation est vérifiée, on en déduit alors que les données biométriques b1 stockées et les données biométriques captées b2 se correspondent. Le document 'Combining cryptography with biometrics effectively' de Hao Anderson et Daugman, 2005, propose d'appliquer ce principe général consistant à utiliser un code correcteur d'erreur dans une étape de comparaison d'un système biométrique, dans le cas précis de données biométriques correspondant à un iris. Des données biométriques relatives à l'iris sont codées sur 256 octets formant ainsi un code d'iris. Au préalable, un code d'iris B est déterminé pour être utilisé en tant que donnée de référence. Une clé biométrique K est générée par un générateur de nombres aléatoires. Cette clé biométrique K est ensuite codée avec un code correcteur issu d'un code de Reed Solomon et d'un code de Hadamard pour fournir un pseudo code d'iris K'. Puis, on applique l'opération de `ou exclusif' entre le pseudo code d'iris K' et le code d'iris B représentant la donnée de référence pour fournir un résultat R qui vérifie l'équation suivante : R=BO+K' On stocke alors le résultat R de cette dernière opération ainsi que la clé biométrique sous une forme hachée H(K). Puis, lorsqu'une personne est en cours de contrôle, des données biométriques de son iris sont captées sous la forme d'un code d'iris capté B'. On applique alors l'opération de 'ou exclusif entre le résultat stocké R et ce code d'iris capté B', pour obtenir le résultat R' suivant : R'=B'O+R Ensuite, le résultat R' est décodé sur la base du code correcteur utilisé précédemment pour coder la clé biométrique K afin de fournir une clé biométrique C. Puis, on applique la même fonction de hachage à la clé biométrique C ainsi obtenue, et on compare la clé biométrique stockée sous sa forme hachée H(K) et la clé biométrique C sous sa forme hachée H(C). Si l'équation suivante est vérifiée : H(K)=H(C); on en déduit que les données biométriques captées correspondent à la donnée de référence. Des données biométriques sont ici représentées par un code d'iris ayant une taille limitée à 256 octets. Ce code d'iris est obtenu par traitement d'une image d'iris. Or, une telle image peut présenter des caractéristiques différentes en fonction du contexte dans lequel elle a été captée, et notamment en fonction de l'exposition à la lumière de l'iris au moment de la capture de l'image ou encore en fonction du mouvement de la personne durant la capture de l'image d'iris. Différents traitements permettent de lisser les différentes perturbations potentielles qui peuvent affecter une telle image. Ainsi, par exemple, il est possible d'appliquer différents filtres de traitement d'images de façon à obtenir une pluralité de niveaux respectifs d'informations relativement à une même image, permettant ainsi d'enrichir les informations relatives à l'iris que l'on traite. Afin de lisser les perturbations de la capture d'image d'iris, il est également possible de réaliser une pluralité de captures d'image d'iris. Dans ce cas, on multiplie aussi les informations relatives à l'iris, et on obtient différents niveaux d'informations. Chacun de ces niveaux d'informations pourrait alors correspondre, dans le contexte du document 'Combining cryptography with biometrics effectively', à un code d'iris codé sur 256 octets. Puis, pour traiter cette pluralité de niveaux d'informations, on pourrait être amené à appliquer successivement la méthode décrite dans le document précité, relativement aux différents niveaux d'informations. De ce fait, l'étape de comparaison consisterait alors à comparer successivement les codes d'iris B avec des codes d'iris B', chacun étant issu de l'application d'un filtre d'une pluralité de filtres considérés, ou encore issu d'une capture d'image d'une pluralité de captures d'image réalisées. Une telle étape de comparaison correspondrait donc à une pluralité d'étapes de comparaison basée sur des données de 256 octets, présentant chacune un niveau de fiabilité limité. La présente invention vise à améliorer le niveau de fiabilité d'une telle 5 étape de comparaison. Un objectif de la présente invention vise à accroître les performances d'un traitement de données biométriques basé sur une comparaison d'un premier ensemble de données biométriques avec un second ensemble de données biométriques pour déterminer si ces premier et second ensemble de 10 données biométriques appartiennent à une même personne. Plus précisément, il est proposé de réaliser l'étape de comparaison de données biométriques selon une méthode qui permet de traiter des données biométriques représentées dans un référentiel multi dimensionnel, de façon à prendre en compte, de manière simultanée, au cours d'une seule étape de 15 comparaison, des données biométriques obtenues par une pluralité de traitements appliquée relativement à la partie biométrique considérée, ces traitements pouvant être par exemple, des applications d'une pluralité de filtres, ou encore des captures d'image de cette partie biométrique. Ainsi, le niveau de fiabilité d'une telle étape de comparaison peut être amélioré. 20 Un premier aspect de la présente invention propose un procédé de traitement de données biométriques relatives à une partie biologique, dans un système biométrique disposant, d'une part, d'au moins un ensemble de données biométriques de référence résultant de l'application d'une opération 'ou exclusif entre un premier ensemble de données biométriques et une 25 première clé codée, et, d'autre part, d'une information relative à la première clé. Le procédé comprend les étapes suivantes : /a/ obtenir un second ensemble de données biométriques ; /b/ déterminer une seconde clé codée en appliquant une 30 opération 'ou exclusif' entre l'ensemble de données biométriques de référence et le second ensemble de données biométriques ; /c/ décoder la seconde clé ; et /d/ décider si le second ensemble de données biométriques correspond au premier ensemble de données biométriques en comparant l'information relative à la première clé avec la seconde clé. Les premier et second ensembles de données biométriques sont exprimés dans un référentiel multi dimensionnel à N dimensions, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, les données biométriques selon au moins une des N dimensions étant obtenues par application d'une pluralité de traitements appliquée relativement à la partie biologique. En outre, la première clé codée est obtenue par application d'un codage transformant un mot initial d'une longueur déterminée en un mot codé dans le référentiel multi dimensionnel. Grâce à ces dispositions, les données biométriques manipulées peuvent être exprimées dans un référentiel multi dimensionnel permettant ainsi avantageusement de prendre en compte une importante quantité d'informations relatives aux données biométriques traitées et de ce fait permettant d'améliorer l'efficacité et la fiabilité de ce type de procédé de traitement biométrique. En effet, plus la quantité d'informations pertinentes traitées simultanément est importante, plus le niveau de fiabilité, associé à la comparaison des données biométriques captées sur une personne en cours de contrôle avec des données biométriques initialement mémorisées, est élevé. Aucune limitation n'est attachée au type de la pluralité de traitements appliquée relativement à la partie biométrique. Comme les données sont manipulées dans un référentiel multi dimensionnel, il est ici possible de considérer de manière simultanée des données biométriques relatives à une image traitée, par exemple, selon un premier filtre et des données biométriques relatives à une image traitée selon au moins un second filtre, ces filtres étant des filtres de même type qui appartiennent à une même famille de filtres. On peut également prévoir de traiter ici une pluralité de familles de filtres. Dans ce cas là, chaque famille de filtres supplémentaire peut induire alors une dimension supplémentaire dans le référentiel multi dimensionnel de dimension N. Ainsi, dans un mode de réalisation de la présente invention, les données biométriques selon au moins une dimension sont obtenues en appliquant une pluralité de filtres à une image de la partie biométrique. II est aussi possible de considérer de manière simultanée des données biométriques issues de captures d'image différentes de la partie biométrique considérée. Ainsi, dans un mode de réalisation de la présente invention, les données 10 biométriques selon au moins une dimension sont obtenues en capturant une pluralité d'images de la partie biométrique. Dans une variante, le référentiel multi dimensionnel considéré comprend au moins une dimension relative à la pluralité de captures d'image réalisée pour la partie biométrique considérée et au moins une autre dimension relative 15 à l'application d'une pluralité de filtres appliquée à la pluralité d'images capturée. On peut également prévoir avantageusement qu'au moins une dimension du référentiel multi dimensionnel selon un mode de réalisation de la présente invention correspond à des données biométriques obtenues en 20 faisant varier au moins une caractéristique conditionnant le contexte de la capture d'image. Ainsi, une dimension peut correspondre, par capture d'image, à une pluralité de valeurs de luminosité, ou une pluralité de valeurs de contraste, ou encore à une variation de l'histogramme des niveaux de couleurs. 25 On peut aussi considérer des données biométriques selon au moins une dimension obtenues à partir d'une image captée, en faisant varier un seuil de quantification de l'écriture numérique de l'image captée. Dans une variante, on peut prévoir de prendre en considération une combinaison de toutes ces pluralités de traitements, le nombre de dimensions 30 du référentiel multi dimensionnel en dépendant directement. Un tel procédé peut avantageusement être mis en oeuvre dans tout système biométrique qui est basé sur une étape de comparaison, entre des premières et secondes données biométriques, destinée à déterminer si ces premières et secondes données biométriques appartiennent à une même personne. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le référentiel multi dimensionnel comprend des données de longueur n; selon chacune des N dimensions du référentiel, i étant compris entre 1 et N. Le codage de la première clé peut alors comprendre les étapes suivantes : - transformer la première clé dans un autre référentiel à N dimensions comprenant des données de longueur respective k; selon les N dimensions, le produit des longueurs k;, pour i compris entre 1 et N, étant égal à la longueur déterminée de la première clé ; - appliquer successivement selon les N dimensions respectivement N codes en bloc C;, transformant les données de longueur respective k; en des données codées de longueur respective n;. L'information relative à la première clé peut être obtenue par application d'une fonction de hachage à la première clé. Dans ce cas, l'étape /d/ peut comprendre les étapes suivantes : - appliquer la fonction de hachage à la seconde clé ; comparer la seconde clé sous forme hachée avec l'information relative à la première clé. Un deuxième aspect de la présente invention propose un dispositif de traitement de données biométriques relatives à une partie biologique dans un système biométrique, le dispositif de traitement disposant, d'une part, d'au moins un ensemble de données biométriques de référence résultant de l'application d'une opération `ou exclusif entre un premier ensemble de données biométriques et une première clé codée et, d'autre part, d'une information relative à la première clé. Le dispositif peut comprendre : - une unité d'interface adaptée pour recevoir un second ensemble de données biométriques ; - une unité de détermination adaptée pour fournir une seconde clé codée en appliquant une opération 'ou exclusif' entre l'ensemble de données biométriques de référence et le second ensemble de données biométriques reçu par ladite unité d'interface ; - une unité de décodage adaptée pour décoder la seconde clé codée ; et -une unité de décision adaptée pour décider si le second ensemble de données biométriques correspond au premier ensemble de données biométriques en comparant l'information relative à la première clé avec la seconde clé. Les premier et second ensembles de données biométriques peuvent être exprimés dans un référentiel multi dimensionnel à N dimensions, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, les données biométriques selon au moins une desdites N dimensions étant obtenues par application d'une pluralité de traitements appliquée relativement à la partie biologique. La première clé codée peut être obtenue par application d'un codage transformant un mot initial d'une longueur déterminée en un mot codé dans le référentiel mufti dimensionnel. Les données biométriques selon au moins une dimension peuvent être obtenues en capturant une pluralité d'images de la partie biologique. Les données biométriques selon au moins une dimension peuvent aussi être obtenues en appliquant une pluralité de filtres à une image de la partie biologique. L'information relative à la première clé peut être obtenue par application d'une fonction de hachage à la première clé ; et l'unité de décision peut alors comprendre : une unité de hachage adaptée pour appliquer la fonction de hachage à la seconde clé décodée ; et - une unité de comparaison adaptée pour comparer l'information relative à la première clé et la seconde clé sous forme hachée. L'ensemble de données biométriques de référence et/ou l'information relative à la première clé peuvent être disponibles dans une base de données. Un troisième aspect de la présente invention propose un système de traitement de données biométriques comprenant un dispositif de traitement de données biométriques selon le deuxième aspect de la présente invention et au moins un capteur biométrique adapté pour fournir un second ensemble de données biométriques audit dispositif de traitement de données biométriques. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins, sur lesquels : la figure 1 illustre les principales étapes réalisées selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 illustre une application d'un codage selon un mode de réalisation de la présente invention ; et - la figure 3 illustre une application d'une famille de filtres à une empreinte de doigt; la figure 4 illustre un dispositif de traitement de données biométriques selon un mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 5 illustre un système de traitement de données biométriques selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 1 illustre les principales étapes réalisées selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans une étape d'initialisation 11, le système biométrique considéré dispose d'un ensemble de données biométriques de référence B'1. Cet ensemble de données biométriques vérifie l'équation suivante : B'1=B1+Ki où BI correspond à un premier ensemble de données biométriques ; et KI correspond à une première clé codée. Le premier ensemble de données biométriques peut être obtenu dans une phase d'initialisation classique d'un système biométrique de ce type, au cours de laquelle sont captées des données biométriques correspondantes aux personnes considérées dans le système biométrique, c'est-à-dire les personnes pour lesquelles un accès est autorisé ou une identification est possible ou encore une authentification est possible. Dans un mode de réalisation de la présente invention, ce premier ensemble de données biométriques peut être relatif à une partie biologique correspondant à une empreinte, ou encore à un iris. Les données biométriques captées correspondent dans ces exemples à une image en deux dimensions (2D). Ce premier ensemble de données biométriques peut aussi être relatif à un visage et correspondre alors soit à une image en 2D, soit encore à une image en trois dimensions (3D). Dans le cas où un ensemble de données biométriques à traiter correspond à une image en 2D, et lorsque cette image est filtrée selon deux familles de filtres distinctes f; et g;, alors les données biométriques correspondantes sont alors avantageusement manipulées et traitées selon un mode de réalisation de la présente invention, dans un référentiel à quatre dimensions. Dans une variante, une seule famille de filtres est utilisée. Ici, les données biométriques sont alors avantageusement traitées dans un référentiel 3D. Il est ensuite aisé de déduire des exemples énoncés ci-avant, un principe général qui est adapté à des données biométriques captées selon X dimensions et filtrée respectivement avec un nombre Y de familles de filtres d'image. Dans ce dernier cas, les données biométriques sont avantageusement traitées dans un référentiel à N dimensions, N vérifiant l'équation suivante : N=X+Y Quelque soit la partie biologique visée (iris, empreinte, visage), dans un mode de réalisation de la présente invention, l'image considérée est traitée selon au moins une famille de filtres adaptés pour la partie biologique visée. Une telle caractéristique permet d'améliorer les performances d'un tel système biométrique en augmentant le niveau de fiabilité de la prise de décision basée sur l'étape de comparaison de données biométriques selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans ce contexte, le premier ensemble de données biométriques B1 30 correspond à des données disposées dans un référentiel multi dimensionnel dont au moins une des dimensions est relative à l'application d'une famille de filtre sur une image de la partie biologique visée. Dans le cas où les données biométriques relatives à la partie biologique visée sont exprimées selon une dimension, sous la forme d'un mot de ni bits, ni étant un nombre entier, comme par exemple un code d'iris tel que décrit précédemment, on peut appliquer un procédé selon un mode de réalisation dans un référentiel à deux dimensions, une première dimension correspondant aux ni bits du mot codant la partie biologique visée et une seconde dimension correspondant à l'application d'une famille de filtres sur cette partie biologique visée. Ici, un ensemble de données biométriques peut donc s'écrire sous la forme d'une matrice de ni colonnes et de n2 lignes, n2 correspondant au nombre de filtres compris dans la famille de filtres appliqués à l'image de la partie biologique visée. La première clé codée KI, appliquée à cette étape 11, peut être avantageusement obtenue en générant en premier lieu une première clé de k bits de manière aléatoire et en appliquant un codage sur ces k bits qui est adapté pour passer depuis un référentiel défini sur une dimension et sur une longueur k audit référentiel multi dimensionnel. Un code de la famille des 'Turbo Codes' peut être adapté à ce mode de réalisation. De tels codes sont décrits par exemple dans le document EP 827284 `Procédé de transmission de bits d'informations avec codage correcteur d'erreur, codeur et décodeur pour la mise en oeuvre de ce procédé'. Les sections suivantes décrivent un exemple d'application d'un tel Turbo Code dans un mode de réalisation de la présente invention appliqué à un référentiel à deux dimensions. II est aisé d'en déduire une application à un référentiel multi dimensionnel à N dimensions, N étant un nombre quelconque supérieur à 2. Plus précisément, les sections suivantes décrivent un exemple d'un Turbo Code Produit (TCP), basé sur un produit de deux codes Cl et C2 de paramètres respectivement (n,, k1, di) et (n2, k2, d2), où n; (i compris entre 1 et 2) correspond à la longueur du code C;, k; correspond au nombre de symboles d'information du code C; et d; correspond à la distance de Hamming minimale entre deux mots quelconques. La figure 2 illustre l'application d'un tel Turbo Code à la clé de k bits pour obtenir la première clé codée KI. La première clé de k bits est en premier lieu écrite sous la forme d'une matrice 21 comprenant ici lignes et k2 colonnes d'éléments correspondant chacun à un bit de la première clé, k1 et k2 vérifiant l'équation suivante : k1xk2=k Puis, les ici lignes sont chacune codées avec le code C2, fournissant ici lignes de n2 éléments. On obtient ainsi une matrice de k1 x n2 élément. Ensuite, les n2 colonnes de cette matrice sont codées avec le code CI, fournissant n2 colonnes de ni éléments. A l'issue de l'application du Turbo Code basé sur les codes en bloc CI et C2, on obtient alors une matrice 23 de ni x n2 éléments. En général dans une telle matrice, une partie 24 comprend des éléments de contrôle sur les colonnes permettant de contrôler la validité des Ici premiers éléments des k2 premières colonnes de cette matrice 23. Cette dernière comprend également une partie 25 d'éléments de contrôle sur les lignes permettant de contrôler la validité des k2 premiers éléments des ici premières lignes de cette matrice, une partie 26 permettant de contrôler les éléments de contrôle sur les lignes et sur les colonnes des parties 25 et 24 respectivement. Ainsi, en appliquant un tel codage à la clé de k bits, on obtient une clé codée KI de dimension ni x n2. Dans de telles conditions, le système biométrique dispose d'un ensemble de données biométriques de référence qui résulte de l'application d'un 'ou exclusif' entre le premier ensemble de données biométriques BI et la première clé codée KI, BI et KI étant exprimés dans un même référentiel multi dimensionnel. Le procédé selon un mode de réalisation de la présente invention consiste alors, dans une étape 12, à capter un second ensemble de données biométriques B2, par exemple à partir d'une personne en cours de contrôle dans le système biométrique considéré. Puis, à une étape 13, on obtient une seconde clé codée K2 qui vérifie l'équation suivante : K2=B'1C+B2 Cette dernière équation peut s'écrire sous la forme suivante : K2=B~0+B2( K1 Dans le cas où les deux ensembles de données biométriques BI et B2 correspondent à une même partie biologique d'une même personne, les clés KI et K2 doivent également se correspondre à une erreur près. En décodant la seconde clé codée K2, par application d'un décodage correspondant au codage appliquée à la première clé pour obtenir KI, on obtient une seconde clé. Sur la base d'une comparaison entre la première clé et la seconde clé, on est alors en mesure de déterminer si les premier et second ensembles de données biométriques correspondent à une même personne. Le décodage d'une donnée ainsi codée peut reposer sur un processus itératif qui consiste à effectuer un décodage des lignes suivi d'un décodage des colonnes. Un décodage de ce type peut par exemple être basé sur un algorithme de Viterbi, tel que décrit dans le document G. D. Forney, "The Viterbi algorithm", Proc. IEEE, vol. 61, No 3, pp. 268-278, Mar. 1973. Un décodage de ce type peut également être similaire à celui mis en oeuvre dans un turbo décodeur comme proposé dans le document EP 827284. Dans le cas où les données d'entrée d'un tel décodeur sont en binaire, le décodage revient à trouver le mot de code à distance de Hamming minimale. Ce type de décodage itératif est bien connu de l'homme du métier et permet d'atteindre un niveau de performance élevé. Un tel décodage consiste à effectuer itérativement un décodage des lignes et un décodage des colonnes. Etant donné qu'une telle étape de comparaison est basée sur un traitement simultané d'une importante quantité d'informations qui comprennent notamment des données issues de l'application d'une pluralité de filtres sur une image de la partie biologique considérée, cette étape est efficace et hautement fiable. L'application de filtres sur une partie biologique visée permet d'améliorer la résistance aux variations et/ou perturbations qui peuvent plus ou moins affecter les étapes de capture de données au cours d'un tel procédé. Dans un mode de réalisation de la présente invention, un ensemble de données biométriques correspond à une capture de l'iris d'une personne selon une méthode telle que celle proposée dans le document J. Daugman, `High confidence visual recognition of persons by a test of statistical independence', IEEE Trans. Pattern Anal. Mach. Intell. 15 (11) (1993) 1148ù1161 et dans le document J. Daugman, "The importance of being random: statistical principles of iris recognition," Pattern Recognition, Vol. 36, No. 2, pp. 279-291, 2003. II convient de noter qu'un mode de réalisation de la présente invention peut s'appliquer aisément à toute autre partie biométrique que l'iris. Lessections décrivent un exemple de traitement d'image basé sur une application de filtres énoncée ici à titre illustratif uniquement. Un iris est ici capté sous la forme d'une image infra rouge. Puis, cette image est filtrée selon une famille de filtres du type 2D ùGabor, tels que ceux définis par exemple dans le document J. G. Gaugman, "Complete discrete 2D Gabor transforms by neural networks for image analysis and compression", IEEE Trans. Acoustics ; Speech Signal Processing 36 (1988). L'image infra rouge est traitée suivant deux dimensions, par exemple suivant, d'une part, des cercles concentriques et, d'autre part, des rayons de ces cercles. Ainsi, dans de telles conditions, le référentiel utilisé pour les ensembles de données biométriques est un référentiel à trois dimensions, correspondant aux deux dimensions de traitement de l'image et à la dimension de la famille des filtres utilisés. Dans une variante, lorsque la partie biologique visée correspond à des empreintes captées sous la forme d'une image 2D, on peut appliquer une méthode telle que celle proposée dans le document K. Jain, S. Prabhakar, and L. Hong, "A Multichannel Approach to Fingerprint Classification", IEEE Trans. Pattern Anal. and Machine Intell., Vol. 21, No. 4, pp. 348-359, 1999. La figure 3 illustre une telle méthode. Une image d'empreinte 31 est captée. Puis, un point de référence 32 est localisé dans cette image. Ensuite, à partir de ce point de référence 32 l'image est divisée en une pluralité de secteurs angulaires. Puis, les secteurs ainsi définis sont normalisés, tel que cela est illustré par une image 34, avant qu'une famille de filtres soit appliquée respectivement selon des orientations différentes, tel que cela est illustré par des images 35. L'image est ainsi traitée, d'une part, selon deux dimensions, et, d'autre part, selon une famille de filtres. II en résulte, dans ce cas également, que les ensembles de données biométriques sont avantageusement traités dans un référentiel de 3 dimensions selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 illustre un dispositif de traitement de données biométriques adapté pour mettre en oeuvre un mode de réalisation de la présente invention. Un tel dispositif de traitement 42 comprend une unité d'interface 421 adaptée pour recevoir un second ensemble de données biométriques B2. Ce second ensemble de données biométriques peut par exemple être transmis depuis un capteur biométrique du système considéré. Ce dispositif de traitement 42 comprend en outre une unité de détermination 422 adaptée pour fournir une seconde clé codée K2 en appliquant une opération 'ou exclusif' entre l'ensemble de données biométriques de référence et un second ensemble de données biométriques reçu par l'unité d'interface 421. II comprend également une unité de décision 423 adaptée pour décider si le second ensemble de données biométriques B2 correspond au premier ensemble de données biométriques BI en comparant l'information relative à la première clé avec la seconde clé. Cette comparaison peut être réalisée sur des formes hachées des premières et secondes clés, ce qui permet de préserver la confidentialité de ces clés. En effet, dans ce contexte, la première clé est mémorisée uniquement sous une forme hachée. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'unité de décision comprend en outre une unité de décodage 425 adaptée pour décoder la seconde clé codée K2 par application d'un décodage itératif correspondant au codage utilisé pour obtenir la première clé Ki. Elle peut comprendre en outre une unité de hachage 426 adaptée pour 30 appliquer la fonction de hachage à la seconde clé décodée. L'ensemble de données biométriques de référence B'1 et/ou la première clé sous forme hachée peuvent être disponibles dans une base de données 424 gérée par le dispositif de traitement 42
Un système biométrique dispose d'un ensemble de données biométriques de référence (B'1) résultant de l'application d'une opération 'ou exclusif' entre un premier ensemble de données biométriques (B1) et une première clé codée (K1), et d'une information relative à la première clé. Un second ensemble de données biométriques (B2) est obtenu. Une seconde clé codée (K2) est déterminée en appliquant une opération 'ou exclusif' entre l'ensemble de données biométriques de référence et le second ensemble de données biométriques. La seconde clé est décodée par décodage itératif. Puis, on décide si les premier et second ensembles de données biométriques se correspondent en comparant l'information relative à la première clé avec la seconde clé. Les premier et second ensembles de données biométriques sont exprimés dans un référentiel multi dimensionnel à N dimensions, les données biométriques selon au moins une desdites N dimensions étant obtenues par application de traitements relativement à la partie biométrique; et la première clé codée est obtenue par application d'un codage transformant un mot initial d'une longueur déterminée en un mot codé dans le référentiel multi dimensionnel.
1. Procédé de traitement de données biométriques relatives à une partie biologique, dans un système biométrique disposant, d'une part, d'au moins un ensemble de données biométriques de référence (B'1) résultant de l'application d'une opération 'ou exclusif entre un premier ensemble de données biométriques (BI) et une première clé codée (KI), et, d'autre part, d'une information relative à la première clé ; ledit procédé comprenant les étapes suivantes : /a/ obtenir un second ensemble de données biométriques (B2) ; /b/ déterminer une seconde clé codée (K2) en appliquant une opération 'ou exclusif' entre l'ensemble de données biométriques de référence et le second ensemble de données biométriques ; /c/ décoder ladite seconde clé ; et /d/ décider si le second ensemble de données biométriques correspond au premier ensemble de données biométriques en comparant l'information relative à la première clé avec la seconde clé ; dans lequel lesdits premier et second ensembles de données biométriques sont exprimés dans un référentiel multi dimensionnel à N dimensions, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, les données biométriques selon au moins une desdites N dimensions étant obtenues par une pluralité de traitements appliquée relativement à ladite partie biologique; et dans lequel ladite première clé codée est obtenue par application d'un codage transformant un mot initial d'une longueur déterminée en un mot codé dans ledit référentiel multi dimensionnel. 2. Procédé de traitement de données biométriques selon la 1, dans lequel les données biométriques selon au moins une dimension sont obtenues en capturant une pluralité d'images de la partie biologique.30 3. Procédé de traitement de données biométriques selon la 1 ou 2, dans lequel les données biométriques selon au moins une dimension sont obtenues en appliquant une pluralité de filtres à une image de la partie biologique. 4. Procédé de traitement de données biométriques selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel un décodage itératif est mis en oeuvre pour réaliser l'étape /c/. 10 5. Procédé de traitement de données biométriques selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le référentiel multi dimensionnel comprend des données de longueur n; selon chacune des N dimensions du référentiel, i étant compris entre 1 et N ; et dans lequel le codage de la première clé comprend les étapes suivantes : 15 -transformer la première clé dans un autre référentiel à N dimensions comprenant des données de longueur respective k; selon les N dimensions, le produit des longueurs k;, pour i compris entre 1 et N, étant égal à la longueur déterminée de la première clé ; - appliquer successivement selon les N dimensions respectivement 20 N codes en bloc C;, transformant les données de longueur respective k; en des données codées de longueur respective ni. 6. Procédé de traitement de données biométriques selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, l'information relative à la 25 première clé est obtenue par application d'une fonction de hachage à la première clé ; et dans lequel, l'étape /d/ comprend les étapes suivantes : appliquer la fonction de hachage à la seconde clé ; comparer la seconde clé sous forme hachée avec l'information 30 relative à la première clé. 7. Dispositif (42) de traitement de données biométriques relatives à une partie biologique dans un système biométrique, ledit dispositif de traitement5disposant, d'une part, d'au moins un ensemble de données biométriques de référence (B'1) résultant de l'application d'une opération `ou exclusif entre un premier ensemble de données biométriques (BI) et une première clé codée (KI) et, d'autre part, d'une information relative à la première clé ; ledit dispositif comprenant : - une unité d'interface (421) adaptée pour recevoir un second ensemble de données biométriques (B2) ; -une unité de détermination (422) adaptée pour fournir une seconde clé codée (K2) en appliquant une opération 'ou exclusif entre l'ensemble de données biométriques de référence et le second ensemble de données biométriques reçu par ladite unité d'interface ; - une unité de décodage (425) adaptée pour décoder la seconde clé codée (K2) ; et - une unité de décision (423) adaptée pour décider si le second ensemble de données biométriques correspond au premier ensemble de données biométriques en comparant l'information relative à la première clé avec la seconde clé ; dans lequel lesdits premier et second ensembles de données biométriques sont exprimés dans un référentiel multi dimensionnel à N dimensions, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, les données biométriques selon au moins une desdites N dimensions étant obtenues par une pluralité de traitements appliquée relativement à ladite partie biologique; et dans lequel ladite première clé codée est obtenue par application d'un codage transformant un mot initial d'une longueur déterminée en un mot codé dans ledit référentiel multi dimensionnel. 8. Dispositif (42) de traitement de données biométriques selon la 7, dans lequel les données biométriques selon au moins une dimension sont obtenues en capturant une pluralité d'images de la partie biologique. 9. Dispositif (42) de traitement de données biométriques selon la 7 ou 8, dans lequel les données biométriques selon au moins une dimension sont obtenues en appliquant une pluralité de filtres à une image de la partie biologique. 10. Dispositif (42) de traitement de données biométriques selon l'une quelconque des 7 à 9, dans lequel, l'information relative à la première clé est obtenue par application d'une fonction de hachage à la première clé ; et dans lequel, l'unité de décision comprend : une unité de hachage (426) adaptée pour appliquer la fonction de hachage à la seconde clé décodée ; et une unité de comparaison adaptée pour comparer l'information relative à la première clé et la seconde clé sous forme hachée. 15 11. Dispositif (42) de traitement de données biométriques (42) selon l'une quelconque des 7 à 10, dans lequel l'ensemble de données biométriques de référence (B'1) et/ou l'information relative à la première clé sont disponibles dans une base de données (424). 20 12.Système de traitement de données biométriques comprenant un dispositif de traitement de données biométriques selon l'une quelconque des 7 à 11 et au moins un capteur biométrique (51) adapté pour fournir un second ensemble de données biométriques audit dispositif 25 de traitement de données biométriques.
G,H
G06,H04
G06K,H04L
G06K 9,H04L 9
G06K 9/20,H04L 9/14
FR2891733
A1
COMPOSITION COSMETIQUE CONTENANT UN MONOMERE ELECTROPHILE ET UNE HUILE APOLAIRE VISQUEUSE, ET PROCEDE DE MAQUILLAGE DES LEVRES.
20,070,413
La présente invention se rapporte à un produit cosmétique pour le maquillage ou le soin des lèvres comprenant au moins une composition. La présente invention concerne également un procédé de maquillage ou de soin des lèvres mettant en oeuvre ce produit. Le produit cosmétique selon l'invention est un produit de maquillage ou de soin, en particulier un rouge à lèvres, présentant des propriétés de tenue, de non transfert, de confort et de brillance. Avec la couleur, la tenue est un paramètre clef des produits de maquillage et de soin. La tenue de la couleur et le non transfert sont en général des propriétés antagonistes avec celle du confort. Pour obtenir de la tenue et du non transfert l'homme de l'art utilise des compositions comportant des volatils éventuellement associés à des polymères véhiculés dans ces volatils. Cependant il serait plus performant de déposer sur le support kératinique un système tel que la polymérisation se fasse in situ de façon à mieux adhérer au support vivant et permettant dans ce cas l'utilisation d'huile non volatile en plus grande quantité puisque le système polymérisera indépendamment du phénomène d'évaporation du solvant par exemple par interaction avec le support vivant (eau, salive de celui-ci). Pour se faire nous avons imaginé utiliser un système réactif tel que celui des cyanoacrylates. Malheureusement ce système réactif est naturellement assez sensible aux huiles et peut s'avérer collant. Le demandeur a mis en évidence qu'il était possible d'obtenir des compositions cosmétiques de maquillage ou de soin des lèvres, en utilisant des produits associant un monomère électrophile tel qu'un cynaoacrylate, et une huile sélectionnée de manière à ce que le film de produit cosmétique présente des propriétés de tenue, de non transfert, et de confort. Un objet de la présente invention est donc un produit cosmétique destiné à être appliqué sur les lèvres, comprenant au moins un monomère électrophile, et au moins une huile non volatile choisie parmi les huiles siliconées et les huiles hydrocarbonées apolaires de haute viscosité. L'invention se rapporte aussi à un procédé de maquillage ou de soin des lèvres consistant à appliquer les lèvres un produit cosmétique tel que défini précédemment. Selon un premier mode se mise en oeuvre, le procédé peut requérir l'application d'une seule composition contenant le monomère hydrophile et l'huile. Selon un deuxième mode de mise en oeuvre, le procédé requiert l'application d'au moins deux compositions appliquées successivement, ou sous forme d'un mélange réalisé de manière extemporanée. L'objet de la présente invention est en particulier un produit cosmétique de maquillage ou de soin des lèvres se présentant sous la forme d'un rouge à lèvres, d'un gloss ou d'un baume pour les lèvres. Par produit de maquillage, on entend un produit contenant un agent colorant permettant le dépôt d'une couleur sur les lèvres. Dans le produit selon l'invention, le monomère électrophile, une fois déposé sur les lèvres, est destiné à polymériser au contact d'un agent nucléophile tel que l'eau, pour former un film adhérent sur les lèvres. Le monomère électrophile et l'huile peuvent être présents dans la même composition, ou être présents dans deux compositions distinctes. Lorsque le produit selon l'invention contient une matière particulaire tel qu'un pigment ou une charge, ledit produit comprend avantageusement au moins deux compositions, la première comprenant le monomère électrophile et la deuxième comprenant ledit au moins pigment et/ou charge. Dans ce mode de mise en oeuvre, l'huile siliconée ou l'huile hydrocarbonée apolaire visqueuse peut être présente dans la première ou la deuxième composition, de préférence dans la première. L'invention a encore pour objet un procédé cosmétique de soin ou de maquillage des lèvres consistant à appliquer sur les lèvres une première couche d'une première composition comprenant au moins un monomère électrophile et au moins une huile non volatile choisie parmi les huiles siliconées, et les huile hydrocarbonées apolaires dont la viscosité à 25 C est supérieure ou égale à 200 cSt, puis à appliquer, sur tout ou partie de la première couche, une seconde couche d'une seconde composition comprenant une matière particulaire choisie parmi les pigments, les charges et leurs mélanges. Lorsque le produit selon l'invention comprend au moins deux compositions cosmétiquement acceptables, celles-ci peuvent être conditionnées séparément ou ensemble dans un même article de conditionnement ou dans au moins deux articles de conditionnement séparés. De préférence, ces compositions sont conditionnées séparément et avantageusement, dans des articles de conditionnement séparés. L'invention a aussi pour objet un kit de maquillage contenant un produit cosmétique de maquillage tel que défini précédemment, dans lequel les différentes compositions sont conditionnées séparément et sont avantageusement accompagnées de moyens d'application appropriés. Ces moyens peuvent être des pinceaux, des brosses, des stylos, des crayons, des feutres, des plumes, des éponges, des tubes et /ou des embouts mousse. La première composition du produit selon l'invention peut constituer une couche de base appliquée sur la matière kératinique et la seconde composition une couche de dessus. Il est toutefois possible d'appliquer sous la première couche une sous couche ayant la constitution ou non de la seconde couche. Il est aussi possible de déposer une surcouche sur la seconde couche ayant une constitution identique ou non à celle de la première couche. De préférence, le maquillage obtenu est un maquillage bicouche. La deuxième composition peut également constituer une couche de base appliquée sur la matière kératinique et la première composition une couche de dessus. L'invention a enfin pour objet l'utilisation d'un produit cosmétique tel que décrit précédemment, pour conférer aux lèvres un rendu cosmétique confortable et/ou non transfert et/ou de bonne tenue. Le produit présente avantageusement une tenue à sec supérieure ou égale à 50%. Ledit produit est avantageusement apte à former un film dont la tenue à sec est supérieure ou égale à 60%, par exemple 70%, 80%, voir même 90%. La tenue à sec peut être mesurée selon la méthode suivante : On prépare trois lames de verre chacune recouverte d'une feuille de collagène comme suit. A une température de 28 C, on prépare une feuille de collagène (Boyau artificiel naturin ep.0,06 mm, a. 0,10 mm, d. 120mm) de 5 cm par 10 cm de côté et on la met à conditionner au moins deux heures à 90% d'Humidité Relative (HR). On remet la feuille de collagène à l'air libre et on la fixe immédiatement fermement et entièrement sur une lame de verre 4,6 cm par 7,6 cm. On attache la feuille de collagène sur l'envers de la lame avec du scotch 3M. La surface du collagène doit être plane et exempte de pli. Chaque lame est laissée en conditions ambiantes pendant 24 heures, avant de réaliser le test. Lorsque le produit comprend une seule composition contenant le monomère électrophile et 5 l'huile apolaire visqueuse, on applique la composition sur chaque lame de verre à l'aide d'un applicateur mécanique de 15 pm, puis on laisse sécher 24 heures. Lorsque le produit comprend deux compositions, la première contenant le monomère électrophile et l'huile apolaire visqueuse et la deuxième contenant les pigments, on applique 10 la première composition sur chaque lame de verre à l'aide d'un applicateur mécanique de 15 pm, puis on laisse sécher 24 heures. On applique ensuite la deuxième composition au dessus du dépôt de la première à l'aide d'un applicateur mécanique de 15 pm, puis on laisse sécher 30 minutes. 15 On coupe 3 disques de Styrofoam blanc (type Amoco Selectables Plastics DL Tableware) de 4 cm de diamètre. On attache fermement avec du double face le disque de Styrofoam blanc au bout d'une masse de 2kg. On réalise la mesure de la tenue à sec de la façon suivante immédiatement après le dépôt 20 du produit. On réalise également la mesure de la tenue à sec après 30 minutes de séchage du produit dans les conditions ambiantes. On réalise chaque mesure en exerçant une pression de 175 g/cm2, on pose doucement le poids à la surface d'une plaque (côté produit) et on procède, en 3 à 5 secondes, à une 25 rotation d'un tour et demi du poids sur lui-même et ce, en maintenant la pression initale. On remonte le poids et on récupère le disque de Styrofoam. La mesure est effectuée pour chaque lame de verre avec un disque de Styrofoam propre. On mesure ensuite le pourcentage de réflectance 30 o du dépôt de produit appliqué sur l'échantillon rectangulaire de Styrofoam (référencé A), o du disque propre de Styrofoam blanc (référencé B) o du disque décollé du poids après avoir appliqué la pression sur la lame enduite de produit cosmétique (référencé C) 35 La réflectance est mesurée sur une gamme de longueur d'onde comprise entre 400 et 700 nm à l'aide d'un analyseur spectral (ouverture 25 mm de diamètre) avec un illuminant 10 15 20 30 D65/10degrés. On choisit la longueur d'onde du minimum de réflectance pour le disque `taché'. A cette longueur d'onde, on calcule la tenue selon l'équation 100 * (1 ù [(C-B)/(A-B)] ) La tenue à sec est égale à la moyenne des trois mesures, réalisée chacune avec un disque de Styrofoam propre. MONOMERE ELECTROPHILE Par monomère électrophile, on entend un monomère capable de polymériser par polymérisation anionique en présence d'un agent nucléophile tel que par exemple, les ions hydroxydes (OH-) contenus dans l'eau à pH neutre. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Le ou les monomères électrophiles présents dans la composition de l'invention sont de préférence choisis parmi les monomères de formule (I) : R1 R3 >-( R2 R4 (I) dans lequel : • R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, aromatique ou aliphatique, linéaire, 25 ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, • R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électroattracteur (ou inductif-attacteur) choisi de préférence parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, -SH2+, -NH3+, -NO2, -SO2R, -CN, -COOH, -COOR, -COSR, -CONH2, CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, ûOR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle tels que phényle, ou les groupements aryloxy tels que phénoxyloxy, • R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C,-C,o. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n- butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et/ou siloxy et/ou silanol et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyle. 20 Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer 5 des groupements tels que -(CH2)n-(CF2)m-CF3 ou û(CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n=1 à 20 et m= 1 à 20. Le ou les monomères électrophiles de formule (I) présents dans la composition de l'invention peuvent être choisis parmi : - les dérivés benzylidene malononitrile (A), le 2-(4-chloro-benzylidene)-malononitrile (Al) le 10 2-cyano-3-phényl acrylate d'éthyle (B) le, 2-cyano-3-(4-chloro-phényl) acrylate d'éthyle (B1) décrits dans Sayyah, J. Polymer Research, 2000, p.97. CO2Et Cl CO2Et CN Cl ~ CN Ph~~CN CN Ph~\CN CN (A) (B) (B1) 15 - les dérivés de méthylidènemalonates comme le 2-méthylène-malonate de diéthyle (C) décrits par Hopff, Makromoleculare Chemie, 1961, p.95, De Keyser, J. Pharm. Sci, 1991, p.67 et Klemarczyk, Polymer, 1998, p.173. CO2Et CO2Et (C) - le 2-éthoxycarbonylméthylèneoxycarbonyl acrylate d'éthyle (D) décrit par Breton, Biomaterials, 1998, p.271 et Couvreur, Pharmaceutical Research, 1994, p.1270. OEt 25 - les dérivés itaconate et itaconimide comme l'itaconate de diméthyle (E) par Bachrach, European Polymer Journal, 1976, p.563. CO2Me ~CO2Me (E) -les dérivés a-(methylsulfonyl)acrylates de méthyle (K) , a-(methylsulfonyl)acrylates de d'éthyle (L) , a-(tert-butylsulfonyl)acrylates de méthyle (M) , a-(methylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (N) a-( tert-butylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (0) par Gipstein, J.Org.Chem, 1980, p.1486 et - les dérivés 1,1-bis-(methylsulfonyl)ethylene (P), 1-acetyl-1-methyl sulfonyl ethylene (Q) , (methylsulfonyl) vinyl sulfonate de methyle (R) , a-methylsulfonylacrylonitrile (S) décrits par Shearer dans le brevet US2748050. SO2Me S02t-Bu 'CO2t-Bu 'CO2tBu (N) (0) CN , S02Me (S) SO2Me SO2Me ,CO2Me ,CO2Et (K) (L) SO2Me S02Me ,SO2Me 'COMe (P) (Q)S02t-Bu ,CO2Me (M) SO2Me ,'S03Me (R) Parmi les monomères de formule (I), sont préférés les monomères de la famille des cyanoacrylates et leurs dérivés de formule (Il) : R1 C=N C = C R2 COXR'3 X désignant NH, S ou O, R1 et R2 ayant les mêmes significations que précédemment, de préférence R1 25 et R2 représentant un atome d'hydrogène, R'3 représentant un atome d'hydrogène ou R tel que défini à la formule (I). 10 De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (Il), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle tels que : 5 l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : C=N CH2= C (IV) COO-CH2-CF2-CHF2, ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : C=N CH2= C (V) 15 COO-CH2-CF3. b) les 2-cyanoacrylates d'alkyle ou d'alcoxyalkyle 20 R1 C=N 1 C = C 1 R2 COOR'3 25 dans lequel R'3 représente un radical alkyle en C1-C10 ou alcoxy(C1-C4) alkyle(C1-C10). On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de ndécyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. 9 Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylates d'octyle de 5 formule (VI) et leurs mélanges : 10 dans lequel : R'3 =-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, - (CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de 15 l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. D'autres monomères électrophiles que ceux décrits précédemment peuvent être également utilisés et être choisis parmi : - le N-butyl itaconimide (F) , le N-(4-tolyl) itaconimide (G), le N-(2-ethylphenyl) itaconimide 20 (H), le N-(2,6-diethylphenyl) itaconimide (I) décrits par Wanatabe, J.Polymer Science : Part A :Polymer chemistry, 1994, p.2073. R 1 R= Bu (F), 4-tolyl (G), 2-ehylphenyl (H), 2,6-diethyphenyl (I) - les dérivés méthyl vinyl sulfone (T) et phényl vinyl sulfone (U) décrits par Boor, J.Polymer 25 Science, 1971, p.249. lo 15 SO2Me SO2Ph (T) (U) - le dérivé phényl vinyl sulfoxide (V) décrits par Kanga, Polymer preprints (ACS, Divison of Polymer Chemistry), 1987, p.322. (V) - le dérivé 3-methyl-N-(phenylsulfonyl)-1-aza-1,3-butadiene (W) décrit par Bonner, Polymer Bulletin, 1992, p.517. NSO2Ph (W) - les dérivés acrylates et acrylamides comme : ^ N-propyl-N-(3-triisopropoxysilylpropyl)acrylamide (X) et N-propyl-N-(3-triethoxysilylpropyl)acrylamide (Y) décrits par Kobayashi, Journal of Polymer Science, Part A: Polymer Chemistry, 2005, p.2754. Pr OiPr Pr OEt ' ~I OEt OiPr OEt O (Y) ^ 2-hydroxyethyl acrylate (Z) et 2-hydroxyethyl méthacrylate (AA) décrits par Rozenberg, International Journal of Plastics Technology, 2003, p.17. 11 0OH O (Z) (AA) ^ N-butyl acrylate (AB) décrit par Schmitt, Macromolecules, 2001, p.2115 20 ^ Tert-butyl acrylate (AC) décrit par Ishizone, Macromolecules, 1999, p.955. OBu O (AB)OtBu Dans le produit de l'invention, la quantité de monomères électrophiles peut être comprise entre 0,1 et 99 % en poids du poids total de la composition, de préférence entre 1 et 50 %, de préférence 3 à 40%. Les monomères électrophiles peuvent être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la technique. En particulier, les monomères cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement du US 3 527 224, US 3 591 767, US 3 667 472, US 3995641, US 4035334 et US 4650826. En particulier, l'agent nucléophile est de l'eau. L'eau peut être apportée par l'eau naturellement présente à la surface des lèvres, par la salive ou par une composition que l'on applique sur les lèvres préalablement à la composition contenant le monomère électrophile. L'eau ou l'agent nucléophile peut également être apporté par une composition que l'on applique sur la composition contenant le monomère électrophile préalablement déposée sur les lèvres. On peut également introduire dans la composition de l'invention des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, les acides organiques tels qu'un acide sulfonique ou l'acide phosphorique, l'acide acétique, la lactone, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la tertiobutylhydroquinone, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupements ayant 1 à 6 atomes de carbone. La concentration en inhibiteur dans la composition de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 10 %, et plus préférentiellement entre 50 ppm et 5% en poids. HUILE NON VOLATILE L'huile non volatile peut être choisie parmi les huiles siliconées. On entend par huile non volatile , toute huile ayant une pression de vapeur à température ambiante et pression atmosphérique, non nulle inférieure à 10-3 mm de Hg. Par siliconée , on entend une huile comprenant au moins un atome de silicium. Parmi les huiles siliconées non volatiles, on peut citer : - les polydiméthylsiloxanes (PDMS), comportant éventuellement une chaîne alkyle en C3-C40, ou alcoxy en C3-C40, ou un radical phénylé ; les polydiméthylsiloxanes comportant des radicaux phénylés peuvent être choisies parmi les phényltriméthicones ; - les polyalkylméthylsiloxanes, éventuellement fluorées comme les polyméthyltrifluoropropyldiméthylsiloxanes, - les polyalkylméthylsiloxanes substituées par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyle, thiol et/ou amine; - les polysiloxanes modifiés par des acides gras, des alcools gras ou des polyoxyalkylènes, 15 - leurs mélanges. L'huile non volatile peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires visqueuses. Par huile hydrocarbonée , on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne 20 contenant pas d'atome de silicium. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide Par huile visqueuse , on entend une huile dont la viscosité à 25 C est avantageusement supérieure ou égale à 200 cSt, notamment supérieure ou égale à 500 cSt, voir même supérieure ou égale à 1000 cSt. L'huile visqueuse présente avantageusement une masse 25 moléculaire supérieure ou égale à 600 g/mol, par exemple supérieure ou égale à 700, voir 800, voir même 900 g/mol. L'huile visqueuse a notamment une viscosité à 25 C comprise entre 200 et 5 000 000 cSt, notamment entre 500 et 1 000 000 cSt, par exemple entre 1 000 et 700 000 cSt, par 30 exemple encore entre 10 000 cSt et 500 000 cSt, par exemple égale à 350 cSt, 60 000 cSt ou 300 000 cSt. L'huile visqueuse présente avantageusement une masse moléculaire comprise entre 600 et 2 500 000 g/mol, par exemple entre 700 et 2 000 000 g/mol, par exemple encore entre 1 000 35 et 500 000 g/mol, par exemple encore entre 10 000 et 300 000 g/mol. 25 La viscosité dynamique à 25 C de l'huile visqueuse peut être mesurée avec un viscosimètre rotatif METTLER RM 180, en prenant en compte la densité de l'huile pour effectuer la conversion en cSt. L'appareil METTLER RM 180 (Rhéomat) peut être équipé de différents mobiles en fonction de l'ordre de grandeur de la viscosité que l'on veut mesurer. Pour une viscosité comprise entre 0,18 et 4,02 Pa.s, on équipe l'appareil d'un mobile 3. Pour une viscosité comprise entre 1 et 24 Pa.s, on équipe l'appareil d'un mobile 4, et pour une viscosité comprise entre 8 et 122 Pa.s, on équipe l'appareil d'un mobile 5. La viscosité est lue sur l'appareil en unités de déviation (UD). On se reporte ensuite à des abaques fournies avec l'appareil de mesure pour obtenir la valeur correspondante en poises, puis effectuer la conversion en stokes. La vitesse de rotation du mobile est de 200 tours/min. A partir du moment où le mobile est mis en rotation, à une vitesse de rotation constante imposée (en l'espèce 200 tours/min), la valeur de viscosité de l'huile peut varier au cours du temps. Des mesures sont prises à intervalle de temps réguliers jusqu'à ce qu'elles deviennent constantes. La valeur de la viscosité devenue constante au cours du temps est la valeur retenue comme étant la valeur de la viscosité dynamique de l'huile visqueuse. Selon un mode de réalisation l'huile hydrocarbonée apolaire est dépourvue d'hétéroatome(s). On entend par hétéroatome, un atome différent du carbone ou de l'hydrogène. L'huile visqueuse est choisie parmi les huiles apolaires. Par huile apolaire au sens de le présente invention, on entend une huile dont le paramètre de solubilité à 25 C 6a est égal à 0 (J/cm3)'4. La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l'espace de solubilité tridimensionnel de HANSEN sont décrits dans l'article de C. M. HANSEN : "The three dimensionna! solubility parameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967). 30 Comme exemples d'huiles hydrocarbonées visqueuses apolaires, on peut citer les huiles comme le squalène, les hydrocarbures linéaires ou ramifiés tels que les huiles de paraffine, de vaseline et de naphtalène, le polyisobutène hydrogéné ou partiellement hydrogéné, l'isoeicosane, le squalane, les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l'Indopol L-14, les polydécènes tel que le PURESYN 35 10, et leurs mélanges. Par hydrocarbure , on entend un composé constitué de carbone et d'hydrogène. Le produit de l'invention peut contenir plusieurs huiles choisies parmi les huiles siliconées et les huiles hydrocarbonées apolaires visqueuses. Lorsque l'huile et le monomère électrophile sont formulés dans des compositions distinctes, l'huile visqueuse représente avantageusement entre 2 et 100% en poids du poids de la deuxième composition, par exemple de 5 à 80%, voir de 10 à 70%, voir même de 20 à 40% en poids du poids de la composition dans laquelle elle est présente. Lorsque l'huile et le monomère électrophile sont formulés dans une seule et même composition, l'huile visqueuse représente de préférence de 5% à 60%, de préférence de 10% à 40% en poids, de préférence de 15 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition. AUTRES HUILES Le produit selon l'invention peut comprendre, outre l'huile siliconée ou l'huile hydrocarbonée apolaire visqueuse, d'autres huiles hydrocarbonées non visqueuses et/ou polaires. On entend par huiles, des corps gras non aqueux liquides à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Les autres huiles peuvent être choisie parmi les huiles volatiles et/ou les huiles non volatiles, et leurs mélanges. Par " huile volatile", on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeurnon nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de de 1 ,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Solt par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges. Comme silicones volatiles, on peut utiliser par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. On peut également citer les huiles linéaires alkyltrisiloxanes volatiles de formule générale (I) CH 3 / Si O Si CH \ 3 3 R où R représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 4 atomes de carbone et dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène peuvent être substitués par un atome de fluor ou de chlore. Parmi les huiles de formule générale (I), on peut citer : le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, et le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, correspondant aux huiles de formule (I) pour lesquelles R est respectivement un groupe butyle, un groupe propyle ou un groupe éthyle. On peut également utiliser des solvants volatils fluorés tels que le nonafluorométhoxybutane 30 ou le perfluorométhylcyclopentane. La composition peut également comprendre au moins une huile non volatile, et notamment choisie parmi les huiles polaires hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile polaire, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triesters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2- undécylpentadécanol ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; - et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, la phase grasse contient une huile ester. Cette huile ester peut être choisie parmi les esters des acides monocarboxyliques avec les monoalcools et 25 polyalcools. Avantageusement, ledit ester répond à la formule (I) suivante : R,-CO-O-R2 (I) 30 où R, représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. R2 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone et mieux de 3 à 20 atomes de 35 carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. Par éventuellement substitué , on entend que R, et ou R2 peuvent porter un ou plusieurs substituants choisis, par exemple, parmi les groupements comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi O, N et S, tels que amino, amine, alcoxy, hydroxyle. De préférence, le nombre total d'atomes de carbone de R, + R2 est > 9. R, peut représenter le reste d'un acide gras, de préférence supérieur, linéaire ou, de préférence ramifié comprenant de 1 à 40 et mieux de 7 à 19 atomes de carbone et R2 peut représenter une chaîne hydrocarbonée linéaire ou de préférence ramifiée contenant de 1 à 40, de préférence de 3 à 30 et mieux de 3 à 20 atomes de carbone. De nouveau, de préférence, le nombre d'atomes de carbone de R, + R2 > 9. Des exemples des groupes R, sont ceux dérivés des acides gras choisis dans le groupe constitué des acides acétique, propionique, butyrique, caproïque, caprylique, pélargonique, caprique, undécanoïque, !aurique, myristique, palmitique, stéarique, isostéarique, arachidique, béhénique, oléique, linolénique, linoééïque, éléostéarique, arachidonique, érucique, et de leurs mélanges. Des exemples d'esters sont, par exemple, l'huile de purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, l'érucate d'octyl 2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, et les heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, par exemple d'alcools gras. Avantageusement, les esters sont choisis parmi les composés de la formule (I) ci-dessus, dans laquelle R, représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, et R2 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone, et mieux de 3 à 20 atomes de carbone. De préférence, R, est un groupe alkyle ramifié non substitué de 4 à 14 atomes de carbone, de préférence de 8 à 10 atomes de carbone et R2 est un groupe alkyle ramifié non substitué de 5 à 15 atomes de carbone, de préférence de 9 à 11 atomes de carbone. De préférence dans la formule (I), R,-CO- et R2 ont le même nombre d'atomes de carbone et dérivent du même radical, de préférence alkyle ramifié non substitué, par exemple isononyle, c'est-à-dire que avantageusement la molécule d'huile ester est symétrique. L'huile ester sera choisie, de préférence, parmi les composés suivants I'isononanoate d'isononyle, I'octanoate de cétostéaryle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, I'érucate d'octyl 2-dodécyle, I'isostéarate d'isostéaryle. AGENTS STRUCTURANTS Le produit selon l'invention peut comprendre au moins un agent structurant de la ou des huiles qu'il contient choisi parmi - les polymères semi-cristallins, décrits par exemple dans le document EP 1396259, - les gélifiants lipophiles minéraux, comme les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V par la société ELEMENTIS. On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 pm. - les organogélateurs moléculaires notamment ceux décrits dans le document "Specialist Surfactants", édité par D. Robb de 1997, p.209-263, chapitre 8 de P. Terech, les demandes européennes EP-A-1068854 et EP-A-1086945 ou encore dans la demande WO-A-02/47031. - les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG6 , KSG16 et de KSG18 par la société SHIN-ETSU - les polycondensats de type polyamide comprenant au moins un groupe acide carboxylique terminal estérifié ou amidifié avec au moins un mono alcool ou une mono amine comprenant de 12 à 30 atomes de carbone linéaires et saturés, et en particulier, les copolymères d'éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Uniclear 100 VG par la société ARIZONA CHEMICAL; - les polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680 comme par exemple ceux commercialisés sous la référence Dow Corning 2-8179 Gellant par la société DOW CORNING; - les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en C, à C6, et en particulier en C, à C3 et leurs mélanges; Le produit selon l'invention comprend avantageusement au moins une cire. 19 La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C et notamment jusqu'à 120 C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 C, et en particulier supérieur ou égal à 55 C. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeilles, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société DESERT WHALE sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone, les cires fluorées. Le produit selon l'invention peut comprendre une teneur en cires allant de 5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier elle peut en contenir de 7 à 15 %. Le produit selon l'invention peut également comprendre au moins un corps gras pâteux.35 Par corps gras pâteux, on entend un composé lipophile comportant à la température de 23 C une fraction liquide et une fraction solide. Par corps gras pâteux, on entend également le polylaurate de vinyle. Ledit composé pâteux a de préférence une dureté à 20 C allant de 0,001 à 0,5 MPa, de préférence de 0,002 à 0,4 MPa. La dureté est mesurée selon une méthode de pénétration d'une sonde dans un échantillon de composé et en particulier à l'aide d'un analyseur de texture (par exemple le TA-XT2i de chez Rhéo) équipé d'un cylindre en inox de 2 mm de diamètre. La mesure de dureté est effectuée à 20 C au centre de 5 échantillons. Le cylindre est introduit dans chaque échantillon à une pré-vitesse de 1mm/s puis à une vitesse de mesure de 0,1 mm/s, la profondeur de pénétration étant de 0,3 mm. La valeur relevée de la dureté est celle du pic maximum. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23 C représente de préférence 9 à 97% en poids du composé. Cette fraction liquide à 23 C représente de préférence entre 15 et 85%, de préférence encore entre 40 et 85% en poids. La fraction liquide en poids du composé pâteux à 23 C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23 C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est l'enthalpie consommée par le composé pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le composé pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le composé pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10 C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le composé de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée eu J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23 C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23 C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 C représente de préférence de 30 à 100% en poids du composé, de préférence de 80 à 100%, de préférence encore de 90 à 100% en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 C est égale à 100%, la température de la fin de la plage de fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32 C. 25 La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23 C. Le composé pâteux est avantageusement choisi parmi - la lanoline et ses dérivés - les composés siliconés polymères ou non - les composés fluorés polymères ou non - les polymères vinyliques, notamment: • les homopolymères d'oléfines • les copolymères d'oléfines • les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés • les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30 • les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30 • les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050, - les esters et les polyesters, et leurs mélanges. Le composé pâteux est de préférence polymère, notamment hydrocarboné. Un composé pâteux siliconé et fluoré préféré est le polyméthyl trifluoropropryl méthylalkyl diméthylsiloxane, fabriqué sous la dénomination X22-1088 par SHIN ETSU. POLYMERE FILMOGENE 30 Selon un mode de réalisation, la composition contient au moins un polymère qui peut être choisi parmi les polymères filmogènes. Certains polymères filmogènes peuvent être gélifiants. Par "polymère", on entend au sens de l'invention un composé ayant au moins 2 motifs de 35 répétition, et de préférence au moins 3 motifs de répétition. Par polymère "filmogène", on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu sur un support, notamment sur les matières kératiniques, et de préférence un film cohésif et mieux encore, un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolé dudit support. Le polymère peut être présent dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 50 % en poids, de préférence allant de 0,5 à 40 % en poids, préférentiellement allant de 1 % à 30 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 % à 25 % en poids. Dans un mode de réalisation, le polymère organique filmogène est au moins un polymère choisi parmi le groupe comprenant : - les polymères filmogènes solubles dans un milieu liquide organique, en particulier les polymères liposolubles, lorsque le milieu liquide organique comprend au moins une huile ; - les polymères filmogènes dispersibles dans un milieu solvant organique, en particulier les polymères sous la forme de dispersions non aqueuses de particules de polymères, de préférence des dispersions dans les huiles siliconées ou hydrocarbonées ; dans un mode de réalisation, les dispersions non aqueuses de polymère comprennent des particules de polymères stabilisées sur leur surface par au moins un agent stabilisant ; - les polymères filmogènes sous forme de dispersions aqueuses de particules de polymère, souvent appelées latex ; dans ce cas, la composition comprend une phase aqueuse ; - les polymères filmogènes hydrosolubles ; dans ce cas, la composition comprend une phase aqueuse. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges. Comme polymère filmogène, on peut citer en particulier les polymères acryliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polyurées, les polymères cellulosiques comme la nitrocellulose, les polymères siliconés, en particulier les résines de silicones, les polymères acrylique greffés silicone, les polymères et copolymères polyamide, les polyisoprènes.35 Le polymère filmogène peut être choisi parmi les polymères filmogènes décrits dans la demande WO 04/028487 dont le contenu est incorporé dans la présente demande par référence. En particulier, le polymère filmogène peut être un composé siliconé réticulé tel que décrit dans les demandes US 2003/0103918 et US 2003/0049216 dont les contenus sont incorporés par référence dans la présente demande. Des polymères filmogènes sont notamment décrit dans la demande de brevet internationale déposée sous le n PCT/FR03/02849 dont le contenu est incorporé à titre de référence. Le polymère filmogène peut être un polymère séquencé éthylénique linéaire filmogène, avantageusement exempt de styrène. De préférence encore, le polymère séquencé comprend moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Le polymère filmogène peut également être sous la forme d'une dispersion de particules, de préférence solides, d'un polymère éthylénique greffé dans une phase grasse liquide. Une telle dispersion est notamment décrite dans la demande de brevet international déposées sous le n de dépôt PCT/FR/03/03709 dont le contenu est incorporé à titre de référence. Avantageusement, le polymère éthylénique greffé comprend un squelette éthylénique insoluble dans ladite phase grasse liquide, et des chaînes latérales liées de manière covalente audit squelette et solubles dans ledit milieu de dispersion. Selon un mode de réalisation, le polymère filmogène est choisi parmi les polymères siliconés. AGENT DE COLORATION Le produit cosmétique selon l'invention peut contenir un agent de coloration qui peut être choisi parmi les colorants, les pigments, et leurs mélanges. Le produit cosmétique selon l'invention peut contenir une charge. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture du produit. Dans le cadre de l'invention, les pigments présentent une solubilité dans l'eau inférieure à 0,01 % à 20 C, de préférence inférieure à 0,0001 %, et présentant une absorption entre 350 et 700 nm, de préférence une absorption avec un maximum. Les pigments utiles dans la présente invention peuvent se présenter sous forme de poudre 10 ou de pâte pigmentaire. Par colorants , il faut comprendre des composés, généralement organiques, solubles dans au moins une huile ou dans une phase hydroalcoolique. 15 L'agent de coloration peut être présent, dans le produit, en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,01 % à 30 % en poids. Les pigments ou les charges solides peuvent être dispersées dans le produit grâce à un 20 agent dispersant. L'agent dispersant sert à protéger les particules dispersées contre leur agglomération ou floculation. Cet agent dispersant peut être un tensioactif, un oligomère, un polymère ou un mélange de plusieurs d'entre eux, portant une ou des fonctionnalités ayant une affinité forte pour la surface des particules à disperser. En particulier, ils peuvent s'accrocher 25 physiquement ou chimiquement à la surface des pigments. Ces dispersants présentent, en outre, au moins un groupe fonctionnel compatible ou soluble dans le milieu continu. En particulier, on utilise les esters de l'acide hydroxy-12 stéarique en particulier et d'acide gras en C8 à C20 et de polyol comme le glycérol, la diglycérine, tel que le stéarate d'acide poly(12-hydroxystéarique) de poids moléculaire d'environ 750g/mole tel que celui vendu sous le nom 30 de Solsperse 21 000 par la société Avecia, le polygycéryl-2 dipolyhydroxystéarate (nom CTFA) vendu sous la référence Dehymyls PGPH par la société Henkel ou encore l'acide polyhydroxystéarique tel que celui vendu sous la référence Arlacel P100 par la société Uniqema et leurs mélanges. Comme autre dispersant utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer les 35 dérivés ammonium quaternaire d'acides gras polycondensés comme le Solsperse 17 000 vendu par la société Avecia, les mélanges de poly diméthylsiloxane/oxypropylène tels que ceux vendus par la société Dow Corning sous les références DC2-5185, DC2-5225 C. L'acide polydihydroxystéarique et les esters de l'acide hydroxyl2-stéarique sont de préférence destinés à un milieu hydrocarboné ou fluoré, alors que les mélanges de diméthylsiloxane oxyéthylène/oxypropyléné sont de préférence destinés à un milieu siliconé. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. On peut également citer les pigments à effet tels les particules comportant un substrat organique ou minéral, naturel ou synthétique, par exemple le verre, les résines acrylique, le polyester, le polyuréthane, le polyéthylène téréphtalate, les céramiques ou les alumines, ledit substrat étant recouvert ou non de substances métalliques comme l'aluminium, l'or, l'argent, le platine, le cuivre, le bronze, ou d'oxydes métalliques comme le dioxyde de titane, l'oxyde de fer, l'oxyde de chrome et leurs mélanges. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. On peut également utiliser les pigments interférentiels, notamment à cristaux liquides ou multicouches. Le produit selon l'invention peut comprendre au moins une charge, notamment en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,01 % à 30 % en poids. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) (Orgasol de chez Atochem), de poly-R-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la Société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. ADDITIFS Le produit de l'invention peut, en outre, contenir un ouplusieurs actifs cosmétiques ou dermatologiques tels que ceux classiquement utilisés. Comme actifs cosmétiques, dermatologiques, hygiéniques ou pharmaceutiques, utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer les hydratants, vitamines, acides gras essentiels, sphingolipides, filtres solaires. Ces actifs sont utilisés en quantité habituelle pour l'homme de l'art et notamment à des concentrations de 0 à 20 % et notamment de 0,001 à 15 % du poids total du produit. Le produit peut comprendre, en outre, tout autre additif usuellement utilisé dans de telles compositions, tel que de l'eau, des antioxydants, des parfums, des conservateurs et des huiles essentielles. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses du produit ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. GALENIQUE/PACKAGINING Le produit peut se présenter sous forme d'un produit coulé et par exemple sous la forme d'un stick ou bâton, ou sous la forme de coupelle utilisable par contact direct ou à l'éponge. En particulier, il trouve une application en tant rouge à lèvres, base ou baume de soin pour les lèvres. Il peut aussi se présenter sous forme d'une pâte souple ou encore de gel, de crème plus ou moins fluide, ou de liquide conditionné dans un tube. 15 30 Le produit peut être utilisé comme base de soin pour lèvres (baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent). Le produit selon l'invention peut se présenter sous toute forme galénique normalement utilisée pour une application topique et comprendre plusieurs compositions comme il a été expliqué auparavant. Ces galéniques sont notamment sous forme d'une solution huileuse, d'un gel huileux, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile, d'une émulsion multiple, d'une dispersion d'huile dans de l'eau grâce à des vésicules, les vésicules étant situés à l'interface huile/eau, ou d'une poudre. Le produit ou les compositions qui le constitue peuvent être fluides ou solides. Selon un mode de mise oeuvre, la composition contenant le monomère électrophile est sous forme anhydre et contient moins de 5% d'eau, et encore mieux moins de 1% d'eau par rapport au poids total de ladite composition. Le produit ou les compositions qui le constitue peuvent avoir l'aspect d'une lotion, d'une crème, d'une pommade, d'une pâte souple, d'un onguent, d'un solide coulé ou moulé et notamment en stick ou en coupelle, ou encore de solide compacté. 20 Lorsque le produit comprend deux compositions, chaque composition peut être conditionnée séparément dans un même article de conditionnement par exemple dans un stylo bicompartimenté, la composition de base étant délivrée par une extrémité du stylo et la composition du dessus étant délivrée par l'autre extrémité du stylo, chaque extrémité étant fermée notamment de façon étanche par un capuchon. 25 Alternativement, chacune des compositions peut être conditionnée dans un article de conditionnement différent. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. Les pourcentages sont des pourcentages en poids. Exemple 1 : Première composition : Broyat pigmentaire dans l'isododécane LAQUE D'ALUMINIUM DE SEL DI-SODIQUE 35 DE PHLOXINE B SUR ALUMINE, BENZOATE D'ALUMINIUM (Cl: 45410:2 + 77002) 2,2 % SEL DE CALCIUM DU ROUGE LITHOL B 4,2 % ROUGE FLAMING (Cl: 12085) 1,13 % OXYDE DE FER NOIR (Cl: 77499) 0,07 % OXYDE DE FER BRUN (Cl: 77491) 2,40 % Isododécane 90 % Deuxième composition : MELANGE POLY DIMETHYLSILOXANE ALPHA-OMEGA DIHYDROXYLE POLY DIMETHYLSILOXANE 5 CST (DOW CORNING 1503 FLUID) 15% 2-octyl-2-cyanoacrylate stabilisé avec 1% d'acide phosphorique 33,4 % (RITE LOK CON895, commercialisé par la Société CHEMENCE) Isododécane 51,6 % La tenue à sec du produit obtenu par dépôt sur les lames de collagène de la première puis de la deuxième composition, est supérieure à 95%. Exemple 2 : Première composition : 2-octyl-2-cyanoacrylate stabilisé avec 1% d'acide phosphorique (RITE LOK CON895, commercialisé par la Société CHEMENCE) 33,4 % Isododécane 51,6 % Polybutène (Indopol H100, poids moléculaire 920 g/mol) 15% Deuxième composition : LAQUE D'ALUMINIUM DE SEL DI-SODIQUE DE PHLOXINE B SUR ALUMINE, BENZOATE D'ALUMINIUM (Cl: 45410:2 + 77002) 2,2 % SEL DE CALCIUM DU ROUGE LITHOL B 4,2 % ROUGE FLAMING (Cl: 12085) 1,13 % OXYDE DE FER NOIR (Cl: 77499) 0,07 % OXYDE DE FER BRUN (Cl: 77491) 2,40 % Isododécane 90 % 5 La tenue à sec du produit obtenu par dépôt sur les lames de collagène de la première puis de la deuxième composition, est supérieure à 95%. Exemple 3 : Première composition : rouge à lèvres MELANGE POLY DIMETHYLSILOXANE ALPHA-OMEGA DIHYDROXYLE POLY DIMETHYLSILOXANE 5 CST 10 (DOW CORNING 1503 FLUID) 15 % 2-octyl-2-cyanoacrylate stabilisé avec 1% d'acide phosphorique (RITE LOK CON895, commercialisé par la Société CHEMENCE) 33,4 % Isododécane 51,6 % 15 Deuxième composition : Baume pour les lèvres % en poids Huile de silicone (PDMS) DC200 de Dow Corning (5 cSt) 25 20 DIMETHICONE (and) DIMETHICONOL 61 D2-9085 de Dow Corning (1550 cSt) TRIFLUOROPROPYL DIMETHICONE (100 cSt) X22-819 de Shin Etsu 1 25 C30-45 ALKYL DIMETHICONE (SF 1642 de GE Bayer Silicone) 5 Cire de POLYETHYLENE (PM en poids 500) 8 L'huile de silicone, la diméthiconol et la diméthicone fluorée sont mélangées à chaud jusqu'à 30 former un mélange homogène. On ajoute ensuite la C30-C45 alkyl diméthicone dans le mélange précédent porté à 110 C. La cire de polyéthylène est ensuite ajoutée peu à peu jusqu'à obtention d'un mélange homogène. Le mélange est refroidi à 90-95 C puis versé dans les moules, qui sont placés à -20 C pendant trente minutes. On procède enfin au démoulage des sticks. 35 20 25
L'invention se rapporte à un procédé de maquillage ou de soin des lèvres produit cosmétique de maquillage comprenant au moins un monomère électrophile, tel qu'un alkyl cyanoacrylate, et au moins une huile non volatile choisie parmi les huiles siliconées et les huiles hydrocarbonées apolaires dont la viscosité à 25 degree C est supérieure ou égale à 200 cSt.L'invention se rapporte également à cette composition.
1. Procédé de maquillage ou de soin des lèvres consistant à appliquer sur les lèvres, via au moins une composition, au moins un monomère électrophile et au moins une huile non volatile choisie parmi les huiles siliconées et les huiles hydrocarbonées apolaires, lesdites huiles hydrocarbonées apolaires ayant une viscosité à 25 C supérieure ou égale à 200 cSt. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer outre la composition contenant ledit monomère électrophile et ladite huile, une autre composition contenant une matière particulaire choisie parmi les pigments, les charges et leurs mélanges. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les lèvres la composition contenant ledit monomère électrophile et ladite huile puis la composition 15 contenant une matière particulaire. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer - une couche d'une première composition contenant ledit monomère, et - une couche d'une seconde composition comprenant ladite huile. 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer outre la première composition contenant ledit monomère électrophile et la deuxième composition contenant ladite huile, une autre composition contenant une matière particulaire choisie parmi les pigments, les charges et leurs mélanges. 8. Procédé selon la 1 dans lequel le ou les monomères électrophiles sont des monomères de formule (I) : R1 R3 >( R2 R4 (I) dans laquelle : 30 • R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur, et • R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électroattracteur. 307. Procédé selon la 6 dans lequel les monomères de formule (A) sont tels que R1 et R2, indépendamment représente un atome d'hydrogène ; un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, - COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène ; un résidu polyorganosiloxane modifié ou non ; un groupement polyoxyalkylène, R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ùOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R'désignant un groupe alkyle en C,-C,o. 8. Procédé selon la 6 ou 7 dans lequel les monomères de formule (A) sont tels que R3 et R4, indépendamment sont choisis parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, - SH2+, -NH3+, -NO2, -SO2R, -CN, -COOH, -COOR, -COSR, -CONHR, -CONH2, -F, -Cl, - Br, -I, ùOR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle ou les groupements aryloxy , R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ùOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, , les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R' étant un radical alkyle en C1-C10. 9. Procédé selon la 7 ou 8 dans lequel les monomères sont des monomères cyanoacrylates de formule : R1 C=N C = C R2 COXR'3 X désignant NH, S ou O, R'3 étant choisi parmi un atome d'hydrogène ou R, R, R1 et R2 étant tel que défini à la 3. 35 10. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9 dans lequel le monomère électrophile est tel que R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène. 5 2011. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 10 dans lequel les monomères cyanoacrylates correspondent à la formule R1 C=N C = C R2 COOR'3 dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C1-C10 ou alcoxy(C1-C4)-alkyle(C1-10 C10), et R1 et R2 sont tels que définis précédemment. 12. Procédé selon la 11, dans lequel R'3 est un radical alkyle comprenant de 6 à 10 atomes de carbone. 15 13. Procédé selon la 12, dans lequel R1 et R2 représentent l'hydrogène. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le monomère électrophile est un cyanoacrylate d'alkyle de formule C=N CH2= C (VI) COO-R'3 dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, - (CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 25 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la quantité de monomères électrophiles est comprise entre 0,1 et 80 % en poids du poids total de la composition. 16. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la composition est apte à 30 former un film présentant une tenue à sec supérieure ou égale à 60%, voir même supérieure ou égale à 80%, et mieux encore supérieure ou égale à 90%.17. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'huile hydrocarbonée apolaire a une viscosité à 25 C comprise entre 200 et 5 000 000 cSt, notamment entre 500 et 1 000 000 cSt, par exemple entre 1 000 et 700 000 cSt, par exemple encore entre 10 000 cSt et 500 000 cSt, par exemple égale à 350 cSt, 60 000 cSt ou 300 000 cSt. 18. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'huile hydrocarbonée visqueuse présente une masse moléculaire comprise entre 600 et 2 500 000 g/mol, par exemple entre 700 et 2 000 000 g/mol, par exemple encore entre 1 000 et 500 000 g/mol, par exemple encore entre 10 000 et 300 000 g/mol. 19. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'huile hydrocarbonée est choisie parmi le squalène, les hydrocarbures linéaires ou ramifiés tels que les huiles de paraffine, de vaseline et de naphtalène, le polyisobutène hydrogéné ou partiellement hydrogéné, l'isoeicosane, le squalane, les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l'Indopol L-14, les polydécènes tel que le PURESYN 10, et leurs mélanges. 20. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'huile siliconée est choisie parmi les huiles polyalkylsiloxanes, les polyarylsiloxanes, les polyalkylarylsiloxanes et leurs mélanges. 21. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'huile siliconée est choisie parmi : - les polydiméthylsiloxanes (PDMS), comportant éventuellement une chaîne alkyle en C3-C40, ou alcoxy en C3-C40, ou un radical phénylé ; les polydiméthylsiloxanes comportant des radicaux phénylés peuvent être choisies parmi les phényltriméthicones ; - les polyalkylméthylsiloxanes, éventuellement fluorées comme les polyméthyltrifluoro- propyldiméthylsiloxanes, - les polyalkylméthylsiloxanes substituées par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyle, thiol et/ou amine; - les polysiloxanes modifiés par des acides gras, des alcools gras ou des polyoxyalkylènes, -leurs mélanges. 522. Produit cosmétique comprenant au moins un monomère électrophile et au moins une huile non volatile choisie parmi les huiles siliconées et les huiles hydrocarbonées apolaires, lesdites huiles hydrocarbonées apolaires ayant une viscosité à 25 C supérieure ou égale à 200 cSt. 23. Produit cosmétique selon la précédente, caractérisée en ce que le monomère électrophile est défini selon l'une des 6 à 14. 24. Produit selon la 22 ou 23, caractérisée en ce que l'huile est définie selon 10 l'une des 17 à 21. 25. Utilisation d'une composition cosmétique comprenant au moins un monomère électrophile et au moins une huile non volatile choisie parmi les huiles siliconées, et les huiles hydrocarbonées apolaires dont la viscosité à 25 C est supérieure ou égale à 200 cSt, 15 pour conférer aux lèvres un maquillage confortable et/ou non transfert et/ou de bonne tenue.
A
A61
A61K
A61K 7
A61K 7/025
FR2900973
A1
MOTEUR A COMBUSTION INTERNE.
20,071,116
1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un moteur à combustion interne, et plus particulièrement à un moteur à combustion interne comportant un capteur de rapport air-carburant disposé sur un conduit d'échappement. 2. Description de la technique apparentée Dans des moteurs à combustion interne généraux, le rapport air-carburant d'un gaz d'échappement est commandé en rétroaction en détectant le rapport air-carburant à l'aide d'un capteur de rapport air-carburant installé sur un conduit d'échappement et en effectuant des réglages de telle sorte que le rapport air- carburant détecté coïncide avec un rapport air-carburant cible prédéterminé. Lorsque le capteur de rapport air-carburant (en particulier un élément de capteur) se trouve à des températures basses et donc n'est pas activé, par exemple immédiatement après le lancement du moteur à combustion interne, le capteur de rapport air-carburant ne peut pas détecter le rapport air-carburant. Donc, de manière à activer le capteur de rapport air-carburant plus rapidement, le capteur de rapport air-carburant est doté d'un dispositif de chauffage destiné à chauffer le capteur de rapport air-carburant alors que le dispositif de chauffage est excité. Ceci permet au capteur de rapport air-carburant de lancer la détection du rapport air-carburant rapidement après le lancement du moteur à combustion interne, en laissant donc la commande de rétroaction du rapport air-carburant commencer rapidement et de réduire les émissions (en particulier les émissions à froid) après le lancement du moteur. Lorsque le conduit d'échappement est froid, par exemple immédiatement après le lancement du moteur dans un état à froid, le gaz d'échappement est refroidi et la vapeur d'eau contenue dans le gaz d'échappement est condensée pour produire de l'eau condensée. Dans de telles conditions, si l'eau condensée adhère à l'élément de capteur alors qu'il est chauffé, l'élément de capteur peut être fissuré par un "choc thermique". Par conséquent, l'élément. de capteur ne peut pas être chauffé même lorsque l'on souhaite le faire, en provoquant un retard désavantageux du lancement de la commande de rétroaction du 2 2900973 rapport air-carburant et des difficultés d'amélioration des émissions immédiatement après le lancement du moteur. Diverses propositions ont été réalisées de façon à empêcher l'eau condensée d'adhérer à l'élément de capteur du capteur de 5 rapport air-carburant, et l'élément de capteur de se fissurer. Par exemple, le capteur de rapport air-carburant décrit dans le document JP-A-9-222 416 comporte des protections intérieure et extérieure destinées à protéger un élément de capteur. Les protections sont dotées d'ouvertures pour l'introduction d'un 10 gaz d'échappement dans l'élément de capteur. Les ouvertures des protections ne sont pas alignées les unes avec les autres de manière à allonger le passage de l'écoulement de gaz d'échappement à travers les ouvertures, en rendant difficile peur l'eau condensée d'atteindre l'élément de capteur. 15 Avec la structure du capteur de rapport air-carburant décrit dans le document JP-A-9-222 416, cependant, le gaz d'échappement ne peut pas également facilement atteindre l'élément de capteur, ce qui peut retarder la détection du rapport air-carburant et peut aggraver la réponse de détection du rapport air-carburant 20 de même que la précision de la commande de rétroaction du rapport air-carburant. Cependant, des turbocompresseurs sont connus en tant que moyen pour augmenter la puissance délivrée des moteurs à combustion interne. Dans un moteur à combustion interne doté 25 d'un turbocompresseur, une turbine disposée sur un conduit d'échappement augmente la capacité thermique du conduit d'échappement. Par conséquent, cela prend relativement longtemps de chauffer le conduit d'échappement et l'eau condensée est produite en une quantité accrue et/ou pendant une durée plus 30 longue. Avec un capteur de rapport air-carburant installé en aval de la turbine, il est plus probable que le capteur de rapport air-carburant sera humidifié avec l'eau condensée, et que l'élément de capteur se fissurera. 35 RESUME DE L'INVENTION La présente invention fournit un moteur à combustion interne comportant une turbine d'un turbocompresseur et un capteur de rapport air-carburant disposés sur un conduit d'échappement, qui oeut empêcher le capteur de rapport air-carburant d'être 3 2900973 :zumidifié avec l'eau condensée dans le conduit d'échappement, et an. élément de capteur de se fissurer. Un premier aspect de la présente invention fournit un moteur à combustion interne dans lequel une turbine d'un 5 turbocompresseur est disposée sur un conduit d'échappement, et an. capteur de rapport air-carburant est disposé en aval et à proximité de la turbine. Le capteur de rapport air-carburant est disposé avec un élément du capteur de rapport air-carburant positionné sur un axe, ou à proximité de celui-ci, d'un orifice 10 d'échappement de la turbine. Lorsque le gaz d'échappement est évacué de l'orifice d'échappement de la turbine au cours d'un fonctionnement du moteur à combustion interne, le gaz d'échappement tourbillonne dans la même direction que la roue motrice de la turbine qui 15 tourne dans une zone immédiatement après l'orifice d'échappement. L'eau condensée contenue dans le gaz d'échappement est centrifugée et forcée radialement vers l'extérieur par l'écoulement tourbillonnant du gaz d'échappement. Par conséquent, il n'existe pratiquement pas 20 d'eau condensée près de l'axe de l'orifice d'échappement. Conformément au premier aspect de la présente invention, l'élément du capteur de rapport air-carburant est positionné sur l'axe, ou à proximité de celui-ci, de l'orifice d'échappement. Ceci laisse le gaz d'échappement venir en contact avec l'élément 25 dans une zone où il n'existe pratiquement pas d'eau condensée, en empêchant donc l'élément d'être en contact avec l'eau condensée et de se fissurer de cette manière. Un second aspect de la présente invention fournit un moteur à combustion interne dans lequel une turbine d'un 30 turbocompresseur est disposée sur un conduit d'échappement, et un capteur de rapport air-carburant est disposé en aval et à proximité de la turbine. Le capteur de rapport air-carburant comprend un élément destiné à être en contact avec un qaz d'échappement et une protection destinée à protéger l'élément. 35 La protection comporte un trou d'introduction du qaz d'échappement dans le conduit d'échappement vers l'élément. Le capteur de rapport air-carburant est disposé en ayant le trou positionné sur un axe, ou près de celui-ci, d'un orifice d'échappement de la turbine. 4 2900973 Dans le second aspect de la présente invention, le trou de la protection du capteur de rapport air-carburant est positionné sur l'axe, ou près de celui-ci, de l'orifice d'échappement de la turbine. Ceci permet au gaz d'échappement d'être aspiré à 5 :L'intérieur de la protection à travers le trou et de venir en contact avec l'élément dans une zone où il n'existe pas d'eau condensée. Donc, l'élément peut être empêché d'être en contact avec l'eau condensée et de se fissurer de cette manière. Le premier ou second aspect de la présente invention peut 10 être doté d'un conduit de dérivation destiné à permettre au gaz d'échappement de contourner une roue motrice de la turbine. Dans ce cas, une sortie du conduit de dérivation peut s'ouvrir dans une partie du conduit d'échappement entre l'orifice d'échappement et le capteur de rapport air-carburant dans une 15 direction tangente à une circonférence du conduit d'échappement. Dans cet aspect, la sortie du conduit de dérivation s'ouvre dans le conduit de dérivation dans une direction tangente à la circonférence du conduit d'échappement. Avec cette conception, lorsque la dérivation d'échappement à travers le conduit de 20 dérivation est réalisée, l'écoulement de dérivation peut fusionner avec l'écoulement tourbillonnant dans la même direction l'un que l'autre. Ceci ne perturbe pas l'écoulement tourbillonnant, en permettant donc la réalisation de la séparation centrifuge de l'eau condensée de façon appropriée. 25 Une partie du conduit d'échappement entre l'orifice d'échappement et le capteur de rapport air-carburant peut être dotée d'un évidement enfoncé vers l'extérieur dans une direction radiale du conduit d'échappement. Avec cette conception, l'eau condensée centrifugée par 30 l'écoulement tourbillonnant de gaz d'échappement peut être retenue dans l'évidement, empêchant donc l'eau condensée de circuler en aval de l'évidement. Ceci peut empêcher de façon plus fiable le capteur de rapport air-carburant d'être humidifié avec de l'eau. 35 L'évidement peut être une rainure le long d'une circonférence du conduit d'échappement. Avec cette conception, l'eau condensée peut être retenue dans une zone allongée le long de la circonférence du conduit d'échappement, empêchant donc de façon plus fiable l'eau condensée de s'écouler vers l'aval. 5 2900973 La rainure peut être une rainure en spirale s'étendant depuis une position prédéterminée entre l'orifice d'échappement et le capteur de rapport air-carburant à une position prédéterminée en aval du capteur de rapport air-carburant. Avec 5 cette conception, l'eau condensée centrifugée comme décrit ci-dessus peut être retenue dans la rainure en spirale, amenée à s'écouler le long de la rainure en spirale et évacuée vers l'aval du capteur de rapport air-carburant. Ceci peut empêcher de façon plus fiable le capteur de rapport air-carburant d'être 10 humidifié avec de l'eau. Une partie courbée peut être formée sur une partie du conduit d'échappement. vers l'aval de l'orifice d'échappement et le capteur de rapport air-carburant peut être disposé au niveau de la partie courbée de façon à être coaxial avec l'orifice 15 d'échappement. La partie courbée peut être pliée suivant un angle de 90 . BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objectifs, caractéristiques et avantages précédents, 20 ainsi que d'autres, de l'invention deviendront évidents d'après la description suivante des modes de réalisation préférés en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels des références numériques identiques sont utilisées pour représenter des éléments identiques et où : 25 La figure 1 est une vue en coupe transversale verticale représentant un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est une vue en coupe transversale verticale représentant une partie de contact avec le gaz d'un capteur de 30 rapport air-carburant, La figure 3 est une vue en perspective représentant un élément de protection intérieur du capteur de rapport air-carburant, La figure 4 est une vue en perspective représentant un 35 élément de protection extérieur du capteur de rapport air-carburant, La figure 5 est: une vue en coupe transversale verticale destinée à expliquer les fonctions et les effets de ce mode de réalisation, 6 2900973 La figure 6 est une vue en coupe transversale verticale représentant un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 7 est une vue en coupe transversale verticale 5 représentant un exemple de modification d'une rainure conforme à l'autre mode de réalisation de la présente invention, et La figure 8 est une vue en coupe transversale verticale représentant encore un autre mode de réalisation de la présente invention. 10 DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Un meilleur mode de mise en oeuvre de la présente invention sera décrit ci-après en détail en faisant référence aux dessins annexés. 15 La figure 1 est une vue en coupe transversale verticale représentant une partie essentielle d'un moteur à combustion interne, en particulier la structure d'un système d'échappement de celui-ci, conforme à un mode de réalisation. Comme représenté sur le dessin, une turbine 2 d'un turbocompresseur 1 est 20 disposée sur un conduit d'échappement du moteur à combustion interne. L'expression "conduit d'échappement" telle qu'utilisée ici se rapporte à tous les conduits à travers lesquels le gaz d'échappement du moteur à combustion interne s'écoule (à l'exception du conduit de dérivation qui sera décrit 25 ultérieurement). La turbine 2 est reliée en aval d'un collecteur d'échappement fixé à un corps de moteur (non représenté). Le gaz d'échappement fourni depuis le collecteur d'échappement est aspiré par un orifice d'admission 3, entraîne une roue motrice de turbine 5 pour une rotation et est ensuite émis depuis un 30 orifice d'échappement 4. La turbine centrifuge 2 comprend un boîtier de turbine 6 destiné à recevoir la roue motrice de turbine 5 de façon à ce qu'elle puisse tourner. Le boîtier de turbine 6 définit non seulement l'orifice d'admission 3 et l'orifice d'échappement 4, mais également une chambre à volutes 35 7 prévue sur le côté radialement extérieur de la roue motrice de turbine 5 pour entourer totalement la roue motrice de turbine 5. Le gaz d'échappement aspiré depuis l'orifice d'admission 3 s'écoule vers le côté radialement intérieur de la roue motrice de turbine 5 tout en circulant dans la chambre à volutes 7 pour 40 entraîner la roue motrice de turbine 5 en rotation. La rotation 7 2900973 de la roue motrice de turbine 5 est transmise à une roue de compresseur (non représentée) couplée coaxialement à la roue motrice de turbine 5 par l'intermédiaire d'un arbre de turbine 8, en permettant donc au compresseur d'aspirer de façon forcée 5 l'air frais à l'intérieur du moteur à combustion interne. La direction suivante du gaz d'échappement est courbée de 90 lorsque le gaz d'échappement traverse la roue motrice de turbine 5. Après avoir été utilisé pour entraîner la roue motrice de turbine 5 en rotation, le gaz d'échappement est dirigé vers une 10 extrémité axiale de la roue motrice de turbine 5 et évacué par l'orifice d'échappement 4. La roue motrice de turbine 5, l'arbre de turbine 8 et l'orifice d'échappement 4 sont agencés coaxialement à l'axe de turbine C. Un conduit de dérivation 9 destiné à laisser le gaz 15 d'échappement contourner la roue motrice de turbine 5 est prévu pour fournir une commande de suralimentation. Dans ce mode de réalisation, le conduit de dérivation 9 est disposé dans la turbine 2 et formé de façon solidaire du boîtier de turbine 6. Une entrée 10 et une sortie 11 du conduit de dérivation 9 20 s'ouvrent dans l'orifice d'admission 3 et l'orifice d'échappement 4, respectivement, en permettant donc une communication directe entre l'orifice d'admission 3 et l'orifice d'échappement 4. Une soupape à tiroir de décharge 12 destinée à ouvrir et à fermer l'entrée 10 est prévue dans le conduit de 25 dérivation 9. La soupape à tiroir de décharge 12 est ouverte et fermée par un actionneur (non représenté) sur la base de la pression d'admission. Plus particulièrement, la soupape à tiroir de décharge 12 est ouverte lorsque la pression d'admission atteint une limite supérieure prédéterminée pour empêcher la 30 surpression d'augmenter excessivement. En particulier, la sortie 11 du conduit de dérivation 9 s'ouvre dans l'orifice d'échappement 4 dans une direction tangente à la circonférence de l'orifice d'échappement 4, plus particulièrement de telle sorte que le gaz de dérivation évacué 35 de la sortie 11 s'écoule le long d'une paroi intérieure 13 de l'orifice d'échappement 4. Une partie de la surface latérale du conduit de dérivation 9 est reliée au conduit d'échappement le long d'une direction tangente à la circonférence du conduit d'échappement. 8 2900973 Un tuyau d'échappement 14 est relié en aval de la turbine 2 par l'intermédiaire de brides 15 et 16. Le tuyau d'échappement 14 est en communication directe avec l'orifice d'échappement 4. Le tuyau d'échappement 14 comprend une partie droite 17 et une 5 partie courbée 18 disposées dans cet ordre depuis son côté amont vers son côté aval. La partie droite 17 s'étend depuis le raccord avec l'orifice d'échappement 4 sur une courte longueur. La partie courbée 18 est pliée à une position à proximité de l'orifice d'échappement 4 d'un angle de 90 . La partie droite 17 10 est disposée coaxialement à l'orifice d'échappement 4. Un capteur de rapport air-carburant 19 destiné à détecter le rapport air-carburant du gaz d'échappement est fixé à la partie courbée 18 du tuyau d'échappement 14. C'est-à-dire que le capteur de rapport air-carburant 19 est disposé en aval et à 15 proximité de la turbine 2. L'expression "capteur de rapport air-carburant" telle qu'utilisée ici se réfère à un capteur qui fournit en sortie un signal en fonction de la concentration d'oxygène dans le gaz d'échappement. Le capteur de rapport air-carburant comprend ce que l'on appelle un capteur de 02 dont la 20 sortie varie brusquement à un certain rapport air-carburant (par exemple le rapport air-carburant théorique A/C = environ 14,6), et ce que l'on appelle un capteur A/C qui fournit en sortie ces valeurs de variation linéaires et en continu sur une large plage de rapports air-carburant. Le capteur de rapport air-carburant 25 19 dans ce mode de réalisation est un capteur de 02, mais peut être un capteur A/C ou un autre type de capteur de rapport air-carburant. Le capteur de rapport air-carburant 19 est axialement allongé et son extrémité axiale est dotée d'une partie de 30 contact avec le gaz 20 disposée dans le tuyau d'échappement 14 pour être en contact avec le gaz d'échappement. Le capteur de rapport air-carburant 19 est fixé à une partie de coin extérieure 21 de la partie courbée 18, plus particulièrement repose sur un socle 22 formé sur la surface extérieure de la 35 partie de coin extérieure 21. Le capteur de rapport air-carburant 19 est doté d'un filetage mâle 23 devant être vissé dans un trou taraudé formé dans le socle 22. Comme représenté sur le dessin, le capteur de rapport air-carburant 19 est fixé coaxialement à l'axe de turbine C, c'est-à-dire coaxialement à 40 l'orifice d'échappement 4. La partie de contact avec le gaz 20 9 2900973 du capteur de rapport air-carburant 19 est orientée vers L'orifice d'échappement 4. L'orifice d'échappement 4 est ouvert dans la partie de contact avec le gaz 20. La figure 2 représente les détails de la partie de contact 5 avec le gaz 20. La partie de contact avec le gaz 20 comprend un élément 25 supporté par un corps de capteur 24 coaxialement avec celui-ci et une protection 26 destinée à protéger l'élément 25 de l'extérieur. Une extrémité de l'élément 25 dépasse du corps de capteur 24. L'élément 25 est un élément de détection 10 d'oxygène constitué d'un électrolyte solide. Lors d'un contact avec un gaz d'échappement, l'élément 25 fournit en sortie un signal en fonction de la concentration d'oxygène dans le gaz d'échappement. L'élément 25 présente la forme d'un tuyau arrondi conique et allongé, son extrémité axiale étant arrondie et 15 fermée. La protecticn 26 est constituée de deux éléments de protection, à savoir un élément de protection intérieur 26A également représenté sur la figure 3 et un élément de protection extérieur 26B également représenté sur la figure 4. Chacun de l'élément de protection intérieur 26A et de l'élément de 20 protection extérieur 26B présente la forme d'un tuyau arrondi ayant un diamètre constant, son extrémité étant fermée et sa base étant engagée avec le corps de capteur 24. De manière à aspirer le gaz d'échappement sortant à l'extérieur de la protection 26 à l'intérieur de la protection 25 26 pour l'amener en contact avec l'élément 25, chacun de l'élément de protection intérieur 26A et de l'élément de protection extérieur 26B est doté d'un trou destiné à laisser passer le gaz d'échappement. L'élément de protection intérieur 26A est doté d'un trou d'extrémité intérieure 27A au centre de 30 sa surface d'extrémité et d'une pluralité de trous du côté intérieur 28A dans sa surface périphérique du côté de la base. L'élément de protection extérieur 26B est doté d'un trou d'extrémité extérieure 27B au centre de sa surface d'extrémité et d'une pluralité de trous du côté extérieur 28B dans sa 35 surface périphérique du côté extrémité. Le trou d'extrémité intérieure 27A et le trou d'extrémité extérieure 27B sont agencés de façon concentrique à l'axe de capteur 0, l'élément de protection intérieur 26A et l'élément de protection extérieur 26B étant montés sur le corps de capteur 24. Ceci facilite une 40 aspiration immédiate du gaz d'échappement et une intrusion de 10 2900973 l'eau condensée néanmoins. En revanche, les trous du côté intérieur 28A et les trous du côté extérieur 28B ne sont pas alignés axialement ou sur la circonférence, ce qui rend donc difficile l'introduction de l'eau condensée malgré le retard 5 d'aspiration du gaz d'échappement. De manière à activer immédiatement le capteur de rapport air-carburant 19, en particulier l'élément 25, le capteur de rapport air-carburant 19 est doté d'un dispositif de chauffage électrique 29 destiné à chauffer l'élément 25. Le dispositif de 10 chauffage 29, en forme de bâton arrondi, est inséré dans l'élément 25 en forme de tuyau arrondi. Lorsque le dispositif de chauffage 29 est excité par une unité de commande (con représentée), le dispositif de chauffage 29 augmente la température pour chauffer l'élément 25. 15 Le capteur de rapport air-carburant 19 est symétrique par rapport à l'axe de capteur O. C'est-à-dire que le corps de capteur 24, l'élément 25, l'élément de protection intérieur 26A, l'élément de protection extérieur 26B et le dispositif de chauffage 29 sont tous agencés coaxialement par rapport à l'axe 20 de capteur O. Comme représenté sur la figure 1, le capteur de rapport air-carburant 19 est fixé avec son axe de capteur 0 sur une extension de l'axe de turbine C. Par conséquent, l'élément 25 du capteur de rapport air-carburant 19 est positionné sur l'axe de 25 l'orifice d'échappement 4 de la turbine 2 (c'est-à-dire sur une extension de l'axe de turbine C). Les fonctions et effets fournis par ce mode de réalisation seront décrits ci-dessous. Lorsque le moteur à combustion interne fonctionne, un gaz d'échappement s'écoule dans l'orifice 30 d'admission 3 de la turbine 2, entraîne la roue motrice de turbine 5 en rotation, et est évacué depuis l'orifice d'échappement 4, comme cela est représenté sur la figure 5. Après le passage par la roue motrice de turbine 5, le gaz d'échappement s'écoule en aval le long de la direction 35 longitudinale du conduit d'échappement. En particulier dans une zone immédiatement après la roue motrice de turbine 5, le gaz d'échappement tourbillonne dans la même direction que la rotation de la roue motrice de turbine 5, comme indiqué par la flèche "S" sur le dessin. Lorsque l'intérieur du conduit d'échappement est froid, par exemple immédiatement après le lancement du moteur à combustion interne dans un état à froid, on trouve de l'eau condensée, mélangée dans le gaz d'échappement dans le conduit d'échappement, produite par la condensation de vapeur d'eau contenue dans le gaz d'échappement. En particulier dans le cas avec la turbine 2, qui présente un rendement thermique important, une quantité plus importante d'eau condensée tend à être mélangée dans le gaz d'échappement pendant une durée plus longue que sans la turbine 2. Même dans de telles conditions, cependant, l'eau condensée contenue dans le gaz d'échappement est centrifugée et forcée radialement vers l'extérieur contre la paroi intérieure du conduit d'échappement par l'intermédiaire de l'écoulement tourbillonnant de gaz d'échappement S décrit ci- dessus, pour s'écouler en aval le long de la paroi intérieure du conduit d'échappement. De cette manière, l'eau condensée peut être centrifugée à partir du gaz d'échappement. Il est expérimentalement observé qu'un tel écoulement tourbillonnant de gaz d'échappement S est généré et que l'eau condensée dans le gaz d'échappement est centrifugée par l'écoulement tourbillonnant S pour s'écouler le long de la paroi intérieure du conduit d'échappement. Par conséquent, il n'existe pratiquement pas d'eau condensée à proximité de l'axe de l'orifice d'échappement 4. Conformément à ce mode de réalisation, l'élément 25 du capteur de rapport air-carburant 19 est positionné sur l'axe de l'orifice d'échappement 4. Ceci permet au gaz d'échappement de venir en contact avec l'élément 25 dans une zone où il n'existe pratiquement aucune eau condensée, en empêchant donc l'élément 25 d'être en contact avec l'eau condensée. Par conséquent, le dispositif de chauffage 29 peut être excité pour chauffer l'élément 25 rapidement après le lancement du moteur à combustion interne, tout en empêchant l'élément 25 d'être en contact avec l'eau condensée et donc d'être fissuré par celle--ci même lorsqu'un tel chauffage est réalisé. Par conséquent, il est possible de chauffer et d'activer l'élément 25 plus rapidement que dans la technique classique, en améliorant donc les émissions, en particulier les émissions à froid, après le lancement du moteur à combustion interne. 12 2900973 De plus, la sortie 11 du conduit de dérivation 9 s'ouvre dans l'orifice d'échappement 4 dans une direction tangente à 1a circonférence de l'orifice d'échappement 4. Avec cette conception, lorsque la soupape à tiroir de décharge 12 est 5 ouverte pour permettre une dérivation d'échappement, comme indiqué par la ligne en pointillé sur le dessin, l'écoulement de dérivation B peut fusionner avec l'écoulement tourbillonnant S dans la même direction l'un que l'autre. Ceci ne perturbe pas l'écoulement tourbillonnant S, permettant donc la réalisation 10 d'une séparation centrifuge d'eau condensée avantageusement sans interruption. De plus, le trou d'extrémité intérieure 27A et le trou d'extrémité extérieure 27B sont formés coaxialement dans l'élément de protection intérieur 26A et l'élément de protection 15 extérieur 26B, respectivement, du capteur de rapport air-carburant 19. Avec cette conception, le gaz d'échappement dans le conduit d'échappement peut immédiatement atteindre et venir en contact avec l'élément 25 dans la protection 26, en garantissant donc une réponse de capteur satisfaisante de même 20 que la réalisation d'une commande de rétroaction de rapport air-carburant à précision élevée. De plus, le trou d'extrémité intérieure 27A et le trou d'extrémité extérieure 27B sont disposés sur l'axe de l'orifice d'échappement 4. Par conséquent, le gaz d'échappement peut être aspiré depuis une zone où il 25 n'existe pas d'eau condensée, en empêchant donc l'élément 25 d'être humidifié avec de l'eau. Les trous du côté intérieur 28A et les trous du côté extérieur 28B de l'élément de protection intérieur 26A et de l'élément de protection extérieur 26B, respectivement, permettent également l'aspiration du gaz 30 d'échappement pour une amélioration de la précision de détection du rapport air-carburant. Ces trous ne sont pas alignés pour empêcher l'eau condensée d'atteindre l'élément 25. Bien que l'élément 25 du capteur de rapport air-carburant 19 soit positionné sur l'axe de l'orifice d'échappement 4 de la 35 turbine 2 dans ce mode de réalisation, l'élément 25 peut être positionné à l'écart de l'axe de l'orifice d'échappement 4, tant que l'intrusion d'eau condensée peut être empêchée. De la même manière, le trou d'extrémité extérieure 27B de l'élément de protection extérieur 26B peut être disposé à l'écart de l'axe de l'orifice d'échappement 4. La protection peut ne pas être 13 2900973 constituée nécessairement d'une pluralité d'éléments de protection et peutêtre composée d'un seul élément de protection. A présent, un autre mode de réalisation de la présente 5 invention sera décrit en faisant référence à la figure 6. Les mêmes composants que dans le mode de réalisation ci-dessus reçoivent les mêmes références numériques et symboles et ne seront pas décrits de nouveau. Ce mode de réalisation est différent du mode de réalisation 10 ci-dessus uniquement en ce qu'un évidement enfoncé radialement vers l'extérieur est ménagé dans au moins une partie du conduit d'évacuation depuis l'orifice d'échappement 4 vers le capteur de rapport air-carburant 19. Dans ce mode de réalisation, l'évidement est une gorge circonférentielle 30 le long de la 15 circonférence du conduit d'échappement. La gorge circonférentielle 30 est ménagée dans la partie droite 17 du tuyau d'échappement 14 entre l'orifice d'échappement 4 et le capteur de rapport air-carburant 19 et s'étend perpendiculairement à l'axe de la partie droite 17 sur toute la 20 circonférence. La section transversale de la gorge circonférentielle peut être de toute forme et se présente sous la forme de la lettre V dans ce mode de réalisation. La surface extérieure du tuyau d'échappement 14 à l'arrière de la gorge circonférentielle 30 dépasse radialement vers l'extérieur, en 25 correspondant à la forme de la gorge circonférentielle 30. En dehors des fonctions et effets ci-dessus, les fonctions et effets suivants peuvent être obtenus avec ce mode de réalisation. L'eau condensée centrifugée par l'écoulement tourbillonnant du gaz d'échappement S peut être retenue dans la 30 gorge circonférentielle 30, empêchant donc l'eau condensée de s'écouler en aval de la gorge circonférentielle 30. Ceci peut empêcher de façon plus fiable l'élément 25 du capteur de rapport air-carburant 19 d'être humidifié avec de l'eau. Après que le gaz d'échappement et le tuyau d'échappement 14 ont été 35 suffisamment réchauffés, l'eau condensée retenue dans la gorge circonférentielle 30 est vaporisée par la chaleur provenant du gaz d'échappement et du tuyau d'échappement 14 et est évacuée en aval. Donc, le capteur de rapport air-carburant 19 est empêché d'être humidifié avec de l'eau condensée retenue dans la gorge 40 circonférentielle 30. 14 2900973 Bien que seule une gorge circonférentielle 30 soit prévue dans ce mode de réalisation, une pluralité de gorges circonférentielles 30 peuvent être prévues. Un tel évidement ménagé dans le conduit d'échappement peut 5 empêcher le capteur de rapport air-carburant 19 d'être humidifié avec de l'eau par une retenue de l'eau condensée dans l'évidement. L'évidement n'est pas limité à la gorge circonférentielle 30 telle que décrite ci-dessus mais peut être représenté par une ou plusieurs dépressions séparées, par 10 exemple. De telles dépressions peuvent être de forme circulaire, rectangulaire ou de toute autre forme. L'évidement peut être ménagé au niveau de l'orifice d'échappement de la turbine. La gorge peut ne pas s'étendre sur toute la circonférence, et peut s'étendre uniquement pour une plage prédéterminée d'angles 15 inférieurs à 360 . La figure 7 représente une modification d'une gorge en tant qu'évidement. Comme représenté, la gorge sur le dessin est une gorge en spirale 40 s'étendant depuis une position prédéterminée entre l'orifice d'échappement 4 et le capteur de rapport air- 20 carburant 19 jusqu'à une position prédéterminée en aval du capteur de rapport air-carburant 19. La gorge en spirale 40 s'étend depuis approximativement l'extrémité en amont de la partie droite 17 du tuyau d'échappement 14 jusqu'à approximativement l'extrémité en aval de la partie courbée 18 du 25 tuyau d'échappement 14. La section transversale de la gorge en spirale 40 peut également être de toute forme, et se présente également sous la forme de la lettre V dans cette modification, comme décrit ci-dessus. La surface extérieure du tuyau d'échappement 14 à l'arrière de la gorge en spirale 40 dépasse 30 radialement vers l'extérieur. En dehors des fonctions et effets décrits ci-dessus, les fonctions et effets suivants peuvent être obtenus avec cet exemple. L'eau condensée centrifugée par l'écoulement tourbillonnant du gaz d'échappement S peut être retenue dans la 35 gorge en spirale 40, amenée à s'écouler le long de la gorge en spirale 40, et évacuée en aval du capteur de rapport air-carburant 19. L'eau condensée retenue peut être évacuée sous forme liquide avant que le gaz d'échappement et le tuyau d'échappement 14 n'atteignent des températures suffisamment 40 élevées pour vaporiser l'eau condensée. Ceci peut empêcher de 15 2900973 façon plus fiable l'élément 25 du capteur de rapport air-carburant 19 d'être humidifié avec de l'eau. A présent, encore un autre mode de réalisation de la présente invention sera décrit en faisant référence à la figure 5 B. Les mêmes composants que dans le mode de réalisation cidessus reçoivent les mêmes références numériques et symboles et ne seront pas décrits de nouveau. Comme représenté sur le dessin, ce mode de réalisation est différent des modes de réalisation ci-dessus en ce qui concerne 10 la forme du tuyau d'échappement 50 relié en aval de la turbine 2 et le tuyau d'échappement 50 est formé sous forme d'un tuyau droit sans partie courbée. Le tuyau d'échappement 50 est relié coaxialement à l'orifice d'échappement 4 de la turbine 2. Le capteur de rapport air-carburant 19 est fixé au tuyau 15 d'échappement 50 de telle sorte que leurs axes sont perpendiculaires l'un à l'autre. Le capteur de rapport air-carburant 19 comporte une protection 62 plus longue que la protection dans les modes de réalisation ci-dessus. La protection 52 est constituée d'un 20 élément de protection intérieur (non représenté) et d'un élément de protection extérieur 52B, comme dans les modes de réalisation ci-dessus. Au moins l'élément de protection extérieur 52B est plus long que l'élément de protection extérieur dans les modes de réalisation ci-dessus, de façon à atteindre l'axe du tuyau 25 d'échappement 50. Une pluralité de trous du côté extérieur 53B sont formés sur la surface périphérique de l'élément de protection extérieur 52B. Les trous du côté extérieur 53B sont positionnés sur ou à proximité de l'axe du tuyau d'échappement 50 (c'est-à-dire l'axe 30 de l'orifice d'échappement 4 de la turbine 2). Dans ce mode de réalisation, tous les trous du côté extérieur 53B sont positionnés à la hauteur de l'axe du tuyau d'échappement 50, en particulier le trou du côté extérieur 53B s'ouvrant en amont en direction de l'orifice d'échappement 4 est positionné sur l'axe 35 du tuyau d'échappement 50. Un trou d'extrémité extérieure est également formé dans la surface d'extrémité de l'élément de protection extérieur 52B, comme dans les modes de réalisation ci-dessus. L'agencement des trous de l'élément de protection intérieur est le même que dans les modes de réalisation ci- 40 dessus. Egalement dans ce mode de réalisation, l'eau condensée est centrifugée par l'écoulement tourbillonnant du gaz d'échappement S de sorte qu'il n'existe pratiquement pas d'eau condensée près de l'axe du tuyau d'échappement 50, comme dans les modes de réalisation ci-dessus. Dans ce mode de réalisation, du fait que les trous de la protection 52 du capteur de rapport air-carburant 19 (les trous du côté extérieur 53B) sont positionnés sur l'axe du tuyau d'échappement 50, le gaz d'échappement peut être aspiré à l'intérieur de la protection 52 pour venir en contact avec l'élément 52 dans une zone où il n'existe pas d'eau condensée. Ceci peut empêcher l'élément 25 d'être en contact avec l'eau condensée. D'autres fonctions et effets sont généralement les mêmes que ceux des modes de réalisation ci-dessus. Les trous de la protection 52 s'ouvrant dans le conduit d'échappement, c'est-à-dire les trous du côté extérieur 53B de l'élément de protection extérieur 52B, peuvent être situés à l'écart de l'axe du tuyau d'échappement 50, tant que l'intrusion d'eau condensée peut être empêchée. Les trous de la protection 52 peuvent être agencés autrement. Par exemple, les trous peuvent être agencés en une pluralité de rangées (par exemple deux) différemment dans la position axiale de la protection 52. L'évidement dans les modes de réalisation ci-dessus (gorge 30 ou gorge en spirale 40) peut être prévu dans ce mode de réalisation. Divers modes de réalisation de la présente invention sont possibles. Par exemple, dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1, 6 et 7, le capteur de rapport air-carburant 19 peut être disposé en ayant son axe incliné par rapport à l'axe de l'orifice d'échappement 4 de la turbine 2. C'est-à-dire que le capteur de rapport air-carburant 19 peut ne pas être nécessairement coaxial avec l'orifice d'échappement 4. De la même manière, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 8, le capteur de rapport air-carburant 19 peut être disposé en ayant son axe incliné par rapport à la direction perpendiculaire à l'axe de l'orifice d'échappement 4 de la turbine 2. C'est-à-dire que l'axe du capteur de rapport air-carburant 19 peut ne pas être nécessairement perpendiculaire à l'axe de l'orifice d'échappement 4. Les trous de la protection pour le capteur de rapport air-carburant peuvent varier en termes de forme, de nombre et d'agencement. Conformément aux modes de réalisation de la présente invention, avec une turbine d'un turbocompresseur et un capteur de rapport air-carburant disposés sur un conduit d'échappement, il est possible d'empêcher le capteur de rapport air-carburant d'être humidifié avec de l'eau condensée dans le conduit d'échappement, et un élément de capteur de se fissurer. Les modes de réalisation de la présente invention ne sont pas limités à ceux décrits ci-dessus et comprennent divers modifications, applications et équivalents qui s'inscrivent dans la portée de la présente invention telle qu'elle est définie par les revendications annexées. Donc, la présente invention ne devra pas être interprétée de façon restrictive et peut être appliquée à toute autre technologie qui s'inscrit dans la portée de la présente invention. 18
Une turbine (2) d'un turbocompresseur (1) est disposée sur un conduit d'échappement. Un capteur de rapport air-carburant (19) est disposé en aval et à proximité de la turbine (2). Un élément (25) du capteur air-carburant (19) est positionné sur l'axe C, ou à proximité de celui-ci, d'un orifice d'échappement (4) de la turbine (2). Un écoulement tourbillonnant d'un gaz d'échappement dans la même direction que la rotation d'une rcue motrice de turbine (5) est produit immédiatement après l'orifice d'évacuation (4) de la turbine (2), de sorte que l'écoulement tourbillonnant du gaz d'échappement peut centrifuger l'eau condensée dans le gaz d'échappement. Le gaz d'échappement entre en contact avec l'élément (25) près de l'axe C de l'orifice d'échappement (4) où il n'existe pratiquement pas d'eau condensée, en empêchant donc l'élément (25) d'être humidifié avec de l'eau ou d'être fissuré.
1. Moteur à combustion interne dans lequel une turbine (2) d'un turbocompresseur (1) est disposée sur un conduit d'échappement, et un capteur de rapport air-carburant (19) disposé en aval et à proximité de la turbine (2), caractérisé en ce que : le capteur de rapport air-carburant (19) est disposé en ayant un élément (25) du capteur de rapport air-carburant (19) positionné sur ou à proximité d'un axe d'un orifice d'échappement (4) de la turbine (2). 2. Moteur à combustion interne dans lequel une turbine (2) d'un turbocompresseur (1) est disposée sur un conduit d'échappement, et un capteur de rapport air-carburant (19) est disposé en aval et à proximité de la turbine (2), caractérisé en ce que : le capteur de rapport air-carburant (19) comprend un élément {25) destiné à être en contact avec un gaz d'échappement et une protection (26)destinée à protéger l'élément (25), la protection (26) comporte un trou (27A, 27B) destiné à aspirer le gaz d'échappement dans le conduit d'échappement à destination de l'élément {25), et le capteur de rapport air-carburant (19) est disposé en ayant le trou (27A, 27B) positionné sur ou à proximité d'un axe d'un orifice d'échappement (4) de la turbine (2). 3. Moteur à combustion interne selon la 1 ou 2, comprenant en outre : un conduit de dérivation (9) destiné à laisser le gaz d'échappement contourner une roue motrice de turbine (5) de la turbine (2), où une sortie du conduit de dérivation (9) s'ouvre dans une partie du conduit d'échappement entre l'orifice d'échappement (4) et le capteur de rapport air-carburant (19) dans une direction tangente à une circonférence du conduit d'échappement. 4. Moteur à combustion interne selon la 1 ou 2, comprenant en outre :un conduit de dérivation (9) destiné à laisser le gaz d'échappement contourner une roue motrice de turbine (5) de la turbine (2), où une partie d'une surface latérale du conduit de dérivation (9) est reliée au conduit d'échappement le long d'une direction tangente à une circonférence du conduit d'échappement. 5. Moteur à combustion interne selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel une partie du conduit d'échappement entre l'orifice d'échappement (4) et le capteur de rapport air-carburant (19) est dotée d'un évidement (30) enfoncé vers l'extérieur dans une direction radiale du conduit d'échappement. 6. Moteur à combustion interne selon la 5, dans lequel l'évidement (30) est une gorge le long d'une circonférence du conduit d'échappement. 7. Moteur à combustion interne selon la 6, dans lequel la gorge est une gorge en spirale (40) s'étendant depuis une position prédéterminée entre l'orifice d'échappement (4) et le capteur de rapport air-carburant (19) jusqu'à une position prédéterminée en aval du capteur de rapport air-carburant (19). 8. Moteur à combustion interne selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel une partie courbée (18) est formée sur une partie du conduit d'échappement en aval de l'orifice d'échappement (4), et le capteur de rapport air- carburant (19) est disposé au niveau de la partie courbée (18) de façon à être coaxial avec l'orifice d'échappement (4). 9. Moteur à combustion interne selon la 7, dans lequel la partie courbée (18) est pliée d'un angle de 90 .
F
F02,F01
F02B,F01N,F02D
F02B 77,F01N 13,F02B 37,F02D 23,F02D 41
F02B 77/00,F01N 13/08,F02B 37/00,F02D 23/00,F02D 41/14
FR2900410
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DU TALC PAR DES POLYMERES AMPHOTERES, TALC OBTENU, UTILISATION DUDIT TALC COMME AGENT REDUCTEUR DE LA QUANTITE DE COLLOIDES DANS LA FABRICATION DE SYSTEMES AQUEUX.
20,071,102
L'invention porte tout d'abord sur un nouveau procédé de traitement du talc, au moyen d'au moins un polymère amphotère, en vue de rendre ce talc efficace comme agent permettant de diminuer la quantité de colloïdes naturels et organiques dans le procédé de fabrication d,e la feuille de papier. Un deuxième objet de l'invention est un talc ainsi traité obtenu à partir du procédé selon l'invention. Les troisième, ,quatrième et cinquième objets de l'invention sont constitués par les poudres sèches, les suspensions aqueuses et les granulés de talc traité obtenu à partir du procédé selon l'invention. Un dernier objet de l'invention est l'utilisation du talc traité à partir du procédé selon 20 l'invention, comme agent réducteur de la quantité de colloïdes naturels et organiques dans le procédé de fabrication de la feuille de papier. Le procédé de fabrication d'une feuille de papier (encore désigné dans la présente Demande sous le vocable de "procédé papetier") génère un grand nombre d'espèces 25 colloïdales constituées de particules hydrophobes totalement ou partiellement insolubles dans l'eau. Ces colloïdes sont soit d'origine naturelle et constitués d'une grande variété de macromolécules à longues chaînes hydrophobes (à base d'acides gras, d'esters, d'alcools,...) couramment appelés "pitch" selon le terme anglais bien connu de l'homme du métier, soit d'origine synthétique et constitués des polymères à 30 caractère collant que l'on rencontre fréquemment dans l'industrie papetière et couramment appelés "stickies" selon l'autre terme anglais bien connu de l'homme du métier. Les uns et les autres sont tout autant indésirables, puisqu'ils se collent sur les différents équipements du procédé papetier (tels que par exemples des rouleaux) ce qui nécessite des arrêts fréquents pour nettoyage, et qu'il y a aussi le risque de les retrouver dans le produit final où ils créent des imperfections de surface qui vont nuire aux propriétés de la feuille de papier, telle que sa blancheur, ses propriétés mécaniques ou son aspect de surface. Dans la présente Demande, on les désignera sous l'expression de "colloïdes indésirables". On trouve de tels colloïdes indésirables aussi bien dans la pulpe, qu'avec les fibres ou encore dans les eaux blanches du procédé de fabrication de la feuille de papier. Il existe deux types de méthodes pour réduire la quantité de colloïdes indésirables : celles qui mettent en jeu, par introduction comme additif dans le procédé papetier, avant la fabrication de la feuille de papier, un polymère organique et celles qui mettent en jeu dans les mêmes conditions un matériau inorganique (éventuellement traité par un polymère). Dans la première catégorie, l'homme du métier connaît un certain nombre de documents, qui lui enseignent l'emploi de polymères cationiques, anioniques, non-ioniques ou encore amphotères. Ainsi, le document US 5 989 392 décrit-il la mise en oeuvre de polymères cationiques qui sont des polyammonium quaternaires constitués d'un monomère cationique et d'un monomère réticulant, en vue de réduire la quantité de colloïdes indésirables dans la pulpe de papier. L'homme du métier connaît aussi le document WO 01 / 88 264, qui décrit l'utilisation de polymères non-ioniques à base d'acrylamide et d'acétate de vinyle, pour diminuer la déposition de matières collantes sur les équipements d'une machine à papier. Il connaît également le document US 6 051 160, qui décrit une composition liquide à base de gomme de guai et d'un copolymère anionique du styrène et de l'anhydride maléïque ayant un poids moléculaire compris entre 500 et 10 000 g/mole ; cette composition est utilisée comme agent permettant de limiter la présence de colloïdes indésirables dans le procédé de fabrication de la feuille de papier. 3 L'homme du métier connaît aussi des documents qui mettent en oeuvre des polymères amphotères en vue de réduire la proportion de ces colloïdes indésirables. Ainsi, le document EP 0 464 993 lui enseigne-t-il l'utilisation de copolymères de l'acide (méth)acrylique et du chlorure de diallydiméthyl ammonium (DADMAC), comme agent de contrôle de la poix dans le procédé de fabrication de la feuille de papier. Quant au document US 2006 000 570, il lui enseigne, en vue de réduire la quantité de colloïdes indésirables, l'utilisation de copolymères de l'acide acrylique et/ou de l'acrylamide avec le DADMAC. Toutefois, ces solutions qui consistent en la mise en oeuvre de polymères organiques directement dans le procédé papetier, ne donnent pas satisfaction à l'homme du métier : en effet, de tels polymères ne s'avèrent pas assez efficaces pour réduire notablement la quantité de colloïdes indésirables. 15 La seconde voie qui permet de limiter la quantité de colloïdes indésirables consiste en la mise en oeuvre d'un additif minéral, éventuellement traité. A ce titre, l'homme du métier sait depuis de nombreuses années que le talc est la 20 matière minérale privilégiée à cet effet, comme indiqué dans le document "Talc as pitch control agent in the paper industry" (Kam Pa Gikyoshi, 53 (9), 1999, pp 1133- 1142). En vue d'améliorer les propriétés du talc comme agent permettant de réduire la 25 quantité de colloïdes indésirables, l'homme du métier connaît un certain nombre de documents qui mettent en oeuvre des polymères comme agents de traitement dudit talc. Il connaît ainsi le document WO 89 / 06294 qui décrit une méthode pour réduire la quantité de colloïdes indésirables, par utilisation d'un talc sur lequel est adsorbé un 30 polymère cationique, la particule résultante ayant un potentiel zéta supérieur ou égal à +30 mV. Les auteurs de ce document avaient d'ailleurs déjà remarqué que les particules de talc ainsi traitées par des polymères cationiques, s'avéraient plus efficaces que :les polymères cationiques eux-mêmes, comme agents réduisant la to 4 quantité de colloïdes indésirables (page 15, lignes 19-23). Les exemples indiquent que l'adsorption du polymère cationique sur la particule de talc a lieu pendant un simple procédé de mélange. L'homme du métier connaît aussi le document US 2003 / 096 143, qui décrit une méthode pour améliorer la mouillabilité du talc et son affinité vis-à-vis des fibres de cellulose, permettant ainsi une réduction des colloïdes indésirables. Cette méthode est basée sur le double traitement du talc par un hydroxyde métallique et par un polymère cationique tel que le polyDADMAC, les polyamines, les polyéthylenimines et l'amidon cationique. Ce double traitement a lieu par mélange entre une suspension aqueuse de talc et les agents de traitement précités. Enfin, l'homme du métier connaît le document US 2003 / 143 144, qui décrit un procédé de modification de la surface du talc, le talc ainsi modifié pouvant être utilisé comme agent réducteur de la quantité des colloïdes indésirables. Cette modification a lieu par la mise en contact, par simple mélange, d'une suspension aqueuse de talc et d'un polymère cationique fonctionnalisé par une amine quaternaire. Même si les procédés décrits dans les documents WO 89 / 06294, US 2003 / 096 143 et US 2003 / 143 144 constituent une avancée en terme d'efficacité des particules de talc traité, comme agents diminuant la quantité des colloïdes indésirables, par rapport aux autre solutions qui se contentent de mettre en oeuvre un simple polymère organique en tant qu'additif introduit dans le procédé de fabrication de la feuille de papier, ces solutions représentent toutefois un inconvénient important pour l'homme du métier : elles reposent sur la mise en oeuvre d'un polymère cationique. Or, ces polymères cationiques s'avèrent en général onéreux d'une part, et toxiques vis-à-vis de la faune aquatique lorsqu'ils sont rejetés dans les cours d'eaux avec les eaux usées résultant du procédé papetier. Il est en effet bien connu que des produits de nature cationique vont s'adsorber plus facilement sur les sites anioniques qu'on trouve sur les branchies des poissons. A ce titre, le document "Wastewater treatment polymers identified as the toxic component of a diamond mine effluent" (Environmental Toxicology and Chemistry, 23(9), 2004, pp. 2234-2242) rappelle la dangerosité des polymères cationiques vis-à-vis de la faune sous-marine. Par conséquent, il existe un manque en terme de solution technique permettant à l'homme du métier de disposer d'un procédé de réduction des colloïdes indésirables, dans le procédé de fabrication de la feuille de papier, ledit procédé devant être plus efficace que les méthodes mettant en oeuvre des polymères en tant que simples additifs, 5 et ledit procédé ne devant pas comporter les inconvénients inhérents à l'utilisation de polymères cationiques. Aussi, poursuivant ses recherches en vue de fournir à l'homme du métier une telle 10 solution technique, la Demanderesse a mis au point un procédé de traitement du talc par des polymères, lesdits polymères étant mis en contact avec le talc : - pendant une étape de mélange avec une suspension aqueuse de talc, contenant éventuellement de la pulpe, de nature mécanique et / ou thermomécanique et / ou 15 chimique et / ou de la pulpe recyclée, et / ou pendant une étape de mise en suspension aqueuse du talc, initialement présent sous forme de poudre sèche, - et / ou pendant une étape de broyage du talc, en milieu sec ou en milieu aqueux, et / ou pendant une étape de séchage d'une suspension aqueuse de talc, 20 et / ou pendant une étape de granulation du talc, caractérisé en ce que les polymères sont des polymères amphotères, constitués : a) d'au moins un monomère anionique, 25 b) d'au moins un monomère cationique, c) et éventuellement d'au moins un monomère non-ionique. De la sorte, on obtient un talc traité qui s'avère être un agent efficace en terme de 30 réduction des colloïdes indésirables dans le procédé papetier, ce qui n'était pas le cas des solutions de l'état de la technique qui ne mettaient en oeuvre qu'un simple polymère ou mélange de :polymères (cette propriété sera illustrée dans les exemples de la présente Demande). 6 D'autre part, la solution ainsi proposée, s'avère moins onéreuse et moins dangereuse (en terme d'écotoxicologie) que les solutions reposant sur l'emploi d'un polymère cationique comme agent de traitement du talc. De plus, la Demanderesse a su remarquer que les polymères amphotères mis en oeuvre dans la présente invention permettent, pour un talc quelconque (c'est-à-dire notamment quelles que soit sa granulométrie et sa surface spécifique), de traiter celui-ci en vue d'améliorer ses propriétés d'agent réducteur des colloïdes indésirables : en ce sens, les polymères amphotères mis en oeuvre selon la présente invention permettent de doper les propriétés d'agent réducteur des colloïdes indésirables pour un talc quelconque. Enfin, le procédé développé par la Demanderesse présente l'avantage d'être extrêmement souple pour l'homme du métier. En effet, les solutions techniques consistant à mettre en oeuvre un talc traité par un polymère cationique s'appuient exclusivement sur des procédés de traitement par simple mélange du talc en suspension aqueuse avec lesdits polymères cationiques. Or, l'homme du métier doit aussi faire face à un certain nombre d'exigences de la part de l'utilisateur final qu'est le papetier. Ces exigences peuvent être traduites à travers les différentes étapes unitaires de transformation que peut subir le talc, avant d'être envoyé à l'utilisateur final. A ce titre, ledit talc peut subir une ou plusieurs des opérations suivantes : une étape de mélange, lorsque le talc est déjà présent sous forme d'une suspension aqueuse contenant éventuellement de la pulpe, l'objectif étant ici de permettre à l'utilisateur final de traiter une suspension aqueuse de talc directement au cours du procédé papetier, - une étape de mise en suspension, lorsque le talc est sous forme de poudre sèche, l'objectif étant de délivrer à l'utilisateur un produit liquide, une étape de broyage, en milieu sec ou en milieu aqueux, l'objectif étant de fournir 30 à l'utilisateur final un talc de taille de particules réduite et de surface spécifique plus élevée, - une étape de séchage, lorsque le talc était en suspension aqueuse, l'objectif étant de délivrer à l'utilisateur final un produit sous forme de poudre sèche, 7 une étape de granulation, l'objectif étant de délivrer à l'utilisateur final des produits sous forme de granulés. Or, aucune des solutions proposées par l'état de la technique ne permet à l'homme du métier de traiter le talc, en vue de le rendre efficace pour réduire la quantité de colloïdes indésirables, par introduction d'un polymère amphotère au cours d'une quelconque des étapes précédemment citées : le simple cas du mélange est extrêmement limitant pour l'homme du métier. Ainsi, un premier objet de l'invention est un procédé de traitement du talc par au 10 moins un polymère, ledit polymère étant mis en contact avec le talc : pendant une étape de mélange avec une suspension aqueuse de talc, contenant éventuellement de la pulpe de nature mécanique et / ou thermomécanique et / ou chimique et / ou de la pulpe recyclée, 15 - et / ou pendant une étape de mise en suspension aqueuse du talc, initialement présent sous forme de poudre sèche, et / ou pendant une étape de broyage du talc, en milieu sec ou en milieu aqueux, et / ou pendant une étape de séchage d'une suspension aqueuse de talc, et / ou pendant une étape de granulation du talc, 20 caractérisé en ce que ledit polymère est un polymère amphotère, constitué : a) d'au moins un monomère anionique, b) d'au moins un monomère cationique, c) et éventuellement d'au moins un monomère non-ionique. Le procédé selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le polymère amphotère est constitué : a) d'au moins un monomère anionique qui est un monomère anionique à 30 insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique à l'état acide ou salifié, choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique, et préférentiellement parmi l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou encore les hémiesters de diacides tels 25 8 que les monoesters en CI à C4 des acides maléique ou itaconique, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide itaconique, maléique, fumarique, mésaconique, citraconique ou encore les anhydrides d'acides carboxyliques, tels que l'anhydride maléique ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction sulfonique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide acrylamido-2-méthyl-2-propane-sulfonique, le méthallylsulfonate de sodium, l'acide vinyl sulfonique et l'acide styrène sulfonique ou bien encore choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphorique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide vinyl phosphorique, le phosphate de méthacrylate d'éthylène glycol, le phosphate de méthacrylate de propylène glycol, le phosphate d'acrylate d'éthylène glycol, le phosphate d'acrylate de propylène glycol et leurs éthoxylats ou bien encore choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphonique à l'état acide ou salifié, et est préférentiellement l'acide vinyl phosphonique, ou leurs mélanges, b) d'au moins un monomère cationique choisi parmi les ammonium quaternaires, et préférentiellement parmi le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [2-(acryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(acrylamido) propyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de diméthyl diallyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(méthacrylamido) propyl] triméthyl ammonium, ou leurs mélanges, c) éventuellement d'au moins un monomère non-ionique choisi parmi le N-[3-(diméthylamino) propyl] acrylamide ou le N-[3-(diméthylamino) propyl] méthacrylamide, les esters insaturés tels que le méthacrylate de N-[2-(diméthylamino) éthyl], ou l'acrylate de N-[2-(diméthylamino) éthyl], ou parmi l'acrylamide ou le méthacrylamide et leurs mélanges, les acrylates ou méthacrylates d'alkyle, les vinyliques, et préférentiellement l'acétate de vinyle, la vinylpyrrolidone, le styrène, l'alphaméthylstyrène et leurs dérivés, ou les monomères de formule (I) : 5 10 15 20 25 (I) dans laquelle : m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 (m+n+p)q < 150, et préférentiellement tel que 15 Le procédé selon l'invention est aussi caractérisé en ce que lesdits polymères amphotères sont constitués : a) de 10 % à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère anionique, b) de 10 % à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère cationique, R1 R O nr 9 10 c) et de 0 % à 30 %, préférentiellement de 0 % à 20 % en moles d'au moins un monomère non-ionique, la somme des pourcentages molaires de chaque monomère constituant ledit polymère amphotère étant égal à 100 %. Le procédé selon l'invention est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères sont obtenus par des procédés connus de polymérisation radicalaire en solution, en émulsion directe ou inverse, en suspension ou précipitation dans des solvants appropriés, en présence de systèmes catalytiques et d'agents de transfert connus, ou encore par des procédés de polymérisation radicalaire contrôlée et préférentiellement par la polymérisation contrôlée par des nitroxydes (NMP) ou par des cobaloxymes, la polymérisation par transfert d'atome radicalaire (ATRP), la polymérisation radicalaire contrôlée par des dérivés soufrés, choisis parmi des carbamates, des dithioesters ou des trithiocarbonates (RAFT) ou des xanthates. Le procédé selon l'invention est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères sont totalement acides, ou totalement ou partiellement neutralisés par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes de sodium, de potassium, les hydroxydes et/ou oxydes de calcium, de magnésium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, préférentiellement par un agent de neutralisation choisi parmi l'hydroxyde de sodium, de potassium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, très préférentiellement par un agent de neutralisation qui est l'ammoniaque. Le procédé selon l'invention est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères peuvent être éventuellement avant ou après leur neutralisation totale ou partielle, être traités et séparés en plusieurs phases, selon des procédés statiques ou dynamiques connus de l'homme du métier, par un ou plusieurs solvants polaires appartenant préférentiellement au groupe constitué par l'eau, le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, les butanols, l'acétone, le tétrahydrofurane ou leurs mélanges. L'une des deux phases correspond alors aux polymères utilisés selon l'invention. Le procédé selon l'invention est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères peuvent être séchés. 11 Un deuxième objet de l'invention est constitué par un talc traité, caractérisé en ce que l'agent de traitement du talc est un polymère amphotère, constitué : a) d'au moins un monomère anionique, b) d'au moins un monomère cationique, c) et éventuellement d'au moins un monomère non-ionique. Le talc traité est aussi caractérisé en ce que ledit polymère amphotère est constitué : a) d'au moins un monomère anionique qui est un monomère anionique à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique à l'état acide ou salifié, choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique, et préférentiellement parmi l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou encore les hémiesters de diacides tels que les monoesters en C1 à C4 des acides maléique ou itaconique, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide itaconique, maléique, fumarique, mésaconique, citraconique ou encore les anhydrides d'acides carboxyliques, tels que l'anhydride maléique ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction sulfonique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide acrylarnido-2-méthyl-2-propane-sulfonique, le méthallylsulfonate de sodium, l'acide vinyl sulfonique et l'acide styrène sulfonique ou bien encore choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphorique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide vinyl phosphorique, le phosphate de méthacrylate d'éthylène glycol, le phosphate de méthacrylate de propylène glycol, le phosphate d'acrylate d'éthylène glycol, le phosphate d'acrylate de propylène glycol et leurs éthoxylats ou bien encore choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphonique à l'état acide ou salifié, et est préférentiellement l'acide vinyl phosphonique, ou leurs mélanges, b) d'au moins un monomère cationique choisi parmi les ammonium quaternaires, et préférentiellement parmi le chlorure ou le sulfate de [2-12 (méthacryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [2-(acryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(acrylamido) propyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de diméthyl diallyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(méthacrylamido) propyl] triméthyl ammonium, ou leurs mélanges, c) éventuellement d'au moins un monomère non-ionique choisi parmi le N-[3-(diméthylamino) propyl] acrylamide ou le N-[3-(diméthylamino) propyl] méthacrylamide, les esters insaturés tels que le méthacrylate de N-[2-(diméthylamino) éthyl], ou l'acrylate de N-[2-(diméthylamino) éthyl], ou parmi l'acrylamide ou le méthacrylamide et leurs mélanges, les acrylates ou méthacrylates d'alkyle, les vinyliques, et préférentiellement l'acétate de vinyle, la vinylpyrrolidone, le styrène, l'alphaméthylstyrène et leurs dérivés, ou les monomères de formule (I) : RI R O ùn- (I) dans laquelle : - m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou 20 égal à 150, n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, - q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 5 (m+n+p)q < 150., et préférentiellement tel que 15 5 (m+n+p)q < 120, 25 - RI représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, - R2 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, 13 crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a- a' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, R' représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné ayant 1 à 40 atomes de carbone, Le talc traité est aussi caractérisé en ce que ledit polymère amphotère est constitué : a) de 10 % à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère anionique, b) de 10 % à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère cationique, c) et de 0 % à 30 %, préférentiellement de 0 % à 20 % en moles d'au moins un 15 monomère non-ionique, la somme des pourcentages molaires de chaque monomère constituant ledit polymère amphotère étant égal à 100 %. 20 Le talc traité est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères sont obtenus par des procédés connus de polymérisation radicalaire en solution, en émulsion directe ou inverse, en suspension ou précipitation dans des solvants appropriés, en présence de systèmes catalytiques et d'agents de transfert connus, ou encore par des procédés de 25 polymérisation radicalaire contrôlée et préférentiellement par la polymérisation contrôlée par des nitroxydes (NMP) ou par des cobaloxymes, la polymérisation par transfert d'atome radicalaire (ATRP), la polymérisation radicalaire contrôlée par des dérivés soufrés, choisis parmi des carbamates, des dithioesters ou des trithiocarbonates (RAFT) ou des xanthates. 30 Le talc traité est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères sont totalement acides ou, totalement ou partiellement neutralisés par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes de sodium, de potassium, les hydroxydes et / ou oxydes de 14 calcium, de magnésium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, préférentiellement par un agent de neutralisation choisi parmi l'hydroxyde de sodium, de potassium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, très préférentiellement par un agent de neutralisation qui est l'ammoniaque. Le talc traité est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères peuvent être éventuellement avant ou après leur neutralisation totale ou partielle, traités et séparés en plusieurs phases, selon des procédés statiques ou dynamiques connus de l'homme du métier, par un ou plusieurs solvants polaires appartenant préférentiellement au groupe constitué par l'eau, le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, les butanols, l'acétone, le tétrahydrofurane ou leurs mélanges. L'une des deux phases correspond alors aux polymères utilisés selon l'invention. Le talc traité est aussi caractérisé en ce que les polymères amphotères peuvent être 15 séchés. Un troisième objet de l'invention est une poudre sèche de talc traité, caractérisée en ce que le talc traité est celui de la présente invention. Un quatrième olbjet de l'invention est un granulé de talc traité, caractérisé en ce que le talc traité est celui de la présente invention. Un cinquième objet de l'invention est une suspension aqueuse de talc traité, contenant 25 éventuellement de la pulpe de nature mécanique et / ou thermomécanique et / ou chimique et / ou de la pulpe recyclée,caractérisée en ce que le talc traité est celui de la présente invention. Un sixième et dernier objet de l'invention est l'utilisation comme agent réducteur de la 30 quantité de colloïdes indésirables, dans le procédé de fabrication d'une feuille de papier, d'un talc traité selon l'invention, d'une poudre sèche de talc traité selon l'invention, d'un granulé de talc traité selon l'invention et d'une suspension aqueuse de talc traité selon l'invention. 20 EXEMPLES Dans tous les exemples, les indices de polymolécularité et les poids moléculaires moyens des polymères (lorsqu'ils ont été mesurés) sont déterminés selon la méthode explicitée ci-dessous. Les poids moléculaires moyens et l'indice de polymolécularité sont déterminés par une méthode de chromatographie d'exclusion stérique (CES). Une prise d'essai de la solution de polymère correspondant à 90 mg de matière sèche est introduite dans un flacon de 10 ml. Il est ajouté de la phase mobile, additionnée de 0,04 % de THF, jusqu'à une masse totale de 10 g. La composition de cette phase mobile est la suivante : NaNO3 : 0.2 mol/L, CH3COOH : 0.5 mol/L, acétonitrile 5% volume. La chaîne de CES est composée d'une pompe isocratique de type WatersTM 510, dont le débit est réglé à 0.8 mL/min, d'un passeur d'échantillons Waters 717+, d'un four contenant une précolonne de type "Guard Column Ultrahydrogel WatersTM", suivie d'un jeu de colonnes de 7.8 mm de diamètre interne et 30cm de longueur de type "Ultrahydrogel WatersTM",dont les porosités nominales sont, dans l'ordre de leur connection : 2000, 1000, 500 et 250À. La détection est assurée par un réfractomètre différentiel de type WatersTM 410. La température du four et du détecteur est régulée à 35 C. L'acquisition et de traitement du chromatogramme sont effectués par l'utilisation du logiciel PSS WinGPC Scientific v 4.02 . La CES est étalonnée par une série d'étalons de poly(DADMAC) fournie par Polymer Standards ServiceTM. La courbe d'étalonnage est de type linéaire et prend en compte la correction obtenue grâce au marqueur de débit (THF).Exemple 1 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention dans lequel un polymère amphotère est mis en oeuvre pour traiter un talc, pendant une étape de mise en suspension aqueuse dudit talc (cette étape de mise en suspension étant réalisée selon les techniques bien connues de l'homme du métier). 15 Le talc mis en oeuvre est le FinntalcTM P05 commercialisé par la société MONDO 16 MINERALS, de diamètre médian égal à 2,2 gm (tel que déterminé à partir d'un appareil SedigraphTM 5100 commercialisé par la société MICROMERITICSTM) et de surface spécifique BET égale à 10,0 m2/g (telle que mesurée à partir d'un appareil FlowsorbTM II commercialisé par la société MICROMERITICSTM). Essai n 1 Cet essai constitue une référence. De la pulpe de bois de nature mécanique, et obtenue auprès de La Papeterie de Lancey (France) est filtrée à travers un filtre dont le diamètre des pores est égal à 2 m. ~o Cette pulpe de bois possède un extrait sec égal à 12 g / L et une concentration particulaire égale à 65 x 106 particules par cm3 mesurée par une cellule de comptage commercialisée par la société NEUBAUERTM. On obtient ainsi une liqueur. A 200 g de ladite liqueur sont ajoutés 20 g d'eau. 15 La phase liquide est alors centrifugée à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et sa turbidité est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bi-20 permutée. Essai n 2 Cet essai illustre l'art antérieur. On réalise une suspension aqueuse de talc, contenant 40 % en poids sec de talc non 25 traité par rapport au poids total de ladite suspension. On mélange 10 g de la suspension obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un 30 appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. 17 Essai n 3 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc, contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 % en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 50 % en mole de MAPTAC (chlorure de [3-(méthacrylamido) propyl] triméthyl ammonium) et de 50 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 44 200 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 1,95. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours/minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. Essai n 4 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 % en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 60 % en mole de MADQUAT (chlorure de [2-(méthacryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium) et de 40 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 78 000 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 2,65. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. 18 L'ensemble des caractéristiques et résultats correspondant aux essais n 1 à 4 est rapporté dans le tableau 1. Pour chacun des essais, on calcule la différence entre la valeur 1000 mV (valeur d'étalonnage de la phototrode lorsqu'elle est plongée dans l'eau bi-permutée) et la valeur de turbidité mesurée pour chaque échantillon : plus cette différence est faible, plus la quantité de colloïdes indésirables restant dans l'échantillon est faible. Essai n 1 2 3 4 Référence / Art Antérieur / Invention Référence Art Invention Invention Antérieur Pulpe mécanique (g) 200 200 200 200 Eau ajoutée à la pulpe (g) 20 10 10 10 Suspension aqueuse contenant 40 % en 0 10 10 10 poids sec de talc (g) Polymère amphotère (% en poids sec / 0 0 1 1 poids sec de talc) 1000 - valeur de turbidité (mV) 690 150 60 30 Tableau 1 Ces résultats démontrent que le talc mis en oeuvre dans l'essai n 2 permet de réduire sensiblement la quantité (1000 - valeur de la turbidité). Les meilleurs résultats sont cependant obtenus pour les essais n 3 et 4 qui mettent en oeuvre selon l'invention un polymère amphotère comme agent de traitement dudit talc, et qui permettent d'exacerber l'efficacité dudit talc. Ces résultats démontrent donc l'efficacité des polymères selon l'invention, comme 20 agents de traitement du talc, en vue de le rendre efficace pour diminuer la quantité de colloïdes indésirables dans un procédé de fabrication de la feuille de papier.Exemple 2 25 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention dans lequel un polymère amphotère est mis en oeuvre pour traiter un talc, pendant une étape de mise en suspension aqueuse dudit talc. Le talc mis en oeuvre est le FinntalcTM P15 commercialisé par la société MONDO 5 19 MINERALS, de diamètre médian égal à 5,5 gm (tel que déterminé à partir d'un appareil SedigraphTM 5100 commercialisé par la société MICROMERITICSTM) et de surface spécifique BET égale à 6,0 m2/g (telle que mesurée à partir d'un appareil FlowsorbTM II commercialisé par la société MICROMERITICSTM) Pour cette série d'essais, l'essai n 1 constitue toujours la référence. 10 En plus de la mesure de turbidimétrie réalisée au cours de l'essai n 1, on réalise aussi une mesure de Demande Chimique en Oxygène (DCO) qui représente la concentration (mg/L) d'oxygène équivalente à la quantité de dichromate consommée par les matières dissoutes et en suspension (1 mole de K2Cr2O7 correspond à 1 mole d'oxygène). La mesure de DCO est effectuée selon la norme ISO 6060, en mettant en oeuvre un 15 photomètre Spectroquant Nova 60 commercialisé par la société MERCKTM. Cette mesure est représentative de la quantité de colloïdes indésirables demeurés dans la phase liquide : plus cette valeur est élevée, plus la quantité de colloïdes indésirables restés en suspension est importante. 20 Essai n 5 Cet essai illustre l'art antérieur. On réalise une suspension aqueuse de talc, contenant 40 % en poids sec de talc par rapport au poids total de ladite suspension. On mélange 10 g de la suspension obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans 25 l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM 30 La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. On réalise également une mesure de DCO sur la phase liquide, selon la méthode précédemment décrite. 20 Essai n 6 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc, contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 % en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 50 % en mole de MAPTAC et de 50 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 44 200 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 1,95. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. On réalise également une mesure de DCO sur la phase liquide, selon la méthode précédemment décrite. Essai n 7 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 % en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 60 % en mole de MADQUAT et de 40 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 78 000 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 2,65. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. On réalise également une mesure de DCO sur la phase liquide, selon la méthode précédemment décrite. Essai n 8 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 ,/o en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 60 % en mole de MADQUAT et de 40 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 121 000 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 2,20. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. On réalise également une mesure de DCO sur la phase liquide, selon la méthode précédemment décrite. Essai n 9 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 0/o en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 60 % en mole de MADQUAT et de 40 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 54 500 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 2,45. 15 On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. On réalise également une mesure de DCO sur la phase liquide, selon la méthode 10 précédemment décrite. L'ensemble des caractéristiques et résultats correspondant aux essais n 1 et 5 à 9 est rapporté dans le tableau 2. Essai n 1 5 6 7 8 9 Référence / Référence Art Invention Invention Invention Invention Art Antérieur /Invention Antérieur Pulpe mécanique (g) 200 200 200 200 200 200 Eau ajoutée à la pulpe (g) 20 10 10 10 10 10 Suspension aqueuse 0 10 10 10 10 10 contenant 40 % en poids sec de talc (g) Polymère amphotère (% 0 0 1 1 1 1 en poids sec / poids sec de talc) 1000 - valeur de la 690 180 70 55 50 60 turbidité (mV) DCO (mg/L) 3400 3050 2375 2680 2680 2680 Tableau 2 Ces résultats démontrent que le talc mis en oeuvre dans l'essai n 5 permet déjà de 20 diminuer sensiblement la quantité (1000 ù valeur de la turbidité), tout en diminuant la valeur de DCO. Les meilleurs résultats sont cependant obtenus pour les essais n 6 à 9 qui mettent en oeuvre selon l'invention un polymère amphotère comme agent de traitement dudit talc, 25 et qui permettent d'exacerber l'efficacité dudit talc, à la fois en terme de diminution de la quantité (1000 - valeur de la turbidité) et de diminution de la DCO. 23 Ces résultats démontrent donc l'efficacité des polymères selon l'invention, comme agents de traitement du talc, en vue de le rendre efficace pour diminuer la quantité de colloïdes indésirables dans un procédé de fabrication de la feuille de papier.Exemple 3 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention dans lequel un polymère amphotère est mis en oeuvre pour traiter un talc, pendant une étape de mise en suspension aqueuse dudit talc. Le talc mis en oeuvre est un talc Finlandais, de diamètre médian égal à 30 gm (tel que déterminé à partir d'un appareil SedigraphTM 5100 commercialisé par la société MICROMERIT ICSTM) et de surface spécifique BET égale à 3,4 m2/g (telle que mesurée à partir d'un appareil FlowsorbTM II commercialisé par la société MICROMERIT ICSTM) Pour cette série d'essais, l'essai n 1 constitue toujours la référence. Essai n 10 Cet essai illustre l'art antérieur. On réalise une suspension aqueuse de talc, contenant 40 % en poids sec de talc par rapport au poids total de ladite suspension. On mélange 10 g de la suspension obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1, ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bi- permutée. Essai n 11 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc, contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 9/o en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 50 % en mole de MADQUAT et de 50 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 84 400 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 3,1. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. Essai n 12 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 % en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 50 % en mole de MAPTAC et de 50 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 44 200 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 1,95. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. Essai n 13 25 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 iô en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 60 % en mole de MADQUAT et de 40 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 78 000 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 2,55. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bi- permutée. Essai n 14 Cet essai illustre l'invention. On réalise une dispersion aqueuse de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 1 % en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 10 % en mole de MAPTAC, de 40 % en mole de MADQUAT, et de 50 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 56 000 g/mole et son indice de polymolécularité est égal à 2,55. On mélange 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 ainsi qu'à 10 g d'eau, et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. L'ensemble des caractéristiques et résultats correspondant aux essais n 10 à 14 est rapporté dans le tableau 3. Essai n 1 10 11 12 13 14 Référence / Art Antérieur / Référence Art Invention Invention Invention Invention Invention Antérieur Pulpe mécanique (g) 200 200 200 200 200 200 Eau ajoutée à la pulpe (g) 20 10 10 10 10 10 Suspension aqueuse 0 10 10 10 10 10 contenant 40 % en poids sec de talc (g) Polymère amphotère (% 0 0 1 1 1 1 en poids sec / poids sec de talc) 1000 ù valeur de la 690 680 250 70 30 225 turbidité (mV) Tableau 3 Ces résultats démontrent que le talc mis en oeuvre dans l'essai n 10 ne permet de diminuer que très faiblement la valeur de la quantité (1000 - valeur de la turbidité) : un tel talc, non traité, ne s'avère pas être un agent efficace en vue de réduire la quantité de colloïdes indésirables dans le procédé papetier. En revanche, tous les résultats obtenus par la mise en oeuvre des polymères amphotères selon l'invention comme agent de traitement dudit talc, conduisent à des valeurs bien plus faibles de la quantité (1000 - valeur de turbidité), par rapport à la référence : ces résultats démontrent donc bien que le talc ainsi traité par lesdits polymères amphotères constitue un agent très efficace en vue de réduire la quantité de colloïdes indésirables dans le procédé papetier. Exemple 4 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention dans lequel un polymère amphotère est mis en oeuvre pour traiter un talc, pendant une étape de broyage aqueuse dudit talc. Le talc mis en oeuvre est le ComitalTM GR45 commercialisé par la société du même nom, de diamètre médian égal à 14,6 m (tel que déterminé à partir d'un appareil SedigraphTM 5100 commercialisé par la société MICROMERITICSTM) et de surface spécifique BET égale à 3,22 m2/g (telle que mesurée à partir d'un appareil FlowsorbTM II commercialisé par la société MICROMERITICSTM). Pour cette série d'essais, l'essai n 1 constitue toujours la référence. Essai n 15 Cet essai illustre l'art antérieur. On réalise un broyage avec un appareil DynomillTM commercialisé par la société WABTM en phase aqueuse de talc, contenant 40 % en poids sec de talc par rapport au poids total de ladite suspension broyée. En fin de broyage, la valeur du diamètre médian est de 9 m (tel que déterminé à partir d'un appareil SedigraphTM 5100 commercialisé par la société MICROMERITICSTM). On mélange 10 g d'eau et 10 g de la suspension obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. Essai n 16 Cet essai illustre l'invention. On réalise un broyage avec un appareil DynomillTM commercialisé par la société WABTM aqueux de talc contenant 40 % en poids sec de talc, en présence de 2 % en poids sec (mesuré par rapport au poids sec de talc) d'un polymère amphotère constitué de 50 % en mole de MAPTAC et de 50 % en mole d'acide acrylique. Sa masse moléculaire en poids est égale à 44 200 g/mole et son indice de polymolécularïté est égal à 1,95. En fin de broyage, la valeur du diamètre médian est de 9 gm (tel que déterminé à partir d'un appareil SedigraphTM 5100 commercialisé par la société MICROMERITICSTM) On mélange 10 g d'eau et 10 g de la dispersion obtenue à 200 g de la liqueur telle que décrite dans l'essai 1 et on laisse agir pendant 2 heures sous agitation. La phase liquide est alors séparée de la phase solide par centrifugation à 3000 tours / minute pendant 15 minutes, et la turbidité de la phase liquide est mesurée à partir d'un 5 appareil MettlerTM DL 70 équipé de PhototrodeTM DP 660, ces deux équipements étant commercialisés par la société METTLER TOLEDOTM. La phototrode est étalonnée au préalable à une valeur de 1000 mV dans de l'eau bipermutée. L'ensemble des caractéristiques et résultats correspondant aux essais n 15 et 16 est rapporté dans le tableau 4. Essai n 1 15 16 Référence / Référence Art Invention Art Antérieur / Antérieur Invention Pulpe mécanique (g) 200 200 200 Eau ajoutée à la pulpe (g) 20 0 0 Suspension aqueuse obtenue par broyage contenant 40 0 10 10 % en poids sec de talc (g) Eau ajoutée à la suspension obtenue par broyage (g) 0 10 10 Polymère amphotère (% en poids sec / poids sec de 0 0 2 talc) 1000 ù valeur de la turbidité (mV) 690 220 40 10 Tableau 4 Ces résultats démontrent que le talc mis en oeuvre dans l'essai n 15 permet de diminuer la valeur de la quantité (1000 - valeur de la turbidité). 15 Néanmoins, le meilleur résultat est obtenu avec le polymère selon l'essai n 16 : ce résultat démontre donc bien que le talc ainsi traité par ledit polymères amphotère au cours d'une étape de broyage constitue un agent très efficace en vue de réduire la quantité de colloïdes indésirables dans le procédé papetier
L'invention porte tout d'abord sur un nouveau procédé de traitement du talc, au moyen d'au moins un polymère amphotère, en vue de rendre ce talc efficace comme agent permettant de diminuer la quantité de colloïdes naturels et organiques dans le procédé de fabrication de la feuille de papier.Un deuxième objet de l'invention est un talc ainsi traité obtenu à partir du procédé selon l'invention.Les troisième, quatrième et cinquième objets de l'invention sont constitués par les poudres sèches, les suspensions aqueuses et les granulés de talc traité obtenu à partir du procédé selon l'invention.Un dernier objet de l'invention est l'utilisation du talc traité à partir du procédé selon l'invention, comme agent réducteur de la quantité de colloïdes naturels et organiques dans le procédé de fabrication de la feuille de papier.
1 - Procédé de traitement du talc par au moins un polymère, ledit polymère étant mis en contact avec le talc : pendant une étape de mélange avec une suspension aqueuse de talc, contenant éventuellement de la pulpe, de nature mécanique et / ou thermomécanique et / ou chimique et / ou de la pulpe recyclée, et / ou pendant une étape de mise en suspension aqueuse du talc, initialement 10 présent sous forme de poudre sèche, et / ou pendant une étape de broyage du talc, en milieu sec ou en milieu aqueuxä et / ou pendant une étape de séchage d'une suspension aqueuse de talc, et / ou pendant une étape de granulation du talc, 15 caractérisé en ce que ledit polymère est un polymère amphotère, constitué : a) d'au moins un monomère anionique, b) d'au moins un monomère cationique, c) et éventuellement d'au moins un monomère non-ionique. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le polymère amphotère est constitué : a) d'au moins un monomère anionique qui est un monomère anionique à 25 insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique à l'état acide ou salifié, choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique, et préférentiellement parmi l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou encore les hémiesters de diacides tels que les monoesters en CI à C4 des acides maléique 30 ou itaconique, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide itaconique, maléique, fumarique, mésaconique, citraconique ou encore les anhydrides d'acides carboxyliques, tels que l'anhydride maléique ou 20choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction sulfonique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide acrylamido-2-méthyl-2-propane-sulfonique, le méthallylsulfonate de sodium, l'acide vinyl sulfonique et l'acide styrène sulfonique ou bien encore choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphorique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide vinyl phosphorique, le phosphate de méthacrylate d'éthylène glycol, le phosphate de méthacrylate de propylène glycol, le phosphate d'acrylate d'éthylène glycol, le phosphate d'acrylate de propylène glycol et leurs éthoxylats ou bien encore choisi parmi l0 les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphonique à l'état acide ou salifié, et est préférentiellement l'acide vinyl phosphonique, ou leurs mélanges, b) d'au moins un monomère cationique choisi parmi les ammonium 15 quaternaires, et préférentiellement parmi le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [2-(acryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(acrylamido) propyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de diméthyl diallyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(méthacrylamido) 20 propyl] triméthyl ammonium, ou leurs mélanges, c) éventuellement d'au moins un monomère non-ionique choisi parmi le N-[3-(diméthylamino) propyl] acrylamide ou le N-[3-(diméthylamino) propyl] méthacrylamide, les esters insaturés tels que le méthacrylate de N-[2(diméthylamino) éthyl], ou l'acrylate de N-[2-(diméthylamino) éthyl], ou parmi l'acrylamide ou le méthacrylamide et leurs mélanges, les acrylates ou méthacrylates d'alkyle, les vinyliques, et préférentiellement l'acétate de vinyle, la vinylpyrrolidone, le styrène, l'alphaméthylstyrène et leurs dérivés, ou les monomères de formule (I) : 30(I) dans laquelle : m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou 5 égal à 150, n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 (m+n+p)q 150, et préférentiellement tel que 15 (m+n+p)q < 120, 10 RI représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R2 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, 15 crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a-a' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, 20 R' représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné ayant 1 à 40 atomes de carbone, 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les polymères amphotères sont constitués : a) de 10 % à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère anionique, b) de 10 % à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère cationique, R' r q 25 32 c) et de 0 '% à 30 %, préférentiellement de 0 % à 20 % en moles d'au moins un monomère non-ionique, la somme des pourcentages molaires de chaque monomère constituant ledit polymère amphotère étant égal à 100 %. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les polymères amphotères sont obtenus par des procédés de polymérisation radicalaire en solution, en émulsion directe ou inverse, en suspension ou précipitation dans des solvants, en présence de systèmes catalytiques et d'agents de transfert, ou encore par des procédés de polymérisation radicalaire contrôlée et préférentiellement par la polymérisation contrôlée par des nitroxydes (NMP) ou par des cobaloxymes, la polymérisation par transfert d'atome radicalaire (ATRP), la polymérisation radicalaire contrôlée par des dérivés soufrés, choisis parmi des carbamates, des dithioesters ou des trithiocarbonates (RAFT) ou des xanthates. 5 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les polymères amphotères sont totalement acides ou totalement ou partiellement neutralisés, par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes de sodium, de potassium, les hydroxydes et / ou oxydes de calcium, de magnésium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, préférentiellement par un agent de neutralisation choisi parmi l'hydroxyde de sodium, de potassium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, très préférentiellement par un agent de neutralisation qui est l'ammoniaque. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les polymères amphotères peuvent être éventuellement avant ou après leur neutralisation totale ou partielle, traités et séparés en plusieurs phases, selon des procédés statiques ou dynamiques, par un ou plusieurs solvants polaires appartenant préférentiellement au groupe constitué par l'eau, le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, les butanols, l'acétone, le tétrahydrofurane ou leurs mélanges. 7 - Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les polymères amphotères sont séchés. 33 8 - Talc traité, caractérisé en ce que l'agent de traitement du talc est un polymère amphotère, constitué : a) d'au moins un monomère anionique, b) d'au moins un monomère cationique, c) et éventuellement d'au moins un monomère non-ionique. 9 - Talc traité selon la 8, caractérisé en ce que le polymère amphotère est constitué : a) d'au moins un monomère anionique qui est un monomère anionique à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique à l'état acide ou salifié, choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique, et préférentiellement parmi l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou encore les hémiesters de diacides tels que les monoesters en CI à C4 des acides maléique ou itaconique, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide itaconique, maléique, fumarique, mésaconique, citraconique ou encore les anhydrides d'acides carboxyliques, tels que l'anhydride maléique ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction sulfonique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide acrylamido-2-méthyl-2-propane-sulfonique, le méthallylsulfonate de sodium, l'acide vinyl sulfonique et l'acide styrène sulfonique ou bien encore choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphorique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide vinyl phosphorique, le phosphate de méthacrylate d'éthylène glycol, le phosphate de méthacrylate de propylène glycol, le phosphate d'acrylate d'éthylène glycol, le phosphate d'acrylate de propylène glycol et leurs éthoxylats ou bien encore choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction phosphonique à l'état acide ou salifié, et est préférentiellement l'acide vinyl phosphonique, ou leurs mélanges, b) d'au moins un monomère cationique choisi parmi les ammonium quaternaires, 34 et préférentiellement parmi le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [2-(acryloyloxy) éthyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(acrylamido) propyl] triméthyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de diméthyl diallyl ammonium, le chlorure ou le sulfate de [3-(méthacrylamido) propyl] triméthyl ammonium, ou leurs mélanges, c) éventuellement d'au moins un monomère non-ionique choisi parmi le N-[3-10 (diméthylamino) propyl] acrylamide ou le N-[3-(diméthylamino) propyl] méthacrylamide, les esters insaturés tels que le méthacrylate de N-[2-(diméthylamino) éthyl], ou l'acrylate de N-[2-(diméthylamino) éthyl], ou parmi l'acrylamide ou le méthacrylamide et leurs mélanges, les acrylates ou 15 méthacrylates d'alkyle, les vinyliques, et préférentiellement l'acétate de vinyle, la vinylpyrrolidone, le styrène, l'alphaméthylstyrène et leurs dérivés, ou les monomères de formule (I) : (1) 20 dans laquelle : m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 25 150, q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 (m+n+p)q < 150, et préférentiellement tel que 15 5 (m+n+p)q < 120, RI représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R2 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, W qR représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, aa' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou ,des imides éthyléniquement insaturées, R' représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné ayant 1 à 40 atomes de carbone, 10 - Talc traité selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit polymère amphotère est constitué : 15 a) de 10 /D à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère anionique, b) de 10 O/ à 90 %, préférentiellement de 25 % à 75 %, très préférentiellement de 40 % à 60 % en moles d'au moins un monomère cationique, c) et de 0 % à 30 %, préférentiellement de 0 % à 20 % en moles d'au moins un 20 monomère non-ionique, la somme des pourcentages molaires de chaque monomère constituant ledit polymère amphotère étant égal à 100 %. 25 11 - Talc traité selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que les polymères amphotères sont obtenus par des procédés de polymérisation radicalaire en solution, en émulsion directe ou inverse, en suspension ou précipitation dans des solvants, en présence de systèmes catalytiques et d'agents de transfert, ou encore par des procédés de polymérisation radicalaire contrôlée et préférentiellement par la 30 polymérisation contrôlée par des nitroxydes (NMP) ou par des cobaloxymes, la polymérisation par transfert d'atome radicalaire (ATRP), la polymérisation radicalaire contrôlée par des dérivés soufrés, choisis parmi des carbamates, des dithioesters ou des trithiocarbonates (RAFT) ou des xanthates. 10 12 - Talc traité selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce que les polymères amphotères sont totalement acides, ou totalement ou partiellement neutralisés par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes de sodium, de potassium, les hydroxydes et / ou oxydes de calcium, de magnésium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, préférentiellement par un agent de neutralisation choisi parmi l'hydroxyde de sodium, de potassium, l'ammoniaque, ou leurs mélanges, très préférentiellement par un agent de neutralisation qui est l'ammoniaque. 13 - Talc traité selon l'une des 8 à 12, caractérisé en ce que les polymères amphotères peuvent être éventuellement avant ou après leur neutralisation totale ou partielle, traités et séparés en plusieurs phases, selon des procédés statiques ou dynamiques, par un ou plusieurs solvants polaires appartenant préférentiellement au groupe constitué par l'eau, le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, les butanols, l'acétone, le tétrahydrofurane ou leurs mélanges. 14 - Talc traité selon l'une des 8 à 13, caractérisé en ce que les polymères amphotères sont séchés. 15 - Poudre sèche de talc traité, caractérisé en ce que ledit talc traité est celui selon l'une des 8 à 14. 16 - Granulé de talc traité, caractérisé en ce que ledit talc traité est celui selon l'une des 8 à 14. 17 - Suspension aqueuse de talc traité, caractérisée en ce que ledit talc traité est celui selon l'une des 8 à 14. 18 - Utilisation, dans le procédé de fabrication d'une feuille de papier comme agent réducteur de la quantité de colloïdes indésirables, d'un talc traité selon l'une des 8 à 14, d'une poudre sèche de talc traité selon la 15, d'un granulé de talc traité selon la 16 et d'une suspension aqueuse de talc traité selon la 17.
C,D
C09,C01,D21
C09C,C01B,C09K,D21H
C09C 1,C01B 33,C09C 3,C09K 23,D21H 17,D21H 21
C09C 1/28,C01B 33/22,C09C 3/10,C09K 23/52,D21H 17/68,D21H 21/02
FR2901923
A1
SOURCE LASER POUR APPLICATION LIDAR
20,071,207
Le domaine de l'invention est celui des sources laser de forte énergie pour les systèmes LIDAR, pour notamment des applications optroniques, industrielles et scientifiques. Par exemple, ces systèmes sont largement utilisés dans les sciences atmosphériques (détection de polluant et d'aérosols, mesures dynamiques des déplacements des masses d'air et des nuages), les sciences des planètes (cartographie des reliefs des planètes, Lidars embarqués sur satellites pour mesures météorologiques). Ces systèmes peuvent également être utilisés en aéronautique (Lidars aéroportés ou Lidars dans les aéroports) pour détecter les turbulences et permettre d'augmenter le trafic aérien tout en assurant une sécurité accrue. De manière générale, la qualité spatiale et spectrale du laser utilisé dans un système Lidar ainsi que son énergie et sa puissance sont cruciales et déterminent directement les performances globales du système. Cependant, il devient difficile de maintenir une bonne qualité de faisceau lorsque l'énergie ou la puissance du laser augmente. En effet, les effets thermiques au sein du cristal laser utilisé comme milieu amplificateur, apportent de fortes aberrations de phase qui contribuent à distordre le front d'onde et à diminuer la qualité de faisceau. Les sources lasers conventionnelles sont donc souvent limitées en énergie / puissance à cause de ces problèmes. Par ailleurs, les sources lasers pour les systèmes LIDAR utilisent un certain nombre de composants critiques, complexes et coûteux pour créer des impulsions et pour affiner spectralement l'émission laser : • Pour obtenir des impulsions de quelques dizaines de nanoseconde, les sources conventionnelles utilisent un système de déclenchement actif tel que une cellule de Pockels ou une cellule acousto-optique. • Pour affiner spectralement l'émission laser, il faut asservir la cavité laser sur un autre laser monofréquence continu de faible puissance. Pour réaliser cet asservissement, il faut monter un des miroirs de la cavité laser sur une câle piézo-électrique pour ajuster au moyen d'une boucle électronique de contre-réaction la longueur de la cavité. La longueur de la cavité laser doit être ainsi contrôlée en temps réel au moyen d'une boucle électronique de contre-réaction. La figure 1 illustre ce type de source laser : La cavité comporte entre 2 miroirs R1 et R2, un milieu amplificateur MAI pouvant typiquement être un barreau laser en Nd3+ :Y3AI5O12 (Nd:YAG) pompé par lampes ou diodes, la longueur L de la cavité est ainsi définie entre les miroirs R1 et R2. Pour bénéficier d'une source impulsionnelle de forte énergie, la cavité comporte par ailleurs un déclencheur non représenté qui joue le rôle de commutateur permettant au bout d'un certain temps d'accumulation de l'énergie au sein de ladite cavité, de libérer le faisceau laser. Pour forcer la cavité laser à osciller sur un seul mode longitudinal correspondant à une fréquence unique, on asservit cette cavité laser par une petite cavité laser dite secondaire SL par rapport à la cavité principale préalablement définie. Le petit laser secondaire présentant une longueur de cavité I, est un laser monofréquence qui permet d'injecter dans la cavité laser primaire des photons hv à une fréquence unique v. Le faisceau laser dans la cavité principale oscille préférentiellement sur cette fréquence à condition que cette fréquence corresponde à une fréquence de résonance de la cavité primaire. Pour que cette condition soit satisfaite il est nécessaire que les longueurs respectives des cavités répondent à l'équation : L/1=NX avec N nombre entier et X la longueur d'onde laser Cette condition est satisfaite en introduisant dans la cavité du laser primaire une cale piézoélectrique Cl permettant de régler la longueur L de la cavité du laser primaire et ce pour toute fréquence de fonctionnement. Afin de contrôler spatialement (correction des aberrations des cristaux lasers), temporellement (génération d'impulsions) et spectralement (fonctionnement monofréquence) le laser, il a aussi été proposé un autre type d'architecture de source qui utilise le mélange à quatre ondes dans le milieu laser comme illustré en figure 2 et qui est notamment décrit dans les articles suivants : Bel'dyugin et alii, Solid-state lasers with self-pumped phase-conjugate mirrors in an active medium, Sov. J. Quantum Electron., vol. 19, pages 740-742 (1989) ; Damzen, Green et Syed, Self-adaptive solidstate laser oscillator formed by dynamic gain-grating holograms, Optics Letters, vol. 20, pages 1704-1706 (1995) ; Sillard, Brignon et Huignard, Gain- grating analysis of a self-starting self-pumped phase-conjugate Nd :YAG loop resonator, IEEE J. Quant. Electron, vol. 34, pages 465-472 (1998). Une telle architecture permet d'obtenir une émission monofréquence sans le recours à un laser secondaire. Ce laser en anneau est formé d'un miroir de sortie possédant une faible réflectivité R1 (typiquement 4% - 10%) et un milieu amplificateur MAI (tête laser 1) dans lequel les ondes inscrivent un hologramme de gain dynamique. Pour cela les miroirs sont disposés de telle manière qu'il soit possible de faire interférer des ondes selon des directions différentiées. Le ~o milieu amplificateur génère des ondes dans toutes les directions, seules certaines peuvent être amplifiées dans la cavité laser. Sur la figure 2, le phénomène d'interférence est schématisé par l'interférence des ondes Al, A3. Les ondes Al et A3 inscrivent un réseau de gain en transmission, encore appelé hologramme en amplitude. L'onde A2 relit le réseau et génère une 15 onde diffractée A4. Les ondes A2 et A3 inscrivent également un réseau en réflexion qui est relu par l'onde Al. L'onde Al est ainsi appelée onde de pompe car inscrivant un réseau en transmission. 20 L'onde A2 est également désignée comme étant une onde de pompe car inscrivant un réseau en réflexion. L'onde A3 est une onde signal L'onde A4 est une onde conjuguée de relecture des réseaux inscrits dans le milieu amplificateur. 25 L'hologramme correspondant aux réseaux d'amplitude inscrits, constitue dans certaines conditions un miroir à conjugaison de phase, c'est à dire que l'onde A4 est l'onde conjuguée en phase de l'onde signal A3. Si l'onde A3 a subi des distorsions de phase lors de sa propagation dans la cavité, l'onde A4 conjuguée en phase va se corriger de ses aberrations lors 30 de sa propagation inverse dans la cavité. . Un tel miroir à conjugaison de phase va donc permettre de compenser les aberrations de phase des milieux laser et donc de créer un faisceau de sortie de bonne qualité spatiale. Pour que l'hologramme de gain soit efficace il faut que le contraste des franges d'interférence soit élevé. II est donc important que les ondes Al 35 et A3 présentent des amplitudes du même ordre de grandeur. Pour favoriser ce phénomène, on introduit dans la cavité un élément non réciproque ENR, permettant d'introduire des pertes dans le sens des aiguilles d'une montre indiqué en figure 2 et non dans le sens inverse. L'élément non réciproque peut typiquement être constitué d'un rotateur de Faraday, de deux polariseurs et d'une lame demi-onde. Au départ, le processus est initié par l'émission spontanée issue du milieu amplificateur MAI. Les ondes Al, A2, A3 et A4 issues de ce bruit commencent à inscrire l'hologramme de gain. Cet hologramme possède une efficacité de diffraction rt. Il est également possible d'introduire d'autres milieux lasers possédant un gain G (MA2 illustré en figure 2 ) pour augmenter l'efficacité du système. Les pertes de la cavité pour une onde oscillant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur la figure 2 sont désignées par la lettre T. Lorsque lx G x T >1, la condition d'oscillation est vérifiée et les 4 ondes à l'intérieur de la cavité deviennent de plus en plus intenses à chaque tour dans la cavité. L'intensité en sortie du laser croît en proportion. En quelques dizaines de nanosecondes, l'amplification du faisceau extrait toute l'énergie stockée dans les milieux amplificateurs et l'oscillation s'arrête. Le laser fournit donc une impulsion lumineuse. L'émission laser est naturellement mono-fréquence, l'hologramme de gain réalisant un filtre spectral de grande finesse. Néanmoins bien que ce type de cavité laser auto-adaptative soit monofréquence, d'une impulsion à l'autre cette fréquence peut varier. Pour résoudre ce problème, la présente invention propose une nouvelle source laser du même type avec cavité audo-adaptive avec mélange quatre ondes et présentant une source secondaire permettant de forcer la source principale à fonctionner sur la fréquence imposée par cette petite source annexe. Plus précisément l'invention a pour objet une source laser comportant une cavité laser principale auto-adaptative comportant au moins un milieu amplificateur principal selon une direction principale et plusieurs miroirs permettant de créer un hologramme de gain au sein dudit milieu amplificateur principal par interférence d'une première onde optique selon la direction principale et une seconde onde optique de direction différente, lesdites ondes étant générées par le milieu amplificateur principal. La source comprend en outre une source laser secondaire délivrant des photons à une fréquence qu'ils imposent à la cavité principale et des moyens d'introduction desdits photons au sein de la cavité laser principale. Avantageusement, la source laser secondaire est placée selon la direction de la seconde onde optique. Avantageusement, la source laser comprend un élément non-réciproque permettant de créer des pertes de manière non-réciproque sur des ondes circulant dans un sens ou dans l'autre au sein de la cavité laser principale. Cet élément peut être composé d'un rotateur de Faraday, de 10 deux polariseurs et d'une lame de phase demi-onde. Selon une variante de l'invention, les miroirs sont fortement réfléchissants, le faisceau laser étant extrait de la cavité laser principale par la voie de perte que génère l'élément non-réciproque. Selon une variante de l'invention, la source laser comprend en 15 outre des moyens optiques pour créer une homothétie sur les première et seconde ondes de manière à compenser la divergence qui affecte les ondes après propagation au sein de la cavité laser principale. Les moyens optiques peuvent être de type paire de lentille convergente et lentille divergente. 20 Ils peuvent être placés à proximité du milieu amplificateur principal. Selon une variante de l'invention, la cavité principale comprend au moins un second milieu amplificateur pour augmenter le gain d'amplification au sein de la cavité laser principale. 25 Selon une variante de l'invention, ce second milieu amplificateur peut être avantageusement remplacé par deux milieux amplificateurs entre lesquels est placé un rotateur de polarisation à 90 pour compenser les effets de dépolarisation introduit par effet thermique dans ces deux milieux amplificateurs. 30 L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 illustre un exemple de source laser pour Lidar selon 35 l'art connu ; la figure 2 illustre un exemple de source laser pour Lidar comprenant une cavité auto-adaptative à quatre ondes selon l'art connu ; - la figure 3 illustre un premier exemple de source laser pour Lidar selon l'invention ; la figure 4 illustre un second exemple de source laser pour Lidar selon l'invention ; la figure 5 illustre un troisième exemple de source laser selon l'invention comprenant un milieu amplificateur dédoublé et un rotateur de polarisation à 90 . De manière générale, la source laser selon l'invention comprend un milieu amplificateur au sein duquel est créé un réseau de gain en transmission comme décrit dans une cavité auto-adaptative selon l'art connu. 15 Pour résoudre le problème de la fréquence du laser susceptible de changer d'une impulsion à l'autre qui peut être de l'ordre de 1 GigaHertz selon l'art antérieur, l'invention propose d'utiliser un petit laser de faible puissance permettant d'injecter des photons dans la cavité laser principale, ces photons sont amplifiés et imposent leur fréquence à la cavité laser 20 principale. Dans les systèmes d'injection classique, pour que les photons injectés puissent être amplifiés, il faut que leur fréquence soit résonnante avec les fréquences propres de la cavité comme cela a été explicité dans le préambule de l'invention. II faut placer un des miroirs de la cavité à injecter sur une cale piézo-électrique pour ajuster au moyen d'une boucle 25 électronique de contre-réaction, la longueur de la cavité. Selon l'invention, il n'y a plus besoin de contrôler la longueur de la cavité à injecter puisque la cavité est auto-adaptative et refermée par un miroir non-linéaire formé par le mélange à quatre ondes du faisceau présent dans la cavité. L'hologramme de gain dynamique qui se forme dans le milieu 30 amplificateur principal est donc automatiquement adapté à la fréquence du laser continu. La figure 3 illustre un premier exemple de laser selon l'invention utilisant avantageusement 3 milieux amplificateurs. En effet on préférera en général utiliser plusieurs milieux à gain pour obtenir un gain maximal (égal à 35 la somme des gains de chaque milieu amplificateur) au sein de la cavité 10 laser : un premier milieu amplificateur MAI au sein duquel est généré l'hologramme de gain par interférences des ondes Al et A3 et des ondes A2 et A3, un second milieu amplificateur MA2 et un troisième milieu amplificateur MA3. La petite source laser dite secondaire SLs de faible puissance et monofréquence est injectée dans la cavité laser principale par l'intermédiaire d'un élément non-réciproque de type isolateur de Faraday Is pour éviter les retours de faisceau depuis la cavité principale en direction de ladite source secondaire. io Un ensemble de miroirs HR de haute réflectivité permet de constituer la cavité laser principale comme selon la configuration de l'art connu comportant une cavité auto-adaptative. Par contre avantageusement le miroir R1 correspondant au miroir de sortie de l'art antérieur est remplacé par un miroir fortement réfléchissant Rmax pour diminuer les pertes dans la 15 cavité et le faisceau laser de sortie Fs est récupéré au niveau de l'élément non-réciproque RF qui peut typiquement être composé d'un rotateur de Faraday et d'une lame de phase demi-onde, insérés entre deux polariseurs Poil et Pol2. Typiquement, il a été validé expérimentalement que les utilisations du miroir Rmax et de la sortie au niveau de l'élément nonréciproque permettait une augmentation de l'énergie de sortie d'un facteur entre 2 et 3. Selon une variante de l'invention il est également proposé d'utiliser des moyens optiques pour compenser la divergence qui est créée 25 sur le faisceau laser amplifié intra-cavité. Ces moyens optiques peuvent avantageusement être de type télescope. La figure 4 illustre une telle configuration dans laquelle un ensemble de lentilles convergente et divergente est introduit à proximité du milieu amplificateur MAI dans lequel sont produites les interférences. Ce 30 télescope permet d'adapter la dimension du faisceau à celle des barreaux lasers. En calculant notamment l'évolution de la dimension du faisceau dans la cavité, il apparaît que sans télescope, le faisceau pourrait atteindre naturellement des dimensions très importantes (diamètre de 10 mm au maximum au niveau des ondes Al et A2). Or les barreaux lasers ont 35 généralement une dimension plus petite (typiquement 4 - 7 mm de diamètre). Il en résulte un effet de vignetage très important qui dégrade très fortement la qualité de faisceau et la stabilité du laser. Le télescope permet de diminuer la taille du faisceau afin qu'il reste toujours adapté à la taille des barreaux laser. Ce télescope Tel peut avoir une valeur de grandissement typique de 1,5 (par exemple une lentille divergente de focale -100 mm associée à une lentille convergente de focale +150 mm). Le télescope permet donc une amélioration de la qualité de faisceau et une meilleure stabilité des performances globales du laser. De manière générale, les lasers délivrant des impulsions de forte puissance subissent des problèmes d'échauffement générant des problèmes de dépolarisation. Or, la plupart des applications laser ont besoin d'un faisceau de sortie polarisée notamment pour pouvoir faire des opérations de conversion de fréquence dans des cristaux non-linéaires. Par ailleurs la dépolarisation affecte directement la qualité de faisceau et peut diminuer l'énergie de sortie du laser. Lorsque les milieux lasers sont utilisés à forte cadence (typiquement >100 Hz), les effets de dépolarisation deviennent extrêmement gênants. Afin de partiellement compenser cet effet, une variante de l'invention propose de dédoubler le milieu amplificateur qui se trouve juste avant la sortie du laser comme le montre la figure 5. L'utilisation de 2 milieux amplificateurs identiques MA2, MA2' et d'un rotateur de polarisation à 90 entre les deux permet de compenser la dépolarisation de ces deux milieux amplificateurs. Cette figure illustre par ailleurs des positionnements de lentilles f1, f2, f3, f4 permettant d'adapter le faisceau au sein de la cavité. Exemple de réalisation La source laser selon l'invention comprend : une petite source laser secondaire continu, délivrant quelques centaines de pW la cavité auto-adaptative comprend 3 milieux amplificateurs en Nd :YAG pompés par lampe flash ou par diodes lasers à 100 35 Hz, 2 milieux amplificateurs correspondant aux milieux dédoublés illustrés en figure 5. Typiquement il peut s'agir de barreaux laser de diamètre égal à 6 mm et présentant chacun un gain goL de 3,5, le facteur exp (goL) correspondant au facteur d'amplification du faisceau laser au sein de la cavité. L'énergie de sortie obtenue peut être ainsi supérieure à 300 mJ délivrant des impulsions de 20 ns avec une qualité de faisceau 1,5 fois la limite de diffraction. Avec des diamètres de barreau de 10 mm, dans une 10 configuration identique à la précédente, l'énergie de sortie délivrée devient de l'ordre du Joule
L'invention concerne une source laser comportant une cavité laser principale auto-adaptative comportant au moins un milieu amplificateur principal selon une direction principale et plusieurs miroirs permettant de créer un hologramme de gain au sein dudit milieu amplificateur principal par interférence d'une première onde optique selon la direction principale et une seconde onde optique selon une direction différente de la direction principale, lesdites ondes étant générées par le milieu amplificateur principal caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une source laser secondaire délivrant des photons à une fréquence qu'ils imposent à la cavité principale et des moyens d'introduction desdits photons au sein de la cavité laser principale.
1. Source laser comportant une cavité laser principale auto-adaptative comportant au moins un milieu amplificateur principal (MAI) selon une direction principale et plusieurs miroirs (HR) permettant de créer un hologramme de gain au sein dudit milieu amplificateur principal par interférence d'une première onde optique (Al) selon la direction principale et une seconde onde optique (A3) selon une direction différente de la direction principale, lesdites ondes étant générées par le milieu amplificateur principal caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une source laser secondaire (SLs) délivrant des photons à une fréquence qu'ils imposent à la cavité principale et des moyens d'introduction desdits photons (Is) au sein de la cavité laser principale. 2. Source laser selon la 1, caractérisée en ce la source laser secondaire est placée selon la direction de la seconde onde 15 optique 3. Source laser selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un élément non-réciproque (RF) permettant de créer des pertes de manière non-réciproque sur des ondes circulant dans un sens ou dans 20 l'autre au sein de la cavité laser principale. 4. Source laser selon la 3, caractérisée en ce que l'élément non-réciproque est composé d'un rotateur de Faraday 25 5. Source laser selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que les miroirs sont fortement réfléchissants, le faisceau laser étant extrait de la cavité laser principale depuis l'élément non-réciproque qui génère des pertes. 30 6. Source laser selon l'une des 3 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un rotateur de polarisation pour compenser les effets de dépolarisation introduit par les effets thermiques dans les milieux amplificateurs introduits dans la cavité.15 7. Source laser selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens optiques (Tel) pour créer une homothétie sur les première et seconde ondes de manière à adapter le diamètre des faisceaux au diamètre du ou des milieux amplificateurs de la cavité. 8. Source laser selon la 7, caractérisée en ce que les moyens optiques sont de type paire de lentille convergente et lentille 10 divergente. 9. Source laser selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce que les moyens optiques sont placés à proximité du milieu amplificateur principal. 10. Source laser selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que la cavité principale comprend au moins un second milieu amplificateur (MA2, MA2') pour augmenter le gain d'amplification au sein de la cavité laser principale. 20
H,G
H01,G01
H01S,G01S
H01S 3,G01S 17
H01S 3/097,G01S 17/88