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FR2898063 | A1 | DISPOSITIF D'INTERFACE POUR UNE PLANCHE DE GLISSE | 20,070,907 | La présente invention concerne un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse. L'invention concerne également une planche de glisse équipée d'un tel dispositif d'interface. Des dispositifs d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse sont connus dans l'art antérieur. Ils servent notamment à isoler les éléments de retenue de la planche de glisse et ils permettent de surélever la chaussure. Ils servent également à permettre le réglage de position des éléments de retenue par rapport à la planche de glisse. D'autre part, ils sont souvent conçus de telle façon que les éléments de retenue gênent le moins possible la flexion du ski. Le document DE 100 63 923 décrit un dispositif d'interface destiné à recevoir des éléments de fixation avant et arrière. Comme on peut le voir aux figures 3 et 4 de ce document, le dispositif d'interface est constitué par deux rails séparés et disposés parallèlement sur la planche de glisse et sur lesquels les éléments de fixation avant et arrière peuvent coulisser. Une telle construction pose le problème de déformation de la planche de glisse en torsion selon son axe longitudinal. De façon normalisée, on appelle les moments de torsion qui s'exercent suivant cet axe, des moments Mx. La présente invention a pour objectif de fournir un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse qui permette de s'affranchir des limitations posées par les dispositifs connus dans l'art antérieur. Notamment, l'invention a pour objectif de fournir un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse qui assure une surélévation de la chaussure, qui ne change pas le comportement de la planche de glisse, notamment en flexion et améliore le comportement de la planche de glisse, notamment une meilleure résistance à la déformation de celle-ci aux efforts qui génèrent des moments de torsion selon son axe longitudinal (Mx), permettant notamment un guidage précis de la planche de glisse, une meilleure accroche sur toute la longueur de celui-ci tout en améliorant les capacités de réaction de la planche de glisse. L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif d'interface qui permette d'assurer un montage rapide des éléments de retenue sur la planche de glisse. L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif d'interface qui améliore le comportement dynamique de la planche de glisse, en flexion et/ou en torsion. L'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse comportant: - une branche latérale droite comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche de glisse, - une branche latérale gauche disposée parallèlement à ladite branche latérale droite et comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche de glisse, - ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche servant à supporter et à fixer ledit au moins un élément de retenue sur la planche de glisse; caractérisé en ce qu'un pont est disposé entre ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'interface se compose d'une partie avant qui a deux branches latérale et d'une partie arrière qui comprend une pièce faite principalement d'un seul élément principal. De préférence, ledit pont est plus élevé que ladite surface inférieure de ladite branche latérale droite. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention la partie avant du dispositif d'interface comprend une cale de rehausse et un raidisseur, ce dernier étant placé sous la cale de rehausse et assurant également une fonction de répartition des pressions exercées par le ski sur la neige. La cale de rehausse comprend deux branches parallèles sur chacune desquelles est aménagé un rail servant à la fixation des éléments de retenue, un pont reliant les deux branches pour améliorer la résistance à la déformation de l'ensemble planche de glisse et dispositif d'interface lorsque cet ensemble est soumis à des efforts transversaux au plan longitudinal de la planche de glisse. De préférence le pont fait partie du raidisseur et il est constitué par une portion surélevée du raidisseur. Grâce à son extension longitudinale le raidisseur, à sa relative finesse, par rapport à la cale de rehausse, au fait qu'il soit réalisé dans un matériau de plus grande densité que la cale de rehausse et grâce au fait qu'il soit placé sous cette dernière, c'est-à-dire au plus près de la surface supérieure de la planche de glisse, et donc au plus près de la fibre neutre de la planche de glisse, le raidisseur n'en modifie que très peu le comportement dynamique. La cale de rehausse doit avoir le minimum d'effet sur le comportement du ski, malgré son épaisseur plus conséquente que celle du raidisseur. De préférence, le raidisseur, et par conséquent le pont est réalisé dans un matériau plus noble que la cale de rehausse. Par exemple en aluminium, ou bien en matériau composite, quand la cale de rehausse est réalisée en matière plastique. Ou encore, le raidisseur peut être réalisé dans une matière plastique plus rigide et ayant une densité plus importante que la matière plastique utilisée pour réaliser la cale de rehausse. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle est annexé le dessin dans lequel : La figure 1 est une vue de l'art antérieur. La figure 2 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 3 est une vue en coupe du dispositif d'interface de la figure 2. Les figures 4 à 8 sont des vues en coupe de constructions alternatives du deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 9 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 10 est une vue en coupe du dispositif d'interface de la figure 9. La figure 11 est une vue de dessus du raidisseur du dispositif d'interface de la figure 9. La figure 1 montre un ski équipé d'un dispositif d'interface selon l'art antérieur. Deux rails latéraux sont ancrés parallèlement dans le ski et qui servent à la fixation des deux éléments de retenue avant et arrière : la butée avant et la talonnière arrière, lesquelles sont montrées en traits interrompus fins sur cette figure. La figure 2 décrit le dispositif d'interface selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le dispositif d'interface 51 comprend une partie avant 91 et une partie arrière 101. La partie arrière 101 est constituée comme une interface pleine, c'est-à-dire que les deux rails latéraux font partie d'une même pièce. Il s'agit d'un élément de surélévation obtenu par injection de matière plastique. La partie arrière 101 est fixée à la planche de glisse par quatre vis. Afin d'empêcher que la partie arrière 101 ne gêne la flexion de la planche de ski, les deux vis arrière 25 de la partie arrière 101 ont la possibilité de se déplacer en translation longitudinale par rapport à la partie arrière 101, tandis que les deux vis avant 24 sont fixes. Pour assurer la translation des vis arrière 25 par rapport à la partie arrière 101, on les installe dans une coulisse 26 qui est susceptible de se translater dans un logement qui traverse l'extrémité de la partie arrière 101. La coulisse 26 comprend un bloc surmonté d'une plaque 27, dont les ailes latérales prennent appui sur les rails arrière 28 de la partie arrière 101. La partie arrière 101 comprend deux rails arrière 28 qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur de celle-ci. De façon connue, ces rails arrière sont utilisés pour la mise en place de l'élément de retenue arrière, lequel comprend à sa base une plaque prévue pour coulisser sur lesdits rails arrière 28. La partie avant 91 comprend deux branches latérales 15, 16 indépendantes l'une de l'autre. Chacune des branches 15, 16 comprend une pluralité d'entailles 141 qui empêche la partie avant 91 de gêner les mouvements de flexion de la planche de glisse. La partie avant est fixée à la planche de glisse grâce à une pluralité de pions 17, lesquels sont collés dans des trous ménagés dans la planche de glisse. On pourra également remplacer ces pions par des vis ou par tout autre principe permettant de solidariser la partie avant 91 au ski. La partie avant 91 est réalisée par injection d'une matière plastique. Bien entendu on pourra réaliser cette dernière avec d'autres matériaux ainsi qu'avec d'autres méthodes de fabrication. Chacune des branches latérales de la partie avant comprend un rail avant 29 qui s'étend longitudinalement sur toute la longueur de celle-ci. Comme pour les rails arrière 28 décrits précédemment, ces rails avant 29 sont utilisés pour la mise en place de l'élément de retenue avant sur le dispositif d'interface. Le dispositif d'interface 51 selon le premier mode de réalisation de l'invention comprend également une lame 30 servant à bloquer longitudinalement les éléments de retenue avant et arrière sur les rails avant et arrière. Un pont 231 est placé entre les deux branches latérales 15, 16. Ce pont comprend trois projections 35 sur chacun de ses bords latéraux. Les projections 35 du bord latéral droit viennent s'insérer dans des fentes 36 correspondantes ménagées horizontalement dans la branche latérale droite 15, tandis que les projections 35 du bord latéral gauche viennent s'insérer dans des fentes 36 correspondantes ménagées horizontalement dans la branche latérale gauche 16. De préférence, les fentes 36 sont légèrement plus longues que les projections 35 de façon à permettre un mouvement de coulissement d'une certaine amplitude du pont 231 par rapport à la partie avant 91. Bien entendu le nombre de projections n'est pas limitatif et on pourra utiliser un pont 10 ayant une, deux, quatre ou un nombre plus important de projection sur chacun de ses bords latéraux. La figure 3 montre une vue en coupe du dispositif de la figure 2. Le pont 231 présente une élévation H3 par rapport à la surface de base des branches latérales 15, 16, c'est-à-dire par rapport à la surface supérieure de la planche de glisse sur laquelle le dispositif d'interface 15 est placé. Le pont 231 permet la reprise des efforts ayant une composante transversale au plan longitudinal de la planche de glisse; et réduit les déformations en torsion du dispositif d'interface et de la planche de glisse. Le pont 231 est réalisé en aluminium ou dans une autre matière suffisamment rigide pour qu'il puisse assurer sa fonction de reprise des efforts. On pourra également le réaliser en 20 matière plastique, en fibre (verre, carbone, etc..). Une version alternative du premier mode de réalisation de l'invention, qui n'est pas représentée sur le dessin, comprend une partie arrière construite de façon similaire de la partie avant, c'est-à-dire qu'elle comprend deux branches indépendantes reliées entre elles par un pont. 25 Les figures 4, 5, 6, 7 et 8 montrent des vues en coupe de versions alternatives du premier mode de réalisation de l'invention montrant que le pont peut prendre différente configuration. La figure 9 décrit un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif d'interface 52 comprend une partie avant 92 et une partie arrière 102. La partie arrière 102 est 30 constituée comme une interface classique. Il s'agit d'un élément de surélévation obtenu par injection de matière plastique. La partie arrière 102 est fixée à la planche de glisse par quatre vis. Afin d'empêcher que la partie arrière 102 ne gêne la flexion de la planche de ski, les deux vis arrière 25 de la partie arrière 102 ont la possibilité de se déplacer en translation 35 longitudinal par rapport à la partie arrière 102, tandis que les deux vis avant 24 sont fixes. Pour assurer la translation des vis arrière 25 par rapport à la partie arrière 102, on les installe dans une coulisse 26 qui est susceptible de se translater dans un logement qui traverse l'extrémité de la partie arrière 102. La coulisse 26 comprend un bloc surmonté d'une plaque 27, dont les ailes latérales prennent appui sur les rails arrière 28 de la partie arrière 102. La partie arrière 102 comprend deux rails arrière 28 qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur de celle-ci. De façon connue, ces rails arrière sont utilisés pour la mise en place de l'élément de retenue arrière, lequel comprend à sa base une plaque prévue pour coulisser sur lesdits rails arrière 28. La partie avant 92 comprend un raidisseur longitudinal 82 et une cale de rehausse 72. La cale de rehausse 72 comprend deux branches latérales 15, 16 reliées entre elles par leur extrémité la plus proche de la partie arrière 102. La cale de rehausse 72 comprend une épaisseur moyenne d'environ 10 mm. L'épaisseur se rétrécie vers l'avant de la cale de rehausse et elle s'accroît légèrement vers l'arrière de celle-ci. Bien entendu, une épaisseur de 10 mm n'est pas une caractéristique limitative de l'invention et on pourra réaliser des cales de rehausse ayant des épaisseurs plus importantes ou plus faibles en fonction de la planche de glisse sur laquelle le dispositif d'interface sera fixé et en fonction de la pratique envisagée, ski slalom, ski de descente, ski freestyle, ski freeride, snowboard, ski de fond, télémark, ski de randonnée, etc.... Chacune des branches latérales droite et gauche 152, 162 comprend une pluralité d'entailles 142 qui empêche la cale de rehausse 72 de gêner les mouvements de flexion de la planche de glisse. La cale de rehausse est fixée à la planche de glisse grâce à une pluralité de pions 17, lesquels sont collés dans des trous ménagés dans la planche de glisse. On pourra également remplacer ces pions par des vis. Le raidisseur 82 est constitué par une plaque en aluminium d'une épaisseur d'environ 1 mm. Elle comprend des ouvertures 18, prévues pour être traversées par les pions 17 de la cale de rehausse 72. Le raidisseur est donc fixé à la planche de glisse par l'intermédiaire de la cale de rehausse 72. Le raidisseur 82 pourrait également être plus épais que 1 mm et notamment avoir une 25 épaisseur non constante et éventuellement avoir des formages ou des bossages permettant de régler sa rigidité. La figure 10 montre une vue en coupe de la partie avant 92 du dispositif d'interface 52. Sur cette figure, on peut voir que l'épaisseur E2 de la cale de rehausse 72 est supérieure à celle El du raidisseur 82. 30 Le raidisseur 82 comprend une première portion plane 19 qui est prévue pour être posée sur la planche de glisse et qui supporte la branche latérale droite 152 de la cale de rehausse 72 ainsi qu'une deuxième portion plane 20 qui est prévue pour être posée sur la planche de glisse et qui supporte la branche latérale gauche 16. Le raidisseur 82 comprend deux portions sécantes 21 qui prolongent chacune des 35 première et deuxième portions planes 19, 20 vers l'extérieur et font un angle a sensiblement égal à 90 avec lesdites première et deuxième portions planes. La première portion plane 19 et la deuxième portion plane 20 sont reliées entre elles par un pont 232, lequel est surélevé par rapport auxdites portions planes 19, 20. C'est-à-dire si l'on considère que l'élévation de la surface supérieure des première et deuxième portions planes 19 et 20 par rapport à la surface supérieure de la planche de glisse est égale à H1, alors l'élévation de la surface supérieure du pont 232 est H2, laquelle est supérieure à Hl. La surélévation du pont 232 par rapport aux portions planes 19, 20 a pour effet d'accroître la résistance à la torsion du dispositif d'interface. De plus, chacune des branches droite et gauche 15, 16 prend appui sur le pont 232. Ce qui améliore la tenue du dispositif d'interface lorsque les éléments de retenue qui y sont fixés sont soumis à des efforts ayant une composante transversale au plan longitudinal de la planche de glisse. La figure 11 montre une vue de dessus du raidisseur 82. On peut y voir que le pont 232 n'est présent que dans la zone centrale du raidisseur. Les deux portions planes 19 et 20 sont également reliées l'une à l'autre à l'extrémité arrière du raidisseur 82. Bien entendu, on pourra envisager que les deux portions planes soient reliées l'une à l'autre sur toute leur longueur. En plus des ouvertures 18, le raidisseur 82 est également traversé par des découpes d'allègement 31. La cale de rehausse 72 comprend deux rails avant 29 qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur de celle-ci. Comme pour les rails arrière 28 décrits précédemment, ces rails avant 29 sont utilisés pour la mise en place de l'élément de retenue avant sur le dispositif d'interface. Le dispositif d'interface 52 selon le deuxième mode de réalisation de l'invention 20 comprend également une lame 30 servant à bloquer longitudinalement les éléments de retenue avant et arrière sur les rails avant et arrière. L'invention ne se limite pas aux quelques modes de réalisation décrits ici à titre d'exemple, mais couvre également toutes les réalisations équivalentes. Notamment, bien que l'on n'ait décrit ici que des dispositifs d'interface équipés de rails sur lesquels les éléments de 25 retenue peuvent coulisser, permettant un réglage de position de ces derniers, l'invention peut aussi bien s'appliquer aux dispositifs d'interface pour lesquels les éléments de retenue sont fixés par des vis ou par tout autres moyens de fixation. NOMENCLATURE 1- planche de glisse 2- élément de retenue avant 5 3- élément de retenue arrière 4- chaussure 51, 52- dispositif d'interface 82- raidisseur 72-cale de rehausse 10 91, 92- partie avant 101, 102- partie arrière 141, 142entailles 151, 152- branche latérale droite 161,162- branche latérale gauche 15 17- pion 18- ouverture 19- première portion plane 20- deuxième portion plane 21- portion sécante 20 231, 232- pont 24- vis avant 25- vis arrière 26- coulisse 27- plaque 25 28- rails arrière 29- rails avant 30-lame 31- découpe d'allègement 35- projection 30 35- fente | Dispositif d'interface entre au moins un élément de retenue (2, 3) d'une chaussure et une planche de glisse (1) comportant : une branche latérale droite (151, 152) comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche de glisse; une branche latérale gauche (161, 162) disposée parallèlement à ladite branche latérale droite et comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche de glisse; ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche servant à supporter et à fixer ledit au moins un élément de retenue sur la planche de glisse; et comportant un pont (231, 232) disposé entre ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche. Ledit pont (231, 232) est plus élevé que ladite surface inférieure de ladite branche latérale droite. | 1- Dispositif d'interface entre au moins un élément de retenue (2, 3) d'une chaussure et une planche de glisse (1) comportant : une branche latérale droite (151, 152) comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche de glisse, une branche latérale gauche (161, 162) disposée parallèlement à ladite branche latérale droite et comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche de glisse, ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche servant à supporter et à fixer ledit au moins un élément de retenue sur la planche de glisse; caractérisé en ce qu'un pont (231, 232) est disposé entre ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche. 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit pont (231, 232) est plus élevé que ladite surface inférieure de ladite branche latérale droite. 3- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend : une cale de rehausse (72) ayant une épaisseur El et ayant une surface supérieure présentant au moins une zone de réception pour recevoir ledit élément de retenue et une surface inférieure, un raidisseur longitudinal (82) plan ayant une épaisseur E2 inférieure à l'épaisseur E1 de ladite cale de rehausse et placée sous cette dernière et en ce que ledit pont (232) est une partie intégrante dudit raidisseur longitudinal (82). 4- Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite branche latérale droite (151, 152) comprend un rail, ladite branche latérale gauche (161, 162) comprend un rail et en ce que ledit élément de retenue d'une chaussure peut coulisser sur lesdits rails. 5- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit raidisseur longitudinal (82) comprend une première portion plane qui s'intercale entre ladite cale de rehausse (72) et la surface supérieure de la planche de glisse (1) et en ce que ladite portion plane est parallèle à ladite surface supérieure de la planche de glisse. 6- Engin de glisse comprenant une planche de glisse et un dispositif d'interface selon l'une des 1 à 5. 7- Engin de glisse selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de retenue avant (2) et un élément de retenue arrière (3) et en ce qu'au moins un desdits éléments de retenue est fixé sur ledit dispositif d'interface (51, 52). | A | A63 | A63C | A63C 9,A63C 5 | A63C 9/00,A63C 5/03,A63C 5/06 |
FR2892762 | A1 | DISPOSITIF POUR IMAGERIE MAGNETIQUE DE LA PARTIE DU SOUS-SOL BORDANT LA PAROI D'UN PUITS DE PETROLE | 20,070,504 | La présente invention concerne les dispositifs pour imagerie magnétique de la partie du sous-sol bordant la paroi d'un puits de pétrole. L'un des objectifs des mesures diagraphiques à l'aide d'outils d'imagerie de paroi de puits, est par exemple la détermination, dans les roches d'un sous-sol, des accumulations et des réserves de pétrole et de gaz. Une meilleure précision de ces mesures est souhaitée pour mieux évaluer la proportion de fluide mobile dans la porosité de la formation, pour mieux caractériser aussi les alternances fines sable/argile, l'épaisseur de ces bancs minces n'excédant pas le centimètre, dans certains cas. Les développements actuels en terme d'outils d'imagerie de paroi visent des résolutions de l'ordre du millimètre. Les outils d'imagerie de la paroi des puits de pétrole mettent principalement en oeuvre des techniques électriques, électromagnétiques ou soniques. La résolution spatiale de ces outils atteint l'ordre du millimètre. Plusieurs de ces outils trouvent par contre leur limitation dans leur domaine de mise en oeuvre en fonction du fluide de forage et sont dédiés uniquement à l'imagerie. La technique la plus couramment utilisée pour la pendagemétrie est celle du micro-capteur électrique c'est-à-dire avec envoi de courants qui se referment sur une électrode dite lointaine . Ces capteurs sont extrêmement performants à l'image de ceux utilisés dans les dispositifs d'imagerie. En revanche, cette technique est inopérante lorsque la boue de forage n'est pas conductrice. C'est ainsi que, pour les forages réalisés en boue à l'huile , il a été conçu un pendagemètre électromagnétique qui présente quelques limitations en terme de profondeur d'investigation, de sensibilité trop faibles, et de résolution verticale qui n'autorise qu'une utilisation en mode structural et non en mode stratigraphique. Il ne délivre que la composante électrique du signal, c'est-à-dire la conductivité de la formation. La dimension des capteurs selon cette technique interdit une extrapolation vers l'imagerie. 2 En ce qui concerne les conditions de mesure, de nombreux outils d'imagerie ne fournissent pas de réponse satisfaisante dans les forages, notamment, en boue à l'huile. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un dispositif pour imagerie magnétique de la partie du sous-sol bordant la paroi d'un puits de pétrole, qui pallie au moins en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des dispositifs d'imagerie de l'art antérieur rappelés ci-dessus. Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif pour imagerie magnétique de la partie du sous-sol bordant la paroi d'un puits de pétrole ayant un axe longitudinal déterminé, comportant : • un outil apte à se déplacer dans ledit puits suivant ledit axe, • au moins un patin, • des moyens pour relier ledit patin au dit outil de façon que, lorsque ledit outil se déplace dans ledit puits, ledit patin se déplace sensiblement en regard et à proximité de la paroi du puits, • un capteur de champ magnétique comportant des entrées de commande et des sorties de signal de mesure, • des moyens pour monter ledit capteur en coopération avec ledit patin, et • un circuit électronique de commande et de traitement relié aux entrées et aux sorties du dit capteur, caractérisé par le fait que ledit capteur est constitué par : • un noyau magnétique sensiblement défini dans un plan, lesdits moyens pour monter ledit capteur en coopération avec ledit patin étant agencés de façon que, lorsque ledit outil se déplace dans ledit puits suivant son axe, ledit plan soit constamment parallèle au dit axe, • au moins un bobinage d'émission, ledit bobinage d'émission étant agencé de façon à créer un champ magnétique d'émission dans ledit noyau, et • au moins un bobinage de réception comportant deux enroulements. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : La figure 1 représente, sous forme schématique, le schéma de principe du dispositif selon l'invention pour imagerie magnétique de la partie du sous-sol bordant la paroi d'un puits de pétrole, et La figure 2 représente le bloc diagramme d'un mode de réalisation préférentiel d'une partie du dispositif selon la figure 1. Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à l'autre figure. Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement un seul mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Le dispositif selon l'invention illustré sur les figures annexées permet de réaliser une image magnétique de la partie du sous-sol bordant la paroi Pa d'un puits de pétrole Pp ayant un axe longitudinal déterminé 104. Au sens de la présente description, par puits de pétrole , on entend un puits en cours de forage ou terminé, en exploitation ou non, pour tous produits hydrocarbures liquides, solides et gazeux. Le dispositif d'imagerie magnétique schématiquement représenté sur la figure 1 comporte un outil 103 apte à se déplacer dans le puits de pétrole Pp suivant son axe 104, au moins un patin 101, 102, des moyens 105 pour relier le patin 101, 102 à l'outil 103 de façon que, lorsque cet outil se déplace dans le puits, le patin se déplace sensiblement en regard et à proximité de la paroi Pa du puits. Ces moyens 105 sont bien connus en eux-mêmes, généralement constitués de bras élastiques articulés sur l'outil 103 et sur le patin 101, 102. Le dispositif comporte aussi un capteur CI, C2 de champ magnétique (autant de capteurs que de patins) comportant des entrées de commande 115, 117 et des sorties de signal de mesure 121, 122 (figure 2), des moyens pour monter le capteur en coopération avec le patin, et un circuit électronique de commande et de traitement Cd relié aux entrées 115, 117 et aux sorties 121, 122 du capteur CI, C2. Le patin est généralement constitué d'une enveloppe en un matériau amagnétique et, dans ce cas, les moyens pour monter le capteur en coopération avec le patin sont constitués par des moyens pour enfermer le capteur dans l'enveloppe, les connexions avec le capteur traversant la paroi de l'enveloppe par des passages étanches. Selon une caractéristique importante de l'invention, chaque capteur C,, C2 est constitué par, figure 2, un noyau magnétique 10 sensiblement défini dans un plan Pn, les moyens 105 pour monter ce capteur en coopération avec le patin 101, 102 étant agencés de façon en outre que, lorsque l'outil 103 se déplace dans le puits Pp suivant son axe 104, le plan Pä soit constamment parallèle à cet axe, au moins un bobinage d'émission 13 agencé de façon à créer un champ magnétique d'excitation dans le noyau 10 et un bobinage de réception 20 comportant deux enroulements 21, 22. De façon avantageuse, le noyau 10 affecte sensiblement la forme d'un rectangle ou d'un U, avec au moins deux banches principales 11, 12 sensiblement parallèles. De fait, le noyau 10 est avantageusement formé de plaques magnétiques, par exemple de type ferromagnétique, empilées les unes sur les autres pour former un cadre sensiblement plat ayant une longueur importante qui définit les deux branches principales 11, 12 mentionnées ci-dessus, une largeur beaucoup plus petite que la longueur, et une épaisseur, prise selon une perpendiculaire aux longueurs et largeurs, extrêmement faible par rapport à ces dernières. Les longueurs et largeurs définissent le plan Pn mentionné ci- dessus Le capteur CI, C2, ... comporte deux bobinages 13, 20 qui sont enroulés sur le noyau 10. Le premier bobinage dit "d'émission" 13 comporte quatre enroulements d'émission montés en série et définissant deux couples d'enroulements, un premier couple 15, 17 situé autour de la première branche principale 11 et un second couple 16, 18 situé autour de la seconde branche principale 12. Les enroulements d'émission 15-18 sont reliés entre eux de telle façon que le champ magnétique d'excitation circule en sens inverse dans les deux branches principales 11 et 12, les enroulements 15, 17 du premier couple étant bobinés dans un même sens autour de la première branche principale 11, et les enroulements 16, 18 du second couple étant bobinés en sens contraire du précédent autour de la seconde branche principale 12. Un second bobinage 20 dit "récepteur" est composé de deux enroulements 21, 22 respectivement situés autour des deux branches principales 11, 12, de façon à se trouver chacun encadré par les deux enroulements 15,17 et 16,18 d'un couple d'enroulements du bobinage d'émission 13. Quant au circuit électronique Cpt de commande et de traitement relié aux entrées et aux sorties du capteur CI, C2, il comporte une source d'alimentation 40 dont les sorties sont respectivement reliées aux entrées 115, 117 du capteur constituées par les bornes libres d'extrémité des enroulements d'émission montés en sériel 5-18. La source d'alimentation 40 est apte à délivrer, au premier bobinage 13 dit d'émission , un courant d'excitation à une fréquence déterminée et peut inclure de façon connue : un oscillateur, un diviseur de fréquence par deux, un convertisseur d'onde carrée et un convertisseur tension-courant. Le circuit électronique Cpt de commande et de traitement comporte en outre un circuit de mesure 30 dont un mode de réalisation préférentiel est illustré sur la figure 2. Les bornes d'entrées 301 et 302 du circuit de mesure 30 sont reliées 5 aux bornes libres d'extrémité 121, 122 des enroulements 21, 22 du bobinage de réception 20 dont le point milieu 123 est relié à la masse T. Ce circuit de mesure 30 comporte des moyens de pré-amplification Pa aptes à recevoir la tension délivrée aux bornes 121, 122 du bobinage récepteur 20, des moyens de détection synchrone alimentés par un signal d'oscillateur 10 non divisé par deux, un filtre passe-bas, un correcteur proportionnel-intégraldifférentiel, un amplificateur, un filtre passe-bas avec une fréquence de coupure de l'ordre par exemple d'un Hertz, et des moyens d'affichage. Les éléments mentionnés ci-dessus sont bien connus en eux-mêmes et ne seront pas plus amplement décrits ici, dans l'unique souci de simplifier la 15 présente description. Le flux magnétique généré par le champ magnétique d'excitation circulant dans le noyau 10 produit des tensions induites U1 et U2 aux bornes 121, 122 des enroulements 21, 22 du bobinage de réception 20, et le champ magnétique rémanent à mesurer, par exemple provenant de la partie du sous- 20 sol bordant la paroi du puits de pétrole Pp, produit des tensions induites El et E2 aux mêmes bornes des enroulements 21, 22. La tension U2 est opposée aux autres tensions, de sorte que la tension induite totale aux bornes du bobinage de réception 20 est égale à U1 - U2 + El + E2. Comme, de façon connue, bien que les enroulements d'émission 15-18 25 soient présumés identiques, de même que les enroulements de réception 21 et 22, ils présentent généralement des différences de structure (matériau les constituant non homogène, légères différences dans les dimensions et les formes, ...). En conséquence, les tensions U1 et U2, ainsi que les tensions El et E2 sont généralement différentes. 30 Pour pallier cet inconvénient, le circuit de mesure 30 comporte deux circuits en boucle 31, 32 reliant respectivement les bornes positives des soustracteurs préamplificateurs 33, 34 constituant les moyens essentiels pour la pré-amplification Pa mentionnée ci-dessus, à la masse T en passant respectivement par les enroulements 21, 22 du bobinage de réception 20. Les bornes de sortie 133, 134 des soustracteurs préamplificateurs 33, 34 sont reliées aux entrées correspondantes 135, 235 d'un sommateur 35 dont la sortie 335 est reliée à une première entrée 137 d'un détecteur synchrone 37, et à un organe de traitement 36 qui est apte à délivrer, à sa sortie 236, un signal de mesure fonction du champ magnétique à mesurer en un point de la partie du sous-sol bordant la paroi Pa du puits Pp. La borne négative du soustracteur 34 est reliée à la masse T par une résistance fixe 39, tandis que la borne négative du soustracteur 33 est reliée à la masse T par une résistance variable 38 dont l'entrée d'asservissement 138 est reliée à la sortie 337 du détecteur synchrone 37. La source d'alimentation 40 délivre en outre, sur une seconde entrée 237 du détecteur synchrone 37 et via un déphaseur 50 si cela est nécessaire, un signal de référence à la fréquence d'excitation. Si les résistances 38, 39 ont des valeurs égales, les tensions aux bornes de sortie 133, 134 des soustracteurs 33, 34 sont égales, à un coefficient proportionnel M près, à respectivement El + U1 et E2 - U2, et la tension à la sortie du sommateur 35 est égale à M (El + U1 + E2 - U2). Cependant, le détecteur synchrone 37 discrimine la composante à la fréquence d'excitation et ajuste la valeur de la résistance variable 38 pour modifier le coefficient proportionnel, et donc la valeur du signal à la sortie du soustracteur 33, en lui donnant une valeur M' telle que M'. U1 = M.U2. Ainsi, la tension appliquée à l'organe de traitement 36 devient égale à M'.E1 + M.E2 et peut être employée utilement pour la mesure du champ magnétique puisque les tensions induites par le champ magnétique d'excitation s'annulent. Aucun autre traitement n'est nécessaire. Cette correction reconstitue efficacement la symétrie des enroulements de réception 21, 22 et permet une mesure directe du champ magnétique qui règne dans la partie du sous-sol bordant la paroi du puits de pétrole. Pour avoir une image complète de toute la partie utile du puits, il suffit de déplacer l'outil 103 comme décrit ci-avant, qui entraîne le patin, en soulignant que le dispositif selon l'invention comportera avantageusement une pluralité de patins répartis autour de l'outil. La mise en oeuvre de la technique d'imagerie magnétique avec le dispositif décrit ci-dessus présente les avantages suivants :II utilise une technique de mesure passive , c'est-à-dire sans excitation de la formation rocheuse en bordure de la paroi du puits, ce qui, dans le cas où la sensibilité est suffisante (de l'ordre de quelques dixièmes de nano Tesla), est plus simple qu'une mesure active , par exemple électromagnétique, car la réponse des capteurs de champ magnétique n'est pas fonction d'un paramètre physique intrinsèque de la formation rocheuse. Il permet aussi l'enregistrement d'un paramètre complet (induction magnétique totale, composantes suivant deux directions données, ou même trois directions données) qui contient à la fois les informations liées à la rémanence magnétique et la susceptibilité magnétique. Selon un second mode de réalisation possible, le dispositif selon l'invention comporte, en sus des moyens définis ci-dessus, une bobine d'émission et une bobine de compensation dont les enroulements sont réalisés suivant l'axe longitudinal 104 du puits Pp, le circuit électronique de commande et de traitement étant alors relié aux entrées et aux sorties de ces deux bobines respectivement d'émission et de compensation. Il est en outre mentionné que la composante du champ magnétique à mesurer liée à la susceptibilité magnétique de la partie du sous-sol bordant la paroi d'un puits de pétrole est alors majorée du fait de l'excitation de la partie du sous-sol par le système d'émission du dispositif. Les deux modes de réalisation du dispositif selon l'invention décrits ci-dessus peuvent être avantageusement utilisés en alternance, la fréquence de cette alternance étant fonction des cadences de mesure dans chacun des deux modes de réalisation et de la vitesse de déplacement du dispositif dans le puits. Le traitement du calcul des champs magnétiques qui sont mesurés alternativement avec le premier mode de réalisation du dispositif et avec le second mode de réalisation du dispositif, permet de façon avantageuse de déterminer la fraction d'aimantation liée à la susceptibilité magnétique de la 9 formation, notamment dans le but de déterminer la datation des couches du sous-sol et de faire une interprétation en termes de magnéto-stratigraphie des couches entourant la paroi du puits. Par rapport aux contraintes spécifiques correspondant aux applications en puits de pétrole, le principal avantage du dispositif selon l'invention, outre son très faible encombrement, tient à sa faible dérive en température : 100 ppm/ K sans compensation, soit une amélioration d'au moins un ordre de grandeur par rapport aux meilleurs autres dispositifs de l'art antérieur. Cet avantage est primordial compte tenu des relativement faibles niveaux de signal attendus. Le dispositif est destiné à une utilisation dans tous les types de puits comme définis auparavant. Dans le mode d'utilisation du dispositif décrit en premier, il existe un autre avantage lié au mode de mesure passive , qui ne présente pas de limitation en terme de profondeur d'investigation, du fait que la mesure n'est pas liée au degré de pénétration d'une onde d'excitation dans la formation. Avec le second mode de réalisation, une configuration adaptée du dispositif d'émission d'onde électromagnétique dans la formation permet de modifier l'aimantation de la formation dans un volume suffisamment étendu autour du forage (profondeur d'investigation) pour que la réponse des capteurs magnétiques soit modifiée de manière significative par rapport à la réponse obtenue avec le premier mode de réalisation du dispositif. La mesure magnétique peut en outre dissocier, par des méthodes de traitement adaptées et connues, des sources proches et des sources lointaines , d'où des informations potentielles sur, par exemple, le diamètre du forage, l'épaisseur du paramètre connu des hommes du métier sous l'expression en langue anglaise mud-cake traduite en français par zone envahie | An imaging device has a connecting unit (105) connecting shoes (101, 102) to a tool (103) such that the shoes move in proximity to a wall (Pa) of an oil well (Pp) when the tool moves in the well along a determined longitudinal axis (104). The connecting unit mounts magnetic field sensors (C1, C2) in cooperation with the shoes and is arranged such that a plane (Pn) is constantly parallel to the axis when the tool moves in the well. Each sensor has a transmitter coil (13) for creating a transmission magnetic field in a magnetic core (10) and a receiving coil (20) with two windings. | 1. Dispositif pour imagerie magnétique de la partie du sous-sol bordant 5 la paroi (Pa) d'un puits de pétrole (Pp) ayant un axe longitudinal déterminé (104), comportant : • un outil (103) apte à se déplacer dans ledit puits suivant ledit axe (104), • au moins un patin (101, 102, ...), 10 • des moyens (105) pour relier ledit patin (101, 102) au dit outil (103) de façon que, lorsque ledit outil se déplace dans ledit puits, ledit patin se déplace sensiblement en regard et à proximité de la paroi (Pa) du puits, • un capteur de champ magnétique (Cl, C2) comportant des entrées de commande (115, 117) et des sorties de signal de mesure (121, 122), 15 • des moyens pour monter ledit capteur en coopération avec ledit patin, et • un circuit électronique (Ce) de commande et de traitement relié aux entrées (115, 117) et aux sorties (121, 122) du dit capteur (Cl, C2), caractérisé par le fait que ledit capteur est constitué par : 20 • un noyau magnétique (10) sensiblement défini dans un plan (Pn), lesdits moyens (105) pour monter ledit capteur en coopération avec ledit patin (101, 102) étant agencés de façon que, lorsque ledit outil (103) se déplace dans ledit puits (Pp) suivant son axe (104), ledit plan (Pn) soit constamment parallèle au dit axe, 25 • au moins un bobinage d'émission (13), ledit bobinage d'émission étant agencé de façon à créer un champ magnétique d'émission dans ledit noyau (10), et • un bobinage de réception (20) comportant deux enroulements. 30 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que ledit noyau magnétique (10) affecte sensiblement l'une des formes suivantes : en rectangle, en U, avec au moins deux première et seconde banches principales (11, 12) sensiblement parallèles contenues dans ledit plan (Pn). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que ledit bobinage d'émission (13) comporte quatre enroulements d'émission (15-18) montés en série et définissant deux couples d'enroulements, un premier couple (15, 17) situé autour de la première branche principale (11) et un second couple (16, 18) situé autour de la seconde branche principale (12), les enroulements d'émission (15-18) étant reliés entre eux de telle façon qu'un champ magnétique d'excitation circule en sens inverse dans les deux branches principales (11, 12), les enroulements (15, 17) du premier couple étant bobinés dans un même sens autour de la première branche principale (11), et les enroulements (16, 18) du second couple étant bobinés en sens contraire du précédent autour de la seconde branche principale (12). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé par le fait que le circuit électronique (Ce) de commande et de traitement relié respectivement aux entrées et aux sorties du dit capteur comporte une source d'alimentation (40) et un circuit de mesure (30). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que la source d'alimentation (40) est apte à délivrer, au premier bobinage d'émission (13), un courant d'excitation à une fréquence déterminée et comporte un oscillateur, un diviseur de fréquence par deux, un convertisseur d'onde carrée et un convertisseur tension-courant. 6. Dispositif selon l'une des 4 et 5, caractérisé par le fait que le circuit de mesure (30) comporte deux circuits en boucle (31, 32) reliant respectivement les bornes positives de deux premier et second soustracteurs préamplificateurs (33, 34), à la masse (T) en passant respectivement par les enroulements (21, 22) du bobinage de réception (20), les bornes de sortie (133, 134) des soustracteurs préamplificateurs (33, 34) étant reliées aux entrées correspondantes (135, 235) d'un sommateur (35) dont la sortie (335) est reliée à une première entrée (137) d'un détecteur synchrone (37) et à un organe de traitement (36) qui est apte à délivrer, à sa sortie (236), un signal de mesure fonction du champ magnétique à mesurer en un point de la partie du sous-sol bordant la paroi (Pa) du puits (Pp), la borne négative du second soustracteur (34) étant reliée à la masse (T) par une résistance fixe (39) tandis que la borne négative du premier soustracteur (33) est reliée à la masse (T) par une résistance variable (38) dont l'entrée d'asservissement (138) est reliée à la sortie (337) du détecteur synchrone (37). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre une bobine d'émission et une bobine de compensation dont les enroulements sont définis suivant l'axe longitudinal déterminé (104), ledit circuit électronique de commande et de traitement étant relié aux entrées et aux sorties respectivement des deux dites bobines d'émission et de compensation. | E,G | E21,G01 | E21B,G01V | E21B 47,G01V 3 | E21B 47/00,G01V 3/26 |
FR2891808 | A1 | BOUCHON VERSEUR DE SECURITE | 20,070,413 | -1- La présente invention concerne un dispositif pour déboucher à l'aide de produits chimiques, les éviers, les lavabos, les bidets, les baignoires et autres en toute sécurité. Ce procédé permet d'éviter de recevoir des éclaboussures au moment d'introduire 5 le produit dans les canalisations à traiter. Actuellement, les flacons où emballages sont versés directement dans les écoulements en créant ainsi un risque d'éclaboussures pour les utilisateurs. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet,selon une première caractérsitique une pièce en matière plastique 10 moulée par injection formant un bouchon évidé à l'intérieur, percé par deux trous de trois millimètres face à face en bas du petit cylindre Sur la circonférence de la grande base cylindrique sont moulés en haut, un épaulement servant de butée et deux ergots anti retour permettant de bloquer le bouchon dans le col du flacon et faisant aussi l'étanchéité. 15 L'invention a pour but , d'empêcher l'écoulement du produit liquide au retournement du flacon. Pour faire couler le produit, il faut appuyer manuellement sur le flacon par pressions successives. Une fois celui-ci retourné et mis en place dans la canalisation. Conformément à l'invention, ce but est atteint en moulant par injection un bouchon (1) placé dans le col d'un flacon (10) permettant ainsi d'obstruer le col afin d'empêcher 20 l'écoulement du produit une fois le flacon retourné. LES FIGURES A et B représentes les vues du dispositif de l'invention. En référence avec ces dessins, le dispositif comporte un flacon (8) où est emboité dans le col (7) de celui-ci un bouchon plastique (1) constitué sur le grand cylindre (10) d'un épaulement (6) servant de butée et deux ergots anti retour (2) permettant de 25 bloquer le bouchon (1) dans le col (7) du flacon (8) et créant aussi une parfaite étanchéité. Sur le petit cylindre (9) à quatre millimètres en traxe de sa base sont percés deux trous (3) de trois millimètres de diamètre face à face transperçant tous les deux la partie évidée (5). 30 Cette invention permet par ses caractéristiques une fois le flacon (8) retourné dans la canalisation, de faire rentrer l'air dans celui-ci manuellement par pressions successives permettant ainsi l'écoulement du produit par petites doses précises, évitant ainsi tous dangers d'éclaboussures | L'invention concerne un dispositif pour déboucher à l'aide de produits chimiques, les éviers, les lavabos, les bidets, les baignoires et autres. Ce dispositif permet, de déboucher des canalisations en toute sécurité pour l'utilisateur.Il comporte, un bouchon plastique (1) moulé par injection formé par un grand cylindre (10) constitué d'un épaulement (6) servant de butée suivi de deux ergots anti retour (2) permettant de bloquer le bouchon (1) dans le col (7) du flacon (8) en faisant aussi l'étanchéité entre les deux. Le grand cylindre (10) est suivi d'un petit cylindre (9) où sont percés deux trous (3) face à face transperçant tous les deux la partie évidée (5) se trouvant à l'intérieur du bouchon plastique (1).Une fois le bouchon plastique (1) placé dans le col (7) du flacon (8) il empêche de faire rentrer l'air dans le flacon (8) une fois celui ci retourné et, de ce fait, d'empêcher l'écoulement du produit utilisé.Pour faire couler le produit, il suffit de presser le flacon plastique (1) par pressions succssecives. | 1) Bouchon verseur de sécurité qui selon l'invention comporte, un bouchon plastique (1) moulé par injection formé par un grand cylindre (10) constitué d'un épaulement (6) servant de butée suivi de deux ergots anti retour (2) permettant de bloquer le bouchon (1) dans le col (7) du flacon (8) en faisant aussi l'étanchéité entre les deux. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que, le grand cylindre (10) est suivi d'un petit cylindre (9) où sont percés deux trous (3) face à face transperçant tous les deux la partie évidée (5) se trouvant à l'intérieur du bouchon plastique (1). 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que, une fois le bouchon plastique (1) placé dans le col (7) du flacon (8) empêche de faire rentrer l'air dans le flacon (8) une fois celui ci retourné et, de ce fait, d'empêcher l'écoulement du produit utilisé. 4) Dispositif selon les 1, 2 et 3 caractérisé en ce que, en appuyant sur le flacon (8) par pressions successives manuellement , l'air rentre dans celui ci permettant ainsi l'écoulement du produit utilisé. | B | B65 | B65D | B65D 39,B65D 47 | B65D 39/14,B65D 47/00 |
FR2897159 | A1 | DISPOSITIF DE POSITIONNEMENT ET D'IDENTIFICATION DES MESURES ULTRASONS SUR TUYAUTERIES ET APPAREILS CHAUDRONNES. | 20,070,810 | i La présente invention concerne un dispositif de positionnement et d'identification des mesures ultrasonores effectuées sur tous types d'appareils chaudronnés, de réservoirs de stockage, de tuyauteries ou de structures en acier. Cette présente invention permet de limiter les erreurs d'interprétations liées au point de mesure et d'effectuer un meilleur suivi des dégradations dans le temps. Différentes méthodes d'évaluation des pertes d'épaisseur sont possibles. La mesure ultrason est la plus étendue dans l'industrie, en raison de sa simplicité et de la fiabilité de ses résultats. Jusqu'à présent les mesures ultrasons réalisées dans les différentes industries, sont effectuées avec des intervalles de temps importants, par différentes entreprises, sur des points qui peuvent être désignés ou non sur des plans sans repère géométrique. Le problème réside dans le fait, qu'il est très difficile d'avoir une corrélation entre 2 mesures effectuées dans le temps. Le point à mesurer n'est pas matérialisé avec précision. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte, selon une première caractéristique, une platine venant se fixer sur la paroi de l'appareil ou de la structure d'une manière inamovible. La platine possède une ouverture circulaire d'un diamètre supérieur à un traducteur ultrasonore, mais de faible importance afin de limiter la surface de contrôle. Entre 2 mesures, l'ouverture pourra être obturée par un bouchon pour protéger le point de contrôle et limiter la corrosion. Sur la platine sera fixée un système de stockage de données électronique (SDROM), afin d'enregistrer les différents renseignements nécessaire pour réaliser la mesure (numéro du point de mesure, numéro de l'appareil, mesures relevées etc.). La lecture des données s'effectuerait par l'intermédiaire d'un terminal électronique. Selon des modes particuliers de fabrication : La disposition de l'ouverture à l'intérieur de la platine pourra être placée à différents endroits. - La forme de l'ouverture dans la platine peut être de forme oblongue afin de réaliser des contrôles particuliers. - La platine pourra être remplacée par une bague fixée de la même manière que la platine. - Le dispositif pourra être fixé par un système de goujons filetés soudés sur l'appareil ou la tuyauterie. Le dispositif pourra être fixé sur les tuyauteries par des systèmes de feuillard métallique ou plastique. - Le dispositif pourra être fixé par soudage à la tuyauterie, à la structure ou à l'appareil. - Un système d'identification de la mesure pourra être rattaché ou fixé sur le dispositif comme des systèmes électroniques de types passifs (codes barres). - Un système d'identification pourra être rattaché ou fixé au dispositif par gravure ou écriture manuelle ou mécanique. Le dispositif peut être de différentes formes afin de s'adapter aux différents appareils ou tuyauteries. - Le dispositif pourra être constitué de la même matière que les structures ou les appareils à contrôler ou en polymères résistant aux conditions spécifiques d'exploitation. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente le dispositif de l'invention vue de face La figure 2 représente la vue en coupe du dispositif La figure 3 représente la platine avec une ouverture de forme oblongue. La figure 4 représente la platine vue en coupe avec une fixation par goujons. La figure 5 représente une vue en coupe avec une fixation de la platine par soudage. La figure 6 représente une fixation de la platine par feuillards. La figure 7 représente une bague vue de face. La figure 8 représente une bague vue en coupe. La figure 9 représente une platine sur laquelle est rattaché une plaque où sont inscrites des indications alphanumériques et/ou un code barre. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une platine (1) d'une matière résistante aux conditions d'exploitation des appareils à exploiter, fixé sur sa partie inférieure d'une manière définitive par collage (4) à la structure ou à l'appareil (6). La platine est munie d'une ouverture circulaire (2) ayant un diamètre supérieur à un traducteur ultrasonore (5) mais de faible importance afin de limiter la surface de contrôle. Cette ouverture sera obturée par un couvercle (16). La face supérieure de cette pièce sera pourvue d'une zone réservée permettant d'identifier le point de contrôle (3). L'ouverture (2) pourra être placée suivant différents endroits de la platine afin de positionner le point de mesures au plus près des zones comportant des obstacles (soudures, supports, etc...). Le diamètre de l'ouverture (2) sera adapté par rapport au diamètre du traducteur ultrasonore (5). Suivant la figure 3, la forme de l'ouverture (2) pourra être de forme oblongue (7) dans la platine qui permettra d'effectuer un scanning d'une zone déterminée (b-scan). Suivant la figure 7, la platine (2) pourra être remplacée par une bague (17). Le diamètre intérieur de la bague sera légèrement supérieur au traducteur ultrasonore (5). Le mode de fixation de la bague sur l'appareil (6) pourra être identique à la platine. Suivant la figure 4, le système de fixation de la platine (1) sur l'appareil ou la structure (6) pourra être réalisé par des goujons (8) fixés par soudage sur l'appareil suivant la figure 4. Deux perçages (11) positionnés diamétralement opposés sur la platine (1) laisseront passer les goujons et la platine sera plaquée sur l'appareil ou la structure par l'intermédiaire de boulons ou de rivets (12) vissés sur les goujons. Suivant la figure 6, le système de fixation de la platine (1) sur des pièces cylindriques (13) pourra s'effectuer par l'intermédiaire de feuillards plastiques ou métalliques (10) enserrant la pièce cylindrique et par l'intermédiaire de deux ouvertures (14), de part et d'autre, venant maintenir ensemble la platine (1) et la pièce à contrôler (13). Suivant la figure 5, le système de fixation de la platine (1) pourra être soudé (9) ou collé suivant la figure 5 sur l'appareil ou la structure (6). Suivant la figure 9, le point d'identification (15) peut être constitué d'un système électronique passif de type code barre qui pourra être appliqué sur la platine (1) ou rattaché à celle-ci ; la lecture des données se faisant par l'intermédiaire d'un lecteur approprié. Le point d'identification peut être constitué d'une plaque (15) fixée à la platine (1) ou rattachée à celle-ci où sont marquées les inscriptions par gravure ou écriture 5 manuelle ou mécanique. A titre d'exemple non limitatif, la platine aura des dimensions de l'ordre de 40mm dans sa largeur et de 100mm dans sa longueur et d'une épaisseur de 5mm. Le présent dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au suivi des dégradations par mesure ultrasonore des appareils, tuyauteries, structures dans 10 l'industrie | L'invention concerne un dispositif permettant le positionnement et l'identification des mesures ultrasons sur des tuyauteries ou des appareils chaudronnés. Ces dispositifs seront placés à des endroits spécifiques permettant d'effectuer un suivi des dégradations dans le temps des appareils ou tuyauteries.Il est constitué d'une platine (1) présentant une ouverture circulaire (2) d'un diamètre supérieur à un traducteur ultrasonore (5), mais de faible importance pour limiter la surface de contrôle. Un couvercle obturera l'ouverture. Sur la face supérieure de la pièce une surface sera réservée pour l'identification du point de mesure (3). La platine sera fixée d'une manière définitive par une colle (4) à l'appareil ou à la structure (6).Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au suivi des dégradations dans le temps des appareils et tuyauteries dans l'industrie. | 1) Dispositif de positionnement et d'identification de mesures ultrasons sur tuyauteries et appareils chaudronnés caractérisé par une platine (1), constituée d'une matière résistante aux conditions d'exploitation de l'appareil à contrôler. La platine (1) présente une ouverture circulaire (2) d'un diamètre légèrement supérieur à un traducteur ultrasonore (5) afin de limiter la surface de contrôle. Un couvercle (16) obtura l'ouverture. Sur la face supérieure de la platine, une surface sera réservée pour l'identification du point de mesure (3). La platine (1) sera fixée d'une manière définitive par l'intermédiaire d'une colle (4) à l'appareil ou à la structure (6). 2) Dispositif suivant la 1 caractérisé en ce que l'ouverture circulaire (2) pourra être placé au plus près du bord de la platine (1) afin de réaliser des mesures à proximité des obstacles (soudures, supports, etc...). 3) Dispositif suivant les 1 et 2 caractérisé en ce que l'ouverture circulaire (2) peut être de forme oblongue (7), afin de pouvoir réaliser des mesures ultrasons de type scan B sur l'appareil ou la structure (6). 4) Dispositif suivant les 1 et 2 caractérisé en ce que la platine (1) peut être une bague (17) dont l'ouverture est légèrement supérieure à un traducteur ultrasonore. 5) Dispositif suivant la caractérisé en ce que le mode de fixation peut être effectué par l'intermédiaire de goujons (8) fixés sur l'appareil ou la structure (6). La platine (1) possédant deux perçages (11) opposés laissant passer les goujons (8) sera maintenu à l'appareil ou à la structure (6) par deux rivets ou écrous (12). 6) Dispositif suivant les 1 et 5 caractérisé en ce que le mode de fixation sur des appareils cylindriques (13) peut être effectué par l'intermédiaire de deux feuillards métalliques ou plastiques (10) encerclant l'appareil et traversant de part et d'autre de la platine (1) par l'intermédiaire de deux ouvertures (14). 6 7) Dispositif suivant les 1, 4, 5 et 6 caractérisé en ce que le mode de fixation de la platine (1) sur l'appareil ou la structure (2) peut être effectué par soudage (9). 8) Dispositif suivant la 1 caractérisé en ce que l'identification du point de contrôle fixé ou rattaché à la platine (1) peut être constitué d'une plaque (15) possédant un système électronique passif de type code barres. 9) Dispositif suivant les 1 et 8 caractérisé en ce que l'identification du point de contrôle fixé ou rattaché à la platine (1) peut être constitué par une plaque d'identification (15) de gravure ou d'écriture manuelle ou mécanique. | G | G01,G12 | G01N,G01V,G12B | G01N 29,G01N 37,G01V 15,G12B 5 | G01N 29/00,G01N 37/00,G01V 15/00,G12B 5/00 |
FR2891374 | A1 | GAINE INTERCHANGEABLE POUR BRANCHE DE LUNETTES COMPOSITE, SON PROCEDE D'OBTENTION ET BRANCHE DE LUNETTES EN FAISANT APPLICATION. | 20,070,330 | La présente invention concerne une gaine interchangeable pour branche de lunettes composite, du genre comportant une âme, de préférence métallique, et une gaine d'habillage disposée autour de ladite âme. Elle vise aussi un procédé de fabrication de cette gaine interchangeable et les branches de lunettes dotées d'une telle gaine interchangeable. Domaine technique de l'invention. L'invention est du domaine des branches pour paire de lunettes de tous types, telles que lunettes de confort, lunettes de vue, lunettes de protection en général, lunettes de protection solaire, etc. Elle a pour objet un élément d'habillage décoratif interchangeable pour les branches de telles paires de lunettes. Plus particulièrement, elle concerne un élément d'habillage pour les branches composites de lunettes, comportant une âme constituée par une lame métallique flexible. Etat de la technique. Il est connu des éléments interchangeables pour la décoration d'une branche d'une paire de lunettes. Il est recherché de permettre à l'utilisateur de modifier selon ses désirs l'aspect extérieur de sa paire de lunettes, à partir d'un remplacement de l'élément décoratif choisi parmi une pluralité d'éléments à sa disposition. Se pose le problème de la jonction amovible entre la branche de lunettes et l'élément décoratif. Il a notamment été proposé un élément de décoration agencé en barrette amovible rapportée sur la branche de lunettes par des moyens de fixation facilement réversible. Par exemple, les documents GB2184862 (VAN MESDAG Susan) et FR2836562 (BELS Alain et al. ) proposent d'agencer l'élément décoratif en barrette rapportée par clipage latéralement en juxtaposition le long de la branche. Il a aussi été proposé par FR2547430 (GIOVANNINI Gian Piero) de ménager, à l'intérieur de la branche un logement, débouchant, pour la réception de la barrette fixée par l'intermédiaire d'organes démontables. Selon ces documents, sont décrits des éléments décoratifs destinés à être rapportés sur des branches de lunettes spécialement adaptées à cet effet. Les branches de lunettes munies de ces éléments décoratifs n'ont pas un aspect homogène et il n'est pratiquement pas possible, pour l'opticien, de modifier la forme de l'ensemble branche-élément décoratif pour l'adapter à la morphologie de la tête d'un utilisateur. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer une gaine ou "surbranche" interchangeable permettant d'obtenir une branche de lunettes composite à l'aspect homogène et dont la courbure peut être rapidement ajustée, par l'opticien, à la morphologie de la tête d'un utilisateur, cette branche composite répondant, par ailleurs, aux autres critères de fonctionnalité d'une branche de lunettes. Il est en outre plus particulièrement visé par la présente invention de proposer une telle gaine d'habillage ou "surbranche" dont l'aspect extérieur permet une mise en valeur optimisée de la branche de lunettes, et dont la mise en place et le retrait soient aisés et rapides à réaliser sans pour autant porter atteinte à la qualité d'homogénéité apparente de la branche de lunettes composite ainsi obtenue. La surbranche ornementale interchangeable selon l'invention est constituée par une gaine de forme allongée, de préférence aplatie, comportant un couloir longitudinal, de préférence de section oblongue, pour la réception d'une lame flexible articulée, par l'une de ses extrémités, à la monture de lunettes et constituant l'âme de la branche résultant de l'assemblage de ladite lame flexible et de ladite gaine, laquelle est munie d'un moyen de retenue s'opposant à tout mouvement de glissement spontané de cette dernière sur ladite lame flexible. Outre les avantages susmentionnés, on comprend que l'invention permet de conférer à la branche de lunettes un aspect ornemental extérieur particulier, susceptible d'être modifié par l'utilisateur à partir du choix d'un élément semblable parmi un jeu d'éléments d'aspect extérieur spécifique. La gaine de la présente invention est susceptible d'être une gaine souple ou semi-rigide. Il est cependant souhaité de conférer à la gaine un caractère rigide pour éviter sa déformabilité, qui pourrait porter atteinte à l'efficacité et au confort du port de la monture de lunettes par l'utilisateur. Plus particulièrement, la gaine est préférentiellement réalisée à partir d'au moins un matériau rigide, par exemple en acétate de cellulose, qui lui confère un maintien naturel en conformation. La paroi interne de la gaine ou surbranche comporte avantageusement un dégagement ménagé dans la portion d'extrémité proximale du couloir, pour faciliter l'introduction ou le retrait de l'âme de la branche, en autorisant un léger fléchissement ou débattement transversal de cette dernière par rapport à l'axe général d'extension du couloir. Comme indiqué précédemment, la gaine est équipée de moyens de retenue à l'encontre de son glissement spontané indésirable le long de l'âme de la branche. Plus précisément, la lame flexible constituant l'âme de la branche est mise en butée à l'intérieur du couloir suivant son sens d'introduction. Cette mise en butée est susceptible d'être réalisée par une prise d'appui de la lame flexible en bout distal du couloir, qui est préférentiellement borgne. Dans le sens inverse de retrait de la lame flexible hors de la gaine, le moyen de retenue est constitué par un épaulement ménagé à l'extrémité proximale du couloir et délimitant l'extrémité proximale du dégagement que présente la portion d'extrémité correspondante de celui-ci. L'invention vise également la réalisation de la surbranche interchangeable par un procédé dit " de shootage", lorsqu'elle est exécutée dans une matière autorisant la mise en oeuvre d'un tel procédé, telle qu'acétate de cellulose ou autre matière plastique présentant les caractéristiques souhaitables. Selon ce procédé : on procède, en premier lieu, au moulage d'une surbranche brute à la forme désirée, au moyen de tout procédé convenable; on réalise ensuite un couloir longitudinal à l'intérieur de ladite surbranche brute par introduction, à chaud, à partir de l'extrémité proximale de celle-ci, d'une aiguille de shootage dont la forme est homothétique de celle de l'âme métallique devant être recouverte par la surbranche; de sorte à déterminer, après son retrait, un espace longitudinal s'étendant entre la paroi interne et la paroi externe de la surbranche; puis on enlève, par exemple par fraisage ou autre procédé de découpage, une 15 portion d'extrémité proximale de ladite paroi interne, de sorte à créer un dégagement à l'entrée du couloir longitudinal; on recourbe, enfin, vers l'intérieur et à chaud, l'extrémité de la paroi externe de la surbranche, de sorte à former un épaulement ou saillie délimitant l'extrémité proximale du dégagement. La face externe d'au moins la paroi externe, sinon aussi de la paroi interne, comporte un revêtement décoratif. Un tel revêtement est susceptible d'être rapporté par gravure ou lazer ou autre procédé de gravure, par sérigraphie, par collage d'une feuille, d'une plaquette ou analogue, par surmoulage, vulcanisation ou technique analogue, voire d'être constitué d'un vernis, une laque époxy ou pellicule analogue. Les parois sont aussi susceptibles d'être individuellement ou conjointement formées à partir d'un matériau coloré, opaque ou transparent. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la lecture de la description qui va en être faite d'une forme préférée de réalisation, en relation avec les figures des dessins annexés, dans lesquels: La figure 1 est une vue en perspective d'une âme flexible de branche de lunettes. La figure 2 est une vue en perspective d'une gaine ou surbranche selon un exemple de réalisation avantageux de la présente invention, destiné au recouvrement d'une âme flexible du genre de celle illustrée sur la figure 1, de manière à constituer une branche de lunettes, ladite surbranche étant considérée suivant sa face interne. La figure 3 est une vue latérale de la surbranche représentée sur la figure 2. Les figures 4 et 5 sont des illustrations d'une surbranche représentée sur les figures 2 et 3, respectivement vue en coupe et vue de bout. La figure 6 est une vue latérale d'une branche de lunettes composite constituée d'une âme flexible et d'une surbranche représentées sur les figures 1 à 5. Les figures 7 à 12 illustrent la mise en oeuvre du procédé de fabrication d'une surbranche interchangeable, selon l'invention. On se reporte auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation intéressant, bien que nullement limitatif, de l'élément d'habillage décoratif interchangeable selon l'invention. Dans la description qui suit, on utilise le néologisme "surbranche" pour désigner la gaine destinée à envelopper, de manière interchangeable, une âme flexible, de sorte à constituer, avec cette dernière, une branche de lunettes composite. D'autre part, on utilise, conventionnellement, le mot "proximal" pour désigner la partie des composants de la branche qui se trouve, en position de montage, la plus proche de la monture de la paire de lunettes, et le mot "distal", pour identifier la partie desdits composants qui se trouve la plus éloignée de ladite monture. De même, on utilise, conventionnellement, l'expression "paroi externe" pour désigner la paroi de la gaine qui est orientée vers l'extérieur et qui est principalement visible lorsque l'utilisateur est porteur des lunettes, et l'expression "paroi interne" pour désigner la paroi de ladite gaine qui est orientée vers sa tempe. Sur la figure 1, est montrée une âme 1 de lunettes destinée à être associée à une surbranche interchangeable, pour constituer une branche de lunettes. Cette âme 1 est principalement constituée d'une lame flexible 2, de préférence métallique, qui est équipée, à son extrémité proximale, d'un élément 3 de charnière d'articulation à la monture des lunettes. La lame flexible est de préférence effilée vers son extrémité distale 4. Sur les figures 2 à 6, la surbranche est agencée en gaine 5 de forme allongée et aplatie, destinée à envelopper l'âme flexible 1. On note qu'il est préféré que la surbranche 5 enveloppe l'âme 1 dans sa quasi- totalité, mais que le recouvrement de l'âme 1 par la gaine 5 est susceptible d'être au moins partiel sans pour autant déroger aux règles de la présente invention. La surbranche 5 est rapportée sur l'âme 1 par coulissement glissant, pour permettre sa mise en place et son retrait aisés par l'utilisateur. A cet effet, la surbranche 5 comporte un couloir interne longitudinal 6 destiné à recevoir l'âme 1. Ce couloir 6 est notamment débouchant à l'extrémité proximale 7 de la surbranche 5 pour l'introduction de l'âme 1 par l'extrémité distale ouverte 4 de cette dernière, de sorte à réaliser l'assemblage de l'âme 1 et de la surbranche 5. En outre, ce couloir 6 est borgne à son extrémité distale pour ménager un organe de butée distale 12 limitant la course de l'âme 1 à l'intérieur de la surbranche 5. Accessoirement, le couloir 6 comporte un épaulement médian 8 susceptible de former lui aussi un organe de butée de fin de course de la gaine 5 sur l'âme 1, cet épaulement médian 8 coopérant avec un épaulement antagoniste 9 que comporte ladite âme 1. En considérant l'application avantageuse de l'invention à la réalisation de branches de lunettes comportant une âme 1 constituée par une lame flexible aplatie 2, enveloppée d'une surbranche interchangeable 5, le couloir 6 présente une section oblongue sensiblement rectangulaire délimitée par une paroi interne 10 et par une paroi externe 11, permettant le coulissement de ladite lame 2 dans ledit couloir, sans jeu latéral notable. Cette conformation de la branche et de l'habillage ornemental empêche toute rotation de ce dernier autour de ladite branche. La surbranche 5 peut être avantageusement réalisée en matière plastique rigide ou semi-rigide présentant une certaine flexibilité, par tout procédé convenable. Elle est, par exemple, réalisée en acétate de cellulose ou toute matière présentant des qualités comparables et, notamment, une matière déformable ou modelable à chaud. Un marquage à caractère ornemental peut être réalisé sur l'une quelconque au moins des faces visibles de la surbranche 5, et notamment sur celle de la paroi externe 11. Un tel marquage peut être réalisé par tout procédé convenable, par exemple par gravure au lazer ou autre procédé de gravure, par sérigraphie, par revêtement d'une laque époxy, d'un vernis ou analogue, et prendre la forme d'un dessin ou d'un message publicitaire, tel que slogan, marque ou logo. Sur sa face interne, la gaine 5 comporte, dans sa portion d'extrémité proximale 7, un dégagement 15, par exemple d'une longueur de l'ordre de 5 à 20 mm et dont l'extrémité proximale est munie d'une organe de butée 16. Le dégagement 15 est destiné à faciliter l'introduction à l'intérieur du couloir 6 de l'âme 1, notamment en orientant cette dernière transversalement au plan général des parois 10,11, puis en faisant glisser l'âme 1 à l'intérieur du couloir 6. L'introduction et le retrait par fléchissement de l'âme 1 transversalement au plan des parois 10,11 sont autorisés grâce à la présence du dégagement 15 et à la souplesse de la lame flexible 2. L'âme 1 étant complètement introduite à l'intérieur du couloir 6, celleci est automatiquement plaquée et clipsée, en fin de course par l'effet d'élasticité, contre le fond du dégagement 15. L'extrémité proximale 17 de l'âme 1 prend appui contre la butée proximale 16 pour interdire un retrait spontané indésirable de la surbranche 5 au-delà de l'âme 1. On comprend que lorsqu'un possesseur de lunettes souhaite changer l'aspect de celles-ci en modifiant l'apparence de leurs branches, il suffit d'écarter légèrement les extrémités proximales de l'âme 1 et de la surbranche 5 pour dégager l'extrémité proximale de ladite âme du dégagement ou niche 15 de ladite surbranche, et retirer cette dernière par simple glissement, et de la remplacer par une nouvelle surbranche choisie parmi un jeu de surbranches interchangeables analogues diversement enjolivées, la mise en place de la nouvelle surbranche s'opérant quasi instantanément par coulissement sur l'âme 1 et clipsage en fin de course. Durant le changement, l'âme 1 de la branche reste rattachée à la monture de lunettes par l'articulation à charnière habituelle. L'invention concerne également le procédé de fabrication de la surbranche 5 selon lequel: on procède, en premier lieu, au moulage d'une surbranche brute 5a à la forme désirée (figure 7), au moyen de tout procédé convenable en fonction de la matière plastique utilisée, acétate de cellulose, par exemple; - on réalise ensuite (figures 8 et 9) un couloir longitudinal 6 à l'intérieur de la surbranche 5a obtenue, par introduction, à chaud, à partir de l'extrémité proximale de ladite surbranche, d'une aiguille de shootage 18 dont la forme est homothétique de celle de l'âme métallique appelée à être enveloppée par la surbranche, de sorte à déterminer, après le retrait de ladite aiguille de shootage (figure 10), un espace ou couloir longitudinal s'étendant entre la paroi interne et la paroi externe de la surbranche 5b et dont la configuration correspond à une contreforme de ladite âme métallique; - puis on enlève (figure 11), par exemple par fraisage ou autre procédé de découpage, une portion d'extrémité proximale 19 de la paroi interne 10 de la surbranche 5c de sorte à créer un dégagement 15 à l'entrée du couloir longitudinal; on chauffe, enfin, l'extrémité proximale ainsi agencée et on recourbe vers l'intérieur l'extrémité de la paroi externe 11 de la surbranche (figure 12), de sorte à former un épaulement ou saillie 16 délimitant l'extrémité proximale du dégagement 15 et à créer une niche pour la réception et le clipsage de l'extrémité proximale de l'âme métallique de la branche. L'invention concerne également les branches composites (20) de lunettes (figure 6) comportant une âme constituée par une lame métallique flexible et une gaine 5 enveloppant ladite âme 1, ces branches étant remarquables en ce que ladite gaine est interchangeable et peut être positionnée par coulissement sur l'âme 1 et clipsage de l'extrémité proximale 17 de cette dernière dans une niche ou dégagement 15 ménagée à l'extrémité proximale de la gaine 5 | Surbranche interchangeable pour branche composite de lunettes, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une gaine (5) de forme allongée, de préférence aplatie, comportant un couloir longitudinal (6) de préférence de section oblongue, pour la réception par coulissement d'une lame flexible (2) articulée, par l'une de ses extrémités, à une monture de lunettes et constituant l'âme (1) de la branche résultant de l'assemblage de ladite lame flexible (2) et de ladite gaine (5), laquelle est munie d'un moyen de retenue (16) s'opposant à tout mouvement de glissement spontané indésirable de cette dernière sur ladite lame flexible. | 1.- Surbranche interchangeable pour branche composite de lunettes, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une gaine (5) de forme allongée, de préférence aplatie, comportant un couloir longitudinal (6) de préférence de section oblongue, pour la réception par coulissement d'une lame flexible (2) articulée, par l'une de ses extrémités, à une monture de lunettes et constituant l'âme (1) de la branche résultant de l'assemblage de ladite lame flexible (2) et de ladite gaine (5), laquelle est munie d'un moyen de retenue (16) s'opposant à tout mouvement de glissement spontané indésirable de cette dernière sur ladite lame flexible. 2.- Surbranche interchangeable, selon la 1, caractérisée en ce que la paroi interne (10) de la gaine (5) comporte, dans sa face interne, un dégagement (15) ménagé à l'extrémité proximale du couloir (6). 3.- Surbranche interchangeable selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que la gaine (5) est équipée de moyens de retenue à l'encontre de son glissement spontané le long de l'âme (1) de la branche (20). 4.- Surbranche interchangeable selon les 2 et 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de retenue comprennent un épaulement ou saillie (16) ménagé à l'extrémité proximale du dégagement (15), de sorte à créer une niche permettant le clipsage de l'extrémité proximale (17) de l'âme métallique (1) et le maintien en butée de la gaine (5). 5.- Surbranche interchangeable selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la gaine (5) est réalisée à partir d'au moins un matériau rigide lui conférant un maintien naturel en conformation. 6.- Surbranche interchangeable selon la 5, caractérisée en ce qu'elle est exécutée dans une matière plastique modelable à chaud. 7.- Surbranche interchangeable suivant l'une des 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle est exécutée en acétate de cellulose. 8.- Procédé de fabrication d'une surbranche interchangeable, selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que: - on procède, en premier lieu, au moulage d'une surbranche brute (5a) à la forme désirée; - on réalise ensuite un couloir longitudinal (6) à l'intérieur de la surbranche brute (5a) obtenue, par l'introduction, à chaud, à partir de l'extrémité proximale de ladite surbranche, d'une aiguille de shootage (18) dont la forme est homothétique de celle de l'âme métallique appelée à être enveloppée par la surbranche, de sorte à déterminer, après le retrait de ladite aiguille de shootage, un espace ou couloir longitudinal s'étendant entre la paroi interne et la paroi externe de la surbranche (5b) et dont la configuration correspond à une contreforme de ladite âme métallique; - puis, on enlève une portion d'extrémité proximale (19) de la paroi interne (10) de la surbranche (5c) de sorte à créer un dégagement (15) à l'entrée du couloir longitudinal; on chauffe, enfin, l'extrémité proximale ainsi agencée et on recourbe vers l'intérieur l'extrémité de la paroi externe (11) de la surbranche, de sorte à former un épaulement ou saillie (16) délimitant l'extrémité proximale du dégagement (15) et à créer une niche pour la réception et le clipsage de l'extrémité proximale de l'âme métallique (1) de la branche (20). 9.- Branche de lunettes composite comprenant une âme (1) constituée d'une lame flexible (2) et d'une gaine ou surbranche (5) enveloppant l'âme (1), caractérisée en ce que ladite surbranche est interchangeable et agencée pour se positionner par coulissement et clipsage sur ladite âme. 10. Branche de lunettes composite selon la 9, caractérisée en ce qu'elle comprend une surbranche réalisée selon l'une quelconque des 1 à 7. | G | G02 | G02C | G02C 5,G02C 11 | G02C 5/14,G02C 11/02 |
FR2894397 | A1 | BOUGIE D'ALLUMAGE REQUERANT UNE TENSION DE DECHARGE FAIBLE ET PRESENTANT UNE CAPACITE D'AUTONETTOYAGE ELEVEE | 20,070,608 | La présente invention concerne en général des bougies d'allumage pour une utilisation dans des moteurs à combustion interne de voitures et de systèmes de cogénération. Plus particulièrement, l'invention concerne une bougie d'allumage pour un moteur à combustion interne qui peut produire des décharges par étincelles avec une tension de décharge faible et qui présente une capacité d'autonettoyage excellente. Une bougie d'allumage conventionnelle pour un moteur à combustion interne dans une voiture ou un système de cogénération présente une structure globalement similaire à la structure de la bougie évoluée 9 représentée sur la figure 19, mais plus simple notamment du fait qu'elle ne comprend pas comme la bougie 9 un élément en saillie 952 sur l'électrode de masse 95. Comme la bougie d'allumage évoluée 9, une bougie d'allumage conventionnelle inclut un isolant 92, une électrode centrale 93, une douille métallique filetée 94 et une électrode de masse 95. L'électrode centrale 93 est fixée dans l'isolant 92. L'isolant 92 est retenu dans la douille métallique filetée 94 de manière à ce qu'une extrémité 921 de celui-ci fasse saillie à partir de la douille métallique filetée 94. L'électrode de masse 95 est fixée à la douille métallique filetée 94 et fait face à l'électrode centrale 93 avec un certain écartement inter électrodes 91 dans la direction longitudinale Z û Z de la bougie d'allumage 9. Dans des conditions normales d'utilisation de la bougie d'allumage, des étincelles d'allumage peuvent être déchargées à travers l'écartement inter électrodes en appliquant une tension de décharge (c'est-à-dire la tension requise pour produire des décharges par étincelles) entre les électrodes centrale et de masse. Cependant, lorsque la surface de l'isolant est encrassée de carbone qui est électriquement conducteur, la résistance d'isolement entre les électrodes centrale et de masse est diminuée, rendant ainsi difficile la production par la bougie d'allumage de décharges par étincelles à travers l'écartement inter électrodes. Par conséquent, il est souhaitable que la bougie d'allumage présente une capacité d'autonettoyage afin de nettoyer la surface de l'isolant en brûlant le carbone qui s'est déposé sur la surface. Afin de procurer une telle capacité d'autonettoyage à une bougie d'allumage conventionnelle, selon une approche présentée dans la première publication du brevet japonais N 2004-6250 ou dans la publication ultérieure de la demande de brevet correspondant en Europe EP1353423A2, la structure de la bougie conventionnelle est modifiée pour correspondre à la bougie évoluée 9 représentée sur la figure 19, de façon notamment à ce que l'électrode de masse 95 comporte un élément en saillie 952. En outre, l'électrode centrale 93 est configurée de manière à inclure un élément de base 931 et un élément fin 932. L'élément de base 931 est logé dans un alésage central 923 de l'isolant 92 et a une extrémité 933 qui est positionnée à l'intérieur de l'alésage central 923 à proximité de l'extrémité 921 de l'isolant 92. L'élément fin 932 est plus fin que l'élément de base 931 et est connecté à l'extrémité 933 de l'élément de base 931. Avec une telle configuration, lorsque la surface de l'isolant 92 est propre, des décharges par étincelles A peuvent être produites entre l'élément fin 932 de l'électrode centrale 93 et un élément en saillie 952 de l'électrode de masse 95. D'autre part, lorsque la surface de l'isolant 92 est encrassée de carbone, des décharges par étincelles B peuvent être produites entre l'élément de base 931 de l'électrode centrale 93 et l'élément en saillie 952 de l'électrode de masse 95. Les décharges par étincelles B passent sur la surface intérieure 924 de l'isolant 92 définissant l'alésage central 923, brûlant ainsi le carbone qui s'est déposé sur la surface intérieure 924. Par conséquent, la bougie d'allumage 9 peut être autonettoyée. Néanmoins, avec la configuration de la bougie évoluée 9 mentionnée ci-dessus en rapport avec la figure 19, il y a une contradiction entre l'amélioration de la capacité d'autonettoyage et la réduction de la tension de décharge de la bougie d'allumage 9, comme expliqué dans ce qui suit en rapport avec tes figures 20 et 21. Plus spécifiquement, au cours de ces dernières années, des moteurs à injection directe et des moteurs à compression élevée ont été développés afin de répondre à l'exigence d'amélioration d'économie de carburant. Dans les moteurs à injection directe, il est difficile pour le carburant de s'évaporer en raison de l'injection directe de celui-ci dans les chambres de combustion. Ainsi, lorsque une bougie d'allumage est utilisée dans un moteur à injection directe, il est facile pour le carbone de se déposer sur la surface de l'isolant. Par conséquent, une bougie d'allumage telle que la bougie évoluée 9 mentionnée ci-dessus doit présenter une capacité d'autonettoyage élevée. Afin de répondre à l'exigence mentionnée ci-dessus, en faisant référence à la figure 20, il est nécessaire qu'une bordure d'extrémité 953 de l'élément en saillie 952 de l'électrode de masse 95 soit disposée aussi proche que possible de la surface intérieure 924 de l'isolant 92. Cependant, cet agencement a, en même temps, pour conséquence que la bordure d'extrémité 953 s'éloigne d'une bordure d'extrémité 934 de l'élément fin 932 de l'électrode centrale 93, augmentant ainsi la tension de décharge de la bougie d'allumage 9. D'autre part, lorsque la bougie d'allumage 9 est utilisée dans un moteur à compression élevée, la tension de décharge de la bougie d'allumage 9 augmente facilement en raison de la pression de compression élevée. L'augmentation de la tension de décharge de la bougie d'allumage 9 peut entraîner une rupture diélectrique de l'isolant 92. Par conséquent, il est nécessaire de réduire la tension de décharge de la bougie d'allumage 9. Afin de répondre à l'exigence de réduction mentionnée ci-dessus, en faisant référence à la figure 21, il est nécessaire que la bordure d'extrémité 953 de l'élément en saillie 952 de l'électrode de masse 95 soit disposée aussi proche que possible de la bordure d'extrémité 934 de l'élément fin 932 de l'électrode centrale 93. Cependant, cet agencement peut avoir, en même temps, pour conséquence que la bordure d'extrémité 953 s'éloigne de la surface intérieure 924 de l'isolant 92, diminuant ainsi la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage 9. La présente invention a été réalisée en tenant compte des circonstances mentionnées ci-dessus. Par conséquent, un premier objectif de la présente invention est de fournir une bougie d'allumage pour un moteur à combustion interne qui présente une structure améliorée permettant à la bougie d'allumage de produire des décharges par étincelles avec une tension de décharge faible tout en garantissant une capacité d'autonettoyage excellente de la bougie d'allumage. Une bougie d'allumage selon la présente invention pour un moteur à combustion interne comprend une douille métallique, un isolant, une électrode centrale et une électrode de masse. L'isolant est retenu dans la douille métallique. L'isolant a une extrémité, laquelle fait saillie à partir de la douille métallique, et un alésage qui s'étend dans une direction longitudinale de l'isolant et s'ouvre au niveau de l'extrémité de l'isolant pour former une bordure intérieure de l'isolant. L'électrode centrale inclut un élément de base et un élément fin. L'élément de base est logé dans l'alésage de l'isolant et a une extrémité qui est positionnée à l'intérieur de l'alésage de l'isolant. L'élément fin est plus fin que l'élément de base et est joint à l'extrémité de l'élément de base. L'élément fin a un axe et une bordure d'extrémité qui se trouve à une distance donnée éloignée de l'extrémité de l'élément de base dans la direction axiale de l'élément fin. L'électrode de masse inclut un élément de base fixé à la douille métallique et un élément en saillie joint à l'élément de base. L'élément en saillie fait saillie à partir d'une surface de l'élément de base et a une surface d'extrémité qui fait sensiblement face à l'élément fin de l'électrode centrale avec un certain écartement inter- électrodes. La surface d'extrémité de l'élément en saillie a une bordure intérieure et extérieure. La bordure intérieure est positionnée plus proche de l'axe de l'élément fin de l'électrode centrale que la bordure extérieure. Dans la bougie d'allumage, les relations dimensionnelles suivantes sont spécifiées 0,7xR3 En outre, grâce à la spécification des relations dimensionnelles 0,7 x R3 < RI et L < G1 < 1,2 x L, il devient possible de disposer la bordure intérieure de l'élément en saillie de l'électrode de masse suffisamment proche de la bordure d'extrémité de l'élément fin de l'électrode centrale, permettant ainsi à la bougie d'allumage de décharger des étincelles d'allumage avec une tension de décharge suffisamment faible. De plus, grâce à la spécification de la relation dimensionnelle 0,5 x R4 < R2 < 1,2 x R4, il devient possible de disposer la bordure extérieure de l'élément en saillie de l'électrode de masse suffisamment proche de la bordure intérieure de l'isolant, permettant ainsi à la bougie d'allumage d'autonettoyer de manière fiable la surface de l'isolant lorsqu'elle est encrassée de carbone. En outre, grâce à la spécification des relations dimensionnelles de GI < G2 + H et G2 / G1 < 1,5, il devient possible à la bougie d'allumage de décharger de manière fiable des étincelles d'allumage, lorsque la surface de l'isolant est propre, avec une tension de décharge faible entre l'élément fin de l'électrode centrale et l'élément en saillie de l'électrode de masse tout en empêchant les décharges par étincelles entre l'élément de base de l'électrode centrale et l'élément en saillie de l'électrode de masse. Par conséquent, la bougie d'allumage selon l'invention peut produire de manière fiable des décharges par étincelles avec une tension de décharge suffisamment faible tout en garantissant une capacité d'autonettoyage excellente de celle-ci. De préférence, dans la bougie d'allumage selon l'invention, l'élément en 15 saillie de l'électrode de masse occupe une gamme d'écart angulaire d'au moins 120 autour de l'axe de l'élément fin de l'électrode centrale. Il est préférable que dans la bougie d'allumage selon la présente invention, les relations 0,7 x R3 La douille métallique 2 a une partie filetée mâle 21 sur une périphérie extérieure de celle-ci, par laquelle la bougie d'allumage 1 doit être installée dans la chambre de combustion du moteur. La douille métallique 2 est constitué d'un matériau métallique conducteur, tel que de l'acier à faible teneur en carbone. L'isolant 3 est retenu dans la douille métallique 2 de sorte qu'une extrémité 31 de celui-ci fasse saillie à partir de la douille métallique 2. L'isolant 3 a un alésage 32 central qui s'étend dans la direction axiale de l'isolant 3 et s'ouvre au niveau de l'extrémité 31 pour former une bordure intérieure 321 de l'isolant 3. L'isolant 3 est constitué d'une céramique, telle que l'alumine (Al2O3). L'électrode centrale 4 est fixée dans l'alésage 32 de l'isolant 3, de sorte qu'eIle soit électriquement isolée de la douille métallique 2. L'électrode centrale 4 inclut un élément de base 41 et un élément fin 42. L'élément de base 41 est logé dans l'alésage 2 de l'isolant 3 et a une extrémité 43 qui est positionnée à l'intérieur de l'alésage 32 à proximité de l'extrémité 31 de l'isolant 3. L'élément de base 41 peut être constitué d'un matériau métallique ayant une conductibilité thermique très élevée tel que le Cu en tant que matériau du coeur et d'un matériau métallique ayant une résistance à la chaleur et une résistance à la corrosion très élevées tel qu'un alliage à base de Ni en tant que matériau de gainage. L'élément fin 42 est plus fin que l'élément de base 41 et a une forme cylindrique. L'élément fin 42 est joint à l'extrémité 43 de l'élément de base 41 au moyen, par exemple, d'un soudage au laser. L'élément fin 42 fait saillie à partir de l'extrémité 31 de l'isolant 3, de sorte qu'une bordure d'extrémité 421 de l'élément fin 42 soit positionnée à l'extérieur de l'alésage 32 de l'isolant 3. L'élément fin 42 est constitué, de préférence, d'un alliage à base d'Ir qui contient de l'Ir dans une quantité supérieure ou égale à 50 % en poids et au moins un adjuvant et a un point de fusion supérieur ou égal à 2 000 "C. L'adjuvant est, de préférence, sélectionné dans le groupe comprenant les éléments suivants : Pt, Rh, Ni, W, Pd, Ru, Re, Al, Al2O3, Y et Y203. L'électrode de masse 5 inclut un élément de base 51 et un élément en saillie 52. L'élément de base 51 a une forme en L et est constitué, par exemple, d'un alliage à base de Ni. L'élément de base 51 a une partie d'extrémité de base 51a fixée à la douille métallique 2 et une partie d'extrémité de pointe 51b alignée avec l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 dans la direction axiale de l'élément fin 42. L'élément en saillie 52 est joint à la partie d'extrémité de pointe 51b de l'élément de base 51 au moyen, par exemple, d'un soudage au laser de manière à ce que l'élément en saillie 52 fasse face sensiblement à l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 avec un certain écartement inter-électrodes G dans la direction axiale de l'élément fin 42. En faisant en outre référence à la figure 2, l'élément en saillie 52 est profilé dans un tube cylindrique et a une surface d'extrémité annulaire 520 faisant face à l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4. L'élément en saillie 52 a par conséquent une bordure intérieure circulaire 521 formée au niveau de la circonférence intérieure de la surface d'extrémité annulaire 520 et une bordure extérieure circulaire 522 formée au niveau de la circonférence extérieure de la surface d'extrémité annulaire 520. L'élément en saillie 52 est positionné par rapport à l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 de manière à ce que l'axe (non représenté) de l'élément en saillie 52 coïncide avec l'axe M de l'élément fin 42. Par conséquent, l'élément en saillie 52 occupe une gamme d'écart angulaire de 360 autour de l'axe M de l'élément fin 42 et la bordure intérieure 521 est plus proche de l'axe M que la bordure extérieure 522. L'élément en saillie 52 est constitué, de préférence, d'un alliage à base de Pt qui contient du Pt dans une quantité supérieure ou égale à 50 % en poids et au moins un adjuvant et a un point de fusion supérieure ou égale à 1 500 C. L'adjuvant est, de préférence, sélectionné dans le groupe comprenant les éléments suivants : Ir, Rh, Ni, W, Pd, Ru et Re. Après avoir décrit la structure générale de la bougie d'allumage 1, les relations dimensionnelles, qui sont critiques pour les performances de la bougie d'allumage 1, vont être décrites ci-après en faisant référence à la figure 3. Dans la bougie d'allumage 1, les relations dimensionnelles suivantes sont satisfaites : 0,7xR35RI,et 0,5xR4 Avec cette configuration, il est facile pour la bougie d'allumage 1 de décharger des étincelles d'allumage entre la bordure intérieure 521 et l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 lorsque la surface de l'isolant 3 est propre et entre la bordure extérieure 522 et l'élément de base 41 de l'électrode centrale 4 lorsque la surface de l'isolant 3 est encrassée de carbone. Plus spécifiquement, avec la configuration mentionnée ci-dessus, il est possible de disposer la bordure intérieure 521 proche de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 tout en disposant la bordure extérieure 522 proche de la bordure intérieure 321 de l'isolant 3. Par conséquent, il devient facile pour la bougie d'allumage 1 de décharger des étincelles d'allumage, lorsque la surface de l'isolant 3 est propre, entre la bordure intérieure 521 et la bordure d'extrémité 421 de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4, comme indiqué par la ligne S1 sur la figure 4. De plus, il devient également facile pour la bougie d'allumage 1 de décharger des étincelles d'allumage, lorsque la surface de l'isolant 3 est encrassée de carbone, entre la bordure extérieure 522 et l'élément de base 41 de l'électrode centrale 4 via la surface intérieure 322 de l'isolant 3 définissant l'alésage central 32, comme indiqué par la ligne S2 sur la figure 4. En conséquence, la bougie d'allumage 1 peut inclure des décharges par étincelles avec une tension de décharge faible et peut autonettoyer l'isolant 3 de 20 celle-ci lorsqu'il est encrassé de carbone. Dans la bougie d'allumage 1, les relations dimensionnelles de 0,7 x R3 < R1 et de L G1 1,2 X L sont satisfaites. Grâce à la spécification de ces relations, il est possible de disposer la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 suffisamment 25 proche de la bordure d'extrémité 421 de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4, permettant ainsi à la bougie d'allumage 1 de décharger des étincelles d'allumage avec une tension de décharge suffisamment faible. Dans la bougie d'allumage 1, la relation dimensionnelle de 0,5 X R4 < R2 < 1,2 X R4 est également satisfaite. 30 Grâce à la spécification de cette relation, il est possible de disposer la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 suffisamment proche de la bordure intérieure 321 de l'isolant 3. Par conséquent, lorsque la surface de l'isolant 3 est encrassée de carbone, la bougie d'allumage 1 peut décharge de manière fiable des étincelles d'allumage entre la bordure extérieure 522 et l'élément de base 41 de l'électrode centrale 4 le long de la surface intérieure 322 de l'isolant 3, autonettoyant ainsi la surface de l'isolant 3 en brillant le carbone s'étant déposé sur la surface. Dans la bougie d'allumage 1, les relations dimensionnelles de G1 < G2 + H et de G2 / G1 < 1,5 sont également satisfaites. Grâce à la spécification de ces relations, il est possible pour la bougie d'allumage 1 de décharger de manière fiable des étincelles d'allumage, lorsque la surface de l'isolant 3 est propre, avec une tension de décharge faible entre l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 et l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5, mais pas entre l'élément de base 41 de l'électrode centrale 4 et l'élément en saillie 52. Dans la bougie d'allumage 1, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 est formé de manière à occuper la gamme d'écart angulaire de 360 (c'est-à-dire la totalité de la circonférence) autour de I'axe M de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 5. Avec cette formation, il est possible pour la bougie d'allumage 1 de brûler de manière fiable le carbone, qui s'est déposé sur la surface de l'isolant 3, sur la totalité de la circonférence de la surface, garantissant ainsi une capacité d'autonettoyage élevée de celui-ci. De plus, dans la bougie d'allumage 1, les relations dimensionnelles de 0,7 x R3 Dans la bougie d'allumage 1, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 est formée de sorte à avoir une forme d'un tube cylindrique et ainsi des bordures intérieure et extérieure circulaires 521 et 522. Avec cette formation, à la fois la bordure intérieure 521 et la bordure extérieure 522 peuvent occuper la totalité de la gamme d'écart angulaire (c'est-à-dire 360 ) autour de l'électrode centrale 4, minimisant ainsi la tension de décharge et maximisant la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage 1. Dans la bougie d'allumage 1, la relation dimensionnelle de G2 / Gi < 1,3 est en outre satisfaite. Grâce à la spécification de cette relation, lorsque la surface de l'isolant 3 est propre, la bougie d'allumage 1 peut décharger des étincelles d'allumage non seulement entre l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 et la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 mais aussi entre l'élément fin 42 et la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52, diminuant ainsi davantage la tension de décharge et améliorant la capacité d'allumage de celle-ci. Dans la bougie d'allumage 1, la relation dimensionnelle de 0,5 x H < (R4 û R3) est en outre satisfaite. Grâce à la spécification de cette relation, lorsque la surface de l'isolant 3 est encrassée de carbone, il est possible d'empêcher de manière fiable que des étincelles d'allumage soient produites entre l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 et la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 via la bordure intérieure 321 de l'isolant 3 sans passer par la surface intérieure 322 de l'isolant 3, comme indiqué par la ligne S3 sur la figure 5. Par conséquent, la bougie d'allumage 1 peut décharger de manière fiable des étincelles d'allumage entre l'élément de base 41 de l'électrode centrale 4 et la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52 le long de la surface intérieure 322 de l'isolant 3, comme indiqué par la ligne S2 sur la figure 4, brûlant ainsi le carbone sur la surface de l'isolant 3. En conséquence, la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage 1 est davantage améliorée. Dans la bougie d'allumage 1, la relation dimensionnelle de 0,1 mm < (R2 û R1) 5 0,5 mm est en outre satisfaite. Grâce à la spécification de cette relation, il est possible de garantir de manière fiable la durabilité de l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 ainsi que la capacité d'allumage de la bougie d'allumage 1. Dans la bougie d'allumage 1, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 5 est configuré de manière à faire saillie d'au moins 0,3 mm à partir de la surface de l'élément de base 51. Avec cette configuration, il est possible de garantir de manière fiable la capacité d'allumage de la bougie d'allumage 1. De plus, afin de garantir la durabilité de l'élément en saillie 52, la hauteur de 10 saillie de l'élément en saillie 52 à partir de la surface de l'élément de base 51 est, de préférence, inférieure ou égale à 1,1 mm. Dans la bougie d'allumage 1, l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 est configuré de manière à faire saillie à partir de l'extrémité 31 de l'isolant 3 (c'est-à-dire que 7 > 0). 15 Avec cette configuration, il est possible de garantir de manière fiable la capacité d'allumage de la bougie d'allumage 1. Dans la bougie d'allumage 1, l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 est configuré de manière à avoir la section perpendiculaire à son axe M dans une plage de 0,07 à 1,13 mm2 et à avoir la hauteur de saillie K à partir de l'extrémité 43 de 20 l'élément de base 41 dans une plage de 0,3 à 1,5 mm. Avec cette configuration, il est possible de garantir de manière fiable la durabilité de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 ainsi que la capacité d'allumage de la bougie d'allumage 1. Dans la bougie d'allumage 1, l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 est 25 constitué, de préférence, d'un alliage à base d'Ir qui contient del' lr dans une quantité supérieure ou égale à 50 % en poids et au moins un adjuvant et a un point de fusion supérieur ou égal à 2 000 C. L'adjuvant est, de préférence, sélectionné dans le groupe comprenant les éléments suivants : Pt, Rh, Ni, W, Pd, Ru, Re, Al, Al203, Y et Y203. 30 Grâce à la spécification du matériau de l'élément fin 42 comme mentionné ci-dessus, il est possible de garantir de manière fiable la durabilité de l'élément fin 42 ainsi que la capacité d'allumage de la bougie d'allumage 1. Par conséquent, il devient possible de garantir une longue durée de vie et une fiabilité élevée de la bougie d'allumage 1. Dans la bougie d'allumage 1, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 est constitué, de préférence, d'un alliage à base de Pt qui contient du Pt dans une quantité supérieure ou égale à 50 % en poids et au moins un adjuvant et a un point de fusion supérieur ou égal à 1 500 C. L'adjuvant est, de préférence, sélectionné dans le groupe comprenant les éléments suivants : Ir, Rh, Ni, W, Pd, Ru et Re. Grâce à la spécification du matériau de l'élément en saillie 52 comme mentionné ci-dessus, il est possible de garantir de manière fiable la durabilité de l'élément en saillie 52 ainsi que la capacité d'allumage de la bougie d'allumage 1. Par conséquent, il devient possible de garantir une longue durée de vie et une fiabilité élevée de la bougie d'allumage 1. Par conséquent, la bougie d'allumage 1 selon le présent mode de réalisation peut produire des décharges par étincelles avec une tension de décharge faible tout en 15 garantissant une capacité d'autonettoyage élevée de celle-ci. Les avantages mentionnés ci-dessus de la bougie d'allumage 1 ont été confirmés par les expériences décrites ci-dessous. La première expérience a été réalisée afin de déterminer l'effet de R1 sur la tension de décharge de la bougie d'allumage 1. 20 Lors de l'expérience, des bougies d'allumage échantillons, qui présentaient la même structure que la bougie d'allumage 1 mais divers R1 et L, ont été testées afin de mesurer les tensions de décharge Vs de celles-ci. De plus, dans toutes ces bougies d'allumage échantillons, R2 était de 2,0 mm, R3 était de 0,3 mm, R4 était de 1,2 mm, H était de 1,0 mm et J était de 0,2 mm. 25 En outre, à des fins de comparaison, une autre bougie d'allumage échantillon, qui avait la même structure que la bougie d'allumage conventionnelle évoluée 9 représentée sur la figure 9, a été également testée afin de mesurer la tension de décharge Vf de celle-ci. De plus, dans la bougie d'allumage échantillon, les paramètres dimensionnels à l'exception de Rl avaient les mêmes valeurs que dans 30 les bougies d'allumage échantillons ayant la même structure que la bougie d'allumage 1. La figure 14A montre les résultats du test, dans laquelle l'axe horizontal représente RI, tandis que l'axe vertical représente le rapport de réduction de tension de décharge Vr. En outre, sur la figure 14A, les tracés de O indiquent les résultats des bougies d'allumage échantillons dans lesquelles L était de 0,5 mm, les tracés de ^ indiquent celles des bougies d'allumage échantillons dans lesquelles L était de 1,0 mm et les tracés de A indiquent celles des bougies d'allumage échantillons dans lesquelles L était de 1,5 mm. De plus, le rapport de réduction de tension de décharge Vr a été calculé à l'aide de l'équation suivante : Vr (%) {(Vs ù Vf) / Vf) x 100 (1) Il peut être constaté à partir de la figure 14A que, lorsque 0,7 X R3 < RI, Vr < 0 quelque soit la valeur de L. En d'autres termes, la tension de décharge de la bougie d'allumage 1 peut être réduite grâce à la spécification de la relation dimensionnelle de 0,7 X R3 < R1. De plus, il y avait des relations dimensionnelles entre R1 et G1 comme représenté sur la figure 14B dans les bougies d'allumage échantillons ayant la même structure que la bougie d'allumage 1. Il peut être constaté à partir des figures 14A et 14B que, lorsque L < 1,5 mm etL En d'autres termes, grâce à la spécification de la relation dimensionnelle de 0,5 x R4 < R2 < 1,2 x R4, la fréquence des étincelles d'allumage de surface dans la bougie d'allumage 1 peut être augmentée et ainsi la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage 1 peut être améliorée. La troisième expérience 3 a été réalisée afin de déterminer l'effet de G2 / G1 25 sur la résistance d'isolement entre l'électrode centrale 4 et l'électrode de masse 5 de la bougie d'allumage 1. Des bougies d'allumage échantillons ont été fabriquées de manière à avoir la même structure que la bougie d'allumage 1 mais divers G2 / G1. Plus spécifiquement, G2 était de 1,2 mm pour toutes ces bougies d'allumage échantillons, tandis que Gl 30 était différent en variant K. De plus, dans toutes ces bougies d'allumage échantillons, RI était de 0,3 mm, R2 était de 1,2 mm, R3 était de 0,3 mm, R4 était de 1,2 mm et H était de 1,0 mm. Lors de cette expérience, chacune des bougies d'allumage échantillons a été testée dans une condition d'expérience d'encrassement à froid spécifiée dans le document JIS-D-1606 pendant cinq cycles, puis la résistance d'isolement entre l'électrode centrale 4 et l'électrode de masse 5 de celle-ci a été mesurée. La figure 17 montre les résultats de mesure, dans laquelle l'axe horizontal représente G2 / G1, tandis que l'axe vertical représente la résistance d'isolement. Comme on peut le voir sur la figure 17, la résistance d'isolement était importante lorsque G2 / G1 < 1,5. En d'autres termes, la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage 1 10 peut être garantie en spécifiant la relation dimensionnelle de G2 / G1 < 1,5. En outre, il peut également être vu sur la figure 17 que la résistance d'isolement était particulièrement importante lorsque G2 / G1 < 1,3. En d'autres termes, une capacité d'autonettoyage excellente de la bougie d'allumage 1 peut être garantie en spécifiant la relation dimensionnelle de 15 G2/G1 <1,3. Le deuxième mode de réalisation fournit une bougie d'allumage la qui a presque la même structure que la bougie d'allumage 1 selon le premier mode de réalisation. Par conséquent, seule la différence de structure entre celles-ci va être décrite ci-dessous. 20 En faisant référence à la figure 6, dans la bougie d'allumage la, l'élément de base 41 de l'électrode centrale 4 a une partie d'extrémité 44 qui inclut l'extrémité 43 de l'élément de base 41. La partie d'extrémité 44 de l'élément de base 41 présente un diamètre R5 qui est inférieur au diamètre R4 de l'alésage 32 de l'isolant 3 (mesuré au niveau de 25 l'extrémité 31 de l'isolant) et supérieur au diamètre R3 de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 (c'est-à-dire que R3 < R5 < R4). Par conséquent, il existe un écartement 11 entre la partie d'extrémité 44 de l'élément de base 41 et la surface intérieure 322 de l'isolant 3. La largeur de l'écartement 11 (c'est-à-dire (R5 û R4)) est, par exemple, dans la plage de 0,1 à 30 0,2 mm. Dans la bougie d'allumage 1 a, lorsque la surface de l'isolant 3 est encrassée de carbone, des étincelles d'allumage peuvent être déchargées entre la partie d'extrémité 44 de l'élément de base 41 de l'électrode centrale 4 et la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 sans passer par la zone intérieure de la surface intérieure 322 de l'isolant 3 qui forme l'écartement 11 avec la partie d'extrémité 44 de l'élément de base 41. Cependant, l'écartement 11 est aussi étroit que décrit ci-dessus et ainsi il est difficile que le carbone se dépose sur la zone intérieure de la surface intérieure 322 de l'isolant 3. Par conséquent, la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage la peut toujours être garantie grâce au brûlage du carbone qui s'est déposé sur la zone extérieure de la surface intérieure 322 de l'isolant 3. La bougie d'allumage la décrite ci-dessus présente les mêmes avantages que la bougie d'allumage 1. Le troisième mode de réalisation fournit une bougie d'allumage lb qui a presque la même structure que la bougie d'allumage 1 selon le premier mode de réalisation. Par conséquent, seule la différence de structure entre celles-ci va être décrite ci-dessous. En faisant référence à la figure 7, dans la bougie d'allumage lb, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 occupe une gamme d'écart angulaire a d'environ 260 autour de l'axe M de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4. Plus spécifiquement, dans la bougie d'allumage lb, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 est formé en un tube cylindrique incomplet et ainsi les bordures intérieure et extérieure 521 et 522 de celui-ci sont chacune formée en un cercle incomplet. De plus, afin de fournir la bougie d'allumage lb avec les mêmes avantages que la bougie d'allumage 1, il est nécessaire que la gamme d'écart angulaire a ne soit pas inférieure à 120 . Grâce à la spécification de la gamme d'écart angulaire a comme mentionné ci-dessus, lorsque la surface de l'isolant 3 est encrassée de carbone, il devient possible que la bougie d'allumage lb brûle de manière efficace le carbone sur la surface de l'isolant 3. En conséquence, la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage lb peut être garantie. La gamme d'écart angulaire a mentionnée ci-dessus a été déterminée par l'intermédiaire de l'expérience décrite ci-dessous. La quatrième expérience a été réalisée afin de déterminer l'effet de la gamme d'écart angulaire a sur la résistance d'isolement entre l'électrode centrale 4 et l'électrode de masse 5 de la bougie d'allumage lb. Lors de cette expérience, des bougies d'allumage échantillons, qui avaient la même structure que la bougie d'allumage lb mais divers a, ont été testées de la même manière que dans la troisième expérience. De plus, dans toutes ces bougies d'allumage échantillons, R1 était de 0,6 mm, R2 était de 1,4 mm, R3 était de 0,3 mm, R4 était de 1,2 mm, H était de 0,6 mm, J était de 0,2 mm et L était de 1,0 mm. La figure 18 montre les résultat du test, dans laquelle l'axe horizontal représente la gamme d'écart angulaire a, tandis que l'axe vertical représente la résistance d'isolement. 11 peut être constaté à partir de la figure 18 que la résistance d'isolement était importante lorsque la gamme d'écart angulaire a était supérieure ou égale à 120 . En d'autres termes, la capacité d'autonettoyage de la bougie d'allumage lb peut être garantie en spécifiant la gamme d'écart angulaire a mentionnée ci-dessus. Le quatrième mode de réalisation fournit une bougie d'allumage le qui a presque la même structure que la bougie d'allumage 1 selon le premier mode de réalisation. Par conséquent, seule la différence de structure entre celles-ci va être décrite ci-dessous. En faisant référence à la figure 8, dans la bougie d'allumage lc, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 occupe seulement une partie de la circonférence autour de l'axe M de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4. Plus spécifiquement, dans la bougie d'allumage le, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 est divisé en deux parties séparées qui sont positionnées symétriquement sur une circonférence autour de l'axe M de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 et chacune occupe une gamme d'écart angulaire (3 d'environ 80 autour de l'axe M. En d'autres termes, l'élément en saillie 52 dans son ensemble occupe une gamme d'écart angulaire 2 (3 d'environ 160 autour de l'axe M. La gamme d'écart angulaire 2 f3 mentionnée ci-dessus correspond à la gamme d'écart angulaire a définie selon le troisième mode de réalisation. Par conséquent, afin de fournir la bougie d'allumage le avec les mêmes avantages que la bougie d'allumage 1, il est nécessaire que la gamme d'écart angulaire 2 R soit supérieure ou égale à 120 . Le cinquième mode de réalisation illustre diverses formes que l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 peut avoir. Comme décrit précédemment, selon le premier mode de réalisation, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 est formé en un tube cylindrique. Cependant, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 peut avoir divers autres formes. Par exemple, en faisant référence aux figures 9A1 et 9A2, l'élément en saillie 52 peut se présenter sous la forme d'une tige cylindrique qui a un évidement 523 formé de manière centrale dans celui-ci. L'évidement 523 est formé de manière à être un rectangle sur un plan hypothétique arbitraire, qui inclut l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté sur la figure 9A1, et un cercle sur un autre plan hypothétique, qui est perpendiculaire à l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté sur la figure 9A2. Par conséquent, à la fois la bordure intérieure 521 et la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52 ont une forme circulaire. En faisant référence aux figures 9B1 et 9B2, l'élément en saillie 52 peut également se présenter sous la forme d'une barre carrée qui a un évidement 523 formé de manière centrale dans celle-ci et une rallonge 524 formée au niveau d'une extrémité inférieure de celle-ci. L'évidement 523 est formé de manière à être une parabole sur un plan hypothétique arbitraire, qui inclut l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté sur la figure 9B1, et un cercle sur un autre plan hypothétique arbitraire, qui est perpendiculaire à l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté sur la figure 9B2. Par conséquent, la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52 présente une forme circulaire, tandis que la bordure extérieure 522 de celui-ci présente une forme canée. La rallonge 524 s'étend de manière radiale vers l'extérieur afin de faire saillie à partir de la bordure extérieure 522. La distance RI est égale au rayon de la bordure intérieure circulaire 521. Préférablement, toute distance R2 mesurée entre l'axe de l'évidement 523 et un point de la bordure extérieure 522 vérifie la même relation 0,5 X R4 < R2 1,2 X R4 que pour la bougie 1. En faisant référence aux figures 9C1 et 9C2, l'élément en saillie 52 peut également se présenter sous la forme d'une tige frustoconique qui a un évidement 523 formé de manière centrale dans celui-ci. L'évidement 523 est formé de manière à être un triangle sur un plan hypothétique arbitraire, qui inclut l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté sur la figure 9C1, et un carré sur un autre plan hypothétique arbitraire, qui est perpendiculaire à l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté surla figure 9C2. Par conséquent, la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52 se présente sous la forme d'un carré, tandis que la bordure extérieure 522 de celui-ci a une forme circulaire. La distance R2 est égale au rayon de la bordure extérieure circulaire 522. Préférablement, toute distance R1 mesurée entre l'axe de l'évidement 523 et un point de la bordure intérieure 521 vérifie la même relation 0,7 X R3 < RI que pour la bougie 1. En faisant référence aux figures 9D1 et 9D2, l'élément en saillie 52 peut également se présenter sous la forme d'une tige qui a une section elliptique perpendiculaire à l'axe de celui-ci et un évidement 523 formé dans celui-ci. L'évidement 523 est formé de manière â être un rectangle sur un plan hypothétique arbitraire, qui inclut l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté sur la figure 9D1, et un cercle sur un autre plan hypothétique arbitraire, qui est perpendiculaire à l'axe de l'élément en saillie 52, comme représenté sur la figure 9D2. Par conséquent, la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52 a une forme circulaire, tandis que la bordure extérieure 522 de celui-ci a une forme elliptique. De plus, l'évidement 523 est positionné de sorte à ce que le centre de l'évidement 523 soit décalé de l'axe de l'élément en saillie 52. Avantageusement, l'élément en saillie 52 est positionné par rapport à l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 de manière à ce que l'axe (non représenté) de l'évidement 523 coïncide avec l'axe M de l'élément fin. La distance RI est égale au rayon de la bordure intérieure circulaire 521.. Préférablement, toute distance R2 mesurée entre l'axe de l'évidement 523 et un point de la bordure extérieure 522 vérifie la même relation 0,5 X R4 < R2 1,2 X R4 que pour la bougie 1. De plus, la profondeur N de tous les évidements 523 représentés sur les figures 9A1 û 9D2 est, de préférence, dans une plage de 0,1 à 0,5 mm. Avec les formes décrites ci-dessus et toute autre forme possible de l'élément en saillie 52, il est toujours possible de fournir la bougie d'allumage 1 avec les 30 mêmes avantages qu'avec la forme en tube cylindrique. Le sixième mode de réalisation fournit une bougie d'allumage Id qui a presque la même structure que la bougie d'allumage 1 selon le premier mode de réalisation. Par conséquent, seule la différence de structure entre celles-ci va être décrite ci-dessous. En faisant référence aux figures 10 ù 12, dans la bougie d'allumage Id, l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 est divisé en deux parties séparées qui ont chacune une forme cylindrique et qui sont symétriquement disposées par rapport à l'axe M de l'élément fin 42 de l'électrode de masse 4. Chacune des deux parties cylindriques a une bordure intérieure 521 et une bordure extérieure 522. Plus spécifiquement, comme représenté sur la figure 11, une ligne A ù A peut être dessinée, laquelle ligne croise l'axe M de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 et est tangente aux bordures d'extrémité des deux parties cylindriques de l'élément en saillie 52 respectivement au niveau des points Al et A2. De manière similaire, une autre ligne B ù B peut également être dessinée, laquelle ligne croise l'axe M et est tangente aux bordures d'extrémité des deux parties cylindriques de l'élément en saillie 52 respectivement au niveau des points B1 et B2. Par conséquent, pour la partie cylindrique de l'élément en saillie 52 située à gauche de la figure 11, la bordure d'extrémité est divisée en deux arcs circulaires Al ù BI, dont celui qui est le plus proche de l'axe M représente une moitié de la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52, tandis que l'autre arc circulaire Al ù BI représente une moitié de la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52. De manière similaire, pour la partie cylindrique de l'élément en saillie 52 située à droite de la figure 11, l'arc circulaire A2 ù B2 le plus proche de l'axe M représente l'autre moitié de la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52., tandis que l'autre arc circulaire A2 ù B2 représente l'autre moitié de la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52. Dans la bougie d'allumage Id, comme représenté sur la figure 12, les mêmes relations dimensionnelles que celles de la bougie d'allumage 1 sont spécifiées. La distance R1 est prise égale à la distance minimale entre l'axe M de l'élément fin 42 et la bordure intérieure 521 de l'élément en saillie 52. En d'autres termes, en se référant à la figure Il, la direction radiale prise pour la mesure des distances R1 et R2 est la ligne médiane des deux lignes tangentes A ù A et B -- B. La distance R2 est ainsi égale à la distance maximale entre l'axe M de l'élément fin 42 et la bordure extérieure 522 de l'élément en saillie 52. En outre, la somme des gammes d'écart angulaire des deux parties cylindriques de l'élément en saillie 52 autour de l'axe M (c'est-à-dire 2 (3) est d'au moins 120 . La bougie d'allumage Id décrite ci-dessus présente les mêmes avantages que la bougie d'allumage 1. De plus, chacune des deux parties séparées qui divisent l'élément en saillie 52 dans la bougie d'allumage 1d peut avoir, au lieu de la forme cylindrique décrite ci-dessus, toute autre forme possible, tel qu'un triangle ou un prisme quadratique. Le septième mode de réalisation fournit une bougie d'allumage le qui a presque la même structure que la bougie d'allumage 1 selon le premier mode de réalisation. Par conséquent, seule la différence de structure entre celles-ci va être décrite ci-dessous. En faisant référence à la figure 13, il est procuré une électrode de masse 5 dont l'élément de base 51 est divisé en deux parties séparées dans la bougie d'allumage le. Chacune des deux parties séparées de l'élément de base 51 porte une partie de l'élément en saillie 52. Les deux parties de l'élément de base 51 de l'électrode de masse 5 sont fixées à la douille métallique 2 en étant espacées de 180 l'une de l'autre dans la direction circonférentielle de la douille métallique 2. Les deux parties séparées de l'élément en saillie 52 de l'électrode de masse 5 ont une forme cylindrique et sont jointes aux deux parties respectives de l'élément de base 51 de manière à ce que les surfaces latérales des deux parties de l'élément en saillie 52 se fassent face l'une par rapport à l'autre avec l'axe M de l'élément fin 42 de l'électrode centrale 4 passant dans l'espace entre celles-ci. Dans la bougie d'allumage le, les mêmes relations dimensionnelles que celle 25 de la bougie d'allumage 1 sont spécifiées. Par conséquent, la bougie d'allumage le présente les mêmes avantages que la bougie d'allumage 1. Bien que les modes de réalisation particuliers mentionnés ci-dessus de l'invention aient été montrés est décrits, les personnes pratiquant l'invention et l'homme du métier comprendront que diverses modifications, divers changements et 30 diverses améliorations peuvent être apportés à l'invention sans s'éloigner de l'esprit du concept présenté. De telles modifications, de tels changements et de telles améliorations dans le cadre de l'art doivent être considérés comme étant couverts par les revendications jointes | Une bougie d'allumage inclut une douille métallique (2), un isolant (3) retenu dans la douille métallique (2), une électrode centrale (4) fixée dans l'isolant (3) et une électrode de masse (5). L'électrode centrale (4) inclut un élément de base (41) et un élément fin (42) plus fin que l'élément de base (41). L'électrode de masse (5) inclut un élément de base (51) fixé au corps de bouchon de valve métallique (2) et un élément en saillie (52) qui fait saillie à partir de l'élément de base (51) et a une surface d'extrémité avec une bordure intérieure et extérieure. Lorsque l'isolant (3) est propre, des étincelles d'allumage peuvent être déchargées entre l'élément fin (42) et la bordure intérieure. Lorsque l'isolant (3) est encrassé de carbone, des étincelles d'allumage peuvent être déchargées entre l'élément de base et la bordure extérieure afin d'autonettoyer l'isolant (3). | 1. Bougie d'allumage (1) pour un moteur à combustion interne comprenant : une douille métallique (2) ; un isolant (3) retenu dans la douille métallique (2), l'isolant (3) ayant une extrémité (31), laquelle fait saillie à partir de al douille métallique (2), et un alésage (32) qui s'étend dans une direction longitudinale de l'isolant (3) et s'ouvre au niveau de l'extrémité (31) de l'isolant (3) pour former une bordure intérieure (321) de l'isolant (3) ; une électrode centrale (4) incluant un élément de base (41) et un élément fin (42), l'élément de base (41) étant logé dans l'alésage de l'isolant (3) et ayant une extrémité (43) qui est positionnée à l'intérieur de l'alésage de l'isolant (3), l'élément fin (42) étant plus fin que l'élément de base (41) et joint à l'extrémité (43) de l'élément de base (41), l'élément fin (42) ayant un axe et une bordure d'extrémité (421) qui se trouve à une distance donnée éloignée de l'extrémité (43) de l'élément de base (41) dans la direction axiale de l'élément fin (42) ; et une électrode de masse (5) incluant un élément de base (51) fixé à la douille métallique (2) et un élément en saillie (52) joint à l'élément de base (51), l'élément en saillie (52) faisant saillie à partir d'une surface de l'élément de base (51) et ayant une surface d'extrémité (520) qui fait sensiblement face à l'élément fin (42) de l'électrode centrale (4) avec un certain écartement inter-électrodes, la surface d'extrémité (520) de l'élément en saillie (52) ayant une bordure intérieure (521) et extérieure (522), la bordure intérieure (521) étant positionnée plus proche de l'axe de l'élément fin (42) de l'électrode centrale (4) que la bordure extérieure (522), dans laquelle, 0,7xR3R1, 0, 5 x R4 5 R2 < 1,2 x R4, L5. G151,2XL, GI 2. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle l'élément en saillie (52) de l'électrode de masse (5) occupe une gamme d'écart angulaire d'au moins 120 autour de l'axe de l'élément fin (42) de l'électrode centrale (4). 3. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle, 0,7 x R3 5 R2, et 0,5XR4 4. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle l'élément en saillie (52) de l'électrode de masse (5) a une forme tubulaire pour former la bordure intérieure (521) au niveau de la circonférence intérieure de la surface d'extrémité (520) de l'élément en saillie (52) et la bordure extérieure (522) au niveau de la circonférence extérieure de la surface d'extrémité (520) de l'élément en saillie (52). . Bougie d'allumage (lc, 1d, le) selon la 1, dans laquelle l'élément en saillie (52) de l'électrode de masse (5) est divisé en plusieurs parties séparées. 6. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle, la relation 5 G2 / G1 1,3 est satisfaite. 7. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle, la relation 0,5 x H < (R4 ù R3) est satisfaite. 8. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle, la relation 0,1 mm < (R2 ù RI) < 0,5 mm est satisfaite. 9. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle l'élément en saillie (52) de l'électrode de masse (5) fait saillie d'au moins 0,3 mm à partir de la surface 15 de l'élément de base (51) de l'électrode de masse (5). 10. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle l'élément de base (41) de l'électrode centrale (4) a une partie d'extrémité qui est plus épaisse que l'élément fin (42) de l'électrode centrale (4) et plus fine que l'alésage de l'isolant (3) 20 et inclut l'extrémité (43) de l'élément de base (41) auquel l'élément fin (42) est joint. I1. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle l'élément fin (42) de l'électrode centrale (4) est constitué d'un métal noble et dans laquelle l'élément fin (42) a une section perpendiculaire à son axe dans une plage de 0,07 61,13 mm2 et 25 fait saillie de 0,3 à 1,5 mm à partir de l'extrémité (43) de l'élément de base (41) de l'électrode centrale (4). 12. Bougie d'allumage (1) selon la 11, dans laquelle le métal noble est un alliage à base d'Ir qui contient de l'Ir dans une quantité non inférieure à 50 % en 30 poids et au moins un adjuvant et a un point de fusion supérieur ou égal à 2 000 C.13. Bougie d'allumage (1) selon la 12, dans laquelle le au moins un adjuvant est sélectionné dans le groupe comprenant les éléments suivants : Pt, Rh, Ni, W, Pd, Ru, Re, Al, Al203, Y et Y203. 14. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle l'élément en saillie (52) de l'électrode de masse (5) est constitué d'un alliage à base de Pt qui contient du Pt dans une quantité supérieure ou égale à 50 % en poids et au moins un adjuvant et a un point de fusion supérieur ou égal à 1 500 C. 15. Bougie d'allumage (1) selon la 14, dans laquelle le au moins un adjuvant est sélectionné dans le groupe comprenant les éléments suivants : Ir, Rh, Ni, W, Pd, Ru et Re. 16. Bougie d'allumage (1) selon la 1, dans laquelle l'élément fin (42) 15 de l'électrode centrale (4) fait saillie à partir de l'extrémité (31) de l'isolant (3). | H | H01 | H01T | H01T 13 | H01T 13/20 |
FR2892953 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE SEPARATION DE LIQUIDE POLYPHASIQUE | 20,070,511 | La présente invention a pour objet un séparateur liquide/liquide de type cyclone ainsi qu'un procédé et une installation de séparation de liquide polyphasique, notamment d'huile et d'eau contenus dans du pétrole brut. Le secteur technique de l'invention est plus particulièrement le domaine de la production pétrolière, et plus particulièrement le domaine 10 des champs de pétrole en mer par grande profondeur. La production de pétrole en mer profonde est réalisée en général à partir d'un support flottant ancré à proximité des puits de pétrole situés au niveau du fond de la mer, c'est-à-dire à des profondeurs variables de 1000 à 2500m, voire plus. Le support flottant comporte en général des moyens 15 d'ancrage pour rester en position malgré les effets des courants, des vents et de la houle. Il comporte aussi en général des moyens de stockage et de traitement du pétrole ainsi que des moyens de déchargement vers des pétroliers enleveurs, ces derniers se présentant à intervalle régulier pour effectuer l'enlèvement de la production. L'appellation courante de ces 20 supports flottants est le terme anglo-saxon "Floating Production Storage Offloading" (signifiant "moyen flottant de stockage, de production et de déchargement") dont on utilise le terme abrégé "FPSO" dans l'ensemble de la description suivante. Les têtes de puits sont en général reliées audit FPSO par des 25 conduites sous-marines soit de type SCR, c'est-à-dire conduites suspendues en configuration de chaînette, soit de type tour hybride comprenant : - un riser vertical dont l'extrémité inférieure est ancrée au fond de la mer et relié à une dite conduite reposant au fond de la mer, et l'extrémité supérieure est tendue par un flotteur immergé en subsurface auquel elle est 30 reliée, et - une conduite de liaison, en général une conduite de liaison flexible, entre l'extrémité supérieure dudit riser et un support flottant en surface, ladite conduite de liaison flexible prenant, le cas échéant, de par son propre poids la forme d'une courbe en chaînette plongeante, c'est-à-dire descendant largement en dessous du flotteur pour remonter ensuite jusqu'audit support flottant. L'intégralité de la production de pétrole brut est ainsi en général remontée à bord du FPSO pour y être traitée en vue de séparer le pétrole proprement dit, de l'eau, du gaz, et d'éventuels composants sablonneux. Le pétrole, une fois séparé, est ainsi stocké à bord, le gaz est lavé, puis envoyé vers les turbines à gaz pour la production de l'électricité et de la chaleur nécessaire à bord, puis le surplus est réinjecté dans le réservoir du champ pétrolier de manière à remettre en pression ledit réservoir. L'eau, après avoir été libérée du sable en suspension, est enfin soit rejetée à la mer après extraction poussée de toute particule d'huile, soit réinjectée elle aussi dans le réservoir, un complément d'eau de mer prélevé en sub-surface, venant en général en complément, pour atteindre le débit nécessaire d'injection d'eau dans le réservoir. Le sable extrait, qui ne représente que des quantités minimes, est finalement lavé puis rejeté en mer. Au début de l'exploitation d'un champ, l'eau ne représente qu'un pourcentage faible du pétrole brut, mais après quelques années, voire quelques décennies, l'eau produite peut représenter 80 à 95% de la production, et les installations de séparation, de traitement et de réinjection de l'eau doivent etre dimensionnees en consequence. Ainsi, on est amené à remonter en surface des quantités très importantes d'eau que l'on devra renvoyer vers le fond de la mer pour les réinjecter dans la nappe de pétrole du réservoir. De nombreux systèmes séparateurs ont été développés depuis des 30 décennies pour séparer les liquides, des gaz, et des solides et en particulier le pétrole (huile), de l'eau, du gaz, et des particules de sable. La méthode couramment employée sur les installations fixes à terre est l'utilisation de réservoirs de très grands volumes, en général de forme cylindrique allongée, le pétrole brut entrant à une extrémité et cheminant le long dudit réservoir pendant une durée de l'ordre de 5 mn durant lesquelles les diverses phases se séparent naturellement par gravité pour atteindre la seconde extrémité où le gaz est récupéré en partie haute du réservoir, l'eau et le sable en partie basse, et le pétrole (huile) en partie intermédiaire. Il existe une très grande variété de séparateurs de ce type qui intègrent en général des dispositifs complémentaires internes, tels des écrans horizontaux, verticaux ou obliques, dont l'objet est de faciliter la séparation des phases et éviter qu'ils ne se re-mélangent à une étape ultérieure. Contrairement aux séparateurs horizontaux décrits précédemment qui utilisent la force de gravitation pour effectuer ladite séparation, les séparateurs de type cyclone utilisent la force centrifuge et sont souvent utilisés en raison de leur compacité, mais leur mise en oeuvre reste très délicate en raison de leur point de fonctionnement qui reste assez précis et n'autorise pas de ce fait de grandes variations dans les rapports eau/huile et liquide/solide (on entend ici par point de fonctionnement une séparation stable des volumes de phases de densité différentes à l'intérieur du cyclone). Dans ce type de séparateur, le fluide y reste un temps très court, de l'ordre de 0.5 secondes et, de ce fait, un système de contrôle commande très sophistiqué doit être mis en oeuvre pour ajuster l'ensemble des servo-valves pour que les paramètres du système puissent être stabilisés autour du point de fonctionnement optimum. Il existe des séparateurs cyclones de type passif, dans lesquels l'énergie de séparation est prélevée directement sur le fluide en créant une perte de charge, en général de quelques bars. D'autres variantes basées sur un apport d'énergie externe, utilisent un moteur, en général électrique entraînant un dispositif, en général de type cloche, pour créer ladite force centrifuge au sein du fluide à séparer, tels les systèmes Dynaclean de NEYRTEC (France) On connaît les brevets WO 97/28903, EP 259104 et WO 97/15368 qui décrivent des séparateurs de type cyclone comprenant une entrée tangentielle du fluide à séparer dans une première portion cylindrique, laquelle portion cylindrique est prolongée d'une portion inférieure conique, à faible conicité, du type de ceux décrits ci-après en référence aux figures 1 et la-le, débouchant sur un orifice de sortie axiale de la phase lourde (eau), la phase légère (huile) étant évacuée par un orifice de sortie axiale à l'extrémité supérieure de la dite première portion cylindrique. Comme explicité ci-après, la force centrifuge du fluide envoyé à l'extrémité supérieure du cyclone par une entrée tangentielle, induit l'établissement d'un premier volume central de la phase légère (huile) entouré d'un volume périphérique de la phase lourde (eau). Lorsque le débit du fluide entrant varie, et surtout lorsque la proportion respective d'eau et d'huile dans le fluide à traiter varie, il est nécessaire de régler les paramètres de fonctionnement du cyclone, pour éviter qu'il ne se produise des décrochages de poches d'huile entraînées avec l'eau, notamment. Un but de la présente invention est de fournir un dispositif de type cyclone amélioré, permettant de stabiliser son fonctionnement et d'éviter 20 des perturbations affectant la qualité de la séparation en cas de variation de débit et surtout de variation de la proportion eau / huile dans le pétrole brut à traiter. Plus généralement, un but de la présente invention est de fournir des dispositifs d'installation et procédés de séparation eau / huile améliorés 25 pour traiter le pétrole brut, et plus particulièrement à grande profondeur. Pour ce faire, la présente invention fournit un cyclone de séparation liquide/gaz ou liquide/liquide, de deux phases liquides de densités différentes d'un fluide comprenant : - une chambre de séparation dont la paroi forme une surface de révolution s'étendant entre . au moins un orifice d'admission tangentielle du fluide à séparer et un orifice de sortie axiale supérieure du fluide de plus basse densité à l'extrémité supérieure de la dite chambre, et . un orifice de sortie inférieure du fluide de plus haute densité, la dite chambre de séparation comprenant un même corps cylindrique s'étendant au moins entre les dits orifices d'admission et un plateau de même axe XX' que le dit corps cylindrique, de diamètre inférieur à celui du dit corps cylindrique et positionné au dessus du dit orifice de sortie inférieure. Comme explicité plus avant dans la description qui suivra, le plateau à la base de la chambre de séparation du cyclone selon l'invention, sert de support aux deux volumes coaxiaux d'huile et d'eau respectivement cylindriques et annulaires (ou tubulaires) ainsi créés par la force centrifuge du fluide entrant tangentiellement à l'extrémité supérieure, et autorise une variation de la position radiale de l'interface huile / eau, laquelle interface peut en effet se déplacer le long du diamètre du dit plateau, sans affecter la séparation des deux volumes coaxiaux d'huile et d'eau, lorsque la proportion relative des teneurs en huile et eau du pétrole brut traité varie. Le cyclone selon l'invention présente en outre l'avantage de permettre un fonctionnement stabilisé de la séparation, tout en présentant une taille relativement réduite par rapport aux cyclones conventionnels. Dans un mode de réalisation particulier, le diamètre du dit plateau est de '/ à 9/10 de celui du dit corps cylindrique, de préférence au moins 2/3. Dans une première variante, la dite chambre de séparation est constituée d'un même corps cylindrique s'étendant entre le dit orifice d'admission et ledit orifice de sortie inférieure, le dit orifice de sortie inférieure étant un orifice de sortie tangentielle, et le dit plateau est positionné à l'extrémité inférieure dudit corps cylindrique juste en amont du dit orifice inférieur de sortie tangentielle. Dans une seconde variante, la portion inférieure de la dite chambre 5 située entre le dit plateau et le dit orifice inférieur de sortie est de forme conique de même axe XX' que le dit corps cylindrique et le dit orifice inférieur est un orifice de sortie axiale s'étendant dans la direction axiale XX' du dit corps cylindrique. Cette seconde variante de réalisation présente l'avantage d'augmenter 10 la perte de charge de l'eau arrivant dans ledit orifice de sortie axiale, ceci pour rendre la pression de l'eau évacuée sensiblement identique à la pression du liquide de la phase huileuse sortant du dit orifice supérieur de sortie axiale, en réglant le diamètre respectif des dits orifices supérieur et inférieur axiaux, ledit orifice inférieur de sortie de la phase liquide lourde 15 ayant un diamètre supérieur au dit orifice supérieur de sortie de la phase liquide légère. Cet équilibre des pressions de sortie des phases huileuse et aqueuse, permet de stabiliser le fonctionnement d'une installation et d'un procédé de séparation, comme il sera explicité ci-après. 20 De préférence, le dit cyclone comprend des moyens de perte de charge au niveau du dit orifice de sortie inférieur pour réduire la pression de la phase lourde aqueuse en sortie du dit séparateur, de préférence créant une perte de charge proportionnelle à l'accélération du fluide, tels qu'une plaque perforée ou un diaphragme, en aval du dit orifice de sortie inférieur 25 du dit cyclone de séparation liquide/liquide. Cette caractéristique permet d'autoréguler la stabilisation du fonctionnement d'une installation de séparation, comprenant un cyclone selon l'invention par égalisation des pressions d'huile et d'eau sortant du cyclone dans le cadre d'un procédé selon l'invention, impliquant la mise en 30 oeuvre de ce type d'installation comme explicité ci-après. La présente invention fournit également une installation de séparation d'au moins deux phases liquides de densités différentes d'un fluide contenant aussi du gaz, de préférence au moins l'huile et l'eau d'un pétrole brut comprenant de l'huile, de l'eau, des particules de sable et du gaz comprenant a) au moins un séparateur liquide/gaz de préférence du type cyclone dans au moins une première enceinte, et b) au moins un séparateur liquide/liquide du type cyclone selon l'invention, relié au dit séparateur liquide/gaz de l'étape 1) par une 10 première conduite d'amenée de pétrole dégazé, et c) au moins une enceinte principale, la dite enceinte principale étant reliée - au dit séparateur liquide /gaz par une conduite d'amenée de gaz le cas échéant depuis la partie haute de la dite première enceinte 15 jusqu'à la partie haute de la dite enceinte principale, la dite conduite d'amenée du gaz étant équipée d'une vanne apte à contrôler la pression du gaz, la dite vanne étant commandée de préférence en fonction du niveau de pétrole dans la dite première enceinte, et 20 - au dit séparateur liquide/liquide de type cyclone par deux conduites s'étendant depuis les orifices supérieur et inférieur de sortie des phases huileuse et aqueuse respectivement jusqu'à déboucher dans deux zones distinctes de la dite enceinte principale, 25 - la dite enceinte principale comprenant en outre des conduites d'évacuation de l'eau et l'huile séparément. Comme mentionné ci-dessus, l'installation selon l'invention comprend avantageusement des moyens de perte de charge proportionnelle à l'accélération du fluide, de préférence une plaque perforée ou un diaphragme, en aval du dit orifice de sortie inférieur du dit cyclone de séparation liquide/liquide. Plus particulièrement, dans une installation selon la présente invention, la dite enceinte principale comprend respectivement : . dans une zone d'accumulation de l'huile, un dispositif de contrôle de l'évacuation de l'huile et/ou dudit gaz dans une même conduite, et . dans une zone d'accumulation de l'eau, un dispositif de contrôle de l'évacuation de l'eau séparée des dites particules solides dans une conduite distincte en partie basse de la dite enceinte principale, et un orifice d'évacuation des dites particules solides au fond de la dite enceinte principale. Selon des caractéristiques plus particulières et avantageuses : - le dit dispositif de contrôle de l'évacuation de l'eau séparée des dites particules solides est constitué d'une vanne automatique commandée par un flotteur apte à obturer l'évacuation de l'eau lorsque le niveau de l'eau descend en dessous d'un niveau donné et apte à autoriser l'évacuation de l'eau lorsque le niveau monte au dessus du dit niveau, - le dit dispositif de contrôle de l'évacuation du pétrole et/ou dudit gaz dans une même conduite est constitué par un collecteur cylindrique relié à la dite conduite d'évacuation du pétrole et/ou du gaz, le dit collecteur comprenant une paroi cylindrique perforée à différents niveaux sur la hauteur du dit collecteur apte à permettre l'évacuation du gaz par les perforations situées au dessus du niveau du pétrole et l'évacuation du pétrole par les perforations situées au dessous du niveau du pétrole. Dans un premier mode de réalisation particulier, les dites deux zones distinctes de la dite enceinte principale sont séparées par une cloison interne apte à ne laisser communiquer entre les deux zones que le dit gaz. Dans un autre mode de réalisation particulier, la dite enceinte principale ne comprend pas de cloison interne et les dites phases huileuse et aqueuse récupérées séparément en sortie des dits séparateurs liquide/liquide (2) sont envoyées dans deux dites zones distinctes de la dite enceinte principale (5) séparées par simple gravité naturelle créée par la différence de densité entre eau et huile. Avantageusement, une installation selon l'invention comprend_une série de dits séparateurs liquide/liquide du type cyclone montés en parallèle. De préférence encore, le ou les dits séparateurs liquide/liquide de l'étape 2) sont placés à l'intérieur de la dite enceinte principale, les orifices de sortie des phases huileuse et aqueuse en sortie du ou des dits séparateurs liquide/liquide de type cyclone communiquant respectivement avec les dites zones distinctes d'accumulation du pétrole et de l'eau dans la dite enceinte principale. Dans un mode de réalisation particulier, la dite enceinte principale est installée à terre ou à bord d'un support flottant, et est de préférence de forme cylindrique à fond bombé. Dans un autre mode de réalisation, la dite enceinte principale est de forme sphérique et est installée au fond de la mer. De préférence, les dites enceintes principales et les dits séparateurs liquide/liquide du type cyclone de l'étape 2) sont répartis symétriquement. L'installation selon l'invention permet de réaliser un procédé de séparation d'au moins l'huile et l'eau d'un pétrole brut comprenant aussi du gaz et le cas échéant, des particules de sable selon lequel on réalise les étapes successives suivantes dans lesquelles : 1) On réalise le dégazage au moins partiel dudit pétrole brut à l'aide d'un dit séparateur liquide/gaz de préférence du type cyclone dans au moins une première enceinte, et 2) On réalise la séparation de l'eau contenue dans le dit pétrole brut dégazé obtenu à l'étape 1), pour obtenir une phase d'huile et une phase aqueuse contenant les dites particules solides, à l'aide d'au moins un dit séparateur liquide/liquide du type cyclone, 3) On réalise une étape de stabilisation et régulation du fonctionnement du ou des dits séparateurs liquide/liquide de l'étape 2) en envoyant les flux de gaz, phase huileuse et phase aqueuse issus des dits séparateurs des étapes 1) et 2) dans une même dite enceinte principale sensiblement à la même pression pour obtenir un niveau contrôlé d'huile et d'eau dans la dite enceinte principale, - ledit flux de gaz étant récupéré en partie haute de la dite première enceinte et envoyé sous pression contrôlée par une vanne, en partie haute de la dite enceinte principale,et - la pression de la dite phase aqueuse récupérée en sortie du dit séparateur liquide/liquide étant réduite par des dits moyens de perte de charge pour obtenir une pression sensiblement identique à celle de la dite phase huileuse en sortie du dit séparateur liquide/liquide de type cyclone de l'étape 2). Plus particulièrement, les niveaux des phases liquides d'huile et eau dans les deux dites zones distinctes de la dite enceinte principale sont régulés par les dits dispositif de contrôle de l'évacuation de l'huile et/ou dudit gaz dans une même conduite, et dispositif de contrôle de l'évacuation de l'eau. Plus particulièrement encore, la commande de la dite vanne pour contrôler la pression du gaz en sortie de la dite première enceinte, se fait en fonction du niveau de pétrole dans la dite première enceinte lequel niveau est maintenu de préférence sensiblement constant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée des modes de réalisation qui va suivre, en référence aux figures 1 à 7 : . la figure 1 est une vue de face d'un cyclone conventionnel de 5 séparation liquide / liquide, . la figure la est une vue de dessus relative à la figure 1, . les figures la, lb, l c et 1d sont des vues de côté de la veine fluide au sein d'un cyclone conventionnel respectivement en configuration moyenne (figure lb), minimum (figure l c), maximum (figure Id) et 10 maximum avec décrochement d'une bulle de pétrole (figure le), . la figure 2 est une vue de face en arraché d'un cyclone de séparation gaz liquide / liquide selon l'invention, . les figures 2a et 2b sont des vues respectivement de dessus et de dessous relatives à la figure 2, 15 les figures 2c, 2d et 2e sont des vues de côté de la veine fluide au sein d'un cyclone selon l'invention respectivement en configuration moyenne (figure 2c), minimum (figure 2d) et maximum (figure 2e), . la figure 3 est une coupe en vue de côté d'une variante du cyclone selon l'invention présentant un fond à forte conicité et un orifice axial 20 d'évacuation de l'eau, . la figure 4 est une vue de côté d'une installation de séparation selon l'invention comprenant une séparation primaire gaz / liquide, et un ensemble de cyclones selon l'invention relié à une enceinte principale sphérique de rejet et décantation équipé d'une cloison transversale 25 verticale, . la figure 4a est une vue de détail relatif à la figure 4, d'un dispositif de contrôle de l'évacuation du pétrole (huile) et gaz par soutirage et de mélange des phases gaz / pétrole en vue de leur exportation à grande distance, . la figure 4b est une section dudit dispositif de contrôle relatif à la figure 4a, . la figure 5 est une vue de côté d'une installation de séparation selon l'invention similaire à celle de la figure 4, dans laquelle l'eau et le pétrole sont séparés naturellement par différence de densité, l'enceinte principale de rejet et décantation étant de ce fait dépourvue de cloison transversale verticale, . la figure 6 est une coupe en vue de côté d'une installation de séparation selon l'invention, dans laquelle l'ensemble des cyclones est installé à l'intérieur de l'enceinte principale de rejet et décantation, . la figure 6a est une vue de dessus d'un cyclone présentant trois orifices d'admission du pétrole brut à traiter, uniformément répartis sur la 15 périphérie dudit cyclone, . la figure 7 est une vue de dessus d'une installation comprenant un ensemble de quatre dispositifs selon la figure 6, assemblés de manière symétrique autour d'une canalisation principale d'entrée du pétrole à traiter, 20 Dans la figure 1 on a représenté un cyclone conventionnel 1 de séparation liquide / gaz, solide / gaz ou liquide / liquide présentant une entrée tangentielle la du fluide à séparer 1.1, un corps cylindro-conique lb, une sortie axiale supérieure 1 c et une sortie axiale inférieure Id. Le fluide 1.1 entrant tangentiellement en la sous forte pression et fort débit se met à 25 tourbillonner dans la partie supérieure le et la force centrifuge créée au sein même du fluide crée une accélération pouvant atteindre 1000g, ce qui a pour effet de plaquer les particules les plus lourdes près de la surface cylindro-conique de la paroi, les particules les plus légères restant près du centre, comme représenté sur la figure lb correspondant à un point de 30 fonctionnement moyen du cyclone. Dans le cas d'une séparation pétrole / eau, on distingue ainsi sur cette même figure lb, une zone supérieure fortement tourbillonnaire le dans laquelle eau et pétrole commencent à se séparer dans la partie supérieure cylindrique, puis en allant vers le bas, dans la partie conique du cyclone, l'eau se trouve dans la zone périphérique 1 f et les particules de pétrole coalescent entre elles et de par leur plus faible densité, se dirigent vers l'axe du cyclone et s'agrègent dans un cône central 1g constitué quasi intégralement de pétrole brut débarrassé de son eau. De par le gradient de pression existant au sein du cyclone entre la paroi et l'axe dudit cyclone, et de par la forme conique de la paroi évasée vers le haut, l'eau 1.4 (phase lourde) s'évacue naturellement vers le bas et le pétrole 1.3 (phase légère) vers l'orifice supérieur. Le dispositif est contrôlé de manière continue au moyen de vannes asservies pilotées en temps réel, non seulement au niveau de l'entrée la, mais aussi au niveau des orifices de sortie 1 c, Id. En cas de variations brutales des paramètres de la veine fluide entrante (variations de débit, variation du rapport eau / huile, ...) le système de contrôle et commande doit être suffisamment rapide et précis pour reconfigurer l'état des dites vannes de contrôle commande, pour que le système continue à fournir une bonne séparation des fluides. Ainsi, la valeur moyenne de la dimension du cône d'huile lg représenté sur la figure lb peut se réduire comme représenté sur la figure le lorsque le pourcentage d'eau dans le brut augmente, ou si la vanne asservie relative à la sortie Id est trop fermée. Il peut aussi s'allonger vers le bas comme représenté figure I d si ledit pourcentage d'eau diminue, ou si la vanne asservie relative à la sortie Id est trop ouverte. Dans des cas extrêmes représentés figure le, correspondant en général à des phases transitoires de courte durée, ou à une incapacité du système à s'autostabiliser, des poches d'huile 1h peuvent se décrocher du cône d'huile lg à sa base et être entraînées dans le flux d'eau sortant par l'orifice 1d, perturbant ainsi radicalement la qualité de la séparation. Ce type de cyclone présente en général un diamètre interne au niveau de la partie cylindrique de 50 à 75mm, et une hauteur d'environ 2m à 2.5m. La partie conique permet au fluide parcourant le cyclone vers le bas, de conserver un fort niveau d'accélération tout le long de son parcours, malgré la perte d'énergie créée par les divers frottements contre les parois du cyclone. Ces cyclones n'ont qu'un débit unitaire assez faible et sont en général installés en parallèles au sein d'une enceinte. Ils ont été décrits en position verticale, mais l'effet séparateur étant basé sur le principe de la force centrifuge, ils peuvent en fait être installés en n'importe quelle position et sont souvent en position horizontale. La figure 2 représente en vue de côté en arraché, un cyclone selon l'invention constitué d'un corps cylindrique 2, qui présente dans sa partie supérieure au moins un orifice d'admission tangentiel 2a audit corps cylindrique, ainsi qu'un orifice tangentiel de sortie 2c situé en partie basse dudit corps cylindrique. Un plateau 2d, de préférence circulaire, de diamètre légèrement inférieur au diamètre intérieur dudit corps cylindrique est solidarisé audit corps cylindrique, de préférence au niveau du fond de ce dernier, par l'intermédiaire d'un support axial 2e. Sur la figure 2c on a représenté en coupe en vue de côté, la veine fluide au sein du cyclone selon l'invention. Le pétrole brut 1 éventuellement dégazé 1.1 entre tangentiellement par l'orifice d'entrée 2a et tourbillonne à grande vitesse dans la zone supérieure 31 sous l'effet de la force centrifuge où l'eau commence à se séparer du pétrole (huile). Dans la partie médiane du cyclone, l'eau est centrifugée vers l'extérieur en 3.2 et le pétrole (huile) se rassemble au centre pour former une colonne 3.3 sensiblement cylindrique qui est évacuée par l'orifice supérieur 2b. En partie basse, ladite colonne de pétrole vient buter contre le plateau 2d et est représentée en configuration moyenne sur ladite figure 2c. Pour la clarté des explications, la colonne de pétrole traitée est présentée sur les figures 2c-2e selon une forme sensiblement cylindrique d'axe ZZ avec une génératrice sinueuse sur la hauteur, alors qu'en réalité, les effets de la force centrifuge considérable s'exerçant sur l'interface eau / huile rendent cet interface quasiment cylindrique et à génératrice quasi rectiligne, dès lors que le débit entrant est distribué de manière symétrique sur au moins deux entrées 2a positionnées de manière symétrique par rapport à l'axe dudit cyclone. Sur la figure 2d ladite colonne 3.2, en raison d'un fort pourcentage d'eau dans le pétrole brut, se détache dudit plateau 2d, alors que sur la figure 2e, correspondant à un faible pourcentage d'eau dans le pétrole brut, ladite colonne augmente de diamètre, sans pour autant atteindre les bords dudit plateau 2d, ce qui aurait pour effet de laisser s'échapper par l'orifice inférieur 2c, du pétrole en même temps que l'eau évacuée. Ainsi, le plateau 2d associé à un corps de cyclone dont le diamètre intérieur est légèrement plus grand,crée une butée basse pour la colonne de pétrole, ladite colonne pouvant alors varier de diamètre dans des proportions considérables, et donc la proportion huile / eau aussi, sans que le pétrole soit entraîné en même temps que l'eau. Ainsi, contrairement à l'art antérieur qui nécessite un flux entrant de pétrole brut présentant une composition %eau / %huile dans une fourchette étroite, de manière à ce que le système de contrôle et commande agissant sur les vannes pilotées puisse maintenir l'ensemble dans un état stable, le cyclone selon l'invention présente une plage de fonctionnement 5 fois, voire 10 fois plus étendue, ce qui simplifie radicalement le système de contrôle et commande des vannes et le réduit même au minimum, comme il sera expliqué plus avant ci-après. Sur la figure 4 on a représenté en coupe en vue de côté une première version d'une installation selon l'invention intégrant une série de cyclones 2 selon l'invention montés en parallèle et alimentés par un flux de pétrole brut 4 entrant dans un premier étage de séparation liquide / gaz constitué, de manière connue, d'une première enceinte résistant à la pression 4.1 et d'un cyclone conventionnel 4.2, le pétrole partiellement dégazé s'échappant en partie basse de la dite première enceinte dans une conduite 4.3, pour être dirigé vers les cyclones 2 installés en parallèle. Le gaz est récupéré en partie haute de ladite première enceinte 4.1, puis envoyée par une conduite 4.4 vers une enceinte principale 5 de rejet et décantation assurant une stabilisation des flux de pétrole, gaz et eau. Cette enceinte principale 5 est constituée d'un réservoir résistant à la pression : • L'enceinte principale 5 est alimentée : - par le haut, en pétrole partiellement dégazé, par une conduite 5.1 en provenance des orifices supérieurs de sortie axiale 2b de l'ensemble des cyclones 2 montés en parallèle, - par le bas en eau en provenance des orifices inférieurs tangentiels 2c de l'ensemble des cyclones 2 montés en parallèle, - en gaz par la conduite 4.4 en provenance de l'étage de séparation primaire fluide / gaz 4.1-4.2, la pression dudit gaz étant contrôlée en temps réel par la vanne asservie 4.5, en maintenant un niveau sensiblement constant du pétrole dégazé au sein de la première enceinte 4.1, et • Cette enceinte principale 5 comporte : - une conduite de sortie de l'eau 5.3 située en partie basse, - une conduite de sortie 5.4 commune à l'huile et au gaz, - un orifice d'évacuation du sable 5.5 s'accumulant au fond de ladite enceinte principale 5 dans la zone d'accumulation 3.4 de l'eau 1.4, - une cloison interne 5.6 confinant de manière étanche le pétrole sur la droite 3.5 et l'eau sur la gauche 3.4, mais ouverte en partie supérieure pour laisser passer le gaz entre la cloison et la paroi de l'enceinte principale 5, - un dispositif de contrôle 7 de l'évacuation de l'eau par la conduite 5.3, - un dispositif de contrôle 8 de l'évacuation du gaz et du pétrole par la conduite 5.4. Le dispositif de contrôle de l'évacuation d'eau 7 est constitué d'une vanne automatique 7.1 commandée par un flotteur 7.2 obturant la sortie lorsque le niveau baisse. Sur la figure 4, la vanne 7.1 est représentée 25 en position fermée et dès que le niveau d'eau monte dans l'enceinte principale 5, le flotteur 7.2 ouvre la vanne 7.1 autorisant ainsi l'évacuation de l'eau par la pression du gaz. Sur les figures 5 et 6, le flotteur 7.2 est positionné à l'interface 3.9 eau / huile. Le dispositif de contrôle de l'évacuation du pétrole et du gaz est 30 constitué d'un collecteur 8, à paroi cylindrique perforée de préférence circulaire et de préférence encore de section constante sur la hauteur, reliee de manière étanche à la conduite d'évacuation 5.4. 10 15 20 Le fonctionnement du dispositif 8 est explicité sur la figure 4a : - le corps du collecteur 8. 1 est percé d'une multitude de trous calibrés 8.2 , de préférence identiques sur la hauteur, et répartis de préférence de manière uniforme sur la périphérie, comme représenté sur la figure 4b, - lorsque le niveau de pétrole dans l'enceinte principale est en dessous de la limite supérieure du collecteur , c'est-à-dire en dessous du plan BB, comme représenté sur la partie gauche de la figure, le pétrole passe à travers les orifices 8. 2 et est évacué par la conduite 5.4. Le gaz, dont la pression augmente à l'intérieur de ladite enceinte, est lui aussi évacué par la même voie 5.4, ce qui reconstitue un mélange pétrole / gaz, qui est initialement bi-phasique, mais peut, après un certain parcours dans les installations, ou par recompression du fluide, devenir monophasique par dissolution du gaz dans le pétrole, - lorsque le niveau de pétrole dans l'enceinte principale est en dessous des trous les plus bas, en dessous du plan AA, le pétrole n'est plus évacué, et seul le gaz est évacué par la conduite 5.4, - lorsque le niveau de pétrole dans l'enceinte principale est au dessus du plan BB, le gaz n'est plus évacué et seul le pétrole est évacué, non seulement par les trous latéraux 8.2, mais aussi par l'orifice supérieur 8.3 du collecteur, comme indiqué sur la partie droite de la figure. On peut être amené à prélever une partie du gaz pour le réinjecter directement dans la nappe, ou encore pour l'expédier directement vers une autre destination. La vanne pilotée 4.6 permet ainsi de contrôler la quantité de gaz prélevé, la totalité du surplus étant réexpédié à travers l'enceinte principale, en même temps que l'huile vers la surface, par la conduite 5.4. Sur la figure 5 on a représenté une seconde variante d'une installation de séparation selon l'invention, dans laquelle la séparation eau / huile n'est pas assurée par la cloison 5.6, mais par la séparation gravitaire naturelle créée par la différence de densité entre eau et huile. L'eau 1.4 se trouve dans la partie basse 3.4 de l'enceinte principale où se rassemblent aussi les dépôts de sable, alors que l'huile 1.3 se situe en partie supérieure 3.5, et le gaz en ciel de l'enceinte. Sur cette figure, l'unité primaire de séparation fluide / gaz 4.1- 4.2, ainsi que la vanne asservie de contrôle de gaz 4.5, n'ont pas été représentées, mais le fonctionnement d'ensemble du dispositif reste identique. Cette seconde variante présente l'avantage de créer un étage supplémentaire de séparation eau / huile, car s'il reste des particules d'huile dans l'eau en provenance des cyclones, ces particules migreront naturellement vers la couche d'huile par l'effet de la gravité. De même toute trace d'eau dans le pétrole aura la possibilité de migrer vers le bas pour rejoindre la zone aqueuse. Cependant, il est nécessaire que l'huile présente une densité beaucoup plus faible que l'eau de manière à assurer une séparation correcte entre eau et huile, et donc une interface stable, et cette disposition fonctionne mieux avec des bruts légers. Sur les figures 2, 4, 5 et 6, on a représenté des moyens de perte de charge 2f consistant en des diaphragmes en aval de l'orifice inférieur 2c de sortie de la phase aqueuse du cyclone de séparation liquide / liquide 2 selon l'invention. Ce type de moyen de perte de charge engendre une perte de charge proportionnelle au niveau de l'accélération, donc au carré du débit du fluide le traversant, ce qui a l'effet l'autorégulation de l'installation lorsque, comme explicité ci-après, on cherche à réduire la pression de la phase aqueuse en sortie du dit séparateur de type cyclone, pour stabiliser le fonctionnement de l'installation de séparation. Sur la figure 3 on a représenté en coupe et en vue de côté un cyclone selon l'invention dont l'évacuation en partie basse est axiale. La partie inférieure 2.2 du cyclone est alors conique avec un angle au sommet 30 à 60 , le plateau 2d n'étant alors plus supporté par le fond du cyclone, mais au niveau de la conduite d'évacuation axiale de l'orifice inférieur axial 2c, dans une zone où l'effet tourbillonnaire n'est plus nécessaire au processus de séparation cyclonique. Le diamètre y2 de la conduite d'évacuation de l'eau au niveau de l'orifice inférieur 2c est supérieur, par exemple de 50%, au diamètre cp1 de la conduite d'évacuation du pétrole de l'orifice de sortie axial supérieur 2b, la différence de diamètre correspondant à la perte de charge créée par des plaques perforées ou les diaphragmes 2f décrits ci-dessus et dont le rôle est de rendre le dispositif autorégulateur. La forme conique 2.2 du fond de la chambre 2 permet d'entraîner le sable en même temps que l'eau évacuée. Dans le cyclone selon l'invention, la pression de la phase lourde (eau), extraite près de la paroi externe de la chambre 2, est supérieure à la pression de sortie de la phase légère (huile). L'écart entre ces deux pressions est directement lié à l'accélération moyenne du fluide interne au cyclone et à la position radiale de l'interface huile / eau au niveau de la plaque inférieure comme représenté sur la figure 2e. Dans le procédé de séparation selon l'invention, pour stabiliser le fonctionnement de l'installation, on impose une pression de référence sensiblement identique pour les deux orifices de sortie supérieur 2b et inférieur 2c du cyclone, en les reliant à une enceinte de rejet commune constituée par l'enceinte principale 5, et en réduisant la pression de l'eau en aval du dit orifice inférieur 2c de manière à ce qu'elle soit rendue sensiblement identique à celle de l'huile en sortie de l'orifice supérieur axial 2b. On rend l'installation autorégulée en imposant sur la sortie de la phase lourde (eau) une perte de charge proportionnelle au niveau d'accélération, donc au carré de son débit, par exemple au moyen d'une plaque perforée ou d'un diaphragme 2f intercalé à chacun des orifices de sortie inférieurs de chacun des cyclones, lesdits moyens créant des pertes de charges identiques pour l'ensemble des cyclones du dispositif, ou bien en réalisant en pied de cyclone une portion de chambre dans laquelle la rotation résiduelle de sortie est conservée, la sortie finale s'effectuant sur un rayon proche de l'axe, comme représenté sur la figure 3. L'installation selon l'invention composée d'un ensemble de cyclones selon l'invention associé à une enceinte principale 5 selon les figure 4 à 6 présente donc un caractère d'autorégulation. Ainsi, les variations de pourcentage eau /pétrole brut entrant, correspondent, dans la configuration de la figure 5, à un déplacement de la surface libre 3.6 de la phase liquide légère (huile), entre des positions limites mini-maxi acceptables, et dans la configuration de la figure 4, à une différence de niveau entre l'interface eau / gaz 3.7 et l'interface pétrole / gaz 3.8. Les variations de débit n'affectent que faiblement la position de l'interface 3.6 dans le cas de la figure 5, et la différence de niveau 3.7-3.8 dans le cas de la figure 4. Le dispositif de l'enceinte principale décrit précédemment en relation avec des cyclones selon l'invention fonctionne aussi avec des cyclones conventionnels, mais ces derniers sont en général très longs et donc plus difficiles à intégrer au sein d'une enceinte principale, et de plus, leur point de fonctionnement stable est assez précis, ce qui les rend inutilisables lorsque les variations de proportions eau/huile ou de débit sont importantes, en raison des risques d'entraînement de poches d'huile comme expliqué en regard de la figure le, alors que les cyclones selon l'invention s'accommodent parfaitement de telles instabilités dans les variations de débit et de proportions huile/eau dans le pétrole brut. Le fonctionnement du dispositif selon l'invention est donc auto adaptatif, car les cyclones présentent une large plage de fonctionnement, ce qui les rend capables d'absorber des variations importantes dans les pourcentages d'eau et de gaz, lesdites variations étant ensuite stabilisées dans l'enceinte principale 5 où règne une pression créée par le gaz en provenance du séparateur pétrole/ gaz situé en amont, avant d'être dirigé vers d'autres équipements de traitement. De plus ladite large plage de fonctionnement des cyclones et de l'enceinte principale permet d'envisager un équipement unique pendant toute la durée d'exploitation d'un champ pétrolier, exploitation qui peut durer 20-25 ans voire plus, sans qu'il soit nécessaire de changer les composants sensibles, comme c'est le cas avec l'art antérieur, alors qu'en début d'exploitation un champ produit environ 5% d'eau pour 95% d'huile, alors qu'en fin de vie il produira 95-98% d'eau pour 5-2% d'huile. Sur la figure 6 on a représenté en coupe et en vue de côté, une installation de séparation selon l'invention correspondant à la seconde variante, dans laquelle la batterie de cyclones 2 est intégrée au sein de l'enceinte principale 5. En effet, pour que l'ensemble des cyclones 2, montés en parallèle fonctionne de manière stable les uns par rapport aux autres, évitant ainsi de créer des instabilités d'ensemble, il est important que les parcours des fluides soient identiques et aussi réduits que possible, de manière à ce que les pertes de charge soient quasi identiques pour chacun des cyclones. Pour ce faire, l'ensemble des cyclones, par exemple 6, 8 ou 12 cyclones, est installé à l'intérieur d'un diffuseur 4.3a relié à la conduite d'alimentation en pétrole brut dégazé 4.3, lesdits cyclones étant assemblés de manière étanche, par exemple par soudage, en 4.3b en partie haute dudit cyclone, et en 4.3c en partie basse dudit cyclone, de telle manière que le diffuseur 4.3a ne communique pas directement avec l'enceinte principale 5, mais communique avec les seules conduites d'entrée tangentielle 2a des cyclones 2. Les orifices axiaux supérieurs 2b de chacun des cyclones communiquent directement avec la partie supérieure de l'enceinte principale, dans la zone où se rassemble naturellement le pétrole séparé de l'eau par simple gravité. De même, les orifices inférieurs 2c de chacun des cyclones communiquent directement avec la partie inférieure de l'enceinte principale, de préférence directement dans la zone d'accumulation de l'eau. Le fonctionnement d'ensemble est alors identique à celui décrit en regard des figures 4 et 5. De manière à pouvoir intervenir sur les éléments internes, dans le cas d'enceinte sphérique, ladite enceinte est avantageusement réalisée en deux demi coquilles soudées respectivement sur des brides 5a assemblées en 5b par boulons, non représentés, l'étanchéité étant assurée par un joint torique 5c. Dans les descriptions de l'invention, pour la clarté des dessins, on a représenté les cyclones avec orifice unique d'admission 2a, mais on injecte avantageusement le fluide à séparer, par 2, 3 ou 4, voire plus, orifices identiques, uniformément répartis sur la périphérie, comme représenté sur la figure 6a, de manière à augmenter la stabilité du tourbillon créé en tête du cyclone, stabilité qui se répercute alors sur toute la colonne de séparation eau / huile et améliore d'autant la stabilité d'ensemble du dispositif. Sur la figure 7 on a représenté, en vue de dessus, la mise en parallèle de quatre dispositifs selon la figure 6, les quatre enceintes principales 5 étant reliées au niveau de leur diffuseur 4.3a, à la conduite d'alimentation en pétrole brut dégazé 4.3 par des conduites secondaires identiques créant ainsi une symétrie absolue en termes de trajet du fluide entrant, donc en termes de pertes de charges. De même, les orifices d'évacuation, non représentés, présenteront la même symétrie, ce qui permettra ainsi un fonctionnement stable du dispositif selon l'invention, quel que soit le nombre de cyclones au sein d'une même enceinte principale, et quel que soit le nombre d'enceintes identiques reliées entre elles de manière totalement symétrique. On ajoute avantageusement des vannes d'isolation 4.6, de préférence du type à boisseau sphérique, qui permettent d'isoler une ou deux enceintes 5, en fonction du débit d'eau et de la proportion eau/huile dans le pétrole brut, ce qui augmente d'autant la souplesse de fonctionnement du dispositif pendant toute la durée de vie des installations, c'est-à-dire 20-30 ans, voire plus, sans avoir à modifier l'ensemble, alors que la production de pétrole brut contient au fil du temps en général de plus en plus d'eau et de moins en moins de pétrole. Ces vannes, représentées sur la figure 7 sur deux enceintes principales adjacentes, seront de préférence installées sur deux enceintes principales en face à face, de manière à respecter au mieux la symétrie du système. On reste dans l'esprit de l'invention en considérant un dispositif selon la première variante, c'est-à-dire avec la cloison interne 5.6, dans lequel on intègre l'ensemble des cyclones à l'intérieur de l'enceinte principale comme décrit dans la figure 6, mais placés horizontaux. Les orifices de sortie supérieurs 2b des cyclones doivent alors être dirigés sur la partie droite, dans la zone huile, tandis que les orifices inférieurs 2c doivent être dirigés vers la gauche, dans la zone eau de l'enceinte principale, ce qui crée toutefois des dissymétries dans les circuits hydrauliques des cyclones et donc des risques d'instabilité d'ensemble, et ne constitue pas en conséquence la version préférée de l'invention. A titre d'exemple, un cyclone selon l'invention présente un diamètre de 50 à 70mm et une longueur de corps de 300 à 400mm. Les orifices d'entrée 2a du pétrole brut sont au nombre de trois et présentent, au niveau du raccordement avec le corps cylindrique du cyclone, une section rectangulaire de 20mm de hauteur et de lmm de largeur. Ce cyclone est capable de traiter un débit d'environ 1 à 1.5 litre/seconde, et crée une perte de charge de 2 à 3 bars entre l'orifice d'entrée 2a et les orifices de sortie 2b, 2c. Pour une production de 10 000 barils par jour, soit 1590 m3/jour, soit encore 18,4 litres/sec, on installe 16 cyclones selon l'invention dans une enceinte sphérique de 1.5m de diamètre interne constituée de deux demi sphères comme détaillé sur la figure 5, ce qui représente un volume total de 1.77m3, ce qui correspond, en considérant un niveau moyen de remplissage de l'enceinte principale de 50%, à un temps moyen de passage des fluides dans ladite enceinte principale, appelé temps de séjour, de 48 sec. On considère alors avantageusement comme constante de temps du système de régulation de l'ensemble 10% du temps de séjour, soit environ 5 secondes, ce qui permet d'utiliser des moyens de régulation très classiques et ainsi ne nécessite pas les moyens de régulation à très hautes performances requis par les dispositifs de l'art antérieur. La vitesse tangentielle à l'entrée des cyclones est de 19.2 m/sec, ce qui correspond, pour un diamètre interne du cyclone de 60mm, à une accélération centrifuge de 1 250g. Pour une production sous-marine en mer très profonde, de 8 à 15 000 barils par jour, on utilise avantageusement une enceinte principale unique. Mais, au delà, on préfère disposer une multiplicité d'enceintes 5 en parallèle comme explicité sur la figure 7, car ladite sphère devant résister à l'implosion devra présenter une épaisseur de paroi très importante, ainsi qu'une sphéricité quasiment parfaite, la réalisation de telles pièces de forge usinées étant extrêmement coûteuse lorsque les dimensions augmentent. Dans le cas où l'on installe le dispositif à terre, on dispose en général de la place nécessaire, et il est alors intéressant de mettre en oeuvre les configurations indépendantes des figures 4 ou 5, en prenant soin de respecter une symétrie dans les circuits hydrauliques entre cyclones et enceinte principale, ce qui peut être obtenu simplement en installant lesdits cyclones autour de ladite enceinte, à distance constante et de préférence dans une répartition uniforme, la conduite 4.3 d'alimentation en pétrole dégazé étant constituée d'un anneau circulaire assurant une alimentation uniforme dans chacun des dits cyclones. Dans cette configuration, l'enceinte peut être cylindrique d'axe vertical, et comporte alors des fonds bombés. A bord des FPSO, la place est très limitée et il est alors intéressant d'intégrer les cyclones à l'intérieur de l'enceinte principale, ladite enceinte pouvant être elle aussi cylindrique d'axe vertical, avec fonds bombés, intégrant un assemblage avec brides 5a. Dans le cas où le dispositif est installé au fond de la mer, et plus particulièrement dans les ultra grands fonds, c'est-à-dire par 2000-3000m, voire plus, on préfèrera intégrer les cyclones dans une enceinte principale de forme sphérique, car dans la conception du système, on est amené à considérer que l'ensemble du dispositif peut être intégralement rempli de gaz et relié à la surface, c'est-à-dire que la pression interne est la pression atmosphérique. La pression extérieure, c'est-à-dire environ IOMPa pour 1000m de profondeur, s'appliquant alors intégralement sur l'enceinte principale et tendant à la faire imploser, l'utilisation d'une forme sphérique permet de résister de manière optimale à ladite pression de fond. Les procédé, cyclone et installation selon l'invention ont été décrits dans le cadre d'une utilisation pour le pétrole, mais restent applicables dans tout processus où l'on veut séparer, de manière efficace et simple, deux phases liquides de densités différentes proches ou éloignées, en particulier dans l'agro-alimentaire, dans la récupération des huiles industrielles, et dans toute application où l'on veut séparer de manière efficace deux liquides de densités proches. Au cas où l'on souhaite rejeter l'eau de séparation directement dans la mer, il conviendra de respecter les niveaux acceptables de présence d'huile, et l'on installera avantageusement un deuxième dispositif de séparation selon l'invention en sortie d'eau 5.3 pour atteindre le niveau de pureté recherché | La présente invention concerne un séparateur liquide / gaz ou liquide / liquide de type cyclone (2), dont les propriétés de séparation sont stabilisées lorsque le débit et les proportions des phases liquides (9.3, 1.4) à séparer varient, grâce à un plateau (2d) situé en partie basse d'une chambre de séparation cylindrique, alimentée à son extrémité supérieure selon un orifice d'admission tangentielle (2a).La présente invention concerne également une installation et un procédé de séparation de l'huile et l'eau contenues dans un pétrole brut, à l'aide d'un cyclone selon l'invention. | 1. Cyclone de séparation liquide/gaz ou liquide/liquide, de deux phases liquides de densités différentes d'un fluide comprenant : - une chambre de séparation (2) dont la paroi forme une surface de 5 révolution s'étendant entre . au moins un orifice d'admission tangentielle (2a) du fluide à séparer et un orifice de sortie axiale supérieure (2b) du fluide de plus basse densité à l'extrémité supérieure de la dite chambre, et un orifice de sortie inférieure (2c) du fluide de plus haute 10 densité, caractérisé en ce que la dite chambre de séparation comprend un même corps cylindrique (2.1) s'étendant au moins entre les dits orifices d'admission (2a) et un plateau (2d) de même axe (XX') que le dit corps cylindrique, de diamètre inférieur à celui du dit corps 15 cylindrique et positionné au dessus du dit orifice de sortie inférieure (2c). 2. Cyclone de séparation selon la 1, caractérisé en ce que la dite chambre de séparation (2) est constituée d'un même corps cylindrique (2.1) s'étendant entre le dit orifice d'admission (2a) et ledit 20 orifice de sortie inférieure (2c), le dit orifice de sortie inférieure (2c) étant un orifice de sortie tangentielle, et le dit plateau (2d) étant positionné à l'extrémité inférieure dudit corps cylindrique juste en amont du dit orifice inférieur de sortie tangentielle. 3. Cyclone selon la 1, caractérisé en ce que la 25 portion inférieure (2.2) de la dite chambre située entre le dit plateau (2d) et le dit orifice inférieur de sortie (2c) est de forme conique de même axe (XX') que le dit corps cylindrique et le dit orifice inférieur est un orifice de COMMUN\E3revets\52314F45/MD-MAS 08.11.05 26 sortie axiale s'étendant dans la direction axiale (XX') du dit corps cylindrique (2.1). 4. Cyclone selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de perte de charge (2f) au niveau du dit orifice de sortie inférieur (2c) pour réduire la pression de la phase lourde aqueuse en sortie du dit séparateur, de préférence des moyens de perte de charge proportionnelle à l'accélération du fluide, tels qu'une plaque perforée ou un diaphragme, en aval du dit orifice de sortie inférieur (2c) du dit cyclone de séparation liquide/liquide (2). 5. Cyclone selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le diamètre du dit plateau est de ' à 9/10 de celui du dit corps cylindrique, de préférence au moins 2/3. 6. Installation de séparation d'au moins deux phases liquides de densités différentes d'un fluide contenant aussi du gaz, de préférence au moins l'huile et l'eau d'un pétrole brut (1) comprenant de l'huile (1.3), de l'eau (1.4), des particules de sable (1.5) et du gaz (1.2) comprenant a) au moins un séparateur liquide/gaz du type cyclone (4.2) de préférence dans au moins une première enceinte (4.1), et b) au moins un séparateur liquide/liquide du type cyclone (2) selon l'une des 1 à 5 relié au dit séparateur liquide/gaz par une première conduite (4.3) d'amenée de pétrole dégazé, et c) au moins une enceinte principale (5), la dite enceinte principale étant reliée au dit séparateur liquide /gaz (4.2) par une conduite d'amenée de gaz (4.4), le cas échéant depuis la partie haute de la dite première enceinte (4.1) jusqu'à la partie haute de la dite enceinte principale, la dite conduite d'amenée du gaz (4.4) étant équipée d'une vanne (4.5) apte à contrôler la pression du gaz, et COMMUMBrevets\52314F45/MD-MAB 08.11.05 27 - au dit séparateur liquide/liquide de type cyclone (2) par deux conduites (5.1, 5.2) s'étendant depuis les orifices supérieur (2b) et inférieur (2c) de sortie des phases huileuse et aqueuse respectivement jusqu'à déboucher dans deux zones distinctes (3.4, 3.5) de la dite enceinte principale (5), - la dite enceinte principale comprenant en outre des conduites (5.3, 5.4) d'évacuation de l'eau et l'huile séparément. 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de perte de charge (2f) proportionnelle à l'accélération du fluide, de préférence une plaque perforée ou un diaphragme, en aval du dit orifice de sortie inférieur (2c) du dit cyclone de séparation liquide/liquide (2). 8. Installation selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que la dite enceinte principale (5) comprend respectivement : . dans une zone d'accumulation de l'huile (3.5), un dispositif de contrôle (8) de l'évacuation de l'huile et/ou dudit gaz dans une même conduite (5.4), et . dans une zone d'accumulation de l'eau (3.4), un dispositif de contrôle de l'évacuation de l'eau (7) séparée des dites particules solides dans une conduite distincte (5.3) en partie basse de la dite enceinte principale, et un orifice d'évacuation (5.5) des dites particules solides au fond de la dite enceinte principale. 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que le dit dispositif de contrôle de l'évacuation de l'eau (7) séparée des dites 25 particules solides est constitué d'une vanne automatique (7.1) commandée par un flotteur (7.2) apte à obturer l'évacuation de l'eau lorsque le niveau de l'eau descend en dessous d'un niveau donné et apte à autoriser l'évacuation de l'eau lorsque le niveau monte au dessus du dit niveau. COMMUN \Brevets\52314F45/MD-MAB 08.11.05 s 28 10. Installation selon l'une des 8 ou 9, caractérisée en ce que le dit dispositif de contrôle de l'évacuation du pétrole et/ou dudit gaz dans une même conduite (5.4) est constitué par un collecteur cylindrique (8.1) relié à la dite conduite d'évacuation du pétrole et/ou du gaz (5.4), le dit collecteur comprenant une paroi cylindrique perforée (8.2) à différents niveaux sur la hauteur du dit collecteur apte à permettre l'évacuation du gaz par les perforations situées au dessus du niveau du pétrole et l'évacuation du pétrole par les perforations situées au dessous du niveau du pétrole. 11. Installation selon l'une des 6 à 10, caractérisée en ce que les dites deux zones distinctes de la dite enceinte principale (5) sont séparées par une cloison interne (5.6) apte à ne laisser communiquer entre les deux zones que le dit gaz. 12. Installation selon l'une des 6 à 10, caractérisée en ce que la dite enceinte principale ne comprend pas de cloison interne et les dites phases huileuse et aqueuse récupérées séparément en sortie des dits séparateurs liquide/liquide (2) sont envoyées dans deux dites zones distinctes de la dite enceinte principale (5) séparées par simple gravité naturelle créée par la différence de densité entre eau et huile. 13. Installation selon l'une des 6 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend une série de dits séparateurs liquide/liquide du type cyclone (2) montés en parallèle. 14. Installation selon l'une des 6 à 13, caractérisée en ce que le ou les dits séparateurs liquide/liquide sont placés à l'intérieur de la dite enceinte principale (5), les orifices de sortie des phases huileuse et aqueuse en sortie du ou des dits séparateurs liquide/liquide de type cyclone communiquant respectivement avec les dites zones distinctes d'accumulation du pétrole et de l'eau dans la dite enceinte principale. COMMUN \Brevets\52314F45/MD-MAS 08.11.05 29 15. Installation selon l'une des 6 à 14, caractérisée en ce que la dite enceinte principale (5) est installée à terre ou à bord d'un support flottant, et est de préférence de forme cylindrique à fond bombé. 16. Installation selon l'une des 6 à 14, caractérisée en ce que la dite enceinte principale (5) est de forme sphérique et est installée au fond de la mer. 17. Installation selon l'une des 6 à 16, caractérisée en ce qu'on met en oeuvre une pluralité, de préférence au moins quatre enceintes principales (5) contenant chacune une pluralité, de préférence au moins quatre dits séparateurs liquide/liquide du type cyclone. 18. Installation selon la 17, caractérisée en ce que les dites enceintes principales et les dits séparateurs liquide/liquide du type cyclone de l'étape 2) sont répartis symétriquement. 19. Procédé de séparation d'au moins l'huile (1.3) et l'eau (1.4) d'un pétrole brut (1) comprenant aussi du gaz (1.2) et le cas échéant, des particules de sable (1.5) à l'aide d'une installation selon l'une des 6 à 18, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes successives suivantes dans lesquelles : 1) On réalise le dégazage au moins partiel dudit pétrole brut (1) à l'aide d'un dit séparateur liquide/gaz de préférence du type cyclone (4.2) dans au moins une première enceinte (4.1), et 2) On réalise la séparation de l'eau contenue dans le dit pétrole brut dégazé (1.1) obtenu à l'étape 1), pour obtenir une phase d'huile (1.3) et une phase aqueuse (1.4, 1.5) contenant les dites particules solides (1.5), à l'aide d'au moins un dit séparateur liquide/liquide du type cyclone (2), 3) On réalise une étape supplémentaire de stabilisation et régulation du fonctionnement du ou des dits séparateurs liquide/liquide de l'étape 2) en envoyant les flux de gaz (1.2), phase huileuse (1.3) et phase aqueuse (1.4) issus des dits séparateurs des étapes 1) et 2) dans une même dite COMMUN\Brevets\52314F45/MD-MAB 08.11.0530 enceinte principale (5) sensiblement à la même pression pour obtenir un niveau contrôlé (3.6 -3.8) d'huile et d'eau dans la dite enceinte principale - ledit flux de gaz (1.2) étant récupéré en partie haute de la dite première enceinte (4.1) et envoyé (4.4) sous pression contrôlée 5 par une vanne (4.5), en partie haute de la dite enceinte principale 5, et - la pression de la dite phase aqueuse récupérée en sortie (2c) du dit séparateur liquide/liquide (2) étant réduite par des dits moyens de perte de charge (2f) pour obtenir une pression 10 sensiblement identique à celle de la dite phase huileuse en sortie (2b) du dit séparateur liquide/liquide de type cyclone de l'étape 2). 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que les niveaux des phases liquides d'huile et eau dans les deux dites zones 15 distinctes (3.2, 3.4) de la dite enceinte principale (5) sont régulés par les dits dispositif de contrôle (8) de l'évacuation de l'huile et/ou dudit gaz dans une même conduite (5.4), et dispositif de contrôle de l'évacuation de l'eau (7). 21. Procédé selon la 19 ou 20, caractérisé en ce que 20 la commande de la dite vanne (4.5) pour contrôler la pression du gaz en sortie de la dite première enceinte (4.1), se fait en fonction du niveau de pétrole dans la dite première enceinte, lequel niveau est maintenu de préférence sensiblement constant. COMMUN\Brevets\52314F45/MD-MAB 03.11. 05 | B,E | B04,E21 | B04C,E21B | B04C 5,E21B 43 | B04C 5/14,B04C 5/26,E21B 43/34 |
FR2901114 | A1 | MACHINE A CAFE COMPORTANT UN DISPOSITIF DE SECURITE PERFECTIONNE | 20,071,123 | B.07961 La présente invention concerne une machine à café, plus particulièrement du type comportant un réservoir de café amovible et étant munie d'un dispositif de sécurité permettant d'éviter la mise en marche de la machine sans le réservoir de café et/ou son couvercle en place. De manière à automatiser la préparation du café et limiter le nombre d'opérations à réaliser par l'utilisateur, les machines à café actuelles sont essentiellement fabriquées selon deux conceptions. Un premier concept de machine, le plus communément utilisé, consiste à disposer la mouture de café dans un filtre papier placé dans la machine et à faire couler de l'eau chaude sur la poudre prédosée par l'utilisateur ou par la machine pour faire du café. Une grande quantité de café peut être confectionnée en une seule préparation. Le document JF'1008928 décrit une telle machine à café comportant un broyeur de grains de café communiquant avec un porte-filtre. La machine comporte également un dispositif de sécurité lui interdisant le fonctionnement lorsque le couvercle du broyeur est ouvert ou en l'absence du porte-filtre. Toutefois, le broyeur est monté fixe sur la machine, ce qui rend son nettoyage assez difficile. Le document US2006/0016346 décrit, lui, une machine du même type que le document précédent, mais comportant une chambre de broyage amovible munie d'un couvercle amovible et située à l'intérieur d'un boîtier, l'accès au composants se faisant en ouvrant le couvercle du boîtier. La machine à café comporte un dispositif de sécurité coopérant à la fois avec le couvercle du boîtier et avec le couvercle de la chambre de broyage pour détecter l'absence ou l'ouverture de l'un des couvercles. Toutefois, ce document ne décrit pas de dispositif de sécurité susceptible d'interdire le fonctionnement de la machine en 2 l'absence de la chambre de broyage, mais uniquernent de son couvercle. De surcroît, ce dispositif de sécurité ne saurait pas satisfaire aux normes de sécurité en vigueur qui interdisent l'accès d'un doigt pour actionner les interrupteurs. Un deuxième concept concerne les machines dites "espresso" pour lesquelles la quantité de mouture est placée dans un récipient métallique percé formant une chambre d'infusion, la poudre est ensuite compactée et la quantité d'eau chaude nécessaire à la confection du café est amenée dans la chambre d'infusion, cette machine fonctionnant généralement sous pression et pour la préparation d'un nombre limité de tasses, usuellement deux de manière simultanée. Les machines espresso délivrent un breuvage plus onctueux dont le goût est préféré par de nombreux utilisateurs. Cependant, la préparation du café nécessite plus d'opérations que pour la simple infusion et notamment la manipulation de la mouture de café et du marc, ce qui est un handicap certain pour le développement de ces machines. L'objectif des fabricants de machines à café espresso est donc de réduire au maximum les actions nécessaires des utilisateurs par une automatisation plus poussée des différentes étapes de confection du café. L'invention ici décrite trouve son application plus particulièrement dans le domaine des machines à café espresso automatiques pour lesquelles la mouture de café est amenée dans la chambre d'infusion de manière automatisée et la galette de marc est extraite, après infusion du café, sans intervention de l'utilisateur de la machine. De tels moyens permettant cette automatisation des différentes opérations de confection d'un café espresso sont par exemple décrits dans le document WO 9912457. Le document WO9912457 se rapporte plus particulièrement à un groupe d'infusion pour distributeur automatique de boissons à partir de poudre de café et comportant un corps renfermant une chambre d'infusion à axe vertical présentant un fond et un débouché, comprenant un plateau-filtre monté mobile dans ladite chambre au moyen d'un mécanisme d'éjection, et susceptible de 3 recevoir un piston presseur monté déplaçable selon ledit axe vertical, ainsi qu'un vérin hydraulique dont le piston est relié audit piston presseur. Une telle machine permet d'approvisionner de manière automatisée la poudre de café dans la chambre d'infusion et d'éjecter la galette de marc au moyen d'un mécanisme fiable et performant. De telles machines à café comportant une automatisation poussée ne présentent généralement pas à ce jour toutes les garanties de sécurité pour l'utilisateur. En effet, les machines espresso emploient de l'eau chaude sous pression et différents systèmes permettant le compactage de la mouture de café qui ne doivent pas être actionnés si la poudre de café n'est pas présente. Par ailleurs, ces machines comportent des dispositifs distributeurs pour la fabrication de la mouture à partir des grains ou pour le dosage de la poudre vers la chambre d'infusion dont les pièces tournantes ne doivent être actionnées que si le couvercle du dispositif est correctement en place. La sécurité de fonctionnement de la machine à café doit empêcher le démarrage de la machine, c'est à dire le broyage des grains ou le dosage de la mouture et le démarrage de la pompe, si le café n'est pas présent et la machine complètement refermée. Ce problème critique de sécurité n'est pas pris en compte sur les machines à café espresso connues. II est par ailleurs important que le dispositif de sécurité de la machine ne puisse pas être accidentellement ou volontairement court-circuité par un utilisateur. En ce qui concerne la sécurité des machines à café actuelles, certains appareils présentent parfois un dispositif permettant de vérifier que de l'eau a été introduite dans le réservoir, plus rarement que le couvercle de protection au-dessus du récipient d'infusion a été placé, mais aucune machine espresso ne présente un mécanisme permettant la confirmation de la présence dans la machine d'un réservoir, lequel réservoir pouvant contenir de la mouture de café ou des grains de café. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés en 4 proposant un dispositif de sécurité permettant de confirmer la présence d'un réservoir amovible contenant de la mouture ou des grains de café dans une machine à café et, simultanément, la fermeture correcte du réservoir par son couvercle. Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif de sécurité pour empêcher le fonctionnement d'une machine à café si le réservoir amovible de café moulu ou en grains et son couvercle ne sont pas en place, permettant une construction simple et économique, tout en étant fiable en fonctionnement. Ces objectifs sont atteints avec une machine à café comportant un réservoir amovible de café susceptible d'être fermé par un couvercle, et un dispositif de confirmation de la présence du réservoir dans la machine et de la fermeture correcte du couvercle sur le réservoir, du fait que le dispositif de confirmation présente : - une tige portée par le réservoir mobile entre une position haute et une position basse de fermeture correcte du couvercle sur le réservoir, - au moins un interrupteur fonctionnant selon la position de la tige pour commander le fonctionnement de la machine à café. Le dispositif de confirmation de la présence dans la machine à café du réservoir amovible et de la fermeture correcte du couvercle sur le réservoir de l'invention permet de commander le fonctionnement de la machine en fonction d'une détection simultanée de la présence du réservoir amovible et de son couvercle en position correctement fermée sur le réservoir. Cette détection se fait grâce à la présence sur le réservoir même d'une tige de sécurité en relation avec un interrupteur de commande du fonctionnement de la machine. Par commande du fonctionnement de la machine, on comprend que l'interrupteur agit non seulement au niveau spécifique de commande du réservoir faisant office de distributeur de café, mais également à celui, plus général, de commande de la machine à café. Ainsi, au moins l'une des étapes de fonctionnement de la machine choisies parmi la phase de préchauffe de la chaudière, le déplacement du piston, l'ouverture du clapet de distribution d'eau dans le circuit hydraulique de la machine ou la mise en marche de la pompe, ne peut démarrer sans avoir reçu confirmation de l'interrupteur que le réservoir et son couvercle sont bien en place sur la machine. Le dispositif de 5 confirmation de présence de réservoir et de son couvercle agit de préférence simultanément sur au moins deux étapes de fonctionnement de la machine, l'une concernant la distribution de café depuis le réservoir amovible et l'autre une autre fonction de la machine. Ainsi, la machine est sécurisée : elle ne peut fonctionner correctement que si 10 le réservoir amovible est en place et la fermeture du couvercle effective. Avantageusement, la machine comprend des moyens de contrôle reliés à l'interrupteur pour permettre le démarrage de la machine à café en la position basse de la tige, et interdire le démarrage en la position haute de la tige. On aurait pu envisager des moyens de contrôle reniés à l'interrupteur et ayant 15 pour fonction d'informer ou d'avertir l'utilisateur du positionnement du couvercle et/ou de la présence du réservoir dans la machine. On préfère toutefois, pour plus de sécurité, que le démarrage de la machine ne puisse s'effectuer que lorsque le réservoir est en place dans la machine et le couvercle en position de fermeture correcte sur le réservoir. 20 De préférence, la tige est placée sur la périphérie du réservoir dans un logement permettant uniquement une mobilité verticale. Cette solution présente un faible encombrement, et permet d'avoir des pièces faciles à mettre en oeuvre pour l'assemblage, sans augmenter le coût de la machine de façon importante. 25 Avantageusement, la tige comporte au moins un anneau ou une surépaisseur périphérique de manière à guider sa course en montée ou en descente dans son logement. Ceci permet un fonctionnement fiable de la tige, sans débattement latéral, tout en étant facile à réaliser. De préférence, le réservoir comporte dans sa partie supérieure un rebord dont une partie recouvre le sommet de la tige et la partie supérieure de son logement. Cet agencement permet de rendre le sommet de la tige inaccessible aux 5 utilisateurs, pour plus de sécurité. Avantageusement, la tige est actionnée vers le haut au moyen d'un ressort de rappel qui agit par l'intermédiaire d'une pédale sur le bas de la tige. Ainsi, le ressort de rappel pousse, en sa position de repos, toujours la tige vers le haut pour garder les contacts de l'interrupteur ouverts et empêcher le 10 démarrage de la machine. La position basse de la tige correspond alors au verrouillage complet du couvercle par rapport au réservoir. Ainsi, la tige ne peut être amenée en position basse autorisant le démarrage de la machine à café que lorsque le couvercle est correctement verrouillé sur le réservoir. De préférence, la pédale est montée pivotante autour d'un axe perpendiculaire 15 à celui de la tige et agit sur l'interrupteur. L'actionnement de l'interrupteur se fait alors moyennant une pédale ou levier pivotant autour d'un axe horizontal, appartenant au châssis de la machine, en étant perpendiculaire à l'axe vertical de la tige mobile, la tige venant alors en appui sur l'une des extrémités de la pédale ou du levier, son autre extrémité 20 actionnant le ou les contacts de l'interrupteur. Cette solution permet déjà d'amplifier par effet de levier le mouvement de la tige, pour un fonctionnement correct du dispositif avec des faibles déplacements de la tige. Par ailleurs, l'interrupteur peut être décalé latéralement par rapport à la tige pour obtenir un emplacement avantageux, à moindre encombrement des composants de la 25 machine. De manière préférée, le couvercle comprend un joint d'étanchéité. Ceci permet de rendre le réservoir étanche lors de la fermeture du couvercle et préserver l'arôme du café. Un tel joint est, de préférence, un joint à lèvre réalisé en silicone, de dureté suffisante pour réaliser l'étanchéité à l'air à l'intérieur du 30 réservoir de café, tout en étant assez souple pour qu'un utilisateur puisse 7 fermer le couvercle et comprimer le joint sans trop d'effort. Lors de tests effectués en laboratoire, il a été constaté qu'un joint en silicone de dureté comprise entre 50 et 70 Shore, de préférence 60 Shore convenait le mieux à cette fonction. De préférence, ledit couvercle est amené en position fermée par rotation à l'intérieur du réservoir. La machine à café fonctionne, du point de vue de l'utilisateur, sans contrainte supplémentaire; le couvercle d'assez grand diamètre, est facile à manipuler par rotation, et le réservoir amovible est emboîtable de façon aisée dans son réceptacle. Avantageusement, ledit couvercle est verrouillé sur le réservoir et comporte au moins une languette périphérique adaptée pour être insérée sous le rebord lors de son verrouillage sur le réservoir et venir en contact avec la tige. La languette actionne, lors de sa rotation pour le verrouillage sur le couvercle, verrouillage qui peut être, par exemple, du type à baïonnette, la descente de la tige en appuyant sur le sommet de celle-ci. Une telle languette est une pièce plutôt plate, ayant donc une faible épaisseur, inférieure à celle d'un doigt, mais juste suffisante pour s'insérer sous le rebord du couvercle. Ainsi, la tige mobile qui autorise le démarrage de la machine n'est pas accessible aux utilisateurs de la machine et la sécurité ne peut pas être court-circuitée. Une même pièce disposée sur le couvercle permet alors le verrouillage de celui-ci et l'action de confirmation de la présence du réservoir et de fermeture de la machine. De préférence, la surface de la languette en regard du sommet de la tige présente un profil en arc de cercle. La surface de la languette venant au contact du sommet de la tige a un effet de came permettant alors un déplacement progressif de cette dernière, dans les deux sens de rotation du couvercle. Après avoir effectué des tests au laboratoire avec le dispositif de confirmation de l'invention, le profil de la languette a été choisi de manière à pouvoir faciliter la rotation du couvercle à l'intérieur du réservoir et l'amener en position de fermeture correcte sur ce 8 dernier. Ainsi, il a été constaté qu'un profil plus doux de la languette, ayant notamment un angle d'attaque compris entre 15 et 25 , de préférence de 18,5 convenait Ne mieux pour assurer à la fois la compression du joint du couvercle, la rotation du couvercle à l'intérieur du réservoir, l'introduction de la languette du couvercle dans l'ouverture du dispositif à baïonnette du réservoir et, également, la descente de la tige mobile à l'encontre de son ressort de compression. Dans une variante de réalisation de l'invention, le réservoir contient de la mouture de café et la machine comporte des moyens de dosage permettant de délivrer des quantités définies de café moulu. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, le réservoir contient des grains de café et la machine à café comporte des moyens permettant le broyage desdits grains et la délivrance de la mouture. Le dispositif de sécurité selon l'invention peut donc être employé avec des réservoirs contenant de la mouture ou des grains de café, indifféremment, donc avec différentes catégories de machines. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue générale d'une machine à café espresso contenant le mécanisme de confirmation de la présence du réservoir, selon l'invention. La figure 2 est une vue en élévation de la partie supérieure de la machine à café. La figure 3 illustre, également en élévation, le positionnement des organes 25 principaux du mécanisme de confirmation de la présence du réservoir de la machine à café, le réservoir lui-même n'étant pas représenté. La figure 4 montre une coupe de la partie supérieure de la machine à café avec le réservoir en place et le couvercle verrouillé. 9 La machine à café espresso intégrant un dispositif de confirmation de la présence du réservoir de café et de son couvercle selon l'invention comporte les éléments connus rencontrés sur cette catégorie de machine et peut incorporer les spécificités décrites dans le brevet WO 9912457 pour ce qui concerne le dispositif presseur de la mouture de café dans la chambre d'infusion et pour l'éjection des galettes de marc. Une telle machine est notamment apte à assurer la température adéquate de l'eau amenée dans la chambre d'infusion et capable de réaliser le compactage de la mouture à l'intérieur de la chambre d'infusion. Une machine à café comportant l'invention est représentée sur la figure 1, où on remarque un boîtier 1 de la machine avec une face avant 2 et une face interne 10, laquelle face avant comportant des boutons de commande 3 et un afficheur 4 pour présenter les informations destinées aux utilisateurs lors du fonctionnement de la machine. Les buses 5 délivrant le café espresso sont situées dans l'espace intérieur de la machine, au-dessus d'une grille 6 et d'un réceptacle accueillant le café ou l'eau en excès. La machine à café espresso dispose par ailleurs d'un réservoir d'eau 8. Un bac récupérateur 9, accessible depuis une face latérale de la machine, permet l'évacuation des galettes de marc éjectées depuis la chambre d'infusion. Une telle machine espresso est capable de délivrer de nombreuses tasses de café au cours de plusieurs cycles de préparation sans que l'utilisateur ait à intervenir pour approvisionner du café, de l'eau ou à éliminer le marc à la suite de chaque infusion. La partie supérieure de la machine comporte un réservoir amovible 15 (fig.4) pour la mouture de café; ce réservoir et le dispositif de confirmation de présence dudit réservoir selon l'invention sont incorporés dans un compartiment protégé par une coque 7. La figure 2 montre plus particulièrement la partie supérieure de la machine à café, notamment la coque 10 7 destinée à accueillir le réservoir, et le couvercle 11 permettant d'obturer le réservoir et d'actionner le dispositif de confirmation de la présence dudit réservoir, le couvercle 11 étant représenté en position verrouillée par rapport au réservoir 15. La machine à café espresso de l'invention comporte un dispositif 22 formant une sécurité qui interdit la mise en marche de la machine, si le réservoir contenant la mouture de café ou les grains n'est pas présent et si le couvercle n'est pas correctement fermé. Une telle sécurité peut avantageusement être reliée à un indicateur sonore 10 fonctionnant comme alarme ou/et à l'afficheur pour indiquer à l'utilisateur le problème. Sur la figure 3, la coque de protection a été enlevée pour montrer les pièces essentielles du dispositif 22. Sur cette figure, le réservoir n'est pas représenté. Toutefois la tige 12 qui permet d'actionner le dispositif a été placée dans sa 15 position de fonctionnement. Selon l'invention la confirmation de la présence du réservoir amovible 15 et du couvercle 11 est réalisée au moyen de la tige 12 portée par le réservoir 15 lui-même, et qui est qui est mobile entre une position haute et une position basse. La confirmation de la présence du réservoir amovible 15 et du couvercle 11 20 nécessite au moins un interrupteur 13 fonctionnant selon la position de la tige 12 pour autoriser ou interdire le démarrage de la machine à café. Cet interrupteur 13 est relié à la carte électronique de commande de la machine à café et/ou directement à un moteur. Divers micro-interrupteurs et circuits électroniques sont connus pour réaliser 25 cette opération et permettre le déclenchement d'une alarme et/ou d'un affichage d'information en direction de l'utilisateur de la machine à café et ils ne seront pas décrits plus en détail. L'interrupteur 13 fonctionne par l'intermédiaire d'une pédale 14 dont la position est directement corrélée à celle de la tige 12. La position basse de la tige 12 11 correspond à la possibilité de démarrage de la 'machine à café et à une première position de la pédale 14, et la position haute de la tige 12 à une interdiction de démarrage et à une deuxième position de la pédale 14. La pédale 14 fonctionne en basculement autour d'un axe de rotation horizontal, perpendiculaire à l'axe de la tige 12, entre deux positions. La figure 4 illustre une vue en coupe axiale du sous-ensemble de la figure 2, le réservoir amovible 15 étant mis en place dans la machine, la tige 12 étant placée sur la périphérie dudit réservoir et sur sa partie externe, dans un logement 16 permettant uniquement une mobilité verticale. Le couvercle 11 est représenté en sa position verrouillée par rapport au réservoir et il comporte un joint d'étanchéité 23. Le joint d'étanchéité 23 est un joint à lèvre réalisé en silicone et ayant un diamètre extérieur de 100mm et un diamètre intérieur de 93mm et une hauteur d'environ 4mm. Dans l'exemple décrit, le joint d'étanchéité 23 a une dureté d'environ 60 Shore lui permettant d'assurer une bonne étanchéité à l'air du café présent à l'intérieur du réservoir et, en même temps, d'être suffisamment souple pour pouvoir être comprimé par l'utilisateur lors des opérations de fermeture et d'ouverture du couvercle 11. Pour que la machine à café puisse démarrer, il est nécessaire que le réservoir 15 comportant la tige 12 soit enclenché dans son réceptacle et que les pièces tournantes soient correctement positionnées. Lorsque le réservoir 15 est emboîté, la partie basse de la tige 12 vient au contact de la pédale 14. Ladite pédale 15 est en appui sur un ressort de rappel 17. Le ressort de rappel 17 est placé avantageusement autour d'un axe porté par la partie supérieure du châssis de la machine, lequel axe étant disposé dans le prolongement de la tige 12 lorsque le réservoir est emboîté dans son réceptacle. L'emboîtement du réservoir amovible 15 dans la machine ne peut être réalisé que dans la position choisie par le constructeur en raison de la forme spécifique du réservoir et de son réceptacle. Lorsque le réservoir 15 est en place dans la machine, la tige 12 vient alors en regard de la pédale 14. 12 Le ressort 17 est placé sous la partie inférieure de la pédale 14. La pédale 14 forme interface entre la tige 12 et le ressort de rappel 17 de manière à ce que lorsque la tige 12 est en position basse, c'est-à-dire que le couvercle 11 est verrouillé, le ressort de rappel 17 soit comprimé et la pédale 14 actionne l'interrupteur 13 pour le passage du courant, autorisant ainsi le fonctionnement de la machine. Lorsque la tige 12 n'est pas présente ou lorsque le couvercle 11 n'est pas verrouillé, la pédale 14 est repoussée par le ressort de rappel 17, ce qui fait basculer l'interrupteur 13 dans une position d'arrêt. Le courant ne passant pas dans le circuit, la machine à café ne peut pas démarrer. Ainsi, en l'absence de réservoir ou en cas de non verrouillage du couvercle mais de présence du réservoir, la machine ne peut pas démarrer. La pédale 14 peut actionner éventuellement plusieurs interrupteurs simultanément selon la configuration des circuits électroniques de la machine, sans sortir du cadre de l'invention. De manière à permettre un guidage de la tige dans sa course ascendante ou descendante, ladite tige 12 comporte avantageusement au moins un anneau 18 ou peut être conformée avec des surépaisseurs périphériques lors de la fabrication de la pièce. Divers moyens connus par ailleurs peuvent être mis en oeuvre pour maintenir la tige dans son logement et guider sa course, sans sortir du cadre de l'invention. Le couvercle 11 comporte deux languettes 19 périphériques permettant à la fois le verrouillage dudit couvercle sur le réservoir 15 et la descente de la tige 12, puis en conséquence la compression du ressort de rappel 17. Les languettes 19 sont placées en débordement par rapport au reste du couvercle 11, leur face inférieure en regard de la tige étant inclinée par rapport à l'horizontale. Ces languettes 19 ont la particularité de permettre la descente de la tige 12 lorsque le couvercle est actionné en rotation pour son verrouillage sur le réservoir. Cette descente s'effectue par un appui progressif sur le sommet 20 de la tige 12. En effet, le profil de la partie inférieure des languettes en regard du sommet de la tige a une forme en arc de cercle, l'angle d'attaque (formé entre la tangente au profil de la languette et l'horizontale) est inférieur à 25 , et il a une valeur de 18,5 dans l'exemple illustré aux dessins. Cet angle d'attaque permet une insertion en douceur de la languette 19 dans une fente prévue à cet effet sur la paroi interne d'un rebord du réservoir 15 et facilite la fermeture correcte du couvercle, notamment la compression du joint, l'arrivée en fin de course de la languette 19 à l'intérieur de la fente du réservoir et la descente de la tige 12 à l'encontre de son ressort de rappel 17. Par ailleurs, pour faciliter cette opération, le sommet 20 de la tige 12 est 10 avantageusement conformé de manière hémisphérique. Le sommet 20 de la tige 12 est placé dans un espace protégé inaccessible à l'utilisateur de manière à ce qu'il ne soit pas possible, par pression d'un doigt, d'abaisser la tige et donc de permettre le démarrage de la machine avec un couvercle non verrouillé. L'espace protégé correspond à un rebord 21 rapporté 15 et positionné sur le pourtour supérieur du réservoir 15 dans lequel aboutit le sommet 20 de la tige. L'espace protégé est uniquement accessible par une languette 19 lors du verrouillage en rotation du couvercle. Le verrouillage du couvercle 11 se fait par exemple par une fixation à baïonnette, les languettes 19 du couvercle 11 pénétrant à l'intérieur du rebord 20 21 du réservoir 15 via des encoches 24 (fig. 2.) prévues sur la face supérieure du rebord. Le rebord 21 recouvre complètement la partie supérieure du logement 16 contenant la tige mobile 12; seule une ouverture, placée sur la partie intérieure du réservoir 15, de largeur équivalente à l'épaisseur d'une languette 19, permet le passage des languettes et donc le verrouillage du 25 couvercle, ladite ouverture ne permettant pas le passage d'un doigt, même celui d'un enfant. Le dispositif 22 de confirmation de présence d'un réservoir amovible de café et de son couvercle est utilisé, dans l'exemple illustré aux figures, avec un réservoir contenant de la mouture de café et dans une machine à café 30 comportant des moyens de dosage permettant de délivrer des quantités définies de mouture en direction du système d'infusion. De tels moyens de dosage peuvent être réalisés selon la description du document FR 2 713 906. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif de confirmation de présence d'un réservoir amovible de café et de son couvercle peut être utilisé avec un réservoir contenant des grains de café et dans une machine à café comportant des moyens permettant le broyage desdits grains et la délivrance de la mouture en direction du système d'infusion. Dans ces deux réalisations, les éléments constitutifs de la machine à café sont différents, toutefois le mécanisme de confirmation de la présence du réservoir et de son couvercle peut être le même. D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ses revendications. Plusieurs variantes sont possibles pour ce qui concerne le moyen d'actionner l'interrupteur. Ainsi, il a été décrit un dispositif utilisant une pédale poussée par 15 la tige et qui agit sur un ouplusieurs interrupteurs. Toutefois d'autres moyens peuvent être envisagés sans sortir du cadre de l'invention, par exemple des capteurs permettant de déterminer la position de la tige. Ainsi, on pourrait utiliser un capteur ILS ou interrupteur à lame souple sensible à la présence d'un champ magnétique mobile avec la tige, ou un capteur optique pour 20 détecter la position de la tige, etc. Un actionnement direct par la tige, sans utiliser de pédale peut également être envisagé. La tige peut comporter divers moyens de maintien de sa position dans son logement, elle peut être constituée avec divers matériaux, être de longueur et 25 de taille plus ou moins importante et son sommet configuré de différentes manières, sans sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, on pourrait envisager d'utiliser un seul interrupteur en série avec le moteur, mais permettant le dialogue avec l'interface ou l'affichage de la machine à café. 5 De même, le couvercle peut être transparent oui opaque et conformé de différentes manières du moment qu'il comporte des moyens coopérant avec le sommet de la tige pour entraîner la descente de celle-ci lors du verrouillage du couvercle. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons | Machine à café comportant un réservoir amovible (15) de café susceptible d'être fermé par un couvercle (11 ), et un dispositif (22) de confirmation de la présence du réservoir (15) dans la machine et de la fermeture correcte du couvercle (11) sur le réservoir.Selon l'invention, le dispositif de confirmation (22) présente:- une tige (12) portée par le réservoir (15) mobile entre une position haute et une position basse de fermeture correcte du couvercle (11) sur le réservoir (15),- au moins un interrupteur (13) fonctionnant selon la position de la tige (12) pour commander le fonctionnement de la machine à café. | 1- Machine à café comportant un réservoir amovible (15) de café susceptible d'être fermé par un couvercle (11), et un dispositif (22) de confirmation de la présence du réservoir (15) dans la machine et de la fermeture correcte du couvercle (11) sur le réservoir, caractérisée par le fait que le dispositif de confirmation (22) présente : - une tige (12) portée par le réservoir (15) mobile entre une position haute et une position basse de fermeture correcte du couvercle (11) sur le réservoir (15), - au moins un interrupteur (13) fonctionnant selon la position de la tige (12) pour commander le fonctionnement de la machine à café. 2- Machine selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de contrôle reliés à l'interrupteur (13) pour permettre le démarrage de la machine à café en la position basse de la tige (12), et interdire le démarrage en la position haute de la tige (12). 3- Machine selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que la 20 tige (12) est placée sur la périphérie du réservoir (15) dans un logement (16) permettant uniquement une mobilité verticale. 4- Machine selon la 3, caractérisée en ce que la tige (12) comporte au moins un anneau (18) ou une surépaisseur périphérique de manière à guider sa course en montée ou en descente dans son logement 25 (16). 5- Machine selon l'une des 3 à 4, caractérisée en ce que le réservoir (15) comporte dans sa partie supérieure un rebord (21) dont une partie recouvre le sommet (20) de la tige (12) et la partie supérieure de son logement (16). 17 6- Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la tige (12) est actionnée vers le haut au moyen d'un ressort de rappel (17) qui agit par l'intermédiaire d'une pédale (14) sur le bas de la tige (12). 7- Machine selon la 6, caractérisée en ce que la pédale (14) est montée pivotante autour d'un axe perpendiculaire à celui de la tige (12) et agit sur l'interrupteur (13). 8- Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le couvercle (11) comprend un joint d'étanchéité (23). 9- Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit couvercle (11) est amené en position fermée par rotation à l'intérieur du réservoir (15). 10- Machine selon l'une des 5 à 9, caractérisée en ce que ledit couvercle (11) est verrouillé sur le réservoir (15) et comporte au moins une languette (19) périphérique adaptée pour être insérée sous le rebord (21) lors de son verrouillage sur le réservoir (15) et venir en contact avec la tige (12). 11- Machine selon la 10, caractérisée en ce que la surface de la languette (19) en regard du sommet de la tige (12) présente un profil en arc de cercle. 12- Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le réservoir (15) contient de la mouture de café et la machine comporte des moyens de dosage permettant de délivrer des quantités définies de café moulu. | A | A47 | A47J | A47J 31 | A47J 31/58,A47J 31/40 |
FR2894613 | A1 | COLLECTEUR D'ECHAPPEMENT ADAPTE A AMELIORER LA VIDANGE DES CYLINDRES MOTEUR ET MOTEUR COMPRENANT UN TEL COLLECTEUR | 20,070,615 | La présente invention concerne de manière générale les moteurs à combustion interne. L'invention concerne plus particulièrement un collecteur d'échappement de moteur à combustion interne, comportant des conduits d'échappement et un volume de jonction destiné à être relié à une conduite d'échappement, chaque conduit d'échappement partant d'un cylindre du moteur et présentant une section débouchant dans le volume de jonction. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans les moteurs à combustion interne, les gaz d'échappement issus des cylindres sont évacués par le circuit d'échappement dans l'atmosphère. Les gaz d'échappement sont tout d'abord évacués par les conduits d'échappement du collecteur d'échappement puis débouchent dans le volume de jonction du collecteur d'échappement pour ensuite traverser la conduite d'échappement et être rejetés dans l'atmosphère. Cependant, lorsque les gaz d'échappement débouchent des conduits d'échappement dans le volume de jonction du collecteur, il apparaît des pulsations de pression. Une partie des pulsations de pression est transmise dans la conduite 20 d'échappement, mais une autre partie des pulsations de pression est réfléchie vers les cylindres du moteur. La partie des pulsations de pression réfléchie vers les cylindres du moteur interfère avec l'évacuation des gaz d'échappement ce qui perturbe la vidange de ces cylindres et diminue donc les performances du moteur. 25 OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose un nouveau collecteur d'échappement adapté à améliorer la vidange des cylindres du moteur. À cet effet, on propose selon l'invention un collecteur d'échappement de moteur à combustion interne, comportant des conduits d'échappement et un 30 volume de jonction destiné à être relié à une conduite d'échappement, chaque conduit d'échappement partant d'un cylindre du moteur et présentant une section débouchant dans le volume de jonction, dans lequel les centres desdites sections débouchantes sont situés sur un même cercle en se succédant, dans un sens de parcours du cercle déterminé, suivant l'ordre d'allumage desdits cylindres. L'agencement des sections débouchantes des conduits d'échappement dans le volume de jonction permet de favoriser la génération d'un écoulement rotatif des gaz d'échappement à la sortie desdits conduits d'échappement au niveau du volume de jonction. L'écoulement rotatif ainsi généré est centré sur la ligne moyenne du volume de jonction. Ainsi, les interactions de cet écoulement rotatif avec les parois du volume de jonction, dont la section de passage varie rapidement, sont limitées. Les pulsations ou ondes de pression issues du flux de gaz d'échappement débouchant des conduits d'échappement sont portées par la structure de l'écoulement tournant autour de la ligne moyenne ce qui favorise la transmission de ces ondes de pression vers la conduite d'échappement et limite leur réflexion vers les cylindres du moteur. Ainsi la vidange des cylindres est améliorée ce qui permet d'augmenter le niveau de remplissage en air frais des cylindres et d'augmenter le rendement de la combustion dans les cylindres. Au surplus, grâce à la génération d'un flux de gaz d'échappement tournant qui porte les ondes de pression le long de la ligne moyenne du collecteur et de la conduite d'échappement, les interférences entre les ondes de pression provenant des différents conduits d'échappement sont diminuées ce qui abaisse les bruits de bouche à l'échappement et permet donc de simplifier leur traitement dans le circuit d'échappement. Selon une première caractéristique avantageuse du collecteur d'échappement selon l'invention, il comporte intérieurement un profil aérodynamique. Ce profil est situé dans le collecteur d'échappement en amont du raccord du volume de jonction avec la conduite d'échappement. Ainsi, le profil aérodynamique amplifie le mouvement tournant du flux de gaz d'échappement autour de la ligne moyenne du volume de jonction et donc favorise l'écoulement de ces gaz d'échappement selon la ligne moyenne du volume de jonction ce qui diminue encore les réflexions des ondes de pression vers les cylindres. Au surplus, le flux de gaz d'échappement étant principalement contenu autour de la ligne moyenne du collecteur d'échappement, les contraintes thermomécaniques que subissent les parois du collecteur d'échappement sont diminuées. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du collecteur d'échappement selon l'invention sont les suivantes : le profil aérodynamique est prévu dans le volume de jonction ; le profil aérodynamique est rapporté dans le volume de jonction ; le profil aérodynamique vient de formation avec le volume de jonction ; le profil aérodynamique est agencé dans le prolongement des sections débouchantes de chacun des conduits d'échappement ; le profil aérodynamique est un dispositif à ailettes ; - le dispositif à ailettes comporte quatre ailettes disposées en croix pour définir quatre sections de passage positionnées en vis-à-vis des sections débouchantes de chacun des conduits d'échappement ; et les ailettes présentent une forme hélicoïdale orientée suivant ledit sens de parcours du cercle déterminé. L'invention concerne également un moteur à combustion interne comportant un circuit d'échappement pourvu d'un collecteur d'échappement tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne enfin un moteur à combustion interne suralimenté comportant un circuit d'échappement pourvu d'une turbine et d'un collecteur d'échappement tel que décrit ci-dessus. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique d'une partie du circuit d'échappement d'un moteur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe selon le plan P du collecteur d'échappement de la figure 1 prise au niveau du raccordement de ses conduits d'échappement et de son volume de jonction ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective du dispositif à ailettes du collecteur d'échappement de la figure 2. Sur la figure 1 on a représenté une partie d'un moteur à combustion interne comprenant quatre cylindres 53, 54, 55, 56 et un circuit d'échappement 20. Les cylindres 53, 54, 55, 56 sont disposés en ligne comme le montre la figure 1. Durant un cycle de fonctionnement du moteur, le premier cylindre 53 est allumé, suivi du troisième cylindre 55, puis du quatrième cylindre 56, et enfin du deuxième cylindre 54. Le circuit d'échappement 20 comprend un collecteur d'échappement 22 et une conduite d'échappement 21. Le collecteur d'échappement 22 est pourvu de conduits d'échappement 23, 24, 25, 26 et d'un volume de jonction 27 destiné à être relié à la conduite d'échappement 21. Le volume de jonction 27 possède une ligne moyenne, ou fibre neutre, dans le prolongement de celle de la conduite d'échappement 21. La ligne moyenne de l'ensemble constitué par le volume de jonction 27 et la conduite d'échappement 21 est notée L. Le long de la ligne moyenne L, le volume de jonction 27 possède une section droite, ou section de passage, qui diminue rapidement de sa partie amont, dans le sens de l'écoulement des gaz d'échappement, reliée aux conduits d'échappement 23, 24, 25, 26, jusqu'à sa partie avale reliée à la conduite d'échappement 21. Chaque conduit d'échappement 23, 24, 25, 26 part d'un cylindre 53, 54, 55, 56 du moteur et présente une section 23B, 24B, 25B, 26B débouchant dans le volume de jonction 27. Les sections 23B, 24B, 25B, 26B débouchantes des conduits d'échappement 23, 24, 25, 26 sont situées dans un plan P qui est ici parallèle à la section droite du volume de jonction. En variante, on peut prévoir que les sections des conduits d'échappement débouchent dans le volume de jonction avec une inclinaison non nulle par rapport à la section droite de ce volume de jonction. On peut aussi prévoir que les sections soient décalées les unes par rapport aux autres, le long de la ligne moyenne du volume de jonction. Avantageusement, selon l'invention, les centres 23C, 25C, 26C, 24C, desdites sections 23B, 25B, 26B, 24B débouchantes sont situés sur un même cercle C en se succédant, dans un sens de parcours S du cercle C déterminé, suivant l'ordre d'allumage desdits cylindres 53, 55, 56, 54. Ici, comme représenté sur la figure 2, dans le plan P, le sens de parcours S du cercle C est le sens de parcours des aiguilles d'une montre. En variante, on pourrait aussi choisir un sens de parcours trigonométrique. Avantageusement, comme représenté sur la figure 3, il est aussi prévu à l'intérieur du volume de jonction 27 du collecteur d'échappement 22 un dispositif aérodynamique 30. Préférentiellement, comme représenté sur la figure 2, ce dispositif 5 aérodynamique 30 est situé dans le prolongement des sections 23B, 25B, 26B, 24B débouchantes des conduits d'échappement 23, 25, 26, 24. Le profil aérodynamique 30 est rapporté dans le volume de jonction 27. En variante, on peut prévoir que le profil aérodynamique vient de formation avec le volume de jonction. 10 Ici, le dispositif aérodynamique est constitué d'un dispositif à ailettes 30. Ce dispositif à ailettes comporte quatre ailettes 33, 35, 36, 34 disposées en croix 37 pour définir, dans le plan P défini ci-dessus, quatre sections de passage 63, 65, 64, 43 positionnées respectivement en vis-à-vis des sections 23B, 25B, 26B, 24B débouchantes de chacun des conduits d'échappement 23, 25, 26, 24 (figure 2). 15 Les ailettes 33, 35, 36, 34 présentent une forme hélicoïdale orientée suivant ledit sens S de parcours du cercle C déterminé. Le fonctionnement du moteur est le suivant. Comme expliqué ci-dessus, durant un cycle de fonctionnement du moteur, le premier cylindre 53 est allumé, suivi du troisième cylindre 55, puis du 20 quatrième cylindre 56, et enfin du deuxième cylindre 54. Les gaz d'échappement issus, dans l'ordre d'allumage, des cylindres 53, 55, 56, 54 sont véhiculés respectivement par les conduits d'échappement 23, 25, 26, 24 puis ils débouchent dans le volume de jonction 27 où ils se mélangent pour former un flux de gaz d'échappement. 25 L'agencement des conduits d'échappement tel que décrit ci-dessus génère ainsi un flux de gaz d'échappement tournant en entrée du volume de jonction 27. La rotation du flux de gaz d'échappement est amorcée à l'embouchure des sections 23B, 25B, 26B, 24B au niveau du plan P par rotation du flux de gaz d'échappement issu des conduits d'échappement 23, 25, 26, 24 autour de la ligne 30 moyenne L localement transversale audit plan P défini ci-dessus et passant par le centre du cercle C défini ci-dessus. Or, un flux de gaz d'échappement tournant autour de la ligne moyenne d'une veine génère moins de tourbillons incontrôlés qui limitent la section de passage des gaz d'échappement qu'un flux de gaz d'échappement droit. En effet, pour un flux de gaz d'échappement tournant autour de la ligne moyenne d'une veine, le profil des vitesses est plus important au centre de la veine que sur le bord de cette veine ce qui permet de contenir l'écoulement sensiblement au centre de la veine et donc de bénéficier d'une section de passage efficace plus importante qu'avec un écoulement droit. Ce mouvement tournant est amplifié par le passage du flux de gaz d'échappement le long des ailettes de forme hélicoïdale 33, 35, 36, 34 du dispositif à ailettes 30, au travers des sections de passage 63, 65, 64, 43. Le flux de gaz d'échappement 40 circule à travers le volume de jonction 27 et la conduite d'échappement 21 en tournant autour de la ligne moyenne L, du volume de jonction et de la conduite d'échappement. Dans le volume de jonction 27 et en sortie du collecteur d'échappement 22, le flux des gaz d'échappement résultant 40 est alors sensiblement contenu autour de la ligne moyenne L du volume de jonction 27 et de la conduite d'échappement 21, la vitesse de ce flux étant plus importante à proximité de la ligne moyenne L qu'à proximité des parois du volume de jonction 27 et de la conduite d'échappement 21. Comme dans un écoulement les ondes (ou pulsations) de pression suivent la structure dudit écoulement, les ondes de pression associées aux gaz d'échappement sont contenues au centre, c'est-à-dire le long de la ligne moyenne, du volume de jonction et de la conduite d'échappement. La trajectoire de ces ondes de pression s'adapte alors aux changements de direction de la fibre neutre du collecteur et de la conduite d'échappement ainsi qu'aux variations de section se produisant dans le volume de jonction. Ainsi, la réflexion des ondes de pression vers les cylindres est diminuée. Le collecteur d'échappement tel que décrit ci-dessus peut être aussi avantageusement utilisé pour un moteur à combustion interne suralimenté comportant un circuit d'échappement pourvu d'une turbine. En effet, le collecteur d'échappement selon l'invention génère un écoulement tournant autour de la ligne moyenne, ou fibre neutre, du collecteur d'échappement, ce qui facilite l'orientation de cet écoulement en entrée de la turbine. Le rendement de la turbine est alors amélioré. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | La présente invention concerne un collecteur d'échappement (22) de moteur à combustion interne, comportant des conduits d'échappement (23, 24, 25, 26) et un volume de jonction (27) destiné à être relié à une conduite d'échappement (21), chaque conduit d'échappement partant d'un cylindre du moteur et présentant une section débouchant dans le volume de jonction.Selon l'invention, les centres desdites sections débouchantes sont situés sur un même cercle en se succédant, dans un sens de parcours du cercle déterminé, suivant l'ordre d'allumage desdits cylindres. | 1. Collecteur d'échappement (22) de moteur à combustion interne, comportant des conduits d'échappement (23, 24, 25, 26) et un volume de jonction (27) destiné à être relié à une conduite d'échappement (21), chaque conduit d'échappement (23, 24, 25, 26) partant d'un cylindre (53, 54, 55, 56) du moteur et présentant une section (23B, 24B, 25B, 26B) débouchant dans le volume de jonction (27), caractérisé en ce que les centres (23C, 24C, 25C, 26C) desdites sections (23B, 24B, 25B, 26B) débouchantes sont situés sur un même cercle (C) en se succédant, dans un sens de parcours (S) du cercle (C) déterminé, suivant l'ordre d'allumage desdits cylindres (53, 54, 55, 56). 2. Collecteur d'échappement (22) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte intérieurement un profil aérodynamique (30). 3. Collecteur d'échappement (22) selon la précédente, caractérisé en ce que le profil aérodynamique (30) est prévu dans le volume de jonction (27). 4. Collecteur d'échappement (22) selon la précédente, caractérisé en ce que le profil aérodynamique (30) est rapporté dans le volume de jonction (27). 5. Collecteur d'échappement (22) selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que le profil aérodynamique (30) vient de formation avec le volume de jonction (27). 6. Collecteur d'échappement (22) selon l'une des quatre précédentes, caractérisé en ce que le profil aérodynamique (30) est agencé dans le prolongement des sections (23B, 24B, 25B, 26B) débouchantes de chacun des conduits d'échappement (23, 24, 25, 26). 7. Collecteur d'échappement (22) selon l'une des cinq précédentes, caractérisé en ce que le profil aérodynamique (30) est un dispositif à ailettes (30). 8. Collecteur d'échappement (22) selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif à ailettes (30) comporte quatre ailettes (33, 34, 35, 36) disposées en croix (37) pour définir quatre sections de passage (63, 65, 64, 43) positionnées en vis-à-vis des sections (23B, 25B, 26B, 24B) débouchantes de chacun des conduits d'échappement (23, 25, 26, 24). 9. Collecteur d'échappement (22) selon la précédente, caractérisé en ce que les ailettes présentent une forme hélicoïdale orientée suivant ledit sens de parcours (S) du cercle (C) déterminé. 10. Moteur à combustion interne comportant un circuit d'échappement (20) 5 pourvu d'un collecteur d'échappement (22) selon l'une des précédentes. 11. Moteur à combustion interne suralimenté comportant un circuit d'échappement (20) pourvu d'une turbine et d'un collecteur d'échappement (22) selon l'une des 1 à 9. 10 | F | F01 | F01N | F01N 13 | F01N 13/10 |
FR2890057 | A1 | RAYONNAGE DE STOCKAGE A LECTURE AUTOMATIQUE D'ETIQUETTES ELECTRONIQUES ET SYSTEME INFORMATIQUE LE COMPORTANT | 20,070,302 | La présente invention concerne un rayonnage de stockage à lecture automatique d'étiquettes électroniques et un système informatique le comportant. Elle s'applique, en particulier, au stockage de produits et fournitures et au réassort des stocks concernés. On connaît un appareil pour stocker et identifier des articles munis d'un code à barres décrit dans le document US 4,636,634. Les codes à barres fournissent une indication de l'identité des articles auxquels ils sont associés. Cet appareil comporte au moins un réceptacle adapté à recevoir un article muni d'un code, et, dans chaque réceptacle, des moyens de détection de présence pour détecter la présence d'un article dans le réceptacle, des moyens de lecture de codes à barres et des circuits reliés aux moyens de détection de présence et aux moyens de lecture pour fournir une indication de présence et d'identité d'articles dans les réceptacles. Cet appareil est de construction complexe, puisque chaque réceptacle doit être muni de deux moyens pour détecter la présence d'un article, d'une part, et pour lire le code porté par cet éventuel article, d'autre part. De plus, cet appareil manque de fiabilité puisqu'un défaut de positionnement du code dans le réceptacle suffit à empêcher la lecture du code. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un rayonnage, caractérisé en ce qu'il comporte: - sur au moins une paroi, au moins une antenne comportant au moins deux boucles coplanaires sur au moins une desquelles le courant circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur au moins une autre boucle, le courant circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, - un circuit de génération de signaux émis par chaque dite antenne, pour générer un champ électromagnétique, et - un circuit de réception de signaux modulant ledit champ magnétique. Grâce à ces dispositions, des étiquettes électroniques se trouvant dans un volume très allongé en regard du plan desdites boucles peuvent être lues. Selon des caractéristiques particulières, au moins une dite antenne comporte deux boucles. Selon des caractéristiques particulières, au moins une dite antenne comporte trois boucles. Selon des caractéristiques particulières, au moins une dite antenne comporte quatre boucles. Selon des caractéristiques particulières, au moins une paroi sur laquelle se trouve au moins l'une des antennes constitue le fond du rayonnage. Selon des caractéristiques particulières, au moins une paroi sur laquelle se trouve au moins l'une des antennes constitue une paroi latérale du rayonnage. Selon des caractéristiques particulières, au moins une paroi sur laquelle se trouve au moins l'une des antennes constitue une paroi centrale du rayonnage. Selon des caractéristiques particulières, le circuit de génération de signaux est adapté à générer successivement des signaux pour différents ensembles d'antennes. Grâce à ces dispositions, des antennes se trouvant orientées selon différents axes, éventuellement orthogonaux entre eux, peuvent être lues successivement. Selon des caractéristiques particulières, le rayonnage tel que succinctement exposé ci- dessus comporte des produits comportant au moins une partie métallique dont au moins un bord est fin et une étiquette électronique dont une antenne est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de ladite partie métallique. Les inventeurs ont, en effet, découvert que ces caractéristiques permettaient la lecture de l'étiquette électronique malgré la proximité entre la partie métallique est l'étiquette électronique. Selon des caractéristiques particulières, l'antenne de l'étiquette électronique présente une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique, supérieure à l'épaisseur du bord de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée. Selon des caractéristiques particulières, le produit est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte ladite étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites. Selon des caractéristiques particulières, le produit est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier positionnée sur une face du produit opposée à une face du produit portant ladite étiquette électronique. Selon des caractéristiques particulières, le produit est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier positionnée sur une face du produit adjacente à une face du produit portant ladite étiquette électronique par l'un de ses petits côtés. Grâce à chacune de ces dispositions, lorsque l'on entrepose le produit, en pile ou verticalement dans une armoire, on est incité à le positionner de telle manière que son étiquette papier soit visible. Du fait de cette position, l'étiquette électronique est positionnée vers une antenne positionnée à l'effet de lire les étiquettes électroniques. Selon des caractéristiques particulières, ledit rayonnage comporte un lecteur de carte d'identification d'utilisateur. Grâce à ces dispositions, on peut associer chaque produit retiré du rayonnage à l'identité de la personne qui l'a retiré, à un patient, à une procédure, à une salle d'opération ou à un docteur, par exemple. Selon des caractéristiques particulières, le rayonnage tel que succinctement exposé ci-dessus comporte des moyens d'alerte adaptés à déclencher une alerte lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans ledit rayonnage. Selon des caractéristiques particulières, le rayonnage tel que succinctement exposé ci-dessus comporte des moyens d'alerte adaptés à déclencher une alerte à l'approche de la date de péremption d'un produit présent dans ledit rayonnage. Grâce à chacune de ces dispositions, la sécurité de l'approvisionnement en produits est améliorée. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un système informatique, caractérisé en ce qu'il comporte: - dans au moins un centre utilisateur de produits, au moins un rayonnage tel que succinctement exposé ci-dessus, contenant des produits provenant d'au moins un fournisseur; - un serveur possédant une base de données contenant des informations relatives aux produits contenus dans au moins un dit rayonnage, cette base de données étant associée à au moins une unité à microprocesseur et à des moyens de communication avec ledit rayonnage; un dispositif situé dans chaque centre utilisateur de produits comprenant une unité à microprocesseur associée à des moyens de communication avec ledit serveur; un dispositif situé chez chaque fournisseur comprenant une unité à microprocesseur associée à des moyens de communication avec ledit serveur; ledit serveur comportant des moyens d'accès sélectifs à la base de données, adaptés à permettre à chaque centre utilisateur de produits d'avoir accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans lesdits rayonnages, quels que soient les fournisseurs de ceux-ci, et à permettre à chaque fournisseur d'avoir accès, pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans lesdits rayonnages, relatif à ses seuls produits. Grâce à ces dispositions, chaque centre utilisateur de produits peut connaître, en temps réel, l'état de ses stocks et leur localisation, chaque fournisseur peut programmer les fabrications et livraisons à venir et la confidentialité des données de chaque partie est assurée. Selon des caractéristiques particulières, le serveur comporte un programme informatique adapté à déclencher des alertes lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans le stock d'un centre utilisateur de produits. Selon des caractéristiques particulières, le serveur comporte un programme informatique permettant d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire. Grâce à chacune de ces dispositions, la gestion des stocks est simplifiée et efficace à la fois pour les centres utilisateurs de produits et pour les fournisseurs de ces centres utilisateurs de produits. Les autres avantages, buts et caractéristiques particulières de ce système informatique étant identiques à ceux du rayonnage tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation d'un rayonnage conforme à la présente invention; - la figure 2 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation d'un rayonnage conforme à la présente invention; la figure 3 représente, schématiquement, une première forme d'antenne incorporée dans un rayonnage illustré en figure 1 ou 2; la figure 4 représente, schématiquement, une deuxième forme d'antenne incorporée dans un rayonnage illustré en figure 1 ou 2; - la figure 5 représente, schématiquement, une troisième forme d'antenne incorporée dans un rayonnage illustré en figure 1 ou 2; - la figure 6 représente un produit particulièrement adapté à être stocké dans un rayonnage tel qu'illustré en figure 1; - la figure 7 représente, sous forme d'un logigramme, le fonctionnement d'un rayonnage tel qu'illustré en figures 1 ou 2; la figure 8 représente un système informatique conforme à la présente invention et comportant une pluralité de rayonnages tels qu'illustrés en figures 1 ou 2 et la figure 9 représente un organigramme de fonctionnement du système informatique illustré en figure 8. On observe, en figure 1, un rayonnage 100 comportant, dans ou sur sa paroi de fond 105, une antenne 110, dans sa partie supérieure, des circuits électroniques 115, des étagères 120 portants des produits 125 munis d'étiquettes électroniques 160, un moyen de communication 155, un lecteur 135 de carte d'identification 140 et un afficheur 145. Le rayonnage 100 et les étagères 120 sont constitués en des matériaux rigides, par exemple du bois, du verre ou une matière plastique. L'antenne 110 est liée à la paroi de fond 105, par exemple par collage, agrafage ou inclusion. L'antenne 110 possède l'une des formes d'antenne illustrées en figures 3 à 5. Les étiquettes électroniques 160 et les circuits électroniques 115 sont de type connu dans le domaine de l'identification radiofréquence (connu sous l'acronyme RFID pour RadioFrequence IDentification). Ils comportent, de manière connue en soi, un circuit de génération de signaux est adapté à générer successivement des signaux pour chaque antenne ou ensemble d'antenne incorporé dans le rayonnage (voir aussi la figure 2) et un circuit de réception de signaux modulant ledit champ magnétique. Les circuits électroniques 115 sont, par exemple, constitués d'un ordinateur et de circuits spécifiques au domaine des étiquettes électroniques RFID. Ils sont adaptés à fournir à l'antenne 110, à des instants prédéterminés, un signal lui permettant de générer un champ électromagnétique. Ce champ électromagnétique sert à l'alimentation des étiquettes électroniques 160 et à la transmission de messages, requêtes ou consignes aux étiquettes 160. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à détecter les signaux transmis par les étiquettes électroniques 160, par modulation du champ magnétique émis par l'antenne 110, à traiter ces signaux, à identifier les étiquettes électroniques et à transmettre ces identifiants aux moyens de communication 155. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à traiter les signaux issus du lecteur 135 de carte 140 pour identifier un utilisateur et à commander l'affichage de l'afficheur 145. Le fonctionnement des circuits électroniques 115 est détaillé en regard de la figure 7. Le moyen de communication 155 permet la communication à distance avec un ordinateur, un serveur ou un système informatique comportant un réseau, selon des techniques connues, sur support filaire ou non filaire. Le moyen de communication 155 est, par exemple, un modem. Le lecteur 135 de carte d'identification 140 est, par exemple, de type connu dans le domaine de l'identification radiofréquence. Dans ce cas, chaque carte 140 comporte un transpondeur, ou étiquette électronique et le lecteur 135 comporte une antenne d'émission et de réception de champs magnétiques modulés pour les échanges d'information nécessaires à l'identification des cartes 140. En variante, le lecteur 135 est remplacé par un dispositif d'identification biométrique de type connu, pour identifier les utilisateurs qui accèdent au contenu du rayonnage 100. L'afficheur 145 est de type connu, par exemple à écran à cristaux liquides (en anglais LCD pour Liquid Crystal Display) et permet d'afficher des messages visibles à destination des utilisateurs, par exemple des consignes pour leur identification, pour le positionnement des produits 125 dans le rayonnage 100 et pour afficher des alertes au cas où le nombre de produits d'une référence donnée atteint une valeur prédéterminée ou dans le cas où l'un des produits approche de sa date de péremption. Préférentiellement, lorsque la paroi de fond supporte une antenne, on s'arrange pour que les étiquettes électroniques ne puissent pas être à proximité immédiate de cette antenne. Par exemple, un prévoit une surépaisseur de la paroi de fond avançant, devant chaque antenne, dans l'intérieur du rayonnage. On observe, en figure 2, dans un rayonnage 200, les mêmes éléments que dans la figure 1, les étagères et les produits n'ayant pas été représentés dans un but de clarté, auxquels s'ajoutent une antenne 205, dans ou sur la paroi de fond 105 du rayonnage 200, et des antennes 210, 215, 220, 225, 230 et 235, placées deux à deux dans ou sur des parois latérales 240 et 245 et centrale 250 du rayonnage 200. Dans ce cas, les circuits électroniques 115 sont adaptés à multiplexer les utilisations des antennes pour interroger successivement les étiquettes électroniques 160 dont les antennes sont positionnées selon des axes orthogonaux. On observe, en figure 3, qu'une première forme d'antenne 300 incorporée dans un rayonnage illustré en figure 1 ou 2 est constituée d'un 8 , c'est-à-dire de deux boucles 305 et 310 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement l'une ou l'autre des deux boucles, avec des sens de rotation opposés. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les deux boucles coplanaires, sur l'une des boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur l'autre boucle, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 du rayonnage. On observe, en figure 4, qu'une deuxième forme d'antenne 400 incorporée dans un rayonnage illustré en figure 1 ou 2 est constituée de trois boucles 405, 410 et 415 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement les trois boucles, avec des sens de rotation alternativement dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens opposé. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les trois boucles coplanaires, sur au moins une des boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur au moins une autre boucle, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 du rayonnage. On observe, en figure 5, qu'une troisième forme d'antenne 500 incorporée dans un rayonnage illustré en figure 1 ou 2 est constituée de quatre boucles 505, 510, 515 et 520 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement les quatre boucles, avec des sens de rotation alternativement dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens opposé. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les quatre boucles coplanaires, sur deux de ces boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur deux autres boucles, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 du rayonnage. Dans le cas du rayonnage illustré en figure 2, par exemple, la paroi de fond supporte à la fois une antenne telle qu'illustrée en figure 3 et une antenne telle qu'illustrée en figure 4 et chaque paroi latérale ou centrale, supporte une antenne telle qu'illustrée en figure 3. Les inventeurs ont, en effet, découvert que cette configuration permettait de couvrir l'ensemble du volume intérieur du rayonnage 200 sans laisser de zones mortes, avec les champs électromagnétiques successivement émis par les différentes antennes. En variante des différents modes de réalisation du rayonnage objet de la présente invention, au moins une antenne est incorporée dans une étagère. Cette antenne comporte au moins deux boucles coplanaires sur au moins une desquelles le courant circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur au moins une autre boucle, le courant circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Par exemple, cette antenne est une des antennes illustrées en figures 3 à 5 ou une combinaison de telles antennes. Le circuit de génération de signaux 115 est adapté à générer successivement des signaux pour différentes antennes liées à différentes étagères. On observe, en figure 6, un produit 125 comportant une étiquette papier 165 et l'étiquette électronique 160. Le produit comporte une partie métallique 610, ici un sachet métallique ou métallisé, fine, c'est-à-dire qui possède une épaisseur inférieure à un quart de sa plus grande dimension, sur au moins un de ses bords 605. L'étiquette électronique 160 possède une antenne 615 qui est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de la partie métallique 610. L'antenne 615 présente préférentiellement une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique 610, supérieure à l'épaisseur du bord 605 de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée. Les inventeurs ont découvert que ces caractéristiques permettaient la lecture de l'étiquette électronique malgré la proximité entre la partie métallique est l'étiquette électronique. Dans la figure 6, le produit 125 est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte l'étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites. Le produit 125 comporte aussi une étiquette papier 165 positionnée sur une face du produit opposée à la face du produit portant ladite étiquette électronique. L'étiquette papier 165 porte ici la référence duo M8H . En variante, l'étiquette papier 165 est positionnée sur une face du produit adjacente à une face du produit portant ladite étiquette électronique 160 par l'un de ses petits côtés. Ainsi, lorsque l'utilisateur entrepose le produit 125, en pile ou verticalement dans le rayonnage 100 ou 200, il est incité à le positionner de telle manière que son étiquette papier 165 soit visible. Du fait de cette position, l'étiquette électronique 160 est positionnée vers la paroi de fond du rayonnage ou vers l'une des étagères, ce qui permet la lecture des étiquettes électroniques 165 par une antenne positionnée sur ou dans la paroi de fond ou une étagère, respectivement. En effet, les inventeurs ont découvert que cette configuration permettait à la fois: - à l'utilisateur de lire les indications portées par l'étiquette papier 165, sans déplacer le produit 125, et - aux étiquettes électroniques 160 de se trouver à proximité et en regard de l'antenne supportée par la paroi de fond 105 du rayonnage ou par une étagère du rayonnage. Lorsque le produit 125 est plat, par exemple avec une épaisseur de 10 à 12 millimètres, l'étiquette électronique 160 comporte préférentiellement une antenne 615 de forme allongée, par exemple de 8 x 80 mm. Comme on l'observe en figure 7, on effectue d'abord une étape d'initialisation 702 au cours de laquelle on définit des associations entre: - des identifiants d'étiquettes électroniques et des références de produits, - des identifiants d'étiquettes électroniques et des délais de péremption des produits, 10 des nombres minimums de produits de chaque référence en dessous desquels on doit déclencher un renouvellement de produits de cette référence et - des identifications de cartes avec des identifications d'utilisateurs. Cette étape 702 peut être réalisée par lecture de données dans une base de données locale et/ou distante, comme indiqué en regard de la figure 9. Puis, les circuits du rayonnage effectuent une première lecture des étiquettes électroniques présentes dans le rayonnage en générant successivement des champs magnétiques sur les différents ensembles d'antennes incorporés dans le rayonnage, étape 704, les associent à des références de produit, étape 706, transmettent ces informations à distance, étape 708, et affichent, sur l'afficheur, les instructions d'utilisation du rayonnage. Lorsqu'un utilisateur se présente pour ouvrir le rayonnage, il est identifié, étape 710 et son identifiant est mémorisé, étape 712. A chaque fois qu'un utilisateur est identifié, on attend une durée prédéterminée, par exemple deux minutes, étape 714 puis les étiquettes électroniques des produits présents dans le rayonnage sont lues, étape 716, en mettant en ceuvre successivement les antennes du rayonnage. A intervalles de temps réguliers, par exemple toutes les heures, intervalles mesurés au cours d'une étape 722, les étiquettes électroniques des produits présents dans le rayonnage sont lues, étape 724, en mettant en oeuvre successivement les antennes du rayonnage. Après chaque lecture, on associe les identifiants des étiquettes électroniques à des références de produit, étape 732 et on transmet ces informations à distance, étape 734. Puis, on compare la liste des produits présents avec la liste des produits précédemment présents, étape 736, et on associe l'identification de l'utilisateur avec les références et identifiants des produits qui ont été ajoutés dans ou retirés du rayonnage, étape 738 et on transmet ces informations à distance, étape 740. Puis, au cours d'une étape 742, on détermine si, pour une ou plusieurs références de produits, le nombre de produits présents dans le rayonnage est inférieur ou égal à une valeur prédéterminée. Si oui, au cours d'une étape 744, on déclenche une alerte locale, on transmet cette information à distance et on affiche, sur l'afficheur, les références des produits manquants. Puis, si le résultat de l'étape 742 est négatif ou à la suite de l'étape 744, au cours d'une étape 746, on détermine si au moins un produit présent dans le rayonnage possède une date de péremption dans un avenir de durée prédéterminée, par exemple un mois. Si oui, au cours d'une étape 748, on déclenche une alerte locale, on transmet cette information à distance et on affiche, sur l'afficheur les références des produits concernés. Puis, si le résultat de l'étape 746 est négatif ou à la suite de l'étape 748, les circuits du rayonnage affichent, sur l'afficheur, les instructions d'utilisation du rayonnage et on retourne à l'étape 710. On observe, en figure 8, un système informatique 800 comportant une pluralité de rayonnages 802 à 810, tels qu'illustrés en figures 1 ou 2 et reliés entre eux et à des postes de travail locaux 815, 820 et 825, par des réseaux locaux, respectivement 830, 835 et 840, un serveur 845 relié auxdits réseaux locaux, par un réseau externe 850 et des postes de travail externes 855 et 860 reliés, par l'intermédiaire du réseau externe 850 au serveur 845. Les postes de travail 815, 820, 825, 855 et 860, ainsi que le serveur 845 sont de types connus et comportent, chacun, un microprocesseur et des moyens de communication, par exemple un modem, leur permettant de communiquer avec les réseaux auxquels ils sont directement reliés. Les postes de travail locaux mettent en oeuvre plusieurs interfaces utilisateur pour connaître et gérer le stock des produits disponibles, commander des réassorts ou les paramètres de déclenchement de ces réassorts ou accéder à des catalogues de produits proposés par les différents fournisseurs et leur passer des commandes. Le réseau externe 850 est, par exemple, le réseau Internet. Le serveur 845 comporte, de plus, une base de données 875, des moyens d'accès sélectifs 880 à la base de données par les postes de travail 815, 820, 825, 855 et 860, un programme informatique d'alerte 890 et un programme informatique de suivi 895. La base de données 875 contient des informations relatives aux produits contenus dans les rayonnages 802 à 810. Les postes de travail 855 et 860 sont mis en oeuvre par des fournisseurs de produits susceptibles d'être stockés dans des rayonnages objets de la présente invention, préférentiellement muni d'étiquettes papier et d'étiquettes électroniques disposées sur des faces opposées de ces produits. Le poste de travail 815 et les rayonnages 802 et 804 se trouvent dans un premier centre utilisateur de produits et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Le poste de travail 820 et les rayonnages 806 et 808 se trouvent dans un deuxième centre utilisateur de produits et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Le poste de travail 825 et le rayonnage 810 se trouvent dans un troisième centre utilisateur et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Les moyens d'accès sélectifs 880 à la base de données sont de type connu, par exemple logiciel d'authentification (par exemple à nom d'utilisateur et mot de passe ou à reconnaissance de carte ou biométrique) ou de signature et sont adaptés à permettre à chaque centre utilisateur de produits d'avoir accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans les rayonnages 802 à 810, quels que soient les fournisseurs de ceux-ci. Les moyens d'accès sélectifs 880 sont aussi adaptés à permettre à chaque fournisseur d'avoir accès, pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans les rayonnages 802 à 810, relatif à ses seuls produits. Le programme informatique d'alerte 890 est adapté à déclencher des alertes lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans le stock d'un centre utilisateur de produits. Cette alertepeut être utilisée pour augmenter le nombre de produits à renouveler dans le but d'éviter qu'une nouvelle alerte se reproduise. Le programme informatique de suivi 895 permet d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur en donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire. Chaque poste de travail d'un centre utilisateur de produits pouvant être connecté par Internet au serveur 845, il peut s'identifier et recevoir des informations sur les produits en stock, c'est-à-dire entrant dans un rayonnage ou sortant d'un rayonnage du centre utilisateur de produits en question. Chaque poste de travail d'un centre utilisateur de produits peut aussi consulter les délais de livraison des produits stockés, en vue de gérer leur renouvellement. Comme on l'observe en figure 9, on effectue d'abord une étape d'initialisation 902 des différents dispositifs informatiques, au cours de laquelle on constitue la base de données des références de produits et de leurs fournisseurs ainsi que les moyens d'authentification des utilisateurs et/ou des différents postes de travail susceptibles d'accéder à la base de données. Puis, au cours d'une étape 904, chaque rayonnage fournit une première liste des produits qu'il contient, liste qui est automatiquement renouvelée après chaque lecture des étiquettes électroniques dans ces rayonnages et complétée par des alertes et des identifications d'utilisateurs, comme expliqué précédemment. Au cours d'une étape 906, le serveur agrège les données reçues par centre utilisateur de produits, par fournisseur et par utilisateur. Au cours d'une étape 908, le serveur détermine si une demande d'accès à la base de données a été reçue. Si non, on retourne à l'étape 904. Si le résultat de l'étape 908 est positif, au cours d'une étape 910, on identifie l'utilisateur et/ou le poste de travail qui tente d'accéder à la base de données. Si l'identification échoue, on retourne à l'étape 904. Si l'identification réussit, au cours d'une étape 912, on détermine si l'utilisateur et/ou le poste de travail qui tente d'accéder à la base de données est un poste de travail de centre utilisateur de produits ou un poste de travail de fournisseur. S'il s'agit d'un centre utilisateur de produits, on lui donne accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans les rayonnages de ce centre utilisateur de produits, quels que soient les fournisseurs de ceux-ci, étape 914. On lui permet aussi, étape 916, de renouveler des produits auprès des fournisseurs, auquel cas la demande de renouvellement est acheminée aux fournisseurs concernés. On lui permet aussi, au cours de cette étape 916, de sélectionner sur catalogue et de commander des produits auprès du fournisseur, auquel cas la commande est acheminée aux fournisseurs concernés. A cet effet, le centre utilisateur de produits sélectionne, dans la base de données, les références et les quantités de produits, les bons de renouvellement ou de commande étant automatiquement répartis entre les fournisseurs des références concernées. Si, au cours de l'étape 912, on détermine que l'accès est effectué par un fournisseur, au cours d'une étape 918, on permet à ce fournisseur d'avoir accès, simultanément pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans lesdits rayonnages, relatif à ses seuls produits. On lui permet aussi, étape 920, de mettre à jour son catalogue, ses références de produits, de prix et de délais de livraison et de consulter les bons de renouvellement ou de commande qui lui ont été passés. A cet effet, le serveur permet d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire, selon des techniques connues. A la suite de l'une des étapes 916 ou 920, on détermine si une alerte a été reçue de la part d'un rayonnage, étape 922, et, si oui, on fait suivre cette alerte au poste de travail du centre utilisateur de produits concerné, étape 924. Puis, si le résultat de l'étape 922 est négatif ou à la suite de l'étape 924, on retourne à l'étape 904. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant une installation permettant d'assurer de façon simple et efficace la gestion de stock dans les centres utilisateurs de produits, ainsi que de gérer le flux de matériel entre les fournisseurs et ces centres utilisateurs de produits tout en permettant aux fournisseurs de gérer leur stock en dépôt dans chacun des centres utilisateur de produits | Le rayonnage (100) comporte :- sur au moins une paroi (105), au moins une antenne (110) comportant au moins deux boucles coplanaires sur au moins une desquelles le courant circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur au moins une autre boucle, le courant circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre,- un circuit (115) de génération de signaux émis par chaque dite antenne, pour générer un champ électromagnétique, et- un circuit (115) de réception de signaux modulant ledit champ magnétique.Préférentiellement, le rayonnage comporte des produits munis d'étiquettes électroniques et d'étiquettes papier, lesdites étiquettes électroniques se trouvant sur une face du produit opposée à une autre face du produit portant une étiquette papier. | 1 Rayonnage (100, 200), caractérisé en ce qu'il comporte: - sur au moins une paroi (105), au moins une antenne (110, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235) comportant au moins deux boucles coplanaires (305, 310, 405, 410, 415, 505, 510, 515, 520) sur au moins une desquelles le courant circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur au moins une autre boucle, le courant circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, - un circuit (115) de génération de signaux émis par chaque dite antenne, pour générer un champ électromagnétique, et - un circuit (115) de réception de signaux modulant ledit champ magnétique. 2 Rayonnage selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une dite antenne (110, 210) comporte deux boucles (305, 310). 3 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins une dite antenne comporte trois boucles (405, 410, 415). 4 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une dite antenne comporte quatre boucles (505, 510, 515, 520). Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une paroi sur laquelle se trouve au moins l'une des antennes constitue le fond du rayonnage (105). 6 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins une paroi sur laquelle se trouve au moins l'une des antennes (210, 215, 230, 235) constitue une paroi latérale du rayonnage. 7 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins une paroi sur laquelle se trouve au moins l'une des antennes (220, 225) constitue une paroi centrale du rayonnage. 8 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le circuit de génération de signaux (115) est adapté à générer successivement des signaux pour différents ensembles d'antennes. 9 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des produits (125) comportant au moins une partie métallique (610) dont au moins un bord (605) est fin et une étiquette électronique (160) dont une antenne (615) est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de ladite partie métallique. Rayonnage selon la 9, caractérisé en ce que l'antenne (615) de l'étiquette électronique (160) présente une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique (610), supérieure à l'épaisseur du bord de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée. 11 Rayonnage selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que le produit (125) est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte ladite étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites. 12 Rayonnage selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que le produit est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier (165) positionnée sur une face du produit opposée à une face du produit portant ladite étiquette électronique (160). 13 Rayonnage selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que le produit est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier positionnée sur une face du produit adjacente à une face du produit portant ladite étiquette électronique par l'un de ses petits côtés. 14 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un lecteur (135) de carte d'identification d'utilisateur. Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'alerte (115, 145, 155) adaptés à déclencher une alerte lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans ledit rayonnage. 16 Rayonnage selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'alerte (115, 145, 155) adaptés à déclencher une alerte à l'approche de la date de péremption d'un produit présent dans ledit rayonnage. | B,G,H | B65,G06,H01 | B65G,G06K,H01Q | B65G 1,G06K 7,H01Q 1 | B65G 1/137,G06K 7/10,H01Q 1/22 |
FR2893271 | A1 | MACHINE DE COUPE AUTOMATIQUE DE MATERIAUX EN FEUILLE A CAISSON DE DEPRESSION BOMBE | 20,070,518 | Arrière-plan de l'invention La présente invention a pour objet une machine de coupe automatique de matériaux en feuille. De façon plus précise, l'invention concerne une machine pour la coupe de piles ou de matelas de feuilles de matériaux, notamment de matériaux textiles, à l'aide d'une tête de découpe. De telles machines sont bien connues en elles-mêmes. On se réfèrera par exemple au document EP 0 658 087 B1. Elles comprennent essentiellement une table ayant une zone de coupe proprement dite, une zone de chargement de matériaux en feuille à découper à une extrémité amont de la zone de coupe et une zone de déchargement de pièces découpées à une extrémité aval de la zone de coupe. La zone de chargement sert à réaliser un empilage préalable de différentes feuilles, par exemple de matériaux textiles, pour réaliser une découpe simultanée de pièces dans l'ensemble des feuilles empilées. En dessous de la zone de découpe, on trouve un convoyeur de coupe qui sert à entraîner la pile de feuilles durant l'opération de coupe. La coupe est réalisée à l'aide d'une tête de coupe qui est montée sur des moyens de déplacement par rapport à la table et notamment sur un portique qui se déplace le long de guides disposés selon la longueur de la zone de coupe, la tête de coupe pouvant translater selon la longueur du portique. Enfin, la zone de déchargement sert à transférer les piles de feuilles une fois que celles-ci ont été découpées. La machine comprend également, à l'intérieur du bâti de la table, un dispositif d'aspiration permettant d'établir une forte dépression au niveau du convoyeur de coupe pouvant atteindre 200 mbar. Ce dispositif d'aspiration permet ainsi de maintenir immobiles les feuilles à découper durant la phase de coupe. Pour obtenir une bonne efficacité d'aspiration, il est généralement nécessaire de disposer au-dessus de la pile de feuilles à découper un film de matériau étanche. En fonctionnement, il a été constaté que le bâti de la table de ce type de machine de coupe est sujet à d'importantes déformées structurales. En particulier, sous l'effet de la dépression engendrée au niveau du convoyeur de coupe, les guides le long desquels se déplace le portique peuvent se déformer au point d'être tordus. Ceci provoque également une déformation du portique entraînant des frottements et une perte de précision dans les déplacements de la tête de coupe et une usure prématurée de ces éléments. Un autre inconvénient de ces déformées est la fatigue accélérée de la structure générale de la machine de coupe engendrant un raccourcissement de sa durée de vie. Pour tenter de remédier à ces inconvénients, il a été envisagé de rigidifier la structure générale de la machine de coupe, par exemple en réalisant le bâti dans des matériaux de plus en plus rigides et dans des épaisseurs de plus en plus importantes et en ajoutant des renforts de structure tels que poutres, étais, etc. La conséquence de ces modifications apportées est un alourdissement conséquent et une augmentation importante du coût de revient de la machine de coupe. De façon indirecte, les coûts de transport et d'installation de la machine sont également augmentés du fait des contraintes imposées au niveau de l'aménagement du local où la machine doit être utilisée. Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but principal de pallier de tels inconvénients en augmentant la résistance de la structure générale de la machine de coupe sans pour autant augmenter son poids et donc ses coûts de revient, de transport et d'installation. Ce but est atteint grâce à une machine de coupe automatique de matériaux en feuille, comprenant une table ayant une zone de coupe, une tête de coupe montée sur des moyens de déplacement par rapport à la table, un convoyeur de coupe logé à l'intérieur d'un caisson disposé sous la zone de coupe, et des moyens d'établissement d'une dépression dans le caisson, et dans laquelle, conformément à l'invention, le caisson est bombé vers l'extérieur au moins dans sa partie inférieure qui est opposée à la zone de coupe. La mise en place d'un caisson de dépression qui est bombé vers l'extérieur au moins dans sa partie inférieure permet de limiter considérablement les déformées structurales que subit la machine de coupe en fonctionnement. Il en résulte un gain en terme de poids de l'ordre de 30% par rapport à une machine de coupe classique telle que celle décrite précédemment. La partie inférieure du caisson peut être incurvée vers l'extérieur 5 du caisson en coupe transversale et sensiblement droite en coupe longitudinale. De préférence, le caisson est bombé vers l'extérieur dans sa partie inférieure qui est opposée à la zone de coupe et dans ses parties transversales. 10 Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout 15 caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue schématique d'une machine de coupe selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues partielles et en perspective de la machine de coupe de la figure 1 ; et 20 - la figure 4 est une vue en coupe transversale de la machine de coupe de la figure 1. Description détaillée d'un mode de réalisation La machine de coupe automatique de matériaux en feuille selon 25 l'invention se compose d'une table 10 ayant un bâti 12 de forme allongée. La face supérieure du bâti 12 définit une zone 14 de coupe, une zone 16 de chargement de matériaux en feuille à découper en amont de la zone de coupe, et une zone 18 de déchargement de pièces découpées en aval de la zone de coupe. 30 Au-dessus de la table 10, un portique 20 fixé sur le bâti 12 est apte à se déplacer le long de guides 21 disposés selon la longueur de la zone de coupe 14. Ce portique porte une tête de coupe 22 qui est mobile selon la longueur du portique. Ainsi, comme cela est bien connu, la tête de coupe 22 peut atteindre n'importe quel point dans la zone de coupe 14. 35 La machine de coupe comporte également un convoyeur de coupe 24 qui est logé à l'intérieur du bâti 12 de la table 10 sous la zone de coupe 14. Le convoyeur de coupe 24 sert à entraîner la feuille à découper 25 durant l'opération de coupe lorsque la longueur de celle-ci est supérieure à la longueur utile de la zone de coupe. Le convoyeur de coupe 24 est logé, à l'exception de sa surface supérieure horizontal délimitant la zone de coupe, à l'intérieur d'un caisson 26 étanche qui est solidaire du bâti 12 de la table 10. Le caisson 26 est relié à un dispositif d'aspiration à turbine 28 monté également à l'intérieur du bâti 12 de la table 10. Le convoyeur de coupe 24 est constitué de blocs 24a ménageant entre deux des passages faisant communiquer l'intérieur du caisson 26 avec la surface de la table 10. Les blocs 24a comportent une base à partir de laquelle font saillie une pluralité d'éléments filiformes. Le caisson 26, de forme sensiblement parallélépipédique, s'étend longitudinalement sur au moins toute la longueur de la zone de coupe 14. Il se compose d'une face inférieure 26a opposée à la surface de la table 10, de deux faces transversales 26b et de deux faces longitudinales 26c qui peuvent être formées par le bâti 12 de la table 10. Comme illustré schématiquement sur la figure 1, un conduit 27 permet de relier le dispositif d'aspiration à turbine 28 au caisson 26, par exemple au niveau de l'une de ses faces transversales 26b. Le dispositif d'aspiration à turbine 28 sert à créer une dépression à l'intérieur du caisson 26 dans lequel est logé le convoyeur de coupe 24. Ainsi, sous l'effet conjugué de la pression atmosphérique appliquée sur la feuille à découper et de la dépression entretenue dans le caisson 26 par aspiration au travers des blocs 24a du convoyeur de coupe 24, la feuille à découper 25 est maintenue immobile durant l'opération de coupe. Afin d'obtenir une bonne efficacité de l'aspiration, il est également possible de recouvrir la feuille à découper 25 d'un film souple de matière étanche à l'air. Celui-ci peut être stocké sous forme d'un ou plusieurs rouleaux 30 horizontaux qui sont montés sur un porte-rouleau 32 disposé à l'extrémité amont de la table 10. Le porte-rouleau 32 est fixé au bâti 12 de la table. Le fonctionnement de la machine de coupe découle de manière 35 évidente de ce qui précède. Une pile de feuilles à découper (par exemple de matière textile tel qu'un tissu) peut être préalablement réalisée, par exemple sur une table de matelassage 34 disposée en amont de la table 10. Alternativement, les feuilles peuvent être découpées une à une. La pile de feuilles à découper est ensuite transférée sur la table 10, au niveau de sa zone de chargement 16. Le film étanche à l'air est tiré du ou des rouleaux 30 et est déposé sur la pile de feuilles pour la recouvrir complètement. La pile de feuilles recouverte par le film étanche à l'air est avancée sur la table 10 sous l'effet d'entraînement du convoyeur de coupe 24. Au niveau de la zone de coupe 14, la pile de feuilles est découpée au moyen de la tête de coupe 22 montée sur le portique 20. La tête de coupe est commandée pour suivre un trajet prédéterminé. Durant cette opération de coupe, la pile de feuilles recouverte 15 du film étanche est fermement maintenue sur la table grâce à la mise en dépression du caisson 26. Une fois découpée, la pile de feuilles est acheminée au niveau de la zone de déchargement 18 toujours sous l'effet d'entraînement du convoyeur de coupe 24. Eventuellement, une table de déchargement 36 20 peut être disposée à cet effet en aval de la table 10. Conformément à l'invention, le caisson 26 à l'intérieur duquel est logé le convoyeur de coupe 24 est bombé vers l'extérieur au moins dans sa partie inférieure (c'est-à-dire dans sa partie qui est opposée à la zone de coupe 14). 25 De préférence, le caisson est bombé vers l'extérieur dans sa partie inférieure 26a opposée à la zone de coupe 14 et dans ses parties transversales 26b. Cette caractéristique, qui permet d'atténuer les effets néfastes que provoque la mise en dépression du convoyeur de coupe sur la 30 structure même de la table, est particulièrement visible sur les figures 2 à 4 qui montrent partiellement la table de la machine de coupe selon l'invention. On notera que pour des raisons de clarté, le convoyeur de coupe 24 de la table n'est représenté que partiellement sur la figure 2. Sur ces figures, à la fois la face inférieure 26a qui est opposée à 35 la surface de la table et les faces transversales 26b du caisson 26 présentent un arrondi vers l'extérieur du caisson. On remarquera que sur le mode de réalisation de ces figures, la face inférieure 26a du caisson est incurvée (ou courbée) vers l'extérieur du caisson en coupe transversale (figure 4) et sensiblement droite en coupe longitudinale (figure 1). Alternativement, la face inférieure du caisson pourrait être sensiblement droite en coupe transversale et incurvée vers l'extérieur du caisson en coupe longitudinale. La forme bombée du caisson peut être réalisée à partir de parois qui sont, soit entièrement courbées, soit obtenues par une succession de facettes planes formant entre elles un arrondi. Le degré de courbure des parties bombées du caisson dépend de plusieurs paramètres tels que le niveau de dépression souhaité à l'intérieur du caisson, des dimensions du caisson, des dimensions de la table de coupe, etc. Selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, le caisson 26 pourrait également être bombé vers l'extérieur au niveau de ses faces longitudinales 26c. La demanderesse a constaté que l'utilisation d'un caisson bombé vers l'extérieur au moins dans sa partie inférieure permet d'augmenter sensiblement la résistance de la table aux déformées dues aux pressions et dépressions s'appliquant sur celle-ci. Ainsi, par rapport à une machine de l'art antérieur, l'utilisation d'un tel caisson permet de diminuer jusqu'à 30% le poids total de la machine | L'invention concerne une machine de coupe automatique de matériaux en feuille, comprenant une table (10) ayant une zone de coupe, une tête de coupe (22) montée sur des moyens de déplacement (20, 21) par rapport à la table (10), un convoyeur de coupe (24) logé à l'intérieur d'un caisson (26) disposé sous la zone de coupe, et des moyens d'établissement d'une dépression dans le caisson, le caisson (26) étant bombé vers l'extérieur au moins dans sa partie inférieure (26a) qui est opposée à la zone de coupe. | 1. Machine de coupe automatique de matériaux en feuille, comprenant une table (10) ayant une zone de coupe (14), une tête de coupe (22) montée sur des moyens de déplacement (20, 21) par rapport à la table (10), un convoyeur de coupe (24) logé à l'intérieur d'un caisson (26) disposé sous la zone de coupe (14), et des moyens (28) d'établissement d'une dépression dans le caisson (26), caractérisée en ce que le caisson (26) est bombé vers l'extérieur au moins dans sa partie inférieure (26a) qui est opposée à la zone de coupe (14). 2. Machine selon la 1, dans laquelle la partie inférieure (26a) du caisson (26) est incurvée vers l'extérieur du caisson en coupe transversale et sensiblement droite en coupe longitudinale. 3. Machine selon l'une des 1 et 2, dans laquelle le caisson (26) est bombé vers l'extérieur dans sa partie inférieure (26a) qui est opposée à la zone de coupe (14) et dans ses parties transversales (26b).15 | B | B26 | B26D | B26D 7 | B26D 7/01,B26D 7/06 |
FR2897382 | A1 | "DISPOSITIF DE VERROUILLAGE A AU MOINS UN POINT DE CONDAMNATION" | 20,070,817 | L'invention concerne un dispositif de verrouillage à au moins un point de condamnation. Les dispositifs de verrouillage selon l'invention sont particulièrement adaptés au verrouillage des fenêtres, portes, portes-fenêtres coulissantes ou analogues construites par assemblage de profilés en matériaux métalliques conducteurs de la chaleur. De telles fenêtres, portes, portes-fenêtres coulissantes sont généralement munies de serrures encastrées dans l'épaisseur de la porte, appliquées et retenues sur le champ des fenêtres, portes, portes-fenêtres coulissantes ou analogues par une pièce plate, allongée, sensiblement rectangulaire, couramment appelée têtière . On connaît des serrures à têtière pour portes coulissantes fabriquées par assemblage de profilés, par exemple en aluminium. Le logement d'une serrure de type connu est découpé ou fraisé sur le champ du profilé en aluminium, de manière à y insérer la serrure, pour ensuite fixer la têtière sur le champ du profilé, par exemple par vissage. Du fait que la têtière est généralement réalisée en acier, il existe un risque de perte calorifique par pont thermique au niveau de la têtière. Du fait que la serrure est également réalisée en métal conducteur de la chaleur, il existe également un risque de perte calorifique par pont thermique au niveau de la serrure. Dans le cas de serrure à au moins un point de condamnation par tringle, il existe également un risque de perte calorifique par la tringle acier. Un premier but de l'invention est de remédier aux inconvénients de la 25 technique connue, en proposant un nouveau dispositif de fermeture évitant les risques de pertes calorifiques par établissement de pont thermique. Un deuxième but de l'invention est de proposer un nouveau dispositif de fermeture conservant les facilités d'utilisation et d'assemblage des dispositifs de l'art antérieur. L'invention a pour objet un dispositif de verrouillage à au moins un point de condamnation, notamment pour fenêtre, porte, porte-fenêtre coulissante ou analogue, comportant au moins une têtière en matériau thermiquement conducteur, ladite têtière portant des organes mécaniques de verrouillage et des boîtiers de mécanismes, caractérisé par le fait que la têtière coopère avec un fourreau en matériau thermiquement isolant, de manière à éviter la formation de pont thermique entre l'intérieur et l'extérieur de la porte, fenêtre, porte-fenêtre coulissante ou analogue, à laquelle le dispositif est destiné. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : 10 -le fourreau est en matériau composite. - le fourreau présente une conformation en U. - le fourreau comporte des passages pour les organes mécaniques de verrouillage tels que pênes, crochets coulissants, crochets basculants, ou analogues de la têtière 15 - le fourreau comporte des passages pour les vis de fixation de la têtière - le fourreau présente une conformation allongée et une section en forme de U recourbé, apte à être enfilée sur la têtière du dispositif de verrouillage. - le dispositif comporte au moins une tringle de verrouillage à 20 coulissement vertical en matériau thermiquement isolant. - pour éviter la formation d'un pont thermique entre chaque tringle de verrouillage à coulissement vertical et le cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre coulissante ou analogue, chaque tringle de verrouillage à coulissement vertical est en matériau composite. 25 - chaque tringle de verrouillage à coulissement vertical comporte des extrémités actives métalliques. - le matériau thermiquement isolant est un polyamide chargé de fibre de verre. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence au dessin annexé dans lesquels : La figure 1 représente schématiquement une vue en section d'un premier mode de réalisation de l'invention : La figure 2 représente schématiquement une vue en section d'un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 3 représente schématiquement une vue de face d'un fourreau de dispositif selon l'invention. En référence aux figures 1 à 3, les éléments identiques ou fonctionnellement équivalents sont repérés par des chiffres de référence identiques. Sur la figure 1, un dispositif selon l'invention comporte une têtière 1 en acier entourée d'un fourreau 2 en matériau composite présentant une conformation en U. La têtière 1 en acier supporte des boîtiers et des mécanismes de verrouillage contenus dans un coffre 3 et des organes mécaniques de verrouillage tels que pênes, crochets coulissants, crochets basculants, ou analogues de type connu. Le fourreau 2 comporte des passages pour les organes mécaniques de verrouillage tels que pênes, crochets coulissants, crochets basculants, ou analogues et des passages pour les vis de fixation de la têtière sur la menuiserie métallique en aluminium. La menuiserie métallique en aluminium comporte un profil extérieur 3 et un profil intérieur 4. Les profils intérieurs 3 et 4 sont reliés par des entretoises 5 en matériau thermiquement isolant, par exemple en polyamide chargé de fibre de verre. Du fait de l'interposition du fourreau 2 entre les profils 3 et 4 et la têtière 1, il n'y a plus de contact thermique direct entre la têtière 1 réalisée généralement en acier et les profils 3 et 4 réalisés généralement en aluminium. En particulier, c'est le fourreau 2 qui vient en appui sur les nervures 6 de montage de la serrure dans la menuiserie métallique. Egalement, du fait que les boîtiers 8 de mécanismes sont montés sur la têtière 1, il n'y a pas de contact thermique direct entre les profils 3 et 4 de la menuiserie en aluminium et les boîtiers 8 de mécanisme à cet effet, on prévoit que la largeur des entretoises 5 en matériau isolant soit légèrement supérieure à l'épaisseur des boîtiers 8 de mécanismes. Sur la figure 2, un autre dispositif selon l'invention est un dispositif à plusieurs points de condamnation, comportant également des tringles de verrouillage à coulissement vertical. Cet autre dispositif selon l'invention comporte une têtière 1 en acier entourée d'un fourreau 2 en matériau composite présentant une conformation en U. La têtière 1 en acier supporte des boîtiers et des mécanismes de verrouillage contenus dans un coffre 3 et des organes mécaniques de verrouillage tels que pênes, crochets coulissants, crochets basculants, ou analogues de type connu. Le fourreau 2 comporte des passages pour les organes mécaniques de verrouillage tels que pênes, crochets coulissants, crochets basculants, ou analogues et des passages pour les vis de fixation de la têtière sur la menuiserie métallique en aluminium. La menuiserie métallique en aluminium comporte un profil extérieur 3 et un profil intérieur 4. Les profils intérieurs 3 et 4 sont reliés par des entretoises 5 en matériau thermiquement isolant, par exemple en polyamide chargé de fibre de verre. Du fait de l'interposition du fourreau 2 entre les profils 3 et 4 et la têtière 1, il n'y a plus de contact thermique direct entre la têtière 1 réalisée généralement en acier et les profils 3 et 4 réalisés généralement en aluminium. En particulier, c'est le fourreau 2 qui vient en appui sur les nervures 6 de montage de la serrure dans la menuiserie métallique. Egalement, du fait que les boîtiers 8 de mécanismes sont montés sur la têtière 1, il n'y a pas de contact thermique direct entre les profils 3 et 4 de la menuiserie en aluminium et les boîtiers 8 de mécanisme : à cet effet, on prévoit que la largeur des entretoises 5 en matériau isolant soit légèrement supérieure à l'épaisseur des boîtiers 8 de mécanismes. Pour éviter la formation d'un pont thermique entre les tringles de verrouillage 7 à coulissement vertical et le cadre de la menuiserie, il est avantageux de constituer les tringles 7 du verrouillage à coulissement vertical en matériau composite, par exemple en polyamide chargé de fibre de verre, tout en prévoyant que les extrémités actives des tringles restent métalliques, de manière à conserver la résistance métallique des points de fermeture de l'art antérieur. En référence à la figure 3, un fourreau 2 pour dispositif selon l'invention présente une conformation allongée et une section en forme de U recourbé, apte à être enfilé sur la têtière 1 d'un dispositif de verrouillage de type connu. Le fourreau 2 présente des passages en correspondance avec les organes mécaniques de verrouillage du dispositif 1. Ainsi, la mise en place du fourreau 2 sur une têtière de type connu permet d'obtenir un dispositif selon l'invention tout en offrant les mêmes facilités de mise en oeuvre que les têtières de l'art antérieur. Il suffit simplement de glisser le fourreau 2 en matériau thermiquement isolant sur la têtière 1 réalisée généralement en acier ou en matériau thermiquement conducteur pour isoler celle-ci, avant de procéder au montage dans une menuiserie, de la manière connue. Ainsi, grâce à l'invention, le montage, l'utilisation est la maintenance des dispositifs de fermeture selon l'invention présente les mêmes facilités que le montage, l'utilisation et la maintenance des dispositifs de l'art antérieur. L'invention décrite en référence a plusieurs modes de réalisation particuliers n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre et l'esprit de l'invention, l'essentiel étant de disposer des moyens évitant une formation de pont thermique entre l'intérieur et l'extérieur de la fenêtre, porte, porte-fenêtre coulissante ou analogue, à laquelle le dispositif selon l'invention est destiné | Un dispositif de verrouillage à au moins un point de condamnation, notamment pour fenêtre, porte, porte-fenêtre coulissante ou analogue, comporte au moins une têtière (1) en matériau thermiquement conducteur, ladite têtière (1) portant des organes mécaniques de verrouillage et des boîtiers de mécanismes. La têtière (1) coopère avec un fourreau (2) en matériau thermiquement isolant, de manière à éviter la formation de pont thermique entre l'intérieur et l'extérieur de la porte, fenêtre, porte-fenêtre coulissante ou analogue, à laquelle le dispositif est destiné. | 1. Dispositif de verrouillage à au moins un point de condamnation, notamment pour fenêtre, porte, porte-fenêtre coulissante ou analogue, comportant au moins une têtière (1) en matériau thermiquement conducteur, ladite têtière (1) portant des organes mécaniques de verrouillage et des boîtiers de mécanismes, caractérisé par le fait que la têtière (1) coopère avec un fourreau (2) en matériau thermiquement isolant, de manière à éviter la formation de pont thermique entre l'intérieur et l'extérieur de la porte, fenêtre, porte-fenêtre coulissante ou analogue, à laquelle le dispositif est destiné. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le fourreau (2) est en matériau composite. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que le fourreau (2) présente une conformation en U. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le fourreau (2) comporte des passages pour les organes mécaniques de verrouillage tels que pênes, crochets coulissants, crochets basculants, ou analogues de la têtière (1). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le fourreau (2) comporte des passages pour les vis de fixation de la têtière (1). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le fourreau (2) présente une conformation allongée et une section en forme de U recourbé, apte à être enfilée sur la têtière (1) du dispositif de verrouillage. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif comporte au moins une tringle de verrouillage (7) à coulissement vertical en matériau thermiquement isolant. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé par le fait que, pour éviter la formation d'un pont thermique entre chaque tringle de verrouillage (7) à coulissement vertical et le cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre coulissante 7ou analogue, chaque tringle de verrouillage (7) à coulissement vertical est en matériau composite. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé par le fait que chaque tringle de verrouillage (7) à coulissement vertical comporte des 5 extrémités actives métalliques. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le matériau thermiquement isolant est un polyamide chargé de fibre de verre. | E | E05 | E05C,E05B | E05C 9,E05B 15 | E05C 9/00,E05B 15/16 |
FR2888998 | A1 | DISPOSITIF DE SUPPORT POUR BARRES ELECTRIQUEMENT CONDUCTRICES | 20,070,126 | Domaine technique: La présente invention concerne un dispositif de support pour barres électriquement conductrices, utilisées notamment pour distribuer un courant polyphasé, ce dispositif comportant au moins deux rails de maintien sensiblement parallèles portant au moins deux plots de positionnement agencés pour maintenir lesdites barres sur leur chant entre les deux rails de maintien, ces derniers étant couplés rigidement par au moins deux organes d'assemblage agencés pour rapprocher lesdits rails de maintien. Technique antérieure: On connaît ce type de dispositif de support notamment dans le domaine de la distribution électrique principale ou secondaire, de forte puissance en courant polyphasé, au moyen de barres de cuivre rigides. En fonction de la puissance électrique à transporter, chaque phase peut être constituée d'une, deux, trois voire quatre barres de cuivre, disposées parallèlement les unes par rapport aux autres avec un intervalle prédéfini pour assurer une bonne dissipation thermique par une circulation d'air. La section de ces barres de cuivre est choisie en fonction de l'intensité admissible en utilisation normale, l'épaisseur pouvant être de 4 à 10 mm et la largeur de 20 à 200 mm par exemple, la longueur des barres n'étant pas prise en compte dans la présente invention. Pour pouvoir répondre à toutes les configurations possibles de jeux de barres de distribution aussi bien en terme de nombre de barres par phase que de section de ces barres, les dispositifs de support actuels comportent un nombre important de références. Habituellement, les organes d'assemblage sont constitués de goujons, dont les extrémités sont fixées, par des rondelles et des écrous, de part et d'autre des rails de maintien, chaque goujon étant logé dans un manchon isolant. De ce fait, à chaque largeur de barres correspond une dimension spécifique de goujons, d'où un nombre important de références à tenir en stock. Par ailleurs, la mise en place de ces goujons nécessite un temps de montage non négligeable compte tenu des opérations de vissage nécessaires. De même, les plots de positionnement sont habituellement fixés sur les rails de maintien par vissage, engendrant également un temps de montage relativement long. De plus, les trous de fixation prévus dans les rails de maintien sont distants d'un pas unique égal à 25 mm, ce qui limite considérablement le choix des intervalles entre les plots de positionnement séparant les phases. De ce fait, les dispositifs de support connus à ce jour sont coûteux, lourds à gérer et complexes à mettre en oeuvre. Exposé de l'invention: La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de support économique, avec un nombre limité de références, les pièces le composant étant standardisées au maximum pour répondre à une majorité de configurations possibles de jeux de barres, plus facile à gérer en terme de production et de stock, nettement plus rapide à mettre en oeuvre, un outillage minimal étant nécessaire. Dans ce but, l'invention concerne un dispositif de support du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce que chaque organe d'assemblage comporte deux extrémités couplées respectivement aux deux rails de maintien, l'une au moins des extrémités étant réglable en hauteur pour adapter la longueur utile dudit organe d'assemblage, correspondant à l'intervalle entre les deux rails de maintien, à la largeur desdites barres, la longueur inutile desdits organes d'assemblage étant destinée à être éliminée. Description sommaire des dessins: La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective du dispositif de support selon l'invention, - la figure 2 est une vue du détail A de la figure 1, les figures 3A et 3B sont des vues en coupe axiale du détail B de la figure 1 respectivement en position de montage et en position montée, les figures 4A et 4B sont des vues d'un plot de positionnement respectivement de dessus et de dessous, les figures 5A et 5B sont des vues similaires aux figures 4A et 4B d'un autre plot de positionnement, et la figure 6 est une vue partielle du détail B de la figure 1. Illustrations de l'invention et meilleure manière de la réaliser: En référence à la figure 1, le dispositif de support 1 pour barres 2 électriquement conductrices, utilisées notamment pour distribuer un courant polyphasé, comporte deux rails de maintien 3 sensiblement parallèles portant au moins deux plots de positionnement 4 agencés pour maintenir les barres 2 sur leur chant entre les deux rails de maintien 3, ces derniers étant assemblés rigidement par deux organes d'assemblage 5 agencés pour les maintenir rapprochés sous une certaine pression. Il est en effet très important que le dispositif de support 1 une fois monté supprime tous les jeux de fonctionnement, de manière à limiter les effets de vibrations engendrés en cas de court-circuit et éviter ainsi le démontage accidentel des barres 2 et les risques d'accidents induits. Dans l'exemple illustré, le dispositif de support 1 est adapté à un réseau de distribution électrique triphasé, chaque phase du réseau comportant trois barres 2, d'épaisseur identique par exemple égale à 5 mm, portées par une paire de plots de positionnement 4. Sur cette figure, seul un jeu de trois barres 2, correspondant à une seule phase, est représenté pour plus de clarté. Les paires de plots de positionnement 4 sont séparées entre elles d'un intervalle déterminé en fonction de la distance d'isolement à respecter entre les phases, qui est une donnée normalisée en fonction de la tension entre ces phases. Les rails de maintien 3 sont par exemple réalisés en tôle poinçonnée et pliée en U, les bords étant repliés vers l'intérieur pour former une section en II et délimiter une fente longitudinale 30 en regard d'une paroi dorsale 31. Les plots de positionnement 4 ainsi que les organes d'assemblage 5 sont de préférence réalisés dans une matière électriquement isolante, comme par exemple un polyamide 66 chargé en fibres de verre, obtenu par moulage ou injection. Bien entendu, toute autre matière équivalente peut convenir. Le fait que les organes d'assemblage 5 soient constitués de pièces isolantes, les manchons isolants nécessaires dans l'art antérieur ne sont plus utiles. Ces organes d'assemblage 5 ont l'avantage d'être réglables en hauteur pour adapter leur longueur utile, correspondant à l'intervalle I entre les deux rails de maintien 3, à la largeur des barres 2, la longueur inutile de ces organes d'assemblage 5 étant destinée à être éliminée sur site lors du montage du dispositif de support 1 notamment par sciage ou tout autre moyen similaire. Chaque organe d'assemblage 5 comporte une tige de liaison 50, d'axe C, pourvue à l'une de ses extrémités d'un pied 51 agencé pour être bloqué en position dans un des rails de maintien 3, par exemple le rail inférieur, et une bride de serrage 6 coopérant avec son autre extrémité et agencée pour être bloquée en position dans l'autre rail de maintien 3, par exemple le rail supérieur, la tige de liaison 50 et la bride de serrage 6 comportant des moyens de réglage en hauteur. En référence plus particulièrement à la figure 2, le pied 51 de chaque tige de liaison 5 présente une section telle qu'il peut coulisser librement à l'intérieur du rail de maintien 3, lorsque la tige de liaison 50 est en position basse dans laquelle la face inférieure du pied 51 est proche ou contre la paroi dorsale 31 du rail de maintien 3, ce qui correspond au dispositif en cours d'assemblage. Cette section peut être sensiblement rectangulaire. Le pied 51 et le rail de maintien 3 comportent des formes d'emboîtement complémentaires, permettant le blocage sans outillage de la tige d'assemblage 50 dans une position longitudinale choisie par rapport au rail de maintien 3, lorsqu'elle est en position haute dans laquelle la face supérieure du pied 51 est plaquée contre les bords du rail de maintien 3, ce qui correspond au dispositif assemblé. Ces formes d'emboîtement complémentaires comportent, dans l'exemple' représenté, quatre bossages 52 prévus sur la face supérieure du pied 51, répartis en carré de part et d'autre de la tige de liaison 50 et agencés pour s'emboîter dans quatre encoches 32 prévues deux à deux dans les bords du rail de maintien 3, lorsque la tige de liaison 5 est en position haute. De ce fait, la hauteur totale du pied 51 additionnée de ses bossages 52 doit être inférieure à la hauteur intérieure du rail de maintien 3. Bien entendu, le nombre de bossages 52 et d'encoches 32 n'est pas limitatif, ce nombre pouvant être au moins égal à un. De même, toute autre forme d'emboîtement complémentaire voire tout autre moyen de blocage en position peut convenir. Les rails de maintien 3 comportent des ouvertures 33 disposées à intervalles prédéterminés dans la paroi dorsale 31 agencées pour laisser passer les tiges de liaison 50. Ces ouvertures 33 ont par exemple une forme oblongue de dimensions supérieures à la section des tiges de liaison 50 par exemple de forme sensiblement rectangulaire. Bien entendu, toute autre forme peut convenir. En référence plus particulièrement aux figures 3A et 3B, la bride de serrage 6 comporte un logement axial 60, d'axe D, apte à recevoir la tige de liaison 50 moyennant un jeu radial. Ce logement axial 60 peut avoir une forme sensiblement oblongue de dimensions légèrement supérieures à la section des tiges de liaison 50, ou toute autre forme adaptée. Les moyens de réglage en hauteur comportent des crans d'arrêt 53, 63 prévus respectivement sur la tige de liaison 50 et dans le logement axial 60 disposés de manière à autoriser le coulissement de la bride de serrage 6 sur la tige de liaison 50 dans une première position angulaire de la bride de serrage 6 par rapport à la tige de liaison 50, de + a (cf fig. 3A), et à interdire ce coulissement dans une seconde position angulaire, de - a (cf fig. 3B), a correspondant à l'angle entre les deux axes C et D. Les crans d'arrêt 53 de la tige de liaison 50 sont disposés à intervalles réguliers, par exemple tous les 5 mm, sur sensiblement toute sa hauteur et sur deux de ses cotés opposés. En coupe axiale, ils présentent une forme sensiblement triangulaire délimitant chacun une face d'arrêt 53a et une face de glissement 53b, la face d'arrêt 53a formant, avec le plan horizontal perpendiculaire à l'axe C, un angle R inférieur à 45 par exemple égal à 30 et la face de glissement 53b un angle y supérieur à 45 par exemple égal à 55 . L'orientation des crans d'arrêt 53 est inversée d'un coté par rapport à l'autre de la tige de liaison 50. Les crans d'arrêt 63 de la bride de serrage 6 sont formés par deux reliefs intérieurs, diamétralement opposés et sensiblement symétriques, ces reliefs intérieurs délimitant deux faces de glissement 63b et deux faces d'arrêt 63a. Les faces d'arrêt 63a sont alignées dans un même plan, aptes à buter contre les faces d'arrêt 53a de deux crans d'arrêt 53 opposés de la tige de liaison 50 dans la seconde position angulaire (cf. fig. 3B), ces deux crans d'arrêt 53 opposés formant avec le plan horizontal perpendiculaire à l'axe C un angle X par exemple égal à 40 . Cette seconde position angulaire est verrouillée grâce à une vis de blocage 61 qui traverse la bride de serrage 6 au travers d'un alésage 62 et prend appui sur un des rails de maintien 3. Cette vis de blocage 61 est vissée dans un écrou 64 intégré dans un logement 65 de la bride de serrage 6 en prolongement de l'alésage 62. Cet alésage 62 a une forme sensiblement oblongue permettant le basculement angulaire de la bride de serrage 6 lors du verrouillage de + a à - a. Cette vis de blocage 61 comporte une empreinte en lieu et place d'une tête pour recevoir un outil de serrage et se termine par une pointe apte à se loger dans un des orifices de blocage 34 disposés à intervalles prédéterminés dans la paroi dorsale 31 du rail de maintien 3. En référence plus particulièrement à la figure 6, la tige de liaison 50 et la bride de serrage 6 comportent également des moyens de détrompage agencés pour n'autoriser leur montage que dans un sens compte tenu de l'orientation des crans d'arrêt 53, 63. Ces moyens de détrompage sont dans l'exemple représenté constitués d'une gorge 66 agencée pour recevoir une nervure 56, prévues respectivement dans la bride de serrage 6 et sur la tige de liaison 50, sur un des cotés ne comportant pas les crans d'arrêt 53, 63. Bien entendu, tout autre moyen équivalent peut convenir. Cette bride de serrage 6 comporte par ailleurs deux ailes de préhension 67 opposées et pourvues d'une surface rugueuse, par exemple rainurée, facilitant la manipulation de cette pièce, tout autre moyen équivalent pouvant convenir. La tige de liaison 50 comporte par ailleurs des amorces de rupture 57 prévues par exemple dans la nervure 56 utilisée pour le détrompage et disposées à des hauteurs prédéfinies correspondant aux largeurs possibles des barres 2. Un marquage 58 peut compléter ces amorces de rupture 57 précisant ces largeurs, par exemple égales à 25, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 100, 120, 125, 160 et 200 mm. Ces amorces de rupteur 57 ainsi que ce marquage 58 contribuent à faciliter le travail de l'installateur qui, sur site, peut sectionner aisément ces tiges de liaison 50 en fonction de la largeur des barres 2 à monter sans avoir à procéder à des mesures. En référence plus particulièrement aux figures 4 et 5, les plots de positionnement 4, 4' comportent une platine 40 sensiblement rectangulaire sur laquelle sont prévues des fentes transversales 41, parallèles, chacune apte à recevoir une barre 2 sur son chant, le nombre de ces fentes transversales 41 correspondant au nombre de barres 2 par phase du réseau de distribution. Ces plots de positionnement 4, 4' comportent également sous la platine 40 des formes d'emboîtement complémentaires à celles des rails de maintien 3, permettant leur montage sans outillage dans une position longitudinale choisie par rapport aux rails de maintien 3. Les figures 4A et 4B illustrent un plot de positionnement 4' pourvu de deux fentes transversales 41 aptes à recevoir deux barres 2 (non représentées) d'épaisseur par exemple égale à 10 mm et les figures 5A et 5B illustrent un plot de positionnement 4 pourvu de trois fentes transversales 41 aptes à recevoir trois barres 2 (non représentées) d'épaisseur par exemple égale à 5 mm. Les parties constituantes de ces plots de positionnement 4, 4' étant les mêmes portent les mêmes références. Les fentes transversalés 41 ont une section sensiblement en forme de U délimitée par des parois transversales 42 sensiblement perpendiculaires à la platine 40 et comportant des nervures de renfort 43. Cette section en U est légèrement ouverte en V pour faciliter l'introduction des barres 2 dans les fentes transversales 41, et le fond du U est conçu pour assurer un montage serré du chant de la barre 2. Le reste de la partie supérieure des plots de positionnement 4, 4' comporte des nervures complémentaires 44 contribuant à augmenter la résistance mécanique du plot de positionnement 4, 4'. Bien entendu, toute autre forme peut convenir. Les formes d'emboîtement complémentaires prévues sous la platine 40 des plots de positionnement 4, 4' comportent deux parois longitudinales 45, sensiblement perpendiculaires à la platine 40, délimitant entre elles un intervalle correspondant à la largeur du rail de maintien 3. Ces parois longitudinales 45 comportent des reliefs plans 46 définissant des zones de portée assurant un montage serré du rail de maintien 3. Ces formes d'emboîtement complémentaires comportent également des ergots 47 distants l'un de l'autre d'un pas P prédéterminé, par exemple égal à 10 mm, alignés en deux rangées parallèles, chaque rangée s'étendant le long d'une paroi longitudinale 45, et les deux rangées étant décalées d'un demi pas P, par exemple égale à 5 mm. Ces ergots 47 sont aptes à s'emboîter dans des perforations 37 distantes l'une de l'autre du même pas P et alignées en deux rangées parallèles, prévues le long des rails de maintien 3, sur ses deux faces (cf fig. 1). Les perforations 37 ont une forme sensiblement carrée correspond à la base des ergots 47. Ces ergots 47 ont par ailleurs un relief sensiblement tronconique facilitant leur emboîtement dans les perforations 37. Certains ergots 47 sont remplacés par deux lamelles 47' pour assurer un montage serré dans les perforations 37. Bien entendu, le nombre de ces ergots 47 ou lamelles 47' peut varier et être au moins égal à deux. De même, toute autre forme d'emboîtement complémentaire peut convenir. Ces plots de positionnement 4, 4' sont complétés par au moins une rainure transversale 48, prévue sur un des cotés de la platine 40, en parallèle des fentes transversales 41, pour recevoir un écran de protection isolant (non représenté) augmentant ainsi la séparation diélectrique des phases du réseau de distribution. . Chaque plot de positionnement 4, 4' comporte enfin des moyens de repérage 49 de son sens de montage sur le rail de maintien 3, ce repérage pouvant être aussi bien visuel qu'au toucher. Dans l'exemple illustré, ces moyens de repérage 49 sont constitués par une zone rugueuse 49a, par exemple rainurée, prévue sur un coté du plot de positionnement 4, 4', l'autre coté étant constituée d'une zone lisse 49b. En effet, selon le sens de montage du plot de positionnement 4 sur le rail de maintien 3, on bénéficie soit d'un pas de 5 mm, soit d'un pas de 10 mm, ce qui permet d'envisager une multitude de positions pour ces plots de positionnement 4. Possibilités d'application industrielle: Pour la mise en place d'une distribution électrique par exemple triphasée dans une usine, on utilise un dispositif de support 1 selon la figure 1, comportant uniquement deux rails de maintien 3, deux organes d'assemblage 5 et six plots de positionnement 4. Dans la présente invention, les rails de maintien 3 et les organes d'assemblage 5 sont des références uniques quel que soit le nombre de barres 2 à monter et leur largeur. Seuls les plots de positionnement 4, 4' comportent plusieurs références en fonction du nombre de barres 2 par phase et de l'épaisseur de ces barres 2. Le dispositif de support 1 de l'invention contribue ainsi à simplifier grandement la fabrication et la gestion des pièces et à réduire son coût global y compris celui de son installation. Pour effectuer le montage du dispositif de support 1, l'installateur peut préalablement couper les tiges de liaison 50 à la hauteur voulue en fonction de la largeur des barres 2 à monter, au moyen par exemple d'une scie à métaux en utilisant l'amorce de rupture 57 correspondante. Il peut aussi effectuer le montage du dispositif de support 1 et couper le surplus des tiges de liaison 50 à la fin du montage. Après avoir fixé un premier rail de maintien 3 sur une paroi, un mur ou tout autre support de l'installation, il met en place les trois premiers plots de positionnement 4 en les répartissant le long du rail de maintien 3 fixé, selon un intervalle prédéfini normalisé tenant compte de la puissance électrique transportée par les barres 2. Cet intervalle peut être ajusté à 5 mm près, au lieu des 25 mm dans l'art antérieur, en fonction de l'orientation des plots de positionnement 4. Si le plot de positionnement 4 est déplacé sur le rail de maintien 3, sans changer son sens d'orientation, la zone rainurée 49a étant par exemple face à l'installateur, sa position peut être ajustée du pas P, égal par exemple à 10 mm. Si le plot de positionnement 4 est retourné, la zone lisse 49b étant face à l'installateur, sa position peut être affinée d'un demi pas P, égal par exemple à 5 mm. La mise en place de chaque plot de positionnement 4 sur le rail de maintien 3 est réalisée, sans outillage, par simple pression manuelle du plot sur le rail, pour emboîter les ergots 47 et les lamelles 47' dans les perforations 37 et obtenir un montage serré. Ensuite, l'installateur met en place les trois seconds plots de positionnement 4 sous le second rail de maintien 3, ce rail devant être superposé au premier dans le même sens d'orientation pour que les rangées de perforations 37 soient en correspondance. Il oriente les plots de positionnement 4 dans le même sens que ceux déjà montés en s'aidant des moyens de repérage 49. Les plots de positionnement 4 de chaque paire doivent en effet être orientés dans le même sens pour que les fentes transversales 41 correspondent et que les barres 2 soient montées dans un plan perpendiculaire aux rails de maintien 3. Il met en place les deux tiges de liaison 50 en faisant coulisser les pieds 51 dans le premier rail de maintien 3 et les positionne de part et d'autre des trois premiers plots de positionnement 4, puis il met en place les barres 2 en introduisant en force leur premier chant dans les fentes transversales 41. If y ajoute le second rail de maintien 3 équipé des trois seconds plots de positionnement 4 en faisant passer les tiges de maintien 50 au travers des ouvertures 33. Il exerce une pression manuelle du second rail vers le premier pour introduire en force le second chant des barres 2 dans les fentes transversales 41 des seconds plots de positionnement 4. Il introduit les brides de serrage 6 sur les tiges de maintien 50 dans le bon sens d'orientation grâce aux moyens de détrompage 56, 66. Préalablement, il a soulevé chaque tige de maintien 50 pour emboîter les bossages 52 du pied 51 dans les encoches 32 correspondantes du rail de maintien 3 pour bloquer sa position longitudinale. Par son propre poids et le décalage de son centre de gravité par rapport à l'axe C, la bride de serrage 6 descend librement le long de la tige de maintien 50, inclinée de l'angle + a, jusqu'au second rail de maintien 3 (cf fig. 3A), les crans d'arrêt 53, 63 glissant sur leurs faces de glissement 53b, 63b. Il ne reste plus qu'à visser la vis de blocage 61 à l'aide par exemple d'une clé six pans. La pointe de cette vis de blocage 61 étant en appui dans un orifice de blocage 34 correspondant du rail de maintien 3, son vissage dans l'écrou 64 provoque le basculement de la bride de serrage 6, qui passe d'une première position angulaire de + a à une seconde position angulaire de -a, engrenant les faces d'arrêt 63a; 53a de ses crans d'arrêt 63 dans les deux crans d'arrêt 53 correspondant de la tige de maintien 50 (cf fig. 3B). Une fois serrée, la vis de blocage 61 verrouille la bride de serrage 6 sur la tige de maintien 50 assurant ainsi un assemblage rigide de l'ensemble du dispositif de support 1. A la fin du montage, l'installateur peut couper les tiges de liaison 50 à la hauteur voulue, s'il ne l'a pas encore fait. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés et notamment de proposer un dispositif de support 1 d'une nouvelle génération, optimisé, standardisé, dont la mise en oeuvre est très simple et rapide, les interventions de l'installateur étant limitées à la coupe des deux tiges de liaison 50 et au vissage des deux vis de blocage 61. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées | La présente invention concerne un dispositif de support de barres de distribution électrique, simple et économique, les pièces constituantes étant optimisées et standardisées au maximum pour répondre à une majorité de configurations possibles, rapide et facile à mettre en oeuvre avec un outillage minimal.Ce dispositif de support (1) est caractérisé en ce que les organes d'assemblage (5) sont réglables en hauteur pour adapter leur longueur utile, correspondant à l'intervalle (I) entre les deux rails de maintien (3), à la largeur des barres (2) à monter, la longueur inutile des organes d'assemblage (5) étant éliminée sur chantier. Ils comportent chacun une tige de liaison (50) pourvue d'un pied (51) apte à se bloquer dans un des rails de maintien (3) et associée à une bride de serrage (6) apte à se verrouiller sur la tige de liaison (50) à la hauteur choisie. Les organes d'assemblage (5) ainsi que les plots de positionnement (4) sont réalisés en matière électriquement isolante et sont assemblés aux rails de maintien (3) par emboîtement sans outillage.Application : Distribution électrique. | Revendications 1. Dispositif de support (1) pour barres (2) électriquement conductrices, utilisées notamment pour distribuer un courant polyphasé, ce dispositif comportant au moins deux rails de maintien (3) sensiblement parallèles portant au moins deux plots de positionnement (4, 4') agencés pour maintenir lesdites barres (2) sur leur chant entre les deux rails de maintien (3), ces derniers étant assemblés rigidement par au moins deux organes d'assemblage (5) agencés pour rapprocher lesdits rails de maintien (3), caractérisé en ce que chaque organe d'assemblage (5) comporte deux extrémités couplées respectivement aux deux rails de maintien (3), l'une au moins des extrémités étant réglable en hauteur pour adapter la longueur utile dudit organe d'assemblage (5), correspondant à l'intervalle (I) entre les deux rails de maintien (3), à la largeur desdites barres (2), la longueur inutile desdits organes d'assemblage (5) étant destinée à être éliminée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins les plots de positionnement (4, 4') et les organes de liaison (5) sont réalisés dans une matière électriquement isolante. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque organe d'assemblage (5) comporte au moins une tige de liaison (50) pourvue à l'une de ses extrémités d'un pied (51) agencé pour être bloqué en position dans un des rails de maintien (3) et au moins une bride de serrage (6) coopérant avec son autre extrémité et agencée pour être bloquée en position dans l'autre rail de maintien (3), la tige de liaison (50) et la bride de serrage (6) comportant des moyens de réglage en hauteur (53, 63). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la bride de serrage (6) comporte un logement axial (60) apte à recevoir ladite tige de liaison (50) moyennant un jeu radial et en ce que lesdits moyens de réglage en hauteur comportent des crans d'arrêt (53, 63) prévus respectivement sur ladite tige de liaison (50) et dans ledit logement axial (60) disposés de manière à autoriser le coulissement de ladite bride de serrage (6) sur ladite tige de liaison (50) dans une première position angulaire (+ a) de la bride de serrage (6) par rapport à la tige de liaison (50) et à interdire ce coulissement dans une seconde position angulaire (- a). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit organe d'assemblage (5) comporte au moins une vis de blocage (61) agencée pour coopérer avec ladite bride de serrage (6) et un des rails de maintien (3) pour verrouiller ladite seconde position angulaire (- a). 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la tige de liaison (50) et la bride de serrage (6) comportent des moyens de détrompage (56, 66) agencés pour n'autoriser le montage de la bride de serrage (6) sur la tige de liaison (50) que dans un sens. 7. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la tige de liaison (50) comporte des amorces de rupture (57) disposées à des hauteurs prédéfinies correspondant aux largeurs possibles desdites barres (2). 8. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que chaque rail de maintien (3) présente une section en II délimitant une fente longitudinale (30) en regard d'une paroi dorsale (31) et comporte des ouvertures (33) à intervalles prédéterminés dans ladite paroi dorsale (31) agencées pour laisser passer lesdites tiges de liaison (50). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le pied (51) de chaque tige de liaison (50) présente une section telle qu'il peut coulisser à l'intérieur dudit rail de maintien (3) lorsque la tige de liaison (50) est en, position basse, et en ce que ledit pied (51) et ledit rail de maintien (3) comportent des formes d'emboîtement complémentaires (52, 32) agencées pour bloquer une position longitudinale choisie de la tige de liaison (50) par rapport audit rail de maintien (3), lorsqu'elle est en position haute. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les formes d'emboîtement complémentaires comportent au moins un bossage (52) prévu sur l'une des pièces dudit pied (51) de la tige de liaison (50) ou dudit rail de maintien (3) et au moins une encoche (32), apte à recevoir ledit bossage (52), prévue dans l'autre pièce dudit rail de maintien (3) ou dudit pied (51). 11. Dispositif selon les 5 et 8, caractérisé en ce que ledit rail de maintien (3) comporte dans sa paroi dorsale (31) des orifices de blocage (34) à intervalles prédéterminés agencés pour recevoir l'extrémité de ladite vis de blocage (61) en position verrouillée. 12. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les rails de maintien (3) et les plots de positionnement (4, 4') comportent des formes d'emboîtement complémentaires (37, 47, 47') agencées pour bloquer une position longitudinale choisie des plots de positionnement (4, 4') par rapport aux dits rails de maintien (3). 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que lesdites formes d'emboîtement complémentaires comportent sur chaque rail de maintien (3) des perforations (37) distantes l'une de l'autre d'un pas (P) prédéterminé et disposées en deux rangées longitudinales parallèles et sur chaque plot de positionnement (4, 4') au moins deux ergots (37, 37') agencés pour s'emboîter dans une perforation (37) de chaque rangée. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que les deux rangées de perforations (37) sont décalées d'un demi pas (P). 15. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un nombre de paires de plots de positionnement (4, 4') correspondant au nombre de phases dudit réseau de distribution, chaque plot de positionnement (4, 4') comportant au moins une fente transversale (41) apte à recevoir une barre (2) sur son chant. 16. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque plot de positionnement (4, 4') comporte des moyens de repérage (49) de son sens de montage sur ledit rail de maintien (3). 17. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque plot de positionnement (4, 4') comporte au moins une rainure transversale (48) disposées parallèlement aux dites fentes transversales (41) agencée pour recevoir au moins un écran de protection. | H | H02,H01 | H02G,H01R,H02B | H02G 5,H01R 25,H02B 1 | H02G 5/00,H01R 25/14,H02B 1/015 |
FR2896733 | A1 | ELEMENT DE SIEGE POSSEDANT UNE PLAQUE DE RENFORT ET SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TEL ELEMENT | 20,070,803 | L'invention concerne un élément de siège tel qu'une assise ou un dossier de siège et un siège transformable de véhicule automobile équipé d'un tel élément de siège. L'invention concerne plus particulièrement les sièges transformables comportant des éléments de siège, assise et/ou dossier, montés articulés sur le piétement dudit siège io entre une position d'utilisation dans laquelle la surface d'assise ou de dossier est disposée pour la réception d'un passager et une position retournée dans laquelle la surface d'assise et/ou de dossier est basculée en regard du plancher. Le document FR-A-2 871 417 décrit notamment un siège transformable permettant de 15 prendre différentes conformations dans lesquelles la surface d'assise et/ou de dossier est disposée en regard du plancher. Lorsque le siège est disposé dans une conformation plane, la surface d'assise et la surface de dossier sont disposées contre le plancher du véhicule de façon à augmenter considérablement l'espace de rangement des bagages. Dans cette conformation, la face inférieure de l'assise ou la face arrière du dossier forme le 20 plancher du véhicule et permet la réception d'objets ou le passage d'utilisateurs. En outre, lorsque le siège est disposé dans une conformation dite tablette , la face arrière du dossier peut être utilisée pour la réception d'objet. Par conséquent, la face arrière du dossier et/ou la face inférieure de l'assise doit posséder une résistance à 25 l'enfoncement suffisante pour supporter des charges lourdes sans endommagement de ladite assise ou dudit dossier. Afin de résoudre ce problème, il est connu dans l'art antérieur de proposer des éléments de siège, tels qu'une assise ou un dossier, composés d'une structure de support de 30 coussin dont la face opposée au coussin est renforcée par une plaque rigide. La plaque rigide possède une résistance suffisante pour permettre la réception d'objets lourds ou le passage de personnes. Cependant, lorsque la structure de support de coussin possède une plaque rigide, le confort du siège est affecté. En effet, dans ce cas, le coussin repose directement sur la plaque rigide et le siège ne possède pas de dispositif de suspension permettant d'augmenter les performances d'amortissement Ainsi, le confort du siège est amoindri. Certes, il est également possible d'augmenter l'épaisseur du coussin afin d'améliorer le confort du siège. Cependant, dans ce cas, l'encombrement du siège est alors augmenté et l'espace disponible de l'habitacle est restreint. Ainsi, lorsque les sièges sont par exemple dans une configuration plane, l'espace disponible pour le rangement des bagages est amoindri. i0 L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un élément de siège, tel qu'une assise ou un dossier, dont la face opposée au coussin permet de supporter des charges lourdes sans affecter le confort du siège ni augmenter l'épaisseur du coussin. 15 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un élément de siège, tel qu'une assise ou un dossier de siège pour véhicule automobile, comportant une structure de support supportant un coussin ; ladite structure de support étant renforcée par une plaque de renfort. La structure de support comprend un cadre présentant une ouverture, la plaque de renfort recouvrant au moins une partie de ladite ouverture. La plaque de renfort est 20 montée sur le cadre au moyen d'un dispositif de suspension élastique permettant le déplacement de la plaque de renfort lorsqu'une force est exercée sur le coussin, la structure de support comportant en outre des moyens de butée agencés pour limiter le déplacement de la plaque de renfort vers ledit coussin. L'élément de siège comprend des moyens de retournement aptes à le déplacer entre une position de réception d'un 25 passager et une position retournée. Ainsi, lorsque le passager du véhicule se positionne sur un siège comprenant un tel élément de siège, la force exercée sur le coussin provoque le déplacement de la plaque de renfort et le coussin s'affaisse. Ainsi, le siège possède de bonnes performances 30 d'amortissement et le siège est confortable. En outre, un tel élément de siège permet de répartir les charges exercées sur le coussin et de réduire l'inconfort dû aux vibrations transmises lorsque le véhicule roule. Enfin, lorsque l'élément de siège est dans sa position retournée dans laquelle le coussin est disposé en regard du plancher du véhicule, la plaque de renfort associée aux moyens de butée permet d'obtenir de bonnes caractéristiques de résistance à l'enfoncement. Ainsi, s de lourdes charges peuvent être disposées sur la face de la structure de support opposée à la face de réception du coussin, sur le cadre ou sur la plaque de renfort. Avantageusement, la structure de support présente une face de réception dudit coussin et une face opposée à ladite face de réception. La plaque de renfort est superposée au io cadre, du côté de ladite face opposée et les dimensions de la plaque de renfort sont supérieures aux dimensions de l'ouverture du cadre de manière à ce que les moyens de butée soient constitués par les bords de ladite plaque de renfort et le cadre. Ainsi, les moyens de butée sont simples à réaliser et les caractéristiques de résistance à 15 l'enfoncement sont améliorées. En outre, selon ce mode de réalisation, la face opposée peut être sensiblement plane permettant ainsi à ladite face opposée d'être totalement appropriée à la réception d'objet. 20 Avantageusement, le dispositif de suspension élastique est composé d'une nappe de suspension solidaire de la plaque de renfort et solidaire du cadre de part et d'autre de l'ouverture. La nappe de suspension est composée de ressorts en fils ou de ressorts à lames. On pourra également envisager d'utiliser des bandelettes ou des fils entrecroisées possédant une certaine élasticité. 25 Ainsi, un tel dispositif de suspension permet une excellente répartition des charges appliquées sur le coussin. Avantageusement, l'élément de siège comporte un dispositif de guidage du déplacement 30 de la plaque de renfort. Le dispositif de guidage comprend au moins un plot de guidage mobile en translation dans un orifice de guidage, ledit plot de guidage et ledit orifice de guidage étant respectivement solidaire de la plaque de renfort et du cadre. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif de guidage comprend au moins deux plots de guidage, lesdits plots étant respectivement disposés à proximité d'un premier bord de ladite plaque de renfort et à proximité d'un second bord opposé audit premier bord. Ainsi, le dispositif de guidage permet à la plaque de renfort de se déplacer uniquement 5 selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan du coussin en évitant ainsi à la plaque de se décaler latéralement, ce qui affecterait le confort du siège. Avantageusement, le plot de guidage possède à son extrémité libre une tête formant butée afin de limiter le mouvement dudit plot de guidage. Ainsi, le mouvement de l'assise est également limité par une butée lorsqu'une force est exercée sur le siège et le plot de guidage ne peut pas se désengager de l'orifice. Dans un mode de réalisation préféré, la plaque de renfort possède des fils de renfort 15 s'étendant sensiblement entre deux bords opposés de ladite plaque de renfort, sur une face de ladite plaque de renfort disposé en regard dudit coussin Ainsi, la plaque de renfort est rigidifiée afin d'améliorer sa résistance. 20 L'invention concerne également siège pour véhicule automobile comprenant un piètement destiné à être fixé au plancher du véhicule et au moins un élément de siège selon l'invention, monté articulé par rapport au piètement entre une position de réception d'un passager et une position retournée dans laquelle le coussin dudit élément de siège est disposé en regard du plancher du véhicule. 25 Dans un mode de réalisation, l'élément de siège forme l'assise dudit siège. Dans ce mode de réalisation, le siège peut comprendre uniquement une assise (siège du type strapontin) ou comprendre une assise et un dossier. 30 Dans un autre mode de réalisation de l'invention, l'élément de siège forme le dossier dudit siège. i0 15 Enfin dans un dernier mode de réalisation, le siège comprend deux éléments de sièges selon l'invention, formant l'assise et le dossier dudit siège, l'assise et/ou le dossier étant montés articulés par rapport au piètement entre une position de réception d'un passager et une position retournée dans laquelle le coussin dudit élément de siège est disposé en regard du plancher du véhicule. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : io - la figure 1 est une vue en perspective d'un siège selon l'invention dans une position de réception d'un passager ; - la figure 2 est une vue en perspective du siège selon l'invention, le dossier et l'assise étant en position retournée ; - la figure 3 est une vue détaillée d'une structure de support de coussin d'une assise selon l'invention ; - La figure 4 est une vue en coupe selon l'axe IV-IV de la figure 3 représentant un 20 élément de siège selon l'invention, la partie gauche de la figure représentant la déformation du coussin et le mouvement de la plaque de renfort lorsqu'une force P1 est appliquée sur le coussin, la partie droite représentant la plaque de renfort en butée lorsqu'une force P2 est appliquée sur la plaque de renfort, du côté opposé audit coussin ; et 25 - La figure 5 est une vue détaillée d'un dispositif de guidage de la plaque de renfort selon un mode réalisation de l'invention. Les figures 1 et 2 représentent un siège 1 pour véhicule automobile selon un mode de 30 réalisation de l'invention. Sur la figure 1, le siège 1 est représenté dans sa position de réception d'un passager alors que sur la figure 2, le siège est représenté dans sa position plane dans laquelle le coussin 4 de l'assise 2a et le coussin 4 du dossier 2b sont disposés contre le plancher du véhicule. On notera que le siège 1 peut également être disposé dans une configuration tablette , non représenté, dans laquelle le dossier 2b est retourné et forme une tablette permettant la réception d'objets. Dans le mode de réalisation représenté, le piètement du siège est composé de deux cadres 15a, 15b, symétriques par rapport au plan de symétrie du siège 1, s'étendant de part et d'autre de l'assise 2a du siège 1. Chaque cadre 15a, 15b est composé d'un rail 16 destiné à être fixé au plancher du véhicule, d'un élément rigide 17 sensiblement horizontal, d'un élément rigide avant 18 et d'un élément rigide arrière 19. L'élément rigide avant 18 et l'élément rigide arrière 19 sont montés en rotation sur le rail 16 respectivement selon un io premier axe A et un second axe B et sont montés en rotation sur l'élément rigide 17 sensiblement horizontal respectivement selon un troisième C et un quatrième axe D. Les quatre axes A, B, C et D forment un quadrilatère déformable. Le siège 1 possède au moins un moyen de verrouillage permettant de bloquer la rotation selon un des quatre premiers axes A, B, C et D. Bien entendu l'homme du métier pourra appliquer l'invention à d'autres 15 types de piètement sans pour autant sortir du champ de l'invention. Des dispositifs d'articulation permettent de monter l'assise 2a en rotation sur l'élément rigide 17 autour d'un cinquième axe E et le dossier 2b est en rotation sur l'élément rigide arrière 19 autour d'un sixième axe F. Ainsi, le dossier 2b et l'assise 2a sont mobiles entre 20 une position de réception d'un passager et une position retournée dans laquelle le coussin est disposé en regard du plancher du véhicule. Dans un mode de réalisation de l'invention non représenté, le dossier 2b peut être directement monté articulé sur l'assise 2a. Sur le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, seule l'assise 2a est un 25 élément de siège selon l'invention. On notera cependant que l'assise 2a et/ou le dossier 2b peuvent être des éléments de siège selon l'invention. On remarquera également que l'invention ne se limite pas à un siège 1 tel qu'il est détaillé ci-dessus mais peut également s'appliquer à tous type de sièges possédant un élément de 30 siège mobile entre une position d'utilisation et une position retournée. En effet, l'invention est, par exemple, également applicable à un siège du type strapontin possédant uniquement un élément de siège selon l'invention, formant l'assise dudit strapontin. La figure 3 représente de façon détaillée un élément de siège selon l'invention. L'élément de siège est composé d'un coussin 4, non représenté sur la figure 3, et d'une structure de support 3 dudit coussin. Le coussin 4 est un élément en mousse recouvert de tissu. La structure de support 3 est composée d'un cadre 6 présentant une ouverture et d'une plaque de renfort 5 recouvrant au moins en partie ladite ouverture. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 3, le cadre 6 est composé d'une plaque de fond 14 fixée sur une armature 13. L'armature 13 est sensiblement rectangulaire io et formée de deux éléments latéraux 20a, 20b parallèles, d'un élément d'armature arrière 21 et d'un élément d'armature avant 22. L'ouverture est disposée sensiblement dans la zone de réception de la charge du passager. Dans le mode de réalisation représenté, l'ouverture est formée dans la plaque 15 de fond 14. La plaque de renfort 5 est montée sur ledit cadre 4 au moyen d'un dispositif de suspension élastique 7. Ainsi, tel qu'il est illustré sur la partie gauche de la figure 4, lorsque le passager se positionne sur un tel élément de siège, la force P1 exercée sur le coussin 4 20 provoque le déplacement de la plaque de renfort 5 et le coussin 4 s'affaisse Avantageusement, le dispositif de suspensions élastique 7 est composé d'une nappe de suspension solidaire de la plaque de fond 14, qui s'étend entre deux bord opposés de l'ouverture et est solidaire de la plaque de renfort 5. 25 Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 3, la nappe de suspension est composée de quatre fils de fer élastiques 23a, 23b 23c et 23d ondulés, fixés de part et d'autre de l'ouverture. Avantageusement, les moyens de fixation 24 sont des rainures formées dans la plaque de fond 14 dudit cadre 6 et permettant de coincer les extrémités 30 des fils 23a, 23b, 23c, 23d. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la nappe de suspension peut être formé de ressorts à lames, d'éléments en matériau élastique tel que du caoutchouc ou de lattes en matériau souple. On pourra également envisager d'utiliser des bandelettes ou des fils entrecroisées possédant une certaine élasticité. La structure de support 3 comporte des moyens de butée permettant de limiter le déplacement de ladite plaque de renfort 5 vers ledit coussin 4. Ainsi, l'élément de siège est agencé pour recevoir de lourdes charges sur la face opposé au coussin 4. Dans un mode de réalisation préféré, la plaque de renfort 5 est disposée sur le côté opposé à la face de réception du passager et est superposée audit cadre 6. En outre, comme représenté sur la figure 4, les dimensions de la plaque 5 sont supérieures aux dimensions de l'ouverture du io cadre 6 de manière à ce que les bords 9 de la plaque de renfort 5 viennent en butée contre le cadre 6 au niveau de la périphérie 8 de l'ouverture. Ainsi, lorsqu'une charge P2 est appliquée sur la plaque de renfort 5, tel que représenté sur la figure 4, le déplacement de la plaque 5 vers le coussin 6 est limité afin de ne pas 15 endommager le coussin 6. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la plaque de renfort 5 possède des fils de renfort élastiques 25a, 25 b s'étendant sensiblement entre deux bords opposés de ladite plaque de renfort 5. Les fils 25a, 25b sont disposés en regard dudit coussin et fixés 20 au moyen de rainures 27 solidaires de la plaque de renfort 5 et permettant de coincer les extrémités desdits fils 25a, 25b. Avantageusement, un dispositif de guidage permet de guider le déplacement de la plaque de renfort 5. Comme représenté de façon détaillée sur la figure 5, le dispositif de guidage 25 est composé d'un plot 10a, 10b, 10c,10d solidaire de la plaque de renfort 5 et d'un orifice de guidage 11 formé dans la plaque de fond 14 dudit cadre 6. Dans le mode de réalisation représenté, le dispositif de guidage est composé de quatre plots 10a, 10b, 10c, 10d solidaires de ladite plaque de renfort 5, mobiles en translation 30 dans les orifices de guidage 11. Sur les figures 1, 3 et 4, on remarque que deux plots de guidage 10a, 10b sont disposés à proximité d'un premier bord de la plaque de renfort 5 et deux autres plots 10c, 10d sont disposés à proximité d'un second bord, opposé audit premier bord. Avantageusement, les plots de guidage 10a, 10b, 10c, 10d possèdent à leur extrémité libre une tête 12 de section plus importante formant butée contre les bords des orifices 11 de guidages. Ainsi, le mouvement de la plaque de renfort 5 est également limité lorsqu'une charge trop importante est exercée sur le coussin 4. En outre, le dispositif de butée permet d'empêcher un désengagement des plots 10a, 10b, 10c, 10d desdits orifices de guidage 11. On remarquera que la plaque de renfort 5 est de préférence réalisée par emboutissage et io les plots de guidages 10a, 10b, 10c, 10d peuvent être formés lors de l'opération d'emboutissage ou fixés ou collés sur la plaque de renfort 5 lors d'une étape ultérieure Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 5, une nervure 26 est formée sur la plaque de fond 14, à proximité de la périphérie 8 de l'ouverture afin de renforcer la rigidité 15 de la plaque de fond 14 | L'invention concerne un élément de siège, tel qu'une assise (2a) ou un dossier (2b) de siège (1) pour véhicule automobile, comportant une structure de support (3) et un coussin (4) reposant sur la structure de support (3) ; ladite structure de support (3) comprenant un cadre (6) présentant une ouverture et une plaque de renfort (5) recouvrant au moins une partie de ladite ouverture.La plaque de renfort (5) est montée sur le cadre (4) au moyen d'un dispositif de suspension élastique (7), la structure de support (3) comportant en outre des moyens de butée agencés pour limiter le déplacement de la plaque de renfort (5) vers ledit coussin (4).L'invention concerne également un siège (1) équipé d'un tel élément de siège. | 1. Elément de siège, tel qu'une assise (2a) ou un dossier (2b) de siège (1) pour véhicule automobile, comportant une structure de support (3) supportant un coussin (4), ladite structure de support (3) étant renforcée par une plaque de renfort (5), caractérisé en ce que la structure de support (3) comprend un cadre (6) présentant une ouverture, la plaque de renfort (5) recouvrant au moins une partie de ladite ouverture et étant montée sur le cadre (6) au moyen d'un dispositif de suspension élastique (7) permettant le déplacement de la plaque de renfort (5) lorsqu'une force est exercée sur io le coussin (4), la structure de support (3) comportant en outre des moyens de butée agencés pour limiter le déplacement de la plaque de renfort (5) vers ledit coussin (4), ledit élément de siège étant caractérisé en outre en ce qu'il comprend des moyens de retournement aptes à le déplacer entre une position de réception d'un passager et une position retournée. 15 2. Elément de siège selon la 1, caractérisé en ce que la structure de support (3) présente une face de réception dudit coussin (4) et une face opposée à ladite face de réception, la plaque de renfort (5) étant superposée au cadre (6), du côté de ladite face opposée, les dimensions de la plaque de renfort (5) étant supérieures 20 aux dimensions de l'ouverture du cadre (6) de manière à ce que les moyens de butée soient constitués par les bords (9) de ladite plaque de renfort (5) et le cadre (6). 3. Elément de siège selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de suspensions élastique (7) est composé d'une nappe de suspension solidaire de la 25 plaque de renfort (5) et solidaire du cadre (6) de part et d'autre de l'ouverture. 4. Elément de siège selon la 3, caractérisée en ce que la nappe de suspension est composée de ressorts en fils, de ressorts à lames ou de bandelettes entrecroisées. 5. Elément de siège selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de guidage du déplacement de la plaque de renfort (5). 30 6. Elément de siège selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de guidage comprend au moins un plot de guidage (10a, 10b, 10c, 10d) mobile en translation dans un orifice de guidage (11) , ledit plot de guidage (10a, 10b, 10c, 10d) et ledit orifice de guidage (11) étant respectivement solidaire de la plaque de renfort (5) et du cadre (6). 7. Elément de siège selon la 5, caractérisé en ce que le plot de guidage (10a, 10b, 10c, 10d) possède à son extrémité libre une tête (12) formant butée afin de limiter le mouvement dudit plot de guidage (10a, 10b, 10c, 10d). io 8. Elément de siège selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le dispositif de guidage comprend au moins deux plots de guidage(10a, 10b, 10c, 10d), lesdits plots (10a, 10b, 10c, 10d) étant disposés respectivement à proximité d'un premier bord de ladite plaque de renfort (5) et à proximité d'un second bord opposé 15 audit premier bord. 9. Elément de siège selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la plaque de renfort (5) possède des fils de renfort élastiques (25a, 25b) s'étendant sensiblement entre deux bords opposés de ladite plaque de renfort (5), sur une face de 20 la plaque de renfort (5) disposé en regard dudit coussin (4). 10. Elément de siège selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit cadre (6) comprend une armature (13) sensiblement rectangulaire et une plaque de fond (14) fixé à ladite armature (13), l'ouverture étant formé dans la plaque de fond 25 (14). 11. Siège (1) pour véhicule automobile comprenant un piètement destiné à être fixé au plancher du véhicule caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément de siège selon l'une des 1 à 10, monté articulé par rapport au piètement entre 30 une position de réception d'un passager et une position retournée dans laquelle le coussin (4) dudit élément de siège est disposé en regard du plancher du véhicule. 12. Siège (1) pour véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce que ledit élément de siège forme l'assise (2a) dudit siège (1). 13. Siège pour véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce que ledit 5 élément de siège forme le dossier (2b) dudit siège (1) 14. Siège (1) pour véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend deux éléments de sièges selon l'une des 1 à 10, formant l'assise (2a) et le dossier (2b) dudit siège, l'assise et/ou le dossier étant montés io articulés par rapport au piètement entre une position de réception d'un passager et une position retournée dans laquelle le coussin (4) dudit élément de siège est disposé en regard du plancher du véhicule. | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/30 |
FR2897935 | A1 | DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE DE DEUX ELEMENTS DE CONSTRUCTION MUNI D'UN SYSTEME DE CONTROLE DE L'ASSEMBLAGE | 20,070,831 | Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif d'assemblage de deux éléments de construction, ledit dispositif d'assemblage étant équipé d"un système de 10 contrôle de l'assemblage comportant un capteur de mesure d'un paramètre physique de contrôle de l'assemblage et une étiquette radiofréquence communiquant avec ledit capteur de mesure. État de la technique 15 Les capteurs de mesure utilisés, à l'heure actuelle, dans les systèmes de contrôle intégrés aux dispositifs d'assemblage, fonctionnent selon un principe binaire, c'est-à-dire du type tout ou rien. Ces systèmes de contrôle permettent de statuer, à distance, sur l'état activé ou non du capteur de 20 mesure. En fonction de l'agencement du dispositif lui-même et du fonctionnement du système de contrôle intégré, l'état du capteur ne permet parfois pas de statuer avec certitude sur l'état assemblé ou non du dispositif d'assemblage. 25 Ainsi, avec beaucoup de dispositifs d'assemblage connus, il est possible que le capteur de mesure change d'état bien que le dispositif ne soit pas à l'état assemblé. D'autre part, de tels capteurs de mesure ne permettent pas de contrôler 30 qualitativement l'assemblage réalisé. Dans beaucoup d'applications connues, il est possible que l'assemblage soit mal réalisé (par exemple à5 cause de conditions de montage non respectées), sans que le système de contrôle ne puisse le détecter. En effet, dans ce cas, le capteur de mesure change d'état lors de l'assemblage, et le système de contrôle permet de constater que l'assemblage a été réalisé. Mais un risque subsiste que le dispositif se détériore ensuite dans le temps, voire se désassemble, à cause des mauvaises conditions de montage. Objet de l'invention io L'invention a pour but d'améliorer le contrôle de l'assemblage des dispositifs d'assemblage de deux éléments de construction. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le système de contrôle est apte à déterminer une courbe caractéristique représentative de l'évolution du 15 paramètre physique de contrôle lors de l'assemblage des deux éléments de construction, et en ce que l'étiquette radiofréquence est apte à transmettre un signal de contrôle représentatif de ladite courbe caractéristique jusqu'à une unité de contrôle extérieure pour comparaison avec une courbe spécifique prédéterminée. 20 La courbe spécifique prédéterminée enregistrée dans l'unité de contrôle est établie pour des conditions d'assemblage correspondant à un assemblage normal satisfaisant à toutes les exigences attendues. Un système de contrôle conforme à l'invention permet donc, lorsque la comparaison est positive 25 entre la courbe spécifique prédéterminée et la courbe caractéristique reçue, de conclure avec certitude que le dispositif est à l'état assemblé, et que l'assemblage a été qualitativement bien réalisé. Description sommaire des dessins 30 D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'un premier mode de réalisation de dispositif d'assemblage selon l'invention, - la figure 2 est une vue éclatée, en perspective, du dispositif d'assemblage de la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective de la partie inférieure du dispositif 1 o de la figure 1, - la figure 4 est une représentation schématique d'un exemple de système de contrôle pouvant être utilisé dans le dispositif d'assemblage de la figure 1, - la figure 5 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de dispositif d'assemblage selon l'invention, 15 - la figure 6 est une vue éclatée, en perspective de dessous, du dispositif d'assemblage de la figure 5, - la figure 7 est une vue en perspective d'une coupe longitudinale du dispositif d'assemblage de la figure 5. 20 Description de modes particuliers de réalisation Les figures 1 à 3 illustrent un premier mode de réalisation de dispositif d'assemblage selon l'invention. Le dispositif d'assemblage, repéré 10, est de forme allongée et destiné à l'assemblage d'un tube sur un support (non 25 représentés), avec une partie supérieure 11 pour l'emboîtement du tube, et une partie inférieure 12 pour la fixation du dispositif d'assemblage 10 sur le support. Dans la variante représentée, les parties supérieure et inférieure 11 et 12 sont constituées par deux ensembles monoblocs en matière plastique, rendus solidaires l'un à l'autre dans la zone centrale du dispositif 30 d'assemblage 10. La zone centrale du dispositif d'assemblage 10 forme un carter 13 rectangulaire, d'épaisseur faible, pour le logement d'une étiquette radiofréquence 14 de forme annulaire. Le carter 13 est composé d'un couvercle 15, de forme rectangulaire, appartenant à la partie supérieure 11, et d'une plaque 16, de forme complémentaire du couvercle 15, appartenant à la partie inférieure 12. Depuis la face extérieure du couvercle 15 s'étend un élément de maintien 17 d'une bague de clipage 18 du tube. La bague de clipage 18 est en forme de C déformable dont l'ouverture est dirigée vers le haut. L'élément de maintien 17 présente une section en forme de croisillon pour une bonne rigidité. Les extrémités de la bague de clipage 18 supportent des ailettes de guidage 19, convergentes, facilitant la mise en place du tube dans la bague de clipage 18 lors de l'emboîtement. Depuis la face extérieure de la plaque 16 s'étend un voile de support 20 de deux ergots flexibles 21 assurant la fixation de la partie inférieure 12 sur le support. Les ergots flexibles 21 s'étendent depuis l'extrémité distale du voile de support 20 en direction de la plaque 16. Lors de l'insertion du voile de support 20 dans un trou correspondant pratiqué dans le support, les ergots flexibles 21 se rabattent progressivement contre le voile de support 20. Lorsque les ergots flexibles 21 sont libérés, ceux-ci reviennent dans leur configuration initiale par retour élastique, réalisant ainsi la retenue longitudinale du support entre les ergots flexibles 21 et la plaque 16. La fixation de la plaque 16 dans le couvercle 15 est réalisée par tout moyen approprié, par exemple par collage, par soudage, ou par clipage. Dans d'autres variantes, la partie inférieure 12 est surmoulée sur le couvercle 15. Un centreur 22, de forme cylindrique, est agencé à l'intérieur du couvercle 15 pour assurer le maintien transversal de l'étiquette radiofréquence 14. Cette dernière est mise en place dans le couvercle 15 avant la fixation de la partie inférieure 12. De manière complémentaire, et en référence à la figure 3, la plaque 16 comporte un évidement principal 23, de forme cylindrique, pour le logement de l'étiquette radiofréquence 14. Dans le fond de l'évidement principal 23 est agencé coaxialement un évidement secondaire 24 pour la réception du centreur 22 pendant la fixation des parties supérieure et inférieure 11 et 12 par mise en place de la plaque 16 dans le couvercle 15. Un évidement supplémentaire 25 est pratiqué dans l'un des angles de la plaque 16, en périphérie de l'évidement principal 23. L'évidement io supplémentaire 25 permet de loger un capteur d'accélération (non représenté sur la figure 3) dont la fonction sera détaillée plus loin. Le capteur d'accélération et l'étiquette radiofréquence 14 sont donc intégrés au dispositif d'assemblage 10. 15 Comme représenté schématiquement à la figure 4, le capteur d'accélération, qui est repéré 26 sur cette figure et qui est destiné, en pratique, à être logé dans l'évidement supplémentaire 25, est relié à l'étiquette radiofréquence 14 qui est, par exemple, du type passif. L'étiquette radiofréquence 14 comporte une antenne 27 accordée sur une fréquence prédéterminée et connectée à 20 une puce 28 qui contient un code d'identification individuel ID. Le capteur d'accélération 26 est connecté à un microprocesseur 29 de la puce 28. La puce 28 comporte, en outre, une mémoire 30 reliée au microprocesseur 29. Le capteur d'accélération 26 associé à l'étiquette radiofréquence 14 constitue un système de contrôle CR intégré au dispositif d'assemblage 10. 25 De manière connue, un signal de porteuse P reçu par l'antenne 27 de l'étiquette radiofréquence 14 sert généralement simultanément de signal d'interrogation et d'alimentation en énergie de l'étiquette radiofréquence 14. Celle-ci renvoie alors un signal de porteuse désigné ci-après signal de 30 contrôle SC, modulé par exemple en amplitude par son code ID. Le signal de porteuse P est émis par une unité de contrôle 31 extérieure au système de contrôle CR, et située à distance du dispositif d'assemblage 10. Dans la variante de réalisation décrite, pour pouvoir communiquer par radiofréquence avec l'étiquette radiofréquence 14 solidaire du dispositif d'assemblage 10, l'unité de contrôle 31 comporte une unité de traitement électronique, de préférence à microprocesseur, connectée à une mémoire, à une antenne par l'intermédiaire d'une interface d'émission-réception, ainsi qu'à une interface homme-machine. L'interface homme-machine de l'unité de contrôle 31 peut comporter un clavier, un écran de visualisation et/ou un haut-parleur. Le signal de contrôle SC émis par l'antenne 27 de l'étiquette radiofréquence 14, est adapté pour être reçu par l'antenne de l'unité de contrôle 31. En pratique, l'assemblage du tube sur le support grâce au dispositif d'assemblage 10 est généralement pratiqué dans une zone où la communication entre l'étiquette radiofréquence 14 et l'unité de contrôle 31 est possible. Grâce au signal de porteuse P, l'étiquette radiofréquence 14 et le capteur d'accélération 26 sont alimentés en énergie. Lors de l'assemblage du tube ou du support respectivement sur les parties supérieure 11 et inférieure 12 du dispositif d'assemblage 10, le capteur d'accélération 26 mesure les vibrations internes du dispositif d'assemblage 10. Le capteur d'accélération 26 transmet, lors de l'assemblage, un signal de mesure SM au microprocesseur 29. Ce dernier génère, en temps réel, à partir du signal de mesure SM, une courbe caractéristique représentative de l'évolution de l'accélération mesurée par le capteur d'accélération 26 pendant l'assemblage. Le microprocesseur 29 génère ensuite un signal d'excitation SE de l'antenne 27, représentatif de la courbe caractéristique générée. A partir du signal d'excitation SE, l'antenne 27 de l'étiquette radiofréquence 14 génère un signal de contrôle SC représentatif de la courbe caractéristique générée par le microprocesseur 29. Le signal de contrôle SC est reçu par l'unité de contrôle 31, laquelle peut pratiquer, grâce à son unité de traîtement, une comparaison entre la courbe caractéristique générée par le système de contrôle CR pendant l'assemblage du tube et du support, et une courbe spécifique prédéterminée enregistrée dans la mémoire de l'unité de contrôle 31. La courbe spécifique prédéterminée est préalablement établie pour des conditions d'assemblage correspondant à un assemblage normal satisfaisant à toutes les exigences attendues. Après traitement par le microprocesseur de l'unité de contrôle 31, le résultat de la comparaison est indiqué à l'opérateur grâce à l'interface homme-machine, et/ou enregistré dans la mémoire de l'unité de contrôle 31. Lorsque le résultat de la comparaison pratiquée par l'unité de traitement de l'unité de contrôle 31 est positif entre la courbe spécifique 'prédéterminée et la courbe caractéristique reçue, il est possible de conclure avec certitude que le dispositif d'assemblage 10 se trouve dans l'état assemblé, et que l'assemblage a été qualitativement bien réalisé. Au contraire, lorsque ce résultat est négatif, il est possible de conclure que l'assemblage n'a pas été effectué, ou n'a pas été qualitativement bien réalisé bien que le dispositif d'assemblage 10 soit à l'état assemblé, et d'estimer dans ce cas le type de défaut de montage (montage excessif, montage insuffisant...). En pratique, l'assemblage du tube sur le support grâce au dispositif d'assemblage 10 peut aussi être pratiqué dans une zone où la communication entre l'étiquette radiofréquence 14 et l'unité de contrôle 31 n'est pas prévue. Dans ce cas, le système de contrôle CR comporte une source d'énergie intégrée pour l'alimentation de l'étiquette radiofréquence 14 et du capteur d'accélération 26. Par exemple, la source d'énergie peut être intégrée à l'étiquette radiofréquence 14, laquelle constitue alors un étiquette du type semi-actif. Dans d'autres variantes, la source d'énergie est extérieure à l'étiquette radiofréquence 14, et est fournie à cette dernière, par exemple par l'intermédiaire de l'antenne 27 ou d'une deuxième antenne (non représentée) prévue dans l'étiquette radiofréquence 14 et accordée sur une deuxième fréquence prédéterminée. Dans cette variante, lors de l'assemblage du tube ou du support respectivement sur les parties supérieure 11 et inférieure 12 du dispositif d'assemblage 10, le microprocesseur 29 génère, en temps réel, à partir du signal de mesure SM provenant du capteur d'accélération 26, une courbe caractéristique représentative de l'évolution de l'accélération mesurée. Le microprocesseur 29 génère et transfert ensuite jusqu'à la mémoire 30, des données D représentatives de ladite courbe caractéristique générée. Dans un temps ultérieur, lorsque le dispositif d'assemblage 10 est placé dans une zone où la communication entre l'étiquette radiofréquence 14 et l'unité de contrôle 31 est possible et que le signal de porteuse P est émis par l'unité de contrôle 31 et reçu par l'antenne 27, le signal de porteuse P sert uniquement de signal d'interrogation. A partir du signal de porteuse P, le microprocesseur 29 génère, à partir des données D stockées dans la mémoire 30, un signal d'excitation SE représentatif de la courbe caractéristique générée préalablement. A partir du signal d'excitation SE, l'antenne 27 de l'étiquette radiofréquence 14 génère un signal de contrôle SC représentatif de ladite courbe caractéristique. Le signal de contrôle SC est reçu par l'unité de contrôle 31, laquelle fonctionne alors de la manière décrite ci-dessus. Dans certaines variantes, le capteur d'accélération 26 communique par radiofréquence avec la puce 28 de l'étiquette radiofréquence 14 par l'intermédiaire de l'antenne 27 ou d'une troisième antenne (non représentée) prévue dans l'étiquette radiofréquence 14 et accordée sur une troisième fréquence prédéterminée.30 Les figures 5 à 7 illustrent un deuxième mode de réalisation de dispositif d'assemblage selon l'invention. Le dispositif d'assemblage, repéré 40, comporte une embase 41 destinée à être collée sur un support (non représenté), à partir de laquelle s'étend un corps allongé 42 pour l'emboîtement à force d'un manchon (non représenté) prévu sur un élément de construction à assembler avec le support. Dans la variante représentée, l'embase 41 présente une épaisseur faible et est constituée d'un collage d'une partie inférieure d'embase 41a et d'une partie supérieure d'embase 41b. La face inférieure de la partie inférieure d'embase 41a est destinée à io être collée sur le support et sa face supérieure est destinée à être solidarisée contre la face inférieure de la partie supérieure d'embase 41b. Le corps allongé s'étend depuis la face supérieure de la partie supérieure d'embase 41b, en formant un angle légèrement incliné par rapport à la droite perpendiculaire. La valeur de l'angle incliné dépend de l'agencement relatif 15 entre le support et le manchon de l'élément de construction à assembler avec le support. Le corps allongé 42 est constitué d'une portion cylindrique 43 se dressant depuis la face supérieure de la partie supérieure d'embase 41b, et d'une 20 pluralité d'ailettes radiales 44 (au nombre de trois dans l'exemple illustré) s'étendant axialement dans le prolongement de la portion cylindrique 43. Des nervures de butée 45 se dressent entre la face supérieure de la partie supérieure d'embase 41b et la base de la portion cylindrique 43 pour constituer une butée lors de l'emboîtement à force du manchon. La hauteur 25 des nervures de butée 45 est adaptée suivant leur emplacement pour compenser l'angle d'inclinaison du corps allongé 42. Sur la figure 6, la partie inférieure d'embase 41a est retournée par rapport à sa position de service, c'est-à-dire après son collage contre la face inférieure 30 de l'embase supérieure 41 b. En référence à la figure 6, la face inférieure de l'embase supérieure 41b comporte un évidement annulaire 46 pour loger l'étiquette radiofréquence 14 du dispositif d'assemblage 10 précédemment décrit. Le maintien transversal de l'étiquette radiofréquence 14 dans l'évidement annulaire 46 est assuré par un centreur 47 de forme cylindrique agencé au centre. L'étiquette radiofréquence 14 est mise en place dans l'évidement annulaire 46 avant la fixation de la partie inférieure d'embase 41 a. De manière complémentaire, la face supérieure de l'embase inférieure 41a comporte un évidement principal 48 de forme cylindrique pour la réception du centreur 47 pendant la fixation des parties inférieure et supérieure d'embase 41 a, 41 b. Un trou 49 débouchant sur la face inférieure de l'embase inférieure 41a est pratiqué au centre du fond de l'évidement principal 48. Par ailleurs, une cavité 50 de forme allongée est pratiquée dans la matière de la portion cylindrique 43 depuis le centre du centreur 47. L'axe d'orientation de la cavité 50 est orthogonal au plan de l'embase 41. L'ouverture de la cavité 50 coïncide avec le trou 49, de sorte que la cavité 50 communique avec l'extérieur lorsque les parties inférieure et supérieure d'embase 41a, 41b sont fixées l'une à l'autre. La cavité 50 est destinée à loger un capteur de température (non représenté), dont la fonction sera détaillée plus loin. Plus précisément, le dispositif d'assemblage 40 intègre un système de contrôle CR identique à celui intégré dans le dispositif d'assemblage 10, à la différence que le capteur d'accélération 26 est remplacé par le capteur de température mentionné ci-dessus. Ce dernier est destiné à mesurer la température à proximité de l'ouverture du trou 49 lors du collage de la face inférieure de la partie inférieure d'embase 41a sur le supportä En pratique, lors de l'assemblage de l'élément de construction avec le support, le microprocesseur 29 génère une courbe caractéristique représentative de l'évolution de la température mesurée par le capteur de température pendant le collage de la face inférieure de la partie inférieure d'embase 41 a sur le support. Ladite courbe caractéristique est transmise, en temps réel ou ultérieurement suivant les applications, à l'unité de contrôle 31 pour pratiquer une comparaison avec une courbe spécifique prédéterminée. Le résultat de cette comparaison permet de vérifier que l'assemblage a été réalisé et de statuer sur la qualité de l'assemblage réalisé. Enfin, l'invention peut être appliquée à tout dispositif d'assemblage de deux w éléments de construction pour lequel il est possible de mesurer, lors de l'assemblage, un paramètre physique de contrôle de l'assemblage. Les capteurs de mesure utilisés dans les systèmes de contrôle CR intégrés peuvent par exemple être du type capteur de pression, capteur de force, capteur de couple, capteur optique, capteur d'humidité, capteur d'énergie 15 solaire, capteur piézo-électrique. D'autre part, suivant les variantes et les besoins, le capteur de mesure peut être situé à proximité des pièces du dispositif destinées à l'assemblage proprement dit, sans être intégré. Le système de contrôle CR est alors semi intégré | Un dispositif d'assemblage de deux éléments de construction est équipé d'un système de contrôle (CR) de l'assemblage comportant un capteur de mesure (26) d'un paramètre physique de contrôle de l'assemblage et une étiquette radiofréquence (14) communiquant avec ledit capteur de mesure (26). Le système de contrôle (CR) est apte à déterminer une courbe caractéristique représentative de l'évolution du paramètre physique de contrôle lors de l'assemblage des deux éléments de construction. L'étiquette radiofréquence (14) est apte à transmettre un signal de contrôle (SC) représentatif de ladite courbe caractéristique jusqu'à une unité de contrôle (31) située à distance pour comparaison avec une courbe spécifique prédéterminée. | Revendications 1. Dispositif d'assemblage (10, 40) de deux éléments de construction, ledit dispositif d'assemblage (10, 40) étant équipé d'un système de contrôle (CR) de l'assemblage comportant un capteur de mesure (26) d'un paramètre physique de contrôle de l'assemblage et une étiquette radiofréquence (14) communiquant avec ledit capteur de mesure (26), caractérisé en ce que le système de contrôle (CR) est apte à déterminer une courbe caractéristique w représentative de l'évolution du paramètre physique de contrôle lors de l'assemblage des deux éléments de construction, et en ce que l'étiquette radiofréquence (14) est apte à transmettre un signal de contrôle (SC) représentatif de ladite courbe caractéristique jusqu'à une unité de contrôle (31) extérieure pour comparaison avec une courbe spécifique prédéterminée. 15 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'étiquette radiofréquence (14) est munie au moins d'un code d'identification individuel (ID) contenu dans une puce (28) connectée à une antenne (27). 20 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le capteur de mesure (26) est relié à la puce (28) de l'étiquette radiofréquence (14). 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le capteur de mesure (26) communique avec la puce (28) grâce à une antenne (27) de 25 l'étiquette radiofréquence (14). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système de contrôle (CR) comporte une source d'énergie intégrée. 12 30 5 6. Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que le capteur de mesure (26) transmet, lors de l'assemblage, un signal de mesure (SM) à un microprocesseur (29) intégré à la puce (2.8) de l'étiquette radiofréquence (14), pour générer ladite courbe caractéristique. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que des données (D) représentatives de ladite courbe caractéristique sont générées par le microprocesseur (29) et transmises à une mémoire (30) intégrée à ladite puce (28). 10 15 8. Dispositif selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que ledit microprocesseur (29) est apte à générer un signal d'excitation (SE) de l'antenne (27) de l'étiquette radiofréquence (14), ledit signal d'excitation (SE) étant représentatif de la courbe caractéristique générée. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le signal de contrôle (SC) est représentatif du signal d'excitation (SE) de l'antenne (27) de l'étiquette radiofréquence (14), et est transmis par ladite antenne (27). 20 | G | G01 | G01D | G01D 21 | G01D 21/00 |
FR2896061 | A1 | MOTEUR D'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE | 20,070,713 | 1 La présente invention concerne une solution logicielle, dite moteur d'intelligence artificielle, permettant d'exécuter un ensemble d'actions ou de commandes à partir d'un ensemble non discret (non fini) de demandes. Interagissant avec une entité extérieure, ne faisant pas partie de la présente invention, le moteur d'intelligence artificielle analyse et interprète les demandes de cette entité afin de trouver les actions associées à ces demandes, tout en enrichissant sa propre base de connaissances, pour devenir de plus en plus réactif et reconnaître le plus rapidement et naturellement possible le langage/lexique utilisé par cette entité, pour exécuter les actions. Les logiciels existants offrent la possibilité d'effectuer des actions en se basant seulement sur un ensemble prédéfini de commandes. Dans le cas d'applications utilisant des commandes vocales, les ordres lancés doivent correspondre à un vocabulaire précis et bien spécifié pour que des actions soient déclenchées. De même, pour les applications acceptant des lignes de commandes en entrée, les commandes spécifiées doivent correspondre à un ensemble discret de commandes supportées par l'application, afin d'être prises en compte. La solution logicielle selon l'invention pallie à ces limitations, en permettant à une application d'exécuter ses actions à partir d'un ensemble sans limite de commandes. Le moteur d'intelligence artificielle apprend à connaître ses utilisateurs et leurs habitudes en associant leurs formulations particulières et spécifiques de commandes aux actions supportées par l'application. Les dessins annexés illustrent l'invention : • La figure 1 représente une vue externe du moteur d'intelligence artificielle avec ses relations avec les éléments extérieurs. • La figure 2 représente une architecture possible de l'invention, le moteur d'intelligence artificielle. En référence à la figure 2 et selon un mode particulier de réalisation, le moteur d'intelligence artificielle peut se décomposer ainsi : (1) Une couche d'interfaces permettant de communiquer avec les entités externes (utilisateurs) (2) une base de connaissances permettant de stocker les informations relatives aux utilisateurs et leurs habitudes (3) un coeur, dit le moteur, gérant l'enrichissement de la base de connaissances, gérant l'association de commandes à des actions, gérant les modules et le déclenchement d'actions et gérant l'aiguillage des demandes utilisateur vers les actions demandées. (4) un système générique de gestion de modules externes (6) contenant des actions exécutables (5) un interpréteur analysant les commandes des utilisateurs En référence à la vue externe, figure 1, le moteur d'intelligence artificielle (4), l'invention, est donc capable de s'adapter aux utilisateurs (1) en apprenant leurs façons de communiquer pour obtenir l'exécution d'une action (3). Après une phase d'apprentissage, le moteur d'intelligence artificielle exécute naturellement les actions demandées par les utilisateurs, selon leurs propres façons d'exprimer leurs besoins, tout en notant que ceux-ci peuvent communiquer avec l'invention en utilisant différentes interfaces (2). A titre d'exemple, non limitatif, la solution logicielle peut être implémentée en utilisant un langage de programmation et les technologies associées : • une base de données pourrait servir pour la base de connaissances, • l'interpréteur, les modules et le coeur implémentés à l'aide du langage de programmation, • des logiciels de synthèse et de reconnaissance vocale utilisés pour fournir une interface vocale, • la solution logicielle, l'invention, peut être packagée dans un composant logiciel et être déployé sur un serveur d'applications. Une interface graphique se basant sur des pages de type interface homme machine (IHM) peut être ajoutée à la solution logicielle comme interface d'entrée. La solution logicielle selon l'invention sera utilisée dans un premier temps par un système utilisant une interface vocale et graphique permettant à ses utilisateurs d'accéder à un ensemble de services tels que, mais non limités à. • la gestion d'un emploi du temps • la téléphonie | Moteur d'intelligence artificielle. Solution logicielle permettant à une application d'exécuter ses actions à partir d'un ensemble sans limite de commande. Le moteur d'intelligence artificielle apprend à connaître ses utilisateurs et leurs habitudes en associant leurs formulations particulières de commandes aux actions supportées par l'application. Le moteur d'intelligence artificielle peut se décomposer d'une couche d'interfaces (1) pour communiquer avec des entités externes ; d'une base de connaissances (2) permettant de stocker les informations relatives aux utilisateurs et leurs habitudes ; d'un coeur (3) gérant l'enrichissement de la base de connaissances, l'association de commandes à des actions, les modules et le déclenchement d'actions ; d'un système générique (4) de gestion de modules externes (6) contenant des actions exécutables ; d'un interpréteur (5) analysant les commandes des utilisateurs.La solution logicielle selon l'invention sera utilisée par un système utilisant une interface vocale et graphique permettant à ses utilisateurs d'accéder à un ensemble de services. | 1) Solution logicielle caractérisée en ce qu'elle permet d'exécuter un ensemble d'actions ou de commandes à partir d'un ensemble non discret (non fini) de 5 demandes. 2) Solution logicielle selon la 1) caractérisée en ce que interagissant avec une entité externe, elle analyse et interprète les demandes de cette entité afin de trouver les actions associées à ces demandes. 10 3) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que elle enrichie une base de connaissances. 4) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que elle apprend à connaître ses utilisateurs et leurs habitudes en associant leurs formulations particulières et spécifiques de 15 commandes aux actions supportées par l'application. 5) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que elle peut posséder une couche d'interfaces permettant de communiquer avec des entités externes. 6) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes 20 caractérisée en ce que elle peut contenir un coeur applicatif, dit le moteur , gérant l'enrichissement d'une base de connaissances. 7) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que elle peut contenir un coeur applicatif, dit le moteur , gérant l'association de commandes à des actions. 25 8) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que elle peut contenir un coeur applicatif, dit le moteur , gérant des modules et le déclenchement d'actions. 9) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que elle peut contenir un coeur applicatif, dit le 30 moteur , gérant l'aiguillage des demandes utilisateurs vers des actions demandées. 10) Solution logicielle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que elle possède un système générique de gestion de modules externes contenant des actions exécutables. 35 | G | G06 | G06N,G06F | G06N 5,G06F 17 | G06N 5/00,G06F 17/30 |
FR2889856 | A1 | COLONNE DE VISITE POUR CONDUITE SOUTERRAINE EN PENTE | 20,070,223 | PDP.P.dao La présente invention a pour objet une colonne de visite pour conduite souterraine, notamment une conduite de réseau d'égouts. Les conduites souterraines, et tout particulièrement les conduites d'un réseau d'égouts urbain, sont pourvues sur leur trajet de regards ou colonnes de visite permettant d'accéder aux conduites en vue de les contrôler, réparer ou vidanger. De telles colonnes de visite sont placées notamment aux changements de direction des conduites, et aux embranchements. Elles sont enfouies dans un trou vertical creusé dans le sol, et leur extrémité supérieure est fermée par une plaque venant sensiblement en affleurement du sol. Ces colonnes de visite comportent généralement un élément de fond tubulaire borgne se développant selon un axe longitudinal ayant un espace intérieur ouvert vers le haut par une face d'ouverture supérieure, une paroi périphérique percée d'au moins un premier passage de raccordement et d'un second passage de raccordement pour le raccordement respectif à un tronçon amont de conduite et à un tronçon aval de conduite. En outre, l'élément de fond comporte généralement une paroi de fond limitée par une face intérieure et par une face extérieure, obturant la base de l'élément de fond, et comportant dans son épaisseur une cunette de guidage de flux, ouverte sur la face intérieure, et s'étendant depuis le second passage de raccordement. La face extérieure de la paroi de fond est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal. Le plus souvent, le premier passage de raccordement et le second passage de raccordement sont situés à une même hauteur de la face extérieure de la paroi de fond, de sorte que le canal de guidage ou cunette est sensiblement parallèle à la face extérieure de la paroi de fond, et de sorte que la face intérieure de paroi de fond est aussi généralement parallèle à la face extérieure de paroi de fond. Afin de préserver une continuité du fil d'eau coulant dans la conduite souterraine, le raccordement des tronçons amont et aval de conduite se fait avec la même orientation que celle de la cunette de guidage de flux. C'est ainsi qu'en pratique, les tronçons amont et aval de conduite sont raccordés à l'élément de fond de la colonne de visite avec une orientation parallèle à la face extérieure de la paroi de fond de l'élément de fond. Un tel élément de fond est difficilement utilisable lorsque la conduite souterraine est disposée dans une pente tout en assurant la continuité du fil d'eau des fluides s'écoulant dans les conduites souterraines. En effet, les conditions de raccordement mentionnées au paragraphe ci-dessus obligent alors à creuser dans 4759PDNP.doc le sol un trou oblique à fond incliné pour positionner l'élément de fond, ce qui est inhabituel et complexe. De plus, l'orientation inclinée de la colonne de visite implique une tendance à basculer, ce qui nuit à la stabilité à long terme de la colonne de visite à cause d'un tassement progressif dissymétrique du sol. Ce manque de stabilité induit un risque de défaut d'étanchéité au raccordement des tronçons amont et aval de conduite. Un premier problème proposé par l'invention est de réaliser une colonne de visite pour conduite souterraine, qui à la fois permet l'écoulement des fluides dans les conduites souterraines en pente, sans rupture du fil d'eau par un quelconque décrochement (comme une chute) ou brusque changement d'angle entre deux portions de conduites, et présente une bonne stabilité à long terme en place dans un trou vertical à fond horizontal creusé dans le sol. Selon un autre aspect, l'invention vise à réaliser une colonne de visite pour conduite souterraine disposée dans un terrain en pente à des profondeurs 15 variables, importantes ou faibles. L'invention cherche en outre à réaliser une colonne de visite pour conduite souterraine disposée en profondeur d'un terrain à pente, qui soit adaptable à tout angle de pente et à tout angle de changement d'orientation entre les tronçons amont et aval de conduite exigés par le maître d'ouvrage du chantier ou par la configuration du réseau. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose une colonne de visite pour conduite souterraine, comprenant au moins un élément de fond tubulaire borgne se développant selon un axe longitudinal et ayant: - un espace intérieur ouvert vers le haut par une face d'ouverture supérieure, - une paroi périphérique percée d'au moins un premier passage de raccordement et d'un second passage de raccordement pour le raccordement respectif à un tronçon amont de conduite et à un tronçon aval de conduite, - une paroi de fond limitée par une face intérieure et par une face extérieure, obturant la base de l'élément de fond, et comportant dans son épaisseur une cunette de guidage de flux, ouverte sur la face intérieure, et s'étendant depuis le second passage de raccordement vers la zone centrale de face intérieure, - la face extérieure de la paroi de fond étant sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal, et dans laquelle: - les premier et second passages de raccordement ont leurs axes inclinés par rapport à l'axe longitudinal de l'élément de fond, et sensiblement concourants en un point de l'axe longitudinal de l'élément de fond, 4759PDrT.doc - la face intérieure de la paroi de fond comporte une banquette périphérique en faible déclivité qui se déverse dans une zone centrale creuse, - le premier passage de raccordement débouche dans l'espace intérieur de l'élément de fond sensiblement au ras de la banquette périphérique, - la cunette de guidage de flux relie le second passage de raccordement à la zone centrale creuse de face intérieure de paroi de fond. Une colonne de visite comprenant un tel élément de fond permet, par le choix approprié de l'orientation de la cunette de guidage de flux selon l'angle de la pente et de la conduite souterraine qui y est disposée, d'assurer la continuité du fil d'eau pour les fluides s'écoulant dans les conduites souterraines reliées à cette colonne de visite, sans pour autant nécessiter de creuser un trou oblique à fond fortement incliné. En outre, une colonne de visite comprenant un tel élément de fond permet de raccorder des canalisations en pente dans le sol, le raccordement s'effectuant dans l'élément de fond par un tronçon aval et un tronçon amont de conduite pouvant avoir des angles d'orientation variables et différents, tant vis-à-vis de la verticale qu'autour de l'axe longitudinal de l'élément de fond. Ceci est plus particulièrement rendu possible grâce à la collecte dans la zone centrale creuse des flux provenant du tronçon amont de conduite, et au guidage de ces flux au moyen de la cunette de guidage de flux vers le tronçon aval de conduite. Un tel élément de fond est pourvu d'une banquette périphérique autour de la zone centrale creuse, banquette sur laquelle le personnel d'inspection et d'entretien du réseau d'égouts peut facilement prendre pied du fait de sa déclivité relativement faible. Cette déclivité, même faible, assure néanmoins le déversement de tout flux de fluide dans la zone centrale creuse de telle sorte que la banquette périphérique ne comporte aucun fluide stagnant sur sa surface. La banquette périphérique est ainsi tenue propre et non glissante, pour que le personnel d'inspection et d'entretien des conduites d'égouts du réseau d'égouts puisse travailler dans de bonnes conditions. On notera, qu'une fois en terre, la colonne de visite comportant un tel élément de fond est disposée à la verticale et non pas dans un trou foré à l'oblique, ce qui permet aussi au personnel d'inspection et d'entretien de descendre plus aisément dans la colonne de visite. Avantageusement, à partir du second passage de raccordement, la 35 cunette de guidage de flux peut s'évaser en direction de la zone centrale creuse et peut être inclinée par rapport à l'axe longitudinal de l'élément de fond. 4759FDIT.dac On assure ainsi une parfaite continuité du fil d'eau sans rupture de pente ni brusque chute. De préférence, la zone centrale creuse peut être limitée par une paroi latérale incurvée, qui évite la génération de tourbillons dans le flux de liquides. Selon l'invention, la cunette de guidage de flux et la zone centrale creuse peuvent être limitées par une paroi latérale s'évasant vers le haut, en direction de la face intérieure. On assure ainsi un accompagnement progressif des fluides issus du tronçon de conduite amont vers le fond de la zone centrale. Cet accompagnement progressif des fluides permet de créer le moins de turbulences possibles dans l'écoulement. L'élimination des turbulences lors de l'écoulement des fluides est particulièrement importante dans les égouts: en effet, dans le cas d'un fluide chargé en eau de vaisselle ou tout autre détergent, les turbulences génèreraient la production de mousses et de bulles de détergent, qui pourraient boucher progressivement des conduites. Il s'avèrerait alors nécessaire de faire intervenir du personnel pour faire sauter le bouchon ainsi constitué par les mousses et bulles de détergent retenant les corps peu denses mais de grande surface active pouvant contribuer à un bouchage, tels que des sacs plastiques, des branchages, des feuilles, etc. Avantageusement, une colonne de visite selon l'invention peut comporter une cunette d'entrée, pratiquée dans l'épaisseur de la paroi de fond, de section droite en U ouverte sur la face intérieure de l'élément de fond, et s'étendant depuis le premier passage de raccordement jusqu'à la zone centrale creuse. On maintient ainsi la continuité du fil d'eau en accompagnant les fluides issus du tronçon amont de conduite vers la zone centrale creuse de l'élément de fond. Ceci empêche efficacement que les fluides se répandent sur la banquette et la rendent glissante, et réduit le risque d'apparition de mousses ou de nids microbiens se développant sur la banquette. De préférence, la colonne de visite selon l'invention peut comporter en outre un élément de tête tubulaire, empilable de façon sensiblement coaxiale sur la face d'ouverture supérieure de l'élément de fond. Avantageusement, la colonne de visite selon l'invention peut comporter en outre un élément de rehausse de tête empilable sur l'élément de tête. On constitue ainsi une colonne de visite pour conduite souterraine à l'aide d'éléments standards et donc de façon économique. 4759PDEP.doc De préférence, l'élément de rehausse de tête peut être orientable et sa face d'ouverture supérieure peut présenter un angle non nul avec la face d'ouverture supérieure de l'élément de tête. Ceci permet de faire affleurer le sommet de l'élément de rehausse de tête sur le sol en pente avec le même angle strictement que la pente, pour pouvoir positionner facilement une plaque en fonte ou "tampon". On pourra par exemple utiliser un élément de rehausse de tête orientable tel qu'il est décrit dans le document FR 2 837 851. Selon l'invention, la colonne de visite peut en outre comporter un élément de rehausse comportant une face d'ouverture inférieure et une face d'ouverture supérieure présentant un angle nul entre elles, empilé de façon sensiblement coaxiale entre la face supérieure de l'élément de fond et la face inférieure de l'élément de tête. II est ainsi possible de réaliser des colonnes de visite utilisables pour 15 des conduites souterraines enterrées à des profondeurs importantes. De préférence, un joint annulaire peut être inséré entre deux éléments empilables adjacents. Ceci permet de préserver une étanchéité entre deux éléments adjacents empilés afin de ne pas polluer le fluide en circulation dans les conduites souterraines par des eaux pluviales qui s'infiltreraient depuis l'extérieur de la colonne de visite entre deux éléments adjacents empilés. Ceci est plus particulièrement important dans le cadre des conduites souterraines reliées aux stations d'épuration qui voient le volume des eaux usées à retraiter augmenter de façon exponentielle en raison de l'ajout des eaux pluviales s'infiltrant depuis les sols détrempés dans la colonne de visite entre des éléments adjacents empilés en l'absence d'étanchéité entre ceux-ci. Enfin, il peut se présenter le cas où le fluide en circulation dans la conduite souterraine présente un danger pour l'extérieur s'il venait à se répandre dans les sols. Il est alors également nécessaire d'assurer une étanchéité parfaite entre les différents éléments adjacents pour empêcher de telles fuites. De préférence, chaque élément peut comporter des moyens de centrage pour son empilage selon l'une au moins de ses faces d'ouverture. Le positionnement des éléments adjacents l'un par rapport à l'autre est ainsi facile et permet un montage de qualité, préservant l'équilibre et l'étanchéité de 35 la colonne de visite selon l'invention. De façon avantageuse, les moyens de centrage peuvent comporter un emboîtement mâle-femelle entre les éléments empilables adjacents. 4759PDI[P.doc Avantageusement, les moyens de centrage peuvent comporter une zone de relief annulaire en périphérie des faces d'ouverture supérieure et inférieure de chaque élément, et destinée à venir coopérer avec une zone de relief annulaire complémentaire pratiquée en périphérie des faces d'ouverture supérieure ou inférieure d'un autre élément adjacent. De tels moyens de centrage sont faciles à réaliser lors du moulage des différents éléments, et sans entraîner de coût important. De préférence, des moyens de fixation peuvent maintenir les éléments adjacents empilés entre eux selon leurs faces d'ouverture respectives. On évite ainsi toute désolidarisation des éléments constitutifs de la colonne de visite lors de mouvements du sol (tassement ou tremblement par exemple). Selon l'invention, les moyens de fixation peuvent comporter des excroissances latérales sur chacun des éléments adjacents au voisinage de leurs faces d'ouverture, des goujons étant engagés en périphérie des faces d'ouverture supérieure et inférieure des éléments empilés adjacents. Les moyens de fixation sont ainsi réalisés de façon simple et économique au moyen d'outillages standards et très répandus. De préférence, les éléments empilables peuvent être en béton, conformé 20 par moulage. On confère ainsi une grande résistance mécanique aux différents éléments empilables et donc à la colonne de visite ainsi qu'une bonne tenue dans le temps, et le coût de fabrication est réduit. D'autres matériaux sont cependant envisageables dans le cadre 25 d'utilisations présentant des contraintes moindres. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles: - la figure 1 est vue de côté en coupe d'un élément de fond d'une colonne de visite 30 selon l'invention; - la figure 2 est une vue de face de l'élément de fond de la figure 1, selon un plan de coupe décalé à 90 du plan de coupe de la figure 1; - la figure 3 est une vue de dessus d'un élément de fond d'une colonne de visite selon l'invention; - la figure 4 est une vue de côté en coupe d'une colonne de visite pour conduite selon l'invention, disposée dans un terrain en pente; et 4759PD1 iP.dnc - la figure 5 est une vue de côté en coupe d'une colonne de visite selon l'invention, utilisée pour une conduite souterraine enterrée à une profondeur plus importante. Sur les figures 1 à 3 est représenté un élément de fond 1 tubulaire borgne pour une colonne de visite. L'élément de fond 1 se développe selon un axe longitudinal I-I et comporte un espace intérieur 2 ouvert vers le haut par une face d'ouverture supérieure 1 a. Sa paroi périphérique 3 est percée d'un premier passage de raccordement 2a et d'un second passage de raccordement 2b. L'élément de fond 1 comporte également une paroi de fond 4, limitée par une face intérieure 4a et par une face extérieure 4b, obturant la base de l'élément de fond 1. La paroi de fond 4 comporte dans son épaisseur une cunette 5 de guidage de flux, ouverte sur la face intérieure 4a, et s'étendant depuis le second passage de raccordement 2b. La face extérieure 4b de la paroi de fond 4 est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal l-l. Les premier et second passages de raccordement 2a et 2b ont leurs axes IIII et III-III inclinés par rapport à l'axe longitudinal I-1 de l'élément de fond 1, formant un angle A avec l'horizontale, et sensiblement concourants en un point B de l'axe longitudinal I-I de l'élément de fond 1. La face intérieure 4a de la paroi de fond 4 comporte une banquette périphérique 6 en faible déclivité qui se déverse dans une zone centrale creuse 7. Le premier passage de raccordement 2a débouche dans l'espace intérieur 2 de l'élément de fond 1 sensiblement au ras de la banquette périphérique 6. La cunette 5 de guidage de flux relie le second passage de raccordement 2b à la zone centrale creuse 7 de face intérieure 4a de la paroi de fond 4. Les tronçons amont et aval de conduite peuvent ainsi être raccordés à l'élément de fond 1 selon les premier et second passages de raccordement 2a et 2b selon un angle A qui vient du fait que la conduite est disposée dans un terrain en pente. Dans le cas précis du mode de réalisation représenté sur la figure 1, les premier et second passages de raccordement 2a et 2b sont disposés de façon diamétralement opposée. L'angle A est donc ici l'angle de la pente dans laquelle est disposée la conduite souterraine. L'élément de fond 1 est destiné à être disposé dans un trou pratiqué à la verticale dans le sol, avec la face extérieure 4b posée sur le fond horizontal du 35 trou. Le fond 5b de la cunette 5 de guidage de flux est également incliné selon un angle sensiblement égal à l'angle A par rapport à l'horizontale. On assure 4759FDF,P.doc ainsi la continuité du fil d'eau en évitant une chute ou un brusque changement de pente, le fond 5b étant orienté avec le même angle que les tronçons amont et aval de conduite raccordés aux premier et second passages de raccordement 2a et 2b. On voit plus particulièrement sur la figure 3 que la cunette 5 de guidage s de flux s'évase en direction de la zone centrale creuse 7, pour guider progressivement les fluides arrivant dans la zone centrale creuse 7 vers le second passage de raccordement 2b, comme dans un entonnoir. Comme représenté sur les figures 1 à 3, la zone centrale creuse 7 est limitée par une paroi latérale 7a incurvée en vue de dessus (figure 3), et la cunette 5 de guidage de flux et la zone centrale creuse 7 sont également limitées par une paroi latérale 7a et 5a s'évasant vers le haut, en direction de la face intérieure 4a. On accompagne ainsi progressivement les fluides issus du premier passage de raccordement 2a vers le fond de la zone centrale creuse 7 puis vers le second passage de raccordement 2b au moyen de la cunette 5 de guidage de flux dont le fond 5b est incliné. L'écoulement des fluides s'effectue de façon continue et avec le moins de turbulences possible, afin d'éviter la formation de mousses ou de bulles de détergent pouvant se trouver dans les eaux usagées circulant dans les conduites d'égouts souterraines. On lutte ainsi efficacement contre l'apparition de bouchons dans les canalisations dus à l'accumulation de mousses ou bulles de détergent. Si l'on considère la seule figure 1, une seule cunette d'entrée 8c, s'étendant depuis le premier passage 2a jusqu'à la zone centrale 7, permet l'amenée de fluide depuis un tronçon amont de conduite raccordé au premier passage de raccordement 2a vers un tronçon aval de conduite raccordé au second passage de raccordement 2b. Sur la figure 3, l'élément de fond 1 comprend trois cunettes d'entrée 8a, 8b et 8c, pratiquées dans l'épaisseur de la paroi de fond 4, de section droite en U ouverte sur la face intérieure 4a, et s'étendant depuis la paroi périphérique 3 jusqu'à la zone centrale 7. La cunette d'entrée 8a peut comporter un premier passage de raccordement (tel que le passage 2a) situé en correspondance dans la paroi périphérique 3. Ceci pourrait permettre le raccordement de deux conduites amont perpendiculaires sur l'élément de fond 1. De même, une cunette d'entrée 8c peut être associée à un autre premier 35 passage de raccordement situé en correspondance dans la paroi périphérique 3, pour raccorder une autre conduite amont orientée à 45 0. 47591'1)I'P.doc Il va de soi que des raccordements multiples et variés selon divers angles de différentes valeurs sont possibles en positionnant différemment les cunettes d'entrée 8a, 8b et 8c. II se peut tout à fait en outre que le nombre de cunettes d'entrée soit différent de celui représenté sur la figure 3. Pour créer un premier passage de raccordement 2a dans la paroi périphérique 3 en correspondance avec une cunette d'entrée 8a, 8b ou 8c, on positionne un insert dans le moule de l'élément de fond 1 à l'endroit désiré et selon l'orientation verticale (angle A) désirée. De la sorte, tous les angles de raccordement sont possibles, tant entre les tronçons amont et aval de conduite qu'entre les axes II-Il et III-III des premier et second passages de raccordement 2a et 2b, et le nombre de premiers passages de raccordement 2a peut être adapté à la demande du maître d'oeuvre. La présence de ces cunettes d'entrée 8a, 8b et 8c permet de guider les fluides depuis les premiers passages de raccordement respectifs tels que le passage de raccordement 2a vers la zone centrale creuse 7, en évitant que ces fluides ne se répandent sur la banquette périphérique 6 et ne la rendent glissante, ou ne la polluent en favorisant l'apparition de mousses et nids microbiens sur celle-ci. On évite ainsi de rendre trop glissante la banquette périphérique 6, ce qui s'avèrerait dangereux pour le personnel d'inspection et d'entretien des réseaux de canalisations souterraines. Sur la figure 4 est représentée une vue en coupe d'une colonne de visite selon l'invention munie d'un élément de fond 1 semblable à celui représenté sur les figures 1 à 3, et d'un élément de tête 9 tubulaire, empilable de façon coaxiale par sa face d'ouverture inférieure 9b sur la face d'ouverture supérieure 1 a de l'élément de fond 1. Un tronçon amont 10a et un tronçon aval 10b de conduite sont raccordés aux premier et second passages de raccordement 2a et 2b avec un angle A qui est également l'angle formé par la pente avec l'horizontale. La colonne de visite selon l'invention est ainsi disposée à la verticale dans le sol, c'est-à-dire avec son axe longitudinal 1-1 en orientation verticale, bien que la canalisation disposée dans le sol soit en pente. Dans le cas de la colonne de visite représentée sur la figure 4, cela rend possible l'enfouissage d'une conduite souterraine à une profondeur H constante par rapport à la surface 11 du sol. La colonne de visite représentée sur la figure 4 comporte également un élément de rehausse de tête 12 empilé selon sa face inférieure 12b sur la face supérieure 9a de l'élément de tête 9. L'élément de rehausse de tête 12 est en l'occurrence orientable et sa face d'ouverture supérieure 12a présente un angle 475eFDh:Y.aoc non nul avec la face d'ouverture supérieure 9a de l'élément de tête 9. On peut ainsi aisément faire affleurer le sommet de l'élément de rehausse de tête 12 sur le sol 11 en pente avec le même angle A que la pente, pour pouvoir positionner facilement une plaque en fonte ou "tampon". On pourra par exemple utiliser un élément de rehausse de tête 12 orientable tel qu'il est décrit dans le document FR 2 837 851. Sur la figure 5 est représentée une vue en coupe d'une colonne de visite selon l'invention pour une conduite disposée dans un terrain en pente à une profondeur H2 plus importante. Pour ce faire, la colonne de visite de la figure 5 comporte, empilé entre l'élément de fond 1 et l'élément de tête 9, un élément de rehausse 13 comportant une face d'ouverture inférieure 13b et une face d'ouverture supérieure 13a qui présentent un angle nul entre elles. De cette façon, la colonne de visite représentée sur la figure 5 se développe selon l'axe longitudinal I-1 de l'élément de fond 1. II va de soi que la hauteur totale H1 de la colonne de visite selon l'invention est variable et permet ainsi le raccordement de conduites souterraines à des profondeurs H ou H2 variables dans des sols en pente. Sur les figures 4 et 5, on distingue un joint annulaire 15 empilé entre les différents éléments empilables adjacents. On garantit ainsi l'étanchéité de la colonne de visite. Cela évite, dans le cas d'une montée de niveau de fluide dans la colonne de visite, que le fluide circulant dans la conduite vienne se répandre dans le sol 14. En outre, une telle étanchéité empêche les eaux pluviales s'infiltrant dans le sol 14 de pénétrer à l'intérieur de la colonne de visite et de polluer les fluides circulant dans la conduite souterraine. Lors des pluies, cela évite notamment que l'eau en résultant s'ajoute au flux des eaux usagées circulant dans la conduite souterraine et fasse l'objet d'un traitement à la station d'épuration branchée sur cette conduite. On évite ainsi de saturer les stations d'épuration qui ne traiteront donc que les fluides provenant des eaux usagées et non pas ceux provenant des pluies. L'empilement de deux éléments adjacents s'effectue à l'aide de moyens de centrage disposés sur les faces d'ouverture supérieure 1 a, 13a et 9a et sur les faces d'ouverture inférieure 9b, 12b et 13b. L'empilage se fait ici au moyen d'un emboîtement mâle-femelle. Pour cela, on distingue sur la figure 5 une zone de relief annulaire 16 en 35 périphérie de la face d'ouverture inférieure 9b de l'élément de tête 9 qui vient coopérer avec une zone de relief 17 complémentaire pratiquée en périphérie de la face d'ouverture supérieure 13a de rehausse 13. De même, une zone de relief 4759FDLP.doc annulaire 18 en périphérie de la face d'ouverture inférieure 13b de l'élément de rehausse 13 vient coopérer avec une zone de relief 19 complémentaire pratiquée en périphérie de la face d'ouverture supérieure 1 a de l'élément de fond 1. En l'absence d'un élément de rehausse 13, la zone de relief annulaire 19 vient alors coopérer avec la zone de relief annulaire 16 pour assurer l'empilage des éléments de tête 9 et de fond 1 comme représenté sur la figure 4. Les zones de relief annulaire complémentaire 16, 17, 18 et 19 constituent des moyens de centrage. Les différents éléments constitutifs de la colonne de visite selon l'invention peuvent être avantageusement réalisés en béton, et présentent donc un poids suffisant pour assurer leur maintien en position empilée les uns au-dessus des autres. Il peut cependant être souhaitable de solidariser les éléments adjacents empilés entre eux selon leurs faces d'ouverture respectives. On peut alors avoir recours à des moyens de fixation 20. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1, 4 et 5, les moyens de fixation 20 comportent des excroissances latérales sur chacun des éléments adjacents au voisinage de leur face d'ouverture 1 a, 13a, 13b et 9b, des goujons 21 étant engagés en périphérie des faces d'ouverture supérieure et inférieure des éléments empilés adjacents. Les goujons 21 viennent presser deux excroissances latérales de deux éléments adjacents. Il apparaîtra cependant évident à l'homme du métier que tout autre moyende fixation susceptible d'assurer la solidarisation des différents éléments adjacents peut être employé, sans pour autant que ceci sorte du cadre de la présente invention. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 4759PD13P.doc | La colonne de visite pour conduite souterraine comprend au moins un élément de fond (1) tubulaire borgne ayant une face d'ouverture supérieure (1a), une paroi périphérique (3) percée d'au moins un premier passage de raccordement (2a) et d'un second passage de raccordement (2b) pour le raccordement respectif à un tronçon amont de conduite et à un tronçon aval de conduite. L'élément de fond (1) comporte en outre une paroi de fond (4), limitée par une face intérieure (4a) et par une face extérieure (4b), et obturant la base de l'élément de fond (1). La paroi de fond (4) comporte dans son épaisseur une cunette (5) de guidage de flux, ouverte sur la face intérieure (4a), et s'étendant depuis le second passage de raccordement (2b). Selon l'invention, les premier (2a) et second (2b) passages de raccordement ont leurs axes (II-II, III-III) inclinés par rapport à l'axe longitudinal (I-I) de l'élément de fond (1) et sensiblement concourant en un point (B) de l'axe longitudinal (I-I) de l'élément de fond (1). La face intérieure (4a) de la paroi de fond (4) comporte une banquette périphérique (6) en faible déclivité qui se déverse dans une zone centrale creuse (7) reliée au second passage de raccordement (2b) par la cunette (5) de guidage de flux. | 1 Colonne de visite pour conduite souterraine, comprenant au moins un élément de fond (1) tubulaire borgne se développant selon un axe longitudinal (1-1) et ayant: - un espace intérieur (2) ouvert vers le haut par une face d'ouverture supérieure (1 a), - une paroi périphérique (3) percée d'au moins un premier passage de raccordement (2a) et d'un second passage de raccordement (2b) pour le raccordement respectif à un tronçon amont de conduite (10a) et à un tronçon aval de conduite (10b), - une paroi de fond (4) limitée par une face intérieure (4a) et par une face extérieure (4b), obturant la base de l'élément de fond (1), et comportant dans son épaisseur une cunette (5) de guidage de flux, ouverte sur la face intérieure (4a), et s'étendant depuis le second passage de raccordement (2b) vers la zone centrale de face intérieure (4a), - la face extérieure (4b) de la paroi de fond (4) étant sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal (Id), caractérisée en ce que: - les premier (2a) et second (2b) passages de raccordement ont leurs axes (II- II, III-III) inclinés par rapport à l'axe longitudinal (I-1) de l'élément de fond (1), et sensiblement concourants en un point (B) de l'axe longitudinal (1-1) de l'élément de fond (1), - la face intérieure (4a) de la paroi de fond (4) comporte une banquette périphérique (6) en faible déclivité qui se déverse dans une zone centrale creuse 25 (7), - le premier passage de raccordement (2a) débouche dans l'espace intérieur (2) de l'élément de fond (1) sensiblement au ras de la banquette périphérique (6), - la cunette (5) de guidage de flux relie le second passage de raccordement (2b) à la zone centrale creuse (7) de face intérieure (4a) de paroi de fond (4). 2 Colonne de visite selon la 1, caractérisée en ce que, à partir du second passage de raccordement (2b), la cunette (5) de guidage de flux s'évase en direction de la zone centrale creuse (7) et est inclinée par rapport à l'axe longitudinal (1-1) de l'élément de fond (1). 3 Colonne de visite selon l'une des 1 ou 2, caractérisée 35 en ce que la zone centrale creuse (7) est limitée par une paroi latérale (7a) incurvée. 4759FDI?P.dec 4 Colonne de visite selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la cunette (5) de guidage de flux et la zone centrale creuse (7) sont limitées par une paroi latérale (5a, 7a) s'évasant vers le haut, en direction de la face intérieure (4a). 5 Colonne de visite selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend une cunette d'entrée (8a, 8b, 8c), pratiquée dans l'épaisseur de la paroi de fond (4), de section droite en U ouverte sur la face intérieure (4a) de l'élément de fond (1), et s'étendant depuis le premier passage de raccordement (2a) jusqu'à la zone centrale creuse (7). 6 Colonne de visite selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un élément de tête (9) tubulaire, empilable de façon sensiblement coaxiale sur la face d'ouverture supérieure (1 a) de l'élément de fond (1). 7 Colonne de visite selon la 6, caractérisée en ce qu'elle 15 comporte en outre un élément de rehausse de tête (12) empilable sur l'élément de tête (9). 8 Colonne de visite selon la 7, caractérisée en en ce que l'élément de rehausse de tête (12) est orientable et sa face d'ouverture supérieure (12a) peut présenter un angle non nul avec la face d'ouverture supérieure (9a) de l'élément de tête (9). 9 Colonne de visite selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un élément de rehausse (13) comportant une face d'ouverture inférieure (13b) et une face d'ouverture supérieure (13a) présentant un angle nul entre elles, empilé de façon sensiblement coaxiale entre la face supérieure (1 a) de l'élément de fond (1) et la face inférieure (9b) de l'élément de tête (9). Colonne de visite selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'entre deux éléments empilables adjacents est inséré un joint annulaire (15). 11 Colonne de visite selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que chaque élément (1, 9, 13) comporte des moyens de centrage pour son empilage selon l'une au moins de ses faces d'ouverture (1 a, 13a, 13b, 9b). 12 Colonne de visite selon la 11, caractérisée en ce que 35 les moyens de centrage comportent un emboîtement mâle-femelle entre les éléments empilables adjacents (1, 9, 13). 475)I DI P.doc 13 Colonne de visite selon la 12, caractérisée en ce que les moyens de centrage comportent une zone de relief annulaire (16, 17, 18, 19) en périphérie des faces d'ouverture supérieure (la, 13a) et inférieure (9b, 13b) de chaque élément (1, 9, 13), et destinée à venir coopérer avec une zone de relief annulaire (16, 17, 18, 19) complémentaire pratiquée en périphérie des faces d'ouverture supérieure (la, 13a) ou inférieure (9b, 13b) d'un autre élément (1, 9, 13) adjacent. 14 Colonne de visite selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que des moyens de fixation (20) maintiennent les éléments (1, 9, 13) adjacents empilés entre eux selon leurs faces d'ouverture respectives (1 a, 13a, 13b, 9b). Colonne de visite selon la 14, caractérisée en ce que les moyens de fixation (20) comportent des excroissances latérales sur chacun des éléments adjacents (1, 9, 13) au voisinage de leurs faces d'ouverture (la, 13a, 13b, 9b), des goujons (21) étant engagés en périphérie des faces d'ouverture supérieure (la, 13a) et inférieure (9b, 13b) des éléments empilés (1, 9, 13) adjacents. 16 Colonne de visite selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce que les éléments empilables (1, 9, 13) sont en béton, conformé par moulage. | E | E03 | E03F | E03F 5 | E03F 5/02 |
FR2897792 | A1 | DOUILLE DE COUPLAGE D'UNE EMBASE DE BALAI A UN MANCHE. | 20,070,831 | La présente invention concerne une . La liaison entre l'extrémité du manche d'un balai et l'embase portant les touffes de poils de balayage est toujours prévue amovible afin de faciliter le couplage et de permettre de remplacer l'un de ces deux éléments s'il devient défectueux. A cette fin, la surface supérieure de l'embase comporte une zone centrale en surépaisseur constituant la margelle d'un puits logeant l'extrémité du manche. Comme toutefois le matériau de l'embase est en général trop mou pour maintenir le couplage voulu, ou qu'il risque de se fendre, l'intérieur du puits est garni d'un tube taraudé en matériau plus résistant constituant une douille de réception d'un embout fileté complémentaire monté sur l'extrémité du manche. Il existe toutefois plusieurs types classiques d'embouts de manche à balai, chacun de diamètre spécifique, de sorte que le couplage s'effectue par une douille spécifique à chacun. Pour un même diamètre, il peut aussi y avoir diverses valeurs du pas de vis. La présente invention vise à proposer une douille compatible avec au moins deux types d'embouts. A cet effet, l'invention concerne tout d'abord une douille de couplage d'une embase de balai à un manche, prévue pour être fixée à l'embase et comportant un premier tronçon taraudé, présentant un premier diamètre interne, de couplage avec un embout fileté de manche de balai présentant de même le premier diamètre, reçu par une extrémité d'embouchure, caractérisée par le fait que la douille comporte au moins un tronçon supplémentaire, non taraudé, à paroi interne, à valeur de dureté inférieure à une valeur maximale de seuil, présentant un deuxième diamètre, qui est supérieur ou inférieur au premier diamètre selon que le tronçon supplémentaire est situé respectivement dans une position d'embouchure, du côté de l'embouchure, ou bien du côté opposé, en position de fond, par rapport au premier tronçon. Ainsi, le premier tronçon est librement accessible pour un vissage par un embout d'un premier type, présentant un premier diamètre. Dans un premier cas, pour lequel le tronçon supplémentaire' occupe la position d'embouchure, c'est un embout d'un deuxième type, de diamètre supérieur, qui peut être introduit de façon ajustée et même en force, pour effectuer un auto-taraudage du tronçon supplémentaire. Si, par contre, le tronçon supplémentaire occupe la position de fond, le premier tronçon laissera librement passer un embout d'un troisième type, de diamètre plus faible que les deux premiers, pour qu'il puisse se coupler par auto-taraudage avec le tronçon supplémentaire en position de fond. Il peut être prévu un troisième cas, constituant un sur-ensemble des deux premiers, avec donc deux tronçons supplémentaires, respectivement en positions d'embouchure et de fond, permettant ainsi de recevoir trois types d'embouts. Une telle structure d'empilage alterné de tronçons taraudés et de tronçons lisses peut même être prévue au-delà de trois tronçons. Il peut aussi être prévu une suite de tronçons lisses de diamètres décroissants en s'éloignant de l'embouchure. Un autre avantage procuré par l'invention réside dans le fait que le tronçon supplémentaire est, par essence, compatible avec tout pas de vis puisqu'il est initialement lisse. De préférence, la dite valeur de dureté du tronçon supplémentaire est inférieure à une première valeur de dureté de paroi interne du premier tronçon. Le premier tronçon présente ainsi un taraudage de matière moins déformable que celle du tronçon supplémentaire, de sorte que le premier tronçon pourra maintenir efficacement un embout de diamètre correspondant, alors que, s'il s'agit d'un embout destiné à coopérer avec le tronçon supplémentaire, l'auto-taraudage de celui-ci pourra s'effectuer en exerçant un couple de vissage restant limité, puisque la matière de la paroi interne du tronçon supplémentaire est de dureté moindre. Cette caractéristique n'est toutefois pas très gênante pour le maintien efficace de l'embout auto-taraudeur ainsi couplé, car l'auto- taraudage provoque une compression de la matière, surtout dans la zone de fond des gorges entre les filets. Ces zones de fond, maintenues sous pression de contact par les filets de l'embout, sont devenues plus dures et aussi plus denses, et, étant ainsi moins compressibles élastiquement, elles constituent des mâchoires de frein quasi indéformables qui s'opposent donc à tout dévissage et à tout mouvement de basculement de l'embout. De préférence, la paroi interne du tronçon supplémentaire présente une dureté shore comprise entre 45 et 80, de préférence entre 50 et 70. Il peut être prévu au moins une fente présentant une certaine longueur axiale selon un axe de la douille, pour que celle-ci constitue un fourreau expansible pour le manche. La fente, à extension purement radiale ou bien en hélice, limite ainsi la résistance à l'enfoncement de l'embout et autorise donc une pénétration accrue de celui-ci, avec ainsi un meilleur couplage. L'invention concerne aussi un coupleur comprenant une douille pour embase de balai et un embout fileté correspondant, caractérisé par le fait que la douille est conforme à l'invention. Avantageusement, l'embout comporte un filetage présentant une valeur de dureté shore supérieure à une valeur shore de dite dureté de paroi interne du tronçon supplémentaire, les dites duretés différant, de préférence, d'au moins quinze unités. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation préférée d'un coupleur comportant un embout et une douille selon l'invention, en référence au dessin annexé, selon lequel : la figure 1 est une vue en direction axiale de la douille, côté embouchure, et la figure 2 est une coupe axiale de la douille de la figure l et de l'embout. Les figures 1 et 2 représentent un coupleur constitué par une douille 1 et un embout fileté 8 à filetage 9, prévu pour être fixé en extrémité d'un manche de balai, comme l'évoque la cavité cylindrique dessinée. La douille 1, de forme globale tubulaire sensiblement cylindrique autour d'un axe géométrique 10, comporte une suite de tronçons constituée, dans l'ordre, par un tronçon d'embouchure 2, un tronçon d'entrée 3 à paroi interne 31 lisse, c'est-à-dire exempt de filets tant qu'un embout 8 de diamètre correspondant n'y a pas été couplé, un tronçon intermédiaire 4 à paroi interne 41 taraudée, et un tronçon de fond 5 à paroi interne 51 lisse. Le tronçon d'embouchure 2 comporte un bourrelet annulaire externe 22, ou margelle, constituant une bague de renforcement contre toute force de basculement de l'embout 8. Le tronçon d'embouchure 2 présente une paroi interne 21 limitant un passage cylindrique pour assurer un centrage axial de l'embout 8. Situé dans le prolongement de la paroi interne 21, le profil latéral de la paroi interne 31 du tronçon d'entrée 3 passe, en allant vers le fond de la douille 1, d'une forme très légèrement conique, dans une plage allant ici de 2 à 6 degrés d'inclinaison de la paroi interne 31 sur l'axe 10, à une forme conique plus marquée, dans ici une plage allant de 20 à 35 degrés de dite inclinaison, pour réduire la section de passage offerte et ainsi provoquer, lors du vissage final d'embout 8 de diamètre correspondant, maximal, un auto-taraudage de plus en plus profond dans la paroi interne 31. Compte tenu de la conicité finale accrue, le couple résistant croissant exercé par le frottement sous pression croissante sur la paroi interne 31 limite la profondeur de pénétration de l'embout 8, qui, ainsi, ne peut atteindre le tronçon intermédiaire 4. Le tronçon intermédiaire 4 est prévu pour un embout 8 de diamètre de valeur intermédiaire, à travers librement le tronçon d'entrée 3. Le tronçon de fond 5 présente globalement les mêmes caractéristiques que le tronçon d'entrée 3, la paroi interne 5 étant ici à conicité constante et faible, dans une plage allant ici de 3 à 5 degrés. On notera que les conicités ci-dessus ne représentent qu'une caractéristique annexe, destinée à assurer le serrage radial progressif évoqué plus haut, mais qu'un passage parfaitement cylindrique pourrait de même subir un tel auto-taraudage, la longueur de pénétration de l'embout 8 entraînant par elle-même une croissance de la force de frottement s'opposant à une pénétration excessive. Les parois internes 31, 51 des tronçons d'entrée 3 et de fond 5 présentent une valeur de dureté inférieure à une valeur maximale de seuil, afin de permettre l'auto-taraudage voulu par le filetage 9. Dans cet exemple, l'ensemble de la douille 1, ici en élastomère à base de polypropylène, et donc en particulier les parois internes à tarauder 31 et 51, présente une dureté shore comprise entre 45 et 80, de préférence entre 50 et 70. Le filetage 9 présente ici une valeur de dureté shore supérieure à la valeur shore de dite dureté de paroi interne 31, 51 des tronçons d'entrée 3 et de fond 5, les dites duretés shore différant ici d'au moins quinze unités. Pour faciliter l'exécution d'un auto-taraudage de bonne qualité, il peut être prévu qu'un tronçon axialement arrière de chacune des parois 31 et 51 comporte une ou plusieurs fentes, non dessinées, présentant une certaine extension axiale, c'est-à-dire purement axiales ou bien hélicoïdales, pour ainsi former un manchon radialement expansible afin de limiter la pression radiale sur les filets 21. Si la conicité des parois internes 31 et 51 était fixée à une faible valeur, ou si la douille 1 était expansible comme indiqué ci-dessus, on pourrait alors tolérer que le filetage 9 présente une dureté moindre, c'est-à-dire hors des limites indiquées ci-dessus. En effet, dans la mesure où la paroi interne 31 ou 51 n'exerce pas une force axiale de repoussement excessive, qui ferait patiner le filetage 9 et détruirait tout début de taraudage, on peut tolérer un écrasement radial important du filetage 9, et donc une profondeur d'auto-taraudage réduite, dans la mesure où la pression radiale exercée par la paroi interne 31 ou 51 est suffisamment élevée. Le blocage final de l'embout 8 dans la position de pénétration axiale voulue est alors essentiellement assuré par les forces axiales de frottement de la paroi interne 31 ou 51 constituant des mâchoires de frein, alors que les forces axiales de résistance des filets au cisaillement, c'est-à- dire à l'arrachement de l'embout 8, peuvent être limitées | La douille de couplage d'une embase de balai à un manche, prévue pour être fixée à l'embase et comportant un premier tronçon taraudé (4), présente un premier diamètre interne, de couplage avec un embout fileté (8) de manche de balai présentant de même le premier diamètre, reçu par une extrémité d'embouchure (2), et la douille comporte deux tronçons supplémentaires (3, 5), non taraudés, à paroi interne (31, 51), à valeur de dureté inférieure à une valeur maximale de seuil, présentant des diamètres qui sont respectivement supérieur et inférieur au premier diamètre selon que le tronçon supplémentaire (3, 5) est situé respectivement dans une position d'embouchure, du côté de l'embouchure (2), ou bien du côté opposé, en position de fond, par rapport au premier tronçon (3). | Revendications 1. Douille de couplage d'une embase de balai à un manche, prévue pour être fixée à l'embase et comportant un premier tronçon taraudé (4), présentant un premier diamètre interne, de couplage avec un embout fileté (8) de manche de balai présentant de même le premier diamètre, reçu par une extrémité d'embouchure (2), caractérisée par le fait que la douille comporte au moins un tronçon supplémentaire (3, 5), non taraudé, à paroi interne (31, 51), à valeur de dureté inférieure à une valeur maximale de seuil, présentant un deuxième diamètre, qui est supérieur ou inférieur au premier diamètre selon que le tronçon supplémentaire (3, 5) est situé respectivement dans une position d'embouchure, du côté de l'embouchure (2), ou bien du côté opposé, en position de fond, par rapport au premier tronçon (3). 2. Douille selon la 1, dans laquelle le tronçon supplémentaire (5) occupe la position de fond. 3. Douille selon l'une des 1 et 2, dans laquelle la dite valeur de dureté du tronçon supplémentaire (3, 5) est inférieure à une première valeur de dureté de paroi interne du premier tronçon. 4. Douille selon la 1, dans laquelle le tronçon supplémentaire occupe la position d'embouchure. 5. Douille selon l'une des 1 à 4, comportant deux tronçons supplémentaires (3, 5), respectivement en positions d'embouchure et de fond. 6. Douille selon l'une des 1 à 5, dans laquelle la paroi interne du tronçon supplémentaire (3, 5) présente une dureté shore comprise entre 45 et 80, de préférence entre 50 et 70. 7. Douille selon l'une des 1 à 6, dans laquelle il est prévu au moins une fente présentant une certaine longueur axiale selon un axe de la douille, pour que celle-ci constitue un fourreau expansible pour le manche. 8. Coupleur comprenant une douille (1) pour embase de balai et un embout fileté (8) correspondant, caractérisé par le fait que la douille est de type selon l'une des 1 à 7. 9. Coupleur selon la 8, dans lequel l'embout (8) comporte un filetage (9) présentant une valeur de dureté shore supérieure à une valeur shore de dite dureté de paroi interne (31, 51) du tronçon supplémentaire (3, 5) . 10. Coupleur selon la 9, dans lequel les dites duretés shore diffèrent d'au moins quinze unités. | B,A | B25,A47 | B25G,A47L | B25G 3,A47L 11 | B25G 3/04,A47L 11/22 |
FR2894649 | A1 | REGULATION THERMIQUE PAR LES MURS | 20,070,615 | La présente invention concerne un dispositif pour maintenir une température programmée, à l'intérieur d'un local de stockage ou d'habitation, par l'action thermique des cloisons murales de ce local. A l'heure actuelle,un grand nombre d'habitations, principalement anciennes, souffrent d'une déperdition de la chaleur du chauffage ,au travers des murs extérieurs, en période froide, et d'une température insupportable, en période de canicule. Les murs sont en effet soumis à des différences de température (soleil,ombre; nuit,jour; été,hiver ;etc...) qui provoquent des dilatations et retraits, nuisibles à leur santé .Les moyens de chauffage actuels (radiateurs,convecteurs,etc) occupent une place qui pénalise l'implantation du mobilier. La présente invention se propose d'isoler le bâtiment par l'extérieur, et de réguler la température intérieure, par la climatisation des murs extérieurs. Si nécessaire,les sols et plafonds pourront être traités de la même façon. Cette climatisation est réalisée de la manière suivante: On dispose, à l'intérieur des cloisons murales, sur le pourtour du bâtiment, une série de cavités (4), relativement indépendantes les unes des autres, réparties sur la plus grande surface possible. Ces cavités sont séparées de l'extérieur du bâtiment, par un isolant thermique (2) , le plus performant possible, recouvert d'un revêtement (3), assurant: --sa protection contre les intempéries et les agressions diverses;--l'aspect du bâtiment. Dans ces cavités, circule un fluide caloporteur, (par exemple de l'air), chauffé ou refroidi, selon le besoin. Cette chaleur ou fraîcheur, est transmise: --aux pièces, à travers la cloison intérieure (5); --au gros oeuvre (1) du bâtiment, assurant un amortissement thermique. Le positionnement de ces cavités (4), au sein de la cloison murale, dépend de la nature du mur (1). En cas de mur en pierres maçonnées, elles seront disposées, de préférence, entre le mur (1) et la cloison intérieure (5). Il est bon de rappeler que, dans tous les cas, l'isolation se trouve placée à l'extérieur du mur (1). Dans le cas de mur existant, en agglos ou en briques, les cavités seront disposées, de préférence,entre l'isolation (2) et le mur (1). Dans ce cas,la cloison intérieure (5) n'est plus nécessaire, la partie intérieure des agglos ou des briques, peut accueillir un crépis ou un plâtrage(8). Si une isolation thermique existe déjà ,entre le mur (1)et la cloison intérieure(5),elle doit être, de préférence, enlevée car elle contrarie le bon fonctionnement du procédé ci-dessus décrit. Dans le cas de constructions neuves,des alvéoles (4) peuvent être prévues par les fabricants d'agglos ou de briques, communiquant entre-elles au moment de la construction, réalisant des cavités de régulation thermiques (4), au sein même du mur (1). 10 15 20 25 30 -2- Le cas des constructions en charpente métallique ou à ossature bois, peut être traité également. Si c'est une construction existante, il y a de fortes chances qu'une isolation soit déjà en place. Un complément d'isolation (2) sera posé sur la façade existante,recouvert d'un nouveau revêtement extérieur (3). Les cavités (4) seront disposées sur la face intérieure, recouvertes par la cloison intérieure (5). Pour les constructions à venir, l'isolation (2) avec son revêtement (3), seront fixés sur la face externe de l'ossature. Au sein de cette dernière,un complément d'isolation (7) comprenant un isolant thermique et un isolant phonique,pourra être installée, afin de profiter du vide existant et ainsi de réduire le volume des cavités (4). La cloison intérieure (5) pourra être fixée sur la face interne de l'ossature. Ces quelques exemples de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, sont illustrés par les figures 1 à 7 dans lesquels on retrouve en fig.l : une construction ancienne en pierres maçonnées; en fig. 2: une construction ancienne en agglos ou briques; en fig. 3: une construction neuve en agglos ou briques modifiés; en fig. 4 dessin 1 une construction à ossature bois ou métal; avec les repères: • (1) schématisant le gros oeuvre maçonné; • (2) " l'isolant thermique; • (3) " le revêtement extérieur; • (4) une cavité thermique dans laquelle circule le fluide caloporteur; • (5) la cloison intérieure; • (6) " un couloir de circulation du fluide caloporteur, entre deux agglos; • (7) l'isolation complémentaire; • (8) " le crépis ou le plâtrage intérieur. Cette invention n'implique pas la mise en oeuvre automatique d'une climatisation, une seule fonction, par exemple le chauffage, peut être utilisée. Pour la conservation des denrées, seule la fonction froid sera utilisée, une seule cavité de climatisation sera nécessaire. Elle sera répartie sur toutes les cloisons et le froid sera uniformément diffusé. En ce qui concerne les maisons d'habitation, la température des pièces peut ne pas être uniforme. Il est logique que la température de la cuisine soit différente de celle de la salle de bain ou du salon. Les cavités (4) seront réparties de telle sorte qu'à une cavité correspondra une pièce. Le chauffage ne sera activé que si la température de la pièce est inférieure à celle programmée. Les moyens de chauffage sont du domaine des professionnels, ils ne sont pas développés ici. En effet, un système électrique sera privilégié par un électricien alors que l'eau chaude conviendra mieux à un plombier. Seule la diffusion de cette chaleur entre dans le cadre de ce brevet. Dans une version privilégiée, la source de chaleur sera placée au bas de la cavité de chauffe. 20 25 30 -3 - Le froid sera diffusé par le haut des cavités (4). Il est, bien entendu, possible d'envoyer les calories ou frigories, par air pulsé, par n'importe quel côté des cavités (4), mais celà nécessite l'utilisation d'énergie supplémentaire. Les cavités (4) ne doivent pas avoir de communication avec l'intérieur du local, (ni avec l'extérieur du bâtiment). En effet, l'air circulant dans les cavités (4) n'est pas prévu pour la ventilation des locaux, il ne sert que de moyen de transmission de l'énergie calorifique. La ventilation des locaux , ne rentre pas dans le cadre de ce brevet. En résumé, le chauffage par les murs permet ,dans les maisons anciennes,une amélioration considérable de la santé de l'habitat, supprimant les effets de condensation sur les murs et donc, la prolifération des moisissures. Le coût du chauffage est également considérable-ment réduit (un investissement vite amorti). En ce qui concerne les maisons à venir, outre le gain de place , réalisé grâce à la suppression des appareils de chauffage, (restant en place même lorsqu'ils deviennent inutiles), la conception des cloisons murales, incorporant, en leur sein, des cavités de chauffe (4),va réduire considérablement le coût de main -d'oeuvre pour leur construction. Il est à noter que tous les cas de figure n'ont pas été traités dans ce descriptif de l'invention. Certaines cloisons intérieures sont susceptibles de contenir des cavités (4), par exemple lorsqu'un garage ou un cellier, est implanté au sein de l'habitation, les murs extérieurs seront isolés pour protéger l'intérieur contre le gel, les cloisons intérieures séparant le garage du reste de l'habitation, seront équipées en cavités (4). Ces dernières peuvent être employées également dans les sols ou les plafonds, si le besoin s'en fait sentir. Afin de concrétiser les explications fournies dans le descriptif ci-dessus, voici un exemple, représenté par la figure 8, de réalisation d'un mur extérieur, dans une construction à ossature bois. Le revêtement extérieur (3), réalisé par exemple en bois compressé polymérisé, est fixé sur l'extérieur de l'ossature, après avoir mis un film réfléchissant (9) sur cette dernière. Vient ensuite la pose de l'isolant (2) phonique puis thermique, recouvert également d'un film réfléchissant (9). Des tasseaux bois, fixés sur les flancs de l'ossature, détermineront les dimensions de la cavité (4). Sur ces tasseaux, sera posée la cloison intérieure (5) en prenant soin de laisser, au bas des pièces, un espace suffisant pour que l'électricien puisse installer une batterie de résistances (10), qui vont assurer le chauffage de la cavité (4). Après le câblage de ces dernières, il ne restera plus qu'à poser la plinthe (11). II est à noter que les résistances seront isolées du secteur par un relais thermostatique, piloté par une sonde de température, placée dans la pièce | Dispositif pour chauffer ou refroidir les locaux ou habitations en utilisant les cloisons murales comme régulateurs de température.L'invention concerne un dispositif qui, placé au coeur des cloisons extérieures d'une habitation, allié à une isolation performante, va diffuser, à moindre coût, des calories ou frigories dans les pièces de l'habitation mais aussi au sein des murs (1), réduisant considérablement les effets de dilatation ou de retrait des matériaux les constituant, mais également en supprimant les moisissures dûes aux phénomènes de condensation , dans les constructions anciennes.Matérialisé par une cavité (4), créée entre deux couches de matériaux constituant le mur, ce dispositif permettra à un fluide caloporteur, alimenté par une source de chaleur, intégrée ou non à cette cavité, de réchauffer cette dernière ,qui diffusera ces calories à travers la cloison intérieure (5), réchauffant la pièce correspondante, d'autant plus qu'un isolant thermique (2), posé sur la face extérieure du mur, empêchera les calories de se disperser dans l'air extérieur.Ce dispositif selon l'invention, permettra aux habitations neuves, grâce à sa simplicité de mise en oeuvre, d'allier économies d'énergie de chauffage ou de climatisation, avec réduction du coût de construction, sans oublier une souplesse d'utilisation , car chaque pièce pourra avoir sa température propre, sans subir le désagrément de la présence de radiateurs ou convecteurs. | 1) Dispositif prévu pour assurer une régulation thermique,dans un local ou une habitation, par les parois murales, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une cavité (4), positionnée sur le pourtour de ce local, parcourue par un fluide caloporteur, chargé de diffuser de la chaleur ou de la fraîcheur à travers la cloison correspondant à la pièce à chauffer ou rafraîchir. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que cette cavité (4) est matérialisée par un espace créé entre deux couches de matériaux ,constituant la paroi murale. 3) Dispositif selon la 1 ,caractérisé en ce que cette cavité (4) ne 10 possède pas d'orifice communiquant avec le local à chauffer ou refroidir. 4) Dispositif selon la 1 ,caractérisé en ce que la cavité (4) est isolée de l'extérieur par un isolant thermique (2), recouvert d'une protection (3) servant également à assurer l'aspect extérieur du local ou de l'habitation. 5) Dispositif selon les précédentes, caractérisé en ce que la cavité 15 (4) est parcourue par un fluide caloporteur, alimenté par une source de chaleur ou de froid, intégrée ou non. 6) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'au moins un orifice de la cavité (4) communique avec la source de chaleur ou de froid, si celle-ci n'est pas intégrée. 7) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que, à chaque cavité (4) 20 correspond une source de chaleur ou de froid, isolée de l'installation générale, par une électrovanne ou un relais, commandée par une sonde de température, placée dans la pièce à climatiser. 8) Dispositif selon les précédentes, caractérisé en ce qu'il peut être employé également dans les sols, les plafonds, les cloisons intérieures, si le besoin s'en fait 25 sentir. | F | F24 | F24D,F24F | F24D 5,F24D 19,F24F 5,F24F 11 | F24D 5/10,F24D 19/10,F24F 5/00,F24F 11/00 |
FR2889282 | A1 | AGRAFE DE MAINTIEN DE CABLES OU TUYAUTERIES SUR UN RATELIER DE SUPPORT MULTIPLE POUR L'EQUIPEMENT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,202 | La présente invention est relative à un ensemble comportant un axe porteur, propre à être solidarisé de la partie inférieure d'un appui fixe, notamment du plancher de la caisse qui forme l'habitacle d'un véhicule automobile, et sous lequel doit être disposé et immobilisé par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs axes de ce genre, au moins un râtelier multiple assurant le support de tuyauteries, câbles, faisceaux ou éléments similaires, de forme allongée et répartis parallèlement les uns aux autres, ces éléments assurant, dans le cas de tuyauteries ou de conduits analogues, par exemple le transfert d'un liquide aux organes de freinage des roues ou du carburant du réservoir vers le moteur, ou encore dans le cas de câbles, l'acheminement d'informations électriques à divers organes du véhicule. L'invention concerne les structures particulières de l'axe porteur et du râtelier multiple adapté à être monté sur cet axe porteur, également d'un organe de protection du râtelier qui lui est associé et vise en outre le procédé mis en oeuvre pour réaliser ce montage. La mise en place simple et le maintien sûr d'éléments divers du genre précité sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile constituent des impératifs essentiels, exigeant la mise en oeuvre de moyens de support appropriés, assurant une grande fiabilité de ce montage et notamment de la fixation mutuelle de ces éléments, évitant en particulier que le râtelier sur lequel sont disposés les câbles et tuyauteries ne se détache intempestivement en raison des chocs, secousses et autres efforts multiples qui surviennent lors de l'utilisation du véhicule, notamment lorsqu'il roule ou par suite d'un freinage brutal, tout en permettant une accessibilité aisée à ces moyens pour autoriser leur démontage en cas de besoin, en vue de réparation, entretien ou remplacement. De façon usuelle, les râteliers de support de ce genre sont montés et fixés sous le plancher de l'habitacle, puis bloqués en position à l'aide d'un écran de protection situé en dessous, également fixé au plancher par des organes de liaison qui traversent les râteliers ainsi maintenus immobilisés entre le plancher et l'écran. A titre indicatif, une solution de ce type est décrite dans le brevet européen EP 0 599 662, qui illustre une attache pour tuyauteries, tubes ou câbles sous le plancher de la carrosserie d'un véhicule, réalisée au moyen d'un râtelier porteur comprenant en son centre un orifice de passage pour un goujon solidaire de la partie inférieure du plancher de l'habitacle, ce râtelier comprenant des encoches ouvertes vers le haut, parallèles entre elles et aptes à contenir les tuyauteries ou câbles, avant d'être appliqué sous le plancher et bloqué par un organe de protection extérieur formant écran, qui s'accouple avec le râtelier en étant rendu solidaire celui-ci grâce à un écrou coopérant avec l'extrémité filetée du goujon. Or, ce système à goujon fileté et écrou de blocage n'est pas bien adapté et notamment ne permet pas une intervention rapide sur les câbles ou tuyauteries portés par le râtelier De plus, si l'écrou monté sur le goujon se dévisse accidentellement ou si ce dernier est rompu par suite d'un choc ou autre, l'organe de protection formant écran de maintien se détache immédiatement de sorte que le râtelier n'est plus maintenu et tombe à son tour en s'écartant du plancher, les câbles et tuyauteries qu'il supporte n'étant plus immobilisés mais restent suspendus sous l'habitacle avec un risque rapide de détérioration. La présente invention est relative à un ensemble de montage particulier où entrent en jeu un axe porteur, un râtelier de support multiple et un organe de protection situé en dessous, dont la structure et les modalités de mise en oeuvre évitent cet inconvénient, le retrait délibéré ou accidentel de l'organe de protection n'ayant pas pour effet de libérer simultanément le râtelier qui reste en place sur l'axe porteur sous le plancher de l'habitacle jusqu'à ce qu'il soit lui-même éventuellement retiré par une opération distincte de la précédente. A cet effet, l'invention propose en premier lieu un axe porteur propre à être fixé par une de ses extrémités en dessous d'un panneau d'appui du genre plancher d'un habitacle de véhicule automobile, s'étendant perpendiculairement vers le bas à partir de ce panneau et destiné à l'immobilisation, d'une part d'un râtelier multiple de support de câbles, tuyauteries ou analogues, disposés parallèlement à et sous la surface du panneau d'appui, et d'autre part d'un organe de protection et de blocage monté sous le râtelier pour appliquer et immobiliser celui-ci contre le panneau, caractérisé en ce qu'il comporte, faisant saillie externe et centrés sur cet axe, un premier et un deuxième éléments sphériques distincts, superposés, aptes à réaliser l'accrochage sur celui-ci, respectivement du râtelier multiple et de l'organe de protection l'un en dessous de l'autre, ces premier et deuxième éléments sphériques coopérant avec des moyens formant pince, respectivement portés par le râtelier et l'organe de protection pour les maintenir en position déterminée sous le panneau d'appui. De préférence, les deux éléments sphériques de l'axe porteur présentent des diamètres différents, le premier élément, qui est le plus proche du panneau d'appui et qui supporte le râtelier multiple, ayant un diamètre supérieur à celui du deuxième élément, qui est le plus éloigné du panneau et qui supporte l'organe de protection. De préférence également, le deuxième élément sphérique est prévu en bout de l'axe porteur à son extrémité opposée à celle qui est fixée au panneau d'appui. Selon le cas, l'axe porteur est fixé sous le panneau d'appui par soudage, vissage, matriçage... ou par tout autre moyen approprié. L'invention concerne également un râtelier de support multiple, apte à être monté sur l'axe porteur, qui se caractérise pour sa part en ce qu'il comporte un plateau transversal, comprenant sensiblement dans sa partie centrale une ouverture pour le passage du deuxième élément sphérique de l'axe porteur, cette ouverture étant prolongée dans le râtelier en direction du panneau d'appui par une collerette circulaire délimitant un logement de réception et de maintien du premier élément sphérique. Selon une caractéristique particulière, le logement de la collerette du râtelier multiple recevant le premier élément sphérique de l'axe porteur, comporte une partie terminale évasée en regard du panneau d'appui, à l'opposé de l'ouverture de passage de l'axe. Dans un premier mode de réalisation, la partie terminale de la collerette du râtelier multiple présente une paroi suffisamment mince pour lui conférer une faculté limitée d'expansion vers l'extérieur apte à accommoder l'introduction du premier élément sphérique de l'axe porteur dans le logement qui ainsi forme pince pour le maintien de cet élément. En variante, la partie terminale de la collerette du râtelier multiple comporte des fentes radiales, délimitant des doigts susceptibles de fléchir légèrement vers l'extérieur pour la réception dans le logement du premier élément sphérique de l'axe porteur. Selon une autre caractéristique, le diamètre de l'ouverture de passage de l'axe porteur dans la partie centrale du râtelier de support multiple est supérieur à celui du deuxième élément sphérique. Selon encore une autre caractéristique, le plateau transversal du râtelier de support multiple comporte une pluralité de nervures parallèles en saillie par rapport au plateau transversal, délimitant deux à deux des rainures ouvertes longitudinales, parallèles entre elles et s'étendant selon la longueur du plateau pour la réception des câbles et tuyauteries portés par le râtelier. De préférence, les rainures longitudinales de réception du râtelier multiple sont ménagées dans le plateau transversal de part et d'autre de l'axe porteur. Le cas échéant, notamment lorsque le diamètre des câbles et tuyauteries est supérieur à la largeur des rainures longitudinales du plateau transversal du râtelier de support multiple, celles-ci sont associées, conformément à un autre aspect de l'invention, à des agrafes souples de maintien de ces câbles et tuyauteries sur ce plateau, à l'extérieur de ces rainures. La structure particulière de telles agrafes constitue une autre caractéristique de cette invention. Dans un mode de réalisation préféré, chaque agrafe est constituée d'un matériau souple et comporte une semelle plane avec au moins deux éléments en saillie sous la semelle, propres à s'engager dans deux rainures voisines du plateau transversal pour immobiliser l'agrafe sur ce plateau, cette semelle étant prolongée à une de ses extrémités par une boucle propre à entourer et immobiliser les câbles et tuyauteries en les appliquant contre la semelle. Avantageusement, la boucle de l'agrafe comporte une partie terminale munie d'un moyen de fermeture de celle-ci sur l'extrémité opposée de la semelle, notamment constitué par un crochet de fixation. Selon une caractéristique additionnelle, la boucle de l'agrafe comporte une saillie interne, formant ressort, appliquée sur la semelle lors de la fermeture de la boucle et propre à agir sur celle-ci pour aider à son ouverture après retrait du crochet de fixation. Selon encore un autre aspect caractéristique de l'invention, l'organe de protection du râtelier multiple est constitué par un écran, apte à s'étendre sensiblement parallèlement au plateau transversal du râtelier multiple et, disposé au droit de l'axe porteur, par un coupleur comprenant une empreinte ouverte dont le diamètre est sensiblement égal à celui du deuxième élément sphérique de l'axe qui s'y engage sur une profondeur appropriée, de telle sorte que l'écran s'applique fermement sous le plateau transversal en bloquant le râtelier multiple contre le panneau d'appui. Avantageusement, l'écran comporte en son centre une collerette circulaire qui entoure l'axe porteur et s'applique contre le fond d'un évidement en regard prévu sous le plateau transversal. De préférence, le coupleur associé à l'écran dans l'organe de protection, comporte un coupelle comprenant l'empreinte de réception du deuxième élément sphérique de l'axe porteur, prolongé vers le haut en direction du panneau d'appui par une zone évasée de manière à guider l'introduction de cet axe dans cette empreinte. De préférence également, le matériau du coupleur présente une relative élasticité pour lui permettre de former pince de maintien du deuxième élément sphérique, après introduction de celui-ci dans son empreinte. En variante, le coupleur comporte au moins une collerette mince, expansible, délimitant l'empreinte de réception du deuxième élément sphérique de l'axe porteur. L'invention concerne enfin un procédé de montage sur l'axe porteur fixé au panneau d'appui du râtelier de support multiple et de son organe de protection formé d'un écran et d'un coupleur, caractérisé en ce qu'il consiste à garnir les rainures longitudinales ouvertes du plateau transversal avec les câbles et tuyauteries, à présenter le plateau ainsi garni sous le panneau d'appui et à l'appliquer contre ce plancher avec son organe de protection de telle sorte que l'axe porteur traverse l'ouverture de passage du plateau jusqu'à ce que le premier élément sphérique s'engage dans la partie terminale qui prolonge le logement de réception où il est immobilisé par l'effet de pincement assuré par cette partie terminale, le deuxième élément sphérique de l'axe porteur traversant librement l'ouverture en se prolongeant sous le râtelier de support multiple de sorte que l'écran de l'organe de protection monté sous le râtelier soit simultanément immobilisé par engagement de ce deuxième élément sphérique dans le logement de réception du coupleur qui maintient l'écran. D'autres caractéristiques des divers éléments matériels entrant en jeu dans l'invention et de leur procédé de montage sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile, apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels. - La Figure 1 est une vue schématique en coupe verticale des moyens pour supporter des câbles ou tuyauteries sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile conformément à l'invention, l'axe porteur, le râtelier multiple et l'organe de protection de celui-ci étant représentés en position séparée. - La Figure 2 est une vue en coupe analogue à la Figure 1 où seul le râtelier multiple est illustré en position montée sur l'axe porteur, l'organe de protection étant séparé du râtelier. - La Figure 3 est une vue des éléments de la Figure 1 dans leur position assemblée sur l'axe porteur. - La Figure 4 est conforme à la Figure 3, le râtelier multiple comportant dans ce cas et selon une variante, une agrafe de maintien conforme également à l'invention, pour le maintien des câbles et tuyauteries sur ce râtelier. - La Figure 5 illustre une variante de 35 réalisation de l'organe de protection. - La Figure 6 est une vue de dessus de la variante de la Figure 5. - Les Figures 7 et 8 sont des vues similaires à celles des Figures 1 et 2, illustrant des modifications de détail pouvant être apportées au râtelier multiple et à son organe de protection. - La Figure 9 est une vue en coupe partielle de la Figure 7, selon la ligne IX - IX de cette dernière. On repris sur ces diverses figures les mêmes 10 chiffres de référence pour désigner les organes identiques illustrés sur chacune d'elles. Sur ces figures, la référence 1 désigne un panneau d'appui métallique, notamment constitué par le plancher de la caisse ou de l'habitacle (non représenté) d'un véhicule automobile, sous lequel doivent être fixés des câbles ou tuyauteries 2, destinées à assurer le transfert de fluides appropriés (liquide de freinage, carburant, liquide en circulation dans le système de chauffage du véhicule...) ou d'informations électriques échangées entre des organes disposés respectivement à l'avant et à l'arrière de l'habitacle. Ces câbles et tuyauteries 2 se présentent de façon générale sous la forme d'éléments allongés, figurés schématiquement sur les dessins, avec une section circulaire et qui s'étendent sous le plancher de l'habitacle au voisinage immédiat de la face inférieure de celui-ci. On conçoit aisément que ces câbles et tuyauteries doivent être convenablement immobilisés et maintenus en position, sans que les chocs auxquels le véhicule peut être soumis en fonctionnement, notamment lorsqu'il roule sur un terrain lui imposant des secousses variées et répétées, ou encore lorsqu'il est soumis à des efforts notables, en particulier lors des phases d'accélération et de freinage, aient une incidence sur cette fixation. Dans ce but, les câbles et tuyauteries 2 sont avantageusement supportés par un râtelier multiple 3 dans lequel ils sont convenablement immobilisés, en étant disposés parallèlement les uns aux autres sous le panneau d'appui 1, ce râtelier, dont la structure particulière est décrite ci-après, étant aménagé pour coopérer avec un axe porteur 4 d'une part, et avec un organe de protection inférieur 5 d'autre part, ce dernier étant spécialement conçu pour immobiliser le râtelier 3 sur cet axe. L'axe porteur 4 comporte un corps cylindrique 6, s'étendant verticalement sous le panneau d'appui 1, lui-même sensiblement horizontal, et présente dans l'exemple considéré un épaulement 7, prévu à son extrémité supérieure. Cet axe 4 est fixé au panneau 1 au droit de l'épaulement 7 par tout moyen approprié (non représenté), notamment par vissage, soudage, matriçage ou autre et dont la nature est indifférente. Conformément à l'invention, l'axe porteur 4 comporte un premier élément sphérique 8, prévu en relief dans la partie courante du corps 6 et à son extrémité basse, opposée à l'épaulement 7, un deuxième élément sphérique 9, dont le diamètre est légèrement supérieur à celui de cette partie courante de l'axe 4 mais notablement inférieur à celui du premier élément 8. Entre le panneau d'appui 1 et le premier élément sphérique 8 d'une part, entre les deux éléments sphériques 8 et 9 d'autre part, le corps cylindrique 6 de l'axe porteur 4 peut également présenter des diamètres différents. La hauteur totale de l'axe porteur 4 est déterminée par ailleurs en fonction des conditions de montage sur celui-ci du râtelier de support multiple 3 et de l'organe de protection 5, comme exposé ci-dessous. Le râtelier multiple 3, supportant les câbles ou tuyauteries 2, comporte un plateau transversal 10 avec, dans sa partie centrale, une ouverture 11 dont la dimension en largeur est suffisante pour permettre le libre passage de l'axe porteur 4 et notamment du deuxième élément sphérique 9 lorsque le râtelier est engagé sur cet axe. L'ouverture 11 se prolonge dans le plateau 10 du râtelier de support 3 par une collerette circulaire 12 délimitant intérieurement un logement de réception sphérique 13 dans lequel peut être amené le premier élément 8 de l'axe 4 lorsque ce râtelier est engagé sur cet axe pour se situer au plus près de la face inférieure du panneau d'appui 1. La collerette 12 comporte une partie terminale évasée 14, raccordée au logement 13, facilitant le guidage de l'axe, cette partie terminale 14 présentant une paroi suffisamment mince pour lui conférer une faculté limitée d'expansion vers l'extérieur, de telle sorte que, sous l'effort axial qui s'exerce sur elle par le contact avec le premier élément sphérique 8, elle puisse ainsi s'ouvrir momentanément et autoriser l'introduction de cet élément dans le logement avant qu'elle ne se rétracte pour reprendre sa forme initiale en pinçant l'élément et en immobilisant de la sorte le plateau transversal 10 du râtelier sur l'axe porteur 4. Le plateau 10 peut être réalisé en tout matériau adapté à sa fonction et à son environnement; il peut être métallique ou formé d'un matériau composite. La collerette 12 peut être venue de fabrication avec le plateau ou rapportée sur celui-ci, notamment si elle est réalisée en un matériau permettant à la partie terminale évasée 14 de s'expanser convenablement dans les conditions précitées. En variante, la partie terminale 14 de la collerette 12 peut comporter des fentes radiales (non représentées), délimitant entre elles des doigts susceptibles de fléchir légèrement vers l'extérieur lorsque le premier élément sphérique 8 de l'axe porteur 4 force l'entrée dans le logement 13, avant qu'il ne s'immobilise en étant ainsi pincé sur cet axe. Le plateau transversal 10 s'étend de préférence de façon symétrique de part et d'autre de l'axe porteur 4 en présentant, dans l'exemple de réalisation illustré, deux ailes légèrement inclinées vers le bas, cette disposition n'ayant aucun caractère impératif, le plateau pouvant comporter toute autre forme appropriée pour s'adapter au mieux sous le panneau 1 qui constitue le plancher de l'habitacle. Notamment, ce plateau pourrait comporter, au lieu de deux ailes inclinées vers le bas, deux ailes droites situées dans le même plan horizontal dans le prolongement l'une de l'autre sous le panneau 1. Dans sa face dirigée vers le panneau 1, le plateau 10 comporte une pluralité de nervures parallèles en saillie 15, qui délimitent deux à deux, sur le dessus du plateau et en regard du panneau d'appui 1, des rainures ouvertes 16 dans lesquelles les câbles ou tuyauteries 2 peuvent être mis en place. Avantageusement, ces nervures comportent une 35 partie d'extrémité 17 légèrement débordante vers l'intérieur des rainures correspondantes pour assurer le maintien des câbles et tuyauteries sur le plateau, en évitant que les chocs ou secousses créées lors de l'utilisation du véhicule n'aient tendance à les faire sortir de ces rainures, en n'étant plus dans ce cas supportées et maintenues dans le râtelier 3. Le montage du râtelier de support multiple 3 sous le panneau d'appui 1 sur l'axe porteur 4 étant ainsi effectué, on met ensuite en place sous le plateau transversal 10 du râtelier l'organe de protection 5. Celui-ci se compose principalement d'un écran protecteur 18 dont les côtés, adaptés pour se placer sous les deux ailes du plateau 10, présentent en conséquence un profil sensiblement identique. L'écran 18 comporte par ailleurs, fixé à celui-ci en son centre, un coupleur 19, lequel est principalement constitué par une coupelle 20, obtenue par surmoulage et comprenant intérieurement une empreinte 21, ouverte en partie supérieure vers le panneau d'appui 1, cette empreinte de forme sphérique étant adaptée à recevoir le deuxième élément 9 prévu en bout de l'axe porteur 4, de manière à ce que l'écran 18 s'applique sous le plateau 10 en le bloquant ainsi en position contre le panneau. Comme la collerette 12 du plateau, le coupleur 19 comporte avantageusement une partie terminale évasée 22, apte à guider l'extrémité de l'axe 4 munie du deuxième élément sphérique 9, de manière à amener ce dernier à l'intérieur de l'empreinte 21. Le coupleur 19 peut être réalisé en un matériau présentant une relative élasticité lui permettant de manière analogue de s'expanser légèrement vers l'extérieur pour assurer l'introduction dans l'empreinte 21 de cet élément avant de le pincer une fois mis en place. En variante et comme illustré sur les dessins, le coupleur 19 peut comporter, du côté opposé à sa partie évasée 21, au droit de l'empreinte 21 et au moins une collerette mince 23 dont les bords peuvent être légèrement rapprochés pour produire par réaction une ouverture momentanée de l'empreinte 21 lors de l'introduction du deuxième élément sphérique 9, le relâchement de la collerette permettant de pincer et d'immobiliser en place sous le râtelier 3 l'organe de protection 5 formé de l'écran 18 et du coupleur 19. La hauteur de l'axe porteur 4, en particulier entre la base du plateau transversal 10 et le coupleur 19 qui se fixe sur le deuxième élément sphérique 9, est déterminée par construction de telle sorte que l'organe de protection 5 puisse s'appliquer exactement sous le plateau 10, en maintenant fermement celui-ci sous le panneau d'appui 1, comme illustré sur la Figure 3. Les Figures 1 à 3 illustrent clairement les phases successives du procédé de montage tel qu'il découle des explications qui précèdent, le plateau transversal 10 du râtelier de support 3, préalablement garni avec les câbles et tuyauteries 2, étant d'abord engagé sur l'axe porteur 4 jusqu'à pincement du premier élément sphérique 8 dans le logement 13, l'organe de protection 5 avec le coupleur 19 monté dans la partie centrale de l'écran 18 étant ensuite fixé sous le râtelier par engagement du deuxième élément sphérique 9 dans l'empreinte 21 du coupleur. La Figure 4 illustre un perfectionnement pouvant être avantageusement apporté au plateau râtelier de support multiple 3, en particulier lorsque les câbles et tuyauteries 2 à monter dans les rainures 16 du plateau transversal 10, présentent un volume dépassant celui de ces rainures, comme ce peut être notamment le cas avec des faisceaux de fils électriques, groupés entre eux. Dans cette éventualité, le plateau transversal 10 du râtelier 3 peut être avantageusement associé à une agrafe de liaison 24, réalisée en un matériau souple et dont la structure est illustrée dans la partie gauche de la vue en coupe de cette Figure 4. Cette agrafe 24 comporte notamment une semelle plate 25, solidarisée d'au moins deux éléments en saillie 26 et 27, agencés pour pouvoir s'engager dans deux rainures voisines 16 du plateau 10 afin d'immobiliser l'agrafe sur celui-ci. La semelle 25 se prolonge selon un de ses bords d'extrémité 28, par une boucle 29, propre à entourer le faisceau de fils (non représenté), et à l'appliquer contre la face supérieure de la semelle, cette boucle se terminant, à son extrémité opposée à celle réunie au bord 28, par un moyen de fermeture 30 en forme de crochet de fixation, aménagé pour venir se fixer sur l'autre bord 31 de la semelle 25. Avantageusement, la boucle 29 comporte intérieurement une saillie en forme de languette 32, qui s'applique contre la semelle 25 lorsque la boucle est fermée par son crochet 30, cette languette pouvant ainsi fléchir légèrement en procurant un effet de ressort à l'ouverture de la boucle. Dans l'exemple décrit, l'écran 18 de l'organe de protection 5 présente des parties planes qui viennent directement s'appliquer sous des surfaces en regard dans le plateau transversal 10 du râtelier 3 afin de bloquer celui-ci en position. Dans la variante illustrée sur les Figures 5 et 6, l'écran 18 de l'organe de protection 5 comporte avantageusement une collerette circulaire 33, en saillie par rapport à l'écran et dirigée vers le panneau d'appui 1, cette collerette venant s'appliquer contre le fond d'un évidement 34 ménagé sous le plateau 10 du râtelier 3, en immobilisant celui-ci de façon similaire. En outre et comme illustré dans la variante illustrée sur les Figures 7 et 8, on peut améliorer encore l'immobilisation relative du râtelier de support multiple 3 vis-à-vis de son organe de protection 5 lorsque ces deux éléments sont montés sur l'axe porteur 4, en faisant comporter à la face inférieure du plateau 10 des saillies 44 en relief sous ce plateau et présentant une face d'appui plane, apte à s'appliquer étroitement contre une portée horizontale 45 de l'écran 18, ce dernier pouvant de plus comporter, sur ses côtés latéraux parallèles aux ailes planes inclinées du plateau 10, des nervures d'entretoisement 46 et 47, entre lesquelles se dispose le plateau qu'elles maintiennent en position, comme le montre la vue en coupe transversale partielle de la Figure 9. On réalise ainsi un ensemble de montage qui présente l'avantage d'assurer une fixation autonome sur l'axe porteur, d'une part du râtelier de support multiple, d'autre part de l'organe de protection avec son écran et son coupleur, de telle sorte que, en cas de démontage, voire de séparation accidentelle de l'écran, le râtelier reste en place sur l'axe, ce qui évite que les câbles et tuyauteries qu'il supporte ne soient eux- mêmes libérés, avec des risques immédiats de détérioration. L'ensemble est simple à réaliser, facile à monter et à démonter pour intervention sur les câbles ou tuyauteries. Il s'applique bien entendu à n'importe quel type de véhicule et se prête aisément à un montage automatique en usine sur chaîne de fabrication. Bien entendu, il va de soi que les moyens de l'invention ne se limitent pas aux exemples de réalisation plus spécialement décrits ci-dessus et représentés sur les dessins annexés; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. De plus, l'invention s'étend également au procédé mis en oeuvre pour réaliser le montage (ou le démontage) des différents éléments à réunir, notamment de l'axe porteur, du râtelier de support multiple, de l'agrafe souple fixée à ce râtelier et enfin de l'organe de protection disposé sous le râtelier. Pour assurer ce montage, on procède en premier lieu au positionnement des axes porteurs par immobilisation de ceux-ci sous le panneau d'appui quiforme le plancher ou la caisse de l'habitacle du véhicule, selon les dimensions propres de celui-ci et le nombre des câbles ou tuyauteries à supporter, avec l'élément sphérique de plus grand diamètre près de la face inférieure du panneau et l'élément de plus petit diamètre en dessous, pour la fixation du râtelier et de son organe de protection l'un en dessous de l'autre. Indépendamment, on assure en atelier l'assemblage du ou des râteliers de support avec leurs organes de protection par mise en place et centrage de leurs écrans et des coupleurs qui assurent leur centrage relatif et leur liaison mutuelle, la forme de ces écrans et des coupleurs étant adaptée pour présenter le meilleur profil aérodynamique. De préférence, cet assemblage est réalisé en positionnant l'organe de protection en dessous puis en faisant reposer sur celui-ci le râtelier de support avant de garnir ce dernier avec les câbles et tuyauteries Ces câbles, notamment les faisceaux électriques nécessaires à la distribution d'énergie ou à la transmission de signaux, et ces tuyauteries ou conduites servant à acheminer des fluides divers, sont montés dans les rainures des râteliers de support, directement ou si nécessaire, pour tout ou partie de ceux-ci, groupés et maintenus dans des agrafes souples, rapportées et fixées sur ces râteliers de la façon décrite plus haut. Les ensembles ainsi formés par les râteliers de support et les organes de protection, destinés à équiper chacun un des véhicules automobiles en cours de montage sur une chaîne de fabrication en série de ceux-ci, sont placés sur des luges ou autres moyens de portage équivalents, chaque luge étant, en défilement continu avec la chaîne, amenée et centrée en position inférieure sous le véhicule concerné puis accostée automatiquement sous le panneau d'appui qui forme le plancher de celui-ci par un mouvement de déplacement vertical permettant de venir fixer positivement chaque ensemble sous ce panneau par engagement et encliquetage simultané des évidements respectifs du râtelier et du coupleur formant pince sur les éléments sphériques de l'axe porteur en regard. En variante, on peut prévoir de monter successivement et non plus simultanément, d'abord le râtelOier équipé préalablement avec les câbles et tuyauteries, ensuite l'organe de protection formé de l'écran et de son coupleur. Le pincement ainsi réalisé, notamment en partie inférieure et par le dessous, respectivement du logement de réception du râtelier de support et de la partie évasée du coupleur, avec les éléments sphériques de diamètres différents de l'axe porteur, procure une fixation particulièrement efficace à la manière d'une clé de voûte avec report des efforts dus au poids des pièces supportées sur ces moyens de pincement dans le sens qui accroît leur serrage relatif. En effet, plus le poids est élevé, plus le pincement est grand, palliant de façon sûre aux efforts en sens inverse qui peuvent se produire lors de l'utilisation du véhicule, dus aux chocs ou autres sollicitations exercées sur les ensembles ainsi rapportés sur les axes porteurs prévus sous la caisse. A noter que un ou plusieurs de ces axes peuvent ne pas avoir à supporter un râtelier mais seulement une partie d'un écran maintenu sous le panneau d'appui formant le plancher du véhicule au droit de cet axe, avec pincement dans ce cas, dans la coupelle surmoulée du coupleur associé à l'écran, du seul élément sphérique inférieur de l'axe porteur considéré. Un autre avantage particulièrement décisif de la solution proposée par l'invention, est que, en cas de démontage des écrans seuls, les râteliers restent en place sous le plancher, ce qui évite aux câbles et tuyauteries portées par ceux-ci de se désolidariser du véhicule, en accroissant la sécurité du montage. Bien entendu, si le démontage des râteliers est nécessaire, cette opération peut s'effectuer sans difficulté après retrait préalable des écrans et des coupleurs des organes de protection, avec seulement application d'un effort de traction vers le bas plus important que celui de poussée vers le haut exigé pour leur fixation sous la caisse. Enfin, on peut relever que les démontages s'effectuant sans aucune détérioration des pièces concernées par simple traction, il est possible d'effectuer en suivant autant de remontages par simple poussée en sens inverse des râteliers et des écrans ce qui constitue un autre avantage de cette solution | Agrafe de maintien de câbles ou tuyauteries (2) sur un râtelier de support multiple (3), monté en dessous d'un panneau d'appui (1) du genre plancher d'un habitacle de véhicule automobile, le râtelier comportant un plateau transversal (10) et une pluralité de nervures parallèles (15) en saillie, délimitant deux à deux des rainures ouvertes longitudinales (16), parallèles entre elles et s'étendant selon la longueur du plateau, caractérisée en ce que, lorsque le diamètre des câbles et tuyauteries (2) est supérieur à la largeur des rainures longitudinales (16) du plateau (10), ladite agrafe (24), constituée d'un matériau souple, comporte une semelle plane (25) avec au moins deux éléments (26,27) en saillie sous la semelle, propres à s'engager dans deux rainures (16) voisines du plateau (10) pour immobiliser l'agrafe, cette semelle (25) étant prolongée à une de ses extrémités par une boucle (29) propre à entourer et immobiliser les câbles et tuyauteries (2) en les appliquant contre elle. | 1 - Agrafe de maintien de câbles ou tuyauteries (2) sur un râtelier de support multiple (3), monté sur un axe porteur (4) fixé par une de ses extrémités en dessous d'un panneau d'appui (1) du genre plancher d'un habitacle de véhicule automobile, cet axe s'étendant perpendiculairement vers le bas à partir de ce panneau et étant destiné à l'immobilisation de ce râtelier (3), les câbles et tuyauteries (2) étant disposés parallèlement à et sous la surface du panneau d'appui (1), le râtelier comportant un plateau transversal (10) et une pluralité de nervures parallèles (15) en saillie par rapport à ce plateau transversal, délimitant deux à deux des rainures ouvertes longitudinales (16), parallèles entre elles et s'étendant selon la longueur du plateau, caractérisée en ce que, lorsque le diamètre des câbles et tuyauteries (2) est supérieur à la largeur des rainures longitudinales (16) du plateau transversal (10) pour permettre la réception des câbles et tuyauteries (2) , ladite agrafe (24), constituée d'un matériau souple, comporte une semelle plane (25) avec au moins deux éléments (26,27) en saillie sous la semelle, propres à s'engager dans deux rainures (16) voisines du plateau transversal (10) pour immobiliser l'agrafe sur ce plateau, cette semelle (25) étant prolongée à une de ses extrémités par une boucle (29) propre à entourer et immobiliser les câbles et tuyauteries (2) en les appliquant contre la elle. 2 - Agrafe pour râtelier multiple selon la 1, caractérisé en ce que la boucle (29) de l'agrafe (24) comporte une partie terminale munie d'un moyen (30) de fermeture de celle-ci sur l'extrémité opposée (31) de la semelle (25), notamment constitué par un crochet de fixation. 3 - Agrafe pour râtelier multiple selon la 2, caractérisé en ce que la boucle (29) comporte une saillie interne (32), formant ressort, appliquée sur la semelle (25) lors de la fermeture de la boucle et propre à agir sur celle-ci pour aider à son ouverture après retrait du crochet de fixation (30). | F,B | F16,B60 | F16L,B60T,F16B | F16L 3,B60T 17,F16B 2 | F16L 3/137,B60T 17/04,F16B 2/20,F16L 3/22 |
FR2900958 | A1 | PORTE RAPIDE A MOYENS DE DETECTION DE CONTACT | 20,071,116 | La présente invention concerne une porte rapide dotée d'un écran souple permettant d'interdire ou d'autoriser un passage à travers une baie pratiquée dans une cloison. On connaît, depuis plusieurs décennies, des portes qui possèdent un écran coupé dans une matière souple tel qu'une toile PVC. Du fait de la faible inertie de leur écran, ces portes peuvent entrer en action à grande vitesse. Ces portes contribuent notamment à limiter la déperdition de chaleur pour la pièce dont l'accès est contrôlé, grâce à la grande vitesse 10 d'action à la descente et à la montée du écran. On a, par ailleurs, pensé à limiter les coûts d'exploitation de ces portes. En particulier, on a pensé à équiper les portes rapides de barres de renfort qui ont la particularité d'être réalisées dans un matériau présentant une certaine flexibilité. Ainsi, en cas de collision entre l'écran et, par 15 exemple, un engin de manutention, une ou plusieurs barres souples peuvent se déformer puis sortir des montants de la porte dans lesquels les extrémités de chaque barre sont normalement engagées. Grâce à cette disposition qui est décrite dans le document EP-A-398791, la porte ne subit pas de dommage irréversible en cas de collision. Il suffit ensuite de 20 réengager, par un dispositif approprié, la barre dans les montants pour que la porte retrouve son fonctionnement normal. On voit donc que la gestion d'une collision avec une porte rapide qui prévaut jusqu'à présent est essentiellement passive. En d'autres termes, on a cherché lorsque la collision se produit entre l'écran et un engin 25 de manutention ou une personne à en minimiser les effets. Cette gestion de collision s'est révélée pleinement satisfaisante et a marqué un progrès considérable par rapport aux techniques antérieures selon lesquelles, au cours d'une collision, l'écran et/ou d'éventuels renforts de celui-ci sont endommagés et nécessite un changement complet ou partiel. 30 Néanmoins, le principe d'une porte dont les barres et l'écran s'effacent devant un engin qui vient les percuter peut s'avérer pénalisant dans la mesure où il peut être nécessaire de prévoir une période pendant laquelle la porte doit être réengagée dans ses glissières. Il apparaît donc que des améliorations pourraient être apportées 35 aux portes rapides actuelles dans la prise en compte de collisions accidentelles, et plus généralement dans la prise en compte de contacts entre l'écran souple d'une porte rapide et une action extérieure. Un but de l'invention est de proposer une porte à écran souple qui assure un traitement actif d'un contact avec l'écran. La présente invention concerne une porte rapide pouvant obturer une baie pratiquée dans une cloison ; cette porte comprend : - une structure présentant notamment deux montants dans chacun desquels est ménagée une glissière et un élément transversal formant linteau, et - un écran souple relié à la structure au niveau de l'élément formant le linteau par des moyens électromécaniques commandant la descente et le relèvement de l'écran, l'écran intégrant au moins une barre flexible dans des moyens de réception ménagés dans l'écran ; la barre est engagée à ses deux extrémités dans chacune des glissières et peut fléchir pour se dégager d'au moins une glissière sans subir de déformation permanente pouvant empêcher le bon fonctionnement de la porte une fois remise en place dans ses glissières. La porte présente, en outre, des moyens de détection d'un contact avec l'écran associés à au moins une barre souple, les moyens de détection pouvant présenter un état de fonctionnement normal lorsque la barre est rectiligne et un état de fonctionnement anormal lorsque la barre subit une flexion sous l'effet d'un contact. Le fondement de l'invention est de mettre à profit la flexibilité d'une barre de renfort d'un écran comme indicateur du fonctionnement d'une porte. L'invention prévoit d'associer à une barre flexible des moyens de détection qui sont activés lorsque la barre de renfort fléchit sous une action extérieure appliquée à l'écran. La perception d'un contact est donc immédiate puisque c'est l'un des éléments même de l'écran qui est utilisé comme témoin d'une anomalie dans le fonctionnement de la porte. Une forme de réalisation de l'invention peut prévoir que les moyens de détection présentent au moins un émetteur et au moins un récepteur reliés rigidement à une même barre à distance l'un de l'autre de façon coplanaire avec la barre de telle sorte qu'au moins un faisceau se propage entre l'émetteur et le récepteur, le faisceau étant parallèle à la barre en fonctionnement normal de la porte, et au moins un faisceau étant rompu, lors d'une flexion de la barre causant un désalignement de l'émetteur par rapport au récepteur. De façon concrète, il peut être envisagé que les moyens de détection soient constitués par un couple émetteur/récepteur qui sont fixés sur une barre de renfort et sont disposés en vis-à-vis. Ainsi, un faisceau qui se propage entre l'émetteur et le récepteur est parallèle à la barre lorsque la barre est rectiligne. La rectitude de la barre est le signe d'une absence de sollicitation et donc d'un fonctionnement normal de la porte. En cas de flexion de la barre, l'émetteur et récepteur se désaxent, ce qui entraîne une rupture de la propagation du signal. L'interruption du faisceau est alors le signe d'un contact accidentel ou intentionnel avec l'écran. La rupture du faisceau peut alors déclencher une ou plusieurs actions de type remontée de l'écran et/ou émission d'alerte visuelle et/ou sonore. Dans une forme de réalisation, l'écran présente des moyens de guidage horizontaux comprenant au moins une barre flexible ou non flexible dont chaque extrémité est engagée dans l'une des glissières et des moyens de détection d'un contact associés à une barre souple disposée au niveau du bord inférieur de l'écran. De préférence, la barre à laquelle sont associés les moyens de détection d'un contact qui se situe au bord inférieur de l'écran est distante de la barre de renfort horizontale qui lui est immédiatement adjacente d'environ quarante centimètres. Cette disposition permet de ménager une zone sur laquelle l'écran peut échapper des montants lors d'une collision avec un objet ou peut absorber un contact avec un piéton. Dans une autre forme de réalisation, l'écran présente des moyens de guidage latéraux qui maintiennent les bords latéraux de l'écran dans les montants et présente une barre de seuil souple disposée au niveau du bord inférieur de l'écran à laquelle sont associés des moyens de détection de contact. Ces moyens de guidage peuvent, par exemple, être constitués de renflements ou joncs disposés sur les bords latéraux de l'écran qui sont engagés dans des montants dont la section transversale est en forme de C. Selon une autre définition de la porte selon l'invention, l'écran dont les bords latéraux sont engagés dans les glissières des montants présente une surface plane dépourvue de moyens de guidage et à son bord et présente un barre souple disposée au niveau du bord inférieur de l'écran à laquelle sont associés des moyens de détection de contact. Pour maximiser la sensibilité des moyens de détection, l'émetteur et le récepteur sont disposés respectivement à chaque extrémité d'une barre. II peut être prévu que les moyens de réception d'une barre sont constitués de deux bandes superposées prenant en sandwich deux laizes consécutives délimitant un fourreau dans lequel peut être engagé une barre de renfort transversale. II peut être également envisagé que les moyens de réception d'une barre sont constitués par une bâche repliée sur elle-même et fixée au 10 bord transversal inférieur de l'écran. Pour la fixation de l'émetteur et du récepteur sur une barre de renfort, il peut être envisagé qu'au moins l'une des barres soit pourvue d'au moins deux consoles disposées dans un même plan passant par la barre et supportant respectivement un émetteur et un récepteur. 15 Selon une disposition qui permet d'éviter une coupure parasitée du faisceau, au moins l'une des consoles fixée sur l'une des barres présente une enveloppe permettant de maintenir à distance les parois du fourreau dans lequel ladite barre est engagée. Avec la même finalité que la disposition précédente, il peut être 20 prévu qu'au moins un manchon soit disposé, entre un émetteur et un récepteur, sur l'une des barres de façon à maintenir à distance les parois du fourreau dans lequel ladite barre est engagée. Cette disposition peut se révéler extrêmement utile dans le cas de porte de grande largeur. Pour conférer à une barre la flexibilité qui permettra de 25 déclencher, le cas échéant, les moyens de détection au moins l'une des barres peut être constituée d'un matériau tel qu'un composite fibreux susceptible de permettre une flexion transversale de la barre permettant lorsqu'une action est exercée transversalement sur celle-ci de désaxer l'émetteur et le récepteur et/ou d'échapper à au moins l'une des glissières. 30 Pour équiper le bord transversal inférieur de l'écran, il peut être envisagé qu'au moins l'une des barres soit constituée d'un ressort à spirale équipé à chacune de ses extrémités d'un tube rigide pouvant s'engager dans une glissière. La barre flexible assure alors une double fonction puisqu'elle permet d'amortir une collision notamment avec un piéton et lors 35 de sa flexion est utilisée comme signe d'une anomalie. Il est également envisagé que chacun des montants présente, à son extrémité supérieure, des moyens de réengagement d'une barre dans la glissière dont ledit montant est pourvu. Ainsi, si la collision est d'une magnitude telle qu'une ou plusieurs barres fléchissent et échappent de l'une ou des deux glissières, la simple remontée de l'écran induit un réengagement de la barre dans une glissière. La réintroduction de la barre peut se faire par une rampe débouchant dans la glissière ; au cours de sa remontée, l'écran glisse à l'extérieur d'un ou des deux montants et arrivé à la hauteur de la rampe, l'écran est réintroduit dans la glissière. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence au dessin ci annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de réalisation de portes selon l'invention. Figure 1 est une vue de face d'une porte selon l'invention, Figure 2 est une vue en perspective d'un écran de la porte précitée avec arrachement partiel au niveau d'une barre de renfort de celui-ci, Figure 3 montre une vue de face avec arrachement partiel de l'écran au niveau d'une barre de renfort, Figures 4 et 5 montrent, respectivement en vue de face et en 20 vue de côté, une console de support de moyens de détection, Figure 6 est une vue en perspective d'une variante de réalisation d'une console de support de moyens de détection, Figure 7 montre, en vue de côté, cette console insérée dans un écran souple, 25 Figure 8 montre, en perspective; une barre équipée de manchon optionnel, Figure 9 montre, en perspective, une forme de réalisation d'une barre souple recevant des moyens de détection, Figure 10 est une vue de côté de la barre de la figure 9, 30 Figure 11 montre, en vue de côté, un écran souple intégrant la barre représentée aux figures 9 et 10, Figure 1 2 montre en coupe un montant d'une autre forme de réalisation d'une porte. II est précisé que les éléments communs aux différentes formes 35 de réalisation portent des numéros de référence identiques. Pour commercer la description de l'invention, on se référera initialement à la figure 1 qui montre, de face, une porte 1 adossée à une cloison 2 dans laquelle est pratiquée une baie. Cette porte comprend une structure constituée d'éléments mécano soudés et/ou composites. La structure de la porte est constituée, dans l'exemple représenté, de deux montants 3 latéraux qui viennent encadrer l'ouverture pratiquée dans la cloison 2 et d'un carter 4 transversal supérieur qui constitue le linteau de la porte. Au niveau de l'un des montants 3, est disposé un ensemble électromécanique comprenant notamment un moteur 6 et un réducteur 7 ; cet ensemble électromécanique entraîne un arbre 8 transversal qui repose sur des paliers ménagés à l'extrémité supérieure de chacun des montants 3. L'arbre 8 transversal est protégé par un capot 4 transversal. Un pupitre 9 est relié à une électronique de commande 10 qui transmet les instructions de commande à l'ensemble électromécanique. L'obturation de la baie délimitée par les montants 3 et par le capot 4 est réalisée par un écran 12 en matière souple de type toile de PVC. Comme on peut le voir sur la figure 1, l'écran 12 est pourvu de plusieurs barres 13 transversales de renfort. Dans l'exemple représenté, les barres 13 sont au nombre de quatre mais ceci est bien entendu purement indicatif et dépend essentiellement de la dimension de la porte et des sollicitations auxquelles elle peut être soumise. L'écran 12 est constitué de laizes transversales de matière souple de type PVC qui, dans l'exemple représenté, sont au nombre de quatre qui sont soudées selon leur longueur les uns aux autres. A la jonction des deux laizes, il est prévu un fourreau 14. Chaque fourreau 14 est constitué de deux bandes de matériau souple qui sont superposées et viennent prendre en sandwich les grandes longueurs des deux laizes qui leur sont adjacentes. Les bandes formant les fourreaux 14 sont soudées de manière classique par ultrasons et ménagent ainsi un espace dans lequel est insérée une barre 13 de renfort transversale. La laize supérieure de l'écran 12 est reliée à l'arbre 8 placé au niveau du linteau de la porte, si bien que lorsque l'arbre est mis en rotation, l'écran 12 vient s'enrouler autour de celui-ci et autorise le passage au travers de la porte. La manoeuvre inverse de l'arbre permet de faire descendre l'écran 12 et d'obturer le passage au travers de la porte. L'écran 12 est engagé latéralement dans des glissières 16 prévues à cet effet dans chacun des montants 3. Les barres 13 de renfort transversales sont également engagées dans les glissières 16 de façon à transmettre à la structure de la porte les efforts notamment occasionnés par le vent appliqué à l'écran 12. De façon connue, les barres 13 de renfort transversales peuvent être réalisées en matière composite, de type fibre de verre pultrudée de façon à présenter une souplesse d'ensemble qui leur permet d'échapper aux glissières 16 lorsque l'écran est sollicité de manière excessive. Un exemple typique de sollicitation de l'écran est par exemple, une collision avec un engin de manutention. Dans le cadre de l'invention, il est prévu que l'une ou plusieurs barres 13 de renfort soient équipées de moyens de détection de contact. La figure 2 illustre une des formes de réalisation de ces moyens de détection de contact. Sur cette figure, on peut voir que l'une des barres 13 transversales de renfort est équipée de deux consoles 17 à chacune de ses extrémités ; ces deux consoles 17 embarquent respectivement un émetteur 18 et un récepteur 19. Ainsi, entre l'émetteur 18 et le récepteur 19, se propage un faisceau 20 qui peut être un faisceau optique, radio, hertzien, infrarouge. Comme cela apparaîtra plus loin, il est important que le signal émis par l'émetteur 18 présente un faible angle d'ouverture. En fonctionnement normal de la porte tel qu'il est, par exemple, représenté aux figures 2 et 3, le faisceau 20 se propage selon un axe parallèle à la barre de renfort 13. Les figures 4 et 5, qui montrent en vue de côté et en vue de face la console 17 supportant l'émetteur 18 et le récepteur 19, font apparaître le fait que l'émetteur 18 tout comme le récepteur 19 sont contenus dans un même plan que la barre 13 elle-même. Dans l'exemple représenté, il s'agit d'ailleurs du plan formé par l'écran 12 ; l'émetteur 18 et le récepteur 19 sont positionnés au dessous de la barre 13. Un point à retenir est que l'émetteur 18 et le récepteur 19 sont 35 inclus dans un plan passant par la barre 13 de renfort. On note également que les consoles 17, disposées à chaque extrémité de la barre 13 de renfort, assurent un arrimage rigide de l'émetteur 18 et du récepteur 19 sur la barre 13. On voit, à ce sujet, un rivet 22 qui assure la fixation des 5 consoles 17 sur la barre 13. Il est prévu, comme on peut le voir sur les figures, une liaison filaire 25 qui assure la liaison de l'émetteur et du récepteur avec l'électronique de commande 10 de la porte. On peut voir aux figures 6 et 7 une variante de réalisation des 10 consoles 17 de fixation du couple émetteur 18 récepteur 19 dans lesquelles les consoles présentent un capotage 27 qui, dans l'exemple représenté, présente la forme d'une came qui a pour fonction d'entretoiser les parois formant le fourreau 14 dans lequel la barre 13 est engagée. Cette disposition permet de maintenir une bonne propagation du 15 faisceau 20 entre l'émetteur 18 et le récepteur 19, sans que la propagation de celui-ci ne soit perturbée par les parois du fourreau 14 lui-même. Pour la même finalité, il peut être envisagé pour des barres 13 de grandes longueurs, par exemple supérieures à deux mètres cinquante, de placer sur ces dernières un ou plusieurs manchons 28 qui, 20 ponctuellement, viennent réaliser la fonction d'entretoise et de maintien à distance des parois formant le fourreau 14. Ainsi, en fonctionnement normal de la porte, c'est-à-dire montée et descente de l'écran sans perturbation, le faisceau 20 reste parallèle à la barre 13, l'émetteur 18 et le récepteur 19 se faisant face. 25 En revanche, lorsqu'une action s'exerce sur la barre 13 pourvue des moyens de détection de contact, cette barre du fait de sa nature forme une flèche au droit de l'action. Dans la mesure où l'émetteur 18, tout comme le récepteur 19, sont fixés rigidement à la barre 13, ceux-ci s'orientent selon des directions 30 divergentes. En d'autres termes, l'émetteur 18 et le récepteur 19 ne sont plus dans le même plan que la barre 13 qui, elle-même du fait de la flexion qu'elle subit, présente un profil gauche et non plus rectiligne. L'émetteur 18 et le récepteur 19 étant alors désaxés, le récepteur 18 ne reçoit plus le faisceau 20. Cette rupture de la propagation 35 du faisceau entre l'émetteur 18 et le récepteur 19 est alors transmis à l'électronique de commande qui peut alors placer la porte sur un mode de fonctionnement anormal. On rappelle que le faisceau 20 présente un faible angle d'ouverture, ce qui le rend très sensible à une déviation. Ce mode de fonctionnement anormal peut prendre différentes formes. Il peut s'agir de prévoir une remontée de l'écran 12 et/ou du déclenchement d'une alarme visuelle et/ou sonore et/ou d'un signal téléphonique, radio, TCP/IP vers une équipe de maintenance. Les figures 9 à 11 illustrent une autre forme d'exécution d'une porte dans laquelle une barre 29 est disposée au niveau de l'extrémité inférieure du rideau 12. La barre 29 peut comprendre une partie centrale constituée d'un ressort 30 hélicoïdal métallique inséré dans une gaine tubulaire de mousse 31 et deux parties latérales 32 qui peuvent être constituées de tubes ; ces tubes sont par exemple des tubes d'acier sur lesquels le ressort 30 peut être soudé. Il peut être cependant envisagé de réaliser les tubes dans un matériau composite. Dans cette forme d'exécution de la barre 29, la flexibilité de celle-ci lui est bien entendu conférée par le ressort 30 qui en constitue la partie centrale. Le fait que la barre 29 qui constitue donc la partie inférieure de l'écran 12 présente une importante souplesse est un point très favorable dans la gestion d'une collision entre l'écran 12 et par exemple une personne. Si, sur le dessin, la partie centrale constitue la majeure partie de la longueur de la barre 29, il peut être envisagé de prévoir une zone flexible sur un tronçon ou sur plusieurs tronçons localisés de la barre 29. On retrouve sur la barre 29 des dispositions similaires à celles prévues pour une barre 13 de renfort transversale. Pour recevoir un émetteur 18 et un récepteur 19, il peut être prévu deux consoles 17 disposées à chacune de des deux extrémités de la barre 29. Le fonctionnement de la barre 29 est ainsi équivalent à celui de la barre des figures 2 à 8 puisque, en cas d'action effectuée sur la 30 barre 29, celle-ci fléchit. La flexion de la barre 29 induit une rupture de l'alignement du couple émetteur 18 récepteurl9. La figure 1 1 montre, plus particulièrement, la barre 29 disposée sur le bord inférieur de l'écran 12. Il est alors prévu que l'écran 12, sur sa partie inférieure, présente une bâche 34 qui vient former une poche et, 35 dans cette poche, est insérée une barre 29 telle que celle représentée aux figures 9 et 10. La fixation de la barre 29 peut alors de faire par un système de rivets 35 qui traverse la bâche 34 formant le seuil de l'écran 12. Cette disposition évite une éventuelle rotation de la barre 29 qui aurait comme conséquence de brouiller les moyens de détection contact. On peut noter une disposition tout à fait avantageuse dans la mise en oeuvre de l'invention. II peut être prévu de placer la barre 29 qui constitue l'extrémité inférieure de l'écran à une distance substantielle d'une barre de renfort transversale (souple ou non) de l'écran. En pratique, cette distance peut être de l'ordre de 40 cm. Cette disposition a un effet tout fait remarquable dans la gestion d'un type de collision très fréquent qui implique un véhicule de manutention et le bas de l'écran 12 lorsque celui-ci est en phase de descente. Dans ce cas de figure, compte tenu de la grande souplesse de la barre inférieure 29 de l'écran 12, l'écran 12 s'efface devant le véhicule de manutention ; les moyens de détection associés à la barre 29 sont activés et une remontée de l'écran 12 est ordonnée par l'électronique de commande. Compte tenu de la distance significative séparant la barre 29 et la barre de renfort transversale qui lui est immédiatement parallèle, l'écran 12 n'est donc sollicité que (i) dans sa partie qui cause le moins de dommage à l'engin de manutention et à la charge que ce dernier transporte et (ii) dans sa partie la plus flexible ce qui permet de préserver l'intégrité de l'écran 12. Il peut d'ailleurs être prévu de laisser libre la portion inférieure de l'écran dans ses 40 cm inférieurs. En d'autres termes, cette partie inférieure qui intègre la barre 29 n'est pas guidée latéralement par rapport aux montants. Lors d'une collision avec une personne ou un engin, la barre 29 se déforme et déclenche les moyens de détections. Le fait que l'écran 12 ne soit pas guidé sur sa partie inférieure extrême n'est pas préjudiciable au déclenchement des moyens de détection puisque, dans le cas de figure de la barre 29, en cas de collision, la barre 29 se déforme grâce à sa souplesse seule. II est à noter que la disposition selon l'invention prévoyant d'associer des moyens de détection à une barre souple peut être déployée sur tout type d'écran souple quelque soit les moyens de guidage mis en oeuvre pour guider l'écran. Ainsi, dans l'exemple précité les moyens de guidage de l'écran sont de type transversal grâce à des barres de renfort transversales. II peut cependant être prévu que le guidage de l'écran se fasse latéralement dans chacun des montants. Il est alors prévu que les bords latéraux de l'écran 12 soient chacun équipés d'un renflement linéaire ; ces renflements peuvent être, par exemple, constitués de pions de matière plastique juxtaposés les uns aux autres de façon à former un renflement continu. Chacun de ces renflements est engagé dans un montant dont la section transversale est sensiblement en forme de C (voir figure 12) et ainsi délimite un espace fermé par deux ailes qui se font face. En matière de guidage latéral, il peut également être prévu d'adjoindre à chaque bord latéral de l'écran des anneaux ; chaque montant présente sur toute sa hauteur un câble vertical sur lequel les anneaux sont engagés assurant ainsi le guidage latérale de l'écran. Les câbles présents dans les deux montants peuvent intégrer un dispositif élastique de type ressort qui permet en cas de collision d'autoriser un dégagement de l'écran sur une course limitée. L'écran 12 est en outre équipé au niveau de son bord inférieur d'une barre 29 souple associée à des moyens de détection. La barre 29 peut comprendre un ressort inséré dans une gaine de mousse 30. Les renflements verticaux présents sur chaque bord latéral de l'écran 12 ou selon la cas les anneaux de guidage s'arrêtent à une distance d'environ 40 cm de la barre 29. Lors d'une collision avec par exemple un engin de manutention la barre 29 en premier lieu assure la détection d'un impact avec la rideau ce qui généralement entraîne une remontée de l'écran. Suivant l'intensité de l'impact, la barre 29 peut dans un deuxième temps sortir de l'une ou des deux glissières sans que les organes de guidage latéraux ne soient affectés. On peut préciser, par ailleurs, que l'invention peut concerner des portes de petites dimensions qui sont dépourvues de tout moyens de guidage. Dans cette définition de portes, les bords latéraux de l'écran 12 sont simplement engagés dans des glissières prévues dans les montants tandis qu'une barre 29 à laquelle sont associés des moyens de détection de contact. Cette exécution relativement simple de la porte se comporte la manière suivante en cas de collision avec une personne ou avec un engin. La collision est détectée par la flexion de la barre 29 qui active les moyens de détection. On voit ainsi que l'invention permet de détecter tout contact qui se produit avec l'écran d'une porte rapide. Cette disposition s'avère tout à fait avantageuse pour la détection d'une collision. En effet, l'invention met à profit la flexibilité d'au moins une des barres présentes dans l'écran pour détecter un contact sur l'écran. On doit ajouter que, si la porte ainsi définie, est tout à fait avantageuse pour la gestion de collision accidentelle, il peut être envisagé d'utiliser ses dispositions pour une ouverture intentionnelle de la porte en définissant, par exemple sur l'écran, une zone visuelle sur laquelle un utilisateur pourra intentionnellement exercer une action sur la barre pour permettre l'ouverture de la porte elle-même. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrite précédemment à titre d'exemples non limitatifs, mais elle en embrasse au contraire toutes les formes de réalisation. Ainsi, la porte pourrait être une porte à ouverture latérale et non une porte à ouverture verticale, comme représentée sur les figures. Il peut également être envisagé de doter une barre de plusieurs émetteurs et récepteurs, chaque couple d'émetteur/récepteur étant disposé dans des plans à 180 , 120 ou 90 selon la sensibilité désirée. L'invention tout aussi bien à des portes à enroulement qu'à des porte à repliement des lesquelles la remontée de l'écran se fait par une ou plusieurs sangles fixées au niveau du bord transversal inférieur de l'écran | Cette porte rapide comprend :- une structure présentant notamment deux montants (3) dans chacun desquels est ménagée une glissière (16) et un élément (4) transversal formant linteau, et- un écran (12) souple relié à la structure au niveau de l'élément (4) formant le linteau par des moyens électromécaniques commandant la descente et le relèvement de l'écran (12), l'écran (12) intégrant au moins une barre (13,29) flexible insérée dans des moyens de réception ménagés dans l'écran (12), la barre (13,29) pouvant être engagée à ses deux extrémités dans chacune des glissières (16) et pouvant fléchir pour se dégager d'au moins une glissière (16) sans subir de déformation permanente pouvant empêcher le bon fonctionnement de la porte une fois remise en place dans ses glissières,La porte présente, en outre, des moyens de détection d'un contact avec l'écran associés à au moins une barre souple (13,29), les moyens de détection pouvant présenter un état de fonctionnement normal lorsque la barre (13,29) est rectiligne et un état de fonctionnement anormal lorsque la barre (13,29) subit une flexion sous l'effet d'un contact avec l'écran (12). | 1. Porte rapide pouvant obturer une baie pratiquée dans une 5 cloison comprenant : - une structure présentant notamment deux montants (3) dans chacun desquels est ménagée une glissière (16) et un élément (4) transversal formant linteau, et - un écran (12) souple relié à la structure au niveau de 10 l'élément (4) formant le linteau par des moyens électromécaniques commandant la descente et le relèvement de l'écran (12), l'écran (12) intégrant au moins une barre (13,29) flexible insérée dans des moyens de réception ménagés dans l'écran (12), la barre (13,29) pouvant être engagée à ses deux extrémités dans chacune des glissières (16) et pouvant 15 fléchir pour se dégager d'au moins une glissière (16) sans subir de déformation permanente pouvant empêcher le bon fonctionnement de la porte une fois remise en place dans ses glissières, caractérisée en ce que la porte présente, en outre, des moyens de détection d'un contact avec l'écran associés à au moins une barre 20 souple (13,29), les moyens de détection pouvant présenter un état de fonctionnement normal lorsque la barre (13,29) est rectiligne et un état de fonctionnement anormal lorsque la barre (13,29) subit une flexion sous l'effet d'un contact avec l'écran (12). 2. Porte rapide selon la 1, caractérisée en ce que 25 les moyens de détection présentent au moins un émetteur (18) et au moins un récepteur (19) reliés rigidement à une même barre (13, 29) à distance l'un de l'autre de façon coplanaire avec la barre de telle sorte qu'au moins un faisceau (20) se propage entre l'émetteur (18) et le récepteur (19), le faisceau (20) étant parallèle à la barre (13, 29) en fonctionnement normal 30 de la porte, et au moins un faisceau étant rompu, lors d'une flexion de la barre (13, 29) causant un désalignement de l'émetteur (18) par rapport au récepteur (19). 3. Porte rapide selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que l'écran (12) présente des moyens de guidage 35 horizontaux comprenant au moins une barre dont chaque extrémité est engagée dans l'une des glissières (16) et des moyens de détection d'uncontact associés à une barre (29) souple disposée au niveau du bord inférieur de l'écran (12). 4. Porte rapide selon la 3, caractérisée en ce que la barre (29) à laquelle sont associés les moyens de détection d'un contact 5 qui se situent au bord inférieur de l'écran (12) est distante de la barre de renfort horizontale qui lui est immédiatement adjacente d'environ quarante centimètres. 5. Porte rapide selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que l'écran (12) présente des moyens de guidage 10 latéraux qui maintiennent les bords latéraux de l'écran (12) dans les montants et présente une barre (29) de seuil souple disposée au niveau du bord inférieur de l'écran à laquelle sont associés des moyens de détection de contact. 6. Porte rapide selon la 5, caractérisée en ce que 15 l'écran (12) est dépourvu de moyens de guidage latéraux dans sa partie située à proximité de la barre (29). 7. Porte rapide selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que l'écran (12) dont les bords latéraux sont engagés dans les glissières des montants présente une surface plane dépourvue de 20 moyens de guidage et présente une barre souple (29) disposée au niveau du bord inférieur de l'écran à laquelle sont associés des moyens de détection de contact. 8. Porte rapide selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que l'émetteur (18) et le récepteur (19) sont disposés 25 respectivement à chaque extrémité d'au moins une barre (13,29). 9. Porte rapide selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que l'écran (12) présente deux bandes superposées prenant en sandwich deux laizes consécutives délimitant un fourreau (14) dans lequel peut être engagée une barre (13) de renfort transversale. 30 10. Porte rapide selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que l'écran (12) présente une bâche (34) repliée sur elle-même et fixée au bord transversal inférieur de l'écran (12). 11. Porte rapide l'un des 1 à 10, caractérisée en ce qu'au moins l'une des barres (13, 29) est pourvue d'au moins deux 35 consoles (17) disposées dans un même plan passant par la barre et supportant respectivement un émetteur (18) et un récepteur (19). 12. Porte selon la Il, caractérisée en ce que, au moins l'une des consoles (17) fixées sur l'une des barres présente une enveloppe permettant de maintenir à distance les parois du fourreau (14) dans lequel ladite barre (13, 29) est engagée. 13. Porte rapide selon l'une des 2 à 12, caractérisée en ce que, au moins un manchon (28) est disposé, entre un émetteur et un récepteur, sur l'une des barres (13,19) de façon à maintenir à distance les parois des moyens de réception dans lequel ladite barre est engagée. 14. Porte rapide selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce que, au moins l'une des barres (13) est constituée d'un matériau tel qu'un composite fibreux pouvant transversalement fléchir permettant lorsqu'une action est exercée transversalement sur celle-ci de désaxer l'émetteur et le récepteur et/ou d'échapper à au moins l'une des glissières (16). 15. Porte rapide selon l'une des 1 à 14, caractérisée en ce que, au moins l'une des barres (29) est constituée d'un ressort (30) à spirale équipé à chacune de ses extrémités d'un tube rigide pouvant s'engager dans une glissière. 16. Porte rapide selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce que chacun des montants présente, à son extrémité supérieure, des moyens de réengagement d'une barre dans la glissière dont ledit montant est pourvu.25 | E | E06 | E06B | E06B 9 | E06B 9/56,E06B 9/80 |
FR2900460 | A1 | SYSTEME ANNULAIRE DE POST-COMBUSTION D'UNE TURBOMACHINE | 20,071,102 | La présente invention concerne un système annulaire de post-combustion d'une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un 5 turbopropulseur d'avion à double flux. De façon classique, un système annulaire de postcombustion comprend un ou plusieurs anneaux accroche-flammes disposés coaxialement à la turbomachine dans le flux primaire ou dans le flux secondaire, et alimentés ou non en carburant par des conduits fixés à un 10 carter externe d'une chambre de post- combustion de la turbomachine. Une partie de l'air circulant dans le flux secondaire est mélangée au carburant dans l'anneau puis brûlé pour augmenter la poussée de la turbomachine. La combustion du mélange d'air et de carburant est initiée par une bougie d'allumage s'étendant radialement entre le carter externe et l'anneau, et 15 comportant une extrémité radialement interne engagée dans un orifice correspondant de l'anneau et affleurant la surface interne de ce dernier. L'anneau peut être monobloc et relié au carter externe par des moyens articulés du type biellette permettant à l'anneau de se dilater librement en direction radiale en fonctionnement. Cependant, ces moyens 20 articulés sont lourds et complexes à mettre en oeuvre, et la dilatation radiale de l'anneau provoque des déformations importantes de l'anneau qui réduisent sa durée de vie. D'autre part, cette dilatation radiale entraîne des déplacements relatifs importants entre l'anneau et la bougie d'allumage et entre l'anneau et les conduits de carburant qui se traduisent par une 25 mauvaise combustion du mélange d'air et de carburant et une diminution des performances de la turbomachine, et par des contraintes mécaniques dans les conduits qui peuvent les fragiliser. Il est également connu de former l'anneau à partir d'une pluralité de secteurs d'anneau qui sont montés sensiblement bout à bout autour de 30 l'axe de la turbomachine. Cependant, cette solution n'est pas entièrement satisfaisante car elle n'empêche pas la dilatation therrnique radiale de 2 l'anneau en fonctionnement et ne permet pas de résoudre les problèmes précités. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique aux problèmes de la technique antérieure. Elle propose à cet effet un système annulaire de post-combustion d'une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion à double flux, comprenant un anneau accroche-flammes coaxial à la turbomachine et formé d'une pluralité de secteurs d'anneau disposés sensiblement bout à bout, caractérisé en ce que le jeu circonférentiel au repos entre les extrémités des secteurs d'anneau est supérieur à la dilatation thermique tangentielle maximale des secteurs d'anneau en fonctionnement, et en ce que ces secteurs d'anneau sont portés par des éléments rigides de la turbomachine solidaires d'un carter externe et qui s'opposent à une dilatation thermique radiale des secteurs d'anneau de sorte que l'anneau conserve un diamètre sensiblement constant en fonctionnement. Selon l'invention, les secteurs d'anneau sont montés dans la chambre de post-combustion de la turbomachine de manière à pouvoir se dilater librement en direction tangentielle et sont maintenus contre toute dilatation et déformation en direction radiale. L'anneau conserve ainsi un diamètre constant pendant les différents régimes de fonctionnement de la turbomachine ce qui permet d'augmenter sa durée de vie et simplifie le montage des éléments associés tels que les rampes d'alimentation en carburant et la bougie d'allumage. Les secteurs d'anneau sont portés par des éléments rigides de façon plus simple et moins coûteuse qu'avec les biellettes articulées de la technique antérieure. Selon une autre caractéristique de l'invention, les éléments rigides sont des bras accroche-flammes qui s'étendent radialement par rapport à l'axe de la turbomachine, et qui sont fixés à leur extrémité radialement externe sur un carter externe délimitant la chambre de post-combustion. 3 Les parties des bras accroche-flammes qui s'étendent entre l'anneau et les extrémités des bras fixées au carter externe de la chambre de post-combustion sont situées dans le flux secondaire et ne subissent donc que des dilatations relativement très faibles. Avantageusement, les extrémités en regard des secteurs d'anneau sont reçues et guidées entre deux plaques radialement interne et externe des bras accroche-flammes et sont immobilisées sur ces plaques par des moyens autorisant des dilatations thermiques tangentielles des secteurs d'anneau. Les moyens d'immobilisation sont par exemple formés par une cale engagée entre les plaques et entre les extrémités des secteurs d'anneau et maintenant les extrémités des secteurs d'anneau radialement serrées contre les plaques pour empêcher toute dilatation thermique radiale de l'anneau. Dans une variante de réalisation de l'invention, chaque secteur d'anneau est formé d'une seule pièce avec un bras accroche-flammes. Le secteur d'anneau est par exemple relié par sa partie médiane au bras accroche-flammes. Chaque secteur d'anneau peut comprendre une rampe d'alimentation en carburant qui est raccordée à une extrémité d'un conduit rigide de passage de carburant dont l'autre extrémité est fixée sur le carter externe. L'anneau qui conserve son diamètre en fonctionnement ne provoque pas de contraintes mécaniques dans les conduits de carburant qui ont ainsi une durée de vie plus grande. Le système de post-combustion comprend au moins une bougie d'allumage portée et guidée par le carter externe et dont l'extrémité radialement interne est engagée dans un orifice d'un secteur d'anneau et affleure la surface interne de ce secteur d'anneau. La bougie conserve cette position pendant les différents régimes de fonctionnement de la turbomachine, ce qui permet de garantir un allumage correct du mélange d'air et de carburant dans la chambre et de bonnes performances de la 4 turbomachine. Le système de post-combustion peut comprendre deux anneaux accroche-flammes coaxiaux, voire plus. L'invention concerne également une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend un système annulaire de post-combustion tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un système de post-combustion d'une turbomachine selon l'invention ; -la figure 2 est une vue schématique partielle à plus grande échelle du système de la figure 1, vu de l'aval ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe axiale du montage d'une bougie d'allumage ; - la figure 4 est une demi vue schématique en coupe axiale d'une variante du système de post-combustion selon l'invention ; - la figure 5 est une vue schématique en perspective et à plus petite échelle d'un bras accroche-flammes du système de la figure 4, vue de l'aval et de côté. On se réfère d'abord aux figures 1 et 2 qui représentent une partie d'une chambre de post-combustion 10 d'un turboréacteur à double flux, située en aval de la turbine et en amont de la tuyère de sortie du turboréacteur. La chambre de post-combustion 10 comprend un carter externe sensiblement cylindrique 12 coaxial à une paroi interne cylindrique 14 et délimitant avec celle-ci une veine annulaire 16 d'écoulement d'un flux froid ou flux secondaire du turboréacteur, généré par une soufflante à l'amont du turboréacteur et servant à augmenter la poussée et à ventiler des composants du turboréacteur. La paroi interne 14 délimite une veine annulaire 18 d'écoulement d'un flux chaud ou flux primaire du turboréacteur, qui est constitué par les gaz d'échappement de la chambre de combustion du turboréacteur. 5 Des bras accroche-flammes 20 sont montés sur le carter 12, à leur extrémité radialement externe, et s'étendent de façon sensiblement radiale dans la chambre de post-combustion 10 en traversant la paroi interne 14. Chacun de ces bras 20 comprend un corps 22 en forme de dièdre ouvert, dont l'arête de sommet 24 est orientée vers l'amont et dont l'ouverture est tournée vers l'aval, et dans lequel sont disposés un caisson de ventilation 26, une rampe de carburant 28 et un écran 30 de protection thermique ayant une section en C et qui ferme la face ouverte du corps 22. Le bras est fixé au carter 12 par l'intermédiaire de pattes latérales 32 qui s'étendent entre la paroi 16 et le carter 12 et entre lesquelles circule de l'air du flux secondaire 16 dont une partie peut s'engager dans le caisson de ventilation 26 du bras et être diffusé sur la rampe de carburant 28 pour son refroidissement. Les pattes de fixation 32 comprennent à l'aval un logement de fixation d'un anneau 34 à section en C dont l'ouverture est orientée vers l'aval et qui est formé d'une pluralité de secteurs d'anneau 36 disposés sensiblement bout à bout, les extrémités en regard des secteurs d'anneau 36 étant séparées les unes des autres par un jeu circonférentiel 38 qui au repos est supérieur à la dilatation thermique tangentielle maximale des secteurs d'anneau pour éviter que ces extrémités ne viennent en contact les unes avec les autres en fonctionnement. Le logement prévu sur les pattes 32 du bras est délimité par des plaques sensiblement parallèles 40, 42 à orientation circonférentielle, respectivement radialement interne et externe, sur lesquelles sont appliquées et serrées les extrémités des secteurs d'anneau 36 par l'intermédiaire d'une cale 44 de forme appropriée engagée depuis l'amont entre les plaques 40, 42 et entre les extrémités des secteurs d'anneau. 6 Dans l'exemple représenté, la cale 44 comporte deux faces opposées 46, 48 radialement interne et externe s'étendant sensiblement parallèlement aux plaque interne 40 et externe 42 du bras, respectivement, et à faible distance de celle-ci, cette distance correspondant sensiblement à l'épaisseur des parois interne et externe des secteurs d'anneau 36 de manière à ce que les secteurs d'anneau soient maintenus serrés sur les plaques 40, 42 et puissent se dilater uniquement en direction tangentielle. La cale 44 comprend également un alésage radial aligné avec des orifices correspondants des plaques 40 et 42. Une goupille 50 est engagée dans les orifices des plaques et l'alésage de la cale pour immobiliser les secteurs d'anneau sur les bras accroche-flammes. Chaque secteur d'anneau 36 comprend des moyens d'alimentation en carburant formés d'une rampe 52 à orientation circonférentielle s'étendant dans le secteur d'anneau 36, et d'un conduit rigide 54 s'étendant entre la rampe 52 et des moyens de raccordement fixés sur le carter externe 12. Le conduit 54 s'étend entre deux bras 14 adjacents dans le flux secondaire et est relié à une partie d'extrémité de la rampe 52 en passant à travers un orifice 55 du secteur d'anneau, à proximité d'une de ses extrémités. La rampe 52 comprend des trous de pulvérisation de carburant orientés vers l'aval et l'extrémité de la rampe 52 située du côté opposé au conduit 54 est retenue dans le secteur d'anneau 36 par un élément radial 56 fixé dans le secteur 36 par des moyens appropriés. Une bougie d'allumage est montée radialement entre un secteur d'anneau 36 et le carter externe 12 et sert à initier la combustion du carburant injecté dans l'anneau 34. Dans l'exemple représenté en figure 3, la bougie 58 est engagée axialement depuis l'extérieur dans un fourreau cylindrique 60 dont une extrémité radialement externe est montée dans un orifice 62 du carter et comprend un rebord annulaire externe 64 situé à l'extérieur du carter 12 et en appui sur le bord de l'orifice 62. L'extrémité radialement interne du fourreau 60 est engagée dans un orifice 66 de la paroi externe du secteur 7 d'anneau. La bougie d'allumage 58 comporte une première collerette annulaire externe 68 qui est engagée dans le fourreau 60 et coopère avec la surface cylindrique interne du fourreau pour le guidage et le centrage de la bougie au montage, et une seconde collerette annulaire externe 70 qui est en appui, à l'extérieur du carter, sur le rebord externe 64 du fourreau de manière à ce que l'extrémité radialement interne de la bougie 58 affleure l'extrémité interne du fourreau 60 et la surface interne de la paroi externe du secteur d'anneau 36. Le fourreau comprend en amont des orifices 72 débouchants de passage d'air du flux secondaire dans le fourreau pour le refroidissement de la bougie 58. Le secteur d'anneau 36 représenté en figure 3 contient un caisson de distribution d'air 74 s'étendant le long de la rampe de carburant 52 du secteur 36, en amont de celle-ci, ce caisson étant alimenté à ses extrémités par l'air du flux secondaire qui passe entre les pattes de fixation 32 et les plaques 40, 42 du bras. La rampe 52 est protégée par un écran 76 à section en C dont l'ouverture est orientée vers l'aval, et qui est fixé dans le secteur d'anneau en aval de la rampe et ferme la face aval du secteur d'anneau. Le montage des secteurs d'anneau 36 sur les bras accroche-flammes, dont les parties externes sont dans le flux secondaire, évite la dilatation radiale vers l'extérieur de l'anneau 34 formé par l'ensemble des secteurs d'anneau 36. L'élévation importante de la température pendant les périodes de post-combustion se traduit par une dilatation tangentielle de chaque secteur d'anneau, par rapport au bras accroche-flammes qui porte ce secteur d'anneau, et n'a pas d'influence sur la position de l'extrémité de la bougie par rapport au secteur d'anneau, de sorte que l'allumage du mélange d'air et de carburant n'est pas perturbé. Cette dilatation tangentielle n'a pas non plus d'effet sur le conduit 54 qui alimente la rampe 8 de carburant 52 du secteur d'anneau, ce qui limite les contraintes auxquelles ce conduit est soumis en fonctionnement. On a représenté une variante de réalisation de l'invention aux figures 4 et 5, dans lesquelles les éléments déjà décrits en référence aux figures 1 à 3 sont désignés par les mêmes chiffres augmentés d'une centaine. Les bras accroche-flammes 120 portent un second anneau accroche-flammes 234 qui est disposé coaxialement au premier anneau et à l'intérieur de celui-ci 134 dans le flux primaire, et qui comprend une pluralité de secteurs d'anneau 236, chaque secteur 236 étant formé d'une seule pièce avec un bras accroche-flammes 120. Les secteurs d'anneau 236 sont reliés par leur partie médiane aux bras 120 et leurs extrémités en regard sont séparées les unes des autres par un jeu circonférentiel qui au repos est supérieur à la dilatation thermique tangentielle maximale des secteurs d'anneau en fonctionnement. Chaque secteur d'anneau 236 est situé sensiblement à mi-hauteur du bras 120, la partie radialement externe du bras située entre le secteur 236 et le carter externe s'étendant radialement vers l'extérieur et vers l'aval, et la partie radialement interne du bras s'étendant depuis le secteur 236 radialement vers l'intérieur et vers l'aval. Chaque secteur 236 comprend un caisson 174 de distribution d'air débouchant dans le caisson de ventilation 126 du bras 120, une rampe de carburant 158 raccordée à la rampe de carburant 128 du bras, et un écran 176 de protection thermique relié à l'écran 130 du bras. Dans l'exemple représenté, le secteur d'anneau 236 et la partie du bras 120 s'étendant dans le flux primaire sont réalisés d'une seule pièce de fonderie et sont indépendants des pattes 132 de fixation du bras au carter externe 112. Le système de post-combustion selon l'invention comprend par exemple neuf bras accroche-flammes 20, 120 et le ou chaque anneau 34, 30 134, 234 est formé de neuf secteurs | Système annulaire de post-combustion d'une turbomachine comprenant un anneau accroche-flammes (34) coaxial à la turbomachine et formé d'une pluralité de secteurs d'anneau disposés sensiblement bout à bout pour autoriser une dilatation thermique tangentielle des secteurs d'anneau en fonctionnement, ces secteurs d'anneau étant portés par des éléments rigides (20) de la turbomachine solidaires d'un carter externe (12) et qui s'opposent à une dilatation thermique radiale de l'anneau de sorte que celui-ci conserve un diamètre sensiblement constant en fonctionnement. | 1. Système annulaire de post-combustion d'une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion à double flux, comprenant un anneau accroche-flammes (34, 134, 234) coaxial à la turbomachine et formé d'une pluralité de secteurs d'anneau (36, 136, 236) disposés sensiblement bout à bout, caractérisé en ce que le jeu circonférentiel (38) au repos entre les extrémités des secteurs d'anneau est supérieur à la dilatation thermique tangentielle maximale des secteurs d'anneau en fonctionnement, et en ce que ces secteurs d'anneau sont portés par des éléments rigides (20, 120) de la turbomachine solidaires d'un carter externe (12, 112) et qui s'opposent à une dilatation thermique radiale des secteurs d'anneau de sorte que l'anneau conserve un diamètre sensiblement constant en fonctionnement. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les éléments rigides sont des bras accroche-flammes (20, 120) qui s'étendent radialement par rapport à l'axe de la turbomachine et qui sont fixés à leur extrémité radialement externe sur un carter externe (12, 112) délimitant une chambre de post-combustion (10). 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que les parties des bras accroche-flammes (20, 120) qui s'étendent entre l'anneau (34, 134) et les extrémités des bras fixées au carter externe (12, 112) de la chambre de post-combustion sont situées dans le flux secondaire. 4. Système selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les extrémités en regard des secteurs d'anneau (36, 136) sont reçues et guidées entre deux plaques (40, 42) radialement interne et externe des bras accroche-flammes (20, 120) et sont immobilisées sur ces plaques par des moyens (44, 144) autorisant des dilatations thermiques tangentielles des secteurs d'anneau. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation sont formés par une cale (44, 144) engagée entre les10 plaques (40, 42) et entre les extrémités des secteurs d'anneau (36, 136) et maintenant les extrémités des secteurs d'anneau radialement serrées contre les plaques. 6. Système selon la 2, caractérisé en ce que chaque 5 secteur d'anneau (236) est formé d'une seule pièce avec un bras accroche-flammes (120). 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que chaque secteur d'anneau (236) est relié par sa partie médiane au bras accroche-flammes (120). 10 8. Système selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que les secteurs d'anneau (136) sont situés dans le flux primaire ou dans le flux secondaire. 9. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque secteur d'anneau (36, 136) comprend une rampe (52) 15 d'alimentation en carburant qui est raccordée à une extrémité d'un conduit rigide (54) de passage de carburant dont l'autre extrémité est fixée sur le carter externe (12, 112). 10. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une bougie d'allumage (58) portée et guidée 20 par le carter externe (12) et dont l'extrémité radialement interne est engagée dans un orifice (66) d'un secteur d'anneau (36) et affleure la surface interne de ce secteur d'anneau. 11. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux anneaux accroche-flammes coaxiaux (134, 234). 25 12. Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend un système annulaire de post-combustion selon l'une des précédentes. | F | F23,F02 | F23R,F02C,F02K | F23R 3,F02C 7,F02K 3 | F23R 3/18,F02C 7/20,F02K 3/10 |
FR2893970 | A3 | CADENAS A CORPS STRATIFIE | 20,070,601 | Arrière-plan de la présente invention Domaine de l'invention La présente invention concerne un genre de serrure, et plus particulièrement, se rapporte à un genre de ayant un mécanisme de blocage renforcé et amélioré permettant un fonctionnement efficace de l'organe d'accrochage par rapport au corps de verrouillage afin de prolonger sensiblement la durée de vie du cadenas à corps stratifié. Description de l'art antérieur Une serrure est un dispositif mécanique d'attache qui peut être utilisé partout puisqu'il fournit à des personnes un sentiment de sécurité. Il n'est pas surprenant qu'une variété de serrures soit employée sur des portes, des véhicules, des récipients, ou tous moyens devant être ouvert, dans lesquels le cadenas est l'une des serrures les plus communes dans des applications courantes. D'habitude, un cadenas comporte un corps de verrouillage, un organe d'accrochage monté de manière mobile sur le corps de verrouillage pour former une boucle maintenant un objet en position, et un cylindre reçu dans le corps de verrouillage pour réaliser une opération de libération de l'organe d'accrochage, etc. Généralement, le corps de verrouillage du cadenas est réalisé en une pièce de métal, dans laquelle une cavité de cylindre et une paire de trous pour l'organe d'accrochage sont définis sur le côté supérieur du corps de verrouillage pour recevoir respectivement le cylindre de serrure et deux jambes de l'organe d'accrochage. En apparence, un tel genre de cadenas a une structure relativement simple à assembler en pratique. Cependant, étant donné que le corps de verrouillage est fait d'un seul bloc de métal, définir une forme optimale pour ladite cavité de cylindre ou lesdits trous de l'organe d'accrochage serait long et difficile mécaniquement. Par conséquent, il a été conçu un nouveau type de cadenas à corps stratifié pour remplacer le cadenas conventionnel, dans lequel le corps de verrouillage du cadenas à corps stratifié comporte une pluralité de plaques en métal stratifiées ensemble pour former un corps de verrouillage. En conséquence, chaque plaque métallique individuelle a pu être formée spécifiquement et comprendre des découpes traversantes avec des ouvertures afin d'assurer que la cavité de cylindre soit parfaitement conçue. 2 Comme montré sur la figure 1, un des éléments les plus importants du cadenas à corps stratifié est la plaquette de blocage A, qui est située dans une plaque de blocage B. Un élément résilient C est placé contre un côté de la plaquette de blocage A pour solliciter la plaquette de blocage A. Généralement, un cadenas conventionnel est actionné de telle façon que, lorsque une clef correcte est insérée dans le cylindre de serrure pour réaliser le pivotement d'un noyau de cylindre, un élément d'actionnement couplé au cylindre de serrure serait actionnée subséquemment, déplaçant de ce fait la plaquette de blocage dans le sens de son actionnement. Une jambe de l'organe d'accrochage comprend une gorge de prise pour recevoir la plaquette de blocage engagé en elle afin de verrouiller l'organe d'accrochage. Cependant, l'élément résilient C est d'habitude sous forme d'une bande courbée en acier à ressort, de sorte qu'une extrémité de la bande en acier à ressort exerce une force de sollicitations contre un bord latéral de la plaquette de blocage A, alors qu'une autre extrémité et la partie courbe de la bande en acier à ressort sont respectivement placées au niveau de deux angles de la plaque de blocage B. Etant donné que le cadenas est à de nombreuses reprises fermé et ouvert en fonctionnement, la force de la bande en acier à ressort doit être intensifiée pour assurer un fonctionnement correct après une utilisation prolongée d'un tel cadenas. Cependant, après des centaines de milliers de cycles, le degré de fatigue plus ou moins important de l'acier à ressort détériore la durée de fonctionnement du cadenas. D'autre part, la bande d'acier à ressort étant définie selon une forme incurvée irrégulière, il est difficile de contrôler l'application de la force de sollicitation sur la plaquette de blocage selon une force distribuée de manière uniforme. La majeure partie du temps, la plaquette de blocage n'est pas actionnée avec une façon douce, augmentant de ce fait inutilement la force de frottement entre la plaquette de blocage A et la paroi intérieure de la plaque de blocage B. Il est nécessaire d'améliorer le cadenas à corps stratifié conventionnel. Résumé de la présente invention Un objectif principal de la présente invention est de fournir un cadenas à corps stratifié, dans lequel la plaquette de blocage et la structure de plaque de blocage est redéfinie afin d'assurer que la force de sollicitation appliquée sur la plaquette de blocage soit distribuée de manière uniforme, de sorte que le 3 mouvement entre la plaquette de blocage et la plaque de blocage soit doux lors des utilisations. Un autre objectif de la présente invention est de fournir à un cadenas à corps stratifié ayant une paire de plaquettes de blocage orientées selon des directions opposées pour verrouiller simultanément deux jambes de l'organe d'accrochage en position, assurant de ce fait un fonctionnement plus fiable du cadenas lors des utilisations. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un cadenas à corps stratifié ayant une structure de blocage améliorée non seulement pour prolonger la durée de fonctionnement du cadenas, mais également pour renforcer la fonction de anti-rupture. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un cadenas à corps stratifié ayant une structure de blocage améliorée, dans lequel la bande incurvée en acier à ressort conventionnelle est remplacée par des organes résilients allongés, sans pour autant affecter le mouvement de va-et-vient de la plaquette de blocage au cours des utilisations. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un cadenas à corps stratifié ayant une structure de blocage améliorée pour éliminer la tendance des plaquettes de blocage à se fractionner, se coincer ou s'enclencher à l'intérieur des plaques de blocages. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un cadenas à corps stratifié ayant une structure de blocage améliorée, dans lequel deux plaques de blocage sont séparées avec la plaque d'augmentation de résistance pour augmenter de manière supplémentaire la sûreté globale du cadenas. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un cadenas à corps stratifié ayant une structure de blocage améliorée, dans lequel aucune structure compliquée ou des éléments onéreux sont requis pour atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus. En conséquence, pour atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus, la présente invention fournit un cadenas à corps stratifié, comportant : un corps de verrouillage comportant une pluralité des panneaux de corps creux empilés les uns sur les autres pour former une cavité de réception en eux ; 4 une unité de cylindre comportant un corps de cylindre reçu dans la cavité de réception et un noyau de cylindre, ayant une fente à clef pour une clef correspondante destinée à être insérée dans celle-ci et disposé de manière pivotante dans le corps de cylindre entre une position verrouillée et une position déverrouillée ; dans la position verrouillée, le noyau de cylindre est normalement verrouillé dans le corps de cylindre pour bloquer un mouvement de pivotement du noyau de cylindre, et, dans la position déverrouillée, le noyau de cylindre peut être librement pivoté dans le corps de cylindre lorsque la clef correspondante est insérée de façon coulissante dans la fente à clef ; et un agencement de verrouillage, comportant : un organe d'accrochage ayant une partie d'extrémité coulissante montée de façon coulissante sur le corps de verrouillage selon une direction longitudinale et une partie d'extrémité de verrouillage agencée de façon telle que, lorsque la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage est coulissée dans le corps de verrouillage, la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage est couplée au corps de verrouillage pour former une boucle fermée ; un premier verrou reçu de façon coulissante dans ladite cavité de réception selon une direction transversale, destiné à venir en prise avec la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage lorsque la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage est couplée au corps de verrouillage, le premier verrou étant entraîné à coulisser vers l'intérieur lorsque le noyau de cylindre est pivoté dans le corps de cylindre pour libérer la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage par rapport au premier verrou afin de permettre à l'organe d'accrochage d'être tiré vers le haut pour former une boucle ouverte ; un deuxième verrou qui est en prise de manière libérable avec la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage et est reçu de façon coulissante dans la cavité de réception selon une direction transversale opposée au premier verrou, le deuxième verrou étant amené à coulisser vers l'intérieur concurremment au premier verrou lorsque le noyau de cylindre est pivoté dans le corps de cylindre pour libérer la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage par rapport au deuxième verrou ; et des moyens pour appliquer une force de sollicitation contre le premier et deuxième verrou pour pousser normalement le premier verrou en prise avec la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage. Les objectifs précités, et d'autres objectifs, caractéristiques, et avantages 5 de la présente invention apparaîtront à partir de la description détaillée qui suit, des schémas et des revendications annexés. Brève description des schémas La figure 1 est une vue supérieure d'une unité de blocage selon un art antérieur. La figure 2 est une vue de face d'un cadenas à corps stratifié selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 3 est une vue en perspective éclatée du cadenas à corps stratifié selon le mode de réalisation préféré ci-dessus de la présente invention. La figure 4A est une vue en coupe du cadenas à corps stratifié selon le mode de réalisation préféré ci-dessus de la présente invention. La figure 4B est une vue de face de l'agencement de verrouillage selon le mode de réalisation préféré ci-dessus de la présente invention. La figure 5A est une vue en perspective éclatée de l'agencement de 20 verrouillage selon le mode de réalisation préféré ci-dessus de la présente invention. La figure 5B est une vue schématique de l'agencement de verrouillage selon le mode de réalisation préféré ci-dessus de la présente invention. La figure 6A représente en perspective l'unité de cylindre du mode de 25 réalisation préféré ci-dessus de la présente invention. La figure 6B est une vue en perspective éclatée de l'unité de cylindre du mode de réalisation préféré ci-dessus de la présente invention. Description détaillée du mode de réalisation préféré En référence aux figures 1 à 6, un cadenas à corps stratifié selon le 30 mode de réalisation préféré de la présente invention est illustré. Le cadenas à corps stratifié 1 comporte un corps 10 de verrouillage, qui est aménagé à partir d'une pluralité des panneaux de corps creux 101 empilés les uns avec les autres pour former une cavité de réception 102 en eux. 6 Le cadenas à corps stratifié 1 comporte de plus un organe d'accrochage 20, ayant deux jambes, monté de manière mobile sur le corps 10 de verrouillage pour définir une boucle de fermeture entre le corps 10 de verrouillage et l'organe d'accrochage 20 afin de fixer un objet entre eux. Le cadenas à corps stratifié 1 comporte une unité 30 de cylindre comportant un corps de cylindre 31 reçu dans la cavité de réception 102 et un noyau 311 de cylindre, ayant une fente à clef pour une clef correspondante 50 insérée dans celle-ci, disposé de manière pivotante dans le corps de cylindre 31 entre une position verrouillée et une position déverrouillée ; dans la position verrouillée, le noyau 311 de cylindre est normalement verrouillé dans le corps de cylindre 31 pour verrouiller un mouvement de pivotement du noyau 311 de cylindre, et dans la position déverrouillée, le noyau 311 de cylindre peut librement tourner dans le corps de cylindre 31 quand la clef correspondante est insérée de façon coulissante dans la fente à clef. En conséquence, le cadenas à corps stratifié 1 comporte une unité 30 de cylindre reçue dans la cavité de réception 102. L'unité 30 de cylindre comporte un corps de cylindre 31, un noyau 311 de cylindre reçu de manière pivotante dans le corps de cylindre 31, dans lequel le noyau 311 de cylindre comprend une fente à clef pour insérer une clef à fin de faire tourner le noyau 311 de cylindre par rapport au corps de cylindre 31 entre une position verrouillée et une position déverrouillée, et un organe d'actionnement 32 couplé au noyau 311 de cylindre pour être pivoté de manière synchronisée avec le noyau 311 de cylindre. En outre, le cadenas à corps stratifié comporte un agencement de verrouillage 40, comportant un organe d'accrochage 20 ayant une partie d'extrémité coulissante monté de façon coulissante sur le corps 10 de verrouillage dans une direction longitudinale et une partie d'extrémité de verrouillage disposée de façon telle que, quand la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage est coulissée dans le corps 10 de verrouillage, la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage est couplée au corps de verrouillage pour former une boucle fermée. L'agencement de verrouillage 40 comporte également un premier verrou 401 reçu de façon coulissante dans la cavité de réception 102 dans une direction transversale pour venir en prise avec la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage 20 lorsque la partie d'extrémité de 7 verrouillage de l'organe d'accrochage est couplée au corps 10 de verrouillage, de sorte que le premier verrou 401 est amené à coulisser vers l'intérieur lorsque le noyau de cylindre est pivoté dans le corps de cylindre 31 pour libérer la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage 20 par rapport au premier verrou 401 afin de permettre à l'organe d'accrochage 20 d'être tiré vers le haut pour former une boucle ouverte. Par ailleurs, l'agencement de verrouillage 40 comporte un deuxième verrou 402 qui est verrouillé de manière libérable à la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage et est reçu de façon coulissante dans la cavité de réception 102 dans une direction transversale opposée au premier verrou 401, de sorte que le deuxième verrou 402 est amené à coulisser vers l'intérieur concurremment au premier verrou 401 lorsque le noyau 311 de cylindre est pivoté à l'intérieur du corps de cylindre 31 pour libérer la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage 20 du deuxième verrou 402. L'agencement de verrouillage 40 comporte en outre des moyens pour appliquer une force de sollicitation contre le premier et le deuxième verrou 401, 402 pour pousser normalement le premier verrou 401 afin qu'il vienne en prise avec la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage. Selon le mode de réalisation préféré de la présente invention, le panneau creux 102 de corps pourrait être défini pour avoir une variété de formes, telles que la forme de rectangle, la forme ovale, la forme ronde, etc. Dans le mode de réalisation préféré, les panneaux de corps creux 102 sont ovales. Comme montré sur la figure 3, le corps 10 de verrouillage comporte une pluralité de panneaux de corps creux empilés, à savoir, respectivement, un panneau supérieur 11, un panneau de protection 12, un panneau de premier verrouillage 403, un premier panneau de séparation 405, un deuxième panneau de verrouillage 404, un deuxième panneau de séparation 406, un panneau 407 de positionnement d'organe d'actionnement, un panneau 408 de butée de saillie de cylindre, un panneau de positionnement de cylindre 409, un panneau 410 d'extrémité de cylindre, et un panneau inférieur 411. En conséquence, pour s'assurer que les panneaux de corps creux 102 soient facilement stratifiés ensemble, les bords de chaque panneau de corps creux comprennent sans exception une pluralité des trous traversants 13 définis ci-dessus. II en résulte que, lorsque une telle pluralité de panneaux de corps creux 102 sont empilés ensemble pour former le corps 10, les trous 8 traversants 13 définis respectivement sur différent panneaux de corps creux sont alignés ensemble pour former une pluralité de canaux longitudinaux destinés à recevoir des rivets 14 afin de renforcer le corps 10 de verrouillage dans les applications du cadenas. Comme montré sur la figure 3, le panneau supérieur 11, comme son nom l'indique, est situé à une position supérieure et est prévu pour avoir deux fentes de réception 111, 112 pour recevoir deux parties d'extrémité de l'organe d'accrochage 20. Une pluralité des trous traversants 13 est symétriquement définie sur les panneaux de corps creux en une position proche des bords pour recevoir les rivets 14 mentionnés ci-dessus. Le panneau 12 de protection est placé entre le panneau supérieur 11 et le premier panneau de verrouillage 403 pour empêcher un cambrioleur ou un intrus d'endommager les panneaux de verrouillage par un foret ou un moyen semblable. De préférence, le panneau 12 de protection est fait en un acier au carbone durci. En conséquence, deux fentes de réception 121, 122 et les trous traversants 13 correspondants sont définis sur le panneau de protection de la même manière. Selon le mode de réalisation préféré, le moyen de sollicitation comporte une première et une deuxième unités résilientes 41 reçu de manière transversale et séparée dans la cavité de réception 102 pour pousser le premier et deuxième panneaux de verrouillage 401, 402 vers la partie d'extrémité de verrouillage et la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage 20, respectivement. Ici, le premier et le deuxième verrous 401, 402 sont deux panneaux de verrouillage coulissés respectivement et séparément dans la cavité de réception 102 selon des directions transversales opposées. Dans la présente invention, chacune des premières et deuxièmes unités résilientes 41 comporte deux ressorts de compression espacés sollicitant transversalement le verrou respectif pour distribuer de manière égale la force de sollicitation contre le verrou respectif. Le premier et deuxième panneaux de verrouillage 403, 404 sont également situés sous le panneau 12 de protection, de sorte que chacun des panneaux de verrouillage est formé de deux feuilles minces stratifiées, comme montré sur la figure 5A. il doit être noté que deux panneaux de verrouillage 403, 404 sont séparés par le premier panneau 405 de séparation. Chacune des plaques de verrouillage 403, 404 présente une forme de cadre pour définir 9 une cavité de verrouillage, à savoir une première cavité de verrouillage 4031 et une deuxième cavité de verrouillage 4041 aménagé à l'intérieur d'elles, pour recevoir, de manière respective et correspondante, le premier panneau de verrou et le deuxième panneau de verrou 402 en position. Comme cela se comprend, la longueur de la cavité de verrouillage est supérieure à la longueur du panneau de verrou pour permettre au panneau de verrou d'être déplacé longitudinalement dans la cavité de verrouillage. Il est utile de mentionner que deux extrémités de la première cavité de verrouillage 4031 et de la deuxième cavité de verrouillage 4041 sont formées spécifiquement pour permettre la pénétration des deux parties d'extrémité de l'organe d'accrochage 20 à travers elles. En outre, la première plaque 405 de séparation présente une forme de cadre définissant longitudinalement trois trous traversants continus, à savoir les fentes traversantes d'organe d'accrochage 4051, 4052 pour recevoir les deux parties d'extrémité de l'organe d'accrochage 20, et la fente d'organe d'actionnement 4053 pour recevoir l'organe d'actionnement 32. Comme montré sur les figures 3 et 5, l'agencement de verrouillage 40 est reçu dans le premier et le deuxième panneau de verrouillage 403, 404, de sorte que l'agencement de verrouillage 40 comporte le premier verrou 401, un deuxième verrou 402 et au moins deux unités résilientes 41 pressant une extrémité du verrou 401, 402. En conséquence, les verrous 401, 402 sont aménagés de manière correspondante pour coopérer avec la première et la deuxième cavité de verrouillage 4031, 4041. Chacun des verrous a une ouverture traversante 4011, 4021 pour s'insérer respectivement dans l'organe d'actionnement 32 de l'unité de cylindre 30. Il doit être noté que deux extrémités extérieures des verrous, c'est-à-dire les extrémités en prise avec les parties d'extrémité de l'organe d'accrochage, sont définies en tant qu'extrémités libres des verrous. D'autre part, il y a deux fentes d'engagement 21, 22 aménagées respectivement à deux parties d'extrémité de l'organe d'accrochage 20 pour recevoir les extrémités libres d'insertion des verrous tandis que le noyau 311 de cylindre est pivoté dans la position verrouillée. Et une autre extrémité des verrous, qui est opposé à l'extrémité libre d'une telle extrémité libre des verrous, est définie en tant qu'extrémité de maintien. Par ailleurs, le moyen de sollicitation comporte en outre au moins une paire de broches d'assemblage 4013, 4023 s'étendant de manière espacée de chacun des premier et deuxième verrous 401, 402 pour sensiblement 10 maintenir les deux ressorts de compression correspondants en position, afin d'assurer que les ressorts de compression poussent le premier et le deuxième verrous 401, 402. De préférence, la paire de broches d'assemblage 4013, 4023 fond saillie vers le côté depuis l'extrémité de maintien de verrou, et forment corps avec celle-ci, de sorte que l'unité résiliente 41 est engagée sur les broches d'assemblage pour maintenir la plaquette de blocage en position dans la cavité de blocage. Pour assurer que l'unité résiliente 41 applique une force de sollicitation uniformément distribuée, deux broches de maintien sont prévues de manière symétrique et espacée au niveau du bord de maintien de la plaquette de blocage. Il est utile de mentionner que l'unité résiliente 41, c'est-à-dire le ressort de compression, est faite d'un matériau à forte intensité, de préférence, un acier au phosphore. C'est-à-dire que chaque unité résiliente 41 a une extrémité de maintien engagée sur la broche d'assemblage et une autre extrémité de sollicitation portant contre la paroi latérale de la cavité de verrouillage. En ajustant la force de l'unité résiliente 41, un utilisateur peut commander l'effet de verrouillage du verrou d'une manière équilibrée. C'est-à-dire, lorsque le noyau 311 de cylindre est pivoté dans la position verrouillée, les deux verrous sont étendus vers l'extérieur pour s'encliqueter sur les deux parties d'extrémités de l'organe d'accrochage 20. Lorsque le noyau de cylindre 311 est pivoté dans la position déverrouillée, deux panneaux de verrouillage respectivement reçus dans deux plaques de blocage sont activés pour se rapprocher les uns des autres, se désengageant de ce fait de l'organe d'accrochage. Comme montré sur la figure 4A, le premier verrou 401 et le deuxième verrou 402 sont orientés à l'opposé, de sorte que chacune des extrémités libres des verrous est orientée vers l'extérieur en direction des parties d'extrémités de l'organe d'accrochage 20. Le premier verrou 401 est disposé sur le côté droit du premier panneau de verrouillage 403, alors que le deuxième panneau de verrouillage 402 est disposé sur le côté gauche du deuxième panneau de verrouillage. En conséquence, quand le noyau de cylindre 311 est pivoté dans la position verrouillée, le premier et le deuxième verrous sont étendus de manière proposée afin de s'insérer en position dans les fentes 21, 22 de l'organe d'accrochage. En outre, l'agencement de verrouillage 40 comporte une entretoise 405 35 de verrou disposée dans la cavité de réception 102 en une position située 11 entre le premier et le deuxième verrous 401, 402 de manière à créer un espace de mobilité dans la cavité de réception pour permettre aux premier et deuxième verrous 401, 402 de coulisser transversalement avec elle dans une direction opposée. Comme montré sur la figure 6, l'unité 30 de cylindre comporte un corps de cylindre 31 et un organe d'entraînement 32 formant un accouplement entre le noyau 311 de cylindre et l'agencement 40 de verrouillage, de sorte que le cylindre 30 est un cylindre de serrure conventionnel, et l'organe d'entraînement 32 est agencé de façon telle que, lorsque le noyau de cylindre 311 entraîné pour pivoter, l'organe d'entraînement 32 est capable de tirer concurremment les premier et deuxième verrous 401, 402 pour se désengager d'avec la partie d'extrémité de verrouillage et la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage, respectivement. En conséquence, il y a un ensemble de broches à gorges 312 et une pluralité des ressorts 313 disposés dans le corps de cylindre 31 pour associer la fonction d'insertion- rotation de la clef en tant que serrure conventionnelle à gorges. Par ailleurs, l'organe d'entraînement 32 comporte un disque de support 321 couplé au noyau 311 de cylindre et un introducteur d'activation 322 pour amener les verrous en action. Le corps de cylindre 31 est positionné avec le le panneau 409 de positionnement de cylindre, le panneau 410 d'extrémité de cylindre et le panneau inférieur comme montré sur la figure 3. Il doit être noté que le panneau 409 de positionnement de cylindre comporte de plus une plaque de positionnement supérieure et une plaque de positionnement inférieure, chacune comportant une pluralité de plaques minces stratifiées ensemble. Le panneau de positionnement de cylindre et le panneau d'extrémité de cylindre ont tous les deux des fentes traversantes définies sur eux pour l'insertion des parties d'extrémités de l'organe d'accrochage. En outre, il y a une cavité de cylindre définie sans interruption au niveau du panneau 409 de positionnement de cylindre, du panneau 410 d'extrémité de cylindre et du panneau inférieur 411 pour recevoir le corps de cylindre 31. C'est-à-dire que chacun parmi le panneau 409 de positionnement de cylindre, le panneau 410 d'extrémité de cylindre et le panneau inférieur 411 a une ouverture traversante de cylindre 4092, 4102, et 4111, ces ouvertures étant définies pour être alignées ensemble afin de former un canal de réception de cylindre. En outre, un rebord 41111 est aménagé de manière à entourer 12 l'ouverture traversante 4111 de cylindre que comprend la plaque inférieure 411, ce rebord 41111 de renfort ayant un diamètre plus grand que le diamètre de l'ouverture traversante 4111 de cylindre afin de maintenir longitudinalement le cylindre en position. Le disque de support 321 est disposé dans la plaque 408 de butée de saillie de cylindre, et est couplé au noyau rotatif 311 de cylindre. L'introducteur plat 322 est adapté pour pénétrer à l'intérieur du panneau 407 de positionnement de l'organe d'actionnement, du deuxième panneau 406 de séparation, du deuxième verrou 404, du premier panneau 405 de séparation, du premier verrou 401, et du deuxième verrou 402 comme montré sur la figure 4A. On notera que les deux bords latéraux de l'introducteur plat 322 pressent respectivement contre la paroi intérieure des ouvertures traversantes 4011, 4012. Lorsque le noyau de cylindre 311 est pivoté dans la position déverrouillée, l'introducteur plat 322 serait pivoté, forçant de ce fait deux verrous 401, 402 à se rapprocher l'un de l'autre afin delibérer les parties d'extrémités de l'organe d'accrochage par rapport au corps de verrouillage. Il est utile de mentionner que l'une des parties d'extrémités est reçue par un ressort de retenue 25 reçu dans le corps 10 de verrouillage, de sorte que, lorsque les verrous sont désengagés de la fente 21, 22 de l'organe d'accrochage, le ressort de maintien 25 est capable de faciliter l'éjection de l'organe d'accrochage 20 en dehors du corps 10 de verrouillage. En d'autres termes, l'organe d'accrochage 20 est aménagé sous forme d'un corps en U ayant deux jambes d'organe d'accrochage, à savoir une première jambe ayant une plus grande longueur, engagée de manière mobile au travers de la pluralité de fentes de l'organe d'accrochage définies sur la pluralité de panneaux. En conséquence, chacune des jambes de l'organe d'accrochage a une fente de verrouillage définie sur elle pour coopérer de manière correspondante avec les extrémités libres des verrous. Par ailleurs, pour assurer que l'organe d'accrochage 20 est encore en connexion lâche avec le corps 10 de verrouillage lorsque le noyau 311 de cylindre est pivoté dans la position déverrouillée, la jambe principale de l'organe d'accrochage 20 comporte en outre un épaulement de retenue 23 aménagé sur elle. La fente 4081 de la plaque de l'organe d'accrochage a un diamètre relativement plus petit en comparaison du diamètre de l'épaulement de retenue 23 pour 13 empêcher que l'organe d'accrochage libéré ne saute hors du corps de verrouillage. Chacun parmi le premier et le deuxième panneaux de verrouillage 403, 404 comporte deux feuilles métalliques identiques comme montré sur la figure 5A, et le premier panneau 405 de séparation est placé entre deux panneaux de verrouillage. Comme montré sur les figures 3 et 5A, chacun parmi le premier panneau de verrouillage 403 et le deuxième panneau de verrouillage 405 a une structure de blocage qui est propre à coopérer avec les verrous 401 et 402. Les structures de blocage 4031, 4041 sont de forme rectangulaire et chacune d'elles a une longueur et une largeur couvrant respectivement la longueur du verrou. En conséquence, le verrou est capable d'être longitudinalement déplacé dans la structure de blocage du panneau de verrouillage. Par ailleurs, les fentes de l'organe d'accrochage sont définies pour pénétrer dans le panneau de verrouillage à deux extrémités du panneau de verrouillage. Et le premier panneau 405 de séparation a une fente traversante allongée continue pour recevoir simultanément les deux parties d'extrémités de l'organe d'accrochage et de l'organe d'entraînement 32. En se rapportant aux figures 3 et 5, il apparaît que l'agencement de verrouillage 40 est reçu dans les panneaux de verrouillage 403 et 404. Le premier verrou 401 et le deuxième verrou 402 sont reçus de manière ajustée dans les structures de blocage aménagées dans le panneau de verrouillage. Chacun des verrous a une ouverture traversante découpée aménagée sur lui pour insérer l'organe d'entraînement 32 de l'unité 30 de cylindre de serrure. Une autre extrémité du verrou est définie comme une extrémité libre positionnée près des deux parties d'extrémités de l'organe d'accrochage 20. L'extrémité libre est réalisée en tant qu'extrémité d'insertion destinée à être insérée dans la fente 21, 22 de l'organe d'accrochage afin de verrouiller l'organe d'accrochage 20 en position verrouillée. Une autre extrémité du verrou est une extrémité de maintien reçue par des moyens de sollicitation. Dans le mode de réalisation préféré de la présente invention, deux organes de retenue font saillie vers l'extérieur du verrou et forment corps avec celui-ci. Alternativement, les organes de retenue sont montés dans les cavités d'accouplement aménagées sur les verrous. 14 Comme montré sur la figure 4A, les deux verrous 401, 402 sont reçus dans le panneau de verrouillage pour solliciter la paroi d'armature vers l'organe d'accrochage. On notera que la force de sollicitation des verrous pourrait être ajustée en modifiant la force de l'unité résiliente. En position de verrouillage, le premier verrou 401 et le deuxième verrou sont sollicités de manière opposée pour être insérés dans les fentes 21, 22 de l'organe d'accrochage définies à deux parties d'extrémités de l'organe d'accrochage 20 afin d'empêcher l'organe d'accrochage 20 d'être libéré du corps 10 de verrouillage. Précisément, le premier verrou 401 et le deuxième verrou 402 sont orientés selon des directions opposées, dans lesquelles l'extrémité d'insertion du verrou est orientée vers l'organe d'accrochage 20. Le premier verrou 401 est reçu dans le premier panneau de verrouillage en une position proche du côté droit du corps 10 de verrouillage, et le deuxième verrou 402 est reçu dans le deuxième panneau de verrouillage en une position proche du côté gauche du corps de verrouillage. Un homme de l'art comprendra que la forme de réalisation de la présente invention montrée sur les schémas et décrite ci-dessus est uniquement exemplative et n'est pas considérée comme étant limitative. Il apparaîtra ainsi que les objectifs de la présente invention ont été entièrement et efficacement atteints. Ses formes de réalisation ont été montrées et décrites dans les buts d'illustrer les principes fonctionnels et structuraux de la présente invention et sont susceptibles de changements sans sortir de tels principes. Par conséquent, cette invention inclut toutes les modifications comprises dans l'esprit et la portée des revendications annexées | Ce cadenas, ayant un corps de verrouillage, un organe d'accrochage (20) monté de manière mobile sur le corps de verrouillage, une unité à cylindre reçue dans le corps de verrouillage, l'unité à cylindre ayant un noyau de cylindre (311) reçu de manière pivotante dans le corps de verrouillage entre une position verrouillée et une position déverrouillée, et un organe d'actionnement couplé audit noyau de cylindre (311). Un agencement de verrouillage (40) est prévu pour faire coopérer l'unité à cylindre et l'organe d'accrochage (20), ayant une paire de plaquettes de blocage reçues dans le corps de verrouillage avec une possibilité de mouvement opposée pour commander une ouverture de l'organe d'accrochage (20) ; en position verrouillée, l'organe d'actionnement entraîne deux plaquettes de blocage s'étendant vers l'extérieur à venir en prise avec les jambes de l'organe d'accrochage (20) pour verrouiller l'organe d'accrochage (20) ; en position déverrouillée, l'organe d'actionnement rétracte vers l'intérieur les plaquettes de verrouillage, les libérant par rapport aux jambes de l'organe d'accrochage (20) afin de désengager les jambes de l'organe d'accrochage (20) du corps de verrouillage. | 1. Cadenas, caractérisé en ce qu'il comporte : un corps de verrouillage (10) comportant une pluralité de panneaux de corps creux (101) empilés les uns sur les autres pour former une cavité de réception (102) en eux ; une unité de cylindre (30) comportant un corps de cylindre (31) reçu dans la cavité de réception (102) et un noyau de cylindre (311), ayant une fente à clef pour une clef correspondante destinée à être insérée dans celle-ci et disposé de manière pivotante dans le corps de cylindre (31) entre une position verrouillée et une position déverrouillée ; dans la position verrouillée, le noyau de cylindre (311) est normalement verrouillé dans le corps de cylindre (31) pour bloquer un mouvement de pivotement du noyau de cylindre (311), et, dans la position déverrouillée, le noyau de cylindre (311) peut être librement pivoté dans le corps de cylindre (31) lorsque la clef correspondante est insérée de façon coulissante dans la fente à clef ; et un agencement de verrouillage (40), comportant : un organe d'accrochage (20) ayant une partie d'extrémité coulissante montée de façon coulissante sur le corps de verrouillage (10) selon une direction longitudinale et une partie d'extrémité de verrouillage agencée de façon telle que, lorsque la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage (20) est coulissée dans le corps de verrouillage (10), la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage (20) est couplée au corps de verrouillage (10) pour former une boucle fermée ; un premier verrou (401) reçu de façon coulissante dans ladite cavité de réception (102) selon une direction transversale, destiné à venir en prise avec la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage (20) lorsque la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage (20) est couplée au corps de verrouillage (10), le premier verrou (401) étant entraîné à coulisser vers l'intérieur lorsque le noyau de cylindre (311) est pivoté dans le corps de cylindre (31) pour libérer la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage (20) par rapport au premier verrou (401) afin de permettre à l'organe d'accrochage (20) d'être tiré vers le haut pour former une boucle ouverte ; un deuxième verrou (402) qui est en prise de manière libérable avec la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage (20) et est reçu de 16 façon coulissante dans la cavité de réception (102) selon une direction transversale opposée au premier verrou (401), le deuxième verrou (402) étant amené à coulisser vers l'intérieur concurremment au premier verrou (401) lorsque le noyau de cylindre (311) est pivoté dans le corps de cylindre (31) pour libérer la partie d'extrémité coulissante de l'organe d'accrochage (20) par rapport au deuxième verrou (402) ; et des moyens (41) pour appliquer une force de sollicitation contre le premier et deuxième verrou (402) pour pousser normalement le premier verrou (401) en prise avec la partie d'extrémité de verrouillage de l'organe d'accrochage (20). 2. Cadenas selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de sollicitation comportent des première et seconde unités résilientes (41) reçues transversalement et séparément dans ladite cavité de réception (102) pour pousser lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) vers ladite partie d'extrémité de verrouillage et ladite partie d'extrémité coulissante, respectivement, dudit organe d'accrochage (20). 3. Cadenas selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) sont deux panneaux de verrouillage respectivement et sont coulissés de manière espacée dans ladite cavité de réception (102) selon des directions transversales opposées. 4. Cadenas selon la 2, caractérisé en ce que lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) sont deux panneaux de verrouillage respectivement et sont coulissés de manière espacée dans ladite cavité de réception (102) selon des directions transversales opposées. 5. Cadenas selon la 3, caractérisé en ce que chacune desdites première et deuxième unités résilientes (41) comporte deux ressorts de compression, pressant, de manière séparée et transversale, ledit verrou respectif (401, 402) pour distribuer de manière uniforme ladite force de sollicitation contre ledit verrou respectif. 6. Cadenas selon la 4, caractérisé en ce que chacune desdites première et deuxième unités résilientes (41) comporte deux ressorts de compression, pressant, de manière séparée et transversale, ledit verrou respectif (401, 402) pour distribuer de manière uniforme ladite force de sollicitation contre ledit verrou respectif. 17 7. Cadenas selon la 5, caractérisé en ce que des moyens de sollicitation comportent en outre deux broches d'assemblage (4013, 4023) espacées, s'étendant depuis chacun desdits premier et deuxième verrous (401, 402) pour maintenir substantiellement en position lesdits deux ressorts de compression correspondants, afin d'assurer que lesdits ressorts de compression pressent lesdits premier et deuxième verrous (401, 402). 8. Cadenas selon la 6, caractérisé en ce que des moyens de sollicitation comportent en outre deux broches d'assemblage espacées (4013, 4023), s'étendant depuis chacun desdits premier et deuxième verrous (401, 402) pour maintenir substantiellement en position lesdits deux ressorts de compression correspondants, afin d'assurer que lesdits ressorts de compression pressent lesdits premier et deuxième verrous (401, 402). 9. Cadenas selon la 1, caractérisé en ce que ledit agencement de verrouillage (40) comporte en outre une entretoise de verrou (405) disposée dans ladite cavité de réception (102) en une position située entre lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) afin de créer un espace de mobilité à l'intérieur de ladite cavité de réception (102) pour permettre un coulissement transversal desdits premier et deuxième verrous (401, 402) avec elle dans une direction opposée. 10. Cadenas selon la 4, caractérisé en ce que ledit agencement de verrouillage (40) comporte en outre une entretoise de verrou (405) disposée dans ladite cavité de réception (102) en une position située entre lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) afin de créer un espace de mobilité à l'intérieur de ladite cavité de réception (102) pour permettre un coulissement transversal desdits premier et deuxième verrous (401, 402) avec elle dans une direction opposée. 11. Cadenas selon la 8, caractérisé en ce que ledit agencement de verrouillage (40) comporte en outre une entretoise de verrou (405) disposée dans ladite cavité de réception (102) en une position située entre lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) afin de créer un espace de mobilité à l'intérieur de ladite cavité de réception (102) pour permettre un coulissement transversal desdits premier et deuxième verrous (401, 402) avec elle dans une direction opposée. 18 12. Cadenas selon la 9, caractérisé en ce qu'au moins un desdits panneaux de corps est employé en tant que ladite entretoise de verrou (405) pour séparer lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) dans ladite cavité de réception (102). 13. Cadenas selon la 10, caractérisé en ce qu'au moins un desdits panneaux de corps est employé en tant que ladite entretoise de verrou (405) pour séparer lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) dans ladite cavité de réception (102). 14. Cadenas selon la 11, caractérisé en ce qu'au moins un desdits panneaux de corps est employé en tant que ladite entretoise de verrou (405) pour séparer lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) dans ladite cavité de réception (102). 15. Cadenas selon la 1, caractérisé en ce que ledit premier verrou (401) est positionné parallèlement au deuxième verrou (402), plus haut que ce dernier. 16. Cadenas selon la 8, caractérisé en ce que ledit premier verrou (401) est positionné parallèlement au deuxième verrou (402), plus haut que ce dernier. 17. Cadenas selon la 14, caractérisé en ce que ledit 20 premier verrou (401) est positionné parallèlement au deuxième verrou (402), plus haut que ce dernier. 18. Cadenas selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe d'entraînement (32) formant un accouplement entre ledit noyau de cylindre (311) et ledit agencement de verrouillage (40), 25 dans lequel ledit organe d'entraînement (32) est agencé d'une façon telle que, lorsque ledit noyau de cylindre (311) est entraîné en pivotement, ledit organe d'entraînement tire concurremment lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) pour les amener à se désengager d'avec ladite partie d'extrémité de verrouillage et ladite partie d'extrémité coulissante dudit organe d'accrochage 30 (20), respectivement. 19. Cadenas selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe d'entraînement (32) formant un accouplement entre ledit noyau de cylindre (311) et ledit agencement de verrouillage (40), dans lequel ledit organe d'entraînement (32) est agencé d'une façon telle que, 35 lorsque ledit noyau de cylindre (311) est entraîné en pivotement, ledit organe 19 d'entraînement tire concurremment lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) pour les amener à se désengager d'avec ladite partie d'extrémité de verrouillage et ladite partie d'extrémité coulissante dudit organe d'accrochage (20), respectivement. 20. Cadenas selon la 17, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe d'entraînement (32) formant un accouplement entre ledit noyau de cylindre (311) et ledit agencement de verrouillage (40), dans lequel ledit organe d'entraînement (32) est agencé d'une façon telle que, lorsque ledit noyau de cylindre (311) est entraîné en pivotement, ledit organe d'entraînement tire concurremment lesdits premier et deuxième verrous (401, 402) pour les amener à se désengager d'avec ladite partie d'extrémité de verrouillage et ladite partie d'extrémité coulissante dudit organe d'accrochage (20), respectivement. | E | E05 | E05B | E05B 67 | E05B 67/00,E05B 67/02,E05B 67/24 |
FR2892911 | A1 | SYSTEME DE DISTRIBUTION DE PAPIER EN ROULEAU SANS MANDRIN, PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL ROULEAU, ET ROULEAU DE PAPIER | 20,070,511 | "" L'invention concerne un système de distribution de papier en rouleau sans mandrin et le procédé de fabrication d'un tel rouleau. L'invention concerne plus particulièrement un système de distribution d'une bande de produit absorbant en rouleau sans mandrin, du type comportant : - un rouleau, formé d'une bande de produit absorbant io enroulée, de forme sensiblement cylindrique et délimité axialement par un premier flanc latéral et un second flanc latéral opposé axialement ; - un distributeur pour la distribution du produit absorbant par rotation du rouleau autour d'un axe, du type qui comporte un 15 bâti et des moyens pour le maintien et le guidage en rotation du rouleau par rapport au bâti, les moyens pour le maintien et le guidage en rotation du rouleau comportant un premier élément de guidage et de positionnement apte à être reçu axialement dans un premier logement complémentaire agencé au centre du premier 20 flanc associé du rouleau et comportant un second élément de maintien apte à être reçu axialement dans un second logement complémentaire agencé au centre du second flanc associé du rouleau. On connaît de nombreux exemples de systèmes de 25 distribution de ce type. Il s'agit pour la plupart de systèmes qui permettent la distribution de papier à usage unique, notamment pour le grand public et les collectivités, connu sous le nom de papier hygiénique, rouleau d'essuyage, rouleau d'essuie tout ou rouleau 30 d'essuie mains. Pour garantir la qualité du produit distribué, certains fabricants ont développé des systèmes dits "captifs", qui sont 2 aptes à n'accueillir qu'un seul type de produit ou qu'une famille de produits déterminés. Pour rendre le système "captif", différents systèmes existent. L'état de la technique comporte notamment des embouts plastiques d'une forme spéciale, qui sont placés par exemple à l'intérieur d'un mandrin sur lequel le produit est enroulé et qui coopèrent avec des supports placés dans le distributeur. Sans ces embouts, le rouleau ne peut pas être mis en place ou ne peut io pas être utilisé correctement. Le principal inconvénient de ce type de dispositif est d'ordre économique : il faut fabriquer des éléments additionnels qui n'ont pas un intérêt majeur pour l'utilisateur du système et qui seront inutilisables une fois le rouleau terminé. Ces pièces is plastiques représentent donc un surcoût et un déchet supplémentaire une fois le rouleau terminé. On connaît aussi des rouleaux comportant des flancs dotés d'une gorge qui coopère chacun avec un support spécial : un rouleau sans gorge ne peut être maintenu dans le distributeur ou 20 bien la porte de ce dernier ne peut pas se fermer, du fait de l'encombrement différent du rouleau sans gorge par rapport à un rouleau avec des gorges. Ce type de système est efficace mais la fabrication de ces orifices nécessite des installations de transformation du rouleau 25 complexes. Pour remédier à ces inconvénients, l'invention propose un moyen économique permettant de rendre captif le couple distributeur, rouleau de papier sans ajouter au rouleau d'éléments additionnels. 30 Dans ce but, l'invention propose un système de distribution d'une bande de produit absorbant du type décrit précédemment, caractérisé en ce que au moins le premier élément de guidage et de positionnement comporte un tronçon de révolution de section 3 décroissante vers l'intérieur du distributeur apte à être reçu axialement dans le premier logement associé du rouleau. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le distributeur comporte un capot qui est monté mobile par rapport au bâti, entre une position ouverte pour la mise en place d'un rouleau et une position fermée d'utilisation du rouleau, et en ce que le capot porte ledit premier élément de guidage et de positionnement portant le tronçon de révolution de section décroissante ; io - le capot est monté pivotant par rapport au bâti autour d'un axe transversal et orthogonal à l'axe de rotation du rouleau ; - le premier logement associé au tronçon de révolution de section décroissante du premier élément de guidage et de positionnement s'étend axialement dans le rouleau depuis le is premier flanc, sur une longueur axiale inférieure ou égale à la moitié de la longueur axiale du rouleau ; - le premier logement associé au tronçon de révolution de section décroissante s'étend axialement dans le rouleau sur une longueur axiale inférieure ou égale au tiers de la longueur axiale 20 du rouleau ; - le diamètre maximum du premier logement associé au tronçon de révolution de section décroissante est inférieur ou égal à la moitié du diamètre du rouleau neuf. - le diamètre maximum du premier logement associé au 25 tronçon de révolution de section décroissante est inférieur ou égal au tiers du diamètre du rouleau neuf ; - ledit tronçon du premier élément de guidage et de positionnement est un tronçon conique ou tronconique ; - ledit tronçon du premier élément de guidage et de 30 positionnement présente un sommet de forme arrondie. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un rouleau pour le système de distribution selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comporte une étape au cours de laquelle 4 on déforme axialement un flanc du rouleau au moyen d'un outil de forme préférentiellement tronconique, de manière à réaliser ledit logement apte à coopérer avec un élément de guidage et de positionnement comportant un tronçon de révolution de section décroissante. L'invention concerne encore un rouleau formé d'une bande de produit absorbant enroulée pour un système de distribution selon l'invention, caractérisé en ce que le premier logement complémentaire agencé au centre du premier flanc associé du io rouleau présente une forme de révolution de section décroissante vers l'intérieur du rouleau. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins en annexe is parmi lesquels : - la figure 1 est une vue de face en coupe longitudinale du système de distribution selon l'invention ; - la figure 2a est une vue en perspective d'un rouleau de papier selon l'invention illustrant un premier flanc comportant un 20 logement conforme à un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2b est une vue identique à la figure 2a illustrant un second flanc du rouleau selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un système de distribution, qui comporte un rouleau selon l'art 25 antérieur. Dans la description qui va suivre, faite à titre non limitatif, des composants identiques, analogues ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Dans la description et les revendications, on adoptera, à 30 titre non limitatif, les orientations verticale, longitudinale et transversale selon l'orientation du trièdre L, V, T indiqué sur les figures. On a représenté à la figure 1, un système 10 de distribution de produit absorbant enroulé autour d'un logement 24 en un rouleau 14 sans mandrin selon l'invention. Le produit absorbant est ici un rouleau 14 d'une bande de 5 papier 12, représenté aux figures 2a et 2b, comme du papier hygiénique, de forme cylindrique délimité axialement par un premier flanc 16a et un second flanc 16b latéral opposés entre eux. Le logement 24 traverse le rouleau 14 de part en part et io comporte un premier logement 24a et un second logement 24b débouchant dans les flancs 16a et 16b du rouleau 14 respectivement. Le système 10 de distribution comporte par ailleurs un distributeur 18 pour la distribution du papier 12 du rouleau 14. La is distribution du papier 12 est réalisée par rotation du rouleau 14 selon un axe A sensiblement longitudinal. A cet effet, le distributeur comporte un bâti 20 qui, avantageusement, est fixé solidairement à un mur (non représenté). 20 Le distributeur 18 comporte un capot 28 monté mobile par rapport au bâti 20 à l'aide de moyens de rotation 30 qui consistent en une liaison pivot d'axe B du type charnière, par exemple. Ainsi, le capot 28 est apte à s'ouvrir et se fermer grâce à un mouvement de rotation autour de l'axe B transversal et orthogonal à l'axe A 25 de rotation du rouleau 14. De ce fait, le capot 28 est apte à adopter une position ouverte pour la mise en place du rouleau 14 et une position fermée pour la distribution du papier 12, illustrée à la figure 1. A titre non limitatif, le bâti 20 et le capot 28 peuvent être 30 une pièce unique, auquel cas le bâti 20 et le capot 28 seraient raccordés entre eux par une portion souple apte à assurer l'ouverture du capot 28 par rapport au bâti 20 par exemple. 6 De manière connue, le distributeur 18 comporte des moyens 22 pour le maintien et le guidage en rotation du rouleau 14. Comme illustré plus précisément sur la figure 1, les moyens 22 pour le maintien et le guidage en rotation du rouleau 14 comportent un premier élément 22a de guidage et de positionnement apte à être reçu axialement dans le premier logement 24a de forme complémentaire agencé au centre du premier flanc 16a associé au rouleau 14. Les moyens 22 io comportent un second élément 22b de maintien apte à être reçu axialement dans le second logement 24b complémentaire agencé au centre du second flanc 16b associé au rouleau 14. Conformément à l'invention, le premier élément 22a de guidage et de positionnement comporte un tronçon 26 de is révolution de section décroissante vers l'intérieur du distributeur 18, apte à être reçu axialement dans le premier logement 24a associé du rouleau 14. Selon un mode de réalisation préféré, le tronçon 26 de révolution de section décroissante vers l'intérieur du distributeur 20 18 est de forme sensiblement conique et s'étend axialement depuis le premier flanc 16a dans le premier logement 24a du rouleau 14, lorsque le capot 28 est dans une position fermée, sur une longueur 11 inférieure ou égale au tiers de la longueur 12 axiale, ou laize, du rouleau 14. 25 De plus, le tronçon 26 de révolution conique est positionné par rapport au capot 28 de manière que lorsque ce dernier est en position fermée, le tronçon 26 de révolution conique est agencé dans le premier logement 24a coaxialement au rouleau 14. En outre le tronçon 26 de révolution présente un sommet 30 46 d'extrémité de forme arrondie sans angle vif. Avantageusement la forme arrondie du sommet 46 permet de ne pas abîmer la bande de produit absorbant 12 du rouleau 14 en contact avec le tronçon 26 de révolution. 7 Le premier logement 24a qui est agencé au centre du premier flanc 16a présente une forme apte à coopérer avec le tronçon 26 de révolution conique. Ainsi, le premier logement 24a est ici de forme conique et présente un angle a2 de révolution par rapport à l'axe A sensiblement identique à l'angle al de révolution du tronçon 26 de révolution conique par rapport à l'axe A. A titre indicatif, l'angle al optimal peut être compris entre 30 et 55 . Avantageusement, le premier logement 24a présente un io diamètre dl maximum inférieur ou égal au tiers du diamètre d2 du rouleau 14 neuf. Le second élément 22b de maintien est du type "harpon", connu de l'art antérieur, et est de forme globalement cylindrique. Dans une première extrémité, le second élément 22b de is maintien comporte un tronçon 32 d'accrochage qui est agencé dans le second logement 24b, illustré à la figure 2b, du second flanc 16b du rouleau 14 de manière coaxiale au rouleau 14. Le tronçon 32 d'accrochage comporte des éléments 34 saillants radialement, comme des ailettes 34, qui s'étendent selon 20 une direction sensiblement oblique par rapport à l'axe A longitudinal du rouleau 14 de manière que les ailettes 34 s'opposent au retrait du second élément 22b de maintien lorsque ce dernier est enfoncé dans le rouleau 14, tel qu'illustré sur la figure 1 par exemple 25 Les ailettes 34 sont préférentiellement libres en rotation selon l'axe A par rapport au tronçon 32 d'accrochage et le tronçon 32 est fixe par rapport au bâti 20. De plus, le tronçon 32 d'accrochage comporte un chanfrein 36 pour faciliter l'insertion du second élément 22b de maintien 30 dans le rouleau 14. Le tronçon 32 d'accrochage du second élément 22b de maintien présente de préférence une longueur axiale 13 égale ou inférieure au tiers de la longueur 12 axiale du rouleau 14. 8 Dans une seconde extrémité, le second élément 22b de maintien comporte un tronçon 38 fixé dans un alésage 40 du bâti 20 selon l'axe A longitudinal du rouleau 14. De plus, le second élément 22b de maintien comporte un épaulement 42 qui coopère avec un siège annulaire 44 de l'alésage 40 du bâti 20 de manière à empêcher le déplacement axial selon l'axe A du second élément 22b de maintien vers l'extérieur du distributeur 18. Une telle conception permet un agencement et un io positionnement aisé du rouleau 14 dans le distributeur 18. Avantageusement, la forme conique du tronçon 26 de révolution permet un auto-centrage du rouleau 14 par rapport au capot 28, garantissant ainsi la captivité du système. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication du ls rouleau 14. Le procédé de fabrication du rouleau 14 comporte une étape au cours de laquelle on déforme axialement un flanc du rouleau 14, ici le premier flanc 16a, pour former le premier logement 24a au moyen d'un outil (non représenté) mâle de forme 20 par exemple tronconique mû par une machine de type presse, réalisant un écrasement des plis du papier 12 au centre du premier flanc 16a du rouleau 14, de manière que le premier logement 24a est apte à coopérer avec le tronçon 26 de révolution conique du premier élément 22a de maintien. 25 A titre indicatif, le premier logement 24a ainsi formé peut avoir une profondeur maximale p1 égale au tiers de la longueur 12 axiale du rouleau 14, et de préférence égale au cinquième de cette longueur 12 de façon à ne pas trop déformer le rouleau 14. Pour la même raison, le diamètre d1 maximal du premier 30 logement 24a est inférieur à la moitié du diamètre d2 du rouleau 14, et de préférence inférieur ou égal au tiers du diamètre d2 dudit rouleau 14. 9 La conicité du premier logement 24a ainsi réalisée n'altère pas les propriétés d'usage des feuilles de papier 12 formant le rouleau 14. Selon une variante de réalisation, le second élément 22b de maintien comporte une forme conique sensiblement identique à celle du premier élément 22a de guidage et de positionnement, éventuellement de dimensions différentes. Selon cette variante de réalisation, le rouleau 14 comporte un logement 24a et 24b de forme conique dans chacun de ses io flancs 16a et 16b respectivement. Ainsi, le premier élément 22a de guidage et de positionnement, par exemple de forme conique, empêche un rouleau n'ayant pas un logement 24a de forme adaptée d'être utilisable dans le système 10. is Comme l'illustre la figure 3, un rouleau 14 standard de longueur 12 axiale identique au rouleau 14 selon l'invention, à titre indicatif approximativement 95 mm, sans déformation ou logement 24a, peut être maintenu en place au sein du distributeur 18. Par contre, son dévidage convenable sera difficile car le 20 capot 28 du distributeur 18 ne pourra pas être fermé du fait de la protubérance formée par le tronçon 26 de révolution conique qui fera obstacle à sa fermeture. Le cas échéant, si le capot 28 venait à se fermer, le déroulement convenable du rouleau 14 serait altéré par la présence d'un effort de frottement trop important 25 entre le rouleau 14 et le tronçon 26 de révolution conique. De plus, la forme conique du premier élément 22a de guidage et de positionnement facilite le guidage et le positionnement du rouleau 14 par rapport au capot 28 lorsque celui-ci passe d'une position ouverte à une position fermée. 30 En outre, la forme conique du premier élément 22a de guidage aide au positionnement d'un rouleau 14 de forme approprié si le second élément 22b de maintien est mal voire pas en place. 10 Sans sortir du cadre de l'invention, les moyens 22 pour le maintien et le guidage en rotation du rouleau 14 peuvent faire partie d'un élément structurel non lié de façon permanente au bâti 20 du distributeur 18 | L'invention concerne un système (10) de distribution d'une bande de produit absorbant (12) en un rouleau (14) sans mandrin, du type comportant un rouleau (14) et un distributeur (18) pour la distribution du produit absorbant (12), du type qui comporte un premier élément (22a) de guidage et de positionnement apte à être reçu dans un premier logement (24a) du rouleau (14) et comportant un second élément (22b) de maintien apte à être reçu dans un second logement (24b) du rouleau (14), caractérisé en ce que au moins le premier (22a) élément de guidage et de positionnement comporte un tronçon (26) de révolution de section décroissante vers l'intérieur du distributeur (18) apte à être reçu dans le premier logement (24a) associé du rouleau (14). | 1. Système (10) de distribution d'une bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin, du type comportant : - un rouleau (14), formé d'une bande de produit absorbant (12) enroulée, de forme sensiblement cylindrique et délimité axialement par un premier flanc (16a) latéral et un second flanc (16b) latéral opposé axialement ; - un distributeur (18) pour la distribution du produit io absorbant (12) par rotation du rouleau (14) autour d'un axe (A), du type qui comporte un bâti (20) et des moyens (22) pour le maintien et le guidage en rotation du rouleau (14) par rapport au bâti (20), les moyens (22) pour le maintien et le guidage en rotation du rouleau (14) comportant un premier élément (22a) de is guidage et de positionnement apte à être reçu axialement dans un premier logement (24a) complémentaire agencé au centre du premier flanc (16a) associé du rouleau (14) et comportant un second élément (22b) de maintien apte à être reçu axialement dans un second logement (24b) complémentaire agencé au centre 20 du second flanc (16b) associé du rouleau (14), caractérisé en ce que au moins le premier (22a) élément de guidage et de positionnement comporte un tronçon (26) de révolution de section décroissante vers l'intérieur du distributeur (18) apte à être reçu axialement dans le premier logement (24a) 25 associé du rouleau (14). 2. Système (10) de distribution pour bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin selon la 1, caractérisé en ce que le distributeur (18) comporte un capot (28) qui est monté mobile par rapport au bâti 30 (20), entre une position ouverte pour la mise en place d'un rouleau (14) et une position fermée d'utilisation du rouleau (14), et en ce que le capot (28) porte ledit premier élément (22a) de 12 guidage et de positionnement portant le tronçon (26) de révolution de section décroissante. 3. Système (10) de distribution pour bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin selon la 2, caractérisé en ce que le capot (28) est monté pivotant par rapport au bâti (20) autour d'un axe (B) transversal et orthogonal à l'axe (A) de rotation du rouleau (14). 4. Système (10) de distribution pour bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin selon l'une io quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier logement (24a) associé au tronçon (26) de révolution de section décroissante du premier élément (22a) de guidage et de positionnement s'étend axialement dans le rouleau (14) depuis le premier flanc (16a), sur une longueur (11) axiale is inférieure ou égale à la moitié de la longueur (12) axiale du rouleau (14). 5. Système (10) de distribution pour bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin selon la 4, caractérisé en ce que le premier logement (24a) 20 associé au tronçon (26) de révolution de section décroissante s'étend axialement dans le rouleau (14) sur une longueur (11) axiale inférieure ou égale au tiers de la longueur (12) axiale du rouleau (14). 6. Système (10) de distribution pour bande de produit 25 absorbant (12) en rouleau sans mandrin selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le diamètre maximum (dl) du premier logement (24a) associé au tronçon (26) de révolution de section décroissante est inférieur ou égal à la moitié du diamètre (d2) du rouleau (14) neuf. 30 7. Système (10) de distribution pour bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin selon la 6, caractérisé en ce que le diamètre maximum (dl) du premier logement (24a) associé au tronçon (26) de révolution 13 de section décroissante est inférieur ou égal au tiers du diamètre (d2) du rouleau (14) neuf. 8. Système (10) de distribution pour bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit tronçon (26) du premier élément (22a) de guidage et de positionnement est un tronçon conique ou tronconique. 9. Système (10) de distribution pour bande de produit absorbant (12) en rouleau (14) sans mandrin selon la 8, caractérisé en ce que ledit tronçon (26) du premier élément (22a) de guidage et de positionnement présente un sommet (46) de forme arrondie. 10. Procédé de fabrication d'un rouleau (14) pour un système (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape au cours de laquelle on déforme axialement un flanc du rouleau (14) au moyen d'un outil de forme préférentiellement tronconique, de manière à réaliser ledit logement apte à coopérer avec un élément de guidage et de positionnement comportant un tronçon de révolution de section décroissante. 11. Rouleau (14), formé d'une bande de produit absorbant (12) enroulée, pour un système selon l'une quelconques des 1 à 9, caractérisé en ce que le premier logement (24a) complémentaire agencé au centre du premier flanc (16a) associé du rouleau (14) présente une forme de révolution de section décroissante vers l'intérieur du rouleau (14). | B,A | B65,A47 | B65H,A47K | B65H 75,A47K 10 | B65H 75/36,A47K 10/38 |
FR2888011 | A1 | SYSTEME ET PROCEDE D'IMPRESSION DE PHOTOGRAPHIE, BORNE ET TERMINAL | 20,070,105 | Système et procédé d'impression de photoqraphie, borne et terminal DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte au domaine des systèmes d'impression de photographie. L'invention concerne plus particulièrement un système et un procédé d'impression de photographie par une borne communiquant avec un serveur et au moins avec un terminal communiquant pour permettre d'identifier l'utilisateur afin de lui facturer le nombre exact de photographies imprimées qu'il obtient du système d'impression. Dans ce qui suit, on entendra par terminal communiquant tout to équipement émetteur récepteur portatif, portable, susceptible de fonctionner sur un réseau de communication, par exemple de radiotéléphonie mobile tel que GSM, GPRS, UMTS et tout type de réseau analogue, par exemple WLAN. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Il est déjà connu des systèmes d'impression permettant d'imprimer des photographies à partir d'un téléphone mobile ou autre appareil du même style. Mais ces systèmes ne permettent pas la facturation directe auprès de son opérateur téléphonique et nécessitent donc l'utilisation d'autres types de paiement comme les cartes de crédits, les chèques ou encore l'argent en espèce. Plus généralement, les diverses solutions exploitées pour résoudre le problème des transactions courantes par exemple relatives à la consommation d'un service ou d'un bien sont souvent génériques et nécessitent un règlement du service ou du bien par des moyens de paiement conventionnels. Les solutions actuelles envisagées pour n'importe quel type de transaction présentent de nombreux inconvénients car les transactions par carte bancaire nécessitent des formalités de signature ou encore de saisir des données de code pour permettre de faire fonctionner un terminal lecteur de carte, ce qui représente dans les deux cas une perte de temps. En outre, les lecteurs de cartes à puce ne peuvent être généralement utilisés que pour un minimum de facturation. II existe aussi des systèmes permettant de commander, directement auprès de son opérateur téléphonique, l'impression des photographies numériques. Mais ce système ne permet pas d'avoir accès à une interface permettant de modifier ou retoucher si nécessaire ses photographies. De plus un certain laps de temps s'écoule entre le moment où l'on commande les photographies et le moment où on les reçoit avec la facture. o Ces différents systèmes ne permettent pas de fournir sans délai des impressions de photographies tout en assurant une sécurisation des transactions et une facturation, qui peut se faire directement auprès de l'opérateur et calculée en fonction d'un nombre exact de photographies imprimées. Il existe donc un besoin de fournir un système d'impression efficace, rapide et facile d'accès pour l'utilisateur, en offrant une solution permettant d'accélérer les transactions et plus généralement les échanges de données sécurisées. Il est connu dans l'art antérieur, par le document EP 1 178 445, une méthode pour réaliser des transactions par une interface de communication à courte distance à l'aide d'un terminal radio sans fil hybride. Le terminal radio peut d'une part, communiquer à l'aide d'une interface de communication à courte distance avec un terminal de service comprenant une interface sans fil analogue. Cette interface de communication à courte distance est par exemple de type radio Bluetooth ou Home RF ou bien de type optique à infrarouge. D'autre part, le terminal radio du porteur est doté d'une antenne radio et peut communiquer une information d'identification IMSI (International Mobile Subscriber Identity) ou TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity) lui permettant de s'authentifier auprès d'un réseau de radiocommunication. Selon la méthode du document EP 1 178 445, le terminal hybride du porteur peut transmettre au terminal de service, via l'interface de communication à courte distance, un message incluant ladite identification. Pour réaliser l'authentification du porteur, le terminal de service transfère ensuite l'information d'identification reçue vers une base de données d'authentification qui peut être l'équipement HLR (Home Location Register) dudit réseau de radiocommunication contenant les profils et les localisations grossières d'abonnés du réseau. La transaction s'effectue si l'authentification du porteur a été réussie. Toutefois, ce type de méthode ne permet pas le transfert de données volumineuses telles que des photos et n'est pas adaptée pour fournir un o service d'impression sans délai. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en définissant un système d'impression de photographie permettant l'édition de photographies par l'intermédiaire d'une borne photographie, tout en assurant la facturation de l'utilisateur. A cet effet, l'invention concerne un système d'impression de photographie caractérisé en ce qu'il comporte: - une interface de communication à courte distance pour charger une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur; - des moyens de mémorisation d'informations numériques constitutives des images de la série de photographie; - des moyens de sélection par une interface homme/machine pour choisir au moins une image et sélectionner des paramètres représentatifs de l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image, du nombre de reproduction pour chaque image; - des moyens de mémorisation des paramètres sélectionnés; - des moyens d'impression reliés à des moyens de traitement; et - des moyens de gestion et de communication agencés, d'une part pour présenter un devis à partir des paramètres sélectionnés, et d'autre part 3o pour valider une impression à réaliser par les moyens d'impression sur la base des paramètres sélectionnés, uniquement en cas de réception par les moyens de gestion et de communication d'une information représentative d'une acceptation du devis. Ainsi, l'invention permet d'effectuer une facturation après acceptation s d'un devis et vérification que l'édition du nombre de photographie correspond bien à la quantité demandée, ou de procéder à la rectification de la facturation. Selon une autre particularité de l'invention, le système d'impression comprend une borne de service incluant une interface de communication à o courte distance, les moyens de sélection, les moyens de mémorisation de la série de photographies, les moyens d'impression et des moyens d'émission d'une information indiquant les quantités de photographies réellement imprimées, l'interface homme machine comportant un affichage, un dispositif interactif tel qu'un clavier, reliés audits moyens de traitement. Selon une autre particularité de l'invention, la borne de service comporte des moyens de communication avec un serveur distant de facturation pour transmettre audit serveur une information indiquant les quantités de photographies réellement imprimées avec un identifiant de l'utilisateur, le serveur comportant un dispositif d'édition de factures et d'envoi sous forme de message numérique de la facture éditée à un terminal communiquant identifié à l'aide de l'identifiant de l'utilisateur. Selon une autre particularité de l'invention, le serveur comporte un système générateur de SMS pour envoyer la facture éditée. Selon une autre particularité de l'invention, les moyens de gestion et 25 de communication sont constitués d'un serveur apte à communiquer avec un terminal communiquant correspondant à l'identifiant reçu, la borne de service comportant: - des moyens de génération d'un message numérique constitutif d'un bon de commande comportant des informations concernant le format de 30 photographie, le nombre de photographie, l'identifiant d'utilisateur; - des moyens de communication pour émettre ledit message numérique à destination du serveur par une communication filaire ou non. Selon une autre particularité de l'invention, le serveur comporte des moyens de génération d'un devis et d'envoi d'un SMS contenant le devis à destination du N d'identifiant de l'utilisateur par une communication par voie hertzienne. Selon une autre particularité de l'invention, le terminal communiquant comporte des moyens d'afficher le message numérique formant le devis et de l'accepter par une action sur des moyens interactifs (clavier, joystick), des io moyens de traitement générant un message d'acceptation du devis à destination du serveur et des moyens d'envoi du message d'acceptation. Selon une autre particularité de l'invention, le terminal communiquant est soit en liaison filaire, soit en liaison radioélectrique de moyenne portée (WIFI, bluetooth) ou optique, avec la borne de service. Selon une autre particularité de l'invention, la borne comprend un moyen d'acceptation du devis et de validation de l'impression par action sur un élément interactif de la borne, et des moyens de communication avec le serveur opérateur pour recevoir le devis et émettre le message d'acceptation et un moyen d'établir une communication avec un dispositif de mémorisation du type carte SIM ou Mémoire Flash. Selon une autre particularité de l'invention, les informations de l'identifiant sont incorporées dans les informations numériques constitutives de la photographie, sous forme de filigrane (watermarking). Selon une autre particularité de l'invention, les informations d'identifiant constituent un en-tête d'un fichier JPG contenant les informations numériques constituant la photographie et les paramètres concernant le format et le nombre de reproductions. Selon une autre particularité de l'invention, l'identifiant ainsi que les paramètres sont transmis dans un fichier spécifique indépendant des fichiers constitutifs des informations numériques représentatives des photographies. Ainsi de manière avantageuse, l'invention utilise un opérateur d'un réseau de radiotéléphonie permettant d'authentifier le terminal communiquant envoyant la requête et ainsi de facturer immédiatement sur le compte correspondant le nombre de photographies imprimées retirées de la borne par l'utilisateur. Un autre but de l'invention est de proposer une borne de service d'impression de photographies permettant le chargement, l'édition de photographies et le déclenchement d'une facturation vers l'utilisateur. A cet effet, l'invention propose une borne de service d'impression de photographies, comprenant des moyens de sélection par une interface homme/machine pour choisir au moins une image et sélectionner des io paramètres représentatifs de l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image et du nombre de reproduction pour chaque image, des moyens de mémorisation d'informations numériques représentatives d'images d'au moins une série de photographie, des moyens de mémorisation des paramètres sélectionnés et des moyens d'impression reliés à des moyens de traitement, caractérisée en ce qu'elle comprend: - une interface de communication à courte distance pour charger une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur, en provenance d'un terminal mobile d'utilisateur; - des moyens de communication avec au moins un serveur distant 20 pour: É émettre une information indiquant les quantités de photographies réellement imprimées ainsi que l'identifiant de l'utilisateur; É recevoir une information de validation d'impression; et É émettre une acceptation de facturation en réponse à un signal d'achèvement d'impression par les moyens d'impression d'une série de photographies; Les moyens de traitement étant agencés pour déclencher une impression sur la base des paramètres sélectionnés uniquement après 30 réception de l'information de validation. Un autre but de l'invention est de proposer un terminal communiquant permet la sélection de photographies, le choix de paramètres d'édition des photographies, la réception et la validation d'un devis par l'utilisateur. Ce but est atteint par le fait que le terminal communiquant comporte: une interface de communication à courte distance, des moyens de sélection d'au moins une photographie d'une série de photographies mémorisées par le terminal communiquant; - des moyens de génération d'un message numérique constitutif d'un bon de commande comportant au moins des informations numériques io constitutives de l'image de la photographie et des informations concernant le format de photographie, le nombre de photographie, l'identifiant d'utilisateur; - des moyens de communication pour émettre ledit message numérique à destination d'une borne de service d'impression de photographies par une communication sans fil courte distance (par exemple wifi, bluetooth, infra rouge) - des moyens de réception et d'émission par un réseau de radio téléphonie, des moyens d'afficher le message numérique arrivant par le réseau de radio téléphonie et formant le devis, des moyens de l'accepter par une action sur des moyens interactifs (clavier, joystick), des moyens de traitement générant un message d'acceptation du devis à destination du serveur relié au réseau de radiotéléphonie et des moyens d'envoi du message d'acceptation. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé mis en oeuvre entre un terminal, une borne d'impression et un serveur permettant de s'assurer des choix de l'utilisateur et de la facturation des photographies réellement imprimées. Ce but est atteint par le fait que le procédé d'impression de photographie par une borne coopérant avec un terminal communiquant et un serveur pouvant communiquer avec la borne et le terminal, est caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de mémorisation d'informations numériques constitutives des images de la série de photographie; - une étape de sélection par une interface homme/machine du terminal ou de la borne pour choisir au moins une image et sélectionner des paramètres représentatifs de l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image, du nombre de reproduction pour chaque image; - une étape de communication à courte distance entre la borne et le terminal pour charger au moins une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur; to - une étape de mémorisation des paramètres sélectionnés et d'association des paramètres à l'identifiant pour générer et envoyer un message à un serveur; - une étape d'envoi d'un devis pour présenter par l'affichage le devis à l'utilisateur désigné par l'identifiant. - une étape d'envoi d'un message d'acceptation du devis au serveur qui valide l'impression à réaliser par les moyens d'impression de la borne sur la base des paramètres sélectionnés, uniquement en cas de réception par le serveur d'une information représentative d'une acceptation du devis; et une étape, en fin d'impression des photographies par la borne, d'envoi d'un message au serveur pour indiquer le nombre et le format des photographies réellement imprimées pour servir à la facturation. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels: -la figure 1 est une vue d'ensemble schématique du dispositif selon l'invention; - la figure 2 est une vue schématique de la borne photographie du dispositif selon l'invention; - la figure 3 est une vue schématique du terminal communiquant du 30 dispositif selon l'invention; DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 3. La figure 1 illustre l'ensemble du système d'impression comprenant un terminal (2) communiquant qui peut être un radiotéléphone, un PDA ou tout autre équipement pourvu d'un dispositif de communication radio (wifi, bluetooth) ou optique courte distance et d'un dispositif de communication avec un réseau de téléphonie (GSM, CDMA, GPRS, etc...) ou de services multimédia (TNT) ou internet. Le terminal (2) peut être également un w appareil photographique pourvu des fonctions de communication et de liaison (4) avec une borne de service dédiée à l'impression de photographies, ci-après appelée borne photographie (3) et d'autre part avec un serveur. Ce terminal (2) comporte d'une part des possibilités de liaison avec un is serveur (1) d'un opérateur, par exemple téléphonique, par liaison (5) radiotéléphonique ou internet, et d'autre part des moyens de communication par une liaison filaire (4) ou WIFI, ou bluetooth ou optique avec la borne photographie (3). La borne (3) est elle même en relation avec le serveur (1) de l'opérateur téléphonique par des liaisons (6) radiotéléphoniques ou internet. Comme illustré sur la figure 2, le terminal (2) comporte un dispositif d'affichage (24) permettant l'affichage des messages reçus et notamment la présentation d'un devis par une fonction de traitement des messages reçus. L'affichage permet également le déroulement d'un menu de sélection permettant la sélection des photographies et des formats désirés, ce menu étant géré par un système de traitement (21) et le programme associé (25). Dans une variante de réalisation, le choix des photographies et des formats désirés se fait par l'intermédiaire d'une interface homme/machine (23) du terminal qui permet, par action sur les touches du clavier ou sur une touche type joystick ou bille ou flèche à un logiciel de traitement des actions effectuées, de déplacer un indicateur (par exemple une surbrillance) dans le menu et d'effectuer des sélections des images photographiques que l'utilisateur souhaite imprimer ainsi que les paramètres correspondants(format de la photo, impression en mat ou en brillant, nombre d'exemplaires de la photo au format défini. Les photographies sont stockées dans une carte mémoire (22) électronique du type SIM ou Flash Memory. La liaison avec la borne photographie (3) se fait par une interface de liaison (26) du terminal (2) capable au moins d'émettre à courte distance avec une borne (3) pour transmettre les messages numériques contenant le 10 résultat des sélections effectuée par l'utilisateur sur le terminal. La liaison (50) représente l'envoi du devis par le serveur de l'opérateur téléphonique par l'intermédiaire d'un SMS et la liaison (51) représente l'envoi du SMS contenant les informations précisant l'accord ou le désaccord du client avec le devis. La figure 3 illustre la borne (3) photographie. Cette borne (3) comprend une interface de liaison (36) permettant la liaison avec le terminal (2) communiquant. Cette interface de liaison présente un programme analysant les informations provenant du terminal et qui peuvent être soit des fichiers ou messages numériques d'images associées à un identifiant du terminal ou de l'utilisateur, soit des fichiers ou messages contenant en plus des informations précédentes, celles concernant le format, la qualité d'impression choisie et le nombre d'exemplaire. Dans le cas où le terminal ne comporte pas les fonctionnalités permettant de choisir le format, la qualité d'impression et le nombre d'exemplaire et où les messages reçus du terminal ne contiennent pas ces informations, alors un programme (35) de la borne est exécuté pour permettre de choisir, par exemple par un menu affiché par les moyens d'affichage (34) de la borne (3), le nombre d'exemplaires d'une photographie, son format et la qualité d'impression. Ce programme (35) est exécuté par le système de traitement (31) de la borne (3) (par exemple un microprocesseur). La borne comporte un moyen (32) interactif qui permet le déplacement dans le menu du programme (35) de traitement des informations provenant de l'interface (36). Le dernier élément constituant la borne photographie est une imprimante (30) qui va permettre l'impression des photographies sous le contrôle du microprocesseur du système de traitement (31) de la borne (3) après que celui-ci ait reçu l'autorisation d'impression du serveur. Cet accord du serveur est émis par le serveur à destination de la borne (3) après avoir reçu de l'utilisateur son acceptation du devis transmis par le serveur à l'utilisateur. La borne comporte également dans le système de traitement (31) des moyens d'émission et de réception de messages numériques à destination ou provenant du serveur. La liaison (60) représente l'utilisation de ces moyens d'émission pour émettre un message de commande indiquant le nombre de photographie, les formats, la qualité d'impression, l'identité de l'utilisateur etc.. La liaison (61) représente l'utilisation des moyens de réception de la borne pour recevoir le message contenant l'information d'autorisation de la part du serveur d'éditer les photographies après acceptation par l'utilisateur du devis. Le signal (62) correspond à l'envoi d'un message contenant des informations précisant le nombre de photographies réellement éditées et les paramètres associés à chaque impression pour permettre la facturation définitive par le serveur. Dans une variante de réalisation, la borne photographie peut comporter en plus des moyens ci dessus les moyens de réception et d'émission de messages SMS pour permettre la communication du devis et de présentation du devis sur la borne à la place du terminal communiquant si ce dernier ne comporte pas les fonctionnalités ou l'abonnement nécessaires. Dans ce cas la fonctionnalité de la borne sera activée par l'utilisateur, et la borne (3) photographie utilisera les moyens ci dessus pour recevoir le devis à la place du terminal en précisant comme destinataire du devis la borne et non pas le numéro de téléphone du terminal. La borne (3) comporte un élément interactif, par exemple de type bouton, soit un bouton physique sur la borne, soit un bouton logique sur l'écran, pour valider et accepter le devis et déclencher l'impression. Dans une autre variante, la borne a en plus des moyens ci-dessus, comme moyen de communication, un moyen (32) qui permet le chargement des informations numériques constituant les images des photographies, directement avec l'interface (36) sans avoir forcément à dialoguer avec un terminal du type communiquant mais simplement avec une carte de type électronique du type SIM ou Flash Memory. Dans ce cas l'interface (36) est io un bornier de communication avec la carte SIM ou la Mémoire Flash memory. Selon la première variante de réalisation du système, le terminal (2) communiquant contient donc les photographies que l'utilisateur va vouloir imprimer. L'utilisateur choisit les photographies à imprimer à partir du dispositif d'affichage en association avec l'interface homme/machine géré par le système de traitement (21) et le programme associé (25) du terminal. II choisit en même temps de transmettre sous forme de filigranes incorporés dans les informations constitutives de la photographie, ou bien avec une en-tête sous forme de fichier JPG contenant les informations numériques constituant la photo, ou encore dans un fichier spécifique indépendant des fichiers constitutifs des informations numériques, les paramètres (identifiant de l'utilisateur, qualité, format, nombre). Les photographies sélectionnées sont envoyées a la borne (3) photographie par les interfaces (26, 36) de liaison du terminal (2) communiquant et de la borne (3) photographie. La borne (3) photographie va stocker les informations numériques concernant les photographies sur des moyens de stockage (32) et va vérifier si ces informations contiennent un identifiant. L'identifiant est ensuite envoyé par la borne (3) photographie au serveur avec les informations concernant le format la qualité et le nombre de chaque photographies Après acceptation du devis transmis par le serveur au terminal de l'utilisateur, le serveur autorise l'impression des photographies. Grâce au dispositif d'affichage (34) de la borne (3) photographie l'utilisateur peut sélectionner le nombre de photographie à imprimer, leur format et si nécessaire effectuer des retouches. La borne (3) photographie envoi (60) ces informations au serveur de l'opérateur téléphonique. Le serveur (1), grâce à des moyens de génération d'un devis, calcule le devis correspondant et l'envoie sous la forme d'un SMS (50) au terminal (20) communiquant correspondant à l'identifiant reçu, envoyé par la borne (3). L'utilisateur va alors accepter ou non ce devis, et en cas d'acceptation renvoie un SMS (51) au serveur (1) pour signifier son accord à l'opérateur Io téléphonique. Le serveur transmet un message (61) signifiant l'accord de l'utilisateur à la borne et l'autorisation du serveur à la borne pour permettre l'impression des photographies. Si le serveur ne trouve pas l'identifiant dans les identifiants mémorisés dans sa base de donnée des abonnés au service ou si l'utilisateur n'accepte pas le devis, la borne ne recevra pas le message (61) du serveur et l'opération d'impression ne pourra pas être effectuée.Le programme de la borne est conçu pour pouvoir déclencher l'impression qu'après avoir reçu le feu vert du serveur. Si ce feu vert tarde à venir le programme annoncera après une temporisation l'annulation de l'impression et demandera à l'utilisateur s'il veut refaire une tentative. Dans une autre variante le devis et l'accord de l'utilisateur se font via la borne (3) photographie par l'intermédiaire du dispositif d'affichage et de l'interface homme machine. C'est alors la borne (3) qui transmet l'accord de l'utilisateur au serveur (1). La borne (3) grâce à un logiciel interne va lancer l'impression des photographies. La borne (3) renvoie à la fin de l'impression un message (62) au serveur pour lui indiquer le nombre de photographies réellement imprimées pour permettre au serveur (1) de l'opérateur téléphonique d'ajuster la facture. En effet diverses raisons comme un problème de papier ou un mauvais fonctionnement de l'imprimante peuvent modifier le nombre de photographies imprimées par rapport à celui initialement choisi par l'utilisateur. L'opérateur téléphonique peut ainsi facturer sont client sur le nombre réel de photographies imprimées. Il peut aussi éventuellement envoyer un dernier SMS à son client l'informant du montant final de la facture. Dans une variante, les informations de l'identifiant sont incorporées dans les informations numériques constitutives de la photographie, sous forme de filigrane (watermarking). Dans une autre variante, les information d'identifiant constituent une entête d'un fichier JPG contenant les informations numériques constituant la photographie et les paramètres concernant le format et le nombre de reproductions. Dans une dernière variante, l'identifiant est transmis dans un fichier spécifique indépendant des fichiers constitutifs des informations numériques représentatives des photographies. Ainsi la borne coopère avec un terminal communiquant et un serveur 15 pouvant communiquer avec la borne et le terminal, pour mettre en oeuvre un procédé qui comporte: - une étape de mémorisation d'informations numériques constitutives des images de la série de photographie; - une étape de sélection par une interface homme/machine du terminal ou de la borne pour choisir au moins une image et sélectionner des paramètres représentatifs de l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image, du nombre de reproduction pour chaque image; - une étape de communication à courte distance entre la borne et le terminal pour charger au moins une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur; - une étape de mémorisation des paramètres sélectionnés et d'association des paramètres à l'identifiant pour générer et envoyer unmessage à un serveur; - une étape d'envoi d'un devis pour présenter par l'affichage le devis 30 à l'utilisateur désigné par l'identifiant. - une étape d'envoi d'un message d'acceptation du devis au serveur qui valide l'impression à réaliser par les moyens d'impression de la borne sur la base des paramètres sélectionnés, uniquement en cas de réception par le serveur d'une information représentative d'une acceptation du devis; et une étape, en fin d'impression des photographies par la borne, d'envoi d'un message au serveur pour indiquer le nombre et le format des photographies réellement imprimées pour servir à la facturation. Il doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être lo considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | L'invention concerne un système et un procédé d'impression de photographie par une borne (3) communiquant avec un serveur (1) et au moins avec un terminal (2) communiquant pour permettre d'identifier l'utilisateur afin de lui facturer le nombre exact de photographies imprimées obtenues du système d'impression.Le système d'impression de photographie comporte :- une interface de communication à courte distance pour charger une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur ;- des moyens de mémorisation d'informations numériques constitutives des images de la série de photographie ;- des moyens de sélection par une interface homme/machine pour choisir au moins une image et sélectionner des paramètres représentatifs de l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image, du nombre de reproduction pour chaque image ;- des moyens de mémorisation des paramètres sélectionnés ;- des moyens d'impression reliés à des moyens de traitement ; et- des moyens de gestion et communication agencés, d'une part pour présenter un devis à partir des paramètres sélectionnés, et d'autre part pour valider une impression à réaliser par les moyens d'impression sur la base des paramètres sélectionnés, uniquement en cas de réception par les moyens de gestion et communication d'une information représentative d'une acceptation du devis. | 1. Système d'impression de photographie caractérisé en ce qu'il comporte: - une interface de communication (36) à courte distance pour charger une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur; - des moyens de mémorisation (32) d'informations numériques constitutives des images de la série de photographie; - des moyens de sélection par une interface homme/machine (33) pour choisir au moins une image et sélectionner des paramètres o représentatifs de l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image, du nombre de reproduction pour chaque image; - des moyens de mémorisation des paramètres sélectionnés; des moyens d'impression (30) reliés à des moyens de traitement (31); et des moyens de gestion et communication agencés, d'une part pour présenter un devis à partir des paramètres sélectionnés, et d'autre part pour valider une impression à réaliser par les moyens d'impression (30) sur la base des paramètres sélectionnés, uniquement en cas de réception par les moyens de gestion et communication d'une information représentative d'une acceptation du devis. 2. Système d'impression de photographie selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une borne (3) de service incluant l'interface (36) de communication à courte distance, les moyens de sélection, les moyens de mémorisation (32) de la série de photographies, les moyens d'impression (30) et des moyens d'émission d'une information indiquant les quantités de photographies réellement imprimées, l'interface homme machine (33) comportant un affichage (34), un dispositif interactif tel qu'un clavier, reliés audits moyens de traitement (31). 3. Système d'impression de photographie selon une des 1 et 2 caractérisé en ce que la borne (3) de service comporte des moyens de communication avec un serveur (1) distant de facturation pour transmettre audit serveur (1) une information (62) indiquant les quantités de photographies réellement imprimées avec un identifiant de l'utilisateur, le serveur (1) comportant un dispositif d'édition de factures et d'envoi (50) de la facture éditée à un terminal communiquant (2) identifié à l'aide de l'identifiant de l'utilisateur. 4. Système d'impression de photographie selon une des 10 1 à 3 caractérisé en ce que le serveur (1) comporte un système générateur de SMS pour envoyer (50) la facture éditée. 5. Système d'impression de photographie selon une des 1 à 4 caractérisé en ce que les moyens de gestion et communication sont constitués d'un serveur (1) apte à communiquer avec un terminal (2) communiquant correspondant à l'identifiant reçu, la borne (3) de service comportant: - des moyens de génération d'un message constitutif d'un bon de commande comportant des informations concernant le format de photographie, le nombre de photographie, l'identifiant d'utilisateur; des moyens de communication pour émettre ledit message à destination du serveur (1) par une communication filaire ou non. 6. Système d'impression de photographie selon une des 1 à 5 caractérisé en ce que le serveur (1) comporte des moyens de génération d'un devis et d'envoi (50) d'un SMS contenant le devis à destination du N d'identifiant de l'utilisateur par une communication par voie hertzienne. 7. Système d'impression de photographie selon une des 1 à 6 caractérisé en ce que le terminal (2) communiquant comporte des moyens d'afficher le message numérique formant le devis (24) et de l'accepter par une action sur des moyens interactifs (clavier, joystick), des moyens de traitement générant un message d'acceptation du devis à destination du serveur et des moyens d'envoi du message d'acceptation (51). 8. Système d'impression de photographie selon une des 1 à 7 caractérisé en ce que le terminal (2) communiquant est soit en liaison filaire, soit en liaison radioélectrique de moyenne portée (WIFI, bluetooth) ou optique, avec la borne de service. 9. Système d'impression de photographie selon une des 1 à 8 caractérisé en ce que la borne (3) comprend un moyen lo d'acceptation du devis et de validation de l'impression par action sur un élément interactif de la borne, et des moyens de communication avec le serveur opérateur pour recevoir le devis et émettre le message d'acceptation; et un moyen d'établir une communication avec un dispositif de mémorisation du type carte SIM ou Mémoire Flash. 1O.Système d'impression de photographie selon une des 1 à 9 caractérisé en ce que les informations de l'identifiant sont incorporées dans les informations numériques constitutives de la photographie, sous forme de filigrane (watermarking). 11. Système d'impression de photographie selon une des 1 à 9 caractérisé en ce que les information d'identifiant constituent une entête d'un fichier JPG contenant les informations numériques constituant la photographie et les paramètres concernant le format et le nombre de reproductions. 12.Système d'impression de photographie selon une des 1 à 9 caractérisé en ce que l'identifiant est transmis dans un fichier spécifique indépendant des fichiers constitutifs des informations numériques représentatives des photographies. 13.Borne (3) de service d'impression de photographies, comprenant des moyens de sélection par une interface homme/machine (33) pour choisir au moins une image et sélectionner des paramètres représentatifs de 19 2888011 l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image et du nombre de reproduction pour chaque image, des moyens de mémorisation (32) d'informations numériques représentatives d'images d'au moins une série de photographie, des moyens de mémorisation des paramètres sélectionnés et des moyens d'impression (30) reliés à des moyens de traitement, caractérisée en ce qu'elle comprend: - une interface de communication (36) à courte distance pour charger une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur, en provenance d'un terminal (2) mobile d'utilisateur; - des moyens de communication avec au moins un serveur (1) distant pour: É émettre (61) une information indiquant les quantités de photographies réellement imprimées ainsi que l'identifiant de l'utilisateur; É recevoir (60) une information de validation d'impression; et É émettre (62) une acceptation de facturation en réponse à un signal d'achèvement d'impression par les moyens d'impression d'une série de photographies; - les moyens de traitement étant agencés pour déclencher une 20 impression sur la base des paramètres sélectionnés uniquement après réception de l'information de validation. 14.Borne (3) de service d'impression de photographies, comprenant des moyens de mémorisation (32) d'informations numériques représentatives d'images d'au moins une série de photographie, des moyens de mémorisation des paramètres sélectionnés et des moyens d'impression (30) reliés à des moyens de traitement, caractérisée en ce qu'elle comprend: - une interface de communication (36) à courte distance pour charger une série de photographies et de paramètres associés à un identifiant d'utilisateur, en provenance d'un terminal (2) mobile d'utilisateur; - des moyens de communication avec au moins serveur (1) distant 5 pour: É émettre (61) une information indiquant les quantités de photographies réellement imprimées ainsi que l'identifiant de l'utilisateur; É recevoir (60) une information de validation d'impression; et io É émettre (62) une acceptation de facturation en réponse à un signal d'achèvement d'impression par les moyens d'impression d'une série de photographies; - les moyens de traitement étant agencés pour déclencher une impression sur la base des paramètres sélectionnés uniquement après 15 réception de l'information de validation. 15. Terminal communiquant coopérant avec une borne selon la 14, le terminal comportant: - une interface de communication à courte distance, des moyens de sélection d'au moins une photographie d'une série de photographies 20 mémorisées par le terminal communiquant, caractérisé en ce qu'il comporte; - des moyens de génération d'un message numérique constitutif d'un bon de commande comportant au moins des informations numériques constitutives de l'image de la photographie et des informations concernant le format de photographie, le nombre de photographie, l'identifiant d'utilisateur; - des moyens de communication pour émettre ledit message numérique à destination d'une borne de service d'impression de photographies par une communication sans fil courte distance (par exemple wifi, bluetooth, infra rouge) - des moyens de réception et d'émission par un réseau de radio téléphonie, des moyens d'afficher le message numérique arrivant par le réseau de radio téléphonie et formant le devis, des moyens de l'accepter par une action sur des moyens interactifs (clavier, joystick), des moyens de traitement générant un message d'acceptation du devis à destination du serveur relié au réseau de radiotéléphonie et des moyens d'envoi du message d'acceptation. 16. Procédé d'impression de photographie par une borne coopérant avec un terminal communiquant et un serveur pouvant communiquer avec la 10 borne et le terminal, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de mémorisation d'informations numériques constitutives des images de la série de photographie; - une étape de sélection par une interface homme/machine du terminal ou de la borne pour choisir au moins une image et sélectionner des paramètres représentatifs de l'identifiant de l'image choisie, du format associé à chaque image, du nombre de reproduction pour chaque image; - une étape de communication à courte distance entre la borne et le terminal pour charger au moins une série de photographies associée à un identifiant d'utilisateur; - une étape de mémorisation des paramètres sélectionnés et d'association des paramètres à l'identifiant pour générer et envoyer un message à un serveur; - une étape d'envoi d'un devis pour présenter par l'affichage le devis à l'utilisateur désigné par l'identifiant. - une étape d'envoi d'un message d'acceptation du devis au serveur qui valide l'impression à réaliser par les moyens d'impression de la borne sur la base des paramètres sélectionnés, uniquement en cas de réception par le serveur d'une information représentative d'une acceptation du devis; et une étape, en fin d'impression des photographies par la borne, d'envoi d'un message au serveur pour indiquer le nombre et le format des photographies réellement imprimées pour servir à la facturation. | G,H | G06,H04 | G06F,H04Q | G06F 3,G06F 19,H04Q 7 | G06F 3/12,G06F 19/00,H04Q 7/22,H04Q 7/32 |
FR2887917 | A1 | SYSTEME DE VOLET ROULANT ENCASTRABLE ET NON APPARENT | 20,070,105 | La présente invention concerne le domaine des volets roulants intégrés aux bâtiments. Elle concerne plus particulièrement les systèmes invisibles de l'extérieur du bâtiment comme de l'intérieur du bâtiment. Un problème des volets roulants est la dégradation de l'aspect esthétique du bâtiment par l'installation du volet roulant. Le volet roulant nécessite en effet un coffre de volet roulant comportant un arbre sur lequel le volet s'enroule lors de l'ouverture. Ce coffre, placé en saillie sur le mur à l'extérieur du bâtiment, dégrade l'aspect extérieur. Le coffre est généralement réalisé dans une matière différente de l'enduit extérieur du bâtiment qui se démarque et se dégrade en subissant les intempéries et le vieillissement. Une alternative consiste à placer le coffre de volet roulant en saillie à l'intérieur du bâtiment, mais l'espace intérieur est réduit. De plus, la matière du coffre étant généralement différente de celle des murs intérieurs, l'esthétique intérieure est dégradée. Une solution au problème d'esthétique est décrite dans le brevet FR2843161. Ce brevet décrit un système permettant de masquer le coffre de volet roulant et de l'intégrer dans la paroi au-dessus de la fenêtre. Si le système décrit dans ce brevet remplit les conditions esthétiques, il présente toutefois l'inconvénient d'avoir un accès au système, pour une opération d'entretien, par le bas du coffre de volet roulant. Un tel accès oblige notamment la mise en place d'échafaudages dans les bâtiments collectifs à plusieurs étages, l'entretien étant alors extrêmement coûteux. Une solution alternative au problème de l'aspect esthétique est décrite par le brevet FR2842858. Selon ce brevet un linteau creux de volet roulant se situe au dessus de la fenêtre, étant peu saillant à l'intérieur et non apparent de l'extérieur, et l'accès au système d'enroulement pour une maintenance du système est effectué par une trappe qui s'ouvre latéralement vers l'intérieur du bâtiment. Toutefois le dispositif selon ce brevet utilise un linteau spécial ayant un profil creux, la pose du linteau nécessitant l'utilisation d'équipement lourd. Ce dispositif comprend en effet d'un linteau porteur non manipulable à la main. D'autre part, le linteau creux étant porteur, sa structure plus massive laisse un espace disponible moins important pour le volet roulant. Le coffre de volet roulant reste donc légèrement apparent de l'intérieur du bâtiment. De plus le dispositif décrit par le brevet FR2842858 impose, au volet roulant, une torsion en S qui provoque plus de frottements et implique un risque de panne plus important. Enfin ce système implique un coffrage du linteau complexe et non traditionnel, dans le cas d'un coulage du linteau sur place. La présente invention a pour but de pallier un ou plusieurs inconvénients de l'art antérieur en proposant un système de volet roulant invisible de l'extérieur et de l'intérieur du bâtiment, ayant une structure légère assemblée en un seul bloc, manipulable par une personne et donnant accès au mécanisme d'enroulement depuis l'intérieur du bâtiment. Ce but est atteint par un système de volet roulant encastrable et non apparent, comportant au moins un volet roulant et un arbre d'enroulement du volet roulant associé à une menuiserie comportant des coulisses de volet roulant, caractérisé en ce qu'il est rendu solidaire de la menuiserie par au moins deux pièces porteuses supportant l'arbre de volet roulant, l'arbre étant positionné, par rapport à la menuiserie, au dessus et déporté vers l'extérieur d'un bâtiment, l'ensemble composé au moins des pièces porteuses, et du volet enroulé autour de l'arbre d'enroulement venant se placer au moins en partie dans un coffre en C, non porteur, réalisant la partie haute d'une ouverture dans un mur du bâtiment, le coffre comprenant un espace intérieur disponible d'au moins la largeur de l'ouverture, ouvert vers l'intérieur du bâtiment et dont l'axe de symétrie horizontal est disposé à la hauteur de l'arbre d'enroulement. Selon une autre particularité, le coffre possède des parties latérales dépassant en largeur par rapport à l'ouverture, ayant une épaisseur et une hauteur identiques à celles des éléments de construction du mur. Selon une autre particularité, le coffre possède des parties latérales dépassant en largeur par rapport à l'ouverture, ayant une épaisseur au maximum identique à celle du mur. Selon une autre particularité, le coffre est réalisé dans une matière telle qu'il est portable à la main. Selon une autre particularité, le coffre est réalisé en béton léger. Selon une autre particularité, le coffre est réalisé d'un seul bloc. Selon une autre particularité, le coffre possède au moins une face supérieure plane horizontale et sa profondeur n'excède pas l'épaisseur du mur dans lequel l'ouverture est réalisée. Selon une autre particularité, l'espace intérieur du coffre est fermé latéralement par deux joues. Selon une autre particularité, le coffre comprend une face supérieure rectangulaire de même profondeur que l'épaisseur du mur, une face avant plane située dans le prolongement de la surface extérieure du mur, ayant son bord inférieur courbe et une face inférieure courbée suivant la courbe inférieur de la face avant. Selon une autre particularité, le coffre comprend une face supérieure rectangulaire de même profondeur que l'épaisseur du mur, une face avant verticale rectangulaire située dans le prolongement de la surface extérieure du mur et une face inférieure rectangulaire de mêmes dimensions que la face supérieure. Selon une autre particularité le coffre comprend une face supérieure rectangulaire de même profondeur que l'épaisseur du mur et une face arrondie couvrant le devant et le dessous du coffre. Selon une autre particularité, une lame d'arrêt verticale, de largeur identique à l'ouverture dans le bâtiment, est liée au coffre, la tranche inférieure de la lame dépassant du coffre et définissant la limite haute de l'ouverture du bâtiment, la partie de la surface de la lame dépassant du coffre et orientée vers l'extérieur du bâtiment définissant une surface latérale d'arrêt de l'habillage extérieur du bâtiment. Selon une autre particularité, la tranche supérieure du coffre vers l'intérieur du bâtiment est une surface d'appui supérieure du coffre sur laquelle vient en appui une pièce liée à la menuiserie. Selon une autre particularité, la face supérieure du coffre compose, au moins en partie, la surface inférieure d'un coffrage servant pour la fabrication d'un linteau porteur dans le mur du bâtiment. Selon une autre particularité, chaque pièce porteuse comprend une partie verticale de fixation, rectangulaire, de profondeur inférieure à celle de la menuiserie, dont l'extrémité supérieure est à la hauteur de la paroi supérieure de l'intérieur du coffre et dont le bas couvre, au moins en partie, la menuiserie. Selon une autre particularité, la partie verticale de fixation se fixe par des vis dans des trous oblongs verticaux. Selon une autre particularité, chaque pièce porteuse comprend une partie déportée vers l'extérieur du bâtiment, couvrant une hauteur comprise entre la paroi supérieure et la paroi inférieure de l'intérieur du coffre, venant en saillie dans le coffre, située dans le prolongement de la partie verticale de fixation et sa hauteur décroissant jusqu'à son extrémité. Selon une autre particularité, la partie déportée a son extrémité en demi cercle. Selon une autre particularité, les bords haut et bas de la partie déportée sont biseautés. Selon une autre particularité, chaque pièce porteuse comprend un trou oblong horizontal, situé à la hauteur de l'arbre d'enroulement, dans lequel sont insérées des vis de fixation. Selon une autre particularité, les pièces porteuses sont liées à leur extrémité déportée vers l'extérieur du bâtiment à une traverse de rigidité. Selon une autre particularité, le système comprend une caisse d'isolement comportant un panneau d'accès affleurant avec la surface intérieure du bâtiment et un ensemble de pièces de jonction fermant, avec les autres pièces du système, l'espace situé au dessus de la menuiserie et en face l'espace intérieur du coffre de volet roulant. Selon une autre particularité, le système comprend une traverse d'appui liée aux pièces porteuses et ayant une surface d'appui venant en appui sur la surface d'appui supérieure du coffre. Selon une autre particularité, la caisse d'isolement comprend au moins une pièce en U tournée vers le bas de même largeur que la caisse, de hauteur au moins égale à celle de la caisse, dont la position est réglable en profondeur et sur laquelle s'encastre un profil isolant de logement du panneau affleurant avec la paroi intérieure du bâtiment. Selon une autre particularité, le profil de logement du panneau comprenant une rainure d'encastrement et un profil de maintien du panneau. Selon une autre particularité, le panneau d'accès du système est rectangulaire, ferme toute la surface de la caisse d'isolement affleurant avec le mur Selon une autre particularité, dans le cas où la menuiserie comprend un cadre dormant formant un espace intérieur ouvert en face de l'espace intérieur du coffre de volet roulant, les parties verticales de fixation des pièces porteuses couvrent une hauteur inférieure celle de l'espace intérieur du coffre. Selon une autre particularité, dans le cas où la menuiserie comprend un cadre dormant formant un espace intérieur ouvert en face de l'espace intérieur du coffre de volet roulant, le coffre d'isolement est compris dans la menuiserie. Un autre but de l'invention est de faciliter l'installation de la menuiserie associée au système de volet roulant en face de l'ouverture du bâtiment. Selon un procédé de montage du système de volet roulant encastrable et non apparent, au moins l'arbre d'enroulement, les pièces porteuses et une traverse joignant les pièces porteuses sont liés ensembles avant d'être montés sur la menuiserie, la position axiale de l'arbre d'enroulement étant laissée libre puis fixée après que les pièces porteuses aient été fixées sur la menuiserie. Selon un procédé de montage du système de volet roulant, la menuiserie et le système de volet roulant constituent un assemblage d'un bloc qui se fixe de la même manière qu'une menuiserie sans volet roulant. Un autre but de l'invention est de proposer un système pour lequel la coordination des différents corps de métier est facilitée, lors de la construction d'un bâtiment. Selon un procédé de montage du système de volet roulant, les travaux concernant la maçonnerie sont réalisés indépendamment des travaux concernant la menuiserie. Selon un procédé de montage du coffre de volet roulant, le coffre est placé dans le mur de la même manière que les autres éléments constitutifs du mur. Selon un procédé de montage du coffre de volet roulant, lors du coulage d'un voile en béton banché, autour d'un mannequin ayant les dimensions d'une ouverture, le coffre de largeur supérieure à l'ouverture est placé au dessus du mannequin avant le coulage. Selon un procédé de montage du système de volet roulant, le profil de logement du panneau d'accès sert de surface d'arrêt lors de l'application de l'enduit intérieur du bâtiment. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatifs dans lesquels: la figure 1 représente une vue en coupe du système de volet roulant; - la figure 2 représente une vue éclatée de pièces composant le système de volet roulant selon l'invention; - la figure 3 représente une vue de face d'une fenêtre équipée d'un système de volet roulant selon l'invention; - la figure 4 représente une vue en coupe selon la coupe A-A; - la figure 5 représente une pièce porteuse (console) sur laquelle est monté un premier support de l'arbre d'enroulement; - la figure 6 représente une pièce porteuse sur laquelle est monté un deuxième support de l'arbre d'enroulement; - la figure 7 représente une pièce porteuse; les figures 8 à 14 représentent des étapes de montage du système 5 de volet roulant; - la figure 15 représente une vue en coupe selon la coupe BB; - la figure 16 représente une vue en coupe selon la coupe CC - la figure 17 représente un type de pièce porteuse selon une deuxième configuration; - la figure 18 représente une menuiserie selon la deuxième configuration; - la figure 19 représente une vue en coupe du système de volet roulant selon la deuxième configuration; - les figures 20 à 23 représentent des exemples de coffres installés 15 en haut d'une ouverture; - la figure 24 représente un tiroir unique; - les figures 25 à 27 représentent un logement du panneau d'accès. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 19. Considérons les figures 1 et 2. Une particularité de l'invention est que la mise en place est réalisée distinctement selon les ouvrages de maçonnerie et les ouvrages concernant la menuiserie. La partie de l'invention concernant la maçonnerie va d'abord être décrite; l'assemblage d'un seul bloc composé de la menuiserie et du volet roulant sera détaillé par la suite. Une ouverture rectangulaire dans un mur (14) d'un bâtiment est délimitée au niveau de son bord supérieur par un linteau (12) porteur ou par un coffre (10) selon l'invention. Dans la description suivante, pour la description des dimensions, la largeur désignera une dimension prise suivant la largeur de l'ouverture. La hauteur désignera une dimension prise suivant la hauteur de l'ouverture et la profondeur désignera une dimension prise suivant la profondeur de l'ouverture. Un coffre (10) léger en C est situé sous le linteau (12), l'ouverture du coffre (10) en C étant orientée vers l'intérieur du bâtiment. Une lame (11) d'arrêt sert pour les travaux d'application de l'enduit (13), la façade et la sous face du coffre (10) étant enduites de la même façon que les murs, de manière non limitative, recouvertes d'un habillage en pierre, de bois, ou de plaquettes en brique. Le coffre (10) en C réalisé, de manière non limitative, en béton léger, est portable à la main. Ce coffre manu portable, même pour de grandes longueurs, possède les mêmes caractéristiques dimensionnelles qu'un bloc à maçonner et de ce fait, s'inscrit parfaitement en dimension dans le processus de construction traditionnel. Sa mise en place est effectuée lors des travaux de maçonnerie. La cote de référence, correspondant à la limite supérieure de l'ouverture telle qu'elle est représentée sur un plan d'architecte, est prise au niveau de la tranche inférieure de la lame d'arrêt (11). Dans un bâtiment en construction, le coffre (10) léger sert de fond de coffrage pour le coulage du linteau (12). Dans des exemples de construction, représentés sur les figures 20 à 23, d'un mur en parpaing (18), le coffre (10a, 10b, 10c) possède deux parties (D10) latérales de mêmes dimensions que les parpaings (18) en profondeur et en hauteur. Un tel coffre (10a, 10b, 10c) est mis en place dans un décrochement fait dans le mur. Sa mise en place est alors très simple et s'inscrit dans la technique de construction traditionnelle. Le coffre repose sur les parpaings (18) comme un élément classique de maçonnerie. Ce même coffre sert lors du coulage. Le maçon prendra soin d'étayer le coffre. De manière non limitative, des entretoises verticales, fixées au nez du coffre linteau, à intervalles réguliers, assurent la rigidité du coffre pour l'opération. Dans le cas où le linteau (12) est coulé par d'autres moyens ou dans le cas d'une réhabilitation du bâtiment, le coffre, de même largeur que l'ouverture, est fixé par des moyens de fixation sous le linteau (12) porteur, comme représenté à la figure 23. Dans un autre exemple de construction, le mur est un voile de béton banché et l'ouverture est définie par un mannequin autour duquel est coulé le béton. Dans ce cas le coffre préfabriqué est positionné directement au dessus du mannequin et le mur est coulé autour du coffre lié au mannequin. Dans ce cas, le coffre a une largeur supérieure à celle du mannequin et dépasse de chaque côté. Ainsi une fois que le mur est coulé, il comporte un décrochement sur lequel s'appuie le coffre (10). Le coffre s'adapte à de nombreuses épaisseurs de murs, les plus contraignantes étant des épaisseurs de 16cm ou 17cm, dans le cas d'un voile en béton banché. Le coffre s'adapte donc pour des épaisseurs plus épaisses pour des murs, par exemple, en parpaings ou en briques. Le coffre (10) est réalisé dans une matière similaire à celles du linteau (12) porteur ou du mur (14) de sorte qu'après l'application d'un enduit (13), des fissures n'apparaissent pas avec l'usure du bâtiment. De manière non limitative, le coffre (10) en béton léger a une face avant en faux cintre ou en imitation de cintre ou en cintre sur-baissé (10c) ou l'arrête extérieure basse du coffre (10) est de forme arrondie. De manière non limitative, la forme de la face inférieure suit le profil inférieur de la face avant ou est droit. Dans tous les cas, le coffre garde un espace intérieur disponible. La lame (11) d'arrêt, réalisée de manière non limitative en aluminium, sert de surface (S111) d'arrêt à l'enduit. Cette lame (11) dépasse du coffre d'une même hauteur que la couche d'enduit (13) à appliquer et n'apparaît plus une fois l'enduit (13) posé. La largeur du coffre dépend donc du mode de construction. Dans l'exemple de construction le plus courant, le coffre dépasse de chaque côté de l'ouverture, ce qui permet d'utiliser le coffre (10a, 10b, 10c) comme un matériau de construction classique. Dans le cas d'un coffre (10a, 10b) dépassant de chaque côté de l'ouverture et ayant des bords droits, le mode de fabrication des coffres prévoit des coffres (10a, 10b) droits de dimensions standard avec des largeurs de coffre variant, de manière non limitative, de 10cm en 10cm ou de 20cm en 20cm. Dans un exemple de réalisation de ce type de coffre, des joues (19) latérales ferment le coffre à ses extrémités. Les joues (19) latérales apportent de la rigidité et une solidité lors du stockage ou du transport. Le coffre (10) léger et la lame (11) d'arrêt forment l'ensemble permettant à l'assemblage d'un seul bloc, comprenant la menuiserie et le volet roulant, de venir s'encastrer. Le coffre (10) comporte un espace (El01) fonctionnel compris à l'intérieur du C et ouvert vers l'intérieur du bâtiment. Les tolérances dimensionnelles du coffre sont par ailleurs suffisantes pour accepter des défauts de pose éventuels du coffre (10), lors de la pose de la menuiserie munie de son volet roulant. De plus le coffre possède une surface (S101) d'appui supérieure destinée à venir en appui sur une surface (S500) d'appui du système de volet roulant lié à la menuiserie. La surface (S101) d'appui supérieure se trouve sur la tranche supérieure du coffre (10) en C. De cette façon, le dispositif permet au menuisier de poser l'ensemble comprenant la menuiserie et le bloc de volet roulant en une seule opération, sans se soucier du gros oeuvre. Cette intervention est similaire à la pose d'une menuiserie sans volet roulant. C'est en effet une particularité de l'invention d'avoir une pose de la menuiserie reliée au dispositif de volet roulant, totalement traditionnelle et identique à une pose de menuiserie sans volet roulant. Le volet s'insère ainsi dans le coffre de volet roulant dans l'épaisseur de la maçonnerie. L'assemblage d'un seul bloc selon l'invention, composé de la menuiserie et du volet roulant, va maintenant être décrit. L'assemblage d'un seul bloc est composé, de manière non limitative, de la menuiserie (9), de deux pièces (1) porteuses (consoles) montées latéralement sur la menuiserie (9). L'assemblage d'un seul bloc comprend de plus une face (50) supérieure liée aux deux pièces (1) porteuses, un tiroir (5) supérieur fixé sur la face (50) supérieure et aux deux pièces (1) porteuses et deux tiroirs (4) latéraux fixés chacun à une pièce porteuse (1). L'assemblage d'un seul bloc comprend également un panneau (8) d'accès lié à un isolant (6) venant en appui sur la partie supérieure de la menuiserie (9) et sur les tiroirs (4, 5). L'assemblage d'un seul bloc comprend aussi un arbre (3) d'enroulement, un volet (7) s'enroulant autour de l'arbre (3) d'enroulement et se déroulant entre les coulisses (91). L'assemblage d'un seul bloc comprend enfin, de manière non limitative, des supports (21, 22) d'arbre (3) fixes autour desquels pivote l'arbre (3) d'enroulement. Dans un autre exemple de réalisation, le tiroir (5) supérieur et les tiroirs (4) latéraux sont réalisés en une seule pièce (500) en U associée avec une pièce (510) isolante de logement du panneau. La pièce (510) isolante s'emboîte sur la tranche du U, du côté intérieur du bâtiment, grâce à un profil comportant une rainure (5102). La pièce (510) isolante comprend aussi un logement (5101) pour accueillir le panneau (8) d'accès. Ce mode de réalisation a l'avantage d'être rendu plus facilement étanche. D'autre part, le décrochement affleurant la surface intérieure du bâtiment, étant, par exemple en PVC, le froid n'est pas conduit jusqu'à la surface intérieure. Dans un autre exemple, un logement métallique du panneau d'accès, fait apparaître un point froid sur la surface intérieure du bâtiment, ce qui peut apporter une dégradation du revêtement intérieur. La menuiserie comporte, de façon connue, un dormant (90), des coulisses (91) de volet et une partie (92) mobile. Les coulisses (91) sont les guides entre lesquels se déroule le volet (7) roulant. Un exemple de menuiserie (9) comportant des coulisses (91) incorporées est représenté à la figure 11. Le dormant (90) est la partie venant contre le mur (14) porteur et contre le mur (16, 17) intérieur du bâtiment, ce dernier s'arrêtant au niveau du dormant (90). Le dormant (90) vient également en appui contre la paroi (16) intérieure du bâtiment par une aile (S90a) de recouvrement sur tout le pourtour du dormant (90). Le bord supérieur du dormant (90) est moins épais que les bords latéraux ou que le bord inférieur. Alors que le bord inférieur et les bords latéraux du dormant sont en appui contre le mur (14) porteur, le bord supérieur ne vient pas en appui contre le mur (14) porteur de façon à laisser un espace pour le passage du volet roulant. Les surfaces du dormant en appui sur le mur (14) porteur sont couramment appelées nez de tapée, par l'homme de métier. Ce type de menuiserie (9) est couramment utilisé et connu de l'art antérieur. La menuiserie (9) est posée, de manière non limitative, en face d'une ouverture rectangulaire d'un bâtiment, et possède une surface d'appui (S90) supérieure, une surface d'appui (S92) inférieure et deux surfaces (S93) d'appui latérales, venant contre l'isolant intérieur. Une fois posée, la menuiserie présente une face intérieure (95) et une face (94) extérieure. La figure 3 représente, selon un exemple non limitatif, la face (95) intérieure d'une fenêtre comportant un cadre (90) et un ensemble (92) mobile. Une ligne légère de démarcation apparaît au-dessus de la fenêtre, indiquant le contour du panneau (8) amovible. La ligne devient invisible, par exemple si la surface (16) intérieure est composée de lames de bois, le panneau (8) amovible étant alors composé de la même façon et la démarcation se confondant complètement avec la limite des lames de bois. La pièce porteuse (1) se fixe sur tout type de menuiserie, de structure ou dans un matériau de construction connus de l'art antérieur. Les dimensions des pièces (1) porteuses sont choisies en fonction de la menuiserie, les éléments s'ajoutant à la menuiserie (9) étant généralement pré-montés en usine. Les pièces (1) porteuses, réalisées de manière non limitative en tôle galvanisée ou en bois, sont posées sur les surfaces d'appui et d'isolation de la menuiserie, ou directement sur le dormant de la menuiserie. Une butée (106) de réglage, à angle droit, permet de positionner la pièce selon deux références. La partie horizontale se place en appui sur la surface supérieure du dormant (90) et la partie verticale se place dans le prolongement de la surface extérieure du dormant (90). La fixation est réalisée de manière non limitative par vissage. La pièce porteuse (1) comporte une lame de fixation (103) plane, venant sur la surface latérale de la menuiserie (9). Des trous (104) de fixation sont réalisés dans la lame de fixation (103), dans le cas d'un montage par vis. Selon un mode de réalisation, les trous (104) sont ronds. Selon un autre mode de réalisation, représenté uniquement sur la figure 7, les trous (104bis) sont oblongs, avec leur axe de symétrie vertical, afin de permettre un réglage en hauteur du dispositif. Un réglage en hauteur de la pièce porteuse est alors possible. Au niveau de la butée (106) de réglage, dans le cas où la pièce (1) porteuse est descendue par rapport à la surface supérieure du dormant (90) , soit le dormant (90) est entaillé avec une pince coupante, soit la pièce (1) porteuse est tordue et vient sur le côté du dormant (90). La lame de fixation (103) verticale se prolonge latéralement par une partie déportée (105) plane vers l'extérieur du bâtiment. Un jour (101) oblong horizontal est réalisé dans la pièce (1) porteuse. Le milieu du jour (101) se trouve en avant de la lame de fixation (103). Le jour (101) est destiné à accueillir, de manière non limitative, deux vis (23) combinées à des écrous, pour la fixation des supports (21, 22) de l'arbre d'enroulement. Le jour est réalisé d'une certaine taille, de manière à prévoir un débattement (j1, j2) pour le réglage en profondeur de la position de l'arbre (3). Le réglage de la position sera détaillé lors de la description du montage. L'arbre (3) est placé de façon à ce que le volet (7) ne subisse pas de torsion en S et à ce que le mouvement du volet (7) soit le plus libre possible. Le bord supérieur et le bord inférieur de la partie déportée (105) de la pièce (1) porteuse sont biseautés pour faciliter l'insertion lors de la mise en place de l'assemblage d'un seul bloc. La lame de fixation (103) et la partie déportée (105) qui se trouvent dans un même plan et sont perpendiculaires à une lamelle (102) horizontale qui se trouve en haut de la pièce porteuse (1). Dans un exemple de réalisation, la pièce porteuse (9) est réalisée en tôle, d'une seule pièce, par pliage, par perçage et par découpage. Selon un mode de réalisation, des lamelles (102) servent de surface d'appui horizontale aux traverses (5, 50) horizontales. Les traverses (50, 5) horizontales se fixent, de manière non limitative, par vis sur les lamelles (102). Les pièces (1) porteuses servent également de surfaces d'appui verticales aux tiroirs (4) latéraux qui couvrent une hauteur allant du haut de la menuiserie (9) jusqu'au du tiroir (5) supérieur. Les tiroirs (4) latéraux disposent donc d'une surface de contact sur toute cette hauteur, et sont fixés chacun à une pièce porteuse (1), de manière non limitative, par vis. Dans un autre mode de réalisation, les tiroirs (4) latéraux et le tiroir (5) supérieur sont remplacés par une pièce en U associée à une pièce isolante profilée servant de logement au panneau d'accès. Selon de mode de réalisation, les pièces porteuses ne comprennent pas de lamelle et la fixation des éléments métalliques entre eux est réalisée par soudage. Les tiroirs (4, 5) ont pour fonction de fermer l'ouverture au dessus de la menuiserie afin d'assurer l'étanchéité et l'isolation phonique et thermique. Les tiroirs (4) latéraux prolongent les côtés latéraux du dormant (90) de la menuiserie (9) jusqu'au tiroir (5) supérieur. Les tiroirs (4, 5) sont fixés sur les pièces (1) porteuses. Une pièce de finition non représentée, par exemple une cornière, assure la jonction à angle droit aux niveaux des bords latéraux du tiroir (5) supérieur et des bords supérieurs des tiroirs (4) latéraux. Vue de l'intérieur la jonction présente une bonne finition et empêche d'avoir un pont thermique. Selon un autre mode de réalisation, les tiroirs (4, 5) sont remplacés par un tiroir (500) unique en U associé à une pièce (510) isolante servant pour le logement du panneau (8), comme représenté aux figures 24 à 27. D'autres pièces (41) isolantes sont insérées au niveau de la jonction entre les tiroirs (4) latéraux, la menuiserie (9) et le panneau (8) amovible, comme représenté aux figures 13 et 14. L'espace en dessous de l'emplacement du panneau d'accès amovible est comblé, de manière non limitative, par une pièce (42) de mousse ou d'autre matière isolante ou est rempli de colle ou de silicone, par exemple. Le tiroir (5) supérieur horizontal a une largeur identique à celle de la menuiserie (9). Les tiroirs (4) latéraux verticaux ont une hauteur qui couvre la distance entre le haut du dormant de la menuiserie (9) et le tiroir (5) supérieur. Les tiroirs ont une même profondeur et ont un décrochement à angle droit à leur extrémité du côté intérieur du bâtiment. L'extrémité des décrochements arrive au niveau de la surface (16) intérieure du mur (14). Selon un autre mode de réalisation, une seule pièce (500) en U associée à une pièce (510) isolante comportant un décrochement, remplace les tiroirs (4) latéraux et le tiroir (5) supérieur. Dans ce mode de réalisation, le décrochement sert également de logement au panneau (8) d'accès amovible. Le panneau (8) amovible est inséré sur la surface d'appui supérieure du cadre de la menuiserie (9) et contre les surfaces (S5, S5a, S4, S4a) d'appui des tiroirs (4, 5). Le positionnement en profondeur des tiroirs se fait par rapport à l'aile de recouvrement de la menuiserie. Le panneau (8) amovible est donc maintenu selon trois directions perpendiculaires. Un joint (par exemple en silicone) est ajouté sur ses surfaces de contact. Les tiroirs (4, 5) ont une même profondeur afin de venir affleurer la surface (16) intérieure du mur (14). La fixation des tiroirs (4,5) ou de la pièce remplaçant les tiroirs, est réalisée de manière à pouvoir régler la position en profondeur. Le réglage est possible par exemple par une fixation par des vis, dans des trous oblongs. Un tel mode de réalisation est représenté uniquement à la figure 2, les trous (107) oblongs étant réalisés dans une lamelle (102). L'ensemble des tiroirs forme une caisse d'isolement au dessus de la menuiserie (9) dans laquelle est inséré un élément (6) isolant, de manière non limitative, lié au panneau (8) amovible. Le volume maximal qu'occupe l'isolant (6) est délimité par le bord supérieur de la menuiserie (9), les plans des tiroirs (4, 5), le panneau (8) et un plan vertical à la limite des coulisses (91). Selon un autre mode de réalisation, la caisse d'isolement est délimitée en partie, par le tiroir (500) en U remplaçant les tiroirs (4) latéraux et le tiroir (5) supérieur. Une deuxième traverse, étant la face (50) supérieure, s'appuie sur les lamelles (102) des pièces (1) porteuses. La face (50) supérieure est de même largeur que la menuiserie (9) et est liée aux lamelles (102), de manière non limitative, par vis. Des mêmes vis (501) servent, de manière non limitative, pour la jonction des lamelles (102) avec la face (50) supérieure et le tiroir (5) supérieur. Selon un autre mode de réalisation, la face supérieure est fixée par soudage et les pièces porteuses ne comportent pas de lamelle. La face (50) supérieure assure d'une part la rigidité du système, particulièrement lors du montage, et d'autre part elle sert de surface (S500) d'appui contre la surface (S101) d'appui supérieure du coffre (10) de volet roulant, fermant ainsi complètement l'ouverture dans le mur (14). La face (50) supérieure a un profil à angle droit composé d'une partie horizontale, servant à la rigidité de l'ensemble, et d'une partie verticale réalisant la surface d'appui supérieure de l'assemblage d'un seul bloc. Dans un autre exemple de réalisation, la face (50) supérieure et le tiroir (5) supérieur sont réalisés en une seule pièce. Toutefois, le fait d'avoir deux éléments se recouvrant permet un ajustement en profondeur pour le positionnement du tiroir (5) supérieur. Selon un mode de réalisation une traverse est ajoutée à l'avant de la pièce porteuse afin de rigidifier l'ensemble du système de volet roulant. L'accès au volet, pour sa maintenance se fait de l'intérieur du bâtiment, le mécanisme étant complètement et simplement accessible par le panneau (8) d'accès. Le panneau (8) d'accès est traité en surface de façon identique à la surface (16) intérieure du mur (14), la surface intérieure étant, par exemple, du papier peint ou de la peinture. Le panneau est fabriqué, de manière non limitative, en PVC, en contreplaqué bois, en placoplâtre ou en métal. La fixation du panneau (8) se fait, de manière non limitative, par clippage ou par vissage. Une mortaise de grille de ventilation peut être usinée dans le panneau (8) amovible. Une grille de ventilation acoustique, généralement disgracieuse, peut être cachée derrière le panneau (8) d'accès. L'arbre (3) est motorisé ou non. Le type d'arbre (3) pour volet (7) roulant est bien connu de l'homme de métier et ne sera pas décrit en détail. Le volet (7) roulant est également connu de l'homme de métier. Le volet s'enroule autour de l'arbre (3) et se déroule entre les coulisses (91), connues également de l'homme de métier. L'arbre est supporté par des pièces (21, 22) connues de l'homme de métier, qui se fixent à la pièce porteuse (1), de manière non limitative, par deux vis. L'arbre (3) est en liaison pivot avec les pièces (21, 22) latérales de support de l'arbre. Une commande de type connu par l'homme de métier, pour les volets roulant, est accessible depuis l'intérieur du bâtiment. L'isolation va maintenant être décrite. L'isolation par rapport à l'extérieur est réalisée d'une part par l'étanchéité du système et d'autre part par l'incorporation d'un élément (6) isolant. L'étanchéité est nécessaire afin de ne pas créer de pont thermique. Un courant d'air facilite en effet les échanges de chaleur et réalise un pont thermique. La fonction d'étanchéité de la menuiserie est exploitée de manière classique et connue, ayant une étanchéité aux niveaux des surfaces d'appui latérales de la menuiserie (9) et au niveau de la surface d'appui inférieure. Les tiroirs (4) latéraux et le tiroir (5) supérieur sont conçus respectivement pour réaliser l'étanchéité latéralement, au dessus des côtés latéraux de la menuiserie, et respectivement sur un niveau horizontal supérieur. Le tiroir (5) supérieur vient en appui contre la face (50) supérieure, qui vient elle-même en appui sur la surface (S101) d'appui supérieure du coffre (10) de volet roulant. Les tiroirs (4) latéraux couvrent une hauteur allant de la menuiserie (9) au tiroir (5) supérieur et couvrent une profondeur allant des pièces (1) porteuses à la menuiserie (9). Un élément de jonction, non représenté, assure l'étanchéité entre les tranches supérieures des tiroirs latéraux et les tranches latérales du tiroir (5) supérieur. De manière non limitative, une matière collante ou isolante est ajoutée à la jonction des pièces. Selon un autre mode de réalisation, un tiroir (500) unique en U, orienté vers le bas, remplace les précédents tiroirs. Cela apporte l'avantage d'éliminer les éléments de jonction dans les coins formés par les tiroirs. D'autre part, le décrochement (5101) servant pour le logement du panneau (8) amovible est réalisé dans une matière isolante. Cela permet de ne pas avoir de pièce métallique affleurant la surface intérieure du bâtiment et donc d'éviter un point froid en surface. Le métal est en effet un bon conducteur pour la chaleur et est susceptible de créer un pont thermique. Un autre élément (41) isolant est placé à la jonction des tiroirs (4) latéraux, de la menuiserie (9) et du panneau (8) amovible, comme représenté sur les figures 13 et 14. Selon un mode de réalisation, l'espace en dessous de l'emplacement du panneau amovible est comblé, de manière non limitative, par du silicone ou par un morceau de mousse isolante. Afin de compléter l'étanchéité, un joint en silicone est ajouté sur les surfaces (S4, S4a, S5, S5a, S90, S90a) de contact du panneau (8) amovible avec les tiroirs (4, 5) et la menuiserie (9). Le joint en silicone est remplacé par un joint neuf, dans le cas où une personne accède au système d'enroulement pour son entretien. L'ouverture dans le mur (14) du bâtiment est donc bouchée de façon étanche. Selon un autre mode de réalisation, le panneau est fixé dans son logement par clippage. La profondeur des tiroirs (4, 5) reliés à la pièce porteuse (1), ainsi que la partie (105) déportée du système d'enroulement vers l'extérieur du bâtiment, créent une caisse d'isolement dans laquelle est ajouté un élément (6) isolant derrière le panneau (8) d'accès. L'isolant (6) moins épais que l'isolant sur les murs (14), est choisi de meilleure qualité. L'ensemble comportant la menuiserie et le volet roulant, a donc une isolation thermique et phonique. L'isolation entre le l'assemblage d'un seul bloc et le mur (14) au niveau des bords latéraux et du bord inférieur du dormant (90) est réalisée de manière traditionnelle, selon des techniques connues. De plus l'isolation intérieure ajoutée contre le mur (14) avant l'habillage intérieur, vient en appui contre les tiroirs (4, 5) et contre la menuiserie (9). L'isolation thermique présente donc une continuité entre l'assemblage d'un seul bloc et l'habillage intérieur. Dans le cas d'un coffre dépassant de chaque côté de l'ouverture, l'espace latéral est bouché, par exemple, par une plaquette en PVC. La plaquette peut être réalisée en plusieurs matières possibles. Le fait d'avoir des longueurs de coffre existant variant de 10cm en 10cm, permet d'utiliser des longueurs de coffre standard en limitant l'espace dépassant de chaque côté de l'ouverture. Les plaquettes servant pour boucher l'espace latéral du coffre peuvent donc avoir une même longueur minimum quelque soit le montage. Le montage du système de volet roulant va maintenant être décrit. Le montage décrit ci-après est réalisé de manière non limitative avec deux tiroirs (4) latéraux et un tiroir (5) supérieur, mais un montage équivalent est réalisable avec un tiroir (500) unique en U, orienté vers le bas et associé avec un logement (500). La première étape consiste à monter les supports (21, 22) latéraux de l'arbre (3) fixés dans le jour (101) de la pièce porteuse (1) par des vis (23), comme représenté sur les figures 5 et 6. Sur la figure 10, les deux vis (23) ne se trouvent pas aux extrémités du jour (101) et un jeu (j1, j2) est présent de chaque côté, ce qui implique le déplacement latéral des supports (21, 22) de l'arbre (3) selon deux sens possibles. Les supports (21, 22) seront fixés au même niveau et en attendant le positionnement définitif, les vis ne sont pas serrées. L'étape suivante consiste à fixer l'arbre (3) d'enroulement sur ses supports (21, 22), comme représenté à la figure 8. L'étape suivante, représentée à la figure 9, consiste à fixer la face (50) supérieure qui vient en contact sur les lamelles (102) des pièces (1) porteuses. Selon un autre mode de réalisation, les pièces porteuses ne comportent pas de lamelle et la face supérieure est soudée. L'étape suivante consiste à monter les pièces porteuses contre la menuiserie (9), à installer le volet (7) autour de l'arbre (3) et à fixer définitivement les supports (21, 22) de l'arbre (3) aux pièces (1) porteuses en serrant les vis (23). L'étape suivante consiste à monter les deux tiroirs (4) latéraux et le tiroir (5) supérieur. Le tiroir (5) supérieur se fixe, de manière non limitative par vis. Les vis (501) de fixation de la surface (50) supérieure se trouvent au niveau de la surface d'appui du tiroir (5) supérieur et sont démontées et remontées. Ces vis (501) serrent en même temps une lamelle (102), la face (50) supérieure et le tiroir (5) supérieur. Comme représentées aux figures 13 et 14, des pièces (41) isolantes sont ajoutées pour assurer une isolation au niveau de la jonction entre les tiroirs (4) latéraux, la menuiserie (9) et le panneau (8) amovible. L'étape suivante consiste à boucher l'espace se trouvant sous l'emplacement du panneau (8) afin d'améliorer l'isolation. Cet espace est bouché, par exemple, avec une boule de silicone ou avec une mousse isolante. La dernière étape de montage du système de volet roulant est la mise en place du panneau (8) amovible auquel est fixé un isolant (6). Le panneau (8) vient en appui sur les surfaces (S4, S5, S90) de contact des tiroirs (4) latéraux, du tiroir (5) supérieur et de la menuiserie (9). Selon le mode de réalisation avec un seul tiroir en U retourné, associé avec un élément isolant, le panneau vient se loger contre l'élément isolant qui a un profil à angle droit. Les surfaces (S4, S5, S90) de contact pour le panneau (8) amovible sont chacune associées à une surface (S4a, S5a, S90a) d'arrêt délimitant la position du panneau (8) amovible. Un joint (81) silicone est appliqué sur le panneau (8) amovible au niveau de ses surfaces (S4, S5, S90) de contact et de ses surfaces (S4a, S5a, S90a) d'arrêt, afin d'assurer l'étanchéité des jonctions. Lors d'une opération de maintenance, le joint (81) du panneau (8) d'accès est arraché et un nouveau joint (81) est appliqué lorsque le panneau (8) est remis en place. De manière non limitative, le silicone liquide est appliqué sur les surfaces (S4, S5, S90, S4a, S5a, S90a) entourant le panneau (8) amovible et le séchage aura lieu après que le panneau (8) ait été remis en place, assurant ainsi l'étanchéité. Selon un autre mode de réalisation le panneau est clippé dans son logement ou tenu par un velcro. Le système d'un seul bloc peut ensuite être mis en place dans la maçonnerie. Le bas de la menuiserie (9) est inchangé et les surfaces d'appui sur la maçonnerie sont. les mêmes. Les tiroirs (4) latéraux prolongent les surfaces latérales du dormant de la menuiserie (9). Une surface d'appui est prévue sur le coffre en C, pour venir en contact avec l'assemblage d'un seul bloc. La surface (S102) d'appui supérieure est la tranche supérieure du coffre (10) léger en C, sur laquelle va venir en appui la surface (S500) de contact de la face (50) supérieure. La face (50) supérieure est en effet constituée de deux lames à angle droit d'une longueur égale à la largeur de la menuiserie (9). Une lame horizontale est liée, de manière non limitative, par ses extrémités aux lamelles (102) de la pièce (1) porteuse. Selon un autre mode de réalisation, la face (50) supérieure est soudée aux pièces porteuses qui ne comprennent pas de lamelle. L'autre lame (S500) verticale constitue la surface d'appui sur la surface (S500) d'appui supérieure. La conception caractéristique du système de volet roulant selon l'invention permet une séparation des travaux de menuiserie et de maçonnerie. L'assemblage d'un seul bloc est en effet monté séparément. De manière non limitative, le système de volet roulant est entièrement monté sur place ou le système de volet roulant est monté sur place avec un prémontage en usine ou bien le système de volet roulant est monté entièrement en usine et amené sur place en un seul bloc. L'enduit (13) extérieur arrêté contre la lame (11) d'arrêt, est appliqué de manière non limitative avant ou après la pose de l'assemblage d'un seul bloc. Ainsi les travaux d'application de l'enduit (13) extérieur ne sont pas dépendant de l'avancement des travaux concernant la menuiserie (9). Considérons la figure 4. Une fois l'assemblage d'un seul bloc posé dans la maçonnerie, l'isolation (17) et les plaquages (16) intérieurs sont appliqués. A l'intérieur du bâtiment, l'ensemble du coffre de volet roulant est invisible, seule une légère ligne due au tiroir (5) supérieur et aux tiroirs (4) latéraux permettent au plâtrier d'aligner son travail. La position des tiroirs (4, 5) affleurant par rapport à la menuiserie (9), permet d'avoir le panneau (8) d'accès dans le même plan que la surface (16) intérieure du mur (14). Dans le cas d'un enduit au plâtre, le plâtrier vient en butée contre la menuiserie et contre les tiroirs (4, 5). De même, l'isolation ajoutée sur la surface intérieure du mur (14) va jusqu'à la menuiserie (9) ou jusqu'au tiroir (4, 5). Dans un autre mode de réalisation un tiroir unique associé à un logement isolant pour le panneau amovible remplace le jeu de tiroirs (4, 5) pour la réalisation de la caisse d'isolement. L'habillage extérieur ou l'isolement sont alors disposés de la même manière. De manière non limitative, la plaque (8) d'accès au mécanisme est choisie de même nature que la surface (16) intérieure de -21 - façon à ce qu'elle soit invisible, seule une légère marque délimite son contour. De manière non limitative, le même traitement de surface est appliqué au panneau (8) d'accès et à la surface (16) intérieure. Dans un autre exemple de réalisation, le panneau (8) d'accès au mécanisme d'enroulement est compris dans la menuiserie (9) ainsi que la caisse (5, 4) réalisant l'isolement et la surface (S500) d'appui sur la surface (S101) d'appui du coffre (10). Comme représenté aux figures 18 et 19, le dormant (90) de la menuiserie (9) est prolongé au niveau de la surface d'appui supérieure et un panneau (8) amovible, de même matière que la menuiserie, est fixé dans le cadre en face du mécanisme d'enroulement du volet (7) roulant. Le dormant (90) comprend un espace intérieur (E900) ouvert par une ouverture (901) d'accès en face de l'espace disponible du coffre (10) de volet roulant. Ainsi l'accès au mécanisme est identique et se fait en retirant le panneau (8), de manière non limitative en PVC. La forme des pièces (1) porteuses est alors modifiée, comme représentée à la figure 17. Les points (104) de fixation de la lame de fixation (103) se trouvent alors à la même hauteur que la partie déportée (105). La fixation des pièces (1) porteuses sur la menuiserie (9) est possible car le dormant (90) est prolongé en hauteur. La caisse d'isolement va jusqu'au niveau de la surface (S101) d'appui supérieure du coffre (10). Dans cette configuration le système ne comporte pas de tiroir (4, 5), ni de face (50) supérieure. II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci- dessus. - 22 - | L'invention concerne les volets roulants non apparents dans une construction, de l'intérieur comme de l'extérieur du bâtiment. L'invention concerne un système d'un seul bloc, posé sur l'ouverture en une seule fois, et entièrement monté avant la pose dans la maçonnerie. L'assemblage d'un seul bloc est associé à un coffre (10) non porteur installé dans le haut de l'ouverture, pouvant servir de fond de coffrage du linteau porteur en béton armé dans le cas d'un bâtiment en construction.D'autre part, le système dispose de pièces (1) porteuses comportant une partie (105) supportant l'arbre (3) d'enroulement du volet, déportée vers l'extérieur du bâtiment. Le système possède des tiroirs (4, 5) ajoutés au dessus de la menuiserie (9), afin de fermer l'ouverture murale de manière étanche, de créer une cavité d'isolation et de supporter une trappe (8) d'accès amovible, la trappe affleurant avec la surface (16) intérieure. Le système selon l'invention a pour but de s'adapter à tout type de menuiserie (9), même dans le cas d'une menuiserie (9) ayant un panneau (8) d'accès intégré. | 1. Système de volet roulant encastrable et non apparent, comportant au moins un volet (7) roulant et un arbre (3) d'enroulement du volet roulant associé à une menuiserie (9) comportant des coulisses (91) de volet roulant, caractérisé en ce qu'il est rendu solidaire de la menuiserie (9) par au moins deux pièces (1) porteuses supportant l'arbre (3) de volet roulant, l'arbre (3) étant positionné, par rapport à la menuiserie (9), au dessus et déporté vers l'extérieur d'un bâtiment et l'ensemble composé au moins des pièces (1) porteuses, et du volet (7) enroulé autour de l'arbre (3) d'enroulement venant se placer au moins en partie dans un coffre (10, 10a, 10b, 10c, 10d) en C, non porteur, réalisant la partie haute d'une ouverture dans un mur (14) du bâtiment, le coffre (10) comprenant un espace (E101) intérieur disponible d'au moins la largeur de l'ouverture, ouvert vers l'intérieur du bâtiment et dont l'axe de symétrie horizontal est disposé à la hauteur de l'arbre (3) d'enroulement. 2. Système de volet roulant selon la 1, caractérisé en ce que, le coffre (10) possède des parties (D10) latérales dépassant en largeur par rapport à l'ouverture, ayant une épaisseur et une hauteur identiques à celles des éléments (18) de construction du mur (14). 3. Système de volet roulant selon la 1, caractérisé en ce que, le coffre (10) possède des parties (D10) latérales dépassant en largeur par rapport à l'ouverture, ayant une épaisseur au maximum identique à celle du mur (14). 4. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 3, caractérisé en ce que le coffre (10) est réalisé dans une matière telle qu'il est portable à la main. 5. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 4, caractérisé en ce que le coffre (10) est réalisé en béton léger. - 23 - 6. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 5, caractérisé en ce que le coffre (10) est réalisé d'un seul bloc. 7. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 6, caractérisé en ce que le coffre (10) possède au moins une face supérieure plane horizontale et sa profondeur n'excède pas l'épaisseur du mur dans lequel l'ouverture est réalisée. 8. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 7, caractérisé en ce que l'espace (E101) intérieur du coffre est fermé latéralement par deux joues (19). 9. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 8, caractérisé en ce que le coffre (10) comprend une face supérieure rectangulaire de même profondeur que l'épaisseur du mur (14), une face avant plane située dans le prolongement de la surface extérieure du mur, ayant son bord inférieur courbe et une face inférieure courbée suivant la courbe inférieur de la face avant. 10. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 8, caractérisé en ce que le coffre (10) comprend une face supérieure rectangulaire de même profondeur que l'épaisseur du mur (14), une face avant verticale rectangulaire située dans le prolongement de la surface extérieure du mur et une face inférieure rectangulaire de mêmes dimensions que la face supérieure. 11. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 8, caractérisé en ce que le coffre (10) comprend une face supérieure rectangulaire de même profondeur que l'épaisseur du mur (14) et une face arrondie couvrant le devant et le dessous du coffre. 12. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 11, caractérisé en ce que une lame (11) d'arrêt verticale, de largeur identique à l'ouverture dans le bâtiment, est liée au coffre (10), la tranche inférieure de la lame dépassant du coffre et définissant la limite haute de l'ouverture du bâtiment, la partie de la surface de la lame dépassant du coffre et orientée vers l'extérieur du bâtiment définissant une surface latérale d'arrêt de l'habillage extérieur du bâtiment. 13. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 12, caractérisé en ce que la tranche supérieure du coffre (10) vers l'intérieur du bâtiment est une surface (S101) d'appui supérieure du coffre sur laquelle vient en appui une pièce (50) liée à la menuiserie (9) . 14. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 13, caractérisé en ce que la face supérieure du coffre (10) compose, au moins en partie, la surface inférieure d'un coffrage servant pour la fabrication d'un linteau (12) porteur dans le mur (14) du bâtiment. 15. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 14, caractérisé en ce que chaque pièce (1) porteuse comprend une partie (103) verticale de fixation, rectangulaire, de profondeur inférieure à celle de la menuiserie, dont l'extrémité supérieure est à la hauteur de la paroi supérieure de l'intérieur du coffre (10) et dont le bas couvre, au moins en partie, la menuiserie (9). 16. Système de volet roulant selon la 15, caractérisé en 20 ce que la partie (103) verticale de fixation se fixe par des vis dans des trous (104bis) oblongs verticaux. 17. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 16, caractérisé en ce que chaque pièce (1) porteuse comprend une partie (105) déportée vers l'extérieur du bâtiment, couvrant une hauteur comprise entre la paroi supérieure et la paroi inférieure de l'intérieur du coffre (10), venant en saillie dans le coffre (10), située dans le prolongement de la partie verticale de fixation et sa hauteur décroissant jusqu'à son extrémité. -25 - 18. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 17, caractérisé en ce que la partie (105) déportée a son extrémité en demi cercle. 19. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 5 1 à 18, caractérisé en ce que les bords haut et bas de la partie (105) déportée sont biseautés. 20. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 19, caractérisé en ce que chaque pièce (1) porteuse comprend un trou (101) oblong horizontal, situé à la hauteur de l'arbre (3) d'enroulement, dans lequel sont insérées des vis (23) de fixation. 21. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 20, caractérisé en ce que les pièces (1) porteuses sont liées, à leur extrémité déportée vers l'extérieur du bâtiment, à une traverse de rigidité. 22. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 21, caractérisé en ce que le système comprend une caisse d'isolement comportant un panneau (8) d'accès affleurant avec la surface (16) intérieure du bâtiment et un ensemble de pièces de jonction fermant, avec les autres pièces du système, l'espace situé au dessus de la menuiserie et en face l'espace intérieur du coffre de volet roulant. 23. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 22, caractérisé en ce que le système comprend une traverse (50) d'appui liée aux pièces (1) porteuses et ayant une surface (S500) d'appui venant en appui sur la surface (S101) d'appui supérieure du coffre (10). 24. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 23, caractérisé en ce que la caisse d'isolement comprend au moins une pièce (500) en U tournée vers le bas de même largeur que la caisse, de hauteur au moins égale à celle de la caisse, dont la position est réglable en profondeur et sur laquelle s'encastre un profil (510) isolant de logement du panneau affleurant avec la paroi (16) intérieure du bâtiment. 25. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 24, caractérisé en ce que le profil (510) de logement du panneau comprenant une rainure (5102) d'encastrement et un profil (5101) de maintien du panneau (8). 26. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 25, caractérisé en ce que le panneau (8) d'accès du système est rectangulaire, ferme toute la surface de la caisse d'isolement affleurant avec le mur intérieur (16). 27. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 26, caractérisé en ce que dans le cas où la menuiserie (9) comprend un cadre (90) dormant formant un espace (E900) intérieur ouvert en face de l'espace (E101) intérieur du coffre (10) de volet roulant, les parties verticales (103) de fixation des pièces (1) porteuses couvrent une hauteur inférieure celle de l'espace intérieur du coffre. 28. Système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 27, caractérisé en ce que dans le cas où la menuiserie (9) comprend un cadre dormant formant un espace intérieur ouvert en face de l'espace intérieur du coffre de volet roulant, le coffre d'isolement est compris dans la menuiserie (9). 29. Procédé de montage du système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 28, caractérisé en ce qu'au moins l'arbre (3) d'enroulement, les pièces (1) porteuses et une traverse (50) joignant les pièces (1) porteuses sont liés ensembles avant d'être montés sur la menuiserie (9), la position axiale de l'arbre (3) d'enroulement étant laissée libre puis fixée après que les pièces (1) porteuses aient été fixées sur la menuiserie (9). 30. Procédé de montage du système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 28, caractérisé en ce que la menuiserie (9) et le système de volet roulant constituent un assemblage d'un bloc qui se fixe de la même manière qu'une menuiserie sans volet roulant. 31. Procédé de montage du système de volet roulant selon une ou plusieurs des 1 à 28, caractérisé en ce que les travaux concernant la maçonnerie sont réalisés indépendamment des travaux concernant la menuiserie. 32. Procédé montage du coffre de volet roulant, selon une ou plusieurs des 1 à 14, caractérisé en ce que le coffre (10) est placé dans le mur (14) de la même manière que les autres éléments (18) constitutifs du mur. 33. Procédé montage du coffre de volet roulant, selon une ou plusieurs des 1 à 14, caractérisé en ce que lors du coulage d'un voile en béton banché, autour d'un mannequin ayant les dimensions d'une ouverture, le coffre (10) de largeur supérieure à l'ouverture est placé au dessus du mannequin avant le coulage. 34. Procédé montage du système de volet roulant, selon une ou plusieurs des 1 à 28, caractérisé en ce que le profil de logement du panneau d'accès sert de surface d'arrêt lors de l'application de l'enduit intérieur du bâtiment. | E | E06 | E06B | E06B 9 | E06B 9/17 |
FR2890025 | A1 | BALAI D'ESSUI-GLACE PLAT NOTAMMENT POUR DISPOSITIF D'ESSUYAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,302 | La présente invention concerne un balai d'essuie-5 glace de type plat, qui est communément désigné par l'anglicisme "flat blade". L'invention trouve une application particulière-ment avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des dispositifs d'essuyage de véhicules automobiles. Par rapport aux balais droits majoritairement employés à l'heure actuelle, un balai plat présente la particularité d'être dépourvu de structure à palonniers. Cette nouvelle catégorie de balai d'essuie-glace dispose toujours d'une lame racleuse souple, mais l'armature externe chargée de la supporter est ici remplacée par une structure flexible qui est directement intégrée à ladite lame. Il existe aujourd'hui une nouvelle génération de balai d'essuie-glace plat qui est remarquable en ce qu'elle dispose d'une structure flexible considérablement simplifiée puisque de type mono vertèbre, dont le principal avantage est d'être particulièrement économique. De manière générale, un tel balai plat est doté d'un élément de liaison qui est destiné notamment à permettre sa connexion à un quelconque mécanisme d'entraînement, et dans lequel sont ménagés un logement traversant ainsi qu'un rail ouvert à ses deux extrémités. On trouve également deux éléments de monture qui sont positionnés de part et d'autre de l'élément de liaison, et dans chacun desquels sont ménagés un logement et un rail communiquant respectivement avec le logement et le rail dudit élément de liaison. Ce genre de balai plat comprend en outre une vertèbre élastiquement déformable qui prend place à l'intérieur des logements respectifs de l'élément de liaison et de chaque élément de monture, lesdits logements étant sensiblement alignés de manière continue. Un balai plat à structure mono vertèbre dispose enfin d'une lame d'essuyage qui comporte un talon s'emboîtant à l'intérieur des rails respectifs de l'élément de liaison et de chaque élément de monture, lesdits rails étant sensiblement alignés de manière continue. Quoi qu'il en soit, ce type de balai d'essuie-glace plat à structure mono vertèbre présente l'inconvénient de ne pas offrir la possibilité de changer la lame d'essuyage, comme c'est le cas pour certains balais droits classiques de l'état de la technique. En cas d'usure et/ou de détérioration de la lame, il est par conséquent nécessaire de remplacer le balai plat dans son ensemble. Cela génère un surcoût significatif qui s'avère particulièrement pénalisant au point de vue commercial, compte tenu du caractère économique de ce type particulier de balai d'essuieglace plat. Aussi le problème technique à résoudre, par l'objet de la présente invention, est de proposer un balai d'essuie-glace plat notamment pour dispositif d'essuyage de véhicule automobile, comprenant un élément de liaison destiné au couplage dudit balai d'essuie-glace plat, deux éléments de monture s'étendant de part et d'autre de l'élément de liaison, une vertèbre élastiquement déformable disposée à l'intérieur de trois logements contigus ménagés à travers respectivement l'élément de liaison et les deux éléments de monture, ainsi qu'une lame d'essuyage emboîtée à l'intérieur de trois rails contigus ménagés le long respectivement de l'élément de liaison et des deux éléments de monture, balai d'essuieglace plat qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment la possibilité de remplacer indéfiniment la lame d'essuyage, tout en demeurant particulièrement peu onéreux. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce qu'un des éléments de monture comporte à proximité de son extrémité distale, une encoche sensiblement transversale qui interrompt le rail chargé de maintenir la lame d'essuyage, et en ce que le balai d'essuie-glace plat dispose en outre d'un élément de maintien complémentaire apte à être solidarisé de manière amovible au niveau de l'encoche et à reconstituer sensiblement A l'identique la portion manquante du rail. Cela signifie en d'autres termes qu'une interruption de rail est ménagée au voisinage de l'extrémité distale d'un des éléments de monture, et qu'une fois mis en place, l'élément de maintien complémentaire est en mesure de compléter la portion manquante du rail qui correspond à l'encoche. Cela permet de conserver l'homogénéité de la fonction de maintien exercée par le rail sur la lame d'essuyage, et donc de préserver la qualité d'essuyage. Mais de manière encore plus concrète, cela permet aussi tout simplement d'éviter tout désengagement inopportun de la lame d'essuyage au cours de l'utilisation effective du balai d'essuie-glace plat. L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage de pouvoir disposer d'un balai d'essuie-glace plat dont la lame d'essuyage est parfaitement amovible, et donc aisément remplaçable. Il suffit en 2890025 4 effet simplement de retirer l'élément de maintien complémentaire pour pouvoir disposer au niveau du rail, d'une ouverture permettant de désengager latéralement la lame d'essuyage. Par ailleurs, cette conception modulaire n'apparaît pas significativement plus onéreuse que la structure unitaire des balais à mono vertèbres connus. Elle nécessite en effet uniquement la réalisation d'une simple encoche, et la présence d'une pièce supplémentaire qui peut notamment être réalisée facilement par extrusion, à savoir l'élément de maintien complémentaire. La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description, donnée à titre d'exemple non limitatif, est destinée à mieux faire comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Elle est par ailleurs donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 constitue une vue en perspective latérale d'un balai d'essuie-glace plat conforme à l'invention. La figure 2 est un éclaté du balai d'essuie-glace plat visible à la figure 1, dans lequel l'élément de liaison a été représenté en coupe longitudinale. La figure 3 illustre en perspective de dessous un des éléments de monture du balai d'essuie-glace plat visible aux figures 1 et 2. La figure 4 représente l'élément de maintien complémentaire monté sur le balai d'essuie-glace plat des figures 1 et 2, ledit élément de maintien complémentaire étant conforme à un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 5 montre l'assemblage entre l'élément de monture de la figure 3 et l'élément de maintien 5 complémentaire de la figure 4. La figure 6 illustre le retrait de la lame d'essuyage de la structure support balai d'essuie-glace plat. La figure 7 est une vue similaire à la figure 5, mais avec un élément de maintien complémentaire conforme à un second mode de réalisation de l'invention. La figure 8 constitue une vue similaire à la figure 4, mais avec un élément de maintien complémentaire conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention. Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par des références identiques. De même, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique. Les figures 1 et 2 illustrent un même balai d'essuie-glace plat 1 qui est plus particulièrement destiné à équiper un dispositif d'essuyage de véhicule automobile. Ce balai d'essuie-glace plat 1 est tout d'abord doté d'un élément de liaison 10 dont la fonction première est de permettre le couplage avec le dispositif d'essuyage associé. Mais puisqu'il s'agit dans le cas présent d'un balai plat à mono vertèbre, l'élément de liaison 10 participe également de manière directe à la structure porteuse du balai 1. C'est pourquoi un logement traversant 11, ainsi qu'un rail 12 ouvert à ses deux extrémités, sont ménagés longitudinalement à travers la partie basse de l'élément de liaison 10 comme cela apparaît sur la partie en coupe de la figure 2. Le balai plat 1 comporte ensuite deux éléments de monture 20, 21 qui sont positionnés de part et d'autre de l'élément de liaison 10 (figure 1). On remarque que chaque élément de monture 20, 21 est là aussi pourvu d'un logement traversant 22, 23 et d'un rail 24, 25 ouvert à ses deux extrémités, qui sont tous deux ménagés longitudinalement (figure 2). L'ensemble est agencé de manière à ce que quand le balai d'essuie-glace plat 1 est assemblé conformément à la figure 1, le logement 22, 23 et le rail 24, 25 de chaque élément de monture 20, 21 communique respectivement avec les extrémités correspondantes du logement 11 et du rail 12 de l'élément de liaison 10. Il est à noter que le logement 22, 23 de chaque élément de monture 20, 21 n'est pas forcément traversant, mais qu'il peut ne comporter qu'une seule ouverture venant se positionner en regard du logement traversant 11 de l'élément de liaison 10; les deux logements 11, 22, 23 en question s'étendant alors dans la continuité l'un de l'autre de manière sensiblement alignée. De la même manière, le rail 24, 25 de chaque élément de monture 20, 21 n'est pas forcément ouvert à ses deux extrémités. Il peut très bien lui aussi ne comporter qu'une ouverture venant se positionner cette fois en regard du rail 12 de l'élément de liaison 10; les deux rails 12, 24, 25 en question s'étendant alors dans la continuité l'un de l'autre de manière sensiblement alignée. Le balai d'essuie-glace plat 1 dispose en plus d'une vertèbre élastiquement déformable 30 qui prend place à l'intérieur des logements respectifs 11, 22, 23 de l'élément de liaison 10 et de chaque élément de monture 20, 21. Les logements en question 11, 22, 23 sont alors alignés de manière continue, conformément à la figure 1. Le balai plat 1 comprend en outre une lame d'essuyage 40 qui comporte un talon 41 s'emboîtant à l'intérieur des rails respectifs 12, 24, 25 de l'élément de liaison 10 et de chaque élément de monture 20, 21; lesdits rails 12, 24, 25 étant là encore alignés de manière continue. La lame d'essuyage 40 est également pourvue d'une lèvre 42 qui est destinée à coopérer directement par contact glissant avec la surface à essuyer. Conformément à l'objet de la présente invention, un des éléments de monture 20 comporte à proximité de son extrémité distale 26, une transversale 28 qui interrompt maintenir la lame d'essuyage 40. d'essuieglace plat 1 dispose en maintien complémentaire part, d'être solidarisé de l'encoche 28, et d'autre sensiblement à l'identique la portion manquante du rail 24. Selon une particularité de l'invention visible notamment à la figure 3, l'encoche 28 est ménagée orthogonalement par rapport au rail 24. Dans cet exemple de réalisation, elle traverse même les deux bords latéraux du rail 24 suivant une direction strictement perpendiculaire. De manière particulièrement avantageuse, l'encoche 28 est par ailleurs réalisée sur toute la hauteur du rail 24. Cette caractéristique permet de maximiser la découpe du rail 24, afin de favoriser la préhension de qui encoche sensiblement le rail 24 chargé de Par ailleurs, le balai outre d'un élément de est en mesure, d'une de manière amovible au niveau part, de reconstituer partie interne de la la lame d'essuyage 40 dans le but ultime d'en faciliter le retrait et la mise en place. Selon une particularité de l'invention, l'encoche 28 est ménagée à une distance de l'extrémité distale 26 de l'élément de monture 20, qui est comprise entre 0 et 15 millimètres, et de préférence entre 10 et 15 millimètres. Conformément à une autre caractéristique avantageuse, l'encoche 28 est réalisée sur une longueur qui est comprise entre 5 et 20 millimètres, et de préférence entre 10 et 15 millimètres. La figure 4 fait quant à elle apparaître l'élément de maintien complémentaire 50 de manière isolée, étant entendu que cette pièce est amovible. Quoi qu'il en soit et selon une autre particularité de l'invention, l'élément de maintien complémentaire 50 est élastiquement déformable. Cela signifie qu'il est en mesure de s'emboîter après déformation élastique sur l'extérieur de l'élément de monture 20. L'assemblage alors obtenu est représenté à la figure 5. Ainsi qu'on peut le voir clairement à la figure 4, l'élément de maintien complémentaire 50 présente une forme d'étrier dont la partie centrale 51 est sensiblement complémentaire de la partie supérieure de l'élément de monture 20, et dont les branches 52 sont aptes à compléter la portion manquante du rail 24, qui correspond à l'encoche 28. De manière particulièrement avantageuse, la partie centrale 51 de l'élément de maintien complémentaire 50 en forme d'étrier dispose d'une forme arquée transversalement. Cette caractéristique confère une plus grande capacité de déformation à l'élément de maintien complémentaire 50, ce qui permet d'optimiser l'effet de clipage. Le retrait de la lame d'essuyage 40, de la structure support flexible du balai d'essuie-glace plat 1, s'opère conformément à la figure 6. L'élément de maintien complémentaire 50 est tout d'abord retiré par déformation élastique, ce qui permet de découvrir l'encoche 28. La lame d'essuyage 40 est ensuite compressée longitudinalement à l'intérieur du rail 24, dans la direction opposée à l'extrémité distale 26 (flèche fi), et jusqu'à ce que 10 regard de l'encoche 28. La lameson extrémité vienne en d'essuyage 40 est alors tirée par cette même encoche jusqu'à son retrait total (flèche f2), le talon 41 se dégageant progressivement du rail 24 par coulissement. Le remontage de la lame d'essuyage 40 ou l'insertion d'une nouvelle lame 15 d'essuyage s'effectue logiquement en procédant de manière inverse. La figure 7 fait apparaître un élément de maintien complémentaire 150 qui est conforme à un second mode de réalisation de l'invention. Par rapport à son homologue précédemment décrit, l'élément de maintien complémentaire 150 se distingue uniquement par le fait qu'il est doté à sa surface externe d'une partie saillante, formant ergot de préhension 153. Cette caractéristique offre une véritable aide au démontage, en ce sens que l'ergot de préhension 153 constitue un point d'appui a même de faciliter l'application d'une force susceptible de déformer élastiquement l'élément de maintien complémentaire 150. Il est à noter que l'élément de maintien complémentaire 150 pourrait très bien comporter plusieurs ergots de préhension 153 disposés de manière indifférente ou pas. La figure 8 montre quant à elle un élément de maintien complémentaire 250 qui est conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention. Celuici est remarquable en ce que l'élément de maintien complémentaire 250 est pourvu d'au moins une partie saillante, formant ergot de blocage 253. L'ensemble est par ailleurs agencé de manière à ce que chaque ergot de blocage 253 soit en mesure de coopérer par emboîtement avec un trou de section sensiblement complémentaire, ménagé transversalement le long de la lame d'essuyage 40. Cette caractéristique permet d'immobiliser longitudinalement la lame d'essuyage 40 à l'intérieur du rail 24. Cela signifie avantageusement qu'il n'est plus nécessaire de prévoir un moyen de blocage spécifique pour réaliser cette fonction d'immobilisation, comme une déformation à chaud ou une butée d'extrémité par exemple. Il est entendu que le nombre d'ergot de blocage 253 peut être variable, que leur longueur et leur positionnement peut être quelconque, et qu'ils peuvent être combinés à des trous ou des encoches borgnes ou traversants. Bien évidemment, l'invention concerne également tout véhicule automobile comportant au moins un balai d'essuie-glace plat 1 tel que précédemment décrit | La présente invention concerne un balai d'essuie-glace plat 1 comprenant un élément de liaison 10, deux éléments de mcnture 20, 21, une vertèbre élastiquement déformable 30, ainsi qu'une lame d'essuyage 40.L'invention est remarquable en ce qu'un des éléments de monture 20 comporte une encoche sensiblement transversale 28, et en ce que le balai d'essuie-glace plat 1 dispose en outre d'un élément de maintien complémentaire 50 apte à être solidarisé de manière amovible au niveau de l'encoche 28, et à reconstituer sensiblement à l'identique la portion manquante de l'élément de monture 20. | 1. Balai d'essuie-glace plat (1) notamment pour dispositif d'essuyage de véhicule automobile, comprenant un élément de liaison (10) destiné au couplage dudit balai d'essuie-glace plat (1), deux éléments de monture (20, 21) s'étendant de part et d'autre de l'élément de liaison (10), une vertèbre élastiquement déformable (30) disposée à l'intérieur de trois logements contigus (11, 22, 23) ménagés à travers respectivement l'élément de liaison (10) et les deux éléments de monture (20, 21), ainsi qu'une lame d'essuyage (40) emboîtée à l'intérieur de trois rails contigus (12, 24, 25) ménagés le long respectivement de l'élément de liaison (10) et des deux éléments de monture (20, 21), caractérisé en ce qu'un des éléments de monture (20) comporte à proximité de son extrémité distale (26), une encoche sensiblement transversale (28) qui interrompt le rail (24) chargé de maintenir la lame d'essuyage (40), et en ce que le balai d'essuie-glace plat (:L) dispose en outre d'un élément de maintien complémentaire (50, 150, 250) apte à être solidarisé de manière amovible au niveau de l'encoche (28) et à reconstituer sensiblement à l'identique la portion manquante du rail (24). 2. Balai d'essuie-glace plat (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'encoche (28) est ménagée orthogonalement par rapport au rail (24) . 3. Balai d'essuie-glace plat (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'encoche (28) est ménagée sur toute la hauteur du rail (24). 4. Balai d'essuie-glace plat (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'encoche (28) est ménagée à une distance de l'extrémité distale (26) de l'élément de monture (20), qui est comprise entre 0 et 15 millimètres, et de préférence entre 10 et 15 millimètres. 5. Balai dessuie-glace plat (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'encoche (28) est réalisée sur une longueur qui est comprise entre 5 et 20 millimètres, et de préférence entre 10 et 15 millimètres. 6. Balai d'essuie-glace plat (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément de maintien complémentaire (50, 150, 250) est élastiquement déformable. 7. Balai d'essuie-glace plat (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément de maintien complémentaire (50, 150, 250) présente une:Forme d'étrier dont la partie centrale (51) est sensiblement complémentaire de la partie supérieure de l'élément de monture (20), et dont les branches (52) sont aptes à compléter la portion manquante du rail (24), qui correspond à l'encoche 28. 8. Balai d'essuie-glace plat (1) selon la 7, caractérisé en ce que la partie centrale 51 de l'élément de maintien complémentaire (50, 150, 250) en forme d'étrier présente transversalement une forme arquée. 9. Balai d'essuie-glace plat (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément de maintien complémentaire (150) comporte à sa surface externe au moins une partie saillante, formant ergot de préhension (153). 10. Balai d'essuie-glace plat (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément de maintien complémentaire (250) comporte au moins une partie saillante, formant ergot de blocage (253a, 253b), qui est apte à coopérer par emboîtement avec un trou de section sensiblement complémentaire, ménagé transversalement le long de la lame d'essuyage (40). 11. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un balai d'essuie-glace plat (1) selon l'une quelconque des précédentes. | B | B60 | B60S | B60S 1 | B60S 1/32 |
FR2891028 | A1 | SOURCE DE PRESSION DE TYPE COMPRESSEUR A ELECTRO-AIMANT. | 20,070,323 | La présente invention a pour objet un générateur de pression, du type comprenant un réservoir de fluide; une chambre de pompage reliée en amont à ce réservoir et en aval à un circuit à alimenter; un organe de pompage disposé dans la chambre de pompage; un électro-aimant, actionnant l'organe de pompage; et une source de courant d'alimentation de l'électro- aimant. Le document JP-A-58092477 décrit des générateurs de pression du type cidessus, pour des applications de pistolets de projection de peinture. Toutefois, dans ces dispositifs, l'utilisateur doit agir manuellement sur un organe de commande pour maintenir la pression à une valeur satisfaisante. Or, un tel réglage manuel n'est pas acceptable dans de nombreuses applications du domaine automobile, par exemple pour équiper un compresseur de climatisation, un système d'assistance de direction assistée ou de suspension hydractive. L'invention vise alors à mettre en place un générateur de pression particulièrement économique et peu encombrant, capable d'assurer une régulation automatique de la pression. L'invention a donc pour objet un générateur de pression, du type précité, caractérisé en ce que le générateur comporte: - un accumulateur de pression relié au circuit à la sortie de la chambre de pompage; et - un capteur d'évaluation du taux de chargement de l'accumulateur; - le capteur comportant des moyens de commande de la source de courant en fonction dudit taux de chargement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, - l'organe de pompage est constitué d'un piston couplé à l'électro-aimant qui est du type à noyau plongeur, la tige du piston coulissant à l'intérieur du noyau pour générer un mouvement de va et vient dans la chambre de pompage, la chambre de pompage étant en outre reliée en amont au réservoir via un clapet anti-retour, et en aval à l'accumulateur de pression et au circuit à alimenter via un second clapet anti-retour; - la source d'alimentation de l'électroaimant est propre à produire un signal de type sinusoïdal ou créneau variant entre une valeur de référence et une valeur maximale déterminée, le piston étant équipé d'un ressort de rappel; - la source d'alimentation de l'électroaimant est propre à produire un signal de type sinusoïdal ou créneau, centré autour d'une valeur moyenne de référence; ledit capteur est propre à mesurer l'évolution du volume de l'accumulateur; - ledit capteur est propre à mesurer l'évolution de la pression de 10 l'accumulateur; - l'électro-aimant est dimensionné pour obtenir un facteur de marche le plus faible possible afin de limiter son encombrement; et - l'électro-aimant a un facteur de marche suffisant pour assurer l'effort nécessaire au pompage. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, du type comprenant un circuit de fluide muni d'un générateur de pression, caractérisé en ce que le générateur de pression est tel que défini cidessus. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se 20 référant aux dessins annexés, sur lesquels: - La figure 1 est une représentation schématique d'un mode de réalisation d'un générateur de pression selon l'invention. - Les figures 2 à 5 sont des courbes montrant différents profils possibles du signal appliqué à l'électro-aimant. Sur la figure 1 est représenté de manière schématique un générateur de pression selon l'invention, destiné à équiper un système hydraulique ou pneumatique embarqué sur un véhicule automobile, par exemple un compresseur de climatisation, un système d'assistance de direction assistée ou de suspension hydractive. Comme représenté sur la figure 1, le générateur de pression 1 comprend un électro-aimant 1 de type à noyau plongeur 1'. Le noyau plongeur 1' est solidaire d'un piston 2 mobile dans une chambre de compression 3 et est propre à assurer un pompage. La chambre 3 est reliée, via un clapet antiretour 4, à un circuit C à alimenter. Un accumulateur de pression 5 est relié au circuit C en aval du clapet 4. Le fluide est pompé dans un réservoir 6 qui est relié à la chambre de compression 3 via un second clapet anti-retour 7. Une boucle de régulation est prévue entre l'accumulateur 5 et la pompe 3. Elle comporte un capteur 8 de mesure du niveau de charge de l'accumulateur 5 et une source de courant 9 d'alimentation de l'électro- aimant. Le capteur 8 est propre notamment à évaluer une mesure du volume ou de la pression du fluide contenu dans l'accumulateur. Le capteur 8 est associé à des moyens de commande 8' de la source de courant en fonction du niveau de charge évalué. Dans le cadre de l'application au domaine automobile, la source de courant 9 est la batterie ou l'alternateur du véhicule. Dans une première variante de l'invention, le signal d'alimentation de l'électro-aimant est de type créneau ou sinusoïdal variant entre une valeur de référence, par exemple nulle, 0, et une valeur maximale déterminée, SM, tel que représenté respectivement sur les figures 2 et 3. Dans ce cas, le piston 2 est équipé d'un ressort de rappel (non représenté) pour permettre un mouvement de va et vient du piston dans la chambre de compression 3. Dans une autre variante de l'invention, le signal d'alimentation est choisi de type créneau ou sinusoïdal centré sur une valeur moyenne de référence, par exemple nulle, 0, tel que représenté respectivement sur les figures 4 et 5. Le mouvement de va et vient du piston s'opère alors sans qu'il y ait besoin de ressort de rappel. Lors de la remontée du piston 2, le fluide est pompé dans le réservoir 6 et passe dans la chambre de compression 3 via le clapet anti-retour 7. La poussée du piston 2 en phase descendante comprime alors le fluide dans la chambre de compression 3, et le fluide passe dans l'accumulateur 5 via le clapet anti-retour 4. Le capteur 8 évalue le taux de chargement de l'accumulateur 5 en mesurant l'évolution de son volume ou, en variante, de sa pression. Des valeurs minimale et maximale du taux de chargement de l'accumulateur 5 sont définies pour le capteur 8, qui désactive (respectivement active) la source de courant 9, et donc le pompage, dès que la valeur maximale (respectivement minimale) du taux de chargement est atteinte. Ainsi. le générateur de pression décrit ci-dessus permet une régulation automatique de la pression disponible pour le circuit à alimenter. L'électro-aimant est dimensionné de manière à réduire au maximum son facteur de marche, réduction qui est limitée par l'effort de pompage désiré. On cherche ainsi à limiter la taille de l'électro-aimant tout en générant des niveaux de pression nécessaire au pompage,. Par facteur de marche, on entend le pourcentage de temps pendant lequel l'électro-aimant est utilisé. Dans le cas d'un facteur de marche faible, les pertes énergétiques par échauffement sont faibles. Pour une même taille d'électro-aimant, la capacité en effort est donc plus importante à facteur de marche faible. Le choix d'un facteur de marche faible permet ainsi d'obtenir des pressions assez élevées avec peu d'encombrement | La présente invention concerne un générateur de pression, du type comprenant- un réservoir de fluide (6) ;- une chambre de pompage (3) reliée en amont à ce réservoir et en aval à un circuit à alimenter (C) ;- un organe de pompage (2) disposé dans la chambre de pompage (3)- un électro-aimant (1), actionnant l'organe de pompage ; et- une source (9) d'alimentation de l'électro-aimant.Le générateur comporte :- un accumulateur de pression (5) relié au circuit (C) à la sortie de la chambre de pompage (3) ; et- un capteur (8) d'évaluation du taux de chargement de l'accumulateur.Le capteur est associé à des moyens (8') de commande de la source de courant (9) en fonction dudit taux de chargement. | 1 Générateur de pression, du type comprenant - un réservoir de fluide (6) ; une chambre de pompage (3) reliée en amont à ce réservoir et en aval à un circuit à alimenter (C) ; un organe de pompage (2) disposé dans la chambre de pompage (3) un électro-aimant (1), actionnant l'organe de pompage (2) ; et une source (9) d'alimentation de l'électro-aimant; caractérisé en ce que le générateur comporte: - un accumulateur de pression (5) relié au circuit (C) en aval de la chambre de pompage (3) ; et - un capteur (8) d'évaluation du taux de chargement de l'accumulateur; - le capteur (8) étant associé à des moyens de commande (8') aptes à commander la source (9) d'alimentation en fonction dudit taux de chargement. 2. Générateur de pression selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de pompage (2) est constitué d'un piston couplé à l'électroaimant (1) qui est du type à noyau plongeur (I'), la tige du piston coulissant à l'intérieur du noyau (1') pour générer un mouvement de va et vient dans la chambre de pompage (3), la chambre de pompage (3) étant en outre reliée en amont au réservoir (6) via un clapet anti-retour (7), et en aval à l'accumulateur (5) de pression et au circuit à alimenter (C) via un second clapet anti-retour (4). 3. Générateur de pression selon la 2, caractérisé en ce que la source (9) d'alimentation de l'électroaimant (1) est propre à produire un signal de type sinusoïdal ou créneau variant entre une valeur de référence (0) et une valeur maximale déterminée (SM), le piston (2) étant équipé d'un ressort de rappel. 4. Générateur de pression selon la 2, caractérisé en ce que la source (9) d'alimentation de l'électroaimant (1) est propre à produire un signal de type sinusoïdal ou créneau, centré autour d'une valeur moyenne de référence (0). 5. Générateur de pression selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit capteur (8) est propre à mesurer l'évolution du volume de l'accumulateur (5). 6. Générateur de pression selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit capteur (8) est propre à mesurer l'évolution de la pression de l'accumulateur (5). 7. Générateur de pression selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'électro-aimant (1) est dimensionné pour obtenir un facteur de marche le plus faible possible afin de limiter son encombrement. 8. Générateur de pression selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'électro-aimant (1) a un facteur de marche suffisant pour assurer l'effort nécessaire au pompage. 9. Véhicule automobile, du type comprenant un circuit de fluide muni d'un générateur de pression, caractérisé en ce que le générateur de pression est conforme à l'une quelconque des 1 à 8. | F | F15,F04 | F15B,F04B | F15B 1,F04B 35,F04B 49 | F15B 1/033,F04B 35/04,F04B 49/06 |
FR2897296 | A1 | BACHE, DESTINEE A LA FERMETURE D'UNE MOULE DE MOULAGE PAR TECHNIQUE DE MOULE FERME, ET NOTAMMENT PAR INFUSION OU INJECTION DE RESINE | 20,070,817 | -1- BACHE, DESTINEE A LA FERMETURE D'UN MOULE DE MOULAGE PAR TECHNIQUE DE MOULE FERME, ET NOTAMMENT PAR INFUSION OU INJECTION DE RESINE. Domaine Technique : L'invention se rattache au domaine de la fabrication des matériaux composites par des procédés de moulage employant des moules fermés. Il peut s'agir de procédés d'infusion ou d'injection de résine. Il peut également s'agir de procédés utilisant des renforts préimprégnés de résine. Elle concerne plus spécifiquement un des organes utilisés lors de la mise en oeuvre du procédé de moulage. Plus précisément, elle concerne une bâche destinée à la fermeture du moule lors de l'infusion de la résine. L'invention vise plus spécifiquement une nouvelle structure de ce type de bâche, qui permet d'optimiser la propagation de la résine lors de son introduction. Dans la suite de la description, l'invention sera plus particulièrement décrite pour des procédés d'infusion, sans toutefois être limitée à cette seule technique, étant donc entendu qu'elle peut se transposer aux moulages par injection de résine, ou par polymérisation de renforts préimprégnés. Techniques antérieures : De façon générale, les procédés de moulage par infusion ou injection de résine mettent en oeuvre plusieurs étapes parmi lesquelles figurent la mise en place d'éléments de renfort fibreux sur la forme d'un moule. Le moule est ensuite refermé par l'intermédiaire d'un couvercle permettant le passage contrôlé d'une résine qui va infuser à l'intérieur du renfort pour totalement l'investir, puis polymériser, afin de donner une pièce rigide. La propagation de la résine se fait par l'application d'un vide en certains points du couvercle vers lequel la résine introduite dans le moule se déplace automatiquement. En pratique, le couvercle du moule peut être réalisé par un film étanche, qui sera ensuite éliminé après moulage. On conçoit que l'emploi d'un film jetable génère des déchets qui compliquent la mise en oeuvre globale du procédé. Il est également connu d'utiliser des couvercles -2- formés d'une bâche plus épaisse, mais réutilisable. Cette bâche doit assurer une étanchéité qui est un paramètre primordial pour le bon déroulement du procédé d'infusion, puisque le vide appliqué doit attirer la résine infusant, et non pas un air issu de fuites. Plus précisément, la bâche fermant le moule est généralement équipée d'une ou plusieurs valves, permettant l'introduction des composants de la résine à l'intérieur du moule. Le nombre de ces valves est généralement déterminé en fonction de la forme du moule, et de la propagation de la résine que l'on souhaite réaliser. Dans certains cas, il peut en effet être utile que la résine se propage à partir de plusieurs points d'entrée. De la même manière, la bâche est généralement équipée d'un ou plusieurs embouts permettant le raccord à une source de vide. Ces embouts constituent les pôles vers lesquels est attirée la résine infusant. Pour assurer une propagation de la résine sur l'intégralité de la surface de la pièce à mouler, il est nécessaire d'acheminer la résine en divers endroits de la pièce, par la formation de zones de propagation privilégiées. Ainsi, une technique largement répandue consiste à utiliser des éléments en forme de ressorts hélicoïdaux, et qui sont disposés entre la bâche et le renfort textile qui constituera l'âme de la pièce moulée. Ces ressorts hélicoïdaux, du fait de leur résistance à l'écrasement, définissent une zone ouverte entre la bâche et le renfort. A l'intérieur de cette zone peut se déplacer très aisément la résine, pour en sortir et se répandre le long de cette zone de distribution. Cette technique, si elle permet une répartition correcte de la résine, présente toutefois des inconvénients majeurs. En effet, ce canal de propagation privilégié de la résine constitue une zone d'accumulation de cette résine lors de sa polymérisation. Du fait du caractère exothermique de la réaction chimique de polymérisation, l'élévation de température qui en résulte est la source de phénomènes de retrait de la résine qui se traduisent par des irrégularités d'aspect au niveau de la face visible de la pièce moulée. En outre, cette zone d'accumulation de résine, située du côté opposé au moule forme, après démoulage, une surépaisseur qu'il est nécessaire d'éliminer, par ponçage notamment, si cette face interne de la pièce doit ensuite recevoir d'autres -3- éléments. On conçoit que de telles opérations nécessitent une main d'oeuvre importante, et peuvent se révéler longues et fastidieuses. Une solution en vue d'éviter l'emploi de ces canaux intégrés à la pièce moulée consiste à équiper la bâche de multiples points d'injection de résine. Toutefois, cette solution présente également des inconvénients, dans la mesure où il est nécessaire de réaliser une étanchéité optimale au niveau de chacun des points d'injection. En outre, la propagation de la résine à partir de plusieurs points distants peut engendrer l'emprisonnement de bulles d'air, lorsque deux fronts de propagation de la résine se rejoignent. Ces bulles, si elles ne sont pas éliminées, elles constituent des zones fragiles de la pièce moulée. L'un des objectifs de l'invention est d'optimiser la répartition et la propagation de la résine, sans engendrer d'accumulation de cette dernière à l'intérieur de la pièce moulée, ni complexifier de façon excessive la bâche de fermeture de moule, et ce tout en assurant une qualité optimale des propriétés mécaniques de la pièce obtenue. Exposé de l'invention L'invention concerne donc une bâche destinée à la fermeture d'un moule de moulage par injection de résine. Conformément à l'invention, cette bâche comporte au moins un canal gonflable, dont une partie est formée par une fraction de la face supérieure de la bâche. De la sorte, le gonflement du canal provoque la déformation localisée de la bâche, de chaque côté du canal. Cette déformation génère donc un volume libre entre la bâche et le renfort textile, volume à l'intérieur duquel peut se propager librement et rapidement la résine en cours d'infusion. Lorsque ce canal est dégonflé, la bâche reprend sa forme d'origine, et le volume libre dans lequel s'est propagée de façon privilégiée la résine disparaît totalement ou quasi totalement. Ainsi, à l'issue du procédé, la pièce moulée ne comporte pas d'accumulation particulière de résine. Contrairement donc à l'art antérieur, aucune opération de ponçage n'est nécessaire. De même, dans la mesure où les canaux caractéristiques -4- sont dégonflés avant que l'étape de polymérisation n'entre dans sa phase exothermique, on limite les augmentations localisées de température, sources de retrait comme déjà évoqué. En d'autres termes, l'invention consiste à conférer à la bâche une capacité de déformation qui peut être contrôlée, de manière à former sur la face interne de la bâche des gorges temporaires de passage de la résine. Ces gorges ne sont formées que pendant le temps nécessaire à la propagation, et disparaissent, en éliminant les accumulations de résine, avant que cette dernière ne polymérise. En pratique, le canal peut être réalisé de différentes manières. Ainsi, ce canal peut être formé par exemple d'une bande de textile solidarisée par soudure sur la face supérieure de la bâche. L'espace formé entre cette bande et la bâche peut servir de canal en tant que tel, dans la mesure où il présente une étanchéité satisfaisante. Dans ce cas, on peut prévoir que la bande soit soudée à la face supérieure de la bâche avec une bonne étanchéité. Il est également possible que le canal ainsi formé accueille un boudin gonflable lui-même étanche. Dans ce cas, la bande rajoutée sur la face supérieure de la bâche n'a pas à assurer une fonction d'étanchéité, mais uniquement le maintien mécanique par son inextensibilité. En pratique, la bâche peut comporter plusieurs canaux distincts, présentant chacun un embout de gonflage. Autrement dit, il est possible de former des gorges de propagation de la résine à différents endroits de la bâche. Cette variante est particulièrement avantageuse dans le cas où l'on souhaite maîtriser la propagation de la résine dans une pièce complexe, de géométrie sophistiquée. En effet, il est ainsi possible de commander le gonflage de ces canaux de façon indépendante et donc décalée dans le temps, de manière à provoquer un séquencement de la propagation de la résine en fonction de la géométrie de la pièce. L'infusion de la résine est donc bien maîtrisée lorsqu'elle doit se faire selon les différentes phases imposées par la géométrie de la pièce à réaliser. -5- Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées dans lesquelles : -les figures 1 et 2 sont des vues en perspective sommaire d'une bâche conforme à l'invention, montrée lorsque les canaux caractéristiques sont respectivement dégonflés et gonflés ; - les figures 3 et 4 sont des vues en coupe perpendiculairement aux canaux caractéristiques, montrant la bâche et le canal dans des configurations respectivement dégonflées et gonflées. Manière de réaliser l'invention Comme illustré à la figure 1, la bâche (1) conforme à l'invention se présente sous la forme d'une membrane (2) à base d'une matière compatible avec les solvants des résines employées pour le procédé d'infusion. Cette matière peut être donc variable en fonction du type d'infusion utilisé. Cette bâche (1) est destinée à venir couvrir un moule, illustré en traits pointillés. Conformément à l'invention, cette bâche (1) comporte des canaux gonflables (5,6). Comme illustré à la figure 1, ces canaux (5,6) sont réalisés par la mise en place sur la face supérieure de la bâche de bandes (7,8) qui sont solidarisées par leurs lisières (9,10) sur la face supérieure de la bâche (1). Dans la forme illustrée, cette solidarisation peut intervenir par soudure, de manière à assurer une solidité de l'accrochage. Il importe également qu'à l'instar de la bâche, la bande (7,8) supplémentaire soit inextensible, afin de provoquer la déformation de la bâche (1) lorsque le canal (5,6) est gonflé. Différentes structures peuvent être employées pour réaliser la bande. Ainsi, dans l'exemple illustré, une des bandes (5) est réalisée à partir d'une grille formant un filet, soudé par ses deux grandes lisières (9) au niveau de la bâche. Le fourreau ainsi défini accueille un boudin gonflable (11), qui présente des bonnes propriétés d'étanchéité, et qui est équipé d'une valve de gonflage (13) au niveau de l'une de ses extrémités (15). L'autre bande (10) illustrée à la figure 1 est à base d'un -6- matériau étanche, typiquement similaire à celui de la bâche. Cette bande (10) est soudée par ses quatre côtés (10,12) à la bâche. Elle comporte une valve de gonflage (14) agencée pour maintenir une étanchéité vis-à-vis de l'extérieur. De façon complémentaire, la bâche (1) est équipée d'un point d'injection (21) de résine, situé à proximité du canal caractéristique. Un autre embout d'extraction d'air (22) est également prévu au niveau de l'autre canal, en vue d'être relié à une source de vide (24). Le fonctionnement de l'invention est illustré aux figures 2, 3 et 4. Ainsi, dans l'état dégonflé, comme illustré à la figure 3, le boudin gonflable (11) est d'une configuration aplatie éventuellement accentuée par la mise sous vide du boudin. La bande (7) formant la partie supérieure du canal (5) plaque le boudin (11) sur la bâche (2). Lorsque le boudin (11) est relié à une source de pression, il se gonfle, provoquant la déformation du canal (5) comme illustré à la figure 4. Des zones en creux se forment sur la face inférieure de la bâche (2), définissant des espaces libres (30,31) entre la bâche (2) et le renfort textile (4) destiné à recevoir la résine. Les espaces libres (30,31) constituent des volumes à l'intérieur desquels la résine se déplace préférentiellement. Dans ce cas, comme illustré à la figure 2, la résine injectée au niveau du point d'injection se répand le long de l'espace (30) formé au niveau du canal (5). De la sorte, la progression de la résine à l'intérieur du renfort textile, figurée par les traits pointillés (35,36,37), s'effectue sur la quasi-totalité de la largeur du moule, et non pas concentriquement à partir du point d'injection (21) si le canal caractéristique était absent. A la fin de l'injection, les boudins (11) et donc les canaux (5,6) sont mis à la pression atmosphérique, de sorte que la bâche retrouve sa configuration initiale illustrée à la figure 1. La bâche estompe donc les traces créées par les passages privilégiés (30,31) de résine, et limite le marquage de la pièce. Il se peut toutefois qu'une quantité de résine demeure au niveau des canaux caractéristiques, mais cette quantité est extrêmement réduite, et négligeable par rapport aux concentrations observées dans les systèmes de l'art antérieur, dans lesquels des canaux de résine sont réalisés dans la pièce moulée. -7- Dans une forme non représentée, la bâche peut comporter d'autres points d'injection, et surtout d'autres canaux caractéristiques, activables selon un séquencement approprié, pour provoquer la progression contrôlée de la résine en fonction notamment de la géométrie de la pièce finale. Il ressort de ce qui précède que la bâche conforme à l'invention intègre des répartiteurs d'injection, permettant de guider la résine au cours de son avancée. La progression de la résine est donc optimisée, et ce sans qu'il ne reste de quantité importante de résine accumulée à la fin du moulage. L'aspect final de la pièce est donc amélioré par rapport aux solutions existantes. Des gains sont également réalisés en termes de main d'oeuvre concernant les opérations de finition nécessaires dans les solutions existantes. En outre, le nombre de points d'injection peut être réduit, ce qui diminue les risques de fuite, ainsi que le matériel associé aux points d'injection | Bâche (1) destinée à la fermeture d'un moule de moulage par technique de moule fermé, telle que par infusion ou injection de résine.Elle se caractérise en ce qu'elle comporte au moins un canal gonflable (5,6), dont une partie est formée par une fraction de la face supérieure (2) de la bâche, de sorte que le gonflement du canal (5,6) provoque la déformation localisée de la bâche. | 1- Bâche (1) destinée à la fermeture d'un moule de moulage par technique de moule fermé, telle que par infusion ou injection de résine, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un canal gonflable (5,6), dont une partie est formée par une fraction de la face supérieure (2) de la bâche, de sorte que le gonflement du canal (5,6) provoque la déformation localisée de la bâche. - 2- Bâche selon la 1, caractérisée en ce que le canal gonflable (5,6) est formé par une bande solidarisée (7,8) par ses lisières sur la face supérieure (2) de la bâche. - 3- Bâche selon la 2, caractérisée en ce que la bande (7,8) est soudée à la face supérieure de la bâche. - 4- Bâche selon la 2, caractérisée en ce que le canal (5) contient un boudin gonflable. - 5- Bâche selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs 20 canaux présentant chacun un embout de gonflage.15 | B | B29 | B29C | B29C 70 | B29C 70/44,B29C 70/54 |
FR2897729 | A1 | ESTIMATION AMELIOREE DE LA POSITION ANGULAIRE ET DE LA VITESSE POUR MACHINES SYNCHRONES SUR LA BASE D'UN FLUX ROTORIQUE ETENDU. | 20,070,824 | L'invention concerne des systèmes de détection de la position angulaire et de la vitesse d'un rotor pour une commande sans capteur de l'arbre mécanique de machines dynamoélectriques, et plus particulièrement un système amélioré destiné à résoudre la position d'un rotor pour une machine dynamoélectrique au moyen d'une estimation d'un flux rotorique étendu. Au fur et à mesure que l'industrie aérospatiale est entrée de plus en plus dans l'aire du tout électrique, les entraînements de machine dynamoélectrique commandés par un inverseur sont devenus plus courants à bord des aéronefs. Les dispositifs de commande de machines dynamoélectriques de prochaine génération doivent relever de nombreux nouveaux défis en termes de systèmes et de conception y compris la réduction des coûts et l'amélioration de la fiabilité. La commande sans capteur de l'arbre mécanique de machine dynamoélectrique est très prometteuse pour relever ces défis. Un générateur de bord peut être utilisé comme démarreur des moteurs lorsqu'il est alimenté par un inverseur. Pour réduire les coûts et améliorer la fiabilité, il est souhaitable d'éliminer le capteur d'arbre mécanique du démarreur. Une nouvelle commande de machine dynamoélectrique synchrone sans capteur sur la base d'une estimation de flux de machine dynamoélectrique, appelée détection de position sans capteur de flux étendu (pour Extended Flux Sensorless , ou EFS, en anglais) est décrit dans le document USSN 10/917 018 déposé le 12 août 2004, de Markunas et al. Markunas et al. définissent un flux rotorique étendu qui s'aligne avec l'axe du flux de champ rotorique. La position et la vitesse du rotor de la machine dynamoélectrique sont estimées à partir du flux rotorique étendu qui est dérivé des mesures des potentiels et de courant électriques à la borne de la machine dynamoélectrique (figure 1) exprimées dans le cadre de références fixes à deux axes a-p bien connu dans la communauté technique du domaine des machines électriques. Idéalement, un intégrateur pur est nécessaire pour reconstruire le flux. Cependant, en pratique, un intégrateur pur est confronté à des problèmes de dérive du courant continu (CC), de maintien de valeurs d'origine, et même de stabilité. Markunas et al. proposent d'atténuer ces problèmes au moyen d'une approximation du retard dans un intégrateur. Une boucle à verrouillage de phase numérique (figure 2) détermine la position et la vitesse du rotor à partir du flux rotorique étendu. L'approximation du retard dans un intégrateur pur s'améliore à des vitesses élevées du rotor, se rapprochant de manière asymptotique des caractéristiques de l'intégrateur à des vitesses très élevées. Cependant, à de faibles vitesses de machine dynamoélectrique ou une fréquence électrique synchrone de niveau bas équivalent, we, l'erreur due à l'approximation du retard peut atteindre un niveau inacceptable. L'invention comprend un procédé destiné à corriger la détermination du flux rotorique étendu au moyen d'une fonction retard et d'un algorithme de correction qui se rapproche étroitement d'une fonction intégrateur pur pour corriger les erreurs de fonction retard qui peuvent étendre la commande EFS (pour descendre) jusqu'à des vitesses de machine dynamoélectrique correspondant à une fréquence électrique aussi basse que 10 Hz. Pour un système qui dérive une position électrique estimée 9, du rotor, et une fréquence électrique (0, , pour le rotor d'une machine dynamoélectrique à courant alternatif (CA) polyphasé avec un système de calcul d'estimation de flux rotorique étendu qui génère des valeurs estimées non corrigées (pour. uncorrected en anglais) de flux rotorique étendu ' a ext u c et Îfl ext une sur la base des valeurs dérivées du flux statorique estimé j'a et , le cadre de référence fixe à deux axes a- 13 utilisant une fonction retard 1 qui se rapproche d'une fonction s+w; intégrateur pur 1 , où G.)i représente une fréquence de coin de la fonction s retard, et une boucle à verrouillage de phase numérique (PLL pour phase lock loop en anglais) pour déterminer des valeurs de position électrique estimée 9, du rotor et une fréquence électrique (ê, sur la base des valeurs estimées du flux rotorique étendu ;1aext et /Î.,Qext , un mode de réalisation possible de l'invention comprend un procédé destiné à corriger les valeurs estimées d'axe a et d'axe p du flux rotorique étendu estimé pour se rapprocher plus étroitement des valeurs générées avec une fonction integrateur pur 1 , le procédé comprenant les étapes de s diviser la fréquence de coin 0, de la fonction retard 1 par la s+w, fréquence de rotation estimée Or pour générer un signal w, lwr ; multiplier le signal w, /wr par les valeurs dérivées du flux statorique estimé /îa et ;l; afin de produire des signaux (w, /CDr ), et (w , /wr )..Q ; additionner le signal (w, I GJr ).'s,a a ;la ext une tel que représenté par - (iaxLq pour produire un signal .Îa - (iaxLq )+ (w, /wr ).î.Q qui représente une valeur corrigée d'un flux rotorique étendu estimé ilTaex, ; et soustraire le signal ((D, /,. )' a de 'fl ext une tel que représenté par .1; - (iflxL) pour produire un signal 2 2 - (ifixLq )- (w, / r) a représentant .1^fiex, La figure 1 est un schéma de principe des opérations accomplies dans un dispositif de commande pour commander une machine dynamoélectrique qui calcule un flux rotorique étendu selon la technique antérieure. La figure 2 est un schéma de principe d'éléments à l'intérieur d'un dispositif de commande destiné à commander une machine dynamoélectrique qui estime la position angulaire et la vitesse du rotor de la machine dynamoélectrique au moyen d'une boucle à verrouillage de phase (PLL) selon la technique antérieure. La figure 3 est un schéma de phaseur qui représente une correction sans capteur de flux étendu selon l'invention. La figure 4 est un triangle de liaison des flux estimés qui montre la liaison des flux étendus selon l'invention. La figure 5 est un triangle similaire de liaison des flux estimés selon l'invention. La figure 6 est un schéma de principe d'une commande sans capteur de flux estimé avec algorithme de correction selon l'invention. Pour une commande sans capteur de flux étendu (EFS) d'une machine dynamoélectrique synchrone, les équations différentielles suivantes estiment les liaisons des flux statoriques dans le cadre de référence fixe à deux axes a-R au moyen d'une approximation du retard dans un intégrateur pur : 4 di _ (1) a ùRSXlaùwefsa dt ù va ddP = ùRSXif ùCVefs x~(f (2) v où, = estimation de flux statorique d'axe a : V-sec /1,Q = estimation de flux statorique d'axe R : V-sec va = potentiel au stator d'axe a ; V vR = potentiel au stator d'axe R ; V ia = courant au stator d'axe a ; A iR = courant au stator d'axe R ; A R,s = résistance estimée du stator ; Ohm coi = fréquence de coin de fonction retard ; sec-1 Pour une analyse en régime permanent à courant alternatif (CA), la transformation de ces équations différentielles en notation de transformée de Laplace est : =va-R" sxia S + w1 vfl - RS x iR a s+ w; où s = opérateur de Laplace secù1 Les amplitudes de ces deux estimations de liaison de flux 25 statorique à une fréquence électrique estimée de w, sont : vfi - R xi s fi V c'à r2 + w; 2 (3) (4) va - RS x ia = I(o r2 + w' 2 2a (5) (6) 30 5 et les angles sont : ( car Lia = Lwa - RS x ia )- tan -I tu, (7) L2fl=L(vf-Rsx1,6)-tan-1 (8) La boucle à verrouillage de phase décrite dans le document de Markunas et al. et représentée sur la figure 2 constitue un moyen commode pour dériver la fréquence électrique estimée lVr du rotor. On notera que l'utilisation de la boucle à verrouillage de phase oblige la fréquence électrique estimée A du rotor à être égale à la fréquence électrique synchrone G)e du potentiel électrique à la borne appliqué à la machine dynamoélectrique. En comparaison avec les résultats pour une approximation du 15 retard, les amplitudes et les angles des estimations de flux statorique déterminés au moyen d'un intégrateur pur sont : va ù RS x la (Or v/3ùRxi s ,3 Lia = L(a - R xia )_L-1 2 =L(v,3-R,xi,3)-- 2 25 La figure 3 représente dans un graphique les équations (5) à (12) au format phaseur. Les phaseurs 2 et 4 représentent respectivement des phaseurs de potentiel électrique net va - RS xia et vie - RS x La figure 3 aligne arbitrairement le phaseur 2 de potentiel électrique net 30 d'axe a avec l'axe y. L'alignement du phaseur 4 de potentiel électrique /le 20 (9) (10) (12) net d'axe p, doit ensuite s'étendre le long de l'axe x pour une forme d'onde de potentiel électrique triphasé à séquence positive appliquée aux bornes de la machine dynamoélectrique synchrone. Dans le cadre de référence fixe à deux axes a-R, les grandeurs d'axe a entraînent des grandeurs d'axe R dans le temps pour une séquence positive. Les phaseurs 6 et 8 représentent respectivement les liaisons de flux statorique estimés 2, et î!fl . Les phaseurs 6 et 8 retardent respectivement leurs phaseurs 2 et 4 de potentiel électrique net de moins de 90 . Des phaseurs 10 et 12 représentent des liaisons de flux statorique estimés déterminés au moyen d'un intégrateur pur et retardent effectivement leurs phaseurs 2 et 4 de potentiel électrique net respectifs d'exactement 90 . Les phaseurs 10 et 12 représentent également des liaisons de flux statorique estimés "corrigées" ~a et 2f respectivement, puisque l'algorithme de correction ici décrit a pour résultat une différence théoriquement nulle entre l'estimation de liaison de flux statorique déterminée au moyen d'un opérateur pur et celle déterminée au moyen d'une approximation du retard corrigée par le schéma ici décrit. Des phaseurs 14 et 16 représentent des phaseurs générés par l'algorithme de correction qui s'ajoutent vectoriellement aux phaseurs 4 et 6 pour créer les phaseurs 10 et 12, tel que cela est ici décrit. La figure 4 représente un triangle rectangle formé par les phaseurs 6, 10 et 14 de la figure 3. Le phaseur 10 représente l'hypoténuse du triangle rectangle, et est proportionnel en longueur à l'amplitude de la liaison de flux statorique d'axe a estimée au moyen d'un intégrateur pur. Le phaseur 6 représente le côté adjacent du triangle rectangle, et est proportionnel en longueur à l'amplitude de la liaison de flux statorique d'axe a estimée au moyen d'une approximation du retard. Etant donné que l'amplitude du phaseur 10 est proportionnelle à Vît), et que l'amplitude du phaseur 6 est proportionnelle à 1/.Jwr 2 + w, 2 , l'amplitude du phaseur 14 est nécessairement proportionnelle à La figure 5 représente un triangle rectangle similaire formé par les phaseurs 6, 10 et 14 et divisant l'amplitude de chacun des côtés par Jwr 2 + w, 2 . Comme on peut le voir, le côté adjacent du triangle rectangle représenté par le phaseur 6 a maintenant une longueur d'unité et l'hypoténuse du triangle représenté par le phaseur 10 et formé par addition vectorielle de ;l'a et (co, /C'r )x . L'expression mathématique pour la liaison de flux étendu d'axe a corrigée (/1a corrected) est : corrected ù 2a + (w, /wr ) x Â/i (13) et de manière similaire, l'expression mathématique pour la liaison 10 de flux étendu d'axe p corrigée (/î,8corrected) est : 2 Q corrected 2 fl ù (w i /w r) x 2, (14) Les liaisons de flux étendu peuvent être déterminées avec ces 15 estimations corrigées des liaisons de flux statorique telle que cela est représenté sur la figure 1 et transmises à la boucle à verrouillage de phase représentée sur la figure 2. La figure 6 représente un schéma de principe général d'un système EFS 18 selon l'invention avec l'algorithme de correction inclus. Tel que cela est décrit dans le document de 20 Markunas et al., une fonction retard spéciale 1 remplace s+w, l'intégrateur pur 1 , où coi est une fréquence de coin de la fonction s retard. Une fonction R5. 20 représentant une résistance statorique estimée multiplie le courant d'axe a sur un trajet du signal 22 par Rs pour produire un signal RS x ia sur un trajet du signal 24. Un 25 sommateur 26 soustrait k x ia sur le trajet du signal 24 du potentiel d'axe a va sur un trajet du signal 28 pour produire un signal va - x ia sur un trajet du signal 30. Une fonction retard 1 32 tel que décrit s+w, ci-dessus multiplie va -(R- ia) sur le trajet du signal 30 par 1 pour s+w, produire un signal 1 (va + (j x ia )) sur un trajet du signal 34 qui s+w; 30 représente le flux statorique d'axe a estimé ;la. Une fonction Ly représentant l'inductance d'axe q estimée de la machine5 dynamoélectrique multiplie le courant d'axe a ia sur le trajet du signal 20 par Lq pour produire un signal ia x Lq sur un trajet du signal 38. Un autre sommateur 40 soustrait ia x Lq sur le trajet du signal 38 de 2 sur le trajet du signal 34 pour produire un signal de flux rotorique étendu d'axe a estimé non corrigé 2aextunc tel que représenté par /la ù(ùla xLq) sur un trajet du signal 42. Un flux rotorique étendu d'axe 13 estimé non corrigé 'fl ext unc est déterminé d'une façon similaire. Une fonction 85.44 représentant une résistance statorique estimée multiplie le courant d'axe R sur un trajet du signal 46 par Rs pour produire un signal Rç x ia sur un trajet du signal 48. Un autre sommateur 50 soustrait Rs x i~ sur le trajet du signal 48 du potentiel d'axe [3 vR sur un trajet du signal 52 pour produire un signal vfl - (RS x ifi) sur un trajet du signal 54. Une autre fonction retard 1 56 multiplie vfl - (i x ifl) sur le s+w trajet du signal 54 par 1 pour produire un signal 1 (vie - (i x iR )) s+w; s+w sur un trajet du signal 58 qui représente le flux statorique d'axe p estimé 4. Une autre fonction Lq 60 représentant l'inductance d'axe q estimée de la machine dynamoélectrique multiplie le courant d'axe R ia sur le trajet du signal 46 par Lq pour produire un signal i~ xLq sur un trajet du signal 62. Un autre sommateur 64 soustrait iQ x Lq sur le trajet du signal 62 de .Îfi sur le trajet du signal 58 pour produire un signal de flux rotorique étendu d'axe 13 estimé non corrigé .1jj ext une tel que représenté par /1f xLq) sur un trajet du signal 66. Ces opérations comprennent toutes un système de calcul d'estimation de flux rotorique étendu non corrigé 68 selon la technique antérieure tel que décrit dans le document de Markunas et al. et représenté sur la figure 1. Selon l'invention, un algorithme de correction de flux rotorique étendu estimé 70 corrige les écarts de ka ext une et Â, ext unc tel que décrit ciùdessus pour générer des valeurs corrigées de flux rotorique étendu estimé 'a ext pour l'axe a et .1; ext pour l'axe R qui se rapprochent étroitement des valeurs qui résulteraient des opérations avec un intégrateur pur 1 . Une boucle à verrouillage de phase numérique 72, s telle que décrite dans le document de Markunas et al. est représentée sur la figure 2, dérive une fréquence électrique estimée w, du rotor et une position électrique estimée 8, du rotor de la machine dynamoélectrique à partir du flux rotorique étendu estimé corrigé ext pour l'axe a et 2Q ext pour l'axe r3 que l'algorithme de correction 70 génère. La description de l'algorithme de correction 70 est la suivante. Un comparateur 74 compare un signal représentant la fréquence électrique estimée w, du rotor sur une ligne du signal 76 avec un signal 10 représentant une fréquence minimum w,, sur un trajet du signal 78 pour éviter une division par 0 ou un dépassement du rapport résultant, w, /w, , dans des processeurs mathématiques à virgule fixe. Le comparateur 74 sélectionne le niveau supérieur de ces deux signaux pour produire un signal représentant une fréquence électrique estimée 15 sélectionnée w, du rotor sur un trajet du signal 80. Une fonction diviseur 82 divise la fréquence de coin w, de la fonction retard sur un trajet du signal 84 par la fréquence électrique estimée sélectionnée w, du rotor pour produire un signal co,/w,. sur un trajet du signal 86. Un multiplicateur 88 multiplie le signal w, / r sur le trajet du 20 signal 86 par le signal ,R sur le trajet du signal 58 pour produire un signal (w, / i ), fi sur un trajet du signal 90. Un sommateur 92 additionne le signal de flux rotorique étendu d'axe a estimé non corrigé extnnc tel que représenté par 2a - iaxLq sur le trajet du signal 42 au signal (w, lw, )âp sur le trajet du signal 90 pour produire un signal 25 x Lg + (w, /w, ),Ç représentant 2"a ex, sur un trajet du signal 94. De manière similaire, un multiplicateur 96 multiplie le signal w,/w, sur le trajet du signal 86 par le signal 2, sur le trajet du signal 34 pour produire un signal (w, / r )/la sur le trajet du signal 98. Un sommateur 100 soustrait le signal (w, / r )3a sur le trajet du signal 98 30 du signal de flux rotorique étendu d'axe p, estimé non corrigé .Îa ext une tel que représenté par 2; - x Lq sur le trajet du signal 66 pour produire un signal 28 - i, x Lq - (w; lwr /,a représentant 2Q ext sur un trajet du signal 102. Le signal 2, - ia x Ly + (w, l w, représentant 2", ex, sur le trajet du 35 signal 94 et le signal 2,6 - iQ x Lq - (w; /c r )/représentant .1; ex, sur un trajet du signal 102 sert d'entrées dans la boucle à verrouillage de phase numérique 72. Un multiplicateur 104 multiplie le flux rotorique étendu d'axe a estimé corrigé /l,x ext avec un signal de rétroaction sur un trajet du signal 106 à partir d'une fonction sinus 108 pour produire un signal de sortie multiplicateur d'axe a sur un trajet du signal 110. De même, un multiplicateur 112 multiplie le flux rotorique étendu d'axe R estimé corrigé /îQ ext avec un signal de rétroaction sur un trajet de signal 114 à partir d'une fonction cosinus 116 pour produire un signal de sortie multiplicateur d'axe R sur un trajet de signal 118. Un sommateur 120 soustrait le signal de sortie multiplicateur d'axe a sur le trajet du signal 110 du signal de sortie multiplicateur d'axe r3 sur un trajet du signal 118 pour produire un signal différentiel sur un trajet du signal 122. Une fonction régulateur proportionnel et intégral (PI) 124 multiplie le signal différentiel sur le trajet du signal 122 par la fonction Kp + K pour produire un signal de sortie PI sur un s trajet du signal 126, où Kp et Ki sont respectivement le gain proportionnel et le gain intégral de la fonction PI 124. Une fonction intégrale 128 multiplie le signal de sortie PI sur le trajet du signal 126 par la fonction 1 pour produire un signal de sortie s d'intégration sur un trajet du signal 130. Le signal de sortie d'intégration sur le trajet du signal 130 sert de signal d'entrée aussi bien pour la fonction sinus 108 que pour la fonction cosinus 116 afin de fournir la boucle à verrouillage de phase. Le signal de sortie d'intégration sur le trajet du signal 130 représente donc la position électrique estimée er du rotor. Une fonction filtre passe-bas (LPF pour low pass filter en anglais) 132 multiplie le signal de sortie PI sur le trajet du signal 126 par la fonction , où wp est la fréquence de coin de la fonction LPF s+w, 132 pour produire la vitesse angulaire électrique estimée wr du rotor sur le trajet du signal 76. La fonction LPF 132 est souhaitable pour mieux atteindre un signal lisse pour la fréquence électrique estimée wr du rotor. L'algorithme de commande EFS corrigé est uniquement efficace au-dessus d'une certaine fréquence électrique fondamentale minimum de la machine dynamoélectrique. Au-dessous de cette fréquence, l'algorithme de correction décrit dans les équations (13) et (14) devient imprécis en raison des imprécisions du capteur, des effets de longueur de mot numérique et du bruit lié à la mesure et au calcul. Les résultats d'essai ont pu démontrer à ce jour une précision acceptable au-delà d'une fréquence électrique d'approximativement 10 Hz. Au-dessous de cette vitesse de seuil, la détermination de la position du rotor pour une commutation d'inverseur requiert l'utilisation d'autres moyens. Un procédé de correction de la détermination de flux rotorique étendu au moyen d'une fonction retard et d'un algorithme de correction qui se rapproche étroitement d'une fonction intégrateur pure pour corriger des erreurs de fonction retard a été décrit ci-dessus. Le mode de réalisation de l'invention qui a été décrit n'est donné qu'à titre d'illustration, des changements et remplacements des diverses parties et de son agencement devant s'inscrire dans la portée de l'invention selon les revendications annexées. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Procédé destiné à corriger la détermination de flux rotorique étendu au moyen d'une fonction retard et d'un algorithme de correction qui se rapproche étroitement d'une fonction intégrateur pur pour corriger les erreurs de fonction retard qui peuvent étendre la commande EFS jusqu'à (descendre à) des vitesses de machine dynamoélectrique correspondant à une fréquence électrique aussi basse que 10 Hz. | 1. Procédé de correction des valeurs d'axe a et d'axe p, estimées de flux rotoriques étendus estimés pour se rapprocher plus étroitement de valeurs générées avec une fonction intégrateur pur 1 , s pour un système qui dérive une position électrique estimée B,. du rotor et une fréquence électrique wr pour le rotor d'une machine dynamoélectrique à courant alternatif (CA) polyphasé avec un système de calcul d'estimation de flux rotoriques étendus qui génèrent des valeurs estimées non corrigées de flux rotorique étendu /la ext une et extune sur la base des valeurs dérivées du flux statorique estimé 2^a et ,Q , le cadre de référence fixe à deux axes a- p utilisant une fonction retard 1 qui se rapproche d'une fonction intégrateur pur 1, où 6)i s+w; s représente une fréquence de coin de la fonction retard, et une boucle à 15 verrouillage de phase numérique (PLL) détermine des valeurs de la position électrique estimée Br du rotor et de la fréquence électrique sur la base des valeurs estimées du flux rotorique étendu ;iaext et ,le procédé comprenant les étapes de : diviser la fréquence de coin de la fonction retard 1 par la s+w, 20 fréquence de rotation estimée Ar pour générer un signal o,/A,. , multiplier le signal co,/w,. par les valeurs dérivées de flux de stator estimé ;ia et .Îfi afin de produire des signaux (w,. /w, ), et (w, /w, ).Îfl ; additionner le signal (w; l wr )i Ç à 'a ext une tel que représenté par ~a - (ia x Lq) pour produire un signal ~a - (ia x Lq)+ (w; /(Tor ),L qui représente 25 une valeur corrigée de flux rotorique étendu estimé /î,aext ; et soustraire le signal (co,/0.1., de /1; ext une tel que représenté par Â, -(ifl x Lq) pour produire un signal .Ifl - (ifl x Lq )ù (w, / , )/î., représentant 2JJext 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre 30 l'étape de sélectionner une valeur pour la fréquence électrique estimée w, du rotor qui est au moins une fréquence minimum wo pourempêcher l'étape de division de diviser par zéro ou de dépasser le rapport résultant w, /c'', . 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape de sélection comprend les étapes de : comparer une valeur de G), générée par la boucle à verrouillage de phase numérique avec la fréquence minimum c,) o ; et sélectionner la valeur la plus élevée parmi la valeur de a ,r générée par la boucle à verrouillage de phase numérique et la valeur de la fréquence minimum c,)o en tant que pour l'étape de division. 4. Appareil destiné à corriger les valeurs d'axe a et d'axe p estimées de flux rotoriques étendus estimés pour se rapprocher plus étroitement de valeurs générées avec une fonction intégrateur pur 1 , s pour un système qui dérive une position électrique estimée e, du rotor et une fréquence électrique (ê, pour le rotor d'une machine dynamoélectrique à courant alternatif (CA) polyphasé avec un système de calcul d'estimation de flux rotoriques étendus qui génèrent des valeurs estimées non corrigées de flux rotorique étendu /la ext une et ext une sur la base des valeurs dérivées du flux statorique estimé ÂTa et ,R , le cadre de référence fixe à deux axes a- p, utilisant une fonction retard 1 qui se rapproche d'une fonction intégrateur pur 1 , où wi s+w, s représente une fréquence de coin de la fonction retard, et une boucle à verrouillage de phase numérique (PLL) pour déterminer des valeurs de la position électrique estimée 6-, du rotor et de la fréquence électrique w sur la base des valeurs estimées de flux rotorique étendu Àae,, et .QeÇ,, l'appareil comprenant : un diviseur destiné à diviser la fréquence de coin (î), de la fonction retard 1 par la fréquence électrique estimée pour générer un s+w, signal w, /wr ; un multiplicateur qui multiplie le signal w, /CDr par les valeurs dérivées de flux statorique ;l'a et .Îfl pour produire des signaux (w, /(Or )' a et (w /wr )'t ; un premier sommateur destiné à additionner le signal (w, lwr); ia à /îa ext . tel que représenté par Â.a - (ia x Lq) pour produire un signala - (ia x Lq )+ (r.); / r )Âfl qui représente une valeur corrigée du flux rotorique étendu estimé 'a'xt ; et un second sommateur destiné à soustraire le signal (o ; /CD, ), de ext. tel que représenté par x Lq) pour produire un signal 2 - (ifl x Lq )ù /COr );la représentant 'Qex, . 5. Procédé selon la 4, comprenant en outre un sélecteur qui sélectionne une valeur pour la fréquence électrique estimée c), du rotor qui est au moins une fréquence minimum G). pour empêcher l'étape de division de diviser par zéro ou de dépasser le rapport résultant co,lw, . 6. Appareil selon la 5, dans lequel le sélecteur comprend un comparateur qui compare une valeur de w, générée par la boucle à verrouillage de phase numérique avec la fréquence minimum et sélectionne la valeur la plus élevée parmi la valeur de (0, générée par la boucle à verrouillage de phase numérique et la valeur de la fréquence minimum G)o en tant que (t), pour le diviseur. | H | H02 | H02P | H02P 21 | H02P 21/06 |
FR2893696 | A1 | TUBE MULTICOUCHE POUR LE TRANSPORT D'EAU OU DE GAZ | 20,070,525 | [Domaine de l'invention] La présente invention est relative à un tube multicouche comprenant au moins une couche en une polyoléfine. L'invention est aussi relative aux utilisations du tube pour le transport des fluides qui peuvent altérer chimiquement les polyoléfines, notamment le polyéthylène. Le tube peut être utilisé pour le transport de l'eau, notamment de l'eau chaude. Le tube est aussi utilisable pour le transport d'un gaz sous pression et/ou d'un gaz corrosif. [Problème technique] Les polyoléfines, notamment les polyéthylènes, sont des thermoplastiques très utilisés pour la fabrication de tubes ou de tuyaux, car ils présentent de bonnes propriétés mécaniques, ils se transforment et se soudent entre eux facilement. Ils sont largement utilisés pour la fabrication de tubes de transport de l'eau ou du gaz de ville. En particulier, dans le cas où le gaz de ville est sous une pression élevée (> 10 bar, voire plus), il est nécessaire que la polyoléfine soit résistante mécaniquement aux contraintes exercées par le gaz sous pression. Le polyéthylène peut être soumis à un milieu chimique agressif. Par exemple, dans le cas du transport de l'eau, celle-ci peut contenir des additifs ou des produits chimiques agressifs (par exemple de l'ozone, des dérivés chlorés utilisés pour la purification de l'eau comme l'eau de javel qui sont oxydants, surtout à chaud). Les additifs de l'eau peuvent endommager la polyoléfine au cours du temps. En outre, un enjeu important aujourd'hui est de pouvoir éliminer le maximum de germes, bactéries ou microorganismes en élevant la température de l'eau (>70 C) qui circulent dans les tubes. L'action des additifs de l'eau sur la polyoléfine est alors d'autant plus puissante. Un problème qu'entend résoudre l'invention est donc de disposer d'un tube plastique qui comporte une couche en polyoléfine, notamment en polyéthylène, et qui présente une bonne résistance chimique vis-à-vis du fluide transporté. Le tube doit notamment être résistant vis-à-vis des additifs chimiques qui sont utilisés dans le traitement de l'eau, surtout lorsque l'eau est chaude. Un autre problème qu'entend résoudre l'invention est d'éviter que des contaminants ne pénètrent de l'extérieur vers l'intérieur du tube, c'est-à-dire viennent contaminer le fluide transporté. Ces contaminants peuvent être par exemple l'oxygène, l'humidité ou des produits chimiques. Un autre problème qu'entend résoudre l'invention est d'éviter que l'oxygène ou les additifs contenus dans l'eau migrent et viennent altérer la couche de polyoléfine. Le tube multicouche doit présenter de plus une bonne adhérence entre les couches (c'est-àdire qu'il n'y ait pas de délamination) de façon à ce qu'il conserve une stabilité mécanique au cours du temps. La Demanderesse a mis au point un tube multicouche comportant au moins une couche en polyoléfine qui présente une résistance chimique vis-à-vis du fluide qui est transporté et une bonne adhésion entre les couches. Le tube est aussi permet en outre d'éviter la contamination du fluide par des contaminants. [Art antérieur] Le document EP 1484346 publié le 08 décembre 2004 décrit des structures multicouches comprenant un polymère fluoré greffé par irradiation. Les structures peuvent se présenter sous la forme de bouteilles, réservoirs, conteneurs ou tuyaux. La structure du tube multicouche selon l'invention n'apparaît pas dans ce document. Le document EP 1541343 publié le 08 juin 2005 décrit une structure multicouche à base d'un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation pour stocker ou transporter des produits chimiques. On entend dans cette demande par produit chimique des produits qui sont corrosifs ou dangereux, ou bien des produits dont on veut maintenir la pureté. La structure du tube multicouche selon l'invention n'apparaît pas dans ce document. Le document US 6016849 publié le 25 juillet 1996 décrit un tube plastique présentant une adhérence entre la couche interne et la couche protectrice externe entre 0,2 et 0,5 N/mm. Il n'est pas fait mention de polymère fluoré modifié par greffage par irradiation. Les documents US 200410206413 et WO 2005/070671 décrivent un tube multicouche comprenant une gaine de métal. II n'est pas fait mention de polymère fluoré modifié par greffage par irradiation. Dans ces documents de l'art antérieur, il n'est pas décrit de tubes multicouches comprenant une couche d'une polyoléfine, une couche d'un polymère fluoré greffé par irradiation et une gaine de métal. [Brève description de l'invention] L'invention est relative à un tube multicouche comprenant (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) : • éventuellement une couche CI comprenant au moins un polymère fluoré ; • une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré fonctionnalisé, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré ; • une couche C3 comprenant un matériau barrière choisi parmi I'EVOH ou un mélange à base d'EVOH, le PGA ou le PDMK ; • une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec une polyoléfine ; • une couche C5 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée ; • éventuellement une couche barrière C6 ; • éventuellement une couche 07 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée. La couche interne qui est en contact avec le fluide qui circule est soit la couche C. soit la couche C2. De préférence, le polymère fluoré fonctionnalisé est un polymère fluoré greffé par irradiation. De préférence, la couche C3 comprend de I'EVOH. De préférence, la couche barrière C6 est une gaine de métal. L'invention est aussi relative à l'utilisation du tube multicouche pour le transport d'un fluide qui peut altérer chimiquement les polyoléfines, notamment les polyéthylènes. Le fluide peut être de l'eau ou un liquide susceptible de dégrader chimiquement les polyoléfines, notamment le polyéthylène. Il peut s'agir par exemple d'un liquide corrosif comme un acide ou une base, notamment un acide fort ou une base forte. Le fluide peut être un gaz ou un cryogène. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, des exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen de la figure annexée. [Figure] La figure 1 représente une vue en coupe d'un tube multicouche 1 selon l'invention. Il s'agit du tube cylindrique de l'exemple 1 ayant les couches concentriques suivantes, référencées de 2 à 6. couche 2 : couche de PVDF ; couche 3 : couche de PVDF fonctionnalisé ; couche 4 : couche d'EVOH ; couche 5 : couche de polyoléfine fonctionnalisée ; couche 6 : couche de PEX. Les couches sont disposées les unes contre les autres dans l'ordre indiqué 246. La couche la plus interne est la couche de PVDF, la couche la plus externe est la couche de PEX. [Description détaillée de l'invention' S'agissant du polymère fluoré fonctionnalisé, il s'agit d'un polymère fluoré porteur d'au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes suivants : acide carboxylique, sel d'acide carboxylique, carbonate, anhydride d'acide carboxylique, epoxyde, ester d'acide carboxylique, silyle, alcoxysilane, amide d'acide carboxylique, hydroxy, isocyanate. Le groupe fonctionnel est introduit dans le polymère fluoré soit par copolymérisation soit par greffage d'un monomère porteur d'un groupe fonctionnel tel que défini. Le polymère fluoré fonctionnalisé peut être obtenu en copolymérisant un monomère fluoré avec au moins un monomère porteur d'un groupe fonctionnel et éventuellement d'au moins un autre comonomère. Par exemple, le polymère fonctionnalisé peut être un PVDF comprenant des unités monomère du VDF et d'un diacide insaturé monoesterifié ou du carbonate de vinylène comme cela est décrit dans le document US 5415958. Un autre exemple de polymère fluoré fonctionnalisé est celui d'un PVDF comprenant des unités monomère du VDF et de l'anhydride itaconique ou citraconique comme cela est décrit dans le document US 6703465 B2. Le polymère fluoré fonctionnalisé est préparé par une procédé en émulsion, en suspension ou en solution. Le polymère fluoré fonctionalisé peut aussi être obtenu par greffage par irradiation d'un monomère insaturé (décrit plus loin) sur un polymère fluoré. Dans ce cas, on parlera pour simplifier de polymère fluoré greffé par irradiation. S'agissant du polymère fluoré greffé par irradiation, celui-ci est obtenu par un procédé de greffage par irradiation d'un monomère insaturé sur un polymère fluoré (décrit plus loin). On parlera pour simplifier de polymère fluoré greffé par irradiation. Le polymère fluoré est au préalable mélangé au monomère insaturé par toutes les techniques de mélange en milieu fondu connues de l'art antérieur. L'étape de mélange s'effectue dans tout dispositif de mélange tel que des extrudeuses ou des malaxeurs utilisés dans l'industrie des thermoplastiques. De préférence, on utilisera une extrudeuse pour mettre le mélange sous forme de granulés. Le greffage a donc lieu sur un mélange (dans la masse) et non à la surface d'une poudre comme cela est par exemple décrit dans le document US 5576106. Puis, le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé est irradié (irradiation béta f3 ou gamma y) à l'état solide à l'aide d'une source électronique ou photonique sous une dose d'irradiation comprise entre 10 et 200 kGray, de préférence entre 10 et 150 kGray. Le mélange peut par exemple être conditionné en sacs de polyéthylène, l'air est chassé puis les sacs sont fermés. Avantageusement la dose est comprise entre 2 et 6 Mrad et de préférence entre 3 et 5 Mrad. L'irradiation grâce à une bombe au cobalt 60 est particulièrement préférée. La teneur en monomère insaturé qui est greffé est comprise, en poids, entre 0,1 à 5% (c'est-à-dire que le monomère insaturé greffé correspond à 0,1 à 5 parts pour 99,9 à 95 parts de polymère fluoré), avantageusement de 0,5 à 5%, de préférence de 0,9 à 5%. La teneur en monomère insaturé greffé dépend de la teneur initiale du monomère insaturé dans le mélange polymère fluoré / monomère insaturé à irradier. Elle dépend aussi de l'efficacité du greffage, donc de la durée et de l'énergie de l'irradiation. Le monomère insaturé qui n'a pas été greffé ainsi que les résidus libérés par le greffage notamment le HF peuvent ensuite être éventuellement éliminés. Cette dernière étape peut être rendue nécessaire si le monomère insaturé non-greffé est susceptible de nuire à l'adhésion ou bien pour des problèmes de toxicologie. Cette opération peut être réalisée selon les techniques connues de l'homme de l'art. Un dégazage sous vide peut être appliqué, éventuellement en appliquant en même temps un chauffage. Il est également possible de dissoudre le polymère fluoré modifié dans un solvant adéquat tel que par exemple la N-méthyl pyrrolidone, puis de précipiter le polymère dans un non-solvant, par exemple dans l'eau ou bien dans un alcool, ou bien de laver le polymère fluoré modifié à l'aide d'un solvant inerte vis-à-vis du polymère fluoré et des fonctions greffées. Par exemple, quand on greffe de l'anhydride maléïque, on peut laver avec du chlorobenzène. C'est là l'un des avantages de ce procédé de greffage par irradiation que de pouvoir obtenir des teneurs en monomère insaturé greffé plus élevées qu'avec les procédés de greffage classiques utilisant un amorceur radicalaire. Ainsi, typiquement, avec le procédé de greffage par irradiation, il est possible d'obtenir des teneurs supérieures à 1% (1 part de monomère insaturé pour 99 parts du polymère fluoré), voire même supérieure à 1,5%, ce qui n'est pas possible avec un procédé de greffage classique en extrudeuse D'autre part, le greffage par irradiation a lieu à froid , typiquement à des températures inférieures à 100 C, voire 50 C, de sorte que le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé n'est pas à l'état fondu comme pour un procédé de greffage classique en extrudeuse. Une différence essentielle est donc que, dans le cas d'un polymère fluoré semi-cristallin (comme c'est le cas avec le PVDF par exemple), le greffage a lieu dans la phase amorphe et non dans la phase cristalline alors qu'il se produit un greffage homogène dans le cas d'un greffage en extrudeuse à l'état fondu. Le monomère insaturé ne se répartit donc pas identiquement sur les chaînes du polymère fluoré dans le cas du greffage par irradiation et dans le cas du greffage en extrudeuse. Le produit fluoré modifié présente donc une répartition différente du monomère insaturé sur les chaînes de polymère fluoré par rapport à un produit qui serait obtenu par un greffage en extrudeuse. Durant cette étape de greffage, il est préférable d'éviter la présence d'oxygène. Un balayage à l'azote ou à l'argon du mélange polymère fluoré / monomère insaturé est donc possible pour éliminer l'oxygène.30 Le polymère fluoré modifié par greffage par irradiation présente la très bonne résistance chimique et à l'oxydation, ainsi que la bonne tenue thermomécanique, du polymère fluoré avant sa modification. S'agissant du polymère fluoré, on désigne ainsi tout polymère ayant dans sa chaîne au moins un monomère choisi parmi les composés contenant un groupe vinyle capable de s'ouvrir pour se polymériser et qui contient, directement attaché à ce groupe vinyle, au moins un atome de fluor, un groupe fluoroalkyle ou un groupe fluoroalkoxy. A titre d'exemple de monomère, on peut citer le fluorure de vinyle; le fluorure de vinylidène (VDF, CH2=CF2); le trifluoroéthylène (VF3); le chlorotrifluoroéthylène (CTFE); le 1,2-difluoroéthylène; le tétrafluoroethylène (TEE); l'hexafluoropropylène (HEP); les perfluoro(alkyl vinyl) éthers tels que le perfluoro(methyl vinyl)éther (PMVE), le perfluoro(éthyl vinyl) éther (PEVE) et le perfluoro(propyl vinyl) éther (PPVE); le perfluoro(1,3-dioxole); le perfluoro(2,2-diméthyl-1,3-dioxole) (PDD); le produit de formule CF2=CFOCF2CF(CF3)OCF2CF2X dans laquelle X est SO2F, CO2H, CH2OH, CH2OCN ou CH2OPO3H; le produit de formule CF2=CFOCF2CF2SO2F; le produit de formule F(CF2)nCH2OCF=CF2 dans laquelle n est 1, 2, 3, 4 or 5; le produit de formule R,CH2OCF=CF2 dans laquelle R, est l'hydrogène où F(CF2)z et z vaut 1, 2, 3 ou 4; le produit de formule R3OCF=CH2 dans laquelle R3 est F(CF2)Z- et z est 1, 2, 3 or 4; le perfluorobutyl éthylène (PFBE); le 3,3,3-trifluoropropène et le 2-trifluorométhyl-3,3,3 -trifluoro-1-propène. Le polymère fluoré peut être un homopolymère ou un copolymère, il peut aussi comprendre des monomères non fluorés tels que l'éthylène. A titre d'exemple, le polymère fluoré est choisi parmi : - les homo- et copolymères du fluorure de vinylidène (PVDF) contenant de préférence au moins 50% en poids de VDF, le copolymère étant choisi parmi le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), l'hexafluoropropylène (HFP), le trifluoroéthylène (VF3) et le tétrafluoroéthylène (TFE) ; - les copolymères du TFE et de l'éthylène (ETFE) ; - les homo- et copolymères du trifluoroéthylène (VF3) ; les copolymères, et notamment terpolymères, associant les restes des motifs chlorotrifluoroéthylène (CTFE), tétrafluoroéthylène (TFE), hexafluoropropylène (HFP) et/ou éthylène et éventuellement des motifs VDF et/ou VF3. Avantageusement, le polymère fluoré est un PVDF homo- ou copolymère. Ce polymère fluoré présente en effet une bonne résistance chimique, notamment aux UV et aux produits chimiques, et il se transforme facilement (plus facilement que le PTFE ou les copolymères de type ETFE). De préférence le PVDF contient, en poids, au moins 50% de VDF, plus préférentiellement au moins 75% et mieux encore au moins 85%. Le comonomère est avantageusement l'HFP. Avantageusement, le PVDF a une viscosité allant de 100 Pa.s à 2000 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s-' à l'aide d'un rhéomètre capillaire. En effet, ces PVDF sont bien adaptés à l'extrusion et a l'injection. De préférence, le PVDF a une viscosité allant de 300 Pa.s à 1200 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s' à l'aide d'un rhéomètre capillaire. Ainsi, les PVDF commercialisés sous la marque KYNAR 710 ou 720 sont parfaitement adaptés pour cette formulation. S'agissant du monomère insaturé qui est greffé sur le polymère fluoré, celui-ci possède une double liaison C=C ainsi qu'au moins une fonction polaire qui peut être une fonction : - acide carboxylique, - sel d'acide carboxylique, - anhydride d'acide carboxylique, - époxyde, - ester d'acide carboxylique, - silyle, - alcoxysilane, - amide carboxylique, - hydroxy, -isocyanate. Des mélanges de plusieurs monomères insaturés sont également envisageables. Des acides carboxyliques insaturés ayant 4 à 10 atomes de carbone et leurs dérivés fonctionnels, particulièrement leurs anhydrides, sont des monomères insaturés particulièrement préférés. Citons à titre d'exemples de monomères insaturés l'acide méthacrylique, l'acide acrylique, l'acide maléïque, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique, l'acide undécylénique, l'acide allylsuccinique, l'acide cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide 4ùméthyl-cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'acide xùméthylbicyclo(2,2,1-hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'undécylénate de zinc, de calcium ou de sodium, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique, l'anhydride dichloromaléïque, l'anhydride difluoromaléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique, l'acrylate ou le méthacrylate de glycidile, l'allyl glycidyl éther, les vinyles silanes tel que le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le y-méthacryloxypropyltriméthoxysilane. D'autres exemples de monomères insaturés comprennent des esters alkyliques en C1-C8 ou des dérivés esters glycidyliques des acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, l'acrylate de glycidyle, le méthacrylate de glycidyle, le maléate de mono-éthyle, le maléate de diéthyle, le fumarate de monométhyle, le fumarate de diméthyle, l'itaconate de monométhyle, et l'itaconate de diéthyle ; des dérivés amides des acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylamide, le méthacrylamide, le monoamide maléïque, le diamide maléique, le Nùmonoéthylamide maléique, le N,N-diéthylamide maléïque, le Nùmonobutylamide maléïque, le N,N- dibutylamide maléïque, le monoamide furamique, le diamide furamique, le N- monoéthylamide fumarique, le N,N-diéthylamide fumarique, le N-monobutylamide fumarique et le N,N-dibutylamide furamique ; des dérivés imides des acides carboxyliques insaturés tels que le maléimide, le N-butylmaléimide et le N-phénylmaléimide ; et des sels métalliques d'acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylate de sodium, le méthacrylate de sodium, l'acrylate de potassium, le méthacrylate de potassium et les undécylénate de zinc, calcium ou sodium. On exclut des monomères insaturés ceux qui présentent deux doubles liaisons C=C qui pourraient conduire à une réticulation du polymère fluoré, comme par exemple les di- ou triacrylates. De ce point de vue, l'anhydride maléïque tout comme les undécylénates de zinc, calcium et sodium constituent de bons composés greffables car ils ont peu tendance à homopolymériser ni même à donner lieu à une réticulation. Avantageusement, on utilise l'anhydride maléïque. Ce monomère offre en effet les avantages suivants : - il est solide et peut être facilement introduit avec les granulés de polymère fluoré avant le mélange à l'état fondu, il permet d'obtenir de bonnes propriétés d'adhésion, - il est particulièrement réactif vis-à-vis des fonctions d'une polyoléfine fonctionnalisée, notamment lorsque ces fonctions sont des fonctions époxydes, - à la différence d'autres monomères insaturés comme l'acide 30 (méth)acrylique ou les esters acryliques, il n'homopolymérise pas et n'a pas à être stabilisé. Dans le mélange devant être irradié, la proportion de polymère fluoré est comprise, en poids, entre 80 à 99,9% pour respectivement 0,1 à 20% de monomère insaturé. De préférence la proportion de polymère fluoré est de 90 à 99% pour respectivement 1 à 10% de monomère insaturé. S'agissant de la polyoléfine, on désigne par ce terme un polymère comprenant majoritairement des motifs éthylène et/ou propylène. II peut s'agir d'un polyéthylène, homo- ou copolymère, le comonomère étant choisi parmi le propylène, le butène, l'héxène ou l'octène. Il peut s'agir aussi d'un polypropylène, homo- ou copolymère, le comonomère étant choisi parmi l'éthylène, le butène, l'héxène ou l'octène. Le polyéthylène peut être notamment le polyéthylène haute densité (PEND), basse densité (PEBD), le polyéthylène basse densité linéaire (LLDPE), le polyéthylène très basse densité (VLDPE). Le polyéthylène peut être obtenu à l'aide d'un catalyseur Ziegler-Natta, Phillips ou de type métallocène ou encore par le procédé haute-pression. Le polypropylène est un polypropylène iso- ou syndiotactique. Il peut s'agir aussi d'un polyéthylène réticulé (noté PEX). Le PEX présente par rapport à un PE non réticulé de meilleures propriétés mécaniques (notamment une bonne résistance à la fissure) et une meilleure résistance chimique. Le polyéthylène réticulé peut être par exemple un polyéthylène comprenant des groupements silanes hydrolysables (comme décrit dans les demandes WO 01/53367 ou US 20040127641 Al) qui a ensuite été réticulé après réaction entre eux des groupements silanes. La réaction des groupements silanes Si-OR entre eux conduit à des liaisons Si-O-Si qui relient les chaînes de polyéthylène entre elles. La teneur en groupements silanes hydrolysables peut être au moins de 0,1 groupements silanes hydrolysables pour 100 unités ùCH2- (déterminée par analyse infrarouge). Le polyéthylène peut aussi être réticulé à l'aide de radiations, par exemple de radiations gamma. II peut s'agir aussi d'un polyéthylène réticulé à l'aide d'un amorceur radicalaire de type peroxyde. On pourra donc utiliser un PEX de type A (réticulation à l'aide d'un amorceur radicalaire), de type B (réticulation à l'aide de groupements silanes) ou de type C (réticulation par irradiation). Il peut s'agir aussi d'un poléthylène dit bimodal, c'est-à-dire composé d'un mélange de polyéthylènes présentant des masses moléculaires moyennes différentes comme enseigné dans le document WO 00/60001. Le polyéthylène bimodal permet par exemple d'obtenir un compromis très intéressant de résistance aux chocs et au stress-cracking ainsi qu'une bonne rigidité et une bonne tenue à la pression. Pour les tubes devant résister à la pression, notamment les tubes de transport de gaz sous pression ou de transport d'eau, on pourra utiliser avantageusement un polyéthylène qui présente une bonne résistance à la propagation lente de fissure (SCG) et à la propagation rapide de fissure (RCP). Le grade HDPE XS 10 B commercialisé par TOTAL PETROCHEMICALS présente une bonne résistance à la fissure (lente ou rapide). Il s'agit d'un PEHD contenant de l'hexène comme comonomère, ayant une densité de 0,959 g/cm3 (ISO 1183), un MI-5 de 0,3 dg/min (ISO 1133), un HLMI de 8 dg/min (ISO 1133), une résistance hydrostatique longue durée de 11,2 MPa selon ISO/DIS 9080, une résistance à la propagation lente de fissures sur tuyaux entaillés supérieure à 1000 heures selon ISO/DIS 13479. S'agissant de la polyoléfine fonctionnalisée, on désigne par ce terme un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi: - les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle ; - les acides carboxyliques insaturés, leurs sels et leurs anhydrides, notamment l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique ; - les époxydes insaturés, notamment les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels que l'allylglycidyléther, le vinylglycidyléther, le maléate et l'itaconate de glycidyle, l'acrylate et le méthacrylate de glycidyle, ainsi que les esters et éthers de glycidyle alicycliques ; les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle. La polyoléfine fonctionnalisée peut être obtenue par copolymérisation de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi dans la liste précédente. La polyoléfine fonctionnalisée peut être un copolymère de l'éthylène et d'un monomère polaire de la liste précédente ou bien un terpolymère de l'éthylène et de deux monomères polaires insaturés choisis dans la liste précédente. La copolymérisation s'opère à des pressions élevées supérieures à 1000 bar selon le procédé dit haute-pression. La polyoléfine fonctionnelle obtenue par copolymérisation comprend en poids de 50 à 99,9% d'éthylène, de préférence de 60 à 99,9%, encore plus préférentiellement de 65 à 99% et de 0,1 à 50%, de préférence de 0,1 à 40%, encore plus préférentiellement de 1 à 35% d'au moins un monomère polaire de la liste précédente. Par exemple, la polyoléfine fonctionnalisée est un copolymère de l'éthylène et d'un époxyde insaturé, de préférence du (méth)acrylate de glycidyle, et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. La teneur en époxyde insaturé, notamment en (méth)acrylate de glycidyle, est comprise entre 0, 1 et 50%, avantageusement entre 0,1 et 40%, de préférence entre 1 à 35%, encore plus préférentiellement entre 1 et 20%. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références LOTADER AX8840 (8% de méthacrylate de glycidyle, 92% d'éthylène, melt-inder 5 selon ASTM D1238), LOTADER AX8900 (8% de méthacrylate de glycidyle, 25% d'acrylate de méthyle, 67% d'éthylène, melt-index 6 selon ASTM D1238), LOTADER AX8950 (9% de méthacrylate de glycidyle, 15% d'acrylate de méthyle, 76% d'éthylène, melt-index 85 selon ASTM D1238). La polyoléfine fonctionnalisée peut aussi être un copolymère de l'éthylène et d'un anhydride d'acide carboxylique insaturé, de préférence l'anhydride maléïque, et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. La teneur en anhydride maléïque, notamment l'anhydride maléïque, est comprise entre 0, 1 et 50%, avantageusement entre 0,1 et 40%, de préférence entre 1 à 35%, encore plus préférentiellement entre 1 et 10%. II pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références LOTADER 2210 (2,6% d'anhydride maléïque, 6% d'acrylate de butyle et 91,4% d'éthylène, melt-inder 3 selon ASTM D1238), LOTADER 3340 (3% d'anhydride maléïque, 16% d'acrylate de butyle et 81% d'éthylène, melt-inder 5 selon ASTM D1238), LOTADER 4720 (0,3% d'anhydride maléïque, 30% d'acrylate d'éthyle et 69,7% d'éthylène, melt-inder 7 selon ASTM D1238), LOTADER 7500 (2,8% d'anhydride maléïque, 20% d'acrylate de butyleet 77,2% d'éthylène, melt-inder 70 selon ASTM D1238), OREVAC 9309, OREVAC 9314, OREVAC 9307Y, OREVAC 9318, OREVAC" 9304 ou OREVAC 9305. On désigne aussi par polyoléfine fonctionnalisée une polyoléfine sur laquelle est greffé par voie radicalaire un monomère polaire insaturé de la liste précédente. Le greffage a lieu en extrudeuse ou en solution en présence d'un arnorceur radicalaire. A titre d'exemple d'amorceurs radicalaires, on pourra utiliser le t-butyl-hydroperoxyde, le cumène-hydroperoxyde, le di-iso-propylbenzène-hydroperoxyde, le di-t-butyl-peroxyde, le t-butyl-cumyl-peroxyde, le dicumyl-peroxyde, le 1,3-bis-(t-butylperoxy-isopropyl)benzène, le benzoylperoxyde, l'iso-butyryl-peroxyde, le bis-3,5,5-triméthyl-hexanoyl-peroxyde ou le méthyl-éthyl-cétone-peroxyde. Le greffage d'un monomère polaire insaturé sur une polyoléfine est connu de l'homme du métier, pour plus de détails, on pourra se référer par exemple aux documents EP 689505, US 5235149, EP 658139, US 6750288 B2, US6528587 B2. La polyoléfine sur laquelle est greffé le monomère polaire insaturé peut être un polyéthylène, notamment le polyéthylène haute densité (PEND) ou basse densité (PEBD), le polyéthylène basse densité linéaire (LLDPE), le polyéthylène très basse densité (VLDPE). Le polyéthylène peut être obtenu à l'aide d'un catalyseur Ziegler-Natta, Phillips ou de type métallocène ou encore par le procédé haute-pression. La polyoléfine peut être aussi un polypropylène, notamment un polypropylène iso- ou syndiotactique. Il peut s'agir aussi d'un copolymère de l'éthylène et du propylène de type EPR, ou un terpolymère de l'éthylène, d'un propylène et d'un diène de type EPDM. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC 18302, 18334, 18350, 18360, 18365, 18370, 18380, 18707, 18729, 18732, 18750, 18760, PP-C, CA100. Le polymère sur lequel est greffé le monomère polaire insaturé peut aussi être un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi: - les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle ; - les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC`' 18211, 18216 ou 18630. 25 On décrit maintenant plus en détails les tubes multicouches. Le tube multicouche comprend (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) : • éventuellement une couche CI comprenant au moins un polymère 30 fluoré ; • une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré fonctionnalisé, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré ; • une couche C3 comprenant un polymère barrière choisi parmi l'EVOH ou un mélange à base d'EVOH, le PGA ou le PDMK ; • une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine ; • une couche C5 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine fonctionnalisée • éventuellement une couche barrière C6 ; • éventuellement une couche C7 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine fonctionnalisée. La couche interne qui est en contact avec le fluide qui circule est soit la couche C, soit la couche C2. Toutes les couches du tube sont de préférence concentriques. Le tube est de préférence cylindrique. De préférence, les couches sont disposées les unes contre les autres dans l'ordre indiqué (c'est-à-dire par exemple que la couche C3 est en contact avec la couche C2 et la couche C4). La couche CI Cette couche est éventuelle et comprend au moins un polymère fluoré. De préférence, il s'agit d'un PVDF homo- ou copolymère. De préférence, cette couche est présente. La couche C2 Cette couche comprend au moins un polymère fluoré fonctionnalisé 30 éventuellement en mélange avec un polymère fluoré. Le polymère fluoré fonctionnalisé sert de liant entre la couche CI et la couche C3. La couche C2 est25 s avantageusement directement attachée à la couche CI. De préférence, le polymère fluoré fonctionnalisé est un polymère fluoré greffé par irradiation. Le polymère fluoré fonctionnalisé de la couche C2 peut être utilisé seul ou mélangé avec un polymère fluoré. à propos du mélanqe du polymère fluoré fonctionnalisé et du polymère fluoré Le mélange comprend en poids de 1 à 99%, avantageusement de 10 à 90%, de préférence de 10 à 50%, de polymère fluoré fonctionnalisé pour respectivement de 99 à 1%, avantageusement de 90 à 10%, de préférence de 50 à 90%, de polymère fluoré. Avantageusement, le polymère fluoré fonctionnalisé et le polymère fluoré sont de même nature. Par exemple, il peut s'agir d'un PVDF modifié par greffage par irradiation et d'un PVDF non modifié. La Demanderesse a constaté qu'en choisissant le polymère fluoré fonctionnalisé et/ou le polymère fluoré, il est possible d'obtenir une très forte adhésion entre la couche C2 et la couche C3. L'adhésion est de plus dans ce cas cohésive. Pour cela, on utilise un polymère fluoré qui est flexible, c'est-à-dire présentant un module de traction compris entre 50 et 1000 MPa (mesuré selon la norme ISO R 527 at 23 C), avantageusement entre 100 et 750 MPa et de préférence entre 200 et 600 MPa. De préférence, la viscosité du polymère fluoré flexible (mesurée au rhéomètre capillaire à 230 C à 100 s"') est comprise entre 100 et 1500 Pa.s, avantageusement entre 200 et 1000 Pa.s, de préférence entre 500 et 1000 Pa.s. De préférence, la température de cristallisation du polymère fluoré flexible (mesurée par DSC selon la norme ISO 11357-3) est comprise entre 50 et 120 C, de préférence entre 85 et 110 C. De préférence, le polymère fluoré flexible est un PVDF copolymère, plus particulièrement un copolymère de VDF et d'HFP. De préférence, la viscosité du polymère fluoré fonctionnalisé (mesuré avec un rhéomètre capillaire à 230 C à 100 s-') est comprise entre 100 et 1500 Pa.s, avantageusement entre 200 et 1000 Pa.s et de préférence entre 500 et 1000 Pa.s. De préférence, le polymère fluoré fonctionnalisé est un PVDF greffé par irradiation obtenu à partir d'un PVDF comprenant en poids au moins 80%, avantageusement au moins 90%, de préférence au moins 95%, encore plus préférentiellement au moins 98% de VDF. De façon toute préférée, Le PVDF greffé par irradiation est obtenu à partir d'un PVDF homopolymère (c'est-à-dire contenant 100% de VDF). Un mélange particulièrement préféré comprend donc un PVDF homopolymère greffé par irradiation et un copolymère VDF-HEP ayant un module de traction compris entre 200 et 600 MPa, une température de cristallisation comprise entre 85 et 110 C et une viscosité entre 500 et 1000 Pa.s. La couche C3 La couche C3 comprend un polymère barrière qui est choisi parmi I'EVOH ou un mélange à base d'EVOH, le polyacide glycolique) (PGA) ou le polydiméthyl cétène (PDMK). 20 L'EVOH est aussi appelé copolymère éthylène-acétate de vinyle saponifié. II s'agit d'un copolymère ayant une teneur en éthylène de 10 à 70% en moles. De préférence, de bonnes propriétés barrière sont obtenues lorsque la teneur en éthylène est comprise entre 25 et 60% en moles. De préférence, le degré de 25 saponification de son composant acétate de vinyle est d'au moins 85% en rnoles, de préférence d'au moins à 90%, encore plus préférentiellement d'au moins 95%. Les teneurs en éthylène et le degré de saponification sont déterminables par exemple par RMN. L'EVOH constitue un bonne barrière à l'oxygène. Avantageusement, l'EVOH a un indice de fluidité à l'état fondu entre 30 0,5 et 100 g/10 min (230 C, 2,26 kg), de préférence entre 5 et 30. Il est entendu que l'EVOH peut contenir de faibles proportions d'autres ingrédients comonomères, y compris des alpha-oléfines comme le propylène, l'isobutène,15 20 l'alpha-octène, des acides carboxyliques insaturés ou leurs sels, des esters alkyliques partiels, des esters alkyliques complets,... Il est possible aussi de combiner deux types d'EVOH pour améliorer les propriétés barrière et/ou mécaniques. Pour les mélanges à base d'EVOH, l'EVOH forme la matrice, c'est-à-dire représente au moins 40% en poids du mélange et de préférence au moins 50%. Le polydiméthylcétène peut être obtenu par la pyrolyse de l'anhydride 10 isobutyrique tel qu'elle est envisagée dans les demandes FR 2851562 et FR 2851562 Un procédé pour aboutir au polydiméthylcétène est le suivant : a) on préchauffe à pression atmosphérique entre 300 et 340 C un mélange comprenant 1 à 50 % en volume d'anydride idobutyrique pour respectivement 99 à 50 % d'un gaz inerte, b) puis ce mélange 15 est porté à une température comprise entre 400 et 550 C pendant un 30 temps compris entre 0,05 et 10 s pour obtenir un mélange de diméthylcétène, de gaz inerte, d'acide isobutyrique et d'anhydride isobutyrique n'ayant pas réagi, c) le courant précédent est refroidi pour séparer le diméthylcétène et le gaz inerte de l'alcool isobutyrique et de l'anhydride isobutyrique, d) le diméthylcétène est 20 absorbé dans un solvant de type hydrocarbure saturé ou insaturé, aliphatique ou alicyclique et substitué ou non substitué, puis on amorce la polymérisation du diméthylcétène à l'aide d'un système de catalyse cationique soluble dans ce solvant et comprenant un amorceur, un catalyseur et un co-catalyseur, e) à la fin de la polymérisation, on élimine le diméthylcétène qui n'a pas réagi et on 25 sépare le polydiméthylcétène du solvant et des restes du système de catalyse. Le catalyseur peut être par exemple AlBr3, l'amorceur est par exemple le chlorure de tertiobutyle et l'o-chloranyl est par exemple le co-catalyseur. Le PGA est le poly(acide glycolique) c'est-à-dire un polymère renfermant en 30 poids au moins 60%, avantageusement 70%, de préférence 80% des motifs (1) suivants : (-O-CH2-C(=O)-) (1)5 Ce polymère peut être fabriqué en chauffant à une température comprise entre 120 et 250 C le 1,4-dioxane-2,5-dione en présence d'un catalyseur tel qu'un sel d'étain, comme par exemple SnCI4. La polymérisation se fait en masse ou dans un solvant. Le PGA peut renfermer les autres motifs (2) à (6) suivants : (-0-(CH2)n-O-C(=O)-(CH2)m-C(=O)) (2) avec n entier compris de 1 à 10 et m entier compris entre 0 et 10 ; O (3) (-O-CH-) (CH2)iH avec j entier compris entre 1 et 10 ; (-o C C )k C-) 15 (4) où k est un entier compris entre 2 et 10 et RI et R2 désignent chacun indépendamment l'un de l'autre H ou un groupe alkyle en C1-C10 ; (-OCH2CH2CH2-O-C(=O)-) (5) 20 ou (-O-CH2-O-CH2CH2-) (6) Le PGA est décrit dans le brevet européen EP 925915 B1. 25 L'EVOH ou un mélange à base d'EVOH est le polymère barrière préféré. L_a couche C4 La couche C4 comprend au moins une polyoléfine fonctionnalisée éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine. Plus précisément, le mélange comprend en poids de 1 à 100%, avantageusement de 10 à 100%, de préférence de 50 à 100%, d'au moins une polyoléfine fonctionnalisée pour respectivement de 0 à 99%, avantageusement de 0 à 90%, de préférence de 0 à 50%, d'au moins une polyoléfine. La polyoléfine qui est utilisée pour le mélange avec la polyoléfine fonctionnalisée est de préférence un polyéthylène car ces deux polymères présentent une bonne compatibilité. La couche C4 peut aussi comprendre un mélange de deux ou plusieurs polyoléfines fonctionnalisées. Par exemple, il peut s'agir d'un mélange d'un copolymère de l'éthylène et d'un époxyde insaturé et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle et d'un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle. De préférence, la polyoléfine fonctionnalisée de la couche C4 possède des fonctions capables de réagir avec les fonctions qui sont sur I'EVOH, le PGA ou le PDMK. Ainsi, par exemple, dans le cas de l'EVOH, il est préférable d'utiliser une polyoléfine fonctionnalisée porteuse de fonctions anhydride et/ou acide. II s'agit par exemple d'un copolymère : de l'éthylène et d'un anhydride d'acide carboxylique insaturé, de préférence l'anhydride maléique, ou d'un acide carboxylique insaturé, de préférence l'acide (méth)acrylique et - éventuellement d'un (méth) acrylate d'alkyle en Cl-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. Il peut aussi s'agir d'une polyoléfine ou d'un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi : - les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle ; les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle, sur lesquels un anhydride d'acide carboxylique insaturé ou un acide carboxylique insaturé a été greffé par voie radicalaire. La couche C5 La couche C5 comprend au moins une polyoléfine éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine fonctionnalisée. Plus précisément, le mélange comprend en poids de 1 à 100%, avantageusement de 10 à 100%, de préférence de 50 à 100%, d'au moins une polyoléfine pour respectivement de 0 à 99%, avantageusement de 0 à 90%, de préférence de 0 à 50%, d'au moins une polyoléfine fonctionnalisée. De préférence, la couche C5 ne comprend pas de polyoléfine fonctionnalisée et 15 la polyoléfine utilisée est de préférence un polyéthylène, et avantageusement un PEX. La couche barrière C6 La fonction de la couche barrière est d'éviter la contamination du fluide, qui 20 circule, notamment de l'eau ou du gaz transporté, par des contaminants. L'oxygène et les produits chimiques comme les hydrocarbures par exemple sont des contaminants. Dans le cas plus spécifique des gaz, l'humidité peut être un contaminant. 25 La couche barrière C5 peut comprendre : • de I'EVOH ou un mélange à base d'EVOH ; • du polydiméthyl cétène (PDMK) ; • du poly(acide glycolique) (PGA). 30 De préférence, la couche barrière C5 est une gaine de métal. Outre sa fonction barrière, la gaine de métal a aussi pour fonction de renforcer la tenue mécanique du tube. Le métal peut être de l'acier, du cuivre ou de l'aluminium ou un alliage de l'aluminium. Il s'agit de préférence de l'aluminium ou d'un alliage de l'aluminium pour des raisons de tenue à la corrosion et de souplesse. On fabrique la gaine de métal selon l'un des procédés connu de l'homme du métier. On pourra se référer notamment aux documents suivants qui décrivent des procédés permettant de réaliser des tubes composites plastique / métal : US 6822205, EP 0581208 Al, EP 0639411 BI, EP 0823867 BI, EP 0920972 Al. De préférence, on utilise le procédé consistant à : • conformer autour d'un tube en plastique une bande de métal présentant des bords longitudinaux coudés vers un côté commun et placés en appui les uns sur les autres en s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du tube en plastique, • puis les bords longitudinaux sont soudés ensemble. Ils forment donc un joint de soudure longitudinal. Après avoir soudé les bords longitudinaux de la bande de métal, on obtient donc une gaine métallique tubulaire. liant d'adhésion Pour améliorer l'adhésion de la couche barrière C6, une couche comprenant un liant d'adhésion est avantageusement disposée entre la couche C5 et la couche barrière C6 et/ou entre la couche barrière C6 et l'éventuelle couche 07. Le liant d'adhésion est par exemple une polyoléfine fonctionnalisée porteuse de fonctions anhydride et/ou acide. Il s'agit par exemple d'un copolymère : - de l'éthylène et d'un anhydride d'acide carboxylique insaturé, de préférence l'anhydride maléïque, ou d'un acide carboxylique insaturé, de préférence l'acide (méth)acrylique et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C6 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. Il peut aussi s'agir d'une polyoléfine ou d'un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi : les (méth)acrylates d'alkyle en C,-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle ; les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle, sur lesquels un anhydride d'acide carboxylique insaturé ou un acide carboxylique insaturé a été greffé par voie radicalaire. De préférence, le liant d'adhésion est une polyoléfine sur laquelle est greffé par voie radicalaire un anhydride d'acide carboxylique insaturé ou un acide carboxylique insaturé, de préférence l'anhydride maléïque. Il peut s'agir d'un polyéthylène sur lequel est greffé de l'acide (méth)acrylique ou de l'anhydride maléïque ou d'un polypropylène sur lequel est greffé de l'acide (méth)acrylique ou de l'anhydride maléïque. On peut citer à titre d'exemple les polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC 18302, 18303s, 18334, 18350, 18360, 18365, 18370, 18380, 18707, 18729, 18732, 18750, 18760, PP-C, CA100 ou par la société UNIROYAL CHEMICAL sous la référence POLYBOND 1002 ou 1009 (polyéthylène sur lequel est greffé de l'acide acrylique). La couche C7 Le tube peut comprendre éventuellement une couche C7 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée. Les polyoléfines utilisées dans les couches C5 et C7 peuvent être identiques ou différentes. La couche de polyoléfine C7 a pour fonction de protéger mécaniquement le tube. De préférence, la couche C7 ne comprend pas de polyoléfine fonctionnalisée et la polyoléfine utilisée est de préférence un polyéthylène, et avantageusement un PEX. On ne sortirait pas du cadre de l'invention si chacune des couches du tube multicouche, notamment la ou les couches de polyoléfine, contenait des additifs habituellement utilisés en mélange avec des thermoplastiques, par exemple des antioxydants, des agents lubrifiants, des colorants, du noir de carbone. Le tube peut aussi comprendre d'autres couches, comme par exemple une couche d'isolation thermique autour du tube multicouche. Epaisseur des couches De préférence, les couches C,, C2, C3, C4 et C6 présentent chacune une épaisseur comprise entre 0,01 et 30 mm, avantageusement entre 0,05 et 20 mm, de préférence entre 0,05 et 10 mm. Les couches C5 et C7 présentent de préférence chacune une épaisseur comprise entre 0,01 et 10000 mm, avantageusement entre 0,5 et 2000 mm, de préférence entre 0,5 et 1000 mm. Obtention des tubes Les tubes sans gaine de métal sont fabriqués par coextrusion. Lorsque la polyoléfine de la couche C5 et/ou de l'éventuelle couche C7 est un PEX de type B (réticulation par groupements silanes), on commence par extruder la polyoléfine non réticulée. La réticulation est réalisée en plongeant ensuite les tubes extrudés dans des piscines d'eau chaude. Lorsque la polyoléfine de la couche C5 et/ou de la couche C7 éventuelle est un PEX de type A (réticulation à l'aide d'un amorceur radicalaire), la réticulation est réalisée à l'aide d'un amorceur radicalaire qui s'active thermiquement lors de l'extrusion. Les tubes avec gaine de métal sont fabriqués après coextrusion des couches CI à C5, et de l'éventuelle couche de liant d'adhésion entre la couche C6 et la couche C5, puis une bande de métal est enroulée autour des couches ainsi obtenues. Les bords longitudinaux peuvent être soudés ensemble pour former un joint de soudure longitudinal. On peut ensuite si cela est prévu extruder les autres couches, c'est-à-dire la couche éventuelle C7 et si la couche 07 est présente, éventuellement une couche de liant d'adhésion entre la couche C6 et la couche C7. Utilisation des tubes Le tube multicouche peut être utilisé pour le transport d'un fluide qui peut altérer chimiquement les polyoléfines, notamment les polyéthylènes. 10 le fluide peut être de l'eau Par exemple dans le cas de l'eau, des additifs chimiques divers (ozone, produits chlorés, produits azotés, eau de javel,...) sont souvent ajoutés pour préserver l'eau. Ces additifs sont des oxydants qui peuvent altérer le polyéthylène. Afin d'éviter la prolifération de bactéries et de germes, le transport 15 d'eau en réseau nécessite couramment des températures supérieures à 60 C, voire à 90 C, ce qui renforce le caractère agressif des additifs. Le tube est donc utilisable pour le transport d'une eau contenant des additifs chimiques (généralement en faibles quantités, inférieures à 1%) qui peuvent 20 altérer les polyoléfines, notamment le polyéthylène, surtout à chaud. Un autre avantage de l'invention est que pour les applications dans lesquelles l'eau qui circule est une eau potable, une eau destinée à des applications médicales ou pharmaceutiques ou un liquide biologique, il est préférable d'avoir 25 une couche de polymère fluoré non modifié comme couche en contact avec l'eau. Les microorganismes (bactéries, germes, moisissures, ...) ont peu tendance à se développer sur un polymère fluoré, notamment sur le PVDF. De plus, il est préférable que la couche en contact avec l'eau ou le liquide biologique soit une couche de polymère fluoré non modifié qu'une couche de 30 polymère fluoré modifié pour éviter la migration de monomère insaturé non-greffé (libre) dans l'eau ou le liquide biologique.5 La présence de la couche barrière C3, et éventuellement de la couche barrière C6 (surtout si la couche C6 est une gaine de métal), permet aussi d'éviter la contamination de l'eau par des contaminants. Le tube peut donc ainsi être utilisé pour le transport d'eau dans les terrains pollués. le fluide peut être un liquide autre que l'eau Le tube multicouche est utilisable pour le transport de liquides qui sont susceptibles de dégrader chimiquement les polyoléfines, notamment le polyéthylène. Il peut s'agir par exemple d'un liquide corrosif comme un acide ou une base, notamment un acide fort ou une base forte. le fluide peut être un qaz Le tubes multicouche peut aussi être utilisé pour le transport d'un gaz, notamment d'un gaz sous pression. Lorsque la polyoléfine est un polyéthylène de type PE80 ou un PE100, ils sont notamment adaptés pour une tenue à des pressions supérieures à 10 bar, voire supérieures à 20 bar, voire encore supérieures à 30 bar. Le gaz peut être de différente nature. Il peut s'agir par exemple : • d'un hydrocarbure gazeux (par exemple le gaz de ville, un alcane gazeux, notamment l'éthane, le propane, le butane, un alcène gazeux, notamment l'éthylène, le propylène, le butène), • de l'azote, • de l'hélium, • de l'hydrogène, • de l'oxygène, • d'un gaz corrosif ou susceptible de dégrader chimiquement les polyoléfines, notamment le polyéthylène. Par exemple, il peut s'agir d'un gaz acide ou corrosif, tel que H2S ou HCI ou HF. C)n mentionnera aussi l'intérêt de ces tubes pour les applications liées à la climatisation dans lesquelles le gaz qui circule est un cryogène. Il peut s'agir de CO2, notamment de CO2 supercritique, de gaz HFC ou HCFC. La couche C, éventuelle ou bien la couche C2 résistent bien à ces gaz car il s'agit de polymères fluorés. De préférence, le polymère fluoré des couches CI et C2 est du PVDF, car il résiste particulièrement bien. II est possible que le cryogène condense en certains points du circuit de climatisation et soit liquide. Le tube multicouche peut donc aussi s'appliquer au cas où le gaz cryogène a condensé sous forme liquide. [Exemples] Les exemples suivants illustrent l'invention selon la meilleure forme (best mode) envisagée par les inventeurs. Ils ne sont donnés qu'à titre illustratif et ne limitent pas la portée de l'invention. Produits utilisés PEX : la couche de PEX a été obtenue à partir d'un mélange renfermant 95% de grade BORPEX ME-2510 et 5% de grade MB-51 vendus par BOREALIS. KYNAR 2750-10 : PVDF commercialisé par la société ARKEMA, de melt-flow 20 g/10 min (230 C, 5 kg) et de température de fusion de l'ordre de 135 C. KYNAR 720: PVDF homopolymère de la société ARKEMA, de melt- flow 20 g/10 min (230 C, 5 kg) et de température de fusion de l'ordre de 170 C. KYNAR 710: PVDF homopolymère de la société ARKEMA, de melt-flow 25 25 g/10 min (230 C, 5 kg) et de température de fusion de l'ordre de 170 C. PVDF-1 : KYNAR 710 sur lequel on a greffé par irradiation de l'anhydride maléïque. Le greffage a été réalisé en mélangeant dans une extrudeuse bivis du KYNAR 710 avec 2% en poids d'anhydride maléïque. Le mélange est 30 granulé puis ensaché dans des sacs étanches en aluminium, puis les sacs et leur mélange sont irradiés sous 3 Mrad à l'aide d'une bombe au cobalt 60 pendant 17 heures. Le produit est récupéré et dégazé sous vide pour éliminer20 l'anhydride maléïque résiduel non-greffé. La teneur en anhydride maléïque greffé est de 1% (spectroscopie infrarouge). Le MFR du PVDF-1 est de 15 g/10 min (230 C, 5 kg). OREVAC 18303s : polyethylène greffé par de l'anhydride maléïque ayant un MFI de 2 (190 C, 2,16 kg) et un point de fusion 124 C. SOARNOL 2903 DT : EVOH commercialisé par la société NIPPON GOHSEI contenant 29% molaire d'éthylène, ayant un MFI de 3,2 (210 C, 2,16 kg), un point de fusion égal à environ 188 C et une température de cristallisation d'environ 163 C. Il présente une perméabilité à l'oxygène de 0,4 cc 20 pm/m2 jour atm à 20 C Exemple 1 (selon l'invention) Tube : PEXcouche externe (800 pm) 1 OREVAC (50 pm) 1 [70% KYNARFLEX + 30% PVDF-1] (50 pm) 1 KYNAR 720couche interne (100 Pm) Sur une extrudeuse tube de type Mc Neil permettant la coextrusion de 5 couches, un tube est préparé en coextrudant dans l'ordre extérieur du tube vers intérieur du tube les couches suivantes : 800 pm du mélange ME-2510/MB-51, 50 pm d'OREVAC 18303s, 50 pm d'un mélange contenant 70% poids de Kynar Flex 2750-10 et 30% poids du PVDFû1 et enfin 100 pm de KYNAR 720. Le tube est coextrudé avec une température de tête voisine de 240 C et une vitesse de ligne de 15 mlminute. On place ensuite les tubes ainsi obtenus dans une piscine chauffée vers 70 C pendant 1 journée pour réticuler le PE. La couche de KYNAR 720 est la couche interne et la couche de PEX est la couche externe. L'adhésion obtenue par pelage circonférentiel est de 55 N/cm à l'interface EVOH/OREVAC . Aucune valeur d'adhésion n'est mesurable entre le mélange (PVDFû1 + 2750-10) et l'EVOH car l'adhésion est excellente et l'interface ne peut être amorcée. Exemple 2 (selon l'invention) Tube : PEXcouche externe (800 pm) 1 OREVAC (50 pm) 1 [50% KYNARFLEX + 50% PVDF-1] (50 pm) I KYNAR 720couche interne (100 pm) Sur une extrudeuse tube permettant la coextrusion de 5 couches de type Mc Neil, un tube est préparé en coextrudant de l'extérieur vers l'intérieur 800 pm du mélange ME-2510/MB-51, 50 pm d'OREVAC 18303s, 50 pm d'un mélange contenant 50% poids de Kynar Flex 2750-10 et 50% poids du PVDFû1 et enfin 100 pm de KYNAR 720. Le tube est coextrudé avec une température de tête voisine de 240 C et une vitesse de ligne de 15 m/minute. On place ensuite les tubes ainsi obtenus dans une piscine chauffée vers 70 C pendant 1 journée pour réticuler le PE. La couche de KYNAR 720 est la couche interne et la couche de PEX est lacouche externe. L'adhésion obtenue par pelage circonférentiel est de 57 N/cm à l'interface EVOH/OREVAC . Aucune valeur d'adhésion n'est mesurable entre le mélange (PVDFû1 + 2750-10) et I'EVOH car l'adhésion est excellente et l'interface ne peut être amorcée. 25 Exemple 3 (selon l'invention) Tube : PEXcouche externe (800 pm) / OREVAC (50 pm) 1 [30% KYNARFLEX + 30% PVDF-1] (50 pm) I KYNAR 720couche interne (100 pm) 30 Sur une extrudeuse tube permettant la coextrusion de 5 couches de type Mc Neil, un tube est préparé en coextrudant de l'extérieur vers l'intérieur 800 pm de polyéthylène, 50 pm d'OREVAC 18303s, 50 pm d'un mélange contenant 30%20 poids de Kynar Flex 2750-10 et 70% poids du PVDFû1 et enfin 100 pm de KYNAR 720. Le tube est coextrudé avec une température de tête voisine de 240 C et une vitesse de ligne de 15 m/minute. On place ensuite les tubes ainsi obtenus dans une piscine chauffée vers 70 C pendant 1 journée pour réticuler le PE. La couche de KYNAR 720 est la couche interne et la couche de PEX est la couche externe. L'adhésion obtenue par pelage circonférentiel est de 56 N/cm à l'interface EVOH/OREVAC , aucune valeur d'adhésion n'est mesurable entre le mélange (PVDFû1 + 2750-10) et l'EVOH car l'adhésion est excellente et l'interface ne peut être amorcée | L'invention est relative à un tube multicouche comprenant (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) :● éventuellement une couche C1 comprenant au moins un polymère fluoré ;● une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré greffé par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré ;● une couche C3 comprenant un matériau barrière choisi parmi l'EVOH ou un mélange à base d'EVOH, le PGA ou le PDMK ;● une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec une polyoléfine ;● une couche C5 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée ;● éventuellement une couche barrière C6 ;● éventuellement une couche C7 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée. | 1. Tube multicouche comprenant (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) : • éventuellement une couche CI comprenant au moins un polymère fluoré ; • une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré fonctionnalisé, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré ; • une couche C3 comprenant un matériau barrière choisi parmi l'EVOH ou un mélange à base d'EVOH, le PGA ou le PDMK ; • une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec une polyoléfine ; • une couche C5 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée ; • éventuellement une couche barrière C6 ; • éventuellement une couche C7 comprenant au moins une polyoléfine, éventuellement en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée. 2. Tube multicouche selon la 1 caractérisé en ce que le polymère fluoré fonctionnalisé est un polymère fluoré sur lequel est greffé par irradiation au moins un monomère insaturé. | F,B | F16,B32 | F16L,B32B | F16L 11,B32B 27 | F16L 11/04,B32B 27/08,B32B 27/32 |
FR2899579 | A1 | MATERIAU FERRITE A FAIBLES PERTES ET A BASSE TEMPERATURE DE FRITTAGE, PROCEDE DE FABRICATION ET COMPOSANT MAGNETIQUE COMPORTANT LEDIT MATERIAU FERRITE | 20,071,012 | La présente invention concerne des matériaux ferrites utilisés à haute et très haute fréquence (entre 1 MHz et 100 MHz) et plus particulièrement des matériaux présentant de faibles pertes magnétiques pour des puissances appliquées importantes. Ces matériaux sont plus particulièrement destinés à être intégrés dans des alimentations à découpage haute fréquence ou des amplificateurs de puissance radiofréquence. Leurs avantages sont une faible température de frittage (T < 1000 C), une perméabilité ajustable entre 100 et 1000, de faibles pertes magnétiques à haute et très haute fréquence et un coût de fabrication réduit. Les ferrites décrits dans la présente invention sont particulièrement adaptés pour la réalisation de noyaux magnétiques faibles pertes pour des applications de fortes puissances volumiques (10 à 100 W/cm3), des applications à haute fréquence, des applications très large bande de fréquence ou des applications d'électronique intégrée dans la gamme de fréquence des radiocommunications. Actuellement, le développement des matériels électroniques, tant dans les applications civiles que militaires, est lié à la miniaturisation des composants passifs et actifs. Parmi ces composants, les plus volumineux sont les composants passifs qui réalisent les fonctions résistance, capacité, inductance ou transformateur, et plus particulièrement les composants passifs inductifs (inductance ou transformateur). Ces composants sont réalisés à partir d'un noyau magnétique en matériau magnétique et d'un ou plusieurs bobinages, le plus souvent en fil de cuivre. L'intégration du ou des bobinages est compliqué et coûteux. De plus, le bobinage se trouve systématiquement à l'extérieur du noyau magnétique ce qui peut à haute fréquence produire des rayonnements parasites risquant de perturber l'électronique environnante. Pour éliminer ces problèmes, une solution consiste à noyer le ou les bobinages dans la partie magnétique. Pour cela, il est indispensable de pouvoir cofritter les parties métalliques du bobinage avec le ferrite. Le métal du bobinage doit avoir des conductivités électriques élevées de façon à minimiser les pertes par effet Joule. Les meilleurs métaux sont le cuivre 2 utilisés dans la majorité des cas sous forme de fil émaillé. Si l'on désire cofritter le ferrite avec du cuivre, il est nécessaire de réduire l'atmosphère de frittage en injectant par exemple de l'azote dans le four ou tout autre gaz réducteur pour empêcher l'oxydation du cuivre. Le ferrite est alors réduit ce qui dégrade ses propriétés électromagnétiques et son taux de réduction dépend de la température de frittage : plus cette température est basse, moins le ferrite est réduit. Les matériaux ferrite de la présente invention présentent l'avantage de pouvoir être frittés à très basse température (850 voire 800 C) ce qui permet d'envisager des cofrittages avec du cuivre sous atmosphère réductrice sans dégrader ses performances. De plus, la basse température de frittage permet de limiter les réactions d'interdiffusion entre le cuivre et le ferrite et donc de conserver à la fois les propriétés initiales du ferrite et du cuivre. Dans les applications fort niveau qui mettent en oeuvre de fortes puissances électriques, les pertes du composant inductif sont déterminées essentiellement par les pertes magnétiques dites pertes totales du matériau magnétique utilisé pour la réalisation du noyau. Dans la gamme des hautes fréquences (f > 1,5 MHz), on utilise pour ces applications des ferrites de nickel-zinc en raison de leurs propriétés magnétiques adaptées et de leur résistivité électrique élevée. Selon l'art connu, les ferrites faibles pertes destinés aux applications haute fréquence (f > 1 MHz) sont généralement des ferrites de nickel-zinc de formule chimique NiXZnyFe2O4 avec x + y = 1. Ils sont utilisés comme noyaux magnétiques de formes variées (tores, pots, bâtonnets, etc.) permettant la réalisation d'inductances ou de transformateurs bobinés, la partie bobinage étant réalisée à l'aide de fil de cuivre émaillé ou de conducteur coaxial. Les perforrnances de ces composants sont souvent limitées par les pertes totales du ferrite qui de ce fait déterminent les dimensions du 30 composant et la puissance électrique incidente admissible. La Figure 1 indique les performances typiques d'un ferrite nickel-zinc commercial optimisé pour des fonctionnements à haute et très haute fréquence. Elle représente la variation des pertes totales mesurées à 35 1,5 MHz en fonction de l'induction et à température ambiante. La mesure est effectuée sur un tore bobiné à l'aide d'un fil de cuivre émaillé. La perméabilité initiale statique du ferrite vaut 350. La composition chimique de ce ferrite est Ni0,5Zn0,5Fe2O4. La présente invention propose dans ce contexte une nouvelle famille de matériau ferrite présentant de faibles pertes magnétiques aussi bien à bas niveau d'induction qu'à fort niveau d'induction (de 0,1 mT à 50 mT) et ce à haute et très haute fréquence (de l'ordre de 1 à 100 MégaHertz) et de très basses températures de frittage. Ces ferrites contiennent du nickel, du zinc du cuivre, du cobalt, du magnésium et du manganèse. Plus précisément l'invention a pour objet un matériau ferrite de type spinelle à base de nickel et de zinc caractérisé en ce qu'il répond à la formule chimique suivante : N iXM nyZnzMl gmCuwCogFe2_804 avec 2(x+y+z+m+w+E)+3(2-8)=8 0 L'invention a aussi pour objet un composant magnétique comprenant un noyau magnétique en matériau ferrite spinelle selon l'invention. Avantageusement le composant magnétique peut être utilisé pour des applications à des hautes fréquences supérieures à environ 1 MégaHertz. Avantageusement le composant magnétique proposé dans l'invention peut être une inductance ou un transformateur comprenant un noyau bobiné avec notamment du cuivre émaillé ou du conducteur coaxial. Avantageusement le composant magnétique proposé dans l'invention 10 peut être une inductance ou un transformateur comprenant un ensemble cofritté constitué de ferrite et de cuivre ou d'argent. Typiquement les inductances ou les transformateurs selon l'invention peuvent être utilisés dans des gammes de fréquences comprises entre environ 1 et 100 MégaHertz. 15 L'invention a aussi pour objet un composant magnétique caractérisé en ce qu'il fonctionne pour une induction comprise entre environ 0 et 50 m Testa dans une gamme de fréquence de l'ordre de 1 à 100 MégaHertz. L'invention a encore pour objet une alimentation à découpage où un convertisseur d'énergie électrique utilisant une inductance ou un 20 transformateur selon l'invention. L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'un matériau ferrite selon l'invention caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - le pesage des matières premières de types oxydes ou 25 carbonates pour obtenir la composition du matériau ferrite de type spinelle selon l'invention - le mélange et un premier broyage des matières premières en jarres ou par attrition ; le chamottage à une température comprise entre environ 700 et 30 850 C, en une seule ou plusieurs étapes ; - un second broyage de la poudre obtenue, suivi d'un pressage ; - le frittage de ladite poudre rebroyée à une température comprise entre environ 800 C et 950 C. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication du 35 matériau, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : le pesage des matières premières de types oxydes ou carbonates pour obtenir la composition du matériau ferrite de type spinelle selon l'invention - le mélange et un premier broyage des matières premières ; le chamottage à une température comprise entre environ 700 et 850 C, en une seule ou plusieurs étapes ; un second broyage de la poudre obtenue ; - le mélange de ladite poudre rebroyée avec des produits organiques (liants, défloculants, surfactants...) pour la réalisation d'une pâte ; le dépôt en couche épaisse de cette pâte par coulage ou sérigraphie ; la réalisation d'une structure multicouche constituée d'un empilement de couches de matériau ferrite, de diélectrique et de métal (argent, argent-palladium, or) ; - le frittage de ladite structure multicouche à une température comprise entre 800 et 950 C. Avantageusement le procédé selon l'invention peut également 20 comprendre l'ajout d'un fondant sous forme de Bi203 ou V205 Cette opération peut être réalisée après le second broyage, à sec ou en milieu humide, ou avant le second broyage en milieu humide L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages 25 apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : la figure 1 représente la variation des pertes totales mesurées à 1,5 MégaHertz, en fonction de l'induction à température ambiante d'un transformateur bobiné comprenant un ferrite 30 classique de l'art antérieur de formule chimique N10335Zn0,65Fe2O4 la figure 2 représente la perméabilité initiale complexe ( valeur réelle et valeur imaginaire) en fonction de la fréquence pour différentes valeurs de composition â dans le ferrite répondant à 35 la formule chimique Nio.234Zno.545Cu0.2Co0.02Fe2_804 10 15 La figure 3 représente les pertes totales volumiques en fonction de l'induction pour différentes valeurs de composition 8 dans le ferrite répondant à la formule chimique N io.234Zn0.545Cu0.2Coo.02Fe2-504 La figure 4 représente la perméabilité initiale complexe en fonction de la fréquence avec le matériau ferrite répondant à la formule chimique Nio.234Zno.545Cu0.2Co0.o2Fe2-sO4 dans lequel 8 est égal à 0,0125 et fritté à différentes températures La figure 5 représente les pertes totales en fonction de l'induction avec le matériau ferrite répondant à la formule chimique Nio.234ZnO.545Cu0.2CoO.02Fe2-304 dans lequel 8 est égal à 0,0125 et fritté à différentes températures De manière générale le matériau ferrite selon l'invention répond à 15 la formule chimique Ni;KMnyZnzMgmCuwCoEFe2_804. Ce matériau peut être obtenu selon un procédé d'élaboration de l'art connu et notamment décrit dans le brevet EP 0800183. La première partie du procédé d'élaboration consiste à obtenir une 20 poudre de ferrite selon les étapes suivantes : Pesée des matières premières suivantes : Oxyde de nickel (NiO), oxyde de zinc (ZnO), oxyde de fer (Fe2O3) oxyde de cuivre (CuO), oxyde de cobalt (Co3O4), oxyde de manganèse 25 (Mn3O4 ou Mn2O3) et oxyde de magnésium (MgO). Lors de la pesée de l'oxyde de fer, il est nécessaire de compenser l'apport de fer dû à l'usure des éléments de broyage qui sont généralement des billes ou des barreaux d'acier. 30 Broyage des matières premières Cette opération a pour double but de mélanger les différents constituants et de réduire leur taille de grains, les rendant ainsi plus réactifs. 10 7 Chamottage de la poudre Ce traitement thermique a pour but de former en partie la phase cristalline recherchée. Cette opération peut typiquement être réalisée entre 750 C et 850 C selon la nature recherchée du matériau ferrite selon l'invention, sous air durant environ 2 heures. Rebroyage du produit de chamottage Cette opération est rendue nécessaire par le grossissement des grains de poudre induit par le chamottage. Elle est effectuée dans des 10 conditions analogues à celles du premier broyage. Ajout d'un fondant sous forme de Bi203 ou Va05 Cette opération peut être réalisée après le second broyage, à sec ou en milieu humide, ou avant le second broyage en milieu humide. Elle a 15 pour but l'obtention d''un mélange homogène de la poudre de ferrite et de l'oxyde fondant. L'oxyde fondant améliore la densification et abaisse la température de frittage. Exemple 1 : 20 Des ferrites de composition Ni0.234Zn0.545Cu0.2Co0.02Fe2_804 ont été préparés selon le procédé décrit précédemment. Le coefficient 8 représentant le défaut de fer dans la composition a été fixé respectivement à 0.035, 0.04 et 0.045 en ajustant la quantité d'oxyde de fer pesée au départ. La température de chamottage a été fixée à 800 C. Avant le second broyage, une quantité de 25 0.6% en poids d'oxyde de vanadium a été rajoutée. Le mélange obtenu après séchage a été compacté par pressage axial puis fritté à différentes températures. Des densités élevées ont été obtenues pour des températures de frittage très basses comparé aux températures de frittage usuelles des ferrites de nickel-30 zinc-cuivre comme l'indique le tableau ci-dessous : coefficient 8 Température de frittage ( C) Densité (g/cm3) 0.035 810 5.14 0.04 810 5.06 0.045 _ 810 5.10 La perméabilité initiale complexe a été mesurée à l'aide d'un impédancemètre entre 1 MHz et 1 GHz à partir de tores usinés. Les résultats sont reportés sur la figure 2 La perméabilité à basse fréquence (f < 1 MHz) est comprise entre 220 et 230 pour une fréquence de résonance (maximum de p") de 30MHz. Ces ferrites présentent très peu de pertes jusqu'à environ 5 MHz et sont donc bien adaptés pour la réalisation de transformateurs fonctionnant à haute fréquence. Les pertes totales volumiques ont également été mesurées à l'aide d'un Watt-mètre, à la fréquence de 1.5 MHz et en fonction de l'induction. Les résultats sont donnés en figure 3. On observe que le défaut de fer influe peu sur les pertes totales et 15 que le niveau de pertes pour tous nos échantillons est faible, compatible d'une utilisation en puissance à haute fréquence. Exemple 2 : 20 Un ferrite de composition Ni0.234Zno.545Cu0.2Co0.o2Fe2_SO4 a été préparé selon le procédé décrit. Le coefficient 8 représentant le défaut de fer dans la composition a été fixé à 0.0125 en ajustant la quantité d'oxyde de fer pesée au départ. La température de chamottage a été fixée à 800 C. Avant le second broyage, une quantité de 0.4% en poids d'oxyde de vanadium a 25 été rajoutée. Le mélange obtenu après séchage a été compacté par pressage axial puis fritté à différentes températures. Les densités obtenues en fonction de la température de frittage sont données dans le tableau ci-dessous : coefficient 8 Température de frittage ( C) Densité (g/cm3) 0.0125 840 4. 87 0.0125 850 4.97 0.0125 860 5.01 30 9 La perméabilité initiale complexe a été mesurée à l'aide d'un impédancemètre entre 1 MHz et 1 GHz à partir de tores usinés. Les résultats sont reportés sur la figure 4. La perméabilité à basse fréquence (f < 1 MHz) est comprise entre 330 et 360 pour une fréquence de résonance (maximum de p") de 20MHz. Ces ferrites présentent très peu de pertes jusqu'à environ 4 MHz et sont donc bien adaptés pour la réalisation de transformateurs fonctionnant à haute fréquence. Les pertes totales volumiques ont également été mesurées à 10 l'aide d'un Watt-mètre, à la fréquence de 1.5 MHz et en fonction de l'induction. Les résultats sont donnés en figure 5. On observe que la température de frittage influe peu sur les pertes totales et que les pertes les plus basses sont obtenues pour un frittage à 840 C ce qui montre que l'on peut obtenir un matériau performant 15 susceptible d'être cofritté à basse température. Le niveau de pertes pour les 3 échantillons est faible, compatible d'une utilisation en puissance à haute fréquence | L'invention concerne un matériau ferrite de type spinelle à base de nickel et de zinc caractérisé en ce qu'il répond à la formule chimique suivante :NixMnyZnzMgmCuwCoepsilonFe2-deltaO4avec :2 (x+y+z+m+w+epsilon)+3 (2-delta)=80>>0 < DELTA ≤ 0,060,005 <= &EPSI; ≤ 0,10,05 <= Z ≤ 0,60,005 < Y < 0,10,005 < M < 0,10,1 < W < 0,25L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel matériau et des composants magnétiques intégrant ce matériau particulièrement adaptés pour des applications à très hautes fréquences de l'ordre de 1 MHz à 100 MHz et présentant de faibles pertes magnétiques pour des puissances élevées. | 1. Matériau ferrite de type spinelle à base de nickel et de zinc caractérisé en ce qu'il répond à la formule chimique suivante : N iXM nyZnzMgmC uwCocFe2_SO4 avec : 2(x+y+z+m+w+s)+3(2-8)=8 0 2. Matériau composite comprenant un matériau ferrite de type 15 spinelle selon la 1 et de l'oxyde de vanadium. 3. Matériau composite comprenant un matériau ferrite de type spinelle selon la 1 et de l'oxyde de bismuth. 20 4. Matériau composite selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le ratio pondéral oxyde de vanadium ou de bismuth / matériau ferrite est compris entre 0,2 % et 1 % 5. Matériau ferrite de type spinelle selon la 1, 25 caractérisé en ce que s est compris entre environ 0,01 et 0,02. 6. Matériau ferrite de type spinelle selon la 1, caractérisé en ce que y est compris entre environ 0,01 et 0,05. 30 7. Matériau ferrite de type spinelle selon la 1, caractérisé en ce que w est compris entre environ 0,15 et 0,20. 8. Composant magnétique, caractérisé en ce qu'il comprend un noyau magnétique en matériau ferrite selon l'une des 1 à 7. 9. Composant magnétique de type transformateur ou inductance selon la 8, caractérisé en ce que le noyau magnétique est bobiné avec du cuivre émaillé ou du conducteur coaxial. 10. Composant magnétique selon la 9, caractérisé en ce qu'il fonctionne pour une induction comprise entre environ 0 et 50 mTesta dans une gamme de fréquence de l'ordre de 1 à 100 MégaHertz. 10 11. Alimentation à découplage caractérisée en ce qu'elle comprend un composant magnétique selon l'une des 9 ou 10. 12. Inductance caractérisée en ce qu'elle comprend un assemblage de couches de matériau ferrite selon l'une des 1 15 à 7 et de pistes métalliques cofrittés. 13. Transformateur multicouches caractérisé en ce qu'il comprend un assemblage de couches de ferrite selon l'une des 1 à 7 et de pistes métalliques cofrittés. 14. Inductance selon la 12, caractérisée en ce que les pistes métalliques sont en argent. 15. Inductance selon la 12, caractérisée en ce que 25 les pistes métalliques sont en cuivre. 16. Transforrnateur selon la 13, caractérisé en ce que les pistes métalliques sont en argent. 30 17. Transforrnateur selon la 13, caractérisé en ce que les pistes métalliques sont en cuivre. 20 | C,H | C04,H01 | C04B,H01F | C04B 35,H01F 1 | C04B 35/26,H01F 1/34 |
FR2899947 | A1 | ELEMENT D'OBTURATION POUR LA REGULATION DE LA CIRCULATION D'UN FLUIDE DANS UNE INSTALLATION HYDRAULIQUE | 20,071,019 | La présente invention concerne un élément d'obturation pour la régulation de la circulation d'un fluide dans une installation hydraulique, et plus particulièrement de distribution d'eau. De tels éléments d'obturation sont généralement constitués par une boule hémisphérique immergée dans le fluide et constituée d'une enveloppe externe en élastomère enrobant un noyau dur et plein résistant à la pression, et destinée à obturer ou libérer le siège d'une ouverture circulaire de l'installation, à la manière d'une soupape, et ceci par flottement ou par gravité. De tels éléments d'obturation sont connus et sont constitués par une enveloppe externe en élastomère enrobant une sphère correspondant à ses dimensions internes, constituée par deux coquilles en tôle creuses obtenues par emboutissage, puis soudure. L'inconvénient de ce type de boules réside essentiellement dans leur coût du fait de l'intervention nécessaire de spécialistes pour réaliser les demi-coquilles et leur soudure, de manière concentrique lors de leur emboutissage. Il est également souvent nécessaire d'équilibrer l'ensemble, qui ne doit pas présenter de balourds, bien entendu, car l'appui de la boule doit être indifférencié, sa position dans le fluide pouvant 5 varier, et de plus pour éviter une usure localisée. Il est également connu de remplacer les coquilles hémisphériques par un noyau dur et plein en bois, mais ceci présente, de par la présence du bois, 10 l'inconvénient d'offrir une boule dont la forme n'est pas constante dans le temps, ce qui présente bien entendu des inconvénients pour obtenir une étanchéité parfaite de l'ouverture qui, elle, est circulaire et ne se déforme pas. 15 Il a également été déjà proposé de remplacer le noyau en bois par un noyau en matière plastique, mais qui présente pour sa part l'inconvénient d'avoir un état de surface très lisse, ce qui implique de réaliser 20 sur celle-ci des saillies assurant autant de points d'accrochage du revêtement en caoutchouc déposé sur le noyau ultérieurement. Cette solution remédie aux inconvénients 25 précédents, mais est d'un coût de revient élevé. La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble de ces inconvénients et concerne à cet effet un élément d'obturation pour la régulation de la 30 circulation d'un fluide dans une installation hydraulique, du type constitué par une boule sphérique immergée, constituée d'une enveloppe externe en élastomère enrobant un noyau dur et plein résistant à la pression et destiné à obturer ou libérer directement ou indirectement une ouverture de l'installation, caractérisé en ce que le noyau de la sphère est réalisé à partir d'une agrégation de granulats, d'origine organique ou minérale, et d'un liant, de masse volumique prédéterminée en fonction du choix des composants, pour une obturation directe ou indirecte par flottement ou par gravité. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente une vue en coupe dans le plan diamétral d'une boule sphérique selon l'invention, destinée à constituer un élément d'obturation dans une installation hydraulique. Les figures 2 et 3 représentent schématiquement une portion de circuit hydraulique comprenant un élément d'obturation selon l'invention, respectivement dans une position non active et dans une position d'obturation, dans une application de l'élément d'obturation par flottement, pour une action en obturation directe. La figure 4 représente une vue schématique d'une application de la boule sphérique selon l'invention, à un capteur de niveau, pour une action en obturation indirecte. Les figures 5 et 6 représentent schématiquement une portion de circuit hydraulique comprenant un élément d'obturation selon l'invention, respectivement dans une position non active et dans une position d'obturation, dans une application de l'élément d'obturation par gravité, pour une action en obturation directe. De maniere connue, l'installation hydraulique représentée sur les figures se compose schématiquement d'un circuit hydraulique 1 comportant une tuyauterie 2 et une chambre 3 dans laquelle est disposé l'élément d'obturation 4 ou boule, laquelle chambre comprend une arrivée A et une sortie S. D'une manière générale, selon les exemples d'application représentés sur les figures 2, 3 et 5, 6, l'élément d'obturation est une boule sphérique immergée, constituée d'une enveloppe externe 10 en élastomère enrobant un noyau dur et plein 11 résistant à la pression et destiné à obturer ou libérer le siège d'une ouverture circulaire 5 de l'installation 1, à la manière d'une soupape. Selon les exemples représentés sur les figures 2 et 3, il s'agit d'une application de l'invention à un système d'obturation par flottaison, alors que selon les exemples d'application représentés sur les figures 5 et 6, il s'agit d'un système d'obturation par gravité. En ce qui concerne la figure 4, il s'agit d'une variante d'application d'un élément flottant selon l'invention, mais agissant indirectement sur un système d'obturation par l'intermédiaire d'un système de commande mécanique 6 lié au niveau 7 d'un liquide 8 se trouvant dans une cuve 9 à contrôler, alors que selon les exemples précédents, il s'agissait d'une action directe en obturation sur une ouverture. Selon une caractéristique générale de l'invention, le noyau 11 de la boule sphérique 4 est réalisé à partir d'une agrégation de granulats, d'origine organique ou minérale, et d'un liant, de masse volumique prédéterminée en fonction du choix des composants, pour une obturation par flottement ou par gravité. Selon un premier exemple de réalisation (figures 5 et 6), le noyau 11 est obtenu à partir d'un mélange de graviers, de sable, de ciment et d'eau formant un béton dont la masse volumique est supérieure à 1 000 k/m3, afin d'obtenir une boule d'obturation 4 agissant en fermeture dans le circuit 1, par gravité. Selon une variante de réalisation (figures 2, 3 et 4), le noyau 11 est obtenu à partir d'un mélange de granulats dont la masse volumique est inférieure à 1 000 k/m3, afin d'obtenir une boule d'obturation 4 agissant en fermeture dans le circuit 1, par flottement. Cette masse volumique peut varier entre 350 et 800 k/m3, alors que le béton ordinaire est de 2 400 k/m3. Selon un exemple pratique de réalisation, le mélange constituant le noyau 11 est un béton léger dont la masse volumique est inférieure à 1 000 k/m3, par incorporation d'un produit moussant créant des pores pour l'obtention d'un béton aéré ou cellulaire. Il pourra s'agir par exemple d'un mélange de sable, de chaux, de ciment, d'eau et d'un agent d'expansion 10 servant à créer les cellules se remplissant d'air. Avantageusement, les pores qui se créent naturellement favorisent l'accrochage du caoutchouc de l'enveloppe extérieure 10, sans intervention 15 complémentaire sur l'aspect de surface du noyau plein 11, contrairement à ce qui était proposé par l'art antérieur. Selon une variante, le mélange constituant le noyau 20 11 est un béton léger dont la masse volumique est inférieure à 1 000 k/m3, par incorporation de charges légères, pour l'obtention d'un béton aéré ou cellulaire. 25 Dans tous les cas, les pourcentages des composants varient en fonction de la masse volumique à obtenir. Qu'il s'agisse, selon les exemples précités, d'un béton traditionnel, de densité supérieure à 1, ou d'un 30 béton cellulaire ou aéré, de densité inférieure à 1, l'intérêt de l'invention est de présenter un noyau 11 de densité choisie, présentant un aspect de surface suffisamment rugueux pour permettre l'accrochage du revêtement 10 en caoutchouc, tout en offrant une résistance à la pression très importante, avantages auxquels il faut ajouter la facilité de réalisation. Il est à noter que, si le béton dit cellulaire ou alvéolaire est connu en soi et apprécié dans la construction, pour ses qualités de résistance et de légèreté, il n'était pas pour autant évident d'aboutir à l'application nouvelle, objet de la présente invention, aux flotteurs pour circuits hydrauliques. Par conséquent, il s'agit bien là d'un préjugé vaincu permettant de résoudre un problème dans un domaine complètement différent, pour un résultat également complètement différent par rapport à l'utilisation traditionnelle de ce matériau. En ce qui concerne l'enveloppe extérieure 10 en élastomère, il pourra s'agir par exemple d'un Ethylène- Propylène-Diène-Monomère (EPDM), d'un Nitrite- Butadiène-Rubber (NBR) ou en encore d'un Fluoroélastomère (FKM). Il pourra également s'agir d'un silicone. Dans tous les cas, le revêtement 10 sera déposé sur le noyau 11 par surmoulage ou encore par trempage dans un Polyuréthane ou un Latex.30 | Elément d'obturation pour la régulation de la circulation d'un fluide dans une installation hydraulique (1), du type constitué par une boule sphérique immergée (4), comprenant une enveloppe externe (10) en élastomère enrobant un noyau dur et plein (11), résistant à la pression et destiné à obturer ou libérer, directement ou indirectement, une ouverture de l'installation, caractérisé en ce que le noyau (11) de la boule sphérique (4) est réalisé à partir d'une agrégation de granulats, d'origine organique ou minérale, et d'un liant, de masse volumique prédéterminée en fonction du choix des composants, pour une obturation directe ou indirecte par flottement ou par gravité. | 1. Elément d'obturation pour la régulation de la circulation d'un fluide dans une installation hydraulique (1), du type constitué par une boule sphérique immergée (4), comprenant une enveloppe externe (10) en élastomère enrobant un noyau dur et plein (11), résistant à la pression et destiné à obturer ou libérer, directement ou indirectement, une ouverture de l'installation, caractérisé en ce que le noyau (11) de la boule sphèrique (4) est réalisé à partir d'une agrégation de granulats, d'origine organique ou minérale, et d'un liant, de masse volumique prédéterminée en fonction du choix des composants, pour une obturation directe ou indirecte par flottement ou par gravité. 2. Elément d'obturation selon la 1, caractérisé en ce que le noyau (11) est obtenu à partir d'un mélange de graviers, de sable, de ciment et d'eau formant un béton dont la masse volumique est supérieure à 1 000 k/m3, afin d'obtenir une boule d'obturation (4) agissant en fermeture dans le circuit (1), par gravité. 3. Elément d'obturation selon la 1, caractérisé en ce que le noyau (11) est obtenu à partir d'un mélange de granulats dont la masse volumique est inférieure à 1 000 k/m3, afin d'obtenir une boule d'obturation (4) agissant en fermeture dans le circuit (1), par flottement. 4. Elément d'obturation selon la 3, caractérisé en ce que le mélange constituant le noyau (11) est un béton léger dont la masse volumique est inférieure à 1 000 k/m3, par incorporation d'un produit moussant créant des pores pour l'obtention d'un béton aéré ou cellulaire. 5. Elément d'obturation selon la 3, caractérisé en ce que le mélange constituant le noyau (11) est un béton léger dont la masse volumique est inférieure à 1 000 k/m3, par incorporation de charges légères, pour l'obtention d'un béton aéré ou cellulaire. 6. Elément d'obturation selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'enveloppe (10) en élastomère est réalisée en Éthylène-Propylène-Diène-Monomère (EPDM). 7. Elément d'obturation selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'enveloppe en élastomère est réalisée en Nitrite-Butadiène-Rubber (NBR). 8. Elément d'obturation selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'enveloppe (10) en élastomère est réalisée en Fluoroélastomère (FKM). | F | F16 | F16K | F16K 1,F16K 25,F16K 31,F16K 33 | F16K 1/14,F16K 25/04,F16K 31/18,F16K 33/00 |
FR2902225 | A1 | PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR ECRANS DE DETECTEURS DE RAYONS X | 20,071,214 | B07-1812FR Société dite : GENERAL ELECTRIC COMPANY Invention de : UTSCHIG Michael John GALIE Jessica Anne ERTEL Jason Robert Priorité d'une demande de brevet déposée aux Etats-Unis-d'Amérique le 7 Juin 2006 sous le n 11/448.527 PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR ECRANS DE DETECTEURS DE RAYONS X La présente invention concerne d'une façon générale des procédés des dispositifs pour des systèmes d'imagerie radiographique numérique et, plus particulièrement, des procédés et des dispositifs pour des écrans de radiographie numérique. L'écran d'un détecteur numérique de rayons X est globalement constitué par un substrat en verre, sur lequel sont déposés les composants électroniques d'imagerie et les substances de conversion des rayons X. Etant en verre, l'écran est par nature fragile et difficile à immobiliser. L'écran est ordinairement immobilisé, au verso, à l'aide de matières à coefficient de frottement élevé pour résister à un déplacement latéral (dans un plan), ou en serrant/vissant les composants électroniques de connexion sur un support rigide et en se fiant à les connexions souples pour immobiliser l'écran. Dans certains cas, l'écran est collé à demeure sur un support ou un cadre d'écran en matière métallique ou plastique pour permettre une immobilisation par des moyens mécaniques plus généraux. Un inconvénient de la fixation à demeure du verre sur un support est la possibilité de reprendre les connexions de l'écran en cas d'endommagement ou de panne. Un autre inconvénient de la fixation du verre directement sur un support est la transmission de la direction des chocs depuis le support vers le fragile écran de verre. Comme les dispositifs radiographiques ont évolué, passant de dispositifs fixes à des dispositifs portatifs, on s'attend aujourd'hui à ce que le détecteur survive à des chocs et des vibrations de forte intensité survenant régulièrement. Par conséquent, on décrira ci-dessous des procédés d'immobilisation d'un écran d'une manière retouchable et souple, ce qui accroît la durée de vie de l'écran par rapport aux endommagements par des chocs et permet de réparer à un faible coût n'importe quels dégâts. Selon un premier aspect, le dispositif comprend un écran de détecteur radiographique numérique, un support d'écran et une feuille élastique disposée entre l'écran et le support, la feuille ayant une surface plus petite qu'une surface de l'écran. Ladite feuille d'épaisseur sensiblement uniforme analogue à celle d'un dispositif coupant peut être placée entre ledit écran et ledit support. En outre un agent de collage peut être placé dans un vide de ladite feuille élastique. Ladite feuille peut être dans un état comprimé. En outre, un agent de collage peut être placé dans une pluralité de vides sur un pourtour de ladite feuille élastique. Selon un autre aspect, il est proposé un système d'imagerie radiographique numérique. Le système comprend une source de rayons X, un détecteur de rayons X placé pour recevoir des rayons X émis depuis la source, et un ordinateur couplé à la source et au détecteur. Le détecteur comprend un écran de détecteur de rayons X, un support d'écran et une feuille élastique disposée entre l'écran et le support, la feuille ayant une surface plus petite qu'une surface de l'écran. Ladite feuille d'épaisseur sensiblement uniforme analogue à celle d'un dispositif coupant peut être placée entre ledit écran et ledit support. En outre, un agent de collage peut être placé dans un vide de ladite feuille élastique. Selon encore un autre aspect, un procédé comprend le découpage, avec un dispositif de coupe, d'une matière de fixation durcie placée entre un écran de détecteur numérique de rayons X et un support d'écran, la remise en place de l'écran par rapport au support et la fixation de l'écran sur le support dans la nouvelle position. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une vue de dessus en plan d'un ensemble de détecteur ; la Fig. 2 est une vue en coupe transversale de l'ensemble de détecteur représenté sur la Fig. 1 ; et la Fig. 3 est une vue en perspective d'un système d'imagerie radiographique numérique. Il est proposé ici des procédés et dispositifs utiles pour des systèmes d'imagerie comme, par exemple, mais d'une manière nullement limitative, un système de radiographie numérique. Les dispositifs et procédés sont illustrés en référence aux figures sur lesquelles des numéros similaires désignent les mêmes éléments sur toutes les figures. Ces figures ont une fonction d'illustration et non de limitation et sont incluses pour faciliter l'explication d'un exemple de forme de réalisation des dispositifs et procédés selon l'invention. Au sens de la présente description, un élément ou une étape cité et précédé de l'article "un" ou "une" doit être entendu comme n'excluant pas la présence de plusieurs de ces éléments ou étapes, sauf mention contraire. En outre, les références à "une forme de réalisation" de la présente invention ne doivent pas être interprétées comme excluant l'existence de formes de réalisation supplémentaires qui comportent elles aussi les caractéristiques mentionnées. La Fig. 1 est une vue de dessus en plan et la Fig. 2 est une vue en coupe d'un ensemble de détecteur portatif 10. L'ensemble 10 comprend une mousse de support 12 reposant sur un support 14 d'écran, la mousse, selon une forme de réalisation, étant évidée dans certaines zones pour créer des vides 16. Les figures représentent également une substance de remplissage 18 comblant ces vides ménagés dans la surface de l'écran et, dans une forme de réalisation, située sur le pourtour. Un écran 20 de détecteur de rayons X est posé par-dessus la substance de remplissage et est fixé sur ses bords. Les découpes ou vides ne doivent être aussi isolés les uns des autres que représenté sur les figures et peuvent être continus sur un bord. Les découpes ne doivent pas forcément se trouver sur tous les bords, comme représenté. Les vides peuvent être disposés en position centrale ou pourraient être des fentes radiales. La Fig. 2 illustre en particulier la substance de remplissage comprimée (tout en étant humide et non durcie) jusqu'à la hauteur de la mousse de support, et le durcissement sous cette forme. Dans une forme de réalisation, le support 14 d'écran est stratifié avec une mince feuille de mousse 12 qui absorbe les chocs survenant hors du plan, répartit les charges ponctuelles, accroît les frottements latéraux et crée un espace uniforme entre l'écran 20 et le support 14 dans des zones où la mousse est absente (vides). De plus, la nature adaptable (élastique) de la feuille élastique 12 réduit les contraintes de flexion dans l'écran 20 et le support 14 d'écran lors de l'assemblage de l'ensemble 10. La mousse de support est conçue pour avoir une superficie inférieure à celle de l'écran en découpant de manière sélective de petites zones dans celle-ci, ce qui crée donc des vides destinés à combler la substance de remplissage. Selon une autre possibilité, la feuille de mousse peut être fabriquée avec des vides. Par ailleurs, dans la forme de réalisation sans vides distincts, la feuille peut être dotée de la même forme que le support et l'écran mais avec des dimensions plus petites, des vides étant alors exactement les endroits où il n'y a pas de mousse entre l'écran et le support. De plus, il est entendu ici que le terme "surface" évoque simplement la surface de la feuille qui est au-dessus du support d'écran et au-dessous de la surface de l'écran. Par exemple, la surface totale de la feuille peut être plus grande que la surface totale du support d'écran, mais située de façon qu'au moins un vide soit créé entre le support 14 d'écran et l'écran 20. De la sorte, la "surface" (au sens de la présente description) de la feuille de cet exemple reste plus petite que la surface de l'écran et du support d'écran. Si les petites zones sont ménagées près du pourtour de la mousse, elles sont ultérieurement accessibles depuis le bord de l'empilement à l'aide d'un couteau Exacto ou autre dispositif coupant mince permettant de retirer facilement de la mousse. Les vides sont comblés par un adhésif humide souple tel que de la silicone VTA (à vulcanisation à la température ambiante) fabriquée par General Electric Company. L'écran est posé sur la mousse de support, en comprimant l'adhésif non durci jusqu'à l'épaisseur de la mousse de support. L'empilement est serré jusqu'au durcissement de l'adhésif. L'épaisseur de la mousse de support permet l'emploi du couteau mince pour découper la silicone VTA et retirer l'écran du support. La souplesse de la substance de remplissage et de la mousse de support située au-dessous empêche la transmission de chocs depuis le support de l'écran. Les propriétés, analogues à celles de calfat, d'un adhésif humide comme une silicone VTA facilitent la mise en place pendant l'assemblage en comparaison de rubans double face. Un avantage est constitué par la nature souple et retravaillable du procédé de remplissage décrit ici. La mince couche de mousse, d'épaisseur uniforme, et la matière de remplissage souple assurent la hauteur nécessaire pour trancher la fixation. Dans une forme de réalisation, la feuille élastique (la mousse) a une épaisseur d'environ 0,8 mm (1/32"). Dans une autre forme de réalisation, l'épaisseur de la feuille est d'environ 1,58 mm (1/16"). La mousse assure par nature un amortissement. Ordinairement, la surface de la feuille en comparaison de la surface totale des vides est très grande. Par exemple, dans une forme de réalisation, la surface de la feuille est de 90 % (ou plus) de la surface de l'écran. La Fig. 3 représente un système d'imagerie radiographique numérique 40 comprenant une source 42 de rayons X, un détecteur 44 de rayons X placé de manière à recevoir des rayons X émis par la source 42, et un ordinateur (non représenté) mais présent dans le pupitre du système 40) couplé à la source et au détecteur. Comme illustré sur les figures 1 et 2, le détecteur 44 comprend un écran de détecteur numérique de rayons X, un support d'écran et une feuille élastique placée entre l'écran et le support, la feuille ayant une surface plus petite qu'une surface de l'écran. Bien que l'illustration montre un système d'imagerie 40 à bras mobile en C 46, il est envisagé que les avantages de l'invention s'étendent à tous les systèmes de radiographie numérique comportant des systèmes fixes. Les effets techniques du procédé de remplissage souple comprennent la réduction de la transmission de chocs depuis le support d'écran vers l'écran, la possibilité de retravailler ou de remettre en état l'écran et/ou les connexions flexibles, ce qui évite donc d'avoir à dépenser le prix d'un écran (les connexions flexibles représentent environ 1/20ème du coût d'un écran), et la forme de réalisation à fixation sur le pourtour permet d'insérer d'autres matières en forme de feuille mince entre l'écran et le support dans la zone médiane. Par ailleurs, les procédés et dispositifs décrits ici permettent la remise en place pendant l'assemblage en comparaison de rubans double face qui ne permettent pas un repositionnement. La mousse de séparation offre en outre l'avantage d'isoler thermiquement l'écran, sensible à la température, par rapport au support d'écran et aux composants électroniques chauds. Il est envisagé que les avantages de l'invention s'étendent à la fois au système d'imagerie médicale et au système d'imagerie non médicale comme les systèmes couramment employés dans l'industrie ou dans les transports, par exemple, mais d'une manière nullement limitative, un système d'imagerie radiographique numérique d'examen de bagages pour un aéroport ou autre centre de transport. Des exemples de formes de réalisation sont décrits ci-dessus en détail. Les ensembles et procédés ne se limitent pas aux formes de réalisation spécifiques décrites ici mais, au contraire, les éléments de chaque ensemble et/ou procédé peuvent être utilisés de manière indépendante et séparément d'autres éléments décrits ici. Liste des repères Ensemble 10 Feuille élastique 12 Support d'écran 14 Vides 16 Substance de remplissage 18 Ecran de détecteur de rayons X 20 Système d'imagerie 40 Source de rayons X 42 Détecteur de rayons X 44 Bras en C mobile 46 | Dispositif comprenant un écran (20) de détecteur numérique de rayons X, un support (14) d'écran et une feuille élastique (12) placée entre l'écran et le support, la feuille (12) ayant une surface plus petite qu'une surface de l'écran. | 1. Dispositif, comprenant : un écran (20) de détecteur numérique de rayons X ; un support (14) d'écran ; et une feuille élastique (12) placée entre ledit écran et ledit support, ladite feuille (12) ayant une surface plus petite qu'une surface dudit écran. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel ladite feuille (12) d'épaisseur sensiblement uniforme analogue à celle d'un dispositif coupant peut être placée entre ledit écran et ledit support. 3. Dispositif selon la 2, comprenant en outre un agent de collage placé dans un vide (16) de ladite feuille élastique (12). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel ladite feuille (12) est dans un état comprimé. 5. Dispositif selon la 1, dans lequel ladite feuille (12) est dans un état comprimé. 6. Dispositif selon la 5, comprenant en outre un agent de collage placé dans un vide (16) de ladite feuille élastique (12). 7. Dispositif selon la 6, comprenant en outre un agent de collage placé dans une pluralité de vides sur un pourtour de ladite feuille élastique (12). 8. Système d'imagerie radiographique numérique (40), comprenant : une source (42) de rayons X ; un détecteur (44) de rayons X placé de manière à recevoir des rayons X émis par la source ; et un ordinateur couplé à ladite source et audit détecteur, ledit détecteur comprenant : un écran (20) de détecteur numérique de rayons X ; un support (14) d'écran ; et une feuille élastique (12) placée entre ledit écran et ledit support, ladite feuille (12) ayant une surface plus petite qu'une surface dudit écran. 9. Système (40) selon la 8, dans lequel ladite feuille (12) d'épaisseur sensiblement uniforme analogue à celle d'un dispositif coupant peut être placée entre ledit écran et ledit support. 10. Système selon la 9, comprenant en outre un agent de collage placé dans un vide (16) de ladite feuille élastique (12). | G,A | G12,A61,G01 | G12B,A61B,G01N | G12B 17,A61B 6,G01N 23 | G12B 17/08,A61B 6/00,G01N 23/04 |
FR2894847 | A1 | DISPERSIONS DE MATIERES MINERALES DANS L'EAU ET LEURS UTILISATIONS | 20,070,622 | L'invention porte tout d'abord sur des dispersions aqueuses de matieres minerales, caracterisees en ce qu'elles contiennent comme agent dispersant : - au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, et au moins un compose mineral fluore. Elie concerne egalement leurs utilisations dans des formulations aqueuses contenant des matieres minerales telles que le carbonate de calcium, et notamment dans les domaines du papier et plus particulierement dans le cadre de la fabrication de la feuille de papier et du couchage de la feuille de papier, de la peinture, du plastique et de la cosmetique tel que notamment dans la fabrication de pates dentaires. L'homme du metier, fabriquant de dispersions et de suspensions aqueuses de matieres minerales telles que notamment le carbonate de calcium, connait depuis fort longtemps l'utilisation d'agents de dispersion et / ou d'aide au broyage A. base d'homopolymeres et / ou de copolymeres acryliques, en vue de maintenir lesdites matieres minerales en suspension dans 1'eau A. des concentrations en matiere seche elevees et ce, de maniere stable dans le temps. Il connait ainsi les brevets FR 2 603 042, EP 0 100 947, EP 0 127 388, EP 0 129 329 et EP 0 542 644 qui decrivent l'utilisation pour les fins precitees de tels polymeres, totalement ou partiellement neutralises par divers agents de neutralisation, et presentant un poids moleculaire peu eleve. Dans le cadre de ces memes applications, it connait egalement les brevets FR 2 488 814, EP 0 100 948 et EP 0 542 643 qui enseignent 1'utilisation de la fraction d'homopolymeres et / ou de copolymeres acryliques, dont la viscosite specifique est comprise entre 0,3 et 0,8, telle que mesuree par la methode commune decrite dans les brevets concernes. Neanmoins, ces differentes solutions qui permettent d'obtenir des suspensions aqueuses de matieres minerales stables dans le temps, ne permettent pas de disperser dans 1'eau et ce, avec des teneurs en poids sec de matieres minerales elevees (superieures ou egales a 65 % du poids total de la dispersion), des particules minerales telles que notamment le carbonate de calcium, lorsque celles-ci sont issues du procede suivant : a) broyage des matieres minerales en milieu aqueux sans usage d'agent dispersant et / ou d'agent d'aide au broyage et a faible concentration en matiere seche (1'extrait sec, ou la teneur en poids sec de matiere minerale etant alors inferieure A. 40 % par rapport au poids total de la suspension), b) puis concentration mecanique et / ou thermique, en vue d'obtenir des dispersions aqueuses de matieres minerales ayant une teneur en matiere seche superieure ou egale a 65 % par rapport au poids total de la dispersion, un agent dispersant etant introduit entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres 1' etape b). Dans la suite de la demande, la Demanderesse pourra faire reference a un tel procede a travers 1'expression "procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant". En vue de resoudre ce probleme technique particulier, 1'homme du metier connait le document EP 0 027 996, qui decrit un procede de fabrication de suspensions aqueuses de matieres minerales par une etape de broyage en milieu humide sans agent dispersant, la suspension etant ensuite filtree, et le gateau de filtration alors obtenu est seche ou transforms par addition d'un agent dispersant en une suspension de faible viscosite ; 1'etape de broyage est realisee a une concentration en matiere seche inferieure A. 60 % en poids total de la suspension, et la suspension finale obtenue apres ajout de 1'agent dispersant possede une teneur en matiere seche au moins superieure a 80 % de son poids total. Mais si 1'homme du metier ne choisit pas convenablement 1'agent dispersant qu'il met en oeuvre, it ne parvient pas a obtenir des teneurs finales en matieres seches suffisamment elevees tout en maintenant un caractere manipulable a la suspension obtenue ; or, rien n'est enseigne a 1'homme du metier sur le choix d'agents dispersants particuliers dans ce document EP 0 027 996, ni sur les conditions experimentales a mettre en oeuvre pour obtenir des teneurs en matiere seche si elevees et des viscosites compatibles avec l'utilisation d'une telle suspension : un tel document ne lui permet done pas de resoudre le probleme technique de la presente Demande. C'est precisement pour cette raison que 2 autres documents, ulterieurs au document EP 0 027 996 ont aborde le mane probleme technique, mais sous 1'angle du choix d'agents de dispersion particuliers, qui permettent de resoudre effectivement le probleme technique de la presente Demande. Nous verrons par la suite que ces documents ne sont pas denues d'inconvenients pour 1'homme du metier. Ainsi, 1'homme du metier connait le brevet WO 01 / 048 093, qui enseigne l'utilisation d'homopolymeres et de copolymeres de 1'acide acrylique avec differents monomeres hydrosolubles allyliques et vinyliques, d'un poids moleculaire correspondant a un indice de viscosite allant de 0,08 a 0,80 selon la methode decrite dans la demande de brevet concernee. Le brevet EP 0 850 685 lui enseigne une autre solution qui consiste en l'utilisation de copolymeres de l'acide acrylique et de 1'acide maleique, presentant un rapport molaire entre ces deux unites compris entre 2:1 et 10:1, et une masse moleculaire moyenne comprise entre 1 000 et 100 000 Daltons. Enfin, 1'homme du metier connait aussi le document EP 1 147 061, qui decrit un procede proche de celui evoque plus haut, mais neanmoins different. Ce document decrit en effet un procede caracterise par les etapes de fabrication d'une suspension aqueuse diluee de carbonate dont la teneur en poids ne depasse pas 40 %, puis elimination de 1eau pour obtenir une teneur en poids comprise entre 45 % et 65 %, puis ajout eventuel d'agent dispersant, puis elimination subsequente d'eau sous pression reduite pour augmenter la teneur en poids de 5 % au moins, puis enfin traitement mecanique de la suspension obtenue. Ce procede est done different de celui objet de la presente Demande ; it apparait d'autre part plus complexe a mettre en oeuvre, de part le nombre d'etapes plus important, et la necessite de disposer d'un appareillage permettant de travailler sous pression reduite. L'homme du metier a aujourd'hui mis au point une solution nouvelle en vue d'obtenir des dispersions aqueuses de particules minerales telles que notamment du carbonate de calcium, ayant un extrait sec eleve (superieur a 65 % en poids de matieres minerale par rapport au poids total de la dispersion) et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours / minute inferieure a 5 000 mPa.s, au cours d'une etape de concentration mecanique et / ou thermique, consecutive a une etape de broyage a faible concentration en matiere seche (inferieure a 40 % en poids de matieres minerale par rapport au poids total de la dispersion), en milieu aqueux et sans usage d'agent dispersant et / ou d'agent d'aide au broyage, ce qu'aucun des documents de fart anterieur ne proposait, a 1'exception des documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685. De plus, les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685 enseignent entre autres que, des homopolymeres et / ou des copolymeres de 1'acide acrylique, totalement ou partiellement neutralises, ne conviennent pas pour disperser dans 1'eau du carbonate de calcium dans le cadre du procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant. Cet enseignement s'entend a 1'exception des homopolymeres et des copolymeres de 1'acide acrylique tres particuliers qui font l'objet des inventions de selection decrites dans les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685. Le caractere tres restrictif de ces solutions n'offre pas un grand degre de latitude a 1'homme du metier dans le choix des dispersants qu'il souhaite mettre en oeuvre. Or, et de maniere tout a fait surprenante, la presente invention permet a 1'homme du metier d'utiliser des homopolymeres de 1'acide acrylique et ce, sans aucune restriction a leur encontre. En effet, de maniere inattendue, 1'utilisation d'homopolymeres de 1'acide acrylique en combinaison avec un compose mineral fluore permet justement a 1'homme du metier de disperser du carbonate de calcium selon le procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant. L'homme du metier parvient alors a obtenir de maniere surprenante, notamment compte tenu de 1'enseignement prodigue par les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685, des extraits secs eleves (superieurs a 65 % en poids de matieres minerale par rapport au poids total de la dispersion) et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours / minute faible (inferieure a 5 000 mPa.$). Enfin, la presente invention permet a 1'homme du metier d'obtenir, par optimisation du couple forme par 1'homopolymere de 1'acide acrylique et du compose mineral fluore, des solutions qui s'averent, de maniere surprenante, encore plus performantes que celles proposes dans les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685 ; certaines des solutions decrites dans la presente Demande permettent en effet a 1'homme du metier d'obtenir des extraits secs tres elev&s (sup&rieurs a 70 % en poids de matieres mineral& par rapport au poids total de la dispersion) et une viscosit& BrookfieldTM immediate mesur&e a 100 tours / minute tres faible (inferieure a 500 mPa.s et parfois meme inferieure a 250 mPa.$), ce qui n'est pas rev&le dans les deux documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685. Aussi, le proc&de suivant : a) preparation d'une suspension aqueuse de matieres minerales par broyage desdites matieres minerales dans 1'eau sans agent dispersant et / ou agent d'aide au broyage, ladite suspension ayant une concentration en poids sec de matieres minerales inferieure ou &gale A. 40 % de son poids total, b) concentration de la suspension aqueuse de matieres minerales obtenue au tours de 1'etape a), par des moyens mecaniques et / ou thermiques, en vue d'obtenir une dispersion aqueuse de matieres minerales dont la concentration en poids sec de matieres minerales est au moins &gale a 65 % du poids total de ladite dispersion, qui met en oeuvre : au moins un agent dispersant introduit entre 1'&tape a) et 1'etape b), et / ou pendant l'etape b), et / ou pendant et apres 1'etape b), - sous la forme d'une combinaison : - d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, - et d'au moins un compose mineral fluor&. 30 a permis a la Demanderesse de mettre au point le premier objet de 1'invention, qui consiste donc en des dispersions aqueuses de matieres minerales, caract&risees en ce qu'elles contiennent comme agent dispersant : au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, et au moins un compose mineral fluor&. 15 20 25 35 Dans le domaine des dispersions aqueuses de carbonate de calcium, la Demanderesse connait l'usage de composes mineraux fluores. Ainsi, le document US 3 179 493 enseigne la fabrication d'un carbonate de calcium precipite, finement divise et de haute purete, par reaction entre un sel de calcium et un compose carbonate et ce, en presence d'un compose fluore choisi parmi les fluorures et les silicofluorures de potassium, de sodium et d'ammonium. Quant au document US 3 793 047, it enseigne le traitement de surface d'un carbonate de calcium par des composes fluores (H2SiF6 et MgSiF6), en vue d'obtenir des particules opalescentes, resistantes a 1'abrasion et aux acides. D'une part, ces brevets sont tres eloignes de la problematique actuelle de 1'homme du metier, puisque les problemes techniques traites sont tres differents de celui evoque dans le present document. D'autre part, au niveau des solutions mises en oeuvre, les procedes decrits dans ces deux documents different fondamentalement de celui de la presente invention, puisqu'il s'agit d'un procede de fabrication d'un carbonate de calcium (US 3 179 493) et d'un procede de traitement de carbonate de calcium (US 3 793 047). Enfin, les solutions mises en oeuvre dans ces deux documents different egalement de celle de la presente invention, puisqu'elles ne revelent pas la combinaison d'un compose mineral fluore avec un homopolymere de 1'acide acrylique. Aussi, 1'homme du metier a done mis au point de maniere surprenante une solution nouvelle en vue de disperser dans 1'eau, avec une teneur en poids sec de matiere minerale superieure ou egale A. 65 % en poids de ladite dispersion et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours par minute inferieure a 5 000 mPa.s, des particules minerales telles que notamment du carbonate de calcium, issues du procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant. Cette solution repose sur une utilisation d'agents dispersants dans un procede de fabrication d'une dispersion aqueuse de matieres minerales, comprenant les etapes de : (a) preparation d'une suspension aqueuse de matiere minerale par broyage desdites matieres minerales sans agent dispersant et / ou agent d'aide au broyage, ladite 7 suspension ayant une concentration en poids sec de matieres minerales inferieure ou egale a 40 % de son poids total, (b) concentration de la suspension aqueuse de matieres minerales obtenue au cours de 1'etape a), par des moyens mecaniques et / ou thermiques, en vue d'obtenir une concentration en poids sec de matieres minerales au moins egale A. 65 % du poids total de ladite dispersion, ou on met en oeuvre : - au moins un agent dispersant introduit entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres 1'etape b), - sous la forme d'une combinaison : - d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, - et d'au moins un compose mineral fluore. Les moyens de concentration mecanique et thermique utilises au cours de 1'etape b) sont choisis parmi ceux bien connus de 1'homme du metier. L'homme du metier pourra aussi utiliser, au moment de son choix -c'est-a-dire entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres 1'etape b)- tout autre agent dispersant de fart anterieur, en vue d'optimiser les caracteristiques de la dispersion finale de matieres minerales qu'il souhaite obtenir. 25 Ainsi, un premier objet de l'invention consiste en des dispersions aqueuses de matieres minerales, caracterisees en ce qu'elles contiennent comme agent dispersant : - au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, - et au moins un compose mineral fluore. 30 Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce qu'elles possedent une concentration en poids sec de matieres minerales preferentiellement superieure a 68 %, plus preferentiellement superieure a 70 %. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce que les 35 matieres minerales sont choisies parmi le carbonate de calcium naturel ou synthetique, 15 20 les dolomies, le kaolin, le talc, le ciment, le gypse, la chaux, la magnesie, le dioxyde de titane, le blanc satin, le trioxyde d'aluminium ou encore le trihydroxyde d'aluminium, les silices, le mica et le melange de ces charges entre elles, comme les melanges talc-carbonate de calcium, carbonate de calcium-kaolin, ou encore les melanges de carbonate de calcium avec le trihydroxyde d'aluminium ou le trioxyde d'aluminium, ou encore les melanges avec des fibres synthetiques ou naturelles ou encore les co-structures des mineraux comme les co-structures talc-carbonate de calcium ou talcdioxyde de titane, ou leurs melanges. De maniere preferentielle elles sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou le talc ou le kaolin ou leurs melanges De maniere tres preferentielle elles sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou leurs melanges. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce qu'elles contiennent entre 0,1 % et 3,0 %, preferentiellement entre 0,5 % et 1,5 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce qu'elles contiennent entre 0,01 ,/o et 0,5 %, et preferentiellement entre 0,05 % et 0,25 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un compose mineral fluor-6. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce que le compose mineral fluore est choisi parmi les composes NaF, NaHF2, H2SiF6, HKF2, FeF2, PbF2, HNH4F2 et leurs melanges, preferentiellement parmi les composes NaF, H2SiF6, HKF2, et leurs melanges, et en ce qu'il est preferentiellement le compose NaF. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre est neutralise, totalement ou partiellement, par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes et / ou oxydes de calcium, de magnesium, les hydroxydes de sodium, de potassium, ou l'ammoniaque, ou leurs melanges, preferentiellement par un agent de neutralisation choisi parmi l'hydroxyde de sodium, l'ammoniaque, ou leurs melanges, tits preferentiellement par un agent de neutralisation qui est 1'ammoniaque. Ces dispersions aqueuses de matieres mina-ales sont aussi caracterisees en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 1 000 et 150 000 Daltons preferentiellement entre 5 000 et 100 000 Daltons et plus preferentiellement entre 15 000 et 80 000 Daltons. Ces dispersions aqueuses de matieres mina-ales sont aussi caracterisees en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique, presente un taux de neutralisation, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, compris entre 10 et 100 preferentiellement, entre 50 et 100, et plus preferentiellement entre 70 et 100. 10 Un autre objet de l'invention reside dans l'utilisation de ces dispersions aqueuses dans les domaines de la fabrication de formulations aqueuses contenant des matieres mina-ales, notamment dans le domaine du papier, et plus particulierement dans la fabrication de la feuille de papier et dans la fabrication de sauces de couchage destinees 15 a la production d'une feuille de papier couchee, dans les secteurs du plastique et de la peinture, ainsi que dans la cosmetique et plus particulierement dans la fabrication de pates dentaires. L'exemple suivant illustre l'invention sans pour autant en limiter la portee. 20 25 EXEMPLE 1 Cet exemple illustre des dispersions aqueuses de matieres mina-ales selon l'invention, preparees a travers les etapes de : 30 (a) preparation d'une suspension aqueuse de carbonate de calcium, qui est un marbre de Norvege dont la granulometrie est telle que 75 % en poids des particules ont un diametre inferieur a 1 m (mesure par un appareil du type SedigraphTM 5100 commercialise par la societe MICROMERITICSTM), par broyage dudit carbonate sans agent d'aide au broyage et sans agent dispersant, a une concentration en poids 35 sec de matieres mina-ales egale a 20 % du poids total de ladite suspension,5 (b) puis concentration de la suspension aqueuse de carbonate de calcium ainsi obtenue au cours de 1'etape a) au moyen d'un evaporateur thermique, en vue d'obtenir une concentration en poids sec de mati&res min&rales la plus &levee possible, oil on a mis en oeuvre, au cours de l'&tape b) : soit un agent dispersant selon ]'invention sous la forme d'une combinaison : - d'au moins un homopolym&re de 1'acide acrylique, totalement ou partiellement neutralise, et d'au moins un compose mineral fluor&. soit un agent dispersant selon fart anterieur. Pour chacun des essais n 1 a 17 on a determine pour chaque dispersion aqueuse de matiere mineral& et selon les methodes bien connues de l'homme du metier, la viscosite BrookfieldTM a 100 tours par minute immediatement apr&s 1'etape b), a 25 C, note& loo to Essai n 1 Cet essai illustre ]'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 70 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MH, &gal A. 13 300 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,075, - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 2 Cet essai illustre ]'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de l'acide acrylique totalement neutralise par 1'ammoniaque et de poids moleculaire MW &gal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal A. 0,07, - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 3 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 50 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et 15 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de magnesium, de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 4 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,80 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 40 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium, de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 5 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 6 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 60 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M,,, egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 7 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 15 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure scion la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 8 Cet essai illustre 1'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,73 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 40 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,05 % en poids sec du compose H2SiF6. Essai n 9 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M, egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, - et 0,25 % en poids sec du compose HKF2. Essai n 10 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de l'acide acrylique dont 60 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M,,, egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,25 % en poids sec du compose HKF2. Essai n 11 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,25 % en poids sec du compose FeF2. Essai n 12 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M,,, egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, - et 0,25 % en poids sec du compose PbF2. Essai n 13 14 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 40 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,25 % en poids sec du compose HNH4F2. Essai n 14 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 15 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'hydroxyde de potassium et de poids moleculaire M,,, egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 16 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 50 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de magnesium et 30 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium, et de poids moleculaire MW egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 17 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M, egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Pour chacun des essais n 1 a 17, les valeurs de la viscosite BrookfieldTMmesuree a t=0, a 25 C, et a une vitesse de rotation de 100 tours / minute (en mPa.$) notee loo to, et les valeurs de 1'extrait sec (en pourcentage en poids sec de matiere minerale par rapport au poids totale de la dispersion obtenue) note ES, sont indiquees dans le tableau 1. dispersant no homopolymere de 1'acide acrylique compose dispersion essai fluore agent taux poids quantite2 nature quantite 100t0 ES (%) neut. neut.' moleculaire (%) (%) (mPa.$) (%) (Daltons) 1 NaOH 70 13 300 0,75 NaF 0,10 860 71,3 2 NH3 100 10 000 0,75 NaF _ _ 71,5 0,10 140 3 NaOH 50 10 000 0,75 NaF _ _ _ Mg(OH)2 15 0,10 1340 65,4 4 NaOH 40 10 000 0,80 NaF 0,10 4 900 68,3 _ NaOH 80 10 000 0,70 NaF 0,10 2240 _ 65,8 _ 6 NaOH 60 10 000 0,70 _ NaF 0,10 2420 70,0 _ 7 NaOH 15 10 000 0,75 NaF 0,10 245 70, 1 8 NaOH 40 10 000 0,73 H2SiF6 0,05 2470 66,0 9 NaOH 80 10 000 0,70 HKF2 0,25 2460 66,5 NaOH 60 10 000 0,75 HKF2 0,25 2410 65,4 11 NaOH _ 10 000 0,70 FeF2 0,25 1500 71,0 80 12 _ 80 10 000 0,70 PbF2 0,25 2450 65,5 _ NaOH 13 NaOH 40 10 000 0,70 HNH4F2 0,25 3 290 65,5 14 NaOH 100 50 000 0,75 NaF 0,10 245 _ 70,1 _ _ _ KOH 100 50 000 0,75 NaF 0,10 555 70,7 16 Mg(OH)2 50 0,75 NaF 0,10 860 70,0 NaOH 30 50 000 17 NaOH 80 50 000 0,75 NaF 0,10 620 71,1 Tableau 1 : caracteristiques des dispersants selon l'invention et valeurs de ES et loo to pour les dispersions obtenues selon l'invention. Dans ce tableau : taux neut. 1 (%) designe le taux de neutralisation de chaque homopolymere, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, 10 quantite2 designe la quantite d'homopolymere utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit polymere par rapport au poids sec total de matieres minerales, - quantite3 designe la quantite de compose mineral fluore utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit compose mineral fluore par rapport au poids sec total de matieres minerales, 15 11100 to designe la viscosite BrookfieldTM mesuree a 100 tours par minute immediatement apres 1'etape b), et notee !Iwo t0~ ES designe 1'extrait sec exprime en pourcentage en poids sec de matieres minerales par rapport au poids total de chaque dispersion. 5 La lecture du tableau 1 demontre done que les dispersions aqueuses de matieres minerales selon 1'invention possedent des concentrations en poids sec de matieres mina-ales superieures a 65 % de leurs poids total, et ont pu etre obtenues a partir de suspensions initiales de carbonate de calcium qui avaient ete broyees sans agent dispersant ni agent d'aide au broyage a une concentration en matiere seche inferieure a 40 % du poids total de ladite suspension. De maniere encore plus avantageuse, ce tableau demontre qu'on peut obtenir des dispersions aqueuses de matieres mina-ales selon l'invention avec des concentrations en poids sec de matieres mina-ales superieures a 65 %, et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours par minute inferieure a 5 000 mPa.s. Pour certains essais, on obtient meme de maniere surprenante des concentrations en poids sec de matieres minerales superieures a 70 %, et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours par minute inferieure a 500 mPa.s (cas des essais n 2, 7 et 14). De tels resultats repondent parfaitement a la demande de 1'homme du metier. Essai n 18 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,75 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire egal a 14 000 Daltons. Essai n 19 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,75 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire egal a 12 000 Daltons. Essai n 20 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,75 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'ammoniaque et de poids moleculaire egal a 10 000 Daltons. Essai n 21 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,80 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'ammoniaque et de poids moleculaire egal a 10 000 Daltons. Essai n 22 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,85 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'ammoniaque et de poids moleculaire egal a 10 000 Daltons. Pour chacun des essais n 18 a 22, les valeurs de la viscosite BrookfieldTM mesuree a t=0, a 25 C, et a une vitesse de rotation de 100 tours / minute (en mPa.$) not& 11100 et les valeurs de 1'extrait sec (en pourcentage en poids sec de matiere minerale par rapport au poids totale de la dispersion obtenue) note ES, sont indiquees dans le tableau 2. n Dispersant Dispersion essai (homopolymere de l'acide acrylique) agent taux poids quantite2 loo to ES neut. neut.' moleculaire (%) (mPa.$) (%) (%) (Daltons) 18 NaOH 100 14 000 0,75 9 200 65,9 19 NaOH 100 12 000 0,75 5 500 64,9 20 NH; 100 10 000 0,75 5 600 40,0 _ 21 NH1100 10 000 0,80 5 500 45,1 22 NH1100 10 000 0,85 6 230 55,2 Tableau 2 : caracteristiques des dispersants selon fart anterieur et valeurs de ES et loo to pour les dispersions obtenues. Dans ce tableau : 20 - taux neut.1 (%) designe le taux de neutralisation de chaque homopolymere, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, - quantite2 designe la quantite d'homopolymere utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit polymere par rapport au poids sec total de matieres minerales, limo t0 designe la viscosite BrookfieldTM mesuree a 100 tours par minute 25 immediatement apres 1'etape b), et notee loo to, ES designe 1'extrait sec exprime en pourcentage en poids sec de matieres minerales par rapport au poids total de chaque dispersion.15 19 La lecture du tableau 2 demontre qu'aucun des essais n 18 a 22 ne permet d'obtenir une viscosite Brookfield -mesuree A. 100 tours par minute immediatement apt-es 1'etape b)- inferieure a 5 000 mPa.s et a la fois un extrait sec superieur a 65 % en poids de matieres minerales : ceci reste pourtant l'objectif principal de 1'homme du metier a travers le probleme technique que cherche a resoudre la presente Demande. La comparaison avec les resultats figurant dans le tableau 1 demontre donc 1'effet surprenant obtenu avec les dispersions aqueuses selon l'invention. Enfin, on a realise un essai mettant en oeuvre un copolymere de 1'acide acrylique et de 1'anhydride maleique tel que decrit dans le document EP 0 850 685 (essai n 23), et un essai mettant en oeuvre un homopolymere de 1'acide acrylique tel que decrit dans le document WO 01 / 048 093 (essai n 24) : ces deux essais illustrent fart anterieur, et mettent en oeuvre lesdits polymeres dans le mane procede que celui decrit pour les essais n 1 a 17. Essai n 23 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium 0,75 % en poids sec d'un copolymere de 1'acide acrylique et de 1'anhydride maleique (dans un melange molaire 3 :1) totalement neutralise par la soude, et de poids moleculaire MW egal a 22 500 Daltons. Essai n 24 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par la soude, et de poids moleculaire MW egal a 50 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal A. 0,8. Pour chacun des essais n 23 et 24, les valeurs de la viscosite BrookfieldTM mesurees a t = 0, A. 25 C, et a une vitesse de rotation de 100 tours / minute (en mPa.$) notee loo to, et les valeurs de 1'extrait sec (en pourcentage en poids sec de matiere minerale par rapport au poids totale de la dispersion obtenue) note ES, sont indiquees dans le tableau 3.35 On a egalement reporte dans le tableau 3 les resultats obtenus pour les essais n 2, 7 et 14. dispersant dispersion no invention compose to ES (%) essai / fluore too art anterieur (mPa.$) nature agent taux poids quantite2 quantite3 neut. neut.' moleculaire (%) (%) (Daltons) nature (%) 23 art anterieur copolymere NaOH 100 22 500 0,75 - - 260 70,1 24 art anterieur homopolymere NaOH 100 50 000 0,75 - - 5 270 71,8 2 invention homopolymere NH3 100 10 000 0,75 NaF 0,1 140 71,5 7 invention homopolymere NaOH 15 10 000 0,75 NaF 0,1 245 70,1 14 invention homopolymere NaOH 100 50 000 0,75 NaF 0,1 245 70,1 Tableau 3 : caracteristiques des dispersants selon l'invention et valeurs de ES et l00 t0 pour les dispersions obtenues selon 1'invention. Dans ce tableau : - le terme homopolymere designe un homopolymere de 1'acide acrylique, - le terme copolymere designe un copolymere de 1'acide acrylique et de 1'anhydride maleique (dans un melange molaire 3 :1) et de poids moleculaire 22 500 Daltons, - taux neut. 1 (%) designe le taux de neutralisation de chaque homopolymere ou copolymere, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, quantite2 designe la quantite d'homopolymere ou de copolymere utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit polymere par rapport au poids sec total de matieres minerales, - quantite3 designe la quantite de compose mineral fluor& utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit compose mineral fluor& par rapport au poids sec total de matieres minerales, - loo to designe la viscosite BrookfieldTM mesuree a 100 tours par minute immediatement apres 1'etape b), et note& too toy - ES designe 1'extrait sec exprime en pourcentage en poids sec de matieres minerales par rapport au poids total de chaque dispersion. Ces resultats demontrent que les dispersions aqueuses de matieres minerales selon l'invention, apres optimisation de celles-ci, fournissent a 1'homme du metier des solutions encore plus performantes que celles consistant dans les selections tres restrictives proposees dans les deux seuls documents de 1'etat de la technique, alors accessibles a lui pour resoudre son probleme (WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685). 2225 | L'invention consiste en des dispersions aqueuses de matières minérales, caractérisées en ce qu'elles contiennent au moins un agent dispersant sous la forme d'une combinaison :- d'au moins un homopolymère de l'acide acrylique,- et d'au moins un composé minéral fluoré.Elle concerne également leurs utilisations dans des formulations aqueuses contenant des matières minérales telles que le carbonate de calcium, et notamment dans les domaines du papier et plus particulièrement dans le cadre de la fabrication de la feuille de papier et du couchage de la feuille de papier, de la peinture, du plastique et de la cosmétique tel que notamment dans la fabrication de pâtes dentaires. | 1 - Dispersions aqueuses de matieres minerales, caracterisees en ce qu'elles contiennent comme agent dispersant : au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, - et au moins un compose mineral fluore. 2 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 1, caracterisees en ce qu'elle possedent une concentration en poids sec de matieres minerales preferentiellement superieure a 68 %, plus preferentiellement superieure a 70 %. 3 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 ou 2, caracterisees en ce que les matieres minerales sont choisies parmi le carbonate de calcium naturel ou synthetique, les dolomies, le kaolin, le talc, le ciment, le gypse, la chaux, la magnesie, le dioxyde de titane, le blanc satin, le trioxyde d'aluminium ou encore le trihydroxyde d'aluminium, les silices, le mica et le melange de ces charges entre elles, comme les melanges talc-carbonate de calcium, carbonate de calcium-kaolin, ou encore les melanges de carbonate de calcium avec le trihydroxyde d'aluminium ou le trioxyde d'aluminium, ou encore les melanges avec des fibres synthetiques ou naturelles ou encore les co-structures des mineraux comme les co-structures talc-carbonate de calcium ou talc-dioxyde de titane, ou leurs melanges. 4 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 3, caracterisees en ce que les matieres minerales sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou le talc ou le kaolin ou leurs melanges. 5 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 4, caracterisees en ce que les matieres minerales sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou leurs melanges. 6 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 a 5, caracterisees en ce qu'elles contiennent entre 0,1 % et 3,0 %, preferentiellement entre 0,5 % et 1,5 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique. 35 524 7 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon 1'une des 1 a 6, caracterisees en ce qu'elles contiennent entre 0,01 % et 0,5 %, et preferentiellement entre 0,05 % et 0,25 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un compose mineral fluore. 8 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 A. 7, caracterisees en ce que le compose mineral fluore est choisi parmi les composes NaF, NaHF2, H2SiF6, HKF2, FeF2, PbF2, HNH4F2 et leurs melanges. 10 9 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 8, caracterisees en ce que le compose mineral fluore est choisi parmi les composes NaF, H2SiF6, HKF2, et leurs melanges. 10 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 9, caracterisees 15 en ce que le compose mineral fluore est le compose NaF. 11 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon 1'une des 1 a 10, caracterisees en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre est neutralise, totalement ou partiellement, par un agent de neutralisation choisi parmi les 20 hydroxydes et / ou oxydes de calcium, de magnesium, les hydroxydes de sodium, de potassium, ou l'ammoniaque, ou leurs melanges. 12 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 11, caracterisees en ce que 1'agent de neutralisation est choisi parmi 1'hydroxyde de sodium, 25 1'ammoniaque, ou leurs melanges. 13 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 12, caracterisees en ce que l'agent de neutralisation est l'ammoniaque. 30 14 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 a 13, caracterisees en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 1 000 et 150 000 Daltons. 15 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 14, caracterisees 25 en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 5 000 et 100 000 Daltons. 16 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 15, caracterisees en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 15 000 et 80 000 Daltons. 17 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon dune des 1 a 16, caracterisees en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique, presente un taux de neutralisation, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, compris entre 10 et 100. 18 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 17, caracterisees en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique, presente un taux de neutralisation, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, compris entre 50 et 100. 19 - Dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 18, caracterisees en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique, presente un taux de neutralisation, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, compris entre 70 et 100. - Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 a 19, dans la fabrication de formulations aqueuses contenant des matieres minerales. 21 - Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 a 19, dans le domaine du papier, et plus particulierement dans la fabrication de la feuille de papier et dans la fabrication de sauces de couchage destines a la production d'une feuille de papier couchee. 22 - Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 A. 19 dans le plastique. 23 -Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 a 19 dans la peinture. 203526 24 - Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon rune des 1 a 19 Bans la fabrication de pates dentaires. | C,A,D | C09,A61,C08,D21 | C09K,A61K,A61Q,C08K,C09C,D21H | C09K 23,A61K 8,A61Q 11,C08K 3,C09C 1,D21H 17,D21H 19 | C09K 23/52,A61K 8/19,A61Q 11/00,C08K 3/26,C09C 1/00,C09C 1/02,D21H 17/63,D21H 19/44,D21H 19/64 |
FR2888599 | A1 | POSE-PLAQUES | 20,070,119 | 1 L' invention concerne un dispositif pour transporter et mettre en place les pièces moulées en béton en forme de plaques, comportant un châssis de transport et un rail de manutention en porte-à-faux fixé sur celui-ci, muni d'un cadre et de deux barres de serrage. Les unités à poser sont des structures en formes de plaques constituées de béton. Elles sont disposées dans une position relative correspondant à celle qu'elles occupent une fois posées, qui sont maintenues ensemble par des éléments détachables. La liaison entre les plaques doit simplement être maintenue pendant la transport et la pose (mise en place), ensuite ces liaisons sont supprimées pour obtenir des éléments libres entre deux poteaux. Les constatations sur lesquelles se base l'invention: - le poids des plaques à positionner, - l'ergonomie du poste de travail (hauteur de superposition des plaques), - la sécurité (les plaques sont posées les unes par-dessus les autres uniquement emboîtées dans le poteau précédent), - la propreté (les plaques sont tenues entre des bandes de protection. Ainsi, les chocs sont 15 évités lors de leur mise en place). Par conséquent, l'invention propose un dispositif avec lequel la mise en place des plaques est facilitée par des mouvements précis, et qui nécessite moins d'efforts. Ce but est atteint par le fait de pouvoir se déplacer vers le haut et vers le bas avec un engin de levage, de gauche à droite avec un vérin, d'avant en arrière à l'aide du guidage sur le rail de manutention et par le principe de fixation du cadre qui permet une rotation par rapport à l'ensemble. Pour effectuer le mouvement de haut en bas et les déplacements du lieu de stockage au lieu de montage, l'invention est munie d'un châssis adaptable sur les fourches de n' importe quel engin de levage (élévateur, télescopique...). L'invention sera bien comprise à la lecture de la description détaillée, donnée ci-après à titre d'exemple seulement, et d'une forme de réalisation représentée sur le dessin: la figure 1 est une vue latérale de l'invention, - la figure 2 est une vue de face suivant la vue F de la figure 1, - la figure 3 est une vue de dessus suivant la vue F1 de la figure 1. Le dispositif conforme à l'invention sert, en premier lieu, à transporter et à mettre en place des plaques en béton indépendantes qui seront maintenues entre elles par deux poteaux positionnés aux extrémités. Le premier poteau est mis en place avant l'utilisation de l'invention. Le deuxième est placé après le positionnement des plaques et maintient celles-ci à l'aide de l'invention. Les plaques sont généralement livrées sur le chantier en piles, la plupart du temps sur palettes. Le dispositif est, en conséquence, réalisé de manière à pouvoir être posé à côté de la palette, permettre de positionner successivement les plaques, de n'avoir à les porter que sur une courte distance pour les poser sur le cadre de l'invention. Le dispositif représenté sur le dessin comporte un châssis porteur 1 dans lequel les fourches de l'engin de levage peuvent glisser. Celui-ci est constitué de deux axes, un pour la fixation du vérin, l'autre pour le rail de manutention en porte-à-faux, et d'une plaque de roulage. Le rail de manutention en porte-à-faux 2 réalisé avec un IPN, permet au cadre de positionnement 3 de se déplacer à l'aide de son élingue à roulettes 4, deux butées limitent leurs déplacements. La roulette située sous le rail roule sur la plaque de roulage 5. Le vérin 6 est fixé sur le châssis porteur 1 et sur le rail de manutention en porte-à-faux 2. Il permet au conducteur de faire glisser les plaques (fixe sur le cadre de positionnement) dans le poteau précédent et de régler les défauts d'équerrage entre l'engin de levage et la clôture. Le cadre de positionnement 3 est fixé sur l'élingue à roulettes 4 (permettant une rotation verticale du cadre). Il est recouvert sur les éléments en contact avec les plaques de bandes de protection 8. Deux tiges filetées peiinettent à la fois de soutenir les plaques lors du transport et de régler l'épaisseur pour le maintien fixe. En partie haute, deux systèmes de serrage rapide 7 sont fixés et articulés sur le cadre afin de permettre une mise en place des barres de serrage. Les barres de serrage 9 (en forme de U pour être plus rigides) sont recouvertes de bandes de protection 10 (côté plaques) et ont une encoche à chaque extrémité pour une mise en place rapide. Une fois le cadre de positionnement placé près de la palette de plaques, celles-ci sont posées, centrées dessus (équilibrage). Les barres de serrage sont emboîtées sur les tiges filetées et serrées à l'aide des systèmes de serrage rapide de la partie haute. L'ensemble est levé par l'engin de levage et présenté auprès du poteau avant, l'ensemble est glissé dans celui-ci à l'aide du vérin et posé sur deux cales. Il est maintenu en position pendant la mise en place du poteau suivant. 2888599 | L'invention concerne un dispositif permettant de transporter et de poser de manière géométrique, en limitant les efforts, les pièces moulées en béton en forme de plaques destinées à clôturer des terrains et plus généralement, tout type de pièces lourdes à positionner de manière précise dans un espace.Il est constitué d'un châssis porteur adaptable sur les fourches de tout appareil de levage. Ledit châssis présente un cadre de positionnement sur lequel est posée et centrée la palette de plaques de béton. L'ensemble est maintenu par des barres de serrage et des systèmes de serrage rapide, puis levé par l'engin de levage qui va le glisser dans le poteau avant à l'aide du vérin et le poser sur deux cales. L'ensemble est maintenu en position pendant la mise en place du poteau suivant.Le dispositif selon l'invention est destiné à être utilisé notamment dans les domaines suivants : bâtiment, travaux publics, rénovation, clôtures, menuiserie, appareils de levage. | I) Dispositif pour transporter et mettre en place des plaques en béton caractérisé en ce qu'il comporte un chassis porteur (1) dans lequel les fourches d'un engin de levage peuvent glisser. II} Dispositif selon la I) caractérisé en ce que le chassis porteur est constitué 5 de deux axes, un pour la fixation du vérin (6), l'autre pour un rail de manutention en porte-à-faux (2) et une plaque de roulage. III) Dispositif selon la II) caractérisé en ce que le vérin (6) permet au conducteur de faire glisser les plaques (fixation sur le cadre de positionnement) dans le poteau précédent et de régler les défauts d'équerrage entre l'engin de levage et la clôture. IV) Dispositif selon la II) caractérisé en ce que le rail de manutention en porte-à-faux (2) réalisé avec un IPN permet au cadre de positionnement (3) de se déplacer à l'aide de son élingue à roulettes (4), deux butées limitant leurs déplacements. V) Dispositif selon la IV) caractérisé en ce que le cadre de positionnement (3) est fixé sur l'élingue à roulettes (4), ce qui permet une rotation verticale du cadre. VI) Dispositif selon la V) caractérisé en ce que le cadre de positionnement (3) est recouvert sur les éléments en contact avec les plaques de bande de protection (8). VII) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que deux tiges filetées permettent à la fois de soutenir les plaques lors du transport et de régler l'épaisseur pour le maintien fixe. VIII) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'en partie haute, deux systèmes de serrage rapide (7) sont fixés et articulés sur le cadre afin de permettre une mise en place des barres de serrage. IX) Dispositif selon la VIII) caractérisé en ce que les barres de serrage (9) sont recouvertes de bandes de protection (10) du côté des plaques et ont une encoche à 25 chaque extrémité pour une mise en place rapide. X) Dispositif selon l'une quelconque des VIII ou IX caractérisé en ce que les barres de serrage (9) sont emboîtées sur les tiges filetées et serrées à l'aide des systèmes de serrage rapide de la partie haute (7). XI) Dispositif selon la (III) caractérisé en ce que la palette de plaques est 30 glissée dans le poteau avant à l'aide du vérin (6) et posé sur deux cales, puis maintenue en position pendant la mise en place du poteau suivant. | E | E04 | E04H | E04H 17 | E04H 17/26 |
FR2902882 | A1 | METHODE POUR EVALUER LE TAUX DE DILUTION DE L'HUILE PAR MESURE DE RADIOACTIVITE. | 20,071,228 | La présente invention se rapporte à une méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification par le carburant d'un moteur à combustion interne. Généralement, un moteur à combustion interne comporte un circuit fermé de circulation de l'huile de lubrification qui comprend un carter d'huile situé dans la partie basse du bloc-moteur, une pompe de circulation d'huile pour faire circuler, grâce à des conduites, l'huile contenu dans ce carter vers différentes pièces en mouvement à lubrifier, comme les paliers de vilebrequin et d'arbres à cames ou l'ensemble piston-segments-cylindre. Cette huile de lubrification a pour objectif principal de faciliter le mouvement relatif entre deux pièces du moteur en interposant un film liquide entre ces deux pièces. Ceci permet de notamment minimiser les frottements 15 entre celles-ci. Dans le cas d'un ensemble piston-segments-cylindre d'un moteur, un mince film d'huile doit être continuellement présent entre la surface extérieure du piston et la paroi du cylindre de façon à faciliter le mouvement alternatif 20 rectiligne du piston dans le cylindre. L'absence ou la rupture de ce film d'huile entraîne un contact solide/solide augmentant l'usure des pièces et le risque de dégradations sévères du moteur. Ceci est encore plus préoccupant avec les nouveaux types de moteurs, 25 notamment de moteurs Diesel, avec un post-traitement des gaz d'échappement. Dans ce type de moteur, les stratégies d'injection de carburant sont telles qu'une partie du carburant injecté est projeté sur le film d'huile présent sur le cylindre, ce qui a pour conséquence de lessiver la paroi du cylindre et donc le film d'huile ou tout du moins de faire que le carburant migre 30 vers le carter d'huile à l'occasion des mouvements successifs alternatifs du piston et de l'action des segments du piston. Cette dilution de l'huile dégrade de manière significative les propriétés de cette huile. Notamment, la viscosité de l'huile diminue du fait de l'adjonction de carburant, ce qui entraîne notamment une dégradation de la résistance au cisaillement du film d'huile. De plus, d'autres propriétés, comme les propriétés d'anti-usure ou de dispersion ou d'extrême pression, sont également dégradées de par la dilution par le carburant des additifs présents dans l'huile. II est donc nécessaire de pouvoir connaître le taux de dilution de cette huile pour pouvoir agir sur les paramètres de fonctionnement du moteur, et notamment sur les stratégies d'injection du carburant pour éviter ou limiter ce phénomène de dilution. Pour pouvoir évaluer cette dilution, il est connu plusieurs méthodes comme la comparaison de la viscosité d'un échantillon d'huile prélevé dans le 15 moteur avec un échantillon de référence ou par chromatographie. Il est également connu par le document WO 2005/071403 de mesurer la radioactivité d'un traceur radioactif à faible durée de vie préalablement introduit dans cette huile ou dans le carburant au cours du fonctionnement du moteur. 20 Cette mesure de la différence de radioactivité mesurée dans l'huile de lubrification prélevée dans le moteur permet ainsi de déduire la quantité de carburant contenue dans l'échantillon et, par un simple calcul, d'obtenir le taux de dilution de huile par le carburant. 25 Une telle méthode d'évaluation, bien que donnant satisfaction, présente néanmoins des inconvénients non négligeables. En effet, il est nécessaire d'introduire un traceur radioactif dans l'huile ou dans le carburant avec des caractéristiques très spécifiques qui sont proches du produit à tracer. De plus, ces éléments radioactifs, lorsqu'ils sont utilisés en 30 grande quantité, doivent suivre une législation et des normes très contraignantes tant au niveau de leurs stockages que de leurs manipulations. En outre, ces traceurs, qui sont d'un coût non négligeable, doivent faire l'objet d'un réapprovisionnement à chaque vidange de l'huile ou à chaque remplissage du réservoir du carburant. La présente invention se propose de remédier aux inconvénients ci- dessus grâce à une méthode qui permet d'évaluer le taux de dilution de l'huile par le carburant sans adjonction de traceur spécifique et d'envisager par la suite les éventuelles modifications des stratégies d'injection pour pouvoir contrôler cette dilution. A cet effet, la présente invention concerne une méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne fonctionnant avec un carburant comportant au moins une partie d'au moins un biocarburant, méthode selon laquelle on mesure la radioactivité d'un échantillon d'huile pour ensuite évaluer le taux de dilution de l'huile par le carburant, caractérisée en ce qu'elle consiste à mesurer la radioactivité d'au moins un des constituants du biocarburant contenu dans l'échantillon d'huile. Cette méthode peut consister à mesurer la radioactivité dudit au moins constituant du biocarburant comprenant un élément radioactif avec une durée 20 de demi-vie supérieure à 5 000 ans. Elle peut consister à mesurer la radioactivité de l'isotope du carbone (14C) contenu dans le biocarburant. 25 De manière avantageuse, le carburant ne peut comporter que du biocarburant. La méthode peut aussi consister à ajouter au moins un biocarburant au carburant lors de l'opération d'évaluation du taux de dilution. Les autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description donnée ci-après. 30 Habituellement, le carburant utilisé pour la combustion d'un moteur à combustion interne est un carburant fossile qui ne comporte pas d'éléments radioactifs. Compte tenu des problèmes liés au risque de pénurie d'énergie d'origine pétrolière et à l'accroissement de la pollution atmosphérique, de plus en plus de ces carburants fossiles incorporent une quantité non négligeable d'un ou plusieurs biocarburants. Ces biocarburants sont obtenus soit à partir de cultures oléagineuses, comme le colza et le tournesol (biocarburant intitulé ester méthylique d'huile végétale) ou comme la betterave et la canne à sucre (biocarburant à base de méthanol ou d'éthanol), soit à partir de la biomasse. Actuellement, jusqu'à environ 5% en équivalent énergétique d'au moins un biocarburant peuvent être incorporés dans un carburant fossile, comme le gazole. II est également admis de faire fonctionner, dans certains pays comme le Brésil, des moteurs à combustion interne avec des biocarburants purs, comme par exemple de l'alcool tiré de la canne à sucre. De ce fait, les biocarburants purs ou les carburants fossiles incorporant une partie de biocarburant contiennent du carbone 14 (14C) provenant de la matière végétale utilisée pour la production du biocarburant et pour lequel la durée de demi-vie est de 5570 ans. II est tiré avantage de la présence de ce 14C pour l'utiliser en tant que traceur radioactif naturel pour estimer le taux de dilution de l'huile par le carburant. Ainsi, pour pouvoir évaluer le taux de dilution de l'huile par le carburant, un échantillon d'huile est prélevé dans le carter d'huile du moteur. Ce prélèvement peut se faire ponctuellement ou de manière continue par une dérivation du circuit de lubrification durant le fonctionnement du moteur. Cet échantillon est soumis à un détecteur de rayonnements ionisants, qui capte et mesure le rayonnement émis par le 140 contenu dans l'huile de l'échantillon. Les signaux émis par ce détecteur sont ensuite envoyés vers une unité de calcul qui va évaluer le taux de dilution de l'huile par le carburant. Cette évaluation se réalisera soit à partir de tables ou de données contenues dans cette unité de calcul, soit par rapport à un échantillon d'huile pure, c'est-à-dire sans dilution d'huile par le carburant. Dans le cas où cette évaluation se réalise de manière continue en dérivant une quantité d'huile du moteur en fonctionnement puis à la réinjecter dans le circuit de lubrification après la mesure, il peut être avantageusement prévu de réaliser une première mesure de rayonnement de l'échantillon puis de réaliser régulièrement d'autres mesures de rayonnement. Le délai entre chaque mesure sera de l'ordre de quelques secondes à quelques dizaines de secondes et cela en fonction de l'importance du phénomène de dilution. Après ces mesures, on détermine l'augmentation de radioactivité et, par calcul, la quantité de carburant incorporée dans l'échantillon et, par conséquence, le taux de dilution de l'huile par le carburant. Cela permet d'obtenir une plus grande fiabilité dans l'évaluation du taux de dilution de l'huile par le carburant. Bien entendu, la présente invention n'est pas limité à l'exemple de réalisation décrit ci-dessus mais englobe toutes variantes et tous équivalents. Ainsi, il peut être envisagé d'incorporer ce 140 en tant que traceur radioactif naturel, en l'ajoutant sous la forme d'un additif, au carburant fossile de base qui en est initialement dépourvu, lorsque l'on souhaite réaliser une évaluation ponctuelle du taux de dilution de l'huile | La présente invention concerne une méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne fonctionnant avec un carburant comportant au moins une partie d'au moins un biocarburant, méthode selon laquelle on mesure la radioactivité d'un échantillon d'huile pour ensuite évaluer le taux de dilution de l'huile par le carburant.Selon l'invention, cette méthode consiste à mesurer la radioactivité d'au moins un des constituants du biocarburant contenu dans l'échantillon d'huile. | 1) Méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne fonctionnant avec un carburant comportant au moins une partie de biocarburant, méthode selon laquelle on mesure la radioactivité d'un échantillon d'huile pour ensuite évaluer le taux de dilution de l'huile par le carburant, caractérisée en ce qu'elle consiste à réaliser au moins une mesure de la radioactivité d'au moins un des constituants du biocarburant contenu dans l'échantillon d'huile. 2) Méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification selon la 1, caractérisée en ce qu'elle consiste à mesurer la radioactivité dudit au moins constituant du biocarburant comprenant un élément radioactif avec une durée de demi-vie supérieure à 5 000 ans. 3) Méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle consiste à mesurer la radioactivité de l'isotope du carbone (14C) contenu dans le biocarburant. 20 4) Méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification selon la 1, caractérisée en ce que le carburant ne comporte que du biocarburant. 5) Méthode pour évaluer le taux de dilution de l'huile de lubrification selon 25 la 1, caractérisée en ce qu'elle consiste à ajouter au moins un biocarburant au carburant lors de l'opération d'évaluation du taux de dilution.15 | G | G01 | G01N | G01N 33 | G01N 33/30 |
FR2894566 | A1 | CONDITIONNEMENT A SYSTEME DE DISTRIBUTION PERFECTIONNE | 20,070,615 | L'invention concerne, de façon générale, le domaine des emballages et des conditionnements. Plus précisément, l'invention concerne un conditionnement à volume interne variable destiné à contenir un produit de consistance fluide à pâteuse, sélectivement extrait de ce conditionnement par réduction du volume interne de ce dernier, ce conditionnement comprenant un contenant, des moyens de distribution et d'obturation, et un capuchon amovible, le contenant présentant une tête percée d'un orifice de sortie et les moyens de distribution et d'obturation incluant une cheminée enfilée dans l'orifice de sortie. Les progrès enregistrés dans le domaine du moulage par injection ont conduit au développement de nombreux types de conditionnements, répondant à diverses exigences des consommateurs. Dans le domaine des conditionnements jetables pour produits cosmétiques, cette évolution se traduit aujourd'hui par une utilisation extensive de systèmes de distribution à pompes qui présentent l'avantage de permettre d'éviter les coulures du produit distribué, considérées comme particulièrement gênantes lors de l'emploi de produits cosmétiques relativement fluides et a fortiori de produits colorés. De tels systèmes à pompe présentent cependant l'inconvénient d'être relativement complexes, de représenter un coût de fabrication élevé, en particulier pour des conditionnements jetables, et de permettre un recyclage limité en raison de la diversité des matériaux qu'ils utilisent. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un conditionnement offrant une alternative fonctionnelle avantageuse aux conditionnements utilisant un système de distribution à pompe. A cette fin, le conditionnement de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que les moyens de distribution et d'obturation comprennent en outre un clapet actionné par le capuchon amovible. Grâce à cet agencement, le produit contenu dans le conditionnement ne peut, même s'il est très fluide, s'écouler hors du contenant aussi longtemps que le capuchon est en place, et ceci sans l'emploi d'une jupe d'étanchéité ou picot d'étanchéité solidaire du capuchon, traditionnellement utilisée à cette fin dans l'art antérieur mais source de salissures. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu que ce clapet soit au moins constitué d'un siège fixe, d'un obturateur mobile, et de moyens élastiques, que le siège comprenne une cloison formée transversalement dans la cheminée et obturant cette cheminée à l'exception d'un passage libre, que l'obturateur mobile comprenne un piston traversé par un canal de distribution axial et monté coulissant suivant un axe à l'intérieur de la cheminée, cet obturateur adoptant sélectivement une position d'enfoncement dans laquelle le piston s'applique sur le passage libre en une position de dégagement dans laquelle dégage du passage libre et le fait il est prévu que les moyens élastiques exercent en permanence sur l'obturateur une force élastique sollicitant cet obturateur vers sa position de dégagement, et que le capuchon amovible adopte sélectivement une position de fermeture dans laquelle il 10 coiffe le contenant et dans laquelle il place l'obturateur mobile dans sa position d'enfoncement à l'encontre de la force élastique exercée par les moyens élastiques. 15 Il est également possible de prévoir que ce conditionnement comprenne une première jupe solidaire de la cheminée, radialement externe et sensiblement parallèle à cette cheminée, cette première jupe recouvrant au moins partiellement la tête du contenant 20 autour de l'orifice de sortie, et que les moyens élastiques soient constitués par des pattes radiales élastiques retroussées portées par la première jupe et couvrant des zones angulaires respectives réparties autour de l'axe. 25 Il est encore possible de prévoir que le piston coulissant présente un épanouissement radial prolongé par une paroi latérale externe coiffant la première jupe, et que cette paroi latérale externe présente un rebord 30 s'étendant radialement et appuyant sur les pattes radiales élastiques dans la position d'enfoncement de l'obturateur. l'obturant, le piston communiquer et se avec le canal de distribution; ailleurs par De préférence, la première jupe est prolongée, au moins en dehors des zones angulaires couvertes par les pattes, par une deuxième jupe axialement décalée et radialement externe par rapport aux pattes et à la première jupe, le capuchon adoptant sa position de fermeture par fixation sur la deuxième jupe. Le capuchon présente avantageusement un épaulement périphérique interne qui, une fois ce capuchon fixé sur la deuxième jupe, appuie sur le rebord de la paroi latérale externe, ce capuchon adoptant par exemple sa position de fermeture par vissage ou par encliquetage sur la deuxième jupe. Par ailleurs, la première jupe peut être vissée ou encliquetée sur la tête du contenant, et le passage libre est par exemple formé par une pluralité de perçages de la cloison de la cheminée. Bien que d'autres réalisations soient possibles, le contenant est avantageusement constitué par un tube souple. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un conditionnement conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe axiale partielle à échelle agrandie du conditionnement illustré à la figure 1, représenté en configuration fermée; et - la figure 3 est une vue en coupe axiale partielle à échelle agrandie du conditionnement illustré à la figure 1, représenté en configuration ouverte. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un conditionnement comprenant un contenant 1, des moyens de distribution et d'obturation 2, et un capuchon amovible 3. Ce conditionnement est destiné à contenir un produit de consistance fluide à pâteuse, tel qu'un produit cosmétique, qui peut être extrait par réduction du volume interne variable du contenant. Typiquement, bien que non limitativement, ce contenant est par exemple constitué par un tube souple, et le produit en est extrait par une pression exercée sur ce tube. Le contenant 1 présente une tête ].1 percée d'un orifice de sortie 10 dans lequel est enfilée une cheminée 20 par exemple cylindrique et appartenant aux moyens 2 de distribution et d'obturation. Selon l'invention, ces moyens 2 comprennent en outre 30 un clapet actionné par le capuchon amovible 3. Dans le mode de réalisation préféré illustré sur les figures, ce clapet comprend un siège fixe 4, un obturateur mobile 5, et des moyens élastiques 6. Le siège 4 est essentiellement constitué d'une cloison 41 qui obture transversalement la cheminée 20, à l'exception d'un passage libre 40 par exemple constitué d'un ensemble de perçages. Comme le montrent les figures 2 et 3, la cloison 41 est avantageusement de forme tronconique, et les perçages constituant le passage libre 40 sont disposés à la périphérie de cette cloison. L'obturateur mobile 5 comprend quant à lui un piston 51 traversé par un canal de distribution axial 50 et monté coulissant à l'intérieur de la cheminée 20, suivant l'axe longitudinal Z du tube 1. A cette fin, comme le montrent les figures 2 et 3, le piston 51 est par exemple doté d'une nervure périphérique externe, rendue prisonnière avec liberté de coulissement dans une rainure correspondante de la cheminée 20. Grâce à cet agencement, l'obturateur 5 peut adopter une position d'enfoncement, illustrée à la figure 2 et dans laquelle le piston 51 s'applique, dans l'épaisseur de sa paroi, sur les perçages de la cloison 41 et dans laquelle il obture donc le passage libre 40. Cependant, l'obturateur 5 peut aussi adopter une position de dégagement, illustrée à la figure 3 et dans laquelle le piston 51 se dégage des perçages de la cloison 41 et fait ainsi communiquer le passage libre 40 avec le canal de distribution 50. Les moyens élastiques 6 ont pour fonction d'exercer en permanence sur l'obturateur 5 une force élastique qui sollicite cet obturateur vers sa position de dégagement. Lorsqu'il est appliqué sur le tube 1, le capuchon amovible 3 adopte une position de fermeture dans laquelle il place l'obturateur mobile 5 dans sa position d'enfoncement à l'encontre de la force élastique exercée par les moyens élastiques 6. En revanche, lorsque ce capuchon est ôté, les moyens élastiques 6 ne rencontrent plus de force antagoniste et sollicitent l'obturateur 5 vers sa position de dégagement. Dans le mode de réalisation illustré, la cheminée 20 est solidaire d'une jupe 21 qui est radialement externe à cette cheminée 20, qui s'étend sensiblement parallèlement à cette cheminée 20, qui recouvre en partie au moins la tête 11 du tube 1 autour de l'orifice de sortie 10, et qui est par exemple fixée à cette tête par vissage. Les moyens élastiques peuvent alors être aisément constitués par des pattes radiales élastiques retroussées 6, qui sont portées par la jupe 21 et qui couvrent des zones angulaires respectives régulièrement réparties autour de l'axe Z. Par ailleurs, le piston coulissant 51 présente un épanouissement radial 52 qui entoure l'orifice débouchant du canal de distribution 50 et qui est prolongé par une paroi latérale externe 53 coiffant la jupe 21. La paroi 53 présente un rebord 530 qui s'étend radialement et qui, dans la position d'enfoncement de l'obturateur 5, appuie sur les pattes radiales élastiques 6, à l'encontre de la force élastique exercée par ces dernières, pour appliquer le piston mobile 51 sur le passage libre 40 et obturer ce dernier. En dehors des zones angulaires couvertes par les pattes 6, la jupe 21 est prolongée par une deuxième jupe 15 22. Cette deuxième jupe 22 est axialement décalée vers le fond 12 du tube 1 par rapport à la première jupe 21 et déborde radialement à la fois de cette première jupe 21 20 et des pattes élastiques 6. Cette deuxième jupe 22 peut ainsi être dotée d'un filetage externe 220 ou de tout autre relief d'ancrage permettant au capuchon 3, dans sa position de fermeture, 25 de se fixer sur cette deuxième jupe par vissage ou encliquetage. Enfin, le capuchon 3 présente avantageusement un épaulement périphérique interne 30 qui, une fois ce 30 capuchon 3 fixé sur la deuxième jupe 22, appuie sur le rebord 530 de la paroi latérale externe 53 pour permettre au piston 51 d'obturer le passage libre 40 | L'invention concerne un conditionnement à volume interne variable destiné à contenir un produit de consistance fluide à pâteuse, sélectivement extrait de ce conditionnement par réduction du volume interne de ce dernier, ce conditionnement comprenant un contenant (1), des moyens de distribution et d'obturation (2), et un capuchon amovible (3).Selon l'invention, les moyens de distribution et d'obturation (2) comprennent en outre un clapet (4, 5, 6) actionné par le capuchon amovible (3). | 1. Conditionnement à volume interne variable destiné à contenir un produit de consistance fluide à pâteuse, sélectivement extrait de ce conditionnement par réduction du volume interne de ce dernier, ce conditionnement comprenant un contenant (1), des moyens de distribution et d'obturation (2), et un capuchon amovible (3), le contenant (1) présentant une tête (11) percée d'un orifice de sortie (10) et les moyens de distribution et d'obturation (2) incluant une cheminée (20) enfilée dans l'orifice de sortie (10), caractérisé en ce que les moyens de distribution et d'obturation (2) comprennent en outre un clapet actionné par le capuchon amovible (3). 2. Conditionnement suivant la 1, caractérisé en ce le clapet est au moins constitué d'un siège fixe (4), d'un obturateur mobile (5), et de moyens élastiques (6), en ce que le siège (4) comprend une cloison (41) formée transversalement dans la cheminée (20) et obturant cette cheminée (20) à l'exception d'un passage libre (40), en ce que l'obturateur mobile (5) comprend un piston (51) traversé par un canal de distribution axial (50) et monté coulissant suivant un axe (Z) à l'intérieur de la cheminée (20), cet obturateur (5) adoptant sélectivement une position d'enfoncement dans laquelle le piston (51) s'applique sur le passage libre (40) en l'obturant, et une position de dégagement dans laquelle le piston (51) se dégage du passage libre (40) et le fait communiquer avec le canal de distribution (50), en ce que les moyens élastiques (6) exercent enpermanence sur l'obturateur (5) une force élastique sollicitant cet obturateur vers sa position de dégagement, et en ce que le capuchon amovible (3) adopte sélectivement une position de fermeture dans laquelle il coiffe le contenant (1) et dans laquelle il place l'obturateur mobile (5) dans sa position d'enfoncement à l'encontre de la force élastique exercée par les moyens élastiques (6). 3. Conditionnement suivant la 2, caractérisé en ce qu'il comprend une première jupe (21) solidaire de la cheminée (20), radialement externe et sensiblement parallèle à cette cheminée (20), cette première jupe (21) recouvrant au moins partiellement la tête (11) du contenant (1) autour de l'orifice de sortie (10), et en ce que les moyens élastiques (6) sont constitués par des pattes radiales élastiques retroussées (6) portées par la première jupe (21) et couvrant des zones angulaires respectives réparties autour de l'axe (Z). 4. Conditionnement suivant la 3, caractérisé en ce que le piston coulissant (51) présente un épanouissement radial (52) prolongé par une paroi latérale externe (53) coiffant la première jupe (21), et en ce que cette paroi latérale externe (53) présente un rebord (530) s'étendant radialement et appuyant sur les pattes radiales élastiques (6) dans la position d'enfoncement de l'obturateur (5). 5. Conditionnement suivant la 4, caractérisé en ce que la première jupe (21) est prolongée, au moins en dehors des zones angulairescouvertes par les pattes (6), par une deuxième jupe (22) axialement décalée et radialement externe par rapport aux pattes (6) et à la première jupe (21), et en ce que le capuchon (3) adopte sa position de fermeture par fixation sur la deuxième jupe (22). 6. Conditionnement suivant la 5, caractérisé en ce que le capuchon (3) présente un épaulement périphérique interne (30) qui, une fois ce capuchon (3) fixé sur la deuxième jupe (22), appuie sur le rebord (530) de la paroi latérale externe (53). 7. Conditionnement suivant la 5 ou 6, caractérisé en ce que le capuchon (3) adopte sa 15 position de fermeture par vissage ou encliquetage sur la deuxième jupe (22). 8. Conditionnement suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la 20 première jupe (21) est vissée ou encliquetée sur la tête (11) du contenant (1). 9. Conditionnement suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le 25 passage libre (40) est formé par une pluralité de perçages de la cloison (41) de la cheminée (20). 10. Conditionnement suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le 30 contenant (1) est constitué par un tube souple. | B | B65,B05 | B65D,B05C | B65D 47,B05C 17,B65D 8,B65D 83 | B65D 47/22,B05C 17/005,B65D 8/02,B65D 83/00,B65D 83/76 |
FR2891534 | A1 | DISPOSITIF DE PRELEVEMENT DE MATIERES GRANULEUSES OU PULVERULENTES. | 20,070,406 | L'invention concerne un , plus particulièrement destiné aux prélèvements d'échantillons de céréales. Il est courant de prélever des échantillons de grains et les dispositifs connus comportent généralement une potence articulée qui supporte une sonde de prélèvement destinée à être plongée dans la matière à prélever. La sonde est, par exemple, prévue pour un prélèvement gravitaire, ou par carottage, ou par aspiration, le produit ainsi prélevé étant généralement ensuite transporté par aspiration. Un dispositif de prélèvement de ce type, particulièrement intéressant, est décrit dans le brevet Français 2 582 630. Le dispositif de prélèvement décrit dans le brevet précité comporte un mât sur lequel est articulé au moins un bras dont l'extrémité libre porte une sonde de prélèvement tandis que ledit bras est entraîné en mouvement par la combinaison de deux moteurs électriques distincts munis chacun d'un arbre de sortie, l'un des moteurs, dit de rotation, étant monté de manière à avoir son arbre de sortie, d'une part, sensiblement parallèle au mât et, d'autre part, solidaire en rotation avec ledit bras, et l'autre moteur dit de montée/descente, ayant son arbre de sortie disposé dans un plan sensiblement perpendiculaire audit mât. Un tel dispositif donne assez satisfaction. Toutefois, dans un tel dispositif, le bras est solidaire des deux arbres de sortie des moteurs et si le moteur de montée/descente tourne dans un plan horizontal en même temps que le bras, il est par contre indépendant du mouvement de montée/descente dudit bras. Dans un tel cas, le moteur de montée/descente est encombrant, fait saillie et 25 il est impossible à camoufler en dehors de pouvoir le recouvrir d'un carter peu esthétique. En outre, un tel dispositif nécessite un grand nombre de pièces. C'est pourquoi l'inventeur a imaginé un dispositif du type précité mais qui est remarquable en ce que le moteur de montée/descente est monté de manière solidaire avec le bras tandis que son arbre de sortie est monté de manière bloqué en rotation axiale par rapport au mât de telle manière que ledit moteur peut osciller dans un plan sensiblement parallèle au mât en entraînant le bras dans son mouvement. Outre une esthétique améliorée, un tel dispositif apporte de nombreux avantages en permettant de diminuer le nombre de pièces nécessaires, d'où un coût réduit et une facilité de montage. De plus, le poids même du moteur de montée/descente s'ajoute au poids du bras et facilite la pénétration de la sonde dans le produit à prélever. Un mode de réalisation dans lequel le moteur de rotation est monté fixement sur le mât et entraîne par son arbre de sortie un berceau dans lequel est monté le moteur de montée/descente, est remarquable en ce que l'arbre de sortie du moteur de montée/descente est bloqué dans ledit berceau de telle sorte que ledit moteur peut osciller dans le berceau autour de son arbre de sortie ainsi bloqué. Avantageusement, le moteur de montée/descente est disposé de manière sensiblement parallèle à l'axe longitudinal d'au moins une partie du bras et de préférence, le moteur de montée/descente est recouvert d'un carter dans ou sur lequel est fixé le bras. Le moteur de montée/descente est ainsi protégé et camouflé par un carter faisant corps et aligné avec le bras. Selon un mode de réalisation, le bras est constitué par un conduit qui sert de conduit de transport par aspiration du produit prélevé et par exemple dans ce cas, le bras traverse le carter précité sur lequel il est fixé au moyen d'un support. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre en élévation un dispositif de prélèvement complet selon l'invention, le bras étant représenté dans deux positions, - la figure 2 montre en élévation et en coupe le dispositif de la figure 1, en position haute, les hachures étant toutefois omises pour raisons de clarté, - la figure 3 représente l'assemblage des deux moteurs, le mât et le bras n'étant pas représentés, - la figure 4 représente le moteur de montée/descente dans son berceau 30 recouvert de son carter sur lequel est fixé le bras, - les figures 5 et 6 représentent en perspective le carter du moteur de montée/descente dans son berceau selon deux positions. 2891534 3 Le dispositif de prélèvement selon l'invention comme le montrent bien les figures 1 et 2, comporte une potence formée d'un mât 1 et d'un bras 2 pourvu à son extrémité d'une sonde de prélèvement 3 du type canne. Le bras 2 peut tourner selon deux directions grâce à deux moteurs électriques, respectivement de rotation 4 et de montée/descente 5, du type motoréducteurs, prévus pour permettre au bras 2 de pouvoir tourner, d'une part, autour de l'axe du mât ou d'un axe parallèle à celui-ci (au moyen du moteur de rotation 4) et, d'autre part, dans un plan passant par le mât (au moyen du moteur de monté/descente 5). Le moteur de rotation 4 est ici disposé en tête du mât 1 et de manière à présenter un arbre de sortie (non visible), parallèle, voire même coaxial audit mât. L'arbre de sortie du moteur 4 est solidaire d'un berceau 6 comme le montrent les dessins, ledit berceau 6 étant ainsi entraîné en rotation par le moteur 4. Dans le berceau 6, est monté le moteur 5. Comme le montre plus particulièrement la figure 3, le moteur 5 présente un arbre de sortie 7 disposé perpendiculairement au mât 1. L'arbre 7 est fixé dans le berceau 6 à l'aide de bagues ou similaires telles que 8. On peut voir en outre sur la figure 3 que l'arbre 7, et donc le moteur 5, peuvent facilement être montés dans le berceau 6 et démontés, grâce à des échancrures appropriées aménagées dans le berceau 6 et au moyen, par exemple, d'un boulonnage des bagues 8, comme le montre bien ladite figure 3. Le moteur 5 est en outre recouvert au moins en partie ici par un carter 9. Sur le carter 9 est fixé le bras 2 au moyen, par exemple, d'une plaque 10 fixée audit carter 9 (par boulonnage ou autre) et d'un support 11 qui est solidaire de ladite plaque 10 et qui est fixé sur le bras 2. Le bras 2 est, par exemple, constitué par un conduit d'aspiration du produit prélevé. Le bras 2 traverse la plaque 10 et le carter 9 pour être relié vers l'arrière à un circuit pneumatique d'aspiration, non représenté, et il est, par exemple, pourvu à son extrémité d'une rotule creuse ou similaire destinée à supporter de manière pendulaire la sonde 3 (figures 1 et 2). L'aspiration comme précitée ci-avant permet de transporter le produit prélevé et même pour un prélèvement par aspiration, d'effectuer en outre ledit prélèvement. Comme le montrent bien les dessins et en particulier les figures 3 et 4, l'axe longitudinal du moteur 5 est disposé de manière sensiblement parallèle au bras 2. On comprend aisément que le bras 2 et la sonde 3 peuvent tourner autour du mât 1 à l'aide du moteur 4. En outre, le bras 2 peut effectuer un mouvement de haut en bas (figure 1) grâce au moteur oscillant 5 qui entraîne dans son mouvement ledit bras 2 du fait que 5 son arbre de sortie 7 est fixe. Pour limiter l'amplitude angulaire du mouvement de montée/descente du bras 2, le berceau 6 est ici pourvu de deux butées, respectivement de position haute 12 et de position basse 13 (figures 5 et 6), destinées à entrer en contact avec une partie du carter 9. Les butées 12 et 13 sont ici mécaniques et limitent donc la course du moteur 5 (sous forme de motoréducteur), entraînant un arrêt ou une inversion du sens du mouvement commandé par exemple par une simple lecture d'intensité du courant d'alimentation dudit moteur. Une telle technologie peut en outre être adoptée pour constituer un contact dit fond de benne lorsque la sonde 3 arrive au fond du conteneur de produits à prélever. Au moins le moteur 5 peut bien entendu être un mototéducteur couple , ou il peut être assisté d'un variateur de fréquences ou de tout autre asservissement électronique permettant de programmer des rampes de décélération ou d'accélération afin d'adoucir le fonctionnement. Outre, comme déjà dit, les avantages d'assemblage obtenus du fait du nombre réduit de pièces, l'esthétique de l'ensemble et la bonne protection du moteur 5, on comprend que le poids de ce dernier favorise, comme déjà dit aussi, la pénétration de la sonde 3 dans le produit à prélever | L'invention concerne un dispositif de prélèvement de matières granuleuses ou pulvérulentes comportant un mât (1) sur lequel est articulé au moins un bras (2) dont l'extrémité libre porte une sonde (3) de prélèvement tandis que ledit bras est entraîné en mouvement par la combinaison de deux moteurs électriques (4,5) distincts munis chacun d'un arbre de sortie, l'un (4) des moteurs, dit de rotation, étant monté de manière à avoir son arbre de sortie, d'une part, sensiblement parallèle au mât et, d'autre part, solidaire en rotation avec ledit bras, et l'autre moteur (5), dit de montée/descente, ayant son arbre de sortie (7) disposé dans un plan sensiblement perpendiculaire audit mât (1).Le dispositif selon l'invention est notamment remarquable en ce que le moteur (5) de montée/descente est monté de manière solidaire avec le bras (2) tandis que son arbre de sortie (7) est monté de manière bloqué en rotation axiale par rapport au mât de telle manière que ledit moteur (5) peut osciller dans un plan sensiblement parallèle au mât en entraînant le bras (2) dans son mouvement. | 1) Dispositif de prélèvement de matières granuleuses ou pulvérulentes comportant un mât (1) sur lequel est articulé au moins un bras (2) dont l'extrémité libre porte une sonde (3) de prélèvement tandis que ledit bras est entraîné en mouvement par la combinaison de deux moteurs électriques (4,5) distincts munis chacun d'un arbre de sortie, l'un (4) des moteurs, dit de rotation, étant monté de manière à avoir son arbre de sortie, d'une part, sensiblement parallèle au mât et, d'autre part, solidaire en rotation avec ledit bras, et l'autre moteur (5), dit de montée/descente, ayant son arbre de sortie (7) disposé dans un plan sensiblement perpendiculaire audit mât (1), caractérisé en ce que le moteur (5) de montée/descente est monté de manière solidaire avec le bras (2) tandis que son arbre de sortie (7) est monté de manière bloqué en rotation axiale par rapport au mât de telle manière que ledit moteur (5) peut osciller dans un plan sensiblement parallèle au mât en entraînant le bras (2) dans son mouvement. 2) Dispositif de prélèvement selon la 1 et dans lequel le moteur (4) de rotation est monté fixement sur le mât et entraîne par son arbre de sortie un berceau (6) dans lequel est monté le moteur (5) de montée/descente, caractérisé en ce que l'arbre de sortie (7) du moteur (5) de montée/descente est bloqué dans ledit berceau (6) de telle sorte que ledit moteur peut osciller dans le berceau autour de son arbre de sortie (7) ainsi bloqué. 3) Dispositif de prélèvement selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le moteur (5) de montée/descente est disposé de manière sensiblement parallèle à l'axe longitudinal d'au moins une partie du bras (2). 4) Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moteur (5) de montée/descente est recouvert d'un carter (9) dans ou sur lequel est fixé le bras (2). 5) Dispositif de prélèvement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le bras (2) est constitué par un conduit qui sert de conduit de transport par 30 aspiration du produit prélevé. 6) Dispositif de prélèvement selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que le bras (2) traverse le carter (9) sur lequel il est faxé au moyen d'un support (11). 7) Dispositif de prélèvement selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que des butées (12,13) sont prévues pour limiter l'amplitude angulaire du mouvement oscillant du moteur (5) de montée/descente. | B | B65 | B65G | B65G 69 | B65G 69/10 |
FR2900856 | A1 | PINCE A TALON POUR SOULEVER ET RIPER UNE CHARGE LOURDE | 20,071,116 | 10 Domaine technique de l'invention L'invention est relative à une pince à talon pour le positionnement d'une charge lourde, ladite pince comprenant un manche de préhension solidarisé à un outil ayant un embout de fixation, et des moyens d'agrippage pour 15 soulever et déplacer la charge. L'utilisation principale de la pince à talon est le ripage de banches de coffrage sur les chantiers de construction du bâtiment. La grue dépose grossièrement les banches de coffrage les unes à côté des autres, et 20 l'ouvrier muni de la pince à talon, rapproche ensuite les banches en les mettant en contact pour les fixer les unes aux autres, ou les positionne sur le sol à un endroit prédéterminé. La pince à talon sert principalement à soulever et à riper une charge lourde. Pour l'action de soulever, on abaisse le manche en exerçant un effet de levier entre l'extrémité de l'outil et le bout du manche. Le talon prend appui sur le sol durant le pivotement, et une fois soulevée, la charge peut être déplacée en manipulant le manche dans le sens latéral souhaité. 30 Pour l'action de ripage, on soulève légèrement la charge par relèvement du manche, et on la fait glisser ou déraper sur le sol. 25 État de la technique On connaît une pince à talon possédant une forme de coup de pied incurvé, et destinée à être insérée sous une charge. Une telle pince à talon comporte des faces opposées incurvées et lisses, et est prévue exclusivement pour soulever par abaissement du manche, mais pas pour riper une charge. En effet, en cas d'essais de ripage par relèvement du manche, les faces incurvées lisses du talon glissent sur le sol et sur la charge sans transmission d'une force de déplacement. On a également proposé une pince à talon mixte équipée en plus du talon, d'un deuxième outil à pointe à l'autre bout du manche. Le talon est du même type que celui décrit précédemment, et sert à soulever la charge. Pour riper la charge, l'ouvrier se sert de la pointe à l'autre bout, ce qui nécessite un retournement du manche. Une telle pince à talon mixte avec ses deux outils en acier fixés au manche, présente néanmoins un poids important, et le retournement du manche rallonge les manipulations lors du passage de l'action de soulever à l'action de riper. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser une pince à talon polyvalente ayant un seul outil pour soulever et riper une charge lourde, et sans nécessiter de 25 mouvement de retournement. La pince à talon selon l'invention est caractérisée en ce que les moyens d'agrippage comportent un coin en biseau à l'extrémité de l'outil, et une pluralité de bossages répartis en gradins dans la partie intermédiaire en 30 forme de coup de pied. 2 Pour soulever une charge, l'ouvrier se sert du coin à l'extrémité de l'outil, et abaisse le manche. Pour riper, il suffit d'enfoncer davantage l'outil sous la charge en plaçant cette dernière entre deux bossages constituant une zone d'appui stable autorisant un léger soulèvement en relevant le manche pour faire glisser la charge. Selon un mode de réalisation préférentiel, le coin est constitué par deux faces adjacentes rectilignes s'étendant obliquement l'une à l'autre en se rejoignant à un bord d'extrémité transversal. L'angle d'inclinaison de la partie io intermédiaire par rapport à la face inférieure du coin, est supérieur à celui de la face supérieure. Les bossages de la partie intermédiaire sont séparés par des creux en constituant des zones d'appui en gradins pour le ripage de charges ayant différentes hauteurs de gardes au sol. 15 La partie intermédiaire de la pince à talon est équipée d'une protubérance située sur la face inférieure à l'opposé des bossages, ladite protubérance étant conformée en came prenant appui sur le sol lors du soulèvement de la charge par abaissement du manche. 20 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, 25 dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de la pince à talon selon l'invention, le manche étant montré partiellement ; - la figure 2 représente une vue en élévation de la figure 1 ; 30 - la figure 3 illustre un premier mode d'utilisation de la pince à talon pour soulever une charge par abaissement du manche; - les figures 4 et 5 représentent un deuxième mode d'utilisation pour le ripage d'une charge par relèvement du manche, après avoir adapté la zone d'appui de l'outil à la hauteur de la garde au sol, laquelle est minimum dans le cas de la figure 4, et maximum à la figure 5. Description d'un mode particulier de réalisation En référence aux figures 1 et 2, 'une pince à talon 10 est utilisée pour déplacer, positionner ou caler des charges lourdes dans le bâtiment, la ~o charpente métallique, la manutention et la maintenance industrielle. La pince à talon 10 est composée d'un manche 11 allongé en alliage d'aluminium à rigidité élevée, et d'un outil 12 d'extrémité appelé talon, lequel est réalisé en acier forgé et trempé. Le manche 11 peut également être 15 réalisé en acier ou en toute autre matière. L'outil 12 comprend un embout 13 de fixation emmanché dans le manche 11, une partie intermédiaire 14 en forme de coup de pied, et un coin 15 en biseau. Le coin 15 en biseau possède un bord 16 d'extrémité transversal, lequel est engagé en premier sous la charge lors des opérations de manipulation. Le bord 16 est délimité par la réunion de la face inférieure 17 et de la face supérieure 18 oblique du coin 15. 25 La partie intermédiaire 14 en forme de coup de pied, comporte plusieurs bossages 19 échelonnés en gradins à intervalles réguliers dans le prolongement de la face supérieure 18 du coin 15. A titre d'exemple, trois bossages 19 identiques en forme de dômes sont représentés sur les figures 30 1 et 2, en étant séparés par des creux 20, de manière à constituer plusieurs zones d'appui en gradins pour le ripage de charges ayant différentes hauteurs de gardes au sol. L'inclinaison de la partie intermédiaire 14 par 20 rapport à la face inférieure 17 du coin 15 est supérieure à celle de la face supérieure 18. A l'opposé des bossages 19 se trouve une protubérance 21 intercalée entre la face inférieure 17 du coin 15 et l'embout 13. La protubérance 21 fait saillie vers le bas, et est conformée en came prenant appui sur le sol lors du soulèvement de la charge par abaissement du manche 11. Le fonctionnement de la pince à talon 10 selon l'invention est illustré sur les io figures3à5: 1) Action de soulever La figure 3 montre cette première fonction consistant à soulever une charge 15 CH d'un poids important, par exemple une banche de coffrage sur un chantier de construction. II suffit d'insérer le coin 15 de l'outil 12 sous la charge CH, puis d'abaisser le manche 11 dans le sens de la flèche F1 en faisant pivoter l'outil 12 dans une zone située entre la face inférieure 17 et la protubérance 21. II en résulte un effet de levier qui démultiplie les efforts de 20 l'ouvrier. Dans l'état soulevé, la protubérance 21 vient en contact avec le sol, et l'ouvrier peut alors déplacer la charge CH latéralement en manipulant le manche 11 dans le sens latéral désiré. 2) Action de riper 25 Les figures 4 et 5 illustrent cette deuxième fonction de ripage qui consiste à soulever légèrement la charge CH, puis à la faire glisser ou déraper sur le sol. On insère d'abord le coin 15 sous la charge CH jusqu'à la venue en butée dans un creux 20 entre deux bossages 19 de la partie intermédiaire 30 14. La charge CH se trouve en appui sur la partie intermédiaire 14 en forme de coup de pied. Pour riper, l'ouvrier lève le manche 11 dans le sens de la flèche F2, la face inférieure 17 rectiligne du coin 15 restant en contact avec le sol. La force exercée en bout de manche 11 se traduit par une réaction vers le haut et vers l'avant de la charge CH, permettant de la faire avancer dans le sens de la flèche F3. Les différentes zones d'appui de la partie intermédiaire 14 permettent d'utiliser la même pince à talon 10 pour différentes hauteurs de gardes au sol de la charge CH. Sur la figure 4, la garde au sol el est minimum, par exemple de l'ordre de io 20mm. On utilisera dans ce cas le coin comme face d'appui, le bossage 19 le plus proche de la face supérieure 18 du coin 15 servant dans ce cas de butée. Sur la figure 5, la garde au sol e2 est maximum, par exemple de l'ordre de 15 90 mm. On utilisera le bossage 19 le plus haut pour pouvoir soulever et riper la charge CH | Une pince à talon comprend un manche 11 de préhension solidarisé à un outil 12 ayant un embout 13 de fixation, et des moyens d'agrippage pour soulever et déplacer la charge CH. Les moyens d'agrippage comportent un coin 15 en biseau à l'extrémité de l'outil 12, et une pluralité de bossages 19 répartis en graclins dans la partie intermédiaire 14 en forme de coup de pied. Une telle pince à talon permet à la fois de soulever et de riper des charges lourdes. | Revendications 1. Pince à talon pour le positionnement d'une charge lourde, ladite pince comprenant un manche (11) de préhension solidarisé à un outil (12) ayant un embout (13) de fixation, et des moyens d'agrippage pour soulever et déplacer la charge (CH), caractérisée en ce que les moyens d'agrippage comportent un coin (15) en biseau à l'extrémité de l'outil (12), et une pluralité de bossages (19) répartis 10 en gradins dans la partie intermédiaire (14) en forme de coup de pied. 2. Pince à talon pour le positionnement d'une charge lourde selon la 1, caractérisée en ce que le coin (15) est constitué par deux faces (17, 18) adjacentes rectilignes s'étendant obliquement l'une à l'autre 15 en se rejoignant à un bord (16) d'extrémité transversal. 3. Pince à talon pour le positionnement d'une charge lourde selon la 1, caractérisée en ce que les bossages (19) de la partie intermédiaire (14) sont séparés par des creux (20) en constituant des zones 20 d'appui en gradins pour le ripage de charges (CH) ayant différentes hauteurs de gardes (el, e2) au sol. 4. Pince à talon pour le positionnement d'une charge lourde selon la 3, caractérisée en ce que l'angle d'inclinaison de la partie 25 intermédiaire (14) par rapport à la face inférieure (17) du coin (15), est supérieur à celui de la face supérieure (18). 5. Pince à talon pour le positionnement d'une charge lourde selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie 30 intermédiaire (14) est équipée d'une protubérance (21) située sur la face inférieure à l'opposé des bossages (19), ladite protubérance étant conformée 7en came prenant appui sur le sol lors du soulèvement de la charge par abaissement du manche (11). | B | B25,B65 | B25B,B65G | B25B 33,B65G 7 | B25B 33/00,B65G 7/02 |
FR2898080 | A1 | AGENCEMENT D'UNE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE DANS UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,070,907 | -1- [0001] La présente invention concerne un agencement d'un stator et d'un rotor, destinés à former ensemble, avec un arbre tournant, une machine électrique tournante, dans un moteur à combustion interne, également appelé moteur thermique. L'invention concerne également un moteur à combustion interne comportant un tel agencement. [0002] Les contraintes d'implantation des groupes motopropulseurs dans des véhicules sont de plus en plus sévères, et cela notamment du fait du nombre d'accessoires à implanter en plus du moteur proprement dit, et aussi en raison des normes de protection, y compris de protection de piétons, et de dépollution. Par ailleurs, de nouvelles fonctions telles que l'utilisation d'une machine électrique tournante unique réunissant en elle les fonctions de démarreur et de générateur, imposent des contraintes supplémentaires telles que le dimensionnement de la transmission de mouvement entre la machine électrique et le moteur thermique et la taille de la machine électrique tournante elle-même. [0003] En outre, les compartiments moteur des véhicules actuels sont calculés au plus juste, ce qui a pour conséquence que la place disponible pour une chaîne de traction hybride (thermique + électrique) est souvent très limitée. [0004] Pour résoudre le problème du manque de place dans le compartiment moteur d'un véhicule automobile, certains éléments sont rendus indépendants de l'entraînement mécanique venant du moteur thermique grâce à l'entraînement par un ou des moteurs électriques. D' autres solutions sont trouvées en repensant complètement l'architecture du moteur thermique et notamment en repositionnant les sorties d'entraînement, la disposition de pignons, des accouplements axiaux etc. [0005] Toutefois, les diverses réponses aux contraintes anciennes et nouvelles ne peuvent pas être adaptées à tous les problèmes à résoudre. Ainsi, par exemple, la fonction nouvelle dite stop and start selon laquelle le moteur thermique ne tourne pas continuellement, mais est arrêté momentanément au cours de l'utilisation d'un véhicule automobile selon des critères prédéterminés, demande la mise en place d'une machine électrique tournante capable de prendre le relais en entraînement lorsque le moteur 3 0 thermique est arrêté. -2- [0006] Le but de l'invention est de proposer un emplacement pour une machine électrique tournante reliée à un moteur thermique, qui contribue à mieux exploiter que jusqu'à maintenant la place disponible dans un compartiment moteur d'un véhicule automobile. [0007] Selon l'invention et conformément à la revendication 1, ce but est atteint par la disposition de la machine électrique entre le bloc moteur et le volant moteur, le stator de la machine électrique étant implanté sur le bloc moteur alors que le rotor est implanté sur le volant moteur. [0008] Selon les règles de la conception d'un moteur à combustion interne, ou moteur thermique, celuici dispose d'une sortie de puissance sur laquelle on vient fixer un volant à moteur. Ainsi, on retrouve à une extrémité du moteur un dernier palier de vilebrequin puis, ménagée sur le vilebrequin, une portée cylindrique permettant d'assurer l'étanchéité de l'huile. Il s'ensuit qu'il existe un espace non négligeable entre la face d'appui du volant moteur et la tangente du premier cylindre du moteur thermique. C'est cet espace que la présente invention se propose d'utiliser pour y loger une machine électrique tournante. [0009] Selon un mode de réalisation avantageux, cette machine électrique tournante est conformée pour remplir la fonction d' alterno-démarreur. [0010] Outre qu'elle permet l'utilisation d'un volume gratuit , la présente invention 2 0 apporte par ailleurs encore un autre avantage, à savoir que le stator, implanté sur le bloc moteur, et ses points de fixation, rigidifient la structure du moteur thermique et en particulier la liaison moteur/boite de vitesses. [0011] En ce qui concerne la conception du moteur thermique, la solution de l'invention apporte l'avantage que la face embrayage n'est pas modifiée et peut donc recevoir 25 l'embrayage d'origine. [0012] Un autre avantage est que la conception du moteur thermique du côté du volant moteur ne nécessite pas beaucoup de modifications pour pouvoir implanter le stator. [0013] Par ailleurs, selon les contraintes d'implantation, le stator peut être de révolution complète ou partielle pour s' affranchir de proximités trop sévères avec le cylindre ou le 3 0 palier de vilebrequin. -3- [0014] La machine électrique peut être une machine dite à flux radial, c'est-à-dire avec un rotor et un stator disposés de façon concentrique par rapport à l'axe moteur, conformément à la disposition conventionnelle d'un alterno-démarreur. [0015] Selon une autre variante de l'invention, la machine électrique est dite discoïde à flux axial, le stator et le rotor étant alors constitués par des éléments discoïdes, le stator comprenant un premier disque solidaire d'une face du bloc moteur située en regard du volant moteur et le rotor comprenant un second disque solidaire d'une face du stator volant moteur située en regard du bloc moteur. De préférence, le rotor et le stator sont disposés co-axialement. [0016] Des machines dites discoïdes ne sont certes pas la technologie la plus répandue dans le domaine des machines électriques où la technologie de loin la plus courante consiste à disposer le rotor et le stator de manière concentrique mais cette technologie selon laquelle le rotor et le stator sont en fait deux disques disposés côte à côte en alignement axial se rencontre dans quelques applications spécifiques en particulier dans des moteurs de bateaux, de sous-marins et pour des éoliennes. dites discoïdes . [0017] L'utilisation d'une machine électrique discoïde permet d'obtenir un démarrage rapide du moteur thermique, et cela grâce à un régime élevé qu'il peut atteindre dans un temps très court, on peut récupérer de l'énergie au freinage et, accessoirement, on met à disposition une puissance additionnelle développée par la machine électrique tournante, 2 0 utilisable, par exemple, pendant les phases d'accélération renforcée. [0018] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention. [0019] La description est faite en référence aux dessins dans lesquels : [0020] la figure 1 rappelle, en une vue en coupe, la conception d'un moteur thermique 2 5 du côté du volant moteur avant l'invention ; [0021] la figure 2 montre comment l'espace entre le bloc moteur et le volant moteur peut-être utilisé pour y implanter une machine électrique ; [0022] la figure 3 représente, en une vue en coupe, l'agencement selon un premier mode de réalisation de l'invention, utilisant une machine électrique à flux radial ; -4- [0023] la figure 4 représente, également en une vue en coupe, un agencement similaire à celui de la figure 3, mais dans lequel le rotor est sur la partie de la machine électrique la plus éloignée de l'arbre du moteur ; [0024] la figure 5 représente, également en vue en coupe, l'agencement selon un second mode de réalisation de l'invention avec une machine électrique discoïde. [0025] La figure 1 rappelle de manière très simplifiée, sur une vue en coupe, la conception d'un moteur thermique du côté du volant moteur. La figure 1 montre plus particulièrement un vilebrequin 1 sur lequel est montée une bielle 2 d'un piston une paroi 3 du bloc moteur et un volant moteur 4 situé dans la zone terminale ou nez 7 du vilebrequin. Le volant 4 est pourvu d'une couronne dentée 5 destinée à engrener avec un démarreur. [0026] On peut donc noter aisément un espace 6 inoccupé entre le volant moteur 4 et le bloc moteur. [0027] A la figure 2, on a illustré comment cet espace 6 pouvait être modifié pour permettre l'implantation d'une machine électrique 10 entre une paroi 3A du bloc moteur et une paroi 4A du volant moteur. Les parois 3A et 4A sont modifiées d'une part pour agrandir l'espace 6 et permettre ainsi d'y loger la machine électrique et d'autre part pour permettre de solidariser certaines parties de la machine électrique avec ces parois. De plus, le volant ne comporte plus de couronne dentée 5. [0028] Par souci de simplicité, les éléments communs aux figures 1 et 2 ont été repris avec la même numérotation. Sur cette figure 2, il est important de noter que deux plans restent inchangés par rapport au moteur de série illustré figure 1 : la face d'appui vilebrequin/volant 8 et la position 12 de la face de friction de l'embrayage. La machine électrique est implantée autour du nez 7 du vilebrequin et du palier, avec une partie implantée sur le volant moteur et une partie implantée sur le bloc moteur. Sur cette figure 2, on note de plus qu'une partie de la machine électrique est implantée autour du nez du vilebrequin (partie située à gauche du plan 8) et qu'une autre partie est implantée sur le volant moteur (partie située entre le plan 8 et le plan Il). [0029] La figure 3 montre l'implantation d'un premier type de machine électrique, à 3 0 savoir une machine électrique concentrique à rotor interne. [0030] La face du bloc moteur a été modifiée pour former un support pour la mise en place du stator 13. De même le volant est maintenant conformé pour recevoir le rotor 14. -5[0031] Dans le mode illustré à la figure 3, le stator 13 est l'élément externe de la machine électrique. Dans la variante illustrée à la figure 4, stator et rotor sont inversés de sorte que l'élément externe de la machine électrique est maintenant le rotor 14. Dans tous les cas, le stator est associé au bloc moteur alors que le rotor est associé au volant. La variante de la figure 4 est plus particulièrement préférée car l'inertie sur le volant est alors plus importante. [0032] Selon un autre mode de réalisation de l'invention tout particulièrement préféré, la machine électrique disposée entre le bloc moteur et le volant moteur est du type discoïde. [0033] Ce mode de réalisation est illustré tout particulièrement figure 5 : le stator 13 et le rotor 14 sont deux disques dont les axes sont disposés parallèlement à l'axe du vilebrequin. Le stator est disposé sur une paroi modifiée du bloc moteur. Le rotor est disposé sur la paroi modifiée du volant moteur. [0034] Cette modification peut se faire par simple usinage d'un bloc moteur conventionnel, ou par modification de celui-ci au stade de la coulée ce qui est bien sûr préférable du point de vue d'une application série. [0035] Quelque soit le mode de réalisation choisi, l'entrefer entre le stator et le rotor doit être petit. [0036] De plus, quel que soit le mode de réalisation retenu, il est clair que la forme du stator est déterminée en fonction de la place disponible. Ainsi, plutôt qu'un disque complet, le stator peut être de révolution partielle et/ou réalisé en plusieurs parties. [0037] De même, les dimensions du rotor sont choisies en tenant compte de l'espace approprié, et notamment pourra être de révolution partielle. Le rotor peut être constitué par des aimants permanents ou des électroaimants ou encore en un acier ferro- magnétique passif. [0038] Stator et rotor sont fixés au bloc moteur ou respectivement au volant moteur par tout moyen approprié, notamment par collage, frettage ou assemblage mécanique. [0039] L'électronique de puissance nécessaire au fonctionnement de la machine électrique, et non représentée sur les figures, pourra être fixée directement sur le carter 3 0 moteur ou à quelconque autre endroit approprié du compartiment moteur. [0040] La machine électrique peut être utilisée pour assurer différentes fonctions. Parmi celles-ci, citons tout particulièrement le démarrage du moteur (démarreur), la recharge -6- de la batterie du véhicule (alternateur) ; ces deux fonctions étant typiquement combinées (alterno-démarreur), l'invention permettant un gain de compacité tout particulièrement intéressant avec les petits véhicules pour lesquels le compartiment moteur est nécessairement petit. [0041] La machine électrique peut également être utilisée comme source d'énergie du véhicule. Il peut s'agit par exemple d'un complément d'énergie permettant de booster le véhicule en assurant un surcroît de puissance par exemple dans des phases d'accélération. Cette machine électrique peut également assurer l'énergie nécessaire pour le redémarrage du véhicule, pendant la période nécessaire au redémarrage du moteur lorsque celui-ci a été stoppé suite à l'arrêt temporaire du véhicule (application dite stop-and-start). [0042] Enfin, comme la machine est disposée sur le volant moteur, elle peut être utilisée pour récupérer de l'énergie au freinage. Par ailleurs, comme la machine est couplée au volant moteur, et donc indirectement au vilebrequin, elle peut être utilisée pour minimiser les acyclismes du moteur en ajoutant un couple positif ou négatif. Rappelons que les acyclismes du moteur sont essentiellement dus au fait que les mouvements ascendants et descendant des pistons ne sont pas totalement équivalents et créent alternativement un effet d'accélération et de freinage au niveau du vilebrequin, acyclisme essentiellement compensé par le couple du volant moteur). [0043] Les caractéristiques de la machine électrique dépendront bien entendu des utilisations envisagées. A titre indicatif, la puissance électrique d'un démarreur ou d'un alternodémarreur est de l'ordre de 1,5KW. Si la machine électrique est utilisée pour la propulsion du véhicule (soit pour de courte période comme pour les applications dites stop and start soit pour des périodes prolongées comme pour les applications véhicule hybride, la puissance requise sera comprise entre 8 et 16 KW. Notons par ailleurs que comme la machine selon l'invention vient se loger dans un espace inoccupé, rien n'interdit d'utiliser en complément une machine électrique logée dans une position conventionnelle et de répartir ensuite l'ensemble de la puissance disponible pour les multiples applications souhaitées.30 | L'invention a pour objet un moteur à combustion comportant un bloc moteur (3) avec une pluralité de cylindres dont les pistons sont associés à un vilebrequin et un volant moteur comprenant une machine électrique disposée dans l'espace entre la face d'appui du volant moteur et le premier cylindre du moteur thermique,entre le bloc moteur et le volant moteur. Une partie de la machine électrique est disposée entre la face d'appui du volant moteur sur le vilebrequin et le cylindre, le stator de la machine étant solidaire d'une face du bloc-moteur située en regard du volant moteur et le rotor étant solidaire d'une face du volant moteur située en regard du bloc moteur.L'invention a également pour objet un véhicule équipé d'un tel moteur. | 1. Moteur à combustion interne comportant un bloc moteur (3) avec une pluralité de cylindres dont les pistons sont associés à un vilebrequin et un volant moteur (4, 10), caractérisé en ce qu'il comprend une machine électrique disposée dans l'espace entre la face d'appui du volant moteur et le premier cylindre du moteur thermique,entre le bloc moteur et le volant moteur, une partie de la machine électrique est disposée entre la face d'appui du volant moteur sur le vilebrequin et le cylindre , le stator de la machine étant solidaire d'une face (3A) du bloc-moteur située en regard du volant moteur et le rotor étant solidaire d'une face (11) du volant moteur située en regard du bloc moteur. 2. Moteur selon la 1, selon lequel le stator et le rotor sont disposés de façon concentrique par rapport à l'axe du moteur, entourant l'extrémité du vilebrequin proche du volant moteur. 3. Moteur selon la 2, caractérisé en ce que le stator est externe. 4. Moteur selon la 2, caractérisé en ce que le stator est interne. 5. Moteur selon la 1, caractérisé en ce que le stator et le rotor sont des éléments discoïdes. 6. Moteur selon la 5, caractérisé en ce que le rotor et le stator sont disposés co-axialement. 2 0 7. Véhicule automobile comportant un moteur selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Véhicule selon la 7, selon lequel la machine électrique assure l'énergie nécessaire au redémarrage du véhicule pendant le redémarrage du moteur lorsque celui-ci a été stoppé suite à l'arrêt temporaire du véhicule.-8- 9. Véhicule selon la 7 caractérisé en ce que la machine électrique produit un couple négatif ou positif, utilisé pour réduire les acyclismes du moteur. | B | B60 | B60K | B60K 6 | B60K 6/485 |
FR2902442 | A1 | ALLIAGE DE LA SERIE AA6XXX, A GRANDE TOLERANCE AUX DOMMAGES POUR L'INDUSTRIE AEROSPATIALE | 20,071,221 | AA6xxx, A GRANDE TOLERANCE AUX DOMMAGES, POUR L'INDUSTRIE AEROSPATIALE La présente invention est relative à des alliages d'aluminium pour l'industrie aérospatiale. Plus particulièrement, la présente invention est relative à des alliages d'aluminium de la série AA6xxx (ou série AA6000) qui conviennent pour le soudage, tout en présentant une amélioration de leurs propriétés de comportement, en particulier les propriétés de résistance à la corrosion et de tolérance aux dommages. Comme on le comprendra ci-après, sauf indication contraire, les désignations d'alliages et les désignations de revenus sont conformes aux désignations de l'Aluminium Association figurant dans les Aluminum Standards and data et dans les Registration Records, publiés par l'Aluminum Association. Sauf indication contraire, pour toute description de composition d'alliage ou de compositions d'alliages préférables, toutes les mentions de pourcentages concernent des pourcentages de poids. Dans la technique, on sait utiliser des alliages d'aluminium se prêtant à un traitement thermique dans un certain nombre d'applications impliquant une résistance mécanique relativement grande, notamment les fuselages d'avions, les pièces de véhicules et autres applications. Les alliages d'aluminium6061 et 6063 sont des alliages d'aluminium bien connus pouvant subir un traitement thermique. Ces alliages ont des propriétés utiles de résistance mécanique et de ténacité dans les deux états de revenu T4 et T6. Comme on le sait, l'état T4 désigne un état de traitement thermique de mise en solution et de trempe d'un alliage vieilli naturellement jusqu'à l'obtention d'un niveau de propriétés sensiblement stable, tandis que les trempes T6 désignent un état de plus forte résistance mécanique obtenu par vieillissement artificiel. Cependant, ces alliages selon la technique antérieure n'ont pas une résistance mécanique suffisante pour la plupart des applications en construction aérospatiale. Plusieurs autres alliages de la série 6000 de l'Aluminium Association ("AA") sont généralement impropres pour la conception d'avions commerciaux nécessitant différentes séries de propriétés pour différents types de structures. Selon les critères de conception pour une pièce d'avion particulière, des améliorations portant sur la résistance mécanique, la ténacité à la rupture et la résistance à la fatigue permettent des gains de poids, qui se traduisent en économies de carburant au 3 cours de la vie de l'avion, et/ou un plus grand niveau de sûreté. Pour satisfaire ces exigences, plusieurs alliages de la série 6000 ont été élaborés. Le brevet des E.U.A. n 4 589 932 (Alcoa) décrit un alliage d'aluminium pour la construction automobile, ferroviaire, navale ou aéronautique, ayant la composition suivante, en pourcentages de poids : le reste étant de l'aluminium et des éléments et impuretés occasionnels. Cet alliage d'aluminium a ensuite été classé en mars 1983 par l'Aluminum Association sous l'appellation AA6013. Les compositions enregistrées pour AA6013 sont, en intervalles de pourcentages de poids : Si 0,6 ù 1,0 Fe maxi 0,50 Cu 0,6 ù 1,1 Mn 0,2 ù 0,8 Mg 0,8 ù 1,2 Cr maxi 0,10 Zn maxi 0, 25 Ti maxi 0,10 autres, chacun 0,05 maxi, total 0,15 le reste étant de l'aluminium. L'alliage AA6013 a d'intéressantes propriétés mécaniques pour une utilisation, entre autres, comme revêtement de fuselage et, en outre, cet alliage peut se souder. Cependant, au moins deux facteurs limitent l'emploi de cet alliage AA6013. Le premier est que l'alliage AA6013 est sujet à une attaque de corrosion intergranulaire (CIG), laquelle risque d'accroître les concentrations locales de contrainte lorsqu'un produit en alliage est soumis à des conditions de contrainte telles qu'une pressurisation et dépressurisation répétée d'un fuselage d'avion pendant son utilisation, cf. par exemple l'article de T.D. Burleigh "Microscopie Investigation of the Intergranular Corrosion of 6013-T6", ICAA3, Trondheim, 1992, p. 435. Par ailleurs, le deuxième inconvénient est que l'alliage AA6013 a des propriétés de tolérance aux dommages nettement inférieures à celles de son équivalent AA2x24. Si 0,4 ù 1,2 Mg 0,5 ù 1,3 Cu 0,6 ù 1,1 Mn 0,1 ù 1 Fe maxi 0,6 L'alliage de la série AA6056 est un autre alliage de la série AA6xxx se prêtant à une application dans l'aérospatiale. Les intervalles de composition enregistrés, en pourcentages de poids, pour AA6056, sont les suivants : 10 autres, chacun 0,05 maxi, total 0,15 le reste étant de l'aluminium. Cependant, il a été signalé que cet alliage AA6056 est lui aussi sujet à la 15 corrosion intergranulaire. La résistance à la corrosion intergranulaire de l'alliage AA6056 a été améliorée par survieillissement (c'est-à-dire par vieillissement artificiel dans des conditions qui amènent le métal à dépasser sa résistance mécanique maximale au point de devenir moins résistant). Afin d'obtenir la résistance à la corrosion améliorée, il est également essentiel, pour le processus de survieillissement 20 décrit, que dans l'alliage d'aluminium le rapport Mg/Si soit inférieur à 1. Ce survieillissement est une pratique spécifique décrite dans US-5 858 134, mais il a entre autres l'inconvénient de réduire fortement la résistance mécanique en comparaison de revenus à vieillissement maximal. Un autre procédé pour maîtriser la résistance à la corrosion intergranulaire 25 de l'alliage AA6056 consiste à le doter d'un placage de AA7072 dilué contenant 0,25 à 0,7% en poids de Zn, comme décrit dans EP-1 170 118. Encore un autre procédé pour améliorer les propriétés de l'alliage AA6056 pour son utilisation comme élément de structure d'avion est décrit dans US-2002/0 014 290-Al. Ce document décrit un processus de vieillissement servant à améliorer 30 les caractéristiques mécaniques statiques et la tolérance aux dommages. Pour bénéficier complètement des économies potentielles sur les coûts offertes par le soudage de panneaux de revêtement de fuselage constituant une alternative peu coûteuse à leur fixation par des rivets, il serait donc souhaitable d'élaborer un alliage d'aluminium soudable convenant dans l'industrie aérospatiale, 35 ayant une résistance mécanique suffisante combinée à une amélioration des Si 0,7 ù 1,3 Fe maxi 0,50 Cu 0,5 ù 1,1 Mn 0,4 ù 1,0 Mg 0,6 ù 1,2 Cr maxi 0,25 Zn 0,1 ù 0,7 Ti+Zr maxi 0,20 propriétés de tolérance aux dommages et une amélioration de la résistance à la corrosion intergranulaire. La présente invention vise principalement à réaliser un alliage perfectionné 5 de la série AA6xxx qui soit soudable tout en présentant une amélioration des propriétés de résistance à la corrosion. La présente invention vise à réaliser un produit en alliage soudable de la série du type AA6xxx, ayant une résistance améliorée à la corrosion intergranulaire en comparaison de son équivalent AA6013. L'invention vise également à réaliser un produit en alliage soudable de la série du type AA6xxx, ayant une amélioration des propriétés de tolérance aux dommages en comparaison de son équivalent AA6013. Un autre objectif consiste à réaliser un produit en alliage soudable de la série du type AA6xxx ayant un meilleur équilibre de la résistance à la corrosion intergranulaire et des propriétés de tolérance aux dommages en comparaison de son équivalent AA6013. Ces objectifs et d'autres, ainsi que des avantages supplémentaires, sont atteints ou dépassés par la présente invention concernant un produit corroyé en alliage d'aluminium essentiellement composé, en pourcentages de poids, de : Si environ 0,2 à 1,15 Mg environ 0,4 à 1,5 Cu environ 0,1 à 1,3 Mn au maximum 0,7 Fe environ 0,02 à 0,3 Zn au maximum environ 0,9 Cr au maximum environ 0,25 Ti environ 0,06 à 0,19 Zr au maximum environ 0,2 Ag au maximum environ 0,5, et dans lequel 0,1 < Ti + Cr < 0,35, autres éléments et impuretés inévitables, chacun < 0,05, total < 0,20, le reste étant de l'aluminium. Dans l'état à vieillissement maximal (c'est-à-dire l'état de type T6), l'alliage d'aluminium selon la présente invention offre une plus grande résistance à la corrosion intergranulaire en comparaison de son équivalent, l'alliage d'aluminium 6 AA6013. En outre, dans l'état de vieillissement maximal, l'alliage d'aluminium selon la présente invention offre un meilleur rapport de l'UEp par rapport à la résistance à la fraction. On entend par équivalent AA6013 un produit corroyé en alliage d'aluminium ayant une composition définie plus haut pour AA6013 et transformé et traité thermiquement et ayant les mêmes dimensions de longueur, largeur et épaisseur que le produit corroyé selon la présente invention avec lequel il est comparé. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 représente schématiquement l'UEp (axe vertical) par rapport à la limite élastique conventionnelle (axe horizontal) des cinq alliages testés ; et la Fig. 2 représente schématiquement la profondeur maximale de CIG des cinq alliages testés. La présente invention propose un produit corroyé en alliage d'aluminium soudable ayant une grande résistance mécanique et une résistance améliorée à la corrosion intergranulaire, l'alliage étant essentiellement composé, en pourcentages de poids, de : Si environ 0,2 à 1,3, de préférence environ 0,6 à 0,15, et de préférence encore environ 0,65 à 1,10 Mg environ 0,4 à 1,5, de préférence environ 0,7 à 1,25, et de préférence encore environ 0,7 à 1,05 Cu environ 0,1 à 1,1, de préférence environ 0,5 à 1,1, et de préférence encore environ 0,6 à 1,0 Mn maximum environ 0,7, de préférence environ 0,15 à 0,7 et, de préférence encore, environ 0,2 à 0,6 Fe environ 0,02 à 0,3, de préférence environ 0,02 à 0,2, et de préférence encore environ 0,02 à 0,15 Zn maximum environ 0,9 Cr maximum environ 0,25 Ti environ 0,06 à 0,19 Zr maximum environ 0,2 7 Ag maximum environ 0,5, de préférence maximum environ 0,2, et 0,1 Lorsqu'on évoque un élément, le terme "maximum" inclut le zéro, sauf que, lorsqu'un élément est indiqué comme étant présent, cette mention exclut le zéro puisque l'élément est indiqué comme étant présent. Dans le produit en alliage selon l'invention, il est préférable de maîtriser les proportions de Mg et Si de façon que Mg+l,lSi<2,0, et de préférence encore que Mg+l,lSi<1,85. Cela permet d'optimiser les niveaux de résistance mécanique requis en assurant que les particules de deuxième phase de Mg2Si puissent se dissoudre entièrement pendant l'homogénéisation et/ou le préchauffage avant le corroyage. Il a été constaté qu'un tel ajustement de composition peut accroître notablement à la fois l'unité d'énergie de propagation ("UEp") et le rapport RD/Rp ("Résistance à la Déchirure/limite conventionnelle d'élasticité"). En dehors de Si, Mg, Cu et Mn dans les intervalles définis, et des intervalles plus étroits préférés, un important élément d'alliage dans l'alliage selon la présente invention est le titane. L'apport de Ti à raison de plus de 0,06% dans l'alliage selon la présente invention a pour effet d'accroître la résistance à la corrosion, et en particulier la résistance à la corrosion intergranulaire. Des proportions bien plus petites de Ti (par exemple environ 0,03% ou moins) peuvent également être présentes dans des alliages d'aluminium, mais à des niveaux aussi bas, on l'ajoute couramment volontairement pour obtenir un effet d'affinage des grains pendant la coulée à échelle industrielle de lingots ou de demi-produits à laminer, extruder ou forger. A des concentrations aussi basses, on n'a pas pu constater d'effet sur la résistance à la corrosion. On a constaté un effet similaire sur la résistance à la corrosion avec un apport volontaire de Cr d'un maximum d'environ 0,25%. Cependant, dans la présente invention, on a constaté une amélioration encore plus grande de la résistance à la corrosion, et en particulier de la corrosion intergranulaire, dans le cas de l'apport combiné de Ti et de Cr, et éventuellement avec en outre un apport de Zr. Pour parvenir aux meilleures améliorations, la proportion de Ti est d'environ 0,06 à 0,19%, et de préférence d'environ 0,09 à 0,19%. De préférence, la proportion de Cr doit être d'un maximum d'environ 0,25%, et de préférence d'environ 0,05 à 0,25%, de préférence encore d'environ 0,08 à 0,19%. 8 L'apport combiné de Ti plus Cr doit être d'environ 0,12 à 0,3%, et de préférence d'environ 0,15 à 0,28%. L'apport combiné de Ti et Cr a lui aussi un effet très favorable sur les niveaux de résistance mécanique et sur l'unité d'énergie de propagation ("UEp") qui font du produit en alliage un candidat très intéressant à des applications dans l'industrie aérospatiale. Les intervalles pour les proportions de Ti et Cr sont très critiques. Par exemple, on a constaté que l'apport de plus de 0,2% de Ti risque de provoquer la formation de grosses phases primaires qui, entre autres, réduisent notablement la résistance à la déchirure ("RD") et l'UEp. Zr peut être ajouté dans l'alliage d'aluminium selon la présente invention à un maximum de 0,2%. Si on l'ajoute volontairement dans l'alliage, sa proportion est de préférence d'environ 0,06 à 0,18%. Le fait d'ajouter Zr dans l'alliage a pour effet de maintenir des valeurs favorables de l'UEp tout en offrant une plus grande limite d'élasticité. La résistance à la corrosion intergranulaire est légèrement amoindrie en comparaison de la variante d'alliage contenant uniquement l'apport combiné de Ti plus Cr. Cependant, le bilan global de la résistance mécanique, de la tolérance aux dommages et de la tolérance à la corrosion reste favorable en comparaison de son équivalent AA6013. Dans une autre forme de réalisation, la proportion de Zr est inférieure à 0,05% et, de préférence encore, l'alliage d'aluminium ne contient sensiblement pas de Zr, dans le but d'obtenir une microstructure entièrement recristallisée. Dans une forme de réalisation de l'alliage d'aluminium selon la présente invention, il n'y a pas d'apport volontaire de Zn, mais celui-ci est tolérable comme impureté. Dans cette forme de réalisation, la proportion de Zn est d'un ordre de grandeur de moins d'environ 0,25%, de préférence moins d'environ 0,05% et de préférence encore moins d'environ 0,02%. Dans une autre forme de réalisation de l'alliage d'aluminium selon la présente invention, il y a un apport volontaire de Zn pour améliorer encore la résistance mécanique, Zn étant de préférence présent à raison d'environ 0,5 à 0,9%, et de préférence à raison d'environ 0,6 à 0,85%. Une proportion trop grande de Zn peut avoir un effet préjudiciable sur les performances de prévention de la corrosion intergranulaire. Dans une forme de réalisation préférée, l'alliage d'aluminium selon l'invention est sensiblement exempt de chacun des éléments V, Sr et Be. 9 Pour la présente invention, les expressions "sensiblement pas" et "sensiblement exempt" signifient qu'aucun apport volontaire de cet élément d'alliage n'a été fait dans la composition, mais qu'en raison d'impuretés et/ou d'infiltrations du fait d'un contact avec des équipements de fabrication, des traces de cet élément peuvent néanmoins s'insinuer dans le produit en alliage final. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les produits en alliage laminés ont une microstructure recristallisée, ce qui signifie que 80% ou plus, et de préférence 90% ou plus des grains dans un état T4 ou de vieillissement artificiel sont recristallisés. l0 Une résistance accrue à la corrosion intergranulaire est particulièrement utile pour des applications qui exposent le métal à des environnements corrosifs, notamment la partie inférieure d'un fuselage d'avion. L'humidité et les substances chimiques corrosives ont tendance à s'accumuler dans ces zones d'un avion, car des solutions s'évacuent vers le bas du compartiment de fuselage. Dans une forme de 15 réalisation préférée, le produit en alliage selon la présente invention a, dans un état de revenu T6, une profondeur d'attaque de corrosion intergranulaire inférieure à 100 micromètres, mesurée conformément à l'essai MIL-H-6088, et de préférence inférieure à 90 micromètres, et dans les meilleurs exemples inférieure à 50 micromètres. 20 Le produit corroyé en alliage d'aluminium selon la présente invention se présente de préférence sous la forme d'un produit laminé tel qu'une tôle ou une plaque. Cependant, les avantages concernant l'amélioration des propriétés de résistance à la corrosion et de tolérance aux dommages peuvent être obtenus même si le produit corroyé se présente sous la forme d'un produit extrudé, et d'une manière 25 moins préférable sous la forme de produits forgés au moyen de procédés de fabrication de produits habituels. Il faut souligner que la composition de l'alliage selon la présente invention fonctionne bien pour résister à la corrosion intergranulaire aussi bien avec que sans placage. Pour certaines versions à placage, la couche d'alliage appliquée par-dessus 30 l'alliage selon l'invention est un placage d'acier de la série AAlxxx, de préférence encore un alliage de la série AA7072 ou le placage de AlZn décrit dans EP-1 170 118, ou le placage plus connu de la série AAlxxx comme l'aluminium AA1145. Dans une autre forme de réalisation, le produit en alliage selon l'invention est pourvu d'un placage de la série AA1000 sur une première face, et de la série 35 AA4000 sur l'autre face de celui-ci. Dans la présente forme de réalisation sont 10 combinées la protection contre la corrosion et la soudabilité. Dans la présente forme de réalisation, le produit peut donner satisfaction, par exemple, pour des panneaux pré-incurvés. Dans le cas du laminage d'un sandwich asymétrique, le produit (alliage de la série 1000 + alliage central + alliage de la série 4000) pose quelques problèmes tels qu'un lignage, on a également la possibilité de commencer par laminer un produit sous la forme d'un sandwich symétrique comportant les couches suivantes : alliage de la série 1000 + alliage de la série 4000 + alliage central selon la présente invention + alliage de la série 4000 + alliage de la série 1000, après quoi une ou plusieurs couches extérieures sont éliminées, par exemple par usinage chimique. Les applications de la présente invention dans l'industrie aérospatiale peuvent combiner de nombreuses formes de produits en alliage, notamment, mais d'une manière nullement limitative, le soudage TIG, le soudage laser et/ou mécanique (c'est-à-dire le soudage par friction-malaxage) : produit à base de tôle contre une tôle ou une plaque ; produit à base de plaque contre une tôle ou une plaque ; ou une ou plusieurs extrusions subies par ces produits à base de tôles ou de plaques. Une forme de réalisation particulière envisage le remplacement de la fabrication de pièces actuelles de fuselage d'avion à partir de grands morceaux de matière dont d'amples parties sont supprimées par usinage. A l'aide de la composition d'alliage présentée plus haut, il est possible d'usiner mécaniquement ou chimiquement des panneaux pour enlever du métal et réduire l'épaisseur dans des zones de feuillards choisies pour laisser des nervures dressées entre les zones usinées mécaniquement ou chimiquement. Ces nervures dressées constituent des endroits adéquats pour y souder des lisses de renforcement. Ces lisses peuvent être réalisées à l'aide d'une composition d'alliage identique ou similaire, ou d'une autre composition d'alliage de la série AA6xxx, dans la mesure où les constituants combinés présentent encore une bonne résistance à l'attaque par corrosion intergranulaire. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé de fabrication du produit en alliage selon la présente invention, le procédé comprenant les étapes consistant à : a. couler un lingot ayant la composition chimique suivante, en pourcentages de poids : Si environ 0,2 à 1,15 Mg environ 0,4 à 1,5 Cu environ 0,1 à 1, 3 Mn maximum 0,7 11 Fe environ 0,02 à 0,3 Zn maximum d'environ 0,9 Cr maximum d'environ 0,25 Ti maximum d'environ 0,19, et de préférence d'environ 0,06 à 0,19 Zr maximum d'environ 0,2 Ag maximum d'environ 0,5, et de préférence où 0,1 < Ti + Cr < 0,35, autres éléments et des impuretés inévitables, chacun < 0,05, total < 0,20, le reste étant de l'aluminium, grâce à quoi on obtient des formes préférées de réalisation de la composition d'alliage indiquée plus haut et dans les exemples ; b. homogénéiser et/ou préchauffer le lingot après coulée, à une température de 540 C ou plus ; c. écrouir le lingot pour donner un produit pré-écroui par un ou plusieurs procédés choisis parmi le groupe comprenant le laminage, l'extrusion et le forgeage ; d. éventuellement réchauffer le produit pré-corroyé ; e. corroyer et/ou écrouir pour obtenir une pièce d'une forme voulue ; f. soumettre ladite pièce à un traitement thermique de mise en solution ; g. tremper la pièce ayant subi un traitement thermique de mise en solution afin de limiter le plus possible la précipitation non maîtrisée de phases secondaires ; h. éventuellement étirer ou comprimer la pièce trempée ; i. faire vieillir la pièce trempée et éventuellement étirée ou comprimée pour réaliser un revenu voulu. Le produit en alliage est doté dans l'idéal d'un état de revenu T4 en laissant le produit vieillir naturellement pour obtenir un produit en alliage amélioré ayant une bonne aptitude au formage, ou dans un état de revenu T6 par vieillissement artificiel. Pour le vieillissement artificiel, le produit subit un cycle de vieillissement comprenant une exposition à une température de 150 à 210 C pendant une durée de 30 minutes à 30 heures. Cependant, un sous-vieillissement ou un survieillissement serait encore possible pour le produit en alliage selon la présente invention. L'alliage d'aluminium décrit ici peut être réalisé, lors de l'étape (a) du procédé sous la forme d'un lingot ou d'une brame destiné à être transformé en un produit écroui approprié par des techniques de coulée actuellement employées dans la technique pour des pièces moulées, par exemple la coulée semi-continue, la coulée électromagnétique, la coulée à brassage électromagnétique. On peut également 12 utiliser des brames issues d'une coulée continue, par exemple à l'aide d'installations de coulées entre courroies ou de coulées entre rouleaux. Ordinairement, avant le laminage à chaud, les faces à laminer des produits à placage et sans placage sont écroûtées afin de supprimer des zones de ségrégation à proximité de la surface coulée du lingot. Le lingot ou la brame coulé peut être homogénéisé avant d'être transformé à chaud, de préférence par laminage et/ou il peut être préchauffé et directement suivi d'une transformation à chaud. L'homogénéisation et/ou le prétraitement de l'alliage avant transformation à chaud doivent être effectués à une température de 490 à 580 C, en une seule ou en plusieurs passes. Dans les deux cas, la ségrégation des éléments d'alliage présents dans la matière issue de fonderie est réduite et les éléments solubles sont dissous. Si le traitement est effectué à moins de 490 C, l'effet d'homogénéisation obtenu ne convient pas. Si la température est supérieure à 580 C, une fusion eutectique risque de produire et d'occasionner la formation non souhaitable de pores. La durée du traitement thermique ci-dessus est de préférence de 2 à 30 heures. Des durées plus longues ne sont normalement pas préjudiciables. En général, l'homogénéisation est effectuée à une température supérieure à 540 C. Une température de préchauffage typique est de 540 à 570 C avec une durée de maintien en température de 4 à 16 heures. Après l'écrouissage du produit en alliage, de préférence après un laminage à froid, ou si le produit n'est pas laminé à froid après écrouissage, le produit en alliage subit un traitement thermique de mise en solution à une température de 480 à 590 C, de préférence de 530 à 570 C, pendant une durée suffisante pour que les effets de mise en solution approchent de l'équilibre, avec des durées de maintien de température de 10 s à 120 minutes. Avec des produits à placage, il faut veiller à éviter de trop longues durées de maintien en température afin d'empêcher la diffusion d'éléments d'alliage depuis le coeur vers la cage, au détriment de la protection anticorrosion apportée par le placage. Après le traitement thermique de mise en solution, il importe que le produit en alliage soit refroidi jusqu'à une température de 175 C ou moins, de préférence jusqu'à la température ambiante, afin d'empêcher ou de limiter fortement une précipitation non maîtrisée de phases secondaires, par exemple Mg2Si. D'autre part, les vitesses de refroidissement ne doivent pas être trop grandes afin de permettre une planéité suffisante et un faible degré de contraintes résiduelles dans le produit en 25 13 alliage. Des vitesses de refroidissement appropriées peuvent être obtenues en utilisant de l'eau, par exemple une immersion dans l'eau ou des projections d'eau. Bien que l'invention se prête particulièrement à des revêtements de fuselages, elle peut également trouver d'autres applications, par exemple dans des tôles d'automobiles, des tôles de wagons de chemin de fer et autres. On va maintenant illustrer l'invention en référence à des formes de réalisation nullement limitatives selon l'invention. EXEMPLE Cinq alliages différents ont été transformés en lingots par coulée continue, puis écroûtés, préchauffés pendant environ 6 heures à 560 C (vitesse de montée en température d'environ 30 C/h), laminés à chaud jusqu'à acquérir une épaisseur de 8 mm, à la suite de quoi la température à l'entrée du laminoir à chaud a été d'environ 480 C, laminés à froid jusqu'à l'obtention d'une épaisseur finale de 2 mm, soumis à un traitement thermique de mise en solution pendant 10 minutes à 560 C, trempés à l'eau, étirés à 2%, vieillis jusqu'à un état de revenu T6 pendant 4 heures à 190 C, puis refroidis à l'air jusqu'à la température ambiante. Le Tableau 1 donne la composition chimique des cinq alliages coulés. La composition de l'alliage A est celle d'un alliage 6013 classique, à titre de référence. L'alliage n B est l'alliage 6013 à plus forte concentration de Cr, et constitue lui-aussi un alliage de référence. Les alliages n C à E sont des alliages selon la présente invention. Tableau 1. Compositions chimiques des alliages moulés en lingot. Tous les pourcentages sont en poids, le reste étant de l'aluminium et des impuretés inévitables. n Alliage Si Mg Fe Cu Mn Cr Ti Zr A 6013 (ref.) 0,73 0,77 0,12 0,84 0,35 - 0,01 - B Ref. 0,74 0,77 0,12 0,84 0,36 0,1 0, 01 - C inv. 0,71 0,74 0,12 0,86 0,35 - 0,12 - D inv. 0,72 0,76 0,13 0,84 0, 36 0,09 0,12 - E inv. 0,74 0,79 0,12 0,84 0,35 0,1 0,12 0,11 Les essais en traction ont été effectués sur la tôle nue dans l'état de revenu T6, dotée d'une microstructure entièrement recristallisée. Pour les essais en traction dans la direction L-T, on a utilisé de petites éprouvettes conformément à l'Euronorm, la moyenne des résultats pour les trois éprouvettes est indiquée, et "Rp" désigne la 14 limite élastique, "Rm" désigne la résistance à la traction et El l'allongement (A50). Les résultats des essais en traction ont été détaillés sur le Tableau 2. Le rapport UEp/limite d'élasticité est également indiqué schématiquement sur la Fig. 1. Sur le même Tableau 2,"RD" désigne la résistance à la déchirure, qui a été mesurée dans la direction L-T conformément à ASTM-B871-96. "UEp" désigne l'unité d'énergie de propagation, et a été mesurée conformément à ASTM-B871-96, et constitue une mesure de ténacité, en particulier pour la propagation des fissures, tandis que RD est en particulier une mesure de l'amorçage de fissures. Plus l'UEp est élevée, plus la vitesse de propagation des fissures par fatigue est faible. La résistance à la corrosion intergranulaire ("CIG") a été testée sur deux éprouvettes de 50x60 mm conformément à ASTM G110, MIL-H-6088 (AMS-H6088) et QVA-Z-59-3. La profondeur maximale en micromètres a été indiquée sur le Tableau 3 et reportée schématiquement sur la Fig. 2, sachant que, sur le Tableau 3, "Type 1" représente seulement une corrosion par piqûres, "Type 2" une piqûre et une légère CIG, et "Type 3" une CIG localisée. Tableau 2. Propriétés mécaniques mesurées dans les directions LT. n o Rp Rm El UEp RD RD/R p [MPa] [MPa] [%] [kJ/m2] [MPa] A 356 382 12,3 345 655 1,8 B 362 387 11,2 398 658 1,8 C 358 384 13,1 472 704 2,0 D 361 389 12,4 370 648 1,8 E 362 390 12,3 383 650 1,8 Tableau 3. Résultats concernant la corrosion CIG dans l'état de revenu T6. CIG no Profondeur maxi (gm) Type A 170 3 B 122 3 C 76 1 D 26 1 E 68 120 15 D'après les résultats du Tableau 2 et de la Fig. 1, on peut constater que l'apport de Ti ou de Ti avec Cr ou de Ti avec Cr et Zr aboutit à une augmentation favorable de l'UEp en combinaison avec une augmentation de la limite élastique. L'apport de Ti seul donne une forte augmentation de la résistance à la déchirure. L'apport combiné de Ti plus Cr ou de Ti plus Cr et Zr donne une résistance à la déchirure comparable à l'alliage classique 6013, mais en contrepartie il y a une forte augmentation des performances anti-CIG. D'après les résultats du Tableau 3 et de la Fig. 2, on peut constater que l'apport de Ti provoque une forte amélioration de la résistance à la corrosion, et en particulier de la résistance à la corrosion intergranulaire en comparaison de son équivalent AA6013, tandis que l'apport de Cr seul n'a qu'une influence marginale sur les performances anti-CIG. Seules des piqûres ont été constatées avec un apport de Ti, et une corrosion laminaire survient à la place de la CIG. En outre, l'apport combiné de Ti et Cr améliore encore plus les propriétés anti-CIG. L'apport combiné de Ti, Cr et Zr a pour effet d'améliorer encore les performances anti-CIG en comparaison de l'équivalent 6013, s'accompagnant d'une faible nouvelle augmentation de la résistance mécanique. Comme on peut le voir d'après la Fig. 1, l'alliage avec l'apport combiné de Ti, Cr et Zr a encore un rapport UEp/Rp favorable en comparaison de l'alliage classique AA6013. Au cours d'une autre expérience, l'effet de la température d'homogénéisation et de préchauffage avant transformation à chaud a été étudié sur l'alliage AA6013 du Tableau 1 ci-dessus. Après la coulée, les lingots ont été écroûtés, homogénéisés pendant 6 heures à différentes températures, laminés à chaud jusqu'à l'obtention d'une épaisseur de 8 mm, la température à l'entrée du laminoir à chaud étant d'environ 480 C, écrouis jusqu'à l'obtention d'une épaisseur finale de 2 mm, soumis à un traitement thermique de mise en solution pendant 15 minutes à 565 C, revenus à l'eau, étirés de 2%, vieillis jusqu'à l'obtention d'un revenu T6 par maintien pendant 4 heures à 190 C, puis refroidis à l'air jusqu'à la température ambiante. Les résultats concernant les propriétés mécaniques sont détaillés sur le Tableau 4. D'après les résultats du Tableau 4, on constate que l'UEp et la résistance à la déchirure augmentent systématiquement à mesure qu'augmente la température d'homogénéisation tandis que la limite élastique ne change pas. Bien que l'exemple de l'illustration concerne l'alliage AA6013, on peut constater la même tendance dans le produit en alliage selon la présente invention. Par ailleurs, à la différence de travaux de recherches antérieurs (cf. par exemple, l'article de V.G. Davydov et al., 16 "Influence of SSTT, Ageing Regime ans Stretching on IGC, Complex of Properties and Precipitation Behavior of 6013 alloy", Materials Science Forum Vols. 331-337, (2000), pp. 1315-1320), le fait d'accroître la température de préchauffage ou d'homogénéisation n'a aucun effet préjudiciable sur la résistance à la CGI lors de la réalisation du produit en alliage selon la présente invention. Tableau 4. Propriétés mécaniques en fonction de la température d'homogénéisation dans l'alliage AA6013. Température Rp Rm UEp RD d'homogénéisation [MPa] [MPa] [kJ/m2] [MPa] [ C] 560 356 382 345 655 540 355 386 315 652 520 358 384 293 616 480 360 388 247 622 430 362 391 237 617 15 | Produit corroyé en alliage d'aluminium soudable à grande résistance mécanique et résistance améliorée à la corrosion intergranulaire, l'alliage étant essentiellement composé, en pourcentages de poids, de :Si 0,2 - 1,3Mg 0,4 - 1,5Cu 0,1 - 1,1Mn maximum 0,7Fe 0,02 - 0,3Zn maximum 0,9Cr maximum 0,25Ti 0,06 - 0,19Zr maximum 0,2Ag maximum 0,5,et où 0,1 < TI + CR < 0,35,autres éléments et impuretés inévitables, chacun < 0,05, total < 0,20,le reste étant de l'aluminium. | 1. Produit corroyé en alliage d'aluminium soudable à grande résistance mécanique et à résistance améliorée à la corrosion intergranulaire, l'alliage étant essentiellement composé, en pourcentages de poids, de Si 0,2 ù 1,3 Mg 0,4 ù 1,5 Cu 0,1 ù 1,1 Mn maximum 0,7 Fe 0, 02 ù 0,3 Zn maximum 0,9 Cr maximum 0,25 Ti 0,06 ù 0,19 Zr maximum 0,2 Ag maximum 0,5, et où 0,1 2. Produit en alliage d'aluminium selon la 1, caractérisé en ce que la proportion de Cr est de 0,05 à 0,25%, et de préférence de 0,08 à 0,19%. 3. Produit en alliage d'aluminium selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la proportion de Ti est de 0,09 à 0,19%. 4. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que 0,12 < Ti + Cr < 0,3, et de préférence 0,15 < Ti + Cr < 0,28. 5. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la proportion de Zr est de 0,06 à 0,18%. 6. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la proportion de Zr est de < 0,05%, et de préférence l'alliage ne contient sensiblement pas de Zr. 7. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la proportion de Zn est de 0, 5 à 0,85%, et de préférence de 0,6 à 0,85%. 17 18 8. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la concentration de Zn est de < 0,2%, et de préférence < 0,05%. 9. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la proportion de Si est de 0, 6 à 1,15%, et de préférence de 0,65 à 1,10%. 10. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la proportion de Mg est de 0, 7 à 1,25%, et de préférence de 0,7 à 1,05%. l0 11. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la proportion de Cu est de 0,5 à 1,1%, et de préférence de 0,6 à 1,0%. 12. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la proportion de Mn est de 0,15 à 0,7%, 15 et de préférence de 0,2 à 0,6%. 13. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la proportion de Fe est de 0,02 à 0,2%. 14. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que Mg+l,lSi<2,0%, et de préférence 20 Mg+l,lSi<1,85%. 15. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le produit en alliage a, dans l'état de revenu T6, une profondeur d'attaque par corrosion intergranulaire inférieure à 100 micromètres, mesurée conformément à l'essai 1000-H-6088, et de préférence 25 inférieure à 90 micromètres. 16. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le produit corroyé se présente sous la forme d'une tôle ou d'une plaque. 17. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 30 1 à 16, caractérisé en ce que le produit corroyé est pourvu d'une couche de placage choisie dans le groupe comprenant des alliages des séries AAlxxx et AAlxxx. 18. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le produit corroyé se présente sous une 35 forme extrudée.8. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la concentration de Zn est de < 0,2%, et de préférence < 0,05%. 9. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la proportion de Si est de 0,6 à 1,15%, et de préférence de 0,65 à 1,10%. 10. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la proportion de Mg est de 0,7 à 1,25%, et de préférence de 0,7 à 1,05%. 11. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la proportion de Cu est de 0,5 à 1,1%, et de préférence de 0,6 à 1,0%. 12. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la proportion de Mn est de 0,15 à 0,7%, et de préférence de 0,2 à 0,6%. 13. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la proportion de Fe est de 0,02 à 0,2%. 14. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que Mg+l, l Si<2,0%0, et de préférence Mg+1,lSi<1,85%. 15. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le produit corroyé se présente sous la forme d'une tôle ou d'une plaque. 16. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le produit corroyé est pourvu d'une couche de placage choisie dans le groupe comprenant des alliages des séries AA7xxx et AA l xxx. 17. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le produit corroyé se présente sous une forme extrudée. 18. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le produit en alliage a été revenu pour prendre un état de type T6. 19. Produit en alliage d'aluminium selon l'une quelconque des 35 1 à 18, caractérisé en ce que le produit en alliage est une pièce defuselage d'avion choisie dans le groupe comprenant le revêtement de fuselage, des lisses extrudées et des combinaisons de ceux-ci, soudés les uns aux autres par soudage laser et/ou mécanique.5 | B,C | B64,C22 | B64C,C22F | B64C 1,C22F 1 | B64C 1/12,C22F 1/05 |
FR2889146 | A1 | VOITURE D'ENFANT A CHASSIS PLIANT | 20,070,202 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la puériculture, et en particulier des voitures d'enfant, ou poussettes, pliantes. Plus précisément, l'invention concerne le pliage de telles voitures d'enfant. 2. Solutions de l'art antérieur On connaît de nombreuses techniques de pliage de châssis de poussette. D'une façon générale, on cherche notamment à concilier au moins certains des objectifs suivants: efficacité du pliage, l'encombrement de la poussette pliée devant être le plus réduit possible, de façon à faciliter son rangement, et son transport, par exemple dans un véhicule automobile; simplicité des manipulations de pliage et dépliage, l'utilisateur devant pouvoir effectuer ces opérations le plus facilement possible: solidité et sécurité de l'enfant transporté ; simplicité et faible coût de la fabrication. Parmi les différents types de châssis connus, il existe une catégorie dite à pliage cassé. Selon cette technique, les bras poussoirs se trouvent, en position dépliée, sensiblement dans le prolongement des piétements avant, et basculent par rapport à ces derniers lors du pliage. Le plus souvent, le basculement des bras poussoirs se fait vers le bas, l'extrémité supérieure des bras poussoirs se rapprochant des roues arrière. On connaît également des techniques selon lesquelles les bras poussoirs basculent vers le haut, de façon que l'extrémité supérieure du bras poussoir se rapproche des roues avant. Une telle technique a notamment été développée par le titulaire de la présente demande de brevet pour les poussettes dites tout terrain , qui sont munies de roues de grande taille (par rapport aux poussettes classiques), équipés le plus souvent de pneus gonflables. Selon une autre technique connue, chaque bras poussoir peut coulisser parallèlement au brancard avant entre une position déployée où le bras poussoir prolonge sensiblement le brancard avant et une position repliée où le bras poussoir et le brancard avant correspondant sont disposés côte à côte. Chaque brancard arrière est articulé au voisinage de son extrémité supérieure sur le brancard avant correspondant. On connaît encore une autre technique selon laquelle le châssis est conçu pour autoriser un pliage en fagot de la poussette. Un tel pliage en fagot consiste à permettre le rapprochement des piètements des brancards de façon à réduire l'encombrement en largeur de la poussette une fois pliée. Cette technique peut être combinée avec certaines des techniques citées précédemment. L'invention concerne plus particulièrement ces voitures d'enfant dont les piètements se rapprochent l'un de l'autre lors du pliage. Selon cette approche, le pliage est généralement obtenu, après déverrouillage d'un ou plusieurs éléments de verrouillage assurant le blocage en position dépliée de la poussette, de façon à éviter tout incident avec un enfant présent dans cette dernière, en soulevant et/ou en redressant la poussette, par un élément du guidon ou par une poignée prévue à cet effet au voisinage du guidon (le guidon pouvant être formé par un élément unique ou par deux poignées indépendantes, selon les cas). Cette opération peut être relativement difficile, notamment pour des personnes de petite taille. La réduction de la largeur du châssis (lorsque les piètements se rapprochent l'un de l'autre) induit en effet généralement une augmentation de sa longueur, c'est-à-dire en l'occurrence de sa hauteur. Le poids de la poussette, bien que l'on vise toujours à le réduire, peut également rendre cette opération difficile (il est par exemple peu aisé de soulever la poussette d'une main, alors qu'on soutient l'enfant de l'autre main). Tout cela se constate souvent de façon de plus en plus importante au fur et à mesure que la poussette vieillit, du fait de l'usure, de l'encrassement, de l'apparition de jeux ou de points de blocage entre des pièces en mouvement. Au final, on constate que les utilisateurs ne lèvent pas la poussette, mais la conserve en appui sur ses roues avant. Cela peut poser deux types de problèmes de manipulation. Tout d'abord, les roues avant vont naturellement avoir tendance à rouler, et à s'éloigner de l'utilisateur, ce qui nuit bien sûr le pliage, oblige l'utilisateur à forcer, à retenir la poussette avec un pied ou à l'appuyer contre un point d'appui. En revanche, ces roues avant s'opposent généralement au déplacement visant à rapprocher l'un de l'autre les piètements, puisque leur déplacement est alors parallèle à leur axe de rotation. Le pliage nécessite donc de lutter contre le frottement de ces roues avant sur le sol. On constate donc que le pliage des poussettes est souvent, en pratique, peu aisé. Cela est souvent renforcé par des problèmes de coulissement des tubes, guidés l'un à côté de l'autre par des pièces plastiques. En outre, les différents moyens permettant le pliage et le dépliage sont relativement complexes, et souvent peu aisés à assembler et à régler. De plus, il est aujourd'hui difficile d'augmenter la compacité, en position pliée, de telles poussettes: l'ensemble des pièces sont en effet en contact, ou pratiquement en contact. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une voiture d'enfant dont le pliage est amélioré, et donc la compacité en position pliée est réduite. L'invention a également pour objectif de fournir une telle voiture d'enfant, ou poussette, qui reste simple à fabriquer, à monter et à mettre en oeuvre. L'invention a également pour objectif d'offrir une nouvelle esthétique de poussette. 4. Résumé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une poussette pliante, comprenant un châssis présentant deux brancards avant et deux brancards arrière à l'extrémité inférieure de chacun desquels est monté un bloc d'au moins une roue, et deux poussoirs s'étendant, en position dépliée, dans le prolongement du châssis. Selon l'invention, chacun des brancards avant présente: des moyens de guidage en coulissement du poussoir correspondant à l'intérieur du brancard avant; et - un rail extérieur de guidage en coulissement de l'extrémité d'une biellette reliant l'extrémité du poussoir au brancard arrière. Ces brancards avant permettent ainsi un pliage plus compact et facile de la poussette. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, la section intérieure du brancard avant comprend deux portions: - une portion de guidage du poussoir, ajustée de façon à coïncider avec la section extérieure du poussoir; - une portion décalée par rapport à ladite portion de guidage, dans laquelle est formée le rail. Cette portion décalée permet notamment la présence d'un rail de forme complexe, ou de vis, sans gêner le coulissement du poussoir. Avantageusement, la portion décalée comprend au moins une excroissance s'étendant vers la portion de guidage, de façon à former une zone d'appui pour le poussoir. Le poussoir est ainsi bien maintenu sans que les surfaces de frottement soient trop importantes. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, au moins une des excroissances est destinée à recevoir des moyens de fixation d'une pièce rapportée sur le brancard avant. Préférentiellement, chaque brancard avant présente deux excroissances réparties de part et d'autre d'une fente longitudinale formant le rail. Selon un mode de réalisation avantageux, les brancards avant sont des profilés métalliques. Préférentiellement, chacun des brancards avant porte au moins une bague de maintien et/ou de rigidification. Ces bagues permettent de limiter la perte de rigidité du brancard avant causée par la fente. Avantageusement, chacun des brancards avant porte, en sa partie supérieure, une pièce de liaison assurant au moins une des fonctions suivantes: - articulation avec le brancard arrière; - guidage du poussoir; - verrouillage du châssis en position dépliée; Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le rail est associée à des moyens de verrouillage et/ou à au moins une butée. Ces moyens de verrouillage permettent de verrouiller la poussette en position ouverte. Préférentiellement, une pièce assurant la solidarisation d'un support d'enfant au châssis est montée coulissante sur le brancard avant. Cette pièce, et le support d'enfant qui lui est associé, peuvent ainsi se déplacer le long du brancard avant lors du pliage, et ainsi permettre un pliage plus compact. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 présente une vue de côté d'un châssis de poussette selon l'invention en position ouverte; la figure 2 présente une vue de coté du châssis de poussette de la figure 1 en position pliée; - la figure 3 présente une vue de derrière partielle du châssis de poussette de la figure 1 en position pliée; - la figure 4 représente une section d'un brancard avant de la poussette de la figure 1 et du poussoir qui lui est associé. - La figure 5 est une vue en perspective d'un des cotés du châssis de poussette de la figure 1 en position ouverte. - La figure 6 présente une vue de face partielle de la poussette de la figure 1 en position ouverte. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention L'invention propose donc une poussette dont le brancard avant dans lequel coulisse le poussoir comporte une fente permettant le guidage d'une biellette qui est liée au poussoir mais se déplace en dehors du brancard avant. On obtient ainsi une synergie de la mise en oeuvre de la cinématique, autour du brancard avant, ce qui permet de réduire l'encombrement en position pliée, ainsi que le poids, et de simplifier le montage et la mise en oeuvre. 6.2 Description d'un mode de réalisation La poussette Le châssis d'un exemple de poussette selon l'invention est représentée en position déployée sur la figure 1. Ce châssis comporte deux brancards, ou piétements, avant 1 et deux brancards, ou piétements arrière 2. Des roues avant 11 (ou des blocs de roue) sont montés à l'extrémité inférieure des brancards avant 1 et des roues arrière 21 (ou des blocs de roue) sont montés à l'extrémité inférieure des brancards arrière 2. L'extrémité supérieure de chaque brancard avant 1 est liée à l'extrémité supérieure d'un brancard arrière 2 par un pièce charnière 5. Cette pièce charnière 5 permet une rotation du brancard avant 1 par rapport au brancard arrière 2. Le châssis comporte également deux poussoirs 3 s'étendant respectivement, en position dépliée, dans le prolongement des deux brancards avant 1. La partie supérieure de ces poussoirs 3 est munie de poignées. Ces poignées peuvent être reliées ou non, selon le cas. Une première biellette 4 relie l'extrémité inférieure de chaque poussoir 3 avec le brancard arrière 2 qui se trouve du même côté. Comme l'illustre la figure 3, qui montre une vue partielle de l'arrière de la poussette en position déployée, un ensemble de croisillons 7 relie les deux brancards arrière 2. Le pliage Pour plier la poussette selon l'invention, l'utilisateur doit, après avoir déverrouillé des verrouillages de sécurité (non représentés), pousser sur les deux poussoirs 3. Des moyens de déverrouillage peuvent être prévus au niveau des poignées ou d'un guidon, et agir par l'intermédiaire de câbles sur des pions de verrouillage. Ces poussoirs 3 s'enfoncent alors dans les brancards avant 1. Une pièce coulissante 32 est solidarisée à l'extrémité inférieure de chaque poussoirs 3. Une partie interne de cette pièce coulissante 32 coulisse donc à l'intérieur du brancard avant 1. Une autre partie externe de cette pièce coulissante 32 est située à l'extérieur du brancard avant 1. Une extrémité de chaque première biellette 4 est liée par une liaison pivot à cette partie extérieure de la pièce coulissante 32, et coulisse le long du brancard avant 1, en accompagnant l'extrémité inférieure du poussoir 3. La première biellette 4 est liée par une liaison pivot à une pièce de liaison 23 qui est solidaire du bas du brancard arrière 2. Lors de l'opération de pliage, la première biellette 4 se déplace donc d'une position sensiblement perpendiculaire au brancard avant 1, représentée sur la Figure 1, vers une position représentée sur la figure 2 dans laquelle elle présente un angle faible avec ce brancard avant 1. Ce déplacement entraîne le rapprochement du brancard arrière 2 et du brancard avant 1, par pivotement autour de la pièce charnière 5. La première biellette 4 se prolonge derrière la liaison avec la pièce charnière, et sa deuxième extrémité est liée par une liaison pivot à la première extrémité d'une seconde biellette 8. La seconde extrémité de cette seconde biellette 8 est liée par une liaison pivot à une bague glissante 22 qui coulisse le long du brancard arrière 2. L'ensemble de croisillons 7 est lié aux bagues glissantes 22 et aux blocs de roues arrières 21. Les bagues glissantes 22, en s'éloignant des blocs de roues 21, agissent sur l'ensemble de croisillons 7 de manière à rapprocher les brancards droits et gauches de la poussette. En position repliée, représenté sur la figure 2, la poussette présente donc les brancards arrière 2 ramenés contre les brancards avant 1, les brancards de droite et de gauche rapprochés, et les poussoirs 3 enfoncés dans les brancards avant. Elle est donc particulièrement compacte. La structure du brancard avant. La structure du brancard avant 1 permet un coulissement du poussoir 3 dans celui-ci. Il guide également une pièce coulissante 32 dont une partie est liée à l'extrémité du poussoir 3, à l'intérieur du brancard 1, et une autre partie est liée par une liaison pivot à l'extrémité de la biellette 4, à l'extérieur du brancard avant 1. Ce brancard avant 1 comporte donc un rail ou fente 132, ouverte sur une grande longueur, par laquelle coulisse cette pièce coulissante 32. Cette fente 132 peut entraîner des difficultés de mise en oeuvre du brancard, pour plusieurs raisons. D'une part, la fente diminue la rigidité de ce brancard avant 1. En particulier, elle le rend plus sensible au flambage. D'autre part, cette fente permet à la poussière de pénétrer dans le brancard avant 1, ce qui peut gêner le coulissement du poussoir dans le brancard. Une structure particulière du brancard avant de l'invention permet de résoudre ces problèmes. Le glissement du poussoir 3 dans le brancard avant 1 (appelé glissement tube dans tube ) ne cause en effet des frottements que sur certaines portions du périmètre du poussoir. Sur une portion 121, le poussoir 3 coulisse contre une portion du brancard de forme circulaire ayant un rayon supérieur à celui du poussoir. Ce glissement cause donc peu de frottements. Le brancard 1 présente des excroissances 124 contre lesquelles coulisse le poussoir 3. Les faibles dimensions des surfaces en contact de ces excroissances 124 entraînent là encore un faible frottement. Les bords de la fente 123 participent également au guidage du poussoir 3 tout en présentant une fable surface de frottement. Le poussoir est donc bien maintenu dans le brancard sans que les surfaces de frottement soient trop importantes. L'incidence de la présence de poussière est donc limitée. De plus, la portion décalée du brancard avant avec les plis formés par les excroissances et les bords de la fente 123 permettent d'améliorer la rigidité et la tenue au flambage de ce brancard avant. Il est cependant important que les deux extrémités du brancard 1 soient solidement maintenues. La pièce charnière 5, à l'extrémité supérieure, et le bloc roue 11, à l'extrémité inférieure, permettent ce maintien. Ces deux pièces possèdent pour cela des ouvertures de forme complémentaire à celle du brancard avant. La présence dans le brancard avant de portions décalées 122 permet de réaliser des assemblages par vissage sur cette partie sans gêner le coulissement des poussoirs dans le brancard, notamment au niveau de la pièce charnière 5. Le brancard avant est, avantageusement, réalisé en profilé métallique, par exemple en profilé d'aluminium. La pièce de solidarisation du support d'enfant. Une pièce de solidarisation 6 sert à fixer un support d'enfant, par exemple un hamac ou une nacelle. Cette pièce de solidarisation 6 est montée coulissante sur le brancard avant. Les excroissances 124 et le rail 23, et plus généralement la forme non circulaire du brancard avant 1, lui permettent d'être fixe en rotation. En position dépliée de la poussette, cette pièce de solidarisation 6 est maintenue en haut du brancard avant 1, contre la pièce charnière 5, par la pièce coulissante 32 liée à l'extrémité de la biellette 4. Lors du pliage, cette pièce coulissante 32 coulisse en suivant le mouvement de l'extrémité inférieure du poussoir. La pièce de solidarisation 6 coulisse également, sous l'effet de la gravité, le long du brancard avant 1, en suivant la pièce coulissante 32. Elle est ensuite bloquée par une butée, situé environ à la moitié du brancard avant 1, alors que la pièce coulissante 32 poursuit son coulissement jusqu'au bloc roue 11. Lors du dépliage, la pièce coulissante 32 coulisse le long du brancard avant 1 en remontant depuis le bloc roue 11. Environ au milieu du brancard avant, elle vient en butée contre la pièce de solidarisation 6. La pièce coulissante 32 entraîne alors la pièce de solidarisation 6 jusqu'à venir en butée contre la pièce charnière 5. Un système de verrouillage permet le verrouillage de la pièce coulissante 32 dans cette position déployée | L'invention concerne une poussette pliante, comprenant un châssis présentant deux brancards avant (1) et deux brancards arrière (2) à l'extrémité inférieure de chacun desquels est monté un bloc d'au moins une roue (11, 21), et deux poussoirs (3) s'étendant, en position dépliée, dans le prolongement du châssis. Selon l'invention, chacun des brancards avant (1) présente des moyens de guidage en coulissement du poussoir (3) correspondant à l'intérieur du brancard avant (1) ; et un rail extérieur de guidage en coulissement de l'extrémité d'une biellette (4) reliant l'extrémité du poussoir (3) au brancard arrière (2). | 1. Poussette pliante, comprenant un châssis présentant deux brancards avant (1) et deux brancards arrière (2) à l'extrémité inférieure de chacun desquels est monté un bloc d'au moins une roue (11, 21), et deux poussoirs (3) s'étendant, en position dépliée, dans le prolongement dudit châssis, caractérisée en ce que chacun desdits brancards avant (1) présente: des moyens de guidage en coulissement du poussoir (3) correspondant à l'intérieur dudit brancard avant (1) ; et - un rail (123) de guidage en coulissement de l'extrémité d'une biellette (4) reliant l'extrémité du poussoir (3) au brancard arrière (2). 2. Poussette selon la 1, caractérisée en ce que la section intérieure dudit brancard avant (1) comprend deux portions: - une portion de guidage (121) dudit poussoir, ajustée de façon à coïncider avec la section extérieure dudit poussoir; une portion décalée (122) par rapport à ladite portion de guidage, dans laquelle est formée ledit rail (123). 3. Poussette selon la 2, caractérisée en ce que ladite portion décalée (122) comprend au moins une excroissance (124) s'étendant vers ladite portion de guidage, de façon à former une zone d'appui pour ledit poussoir (3). 4. Poussette selon la 3, caractérisée en ce qu'au moins une desdites excroissances (124) est destinée à recevoir des moyens de fixation d'une pièce rapportée sur ledit brancard avant. 5. Poussette selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisée en ce que chaque brancard avant (1) présente deux excroissances (124) réparties de part et d'autre d'une fente longitudinale formant ledit rail (123). 6. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits brancards avant sont des profilés métalliques. 7. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que chacun desdits brancards avant (1) porte au moins une bague de maintien et/ou de rigidification. 8. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que chacun desdits brancards avant (1) porte, en sa partie supérieure, une pièce de liaison (5) assurant au moins une des fonctions suivantes: - articulation avec ledit brancard arrière; - guidage dudit poussoir; verrouillage dudit châssis en position dépliée; 9. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit rail (123) est associée à des moyens de verrouillage et/ou à au moins une butée. 10. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'une pièce assurant la solidarisation d'un support d'enfant au châssis est montée coulissante sur ledit brancard avant. | B | B62 | B62B | B62B 7 | B62B 7/08,B62B 7/10 |
FR2889305 | A1 | RESEAU D'INTERFEROMETRES A FIBRE OPTIQUE | 20,070,202 | L'invention concerne un réseau de capteurs à fibre optique dans lequel les capteurs sont des interféromètres à fibre optique multiplexés temporellement et en longueur d'onde. L'invention s'applique en particulier à un réseau de capteurs sismiques. Plus précisément, les réseaux de capteurs sismiques sont constitués d'un ensemble de points de mesures, encore appelés noeuds du réseau, distincts les uns des autres et disposés en des lieux géographiques distincts. Chaque noeud comprend plusieurs capteurs situés géographiquement au même endroit, ces capteurs formant un groupe de capteurs. L'invention n'est cependant pas limitée à un réseau de capteurs sismiques formé par des interféromètres à fibre optique mais s'étend particulièrement bien à tout réseau de capteurs formé par des interféromètres à fibre optique et dans lequel les capteurs sont répartis en plusieurs noeuds ou groupes de capteurs. Certaines propriétés de la fibre optique (indice et longueur) sont modifiées sous l'effet de perturbations extérieures (pression, température, signal acoustique, etc...). La modification de ces propriétés de la fibre optique produit des changements de phase des champs optiques s'y propageant. Les changements de phase des champs optiques sont ainsi représentatifs des perturbations extérieures. Un système d'interrogation d'un capteur formé par un interféromètre à fibre optique (ou capteur interférométrique à fibre optique) permet la mesure de la différence de phase entre deux champs optiques, cette différence de phase étant représentative du signal à mesurer. Un système d'interrogation d'un capteur à fibre optique est constitué d'une source optique fournissant la lumière, d'une fibre optique dite de télémétrie acheminant la lumière au capteur interférométrique, d'une fibre optique de retour acheminant la lumière à un photo-détecteur, et d'un système électronique de démodulation. A l'entrée du capteur interférométrique à fibre optique, la lumière est divisée en deux champs optiques: É le champ optique se propageant dans une fibre soumise au signal à mesurer (un signal acoustique par exemple) constituant la partie sensible du capteur interférométrique à fibre optique; cette fibre est dite fibre de mesure; le champ optique se propageant dans une fibre isolée du signal à mesurer, cette fibre est dite fibre de référence. La phase du champ optique de mesure se propageant dans la fibre de mesure est modifiée sous l'effet du signal à mesurer, alors que la phase du champ optique de référence se propageant dans la fibre de référence est inchangée. La combinaison des deux champs optiques sur un photo-détecteur donne lieu à un signal dit interférométrique portant l'information sur la différence de phase entre ces deux champs optiques de mesure et de référence; il porte donc l'information sur le signal à mesurer. Le photodétecteur convertit l'intensité des signaux optiques reçus en courant électrique. A partir du signal électrique en sortie du photo-détecteur, le système électronique de démodulation calcule la différence de phase subie dans le capteur interférométrique entre le champ optique de mesure et celui de référence. De façon à accroître la sensibilité du capteur interférométrique à fibre optique au signal à mesurer, c'est à dire les variations de phase du champ optique dans la fibre de mesure de l'interféromètre sous l'effet du signal à mesurer, la fibre de mesure peut être conditionnée de façon judicieuse par un corps d'épreuve amplificateur du signal à mesurer, et dénommé corps de capteur par la suite. Dans un réseau de capteurs, le nombre de capteurs requis peut être important suivant les applications. Lors de l'arrangement de capteurs en réseau de capteurs, le coût, la facilité de fabrication, la mise en oeuvre et la fiabilité du réseau en conditionnent l'utilisation. Dans un arrangement de capteurs interférométriques à fibre optique en réseau, les moyens d'interrogation des capteurs sont idéalement partagés pour réduire les coûts: ainsi la source de lumière, la fibre optique de télémétrie, la fibre optique de retour, le photo-détecteur et le système électronique de démodulation peuvent être partagés entre plusieurs capteurs interférométriques à fibre optique. Un réseau de capteurs interférométriques est alors constitué d'une ou plusieurs sources optiques dont la lumière est véhiculée par une fibre optique de télémétrie vers le réseau de capteurs interférométriques. Chaque capteur interférométrique apporte localement son information sur le champ optique de mesure qui le traverse. Une fibre optique de retour achemine jusqu'à un ou plusieurs photo-détecteurs les champs optiques modifiés par les différents interféromètres à fibre optique. Il s'agit alors de séparer (démultiplexer) les signaux interférométriques formés par chaque capteur en séparant les champs optiques associés à chacun d'entre eux: É les champs optiques peuvent être séparés temporellement s'ils occupent chacun une fenêtre temporelle différente: il s'agit alors d'un multiplexage/démultiplexage temporel des capteurs. É les champs optiques peuvent être séparés suivant leurs longueurs d'onde s'ils ont des longueurs d'onde différentes: il s'agit d'un multiplexage/démultiplexage en longueurs d'onde des capteurs. En outre, les techniques de multiplexage temporel et en longueurs d'onde peuvent être combinées. L'homme de l'art connaît plusieurs techniques et systèmes associés pour arranger des capteurs interférométriques à fibre optique en réseau. Parmi ces techniques, la technique de multiplexage temporel est particulièrement employée. Cette technique de multiplexage temporel s'appuie le plus souvent sur un principe de mesure utilisant un interféromètre de référence associé au capteur interférométrique à fibre optique à interroger, principe illustré sur la figure 1. Sur cette figure 1, le système 10 employé comprend une source optique 100 émettant de la lumière dans une fibre optique 170, un interrupteur optique 120 situé en sortie de la source de lumière 100 et permettant de générer un pulse de lumière P, un interféromètre de référence 130 isolé du signal à mesurer, un interféromètre à fibre optique 140 constituant le capteur interférométrique à fibre optique, et un photo détecteur 70. Le pulse de lumière P généré au niveau de l'interrupteur optique se propage dans la fibre optique 170 jusqu'à l'interféromètre de référence 130 qui est constitué de deux portions de fibres formant deux chemins optiques 130a et 130b dont la différence vaut D. Le chemin optique 130a comprend un moyen 131 apte à moduler activement la phase du champ optique qui le traverse de façon à générer une fréquence porteuse du signal à mesurer. Plusieurs techniques sont ainsi utilisées dans l'état de l'art, dont une particulièrement qui utilise un modulateur acoustooptique comme moyen 131: celui ci permet de déplacer la fréquence optique d'une lumière s'y propageant d'une quantité fc, fc 30MHz. Le pulse P donne lieu en sortie de l'interféromètre de référence 130 à deux pulses de lumière Pa et Pb, retardés l'un par rapport à l'autre du temps t(D) de parcours par la lumière de la différence D des chemins optiques 130a et 130b de l'interféromètre de référence 130. Ces pulses de lumière Pa et Pb se dirigent alors vers un capteur interférométrique à fibre optique 140, constitué de deux portions de fibres optiques formant deux chemins optiques 140a et 140b dont la différence D' est très voisine de D, différence entre les chemins optiques 130a et 130b de l'interféromètre de référence 130. Le chemin optique 140b subit une action extérieure M qui le modifie et qui modifie donc la phase du champ optique s'y propageant, tandis que le chemin optique 140a est isolé de cette action extérieure. En sortie du capteur interférométrique à fibre optique 140, deux couples de pulses de lumière [Pa,a, Pb,a] et [Pa,b et Pb,b] sont formés où les pulses Pa,a et Pb,a sont respectivement formés à partir des pulses de lumière Pa et Pb issus du chemin optique le plus court 140a et où les pulses de lumière Pa,b et Pb,b sont respectivement formés à partir des pulses Pa et Pb issus du chemin optique 140b le plus long et subissant l'influence de l'action extérieure M. Ainsi les deux couples de pulses [Pa,a, Pb,a] et [Pa,b et Pb,b] sont retardés l'un par rapport à l'autre du temps t(D') correspondant au temps de parcours par la lumière de la différence D' entre les chemins optiques 140a et 140b du capteur interférométrique 140; les deux pulses de chaque couple étant séparés l'un par rapport à l'autre du temps t(D) correspondant au temps de parcours par la lumière de la différence D entre les chemins optiques 130a et 130b de l'interféromètre de référence 130. Les temps t(D) et t(D') étant très voisins, les deux pulses de lumière Pa,b (ayant subi l'influence de l'action extérieure M) et Pb,a (isolé de l'action extérieure M) sont calés temporellement et peuvent interférer sur le photo-détecteur 70; leur signal d'interférence fournit une information sur l'action extérieure M. Pour remarque, l'interféromètre de référence 130 peut se situer indifféremment avant ou après le capteur interférométrique à fibre optique 140. A titre d'exemple, le document Fiber interferometric sensor arrays with freedom from source phase induced noise , issu de Optics Letters , vol. 11, Juillet 1986, n 7, pp. 473-475 (ci-après nommé document Dl) révèle une technique de multiplexage temporel s'appuyant sur le principe de mesure illustré par la figure 1. Un exemple de mise en oeuvre de cette technique est présenté sur la figure 2a. Conformément aux moyens présentés à l'appui de la figure 1, on retrouve une source de lumière 100, un interrupteur optique 120 générant un pulse de lumière P dans une fibre optique de télémétrie 170a, un interféromètre de référence 130 comprenant un moyen 131 apte à moduler activement la phase du champ optique qui le traverse, et un photo-détecteur 70. Le pulse de lumière P est dirigé par la fibre de télémétrie 170a vers un groupe de n capteurs interférométriques de Mach Zender à fibre optique 141, 142, ..., 14n L'interféromètre de référence 130 est ici disposé après les capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n. Chacun de ces capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n comprend respectivement un chemin optique court 141a, 142a, ..., 14na et un chemin optique long 141b, 142b, ..., 14nb constituant la partie sensible de l'interféromètre. La différence entre les chemins optiques courts et longs (141a, 141b), (142a, 142b), ...,(14na, 14nb) des capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n est égale à D', et est très voisine de la différence D entre les deux chemins optiques 130a et 130b de l'interféromètre de référence 130. L'interrogation de chacun des capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n s'appuie alors sur le principe d'interrogation d'un capteur interférométrique à fibre optique décrit à l'appui de la figure 1. En effet, le pulse P à l'entrée du coupleur 161a, donne lieu en sortie du coupleur 161a, à deux pulses P'1 et P1, P1 étant dirigé sur le capteur interférométrique 141, et P'1 étant dirigé sur le coupleur 162a; le pulse P'1 à l'entrée du coupleur 162a, donne lieu en sortie du coupleur 162a, à deux pulses P'2 et P2, P2 étant dirigé sur le capteur interférométrique 142, et P'2 étant dirigé sur le coupleur 163a; et ainsi de suite, le pulse P'1_2 à l'entrée du coupleur 16(n-1)a, donne lieu en sortie du coupleur 16(n-1)a, à deux pulses P'n_1= Pr, et Pn_1, Pi_1 étant dirigé sur le capteur interférométrique 14(n-1), et P'n_1= Pn étant dirigé sur le capteur interférométrique 14n. Ainsi les n pulses P1, P2, P3,..., Pn formés respectivement en entrée des n capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n interrogent, de la même façon que décrite précédemment, respectivement les capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n. Les lumières issues de chacun des capteurs 141, 142, ..., 14n sont alors recouplées à la fibre de retour 170b au moyen respectivement des coupleurs 161b, 162b, ..., 16(n-1)b, puis sont acheminées à l'interféromètre de référence 130. En sortie de chacun des n ensembles (capteur interférométrique 141, interféromètre de référence 130), (capteur interférométrique 142, interféromètre de référence 130), ..., (capteur interférométrique 14n, interféromètre de référence 130) les n pulses P1, P2, P3,..., Pn donnent ainsi lieu à n signaux interférométriques. Par ailleurs, les (n-1) portions de fibres 171, 172, . .. , 17(n-1), ajoutées entre chacun des coupleurs 161a, 162a, ... et 16(n- 1)a, autrement dit entre chaque capteur interférométrique 141, 142, ..., 14n, permettent de retarder temporellement les pulses P1, P2, P3,..., Pn les uns par rapport aux autres en entrée des capteurs. Les n signaux interférométriques provenant des n capteurs 141, 142, ..., 14n sont donc retardés temporellement l'un par rapport à l'autre sur le photo- détecteur 70 et peuvent ainsi être séparés par fenêtrage temporel. Les (n- 1) portions de fibre 171, 172, ..., 17n doivent être de longueurs précises de sorte que les signaux interférométriques des n capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n ne se chevauchent pas dans le temps au niveau du photo-détecteur 70. Plus précisément, les chemins optiques constitués par les portions de fibre 171, 172,..., 17(n- 1) ajoutées entre les capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n sont ici choisis tous égaux à D", D" étant très voisin de la différence D de chemin optique de l'interféromètre de référence 130, et donc de la différence D' de chemin optique des n capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n. Les n signaux interférométriques des n capteurs sont ainsi retardés sur le photo-détecteur 70 l'un par rapport à l'autre du temps t(D") de parcours par la lumière du chemin optique D" (t(D")Nt(D)Nt(D')). La séparation des n signaux interférométriques peut alors se faire par simple fenêtrage temporel. Le système d'interrogation temporelle des capteurs interférométriques à fibre optique de la figure 2a impose donc de rajouter entre les capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n respectivement les (n-1) portions de fibre optique 171, 172,..., 17n-1 de longueurs bien précises et égales entre elles. La figure 2b montre un autre mode de mise en oeuvre de cette technique de multiplexage temporel, dans lequel les capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n de Mach Zender de la figure 2a sont remplacés par des interféromètres de Michelson. Ainsi le pulse P de lumière, en sortie de l'interrupteur optique 120, est véhiculé par la fibre optique 170 à un circulateur optique 160, puis véhiculé par la fibre de télémétrie 170a au réseau de n capteurs interférométriques de Michelson 141, 142, ..., 14n. Conformément aux moyens présentés à l'appui de la figure 2a, n pulses Pl, P2, P3,..., P,,, retardés temporellement les uns par rapport aux autres, sont formés en entrée des capteurs interférométriques de Michelson 141, 142, ..., 14n. Chacun de ces capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n comprend respectivement un chemin optique court 141a, 142a, ..., 14na terminé par un miroir 54 et un chemin optique long 141b, 142b, ..., 14nb (constituant la partie sensible de l'interféromètre) terminé par un miroir 54. La différence sur un aller-retour entre les chemins optiques courts et longs (141a, 141b), (142a, 142b), ...,(14na, 14nb) des capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n est égale à D' et est très voisine de la différence D entre les deux chemins optiques 130a et 130b de l'interféromètre de référence 130. Les pulses P1, P2, P3,..., P formés respectivement en entrée des n capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n interrogent, de la même façon que décrite précédemment, respectivement les capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n. Les lumières issues de chacun des capteurs 141, 142, ..., 14n après réflexion aux miroirs 54 sont alors recouplées à la fibre 170a au moyen respectivement des coupleurs 161a, 162a, ..., 16(n-1)a, puis dirigées par le circulateur 160 sur la fibre de retour 170b, et l'interféromètre de référence 130. En sortie de chacun des n ensembles (capteur interférométrique 141, interféromètre de référence 130), (capteur interférométrique 142, interféromètre de référence 130), ..., (capteur interférométrique 14n, interféromètre de référence 130) les n pulses P1i P2, P3,..., P donnent ainsi lieu à n signaux interférométriques, retardés temporellement l'un par rapport à l'autre sur le photo-détecteur 70 et peuvent ainsi être séparés par fenêtrage temporel. Le système d'interrogation de capteurs interférométriques à fibre optique de la figure 2b, comme celui de la figure 2a, impose de rajouter entre les capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n respectivement les (n-1) portions de fibre optique 171, 172,..., 17n-1 de longueurs bien précises, et égales entre elles. Les portions de fibre sont ici de longueurs telles qu'elles forment toutes un chemin optique D"/2, soit D" aller-retour. La Figure 2c montre un troisième mode de mise en oeuvre de cette technique de multiplexage temporel, dans lequel les capteurs interférométriques sont des interféromètres de Michelson et dans lequel les (n-1) portions de fibre 171, 172, ..., 17(n-1) de la figure 2a ou 2b assurant les retards temporels sur le photo-détecteur 70 entre les signaux interférométriques des n capteurs n'existent plus; les retards temporels entre les n signaux interférométriques des n capteurs 141, 142, ..., 14n y sont assurés respectivement par les portions de fibre 141b, 142b, ..., 14(n-1)b formant la partie sensible des capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14(n-1). Chacun de ces capteurs interférométriques 141, 142, ..., 14n comprend respectivement un chemin optique court 141a, 142a, ..., 14na terminé par un miroir 54 et un chemin optique long (141b + 142a), (142b + 143a), ..., (14(n-1)b + 14na), 14nb terminé par un miroir 54. La différence sur un aller-retour entre les chemins optiques courts et longs (141a, 141b + 142a), (142a, 142b + 143a), ...,(14(n-1)a, 14(n-1)b + 14na), (14na, 14nb) des capteurs interférométriques à fibre optique 141, 142, ..., 14n est égale à D', et est très voisine de la différence D entre les deux chemins optiques 130a et 130b de l'interféromètre de référence 130. Dans ce mode particulier de réalisation, aucune portion de fibre n'est à rajouter, mais le phénomène dit de diaphonie (plus connu sous le terme anglo-saxon X-talk ) devient très important, car le pulse d'entrée Pi+1 au capteur interférométrique 140+1), (avec 1 i n 1) est véhiculé par la portion de fibre 14ib formant la partie sensible du capteur interférométrique 14i. Le signal interférométrique du capteur 14(i+1) est alors entaché, dans une certaine mesure, par la réponse du capteur 14i. De surcroît, si la portion de fibre 14ib formant la partie sensible d'un capteur 14i est sectionnée (portion de fibre très sollicitée), les capteurs situés au delà du capteur 14i sur la fibre de télémétrie sont perdus. En résumé, les techniques de multiplexage temporel mises en oeuvre ont l'inconvénient: É Soit de requérir le rajout de portions de fibre de longueurs bien précises en nombre égal au nombre de capteurs (figures 2a et 2b). Soit de présenter des niveaux de diaphonie importants entre capteurs, et de diminuer la fiabilité du réseau de capteurs multiplexés (figure 2c). La technique de multiplexage temporel présentée dans le document Dl peut être combinée à une technique de multiplexage en longueur d'onde: le document Remotely pumped and interrogated 96 channel fiber optic hydrophone array , issu de Optical Fiber Sensor Conference 16 , Novembre 2003, pp 760-763 ( ci après dénommé Document D2) montre ainsi une mise en oeuvre combinée des techniques de multiplexage temporel et en longueurs d'onde. Suivant la Figure 3, les lumières émises par six sources optiques 101, 102, ..., 106 de longueurs d'onde respectivement 11, 12, ..., 16 sont multiplexées sur la fibre de télémétrie 170 au moyen d'un multiplexeur en longueurs d'onde 107a. Un interrupteur optique 120 permet de générer périodiquement un pulse de lumière de longueurs d'onde 11, 12, ..., .6. Le pulse de lumière est alors acheminé à un interféromètre de référence 130 à l'identique de celui décrit dans les figures 1, et 2. La lumière de longueur d'onde U (respectivement 12, ..., 16) est extraite de la fibre de télémétrie 170 au moyen du composant 121a (respectivement 122a, ..., 126a) extracteur de la longueur d'onde U (respectivement 12, ..., 16) ; le pulse P(X1) (respectivement P(X2), ..., P(X6)) est dirigé vers le sous réseau 121 (respectivement 122, ..., 126) de 16 capteurs interférométriques, sous réseau dans lequel les capteurs sont interrogés temporellement comme décrit précédemment en appui de la figure 2a. En sortie du sous réseau 121 (respectivement 122, ..., 126), la lumière de longueur d'onde 11 (respectivement 12, ..., 16) qui porte les réponses des capteurs du sous réseau 121 (respectivement 122, ..., 126) est insérée sur la fibre de retour 171 au moyen du composant 121a (respectivement 122a, ..., 126a) d'insertion de la longueur d'onde I1 (respectivement 12, ..., 16). En fin de la fibre de retour 171, le démultiplexeur en longueur d'onde 107b sépare les lumières de longueurs d'onde 11, 12, ..., 16 qui sont véhiculées respectivement vers les photo- détecteurs 71, 72, ..., 76. Sur le photo-détecteurs 71 (respectivement 72, ..., 76) les signaux interférométriques des 16 capteurs du sous réseau 121 (respectivement 122, ..., 126) sont retardés temporellement l'un par rapport à l'autre et peuvent donc être séparés par fenêtrage temporel. La combinaison des techniques de multiplexage temporel et en longueurs d'onde permet ici d'augmenter la capacité de multiplexage du réseau, mais comme mis en évidence lors de la description technique du Document Dl, la technique de multiplexage temporel mise en oeuvre dans le Document D2 (identique à celle mise en oeuvre dans le Document Dl) présente, dans chacun des sous réseaux 121, 122, ... 126 l'inconvénient: Soit de requérir le rajout de portions de fibre de longueurs bien précises en nombre égal au nombre de capteurs (figures 2a et 2b). É Soit de présenter des niveaux de diaphonie importants entre capteurs, et de diminuer la fiabilité du réseau de capteurs multiplexés (figure 2c). Les applications sismiques, par exemple, requièrent une répartition géographique spécifique des capteurs dans le réseau, une facilité de fabrication et maintenance du réseau, une grande fiabilité de ce dernier, et un niveau de diaphonie faible entre les capteurs multiplexés du réseau. Plus précisément, pour des applications sismiques de type Deep Ocean Bottom Cable (DOBC) selon le terme anglo-saxon, les réseaux de capteurs sont constitués d'un ensemble de points de mesures, encore appelés noeuds du réseau, distincts les uns des autres et espacés géographiquement l'un par rapport à l'autre d'une distance précise, chaque noeud du réseau comprenant quatre capteurs situés géographiquement au même endroit pour former un point de mesure, à savoir trois géophones et un hydrophone. Les niveaux de diaphonie requis entre ces quatre capteurs sont très faibles ( Dans ce cas, les systèmes proposés dans les Documents Dl, D2 et D3, et de manière générale dans l'art antérieur présente des inconvénients, dont la contrainte de fabrication (par la nécessité de l'ajout de portions de fibre de longueurs précises entre capteurs devant être situés au même endroit) et/ou la diaphonie élevée entre capteurs et la faible fiabilité du réseau sont les inconvénients majeurs. La présente invention a pour but de proposer une nouvelle technique permettant de résoudre ces problèmes. En particulier, la présente invention a pour objectifs É de s'affranchir de la contrainte de rajout de longueurs précises de fibre optique entre les différents capteurs interférométriques à fibre optique à interroger, que ces derniers soient localisés géographiquement au même endroit (c'est à dire dans un même noeud du réseau) ou qu'ils soient localisés dans des noeuds différents. É de maintenir un niveau de diaphonie faible entre capteurs du réseau et garantir la fiabilité du réseau. L'invention concerne un système d'interrogation de capteurs interférométriques à fibre optique comprenant un moyen (1) formant source optique, pour générer une pluralité de m*n longueurs d'onde distinctes À11, À12,..., Àln, À21, À22,ÉÉÉ, À2n,ÉÉÉ, 4m1, Àm2,ÉÉÉ, Àmn et plusieurs capteurs interférométriques à fibre optique, caractérisé en ce que: - le moyen (1) formant source optique, comprend des moyens aptes à générer une pluralité de m ensembles (111, 112, ..., 11m) de pulses de lumières, chaque ensemble 11j (1 D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels: - Fig. 1 présente un schéma de principe d'interrogation d'un capteur interférométrique à fibre optique par une lumière pulsée; - Fig. 2a, 2b, 2c présentent des schémas de mise en oeuvre d'une technique de multiplexage temporel d'un groupe de capteurs interférométriques à fibre optique interrogés selon le principe de la Fig. 1 et selon l'art antérieur; Fig. 3 présente un schéma de mise en oeuvre de la technique de multiplexage temporel présentée en Fig. 2, combinée à une technique de multiplexage en longueur d'onde d'un ensemble de capteurs interférométriques à fibre optique selon l'art antérieur; - Fig. 4 présente un schéma d'un système conforme à la présente invention, basé sur un multiplexage temporel et en longueur d'onde, et permettant d'interroger un groupe (ou noeud) de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés géographiquement au même endroit; - Fig. 5 représente la lumière injectée dans la fibre de télémétrie pour interroger ce groupe de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés au même endroit; cette lumière étant constituée de n pulses, chacun de lumière de longueur d'onde spécifique, et retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre, ledit ensemble étant répété avec une période de répétition Tr; - Fig. 5a, 5b, 5c, 5d présentent des schémas de différents modes de réalisation d'un moyen apte à générer l'ensemble, représenté sur la Fig. 5, de n pulses,chacun de lumière de longueur d'onde spécifique, et retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre; - Fig. 6 représente l'ensemble de n couples de pulses de lumières formé, en sortie d'un interféromètre de référence, à partir de l'ensemble de n pulses de lumières représenté sur la Fig. 5; -Fig. 7 représente l'ensemble de n * 2 couples de pulses de lumières formé, en sortie d'un groupe de n capteurs interférométriques, à partir de l'ensemble de n couples de pulses de lumières représenté sur la Fig. 6; -Fig. 8a et 8b présentent deux modes de construction, au sein du système de la Fig. 4, d'un groupe de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés en un même point de mesure et disposés en étoile à partir du point d'entrée dudit groupe; - Fig. 9 présente un schéma d'un système conforme à la présente invention, basé sur un multiplexage temporel et en longueur d'onde, et permettant d'accroître la capacité de multiplexage du système de la Fig. 4 à m noeuds (ou groupes) de n capteurs interférométriques chacun, les m noeuds du système pouvant être espacés d'une longueur de fibre quelconque; - Fig. 10 présente la lumière injectée dans la fibre de télémétrie pour interroger les m*n capteurs interférométriques à fibre optique, et constituée de m ensembles de pulses de lumières, chaque ensemble étant formé de n pulses de lumières de longueurs d'onde spécifiques et retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre; les m ensembles étant chacun répétés avec une période de répétition Tr; - Fig. 10a, 10b, 10c, 10d présentent des schémas de différents modes de réalisation d'un moyen apte à générer les m ensembles de pulses de lumières représentés sur la Fig. 10, chaque ensemble étant formé de n pulses de lumières de longueurs d'onde spécifiques et retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre; les m ensembles étant chacun répétés avec une période de répétition Tr; - Fig. 11 représente le jème ensemble, 1 Fig. 16 présente un schéma d'un coupleur à fibre optique de type 1 entrée vers k sorties , composant utilisé dans l'art antérieur en type 1 entrée vers 2 sorties et en type 1 entrée vers >_2 sorties dans la présente invention. Fig 17a présente les caractéristiques en réflexion et transmission d'un miroir non sélectif en longueur d'onde éclairé par une lumière de large bande spectrale, composant utilisé dans l'art antérieur, et dans la présente invention. Fig. 17b présente les caractéristiques en réflexion et transmission d'un miroir de Bragg à fibre optique éclairé par une lumière de large bande spectrale, composant utilisé dans la présente invention. - Fig. 18a et 18b et 18c présentent les caractéristiques en réflexion et transmission possibles pour certains miroirs de la présente invention. - Fig. 19 présente un schéma d'un démultiplexeur en longueur d'onde de type 1 entrée vers n sorties , composant utilisé dans l'art antérieur et dans la présente invention. - Fig 20 présente un schéma d'un composant dit d'extraction de longueur d'onde, composant utilisé dans l'art antérieur. - Fig. 21 présente un schéma d'un démultiplexeur en bande de longueur d'onde de type 1 entrée vers m sorties , composant utilisé dans la présente invention. - Fig. 22 présente un schéma d'un composant dit d'extraction de bande de longueurs d'onde, composant utilisé dans la présente invention. - Fig. 23 présente un schéma d'un séparateur en longueur d'onde ou interleaver selon le terme anglo-saxon, composant utilisé dans la présente invention. La figure 4 présente un schéma d'un système conforme à la présente invention, destiné à interroger un groupe (ou noeud) de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés géographiquement au même endroit avec une technique combinant des multiplexages temporel et en longueur d'onde. Le système proposé s'appuie sur le principe, présenté en figure 1, d'interrogation d'un capteur interférométrique par une lumière pulsée, et il implémente un multiplexage temporel sélectif en longueur d'onde. Ce système comprend un moyen 1 apte à générer un ensemble 110 de n pulses de lumières dans une fibre optique 13. Le système comprend également, en suivant le sens de parcours de l'ensemble 110 de n pulses de lumière, un interféromètre de référence 2 dont le bras court 2a comprend un moyen 21 apte à moduler activement la phase du champ optique s'y propageant, et dont la différence de chemin optique entre les bras long et court vaut D, un circulateur à fibre optique 4, un groupe 50 de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés géographiquement au même endroit, un photo-détecteur 70 et enfin un démodulateur 80. En sortie de l'interféromètre de référence 2, l'ensemble 110 de n pulses de lumière donne lieu à l'ensemble 210 de n couples de pulses; en sortie du groupe 50 de n capteurs interférométriques localisés en un même point de mesure et disposés en étoile à partir du point d'entrée du groupe, l'ensemble 210 de n couples de pulses donne lieu à l'ensemble 340 de n*2 couples de pulses. Ces différents moyens seront décrits de façon détaillée ultérieurement. La figure 5 représente la lumière injectée dans la fibre optique 13, dite de télémétrie, pour interroger ce groupe de n capteurs interférométriques à fibre optique 50 localisés au même endroit. Cette lumière injectée dans la fibre optique 13 constitue l'ensemble 110 de n pulses Pk(Xoi), Pk(X02), ..., Pk(Xon), chacun de lumière de longueur d'onde spécifique À01, À02,... , Àon respectivement. Ces n pulses de lumières Pk(Xo1), Pk(X02),..., Pk(Xon) sont retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D") très voisin du temps t(D) de parcours du chemin optique D par la lumière. Le moyen 1 génère cet ensemble 110 de n pulses de lumière de façon périodique avec une période de répétition Tr. Sur la figure 5, la première répétition de l'ensemble de n pulses de lumière Pk(?oi), Pk(1o2), ÉÉÉ, Pk(2on) est ainsi référencée Pk+i(2o1), Pk+1(%on)É Par la suite, nous considérons uniquement l'ensemble de n pulses de lumières Pk(2o1), Pk(Xon), étant entendu que la description s'étend à tous les ensembles de pulses répétés périodiquement par le moyen 1 à chaque période de répétition Tr. Les Figures 5a, 5b, 5c, 5d présentent des schémas de différents 10 modes de réalisation d'un moyen 1 apte à générer l'ensemble 110 de n pulses de lumières Pk(Xo1), Pk(X02),..., Pk(?on) de longueurs d'onde spécifique A41, Àoz,ÉÉÉ, Àon respectivement et retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D") très voisin du temps t(D) de parcours par la lumière de la différence de chemin optique D de l'interféromètre de référence 2. Les modes de réalisation du moyen 1 présentés à l'appui des Fig. 5a, 5b et 5c comprennent n sources optiques 601, 602,...,60n émettant chacune respectivement une lumière de longueur d'onde 41, Àoz,..., Àon distincte l'une de l'autre, un multiplexeur en longueur d'onde 11 (de type n entrées vers 1 sortie), situé en sortie des différentes sources optiques 601, 602,...,60n et combinant dans une fibre optique 13 les différentes lumières de longueurs d'onde spécifiques foi, À02,..., Aon, un interrupteur optique 120, disposé en sortie du multiplexeur en longueur d'onde 11 sur la fibre optique 13. En sortie du multiplexeur en longueur d'onde 11, la lumière est une lumière continue comportant toutes les longueurs d'onde foi, À02,..., Àon. La fonction de l'interrupteur optique 120 est alors de générer, de façon périodique selon la période de répétition Tr, un pulse de lumière Pk = Pk(eoi, À021..., À0n) spectralement constitué des n longueurs d'onde foi, À02,..., Àon. Le pulse de lumière Pk = Pk(Àoi, À02,..., À0n), issu de l'interrupteur optique 120, est alors acheminé par la fibre optique 13 vers un moyen 14. Ce moyen 14 est apte à générer, à partir d'un pulse de lumière Pk = Pk(Àoi, À02,..., À0n) spectralement constitué des n longueurs d'onde Àoi, À021..., Àon, l'ensemble 110 formé de n pulses de lumières Pk(2o1), Pk(? o2),..., Pk(X0n) de longueurs d'onde spécifiques respectivement À01, À02,. .., Àon, lesdits n pulses de lumière Pk(Xo1), Pk(X02),..., Pk(X0n) étant retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D") très voisin du temps t(D) de parcours par la lumière de la différence de chemin optique D de l'interféromètre de référence 2. Pour ce faire, le moyen 14 peut faire l'objet de différents modes de réalisation présentés respectivement sur les figures 5a, 5b et 5c. Dans le mode de réalisation de la figure 5a, le moyen 14 comprend un circulateur à fibre optique 141 qui couple la lumière issue de la fibre optique 13 sur une fibre optique 142. n miroirs 1401, 1402,..., 140n réfléchissant sélectivement, respectivement les longueurs d'onde À01, À02, ..., Àon (et transmettant toutes les longueurs d'onde autres que celle réfléchie) sont inscrits successivement le long de la fibre optique 142, sur laquelle ils sont séparés les uns des autres d'un chemin optique D"/2. Les différentes lumières réfléchies par les miroirs sont de retour sur le circulateur 141, qui les dirige sur la fibre 13. En sortie du moyen 14, le pulse Pk(Ào1, À02,..., À0n) donne donc lieu à n pulses Pk(Xo1), Pk(X02),..., Pk(Xon) de longueur d'onde spécifique respectivement À01, À02,..., À0n, lesdits n pulses de lumière Pk(Xo1), Pk(X02),..., Pk(Xon) étant retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre du temps t(D") correspondant au temps de parcours aller-retour de la lumière entre deux miroirs successifs 140i+1, 140; (1 i n-1). Les miroirs 1401r 1402,..., 140n sont de préférence des réseaux de Bragg à fibre optique. Dans le mode de réalisation de la figure 5b, le moyen 14 comprend un circulateur à fibre optique 141 qui couple la lumière issue de la fibre optique 13 sur une fibre optique 142, un démultiplexeur en longueur d'onde 140 (de type n entrées vers 1 sortie ) séparant les n longueurs d'onde À01, À02, À03,..., À0n du pulse Pk = Pk(Ào1, À02, À03,..., À0n) sur n fibres optiques de sortie 1421, 1422, 1423, ..., 142n. Chacune des n fibres optiques 1421, 1422, 1423, ..., 142, est respectivement terminée par le miroir 1401, 1402, 1403, ..., 140, , ces miroirs pouvant être sélectifs ou non en longueur d'onde. De plus, les portions de fibre optique 142i+1 (entre la sortie associée du démultiplexeur et le miroir 140;+1) et 142; (entre la sortie associée du démultiplexeur et le miroir 140;) où 1 i n 1 forment des chemins optiques de différence D"/2. Ainsi, à partir d'un pulse de lumière Pk = Pk(Ào1, X02, À03,..., À0n) spectralement constitué des n longueurs d'onde À01, 42, À03,..., À0n et véhiculé sur la fibre optique 142, le démultiplexeur en longueur d'onde 140 sépare les différentes longueurs d'ondes X01, À02, À03,..., Àon pour former n pulses de lumières Pk(?01), Pk(2o2), Pk(21,03),..., Pk(20n) de longueurs d'onde respectivement d'onde À01, X02, À03,..., À0n. En sortie du démultiplexeur en longueur d'onde 140, les n pulses de lumière Pk(Xo1), Pk(Xo2), Pk(X03),..., Pk(2on) sont alors véhiculés par les n fibres optiques 1421i 1422, 1423, ..., 142n vers les n miroirs 1401r 1402, 1403,. .. , 140n respectivement. Les miroirs 1401, 1402, 1403,... , 140n réfléchissent respectivement les n pulses de lumière Pk(2 o1), Pk(102), Pk(o3), , Pk(Xon) vers le démultiplexeur en longueur d'onde 140 qui les recombinent sur la fibre optique 142. Les n pulses de lumière Pk(2o1), Pk(2o2), Pk(o3), , Pk(lon) sont alors retardés d'un temps t(D") l'un par rapport à l'autre correspondant à la différence de temps de parcours aller-retour entre deux portions de fibre 142; et 142;+1 où 1 < i < n -1. Ces n pulses de lumière Pk(2 o1), Pk(102),ÉÉÉ, Pk(2on), retardés d'un temps t(D") l'un par rapport à l'autre, sont alors dirigés par le circulateur 141 vers la fibre optique 13 et forment l'ensemble 110 de n pulses de lumière. Dans le mode de réalisation de la figure 5c, le moyen 14 comprend un séparateur en longueur d'onde 14a de type 1 entrée vers n sorties . A partir d'un pulse de lumière Pk = Pk(Ào1, À02, À03,..., À0n) à son entrée, spectralement constitué des n longueurs d'onde À01, À02,..., Àon le séparateur en longueurs d'onde 14a sépare les n longueurs d'ondes À01, À02,..., À0n respectivement sur les n fibres 1421, 1422, 1423, ..., 142n pour former n pulses de lumière Pk(1o1), Pk(2o2), Pk(%03),ÉÉÉ, Pk(Xon)É La différence de chemin optique entre deux portions de fibre optique successives 142;+1 et 142; où 1 La figure 5d présente un autre mode de réalisation envisageable pour le moyen 1. Dans ce mode de réalisation, il est prévu n sources optiques 601, 602,...,60n émettant chacune respectivement une lumière de longueur d'onde &o., À02,..., Àon distincte l'une de l'autre, n interrupteurs optiques 121, 122,..., 12n associés respectivement à chacune des sources optiques 601, 602,...,60n, et enfin un multiplexeur en longueur d'onde 11 (de type n entrées vers 1 sortie) disposé en sortie des interrupteurs optiques 121, 122,..., 12n et combinant dans une fibre optique 13 les différentes lumières de longueurs d'onde spécifiques Àoi, À02,..., Àon. Les interrupteurs optiques 121, 122,..., 12n ont pour fonction, à partir d'une lumière continue de longueur d'onde Àoi, À02,..., Àon respectivement, de générer, de façon périodique selon la période de répétition Tr, des pulses de lumière Pk(2o1), Pk(X02),..., Pk(2on) et retardés l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D"). Pour ce faire, les interrupteurs optiques 121, 122,..., 12n sont actionnés successivement avec un décalage dans le temps valant t(D"). A cet effet, des moyens (non représentés) aptes à commander l'actionnement des différents interrupteurs optiques 121, 122,..., 12n et à contrôler le séquençage de cet actionnement entre lesdits interrupteurs optiques 121, 122,..., 12n sont prévus. Le multiplexeur en longueur d'onde 11 permet alors simplement de combiner les n pulses de lumière Pk(Xo1), Pk(X02),..., Pk(2on) sur la fibre optique 13 pour former l'ensemble 110 de n pulses de lumières, décalé l'un par rapport à l'autre du temps t(D"). Sur la figure 6, il est représenté l'ensemble 210 de n couples de pulses de lumières formé, en sortie de l'interféromètre de référence 2, à partir de l'ensemble 110 de n pulses de lumières représenté sur la figure 5. Plus précisément, en sortie du moyen 1, l'ensemble 110 des n pulses de lumières Pen), Pk(X02),..., Pk(2on) de longueurs d'onde respectivement X 1, 102, .ÉÉ, ton retardés l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D") sont véhiculés par la fibre optique 13 vers l'interféromètre de référence 2. Cet interféromètre de référence 2 est formé de deux chemins optiques 2a et 2b de différence D, très voisine du chemin optique D". Ainsi, chacun des n pulses de lumière Pk(Xo1), Pk(2o2),ÉÉÉ, Pk(Xon) entrant dans l'interféromètre de référence 2 donne lieu respectivement, en sortie de l'interféromètre de référence 2, à un couple de pulses [Pk,a(Xo1), Pk, b(01)], [Pk,a(?02), Pk,b(?02)],..., [Pk,a(On), Pk,b(XOn)]É Les deux pulses de chacun des n couples [Pk,a(lo1), Pk,b(Xo1)], [Pk,a(X02), Pk, b(02)], , [Pk,a(Xon), Pk,b(?0n)] sont retardés l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D) correspondant à la différence de temps de parcours entre les chemins optiques 2a et 2b. Ainsi, en sortie de l'interféromètre 15 de référence 2, l'ensemble 210 constitué de n couples de pulses de lumière [Pk,a(X01), Pk,b(X01)], [Pk,a(X02), Pk,b(?02)],ÉÉÉr [Pk,a(On), Pk,b(lOn)] eSt formé, les n couples étant retardés l'un par rapport à l'autre du temps t(D") très voisin du temps t(D). L'ensemble 110 de n pulses de lumière étant répété périodiquement avec une période de répétition Tr, il en est de même pour l'ensemble 210. L'interféromètre de référence 2 est de préférence un interféromètre de Mach-Zendher. Il peut également être un interféromètre de Michelson. Tel que représenté sur la figure 4, l'ensemble 210 de n couples de pulses [Pk,a(Xo1), Pk,b(Xo1)], [Pk,a(202), Pk,b(202)],..., [Pk,a(10n), Pk,b(?On)] , issu de l'interféromètre de référence 2, est ensuite véhiculé par la fibre optique 31 vers un circulateur à fibre optique 4 qui le dirige alors, au moyen d'une fibre optique 32, vers un groupe (ou noeud) 50 de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés géographiquement au même endroit. La figure 7 représente l'ensemble 340 de n*2 couples de pulses de lumières, formé à partir de l'ensemble 210 de n couples de pulses, en sortie d'un groupe 50 de n capteurs interférométriques localisés en un même point de mesure et disposés en étoile à partir du point d'entrée du groupe. Les figures 8a et 8b présentent deux modes de mise en oeuvre du groupe 50 de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés en un même point de mesure et disposés en étoile à partir du point d'entrée du groupe. Pour les deux modes de réalisation présentés sur les figures 8a et 8b, les n capteurs interférométriques à fibre optique sont des interféromètres de Michelson. Dans le mode de réalisation de la figure 8a, les n capteurs interférométriques comprennent chacun le même bras court qui correspond à la portion de fibre optique 530a entre le point EO et un miroir de référence 540a terminant la fibre optique 530a; les n capteurs interférométriques comprennent également chacun un bras long qui lui est propre et qui correspond à la portion de fibre optique 520b entre les points EO et FO commune à tous les bras longs des capteurs interférométriques, ajoutée à la portion de fibre optique distincte pour chacun des bras longs des capteurs interférométriques 530b,1, ou 530b,2,.. ., ou 530b,n entre FO et respectivement les miroirs 540b,1, 540b,2, 540b, n terminant respectivement les fibres optiques 530b,1, 530b,2, ..., 530b, n; les n capteurs interférométriques comprennent également chacun un corps d'épreuve 5501, ou 5502,..., ou 550n, par lequel les portions de fibre optique 530b,1, 530b,2,..., 530b,n sont respectivement partiellement conditionnées. La différence aller-retour entre les deux chemins optiques court et long de chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique du groupe 50 vaut D' et est très voisine de la différence D entre les deux chemins optiques 2a et 2b de l'interféromètre de référence 2. Dans le mode de réalisation de la figure 8a, les n miroirs 540b,1i 540b,2,..., 540b,n peuvent être soit non sélectifs en longueur d'onde, soit sélectifs en longueur d'onde. Lorsque les n miroirs 540b,1i 540b,2,..., 540b,n sont sélectifs en longueurs d'onde, ce sont préférentiellement des miroirs de Bragg à fibre optique qui réfléchissent respectivement les longueurs d'onde dol, 2 o2,..., tonÉ Dans le mode de réalisation de la figure 8a, le miroir 540a est un miroir non sélectif en longueur d'onde, réfléchissant toutes les longueurs d'onde X01, o2,ÉÉ., XOn. L'ensemble 210 de n couples de pulses de lumières [Pk,a(?o1), Pk,b(101)], [Pk,a(102)r Pk,b(?02)], ÉÉÉr [Pk,a(2On), Pk,b(lOn)] entrant dans le groupe 50 de n capteurs interférométriques à fibre optique est véhiculé par la fibre optique 32 à un coupleur à fibre optique 510 de type 1 entrée vers 2 sorties . L'ensemble 210 de n couples de pulses est alors divisé en deux ensembles 210a et 210b de n couples de pulses respectivement sur les fibres 530a, et 520b, les deux ensembles 210a et 210b étant constitués chacun des n couples de pulses [Pk,a(Xo1), Pk,b(X01)], [Pk,a(?02), Pk,b(X02)], ÉÉÉ, [Pk,a(XOn), Pk,b(X, on)]. L'ensemble 210a est véhiculé par le chemin optique court 530a commun aux n capteurs interférométriques à fibre optique puis réfléchi au miroir non sélectif en longueur d'onde 540a; il est ensuite recouplé dans la fibre optique 32 par l'intermédiaire du coupleur à fibre optique 510: de retour sur la fibre 32, l'ensemble 210a est constitué de n couples de pulses [Pk,aa(2o1), Pk,ba(X'o1)], [Pk,aa(202), Pk,ba(2o2)],ÉÉÉ, [Pk, aa(%On), Pk,ba(?On)], les n couples de pulses étant séparés les uns par rapport aux autres du temps t(D"), les 2 pulses de chaque couple étant retardés temporellement l'un par rapport à l'autre du temps t(D), le temps t(D") étant très voisin du temps t(D). L'ensemble 210b de n couples de pulses, formé sur la fibre optique 520b, est acheminé à un multiplexeur en longueur d'onde 520 de type 1 entrée vers n sorties . Le démultiplexeur en longueur d'onde 520 sépare le deuxième ensemble 210b de n couples de pulses formé sur la fibre 520b en n couples de pulses respectivement [Pk,ab(?01), Pk,bb(2 01)] sur la fibre 530b,1, [Pk,ab(102), Pk,bb(X02)] sur la fibre 530b,2, ÉÉÉ, [Pk,ab(70n), Pk,bb(XOn)] sur la fibre 530b,n. Les fibres 530b,1, 530b,2r..., 530b,n sont respectivement terminées par les miroirs 540b,1, 540b,2i..É, 540b,n. Les n couples de pulses [(Pk,ab(X01), Pk,bb(X01)], ou [(Pk,ab(X02), Pk,be02),ÉÉÉ, OU [(Pk, ab(7On), Pk,bb(Xon)] sont alors réfléchis respectivement par les miroir 540b,1r 540b,2,É.., 540b,n puis réacheminés respectivement par les fibres optiques 530b,1r 530b,2, ..., 530b,n vers le démultiplexeur en longueur d'onde 520. Ce dernier recombine les n couples de pulses [(Pk,ab(X01), Pk, bb(X01)], [(Pk,ab(X02), Pk,bb(%02),ÉÉÉ, [(Pk,ab(!1,0n), Pk,bb(?0n)] sur la fibre optique 520b. L'ensemble recombiné des n couples de pulses [Pk, ab(X01), Pk,bb(2O1)], [Pk,ab(?02), Pk,bb(!02)]r r Pk,ab(lOn), Pk,bb(XOn) est alors recouplé sur la fibre optique 32 par l'intermédiaire du coupleur à fibre optique 510. De retour sur la fibre 32, l'ensemble 210b est alors formé de n couples de pulses [Pk,ab(201), Pk,bb(Xo1)]r [Pk, ab(102), Pk,bb(102)],ÉÉÉ, [Pk,ab(Xon)r Pk,bb(Xon)]r les n couples de pulses étant séparés les uns par rapport aux autres du temps t(D"), les 2 pulses de chaque couple étant retardés temporellement l'un par rapport à l'autre du temps t(D), le temps t(D") étant très voisin du temps t(D). De retour sur la fibre 32, les deux couples de pulses [Pk,aa(Xo1), Pk,ba(201) ] et [Pk,ab(2t,01), Pk,bb(Xo1)] (respectivement [Pk,aa(X02), Pk,ba(X02)] et [Pk,ab(X02)r Pk,bb(?02)], ÉÉÉ r [Pk,aa(?0n), Pk,ba(Xon)] et [Pk,ab(Xon) r Pk,bb(X.On)]) issus respectivement des ensembles 210a et 210b, sont alors retardés l'un par rapport à l'autre du temps t(D') correspondant à la différence de temps de parcours sur un aller/retour entre les chemins optiques court et long de chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique du groupe ou noeud 50. Ainsi, en sortie du groupe 50 de capteurs interférométriques à fibre optique, l'ensemble 340 de n * 2 couples de pulses [Pk,aa(!01), Pk,ba(101)], [Pk,ab(201), Pk,bb(2o1)]r [Pk, aa(?02), Pk,ba(!.02)]r [Pk,ab(2o2), Pk,bb(X02)]rÉÉÉr [Pk,aa(?0n)r Pk,ba(X, On)], [Pk,ab(2 ,On), Pk,bb(X.0n)], tel que représenté sur la figure 7, est formé : les 2 couples de pulses {[Pk,aa(loi), Pk,ba(Xoi)], [Pk,ab(Xoi) , Pk,bb(Xoi)]}, et les 2 couples de pulses {[Pk,aa(Xo(i+1))r Pk,ba(X0(i+1) )]r [Pk,ab(20(i+1)), Pk,bb(X0(i+1))]}, 1 i < n étant séparés du temps t(D"), les 2 couples de pulses [Pk,aa(%0i), Pk,ba(?oi)] et [Pk,ab(k0i), Pk,bb(X01)] étant séparés l'un par rapport à l'autre du temps t(D'), et les deux pulses Pk,aa(Xoi) et Pk,ba(2oi) du couple [Pk,aa(Xoi), Pk,ba(XOi) ] et Pk,ab(? oi) et Pk,bb(? oi) dU couple [Pk,ab(Xoi), Pk,bb(0i)] étant séparés l'un par rapport à l'autre du temps t(D), les temps t(D), t(D') et t(D") étant très voisins. L'ensemble de pulses de lumière 110 étant répété avec un temps de répétition Tr, il en est de même pour l'ensemble de pulses 340. Dans le mode de réalisation de la figure 8b, les n capteurs interférométriques comprennent chacun le même bras court qui correspond à la portion de fibre optique 530a entre le point GO et un miroir de référence 540a inscrit à l'extrémité de la fibre optique 530a; les n capteurs interférométriques comprennent également chacun un bras long qui lui est propre et qui correspond respectivement aux portions de fibre optique 530b,1, 530b,2,..., 530b,n entre GO et respectivement les miroirs 540b,1, 540b,2r 540b,n terminant respectivement les fibres optiques 530b, 1, 530b,2, ..., 530b,n; les n capteurs interférométriques comprennent également chacun un corps d'épreuve 5501r ou 5502,..., ou 550,, par lequel les portions de fibre optique 530b,1, 530b,2r..., 530b,n sont respectivement partiellement conditionnées. La différence aller-retour entre les deux chemins optiques court et long de chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique du groupe 50 vaut D' est approximativement égale à la différence D entre les deux chemins optiques 2a et 2b de l'interféromètre de référence 2. Dans le mode de réalisation de la figure 8b, les n miroirs 540b,1, 540b,2i..., 540b,n sont obligatoirement sélectifs en longueur d'onde, et réfléchissent chacun respectivement les longueurs d'onde X01, X02,ÉÉ., ion. Les miroirs 540b, 1r 540b,2,..., 540b,n sélectifs en longueurs d'onde sont préférentiellement des miroirs de Bragg à fibre optique. Dans le mode de réalisation de la figure 8b, le miroir 540a est un miroir non sélectif en longueur d'onde, réfléchissant toutes les longueurs d'onde loi, X02,ÉÉÉ, !ion. L'ensemble 210 de n couples de pulses de lumière [Pk,a(X01), Pk, b(X01)], [Pk,a(X02), Pk,b(X02)], ÉÉ., [Pk,a(!XOn), Pk,b(XOn)] entrant dans le groupe 50 de n capteurs interférométriques à fibre optique est véhiculépar la fibre optique 32 à un coupleur à fibre optique 510 de type 1 entrée vers (n+1) sorties . Le coupleur 510 couple la lumière venant de la fibre 32 sur les (n+1) fibres optiques 530b,1, 530b,2i..., 530b,n et 530a. L'ensemble 210 de n couples de pulses [Pk,a(Xo1), Pk, b(X01)], [Pk,a(X02)r Pk,b(X02)], ÉÉÉ, [Pk,a(XOn), Pk,b(XOn)] est alors divisé en (n+1) ensembles 210b,1r 210b,2,..., 210b,n et 210a de n couples de pulses respectivement sur les fibres 530b,1, 530b,2,..., 530b,n et 530a, les (n+1) ensembles 210b,1, 210b,2,..., 210b,n et 210a étant constitués chacun des n couples de pulses [Pk,a(Xo1), Pk,b(Xo1)], [Pk, a(X02), Pk,b(Xo2)], [Pk,a(%on), Pk,b(XOn)]É L'ensemble 210a est réfléchi par le miroir non sélectif en longueur d'onde 540a, puis recouplé dans la fibre optique 32 par l'intermédiaire du coupleur à fibre optique 510: de retour sur la fibre 32, l'ensemble 210a est constitué de n couples de 2 pulses [Pk,aa(X01), Pk,ba(X01)], [Pk,aa(!o2), Pk,ba(X02)],ÉÉÉ, [Pk,aa(!on) , Pk,ba(lOn)], les n couples de 2 pulses étant séparés les uns par rapport aux autres du temps t(D"), les 2 pulses de chaque couple étant retardé temporellement l'un par rapport à l'autre du temps t(D), le temps t(D") très voisin du temps t(D). L'ensemble 210b,1 (respectivement 210b,2, ..., 210b,n) de n couples de pulses est réfléchi par le miroir 540b,1 (respectivement 540b,2, ..., 540b,n) sélectif en longueur d'onde et ne réfléchissant que la longueur d'onde 2^,01 (respectivement X02, !ion) de retour du miroir 540b,1 (respectivement 540b,2, 540b,n), l'ensemble 210b, 1 (respectivement 210b,2, 210b,n) n'est alors constitué que de l'unique couple de pulses [Pk,ab(X01), Pk,bb(X01)] (respectivement [Pk,ab(X02), Pk, bb(Xo2)], ÉÉÉ , [Pk,ab(!1,0n), Pk,bb(X0n)]), recouplé dans la fibre optique 32 par l'intermédiaire du coupleur à fibre optique 510. De retour sur la fibre 32, les ensembles 210b,1, 210b,2, 210b,n forment alors un ensemble de n couples de pulses [Pk,ab(X01), Pk,bb(X01)], [Pk,ab(02), Pk, bb(X02)],..., [Pk,ab(XOn), Pk,bb(4n)], les n couples de pulses étant séparés les uns par rapport aux autres du temps t(D"), les 2 pulses de chaque couple étant retardé temporellement l'un par rapport à l'autre du temps t(D), le temps t(D") étant très voisin du temps t(D). Ainsi, en sortie du groupe 50 de capteurs interférométriques à fibre optique, l'ensemble 340 de n * 2 couples de pulses [Pk,aa(Xo1), Pk,ba(Xo1)], [Pk, ab(X01), Pk,bb(X01)], [Pk,aa(102), Pk,ba(X02)], [Pk,ab(X02)r Pk,bb(X02)], ÉÉÉ, [Pk,aa(!1.0n), Pk,ba(XOn)], [Pk,ab(X0n), Pk,bb(X0n)], tel que représenté sur la figure 7, est formé : les 2 couples de pulses {[Pk, aa(Xoi), Pk,ba(Xoi)], [Pk,ab(XOi), Pk,bb(!XÉoi)]}, et les 2 couples de pulses {[Pk,aa(Xo(i+l)), Pk,ba(XO(i+1))], [Pk,ab(Xo(i+1)), Pk,bb(X0(i+1))] }, 1 i n, étant séparés du temps t(D"), les 2 couples de pulses [Pk, aa(Xoi), Pk,ba(Xoi)] et [Pk,ab(Xoi), Pk,bb(XOi)] étant séparés l'un par rapport à l'autre du temps t(D'), et les deux pulses Pk,aa()^,oi) et Pk, ba(Xoi) du couple [Pk,aa(%oi), Pk,ba(Xoi)] et Pk,ab(?oi) et Pk,bb(soi) du couple [Pk,ab(X,oi), Pk,bb(!soi)] étant séparés l'un par rapport à l'autre du temps t(D), les temps t(D), t(D') et t(D") étant très voisins. L'ensemble de pulses de lumière 110 étant répété avec un temps de répétition Tr, il en est de même pour l'ensemble de pulses 340. Conformément à la figure 4, l'ensemble 340 de n * 2 couples de pulses est alors dirigé au moyen du circulateur à fibre optique 4, sur la fibre optique 33, puis acheminé au photo-détecteur 70. Par construction, et conformément aux moyens mis en oeuvre par l'art antérieur présenté en figure 1 (c'est à dire un interféromètre de référence 2 ayant une différence de chemin optique D très voisine de la différence de chemin optique D' d'un capteur interférométrique), les 2 pulses issus de chacun des capteurs interférométriques du groupe 50, Pk,ab(?o;) et Pk,ba(2oi) (15 i < n), issus respectivement des 2 couples [Pk,aa(2l,oi), Pk,ba(2 oi)], [Pk,ab(oi), Pk,bb(Xoi)], arrivent en même temps sur le photo- détecteur 70, et sont donc en mesure d'interférer sur ce dernier. Le pulse de lumière Pk,ba(Xoi) acheminé par le chemin optique long 2b de l'interféromètre de référence 2 et le chemin optique court du capteur interférométrique correspondant n'a pas subi l'influence des contraintes extérieures à mesurer, tandis que le pulse de lumière Pk,ab(Xoi) acheminé par le chemin optique court 2a de l'interféromètre de référence 2 et le chemin optique long du capteur interférométrique correspondant a subi l'influence de ces contraintes extérieures. Par construction également, et grâce aux moyen 1 (assurant la séparation temporelle des longueurs d'onde 1 Les avantages du système décrit ci-dessus sont multiples. En effet, les retards temporels entre les n signaux interférométriques d'un groupe de n capteurs interférométriques multiplexés temporellement sont générés au niveau des sources optiques, par le moyen 1, et non au niveau des capteurs eux-mêmes suivant l'art antérieur. De plus la disposition en étoile des n capteurs interférométriques du groupe 50 n'affecte pas les retards temporels générés par le moyen 1. Ainsi aucune longueur précise de fibre optique n'est à rajouter entre les capteurs pour générer les retards nécessaires au multiplexage temporel; les portions de fibre constituant la partie sensible des capteurs eux-mêmes ne sont pas utilisées non plus pour générer les retards nécessaires au multiplexage temporel. De ce fait, dans le cadre de la présente invention, il est possible d'installer plusieurs capteurs au même endroit sans rajout de fibre de longueurs précises. De ce fait également, le phénomène de diaphonie entre les différents capteurs est largement diminué et la fiabilité du groupe de capteurs augmentée. La figure 9 présente un schéma d'un système conforme à la présente invention, basé sur des multiplexages temporel et en longueurs d'onde, et permettant d'accroître la capacité de multiplexage du système de la Fig. 4 à m noeuds (ou groupes) de n capteurs interférométriques chacun, et dans chacun desquels les n capteurs interférométriques sont localisés au même endroit; les m noeuds du système pouvant être espacés d'une longueur de fibre quelconque. Le moyen 1 permet de générer les m ensembles 111, 112, ..., 11j, ..., 11m de pulses de lumière destinés à interroger respectivement les m groupes (ou noeuds) 51, 52, ..., 5j, ..., 5m de n capteurs chacun. Tel que représenté sur la figure 9, les m ensembles 111, 112, ..., 11j, ..., 11m de pulses sont véhiculés par la fibre 13 à un interféromètre de référence 2 dont le bras court 2a comprend un moyen 21 apte à moduler activement la phase du champ optique s'y propageant, et dont la différence de chemin optique entre les bras long et court vaut D. L'ensemble constitué par le moyen 1 et l'interféromètre de référence 2 est référencé sous S, S constituant le système d'interrogation du sous réseau 90 de m noeuds de n capteurs chacun. En sortie de l'interféromètre de référence 2, les m ensembles 111, 112, ..., 11j, ..., 11m de pulses de lumières donnent lieu aux m ensembles 212, 212, ..., 21j, ..., 21m de pulses de lumières acheminés par la fibre 31 au circulateur 4, puis dirigés grâce à ce dernier sur la fibre 32. La fibre 32 est dirigée vers les m groupes 51, 52, ..., 5j, ..., 5m de n capteurs. Les m groupes 51, 52, ... , 5j, ..., 5m de capteurs sont répartis successivement sur la fibre 32, et distants respectivement des portions de fibre 61a, 62a, ..., 6ja, ..., 6jm. Ces portions de fibre peuvent être de longueurs quelconques et non égales l'une à l'autre. Il est prévu sur la fibre optique 32 reliant les groupes 51, 52, ..., 5j, ..., 5m de capteurs entre eux, respectivement les moyens 61, 62,..., 6j, ..., 6m pour extraire sélectivement respectivement les bandes de longueur d'onde B1i B21..., Bi, ..., Bm vers, respectivement les groupes 51, 52,..., 5m de n capteurs à fibre optique. L'utilisation d'un composant d'extraction de bande de longueur d'onde a l'avantage, vis-à-vis d'un coupleur optique de réduire les pertes optiques. Toutefois un coupleur optique de type 1 entrée vers 2 sorties est tout à fait envisageable pour former les composants 61, 62,..., 6m. Ainsi, l'ensemble 211 (respectivement 212, ..., 21j, ..., 21m) de pulses est dirigé sur le groupe 51 (respectivement 52, ..., 5j, .. ., 5m) de capteurs, en sortie duquel il donne lieu à l'ensemble 341 (respectivement 342, ..., 34j, ..., 34m). L'ensemble 341 (respectivement 342, ..., 34j, ..., 34m) est recombiné sur la fibre 32 au moyen du composant 61 (respectivement 62,..., 6j, ..., 6m). Les m ensembles 341, 342, ... , 34j, ..., 34m de retour sur la fibre 32 sont réacheminés par celle ci au circulateur 4 qui les dirige sur la fibre 33. Sur cette fibre 33, un démultiplexeur 40 de m bandes de longueur d'onde B1, B2,..., Bm de type 1 entrée vers m sorties permet de séparer chaque bande de longueur d'onde B1, B2i Bj, Bm respectivement sur ses m fibres de sortie 331, 332,..., 33;, ..., 33, . Ainsi les m ensembles de pulses 341, 342, .. ., 34j, ..., 34m sont dirigés chacun respectivement vers les photodétecteurs 71, 72,..., 7j, ..., 7m, suivis respectivement des démodulateurs 81, 82, ..., 8j, ..., 8m. La figure 10 représente la lumière injectée dans la fibre optique 13, dite de télémétrie, pour interroger les m groupes (ou n uds) 51, 52,..., 5j,..., 5m, chacun des m groupes 5j étant constitués de n capteurs interférométriques à fibre optique localisés en un même point de mesure et disposés en étoile à partir du point d'entrée du groupe 5j. Cette lumière injectée dans la fibre optique 13 constitue les m ensembles 111, 112, ..., 11j, ..., 11m, chacun des m ensembles llj étant constitués de n pulses de lumière Pk(2l;1), Pk(Xj2),ÉÉÉ, Pk(Ijn) de longueur d'onde spécifique À 2,..., Àjn respectivement. Ces n pulses de lumières Pk(2;1), Pk(;z),..., Pk(2;n) sont retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D") très voisin du temps t(D) de parcours du chemin optique D par la lumière. Le moyen 1 génère les m ensembles 111, 112,..., 11j,..., 11m de n pulses de lumière de façon périodique avec une période de répétition Tr. Sur la figure 10, la première répétition des m ensembles 11j de n pulses de lumière Pk(2 1), Pk(;z),ÉÉÉ, Pk(Xjn) est ainsi référencée Pk+l(;1), Pk+1(jz),..., Pk+l(2;n). Par la suite, nous considérons uniquement les m ensembles 11j,1 j Les Figures 10a, 10b, 10c et 10d présentent des schémas de différents modes de réalisation du moyen 1 apte à générer les m ensembles 111, 112, . .., llj, ..., 11m, chacun des m ensembles 11j, 1 j m, étant chacun constitué de n pulses de lumières Pk(X;1), Pk(;z),ÉÉÉ, Pk(Xjn) de longueurs d'onde spécifiques respectivement Ajn, lesdits n pulses étant retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D") très voisin du temps t(D) de parcours par la lumière de la différence de chemin optique D de l'interféromètre de référence 2. Les modes de réalisation du moyen 1 présentés à l'appui des Fig. 10a, 10b et 10c comprennent m*n sources optiques formant m groupes de sources optiques S1 = (611, 612,..., 61n), S2 = (621, 622,..., 62n),..., Si _ (6j1, 6j2,..., 6jn), ..., Sm = (6m1, 6m2,..., 6mn), les m*n sources émettant respectivement une lumière continue de longueur d'onde spécifique À11, À12r..., Àlnr À21, À22,.ÉÉ, À2n,ÉÉÉ, Àjl, À 2,ÉÉÉ, Àjn, ÉÉÉ, Àmir Àm2t..., Àmn distincte l'une de l'autre. Les m groupes SI, S2,.. ., Sj, ..., Sm de sources optiques forment ainsi respectivement les bandes de longueur d'onde B1 = (À11, À12ÉÉÉ, Àln), B2 = (À21, À22,..., À2n),..., Bj = (Àj1, À 2,..., Àjn),..., Bm = (Ami, Àm2,..., Àmn). En sortie des m*n sources optiques (611, 612,..., 61n), (621, 622,..., 62n), ..., (6j1, 6j2,..., 6jn) ,..., (6m1, 6m2,..., 6mn), un multiplexeur en longueur d'onde 11 combine les m*n lumières de longueurs d'onde spécifiques À11, À12,..., Àln, À21, x+22,ÉÉÉ, À2n, ,..., À 1, Àj2,..., Àjn, ÉÉÉ, Àm1, Àm2,ÉÉÉr Àmn dans la fibre optique 13; la lumière continue comportant les m*n longueurs d'onde À11, À12,..., À1n, À21, À22,..., À2n rÉÉÉr Àjlr Àj2,ÉÉÉ, Àjn, ÉÉÉ, Àmlr Àm2,ÉÉÉ, Àmn est alors dirigée vers l'interrupteur optique 120. La fonction de l'interrupteur optique 120 est de générer, de façon périodique selon la période de répétition Tr, un pulse de lumière Pk(Àli, À12,..., Àln, À21, À22,..., À2n,..., À11, À12,... , Àjn, ÉÉÉ, Àml, Àm2,..., Àmn), spectralement constitué par les m*n longueurs d'ondes À11, À12,..., Àln, //À21, À22,ÉÉÉ, À2n,ÉÉÉ, jlr À 2,ÉÉÉ, Àjnr ÉÉÉ, Àmi, Àm2,ÉÉÉr Àmn. Le pulse de lumière Pk(Àll, À12,..., Àln, À21, À22,ÉÉÉ, À2n,ÉÉÉr À11, À12,..É, À]nr ÉÉÉ, Àmi, Àm2t..., Àmn), issu de l'interrupteur optique 120, est alors acheminé par la fibre optique 13 vers un moyen 14. Ce moyen 14 est apte à générer, à partir 30 d'un pulse de lumière Pk(Àll, À121..., Àln, À21, À22,ÉÉÉ, À2n,ÉÉÉ, À 1, x+;2,ÉÉÉ, Àjn, Ami, Àm2,ÉÉÉ, Àmn), spectralement constitué par les m*n longueurs d'ondes À11, À12,..., Àln, À21, À22,É.., À2n rÉÉÉr Àjl, 42,-1 Àjn, ÉÉÉr Àmir Àm2t..., Àmn, les m ensembles de pulses de lumières 111,112,..., 11j, ..., 11m, chacun des m ensembles 11j, 1 j Pour ce faire, le moyen 14 peut faire l'objet de différents modes de réalisation présentés sur les figures 10a, 10b et 10c. Le mode de réalisation du moyen 14 de la figure l0a étend le mode de réalisation du moyen 14 présenté à l'appui de la figure 5a pour un groupe de n capteurs, à m ensembles de n capteurs interférométriques à fibre optique. En effet, le moyen 14 comprend un circulateur à fibre optique 141 qui couple la lumière issue de la fibre optique 13 sur une fibre optique 142, et sur laquelle sont inscrits m*n miroirs 1411, 1412,..., 141,, 1421, 1422,...,142,, ..., 14j1, 14j2,..., 14jn, ..., 14m1, 14m2,..., 14mj,..., 14m, réfléchissant respectivement les longueurs d'onde À11, À12,..., /'ln, À21, À22,ÉÉÉ, À2n, , Àj1r À 21..., Àjnr ÉÉÉr)m1, Àm2rÉÉÉr ÀmnÉ Ces m*n miroirs sont rassemblés en n groupes G1 = (1411r 1421,..., 14j1r..., 14m1), G2 = (1412, 1422,..., 14j2, ... , 14m2), ..., G, = (141,, 142,,..., 14j, , ..., 14mn), de m miroirs chacun, inscrits successivement le long de la fibre optique 142. Les n miroirs 14j1, 14j2,. .., 14j, d'un groupe j (1 j < m) sont séparés l'un par rapport à l'autre sur la fibre 142 d'un chemin optique D"/2. Les différentes lumières réfléchies par les miroirs sont de retour sur le circulateur 141i qui les dirige sur la fibre 13. En sortie du moyen 14, le pulse Pk(Àll, À12,..., À1, À21, À22,..., À2n,..., À 1, 42,ÉÉÉ, 41, ..., Àmi, Àm2f..., Àmn) donne donc lieu aux m ensembles 111, 112,..., 11j, ..., 11m, chacun des m ensembles 11j étant constitué n pulses Pk(Xjl), Pk(Xj2),..., Pk(Ijn) de longueurs d'onde spécifiques respectivement Àjl, À 2,..., À;n, lesdits n pulses de lumière Pk(Xjl), Pk(;z),ÉÉÉ, Pk(Xjn) étant retardés dans le temps l'un par rapport à l'autre du temps t(D") correspondant au temps de parcours aller-retour de la lumière entre deux miroirs successifs 14ji+1i 14j; (1 Un mode de réalisation alternatif à celui représenté en figure 10b, peut être envisagé. Ce mode de réalisation (non représenté) ne prévoit pas de démultiplexeur en bande de longueur d'onde 143 de type 1 entrée vers m sorties suivi de m démultiplexeurs en longueurs d'onde de type 1 entrée vers n sorties mais un unique démultiplexeur en longueur d'onde de type 1 entrée vers m*n sorties séparant les m*n longueurs d'onde spécifiques (À11, À12,..., À1n, À21, À22,..., À2,É.., 411, Àm2,..., Àmn) à son entrée sur m*n fibres optiques 14211, 14212, ..., 1421,, ..., 14221, 14222, ..., 1422n, ..., 142m1, 142m2, ÉÉÉ, 142mn, les m*n fibres optiques étant terminées chacune respectivement par un miroir 1411, 1412, ..., 141n, 1421, 1422, ..., 142,, ..., 14m1, 14m2, ..., 14mn, les m*n miroirs réfléchissant respectivement sélectivement la longueur d'onde spécifique À11, À21,..., 411, À12, À22,..., Àmz,ÉÉ., À1, À2n,..., Àmn, et la différence entre les chemins optiques formés par deux portions de fibre (142j;, 14230+10), 1 j < m et1 < i < n, correspondant au chemin optique D"/2. Le mode de réalisation du moyen 14 de la figure 10c étend le mode de réalisation du moyen 14 présenté à l'appui de la figure 5c pour un groupe de n capteurs, à m ensembles de n capteurs interférométriques à fibre optique. Le moyen 14 comprend ici, un moyen 14a séparant les m*n longueurs d'onde issues de l'interrupteur optique 120 en n paquets de m longueurs d'onde chacun (A11, a21, ..., Ami), (À12, À22, É É É, Àm2), (À13, À23, Àm3), É É É,(À1n, A2n, É É É, amn), respectivement sur les n fibres 1421, 1422, 1423, ..., 142n, et un moyen 14b recombinant les n paquets de longueurs d'onde sur la fibre 13. La différence des chemins optiques formés par deux portions de fibre 142i et 1420+1), 1 i n 1, est en outre égale à D". Les moyens 14a et 14b peuvent ici être formés par un jeu d'interleavers. D'autres modes de réalisation pour le moyen 1 peuvent être envisagés. En particulier, on peut tout à fait mettre en oeuvre des formes étendues à m groupes de n capteurs, du mode de réalisation présenté à l'appui de la figure 5d. La généralisation du mode de réalisation présenté à l'appui de la figure 5d est représentée en figure 10d et est un moyen 1 formant source optique et qui comprend une pluralité de m*n sources de lumières émettant chacune une longueur d'onde spécifique (1\11, 1\21, ..., 1\mi, À12, À22,..., 1\m2,..., À1n, À2n,..., Àmn), une pluralité de n multiplexeurs en longueurs d'onde 411, 412, ..., 41i, ..., 41n de type m entrées vers 1 sortie , chacun des n multiplexeurs en longueur d'onde 41i, 1 < i < n, combinant les m longueurs d'onde 1\1;, À21r..., Àmi vers un interrupteur optique 12i, la pluralité de n interrupteurs optiques 121, 122, ..., 12i, ..., 12n permettant de générer respectivement n pulses de lumière Pk(1\11, À21, 1\m1), Pk(À12, À22,..., Àm2),..., Pk(1\11, 1\21,..., Àmi),..., Pk(Àln, À2n,..., Àmn) retardés l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D"), et enfin un moyen 11 permettant de combiner les n pulses de lumière Pk(1\11, 1\21, ÉÉÉ, 1\m1), Pk(1\12, À22,..., 4m2),..., Pk(Àli, 1\21,..., Àmi),..., Pk(Àln, À2n,..., Àmn) sur la fibre optique 13. Les m ensembles 111, 112, ..., 11j, ..., 11m sont ainsi formés sur la fibre 13. Le moyen 11 peut ici être réalisé par un jeu d'interleavers. La figure 11 représente l'ensemble 21j (1 j La figure 12 représente l'ensemble 34j (1 j 5 m) de n*2 couples de pulses de lumières, formé à partir de l'ensemble 21j de n couples de pulses de lumières, en sortie d'un groupe 5j de n capteurs interférométriques localisés en un même point de mesure et disposés en étoile à partir du point d'entrée du groupe 5j. Le groupe 5j (1 j L'ensemble 21j de n couples de pulses de lumière [Pk,a(j1), Pk,b(Xjl)], [Pk,a(2j2), Pk,b(2j2)], ..., [Pk,a(2jn), Pk,b(?jn)] entrant dans le groupe 5j de n capteurs interférométriques à fibre optique est véhiculé par la fibre optique 32 à un coupleur à fibre optique 51j de type 1 entrée vers 2 sorties . L'ensemble 21j de n couples de pulses est alors divisé en deux ensembles 21ja et 21jb de n couples de pulses respectivement sur les fibres 53ja, et 52jb, les deux ensembles 21ja et 21jb étant constitués chacun des n couples de pulses [Pk,a(2l.j1), Pk,b(X 1)], [Pk,a(42), Pk,b(?j2)], ÉÉÉ, [Pk,a(Xjn), Pk,b(4n)]. L'ensemble 21ja est véhiculé par le chemin optique court 53ja commun aux n capteurs interférométriques à fibre optique puis réfléchi au miroir non sélectif en longueur d'onde 54ja; il est ensuite recouplé dans la fibre optique 32 par l'intermédiaire du coupleur à fibre optique 51j: de retour sur la fibre 32, l'ensemble 21ja est constitué de n couples de pulses [Pk,aa(Xj1) , Pk,ba(?j1)], [Pk,aa(?j2), Pk,ba(Xj2)],ÉÉÉ, [Pk,aa(Xjn), Pk,ba(2jn)], les n couples de pulses étant séparés les uns par rapport aux autres du temps t(D"), les 2 pulses de chaque couple étant retardés temporellement l'un par rapport à l'autre du temps t(D), le temps t(D") étant très voisin du temps t(D). L'ensemble 21jb de n couples de pulses formé sur la fibre optique 52jb est acheminé à un multiplexeur en longueur d'onde 52j de type 1 entrée vers n sorties . Le démultiplexeur en longueur d'onde 52j sépare le deuxième ensemble 21jb de n couples de pulses formé sur la fibre 52jb en n couples de pulses respectivement [Pk,ab(X)l), Pk,bb(? j1)] sur la fibre 530b,1, [Pk,ab(Xj2), Pk,bb(?j2)] sur la fibre 530b,2, ÉÉÉ, [Pk,ab(!yn), Pk,bb(?jn)] sur la fibre 53jb,n. Les fibres 531b,1, 53jb,2,.. ., 53jb,n sont respectivement terminées par les miroirs 54jb,1, 54jb,2,... , 54jb,n. Les n couples de pulses [(Pk,ab(!j1), Pk,bb(Xj1)], OU [(Pk, ab(Xj2), Pk,bb(Xj2),..., OU [(Pk,ab(?jn), Pk,bb(ljn)] sont alors réfléchis respectivement par les miroirs 2889305 40 54jb,1r 54jb,2,..., 54jb,n puis réacheminés respectivement par les fibres optiques 53jb,1, 53jb,2, 53jb,n vers le démultiplexeur en longueur d'onde 52j. Ce dernier recombine les n couples de pulses [(Pk,ab(Xjl), Pk,bb(Xjl)], [(Pk,ab(Xj2), Pk,bb(!j2),ÉÉÉ, [(Pk,ab(2jn), Pk,bb(%jn)] sur la fibre optique 52jb. L'ensemble recombiné des n couples de pulses [Pk,ab(2j1), Pk,bb(Xj1)], [Pk,ab(Xj2), Pk,bb(Xj2)],ÉÉÉ, Pk,ab(?jn), Pk,bb(%jn) est alors recouplé sur la fibre optique 32 par l'intermédiaire du coupleur à fibre optique 32. De retour sur la fibre 32, l'ensemble 21jb est alors /formé de n couples de pulses [Pk,ab(Xj1), Pk,bb(2jl)], [Pk,ab(Xj2)r Pk,bb(Xj2)]rÉÉÉr [Pk,ab(4n), Pk,bb(Xjn)], les n couples de pulses étant séparés les uns par rapport aux autres du temps t(D"), les 2 pulses de chaque couple étant retardés temporellement l'un par rapport à l'autre du temps t(D), le temps t(D") étant très voisin du temps t(D). De retour sur la fibre 32, les /deux couples de pulses [Pk,aa(j1), Pk,ba(Xjl)] et [Pk,ab(Xjl), Pk, bb(Xjl)] (respectivement [Pk,aa(Xj2), Pk,ba(Xj2)] et [Pk,ab(Xj2), Pk, bb(42)], [Pk,aa(?jn), Pk,ba(2jn)] et [Pk,ab(2jn), Pk,bb(Xin)]) issus respectivement des ensembles 21ja et 21jb, sont alors retardés l'un par rapport à l'autre du temps t(D') correspondant à la différence de temps de parcours sur un aller/retour entre les chemins optiques court et long de chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique du groupe ou noeud 5j. Ainsi, en sortie du groupe 5j de capteurs interférométriques à fibre optique, l'ensemble 34j de n * 2 couples de pulses [Pk,aa(Xj1), Pk, ba(Àj1)], [Pk,ab(?jl), Pk,bb(? j1)], [Pk,aa(Xj2)r Pk,ba(%j2)], [Pk,ab(? j2)r Pk,bb(Xj2)]rÉÉÉr [Pk,aa(2jn), Pk,ba(4n)], [Pk,ab(!yn), Pk,bb(Xjn)], tel que représenté sur la figure 12, est formé : les 2 couples de pulses {[Pk,aa(Xji), Pk,ba(%ji)], [Pk,ab(?ji), Pk,bb(%ji)]} et les 2 couples de pulses {[Pk,aa(Xj(i+1)), Pk,ba(Xj(i+1))], [Pk,ab(Xj(i+l)), Pk,bb(4(i+1))]} , 1 Par construction, et conformément aux moyens mis en oeuvre par l'art antérieur présenté en figure 1 (c'est à dire un interféromètre de référence 2 ayant une différence de chemin optique D très voisine de la différence de chemin optique D' d'un capteur interférométrique), les 2 pulses issus de chacun des capteurs interférométriques du groupe 5j (1 j s m), Pk,ab(Xji) et Pk,ba(2 ji) (1 Les avantages du système décrit en figure 9 sont identiques à ceux du système décrit en Figure 4. En effet, les retards entre les n signaux interférométriques d'un groupe de n capteurs interférométriques multiplexés temporellement sont générés au niveau des sources optiques, grâce au moyen 1, et non au niveau des capteurs eux-mêmes suivant l'art antérieur. De plus la disposition en étoile des n capteurs interférométriques d'un groupe 5j, 1 j En outre, les groupes 51, 52, ..., 5m étant multiplexés en bande de longueur d'onde, leur répartition sur la fibre optique 32 peut être quelconque: ils peuvent être distants de longueurs de fibre quelconques et non égales. Enfin, comme décrit ultérieurement, le système S d'interrogation (comprenant le moyen 1 et l'interféromètre de référence 2) peut être partagé efficacement entre plusieurs sous réseaux de m groupes de n capteurs. La figure 14 présente un schéma d'un système conforme à la présente invention, basé sur des multiplexages temporel et en longueur d'onde, et permettant d'accroître la capacité de multiplexage du système de la Fig. 9 à 1 sous réseaux de m noeuds (ou groupes) de n capteurs interférométriques chacun, système dans lequel les n capteurs interférométriques d'un même noeud sont localisés au même point de mesure et disposés en étoile à partir du point d'entrée du noeud, les m noeuds de chacun des 1 sous réseaux peuvent être espacés d'une distance quelconque de fibre, et les 1 sous réseaux du système peuvent également être séparés d'une distance quelconque de fibre. Un tel système comprend le système d'interrogation S décrit en figure 9, couplé à un coupleur 310 à fibre optique de type 1 entrée vers 1 sorties . Le coupleur 310 partage ainsi la lumière issue du système d'interrogation S sur les 1 fibres 311, 312, ...,31r, ..., 311, couplée chacune respectivement aux 1 sous réseaux 91, 92, ...,9y, ... 91 de m noeuds de n capteurs chacun. Les sous réseaux 91, 92, ..., 9y, ... 91 sont identiques au sous réseau 90 décrit en figure 9. Les avantages du système décrit en figure 14 sont identiques à ceux du système décrit en Figure 9. En effet, les séparations temporelles entre les n signaux interférométriques de n capteurs interférométriques provenant du groupe j (1 . j Ainsi, alors que l'art antérieur nécessite, pour un système de 1 * m * n capteurs, l'ajout de 1 * m * n longueurs de fibre précises entre les 1 * m * n capteurs, le système décrit en figure 14 proposé par l'invention, ne nécessite l'ajout d'aucune longueur de fibre entre les capteurs; plus particulièrement les retards temporels entre capteurs sont générés une seule fois au niveau du système d'interrogation S, et ceux pour les 1 sous réseaux. La figure 15 présente un schéma d'un circulateur à fibre optique, composant utilisé dans l'art antérieur et dans la présente invention. Dans un circulateur à fibre optique, la lumière ne peut se propager que du point A vers le point B et du point B vers le point C. Le passage de la lumière du point B vers le point A et du point B vers le point C est impossible. Ainsi, ce composant n'est pas symétrique par rapport au sens de propagation de la lumière. Ce composant n'est pas sélectif en longueur d'onde. La figure 16 présente un schéma d'un coupleur à fibre optique de type 1 entrée E vers k sorties, S1, S2, ..., Sk , composant utilisé dans l'art antérieur en type 1 entrée vers 2 sorties et en type 1 entrée vers 2 sorties dans la présente invention. Dans un coupleur à fibre optique, le passage de la lumière peut se faire dans les deux sens de façon symétrique, c'est-à-dire de l'entrée E vers les k sorties S1, S2, ..., Sk mais aussi de chacune des k sorties S1, S2, ..., Sk vers l'entrée E. Ainsi une lumière d'intensité optique I en entrée E du coupleur est transmise sur les k sorties S1, S2, ..., Sk, l'intensité optique I1, I2, . .., Ik des lumières transmises sur chacune des sorties S1, S2, ... , Sk respectivement est égale à I/k. Ce composant n'est pas sélectif en longueur d'onde. La figure 17a présente les caractéristiques en réflexion et transmission d'un miroir non sélectif en longueur d'onde éclairé par une lumière de large bande spectrale, composant utilisé dans l'art antérieur, et dans la présente invention. Un miroir 54 non sélectif en longueur d'onde éclairé par une source optique 100 de large bande spectrale et d'intensité I, a la propriété de réfléchir tout le spectre de la lumière, et de n'en transmettre aucune partie. La figure 17b présente les caractéristiques en réflexion et transmission d'un miroir de Bragg à fibre optique éclairé par une lumière de large bande spectrale, composant utilisé dans la présente invention. Un miroir de Bragg 54jb,; à fibre optique éclairé par une source optique 100 de large bande spectrale et d'intensité I, a la propriété de réfléchir une lumière de fine bande spectrale autour de la longueur d'onde dite de Bragg. Le spectre transmis par le miroir de Bragg 54jb,; étant le spectre complémentaire du spectre réfléchi. Les figures 18a et 18b et 18c présentent les caractéristiques en réflexion et transmission possibles pour les miroirs 54;a (0 j < m) de la présente invention. Ils peuvent être non sélectifs en longueur d'onde (figure 18a), sélectifs en bande de longueur d'onde (figure 18b) ou sélectifs en longueur d'onde (figure 18c). Ainsi éclairé par une lumière de large bande de longueur d'onde, le composant 54;a en figure 18b réfléchit sélectivement la bande B; de longueur d'onde et transmet le spectre complémentaire. Eclairé par une lumière de large bande de longueur d'onde, le composant 54;a en figure 18c réfléchit sélectivement les n longueurs d'onde 41, 132, ..., ; de la bande B; de longueur d'onde et transmet le spectre complémentaire. La figure 19 présente un schéma d'un démultiplexeur en longueur d'onde de type 1 entrée vers n sorties , composant utilisé dans l'art antérieur et dans la présente invention. Un démultiplexeur en longueur d'onde sépare les n longueurs d'onde I1, 12, ..., 2, ..., ln composant une lumière couplée sur son entrée Do sur ses n sorties D1, D2,..., D;, ..., D . Dans un démultiplexeur en longueur d'onde, le passage de la lumière peut se faire dans les deux sens et de façon symétrique: le composant peut donc fonctionner comme démultiplexeur de longueurs d'onde ou multiplexeur de longueurs d'onde. La figure 20 présente un schéma d'un composant dit d'extraction de longueur d'onde, composant utilisé dans l'art antérieur. Un composant d'extraction de la longueur d'onde 1; extrait la longueur d'onde sur sa sortie Ej2 d'un groupe de n longueurs d'onde I1, X2, ..., 1,, ..., ln composant une lumière couplée sur son entrée Ej1; il transmet les (n-1) autres longueurs d'onde I1, 12, .ÉÉ, 2 1, 141, ..., %n sur sa sortie E;3. Dans un composant d'extraction de longueur d'onde, le passage de la lumière peut se faire dans les deux sens et de façon symétrique: le composant peut donc fonctionner comme composant d'extraction de longueur d'onde ou d'insertion de longueur d'onde. La figure 21 présente un schéma d'un démultiplexeur en bande de longueur d'onde de type 1 entrée vers m sorties , composant utilisé dans la présente invention. Un démultiplexeur en bande de longueurs d'onde sépare les m bande de longueur d'onde B,, B2, ..., B;, ..., B, composant une lumière couplée sur son entrée Do sur ses m sorties D1, D2, ..., D;, ..., D, . Dans un démultiplexeur en bande de longueurs d'onde, le passage de la lumière peut se faire dans les deux sens et de façon symétrique: le composant peut donc fonctionner comme démultiplexeur de bandes de longueurs d'onde ou multiplexeur de bandes de longueurs d'onde. La figure 22 présente un schéma d'un composant dit d'extraction de bande de longueurs d'onde, composant utilisé dans la présente invention. Un composant d'extraction de la bande de longueur d'onde B; extrait la bande de longueur d'onde B; sur sa sortie Ej2 d'un groupe de m bandes de longueurs d'onde B1r B2, ..., B;, ..., B composant une lumière couplée sur son entrée Ej1; il transmet les (m-1) autres bandes de longueurs d'onde B1, B2, ..., B3+1, ..., Bln sur sa sortie E;3. Dans un composant d'extraction de bande de longueurs d'onde, le passage de la lumière peut se faire dans les deux sens et de façon symétrique: le composant peut donc fonctionner comme composant d'extraction de bande de longueurs d'onde ou d'insertion de bande de longueur d'onde. La figure 23 présente un schéma d'un interleaver selon le terme anglosaxon, composant utilisé dans la présente invention. Une lumière constituée d'un peigne de longueurs d'onde d'espacement Al entre longueurs d'onde (I1, X2, X3, 24, X5, X6, X2n, X2n+1) à l'entrée I d'un interleaver est séparée sur les deux sorties S1 et S2 de l'interleaver, en deux lumières constituées chacune respectivement des peignes de longueurs d'onde (2,1, X3, X5, ÉÉÉ, X2n+1) et (X2, X4, X6, ÉÉÉ, X2n) d'espacement 2.A2. entre longueurs d'onde. Dans un interleaver, le passage de la lumière peut se faire dans les deux sens et de façon symétrique. La présente invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation décrits ci-dessus. En particulier, les capteurs interférométriques à fibre optique disposés en étoile peuvent être des interféromètres de Fabry-Perrot ou encore tout autre moyen interférométrique sélectif en longueur et permettant de mettre en oeuvre un multiplexage temporel proposé ici. Dans la présente description, un unique miroir de référence 54ja où 0 j m est prévu au sein d'un groupe de capteurs interférométriques à fibre optique. Toutefois, dans le cadre de la présente invention, il est tout à fait envisageable de prévoir autant de miroirs de référence que de miroirs 54jb,1r 54jb,2,..., 54jb,n où O j < m au sein d'un groupe de n capteurs interférométriques à fibre optique. Par ailleurs, il peut être envisagé de mettre en oeuvre le moyen 21 20 de l'interféromètre de référence 2 non pas sur le bras court 2a mais sur le bras long 2b de cet interféromètre de référence | L'invention concerne un système d'interrogation de capteurs interférométriques à fibre optique comprenant un moyen (1) formant source optique, pour générer une pluralité de m*n longueurs d'onde distinctes lambda11, lambda12,..., lambda1n, lambda21, lambda22,..., lambda2n,..., lambdam1, lambdam2,..., lambdamn et plusieurs capteurs interférométriques à fibre optique, caractérisé en ce que :- le moyen (1) formant source optique, comprend des moyens aptes à générer une pluralité de m ensembles (111, 112, ..., 11m) de pulses de lumières, chaque ensemble 11j (1<=j<=m) étant constitué de n pulses Pk(lambdaj1), Pk(lambdaj2), ..., Pk(lambdajn) de lumières de longueurs d'onde distinctes lambdaj1, lambdaj2,..., lambdajn, les n pulses Pk(lambdaj1), Pk(lambdaj2), ..., Pk(lambdajn) de lumières de longueurs d'onde distinctes étant séparés temporellement,- les capteurs interférométriques à fibre optique sont répartis en une pluralité de m groupes (51, 52,..., 5m) de n capteurs interférométriques à fibre optique chacun, lesdits n capteurs interférométriques à fibre optique d'un même groupe, localisés en un même point de mesure, étant disposés en étoile à partir du point d'entrée dudit groupe de n capteurs interférométriques à fibre optique, et- chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique d'un même groupe 5j, 1<=j<= m, est associé à un moyen sélectif en longueur d'onde, de sorte qu'il est interrogé par un seul des pulses Pk(lambdaj1), Pk(lambdaj2), ..., Pk(lambdajn) de lumières de longueurs d'onde distinctes lambdaj1, lambdaj2,..., lambdajn. | 1. Système d'interrogation de capteurs interférométriques à fibre optique comprenant un moyen (1) formant source optique, pour générer une pluralité de m*n longueurs d'onde distinctes Ail, À12,..., Àln, À21, À22,. .., À2n,..., 4ml, Àmz,..., Àmn et plusieurs capteurs interférométriques à fibre optique, caractérisé en ce que: - le moyen (1) formant source optique, comprend des moyens aptes à générer une pluralité de m ensembles (111, 112, ..., 11m) de pulses de lumières, chaque ensemble 11j (1 j < _ m) étant constitué de n pulses Pk(Àjl), Pk(Àj2), ..., Pk(A;n) de lumières de longueurs d'onde distinctes 2\31r À J2,..., les n pulses Pk(Àjl), Pk(Àj2), ..., Pk(A;n) de lumières de longueurs d'onde distinctes étant séparés temporellement, - les capteurs interférométriques à fibre optique sont répartis en une pluralité de m groupes (51, 52,..., 5m) de n capteurs interférométriques à fibre optique chacun, lesdits n capteurs interférométriques à fibre optique d'un même groupe, localisés en un même point de mesure, étant disposés en étoile à partir du point d'entrée dudit groupe de n capteurs interférométriques à fibre optique, et - chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique d'un même groupe 5j, 15 j < m, est associé à un moyen sélectif en longueur d'onde, de sorte qu'il est interrogé par un seul des pulses Pk(Àj1), Pk(Àj2), ÉÉÉ, Pk(Àjn) de lumières de longueurs d'onde distinctes 41, A;2,..., À. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un interféromètre de référence (2) formé d'un bras court (2a) et d'un bras long (2b) formant deux chemins optiques dont la différence vaut le chemin optique D, un des deux bras comprenant un moyen (21) pour moduler activement la phase du champ optique s'y propageant. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que le moyen (1) formant source optique comprend une pluralité de m*n sources de lumière (611, 612,..., 61n,..., 621, 622,..., 62n,..., 6m1, 6m2,..., 6mn), un multiplexeur en longueur d'onde (11), un interrupteur optique (120) pour générer un pulse de lumières Pk(Àll, À12,..., Àln, À21, À22,..., À2n,..., Am1, Àm2,..., Àmn), et un moyen (14) pour générer à partir du pulse de lumières Pk(Àll, 112,ÉÉÉ, À1n, À21, À22,..., À2n,..., Àm1, Àmz,ÉÉ., Àmn), m ensembles de pulses de lumières 111, 112, ..., 11m, chacun des ensembles llj, 1 . j S m, étant constitué de n pulses de lumières Pk(Àjl), Pk(A32), ..., Pk(A;n) de longueurs d'onde distinctes A;1r A;2,..., 4, et retardés l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D"), ledit temps t(D") correspondant au temps de parcours par la lumière d'un chemin optique D", et ledit temps t(D") étant très voisin du temps t(D) correspondant au temps de parcours par la lumière du chemin optique D. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que le moyen (14) comprend une fibre optique (142) sur laquelle sont inscrits successivement une pluralité de n groupes de miroirs G1r G2,..., Gn, chacun des groupes G, ,1 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que les miroirs (1411i 1421r..., 14m1, 1412, 1422,..., 14m2,..., 141n, 14mn) sont des miroirs de Bragg à fibre optique. 6. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen (14) comprend un démultiplexeur en bandes de longueur d'onde (143) de type 1 entrée vers m sorties pour séparer la pluralité de m*n longueurs d'onde spécifiques (À11, À12,..., À1n, À21, À22,..., À2n,..., Àm1, Àm2,..., Àmn) en m bandes B1 = (À11, À12..., À1n), B2 = (À21, À22,... , À2n),..., Bm = (Àmi, Àm2,..., Àmn) de n longueurs d'onde chacune vers m groupes (161, 162,..., 16m), chacun des groupes 16j, 1 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que chacun des m groupes (16j, 1 j m) comprend n fibres optiques (14231r 1422, ..., 1423, ) menant les n longueurs d'onde 41, 42..., A;, issues du démultiplexeur en longueur d'onde (14j) de type 1 entrée vers n sorties vers les n miroirs (14j1, 14j2, ..., 14jn). 8. Système selon la 7, caractérisé en ce que les miroirs (14j1, 14j2, ..., 14j,, 1 j 9. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen (14) comprend un démultiplexeur en longueur d'onde de type 1 entrée vers m*n sorties, pour séparer une pluralité de m*n longueurs d'onde spécifique À11, À12,..., Àln, À21, À22,..., À2n,..., Àm1, Am2,..., Àmn à son entrée sur m*n sorties menant respectivement à m*n miroirs 1411, 1412, ..., 141,, 1421, 1422, ..., 142n, ..., 14m1, 14m2, ..., 14m,, les m*n miroirs réfléchissant respectivement sélectivement la longueur d'onde spécifique À11, À12,..., Àln, À21, À22,..., À2n,..., Àmir Àm2,ÉÉÉ, Àmn, et la différence entre deux chemins optiques délimités, par le miroir 14j1 et la sortie associée du démultiplexeur, et le miroir 141+1 et la sortie associée du démultiplexeur, 1 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que le moyen (14) comprend m*n fibres optiques, menant les m*n longueurs d'onde À11, À12, ÉÉÉ, Àln, À21, À22,..É, À2n,..., Àm1, Àm2rÉÉÉr Àmn issues démultiplexeur en longueur d'onde de type 1 entrée vers m*n sorties respectivement sur les m*n miroirs 1411, 1412, ..., 141n, 1421, 1422, ..., 142n, ..., 14m1, 14m2, ..., 14mn. 11. Système selon la 10, caractérisé en ce que les m*n miroirs 1411, 1412, ..., 141,, 1421, 1422, ..., 142,, ..., 14m1, 14m2, ... , 14mn sont des miroirs de Bragg à fibre optique. 12. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen (14) comprend un moyen 14a séparant les m*n longueurs d'onde À11, À12,..., À1n, À21, À22,..., À2n,..., 411, Àmz,É.., Àmn à son entrée en n paquets de m longueurs d'onde chacun (2\11, À21, ..., Àmi), (À12, À22, ÉÉÉ, Àm2), ...,(À1n, À2n, Àmn), respectivement sur n fibres 1421r 1422, .. ., 14.2n, et un moyen 14b recombinant les n paquets de longueurs d'onde sur une même fibre, la différence des chemins optiques formés par deux portions de fibre 142; et 1420+1), 1 < i 13. Système selon la 12, caractérisé en ce que le les moyens (14a) et (14b) sont tous deux formés par un jeu de séparateurs en longueur d'onde. 14. Système selon l'une des 1 ou 2, caractérisé 20 en ce que le moyen (1) formant source optique comprend une pluralité de m*n sources de lumières émettant chacune une longueur d'onde spécifique À11, À21, ÉÉÉ, Àml, À12, À22,..., Àm2f..., À1n, À2n,..., Àmn, une pluralité de n multiplexeurs en longueur d'onde 411, 412, ..., 41n d'onde de type m entrées vers 1 sortie, chacun des n multiplexeurs en longueur d'onde 41i, 1 < i 5 n, combinant les m longueurs d'onde À11r À2i,..., Àm; à ses entrées sur une sortie, une pluralité de n interrupteurs optiques 121, 122, ..., 12n respectivement en sorties des n multiplexeurs 411, 412, ..., 41n pour générer n pulses de lumière Pk(Àll, À21, ..., Àmi), Pk(À12, À22, ÉÉ., Àm2),..., Pk(Àln, À2n,..., Àmn) retardés l'un par rapport à l'autre d'un temps t(D"), et enfin un moyen 11 permettant de combiner les n pulses de lumières Pk(All, À21, ÉÉÉ, Àmi), Pk(À12, À22,ÉÉÉ, Àmz),.ÉÉ, Pk(Àln, À2,ÉÉÉ, Àmn) issus des n interrupteurs 121, 122, ..., 12n sur une fibre optique. 15. Système selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour commander l'actionnement de la pluralité d'interrupteurs optiques contrôler le séquençage de cet actionnement entre lesdits interrupteurs optiques. 16. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les m groupes (51, 52,..., 5m) de n capteurs interférométriques à fibre optique sont disposés successivement le long d'une fibre optique (32) et espacés les uns des autres de longueurs de fibre quelconques (61a, 62a,..., 6(m-1)a). 17. Système selon la 16, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (61, 62,..., 6m) prélevant une partie de la lumière véhiculée sur la fibre 32 pour éclairer respectivement les groupes 51, 52, ..., 5m de n capteurs interférométriques à fibre optique chacun. 18. Système selon la 17, caractérisé en ce que les moyens (61, 62,..., 6m) sont des composants à fibre optique d'insertion/extraction des bandes de longueur d'onde respectivement d'onde (B1, B2,..., Bm)É 19. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque groupe 5j, 1 21. Système selon l'une des 19 ou 20, caractérisé en ce que chaque miroir de la pluralité de n miroirs (54jb,1, 54jb,2i..., 54jb, n où 1 < j m) est un miroir de Bragg à fibre optique réfléchissant respectivement sélectivement la longueur d'onde (Àj1, À 2..., jn). 22. Système selon l'une des 19 ou 20, caractérisé en ce que chaque miroir de la pluralité de n miroirs (54jb,1, 54jb,2i..., 54jb, n où 1 < j < m) est non sélectif en longueur d'onde. 23. Système selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que chaque groupe 5j,1 j m, de n capteurs interférométriques à fibre optique comprend un coupleur à fibre optique de type 1 entrée vers n+1 sorties dont une sortie est couplée à une fibre optique, cette fibre étant terminée par un miroir de référence (54ja), les autres sorties étant couplées à n fibres optiques se terminant chacune respectivement par les miroirs 54jb,1, 54jb,2,..., 54jb,n. 24. Système selon la 23, caractérisé en ce que pour le groupe 5j,15 j m, de n capteurs interférométriques à fibre optique, le chemin optique court de chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique est défini par le chemin optique entre l'entrée du coupleur à fibre optique et le miroir de référence (54ja), le chemin optique long associé à chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique étant défini entre l'entrée du coupleur à fibre optique et un miroir de la pluralité de n miroirs 54jb,1, 54jb,2,..., 54jb,n, la différence entre le chemin optique court et le chemin optique long sur un aller/retour valant D' pour chacun des n capteurs interférométriques à fibre optique, le chemin optique D' étant très voisin des chemins optiques D et D". 25. Système selon l'une des 23 ou 24, caractérisé en ce que pour le groupe 5j,1 j 26. Système selon l'une des 19 à 25, caractérisé en ce que le miroir de référence (54ja) associé au groupe 5j,1 j m, de n capteurs interférométriques à fibre optique est un miroir réfléchissant la bande de longueur d'onde B. 27. Système selon l'une des 19 à 25, caractérisé en ce que le miroir de référence (54ja) associé au groupe 5j, 1 5 j m, de n capteurs interférométriques à fibre optique est un miroir réfléchissant sélectivement les longueurs d'onde À 1, A;2..., A;n de la bande de longueur d'onde B;, 28. Système selon l'une des 19 à 25, caractérisé en ce que le miroir de référence (54ja) associé à chacun des m groupes (51, 52,..., 5m) de capteurs interférométriques à fibre optique est un miroir non sélectif en longueur d'onde. 29. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'interféromètre de référence (2) est un interféromètre de MachZendher. 30. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'interféromètre d'un capteur interférométrique à fibre optique est un interféromètre de Michelson. 31. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un démultiplexeur en bande de longueurs d'onde (40), une pluralité de m photo-détecteurs (71, 72,... 7m) et une pluralité de m démodulateurs (81, 82,..., 8m). 32. Système selon la 31, caractérisé en ce qu'il permet d'interroger un sous-réseau (90), lequel sous-réseau (90) est au moins formé par les m groupes (51, 52,..., 5m) de n capteurs interférométriques à fibre optique, le démultiplexeur en bande de longueurs d'onde (40), la pluralité de m photo-détecteurs (71, 72,... 7m) et la pluralité de m démodulateurs (81, 82,..., 8m). 33. Système selon la 32, caractérisé en ce que 1 sous réseaux (91, 92, ..., 91), constitués chacuns de m groupes de capteurs (51, 52, ..., 5m), sont couplés par l'intermédiaire d'un moyen (310) à un moyen (1) formant source optique et un interféromètre de référence (2) communs. 34. Système selon la 33, caractérisé en ce que le moyen (310) est un coupleur à fibre optique de type 1 entrée vers 1 sorties. | G | G01,G08 | G01D,G01H,G01V,G08C | G01D 5,G01H 9,G01V 1,G08C 15 | G01D 5/353,G01H 9/00,G01V 1/22,G08C 15/06 |
FR2892843 | A1 | STRUCTURE COMPORTANT UN DISPOSITIF ELECTRONIQUE, NOTAMMENT POUR LA FABRICATION D'UN DOCUMENT DE SECURITE OU DE VALEUR. | 20,070,504 | La présente invention a pour objet une structure comportant un dispositif électronique, par exemple RFID, notamment pour la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur ou la sécurisation d'un article. Par sécurisation d'un article, on entend le fait de munir un article, qui peut être 5 par exemple un dispositif de conditionnement, d'un dispositif électronique capable par exemple de servir d'antivol ou de moyen d'authentification ou de traçage. On connaît par la demande de brevet GB 2 279 907 une carte à puce réalisée en assemblant des couches inférieure et supérieure avec une structure centrale portant un dispositif électronique, lequel comprend un circuit intégré et une bobine reliée au circuit. 10 Pour réaliser cette structure centrale, le dispositif électronique est pris en sandwich entre deux couches en polyester recouvertes chacune sur une face d'un adhésif thermo-activable. Cette structure centrale est elle-même prise en sandwich entre deux couches inférieure et supérieure en PVC. L'assemblage des couches constitutives de la structure centrale avec le dispositif électronique ainsi que celui de la structure centrale avec les couches inférieure et 15 supérieure a lieu lors de la fabrication de la carte. Sous l'action de la pression et de la température, le dispositif électronique s'enfonce dans les couches adjacentes, ce qui permet de compenser son épaisseur tandis que les différentes couches se lient entre elles. Cette demande de brevet ne décrit pas une structure centrale pré-assemblée. On connaît par le brevet US 6 305 609 une carte à puce réalisée en assemblant 20 des couches inférieure et supérieure avec une structure centrale portant un dispositif électronique. Cette structure centrale comporte un film de support portant le dispositif électronique, lequel comprend un circuit intégré et une bobine reliée à ce circuit. Ce dispositif fait saillie de part et d'autre du film de support. Les parties en saillie sont compensées en épaisseur grâce à un liquide thermoplastique réticulé sous rayonnement 25 UV. Ce liquide est introduit au dernier moment lors de l'assemblage de la structure centrale avec les couches inférieure et supérieure précitées. Ces dernières ainsi que le film de support sont en matière thermoplastique. Ce type de structure centrale qui présente des surépaisseurs nécessite un équipement spécifique pour l'assemblage final dans la carte ou par exemple entre deux couches inférieure et supérieure de nature fibreuse. 30 On connaît par le brevet US 6 233 818 une carte à puce réalisée en assemblant des couches inférieure et supérieure avec une structure centrale portant un dispositif électronique. Cette structure centrale comporte un film de support en matière thermoplastique avec une fenêtre dans laquelle est placé le dispositif électronique, lequel comprend un module avec un circuit intégré et une bobine en cuivre qui est connectée à ce circuit et insérée à la surface du film via un procédé à ultrasons. Le film, en PVC, PC ou PET-G, est ensuite directement laminable avec des couches inférieure et supérieure imprimées pour la fabrication de la carte à puce sur un équipement spécifique générant pression et température. La manipulation d'une telle structure est délicate car l'antenne est à fleur de la structure. De plus, ce type de structure n'est pas adapté à une intégration directe entre la 10 couverture d'un passeport et le livret de feuilles par exemple, les colles de reliure actuellement utilisées étant appliquées à froid et sous forme liquide. On connaît par ailleurs par la demande WO 00/42569 une étiquette réalisée en déposant successivement sur un papier recouvert de silicone les couches suivantes : - une couche d'adhésif réticulable sous l'effet d'un rayonnement UV, 15 - une couche d'un matériau électriquement conducteur formant des pattes de connexion, -une couche d'un matériau diélectrique, - une couche d'une encre métallique conductrice de manière à former une antenne, 20 - une couche expansible contenant une résine polymérique et comportant une fenêtre. Un dispositif électronique est introduit dans la fenêtre de la couche expansible, au contact de l'antenne. Dans cette demande, il n'y a pas de structure centrale pré-assemblée. La couche expansible comporte une réserve au niveau de la puce pour éviter les 25 surépaisseurs. Dans le cas d'une étiquette ainsi réalisée, il est par ailleurs relativement facile de peler l'étiquette de son support après application, ceci sans évidence de falsification. Enfin, une telle construction ne permet pas de camoufler le dispositif électronique, c'est-à-dire la puce et son antenne, lors d'une observation en lumière transmise. 30 La société SMARTRAC commercialise des structures appelées Prelaminated Inlays comprenant des couches en polycarbonate ou PET, destinées à être intégrées dans un document de sécurité. La société AONTEC commercialise également des structures appelées Prelaminated Inlays destinées à être laminées avec des couches d'un document de sécurité, ces structures comprenant des couches en PVC ou PC. Ces structures n'offrent pas entière satisfaction sur le plan de la sécurité et de l'assemblage avec des couches inférieure et supérieure fibreuses. L'invention vise notamment à proposer, selon l'un de ses aspects, une structure comportant un dispositif électronique qui rende plus difficile, voire impossible, toute tentative de falsification d'un article ou d'un document de sécurité ou de valeur comportant une telle structure, et qui puisse être facilement assemblée avec l'article ou le reste du document. L'invention a ainsi pour objet une structure, notamment destinée à la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur ou à la sécurisation d'un article, comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire au moins partiellement fibreuse avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, - une couche d'adhésif en contact avec la couche intercalaire. La couche d'adhésif peut permettre par exemple d'assembler la couche intercalaire avec une couche adjacente de la structure ou avec une couche adjacente d'un document de sécurité ou de valeur dans lequel la structure est intégrée ou de fixer la structure sur un article. De préférence, l'adhésif présente un pouvoir d'adhérence et une cohérence suffisamment élevés pour qu'une tentative de séparation de la couche intercalaire de la couche adjacente précitée altère à tout le moins la couche intercalaire. La structure selon l'invention peut par exemple être utilisée pour la réalisation d'un document d'identité, par exemple un passeport, ou d'une étiquette de visa. Par dispositif électronique , on désigne tout dispositif permettant de mémoriser et/ou d'échanger des informations, notamment par une liaison sans fil. Le dispositif électronique peut notamment être un dispositif RFID. Le dispositif électronique peut comporter une antenne, laquelle peut se présenter par exemple sous la forme d'une bobine, filaire ou imprimée. Grâce à l'invention, la structure peut être dépourvue de surépaisseur sensible si on le souhaite, le dispositif électronique pouvant être entièrement logé dans la fenêtre de la couche intercalaire. Ainsi, la structure peut aisément être assemblée, au choix, avec différents types de documents de sécurité, sans être dotée d'un élément spécifique pour compenser l'épaisseur du dispositif électronique, comme cela est le cas par exemple pour la carte à puce décrite dans le brevet US 6 305 609 précité. La structure selon l'invention présente encore l'avantage qu'une tentative de falsification de celle-ci s'avère relativement difficile, voire impossible, car la couche intercalaire est aisément altérée en cas de tentative de pelage de la structure, ce qui pourrait ne pas être le cas pour un document de sécurité ou de valeur réalisé avec une structure centrale telle que décrite par exemple dans le brevet US 6 233 818 ou dans la demande WO 00/42569. De plus, du fait que le dispositif électronique est logé au moins partiellement dans une fenêtre de la couche intercalaire, le dispositif électronique est protégé contre des chocs mécaniques. La couche adjacente précitée est par exemple l'une d'une couche intercalaire supplémentaire, d'une couche de masquage et d'un support du dispositif électronique, cette liste n' étant pas limitative. Lorsque la structure est destinée à la fabrication d'une étiquette, de visa par exemple, la couche d'adhésif précitée est avantageusement recouverte d'un film antiadhérent de protection, amovible. Dans une réalisation particulière, la structure comporte au moins une couche 20 fibreuse extérieure destinée à être assemblée avec une couche fibreuse du document de sécurité ou de valeur. Ainsi, la structure peut être assemblée avec au moins une couche fibreuse du document de sécurité ou de valeur de manière relativement aisée, notamment sans utilisation d'adhésif particulier ni mise en place de conditions de laminations particulières 25 telles que celles habituellement rencontrées dans la fabrication de cartes à puces (temps de lamination 30 mn à 150 C), et en limitant les problèmes de curl puisque les couches fibreuses à assembler de la structure et du document sont de nature similaire ou compatible. Avantageusement, la couche intercalaire est entièrement fibreuse, ce qui peut 30 faciliter par exemple l'incorporation dans celle-ci d'éléments de sécurité et ce qui peut faciliter également sa délamination en cas de tentative de falsification. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'une au moins de la nature et de l'épaisseur de la couche intercalaire est choisie de manière à ce que la couche intercalaire soit opaque en lumière transmise. Ainsi, la couche intercalaire peut permettre de masquer au moins partiellement le dispositif électronique lorsque la structure est observée en lumière transmise. La couche intercalaire peut en outre être agencée pour réfléchir la lumière, ce qui permet de masquer également au moins partiellement le dispositif électronique lorsque la structure est observée en lumière réfléchie ou transmise. La couche intercalaire peut être blanche ou, en variante, être colorée. La couche intercalaire peut comporter une âme colorée avec un revêtement blanc. Lorsque la couche intercalaire est colorée, le ou les colorants et/ou pigments présents dans la couche intercalaires sont de préférence retenus dans la couche intercalaire avec une force suffisante pour éviter une migration du ou des colorants ou pigments dans des couches adjacentes de la structure et/ou du document de sécurité ou de valeur sur lequel la structure est assemblée. La couche intercalaire peut être métallisée ou laminée avec au moins un film métallique, ce qui peut permettre de l'opacifier. De préférence, la fenêtre traverse la couche intercalaire mais en variante la fenêtre est non traversante. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure est agencée de manière à permettre de détecter sur le document de sécurité ou de valeur, à travers la fenêtre de la couche intercalaire, visuellement, éventuellement sous un éclairage particulier, ou à l'aide d'un dispositif de détection, un élément de sécurité porté par la structure, cet élément de sécurité pouvant notamment être présent sur le dispositif électronique, par exemple sous la forme d'une inscription ou d'un revêtement tel que par exemple un vernis. La structure peut par exemple comporter un revêtement thermochromique détectable sur le document de sécurité ou de valeur à travers la fenêtre. De préférence, la structure, notamment l'une au moins de la couche intercalaire, d'une éventuelle couche de masquage et de la couche d'adhésif, comporte au moins l'un des éléments de sécurité suivants : un élément d'authentification, un élément de mise en évidence d'une falsification, ce ou ces éléments de sécurité étant visibles et/ou détectables à l'aide d'un dispositif de détection. La structure, notamment l'une au moins de la couche intercalaire, d'une éventuelle couche de masquage de la structure et de la couche d'adhésif, comporte avantageusement au moins un élément de sécurité choisi parmi : un élément à effet optique variable et/ou diffractif comme par exemple un élément holographique, iridescent ou à cristaux liquides, un revêtement magnétique ou cristallin, des fibres magnétiques, des traceurs détectables par résonance magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, une impression d'un vernis ou d'un encre, des traceurs luminescents ou fluorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur au contact d'un ou de plusieurs produits prédéterminés, notamment des acides, bases ou oxydants ou solvants. Avantageusement, la fenêtre et/ou la couche intercalaire présente une forme imitant une image, un logo ou une inscription, de manière à définir une sécurité supplémentaire de la structure et du document équipé de la structure. La fenêtre peut ainsi être non rectangulaire, par exemple. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le dispositif électronique comporte un support portant une puce électronique et une antenne connectée à la puce électronique, la puce électronique s'étendant au moins partiellement dans la fenêtre de la couche intercalaire. L'antenne permet d'apporter une alimentation électrique à la puce électronique et de lire et/ou d'écrire des données, sans contact, dans la puce. Cette dernière peut comporter un ou plusieurs circuits intégrés, notamment une mémoire. Le support peut être flexible. Le support peut être réalisé à base d'un matériau minéral ou organique, naturel ou synthétique, par exemple être une couche fibreuse, notamment une couche de papier. Le support peut encore être réalisé par exemple en un matériau contenant un 25 polymère, notamment du PET. Le support peut en variante être réalisé en PVC, ABS/PC ou PC, cette liste n'étant pas limitative. La puce électronique fixée sur le support peut comporter une résine d'encapsulage ou non. L'antenne peut être de type filaire ou être gravée, imprimée ou réalisée par estampage, voire à l'aide d'un procédé de croissance électrolythique. 30 L'antenne peut s'étendre au moins en partie sur la puce. Lorsque l'antenne est filaire, elle est avantageusement maintenue par une couche d'un adhésif, laquelle peut servir à assembler deux couches de la structure. La couche d'adhésif présente alors avantageusement une épaisseur supérieure à celle du fil de l'antenne. Le support peut comporter sur une face un revêtement contenant un élément de sécurité tel que par exemple un composé thermochrome irréversible qui change de couleur, par exemple passe de l'incolore à une couleur prédéfinie, par exemple rose ou rouge, lorsque la température dépasse une valeur prédéfinie, par exemple environ 65 C. Cela permet de révéler une attaque thermique de la structure. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le support est pris en sandwich entre deux couches de la structure. Dans ce cas, la structure peut comporter une 10 unique couche intercalaire. En variante, la structure peut comporter au moins une couche intercalaire supplémentaire dans laquelle est logé au moins partiellement le support du dispositif électronique. Celui-ci peut comporter un module avec une partie de connexion destinée à être connectée à une antenne et une puce électronique noyée dans une résine 15 d'encapsulage. La couche intercalaire supplémentaire peut comporter une fenêtre logeant au moins partiellement la partie de connexion du module, la résine d'encapsulage étant logée dans la fenêtre de l'autre couche intercalaire. L'antenne du dispositif électronique peut être portée le cas échéant par cette couche intercalaire supplémentaire. 20 Lorsque la structure comporte plusieurs couches intercalaires comportant chacune une fenêtre, les différentes fenêtres peuvent présenter des dimensions différentes, afin par exemple de s'adapter à la forme du dispositif électronique. La protection de ce dernier contre les chocs peut ainsi être renforcée. Lorsque la structure comporte deux couches intercalaires, l'une d'elles peut 25 comporter une fenêtre plus petite que celle de l'autre couche intercalaire. En variante, les fenêtres des deux couches présentent des tailles identiques. La structure peut présenter une épaisseur maximale d'environ 500 m, par exemple. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure comporte au 30 moins une couche de masquage disposée au moins au droit d'une fenêtre d'une couche intercalaire, de manière à masquer au moins partiellement le dispositif électronique lorsque la structure est observée en lumière transmise et/ou en lumière réfléchie. Ainsi, la structure peut présenter une sécurité accrue vis-à-vis de la contrefaçon, rendant plus difficile une tentative de reproduction de la structure. La couche de masquage peut être blanche ou colorée. La couche de masquage peut comporter une âme colorée avec un revêtement blanc. La couche de masquage peut être métallisée ou laminée avec au moins un film métallique. La couche de masquage peut être une couche fibreuse ou non. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la couche d'adhésif est choisie pour permettre un assemblage à froid ou à chaud de la couche intercalaire avec la couche adjacente de la structure. La couche d'adhésif peut être colorée de manière à masquer au moins partiellement le dispositif électronique lorsque la structure est observée en lumière transmise et/ou réfléchie. De préférence, l'adhérence entre deux couches adjacentes de la structure est supérieure à la cohésion interne de l'une au moins desdites couches. La cohésion interne d'une couche correspond notamment à sa capacité de résister à une délamination interne. Ainsi, une tentative de séparation d'une des couches de la structure provoque l'altération de celle-ci. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure comportant deux couches intercalaires, l'une de celles-ci présente une cohésion interne inférieure à celle de l'autre couche intercalaire. La couche intercalaire présente avantageusement une cohésion interne inférieure ou égale à celle de la couche de masquage éventuellement présente. Lorsque le dispositif électronique comporte un support, la cohésion interne du support peut être inférieure ou égale à celle de la couche intercalaire. Ainsi, la structure procure une sécurité contre une tentative de falsification par déchirure ou délamination entre la couche intercalaire et la couche de masquage ou entre la couche intercalaire et le support, notamment si ce dernier présente les mêmes dimensions que la couche intercalaire, pour tenter d'isoler le dispositif électronique. La structure peut comporter un film anti-adhérent, destiné à être enlevé lorsque la structure doit être collée sur un document ou un objet, tel que par exemple un conditionnement. La structure peut être revêtue sur ses deux faces opposées d'une couche d'un adhésif. Chaque couche d'adhésif peut être protégée par un film anti-adhérent amovible de protection, notamment lorsque l'adhésif est sensible à la pression. Lorsque l'adhésif n'est pas sensible à la pression, étant par exemple activable à chaud, un film anti-adhérent peut ne pas être nécessaire. La structure, notamment lorsqu'elle comporte un film anti-adhérent de protection de la couche d'adhésif, peut constituer un visa destiné à être collé sur une feuille de passeport. La structure peut comporter un élément de sécurité visible sur sa tranche. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une structure, notamment destinée à la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur ou à la sécurisation d'un article, comportant : - un dispositif électronique, - une couche, notamment fibreuse, avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, la fenêtre présentant une forme autre qu'une forme rectangulaire, et notamment une forme imitant une image, un logo ou une inscription, par exemple au moins une lettre ou un chiffre. Cette couche peut être une couche intercalaire telle que définie plus haut. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une structure, notamment destinée à la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur ou à la sécurisation d'un article, comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, - une couche d'adhésif en contact avec la couche intercalaire, permettant par exemple d'assembler le dispositif avec une couche adjacente de la structure ou d'un document de sécurité ou de valeur, l'une au moins de la couche intercalaire et de la couche d'adhésif comportant au moins un élément de sécurité agencé pour qu'un signal visible sous un éclairage prédéterminé ou détectable par un système de détection adéquat, notamment optique ou non, soit modifié lorsque la couche intercalaire ou la couche d'adhésif est altérée, notamment par déchirure, délamination, attaque chimique ou thermique. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une structure, notamment pour la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur ou la sécurisation d'un article, comportant : - un dispositif électronique, - un support du dispositif électronique, ce support étant de nature fibreuse ou minérale, - une couche notamment fibreuse avec une fenêtre dans laquelle s'étend au 10 moins partiellement le dispositif électronique. Le support peut notamment comporter un élément de sécurité thermochromique, capable de changer de couleur de manière irréversible en cas d'attaque thermique. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une structure, notamment pour document de sécurité ou de valeur, 15 comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, - un couche d'adhésif en contact avec la couche intercalaire, permettant par 20 exemple d'assembler le dispositif avec une couche adjacente de la structure ou d'un document, la structure comportant au moins un élément de sécurité agencé pour être détectable, notamment visuellement, sur la franche de la structure. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce 25 qui précède, une structure destinée à la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur ou à la sécurisation d'un article, comportant : - un dispositif électronique, - une première couche intercalaire comportant une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, 30 - une couche d'adhésif, - une deuxième couche intercalaire comportant une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, la couche d'adhésif assurant le maintien des deux couches intercalaires et celui d'une antenne du dispositif électronique. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une structure destinée à la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur ou à la sécurisation d'un article, comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire comportant une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique ; - une couche de masquage empêchant de voir à travers elle le dispositif électronique. L'invention a encore pour objet un document de sécurité ou de valeur comportant l'une des structures telles que définies plus haut ou constitué par une telle structure, ce qui peut être le cas notamment lorsque le document est un visa. Le document de sécurité peut constituer un document d'identité, une étiquette visa ou un livret de passeport, par exemple, cette liste n'étant pas limitative. Le document de valeur peut constituer un moyen de paiement. Le document peut comporter une couche réceptrice destinée à être assemblée avec la structure et la cohésion interne de cette couche est de préférence supérieure à celle de la couche intercalaire de la structure et éventuellement celle de la couche de masquage de la structure, destinée à être assemblée avec la couche réceptrice du document. Avantageusement, l'adhérence entre d'une part la couche réceptrice du document et d'autre part la couche intercalaire ou l'éventuelle couche de masquage, est supérieure à la cohésion interne de la couche intercalaire ou de l'éventuelle couche de masquage. Une structure selon l'invention peut être destinée à être prise en sandwich entre deux couches fibreuses, notamment deux jets de papier. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un document de sécurité ou de valeur comportant : - une structure comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, - au moins un premier élément de sécurité visible en lumière du jour, en transmission ou en réflexion, ce premier élément de sécurité étant par exemple défini par la forme de la fenêtre de la couche intercalaire de la structure, - au moins un deuxième élément de sécurité visible sous un éclairage autre que la lumière du jour, ce deuxième élément de sécurité étant par exemple visible sous un éclairage UV ou IR, - au moins un troisième élément de sécurité détectable par un dispositif non 10 optique, par exemple électromagnétique, par exemple un dispositif de détection par résonance magnétique ou par fluorescence X. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un document de sécurité ou de valeur comportant : 15 - une structure comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, - au moins deux couches fibreuses entre lesquelles est intercalée la structure 20 précitée. La structure précitée peut comporter un élément de sécurité qui reste apparent sur une franche du document après assemblage des différentes couches de celui-ci. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un document de sécurité ou de 25 valeur comportant : - une structure comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, 30 -une couche avec laquelle est assemblée la structure précitée, la structure s'étendant sur la majeure partie de ladite couche, notamment sur toute sa surface. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un passeport comportant : - une structure comportant : - un dispositif électronique, - une couche intercalaire comportant une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, -une couche d'adhésif recouvrant la couche intercalaire, - un fil de couture traversant la structure et au moins une feuille du passeport, notamment une feuille collée sur la couverture du passeport. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une structure destinée à la réalisation d'un document de sécurité ou de valeur, ou être rapportée sur un document de sécurité, ce procédé comportant les étapessuivantes : - fournir un dispositif électronique, - fournir une couche intercalaire avec une fenêtre, de préférence traversante, - déposer sur la couche intercalaire une couche d'adhésif permettant d'assembler la couche intercalaire avec une couche adjacente de la structure, l'adhésif ayant un pouvoir d'adhérence et une cohésion suffisamment élevés pour qu'une tentative de séparation de la couche intercalaire de la couche adjacente altère la couche intercalaire, - disposer le dispositif électronique au moins partiellement dans la fenêtre de la couche intercalaire. Le procédé peut comporter les étapes suivantes : - déposer la couche d'adhésif sur la couche intercalaire, - réaliser dans l'ensemble constitué par la couche intercalaire et la couche d'adhésif une fenêtre, de préférence traversante, notamment à l'aide d'un emporte-pièce ou d'un laser. Le procédé peut encore comporter les étapes suivantes : - fournir une couche d'adhésif sous la forme d'un film à transférer, cette couche d'adhésif étant initialement recouverte par au moins un film anti-adhérent, -retirer le film anti-adhérent de la couche d' adhésif, - assembler la couche d'adhésif avec la couche intercalaire. En variante, le procédé comporte les étapes suivantes : - déposer sur la couche intercalaire ou sur une éventuelle couche de masquage un adhésif sous forme liquide de manière à former une couche d'adhésif, - éventuellement, recouvrir la couche d'adhésif ainsi formée d'un film anti- adhérent. Lorsque la structure comporte deux couches intercalaires, le procédé peut comporter les étapes suivantes : - réaliser séparément sur chacune des couches intercalaires au moins une fenêtre, de préférence traversante. Le procédé peut comporter l'étape suivante : - déposer une couche d'adhésif sur chacune des couches intercalaires, - laminer à froid ou à chaud les différentes couches de la structure. L'invention a encore pour objet un procédé pour réaliser un document de sécurité ou de valeur, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes suivantes : - fournir une structure telle que définie ci-dessus, la structure étant pré- assemblée, -assembler ladite structure avec le document de sécurité ou de valeur. Ce procédé peut comporter l'étape suivante : - laminer à froid ou à chaud la structure avec une couche du document de sécurité ou de valeur. Le procédé peut comporter les étapes suivantes : - déposer une couche d'adhésif sur la structure et/ou une couche du document de sécurité ou de valeur, - assembler la structure avec le document de sécurité ou de valeur à l'aide de la couche d'adhésif. En variante, le procédé peut comporter les étapes suivantes : - traiter une surface extérieure de la structure de manière à la rendre adhésive et la recouvrir éventuellement de manière temporaire d'un film anti-adhérent, - assembler la structure avec le document de sécurité ou de valeur en mettant en contact la face traitée de la structure avec le document. Le procédé peut comporter l'étape suivante : - coudre la structure avec au moins une feuille ou une couche du document de sécurité ou de valeur. Avantageusement, la couture est réalisée sur un support du dispositif électronique de la structure, en dehors d'une antenne et d'une puce électronique. Le procédé peut comporter les étapes suivantes : - réaliser une impression ou le dépôt d'un élément de sécurité sur une couche 5 du document avant assemblage avec la structure, - assembler la structure avec ladite couche du document. Ainsi, la structure est incorporée dans le document seulement lorsque le ou les couches du document sont correctement imprimées ou l'élément de sécurité correctement rapporté. 10 En variante, le procédé peut comporter les étapes suivantes : - assembler la structure avec une couche du document, - puis réaliser une impression ou le dépôt d'un élément de sécurité sur la couche du document. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 15 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente, schématiquement et partiellement, une structure conforme à un exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 2 représente, schématiquement et partiellement, en coupe 20 transversale suivant II-II, la structure de la figure 1, - la figure 3 représente, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, un document de sécurité ou de valeur assemblé avec la structure de la figure 2, - la figure 4 est une vue, schématiquement et partiellement, en coupe 25 transversale, d'une structure conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 5 et 6 représentent, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, deux documents de sécurité ou de valeur assemblés avec la structure de la figure 4, - la figure 7 représente, schématiquement et partiellement, en coupe 30 transversale, une structure conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 8 est une vue schématique et partielle, en coupe transversale, d'un document de sécurité ou de valeur avec la structure de la figure 7, - la figure 9 représente, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, une structure conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 10 représente, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, un document de sécurité ou de valeur, avec la structure de la figure 9, - la figure 11 représente, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, une structure conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 12 représente, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, un document de sécurité ou de valeur, avec la structure de la figure 11, - la figure 13 représente, schématiquement et partiellement, une fenêtre d'une couche intercalaire conforme à l'invention, et - la figure 14 illustre, schématiquement et partiellement, un document de sécurité conforme à l'invention avec une structure cousue dessus, - la figure 15 représente, schématiquement et partiellement, un ensemble de feuilles et une structure destinés à être cousus ensemble pour former le document de la figure 14, et - la figure 16 représente, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, une structure conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. Sur le dessin, les proportions relatives des différents éléments représentés n'ont pas toujours été respectées, dans un souci de clarté. On a représenté sur la figure 1 une structure 1 conforme à l'invention destinée à la réalisation d'un document de sécurité ou de valeur. La structure 1 comporte une couche intercalaire 2 comportant un orifice traversant définissant une fenêtre 4. Dans l'exemple considéré, la fenêtre 4 présente une forme rectangulaire, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la fenêtre 4 présente une autre forme, ayant par exemple une forme en étoile, comme illustré sur la figure 13. D'une manière générale, la fenêtre 4 peut présenter une forme imitant une image, un logo ou une inscription. Dans l'exemple considéré, la couche intercalaire 2 est une couche fibreuse, 30 notamment une couche de papier, par exemple avec une densité d'environ 215 g/m2 et une épaisseur de 280 m. La couche intercalaire 2 peut incorporer un colorant, par exemple de type noir au soufre lui conférant une couleur noire, ce colorant présentant une fixation satisfaisante dans la couche intercalaire 2, ce qui évite une migration du colorant vers d'autres couches lorsque la couche intercalaire 2 est en contact avec un adhésif et/ou est soumis à une température élevée et/ou à une atmosphère humide. La couche intercalaire 2 est, dans l'exemple considéré, opaque en lumière transmise et peut comporter un élément de sécurité détectable visuellement, éventuellement sous un éclairage prédéterminé, par exemple UV ou IR, ou, en variante, à l'aide d'un dispositif de détection prédéterminé, par exemple de détection du magnétisme. Dans l'exemple considéré, la couche intercalaire 2 comporte des traceurs détectables avec un dispositif de détection adapté, par exemple des traceurs commercialisés par la société Microtag, détectables par résonance magnétique. La couche intercalaire 2 peut présenter une cohésion d'une valeur d'environ 150 unités Scott, mesurée sur l'appareil Scott Bond. La couche intercalaire 2 peut comporter tout autre élément de sécurité tel que par exemple : un élément à effet optique variable et/ou diffractif comme par exemple un élément holographique, iridescent ou à cristaux liquides, un revêtement magnétique ou cristallin, des fibres magnétiques, des traceurs détectables par résonance magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, une impression d'un vernis ou d'une encre, des traceurs luminescents ou fluorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur en contact d'un ou plusieurs produits prédéterminés. Comme illustré sur la figure 2, une couche d'adhésif 6 est déposée sur la face inférieure de la couche intercalaire 2, afin de permettre l'assemblage de celle-ci avec un 25 support 7 d'un dispositif électronique 8 de type sans contact. D'une manière générale, l'épaisseur de la couche intercalaire est supérieure ou égale, selon le cas, à celle de la puce nue, encapsulée ou à une partie d'un module comprenant la puce. La dimension de la fenêtre est supérieure ou égale, selon le cas, à celle de la puce nue, encapsulée ou à une partie du module comprenant la puce. 30 Dans l'exemple considéré, l'adhésif 6 est un adhésif sensible à la pression. En variante, l'adhésif 6 peut être de tout autre type, étant par exemple un adhésif sensible à la chaleur. Dans l'exemple considéré, la couche d'adhésif 6 contient un adhésif permanent renfermant un solvant, par exemple de nature acrylique et présente une épaisseur d'environ 25 m. La couche d'adhésif 6 se présente initialement sous la forme d'un film de transfert et elle est laminée à froid sur la couche intercalaire 2. Le pouvoir d'adhérence et la cohésion de la couche d'adhésif 6 sont supérieurs à la cohésion interne de la couche intercalaire 2. Le dispositif électronique 8 comporte, outre le support 7, une puce électronique 10. Dans l'exemple considéré, la puce 10 est une puce commercialisée sous la dénomination Picotag 16 KS par la société Inside et présente une forme carrée avec une section de 4 mm2 environ et une épaisseur de 200 m environ. La puce 10 est connectée à une antenne 11, laquelle est en aluminium et gravée sur le support 7. Ce dernier comporte un film réalisé en PET transparent avec une épaisseur 15 de 40 m environ. La puce 10 peut être réalisée à base de silicium ou, en variante, à base d'un polymère. Le support 7 comporte sur une de ses faces un revêtement ou primer d'accrochage contenant un composé thermochrome irréversible qui change de couleur 20 lorsque la température dépasse 65 C, en passant par exemple de l'incolore au rose rouge. La structure 1 comporte un film anti-adhérent 15 fixé au support 7 par l'intermédiaire d'une couche d'adhésif 16. Cette dernière est identique à la couche d'adhésif 6. Le film anti-adhérent 15 est destiné à être retiré avant l'assemblage de la structure sur un document ou un article. 25 On va maintenant décrire plus en détail les étapes de fabrication de la structure 1. Tout d'abord, la couche d'adhésif 6 fixée sur un film anti-adhérent (non représenté) est laminée à froid sur la face inférieure de la couche intercalaire 2. Un ouverture est réalisée dans l'ensemble constitué de la couche intercalaire 2, 30 de la couche d'adhésif 6 et du film anti-adhérent, à l'aide d'une machine de découpe pourvue d'un emporte-pièce, cette ouverture étant destinée à former la fenêtre 4 de la structure 1. Le film anti-adhérent est ensuite séparé. La couche intercalaire 2 avec la couche d'adhésif 6 dessus, le support 7 avec l'antenne 11 dessus, la couche d'adhésif 16 et le film anti-adhérent 15 sont assemblés par laminage à froid sur une machine spécifique, la puce 8 venant se loger dans la fenêtre 4, sans déborder de celle-ci, comme on peut le voir sur les figures 1 et 2. La structure 1 ainsi obtenue peut être utilisée pour la fabrication d'un document de sécurité. On a représenté sur la figure 3 un document 20 tel qu'une étiquette de visa, comportant une couche fibreuse 21, en papier, cette couche 21 étant laminée à froid sur la face supérieure de la structure 1, par l'intermédiaire d'une couche d'adhésif 22 sensible à la pression. Le document 20 peut en outre recevoir un élément de sécurité, par exemple un patch holographique, une encre réactive à des solvants apolaires, une encre thermochromique irréversible changeant de couleur lorsque la température atteint 65 C, ces éléments de sécurité étant réalisés de préférence en dehors de la portion 21a de la couche 21 située en regard de la fenêtre 4 de la structure 1. La couche fibreuse 21 peut comporter d'autres éléments de sécurité tels que des fibres de sécurité visibles colorées fluorescentes, des planchettes invisibles fluorescents pour l'authentification et des réactifs chimiques tels que les réactifs aux acides, bases, oxydants et solvants polaires pour prévenir toute tentative de falsification aux produits chimiques. Le document 20 peut ainsi présenter les avantages suivants : - une sécurité au niveau de l'authentification : • une sécurité de premier niveau : fibres visibles, fenêtre par exemple en forme d'étoile visible en lumière transmise, • une sécurité de deuxième niveau : planchettes et fibres fluorescentes détectables sous éclairage UV de longueur d'onde de 365 nm, • une sécurité de troisième niveau : sécurité Microtag détectable avec un dispositif de détection, - une sécurité au niveau de la protection contre une falsification : • contre les attaques chimiques : réactifs dans le papier donnant une tache colorée visible à la surface de l'étiquette, lors d'attaques chimiques. Ces attaques chimiques peuvent survenir lors de tentatives d'effacement d'inscriptions présentes sur la surface imprimée du visa ou lors de tentatives d'enlèvement du visa appliqué sur un passeport ou encore lors de tentative d'ouverture du visa pour récupérer le dispositif électronique, • contre les attaques thermiques : les tentatives d'enlèvement du visa avec le dispositif électronique après application sur un papier passeport (pelage amorcé entre passeport et couche intercalaire) entraînent un changement de couleur du composé thermochrome au niveau du support du dispositif électronique, ce changement de couleur étant visible en réflexion et surtout en transmission au niveau de la fenêtre 4 de la couche intercalaire 2, les tentatives de récupération du papier de sécurité imprimé (pelage entre papier de sécurité et couche intercalaire) engendrent l'apparition d'un motif coloré au niveau de l'impression réalisée avec une encre thermochromique à la surface du papier de sécurité qui rend gênante toute utilisation frauduleuse, • contre les attaques mécaniques, sans apport de température : les tentatives d'enlèvement du visa avec le dispositif électronique après application sur un papier passeport (pelage amorcé entre passeport et couche intercalaire) entraînent une délamination de la couche intercalaire dont une partie va rester sur le papier passeport et l'autre sur l'étiquette, il est donc difficile de réutiliser le visa dans son intégralité. Si toutefois l'étiquette est collée sur un autre passeport, il y aura de toute façon, lors d'un contrôle, une perte du signal de détection des traceurs Microtag puisqu'il manque une partie de la couche intercalaire dans l'étiquette. Les tentatives de récupération du papier de sécurité imprimé seul (pelage entre papier de sécurité et couche intercalaire) entraînent une délamination de la couche intercalaire ou du visa. Si la couche intercalaire est délaminée, le motif visible en transmission au niveau de la fenêtre a de grandes chances d'être altéré et il y a évidence de falsification. Par ailleurs, le dispositif électronique 8 n'est pas visible en lumière transmise en dehors de la fenêtre 4, ce qui améliore l'esthétique du document 20 et des motifs imprimés sur celui-ci. La structure peut présenter une forme différente. On a représenté sur la figure 16 une structure 1' se différenciant de la structure 1 précédemment décrite par le fait qu'elle comporte sur chaque face de la couche intercalaire 2 une couche d'adhésif 16. Chaque couche d'adhésif 16 est recouverte d'un film anti-adhérent 15 pouvant être retiré lors de l'assemblage de la structure 1' sur un document ou un article. On a représenté sur la figure 4 une structure 23 destinée à la réalisation d'un document de sécurité conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. La structure 23 comporte : - une couche intercalaire 2 comme décrit ci-dessus, - une couche d'adhésif 6' s'étendant seulement autour de la fenêtre 4 de la couche intercalaire 2, et non sur une face entière de cette couche intercalaire 2, - un support 7' du dispositif électronique 8, ce support 7' s'étendant seulement sur une partie de la couche intercalaire 2, au droit de la couche d'adhésif 6', - une couche d'adhésif 24 s'étendant sur toute la face inférieure de la couche intercalaire 2, -une couche de masquage 15'. La structure 23 peut être incorporée dans un document de sécurité 25 comme illustré sur la figure 5, étant laminée entre deux couches de papier 26 par l'intermédiaire de deux couches d'adhésifs 27. Ces dernières peuvent comporter un adhésif sensible à la chaleur. Dans l'exemple considéré, la couche intercalaire 2 présente une cohésion interne inférieure ou égale à celle de la couche de papier 26 sur laquelle la couche 2 est assemblée. Ainsi, une tentative de décollement de la couche de papier pourra entraîner une délamination de la couche intercalaire 2. Toujours dans l'exemple considéré, la couche de masquage 15' présente une cohésion interne inférieure ou égale à celle de la couche de papier 26 adjacente. L'adhérence entre la couche intercalaire 2 et la couche de masquage 15', entre la couche intercalaire 2 et la couche 26 adjacente, et entre la couche de masquage 15' et la couche de papier 26 adjacente, est supérieure à la cohésion de la couche intercalaire 2 et à celle de la couche de masquage 15'. La couche intercalaire 2 et la couche de masquage 15' présentent des cohésions similaires. La couche d'adhésif 24 présente un pouvoir adhésif et une cohésion supérieurs à la cohésion de la couche intercalaire 2 et à la cohésion de la couche de masquage 15'. On empêche ainsi une tentative de falsification du document 25 par la déchirure ou la délamination de la couche intercalaire 2 ou de la couche de masquage 15' pour retirer le dispositif électronique 8. La sécurité contre la falsification est renforcée lorsque les couches intercalaires 2 ou de masquage 15' comportant des éléments de sécurité car, une altération de la couche intercalaire 2 et/ou la couche de masquage 15' peut entraîner une détérioration des éléments de sécurité ou la modification d'un signal optique, électrique ou magnétique susceptible d'être facilement détectée. La structure 23 peut encore être incorporée dans un document 25', comme 10 illustré sur la figure 6, en traitant préalablement les faces externes de la couche intercalaire 2 et de la couche de masquage 15' de manière à leur procurer des propriétés adhésives réactivables à chaud. Les couches de papier 26 sont ensuite laminées à chaud sur la structure 23. On a représenté sur la figure 7 une structure 27 comportant successivement : 15 - une couche intercalaire 2, - une couche d'adhésif 6, - un support 7 du dispositif électronique 8, ce support 7 s'étendant sur toute la face inférieure de la couche intercalaire 2. L'antenne est imprimée par sérigraphie sur le support 7 et la puce logée dans la fenêtre 4. 20 Une telle structure 27 peut servir par exemple à la réalisation d'un document 28 de sécurité ou de valeur, comme illustré sur la figure 8. La structure 27 peut être laminée pour être assemblée avec deux couches de papier 26 par l'intermédiaire de deux couches d'adhésif 29. Chaque couche d'adhésif 29 se présente initialement par exemple sous la forme 25 d'un film à transférer pris en sandwich entre deux films anti-adhérents, par exemple du type comportant une couche en papier avec un revêtement siliconé. On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque le dispositif électronique est d'un type différent de celui décrit ci-dessus. On a représenté sur la figure 9 une structure 30 comportant successivement : 30 - une première couche de masquage 31, - une première couche d'adhésif 32, - une première couche intercalaire 33 avec une première fenêtre 40, - une deuxième couche d'adhésif 34, - une deuxième couche intercalaire 35 avec une deuxième fenêtre 41, plus grande que la fenêtre 40, - une troisième couche d'adhésif 36, - une deuxième couche de masquage 37. Un dispositif électronique 42 est logé dans les fenêtres 40 et 41. Les couches de masquage 31 et 37 comportent chacune par exemple une âme noire recouverte sur leur face externe d'un revêtement de couchage blanc apte à recevoir une impression. Le revêtement blanc peut comporter par exemple des particules fluorescentes dites Hilites, détectables sous éclairage UV de longueur d'onde d'environ 365 nm. Le revêtement blanc peut comporter en outre des fibres de sécurité, par exemple des fibres de sécurité à double fluorescence excitables sous rayonnement UV respectivement à 254 nm et 365 nm. Les couches de masquage 31 et 37 peuvent également comporter, incorporés dans l'âme noire, des traceurs par exemple de type Microtag, détectables avec un dispositif de détection portable. Les couches de masquage 31 et 37 présentent avantageusement une opacité suffisante pour rendre indétectable le dispositif électronique 42 en lumière transmise. Les couches d'adhésif 32, 34 et 36 contiennent par exemple un adhésif de type sensible à la pression. Les couches d'adhésif 32 et 36 peuvent être déposées préalablement sous forme liquide sur les couches de masquage 31 et 37, sur leur face interne, c'est-à-dire sur l'âme noire respective. La couche d'adhésif 34 est par exemple initialement sous la forme d'un film de transfert. Les couches d'adhésif 32 et 36 présentent dans l'exemple considéré une épaisseur d'environ 25 m. La couche 34 peut avoir une épaisseur plus importante, de manière à compresser l'épaisseur de l'antenne, par exemple une épaisseur légèrement supérieure à 100 m. Le dispositif électronique 42 comporte par exemple un module 43 commercialisé sous la dénomination MOA4 par la société Philips. Ce module 43 occupe une surface d'environ 42 mm2 et présente une épaisseur totale de 410 m. Ce module 43 comporte à sa partie inférieure un circuit intégré, ou en variante plusieurs, et un circuit de connexion 44 avec des pattes de connexion 45 connectées à une antenne 46 en cuivre de type filaire, déposée sur la couche intercalaire 35, et à sa partie supérieure une résine d'encapsulage 47. La couche intercalaire 33 est, dans l'exemple considéré, une couche fibreuse à base de fibres de cellulose, présentant une densité de 320 g/m2 environ et une épaisseur de 400 m environ. La fenêtre 40 de cette couche intercalaire 33 reçoit la résine d'encapsulage 47 du module 43, cette résine d'encapsulage 47 présentant une épaisseur de 330 m environ et occupant une surface d'environ 25 j 2 dans l'exemple illustré. La couche intercalaire 33 présente, dans l'exemple considéré, une couleur blanche et peut contenir des éléments de sécurité, par exemple des traceurs luminescents invisibles fluorescents jaunes, détectables avec une lampe UV de longueur d'onde de 365 nm environ. Cette couche intercalaire 33 comporte en outre, par exemple, des traceurs détectables avec un dispositif portable par fluorescence X, ces traceurs pouvant être ceux commercialisés par la société KeyMasters Technologies. La couche intercalaire 35 est, dans l'exemple considéré, une couche fibreuse, par exemple à base de fibres de cellulose, par exemple de couleur blanche, présentant par exemple une densité de 90 g/m2 environ pour une épaisseur de 125 m. La fenêtre 41 de la couche intercalaire 35 reçoit le circuit de connexion 44 du module, ce circuit de connexion 44 présentant par exemple une épaisseur de 120 m environ. La couche intercalaire 35 peut comporter des éléments de sécurité tels que par exemple des traceurs luminescents invisibles fluo rouges détectables avec une lampe UV de longueur d'onde de 365 nm. Dans l'exemple considéré, la couche intercalaire 35 présente une cohésion, 30 mesurée grâce au dispositif Scott Bond, inférieure ou égale à celle de la couche intercalaire 33 et à celle des couches de masquage 31 et 37. La couche d'adhésif 34 présente un pouvoir d'adhérence et une cohésion supérieurs à la cohésion interne des couches intercalaires 33 et 35. On va maintenant décrire plus en détail des étapes de fabrication de la structure 30. La couche d'adhésif 34 est initialement prise en sandwich entre deux films anti-adhérents amovibles (non représentés). Après séparation d'un des deux films anti-adhérents, la couche d'adhésif 34 est laminée à froid sur une face de la couche intercalaire 33. On réalise ensuite une fenêtre dans l'ensemble constitué de la couche 10 intercalaire 33, de la couche d'adhésif 34 et du film anti-adhérent sur cette couche d'adhésif 34. Cette fenêtre peut être réalisée avec une machine de découpe pourvue d'un emporte-pièce. Une fenêtre est également réalisée dans la couche intercalaire 35. 15 On dépose l'antenne filaire 46 du dispositif électronique 42 sur une face de la couche intercalaire 35. Le module 43 est introduit dans la fenêtre 41 de la couche intercalaire 35 de manière à ce que le circuit de connexion 44 y soit complètement logée, étant connectée par les pattes de connexion 45 à l'antenne 46. Cette connexion peut être réalisée par exemple 20 par soudure. Le film anti-adhérent encore présent sur la couche d'adhésif 34 est retiré. L'ensemble constitué de la couche intercalaire 33 et de la couche d'adhésif 34 est assemblé avec la couche intercalaire 35 de manière à ce que la résine d'encapsulage 47 du module 43 soit logée dans la fenêtre 40 de la couche intercalaire 33 et que l'antenne soit 25 prise en sandwich entre les couches intercalaires 33 et 35. La couche d'adhésif 34 peut participer au maintien de l'antenne lorsque celle-ci n'est pas imprimée mais filaire. Enfin, les couches de masquage 31 et 37 ayant préalablement reçu les couches d'adhésif 32 et 36 sensibles à la pression sont laminées sur l'ensemble comportant les couches intercalaires 33 et 35. 30 La structure 30 ainsi obtenue peut recevoir par exemple une impression d'une ou de plusieurs encres, notamment une ou plusieurs encres réactives aux produits chimiques, d'une ou plusieurs encres optiquement variables et peut recevoir en outre un patch holographique. On peut procéder également à la personnalisation de la structure au niveau des couches blanches des couches de masquage 31 et 37. La structure 30 ainsi obtenue peut être introduite entre deux couches plastiques transparentes 48, et être laminée à chaud avec ces couches 48 par l'intermédiaire de couche d'adhésif 49, comme illustré sur la figure 10. On obtient ainsi un document d'identité 39 sous forme d'une cartecomprenant le dispositif électronique qui est prêt à l'emploi. La structure 30 assemblée dans le document s'étend jusqu'à la tranche de ce document de sorte que les éléments de sécurité présents notamment dans les couches intercalaires 33 et 35 soient apparents sur la tranche et peuvent être détectés sur celle-ci par des moyens adaptés, ou visuellement. Un tel document d'identité peut présenter les avantages suivants : - sécurités d'authentification : • premier niveau : encre(s) optiquement variable(s), patch holographique, .... • deuxième niveau : particules fluorescentes et fibres à double fluorescence sur les deux faces imprimées du document, effet fluorescent jaune et rouge sur la tranche du document, ... • troisième niveau : sécurités Microtag et KeyMaster détectables respectivement avec des équipements spécifiques, ... - sécurités d'infalsification : • contre les attaches chimiques : réactifs dans les encres de sécurité à chacune des surfaces papiers du document, donnant une tache colorée visible à la surface de la carte, lors des attaques chimiques. Ces attaques chimiques peuvent survenir lors de tentatives d'ouverture des couches plastiques ou lors de tentatives d'effacement d'inscriptions présentes sur la surface imprimée du document ou encore lors de tentatives de récupération du dispositif électronique, • contre les attaques mécaniques : les tentatives d'enlèvement du dispositif électronique entraînent une déchirure ou une délamination de la couche intercalaire 33 et/ou de la couche intercalaire 35. Ces tentatives se traduiront aussi par une perte de fluorescence jaune et rouge au niveau de la franche ainsi que par une modification du signal apporté soit par les traceurs KeyMaster présents dans les couches intercalaires ou par les traceurs Microtag présents dans les couches de masquage, les tentatives d'ouverture du document entraîneront une délamination des couches blanches au niveau des couches de masquage et donc un endommagement des inscriptions présentes. De surcroît, le dispositif électronique ne se voit pas du tout, ni en transmission, ni en réflexion dans le document final, ce qui renforce l'esthétique de la carte et des impressions présentes. On a représenté sur la figure 11 une structure 50 conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, et destinée à la réalisation d'un document de sécurité ou 10 de valeur, comme on le verra par la suite. La structure 50 comporte successivement : - une première couche intercalaire 51 avec une première fenêtre 58, - une première couche d'adhésif 52, - une deuxième couche intercalaire 53 avec une deuxième fenêtre 59, plus 15 grande que la première fenêtre 58, - une deuxième couche d'adhésif 54, et - une couche de masquage 55. La première couche intercalaire 51 est par exemple une couche fibreuse à base de fibres de cellulose, avec une densité de 270 g/m2 et une épaisseur de 3501m. 20 La première couche intercalaire 51 est par exemple blanche, comportant des éléments de sécurité tels que par exemple des traceurs invisibles fluorescents jaunes verts de référence commerciale SC4 commercialisés par la société Angstrôm détectables visuellement avec une lampe émettant un rayonnement U.V. de longueur d'onde de 365 nm, ainsi que de manière quantitative avec un scanner commercialisé par la société 25 Angstrôm. La structure 50 comporte en outre un dispositif électronique 60, de type sans contact, comportant un support 61 réalisé en matière minérale et ayant une épaisseur de 130 m environ. Le dispositif 60 comporte en outre une puce protégée par une résine 30 d'encapsulage 62, celle-ci ayant par exemple une épaisseur de 330 m environ. Le support 61 porte une antenne 63 filaire réalisée en cuivre. Le support 61 peut présenter par exemple une section de 4,7 cm par 12 cm. La fenêtre 58 de la couche intercalaire 51 reçoit la résine d'encapsulage 62. La deuxième couche intercalaire 53 est, dans l'exemple considéré, une couche fibreuse à base de fibres de cellulose avec une densité de 100 g/m2 et une épaisseur de 130 m environ, cette épaisseur étant sensiblement égale à celle du support 61. La couche intercalaire 53 est par exemple un papier blanc, et peut comporter des éléments de sécurité tels que des traceurs luminescents SC10 invisibles fluo rouges et détectables visuellement avec une lampe UV émettant un rayonnement UV de 365 nm de longueur d'onde, ainsi que de manière quantitative avec un scanner commercialisé par la société Angstrôm. Dans l'exemple considéré, la couche intercalaire 51 présente une cohésion interne inférieure ou égale à celle de la couche intercalaire 53. Cette dernière présente une cohésion interne inférieure ou égale à celle de la couche de masquage 55. L'adhérence entre la première couche intercalaire 51 et la deuxième couche intercalaire 53 est supérieure à la cohésion de la couche intercalaire 51. L'adhérence entre la couche de masquage 55 et la couche intercalaire 53 est supérieure à la cohésion de la couche intercalaire 53. Les couches d'adhésifs 52 et 54 présentent un pouvoir d'adhérence et une cohésion supérieurs à la cohésion des couches intercalaires 51 et 53 et de la couche de masquage 55. Dans l'exemple considéré, la couche de masquage 55 est noire, le colorant ou le pigment utilisé pour la coloration étant de préférence résistant à la migration dans des conditions de température et d'humidité prédéterminées, par exemple avec 80 % Humidité Relative, à 65 C et une pression de contact par exemple inférieure à 1 Kg/cm2. Les couches d'adhésifs 52 et 54 comportent un adhésif qui est par exemple de type sensible à la pression et sont appliquées sous forme liquide. Ces couches d'adhésifs présentent par exemple une épaisseur de l'ordre de 25 m. On va décrire maintenant plus en détail les étapes de fabrication de la structure 50. La couche intercalaire 51 reçoit sur sa face interne une couche d'adhésif 52 sous forme liquide. La couche de masquage 55 reçoit également sur sa face interne une couche d'adhésif 54 sous forme liquide. Une fenêtre est ensuite réalisée notamment à l'aide d'une machine de découpe pourvue d'un laser, dans l'ensemble constitué de la couche intercalaire 51, de la couche d'adhésif 52 et d'un film anti-adhérant rapporté sur la couche d'adhésif 52. Une fenêtre est également réalisée dans la couche intercalaire 53. Puis la couche intercalaire 51, après le retrait du film anti-adhérant sur la couche d'adhésif 52, sont assemblées avec le dispositif électronique 60, la couche intercalaire 53 et la couche de masquage 55, sur une machine spécifique. Le support 61 du dispositif électronique est logé dans la fenêtre 59 de la couche intercalaire 53 et la puce avec la résine d'encapsulage 62 est logée dans la fenêtre 58 de la couche intercalaire 51. La structure 50 ainsi obtenue peut être utilisée pour la fabrication d'un livret de passeport 80, par exemple. La fabrication du livret de passeport 80 peut comporter les étapes suivantes, mises en oeuvre sur une machine de montage : - assemblage de la structure 50 avec un ensemble de feuilles 81 comprenant des pages visa et des films de sécurité, cet assemblage étant réalisé au niveau de la page de garde par le biais d'une colle liquide 82, comme illustré sur la figure 15, - opération de couture de l'ensemble des feuilles 81 et de la structure 50 de façon centrée, la couture étant réalisée de manière à ce que l'ensemble de feuilles et une partie du support 61 du dispositif électronique 60 se retrouvent cousus ensemble, comme illustré sur la figure 15. La couture 84 est réalisée en dehors de l'antenne 63 et de la puce électronique du dispositif 60, afin de ne pas affecter le fonctionnement du dispositif électronique 60, -assemblage de la structure et des feuilles 81 cousues avec une feuille 85 de type textile enduit d'une colle liquide 82 de manière à ce que la structure 50 soit prise en sandwich entre les feuilles en papier et la feuille en textile enduit, comme illustré à la figure 14, - enjolivure de la couverture finale sur sa face enduite par pose de foil par transfert à chaud, et - au pliage du livret au niveau de la couture. Le document de sécurité ainsi réalisé peut présenter les avantages suivants : - sécurités d'infalsification contre les attaques mécaniques : • toute tentative d'enlèvement du dispositif électronique sera rendue très difficile puisque le dispositif électronique est cousu à l'ensemble du passeport, • toute tentative d'enlèvement du dispositif électronique par pelage et enlèvement du fil de couture entraîne une délamination visible de la couche intercalaire 51 ou 53 et affecte la reconnaissance de la fluorescence jaune et rouge sur la tranche de la couverture, que ce soit visuellement ou automatiquement avec le scanner Angstrom. - sécurités d'authentifications : - deuxième niveau : effet fluorescent jaune et rouge sur la tranche du passeport, - troisième niveau : mesure de la signature spectrale de la fluorescence au niveau de la tranche grâce à un scanner dédié. De surcroît, le dispositif électronique ne se voit pas ni en transmission, ni en réflexion dans la couverture du livret de passeport final. La structure 50 peut, en variante, être incorporés dans un document de sécurité 15 70 en étant laminée entre deux couches de papier 71 par l'intermédiaire de deux couches d'adhésif 72, comme illustré sur la figure 12. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. On peut notamment combiner entre elles des caractéristiques des différents 20 exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, au sein de variantes non illustrées. Dans toute la description, y compris les revendications, l'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié | La présente invention concerne une structure destinée à la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur, comportant : un dispositif électronique, une couche intercalaire au moins partiellement fibreuse avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, une couche d'adhésif en contact avec la couche intercalaire, un film anti-adhérent amovible de protection de la couche d'adhésif. | 1. Structure destinée à la fabrication d'un document de sécurité ou de valeur, comportant : un dispositif électronique, une couche intercalaire au moins partiellement fibreuse avec une fenêtre dans laquelle s'étend au moins partiellement le dispositif électronique, une couche d'adhésif en contact avec la couche intercalaire, un film anti-adhérent amovible de protection de la couche d'adhésif. 2. Structure selon la 1, dans laquelle la couche intercalaire (2 ; 33 ; 35 ; 51 ; 53) est entièrement fibreuse. 3. Structure selon la 1, l'une au moins de la nature et de l'épaisseur de la couche intercalaire (2 ; 33 ; 35 ; 51 ; 53) étant choisie de manière à ce que la couche intercalaire soit opaque en lumière transmise. 4. Structure selon la 1 ou 2, la couche intercalaire étant agencée pour réfléchir la lumière. 5. Structure selon l'une quelconque des 1 à 4, la couche intercalaire comportant une âme colorée avec un revêtement blanc. 6. Structure selon l'une quelconque des 1 à 5, la couche intercalaire étant métallisée ou laminée avec au moins un film métallique. 7. Structure selon l'une quelconque des 1 à 6, la couche intercalaire comportant au moins l'un des éléments de sécurité suivants : un élément d'authentification, un élément de mise en évidence d'une falsification, ce ou ces éléments étant visible(s) et/ou détectable(s) à l'aide d'un dispositif spécifique de détection. 8. Structure selon la 7, la couche intercalaire comportant au moins un élément de sécurité choisi parmi : un élément à effet optique variable et/ou diffractif tel qu'un élément holographique, iridescent ou à cristaux liquides, un revêtement magnétique ou cristallin, des fibres magnétiques, des traceurs détectables par résonance magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, une impression d'un vernis ou d'une encre, des traceurs luminescents ou fluorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromatiques et/ou qui changent de couleur en contact d'un ou de plusieurs produits prédéterminés. 9. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la fenêtre (4) de la couche intercalaire présente une forme imitant une image, un logo ou une inscription. 10. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le dispositif électronique (8) comporte un support (7) portant une puce électronique (10) et une antenne (11) connectée à la puce électronique, la puce électronique s' étendant dans la fenêtre (4) de la couche intercalaire. 11. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que le support (7) est flexible. 12. Structure selon l'une des 10 et 11, caractérisée par le fait que le support (7) est pris en sandwich entre deux couches de la structure. 13. Structure selon l'une des 10 et 11, caractérisée par le fait que la structure comporte une couche intercalaire supplémentaire (35 ; 53) dans laquelle est logé au moins partiellement le support (7) du dispositif électronique. 14. Structure selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée par le fait que le dispositif électronique comporte un module avec une partie de connexion destinée à être connectée à une antenne et une puce électronique noyée dans une résine d'encapsulage. 15. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait qu'elle comporte une couche intercalaire supplémentaire (35 ; 53) avec une fenêtre logeant le module, la résine d' encapsulage étant logée dans la fenêtre de l'autre couche intercalaire (33 ; 51). 16. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que le dispositif électronique comporte une antenne et par le fait que l'antenne est portée par ladite couche intercalaire supplémentaire (35). 17. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une couche de masquage (15' ; 31 ; 37 ; 55) disposée au moins au droit de la fenêtre d'une couche intercalaire de manière à masquer au moins partiellement le dispositif électronique lorsque la structure est observée en lumière transmise et/ou en lumière réfléchie. 18. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la couche d'adhésif est colorée de manière à masquer au moinspartiellement le dispositif électronique lorsque la structure est observée en lumière transmise et/ou réfléchie. 19. Structure selon l'une quelconque des précédentes, comportant deux couches intercalaires, caractérisée par le fait que l'une des couches intercalaires comporte une fenêtre (40 ; 58) plus petite que celle (41 ; 59) de l'autre couche intercalaire. 20. Structure selon l'une quelconque des précédentes, comportant un élément de sécurité visible sur la tranche de la structure. 21. Structure selon l'une quelconque des précédentes, la couche d'adhésif étant choisie pour permettre un assemblage à froid de la couche intercalaire avec une couche adjacente de la structure ou du document de sécurité ou de valeur. 22. Structure selon l'une quelconque des 1 à 20, la couche d'adhésif étant activable à chaud. | G,D | G06,D21 | G06K,D21H | G06K 19,D21H 21 | G06K 19/077,D21H 21/40 |
FR2900602 | A1 | DISPOSITIF EN BANDE COMPRENANT UN MATERIAU ADHESIF, PROCEDE DE POSE DANS UN VEHICULE | 20,071,109 | -1- DISPOSITIF EN BANDE COMPORTANT UN MATERIAU ADHESIF, PROCEDE DE POSE DANS UN VEHICULE La présente invention se rapporte à un dispositif en bande comportant un matériau adhésif. Elle concerne en particulier un tel dispositif qui comporte le matériau adhésif sur une face externe pour adhésion sur un élément de véhicule. Le brevet EP1037758 décrit un tel dispositif qui est un joint de véhicule. Le joint comporte une première aile munie sur sa face externe du matériau adhésif. Une deuxième aile, raccordée à la première aile par une articulation. Un logement interne du dispositif, délimité au moins par lesdites ailes, comporte une excroissance formant rail de guidage d'outil. Dans EP1037758, l'excroissance est prévue sur une face de la première aile opposée à celle sur laquelle est placée le matériau adhésif. Cette solution est particulièrement bien adaptée pour l'utilisation d'un outil de type molette à faire coulisser en roulant dans le logement. Elle est par exemple bien adaptée à être utilisée pour un joint d'étanchéité flexible, très souple, à poser avec collage sur une carrosserie de véhicule dans un entourage de cadre de porte. Elle est par contre moins facile à utiliser dans le cas où le dispositif est par exemple une bande de baguette acoustique assez rigide dont la forme des ailes n'est pas optimale pour une pose en utilisant une molette. L'invention vise à améliorer un tel dispositif. L'invention a pour objet un dispositif en bande comportant un matériau adhésif sur une face externe pour adhésion sur un élément de véhicule, par exemple une porte de carrosserie. Le dispositif comporte une première aile longitudinale munie sur la face externe du matériau adhésif et une deuxième aile raccordée à la première aile. Un logement interne du dispositif est délimité au moins par lesdites ailes. -2- La deuxième aile comporte côté logement une nervure longitudinale parallèle à la première aile, la nervure étant raccordée à une base transversale de la deuxième aile. Une rainure longitudinale du logement est délimitée par la première aile, la base transversale et la nervure. Avantageusement, la rainure est adaptée être en correspondance d'un organe d'une contre forme d'un outil de pose avec adhésion du dispositif sur l'élément. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention 10 qui peuvent être prises séparément ou en combinaison : - la deuxième aile comporte, à l'opposé de la première aile, une lèvre élastique raccordée à la base transversale, la lèvre comportant au moins une portion en regard de la première aile, le logement étant situé entre la première aile, la base transversale et la 15 lèvre, - la première aile et la base de la deuxième aile raccordée à la nervure sont une armature élastique du dispositif, l'élasticité de la lèvre étant supérieure à l'élasticité de la première aile et à l'élasticité de la deuxième aile, 20 - à l'opposé de la nervure, sur la deuxième aile, la face externe comporte une zone transversale d'appui, - à l'opposé de la deuxième aile, la première aile comporte une excroissance transversale d'appui, - le dispositif est un joint, par exemple acoustique et/ou 25 aérodynamique. L'invention a également pour objet un procédé de pose d'un dispositif selon l'invention sur un élément de véhicule, par exemple une porte de la carrosserie. Le procédé selon l'invention comporte une étape dans 30 laquelle le dispositif est chaussé sur une contre forme d'un outil de pose, la contre forme étant insérée dans le logement et la rainure étant mise en correspondance d'un organe de la contre forme, une étape de positionnement du dispositif sur la contre forme contre une surface externe de l'élément du véhicule après enlèvement d'une -3- protection de l'adhésif, une étape de pression du dispositif sur l'élément et une étape de retrait de la contre forme du logement. Dans l'étape de retrait de la contre forme du logement, le retrait est effectué sensiblement parallèlement à la première aile et transversalement à la base de la deuxième aile. Avantageusement, la nervure engagée dans la contre forme et la contre forme engagée dans la rainure permettent le maintien en position de la baguette lors de la pose. L'invention a également pour objet un véhicule qui comporte un élément avec une cavité. Le véhicule comporte un dispositif selon l'invention, le dispositif adhérant sur l'élément en regard d'un espace entre ledit élément et un autre élément du véhicule. Dans le véhicule, les éléments sont des éléments de carrosserie du véhicule, le dispositif étant un joint de fermeture de l'espace, au moins au bénéfice de la réduction des remous aérodynamiques et/ou du bruit dans l'habitacle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de trois quarts arrière et de dessus d'une porte de véhicule avec un outil de pose d'un dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une section d'un dispositif selon l'invention 25 dans une phase de pose sur un élément de véhicule. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière 30 du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Traditionnellement, un véhicule automobile 10 est équipé d'au moins une porte latérale 12 munie d'un montant avant 14. Un espace sépare le montant avant 14 et un autre élément de carrosserie situé -4- devant ledit montant. L'autre élément de carrosserie est par exemple un montant arrière d'une porte avant du véhicule 10. Dans l'exemple de réalisation de l'invention décrit ci-après, le dispositif selon l'invention est un dispositif acoustique 18 qui est situé en regard dudit espace. Le dispositif est ici une baguette acoustique 18 qui s'étend sensiblement à partir d'un pli de carrosserie situé au niveau inférieur des vitres latérales jusqu'au niveau inférieur des portes. La baguette 18 est un joint suffisamment souple pour s'adapter à la forme galbée de la carrosserie et suffisamment rigide pour permettre son montage sur l'élément de carrosserie, comme il sera vu ultérieurement. La baguette est fixée sur la porte 12, ici la porte arrière, qui comporte une paroi intérieure 20 côté habitacle et une paroi extérieure 22 (figures 2). La paroi intérieure 20 et la paroi extérieure 22 se raccordent à l'extrémité avant du montant 14. La tôle extérieure 22 comporte une zone longitudinale d'appui 22A et une zone transversale d'appui 22B. La zone transversale d'appui 22B est inclinée de quelques degrés vers l'arrière et vers l'extérieur par rapport à un plan vertical selon la direction transversale T. Une tranche avant 28 du montant 14 est formée par un rabat 26 de la tôle extérieure 22 pour son raccordement sur la face intérieure de la paroi intérieure 20. La tranche avant 28 est située en retrait par rapport au niveau extérieur de la carrosserie visible par le client quand les portes sont fermées, de façon à définir une cavité débouchant à l'extérieur par l'espace libre. Dans l'exemple de réalisation considéré, en vis-à-vis du rabat 26 de la porte arrière et de la cavité, se trouve une portion arrière de la porte avant, avec aussi un rabat de tôle. La baguette 18 comporte un profilé vertical extrudé de section globalement en U. La baguette 18 peut donc être produite en bande. Une face externe de la baguette 18 est adaptée à être en appui sur la tôle 22. -5- La baguette 18 comporte une première aile longitudinale 42 (figure 2). Sur la face externe de la baguette 18, l'aile longitudinale 42 comporte une bande en matériau adhésif double face 44, pour l'adhésion sur la zone 22A de la tôle 22. La baguette 18 comporte une deuxième aile transversale 46 (figure 2) adaptée à être en appui sur la zone 22B de la tôle 22. La deuxième aile 46 est raccordée à l'extrémité arrière de la première aile 42. Un logement interne 48 de la baguette 18 est délimité au moins par les ailes 42, 46. La deuxième aile 46 comporte côté logement 48 une nervure longitudinale 50 parallèle à la première aile 42. La nervure 50 est raccordée à une base transversale de la deuxième aile, c'est-à-dire sur une portion de la deuxième aile la plus proche de la première aile 42. La base est transversale est ici raccordée à la première aile selon une direction incliné à l'opposé de la première aile de 15 degrés par rapport à la direction perpendiculaire à la première aile 42. Au lieu de l'inclinaison à 15 degrés ci-dessus, la base peut être transversale entre une position perpendiculaire à la première aile et une position inclinée à 45 degrés. Une rainure longitudinale du logement 48 est délimitée par la première aile 42, la base transversale et la nervure 50. La rainure est prévue pour être en correspondance d'un organe formant partie d'une contre forme 52 d'un outil de pose 53, la pose s'effectuant avec adhésion de la baguette 18 sur la tôle 22. Ici, l'organe est une lamelle rigide 52A, la rainure étant de forme complémentaire à la forme de la lamelle. La première aile 42, la base transversale et la nervure 50 sont des portions de la baguette qui forment une armature en matériau sensiblement rigide. Il est à remarquer qu'à cet effet, l'épaisseur de la deuxième aile 46 est maximale au niveau du raccordement de la nervure 50 avec le reste de l'aile 46. La surépaisseur est aussi présente au fond de la rainure. -6- La deuxième aile 46 de la baguette 18 comporte, outre sa base transversale d'armature, un organe acoustique adapté à être situé en regard de l'espace séparant le montant avant 14 et l'autre élément de carrosserie. Dans l'exemple de réalisation représenté, l'organe acoustique est une lèvre 54 située en regard de l'espace séparant les montants des portes avant et arrière, au niveau des tôles extérieures des portes visibles par un utilisateur quand les portes sont fermées. La lèvre 54 est une portion de cylindre qui est raccordée à une extrémité à la base de la deuxième aile 46. L'autre extrémité de la lèvre est libre. La concavité de la lèvre 54 est en regard de la première aile 42. La convexité de la lèvre est prévue pour fermer l'espace entre les éléments de carrosserie. Les première et deuxième ailes étant élastiques, l'élasticité de la première aile 42 et l'élasticité de la base de la deuxième aile 46 sont inférieures à l'élasticité de la lèvre 54, qui est donc plus souple. Il est à remarquer qu'à l'opposé de la nervure 50, sur la deuxième aile 46, la face externe de la baguette 18 comporte une zone transversale d'appui sur la zone d'appui 22B. Il est à remarquer qu'à l'opposé de la deuxième aile 46, la première aile 42 comporte une excroissance transversale d'appui 42A, prévue pour l'appui sur la tranche 28. A chaque extrémité inférieure et supérieure, la baguette 18 25 comporte des moyens d'encliquetage 60 sur la porte 12 pour un accrochage complémentaire à l'adhésion. Selon l'invention, le procédé de pose d'un dispositif 18 selon l'invention comporte : - une étape dans laquelle le dispositif 18 est chaussé sur 30 la contre forme 52 de l'outil de pose 53, la contre forme 52 étant insérée dans le logement 48 et la rainure étant mise en correspondance d'un organe de la contre forme puis, - une étape de positionnement du dispositif 18 chaussé sur la contre forme 52 contre une surface externe de l'élément du -7- véhicule, ici la zone 22A, après enlèvement d'une protection de l'adhésif puis, - une étape de pression du dispositif 18 sur l'élément, ici la tôle 22 du montant 14, et enfin, - une étape de retrait de la contre forme 52 du logement 48. Il est à remarquer que dans l'étape de retrait de la contre forme 52 du logement 48, le retrait est effectué sensiblement parallèlement à la première aile 42 et transversalement à la base de la deuxième aile 46, au bénéfice de la facilité dégagement de la contre forme. La souplesse de la lèvre 54 permet un retrait sans entrave. Il est à remarquer que la lèvre 54 participe au maintien ou au moins au bon positionnement de la baguette 18 sur la contre forme 52 pour la pose. Il est à remarquer que sur la figure 2, la baguette est représentée non déformée, alors qu'elle est comprimée contre la tôle 22 lors de la pose. Il est à remarquer que l'outil 53 comporte des moyens d'indexation 53A en position sur la porte 12 et des chariots 53B pour faire bouger la contre forme 52 par rapport aux moyens d'indexation et par rapport à la porte. Les chariots sont mobiles au moins pendant l'étape de positionnement du dispositif 18 chaussé sur la contre forme 52 contre et pendant l'étape de retrait. Dans l'exemple représenté, la contre forme est une sorte de lame sur laquelle vient se chausser toute la baguette. En variante, la contre forme comporte une pluralité de tampons sur laquelle viennent se chausser des tronçons de la baguette. Dans tous les cas, l'utilisation d'une roulette d'application est ainsi évitée | Dispositif (18) en bande comportant un matériau adhésif (44) sur une face externe pour adhésion sur un élément (12) de véhicule, comportant une première aile (42) longitudinale munie sur la face externe du matériau adhésif et une deuxième aile (46) raccordée à la première aile. Un logement interne (48) du dispositif est délimité au moins par lesdites ailes. La deuxième aile (46) comporte côté logement (48) une nervure longitudinale (50) parallèle à la première aile (42), la nervure étant raccordée à une base transversale de la deuxième aile (46). Une rainure longitudinale du logement (48) est délimitée par la première aile, la base transversale et la nervure. Procédé de pose d'un tel dispositif. Véhicule comportant un tel dispositif qui forme un joint. | 1) Dispositif (18) en bande comportant un matériau adhésif (44) sur une face externe pour adhésion sur un élément (12) de véhicule, comportant une première aile (42) longitudinale munie sur la face externe du matériau adhésif et une deuxième aile (46) raccordée à la première aile, un logement interne (48) du dispositif étant délimité au moins par lesdites ailes, caractérisé en ce que la deuxième aile (46) comporte côté logement (48) une nervure longitudinale (50) parallèle à la première aile (42), la nervure étant raccordée à une base transversale de la deuxième aile (46), une rainure longitudinale du logement (48) étant délimitée par la première aile, la base transversale et la nervure. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la deuxième aile (46) comporte, à l'opposé de la première aile (42), une lèvre élastique (54) raccordée à la base transversale, la lèvre (54) comportant au moins une portion en regard de la première aile, le logement (48) étant situé entre la première aile, la base transversale et la lèvre. 3) Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la première aile (42) et la base de la deuxième aile (46) raccordée à la nervure sont une armature élastique du dispositif, l'élasticité de la lèvre (54) étant supérieure à l'élasticité de la première aile et à l'élasticité de la deuxième aile. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'opposé de la nervure (50), sur la deuxième aile (46), la face externe comporte une zone transversale d'appui. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'opposé de la deuxième aile (46), la première aile (42) comporte une excroissance transversale d'appui (42A). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est un joint de véhicule.-9- 7) Procédé de pose d'un dispositif selon l'une quelconque des précédentes sur un élément (12) de véhicule, comportant une étape dans laquelle le dispositif (18) est chaussé sur une contre forme (52) d'un outil (53) de pose, la contre forme étant insérée dans le logement (48) et la rainure (50) étant mise en correspondance d'un organe (52A) de la contre forme, une étape de positionnement du dispositif (18) sur la contre forme (52) contre une surface externe de l'élément du véhicule après enlèvement d'une protection de l'adhésif, une étape de pression du dispositif sur l'élément et une étape de retrait de la contre forme du logement. 8) Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que dans l'étape de retrait de la contre forme (52) du logement (48), le retrait est effectué sensiblement parallèlement à la première aile (42) et transversalement à la base de la deuxième aile (46). 9) Véhicule comportant un élément avec une cavité, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (18) selon quelconque des 1 à 6, le dispositif adhérant sur l'élément (12) en regard d'un espace entre ledit élément et un autre élément du véhicule. 10) Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que les éléments sont des éléments de carrosserie du véhicule, le dispositif (18) étant un joint de fermeture de l'espace. | B | B60 | B60J | B60J 10 | B60J 10/08,B60J 10/00 |
FR2889167 | A1 | DISPOSITIF POUR CREER UN NOUVEL ESPACE DANS LA PARTIE HAUTE D'UN PAQUET DE CIGARETTES SOUS FORME DE BOITE REFERMABLE | 20,070,202 | -1- La présente invention concerne un dispositif permettant la création d'un nouvel espace dans la partie haute d'un paquet de cigarettes pour y déposer les déchets dus à son ouverture ainsi que quelques mégots. L'ouverture d'un paquet de cigarettes génère systématiquement des déchets, ce qui risque de nuire à la propreté des lieux. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. I1 comporte en effet, selon sa caractéristique, une boite offrant un nouvel espace destiné à recevoir les déchets d'ouverture ainsi que quelques mégots. Une languette permet l'ouverture de cet to espace par l'utilisateur qui devra refermer après y avoir installé les déchets. L'allongement de 0,5 à 1cm de la partie supérieure du paquet et le collage d'un socle cartonné (pouvant aussi s'obtenir par pliage) muni d'une languette permettent la création de cette boite. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure l représente de côté, le dispositif de l'invention (paquet fermé). La figure 2 représente de côté, une variante de ce dispositif (paquet ouvert). 2a En référence à ces dessins, le dispositif nécessite un allongement de la partie supérieure du paquet (1) à l'intérieur de laquelle sera collé un côté (C) du socle rajouté (2). Ce socle cartonné est muni d'une languette (3). Le rajout de ce socle à l'intérieur de la partie supérieur du paquet de ZS cigarettes après allongement (1) permet la création de la boite destinée à recevoir les déchets. Ce socle est collé de son côté (C) ce qui permet l'ouverture de la boite par l'utilisateur en tirant sur la languette (3) qu'il devra refermer après y avoir déposé les déchets. Selon une variante non illustrée, la création de la boite par un socle 3o cartonné peut-être obtenue par pliage. Le dispositif selon l'invention est destiné aux paquets de cigarettes | Dispositif pour créer un nouvel espace sous forme de boite à l'intérieur de la partie supérieure d'un paquet de cigarettes.L'invention concerne un dispositif permettant le dépôt des déchets d'ouverture et quelques mégots à l'intérieur même du paquet. Son allongement (1) est nécessaire pour la création de la boite, délimitée, ouvrable et refermable par un socle (2) collé ou plié muni d'une languette (3).Lorsqu'un fumeur ouvre un paquet de cigarettes, il dépose aussitôt les déchets dus à cette ouverture à l'intérieur même de ce paquet, il pourra aussi y déposer quelques mégots, ce qui le rend moins nuisible à son environnement.Le dispositif selon l'invention est destine aux paquets de cigarettes. | Dispositif pour créer un nouvel espace sous forme de boite à l'intérieur de la partie supérieure d'un paquet de cigarettes obtenue par son allongement (1), après collage ou pliage d'un socle cartonné (2), muni d'une languette (3). | B | B65 | B65D | B65D 5 | B65D 5/66 |
FR2892961 | A1 | INSTALLATION DE DECOUPE DE PRODUIT ALIMENTAIRE OU SIMILAIRE, EN PARTICULIER CONGELE. | 20,070,511 | La présente invention se rapporte à une . Par le terme "similaire", on entend un objet dur, généralement solidaire d'une pièce camée. A titre d'exemples, on peut citer un os, une carcasse, un 5 corps cartilagineux, etc. On connaît bien entendu des installations de découpe de produits alimentaires, en particulier de viande, qui comprennent des moyens de support et de guidage de la pièce de viande à découper en direction d'une scie, notamment circulaire. 10 Un exemple typique d'une telle installation est celle qui permet de découper des tranches de jambon. Le morceau de jambon est déposé sur un chariot formant support, et des moyens coulissants portés par le chariot forcent le jambon à coulisser transversalement par rapport au plan de coupe, au fur et à mesure de celle-ci, de 15 telle manière que le morceau soit toujours présenté en regard de la scie. Une installation plus sophistiquée faisant également usage d'un chariot est celle décrite notamment dans le document FR-A-2 595 611. La présence d'un profilé en "U" en arrière de la lame limite le calibre des morceaux découpés. De tels appareils sont bien adaptés au tranchage de produits 20 alimentaires, en vue de l'obtention de tranches relativement fines. Mais ils nécessitent que le morceau à découper ait une forme sensiblement régulière, de préférence parallélépipédique, afin que sa mise en place sur le chariot et son coulissement au fur et à mesure de la découpe se passent dans les meilleures conditions. 25 C'est pourquoi ils ne sont pas adaptés à la découpe de produits alimentaires de forme irrégulière et/ou que l'on souhaite découper en morceaux d'épaisseur importante, par exemple de l'ordre du centimètre ou plus. A titre d'exemple, on peut citer la découpe de poissons congelés entiers, en vue de l'obtention de tranches épaisses ou de portions de quelques 30 dizaines de centimètres. On peut également mentionner le tranchage de cuisses congelées de dinde ou de poulet en morceaux épais et/ou de poids sensiblement constant, notamment en vue de leur introduction dans des plats cuisinés. Pour traiter ce genre de produit, on utilise généralement une installation qui comprend une table à surface supérieure plane et une scie dont le plan de coupe est perpendiculaire à ladite surface. Par l'expression "table à surface supérieure plane", on entend aussi bien une table à surface continue qu'une table à surface discontinue, par exemple constituée par la juxtaposition de rouleaux parallèles, libres en rotation sur eux-mêmes. Dans la pratique, la surface supérieure de la table est horizontale et le plan de coupe de la scie, à ruban ou circulaire, est généralement vertical. Dans des nombreux cas, ces installations ne comportent pas de moyens d'amenée du produit alimentaire au contact de la scie en vue de sa découpe. En d'autres termes, l'opérateur saisit avec ses mains la pièce à découper, puis la positionne et la déplace sur la table en direction de la scie. On comprend aisément que cette opération demande une certaine dextérité. Dans la pratique, seuls des opérateurs dûment formés interviennent sur ce genre d'installation. Mais malgré une grande pratique et la présence de moyens permettant de sécuriser le fonctionnement de la scie, il survient malgré tout des accidents, le plus souvent dus à la fatigue, à l'inattention des opérateurs, ou occasionnées par les opérations de chargement /déchargement des produits. On connaît par ailleurs une installation du type précité qui comprend une tige articulée autour d'un axe vertical, solidaire de la table. L'extrémité libre de cette tige est massive et revêtue d'un matériau protecteur tel que du PEHD (polyéthylène haute densité) ou du PTFE (polytétrafluoroéthylène). Son corps porte un bouton de manipulation. Cette tige peut être amenée dans une position telle qu'elle s'étende sensiblement perpendiculairement au plan de coupe, avec son extrémité libre en regard de la scie. Dans la pratique, l'opérateur positionne la tige par rapport à la scie, de manière à laisser le maximum de place entre elles. Il met en place alors le produit alimentaire sur la table, devant son extrémité libre. Il saisit ensuite le bouton de manipulation d'une main et l'extrémité disponible du produit alimentaire de l'autre et dirige l'ensemble vers la scie. Lorsque celle-ci est réalisée, la scie se situe à proximité immédiate ou est en contact avec le matériau protecteur, de sorte que le risque de blessures est réduit pour l'une des mains, uniquement pendant les opérations de découpe. En effet, le danger subsiste lors des opérations de chargement du produit alimentaire et d'évacuation des morceaux coupés. En tout état de cause, avec une telle installation comme avec la précédente, les mains de l'opérateur restent au voisinage de la lame de coupe, de 5 sorte que des risques de blessure subsistent. Par ailleurs, avec ces systèmes, la découpe nécessite "l'accompagnement" du produit par l'opérateur, jusque et au-delà de la zone active de la scie, ce qui nécessite le plus souvent que cet opérateur ait le dos courbé et ce qui demande des efforts de manutention 10 La présente invention vise, en premier lieu, à résoudre ces problèmes. L'installation de découpe de produit alimentaire ou similaire, en particulier congelé, qu'elle propose comprend une table à surface supérieure plane, une scie dont le plan de coupe est perpendiculaire à ladite surface, ainsi que des 15 moyens mobiles d'amenée dudit produit alimentaire au contact de la scie, en vue de sa découpe. Selon l'invention, cette installation est essentiellement remarquable en ce que lesdits moyens d'amenée comprennent des moyens de pincement dudit produit alimentaire, agencés de telle manière que sensiblement toute la zone dudit 20 produit non directement supportée par les moyens de pincement s'étend en porte à faux au dessus de la surface supérieure de ladite table. Dans la mesure où le produit est totalement manutentionné par les moyens de pincement, il va être possible de "déporter" le poste de pilotage des moyens d'amenée. En d'autres termes, ce poste de pilotage, qui est constitué par les 25 moyens dont va se saisir l'opérateur pour procéder à la coupe, va matériellement pouvoir se situer en regard des moyens de pincement, loin de la zone de coupe de la scie. Grâce à cette structure, les risques d'accident sont réduits. De plus, du fait que le produit alimentaire saisi par les moyens de 30 pincement s'étend au-dessus de la surface supérieure de la table, l'opérateur pourra intervenir le dos droit, réduisant ainsi les risques de douleurs au niveau de son dos et de ses épaules. Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de cette installation : -lesdits moyens d'amenée sont équipés de moyens de guidage leur assurant un déplacement possible dans un plan parallèle à la surface de la table, selon deux axes perpendiculaires ; - lesdits moyens d'amenée sont à mouvement cartésien ; - les moyens d'amenée comprennent des moyens de manoeuvre à deux poignées de préhension ; - au moins la partie de la lame la plus proche de la table est masqué par un dispositif de protection, et l'installation comprend des moyens pour déplacer ce dispositif et découvrir la lame, ces moyens ne pouvant être activés que si les mains de l'opérateur sont en place sur les deux poignées de préhension. - la première poignée est associée à un organe de déclenchement de la fermeture/ouverture desdits moyens de pincement, tandis que la seconde est associée à un organe d'activation des moyens pour déplacer ledit dispositif de protection, ce dernier n'étant opérationnel que si l'organe de déclenchement est également activé ; - lesdits moyens de manoeuvre sont conformés à la manière d'un guidon, lesdits organes de déclenchement et d'activation , par exemple en forme de poignées de frein, étant portés par ledit guidon et disposés de telle manière qu'ils ne peuvent être actionnés simultanément d'une seule main ; - lesdits moyens de pincement comprennent une première une première partie fixe - ou mâchoire fixe û par rapport aux moyens d'amenée, ainsi qu'une deuxième partie mobile û ou mâchoire mobile - en translation par rapport à la mâchoire fixe ; - ladite mâchoire mobile comprend au moins deux organes de 25 pincement aptes à se mouvoir autour d'un axe transversal ; - au moins une des dites première partie fixe et deuxième partie mobile comportent des moyens pour faciliter le retrait du talon de produit alimentaire lors de l'ouverture desdits moyens de pincement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la 30 lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue simplifiée, en élévation et de côté d'une installation conforme à la présente invention ; 35 - la figure 2 est également une vue simplifiée, en élévation et de face, de l'installation de la figure 1; - la figure 3 est une vue de dessus de l'installation des figures précédentes, dans une première position des moyens d'amenée du produit à couper, laquelle est éloignée de la scie (position de chargement des produits à découper) ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, dans laquelle les moyens d'amenée occupent une seconde position extrême par rapport à la précédente; - la figure 5 est une vue de face des moyens de pincement de l'installation, dans une position dans laquelle ils enserrent le produit à découper ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, dans laquelle les moyens de pincement occupent une position de libération du produit ; - la figure 7 est une vue de dessus de la mâchoire inférieure des moyens de pincement. L'installation selon la présente invention, telle qu'elle est représentée sur les figures annexées, présente une physionomie relativement classique dans le 15 domaine de la coupe de produits à l'aide d'une scie à ruban. En l'occurrence, elle intègre une machine existante pourvue d'une table 1, dont la surface supérieure 11 est plane et horizontale. Ainsi que le montrent plus particulièrement les figures 3 et 4, cette surface 11 s'inscrit dans un rectangle allongé. 20 Par convention, on considèrera, dans l'ensemble de la présente demande, que les petits côtés de ce rectangle s'étendent transversalement, parallèlement à l'axe X-X', tandis que ses grands côtés s'étendent longitudinalement, parallèlement à l'axe Y-Y'. Au dessus de la table 1 s'élève une structure formant portique 12, qui 25 s'étend transversalement au dessus de la surface 11. A la figure 1 sont visibles les tambours 14 sur lesquels est positionnée une scie à ruban 13. Un premier tambour est logé dans la table 1 et un second dans le portique 12. Bien entendu, cette scie est pourvue de tous les moyens de guidage et de sécurité classiques dans ce domaine, mais ceux-ci n'ont pas été 30 représentés dans un souci de simplification. Dans un mode de réalisation non représenté, la scie à ruban pourrait être remplacée par une scie circulaire ou tout autre type de scie. Un caisson 16 regroupe l'ensemble de l'installation électrique qui permet de faire fonctionner la scie 13. A la figure 1, on a référencé 130 et 131 les deux brins parallèles et verticaux de la scie. Par convention, on nommera "brin aller" le brin 130 et "brin retour" le brin 131. Le brin aller est masqué par le capot du portique 12, tandis que le brin retour est directement visible et accessible, en vue de la coupe de produits. Toutefois, ce brin retour peut être masqué par un dispositif de protection 123 en forme de profilé en "U" s'étendant verticalement, de manière à interdire l'accès à la partie coupante de la lame. Conformément à l'invention, à ce dispositif sont associés des moyens pour le déplacer et découvrir le brin retour 131, en vue de la coupe. Ces moyens consistent ici en un vérin 120 d'axe vertical, dont le corps 121 est solidaire du portique 12. Sa tige 122, qui s'étend vers le bas en direction de la table 1, est solidaire du dispositif de protection précité 123. On comprend que le raccourcissement de la tige 122 du vérin provoque le déplacement du dispositif de protection vers le haut, par un mouvement de translation, découvrant ainsi le brin retour 131 de la lame en vue de la coupe. Des moyens de guidage assure la bonne translation du dispositif qui, dans cette position escamotée, se trouve au moins partiellement logé dans la portique 12. On expliquera plus loin dans la description comment et à quel moment on actionne ce dispositif de protection de la lame 13. Le long d'un côté longitudinal de la table 1, en l'occurrence sur son côté gauche lorsque l'on considère la figure 1, est positionné un support latéral 15, dont le plan supérieur horizontal est décalé vers le bas par rapport à la surface supérieure 11 de la table. Dans son prolongement s'étend un plan incliné 110 qui prend naissance sensiblement dans la région où le brin retour 131 de la lame 13 s'engage à l'intérieur de la table 1. Sa pente est dirigée vers le côté. On expliquera, plus loin dans la description, la fonction de ce plan incliné. Conformément à l'invention, l'installation comprend des moyens mobiles d'amenée d'un produit alimentaire à découper au contact de la scie 13 et plus précisément de son brin retour 131. Ces moyens d'amenée comprennent essentiellement des moyens de préhension par pincement du produit et des moyens de guidage en vue de leur 35 déplacement vers la scie. Les moyens de pincement consistent en une pince formée d'un corps massif 20 et de deux mâchoires 3 et 3'. Le corps 20 s'inscrit dans un parallélépipède rectangle et s'étend longitudinalement par rapport à la table 1. Les mâchoires 3 et 3' sont parallèles l'une à l'autre et s'étendent sensiblement horizontalement et en direction transversale. En référence aux figures 5 à 7 annexées, on expliquera ultérieurement, plus en détail, la structure de ces mâchoires. Comme on le verra plus loin, ces moyens de pincement sont destinés 10 à être déplacés au dessus de la surface supérieure 11 de la table pour amener un produit alimentaire au contact de la scie. Afin de faciliter le déplacement du corps 20 relativement à la surface 11 et de ne pas solliciter exagérément sa structure, sa face inférieure est de préférence pourvue de patins d'appui 70, de préférence en une matière présentant 15 des caractéristiques de glissement élevées, telle que du PTFE ou du polyéthylène. Ces patins vont donc permettre de reporter le poids du corps 20 sur la table et de faciliter son déplacement par rapport à la surface 11. Le corps 20 est monté en avant de moyens de manoeuvre référencés 21. 20 Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, le corps 20 est articulé sur les moyens 21 autour d'un axe transversal 22.I1 s'agit de préférence d'un axe amovible, de telle sorte que le corps 20 puisse être démonté facilement pour entretien ou remplacement par un autre dispositif de préhension par pincement, par exemple mieux adapté à une gamme de produits alimentaires différents. 25 Par ailleurs, ce montage à articulation autorise le relevage vers l'arrière du corps 20, en appui sur les moyens 21. Dans cette position relevée, l'opération de nettoyage de la sous-face du corps 20 est facilitée. De plus, cela autorise un accès amélioré à la scie et aux différents équipements qui l'entourent, par exemple en vue de leur maintenance. 30 Les moyens de manoeuvre 21 s'étendent généralement transversalement. Ils sont conformés ici à la manière d'un guidon 210 pourvu, de part et d'autre de ses extrémités opposées, de poignées de préhension 211 et 211'. A chaque poignée est associée une manette 212, respectivement 212', qui a ici la forme d'une poignée de frein, dont on expliquera plus loin la fonction. 35 Les moyens d'amenée, et par conséquent les moyens de manoeuvre 21, sont associés à des moyens de guidage qui leur assurent un déplacement possible dans un plan parallèle à la surface 11 de la table 1, selon les deux axes perpendiculaires précités X-X' et Y-Y'. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, les moyens de manoeuvre sont fixés à deux tubes de guidage transversaux 23 (d'axe X-X'), 5 disposés parallèlement l'un au dessus de l'autre. Ces deux tubes sont engagés à coulissement dans des ouvertures complémentaires formées dans la partie supérieure 240 (ou "étage supérieur") d'un chariot 24 qui s'étend sur le support latéral 15. Des roulements à billes ou autres moyens équivalents assurent un bon coulissement relatif des tubes par rapport au 10 chariot. D'un côté, les moyens 21 assurent l'arrêt en translation des tubes 23, de manière à éviter tout contact entre la lame 13 et les mâchoires 3 et 3'. De l'autre côté, l'extrémité libre des tubes est pourvue d'une butée 230 qui en limite le coulissement dans le sens opposé. Ainsi, à la figure 1, on a représenté en traits pleins une première position extrême des tubes 23, et en traits interrompus une seconde position extrême. Le support latéral 15 porte également deux tubes 25 qui s'étendent parallèlement l'un à distance de l'autre, selon la direction longitudinale (d'axe Y-Y'). La partie inférieure 241 (ou "étage inférieur") du chariot présente des ouvertures dans lesquelles sont engagées ces tubes. Des butées, placées aux extrémités des tubes 25, limitent le coulissement du chariot 24. On comprend donc que grâce à ces moyens, il est possible de 25 déplacer les moyens de pincement en direction de la scie, selon les deux axes perpendiculaires X-X' et Y-Y'. Les tubes 23 et 25 précités peuvent bien entendu être remplacés par d'autres moyens assurant une fonction de guidage identique, par exemple à glissières, à galets, etc. 30 Aux figures 3 et 4 est représentée sensiblement la même structure que celle décrite plus haut. Toutefois, les tubes 23 ne sont pas représentés totalement, comme s'ils avaient été complètement engagés dans le chariot 24, sans en ressortir. A la figure 3, on a référencé d et d' les valeurs maximales des 35 courses tranversale et longitudinale des moyens d'amenée, et plus particulièrement des moyens de pincement. 15 20 A titre indicatif, ces valeurs sont de 225 mm et de 330 mm, respectivement. On se reportera maintenant aux figures 5 à 7 annexées pour expliquer plus en détail, la structure des mâchoires 3 et 3'. La mâchoire inférieure 3 est solidaire du corps 20 des moyens de pincement. Elle comprend une plaque horizontale 30 qui s'étend dans le prolongement de la paroi inférieure du corps 20, bordée d'un muret longitudinal 31 qui s'étend verticalement vers le haut. Elle a donc une section en forme de "L". La face supérieure de la plaque 30 est pourvue de doigts ou picots 300 à extrémité supérieure pointue. Leur hauteur est sensiblement égale à celle du muret 31. A mi-longueur, le dessus de la plaque 30 est traversé par un axe à excentrique 32, mobile en rotation sur lui-même. Sa mise en rotation, respectivement son arrêt, sont commandés par des moyens appropriés, non représentés, contenus dans le corps 20. La mise en oeuvre de la rotation est par exemple assurée par un jeu de biellettes et d'axes, eux-mêmes mus par un vérin qui commande l'ouverture et la fermeture de la mâchoire supérieure 3'. Le rebord supérieur du muret 31 est conformé en dents de scie, de 20 manière à constituer une juxtaposition de pointes 310. On a référencé h, à la figure 5, la hauteur qui sépare le sommet du muret 31 de la face supérieure 11 de la table 1. Cette hauteur est par exemple de l'ordre de 10 mm. La mâchoire supérieure 3' est mobile. En l'occurrence, elle est 25 susceptible de se mouvoir, selon un mouvement quasi vertical. Elle comprend une plaque 30' à contour triangulaire sensiblement équilatéral, qui s'étend verticalement, parallèlement au muret 31 de la mâchoire 3. Elle s'étend en regard d'une fenêtre 4 en forme de rectangle allongé disposé verticalement, découpée dans la paroi correspondante du corps 20. 30 Des moyens d'actionnement en translation de la plaque, selon un mouvement vertical sont prévus dans le corps 20. Il s'agit du vérin dont il a été fait état plus haut. On a référencé 300' deux tiges qui assurent la liaison entre la plaque 30' et les moyens d'actionnement précités. 35 Sur la plaque sont montés deux organes de pincement identiques 5 qui s'étendent dans un plan vertical. 2892961 l0 Ils présentent aussi une forme de triangle équilatéral dont le coté inférieur est conformé en dents de scie. Ces organes sont chacun montés fous en rotation autour d'un axe transversal et horizontal 50, solidaire de la plaque 30'. Ces organes sont donc 5 susceptibles de se mouvoir en rotation autour des axes 50, comme le montrent les flèches doubles de la figure 5. On notera que quelle que soit la position relative des organes 5, ils ne peuvent interférer l'un avec l'autre, car il existe toujours un intervalle qui les sépare. Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse, sur 10 chaque axe 50 sont montés au moins deux organes 5, disposés parallèlement à distance les uns des autres. Au corps 20 est fixée une tige 6, formant "dévêtisseur", dont l'extrémité libre 60 s'étend verticalement vers le bas. Cette extrémité se situe à l'aplomb de l'intervalle qui sépare les 15 organes 5. La section de la tige est supérieure à la valeur de l'intervalle moyen entre les organes 5. La position de l'extrémité 60 est réglée de manière à ce qu'elle interfère avec la fin de course en translation des organes 5, lors du mouvement de remontée de la plaque 30' (voir figure 6). Le contact entre cette extrémité et les organes 5 oblige donc ces derniers à opérer une rotation partielle sur eux-mêmes, de manière à ce qu'ils s'orientent de manière inverse à leur position précédente. Cette fonction est mise à profit pour améliorer la séparation d'un produit alimentaire P des moyens de pincement, comme on l'expliquera plus loin. L'ensemble des moyens qui ont été décrits est en métal de qualité alimentaire, tel que de l'acier inoxydable, ou en matière plastique, également de qualité alimentaire, de sorte que tout risque de pollution par ces équipements est évité. Il a été vu plus haut que la scie est alimentée en électricité. Tous les autres moyens assurant le déplacement ou le pilotage de pièces mobiles fonctionnent de préférence à l'air comprimé, de préférence sous une pression de 6 bars. L'intégrité de la scie n'est donc pas affectée. Il n'y a pas à en modifier la structure et le fonctionnement. En tout état de cause, on peut s'arranger pour que tous les échappements d'air soient dirigés vers les moyens de manoeuvre 21, c'est à dire loin du produit alimentaire à découper. On décrira ci-après un exemple d'utilisation d'une telle installation. Pour ce faire, on supposera que la scie a été mise en route. En l'absence de toute action d'un opérateur sur les moyens de manoeuvre 21, le dispositif de protection 123 de la lame 13 est abaissé, de sorte tout risque de blessure par contact avec la lame est évité. L'opérateur positionne les moyens de manoeuvre, de telle manière à 10 ce qu'ils soient localisés au plus loin de la scie, dans la position illustrée à la figure 3. Il met alors en place un produit alimentaire P, de préférence congelé, entre les mâchoires 3 et 3', et il le maintient avec l'une de ses mains (main gauche dans l'exemple de la figure 3). 15 Avec son autre main, il saisit alors simultanément la poignée 211 du guidon et actionne la manette 212. Celle-ci constitue un organe de déclenchement de la fermeture des moyens de pincement, par déplacement de la mâchoire 3' en direction de la mâchoire 3. En position "mâchoires ouvertes", l'axe à excentrique 32 est placé de 20 telle sorte que sa génératrice supérieure soit légèrement au-dessus du niveau des pointes des picots 300 et du haut du muret 31. Dès que l'on actionne le vérin de fermeture des mâchoires 3', une biellette commande la rotation de l'axe à excentrique 32 de quelques degrés, de telle sorte que cette génératrice s'efface sous le niveau des pointes 300 et du muret 31. De cette manière, il laisse la place au 25 produit à pincer, pour qu'il puisse s'engager sur le haut des picots 300 et dents du muret 31. Le produit P s'appuie donc sur les picots 300 et pointes 310 de la mâchoire inférieure, tandis que les organes 5 pivotent partiellement sur eux-mêmes pour venir en contact étroit avec le produit. 30 A la figure 3 ont été représentés, en traits mixtes, les contours de trois produits alimentaires P, P' et P", de forme différente. On constate qu'à l'exception de la zone du produit directement supportée par les mâchoires, tout le reste du produit s'étend en porte à faux au dessus de la surface 11 de la table 1. 35 On notera que l'actionnement de la seule manette 212 assure un serrage modéré du produit P, suffisant pour le maintenir en place à la fois sur la table 1 et entre les mâchoires 3 et 3', mais insuffisant pour occasionner blessure ou écrasement des doigts de l'opérateur. Par conséquent, la main de l'opérateur qui tenait le produit (main gauche sur la figure 3) se trouve de nouveau disponible. Tout en maintenant la manette 212 actionnée (avec sa main droite dans la configuration de la figure 3), l'opérateur saisit la seconde poignée 211' (avec sa main gauche) et actionne la seconde manette 212'. Cette dernière constitue un organe d'activation du vérin 120, provoquant le relevage du dispositif de protection 123 de la lame. Dans le même temps, le système délivre l'énergie nécessaire à un serrage plus intense de la mâchoire mobile 3', relativement au produit P. L'installation est conformée de telle manière que tout actionnement de la manette 212' qui n'aurait pas été précédé de l'actionnement de la manette 212, est inopérant. En d'autres termes, le relevage du dispositif de protection de la lame, et l'augmentation significative de l'effort de serrage ne peuvent être mis en oeuvre que si l'opérateur a les deux mains en même temps sur les poignées 211 et 211' et qu'il actionne les manettes 212 et 212'. Dans ces conditions, l'opérateur a les deux mains occupées. Elles sont en effet positionnées sur les poignées et manettes précitées. Il ne peut donc pas 20 tenter d'interférer avec le déplacement de la lame. Tout relâchement d'une des manettes se traduit par la remise en place du dispositif de protection 123 de la lame, de sorte que toute découpe ultérieure est impossible. L'opérateur "pilote" alors les moyens de manoeuvre, en faisant 25 effectuer au guidon 210, une succession de translations transversales et longitudinales, au besoin simultanément, en vue d'amener le produit alimentaire au contact de la lame 13. Les morceaux coupés se désolidarisent du reste du produit encore en place entre les mâchoires. Ces morceaux chutent par gravité sur le plan incliné 110 30 et glissent sur celui-ci. Un bac non représenté permet de les récupérer. Lorsque la coupe du produit est achevée, l'opérateur relâche les manettes 212 et 212'. Quelle que soit la manette qu'il a relâchée,le dispositif 123 de protection de la lame reprend sa position basse d'origine. 35 Si la manette 212 est relâchée en premier, les mâchoires retrouvent une capacité de serrage à effort modéré. Quelle que soit la position de la manette 212, le relâchement de la manette 212' provoque le déplacement de la mâchoire 3' des moyens de pincement vers le haut. L'extrémité 60 de la tige 6 vient alors interférer avec les organes 5, lesquels sont amenés à pivoter sur eux-mêmes pour aider au dégagement du produit. Simultanément, l'axe 32 qui équipe la mâchoire 3 est déplacé en rotationsur lui-même. S'agissant d'un axe à excentrique, ce mouvement occasionne une poussée du produit vers le haut, qui l'aide à se dégager. En d'autres termes, la génératrice la plus haute de l'excentrique reprend sa place de telle sorte qu'il repousse le produit. On agit ainsi, tour à tour, pour chaque produit. On a donc affaire à une installation dans laquelle la préhension manuelle du produit, selon l'état de la technique, est remplacée par des moyens de pincement à commande "bi-manuelle" déportée. Le "pilotage" de la coupe ne peut être réalisé que si l'opérateur a ses mains positionnées sur le guidon 210, ce qui améliore la sûreté de l'ensemble. Cette manipulation peut se faire le dos droit, sans effort, ce qui contribue à abaisser le risque de dommages musculo-squelettiques. Tout relâchement d'une poignée se traduit par l'arrêt de la coupe et l'interdiction de l'accès à la zone de danger que constitue la lame en mouvement. Bien entendu, l'homme du métier saura adapter les dimensions et autres paramètres des éléments de l'installation pour que les moyens de pincement permettent le maintien du produit lors de la coupe, que ce produit résiste aux efforts de coupe, et qu'enfin, ces moyens de pincement n'interfèrent jamais avec le déplacement de la lame. Dans des formes de réalisation non représentées, l'installation peut comporter des moyens d'aide à la découpe, permettant en particulier à l'opérateur de couper des morceaux de produit de poids ou d'épaisseur constant. Il peut s'agir par exemple d'un faisceau laser. Il peut aussi s'agir d'un système à axe X-X' de déplacement transversal équipé d'un système d'encoche interchangeable, avec un doigt souple, dans le but de donner une sensation d'arrêt en position à l'opérateur, et ainsi de réaliser des découpes à pas constant. Lorsque l'on souhaite couper des produits très longs tels que des poissons entiers congelés, on peut faire usage d'un tube dans lequel on engage à mi-course ledit poisson, ce tube étant équipé intérieurement de moyens de pincement, par exemple agissant à la manière d'un diaphragme d'appareil photographique. Lorsque la première partie en porte à faux du poisson est découpée, il suffit alors de déplacer la partie restante relativement au tube, pour poursuivre la coupe. D'autres variantes de réalisation, cumulables ou non, peuvent 5 également être mise en oeuvre. Il s'agit par exemple des moyens suivants : - Moyens d'amenée du produit en direction de la scie montés sur un portique cartésien situé au dessus de la scie, ou solidaires d'une potence équipée par exemple d'un joint de cardan. Dans ce second cas, ils sont déplacés selon un 10 mouvement pendulaire. - Pince avec mâchoire supérieure mono axe ; - Pince avec dispositif optionnel d'éjection activé à l'ouverture des mâchoires. Ainsi, le corps 20 peut intégrer un vérin supplémentaire s'étendant horizontalement, dont l'extrémité de la tige est conformée en poussoir, en vue 15 d'automatiser l'éjection du produit P des moyens de pincement. Bien entendu, ce vérin devra être positionné de telle manière que la poussée exercée sur le produit tende à le diriger à l'encontre du corps 20, vers le plan incliné 110 ; - Plan incliné 110 remplacé par un plan 110' dont la pente est orientée vers l'arrière (voir figure 2), ou par une ouverture pratiquée dans la table 1, 20 dans laquelle les morceaux découpés tombent ; - Plan incliné de sortie des produits, embarqué avec le chariot 24 et mobile selon l'axe Y-Y' ; -Poignée de manoeuvre à deux arceaux et deux gâches, type poignée de commande de lance de nettoyeur sous pression, permettant d'augmenter la 25 transmission d'effort dans les manipulations, ou de changer les angles d'épaule entre la main de l'opérateur qui actionne la manoeuvre de la pince, et la main de l'opérateur qui maintien le produit (cas des produits de plus grande dimension), - Guidon permettant de transmettre un petit mouvement rotatif à la pince, selon un axe parallèle à Y-Y' ou à X-X', ceci dans le but de pouvoir effectuer 30 des opérations de préparation de la coupe avant le tranchage proprement dit, - Système de mesure avec affichage, permettant de connaître l'épaisseur de la portion coupée, soit en temps réel, soit en valeur moyenne. Le système met alors en oeuvre des capteurs et afficheurs qui utilisent l'énergie électrique disponible via l'armoire de la scie | La présente invention se rapporte à une installation de découpe de produit alimentaire (P, P', P") ou similaire, en particulier congelé, qui comprend une table (1) à surface supérieure plane (11), une scie (13) dont le plan de coupe est perpendiculaire à ladite surface (11), ainsi que des moyens mobiles (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25) d'amenée dudit produit alimentaire (P, P', P"), au contact de la scie (13), en vue de sa découpeElle est essentiellement remarquable en ce que lesdits moyens d'amenée (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25) comprennent des moyens de pincement (3,3') dudit produit alimentaire (P, P', P"), agencés de telle manière que sensiblement toute la zone dudit produit non directement supportée par les moyens de pincement (3, 3') s'étend en porte à faux au dessus de la surface supérieure (11) de ladite table (1).Une telle installation permet d'améliorer très sensiblement la sécurité des opérateurs, ainsi que leur confort lors des opérations de coupe. | 1. Installation de découpe de produit alimentaire (P, P', P") ou similaire, en particulier congelé, qui comprend une table (1) à surface supérieure plane (11), une scie (13) dont le plan de coupe est perpendiculaire à ladite surface (11), ainsi que des moyens mobiles (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25) d'amenée dudit produit alimentaire (P, P', P"), au contact de la scie (13), en vue de sa découpe, caractérisée par le fait que lesdits moyens d'amenée (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25) comprennent des moyens de pincement (3, 3') dudit produit alimentaire (P, P', P"), agencés de telle manière que sensiblement toute la zone dudit produit non directement supportée par les moyens de pincement (3, 3') s'étend en porte à faux au dessus de la surface supérieure (11) de ladite table (1). 2. Installation selon la 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens d'amenée (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25) sont équipés de moyens de guidage (23 ; 24 ; 25) leur assurant un déplacement possible dans un plan parallèle à la surface (11) de la table (1), selon deux axes perpendiculaires (X-X' : Y-Y'). 3. Installation selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que lesdits moyens d'amenée (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25) sont à mouvement cartésien. 4. Installation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que les moyens d'amenée (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25) comprennent des moyens de manoeuvre (21) à deux poignées de préhension (211, 211'). 5. Installation selon la 4 , caractérisée par le fait qu'au moins la partie de la lame (13) la plus proche de la table (1) est masqué par un dispositif de protection (123), et qu'elle comprend des moyens (120) pour déplacer ce dispositif et découvrir la lame (123), ces moyens (120) ne pouvant être activés que si les mains de l'opérateur sont en place sur les poignées de préhension. 6. Installation selon les 4 et 5 prises en combinaison, caractérisée par le fait que la première poignée (211) est associée à un organe (212) de déclenchement de la fermeture /ouverture desdits moyens de pincement (3, 3'), tandis que la seconde (211') est associée à un organe d'activation (212') des moyens pour déplacer ledit dispositif de protection (123), ce dernier organe d'activation n'étant opérationnel que si l'organe de déclenchement est également activé. 7. Installation selon la 6, caractérisée par le fait que lesdits moyens de manoeuvre (21) sont conformés à la manière d'un guidon (210), lesdits organes de déclenchement et d'activation (212, 212'), par exemple en formede poignées de frein, étant portés par ledit guidon et disposés de telle manière qu'il ne peuvent être actionnés simultanément d'une seule main. 8. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que lesdits moyens de pincement (3, 3') comprennent une première partie fixe (3) - ou mâchoire fixe û par rapport aux moyens d'amenée (20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 25), ainsi qu'une deuxième partie (3') û ou mâchoire mobile -, mobile en translation par rapport à la mâchoire fixe (3). 9. Installation selon la 8, caractérisée par le fait que ladite mâchoire mobile (3') comprend au moins deux organes de pincement (5) 10 aptes à se mouvoir autour d'un axe transversal (50). 10. Installation selon l'une des 8 et 9, caractérisé par le fait qu'au moins une des dites première partie fixe (3) et deuxième partie mobile (3') comporte des moyens (6 ; 32) pour faciliter le retrait du talon de produit alimentaire (P, P', P") lors de l'ouverture desdits moyens de pincement (3, 3'). | B | B23,B26 | B23D,B26D | B23D 55,B26D 7 | B23D 55/04,B26D 7/06 |
FR2891893 | A1 | REACTEUR A LIT FLUIDISE CIRCULANT A PROCEDE DE COMBUSTION CONVERTIBLE | 20,070,413 | La présente invention concerne un réacteur à lit fluidisé circulant à 5 procédé de combustion convertible. Le développement de nouvelles réglementations limitant les émissions de gaz à effet de serre, dont fait partie le dioxyde de carbone dans les centrales à combustibles carbonés fossiles amène à mettre en ceuvre des technologies de capture du dioxyde de carbone contenu dans les 10 fumées de combustion à l'air. La technologie de capture du dioxyde de carbone fréquemment mise en ceuvre consiste à laver les fumées diluées par l'azote de l'air de combustion à l'aide de solvants qui absorbent le dioxyde de carbone puis le restituent en courant gazeux concentré de dioxyde de carbone après 15 régénération du solvant par chauffage. Ce procédé absorbe une énergie importante et dégrade de façon très importante le rendement des centrales à combustibles carbonés fossiles, à savoir en diminuant le rendement de plus de quinze points. Il est connu des brevets US 4 498 289 et US 5 175 995 d'utiliser en 20 tant qu'agent comburant de l'oxygène au lieu de l'air dans des chaudières de production. L'avantage de l'utilisation d'oxygène en tant qu'agent comburant est la réduction jusqu'à l'élimination du ballast en azote diluant le dioxyde de carbone contenu dans les fumées et provenant de l'azote contenu dans l'air 25 de combustion, ainsi que la réduction importante des dimensions de l'équipement nécessaire résultant d'un débit de fumées de combustion correspondant à 35%-40% du débit typique de fumées de combustion à l'air. L'application de ce principe à une chaudière à lit fluidisé circulant est divulguée dans le brevet US 6 505 567. Selon ce document, un générateur 30 de vapeur ou foyer à lit fluidisé circulant comprend des moyens d'introduction d'oxygène sensiblement pur dans le générateur. L'avantage de la technique à lit fluidisé circulant est qu'elle permet d'extraire de la chaleur sur la boucle des solides en circulation et de conserver une température de combustion basse, découplée de la teneur en oxygène de l'agent comburant. Cette technique est donc particulièrement attractive et permet de maximiser la fraction d'oxygène dans l'agent comburant et de minimiser la taille de la chaudière dépendant directement du débit de fumées produites. Cependant, selon cet art antérieur, aucun moyen de conversion efficace d'un réacteur à lit fluidisé circulant fonctionnant à l'air en réacteur à 10 lit fluidisé circulant fonctionnant à l'oxygène n'est fourni. L'objet de l'invention est de fournir un réacteur à lit fluidisé circulant conçu spécifiquement pour fonctionner en combustion à l'air et permettant par un minimum de modifications structurelles d'être transformé afin de devenir un lit fluidisé circulant efficace pour un fonctionnement en 15 combustion à l'oxygène et au dioxyde de carbone recyclé. Pour ce faire, l'invention propose un réacteur à lit fluidisé circulant destiné à être alimenté en air et pouvant être converti pour pouvoir fonctionner avec un mélange riche en oxygène, comportant une chambre de réaction délimitée horizontalement par des parois verticales, au moins deux 20 séparateurs centrifuges et un élément de récupération de chaleur appelé cage d'échangeurs, réacteur comprenant également des moyens d'introduction d'un gaz de fluidisation dans la chambre de réaction au moyen d'au moins une boîte à vent situé sous la chambre de réaction et de maintien d'un lit fluidisé circulant de particules dans cette chambre, des moyens de 25 transfert du gaz qui doit être dépoussiéré à partir de la chambre vers les séparateurs, des moyens de décharge des particules séparées à partir des séparateurs et des moyens de transfert des gaz dépoussiérés à partir des séparateurs dans la cage d'échangeurs, réacteur caractérisé en ce que - ladite chambre de réaction comporte au moins une paroi verticale 30 de partition interne partielle formant deux sous-chambres communicantes entre elles et communicantes chacune avec au moins un séparateur, - ladite cage d'échangeurs comporte une paroi verticale de partition interne partielle formant deux sous-cages communicantes entre elles et communicantes chacune avec au moins un séparateur, ces parois de partition étant disposées, afin de créer une section de passage des gaz de combustion dans une dites sous-chambres et dans une des dites sous-cages correspondant à un fonctionnement par alimentation d'oxygène dans la chambre de réaction. Selon un mode de réalisation préféré, la section de l'une des dites sous-chambres est comprise entre 60 et 65 % de la section totale d ladite chambre, la section de l'autre sous-chambre étant comprise entre 35 et 40 %, ledit mélange riche en oxygène comportant 70 % d'oxygène et 30 % de dioxyde de carbone recyclé. De préférence, ladite boîte à vent est divisée en deux sous-boîtes par une paroi disposée dans le même plan que ladite paroi de partition de la chambre de réaction. Dans le cas où le réacteur comporte également au moins deux lits extérieurs destinés chacun à recevoir les particules en sortie de chaque séparateur grâce un canal d'alimentation en particules solides et comportant chacun une paroi pouvant être commune avec ladite chambre de réaction, avantageusement un agencement de siphon est disposé au moins partiellement à l'intérieur ladite chambre sur la longueur de ladite paroi pouvant être commune aux dits lits extérieurs et à ladite chambre de réaction. De préférence, les cavités des dits lits extérieurs sont surdimensionnés, afin de présenter de l'espace libre pour ajout de 10 à 20% de surfaces d'échangeurs. Les conduits d'alimentation en combustible sont de préférence surdimensionnés. Selon une variante de réalisation, le réacteur comprend une chambre de réaction délimitée horizontalement par des parois verticales, deux séparateurs centrifuges et une cage d'échangeurs située à l'arrière de la chambre de réaction, les deux séparateurs étant latéraux et présentant chacun une paroi verticale commune avec la paroi latérale de la cage d'échangeurs, et ladite paroi de partition de ladite chambre est perpendiculaire à la paroi frontale de cette chambre et ladite paroi de partition de ladite cage d'échangeurs est parallèle à cette paroi de partition de ladite chambre. Selon une autre variante de réalisation, le réacteur comprend une chambre de réaction délimitée horizontalement par des parois verticales, n séparateurs centrifuges pourvus de gaines de sortie de fumées reliant chaque paire de séparateurs à une cage d'échangeurs arrière et une cage d'échangeurs disposée à l'arrière de la chambre, n étant supérieure ou égale à 2, la chambre de réaction ayant chacune de ses parois verticales dites latérales pouvant être commune avec une paroi verticale dite latérale d'un ensemble de n/2 séparateurs, et ladite paroi de partition de ladite chambre est parallèle à la paroi frontale de cette dernière et ladite paroi de partition de ladite cage d'échangeurs est parallèle à cette paroi de partition de ladite chambre. Dans ce cas, de préférence, les deux gaines de sortie de fumées reliant chaque dit ensemble de séparateurs à la cage d'échangeurs arrière sont équipées d'une paroi de partition verticale et partielle. L'invention concerne également un procédé de conversion d'un réacteur à lit fluidisé circulant tel que précisé ci-dessus, afin de permettre son fonctionnement à l'oxygène et au dioxyde de carbone recyclé, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de transformation suivantes : - fermeture complète et étanche de ladite paroi verticale de partition de la chambre de réaction pour former deux sous-chambres indépendantes, l'une, dite sous-chambre de combustion, destinée à former une chambre de combustion alimentée en oxygène et l'autre, dite sous-chambre de refroidissement, destinée au refroidissement des gaz de fluidisation desdits lits extérieurs, - fermeture complète et étanche de ladite paroi verticale de partition de la cage pour former deux sous-cages indépendantes. Selon un mode de réalisation préféré, ce procédé comporte également les étapes de transformation suivantes : - condamnation de l'alimentation en particules solides par le ou les séparateurs correspondants, du ou des lit(s) extérieur(s) connecté(s) à ladite sous-chambre de refroidissement, - obturation du passage entre ce ou ces lit(s) extérieur(s) et ladite sous-chambre de refroidissement, - de chaque côté de la chambre, raccordement en série des canaux d'alimentation en particules solides de tous les lits extérieurs existants, à partir de l'alimentation du ou des lit(s) extérieur(s) connecté(s) à ladite sous-chambre de combustion, -équipement de ces raccordements de vannes de régulation Avantageusement, le procédé comporte une étape de mise en place d'un agencement de siphon disposé au moins partiellement à l'intérieur ladite chambre sur la longueur de ladite paroi pouvant être commune aux dits lits extérieurs et à ladite chambre de réaction. De préférence, le procédé comprend les étapes de transformation suivantes : - obturation des ouvertures de sortie du dit agencement de siphon à l'intérieur de ladite sous-chambre de refroidissement, - réalisation d'ouvertures dans le plafond et/ou des parois du dit agencement de siphon à l'intérieur de ladite sous-chambre de refroidissement, - fluidisation de l'agencement de siphon de sorte à assurer un transfert longitudinal des solides dans cet agencement. Le procédé peut également comprendre l'obturation de toutes les alimentations en combustible et en air secondaire de ladite sous-chambre de refroidissement. L'invention concerne aussi un réacteur à lit fluidisé circulant destiné à 30 être alimenté avec un mélange riche en oxygène, converti selon le procédé tel que précisé ci-dessus. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne représentant que des modes de réalisation préférés de l'invention. Les figures 1 et 2 sont des vues en perspective d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation. Les figures 3 et 4 sont des vues en perspective d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation, avec une chambre de réaction et une cage d'échangeurs ouverte afin de permettre la vision de leur intérieur. Les figures 5A à 5C sont des vues en coupe horizontale, en partie haute d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation. La figure 6 est en une vue en perspective schématique et partielle d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un premier 15 mode de réalisation. Les figures 7A et 7B sont des vues en coupe verticales et en coupe horizontale, d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation. Les figures 8A et 8B sont également des vues en coupe verticales et 20 en coupe horizontale, d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation. La figure 9 est une vue en perspective d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un second mode de réalisation. La figure 10 est une vue en coupe horizontale, en partie haute, d'un 25 réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un second mode de réalisation. Les figures 11A à 11 C sont des vues en coupe horizontale, en partie haute, d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un second mode de réalisation. 30 La figure 12 est une vue en coupe, en partie basse, d'un réacteur à lit fluidisé circulant conforme à l'invention, selon un second mode de réalisation. Selon le premier mode de réalisation décrit et illustré sur les figures 1 à 8, le lit fluidisé circulant est du type décrit dans le document de brevet WO 03/038338 déposée par la déposante. Ce réacteur comporte une chambre de réaction 1 délimitée horizontalement par des parois verticales, deux séparateurs centrifuges 2A et 2B et un élément de récupération de chaleur appelé cage d'échangeurs 3 situé à l'arrière de la chambre de réaction. Ce réacteur comprend des moyens d'introduction d'un gaz de fluidisation dans la chambre de réaction de maintien d'un lit fluidisé circulant de particules dans cette chambre grâce à une boîte à vent 4 situé en dessous de la chambre 1. Il comprend également des moyens de transfert du gaz qui doit être dépoussiéré à partir de la chambre 1 vers les séparateurs 2A, 2B et des moyens de décharge des particules séparées à partir des séparateurs et des moyens de transfert des gaz dépoussiérés à partir des séparateurs dans la cage d'échangeurs 3. Ce réacteur comporte également deux lits extérieurs 5A et 5B destinés chacun à recevoir les particules en sortie de chaque séparateur grâce un canal d'alimentation en particules solides et comportant chacun une paroi commune avec la chambre de réaction 1. Les deux séparateurs 2A, 2B sont latéraux et présentent chacun 20 une paroi verticale commune avec la paroi latérale de la cage d'échangeurs 3. Selon l'invention, ce réacteur à lit fluidisé circulant destiné à être alimenté en air est convertible pour pouvoir fonctionner avec un mélange riche en oxygène, de façon efficace et avec un minimum d'opérations de 25 transformation. De préférence, ce mélange riche en oxygène comporte 70 0/0 d'oxygène et 30 % de dioxyde de carbone recyclé. Pour ce faire, comme visible les figures 3 à 5, la chambre de réaction 1 comporte une paroi verticale de partition 10 interne partielle, en 30 deux sous-chambres 1A et 1B communicantes entre elles et communicantes chacune avec un séparateur. La cage d'échangeurs 3 comporte quant à elle une paroi verticale de partition 30 interne partielle, en deux sous-cages 3A, 3B communicantes entre elles et communicantes chacune avec au moins un séparateur. Cette paroi de partition 10 de la chambre de réaction est perpendiculaire à la paroi frontale de la chambre et cette paroi de partition 30 de la cage d'échangeurs est parallèle à cette paroi de partition 10 de la chambre. De façon générale, ces parois de partition 10, 30 sont disposées, afin de définir une section transversale d'une dites sous-chambres 1B et d'une des dites sous-cages 3B correspondante à un fonctionnement par alimentation d'oxygène dans la chambre de réaction. Avantageusement, la section de l'une des dites sous-chambres 1A est comprise entre 60 et 65 0/0 de la section totale de la chambre 1, la section de l'autre sous-chambre 1B étant comprise entre 35 et 40 %. Ces parois de partition 10, 30, telles que représentées sur les figures, s'étendent du plafond vers le bas et bisse un passage libre dans le bas de la chambre de réaction 1 ou de la cage d'échangeurs 3. En variante, elles peuvent laisser un passage libre dans le haut de la chambre et/ou de la cage ou bien elles peuvent consister en des parois pourvues de plusieurs ouvertures, réparties ou non sur leur hauteur et disposées sur toute leur largeur ou non. Au sein de la cage 3, les échangeurs peuvent être disposés parallèlement à la paroi frontale de la chambre 1 de sorte qu'ils traversent la paroi de partition 30 de la cage de façon étanche, comme illustré sur la figure 5A. Une seule rangée de collecteurs C est alors nécessaire disposée sur un bord latéral de la cage 3 et des appareils de dépoussiérage (ramoneurs) à la vapeur D peuvent permettre le nettoyage des deux sous cages et des échangeurs. Les échangeurs peuvent également être disposés parallèlement à la paroi frontale de la chambre 1 de sorte qu'ils ne traversent pas la paroi de partition 30 de la cage, comme illustré sur la figure 5B. Deux rangées de collecteurs Cl, C2 sont alors nécessaires disposés chacun sur un bord latéral de la cage 3 et des appareils de dépoussiérage (ramoneurs) à la vapeur D peuvent permettre le nettoyage des deux sous cages et des échangeurs. Les échangeurs peuvent enfin être disposés perpendiculairement à la paroi frontale de la chambre 1, comme illustré sur la figure 5C. Deux rangées de collecteurs C sont alors nécessaires disposés à l'arrière de la cage 3 et des appareils de dépoussiérage (ramoneurs) à la vapeur ou à infrason, selon l'écart entre les échangeurs, peuvent permettre le nettoyage des deux sous cages et des échangeurs. La boîte à vent 4, bien visible sur la figure 6, est divisée en deux 10 sous-boîtes 4A, 4B par une paroi 40 disposée dans le même plan vertical que ladite paroi de partition 10 de la chambre de réaction 1. En variante, il peut suffire qu'elle soit pré-équipée pour pouvoir être segmentée ultérieurement lors de la conversion du réacteur. Comme illustré sur les figures 7A et 7B, un agencement de siphon 6 15 est disposé à l'intérieur la chambre de réaction 1 sur la longueur de la paroi commune aux lits extérieurs 5A, 5B et à la chambre de réaction 1. En fonctionnement non converti, soit en fonctionnement à l'air, il n'a pas de fonction spécifique et il assure le passage des solides à partir des lits extérieurs vers la chambre de réaction 1 au moyen d'ouvertures de sortie 6A 20 agencées sur toute la largeur de la chambre de réaction 1. Il peut néanmoins être installé dès le montage du réacteur en fonctionnement à l'air, s'il est souhaité de diminuer et de simplifier les modifications à accomplir lors de la conversion du réacteur. En variante, cet agencement de siphon 6 peut être installé 25 ultérieurement lors de la conversion du réacteur. Comme illustré sur les figures 8A et 8B, les cavités des lits extérieurs 5A, 5B sont surdimensionnés dans leur longueur, afin de présenter de l'espace libre. Comme il sera vu plus loin, des échangeurs de vaporisation et/ou surchauffe seront en effet à ajouter dans ces lits pour permettre la 30 conversion en fonctionnement à l'oxygène et au dioxyde de carbone recyclé. Par ailleurs, les conduits d'alimentation en combustible sont surdimensionnés, afin de permettre le passage de 100 % du combustible après conversion dans la sous-chambre 1 B. Il en est de même des appareils de transport du combustible qui doivent permettre un débit injecté total après conversion dans la sous-chambre 1 B. Un réacteur de combustion tel que précédemment décrit est destiné à fonctionner avec de l'air de combustion. Grâce à certain nombre de modifications qui vont maintenant être décrites, il peut être converti pour fonctionner avec de l'oxygène et du dioxyde de carbone recyclé. Le principe général de cette conversion est d'utiliser une seule sous-chambre de la chambre de réaction en tant que foyer ou chambre de combustion, d'utiliser le séparateur qui lui est connecté dans sa fonction première de séparation des gaz et des solides, de récupérer les gaz en sortie de ce séparateur dans une sous-cage de la cage d'échangeurs, de récupérer les solides en sortie de ce séparateur dans les deux lits extérieurs connectés pour être parcouru en parallèle par les solides et connectés en sortie à ladite chambre de combustion pour pouvoir lui transférer les solides et connectés en sortie à l'autre sous-chambre, dite chambre de refroidissement, pour pouvoir lui transférer le gaz de fluidisation, à savoir préférablement de l'azote. Pour ce faire, le procédé de conversion d'un réacteur à lit fluidisé circulant tel que décrit ci-dessus, afin de permettre son fonctionnement à l'oxygène et du dioxyde de carbone recyclé, comprend les étapes de transformation suivantes : - fermeture complète et étanche de la paroi verticale de partition 10 de la chambre de réaction pour former deux sous-chambres indépendantes, l'une 1 B, dite sous-chambre de combustion, de section comprise entre 35 et 40 % de la section de la chambre 1, destinée à former une chambre de combustion alimentée en oxygène et en dioxyde de carbone recyclé et l'autre 1A, dite sous-chambre de refroidissement, destinée au refroidissement des gaz de fluidisation des lits extérieurs 5A, 5B, -fermeture complète et étanche de la paroi verticale de partition 30 de la cage pour former deux sous-cages indépendantes 3A, 3B, - condamnation de l'alimentation en particules solides par le séparateur correspondant 2A, du lit extérieur 5A connecté à la sous-chambre de refroidissement 3A ; cette condamnation peut être effectuée par la fermeture de la vanne de régulation de débit solides prévue pour réguler le réacteur en fonctionnement à l'air ou par démontage de cette vanne et obturation du conduit correspondant, - obturation du passage entre ce lit extérieur 5A et la sous-chambre de refroidissement 1 A, raccordement en série des canaux d'alimentation en particules solides des deux lits extérieurs existants 5A, 5B, à partir du lit 5B vers le lit extérieur 5A initialement connecté à la sous-chambre de combustion 1A ; - équipement de ce raccordement d'une vanne de régulation de débit solides, par exemple celle démontée plus haut peut être utilisée. La vanne est alors montée en extrémité du canal d'alimentation du lit extérieur 5B ayant une paroi commune avec la sous-chambre de combustion 1 B, afin de permettre une alimentation régulée du canal d'alimentation de l'autre lit 5A. Lorsque l'agencement de siphon 6 avec ses boites à vent de fluidisation 6B, a déjà été installé sur le réacteur fonctionnant à l'air avant conversion, cet agencement de siphon est modifié selon les opérations suivantes, afin d'assurer en sortie des lits extérieurs, la séparation du circuit des solides et du circuit des gaz de fluidisation des lits extérieurs, à savoir préférablement de l'azote : - obturation des ouvertures de sortie 6A de l'agencement de siphon à l'intérieur de la sous-chambre de refroidissement 1A, - réalisation d'ouvertures à l'entrée, dans le plafond et/ou une paroi du dit agencement de siphon 6 à l'intérieur de la sous-chambre de refroidissement 1A, - fluidisation de l'agencement de siphon 6 de sorte à assurer un transfert longitudinal des solides dans cet agencement, dans la direction allant du lit 5B adjacent à la sous-chambre de refroidissement vers le lit 5A adjacent à la sous-chambre de combustion; cette fluidisation est effectuée par du dioxyde de carbone recyclé et/ou de la vapeur d'eau, Lorsque l'agencement de siphon n'a pas été installé sur le réacteur fonctionnant à l'air avant conversion, un agencement de siphon avec ses boîtes à vent de fluidisation 6B, présentant les caractéristiques ci-dessus, à savoir ouvertures de sortie des solides et ouvertures de sortie de sortie des gaz selon la sous-chambre, est installé dans la chambre de réaction. Au cas où la boîte à vent 4 n'a pas été déjà équipée d'une paroi de partition, cette dernière 40 est montée. Seule la sous-boîte 4B situé sous la sous-chambre de combustion 1B est utilisée et fluidisée en oxygène et/ou dioxyde de carbone recyclé. Un dispositif d'extraction intermittente des dépôts éventuels de matière peut être prévu dans le bas de l'autre sous- boîte 4A située sous la sous-chambre de refroidissement 1A. Un tel dispositif d'extraction peut également être prévu dans le bas de la sous-chambre de refroidissement 1A et à proximité de l'agencement de siphon en sortie du séparateur 2A destiné à être traversé par les gaz de fluidisation des lits extérieurs. Le procédé de conversion comprend également l'obturation de toutes les alimentations en combustible et en air secondaire de combustion de la sous-chambre de refroidissement 1A, que ces alimentations soient situées dans la chambre de réaction ou dans l'agencement de siphon. Les alimentations en air secondaire de combustion de la sous-chambre de combustion 1B sont quant à elles équipées de cannes d'injection en mélange riche en oxygène. Des échangeurs de vaporisation et/o u surchauffe supplémentaires, de l'ordre de 10 à 20 %, sont mis en place dans l'espace libre des lits extérieurs 5A, 5B. Après conversion et lors du fonctionnement en mélange riche en oxygène, ces échangeurs remplacent la surface d'échange interne à la sous-chambre de refroidissement 1A qui n'est plus utilisée. Ces échangeurs peuvent dégager dans les circuits d'écrans afin d'éviter le recours à une pompe de circulation. En aval de la cage d'échangeurs 3, le circuit initial des fumées est utilisé pour traiter les gaz évacués à partir des lits extérieurs. Un circuit séparé est ajouté afin de traiter les gaz de combustion contenant du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau et provenant du circuit de combustion du mélange riche en oxygène. Ce circuit ajouté comporte des gaines, des échangeurs gaz gaz, des dispositifs de filtrage, des ventilateurs et des condenseurs vers un train de traitement du dioxyde de carbone avant compression pour transport. Selon le second mode de réalisation décrit et illustré sur les figures 9 à 12, le lit fluidisé circulant est du type décrit dans le document de brevet WO 2004/036118 déposée par la déposante. Selon ce document antérieur, selon un système modulaire, un réacteur peut comprendre une chambre de réaction délimitée horizontalement par des parois verticales, n séparateurs centrifuges pourvus de gaines de sortie de fumées reliant chaque paire de séparateurs à une cage d'échangeurs arrière et une cage d'échangeurs disposée à l'arrière de la chambre, la chambre de réaction ayant chacune de ses parois verticales dites latérales pouvant être commune avec une paroi verticale dite latérale d'un ensemble de n/2 séparateurs. L'exemple spécifiquement décrit sera le cas où n = 4, mais l'invention s'applique au cas général où n est supérieur ou égal à 2. Ce réacteur modulaire comporte une chambre de réaction 1 délimitée horizontalement par des parois verticales, comporte également de deux à six séparateurs selon sa taille, l'exemple décrit est avec quatre séparateurs centrifuges 2A à 2D et un élément de récupération de chaleur appelé cage d'échangeurs 3 disposé à l'arrière de la chambre. Ce réacteur comprend des moyens d'introduction d'un gaz de fluidisation dans la chambre de réaction et de maintien d'un lit fluidisé circulant de particules dans cette chambre 1. Il comprend également des moyens de transfert du gaz qui doit être dépoussiéré à partir de la chambre 1 vers les séparateurs 2, des moyens de décharge des particules séparées à partir des séparateurs 2 et des moyens de transfert des gaz dépoussiérés à partir des séparateurs 2 dans la cage d'échangeurs 3. Ce réacteur peut comporter également de deux à six lits, l'exemple décrit est avec quatre lits extérieurs 5A à 5D destinés chacun à recevoir les particules en sortie de chaque séparateur grâce un canal d'alimentation en particules solides et pouvant comporter chacun une paroi commune avec la chambre de réaction 1. La chambre de réaction 1 a chacune de ses parois verticales dites latérales pouvant être communes avec une paroi verticale dite latérale d'une 5 paire de séparateurs. Selon l'invention, ce réacteur à lit fluidisé circulant destiné à être alimenté en air est convertible pour pouvoir fonctionner avec un mélange riche en oxygène, de façon efficace et avec un minimum d'opérations de transformation. 10 De préférence, ce mélange riche en oxygène comporte 70 0/0 d'oxygène et 30 % de dioxyde de carbone recyclé. Pour ce faire, comme visible les figures 10 à 11, la chambre de réaction 1 comporte au moins une paroi verticale de partition 10 interne partielle, formant deux sous-chambres 1A et 1B communicantes entre elles 15 et communicantes chacune avec les séparateurs latéraux. La cage d'échangeurs 3 comporte quant à elle une paroi verticale de partition 30 interne partielle, formant deux sous-cages 3A, 3B communicantes entre elles et communicantes chacune avec les séparateurs. Cette paroi de partition 10 de la chambre deréaction est parallèle à 20 la paroi frontale S1 de la chambre et cette paroi de partition 30 de la cage d'échangeurs est parallèle à cette paroi de partition 10 de la chambre. De façon générale, ces parois de partition 10, 30 sont disposées, afin de définir une section transversale d'une dites sous-chambres 1B et d'une des dites sous-cages 3B correspondante à un fonctionnement par 25 alimentation d'oxygène dans la chambre de réaction. Avantageusement, la section de l'une des dites sous-chambres 1A est comprise entre 60 et 65 % de la section totale de la chambre 1, la section de l'autre sous-chambre 1B étant comprise entre 35 et 40 %. Avantageusement, la section de l'une des dites sous-cages 3A est comprise 30 entre 60 et 65 % de la section totale de la cage d'échangeurs, la section de l'autre sous-cage 3B étant comprise entre 35 et 40 %. Ces parois de partition 10, 30, telles que représentées sur les figures, s'étendent du plafond vers le bas et laisse un passage libre dans le bas de la chambre de réaction 1 ou de la cage d'échangeurs 3. En variante, elles peuvent laisser aussi un passage libre dans le haut de la chambre et de la cage ou elles peuvent consister en des parois pourvues de plusieurs ouvertures, réparties ou non sur leur hauteur et disposées sur toute leur largeur ou non. Au sein de la cage 3, les échangeurs peuvent être disposés perpendiculairement à la paroi frontale S1 de la chambre 1 et traverser la paroi de partition 30 de la cage de façon étanche, comme illustré sur la figure 11A. Une seule rangée de collecteur C est alors nécessaire pouvant être disposé sur le bord frontal ou à l'arrière de la cage 3. Les échangeurs peuvent également être disposés perpendiculairement à la paroi frontale de la chambre 1 et ne pas traverser la paroi de partition 30 de la cage de façon étanche, comme illustré sur la figure 11B. Deux rangées de collecteurs Cl et C2 sont alors nécessaires disposés sur les bords frontal et arrière de la cage 3 Les échangeurs peuvent enfin être disposés parallèlement à la paroi frontale S1 de la chambre 1 de sorte qu'ils ne traversent pas la paroi de partition 30 de la cage, comme illustré sur la figure 11C. Deux rangées de collecteurs Cl, C2 sont alors nécessaires disposés chacun sur un bord latéral de la cage 3. Selon ce mode de réalisation, la partie basse de la chambre de réaction peut être de type à muret interne formé par un Vé inversé et elle comporte deux soles de fluidisation et deux boîtes à vent 4' et 4 " parallèles, bien visibles sur la figure 9. Chacune de ces boîtes est divisée en deux sous-boîtes par une paroi disposée dans le même plan vertical que ladite paroi de partition 10 de la chambre de réaction 1. En variante, il peut suffire qu'elles soient pré-équipées pour être segmentée ultérieurement lors de la conversion du réacteur. Comme illustré sur la figure 12, deux agencements de siphon latéraux 6' et 6"sont disposés entièrement ou partiellement à l'intérieur la chambre de réaction 1 sur la longueur de la paroi proche des lits ou pouvant être commune avec les lits extérieurs latéraux 5A à 5D de la chambre de réaction 1. En fonctionnement non converti, soit en fonctionnement à l'air, ils n'ont pas de fonction spécifique et ils assurent le passage des solides à partir des lits extérieurs vers la chambre de réaction 1 au moyen d'ouvertures de sortie agencées sur toute la longueur de la chambre de réaction 1. Ils peuvent être installés dès le montage du réacteur, s'il est souhaité de diminuer et de simplifier les modifications à accomplir lors de la conversion du réacteur. En variante, ces agencements de siphon 6 peuvent être installés ultérieurement lors de la conversion du réacteur. Les cavités des lits extérieurs 5A à 5D sont surdimensionnés dans leur longueur, afin de présenter de l'espace libre. Comme il sera vu plus loin, des échangeurs de vaporisation et/ou surchauffe seront en effet à ajouter dans ces lits pour permettre la conversion en fonctionnement à l'oxygène et au dioxyde de carbone recyclé. Comme visible sur la figure 10, les deux gaines de sortie de fumées supérieures reliant chaque paire de séparateurs 2A, 2B et 2C, 2D à la cage d'échangeurs arrière sont équipées d'une paroi de partition verticale et partielle 7, 8 dont le bord arrière est dans le plan de la paroi de partition 30 de la cage d'échangeurs 3. Par ailleurs, les conduits d'alimentation en combustible sont surdimensionnés, afin de permettre le passage de 100 % du combustible après conversion dans la sous chambre 1B de combustion. Il en est de même des appareils de transport du combustible qui doivent permettre un débit injecté total après conversion dans la sous chambre 1B de combustion. Un réacteur tel que précédemment décrit est destiné à fonctionner avec de l'air. Grâce à certain nombre de modifications qui vont maintenant être décrites, il peut être converti pour fonctionner avec un mélange riche en l'oxygène. Le principe général de cette conversion est d'utiliser une seule sous-chambre de la chambre de réaction en tant que foyer ou sous-chambre de combustion, d'utiliser les deux séparateurs qui lui sont connectés dans leur fonction première de séparation des gaz et des solides, de récupérer les gaz en sortie de ces séparateurs dans une sous-cage de la cage d'échangeurs, de récupérer les solides en sortie de ces séparateurs dans les deux lits extérieurs correspondants connectés aux autres lits extérieurs pour être parcourus en parallèle par les solides chacun avec son lit adjacent et connectés en sortie à ladite chambre de combustion pour pouvoir lui transférer les solides et connectés en sortie à l'autre sous-chambre, dite sous-chambre de refroidissement, pour pouvoir lui transférer le gaz de fluidisation, à savoir préférablement de l'azote. Pour ce faire, le procédé de conversion d'un réacteur à lit fluidisé circulant tel que décrit ci-dessus, afin de permettre son fonctionnement à l'oxygène et au dioxyde de carbone recyclé, comprend les étapes de transformation suivantes : - fermeture complète et étanche de la paroi verticale de partition 10 de la chambre de réaction pour former deux sous-chambres indépendantes, l'une 1 B, dite sous- chambre de combustion, de section comprise entre 35 et 40 %, destinée à former une chambre de combustion alimentée en mélange riche en oxygène et l'autre 1A, dite sous-chambre de refroidissement, destinée au refroidissement des gaz de fluidisation des lits extérieurs 5A, 5B, 5C, 5D, - fermeture complète et étanche de la paroi verticale de partition 30 de la cage pour former deux sous-cages indépendantes 3A, 3B, - condamnation de l'alimentation en particules solides par les deux séparateurs correspondants 2A et 2C, des deux lits extérieurs 5A et 5C connectés à la sous-chambre de refroidissement 1A ; cette condamnation peut être effectuée par la fermeture de la vanne prévue pour réguler le réacteur en fonctionnement à l'air ou par démontage de cette vanne et obturation du conduit correspondant, - obturation du passage entre ces deux lit extérieurs 5A et 5C et la sous-chambre de refroidissement 1 A, - de chaque côté de la chambre, raccordement en série des canaux d'alimentation en particules solides tous les lits extérieurs existants à partir du lit extérieur connecté à la sous-chambre de combustion 1B ; une vanne, par exemple celle démontée plus haut, est alors montée en sortie du canal d'alimentation de chaque lit extérieur ayant une paroi commune avec la sous-chambre de combustion 1 B, afin de permettre une alimentation régulée de l'autre lit de chaque paire, les deux lits adjacents sont ainsi parcourus en parallèles par les solides, équipement de ce raccordement d'une vanne de régulation. Lorsque les deux agencements de siphon 6' et 6" ont déjà été installés sur le réacteur avant conversion, ces agencements de siphon sont modifiés selon les opérations suivantes, afin d'assurer la séparation du circuit des solides du circuit des gaz de fluidisation des lits extérieurs, à savoir préférablement de l'azote : - obturation des ouvertures de sortie de chaque agencement de siphon 6', 6"à l'intérieur de la sous-chambre de refroidissement 1 A, - réalisation d'ouvertures dans le plafond et/ou dans une paroi à l'entrée de chaque agencement de siphon 6', 6" à l'intérieur de la sous-chambre de refroidissement 1 A, - fluidisation de chaque agencement de siphon 6', 6" de sorte à assurer un transfert longitudinal des solides dans ces agencements, dans la direction allant des lits 5A, 5C adjacents à la sous-chambre de refroidissement vers les lits 5B, 5D adjacents à la sous-chambre de combustion; cette fluidisation est effectuée par du dioxyde de carbone recyclé et/ou de la vapeur d'eau, Lorsque l'agencement de siphon n'a pas été installé sur le réacteur fonctionnant à l'air avant conversion, un agencement de siphon avec ses boîtes à vent présentant les caractéristiques ci-dessus, à savoir ouvertures de sortie des solides et ouvertures de sortie des gaz selon la sous-chambre, est installé dans la chambre de réaction. Au cas où les deux boîtes à vent 4' et 4" n'ont pas été déjà équipées d'une paroi de partition, cette dernière est montée. Seule les deux sous- boîtes situées sous la sous-chambre de combustion 1B sont utilisées et fluidisées en oxygène et dioxyde de carbone recyclé. Les parois 7, 8 de partition des gaines de fumées sont obturées à leur extrémité O interne aux cyclones afin que les sous-conduits alimentant la sous-cage 3B ne retiennent qu'une partie des fumées sortant des cyclones 2B, 2D arrière. Un dispositif d'extraction intermittente des dépôts éventuels de matière peut être prévu dans le bas de la sous chambre 1A de refroidissement et des autres sous-boîtes à vent situées sous la sous- chambre de refroidissement 1A. Un tel dispositif d'extraction peut également être prévu à proximité de l'agencement de siphon en sortie des séparateurs 2A et 2C destinés à être traversés par les gaz de fluidisation des lits extérieurs. Le procédé de conversion comprend également l'obturation de toutes les alimentations en combustible et en air secondaire de la sous-chambre de refroidissement 1A, que ces alimentations soient situées dans la chambre de réaction ou dans l'agencement de siphon. Les alimentations en air secondaire de la sous-chambre de combustion 1B sont quant à elles équipées de cannes d'injection en mélange riche en oxygène. Des échangeurs de vaporisation et/ou surchauffe supplémentaires, de l'ordre de 10 à 20 %, sont mis en place dans l'espace libre des lits extérieurs 5A, 5B, 5C, 5D. Après conversion et lors du fonctionnement en mélange riche en oxygène, ces échangeurs remplacent la surface d'échange interne à la sous-chambre de refroidissement 1A qui n'est plus utilisée. Ces échangeurs peuvent dégager dans les circuits d'écrans afin d'éviter le recours à une pompe de circulation. En aval de la cage d'échangeurs 3, le circuit initial des fumées est utilisé pour traiter les gaz évacués à partir des lits extérieurs. Un circuit séparé est ajouté afin de traiter les gaz de combustion contenant du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau et provenant du circuit de combustion du mélange riche en oxygène. Ce circuit ajouté comporte des gaines, des échangeurs gaz gaz, des dispositifs de filtrage, des ventilateurs et des | L'invention concerne un réacteur à lit fluidisé circulant destiné à être alimenté en air et pouvant être converti pour pouvoir fonctionner avec un mélange riche en oxygène, comportant une chambre de réaction (1) délimitée horizontalement par des parois verticales, au moins deux séparateurs centrifuges (2A, 2B) et un élément de récupération de chaleur appelé cage d'échangeurs (3), réacteur comprenant également des moyens d'introduction d'un gaz de fluidisation dans la chambre de réaction au moyen d'au moins une boîte à vent (4) situé sous la chambre de réaction et de maintien d'un lit fluidisé circulant de particules dans cette chambre, des moyens de transfert du gaz qui doit être dépoussiéré à partir de la chambre vers les séparateurs, des moyens de décharge des particules séparées à partir des séparateurs et des moyens de transfert des gaz dépoussiérés à partir des séparateurs dans la cage d'échangeurs. Selon l'invention:- ladite chambre de réaction comporte au moins une paroi verticale de partition (10) interne partielle formant deux sous-chambres (1A, 1 B) communicantes entre elles et communicantes chacune avec au moins un séparateur,- ladite cage d'échangeurs (3) comporte une paroi verticale de partition (30) interne partielle formant deux sous-cages (3A, 3B) communicantes entre elles et communicantes chacune avec au moins un séparateur,ces parois de partition étant disposées, afin de créer une section de passage des gaz de combustion dans une dites sous-chambres et dans une des dites sous-cages correspondant à un fonctionnement par alimentation d'oxygène dans la chambre de réaction. | 1. Réacteur à lit fluidisé circulant destiné à être alimenté en air et pouvant être converti pour pouvoir fonctionner avec un mélange riche en oxygène, comportant une chambre de réaction (1) délimitée horizontalement par des parois verticales, au moins deux séparateurs centrifuges (2A, 2B) et un élément de récupération de chaleur appelé cage d'échangeurs (3), réacteur comprenant également des moyens d'introduction d'un gaz de fluidisation dans la chambre de réaction au moyen d'au moins une boîte à vent (4) situé sous la chambre de réaction et de maintien d'un lit fluidisé circulant de particules dans cette chambre, des moyens de transfert du gaz qui doit être dépoussiéré à partir de la chambre vers les séparateurs, des moyens de décharge des particules séparées à partir des séparateurs et des moyens de transfert des gaz dépoussiérés à partir des séparateurs dans la cage d'échangeurs, réacteur caractérisé en ce que ladite chambre de réaction comporte au moins une paroi verticale de partition (10) interne partielle formant deux sous-chambres (1A, 1B) communicantes entre elles et communicantes chacune avec au moins un séparateur, ladite cage d'échangeurs (3) comporte une paroi verticale de partition (30) interne partielle formant deux sous-cages (3A, 3B) communicantes entre elles et communicantes chacune avec au moins un séparateur, ces parois de partition étant disposées, afin de créer une section de passage des gaz de combustion dans une dites sous-chambres et dans une des dites sous-cages correspondant à un fonctionnement par alimentation d'oxygène dans la chambre de réaction. 2. Réacteur selon la 1, caractérisé en ce que la section de l'une des dites sous-chambres est comprise entre 60 et 65 % de la section totale de ladite chambre, la section de l'autre sous-chambreétant comprise entre 35 et 40 %, ledit mélange riche en oxygène comportant 70 % d'oxygène et 30 % de dioxyde de carbone recyclé. 3. Réacteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite boîte à vent (4) est divisée en deux sous-boîtes (4A, 4B) par une paroi (40) disposée dans le même plan que ladite paroi de partition (10) de la chambre de réaction. 4. Réacteur selon l'une des précédentes réacteur comportant également au moins deux lits extérieurs (5A, 5B) destinés chacun à recevoir les particules en sortie de chaque séparateur grâce un canal d'alimentation en particules solides et comportant chacun une paroi pouvant être commune avec ladite chambre de réaction (1), caractérisé en ce qu'un agencement de siphon (6) est disposé au moins partiellement à l'intérieur ladite chambre sur la longueur de ladite paroi pouvant être commune aux dits lits extérieurs et à ladite chambre de réaction. 5. Réacteur selon la précédente, caractérisé en ce que les cavités des dits lits extérieurs (5A, 5B) sont surdimensionnés, afin de présenter de l'espace libre pour ajout de 10 à 20% de surfaces d'échangeurs. 6. Réacteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ses conduits d'alimentation en combustible sont surdimensionnés. 7. Réacteur selon l'une des précédentes, comprenant une chambre de réaction délimitée horizontalement par des parois verticales, deux séparateurs centrifuges et une cage d'échangeurs située à l'arrière de la chambre de réaction, les deux séparateurs étant latéraux et présentant chacun une paroi verticale commune avec la paroi latérale de la cage d'échangeurs, caractérisé en ce que ladite paroi de partition (10) de ladite chambre (1) est perpendiculaire à la paroi frontale de cette chambre et ladite paroi de partition (30) de ladite cage d'échangeurs (3) est parallèle à cette paroi de partition (10) de ladite chambre. 8. Réacteur selon l'une des 1 à 6, comprenant une chambre de réaction délimitée horizontalement par des parois verticales, n séparateurs centrifuges pourvus de gaines de sortie de fumées reliant chaque paire de séparateurs à une cage d'échangeurs arrière et une cage d'échangeurs disposée à l'arrière de la chambre, n étant supérieur ou égal à 2, la chambre de réaction ayant chacune de ses parois verticales dites latérales pouvant être commune avec une paroi verticale dite latérale d'un ensemble de n/2 séparateurs, caractérisé en ce que ladite paroi de partition (10) de ladite chambre (1) est parallèle à la paroi frontale de cette dernière et ladite paroi de partition (30) de ladite cage d'échangeurs (3) est parallèle à cette paroi de partition de ladite chambre. 9. Réacteur selon la 8, caractérisé en ce que les deux gaines de sortie de fumées reliant chaque dit ensemble de séparateurs à la cage d'échangeurs arrière (3) sont équipées d'une paroi de partition (7, 8) verticale et partielle. 10. Procédé de conversion d'un réacteur à lit fluidisé circulant selon l'une des précédentes, afin de permettre son fonctionnement à l'oxygène et au dioxyde de carbone recyclé, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de transformation suivantes : - fermeture complète et étanche de ladite paroi verticale de partition (10) de la chambre de réaction pour former deux sous-chambres indépendantes, l'une (1B), dite sous-chambre de combustion, destinée à former une chambre de combustion alimentée en oxygène et l'autre (1A), dite sous-chambre de refroidissement, destinée au refroidissement des gaz de fluidisation desdits lits extérieurs, - fermeture complète et étanche de ladite paroi verticale de partition (30) de la cage (3) pour former deux sous-cages indépendantes. 11. Procédé selon la précédente rattachée à l'une des 4 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte également les étapes de transformation suivantes :condamnation de l'alimentation en particules solides par le ou les séparateurs correspondants (2A , 2C), du ou des lit(s) extérieur(s) (5A, 5C) connecté(s) à ladite sous-chambre de refroidissement (1A), obturation du passage entre ce ou ces lit(s) extérieur(s) et ladite sous-chambre de refroidissement, de chaque côté de la chambre, raccordement en série des canaux d'alimentation en particules solides de tous les lits extérieurs existants, à partir de l'alimentation du ou des lits) extérieur(s) connecté(s) à ladite sous-chambre de combustion (1 B), - équipement de ces raccordements de vannes de régulation. 12. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mise en place d'un agencement de siphon (6) disposé au moins partiellement à l'intérieur ladite chambre (1) sur la longueur de ladite paroi pouvant être commune aux dits lits extérieurs et à ladite chambre de réaction, au cas où le réacteur n'en est pas déjà équipé selon la 4. 13. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de transformation suivantes : obturation des ouvertures de sortie du dit agencement de siphon à l'intérieur de ladite sous-chambre de refroidissement (1A), réalisation d'ouvertures dans le plafond etlou des parois du dit agencement de siphon à l'intérieur de ladite sous-chambre de refroidissement (1A), fluidisation de l'agencement de siphon de sorte à assurer un transfert longitudinal des solides dans cet agencement. 14. Procédé selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend l'obturation de toutes les alimentations en combustible et en air secondaire de ladite sous-chambre de refroidissement (1A). 15. Réacteur à lit fluidisé circulant destiné à être alimenté avec un mélange riche en oxygène, converti selon le procédé conforme à l'une des 10 à 14. | F | F23 | F23C | F23C 10 | F23C 10/10 |
FR2900635 | A1 | SYSTEME D'ALIMENTATION ET DE COMMANDE D'EQUIPEMENTS ELECTRIQUES D'UN MOTEUR D'AERONEF OU DE SON ENVIRONNEMENT | 20,071,109 | Arrière-plan de l'invention L'invention concerne l'alimentation en énergie électrique et la commande d'équipements électriques d'un moteur d'aéronef et/ou de son environnement. Le domaine d'application de l'invention est plus particulièrement celui des moteurs d'avion, notamment des moteurs à turbine à gaz. L'invention est toutefois aussi applicable à des moteurs d'hélicoptère. Par équipements électriques d'un moteur d'aéronef ou de son environnement, on entend ici non seulement des équipements électriques utiles pour le fonctionnement même du moteur, mais aussi des équipements électriques associés à la nacelle du moteur, tels que par exemple des circuits électriques de dégivrage ou d'antigivrage, ou des actionneurs électromécaniques d'inverseurs de poussée pour un moteur d'avion à turbine à gaz, voire même associés à la voilure portant le moteur, tels que par exemple des circuits électriques de dégivrage ou d'antigivrage de voilure d'avion. Un schéma traditionnel de production et de distribution d'énergie électrique à partir d'un moteur d'avion à turbine à gaz est montré sur la figure 1. Deux générateurs 1, 1' (voire plus de deux à titre de redondance ou d'optimisation de la génération de puissance électrique selon l'application considérée) sont montés sur un boîtier de transmission, ou boîtier d'entraînement d'accessoires qui est couplé mécaniquement à un arbre de turbine du moteur. Les générateurs sont typiquement des démarreurs/générateurs, ou S/G (pour Starter/Generator") comprenant une génératrice svnchrone ni'i est associée à une excitation fournit rice synchronE ensior 3 3ternel ;Da, ies é,-lérateu,.c., 1, 1' saut acheminées par des lignes 2, 2' à un réseau électrique 3 de distribution d'énergie électrique à bord de l'avion, ou réseau de bord avion. Un circuit 4 de réseau de bord avion connecté aux lignes 2, 2' fournit une tension alternative régulée, typiquement 115 ou 230 Vac, sur un ou plusieurs bus de distribution. Le circuit 4 alimente aussi un convertisseur de tension 5 qui fournit une tension continue régulée, typiquement 270 Vdc ou 270 Vdc, sur un ou plusieurs bus. Les tensions fournies par les circuits 4 et 5 alimentent différentes charges électriques à bord de l'avion, principalement dans la zone fuselage. Au niveau du moteur, un module 6 de régulation électronique du moteur à pleine autorité, ou ECU (pour "Engine Control Unit") est alimenté par un générateur 7 tel qu'un générateur à aimants permanents, ou PMA (pour "Permanent Magnet Alternator") monté sur le boîtier de transmission 2. L'ECU est relié également à l'un des bus 4, 5, par exemple le bus 4 de tension alternative régulée, pour pouvoir être alimenté correctement tant qu'un régime moteur suffisant n'a pas été atteint pour assurer la fourniture par le PMA de l'énergie électrique requise, ou en cas de défaut du PMA. L'ECU utilise l'énergie électrique reçue pour permettre le fonctionnement de ses composants et exciter différents éléments du moteur tels que des sondes ou capteurs, des actionneurs ou des servovalves requérant une puissance électrique limitée. Il y a une tendance actuelle à substituer de plus en plus l'énergie électrique à l'énergie hydraulique pour actionner différents équipements électriques d'un moteur d'aéronef ou de son environnement. Ainsi, certains avions sont équipés d'inverseurs de poussée à actionnement électrique de sorte qu'une ligne d'alimentation électrique 8 doit relier le réseau de bord 3 de l'avion à un tel inverseur de poussée électrique 9. Une telle ligne s'ajoute à celles nécessaires à l'alimentation équipements statiques, telles que des lignes 10, 11 d'alimentation de circuits 12, 13 de dégivrage de la nacelle du moteur et de la voilure portant le moteur. fl te un be5r,! d'un ci, sécurisé +tant t de sc r 1E -- ,,lue35 Objet et résumé de l'invention L'invention propose à cet effet un système d'alimentation et de commande d'équipements électriques d'un moteur d'aéronef et/ou de son 5 environnement, comprenant : - au moins un bus d'alimentation en tension électrique continue, - un ensemble de modules d'alimentation associés à un groupe d'équipements électriques, les modules de l'ensemble étant en 10 nombre supérieur au nombre minimum pour l'activation des équipements électriques du groupe de manière à ménager au moins un module de secours, chaque module comportant un convertisseur de tension pour fournir en sortie du module une tension alternative à partir de la tension continue du bus d'alimentation, 15 - un circuit de commutation inséré entre les sorties des modules de l'ensemble de modules et les équipements du groupe d'équipements, et - un dispositif de commande des modules et du circuit de commutation pour activer chaque équipement du groupe d'équipements 20 en le reliant à l'un au moins des modules, avec mise en service d'un module de secours en cas de défaillance d'un des autres modules. Dans un mode de réalisation, le dispositif de commande comprend une unité centrale de commande et des unités de traitement intégrées respectivement aux différents modules pour commander la 25 fourniture de tension alternative par un module à un équipement électrique alimenté par ce module en fonction d'informations qui sont transmises par l'unité centrale de commande. Les informations de commande transmises par l'unité centrale de commande peuvent être véhiculées par un bus auquel les unités de traitement des modules sont 30 reliées. Le ou chat ue module de secours peut être configur.11le pour être à un ? commen ie. 35 Dans un autre mode de réalisation, le dispositif de commande comprend une unité centrale de commande reliée aux différents modules pour commander la fourniture de tension alternative par un module à un équipement électrique auquel il est relié en fonction d'informations reçues par l'unité centrale de commande. Selon une particularité du système, l'unité centrale de commande est reliée à des capteurs associés à des équipements du groupe d'équipements pour commander la fourniture de tension alternative par un module en fonction d'informations reçues d'au moins un capteur associé à l'équipement auquel le module est relié et/ou d'informations reçues d'une unité de contrôle du moteur. Selon une première variante de réalisation, la sortie d'un module excédentaire est reliée à une unité de commutation du circuit de commutation, laquelle unité de commutation ayant un premier état inactif dans lequel la sortie de module excédentaire n'est reliée à aucun équipement et des états actifs dans chacun desquels la sortie du module de secours est reliée à un équipement parmi une pluralité des équipements du groupe d'équipements. L'unité de commutation peut permettre de relier un module de secours à l'un quelconque de tous les équipements du groupe d'équipements. Selon une deuxième variant de réalisation, la sortie d'un module de secours est reliée à une unité de commutation du circuit de commutation, laquelle unité de commutation ayant un premier état actif dans lequel la sortie du module de secours est reliée à un premier équipement en parallèle avec la sortie d'un autre module et au moins un deuxième état actif dans lequel la sortie du module de secours est reliée à un équipement autre que le premier équipement. Selon encore une autre variante de réalisation le circuit de commutation comprend au moins une unité de commutation permettant de relier sélectivement la sortie d'un module à l'un parmi une pluralité d'équipements ne devant pas être activés simultanément. an He lesquels : - la figure 1, déjà décrite, représente très schématiquement un schéma connu de production et la distribution d'énergie électrique dans un aéronef - la figure 2 est une vue très schématique générale d'un circuit 5 pour l'alimentation électrique et la commande d'équipements d'un moteur d'aéronef et de son environnement; - la figure 3 est une vue plus détaillée d'un dispositif d'alimentation de tension électrique faisant partie du circuit de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue plus détaillée d'un système d'activation 10 d'équipements électriques faisant partie du circuit de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue schématique d'un module d'alimentation selon un mode de réalisation du système de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue schématique d'un module d'alimentation selon un autre mode de réalisation du système de la figure 15 4 et les figures 7 à 9 illustrent différentes configurations de l'association d'un ensemble de modules d'alimentation à un groupe d'équipements électriques dans un système tel que celui de la figure 4. 20 Description détaillée des modes de réalisation de l'invention La figure 2 montre un schéma général d'un circuit pour l'alimentation électrique et la commande d'équipements électriques d'un moteur d'aéronef et de son environnement, notamment un moteur d'avion à turbine à gaz. 25 Le circuit de la figure 2 comporte, de façon connue, un ou deux générateurs 10, 10' tels que des S/G montés sur un boîtier de transmission (schématisé par 11) couplé mécaniquement à un arbre de turbine du moteur. Les tensions alternatives fournies par les S/G 10 et 10' sont acheminées par des lignes 12 et 12' à un réseau électrique 13 de 30 distribution d'éneroiP z,ier réseau é! trique de n une tension de !,)taiion .i 'i ' 'e ria ....1rbiiiL, Le circuit allme égdleinent un 35 circuit convertisseur de tension 15 qui fournit une tension continue régulée, typiquement 270 Vdc ou + 270 Vdc sur un ou plusieurs bus. Les tensions produites par les circuits 14 et 15 alimentent différentes charges dans la zone de fuselage de l'avion. Au niveau du moteur (schématisé par 21), des générateurs ou GEN 20, 20' tels que par exemple des PMA fournissent une énergie électrique alternative à un module de régulation du moteur, ou ECU 22 ainsi qu'à un dispositif d'alimentation sécurisée 30 faisant partie d'un réseau de distribution d'énergie électrique intégré au moteur. L'ECU 22 et le dispositif d'alimentation 30 sont également reliés au circuit 14 de tension alternative par une ligne 16 pour pouvoir être alimentés correctement tant qu'un régime moteur suffisant n'a pas été atteint pour assurer la fourniture de l'énergie électrique requise par les générateurs 20, 20'. Le dispositif d'alimentation 30 fournit une tension continue, non nécessairement régulée mais incluant dans sa plage nominale la tension continue du réseau de bord de l'avion, par exemple 270 Vdc ou +/- 270 Vdc. Cette tension continue est fournie sur deux bus de distribution de courant continu tels que des bus HVDC 40, 40' qui alimentent un système d'alimentation et de commande d'équipements électriques du moteur et/ou de son environnement. Le système d'alimentation et de commande comprend des modules d'alimentation qui, dans l'exemple illustrés, sont répartis en plusieurs ensembles 50, 50', 50" associés à des groupes respectifs 60, 60', 60" d'équipements électriques 62, 62', 62" par l'intermédiaire de circuits de commutation respectifs 70, 70', 70". Les équipements électriques comprennent notamment des moteurs électriques de pompes, des actionneurs pour des géométries variables du moteur d'avion ou pour des inverseurs de poussée ou des trappes de visite à actionnement électrique, des circuits résistifs de dégivrage ou d'antigivrage, tous ces équipements faisant partie du moteur d'avion ou de son environnement (nacelle, système de support et voilure proche). -i centt iE zommaïlLe 0 _Cr.- ci -!st, 'Née par des ensembles de Hues 64, 64', 64" à des capteurs 66, 66', 66" associés à au moins certains des équipements électriques des groupes 60, 60', 60" et est reliée en outre à l'ECU 22. L'alimentation des composants de l'unité centrale de commande 80 est assurée, de la même manière que pour les composants de l'ECU 22. Les modules d'alimentation 52, 52', 52" comprennent des onduleurs pour délivrer aux équipements 62, 62', 62" des groupes 60, 60', 60" une tension alternative obtenue à partir de la tension continue délivrée par les bus 40, 40'. L'unité centrale de commande 80 commande les modules 52, 52', 52" et les circuits de commutations 70, 70', 70" pour activer chacun des équipements 62, 62', 62" en fonction d'informations reçues de l'ECU 22 et/ou de capteurs associés aux équipements. Par activation d'un équipement, on entend ici notamment l'entraînement de moteurs électriques, la mise en mouvement d'actionneurs électriques ou électromécaniques ou encore l'alimentation de circuits résistifs de chauffage. Les modules d'alimentation de chaque ensemble sont semblables, la répartition des modules en différents ensembles et des équipements en différents groupes étant effectuée en fonction des puissances requises afin d'optimiser les tailles des onduleurs des modules d'alimentation. Le nombre d'ensembles de modules et de groupes d'équipements et de 3 dans l'exemple illustré. Il pourra bien entendu être différent de 3, voire même égal à 1 si des onduleurs sont utilisés d'une puissance convenant à tous les équipements. Comme décrit plus loin en détail, chaque ensemble de modules comprend au moins un module de secours à titre de redondance. Les circuits de commutation 70, 70', 70" sont commandés pour relier chaque équipement d'un groupe à un module de l'ensemble correspondant à ce groupe, éventuellement le module de secours, en cas de besoin. La figure 3 illustre de façon plus détaillée le dispositif d'alimentation sécurisée 30. Un circuit 31 convertisseur de tension alternative en tension continue (AC/DC) a son entrée reliée par un interrupteur 32 à une première entrée du circuit 30 connectée à la ligne 16. Deux autres circuits convertisseurs AC/DC 35, 35' ont leurs entrées ect -)rtie cres es c3P iilterrupteurs 36, Ri'emei- deir circuits de bus contirH 37, 37', exemple , e type HVDC alimentant respectivement les bus 40, 40'. La sortie du convertisseur 31 est reliée également aux circuits 37, 37' par l'intermédiaire d'interrupteurs respectifs 33, 33'. Le circuit de commutation formé par les interrupteurs 33, 33', 37, 37' est commandé par l'ECU 22 en fonction des niveaux de tension détectés en sortie des générateurs 20, 20'. Lorsque les générateurs fournissent une puissance électrique suffisante, les interrupteurs 36, 36' sont fermés et les interrupteurs 32, 33, 33' sont ouverts. L'énergie électrique disponible sur les bus 40, 40' est tirée de celle fournie par les générateurs 20, 20' respectivement. Lorsque l'un et/ou l'autre des générateurs 20, 20' fournit une puissance insuffisante à bas régime du moteur d'avion ou en cas de défaillance, l'ouverture de l'interrupteur 36 et/ou de l'interrupteur 36' est commandée par l'ECU 22 ainsi que concomitamment la fermeture de l'interrupteur 32 ainsi que de l'interrupteur 33 et/ou de l'interrupteur 33'. L'énergie électrique disponible sur les bus 40, 40' est alors tirée de celle fournie par l'un des générateurs et la ligne 16, ou uniquement de celle fournie par la ligne 16. On dispose donc avec le dispositif d'alimentation 30 d'un noeud d'alimentation électrique sécurisée au niveau du moteur. Les bus 40, 40' alimentent les ensembles de modules 50, 50', 50" ainsi que l'unité centrale de commande 80 pour l'activation des équipements électriques 62, 62', 62". Il est toutefois possible d'alimenter un ou plusieurs équipements électriques directement à partir de sortie des générateurs 20, 20', par exemple un circuit de dégivrage de la nacelle du moteur ou de la voilure relie à une ligne 39 qui est connectée aux sorties de générateurs 20, 20' par des interrupteurs respectifs 38, 38'. Les interrupteurs 38, 38' sont commandés par l'ECU 22 pour alimenter la ligne 39 en fonction des besoins. L'utilisation de deux bus 40, 40' alimentés séparément permet de pallier la défaillance d'un bus ou de son alimentation, et de répartir l'énergie électrique continue distribuée. ['utilisation de x générateurs 20 20' permet He pallie le deux bus i0 C.' en p~ ~_jl?éle -sr toutefois evisgeabe. 1H est aussi possible d'envisager la présence d'un seul bus d'alimentation alimenté en parallèle à partir de deux générateurs ou à partir d'un seul générateur et, le cas échéant, du réseau de bord de l'avion. En outre, la tension du réseau de bord de l'avion reçue par le dispositif d'alimentation sécurisée pourra être une tension continue. Une conversion AC/DC de cette tension au niveau du dispositif 30 n'est alors plus nécessaire de sorte que le convertisseur 31 peut être omis ou remplacé le cas échéant par un convertisseur DC/DC. La figure 4 illustre de façon plus détaillée le circuit d'activation et d'alimentation des équipements électriques 62, 62', 62" à partir des bus 10 d'alimentation continue 40, 40'. Les équipements électriques peuvent notamment comprendre : - des actionneurs pour des géométries variables du moteur à turbine à gaz, telles que des vannes de décharge de compresseur VBV (Variable Bleed Valve"), des organes de calage d'aubes de stator à calage 15 variable VSV (Variable Stator Vane") d'étages redresseurs de compresseur, des vannes de décharge transitoire de compresseur TBV (Transcient Bleed Valve") commandés lors de phases particulières de vol, notamment au décollage, ou encore des jeux au sommet d'aubes de rotor de turbine (jeu entre le sommet des aubes et le carter de turbine), pour la turbine basse 20 pression LPTACC ("Low Pressure Turbine Active Clearance Control") ou la turbine haute pression HPTACC ("High Pressure Turbine Active Clearance Control"), - des organes de circuit d'alimentation en carburant, tels que des moteurs de pompe carburant haute pression, et de pompe carburant 25 basse pression et des vannes de réglage de débit, - des organes de circuit de lubrifiant, tels que des moteurs de pompe d'alimentation, des dispositifs de séparation air/lubrifiant ("Breather"), des pompes de récupération SCAV ("Scavenge"), - des charges électriques au niveau de la nacelle du moteur tels 30 que des neurs électromécaniques pour des urs de poussée :io Certains équipE,,rr,ents nécessitent une puissance électrique plus 35 faible que d'autres. Comme indiqué plus haut, les équipements peuvent être répartis en plusieurs groupes en fonction de la puissance qu'ils requièrent. Dans l'exemple ici considéré, les équipements sont répartis en trois groupes 60, 60', 60" correspondant à trois niveaux de puissance distincts : Groupe 60 : faible puissance pour les équipements 62 tels qu'une géométrie variable VBV, VSV, TBV, LPTACC, HPTACC, une pompe d'alimentation ou de récupération du circuit lubrifiant, ou un actionneur de trappe de visite ou de maintenance au niveau de la nacelle, ... Groupe 60' : moyenne puissance pour les équipements 62' tels qu'un actionneur de vanne de réglage de débit carburant, un dispositif de 10 séparation air/lubrifiant, ..., Groupe 60" : forte puissance pour les équipements 62" tels qu'un moteur de pompe haute pression ou basse pression du circuit carburant, un actionneur d'inverseur de poussée, un circuit de dégivrage ou d'antigivrage de nacelle, .... 15 Des capteurs 66, 66', 66", tels que par exemple des capteurs d'état, des capteurs de position, par exemple des capteurs de fin de course, des capteurs de débit, des capteurs de température sont associés à certains au moins des équipements et reliés à l'unité centrale de commande 80 par des lignes 64, 64', 64". 20 Dans le mode de réalisation des figures 4 et 5, chaque module 52, 52', 52" d'un ensemble de modules 50, 50', 50", par exemple un module 52 (figure 5) comprend un onduleur 53 connecté aux bus 40, 40' pour délivrer une tension alternative sur la sortie 54 du module, l'onduleur étant adapté à la puissance à délivrer souhaitée. Le module 52 comprend 25 en outre une unité de traitement 55 qui est alimentée par les bus 40, 40' et qui est reliée à l'unité centrale de commande 80 par un bus 82. L'unité de traitement 55 commande le fonctionnement de l'onduleur 53 et est reliée à la sortie de celui-ci pour asservir le fonctionnement de l'onduleur. L'unité de traitement 55 commande le fonctionnement de 30 l'onc!t ur 53 n équipem uel Pondu! relié a .nrr de plusieH s capteurs associes à 'équipement à activer et/ou Je t'ECU 22. 35 L'unité centrale de commande reçoit en outre de l'unité de traitement 55 une information sur le bon fonctionnement de l'onduleur 53 pour, en cas de défaillance, commander le circuit de commutation 70 afin de relier l'équipement à activer à un module excédentaire ou module de secours faisant partie de l'ensemble 50, comme décrit plus loin. Il est possible en variante de transmettre sur le bus 82 les informations reçues des capteurs et de l'ECU 22, l'unité de traitement 55 étant programmée pour commander le fonctionnement de l'onduleur 53 en fonction de ces informations afin d'activer l'équipement électrique associé via le circuit de commutation 70. Dans ce cas, si un module 62 est défaillant, un module de secours de l'ensemble 60 peut être configuré par téléchargement dans celui-ci, à partir de l'unité centrale de commande 80, du programme d'application correspondant à l'équipement auquel le module de secours doit être relié, le circuit 70 étant commandé pour interrompre la liaison entre l'équipement concerné et le module défaillant et établir la liaison entre cet équipement et le module de secours. On notera que l'unité centrale de commande 80 pourrait être intégrée à l'ECU 22. La figure 6 illustre une variante de réalisation dans laquelle les modules 52, 52', 52", par exemple un module 52, comprennent essentiellement l'onduleur 53, celui-ci étant commandé par une liaison dédiée à partir de l'unité centrale de commande et fournissant à celle-ci par une autre liaison dédiée une information sur la tension en sortie de l'onduleur. La figure 7 illustre un mode de réalisation d'un ensemble 50, 50', 50" de modules, par exemple un ensemble 50 associé à une pompe 60 d'équipements à travers un circuit de commutation 70. L'ensemble 50 comprend des modules 52 dont le nombre est supérieur à celui des équipements 62 du groupe 60 correspondant, de manière à ménager au moins un mode de secours 52s semblable aux autres modules. Dans l'exemple illustré, on a représenté un groupe de 3 équipements seulement, par souci de simPlIelt, le nombre de modules t éeial f' 4. es modules respectifs 52 à travers des interrupteurs 72 du circuit 70 qui sont alors fermés. Le module de secours 52s est relié à un commutateur 73 du circuit 70 par lequel il peut être connecté à l'un quelconque des équipements 62. Les interrupteurs 72 et le commutateur 74 sont commandés par l'unité centrale de commande 80 par des lignes de commande dédiées. En cas de défaillance détectée d'un des modules 52, le module de secours 52s est activé et l'unité centrale 80 commande, d'une part, l'ouverture de l'interrupteur 72 reliant le module défaillant à l'équipement 62 associé et commande la connexion de celui-ci au module de secours 52s via le commutateur 74. La figure 8 illustre un autre mode de réalisation d'un ensemble 50, 50' ou 50" de modules, par exemple un ensemble 50 associé à un groupe 60 d'équipements à travers un circuit de commutation 70. L'ensemble 50 comprend des modules 52 dont le nombre est supérieur à celui des équipements 62 du groupe 60 correspondant, l'un 62a des équipements étant en fonctionnement normal alimenté en parallèle par deux modules 52a, 522 à travers des commutateurs 741 7412 du circuit de commutation 70. Les autres équipements sont reliés à des autres modules respectifs à travers des interrupteurs 72. Les interrupteurs 72 et commutateurs 74a, 74b sont commandés par l'unité de commande 80 par des lignes de commande dédiées. Les commutateurs 74a, 742 permettent, le cas échéant, de relier le module 52a ou le module 5212 à un équipement autre que l'équipement 62p_, permettant à chaque module 52a, 5212 de remplir le rôle de module de secours. En cas de défaillance détectée d'un module 52 autre que les modules 52a, 52b, l'unité centrale 80 commande le commutateur 74a ou 74b pour connecter le module 52a ou 5212 à l'équipement associé au module défaillant et commande l'ouverture de l'interrupteur 72 reliant le module défaillant à l'équipement associé. En cas de défaillance détectée de l'un des modules 52a, 522, l'unité centrale 80 commande le commutateur associé 74a ou 7412 pour isoler la sortie du module défaillant. ' _ . lei-HP[1 posai le avec ,!1 rhentation sous puis. ion: reluite de équipement 62a. La figure 9 illustre encore un autre mode de réalisation d'un ensemble 50, 50' ou 50" de modules, par exemple un ensemble 50 associé à un groupe 60 d'équipements à travers un circuit de commutation 70. Ce mode de réalisation convient dans le cas où deux équipements 621 6212 ne sont jamais activés simultanément et peuvent être reliés par l'intermédiaire d'un commutateur 75 à un même module d'alimentation. Il peut s'agir par exemple d'actionneurs d'inverseur de poussée et de trappe de visite ou de maintenance. Dans le mode de réalisation de la figure 9, le nombre de modules 52 peut être égal, voire même inférieur à celui des équipements 62, tout en ayant un module de secours 52s. Ainsi, l'un des modules 52 autre que le module de secours est normalement relié au commutateur 75 par un interrupteur 72 tandis que les autres modules 52 autres que le module de secours sont reliés aux autres équipements 62 par l'intermédiaire d'interrupteurs respectifs 72. Le module de secours 525. est relié à un commutateur 76 permettant de le relier au commutateur 75 ou aux équipements 62 autres que les équipements 6211 Les interrupteurs 72 et commutateurs 75, 76 sont commandés par l'unité centrale de commande 80 par des lignes de commande dédiées. En cas de défaillance détectée de l'un des modules 62, l'unité centrale 80 commande l'activation du module de secours 62D, commande l'ouverture de l'interrupteur 72 associé au module défaillant et commande le commutateur 76 pour relier le module de secours au commutateur 75 ou à l'équipement 72 associé au module défaillant. Ainsi, une activation sécurisée d'un groupe d'équipements est obtenue par mutualisation des ressources constituées par un ensemble de modules d'alimentation semblables tout en limitant le nombre de modules nécessaires puisque la sécurisation de l'activation des groupements d'un groupe ne nécessite pas d'associer deux modules d'alimentation à chaque équipement par souci de redondance. Dans les modes de réalisation décrits ci-avant, des modules 30 d'aiim ntation sont en f^nctionnement des équipements cillineeidtine pouvant être ans )Ci i 'un parmi plusieurs equipements. 35 L'allocation d'un module à un équipement est alors commandée par l'unité centrale de commande par action sur le circuit de commutation et par t.-Ç'r 'je 1\,!C-11 iciusdpo, assignation d'une fonction particulière au module d'alimentation, par exemple, comme décrit plus haut, par téléchargement d'un programme applicatif dans une unité de traitement du module. Bien que l'on ait décrit ci-avant la réalisation d'un dispositif d'alimentation 30 au niveau du moteur pour délivrer une tension continue sur les bus 40, 40', une alimentation de ces bus directement à partir d'une tension régulée du circuit de bord de l'avion est envisageable | Un système d'alimentation et de commande d'équipements électriques d'un moteur d'aéronef ou de son environnement, comprend au moins un bus d'alimentation (40, 40') en tension électrique continue, un ensemble (50) de modules d'alimentation associés à un groupe (60) d'équipements électriques, les modules (52) de l'ensemble étant en nombre supérieur au nombre minimum nécessaire pour l'activation des équipements électriques (62) du groupe de manière à ménager au moins un module de secours (52S), chaque module comportant un convertisseur de tension (53) pour fournir en sortie du module une tension alternative à partir de la tension continue du bus d'alimentation, et un circuit de commutation (70) inséré entre les sorties des modules de l'ensemble de modules et les équipements du groupe d'équipements. Les modules (52) et le circuit de commutation (70) sont commandés pour activer chaque équipement (62) du groupe d'équipements en le reliant à l'un au moins des modules (52), avec mise en service d'un module de secours en cas de défaillance d'un des autres modules. | 1. Système d'alimentation et de commande d'équipements électriques d'un moteur d'aéronef ou de son environnement, comprenant : 5 - au moins un bus d'alimentation (40, 40') en tension électrique continue, - un ensemble (50 ou 50' ou 50") de modules d'alimentation associés à un groupe (60 ou 60' ou 60") d'équipements électriques, les modules (52 ou 52' ou 52") de l'ensemble étant en nombre supérieur au 10 nombre minimum nécessaire pour l'activation des équipements électriques (62 ou 62' ou 62") du groupe de manière à ménager au moins un module de secours (52s, 52a ou 521a), chaque module comportant un convertisseur de tension (53) pour fournir en sortie du module une tension alternative à partir de la tension continue du bus d'alimentation, 15 - un circuit de commutation (70 ou 70' ou 70") inséré entre les sorties des modules de l'ensemble de modules et les équipements du groupe d'équipements, et - un dispositif de commande des modules et du circuit de commutation pour activer chaque équipement du groupe d'équipements 20 en le reliant à l'un au moins des modules, avec mise en service d'un module de secours en cas de défaillance d'un des autres modules. 2. Système selon la 1, dans lequel le dispositif de commande comprend une unité centrale de commande (80) et des unités de traitement (55) intégrées respectivement aux différents modules pour 25 commander la fourniture de tension alternative par un module à un équipement électrique alimenté par ce module en fonction d'informations qui sont transmises par l'unité centrale de commande. 3. Système selon la 2, dans lequel les informations de commande transmises par l'unité centrale de commande 30 (80) sont véhiculées par un bus (82) auquel les unités de traitement (55) des mod 3, ccrIfgurab^, pour être adc-lué à [ .[u,31conque de. êiuquel il 35 est susceptible d'être relié, par changement d'un programme d'applicationdans l'unité de traitement de ce module de secours à partir de l'unité centrale de commande (80). 5. Système selon la 1, dans lequel le dispositif de commande comprend une unité centrale de commande (80) reliée aux différents modules (52, figure 6) pour commander la fourniture de tension alternative par un module à un équipement électrique auquel il est relié en fonction d'informations reçues par l'unité centrale de commande. 6. Système selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel l'unité centrale de commande (80) est reliée à des capteurs (66, 66', 66") associés à des équipements (62, 62', 62") du groupe d'équipements pour commander la fourniture de tension alternative par un module en fonction d'informations reçues d'au moins un capteur associé à l'équipement auquel le module est relié et/ou d'informations reçues d'une unité de contrôle (ECU) du moteur. 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la sortie d'un module de secours (525) est reliée à une unité de commutation (73) du circuit de commutation (70), laquelle unité de commutation ayant un premier état inactif dans lequel la sortie du module excédentaire n'est reliée à aucun équipement et des états actifs dans chacun desquels la sortie du module de secours est reliée à un équipement parmi une pluralité des équipements (62) du groupe d'équipements. 8. Système selon la 7, dans lequel l'unité de commutation (73) permet de relier un module de secours (525) à l'un quelconque de tous les équipements (62) du groupe d'équipements. 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la sortie d'un module de secours (52a ou 5212) est reliée à une unité de commutation (74a ou 7412) du circuit de commutation (70), laquelle unité de commutation ayant un premier état actif dans lequel la sortie du module le secours est reliée à un premier équipement f'2D) en 10. ` 'sterne selon quelconque des 1 à 9, 35 dans lequel le circuit de commutation (70) comprend au moins une unité de commutation (75) permettant de relier sélectivement la sortie d'unmodule à l'un parmi une pluralité d'équipements (62a, 62W ne devant pas être activés simultanément. | B | B64 | B64D | B64D 31 | B64D 31/00 |
FR2890850 | A1 | SYSTEME DE FIXATION VERTEBRALE | 20,070,323 | La présente invention concerne un susceptible d'être montée sur une vertèbre. Un domaine d'application envisagé, est notamment, mais non exclusivement, le traitement des scolioses ou, plus généralement des corrections de courbures anormales du rachis. Le rachis est formé par la superposition de vertèbres, normalement alignées selon un axe vertébral, des lombaires jusqu'aux cervicales et chacune présentant une paroi postérieure de laquelle fait saillie l'apophyse épineuse et deux bords latéraux des parois desquels font saillies les côtes et/ou les apophyses transverses. Lorsque le rachis d'un individu présente une courbure anormale, les vertèbres sont inclinées les unes par rapport aux autres et par rapport audit axe vertébral. Les bords latéraux des vertèbres situés d'un même côté sont ainsi rapprochés les uns des autres et forment une concavité alors que les bords latéraux de l'autre côté apparaissent éloignés les uns des autres et forment une convexité. Afin de redresser la colonne vertébrale, les bords latéraux des vertèbres du côté concave sont éloignés les uns des autres et portés, les uns par rapport aux autres à une distance sensiblement équivalente à celle qui sépare les bords latéraux de l'autre côté. Pour maintenir ensuite les vertèbres les unes par rapport aux autres, des dispositifs connus, comprennent des vis que l'on insère dans les vertèbres ou des crochets que l'on introduit le long de la paroi interne du canal rachidien et des tiges destinées à relier les vis ou les crochets. Les crochets sont généralement introduits deux par deux dans chaque vertèbre et de chaque côté à proximité des pédicules, leur tête faisant saillie de la paroi postérieure de la vertèbre, une de chaque côté de l'apophyse épineuse. Les têtes formant tulipe, par exemple, sont susceptibles de recevoir une tige qui est bloquée au moyen d'un écrou vissé sur la tête et en appui sur la tige. Les rangées constituées par les têtes de crochet situées de chaque côté des apophyses épineuses sont reliées entre elles et maintenues en position fixe par deux tiges parallèles entre elles et à l'axe du rachis. Cependant, l'utilisation de ces crochets est délicate puisque 'opérateur ne doit en aucun cas affecter la moelle épinière qui s'étend au centre du canal rachidien, sous peine de provoquer une paralysie du patient. 2890850 2 L'utilisation des vis permet de diminuer les risques de l'intervention. Elles présentent également des têtes formant tulipe et sont insérées, deux par deux sur la paroi postérieure des vertèbres dans les pédicules de chaque côté de l'apophyse épineuse. Ainsi, les vis constituent des points de fixation dans les vertèbres pour les maintenir les unes par rapport aux autres. Cependant, elles sont nécessairement introduites dans le pédicule des vertèbres qui, dans certaines circonstances, est de faible taille ou détérioré. Un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention, est alors de constituer des points de fixation, lorsqu'il n'est pas possible d'introduire de vis dans les vertèbres de la portion incurvée et que l'utilisation des crochets s'avère trop dangereuse. Dans la demande de brevet PCT W02004/010881 au nom de la demanderesse, on a décrit un système de fixation vertébrale qui permet de résoudre ce problème. Ce système de fixation vertébrale susceptible d'être monté sur une vertèbre du rachis pour la relier à une tige comprend: - une pièce de liaison disposée au regard de ladite côte et/ou de ladite apophyse transverse, susceptible d'être reliée à ladite tige; - un lien flexible de forme allongée susceptible de relier ensemble ladite pièce de liaison et au moins une côte et/ou une apophyse transverse et, - des moyens de blocage réglables solidaires de ladite pièce de liaison, ledit lien présentant une première extrémité solidaire de ladite pièce de liaison et une seconde extrémité libre susceptible de coulisser dans ladite pièce de liaison en formant une boucle, lesdits moyens de blocage étant susceptibles de maintenir en position fixe, simultanément, ladite pièce de liaison par rapport à ladite tige et une portion dudit lien comprise entre lesdites extrémités étant susceptible d'être bloquée en translation par rapport à ladite pièce de liaison par lesdits moyens de blocage réglables, par quoi la boucle présente une longueur déterminée de façon à bloquer le déplacement relatif de ladite tige et de ladite vertèbre dans des directions opposées l'une de l'autre. Ce système est satisfaisant mais il peut présenter dans certains cas l'inconvénient suivant. Lorsque le chirurgien exerce une traction sur l'extrémité libre du lien -0 celui-ci peut être coincé par frottement sur la face inférieure de l'apophyse. Dans ce cas, on comprend que si la portion du 2890850 3 lien entre la face inférieure de l'apophyse et la zone de traction sur le lien est effectivement sous tension, la partie qui s'étend entre l'extrémité du lien solidaire de la pièce allongée et la face inférieure de l'apophyse n'est pas sous tension. Il en résulte donc que globalement le lien n'exerce pas convenablement sa fonction de solidarisation avec la vertèbre. Un objet de la présente invention est de fournir un système de fixation vertébrale qui permet d'éviter les inconvénients cités ci-dessus. Pour atteindre ce but selon l'invention, le système de fixation vertébrale susceptible d'être monté sur une vertèbre du rachis pour la relier à une tige comprend: - une pièce de liaison présentant un premier et un deuxième côté, susceptible d'être reliée à ladite tige, - un lien flexible de forme allongée susceptible de relier ensemble ladite pièce de liaison et au moins une côte et/ou une apophyse transverse et/ou une partie de l'arc postérieur d'une vertèbre; et - des moyens de blocage réglables montés sur ladite pièce de liaison ledit système se caractérise en ce que - ledit lien présente deux extrémités libres - ladite pièce de liaison définit au moins un chemin de passage pour ledit lien de telle manière que deux portions distinctes dudit lien puissent être engagées dans ledit chemin de passage ou lesdits chemins de passage de telle manière que lesdites deux portions de lien définissent une première partie de lien formant une boucle s'étendant d'un premier côté de ladite pièce de liaison et des deuxième et troisième parties de lien s'étendant de l'autre côté de ladite pièce de liaison respectivement entre une desdites portions de lien et une desdites extrémités libres et - lesdits moyens de blocage peuvent prendre une première position par rapport à la pièce de liaison dans laquelle les deux portions de lien sont libres dans ledit ou lesdits chemin(s) de passage, une deuxième position par rapport à la pièce de liaison dans laquelle les deux portions de lien sont immobilisées en translation par rapport à la pièce de liaison et des positions intermédiaires dans lesquelles un coefficient de frottement est créé entre lesdites portions de lien et ladite pièce de liaison. On comprend que grâce au fait que les deux portions du lien qui se 35 trouvent de part et d'autre de l'apophyse transverse sont toutes les deux 2890850 4 disposées dans un ou plusieurs chemins de passage, lorsque les moyens de blocage sont amenés dans leur position de blocage, les deux portions du lien peuvent exercer la tension nécessaire à la fixation de la vertèbre, par l'intermédiaire d'une cote et/ou d'une partie de l'arc postérieur d'une vertèbre et/ou d'une apophyse transverse. De préférence, la pièce de liaison définit un unique chemin de passage et les deux portions de lien sont engagées dans le chemin de passage unique. De préférence également, le chemin de passage unique est défini d'une part par la surface externe de la partie de la tige engagée dans la pièce de liaison et d'autre part par une paroi de la pièce de liaison et les moyens de blocage sont aptes à modifier la section du chemin de passage. On obtient ainsi lorsque les moyens de blocage sont dans leur deuxième position un serrage effectif des deux portions du lien qui entraîne leur immobilisation. Selon un premier mode de mise en oeuvre, la pièce de liaison comprend deux éléments longitudinaux dont les premières extrémités sont articulées entre elles, les éléments longitudinaux présentant chacun un évidement apte à recevoir une partie d'une section de ladite tige, la paroi dudit évidement définissant avec la surface latérale de la tige, le chemin de passage ou les chemins de passage pour les portions de lien, les moyens de blocage étant montés aux deuxièmes extrémités des éléments longitudinaux. Selon un deuxième mode de mise en oeuvre, la pièce de liaison comprend une pièce ayant la forme générale d'un U apte à recevoir ladite tige et dont les extrémités externes des branches du U sont filetées et en ce que les moyens de blocage réglables comprennent une bague taraudée apte à coopérer avec le filetage de la pièce en U, le vissage de la bague provoquant le serrage des branches de la pièce sur la tige. De préférence, le ou lesdits chemins de passage est constitué(s) par l'espace entre la paroi interne de l'évidement ménagé dans ladite pièce de liaison et la paroi latérale de ladite tige. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles: son - la figure 1 est une vue en perspective du système de fixation vertébrale selon un premier mode de réalisation; - les figures 2A, 2B et 2C sont des vues en coupe verticale du système de fixation illustrant l'utilisation dudit système représenté sur la figure 1; - la figure 3 est une vue de face montrant le système de fixation de la figure 1 mis en place sur une vertèbre - la figure 4 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation du système de fixation, le lien n'étant pas représenté ; - la figure 5 est une vue éclatée du dispositif de liaison de la figure 4; - la figure 6 est une vue de dessus d'une partie du dispositif de liaison de la figure 5; - la figure 6A est une vue en coupe selon la ligne M de la figure 6; 15 - la figure 7 est une vue de face du système de fixation selon le deuxième mode de réalisation; et - les figures 7A et 7B sont des vues en coupe selon la ligne VII-VII de la figure 7 illustrant deux modes de mise en place du lien souple. Comme le montre la figure 1, le système de fixation vertébrale comprend une pièce de liaison 12, un lien flexible 14 et des moyens de blocage réglables 16. Le lien flexible 14 est de forme allongée capable de se conformer au contour des pièces qu'il doit relier. Sur cette figure, on a également représenté la tige 18 qui doit être fixée sur la vertèbre par l'intermédiaire du système de fixation vertébrale. Dans le premier mode de réalisation, la pièce de liaison 12 est constituée par deux éléments longitudinaux respectivement référencés 20 et 22 qui comportent chacun une première extrémité 22a, 20a et une deuxième extrémité 22b, 20b. Comme on le voit mieux sur la figure 2A, les éléments longitudinaux 20 et 22 sont articulés l'un par rapport à rautre 6 leurs deuxièmes extrémités 20b, 22b autour d'un axe de pivotement 24, Dans le mode de réalisation considéré, les moyens de blocage sont constitués par une vis 26 dont la tête 26a est engagée dans un trou 28 réalisé à la première extrémité 22a de l'élément longitudinal 22. La première extrémité 20a de l'élément longitudinal 20 est percée d'un alésage taraudé 28 destiné 'à coopérer avec e corps fileté 26b de la vis 26. Chaque élément longitudinal 20, 22 comporte une face externe 20c, 22c et une face interne 20d, 22d. Les éléments longitudinaux 20 et 22 sont montés de telle manière que les faces internes 20d, 22d des éléments longitudinaux soient en regard l'un de l'autre. Les faces internes 20d, 22d des éléments longitudinaux 20 et 22 comportent un évidement respectivement 30 et 32 en regard l'un de l'autre qui ont une forme sensiblement semi-cylindrique. Les évidements 30 et 32 définissent des parois 34 et 36 qui sont des surfaces réglées dont les génératrices sont parallèles 6 l'axe de pivotement 24. Enfin, des fentes 38 et 40 font communiquer le fond des évidements 30 et 32 avec les faces externes 20c et 22c des éléments longitudinaux 20 et 22. Comme on l'expliquera plus en détail ultérieurement, les évidements 30 et 32 sont destinés 6 recevoir la tige 18 ainsi qu'une portion du lien 14, les fentes 38 et 40 étant destinées à laisser passer le lien 14. En se référant aux figures 2A à 2C, on va expliquer l'utilisation du 15 système de fixation. Sur la figure 2A, on a représenté les éléments longitudinaux 20 et 22 en position écartée, position dans laquelle bien sûre les moyens de blocage 16 ne sont pas actifs, le corps fileté 26b de la vis 26 n'étant pas engagé dans le trou 28. Le lien 14 est engagé dans les fentes 38 et 40 des éléments longitudinaux contre une partie de la paroi interne 34, 36 des évidements 30 et 32. Puis, on introduit la vis 18 dans l'évidement 30 de l'élément longitudinal 20 de telle manière que les deux portions 42 et 44 du lien 14 soient disposées entre la paroi interne des évidements 30 et 32 et la face latérale 18a de la tige 18. Ces deux surfaces définissent un chemin de passage 46 pour le lien 14 dans lequel sont disposées les portions 42 et 44 du lien 14. Comme le montre mieux la figure 2B, les portions 42 et 44 du lien définissent pour ce lien 14 une partie formant boucle 48 qui s'étend audelà de la face externe 20c de l'élément longitudinal 20 et deux parties libres 50 et 52 qui s'étendent hors de la face externe 22c de l'élément longitudinal 22. Lorsque les éléments longitudinaux 20 et 22 sont écartés comme cela est représenté sur la figure 2B, le lien 14 peut coulisser librement dans le chemin de passage 46. Une fois que la portion 48 du lien 14 formant la boucle est disposée autour de l'apophyse transverse ou d'une cote ou encore d'une partie de l'arc postérieur d'une vertèbre, le chirurgien engage le corps fileté 26b de la vis 26 dans l'orifice taraudé 28 provoquant progressivement le rapprochement de l'élément longitudinal 22 vers l'élément longitudinal 20. Ce rapprochement provoque simultanément une diminution de la section du chemin de passage 46 dans lequel sont engagées les portions 42 et 44 du lien et simultanément introduit un certain coefficient de frottement entre le lien et respectivement la tige 18 et les parois des évidements 30 et 32. Néanmoins, il est toujours possible pour le chirurgien d'exercer une traction sur les extrémités libres 50 et 52 du lien 14 jusqu'à ce que l'on obtienne une tension suffisante du lien autour de l'apophyse vertébrale. Lorsque la tension du lien est suffisante pour assurer une fixation convenable, le chirurgien termine le vissage de la vis 26 dans l'orifice taraudé 28 entraînant ainsi le blocage des éléments longitudinaux 20 et 22. Simultanément, on comprend qu'on obtient également le coincement des portions 42 et 44 du lien entre la tige 18 et la paroi des évidements 30 et 32. Dans cette position de blocage, on obtient donc la solidarisation de la tige 18 et du lien 14 par l'intermédiaire de la pièce de liaison 12. On comprend également que du fait que le chirurgien exerce une traction sur les deux extrémités libres 50 et 52 du lien 14, on s'affranchit des risques de coincement entre le lien 14 et la face inférieure de l'apophyse transverse ou de la cote, ce qui garantit une solidarisation effective sur l'apophyse transverse ou la cote ou encore une partie de l'arc postérieur d'une vertèbre. C'est ce qui est représenté sur la figure 3, la référence AT repérant l'apophyse transverse. Dans la description précédente, les deux portions 42 et 44 du lien sont disposées dans les évidements 30 et 32 d'un même côté de la tige 18. Cette disposition permet d'obtenir un résultat optimal. Cependant, on ne sortirait pas de l'invention si les portions 42 et 44 du lien 14 étaient disposées de part et d'autre de la tige 18. Dans ce cas, il faudrait considérer que la face externe 18a de la tige 18 et les parois internes des évidements 30 et 32 définissent deux chemins de passage respectivement pour les portions 42 et 44 du lien 14. Sur les figures 4 à 7 B, on a représenté un deuxième mode de réalisation du système de fixation. Sur ces figures, on retrouve la tige 18, la pièce de liaison qui porte la référence 12' et le lien souple 14. Dans ce deuxième mode de réalisation, la pièce de liaison 12' est constituée par une pièce 50 ayant la forme générale d'un U. La paroi interne de cette pièce est constituée par un fond 52 de forme sensiblement semi-cylindrique et par deux portions sensiblement planes 54 et 56 qui correspondent aux deux branches de la pièce 50. La largeur I de l'évidement 58 ménagé dans la pièce 50 est sensiblement égale au diamètre d de la tige 18. Sur sa face externe 50a qui est de révolution autour d'un axe longitudinal de la pièce 50 est réalisé à sa partie supérieure un filetage 60. Le filetage 60 est disposé entièrement au-dessus de la tige 18 lorsque celle-ci est mise en place dans le logement 58. Le filetage 60 est destiné à coopérer avec une bague de serrage 62 qui constitue les moyens de blocage *tees. Cette bague comporte un évidement légèrement tronconique 64 dont la face latérale 66 comporte un taraudage 68. On comprend dès à présent que la bague 62 lorsqu'elle est entièrement vissée sur la partie filetée 60 de la pièce 50 provoque une déformation élastique des branches de la pièce 50 assurant comme on l'expliquera ultérieurement le pincement et le serrage de portions du lien 14 entre la tige 18 et les ou la paroi 1 interne du logement 58. Comme le montre mieux les figures 6A et 6, la pièce 50 comporte dans son fond 70 un passage 72 pour permettre le passage du lien 14 ainsi qu'on l'expliquera ultérieurement. En se référant maintenant aux figures 7, 7A et 7B, on va décrire deux modes différents de mise en place du lien souple 14 à l'intérieur de la pièce de liaison 12' selon le deuxième mode de mise en oeuvre. La paroi latérale de la tige 18 et la paroi interne du logement 58 de la pièce 50 définissent potentiellement deux chemins de passage 74 et 76 pour les parties médianes du lien souple 14. Dans le mode de mise en oeuvre représenté sur la figure 7A, seul le passage 74 est utilisé ainsi les deux portions intermédiaires 42 et 44 du lien souple 14 sont disposées dans le passage 74. Cette disposition présente tous les avantages qui ont été décrits en liaison avec le premier mode de réalisation. : cas du mode de mise en oeuvre représenté sur la figure 7B, 35 les portions médianes 42 et 44 du lien souple 14 sont disposées 2890850 9 respectivement dans les chemins de passage 76 et 78, c'est-6-dire de part et d'autre de la tige 18. Ce mode de réalisation présente également tous les avantages décrits en liaison avec le premier mode de réalisation du dispositif puisque les extrémités libres 50 et 52 du lien 14 sont accessibles pour exercer la traction souhaitée afin d'obtenir un serrage convenable sur l'apophyse épineuse avant de bloquer la bague de serrage 62 sur la pièce 52. Ce deuxième mode de réalisation présente l'avantage d'être plus simple dans sa conception puisqu'elle permet d'éviter notamment la réalisation des deux pièces longitudinales constituant une sorte de pince articulée autour de l'axe 24. 2890850 10 | L'invention concerne un système de fixation vertébrale susceptible d'être monté sur une vertèbre du rachis pour la relier à une tige (18) comprenant :- une pièce de liaison (20, 22), susceptible d'être reliée à ladite tige,- un lien flexible (14) de forme allongée susceptible de relier ensemble ladite pièce de liaison et au moins une partie de l'arc postérieur d'une vertèbre et/ou une apophyse transverse et/ou une cote, ledit lien présentant deux extrémités libres (50, 52) ; et- des moyens de blocage réglables (26) montés sur ladite pièce de liaison,- ladite pièce de liaison définissant au moins un chemin de passage (46) pour ledit lien de telle manière que deux portions distinctes (42, 44) dudit lien puissent être engagées dans ledit chemin de passage de telle manière que lesdites deux portions de lien définissent une première partie de lien formant une boucle (48) s'étendant d'un premier côté de ladite pièce de liaison et des deuxième et troisième parties de lien s'étendant de l'autre côté de ladite pièce de liaison. | 1. Système de fixation vertébrale susceptible d'être monté sur une vertèbre du rachis pour la relier à une tige comprenant: - une pièce de liaison présentant un premier et un deuxième côté, susceptible d'être reliée à ladite tige, - un lien flexible de forme allongée susceptible de relier ensemble ladite pièce de liaison et au moins une partie de l'arc postérieur d'une vertèbre et/ou une apophyse transverse. et/ou une cote et - des moyens de blocage réglables montés sur ladite pièce de liaison, ledit système se caractérisant en ce que - ledit lien présente deux extrémités libres - ladite pièce de liaison définit au moins un chemin de passage pour ledit lien de telle manière que deux portions distinctes dudit lien puissent être engagées dans ledit chemin de passage ou lesdits chemins de passage de telle manière que lesdites deux portions de lien définissent une première partie de lien formant une boucle s'étendant d'un premier côté de ladite pièce de liaison et des deuxième et troisième parties de lien s'étendant de l'autre côté de ladite pièce de liaison respectivement entre une desdites portions de lien et une desdites extrémités libres; et - lesdits moyens de blocage peuvent prendre une première position par rapport à la pièce de liaison dans laquelle les deux portions de lien sont libres dans ledit ou lesdits chemin(s) de passage, une deuxième position par rapport à la pièce de liaison dans laquelle les deux portions de lien sont immobilisées en translation par rapport à la pièce de liaison et des positions intermédiaires dans lesquelles un coefficient de frottement est créé entre lesdites portions de lien et ladite pièce de liaison. 2. Système de fixation selon la 1, caractérisé en ce que ladite pièce de liaison définit un unique chemin de passage et en ce que les deux portions de lien sont engagées dans le chemin de passage unique. 3. Système de fixation selon l'une quelconque des et 2, caractérisé en ce que ledit ou lesdits chemin(s) de passage est(son défini(s) d'une part par la surface externe de la partie de la tige engagée dans la pièce de liaison et d'autre part par une paroi de la pièce de liaison et en ce que lesdits moyens de blocage sont aptes à modifier la section dudit chemin de passage. 4. Système de fixation selon la 3, caractérisé en ce que ladite pièce de liaison comprend deux éléments longitudinaux dont les premières extrémités sont articulées entre elles, lesdits éléments longitudinaux présentant chacun un évidement apte à recevoir une partie d'une section de ladite tige, une paroi dudit évidement définissant avec la surface latérale de ladite tige ledit chemin de passage pour lesdites portions de lien, lesdits moyens de blocage étant montés aux deuxièmes extrémités desdits éléments longitudinaux. 5. Système de fixation selon la 4, caractérisé en ce que chaque élément longitudinal comprend une face longitudinale, lesdites faces longitudinales étant en regard l'une de l'autre, et en ce que chaque évidement comprend une cavité de forme sensiblement semi- cylindrique débouchant dans ladite face longitudinale et une fente faisant communiquer ladite cavité avec la face opposée de l'élément longitudinal. 6. Système de fixation selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce ayant la forme générale d'un U apte à recevoir ladite tige et dont les extrémités externes des branches du U sont filetées et en ce que les moyens de blocage réglables comprennent une bague taraudée apte à coopérer avec le filetage de la pièce en U, le vissage de la bague provoquant le serrage des branches de la pièce sur la tige. 7. Système de fixation selon la 6, caractérisé en ce que le ou lesdits chemins de passage est (sont) constitué(s) par l'espace entre la paroi interne de l'évidement ménagé dans ladite pièce de liaison et la paroi latérale de ladite tige. | A | A61 | A61B | A61B 17 | A61B 17/70 |
FR2899311 | A1 | UNITE DE LAMPE DE PHARE DE VEHICULE | 20,071,005 | La présente invention concerne une unité de lampe d'un phare de véhicule, elle concerne en particulier une unité de lampe du type projecteur constitué pour former un motif de répartition de lumière présentant une ligne de découpe. Dans la technique connue, une unité de lampe du type projecteur est connue comme unité de lampe d'un phare de véhicule. L'unité de lampe du type projecteur est construite sous forme d'une structure incluant une lentille de projecteur agencée sur un axe optique s'étendant vers l'avant et vers l'arrière d'un véhicule, une source de lumière agencée à l'arrière du foyer arrière de la lentille de projecteur, et un réflecteur pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant de la source de lumière, pour être proche de l'axe optique. Lorsqu'un motif de répartition de lumière présentant une ligne de découpe, comme dans un motif de répartition de lumière pour feu de croisement, est formé par de la lumière irradiée par l'unité de lampe du type projecteur, une constitution est construite, agençant un masque pour masquer une partie de la lumière réfléchie par le réflecteur dans une position du foyer arrière de la lentille de projecteur et une ligne de découpe est formée sous la forme d'une image projetée inversée sur son bord d'extrémité supérieur. À cette occasion, JP-A-03-122902 décrit une unité de lampe du type projecteur dans laquelle la surface d'une lentille de projecteur est constituée d'une petite face en retrait et en projection. P-A-2005-302718 décrit une unité de lampe du type projecteur dans laquelle une pluralité de parties en retrait et en projection sont formées sur la surface de sa lentille de projecteur en forme de cercles concentriques. JP-A-01-186701 décrit une unité de lampe du type projecteur dans laquelle une région de partie supérieure et une région de partie inférieure distantes de l'axe optique vers le haut et vers le bas sont constituées pour dévier la lumière émise par une lentille de projecteur dans une direction inférieure sur la surface de la lentille de projecteur. Lorsque le motif de répartition de lumière comportant la ligne de découpe est formé par la lumière irradiée par l'unité de lampe du type projecteur, la ligne de découpe est formée extrêmement nettement comme l'image projetée inversée d'un bord d'extrémité supérieur du masque. En conséquence, la lumière est difficilement irradiée vers le côté supérieur de la ligne de découpe, et l'aptitude à la reconnaissance optique d'une région distante de la face de la route du côté de l'avant du véhicule est sujette à être insuffisante. Dans ce cas, il existe un souci relatif à la communication au conducteur du véhicule se déplaçant sur une voie opposée d'une sensation étrange inhabituelle, car une couleur spectroscopique apparaît au voisinage du côté supérieur de la ligne de découpe par un phénomène spectroscopique qui se crée lorsque la lumière provenant d'une source de lumière réfléchie par le réflecteur est transmise à travers la lentille de projecteur. Par opposition, lorsque les structures décrites dans 3P-A-03- 122902 et 3P-A-2005-302718 sont adoptées, la ligne de découpe peut être masquée par la lumière divergente émise par la lentille de projecteur, de telle sorte que la couleur spectroscopique au voisinage supérieur de la ligne de découpe peut devenir discrète. Toutefois, selon la lentille de projecteur décrite dans 3P-A-03-122902, puisque la surface est constituée par la petite face en retrait et en projection, il n'est pas facile de contrôler le degré de divergence de la lumière émise par la lentille de projecteur, la divergence est sujette à être insuffisante ou excessive. Ceci pose un problème tel que lorsque la divergence est insuffisante, la ligne de découpe est suffisamment masquée ou une mesure s'opposant à la couleur spectroscopique à son voisinage supérieur devient insuffisante. D'autre part, lorsque la divergence est excessive, en faisant diverger la lumière par laquelle une région au voisinage inférieur de la ligne de découpe doit être formée, sa luminosité est réduite, un faisceau éblouissant est amené à être diffusé vers un conducteur avançant sur une voie opposée, car la lumière qui diverge vers le côté supérieur de la ligne de découpe devient excessivement importante. Selon la lentille de projecteur décrite dans 3P-A-2005-302718, puisque la surface est formée d'une pluralité de parties en retrait et en projection ayant la forme de cercles concentriques, le degré de divergence de la lumière émise par la lentille de projecteur peut être contrôlé précisément. Toutefois, la lumière émise diverge dans la direction du diamètre par rapport à l'axe optique de la lentille de projecteur. En conséquence, ceci pose un problème tel que des variations apparaissent dans le masquage de la ligne de découpe ou l'effet d'une mesure s'opposant à la couleur spectroscopique (c'est-à-dire due à la dispersion spectrale) au voisinage supérieur apparaît en fonction de la position d'où est émise la lumière provenant de la lentille de projecteur. Selon la lentille de projecteur décrite dans JP-A-01-186701, la région supérieure et la région inférieure de la surface, distantes de l'axe optique vers le haut et vers le bas, sont constituées pour dévier la lumière émise par la lentille de projecteur dans la direction inférieure. En conséquence, la lumière émise par la région d'augmentation de dispersion spectroscopique peut être cachée par rapport à une position du côté inférieur de la ligne de découpe. Ainsi, l'effet de la mesure s'opposant à la couleur spectroscopique peut être favorisé. Toutefois, lorsqu'elle est constituée de cette manière, la netteté de la ligne de découpe est encore favorisée. En conséquence, ceci pose un problème tel que, en ce qui concerne l'effet de masquage de la ligne de découpe, il se produit plutôt un effet inverse. L'invention a été réalisée en tenant compte de cette situation et un objectif de celle-ci est de fournir une unité de lampe d'un phare de véhicule capable de favoriser le masquage d'une ligne de découpe et de fournir une contre-mesure s'opposant à la couleur spectroscopique à son voisinage supérieur dans une unité de lampe d'un phare de véhicule du type projecteur constituée pour former un motif de répartition de lumière présentant une ligne de découpe. L'invention atteint l'objectif décrit ci-dessus en définissant la forme de la surface d'une lentille de projecteur s'ajoutant à la fourniture d'une fonction de divergence de lumière sur la surface de la lentille de projecteur. Selon un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, une unité de lampe d'un phare de véhicule est munie d'une lentille de projecteur agencée sur un axe optique s'étendant vers l'avant et vers l'arrière d'un véhicule, une source de lumière agencée à l'arrière du foyer arrière de la lentille de projecteur, un réflecteur pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant de la source de lumière pour être proche de l'axe optique, et un masque agencé de telle sorte que son bord d'extrémité supérieur passe par le foyer arrière de la lentille de projecteur pour masquer une partie de la lumière réfléchie par le réflecteur pour former un motif de répartition de lumière présentant une ligne de découpe sous la forme d'une image projetée inversée du bord d'extrémité supérieur du masque. Dans l'unité de lampe, au moins une partie de la surface de la lentille de projecteur est constituée sous la forme d'une partie divergente vers le haut et vers le bas comprenant une pluralité d'éléments de lentille s'étendant sensiblement dans la direction horizontale et ayant une section verticale présentant une forme en retrait et en projection par rapport à une face de référence de la surface. Le motif de répartition de lumière présentant une ligne de découpe peut être un motif de répartition de lumière pour feu de croisement ou peut être un motif de répartition de lumière constituant une partie de celui-ci. Le type de source de lumière n'est pas particulièrement limité mais par exemple, une partie émettrice de lumière d'une ampoule à décharge ou d'une ampoule à halogène, ou une puce émettrice de lumière d'un élément émetteur de lumière d'une diode électroluminescente ou analogue peut être adoptée. La source de lumière peut être agencée sur l'axe optique ou peut être agencée dans une position s'écartant de l'axe optique dans la mesure où la source de lumière est agencée en arrière du foyer arrière de la lentille de projecteur. La lentille de projecteur n'est pas limitée à une lentille d'une forme spécifique dans la mesure où la lentille de projecteur est une lentille ayant une puissance de réfraction positive, par exemple, une lentille concave plate, une lentille biconcave, une lentille à ménisque concave ou analogue peut être adoptée. La surface de la lentille de projecteur peut être la surface avant de la lentille de projecteur ou peut être sa surface arrière. La position spécifique de l'au moins une partie constituée comme la partie divergente vers le haut et vers le bas n'est pas particulièrement limitée au niveau de la surface de la lentille de projecteur. La face de référence signifie une face constituant la surface lorsqu'on suppose que la surface de la lentille de projecteur n'est pas munie d'une fonction de divergence de la lumière vers le haut et vers le bas. Les éléments de lentille respectifs ne sont pas particulièrement limités quant à une forme en section transversale spécifique de ceux-ci, dans la mesure où les éléments de lentille respectifs s'étendent sensiblement dans la direction horizontale et présentent une forme en section verticale réalisée avec une forme en retrait et en projection par rapport à la face de référence de la surface de la lentille de projecteur ; mais par exemple, une forme en arc de cercle dans une forme en retrait, une forme en arc de cercle dans une forme en projection, une forme en forme d'ondulation (sinusoïde) ou analogue peut être adoptée. Les valeurs spécifiques des angles de divergence de la lumière vers le haut et vers le bas par les élément de lentilles respectifs ne sont pas particulièrement limitées. Comme représenté par la structure décrite ci-dessus, l'unité de lampe selon le ou les modes de réalisation de l'invention est constituée par l'unité de lampe de type projeté comportant le masque, le motif de répartition de lumière présentant la ligne de découpe sous la forme d'une image projetée inversée du bord d'extrémité supérieur du masque étant formé, au moins une partie de la surface de la lentille de projecteur étant constituée par la partie divergente vers le haut et vers le bas comprenant une pluralité d'éléments de lentille s'étendant sensiblement dans la direction horizontale et ayant une forme en section verticale réalisée avec une forme en retrait et en projection par rapport à la face de référence de la surface. En conséquence, on peut obtenir le fonctionnement et l'effet qui suivent. C'est-à-dire que, dans une telle unité de lampe, au moins une partie de la surface de la lentille de projecteur est constituée par la partie divergente vers le haut et vers le bas et en conséquence, en ce qui concerne la lumière émise vers l'avant au moyen de la partie divergente vers le haut et vers le bas, on peut faire diverger la lumière vers le haut et vers le bas, la ligne de découpe peut ainsi être masquée. Ainsi, une couleur spectroscopique apparaissant au voisinage supérieur de la ligne de découpe en raison d'un phénomène de dispersion spectrale apparaissant lorsque la lumière provenant de la source de lumière réfléchie par la ligne de découpe est transmise à travers la lentille de projecteur peut être rendue négligeable. La partie divergente vers le haut et vers le bas comprend la pluralité des éléments de lentille s'étendant sensiblement dans la direction horizontale avec une forme en section verticale réalisée en une forme en retrait et en projection par rapport à la face de référence de la surface de la lentille de projecteur. En conséquence, le degré de divergence de la lumière émise par la lentille de projecteur vers le haut et vers le bas peut être contrôlé précisément, la ligne de découpe peut ainsi être masquée de façon pertinente. Ainsi, on peut empêcher efficacement de créer une situation dans laquelle la luminosité de la région de voisinage inférieur de la ligne de découpe est réduite de manière non prévue, ou un faisceau éblouissant est diffusé vers le conducteur d'un véhicule avançant sur une voie opposée par la lumière fournie du côté supérieur de la ligne de découpe. On fait diverger la lumière sensiblement vers le haut et vers le bas dans la partie divergente vers le haut et vers le bas et en conséquence, on peut empêcher l'apparition des variations en masquant la ligne de découpe ou l'effet d'une contre-mesure s'opposant à la couleur spectroscopique à son voisinage supérieur par une position émettrice de lumière (ou une position de lumière incidente) dans la partie divergente vers le haut et vers le bas. De cette manière, dans l'unité de lampe d'un phare de véhicule du type projecteur constituée de façon à former le motif de répartition de lumière présentant la ligne de découpe, le masquage de la ligne de découpe et l'effet de la mesure s'opposant à la couleur spectroscopique dans ce voisinage supérieur peuvent être favorisés. Dans la structure décrite ci-dessus, lorsque la forme en section verticale des éléments de lentille respectifs a la forme d'une ondulation, les éléments de lentille respectifs peuvent se succéder continûment, de telle sorte que la perte de lumière au niveau des parties de jonction des éléments de lentille respectifs peut être minimisée. Dans la structure décrite ci-dessus, bien que les éléments de lentille respectifs puissent être formés de manière à s'étendre de façon rectiligne dans la direction horizontale, lorsque les éléments de lentille respectifs sont formés de manière à s'étendre le long des lignes d'intersection de la surface de la lentille de projecteur et de plans incluant les lignes horizontales orthogonales par rapport à l'axe optique au voisinage du foyer arrière de la lentille de projecteur, la lumière émise par la lentille de projecteur pour former une partie disposée à la même hauteur dans le motif de répartition de lumière peut être contrôlée de manière sensiblement précise pour diverger vers le haut et vers le bas pour chaque élément de lentille. Ainsi, le masquage de la ligne de découpe et la mesure s'opposant à la couleur spectroscopique au voisinage supérieur sont également obtenus sans fluctuation. Dans la structure décrite ci-dessus, bien que des valeurs spécifiques des angles de divergence de la lumière vers le haut et vers le bas par les éléments de lentille respectifs ne soient pas particulièrement limitées comme décrit ci-dessus, lorsque la position la plus éloignée est la position de l'élément de lentille par rapport à l'axe optique vers le haut et vers le bas, l'angle est fixé à la valeur la plus grande, la lumière émise par une région de la lentille de projecteur ayant un grand degré de lumière spectroscopique peut diverger considérablement vers le haut et vers le bas. En conséquence, la mesure s'opposant à la couleur de lumière spectroscopique au voisinage supérieur peut efficacement être réalisée. Dans la structure décrite ci-dessus, lorsque les parties divergeant vers le haut et vers le bas sont formées dans une région de partie supérieure et une région de partie inférieure éloignées de l'axe optique vers le haut et vers le bas sur la surface de la lentille de projecteur, l'opération et l'effet qui suivent peuvent être obtenus. C'est-à-dire que le degré de la lumière spectroscopique est comparativement petit dans la région centrale disposée entre la région de partie supérieure et la région de partie inférieure et en conséquence, tandis qu'en ce qui concerne la lumière irradiée vers l'avant au moyen de la région centrale, la lumière est utilisée efficacement pour assurer la luminosité au voisinage inférieur de la ligne de découpe sans diverger vers le haut et vers le bas, en ce qui concerne la lumière irradiée vers l'avant au moyen de la région de partie supérieure et de la région de partie inférieure augmentant le degré de lumière spectroscopique, la lumière diverge considérablement vers le haut et vers le bas permettant ainsi efficacement d'exécuter la mesure s'opposant à la couleur de lumière spectroscopique. À cette occasion, lorsque la pluralité d'éléments de lentille sont formés deux à deux de façon discrète à intervalles prédéterminés entre eux vers le haut et vers le bas dans des régions respectives de la région centrale contiguës à des régions respectives parmi la région de partie supérieure et la région de partie inférieure, une région permettant d'obtenir un effet optique intermédiaire d'un effet optique de la région de partie supérieure et de la région de partie inférieure formées avec la pluralité d'éléments de lentille et un effet optique de la région centrale, qui ne sont pas formées avec la pluralité d'éléments de lentille peut être assuré. Ainsi, on peut assurer la luminosité du voisinage inférieur de la ligne de découpe et le masquage de la ligne de découpe ainsi que l'effet de la mesure s'opposant à la couleur de lumière spectroscopique au voisinage supérieur en étant compatible avec un excellent équilibre. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront d'après la description suivante et les revendications annexées. La figure 1 est une vue de face représentant une unité de lampe d'un phare de véhicule selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue en coupe par la ligne II-II de la figure La figure 3 est une vue détaillée de la partie III de la figure 2. La figure 4 est une vue détaillée de la partie IV de la figure 3. La figure 5 est une vue de face montrant un élément simple d'une lentille de projecteur de l'unité de lampe. La figure 6 est un diagramme représentant en perspective un motif de répartition de lumière formé sur un écran vertical imaginaire agencé dans une position 25 m en avant de l'unité de lampe, par la lumière irradiée vers l'avant par l'unité de lampe. La figure 7 est un diagramme agrandi représentant une région au voisinage d'un point de coude du motif de répartition de lumière. Un exemple de mode de réalisation de l'invention va être expliqué en référence aux dessins comme suit. La figure 1 est une vue de face représentant une unité de lampe 10 d'un phare de véhicule selon un exemple de mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue en coupe par la ligne II-II de la 30 figure 1. Comme représenté sur les dessins, l'unité de lampe 10 est constituée d'une unité de lampe du type projecteur pour irradier de la lumière pour former une partie d'un motif de répartition de lumière pour feu de croisement. L'unité de lampe 10 est utilisée dans un état intégré à 35 un corps de lampe ou analogue, non illustré, pour pouvoir régler son axe optique. L'unité de lampe 10 est agencée dans un état dans lequel l'axe optique Ax s'étend vers le bas d'environ 0,5 à 0,6 par rapport à la direction avant et arrière d'un véhicule. L'unité de lampe 10 est munie d'une lentille de projecteur 12, d'un élément émetteur de lumière 14, d'un réflecteur 16, d'un élément de 5 base 18 et d'un support de lentille 20. L'élément de base 18 est un élément réalisé en métal et comprend une partie plate 18A incluant une face supérieure 18a s'étendant le long de la face horizontale incluant l'axe optique Ax de l'unité de lampe 10, et une partie semi-cylindrique 18B formée comme un 10 gonflement vers le bas de forme sensiblement semi-cylindrique au niveau de la partie d'extrémité avant de la partie plate 18A. La lentille de projecteur 12 est une lentille concave asphérique plate faite d'une résine acrylique dont la surface avant 12a est constituée d'une face concave et la surface arrière 12b est constituée d'une face 15 plate. La lentille de projecteur 12 projette une image sur une face de foyer arrière incluant son foyer arrière F sur un écran vertical imaginaire agencé en avant de l'unité de lampe. Toutefois, une partie de la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12 est constituée sous la forme d'une partie divergente vers le haut et vers le bas. Ce point sera décrit ultérieurement. 20 La lentille de projecteur 12 est supportée de manière fixe par une partie de gorge en forme d'anneau d'extrémité avant du support de lentille 20 de forme cylindrique sur sa partie de bord périphérique. Le support de lentille 20 est supporté de manière fixe par la partie semicylindrique 18B de l'élément de base 18 dans sa partie de moitié 25 inférieure. L'élément émetteur de lumière 14 est une diode électroluminescente blanche et est muni d'une puce émettrice de lumière 14a présentant une face émettrice de lumière de forme carrée d'environ 1 mm carré, et une plaque 14b supportant la puce émettrice de lumière 30 14a. La puce émettrice de lumière 14a est hermétiquement fermée par un film mince formé de manière à recouvrir la face émettrice de lumière. L'élément émetteur de lumière 14 est supporté de manière fixe par la partie plate 18A de l'élément de base 18 en arrière du foyer arrière F de la lentille de projecteur 12. L'élément émetteur de lumière 14 est 35 positionné à l'intérieur d'une partie de gorge en retrait 18a2 formée sur une partie arrière de la face supérieure 18a de la partie plate 18A sur la plaque 14b dans un état d'agencement de la puce émettrice de lumière 14a pour être dirigée dans la direction verticale supérieure de l'axe optique Ax. Le réflecteur 16 est réalisé en forme de moitié de dôme pour recouvrir l'élément émetteur de lumière 14 depuis la face supérieure et est monté de manière fixe sur la face supérieure 18a de la partie plate 18A de l'élément de base 18 sur la face d'extrémité inférieure de son bord périphérique. Le réflecteur 16 réfléchit la lumière émise par la puce émettrice de lumière 14a de l'élément émetteur de lumière 14 vers la lentille de projecteur 12 pour être proche de l'axe optique Ax. De façon spécifique, la face réfléchissante 16a du réflecteur 16 est réglée à une forme elliptique, en forme de section, le long d'un plan incluant l'axe optique M. À cette occasion, selon la face réfléchissante 16a, la forme en section le long d'une face verticale incluant l'axe optique Ax est réglée à une forme elliptique constituant un premier foyer par un centre émetteur de lumière de la puce émettrice de lumière 14a et constituant un second foyer par le foyer arrière F de la lentille de projecteur 12, l'excentricité est réglée de manière à augmenter progressivement tout en rendant le premier foyer constant depuis une face verticale incluant l'axe optique Ax jusqu'à une face horizontale incluant l'axe optique M. Ainsi, la face réfléchissante 16a fait converger la lumière émise par la puce émettrice de lumière 14a vers le foyer arrière F de la lentille de projecteur 12 dans la face verticale et fait converger la lumière sur l'axe optique Ax sur la face avant du foyer arrière F d'un certain degré dans la section horizontale. Selon la partie plate 18A de l'élément de base 18, un bord d'extrémité avant 18a1 de la face supérieure 18a est formé de manière à s'étendre sensiblement en une forme d'arc de cercle dans la direction horizontale le long de la face du foyer arrière (c'est-à-dire, une surface incurvée sensiblement de forme sphérique, formée par le foyer arrière F et le foyer arrière à l'extérieur de l'axe) de la lentille de projecteur 12. À cette occasion, une partie du côté gauche (du côté droit en regardant de face l'élément de lampe) de l'axe optique Ax du bord d'extrémité avant 18a1 est formée de manière à s'étendre horizontalement vers la gauche par rapport à l'axe optique Ax, d'autre part, une partie du côté droit de l'axe optique Ax est formée de manière à s'étendre dans une direction inclinée vers le bas (par exemple, une direction vers le bas de 15 ) dans une direction à droite de l'axe optique Ax et après cela, à s'étendre horizontalement vers la droite. La partie du côté droit de l'axe optique Ax de la face supérieure 18a de la partie plate 18A est constituée par une partie plate échelonnée vers le bas 18a3 s'étendant horizontalement vers l'arrière sur une longueur prédéterminée tout en conservant la forme du bord d'extrémité avant 18a1. La partie plate 18A de l'élément de base 18 joue le rôle de masque pour empêcher l'émission de lumière vers le haut depuis la lentille 10 de projecteur 12 en empêchant une partie de la lumière réfléchie par le réflecteur 16 d'avancer tout droit. À cette occasion, selon la partie plate 18A, la face supérieure 18 joue le rôle d'élément miroir constitué comme une face de miroir dirigée vers le haut pour réfléchir régulièrement vers le haut la lumière 15 réfléchie par le réflecteur 16. Pour réaliser la fonction, la face supérieure 18a de la partie plate 18A est soumise à un traitement de surface de miroir de dépôt d'aluminium en phase vapeur ou analogue. En outre, il n'est pas obligatoirement nécessaire d'effectuer le traitement de surface du miroir sur toute la région de la face supérieure 18a de la partie plate 20 18A, mais il suffit que le traitement soit effectué sur une plage de quelques degrés allant du bord d'extrémité supérieur 18a1 jusqu'à la face arrière. La figure 3 est une vue détaillée de la partie III de la figure 2, la figure 4 est une vue détaillée de la partie IV de la figure 3. La figure 5 25 est une vue de face montrant un élément simple de la lentille de projecteur 12. Sur la figure 3 et la figure 4, pour expliquer la fonction optique de la lentille de projecteur 12 pour être facile à comprendre, est représenté un chemin optique de lumière frappant la lentille de projecteur 30 12 depuis une source de lumière ponctuelle imaginaire agencée au niveau du foyer arrière F. Comme représenté sur les dessins, une région de partie supérieure 12B1 et une région de partie inférieure 12B2 distantes de l'axe optique Ax vers le haut et vers le bas au niveau de la surface avant 12a de 35 la lentille de projecteur 12, sont constituées sous la forme de parties 12 divergentes vers le haut et vers le bas pour faire diverger vers le haut et vers le bas la lumière émise par la lentille de projecteur 12. Pour réaliser la structure, la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 sont constituées d'une pluralité d'éléments de lentille 12Bs s'étendant sensiblement dans la direction horizontale, une forme en section verticale de ceux-ci étant respectivement réalisée en une forme en retrait et en projection par rapport à une forme de référence 12A0 de la surface avant 12a. À cette occasion, les éléments de lentille respectifs 12Bs constituant des régions respectives parmi la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 sont façonnés en forme d'ondulation dans leurs formes en section verticale ; et tous leurs angles de lumière divergente vers le haut et vers le bas sont réglés à la même valeur. D'autre part, dans la région centrale 12A disposée entre la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 dans la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12, une région en forme de bande se prolongeant transversalement 12A0, disposée aux voisinages supérieur et inférieur de l'axe optique Ax, est constituée avec une forme de surface qui reste celle de la face de référence 12a0 de lasurface avant 12A, des parties des régions respectives 12A1, 12A2, respectivement contiguës à la région de partie supérieure 12B1 et à la région de partie inférieure 12B2 étant constituées en tant que parties divergentes vers le haut et vers le bas pour faire diverger vers le haut et vers le bas la lumière émise par la lentille de projecteur 12. C'est-à-dire que les régions respectives 12A1, 12A2, sont formées avec des pluralités d'éléments de lentille 12As de façon discrète, élément par élément, avec des intervalles prédéterminés entre eux vers le haut et vers le bas. Les éléments de lentille respectifs 12As constituant les régions respectives 12A1, 12A2, façonnés en forme d'ondulation dans leur section verticale, de façon similaire aux éléments de lentille respectifs 12Bs. Toutefois, dans les éléments de lentille respectifs 12As, les angles de lumière divergente vers le haut et vers le bas sont réglés à une valeur plus petite que celle des éléments de lentille respectifs 12Bs. Parmi les éléments de lentille respectifs 12As, dans les régions respectives 12A1, 12A2, plus la position de l'élément de lentille est éloignée de l'axe optique Ax vers le haut et vers le bas, plus l'angle de lumière divergente vers le haut et vers le bas est réglé à une grande valeur. Les angles de la lumière divergente vers le haut et vers le bas des éléments de lentille respectifs 12As, 12Bs, sont réglés en ajustant les dimensions des rayons de courbure d'une partie en retrait et d'une partie en projection constituant la forme en section optique de la forme d'ondulation. Les éléments de lentille respectifs 12As, 12Bs, sont formés de manière à s'étendre le long de lignes d'intersection de la surface avant 12a de la lentille de projection 12 et des plans incluant des lignes horizontales orthogonales à l'axe optique Ax au voisinage du foyer arrière F de la lentille de projection 12. En conséquence, sur une vue de face de l'unité de lampe, les éléments de lentille respectifs 12As, 12Bs, s'étendent sensiblement le long d'une forme en arc de cercle concave par rapport à la face supérieure au niveau de la région de partie supérieure 12B1 et la région 12A1 contiguë à celle-ci disposée du côté supérieur de l'axe optique Ax, d'autre part, s'étendant sensiblement en forme d'arc de cercle concave par rapport au côté inférieur au niveau de la région inférieure 12B2 et la région 12A2 contiguë à celle-ci disposée du côté inférieur de l'axe optique Ax. Comme représenté sur la figure 4, la région 12A1 de la région centrale 12A contiguë à la région de partie supérieure 12B1 constitue une unité, avec la face de référence 12a0 en forme de bande disposée entre les éléments de lentille respectifs 12As, une partie en retrait 12Asl et une partie en projection 12As2 en forme de bande constituant chacun des éléments de lentille et est formée en forme de bande transversale par répétition des unités. À cette occasion, la face de référence 12a0, la partie en retrait 12Asl et la partie en projection 12As2 en forme de bande sont constituées avec des largeurs vers le haut et vers le bas sensiblement identiques entre elles. En outre, il en est de même pour la région 12A2 de la région centrale 12A contiguë à la région de partie inférieure 12B2. La figure 6 est un diagramme représentant en perspective un motif de répartition de lumière PA formé sur un écran vertical imaginaire agencé dans une position 25 m en avant de l'unité de lampe, par la lumière irradiée vers l'avant par l'unité de lampe 10 selon le mode de réalisation. 14 Comme représenté sur le dessin, le motif de répartition de lumière PA est un motif de répartition de lumière comparativement petit se prolongeant transversalement pour faire converger la lumière, comportant des lignes de découpe CL1, CL2, sur sa partie d'extrémité supérieure et il est formé comme une partie d'un motif de répartition de lumière PL pour feu de croisement. C'est-à-dire que le motif de répartition de lumière PL pour feu de croisement est formé comme un motif de répartition de lumière synthétisé avec le motif de répartition de lumière PA et un motif de répartition de lumière divergente PB formé par la lumière irradiée vers l'avant depuis une autre unité de lampe, non illustrée, une zone chaude HZ constituant une région de forte intensité lumineuse de celles-ci est formée par le motif de répartition de lumière PA. Le motif de répartition de lumière PA est formé par la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 14a émise vers l'avant après avoir été réfléchie par la face réfléchissante 16a du réflecteur 16 et transmise à travers la lentille de projecteur 12, les lignes de découpe CL1, CL2, sont formées comme une image projetée inversée du bord d'extrémité avant 18a1 de la face supérieure 18a de la partie plate 18A de l'élément de base 18. Selon les lignes de découpe CL1, CL2, la ligne de découpe du côté de la voie du véhicule opposé CL1 du côté droit de la ligne V-V constituant un passage de ligne verticale H-V constituant un point d'évanouissement vers la face avant de l'élément de lampe est formée de manière à s'étendre horizontalement, et la ligne de découpe du côté de la voie du véhicule conduit CL2 du côté gauche de la ligne V-V est formée de manière à monter de façon inclinée sensiblement du côté supérieur de la ligne H-H, constituant un passage de ligne horizontale H-V par rapport à la ligne de découpe du côté de la voie du véhicule opposé CL1, d'un angle prédéterminé (par exemple, 15 ) et après cela, s'étendent horizontalement. Dans le motif de répartition de lumière PA, la position du point de coude E constituant le point d'intersection de la ligne de découpe du côté de la voie du véhicule opposé CL1 et de la ligne V-V est réglée à une position vers le bas par rapport à H-V d'environ 0,5 à 0,6 . Ceci est dû au fait que l'axe optique Ax de l'unité de lampe 10 se prolonge vers le bas par rapport à la ligne de l'axe s'étendant vers l'avant et vers l'arrière du véhicule d'environ 0,5 à 0,6 . Non seulement la lumière frappant directement la lentille de projecteur 12 après avoir été réfléchie par la face réfléchissante 16a du réflecteur 16 mais également la lumière frappant la lentille de projecteur 12 en étant régulièrement réfléchie vers le haut par la face supérieure 18a de la partie plate 18A de l'élément de base 18 après avoir été réfléchie par la face réfléchissante 16a du réflecteur 16, sont utilisées pour former le motif de répartition de lumière PA. En conséquence, le motif de répartition de lumière PA constitue un motif de répartition de lumière qui intensifie sa luminosité de cette quantité. La figure 7 est un schéma agrandi représentant une région au voisinage du point de coude E du motif de répartition de lumière PA. Comme représenté sur le dessin, selon le motif de répartition de lumière PA, les lignes de découpe CL1, CL2, sont masquées de façon pertinente. C'est-à-dire que les voisinages supérieurs des lignes de découpe CL1, CL2, du motif de répartition de lumière PA sont formés avec une partie d'atténuation de lumière D s'étendant en forme de bande sensiblement sur une largeur constante le long des lignes de découpe CL1, CL2. À cette occasion, la partie d'atténuation de lumière D est formée de manière à devenir progressivement sombre dans l'ordre des parties d'atténuation de lumière D3, D2, Dl. La partie d'atténuation de lumière la plus sombre Dl est formée par une largeur vers le haut et vers le bas d'environ 0,5 le long des lignes de découpe CL1, CL2. La partie d'atténuation de lumière Dl est formée par la lumière émise par la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 de la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12. À cette occasion, la partie d'atténuation de lumière Dl est formée par la largeur vers le haut et vers le bas d'environ 0,5 , car dans les éléments de lentille respectifs 12Bs formés dans la partie de région supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2, les rayons de courbure de la partie en retrait et de la partie en projection constituant la forme en section verticale de la forme d'onde sont réglés à des valeurs pour faire diverger la lumière émise par la lentille de projecteur 12 vers le haut et vers le bas d'environ 0,5 . La partie d'atténuation de lumière Dl est formée par la largeur sensiblement constante, car les éléments de lentille respectifs 12Bs s'étendent sensiblement dans la direction horizontale. À cette occasion, les éléments de lentille respectifs 12Bs sont formés de manière à s'étendre le long des lignes d'intersection de la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12 et des plans incluant les lignes horizontales orthogonales par rapport à l'axe optique Ax aux voisinages du foyer arrière F. En conséquence, la partie d'atténuation de lumière Dl est formée sensiblement par la largeur constante, non seulement au voisinage du point de coude E mais également sur les longueurs totales des lignes de découpe CL1, CL2. La partie d'atténuation de lumière D2 légèrement plus lumineuse que la partie d'atténuation de lumière Dl est formée par une largeur vers le haut et vers le bas légèrement plus étroite que celle de la partie d'atténuation de lumière Dl le long des lignes de découpe CL1, CL2, la partie d'atténuation de lumière D3 légèrement plus lumineuse que la partie d'atténuation de lumière D2 est formée par une largeur vers le haut et vers le bas encore plus étroite que la partie d'atténuation de lumière D2 le long des lignes de découpe CL1, CL2. Les parties d'atténuation de lumière D2, D3, sont formées par la lumière émise par les régions respectives 12A1, 12A2, de la région centrale 12A de la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12. À cette occasion, les parties d'atténuation de lumière D2, D3, sont formées avec des largeurs vers le haut et vers le bas plus étroites que celles de la partie d'atténuation de lumière Dl, car dans les éléments de lentille respectifs 12As formés dans les régions respectives 12A1, 12A2, les rayons de courbure de la partie en retrait et de la partie en projection constituant la forme en section verticale de la forme d'onde sont réglés à des valeurs plus petites que celle du cas des éléments de lentille respectifs 12Bs. Les luminosités des parties d'atténuation de lumière D2, D3, sont modifiées par échelons, car parmi les éléments de lentille respectifs 12As, plus la position de l'élément de lentille vers le haut et vers le bas est éloignée de l'axe optique Ax, plus les valeurs des rayons de courbure de la partie en retrait et de la partie en projection constituant la forme en section verticale de la forme d'onde de l'élément de lentille 12As sont grandes. 17 Les parties d'atténuation de lumière D2, D3, sont respectivement sensiblement formées par les largeurs constantes, car les éléments respectifs 12As se prolongent sensiblement dans la direction horizontale. À cette occasion, puisque les éléments de lentille respectifs 12As sont formés de manière à s'étendre le long des lignes d'intersection, les parties d'atténuation de lumière D2, D3, sont respectivement formées sensiblement par les largeurs constantes, non seulement aux voisinages du point de coude E, mais également sur la totalité des longueurs des lignes de découpe CL1, CL2. Comme décrit ci-dessus en détail, dans le phare de véhicule 10 selon le mode de réalisation, l'unité de lampe 10 est constituée par l'unité de lampe du type projecteur constituant la source de lumière par la puce émettrice de lumière 14a de l'élément émetteur de lumière 14, la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 de la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12 sont constituées par les parties divergentes vers le haut et vers le bas comprenant la pluralité d'éléments de lentille 12Bs s'étendant sensiblement dans la direction horizontale par la forme en section verticale réalisée dans la forme en retrait et projetée par rapport à la face de référence 12a0 de la surface avant 12a. En conséquence, en ce qui concerne la lumière émise vers l'avant depuis la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2, la lumière peut diverger vers le haut et vers le bas, les lignes de découpe CL1, CL2, peuvent ainsi être masquées. Ainsi, la couleur spectroscopique qui apparaît en raison de la dispersion spectrale qui se crée lorsque la lumière provenant de l'élément émetteur de lumière 14 réfléchie par le réflecteur 16 est transmise à travers la lentille de projecteur 12 peut être réduite ou rendue négligeable aux voisinages supérieurs des lignes de découpe CL1, CL2. À cette occasion, la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 constituant les parties divergentes vers le haut et vers le bas comprennent la pluralité des éléments de lentille 12Bs s'étendant sensiblement dans la direction horizontale et ayant une forme en section verticale réalisée avec une forme en retrait et en projection par rapport à la face de référence 12a0 de la surface supérieure 12a de la lentille de projecteur 12. En conséquence, le degré de divergence de la lumière émise par la lentille de projecteur 12 vers le haut et vers le bas peut être contrôlé précisément, ainsi, les lignes de découpe CL1, CL2, peuvent être masquées de façon pertinente. Ainsi, on peut efficacement empêcher de créer une situation dans laquelle la luminosité des régions de voisinages inférieurs des lignes de découpe CL1, CL2, est réduite de façon non prévue, ou un faisceau éblouissant est diffusé vers le conducteur d'un véhicule opposé par la lumière divergeant vers les côtés supérieurs des lignes de découpe CL1, CL2. Puisque la lumière diverge sensiblement vers le haut et vers le bas dans la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2, on peut empêcher des variations de se créer dans le masquage des lignes de découpe CL1, CL2, par les positions d'émission de lumière dans la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 et dans l'effet de la mesure s'opposant à la couleur spectroscopique aux voisinages supérieurs de celle-ci. De cette manière, selon le mode de réalisation, dans l'unité de lampe 10 de l'élément de lampe pour véhicule du type projecteur constitué de manière à former le motif de répartition de lumière PA incluant les lignes de découpe CL1, CL2, le masquage des lignes de découpe CL1, CL2, et l'effet de la mesure s'opposant à la couleur spectroscopique aux voisinages supérieurs de celle-ci peuvent être favorisés. Selon le mode de réalisation, les formes en section verticale des éléments de lentille respectifs 12Bs sont réglés à la forme d'une forme d'onde et en conséquence, les éléments respectifs 12Bs peuvent être régulièrement continus les uns par rapport aux autres, de telle sorte que la perte de lumière au niveau des parties de jonction des éléments de lentille respectifs 12Bs peut être minimisée. Selon le mode de réalisation, les éléments de lentille respectifs 12Bs sont formés de manière à s'étendre le long des lignes d'intersection de la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12 et des plans incluant les lignes horizontales orthogonales par rapport à l'axe optique Ax aux voisinages du foyer arrière F et en conséquence, la lumière émise par la lentille de projecteur 12 pour former une partie du motif de répartition de lumière PA disposé à la même hauteur peut être contrôlée de manière à diverger sensiblement précisément vers le haut et vers le bas par l'élément de lentille unique 12Bs, le masquage des lignes de découpe CL1, 19 CL2, et la mesure à l'encontre de la couleur spectroscopique aux voisinages supérieurs de celle-ci peuvent en conséquence être réalisés sans variation. Selon le mode de réalisation, la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 distantes de l'axe optique Ax sur la surface avant 12a de la lentille de projecteur 12 sont constituées comme parties divergentes vers le haut et vers le bas et en conséquence, le fonctionnement et l'effet qui suivent peuvent être obtenus. C'est-à-dire que le degré de la lumière spectroscopique est comparativement petit dans la région centrale 12A disposée entre la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 et en conséquence, en ce qui concerne la lumière irradiée vers l'avant au moyen de la région centrale 12A, la lumière est utilisée efficacement pour assurer de la luminosité au voisinage inférieur des lignes de découpe CL1, CL2, sans diverger vers le haut et vers le bas, en ce qui concerne la lumière irradiée vers l'avant au moyen de la région de partie supérieure 12D1 et de la région de partie inférieure 12B2 accroissant le degré de lumière spectroscopique, la lumière diverge considérablement vers le haut et vers le bas permettant ainsi de réaliser efficacement la mesure à l'encontre de la lumière spectroscopique. À cette occasion, selon le mode de réalisation, la pluralité d'éléments de lentille 12As sont formés de façon discrète par intervalles prédéterminés entre eux vers le haut et vers le bas, élément par élément, respectivement au niveau des régions respectives 12A1, 12A2, contiguës à la région de partie supérieure 12B1 et à la région de partie inférieure 12B2 dans la région centrale 12A. En conséquence, une région permettant d'obtenir un effet optique intermédiaire entre l'effet optique de la région de partie supérieure 12B1 et de partie inférieure 12B2 formées avec la pluralité d'éléments de lentille 12Bs et l'effet optique de la région centrale 12A qui ne sont pas formés avec les régions respectives 12A1, 12A2, peut être assurée. Ainsi, le fait d'assurer la luminosité au voisinage inférieur des lignes de découpe CL1, CL2, et le masquage des lignes de découpe CL1, CL2, ainsi que l'effet de la mesure à l'encontre de la couleur spectroscopique à son voisinage supérieur peuvent être mutuellement compatibles avec un excellent équilibre. C'est-à-dire que la luminosité au voisinage inférieur des lignes de découpe CL1, CL2, peut être assurée par la lumière émise par les faces de référence 12a0 en forme de bande disposée entre les éléments de lentille respectifs 12As et le masquage des lignes de découpe CL1, CL2, ainsi que l'effet de la mesure à l'encontre de la couleur spectroscopique au voisinage supérieur, peuvent être réalisés par la lumière émise par les éléments de lentille respectifs 12As. Selon le mode de réalisation, plus la position de l'élément de lentille 12Bs est éloignée de l'axe optique Ax vers le haut et vers le bas que l'élément de lentille 12As, plus grande est la valeur de l'angle de divergence de lumière vers le haut et vers le bas. En conséquence, la lumière émise par la région de partie supérieure 12B1 et la région de partie inférieure 12B2 accroissant le degré de la lumière spectroscopique dans la lentille de projecteur 12 peut diverger considérablement vers le haut et vers le bas. Ainsi, la mesure à l'encontre de la couleur spectroscopique au voisinage supérieur peut effectivement être réalisée en empêchant le masquage des lignes de découpe CL1, CL2, d'être ainsi excessif. Selon le mode de réalisation, plus la position de l'élément de lentille est éloignée de l'axe optique Ax vers le haut et vers le bas, plus la valeur de l'angle de divergence de la lumière vers le haut et vers le bas est grande, même parmi la pluralité d'éléments de lentille 12As formés dans les régions respectives 12A1, 12A2, de la région centrale 12A. En conséquence, le masquage des lignes de découpe CL1, CL2, peut être réalisé par étapes, l'effet de la mesure à l'encontre de la couleur spectroscopique au voisinage supérieur des lignes de découpe CL1, CL2, peut également être favorisé. Bien que selon le mode de réalisation, une explication ait été fournie telle qu'en ce qui concerne les éléments de lentille respectifs 12Bs constituant des régions respectives parmi la région de partie supérieure 1261 et la région de partie inférieure 12B2, l'ensemble des angles de divergence de la lumière vers le haut et vers le bas sont réglés à la même valeur, les angles de divergence de la lumière peuvent être également réglés à des valeurs différentes les uns des autres. Ainsi, le masquage des lignes de découpe CL1, CL2, et l'effet de la mesure à l'encontre de la couleur spectroscopique au voisinage supérieur peut également être favorisé. Bien que selon le mode de réalisation, une explication ait été fournie telle que la pluralité d'éléments de lentille 12As sont formés de manière discrète dans les régions respectives 12A1, 12A2, de la région centrale 12A par intervalles prédéterminés entre eux vers le haut et vers le bas, élément par élément, même lorsqu'il est construit une constitution de pluralités formées de manière discrète d'éléments de la pluralité d'éléments de lentille 12As par intervalles prédéterminés entre eux vers le haut et vers le bas, un fonctionnement et un effet sensiblement similaires à ceux du mode de réalisation peuvent être obtenus. D'autre part, bien que dans l'unité de lampe 10 selon le mode de réalisation, la source de lumière soit constituée par la puce émettrice de lumière 14a de l'élément émetteur de lumière 14, même lorsque la source de lumière est constituée d'une partie émettrice de lumière d'une ampoule à décharge ou d'une ampoule à halogène, un fonctionnement et un effet similaires à ceux du mode de réalisation peuvent être obtenus. Bien que selon le mode de réalisation, une explication ait été fournie d'un cas où le motif de répartition de lumière PA formé par la lumière irradiée par l'unité de lampe 10 est le motif de répartition de lumière pour faire converger la lumière constituant une partie du motif de répartition de lumière PL pour feu de croisement, même lorsque le motif de répartition de lumière PA est un motif de répartition de lumière divergente, un fonctionnement et un effet similaires à ceux du mode de réalisation peuvent être obtenus. Bien que dans l'élément de lampe 10 selon le mode de réalisation, l'élément de base 18 ayant la fonction de l'élément miroir permette de réaliser la fonction de masque pour masquer une partie de la lumière réfléchie par le réflecteur 16, à la place de l'élément de base 18, peut être construite une constitution incluant un masque ordinaire ayant pour seule fonction de masquer une partie de la lumière réfléchie provenant du réflecteur 16. Les valeurs numériques représentées comme données dans le mode de réalisation ne sont que des exemples et les valeurs numériques peuvent naturellement être réglées à des valeurs différentes pertinentes. Il apparaîtra aux hommes de l'art que diverses modifications et variantes peuvent être réalisées aux modes de réalisation préférés décrits de la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Il est ainsi voulu que la présente invention recouvre toutes les modifications et variantes de cette invention cohérentes avec la portée des revendications annexées et leurs équivalents | Une région de partie supérieure (12B1) et une région de partie inférieure (12B2) sur la surface avant (12a) d'une lentille de projecteur (12) sont constituées sous la forme de parties divergentes vers le haut et vers le bas munies d'une pluralité d'éléments de lentille (12As, 12Bs) s'étendant sensiblement dans une direction horizontale au moyen d'une forme en section verticale réalisée en une forme en retrait et en projection par rapport à une face de référence (12a0) de la surface avant (12a). Après avoir fait diverger la lumière émise par la région de partie supérieure (12B1) et la région de partie inférieure (12B2) vers l'avant vers le haut et vers le bas, on peut faire en sorte que son degré de divergence puisse être contrôlé précisément de manière à masquer de façon pertinente la ligne de découpe. Une couleur spectroscopique apparaissant au voisinage supérieur de la ligne de découpe en raison d'un phénomène de dispersion spectrale créé lorsque la lumière réfléchie par le réflecteur (16) transmise à travers la lentille de projecteur (12) est rendue négligeable. | 1. Unité de lampe (10) d'un phare de véhicule comprenant : une lentille de projecteur (12) agencée sur un axe optique (Ax) s'étendant vers l'avant et vers l'arrière d'un véhicule ; une source de lumière (14) agencée à l'arrière du foyer arrière (F) de la lentille de projecteur (12) ; un réflecteur (16) qui réfléchit vers l'avant la lumière provenant de la source de lumière (14) pour être proche de l'axe optique (Ax) ; et un masque (18A) qui masque une partie de la lumière réfléchie par le réflecteur (16), caractérisée en ce qu'au moins une partie de la surface de la lentille de projecteur (12) est constituée sous la forme d'une partie divergente vers le haut et vers le bas comprenant une pluralité d'éléments de lentille (12As, 12Bs) s'étendant sensiblement dans la direction horizontale et ayant une section verticale présentant une forme en retrait et en projection par rapport à une face de référence (12A0) de la surface. 2. Unité de lampe (10) selon la 1, caractérisée en ce que le bord d'extrémité supérieur (18a1) du masque passe par le foyer arrière (F) de la lentille de projecteur (12), et l'unité de lampe (10) forme un motif de répartition de lumière (PA) présentant une ligne de découpe (CL1, CL2) sous la forme d'une image projetée inversée du bord d'extrémité supérieur (18a1) du masque. 3. Unité de lampe (10) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la forme en section verticale des éléments de lentille (12As, 12Bs) respectifs a la forme d'une ondulation. 4. Unité de lampe (10) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les éléments de lentille (12As, 12Bs) respectifs sont formés de manière à s'étendre le long des lignes d'intersection de la surface de la lentille de projecteur (12) et de plans incluant des lignes horizontales orthogonales à l'axe optique (Ax) au voisinage du foyer arrière de la lentille de projecteur (12). 5. Unité de lampe (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que plus la position de l'élément de lentille (12As, 12Bs) est éloignée l'axe optique (Ax) vers le haut et versle bas, plus grande est la valeur de l'angle de la lumière divergente vers le haut et vers le bas pour chacun des éléments de la lentille. 6. Unité de lampe (10) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que des parties divergentes vers le haut et vers le bas sont formées dans une région de partie supérieure (12B1) et une région de partie inférieure (12B2) éloignées de l'axe optique (Ax) vers le haut et vers le bas sur la surface de la lentille de projecteur (12). 7. Unité de lampe (10) selon la 6, caractérisée en ce qu'une pluralité d'éléments de lentille (12As) sont formés deux à deux de façon discrète à des intervalles prédéterminés dans des régions respectives (12A1, 12A2) vers le haut et vers le bas d'une région centrale (12A), disposée entre la région de partie supérieure (12B1) et la région de partie inférieure (12B2), lesdites régions respectives (12A1, 12A2) étant contigües auxdites régions de parties supérieure et inférieure (12B1, 12B2). 8. Unité de lampe (10) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'une ligne de découpe d'un motif de répartition de lumière (PA) est formée par un bord d'extrémité supérieur du masque, une pluralité de parties d'atténuation de lumière (Dl, D2, D3) sont formées au voisinage supérieur de la ligne de découpe, et chacune des parties d'atténuation de lumière s'étend en forme de bande sensiblement sur une longueur constante le long de la ligne de découpe (CL1, CL2), et les parties d'atténuation de lumière sont formées de manière à s'assombrir progressivement à mesure que les positions des parties d'atténuation de lumière sont éloignées de la ligne de découpe. | F | F21 | F21S,F21V,F21W | F21S 8,F21V 13,F21W 101,F21W 107 | F21S 8/10,F21V 13/14,F21W 101/10,F21W 107/10 |
FR2895012 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DETERMINER L'EMPLACEMENT DU COINCEMENT D'UNE TIGE EN UN MATERIAU MAGNETOSTRICTIF SITUEE DANS UN PUITS | 20,070,622 | La presente invention concerne les procedes pour determiner ('emplacement du point de coincement d'une tige creuse en un materiau magnetostrictif situee dans un puits ou analogue qui est soumis au champ magnetique terrestre, qui trouvent une application particulierement avantageuse pour determiner ('emplacement du point de coincement d'un train de tiges utilise pour le forage d'un puits de petrole. io La presente invention concerne aussi, a titre d'application, les procedes pour creer un point neutre en un endroit determine d'un train de tiges de forage par rapport au point de coincement. La presente invention concerne aussi les dispositifs permettant de mettre en oeuvre ces procedes. 15 On sait que, pour forer, par exemple, un puits de petrole, on utilise une tige creuse de forage constituee d'un assemblage de portions de tiges successives, denomme "train de tiges", dont I'extremite penetrante comporte des moyens de forage. Ces dispositifs de forage sont bien connus en euxmemes, ainsi que leur utilisation et ne seront pas plus amplement decrits ici. 20 Plus particulierement dans le domaine petrolier, ces trains de tiges peuvent atteindre des longueurs tres importantes, de plusieurs milliers de metres, et sont parfois soumis a des coincements qui empechent de continuer le forage du puits et de remonter le train de tiges. Ces coincements peuvent par exemple etre consecutifs a la rencontre d'obstacles, a des eboulements, 25 etc. Etant donne qu'un tel coincement se produit generalement a une grande profondeur, it est bien evident qu'il est impossible d'abandonner ('ensemble du train de tiges et de I'outil de forage, de meme que la portion de puits deja realisee. 30 II est donc imperativement necessaire de decoincer le train de tiges pour recuperer ('ensemble des elements de forage et continuer le forage du puits. Dans ce but, differentes techniques ont ete mises au point qui peuvent titre mises en oeuvre a la condition que ('emplacement du coincement ait ete determine avec une relativement bonne precision. Dans le cas du forage d'un puits de petrole a I'aide d'un train de tiges de forage vissses bout a bout, it est demands de determiner les extremites des portions de tige qui sont juste situees de part et d'autre du coincement. Pour determiner la position du point de coincement, on a deja utilise un outil qui est introduit a I'interieur du train de tiges, descendu jusqu'au fond du puits, puis remonte pas a pas, c'est-a-dire tige par tige, en effectuant, a chaque to pas, des mesures specifiques. Sans entrer dans les details, un tel outil est generalement constitus de deux testes couplees ('une a I'autre et separees ('une de I'autre par un entrefer delimits par deux plans paralleles suivant une direction oblique par rapport a ('axe de la tige creuse quand I'outil est dispose dans le train de tiges, en 15 precisant que les deux tetes sont munies d'elements pour les fixer, a chaque pas, sur la paroi interieure du train de tiges et les maintenir suivant deux lignes de fixation separees d'une distance inferieure a la longueur d'une portion de tige formant le train de tiges, ('entrefer se trouvant entre ces deux lignes de fixation. 20 II est bien entendu que I'operateur de forage peut connaitre approximativement la position du point de coincement par rapport au sommet du puits, mais pas avec assez de precision pour pouvoir intervenir de fagon optimale pour decoincer le train de tiges. En effet, en appliquant une traction d'une valeur connue a I'extrsmite du train de tiges emergeant du sommet du 25 puits et en mesurant I'allongement obtenu, comme it connalt le coefficient d'allongement des portions de tiges, it peut estimer ('emplacement du point de coincement, mais ne peut pas le determiner de fagon precise. Pour determiner avec plus de precision ('emplacement du point de coincement du train de tiges dans le puits, I'operateur descend I'outil defini ci- 30 dessus a I'intsrieur du train de tiges, par exemple au moyen d'un cable ou analogue, puis le positionne en un premier endroit qui est avec certitude a un niveau infsrieur a celui du point de coincement determine comme mentionne cidessus. La position de I'outil a partir du sommet du puits est connue avec precision, notamment par la longueur de cable deroule. Les deux totes sont alors fixees sur la paroi interieure du train de tiges, puis I'operateur effectue deux manoeuvres. L'une de ces manoeuvres consiste a exercer une traction sur I'extremite du train de tiges emergeant du puits, I'autre consiste a exercer une torsion sur cette meme extr&mit&. Lors de chacune de ces manoeuvres, on mesure, de facon connue, les variations de I'entrefer. Ces manoeuvres et mesures sont effectuees a chaque &tape lors de la remont&e pas a pas de I'outil, jusqu'a ce que I'outil atteigne un niveau dont on est certain qu'il est situ& au-dessus du point de coincement du train de tiges to dans le puits. La mesure de la variation de I'entrefer peut s'effectuer par exemple au moyen de deux bobines, rune emettrice I'autre receptrice, cette derniere delivrant en sortie un signal qui est fonction, d'une part du signal applique a la bobine emettrice et d'autre part de la largeur de I'entrefer. 15 Si une traction est exercee sur le train de tiges, iI va subir un allongement uniquement sur sa longueur situee au-dessus du point de coincement et, tant que I'outil est situ& dans le puits de facon que les deux lignes de fixation de ses deux totes soient au-dessous du point de coincement, Ia largeur de I'entrefer ne subira aucune modification. Le signal emis par la 20 bobine receptrice sera constant et &gala une premiere valeur. Des que I'outil depasse le point de coincement, I'allongement du train de tiges s'applique entre les deux lignes de fixation des deux totes et entraine une modification de la largeur de I'entrefer. Le signal emis par la bobine receptrice prend une valeur differente de la premiere. 25 II en est de meme lorsque I'on exerce une torsion sur le train de tiges. Tant que I'outil se trouve en dessous du point de coincement, les deux totes ne pivotent pas rune par rapport a I'autre et la largeur de I'entrefer demeure done a sa valeur nominate. Des que I'outil depasse le point de coincement, les deux totes pivotent rune par rapport a I'autre et, comme I'entrefer a une direction 30 oblique par rapport a ('axe des tiges, sa largeur va subir une modification, de meme que le signal emis par la bobine receptrice. En &tudiant ('ensemble de ces mesures effectuees a chaque &tape du deplacement pas a pas de I'outil, it est possible de determiner, avec une bonne precision en fonction du pas de deplacement de I'outil, ('emplacement du point de coincement du train de tiges dans le puits, ainsi que la nature de ce coincement, soit en rotation, soit en traction, soit a la fois en traction et en rotation. II est alors possible, par une technique connue en elle-meme, de devisser le train de tiges au niveau du collier de vissage qui se trouve juste audessus du niveau du point de coincement, de recuperer la partie du train de tiges ainsi Iiberee, de descendre un outil special pour recuperer le reste du train de tiges et I'outil de forage, et meme d'eliminer la cause du coincement. to A Ia description faite ci-dessus, on constate que le procede selon ce document anterieur est relativement long a mettre en oeuvre et entraine de ce fait une forte augmentation du coat du forage d'un puits. En outre, la difficulte de sa mise en ceuvre limite la fiabilite des resultats. Aussi, ont ete mis en oeuvre d'autres procedes, par exemple ceux 15 decrits dans le EP-A-196 829 et le US-A-4 766 764. Le procede decrit dans le premier document cite consiste essentiellement a descendre pas a pas tout le long du train de tiges un premier outil qui produit des impulsions de champ magnetique creant, dans les tiges, des marques magnetiques de fagon incrementale, a descendre un second outil 20 pour effectuer une mesure de la premiere valeur du champ magnetique de toutes les marques apposees par le premier outil, a soumettre le train de tige a des contraintes mecaniques, et enfin a determiner les marques dont la valeur du champ magnetique a subi une variation par rapport a la premiere valeur. La localisation de deux marques magnetiques adjacentes presentant, ('une une 25 variation de champ magnetique et I'autre pas, determine, entre elles, la position du coincement du train de tiges. Quant au second procede, it consiste a faire subir une torsion au train de tiges apres y avoir appose pas a pas des marques magnetiques, puis a effectuer une mesure du champ magnetique de ces marques en suivant une 30 generatrice de la tige avant sa torsion, et a localiser la premiere marque qui s'est eloignee de cette generatrice, par le fait que son eloignement entraine une diminution de son champ magnetique. La localisation de cette marque definit ('emplacement du point de coincement. Quant au procede selon le GB-A-2 158 245, it necessite une etape d'excitation magnetique du train de tiges et deux etapes supplementaires consistant a effectuer deux mesures avant et apres avoir soumis le train de tiges a une contrainte mecanique, puis une comparaison des resultats des deux mesures pour determiner le point de coincement. Ces procedes anterieurs sont relativement longs et meme parfois difficiles a mettre en oeuvre, et parfois peu fiables. Aussi, la presente invention a-t-elle pour but de mettre en oeuvre un procede pour determiner ('emplacement du point de coincement d'une tige to creuse en un materiau magnetostrictif situee dans un puits ou analogue ou regne le champ magnetique terrestre, qui permette de pallier en grande partie les inconvenients mentionnes ci-dessus des techniques utilisees jusqu'a ce jour, c'est-a-dire un procede qui permette de determiner avec precision ('emplacement de ce point de coincement, beaucoup plus rapidement et 15 facilement qu'avec les procedes selon !'art anterieur. Plus precisement, la presente invention a pour objet un procede pour determiner ('emplacement du point de coincement d'une tige creuse ou analogue en un materiau magnetostrictif situee dans un conduit soumis au champ magnetique terrestre, ledit point de coincement etant situe entre un 20 premier et un second points appartenant a ladite tige creuse, caracterise par le fait quill comporte les etapes successives suivantes consistant a : - effectuer en continu, par I'interieur de la tige creuse et entre les deux dits points, une premiere mesure de la valeur du champ magnetique a I'interieur de la tige creuse ayant ete aimantee par le champ magnetique 25 terrestre, cette premiere mesure etant effectuee en I'indexant par rapport a la distance a run des dits premier et second points, - appliquer une contrainte mecanique sur ladite tige creuse en un des dits premier et second points, - effectuer en continu, par I'interieur de la tige creuse et entre les deux 30 dits points, une seconde mesure de la valeur du champ magnetique a I'interieur de la tige creuse, cette seconde mesure etant effectuee en I'indexant par rapport a la distance a run des dits premier et second points, et a - comparer les resultats des premiere et seconde mesures pour determiner ('emplacement du point de coincement de la tige creuse entre lesdits premier et second points, par rapport a run de ces deux points. La presente invention a aussi pour objet un dispositif permettant de mettre en oeuvre le procede defini ci-dessus, caracterise par le fait qu'il comporte : • un boitier en un materiau amagnetique, • des moyens pour deplacer le boitier a I'interieur de la tige creuse, • des moyens pour indexer la position du boitier, par rapport a la tige creuse, quand it se deplace entre lesdits premier et second points, et • des moyens, montes en cooperation avec le boitier, pour mesurer le champ magnetique en chaque point de la tige creuse, et • des moyens pour traiter les resultats des mesures donnes par les moyens, montes en cooperation avec le boitier, pour mesurer le champ is magnetique en chaque point de ladite tige creuse, de fagon a determiner ledit point de coincement. D'autres caracteristiques et avantages de la presente invention apparaitront au cours de la description suivante donnee en regard des dessins annexes a titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : 20 La figure 1 represente une courbe representative des variations de I'aimantation d'un materiau magnetostrictif en fonction de I'intensite d'efforts mecaniques appliques a ce materiau, et La figure 2 represente, de fagon tres schematique, un mode de realisation du dispositif permettant de mettre en oeuvre le procede selon 25 ('invention, introduit dans une tige creuse situee dans un puits, associe a deux courbes illustrant un exemple de resultats de mesures effectuees dans le cadre de la mise en oeuvre du procede. II est tout d'abord precise que les figures ne representent qu'un mode de realisation de ('objet selon ('invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de 30 realisation qui repondent a la definition de cette invention. II est en outre precise que, lorsque, selon la definition de ('invention, ('objet de ('invention comporte "au moins un" element ayant une fonction donnee, le mode de realisation decrit peut comporter plusieurs de ces elements. Reciproquement, si le mode de realisation de ('objet selon ('invention tel qu'illustre comporte plusieurs elements de fonction identique et si, dans la description, it n'est pas specifie que ('objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces elements, ('objet de I'invention pourra titre defini comme comportant "'au moins un" de ces elements. II est enfin precise que lorsque, dans la presente description, une expression definit a elle seule, sans mention particuliere specifique la concernant, un ensemble de caracteristiques structurelles, ces caracteristiques io peuvent titre prises, pour la definition de ('objet de la protection demandee, quand cela est techniquement possible, soit separement, soit en combinaison totale et/ou partielle. La presente invention concerne un procede pour determiner ('emplacement du point de coincement Pc d'une tige creuse 1 ou analogue en 15 un materiau magnetostrictif situee dans un conduit 30, lorsque ce point de coincement Pc est situe entre deux premier H et second B points appartenant a Ia tige creuse 1. Comme mentionne au preambule de la presente description, ce procede trouve une application particulierement avantageuse pour la determination de 20 la position d'un point de coincement Pc, dans un puits de Stole, d'un train de tiges creuses de forage. Aussi, un exemple de mise en oeuvre du procede selon I'invention est-il decrit ci-apres dans le cadre de cette application. Ainsi, le premier point H est defini comme etant le point haut du train de tiges, en surface du puits de 25 forage, et le second point B comme le point d'extremite du train de tiges au fond du puits, en sachant que la longueur du train de tiges dans le puits est toujours parfaitement connue et definie a partir du point haut H. En reference a la figure 2, it est suppose qu'une tige creuse ou train de tiges 1 en un materiau magnetostrictif plonge dans un puits de Stole 30 e 30 partir du sommet S de ce puits jusqu'a une certaine profondeur de forage, en sachant que cette profondeur peut atteindre des milliers de metres et que, dans ce puits, regne le champ magnetique terrestre. Cette tige 1 est, notamment dans le domaine du forage des puits de Stole, par exemple constituee d'un train de tiges dont I'extremite H emergeant du sommet S du puits 30 peut titre manceuvree par I'opsrateur de forage. Son extremite opposee B est situee dans le fond du puits et peut supporter un outil de forage bien connu en luimeme et qui, sciemment, n'a donc pas tits represents. II est aussi suppose que la tige 1 est coincse en un point du puits, par exemple au point Pc, pour differentes raisons que les hommes du metier dans le domaine Stroller connaissent bien, mais qui ne seront pas explicitees ici car elles n'entrent pas dans le cadre de ('invention. Ceci stant precise, it est necessaire, par exemple comme explicite dans to le preambule de is presente description ou eventuellement pour d'autres raisons, de determiner avec precision la position du point de coincement Pc de Ia tige 1 dans le puits, stant entendu que, sans que cette phase de procedure soit necessaire, cette position a ete prealablement determinee de fawn approximative et que ce point de coincement Pc est compris dans la partie de 15 tige 3 definie entre les deux premier et second points H et B. Par reference a la figure 2, le procede comporte les stapes successives suivantes consistant a effectuer en continu, par I'interieur 2 de la tige creuse ou du train de tiges 1, une premiere mesure de la valeur du champ magnetique tout le long de I'interieur de la partie 3 de tige creuse ayant ete aimantee par le 20 champ magnetique terrestre, cette premiere mesure stant effectuee en I'indexant par rapport a la distance a run des premier et second points, a appliquer une contrainte mecanique sur la tige creuse ou sur le train de tiges en run des premier et second points H, B, a effectuer en continu, par I'interieur 2 de la tige creuse 1, une seconde mesure du champ magnetique dans la 25 partie 3 de tige creuse, cette seconde mesure etant aussi effectuee en I'indexant par rapport a la distance a run des premier et second points, et enfin a comparer les resultats RI, R2 des premiere et seconde mesures pour determiner I'emplacement du point de coincement Pc de la tige creuse entre les premier et second points, par rapport a Pun de ces deux points, la 30 difference entre les valeurs des resultats R1 et R2 etant directement liee a une variation, positive ou negative, de I'aimantation du materiau constitutif de la tige creuse sous I'effet de la contrainte mecanique. II est evident que, dans le cas d'un puits de petrole comme mentionne ci-dessus, les mesures seront indexees par rapport au premier point H qui est au sommet S du puits 30. Mais, pour d'autres applications, par exemple dans des forages 5 horizontaux ou autres, it sera possible d'indexer les mesures par rapport au second point B. Comme mentionne auparavant, le procede consiste, dans rune de ses etapes, a appliquer une contrainte mecanique sur la tige creuse en un des premier et second points H, B. II est de meme bien evident que, dans le cas io d'un puits de petrole, cette contrainte sera appliquee au point H au sommet S du puits. Dans le cadre de la mise en oeuvre du procede selon ('invention, cette contrainte mecanique peut titre effectuee selon run des deux processus suivants : soit application de la contrainte mecanique prealablement a I'etape 15 consistant a effectuer en continu la seconde mesure de la valeur du champ magnetique dans la partie 3 de tige et annulation de la contrainte avant d'effectuer cette seconde mesure, soit application de la contrainte mecanique prealablement a I'etape consistant a effectuer en continu la seconde mesure de Ia valeur du champ magnetique dans la partie 3 de tige et maintien de cette 20 contrainte pendant que cette seconde mesure est effectuee. Quant a la nature de la contrainte mecanique, elle est I'un des efforts mecaniques suivants : une torsion, une traction, une compression, une combinaison d'une torsion et d'une traction, une combinaison d'une torsion et d'une compression. 25 La presente invention concerne aussi un dispositif permettant de mettre en oeuvre le procede defini ci-dessus. Ce dispositif comporte, comme schematiquement illustre sur la figure 2, un boitier 10 en un materiau amagnetique, par exemple un materiau composite ou un materiau connu sous la denomination Epoxy, des moyens 11 pour 30 deplacer en translation le boitier 10 a I'interieur 2 de la tige creuse 1, des moyens 12 pour indexer la position du boitier 10 par rapport a la tige creuse 1 quand iI se deplace entre les premier et second points H, B, des moyens 13 montes en cooperation avec le boitier 10 pour mesurer le champ magnetique en chaque point de la tige creuse 1, et des moyens pour traiter les resultats des mesures.donnes par les moyens 13, montes en cooperation avec le boitier 10, pour mesurer le champ magnetique en chaque point de la tige creuse 1, afin de determiner le point de coincement Pc. Les moyens 11 pour deplacer le boitier 10 en translation sont generalement constitues par un cable dont une extremite est fixee au boitier et I'autre extremite est reliee en surface du puits a un treuil commandable de fagon a derouler ou enrouler le cable pour obtenir la descente ou la montee du boitier dans le train de tiges. Ces moyens permettent en outre de connaitre la to position spatiale du boitier dans le train de tiges par rapport au sommet S du puits, tout simplement par la mesure de la longueur de cable deroulee ou enroulee. Ces moyens pour mesurer la longueur de cable constituent en fait les moyens 12 cites ci-dessus pour indexer la position du boitier par rapport a la tige creuse 1. Ces moyens 11, 12 sont bien connus en eux-memes et ne seront 15 pas plus amplement decrits ici. Quant aux moyens 13 montes en cooperation avec le boitier 10 pour mesurer le champ magnetique en chaque point de la tige creuse 1, ils sont generalement constitues par au moins un magnetometre, par exemple a effet Hall. Un tel magnetometre est bien connu en lui-meme et ne sera pas plus 20 amplement decrit ici. II peut ate par exemple constitue par run des capteurs suivants : capteur GMR de la Marque de commerce HONEYWELL serie 1021 ou 1022, capteur GMR de la Marque NVE Corporation serie AAH002-02 ou AAH004-00. Pour augmenter la sensibilite des mesures, le dispositif comporte une 25 pluralite de magnetometres repartis sur tout le pourtour du boitier pour que ('ensemble de ces magnetometres puisse analyser toute la peripherie de la paroi interne des tiges. Le Demandeur a realise un tel dispositif comportant un boitier a plusieurs capteurs qui a donne de bons resultats. Comme mentionne ci-dessus, le dispositif comporte plusieurs 30 magnetometres qui peuvent effectuer une mesure absolue du champ magnetique dans la tige. Ces magnetometres peuvent titre de type scalaire (mesure du module du champ magnetique) ou vectoriel (mesure des composantes du champ magnetique selon un, deux ou trois axes) comportant chacun un ou plusieurs axes de mesure. Its sont disposes, au niveau de la tete de detection magnetique, sur la face exterieure du boitier 10. Selon le dispositif illustre sur la figure 2, chacun des magnetometres mesure la composante radiale et/ou la composante orthoradiale etlou la 5 composante longitudinale de I'aimantation de la tige. La mise en oeuvre de plusieurs magnetometres presente notamment les avantages suivants : ('exploitation par calcul des mesures effectuees par les differents magnetometres (par exemple : somme des composantes magnetiques, somme des modules de champ magnetique) permet d'ameliorer io le rapport signal/bruit, et la detection du champ magnetique n'est pas affectee par la position du dispositif dans la tige de forage. II est en outre precise que le dispositif selon I'invention peut avantageusement comporter en outre des moyens de memoire, de tout type, par exemple un enregistreur sur papier ou analogue, ou un ecran de type video 15 a remanence, et des moyens pour transmettre, a ces moyens de memoire, le signal representatif du resultat des mesures obtenu comme explicite ci-avant, afin de memoriser tous Ies resultats. Ces derniers moyens sont, eux aussi, bien connus en eux-memes d'un I'homme du metier et ne presentent aucune difficulte de mise en oeuvre. Its ne seront donc pas plus amplement decrits ici 20 dans le simple souci de simplifier la presente description. II est souligne que les moyens decrits ci-dessus, comme les memoires, une alimentation, etc., peuvent titre situes dans le boitier 10, ou en surface au sommet S du puits 30. Quand ils sont dans le boitier 10, ils peuvent titre relies a un organe de traitement ou analogue du genre micro processeur situe en 25 surface du puits, par un conducteur electrique blinde constitue par exemple par un bus de connexion. II est egalement bien precise que Iorsque, dans la presente description, it est utilise I'expression "mesure en continu", celle-ci recouvre essentiellement les deux notions suivantes : 30 - un premier processus dans lequel les mesures sont effectuees sans interruption par un (ou plusieurs) magnetometre qui se deplace sans s'arreter a I'interieur de la tige creuse, entre les deux points B, H. Ce premier processus peut titre interessant car it est rapide. - un second processus dans Iequel les mesures sont effectuees par un (ou plusieurs) magnetometre qui se deplace pas a pas, avec un arret a chaque pas pour effectuer une mesure, a la condition que la longueur du pas soit relativement faible pour que ('ensemble des mesures effectuees soit suffisamment dense et donc assimilable, par exemple' par extrapolation, a une mesure en continu. Ce second processus peut titre interessant car it peut eliminer certains parasites. La mise en oeuvre du procede selon ('invention s'explique de la fagon suivante : to II est tout d'abord rappele que, lorsqu'une tige pour train de forage en un materiau magnetostrictif et possedant une aimantation, par exemple induite par le champ magnetique terrestre, est soumise a une contrainte mecanique, son aimantation remanente varie comme illustre sur la courbe de la figure 1. A Ia premiere mise sous contrainte mecanique (la contrainte croft de 61 15 o2, soit une augmentation Ao), ('aimantation du materiau varie de Ml a M2, c'est-e-dire subit une variation AM1. Lorsque la contrainte mecanique est annulee en passant de a2 a 61, ('aimantation du materiau subit une variation supplementaire AM2. En consequence, si lion soumet un train de tiges de forage en un 20 materiau magnetostrictif a une contrainte mecanique qui croft de 61 a a2, puis si la contrainte mecanique est annulee, ('aimantation remanente du materiau a subi une variation totale AMT = AM1 + AM2. Partant de ce principe, la mise en oeuvre du procede selon ('invention s'explicite de la fagon suivante : 25 Lorsque lion constate un coincement d'une tige creuse dans un puits de forage, on descend le boftier 10 depuis le premier point H jusqu'au second point B, ce dernier etant situe apres le point presume de coincement. Si ('emplacement de ce point de coincement n'est pas approximativement connu, le boftier 10 est descendu jusqu'a I'extremite basse du train de tiges. 30 Pendant ce deplacement, on mesure en continu la valeur du champ magnetique a I'interieur du train de tiges en indexant les valeurs obtenues par rapport aux tiges. Ces valeurs donnent par exemple une courbe comme celle illustree en RI sur la figure 2 en fonction de la distance entre les points H et B. Lorsque le boitier est arrive au niveau du point B, I'operateur de forage exerce sur le train de tiges une contrainte mecanique dune amplitude, par reference a la figure 2 de A = 62 - 61, puis eventuellement I'annule. La contrainte mecanique ayant ete annulee, le boitier 10 est deplace du point B au point H et, simultanement, it est effectue la mesure en continu de la valeur du champ magnetique a I'interieur du train de tiges apres que la contrainte mecanique ait ete appliquee, en indexant toujours les valeurs obtenues par to rapport aux tiges. Ces valeurs donnent par exemple une courbe comme celle illustree en R2 sur la figure 2 en fonction de la distance entre le point B et le point H. Sur la courbe R2, on constate une discontinuite Dct. Cette discontinuite dans la valeur du champ magnetique mesure a I'interieur du train de tiges se 15 situe a I'endroit du point de coincement du train de tiges, ce qui s'explique de la fawn suivante : Irsque I'operateur de forage a applique la contrainte mecanique au point H du train de tiges, cette contrainte mecanique s'est transmise aux points situes entre le point H et le point Pc, et bien entendu pas entre le point Pc et le point B puisque la tige est coincee au point Pc. Dans ces 20 conditions, seule la partie de tige comprise entre le point H et le point Pc a subi une variation de son aimantation. A Ia description precedente, it apparait clairement que le procede selon I'invention permet de determiner tres rapidement et facilement ('emplacement, dans un puits, dupoint de coincement d'un train de tiges situe dans ce puits. 25 II est precise que la mise en oeuvre du procede a ete decrite ci-dessus debute par le deplacement du boitier 10 depuis le point H jusqu'au point B, mais que ('inverse est possible. Le procede decrit ci-dessus peut titre facilement mis en oeuvre a ('aide du dispositif selon I'invention tel que decrit ci-dessus et schematiquement 30 illustre sur la figure 2, dont it nest pas necessaire de decrire plus amplement le fonctionnement. Le procede decrit ci-dessus permet de determiner tres facilement le point de coincement d'un train de tiges de forage d'un puits, notamment d'un puits de Stole. Selon une caracteristique additionnelle de ('invention, a titre d'application essentiellement dans le domaine du forage petrolier, le procede permet de creer un point dit "neutre" en un endroit determine d'un train de tiges coince. En effet, on sait qu'un train de tiges de forage petrolier est forme dune pluralite de tiges reunies les unes aux autres par vissage. La partie de liaison qui est commune entre deux tiges consecutives assemblees est constituee par un embout d'une tige comportant un pas de vis femelle et un autre embout de I'autre tige comportant un pas de vis male. La partie du train delimitee par les deux embouts visses run dans I'autre est connue des techniciens sous la terminologie anglaise de "collar" qui peut se traduire par "collier". Quand un train de tiges est coince, it est necessaire de determiner le premier collier qui se trouve juste au-dessus du point de coincement Pc, pour pouvoir proceder au devissage uniquement de ce premier collier, et non pas de run des autres colliers qui se trouvent au-dessus du point de coincement, dans le but de recuperer toute la premiere partie du train de tiges situee au-dessus du premier collier, to seconde partie du train de tiges situee en dessous de ce premier collier etant abandonnee et/ou traitee de differentes fawns. Pour effectuer cette manoeuvre de devissage, it est connu une technique qui consiste essentiellement, apres avoir determine ('endroit oil se situe le premier collier, a appliquer au sommet S du train de tiges emergeant du puits, une force de traction qui est sensiblement egale au poids de la premiere partie du train de tige, de fagon que ce premier collier ne soit soumis a aucun effort, sinon un effort reduit au minimum et qu'il definisse ators ce que les techniciens denomment "point neutre" du train de tiges. La technique consiste ensuite a exercer un choc ou appliquer un coup sur ce premier collier, par exemple a I'aide dune charge explosive, ce qui va permettre son devissage, de la meme fagon qu'il est connu de donner un coup de marteau sur deux pieces vissees ('une sur I'autre pour faciliter leur devissage. Selon des caracteristiques additionnelles a celles definies ci avant, le procede selon ('invention consiste donc en outre, successivement : • a estimer le poids de la premiere partie de train de tiges en fonction du poids et de la longueur de chaque tige constituant cette premiere partie du train 5 de tiges, • a effectuer en continu, par I'interieur 2 du train de tiges creuses 1 aimantees par le champ magnetique terrestre et sur une portion du train qui comprend au moins le point de coincement Pc, une troisieme mesure de la valeur du champ magnetique, 10 • a appliquer au sommet S du train de tiges emergeant du puits une force de traction sensiblement egale au poids estime de la premiere partie du train de tiges, • a effectuer en continu, par I'interieur 2 du train de tiges creuses 1 et sur ladite portion de train, au moins une quatrieme mesure de la valeur du champ 15 magnetique, puis • a comparer les resultats des troisieme et quatrieme mesures pour determiner, par rapport au point de coincement, I'endroit du train de tiges ou varie la valeur du champ magnetique, et a verifier si cet endroit est bien situe au-dessus du point de coincement et a une distance inferieure a la longueur 20 d'une tige composant le train de tiges. Si ce n'est pas le cas, it faudra ajuster I'intensite de la force de traction en fonction du resultat de la comparaison definie ci-dessus et eventuellement en reeditant des quatriemes mesures comme defini ci-dessus, notamment pour verification, de fawn que le point neutre soit situe a I'endroit du premier collier 25 tel que defini ci-dessus | La présente invention concerne les procédés pour déterminer l'emplacement du point de coincement Pc d'une tige creuse 1 située dans un conduit 30 soumis au champ magnétique terrestre, le point Pc étant situé dans une partie 3 définie entre deux points H et B de la tige.Le procédé selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il consiste à effectuer en continu et par l'intérieur 2 de la tige creuse 1, une première mesure de la valeur du champ magnétique à l'intérieur de de la partie 3 de la tige, en l'indexant par rapport à la distance à l'un des deux points H et B, à appliquer une contrainte mécanique sur la tige en l'un des deux points H, B, à effectuer une seconde mesure de la valeurdu champ magnétique terrestre à l'interieur r de la partie de tige 3 en l'indexant par rapport à la distance à l'un des deux points H et B, et à comparer les résultats R1, R2 des deux mesures pour déterminer l'emplacement du point Pc.L'invention concerne aussi un dispositif permettant de mettre en oeuvre ce procédé.Application avantageuse à la détermination de l'emplacement d'un point de coincement Pc d'un train de tiges creuses de forage situé dans un puits de pétrole. | 1. Procede pour determiner ('emplacement du point de coincement (Pc) d'une tige creuse ou analogue (1) en un materiau magnetostrictif situee dans un conduit (30) soumis au champ magnetique terrestre, ledit point de coincement etant situe clans une partie (3) de la tige creuse entre un premier (H) et un second (B) points appartenant a ladite tige, caracterise par le fait qu'iI cornporte les etapes successives suivantes consistant a : to - effectuer en continu, par I'interieur (2) de la tige creuse (1), une premiere mesure de la valeur du champ magnetique a I'interieur de la partie (3) de la tige creuse ayant ete aimantee par le champ magnetique terrestre, cette premiere mesure etant effectuee en I'indexant par rapport a la distance a run des dits premier et second points, 15 - appliquer une contrainte mecanique sur ladite tige creuse en un des dits premier et second points (H, B), - effectuer en continu, par I'interieur (2) de la tige creuse (1), une seconde mesure de la valeur du champ magnetique a I'interieur de ladite partie (3) de la tige creuse, cette seconde mesure etant effectuee en I'indexant par 20 rapport a la distance a run des dits premier et second points, et a - comparer les resultats (RI, R2) des premiere et seconde mesures pour determiner I'emplacement du point de coincement (Pc) de la tige creuse entre lesdits premier et second points, par rapport a I'un de ces deux points. 25 2. Procede selon la 1, caracterise par le fait que la contrainte mecanique sur ladite tige creuse en run des dits premier et second points (H, B) est effectuee selon run des deux processus suivants : • application de la contrainte mecanique prealablement a I'etape consistant a effectuer en continu la seconde mesure de la valeur du champ 30 magnetique a I'interieur de ladite partie (3) de tige, et annulation de ladite contrainte avant d'effectuer cette seconde mesure, • application de la contrainte mecanique prealablement a I'etape consistant a effectuer en continu la seconde mesure de la valeur du champmagnetique a I'interieur de ladite partie (3) de tige, et maintien de ladite contrainte pendant que cette seconde mesure est effectuee. 3. Procede selon rune des 1 et 2, caracterise par le fait 5 que la contrainte mecanique appliquee sur ladite tige creuse en run des premier et second points, est run des efforts mecaniques suivants : une torsion, une traction, une compression, une combinaison d'une torsion et dune traction, une combinaison d'une torsion et d'une compression. to 4. Procede selon rune des 1 a 3, a titre d'application dans le domaine du forage petrolier, quand it est utilise un train de tiges de forage forme d'une pluralite de tiges reunies les unes aux autres par vissage au niveau de colliers, et pour proceder au devissage du premier collier se trouvant au-dessus du point de coincement (Pc) dans le but de recuperer toute 15 Ia premiere partie du train de tiges situee au-dessus de ce premier collier, caracterise par le fait qu'il consiste en outre successivement : • a estimer le poids de la premiere partie de train de tiges en fonction du poids et de la longueur de chaque tige constituant cette premiere partie du train de tiges, 20 • a effectuer en continu, par I'interieur (2) du train de tiges creuses (1) aimante par le champ magnetique terrestre et sur une portion du train qui comprend au moins le point de coincement (Pc), une troisieme mesure de la valeur du champ magnetique, • a appliquer au sommet (S) du train de tiges emergeant du puits une 25 force de traction sensiblement egale au poids estime de la premiere partie du train de tiges, • a effectuer en continu, par I'interieur (2) du train de tiges creuses 1 et sur ladite portion de train, au moins une quatrieme mesure de la valeur du champ magnetique, puffs 30 • a comparer les resultats des troisieme et quatrieme mesures pour determiner, par rapport au point de coincement (Pc), I'endroit du train de tiges ou varie la valeur du champ magnetique, et a verifier si cet endroit est biensitue au-dessus du point de coincement et a une distance inferieure a la Iongueur dune tige composant le train de tiges. 5. Dispositif permettant de mettre en oeuvre le procede selon au moins 5 Tune des 1 a 3, caracterise par le fait qu'iI comporte : • un boitier (10) en un materiau amagnetique, • des moyens (11) pour deplacer le boitier (10) a I'interieur (2) de ladite tige creuse (1), • des moyens (12) pour indexer la position du boitier (10), par rapport a to la tige creuse (1), quand it se deplace entre lesdits premier et second points (H, B), • des moyens (13), montes en cooperation avec le boitier (10), pour mesurer le champ magnetique en chaque point de ladite tige creuse (1), et • des moyens pour traiter les resultats des mesures donnes par les 15 moyens (13), montes en cooperation avec le boitier (10), pour mesurer le champ magnetique en chaque point de ladite tige creuse (1), afin de determiner ('emplacement du point de coincement (Pc). 6. Dispositif selon la 5, caracterise par le fait que les 20 moyens (13), montes en cooperation avec le boitier (10), pour mesurer le champ magnetique en chaque point de ladite tige creuse (1) sont constitues par au moins un magnetometre. 7. Dispositif selon la 6, caracterise par le fait que le 25 magnetometre est constitue par au moins run des capteurs suivants : capteur GMR de la Marque de commerce HONEYWELL serie 1021 ou 1022, capteur GMR de la Marque NVE Corporation serie AAH002-02 ou AAH004-00. 8. Dispositif selon rune des 6 et 7, caracterise par le fait 30 qu'iI comporte une pluralite de magnetometres repartis sur tout le pourtour du boitier (10) pour que ('ensemble de tous ces magnetometres puisse analyser toute la peripherie de la paroi interne des tiges (1). | E | E21 | E21B | E21B 47 | E21B 47/09 |
FR2893769 | A1 | AGENCEMENT DE CIRCUITS AVEC UN SYSTEME D'AUTO-DIAGNOSTIC POUR L'EXCITATION ET LA SUPERVISION D'UNE CHARGE DANS UN CIRCUIT EN PONT ET METHODE D'EXPLOITATION CORRESPONDANTE. | 20,070,525 | L'invention se rapporte à un agencement de circuits pour l'excitation et la supervision d'une charge connectée dans la branche en dérivation d'un circuit en pont, avec un circuit de commande pour l'excitation d'éléments logiques du circuit en pont et un système d'autoûdiagnostic pour contrôler les connexions de charges. Dans le secteur de l'électronique de puissance, on connaît différents agencements de circuits pour exciter une charge connectée dans la branche en dérivation d'un circuit en pont. Dans la technique des véhicules, on utilise des circuits de ce type pour des commandes auxiliaires, comme par exemple des lèveûvitres électriques, des réglages de toit ouvrant, des réglages de sièges et des actionneurs de dispositifs laveûphares. Sur des véhicules automobiles modernes, il est exigé que ces circuits disposent d'un système d'autoûdiagnostic. Au moyen d'un autoûtest de ce type, il doit être détecté avant la mise en service si on est en présence d'un courtûcircuit entre les lignes d'alimentation de la charge par rapport à la masse ou à la tension d'alimentation ou d'une interruption des lignes de connexion (de l'anglais Open LoadûDetection ). La réalisation en technique des circuits de la fonctionnalité d'autoûdiagnostic peut être conçue par exemple par mesure du courant ou de la tension dans la branche de dérivation du réseau H et par fourniture de cette information d'état au circuit de commande. Une autre solution possible pourrait consister à utiliser dans le circuit en pont des commutateurs statiques aptes à l'autoûdiagnostic, à amener leur information d'état respective au circuit de commande, dans lequel elle est évaluée par un programme de contrôle qui y est sauvegardé. Ces deux solutions présentent l'inconvénient que chaque retour d'une information d'état occupe respectivement une connexion de signaux. Ceci est lié à un investissement conséquent au niveau du circuit de commande. Si le circuit de commande est réalisé au moyen d'un microcontrôleur, un certain type est prédéfini par le nombre de broches d'entrées/sorties (de l'anglais I/O-Pins ) occupées à des fins de contrôle. Ce type implique également une certaine dimension, ce qui est particulièrement désavantageux si les éléments électroniques du circuit de commande et les éléments logiques du circuit en pont doivent être miniaturisés, avec l'actionneur. L'un des buts de l'invention consiste à indiquer un agencement de circuit dans lequel un autoûdiagnostic occupe le plus petit nombre possible de connexions de signaux, pour permettre de procéder à un diagnostic de courtûcircuit et/ou à une détection d'interruption des lignes de connexion (de l'anglais OpenûLoadûDetection ) de la façon la plus simple possible. Le circuit doit pouvoir être fabriqué au plus faible coût possible. Par ailleurs, un autre but de l'invention consiste à indiquer une méthode d'exploitation pour un agencement de circuits de ce type. En ce qui concerne l'agencement de circuits, le but est atteint au moyen d'un agencement de circuits pour l'excitation et la supervision d'une charge connectée dans la branche en dérivation d'un circuit en pont comprenant un circuit de commande pour l'excitation d'éléments logiques du circuit en pont, un système d'autoûdiagnostic pour contrôler les connexions de charge, remarquable en ce que le système d'autoûdiagnostic est formé par û un circuit d'autoûdiagnostic avec un élément de mémoire pour sauvegarder des charges électriques, qui est relié avec une connexion de signaux du circuit de commande commutable en tant qu'entrée ou en tant que sortie, et avec une connexion de charge, et par û un programme d'autoûdiagnostic, qui est sauvegardé dans une mémoire du circuit de commande, qui dans une première phase de contrôle commute la connexion de signaux sur sortie, pour charger l'élément de mémoire et qui dans une deuxième phase de contrôle commute la connexion de signaux sur entrée, pour détecter l'état de charge de l'élément de mémoire. De préférence l'agencement de circuit selon l'invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison : - l'élément de mémoire est conçu sous la forme d'un condensateur ; - le circuit d'autoûdiagnostic est formé par des résistances et des condensateurs ; l'agencement de circuit comporte un circuit d'autoûdiagnostic comprenant un montage en parallèle d'une première résistance ohmique avec un condensateur, et une deuxième résistance ohmique, qui avec l'une de ses extrémités est reliée à la connexion de signaux du circuit de commande et avec son autre extrémité est reliée au montage en parallèle et avec un point nodal du circuit en pont ; - la valeur de la première et de la deuxième résistance est supérieure à la valeur de résistance ohmique de la charge ; - le contrôle des connexions de charge est réalisé avant l'excitation de la charge ; et - la deuxième phase est réalisée directement à la suite de la première phase de contrôle. L'invention se rapporte également à une méthode d'exploitation d'un agencement de circuits tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, dans le cadre de laquelle, pour l'identification d'un court-circuit, les étapes suivantes sont réalisées : - ouverture des éléments de commutation du circuit en pont ; - commutation de la connexion de signaux sur entrée et lecture de la tension ; - commutation de la connexion de signaux sur sortie, et pendant un temps de sortie, délivrance d'un signal de sortie ; - commutation de la connexion de signaux sur entrée et pendant un temps d'entrée, lecture et évaluation du niveau du signal d'entrée appliqué. L'invention concerne aussi une méthode d'exploitation d'un agencement de circuits tel que décrit ci avant dans toutes ses combinaisons, dans le cadre de laquelle, pour l'identification d'un état d'open-load, les étapes suivantes sont réalisées : - ouverture des éléments de commutation du circuit en pont ; - fermeture d'un élément de commutation du circuit en pont qui est à la masse et qui n'est pas relié au circuit d'auto-diagnostic ; - commutation de la connexion de signaux sur sortie, et pendant un temps de sortie, délivrance d'un signal de sortie ; - commutation de la connexion de signaux sur entrée et pendant un temps d'entrée, lecture et évaluation du niveau du signal d'entrée appliqué. De préférence, les méthodes d'exploitation selon l'invention présentent une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison : - on choisit un temps de sortie supérieur à la constante de temps de charge ; - on choisit un temps d'entrée inférieur à la constante de temps de décharge ; - l'identification du court-circuit et l'identification d'un état d'open-load sont réalisées successivement et avant l'excitation des éléments de commutation du circuit en pont ; et on choisit un temps de sortie correspondant environ au triple de la constante de temps de décharge. Ainsi, on a prévu selon l'invention un système d'auto-diagnostic comprenant en tant que composant matériel un circuit d'auto-diagnostic et en tant que composant logiciel un programme d'auto-diagnostic. Le circuit d'auto-diagnostic relie une connexion de signaux des circuits de commandes avec une connexion de charge. Le programme d'auto-diagnostic prédéfinit le processus de contrôle et il est sauvegardé dans une mémoire du circuit de commande. Le circuit d'auto-diagnostic contient un élément de mémoire pour sauvegarder des charges électriques. Dans une première phase de contrôle, il est chargé par un signal de sortie qui est appliqué pour une période qui peut être prédéfinie sur la connexion de signaux. Dans une seconde phase du processus de contrôle dans laquelle la connexion de signaux est commutée en tant qu'entrée, l'état de charge de l'élément de mémoire est détecté et évalué par le programme d'autoùdiagnostic. Par introduction de l'élément de mise en mémoire, il est possible de procéder aussi bien à la stimulation du circuit qui doit être contrôlé, qu'à la lecture en retour de l'information d'état avec une seule connexion du circuit de commande. Ceci simplifie le circuit de commande. En conséquence de quoi, il peut être réalisé à coût relativement faible. Si pour la réalisation technique du circuit on utilise un microcontrôleur, on pourra choisir un type plus petit et donc moins coûteux. Celuiùci occupera un encombrement comparativement restreint, ce qui est avantageux en termes de miniaturisation. Un simple condensateur usuel est adapté en tant qu'élément de mémoire pour sauvegarder des charges électriques. Le circuit d'autoùdiagnostic peut être réalisé à faible coût par un réseau composé d'éléments constitués de résistances ohmiques et de condensateurs. Une forme de réalisation préférée du circuit d'autoùdiagnostic est constituée d'un montage en parallèle d'une première résistance ohmique avec un condensateur et d'une deuxième résistance ohmique. Dans ce cadre, la deuxième résistance ohmique est connectée par une extrémité sur la connexion de signaux et par son autre extrémité sur un point nodal d'un demiùpont. Il est opportun que la valeur de la première et de la deuxième résistance soient choisies pour être supérieures à la valeur de résistance ohmique de la charge. Pour éviter une surcharge thermique des éléments logiques du pont, on a prévu que le processus de contrôle soit réalisé avant l'excitation de la charge. Pour une détection en toute sécurité d'un état de défaut du circuit, il est avantageux que l'état de charge du condensateur soit lu en retour directement à la suite du processus de charge. Pour charger le condensateur de façon aussi complète que possible, le signal de sortie doit rester appliqué pendant une période déterminée sur la connexion de signaux du circuit de commande. Avantageusement, on choisira un temps de sortie correspondant environ au triple de la constante du temps de charge. L'état de charge du condensateur stimulé est lu de préférence immédiatement après la charge. Cette détection est assurée de préférence pendant un intervalle de temps qui est nettement inférieur à la constante du temps de décharge du circuit d'autoùdiagnostic. Dans la suite du texte, cet intervalle de temps est désigné par le terme temps d'entrée. Pour une explicitation ultérieure de l'invention, la suite de la description fait référence au dessin présentant des conceptions avantageuses, détails et effets supplémentaires de l'invention. Les figures représentent : Figure 1 : un schéma de connexion d'un exemple de réalisation de l'agencement de circuits selon l'invention ; Figure 2 : une représentation temporelle de la tension au niveau de la connexion de signaux du circuit de commande et de la tension au niveau du condensateur. La figure 1 représente un schéma de connexion d'un exemple de mode de réalisation de l'agencement de circuits 1 selon l'invention. II est constitué d'un circuit de commande 2 (logique de contrôle) qui comporte des sorties de signaux 9 pour l'excitation d'éléments logiques S1, S2, S3 et S4 d'un circuit en pont ou d'un réseau H 3. (Les lignes de branchement entre les sorties de signaux 9, et les éléments logiques Si à S4 n'ont pas été représentées dans la figure 1, pour offrir une meilleure vue d'ensemble). Le circuit en pont 3 est relié au potentiel V+ ou à la masse GND d'une source de tension continue qui n'est pas représentée plus en détails. Dans la branche en dérivation du réseau H 3 se trouve une charge 5. Dans la figure 1, cette charge 5 est symbolisée généralement par le symbole de schéma de connexion d'une résistance de charge complexe (ZLast). On utilise le circuit 1 dans des véhicules automobiles, par exemple pour des lèveùvitres actionnés par force extérieure, pour des réglages de toit ouvrant et pour des réglages de siège, c'estùàùdire que dans l'exemple particulier, il faut remplacer la charge complexe 5 par un moteur de commutateur dont les lignes de branchement sont reliées avec les éléments logiques S1, S2 du demiùpont gauche ou S3, S4 du demiùpont droit par des contacts à fiche ST1 et ST2. Dans un véhicule automobile, un circuit électronique de ce type est exposé à des conditions d'exploitation difficiles. II peut se produire une panne en ce que dans le circuit en pont 3, les lignes d'alimentation de la charge se trouvent sur le potentiel de la tension d'alimentation ou sur le potentiel de la masse, suite à un courtùcircuit. Si en cas de courtùcircuit, les éléments logiques du circuit en pont 3 sont excités par le circuit de commande 2, la commutation engendrera des crêtes de courant non souhaitées. Ces crêtes de courant peuvent conduire à une surcharge des éléments logiques, si aucun disjoncteur de surcharge n'a été prévu. Une autre panne peut se caractériser par l'interruption de l'une ou des deux lignes d'alimentation du moteur. Lorsque le trajet de courant du moteur électrique est interrompu, la commande ne procède pas au processus de réglage. Ce qui ne sera pas remarqué par le circuit de commande. Dans la présente application pour une commande auxiliaire dans un véhicule automobile, un autocontrôle du circuit est donc requis. Pour résoudre ce problème, on a prévu selon l'invention un système d'autoùdiagnostic qui procède à un contrôle avant de se mettre en service. Il est constitué de composants matériels et de composants logiciels, c'estùàùdire d'un circuit d'auto diagnostic 4 et d'un programme d'autoùdiagnostic. Le programme d'autoùdiagnostic est sauvegardé dans une mémoire morte 14 du circuit de commande 2. Hormis les sorties de signaux 9 pour exciter les éléments logiques SI à S4, le circuit de commande 2 comporte une connexion de signaux 10 qui est gérée par ce programme d'autoùdiagnostic. La connexion 10 peut être commutée soit en tant qu'entrée soit en tant que sortie (en anglais Input/Output ). Comme on peut le voir dans le schéma de connexion, le circuit d'autoùdiagnostic 4 est relié à la connexion de signaux 10 au moyen de la ligne 6 et au circuit en pont 3 au moyen des lignes 7, 8. Le circuit d'autoùdiagnostic 4 délimité par des pointillés en figure 1 contient un montage en parallèle d'une résistance RI et d'un condensateur Cl. Ce montage en parallèle est relié d'une part avec la connexion de signaux 10 de la logique de contrôle 2 par la résistance R2 et par la ligne 6. La ligne 7 relie ce montage en parallèle R1//C1 avec le point nodal 15 du demiùpont gauche. L'autre extrémité du montage en parallèle est reliée avec un potentiel de masse (GND) du circuit en pont 3 par la ligne 8. Dans la description suivante de la méthode d'exploitation, on suppose que la résistance de la charge 5 est nettement inférieure à la valeur des résistances ohmiques R1, R2. Pour une meilleure compréhension de la description du cycle, référence est faite à la figure 2, dans laquelle la variation temporelle de la tension du signal de sortie 13, ainsi que la courbe de tension 11 lors de la charge du condensateur Cl et la courbe de tension 12 à la décharge du condensateur Cl sont représentées dans un diagramme en tant que fonction du temps. Dans la figure 2, le temps de sortie est désigné par TA et le temps d'entrée est désigné par TE. Pour identifier un courtùcircuit, les commutateurs S1 à S4 sont excités par les sorties de signaux 9, de façon à ce que chacun de ces commutateurs S1 à S4 s'ouvre (figure 1). Puis la connexion de signaux 10 commute en tant qu'entrée et le programme d'autoùdiagnostic lit le potentiel appliqué à l'entrée de signaux 10. Si ce potentiel de tension est à la masse, on n'est pas en présence d'un courtùcircuit des connexions moteur ST1, ST2 avec le pôle positif de la tension d'alimentation. Ce qui signifie que ST1 et ST2 ne sont pas directement reliés avec V+. Dans une troisième étape, la connexion de signaux 10 commute en tant que sortie et une tension de signal de sortie par impulsions 13 ( haut de l'anglais " High ") est délivrée pendant un temps de sortie TA (figure 2). Le temps de sortie TA correspond environ au triple du temps de charge du condensateur Cl. Le condensateur Cl se charge par l'intermédiaire de la résistance R2. Dans la suite de ce processus de charge, dans une quatrième étape, la connexion de signaux 10 commute sur entrée. Pendant un temps d'entrée TE, le potentiel appliqué sur la connexion de signaux 10 est à nouveau lu dans la logique de contrôle 2 et évalué. S'il résulte de l'évaluation que le potentiel qui a été lu est " High ", il n'y a aucun courtùcircuit entre les contacts à fiche ST1 ou ST2 par rapport à la masse (GND). S'il existait un courtùcircuit entre les contacts à fiche ST1 ou ST2 avec le potentiel de masse, le condensateur Cl ne pourrait pas être chargé par la tension de signal de sortie 13. Pour vérifier s'il y a une interruption des lignes de connexion de la charge 4 (de l'anglais OpenùLoadùDetection ), on procède de façon analogue à celle qui a été décrite ciùdessus pour le diagnostic de courtùcircuit dans une première étape, c'estùà dire que les sorties de signaux 9 du circuit de commande excitent de nouveaux les commutateurs S1 à S4, de façon à ce que chacun de ces commutateurs s'ouvre. Puis dans une deuxième étape de procédé, le commutateur 4 se ferme. Dans une troisième étape, la connexion de signaux 10 du circuit de commande 2 commute de nouveaux sur sortie et pendant un temps de sortie TA (figure 2), une tension de signal de sortie 13 est délivrée. (Le temps de sortie correspond de nouveau à environ le triple de la constante du temps de charge). En conséquence de ce qui précède, le condensateur Cl est chargé par l'intermédiaire de la résistance R2 (sur la figure 2 : " charger le condensateur Cl "). Dans une quatrième étape de procédé, la connexion de signaux 10 commute de nouveau sur entrée (sur la figure 2 : " lire la tension au niveau du condensateur Cl "). Pendant le temps d'entrée TE, le niveau de tension appliquée à la broche 10 est lu. Le programme d'autoùdiagnostic évalue le niveau de tension qui a été lu par comparaison de ce dernier avec une valeur de référence prédéfinie dans un programme de contrôle interne. Si la valeur de tension qui a été lue sur la broche 10 se situe sur " High ", une ligne de connexion pour la charge est interrompue, ce qui signifie que l'autoùcontrôle a détecté un état d'OpenùLoad. Si en revanche, le potentiel de tension qui a été lu est sur bas (de l'anglais " Low "), la charge 5 est correctement connectée, c'estùàùdire qu'aucune ligne de connexion n'est interrompue. (Ceci s'appliquerait de manière correspondante pour un autre mode de réalisation non représenté du circuit, dans lequel la ligne de branchement 7 ne relie par le circuit de diagnostic avec le point nodal du demiùpont gauche 15, mais avec le point nodal du demiùpont droit. Dans ce cas ce n'est pas le commutateur S4, mais le commutateur S2 qui se ferme dans une deuxième étape de procédé). Dans le cas où il n'y a aucun courtùcircuit de charge, la constante de temps de charge se calcule à partir du produit formé par le montage en parallèle R1//R2 avec la valeur de la capacité du condensateur Cl : T Laden = (R1//R2) Cl. La constante de temps de décharge pour Cl en l'absence d'un courtùcircuit de charge est prédéfinie par le produit de la valeur de résistance RI avec la valeur de la capacité Cl T Entiaden = RI* cl. De cette façon, le programme d'autoùdiagnostic qui est sauvegardé dans la mémoire du microcontrôleur peut non seulement détecter un défaut dans le circuit en pont 3, mais également l'associer de façon différenciée à une image de défaut. En fonction du fait s'il s'agit d'un courtùcircuit ou d'une interruption des lignes d'alimentation de charge, différentes actions peuvent être entreprises dans la suite du cycle du programme. Dans le cas d'un courtùcircuit, ces actions peuvent consister par exemple en ce que les éléments de commutation S1 à S4 dans le circuit en pont 3 ne commutent pas ou en ce que l'état de défaut soit affiché sur une zone d'affichage. En fonction du fait s'il s'agit d'une commande auxiliaire critique en matière de sécurité ou subordonnée, l'affichage peut être assuré de façon à permettre de poursuivre la conduite, tout en ordonnant de rechercher un garage ou en ce que la conduite soit immédiatement interrompue et qu'il faille avertir un garage. Mais résultat du diagnostic embarqué (de l'anglais On Board Diagnose ) peut également être sauvegardé dans une mémoire de défauts. Cette information peut alors être évaluée ultérieurement à partir de cette mémoire de défauts, lors d'une révision périodique du véhicule par un instrument de diagnostic externe usuel, dans le cadre du diagnostic non embarqué (de l'anglais Off Board Diagnose . De cette façon, l'instrument de diagnostic pourra différencier les défauts sporadiques des défauts permanents. L'introduction d'un élément de mémoire selon l'invention (condensateur Cl dans la figure 1) permet de procéder à la stimulation du circuit et à la lecture en retour des informations d'état à partir de l'élément de mémoire par l'intermédiaire d'une seule entrée/sortie commutable (broche I/O) de la logique de contrôle. En comparaison avec la technique antérieure, seul cette connexion de signaux 10 est donc nécessaire pour l'autoûtest. Ce qui simplifie le circuit de commande 2. En comparaison avec la technique antérieure, le nombre de broches I/O qui est requis à des fins de diagnostic ne se restreint qu'à une seule et unique connexion. Ceci permet d'opter pour un tout petit microcontrôleur très économique. Ceci représente un avantage déterminant pour la fabrication en grandes séries. L'encombrement relativement faible favorise la miniaturisation de l'agencement de circuits 1, ce qui est avantageux notamment si l'électronique et l'actionneur sont conçus sous la forme d'un module mécatronique. Le cycle du programme de contrôle selon l'invention est réalisé de façon autonome par le circuit avant la mise en service des commandes auxiliaires, c'estûàûdire avant le départ du véhicule (après " mise en route de l'allumage " et démarrage du moteur). Une surcharge des éléments logiques due à un courtûcircuit ne peut pas avoir lieu. Dans le présent cas d'application d'une commande auxiliaire d'un véhicule automobile, le circuit de commande 2 est réalisé sous la forme d'un microcontrôleur sur une puce. Dans le présent exemple de réalisation, les éléments logiques SI à S4 sont des semiûconducteurs de puissance. Mais ils peuvent également être réalisés par des contacts directs d'un relais inverseur mécanique. II va de soi que le circuit de commande 2 peut également être réalisé avec un circuit intégré pour applications spécifiques (ou ASIC, de l'anglais application-specific integrated circuit ) ou avec des modules numériques d'une logique de contrôle, par exemple en circuit de pilotage de module mémoire (ou SMD, de l'anglais storage- module-drive ). Les éléments de commutation S1 à S4 peuvent également être conçus sous la forme de commutateurs statiques. Il va de soi que le mode opératoire précédemment décrit ne se limite pas à l'exemple de réalisation concret. II peut facilement être étendu à des agencements de plusieurs ponts. Selon les évocations précédentes, la représentation générale de la charge 4 sous la forme d'une résistance complexe Z est censée mettre en évidence que l'invention est également utilisable pour d'autres circuits de puissance électroniques, notamment des circuits avec plusieurs ponts, dans lesquels une fonctionnalité d'autoûdiagnostic est requise. RESUME DES REPERES UTILISES 1 agencement de circuit 2 circuit de commande 3 circuit en pont, réseau H 4 circuit d'autoùdiagnostic charge (moteur électrique) 6, 7, 8 lignes 9 connexions de lignes de signaux de sortie connexion de ligne de signaux d'entrée/de sortie, connexion de signaux 11 courbe de tension à la charge du condensateur 12 courbe de tension à la décharge du condensateur 13 tension du signal de sortie 14 mémoire du programme d'autoùdiagnostic point nodal du demiùpont gauche 16 élément de mémoire, condensateur | Cet agencement de circuits pour l'excitation et la supervision d'une charge (5) connectée dans la branche en dérivation d'un circuit en pont (3) comprend un circuit de commande d'éléments de commutation du circuit en pont (3), un système d'auto-diagnostic pour contrôler les connexions de charge, le système d'auto-diagnostic comportant- un circuit d'auto-diagnostic (4) avec un élément de mémoire (16) pour sauvegarder des charges électriques, relié avec une connexion de signaux (10) commutable en tant qu'entrée ou que sortie du circuit de commande (2), et avec une connexion de charge (ST1 , ST2), et- un programme d'auto-diagnostic, sauvegardé dans une mémoire (14) du circuit de commande (2), qui commute tout d'abord la connexion de signaux (10) sur sortie, pour charger l'élément de mémoire (16), puis qui commute la connexion de signaux (16) sur entrée, pour détecter l'état de charge de l'élément de mémoire (16). | , 1. Agencement de circuits pour l'excitation et la supervision d'une charge connectée dans la branche en dérivation d'un circuit en pont (3) comprenant un circuit de commande (2) pour l'excitation d'éléments logiques du circuit en pont (3), un système d'autoùdiagnostic (14, 4) pour contrôler les connexions de charge, caractérisé en ce que le système d'autoùdiagnostic est formé par ù un circuit d'autoùdiagnostic (4) avec un élément de mémoire (16) pour sauvegarder des charges électriques, qui est relié avec une connexion de signaux (10) du circuit de commande (2) commutable en tant qu'entrée ou en tant que sortie, et avec une connexion de charge (ST1 , ST2), et par ù un programme d'autoùdiagnostic, qui est sauvegardé dans une mémoire (14) du circuit de commande (2), qui dans une première phase de contrôle commute la connexion de signaux (10) sur sortie, pour charger l'élément de mémoire (16) et qui dans une deuxième phase de contrôle commute la connexion de signaux (16) sur entrée, pour détecter l'état de charge de l'élément de mémoire (16). 2. Agencement de circuits selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de mémoire (16) est conçu sous la forme d'un condensateur. 3. Agencement de circuits selon la 2, caractérisé en ce que le circuit d'autoùdiagnostic (4) est formé par des résistances et des condensateurs. 4. Agencement de circuits selon la 3, caractérisé par un circuit d'autoùdiagnostic (4) comprenant un montage en parallèle d'une première résistance ohmique (R1) avec un condensateur (Cl), et une deuxième résistance ohmique (R2), qui avec l'une de ses extrémités est reliée à la connexion de signaux (10) du circuit de commande (2) et avec son autre extrémité est reliée au montage en parallèle et avec un point nodal (15) du circuit en pont (3). 5. Agencement de circuits selon la 4, caractérisé en ce que la valeur de la première et de la deuxième résistance (R1, R2) est supérieure à la valeur de résistance ohmique de la charge (5). 6. Agencement de circuits selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le contrôle des connexions de charge (ST1, ST2) est réalisé avant l'excitation de la charge (5). 7. Agencement de circuits selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième phase est réalisée directement à la suite de la première phase de contrôle. 8. Méthode d'exploitation d'un agencement de circuits selon l'une quelconque des 1 à 7, dans le cadre de laquelle, pour l'identification d'un courtùcircuit, les étapes suivantes sont réalisées : ù ouverture des éléments de commutation (Si, S2, S3, S4) du circuit en pont (3) ; ù commutation de la connexion de signaux (10) sur entrée et lecture de la tension ù commutation de la connexion de signaux (10) sur sortie, et pendant un temps de sortie (TA), délivrance d'un signal de sortie (13) ; ù commutation de la connexion de signaux (10) sur entrée et pendant un temps d'entrée (TE), lecture et évaluation du niveau du signal d'entrée appliqué. 9. Méthode d'exploitation d'un agencement de circuits selon l'une quelconque des 1 à 7, dans le cadre de laquelle, pour l'identification d'un état d'openùload, les étapes suivantes sont réalisées : ù ouverture des éléments de commutation (Si, S2, S3, S4) du circuit en pont (3) ; ù fermeture d'un élément de commutation (S4) du circuit en pont (3) qui est à la masse et qui n'est pas relié au circuit d'autoùdiagnostic (4) ; ù commutation de la connexion de signaux (10) sur sortie, et pendant un temps de sortie (TA), délivrance d'un signal de sortie (13) ; ù commutation de la connexion de signaux (10) sur entrée et pendant un temps d'entrée (TE), lecture et évaluation du niveau du signal d'entrée (12) appliqué. 10. Méthode d'exploitation selon la 8 ou 9, caractérisée en ce qu'on choisit un temps de sortie (TA) supérieur à la constante de temps de charge. 11. Méthode d'exploitation selon la 8 ou 9, caractérisée en ce qu'on choisit un temps d'entrée (TE) inférieur à la constante de temps de décharge. 12. Méthode d'exploitation selon la 8 et 9 ou 10 et 11, caractérisée en ce que l'identification du courtùcircuit et l'identification d'un état d'openùload sont réalisées successivement et avant l'excitation des éléments de commutation du circuit en pont. 13. Méthode d'exploitation selon la 10, caractérisée en ce qu'on choisit un temps de sortie (TA) correspondant environ au triple de la constante de temps de décharge. | H,G | H02,G01 | H02H,G01R | H02H 3,G01R 31 | H02H 3/08,G01R 31/00,G01R 31/28 |
FR2887760 | A1 | NOUVELLE CALE DESTINEE A L'OSTEOTOMIE TIBIALE OU FEMORALE | 20,070,105 | La présente invention se rapporte à une cale destinée à l'ostéotomie tibiale ou fémorale. Pour des opérations du type genu valgum ou genu varum après avoir pratiqué dans le tibia ou le fémur une ostéotomie, on insère dans cette ostéotomie une cale dont une extrémité est enserrée entre les bords de l'ostéotomie pratiquée. On utilise de préférence des cales réalisées en un matériau, d'une part, biocompatible et, d'autre part, permettant la colonisation du tissu spongieux. Les matériaux doivent présenter différentes qualités en dehors de leur biocompatibilité. Ils doivent être suffisamment poreux pour permettre la colonisation du tissu spongieux et en même temps suffisamment résistants pour ne pas risquer de s'affaisser sous le poids du corps au niveau du périoste. L'un des buts de l'invention est de réaliser une cale qui réponde à ces différents critères. L'invention va maintenant être décrite avec plus de détails en se référant à des modes de réalisation particuliers donnés à titre d'exemple seulement et représentés aux dessins annexés. Figure 1 et figure 2 sont des vues en perspective 30 d'une cale selon l'invention. Figure 3 et figure 4 sont des vues en perspective d'une variante de réalisation. Figure 5 montre schématiquement la mise en place de la cale lors d'une ostéotomie. La cale représentée aux figures 1 et 2 est réalisée en céramique par stéréolithographie et affecte la forme d'un tronc de pyramide à base rectangulaire. Cette cale 1, sur ses faces latérales 2, 3, 4 et 5 et sur sa petite base 7, comporte de très fins canaux 8. Les canaux de la face 2 s'étendent en direction de la face 4, ceux de la face 3 en direction de la face 5 et ceux de la petite base en direction de la grande base 10. La partie adjacente 9 à la grande base 10 est 15 pleine. Une telle cale est plus particulièrement destinée à l'ostéotomie soit d'un genu valgum, soit d'un genu varum, opération dans laquelle, après avoir pratiqué une fente dans le tibia, au voisinage de l'épiphyse, on insère la cale de manière que la partie percée des canaux vienne se situer dans le tissu spongieux et soit colonisée par celui-ci, tandis que la partie 9 est disposée au droit du périoste. Bien entendu, l'opération est stabilisée par l'addition médiale d'une plaque métaphysaire. Aux figures 3 et 4, on a représenté une variante de réalisation dans laquelle la cale 11 est constituée par un bloc parallélépipédique percé de canaux 12 s'étendant depuis une face 13 vers la face 14, de canaux 15 s'étendant depuis une face 16 vers la face 17 et de canaux 19 s'étendant à partir de la face 18 mais qui ne s'étendent pas jusqu'à la face opposée 20 afin qu'une partie pleine 21 soit ménagée au voisinage de la face 20. La cale 11 s'utilise de la même façon que la cale 1, la partie pleine étant disposée au droit du périoste. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux 10 modes de réalisation qui viennent d'être décrits et représentés. On pourra y apporter de nombreuses modifications de détail sans sortir pour cela du cadre de l'invention. 20 25 | Nouvelle cale pour ostéotomie tibiale ou fémorale caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un corps (1) en céramique percé de fins canaux (8) et dont une extrémité, destinée à être disposée au niveau du périoste, est pleine. | 1. Nouvelle cale pour ostéotomie tibiale ou fémorale caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un corps (1) en céramique percé de fins canaux (8) et dont une extrémité, destinée à être disposée au niveau du périoste, est pleine. 2. Nouvelle cale pour ostéotomie tibiale ou 10 fémorale, selon la 1, caractérisée en ce que la cale est réalisée par stéréolithographie. 3. Nouvelle cale pour ostéotomie tibiale ou fémorale, selon la 1, caractérisée en ce que 15 le corps affecte la forme d'un tronc de pyramide à base carrée. 4. Nouvelle cale pour ostéotomie tibiale ou fémorale, selon la 1, caractérisée en ce que 20 le corps affecte la forme d'un parallélépipède rectangle. 30 | A | A61 | A61F,A61B,A61L | A61F 2,A61B 17,A61L 27 | A61F 2/30,A61B 17/80,A61L 27/10 |
FR2898461 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF D'ECHAUFFEMENT PAR MICRO-ONDES | 20,070,914 | FDEP.doc La présente invention concerne les procédés et dispositifs permettant d'échauffer des produits par micro-ondes, c'est-à-dire en irradiant les produits par une onde électromagnétique dont la fréquence est appropriée pour agiter certaines molécules contenues dans le produit. Depuis sa découverte en 1946, le procédé de cuisson par micro-ondes a connu des développements considérables, et trouve de nos jours des applications très fréquentes, notamment dans le traitement thermique des aliments. Les fours à micro-ondes font généralement partie de l'équipement des cuisines privées et professionnelles. Dans un four à micro-ondes traditionnel, les aliments sont placés dans une enceinte de cuisson. Des ondes électromagnétiques sont générées par un magnétron et sont amenées par un guide d'ondes dans l'enceinte de cuisson. Le magnétron comprend généralement une anode cylindrique composée de cavités résonnantes, et une cathode chauffante qui libère des électrons dans l'espace d'interaction sous vide qui se trouve entre la cathode et l'anode. Des aimants accélèrent les électrons dans l'espace d'interaction, et un champ électrique continu est appliqué entre l'anode et la cathode. Le mouvement des électrons autour de la cathode génère des oscillations électromagnétiques dans les cavités résonnantes. Une partie des ondes électromagnétiques ainsi générées est prélevée par le guide d'ondes, qui les conduit jusqu'à l'enceinte de cuisson. Les dimensions des cavités de l'anode sont choisies de façon que les ondes électromagnétiques émises aient une fréquence de 2 450 MHz. Les molécules d'eau, qui sont de nature dipolaire, c'est-à-dire avec un barycentre des charges négatives différent du barycentre des charges positives, ont tendance à s'orienter en suivant le champ électrique composant les ondes électromagnétiques présentes dans la cavité de cuisson. Du fait de la nature alternative de ces ondes électromagnétiques, les molécules d'eau sont ainsi orientées successivement dans un sens puis dans l'autre à la vitesse de variation de l'onde électromagnétique, c'est-à-dire en oscillant 4 milliards 900 millions de fois par seconde. Dans ce principe généralement utilisé, les ondes électromagnétiques générées par un magnétron parcourent la totalité de l'enceinte de cuisson en se réfléchissant sur les parois de l'enceinte, et pénètrent de façon aléatoire dans les produits placés à l'intérieur de l'enceinte de cuisson. Il s'agit ainsi d'ondes électromagnétiques dites "multimode". 4866FDEP. doc Lorsqu'une onde électromagnétique parvient à la surface d'un produit diélectrique placé dans l'enceinte de cuisson, une partie de l'onde est réfléchie, et une partie de l'onde pénètre dans le produit et se trouve absorbée en étant transformée en chaleur par agitation des molécules dipolaires d'eau du produit. La puissance absorbée P dans le produit dépend de l'intensité du champ électrique E auquel est soumis le produit, de sa fréquence f, et du facteur de pertes diélectriques E" caractéristique de la matière constituant le produit, selon la formule approximative : P=5.56.10-4.f.E".E2 Lors des traitements thermiques, une difficulté est le caractère hétérogène du produit irradié par les micro-ondes : certaines zones du produit peuvent présenter un facteur de pertes diélectriques supérieur à d'autres zones du produit, en fonction de différents paramètres tels que la nature du produit, sa température, son état physique congelé ou décongelé. Il en résulte que les zones de produit à fort facteur de pertes diélectriques s'échauffent plus vite, produisant des zones surchauffées, tandis que d'autres zones restent froides. On tente généralement de réduire les inconvénients d'une telle hétérogénéité en organisant des réflexions multiples des ondes électromagnétiques sur les parois de la cavité de cuisson, et en déplaçant le produit sur un plateau rotatif. Une autre difficulté résulte de la réflexion des ondes électromagnétiques, qui ne pénètrent pas dans le produit et n'assurent aucun échauffement, tout en étant redirigées vers d'autres zones de l'enceinte de cuisson et éventuellement vers le magnétron en risquant de le détruire. Dans le cas de produits que l'on veut décongeler, une difficulté supplémentaire résulte du facteur de pertes diélectriques très faible de l'eau à l'état solide, ce qui nécessite de prévoir des cycles de décongélation plus longs, dans lesquels on alterne des périodes d'irradiation par micro-ondes et des périodes d'attente sans irradiation, pour tenter d'éviter l'apparition d'une hétérogénéité très importante entre des zones déjà décongelées et des zones encore congelées d'un même produit. II résulte de ces phénomènes que les traitements thermiques par micro-ondes sont relativement lents. 4866FDEP.doc On a plus récemment développé une technique de micro-ondes monomode, telle que décrite notamment dans le document EP 0 136 453, permettant d'augmenter la pénétration des ondes électromagnétiques dans un produit. Le procédé, dans ce document, est appliqué à l'échauffement d'objets tels que des liquides emballés hermétiquement et soumis à une surpression externe. Deux trains d'ondes de sens opposés sont dirigés de part et d'autre du produit pour se superposer dans le produit en formant un champ cumulatif. Les deux trains d'ondes de sens opposés peuvent être réalisés par un seul émetteur dont l'énergie est scindée dans deux directions opposées et dirigée par des guides d'ondes en demi tore, ou par deux émetteurs de fréquences et d'amplitudes sensiblement identiques et de même polarisation qui génèrent chacun l'un des deux trains d'ondes dirigés vers le produit. L'application des micro-ondes sur le produit peut se faire de façon stationnaire, si le produit a une taille inférieure à celle de la zone recevant les micro-ondes. Dans le cas d'un produit de taille plus grande, celui-ci peut être déplacé dans la zone d'irradiation, par balayage. La rapidité de traitement thermique par un tel dispositif reste cependant insuffisante, notamment dans le cas de produits congelés, et il y a un risque important de destruction des magnétrons à cause de la réflexion des ondes électromagnétiques. On constate qu'il faut environ 120 secondes pour amener à une température de 80 C environ, de façon relativement homogène, un produit initialement congelé à -18 C. La cuisson nécessite encore un temps supplémentaire. En alternative ou en complément des micro-ondes, on échauffe généralement les aliments par une mise en contact avec une surface chaude telle qu'une plaque chaude, une poêle, une casserole, ou par un rayonnement infrarouge par des braises ou des résistances électriques. Ces techniques d'échauffement peuvent être rapides, mais agissent essentiellement depuis la surface du produit, et provoquent ainsi un échauffement plus intense de la surface. Le coeur du produit reçoit l'énergie calorifique par conduction depuis la surface, et reçoit un échauffement moins intense. Il en résulte encore une limite dans la rapidité de traitement thermique si l'on veut éviter une trop grande hétérogénéité de traitement entre la surface du produit et le coeur du produit. Et cette hétérogénéité est encore amplifiée dans le cas d'un produit initialement à l'état congelé. Par exemple, le traitement thermique de hamburgers, pour passer de l'état congelé à l'état cuit prêt pour la consommation, demande environ 122 secondes avec les techniques actuelles utilisées, par exemple dans la restauration rapide. Et ce traitement thermique nécessite l'intervention de la main- 4866FDEP.doc d'oeuvre pour des manipulations relativement nombreuses que l'on ne peut pas automatiser à l'heure actuelle. Le problème proposé par la présente invention est d'augmenter sensiblement la rapidité du traitement thermique de produits tels que des aliments, notamment des aliments qui sont initialement à l'état congelé, pour les amener à un état décongelé et propre à la consommation. L'invention vise également à permettre l'automatisation du traitement thermique. Il y a également un intérêt, dans ce traitement thermique, à conserver au maximum le poids initial du produit (eau, graisses), à réduire la consommation globale d'énergie pour ce traitement thermique, à réduire la pollution de l'environnement, et à conserver les propriétés de l'aliment. L'objectif est par exemple de cuire un hamburger initialement congelé à -18 C, la décongélation et la cuisson étant réalisées en moins d'une minute. L'invention résulte de l'idée consistant à utiliser la variation brusque du facteur de pertes diélectriques de l'eau au passage de son état solide à son état liquide. Le facteur de pertes diélectriques de l'eau pure gelée est de 0,003. Les produits habituels congelés ont une teneur en eau qui peut varier de 0 % à 95 %. Il est donc possible que leur facteur de pertes diélectriques à l'état congelé varie considérablement. Les produits alimentaires congelés peuvent ainsi avoir en général un facteur de pertes diélectriques allant de 0,1 à 1,8, dépendant de la présence de sels, de la nature de la matière sèche, etc ... A l'état décongelé, les mêmes produits alimentaires ont un facteur de pertes diélectriques également variable, en moyenne de l'ordre de 14. Ainsi, au passage de l'état congelé à l'état décongelé, le facteur de pertes diélectriques d'un produit alimentaire passe d'une valeur de l'ordre de 1,6 à l'état congelé à une valeur de l'ordre de 14 à l'état décongelé. On organise, selon l'invention, l'utilisation de ce phénomène grâce à l'application de micro-ondes monomodes dans une zone réduite de produit qui elle-même se déplace de façon appropriée. Ainsi, pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose un procédé d'échauffement par micro-ondes pour la décongélation et le traitement thermique d'un produit congelé, comprenant au moins une étape a) de décongélation au cours de laquelle on irradie partiellement par balayage le produit par un rayonnement électromagnétique monomode en plaçant au moins une portion irradiée de produit dans une zone d'irradiation et en réalisant un déplacement relatif de la zone d'irradiation et du produit l'un par rapport à l'autre de telle façon que la portion irradiée de produit comprenne en permanence au moins 4866FDEP.doc une zone décongelée de portion irradiée de produit et une zone adjacente congelée de portion irradiée de produit. Au cours de cette étape a), ladite au moins une portion irradiée de produit comprend une zone d'irradiation intense à la fois étroite et allongée le long d'une ligne. La zone d'irradiation intense constitue une frontière entre une zone décongelée de portion irradiée de produit et une zone encore congelée de portion irradiée de produit. La zone décongelée de portion irradiée de produit présente un facteur de pertes diélectriques élevé qui concentre ainsi la transformation des ondes électromagnétiques en énergie calorifique, ce qui élève localement la température du produit dans la zone décongelée de portion irradiée de produit. Par conduction thermique, la chaleur présente dans la zone décongelée de portion irradiée de produit se propage, à travers la frontière, dans la zone adjacente encore congelée de portion irradiée de produit, provoquant sa décongélation. La partie de produit qui constituait précédemment la zone congelée de portion irradiée de produit devient alors une zone décongelée de portion irradiée de produit, et le déplacement relatif de la zone d'irradiation place la nouvelle zone décongelée de portion irradiée de produit à la position précédemment occupée par la zone décongelée de portion irradiée de produit, et place une nouvelle zone congelée de portion irradiée de produit dans la zone d'irradiation. On accélère ainsi très sensiblement la décongélation du produit, en combinant une absorption importante des ondes électromagnétiques dans la zone décongelée de portion irradiée de produit, et une conduction thermique rapide vers la zone adjacente encore congelée de portion irradiée de produit. Pour éviter la surchauffe de la zone décongelée de portion irradiée de produit, l'étendue de la zone décongelée de portion irradiée de produit est limitée à la zone immédiatement adjacente à la frontière avec la zone congelée de portion irradiée de produit, ce qui est rendu possible grâce au rayonnement électromagnétique monomode qui peut être concentré sur une zone étroite de produit de part et d'autre de la frontière entre la partie décongelée et la partie encore congelée. Cette zone étroite constitue une zone d'irradiation intense, dans laquelle est concentrée la majeure partie de l'énergie du rayonnement électromagnétique. Pour amener le produit à une température nettement supérieure à 0 C, on prévoit en outre une étape ultérieure b) d'échauffement du produit déjà décongelé, au cours de laquelle on irradie partiellement par balayage le produit par un rayonnement électromagnétique monomode en plaçant au moins une portion irradiée de produit dans une zone d'irradiation et en réalisant un déplacement 4866FDEP.doc relatif de la zone d'irradiation et du produit l'un par rapport, jusqu'à amener le produit à une température déterminée. On sépare ainsi l'opération de décongélation et l'opération d'échauffement au-delà du 0 C. De préférence, la zone d'irradiation comprend une zone d'irradiation intense présentant une forme allongée selon une direction d'allongement, définissant une ligne de frontière entre la zone décongelée et la zone adjacente encore congelée de produit. Le déplacement relatif de la zone d'irradiation et du produit s'effectue transversalement par rapport à la direction d'allongement. De préférence, pour produire une décongélation en une seule passe du produit, on prévoit que : - la zone d'irradiation intense présente, selon la direction d'allongement, une longueur sensiblement égale à une première dimension correspondante du produit à traiter, - la zone d'irradiation intense présente, selon la direction de déplacement, une largeur inférieure à sa longueur et nettement inférieure à la dimension du produit à traiter dans cette même direction de déplacement. Selon un mode de réalisation avantageux, lors du déplacement relatif de la zone d'irradiation et du produit, la zone d'irradiation est fixe et le produit est mobile. Les faces du produit recevant les ondes électromagnétiques sont généralement soumises à un échauffement supplémentaire, qui peut provoquer un écoulement de liquides ou de graisses. Pour évacuer cet écoulement, il est avantageux que la direction d'allongement de la zone d'irradiation soit contenue dans un plan sensiblement vertical. Les liquides et les graisses évacués, recueillis à l'écart du produit, ne perturbent ainsi pas l'échauffement du produit lui-même par le rayonnement électromagnétique. Les problèmes de réflexion des ondes électromagnétiques vers le magnétron peuvent être résolus en prévoyant que, lors du déplacement relatif de la zone d'irradiation et du produit, on adapte la puissance électromagnétique injectée à la taille et aux propriétés diélectriques de la portion irradiée du produit à traiter, de façon à assurer en permanence dans la portion irradiée une régulation de la puissance volumique, avantageusement à un niveau sensiblement égal à ou peu différent de la puissance volumique absorbable par la portion irradiée du produit. Pour cela, la régulation de la puissance volumique peut s'effectuer par la variation de la vitesse de déplacement relatif entre la zone d'irradiation et le produit et/ou par la variation de la puissance électromagnétique globale injectée. 4866FDEP.doc Pour augmenter encore la vitesse de traitement thermique des produits, on peut avantageusement prévoir que, préalablement à l'étape a), on expose le produit à au moins un rayonnement infrarouge. Ce traitement par rayonnement infrarouge produit une croûte qui constitue à la fois un élément esthétique par sa couleur, et un élément protecteur qui enferme le coeur du produit et évite ultérieurement son desséchement lors de l'irradiation par les micro-ondes. De plus, la zone de surface ainsi traitée par infrarouges constitue une zone superficielle essentiellement transparente aux micro-ondes, qui favorise encore l'échauffement à coeur du produit par les micro-ondes. Avantageusement, le ou les rayonnements infrarouges peuvent être appliqués sur le produit au voisinage de la zone d'irradiation, résultant en une application d'infrarouges par balayage suivant le déplacement relatif du produit. Pour augmenter encore la rapidité de traitement thermique, le ou les rayonnements infrarouges peuvent être appliqués simultanément sur toute la surface du produit. De préférence, préalablement à l'étape a), on expose le produit à un rayonnement infrarouge à ondes courtes et à un rayonnement infrarouge à ondes longues. Les ondes infrarouges courtes sèchent une pellicule de surface du produit, tandis que les ondes infrarouges longues augmentent l'échauffement de la zone superficielle du produit. De préférence, lors de l'exposition au rayonnement infrarouge, on génère un courant d'air pour sécher le produit en surface, et améliorer encore la qualité de la croûte de surface. Lors du traitement, il est préférable de maintenir le produit en forme et en position. Selon un autre aspect, l'invention propose un dispositif d'échauffement par micro-ondes pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, et comprenant : - des moyens de génération d'un rayonnement électromagnétique monomode dans au moins une zone d'irradiation, - des moyens de tenue de produit à traiter pour placer au moins une portion irradiée du produit dans la zone d'irradiation, - des moyens de déplacement pour assurer le déplacement relatif de la zone d'irradiation et du produit à traiter. Pour les raisons déjà indiquées, la zone d'irradiation comprend une zone d'irradiation intense présentant de préférence une forme allongée selon une 4866FDEP.doc direction d'allongement, et les moyens de déplacement produisent un déplacement relatif selon une direction transversale par rapport à la direction d'allongement. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif comporte des moyens de régulation de la puissance volumique injectée dans le produit, pour injecter de préférence une puissance volumique en permanence sensiblement égale à ou peu différente de la puissance volumique absorbable par le produit. On évite ainsi les retours d'ondes électromagnétiques vers le générateur d'ondes électromagnétiques. Par exemple, les moyens de régulation de la puissance volumique injectée peuvent comprendre des moyens de contrôle de la puissance électromagnétique globale et/ou de la vitesse de déplacement du produit à traiter par rapport à la zone d'irradiation, pour adapter en permanence la puissance électromagnétique globale et/ou la vitesse en fonction du volume et des propriétés diélectriques de la portion irradiée du produit. De préférence, le dispositif comporte en outre des moyens de génération d'un rayonnement infrarouge pour appliquer un rayonnement infrarouge à la surface du produit en amont de la ou des zones d'irradiation. De préférence, les moyens de génération de rayonnement infrarouge peuvent être agencés pour appliquer un rayonnement infrarouge simultanément sur toute la surface du produit, avec de préférence des moyens d'aspiration et/ou de mise en circulation d'air pour sécher la surface du produit exposée au rayonnement infrarouge. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 illustre la variation du facteur de pertes diélectriques en fonction de la température, pour l'eau distillée et pour quelques autres aliments habituels ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif d'échauffement par micro-ondes selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 3 est une coupe de la vue en perspective de la figure 2, prise en diagonale selon le plan 1-1 ; - les figures 4 à 7 illustrent quatre étapes successives du fonctionnement du dispositif des figures 2 et 3, au cours d'un procédé d'échauffement par micro-ondes selon un mode de réalisation de l'invention. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 2 à 7, le dispositif d'échauffement par micro-ondes selon la présente invention comprend des moyens de génération d'un rayonnement électromagnétique monomode dans une zone 4866FDEP.doc d'irradiation 1, des moyens de tenue de produits à traiter 2, et des moyens de déplacement 3 pour assurer le déplacement relatif du produit à traiter et de la zone d'irradiation 1. Ainsi, le dispositif est adapté pour traiter un produit 4. Dans l'exemple illustré, le produit 4 a la forme d'un disque, que l'on va tenir dans un plan vertical de déplacement, pour lui appliquer un rayonnement électromagnétique monomode dans la zone d'irradiation 1. Les moyens de génération de rayonnement électromagnétique monomode comprennent un premier ensemble générateur 5 et un second ensemble générateur 6, adaptés chacun pour générer un rayonnement électromagnétique monomode dans une moitié respective de la zone d'irradiation 1 : le premier ensemble générateur 5 produit un rayonnement électromagnétique monomode dans la première moitié la de la zone d'irradiation 1, tandis que le second ensemble générateur 6 produit un rayonnement électromagnétique monomode dans la seconde moitié 1 b de la zone d'irradiation 1. Le premier ensemble générateur 5 comprend un magnétron 5a qui introduit par un orifice 5b une onde électromagnétique dans deux guides d'ondes opposés 5c et 5d en demi-anneau à section transversale rectangulaire disposés symétriquement l'un de l'autre de part et d'autre du plan vertical de déplacement. Les guides d'ondes 5c et 5d présentent chacun un plan médian de symétrie vertical perpendiculaire au plan vertical de déplacement. Les guides d'ondes 5c et 5d conduisent les ondes électromagnétiques jusqu'à la partie de zone d'irradiation la correspondante qui elle-même présente une forme parallélépipédique limitée par deux entrées de rayonnement respectives 5e et 5f (figure 3) rectangulaires. L'épaisseur E de la zone d'irradiation 1, ou distance entre les entrées de rayonnement 5e et 5f, est peu supérieure à l'épaisseur du produit 4 que l'on désire traiter. Le second ensemble générateur 6 a la même structure que le premier ensemble générateur 5, avec un magnétron 6a et deux guides d'ondes opposés 6c et 6d. Le fait d'utiliser deux ensembles générateurs 5 et 6 permet de doubler la surface de la zone d'irradiation 1, par exemple pour traiter un produit 4 ayant un diamètre plus important. On pourra toutefois, sans sortir du cadre de l'invention, traiter des produits 4 de dimensions plus petites en utilisant un seul ensemble générateur tel que l'ensemble 5. 4866FDEP.doc Les moyens de génération de rayonnement électromagnétique monomode peuvent être du type déjà décrit dans le document EP 0 136 453. Les guides d'ondes 5c et 5d sont conformés, de façon connue, de manière à privilégier la propagation d'un seul mode. De tels moyens de génération de rayonnement électromagnétique monomode produisent un rayonnement dont l'intensité est maximale dans le plan médian de symétrie des guides d'ondes (illustré par la direction d'allongement II-II sur la figure 4), et dont l'intensité décroît rapidement de part et d'autre du plan médian de symétrie. Ainsi, l'énergie électromagnétique est concentrée essentiellement au voisinage immédiat du plan médian, ce qui définit la position d'une zone d'irradiation intense 1c illustrée en pointillés sur la figure 4. Les magnétrons travaillent avantageusement à une fréquence comprise entre 2 et 3 GHz, de préférence à une fréquence de 2,45 GHz. Les moyens de tenue de produits à traiter 2 comprennent, dans le mode de réalisation illustré, un chariot 2a en berceau, comportant une cavité 2b adaptée pour recevoir et contenir un produit 4 à traiter, avec une ouverture supérieure 2c pour l'introduction et le retrait du produit 4 à traiter et avec deux faces latérales ouvertes et munies de tiges de maintien 2d en quartz, de part et d'autre du produit 4 à traiter. Le chariot 2a peut être réalisé en métal, ou en tout autre matériau approprié pour supporter un rayonnement infrarouge et un rayonnement par micro- ondes. Les moyens de déplacement 3, destinés à assurer le déplacement relatif de la zone d'irradiation 1 et du produit 4 à traiter, sont adaptés pour guider le chariot 2a et le produit 4 à traiter qu'il contient en coulissement selon une direction de déplacement relatif illustrée par la flèche 7, pour faire défiler le produit 4 à traiter devant la zone d'irradiation 1. Ainsi, les moyens de déplacement 3 comportent des guides supérieurs 3a et des guides inférieurs 3b, et peuvent comprendre des moyens de motorisation tels qu'un vérin 2e pour déplacer le chariot 2a le long des guides 3a et 3b. Comme on le voit sur les figures 4 à 7, la zone d'irradiation intense 1c présente une forme allongée selon la direction d'allongement II-II, dans le plan médian des guides d'ondes 5c, 5d, 6c, 6d des ensembles générateurs 5 et 6, et les moyens de déplacement 3 produisent un déplacement relatif selon une direction de déplacement 7 qui est transversale par rapport à la direction d'allongement II-II. Comme illustré sur les figures, la zone d'irradiation 1 présente, selon la direction d'allongement II-II, une longueur L1 sensiblement égale à la hauteur du produit 4 à traiter. 4866FDEP.doc La zone d'irradiation 1 présente, selon la direction transversale qui est dans le plan médian et perpendiculaire à la direction de déplacement 7, une épaisseur E inférieure à l'épaisseur du produit 4 à traiter. Par le fait que l'onde électromagnétique est essentiellement concentrée à proximité du plan médian de symétrie contenant la direction d'allongement II-II, la zone d'irradiation intense 1c présente, selon la direction de déplacement 7, une largeur L2 réduite, nettement inférieure à la dimension du produit 4 à traiter dans la direction de déplacement 7. Dans la réalisation illustrée, la zone d'irradiation 1 est fixe, et les moyens de déplacement 3 déplacent le produit 4 à traiter par rapport à la zone d'irradiation 1 qui est fixe. Pour cela, le chariot 2a est sollicité par un vérin 2e lui-même piloté par un dispositif de commande 8. Le dispositif illustré comporte en outre des moyens de régulation de la puissance volumique injectée dans le produit à traiter. La raison est que la puissance volumique injectée doit, de préférence, être sensiblement égale à la puissance que peut absorber le produit dans l'état physique dans lequel il se trouve, afin d'éviter que les ondes électromagnétiques non absorbées traversent le produit et retournent aux magnétrons 5a et 6a, risquant ainsi de les détruire. Ainsi, le dispositif de commande 8 pilote également les magnétrons 5a et 6a, auxquels il est relié par des lignes de commande respectives 5g et 6g, et le dispositif de commande 8 est relié au vérin 2e par une ligne de commande 2f. Le dispositif de commande 8 est adapté pour réguler la puissance volumique dans le produit de façon à ce qu'elle soit en permanence sensiblement égale à ou peu différente de la puissance volumique absorbable par le produit. Selon une première méthode, le dispositif de commande 8 contrôle la puissance électromagnétique globale délivrée par les magnétrons 5a et 6apour adapter en permanence la puissance électromagnétique globale en fonction du volume et des propriétés diélectriques de la portion irradiée du produit. En alternative ou en complément, le dispositif de commande 8 adapte en permanence la vitesse de déplacement du chariot 2a par le vérin 2e en fonction du volume de produit présent dans la zone d'irradiation 1 : pour une forme de produit 4 en disque telle qu'illustrée sur la figure 4, on comprend que le volume de produit est croissant depuis un volume nul lorsque le produit 4 est tangent à la zone d'irradiation intense 1c en début de pénétration du produit dans la zone d'irradiation intense 1c, puis augmente jusqu'à atteindre un maximum lorsqu'un diamètre du produit est présent dans la zone d'irradiation intense 1c, puis diminue jusqu'à s'annuler lorsque le produit 4 devient à nouveau tangent à la zone 4866FDEP.doc d'irradiation intense 1c. En pratique, le dispositif de commande 8 peut faire varier la vitesse de déplacement du chariot 2a, avec une vitesse plus importante en début de pénétration du produit dans la zone d'irradiation intense 1c, puis en faisant décroître la vitesse au fur et à mesure qu'un volume plus important de produit se trouve dans la zone d'irradiation intense 1c, puis en augmentant progressivement la vitesse jusqu'en fin de passage du produit dans la zone d'irradiation intense 1c. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, le dispositif d'échauffement selon l'invention comporte en outre des moyens de génération d'un rayonnement infrarouge 9, pour appliquer un rayonnement infrarouge à la surface du produit 4 en amont de la ou des zones d'irradiation 1, la et 1 b. Les moyens de génération de rayonnement infrarouge 9 sont pilotés par les moyens de commande 8, auxquels ils sont reliés par une ligne de commande 9c. Le rayonnement infrarouge peut être appliqué sur une portion seulement de la surface du produit 4, comme représenté sur les figures, ou peut avantageusement être appliqué simultanément sur toute la surface du produit 4. En pratique, le rayonnement infrarouge peut être produit par des lampes infrarouges 9a, 9b placées de part et d'autre des guides 3a et 3b, en amont de la zone d'irradiation 1 dans le sens de déplacement 7 du chariot 2a, et au voisinage de la zone d'irradiation 1. Les lampes à rayonnement infrarouge 9a et 9b peuvent être des barrettes disposées verticalement, parallèlement aux faces principales du produit 4 et perpendiculairement à la direction de déplacement 7 du chariot 2a. Les lampes à rayonnement infrarouge 9a et 9b peuvent comprendre, dans la direction du déplacement 7, tout d'abord des lampes à rayonnement infrarouge à ondes plus courtes, puis des lampes à rayonnement infrarouge à ondes plus longues. Pendant le traitement thermique du produit 4, il y a intérêt à sécher la surface externe du produit. On prévoit pour cela des moyens d'aspiration et/ou de mise en circulation d'air 10, par exemple une turbine d'aspiration raccordée à la zone occupée par les lampes à rayonnement infrarouge 9a et 9b et raccordée à la zone d'irradiation 1. Les moyens d'aspiration 10 sont pilotés par les moyens de commande 8, auxquels ils sont reliés par une ligne de commande 10a. Le chariot 2a peut avantageusement être réalisé en acier inoxydable. Il peut avantageusement comprendre en outre des éléments tels que des tiges verticales en quartz 2d, qui sont transparentes aux ondes électromagnétiques lors de leur passage dans la zone d'irradiation 1, et qui 4866FDEP.doc participent au maintien en forme et en place du produit 4 au cours de son traitement dans la zone d'irradiation. On considère maintenant les figures 4 à 7. Dans ce mode de réalisation, comprenant un échauffement superficiel préalable par infrarouges, on traite un produit 4 nu, dépourvu de toute enveloppe de conditionnement. En début de cycle de fonctionnement, illustré sur la figure 4, le chariot 2a est à l'écart de la zone d'irradiation 1, et peut recevoir le produit 4 à traiter par l'ouverture supérieure 2c de la cavité 2b. On déplace alors le chariot 2a dans la direction de déplacement 7 en direction de la zone d'irradiation 1. Sur la figure 5, le produit 4 à traiter passe devant les moyens de génération d'un rayonnement infrarouge 9, qui génèrent un rayonnement infrarouge appliqué aux faces principales du produit 4. Sur la figure 6, le produit 4 à traiter défile devant la zone d'irradiation 1, et est ainsi soumis aux ondes électromagnétiques produisant son échauffement à coeur. Sur la figure 7, le produit 4 à traiter arrive en fin de passage devant la zone d'irradiation 1, et on termine ainsi l'étape de décongélation. Le mouvement illustré sur les figures successives 4 à 7 constitue une première étape a) de décongélation, au cours de laquelle on irradie partiellement par balayage le produit 4 par le rayonnement électromagnétique monomode généré dans la zone d'irradiation 1. Une portion seulement du produit 4 est irradiée dans la zone d'irradiation 1, et on réalise un déplacement relatif de la zone d'irradiation 1 et du produit 4 l'un par rapport à l'autre de telle façon que la portion irradiée de produit 4 comprenne en permanence au moins une zone décongelée de portion irradiée de produit et une zone adjacente congelée de portion irradiée de produit. Après l'étape a), c'est-à-dire lorsque le produit 4 décongelé est arrivé à l'écart de la zone d'irradiation 1, comme illustré sur la figure 7, on peut entreprendre une étape ultérieure b) d'échauffement, consistant à irradier partiellement par balayage le produit 4 par un rayonnement électromagnétique monomode, en plaçant au moins une portion irradiée de produit dans une zone d'irradiation telle que la zone d'irradiation 1, et en réalisant un déplacement relatif de la zone d'irradiation et du produit l'un par rapport, jusqu'à amener le produit à une température déterminée. Par exemple, on peut déplacer le chariot 2a dans le sens inverse de la flèche 7, pour faire passer le produit 4 dans la zone d'irradiation 1 initialement utilisée pour la décongélation. 4866FDEP.doc La puissance délivrée par les magnétrons lors de ce second passage d'échauffement peut être plus élevée que la puissance délivrée lors du premier passage de décongélation. On se retrouve ensuite dans la position illustrée sur la figure 4, position dans laquelle le produit 4 peut être retiré du chariot 2a. On comprend que le fonctionnement du dispositif peut être entièrement automatisé, depuis l'introduction du produit 4 comme illustré sur la figure 4, jusqu'à son retrait dans cette même position de la figure 4. On considère maintenant la figure 1, qui illustre la variation du facteur de pertes diélectriques E" de l'eau et de quelques produits alimentaires en fonction de la température. La courbe A correspond à l'eau pure, les courbes B, C, D, E et F correspondent respectivement au boeuf cuit, au boeuf cru, aux carottes cuites, à la purée de pommes de terre, au jambon cuit. On voit que dans tous les cas le facteur de pertes diélectriques E" est relativement faible pour les températures négatives, qu'il subit une augmentation très brusque au voisinage de la température 0 C, pour ensuite connaître dans la plupart des cas un maximum et une décroissance progressive lors de l'échauffement au-delà de la température 0 C. II en résulte que, à l'état congelé, un produit contenant de l'eau, par exemple un aliment à traiter thermiquement, présente un très faible facteur de pertes diélectriques. Par conséquent, des ondes électromagnétiques appliquées sur le produit tendent à être réfléchies ou à traverser le produit, et à retourner aux magnétrons. Par contre, lorsque le produit est décongelé, le facteur de pertes diélectriques plus important permet une plus grande transformation de l'énergie électromagnétique en chaleur. L'invention met à profit ce phénomène, en traitant le produit de manière à conserver en permanence, dans la zone d'irradiation, au moins une portion de produit décongelée qui va concentrer l'échauffement par les ondes électromagnétiques et transmettre cet échauffement par conduction vers la zone adjacente non encore décongelée. Dans la zone d'irradiation 1, le produit 4 présente, essentiellement le long de la direction d'allongement II-II, une frontière entre une partie décongelée et une partie encore congelée. Cette frontière se déplace en direction de la partie encore congelée à la vitesse de propagation de la chaleur dans le produit. Selon l'invention, on suit ce déplacement de la frontière en assurant un déplacement relatif du produit 4 et de la zone d'irradiation 1. 4866FDEP.doc L'application d'ondes électromagnétiques monomodes permet de concentrer dans une zone d'irradiation intense 1c de largeur L2 d'environ 12 mm de part et d'autre de la direction d'allongement II-II plus de 60 % de l'énergie des ondes électromagnétiques appliquées sur le produit 4, concentrant ainsi l'énergie de façon à optimiser le phénomène de conduction de part et d'autre de la frontière, entre la zone décongelée et la zone encore congelée du produit. Ainsi, le processus d'échauffement selon l'invention est un processus d'échauffement hybride dans lequel l'échauffement intrinsèque par les ondes électromagnétiques collabore avec l'échauffement par conduction, de manière permanente et contrôlée. Le résultat est une augmentation très sensible de la rapidité du traitement thermique, au moins dans l'étape de décongélation. Par rapport à un échauffement par micro-ondes sans balayage, on considère que le temps de décongélation selon l'invention est réduit de 50 %. En pratique, le traitement préalable par infrarouges accélère encore ce processus, en réalisant un traitement de surface du produit qui à la fois génère une croûte relativement étanche et transparente aux ondes électromagnétiques, avec une portion déjà décongelée de produit en sous-couche au-dessous de la croûte. Lors du passage ultérieur du produit dans la zone d'irradiation, les ondes électromagnétiques sont absorbées également par la portion décongelée de produit en sous-couche de la croûte, ce qui augmente la longueur de la zone de frontière entre la partie décongelée et la partie encore congelée de produit, assurant ainsi une accélération du processus de décongélation. On a ainsi pu réaliser une accélération très sensible du traitement thermique du produit. A titre d'exemple, en moins de 45 secondes, on a pu réaliser une cuisson correcte d'un hamburger préalablement congelé à -18 C, avec à l'état final une croûte superficielle d'aspect et de consistance appropriés, et avec une cuisson appropriée à coeur. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 4866FDEP.doc | Le dispositif comprend des moyens (5, 6) pour générer, dans une zone d'irradiation (1), un rayonnement électromagnétique monomode. Un produit à traiter en forme de disque est tenu vertical dans un chariot (2a), et est déplacé en translation (7) dans la zone d'irradiation (1). Des lampes infrarouges (9, 9a, 9b) soumettent en amont le produit à un rayonnement infrarouge. On réalise ainsi une décongélation très rapide du produit. | 1 ù Procédé d'échauffement par micro-ondes pour la décongélation et le traitement thermique d'un produit (4) congelé, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape a) de décongélation au cours de laquelle on irradie partiellement par balayage le produit (4) par un rayonnement électromagnétique monomode en plaçant au moins une portion irradiée de produit (4) dans une zone d'irradiation (1) et en réalisant un déplacement relatif (7) de la zone d'irradiation (1) et du produit (4) l'un par rapport à l'autre de telle façon que la portion irradiée de produit (4) comprenne en permanence au moins une zone décongelée de portion irradiée de produit et une zone adjacente congelée de portion irradiée de produit. 2 ù Procédé d'échauffement par micro-ondes pour la décongélation et le traitement thermique d'un produit (4) congelé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape ultérieure b) d'échauffement au cours de laquelle on irradie partiellement par balayage le produit (4) par un rayonnement électromagnétique monomode en plaçant au moins une portion irradiée de produit (4) dans une zone d'irradiation (1) et en réalisant un déplacement relatif de la zone d'irradiation (1) et du produit (4) l'un par rapport, jusqu'à amener le produit (4) à une température déterminée. 3 ù Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone d'irradiation (1) comprend une zone d'irradiation intense (1c) présentant une forme allongée selon une direction d'allongement (II-II), et en ce que le déplacement relatif (7) s'effectue transversalement par rapport à la direction d'allongement (II-II). 4 ù Procédé selon la 3, caractérisé en ce que : la zone d'irradiation intense (1c) présente, selon la direction d'allongement (11-1 1), une longueur (L1) sensiblement égale à une première dimension correspondante du produit à traiter (4), - la zone d'irradiation intense (1c) présente, selon la direction de déplacement (7), une largeur (L2) inférieure à sa longueur (L1) et nettement inférieure à la dimension du produit à traiter (4) dans la direction du déplacement relatif (7). 5 ù Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lors du déplacement relatif de la zone d'irradiation (1) et du produit (4), la zone d'irradiation (1) est fixe et le produit (4) est mobile. 6 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la direction d'allongement (II-II) de la zone d'irradiation (1) est contenue dans un plan sensiblement vertical. 4866FDEP.doc7 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que lors du déplacement relatif de la zone d'irradiation (1) et du produit (4), on adapte la puissance électromagnétique injectée à la taille et aux propriétés diélectriques de la portion irradiée du produit à traiter (4), de façon à assurer en permanence dans la portion irradiée une régulation de la puissance volumique, avantageusement à un niveau sensiblement égal à ou peu différent de la puissance volumique absorbable par la portion irradiée du produit (4). 8 û Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la régulation de la puissance volumique s'effectue par la variation de la vitesse de déplacement relatif entre la zone d'irradiation (1) et le produit (4) et/ou par la variation de la puissance électromagnétique globale injectée. 9 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que préalablement à l'étape a), on expose le produit (4) à au moins un rayonnement infrarouge (9). 10 û Procédé selon la 9, caractérisé en ce que préalablement à l'étape a), on expose le produit (4) à un rayonnement infrarouge à ondes courtes et à un rayonnement infrarouge à ondes longues. 11 û Procédé selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le ou les rayonnements infrarouges (9) sont appliqués sur le produit (4) au voisinage de la zone d'irradiation (1), résultant en une application d'infrarouges par balayage suivant le déplacement relatif (7) du produit (4). 12 û Procédé selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le ou les rayonnements infrarouges (9) sont appliqués simultanément sur toute la surface du produit (4). 13 û Procédé selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce qu'on génère un courant d'air (10) pour sécher le produit (4) en surface lors de son exposition à un rayonnement infrarouge (9). 14 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'on maintient le produit (4) en position et en forme lors de son traitement. 15 û Dispositif d'échauffement par micro-ondes pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de génération d'un rayonnement électromagnétique monomode (5, 6) dans au moins une zone d'irradiation (1), - des moyens de tenue de produit à traiter (2) pour placer au moins une portion irradiée d'un produit (4) dans la zone d'irradiation (1), 4866FDEP.doc- des moyens de déplacement (3) pour assurer le déplacement relatif de la zone d'irradiation (1) et du produit à traiter (4). 16 û Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que la zone d'irradiation (1) comprend une zone d'irradiation intense (1c) présentant une forme allongée selon une direction d'allongement (II-II), et les moyens de déplacement (3) produisent un déplacement relatif selon une direction (7) transversale par rapport à la direction d'allongement (II-II). 17 û Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que : - la zone d'irradiation intense (1c) présente, selon la direction d'allongement (II-II), une longueur sensiblement égale à une première dimension correspondante du produit à traiter (4), - la zone d'irradiation intense (1c) présente, selon la direction de déplacement (7), une largeur inférieure à sa longueur et inférieure à la dimension du produit à traiter (4) dans cette même direction de déplacement (7). 18 û Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (3) déplacent le produit (4) par rapport à la zone d'irradiation (1) qui est fixe. 19 û Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (8) de régulation de la puissance volumique injectée dans le produit (4), pour injecter de préférence une puissance volumique en permanence sensiblement égale à ou peu différente de la puissance volumique absorbable par le produit (4). 20 û Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que les moyens (8) de régulation de la puissance volumique injectée comprennent des moyens de contrôle de la puissance électromagnétique globale et/ou de la vitesse de déplacement du produit à traiter (4) par rapport à la zone d'irradiation (1), pour adapter en permanence la puissance électromagnétique globale et/ou la vitesse en fonction du volume et des propriétés diélectriques de la portion irradiée du produit (4). 21 û Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 20, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de génération d'un rayonnement infrarouge (9) pour appliquer un rayonnement infrarouge à la surface du produit (4) en amont de la ou des zones d'irradiation (1). 22 û Dispositif selon la 21, caractérisé en ce qu'il comprend successivement, en amont de la ou des zones d'irradiation (1), au moins une lampe (9a, 9b) à rayonnement infrarouge à ondes plus courtes, puis au moins une lampe (9a, 9b) à rayonnement infrarouge à ondes plus longues. 4866FDEP.doc23 ù Dispositif selon l'une des 21 ou 22, caractérisé en ce que la ou les lampes à rayonnement infrarouge (9a, 9b) sont disposées en amont et au voisinage de la zone d'irradiation (1). 24 ù Dispositif selon l'une quelconque des 21 à 23, caractérisé en ce que les moyens de génération d'un rayonnement infrarouge (9) sont agencés pour appliquer un rayonnement infrarouge simultanément sur toute la surface du produit (4). 25 ù Dispositif selon l'une quelconque des 21 à 24, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'aspiration (10) et/ou de mise en circulation d'air pour sécher la surface de produit exposée au rayonnement infrarouge. 26 ù Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 25, caractérisé en ce que les moyens de tenue de produit à traiter (2) comportent des éléments en acier inoxydable (2a). 27 ù Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 26, caractérisé en ce que les moyens de tenue de produit à traiter (2) comportent des éléments en quartz (2d) pour maintenir en forme et en place le produit (4) au cours de son traitement dans la zone d'irradiation (1). | H | H05 | H05B | H05B 6 | H05B 6/78 |
FR2895811 | A1 | PROCEDE D'INTERACTION EN TEMPS REEL AVEC DES IMAGES EN RELIEF | 20,070,706 | Procédé d'interaction en temps réel avec des images virtuelles en relief. Domaine technique L'invention concerne un procédé permettant le contrôle en temps réel d'images en relief, par un ou plusieurs observateurs. Le terme relief désigne ici une image dont la perception du volume se fait en avant par rapport au plan d'un écran, image dite jaillissante, ou en arrière par rapport au plan d'un écran, image dite rentrante, par opposition aux termes trois dimensions ou tridimensionnels , aujourd'hui communément utilisés, notamment par les professionnels du dessin animé ou des jeux vidéo, pour désigner des objets que l'oeil perçoit en volume , mais qui restent confinés au plan même d'un écran. Art antérieur Le brevet US 6 031 519 décrit le remplacement d'un 20 écran conventionnel d'ordinateur par un dispositif interface homme/hologramme. Un appareil nommé holographic display unit émet une image holographique du bureau de l'ordinateur. Un observateur placé face à cet hologramme peut, en 25 pointant une zone de l'espace, faire apparaître une image holographique des menus déroulants. A la connaissance des présents inventeurs, il n'existe pas de système holographique permettant de générer une image perpendiculaire au plan de l'hologramme tel que 30 représenté sur les figures 1 et 2 de ce document antérieur US 6 031 519. Problèmes techniques à résoudre En tout état de cause, la technique décrite dans le document US 6 031 519 présente de nombreux inconvénients. En premier lieu, un hologramme agit comme une fenêtre , c'est-à-dire que l'oeil de l'observateur doit se trouver relativement perpendiculaire à l'hologramme afin de voir l'image en relief. La technique décrite dans le document US 6 031 519 en pratique, l'intervention de et ce d'autant que l'hologramme est lieu, le contenu de l'image immanquablement sans possibilité de mouvements ou doué de peu de mouvements. Le contenu même de l'image ne pourra pas être modifié sans recourir à des processus lourds et lents, parce qu'assujettis à des changements physiques successifs d'hologrammes. En troisième lieu, le rendu chromatique de 20 l'hologramme est de faible qualité car lié à la chimie du procédé. On connaît par ailleurs des systèmes de projection stéréoscopique. La figure 1 est une vue schématique, de côté, d'un système de ce type, en mode frontal. 25 Les images stéréoscopiques sont généralement formées d'un couple d'images séparées, superposant l'image fabriquée pour l'oeil gauche et l'image fabriquée pour l'oeil droit, images qui reconstituent la différence de vision angulaire des deux yeux, vision angulaire due à la 30 séparation physique des deux yeux. Afin de permettre cette vision stéréoscopique, divers systèmes sont utilisés, le plus courant nécessitant le port de lunettes équipées de filtres polarisants 15 ne permet donc pas, plusieurs observateurs, de faibles dimensions. En deuxième holographique est permettant à l'ceil gauche et à l'oeil droit de ne voir uniquement que l'image qui leur est spécifiquement destinée. Dans un tel système de projection frontale, si l'on souhaite générer une interaction avec l'image virtuelle, la mise en place, à cet effet, d'un capteur 5 décelant les mouvements d'un observateur 1 pour entraîner, par des moyens non représentés, un mouvement de l'image virtuelle jaillissante 2 issue de l'écran 3, pose les problèmes techniques suivants. En premier lieu, cette configuration de projection frontale ne permet pas de sensation d'immersion dans l'image. De plus, cette configuration de projection frontale 15 ne permet pas de discriminer l'action volontaire de l'action involontaire de l'observateur 1. De plus, cette configuration de projection frontale ne permet pas la sensation d'immersion dans l'image. L'observateur 1 observe une image virtuelle 20 jaillissante 2 issue de l'écran 3. Par image virtuelle jaillissante , on désigne ici, par exemple, toute image animée d'objet minéral, animal, végétal, mécanique, humain, ainsi matérialisé en relief jaillissant. L'observateur 1 se trouve obligé d'être à une distance importante de cet 25 écran 3. Dans le cas contraire, le corps de l'observateur ferait obstacle aux faisceaux 4a et 4b issus des projecteurs 7a et 7b, l'intrusion du corps de l'observateur 1 interférant avec la projection des images et empêchant ainsi une visualisation correcte de ces images. 30 L'obligation de maintenir l'observateur 1 à une distance importante de l'écran 3 pour que son corps ne puisse interférer avec la projection, impose de placer le capteur 5 à grande distance de l'écran 3. Si l'image virtuelle jaillissante produit la sensation de reculer au fur et à mesure que l'observateur 1 s'en approche, l'observateur 1 tendra à s'approcher de cette image jaillissante 2 et ce faisant risquera d'obturer par son corps les faisceaux 4a, 4b issus des projecteurs 7a, 7b. Il existe donc un risque que, voulant s'approcher de l'image virtuelle jaillissante 2, l'observateur 1 fasse entrer son corps dans le volume de détection 6 - la zone de détection où le capteur 5 est opérant - avant même que l'image virtuelle jaillissante 2 ne semble à portée de sa main. Cette modification prématurée du scénario contrarie la perception d'interactivité car la modification du scénario ne résulte pas d'un geste volontaire de l'observateur en direction de l'image virtuelle jaillissante 2 mais de la seule position spatiale de l'observateur 1. Objets de l'invention La présente invention vise notamment à pallier les inconvénients précités. Ainsi, l'un des objets de la présente invention est de fournir un procédé de contrôle d'images en relief par un ou plusieurs observateurs, ce procédé permettant un changement rapide du contenu des images en relief par suite de sollicitations du ou des observateurs, le rendu qualitatif de l'image pouvant être incomparablement supérieur à celui des hologrammes. La présente invention a aussi pour objet de permettre une grande flexibilité dans l'animation des images en relief, sans limitation quand à la dimension de ces images. La présente invention vise également à proposer une solution simple et économique permettant de visualiser des images en relief dont une partie est perçue par l'observateur comme émergeant de l'écran, cette partie jaillissante étant destinée à une fonction interactive. Présentation générale de l'invention A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect à un procédé d'interaction avec une projection d'images en relief selon un déroulement non devinable par le ou les observateurs, ce procédé comprenant une étape de détection par au moins un capteur de mouvements d'un observateur et une étape de traitement des données issues dudit capteur, ce procédé comprenant une étape de corrélation entre les données issues du capteur de mouvements et un déroulement non devinable de projection d'images. Dans une mise en oeuvre, ce déroulement non 15 devinable est choisi parmi les scenarii contenus dans une base de données. Dans une mise en oeuvre, ce déroulement d'images non devinable étant calculé en temps réel. Avantageusement, le scénario auditif est modifié de 20 façon sensiblement synchrone au scénario visuel. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à un dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon un déroulement non devinable par le ou les observateurs, ce dispositif comprenant au moins un volume 25 de détection de mouvements d'un observateur, ledit volume étant pourvu d'au moins un capteur de mouvement, ce dispositif comprenant en outre des moyens de traitement des données issues dudit capteur de mouvement, ce dispositif comprenant une base de données de scénarii prédéterminés de 30 projection d'images en relief et des moyens aptes à assurer une corrélation entre les données issues du capteur de mouvement et un déroulement non devinable de projection d'images, ce déroulement non devinable étant choisi parmi les scénarii contenus dans la base de données. Le dispositif présente, dans diverses réalisations, les caractères suivants, le cas échéant combinés : - la projection des images en relief met en oeuvre un moyen choisi parmi le groupe comprenant les écrans lenticulaires, les écrans à changement séquencé oeil droit/ oeil gauche, les écrans à changement séquencé de polarisation ; - la projection est assurée par des moyens de rétro projection stéréoscopiques ; - le dispositif comprend au moins un volume de détection de mouvements disposé entre l'emplacement prédéterminé du corps du ou des observateurs et un écran de projection des images ; ledit capteur de mouvement est choisi parmi le groupe comprenant les barrières photo électriques, les capteurs de proximité, les capteurs de présence ; - ledit capteur est une caméra, le dispositif comprenant des moyens de reconnaissance de forme ; - le dispositif comprend quatre volumes de détection de mouvement, deux volumes étant disposés sensiblement suivant un axe horizontal, deux autres volumes étant disposés suivant un axe sensiblement vertical ; - le dispositif comprend au moins deux écrans de projection d'images en relief, au moins un des écrans n'étant pas perpendiculaire au sol. Liste des figures D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique, de côté, d'un système de projection stéréoscopique en mode frontal ; - la figure 2 est une vue schématique, de côté, d'un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention utilisant une rétro-projection stéréoscopique ; - la figure 3 est une vue schématique, de côté, d'un procédé selon l'invention, dans une configuration particulière, montrant que le procédé s'adapte à des personnes de taille différente ; - la figure 4 est une vue schématique, frontale, d'un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, montrant quatre capteurs et permettant plus de choix dans le contrôle interactif de l'image ; - la figure 4 bis est une vue schématique, frontale, d'un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, montrant une variante de la figure 4, variante permettant une utilisation particulière du contrôle en temps réel de l'image ; - la figure 5 est une vue schématique, de côté, d'un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, montrant une application avec un écran de type lenticulaire ; - la figure 6 est une vue schématique, de côté, d'un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, montrant une application où le ou les écrans ne sont pas perpendiculaires au sol ; - la figure 7 est une vue schématique, de côté, d'un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, montrant une application où le capteur utilisé est une caméra associée à un logiciel de reconnaissance de formes et de mouvements ; - la figure 8 représente un tableau synoptique et schématique d'un mode de réalisation particulier du système de gestion informatique. Description détaillée de modes de réalisation Afin de pallier les inconvénients majeurs de la projection frontale, le procédé selon l'invention met avantageusement en oeuvre une projection par l'arrière de l'écran, dite rétro-projection. Cette configuration permet de s'affranchir de la non-discrimination entre le déclenchement par la simple présence de l'observateur 1 et le déclenchement par un mouvement volontaire de l'observateur 1. L'on se reporte tout d'abord à la figure 2. La configuration représentée en figure 2 met simultanément en oeuvre une rétro-projection stéréoscopique, issue des projecteurs 7a et 7b sans que le corps de l'observateur 1 ne fasse obstruction aux faisceaux 4a et 4b. Cette configuration permet à l'observateur 1, placé face à l'écran 3, d'avoir la sensation avantageuse d'être à l'intérieur même de l'image car son champ visuel peut être entièrement, si nécessaire, occupé par cette image, de par la taille de l'écran 3 et la faible distance 8 entre lui-même et l'image virtuelle jaillissante 2. Cette configuration offre à l'observateur la possibilité d'exercer un excellent contrôle du déroulement du scénario interactif. En effet, ce n'est pas la présence inopinée de l'ensemble du corps de l'observateur 1 qui est décelée par le capteur. C'est de sa main que l'observateur 1 déclenche volontairement l'action du capteur 5 qui réagit à ce geste à l'instant même où la main pénètre dans le volume de détection 6. De ce fait, le dispositif de rétro-projection permet, par exemple, à un poisson modélisé en image de synthèse, de rester quasiment immobile à faible distance apparente de l'observateur 1, ce qui permet de l'observer à loisir. L'observateur aura l'illusion de voir un poisson filmé à la perfection, se comportant avec une docilité exceptionnelle. Cette spécificité d'utilisation en rétro-projection est très avantageuse pour la réalisation d' aquariums simulés par exemple, et de manière générale, plus satisfaisante pour toute autre application à caractère didactique car elle permet une proximité avec l'image virtuelle jaillissante, impossible à obtenir avec une projection frontale. Le ou les capteurs permettant le contrôle des modifications des scénarii, établissant ainsi la relation interactive, sont de type barrière photo électrique ou capteurs de proximité ou de mouvements ou de présence ou de tout autre type pouvant permettre une détection de mouvement dans l'espace. La précision du ou des capteurs est avantageusement d'au moins 30 cm verticalement, 30 cm horizontalement et 30cm en profondeur, créant ainsi un volume de détection d'un diamètre d'environ 30 cm. En effet, s'il est préférable que la détection du mouvement soit extrêmement précise, de l'ordre du centimètre, l'expérimentation a démontré que le cerveau de l'observateur accepte comme crédible de toucher , voire de tâtonner dans une zone aux caractéristiques dimensionnelles citées ci-dessus. Les demandeurs ont constaté qu'au-delà, la qualité de la relation interactive chute avec l'augmentation du diamètre du volume de détection. Il est à noter que ce volume de détection peut être plus important dans l'axe vertical ce qui permet à un adulte aussi bien qu'à un enfant de contrôler une même image virtuelle jaillissante. L'on se reporte maintenant à la figure 3, illustrant l'adaptabilité du procédé à des personnes de 10 taille différente. Sur cette figure 3, la même image virtuelle jaillissante 2 et 2a est effectivement perçue verticalement en 2 par un observateur adulte 1, placé face à l'écran 3, et simultanément perçue verticalement en 2a par un 15 observateur enfant la, placé face au même écran 3. Cette perception d'une position spatiale multiple et simultanée d'une même image virtuelle jaillissante, pour des observateurs placés en des points de l'espace différents, est liée à une propriété particulière de 20 l'image en relief qui va s'aligner dans l'axe du regard de chaque observateur, verticalement et horizontalement, chaque observateur ne voyant l'image virtuelle jaillissante que dans la position spatiale qui se trouve dans son propre axe visuel. 25 Du fait de cette propriété particulière, le même volume de détection verticale 9 peut être utilisé par des observateurs de taille sensiblement différente placés selon un axe vertical proche. Ainsi, dans cette figure 3, le même volume de 30 détection 9 issu du capteur 5 pourra être utilisé par les deux observateurs 1, la, puisque la cellule 5 permettra l'action interactive, déclenchée par le geste de l'adulte 1 qui touchera l'image virtuelle jaillissante en 2, tout aussi bien que par le geste d'un enfant la qui, lui, le percevant en 2e le touchera dans le même volume de détection vertical 9. L'observateur qui effectuera le premier, un geste 5 dans le volume de détection modifiera le scénario. L'on se reporte maintenant à la figure 4. Sur cette figure 4, deux capteurs 10 et 11 sont placés selon deux axes horizontaux, parallèlement à l'écran 3, à des hauteurs permettant de discriminer les 10 deux volumes de détection horizontaux ainsi générés et deux autres capteurs 12 et 13 sont placés selon deux axes verticaux, parallèlement à l'écran 3, à un espacement permettant de discriminer les deux volumes de détection verticaux. 15 Cette configuration permet, par exemple, selon le programme informatique choisi, de générer, en combinant les axes verticaux et les axes horizontaux, un réseau de quatre volumes de détection 2, 2a, 2b et 2c permettant d'effectuer par un choix spatial, une première modification de scénario 20 parmi de nombreuses combinaisons scénaristiques possibles. Il est bien entendu possible de créer des réseaux extrêmement fins, de l'ordre du centimètre carré, par cette méthode, en utilisant des capteurs appropriés, de type capteurs à rayon laser par exemple. 25 L'on se reporte maintenant à la figure 4bis. Sur cette figure 4bis, l'implantation des capteurs est identique à celle de la figure 4, cependant, cette variante permet, selon le programme informatique choisi, des combinaisons particulières du mode de contrôle des 30 scénarii. Ainsi, l'observateur 1, placé face à l'écran 3, peut alternativement et/ou simultanément intervenir sur plusieurs volumes de détection, permettant ainsi des combinaisons scénaristiques différentes. Une telle configuration peut permettre, par exemple, d'utiliser la combinaison de deux capteurs 12 et 10 pour contrôler, en temps réel, la rotation de l'image, de la droite vers la gauche, et la combinaison de deux autres capteurs 13 et 10 pour contrôler la rotation de l'image de la gauche vers la droite, en effectuant alternativement un geste de la main gauche et/ou de la main droite dans les volumes de détection correspondant par exemple aux images virtuelles jaillissantes 2 et 2b. D'autres combinaisons sont possibles par l'intermédiaire du capteur 11 correspondant aux images virtuelles jaillissantes 2a et 2c. L'on se reporte maintenant à la figure 5. La configuration représentée en figure 5 met en oeuvre . - un écran de type lenticulaire ou - un écran permettant la diffusion d'images 20 stéréoscopiques par filtre opérant un séquencement temporel oeil gauche/oeil droit des images, à vision par lunettes synchronisées à ce séquencement, ou - un écran permettant la diffusion par changement séquencé de polarisation, à vision par lunettes à 25 modification de polarisation séquencée, ou - tout autre type d'écrans permettant la visualisation d'images en relief, animées. Le procédé selon l'invention est compatible avec des écrans de type lenticulaire à vision relief sans 30 lunettes pour des applications particulières où le mode de rétro-projection stéréoscopique ne serait pas approprié car nécessitant, par exemple, un volume de projection trop important à l'arrière de l'écran. Dans cette figure 5, l'écran est muni, par exemple, d'un filtre de type lenticulaire, ou de filtres à obturation séquentielle ou d'un filtre polarisant séquencé 14 et d'un capteur 15. L'on se reporte maintenant à la figure 6. Dans ce mode de réalisation, l'observateur 1 est sollicité par trois images virtuelles jaillissantes 2, 2a, 2b, issues de trois écrans 3, 3a et 3b de dimensions différentes et placés à des angles différents par rapport à l'observateur. L'on se reporte maintenant à la figure 7. Dans ce mode de réalisation, une caméra 16 est associée à des logiciels de reconnaissance de forme et/ou d'intelligence artificielle, permettant notamment de reconnaître et de discriminer le corps humain dans son ensemble, des parties distinctes composant ce corps, par exemple : un membre 17 de l'observateur 1, avec lequel il sera en mesure d'effectuer un geste identifiable 18 envers l'image virtuelle jaillissante 2 issue de l'écran 3, geste distinct du déplacement de son corps dans l'espace. L'observateur 1 se déplaçant librement dans le champ 19 de la caméra 16 reliée à un processeur équipé d'un logiciel permettant l'analyse des déplacements du corps et l'analyse des mouvements des membres, pourra, quelle que soit sa position spatiale et/ou sa gestuelle, selon le programme souhaité, contrôler la modification du scénario des images en relief. L'on se reporte maintenant à la figure 8. Un capteur 20 reçoit l'information du mouvement et transmet cette information via une carte d'acquisition 21 au processeur 22 qui effectue ensuite les tâches requises, par exemple, la mise en lecture des fichiers image oeil droit 23 et oeil gauche 23a pré-calculés, synchronisés entre eux et du fichier audio 24 synchronisé avec les fichiers image, puis, par une nouvelle action sur le capteur et selon le programme établi, le processeur pourra effectuer la mise en lecture d'autres fichiers 25, 25a et 26, et ainsi de suite, selon le nombre de fichiers choisi. Il est, bien entendu possible d'effectuer des calculs d'images et de sons en temps réel, car les processeurs d'aujourd'hui possèdent des capacités de calculs permettant cette performance à faible coût, au lieu, comme c'est le cas dans le schéma synoptique de la figure 8, de commuter des fichiers pré-calculés. Il convient cependant de préciser que l'utilisation de calcul en temps réel n'est pas toujours nécessaire et ne trouvera son utilité que dans des applications de type jeu vidéo ou, de manière générale, lorsque l'interactivité souhaitée requiert ce degré de sophistication. Si l'on souhaite que l'interactivité se borne à être de type séquentiel, on utilisera un seul capteur permettant des modifications de scénarii dans un ordre pré- établi. Si l'on souhaite que l'interactivité permette d'effectuer des combinaisons multiples de modifications de scénarii, on utilisera plusieurs capteurs ou un système de caméras. Le processeur prendra en compte le nombre de capteurs et/ou leur type selon le programme informatique qui sera établi. Applications de l'invention L'invention trouve des applications avantageuses dans les activités à caractère ludique et/ou didactique, par exemple : jeux vidéo, centres de loisirs urbains, attractions destinées aux parcs d'attractions, secteurs éducatifs et particulièrement les expositions à caractère muséographique. Une des applications industrielles possibles du procédé selon l'invention est de fournir la possibilité à des lieux d'exposition d'espèces aquatiques (aquariums), qui proposent à leurs visiteurs la vision d'espèces vivantes communes dans de vrais bassins, un complément permettant d'enrichir l'offre de leur programme d'exposition. Il s'agira, pour ces aquariums d'offrir à leurs visiteurs la possibilité de contempler des espèces rares, voire éteintes, tels des poissons évoluant à de grandes profondeurs et de créer l'illusion que ces espèces sont sensibles à la présence du public ou à ses mouvements, et ce dans des aquariums totalement simulés . Bien entendu, de nombreuses autres applications du procédé selon l'invention sont possibles tels, par exemple, la création de zoos simulés où l'observateur pourra, sans danger, se trouver au plus près d'animaux considérés comme trop dangereux pour être approchés de près et/ou sans barrière de protection. De même, le procédé selon l'invention permet de nombreuses applications à caractère didactique telle la représentation d'espèces éteintes. Ainsi, par exemple, il sera possible de créer l'illusion de voir de près le Dronte, ou Dodo de l'Ile Maurice, un animal mythique, disparu aux environs de 1740 et dont il n'existe aucune photographie, ou bien de reconstituer virtuellement d'autres espèces dites en danger ou en voie de disparition, telle, par exemple, une autre espèce tout aussi mythique : le Caelacanthe, une espèce sous-marine vivant en grande profondeur, qui lorsqu'elle est mise en bassin, meurt par manque de pression. La vie ou la survie de ces espèces représente une source d'intérêt et de préoccupations grandissante pour un nombre croissant de personnes du grand public. Cette curiosité croissante est propice à un 5 développement industriel du procédé selon l'invention. Avantages de l'invention Lorsque l'observateur est sollicité à intervenir par la présence d'une image jaillissante, il effectue un mouvement en direction de cette image jaillissante qui 10 provoque une modification instantanée de l'image et/ou du son, et ce sans recourir à des moyens de calculs informatiques particulièrement puissants. En d'autres termes, l'invention permet, sur des calculateurs actuellement disponibles pour le grand public, 15 et avec l'adjonction d'un ou plusieurs capteurs, de modifier le contenu d'un élément virtuel projeté en relief et d'un élément sonore associé. Il devient ainsi possible de créer des aquariums simulés où une ou plusieurs espèces sous-marines peuvent 20 être matérialisées en relief. Avantageusement, les images sont produites par la technique dite d'images de synthèse , technique qui permet un rendu parfaitement réaliste de l'image, créant ainsi, par exemple, l'illusion de voir un poisson réel qui aurait 25 fait l'objet de prises de vues. Cette utilisation de l'image de synthèse permet notamment de contrôler parfaitement la vélocité, la trajectoire et les mouvements particuliers des espèces, permettant une construction scénaristique qui 30 correspondra à une observation idéale de l'espèce sous-marine, observation pratiquement impossible dans le cas d'une prise de vues filmée puisque les espèces réagissent, dans leur milieu naturel, de façon totalement aléatoire. La sensation de présence de l'espèce est renforcée par l'utilisation de techniques de calcul de l'image en relief, permettant à celle-ci de s'approcher au plus près du regard des observateurs. Le public a l'illusion d'agir sur le comportement de cette espèce par un geste du corps de l'observateur ou par sa simple position spatiale si une telle configuration est souhaitée. Ainsi, par exemple, lorsque l'observateur tend la main dans l'intention de toucher ce qui est une image totalement virtuelle , un capteur détecte le mouvement et transmet une information qui est instantanément traitée par le processeur relié au système de production ou de diffusion des images. En conséquence, au mouvement de la main de l'observateur correspondra une réaction de l'espèce, par exemple : la fuite. Les inventeurs ont constaté, contre toute attente, que le processus permet d'établir une crédibilité paradoxale de l'observateur car, pour autant que son cerveau puisse douter de la réalité d'une espèce vivante qui vienne flotter devant lui, cette perception d'irréalité bascule instantanément lorsque l'observateur touche un objet qui n'existe pas dans le domaine du réel. L'observateur bascule un bref instant dans une perception irréelle ou la non réalité prend le pas sur la réalité, lui faisant croire un instant à cette réalité fictive. Il s'agit aussi de permettre, dans le cadre de l'utilisation du procédé selon l'invention, des scénarii à caractère imprévisible pour l'observateur, voire variable ou partiellement imprévisible, d'une fois à l'autre. Ainsi, par exemple, si l'on utilise l'image virtuelle d'un poisson, celui-ci peut, dans un premier temps, s'approcher de l'observateur, comme intrigué par la présence humaine ce qui correspond à des comportements assez fréquemment observés par les plongeurs sous-marins. Lorsque l'observateur tend la main, le poisson peut par exemple s'enfuir, pour ensuite revenir, paraissant chercher à établir un contact symbolique avec l'espèce humaine. Il peut à nouveau s'enfuir dans le cas d'un mouvement de l'observateur qui pourrait sembler plus menaçant parce que, par exemple, plus vif. Le nombre de scénarii de ce type dont une partie au moins est imprévisible n'estlimité que par l'imagination du scénariste et cela constitue une des caractéristiques avantageuses du procédé selon l'invention : permettre tous les scénarii imaginables par le scénariste mais restant en partie au moins inconnu à l'observateur tant que celui-ci n'a pas provoqué de changement de scénario. Le procédé selon l'invention n'utilise pas uniquement, pour former les images en relief, des systèmes de projection stéréoscopique. Il peut également utiliser des écrans générant des images tels que, par exemple, les écrans munis de filtres dits lenticulaires qui permettent de visualiser une image en relief sans nécessiter le port de lunettes spécifiques. La corrélation d'images en relief, produites en images de synthèse et d'un système de détection des mouvements permet à un observateur de contrôler de manière volontaire des modifications de scénario des images en relief, pour partie au moins imprévisibles par l'intermédiaire d'une image virtuelle jaillissante et ce, sans que son corps interfère avec la visualisation des images | Procédé d'interaction avec une projection d'images, comprenant une corrélation entre des données issues d'un capteur et un déroulement de projection d'images. Dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. | Revendications 1. Procédé d'interaction avec une projection d'images en relief (2, 2a, 2b, 2c) selon un déroulement non devinable par le ou les observateurs (1), ce procédé comprenant une étape de détection par au moins un capteur (5) de mouvements d'un observateur (1) et une étape de traitement des données issues dudit capteur (5), caractérisé en ce qu'il comprend une étape de corrélation entre les données issues du capteur de mouvements et un déroulement non devinable de projection d'images, ce déroulement non devinable étant choisi parmi les scenarii contenus dans une base de données. 2. Procédé d'interaction avec une projection d'images en relief (2, 2a, 2b, 2c) selon un déroulement non devinable par le ou les observateurs (1), ce procédé comprenant une étape de détection par au moins un capteur (5) de mouvements d'un observateur (1) et une étape de traitement des données issues dudit capteur, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de corrélation entre les données issues du capteur (5) de mouvements et un déroulement non devinable de projection d'images, ce déroulement d'images non devinable étant calculé en temps réel. 3. Procédé d'interaction avec une projection d'images en relief (2, 2a, 2b, 2c) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le scénario auditif est modifié de façon sensiblement synchrone au scénario visuel. 4. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon un déroulement non devinable par le ou les observateurs (1), ce dispositif comprenant au moins un volume de détection (6, 9) de mouvements d'un observateur (1), ledit volume (6, 9) étant pourvu d'aumoins un capteur (5) de mouvement, ce dispositif comprenant en outre des moyens de traitement des données issues dudit capteur de mouvement, caractérisé en ce qu'il comprend une base de données de scénarii prédéterminés de projection d'images en relief et des moyens aptes à assurer une corrélation entre les données issues du capteur de mouvement et un déroulement non devinable de projection d'images, ce déroulement non devinable étant choisi parmi les scénarii contenus dans la base de données. 5. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon la 4, caractérisé en ce que la projection des images en relief met en oeuvre un moyen choisi parmi le groupe comprenant les écrans lenticulaires, les écrans à changement séquencé oeil droit/oeil gauche, les écrans à changement séquencé de polarisation. 6. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (4) de rétro projection stéréoscopiques. 7. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un volume de détection de mouvements disposé entre l'emplacement prédéterminé du corps du ou des observateurs et un écran de projection des images. 8. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que ledit capteur (5) de mouvement est choisi parmi le groupe comprenant les barrières photo électriques, les capteurs de proximité, les capteurs de présence. 9. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que ledit capteur est une caméra (6), le dispositif comprenant des moyens de reconnaissance de forme. 10. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend quatre volumes de détection de mouvement, deux volumes (10, 11) étant disposés sensiblement suivant un axe horizontal, deux autres (12, 13) volumes étant disposés suivant un axe sensiblement vertical. 11. Dispositif d'interaction avec une projection d'images en relief selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux écrans de projection d'images en relief, au moins un des écrans n'étant pas perpendiculaire au sol. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de synthèse d'images ou de projection d'images de synthèse, ces images étant projetées en relief selon un déroulement non devinable. | G,H | G06,G02,H04 | G06F,G02B,H04N | G06F 3,G02B 27,G06F 17,H04N 5 | G06F 3/00,G02B 27/22,G06F 3/033,G06F 17/30,H04N 5/262 |
FR2890550 | A1 | DOSEUR DE CAFE, ET ENSEMBLE DE DISTRIBUTION DE CAFE BROYE COMPRENANT AU MOINS UN TEL DOSEUR | 20,070,316 | La présente invention concerne un doseur de café, ainsi qu'un ensemble de distribution de café broyé comprenant au moins un tel doseur. De façon classique, un tel doseur de café est intégré à un moulin à café, généralement utilisé pour la préparation du café dit EXPRESSO , comme par exemple dans le dispositif commercialisé par la Demanderesse sous la référence "Numéro 40A". Ce moulin à café comprend une réserve de café non broyé, qui peut être traité par des meules de broyage. Le café ainsi broyé se trouve délivré dans le doseur de café, où il est stocké. Ce doseur comprend également un organe de détection de niveau, de type électromécanique, qui commande le broyage du café, puis l'arrivée du café broyé. Ce doseur de café comprend en outre, de façon classique, un organe de soutirage d'une dose de café broyé, associé à un tasseur, ainsi qu'un compteur permettant de comptabiliser le nombre de doses distribuées. Ceci étant précisé, l'invention vise à proposer un doseur de café qui est amélioré par rapport à l'état de la technique évoqué ci-dessus, en particulier en termes de facilité d'utilisation. A cet effet, elle a pour objet un doseur de café comprenant un corps de réception d'un volume de café broyé, des moyens de distribution d'une dose de café et, éventuellement, des moyens de tassage de cette dose, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de verrouillage rapide, propres à coopérer avec des moyens de verrouillage complémentaires dont est pourvu un organe complémentaire, en particulier un support ou un moulin, sur lequel le doseur peut être fixé de façon amovible. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - les moyens de verrouillage rapide comprennent un élément de crochetage, propre à coopérer avec un élément complémentaire de crochetage dont est pourvu ledit organe complémentaire; - les moyens de verrouillage rapide comprennent une butée, dont est pourvu le corps du doseur, propre à coopérer avec un doigt dont est muni ledit organe complémentaire, - ce doseur comprend une surface d'appui, notamment en forme de portion de cylindre, propre à coopérer avec une surface complémentaire, de forme conjuguée, ménagée sur ledit organe complémentaire, en vue du maintien mécanique mutuel de ce doseur et de cet organe complémentaire à l'égard d'efforts extérieurs. L'invention a également pour objet un ensemble de distribution de café broyé, comprenant au moins un doseur tel que défini ci-dessus, ainsi qu'au moins un organe complémentaire, le ou chaque organe complémentaire comportant des moyens de verrouillage complémentaires propres à coopérer avec les moyens de verrouillage rapide, dont est pourvu le doseur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - l'organe complémentaire est un moulin à café, comprenant des moyens de réception de grains de café non broyés, des moyens de broyage de ces grains, ainsi qu'un orifice d'évacuation de café broyé, qui débouche en service dans une ouverture ménagée dans le doseur, de manière à admettre le café broyé dans le corps du doseur; - l'organe complémentaire est un support, propre à recevoir de façon amovible le doseur; - les moyens de verrouillage complémentaires comprennent un doigt, mobile entre une position sortie, dans laquelle il coopère avec la butée dont est pourvu le corps du doseur, et une position escamotée; - il est prévu des moyens de rappel du doigt dans sa position sortie, en particulier un ressort propre à repousser un chariot qui est solidaire de ce doigt; - le doigt comprend une rampe d'introduction, propre à être repoussée par le doseur afin d'escamoter ce doigt, ainsi qu'une rampe de retenue, propre à coopérer avec la butée du doseur; - il est prévu des moyens de déverrouillage du doigt, propres à l'amener dans sa position escamotée; - les moyens de verrouillage complémentaire comportent une plaque d'accrochage, qui comprend un élément complémentaire de crochetage, propre à coopérer avec l'élément de crochetage du doseur; la rampe de retenue est une rampe oblique, le long de laquelle est propre à glisser la butée, définissant elle aussi une rampe oblique, alors que l'élément complémentaire de crochetage définit une rampe oblique, le long de laquelle est propre à glisser l'élément de crochetage, qui définit également une rampe oblique; - le moulin à café comporte des moyens de détection, propres à détecter si le niveau de café dans le doseur est inférieur à une valeur prédéterminée, lorsque ce doseur est placé sur ce moulin; - il est prévu des moyens de détection de la présence du doseur sur le moulin, propres à autoriser l'actionnement des moyens de broyage, notamment un aimant logé dans le doseur, qui est propre à coopérer avec un relais équipant le moulin; - le ou chaque support est pourvu d'un habillage, 30 notamment d'un habillage arrière ou d'un habillage inférieur. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un doseur de café conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective, illustrant un doseur de café conforme à l'invention; - les figures lA et 1B sont des vues à plus grande échelle, illustrant des moyens de verrouillage rapide dont est pourvu le doseur de la figure 1; les figures 2 et 3 sont des vues en perspective, selon des angles différents, illustrant un support propre à coopérer avec le doseur de café de la figure 1; les figures 4 et 5 sont des vues en perspective, illustrant le doseur de café de la figure 1, rapporté sur un support tel que celui des figures 2 et 3, dans deux présentations différentes; - la figure 4A est une vue en coupe longitudinale, illustrant plus précisément l'association du doseur et du support représentés tous deux à la figure 4; - la figure 6 est une vue en perspective, illustrant un moulin à café propre à coopérer avec le doseur de la figure 1; et - la figure 7 est une vue en perspective, illustrant le moulin à café de la figure 6 associé au 25 doseur de la figure 1. La figure 1 illustre un doseur de café conforme à l'invention, désigné dans son ensemble par la référence 2. Ce doseur 2 comporte tout d'abord un corps cylindrique 4, définissant un volume de réception de café, qui se compose d'une embase 41, réalisée par exemple en une matière plastique, recouverte d'un habillage extérieur en acier inoxydable, ainsi que d'une partie supérieure transparente 42, réalisée par exemple en une matière plastique ou en verre. Ce corps 4 se trouve fermé, à sa partie supérieure, par l'intermédiaire d'un couvercle 6, alors que le doseur 2 est en outre équipé de moyens de soutirage d'une dose de café, qui sont de type connu en soi. Ces moyens de soutirage comportent en particulier une poignée 10, coopérant avec un système de croisillons non représenté, prévu au fond du corps 4. Un tasseur de café 12, également de type connu en soi, est monté de façon fixe ou mobile sur un nez 14, faisant saillie frontalement par rapport au corps 4. Ce tasseur 12 est propre à être actionné par l'intermédiaire d'un poussoir 16, situé en partie supérieure du nez 14. Il est en outre prévu un compteur 18, permettant de visualiser le nombre de doses soutirées. De plus, un porte-étiquette 20 permet d'indiquer au consommateur la nature du café stocké dans le doseur 2. On va maintenant décrire, en référence en particulier aux figures 1A et 1B, les moyens de verrouillage rapide dont est pourvu le doseur de l'invention. La figure lA illustre tout d'abord le fond du doseur, dans une position retournée, alors que la partie transparente 42 n'est pas représentée. La paroi inférieure 21, en service, de l'embase 41 définit une butée 22, visible sur cette figure 1A. Comme on le verra plus en détail dans ce qui suit, en particulier en référence à la figure 4A, cette butée 22 forme une rampe oblique, destinée à coopérer avec un doigt, dont est équipé un support ou un moulin à café sur lequel peut être solidarisé le doseur de l'invention. En référence désormais à la figure 1B, la paroi supérieure 23, en service, du corps 4 définit un décrochement 23', situé à l'aplomb de la butée 22. La paroi 24, délimitant la partie basse de ce décrochement 23', forme également une rampe oblique, comme on le verra plus en détail en référence à la figure 4A. Cette rampe oblique est propre à coopérer avec un élément de crochetage complémentaire, dont est pourvu le support ou le moulin à café, propre à être associé avec le doseur de l'invention. Les figures 2 et 3 illustrent, sous deux angles différents, un support propre à recevoir le doseur 2, décrit ci-dessus. Ce support, désigné dans son ensemble par la référence 50, comprend une embase horizontale 52, équipée de patins 54, ainsi que d'un réceptacle amovible 56, destiné de façon connue à récupérer les chutes de mouture de café. Cette embase 52 se prolonge par un dos vertical 58, sur lequel est rapportée de façon amovible une plaque 60, destinée à l'accrochage du doseur de café 2. On notera que cette plaque 60 possède une forme cylindrique, qui est conjuguée de celle du corps 4 du doseur 2. Ainsi, en service, cette plaque 60 et la surface 4' du corps 4, visible notamment sur la figure 1B, qui repose alors contre cette plaque 60, assurent un maintien mutuel satisfaisant du doseur 2 et du support 50, même lorsque ces derniers sont soumis aux efforts, parfois importants, intervenant en service. Cette plaque 60 est pourvue d'un doigt de verrouillage mobile 64, propre à être escamoté dans une plage horizontale 62, destinée notamment au guidage de la butée 22 en direction du doigt 64, comme on le verra dans ce qui suit. Ce doigt 64 est solidaire d'un chariot 66, illustré à la figure 3, qui est monté en partie arrière du dos 58, à l'encontre d'un ressort de rappel 68. Il est en outre prévu un levier latéral 70, permettant de déverrouiller le doigt 64, à savoir de l'escamoter dans la plage 62. Au sommet de la plaque 60, un crochet 72 définit un interstice 74 permettant l'introduction de la rampe 24, dont est équipé le doseur 2. Enfin, ce support 50 est équipé de deux tiges 76, s'étendant horizontalement au voisinage du réceptacle amovible 56, de façon à recevoir un porte-filtre comme on le verra dans ce qui suit. On va maintenant décrire le montage du doseur 2 sur le support 50, en particulier en référence à la figure 4A. Cette dernière illustre notamment la plaque 60, le doigt 64, le crochet 72, ainsi que le ressort 68 de façon schématique. On notera tout d'abord que le crochet 72 possède une rampe oblique 721r le long de laquelle peut glisser la rampe oblique 24 du doseur 2. Par ailleurs, le doigt 64 est pourvu d'une première rampe oblique 641r opposée à la plaque 60, ainsi que d'une seconde rampe oblique 642, de plus forte pente, qui est tournée vers cette plaque. On notera que cette seconde rampe 642 et la rampe définie par la butée 22 du doseur 2, sont propres à glisser l'une par rapport à l'autre. En vue du montage proprement dit du doseur 2 sur le support 50, il s'agit tout d'abord d'introduire la rampe 24 dans l'interstice 74, défini par le crochet 72, tout en maintenant le doseur en position oblique par rapport à la verticale, comme illustré en traits mixtes sur la figure 4A. On notera que cette rampe 24 et ce crochet 72 forment un ensemble de crochetage. Puis, on fait basculer le doseur vers cette position verticale, selon la flèche f à la figure 4A. De la sorte, la paroi inférieure, munie de la butée 22, entre en contact avec la première rampe 641 du doigt 64, de façon à l'escamoter à l'intérieur de la plage 62. Une fois que cette butée 22 a franchi le sommet de ce doigt 64, elle glisse alors le long de l'autre rampe 642, de sorte que le ressort 68 rappelle progressivement le doigt 64 vers le haut. Au terme de ce mouvement, la surface 4' du doseur 2 se trouve au contact de la paroi en regard de la plaque 60, alors que la rampe 642 se trouve en regard de la butée 22. A cet égard, on notera que l'action du ressort 68, combiné aux formes obliques complémentaires de la rampe 642 et de la butée 22, contribuent à repousser le doseur à la fois vers le haut, et en direction de la plaque 60. Ainsi, la rampe supérieure 24 tend également à glisser le long de la rampe 721 du crochet 72, vers le haut et à gauche en référence à la figure 4A (flèche F). Par conséquent, la présence de ces différentes rampes obliques induit un maintien ferme en position du doseur par rapport au support, ce qui assure une fonction de rattrapage de jeu. En d'autres termes, ceci permet de s'affranchir d'éventuels écarts de cote, auxquels seraient soumis différents doseurs, susceptibles d'être associés de façon sélective sur la plaque 60 appartenant au support 50. Si l'on veut déverrouiller le doseur 2, il s'agit d'actionner le levier 70, de manière à déplacer le chariot 66 vers le bas et, par conséquent, à escamoter le doigt 64 dans la plage 62. Il est alors possible de faire basculer le doseur 2 vers une position oblique, puis de dégager la languette 24 de l'interstice 74. A cet égard, on notera que la présence du crochet 72 en partie haute du doseur, et du doigt 64 en partie basse, est avantageuse. En effet, en position intermédiaire de déverrouillage, à savoir lorsque le doseur ne coopère plus avec le doigt 64, la présence de ce crochet 72, associé à la rampe 24, évite une éventuelle chute accidentelle de ce doseur. La figure 4 illustre l'ensemble formé du support 50 et du doseur 2, posé à plat sur une surface horizontale. La face arrière du support 50, opposée au doseur 2, est recouverte d'un habillage 78, réalisé par exemple en une matière plastique. On notera que cet habillage est propre à cacher les éléments visibles notamment sur la figure 3, à savoir entre autres le chariot 66 et le ressort 68. Sur cette figure 4, un porte- filtre 80, de type connu en soi, est posé sur les tiges 76 du support 50. La figure 5 illustre une variante de réalisation de l'ensemble formé par le support 50 et le doseur 2. Sur cette figure, le support 50 est fixé sur une paroi verticale non représentée, telle qu'un mur, de sorte qu'il est dépourvu de l'habillage arrière 78. Ce dernier se trouve remplacé par un habillage 78', rapporté à l'extrémité inférieure de l'embase 52. La figure 6 illustre un moulin à café, sur lequel peut être rapporté le doseur 2, de façon amovible. Ce moulin à café, désigné dans son ensemble par la référence 100, comprend une embase 102, à partir de laquelle s'étend un corps principal 104, dans lequel sont logés des moyens moteurs non représentés, de type connu en soi. On retrouve également un réceptacle amovible 106 destiné à ramasser les chutes de mouture de café, analogue à celui 56 du support 50. Ce moulin à café 100 comporte également une plaque 110, destinée à l'accrochage du doseur 2, qui est analogue à celle 60 équipant le support 50. On retrouve ainsi une plage 112, un doigt escamotable 114, un levier de déverrouillage 120, ainsi qu'un crochet 122 définissant un interstice 124 d'introduction de la rampe 24. En outre, la plaque 110 possède un profil intérieur cylindrique, propre à coopérer avec la surface conjuguée 4' appartenant au doseur 2. Ce moulin à café 100 est également muni d'un chariot et d'un ressort de rappel, non représentés, qui sont analogues à ceux 66 et 68 équipant le support 50. Enfin, ce moulin à café est pourvu de tiges 126, permettant la réception d'un porte-filtre. La plaque d'accrochage 110 diffère de celle 60, en ce qu'elle est équipée de moyens 134, propres à détecter le niveau de café dans le doseur 2 comme on le verra dans ce qui suit. A titre d'exemple non limitatif, ces moyens de détection peuvent être de nature optique, infrarouge, ultra- sonore, électrique ou encore électromécanique. A titre non limitatif, ces moyens peuvent être logés par exemple dans des retours latéraux 132 de la plaque 60, ou encore dans le couvercle 6. Ce moulin 100 possède en outre un bac 136, destiné de manière classique à la réception de grains de café non broyés. Il est par ailleurs prévu des moyens de broyage connus en soi, tels que des meules, qui ne sont pas représentés sur cette figure 6. Un passage est ménagé dans le corps du moulin 100, de manière à mettre en communication le bac 136 avec un orifice 138, permettant de délivrer du café broyé dans le doseur 2. A cet effet, une ouverture 8, creusée par exemple dans le corps 4 ou dans le couvercle 6 (figure 7), est mise en communication avec l'orifice précité 138. Enfin, le moulin 100 est équipé d'un relais non représenté, propre à coopérer avec un aimant également non représenté, reçu dans un logement 26 ménagé dans l'embase du doseur 2 (figure lA) . Lorsque le doseur n'est pas placé sur le moulin, le relais, qui ne détecte pas la présence de l'aimant, interdit l'actionnement des moyens de broyage, ce qui est avantageux en termes de sécurité pour l'utilisateur. On notera que le logement 26 est obturé par un bouchon, de sorte qu'une extraction intempestive de l'aimant est impossible, puisqu'il est nécessaire de détruire l'ensemble du corps 4 du doseur 2, si l'on souhaite accéder à cet aimant. Le montage du doseur 2 sur le moulin 100 s'effectue de façon analogue à celle décrite ci-dessus, en référence au montage de ce doseur sur le support 50. Il s'agit en effet de faire coopérer la rampe 24 avec le crochet 122, ainsi que le doigt 114 avec la butée 22. L'ensemble ainsi formé, composé du doseur 2 et du moulin 100, est illustré sur la figure 7. On note, sur cette dernière, que les moyens de détection 134 sont disposés en regard du tube transparent 42 du doseur 2, de sorte qu'ils sont propres à détecter la présence de café dans le volume intérieur de ce doseur. En service, lorsque les moyens 134 détectent que le niveau de café est inférieur à celui défini par une ligne fictive L, ils commandent la mise en marche des moyens moteurs, de manière à initier le broyage des grains reçus dans le bac 136. On notera que l'actionnement des meules est autorisé, car le relais du moulin détecte la présente de l'aimant placé dans le doseur. Ces grains sont donc broyés puis la mouture est dirigée vers l'orifice 138, de sorte qu'ils sont délivrés dans le doseur 2, via l'ouverture 8 placée en regard de cet orifice 138. On conçoit donc que, au fur et à mesure de cette opération, le niveau de café a tendance à s'élever dans le doseur 2. Puis, lorsque les moyens 134 détectent que ce niveau de café broyé a atteint cette ligne fictive L, ils commandent l'arrêt des moyens moteurs, de sorte que le broyage est stoppé. Par conséquent, au fur et à mesure de la consommation, le niveau de café dans le doseur 2 a désormais tendance à diminuer. Enfin, lorsque les moyens 134 détectent à nouveau que le niveau se situe au-dessous de la ligne fictive L, le broyage est à nouveau initié selon le cycle ci-dessus. L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés. En effet, l'invention est particulièrement avantageuse en termes de modularité, dans le domaine du broyage et du stockage de café. Il est par exemple possible d'utiliser un ensemble comprenant un moulin principal, au moins un support mural et au moins un support sur socle, ainsi que différents doseurs conformes à l'invention. Ces derniers peuvent être placés de façon sélective sur ce moulin ou sur l'un des supports, moyennant des opérations rapides et commodes à mettre en oeuvre. Il est également à souligner que les différents doseurs peuvent recevoir, soit le même type de mouture, soit des moutures différentes entre lesquelles le consommateur peut effectuer son choix. Par ailleurs, le doseur conforme à l'invention est susceptible d'être remonté et démonté de façon simple et rapide, à la fois par rapport au moulin 100 et au support 50. Ceci est à comparer avec l'art antérieur, dans lequel il est nécessaire de disposer d'outils, si l'on veut procéder à ces opérations de montage et de démontage. Dans ces conditions, ceci permet à l'utilisateur de nettoyer ce doseur, dès qu'il le souhaite. Il est également possible de procéder à un vidage complet du doseur, de façon à changer ou à renouveler la mouture stockée. De plus, grâce à la possibilité de mise en place rapide du doseur sur le moulin ou sur son support, ce doseur peut être conservé dans un endroit approprié, en particulier dans une enceinte réfrigérée. Ceci confère donc une grande qualité à la mouture de café stockée dans le doseur. On notera également que, grâce à l'invention, il est possible d'assurer un changement très rapide du doseur, sans interruption du service ni intervention directe d'un réparateur. Ainsi, en remplaçant un doseur défectueux par un autre doseur en état de marche, ceci permet au cafetier de poursuivre le service, sans induire de gêne auprès des utilisateurs, en particulier durant les heures de pointe. Quelle que soit son utilisation, c'est-à-dire qu'il soit rapporté sur un moulin ou sur un socle, le doseur présente une ergonomie similaire à celle que possèdent les doseurs classiques de l'état de la technique. Ceci n'est donc pas une source de perturbation pour les utilisateurs habituels de ce type de matériel | Ce doseur de café (2) comprend un corps (4) de réception d'un volume de café broyé, des moyens (10) de distribution d'une dose de café et, éventuellement, des moyens (12) de tassage de cette dose, ainsi que des moyens de verrouillage rapide, propres à coopérer avec des moyens de verrouillage complémentaires dont est pourvu un organe complémentaire, en particulier un support ou un moulin (100), sur lequel le doseur peut être fixé de façon amovible. | 1. Doseur de café (2) comprenant un corps (4) de réception d'un volume de café broyé, des moyens (10) de distribution d'une dose de café et, éventuellement, des moyens (12) de tassage de cette dose, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (22, 24) de verrouillage rapide, propres à coopérer avec des moyens de verrouillage complémentaires (64, 72, 114, 122) dont est pourvu un organe complémentaire, en particulier un support (50) ou un moulin (100), sur lequel le doseur peut être fixé de façon amovible. 2. Doseur de café selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage rapide comprennent un élément de crochetage (24), propre à coopérer avec un élément complémentaire de crochetage (72, 122) dont est pourvu ledit organe complémentaire (50, 100). 3. Doseur de café selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage rapide comprennent une butée (22), dont est pourvu le corps (4) du doseur (2), propre à coopérer avec un doigt (64, 114) dont est muni ledit organe complémentaire (50, 100). 4. Doseur de café selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ce doseur comprend une surface d'appui (4'), notamment en forme de portion de cylindre, propre à coopérer avec une surface complémentaire (60, 110), de forme conjuguée, ménagée sur ledit organe complémentaire (50, 100), en vue du maintien mécanique mutuel de ce doseur et de cet organe complémentaire à l'égard d'efforts extérieurs. 5. Ensemble de distribution de café broyé, comprenant au moins un doseur conforme à l'une quelconque des précédentes, ainsi qu'au moins un organe complémentaire (50, 100), le ou chaque organe complémentaire comportant des moyens de verrouillage complémentaires (64, 72, 114, 122) propres à coopérer avec les moyens de verrouillage rapide (22, 24), dont est pourvu le doseur (2). 6. Ensemble de distribution de café broyé selon la précédente, caractérisé en ce que l'organe complémentaire est un moulin à café (100), comprenant des moyens (136) de réception de grains de café non broyés, des moyens de broyage de ces grains, ainsi qu'un orifice (138) d'évacuation de café broyé, qui débouche en service dans une ouverture (8) ménagée dans le doseur (2), de manière à admettre le café broyé dans le corps (4) du doseur (2). 7. Ensemble de distribution de café broyé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que l'organe complémentaire est un support (50), propre à recevoir de façon amovible le doseur (2). 8. Ensemble de distribution de café broyé selon l'une des 5 à 7, comprenant au moins un doseur de café selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage complémentaires comprennent un doigt (64, 114), mobile entre une position sortie, dans laquelle il coopère avec la butée (22) dont est pourvu le corps (4) du doseur (2), et une position escamotée. 9. Ensemble de distribution de café broyé selon la 8, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de rappel du doigt (64, 114) dans sa position sortie, en particulier un ressort (68) propre à repousser un chariot (66) qui est solidaire de ce doigt (64). 10, Ensemble de distribution de café broyé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le doigt (64, 114) comprend une rampe d'introduction (641), propre à être repoussée par le doseur (2) afin d'escamoter ce doigt (64, 114), ainsi qu'une rampe de retenue (642), propre à coopérer avec la butée (22) du doseur (2). 11. Ensemble de distribution de café broyé selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (70, 120) de déverrouillage du doigt (74, 114), propres à l'amener dans sa position escamotée. 12. Ensemble de distribution de café broyé selon l'une des 5 à 11, comprenant au moins un doseur de café selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage complémentaire comportent une plaque d'accrochage (60, 110), qui comprend un élément complémentaire de crochetage (72, 122), propre à coopérer avec l'élément de crochetage (24) du doseur (2). 13. Ensemble de distribution de café broyé selon les 10 et 12, caractérisé en ce que la rampe de retenue (642) est une rampe oblique, le long de laquelle est propre à glisser la butée (22), définissant elle aussi une rampe oblique, alors que l'élément complémentaire de crochetage (72, 122) définit une rampe oblique (721), le long de laquelle est propre à glisser l'élément de crochetage (24), qui définit également une rampe oblique. 14. Ensemble de distribution de café broyé selon l'une quelconque des 6 à 13, caractérisé en ce que le moulin à café (100) comporte des moyens (134) de détection, propres à détecter si le niveau de café dans le doseur (2) est inférieur à une valeur prédéterminée (L), lorsque ce doseur (2) est placé sur ce moulin (100). 15. Ensemble de distribution de café broyé selon l'une quelconque des 6 à 14, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de détection de la présence du doseur (2) sur le moulin (100), propres à autoriser l'actionnement des moyens de broyage, notamment un aimant logé dans le doseur (2), qui est propre à coopérer avec un relais équipant le moulin. 16. Ensemble de distribution de café broyé selon l'une quelconque des 7 à 14, caractérisé en ce que le ou chaque support (50) est pourvu d'un habillage (78, 78'), notamment d'un habillage arrière ou d'un habillage inférieur. | A | A47 | A47J | A47J 42 | A47J 42/40 |
FR2893040 | A1 | BRISE-VENT ECRAN DE PROTECTION SOLAIRE DE GRANDE LARGEUR CONCU ET REALISE POUR SUPPRIMER LES NUISANCES DU VENT ET RESISTER AUX VENTS VIOLENTS ET ETRE MANOEUVRABLES | 20,070,511 | La présente invention concerne des perfectionnements aux écrans brise-vents, particulièrement au brevet déposé à l'INPI sous le numéro 0511429, ainsi qu'aux écrans de protection solaire. On connaît des écrans brise-vents constitués de films continus et étanches, de toiles, de tissage, de tricotages et autres structures textiles selon les métiers et machines utilisées, on connaît aussi des brise-vents constitués d'une sorte de film de matière plastique comportant des trous. Les espaces restant entre les trous remplissent les mêmes fonctions que les fils d'un textile tissé ou tricoté. On a aussi employé comme brise-vents des écrans brise-vues, des filets pare-grêle, des écrans d'ombrage, sans plus de satisfaction, et avec autant d'insatisfactions. La totalité des brise-vents apportant une bonne protection contre le vent se contente de détourner, de dévier le vent sur les côtés, comme le fait une voile. Les autres brise-vents laisse passer beaucoup de vent de sorte qu'ils n'en réduisent pas suffisamment les nuisances. Le brise-vent selon l'invention offre la caractéristique totalement nouvelle d'absorber le vent et d'en transformer l'énergie cinétique en turbulences donc en frottements internes. La totalité des gens à qui l'on expose cette conception de brise-vent sourient de manière sarcastique et pour le moins incrédule. Mais lorsqu'ils sont passés derrière ce nouveau brise-vent en vraie grandeur et en pleins vents, les félicitations, adjectifs de louange s'additionnent aux compliments. La totale objectivité impartiale des anémomètres les plus précis confirme toujours l'efficacité du brise vent selon l'invention, y compris sur les bords où l'on ne ressent pratiquement pas de vent détourné. Les brise-vents et les écrans de protection solaire conçus jusqu'à ce jour peuvent se classer en deux catégories : -1/ les brise-vents écrans sous forme de bâches, ou de toiles continues, totalement étanches, opaques qui détournent le vent comme le fait une voile de bateau, c'est-à-dire qui envoient le vent chez le voisin; - 2/ les brise-vents ou brise-vues et écrans sous forme de filets ou de structures en matières plastiques plus ou moins ouvertes qui se contentent de ralentir le vent sans réussir à l'arrêter suffisamment. La résistance mécanique insuffisante de ces différents produits a amené les fabricants à limiter leur largeur de fabrication, c'est-à-dire la hauteur de leurs brise-vent à 1,5 mètre environ. Ce qui s'avère notoirement insuffisant pour les applications demandées. Toutes ces structures textiles ou plastiques présentent les inconvénients majeurs soit d'être insuffisamment efficaces, soit d'avoir des résistances mécaniques et des tenues insuffisantes aux poussées provoquées par les vents violents. Comme ces toiles sont généralement constituées de fils de matières plastiques extensibles, les efforts que le vent applique sur ces brise-vents y provoquent des poches et autres déformations dont l'aspect est pour le moins disgracieux. Ou pire, les vents violents provoquent la déchirure. Certes il serait pensable de renforcer l'épaisseur de ces toiles ou de ces films sur toute leur surface, encore que cela augmente le prix de revient de manière importante, sans être certain que le renforcement de l'épaisseur soit suffisant. On a eu l'idée de disposer des zones de renfort tissées dans ces toiles, mais l'expérience montre que tout ce qui a été essayé jusqu'à ce jour ne donne pas de satisfaction et que rapidement des poches s'y constituent. Tous ces systèmes présentent tellement d'inconvénients que leur utilisation en est limitée soit à la protection des petites terrasses de particuliers, soit pour réduire les nuisances du vent sur les cultures, quelque fois sur les animaux. II n'existe à ce jour aucun brise-vent présentant suffisamment d'avantages pour pouvoir remplacer les murs en parpaing d'époque tellement décoratifs dans le paysage ou les haies de cyprès qui mettent 10 ans à pousser, qu'il faut régulièrement tailler et qui sont totalement opaques. La constitution du nouveau brise-vent écran en toile tricotée selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Selon une première caractéristique de l'invention, la structure textile du nouveau brise vent est ouverte car elle est constituée de bandelettes vrillées d'une largeur de 2,5mm espacées de 1 mm environ. Cette structure ouverte laisse passer le regard et le vent mais en imposant au flux d'air des turbulences qui transforment l'énergie cinétique du vent en frottements internes donc en chaleur selon la formule Ec = 'h de MV2' de sorte que l'efficacité du brise vent est proportionnelle au carré de la vitesse du vent. Les bandelettes destinées à la protection solaire pourront être de largeur différente de façon à mieux assurer la réflexion du soleil. Alors que tous les brise-vents actuels, ou bien sont opaques et étanches et détournent le flux d'air du vent, ou bien laissent passer une certaine quantité d'air au travers d'orifices bien réguliers, le brise-vent selon l'invention, lui, laisse passer le regard et l'air mais annule la vitesse du flux d'air constitué par le vent en lui imposant des turbulences qui transforment son énergie en frottements internes. Ainsi derrière le brise-vent selon l'invention, on a autant d'air que devant, mais de l'air sans vitesse. On a toujours un peu d'air, contrairement à ce qui se passe derrière un mur étanche derrière lequel on a l'impression d'étouffer. Pour laisser passer l'air la texture du brise-vent selon l'invention est constituée, dans le sens de la trame, par des bandelettes non jointives et irrégulières entre lesquelles 1/ le regard peut passer. La disposition de bandelettes vrillées d'une largeur de 2,5 mm espacées de 1 mm environ permet au regard de reconstituer une image complète différente de l'image divisée que perçoit la rétine, 2/ l'air peut s'introduire très facilement mais subit des changements de directions désordonnés, changements de directions générateurs de turbulences qui transforment l'énergie cinétique du vent en frottements. Selon une deuxième caractéristique du brise-vent selon l'invention on a constaté que le profil d'une bandelette vrillée sur elle même provoque plus de perturbations dans un flux d'air que le profil d'une bandelette plate ou mieux d'un fil cylindrique comme ce qui est actuellement employé dans les brise-vents connus. Pour obtenir des bandelettes vrillées on les découpe à partir d'un film de grande largeur puis on les enroule sur des bobines. Ces bobines sont installées sur le métier textile de sorte que la bandelette ne quitte pas la bobine perpendiculairement à l'axe comme d'habitude mais au contraire dans le prolongement de l'axe de la bobine. Ainsi la bandelette se vrille d'un tour sur elle-même à chacun de ses tours d'enroulement sur la bobine. On obtient ainsi, dans le sens de la trame, des filaments qui sont vrillés sur eux même de la manière la plus désordonnée possible. Ainsi le flux d'air est divisé entre une myriade de bandelettes vrillées, non parallèles mais en désordre de sorte que chaque mini flux part dans une direction différente, quelque fois à 90 degrés du mini flux voisin généré par la bandelette suivante, et ceci également à l'intérieur du même flux selon sa position sur la vrille de la bandelette. Et ceci tous les 2,5 mm sur toute la longueur du brise-vent, et sur toute sa largeur. Selon une troisième caractéristique du brise-vent selon l'invention on a constaté que le profil que le profil d'une bandelette de 2,5 mm obtenue à partir d'une bandelette de 5 mm repliée sur elle-même provoque plus de turbulences que le profil d'une bandelette de 2,5 mm plate massive, sans pli ni cavité interne, ou mieux d'un filament cylindrique. On ne serrera pas trop le mécanisme de pliage de sorte que ces bandelettes repliées en deux puissent se déplier, ce qui augmente encore l'irrégularité de la texture du brise-vent, donc les turbulences donc la transformation de l'énergie cinétique du vent en frottements internes. Ces bandelettes repliées sur elles même sont obtenues, selon l'invention, par la découpe de bandelettes de 5 mm dans un film de polyéthylène noir traité anti-UV de grande largeur. Ces bandelettes de largeur 5 mm sont ensuite repliées en deux pour obtenir des bandelettes finales d'une largeur de 2,5 mm. On arrangera la machine pour que ces bandelettes découpées en largeur 5 mm soient repliées sur elles-mêmes. La largeur de 2,5 mm s'avère particulièrement efficace pour provoquer le maximum de turbulences dans le brise-vent non étanche selon l'invention, et pour laisser passer le regard. Selon une quatrième caractéristique de l'invention, et sans laquelle le brise-vent ne présente pas ses avantages de non déformation, les poussées du vent sont reçues par des bandelettes vrillés, en double épaisseur, disposés côte à côte dans le sens de la trame. En effet, selon l'invention, on a constaté que des bandelettes d'une épaisseur de deux fois 0,005 mm sont plus robustes et résistantes que des bandelettes d'une fois 0,010 mm d'épaisseur, et ceci pour le même poids de matière consommée. Selon une cinquième caractéristique de l'invention, et sans laquelle le brise-vent ne présente pas ses avantages de résistance mécanique, les bandelettes vrillées de la trame qui reçoivent les poussées du vent sont vigoureusement enserrées, tous les centimètres environ, dans les noeuds du maillage constitué par la structuration en filet de la chaîne d'une double construction textile qui combine les avantages suivants : -1/ la double structure chargée de tenir chaque bandelette recevant le vent constitue un quadrillage en mailles quasiment indéchirable car les filaments de cette structure peuvent glisser les uns vers les autres de sorte que en cas de début de déchirure le premier filament glisse vers le deuxième qui glisse vers le troisième qui glisse vers le quatrième qui glisse vers le cinquième et ainsi de suite jusqu'à ce que l'addition des résistances mécaniques de ces bandelettes présente une résistance mécanique plus importante que l'effort de la déchirure. De plus le début de l'effort de déchirure resserre les noeuds de chaque maille, ce qui a/ augmente encore l'étranglement des bandelettes par maillage de la chaîne chargée de les retenir, b/ ajoute la résistance mécanique des bandelettes de trame à celle du maillage de la chaîne. -2/ la structure en chaîne est organisée selon un quadrillage avec un tramage bidirectionnel comme dans un métier à tisser, ce qui coince, ce qui étrangle, ce qui bloque dans les deux directions les dimensions et les résistances mécaniques du quadrillage support des bandelettes chargées de recevoir les poussées du vent. Cette construction interdit le glissement et le démaillage du tissu pourtant tricoté, et ceci même en cas de début de déchirure. La structure de la chaîne sera constituée de deux monofilaments de polyéthylène ronds superposés au lieu d'un pour augmenter encore la résistance mécanique du complexe. On utilisera des fils ronds massifs car leur résistance aux UV, donc au vieillissement, est supérieure. La constitution de ce nouveau brise-vent selon l'invention, telle que décrite ci-dessus, bien que beaucoup plus résistante que tout ce qui se fait, présente encore l'inconvénient des autres brise-vent : les poussées reçues au centre de la toile sont prises en charge uniquement par les poutres horizontales et les poteaux verticaux du portique support du brise-vent. C'est pourquoi tous les brise-vents actuels ou bien sont de faible largeur ou bien font rapidement des poches. La constitution de la nouvelle toile tricotée selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Elle comporte en effet, selon une sixième caractéristique, une structure textile organisée pour être capable de transmettre à des câbles en acier de préférence inoxydable, disposés de manière adéquate et d'une solidité adaptée, toutes les poussées reçues même des vents les plus violents. Pour cela des câbles en acier inoxydable seront installés dans le brise-vent aussi bien sur les deux lisières que régulièrement sur toute la largeur du brise-vent, par exemple tous les 50 centimètres. Ainsi ce seront les câbles en acier inoxydable, ou en tout autre matériau suffisamment robuste, qui prendront en charge tous les efforts appliqués par le vent, aussi bien sur les côtés qu'au centre du brise-vent selon l'invention, pour les transmettre aux poutres du portique constituant la structure porteuse du brise-vent. Les câbles seront ainsi disposés pour que les efforts résiduels absorbés par la toile entre deux câbles, sur 50 centimètres par exemple, soient insuffisants pour en provoquer une déformation notoire et apparente. Pour assurer une mise en place efficace des câbles dans la toile et pour leur permettre de parfaitement prendre en charge toutes les poussées reçues, on constituera, dès la fabrication par tricotage ou tissage et tous les 50 cm et en lisières, selon une septième caractéristique et dans le sens de la trame et surtout de préférence dans le sens de la chaîne du brise vent, des lignes de renfort tissées ou tricotées au centre desquelles seront disposées des genres de boutonnières-oeillets destinées à recevoir les câbles. Ces boutonnières seront le plus étroites possible et auront une longueur d'environ 10 mm, ou moins, et seront espacées d'environ 50 mm. Ces dimensions sont indicatives et seront adaptées aux caractéristiques du métier textile utilisé, sans sortir du cadre de la présente invention. Ces boutonnières seront alignées en rangs parallèles selon le sens de la largeur ce qui permettra de passer un jonc de l'une à l'autre dans le sens de la largeur en complément du câble qui y passe dans le sens de la longueur. Ce jonc permettra de manoeuvrer, de replier le brise-vent et surtout l'écran de protection solaire. Ces boutonnières pourront recevoir selon cette septième caractéristique des petits crochets permettant de faire glisser le brise-vent le long des câbles du haut et du bas de façon à replier le brise-vent. Le même système de repli pourra être installé grâce aux boutonnières sur les têtes de câbles à leur liaison sur les poteaux verticaux. Afin de ne pas réduire les performances mécaniques du brise vent et selon une huitième caractéristique de l'invention, ces boutonnières ne seront pas ouvertes et conserveront tous les éléments constituants le brise-vent : aussi bien toutes les bandelettes de la trame que tous les filaments constituant la chaîne et son quadrillage de renfort. Ainsi ces boutonnières non ouvertes ne seront pas une zone de fragilité, une amorce de déchirure mais au contraire une zone de renfort évitant que le câble ne puisse endommager le brise-vent, mais surtout assurant une meilleure transmission des forces reçues aux câbles. L'espace prévu et disponible entre les bandelettes et leur souplesse permettra d'y introduire le câble sans difficultés. De plus la présence de ces bandelettes dans les boutonnières augmentera la friction du câble contre le tissu et évitera que le tissu ne glisse vers les poteaux verticaux et ne fasse des poches dans l'axe horizontal. Le fait que ces boutonnières ne soient pas ouvertes, donc que les bandelettes de la trame ne soient pas sectionnées leur permettra de mieux transmettre aux câbles tous les efforts absorbés par le textile brisevent selon l'invention. L'organisation de l'architecture textile, du brise- vent selon l'invention, constitué de bandelettes non jointives, permet d'introduire le câble entre deux bandelettes successives, à l'intérieur de l'ouverture fictive de la boutonnière qui en fait n'est qu'un renfort de précaution contre le câble et un moyen d'augmenter l'adhérence du brise vent sur le câble, et donc de réduire la tendance du brise-vent à se déplacer et à faire des poches. Avec ce système se présente le risque majeur que la boutonnière se désolidarise du tissu lui-même. Pour éviter cela, selon une neuvième revendication on constituera la boutonnière au centre d'une bande de renfort dans laquelle la texture des fils de chaîne et de trame sera très resserrée. Ainsi l'effort absorbé à partir du vent sera endossé par chaque fil de trame et transmis directement par chaque fil de trame retenu par la chaîne au câble. Cette répartition, cette division de l'effort reçu individuellement, sera obtenu par un espace de 2 millimètres entre les lignes de renfort en chaîne. Ainsi toutes les bandelettes de trame retransmettront les efforts au câble installé en chaîne. Ceci est le meilleur moyen pour supprimer les poches qui proviennent de ce que les efforts de poussée sont rassemblés dans une zone centrale, ce qui provoque un effort plus important au centre du brise-vent, donc la déformation. Selon un mode particulier de réalisation qui s'est remarquablement efficace sur les prototypes, et selon une dixième revendication on installera les boutonnières au centre de lignes de renfort doubles d'une largeur d'environ 10 à 20 mm chacune. Ces lignes de renfort seront constituées par 4 fils de chaîne doubles séparés d'environ 2,5 mm, soit la largeur des bandelette de façon à mieux les maintenir, et venant enserrer les bandelette de trame. Ces doubles lignes de renfort dans le sens de la chaîne auront une triple fonction : - 1/ maintenir fermement toutes les bandelettes de trame pour leur interdire de se déplacer dans le sens de la trame, - 2/ concentrer tous les efforts reçus par chaque bandelette en lui interdisant le moindre glissement, - 3/ constituer un substrat solide capable de transmettre tous les efforts reçus aux câbles devant emporter ces efforts vers le portique métallique support du brise-vent, - 4/ chaque bandelette transmet elle-même, individuellement, au câble, directement, sans aucun intermédiaire, l'intégralité des poussées qu'elle reçoit personnellement du vent. - 5/ la structure en chaîne de la double bande de renfort se prend chaque bandelette dans un double maillage en chaînette ce qui interdit aux bandelettes tout glissement donc toute constitution de poche, puisque le maillage en chaîne renforce la résistance en trame. Les lignes de renfort doubles au centre desquelles sont installées les boutonnières sont constituées par une double chaînette emprisonnant trois bandelettes de trame puis revenant chercher l'autre ligne de chaînette qui constitue la ligne de renfort en chaîne distante de 6 à 10 mm environ. Du côté endroit on voit ainsi un quadrillage de chaînette en retour, ce qui peu présenter l'avantage de donner à une face un coloris plus clair. Du côté envers on ne voit plus le quadrillage supplémentaire de la chaînette, ce qui peut donner un côté plus clair. Selon cette même revendication ces lignes de renfort seront doubles et espacées de 6 à 10 mm environ car il faut tenir compte du fait que les bandelettes vont tirer dans les deux sens et pas seulement, comme sur les brise-vents habituels du centre vers les bords. En effet les bandelettes vont envoyer leur traction vers le câble le plus proche, et pas seulement vers la périphérie. Selon une onzième revendication et afin d'obtenir la meilleure cohésion tissu // câble et donc la transmission de l'effort au câble la plus intime et efficace possible, les boutonnières auront une longueur de 10 mm environ et seront espacées de 2 à 10 cm, un espace de 5 cm représentant un bon équilibre entre la meilleure transmission de l'effort du vent au câble et une bonne facilité de montage. Etant entendu que le produit le plus solide serait celui qui comporterait un câble directement introduit dans le tissage ou le tricotage lui-même ; ce que les machine actuelles ne savent pas faire. De façon à ce que les poussées du vent soient transmises intimement, aussitôt, sans intermédiaires ni délais aux câbles d'acier prévus pour les prendre en charge les lignes de Boutonnières seront construites de façon à ce que les câbles soient introduits une fois devant, une fois derrière. Cette disposition des câbles en S à boucles dans le tissu provoque un frottement important du tissu sur les câbles, ce qui réduit la tendance du tissu à glisser sur les câbles et ainsi à faire des poches dans le sens horizontal. Selon une douzième caractéristique de l'invention grâce à l'introduction en S à boucles à sinusoïde rapprochées des câbles dans le brise-vent, celui-ci frotte sur le câble et n'a pas tendance à se déplacer le long du câble et à faire des poches. Le frottement du tissu sur le câble est d'autant plus important que le vent est fort. Dans les autres brise-vents l'augmentation de la force du vent augmente la tendance à faire des poches, dans le brise-vent selon l'invention l'augmentation de la force du vent augmente le frottement de la toile sur le câble, de qui réduit la tendance à faire des poches. Selon une treizième caractéristique la mise en place de lignes de renfort tous les 50 cm, et comportant des oeillets recevant des câbles permet d'obtenir toutes les largeurs de brise vents souhaitées. - Pour obtenir une largeur moins importante que la largeur de fabrication on peut couper la toile tous les multiples de 50 cm. Pour obtenir une largeur plus importante que la largeur de fabrication il suffit de faire chevaucher la largeur de fabrication et la largeur de complément en faisant se superposer la ligne de renfort comportant les boutonnières de la largeur supplémentaire souhaitée sur la ligne de boutonnières de la largeur de fabrication. Le raccordement des deux largeurs sera effectué et réalisé simplement par le circuit sinusoïdal en S du câble qui serrera les deux toiles l'une contre l'autre. La hauteur du portique métallique sera adaptée sans difficultés à la largeur exacte des deux morceaux de toile. Selon une quatorzième caractéristique de l'invention la construction textile du nouveau brise-vent est constituée de sorte qu'il n'est plus nécessaire de fixer les lisières hautes et basses de la toile sur poutres hautes et basses du portique support du brise-vent. En effet la disposition des câbles introduits en sinusoïde dans la ligne d'oeillets rend la fixation de la toile elle-même superflue. A la rigueur il suffit de disposer un petit lien de fil de fer qui attachera le câble porteur à la poutre du portique. Selon une quinzième caractéristique de l'invention la construction textile du nouveau brise-vent est constituée de sorte qu'il n'y ait aucune rupture mécanique dans les composants chargés de la transmission des poussées du vent aux câbles d'acier entre les différents composants, bandelettes de la trame et filaments de la chaîne depuis la lisière haute jusqu'à la lisière basse, depuis le côté gauche jusqu'ai côté droit, et aussi dans l'espace séparant les câbles entre eux. Selon une seizième caractéristique du brise-vent selon l'invention celui-ci sera de grande largeur, selon la largeur maximum du métier textile utilisé : par exemple plus de 300 centimètres de large. Cette largeur légèrement supérieure à revendiquée permet d'utiliser, pour la construction des portiques métalliques support du brise-vent, des tubes métalliques d'une longueur de trois mètres, longueur qui est la moitié des tubes métalliques standards du commerce disponibles partout, longueur standard qui est de 6 mètres. Le fait d'avoir une largeur très légèrement supérieure à trois mètre permet d'enserrer légèrement les côtés droite et gauche de la toile autour des poteaux verticaux et ainsi de les masquer en les entourant du tissu du brise-vent. Selon une dix septième caractéristique du brise-vent selon l'invention celui-ci sera de couleur noire. En effet on sait que la couleur noire est celle qui est la plus favorable à l'absorption de la chaleur mais aussi, et symétriquement, à l'émission de la chaleur. Ainsi en été le brise-vent selon l'invention sera puissamment ventilé par le passage du vent, il sera donc totalement refroidi. A la température de l'air. Il se présentera comme une surface plus fraîche que les autres surfaces réchauffées par le soleil. Ainsi le brise-vent donnera une impression de fraîcheur aux privilégiés qui seront devant. De plus la couleur noire est celle qui résiste le mieux aux UV, et de loin. Les bandelettes du brise-vent selon l'invention pourrant aussi être réalisées à partir d'un film réflecteur du rayonnement solaire, ce qui permettra d'utiliser le brise-vent comme écran de protection solaire aussi bien vertical que horizontal. Selon une dix huitième caractéristique du brise-vent selon l'invention celui-ci sera fabriqué totalement en Polyéthylène ou en matériaux compatibles et soudables ensemble de façon à pouvoir être fixés l'un sur l'autre et bordés facilement par les moyens de soudure tels que la chaleur ou les ultrasons. Une des grandes faiblesses des brise-vents actuels réside dans le fait qu'ils sont réalisés en plusieurs matières, dont le polyester, les polyamides, etc. y compris des fibres de verre pour en renforcer la résistance mécanique. La diversité, l'hétérogénéité des composants interdit, ou complique, la possibilité de souder aisément entre eux plusieurs morceaux de toile composant le brise-vent. Cette hétérogénéité de composants rend le finissage des bords particulièrement difficile de sorte qu'un ourlet ou le surjet est la seule solution apportant une finition satisfaisante pour un produit de qualité. Le brise-vent selon l'invention sera fabriqué en une seule matière, par exemple en polyéthylène de façon à pouvoir être soudé sur lui même : Ainsi une simple cautérisation thermique ou par ultrasons apportera un finissage sans risques d'effilochage ou de défilage du tissage sur les bords. Ce type de finissage apporte en plus de la rapidité de réalisation l'avantage d'une meilleure transmission aux câbles des forces du retour de vent sur les extrémités du brise-vent. La structure textile selon l'invention est particulièrement destinée à la constitution de brise-vents et d'écrans de protection solaire ne présentant pas les inconvénients des brise-vents actuels et surtout beaucoup plus efficaces en matière de protection contre les nuisances du vent et pouvant être manoeuvrés ou repliés. 35 | Brise-vent non opaque capable, même sous la poussée des vents les plus violents, de ne pas faire de poches et d'absorber le vent pour en dissoudre l'énergie cinétique en turbulences et frottement internes.L'invention concerne un brise-vent constitué en trame de bandelettes plates, non jointives, vrillées enserrées dans les noeuds d'un maillage tricoté en chaîne renforcé par un tramage bidirectionnel en monofilaments doubles. Le brise-vent selon l'invention comporte des câbles d'acier disposés en lisières et tous les 50 cm et introduits dans des boutonnières non ouvertes, disposées selon des lignes de renfort doubles.Le brise vent selon l'invention, fabriqué en une seule matière, en grande largeur et en couleur noire, ne comporte aucune rupture mécanique dans ses composants de chaîne et de trame. | 1/ Brise-vent écran de protection solaire constitué d'une structure textile ouverte composée de bandelettes d'une largeur de 2,5 mm environ non jointives car espacées d'environ 1 mm afin de laisser passer le regard et l'air. Les bandelettes du produit destinées à la protection solaire pourront être de largeur différente. 2/ Brise-vent écran selon la 1/ caractérisé en ce que les bandelettes sont vrillées sur elles mêmes. 3/ Brise-vent écran selon la 1/ et la 2/ caractérisé en ce que les bandelettes de 2,5 mm sont obtenues à partir d'une bandelette de 5 mm repliée sur elle-même. 4/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que les bandelettes sont obtenues à partir d'une double épaisseur de film. 5/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce qu'il comporte d'une part dans le sens de la trame des bandelettes vrillées non jointives destinées à prendre en charge les poussées du vent en provoquant des turbulences et d'autre part une structure maillée destinée à tenir les bandelettes en les étranglant, les enserrant tous les centimètres environ dans les noeuds d'un maillage tricoté constitué par la structuration en filet de la chaîne d'une double construction textile en quadrillage indémaillable avec un tramage bidirectionnel comme dans les métiers à tisser. Les caractéristiques d'une structure tricotée sont associées aux caractéristiques d'une structure tissée. Les bandelettes plates sont d'une part maintenues et d'autre part renforcées par une structure constituée de monofilaments doubles cylindriques . Seule cette double structuration tissage + tricot permet de tenir les bandelettes en ménageant le vide souhaité entre les bandelettes grâce à une double maille : une maille porteuse des rubans de trame et une maille renfort du brise-vent capable de transmettre les efforts. 6/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que sa structure textile est organisée pour être capable de transmettre à des câbles en acier de préférence inoxydable, disposés de manière adéquate et d'une solidité adaptée, toutes les poussées reçues du vent. Les câbles en acier ou en tout autre matériau suffisamment robuste seront disposés non seulement selon les lisières mais aussi tous les 50 cm environ.7/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que l'on a installé en trame mais de préférence en chaîne, tous les 50 cm et en lisières, des bandes de renfort dans ou au centre des quelles sont disposées, dès la fabrication par tissage tricotage, des genres de boutonnières-oeillets alignées en rang selon le sens de la largeur et destinées à recevoir les câbles et / ou des crochets de fixation amovible ainsi que des joncs passés d'une boutonnière à l'autre dans le sens de la largeur et permettant le repli et la manoeuvre de l'écran. 8/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que les boutonnières ne sont pas ouvertes mais que dans ces boutonnières on n'a pas sectionné les bandelettes de trame ni les monofilaments de la chaîne qui y passent. 9/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que les boutonnières sont installées au centre d'une bande de renfort dans laquelle la texture des fils de chaîne et de trame sera très resserrée. 10/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que les boutonnières sont installées entre deux bandes de renfort doubles qui prennent chaque bandelette dans un double maillage en chaînette de façon à interdire aux bandelettes tout glissement et de façon à ce que le maillage en chaîne renforce la résistance en trame et assure la meilleure transmission des poussée du vent vers le câble le plus proche.. 11 / Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que les boutonnières auront une longueur de 10 mm environ et seront espacées d'environ 5 cm. 12/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que les boutonnières sont disposées de façon à ce que les efforts appliqués sur le brise-vent augmentent le frottement de la toile sur les câbles. 13/ Brise-vent écranselon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce qu'il comporte tous les 50 cm environ des lignes de boutonnières-oeillets permettant de raccorder des largeurs successives en faisant passer le même câble dans les boutonnières-oeillets des largeurs qui se chevaucheront. 14/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce qu'il comporte sur ses lisières un câble passant en sinusoïde par des oeillets rapprochés, ceci afin d'éviter d'avoir à attacher le brise vent sur son portique.15/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce que ses composants en chaîne et en trame ne comportent aucune rupture mécanique, aucune section 16/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce qu'il est fabriqué en largeur légèrement supérieure à 3 mètres, ou selon un sous multiple des longueurs de tubes standard du commerce, longueur qui est de 6 mètres. 17/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce qu'il est fabriqué en couleur noire ou / et en film réflecteur du rayonnement solaire. 18/ Brise-vent écran selon la 1/ et les suivantes caractérisé en ce qu'il est fabriqué en une seule matière, par exemple en polyéthylène, ou en matériaux compatibles de façon à pouvoir être soudés sur eux mêmes ou de façon à ce que sa structure tissée puisse être arrêtée sur les bords sans avoir recours aux moyens habituels tels que l'ourlet ou le surjet. 25 30 35 | E,D | E01,D04,E06 | E01F,D04B,E06B | E01F 7,D04B 21,E06B 9 | E01F 7/00,D04B 21/14,E06B 9/24 |
FR2901584 | A1 | MANCHON DE MAINTIEN D'UN ELEMENT D'APPUI OU DE COUVERTURE SOUS LE PLANCHER DE L'HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,130 | porteur coopérant avec des moyens formant pince, respectivement prévus sur le râtelier et l'élément de protection. La présente invention concerne un manchon de maintien apte à coopérer avec un axe porteur comportant les caractéristiques précitées, pour le montage et l'immobilisation sur cet axe d'un élément d'appui ou de couverture quelconque. A cet effet, le manchon considéré, propre à être pré-positionné puis immobilisé sur un axe porteur constitué par un doigt axial muni de deux parties sphériques en saillie, espacées et superposées, présentant des diamètres différents, la partie sphérique de plus petit diamètre étant prévue en bout de l'axe et la partie sphérique de plus grand diamètre en partie courante, se caractérise en ce qu'il comporte un corps creux, réalisé en un matériau présentant une relative élasticité, ce corps creux de forme générale cylindrique présentant une paroi externe munie de moyens de montage dans celle-ci de l'élément d'appui ou de couverture qui s'étend transversalement vers l'extérieur du corps creux, lequel comporte intérieurement un logement dont les dimensions sont sensiblement égales à celles de la partie sphérique de l'axe porteur de plus grand diamètre, ce logement comportant un trou de passage à une extrémité et étant prolongé à l'extrémité opposée par un évidement évasé, de telle sorte que la partie sphérique de plus petit diamètre de l'axe porteur puisse librement traverser le trou de passage du logement, avant que le corps creux ne soit immobilisé par pincement sur l'axe porteur consécutivement au guidage de la partie de plus grand diamètre dans l'évidement évasé, suivi de son engagement et serrage dans le logement. Selon une caractéristique particulière, le corps creux est réalisé en caoutchouc ou en une matière plastique similaire, relativement rigide mais apte à lui conférer une élasticité suffisante pour assurer le pincement de la partie sphérique de plus grand diamètre de l'axe porteur. Avantageusement et selon une autre caractéristique, la distance qui sépare les deux parties sphériques sur l'axe porteur est au moins égale à la profondeur du logement de forme sphérique du corps creux. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens de montage de l'élément d'appui ou de couverture sont constitués par une rainure circulaire ouverte vers l'extérieur du corps creux. D'autres caractéristiques d'un manchon de maintien conforme à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif en référence au dessin annexé, sur lequel . - La Figure 1 est une vue en élévation et en coupe partielle du manchon conforme à l'invention, représenté dans une position de pré-montage sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile. - La Figure 2 est une vue analogue à la Figure 1, dans laquelle le manchon est illustré en position de montage. - La Figure 3 est une perspective en vue de dessus du manchon considéré. - La Figure 4 est une vue en coupe du manchon de la Figure 3, selon le plan A-A de cette dernière. Sur les Figures 1 et 2, la référence 1 désigne le plancher schématiquement représenté de l'habitacle d'un véhicule automobile, muni d'un axe porteur 2 dont la structure et la fonction sont plus spécialement décrits et représentés dans la demande de brevet antérieure précitée, au nom de la Demanderesse. L'axe porteur 2 comporte notamment, selon sa longueur, deux éléments sphériques successifs, l'un désigné par la référence 3 étant prévu en partie courante de l'axe 2, tandis que l'autre repéré 4 est ménagé en bout de cet axe. L'élément 3 présente un diamètre déterminé dont la fonction est décrite plus loin, l'élément 4 comportant un diamètre sensiblement inférieur au précédent. Sur les Figures 1 et 2, est représenté un écran de protection 5 ou autre élément d'appui ou de couverture du plancher 1, à maintenir en position sous ce dernier grâce à l'utilisation d'un manchon 6, conforme à l'invention. Comme plus spécialement représenté sur les Figures 3 et 4, ce manchon 6, réalisé en un matériau rigide mais apte néanmoins à présenter une relative élasticité, tel notamment que du caoutchouc ou un matériau plastique similaire, présente un corps creux à profil extérieur sensiblement cylindrique, évidé intérieurement de manière à pouvoir accommoder les éléments sphériques 3 et 4 de l'axe porteur 2 comme indiqué ci-après. Notamment, le manchon 6 présente, à son extrémité supérieure, une large ouverture 7, prolongée par une partie conique évasée 8 se raccordant à un logement sphérique 9, lequel comporte, à l'opposé, à l'extrémité inférieure du manchon, un trou de passage 10. Comme illustré sur la vue en coupe de la Figure 4, le logement sphérique 9 du manchon est délimité par une surface de même profil 11, tandis que la paroi latérale externe 12 du corps creux présente un contour cylindrique. Dans cette paroi latérale 12, est de préférence ménagée une rainure circulaire 13, ouverte vers l'extérieur, pour le montage dans celle-ci de l'écran 5, le manchon 6 s'engageant dans un orifice prévu à cet effet dans ce dernier. D'autres moyens équivalents peuvent également être envisagés pour réaliser ce montage de l'écran sur le corps creux formé par le manchon. La mise en place de l'écran 5 préalablement muni du manchon 6 sur l'axe porteur 2 prévu sous le plancher 1, s'effectue consécutivement à un déplacement relatif de l'ensemble de la façon représentée sur les Figures 1 et 2, avec une phase de pré-positionnement dans laquelle l'élément sphérique 4 de plus petit diamètre, ménagé en bout de cet axe, traverse librement le trou de passage 10 à l'extrémité inférieure du manchon, tandis que l'élément 3 de plus grand diamètre, prévu en partie courante de l'axe, s'engage à travers l'ouverture 7 en partie supérieure, en étant guidé dans son mouvement par la partie conique évasée 8 qui l'amène progressivement en dans le logement sphérique 9. Le mouvement relatif du manchon 6 par rapport à l'axe porteur 2 se poursuivant, l'élément sphérique 3 de plus grand diamètre force l'entrée dans le logement 9 à la base de la partie conique 8, la déformation correspondante du manchon étant rendue possible par la nature du matériau qui constitue ce manchon. Une fois l'élément 3 entièrement engagé dans le logement 9, celui-ci l'emprisonne à la manière d'une pince en reprenant sa forme initiale, le manchon 6 avec l'écran 5 qui lui est lié dans sa rainure 13, étant ainsi immobilisé sur l'axe porteur 2 dans une position relative exactement définie par rapport au plancher 1. Avantageusement, la distance qui sépare les deux éléments sphériques 3 et 4 sur l'axe porteur 2 est au moins égale à la profondeur du logement 9 de forme sphérique du manchon 6. Le démontage de l'ensemble s'effectue par une manoeuvre exactement inverse, un effort convenable sur le manchon 6, dirigé vers le bas, permettant de faire échapper l'élément sphérique 3 du logement 9 et de désolidariser ensuite ce manchon de l'axe porteur 2. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus et représenté sur le dessin annexé ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes | Ce manchon, propre à être monté sur un axe porteur (2) muni de deux parties sphériques (3,4) en saillie, espacées et superposées, présentant des diamètres différents, se caractérise en ce qu'il comporte un corps creux (11,12), réalisé en un matériau présentant une relative élasticité, ce corps creux présentant une paroi externe (12) munie de moyens de montage dans celle-ci de l'élément d'appui ou de couverture (5) et comportant intérieurement un logement (9) dont les dimensions sont sensiblement égales à celles de la partie sphérique (3) de plus grand diamètre, ce logement comportant un trou de passage (10) à une extrémité de telle sorte que la partie sphérique de plus petit diamètre (4) de l'axe porteur (2) puisse librement traverser ce trou avant engagement et serrage de la partie (3) de plus grand diamètre dans le logement (9). | 1 - Manchon de maintien d'un élément d'appui ou de couverture sous le plancher (1) de l'habitacle d'un véhicule automobile, propre à être pré-positionné puis immobilisé sur un axe porteur (2) constitué par un doigt axial muni de deux parties sphériques (3,4) en saillie, espacées et superposées, présentant des diamètres différents, la partie sphérique (4) de plus petit diamètre étant prévue en bout de l'axe et la partie sphérique de plus grand diamètre (3) en partie courante, caractérisé en ce qu'il comporte un corps creux (11,12), réalisé en un matériau présentant une relative élasticité, ce corps creux de forme générale cylindrique présentant une paroi externe (12) munie de moyens de montage dans celleci de l'élément d'appui ou de couverture (5) qui s'étend transversalement vers l'extérieur du corps creux, lequel comporte intérieurement un logement (9) dont les dimensions sont sensiblement égales à celles de la partie sphérique (3) de l'axe porteur de plus grand diamètre, ce logement comportant un trou de passage (10) à une extrémité et étant prolongé à l'extrémité opposée par un évidement évasé (7,8), de telle sorte que la partie sphérique de plus petit diamètre (4) de l'axe porteur (2) puisse librement traverser le trou de passage (10) du logement (9), avant que le corps creux ne soit immobilisé par pincement sur l'axe porteur consécutivement au guidage de la partie de plus grand diamètre (3) dans l'évidement évasé (7,8), suivi de son engagement et serrage dans le logement (9). 2 - Manchon de maintien selon la 1, caractérisé en ce que le corps creux est réalisé en caoutchouc ou en une matière plastique similaire,relativement rigide mais apte à lui conférer une élasticité suffisante pour assurer le pincement de la partie sphérique (3) de plus grand diamètre de l'axe porteur (2). 3 - Manchon de maintien selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la distance qui sépare les deux parties sphériques (3,4) sur l'axe porteur (2) est sensiblement égale à la profondeur du logement de forme sphérique (9) du corps creux. 4 - Manchon de maintien selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de montage de l'élément d'appui ou de couverture sont constitués par une rainure circulaire (13) ouverte vers l'extérieur du corps creux. | F | F16 | F16B | F16B 9,F16B 2,F16B 21 | F16B 9/02,F16B 2/22,F16B 21/00 |
FR2898334 | A1 | PROCEDE DE REPARTITION DU FREINAGE ENTRE LES FREINS D'UN AERONEF | 20,070,914 | L'invention concerne un . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Les aéronefs d'une certaine importance sont géné- ralement équipés d'un calculateur de freinage qui génère un objectif d'effort de freinage en réponse soit d'un appui par le pilote sur les pédales de freins, soit en réponse à une sélection par le pilote d'un niveau de décélération déterminé (fonction "autobrake"). Cet objectif d'effort de freinage est en pratique réalisé en envoyant des consignes de freinage aux organes de distribution de puissance associés aux freins, identiques pour tous les freins et qui sont telles que la somme des efforts de freinage développés par les freins en réponse à ces con- signes de freinage réalise l'objectif d'effort de frei-nage. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un procédé de répartition permettant d'optimiser l'utilisation des freins. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un procédé de guidage au sol d'un aéronef comportant une pluralité de freins, comportant les étapes de: - estimer un objectif d'effort de freinage et un objectif de couple de lacet à réaliser par les freins de l'aéronef ; - définir au moins deux groupes de freins; - calculer pour chaque groupe un niveau de freinage à réaliser par ledit groupe, lesdits niveaux de freinage étant calculés de sorte qu'un freinage réalisé selon lesdits niveaux de freinage soit, au moins dans des conditions normales de fonctionnement des freins, con-forme à l'objectif d'effort de freinage et l'objectif de couple de lacet. Ainsi, les freins sont utilisés pour ralentir l'aéronef, mais également pour aider à faire tourner celui-ci. La consigne des freins d'un groupe peut dès lors être différente de la consigne des freins de l'autre groupe. Selon un mode préféré de mise en ceuvre, on détermine les niveaux de freinage qui maximisent un taux de satisfaction simultanée de l'objectif de freinage et de l'objectif de couple de lacet. Avantageusement, on répartit les freins en au moins un groupe gauche et un groupe droit symétriques l'un de l'autre. Dans ce cas, l'objectif de couple de la-cet est de préférence spécifié par un écart entre un effort de freinage à réaliser par le groupe gauche et un effort de freinage à réaliser par le groupe droit. De préférence, l'objectif d'effort de freinage ou l'objectif de couple de lacet sont estimés en tenant compte d'une action d'organes de l'aéronef autres que les freins pouvant avoir une influence sur une trajectoire de l'aéronef. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'un aéro- nef comportant quatre atterrisseurs principaux à roues freinées ; - la figure 2 est un schéma-bloc d'une architecture de guidage au sol de l'aéronef de la figure 1 selon un mode particulier de mise en œuvre de l'invention ; - la figure 3 est une vue détaillée de la figure 2 illustrant la commande de freinage ; - la figure 4 est un schéma-bloc d'une répartition à l'intérieur d'un même groupe, adaptable à la commande illustrée à la figure 3. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention est ici illustrée en référence à un aéronef tel que celui de la figure 1 comportant deux atterrisseurs principaux de voilure 1G et 1D, deux atterrisseurs principaux de fuselage 2G et 2D, et un atterris- Beur auxiliaire 3 à roues orientables. Les atterrisseurs principaux 1G,1D,2G,2D portent chacun quatre roues équipées de freins. L'aéronef est en outre équipé de moteurs 4 et d'une dérive 5. L'invention s'insère dans une architecture de guidage au sol de l'aéronef illustrée à la figure 2 qui comporte un module de guidage de l'aéronef 10. Le module de guidage 10 reçoit en entrée une consigne de trajectoire (qui peut, le cas échéant être rectiligne) et commande tous les organes pouvant influer sur la trajectoire au sol de l'aéronef, c'est-à-dire les moteurs 4, l'orientation des roues de l'atterrisseur auxiliaire 3, la dé-rive 5, et, bien sûr, les freins des atterrisseurs principaux. Le module de guidage 10 génère des ordres à des-tination des moteurs 4, de la dérive 5 et de la commande d'orientation des roues de l'atterrisseur auxiliaire 3, et déduit par différence entre la consigne de trajectoire et les effets attendus des actions menées par les organes précités en réponse auxdits ordres un objectif de frei- nage F -et un objectif de couple de lacet C à réaliser par les freins. La consigne de trajectoire peut revêtir diverses formes: - dans un mode de freinage pur, par exemple suite à un atterrissage, la consigne de trajectoire consistera à spécifier au module de guidage 10 au moins une décélération donnée et une vitesse de virage nulle ; - dans un mode de manoeuvre au sol, par exemple entre la piste et l'aérogare, la consigne de trajectoire consistera à spécifier au module de guidage 10 au moins une vitesse de virage qui varie à tout instant pour suivre une trajectoire déterminée. L'objectif de freinage F déterminé à partir de la consigne de trajectoire représente une consigne, c'est-à-dire les évolutions dans le temps d'un effort de freinage que les freins devraient développer pour que l'aéronef suive la trajectoire selon un mouvement (position, vitesse, accélération) donné. En pratique, l'objectif d'effort de freinage représente un ou plusieurs coups de freins de durée et d'intensité déterminée. A chaque coup de frein, il est possible d'associer une énergie totale à dissiper par l'ensemble des freins de l'aéronef, obtenue par intégration temporelle de l'objectif d'effort de freinage. De même, L'objectif de couple de lacet é représente une consigne, c'est-à-dire les évolutions dans le temps du couple de lacet que les freins devraient développer pour que l'aéronef suive la trajectoire selon un mouvement (position, vitesse, accélération) donné. Le couple de lacet peut être par exemple nécessaire pour freiner l'aéronef dans un virage. Les freins sont commandés par un module de commande de freinage 11 qui reçoit du module de guidage 10 l'objectif d'effort de freinage F et l'objectif de cou- ple de lacet C à réaliser par les freins. A partir de l'objectif d'effort de freinage F et l'objectif de couple de lacet C, le module de commande de freinage 11 génère deux niveaux de freinage Fg et Fd à destination respectivement : - d'un groupe de freins gauche 12 regroupant les freins portés par l'atterrisseur principal de voilure gauche 1G et l'atterrisseur principal de fuselage gauche 2G; - d'un groupe de freins droit 13 regroupant les freins portés par l'atterrisseur principal de voilure droit 1D et l'atterrisseur principal de fuselage droit 2D. Des pointillés sur la figure 1 illustrent la composition des groupes gauche 12 et droit 13. On constate ici que les groupes gauche 12 et droit 13 sont symétriques. Selon l'invention, les niveaux de freinage Fg et Fd sont déterminés de sorte que leur somme soit égale à l'objectif de freinage F et que leur effet en couple sur l'aéronef soit égal à l'objectif de couple de lacet C. En pratique, dans une telle configuration, l'objectif de couple de lacet é peut être spécifié par un écart entre l'effort à développer par l'un des groupes et l'effort à développer par l'autre des groupes. Cependant, la satisfaction de l'objectif de freinage F - et de l'objectif de freinage C - suppose que les freins aient la capacité de freinage suffisante pour satisfaire ces deux objectifs à la fois, ce qui est le cas dans des conditions de fonctionnement normales des freins. Dans certaines circonstances cependant (piste humide, freins défectueux), il se peut que l'un ou plu-sieurs des freins ne puisse générer qu'un effort limité de freinage, empêchant d'atteindre l'objectif de freinage F - ou l'objectif de couple de lacet C- . Dans ce cas, un signal de saturation est envoyé par le groupe concerné au module de commande de freinage 11 qui tient compte de cette saturation pour générer des niveaux de freinage Fg,Fd qui permettent de s'approcher au mieux des objec- tifs F,C requis compte-tenu de la capacité de freinage disponible. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, le module de commande de freinage 11 est programmé pour hié-rarchiser les objectifs, et peut par exemple donner la priorité à la réalisation de l'objectif de freinage F plutôt que la réalisation de l'objectif de couple de la-cet C. - Dans ce cas, le module de commande de freinage 11 génère des niveaux de freinages Fg,Fd qui sont adaptés à répondre à l'objectif de freinage F, mais dont l'effet sur le couple de lacet se rapproche le plus possible, compte tenu des capacités des freins, de l'objectif de couple C. - De façon plus générale, on recherchera les ni-veaux de freinage Fg,Fd qui maximisent un taux de satisfaction simultanée des objectifs F,C, compte tenu d'éventuelles limitations d'un ou de plusieurs freins. En variante, une possibilité peut être donnée au pilote de privilégier l'un ou l'autre des objectifs F,C. Lors de l'application du freinage selon les ni- veaux de freinage Fg,Fd ainsi déterminés, le groupe de freins gauche 12 et le groupe de freins droit 13 ont une action mécanique sur la trajectoire de l'aéronef illustrée par les flèches en traits épais, de même que les moteurs 4, les roues orientables de l'atterrisseur auxi- liaire 3 et la dérive 5, l'action de tous ces organes permettant d'influer sur la trajectoire de l'aéronef. Des mesures de grandeurs significatives de la trajectoire, telles que la vitesse, l'accélération longitudinale ou angulaire, sont alors fournies au module de guidage 10 pour former une boucle de rétroaction. Le module de commande de freinage 11 est maintenant détaillé en relation avec la figure 3. Le module de commande de freinage 11 comporte tout d'abord une unité logique 15 programmée pour, à par- tir de l'objectif de freinage et de l'objectif de couple de lacet C requis, générer une consigne d'effort nominal Fnom et une consigne de répartition gauche/droite ^ au moyen desquelles un premier moduleur 20 génère le ni-veau de freinage Fg pour le groupe de freins gauche 12 et un deuxième moduleur 21 génère le niveau de freinage Fd pour le groupe de freins droit. En pratique, le niveau de freinage Fg est obtenu en effectuant le produit A .Fnom, et le niveau de freinage Fd est obtenue en effectuant le produit (1-).Fnom. L'unité logique 15 est programmée 5 pour, en cas de saturation de l'un ou l'autre des groupes de freins, moduler la consigne d'effort nominal Fnom et la consigne de répartition pour s'approcher au mieux des objectifs F , C , compte tenu de la capacité de freinage disponible. Ainsi, grâce à la répartition opérée selon l'invention, les freins permettent d'exercer sur l'aéronef un effort de freinage et un couple de lacet. Il est à noter que la répartition ainsi opérée n'est pas figée mais va-rie au cours du temps. La connaissance du niveau de freinage d'un groupe permet d'estimer, par intégration temporelle du niveau de freinage, l'énergie à dissiper par les freins de ce groupe. La logique de groupage des freins selon l'inven- 20 tion peut être poussée à un niveau supérieur en distinguant des sous-groupes dans un groupe. Par exemple dans le groupe gauche, on distingue comme cela est illustré à la figure 4 un premier sous-groupe 16 composé des freins équipant l'atterrisseur principal de voilure gauche 1G, 25 et un deuxième sous-groupe 17 composé des freins équipant l'atterrisseur principal de fuselage gauche 2G. On subdivise le niveau de freinage Fg en deux sous-niveaux de freinage Fv et Ff à destinations des deux sous-groupes 16,17 au moyen d'un module de commande de 30 répartition 18 qui génère un coefficient de répartition avec lequel on effectue les produits Fv=(11 ).Fg et Ff=(1-3).Fg. Par construction, la somme des sous-niveaux de freinage Fv et Fb est égale au niveau de freinage Fg. Le module de commande de répartition 18 tient compte des 35 signaux de saturation provenant respectivement des freins 10 15 du premier sous-groupe 16 et des freins du deuxième sous-groupe 17 pour calculer le coefficient de répartition Ainsi, si les freins de l'un des sous-groupes saturent, il est possible de basculer l'effort de freinage sur les freins de l'autre sous-groupe. Si ce basculement ne suffit plus pour atteindre la consigne de freinage gauche Fg, le module de commande de répartition 18 génère un signal de saturation du groupe de freins gauche 12. Pour réaliser le niveau de freinage visé pour un groupe des freins (ou à un sous-groupe), il convient que tous les freins du groupe génèrent des efforts unitaires de freinage tels que la résultante des efforts unitaires de freinage développé par chacun des freins atteigne le niveau de freinage requis. Selon une première façon de procéder, on fait en sorte que les efforts unitaires de freinage soient identiques pour tous les freins du groupe. C'est la façon la plus simple de procéder. Selon un deuxième façon de procéder particulière- ment avantageuse, on détermine les différents efforts unitaires de freinage pour satisfaire un critère opérationnel donné, tout en se conformant au niveau de freinage requis, compte tenu bien sûr de la capacité de freinage disponible. Conformément à un premier mode de mise en oeuvre, le critère opérationnel retenu est la minimisation de l'usure subie par les éléments de friction des freins du groupe. Il est connu que les éléments de friction en carbone ont un taux d'usure qui dépend de la température des éléments de friction. Si ATk est l'augmentation de la température du frein k lors du freinage à venir, l'usure sur le frein k vaudra Ti + ATk Uk = Jr(T)dT où t est le taux d'usure dépendant notamment de la température. Pour calculer l'augmentation de température ATk du frein k, on utilise un modèle thermique du frein qui, en fonction d'une énergie AEk dissipée par le frein, cal-cule l'augmentation de température ATk. En négligeant le refroidissement naturel du frein (ce qui est valable pour des durées de freinage courtes et des températures de frein faibles), il est possible de relier l'augmentation de température ATk,du frein k à l'énergie à dissiper AEk par le frein lors du freinage à venir par le modèle suivant: 7w +(A7 AEk = J MkCpdTk où Mk est la masse des éléments de friction du frein k, considérée comme constante lors du freinage, et Cp la capacité calorifique du matériau constitutif des éléments de friction du frein k. L'énergie totale AE à dissiper par les freins du groupe est bien sûr égale à la somme des énergies dissipées par chaque frein. L'énergie totale à dissiper par les freins est donnée par intégration temporelle de l'objectif d'effort de freinage du groupe, comme déjà expliqué. Ainsi, La minimisation de l'usure revient à rechercher pour chacun des freins du groupe les énergies AEk à dissiper qui minimisent la quantité : l Uk k sous la contrainte oE = oEk k Du calcul des énergies AEk à dissiper par chacun des freins du groupe, on déduit les consignes unitaires30 10 d'effort de freinage Fi à développer par chacun des freins. La minimisation de l'usure peut être obtenue par toute technique d'optimisation connue. Selon un mode pré- féré de mise en œuvre de l'invention, on se donne un certain nombre de répartitions arbitraires de l'énergie entre les freins du groupe. En pratique, chaque répartition est représentée par une liste de coefficients (autant que de freins dans le groupe) dont la somme est égale à 1. Par exemple, si le groupe comporte deux freins, on pourra considérer les répartitions suivantes: R'={1;0}, R2={0,7;0,3}, R3={0,5;0,5}, R4={0,3;0,7} et R5={0;1}. La minimisation consiste à calculer pour chaque répartition arbitraire e les énergies correspondantes AEk pour chacun des freins, puis l'usure Uk de chacun des freins produite par la dissipation de l'énergie correspondante. L'usure totale k est la somme des usures ainsi calculées. On retient alors la répartition arbitraire R' qui donne l'usure totale U' la plus petite. La minimisation de l'usure ainsi décrite concerne donc tous les freins d'un même groupe. On peut appliquer ce critère opérationnel pour chacun des groupes de freins, afin d'obtenir une minimisation groupe par groupe de l'usure des éléments de friction. Cependant, ainsi qu'il est bien connu, la minimisation de l'usure groupe par groupe peut conduire à un résultat qui ne soit pas optimal du point de vue de l'ensemble des freins de l'aéronef. Avantageusement alors, le critère opérationnel de minimisation de l'usure est selon l'invention généralisé pour être appliqué à tous les freins de l'aéronef simul- 11 tanément, tout en respectant, pour chaque groupe, le ni-veau d'effort de freinage requis. On recherchera alors la répartition sur l'ensemble des freins qui, tout en respectant pour chaque groupe le niveau d'effort de freinage requis, minimise l'usure globale. Avantageusement encore, le critère opérationnel de minimisation de l'usure est selon l'invention généralisé non seulement pour tous les freins pour un freinage donné, mais également pour tous les freinages prévisibles le long de la trajectoire. Pour cela, il convient de dé-terminer à l'avance les freinages prévisibles, et donc l'énergie à dissiper pour chacun des groupes de freins, ce qui impose de connaître l'intégralité du parcours probable de l'aéronef sur l'aéroport. Cette connaissance peut provenir soit de la mise en mémoire du ou des trajets possibles sur l'aéroport, soit d'une étude statistique portant sur un trajet type pour tel ou tel aéroport et spécifiant le nombre moyen de freinages et l'intensité moyenne de ceux-ci. Sur le trajet retenu, on détermine un mouvement (position, vitesse, accélération) de l'aéronef le long de ce trajet et on en déduit les objectifs de freinage, de couple de lacet et d'énergie à dissiper par les freins. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, la répartition de freinage selon l'invention reste compatible avec la mise en œuvre d'une protection anti-glissement pour chacune des roues frei- nées. Bien que l'on ait indiqué que l'on établit un objectif d'effort de freinage F et un objectif de couple de lacet C, l'invention couvre également la situation où l'on n'établit que l'un des objectifs, par exemple l'ob- 12 jectif d'effort de freinage F. Dans ce cas, il suffit de fixer arbitrairement l'objectif de couple de lacet è à zéro. Bien que l'on ait indiqué que le critère opéra-tionnel retenu pour l'application du freinage soit la minimisation de l'usure des éléments de friction, d'autres critères opérationnels pourront être retenus. Par exemple, on peut choisir comme critère opérationnel la recherche de la répartition qui conduit à une application d'effort de freinage la plus progressive possible afin d'améliorer le confort des passagers ou afin de préserver les éléments opérationnels de l'aéronef qui subissent directement l'effort de freinage (les atterrisseurs, les attaches de l'atterrisseur sur l'aéronef, les pneumatiques associés ...). On peut également chercher, à minimiser le nombre d'actionnements à effectuer par freins afin d'augmenter la durée de vie de ces derniers, ou encore minimiser l'amplitude des efforts à appliquer. Enfin, bien que l'on ait réparti ici les freins en un groupe gauche et un groupe droit, cette répartition n'est pas limitative, et on pourra répartir les freins autrement, par exemple : - un groupe gauche composé des freins de l'atterrisseur de voilure gauche, - un groupe droit composé des freins de l'atter- risseur de voilure droit, - et un groupe central composé des freins des atterrisseurs de fuselage; La répartition des freins en groupes n'est pas forcément fixée une fois pour toutes mais peut, dans le cadre de l'invention, varier. Il va de soi que l'invention ne s'applique pas uniquement à la configuration particulière illustrée ici comprenant deux atterrisseurs principaux de voilure et deux atterrisseurs principaux de fuselage, mais à toute configuration des atterrisseurs portant des freins. Il va de soi également que l'invention s'applique indifféremment à des freins hydrauliques, électromécaniques ou de toute autre technologie | L'invention concerne un procédé de répartition du freinage entre les freins d'un aéronef, comportant les étapes de:- estimer un objectif d'effort de freinage et un objectif de couple de lacet à réaliser par les freins de l'aéronef ;- définir au moins deux groupes de freins (12, 13) ;- déterminer pour chaque groupe un niveau de freinage à réaliser par ledit groupe, lesdits niveaux de freinage étant calculés de sorte qu'un freinage réalisé selon lesdits niveaux de freinage soit, au moins dans des conditions normales de fonctionnement des freins, conforme à l'objectif d'effort de freinage et l'objectif de couple de lacet | 1. Procédé de répartition du freinage entre les freins d'un aéronef, comportant les étapes de: - estimer un objectif d'effort de freinage (F) et un objectif de couple de lacet (C) à réaliser par les freins de l'aéronef ; - définir au moins deux groupes de freins (12,13); -déterminer pour chaque groupe un niveau de freinage (Fg,Fd) à réaliser par ledit groupe, lesdits ni-veaux de freinage étant calculés de sorte qu'un freinage réalisé selon lesdits niveaux de freinage soit, au moins dans des conditions normales de fonctionnement des freins, conforme à l'objectif d'effort de freinage et l'objectif de couple de lacet. 2. Procédé selon la 1, dans lequel, on détermine les niveaux de freinage qui maximisent un taux de satisfaction simultanée de l'objectif de freinage et de l'objectif de couple de lacet. 3. Procédé selon la 1, dans lequel on répartit les freins en au moins un groupe gauche (12) et un groupe droit (13) symétriques l'un de l'autre. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'objectif de couple de lacet (C) est spécifié par un écart entre un effort de freinage à réaliser par le groupe gauche (12) et un effort de freinage à réaliser par le groupe droit (13). 5. Procédé selon la dans lequel l'objectif d'effort de freinage (F- ) ou l'objectif de couple de lacet (C- ) sont estimés en tenant compte d'une action d'organes de l'aéronef (3,4,5) autres que les freins pouvant avoir une influence sur une trajectoire de l'aéronef.35 | B | B64 | B64C | B64C 25 | B64C 25/48 |
FR2893201 | A1 | DISPOSITIF D'ACQUISITION RAPIDE DE SIGNAUX ELECTRIQUES. | 20,070,511 | Dispositif d'acquisition rapide de siqnaux électriques L'invention concerne l'acquisition rapide de signaux électriques. On connaît déjà des dispositifs d'acquisition de signaux électriques sur une voie ou plusieurs. Généralement, de tels dispositifs comprennent un amplificateur et des moyens codeurs numériques propres à effectuer l'échantillonnage et la conversion analogique-numérique des signaux arrivant sur chaque voie. A l'heure actuelle, les moyens codeurs numériques connus les plus performants permettent un codage numérique des signaux électriques sur des mots de huit bits à une fréquence de conversion de l'ordre de 250 mégahertz. Ce genre de codeur numérique n'est pas satisfaisant pour certaines applications, en particulier dans le domaine des radars et des contre-mesures, car leur rapidité d'acquisition est insuffisante. L'invention a pour but d'apporter une solution à ce problème. L'invention vise ainsi à fournir un dispositif d'acquisition de signaux électriques associant au moins deux codeurs numériques fonctionnant chacun à une fréquence de conversion de 250 mégahertz, par exemple, de manière à obtenir une fréquence de conversion globale égale à n.250 mégahertz, avec n le nombre de codeurs numériques associés. Un autre but de l'invention est d'offrir un dispositif d'acquisition de signaux électriques propre à corriger les erreurs absolues et/ou relatives d'acquisition, ce qui 10 15 20 25 30 permet de faire subir aux signaux électriques ainsi acquis un traitement optimal. Encore un autre but de l'invention est que ces corrections puissent s'effectuer par un auto-étalonnage du dispositif. L'invention porte donc sur un dispositif d'acquisition de signaux électriques disponibles sur au moins une voie, comprenant un amplificateur et des moyens codeurs numériques propres à effectuer l'échantillonnage et la conversion analogique-numérique des signaux arrivant sur cette voie. Selon une définition générale de l'invention, les moyens codeurs comprennent : - au moins deux codeurs montés en parallèle, propres à fonctionner à la même cadence nominale d'échantillonnage/conversion, avec un temps d'échantillonnage de durée brève par rapport à la période d'échantillonnage, et sur une bande passante supérieure à celle définie par la fréquence d'échantillonnage; - des moyens de décalage des signaux électriques échantillonnés à l'entrée d'un codeur par rapport à ceux de l'autre codeur; - des moyens de calibrage des tensions de référence de con-version de chaque codeur; - des moyens pour fournir aux deux codeurs des horloges d'échantillonnage/conversion dont les phases sont ajustables l'une par rapport à l'autre; - des moyens propres à engendrer un signal d'entrée de réfé- 35 rence; -des moyens de traitement propres à l'analyse spectrale du signal de sortie des deux codeurs; - des moyens de commande possédant un état de test dans lequel ils appliquent le signal d'entrée de référence aux deux codeurs et reçoivent l'analyse spectrale du signal converti qui en résulte, y compris à la fréquence nulle, et possédant un état de fonctionnement normal, dans lequel ils réalisent le calibrage des tensions de référence de conversion ainsi que l'ajustement de la phase d'horloge d'un codeur par rapport à l'autre codeur en fonction de cette analyse spectrale. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de décalage comprennent au moins une ligne à retard pour l'un des codeurs numériques. En principe, le décalage des signaux électriques d'entrée d'un codeur par rapport à ceux de l'autre codeur est proportionnel au rapport entre la période d'échantillonnage et le nombre de codeurs. Selon un aspect de l'invention, les moyens d'ajustement de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion d'un codeur par rapport à l'autre codeur comprennent des moyens déphaseurs possédant une première entrée recevant le signal d'horloge d'échantillonnage/conversion, une seconde entrée reliée aux moyens de commande via un convertisseur propre à effectuer la conversion numérique/analogique du signal arrivant desdits moyens de commande et une sortie reliée à l'entrée d'horloge du codeur associé auxdits moyens déphaseurs. En variante, les moyens d'ajustement de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion d'un codeur par rapport à l'autre codeur comprennent des moyens de retard comportant une ligne à retard programmable possédant une première entrée 20 25 30 35 recevant le signal d'horloge d'échantillonnage/conversion, une pluralité de secondes entrées reliées chacune aux moyens de commande et commutées chacune par un commutateur, et une sortie reliée à l'entrée d'horloge du codeur associé à ladite ligne à retard programmable. Selon un autre aspect de l'invention, les moyens de calibrage des tensions de référence positive et négative de conversion de chaque codeur comprennent deux convertisseurs numériques/analogiques commandés par les moyens de commande, notamment à la fréquence nulle du signal d'entrée de référence et reliés respectivement via un amplificateur différentiel à la borne de tension de référence positive ou négative dudit codeur. Les moyens de traitement peuvent effectuer une analyse spectrale sous forme réelle ou complexe du signal de sortie des deux codeurs par transformation de Fourier rapide. En pratique, les moyens de calibrage des tensions de référence de conversion de chaque codeur sont commandés en fonction de la raie dite raie zéro obtenue à la fréquence nulle du signal de référence et de la raie correspondant à la fréquence du signal d'entrée. De leur côté, les moyens d'ajustement de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion d'un codeur par rapport à l'autre codeur sont commandés en fonction de la raie dite raie image obtenue à la fréquence du signal de référence. Typiquement, les codeurs échantillonnent les signaux électriques pendant un temps d'ouverture de l'ordre de 200 picosecondes, sur une bande passante sensiblement supérieure à 1 gigahertz. 35 5 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif comporte deux voies, comprenant chacune au moins deux codeurs, avec analyse spectrale du signal de sortie définissable par ces deux voies. Avantageusement, les deux voies reçoivent les sorties de deux mélangeurs ayant un même signal d'entrée et recevant des signaux respectifs en quadrature de phase l'un par rapport à l'autre. 10 15 20 25 De préférence, le signal d'entrée de référence est alors appliqué à l'entrée de chaque mélangeur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique générale du dispositif d'acquisition de signaux électriques sur deux voies selon l'invention; - la figure 2 illustre de manière plus détaillée un dispositif d'acquisition de signaux électriques arrivant sur une voie et comprenant n codeurs numériques selon l'invention; - la figure 3 illustre de manière plus détaillée un dispositif d'acquisition de signaux électriques arrivant sur deux voies et comprenant deux codeurs numériques pour chaque voie; 30 - la figure 4 est une vue schématique des moyens déphaseurs de type RLC propres à l'ajustement de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur les uns par rapport aux autres; 35 - la figure 5 est une vue schématique d'une ligne à retard à longueur programmable pour l'ajustement de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur les uns par rapport aux autres selon l'invention; - la figure 6 est une vue schématique des moyens de calibrage des tensions de référence de conversion de chaque codeur selon l'invention; - la figure 7 est une vue schématique générale du dispositif d'acquisition à auto-étalonnage; et - la figure 8 est un mode d'agencement particulier des deux voies d'entrée du dispositif dans le domaine du radar et 15 des contre-mesures selon l'invention. Les dessins comportant pour l'essentiel des éléments de caractère certain, font partie intégrante de la description. A ce titre, ils pourront servir, non seulement à mieux faire 20 comprendre la description détaillée ci-après, mais aussi à contribuer, le cas échéant, à la définition de l'invention. Sur la figure 1, les voies de réception V1 et V2 reçoivent 25 deux signaux électriques. Comme on le verra plus loin, ces deux signaux peuvent être les deux composantes complexes d'un même signal radiofréquence. Chaque voie V1 et V2 comprend des moyens codeurs numériques 30 MC individualisés en MC1 et MC2 respectivement pour les voies V1 et V2, et effectuant l'échantillonnage et la conversion analogique/numérique des signaux qu'ils reçoivent respectivement. Les moyens codeurs numériques délivrent, après conversion, des données numériques, sur des mots de 35 huit bits. 10 Des moyens de commande et des moyens de traitement numérique portant la référence générale MT car leur fonction respective est avantageusement réalisée par un même organe MT que l'on décrira plus en détail ci-après, effectuent un traitement desdites données, en particulier une analyse spectrale. Ils vont ensuite commander, en fonction de ce traitement, des moyens de correction d'erreur d'acquisition des codeurs ME individualisés en ME1 et ME2 respectivement pour les voies V1 et V2. Ces deux fonctions de traitement et de commande pourraient être effectuées par des organes séparés. Sur la figure 2, la voie V1 reçoit les signaux électriques qui sont d'abord amplifiés par un amplificateur Al puis distribués via n lignes à retard DL individualisées en DL1 à DLn, vers les moyens codeurs numériques MC1, comprenant n codeurs numériques C, montés en parallèle et individualisés en Cl à Cn. Les n lignes à retard DL décalent les signaux électriques d'entrée des n codeurs numériques C les uns par rapport aux autres. Le décalage des signaux électriques d'entrée de chaque codeur C est fonction du rapport entre le nombre n de codeurs et la fréquence d'échantillonnage/conversion de chaque codeur F. Pour permettre une acquisition rapide à large bande des signaux arrivant sur une voie, les n codeurs numériques doivent fonctionner à la même horloge d'échantillonnage/con- version et être munis d'un échantillonnage de durée brève par rapport à la période de cette horloge, sur une bande passante supérieure à celle définie par la fréquence d'horloge. Ces conditions sont satisfaites par des convertisseurs analogiques-numériques tels que ceux dits "flash" vendus par la Société TEXTRONIX. Ces codeurs sont munis d'un échantillonnage à temps d'ouverture très bref, de l'ordre de 200 picosecondes pour une période d'horloge de 4 nanosecondes. Leur amplificateur d'entrée possède une bande passante de 1 gigahertz supérieure à celle définie par la fréquence d'horloge de chaque codeur (250 mégahertz). Les lignes à retard sont de type analogique, par exemple constituées d'un câble coaxial. Par exemple, pour n codeurs, 10 les lignes à retard ont les valeurs suivantes : - pour le premier codeur, Cl, le décalage provoqué par la ligne à retard DL1 est de 0 seconde; 15 - pour le nième et dernier codeur, le décalage provoqué par la ligne à retard DLn est égal à (n-l)/nF où n est le nombre de codeurs et F la fréquence d'échantillonnage/conversion de chaque codeur. 20 Le décalage des signaux électriques d'entrée des n codeurs, les uns par rapport aux autres, permet la multiplication de la fréquence d'échantillonnage/conversion du dispositif d'acquisition par le nombre n de codeurs ainsi décalés et montés en parallèle. 25 En variante, le décalage de l'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur l'un par rapport à l'autre peut permettre également de multiplier la fréquence d'échantillonnage/conversion du dispositif d'acquisition 30 par le nombre de codeurs dont l'horloge respective est décalée l'une par rapport à l'autre. Dans cette variante, les lignes à retard DLn sont inutiles et les entrées des codeurs numériques Cn reçoivent le même signal. 35 Les données numériques D délivrées par les codeurs C sont la représentation numérique des signaux électriques d'entrée. Les codeurs numériques permettent l'échantillonnage et la conversion numérique des signaux électriques. Ces deux fonctions pourraient être effectuées par des échantillonneurs et des convertisseurs séparés. L'association de n codeurs numériques pour multiplier par n la fréquence d'échantillonnage du dispositif en vue d'augmenter sa vitesse d'acquisition, introduit des erreurs absolues et/ou relatives d'acquisition qu'il y a lieu de corri- ger pour permettre un traitement optimal des données numériques ainsi acquises. Ces erreurs sont dues d'une part à la dispersion des instants d'ouverture des échantillonneurs de chaque codeur numérique les uns par rapport aux autres et, d'autre part, à la variation de la valeur des tensions de référence de conversion de chaque codeur qui sont responsables du faux zéro appelé "offset" par l'homme de l'art et de la dispersion des valeurs mesurées à pleine échelle. Selon une caractéristique de l'invention, ces erreurs sont corrigées par des moyens de correction ME subdivisés en des moyens d'ajustement MH de la phase d'horloge de chaque codeur les uns par rapport aux autres et des moyens de calibrage MO des tensions de référence de conversion de chaque codeur. Ces moyens de correction, que l'on décrira plus en détail ci-après, sont commandés par les moyens de traite-ment qui envoient des signaux de commande de correction auxdits moyens de correction en fonction d'une analyse spectrale d'un signal d'entrée dit de référence. Plus précisément, les moyens de commande possèdent un état de test dans lequel ils appliquent le signal d'entrée de référence aux codeurs et reçoivent l'analyse spectrale du 20 25 30 35 5 10 15 25 30 signal converti qui en résulte, en particulier à la fréquence nulle et possèdent un état de fonctionnement normal, dans lequel ils réalisent le calibrage des tensions de référence de conversion et l'ajustement de la phase d'horloge des codeurs les uns par rapport aux autres, en fonction de cette analyse spectrale. Sur la figure 3, on a représenté un dispositif d'acquisition de signaux électriques disponibles sur deux voies comportant chacune deux codeurs. Pour simplifier la description, on se limitera à décrire les éléments essentiels constitutifs de la voie Vl, en considérant que ce qui est valable pour ladite voie V1 l'est également pour la voie V2. Les signaux électriques reçus par la voie Vl sont d'abord amplifiés par un amplificateur Al à deux entrées différentielles Il+ et Il- et deux sorties différentielles Si+ et S2+. L'entrée non inverseuse I1+ reçoit les signaux électriques tandis que l'entrée inverseuse Il- est reliée à un potentiomètre R1 variable pour corriger le faux zéro de l'amplificateur Al. La sortie non inverseuse S1+ est reliée directement à l'entrée P11+ du codeur C11 et via une ligne à retard DL11 à l'entrée P12+ dudit codeur C11, tandis que la sortie inverseuse S1- est reliée directement à l'entrée P11- du codeur C11 et via une ligne à retard DL12 à l'entrée P12- dudit codeur C11. Les lignes à retard DL11 et DL12 décalent les signaux arrivant aux entrées P12+ et P12- d'un retard de 2 nanosecondes par rapport aux signaux arrivant aux entrées P11+ et P11- du codeur C11 dans le cas de codeurs fonctionnant à 250 mégahertz. 10 15 20 25 30 35 Les moyens de commande et de traitement MT reçoivent les données Dl et D2 délivrées par les codeurs C11 et C12. Les moyens de commande et de traitement MT commandent, après analyse d'un signal d'entrée de référence (numérisé après conversion), les moyens d'ajustement MH de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur les uns par rapport aux autres et les moyens de calibrage MO des tensions de référence de conversion de chaque codeur. Sur la figure 4, les moyens d'ajustement MH de la phase d'horloge de chaque codeur comprennent des moyens déphaseurs possédant une première entrée 10 recevant le signal d'horloge d'échantillonnage/conversion H, une seconde entrée 12 reliée aux moyens de commande via un convertisseur numérique/analogique 14 et deux sorties différentielles 16 et 18 reliées à l'entrée d'horloge Hi du codeur numérique Ci associé auxdits moyens déphaseurs avec i nombre entier variant de 1 à n. L'entrée d'horloge Hi du codeur numérique est munie également de deux entrées différentielles (non représentées). Chaque moyen déphaseur est de type réseau RLC dans lequel une résistance attaque les moyens déphaseurs pour assurer l'amortissement correct dudit circuit déphaseur et dans lequel une inductance et une capacité sont accordées pour corriger les erreurs du signal d'horloge d'échantillonnage/conversion H dues à la dispersion des instants d'ouverture des échantillonneurs incorporés dans chaque codeur. En pratique et de manière plus détaillée, le réseau RLC possède deux branches B1 et B2 parallèles. L'une des extrémités de la branche B1 constitue l'entrée 10 du réseau. Une résistance 20 est montée en série entre l'entrée 10 10 15 20 25 30 et l'entrée non inverseuse d'un amplificateur 22 à sorties différentielles 16 et 18 reliées à l'entrée Hi du codeur associé audit réseau. L'une des extrémités de la branche B2 constitue l'entrée 12 du réseau. Une première diode à capacité variable 24 est montée en série entre l'entrée 12 et l'entrée inverseuse de l'amplificateur 22. Une seconde diode à capacité variable 40 est montée en parallèle entre la borne de sortie 28 de la résistance 20 et l'entrée 12 selon un montage tête-bêche avec la première diode à capacité variable 24. Une inductance 26 est montée en parallèle entre les deux branches B1 et B2, d'une part à la borne de sortie 28 de la résistance 20 et, d'autre part, à l'anode 30 de la diode à capacité variable 24. Le point milieu de l'inductance 26 est relié à une tension électrique 38 VCC. Sur la figure 5, les moyens d'ajustement de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur les uns par rapport aux autres comprennent des moyens de retard de type ligne à retard programmable. La ligne à retard programmable 50 possède une première entrée 52 recevant le signal d'horloge d'échantillonnage/conversion H, une pluralité de secondes entrées 54 reliées chacune aux moyens de commande et commutées chacune par un commutateur 56, et une sortie 60 reliée à l'entrée d'horloge Hi du codeur associé à ladite ligne à retard programmable 50. Le commutateur 56 possède une pluralité d'interrupteurs 58 propres à subdiviser la ligne à retard programmable 50 en une pluralité de tronçons. L'ouverture et la fermeture des interrupteurs 58 sont commandées par les moyens de commande via les entrées 54. 10 15 20 25 30 35 Sous l'impulsion du signal d'entrée de référence délivré par les moyens de commande, le signal H est retardé d'un retard proportionnel au nombre de tronçons commutés par le commutateur 56. Sur la figure 6, les moyens de calibrage des tensions de référence positive et négative de conversion de chaque codeur comprennent deux convertisseurs numériques 70 et 72 des signaux numériques délivrés par les moyens de commande. Les convertisseurs numériques/analogiques 70 et 72 possèdent respectivement une première entrée 71 et 73 recevant les signaux numériques délivrés par les moyens de commande et une seconde entrée 75 et 77 recevant une tension de référence commune de conversion. La tension de référence commune VREF est par exemple de l'ordre de 10 volts. Le convertisseur analogique/numérique 70 possède une sortie 79 reliée à un amplificateur différentiel 76 de type inverseur dont la sortie est reliée à la borne de tension de référence négative 80 du codeur Ci associé auxdits moyens de calibrage des tensions de référence positive et négative de conversion. Par exemple, la borne de tension de référence négative 80 a une valeur absolue de 1,2 volt. Le convertisseur numérique/analogique 72 possède une sortie 81 reliée à un amplificateur non inverseur 74 dont la sortie est reliée à la borne de tension de référence positive 78 du codeur auquel sont associés les moyens de calibrage des tensions de référence positive et négative de conversion. On remarquera que chaque codeur C a un convertisseur numérique/analogique pour sa tension de référence de conversion positive et un pour sa tension de référence de conversion négative. La commande par les moyens de commande de ces deux tensions de référence de conversion permet la compensation du faux zéro et le calibrage de la valeur mesurée à pleine échelle. Certains codeurs n'ont qu'une tension de référence de conversion, dans ce cas le faux zéro peut être éliminé par une compensation faite par les signaux d'entrée des deux convertisseurs numériques/analogiques. La tension de référence est alors ajustée pour étalonner la valeur mesurée à pleine échelle. Sur la figure 7, le dispositif d'acquisition des signaux électriques 100, constitué par exemple de quatre codeurs C, reçoit sur ses deux entrées 101 et 103 les signaux arrivant respectivement des voies V1 et V2. Deux interrupteurs 104 et 106, placés respectivement entre les entrées 101 et 103 et les voies V1 et V2, aiguillent vers le système d'acquisition 100 soit les signaux disponibles sur les voies V1 et V2, soit un signal d'entrée de référence délivré par un générateur 102. Les données numériques, délivrées par le système d'acquisi- tion, sont amenées par exemple vers des moyens de mémoire (non représentés). Le signal d'entrée de référence, délivré par le générateur 102, est converti numériquement sur huit bits par le système d'acquisition 100 et subit ensuite une analyse spectrale réelle ou complexe, par exemple par transformation de Fourier rapide. L'analyseur de spectre peut analyser 1024 échantillons à chaque transformation, 30 ce qui permet de fournir 1024 raies spectrales. Les résultats d'analyse spectrale permettent aux moyens de commande d'envoyer les signaux de commande nécessaires aux moyens de correction décrits ci-avant. 35 L'analyse des données numériques est faite par une transformation de Fourier discrète sur les signaux numériques issus 10 15 20 25 5 des quatre codeurs, respectivement un par un. Le spectre du signal de référence numérique obtenu par l'analyseur de spectre s'écrit selon la relation suivante : R-1 X(k) = ï x(m) exp(-j2ir k m/R) m=0 - exp : fonction exponentielle 10 15 20 25 30 avec R le nombre entier d'échantillons, ici 1024; X(K) représentant le spectre du signal analysé;et k le nombre entier variant de 0 à R-1 L'algorithme utilisé pour ces calculs est un algorithme quelconque de la transformée de Fourier rapide. La transformée de Fourier rapide, sur les données numériques issues des codeurs, permet d'obtenir les informations que l'on recherche : a) le niveau de la raie X(0) dite raie zéro, obtenue à la fréquence nulle du signal de référence numérique, permet de donner l'information nécessaire à la correction "offset"; b) le niveau de la raie X(s) pour K=s dite raie image, obtenue à la fréquence du signal de référence, permet de donner une information nécessaire à la correction de la pleine échelle; c) la phase 0(s) de la raie X(s) correspondant au signal d'entrée de référence, permet de donner une information nécessaire à la correction de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur les uns par rapport aux autres. 35 10 15 20 25 30 35 En d'autres termes, à partir des informations mentionnées ci-avant en a) et b), les moyens de commande agissent sur les moyens de calibrage des tensions de référence de conversion de chaque codeur pour étalonner la raie X(o) à zéro et la raie X(s) à une valeur égale à la valeur correspondante à la pleine échelle, et cela pour chaque codeur. A partir de la phase 0(s), les moyens de commande agissent sur les moyens d'ajustement de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur pour avoir, d'une part, la même phase entre les voies Vl et V2 et, d'autre part, une différence de phase entre les deux codeurs d'une même voie égale à 2Fst; avec t retard entre les entrées des deux codeurs C11 et C12 par exemple, t est de l'ordre de 2 nanosecondes et avec Fs fréquence du signal de référence. Pour tous ces calculs, la transformée de Fourier rapide est calculée sur 1024 points pour obtenir une bonne précision sur les corrections. Dans un exemple, les performances typiques de l'analyseur spectral des données sont les suivantes : - le nombre d'échantillons traités à chaque transformation est de 1024; - le nombre de lignes spectrales affichées est de 1024; - la référence de chaque codeur est de 1,2 volt; - l'étendue dynamique d'amplitude est de 46 dB; - la gamme d'analyse est de 130 millivolts à l'entrée de chaque voie Vl et V2, et de 270 millivolts à l'entrée des codeurs; - la bande en temps réel est de 0-200 mégahertz (-200,+200 mégahertz en complexe); - la sensibilité est de 1 millivolt environ. Les moyens de commande et de traitement MT comprennent par exemple un calculateur de laboratoire de type PC équipé d'une carte à "processeur vectoriel". Le processeur vectoriel a par exemple une architecture en pipe-line tel que celui vendu par la Société ZORAN sous la référence VSPD 161. En variante, les moyens de commande et de traitement peuvent être un processeur de traitement du signal, par exemple celui commercialisé par ANALOG DEVICES sous la référence ADSP 2100. Le choix du ou des signaux d'entrée de référence est à considérer attentivement. L'homme de l'art pourra le faire en fonction de l'application visée, et des considérations ci-après : - pour la composante continue, on peut utiliser soit un signal d'entrée nul, soit un signal d'entrée de fréquence quelconque, mais possédant un nombre entier de périodes sur la durée du signal analysé; 25 - pour la pleine échelle, il faudrait un signal étalon d'amplitude proche par valeur inférieure de la pleine échelle; sa fréquence sera avantageusement choisie en milieu de gamme; dans la mesure où le codeur a une bande passante 30 très plate, la fréquence pourrait être quelconque pourvu qu'on dispose d'un nombre de périodes suffisant pour faire une mesure moyenne avec la précision voulue; - pour la phase, il faut bien entendu un signal de référence 35 d'amplitude suffisamment inférieure à la pleine échelle, 5 10 15 20 30 35 et de fréquence suffisamment élevée, pour bien mesurer la différence de phase entre les différents codeurs (global sur toutes les voies). L'étalonnage du dispositif d'acquisition selon l'invention aura lieu par exemple dans le cadre d'une initialisation du dispositif d'acquisition des signaux électriques. Cet étalonnage peut également avoir lieu de façon périodique ou sous la commande de capteurs tels que des capteurs de température ou autres selon l'application du dispositif selon l'invention. Sur la figure 8, on a représenté un agencement particulier des voies du dispositif d'acquisition des signaux électriques dans le domaine des radars et des contre-mesures selon l'invention. Un interrupteur 108 permet d'aiguiller vers le dispositif d'acquisition 100, soit les signaux disponibles sur une voie VO, soit le signal d'entréede référence délivré par le générateur 102. A la sortie de l'interrupteur 108, la voie VO se subdivise en deux voies Vl et V2 aboutissant respectivement au dispositif d'acquisition 100 via des filtres 120 et 122. Deux organes mélangeurs 112 et 114 sont intercalés respectivement entre les filtres 120, 122 et l'interrupteur 108 de manière à permettre le changement de fréquence du signal d'entrée (ou dans certains cas la démodulation synchrone dudit signal d'entrée). Un oscillateur OL fournit, sur deux lignes OLO et 0L90, deux signaux locaux en quadrature l'un par rapport à l'autre. Les signaux disponibles sur les voies V1 et V2 représentent donc deux composantes du signal VO qui sont respectivement en phase et en quadrature avec l'oscillateur local. Les filtres 120 et 122, associés aux organes mélangeurs 112 et 114 sont également avantageusement corrigés par les moyens de commande sous la commande de l'analyse spectrale du signal d'entrée de référence appliqué à l'entrée de chaque organe mélangeur 112, 114 lorsque l'interrupteur 108 est dans une position dans laquelle ledit signal d'entrée de référence est aiguillé vers les deux voies Vl et V2. Cet agencement trouve une application dans le domaine de la discrimination des signaux électromagnétiques dans le domaine des radars et des contre-mesures | L'acquisition rapide large bande des signaux arrivant sur une voie (V1) s'effectue par des moyens codeurs comprenant:- au moins deux codeurs (C11, C12) montés en parrallèle,- des moyens de calibrage (MO) des tensions de référence de conversion des deux codeurs,- des moyens (MH) pour fournir aux deux codeurs (C11, C12) des horloges d'échantillonage/conversion dont les phases sont ajustables l'une par rapport à celle de l'autre codeur,- des moyens de traitement propres à l'analyse spectrale complexe du signal de sortie des deux codeurs, et- des moyens de commande possédant un état de test dans lequel ils aplliquent un signal d'entrée de référence aux deux codeurs (C11, C12) et reçoivent l'analyse spectrale du signal converti qui en résulte, y compris à la fréquence nulle, et possédant un état de fonctionnement normal, dans lequel ils réalisent le calibrage des tensions de référence de conversion et l'ajustement de la phase d'horloge d'un codeur (C11) par rapport à l'autre codeur (C12) en fonction de cette analyse spectrale. | Revendications . 1. Dispositif d'acquisition de signaux électriques disponibles sur au moins une voie, comprenant un amplificateur et des moyens codeurs numériques (MC) propres à effectuer l'échantillonnage et la conversion analogique/numérique des signaux arrivant sur cette voie, caractérisé en ce que les moyens codeurs (MC) comprennent : - au moins deux codeurs (C11, C12) montés en parallèle, propres à fonctionner à la même cadence nominale d'échantillonnage/conversion, avec un temps d'échantillonnage de durée brève par rapport à la période d'échantillonnage, et sur une bande passante supérieure à celle définie par la fréquence d'échantillonnage; -des moyens de décalage (DL) des signaux électriques échantillonnés à l'entrée d'un codeur (C11) par rapport à ceux de l'autre codeur (C12); -des moyens de calibrage (MO) des tensions de référence de conversion des deux codeurs; - des moyens (MH) pour fournir aux deux codeurs (C11, C12) 25 des horloges d'échantillonnage/conversion dont les phases sont ajustables l'une par rapport à l'autre; - des moyens (102) propres à engendrer un signal d'entrée de référence; - des moyens de traitement propres à l'analyse spectrale du signal de sortie des deux codeurs; et -des moyens de commande possédant un état de test dans 35 lequel ils appliquent le signal d'entrée de référence aux 20 30 5 10 15 20 30 35deux codeurs (C11, C12) et reçoivent l'analyse spectrale du signal converti qui en résulte, y compris à la fréquence nulle, et possédant un état de fonctionnement normal, dans lequel ils réalisent le calibrage des tensions de référence de conversion et l'ajustement de la phase d'horloge d'un codeur (C11) par rapport à l'autre codeur (C12) en fonction de cette analyse spectrale. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de décalage (DL) comprennent au moins une ligne à retard pour l'un des codeurs numériques. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le décalage des signaux électriques d'entrée d'un codeur (C11) par rapport à ceux de l'autre codeur (C12) est proportionnel au rapport entre la période d'échantillonnage et le nombre de codeurs. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes , caractérisé en ce que les moyens d'ajustement (MH) de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion d'un codeur (C11) par rapport à l'autre codeur (C12) comprennent des moyens déphaseurs possédant une première entrée (10) recevant le signal d'horloge d'échantillonnage/conversion, une seconde entrée (12) reliée aux moyens de commande via un convertisseur (14) propre à effectuer la conversion numérique/analogique du signal arrivant auxdits moyens de commande et une sortie (16, 18) reliée à l'entrée d'horloge du codeur associé auxdits moyens déphaseurs. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que chaque moyen déphaseur comprend un réseau du type RLC possédant deux branches parallèles (B1, B2), l'une des extrémités de la première branche (Bl)constituant lapremière entrée (10) des moyens déphaseurs et étant munie d'une résistance (20) montée en série tandis que l'autre des extrémités de la première branche (B1) est reliée à l'entrée non inverseuse d'un amplificateur différentiel 5 (22) possédant deux sorties différentielles (16, 18) reliées à l'entrée d'horloge du codeur associé auxdits moyens déphaseurs, l'une des extrémités de la seconde branche (B2) constituant la seconde entrée (12) des moyens déphaseurs, étant munie d'une première diode (24) à capacité variable montée en série ainsi que d'une inductance (26) montée en parallèle entre les deux branches (B1, B2), tandis que l'autre des extrémités de la seconde branche (B2)est reliée à l'entrée inverseuse de l'amplificateur différentiel (22), une seconde diode (40) à capacité variable étant montée en parallèle entre les deux branches (B1, B2)selon un montage tête-bêche avec la première diode (24), l'inductance (26) et la capacité des deux diodes à capacité variable (24,40) étant accordées de manière à corriger le signal d'horloge d'échantillonnage/conversion de chaque codeur. 20 6. Dispositif selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'ajustement (MH) de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion d'un codeur par rapport à l'autre codeur comprennent des moyens de retard comportant une 25 ligne à retard programmable (50) possédant une première entrée (52) recevant le signal d'horloge d'échantillonnage/conversion, une pluralité de secondes entrées (54) reliées chacune aux moyens de commande et commutées chacune par un commutateur (56), et une sortie 30 (60) reliée à l'entrée d'horloge du codeur associé à ladite ligne à retard programmable (50). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes , caractérisé en ce que les moyens de 35 calibrage (MO) des tensions de référence positive et 10 15négative de conversion de chaque codeur comprennent deux convertisseurs numériques/analogiques (70, 72) respectivement commandés par les moyens de commande, notamment à la fréquence nulle du signal d'entrée de référence et reliés via un amplificateur différentiel (74, 76) à la borne de tension de référence positive (78) ou négative (80) du codeur. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de traitement effectuent une analyse spectrale sous forme complexe du signal de sortie des deux codeurs par transformation de Fourier rapide. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de traitement effectuent une analyse sous forme réelle du signal de sortie des deux codeurs par transformation de Fourier rapide. 10. Dispositif selon la 8 ou la 9, caractérisé en ce que les moyens de traitement analysent 1024 échantillons à chaque transformation, ce qui permet de fournir 1024 raies spectrales. 11. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de calibrage (MO) des tensions de référence de conversion sont commandés en fonction de la raie dite raie zéro obtenue à la fréquence nulle du signal de référence et de la raie correspondant à la fréquence du signal d'entrée. 12. Dispositif selon les 4 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'ajustement (MH) de la phase d'horloge d'échantillonnage/conversion d'un codeur par rapport à l'au- 35tre codeur sont commandés en fonction de la raie dite raie image obtenue à la fréquence du signal de référence. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de commande et les moyens de traitement (MT) comprennent un calculateur de laboratoire à processeur vectoriel. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que les moyens de commande et les moyens de traitement (MT) comprennent un processeur de type vectoriel. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les codeurs numériques délivrent des données numériques sur huit bits sous une fréquence d'échantillonnage/conversion de 250 mégahertz. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes reven- dications, caractérisé en ce que les codeurs échantillonnent les signaux électriques pendant un temps d'ouverture de l'ordre de 200 picosecondes et sur une bande passante sensiblement supérieure à 1 gigahertz. 17. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes , caractérisé en ce qu'il comporte deux voies (Vl, V2), comprenant chacune au moins deux codeurs (C11, C12 et C21, C22), avec analyse spectrale du signal de sortie définissable par ces deux voies. 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que les deux voies (Vl, V2) reçoivent les sorties de deux mélangeurs (112, 114) ayant un même signal d'entrée et recevant des signaux (OLO,OL90) respectifs en quadrature de phase l'un par rapport à l'autre. 19. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que le signal d'entrée de référence est appliqué à l'entrée de chaque mélangeur (112, 114). | H | H04 | H04B | H04B 1 | H04B 1/00 |
FR2890612 | A1 | SIEGE D'AUTOMOBILE COMPORTANT UN ACCOUDOIR REGLABLE EN HAUTEUR. | 20,070,316 | La présente invention concerne un siège d'automobile comportant un accoudoir réglable en hauteur. Elle concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, un accoudoir central de banquette arrière, escamotable dans le dossier, c'est à dire que, dans une position relevée, l'accoudoir ne déborde pas de manière sensible de la surface apparente du dossier. Un tel accoudoir est classiquement monté articulé sur le dossier, pivotant entre une position d'utilisation abaissée où il s'étend sensiblement horizontalement et parallèlement à l'assise du siège, et une position escamotée relevée, où l'accoudoir s'étend selon une inclinaison correspondant à l'inclinaison du dossier, et se trouve escamoté dans un logement prévu à cet effet dans le dossier, l'accoudoir occupant quasi totalement l'espace de ce logement. Dans la position d'utilisation, l'accoudoir est donc rabattu au-dessus de l'assise, et, quand son axe de pivotement est fixe en position par rapport au siège, il se trouve à une certaine distance prédéterminée de l'assise, distance liée à la position de l'axe de pivotement. Pour apporter plus de confort à l'utilisateur, il est souhaitable que le positionnement en hauteur de l'accoudoir soit ajustable, pour tenir compte de la morphologie de l'utilisateur. En position escamotée, il est par contre nécessaire que l'axe de pivotement de l'accoudoir se trouve dans une position basse, pour permettre l'escamotage total de l'accoudoir dans son logement. Le document JP-A-2001095649 montre un système d'accoudoir visant à assurer les deux fonctions pré-mentionnées de réglage en hauteur en position d'utilisation et d'escamotage en position relevée. Dans ce système, l'accoudoir comporte d'une part un arbre de pivot situé vers l'extrémité inférieure de l'accoudoir lorsque ce dernier est en position escamotée relevée, (c'est à dire donc aussi l'extrémité située le plus vers l'arrière lorsque l'accoudoir est en position d'utilisation), et d'autre part un pion de butée de pivotement situé parallèlement et à distance de l'arbre de pivot. Le support de l'accoudoir, lié au dossier, comporte une rainure verticale et des décrochements découpés en avant et en arrière de cette rainure, en plusieurs positions verticales définissants les positions de réglage en hauteur possibles de l'accoudoir. Les décrochements arrières sont des rainures en arc de cercle de petit rayon, et reçoivent l'arbre de pivot, et les décrochements avant sont en forme de secteurs circulaires de plus grand rayon, chacun se terminant vers le bas par une paroi de butée horizontale. Lorsque l'accoudoir est relevé, l'arbre de pivot et le pion sont alignés selon la rainure verticale et peuvent y coulisser verticalement pour modifier l'altitude de l'accoudoir. Arrivé dans une position choisie, l'arbre de pivot peut être engagé, par un début de pivotement de l'accoudoir et un déplacement du dit arbre vers l'arrière, dans un des décrochements arrières, jusqu'au fond de ce décrochement. L'accoudoir peut ensuite être rabattu complètement jusqu'à ce que le pion vienne en appui sur la dite paroi de butée, l'accoudoir étant alors en position horizontale. Un problème de ce système est que l'arbre de pivot n'est pas alors bien maintenu dans le décrochement en forme de rainure en arc de cercle, et risque de pouvoir au moins un peu y coulisser, l'accoudoir pouvant alors pivoter de manière inopportune autour du pion et n'assurant donc pas un bon appui fixe pour l'utilisateur. De plus, les manipulations requises pour passer d'une position de réglage en hauteur à l'autre sont assez complexes, en particulier dans la synchronisation des mouvements de pivotement de l'accoudoir et des déplacements verticaux et horizontaux de l'arbre de pivot, nécessaires pour faire entrer le dit arbre de pivot dans une rainure en arc de cercle, tout en supportant le poids de l'accoudoir. La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes, et vise en particulier à proposer un système 10 de réglage en hauteur d'un accoudoir qui soit de manoeuvre facile, et permette un réglage précis. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un siège d'automobile comportant un accoudoir pivotant selon un axe de pivotement entre une position relevée et une position abaissée, et réglable en hauteur, l'accoudoir étant monté sur un support lié au dossier du siège et ayant un arbre de pivot pouvant coulisser, sensiblement verticalement, dans une rainure sensiblement rectiligne du dit support, et des moyens de réglage pour immobiliser l'arbre de pivot dans une position choisie d'une pluralité de positions prédéfinies. Selon l'invention, le siège est caractérisé en ce que les moyens de réglage comportent des crans aménagés le long de la rainure et définissant les dites positions, l'arbre de pivot est guidé en permanence dans la rainure et les moyens de réglage comportent une dent entraînée en rotation par un pivotement de l'accoudoir autour de l'axe de pivot et adaptée pour venir en prise avec un quelconque des dits crans et en butée de rotation sur le dit cran par un pivotement de l'accoudoir, sans déplacement de l'arbre de pivot transversalement à la direction de la rainure. Grâce à l'invention, le réglage et le verrouillage en position de l'accoudoir peuvent se faire simplement, 2890612 4 en faisant pivoter l'accoudoir vers le haut à partir d'une position abaissée, pour dégager la dent hors des crans, puis en le faisant aussi simplement coulisser vers le haut ou vers le bas, avant de reverrouiller dans une autre position, ou de l'amener dans sa position inférieure où son pivotement peut alors être poursuivi jusqu'à la position de relevage maximale. Comparativement par rapport au système selon l'art antérieur décrit précédemment, le fait que l'arbre de pivot reste guidé dans la rainure du support assure un meilleur guidage lors du déplacement vertical et évite des manipulations incertaines et hasardeuses d'engagement de l'arbre de pivot dans une rainure transversale. De plus, l'arbre de pivot ne participe pas directement en tant que butée à la butée en rotation de l'accoudoir. Les fonctions de guidage vertical et de verrouillage en position de l'accoudoir sont donc dissociées et on ne risque pas, contrairement à ce qui peut se produire dans le système précédemment décrit, de gêner le déplacement vertical par un engagement malencontreux de l'arbre de pivot avec un des crans de la rainure. Selon un premier mode de réalisation, la dent est une nervure en forme d'arc de cercle centré sur l'axe de pivot, et de rayon prédéterminé, cette nervure s'étendant par ailleurs sensiblement selon la direction longitudinale de l'accoudoir, et les crans sont des protubérances du support, en forme d'arc de cercle de rayon égal au rayon prédéterminé et s'étendant chacun transversalement à la direction de la rainure, l'ensemble des crans étant aligné selon la direction de la rainure, de manière que la dent puisse s'insérer en coulissant entre deux crans, selon une direction circulaire, lorsque l'accoudoir est pivoté de sa position relevée vers sa position abaissée. Le rayon de la nervure en arc de cercle est suffisamment petit, pour que la dent ne dépasse pas de l'encombrement général en hauteur de l'accoudoir, et ne soit donc pas directement visible ou accessible lorsque l'accoudoir est rabattu. La largeur de la dent, dans le sens radial, est sensiblement égale à la distance entre les protubérances de deux crans adjacents, de manière à limiter les jeux éventuels de l'accoudoir par rapport au siège dans la direction verticale. De plus, limiter cette largeur, ainsi que la hauteur des crans, permet de disposer d'un maximum de crans sur la longueur de la rainure, et donc d'obtenir un réglage en position plus précis. Selon une disposition particulière, les crans sont 15 réalisés en deux rangées parallèles situées respectivement de part et d'autre de la rainure. Selon une autre disposition particulière, la dent comporte, vers une de ses extrémités, un épaulement qui forme une butée de pivotement de l'accoudoir en venant buter contre l'extrémité d'au moins un des deux crans situés de part et d'autre de la dent lorsque l'accoudoir est abaissé. Ce moyen de butée angulaire direct entre la dent et les crans fait que la position angulaire de l'accoudoir en position d'utilisation est précisément définie, et cette butée est apte à résister à des couples importants qu'un usager peut appliquer sur l'accoudoir. Selon un deuxième mode de réalisation, les crans sont réalisés sur un flanc du support parallèle à la rainure, la dent est formée par une pointe d'une came portée par l'arbre de pivot et liée en rotation avec l'accoudoir, de manière au moins partielle, la dite pointe étant adaptée pour coopérer avec les crans, de manière qu'un pivotement de l'accoudoir vers le haut dégage la dite pointe hors des crans du support pour permettre un coulissement de l'arbre de pivot et de la came dans la dite rainure, et qu'un pivotement de l'accoudoir vers le bas engage la dite pointe avec l'un des crans Comme on le comprendra mieux par la suite, c'est, dans ce mode de réalisation, le couple de pivotement de l'accoudoir vers le bas qui maintien la pointe de la came en appui sur le cran avec lequel la dite pointe s'engage, ce cran déterminant la hauteur de réglage de l'accoudoir. Et dés lors que l'axe de pivotement de l'accoudoir est maintenu en position, le dit cran avec lequel la pointe de la came est engagée constitue une butée pour la came, et donc également pour l'accoudoir. Lorsque l'accoudoir est relevé de manière qu'il n'y ait plus de couple exercé sur la came, la pointe de celle-ci peut se dégager du cran et autoriser un déplacement de la came, et donc de l'arbre de pivot, selon la direction de la rainure, pour être placé dans une autre position de réglage. Pour assurer le maintien en position de l'axe de pivotement après que la pointe de la came soit venue en appui sur un cran, il suffit d'assurer que la came ne puisse pas pivoter au-delà de la position où elle se trouve alors. Divers moyens de butée en rotation de la came par rapport au support peuvent être utilisés à cette fin. Préférentiellement, la came comporte une face d'appui, d'un côté opposé à la pointe par rapport à l'axe de pivot, agencée pour venir en appui sur le flanc du support opposé à celui portant les crans, pour bloquer le pivotement de la came après que la pointe de la came ait été engagée avec un cran suite au pivotement de l'accoudoir vers le bas. Il se produit ainsi une sorte d'arc-boutement de la came entre les deux flancs du support, qui garantit le maintien de l'engagement de la pointe de la came avec le cran ou elle est logée, et qui garantit donc le maintien en position de l'accoudoir. Selon une disposition particulière, le flanc du support portant les crans est situé vers l'arrière, la pointe de la came est alors orientée vers le bas et la face d'appui de la came est située vers le haut, au-dessus du niveau de l'axe de pivotement. Il serait aussi possible de réaliser les crans sur le flan avant du support, la face d'appui de la came étant alors située plutôt en dessous du niveau de l'axe de pivotement, mais cette disposition conduit à une forme de came un peu moins simple. Pour améliorer la tenue de l'engagement de la pointe de la came avec les crans, préférentiellement, les crans présentent chacun une face supérieure sensiblement perpendiculaire à la direction de la rainure. Cette disposition n'est toutefois pas absolument nécessaire, du fait de l'effet d'arc-boutement évoqué précédemment, qui peut être suffisant pour maintenir la came entre les flancs du support à la hauteur souhaitée. Selon d'autres dispositions particulières, visant notamment à faciliter le coulissement de la came dans la rainure lorsque l'accoudoir est relevé au maximum, en évitant que la face d'appui de la came ne vienne alors en contact avec les crans, la came est liée en rotation avec l'arbre de pivot avec un jeu angulaire prédéterminé, qui permet de relever l'accoudoir par un pivotement d'un angle voisin de 900 par exemple, sans que la came doive obligatoirement pivoter d'un angle aussi important pour se dégager des crans. Pour cela, l'arbre de pivot comporte par exemple une nervure s'engageant, avec le dit jeu angulaire prédéterminé, dans une cannelure de la came. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite de deux modes de 35 réalisation d'un système de réglage de hauteur de l'accoudoir d'un siège d'automobile, conformes à l'invention. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue montrant l'implantation de l'accoudoir sur le dossier, dans le premier mode de réalisation, - la figure 2 est une vue en éclaté de l'accoudoir et de ses moyens de réglages, dans ce premier mode de réalisation - les figures 3 à 6 illustrent différentes positions de l'accoudoir, entre la position escamotée dans le dossier (figure 3), une première position rabattue (figure 4), pour une utilisation normale de l'accoudoir, une position intermédiaire pour le réglage (figure 5), et une deuxième position rabattue (figure 6), - la figure 7 est une vue montrant l'implantation de l'accoudoir sur le dossier, dans le deuxième mode de réalisation, - la figure 8 est une vue en éclaté de l'accoudoir et de ses moyens de réglages, dans ce deuxième mode de réalisation, - les figures 9 à 13 illustrent schématiquement différentes positions de l'accoudoir dans ce deuxième mode de réalisation, entre la position escamotée dans le dossier (figure 9), une première position rabattue (figure 10), pour une utilisation normale de l'accoudoir en position basse, une position intermédiaire pour le réglage en hauteur (figure 11), une position intermédiaire d'engagement dans une deuxième position choisie (figure 12), et la deuxième position finale d'accoudoir rabattu (figure 6). Dans le premier mode de réalisation, représenté figure 1, l'accoudoir 1, représenté en pointillés, est monté articulé sur le dossier 2, entre les parois latérales 31 d'un logement 3 prévu dans le dossier pour y loger l'accoudoir en position escamotée. Les moyens de réglage en hauteur de l'accoudoir comportent un ensemble d'éléments 4 portés par l'accoudoir et des éléments 5 portés par le dossier, ces moyens étant mieux visibles figure 2. L'ensemble d'éléments 4 porté par l'accoudoir comporte, de chaque côté de ce dernier, un arbre de pivot 41 monté sur une platine 42 solidaire de l'accoudoir. La platine porte aussi une dent 43, comportant une nervure en arc de cercle 44, qui s'étend, tout en étant centrée sur l'axe de pivotement A, selon la direction générale longitudinale de l'accoudoir, et un épaulement 45 situé vers une extrémité arrière de la nervure 44. Les éléments 5 portés par le dossier et constituant le support de l'accoudoir, comportent des plaques 51, s'étendant de chaque côté de l'accoudoir, sensiblement verticalement sur les parois latérales 31 du logement 3. Les plaques 51 portent une série de crans 52 formés de protubérances s'étendant également en forme d'arc de cercle de même courbure que les nervures 44, l'ensemble de crans 52 s'étendant le long d'une rainure verticale 53 ménagée dans la plaque 5 et dans laquelle les arbres de pivot 41 peuvent coulisser librement verticalement. Les dents 41 sont aptes à coopérer avec les crans 52 en coulissant seront une trajectoire circulaire d'axe A ente deux crans 52 adjacents. Ce coulissement est limité par la venue en butée de l'épaulement 45 de la dent 43 contre l'extrémité arrière 54 d'un des crans 52 entre lesquels la dent est insérée. Cette butée détermine la position horizontale, ou selon l'angle désiré, de l'accoudoir en position d'utilisation courante. Dans l'exemple présenté, une partie des crans 52 est coupée par la rainure 53, de manière à former deux rangées 52a, 52b de crans parallèles s'étendant de part et d'autre de la rainure 53. On pourrait aussi n'avoir qu'une rangée de cran d'un seul côté de la rainure, et l'orientation générale de ces crans pourrait aussi être inclinée, au moins légèrement, par rapport à l'horizontale. A la figure 3, l'accoudoir 1 est dans sa position relevée, escamoté dans le logement 3 du dossier 2. L'arbre 41 est situé tout en bas de la rainure 53 et la dent 43 est dégagée hors des crans 52. A partir de cette position, un pivotement de l'accoudoir 1 sur son arbre 41, selon la flèche F1, l'amène dans la position rabattue sensiblement horizontale de la figure 4, l'arbre 41 restant en bas de la rainure 53, et la nervure 44 de la dent 43 s'insérant entre les deux premiers crans 52 vers le bas, jusqu'à ce que l'épaulement 45 arrive contre l'extrémité 54 du cran, empêchant un pivotement ultérieur de l'accoudoir. Pour amener l'accoudoir dans une autre position en hauteur, il suffit de relever l'accoudoir, en le faisant pivoter comme indiqué par la flèche F2 sur la figure 5, jusqu'à ce que la dent 43 soit dégagée des crans 52. On peut alors tirer l'accoudoir vers le haut, selon la flèche F3, pour amener son axe de pivotement A au niveau désiré. Il suffit alors de refaire pivoter l'accoudoir dans le sens de la flèche F1, comme indiqué figure 6, pour à nouveau engager les dents 43 entre deux autres crans 52, et jusqu'à venue en butée de l'épaulement 45. Le réglage en une quelconque autre position, notamment en position d'escamotage, s'effectue de manière similaire, en faisant coulisser verticalement l'accoudoir après avoir dégagé la dent hors des crans par un pivotement vers le haut. Dans l'exemple selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, en relation avec les figures 7 à 13, les moyens de réglages comportent aussi des éléments 4' solidaires de l'accoudoir 1, et des éléments 5' solidaire du dossier 2. L'ensemble d'éléments 4' porté par l'accoudoir comporte, de chaque côté de ce dernier, un arbre de pivot 41' monté sur une platine 42' solidaire de l'accoudoir. L'arbre de pivot 41' porte une nervure 46, qui s'étend sur un secteur angulaire d'angle prédéterminé. Une came 6 est montée pivotante sur l'arbre 41', par engagement de l'arbre 51' dans un alésage 65 de la came, et comporte une cannelure 61 qui s'engage sur la nervure 46 de l'arbre avec un jeu j de pivotement angulaire prédéterminé entre la came 6 et l'arbre 41'. Le support comporte une plaque 51' solidaire du dossier dans lequel une rainure 53' est agencée pour recevoir en coulissement vertical un tourillon 62 de la came, coaxial à l'arbre de pivot 41', et ainsi assurer le guidage vertical de l'accoudoir. La rainure 53' est réalisée dans le fond d'un dégagement 55 de la plaque 51', dont le flanc arrière 55b comporte un ensemble de crans 52' s'étendant parallèlement à la rainure 53'. Les crans 52' présentent une face supérieure 56 sensiblement horizontale, perpendiculaire à la direction de la rainure 53'. La came comporte par ailleurs une pointe 63, apte à coopérer avec les crans 52' lorsque le tourillon de la came est dans la rainure 53' et que l'accoudoir 1 est rabattu vers l'avant, entraînant la came 6 en pivotement dans le sens de la flèche F1. La came 6 comporte par ailleurs, sensiblement diamétralement opposée à la pointe 63, une projection radiale formant une face d'appui 64 apte à s'appuyer contre le flanc 55a du dégagement 55 du support 5', opposé au flanc 55b portant les crans 52'. A la figure 9, l'accoudoir 1 est dans sa position relevée, escamoté dans le logement du dossier. La came 6 portée par l'arbre 41' est située tout en bas de la rainure 53' et la pointe 63 de la came est dégagée hors des crans 52'. A partie de cette position, un pivotement de l'accoudoir 1 autour de l'axe A de son arbre 41', selon la flèche F1, l'amène dans la position rabattue sensiblement horizontale de la figure 10, l'arbre 41' et la came 6 restant en bas de la rainure 53'. Par le dit pivotement, la pointe 63 de la came 6 s'insère sur le premier cran 52' vers le bas, jusqu'au fond de ce cran et jusqu'à ce que la face d'appui 64 vienne buter contre le flanc avant 55a du support, bloquant ainsi le pivotement de la came. La nervure 46 de l'arbre 41' venant aussi en butée de rotation dans la cannelure 61 de la came, empêche un pivotement de l'accoudoir au-delà de cette position. Pour amener l'accoudoir dans une autre position en hauteur, il suffit de relever l'accoudoir, en le faisant pivoter comme indiqué par la flèche F2 sur la figure 11, jusqu'à ce que la pointe 63 soit dégagée des crans 52'. On peut alors tirer l'accoudoir vers le haut, selon la flèche F3, pour amener son axe de pivotement au niveau désiré. Il suffit alors de refaire pivoter l'accoudoir dans le sens de la flèche F1, comme indiqué figure 12, pour à nouveau engager la pointe 63 de la came au-dessus de la face supérieure 56 d'un autre cran 52', jusqu'à ce que la came arrive en butée de rotation. L'accoudoir peut alors pivoter encore de la valeur du jeu angulaire j, jusqu'à ce que la nervure 46 bute dans la cannelure 61, comme on le voit figure 13, pour bloquer l'accoudoir en pivotement. Le réglage en une quelconque autre position, notamment en position d'escamotage, s'effectue de manière similaire, en faisant coulisser verticalement l'accoudoir après avoir dégagé la pointe de la came hors des crans par un pivotement de l'accoudoir vers le haut. On notera incidemment que, grâce au jeu angulaire entre l'arbre 41' et la came 6, l'angle de rotation de la came lorsque l'accoudoir est relevé, est inférieur à l'angle de pivotement de l'accoudoir. Ceci permet, en limitant l'angle de pivotement de la came lors du pivotement de l'accoudoir vers le haut, comme on le voit figure 11, d'éviter que la projection radiale portant la face d'appui 64 de la came vienne s'engager avec les crans | Le siège d'automobile comporte un accoudoir (1) pivotant selon un axe de pivot (A) et réglable en hauteur, l'accoudoir étant monté sur un support (5, 5') lié au dossier (2) du siège et ayant un arbre de pivot (41, 41') pouvant coulisser dans une rainure (53, 53') du dit support, et des moyens de réglage pour immobiliser l'arbre de pivot dans une position choisie d'une pluralité de positions prédéfinies. Les moyens de réglage comportent des crans (52, 52') aménagés le long de la rainure (53, 53') et définissant les dites positions, l'arbre de pivot (41, 41') est guidé en permanence dans la rainure et les moyens de réglage comportent une dent (43, 63) entraînée en rotation par un pivotement de l'accoudoir autour de l'axe de pivot et adaptée pour venir en prise avec un quelconque des dits crans (52, 52') par un pivotement de l'accoudoir, sans déplacement de l'arbre de pivot (A) transversalement à la direction de la rainure (53, 53'). | 1. Siège d'automobile comportant un accoudoir (1) pivotant selon un axe de pivot (A) et réglable en hauteur, l'accoudoir étant monté sur un support (5, 5') lié au dossier (2) du siège et ayant un arbre de pivot (41, 41') pouvant coulisser dans une rainure (53, 53') du dit support, et des moyens de réglage pour immobiliser l'arbre de pivot dans une position choisie d'une pluralité de positions prédéfinies, caractérisé en ce que les moyens de réglage comportent des crans (52, 52') aménagés le long de la rainure (53, 53') et définissant les dites positions, l'arbre de pivot (41, 41') est guidé en permanence dans la rainure et les moyens de réglage comportent une dent (43, 63) entraînée en rotation par un pivotement de l'accoudoir autour de l'axe de pivot et adaptée pour venir en prise avec un quelconque des dits crans (52, 52') par un pivotement de l'accoudoir, sans déplacement de l'arbre de pivot (A) transversalement à la direction de la rainure (53, 53'). 2. Siège d'automobile selon la 1, caractérisé en ce que la dent (43) comporte une nervure (44) en forme d'arc de cercle centré sur l'axe de pivot (A), et de rayon prédéterminé, s'étendant sensiblement selon la direction longitudinale de l'accoudoir, et les crans (52) sont des protubérances en forme d'arc de cercle de rayon égal au rayon prédéterminé, s'étendant chacun transversalement à la direction de la rainure (53), l'ensemble des crans étant aligné selon la direction de la rainure, de manière que la dent (43) puisse s'insérer en coulissant entre deux crans (52) lorsque l'accoudoir (1) est pivoté de sa position relevée vers sa position abaissée. 3. Siège d'automobile selon la 2, caractérisé en ce que la dent (43) comporte, vers une de ses extrémités, un épaulement (45) qui forme une butée de pivotement de l'accoudoir en venant buter contre l'extrémité (54) d'au moins un des deux crans (52) situés de part et d'autre de la dent lorsque l'accoudoir est abaissé. 4. Siège d'automobile selon la 2, caractérisé en ce que les crans sont réalisés en deux rangées (52a, 52b) parallèles situées respectivement de part et d'autre de la rainure (53). 5. Siège d'automobile selon la 1, caractérisé en ce que les crans (52') sont réalisés sur un flanc (55b) du support (5') parallèle à la rainure (53'), la dent est formée par une pointe (63) d'une came (6) portée par l'arbre de pivot (41') et liée en rotation avec l'accoudoir (1) , de manière au moins partielle, la dite pointe (63) étant adaptée pour coopérer avec les crans (52'), de manière qu'un pivotement de l'accoudoir vers le haut dégage la dite pointe (63) hors des crans (52') du support pour permettre un coulissement de l'arbre de pivot (41') et de la came (6) dans la dite rainure (53'), et qu'un pivotement de l'accoudoir vers le bas engage la dite pointe avec l'un des crans. 6. Siège d'automobile selon la 5, caractérisé en ce que le flanc (55b) du support portant 30 les crans (52') est situé vers l'arrière. 7. Siège d'automobile selon la 5, caractérisé en ce que la came (6) comporte une face d'appui (64), d'un côté opposé à la pointe (63) par rapport à l'axe de pivot (A), agencée pour venir en appui sur un flanc (55a) du support opposé à celui portant les crans, pour bloquer le pivotement de la came (6) après que la pointe de la came ait été engagée avec un cran suite au pivotement de l'accoudoir vers le bas. 8. Siège d'automobile selon la 5, caractérisé en ce que la came (6) est liée en rotation avec l'arbre de pivot (41') avec un jeu angulaire (j) prédéterminé. 9. Siège d'automobile selon la 8, caractérisé en ce que 1' arbre de pivot (41') comporte une nervure (46) s'engageant, avec le dit jeu angulaire (j) prédéterminé, dans une cannelure (61) de la came (6). 10. Siège d'automobile selon la 5, caractérisé en ce que les crans (52') présentent chacun une face supérieure (56) sensiblement perpendiculaire à la direction de la rainure (53'). | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/75 |
FR2890344 | A1 | REMORQUE A CHASSIS ARTICULE POUR APPAREIL DE MISE EN BALLOT | 20,070,309 | Domaine technique et description: Cette remorque comporte un châssis en deux parties articulées dont l'une est inclinable jusqu'à terre afin qu' un appareil de mise en ballot de rondins ou autres objets longs y roule jusqu'à déposer le ballot au sol, sans aucun besoin de vérin. Ainsi la remorque et l'appareil sont utilisables derrière un tracteur, un quad ou un cheval. Technique antérieure: Les appareils de mise en ballot montés sur roues conçus pour être mus par un tracteur sont jusqu'à présent construits avec deux roues et sont équipés d'un berceau basculant le ballot au sol sous la poussée d'un vérin. Exposé de l'invention: Ceette remorque équipée de 2 ou 4 roues dont le un châssis (1) composé d'une partie avant (2) munie d'un crochet de remorquage et d'une partie arrière (3) articulées entre elles de telle façon que la partie arrière (3) est inclinable jusqu'à terre pour qu'un appareil de mise en ballot (4) de rondins ou autres objets longs y roule jusqu'à déposer le ballot au sol, en douceur, sans aucun besoin de vérin. Les deux parties du châssis sont maintenues en contact par le poids de l'appareil (4) de mise en ballot avant et pendant son emplissage comme pendant les déplacements, l'axe de l'articulation (5) des deux parties du châssis étant placé en avant du centre de gravité de l'appareil de mise en ballot en position d' emplissage et l'axe (6) du ou des essieux étant placé en arrière du centre de gravité de l'appareil (4) de mise en ballot en position d' emplissage. Des attaches ouvrables (7) relient la partie avant du châssis de la remorque à l'appareil de mise en ballot (4) pour le bloquer pendant son emplissage et pendant les déplacements, tout en maintenant les deux parties du châssis l'une contre l'autre, la partie arrière n'allant alors pas jusqu'au sol. Pour déposer le ballot on ouvre ces attaches (7) et de lui même ou sous une faible poussée l'appareil de mise en ballot (4) roule sur la partie arrière (3) du châssis de la remorque, ce qui provoque son inclinaison jusqu'à terre le centre de gravité de l'appareil de mise en ballot passant en arrière de l'axe (6) du ou des essieux, jusqu'à son extrémité (8) et dépose le ballot au sol. Des brides (9) relient la partie arrière du châssis de la remorque et l'une des entretoises de l'appareil de mise en ballot pour en limiter le mouvement et l'empêcher de sortir du châssis. L'appareil de mise en ballot (2) peut être équipé d'un cabestan (10) fixé sur la partie avant de ses structures. Réalisation industrielle à venir: Cette invention pourra être ajoutée aux outils de mise en ballot des rondins ou autres objets longs actuellement fabriqués. Notamment aux appareils Forestballer déjà brevetés | The trailer has a swiveling frame (3) on the rear of which a semicircular frame (4) is mounted. This allows a bundle of logs to roll down on to the ground. | 1)Remorque comportant un châssis (1) en deux parties articulées (2) (3) dont l'une (3) est inclinable jusqu'à terre où un appareil (4) de mise en ballot de rondins ou autres objets longs roule jusqu'à déposer le ballot au sol et ne comportant aucun vérin. 2) Remorque selon la 1 caractérisé en ce que le centre de gravité de l'appareil de mise en ballot est placé pendant son emplissage en arrière de l'articulation (5) des deux parties du châssis de la remorque et en avant de l'axe (6) de son ou de ses essieux. 3) Remorque selon la 1 caractérisé en ce que des attaches ouvrables (7) relient la partie avant (2) du châssis de la remorque à l'appareil de mise en ballot (4). 4) Remorque selon la 1 caractérisé en ce que des brides (9) relient la partie arrière du bâti de la remorque et l'une des entretoises de l'appareil de mise en ballot (4). 5) Remorque selon la 1 caractérisé en ce que l'appareil de mise en ballot peut être équipé d'un cabestan (10) fixé sur la partie avant de ses structures. | B,A | B60,A01 | B60P,A01D | B60P 1,A01D 90 | B60P 1/24,A01D 90/00 |
FR2890673 | A1 | CLOISON REALISEE A PARTIR DE PANNEAUX, NOTAMMENT DE PLATRE | 20,070,316 | La présente invention concerne une . Ce type de cloison est essentiellement utilisé pour réaliser des cloisons de séparation entre différentes pièces de bâtiments de type habitat, 5 bureaux ou établissements publics divers. Ces cloisons comprennent habituellement une ossature métallique constituée d'un profilé métallique inférieur fixé au sol et d'un profilé métallique supérieur fixé au plafond à la verticale du profilé inférieur. Dans ces profilés sont fixés des montants verticaux d'entraxe variant entre 0,3 et 0,6 mètre. Les profilés métalliques mis en oeuvre possèdent une section en U. De part et d'autre de cette ossature métallique sont fixés sur celle-ci des panneaux, notamment des panneaux de plaques de plâtre cartonnées, c'est-à-dire comportant une âme en plâtre revêtue sur au moins l'une de ses faces d'un carton ou des panneaux de plaques de plâtre fibreux. Les deux séries de panneaux fixés de part et d'autre de l'ossature délimitent un espace. Afin d'améliorer les performances de la cloison, cet espace contient un élément absorbant acoustique tel que des panneaux de laine minérale. Cependant, l'utilisation de panneaux de laine minérale présente de 20 nombreux inconvénients. Un premier inconvénient des panneaux de laine minérale réside dans le fait que la laine minérale crée une résistance thermique. Cette résistance thermique peut avoir pour conséquence d'isoler thermiquement deux locaux, ce qui n'est pas toujours recherché. Mais ce qui est plus important, c'est que cette résistance thermique amoindrit la tenue au feu des cloisons. En effet, en cas d'incendie, la laine minérale accumule la chaleur dégagée par l'incendie, ce qui a pour conséquence une dégradation de l'ossature métallique et donc de la cloison. D'autres inconvénients des panneaux de laine minérale consistent en ce qu'ils sont volumineux, lourds et encombrants, ce qui rend donc difficile leur stockage, leur transport et leur pose. Ces différents inconvénients conduisent les fabriquant à ne plus placer des panneaux de laine minérale dans l'espace délimité par les séries de 35 panneaux de plâtre. 2890673 2 Il en résulte un affaiblissement de 5dB de la valeur de l'indice d'affaiblissement acoustique de la cloison par rapport aux cloisons comportant des panneaux de laine minérale. De ce fait, l'isolation acoustique entre les locaux délimités par cette 5 cloison n'est plus satisfaisante. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. Le problème technique à la base de l'invention est la réalisation d'une cloison réalisée à partir de panneaux, notamment de plâtre, comprenant un matériau absorbant acoustique, qui soit de structure simple, de mise en oeuvre rapide, qui puisse être stocké et mis en oeuvre sous un faible volume, et qui crée une résistance thermique faible et qui assure le maintien d'une valeur satisfaisante de l'indice d'affaiblissement acoustique de la cloison sur tout le spectre acoustique. A cet effet, l'invention concerne une cloison réalisée à partir de panneaux, notamment de plâtre, comprenant une ossature métallique de part et d'autre de laquelle sont fixés des panneaux, notamment des panneaux de plaques de plâtre, les deux séries de panneaux fixés de part et d'autre de l'ossature délimitant un espace, cet espace contenant un élément absorbant acoustique, caractérisée en ce que l'élément absorbant acoustique est constitué par un tissu de verre réalisé à partir de fils de verre enduits de matière thermoplastique, avec un facteur d'ouverture compris entre 0,5 et 6%. L'utilisation du tissu absorbant acoustique décrit ci-dessus à la place des panneaux de laine minérale utilisés dans l'art antérieur permet d'éviter la création d'une importante résistance thermique de la cloison, ce qui évite de créer une isolation thermique entre les locaux formés par la cloison ainsi que d'engendrer une dégradation de l'ossature métallique suite à une forte chaleur dégagée par un feu. En outre, le tissu possède une faible épaisseur et un faible poids, ce qui réduit son encombrement et facilite son transport et sa pose. De plus, l'expérience montre que la présence du tissu dans la cloison assure, selon sa position dans celle-ci, une augmentation de 3 à 4 dB de la valeur de l'indice d'affaiblissement acoustique sur tout le spectre acoustique. De ce fait, le tissu selon l'invention permet d'obtenir quasiment les 35 mêmes avantages que les panneaux de laine minérale utilisés dans les cloisons de l'art antérieur tout en évitant leurs nombreux désavantages. Avantageusement, le tissu est fixé dans la cloison de façon à être à distance des panneaux sur au moins une partie de sa surface. Cette position du tissu permet une bonne absorption acoustique, car la membrane formée par le tissu peut ainsi vibrer avec peu de contraintes. Selon une première alternative de l'invention, l'ossature métallique comprend une profilé métallique inférieur fixé au sol et un profilé métallique supérieur fixé au plafond à la verticale du profilé inférieur, des montants sensiblement verticaux et espacés étant fixés sur ces profilés, et le tissu absorbant acoustique est fixé alternativement entre un montant et la première série de panneaux et entre un montant adjacent et la seconde série de panneaux. Selon une seconde alternative de l'invention, l'ossature métallique comprend deux séries de montants verticaux délimitant un espace entre elles, le tissu absorbant acoustique étant fixé sur la première série de montants ou sur la seconde série de montants, ou alternativement sur la première et sur la seconde séries de montants. Avantageusement, la taille et la forme des trous du tissu absorbant acoustique sont déterminées pour obtenir un coefficient d'absorption acoustique aw sabine avec plénum de 10 cm compris entre 0,3 et 0,8, en fonction de la fréquence des sons. Cette forme et le facteur d'ouverture des trous peuvent être obtenus directement à l'issue du tissage. Le tissu est avantageusement soumis à un traitement thermique, sans contrainte, qui permet de bloquer les fils. Il est également possible de mettre en oeuvre une opération de calandrage, d'un tissu de facteur d'ouverture plus élevé, pour réduire le facteur d'ouverture à la valeur souhaitée. La réduction du facteur d'ouverture peut également être obtenue en soumettant l'une au moins des faces du tissu à une enduction d'un liant transparent ou coloré. Suivant une autre caractéristique de l'invention, le diamètre des fils de verre est compris entre 150 et 600 microns et de préférence entre 270 et 400 microns En outre, le titre des fils de verre seuls est compris entre 22 et 136 tex de préférence entre 34 et 68 tex, et le titre des fils enduits de matière thermoplastique est compris entre 60 et 200 tex et de préférence entre 95 et 165 tex. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, deux variantes d'exécution de cette cloison. Figure 1 est une vue de face d'une d'ossature métallique sur 5 laquelle est fixé un tissu absorbant acoustique. Figure 2 est une vue en coupe d'une cloison selon une première variante d'exécution de l'invention, la cloison comprenant l'ossature métallique de la figure 1. Figure 3 est une vue en coupe d'une cloison selon une seconde 10 variante d'exécution de l'invention. La figure 2 représente une cloison 2 réalisée à partir de panneaux de plâtre. Comme représenté plus particulièrement à la figure 1, la cloison 2 comprend une ossature métallique 3 constituée d'un profilé métallique inférieur 4 fixé au sol et d'un profilé métallique supérieur 5 fixé au plafond à la verticale du profilé inférieur 4. Les profilés métalliques encore appelés rails mis en oeuvre possèdent avantageusement une section en U. Dans ces profilés sont fixés des montants verticaux 6 d'entraxe constant, les montants 6 étant fixés aux profilés métalliques supérieur et 20 inférieur au niveau de leurs extrémités, par exemple par vissage. Comme montré à la figure 2, les montants 6 intérieurs, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas fixés aux murs porteurs du bâtiment, sont constitués de deux profilés en U placés dos à dos et fixés l'un à l'autre, tandis que les montants extérieurs (non montrés sur les figures), c'est-à-dire ceux fixés au murs porteurs du bâtiment ou à une paroi d'extrémité, ne sont constitués que d'un seul profilé en U dont la base est fixée au mur respectif. Selon d'autres formes d'exécutions de l'invention, les montants intérieurs 6 peuvent être constitués respectivement d'un profilé en H, et les profilés métalliques supérieur et inférieur peuvent être constitués respectivement d'une succession de profilés métalliques supérieurs et inférieurs de plus petites longueurs. Comme montré aux figures 1 et 2, un tissu absorbant acoustique 7 est fixé sur l'ossature métallique 3. Le tissu absorbant acoustique 7 est fixé, à l'aide de vis autotaraudeuses (non représentées au dessin) sur les différents montants 6, alternativement sur une première face d'un montant 6 et sur une seconde face, opposée à la première face, d'un montant adjacent. Le tissu absorbant acoustique 7 est constitué par un tissu de verre réalisé à partir de fils de verre enduits de matière thermoplastique, avec un facteur d'ouverture compris entre 0,5 et 6%. Comme montré à la figure 2, de part et d'autre de l'ossature 5 métallique 3 sont fixés sur celle-ci des panneaux de plaques de plâtre 8, c'est- àdire comportant une âme en plâtre 9 revêtue sur ses deux faces d'un carton 10. Les deux séries de panneaux fixés de part et d'autre de l'ossature métallique 3 délimitent ainsi un espace contenant le tissu absorbant acoustique 10 7. Comme montré à la figure 2, le tissu absorbant acoustique 7 est donc fixé sur les différents montants 6, alternativement entre un montant 6 et la première série de panneaux de plaques de plâtre 8 et entre un montant adjacent 6 et la seconde série de panneaux de plaques de plâtre 8. La figure 3 représente une seconde variante d'exécution de l'invention. Selon cette variante d'exécution, les mêmes éléments portent les mêmes références numériques que précédemment. Dans ce cas, l'ossature métallique 3 comprend une première et une 20 seconde séries 11, 12 de montants verticaux 6 délimitant un espace entre elles, cet espace contenant le tissu absorbant acoustique 7. Comme montré sur la figure 3, le tissu absorbant acoustique 7 est dans ce cas fixé sur la même face de chaque montant 6 appartenant à la première série 11 de montants. Selon une autre forme d'exécution de l'invention, le tissu absorbant acoustique 7 peut être fixé sur la seconde série 12 de montants 6 ou alternativement sur la première et sur la seconde séries de montants. Il est donné ci-après deux exemples de tissu absorbant acoustique, obtenu à partir de fils de verre présentant les caractéristiques précédentes, permettant d'obtenir une valeur d'indice d'affaiblissement acoustique satisfaisante: Exemple 1 Composition: 36% verre et 64% de PVC (polychlorure de vinyle)+ enduction ou calandrage Densité : Motif: Epaisseur: Résistance à la rupture: 5 Facteur d'ouverture: Classement au feu: Coefficient aw sabine: Exemple 2 Composition: Densité : Motif: Epaisseur: Résistance à la rupture: Facteur d'ouverture: Classement au feu: Coefficient aw sabine: 22 X 20 fils/cm Natté 1x2 0,55 mm - sens chaîne > 150 daN/5cm - sens trame > 150 daN/5cm 1 à 2% M1 0,6 36% verre et 64% de PVC 26X21 fils/cm Natté 1x2 0, 55 mm - sens chaîne > 150 daN/5cm - sens trame > 150 daN/5cm 1 à2% M1 0,6 Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant une cloison comprenant un matériau absorbant acoustique, qui est de structure simple, de mise en oeuvre rapide, qui peut être stocké et mis en oeuvre sous un faible volume, et qui crée une résistance thermique faible et qui assure une valeur satisfaisante de l'indice d'affaiblissement acoustique de la cloison sur tout le spectre acoustique. Comme il va de soi l'invention ne se limite pas à la variante d'exécution de cette cloison décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. C'est ainsi notamment que les plaques pourraient être réalisées en un matériau autre que du plâtre sans sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi notamment que les montants supportant les panneaux pourraient avoir une forme différente sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention | La cloison (2) comprend une ossature métallique (3) de part et d'autre de laquelle sont fixés des panneaux, notamment des panneaux de plaques de plâtre (8), les deux séries de panneaux fixés de part et d'autre de l'ossature délimitant un espace, cet espace contenant un élément absorbant acoustique (7), caractérisée en ce que l'élément absorbant acoustique (7) est constitué par un tissu de verre réalisé à partir de fils de verre enduits de matière thermoplastique, avec un facteur d'ouverture compris entre 0,5 et 6%. | 1. Cloison (2) réalisée à partir de panneaux, notamment de plâtre, comprenant une ossature métallique (3) de part et d'autre de laquelle sont fixés des panneaux, notamment des panneaux de plaques de plâtre (8), les deux séries de panneaux fixés de part et d'autre de l'ossature délimitant un espace, cet espace contenant un élément absorbant acoustique (7), caractérisée en ce que l'élément absorbant acoustique (7) est constitué par un tissu de verre réalisé à partir de fils de verre enduits de matière thermoplastique, avec un facteur d'ouverture compris entre 0,5 et 6%. 2. Cloison selon la 1, caractérisée en ce que le tissu (7) est fixé dans la cloison (2) de façon à être à distance des panneaux (8) sur au moins une partie de sa surface. 3. Cloison selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que l'ossature métallique (3) comprend une profilé métallique inférieur fixé au sol et un profilé métallique supérieur fixé au plafond à la verticale du profilé inférieur, des montants (6) sensiblement verticaux et espacés étant fixés sur ces profilés, et en ce que le tissu absorbant acoustique (7) est fixé alternativement entre un montant (6) et la première série de panneaux et entre un montant adjacent (6) et la seconde série de panneaux. 4. Cloison selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que l'ossature métallique (3) comprend deux séries de montants verticaux délimitant un espace entre elles, le tissu absorbant acoustique (7) étant fixé sur la première série (11) de montants ou sur la seconde série (12) de montants, ou alternativement sur la première et sur la seconde séries de montants. 5. Cloison selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la taille et la forme des trous du tissu absorbant acoustique sont déterminées pour obtenir un coefficient d'absorption acoustique aw sabine avec plénum de 10 cm compris entre 0,3 et 0,8, en fonction de la fréquence des sons. 6. Cloison selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le diamètre des fils de verre est compris entre 150 et 600 microns et de préférence entre 270 et 400 microns. 7. Cloison selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le titre des fils de verre seuls est compris entre 22 et 136 tex de préférence entre 34 et 68 tex, et le titre des fils enduits de matière thermoplastique est compris entre 60 et 200 tex et de préférence entre 95 et 165 tex. 8. Cloison selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le tissu est soumis à un traitement thermique, sans contrainte. 9. Cloison selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que le tissu est soumis à une opération de calendrage. 10. Cloison selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le tissu est soumis sur l'une au moins de ses faces à une enduction d'un liant transparent ou coloré. | E | E04 | E04B | E04B 2,E04B 1 | E04B 2/76,E04B 1/82 |
FR2895430 | A1 | DISPOSITIF AMOVIBLE DE FIXATION D'UNE PLINTHE SUR UN ECHAFAUDAGE, PLINTHE ET ECHAFAUDAGE CORRESPONDANTS | 20,070,629 | -1- DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne (a) un dispositif amovible de fixation destiné à être agencé à une extrémité d'une plinthe et permettant de fixer celle-ci sur un montant d'un échafaudage, (b) une plinthe dont chaque extrémité est conçue pour recevoir ce dispositif, ainsi (c) qu'un échafaudage comportant cette plinthe et ce dispositif. ARRIÈRE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Afin de satisfaire aux normes de sécurité, les planchers des échafaudages doivent être munis de plinthes le long de leurs bords. Ces plinthes sont destinées notamment à éviter la chute d'outils ou autres. Les plinthes ont longtemps été constituées par des planches fixées, souvent de manière rudimentaire, aux montants des échafaudages, notamment par des serre-joints. Un dispositif de fixation rapide plus adapté à cette fonction est décrit dans la demande de brevet français FR 2.494.752, déposée par la société SOMEFRAN, qui a été publiée le 28 mai 1982. Mais le dispositif décrit n'est qu'une simple amélioration du principe du serre-joint, qui ne tire donc pas bénéfice des caractéristiques des planchers constitués de profilés métalliques des échafaudages modulaires modernes. Le brevet japonais JP 11-141116 au nom de la société KAWATETSU KIZAI KOGYO, publié le 25 mai 1999, concerne une plinthe pouvant être facilement fixée sur un échafaudage standard. La plinthe, formée d'un profilé métallique en C, comporte des embouts amovibles insérés à chaque extrémité dans les ailes du profilé. Chacun des embouts comporte une agrafe unique en U s'étendant perpendiculairement au plan de la plinthe et destinée à être engagée sur les montants tubulaires verticaux de l'échafaudage. -2- Chaque embout présente une entaille longitudinale décalée par rapport à l'axe de la plinthe, et une languette de forme complémentaire de cette entaille, agencée symétriquement, sur laquelle est fixée la base de l'agrafe. De la sorte, des plinthes identiques peuvent être assemblées jointivement bout à bout en s'appuyant sur les montants de l'échafaudage. L'extension latérale de l'agrafe permet un positionnement du bord inférieur de la plinthe le long du bord extérieur du plancher sans laisser d'espace. Ce dispositif de fixation d'une plinthe présente l'avantage de ne nécessiter qu'une seule sorte d'embout amovible. Toutefois, l'embout décrit ne comporte qu'une seule agrafe rivetée. De plus, l'ensemble étant composite et métallique, il peut être sujet à la corrosion. De ce fait, cet embout, malgré sa structure complexe, reste peu fiable. Enfin, les agrafes latérales présentent l'inconvénient de ne permettre qu'un blocage de la plinthe vers l'extérieur, par les montants. Les documents cités ci-dessus montrent donc que des dispositifs amovibles de fixation d'une plinthe sur un échafaudage sont connus de l'état de la technique. Mais aucune solution divulguée ne semble présenter le degré de simplicité et de robustesse souhaitable. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION La présente invention vise donc l'amélioration d'un dispositif de fixation d'une plinthe sur un échafaudage. Ce dispositif est du type de ceux comportant un élément de base d'une forme générale s'inscrivant dans un parallélépipède. Cet élément de base est destiné à être emboîté longitudinalement par sa face arrière à une extrémité de la plinthe de telle manière que ses faces longitudinales et latérales soient respectivement en vis-à-vis des surfaces longitudinales et latérales de la plinthe. L'élément de base est aussi muni d'au moins deux pattes, destinées à être engagées de part et d'autre d'un montant vertical de l'échafaudage. Le dispositif amovible de fixation d'une plinthe sur un échafaudage selon l'invention est remarquable en ce que les pattes sont agencées sur la face avant de l'élément de base de -3- part et d'autre d'un plan prédéterminé parallèle aux faces longitudinale. Ces pattes sont avantageusement, en projection sur un plan de projection parallèle aux faces latérales de l'élément de base, symétriques par rapport à la trace de ce plan prédéterminé sur le plan de projection. De préférence, les pattes sont agencées le long de la face avant alternativement de part et d'autre du plan prédéterminé. Ces pattes sont aussi avantageusement en nombre pair, de préférence au nombre de quatre. Elles sont préférentiellement renforcées par des nervures perpendiculaires à leurs surfaces s'appuyant sur l'élément de base. Fort avantageusement, l'élément de base du dispositif amovible de fixation d'une plinthe sur un échafaudage selon l'invention comporte un évidement interne de forme complémentaire de l'extrémité de la plinthe. De préférence, l'élément de base est ainsi formé d'un boîtier ouvert sur la face arrière, les parois du boîtier 20 présentant une épaisseur constante. On tire bénéfice du fait que le dispositif selon l'invention est constitué d'une seule pièce de matière plastique moulée, de préférence de PVC. L'invention concerne aussi une plinthe d'échafaudage 25 adaptée à la mise en oeuvre d'un dispositif amovible de fixation, comprenant un élément de base destiné à être emboîté longitudinalement à une extrémité de cette plinthe, dispositif qui est conforme à l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus. 30 Cette plinthe est remarquable en ce qu'elle est formée d'un profilé présentant une première section droite de forme complémentaire, au moins partiellement, d'une seconde section droite de cet élément de base. Est également visé par l'invention, un échafaudage 35 comprenant au moins un montant vertical remarquable en ce qu'il comprend de plus au moins une plinthe du type décrit ci-dessus, fixée à ce montant par un dispositif amovible de fixation ayant les caractéristiques indiquées précédemment. Ces quelques spécifications essentielles rendent évidents 40 pour l'homme de métier les avantages apportés par ce dispositif -4- amovible de fixation d'une plinthe sur un échafaudage par rapport à l'état de la technique antérieur. Les spécifications détaillées de l'invention sont données dans la description qui suit en liaison avec les dessins ci-annexés. Il est à noter que ces dessins n'ont d'autre but que d'illustrer le texte de la description et qu'ils ne constituent en aucune sorte une limitation de la portée de l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 est une vue en perspective du dispositif amovible de fixation d'une plinthe sur un échafaudage qui est conforme à l'invention. La Figure 2 est une vue en perspective montrant deux exemplaires du dispositif amovible de fixation d'une plinthe sur un échafaudage, selon l'invention, agencés sur un montant vertical d'échafaudage. La Figure 3 montre une vue en coupe transversale selon III-III du dispositif amovible de fixation selon l'invention. La Figure 4 montre des sections droites de deux exemplaires du dispositif amovible de fixation d'une plinthe sur un échafaudage, selon l'invention, agencés sur un montant d'échafaudage dans la configuration montrée sur la Figure 2. La Figure 5 est une vue schématique de la section du profilé constituant la plinthe selon l'invention. DESCRIPTION DU MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ DE L'INVENTION Le mode de réalisation préféré de l'invention concerne un embout monobloc en PVC et une plinthe au profil spécifique. La Figure 1 montre bien un tel embout 1 comportant un élément de base 2 de la forme générale d'un parallélépipède rectangle ABCDEFGH muni de pattes 3,4, respectivement inférieures et supérieures, sur sa face avant EFGH. Les pattes 3,4 en forme de lame sont renforcées par des nervures 5 perpendiculaires à leurs surfaces et s'appuyant sur la face longitudinale ABFE de l'élément de base 2 pour ce qui est des pattes supérieures 4 et sur la face avant EFGH dudit élément 2 pour ce qui est des pattes inférieures 3. Les pattes 3,4 sont au nombre de quatre, s'étendant 40 alternativement au dessous et au dessus de la face -5- longitudinale supérieure ABFE de l'élément de base 2, symétriquement. Cette disposition symétrique est bien visible sur la Figure 3, présentant une vue en coupe transversale selon III- III de l'embout 1 au niveau d'une patte inférieure 3, coupe qui est effectuée légèrement en avant de la nervure de renforcement 5. Les pattes 3,4 forment, en projection sur un plan parallèle aux faces latérales AEHD, BFGC de l'élément de base 10 2, un V ouvert vers l'avant. Les parties extrémales respectivement 6,7 des pattes 3,4 s'étendent parallèlement aux faces longitudinales ABFE,DCGH de l'élément de base 2. Les pattes 3,4 représentées comportent aussi à leurs bases 15 des zones de transition respectivement 8,9 s'étendant vers l'avant dans le plan de la face supérieure ABFE de l'élément de base 2. En variante, ces zones de transition 8,9 sont supprimées, et l'embout est alors de dimension plus réduite. 20 Comme le montre aussi la Figure 3, l'élément de base 2 est formé d'un boîtier ABCDEFGH, ouvert sur la face arrière ABCD, dont les parois présentent une épaisseur constante. Typiquement, les dimensions de l'embout 1 sont adaptées aux caractéristiques dimensionnelles d'un échafaudage standard 25 où sont mis en oeuvre des montants verticaux tubulaires 12 d'un diamètre de 50 mm. De préférence, l'écartement e des pattes 3,4 est de 52 mm, les parties extrémales 6,7 des pattes 3,4 ont une longueur de 20 mm, et les parties médianes respectivement 10,11 font un 30 angle de 45 avec les zones de transition 8,9. De la sorte, un embout 1 ayant ces dimensions s'engage avec un peu de jeu légèrement au-delà d'un plan diamétral d'un montant 12 standard comme le montrent bien les Figures 2 et 4. La longueur de l'embout 1, c'est-à-dire la distance entre 35 le plan des extrémités des pattes 3,4 et la face arrière ABCD est typiquement de 105 mm dans la version longue préférée, et de 85 mm dans la variante courte. L'alternance des pattes 3,4 en position inférieure et en position supérieure par rapport à une face longitudinale ABFE, 40 et la limitation de l'engagement sur le montant 12 à un demi- -6- diamètre de ce montant 12, permet de n'utiliser qu'un seul modèle d'embout 1 pour fixer deux plinthes 13 identiques sur un même montant 12 comme le montre la Figure 2. Le déport du plan de symétrie ABFE des pattes 3,4 par rapport au plan de symétrie longitudinal du boîtier ABCDEFGH permet de déporter l'axe X-X d'une plinthe 13 en direction du plateau 14 posé sur l'échafaudage en vue de boucher l'espace qui pourrait exister entre le bord inférieur 15 d'une plinthe 13 et le bord du plateau 14. Ainsi, aucun objet ne peut se glisser entre le plateau 14 et une plinthe 13. La plinthe 13 correspondant à l'embout 1 décrit ci-dessus est formée d'un profilé métallique dont la section droite est représentée sur la Figure 5. Les parties latérales 16 de la plinthe 13 ont extérieurement une forme complémentaire des parties correspondantes de l'intérieur de l'élément de base 2 de l'embout 1. L'intérieur d'une section droite de l'élément de base 2 est typiquement un rectangle de 150 mm de haut et 30 mm de large, correspondant à une plinthe 13 dont la section présente globalement ces mêmes dimensions. Afin d'augmenter la rigidité de la plinthe 13, celle-ci présente une dépression longitudinale médiane 17 et des parties latérales 16 formant caisson. Typiquement, la partie médiane 17 de la plinthe 13 a une hauteur de 65 mm, et les caissons latéraux 16 ont une hauteur de l'ordre de 27 mm. Les quatre pattes 3,4 utilisent au mieux la hauteur de 150 mm du boîtier 2 et ont donc chacune une hauteur de 30 mm. La profondeur du boîtier 2 est de 36 mm, c'est-à-dire que l'extrémité de la plinthe 13 est emboîtée sur une longueur de 36 mm dans l'embout 1 afin d'être fixée sur le montant 12 de l'échafaudage. L'embout 1, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, est constitué d'une seule pièce moulée en PVC. L'épaisseur des parois du boîtier ABCDEFGH et des pattes 3,4 est alors de 4 mm ; les nervures 5 de renforcement ont une épaisseur de 5 mm. L'avantage d'un embout 1 en PVC par rapport à un embout 1 en acier est qu'il ne présente pas de bords coupants : les risques de blessure au cours du montage de l'échafaudage sont -7- donc diminués, et le niveau de sécurité du chantier est amélioré. De plus, l'élasticité de ce matériau permet une accroche parfaite sur les tubes 12 d'échafaudage. Le montage de l'embout 1 sur la plinthe 13 se résume à un simple emboîtement à l'extrémité de celle-ci. En cas de détérioration d'un embout 1 ou d'une plinthe 13, l'utilisateur peut donc facilement effectuer la réparation en changeant seulement l'embout 1 ou la plinthe 13 selon le cas. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas au seul mode d'exécution préférentiel décrit ci-dessus. Une description similaire s'applique notamment à une plinthe 13 ayant une section différente de celle représentée sur la Figure 5 dans la mesure où l'extrémité de la plinthe 13 et l'élément de base 2 de l'embout 1 sont conçus pour coopérer par emboîtement. Il va de soi également que le nombre, la forme et la disposition des pattes 3,4 spécifiés ci-dessus ne sont aussi donnés qu'à titre d'exemple. Par exemple, le dispositif amovible de fixation selon l'invention pourrait comporter trois, voire quatre, paires de pattes inférieures 3 et supérieures 4. L'invention embrasse donc toutes les variantes possibles de réalisation faisant l'objet des revendications ci-après | Le dispositif (1) formant embout comporte un élément de base (2) d'une forme générale s'inscrivant dans un parallélépipède (ABCDEFGH). Il est destiné à être emboîté longitudinalement par la face arrière (ABCD) à une extrémité d'une plinthe (13) de telle manière que ses faces longitudinales (ABFE,DCGH) et latérales (AEHD,BFGC) soient respectivement en vis-à-vis des surfaces longitudinales et latérales de cette plinthe (13). L'élément de base (2) est muni d'au moins deux pattes (3,4) agencées sur la face avant (EFGH), de part et d'autre d'un plan prédéterminé parallèle aux faces longitudinales (ABFE,DCGH), et destinées à être engagées de part et d'autre d'un montant vertical (12) d'un échafaudage.Applicable notamment aux plinthes (13) formées d'un profilé métallique et aux échafaudages métalliques comportant des montants (12) tubulaires. | 1)Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage, ledit dispositif (1) étant du type de ceux comportant un élément de base (2) d'une forme générale s'inscrivant dans un parallélépipède (ABCDEFGH) présentant deux faces longitudinales (ABFE,DCGH), deux faces latérales (AEHD,BFGC), une face avant (EFGH) et une face arrière (ABCD), et destiné à être emboîté longitudinalement par ladite face arrière (ABCD) à une extrémité de ladite plinthe (13) de telle manière que lesdites faces longitudinales (ABFE,DCGH) et lesdites faces latérales (AEHD,BFGC) soient respectivement en vis-à-vis des surfaces longitudinales et latérales de ladite plinthe (13), ledit élément de base (2) étant muni d'au moins deux pattes (3,4), destinées à être engagées de part et d'autre d'un montant vertical (12) dudit échafaudage, caractérisé en ce que lesdites pattes (3,4) sont agencées sur ladite face avant (EFGH) dudit élément de base (2) de part et d'autre d'un plan prédéterminé parallèle auxdites faces longitudinales (ABFE,DCGH). 2) Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage selon la 1, caractérisé en ce que lesdites pattes (3,4) sont, en projection sur un plan de projection parallèle auxdites faces latérales (AEHD,BFGC) dudit élément de base (2), symétriques par rapport à la trace dudit plan prédéterminé sur ledit plan de projection. 3) Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites pattes (3,4) sont agencées le long de ladite face avant (EFGH) alternativement de part et d'autre dudit plan prédéterminé. 4) Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites pattes (3,4) sont en nombre pair, de préférence au nombre de quatre.-9- 5) Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites pattes (3,4) sont renforcées par des nervures (5) perpendiculaires à leurs surfaces s'appuyant sur ledit élément de base (2). 6) Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit élément de base (2) comporte un évidement interne de forme complémentaire de l'extrémité de ladite plinthe (13). 7) Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit élément de base (2) est formé d'un boîtier (ABCDEFGH) ouvert sur ladite face arrière (ABCD), les parois dudit boîtier (ABCDEFGH) présentant une épaisseur constante. 8) Dispositif amovible de fixation (1) d'une plinthe (13) sur un échafaudage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une seule pièce de matière plastique moulée, de préférence de PVC. 9) Plinthe (13) d'échafaudage adaptée à la mise en oeuvre d'un dispositif amovible de fixation (1), comprenant un élément de base (2) destiné à être emboîté longitudinalement à une extrémité de ladite plinthe (13), selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est formée d'un profilé présentant une première section droite de forme complémentaire, au moins partiellement, d'une seconde section droite dudit élément de base (2). 10) Échafaudage comprenant au moins un montant (12) vertical caractérisé en ce qu'il comprend de plus au moins une plinthe (13) selon la 9 fixée audit montant (12) par un dispositif amovible de fixation (1) selon l'une quelconque des 1 à 8 précédentes. | E | E04 | E04G | E04G 7,E04G 5 | E04G 7/28,E04G 5/00 |
FR2898690 | A1 | METHODE DE PILOTAGE DE PALPEUR POUR LECTURE DE DRAGEOIR DE MONTURE DE LUNETTES ET APPAREIL DE LECTURE CORRESPONDANT | 20,070,921 | La présente invention concerne de manière générale le domaine de la lunetterie et plus précisément le palpage du drageoir d'une monture de lunettes cerclées. Elle concerne plus particulièrement un procédé de lecture du contour du drageoir d'un cercle de monture de lunettes comprenant une étape de mise en contact d'un palpeur contre le drageoir et une étape de palpage du drageoir par glissement ou roulement dudit palpeur le long du drageoir, la position du palpeur étant déterminée et la vitesse du palpeur comprenant des première, deuxième et troisième composantes. Elle concerne également un appareil de lecture de contour du drageoir d'un cercle de rnonture de lunettes qui comporte des moyens de maintien de la monture, un palpeur, des moyens de détermination de la position du palpeur et des moyens de pilotage d'une première composante de la vitesse du palpeur, et qui est adapté à mettre en oeuvre les étapes de la méthode de lecture de contour. La méthode trouve une application particulièrement avantageuse par son application aux lunettes comportant des montures allongées ou fortement cambrées. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques sur une monture sélectionnée par un porteur. Ce montage se décompose en cinq opérations principales : - la lecture du contour des drageoirs des cercles de la monture sélectionnée par le porteur, c'est-à-dire du contour des rainures qui parcourent l'intérieur de chaque cercle de la monture, - le centrage de chaque lentille qui consiste à déterminer la position qu'occupera chaque lentille sur la monture afin d'être convenablement centrée en regard de la pupille de l'oeil du porteur de manière à ce qu'elle exerce convenablement la fonction optique pour laquelle elle a été conçue, - le palpage de chaque lentille qui consiste à déterminer les coordonnées de points sur chacune des faces de la lentille caractérisant la géométrie du contour des lentilles, puis, - le détourage de chaque lentille qui consiste à usiner ou à découper son contour à la forme souhaitée, compte tenu des paramètres de centrage définis, avec, en fin d'usinage, le biseautage qui consiste à réaliser sur la tranche de la lentille un biseau destiné à maintenir la lentille dans le drageoir que comporte la monture. Dans Ile cadre de la présente invention, on s'intéresse à la première opération de lecture du contour des drageoirs des cercles de la monture. II s'agit concrètement, pour l'opticien, de palper le contour intérieur des cercles de la monture des lunettes sélectionnées afin de déterminer précisément les coordonnées d'une pluralité de points caractérisant le contour du fond du drageoir de chaque cercle. La connaissance de ce contour permet à l'opticien de déduire la forme que devront présenter les lentilles, une fois détourées et biseautées, afin de pouvoir être montées sur cette monture. L'objectif de cette opération est en particulier de suivre très exactement le fond du drageoir que comporte le cercle à lire de manière à pouvoir mémoriser une image numérique précise de la géométrie du drageoir. Dans le cas des montures allongées (c'est-à-dire présentant une faible hauteur comparée à la distance séparant les deux points d'accroche des branches de la monture) ou fortement cambrées, un appui simple du palpeur sur le drageoir à vitesse constante le long de son contour ne permet pas de relever précisément les coordonnées des points caractérisant le contour du fond du drageoir. Le document US 6 871 158 présente un dispositif de suivi de drageoir prévu pour pallier les problèmes d'imprécisions dans la lecture des drageoirs dus à la déformation des montures lors du passage du palpeur. Ce dispositif comprend en particulier des moyens d'identification du type de monture à lire et des moyens de pilotage de la vitesse de rotation du palpeur pour son glissement le long du contour complet du drageoir. Pour affiner la précision de la lecture des drageoirs, ce dispositif est adapté à déterminer le type de la monture à lire, puis, selon que ce type de monture est caractéristique ou non d'une monture pouvant rencontrer des problèmes de déformation, à commander le palpeur en rotation à une vitesse dépendant du type de la monture, constante sur l'ensemble du drageoir. Afin d'augmenter la vitesse de lecture, ce dispositif peut prévoir de fractionner le contour du drageoir en différentes zones prédéterminées au sein desquelles la vitesse de rotation du palpeur est constante mais entre lesquelles elle varie. L'inconvénient d'un tel dispositif est que pour améliorer sensiblement la précision de la lecture du drageoir, il est soit nécessaire de réduire très fortement la vitesse de rotation du palpeur le long de l'ensemble du drageoir, ce qui augmente fortement et de manière préjudiciable le temps de lecture du contour du drageoir, soit nécessaire de fractionner le contour du drageoir en différentes zones, auquel cas la demanderesse a remarqué qu'il subsistait des erreurs de lecture. L'opération de fractionnement est outre effectuée manuellement par l'opérateur sur une interface adaptée, ce qui exige de l'expérience et prend du temps. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente invention propose un procédé de lecture de contour rapide et fournissant des résultats précis. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un procédé de lecture de contour tel que défini dans l'introduction, dans lequel la première composante de la vitesse du palpeur est pilotée dynamiquement pour varier, continûment ou par palier, en cours de lecture en fonction au moins de l'une ou de l'autre des deuxième et troisième composantes de la vitesse du palpeur. Le palpeur présente généralement la forme d'une tige allongée selon un axe de palpage et est classiquement entraîné en rotation autour d'un axe de rotation pour son glissement le long du contour complet du drageoir. Lors de la lecture de ce drageoir, si la monture n'est pas strictement circulaire, l'axe de palpage du palpeur ne peut pas être constamment présenté orthogonalement à la tangente au contour du drageoir. Par conséquent, plus la monture est allongée, plus le palpeur est présenté de manière inclinée par rapport au drageoir dans certaines zones de la monture, en particulier à proximité des zones nasales et temporales de la monture. Lorsque la monture est fortement cambrée, cette inclinaison peut présenter dans ces mêmes zones des valeurs très importantes. Or, plus cette inclinaison est grande, plus la tige du palpeur est soumise à des efforts de flexion. Ces efforts de flexion engendrent alors des erreurs d'acquisition des coordonnées du drageoir dans la mesure où les coordonnées de l'extrémité du palpeur calculées par l'appareil de lecture de contour sont faussées. Ainsi, grâce à l'invention, lorsque les moyens de mesure détectent qu'au moins une deuxième ou une troisième composante de la vitesse du palpeur croit brusquement, ce qui indique que le palpeur s'écarte de sa position idéale orthogonale au drageoir, les moyens de pilotage diminuent la première composante de la vitesse du palpeur de manière à abaisser les efforts de flexion pour accroître la précision des mesures. Selon aune première caractéristique avantageuse du procédé de lecture de contour conforme à l'invention, le palpeur étant pourvu de trois degrés de liberté, les première, deuxième et troisième composantes de la vitesse du palpeur sont chacune associées à un des trois degrés de liberté du palpeur. Avantageusement, le palpeur tournant autour d'un axe de rotation pour son glissement le long du contour complet du drageoir du cercle de la monture de lunettes, la première composante de la vitesse du palpeur est constituée par la vitesse de rotation du palpeur autour dudit axe de rotation. Ainsi, seule la vitesse de rotation du palpeur est modifiée pour diminuer les efforts de flexion appliqués au palpeur si bien qu'il est aisé d'adapter cette première composante de la vitesse du palpeur en fonction d'une ou des deux autres composante de sa vitesse. Avantageusement, la deuxième composante de la vitesse du palpeur constitue une composante transversale de la vitesse du palpeur d'axe perpendiculaire .à l'axe de rotation du palpeur. En outre, la troisième composante de la vitesse du palpeur constitue une composante axiale de la vitesse du palpeur d'axe parallèle à l'axe de rotation du palpeur. Avantageusement, la première composante de la vitesse du palpeur diminue lorsque la deuxième et/ou la troisième composante de la vitesse du palpeur augmente. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé de lecture de contour conforme à l'invention, la deuxième et la troisième composante de la vitesse du palpeur variant l'une et l'autre continûment chacune dans un domaine de vitesses fractionné en intervalles, les moyens de pilotage modifient la première composante de la vitesse du palpeur lorsque la deuxième et/ou la troisième composante de la vitesse du palpeur change d'intervalle. La demanderesse a remarqué que les deuxième et troisième composante de la vitesse du palpeur varient continûment et présentent des valeurs élevées dans des zones localisées des cercles de la monture. Ainsi, le procédé prévoit donc de faire varier la première composante de la vitesse du palpeur par palier de telle sorte que le palpeur présente une vitesse de rotation constante et éllevée dans les zones autres que ces zones localisées de la monture, et une vitesse moins élevée dans ces zones localisées. La présente invention propose également un appareil de lecture de contour tel que défini dans l'introduction, dans lequel les moyens de détermination sont adaptés à déterminer au moins l'une et/ou l'autre des deuxième et troisième composante de la vitesse du palpeur et les moyens de pilotage sont aptes à piloter dynamiquement, continûment ou par palier, la première composante de la vitesse du palpeur en fonction au moins de la deuxième et/ou troisième composante de la vitesse du palpeur déterminée par les moyens de détermination. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'appareil de lecture de contour selon l'invention sont les suivantes : - le palpeur étant pourvu de trois degrés de liberté, un premier des trois degrés de liberté du palpeur est constitué par son aptitude à pivoter autour d'un axe de rotation, un deuxième des trois degrés de liberté du palpeur est constitué par son aptitude à se translater selon un axe parallèle à l'axe de rotation et un troisième des trois degrés de liberté du palpeur est constitué par son aptitude à se mouvoir par rapport à l'axe de rotation ; - les moyens de pilotage sont aptes à piloter la première composante de la vitesse du palpeur selon le premier des trois degrés de liberté du palpeur ; - les moyens de détermination sont aptes à déterminer la deuxième composante de la vitesse du palpeur selon le deuxième des trois degrés de liberté du palpeur ; et -les moyens de détermination sont aptes à déterminer la troisième composante 25 de la vitesse du palpeur selon le troisième des trois degrés de liberté du palpeur. Avantageusement, l'appareil de lecture de contour comprend un plateau tournant monté en rotation autour de l'axe de rotation par rapport aux moyens de fixation de la monture, ce plateau tournant portant un sous-ensemble de lecture 30 qui comporte le palpeur mobile d'une part selon une direction parallèle à l'axe de rotation et d'autre part selon un plan transversal à l'axe de rotation, le sous-ensemble de lecture comporte en outre un autre axe de rotation dénommé axe porteur transversal à la surface du plateau tournant et un bras porteur qui, à l'une de ses extrémités, est monté tournant autour dudit axe porteur et sur lequel est embarqué, à l'autre de ses extrémités, ledit palpeur. Ainsi, le sous-ensemble de lecture pivotant autour de l'axe porteur, la tige du palpeur peut présenter une inclinaison très importante par rapport à la normale à la tangente au drageoir. Cette inclinaison dépend en effet de la forme de la monture, mais également de la position angulaire du sous-ensemble de lecture autour de l'axe porteur. Par conséquent, les moyens de pilotage permettent de piloter la vitesse de rotation du plateau tournant, qui correspond ici à la première composante de la vitesse du palpeur, en fonction des deuxième et troisième composante de la vitesse du palpeur, ce qui permet de tenir compte non seulement de la forme de la monture (allongée et/ou cambrée) mais aussi de la position angulaire du sous-ensemble de lecture. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de lecture de contour recevant une monture de lunettes dont la forme des cercles est destinée à être relevée par un palpeur ; - les figures 2 et 3 sont des vues en perspective du dessous du plateau tournant extrait de l'appareil de la figure 1, ces figures 2 et 3 permettant de voir selon deux angles différents le sous-ensemble de lecture porté par le plateau tournant ; - la figure 4 est une vue en coupe des cercles de la monture de lunettes reçue par l'appareil de lecture de contour de la figure 1 ; - la figure 5 est un graphique représentant le contour d'un des cercles de la monture de lunettes de la figure 4 ; la figure 6 est un graphique représentant la variation de l'altitude des points du contour du drageoir d'un des cercles de la monture de lunettes de la figure 4 ; - la figure 7 est un graphique représentant la variation de la vitesse radiale du palpeur de la figure 1 lors de la lecture d'un des cercles de la monture de lunettes de la figure 4 ; et - la figure 8 est un graphique représentant la variation de la vitesse axiale (c'est-à-dire sensiblement suivant l'axe du cercle lu, qui est ici vertical) du palpeur de la figure 1 lors de la lecture d'un des cercles de la monture de lunettes de la figure 4. La figure 1 est une vue générale d'un appareil de lecture de contour 1 tel qu'il se présente à son utilisateur. Cet appareil comporte un capot supérieur 2 recouvrant l'ensemble de l'appareil à l'exception d'une portion supérieure centrale. L'appareil de lecture de contour 1 comporte également un jeu de deux mâchoires 3 dont au moins une des mâchoires 3 est mobile par rapport à l'autre de sorte que les mâchoires 3 peuvent être rapprochées ou écartées l'une de l'autre pour former un dispositif de serrage. Chacune des mâchoires 3 est de plus munie de deux pinces formées chacune de deux plots 4 mobiles pour être adaptés à serrer entre eux une monture 10 de lunettes. La monture 10 peut alors être maintenue immobile sur l'appareil de lecture de contour 1. Dans l'espace laissé visible par l'ouverture supérieure centrale du capot 2, un châssis 5 est visible. Une platine (non visible) peut se déplacer en translation sur ce châssis 5 selon un axe de transfert D. Sur cette platine est monté tournant un plateau tournant 6. Ce plateau tournant 6 est donc apte à prendre deux positions sur l'axe de transfert D, une première position dans laquelle le centre du plateau tournant 6 est disposé entre les deux paires de plots 4 fixant le cercle droit de la monture 10, et une seconde position dans laquelle le centre du plateau tournant 6 est disposé entre les deux paires de plots 4 fixant le cercle gauche de la monture 10. On entend par cercle droit et cercle gauche de la monture les cercles destinés à être respectivement positionnés en regard de l'oeil droit et de l'oeil gauche du porteur lorsque ce dernier porte ladite monture. Le plateau tournant 6 possède un axe de rotation B défini comme l'axe normal à la face avant de ce plateau tournant 6 et passant par son centre. Le plateau tournant 6 comporte par ailleurs une lumière 7 oblongue en forme d'arc de cercle à travers laquelle saille un palpeur 8 comportant une tige support 8A et, à son extrémité, un doigt de palpage 8B destiné à suivre par glissement ou éventuellement roulement le contour de la monture 10 palpée. Le plateau tournant 6 est guidé en rotation autour d'un premier axe, son axe de rotation B, par trois galets de guidage (non représentés) disposés régulièrement le long de sa périphérie et maintenus sur la platine 5 de l'appareil de lecture de contour 1. La rotation du plateau 6 est commandée par un moteur-codeur (non représenté) dont l'arbre de sortie est pourvu d'un pignon engrenant avec une couronne dentée équipant la périphérie du plateau 6. Ce moteur-codeur permet un relevé à tout instant de la position angulaire du plateau 6 correspondant à une position angulaire TETA du palpeur 8. On constate que, dans cet exemple, la lumière 7 en arc de cercle présente une longueur correspondant approximativement au rayon du plateau tournant 6 et s'étend entre le centre du plateau tournant 6 et sa périphérie. L'arc de cercle décrit par la lumière 7 est centré autour d'un axe porteur A. Après démontage de l'appareil 1, le plateau tournant 6 peut être extrait du châssis 5. Il se présente alors tel que représenté sur les figures 2 et 3. La vue en perspective de la figure 2 fait apparaître une rainure 14 disposée sur la tranche du plateau tournant 6, sur toute sa circonférence. Cette rainure 14 coopère avec les galets de guidage de la platine. Le plateau tournant 6 porte un sous-ensemble de lecture 15. Les figures 2 et 3 permettent de voir le sous-ensemble de lecture 15 selon deux angles de vue différents. Le sous-ensemble de lecture 15 comporte un palier 16 sur lequel est monté un arbre porteur 17 monté en rotation sur le plateau tournant 6. Cet arbre porteur 17 possède comme axe l'axe porteur A. En référence à la figure 2, un bras porteur 18 est monté sur l'arbre porteur 17. Le bras porteur 18 comporte à l'une de ses extrémités une bague 20 permettant au bras porteur 18 un mouvement de rotation autour de l'axe porteur A ainsi qu'un mouvement de translation le long de cet axe. À son extrémité opposée à la bague 20, le bras porteur 18 comporte un support cylindrique 21 sur lequel est fixée la tige support 8A du palpeur 8 de manière à ce que l'axe de cette tige support 8A reste parallèle à l'axe porteur A. Ce montage permet au palpeur 8 de présenter un mouvement en arc de cercle le long de la lumière 7, dans un plan orthogonal à l'axe de rotation B du plateau tournant 6, cet axe de rotation B étant ici parallèle à l'axe A. De plus, le palpeur 8 peut effectuer un mouvement d'entrée/sortie par rapport à la face avant du plateau tournant 6, lorsque le bras porteur 18 coulisse le long de l'axe A. En résumé, le palpeur 8 est pourvu de trois degrés de liberté, dont un premier degré de liberté TETA constitué par l'aptitude du palpeur 8 à pivoter autour de l'axe de rotation B grâce à la rotation du plateau tournant 6, un deuxième degré de liberté Z constitué par l'aptitude du palpeur 8 à se translater selon un axe parallèle à l'axe de rotation B grâce au coulissement du bras porteur 18 le long de l'axe A, et un troisième degré de liberté R constitué par l'aptitude du palpeur 8 à se 1mouvoir par rapport à l'axe de rotation B grâce à sa liberté de mouvement le long de l'arc de cercle formé par la lumière 7. Chaque point lu par l'extrémité du palpeur 8 est repéré dans un système de coordonnées correspondant R, TETA, Z. Le palpeur 8 présente donc une vitesse décomposable en trois composantes distinctes, dont une première composante appelée vitesse de rotation VP correspondant à la vitesse de rotation du plateau tournant 6, une deuxième composante appelée vitesse radiale VR correspondant à la composante transversale de la vitesse du palpeur 8 selon un axe perpendiculaire à l'axe de rotation B et passant par l'extrémité du palpeur 8, et une troisième composante appelée vitesse axiale VZ correspondant à la composante axiale de la vitesse du palpeur 8 selon l'axe de rotation B. Le sous-ensemble de lecture 15 comporte également un bras de guidage 22 rattaché à la base de l'arbre 17. Ce bras de guidage 22 a une longueur suffisante pour atteindre la lumière 7. Le bras de guidage 22 comporte une portion semi-circulaire dentée 26 centrée sur l'axe porteur A. Les dents de la portion semi-circulaire 26 engrènent avec un pignon intermédiaire 27 qui engrène lui-même avec le pignon (non visible) d'un moteur-codeur 28 monté sur une chape 29 qui est fixée sur le plateau tournant 6. Les dents du pignon intermédiaire 27 n'ont pas été représentées pour rendre les dessins plus clairs. Le bras de guidage 22 comporte une chape verticale 30, disposée parallèlement à l'axe porteur A, sur laquelle est fixé un moteur-codeur 31 dont le pignon 32 engrène avec une crémaillère 33 fixée sur la bague 20 du bras porteur 18. La crémaillère 33 est disposée parallèlement à l'axe porteur A. Les dents du pignon 32 n'ont pas été représentées pour les mêmes raisons de clarté que précédemment. Le moteur-codeur 28 est donc apte à faire pivoter le palpeur 8 autour de l'axe porteur A. Il permet par conséquent au palpeur 8 d'exercer un effort selon un axe d'effort E tangent à l'arc de cercle décrit par la lumière 7. Le moteur-codeur 31 est quant à lui apte à mouvoir le palpeur 8 selon un axe parallèle à t'axe porteur A. Il permet en particulier d'exercer un couple dit de compensation de masse Cz qui annule la masse du palpeur 8 et du bras porteur 18 vue par le drageoir 10A de la monture 10 lorsque le drageoir et le palpeur sont au contact l'un de l'autre. L'appareil de lecture de contour 1 comporte par ailleurs des moyens de détermination 101 de la position R, TETA, Z de l'extrémité du doigt de palpage 8B du palpeur 8 et de sa vitesse, en particulier de ses composantes axiale VZ et radiale VR. Il comporte également des moyens de pilotage 102 dynamique, c'est-à-dire en temps réel, de la vitesse du palpeur 8. Avantageusement, seule la vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 est pilotée. L'ensemble de ces moyens de détermination 101 et de pilotage 102 est intégré dans un dispositif électronique et/ou informatique 100 permettant, d'une part, d'actionner les moteurs-codeurs 28, 31, et, d'autre part, de récupérer et d'enregistrer les données que lui transmettent ces moteurs-codeurs 28, 31. Ces données sont ici transmises sous forme de créneaux de tension envoyés par les moteurs-codeurs 28, 31 lorsqu'ils pivotent. La figure 4 représente l'extrémité supérieure du palpeur 8 comportant le doigt de palpage 8B. Ce doigt de palpage 8B pointe selon un axe perpendiculaire à l'axe de la tige support 8A. Il présente une extrémité pointue destinée à s'insérer dans le drageoir 10A d'un cercle de la monture 10 pour relever la géométrie de son contour. Lorsqu'une monture 10 est disposée dans l'appareil de lecture de contour 1, on peut définir chaque point du contour du drageoir 10A par trois coordonnées spatiales correspondant aux coordonnées R, TETA, Z de l'extrémité du palpeur 8. Un point de la monture est donc repéré par sa coordonnée radiale R séparant ce point du centre du plateau tournant 6, sa position angulaire TETA par rapport, par exemple à la position angulaire du premier point palpé, et son altitude Z. Dans notre cas d'étude, on s'intéresse tout particulièrement aux montures allongées (c'est-à-dire présentant, une fois installées sur le visage du porteur, une faible hauteur et une grande largeur entre les deux branches de la monture) et/ou fortement cambrées par rapport au plan général des cercles de la monture 10. Un exemple d'une monture fortement cambrée est représenté sur la figure 4. La cambrure d'une monture peut être quantifiée à l'aide d'un angle de gabe J. Cet angle de galbe J correspond à l'angle formé entre le plan général K des cercles de la monture 10 (plan vertical passant par le pontet nasal reliant les deux cercles de la monture) et l'axe L défini comme étant l'axe passant par deux points distincts du drageoir 10A (typiquement, l'un disposé près de la partie nasale du cercle et l'autre près de la partie temporale du cercle) et présentant la plus grande inclinaison par rapport au plan général K des cercles de la monture 10. On entend ici par fortement cambrée une monture dont l'angle de galbe J est supérieur à 20 degrés. Ce type de montures 10 fortement cambrées présente généralement aussi un vrillage du drageoir 10A communément appelé versage . Le contour du fond du drageoir d'un cercle de la monture 10 a été schématisé sur la figure 5. Pour la bonne compréhension des figures 6 à 8, le contour représenté sur cette figure 5 a été discrétisé en huit arcs distincts présentant pour extrémités des points P1 et P2, P2 et P3 jusqu'à P8 et P1. On notera en outre que chacun des points P1, P2, P3, P4, P5, P6, P7, P8 possède une altitude Z notée respectivement Z1, Z2, Z3, Z4, Z5, Z6, Z7, Z8 représentée sur la figure 6. Préalablement au démarrage du palpage du drageoir 10A du cercle de la monture 10 dont le contour est représenté sur la figure 5, cette monture 10 est insérée entre les plots 4 des mâchoires 3 de sorte que chacun des cercles de la monture 10 soit prêt à être palpé selon un trajet démarrant par l'insertion du palpeur entre deux plots 4 correspondant à la partie inférieure de la monture 10, puis suivant le drageoir 10A de la monture 10, afin de couvrir toute la circonférence du cercle de la monture 10. À la suite de cette insertion, le dispositif électronique et/ou informatique 100 étalonne le couple de compensation de masse Cz de sorte que le palpeur 8 soit à l'équilibre quelle que soit son altitude Z par rapport au plateau tournant 6. En fonctionnement, le palpeur 8 est tout d'abord inséré dans le cercle droit de la monture 10. Pour cela, la platine 5 sur laquelle est monté le plateau tournant 6 se déplace à l'aide d'un moteur et d'une liaison crémaillère (non représentés) de telle sorte que le centre du plateau tournant 6 soit disposé entre les deux paires de plots 4 des deux mâchoires 3 fixant le cercle droit de la monture 10. Le doigt de palpage 8B se place alors automatiquement à une altitude Z connue et correspondant à l'altitude du point situé à mi-hauteur entre deux plots 4 de fixation de la monture 10. Afin de placer le doigt de palpage 8B à cette altitude Z, le sous-ensemble de lecture 15 dispose d'un mécanisme embarqué permettant le mouvement du palpeur 8 parallèlement à l'axe A. Ce mécanisme comporte le moteur-codeur 31 qui est adapté à disposer la bague 20, et par conséquent le bras porteur 18, à la hauteur désirée sur l'arbre 17. Le palpeur 8 peut ainsi présenter un mouvement vertical selon l'axe Z'. Le doigt de palpage 8B se déplace alors dans le plan de fixation des montures 10 en direction d'un point situé entre les deux plots 4 de fixation de la monture 10 sur sa partie basse. Pour cela, un mouvement conjoint de rotation autour de l'axe A du bras de guidage 22 et du bras porteur 18 permet au bras de guidage 22, entraîné par le moteur-codeur 28, d'entraîner lui-même le palpeur 8 en rotation autour de l'axe A, le long de la lumière 7. Dans cette position initiale, lorsque le doigt de palpage 8B est disposé entre les deux plots 4 (en un point ici distinct du point P1), le plateau tournant 6 définit comme nulles la position angulaire TETA, l'altitude Z et la coordonnée radiale R de l'extrémité du palpeur 8. Les galets de guidage du plateau tournant 6 sont alors en mesure de faire pivoter le sous-ensemble de lecture 15 par rapport au châssis fixe 5, le sous-ensemble de lecture 15 étant embarqué sur le plateau tournant 6. Le moteur-codeur (non représenté) qui entraîne les galets insérés dans larainure 14 non seulement provoque la rotation du plateau tournant 6 mais aussi permet au dispositif électronique et/ou informatique 100 de connaître la valeur de la position angulaire TETA (en degrés) que présente le palpeur 8 par rapport à sa position initiale. Lorsque le plateau tournant 6 commence à pivoter, la valeur de la position angulaire TETA du palpeur 8 croît à une vitesse nominale VO. Cette vitesse nominale VO est ici de 2,8 centièmes de degrés par milliseconde. Le palpeur 8 se déplace le long du fond du drageoir 10A et est guidé selon sa coordonnée radiale R et selon son altitude Z par ce drageoir 10A. Le palpeur étant inséré dans le cercle droit de la monture 10, le palpeur 8 se déplace dans le sens trigonométrique. La conservation du contact du doigt de palpage 8B avec le drageoir 10A est assurée par les moteurs-codeurs 28,31. Ces derniers exercent en effet un effort global sur le palpeur 8 qui permet au doigt de palpage 8B de rester en contact avec le fond du drageoir 10A. Pendant la rotation du plateau tournant 6, le moteur-codeur 28 entraîne donc le plateau en rotation et agit aussi en tant que codeur pour repérer les positions successives du bras porteur 18 le long de la lumière 7. Le moteur-codeur 28 délivre ainsi un signal permettant aux moyens de détermination 101 du dispositif électronique et/ou informatique 100 de connaître à tout instant la coordonnée radiale R du doigt de palpage 8B par rapport à l'axe de rotation B du plateau tournant 6. Le moteur-codeur 31 exerce quant à lui un couple dit de compensation de masse Cz destiné à au moins annuler artificiellement le poids de l'ensemble formé par le bras porteur 18 et le palpeur 8. Le moteur-codeur 31 fonctionne par ailleurs simultanément en codeur ce qui permet aux moyens de détermination 101 du dispositif électronique et/ou informatique 100 de connaître l'altitude Z du doigt de palpage 8B du palpeur 8. La variation de cette altitude Z (en millimètres) en fonction de la position angulaire TETA (en degré) du palpeur 8 est représentée sur le graphique de la figure 6. Ce graphique met en particulier en exergue la hauteur importante des parties nasale et temporale de la monture 10. Connaissant les coordonnées du centre du plateau tournant 6 par rapport au châssis 5, le dispositif électronique et/ou informatique 100 peut alors éventuellement déterminer les coordonnées du doigt de palpage 8B dans un repère fixe attaché au châssis 5. Il peut ainsi mémoriser une image numérique des contours des deux drageoirs 10A des cercles de la monture dans un même référentiel. Quoi qu'il en soit, l'ensemble des moteurs-codeurs 28, 31 permet au dispositif électronique et/ou informatique 100 de déterminer les coordonnées spatiales R, TETA, Z du point palpé par le palpeur 8 et par conséquent les coordonnées spatiales d'un ensemble de points caractérisant le contour du fond du drageoir lorsque le palpeur 8 a palpé avec précision l'ensemble du contour du drageoir 10A. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le dispositif électronique et/ou informatique 100 relève en particulier les valeurs des coordonnées radiales R des points palpés pour déterminer, à l'aide d'un logiciel de dérivation adéquat, la vitesse radiale VR instantanée du palpeur 8 (correspondant à la composante transversale de la vitesse du palpeur 8). L'évolution de cette vitesse radiale VR (en centièmes de millimètres par milliseconde) en fonction de la position angulaire TETA du plateau tournant 6 (en degrés) est représentée sur le graphique de la figure 7 pour une vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 constante et égale à sa vitesse nominale VO. Sont représentées en particulier les vitesses radiales VR du palpeur 8 notées VR1, VR2, VR3, VR4, VR5, VR6, VR7, VR8 relevées respectivement aux points P1, P2, P3, P4, P5, P6, P7, P8. Le dispositif électronique et/ou informatique 100 relève également les valeurs des altitudes Z des points palpés pour déterminer, à l'aide du logiciel de dérivation, la vitesse axiale VZ instantanée du palpeur 8 (correspondant à la composante axiale de la vitesse du palpeur 8). L'évolution de cette vitesse axiale (en centièmes de millimètres par milliseconde) en fonction de la position angulaire du plateau tournant 6 (en degrés) est représentée sur le graphique de la figure 8 pour une vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 constante et égale à sa vitesse nominale VO. Sont représentées en particulier les vitesses axiales VZ du palpeur 8 notées VZ1, VZ2, VZ3, VZ4, VZ5, VZ6, VZ7, VZ8 relevées respectivement aux points P1, P2, P3, P4, P5, P6, P7, P8. Avantageusement, la vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 est pilotée dynamiquement pour varier en cours de lecture en fonction de la vitesse axiale VZ et de la vitesse radiale VR du palpeur 8. On cornprend ici que la vitesse radiale VR du palpeur 8 et la vitesse variation de la coordonnée radiale R du point palpé en fonction de la position angulaire TETA du plateau tournant 6 sont deux grandeurs identiques. En effet, la position angulaire TETA du plateau tournant 6 étant une fonction du temps, la vitesse radiale VR est mathématiquement liée à la vitesse de variation de la coordonnée radiale R du point palpé en fonction de la position angulaire TETA du plateau tournant 6. De la même manière, la vitesse axiale VZ du palpeur 8 et la vitesse variation de l'altitude Z du point palpé en fonction de la position angulaire TETA du plateau tournant 6 sont deux grandeurs identiques. Il est par conséquent possible de piloter la vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 en fonction de l'une de ces grandeurs. La vitesse radiale VR et la vitesse axiale VZ du palpeur 8 varient ici l'une et l'autre continûment chacune dans un domaine de vitesses respectivement compris entre -5 et 5 centièmes de millimètres par milliseconde et entre -7 et 7 centièmes de millimètres par milliseconde. Avantageusement, ces deux domaines de vitesses sont fractionnés en trois intervalles. Lorsque les vitesses radiale et axiale du palpeur 8 restent confinées dans un intervalle sans en changer, les moyens de pilotage 102 commande le plateau tournant 6 à une vitesse de rotation VP constante. En revanche, lorsque l'une ou l'autre des vitesses axiale VZ et radiale VR change d'intervalle, les moyens de pilotage 102 modifient la vitesse de rotation VP du plateau tournant 6. Plus précisément, le dispositif électronique et/ou informatique 100 est programmé pour que, la valeur de la position angulaire TETA du palpeur 8 10 augmentant, - si la vitesse radiale VR du palpeur 8 dépasse en valeur absolue la valeur de 3,3 centièmes de millimètres par milliseconde ou si sa vitesse axiale VZ dépasse la valeur de 4,6 centièmes de millimètres par milliseconde, alors les moyens de pilotage 102 diminuent la vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 15 à une valeur correspondant au tiers de sa vitesse nominale VO ; - si en revanche, la vitesse radiale VR du palpeur 8 est inférieure en valeur absolue à la valeur de 1,7 centièmes de millimètres par milliseconde et si sa vitesse axiale VZ est inférieure en valeur absolue à la valeur de 2,3 centièmes de millimètres par milliseconde, alors les moyens de pilotage 102 stabilisent la 20 vitesse de rotation du plateau tournant 6 à sa vitesse nominale VO ; - sinon, les moyens de pilotage 102 stabilisent la vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 à une vitesse correspondant à la moitié de sa vitesse nominale VO. Éventuellement, les valeurs mesurées des vitesses radiale VR et axiale 25 VZ du palpeur 8 peuvent être filtrées et lissées par un logiciel ad hoc intégré au dispositif électronique et/ou informatique 100 avant d'être comparées aux bornes des intervalles précités. Sur l'exemple de la monture 10 dont le contour est représenté sur la figure 5, on remarque tout d'abord sur le graphique de la figure 7 que la vitesse 30 radiale VR du palpeur 8 dépasse, en valeur absolue, 1,7 centièmes de millimètres par milliseconde dans un intervalle angulaire d'environ 135 degrés morcelé entre les points P1 et P4 et entre les points P6 et P7 du contour du drageoir 10A. On remarque par ailleurs sur le graphique de la figure 8 que la vitesse axiale VZ du palpeur 8 dépasse, en valeur absolue, 2,3 centièmes de millimètres par milliseconde dans un intervalle angulaire d'environ 90 degrés compris entre les points P1 et P3 du contour du drageoir 10A. Il est donc utile dans cet exemple de diminuer la vitesse de rotation du plateau tournant 6 qu'entre les points P1 et P4 et entre les points P6 et P7 du contour du drageoir 10A afin de diminuer les efforts de flexion auxquels est soumis le palpeur 8 de manière à accroître la précision de la lecture du contour défini par le drageoir 10A. II est ainsi possible de garder sur la majorité du contour du drageoir 10A une vitesse de rotation VP du plateau tournant 6 importante. La durée nécessaire à la lecture de l'ensemble du drageoir 10A reste donc faible alors que la précision de cette lecture est fortement accrue. On notera qu'en variante, il est possible de programmer le dispositif électronique et/ou informatique 100 de manière à ce que la vitesse de rotation VP du palpeur 8 ne soit pas limitée à trois vitesses programmées palier par palier, mais qu'elle puisse varier continûment selon une fonction préprogrammée associant à chaque couple de vitesse axiale VZ et radiale VZ mesuré, une vitesse de rotation VP du plateau tournant 6. Quoi qu'il en soit, lorsque la valeur de la position angulaire TETA du palpeur 8 atteint 360 degrés, les galets de guidage du plateau tournant 6 s'arrêtent. Le drageoir 10A du cercle droit de la monture 10 présente alors un contour de forme connue. Afin de palper le second cercle de la monture, le palpeur 8 descend selon l'axe Z' sous la monture 10. La platine se déplace alors transversalement selon l'axe de transfert D afin d'atteindre sa deuxième position dans laquelle le centre du plateau tournant 6 est positionné entre les plots 4 des deux pinces 3 enserrant le cercle gauche de la monture 10. Le palpeur 8 est alors placé automatiquement à la hauteur Z à l'intérieur du second cercle de la monture 10 à mesurer, contre le drageoir de ce second cercle, entre les deux plots 4 de fixation de la partie basse de ce cercle de la monture 10. Le palpage du drageoir est alors réalisé de la même manière que précédemment ruais dans le sens trigonométrique inverse. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | La présente invention concerne un procédé de lecture du contour du drageoir d'un cercle de monture (10) de lunettes comprenant une étape de mise en contact d'un palpeur (8) contre le drageoir et une étape de palpage du drageoir par glissement ou roulement dudit palpeur le long du drageoir, la position du palpeur étant déterminée et la vitesse du palpeur comprenant des première, deuxième et troisième composantes.Selon l'invention, la première composante de la vitesse du palpeur est pilotée dynamiquement pour varier, continûment ou par palier, en cours de lecture en fonction au moins de l'une ou de l'autre des deuxième et troisième composantes de la vitesse du palpeur. | 1. Procédé de lecture du contour du drageoir (10A) d'un cercle de monture (10) de lunettes comprenant une étape de mise en contact d'un palpeur (8) contre le drageoir (10A) et une étape de palpage du drageoir (10A) par glissement ou roulement dudit palpeur (8) le long du drageoir (10A), la position (R, TETA, Z) du palpeur (8) étant déterminée et la vitesse du palpeur (8) comprenant des première, deuxième et troisième composantes (VP, VR, VZ), caractérisé en ce que la première composante (VP) de la vitesse du palpeur (8) est pilotée dynamiquement pour varier, continûment ou par palier, en cours de lecture en fonction au moins de l'une ou de l'autre des deuxième et troisième composantes (VR, VZ) de la vitesse du palpeur (8). 2. Procédé de lecture de contour selon la précédente, dans lequel, le palpeur (8) étant pourvu de trois degrés de liberté (R, TETA, Z), les première, deuxième et troisième composantes (VP, VR, VZ) de la vitesse du palpeur (8) sont chacune associées à un des trois degrés de liberté (R, TETA, Z) du palpeur (8). 3. Procédé de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel, le palpeur (8) tournant autour d'un axe de rotation (B) pour son glissement le long du contour complet du drageoir (10A) du cercle de la monture (10) de lunettes, la première composante (VP) de la vitesse du palpeur (8) est constituée par la vitesse de rotation (VP) du palpeur (8) autour dudit axe de rotation (B). 4. Procédé de lecture de contour selon la précédente, dans lequel la deuxième composante de la vitesse du palpeur (8) constitue une composante transversale (VR) de la vitesse du palpeur (8) d'axe perpendiculaire à l'axe de rotation (B) du palpeur (8). 5. Procédé de lecture de contour selon l'une des deux précédentes, dans lequel la troisième composante de la vitesse du palpeur (8) constitue une composante axiale (VZ) de la vitesse du palpeur (8) d'axe parallèle à l'axe de rotation (B) du palpeur (8). 6. Procédé de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel la première composante (VP) de la vitesse du palpeur(8) diminue lorsque la deuxième et/ou la troisième composante (VR, VZ) de la vitesse du palpeur (8) augmente. 7. Procédé de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel, la deuxième composante (VR) et la troisième composante (VZ) de la vitesse du palpeur (8) variant l'une et l'autre continûment chacune dans un domaine de vitesses fractionné en intervalles, les moyens de pilotage (102) modifient la première composante (VP) de la vitesse du palpeur (8) lorsque la deuxième et/ou la troisième composante (VR, VZ) de la vitesse du palpeur (8) change d'intervalle. 8. Appareil de lecture de contour (1) du drageoir (10A) d'un cercle de monture (10) de lunettes comportant des moyens de maintien (3, 4) de la monture (10), un palpeur (8), des moyens de détermination (101) de la position (R, TETA, Z) du palpeur (8) et des moyens de pilotage (102) d'une première composante (VP) de la vitesse du palpeur (8), caractérisé en ce que les moyens de détermination (101) sont adaptés à déterminer au moins l'une ou l'autre des deuxième et troisième composantes (VR, VZ) de la vitesse du palpeur (8) et les moyens de pilotage (102) sont aptes à piloter dynamiquement, continûment ou par palier, la première composante (VP) de la vitesse du palpeur (8) en fonction au moins de l'une ou l'autre des deuxième et troisième composantes (VR, VZ) de la vitesse du palpeur (8) déterminée par les moyens de détermination (101). 9. Appareil de lecture de contour (1) selon la précédente, dans lequel, le palpeur (8) étant pourvu de trois degrés de liberté (TETA, R, Z), un premier des trois degrés de liberté (TETA) du palpeur (8) est constitué par son aptitude à pivoter autour d'un axe de rotation (B), un deuxième des trois degrés de liberté (R) du palpeur (8) est constitué par son aptitude à se mouvoir par rapport à l'axe de rotation (B) et un troisième des trois degrés de liberté (Z) du palpeur (8) est constitué par son aptitude à se translater selon un axe parallèle à l'axe de rotation (B). 10. Appareil de lecture de contour (1) selon la précédente, dans lequel les moyens de pilotage (102) sont aptes à piloter la première composante (VP) de la vitesse du palpeur (8) selon le premier des trois degrés de liberté (TETA) du palpeur (8). 11. Appareil de lecture de contour (1) selon l'une des deux précédentes, dans lequel les moyens de détermination (101) sont aptes àdéterminer la deuxième composante (VR) de la vitesse du palpeur (8) selon le deuxième des trois degrés de liberté (R) du palpeur (8). 12. Appareil de lecture de contour (1) selon l'une des trois précédentes, dans lequel les moyens de détermination (101) sont aptes à déterminer la troisième composante (VZ) de la vitesse du palpeur (8) selon le troisième des trois degrés de liberté (Z) du palpeur (8). 13. Appareil de lecture de contour (1) selon l'une des 8 à 12, qui comprend un plateau tournant (6) monté en rotation autour de l'axe de rotation (B) par rapport aux moyens de fixation (3,4) de la monture (10), ce plateau tournant (6) portant un sous-ensemble de lecture (15) qui comporte le palpeur (8) mobile d'une part selon une direction parallèle à l'axe de rotation (B) et d'autre part selon un plan transversal à l'axe de rotation (B), le sous-ensemble de lecture (15) comporte en outre un autre axe de rotation dénommé axe porteur (A) transversal à la surface du plateau tournant (6) et un bras porteur (18) qui, à l'une de ses extrémités, est monté tournant autour dudit axe porteur (A) et sur lequel est embarqué, à l'autre de ses extrémités, ledit palpeur (8). | G | G02 | G02C | G02C 13 | G02C 13/00 |
FR2897687 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE CARACTERISATION, PAR PYROMETRIE ACTIVE, D'UN MATERIAU EN COUCHE MINCE DISPOSE SUR UN SUBSTRAT | 20,070,824 | La présente invention concerne un procédé de caractérisation d'un bloc de matériau comprenant au moins une couche mince disposée sur un substrat de plus grande épaisseur. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé. Dans le cadre de l'invention, on entend par caractérisation l'analyse de propriétés physiques entendu que la couche mince de matériau peut être constituée d'une couche unique (monocouche) ou mais aussi de plusieurs couches superposées (multicouche). L'invention trouve des applications dans de nombreux domaines. De façon non exhaustive, on peut citer la caractérisation des propriétés physiques de dépôts de matériaux, de couches minces, de couches d'oxydes et la caractérisation des impuretés présentes sur des surfaces de matériaux. Comme il est bien connu, un matériau, quel qu'il soit émet un rayonnement électromagnétique, dont l'intensité en prédéterminées du matériau de la mesure de matériau chauffé à Toujours en couche mince par l'intermédiaire l'émission thermique de la surface de ce l'aide d'un système de chauffage à laser. dans le cadre de l'invention, il doit être 2 fonction de la longueur d'onde dépend de sa température. Cette intensité est décrite par la loi de Planck. Des méthodes de mesure du rayonnement électromagnétique émis par le matériau et permettant d'en déduire sa température ont été développées depuis longtemps. On peut qualifier ces méthodes de mesure passive , puisqu'on se contente de mesurer la température du matériau pour en déduire des caractéristiques physiques prédéterminées. Ces méthodes présentent l'avantage d'être non 10 intrusives, car elles ne nécessitent pas un contact physique entre un appareil de mesure et le matériau. A contrario, il a été proposé d'autres procédés de mesure de température nécessitant un contact entre un appareil de mesure et le matériau. On peut citer, à titre d'exemple, 15 l'utilisation de thermocouples. Ce type de mesure présente d'autres inconvénients. En particulier, la mesure ne peut être effectuée sans préparation au préalable du bloc de matériau. On a également proposé dans l'Art Connu, des procédés de mesure améliorés du type sans contact précité, notamment 20 un procédé de mesure par pyrométrie dite active . Un tel procédé consiste à chauffer un bloc de matériau à l'aide d'une source de chaleur, par exemple un laser, et à mesurer la radiation du corps qui résulte de l'échauffement pour en déduire sa température. La radiation est analysée au moyen d'un 25 dispositif de collecte du rayonnement électromagnétique, d'un capteur convertissant l'énergie électromagnétique en signaux électriques et d'un système électronique de traitement du signal. L'analyse de la température et de son évolution temporelle permet de déduire certaines propriétés physiques du 30 matériau, par exemple sa conductivité thermique, son absorptivité, ou, dans le cas d'un échantillon de matériau multicouches, l'épaisseur de couche et la résistance thermique entre deux couches. De tels procédés d'analyses de propriétés physiques de matériaux par la mesure de température par pyrométrie active sont connus depuis de nombreuses années. On peut citer, à titre d'exemples non exhaustifs, les 5 procédés suivants : La demande de brevet français R 2 593 917 Al (UNIVERSITE DE REIMS-CHAMPAGNE-ARDENNE) décrit un procédé permettant la mesure de l'absorptivité, de la diffusivité et de la résistance thermique entre deux couches de matériau. 10 L'échantillon de matériau est constitué d'une couche mince, transparente à la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique, disposée sur un substrat épais. Le substrat est chauffé à l'aide d'un faisceau laser modulé en amplitude à une fréquence haute et à une fréquence basse. L'émission 15 thermique du substrat est ensuite mesurée. L'analyse de la différence de phase entre l'émission thermique et le signal laser permet de déterminer les propriétés physiques de la couche mince transparente. La demande de brevet français bR 2 647 547 Al 20 (UNIVERSITE DE REIMS-CHAMPAGNE-ARDENNE) décrit un procédé de mesure de la résistance thermique de contact entre deux couches opaques aux rayonnements laser. La surface de l'échantillon de matériau est chauffée à l'aide d'un faisceau laser modulé, et l'analyse de la composante modulée de la température de surface 25 permet de déterminer la valeur du contact thermique entre les deux couches. Toutefois, ce procédé nécessite un étalonnage préalable effectué sur un ensemble d'échantillons tests représentatifs des matériaux à analyser. La demande de brevet français r'R 2 663 745 Al 30 (UNIVERSITE DE REIMS-CHAMPAGNE-ARDENNE) décrit un procédé similaire à celui de la demande de brevet précédent. Toutefois la modulation du faisceau laser est obtenue à l'aide d'un signal binaire pseudo-aléatoire. Les procédés qui viennent d'être rappelés mettent en 35 oeuvre des faisceaux lasers modulés. D'autres procédés sont décrits dans la littérature en appliquant un signal de chauffage pulsé, c'est-à-dire en utilisant par exemple un laser émettant des impulsions courtes (quelques nanosecondes) de forte intensité. Ces caractéristiques présentent plusieurs avantages. En premier lieu, l'élévation de température qui en résulte est plus importante, ce qui permet d'obtenir un rayonnement électromagnétique de la surface d'intensité également plus importante, et ainsi une meilleure précision dans la mesure en augmentant le rapport signal sur bruit. En outre, la température du matériau étant élevée, cette technique penuet de s'affranchir de phénomènes d'interférences avec la température ambiante. Enfin, on a également proposé dans l'Art Connu, pour un procédé de pyrométrie active, l'utilisation d'un faisceau laser modulé et impulsionnel. Un tel procédé a été décrit, par exemple, par T. Loarer dans la thèse de doctorat intitulée : Mesure de température de surface par effet photothermique modulé ou impulsionnel , Ecole Centrale Paris, (1989). Ce procédé a fait l'objet d'une demande de brevet 20 israélien, déposée sous le N IL 1996118611, et à laquelle correspond le brevet US 5 957 581 (Katzir et al.). Ces documents décrivent un procédé de mesure de température de surface, à partir de l'analyse de la forme temporelle de la décroissance de la température après un tir 25 laser, sans prendre en compte la valeur de la température maximale. Ce procédé présente l'avantage, notamment, de pouvoir s'affranchir des problèmes d'étalonnage in situ de l'appareil de mesure. Les procédés de l'Art Connu qui viennent d'être 30 rappelés présentent, certes, des avantages mais ne satisfont pas entièrement à tous les besoins qui se font sentir dans les domaines d'applications visés par l'invention. En outre, si le dernier procédé décrit semble, a priori, le plus intéressant, il y lieu de constater que, la mise en oeuvre de celui-ci n'est pas 35 aisée pour l'analyse des épaisseurs de couches de matériau de l'ordre de quelques micromètres. En effet, en chauffant le matériau à l'aide d'un laser impulsionnel, seule une fine épaisseur de matériau proche de la surface est effectivement chauffée, et les influences de l'épaisseur de la couche mince 5 superficielle et du contact thermique entre cette couche superficielle et un substrat ne peuvent pas être facilement mises en évidence. Enfin, le chauffage par faisceau laser modulé permet certes de mesurer les propriétés physiques d'échantillons de matériau multicouches, mais ce procédé souffre d'un rapport signal sur bruit faible. L'invention vise, tout à la fois, à pallier les inconvénients des procédés de l'Art Connu, dont certains viennent d'être rappelés, et de répondre aux besoins qui se font sentir dans le domaine. En effet, l'invention permet d'obtenir à la fois un très bon rapport signal sur bruit , permettant ainsi d'obtenir des informations prédéterminées sur la seule couche superficielle, telle sa diffusivité thermique et sa densité, et de chauffer le matériau sur une épaisseur suffisante pour que toute l'épaisseur de la couche mince superficielle, et/ou le contact thermique entre les deux couches soient effectivement concernés. Pour ce faire, selon une caractéristique importante, l'invention met en oeuvre un laser pulsé, à haute cadence de tirs pour échauffer la surface d'un bloc de matériau multicouches. Ce bloc de matériau comprend une ou plusieurs couche(s) de faibles épaisseurs que l'on appellera ci-après couche(s) superficielle(s) . Les couches superficielles, disposées sur une couche plus épaisse que l'on appellera ci- après substrat , sont soumises au rayonnement laser pulsé et l'absorbent. A priori, la valeur du contact thermique entre le substrat et les couches superficielles peut être quelconque, voire nulle. Selon une caractéristique importante de l'invention 35 encore, on choisit une cadence de tir, c'est-à-dire une fréquence de répétition des impulsions, suffisamment élevée pour que l'on puisse obtenir une accumulation de chaleur, tir après tir, dans la couche de matériau superficiel. En effet, dans ce cas le matériau chauffé n'a pas le temps de se refroidir entièrement entre deux tirs successifs. Selon une caractéristique importante encore, l'échauffement du matériau pendant un seul tir permet d'obtenir des informations sur la couche superficielle du matériau, c'est-à-dire dans le volume qui absorbe le rayonnement laser. Selon une caractéristique importante encore, l'accumulation de chaleur due à une salve de tirs successifs permet d'obtenir des informations sur des zones situées à des épaisseurs plus profondes. Selon une caractéristique importante encore, l'évolution de la radiation de la surface du matériau permet de déterminer l'évolution de la température qui est analysée à l'aide d'un modèle numérique établi à partir de l'équation de la chaleur et des conditions aux limites propres au matériau à analyser. Pour ce faire, on peut avoir recours à des outils mathématiques bien connus de l'Homme de Métier. L'invention a donc pour objet principal un procédé de caractérisation d'un bloc de matériau par pyrométrie active, ledit bloc de matériau comprenant au moins deux couches superposées, une couche superficielle de faible épaisseur disposée sur un substrat épais, ladite couche superficielle étant portée à une température initiale déterminée, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes : - une première étape consistant à chauffer au moins une zone déterminée de la surface de ladite couche superficielle de matériau à l'aide d'une salve d'impulsions laser, la fréquence de répétition desdites impulsions laser étant choisie suffisamment élevée et leur durée suffisamment courte pour que le matériau de ladite couche superficielle subisse une pluralité de cycles thermiques consistant en une élévation rapide de température lorsqu'il est exposé aux dites impulsions laser, 7 suivie d'une décroissance lente de température entre deux impulsions laser, ne permettant pas de revenir à ladite température initiale, et pour qu'il accumule de la chaleur d'un cycle thermique au suivant ; - un deuxième étape consistant à collecter tout ou partie du rayonnement thermique émis par la surface dudit matériau ; - une troisième étape consistant à mesurer au moins une partie de dudit rayonnement thermique collecté à l'aide d'un 10 capteur ; - une quatrième étape consistant en la détermination de la température de la dite surface à partir dudit rayonnement thermique mesuré par ledit capteur et traité par un système d'acquisition et de traitement du signal ; et 15 - une cinquième étape consistant à analyser des régimes temporels prédéterminés en comparant les mesures acquises par le système d'acquisition et de traitement du signal avec des valeurs théoriques données par l'équation de la chaleur adaptée aux caractéristiques physiques dudit matériau, et en 20 faisant correspondre ces deux séries de valeurs en faisant varier au moins un paramètre physique associé au dit matériau, de manière à en dériver des propriétés thermo-physiques prédéterminées permettant ladite caractérisation de la couche superficielle . 25 L'invention a encore pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description détaillée qui suit, à l'aide des figures annexées, parmi lesquelles : 30 la figure 1 illustre schématiquement un exemple de réalisation d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; la figure 2 représente des courbes illustrant l'évolution de la température de couches minces de matériaux de différentes épaisseurs soumises à une pluralité de tirs laser successifs à cadence élevée ; et -la figure 3 représente des courbes illustrant l'évolution de la température de couches minces de matériaux soumises à une pluralité de tirs laser successifs à cadence élevée, lesdites couches étant disposées sur un substrat épais et présentant des contacts thermiques avec ce substrat de différentes valeurs. La figure 1 illustre schématiquement un exemple de 10 réalisation d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le dispositif 1 comprend comme source chaleur un laser 10, par exemple du type Nd : YAG (dopé Neodyme), pompé par diodes. Sa fréquence est doublée en utilisant un cristal non- 15 linéaire de KTP (phosphate de titanyle de potassium), non représenté sur la figure 1. Pour fixer les idées, dans un mode de réalisation pratique, la longueur d'onde est de 532 nm, avec une durée d'impulsion typique de 90 ns. Le laser 10 fonctionne avec une cadence de tir élevée, préférentiellemnt à la fréquence 20 10 kHz, mais peut être située dans une gamme typique de 1kHz à 30 kHz . Pour ce faire, des circuits électroniques classiques 11 génèrent des impulsions de coitunande Ic transmises au laser 10. Avantageusement, le faisceau laser est injecté dans une fibre optique multimode 12, ce qui permet d'homogénéiser le profil 25 spatial de l'intensité optique. En sortie, la fibre optique 12 est couplée à une ou plusieurs lentilles optiques, dont une seule 13 a été représentée sur la figure 1. La lentille 13 est disposée de telle sorte qu'elle permette d'obtenir, sur la surface d'un bloc de matériau 14, un faisceau incident Fil 30 homogène en intensité, focalisé sur une zone de chauffage ZTH, de surface variant typiquement entre 0,2 et 5 mm2, avec une fluence comprise entre 0,01 et 4 J.cm-2. Le faisceau laser incident F1i permet de chauffer la surface du bloc de matériau 14. Ce bloc de matériau 14 dont on souhaite connaître des propriétés thermo- 35 physiques prédéterminées, est composé d'au moins deux couches : 9 une couche superficielle 140, de faible épaisseur, et un substrat 141, de grande épaisseur comparée à celle de la couche superficielle 140. l'épaisseur de la couche 140 est située typiquement dans une gamme de 0,1 pm à 900 pm. Sans sortir du cadre de l'invention, le bloc de matériau 14 peut comprendre plusieurs couches superficielles superposées de faibles épaisseurs. La mesure de la température est réalisée à l'aide d'un capteur 15, sensible dans une gamme de longueurs d'onde du rayonnement thermique permettant d'obtenir suffisamment de signal mais cette gamme étant suffisamment éloignée de la longueur d'onde émise par le laser 10 afin que cette dernière ne perturbe pas la mesure. De plus, ce capteur 15 a un temps de réponse très inférieur au temps entre deux tirs consécutifs. Ce capteur 15 convertit le rayonnement thermique en signaux électriques de sortie Vs transmis à un système d'acquisition et de traitement de signal 18. Le système d'acquisition et de traitement du signal 18 permet de déduire la température grâce à des méthodes connues de l'Homme du Métier. Dans le mode de réalisation décrit sur la figure 1, le capteur 15 est couplé à une fibre optique 16, elle-même couplée en entrée à une ou plusieurs lentilles optiques, dont une seule, 17, a été représentée. La lentille optique 17 collecte les radiations émises par la surface du bloc 14. Dans un mode de réalisation supplémentaire (non représenté), l'ensemble capteur 15 - système d'acquisition et de traitement du signal 18 peut être remplacé par un pyromètre. Dans un exemple de réalisation pratique, on utilise un pyromètre de la marque Kleiber , type C-LWL, sensible dans une gamme de longueurs d'onde comprises entre 1,58 et 2,2 pm. Cet appareil de mesure est équipé d'un objectif qui permet de collecter une partie de la radiation émise par le matériau sous test. Dans un mode préféré, le système d'acquisition et de 35 traitement de signal 18 est réalisé en faisant appel à un système informatique 18, à programme enregistré, comprenant des cartes spécifiques d'acquisition recevant les signaux convertis par le capteur 15 et associées au logiciel LabVIEW (pour Laboratory Virtual Instrument Engineering Workbench ). Un tel mode opératoire est bien connu, en soi, par l'Homme de Métier et il n'est pas utile de le décrire plus avant. Dans un mode de réalisation préférée, l'analyse de la température peut être effectuée à l'aide d'un logiciel spécialisé, par exemple le logiciel de calcul interactif disponible dans le commerce MATLAE qui permet d'effectuer des simulations numériques basées sur des algorithmes d'analyse numérique. Dans le cadre de l'invention, ce logiciel permet de résoudre l'équation de la chaleur dans le milieu sous test concerné, en considérant une source de chaleur interne représentant le chauffage par l'impulsion laser. Des paramètres thermo-physiques telles que l'épaisseur de la couche, la résistance thermique entre les deux couches, la diffusivité thermique, le coefficient d'absorption et/ou la densité du matériau sont variables, et peuvent être ajustés en fonction de résultats expérimentaux. En soi, la réalisation d'un programme de calcul qui fait appel à un tel logiciel est une opération à la portée de l'Homme de Métier. De nouveau, il est inutile de la détailler plus avant. Dans un mode de réalisation préféré, le chauffage et la mesure de la radiation sont réalisés en atmosphère contrôlée, par exemple sous atmosphère d'azote, d'argon ou sous vide. Dans une variante de réalisation supplémentaire (non représentée), on peut projeter un jet de gaz sur la surface du matériau (couche superficielle 140), afin d'éviter toute influence de l'atmosphère ambiant sur la surface chauffée. Dans un autre mode de réalisaton et afin d'obtenir une cartographie des propriétés thermo-physiques de la couche superficielle, le chauffage du matériau peut aussi être obtenu à l'aide d'un faisceau laser balayé sur la surface sous la 11 commande d'un dispositif de balayage de type galvanométrique, par exemple à base d'un moteur 19 couplé mécaniquement à un ensemble d'éléments optiques 13 (miroirs et lentilles) disposées sur un axe de rotation. Dans ce mode de réalisation, la lentille optique 17 permettant de collecter le rayonnement thermique doit se déplacer de manière à toujours collecter le rayonnement thermique issue de la zone chauffée par le laser. Dans un autre mode de réalisaton et afin d'obtenir une cartographie des propriétés thermo-physiques de la couche superficielle, la surface du matériau 14 est déplacée devant l'ensemble de lentilles optiques 13. On va maintenant décrire un premier exemple de résultats obtenus par le procédé de l'invention, par référence à la figure 2. On a supposé que le faisceau laser pulsé, à fréquence élevée, généré par le laser 10 de la figure 1, est projeté sur un bloc de matériau 14 comprenant deux couches, une couche superficielle 140 et un substrat 141. On a supposé en outre que la couche superficielle 140, de faible épaisseur, est constituée d'un matériau absorbant très fortement le rayonnement électromagnétique du faisceau généré par le laser 10 et peu diffusant thermiquement à la surface. Cette couche superficielle 140 est disposée sur un substrat épais 141 très diffusant thermiquement. L'expérience est réitérée pour différentes épaisseurs de couches superficielles 140, à savoir 2, 3 et 4 pm dans l'exemple décrit : courbes C1 à C3, respectivement. Le matériau est chauffé par les impulsions laser émises, de très faible durée (90 ns) à une cadence de tir élevée (10 kHz). Comme il a été rappelé, selon une des caractéristiques importantes de l'invention, ce choix de fréquence permet d'accumuler de la chaleur, tir après tir, car le matériau superficiel 140 n'a pas le temps de se refroidir entièrement entre chaque impulsion. 12 On a supposé dans l'exemple de la figure 2 que la salve de tirs comporte dix tirs successifs (impulsions laser), tirs à tir10, se répétant après un intervalle de temps de 0,1 ms (axe horizontal des temps t gradué de 0 à 1 ms). Les impulsions lasers, en synchronisme avec les instants 0 à 0,9 ms de l'axe des temps t de la figure 2, provoquent des montées en températures brutales, les températures successivement atteintes culminant à des valeurs Tmaxi (typiquement comprises entre 3000 et 3500 C : axe vertical T des températures comprises entre 0 et 3500 C) croissant régulièrement d'un tir au suivant. Lorsque l'impulsion laser cesse, la température de la couche de matériau superficielle 140 décroît, mais beaucoup plus lentement que lors de la montée en température (refroidissement naturel) pour atteindre des valeurs minimales Tmini (typiquement comprises entre 250 et 500 C), qui croissent régulièrement également d'un tir au suivant. Il est aisé de constater sur la figure 2 que l'évolution de la température sur un seul tir (le premier : tirs) ne permet pas de distinguer de différences notables de comportement entre les différentes épaisseurs de couches : les courbes, C1 à C3, sont pratiquement confondues. Par contre, l'accumulation de chaleur, tir après tir, permet de distinguer une différence nette entre les différentes épaisseurs de couches. Dans l'exemple décrit sur la figure 2, cette différence devient tout à fait perceptible entre les courbes C1 à C3 à partir de la troisième impulsion : tira. Une série supplémentaire d'expériences a été réalisée, non plus en faisant varier l'épaisseur de la couche superficielle 140, mais en choisissant une couche mince de matériau très absorbant et peu diffusant à la surface, disposée sur un matériau très diffusant thermiquement formant un substrat épais 141. Pour réaliser ces expériences, on a sélectionné trois valeurs différentes de contacts thermiques. 13 Les valeurs de contacts thermiques on été réparties dans trois classes, dont deux extrêmes : contacts thermiques parfait et pas de contact , respectivement. On a également choisi une valeur de contact thermique intermédiaire . Les courbes respectives C' 1, C'3 et C'2 de la figure 3 correspondent aux trois classes précitées. Comme précédemment, l'axe horizontal est gradué en temps t (de 0 à 1 ms), l'axe vertical en température T (de 0 à 4500 C), et la salve de tirs comporte dix impulsions : t1 à tlo, se répétant toutes les 0,1 ms et de durée égale à 90 ns. Les températures successivement atteintes culminent à des valeurs T'maxi (typiquement comprises entre 2500 et 4500 C) croissant régulièrement d'un tir au suivant. Toujours de façon similaire au cas précédent, lorsque l'impulsion laser cesse, la température décroît, mais beaucoup plus lentement que lors de la montée en température pour atteindre des valeurs minimales T'mini (typiquement comprises entre 250 et 750 C) qui croissent régulièrement également d'un tir au suivant. Là encore, il n'est pas possible de visualiser des différences entre les contacts thermiques de classes distinctes avec un seul tir (première impulsion Uri). Les courbes, C'1 à C'3, sont pratiquement confondues. Par contre, l'accumulation de chaleur, tir après tir, permet de mettre en évidence la différence de comportement entre les différentes classes de contacts, là encore à partir de la troisième impulsion tir3, dans l'exemple décrit sur la figure 3. En outre, cette différentiation devient de plus en plus importante, toujours dans l'exemple décrit, entre la classe pas de contact (courbe C'3) et les deux autres classes (courbes C'1 et C'3) . Dans les deux exemples d'expérimentations qui viennent d'être décrits, il est possible d'obtenir un ensemble d'informations prédéterminées sur la couche superficielle 140 à partir de l'analyse de régimes temporels prédéterminés de chauffage et de refroidissement dudit matériau (140). L'analyse porte sur tout ou partie des régimes suivants : la mesure de l'élévation 14 moyenne de sa température, de l'évolution temporelle de la température lors du chauffage lors de chaque cycle thermique ou sélectivement pour des cycles thermiques déterminés, de la valeur de la température moyenne atteinte à la saturation, de la valeur de la température maximale atteinte (Tmaxi) pour chaque cycle thermique ou sélectivement pour des cycles thermiques déterminés, de la valeur de la température atteinte juste avant chaque impulsion laser ou sélectivement avant des impulsions laser déterminés, de la valeur de la température à un ou plusieurs délais temporels prédéfinis entre deux impulsions laser par rapport à l'impulsion laser précédente, de l'évolution temporelle de la température entre deux impulsions laser, de l'évolution temporelle de la température après la fin de ladite salve d'impulsions laser et/ou de la valeur de la température atteinte à un ou plusieurs délais prédéterminés après ladite salve d'impulsions laser (non représentée sur les figures 2 et 3) . Les principales étapes du procédé selon l'invention vont maintenant être décrites de façon détaillée. Une première étape consiste à chauffer la surface d'un bloc de matériau 14 comprenant au moins deux couches différentes, une couche superficielle 140, de faible épaisseur, typiquement de l'ordre du micromètre, disposée sur un substrat épais 141 (par comparaison à l'épaisseur de la couche superficielle 140). Toutefois l'épaisseur de la couche superficielle 140 peut être supérieure ou inférieure au micromètre, sans sortir du cadre de l'invention. Le chauffage est effectué à l'aide d'un laser 10, pulsé à cadence élevée, de manière à ce que le matériau absorbe le rayonnement laser, s'échauffe et se refroidisse partiellement entre deux tirs. En effet, la cadence de tir, c'est-à-dire la fréquence de répétition des impulsions délivrées par le laser 10, est choisie de telle sorte qu'elle soit suffisamment élevée pour que la température maximale atteinte Tmaxi ne puisse redescendre (Tmini) jusqu'à la température initiale. Le nombre de tirs appliqué au bloc de matériau 14 peut être suffisamment élevé pour que l'élévation moyenne de température arrive à saturation et reste sensiblement constante, mais peut aussi être plus faible, selon le type de mesure à effectuer. L'énergie des impulsions laser doit être suffisamment élevée de manière à ce que le signal thermique puisse être mesuré avec un rapport signal sur bruit suffisant. La mesure devant être non destructive, il va de soi que cette énergie doit par ailleurs être suffisamment faible, de manière à ne pas endommager le matériau. Une deuxième étape consiste à collecter tout ou partie du rayonnement thermique émis par la surface du matériau. La collecte et le transport du rayonnement peuvent être effectués à l'aide de lentilles optiques 17 etd'une fibre optique 16. Une troisième étape consiste à mesurer au moins une partie de ce rayonnement thermique collecté à l'aide d'un capteur 15 dont la gamme spectrale de sensibilité est adaptée au rayonnement émis par la cible et à le convertir en signaux électriques. La mesure peut, par exemple, être effectuée à l'aide d'un pyromètre, avantageusement un pyromètre multicanaux afin de s'affranchir de l'émissivité propre du matériau. Dans ce cas, les deuxième et troisième étapes peuvent être confondues en une étape unique, le pyromètre étant pourvu habituellement d'un objectif collectant le rayonnement émis par le matériau sous test. Une quatrième étape consiste en l'analyse de régimes temporels prédéterminés de chauffage du matériau, à savoir, notamment, l'élévation moyenne de la température, l'évolution temporelle de la température lors du chauffage à chaque tir (c'est-à-dire à chaque impulsion laser) ou sélectivement pour des tirs déterminés, la valeur de la température moyenne maximale, la valeur de la température maximale Tmax1 atteinte pour chaque tir ou sélectivement pour des tirs déterminés, la valeur de la température atteinte juste avant chaque tir, T'min11 ou sélectivement avant des tirs déterminés, la valeur de la température à un ou plusieurs délais temporels entre deux tirs par rapport au tir précédent, l'évolution temporelle de la température entre deux tirs, l'évolution temporelle de la température après la salve de tir, et/ou la valeur de la température atteinte à un ou plusieurs délais prédéterminés après la salve de tirs. Une cinquième étape consiste à comparer les valeurs des mesures effectuées et acquises avec des valeurs théoriques données par l'équation de la chaleur adaptée au bloc de matériau sous test, valeurs théoriques obtenues par un processus de modélisation numérique, et faire correspondre ces deux séries de valeurs en faisant varier un ou plusieurs paramètres physiques du matériau, telles que l'épaisseur de la couche superficielle, la conductivité thermique de la couche superficielle, la résistance thermique entre deux couches de matériaux, le coefficient d'absorption de la couche superficielle et/ou la densité de la couche superficielle. La modélisation numérique peut être obtenue, comme il a été indiqué, en faisant appel à des logiciels de calcul disponibles dans le commerce, tel MATLAB précité ou tout logiciel similaire. De façon préférentielle, le calcul théorique du chauffage prend en compte les effets de rugosité de la surface du matériau, de chauffage inhomogène du matériau (par exemple, soit à cause d'une inhomogénéité intrinsèque du matériau, soit à cause d'une inhomogénéité de l'intensité du faisceau laser), d'interférences du faisceau dans la couche superficielle, d'épaisseur sur laquelle la température est mesurée, etc. A la lumière de la description qui vient d'être faite, on réalise aisément que l'invention atteint bien les buts qu'elle s'est fixée. Elle présente de nombreux avantages, notamment elle permet, à la fois, d'obtenir un très bon rapport signal sur bruit et de chauffer le matériau sur une épaisseur suffisante pour que toute l'épaisseur de la couche mince superficielle, et/ou le contact thermique entre deux couches soient effectivement concernés. Elle n'est toutefois pas limitée aux seuls exemples de réalisation qui ont été explicitement décrits, par référence 5 notamment aux figures 1 à 3. De même, des exemples numériques précis n'ont été donnés que pour mieux mettre en évidence les caractéristiques essentielles de l'invention et ne résultent que d'un choix technologique, en soi à la portée de l'Homme de Métier, ce en 10 fonction d'une application précise envisagée. Ils ne sauraient limiter de quelle l'invention. manière que ce soit la portée de que | L'invention concerne un procédé de caractérisation de matériau (14) par pyrométrie active, le matériau comprenant au moins une couche superficielle de faible épaisseur (140) disposée sur un substrat épais (141). Il comprend les étapes de chauffage de la surface (ZTH) du matériau (140) par exposition à des impulsions laser à cadence élevée, de manière à réaliser une suite de cycles thermiques « croissance - décroissance de température », accompagnés d'une accumulation de chaleur d'un cycle au suivant, de collecte (16, 17) du rayonnement émis, de mesure par un capteur (15) de ce rayonnement et d'acquisition et de traitement (18) des signaux mesurés par comparaison avec des valeurs théoriques obtenues par modélisation, de manière à obtenir des propriétés thermo-physiques pour la caractérisation du matériau.L'invention concerne aussi un dispositif (1) pour la mise en oeuvre du procédé comprenant un laser pulsé (10) à cadence élevé utilisé comme source de chaleur. | 1. Procédé de caractérisation d'un bloc de matériau par pyrométrie active, ledit bloc de matériau comprenant au moins deux couches superposées, une couche superficielle de faible épaisseur disposée sur un substrat épais, ladite couche superficielle étant portée à une température initiale déterminée, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes : - une première étape consistant à chauffer au moins une zone déterminée de la surface de ladite couche superficielle de matériau (140) à l'aide d'une salve d'impulsions laser (tirs - tir]o), la fréquence de répétition desdites impulsions laser (tirs - tir]o) étant choisie suffisamment élevée et leur durée suffisamment courte pour que le matériau de ladite couche superficielle (140) subisse une pluralité de cycles thermiques consistant en une élévation rapide de température lorsqu'il est exposé aux dites impulsions laser (tir] - tiras), suivie d'une décroissance lente de température entre deux impulsions laser, ne permettant pas de revenir à ladite température initiale, et pour qu'il accumule de la chaleur d'un cycle thermique au suivant ; - un deuxième étape consistant à collecter tout ou partie du rayonnement thermique émis par la surface dudit matériau (140) ; - une troisième étape consistant à mesurer au moins une partie de dudit rayonnement thermique l'aide d'un capteur (15) ; - une quatrième étape consistant en la détermination de l'évolution de la température de la surface de la couche superficielle (140) à partir du rayonnement thermique mesuré par ledit capteur (15) et traité par un système d'acquisition et de traitement du signal (18); 25 30 - et une cinquième étape consistant à analyser des régimes temporels prédéterminés en comparant les mesures acquises par le système d'acquisition et de traitement du signal (18) avec des valeurs théoriques données par l'équation de la chaleur adaptée aux caractéristiques physiques dudit matériau (14), et en faisant correspondre ces deux séries de valeurs en faisant varier au moins un paramètre physique associé au dit matériau (14), de manière à en dériver des propriétés thermo-physiques prédéterminées permettant ladite caractérisation de la couche superficielle (140). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite couche superficielle (140) a une épaisseur située 15 entre 0,1 pm et 900 pm . 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite fréquence de répétition desdites impulsions laser (tir]. - tira) est comprise entre 1 kHz et 30 kHz. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que 20 ladite fréquence de répétition desdites impulsions laser (tir]. - tir_o) est 10 kHz et la dite durée est égale à 90 ns. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, 25 caractérisé en ce que la température moyenne atteinte par ladite couche superficielle (140) s'élève progressivement au fur et à mesure desdits cycles thermiques par l'effet de ladite accumulation de température et en ce que ladite salve d'impulsions lasers (tir_ - tir_o) comprend un nombre 30 suffisant d'impulsions successives pour obtenir une saturation de ladite température moyenne. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite analyse de régimes temporels prédéterminés de chauffage et de refroidissement de la 35 dite couche superficielle (140) pendant ladite cinquième 10 étape consiste en la mesure et l'évaluation de l'élévation moyenne de sa température, de l'évolution temporelle de la température lors du chauffage lors de chaque cycle thermique ou sélectivement pour des cycles thermiques déterminés, de la valeur de la température moyenne maximale atteinte, de la valeur de la température maximale atteinte (Tmaxi) pour chaque cycle thermique ou sélectivement pour des cycles thermiques déterminés, de la valeur de la température atteinte juste avant chaque impulsion laser (tirs - tirlo) ou sélectivement avant des impulsions laser déterminés, de la valeur de la température à un ou plusieurs délais temporels prédéfinis entre deux impulsions laser par rapport à l'impulsion laser précédente, de l'évolution temporelle de la température entre deux impulsions laser, de l'évolution temporelle de la température après la fin de ladite salve d'impulsions laser (tirs -tirlo), et/ou de la valeur de la température atteinte à un ou plusieurs délais prédéterminés après ladite salve d'impulsions laser (tirs - tiret). 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite variation d'au moins un paramètre physique de ladite couche superficielle de matériau (140) effectuée pendant ladite cinquième étape est obtenue en modifiant l'épaisseur de cette couche superficielle (140), sa conductivité thermique, la résistance thermique entre deux couches de matériaux, le coefficient d'absorption et/ou la densité de ladite couche superficielle (140). 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites valeurs théoriques pour la comparaison effectué pendant ladite cinquième étape sont obtenues par un processus de modélisation numérique. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ladite modélisation numérique est effectuée à l'aide du logiciel de calcul MATLAB . 10.Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de caractérisation d'un bloc de matériau selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une source de chaleur comprenant un laser (10) générant des impulsions à une longueur d'onde déterminée, à ladite fréquence de répétition élevée, des moyens optiques (12, 13) pour transmettre lesdites impulsions laser et exposer tout ou partie (Z71) de la surface de ladite couche superficielle (140), de manière à la chauffer, des moyens optiques (16, 17) pour collecter au moins une partie du rayonnement émis par la surface de ladite couche superficielle de matériau (140), un capteur (15) pour la mesure d'au moins une partie dudit rayonnement collecté et leur conversion en signaux électriques (US), et des moyens d'acquisition et de traitement de données, (18) recevant lesdits signaux convertis (V8) permettant de déterminer l'évolution de la température et les comparant à des valeurs théoriques de manière à en dériver lesdites propriétés thermo-physiques prédéterminées permettant ladite caractérisation de la couche superficielle. 11.Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ledit laser (10) est un laser de type Nd : YAG , pompé par diodes. 12.Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ledit laser (10) est associé à un cristal non-linéaire de KTP, de manière à doubler la fréquence émise, de manière à que sa longueur d'onde soit égale à 532 nm. 13.Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que lesdits moyens optiques pour transmettre lesdites impulsions laser et exposer tout ou partie de la surface de ladite couche superficielle de matériau (140) comprennent une fibre optique multimode (12) couplée en sortie à un organe optique de focalisation comprenant au moins une lentille optique (13) projetant lesdites impulsions laser sur la surface de ladite couche superficielle de matériau (140). 14.Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que ledit organe optique de focalisation (13) est confondu avec ladite lentille optique (17) et est un organe de type galvanométrique mû par un moteur (19) de manière à balayer le faisceau sur la surface de ladite couche superficielle (140). 15.Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisé en ce que lesdits moyens optiques pour collecter au moins une partie du rayonnement émis par là surface de ladite couche superficielle de matériau comprennent une lentille optique (17) recevant tout ou partie du rayonnement émis par ladite couche de matériau superficielle (140) et en ce que ladite lentille (17) est couplée à une fibre optique (16) véhiculant le rayonnement collecté vers ledit capteur (15). 16.Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que lesdits capteur (15) et système d'acquisition et de traitement du signal (18) sont constitués par un pyromètre muni d'un objectif recevant tout ou partie du rayonnement émis par ladite couche superficielle de matériau (140). 17.Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que ledit pyromètre est un pyromètre de type dit multicanaux, de manière à s'affranchir de l'émissivité propre dudit matériau (140). 18.Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 17, caractérisé en ce que lesdits moyens d'acquisition et de traitement de données sont constitués par un système informatique (18) à programme enregistré, muni de cartesspécifiques d'acquisition recevant les signaux électriques (VS) convertis par ledit capteur (15). 19.Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 18, caractérisé en ce que ledit matériau (14) se déplace par rapport à un ensemble constitué dudit organe optique de focalisation comprenant au moins une lentille (13) et de ladite lentille optique (17), de manière à effectuer une cartographie des propriétés therrno-physiques de ladite couche superficielle (140). 10 | G | G01 | G01N,G01K | G01N 25,G01K 11,G01N 21 | G01N 25/18,G01K 11/00,G01N 21/17 |
FR2887758 | A1 | RECIPIENT NOTAMMENT POUR INSTRUMENTS CHIRURGICAUX | 20,070,105 | L'invention concerne un récipient, notamment pour instruments chirurgicaux. L'invention a pour but de proposer des instruments de ce type, qui sont aisément manipulables et satisfont à 5 des exigences d'hygiène les plus poussées. Pour atteindre ce but, un récipient selon l'invention est réalisé sous forme d'un plateau comprenant un cadre rigide dont le fond est en un matériau remplaçable, avantageusement à usage unique, tel 10 que du papier ou du tissu. Selon une caractéristique de l'invention, le cadre rigide est formé par superposition de deux cadres élémentaires enserrant entre eux les bords de l'élément de fond de façon que celui-ci forme une alvéole de logement d'un instrument, à l'intérieur du cadre. Selon une autre caractéristique de l'invention, les cadres élémentaires et l'élément de fond sont de forme rectangulaire et l'élément de fond est inséré entre les deux cadres le long de deux côtés opposés. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le plateau comporte à chaque extrémité libre d'une alvéole un arc de support du bord arqué de l'élément de fond en forme d'alvéole, qui est fixé au cadre inférieur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'espace entre l'élément de cadre inférieur et l'arc de support est fermé par une paroi de fermeture latérale de l'alvéole. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le plateau comporte une pluralité d'alvéoles juxtaposées. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les cadres sont réalisés en un matériau rigide facilement nettoyable, tel que de l'acier inoxydable. Grâce à cette configuration des récipients selon l'invention, ceux-ci, en plus d'être facilement manipulables et conformes aux exigences les plus poussées d'hygiène, ceux-ci sont utilisables dans le cadre d'un procédé ou une installation entièrement automatique de tri d'instruments, notamment chirurgicaux. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique, en perspective, d'une installation selon l'invention; la figure 2 est une vue de dessus d'un plateau de support d'un instrument selon l'invention; - la figure 3 est une vue éclatée, d'un plateau de support, selon la figure 2; et - les figures 4 et 5 illustrent une configuration avantageuse des plateaux selon l'invention et d'un étage 20 de stockage. Pour pouvoir apprécier les avantages et particularités des récipients selon l'invention, on les décrit ci-après dans leur utilisation dans le cadre d'un procédé et d'une installation de tri automatique d'instruments chirurgicaux. Bien entendu, la description est uniquement donnée à titre d'exemple, mais, de façon générale, l'invention est utilisable à toute opération qui implique une sélection et un rangement d'instruments spécifique pour la mise en oeuvre de l'opération. En se reportant à la figure 1, on constate qu'une installation selon l'invention, pour le tri des instruments nécessaires à une opération chirurgicale, comporte essentiellement, disposé à l'intérieur d'une enceinte à ambiance blanche 1, c'est-à-dire d'une propreté la plus parfaite possible, essentiellement un dispositif de stockage de l'ensemble des instruments chirurgicaux susceptibles d'être utilisés pour les différentes opérations chirurgicales possibles, à l'état propre, un dispositif 3 de transfert des instruments à un convoyeur 4 destiné à les transporter à un poste 5 de reconnaissance de la nature ou du type des instruments et un mécanisme de rangement des instruments après leur reconnaissance dans des récipients 7 dont chacun est destiné à contenir les instruments devant être utilisés pour une opération prédéterminée, un récipient 8 étant prévu pour la réception d'instruments jugés non conformes aux exigences établies pour les opérations chirurgicales. Le dispositif 2 de stockage de l'ensemble des instruments est réalisé, dans le cas d'exemple, sous forme d'un chariot comportant un certain nombre de niveaux 9 de retenue chacun d'une pluralité de plateaux 10, dans l'exemple représenté 3, dont chacun peut comporter une pluralité d'alvéoles 12 de logement d'un instrument chirurgical 14. Dans le cas d'espèce, pour des raisons de simplification des dessins, chaque plateau ne comporte qu'une alvéole. Les plateaux 10 de chaque niveau 9 du chariot de stockage 2 sont supportés par des éléments de support en forme de rail de glissement 16 fixé chacun à une paroi latérale 17 du chariot orienté en direction du convoyeur 4. En se reportant à la figure 3, on constate que chaque plateau 10 se compose de deux cadres superposés, en un matériau facilement nettoyable, tel que de l'acier inoxydable, à savoir un élément de cadre inférieur 19 de forme générale rectangulaire et un cadre supérieur 20 de forme complémentaire et susceptible d'être fixé sur le cadre inférieur, par des moyens en forme de clips (non représentés), susceptibles de serrer le cadre supérieur sur le cadre inférieur pour qu'un élément 21 remplaçable, avantageusement à usage unique, en un matériau souple transparent aux rayons X, tel que du papier ou tissu, pourrait être inséré à deux de ses bords opposés entre les bords correspondants des deux cadres, pour former une alvéole 12 de logement d'un instrument 14 et ainsi le fond du plateau. Pour la formation aisée des alvéoles et leur maintien, le cadre inférieur 19 est pourvu d'éléments de support 23 en forme d'arcs, au niveau de chaque extrémité longitudinale. Il est avantageux que l'alvéole soit fermée à chaque extrémité longitudinale par une paroi verticale 24 formant l'espace entre le cadre et l'arc correspondant 23. Comme on le voit sur la figure 1, chaque plateau 10 est déplaçable dans le chariot 2, perpendiculairement à son axe longitudinal en prenant appui par les côtés courts 25 sur les rails de glissement 16 du chariot. L'agencement de transfert des plateaux 10 de chaque étage du chariot comporte, pour pousser les plateaux hors du chariot, un dispositif poussoir 27 et monté verticalement mobile à l'arrière du chariot 2, pour être positionnable à chaque niveau 9 du chariot. Le dispositif comporte un piston poussoir d'un vérin hydraulique qui, lors de son mouvement de sortie, pousse le dernier plateau et déplace ainsi l'ensemble de plateaux en direction du convoyeur. Le dispositif de transfert 3 comporte en outre, à l'avant du chariot de stockage 2 de plateaux 10 un cadre 30 de transfert des plateaux 10 du chariot 2 au convoyeur 4, qui est verticalement déplaçable pour pouvoir recevoir les plateaux de chaque niveau 9 de stockage du chariot et pour les transporter ensuite à la hauteur du convoyeur 4 pour que les plateaux puissent être posés sur ce dernier. Plus précisément, dans l'exemple représenté, le cadre de transfert comporte essentiellement deux rails de coulissement 31, chacun étant susceptible d'être aligné, dans une position de réception de plateau d'un niveau ou étage 9, à un rail de glissement 16 de niveau, de façon que les plateaux 10 puissent être déplacés, sous l'effet du dispositif poussoir 27 des rails 16 du chariot aux rails 31 du cadre de transfert 30. Le cadre de transfert est dimensionné de façon à transférer successivement les plateaux 10 au convoyeur 4. Le convoyeur 4 est montré, sur la figure 1, comme étant réalisé sous forme d'une bande de transport sans fin comportant, essentiellement deux brins plats parallèles 33, destinés au transport des plateaux 10, 5 reliés par des traverses 34. Pour assurer le transfert des plateaux 10 du cadre de transfert 30 aux brins de convoyeur 33, les rails de support 31 du cadre de transfert s'étendent jusqu'au-dessus du convoyeur et sa portion d'appui de plateau, dans sa position avant de transfert, est abaissable pour permettre la pose des chariots sur les brins du convoyeur situés en dessous. Puis ils s'écartent latéralement et reviennent dans leur position de réception d'un nouveau plateau. Le convoyeur 4 transporte les plateaux reçus du chariot de stockage 2, par l'intermédiaire du cadre de transfert 3 au poste de reconnaissance 5 des instruments placés dans les alvéoles 12 des plateaux 10. Concernant les instruments chirurgicaux, de fonctions et de formes différentes, ils sont chacun pourvus d'un code d'identité, reconnaissable par le poste 5 de façon que celui-ci soit en mesure de distinguer les instruments apportés par le convoyeur 4 selon leur type spécifique. Plus précisément, le code d'identité de chaque instrument est marqué, sous toute forme appropriée, sur un insert 35 qui est placé dans une cavité appropriée usinée dans l'instrument et fermée ensuite. La figure 2 montre à titre d'exemple, une pince chirurgicale dans une des branches notée 36 de laquelle est incorporé un insert 35. Le poste de reconnaissance des instruments est avantageusement un lecteur aux rayons X, en forme d'un portique, à travers lequel passe le convoyeur 4 et qui comporte, disposée au-dessus du convoyeur 4, une source de rayons X 37, tandis qu'un récepteur des rayons ayant traversé l'instrument 14 est disposé sous le convoyeur. Pour pouvoir reconnaître le type d'un instrument, d'après son insert, les éléments de celui-ci, qui constituent le code d'identification, doivent être moins transparents aux rayons X que le matériau constitutif de l'instrument. Ce code pourrait résider par exemple dans la forme de l'insert ou des marques prévues sur celui-ci ou encore la forme ou l'emplacement d'une encoche pratiquée dans l'insert. Des inserts de ce genre étant connus en soi, il n'est pas nécessaire de le décrire plus en détail. Les inserts sont avantageusement réalisés en un matériau relativement opaque aux rayons X. Ils pourraient être faits en laiton ou un alliage à base de laiton, alors que les instruments sont en acier inoxydable. De façon générale, pour le choix des matériaux, plus les atomes constitutifs du matériau sont lourds, c'est-à-dire d'une masse atomique élevée, plus ils absorbent les rayons X, donc plus le matériau est opaque à ces rayons X. Pour assurer une reconnaissance fiable des instruments, il est nécessaire que les instruments soient présentés au poste de reconnaissance dans une position toujours clairement définie. Après la reconnaissance des instruments, par lecture de leurs inserts, à l'aide des rayons X, l'appareil de rangement 6 saisit les instruments et les range dans les récipients 7 en forme de boîte, sous les ordres d'un dispositif informatique 40. Ce dispositif comporte, dans sa mémoire, des protocoles d'opération, un protocole pour chaque type d'opération, qui indique les instruments devant être utilisés au cours de l'opération, le cas échéant dans leur ordre d'utilisation. Etant donné qu'à chaque type d'opération correspond un boîtier 7, les instruments devant être rangés dans cette boîte sont indiqués par le protocole établi pour cette opération. A cette fin, le dispositif informatique 40 identifie tout d'abord, d'après le signal qu'il vient de recevoir du lecteur 38 du poste de reconnaissance, le type de l'instrument qui vient d'être examiné et détermine, en se reportant aux différents protocoles à quel type d'opération et ainsi à quelle boîte 7 un instrument de ce type est destiné. Puis, il donne l'ordre au dispositif de rangement 6 de saisir l'instrument identifié dans le plateau et de le ranger dans la boîte appropriée. En comparant les instruments rangés dans une boîte à ceux figurant dans le protocole, le dispositif informatique connaît à tout moment l'état de "remplissage" de chaque boîte 7. S'il constate qu'une boîte est terminée, c'est-à-dire contient tous les instruments nécessaires pour l'opération considérée, la boîte est fermée, par exemple par la mise en place de son couvercle. L'invention prévoit également la possibilité d'écarter des instruments jugés non aptes à être utilisés, du circuit d'utilisation, en les plaçant dans une boîte de rebus 8. Diverses raisons pourraient motiver cette mesure, par exemple l'usure d'un instrument, l'impossibilité de l'identifier ou parce qu'il s'agit d'un instrument souillé. Concernant le poste de rangement 6, des appareils susceptibles de fonctionner de la manière décrite plus haut, sont largement connus, si bien qu'il n'est pas nécessaire de décrire l'appareil utilisé dans le cadre de l'invention, précisément. Il convient d'indiquer qu'un tel appareil comporte un bras robot capable de saisir les instruments dans leur plateau et de les placer ensuite, en fonction des instructions reçues du dispositif informatique, dans les boîtes appropriées. Concernant le fonctionnement de l'invention et le déroulement du procédé ainsi que les différentes étapes de celui-ci, ils découlent de la description qui vient d'être faite. Il va sans le préciser davantage, que pour chaque transfert d'un plateau sur le convoyeur, celui-ci est arrêté pendant un bref instant de temps nécessaire à la pose du plateau. Les arrêts du convoyeur pour le chargement des plateaux et le processus de reconnaissance des instruments par le poste de reconnaissance ainsi que le rangement des instruments sont coordonnés par le dispositif informatique. La description de l'invention, qui vient d'être faite, n'a été donnée qu'à titre d'exemple et des multiples modifications peuvent être apportées sans sortir du cadre de l'invention. Pour augmenter la capacité de stockage du chariot 2, chaque plateau 10 pourrait comporter quatre alvéoles, comme le montrent les figures 4 et 5. La flèche symbolise l'action du mécanisme de déplacement du plateau vers le convoyeur.3 | La présente invention concerne un récipient, notamment pour instruments chirurgicaux.Le récipient est caractérisé en ce qu'il est réalisé sous forme d'un plateau (10) comprenant un cadre rigide (19,20) dont le fond est en un matériau remplaçable, avantageusement à usage unique, tel que du papier ou du tissu.L'invention trouve application dans le domaine de la chirurgie. | 1. Récipient, notamment pour contenir des instruments chirurgicaux, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous forme d'un plateau (10) comprenant un cadre (19, 20) rigide dont le fond est en un matériau remplaçable (81), avantageusement à usage unique, tel que du papier ou du tissu. 2. Récipient selon la 1, caractérisé en ce que le cadre rigide est formé par superposition de deux cadres (19, 20) élémentaires enserrant entre eux les bords de l'élément de fond (21) de façon que celui-ci forme une alvéole (12) de logement d'un instrument (14), à l'intérieur du cadre. 3. Récipient selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les cadres élémentaires (19, 20) et l'élément de fond (21) sont de forme rectangulaire et l'élément de fond est inséré entre les deux cadres le long de deux côtés opposés. 4. Récipient selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le plateau (10) comporte à chaque extrémité libre d'une alvéole (12) un arc de support (23) du bord arqué de l'élément de fond en forme d'alvéole, qui est fixé au cadre inférieur (19). 5. Récipient selon la 4, caractérisé en ce que l'espace entre l'élément de cadre inférieur (19) et l'arc de support (23) est fermé par une paroi (24) de fermeture latérale de l'alvéole (12). 6. Récipient selon l'une des 2 à 5, 30 caractérisé en ce que le plateau (10) comporte une pluralité d'alvéoles juxtaposées (12). 7. Récipient selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les cadres (19, 20) sont réalisés en un matériau rigide facilement nettoyable, tel que de l'acier inoxydable. | A | A61 | A61B | A61B 19 | A61B 19/02 |
FR2895636 | A1 | PROCEDE DE TRAITEMENT D'UNE DEMANDE D'UN UTILISATEUR D'UN TERMINAL NUMERIQUE | 20,070,629 | L'invention a pour objet un procédé de traitement d'une demande d'un utilisateur d'un terminal numérique. Le domaine de l'invention est celui des réseaux et plus particulièrement celui des réseaux de télécommunication accessibles depuis des terminaux mobiles. Un terminal mobile (any time, any where) est, d'une manière générale, un terminal transportable dans une poche d'un vêtement et apte à se connecter à un réseau de télécommunication , par exemple d'un opérateur de téléphonie mobile. Dans l'état de la technique il existe différentes technologies d'accès qui permettent potentiellement à un utilisateur de choisir la technologie la plus adaptée à son besoin. Cependant la coexistence de technologies hétérogènes rend l'environnement d'exécution d'un service sur un terminal donné, via ces technologies, extrêmement complexe. L'exécution optimale, ou tout du moins adéquate dépend alors de différents facteurs parmi lesquels la localisation de l'utilisateur (spatiale et temporelle), l'environnement réseau, le contexte d'exécution, les capacités du terminal de l'utilisateur, etc. Avec la convergence des télécommunications classiques et du monde moderne de l'Internet, une nouvelle génération de services est apparue. Ces nouveaux services (services multimédia, services de données, services Internet) peuvent être utilisés différemment par les utilisateurs selon leurs préférences et/ou selon leurs capacités. Par conséquent, dans cette nouvelle configuration, le facteur humain devient le plus important dans la conception et la réalisation d'un service. Les utilisateurs devraient pouvoir définir leurs préférences et personnaliser leurs services. La personnalisation et les préférences varient selon différents facteurs statiques et dynamiques. La personnalisation est une des clés de la viabilité d'un service. Les données de personnalisation devraient pouvoir être stockées et exploitées de manière interopérable et dynamique pour chaque acteur. Cela n'est pas le cas dans l'état de la technique. Il est à noter que les systèmes de télécommunications actuels sont limités en termes de portabilité de services et de déploiement rapide de services. Pour répondre à ce dernier point quelques initiatives ont vu le jour pour ouvrir les réseaux et les rendre accessibles à des fournisseurs de services tiers. Ces initiatives sont, par exemple, la méthode OSA (Open Service Access, pour accès ouvert au service) dont les spécifications sont livrées par le 3GPP sous la référence 22.127 et en particulier la version 5.3.0 de ce document. Une autre initiative est connue sous le nom de JAIN (Interface de programme d'accès au réseau pour JAVA). Ces initiatives sont regroupées sous les appellations EAI (Enterprise Application Integration, pour intégration d'application d'entreprise) et Web Services pour services web. Pour le cas des services web, des EAIs, tous les composants d'un système sont des services qui formatent des comportements/données et communiquent avec d'autres composants à travers une interface d'une application de communication à laquelle lesdits composants accèdent via des fonctions standardisées. De telles fonctions sont appelées des APIs (Application Program Interface, pour interface de programmes d'application). Les protocoles utilisés pour ces communications sont, par exemple, SOAP (Simple Object Access Protocol, pour protocole simple d'accès à un objet) et ou WSDL (Web Services Description Language, pour langage de description d'un service web). Ces technologies, dans leurs spécificités, illustrent le fait que la préoccupation principale de ces systèmes est de multiplier le nombre d'interfaces pour accroître l'interopérabilité entre les applications. En d'autres termes l'objectif de ces systèmes est de rendre l'accès aux données transparent pour les applications. Dans cette approche la gestion de la qualité de service n'est pas faite, et encore moins la gestion de la qualité de service entre un utilisateur et le service demandé par l'utilisateur, ce que l'on appellera ici la qualité de service d'extrémité à extrémité ou de bout en bout. Un autre problème de l'état de la technique est sa nature centralisée et sa mise en place sous une forme client serveur qui impose une infrastructure de gestion des serveurs eux-mêmes via d'autres serveurs. Cela crée, entre le client et le serveur une chaîne dont chaque maillon est susceptible de tomber en panne. Chaque maillon est capital dans la relation client serveur. Cela a pour 35 conséquence une possible dégradation des performances générales. Ces inconvénients sont dus à la multiplicité des équipements traversés lors des communications entre le serveur et le client. L'invention résout ces problèmes par la mise en place d'un logiciel de couche intermédiaire aussi appelé un "middleware". Ce logiciel de couche intermédiaire procède d'une part à une mise à jour continue de l'infosphère de l'utilisateur et d'autre part à un filtrage des informations collectées qui sont associées à des préférences exprimées par l'utilisateur du dispositif. On appelle ici infosphère de l'utilisateur l'ensemble de toutes les données relatives à l'utilisateur et des moyens d'utiliser ces données. De cette association il résulte un profil actif qui est utilisé pour produire des réponses à des requêtes exprimées par l'utilisateur précédemment mentionné. Les préférences de l'utilisateur intègrent des données personnelles, aussi bien que des données de type présentation, qualité de service et/ou moyens à mettre en oeuvre pour satisfaire une requête exprimée par ledit utilisateur. Une troisième étape du procédé permet de calculer toutes les possibilités de mise en oeuvre en fonction des contraintes de chaque élément de la chaîne, en anticipant les pannes éventuelles afin de répondre à la demande de l'utilisateur. L'invention a donc pour objet un procédé de traitement d'une demande d'un utilisateur d'un terminal mobile par ledit terminal mobile caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes mises en oeuvre par le terminal mobile: - collecte de l'ensemble des données relatives à un utilisateur identifié par un code utilisateur et des moyens d'utiliser ces données, les données collectées étant d'au moins quatre natures : personnelle, ressources de traitements disponibles, ressources de communications disponibles et caractéristiques du terminal, - production d'un profil correspondant à l'utilisateur et enregistrement dudit profil dans une mémoire, - expression de la demande par l'utilisateur du terminal, -confrontation de la demande exprimée au profil produit pour construire un réseau utilisateur privé d'éléments du profil permettant la satisfaction de la demande, - mise en oeuvre du réseau utilisateur privé construit. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la collecte des données et la production du profil sont réalisées en permanence pour tenir compte de l'évolution de l'environnement du terminal. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la production du profil est réalisée selon un agenda. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que une information de qualité de service est associé dynamiquement à chaque élément du profil de nature ressource de traitement et ressource de communication. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le réseau utilisateur privé d'éléments, permettant la satisfaction de la demande, est construit en fonction d'une qualité minimale à atteindre pour la satisfaction de la demande. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la défaillance d'un élément dans le réseau utilisateur privé construit pour la satisfaction de la demande entraîne la substitution de cet élément par un autre élément équivalent dans le profil. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'une tâche de production du profil maintient, quand c'est possible et ce pour chaque élément du profil, une liste d'éléments équivalents. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'une demande, pour être confrontée aux ressources disponibles, est décomposée en une séquence de ressources à mettre en oeuvre pour satisfaire la demande. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - figure 1 : une illustration d'étapes du procédé selon l'invention; - figure 2: une illustration de l'évolution d'un profil actif au cours du 30 temps, - figure 3: une illustration d'un réseau comportant une pluralité de terminaux et serveurs, - figure 4: une illustration d'étapes de l'abonnement à un service, - figure 5: une illustration générique du traitement d'une demande. 35 La figure 1 montre une étape 101 préliminaire de démarrage d'un terminal, par exemple le terminal 301 montré par la figure 3. Le terminal 301 est, par exemple, un appareil de téléphonie mobile. Dans la pratique un tel terminal peut être n'importe quel dispositif apte à se connecter à un réseau de télécommunication. En particulier un tel dispositif peut être un assistant personnel ou un ordinateur personnel. Le terminal 301 est connecté, via un réseau 306 à d'autres terminaux et / ou serveurs. Lors de son démarrage 101 le terminal 301 lance une séquence d'initialisation ou "boot" classique puis, selon l'invention, lance au moins un processus 102 de production d'un profil. Le processus 102 collecte et enregistre des informations en vue d'une utilisation ultérieure pour satisfaire une requête d'un utilisateur du terminal 301. Une particularité de l'invention est que ce processus de production d'un profil est permanent une fois le terminal démarré. Par permanent il faut ici comprendre que soit le terminal exécute le processus 102 dans un environnement multitâche, la tâche correspondant au processus ne s'arrêtant alors jamais, soit le processus 102 est lancé à intervalles réguliers. On note ici que le processus 102 peut être lancé à intervalles réguliers dans un environnement multitâche. Dans une mise en oeuvre de l'invention, la production du profil est réalisée par deux processus simultanés. Un premier processus dit d'ambiance qui collecte en permanence les informations relatives à l'utilisateur créant ainsi son infoshpère. Un processus de filtrage qui produit un profil actif qui correspond aux informations de l'infosphère filtrées et / ou triées par les préférences de l'utilisateur. Il faut bien ici comprendre ce qu'est l'infosphère de l'utilisateur. Il s'agit en fait de toutes les informations que le terminal 301 est capable de collecter sur son utilisateur. Ces informations concernent donc des données de type identifiant, mot de passe, préférences, personnalisations, mais aussi les capacités de l'appareil utilisé par l'utilisateur ainsi que des appareils auxquels ledit appareil utilisé par l'utilisateur est capable de se connecter. Ces capacités s'expriment en terme d'aptitude de restitution sonore, d'aptitude de restitution graphique, de capacité de traitement, de capacité d'émission réception, ... la liste n'étant pas exhaustive. La figure 1 montre que le traitement des informations par le processus 102 porte sur des informations : - personnelles, comme le nom, l'adresse, des identifiants électroniques par exemple de type messagerie électronique et ou instantanée, des préférences dans le mode de réalisation d'un service, etc., - matérielles comme la puissance du microprocesseur du terminal, les capacités d'affichages du terminal, les capacités de rendu sonore du terminal, etc., - de communications et plus généralement de services que le terminal est apte à mettre en oeuvre. Parmi les ressources de communication on connaît au moins les différents réseaux des opérateurs de téléphonie mobile, les moyens de connexion locaux tels que les réseaux locaux sans fil (de type Wifi, Bluetooth ou DECT) et filaires (de type Ethernet). Ces informations une fois collectées sont enregistrées dans une mémoire 302 de profil du terminal 301. La mémoire 302 est elle-même divisée en deux zones, une zone pour enregistrer l'infosphère et une zone pour enregistrer le profil dit actif qui est le filtrage de l'infosphère par les préférences de l'utilisateur. Dans une variante préférée, le profil actif dépend de la localisation de l'utilisateur. Cette localisation est aussi bien spatiale que temporelle. Cela est réalisé grâce à un agenda qui permet de dater l'application des préférences. Cela est aussi réalisé par l'association de chaque préférence à une localisation de type, voiture, France, nom de ville, etc.. La figure 3 montre une entrée 307 d'un agenda selon l'invention. Une telle entrée 307 comporte au moins un champ idP identifiant la préférence, par exemple un réseau de télécommunication ou un service, un champ [] spécifiant une fenêtre temporelle, et un champ loc. spécifiant une localisation. Dans une variante de l'invention le profil de l'utilisateur n'est pas enregistré dans le terminal lui-même, mais dans une mémoire accessible au terminal via une connexion réseau par exemple. Cela revient à enregistrer le profil de l'utilisateur sur un serveur de profil. Dans cet optique le profil lui-même devient une ressource dont il faut prendre en compte la disponibilité pour la satisfaction d'une requête. Ce mode de réalisation permet la mise en oeuvre de l'invention sur des terminaux de faibles capacités mémoire et/ou de traitement. Cette variante peut encore être déclinée en enregistrant le profil de l'utilisateur pour une partie sur le terminal et pour la partie complémentaire sur un serveur. La partie enregistrée sur le terminal correspond dans ce cas à un filtrage du profil relatif à la localisation géographique du terminal. En d'autres termes seuls les informations les plus immédiatement pertinentes sont enregistrées sur le terminal. Dans ces variantes on peut aussi envisager que le traitement d'une requête, décrit plus avant dans la description, soit déportée sur le serveur de profil au lieu d'être effectuée par le terminal, la réponse à la requête étant alors transmise au terminal. Le processus 102 est donc capable pour toute localisation temporelle et spatiale de produire le profil actif souhaité par l'utilisateur. Ce fonctionnement par agenda permet aussi de devancer les demandes de l'utilisateur. En effet l'agenda permet de faire entrer dans le profil actif des ressources dont l'utilisateur est susceptible d'avoir besoin en fonction d'une localisation. D'une manière générale le terminal 301 est un dispositif comportant un microprocesseur 303 commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire 304 de programmes, les éléments 302 à 304 étant interconnectés par un bus 305. Le terminal 301 comporte aussi d'autres composants non représentés en particulier des composants d'entrées / sorties lui permettant de communiquer avec son utilisateur et le ou les réseaux de télécommunications environnants. Lorsque l'on prête une action à un dispositif, cette action est en fait réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La mémoire 302 est par exemple structurée en une grille comportant plusieurs zones, une zone pour les données personnelles, une zone pour les données matérielles et une zone pour les données de communications et de services. Dans la pratique, chaque ressource de communication ou de service est identifiée par un identifiant unique et est décrite par une nature et une localisation de service. Une nature est le type de service correspondant à la ressource, par exemple service SMS, connexion haut débit, service de localisation, service de restauration à domicile, service de renseignement, service de paiement, etc.. Une localisation de service correspond à des informations techniques permettant de se connecter à la ressource. Une telle information est, par exemple, un identifiant permettant de se connecter à la ressource à travers un réseau. Parmi ces identifiants, les plus connus sont les URL et les adresses IP. Dans l'invention la mémoire 304 comporte donc au moins une zone 304a correspondant à des codes instructions pour la mise à jour des informations d'état des ressources, et une zone 304b qui correspond à des applications dites "écouteur" qui scrute leur environnement et donc celui du terminal 301 pour y découvrir des ressources. Des exemples d'écouteurs sont, par exemple, un écouteur Bluetooth, un écouteur de service SMS, un écouteur de localisation de type GPS, un écouteur de mobilité déterminant le mode de déplacement de l'utilisateur, etc.. La mémoire 304 comporte aussi une zone 304c pour la production et la mise en oeuvre de réseaux virtuels. La figure 2 illustre l'évolution d'un profil au cours du temps. A un instant tO un utilisateur met le terminal 301 sous tension. Le terminal 301 lance alors le processus 102 d'exploration. A l'instant tO le terminal 301 détecte qu'une connexion 201 GPRS (c'est-à-dire une connexion via un réseau de téléphonie mobile de deuxième génération) est possible, que l'utilisateur est piéton 202, qu'il a accès à des services 1.1, 1.2, 2.1 et 3.1. Les services 1 sont, par exemple, des services de délivrance de SMS, le service 2 est, par exemple, un service de transformation vocale d'un texte, le service 3 est, par exemple, un service de localisation. Comme précédemment décrit, il existe de nombreux autres services. Le terminal 301 effectue, selon sa programmation, le processus d'exploration à intervalles réguliers ml, m2,..., tant qu'il est sous tension. A un instant tvl , le terminal détecte que l'utilisateur se déplace maintenant en voiture. A un instant t3G1 > tvl le terminal détecte une possibilité de connexion via un réseau de téléphonie mobile de troisième génération. A un instant tvxl > t3G1 le terminal détecte que le service 2.1 n'est plus disponible. A un instant tGPRS1 > tvxl le terminal détecte que le réseau GPRS n'est plus disponible. A un instant tv2 > tGPRS1 le terminal détecte que l'utilisateur est de nouveau piéton. Le processus d'exploration continue ainsi tant que le terminal est sous tension. Il est ici intéressant de constater que le terminal 301 recense dans le profil 302 actif toutes les ressources disponibles dans l'environnement du terminal, même si cela est redondant d'un point de vue fonctionnalité. Cette caractéristique présente au moins deux avantages : -une meilleure prise en compte d'une qualité de service demandée par l'utilisateur via ses préférences - une grande adaptabilité en cas de défaillance d'un service, le terminal étant alors apte à le substituer par un service équivalent. La figure 1 montre aussi qu'au démarrage le terminal 301 lance un processus 103 de traitement des requêtes de l'utilisateur dudit terminal. Les processus 102 et 103 s'exécutent en parallèle. Le processus 103 comporte une étape 104 préliminaire d'écoute des requêtes de l'utilisateur. Tant que l'utilisateur n'exprime pas une requête, le processus 103 reste dans l'étape 104. L'utilisateur exprime une requête, par exemple, via un clavier du terminal 301, en sélectionnant un lien sur une page hypertexte, en sélectionnant une option dans un menu ou de toute autre manière. Par exemple, à une date t1 < tvl, l'utilisateur du téléphone 301 exprime le désir de consulter les SMS, ou autres messages électroniques, qu'il a reçus. Le terminal 301 passe alors à une étape 105 de production d'un réseau virtuel apte à satisfaire la requête de l'utilisateur. Un tel réseau comporte toutes les ressources requises pour la réalisation de la requête de l'utilisateur. Dans notre exemple le terminal a besoin d'un mode de connexion à un serveur de distribution de SMS. A la date t1, un réseau GPRS est disponible, ainsi que deux serveurs aptes à distribuer des messages SMS. Dans l'étape 105 le terminal 101 produit donc un réseau virtuel comportant le service 1.1 et la connexion GPRS. Dans l'invention, chaque ressource listée dans le profil est considérée comme un composant réseau et en ce sens comporte une interface de communication standardisée ainsi que des propriétés accessibles aux autres composants et permettant la sélection du composant le plus apte à satisfaire la requête de l'utilisateur. Une fois le réseau constitué il est mis en oeuvre. Dans notre exemple le terminal 301 utilise donc le réseau GPRS pour se connecter au serveur 1.1 de distribution de SMS et ainsi récupérer les messages de l'utilisateur. L'ensemble des informations nécessaires à cette connexion, à savoir identifiant et mot de passe par exemple, est aussi enregistré dans le profil de l'utilisateur dans la zone correspondant aux informations personnelles. Dans un autre exemple l'utilisateur souhaite toujours récupérer ses SMS mais à un instant t2 tel que t3G1 < t2 < tvxl. En d'autres termes l'utilisateur souhaite consulter ses messages SMS alors qu'il est en voiture. Dans l'étape 105 le terminal 301 produit un réseau virtuel en prenant en compte le fait que l'utilisateur est dans un véhicule. Le terminal 301 inclut alors dans le réseau virtuel le composant 2.1 permettant de transformer un message texte en message vocal. A la date t2 le terminal 30 a aussi détecté qu'un réseau de téléphonie mobile de troisième génération est disponible. Selon les préférences exprimées par l'utilisateur via son profil, le terminal utilisera alors, soit le réseau de deuxième génération, soit le réseau de troisième génération. Une telle préférence est, par exemple, connexion la moins onéreuse possible, ou connexion la plus rapide possible. Dans notre exemple considérons que l'utilisateur ait choisi de favoriser la rapidité. Dans ce cas le réseau virtuel produit comporte une connexion via le réseau de troisième génération, le service 1.1 et le service 2.1. Le terminal 301 se connecte donc au service 1.1, puis au service 2.1 et peut ainsi diffuser de manière vocale les messages SMS de l'utilisateur qui est en train de conduire son véhicule. Dans un autre exemple l'utilisateur souhaite toujours récupérer ses SMS mais à un instant t3 tel que tGPRS1 < t3 < tv2. C'est-àdire que l'utilisateur est toujours en voiture, mais que le service 2.1 n'est plus disponible. Dans ce cas les messages SMS seront déclarés comme indisponibles sauf si l'utilisateur a déclaré comme préférence d'obtenir ses messages SMS quelles que soient les circonstances. Dans le dernier exemple l'invention prévoit une autre solution en cas d'indisponibilité d'un service. Il se peut qu'un service soit disponible moyennant finance. La figure 4 montre une étape 401 de test de la disponibilité d'une ressource lors de la production d'un réseau virtuel. Si la ressource est disponible mais pas activable, le terminal 301 passe à une étape 402 qui consiste à tester si la ressource est activable via un abonnement à souscrire. Dans ce cas la ressource a été enregistrée comme telle dans le profil 302. Si ce n'est pas le cas le terminal passe à une étape 403 de fin, il est alors impossible de satisfaire la requête de l'utilisateur. Si c'est le cas le terminal vérifie alors qu'une ressource de paiement est disponible, via une connexion à un service bancaire par exemple. Si un tel service bancaire est disponible alors le terminal passe à une étape 404 d'abonnement. L'étape 404 consiste à inclure dans le réseau final le service bancaire et le service auquel on souhaite souscrire un abonnement. Il devient dès lors possible de répondre à la requête ,, la souscription acceptée et initialisée fait passer alors la ressource à l'état activé. Dans ce mode de fonctionnement, l'utilisateur précise dans son profil jusqu'à quelle somme le terminal est autorisé à négocier automatiquement par exemple. Si la somme est dépassée, l'accord de l'utilisateur est sollicité pour continuer à produire le réseau virtuel. La figure 5 illustre de manière générale le traitement d'une demande. La figure 5 montre une ligne 501 correspondant à une décomposition d'une demande en une séquence de ressources à mettre en oeuvre. L'exemple choisi illustre une demande correspondant à la mise en oeuvre de quatre ressources R1 à R4. Grâce à l'étape 102 le terminal 301 est capable d'associer à chaque ressource R1 à R4 une liste de services. Ces listes sont issues du profil actif de l'utilisateur produit à l'étape 102. A la ressource R1 correspond la liste L1 comportant les services S1. 1 à S1.3. A la ressource R2 correspond la liste L2 comportant les services S2.1 à S2.4. A la ressource R3 correspond la liste L3 comportant le service S3.1. A la ressource R4 correspond la liste L4 comportant les services S4.1 à S4.3. Dans l'invention chaque service à un statut parmi au moins, non disponible, disponible, activable et activé. Pour la satisfaction de la demande, le terminal 301 sélectionne un service par liste pour produire le réseau de services permettant la satisfaction de la demande. Dans notre exemple ce réseau comporte les services S1.1, S2.3, S3.1 et S 4.1. Dans la pratique, dans une liste, les services présents correspondent aux préférences de l'utilisateur. Le terminal 301 sélectionne alors, le premier service activé de la liste. Si aucun service n'est activé, alors il sélectionne le premier service activable et il l'active. Si aucun service n'est activable alors le terminal sélectionne le premier service disponible et il l'active. Si aucun service n'est disponible alors le terminal lance une procédure de découverte ou d'abonnement décrite avec la figure 4. Un service est activé si le terminal peut s'en servir, c'est-à-dire, par exemple, émettre des données via une connexion ouverte à un réseau. Un service est activable si le terminal dispose de toutes les informations et droits pour l'activer. Un service est disponible si le terminal le détecte, c'est-à-dire si le terminal capte un réseau de télécommunication mais ne dispose pas des 10 informations nécessaires pour le rendre activable. Un service est non disponible si aucune activité ne correspondant à ce service n'est détectée. Dans cette description de gestion d'états d'un service, il faut comprendre service dans un sens large. Un service est donc ici soit une 15 ressource de traitement, de distribution d'information (base de données par exemple), de communication (réseau), ou de restitution (périphérique d'entrée sortie). Dans l'invention le profil actif est donc une structure enregistrée dans la mémoire 302. Une façon de voir cette structure est de l'imaginer comme 20 une liste de ressources, à chaque ressource correspondant une liste d'offreurs aptes à rendre le service lié à la ressource. Un offreur est ici un dispositif avec lequel le terminal 301 est apte à établir une communication. Dans une variante de l'invention, la précédente structure associe à chaque offreur une note de qualité de service qui est déterminée lors des 25 mises à jour de l'infosphère de l'utilisateur. Il est ainsi possible de construire un réseau de ressources pour répondre à une requête selon une exigence de qualité de service. Dans une variante de l'invention le profil 302 est mis à jour en fonction d'un agenda. Un tel agenda fait alors partie des données personnelles de 30 l'utilisateur. Un tel agenda précise par exemple quelles informations doivent être recherchées en fonction de la date. Une date peut alors être précisée à la minute, à l'heure, au jour, ou en considération de toute autre précision. Dans un exemple un tel agenda précise que le samedi et le dimanche, entre 11h et 13h, le terminal doit inclure dans le profil des informations 35 relatives aux restaurants situés à proximité du terminal. Le terminalconstitue alors un réseau virtuel permettant d'obtenir ces informations. Ainsi, lorsque que l'utilisateur exprime une requête pour trouver un restaurant, la réponse est déjà disponible dans le profil 302. Avec l'invention il devient possible d'exprimer une QoS (qualité de service) au niveau du service. En effet l'invention rend possible la prise en compte d'une préférence telle que : "message SMS quelles que soient les circonstances." Un réseau virtuel sera construit dans ce but ainsi qu'illustré par la mise en oeuvre de la réception de SMS. D'autre part, chaque composant recensé dans le profil est associé à des notes de disponibilité, fiabilité, délai et capacité de manière à pouvoir déterminer une QoS traditionnelle pour un réseau virtuel et ainsi adapté ce réseau virtuel à une QoS requise par l'utilisateur. Cela est rendu possible grâce à l'invention qui envisage chaque ressource comme un composant connectable à un réseau. L'invention propose donc la mise en oeuvre d'un processus permanent d'exploration prospective de l'environnement en vue de précéder l'expression d'une requête par un utilisateur. L'invention est particulièrement intéressante car elle amène l'environnement à être tout ce avec quoi le terminal est capable de se connecter, c'est à dire l'infosphère de l'utilisateur. Cela inclut des serveurs, mais aussi des terminaux d'autres utilisateurs. L'invention transforme donc un réseau client serveur traditionnel en un réseau d'utilisateurs opérant tous au même niveau et échangeant des services. Chaque terminal peut être à la fois demandeur (client) et offreur (serveur) | Pour fluidifier le traitement d'une requête (501) utilisateur un terminal de l'utilisateur découpe d'une part cette requête en ressources (R1 à R4) à mettre en oeuvre pour satisfaire la requête. D'autre part le terminal maintient en permanence et pour chaque ressource, une liste (L1 à L4) d'offreurs pouvant offrir le service lié à la ressource. Ces listes comportent les services détectés par le terminal et correspondant à des préférences exprimées par l'utilisateur du terminal. | 1 - Procédé de traitement d'une demande d'un utilisateur d'un terminal (301) mobile par ledit terminal mobile caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes mises en oeuvre par le terminal mobile: - collecte (102) de l'ensemble des données relatives à un utilisateur identifié par un code utilisateur et des moyens d'utiliser ces données, les données collectées étant d'au moins quatre natures : personnelle, ressources de traitements disponibles, ressources de communications disponibles et caractéristiques du terminal, - production (102) d'un profil correspondant à l'utilisateur et enregistrement dudit profil dans une mémoire, -expression (104) de la demande par l'utilisateur du terminal, -confrontation de la demande exprimée au profil produit pour construire (105) un réseau utilisateur privé d'éléments du profil permettant la satisfaction de la demande, - mise en oeuvre (106) du réseau utilisateur privé construit. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la collecte des données et la production du profil sont réalisées en permanence pour tenir compte de l'évolution de l'environnement du terminal. 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la production du profil est réalisée selon un agenda (302, 307). 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que une information de qualité de service est associée dynamiquement à chaque élément du profil de nature ressource de traitement et ressource de communication. 5 - Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le réseau utilisateur privé d'éléments permettant la satisfaction de la demande est construit en fonction d'une qualité minimale à atteindre pour la satisfaction de la demande. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la défaillance d'un élément dans le réseau utilisateur privé construit pour la satisfaction de la demande entraîne la substitution de cet élément par un autre élément équivalent dans le profil. 7 - Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'une tâchede production du profil maintient, quand c'est possible et ce pour chaque élément du profil, une liste d'éléments équivalents. 8 - Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'une demande, pour être confrontée aux ressources disponibles, est décomposée en une séquence de ressources à mettre en oeuvre pour satisfaire la demande. | H | H04 | H04W | H04W 8,H04W 48 | H04W 8/18,H04W 48/18 |
FR2893351 | A1 | BRULEUR POUR LE CHAUFFAGE DU CATALYSEUR AVEC UNE ALIMENTATION COMMANDEE OU REGULEE EN CARBURANT. | 20,070,518 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un brûleur, notamment brûleur auxiliaire de véhicules automobiles comportant une installation d'alimentation en carburant fournissant le carburant au brûleur, une installation d'alimentation en air pour fournir de l'air au brûleur ainsi qu'une installation de commande ou de régulation pour régler le rapport carburant/ air souhaité dans le brûleur. Ce brûleur est notamment destiné à chauffer rapidement le catalyseur à trois voies d'un moteur à combustion d'un véhicule automobile. L'invention concerne également un procédé de gestion d'un tel brûleur. Etat de la technique Les gaz d'échappement dégagés pendant leur fonctionnement par les moteurs à combustion à essence de véhicules automo- 15 biles sont en général conduits à travers un catalyseur à trois voies dans l'échappement pour être nettoyés par une conversion catalytique avec combustion des produits polluants. Pour être efficace le catalyseur à trois voies doit toutefois être à une certaine température ou température de déclenchement. Le catalyseur atteint cette température grâce à la 20 chaleur dégagée par les gaz d'échappement du moteur à combustion seulement 20-40 secondes après le démarrage c'est pourquoi, la plus grande partie des produits polluants des moteurs à combustion, actuels sont émis pendant cette période qui suit le démarrage. Pour réduire la période nécessaire au catalyseur à trois 25 voies pour atteindre sa température de déclenchement, on a déjà proposé dès 1971 selon le document DE OS 2219371, d'équiper les véhicules automobiles de brûleurs auxiliaires qui brûlent du carburant dans leur chambre de combustion avant le démarrage à froid d'un moteur à combustion pour que les gaz d'échappement chauds ainsi dégagés servent à 30 préchauffer le catalyseur. Comme le décrivent par ailleurs les documents DE 41 32 814 C2 ou EP 0 599 060 B1, l'air nécessaire à la combustion du carburant dans le brûleur peut lui être fourni à l'aide d'une machine soufflante d'air secondaire équipant normalement les véhicules à moteur à essence. Pour garantir un fonctionnement du brûleur avec peu d'émission de matière nocive, il faut que le rapport carburant/air dans le brûleur se place dans une plage donnée et soit maintenu de préférence à un niveau constant ; pour cela, dans les systèmes connus, on fournit une quantité de carburant constante par unité de temps ainsi qu'une quantité d'air constante au brûleur. Pour assurer l'alimentation d'une quantité d'air constante pendant le temps de fonctionnement avec le cas échéant des courbes caractéristiques variables pour la machine soufflante d'air secondaire et malgré une contre-pression variable des gaz d'échappement, le document EP 0 599 060 B1 propose d'utiliser un régulateur de pression d'air secondaire dans le système de brûleur tel que décrit, en l'installant dans la conduite d'alimentation d'air secondaire en aval de la machine soufflante d'air secondaire ; ce régulateur est relié par une conduite de pression de référence à la chambre de combustion du brûleur. Même dans le cas d'autres solutions envisageables, il faut que la fourniture d'une quantité constante de carburant et d'une quantité constante d'air soit assurée à la fois du côté carburant et du côté air par des moyens de commande ou de régulation nécessitant notamment du côté air, pratiquement toujours l'intégration de composants relativement compliqués et coûteux. De plus, pour chauffer rapidement le catalyseur à trois voies, les brûleurs évoqués ci-dessus pour des véhicules automobiles peuvent également servir à régénérer des filtres à particules, à gérer la température de catalyseurs accumulateurs d'oxydes d'azote NOX et de moyens de chauffage à l'arrêt ou de dispositifs de chauffage complémentaires. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un brûleur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'installation de commande ou de régulation adapte la masse de carburant fournie par l'installation d'alimentation en carburant au brûleur à la masse d'air que l'installation d'alimentation en air fournit au brûleur. Le brûleur selon l'invention offre l'avantage vis-à-vis de l'état de la technique de ne pas nécessiter de commande ou de régula- tion de la quantité d'air fournie au brûleur et de pouvoir ainsi supprimer une telle commande ou régulation. Pour que même sous l'effet de fortes variations de la masse d'air alimentant le brûleur, par exemple à cause du vieillissement ou de tolérances de fabrication de la machine soufflante d'air secondaire, on puisse prendre en compte les variations de pression d'air dans le fonctionnement du véhicule automobile à des altitudes différentes par rapport au niveau de la mer ou pour des variations de la contre-pression des gaz d'échappement dans la conduite des gaz d'échappement en aval du brûleur pour un moteur à combustion fonctionnant à des points de fonctionnement différents, assurer une combustion certaine et propre du carburant dans le brûleur, selon l'invention, la masse de carburant alimentant le brûleur est asservie le cas échéant à la variation de la puissance du brûleur c'est-à-dire est adaptée à la variation de la masse d'air. Cet asservissement n'est toutefois nécessaire que si la variation de l'alimentation en air dérange le fonctionnement stable et à faible émission de matière nocive du brûleur qui est fréquemment assuré pour un coefficient d'air situé dans une plage comprise entre environ À = 1 et environ À = 1,5. Aussi longtemps que l'on ne dépasse pas les limites de cette plage, une variation faible de l'alimentation en air dans le brûleur permet de maintenir constante cette alimentation en air. Suivant un développement avantageux de l'invention, l'alimentation en carburant et l'alimentation en air sont conçues pour faire fonctionner le brûleur avec un coefficient d'air compris entre envi- ron À = 1 et environ À = 1,5 et de préférence avec un coefficient d'air proche du milieu de cette plage c'est-à-dire environ À = 1,25 ; cela per-met une modification aussi importante que possible de l'alimentation d'air sans nécessiter de modification de l'alimentation en carburant. Selon un autre développement préférentiel de l'invention, l'air fourni par l'installation d'alimentation en air est destiné en totalité ou selon un rapport de division fixe c'est-à-dire sans dosage préalable ou sans régulation de quantité, au brûleur pour que le système soit aussi simple que possible. Cela signifie que l'installation d'alimentation en air par exemple une machine soufflante d'air secondaire est conçue soit pour que le coefficient d'air dans le brûleur pour la fourniture de la totalité de l'air aspiré au brûleur se situe de préférence entre environ À = 1 et environ À = 1,5 et indépendamment de la pression d'air on dé-rive une partie constante de l'air débité par l'installation d'alimentation en air pour alimenter le brûleur. Comme pour adapter la masse de carburant alimentant le brûleur, il faut connaître la masse réelle d'air alimentant le brûleur, mais que cette masse de carburant elle-même n'est pas nécessairement connue, le brûleur comporte de préférence des installations pour la saisie directe ou indirecte de la masse réelle d'air alimentant le brûleur. Dans le premier cas, il s'agit de préférence d'un débitmètre massique d'air installé en aval de la machine soufflante d'air secondaire dans une conduite d'alimentation en air du brûleur par exemple un débitmètre massique d'air à film chaud pour mesurer directement la masse d'air alimentant le brûleur ; dans l'autre cas, on mesure de préférence à l'aide de capteurs de pression, la pression en aval de la machine soufflante d'air secondaire dans une conduite d'alimentation en air du brûleur et la pression régnant dans la chambre de combustion du brûleur et en s'appuyant sur cette différence de pression, on calcule la masse d'air alimentant le brûleur. Mais en variante, on peut également utiliser le signal d'une sonde lambda installée dans la veine des gaz d'échappement en aval du brûleur pour régler un coefficient d'air souhaité ; pour cela, l'unité de commande ou de régulation augmente l'alimentation en carburant si le signal de la sonde lambda indique une augmentation du coefficient d'air lambda du brûleur à proximité d'une limite de plage supérieure par exemple pour environ À = 1,5 ou étrangle l'alimentation en carburant si le signal de la sonde lambda indique une diminution du coefficient d'air au voisinage d'une limite de plage inférieure par exemple pour environ À = 1. Une possibilité économique pour doser le carburant dans le brûleur pour l'adaptation à la masse d'air obtenue consiste à utiliser un injecteur habituel pour un système d'injection dans la conduite d'admission et d'adapter son cadencement par l'installation de commande ou de régulation en s'appuyant sur la masse d'air ou le coeff - cient d'air que l'on détermine. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans les-quels : - la figure 1 est une vue schématique de parties d'une conduite d'échappement d'un moteur à combustion d'un véhicule automobile équipée d'un catalyseur à trois voies et d'un brûleur servant à chauffer rapidement le catalyseur, - la figure 2 est une vue schématique de la plage de fonctionnement souhaitée du brûleur en fonction du débit d'air (représenté en ab-scisses) et du débit de carburant (représenté en ordonnées). Description du mode de réalisation La conduite d'échappement 2, représentée seulement partiellement dans le dessin de la figure 1, d'un moteur à combustion 4 équipant un véhicule automobile comprend un catalyseur à trois voies 6 et un brûleur 8 servant à chauffer rapidement le catalyseur 6 ; la chambre de combustion 10 du brûleur est reliée par une conduite de gaz d'échappement 12 à la partie avant du catalyseur 6 du côté du moteur à combustion 4 de façon que les gaz de combustion chauds résul- tant de la mise en route du brûleur 8 dans la chambre de combustion 10 arrivent dans le catalyseur 6 avant et pendant un démarrage à froid du moteur à combustion 4 pour chauffer celui-ci jusqu'au-delà de la température de déclenchement. La chambre de combustion 10 du brûleur 8 reçoit du carburant par un injecteur 14 ; le carburant arrive par une conduite d'alimentation 16 en provenance du réservoir de carburant (non représenté) du véhicule pour être mélangé à l'air comburant dans la chambre de combustion 10. Le mélange carburant/air ainsi formé est allumé par une bougie 17 pour brûler dans la chambre de combustion 10 dont les gaz de combustion chauds arrivent dans le catalyseur 6 en passant par la conduite des gaz d'échappement 12. L'alimentation en air comburant de la chambre de combustion 10 est assurée par une machine soufflante d'air secondaire 18 qui aspire l'air de l'environnement et le fournit par une conduite d'alimentation en air 20 à la chambre de combustion 10 ; l'ensemble du 5 débit d'air fourni par la machine soufflante d'air secondaire 18 arrive dans la chambre de combustion 10. La conduite d'alimentation en air 20 entre la machine soufflante 18 et la chambre de combustion 10 est équipée d'un débitmètre massique d'air 22 ; pendant le fonctionnement du brûleur 8 ce débitmètre mesure la masse d'air traversant par unité de temps la conduite d'alimentation en air 20 pour arriver dans la chambre de combustion 10. Le débit massique d'air mesuré est transmis à une unité de commande 24 par exemple intégrée dans l'appareil de commande du moteur à combustion ; cette unité de commande défi-nit les temps d'ouverture de l'injecteur 14 en fonction de la masse d'air mesurée. Dans la conception du brûleur 8, de la machine soufflante 18 et de l'injecteur 14, on définit le débit nominal de la machine soufflante 18 en fonction du cadencement de l'injecteur 14 c'est-à-dire 15 de la quantité qu'il injecte et des intervalles d'ouverture ainsi que le point de fonctionnement du brûleur 8 dans les conditions normales, par exemple pour une pression d'air normale au niveau de la mer et une contre-pression ou moyenne des gaz d'échappement se situe sensible-ment au milieu d'une plage de fonctionnement représentée par exemple 20 à la figure 2 et dans laquelle le brûleur 8 fonctionne de manière stable et avec de faibles émissions de matière polluante ; dans l'exemple de réalisation, on a un coefficient d'air de l'ordre de À = 1,25. Si ces conditions changent parce que le véhicule ne fonctionne pas au niveau de la mer, cela se traduit en ce que par unité de temps, la masse d'air fournie 25 à la chambre de combustion 10 varie. Cette variation est mesurée par le débitmètre massique d'air 22 qui transmet l'information à l'unité de commande 24 ; à partir de la variation de la masse d'air alimentant la chambre de combustion 10, on calcule le coefficient d'air À du point de fonctionnement du brûleur 8 qui en résulte. 30 Aussi longtemps que la variation de l'alimentation en air est faible et ne fait pas sortir le coefficient d'air À de la plage de fonctionnement donnée à titre d'exemple à la figure 2 qui correspond à des limites de l'ordre de À = 1 et de l'ordre de À = 1, 5, on maintient constant le cadencement de l'injecteur 14 par l'unité de commande 24. Dans le 35 cas où on se rapproche fortement des limites ou que celles-ci sont dé- passées, l'unité de commande 24 modifie le cadencement de l'injecteur 14 et ainsi la masse de carburant fournie par l'injecteur 14 par unité de temps à la chambre de combustion 10 et cela de façon que le point de fonctionnement du brûleur 8 soit décalé en arrière en direction du mi- lieu de la plage de fonctionnement ; cela signifie que pour l'exemple de réalisation présenté à la figure 2, on déplace en direction du coefficient d'air À = 1,25. En d'autres termes, on modifie la puissance du brûleur 8. En fonction de la puissance de chauffage nécessaire pour chauffer le catalyseur 6 et/ou en fonction d'une demande plus importante d'excédent d'air dans les gaz d'échappement du brûleur 8 pour réaliser l'oxydation en aval des résidus imbrûlés des gaz d'échappement du moteur à combustion 4, en commandant de manière cadencée l'injecteur 14, on génère également de manière intentionnelle un mé- lange carburant/air dont le coefficient d'air À diffère de la valeur moyenne prédéfinie de la plage de fonctionnement ; cela signifie que pour la plage de fonctionnement correspondant à À = 1,25 représentée à la figure 2, cela peut se répercuter de manière positive sur le comportement global. Au lieu de mesurer à l'aide du débitmètre massique d'air 22 la masse d'air alimentant la chambre de combustion 10 directement dans la conduite d'alimentation en air 20 pour calculer à partir de là dans l'unité de commande 24, le coefficient d'air À du point de fonctionnement instantané du brûleur 8, en variante, on peut également calcu- ler cette masse d'air à partir de la différence de pression entre la pression d'air dans la conduite d'alimentation en air 20 et celle dans la chambre de combustion 10, ces pressions étant mesurées à l'aide de capteurs de pression non représentés. De plus, il est également possible de prévoir une sonde lambda (non représentée) dans la veine des gaz d'échappement du brûleur 8 par exemple dans la conduite des gaz d'échappement 12 et d'appliquer les signaux de cette sonde directement à l'unité de commande 24 ; en s'appuyant sur le coefficient d'air réel mesuré À des gaz d'échappement du brûleur 8, on adapte l'alimentation en carburant du brûleur en modifiant le cadencement de l'injecteur 14 en fonction d'une variation de l'alimentation en air adaptée à la varia- tion du coefficient d'air À. Comme les signaux d'une telle sonde lambda n'apparaissent qu'après quelques secondes après la mise en marche du brûleur 8, si la sonde atteint sa température de fonctionnement, il faut dans ce cas travailler tout d'abord avec les valeurs de commande amont et pour cela il est intéressant d'utiliser une commande amont adaptative | Brûleur, notamment brûleur auxiliaire de véhicules automobiles comportant une installation d'alimentation en carburant fournissant le carburant au brûleur, une installation d'alimentation en air pour fournir de l'air au brûleur ainsi qu'une installation de commande ou de régulation pour régler le rapport carburant/ air souhaité dans le brûleur. L'installation de commande ou de régulation (24) adapte la masse de carburant fournie par l'installation d'alimentation en carburant (14) au brûleur (8) à la masse d'air que l'installation d'alimentation en air (18) fournie au brûleur (8). | 1 ) Brûleur, notamment brûleur auxiliaire de véhicules automobiles comportant une installation d'alimentation en carburant fournissant le carburant au brûleur, une installation d'alimentation en air pour four-nir de l'air au brûleur ainsi qu'une installation de commande ou de régulation pour régler le rapport carburant/ air souhaité dans le brûleur, caractérisé en ce que l'installation de commande ou de régulation (24) adapte la masse de carburant fournie par l'installation d'alimentation en carburant (14) au brûleur (8) à la masse d'air que l'installation d'alimentation en air (18) fournit au brûleur (8). 2 ) Brûleur selon la 1, caractérisé en ce que l'air fourni par l'unité d'alimentation en air (18) alimente en totalité ou seulement un rapport fixe le brûleur (8). 3 ) Brûleur selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'installation de commande ou de régulation (24) adapte la masse de carburant que l'installation d'alimentation en carburant (14) fournit au brûleur (8) en se fondant sur la masse de l'air fournie à l'installation d'alimentation en air (18) au brûleur et mesurée par le dispositif de me-sure de masse d'air (22). 4 ) Brûleur selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'installation de commande ou de régulation (24) adapte la masse de carburant fournie par l'installation d'alimentation en carburant (14) au brûleur (8) en se fondant sur la différence entre la pression de l'air fournie par l'installation d'alimentation en air (18) au brûleur (8) et la pression dans la chambre de combustion (10) du brûleur (8), cette différence de pression étant mesurée par des capteurs de pression. 5 ) Brûleur selon l'une quelconque des 1 ou 2,caractérisé en ce que l'installation de commande ou de régulation (24) adapte la masse de carburant que l'installation d'alimentation en carburant (14) fournit au brûleur (8) en se fondant sur un signal d'une sonde lambda installée dans la veine des gaz d'échappement du brûleur (8). 6 ) Brûleur selon l'une la 1, caractérisé en ce que l'installation d'alimentation en carburant comprend un injecteur (14)et l'installation de commande ou de régulation (24) adapte le cadencement de l'injecteur (14) en fonction de la masse d'air fournie par l'installation d'alimentation en air (18) au brûleur (8). 7 ) Brûleur selon l'une la 1, caractérisé en ce que l'installation de commande ou de régulation (24) maintient constante la masse de carburant que l'installation d'alimentation en carburant (14) fournit au brûleur (8) aussi longtemps que le coefficient d'air lambda du brûleur (8) se déplace dans une plage prédéterminée par variation de la masse d'air fournie par l'installation d'alimentation en air (18) au brûleur (8). 8 ) Brûleur selon l'une la 1, caractérisé en ce que l'installation d'alimentation en carburant (14) et l'installation d'alimentation en air (18) sont conçues pour un fonctionnement du brûleur (8) avec un coefficient d'air lambda compris entre environ À = 1 et environ À = 1,5 et de préférence un coefficient d'air À tel que À = 1,2 5. 9 ) Brûleur selon l'une la 1, caractérisé en ce que l'installation d'alimentation en carburant (14) et l'installation d'alimentation en air (18) sont conçues pour un fonctionnement du brûleur (8) selon la puissance de chauffage souhaitée et/ou suivant lademande souhaitée d'excédent d'air dans les gaz de combustion du brûleur (8). 10 ) Véhicule automobile équipé d'un brûleur selon l'une quelconque 5 des 1 à 9 précédentes. 11 ) Procédé de gestion d'un brûleur notamment d'un brûleur auxiliaire dans un véhicule automobile selon lequel, on alimente le brûleur en carburant et en air et on règle le rapport carburant/ air souhaité dans le 10 brûleur, caractérisé en ce qu' on détermine directement ou indirectement la masse d'air alimentant le brûleur (8) et on adapte la masse de carburant alimentant le brûleur (8) à la masse d'air ainsi déterminée. 15 | F | F01,F23 | F01N,F23N | F01N 3,F01N 9,F23N 1 | F01N 3/20,F01N 3/30,F01N 3/36,F01N 9/00,F23N 1/02 |
FR2893600 | A1 | BAC DE COLLECTE DE DECHETS COMPRENANT AU MOINS UN ENSEMBLE D'UNE ROUE ET D'UN BANDAGE | 20,070,525 | -1- La présente invention concerne un bac de collecte de déchets comportant au moins un ensemble d'une roue et d'un bandage. On définit le bandage comme une bande qui entoure la roue et qui est destinée à être au contact du sol lors du roulage. Du fait que le bandage est monté sur la 5 roue, on parle d'ensemble monté d'une roue et d'un bandage. L'utilisation de bacs roulants de collecte de déchets comportant deux ensembles montés à l'arrière de la cuve est largement répandue. On connaît un tel bac comportant une cuve, un couvercle et au moins une poignée située à l'arrière de la partie supérieure de la cuve, permettant à un utilisateur de 10 faire pivoter le bac sur les ensembles montés afin de le faire rouler et de le déplacer. Le déplacement du bac de collecte de déchets sur le sol est généralement bruyant en raison du roulement des bandages sur le sol, de vibrations de la cuve, ou de vibrations du couvercle sur la cuve. Pour des raisons évidentes d'usure et de robustesse, le bandage des roues 15 du bac est généralement plein et réalisé en élastomère, par exemple en caoutchouc. De telles bandages sont cependant à l'origine de bruits de roulement particulièrement gênants. On a déjà tenté de réduire les bruits de roulement d'un bac de collecte en modifiant ses bandages. Par exemple, la demande de brevet français n 04 12000 20 propose de munir le bandage des roues de stries qui ont pour effet d'accroître le diamètre apparent des bandages et donc de diminuer le bruit généré lors du roulage. D'autres propositions concernant les bandages ont été formulées mais leur efficacité relativement réduite ne permet pas de faire l'économie d'autres moyens de réduction de bruit dans les parties supérieures du bac. 25 Lors de son utilisation courante, le bac de collecte est soumis à des contraintes très importantes dues notamment à la charge des déchets qu'il contient ou à des mauvais traitements des ensembles montés. Par exemple, les bandages subissent des chocs violents lors du passage d'un trottoir ou d'une descente d'escalier. Du fait de ces chocs, l'homme du métier a renoncé à agir sur les ensembles 30 montés des bacs au profit de modifications de la cuve ou du couvercle. L'invention a pour but de proposer un bac de collecte de déchets amélioré grâce auquel les nuisances sonores créées par son déplacement sur le sol sont réduites. A cet effet, l'invention a pour objet un , caractérisé en ce que le bandage 35 est réalisé au moins partiellement en mousse. -2- On entend par mousse tout type de matériau léger comprenant des alvéoles ou des cellules d'emprisonnement d'air. Grâce à la mousse, le bandage assure un amortissement correct. Cette invention va à l'encontre du préjugé selon lequel des bandages de roues en mousse sont mal adaptés à des bacs de collecte de déchets. En effet, on peut penser que lorsque le bac de collecte est rempli, les bandages en mousse sont écrasés et n'assurent plus leur fonction d'amortissement à l'origine de la réduction de bruit du bac lors du roulage. Or, le bruit de roulage apparaît principalement lorsque le bac de collecte est 10 vide, du fait de la vibration de la cuve. Lorsque le bac de collecte est plein, les vibrations de la cuve sont atténuées par les déchets qu'elle contient. Par conséquent, il est surtout nécessaire d'amortir les vibrations du bac lorsque celui-ci roule à vide. Des bandages de roues en mousse permettent d'assurer cet amortissement puisqu'ils sont efficaces lorsqu'ils supportent un faible poids et qu'ils ne 15 sont pas écrasés. Un bac de collecte selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - La mousse du bandage est du polyuréthane cellulaire. - Le bandage comprend un noyau rigide recouvert de mousse. La 20 mousse permet un amortissement du bac lorsque celui-ci est à vide. Le noyau rigide permet un maintien de la forme du bandage de la roue lorsque le bac est chargé. En d'autres termes, le noyau rigide forme un patin de soutien de la mousse. - Le noyau rigide est noyé dans la mousse. 25 - Le noyau rigide est enserré entre une jante de la roue et la mousse du bandage. - Le noyau rigide est réalisé en élastomère, par exemple en caoutchouc. La jante de la roue présente en section un profil convexe. Ainsi, le 30 moyeu assure un maintien de la forme du bandage de la roue lorsque le bac est chargé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : 35 - les figures 1 a et 1 b sont des schémas en section d'un ensemble monté d'un bac de collecte de déchets selon un premier mode de -3- réalisation de l'invention, l'ensemble étant soumis à différentes contraintes ; les figures 2a et 2b sont des schémas en section d'un ensemble monté d'un bac de collecte de déchets selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'ensemble étant soumis à différentes contraintes ; - les figures 3a et 3b sont des schémas en section d'un ensemble monté d'un bac de collecte de déchets selon un troisième mode de réalisation de l'invention, l'ensemble monté étant soumis à différentes contraintes ; - la figure 4 est un schéma en section d'un ensemble d'un bac de collecte de déchets selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. On a représenté sur les figures un ensemble monté 10 d'une roue 12 et d'un bandage 14 d'un bac de collecte de déchets selon l'invention. Conformément à l'invention, le bandage 14 est réalisé au moins partiellement en mousse 15. Dans l'exemple représenté la mousse est du polyuréthane cellulaire. Selon un premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 a et 1 b, le bandage 14 est entièrement réalisé en mousse 15. La figure 1 a représente à la fois le profil i du bandage 14 lorsqu'il n'est soumis à aucune contrainte et le profil j du bandage 14 lorsque l'ensemble 10 est monté sur un bac de collecte vide. La figure 1 b représente le profil k du bandage 14 lorsque l'ensemble 10 est monté sur un bac de collecte rempli de déchets. Comme illustré sur les figures 1 a et 1 b, on constate que le bandage 14 tend à s'écraser sous l'effet du poids du bac de collecte. Cette capacité d'écrasement est obtenue grâce à l'utilisation de mousse 15 pour la fabrication du bandage 14. Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 2a et 2b, le bandage 14 comprend un noyau 16 rigide noyé dans la mousse 15 de polyuréthane. Le noyau 16 est réalisé en un matériau rigide, par exemple en caoutchouc, et a une forme sensiblement torique. Comme précédemment, on a représenté sur les figures 2a et 2b les profils i, j et k du bandage 14 lorsque celui-ci est soumis à différentes contraintes. On peut constater sur la figure 2b que lorsque le bac de collecte de déchets est chargé, la mousse 15 s'écrase et le noyau 16 tend à se rapprocher d'une jante 17 de la roue 12 jusqu'à être presque au contact de cette dernière. -4- Ainsi, lorsque le bac de collecte est chargé, le noyau rigide 16 tend à reprendre les efforts. Le comportement de l'ensemble 10 est alors proche du comportement d'un ensemble monté classique dont le bandage est réalisé uniquement en un matériau rigide tel que du caoutchouc. En revanche, comme représenté sur la figure 2a, lorsque le bac de collecte de déchets est à vide, l'épaisseur de mousse 15 est suffisamment épaisse pour amortir les chocs dus au roulement. Selon un troisième mode de réalisation représenté sur les figures 3a et 3b, le noyau rigide 16 est enserré entre la jante 17et la mousse 15 du bandage 14. Le comportement de l'ensemble monté 10 est alors identique à celui décrit en référence au deuxième mode de réalisation de l'invention à la différence près que le noyau 16 ne se déplace pas. En effet, selon un quatrième mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 4, la jante 17 de la roue 12 présente en section un profil convexe qui est sensiblement identique au profil du noyau 16 du troisième mode de réalisation. Dans cette variante, le bandage 14 ne comprend pas de noyau rigide. De cette façon, la jante 17 de la roue 12 agit sensiblement comme un patin de soutien de la mousse 15 du bandage 14.20 | L'invention concerne un bac de collecte de déchets comprenant un ensemble (10) d'une roue (12) et d'un bandage (14) en mousse (15). Le bandage (14) comprend un noyau (16) rigide noyé dans la mousse (15). | 1. Bac de collecte de déchets comprenant au moins un ensemble (10) d'une roue (12) et d'un bandage (14), caractérisé en ce que le bandage (14) est réalisé au moins partiellement en mousse (15). 2. Bac selon la 1, dans lequel la mousse (15) du bandage (14) est du polyuréthane cellulaire. 3. Bac selon la 1 ou 2, dans lequel le bandage (14) comprend un noyau (16) rigide recouvert de mousse (15). 4. Bac selon la 3, dans lequel le noyau rigide (16) est noyé dans la mousse (15). 5. Bac selon la 3, dans lequel le noyau rigide (16) est enserré entre une jante (17) de la roue (12) et la mousse (15) du bandage (14). 6. Bac selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel le noyau 15 (16) rigide est réalisé en élastomère, par exemple en caoutchouc. 7. Bac selon la 1 ou 2, dans lequel la jante (17) de la roue (12) présente en section un profil convexe. 20 | B | B65,B60 | B65F,B60C | B65F 1,B60C 7 | B65F 1/02,B60C 7/22 |
FR2899840 | A1 | MACHINE D'IMPRESSION PAR SERIGRAPHIE | 20,071,019 | L'invention concerne en général les machines de sérigraphie. Plus précisément, l'invention concerne une , du type comprenant : - unbâti; - au moins un poste d'impression comprenant un support apte à rece- voir un écran de sérigraphie sur lequel est déposé un motif à imprimer ; - des moyens de déplacement du support par rapport au bâti dans un plan de débattement, les moyens de déplacement du support comprenant : - trois ensembles de couplage pourvus chacun d'un organe mobile par rapport au bâti, de moyens de liaison glissière de l'organe mobile suivant une direction fixe et parallèle au plan de débattement, et de moyens motorisés de déplacement de l'organe mobile par rapport au bâti, deux au moins des trois directions fixes se croisant, et - des moyens de pilotage des moyens de déplacement motorisés des trois ensembles indépendamment les uns des autres. Une telle machine est connue du brevet US-5,901,646, qui décrit que les organes mobiles sont des chariots liés au bâti par les moyens de liaison glissière selon une direction fixe par rapport au bâti. Dans ce but, l'invention porte sur une machine d'impression par sérigraphie du type précité, caractérisé en ce que l'organe mobile de chaque ensemble de couplage est lié au support par les moyens de liaison glissière suivant une direction fixe par rapport au support. La machine peut également comporter une ou plusieurs des caracté- ristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - deux des trois directions fixes sont parallèles entre elles, la troisième direction fixe étant perpendiculaire aux deux autres directions fixes ; - deux des trois directions fixes sont alignées ; - les moyens de déplacement motorisés des trois ensembles comprennent chacun un organe moteur et un actionneur susceptible d'être en-traîné par l'organe moteur en déplacement par rapport au bâti parallèlement au plan de débattement, l'actionneur étant lié par une articulation à l'organe mobile ; - l'actionneur est susceptible d'être entraîné en rotation par rapport au bâti par l'organe moteur ; -l'actionneur est une manivelle comprenant une tige excentrique liée à l'organe mobile ; - l'actionneur est susceptible d'être entraîné en translation par rapport au bâti par l'organe moteur ; - l'actionneur est guidé par des glissières en translation par rapport au bâti suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la direction fixe des moyens de liaison glissière du même ensemble ; - les trois ensembles de couplage sont répartis à la périphérie du support ; - considérés suivant une direction perpendiculaire au plan de débat- terrent, les organes mobiles des ensembles s'inscrivent à chaque instant dans un cercle présentant un centre situé dans une partie centrale du support ; et - le support est un cadre délimitant un espace central dans lequel est fixé l'écran de sérigraphie, le centre du cercle, considéré suivant une direc- tion perpendiculaire au plan de débattement, étant situé dans l'espace central ; D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nulle-ment limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue générale en perspective d'une machine d'im- pression par sérigraphie conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective du support d'écran et des en-sembles de couplage de la machine de la figure 1, pour un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue de dessous du support de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un ensemble de couplage de la figure 2; - la figure 5 est une vue en coupe axiale de l'ensemble de couplage de la figure 4, considérée suivant l'incidence des flèches V ; - la figure 6 est une vue en perspective du support et des ensembles de couplage d'une machine selon un second mode de réalisation de l'inven- tien ; - la figure 7 est une vue latérale d'un ensemble de couplage de la figure 6 ; et - la figure 8 est une vue en coupe axiale de l'ensemble de couplage de la figure 7. La machine représentée sur la figure 1 est destinée à l'impression par sérigraphie d'objets plats, tels que des compacts-disques, des cartes télé-phoniques ou des cellules solaires. Elle comprend un convoyeur d'amenée 4 d'objets à imprimer 6, une unité d'impression 8, un convoyeur d'évacuation 10 des objets correctement imprimés et un convoyeur d'évacuation 12 des objets mal imprimés ou défectueux s'étendant perpendiculairement au convoyeur 10. Les convoyeurs 4, 10 et 12 sont similaires et comportent chacun un châssis 14 et une bande transporteuse 16 circulant en boucle entre deux rouleaux parallèles. La ma-chine comprend également un plateau de stockage 18, disposé à côté du convoyeur d'amenée 4, apte à recevoir en pile les objets 6 à imprimer lors- que la machine d'impression ne fonctionne pas. L'unité d'impression 8 comprend une table tournante 20 située entre les convoyeurs d'amenée 4 et d'évacuation 10, et un poste d'impression 22 situé au moins partiellement au-dessus du plateau tournant. La table tour- nante 20 est motorisée et comprend un bâti 24 fixe, et un plateau circulaire 26, porté par le bâti 24. Le plateau 26 est mobile en rotation par rapport au bâti 24 autour d'un axe vertical Z. La face supérieure du plateau 26 présente trois zones 28 de réception et de support d'un objet 6, régulièrement réparties autour de l'axe Z. Les zones 28 sont situées une première en regard du convoyeur d'amenée 4, une seconde en regard du convoyeur d'évacuation 10 et une troisième sous le poste d'impression 22. La première zone 28 est une zone de réception d'un objet 6 à imprimer, amené depuis le convoyeur 4. La seconde zone 28 est une zone de support de l'objet 6 après son impression au poste 22, en attente d'évacuation vers le convoyeur 10 ou 12. La troisième zone 28 est une zone de support de l'objet 6 pendant son impression au poste 22. La machine comprend par ailleurs une potence d'amenée 30, apte à saisir un élément 6 situé au bout du convoyeur d'amenée 4, et à le transférer soit sur le plateau de stockage 18, soit sur la zone 28 de réception du pla- teau 26. La machine comprend également une potence d'évacuation 31, apte à saisir un objet 6 disposé dans la zone 28 du plateau 26 de support des objets imprimés, et à le transférer sur le convoyeur d'évacuation 10, ou sur le convoyeur d'évacuation 12. Le bâti 24 comprend également deux colonnes verticales 32 de support du poste d'impression 22. Les colonnes 32 sont fixes et se dressent à proximité du plateau 26, légèrement à l'écart de celui-ci. Le poste d'impression 22 comprend un support 34 sensiblement horizontal, un écran de sérigraphie 36 fixé au support 34, et un dispositif de ra- cle et contre-racle 38 monté mobile sur le support 34. Le support 34 (figures 2 et 3) présente une forme générale en U à trois branches rectilignes de longueurs égales. Il délimite un vide central 40. Le support 34 comprend également trois pattes 42, 42' et 42" sensiblement carrées, solidaires des trois branches du support 34. Les pattes 42 et 42' s'étendent vers l'extérieur du support, à partir des deux extrémités libres de celui-ci. La troisième patte 42" s'étend vers l'extérieur du support à partir de la branche centrale. Les pattes 42, 42' et 42" s'étendent dans le plan du support 34. L'écran 36 comprend un cadre carré rigide 44, et un maillage, non représenté, tendu au centre du cadre 44. Ce maillage est constitué de fils, par exemple de fils de soie, disposés selon le motif à imprimer sur les objets 6. Les côtés du cadre 44 présente une longueur sensiblement égale à celle des branches du support 34. Le poste d'impression 22 comprend également deux cornières 46 formant brides de fixation du cadre 44 sur une face inférieure du support 34. Les cornières 46 sont disposées sous les deux branches parallèles et opposées du support 34. Le support 34 est situé en porte-à-faux, au-dessus du plateau tournant 26, de façon à ce que l'écran 36 se trouve immédiatement au-dessus de la zone 28 supportant l'objet à imprimer. Le dispositif de raclage 38 comprend deux racles 48, un chariot 50 portant les racles 48, des moyens non représentés pour déplacer le chariot 50 dans un plan horizontal par rapport au support 34, et un vérin 52 apte à déplacer verticalement les racles 48 par rapport au chariot 50. Le poste d'impression 8 comprend également des moyens de déplacement du support 34 par rapport au bâti 24, verticalement et dans un plan de débattement horizontal. Les moyens pour déplacer le support 34 par rapport au bâti 24 suivant la direction verticale comprennent deux vérins (non représentés) mon-tés sur les colonnes 32. Les moyens pour déplacer le support 34 horizontalement seront décrits plus loin. La machine 2 comprend un ensemble de caméras et de détecteurs 56 et une unité centrale 58 apte à piloter l'ensemble de la machine en fonction au moins des informations fournies par les caméras et les détecteurs 56. On va brièvement décrire ci-dessous le fonctionnement de la machine d'impression 2. Les objets à imprimer 6 sont disposés les uns derrière les autres sur le convoyeur d'amenée 4. La potence 30 saisit l'objet 6 disposé à l'extrémité du convoyeur 4 la plus proche du plateau 26, et le transfert dans la zone 28 la plus proche du convoyeur 4. Simultanément, la potence 31 saisit l'objet 6 qui vient d'être imprimé au poste d'impression 22, et le transfert sur le convoyeur d'évacuation 10. Cet objet se trouve initialement dans la zone 28 du plateau 26 la plus proche du convoyeur 10. De manière également simultanée, on réalise l'impression de l'objet 6 qui se trouve dans la troisième zone 28, sous le support 34. A cet effet, le support 34 est d'abord abaissé de façon à amener l'écran 36 immédiatement au-dessus de l'objet 6 à imprimer. Puis, à l'aide des moyens de déplacement du support dans le plan horizontal de débattement, on ajuste précisément la position de l'écran 36 par rapport à l'objet 6. Les vérins 52 déplacent ensuite les racles 48 vers le bas, de telle sorte que ces racles plaquent le maillage de l'écran 36 contre l'objet 6. Le chariot 50 se déplace alors par rapport au support 34, de telle sorte que les racles 48 balaient le maillage 36 tout en le maintenant plaqué contre l'objet 6, réalisant ainsi sur celui-ci l'impression du motif défini par le maillage. Les racles 48 sont ensuite relevées par les vérins 52, et le chariot 50 revient à sa position initiale. Le support 34 est quant à lui déplacé vers le haut par rapport au plateau 26. On fait ensuite tourner le plateau 26 de 120 , de façon à amener la zone 28 portant l'objet 6 nouvellement imprimé à proximité du convoyeur d'évacuation. Ce même mouvement amène la zone 28 portant l'objet 6 nouvellement déposé sur le plateau 26 sous l'unité d'impression 22. On va maintenant décrire dans le détail les moyens de déplacement du support 34 par rapport au bâti 24 dans le plan horizontal. Ces moyens ont pour fonction d'ajuster précisément la position de l'écran 36 par rapport à l'objet 6 à imprimer, en fonction de données fournies par la caméra 56 dis- posée au-dessus de la zone 28 la plus proche du convoyeur d'amenée 4. Cette caméra 56 est en effet apte à détecter la position précise de l'objet 6 déposé sur cette zone par la potence 30, le calculateur 58 calculant, en fonction de ces données, la position que doit occuper le support d'écran 34 lors de l'impression. Les moyens de déplacement du support 34 par rapport au bâti 24 comprennent trois ensembles de couplage 60, 60', 60" du même type. Les ensembles 60, 60', 60" comportent chacun une glissière, respectivement 62, 62', 62" rigidement fixée respectivement sous les pattes 42, 42', 42" du support. Ils comprennent également chacun un chariot mobile 64 guidé par la glissière 62, 62', 62" suivant une direction fixe par rapport au support 34, et parallèle au plan de débattement horizontal. Chaque ensemble comprend également des moyens motorisés 66 de déplacement du chariot 64 par rapport au bâti 24. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, représenté sur les figures 2 à 5, les moyens de déplacement 66 de chaque ensemble de cou- plage comprennent un moteur 68, un arbre de sortie 70 vertical entraîné en rotation par le moteur 68, et une manivelle 72 fixée sur l'arbre de sortie 70 (voir figure 5). La manivelle 72 comprend une tige excentrique 74, décalée horizontalement par rapport à l'arbre 70 et se prolongeant verticalement au-delà de cet arbre par un tronçon 76. Le tronçon 76 est monté sur le chariot 64 par une liaison rotule. La rotule occupe sensiblement le centre du chariot 64. Comme on le voit sur la figure 2, les glissières 60 et 60' des pattes 42 et 42' guident les chariots 64 dans des directions alignées. La glissière 60" du troisième sous-ensemble guide le chariot correspondant dans une direction perpendiculaire à celle des deux autres glissières 60 et 60'. Comme le montre la figure 3, les trois sous-ensernbles de couplage sont répartis à la périphérie du support 34. Considérés suivant une direction perpendiculaire au plan de débattement, les organes mobiles 64 des trois sous-ensembles s'inscrivent à chaque instant dans un cercle C matérialisé sur la figure 3, ce cercle C étant défini comme celui qui passe par les rotules de liaison de chacun des chariots 64. Le centre G du cercle C est à chaque instant situé dans l'espace 40. Les chariots 64 sont disposés autour du centre G de façon à être séparés les uns des autres par des angles compris entre 90 et 150 . Les moyens motorisés 66 des ensembles de couplage 60 et 60' sont disposés sous le support 34, comme le montre la figure 2. Plus précisément, ils sont interposés entre l'extrémité supérieure des colonnes 32 et la face inférieure des pattes 42 et 42'. Au contraire, les moyens motorisés 66 du troisième ensemble de couplage 60" sont disposés au- dessus du support 34, comme le montre la figure 2. Ils sont fixés à une potence non représentée, fixe par rapport au bâti 24. Cette potence se reprend par exemple sur les colonnes 32. La patte 42" est percée en son centre par un orifice carré 78. Les glissières 62" de l'ensemble 60" sont fixées sous la patte 42", de part et d'autre de l'orifice 78. Elles s'étendent parallèlement à deux bords opposés de l'orifice carré 78. Le chariot 64 est situé immédiatement sous l'orifice 78. Le moteur 68 est, quant à lui, situé au-dessus de l'orifice 78, la manivelle 72 étant engagée dans Pori- fice. La taille de l'orifice 78 est suffisante pour permettre à la manivelle 72 de débattre en rotation autour de l'axe 70 du moteur. Les moteurs 68 des trois ensembles de couplage 60, 60', 60" sont des moteurs micrométriques pilotés par le calculateur 58. Ils permettent d'obtenir une précision très élevée pour le positionnement des chariots 64. On va maintenant décrire dans le détail le fonctionnement des moyens de déplacement du support 34. Après que l'élément 6 a été déposé dans la zone 28 du plateau 26 par la potence 30, sa position précise est évaluée à l'aide de la caméra 56 située au-dessus de la zone 28, qui transmet les informations au calculateur 58. Le plateau 26 pivote ensuite autour de son axe Z, de façon à amener l'élément 6 sous le poste d'impression 22. Le calculateur 58, en fonction des informations reçues de la caméra 56, va commander les moteurs 68 des trois ensembles de couplage 60, 60' et 60", de façon à ajuster précisément la position de l'écran 36 selon trois degrés de liberté par rapport à l'élément 6. Ces trois degrés de liberté sont la translation de l'écran 36 suivant la direction X correspondant à la direction de déplacement des deux chariots 64 alignés des ensembles 60 et 60', la translation de l'écran 36 suivant la direction Y correspondant à la direction de déplacement du chariot du troisième ensemble 60", et une rotation de l'écran 36 autour d'un axe perpendiculaire au plan horizontal de débattement du support. Les mouvements autorisés par ces trois degrés de liberté permettent d'obtenir toutes les positions possibles de l'écran 36 par rapport à l'élément 6 définies par les débat- tements des chariots. Réciproquement, il n'existe qu'une seule combinaison de positions possible pour les chariots 64 qui permette d'obtenir la position recherchée pour l'écran 36 par rapport à l'élément 6 à imprimer. Cette combinaison de positions est déterminée par Ile calculateur 58, à l'aide d'équations mathématiques enregistrées dans sa mémoire, à partir des informations fournies par la caméra 56. Afin d'ajuster la position de l'écran 36, le calculateur 58 commande le déplacement en rotation des manivelles 72, par l'intermédiaire des moteurs 68. Dans le cas de l'ensemble 60, le déplacement en rotation de la manivelle 72 provoque une translation du chariot 64 correspondant suivant la di- rection X par rapport aux glissières 62, et provoque également un déplace- ment de la patte 42 suivant l'axe Y. Simultanément, le déplacement de la manivelle 72 de l'ensemble 60' provoque le déplacement du chariot 64 correspondant dans la direction X et le déplacement de la patte 42' correspondante suivant la direction Y. Le déplacement de la manivelle 72 du troisième ensemble 60" provoque le déplacement du chariot 74 correspondant dans la direction Y et le déplacement de la patte correspondante 42" suivant la di- rection X. Ces trois déplacements coordonnés sont calculés par le calculateur 58 de façon à guider le support 34 le long d'une trajectoire réalisable qui amène ce support dans la position recherchée. Une fois l'écran de sérigraphie en place, le calculateur 58 active les vérins permettant de descendre l'écran au plus près de l'élément 6 à imprimer, et provoque le déplacement des racles. Les figures 6 à 8 représentent une variante de réalisation des moyens de déplacement du support 34. Comme on le voit sur la figure 6, dans ce mode de réalisation, les glissières 62, 62' et 62" sont rigidement fixées sur une face supérieure du support 34, sur les pattes 42, 42', 42". Ces glissières guident les chariots 64 selon les mêmes directions X et Y que dans le premier mode de réalisation. Les moteurs 68 sont disposés au-dessus du support 34, et sont rigi- dement fixés à une structure fixe par rapport au bâti 24, cette structure n'étant pas représentée pour plus de clarté. Les moyens motorisés de déplacement du chariot 64 de l'ensemble 60 sont représentés plus en détail sur les figures 7 et 8. Ils comprennent un chariot intermédiaire 80 disposé au-dessus du chariot 64, une vis sans fin 82 disposée dans le prolongement de l'arbre moteur 70, un accouplement 84 solidarisant en rotation la vis sans fin 82 et l'arbre 70, un palier 86 de guidage en rotation de la vis 82, et un écrou 88 rigidement fixé au chariot in- termédiaire 80. La vis sans fin 82 est engagée dans l'orifice fileté de l'écrou 88. Les moyens motorisés 60 comprennent encore des glissières intermédiaires 90 de guidage du chariot intermédiaire 80. Ces glissières intermédiaires 90 et le palier 86 sont rigidement fixés sur la structure de support des moteurs 68. Dans le cas des ensembles de couplage 60 et 60', les glissières 90 guident les chariots intermédiaires 80 suivant la direction Y. L'arbre moteur 70 et la vis sans fin 82 s'étendent également suivant la direction Y. Dans le cas de l'ensemble de couplage 60", les glissières intermédiaires 90 guident le chariot intermédiaire 80 suivant la direction X. L'arbre de sortie 70 et la vis sans fin 82 s'étendent donc suivant cette même direction X. Dans ce second mode de réalisation, le calculateur 58 commande l'entraînement en rotation des vis sans fin 82, par l'intermédiaire des moteurs 68, les chariots intermédiaires 80 étant ainsi entraînés en translation. Enfin, le chariot 64 est articulé au chariot intermédiaire 80 autour d'un axe 92 s'étendant perpendiculairement aux deux chariots. Cet axe 92 est rigidement fixé au centre du chariot 80 et est lié par une liaison rotule au centre du chariot 64. La machine d'impression décrite ci-dessus présente de multiples avantages. Les moyens de déplacement du support d'écran 34 par rapport au bâti dans son plan de débattement sont mécaniquement particulièrement simples. Le support est déplacé par trois ensembles de couplage comportant des chariots motorisés et des moyens de liaison glissières entre les chariots et le support. Ces trois ensembles sont pilotés par un calculateur de façon coordonnée, ce qui permet d'ajuster librement la position et l'orientation de l'écran de sérigraphie par rapport à l'élément à imprimer, de manière rapide et précise. Les moyens de déplacement du support présentent un encombre-ment particulièrement faible. Les moteurs de déplacement des chariots sont de petite taille, et les moyens d'entraînement du support (glissières, chariot, moyens d'entraînement du chariot par le moteur) sont compacts, tant dans le premier mode de réalisation que dans le second. De ce fait, la visibilité des opérations d'impression en cours par les opérateurs est accrue, de même que l'accessibilité de l'écran de sérigraphie. Les opérateurs peuvent donc surveiller plus facilement le déroulement des opérations, et peuvent intervenir de façon plus commode et plus rapide quand cela est nécessaire. Enfin, il est possible de mettre en oeuvre des actionneurs rapides et précis (moteur 68), de telle sorte que la cadence de production de la ma-chine d'impression est élevée. La machine décrite ci-dessus peut présenter de multiples variantes. Les trois glissières et les chariots correspondants peuvent être disposés dans un même plan. Les glissières peuvent également être disposées dans des plans parallèles au plan de débattement, mais différents les uns des autres. La disposition des ensembles de couplage à la périphérie du support est choisie de façon à faciliter le guidage du support par déplacement coordonné des chariots. Il est avantageux dans cette perspective de disposer un des trois ensembles le long de chaque branche du support. Les chariots s'inscrivent ainsi dans un cercle dont le centre G est situé dans l'espace central du support, ce qui rend le guidage du support plus facile et plus précis. II est à noter que les mouvements des chariots sont de faibles ampleurs au regard de la taille du support, de telle sorte que le centre G du cercle reste à chaque instant dans l'espace central. Comme décrit ci-dessus, deux des trois chariots peuvent être guidés par les glissières suivant des directions alignées, le troisième chariot étant guidé suivant une direction perpendiculaire à la précédente. Cette disposition est particulièrement avantageuse, car les équations mathématiques permettant au calculateur de déterminer la position recherchée pour l'écran et la trajectoire pour chaque chariot permettant de parvenir à cette position sont particulièrement simples. Toutefois, il est possible de disposer les glissières de façon à guider les trois chariots selon trois directions différentes les unes des autres. L'inclinaison entre ces différentes directions peut être quelconque. Il convient en revanche d'éviter que les trois directions de gui- dage soient parallèles entre elles, le guidage du support étant alors impossible. Deux des trois directions au moins doivent se couper. Il convient égale-ment d'éviter de placer les trois ensembles de couplage sur une même ligne, car il serait alors impossible de guider le support. Les moyens motorisés de déplacement des chariots peuvent corn- prendre d'autres types de moyens d'entraînement du chariot par le moteur que ceux décrits ci-dessus. Ces moyens d'entraînement peuvent être du type à pignon et crémaillère, ou encore à levier pivotant. II est à noter que les trois ensembles de couplage peuvent comprendre des moyens d'entraînement différents, l'un des ensembles de couplage comprenant par exemple des moyens d'entraînement du chariot par manivelle, et les deux autres par vis sans fin | La machine d'impression par sérigraphie comprend :- un bâti ;- au moins un poste d'impression comprenant un support (34) apte un recevoir un écran de sérigraphie (36) ;- des moyens de déplacement du support (34) par rapport au bâti.Les moyens de déplacement du support (34) comprennent :- trois ensembles de couplage (60, 60', 60") pourvus d'un organe (64) mobile par rapport au bâti, de moyens de liaison glissière (62, 62', 62") de l'organe mobile (64), et de moyens (66) de déplacement de l'organe mobile (64), et- des moyens de pilotage des moyens (66) de déplacement motorisés des trois ensembles (60, 60', 60") indépendamment.L'organe mobile (64) de chaque ensemble de couplage (60, 60', 60") est lié au support (34) par les moyens de liaison glissière (62, 62', 62") suivant une direction fixe par rapport au support (34).. | 1. Machine (2) d'impression par sérigraphie comprenant , - un bâti (24) ; - au moins un poste d'impression (22) comprenant un support (34) apte un recevoir un écran de sérigraphie (36) sur lequel est déposé un motif à imprimer ; - des moyens de déplacement du support (34) par rapport au bâti (24) dans un plan de débattement, les moyens de déplacement du support (34) comprenant : - trois ensembles de couplage (60, 60', 60") pourvus chacun d'un organe (64) mobile par rapport au bâti (24), de moyens de liaison glissière (62, 62', 62") de l'organe mobile (64) suivant une direction fixe et parallèle au plan de débattement, et de moyens (66) motorisés de déplacement de l'organe mobile (64) par rapport au bâti (24), deux au moins des trois direc- tions fixes se croisant, et - des moyens de pilotage (58) des moyens (66) de déplacement motorisés des trois ensembles (60, 60', 60") indépendamment les uns des autres, caractérisée en ce que l'organe mobile (64) de chaque ensemble de cou- plage (60, 60', 60") est lié au support (34) par les moyens de liaison glissière (62, 62', 62") suivant une direction fixe par rapport au support (34). 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que deux des trois directions fixes sont parallèles entre elles, la troisième direction fixe étant perpendiculaire aux deux autres directions fixes. 3. Machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que deux des trois directions fixes sont alignées. 4. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (66) de déplacement motorisés des trois ensembles (60, 60', 60") comprennent chacun un organe moteur (68) et un actionneur (72 ; 80) susceptible d'être entraîné par l'organe moteur (68) en déplacement par rapport au bâti (24) parallèlement au plan de débattement, l'actionneur (72 ; 80) étant lié par une articulation à l'organe mobile (64). 5. Machine selon la 4, caractérisée en ce que l'actionneur (72) est susceptible d'être entraîné en rotation par rapport au bâti (24) par l'organe moteur (68). 6. Machine selon la 5, caractérisée en ce que l'action- neur (72) est une manivelle comprenant une tige excentrique (74) liée à l'organe mobile (64). 7. Machine selon la 4, caractérisée en ce que l'actionneur (80) est susceptible d'être entraîné en translation par rapport au bâti (24) par l'organe moteur (68). 8. Machine selon la 7, caractérisée en ce que l'actionneur (80) est guidé par des glissières (90) en translation par rapport au bâti (24) suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la direction fixe des moyens de liaison glissière (62, 62', 62") du même ensemble (60, 60', 60"). 9. Machine selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que les trois ensembles de couplage (60, 60', 60") sont répartis à la périphérie du support (34). 10. Machine selon la 9, caractérisée en ce que, considérés suivant une direction perpendiculaire au plan de débattement, les or-ganes mobiles (34) des ensembles (60, 60', 60") s'inscrivent à chaque instant dans un cercle (C) présentant un centre (G) situé dans une partie centrale (40) du support (34). 11. Machine selon la 10, caractérisée en ce que le support (34) est un cadre délimitant un espace central (40) dans lequel est fixé l'écran de sérigraphie (36), le centre (G) du cercle (C), considéré suivant une direction perpendiculaire au plan de débattement, étant situé dans l'espace central (40). | B | B41 | B41F | B41F 15 | B41F 15/08,B41F 15/34 |
FR2888521 | A1 | MACHINE DE FORMAGE AYANT DES MECANISMES DE TRANSMISSION AMELIORES | 20,070,119 | La présente invention concerne une machine de formage, plus particulièrement une machine de formage destinée à produire des pièces forgées. Une machine de formage destinée à produire des pièces forgées comprend typiquement un mécanisme d'alimentation pour alimenter un matériau sous forme de fil à un mécanisme de découpe destiné à découper le matériau sous forme de fil en sections de fil qui sont délivrées à un logement de matrice à travers un mécanisme de blocage du transport. La machine de formage comprend en outre un mécanisme d'entraînement qui entraîne le mécanisme de découpe et le mécanisme de blocage du transport à travers un premier mécanisme de transmission et qui entraîne également le mécanisme d'alimentation à travers un second mécanisme de transmission. Le premier mécanisme de transmission comprend un mécanisme à came qui a des disques à cames pour mettre en prise respectivement le mécanisme de découpe et le mécanisme de blocage du transport de telle sorte que le mécanisme de découpe et que le mécanisme de blocage du transport sont actionnés par intermittence pour effectuer leurs actions respectives de découpe et de livraison. Le second mécanisme de transmission comprend un pignon mené entraîné par un pignon d'entraînement du mécanisme d'entraînement, et une articulation reliée au, et mue d'un mouvement alternatif par le pignon mené. Le mécanisme d'alimentation est entraîné par l'articulation et avance le matériau sous forme de fil de façon intermittente. L'avancée par intermittence du matériau sous forme de fil par le mécanisme d'alimentation est agencée pour alterner avec l'action de découpe du mécanisme de découpe et l'action de livraison du mécanisme de blocage du transport. Pour avancer par intermittence le matériau sous forme de fil, l'articulation du second mécanisme de transmission est déplacée vers l'avant et vers l'arrière par le pignon mené. Lorsque le pignon mené pivote de 180 degrés, l'articulation se déplace vers l'avant pour actionner le mécanisme d'alimentation de telle sorte que le matériau sous forme de fil est avancé. Alors que le mécanisme d'alimentation est actionné, le mécanisme de découpe et le mécanisme de blocage du transport sont temporairement arrêtés dans leur poursuite de l'action de découpe et de l'action d'avancée, respectivement. Lorsque le pignon mené pivote encore de 180 degrés, l'articulation se déplace vers l'arrière de telle sorte que le mécanisme d'alimentation arrête temporairement d'avancer le matériau sous forme de fil. A ce point, le mécanisme de découpe et le mécanisme de blocage du transport effectuent les actions de découpe et d'avancée, respectivement. Par conséquent, le rapport de fréquence de l'avancée du matériau sous forme de fil et de la découpe et livraison des sections de fil découpées est de 1:1. Afin d'augmenter la vitesse d'une telle machine de formage, des tentatives ont été faites en augmentant la vitesse de rotation du pignon d'entraînement et du pignon mené. Toutefois, ceci augmente la vitesse du mouvement alternatif des disques à cames, provoquant de cette façon des chocs accrus entre chaque disque à cames et l'un du mécanisme de découpe et du mécanisme de blocage du transport. Les forces de choc accrues ont tendance à produire d'importantes vibrations dans la machine de formage, augmentant ainsi le taux d'endommagement des composants de la machine. Un but de la présente invention est de fournir une machine de formage avec des mécanismes de transmission améliorés pour un mécanisme d'alimentation, un mécanisme de découpe et un mécanisme de blocage du transport. Selon cette invention, une machine de formage qui comprend un logement de matrice, comprend: un mécanisme de découpe adapté pour découper un matériau d'alimentation; un mécanisme de blocage du transport adapté pour remettre une section de coupe du matériau d'alimentation du mécanisme de découpe au logement de matrice; un mécanisme d'alimentation adapté pour avancer le matériau d'alimentation vers le mécanisme de découpe; un premier mécanisme de transmission relié au mécanisme de découpe et au mécanisme de blocage du transport; un mécanisme d'entraînement entraînant le premier mécanisme de transmission; et un second mécanisme de transmission entraîné par le mécanisme d'entraînement pour entraîner le mécanisme d'alimentation. Le second mécanisme de transmission comprend une roue motrice entraînée par le mécanisme d'entraînement, un premier élément oscillant relié au mécanisme d'alimentation et faisant face à la roue motrice, et une cheville excentrique faisant saillie axialement à partir de la roue motrice et reliée de façon coulissante au premier élément oscillant. La cheville excentrique coulisse par rapport au premier élément oscillant tout en pivotant avec la roue motrice de telle sorte que le premier élément oscillant est tourné dans un mouvement cyclique de va-et-vient et achève un cycle pour chaque révolution de la cheville excentrique. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront clairement dans la description détaillée suivante des modes de réalisation préférés de l'invention, en référence aux dessins d'accompagnement, sur lesquels: La figure 1 est une vue en élévation fragmentaire du premier mode de réalisation préféré de la présente invention; La figure 2 est la même vue que la figure 1 mais avec une première plaque oscillante tournée vers 20 l'arrière; La figure 3 est une vue en plan fragmentaire du premier mode de réalisation préféré ; La figure 4 est une autre vue en plan fragmentaire du premier mode de réalisation préféré ; La figure 5 est une vue fragmentaire représentant la première plaque oscillante et un pignon mené du premier mode de réalisation préféré ; et La figure 6 est une vue en élévation fragmentaire du second mode de réalisation préféré de l'invention. Avant que la présente invention ne soit décrite plus en détail, il faut noter que les mêmes numéros de référence ont été utilisés pour indiquer les éléments similaires tout au long du mémoire. En se référant à la figure 1, un premier mode de réalisation préféré de la présente invention comprend un logement 3, un mécanisme d'alimentation 4 disposé sur le devant du logement 3. Un mécanisme d'entraînement 61, un premier mécanisme de transmission 51, un mécanisme de découpe 52, un mécanisme de blocage du transport 53, et un second mécanisme de transmission 62 sont prévus dans le logement 3. Le logement 3 comprend une base 31 qui s'étend dans une direction avant vers arrière du logement 3, un corps de machine 32 monté sur la base 31 à l'intérieur du logement 3 destiné à supporter un mécanisme de forgeage (non représenté) et un logement de matrice (non représenté), et un siège de pivot fixe 33 monté sur la base 31 au niveau du côté gauche du corps de machine 32. Le mécanisme d'alimentation 4 est prévu pour avancer un matériau d'alimentation (par exemple du fil) 30 dans une direction avant vers arrière. Le mécanisme d'alimentation 4 comprend deux pignons de transmission supérieurs 411 interconnectés avec deux pignons de transmission inférieurs 411 et un pignon d'entraînement de forme sectorielle 412 interconnecté avec les pignons de transmission inférieurs 411. Les pignons de transmission supérieurs et inférieurs 411 sont reliés de façon coaxiale et respectivement à quatre galets d'alimentation supérieurs et inférieurs (non représentés) pour pincer le matériau d'alimentation 30 entre eux. Le matériau d'alimentation 30 sous forme de fil est avancé entre les galets d'alimentation supérieurs et inférieurs (non représentés). Puisque les constructions de la base 31, du corps de machine 32, et du mécanisme d'alimentation 4 sont connues, elles ne seront pas détaillées ci-après. En se référant aux figures 2 à 4, le mécanisme de découpe 52 et le mécanisme de blocage du transport 53 sont prévus pour découper le matériau d'alimentation 30 et pour transporter et délivrer les sections de coupe du matériau d'alimentation 30 jusqu'à une station de traitement suivante, c'est-à-dire un logement de matrice (non représenté). Le mécanisme de découpe 52 est disposé à un niveau inférieur au mécanisme de blocage du transport 53. Le premier mécanisme de transmission 51 est un mécanisme à came qui a une plaque coulissante sensiblement verticale 511 qui est montée de façon coulissante sur le corps de machine 32 dans la direction avant vers arrière, un premier disque à cames 512 monté sur la plaque coulissante 511 et faisant face au mécanisme de découpe 52, et un second disque à cames 516 monté sur la plaque coulissante 511 au-dessus du premier disque à cames 512 et faisant face au mécanisme de blocage du transport 53. Le premier et le second disques à cames 512 et 516 sont utilisés pour actionner le mécanisme de découpe 52 et le mécanisme de blocage du transport 53, respectivement. Le premier disque à cames 512 a une première section à face plate 513, une deuxième section à face plate 515, et une première surface inclinée 514 entre la première et la seconde sections à faces plates 513 et 515. Le second disque à cames 516 comprend une partie dentelée définissant une seconde surface inclinée 517, et une troisième et une quatrième sections à faces plates 518, 519 formées respectivement sur deux côtés de la seconde surface inclinée 517. Puisque les constructions du premier mécanisme de transmission 51, du mécanisme de découpe 52 et du mécanisme de blocage du transport 53 sont connues dans l'art, les détails de celles-ci sont omis dans le présent document par souci de simplicité. En se référant à la figure 5 en combinaison avec les figures 1 et 2, le mécanisme d'entraînement 61 comprend un pignon d'entraînement 611 entraîné par un bloc d'alimentation (non représenté), et un vilebrequin 612 qui comprend une extrémité avant reliée à la plaque coulissante verticale 511 du premier mécanisme de transmission 51 et une extrémité arrière tournée de façon excentrique par rapport au pignon d'entraînement 611 de telle sorte que le vilebrequin 612 est entraîné par le pignon d'entraînement 611 et donne un mouvement alternatif à la plaque coulissante 511. Le second mécanisme de transmission 62 comprend un pignon de marche arrière 621 mis en prise avec le pignon d'entraînement 611, une roue motrice sous la forme d'un pignon mené 622 mis en prise avec le pignon de marche arrière 621, une cheville excentrique 623 reliée de façon excentrique au pignon mené 622, un premier élément oscillant 63 relié à la cheville excentrique 623, et une unité à piston alternatif 64 reliée au premier élément oscillant 63. L'unité à piston alternatif 64 comprend une première tige de poussée 641 reliée au premier élément oscillant 63, une unité de réglage de longueur 642 montée de façon mobile sur le corps de machine 32 et reliée à la première tige de poussée 641, et une seconde tige de poussée 644 reliée à l'unité de réglage de longueur 642. L'unité de réglage de longueur 642 a un trou de réglage allongé 643. Une extrémité de liaison de la seconde tige de poussée 644 est reliée de façon coulissante au trou de réglage 643. Une extrémité avant de la seconde tige de poussée 644 est reliée à un second élément oscillant 413. Le second élément oscillant 413 est disposé de façon coaxiale avec la roue motrice de forme sectorielle 412 pour un mouvement synchrone. La position de l'extrémité de liaison de la seconde tige de poussée 644 dans le trou de réglage 643 peut être modifiée pour régler la longueur totale de l'unité à piston alternatif 64 (la somme des longueurs de la première et de la seconde tiges de poussée 641, 644 plus la longueur d'une partie de l'unité de réglage de longueur 642). Ainsi, l'angle de braquage du second élément oscillant 413 peut être modifié pour régler la longueur du matériau d'alimentation 30 devant être avancé par le mécanisme d'alimentation 4. Lorsqu'une extrémité inférieure de l'unité de réglage de longueur 642 est tournée vers l'arrière par la première tige de poussée 641, la roue motrice de forme sectorielle 412 est tournée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre de telle sorte que les galets d'alimentation (non représentés) reliés aux pignons de transmission 411 pivotent et avancent le matériau d'alimentation 30. Le premier élément oscillant 63 comprend une plaque oscillante allongée 631 avec une extrémité inférieure qui est tournée vers le siège de pivot 33 pour tourner autour d'un axe de pivot 635. L'axe de pivot 635 est sensiblement parallèle à l'axe du pignon mené 623, et la plaque oscillante 631 fait face au pignon mené 623. Un trou débouchant allongé 632 est formé dans la plaque oscillante 631, et un coulisseau 633 est monté à l'intérieur du trou débouchant 632 pour glisser le long de la longueur du trou débouchant 632. La cheville excentrique 623 du pignon mené 622 est reliée de façon pivotante au coulisseau 633. La première tige de poussée 641 est reliée de façon pivotante à la plaque oscillante 631. En fonctionnement, lorsque le pignon d'entraînement 611 du premier mécanisme de transmission 61 est tourné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, le vilebrequin 612 déplace la plaque coulissante 511 vers l'avant de telle sorte que le mécanisme de découpe 52 et que le mécanisme de blocage du transport 53 sont actionnés. Dans le même temps, le pignon de marche arrière 621 est déplacé dans le sens des aiguilles d'une montre, et le pignon mené 622 est tourné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. De plus, la cheville excentrique 623 pivote autour de l'axe 620 du pignon mené 622 et déplace le coulisseau 633. Le coulisseau 633 est donc glissé à l'intérieur du trou débouchant 632 de la plaque oscillante 631. Alors que le coulisseau 633 est déplacé, la plaque oscillante 631 du premier élément oscillant 63 est tournée vers l'avant jusqu'à une première position, comme cela est représenté sur la figure 4 et vers l'arrière jusqu'à une seconde position comme cela est représenté sur la figure 5. Puisque le premier élément oscillant 63 est tourné autour de l'axe de pivot 630 disposé en dessous de l'axe 620 du pignon mené 622 et puisque la position de l'axe de pivot 630 du premier élément oscillant 63 est plus en avant que l'axe 620 du pignon mené 622 (c'est-à-dire que l'axe de pivot 630 n'est pas aligné avec l'axe 620 le long d'une ligne verticale et qu'il est situé à l'avant de la ligne verticale), l'angle de braquage 01 de la cheville excentrique 623 qui pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et vers l'arrière pour tourner le premier élément oscillant 63 à partir de la première position (figure 1) jusqu'à la seconde position (figure 2) est inférieur à 180 degrés. Lorsque le premier élément oscillant 63 est tourné vers l'arrière jusqu'à la seconde position, comme cela est représenté sur la figure 2, le premier élément oscillant 63 tire la première tige de poussée 641 vers l'arrière de telle sorte que l'extrémité inférieure de l'élément de réglage 42 est déplacée vers l'arrière. Le second élément oscillant 413 pivote donc le pignon mené de forme sectorielle 412 du mécanisme d'alimentation 4 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, actionnant ainsi le mécanisme d'alimentation 4 pour avancer le matériau d'alimentation 30. A ce point, le vilebrequin 612 du premier mécanisme de transmission 61 tire la plaque coulissante 511 vers l'arrière de telle sorte que le mécanisme de découpe 52 ne découpe pas le matériel d'alimentation 30 sous forme de fil, et que le mécanisme de blocage du transport 53 ne délivre pas les sections de coupe du matériau d'alimentation 30. Lorsque le premier élément oscillant 63 est tourné depuis la seconde position à la première position, la cheville excentrique 623 pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur un angle 02 qui est égal à 360 degrés - 01 et qui est supérieur à 180 degrés. A ce point, le mécanisme d'alimentation 4 n'avance pas le matériau d'alimentation 30. Toutefois, le premier mécanisme de transmission 51 déplace la plaque coulissante 511 vers l'avant et actionne le mécanisme de découpe 52 et le mécanisme de blocage du transport 53 pour couper le matériau d'alimentation 30 et pour remettre la section de coupe du matériau d'alimentation 30 au logement de matrice (non représenté), respectivement. Comme susmentionné, lorsque la cheville excentrique 623 pivote avec le pignon mené 622, le premier élément oscillant 63 est tourné par la cheville excentrique 623 de telle sorte que le premier élément oscillant 63 se déplace dans un mouvement cyclique de va-et-vient et achève un cycle du mouvement cyclique pour chaque révolution de la cheville excentrique 623. Le premier élément oscillant 63 exécute un premier mouvement de course (de la première position à la seconde position du premier élément oscillant 63), et un second mouvement de course (de la seconde position à la première position) dans un cycle de son mouvement cyclique. La cheville excentrique 623 pivote sur un premier angle 01 pour le premier mouvement de course du premier élément oscillant 63 et sur un second angle 02 pour le second mouvement de course. Le premier angle 01 est inférieur au second angle 02. Dans ce mode de réalisation, 01 est égal à 140 degrés, alors que 02 est égal à 220 degrés. Par conséquent, la cheville excentrique 623 du pignon mené 622 pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur un angle de 140 degrés pour actionner le mécanisme d'alimentation 4 pour avancer le matériau d'alimentation 30 une fois. Puisque le temps mis par la cheville excentrique 623 pour tourner de 140 degrés est inférieur à celui pour tourner de 220 degrés, le temps requis par le mécanisme d'alimentation 4 pour avancer le matériau d'alimentation 30 est réduit, comparé au temps mis pour arrêter l'avancée du matériau d'alimentation 30. Par conséquent, le temps prévu pour que le mécanisme de découpe 52 et pour que le mécanisme de blocage du transport 53 effectuent leurs actions de découpe et de livraison respectives peut être augmenté. En se référant une fois encore aux figures 2 à 4, puisque le temps nécessaire pour activer le mécanisme de découpe 52 et le mécanisme de blocage du transport 53 a été prolongé, la première et la seconde surfaces inclinées 514, 517 du premier et du second disques à cames 512, 516 peuvent être augmentées en longueur de telle sorte que les angles d'inclinaison de celles-ci puissent être diminués, réduisant de cette façon la pression induite sur le premier et le second disques à cames 512, 516 pendant leurs actions de mise en prise. Par conséquent, lorsque le pignon d'entraînement 611 est accéléré afin d'augmenter la cadence de production de la machine de formage, les mouvements vibratoires peuvent être réduits. En se référant à la figure 6, un second mode de réalisation préféré de la présente invention est représenté. Dans le second mode de réalisation, le mécanisme d'alimentation 4' comprend un pignon mené de forme sectorielle supérieur 411' et un pignon d'entraînement de forme sectorielle inférieur 412 qui sont interconnectés et qui sont reliés de façon coaxiale et respectivement à une paire de galets d'alimentation (non représentés) pour pincer le matériau d'alimentation 30 entre eux pour l'avancée. Lorsque le pignon inférieur de forme sectorielle 412 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, le matériau d'alimentation 30 est avancé jusqu'au mécanisme de découpe 52. La direction du pignon d'entraînement de forme sectorielle 412 pour avancer le matériau d'alimentation 30 dans ce mode de réalisation est opposée à celle du pignon d'entraînement 412 dans le premier mode de réalisation. En outre, la direction du pignon mené 622' pour entraîner le premier élément oscillant 63 est opposée à celle du pignon mené 622 dans le premier mode de réalisation. Aucun pignon de marche arrière n'est prévu dans ce mode de réalisation, et le pignon mené 622' est mis en prise directement avec le pignon d'entraînement 611. Par conséquent, lorsque le pignon d'entraînement 611 pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, le pignon mené 622' pivote dans le sens des aiguilles d'une montre. Le premier élément oscillant 63 comprend une plaque oscillante allongée 631. La cheville excentrique 623 du pignon mené 622' est directement reliée au coulisseau 633 dans le trou débouchant 632 de la plaque oscillante 631. La plaque oscillante 631 a une extrémité inférieure tournée directement sur le côté gauche du corps de machine 32. L'élément de réglage de longueur 642 est fixé directement sur un côté avant de la plaque oscillante 631 de telle sorte que l'élément de réglage de longueur 642 est tourné de façon synchrone avec la plaque oscillante 631. Par conséquent, lorsque le pignon mené 622' est entraîné par le pignon d'entraînement 611 pour tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, la plaque oscillante 631 tourne de la première position à la seconde position, et le pignon d'entraînement de forme sectorielle 412 tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre de telle sorte que le mécanisme d'alimentation 4' n'avance pas le matériau d'alimentation 30. A ce point, le mécanisme de découpe 52 et le mécanisme de blocage du transport 53 sont activés pour exécuter les actions de découpe et de livraison respectives. Lorsque le pignon mené 622' continue de tourner, la plaque oscillante 631 est tournée de la seconde position à la première position, et le pignon d'entraînement de forme sectorielle 412 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre de telle sorte que le matériau d'alimentation 30 est avancé. Ce mode de réalisation donne le même résultat que le mode de réalisation précédent | La machine de formage comprend un premier mécanisme de transmission (51) relié à un mécanisme de découpe (52) et à un mécanisme de blocage du transport (53), un mécanisme d'entraînement (61) pour entraîner le premier mécanisme de transmission (51) et un second mécanisme de transmission (62) entraîné par le mécanisme d'entraînement (61) pour entraîner un mécanisme d'alimentation (4). Le second mécanisme de transmission (62) comprend une roue motrice (622, 622'), un premier élément oscillant (63) relié au mécanisme d'alimentation (4), et une cheville excentrique (623) faisant saillie axialement à partir de la roue motrice (622) et reliée de façon coulissante au premier élément oscillant (63). La cheville excentrique (623) coulisse par rapport au premier élément oscillant (63) tout en pivotant avec la roue motrice (622). | 1. Machine de formage qui comprend un logement de matrice, caractérisée en ce qu'elle comprend, un mécanisme de découpe (52) adapté pour découper un matériau d'alimentation, un mécanisme de blocage du transport (53) adapté pour délivrer une section de coupe du matériau d'alimentation (30) à partir dudit mécanisme de découpe (52) au logement de matrice, un mécanisme d'alimentation (4, 4') adapté pour 10 avancer le matériau d'alimentation vers ledit mécanisme de découpe (52), un premier mécanisme de transmission (51) relié audit mécanisme de découpe (52) et audit mécanisme de blocage du transport (53), un mécanisme d'entraînement (61) entraînant ledit premier mécanisme de transmission (51), et un second mécanisme de transmission (62) entraîné par ledit mécanisme d'entraînement (61) pour entraîner ledit mécanisme d'alimentation (4, 4'), ledit second mécanisme de transmission (62) étant caractérisé par: une roue motrice (622, 622') entraînée par ledit mécanisme d'entraînement (61) , un premier élément oscillant (63) relié audit mécanisme d'alimentation (4, 4') et faisant face à ladite roue motrice (622, 622'), et une cheville excentrique (623) faisant saillie axialement à partir de ladite roue motrice (622, 622') et reliée de façon coulissante audit premier élément oscillant (63), ladite cheville excentrique (623) coulissant par rapport audit premier élément oscillant (63) tout en pivotant avec ladite roue motrice (622, 622') de telle sorte que ledit premier élément oscillant (63) est tourné dans un mouvement cyclique de va-et-vient et achève un cycle pour chaque révolution de ladite cheville excentrique (623). 2. Machine de formage selon la 1, caractérisée en outre en ce que ledit premier élément oscillant (63) a une plaque oscillante allongée (631) faisant face à ladite roue motrice (622, 622') et ayant un trou débouchant allongé (632), ladite cheville excentrique (623) étant reliée de façon coulissante audit trou débouchant (632), ladite plaque oscillante (631) ayant un axe de pivot (630) qui est sensiblement parallèle à un axe (620, 620') de ladite roue motrice (622, 622'). 3. Machine de formage selon la 2, caractérisée en outre en ce que ladite plaque oscillante (631) a en outre un coulisseau (633) disposé de façon coulissante dans ledit trou débouchant (632), ladite cheville excentrique (623) étant reliée audit coulisseau (633). 4. Machine de formage selon la 2, caractérisée en outre en ce que ladite roue motrice (622, 622') est un pignon mené qui est entraîné par ledit mécanisme d'entraînement (61), ledit second mécanisme de transmission (62) caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité à piston alternatif (64) reliée audit premier élément oscillant (63) et audit mécanisme d'alimentation (4, 4'). 5. Machine de formage selon la 4, caractérisée en outre en ce que ledit mécanisme d'entraînement (61) comprend un pignon d'entraînement (611) pour entraîner ledit pignon mené (622, 622'), et un vilebrequin (612) relié audit pignon d'entraînement (611) et audit premier mécanisme de transmission (51). 6. Machine de formage selon la 4, caractérisée en outre en ce que ledit premier élément oscillant (63) exécute un premier mouvement de course et un second mouvement de course dans un cycle, ladite cheville excentrique (623) pivotant sur un premier angle (01) pour ledit premier mouvement de course et sur un second angle (02) pour ledit second mouvement de course, ledit premier angle (01) étant inférieur audit second angle (02). | B | B21 | B21J,B21F | B21J 5,B21F 23 | B21J 5/02,B21F 23/00 |
FR2896068 | A1 | APPAREIL DE TELECOMMANDE | 20,070,713 | La présente invention concerne un appareil de télécommande, et plus particulièrement un appareil de télécommande qui utilise une technique de transmission sans fil. Récemment, avec le lancement de très grands nombres de chaînes de télévision par câble, et la diversité des contenus audio / vidéo (qu'on désigne ci-après en abrégé par AV) des chaînes, on a observé une plus forte demande de la part des utilisateurs pour obtenir de l'information à partir des chaînes de télévision par câble. Par exemple, les utilisateurs peuvent obtenir de l'information telle que des nouvelles, de l'information financière et de l'information d'achat diffusée par diverses chaînes de télé-achat. Les chaînes de télévision par câble offrent des émissions éducatives, des émissions de divertissement, des émissions de voyage, et même des films. Cependant, du fait que chaque utilisateur désire une informa- tion différente, il est courant que de nombreuses familles puissent exiger plus d'un récepteur de télévision pour répondre aux besoins différents de chaque membre de la famille. Pour regarder les chaînes ou canaux de télévision, le récepteur de télévision doit être connecté par un câble à un équipement de trans- mission de canaux d'un diffuseur de canaux de télévision par câble, et dans certains cas un récepteur spécial, tel qu'un boîtier décodeur numérique, doit être ajouté au récepteur de télévision. Par conséquent, chaque fois qu'un nouveau récepteur de télévision est acheté, un câble supplémentaire (ou rnême un boîtier décodeur supplémentaire) est exigé. Dans certaines situations, le nouveau récepteur de télévision est habituellement placé à un emplacement (ou dans une pièce) extérieur à une salle de séjour, et par conséquent il est nécessaire de prolonger le câblage du câble pour connecter le récepteur de télévision. De plus, l'utilisateur effectue habituellement une installation à nu du câble pour connecter le récepteur de télévision, et certains éléments de fixation supplémentaires sont habituellement utilisés pour fixer le câble, ce qui dégrade l'environnement intérieur original. En outre, si l'installation du câble est mal conçue, elle occasionne une gêne pour l'activité de l'utilisateur et peut même faire tré- bucher l'utilisateur qui est ainsi blessé. De plus, du fait que le câble a une installation fixe dans le pro-cédé envisagé ci-dessus, lorsque le récepteur de télévision est déplacé, le câblage doit être recommencé, ce qui exige beaucoup de temps et de travail. En outre, du fait que le récepteur de télévision est connecté par l'intermédiaire du câble, la souplesse concernant le placement du récepteur de télévision est diminuée, et l'utilisateur ne peut pas obtenir l'information désirée à n'importe quel emplacement, du fait que l'emplacement du récepteur de télévision est limité. Un but de la présente invention est donc de procurer un appareil de télécommande qui aide un utilisateur à obtenir l'information désirée à n'importe que emplacement. Pour atteindre le but mentionné ci-dessus, ainsi que d'autres, la présente invention procure un appareil de télécommande. L'appareil de télécommande a un connecteur de câble prévu pour être connecté à l'équipement de transmission de canaux d'un diffuseur de canaux pour recevoir un signal de canaux fourni par le diffuseur de canaux. L'appareil de télécommande que procure la présente invention comprend un premier dispositif d'émission / réception audio / vidéo (AV) et un deuxième dispo- sitif d'émission / réception audio / vidéo. Le premier dispositif d'émission / récepteur AV reçoit un signal d'ordre de commande et l'assemble en paquet pour l'émettre par communication sans fil. Le deuxième dispositif d'émission / réception AV communique avec le premier dispositif d'émission / réception AV par une communication sans fil. Le deuxième disposi- tif d'émission / réception AV reçoit le paquet de commande sans fil contenant le signal d'ordre de commande. De plus, le deuxième dispositif d'émission / réception AV sélectionne un canal conformément au signal d'ordre de commande, assemble en paquet le canal sélectionné par l'utilisateur, et le transfère vers le premier dispositif d'émission / réception AV par la communication sans fil. Enfin, le premier dispositif d'émission / ré- ception AV reçoit le paquet AV sans fil qui contient le canal sélectionné et génère ensuite un signal AV de sortie. Conformément à un mode de réalisation préféré de la présente invention, dans l'appareil de télécommande envisagé ci-dessus, le pre- mier dispositif d'émission / réception AV comprend un récepteur, un premier processeur, un premier module de transmission sans fil et un dispositif de sortie de signal. Dans ces conditions, le récepteur reçoit un signal d'ordre de commande introduit par l'utilisateur, et le premier processeur est couplé au récepteur. Le premier module de transmission sans fil est couplé au premier processeur pour recevoir un paquet AV sans fil émis par le deuxième dispositif d'émission / réception AV, et il fournit en sortie un paquet AV sans fil désassemblé, après qu'il a été désassemblé. De plus, le premier module de transmission sans fil reçoit le signal d'ordre de commande par l'intermédiaire du premier processeur et du récepteur, as-semble en paquet le signal d'ordre de commande pour générer un paquet de commande sans fil qui contient le signal d'ordre de commande, et émet ensuite le paquet de commande sans fil par communication sans fil. Le dispositif de sortie de signal est couplé au premier processeur et reçoit un signal de sortie du premier module de transmission sans fil par l'intermé- diaire du premier processeur. Ensuite, le dispositif de sortie de signal génère un signal AV de sortie conformément au signal de sortie du premier module de transmission sans fil. Conformément à un mode de réalisation préféré de la présente invention, dans l'appareil de télécommande envisagé ci-dessus, le deuxième dispositif d'émission / réception AV comprend un deuxième module de transmission sans fil, un deuxième processeur, un dispositif de sélection de canal et un dispositif d'extraction d'image. Dans ces conditions, le deuxiième module de transmission sans fil reçoit le paquet de commande sans fil qui est émis par le premier dispositif d'émission / réception AV, et fournit en sortie le paquet de commande sans fil désassemblé, après qu'il a été désassemblé. Le deuxième processeur est couplé au deuxième module de transmission sans fil, et le dispositif de sélection de canal est couplé au deuxième processeur. Le dispositif d'extraction d'image est respectivement couplé au connecteur de câble, au dispo- sitif de sélection de canal et au deuxième processeur, pour recevoir un signal de canaux d'entrée fourni par l'intermédiaire du câble. De plus, le dispositif d'extraction d'image reçoit séquentiellement un signal de sortie du deuxième module de transmission sans fil, par l'intermédiaire du dis-positif de sélection de canal et du deuxième processeur. En outre, le dis- positif d'extraction d'image sélectionne un canal correspondant au signal de canaux d'entrée, conformément au signal de sortie du deuxième module de transmission sans fil, et fournit le canal sélectionné au deuxième processeur. Ensuite, le deuxième processeur compresse un contenu AV du canal, et fournit le contenu compressé au deuxième module de trans- mission. Enfin, le deuxième module de transmission assemble en paquet le signal de sortie du deuxième processeur pour générer un paquet AV sans fil qui contient le contenu AV du canal, et émet le paquet AV sans fil par la communication sans fil. Conformément au mode de réalisation préféré de la présente invention, le premier module de transmission dans le premier dispositif d'émission / réception AV de l'appareil de télécommande envisagé ci-dessus peut être un module de transmission Wireless Fidelity (Wi-Fi). Conformément au mode de réalisation préféré de la présente invention, le deuxième module de transmission sans fil dans le deuxième dispositif d'émiission / réception AV de l'appareil de télécommande envisagé ci-dessus peut être un module de transmission Wireless Fidelity (Wi-Fi). En résumé, un appareil de télécommande avec une technique de transmission sans fil est appliqué dans la présente invention. Par conséquent, à condition que cet appareil de télécommande soit installé par l'uti- lisateur entre le récepteur de télévision, ou le dispositif de visualisation à cristaux liquides, et le câble, le récepteur de télévision ou le dispositif de télévision à cristaux liquides peut être installé à n'importe quel emplacement désiré, sans limitation par l'installation physique du câble. Le dessin annexé est inclus pour permettre une compréhension plus approfondie de l'invention, et est incorporé dans cette description et fait partie de celle-ci. Le dessin illustre un mode de réalisation de l'invention et, conjointement à la description, a pour fonction d'expliquer les principes de l'invention. La figure unique montre schématiquement un schéma synopti- que de circuit d'un appareil de télécommande conforme à un mode de ré- alisation préféré de la présente invention. La figure unique montre schématiquement un schéma synoptique de circuit d'un appareil de télécommande conforme à un mode de réalisation préféré de la présente invention. En se référant à la figure 1, on 5 note que l'appareil de télécommande 100 comprend un premier dispositif d'émission / réception AV 102 et un deuxième dispositif d'émission / réception AV 104. Ici, le premier dispositif d'émission / réception AV 102 et le deuxième dispositif d'émission / réception AV 104 communiquent mutuellement par communication sans fil. Le premier dispositif d'émission / réception AV 102 reçoit un paquet AV sans fil WVSP émis par le deuxième dispositif d'émission / réception AV 104, et un signal d'ordre de commande CMS introduit par l'utilisateur. De plus, le premier dispositif d'émission / réception AV 102 génère un signal AV de sortie OVSS conformément au paquet AV sans fil WVSP, et génère un paquet de corn- mande sans fil WCP qui contient le signal d'ordre de commande CMS. En outre, le deuxième dispositif d'émission / réception AV 104 est couplé à un câble qui est connecté à l'équipement de transmission de canaux d'un diffuseur de canaux, par l'intermédiaire d'un connecteur de câble de l'appareil de télécommande, de façon que le deuxième dispositif d'émission / réception AV 104 puisse recevoir un signal de canaux d'entrée qui est fourni par le diffuseur de canaux, et le paquet de commande sans fil WCP qui est émis par le premier dispositif d'émission / réception AV 102. En outre, le deuxième dispositif d'émission / réception AV 104 sélectionne un canal du signal de canaux d'entrée, et il génère en plus le paquet AV sans fil WVSP qui contient le canal sélectionné. Ici, le premier dispositif d'émission / réception AV 102 comprend un récepteur 106, un premier processeur 108, un premier module de transmission sans fil 110 et un dispositif de sortie de signal 112. Le premier processeur 108 est couplé au récepteur 106 et au dispositif de sortie de signal 112, et le premier module de transmission sans fil 110 est couplé au premier processeur 108. Le deuxième dispositif d'émission / réception AV 104 comprend un deuxième module de transmission sans fil 114, un deuxième processeur 116, un dispositif de sélection de canal 118 et un dispositif d'extraction d'image 120. Le deuxième processeur 116 est cou- plé au deuxième module de transmission sans fil 114, et le dispositif de sélection de canal 118 est couplé au deuxième processeur 116. Le dispositif d'extraction d'image 120 est respectivement couplé au deuxième processeur 116 et à l'appareil de sélection de canal 118. En outre, le dispositif d'extraction d'image 120 est couplé, par l'intermédiaire d'un connecteur de câble, à un câble qui est connecté à partir de l'équipement de transmission de canaux du diffuseur de canaux jusqu'au foyer de l'utilisateur. Dans le mode de réalisation préféré présent, le premier module de transmission sans fil 110 et le deuxième module de transmission sans fil 114 peuvent être les modules de transmission Wireless Fidelity (Wi-Fi), et le paquet AV sans fil compressé et le paquet de commande sans fil sont transmis en utilisant un protocole de communication sans fil. Cependant, dans d'autres applications de la présente invention, on peut utiliser par exemple, mais de façon non limitative, n'importe quel type de module de transmission sans fil. Pour décrire aisément la présente invention, on décrit ensemble ci-après les opérations du premier dispositif d'émission / réception AV 102 et du deuxième dispositif d'émission / réception AV 104. Premièrement, le récepteur 106 reçoit un signal d'ordre de commande CMS introduit par l'utilisateur, et fournit en sortie un signal de commande en conformité avec le signal d'ordre de commande CMS. En- suite, le premier processeur 108 reçoit le signal de commande et compresse le signal de commande en un signal de commande compressé qui est ensuite envoyé au premier module de transmission sans fil 110. En-suite, le premier module de transmission sans fil 110 génère un paquet de commande sans fil WCP à partir du signal de commande compressé reçu, conformément au protocole de communication Wi-Fi. Ici, le paquet de commande sans fil WCP contient le signal d'ordre de commande CMS dont le format a été transformé de nombreuses fois. Les multiples transformations de format indiquent ici que le signal d'ordre de commande CMS est traité et transformé séquentiellement par le récepteur 106, le premier processeur 108 et le premier module de transmission sans fil 110, ce qui fait que le format de signal a été changé de nombreuses fois. Ce-pendant, le contenu du signal après qu'il a été traité et transformé comprend encore le contenu du signal d'ordre de commande CMS qui est introduit à l'origine par l'utilisateur. En outre, le premier module de trans- mission sans fil 110 émet le premier paquet de commande sans fil WCP vers le deuxième module de transmission sans fil 114 par la communication sans fil. Ensuite, le deuxième module de transmission sans fil 114 désassemble le paquet de commande sans fil WCP reçu pour récupérer le signal de commande compressé émis par le premier processeur 108, et il fournit le signal de commande compressé au deuxième processeur 116. Le deuxième processeur 116 décompresse le signal de commande compressé pour générer un signal de commande de canal, et fournit ensuite le signal de commande de canal au dispositif de sélection de canal 118. Le dispositif de sélection de canal 118 génère un signal de sélection de canal conformément au signal de commande de canal, et fournit le signal de sélection de canal au dispositif d'extraction d'image 120. Le dispositif d'extraction d'image 120 extrait et sélectionne un canal correspondant à un signal de canaux d'entrée, conformément au signal de sélection de canal reçu du câble, le canal étant celui que l'utilisateur désire regarder. Ensuite, le dispositif d'extraction d'image 120 fournit au deuxième processeur 116 un signal de canal pour ce canal. Le deuxième processeur 116 compresse le signal de canal reçu pour donner un signal AV 'compressé avec un format spécifique. Par exemple, un fi- chier d'image est compressé avec un format MPEG, et un fichier audio est compressé avec un format MP3 (MPEG 1 Couche 3). Ensuite, le deuxième processeur 116 fournit le signal AV compressé au deuxième module de transmission sans fil 114. Le deuxième module de transmission sans fil 114 génère un pa- quet AV sans fil WVSP à partir du signal AV compressé, conformément au protocole de communication Wi-Fi. Ici, le paquet AV sans fil WVSP contient le canal sélectionné dont le format a été transformé de nombreuses fois. Les multiples transformations de format indiquent ici que le canal sélectionné est traité et transformé séquentiellement par le dispositif d'extraction d'image 120, le deuxième processeur 116 et le deuxième module de transmission sans fil 114, ce qui fait que le format de signal a été changé de nombreuses fois. Cependant, le contenu du canal après avoir été traité et transformé comprend encore le contenu du canal sélectionné qui est sélectionné à l'origine par l'utilisateur. De plus, le deuxième mo-dule de transmission sans fil 114 émet le paquet AV sans fil WVSP vers le 8 premier module de transmission sans fil 110. Ensuite, le premier module de transmission sans fil 110 désassemble le paquet AV sans fil WVSP reçu, pour récupérer le signal AV compressé qui est émis par le deuxième processeur 116, et il fournit le signal AV compressé au premier processeur 108. Le premier processeur 108 décompresse le signal AV compressé pour générer un signal AV, et fournit ensuite le signal AV au dispositif de sortie de signal 112. Le dispositif de sortie de signal 112 génère un signal AV de sortie OVSS conformément au signal AV. Par conséquent, à condition que l'utilisateur appli- que le signal AV de sortie OVSS à une borne d'entrée de signal d'un dis-positif de visualisation (par exemple un récepteur de télévision ou un dis-positif de visualisation à cristaux liquides), l'utilisateur peut regarder le canal désiré. Dans les modes de réalisation préférés envisagés ci-dessus, le protocole de communication Wi-Fi peut utiliser les standards de protocole de communication Wi-Fi 802.1 1 b ou 802.11g. Cependant, dans d'autres applications de la présente invention, il peut utiliser par exemple, mais de façon non limitative, un autre standard. En outre, dans les modes de réalisation préférés envisagés ci-dessus, l'appareil de télécommande 100 peut en outre comprendre un émetteur de télécommande sans fil 122 capable de fournir en sortie le signal d'ordre de commande CMS en réponse à un ordre introduit par l'utilisateur. En résumé, la présente invention procure un appareil de télé-commande qui utilise une technique de transmission sans fil, de façon qu'à condition que l'appareil de télécommande 100 soit installé entre le récepteur de télévision (ou le dispositif de visualisation à cristaux liquides) et le câble, le récepteur de télévision puisse être disposé à n'importe quel emplacernent désiré et ne soit pas limité par l'installation physique du câble et une limitation spatiale. En outre, du fait que le signal de canal n'est plus transmis par le câble, mais par l'appareil de télécommande 100, dans la présente invention, il n'est plus nécessaire de prévoir l'installation du câble, ce qui fait que l'environnement intérieur n'est pas dégradé et la sécurité de l'utilisateur est préservée. Bien que l'invention ait été décrite en référence à un mode de réalisation particulier de celle-ci, il apparaîtra à l'homme de l'art que des modifications peuvent être apportées au mode de réalisation décrit, sans sortir de l'esprit de l'invention. Le cadre de l'invention sera donc défini par les revendications annexées, et non par la description détaillée ci-dessus | Un appareil de télécommande comprend des premier et deuxième dispositifs d'émission / réception audio / vidéo (AV) (102, 104), parmi lesquels le premier reçoit et assemble un signal d'ordre de commande (CMS), et le deuxième est couplé à un câble de télédistribution et communique avec le premier par communication sans fil. Le deuxième dispositif d'émission / réception AV (104) reçoit un paquet de commande sans fil (WCP) contenant un signal d'ordre de commande (CMS) et sélectionne le canal correspondant à un signal de canaux d'entrée conformément au signal d'ordre de commande, assemble en paquet le canal qui est sélectionné par l'utilisateur et l'émet vers le premier dispositif d'émission / réception AV (102). Enfin, le premier dispositif d'émission / réception AV (102) reçoit un paquet AV sans fil (WVSP) qui contient le canal sélectionné, pour générer un signal AV de sortie (OVSS). | 1. Appareil de télécommande (100) muni d'un connecteur de câble par l'intermédiaire duquel l'appareil de télécommande (100) est connecté à un équipement de transmission de canaux d'un diffuseur de canaux pour recevoir un signal de canaux d'entrée (ics) fourni par le diffuseur de canaux, l'appareil de télécommande (100) étant caractérisé en ce qu'il comprend : un premier dispositif d'émission / réception audio / vidéo (AV) (10'2) pour recevoir un signal d'ordre de commande (CMS) et assembler en paquet le signal d'ordre de commande (CMS) pour la com- munication sans fil; et un deuxième dispositif d'émission / réception AV (104) communiquant avec le premier dispositif d'émission / réception AV pour recevoir un paquet de commande sans fil (WCP) qui contient le signal d'ordre de commande (CMS), et sélectionner un canal correspondant au signal de canaux d'entrée, conformément au signal d'ordre de com- mande (CMS), le deuxième dispositif d'émission / réception AV (104) as-semblant en paquet le canal sélectionné et émettant le canal sélectionné assemblé vers le premier dispositif d'émission / réception AV (102), et le premier dispositif d'émission / réception AV (102) recevant un paquet AV sans fil (WVSP) qui contient le canal sélectionné, pour générer un signal AV de sortie (OVSS). 2. Appareil de télécommande selon la 1, caractérisé en ce que le premier dispositif d'émission / réception AV (102) comprend : un récepteur (106) pour recevoir le signal d'ordre de commande (CMS); un premier processeur (108) couplé au récepteur (106); un pre- mier module de transmission sans fil (110) couplé au premier processeur (106), pour recevoir le paquet AV sans fil (WVSP) émis par le deuxième dispositif d'émission / réception AV (104), désassembler et fournir en sortie le paquet AV sans fil (WVSP), et ensuite recevoir le signal d'ordre de commande (CMS) par l'intermédiaire du premier processeur (108) et du récepteur (106), assembler en paquet le premier signal d'ordre de com-mande (CMS) pour générer le paquet de commande sans fil (WCP) qui contient le signal d'ordre de commande (CMS), et ensuite émettre le paquet de commande sans fil (WCP) par transmission sans fil; et un dispositif de sortie de signal (112) couplé au premier processeur (108), pour re- cevoir un signal de sortie du premier module de transmission sans fil (110) par l'intermédiaire du premier processeur (108), et pour générer un signal AV de sortie (OVSS) conformément au signal de sortie du premier module de transmission sans fil (110). 3. Appareil de télécommande selon la 2, caracté- risé en ce que premier module de transmission sans fil (110) est un module de transmission Wireless Fidelity (Wi-Fi). 4. Appareil de télécommande selon la 2, caractérisé en ce que le paquet de commande sans fil (WCP) est généré conformément au standard 802.11b. 5. Appareil de télécommande selon la 2, caractérisé en ce que le paquet de commande sans fil (WCP) est généré conformément au standard 802.11g. 6. Appareil de télécommande selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième dispositif d'émission / réception AV (104) comprend : un deuxième module de transmission sans fil (114) pour recevoir le paquet de commande sans fil (WCP) émis par le premier dispositif d'émission / réception AV (102), et désassembler et fournir en sortie le paquet de commande sans fil (WCP); un deuxième processeur (116) couplé au deuxième module de transmission sans fil (114); un dispositif de sélection de canal (118) couplé au deuxième processeur (116); et un dis-positif d'extraction d'image (120) respectivement couplé à un câble, au dispositif de sélection de canal (118) et au deuxième processeur (116) pour recevoir le signal de canaux d'entrée (ics) fourni par le câble, dans lequel le dispositif d'extraction d'image (120) reçoit séquentiellement un signal de sortie du deuxième module de transmission sans fil (114) par l'intermédiaire du dispositif de sélection de canal (118) et du deuxième processeur (116), sélectionne un canal correspondant au signal de canaux d'entrée (ics) conformément au signal de sortie du deuxième module de transmission sans fil (114), et fournit le canal au deuxième processeur (116), et le deuxième processeur compresse le contenu AV du canal et lefournit au deuxième module de transmission (114), de façon que le deuxième module de transmission sans fil (114) assemble en paquet le signal de sortie du deuxième processeur (116) pour générer le paquet AV sans fil (WVSP) qui contient le canal, et ensuite le deuxième module de transmission sans fil (114) émet le paquet AV sans fil (WVSP) par communication saris fil. 7. Appareil de télécommande selon la 6, caractérisé en ce que deuxième module de transmission sans fil (114) est un module de transmission Wireless Fidelity (Wi-Fi). 8. Appareil de télécommande selon la 6, caractérisé en ce que le paquet AV sans fil (WVSP) est généré conformément au standard 802.11b. 9. Appareil de télécommande selon la 6, caractérisé en ce que le paquet AV sans fil (WVSP) est généré conformément au standard 802.11g. 10. Appareil de télécommande selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un émetteur de commande sans fil (122) pour recevoir un ordre introduit par un utilisateur et émettre le signal d'ordre de commande (CMS) conformément à l'ordre. | G,H | G08,G06,G12,H04 | G08C,G06F,G12B,H04N,H04Q | G08C 17,G06F 13,G12B 1,H04N 5,H04Q 9 | G08C 17/02,G06F 13/00,G12B 1/00,H04N 5/00,H04Q 9/00 |
FR2897655 | A1 | TURBOPROPULSEUR DOUBLE FLUX | 20,070,824 | 07-0130 FR Au nom de : GENERAL ELECTRIC COMPANY Turbopropulseur double flux Invention de : POWELL Brandon Flowers DECKER John Jared Priorité d'une demande de brevet déposée aux États-Unis d'Amérique le 13 février 2006 sous le n 11/352.673 Turbopropulseur double flux La présente invention concerne de façon générale les turbomoteurs et de façon plus spécifique, un moteur à cycle variable pour propulser un aéronef à une vitesse de vol supersonique. Les turbomoteurs à turbopropulseur courants pour aéronef comportent une soufflante monoétage entraînée par une turbine basse pression (LPT). Un compresseur axial à plusieurs étages fait suite à la turbine pour davantage pressuriser l'air qui est mélangé avec du carburant dans une chambre de combustion pour générer des gaz chauds de combustion. De l'énergie est extraite des gaz de combustion dans une turbine haute pression (HPT) qui alimente le compresseur. La soufflante et le compresseur sont raccordés aux rotors correspondants de la LPT et de la HPT par des arbres ou tiroirs d'entraînement indépendants. De cette manière, on peut contrôler indépendamment les lignes de fonctionnement de la soufflante et du compresseur durant les diverses parties du domaine de vol, incluant le décollage, l'ascension, la croisière, l'approche et l'atterrissage sur la piste. Les moteurs à turbopropulseur sont agencés en deux configurations distinctes. Une configuration comporte un conduit ou fuseau-moteur court entourant la soufflante selon une configuration à grand taux de dilution comportant des tuyères d'éjection séparées de soufflante et de générateur de gaz pour évacuer séparément l'air pressurisé par la soufflante et les gaz de combustion générés dans le générateur de gaz. Une seconde configuration du moteur à turbopropulseur comporte un conduit ou fuseau-moteur long entourant la soufflante et se prolongeant jusqu'à l'extrémité arrière du moteur dans une tuyère d'éjection commune qui évacue à la fois l'air pressurisé de la soufflante et les gaz de combustion d'échappement. Dans les deux configurations, un conduit secondaire court ou long entoure le générateur de gaz pour dériver ou détourner une partie de l'air pressurisé de la soufflante autour du générateur de gaz, incluant le compresseur haute pression inclus ayant une capacité d'écoulement limitée. Dans la configuration de fuseau-moteur court, le conduit secondaire de la soufflante est court d'une façon correspondante et se termine par une tuyère de soufflante indépendante. Dans la configuration de conduit long, le conduit secondaire s'étend de la soufflante vers l'aval de la LPT et rejoint typiquement l'air secondaire avec l'écoulement d'échappement de combustion avant de s'évacuer dans la tuyère d'éjection commune. Le moteur d'aéronef à turbopropulseur courant et ses deux rotors indépendants est typiquement configuré pour propulser un aéronef à des vitesses subsoniques bien au-dessous de Mach 1. Toutefois, pour un aéronef supersonique militaire ou commercial, la taille, le poids et la complexité du moteur à turbopropulseur augmentent sensiblement pour produire la quantité accrue de poussée de propulsion requise pour accélérer l'aéronef jusqu'à une vitesse supersonique supérieure à Mach 1, et maintenir cette vitesse supersonique durant un fonctionnement en croisière prolongé. L'avion d'affaires à réaction (SSBJ) est conçu pour maintenir un fonctionnement supersonique en croisière, nécessitant cependant un rendement commercialement viable du moteur, et des niveaux réglementaires acceptables du bruit d'échappement. La génération de bruit dans un aéronef supersonique est un problème de conception significatif pour satisfaire divers règlements publics concernant le bruit, typiquement les plus sévères au voisinage immédiat d'un aéroport. En conséquence, l'art antérieur regorge de configurations diverses de moteurs à turbopropulseur à cycle variable spécifiquement configurés pour propulser un aéronef à une vitesse supersonique. La taille, le poids et la complexité de ces divers moteurs à turbopropulseur à cycle variable varient considérablement, ainsi que leur rendement aérodynamique et le niveau de bruit généré durant le fonctionnement. Des compromis substantiels dans la conception des divers composants du moteur d'aéronef supersonique doivent être effectués pour tenter d'équilibrer les objectifs de conception contradictoires pour obtenir de hautes performances. Une forme de moteur à cycle variable comporte une FLADE, acronyme de soufflante sur pale . La FLADE est une forme spéciale de soufflante incluant des pales de soufflante relativement grandes ayant une extension de pointe radialement externe définie par une enveloppe intégrée sur une étendue partielle. Le profil de la FLADE ou la partie externe de la pale de soufflante au-dessus de l'enveloppe est spécifiquement configuré selon un profil aérodynamique pour pressuriser efficacement l'air de pointe s'écoulant en aval à travers un conduit secondaire annulaire correspondant entourant le générateur de gaz. Cet air secondaire de FLADE peut alors être utilisé sous diverses formes de tuyères d'éjection spécialisées pour atténuer le bruit acoustique durant les parties désirées du domaine de vol. Un problème substantiel dans l'incorporation des FLADE dans les moteurs à turbopropulseur est la force centrifuge additionnelle qu'elles génèrent durant le fonctionnement, qui doit être prise en compte par le profil interne et le disque support du rotor. Le profil de la FLADE externe et son enveloppe interne intégrée créent des charges centrifuges importantes durant le fonctionnement en rotation de la soufflante et en conséquence, nécessitent un profil interne plus épais et un disque support de rotor plus grand pour amener les charges centrifuges à l'intérieur de limites de contrainte convenables pour assurer une longue durée de vie de la soufflante. Le profil plus épais de la soufflante diminue lui-même le rendement aérodynamique et les performances du profil, réduisant de façon correspondante le rendement global du moteur. En conséquence, la FLADE peut être utilisée pour fournir de l'air pressurisé pour les tuyères acoustiques, autorisant un taux de pression de soufflante plus grand dans le moteur à turbopropulseur à des niveaux de bruit équivalents à des cycles de moteurs plus grands à taux de pression de soufflante inférieur. Dans les configurations en croisière subsonique, un moteur à turbopropulseur à écoulement mélangé à FLADE peut présenter une amélioration de performances par rapport à un moteur à cycle variable à FLADE mais des performances seulement marginalement meilleures par rapport au moteur classique à turbopropulseur à écoulement mélangé. Le moteur à FLADE peut profiter de l'avantage d'une poussée accrue par unité d'écoulement d'air au prix considérable de l'augmentation des charges centrifuges provenant des profils de FLADE, et un accroissement correspondant du poids du moteur pour sa prise en compte, ainsi que des pénalités de performances aérodynamiques dues au profil de soufflante support plus épais au-dessous de la FLADE. De plus, l'introduction de la FLADE dans un moteur à turbopropulseur comporte typiquement des ailettes de guidage d'entrée (IGV) avant l'étage de soufflante à FLADE, ainsi que des ailettes de guidage de sortie (OGV) qui suivent l'étage à FLADE. Ces ailettes de guidage sont utilisées pour accroître le rendement aérodynamique, mais nécessitent une augmentation correspondante de la longueur du moteur, et une augmentation correspondante du poids et de la complexité. Le dilemme auquel est confronté le concepteur de moteur en configurant un moteur d'aéronef supersonique pratique est l'équilibre fragile entre la configuration aérodynamique, la solidité mécanique, le bruit d'échappement, la taille, le poids et la complexité des divers composants du moteur à turbopropulseur qui sont typiquement mutuellement liés. En conséquence, on désire fournir un moteur à turbopropulseur pour aéronef supersonique ayant des performances, un rendement et une atténuation de bruit, améliorés. Un moteur à turbopropulseur à cycle variable comporte une première et une seconde soufflante raccordées indépendamment à des turbines respectives. Un premier conduit secondaire entoure un générateur de gaz disposé en communication par écoulement avec la seconde soufflante. Un second conduit secondaire entoure le premier conduit secondaire en communication par écoulement avec la première soufflante. Une première tuyère d'éjection est raccordée à la fois au générateur de gaz et au premier conduit secondaire. D'autre part, une seconde tuyère d'éjection est raccordée au second conduit secondaire. Dans un mode de réalisation, le moteur comprend en outre une rangée d'ailettes de guidage de sortie disposées dans une extrémité d'entrée dudit second conduit secondaire en dehors de ladite seconde soufflante en communication par écoulement direct avec ladite première soufflante. Dans un mode de réalisation, le moteur comprend en outre un châssis de soufflante disposé entre ladite seconde soufflante et le compresseur, et incluant une rangée de supports se prolongeant radialement vers l'extérieur à travers lesdits premier et second conduits secondaires en arrière desdites ailettes de guidage de sortie. Dans un mode de réalisation, lesdites première et seconde soufflantes ont des configurations de profil opposées pour rotation contraire lorsqu'elles sont entraînées par lesdites turbines correspondantes. Dans un mode de réalisation, le moteur comprend en outre : un premier carter entourant ledit compresseur ; un deuxième carter espacé en dehors dudit premier carter de manière à définir ledit premier conduit secondaire ; un troisième carter espacé en dehors dudit deuxième carter de manière à définir ledit second conduit secondaire ; ladite seconde soufflante s'étendant radialement vers l'extérieur à travers ledit premier conduit secondaire jusqu'audit deuxième carter ; et ladite première soufflante s'étendant radialement vers l'extérieur à travers ledit second conduit secondaire jusqu'audit troisième carter. Dans un mode de réalisation, ladite première soufflante est raccordée par un premier tiroir à une troisième turbine ; ladite seconde soufflante est raccordée indépendamment par un deuxième tiroir à une deuxième turbine en avant de ladite troisième turbine ; ledit compresseur est raccordé indépendamment par un troisième tiroir à une première turbine en avant de ladite deuxième turbine ; et lesdites première et seconde tuyères d'éjection sont disposées en communication par écoulement indépendant respectivement avec lesdits premier et second conduits secondaires, pour commander indépendamment les lignes de fonctionnements desdites premières et seconde soufflantes. Dans un mode de réalisation, lesdites première et seconde tuyères d'éjection sont configurées pour une aire variable. Dans un mode de réalisation, ladite seconde tuyère d'éjection est disposée de manière concentrique à l'intérieur de ladite première tuyère d'éjection. Dans un mode de réalisation, le moteur comprend en outre : un bouchon central disposé de manière coaxiale à l'intérieur de ladite première tuyère d'éjection ; une rangée de supports d'inversion d'écoulement disposés en communication par écoulement entre ledit second conduit secondaire et ledit bouchon ; et ladite seconde tuyère d'éjection est disposée à l'intérieur dudit bouchon en communication par écoulement avec lesdits supports d'inversion. Dans un mode de réalisation, le moteur comprend en outre un injecteur secondaire d'aire variable disposé à l'extrémité arrière dudit premier conduit secondaire pour contrôler l'écoulement secondaire dans ladite première tuyère d'éjection. L'invention, selon des modes de réalisation préférés et des exemples, ainsi que d'autres objectifs et avantages de celle-ci, est plus particulièrement décrite dans la description détaillée suivante effectuée conjointement avec les dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue axiale schématique d'un moteur à turbopropulseur à cycle variable pour aéronef supersonique. La figure 2 est une vue sous une forme plane d'une partie du moteur illustré sur la figure 1, et prise globalement le long de la ligne 2-2. Est illustré schématiquement sur la figure 1 un moteur à turbopropulseur à cycle variable 10 configuré pour propulser un aéronef (non représenté) en vol à des vitesses de vol subsoniques à supersoniques dépassant Mach 1. Le moteur à turbopropulseur 10 est axialement symétrique par rapport à un axe de ligne centrale longitudinale ou axiale 12 et peut être convenablement monté sur l'aile ou le fuselage de l'aéronef, comme désiré. Le moteur 10 comporte une première soufflante 14, une seconde soufflante 16, un compresseur haute pression 18, une chambre de combustion 20, une première turbine ou turbine haute pression (HPT) 22, une deuxième turbine ou turbine à pression intermédiaire (IPT) 24, une troisième turbine ou turbine basse pression (LPT) 26, et un conduit d'échappement 28 disposé en communication par écoulement en série de façon coaxiale le long de l'axe de ligne centrale 12. L'air ambiant 30 entre dans le moteur par l'intermédiaire de son admission et est ensuite pressurisée par les soufflantes et le compresseur et mélangé avec le carburant dans la chambre de combustion 20 pour générer des gaz chauds de combustion 32. De l'énergie est extraite des gaz de combustion dans les trois turbines pour alimenter les soufflantes et le compresseur, les gaz de combustion étant évacués par l'intermédiaire du conduit d'échappement 28. La première soufflante 14 est raccordée à un premier tiroir ou arbre d'entraînement 34. La seconde soufflante 16 est raccordée à la deuxième turbine 24 par un deuxième tiroir ou arbre d'entraînement 36. Le compresseur 18 est également raccordé à la première turbine 22 par un troisième tiroir ou arbre 38, les trois arbres d'entraînement étant coaxiaux et concentriques entre eux. Un premier carter annulaire 40 entoure le générateur de gaz, incluant le compresseur 18, la chambre de combustion 20 et la HPT 22, et se prolonge vers l'arrière en passant par la deuxième et la troisième turbine 24, 26. Un deuxième carter annulaire 42 est espacé radialement vers l'extérieur ou en dehors du premier carter 40, concentrique avec celui-ci. Un troisième carter annulaire 44 est également espacé radialement en dehors du deuxième carter 42 et concentrique avec celui-ci. Le premier et le deuxième carter 40, 42, définissent radialement entre eux un conduit interne annulaire ou premier conduit secondaire 46 qui entoure de manière coaxiale le générateur de gaz, incluant le compresseur 18 en communication par écoulement avec la seconde soufflante 16, pour recevoir une partie de l'air pressurisé 30 qui en provient. Le premier conduit secondaire 46 se prolonge axialement en longueur depuis son extrémité d'entrée avant et derrière la seconde soufflante 16, autour du générateur de gaz, et se termine à son extrémité arrière dans le conduit d'échappement commun 28 pour le générateur de gaz et en conséquence, contourne le générateur de gaz. Le deuxième et le troisième carter 42, 44, définissent radialement entre eux un conduit externe annulaire ou second conduit secondaire 48 qui entoure de manière coaxiale la seconde soufflante 16 et le conduit secondaire intérieur 46 en communication par écoulement avec la pointe radialement externe de la première soufflante 14. Le conduit secondaire externe 48 se prolonge axialement en longueur depuis son extrémité d'entrée juste derrière la première soufflante 14 jusqu'à son extrémité de sortie disposée axialement en arrière du générateur de gaz et de la troisième turbine 26 à l'extrémité arrière du conduit secondaire interne 46. Les deux conduits secondaires 46, 48, sont concentriques entre eux et se prolongent depuis les soufflantes en amont selon une configuration de conduit long sur la majeure partie de la longueur axiale du moteur pour contourner le générateur de gaz interne avec deux courants concentriques d'écoulement d'air provenant des deux soufflantes. En particulier, la première soufflante 14 est de grand diamètre et se prolonge radialement vers l'extérieur à travers l'étendue radiale de la seconde soufflante de petit diamètre 16 et du premier conduit secondaire 46 disposé juste derrière elle, et de plus, se prolonge radialement vers l'extérieur au-dessus de l'étendue radiale de l'extrémité d'entrée du second conduit secondaire 48 pour se terminer dans un petit espacement radial ou espace juste au-dessous de la surface interne du troisième carter 44 entourant la première soufflante. De façon correspondante, la seconde soufflante de petit diamètre 16 se prolonge radialement vers l'extérieur à la fois à travers l'extrémité d'entrée du générateur de gaz conduisant au compresseur 18 et l'extrémité d'entrée du premier conduit secondaire 46 pour se terminer dans un petit espacement radial ou espace à l'intérieur de l'extrémité d'entrée du deuxième carter 48 qui l'entoure. Une rangée d'ailettes de guidage de sortie fixes (OGV) 50 est disposée de façon coaxiale dans l'extrémité d'entrée du second conduit secondaire 48 radialement en dehors de la seconde soufflante 16 en alignement général axial avec celle-ci. Les OGV 50 ont des configurations de profil convenables pour détourbillonner l'air pressurisé 30 s'évacuant depuis la partie de pointe radialement externe de la première soufflante 14. La première soufflante 14 possède un étage ou rangée unique de grandes pales de rotor de la première soufflante 52 se prolongeant radialement vers l'extérieur depuis un premier disque support de rotor 54. La seconde soufflante 16 est, de préférence, un étage ou rangée unique de petites pales de rotor de la seconde soufflante 56 se prolongeant radialement vers l'extérieur depuis un second disque support de rotor 58, et est disposée axialement entre les pales de la première soufflante 52 et le premier conduit secondaire 46. Le premier disque 54 est raccordé de manière fixe au premier arbre 34 et le second disque 58 est raccordé de manière fixe au deuxième arbre 36. De cette manière, la première grande soufflante monoétage 14 est directement suivie en communication par écoulement par la seconde petite soufflante monoétage 16 et indépendamment raccordée et entraînée par la troisième et la deuxième turbine respectives 26, 24. Les pales de la première soufflante 52 ont des configurations de profil convenables avec des faces de pression globalement concaves et des faces d'aspiration opposées globalement convexes qui sont relativement régulières de la racine à la pointe de chaque pale et sont caractérisées par l'absence de quelconques enveloppes intégrées de pointe ou à mi-étendue. De cette manière, les pales de la première soufflante peuvent être relativement minces pour maximiser les performances aérodynamiques de l'étage de soufflante, tout en réduisant les charges centrifuges qui doivent être supportées par le disque support de rotor 54. D'une manière correspondante, les pales plus petites de la seconde soufflante 56 sont également convenablement configurées avec des faces de pression globalement concaves et des faces d'aspiration opposées globalement convexes s'étendant régulièrement de la racine à la pointe. Les pales de la seconde soufflante 56 ont un profil convenablement configuré pour maximiser leur rendement aérodynamique avec des sections d'une minceur correspondante ayant un poids réduit et des charges centrifuges réduites, qui sont supportées par le disque support de rotor 58. Les secondes pales 56, comme les premières pales 52, sont caractérisées par l'absence d'une quelconque enveloppe intégrée de pointe ou à mi-étendue. En conséquence, les pales de soufflantes individuelles 52, 56, peuvent être conçues de manière classique pour des performances aérodynamiques maximales de celles-ci tout en minimisant leur poids et les charges centrifuges supportées par les disques correspondants 54, 58. Le compresseur haute pression 18 peut être configuré de manière classique de façon correspondante pour maximiser ses performances aérodynamiques dans la configuration typique de compresseur axial à plusieurs étages incluant plusieurs rangées d'ailettes de stator coopérant avec des rangées correspondantes de pales de rotor de compresseur raccordées en commun au troisième arbre 38 pour être entraînées par la HPT 22. La HPT 22 est une turbine monoétage incluant une tuyère de stator à l'extrémité de sortie de la chambre de combustion annulaire 20 et une rangée unique de pales de rotor de turbine se prolongeant radialement vers l'extérieur depuis un disque support de rotor, qui est lui-même raccordé de manière fixe au troisième arbre 38 pour entraîner le compresseur. L'IPT 24 est également une turbine monoétage ayant une tuyère de stator correspondante coopérant avec une rangée unique de pales de rotor de turbine se prolongeant radialement vers l'extérieur depuis un disque support de rotor, disque qui est lui-même raccordé au deuxième arbre 36 pour entraîner la seconde soufflante 36. La LPT 26 comporte typiquement plusieurs étages avec des tuyères de stator correspondantes et des rangées en coopération de pales de rotor de turbine se prolongeant radialement vers l'extérieur depuis les disques de rotor correspondants, disques qui sont raccordés de manière fixe au premier arbre 34 pour entraîner la première soufflante en amont 14. Les trois arbres d'entraînement ou tiroirs concentriques 34, 36, 38, sont montés convenablement dans plusieurs châssis incluant un châssis de soufflante 60 à l'extrémité avant du moteur et un châssis arrière 62 à l'extrémité arrière du moteur. Les châssis sont annulaires et comportent des moyeux structurels correspondants qui supportent convenablement divers roulement pour monter en rotation les trois arbres dans le moteur pour rotation concentrique et indépendante. Le châssis de soufflante annulaire 60 est disposé axialement entre la seconde soufflante 16 et le compresseur 18, et comporte une rangée de supports de soufflante 64 se prolongeant radialement vers l'extérieur depuis le moyeu central et à la fois à travers le premier et le second conduit secondaires 46, 48, près de leurs extrémités d'entrée et directement en arrière des OGV 50. Le châssis arrière 62 comporte une rangée correspondante de supports s'étendant axialement à travers l'extrémité avant du conduit d'échappement 28 pour supporter les extrémités arrière des arbres d'entraînement. Le conduit d'échappement 28 comporte une tuyère principale ou première tuyère d'éjection 66 raccordée en communication par écoulement à la fois avec le générateur de gaz et le premier conduit secondaire 46 pour en évacuer l'échappement. L'extrémité de sortie du premier conduit secondaire 46 est disposée en communication par écoulement avec le conduit d'échappement 28 qui en reçoit le courant secondaire de la soufflante, qui est ensuite mélangé avec les gaz de combustion évacués par la troisième turbine 26. Le second conduit secondaire 48 est disposé à sa sortie en communication par écoulement avec une tuyère auxiliaire ou seconde tuyère d'éjection 68 qui est de préférence, concentrique avec la première tuyère d'éjection 66. Le courant secondaire externe de l'air canalisé à travers le second conduit secondaire 48 peut alors être évacué de manière sélective à travers la seconde tuyère 68 dans un mode de réalisation préféré, pour réduire le bruit d'échappement durant le fonctionnement du moteur. La première et la seconde tuyère d'éjection 66, 68, peuvent avoir une configuration classique quelconque, et dans un mode de réalisation, sont convenablement configurées pour un fonctionnement à aire variable. Les deux tuyères comportent des dispositifs d'actionnement correspondants convenablement raccordés à un contrôleur de moteur 70, sous la forme d'un ordinateur numérique, qui règle convenablement leur aire d'écoulement d'évacuation comme requis pour un fonctionnement efficace du moteur sur son cycle de fonctionnement et le domaine de vol de l'aéronef. Dans l'exemple de mode de réalisation illustré sur la figure 1, la seconde tuyère d'éjection 68 est disposée de manière concentrique à l'intérieur de la première tuyère d'éjection 66 et dans d'autres modes de réalisation, la seconde tuyère d'éjection peut être disposée à l'extérieur de la tuyère principale 66. Par exemple, un cône ou bouchon central classique 72 peut être disposé de manière coaxiale à l'intérieur de l'extrémité arrière de la tuyère d'éjection 28 pour définir la tuyère d'éjection principale 66. Le bouchon 72 peut être convenablement déplacé axialement à l'intérieur du conduit d'échappement 28 lorsque cela est désiré pour modifier l'aire d'écoulement d'évacuation à travers la tuyère principale 66. Dans la tuyère typique d'échappement supersonique convergente-divergente, le bouchon 72 peut diverger dans la direction arrière avec un diamètre augmentant jusqu'à une bosse d'un diamètre maximum pour définir un conduit convergent se terminant par une gorge d'aire d'écoulement minimale, désignée typiquement par A8, à l'intérieur du conduit d'échappement 26. Le bouchon converge ensuite en arrière de la bosse et son diamètre diminue afin de définir un conduit divergent se terminant au niveau de la tuyère principale avec une aire d'écoulement de sortie plus grande, désignée typiquement par A9. La tuyère d'éjection auxiliaire 68 peut être convenablement montée à l'intérieur de l'extrémité arrière de la tuyère principale 66. De façon correspondante, une rangée de supports d'inversion d'écoulement creux 74 est disposée en communication par écoulement entre l'extrémité de sortie du second conduit secondaire 48 et l'extrémité avant ou d'entrée du bouchon d'échappement 72. Les supports d'inversion 74 constituent des conduits correspondants pour canaliser le courant secondaire externe depuis le conduit externe 48 radialement vers l'intérieur à travers l'extrémité arrière du conduit interne 46 et à travers l'extrémité avant du conduit d'échappement 28 dans le bouchon 72. La seconde tuyère d'éjection 68 est convenablement disposée à l'intérieur du bouchon 72 en communication par écoulement avec les supports d'inversion 74 pour évacuer de manière sélective le courant secondaire externe depuis le bouchon d'échappement lorsque cela est désiré. Dans cette configuration de la seconde tuyère d'éjection 68, une soupape annulaire peut être convenablement montée à l'intérieur du bouchon pour déplacement axial à l'intérieur. La seconde tuyère 68 peut être ouverte lorsque cela est désiré pour évacuer le courant secondaire externe pressurisé dans le courant d'échappement principal depuis la tuyère principale 66 pour réduire le bruit d'échappement. La seconde tuyère 68 est ainsi configurée comme une tuyère acoustique pour injecter de l'air de soufflante pressurisé dans l'échappement principal pour mélange avec celui-ci et réduire sa vitesse pour atténuer le bruit. La seconde tuyère 68 peut être convenablement fermée, partiellement ou complètement, lorsque l'atténuation du bruit ou le contrôle des performances du moteur ne sont plus requis. Les performances des tuyères d'aire variable 66, 68, peuvent être complétées en introduisant un injecteur secondaire de surface variable (VABI) 76 à l'extrémité arrière du premier conduit secondaire 46. Le VABI 76 peut avoir une configuration classique quelconque incluant des volets ou des soupapes annulaires pour contrôler l'évacuation du courant secondaire interne depuis le conduit secondaire interne 46 dans le conduitd'échappement commun 28. De cette manière, le contrôleur de moteur 70 peut contrôler et coordonner le fonctionnement des tuyères d'éjection variable 66, 68 et du VABI 76 pour maximiser les performances et le rendement du moteur durant son cycle de fonctionnement, incluant le contrôle indépendant et simultané des lignes de fonctionnement de la première et de la seconde soufflante 14, 16, lorsqu'elles pressurisent l'écoulement d'air durant le fonctionnement. Ceci comporte le taux de dilution et les marges de calage associées aux soufflantes secondaires doubles. Dans le mode de réalisation préféré illustré sur les figures 1 et 2, la première et la seconde soufflante 14, 16, ont des configurations de profil opposées en ce qui concerne leurs pales de soufflantes respectives 52, 56, étant entraînées en rotation contraire lorsqu'elles sont respectivement alimentées par la troisième et la deuxième turbine 26, 24. En particulier, les faces de pression globalement concaves correspondantes des pales de soufflantes 52, 56, sont disposées dans des directions circonférentiellement opposées pour rotation contraire lorsqu'elles sont entraînées par les pales de rotor des turbines correspondantes 26, 24, qui ont également des configurations de profil circonférentiellement opposées. Le fonctionnement en rotation contraire des deux étages des pales de soufflante 52, 56 améliore les performances aérodynamiques et le rendement tout en éliminant les étages et composants étrangers. Par exemple, la première grande soufflante monoétage 14 est directement suivie en communication par écoulement par la seconde petite soufflante monoétage 16 raccordées indépendamment à leurs turbines respectives 26, 24 pour rotation contraire. La rangée des OGV des soufflantes 50 est en communication par écoulement direct avec les extrémités de pointes externes radiales des pales de la première soufflante 52 pour détourbillonner l'air pressurisé de soufflante dans le conduit secondaire externe 48. Les OGV 50 sont également directement suivies par les parties externes des supports de soufflante 64 et le conduit secondaire externe 48, les pales de la seconde soufflante 56 étant directement suivies par les parties internes des mêmes supports dans le conduit secondaire interne 46. En conséquence, aucunes ailette de guidage d'entrée (IGV) n'est requise entre les deux soufflantes 14, 16, et en conséquence, ceci autorise une réduction correspondante de la longueur axiale du moteur, une réduction de poids et une réduction de complexité, en particulier en éliminant le système d'actionnement pour celles-ci. De plus, les OGV correspondantes peuvent être éliminées entre la seconde soufflante 16 et les supports de soufflante 64 pour réduire encore la longueur et le poids du moteur tout en accroissant les performances. Le moteur à turbopropulseur double flux à trois navettes variables indépendantes illustré sur la figure 1 peut être utilisé pour obtenir les avantages associés à un moteur à cycle variable à FLADE, sans les complications mécaniques et limitations de celui-ci. Au lieu d'utiliser une pale de soufflante enveloppée à FLADE, le moteur illustré sur la figure 1 comporte un premier étage de grande soufflante ou surdimensionnée 14 sans FLADE intégrée à l'intérieur. Le rendement aérodynamique et la solidité des pales de la première soufflante 52 peuvent en conséquence être optimisés et elles peuvent avoir des sections transversales relativement minces avec des charges centrifuges supportées par le disque support de rotor 54. Le second étage de plus petite soufflante 56 est également configuré sans FLADE à l'intérieur, et le rendement aérodynamique et la solidité des pales de la seconde soufflante 56 sont en conséquence optimisés et elles ont des sections transversales relativement minces avec des charges centrifuges supportées efficacement par le disque support de rotor 58. L'introduction des conduits secondaires doubles 46, 48, coopérant avec les deux étages de soufflante profite des avantages de la conception classique à FLADE sans les limitations mécaniques. Les grandes pales du premier étage de soufflante 52 pressurisent l'air d'entrée 30, leurs parties externes étant directement canalisées à travers les OGV 50 dans le conduit secondaire externe 48. La partie interne de l'air pressurisé provenant de la première soufflante 14 est directement couplée au second étage de soufflante 16. L'air est également pressurisé dans les pales de la seconde soufflante 56, sa partie radialement externe étant canalisée à travers le conduit secondaire interne 46, la partie de moyeu de l'air provenant du second étage de soufflante 16 étant canalisée dans l'entrée du compresseur haute pression 18. Les deux courants d'écoulement d'air de pointe provenant des deux soufflantes 14, 16, contournent le générateur de gaz à travers les conduits secondaires doubles 46, 48. Le courant secondaire interne provenant du conduit interne 46 est évacué indépendamment dans le conduit d'échappement commun 28. Le courant secondaire externe dans le conduit externe 48 est inversé à travers les supports arrière 74 pour s'évacuer de façon sélective à travers la seconde tuyère acoustique 68 lorsque cela est désiré pour réduire le bruit du moteur. Le moteur à turbocompresseur double flux sans FLADE produit un courant secondaire externe à pression relativement basse, à basse température, destiné à être utilisé pour alimenter la tuyère acoustique à profil de vitesse inversé 68 ou dans un quelconque autre but convenable dans les moteurs à cycle variable. Par exemple, le courant secondaire externe à basse température peut être utilisé pour refroidir la tuyère d'éjection ou pour fournir des protections fluides autour du courant d'échappement. L'élimination des FLADE du moteur élimine de façon correspondante les pénalités aérodynamiques associées aux profils plus épais de la conception à FLADE, les contraintes de trajet d'écoulement, les fuites entre étage et les contraintes de vitesse de pointe associées aux conceptions à FLADE. Les deux étages de soufflante sans FLADE peuvent en conséquence être optimisés en conception de profil et rendement de soufflante supérieur, avec une amélioration correspondante de la consommation de carburant spécifique. La configuration de rotation contraire du turbopropulseur sans FLADE autorise le retrait de plusieurs rangées de profils de stator dans les étages de soufflantes, ce qui réduit de façon correspondante la longueur et le poids du moteur. La rotation contraire peut également être utilisée pour éliminer la tuyère de turbine entre la deuxième turbine 24 et la troisième turbine 26, qui fonctionnent en rotation contraire. De plus, la première soufflante de grande taille 14 est exposée à sa propre aire d'étranglement ou contre-pression à travers le conduit secondaire externe 48 se terminant dans la tuyère acoustique 68, permettant de façon correspondante un contrôle indépendant des lignes de fonctionnement du premier et du second étage de soufflante 14, 16. Le conduit secondaire interne 46 est directement couplé à la seconde soufflante 16 et évacue indépendamment son courant secondaire à travers la première tuyère d'éjection 66 selon un écoulement parallèle avec la seconde tuyère d'éjection 68. Le contrôle indépendant des étages de soufflante permet d'optimiser les performances des soufflantes en vol en utilisant un contrôle correspondant de surface variable dans les deux tuyères 66, 68, lorsque cela est désiré. Les avantages combinés du turbopropulseur double flux sans FLADE décrit ci-dessus ont le potentiel d'augmenter de manière significative la gamme d'un aéronef de transport ou d'un avion d'affaires à réaction supersonique par rapport aux moteurs à cycle variable classiques, incluant les conceptions à FLADE. Le cycle préliminaire du moteur et l'analyse aérodynamique prédisent une amélioration d'un pour cent de la consommation spécifique de carburant du moteur à turbopropulseur double flux décrit ci-dessus et une réduction potentielle de poids de plusieurs centaines de livres par rapport à un moteur typique à cycle variable ou adaptatif ayant une configuration à FLADE. Puisque les moteurs à cycle variable configurés de façon spécifique pour la propulsion d'aéronefs supersoniques ont diverses configurations, la conception double flux sans FLADE décrite ci-dessus peut être modifiée comme désiré pour compléter les moteurs classiques à cycle variable connus. Les tuyères d'éjection dans les moteurs à cycle variable ont une diversité de configurations pouvant être utilisées avantageusement avec les courants secondaires indépendants des conduits secondaires externe et interne décrits ci-dessus directement couplés aux étages de soufflante correspondants. Bien que l'on ait ici décrit ce qui est considéré comme étant des modes de réalisation préférés de la présente invention et des exemples, d'autres modifications de l'invention apparaîtront aux hommes de l'art d'après les présents enseignements. Liste des pièces 10 turbomoteur 12 axe de ligne centrale 14 première soufflante 16 seconde soufflante 18 compresseur 20 chambre de combustion 22 turbine haute pression (HPT) 24 turbine à pression intermédiaire (IPT) 26 turbine basse pression (LPT) 28 conduit d'échappement 30 air 32 gaz de combustion 34 premier arbre d'entraînement 36 deuxième arbre d'entraînement 38 troisième arbre d'entraînement 40 premier carter 42 deuxième carter 44 troisième carter 46 premier conduit secondaire 48 second conduit secondaire 50 ailettes de guidage de sortie (OGV) 52 pales de la première soufflante 54 premier disque de rotor 56 pales de la seconde soufflante 58 second disque de rotor 60 châssis principal 62 châssis arrière 64 support de soufflante 66 première tuyère d'éjection 68 seconde tuyère d'éjection 70 contrôleur de moteur 72 bouchon 74 support d'inversion 76 injecteur secondaire variable (VABI) | Un moteur à turbopropulseur à cycle variable (10) comporte une première et une seconde soufflante (14, 16) reliées indépendamment à des turbines respectives (26, 24). Un premier conduit secondaire (46) entoure un générateur de gaz disposé en communication par écoulement avec la seconde soufflante (16). Un second conduit secondaire (48) entoure le premier conduit secondaire (46) en communication par écoulement avec la première soufflante (14). Une première tuyère d'éjection (66) est reliée à la fois au générateur de gaz et au premier conduit secondaire (46). D'autre part, une seconde tuyère d'éjection (68) est reliée au second conduit secondaire (48). | 1. Moteur à turbopropulseur à cycle variable (10) comprenant : une première grande soufflante monoétage (14) directement suivie en communication par écoulement d'une seconde petite soufflante monoétage (16), raccordées indépendamment à des turbines respectives (26, 24) ; un premier conduit secondaire (46) entourant un générateur de gaz incluant un compresseur (18), une chambre de combustion (20), et une turbine (22) raccordée audit compresseur (18), et disposée en communication par écoulement avec ladite seconde soufflante (16) ; un second conduit secondaire (48) entourant ledit premier conduit secondaire (46), et disposé en communication par écoulement avec ladite première soufflante (14) ; une première tuyère d'éjection (66) raccordée en communication par écoulement à la fois avec ledit générateur de gaz et ledit premier conduit secondaire (46) ; et une seconde tuyère d'éjection (68) raccordée en communication par écoulement avec ledit second conduit secondaire (48). 2. Moteur selon la 1, comprenant en outre une rangée d'ailettes de guidage de sortie (50) disposées dans une extrémité d'entrée dudit second conduit secondaire (48) en dehors de ladite seconde soufflante (16) en communication par écoulement direct avec ladite première soufflante (14). 3. Moteur selon la 2, comprenant en outre un châssis de soufflante (60) disposé entre ladite seconde soufflante (16) et le compresseur (18), et incluant une rangée de supports (64) se prolongeant radialement vers l'extérieur à travers lesdits premier et second conduits secondaires (46, 48) en arrière desdites ailettes de guidage de sortie (50). 4. Moteur selon la 3, dans lequel lesdites première et seconde soufflantes (14, 16) ont des configurations de profil opposées pour rotation contraire lorsqu'elles sont entraînées par lesdites turbines correspondantes (26, 24). 5. Moteur selon la 4, comprenant en outre : un premier carter (40) entourant ledit compresseur (18) ; un deuxième carter (42) espacé en dehors dudit premier carter (40) de manière à définir ledit premier conduit secondaire (46) ; un troisième carter (44) espacé en dehors dudit deuxième carter (42) de manière à définir ledit second conduit secondaire (48) ;ladite seconde soufflante (16) s'étendant radialement vers l'extérieur à travers ledit premier conduit secondaire (46) jusqu'audit deuxième carter (42) ; et ladite première soufflante (14) s'étendant radialement vers l'extérieur à travers ledit second conduit secondaire (48) jusqu'audit troisième carter (44). 6. Moteur selon la 5, dans lequel : ladite première soufflante (14) est raccordée par un premier tiroir (34) à une troisième turbine (26) ; ladite seconde soufflante (16) est raccordée indépendamment par un deuxième tiroir (36) à une deuxième turbine (24) en avant de ladite troisième turbine (26) ; ledit compresseur (18) est raccordé indépendamment par un troisième tiroir (38) à une première turbine (22) en avant de ladite deuxième turbine (24) ; et lesdites première et seconde tuyères d'éjection (66, 68) sont disposées en communication par écoulement indépendant respectivement avec lesdits premier et second conduits secondaires (46, 48), pour commander indépendamment les lignes de fonctionnements desdites premières et seconde soufflantes (14, 16). 7. Moteur selon la 6, dans lequel lesdites première et seconde tuyères d'éjection (66, 68) sont configurées pour une aire variable. 8. Moteur selon la 6, dans lequel ladite seconde tuyère d'éjection (68) est disposée de manière concentrique à l'intérieur de ladite première tuyère d'éjection (66). 9. Moteur selon la 6, comprenant en outre : un bouchon central (72) disposé de manière coaxiale à l'intérieur de ladite première tuyère d'éjection (66) ; une rangée de supports d'inversion d'écoulement (74) disposés en communication par écoulement entre ledit second conduit secondaire (48) et ledit bouchon (72) ; et ladite seconde tuyère d'éjection (68) est disposée à l'intérieur dudit bouchon (72) en communication par écoulement avec lesdits supports d'inversion (74). 10. Moteur selon la 6, comprenant en outre un injecteur secondaire d'aire variable (76) disposé à l'extrémité arrière dudit premier conduit secondaire (46) pour contrôler l'écoulement secondaire dans ladite première tuyère d'éjection (66). | F | F02 | F02K | F02K 3 | F02K 3/04,F02K 3/072 |
FR2892300 | A1 | DISPOSITIF POUR LE POSITIONNEMENT ANGULAIRE D'UN MEMBRE D'UN PATIENT REPOSANT SUR UNE TABLE D'OPERATION. | 20,070,427 | La présente invention concerne un ou sur une table de soins. Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, au positionnement d'une 15 jambe d'un patient lors d'une opération du genou. D'une manière générale, on sait que pour effectuer un tel positionnement, on a déjà proposé un dispositif de support faisant intervenir un vérin dont la tige supporte un axe qui s'étend transversalement à la tige de vérin et porte un 20 berceau destiné à supporter la jambe du patient. Cet agencement des différents organes fait apparaître un couple latéral important formé par le poids de la jambe supportée et la longueur de l'axe portant le berceau. Ce couple étant intégralement appliqué à la tête du vérin et à sa tige, amène rapidement une détérioration et un dysfonctionnement de celui-ci. De plus, de par sa position, 25 ce type de barre gêne le chirurgien dans l'accomplissement de son acte et rend difficile l'utilisation concomitante éventuelle d'appareils pouvant s'avérer utiles. On a également proposé un appareil comportant une barre porte-berceau 30 attachée à l'extrémité d'une manivelle couplée à la tige d'un vérin par l'intermédiaire d'une articulation de manière à ce que le mouvement de 1 translation de la tige du vérin engendre un mouvement de rotation de la barre porte-berceau. Cette solution n'est pas satisfaisante étant donné que l'appareil décrit se monte sur un bord latéral de la table d'opération et qu'en conséquence, le bassin du patient à tendance à basculer en provoquant un mouvement du genou qui ne s'effectue pas dans un plan vertical parallèle à l'axe longitudinal de la table d'opération. Il s'ensuit une imprécision sur la verticalité de la jambe et sur l'intervention chirurgicale au niveau du genou. On a par ailleurs proposé un dispositif pour l'ajustement de la position 10 angulaire d'un membre d'un patient reposant sur une table d'opération comprenant : une tablette munie sur deux bordures latérales opposées de moyens de fixation à écartement réglable sur les deux rails latéraux de guidage d'une table d'opération, et 15 un porte gouttière monté par l'une de ses extrémités sur un arbre transversal rotatif porté par la tablette et entraîné en rotation par une motorisation grâce à une liaison autorisant un déplacement en translation du porte gouttière tout en permettant son entraînement en rotation par ledit arbre. Cette solution n'est pas satisfaisante étant donné que le bassin du patient à 20 tendance à basculer en provoquant un mouvement du genou qui ne s'effectue pas dans un plan vertical parallèle à l'axe longitudinal de la table d'opération. L'invention a plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients grâce à un appareil pouvant se monter sur la plupart des tables d'opération 25 utilisées à l'heure actuelle et qui s'adapte à la morphologie des patients, en prenant en compte notamment la position de l'articulation de la hanche ; cet appareil permet en outre d'obtenir une meilleure précision dans la conduite des actes chirurgicaux. A cet effet, l'appareil selon l'invention comprend des moyens de positionnement d'un berceau supportant le membre du patient par rapport aux rails latéraux de guidage d'une table d'opération ou d'une table de soins, sachant que lesdits moyens de positionnement comportent : des moyens de solidarisation desdits moyens de positionnement du berceau indifféremment sur l'un ou l'autre des deux rails latéraux de guidage de la table d'opération, des moyens de positionnement dudit berceau selon un axe contenu dans un plan parallèle à celui défini par la table d'opération, et perpendiculaire à l'axe longitudinal de la table d'opération, lesquels susdits moyens de positionnement dudit berceau comprennent : o une semelle située dans un plan parallèle à celui défini par la table d'opération, laquelle semelle pouvant se déplacer parallèlement à elle-même en liaison coulissante avec les susdits moyens de solidarisation, o une chape, solidaire de la susdite semelle, comportant un arbre de rotation, situé proche de la partie supérieure de ladite chape, et dont l'axe est situé dans un plan parallèle à ladite semelle et perpendiculaire à l'axe longitudinal de la table d'opération, o un porte-bras, monté rotatif autour dudit arbre de rotation et actionné en rotation dans un plan perpendiculaire à ladite semelle par une motorisation, o une coulisse, montée solidaire du susdit porte-bras, du côté opposé à la susdite motorisation, et pouvant guider un coulisseau dans un plan perpendiculaire à ladite semelle, o un bras, solidaire du susdit coulisseau, dont l'axe principal est parallèle à l'axe longitudinal de la table d'opération, o un moyeu, dont l'axe est situé dans un plan parallèle à ladite semelle et perpendiculaire à l'axe longitudinal de la table d'opération, et pouvant coulisser au travers dudit bras selon l'axe principal dudit bras, o un arbre, monté rotatif et translatable dans le susdit moyeu, dont l'axe est colinéaire avec le susdit axe du moyeu, et supportant à une de ses extrémités le susdit berceau. Grâce à ces dispositions : le dispositif, selon l'invention, peut se monter sur des tables d'opération ou de soins de largeur et d'épaisseur variables, indifféremment sur l'un ou l'autre des deux rails latéraux de guidage de ladite table d'opération ou de soins, l'arbre supportant le berceau a son axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la table d'opération, lequel axe dudit arbre est perpendiculaire au plan vertical passant par la jambe du patient, l'axe de basculement de l'ensemble constitué du susdit porte-bras, du susdit bras, du susdit moyeu et du susdit arbre associé au berceau, peut être amené au voisinage de l'articulation de la hanche de manière à ce que l'effort appliqué par le berceau se répartisse uniformément sur la cuisse en évitant toute compression excessive des organes (muscles, tendons, veines, artères) de la cuisse ainsi que tout basculement transversal du bassin, la longueur réglable du berceau est prévue de manière à éviter tout effort sous le genou du patient au niveau de l'articulation fémorotibiale et une compression de l'artère poplitée ; avantageusement, le berceau pourra être constitué d'un mors fixe solidaire de l'arbre supportant le berceau et d'un mors mobile coulissant, permettant de régler la distance entre les deux mors en fonction de la morphologie de la cuisse. Un mode d'exécution sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une représentation en perspective du dispositif pour l'ajustement de la position d'un membre d'un patient reposant sur une table d'opération, La figure 2 est une seconde représentation en perspective dudit dispositif vu sous un autre angle associé à un seul rail de la table d'opération, La figure 3 est une troisième représentation en perspective dudit dispositif vu sous un autre angle associé à un seul rail de la table 10 d'opération, La figure 4 est une représentation en perspective du berceau associé à son arbre monté rotatif et translatable dans le susdit moyeu, La figure 5 est une représentation en perspective du bras, solidaire dudit coulisseau et comprenant le susdit moyeu pouvant coulisser au travers 15 dudit bras selon l'axe principal dudit bras, et La figure 6 est une représentation en coupe dudit coulisseau et d'un mécanisme de positionnement dudit bras par rapport audit porte-bras. Dans l'exemple représenté sur les figures 1, 2, 3, le dispositif 1, comportant 20 des moyens de positionnement d'un berceau Be supportant le membre d'un patient par rapport aux rails latéraux de guidage RG1, RG2, d'une table d'opération TO, est constitué : • d'une semelle Se disposée horizontalement et latéralement le long de la table d'opération TO dont l'axe longitudinal est 0, représentée par 25 un plateau Pl et ses deux rails latéraux de guidage RG1, RG2, • des moyens de solidarisation MS1, MS2, MS3, de ladite semelle Se sur l'un ou l'autre des deux rails de guidage RG1, RG2, de la table d'opération TO, • d'une chape Ch, solidaire de ladite semelle Se, dont la section 30 transversale est en forme de U, • d'un arbre de rotation A1, situé proche de la partie supérieure de la chape Ch, et dont l'axe O1 est situé dans un plan parallèle à la semelle Se et perpendiculaire à l'axe longitudinal A de la table d'opération TO, • d'un porte-bras Po, monté rotatif autour de l'arbre de rotation Al et actionné en rotation dans le plan vertical perpendiculaire à la semelle Se, par un vérin Ve, • d'une coulisse, montée solidaire du susdit porte-bras Po, du côté opposé au vérin Ve, et pouvant guider un coulisseau Co dans un plan perpendiculaire à la semelle Se, • d'un bras Br, solidaire du coulisseau Co, dont l'axe principal A2 est parallèle à l'axe longitudinal A de la table d'opération TO, • d'un moyeu Mo, dont l'axe principal A3 est situé dans un plan parallèle à la semelle Se et perpendiculaire à l'axe A de la table d'opération TO, et pouvant coulisser au travers du bras Br selon l'axe principal A2 du bras Br, • d'un arbre Ar, monté rotatif et translatable dans le moyeu Mo, dont l'axe est colinéaire avec l'axe A3 du moyeu Mo, et supportant à une de ses extrémités le berceau Be supportant le membre du patient. 20 Ainsi, dans ces conditions, le berceau Be peut être positionné au-dessus de la table d'opération TO, d'une manière précise par rapport à la jambe du patient en tenant compte de sa morphologie ; il peut basculer dans un plan perpendiculaire au plan défini par la table d'opération TO passant par la jambe 25 du patient et selon un axe Al amené au voisinage de l'articulation de la hanche. Les moyens de solidarisation MS1, MS2, MS3, de la semelle Se sur l'un ou l'autre des deux rails de guidage RG1, RG2, de la table d'opération TO, sont 30 constitués d'au moins deux arbres AS1, AS2, AS3, solidaires de la semelle Se sur la face opposée à celle supportant les moyens de positionnement du berceau Be, orientés perpendiculairement à la semelle Se, lesquels arbres AS1, AS2, AS3, peuvent coulisser chacun dans une noix de serrage NS1, NS2, NS3, dont l'axe principal est horizontal et perpendiculaire à l'axe longitudinal A de la table d'opération TO ; chacune des dites noix NS1, NS2, NS3, est solidaire d'une paire de mors Mol, Mo2, Mo3, dont l'extrémité de serrage est en correspondance de forme avec la section transversale des rails de guidage RG1, RG2, de la table d'opération TO, la paire de mors Mol, Mo2, Mo3, étant constituée d'un mors supérieur fixe solidaire de la noix de serrage NS1, NS2, NS3, et d'un mors inférieur mobile actionnable par une poignée de serrage P1, P2, P3, le mors supérieur fixe prenant appui sur la tranche, orientée vers la table d'opération TO, de la semelle Se. Ainsi la semelle Se peut être déplacée et positionnée verticalement, d'une manière précise, étant guidée d'une part par les arbres AS1, AS2, AS3, et prenant appui, au voisinage de sa tranche orientée vers la table d'opération TO, sur la face verticale des mors fixes. D'une manière générale, les tables d'opération ou de soins sont constituées d'une pluralité de segments de table, solidaires les uns des autres et pouvant être orientés les uns par rapport aux autres en fonction de la nature de l'opération à pratiquer sur le patient ; en conséquence, les rails de guidage, associés aux dits éléments de table sont également segmentés et présentent ainsi des interruptions, dites ruptures de rail, nécessitant parfois le serrage sur deux des trois moyens de solidarisation en fonction de ladite rupture de rail. La motorisation Ve, de type actionneur, actionne en rotation la porte-bras Po par l'intermédiaire d'une première articulation Art en liaison avec un pied solidaire Pi de la semelle Se et d'une seconde articulation Ar2 solidaire de la porte-bras Po, laquelle seconde articulation Ar2 est disposée entre l'arbre Al et la partie inférieure de la porte-bras Po, permettant d'élever ou d'abaisser, plus ou moins, le coulisseau Co et par conséquent le bras Br comportant le moyeu Mo, l'arbre Ar et le berceau Be. Généralementä le berceau Be est élevé de telle manière que la jambe du patient soit située dans un plan vertical, permettant ainsi de positionner, d'une manière satisfaisante, l'articulation fémoro-tibiale. Par ailleurs, le berceau Be pouvant être positionné soit d'un côté de la table d'opération TO, soit de l'autre côté, permet ainsi de conduire les opérations chirurgicales au niveau du genou gauche ou du genou droit. 10 Bien entendu, un carter de protection Ca pourra être utilisé de manière à éviter tout contact du mécanisme motorisé avec la table d'opération TO et/ou avec l'un quelconque de ses accessoires. Ainsi, l'espace autour du berceau Be est totalement libéré et permet de disposer les appareils destinés à l'opération chirurgicale en fonction des 15 contraintes définies par ladite opération. La motorisation Ve pourra être de type à actionneur électrique, pneumatique ou hydraulique ; la commande de celui-ci pourra être effectuée proche de la table d'opération TO ou télécommandée à distance ; le positionnement 20 angulaire de la porte-bras Po, et par conséquent du berceau Be, pourra être effectué par l'intermédiaire de butées mécaniques, de capteurs de position, ou de tout autre mécanisme de positionnement angulaire ou d'asservissement en position, en fonction des paramètres morphologiques du patient. 25 Dans l'exemple représenté sur la figure 4, l'arbre Ar associé au berceau Be comprend un méplat Me de longueur proche de la moitié de la longueur de l'arbre Ar et une pluralité de gorges circulaires G1, G2, G3, équidistantes séparées par des orifices circulaires 01, 02, 03, 04, traversant l'arbre Ar et dont les axes sont perpendiculaires à l'axe A3 de l'arbre Ar. 30 A noter que la profondeur de la pluralité des gorges G1, G2, G3, équidistantes est inférieure à la profondeur du méplat Me.5 Une première goupille cylindrique, non représentée, traverse l'orifice du moyeu Mo recevant l'arbre Ar, dont une génératrice tangente le méplat Me de l'arbre Ar. Par conséquent, l'arbre Ar peut être déplacé manuellement selon son axe principal A3 lorsque le méplat Me est parallèle à ladite première goupille cylindrique, et peut pivoter manuellement autour de son axe principal A3 lorsque une gorge de ladite pluralité des gorges G1, G2, G3, est en regard de ladite première goupille cylindrique. Ainsi, moyennant une rotation d'environ 90 degrés de l'arbre Ar dans un sens, suivi d'une translation de l'arbre Ar puis d'une rotation de même amplitude en sens opposé au précédent, la distance entre le berceau Be et le moyeu Mo est réglable par quantum équivalent à la distance entre gorges successives G1, G2, G3. Une immobilisation de l'arbre Ar en rotation et en translation est effectuée au moyen d'une seconde goupille Go, traversant diamétralement le moyeu Mo et se logeant dans les orifices circulaires 01, 02, 03, 04, traversant l'arbre Ar et dont les axes sont perpendiculaires à l'axe A3 de l'arbre Ar. Cette seconde goupille Go est représentée sur la figure 5. Dans l'exemple représenté sur la figure 5, le moyeu Mo, dans une section longitudinale contenant son axe principal A2, est une structure en forme de H ; le bras Br a une largeur constante et légèrement inférieure à la longueur du montant horizontal séparant les deux montants verticaux de la structure en forme de H, et possède une lumière située dans un plan perpendiculaire à l'axe A3 du moyeu Mo, permettant ainsi au moyeu Mo de coulisser selon l'axe principal A2 du bras Br, la largeur de la lumière étant légèrement supérieure à l'épaisseur du montant horizontal de la structure en forme de H. Par conséquent, le moyeu Mo est guidé en translation et immobilisé en rotation dans la lumière du bras Br. La susdite seconde goupille Go traverse diamétralement le moyeu Mo dans un des deux montants verticaux de la structure en forme de H, permettant de -10 - pénétrer dans les orifices circulaires 01, 02, 03, 04, traversant l'arbre Ar et ainsi de le solidariser par rapport au moyeu Mo. Un arbre AC, possédant une pluralité de cannelures, dont l'axe principal est colinéaire avec l'axe principal A2 du bras Br, est solidaire du moyeu Mo, au voisinage de l'une de ses extrémités. Un crabot CR, partiellement représenté, dont l'axe de rotation A4 est perpendiculaire à l'axe A2 de l'arbre cannelé AC, permet de bloquer en translation l'arbre cannelé AC et par conséquent le moyeu Mo, au moyen d'une rotation dudit crabot CR permettant à une dent de venir se loger en correspondance de forme dans une de la pluralité de cannelures. Ainsi, le déplacement du moyeu Mo et par conséquent celui du berceau Be est réglable par quantum équivalent à la distance entre deux cannelures successives. Avantageusement, le crabot CR permet, au moyen d'une seconde orientation dudit crabot CR, de désolidariser l'arbre cannelé AC, associé au moyeu Mo, permettant ainsi un déplacement libre de l'ensemble constitué du moyeu Mo, de l'arbre Ar et du berceau Be, selon l'axe principal A2 du bras Br. Par ailleurs, le bras Br comprend, au voisinage de son extrémité opposée à celle où se situe le moyeu Mo précédemment décrit, le coulisseau Co selon un axe A5 orthogonal aux axes respectivement A3 et A2 du moyeu Mo et de l'arbre cannelé AC, et dont la section transversale est en forme de H. Au voisinage de la face externe du porte-bras Po, en regard du bras Br, une coulisse, dont la section transversale est en forme de T, en correspondance de forme avec le coulisseau Co du bras Br, permet de guider le bras Br selon une direction orthogonale aux axes respectivement A3 et A2 du moyeu Mo et de l'arbre cannelé AC. Une tirette Ti actionnant un doigt Do dont l'axe A6 est parallèle à l'axe A2 de l'arbre cannelé AC, permet, en engageant le doigt Do dans un orifice Ox de la 2892300 -11- pluralité d'orifices réalisés dans le porte-bras Po, de positionner le bras Br par rapport au porte-bras Po. Dans l'exemple représenté sur la figure 6, la représentation en coupe du 5 coulisseau Co et du mécanisme de positionnement du bras Br par rapport audit coulisseau Co fait apparaître la section en H du coulisseau Co associé au bras Br et la section en T de la coulisse située dans la porte-bras Po. Selon l'axe 06, le doigt Do traverse le coulisseau Co du bras Br et la coulisse du porte-bras Po, pour aboutir au voisinage d'une de ses extrémités dans un 10 orifice Ox de la pluralité d'orifices réalisés dans le porte-bras Po. Au voisinage de son autre extrémité, le doigt Do est solidaire de la tirette Ti positionnée dans un plan perpendiculaire au coulisseau Co du bras Br. Un ressort Re, monté en compression, prenant appui d'une part sur une collerette située au voisinage du milieu du doigt Do et d'autre part sur un 15 flasque Fl obturant la face externe du coulisseau Co du bras Br, permet à l'ensemble, constitué du doigt Do et de la tirette Ti, de maintenir le doigt Do au fond de l'orifice choisi Ox. Ainsi, les différents degrés de liberté qui caractérisent le dispositif 1 selon 20 l'invention, à savoir : la possibilité de positionner le dispositif 1 à droite ou à gauche de la table d'opération TO, le réglage en distance du dispositif 1 par rapport à la table d'opération TO, 25 l'orientation du porte-bras Po et du bras Br supportant le berceau Be dans un plan perpendiculaire à la table d'opération TO, la hauteur du bras Br par rapport à l'axe de rotation O1 du porte-bras Po, la distance de l'arbre Ar supportant le berceau Be par rapport à l'axe 30 de rotation Al du porte-bras Po, la distance du berceau Be par rapport au bras Br, 2892300 - 12 - permettent de positionner le berceau Be au-dessus de la table d'opération TO, d'une manière précise par rapport à la jambe du patient en tenant compte de sa morphologie, 5 de basculer le berceau Be dans un plan perpendiculaire au plan défini par la table d'opération TO passant par la jambe du patient et selon un axe Al amené au voisinage de l'articulation de la hanche. Bien entendu, le dispositif 1 selon l'invention permettra de positionner le 10 membre supérieur d'un patient, dans le cadre d'opérations chirurgicales effectuées au niveau de l'avant-bras, du coude, du bras ou du poignet. De même, il permettra, par exemple, de positionner la nuque d'un patient dans le cadre d'opérations chirurgicales effectuées au niveau des vertèbres cervicales. 20 25 30 | Dispositif pour le positionnement angulaire d'un membre d'un patient reposant sur une table d'opération (TO), comprenant des moyens de positionnement d'un berceau (Be) supportant le membre du patient par rapport aux rails latéraux de guidage (RG1, RG2) de la table d'opération (TO), sachant que les susdits moyens de positionnement comprennent :- des moyens de solidarisation (MS1, MS2, MS3) desdits moyens de positionnement du berceau (Be) indifféremment sur l'un ou l'autre des deux rails latéraux de guidage (RG1, RG2) de la table d'opération (TO),- des moyens de positionnement dudit berceau (Be) selon un axe (Delta3) contenu dans un plan parallèle à celui défini par la table d'opération (TO), et perpendiculaire à l'axe principal (Delta) de la table d'opération (TO). | Revendications 1. Dispositif (1) pour le positionnement angulaire d'un membre d'un patient reposant sur une table d'opération (TO), comprenant des moyens de positionnement d'un berceau (Be) supportant le membre du patient par rapport aux rails latéraux de guidage (RG1, RG2) de la table d'opération (TO), caractérisé en ce que lesdits moyens de positionnement comprennent : des moyens de solidarisation (MS1, MS2, MS3) desdits moyens de positionnement du berceau Be indifféremment sur l'un ou l'autre des deux rails latéraux de guidage (RG1, RG2) de la table d'opération (TO), des moyens de positionnement dudit berceau (Be) selon un axe (A3) contenu dans un plan parallèle à celui défini par la table d'opération (TO), et perpendiculaire à l'axe principal (A) de la table d'opération (TO), lesquels susdits moyens de positionnement dudit berceau (Be) comprennent : o une semelle (Se) située dans un plan parallèle à celui défini par la table d'opération (TO), laquelle semelle (Se) pouvant se déplacer parallèlement à elle-même en liaison coulissante avec les susdits moyens de solidarisation (MS1, MS2, MS3), o une chape (Ch), solidaire de la susdite semelle (Se), comportant un arbre de rotation (A1), situé proche de la partie supérieure de ladite chape (Ch), et dont l'axe (A) est situé dans un plan parallèle à ladite semelle (Se) et perpendiculaire à l'axe principal (A) de la table d'opération (TO), o un porte-bras (Po), monté rotatif autour dudit arbre de rotation (A1) et actionné en rotation dans un plan perpendiculaire à ladite semelle (Se) par une motorisation (Ve), 2892300 - 14 - o une coulisse, montée solidaire du susdit porte-bras (Po), du côté opposé à la susdite motorisation (Ve), et pouvant guider un coulisseau (Co) dans un plan perpendiculaire à ladite semelle (Se), 5 o un bras (Br), solidaire dudit coulisseau (Co), dont l'axe principal (A2) est parallèle à l'axe principal (A) de la table d'opération (TO), o un moyeu (Mo), dont l'axe (A3) est situé dans un plan parallèle à ladite semelle (Se) et perpendiculaire à l'axe 10 principal (A) de la table d'opération (TO), et pouvant coulisser au travers dudit bras (Br) selon l'axe principal (A2) dudit bras (Br), o un arbre (Ar), monté rotatif et translatable dans le susdit moyeu (Mo), dont l'axe est colinéaire avec le susdit axe (A3) 15 du moyeu (Mo), et supportant à une de ses extrémités le susdit berceau (Be). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les susdits moyens de solidarisation (MS1, MS2, MS3), 20 comprennent: au moins deux arbres (AS1, AS2, AS3), solidaires de la semelle (Se) pouvant coulisser chacun dans une noix de serrage (NS1, NS2, NS3), au moins deux paires de mors (Moi, Mo2, Mo3), dont l'extrémité de serrage est en correspondance de forme avec la section transversale 25 des rails de guidage (RG1, RG2), de la table d'opération (TO), chacune desdites paires de mors (Mol, Mo2, Mo3), étant constituée d'un mors supérieur fixe solidaire de la noix de serrage (NS1, NS2, NS3), et d'un mors inférieur mobile actionnable par une poignée de serrage (P1, P2, P3), le mors supérieur fixe prenant appui sur la 30 tranche, orientée vers la table d'opération (TO), de la semelle (Se). 2892300 - 15 - 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la susdite motorisation (Ve), de type actionneur, actionne en rotation le porte-bras (Po) par l'intermédiaire d'une première articulation (Ar1) en liaison avec un pied solidaire (Pi) de la semelle (Se) et d'une seconde 5 articulation (Ar2) solidaire du porte-bras (Po), laquelle seconde articulation (Ar2) est disposée entre l'arbre (A1) et la partie inférieure du porte-bras (Po). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la susdite motorisation (Ve) est de type à actionneur 10 électrique, pneumatique ou hydraulique ; la commande de celui-ci est effectuée proche de la table d'opération (TO) ou télécommandée à distance. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le susdit arbre (Ar) associé au berceau (Be) comprend un 15 méplat (Me) de longueur proche de la moitié de la longueur de l'arbre (Ar) et une pluralité de gorges circulaires (G1, G2, G3) équidistantes, la profondeur de la pluralité des gorges (G1, G2, G3) étant inférieure à la profondeur du méplat Me ; une goupille cylindrique traverse l'orifice du moyeu (Mo) recevant l'arbre (Ar), dont une génératrice tangente le méplat (Me) de l'arbre (Ar). 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le susdit moyeu (Mo), dans une section longitudinale contenant son axe principal (A2), est une structure en forme de H, le bras (Br) ayant une largeur constante et légèrement inférieure à la longueur du montant horizontal séparant les deux montants verticaux de la structure en forme de H, et possède une lumière située dans un plan perpendiculaire à l'axe (A3) du moyeu (Mo), permettant au moyeu (Mo) de coulisser selon l'axe principal (A2) du bras (Br), la largeur de la lumière étant légèrement supérieure à l'épaisseur du montant horizontal de la structure en forme de H. 2892300 -16 - 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le susdit bras (Br) comprend : un arbre (AC), possédant une pluralité de cannelures, dont l'axe principal est colinéaire avec l'axe principal (A2) du bras (Br), lequel 5 arbre (AC) est solidaire du moyeu (Mo), au voisinage de l'une de ses extrémités, un crabot (CR) dont l'axe de rotation (A4) est perpendiculaire à l'axe (A2) de l'arbre cannelé (AC), permettant de bloquer ou de débloquer en translation l'arbre cannelé (AC) et le moyeu (Mo), au moyen 10 respectivement d'une première rotation dudit crabot (CR) permettant à une dent de venir se loger en correspondance de forme dans une de la pluralité de cannelures, ou d'une seconde rotation dudit crabot (CR) permettant à la susdite dent d'échapper à ladite pluralité de cannelures. 15 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le susdit berceau (Be) comprend un mors fixe solidaire de l'arbre (Ar) supportant le berceau (Be) et un mors mobile coulissant, permettant de régler la distance entre les deux mors en fonction de la 20 morphologie d,e la cuisse. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un carter de protection (Ca) évite tout contact de la susdite motorisation ()Je) avec la table d'opération (TO) et/ou avec l'un quelconque de 25 ses accessoires. | A | A61 | A61G | A61G 13 | A61G 13/12 |
FR2892118 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'HEXAMETHYLENE DIAMINE ET D'AMINOCAPRONITRILE. | 20,070,420 | L'invention concerne un procédé de fabrication conjointe d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile. Elle concerne plus particulièrement un procédé de fabrication simultanée d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile par hémihydrogénation d'adiponitrile. L'hexaméthylène diamine et l'aminocapronitrile sont des composés importants utilisés notamment comme monomères ou produits intermédiaires dans la fabrication de polymères, notamment la fabrication de polyamides. L'hexaméthylène diamine, utilisée notamment pour la synthèse de polyamide 6,6 ou polyhexaméthylène adipamide est généralement obtenue par hydrogénation complète de 1'adiponitrile puis purification par distillation. Depuis de nombreuses années, il est connu que l'hexaméthylène diamine et l'aminocapronitrile peuvent être obtenues conjointement en contrôlant le degré d'avancement de l'hydrogénation de l'adiponitrile. Ainsi, il a été proposé plusieurs procédés d'hydrogénation partielle de l'adiponitrile permettant d'obtenir un mélange d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile avec des concentrations en chacun de ces composés pouvant varier dans de larges proportions. Cette étape d'hydrogénation incomplète appelée également hémihydrogénation peut être mise en oeuvre avec des conditions très variées. Par exemple, les brevets EP1216095, EP0801647, EP741873, EP927157, EP1058677, EP876341 décrivent un procédé d'hémihydrogénation mis en oeuvre en présence notamment d'ammoniac et d'un solvant tel qu'un alcool. Les brevets EP0797568, EP1032558, EP1077932, EP1127047, EP1165498, EP1265845, EP1397345, EP 1397346 divulguent la mise en oeuvre d'un procédé d'hémihydrogénation en présence d'eau, d'un catalyseur d'hydrogénation et d'une base forte. Au cours de cette réaction d'hydrogénation, certains sous-produits sont formés tels que la tétrahydroazépine, appelée dans le domaine technique THA, et des dérivés de ce sous-produit. Ces sous-produits, et plus particulièrement la THA doivent être séparés pour obtenir une concentration en THA très faible dans les composés utilisés comme monomères pour la fabrication des polymères et plus particulièrement des polyamides. Ainsi, il est nécessaire de récupérer et produire de l'hexaméthylène diamine respectant les spécifications de pureté requises pour notamment son utilisation comme monomère dans la fabrication du polyamide 6,6. Une de ces spécifications concerne la concentration maximale en THA qui doit être inférieure à 15 ppm. Un des buts de la présente invention est de proposer un procédé permettant de récupérer et produire, à partir du milieu d'hémihydrogénation de l'adiponitrile, appelé ci-après hydrogénat, une hexaméthylène diamine brute présentant une concentration en THA la plus faible possible pour permettre la mise en oeuvre d'une purification produisant une hexaméthylène diamine conforme aux spécifications. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication simultanée d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile par hémihydrogénation d'adiponitrile. Ce procédé comprend une étape de séparation de 1hexaméthylène diamine de l'hydrogénat par distillation de lhexaméthylène diamine. Selon l'invention, la distillation de lhexaméthylène diamine est réalisée à partir de l'hydrogénat contenant un acide libre et/ou un sel acide d'alcalin ou d'ammonium. Selon l'invention, la fraction de tête A récupérée en tête de colonne de l'étape de distillation de l'hexaméthylène diamine contient essentiellement de lhexaméthylène diamine brute avec une faible quantité de THA. La quantité de THA présente dans l'hexaméthylène diamine brute représente une faible proportion de la THA contenue dans l'hydrogénat. La présence d'ions H+ dans l'hydrogénat permet de limiter la quantité de THA distillée avec lhexaméthylène diamine en favorisant notamment la formation de composés "lourds" et donc de maintenir une partie importante de la THA présente dans l'hydrogénat dans la fraction de queue B de ladite colonne. La quantité d'acide et/ou de sel acide d'alcalin ou d'ammonium ajouté ou présent dans l'hydrogénat est fonction du milieu d'hémihydrogénation. Ainsi, dans le cas où la réaction d'hémihydrogénation a été réalisée en présence d'un catalyseur, d'eau et d'une base forte, la quantité d'acide ajoutée doit permettre d'une part de neutraliser la base forte et d'autre part d'obtenir une concentration en ions H+ suffisante pour limiter la quantité de THA distillant avec l'hexaméthylène diamine. Dans ce mode de réalisation, la quantité d'acide ajoutée et/ou de sel acide est déterminée pour obtenir une concentration en ions H+ suffisante pour obtenir qu'une faible partie de la THA distille avec lhexaméthylène diamine. Cette concentration sera suffisante si le rapport T défini ci-dessous est supérieur à 1. Le rapport T est déterminé par la formule I suivante : T=[A] * na / [M] * nh (1) dans laquelle : [A] représente la concentration molaire en anion correspond à l'acide ou au sel acide, [M] représente la concentration molaire en cation correspond à la base présente et au sel acide, na représente le nombre de charge de l'anion A, nh représente le nombre de charge du cation M. Le rapport T est de préférence compris entre 1,01 et 5, avantageusement compris entre 1,2 et 3. Ce rapport T peut être déterminé par calcul de la quantité d'acide ajoutée dans 1'hydrogénat en fonction de la quantité de base soluble dans l'hydrogénat. Il est également possible de déterminer ce rapport par détermination de la concentration en cation M et celle en anion A associé à l'acide ajouté par analyse notamment, par les méthodes de spectrométrie usuelles. Dans ce mode de réalisation, le sel acide d'alcalin est préférentiellement formé in-situ par réaction de l'acide avec la base présente dans l'hydrogénat. Dans le cas où la réaction d'hémihydrogénation est mise en oeuvre en absence d'une base. la quantité d'acide ou de sel ajoutée permettra uniquement d'obtenir une concentration en ions H+ convenable pour limiter la distillation de la THA avec l'hexaméthylène diamine. Selon l'invention, les acides convenables sont par exemples les acides minéraux tels que l'acide sulfurique, l'acide phosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide chlorhydrique, ou organique tel que par exemple les acides carboxyliques aliphatiques, cycloaliphatique, aromatiques, mono ou polyfonctionnels ou les acides sulfoniques aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques. A titre d'exemples non limitatifs d'acides organiques, on peut citer l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide valérique, l'acide hexanoïque, l'acide adipique, l'acide téréphtalique, l'acide glutarique, l'acide succinique, l'acide méthylglutarique, l'acide éthylsuccinique, l'acide paratoluènesulfonique, l'acide méthanesulfonique, l'acide fluorométhanesulfonique. On peut également utiliser des résines acides notamment des résines à groupements sulfoniques. Comme sels acides d'alcalin ou d'ammonium convenables pour l'invention on peut citer les sels acides de sodium, potassium ou d'ammonium des acides cités ci-dessus. On peut citer à titre d'exemple préféré, l'hydrogénosulfate de sodium, l'hydrogénosulfate de potassium et l'hydrogénosulfate d'ammonium. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'acide sulfurique et les hydrogénosulfates d'alcalins sont préférés. Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, la fraction de tête A récupérée par distillation de l'hexaméthylène diamine à partir de l'hydrogénat est soumise à une nouvelle distillation permettant de récupérer comme fraction de tête C. les composés présentant un point d'ébullition inférieur A. celui de l'hexaméthylène diamine tels que le 1,2-diaminocylohexane (DCH) et 2-aminométhylcyclopentylamine (AMCPA). La fraction de queue AI est constituée essentiellement d'hexaméthylène diamine. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, cette fraction de queue AI est soumise à une 10 nouvelle distillation en présence, éventuellement, d'une base forte telle que de la potasse ou de la soude. Dans cette nouvelle distillation, la fraction de tête A2 est constituée par de l'hexaméthylène diamine à un degré de pureté élevé répondant aux spécifications requises notamment pour une utilisation dans la fabrication de polymères tels que des polyamides. La fraction de queue CI 15 contient de l'hexaméthylène diamine et des composés lourds dont les dérivés de la THA. Cette fraction de queue C I peut être avantageusement recyclée à l'étape d'hémihydrogénation, soit dans le réacteur d'hémihydrogénation, soit à l'étape de conditionnement du catalyseur quand celle-ci existe. Le procédé de l'invention permet donc de récupérer à partir du milieu d'hémihydrogénation 20 d'adiponitrile, de l'hexaméthylène diamine à un degré de pureté élevé, notamment avec une teneur en THA très faible. Les différentes distillations décrites ci-dessus sont réalisées dans des dispositifs classiques de distillation tels que les colonnes à plateaux, les colonnes à remplissage et analogues. Les conditions de température et de pression de fonctionnement de ces colonnes sont fixées par 25 application des règles et modèles de simulation classiquement utilisés par l'homme du métier. Ainsi, les distillations sont de préférence conduites à une pression inférieure à la pression atmosphérique, de préférence inférieure à 300 mbar avantageusement à une pression comprise entre 10 et 100 mbar. Le nombre de plateaux de chaque colonne est également déterminé en fonction du degré de 30 séparation désiré et par application des règles et modèles utilisés dans le domaine de la distillation. Généralement, les colonnes utilisées ont un nombre de plateaux théoriques compris entre 10 et 100, avantageusement entre 50 et 100. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la fraction de queue B obtenue par distillation de 1'hexaméthylènediamine est soumise à une nouvelle distillation pour récupérer une fraction de tête BI constituée essentiellement d'aminocapronitrile et une fraction de queue D constituée essentiellement d'adiponitrile et de composés de point d'ébullition plus élevé dont les dérivés de la THA. Cette fraction de queue D est soumise à une nouvelle distillation pour récupérer sous forme de fraction de tête Dl 1'adiponitrile et sous forme de fraction de queue E les composés de point d'ébullition élevé et les sels minéraux formés par réaction entre l'acide et la base. Avantageusement, la fraction de tête Dl est recyclée à l'étape d'hémihydrogénation, tandis que la fraction de queue E forme un effluent à éliminer. Comme pour la distillation de 1hexaméthylène diamine, ces distillations sont mises en oeuvre dans des colonnes à distiller usuellement utilisées pour la séparation de composés organiques de points d'ébullition différents. Les paramètres de fonctionnement et de dimensionnement sont déterminés par utilisation des règles et modèles mis à disposition de l'homme du métier. Ainsi, la pression de fonctionnement des colonnes est avantageusement inférieure à 300 mbar. Dans un mode de réalisation préféré et pour éviter la formation de produits lourds et de produits légers par dégradation de l'adiponitrile, la température des différents fond de colonne est avantageusement inférieure ou égale à 185 C, de préférence inférieure ou égal à 180 C. Le procédé de fabrication simultanée d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile de l'invention permet de récupérer de manière simple et économique une 1hexaméthylène diamine avec un degré de pureté élevé, notamment en distillant celle-ci dans des conditions favorisant le maintien de la THA dans la fraction de queue B, c'est à dire dans la fraction contenant l'aminocapronitrile. De plus, le procédé de l'invention permet d'éliminer les produits lourds à l'étape de distillation de l'AdN uniquement. D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement ou vu des exemples donnés ci-dessous uniquement à titre indicatif sans caractère limitatif . EXEMPLES Des essais de distillation et séparation de l'hexaméthylène diamine à partir d'un milieu obtenu par hémihydrogénation de l'adiponitrile ont été réalisés. 10 15 20 L'hydrogénat a la composition pondérale suivante HMD : 30,5% ACN : 30,5% i AdN : 39% La concentration en THA dans l'hydrogénat est de 1 100 ppm. L'hydrogénat est soumis à une distillation dans une colonne à distiller adiabatique contenant 20 plateaux physiques correspondant à 7 plateaux théoriques. La colonne à distiller fonctionne sous une pression de 20 mbar avec une température de tête de colonne de 125 C et une température de pied de colonne de 170 C. le taux de reflux est égal à 2. 3 essais ont été réalisés: essai 1 : en absence d'acide ou de sel acide essai 2 : en présence de 165 ppm de K H SO4 (T = 2) essai 3 : en présence de 165 ppm de K H SO4 et 65 ppm de H2 SO4 (T = 3,1) La fraction de tête A a été analysée pour déterminer le pourcentage de la THA totale présente dans lhydrogénat avant distillation qui a distillé avec l'hexaméthylène diamine. La teneur en aminocapronitrile dans la fraction de tête a également été déterminée Essai 1 Essai 2 Essai 3 THA % 21 12 9 ACN % 0 0 0 Ces résultats démontrent que la présence d'acide et/ou de sel acide d'alcalin conduit à une diminution de la quantité de THA qui distille avec 1'hexaméthylène diamine. La fraction de tête A récupérée à l'essai 2 a été soumise à une distillation continue avec les paramètres de fonctionnement des deux colonnes indiqués dans le tableau ci-après : Nombre d'étages installés Pression opératoire température tête température pied Taux de reflux débit d'alimentation HMD Potasse 10 % débit distillat Colonne Etêtage Colonne Equeutage 71 étages de garnissage 65 plateaux à cloche efficacité 75 67 mbar 67 mbar 107 C 115 C 124 C 140 C >50 1 2 kg/h 2 kg/h 2 g/h 0,015 kg/h 1,9 kg/h L'HMD purifié récupérée en tête de colonne d'équetage contient moins de 3 ppm de THA | L'invention concerne un procédé de fabrication conjointe d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile.Elle concerne plus particulièrement un procédé de fabrication simultanée d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile par hémihydrogénation d'adiponitrile qui comprend une étape de séparation de l'hexaméthylène diamine de l'hydrogénat par distillation de l'hexaméthylène diamine. La distillation de l'hexaméthylène diamine est réalisée à partir de l'hydrogénat contenant un acide libre et/ou un sel acide d'alcalin ou d'ammonium. Ainsi la fraction de tête A récupérée en tête de colonne de l'étape de distillation de l'hexaméthylène diamine contient essentiellement de l'hexaméthylène diamine brute avec une faible quantité de THA. La quantité de THA présente dans l'hexaméthylène diamine brute représente une faible proportion de la THA contenue dans l'hydrogénat. | Revendications 1. Procédé de fabrication simultanée d'hexaméthylène diamine et d'aminocapronitrile par hydrogénation d'adiponitrile comprenant une étape d'hémihydrogénation et des étapes de récupération de l'hexaméthylène diamine et de l'aminocapronitrile à partir du milieu d'hémihydrogénation ou hydrogénat, caractérisé en ce qu'il consiste à soumettre l'hydrogénat contenant un acide et/ou un sel acide d'alcalin ou d'ammonium à une distillation pour récupérer une fraction de tête A constituée essentiellement d'hexaméthylène diamine et une fraction de queue B constituée d'aminocapronitrile, d'adiponitrile et de composés de point d'ébullition élevé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'acide libre et/ou le sel acide d'alcalin ou d'ammonium est ajouté dans l'hydrogénat. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'acide est choisi dans le groupe comprenant les acides minéraux tels que l'acide sulfurique, l'acide phosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide chlorhydrique, ou organique tel que par exemple les acides carboxyliques aliphatiques, cycloaliphatique, aromatiques, mono ou polyfonctionnels ou les acides sulfoniques aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques. 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le sel acide d'alcalin ou d'ammonium est choisi dans le groupe comprenant les sels acides d'alcalin ou d'ammonium des acides selon la 3. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'hémihydrogénation est réalisée en présence d'une base forte, et en ce que la quantité d'acide et/ou de sel acide d'alcalin ou d'ammonium ajouté dans 1'hydrogénat est déterminée pour obtenir un rapport T déterminé par la formule I suivante : T=[A] * na / [M] * nb il )dans laquelle : [A] représente la concentration molaire en anion correspond à l'acide ou au sel acide, [M] représente la concentration molaire en cation correspond à la base présente et au sel 5 acide, na représente le nombre de charge de l'anion A, nb représente le nombre de charge du cation M.. T étant supérieur à 1. 10 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, ledit rapport T est compris entre 1,01 et 5, avantageusement compris entre 1,2 et 3. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la fraction de tête A constituée essentiellement d'hexaméthylène diamine est soumise à une distillation pour 15 séparer, sous forme d'une fraction de tête C, les composés de point d'ébullition inférieur à celui de l'hexaméthylène diamine, et récupérer une fraction de queue Al constituée essentiellement d'hexaméthylène diamine, la dite fraction de queue Al étant soumise à une distillation pou récupérer une fraction de tête A2 constituée d'hexaméthylène diamine purifiée et une fraction de queue C 1. 20 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'une base forte est ajoutée dans la fraction de queue Al ou la fraction de tête A, avant distillation. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la base forte est choisie dans le 25 groupe des hydroxydes alcalins, préférentiellement la potasse. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la concentration pondérale en base forte dans la fraction de queue Al ou fraction de tête A est comprise entre 0,.Olg/kg de fraction Al ou A et 1 g/kg de fraction Al ou A. 11. Procédé selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que la fraction de queue C 1 est recyclée dans le réacteur d'hémihydrogénation ou dans l'hydrogénat. 30 10 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la fraction de queue B est soumise à une distillation pour récupérer une fraction de tête B 1 essentiellement constituée d'aminocapronitrile et une fraction de queue D essentiellement constituée par de l'adiponitrile et des composés de point d'ébullition élevé. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la fraction de queue D est soumise à une distillation pour récupérer une fraction de tête Dl constituée essentiellement d'adiponitrile et une fraction de queue E comprenant les composés de point d'ébullition élevé et les sels minéraux formés par réaction entre l'acide et la base. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la fraction de tête Dl est recyclée dans le réacteur d'hémihydrogénation. | C | C07 | C07C | C07C 255,C07C 211,C07C 253 | C07C 255/24,C07C 211/22,C07C 253/30 |
FR2897089 | A1 | GABARIT DE POSE D'ENSEMBLE DE PORTE SUR PLAQUE | 20,070,810 | La présente invention a pour but la pose rapide et précise d'ensembles de béquillage ou garnitures sur les portes sans tracé ni mesure et de faciliter le remplacement d'une serrure à larder dans le domaine du bâtiment. Les ensembles de béquillage prennent la porte et la serrure en sandwich et apparaissent par moitié sur chacune des deux faces de la porte, ils sont composés de deux béquilles (poignées ou boutons) et de deux plaques de propreté ou caches de protection décoratifs. Ils permettent d'actionner manuellement une serrure à larder, entaillée dans la porte, pour l'ouverture et la fermeture de celle-ci. Si la serrure assure la condamnation et la décondamnation de cette dernière, une des deux plaques reçoit un bouton de manoeuvre, l'autre est percée d'un trou rond ou en variante les deux plaques sont percées chacune d'un trou au diamètre tenant compte de la rotation et du profil de la clef. Pour leur fixation, les plaques s'assemblent entr'elles soit par une vis à métaux aux deux extrémités, venant se visser dans deux fourreaux ou tétons rapportés, solidaires à l'une des deux plaques, ou deux vis métaux venant se loger dans deux fourreaux femelles indépendants des plaques, dans tous les cas les entraxes de fixation sont couramment de 165 et 195 millimètres. Actuellement la pose des ensembles de béquillage se fait manuellement sur le lieu de travail. Elle exige, une fois la serrure mise en place, que le poseur relève l'entraxe d'assemblage ou de fixation de l'ensemble sur plaques, trace sur une des deux faces de la porte les deux points de perçage ou de vissage nécessaires à la pose de celui-ci, parallèlement au bord vertical de la porte et en axe du trou carré (fouillot) de la serrure, axe pouvant varier de 21 à 60 millimètres du bord de la porte, percé sans guidage la porte aux points déterminés pour les deux passages de vis et fourreau d'assemblage des deux éléments constituant l'ensemble de béquillage, le présente, retouche les trous avant de pouvoir le fixer à l'aide des vis à métaux traversant l'une des plaques et venant se loger dans les fourreaux de l'autre. Ce mode de pose laborieux exige beaucoup d'expérience, de précision et de temps pour obtenir un résultat convenable. En effet, tout manque de précision dans le tracé ou report des cotes, contrariera les deux percements, difficiles à réaliser sans guidage, pour qu'ils soient parfaitement perpendiculaires aux faces de la porte. Ceci se constate fréquemment par un mauvais parallélisme de l'ensemble par rapport au bord de la porte et par son montage en force dû aux perçages fait au jugé. L'ovalisation des trous de fixation détruit à la longue la bonne tenue de l'ensemble, altère le bon fonctionnement de la serrure et sa longévité. 1 La présente invention supprime tous ces inconvénients et assure la pose rapide et précise des ensembles de béquillage sans tracé ni mesure sur des portes en bois, acier, alu ou autres matériaux, de toutes épaisseurs, à recouvrement ou pas et quel qu'en soit le sens d'ouverture. Le corps du dispositif peut-être réalisé à partir de tout matériau rigide, indéformable, résistant aux chocs (matière plastique, acier, plexi etc....) d'épaisseur suffisante pour assurer une parfaite tenue après usinage. Il a une cote rectiligne, partiellement millimétrée sur une face, avec cinq repères gravés (0, 70, 72, 90 et 92), le contour restant étant de forme ergonomique, quatre canons (douilles ou guides) de perçage de neuf millimètres, en acier traité afin d'en limiter l'usure, sont rapportés avec deux repères de 165 m/m et 195m/m sur la face indiquée plus haut. La réglette de positionnement et la butée (barrette au dos de l'appareil) parallèles au coté rectiligne peuvent être de même matière que le corps et coulissent dans deux lumières (trous rectangulaires) pratiquées dans celui-ci. Le blocage en position de référence de la butée et de la réglette est assuré par deux boutons moletés. Deux trous carrés de sept millimètres ainsi qu'un évidement pour la préhension de l'appareil et le logement d'un foret de neuf millimètres sont pratiqués sur cette même face. Le mode d'emploi pour la pose des ensembles de béquillage se présente ainsi : Une fois connu l'entraxe des ensembles à poser (165 ou 195 m/m) et la serrure mise en place, l'utilisateur applique le dos non gradué et le coté rectiligne du dispositif contre une face de la porte coté serrure. Il introduit la tige carrée de sept m/m (fournie avec l'ensemble de béquillage) dans le trou carré de l'appareil correspondant aux repères 165 ou 195 m/m et la fait traverser dans le fouillot de la serrure (élément qui participe à la transformation du mouvement semi rotatif des béquilles en action en un déplacement latéral du %2 tour ou pêne chanfreiné de la serrure) : à ce stade le dispositif est maintenu suspendu sur la porte. Il met la butée (barrette au dos de l'appareil) contre le chant de la porte, assure son aplomb en ajustant la réglette parallèlement aux lignes gravées sur le corps du dispositif et l'immobilise par les deux boutons moletés. Puis, d'une main, maintenant le dispositif ainsi positionné et, de l'autre, une perceuse équipée du foret de neuf millimètres fourni, aidé des deux canons de perçages repérés correspondant à l'entraxe de fixation des ensembles (165 ou 195 m/m) il perce deux trous débouchant dans la porte. Il lui reste à récupérer l'appareil et à monter l'ensemble de béquillage sur la porte. Le dispositif aide aussi au tracé du percement du passage d'un bouton, clef traditionnelle ou cylindre de sureté à clef plate pour la condamnation et 2 décondamnation d'une serrure à larder. La serrure à remplacer toujours montée, l'utilisateur applique le dos non gradué et le coté rectiligne millimétré du dispositif contre une face de la porte coté serrure. Il introduit la tige carrée de sept m/m (fournie avec l'ensemble de béquillage) dans le trou carré de l'appareil le plus prés du coté millimétré et la fait passer à travers le fouillot de la serrure. Dès lors l'appareil est tenu suspendu sur la porte. Il met la butée (barrette au dos de l'appareil) contre le chant de la porte, assure son aplomb en ajustant la réglette parallèlement aux lignes gravées sur le corps du dispositif et l'immobilise par les deux boutons moletés. En maintenant d'une main le dispositif en place, de l'autre il reporte sur la porte la graduation correspondant à l'entraxe de la serrure (distance entre l'axe du fouillot cote 0 et l'axe du canon pour clef à anneau ou du cylindre à clef) couramment les repères sont 70,72,90,92 m/m puis trace son axe. Après dépose de la serrure existante, il procède au percement de ce trou de passage, dont l'axe vient d'être tracé, (le diamètre est en fonction de la serrure) ajuste si nécessaire l'entaillage à la nouvelle serrure et la fixe. Il est évident que cette invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit précédemment, il est possible, sans sortir du cadre de l'invention, de réaliser un dispositif dans lequel les entraxes et axes pourraient être modifiés. Afin de supprimer les risques de mauvaise interprétation et illustrer ce qui précède, un plan ci-joint schématise et corrobore la simplicité d'utilisation de l'appareil ; Plan n 1 vue de face, plan n 2 vue de face et profil du dispositif ; Les deux trous (1) servent à positionner le dispositif à l'aide d'une tige carrée de sept millimètres (2) passée au travers du dispositif et venant se loger dans le fouillot (3) de la serrure. La butée (12) coulisse dans deux lumiéres (5) jusqu'à venir en contact avec le chant de la porte, elle est bloquée ainsi que la réglette (4) par les deux boutons moletés (6) situés à leurs extrémités. Les traits (7) permettent de vérifier visuellement si le dispositif est bien parallèle au chant de la porte. Il ne reste plus à l'utilisateur qu'à percer la porte à l'aide d'une perceuse équipée d'un foret de neuf millimètres qui sera guidé par deux canons de perçage (8) pour la pose d'un ensemble entr'axe 195 millimètres et par deux canons de perçage (9) pour la pose d'un ensemble entr'axe 165 millimètres. La lumière (10) permet de loger le foret et facilite la préhension de l'appareil, et la partie millimétrée gravée (11) servira de repère de traçage du trou de clef en cas de changement de la serrure. 3 | L'invention permet la pose rapide et sans traçage d'ensembles de porte sur plaques par un réglage simple et rapide du gabarit quel que soit l'axe de la serrure.L'utilisateur présente le gabarit sur la porte, serrure à larder en place, passe une tige carrée de 7 m/m au travers du gabarit dans l'un des trou (1) prévu à cet effet, la tige carrée passe dans le fouillot (3) de la serrure, il ramène la butée qui est l'identique mais à l'opposée de la barrette (4)(2) contre le chant de la porte, en les faisant coulisser (5), serrer ces dernières avec les 2 boutons (6), le bon aplomb est obtenu grâce aux repères sur la plaque (7), reste plus qu'à percer la porte avec un foret de 9 m/m, celui-ci étant guidé par les canons de perçage (8) et (9) en fonction de l'entr'axe de fixations des ensembles de porte 165 et 195 m/m, un logement (10) est prévu pour le foret et un repère millimétré (11) permet le traçage en cas de changement d'une serrure bec de cane en serrure à clef.Le gabarit n'ayant pas besoin d'être fixé à l'aide de vis ou de presses contre la porte et n'ayant aucun traçage à effectuer, il ainsi permet une mise en place très rapide et sûre d'ensembles de porte ou béquillages sur plaques. | Revendications 1) Dispositif qui permet la pose rapide et précise sur les portes, d'ensembles de béquillage, caractérisé par le fait qu'il est composé d'un corps constitué d'une plaque plane, dont un coté rectiligne est parfaitement millimétré. Qu'il comporte des moyens de positionnements caractérisés par des trous carrés (1) permettant de positionner le dispositif sur la porte et des réglettes (4 et 12) coulissantes dans deux lumières (5) ayant pour but de maintenir le dispositif parallèle au chant de la porte ainsi que des guides de perçages (8 et 9) servant à guider le foret. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par deux trous carrés (1) avec au-dessus et au-dessous de l'un, un guide de perçage (8) et au-dessus et au-dessous de l'autre, un guide de perçage (9). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé par deux lumières (5) servant à faire coulisser les barrettes (4 et 12). 4) Dispositif selon les 1 et 3 caractérisé parce que les deux barrettes (4 et 12) coulissent dans les lumières (5) et sont bloquées par les deux boutons moletés (6). 5) Dispositif selon quelconque des précédentes caractérisé par des traits (7) permettant de positionner les barrettes (4 et 12) 20 parallèles à ceux-ci, et d'un millimétrage (Il) servant de repère de traçage. 6) Dispositif selon 1 et 2 caractérisé par une lumière (10) permettant d'y mettre un foret d'un diamètre identique à celui des guides de perçages (8 et 9). | E | E05 | E05B | E05B 17 | E05B 17/06 |
FR2889177 | A1 | MATERIAU DE COEUR POUR TUBULURE. | 20,070,202 | La présente invention concerne un matériau de coeur pour tubulure comprenant une partie de câble et une partie de ceinture qui sont moulées en un matériau en résine synthétique, et comportant une partie de crochets formée d'un seul tenant sur une face unique d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble et la partie de ceinture, le matériau de coeur pour tubulure étant disposé sur une partie de bord en un emplacement requis d'un matériau en feuille en vis-à-vis d'un siège, et analogue. De façon classique, un matériau de coeur pour tubulure était disposé sur la face intérieure d'un matériau en feuille en vis-à-vis au niveau d'une partie de nervure d'un siège de passager d'automobile, et d'un canapé et d'une chaise, etc., pour des bureaux ou des domiciles, afin de donner à leur coussin de siège une sensation de luxe. Pour ce matériau de coeur pour tubulure, des cordons ayant une rigidité élevée obtenus à partir de matériaux en fibres étaient précédemment. utilisés. Au cours des dernières années, un matériau de coeur pour tubulure réalisé en résine synthétique a souvent été utilisé à la place des cordons. Ce matériau de coeur pour tubulure réalisé en résine synthétique comporte une partie de câble constituée par un matériau linéaire long et ayant une section circulaire, et une partie de ceinture ayant une section rectangulaire et moulée d'un seul tenant le long de la direction longitudinale de la partie de câble en même temps que la partie de câble est formée. Le matériau de cour pour tubulure réalisé en résine synthétique ayant une telle structure est fixé à une partie de nervure d'un siège de passager, ou analogue, comme suit. A savoir, des première et deuxième feuilles en vis-à-vis se chevauchent sur leurs surfaces au niveau des parties de bord latéral sur le côté cousu, et un matériau de coeur pour tubulure est disposé sur le côté de face arrière de la 2889177 2 partie de bord latéral du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis. Les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis et la partie de ceinture du matériau de coeur pour tubulure sont cousus le long d'une limite entre la partie de câble et la partie de ceinture, de telle sorte qu'ils se chevauchent. Le deuxième matériau en feuille en vis-à-vis est replié de façon à embrasser la partie de câble du matériau de c ur pour tubulure, de façon à former ainsi une partie d'épaulement entre les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-àvis. Un revêtement de siège ordinaire est réalisé sous une taille relativement inférieure à la dimension extérieure du coussin, de telle sorte qu'aucun froncement ou aucun affaissement n'apparaisse dans un coussin de siège. Pour cette raison, lorsque le coussin de siège est recouvert par le revêtement de siège, la partie de câble du matériau de coeur pour tubulure est surélevée par rapport à la surface du premier matériau en feuille en vis-à-vis et séparée, parce qu'une force de traction agit sur la partie cousue du fait de la force de répulsion du matériau de coussin. En conséquence, la partie d'épaulement du revêtement de siège effectue souvent des méandres d'une façon instable. De plus, lorsqu'une pression est appliquée du fait qu'une personne s'assied, cette tendance devient encore plus concevable, ce qui fait que la partie cousue entre le matériau de coeur pour tubulure et les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis est exposée, de façon à détériorer ainsi la qualité de l'aspect de la feuille. Pour éliminer cet inconvénient, par exemple, la Publication de Brevet Japonais laissée ouverte à l'Inspection Publique n 2005-40158 décrit la configuration suivante. Un matériau de coeur pour tubulure est disposé sur une partie de côté latéral de premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis chevauchés le long d'une partie de bord latéral sur le côté de surface arrière du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis. Ensuite, une partie de ceinture du matériau de coeur pour tubulure et la partie chevauchée des premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à- vis sont cousues le long d'une première ligne de couture, et les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis sont cousus le long d'une deuxième ligne de couture au voisinage d'une partie d'extrémité de la partie de câble sur un côté opposé à la partie de ceinture. La couture le long de la deuxième ligne de couture rend possible d'empêcher la partie de câble du matériau de coeur pour tubulure d'être surélevée à partir de la surface du premier matériau en feuille en vis-à-vis. Selon la Publication de Brevet Japonais laissée ouverte à l'Inspection Publique n 2005-40158, une pluralité de pièces de crochet sont disposées sur une face unique du matériau de coeur pour tubulure réalisé en résine synthétique, et les pièces de crochet formées sur le matériau de coeur pour tubulure viennent en prise avec la surface arrière d'une partie repliée du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis, de façon à empêcher ainsi la partie repliée du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis d'être surélevée. Par ailleurs, une partie de nervure d'un siège de passager d'automobile, et analogue, n'est pas limitée à une forme linéaire, mais a souvent une forme incurvée de façon à être tordue dans la direction longitudinale. Par conséquent, même si l'on essaye de recouvrir le revêtement de siège avec le matériau de coeur pour tubulure de façon à se conformer à la partie de nervure incurvée du coussin de siège après que le matériau de coeur pour tubulure ait été disposé le long de la partie de bord incurvée du matériau en feuille en vis-à-vis, même si le revêtement de siège est incurvé par torsion. le long de la partie de nervure incurvée du coussin de siège, et analogue, dans le cas où le matériau de coeur pour tubulure est rigide, le matériau de coeur pour tubulure tente de reprendre son état linéaire original, ce qui fa=_t que l'on ne peut pas conformer le revêtement de siège à la partie de nervure du coussin de siège. La publication de brevet japonais laissée ouverte à l'Inspection Publique n 2005-40158 a décrit l'utilisation d'une résine synthétique telle que le polypropylène comme matériau de moulage du matériau de coeur pour tubulure. Les matériaux en résine synthétique appliqués au matériau de coeur pour tubulure comprennent le polyamide et le polyester, ainsi que le polypropylène. Cependant, la dureté de ces matériaux en résine synthétique est de 100 ou plus selon la dureté de Rockwell, ce qui est supérieur à la dureté de Rockwell da polypropylène de 90 à 100 mentionnée dans la Publication de Brevet Japonais laissée ouverte à l'Inspection Publique n 2005-40158. Même du polypropylène ayant une dureté relativement moindre que d'autres matériaux en résine thermoplastique est très dur, et manque de plasticité. Par conséquent, si un tel matériau en résine synthétique est utilisé, la partie de câble ne peut souvent pas être bien adaptée le long de la forme du coussin de siège lorsque le revêtement de siège recouvre le coussin de siège, ou analogue. Par conséquent, d'autres dispositifs sont requis pour bien disposer la partie de câble le long d'une forme extérieure compliquée du coussin de siège. Comme décrit dans la Publication de Brevet Japonais laissée ouverte à l'Inspection Publique n 2005-40158, lorsque les pièces de crochet sont formées sur la surface de la partie de ceinture du matériau de coeur pour tubulure et que les pièces de crochet viennent en prise avec la surface arrière de la partie repliée du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis d'un revêtement de coussin, une pression élevée due à la position assise est appliquée au siège de passager, et analogue, et, en même temps, une contrainte est appliquée à partir de plusieurs directions. Pour cette raison, la force de mise en prise entre les pièces de crochet et la surface arrière du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis doit être accrue. Cependant, la force de mise en prise des pièces de crochet est largement affectée par la configuration et la dureté des pièces de crochet elles-mêmes et la structure de la face de mise en prise/dégagement de la surface arrière du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis accouplé. Habituellement, le matériau en feuille en vis-à-vis est obtenu en stratifiant et en intégrant une couche en vis-à-vis constituée de tissu tissé/tricoté, de cuir ou du cuir synthétique, une couche de coussin constituée par un matériau en uréthanne mince, et un tissu de base de revers constitué pas des produits tricotés ou un tissu non-tissé, respectivement, par un processus de stratification, et analogue. Par compétent, la surface arrière du matériau en feuille en vis-à-vis est différente d'un élément de mise en prise femelle dans lequel des empilements sont rassemblés de façon dense, ayant chacun une forme appropriée facilitant la mise en prise avec une pièce de crochet utilisée dans un élément de fixation de surface ordinaire. Souvent, la hauteur de l'empilement n'est pas suffisante, et la configurationq d'empilement n'est pas uniforme. Jusqu'à présent, une pièce de crochet ayant une dureté et une structure de pièce de crochet ordinaires est difficile à mettre en prise avec la surface arrière du matériau en feuille en vis-à-vis de façon sûre. Même si la mise en prise est effectuée, le pourcentage du nombre de pièces de crochet venant en prise est réduit. Par conséquent, la force de mise en prise globale est faible, ce qui fait que la pièce de crochet est facile à détacher si une forte force est appliquée. Par conséquent, la dureté de la pièce de crochet doit être établie à une valeur supérieure à la dureté d'une pièce de crochet ordinaire. Cependant, si la dureté est trop élevée, la force de mise en prise peut être renforcée, mais la partie de câble et la partie de ceinture constituées par le même matériau deviennent difficiles à courber, provoquant par conséquent les défauts décrits cidessus. La présente invention a été réalisée afin de satisfaire à ces demandes conflictuelles de facilité de courbure d'un matériau de cour pour tubulure et de probabilité de mise en prise d'une partie de crochet. De façon caractéristique, un objet de l'invention est de procurer un matériau., de cour pour tubulure réalisé en résine synthétique, cans lequel une facilité de courbure de la partie de câble et: de la partie de ceinture est assurée, et la partie de crochet est pourvue d'une force de mise en prise requise. L'objet décrit ci-dessus est atteint efficacement par un matériau de coeur pour tubulure comprenant une partie de câble et une partie de ceinture qui sont moulées à partir d'un matériau en résine synthétique, et comportant une partie de crochet formée d'un seul tenant sur une surface d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble et la partie de ceinture, le matériau de coeur pour tubulure étant disposé en une position requise d'un matériau en feuille en vis-à-vis, par exemple d'un siège, caractérisé en ce que la dureté de la partie de crochet est établie de façon à être supérieure à la dureté de la partie de câble et de la partie de ceinture. La dureté de la partie de crochet est établie à une dureté requise qui peut garantir une force de mise en prise nécessaire, et, de plus, la dureté de la partie de câble et de la partie de ceinture du matériau de coeur pour tubulure est établie à une dureté inférieure à celle de la partie de crochet, ce qui leur permet d'être facilement courbées le long de la forme extérieure du matériau de coussin. Par conséquent, on peut recouvrir de façon facile et sûre avec le matériau de coeur pour tubulure cousu au revêtement de siège la forme extérieure de la partie de nervure du coussin de siège. De plus, la mise en prise des pièces de crochet avec la surface arrière du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis au niveau de la partie pliée du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis, qui est replié de façon à embrasser le matériau de coeur pour tubulure de l'intérieur, est effectuée de façon sûre et ferme. De préférence, la partie de câble et la partie de ceinture sont constituées par une résine élastomère, et la partie de crochets est constituée par une résine thermoplastique. De façon plus préférable, la partie de crochets est disposée de façon continue ou par intermittence sur la totalité d'une surface d'au moins l'une parmi la partie de câble et la partie de ceinture. La partie de crochets peut être constituée par une pluralité de pièces de crochet uniquement, et les pièces de crochet respectives sont érigées directement à partir d'une surface d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble et la partie de ceinture. De façon plus préférable, une surface du matériau de coeur pour tubulure sur laquelle sont formées des pièces de crochet est une surface plane. La zone de couture du matériau de coeur pour tubulure peut être formée de façon à être plus plastique que d'autres parties, et les pièces de crochet peuvent être exclues de la zone de couture de la partie de crochets, sur laquelle doit être cousu le matériau en feuille en vis-à- vis. De plus, la partie de ceinture peut être construite de telle sorte que la partie sur un côté opposé à la partie de câble soit coupée selon un mode en zigzag, au lieu d'être formée sous la forme d'une plaque plane rectangulaire longue ordinaire. Si la partie de câble et la partie de ceinture sont constituées par une résine élastomère et que la partie de crochets est constituée par une résine thermoplastique, la dureté de la partie de crochet peut être établie de façon à être matériellement supérieure à la dureté de la partie de câble et de la partie de ceinture. De plus, si la surface de la partie de crochets sur laquelle sont formées les pièces de crochet est un plan plat, la hauteur de crochet peut être rendue commune, de telle sorte que la force de mise en prise dans la zone de formation de pièces de crochet puisse être égalisée. Grâce à la disposition de la partie de crochets de façon continue ou par intermittence sur la totalité de la surface d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble et la partie de ceinture, la force de mise en prise des pièces de crochet, et la facilité de courbure de la partie de câble et de la partie de ceinture, peuvent être réglées. Si un côté de la partie de ceinture du matériau de coeur pour tubulure est coupé sous une forme de zigzag, le matériau de coeur pour tubulure lui-même devient plus facile à courber. Si les pièces de crochet sont exclues de la zone de couture de la partie de crochets dans laquelle doit être cousue la feuille en vis-à-vis, l'opération de couture avec une machine à coudre est facilitée, ce qui est préférable. De plus, si la zone de couture est formée de façon à être plus plastique que les autres parties grâce à l'érection de pièces de crochet respectives sur une surface d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble et la partie de ceinture, ou à l'exclusion de la partie de crochets constituée par le matériau de base plat et des pièces de crochet elle-même de la zone de couture ou à la réduction de l'épaisseur du matériau de base plat dans la zone de couture de la partie de crochets, non seulement l'opération de couture est rendue plus facile, mais, également, l'affinité entre la partie de ceinture dans la partie de couture et le deuxième matériau en feuille en vis-à-vis est améliorée, ce qui est préférable. Les effets que produit la présente invention sont extrêmement grands. La présente invention sera mieux comprise à la 2889177 9 lecture de la description détaillée suivante, faite en référence aux dessins joints, dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective partielle d'un matériau de coeur pour tubulure selon une première réalisation de la présente invention, vue à partir d'un côté d'une pièce de crochet; la figure 2 est une vue du côté arrière partielle montrant l'exemple modifié de la forme de découpe de la partie de ceinture du matériau de coeur pour tubulure selon la présente invention; la figure 3 est une vue du côté arrière partielle montrant un autre exemple modifié de la forme de découpe; la figure 4 est une vue du côté arrière partielle montrant encore un autre exemple modifié de la forme de découpe; la figure 5 est une vue explicative montrant un concept pour assembler un revêtement de siège obtenu en cousant le matériau de coeur pour tubulure selon la présente invention à un coussin de siège d'un siège de passager, et analogue; la figure 6 est une vue en coupe agrandie représentant de façon schématique une structure des principales parties du siège de passager, et analogue, sur lequel est assemblé le revêtement de siège; la figure 7 est une vue éclatée d'une stratification représentant de façon schématique la configuration d'un matériau en feuille en vis-à-vis qui constitue un composant du revêtement de siège; la figure 8 est une vue en perspective partielle d'un matériau de cour pour tubulure selon une deuxième réalisation de la présente invention, vue à partir du côté d'une pièce de crochet; la figure 9 est une vue en coupe transversale d'un matériau de coeur pour tubulure selon une troisième 35 réalisation de la présente invention; et la figure 10 est une vue en coupe transversale d'un matériau de coeur pour tubulure selon une quatrième réalisation de la présente invention. Ci-après, des réalisations caractéristiques de la 5 présente invention vont être décrites en détail en se référant aux dessins joints. La figure 1 est une vue en coupe partielle d'un matériau de coeur pour tubulure selon une première réalisation de la présente invention. Comme représenté en figure 1, un matériau de coeur 10 pour tubulure selon cette réalisation est constitué par un corps principal de matériau de coeur 13 et une partie de crochets 14. Dans le corps principal de matériau de coeur 13, une partie de câble 11 ayant une section sensiblement semi- circulaire et une partie de ceinture 12 ayant une section sensiblement rectangulaire allongée sont moulées d'un seul tenant. La partie de crochets 14 est moulée d'un seul tenant par moulage à deux couleurs sur la totalité d'une surface dans laquelle la partie de câble 11 et la partie de ceinture 12 sont continues. La totalité de la face unique du corps principal de matériau de coeur 13:_ntégrée à la partie de crochets 14 est formée sous la forme d'un même plan plat. La partie de crochets 14 est constituée par un matériau de base plat 15 et une pluralité de pièces de crochet 16 érigées à partir de la surface du matériau de base plat 15 sur un côté opposé au corps principal de matériau de coeur 13. La partie de ceinture 12 du corps principal de matériau de coeur 13 et la partie de crochets 14 partiellement intégrée à la partie de ceinture 12 sont découpées sous une forme en zigzag comportant des somme.:s et des vallées. Le matériau de coeur 10 pour tubulure ayant cette configuration est fabriqué de façon continue grâce à la délivrance par intermittence d'un long corps principal de matériau de coeur 13 moulé par extrusion au préalable à un passage de corps principal de matériau de coeur pour un moule inférieur (non représenté) dans une machine de:.roulage par injection, puis au moulage d'un seul tenant du matériau de base plat 15 de la partie de crochets 14 et des pièces de crochet 16 sur une face unique de celle-ci par moulage par injection d'une façon continue. Selon cette réalisation, la partie de ceinture 12 et la partie de crochets 14 intégrée à la partie de ceinture 12 sont découpées selon un mode en zigzag, et la forme de découpe est formée par estampage d'une partie correspondant à la partie de ceinture 12 moulée comme décrit ci-dessus. Cette forme estampée améliore les performances de courbure globales du matériau de coeur 10 pour tubulure. Bien évidemment, la partie de ceinture 12 peut être formée sous la forme d'un plan rectangulaire long habituel. En ce qui concerne la forme découpée selon un mode en zigzag, elle peut être formée sous une forme en zigzag le long de la ligne incurvée comme représenté en figure 1, et elle peut également être formée sous une forme en zigzag de façon linéaire, par exemple comme représenté dans les figures 2 à 4, de telle sorte que, dans la zone de mise en prise de la partie de ceinture 12 avec le matériau en feuille en vis-à-vis, la zone de mise en prise sur le côté de partie d'extrémité soit identique ou supérieure à celle sur le côté de partie de câble 11. En figure 2, la forme de découpe est formée de façon à être un rectangle, de telle sorte qu'une force de mise en prise suffisante avec le matériau en feuille en vis-à-vis soit assurée. La profondeur de la découpe à ce moment est de préférence de deux tiers ou plus de la longueur de la partie de ceinture 12 dans la direction de la largeur de celle-ci, afin de garantir la plasticité de la partie de ceinture 12, et la largeur de cette découpe est de 5 mm ou moins, et est de préférence comprise entre 2 et 5 mm. Si la largeur de la découpe est supérieure à 5 mm, des parties respectives des parties de ceinture 12 qui sont adjacentes entre elles de façon à prendre en sandwich la découpe sont trop séparées, ce qui fait que la force de mise en prise de l'élément de fixation de surface est détériorée. De plus, lorsque l'intervalle de la partie de ceinture 12 entre les découpes adjacentes est formé de façon à être compris entre 8 et 20 mm dans la direction longitudinale du matériau de cour 10 pour tubulure, la plasticité est davantage accrue, et la souplesse la plus appropriée peut être obtenue. Dans le cas où l'intervalle est inférieur à 8 mm, la force de mise en prise suffisante de l'élément de fixation de surface est difficile à obtenir, et si l'intervalle est supérieur à 20 mm, la souplesse désirée est difficile à obtenir. La figure 3 montre que la forme de découpe est formée de telle sorte que la largeur de découpe augmente graduellement en ligne droite vers le côté de partie de câble 11, et la figure 4 montre que, à la suite de la découpe rectangulaire, la partie d'extrémité supérieure de celle-ci sur le côté de partie de câble 11 est découpée de façon à être une forme circulaire qui a un diamètre supérieur à la dimension de la largeur de découpe de la découpe rectangulaire. De cette façon, grâce à l'établissement de la surface de découpe sur le côté de partie de câble 11 de telle sorte qu'elle soit supérieure à la surface de découpe sur le côté de partie de ceinture 12, la plasticité de la partie de ceinture 12 est garantie, et, en même temps, la zone de mise en prise de la partie de crochets devient larde, de telle sorte que la force de mise en prise soit accrue. Un point important de cette réalisation est que le matériau utilisé pour le corps principal de matériau de coeur 13 et le matériau utilisé pour la partie de crochets 14 sont différents l'un de l'autre. Selon cette réalisation, le corps principal de matériau de coeur 13 est constitué par une résine élastomère à base de polyoléfine, 2889177 13 et la partie de crochets 14 est constituée par un polypropylène, de façon classique. La mollesse de la résine élastomère à base de polyester est comprise entre environ 70 au duromètre A et 60 au duromètre D, ce qui est plus dur que du caoutchouc ordinaire, mais ce qui est beaucoup plus mou qu'une résine synthétique thermoplastique ordinaire, et ce qui est facile à déformer. Par ailleurs, la dureté du polypropylène utilisé dans la partie de crochets est comprise entre 80 et 100 de dureté de Rockwell, et la partie de crochets peut facilement venir en prise avec le revêtement de siège, et, en particulier, une couche en vis-à-vis 19c. On préfère que le module élastique de courbure du même polypropylène soit de 1500 MPa, et qu'il ait une dureté et un module élastique de courbure appropriés. La résine élastomère thermoplastique n'est pas limitée à une base de polyester, mais, en considération de l'affinité avec la partie de crochets d'accouplement 14, différents types de résines élastomères tels qu'une base de styrène-butadiène, une base de polyoléfine, une base de poly(chlorure de vinyle), et une base de polyamide, peuvent être utilisés. La figure 5 est une vue conceptuelle lors de l'assemblage d'un revêtement de siège, sur lequel le matériau de coeur 10 pour tubulure selon cette réalisation ayant la configuration décrite ci-dessus est cousu, avec un coussin de siège d'un siège de passager 17, et analogue. La figure 6 est une vue en coupe d'un matériau de coeur pour tubulure constituant une partie du siège de passager 17, et analogue, sur lequel le revêtement de siège est assemblé. Pour disposer le matériau de coeur 10 pour tubulure réalisé en une résine synthétique selon cette réalisation le long d'une partie de nervure 17a d'un siège de passager 17, et analogue, représentée en figure 6, tout d'abord, le matériau de cour 10 pour tubulure est cousu en une position prédéterminée du revêtement de siège 18. La partie de nervure du siège de passager 17, et analogue, n'est pas limitée à une partie linéaire simple, mais est souvent incurvée comme si elle était tordue, comme représenté en figure 5. Pour cette raison, le matériau de coeur 10 pour tubulure est rarement cousu de façon linéaire sur le revêtement de siège 18, mais est souvent cousu sur le revêtement de siège 18 comme s'il était tordu avec de grandes et de petites courbes. Ce type de revêtement de siège 18 comporte le matériau de coeur 10 pour tubulure et les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20. Dans un matériau en feuille en vis-à-vis classique, par exemple, un tissu tissé en fibres, un cuir naturel et un cuir synthétique est utilisé comme couche en vis-à-vis, une mousse en uréthanne mince et molle est utilisée pour sa couche intermédiaire, et un tissu tricoté de chaîne grossier et mince utilisant un fil mince est disposé comme tissu de base de côté arrière, et ceux-ci sont stratifiés et intégrés par un processus de stratification. Selon cette réalisation, comme représenté en figure 7, les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20 comportent des couches de vis-à-vis 19a, 20a et des couches intermédiaires 19b, 20b ayant le même matériau et la même structure que ce qui est classique. Cependant, une pluralité d'empilements sont formés de façon positive sur une face du tissu de base de côté arrière 19c, 20c, de façon à renforcer un rapport de mise en prise avec les pièces de crochet 1E. Les fibres d'empilement à ce moment sont constituées par une pluralité de filaments minces. Les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20 peuvent être constitués par le même matériau et avoir la même structure, ou peuvent être constitués par des matériaux différents et avoir des structures différentes. Bien évidemment, le tissu de base de côté arrière 19c, 20c n'est pas limité à un tissu tricoté de chaîne, mais peut 2889177 15 être un tissu tissé. Lorsque le revêtement de siège 18 est fabriqué par couture du matériau de coeur 10 pour tubulure comme représenté en figure 6, les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20 se chevauchent de telle sorte que leurs couches en vis-à-vis sur les parties de bord latéral du côté cousu soient en vis-à-vis l'une de l'autre, d'une façon classique. De plus, les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20sont cousus entre eux avec un premier fil de couture 22 sur une première ligne de couture le long de la limite entre les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20 et la partie de câble 11 et la partie de ceinture 12 du matériau de coeur 10 pour tubulure. Également, la couture est effectuée tout en fixant la surface sur un côté opposé à la partie de crochets 14 du matériau de coeur 10 pour tubulure le long de la partie de bord latéral incurvée comme si le tissu de base de côté arrière du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis 20 était tordue. Ensuite, les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20 sont cousus entre eux avec un deuxième fil de couture 23 le long d'une deuxième ligne de couture sur le bord avant de la partie de câble 11 sur un côté opposé à la partie de ceinture 12. Après que cette couture soit finie, le deuxième matériau en feuille en vis-à-vis 20 est replié de façon à entourer la partie de câble 11 du matériau de coeur 10 pour tubulure. Ensuite, les pièces de crochet 16 du matériau de coeur pcur tubulure cousues le long du bord latéral du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis 20 viennent en prise avec la face d'empilement à l'intérieur de la partie repliée du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis 20, de façon à finir ainsi le revêtement de siège 18. Lorsque le matériau de coeur 10 pour tubulure est 35 cousu avec les premier et deuxième matériaux en feuille en vis-à-vis 19, 20, dans le cas du matériau de coeur pour tubulure décrit dans la Publication de Brevet Japonais laissée ouverte à l'Inspection Publique N 2005-40158, une aiguille à coudre es.= susceptible d'être cassée le long de la limite entre la partie de câble et la partie de ceinture, parce que tous les matériaux de coeur sont constitués par des matériaux en résine synthétique tels que du polypropylène. Selon la présente invention, une résine élastomère qui est molle et facile à déformer est utilisée dans le corps principal de matériau de coeur 13 afin d'établir la dureté du corps principal de matériau de coeur 13 comprenant la partie de câble 11 et la partie de ceinture 12 de telle sorte qu'elle soit inférieure à celle de la partie de crochets 14, et une résine synthétique ordinaire telle que du polypropylène ayant une dureté plus élevée est utilisée pour la partie de crochets 14. Le matériau de base plat 15 de la partie de crochets 14 est intégré au corps principal de matériau de coeur 13 de façon à renforcer sa robustesse. Egalement, comme représenté dans les figures 1 et 6, même si l'épaisseur du matériau de base plat 15 est réduite autant que possible, une robustesse nécessaire pour la partie de crochets 14 est garantie, et, en même temps, le perçage de l'aiguille à coudre est facilité, ce qui fait qu'aucune rupture de l'aiguille à coudre ne se produit. Comme représenté dans les figures 5 et 6, le revêtement de siège 18 achevé de cette façon est achevé de façon à recouvrir le coussin de siège 21, tel que le siège de passager, de façon classique. Le matériau de coeur pour tubulure décrit dans la Publication de Brevet Japonais laissée ouverte à l'Inspection Publique n 2005-40158 emploie une résine synthétique thermoplastique telle que du polypropylène ayant une grande dureté pour tous les matériaux de coeur au moment de cet assemblage. Pour cette raison, le matériau de coeur pour tubulure disposé le long de l'intérieur en dessous de la partie de nervure 21c faisant saillie vers l'extérieur de façon à être incurvé comme s'il était tordu vers l'arrière entre une partie d'accoudoir 21a et une partie de paroi latérale 21b du coussin de siège 21 est fortement répulsif, ce qui fait que le matériau de coeur pour tubulure tente de reprendre son état linéaire. Dans une zone où le revêtement de siège 18 cousu de façon à se conformer à la forme de la partie de nervure 21c est particulièrement tordue, il est possible que le revêtement de siège 18 soit rejeté vers l'extérieur, de façon à produire un fini qui n'est pas bon à la vue, différent d'un aspect souhaité du coussin de siège. Contrairement à cela, le matériau de coeur 10 pour tubulure selon cette réalisation utilise une résine élastomère ayant une certaine plasticité et qui est facile à déformer dans son corps principal de matériau de coeur 13, et une résine thermoplastique ordinaire ayant une dureté requise est utilisée dans la partie de crochets 14, dans laquelle une force de mise en prise prédéterminée est requise. Par conséquent, le matériau de coeur 10 pour tubulure est entièrement excellent du point de vue de ses performances de courbure. Lorsque le revêtement de siège 18 sur lequel est cousu le matériau de coeur 10 pour tubulure est assemblé de façon à recouvrir le coussin de siège 21 de façon à se conformer à la forme de la partie de nervure 21c, il peut être facilement conformé à cette forme, de telle sorte qu'un épaulement ayant une forme prédéterminée soit obtenu dans le revêtement de siège après le revêtement. En conséquence, un siège de passager 17, et analogue, ayant un excellent aspect, peut être obtenu. De plus, du fait que les pièces de crochet 16 de la partie de crochets 14 ont une dureté et une élasticité requises, la pluralité de pièces de crochet 16 de la partie de crochets 14 viennent en prise avec des empilements sur le côté arrière du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis 20 de 2889177 18 façon sûre. En conséquence, même si des forces sont appliquées au siège de passager 17, et analogue, à partir de différentes directions, les faces intérieures du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis 20 ne sont jamais séparées dans la partie repliée du deuxième matériau en feuille en vis-à-vis 20 embrassant le matériau de coeur 10 pour tubulure, grâce à quoi la forme de la partie de câble n'est jamais écrasée. La figure 8 est une vue en perspective partielle d'un matériau de coeur pour tubulure selon une deuxième réalisation de la présente invention. Des numéros de référence identiques sont attribués à des composants correspondant sensiblement à ceux de la première réalisation, et la description de ceux-ci est omise. Selon cette réalisation, le matériau de base plat 15 n'est pas moulé de façon continue lors du moulage de la partie de crochets 14, mais une partie du matériau de base plat 15 est oubliée à un intervalle requis dans la direction longitudinale du matériau de coeur 10 pour tubulure de façon à exposer une partie d'une face de raccord entre la partie de crochets 14 et la partie de câble 11 et la partie de ceinture 12 directement à l'extérieur et à former une partie de rainure 10a. Grâce à la formation de cette partie de rainure 10a, la totalité du matériau de coeur 10 pour tubulure est facile à courber. La figure 9 montre une vue en coupe transversale d'un matériau de coeur pour tubulure selon une troisième réalisation de la présente invention. Dans cette réalisation, seules des parties sensiblement différentes de celles des première et deuxième réalisations sont décrites. Des numéros de référence identiques sont attribués aux composants sensiblement identiques à ceux des réalisations précédentes, et la description de ceux- ci de celle-ci est omise. Selon la troisième réalisation, le matériau de base plat 15 de la partie de crochets 14 des réalisations décrites ci- dessus est retiré, et les pièces de crochet 16 ayant une dureté élevée sont érigées directement à partir d'une surface du corps principal de matériau de coeur 13 ayant une certaine plasticité et une excellente propriété de courbure, composée de résine élastomère. En conséquence, tandis que la force de mise en prise des pièces de crochet 16 est assurée, le matériau de coeur 10 pour tubulure tout entier est formé de façon à être plus plastique et plus facile à courber que celui de la deuxième réalisation. La figure 10 montre une quatrième réalisation de la présente invention. Des numéros de références identiques sont attribués à des composants correspondant sensiblement à ceux des première à troisième réalisations, et la description de ceux-ci est omise. Selon la quatrième réalisation, les pièces de crochet 16 sont retirées d'une zone de long de la ligne de couture de la partie de ceinture 12 du matériau de coeur 10 pour tubulure, et une zone correspondante de la partie de ceinture 12 est partiellement retirée. D'autres éléments et caractéristiques sont. sensiblement identiques à ceux de la première réalisation. Par conséquent, des numéros de référence identiques sont attribués à des composants correspondants entre les réalisations respectives. Du fait que, dans ce cas, ce qui est requis est la construction d'une zone de couture 10b aussi mince que possible et le retrait d'une partie obstructive, il est possible de laisser la partie de ceinture 12 et de retirer le matériau de base plat 15. Dans ce cas, non seulement l'opération de couture est facilitée, mais, également, un accident de rupture de l'aiguille à coudre est éliminé. 2889177 20 | Un matériau de coeur (10) pour tubulure comprend une partie de câble (11) et une partie de ceinture (12) qui sont moulées d'un seul tenant à partir d'un matériau en résine synthétique, et comporte de plus une partie de crochets (14) formée d'un seul tenant sur une surface d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble (11) et la partie de ceinture (12), le matériau de coeur (10) pour tubulure étant disposé dans une position requise d'un matériau en feuille en vis-à-vis, la dureté de la partie de crochets (14) étant établie de façon à être supérieure à la dureté de la partie de câble (11) et de la partie de ceinture (12), de façon à avoir ainsi une force de mise en prise requise tout en assurant une facilité de courbure de la partie de câble (11) et de la partie de ceinture (12). | 1. Matériau de coeur (10) pour tubulure comprenant une partie de câble (11) et une partie de ceinture (12) qui sont moulées à partir d'un matériau en résine synthétique, et comportant une partie de crochets (14) formée d'un seul tenant sur une surface d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble (11) et la partie de ceinture (12), le matériau de coeur (10 pour tubulure étant disposé dans une position requise d'un matériau en feuille en vis-à-vis (19, 20), par exemple, d'un siège, caractérisé en ce que: la dureté de la partie de crochets (14) est établie de façon à être supérieure à la dureté de la partie de câble (11) et de la partie de ceinture (12). 2. Matériau de coeur (10) pour tubulure selon la 1, caractérisé en ce que la partie de câble (11) et la partie de ceinture (12) sont constituées par une résine élastomère, et. en ce que la partie de crochets (14) est constituée par une résine thermoplastique. 3. Matériau de cour (10) pour tubulure selon la 1, caractérisé en ce que la partie de crochets (14) est disposée de façon continue ou par intermittence sur la totalité d'une surface d'au moins l'une quelconque parmi la partie de câble (11) et la partie de ceinture (12). 4. Matériau de coeur (10) pour tubulure selon la 3, caractérisé en ce qu'une surface du matériau de coeur (10) pour tubulure sur laquelle sont formées des pièces de crochet (16) est un plan plat. | B | B68,B60 | B68G,B60N | B68G 7,B60N 2 | B68G 7/05,B60N 2/58 |
FR2902070 | A1 | ENSEMBLE D'UN SUPPORT DE BLOC OPTIQUE ET D'UNE AILE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET SUPPORT APPARTENANT A UN TEL ENSEMBLE | 20,071,214 | -1- La présente invention concerne un ensemble d'un support de bloc optique et d'une aile de véhicule automobile et un support appartenant à un tel ensemble. On connaît, du document EP 0 839 704 BI, un support latéral destiné à être mis en place à l'avant d'un véhicule automobile, autour d'un compartiment moteur, et à supporter des éléments de carrosserie en matière plastique, tels qu'une aile et une peau de pare-chocs et des éléments fonctionnels de celui-ci, comme un bloc optique et une batterie. Ce support est destiné à se solidariser à un longeron inférieur de la caisse du véhicule et à un longeron supérieur associé. Un tel support comprend un casier, entourant un logement destiné à accueillir un bloc optique. Ce support comprend également des moyens de liaison avec l'aile dont la nature n'est pas détaillée dans le document. Ainsi, le bloc optique et l'aile sont positionnés relativement à une même pièce, ce qui permet une gestion facile des jeux et affleurements entre l'aile et le bloc optique, lors de l'assemblage du véhicule. Par ailleurs, on sait que l'aile en matière plastique d'un véhicule a tendance à se dilater, en raison des variations de température extérieure, et que cette dilatation se traduit par des déplacements relatifs de l'aile en regard des pièces connexes, notamment en zone avant du véhicule, en regard du bloc optique. Le support décrit dans EP 0 839 704 BI s'accomode aisément de ces dilatations car, étant constitué en matière plastique comme l'aile et ayant la même dimension que l'aile, ce support se dilate de façon équivalente à ladite aile. Cependant, lorsque, pour des raisons esthétiques, le bloc optique doit être fermement maintenu par rapport au châssis et, de ce fait, ne peut pas suivre les déplacements de l'aile vers l'avant du véhicule, les jeux et affleurements entre l'aile et le bloc optique ne sont plus garantis, ce qui peut entraîner une dégradation de l'aspect de l'avant du véhicule. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble d'un support de bloc optique et d'une aile de véhicule automobile, l'aile ayant une face intérieure, une face extérieure et un bord proximal destiné à border un vitrage du bloc optique, le support étant destiné à se solidariser à un longeron inférieur et à un longeron supérieur du véhicule, caractérisé en ce que le support comporte une surface externe de solidarisation à une portion de la face intérieure de l'aile située au voisinage du bord proximal de l'aile, ladite surface externe de solidarisation s'étendant le long du bord proximal de l'aile. -2- Grâce à l'invention, la surface externe de solidarisation du support permet la liaison continue du support et du bord proximal de l'aile et empêche tout déplacement du bord proximal de l'aile par rapport au bloc optique. Le bord proximal de l'aile, lié de cette façon au support, n'est donc pas susceptible de dégrader les jeux et affleurements réglés initialement entre le bloc optique et l'aile, même lorsque l'aile subit une forte dilatation. La dilatation de l'aile ne peut donc plus se traduire par un déplacement vers l'avant du bord proximal de l'aile. Grâce à l'invention, la partie centrale de l'aile est laissée libre, car le support n'est solidarisé à l'aile que par sa surface externe de solidarisation qui se trouve au voisinage du bord proximal de l'aile. L'aile est donc libre de se déformer légèrement selon la direction transversale du véhicule, en gonflant vers l'extérieur du véhicule, et cette déformation n'entraîne pas de dégradations de fonction ou d'aspect visible du véhicule. En outre, l'ensemble du support et de l'aile constitue un module d'aile comprenant le bloc optique. Ce module peut être fabriqué en dehors de la chaîne principale de montage. L'invention permet donc une économie de coûts de fabrication. Avantageusement, le support comporte un casier, délimitant un logement destiné à accueillir le bloc optique, et une surface extérieure du casier comprend la surface externe de solidarisation. Ainsi, la surface externe de solidarisation est placée au plus près du bloc optique et la gestion des jeux et affleurements entre ces deux éléments du véhicule automobile est optimisée dès leur assemblage. L'esthétique de l'avant du véhicule automobile est donc garantie. Avantageusement, le support comprend des moyens de fixation d'au moins un des éléments de la liste suivante : - des moyens de refroidissement ; une grille centrale ; - un guide d'air ; - un câble électrique. Ainsi, le support est conçu pour que de nombreux éléments fonctionnels du véhicule soient rapportés directement sur celui-ci en dehors de la chaîne de montage principale. Ces éléments sont ensuite rapportés sur la caisse avec le support, en une seule étape, ce qui permet d'économiser des coûts de fabrication. Avantageusement, le support comprend des moyens de mise en référence d'une peau de pare-chocs du véhicule et d'au moins un élément porté par le support. -3- Un tel élément peut, par exemple, être l'aile, le bloc optique ou encore une grille centrale. Ainsi, ces moyens de mise en référence permettent de positionner les bords de la peau de pare-chocs au plus près des différents éléments portés par le support, de façon à garantir une gestion des jeux et affleurements optimale entre la peau de pare-chocs et chacun de ces éléments. Optionnellement, les moyens de mise en référence comprennent un presseur. Avantageusement, le support comprend des moyens d'absorption d'énergie, destinés à être agencés au voisinage du longeron supérieur du véhicule automobile. Lorsque le support est mis en place sur la caisse en blanc du véhicule, ces moyens se trouvent dans la zone dans laquelle la tête d'un piéton vient heurter le véhicule, en cas de choc piéton. Ils permettent d'amortir le choc subi par la tête du piéton et garantissent donc une meilleure sécurité pour les personnes se trouvant dans l'environnement du véhicule. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le support comprend des moyens fusibles de fixation du bloc optique au support. Le bloc optique est un élément rigide du véhicule affleurant à la carrosserie de celui-ci, et est donc susceptible de blesser un piéton heurté par le véhicule. Or, dans ce mode de réalisation, en cas de choc, la fixation du bloc optique au support se casse et le bloc optique glisse vers l'arrière du véhicule automobile. Le bloc optique n'est plus sur la trajectoire du piéton à la suite du choc, et ne risque donc plus de blesser celui-ci. Ainsi, la sécurité du piéton est encore améliorée. Optionnellement, le support est constitué au moins partiellement en matière plastique, notamment en PolyPropylène (PP). Avantageusement, le support comprend une partie constituée en un matériau métallique. Il est en effet plus simple de fixer deux éléments constitués en un même matériau entre eux. Ainsi, le support est hybride : les parties métalliques de celui-ci sont destinées à être en contact avec la caisse en blanc et les parties en matière plastique de celui-ci sont destinées à être en contact avec les pièces de carrosserie en matière plastique. Un tel support permet de garantir une fixation simple, d'une part, du support sur la caisse en blanc métallique du véhicule et, d'autre part, des éléments de carrosserie en matière plastique, notamment l'aile, sur le support. Dans un mode de réalisation particulier, la partie métallique du support est conformée en S, une première extrémité du S étant destinée à se solidariser au longeron -4- inférieur du véhicule automobile, l'extrémité opposée étant destinée à se solidariser au longeron supérieur. Optionnellement, la surface externe de solidarisation et la portion de la face intérieure de l'aile sont solidarisées entre elles par collage ou par soudage. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'aile est une aile avant de véhicule automobile, le bord proximal constituant le bord avant de l'aile. L'invention a également pour objet un support de bloc optique d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il appartient à l'ensemble selon l'invention. Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire maintenant un mode de réalisation, en référence au dessin annexé représentant un support de bloc optique selon un mode de réalisation de l'invention en perspective. Description d'un exemple : Vocabulaire Des revendications De l'exemple Référence sur les dessins Support de bloc optique Support 10 Aile de véhicule automobile Aile avant 12 Face intérieure de l'aile Face intérieure 13 Bord proximal de l'aile Bord avant de l'aile 14 Longeron inférieur Longeron inférieur 15 Longeron supérieur Longeron supérieur 16 Surface externe de solidarisation Surface externe de solidarisation 18 Casier Casier 19 Logement Logement 20 Platine de support 21 Patte de fixation au longeron inférieur 22 Lame de fixation au longeron supérieur 22' Moyens d'absorption d'énergie Absorbeur de choc piéton 24 Moyens de mise en référence Presseur aile/pare-choc 26, 26' Moyens de fixation d'une grille Orifice de fixation 28 centrale Fond du casier 30 Paroi latérale interne du casier 32 Paroi supérieure du casier 34 Regards du casier 36 Sur la figure, on voit l'ensemble du support 10 et de l'aile 12 mis en place sur la caisse du véhicule automobile. Le support 10 est peu encombrant : il s'étend entre l'avant du véhicule automobile et l'avant de l'arche de roue du véhicule. Il est fixé au longeron inférieur 15 du véhicule et au longeron supérieur 16, lesquels constituent la caisse du véhicule automobile au voisinage du bloc optique. -5- La patte 22 du support 10 est solidarisée à la face extérieure (dirigée vers l'extérieur du véhicule) du longeron inférieur de façon classique, par exemple par vissage ou par rivetage et comprend à cet effet un orifice de fixation. Le support est fixé au longeron inférieur en un seul point, ce qui permet de minimiser les points de fixation du support à la caisse pour mieux contrôler, d'une part, le comportement du support et, d'autre part, la transmission des efforts à la caisse en cas de choc. La lame 22' du support 10 est solidarisée à la face supérieure du longeron supérieur par vissage ou par rivetage. Le support 10 comprend un casier 19, métallique, délimitant un logement 20 destiné à accueillir un bloc optique et des moyens de fixation du bloc optique dans le logement 20 (non représentés sur la figure). Le casier 19 est constitué par une paroi inférieure, formant une platine de support 21 du bloc optique, une paroi latérale interne 32, un fond 30 et une paroi supérieure 34 bombée, fermant le casier 19 supérieurement et latéralement sur son côté externe. La surface extérieure de la paroi supérieure 34 du casier 19 supporte une surface externe de solidarisation 18, destinée à se solidariser à une portion de la face intérieure 13 de l'aile 12, située au voisinage du bord avant 14 de l'aile. Une fois l'aile 12 et le support 10 solidarisés, la surface de solidarisation 18 s'étend le long du bord avant 14 de l'aile 12. Cette surface de solidarisation est réalisée en matière plastique et est assujettie au casier 19 par surmoulage (réalisant un accrochage mécanique) La solidarisation du support et de l'aile 12 est effectuée à l'aide d'une fixation de type surfacique, par exemple par collage ou par soudage. De cette façon, la dilatation de l'aile 12 au niveau de son bord avant 14 est empêchée et les jeux et affleurements entre le support et l'aile 12, et donc entre le bloc optique et l'aile sont plus précis. La dilatation du bord avant de l'aile 12 est alors répercutée dans la partie centrale de celle-ci, qui n'est pas fixée et qui gonfle. La paroi latérale 32 et le fond 30 du casier 19 comportent des regards 36 : ces regards permettent à un opérateur de changer facilement l'ampoule du bloc optique sans démonter celui-ci ou le support. Le support 10 est hybride : il comporte la surface de solidarisation 18 en matière plastique, par exemple en PolyPropylène (PP), destinée à s'assembler avec l'aile, également en matière plastique, et le reste, constitué en un matériau métallique, par exemple en tôle, destinée à être assemblée à la caisse du véhicule. La partie métallique du support 10 est conformée en S et comporte à son extrémité basse la patte 22, et la lame 22' étant agencée son extrémité haute. -6- La partie métallique comprend également la platine de support 21 du bloc optique, la paroi latérale 32 et le fond 30, appartenant au casier 19. Les parois 30, 32 peuvent toutefois comprendre de la matière plastique, surmoulée sur le pourtour des regards 36, de façon à éviter que l'opérateur ne se blesse avec des bords tranchants. L'élément assurant le support du bloc optique est donc constitué par un matériau rigide. Le support comporte également un absorbeur 22 de choc piétons, destiné à être mis en place au-dessus du longeron supérieur 16 du véhicule automobile. Cet absorbeur 22, ménagé dans la partie métallique du support, se prolonge vers l'arrière du véhicule pour couvrir une partie importante du longeron supérieur 16. Il comporte des nervures, destinées à reposer sur le longeron supérieur et à amortir le choc subi par la tête d'un piéton heurté par le véhicule automobile. Le support comporte également des presseurs aile/pare-chocs 26, 26' en matière plastique. En particulier, dans ce mode de réalisation, le support 10 comprend un presseur latéral 26 agencé sur la paroi supérieure 34, au voisinage de la surface de solidarisation 18, et un presseur frontal 26',. Ces presseurs 26, 26' sont obtenus par surmoulage de matière plastique sur la tôle du support Les presseurs 26, 26' sont destinés à la mise en référence des bords de l'aile 12 et du pare-chocs du véhicule automobile. Ces presseurs 26, 26' comportent respectivement une glissière comportant des languettes élastiques agencées pour pincer ensemble les bords de l'aile 12 et du pare-chocs. Le support 10 comporte également un orifice de fixation 28 permettant le positionnement et la fixation d'une grille centrale (non représentée) du véhicule par vissage. Il comporte également des moyens de fixation d'un radiateur (non représenté) situés à l'arrière du support, à l'extrémité de la platine de support 21. Ainsi, le support comporte de nombreuses fonctions et constitue un véritable module d'aile pouvant être fabriqué en dehors de la chaîne de montage principale. L'aile est alors d'abord rapportée au support avant d'être solidarisée à la caisse du véhicule automobile. La fermeture du casier permet de maintenir la géométrie du module d'aile pendant son transport avant sa fixation au véhicule, notamment en prévenant son éventuelle déformation sous le poids du bloc optique en cas de manutention du module d'aile suspendu par la lame 22'.35 Variantes les moyens de fixation du bloc optique dans le logement sont fusibles, de 5 façon à éviter que le bloc optique ne blesse un piéton heurté par le véhicule ; - le support comprend des moyens de fixation d'autres éléments comme des câbles électriques, un guide d'air, etc. - la paroi externe 34 ou le support 10 dans son intégralité peuvent être constitués par de la matière plastique. -7- 10 10 15 20 25 30 35 | La présente invention concerne un ensemble d'un support (10) de bloc optique et d'une aile (12) de véhicule automobile, l'aile (12) ayant une face intérieure (13), une face extérieure et un bord proximal (14) destiné à border un vitrage du bloc optique, le support (10) étant destiné à se solidariser à un longeron inférieur (15) et à un longeron supérieur (16) du véhicule. Le support (10) comporte une surface externe de solidarisation (18) à une portion de la face intérieure (13) de l'aile (12), située au voisinage du bord proximal (14) de l'aile, ladite surface externe de solidarisation (18) s'étendant le long du bord proximal (14) de l'aile (12). | 1. Ensemble d'un support (10) de bloc optique et d'une aile (12) de véhicule automobile, l'aile (12) ayant une face intérieure (13), une face extérieure et un bord proximal (14) destiné à border un vitrage du bloc optique, le support (10) étant destiné à se solidariser à un longeron inférieur (15) et à un longeron supérieur (16) du véhicule, caractérisé en ce que le support (10) comporte une surface externe de solidarisation (18) à une portion de la face intérieure (13) de l'aile (12), située au voisinage du bord proximal (14) de l'aile (12), ladite surface externe de solidarisation (18) s'étendant le long du bord proximal (14) de l'aile. 2. Ensemble selon la 1, dans lequel le support (10) comporte un casier (19) , délimitant un logement (20) destiné à accueillir le bloc optique, une surface extérieure du casier comprenant la surface externe de solidarisation (18). 3. Ensemble selon la 1 ou 2, dans lequel le support (10) comprend des moyens de fixation (28) d'au moins un des éléments de la liste suivante : - des moyens de refroidissement ; - une grille centrale ; - un guide d'air ; - un câble électrique. 8. Ensemble selon l'une des 1 à 3, dans lequel le support comprend des moyens de mise en référence (26, 26') d'une peau de pare-chocs du véhicule et d'au moins un élément porté par le support, notamment l'aile (12) et le bloc optique. 9. Ensemble selon la 4, dans lequel les moyens de mise en référence comprennent un presseur (26, 26'). 10. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (10) comprend des moyens d'absorption d'énergie (22), destinés à être agencés au voisinage du longeron supérieur (16) du véhicule automobile. 11. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (10) comprend des moyens fusibles de fixation du bloc optique au support.-9- 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (10) est constitué au moins partiellement en matière plastique, notamment en PolyPropylène (PP). 9. Ensemble selon la 8, dans lequel le support (10) comprend une partie constituée en un matériau métallique. 10. Ensemble selon la 9, dans lequel la partie métallique du support est conformée en S, une première extrémité du S étant destinée à se solidariser au longeron inférieur (14) du véhicule automobile, l'extrémité opposée étant destinée à se solidariser au longeron supérieur. 11. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface externe de solidarisation (18) et la portion de la face intérieure (13) de l'aile (12) sont solidarisées entre elles par collage ou par soudage. 12. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'aile (12) est une aile avant de véhicule automobile, le bord proximal (14) constituant le bord avant de l'aile. 13. Support (10) de bloc optique d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il appartient à l'ensemble selon l'une quelconque des 1 à 12.20 | B | B62,B60 | B62D,B60Q,B60R | B62D 25,B60Q 1,B60R 21 | B62D 25/16,B60Q 1/02,B60R 21/34,B62D 25/08 |
FR2900500 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE CATHODE POUR TUBE A RAYONS CATHODIQUES | 20,071,102 | L'invention concerne un procédé de fabrication de cathodes pour tubes à rayons cathodiques et un canon à électrons obtenu par ce procédé. Elle est applicable notamment aux cathodes à faible puissance dans lesquelles le manchon contenant le filament de chauffage et son chapeau sont fabriqués séparément ETAT DE LA TECHNIQUE Les cathodes pour canons à électrons de tubes à rayons cathodiques comporte une jupe (ou manchon) destinée à contenir le filament de chauffage de la cathode. Dans certaines cathodes, notamment dans les canons à faible puissance, un chapeau destiné à recevoir la couche émissive de la cathode, est monté sur la jupe. Les jupes possèdent une épaisseur de parois très faible. Par exemple, pour des jupes en NiCr leur épaisseur peut être inférieure à 18 micromètres au niveau du petit diamètre des jupes (diamètre d'emboîtement du chapeau). De plus, ces jupes, lors de leur fabrication par emboutissage et étirement, sont écrouies et ont des surfaces extérieures lisses qui présentent une très faible rugosité. Après mise en forme, les jupes sont recuites à une température d'environ 1050 C. De façon courante, pour cette opération de recuit, les jupes sont placées en vrac dans une nacelle. Elles ont alors tendance à se coller les unes aux autres par un mécanisme de frittage local. En raison de la faible épaisseur de leur paroi, il est alors très difficile de les séparer et on risque souvent de les déformer voire de les percer. L'invention a pour objet de résoudre ce problème. RESUME DE L'INVENTION L'invention concerne donc procédé de fabrication de jupes de cathodes de canons à électrons comprenant une étape de recuit thermique suivie d'une étape d'assemblage sur chaque jupe d'un chapeau destiné à porter la zone électro émissive de la cathode. Le procédé selon l'invention 2 comporte avant ledit recuit thermique, une étape de réalisation d'irrégularités de surface sur la face extérieure de chaque jupe. Cette étape de réalisation d'irrégularités comporte de préférence une étape d'attaque chimique. Cependant, cette étape de réalisation d'irrégularités peut également être réalisée par une étape d'oxydation de la face extérieure de chaque jupe. Dans le cas où le procédé à recourt à une étape d'attaque chimique, celle-ci est de préférence réalisée collectivement sur un lot de jupes et l'étape d'attaque chimique est suivie d'une étape de rinçage suivie d'une étape de séchage. Selon une forme de réalisation du procédé de l'invention, ladite attaque chimique est réalisée à l'aide d'une solution d'acide chlorhydrique. Dans ce cas, la concentration de ladite solution en acide 15 chlorhydrique est avantageusement comprise entre 30 et 37 %. Avec une telle concentration acide, la température solution d'acide chlorhydrique est avantageusement comprise entre 20 C et 40 C et pourra prévoir alors que la durée de l'étape d'attaque chimique est comprise entre 15 et 45 minutes. 20 Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, la concentration en acide de ladite solution d'acide chlorhydrique est de 37%, la température de la solution d'acide est de 22 C, et la durée de l'attaque chimique est de 30 minutes Selon une variante de réalisation de l'invention ladite attaque 25 chimique peut également être réalisée à l'aide d'une solution d'acide acétique et d'acide nitrique. Selon cette variante de réalisation, on pourra prévoir que la composition volumique de ladite solution acide est la suivante: -acide acétique: 40% 30 - acide nitrique: 0,2% - eau: 59,8%. 3 Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, on pourra alors prévoir avantageusement que la température de la solution d'acide acétique et d'acide nitrique est comprise entre 80 C et 110 C, et que la durée de l'attaque chimique est comprise entre 15 et 45 minutes Plus précisément, on pourra prévoir que la température de la solution d'acide acétique et d'acide nitrique est d'environ 100 C et la durée de l'étape d'attaque chimique est d'environ 30 minutes. De façon générale, le procédé selon l'invention comporte les étapes suivantes: - attaque chimique des jupes, -lavage des jupes, - séchage des jupes, - assemblage de chapeaux sur les jupes, - recuit des jupes. L'invention est également applicable à un canon à électrons pour tubes à rayons cathodiques réalisé à l'aide du procédé ainsi décrit. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les différents objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement dans la description qui va suivre et 20 dans les figures annexées qui représentent: les figures la et 1 b, un exemple de cathode à laquelle s'applique l'invention, la figure 2, un diagramme du procédé de fabrication selon l'invention. 25 DESCRIPTION DETAILLEE La figure 1 a représente un exemple de jupe d'une cathode telle qu'on peut en trouver dans la technique dans les cathodes faible s puissance s. La jupe 1 comporte une partie élargie 11 pour la fixation de la cathode dans le canon à 30 électrons et une partie rétrécie 10. Comme on peut le voir sur la figure 1 b, l'extrémité supérieure de la partie rétrécie 10 n'est pas 4 fermée. On prévoit donc un chapeau 2 que l'on place sur l'extrémité de la jupe 1 selon le sens de la flèche indiquée sur la figure 1 a. Ce chapeau est destiné à recevoir le matériau émissif de la cathode. La jupe 1 est fabriquée par estampage et étirage. Le diamètre de sa partie rétrécie 10 est typiquement de l'ordre du millimètre et l'épaisseur de la paroi de cette partie 10 est d'environ 18 micromètres. Comme cela a été expliqué précédemment, un lot de jupes ainsi fabriquées est placé en vrac dans une nacelle pour subir un recuit à environ 1000 C. Les jupes ont alors tendance à se coller entre elles. En raison de l'épaisseur mince des parois des jupes, les jupes présentent une certaine fragilité. Pour remédier à cet inconvénient, l'invention prévoit donc, après l'étape de réalisation des jupes par emboutissage et avant l'étape de recuit, une étape d'attaque de la surface extérieures des jupes permettant d'obtenir des jupes possédant une surface extérieure présentant une rugosité suffisante pour que le nombre de points de contact entre les jupes soit réduit lorsqu'elles sont placées en vrac dans la nacelle en vue du recuit. Cette attaque de la surface extérieure des jupes peut se faire par oxydation, par sablage ou par attaque chimique. La figure 2 représente le procédé de l'invention utilisant un procédé d'attaque chimique. Selon l'invention, après emboutissage, les jupes en NiCr subissent une attaque chimique dans un bain d'acide pendant une durée comprise entre 15 et 45 minutes. Le procédé prévoit ensuite une étape de rinçage dans 30 un courant d'eau désionisée à une température comprise entre 60 C et 80 C pendant une durée de 10 à 30 minutes. Ensuite, une étape de séchage à une température comprise entre 140 C et 160 C pendant 4 à 8 heures. On réalise l'assemblage (par soudure laser par exemple) des chapeaux, tel que le chapeau 2, sur les extrémités 5 des jupes. On peut alors procéder à l'étape de recuit des jupes à une température voisine ou supérieure à 1000 C. Selon une forme de réalisation préférée l'acide utilisé est un acide chlorhydrique. A titre d'exemple, la concentration est comprise entre 30 et 37% d'acide chlorhydrique. La température du bain d'acide dans lequel sont plongées les jupes peut être compris entre 20 C et 40 C, soit quasiment la température ambiante. La durée de traitement en bain acide est comprise entre 15 et 45 minutes environ. Préférentiellement on pourra utiliser un acide HCI dont la concentration est d'environ 37% et on effectuera cette étape d'attaque chimique à une température voisine de 22 C pendant 30 minutes environ. Selon une variante de réalisation du procédé de l'invention, on utilise une solution d'acide acétique glacial, d'acide nitrique, et d'eau désionisée. Selon un exemple de réalisation, la composition volumique de cette solution sera la suivante: acide acétique: 40% eau: 59,8% acide nitrique: 0,2% Avec une telle solution acide, le traitement se fera à une température comprise entre 80 C et 110 C pendant 15 à 45 30 minutes. Préférentiellement, on effectuera le traitement à environ 100 C (103 c par exemple) pendant 30 minutes. L'attaque chimique a insi réalisée selon le procédé de l'invention permet d'atteindre une rugosité suffisante. La mesure de ladite rugosité prise en compte dans la présente invention est le critère statistique Ra qui représente l'écart moyen arithmétique par rapport à la ligne moyenne du profil de surface. Ainsi, mesurée selon la norme ISO, une valeur de Ra d'au moins 0.25pm permet d'éviter la tendance qu'ont les jupes à se coller entre elles lors de leur recuit lorsque leur surface n'est pas traitée. L'attaque chimique ne réduit néanmoins que de manière modérée l'épaisseur initiale de 18 micromètres des jupes. Typiquement, on perd jusqu'à 2 micromètres au plus sur l'épaisseur des jupes. On notera que la composition des bains d'acides, leur température et la durée de l'attaque chimique doivent être optimisées conformément à l'invention pour éviter d'adoucir les rugosités par une attaque trop puissante ou trop longue. Par ailleurs, après l'étape de recuit, le NiCr se reconstruit et la jupe matte et rugueuse après attaque redevient lisse et brillante après recuit. Le procédé de l'invention présente les avantages: d'être reproductible, d'être facilement maîtrisable par le réglage de la durée de l'attaque chimique, de réduire de façon uniforme l'épaisseur des jupes, d'être peu coûteux, de ne présenter qu'un risque limité au niveau de la sécurité du personnel | L'invention concerne un procédé de fabrication de jupes de cathodes de canons à électrons faible puissance comprenant une étape de recuit thermique dans lequel on prévoir avant ce recuit thermique, une étape de réalisation d'irrégularités de surface sur la face extérieure de chaque jupe. Selon un mode de réalisation de l'invention cette étape comporte une attaque chimique des jupes à traiter par recuit.Applications: Tubes de télévision | 1. Canon à électrons pour tubes à rayons cathodiques comportant au moins une cathode dont la jupe est fabriquée en NiCr caractérisée en ce que la surface externe de la jupe a un écart moyen de rugosité Ra d'au moins 0.25pm. 2. Procédé de fabrication de jupes de cathodes d'un canon à électrons conforme à la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de recuit thermique suivie d'une étape d'assemblage sur la jupe d'un chapeau destiné à porter la zone électro émissive de la cathode, et d'une étape de réalisation d'irrégularités de surface sur la face extérieure de chaque jupe réalisée par attaque chimique 3. Procédé de fabrication selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape de réalisation d'irrégularités comporte une étape d'oxydation de la face extérieure de chaque jupe. 4. Procédé de fabrication selon la 2, caractérisé en ce que ladite attaque chimique est réalisée à l'aide d'une solution d'acide 20 chlorhydrique. 5. Procédé de fabrication selon la 4, caractérisé en ce que la concentration de ladite solution en acide chlorhydrique est comprise entre 30 et 37 %. 6. Procédé de fabrication selon la 5, caractérisé en ce 25 que la température solution d'acide chlorhydrique est comprise entre 20 C et 40 C. 7. Procédé de fabrication selon la 4, caractérisé en ce que la durée de l'étape d'attaque chimique est comprise entre 15 et 45 minutes. 8. Procédé de fabrication selon la 2, caractérisé en ce que ladite attaque chimique est réalisée à l'aide d'une solution d'acide acétique et d'acide nitrique. 9. Procédé de fabrication selon la 8 caractérisé en ce que la température de la solution d'acide acétique et d'acide nitrique est comprise entre 80 C et 110 C, et en ce que la durée de l'attaque chimique est comprise entre 15 et 45 minutes. | H | H01 | H01J | H01J 9,H01J 1,H01J 29 | H01J 9/04,H01J 1/20,H01J 29/04,H01J 29/48 |
FR2896939 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE CONTROLE D'ACCES D'EQUIPEMENT(S) D'UTILISATEUR(S) A DES SERVICES DE TYPE MBMS OFFERTS PAR UN RESEAU MOBILE | 20,070,803 | PROCÉDÉ. D'ACCfÉS. ÉQUIPEMENT() SERVI D'UTILISATEUR(S) ÀDES SERVI CES DE TYPE MBMS. OFFERTS Pd R U.N RÉSEAU MOBILE L'invention concerne le domaine des réseaux de (téle communication mobile, et plus précisément l'accès d'équipements dirtiiieateurs à des services de diffusion de type MBMS ( Multimedia Broadcast / Multimedia Service ). Comme le sait l'homme de l'art, il a été proposé dans la sixième version des spécifications 3GPP (3rd Generation Partnership Project), régissant la transmission de données multimédia dans les réseaux de (télé)communication mobile (ou cellulaire) au moins 3G, comme par exemple les réseaux UMTS ou EDGE, un service de diffusion unidirectionnelle de type point-à-multipoints (par exemple de données vidéo ou audio), dit MBMS (défini par les spécifications techniques 3GPP TS 25.346 (notamment accessibles sur le site Internet du 3GPP à l'adresse wieme3gppiorg )). Selon le standard 3GPP, et plus précisément selon la version n'fi des spécifi cations techniques 3GPP TS 25.331 (notamment accessible sur le site 2,0 Interne du 3GPP à l'adresse vimi.3gppiorg ), deux configurations différentes peuvent permettre à un équipement d'utilisateur d'accéder à un service MBMS (et donc de se joindre à une session MBMS). Soit l'équipement d'utilisateur présente une première configuration qui le contraint à initialement surveiller (ou écouter) un canal de transport de 25 notifications, appelé MICH ( MBMS notification Indice-ter CHannel ), qui est obligatoirement créé et configuré pour ledit service MBMS, afin de récupérer des W1-formations lui permettant ensuite de surveiller (ou d'écouter) un canal logique transportant des informations de contrôle relatives au service MBMS, appelle MCCH ( MBMS point-to-multipeint Contrai CHannel ). qui est 30 également obligatoirement créé et configuré pour ledit service MBMS. Une fois les informations récupérées dans le canal MCCH, l'équipement d'utilisateur est alors en mesure, si son utilisateur le requiert, d'accéder au5 service IMBUS concerné, Soit l'équipement d'utilisateur présente une seconde configuration qui le contraint à surveiiler (ou écouter) périodiquement le canal MCCH afin de récupérer les informations de contrôle qu'il transporte et qui sont relatives au service MBMS, de manière à pouvoir accéder à ce service MBMS si son utilisateur ie requiert. Dans ce cas, le canal IvIICH est toujours obligatoirement créé et configuré pour le service 1VIBMSi Si une station de base (appelée Node B dans le cas d'un réseau UMTS), du réseau d'accès radio (appelé UTRAN dans le cas d'un réseau ls UMTS), ne supporte pas un service MBMS (et plus précisément son plan de contrôle), alors, lorsqu'elle reçoit du contrôleur de réseau (appelé RNC dans le cas d'un réseau UMTS), auquel elle est couplée, des informations MBMS ( Common Transport Channel Set-up (NBAP 3GPP TS 25.433)) destinées à créer et configurer un canal MICH, elle doit adresser audit contrôleur de 15 réseau un message de rejet de création dudit canal MICH. Par conséquent, les équipements d'utilisateurs qui présentent la première configuration et qui sont connectés à cette station de base ne peuvent pas accéder au service MBMS. Des ressources du réseau, dédiées au service MBMS, sont alors gaspillées inutilement, les équipements d'utilisateurs qui sont connectés à une 20 station de base qui ne supporte pas le canal MICH perdent inutilement' du temps à rechercher les informations du canal M1CH qui ne peuvent pas être envoyées, et le service MBMS n'est pas accessible dans la cellule contrôlée par cette station de base. Si les stations de base et les contrôleurs RNC supportent tous les 25 canaux MICH, mais pas l'ensemble des équipements diutiiisateurs, alors des ressources du réseau, dédiées au service MBMS, sont gaspillées inutilement. Par ailleurs, le protocole RRC ( Radio Resource Contre! ), qui gère notamment l'établissement des canaux MICH et MCCH et qui est défini dans la version n'6 des spécifications techniques 3GPP TS 25.331, impose la 3o transmission dans le canal MCCH des informations définissant la configuration du canal MICH associé. Par conséquent, chaque fois qu'une station de base ne peut pas supporter ie plan de contrôle d'un service MBMS, les équipements d'utilisateurs qui présentent la seconde configuration et qui 3 2896939 lui sont connectés gaspillent inutilement des ressources internes pour traiter lesdites informations. Dans cette situation, un OpèrateUr de réseau ne déploie généralement pas le service MBMS. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose cet effet un dispositif dédié au contrôle de l'accès d'un équipement d'utilisateur à des services de diffusion de type MBMS d'un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réseau eaceés radio. Ce dispositif de contrôle d'accès se caractérise par le fait qu'il comprend Id des moyens de détection chargés de déterminer si des informations générales, relatives à un service de type rv'IBMS et diffusées par te réseau d'accès radio, contiennent des informations de configuration (ou de non configuration, ce qui revient au même) d'un canal de transport de notifications, de type M1CH, dédié à ce service de type MBMS, et 1 des moyens de contrôle chargés : soit de contraindre l'équipement d'utilisateur à surveiller périodiquement un canal logique, de type MCCH, transportant des informations de contrôle relatives au service de type MBMS, en ras de non détermination des informations de configuration du canal de type MICH, 20 afin de récupérer des informations nécessaires pour accéder au service de type MBMS, itt soit d'au moins proposer à l'équipement d'utilisateur de surveiller le canal de type MICH en cas de détermination de ses informations de configuration, afin de récupérer des informations de mise à jour du canal 25 de type MCCH permettant de surveiller ce dernier, pour récupérer les informations nécessaires pour accéder au service de type MBMS. Les moyens de détection peuvent par exemple être chargés de procéder à la détection des Informations de configuration (ou de non configuration) d'un canal de type M1CH lorsque leur équipement d'utilisateur 3o est placé dans un état choisi parmi au moins l'état de veille ou idle ), l'état appelé LIRA_PCH , l'état appelé CELL PCH et l'état appelé CELLFACH . 4 2896939 L'invention propose également un équipement d'utilisateur, pour un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réSeaU d'accès radio et offrant des services de diffusion de type MBMS, équipé d'un diepositif de contrôle d'accès du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également un procédé dédié au contrôle de l'accus d'équipements d'utilisateurs des services de diffusion de type MBMS d'un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réseau d'accès radio. Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste, en cas 10 Cinformatione relatives a un service de type MBMS à transmettre à des stations de base du réseau d'accès radio : i) à déterminer chaque station de base qui ne supporte pas rétablissement d'un canal de transport de notifications, de type M1CH, d6diè au service de type MBMS, puis 15 ii) à ne transmettre des informations relatives à la configuration du canal de type MICH qu'a chaque station de base qui supporte l'établissement d'un tel canal de type MICH, et à transmettre des informations générales relatives au service de type MBMS aux équipements d'utilisateurs, id) à déterminer au moyen d'un équipement d'utilisateur si les informations 20 générales transmises contiennent les informations de configuration du canal de type MICH, et iv) soit à contraindre l'équipement d'utilisateur à surveiller périodiquement un canal logique, de type MCCH, transportant des informations de contrôle relatives au service de type MBMS, en cas de non détermination des informations configuration du canal de type MICH, afin qu'il y récupère des informations nécessaires pour accéder au service de type MBMS, soit à au moins proposer à l'équipement d'utilisateur de surveiller le canal de type MICH en cas de détermination de ses informations de configuration, afin qu'il y récupère des informations de mise à jour du canal 3o de type MCCH peinnettent de surveiller ce dernier, pour y récupérer les informations nécessaires pour accéder au service de type MBMS. Au l'équipement d'utilisateur pOUt procéder à Une détection d'informations de coetiguiation (ou de non configuration) d'un canal de type s 2896939 M1CH lorsqu'il est placé dans un état choisi parmi au moins l'état de veille, l'état LIRA PCH, l'état CELL PCH et ['état CELL_FACH. Par ailleurs, au ii) on peut diffuser les informations au moyen d'un protocole de contrôle de ressources radio tel que celui appelé RRC ( Radio Resource Control L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de (télé)cornrmnieation mobile de troisième génération (3G), par exemple de type UM-FS. Mais, d'une manière générale l'invention s'applique dès lors qu'un canal de notification est géré par une station de base tandis qu'un noeud (UTRAN, contrôleur de réseau radio OU passerelle d'eccès) gère le plan MBMS d'utilisateur, Par conséquent, l'invention concerne également certains réseaux de type 2G, comme par exemple les réseaux GSM, ou des évolutions de l'UMTS, comme par exemple celle appelée LTE. ts D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre de façon très schématique l'architecture générale d'un réseau d'accès radio UTRAIS) d'un réseau de (télé)communication mobile, 20 de type UMTS, et des équipements d'utilisateurs connectés au réseau d'accès radio et équipés d'un dispositif de contrôle d'accès selon l'invention, la figure 2 illustre de façon très schématique et fonctionnelle un exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle d'accès selon l'invention, implanté 2s dans un équipement d'utilisateur de type téléphone mobile. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention est destinée à permettre l'accès d'équipements d'utilisateurs à des services de diffusion de type MBMS ( Multimedia 3o Broadcast / Multimedia Service ) lorsqu'ils sont connectés à des stations de base, d'un réseau d'accès radio d'un réseau de (tèlè)communication mobile, qui supportent ou ne supportent pas une partie au moins du plan de contrôle desdits services de diffusion de type MBMS, et notamment l'établissement 6 2896939 d'un canal de type MICK Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le réseau de (télé)eornffiunieation est de type UMTS (pour Universel! Mobile Telecommunication System ) et qu'il offre des services de diffusion de type s MBMS (ci-après appelés services MBMS). Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau mobile. Flle concerne en effet tout réseau mobile, au moins de deuxième génération (2G), capable de mettre à la disposition d'équipements d'utilisateurs clients, éventuellement mobiles, des services de type MBMS. Id On se réfère tout d'ebord à la figure 1 pour décrire, de façon très schématique, male néanmoins suffisante à la compréhension de l'invention, un exemple de réseau (de (télé)oemrnunication) mobile dans lequel peut être mise en oeuvre l'invention. Le réseau mobile comprend des stations de base 1 -i, appelées ls Node B dans le cas de rUMTS, des contiôleurs de réseau radio (ou de station de base) 2, appelés RNC (pour Radio Network Controller ) dans le cas de I'UMTS, et des équipements d'utilisateurs 3-j, pour certains mobiles, appelés user equipment dans le cas de FUMTS. L'ensemble 4, constitué des stations de base 1-i et des contrôleurs de réseau 2, forme le réseau 20 d'accès radio> appelé UTRAN (pour UMTS Terrestrial Radio Access Network ) dans le cas de FUIT& LUTRAN est connecté à un coeur de réseau (ou coré network ) Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, seules deux stations de base 1-1 et 1-2 (i = 1 ou 2), un contrôleur 2 et deux équipements 25 d'utilisateurs 3-1 et 3-2 Q 1 ou 2) ont été représentés. Mais, les indices i et j peuvent prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à un (1), et le nombre de contrôleurs 2 peut être supérieur à un (1). Les équipements d'utilisateurs 3-j sont des terminaux de communication capables d'échanger par voie d'ondes des données, 30 notamment de service et de contrôle, avec le réseau mobile (ou cellulaire). Il s'agit, par exemple, de terminaux mobiles tels que des téléphones mobiles. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple illustratif et non limitatif, que les équipements d'utilisateurs 3-j sont des téléphones mobiles, 7 2896939 Les contrôleurs 2 sont en charge du contrôle du réseau radio et des actions effectuées par les différents équipements d'utilisateurs 3-j, tandis que les stations de base 1 sont ploc-paiement des émetteurs/récepteurs associés chacun à au moins une zone de couverture (ou cellule) Ci dans laquelle des communications radio peuvent être établies aveu des équipements d'utilisateurs , Comme indiqué précédemment, l'invention propose de rendre accessible des services (de type) MBMS à des équipements d'utilisateurs 3-j, qui sont respectivement connectés à des stations de base 1-i qui supportent Ica ou ne supportent pas le plan de contrôle de ces services MBMS, A cet effet, l'invention propose tout d'abord de rendre optionnelle dans le protocole RRC (TS 25.331) la création (et donc la configuration) du canal de transport de notifications, de type MICF-1 ( MBMS point-te-multipoint Control CF-lannel ). Il est rappelé que le canal de type l'VIICH est dédié au service MBMS conformément al-1 standard 3GPP, et plus précisément conformément à 1a version ne''6 des spécifications techniques TS 25.346 du 3GPP (Technical peclfication Croup Radio Access Nelmork Physical layer Measurements (FDD)), notamment accessible sur le site Internet du 3GPP à l'adresse vtrww.3gpp.org . 20 Conformément au standard 3GPP actuel, le canal de type MICH doit être établi entre chaque station de base 1-i et les téléphoees mobiles 3-j qui sont connectés à elle. Il est chargé de transporter en mode point-à-multipoints des indicateurs de notification (en anglais notification indicators ) qui indiquent une mise à jour d'un canal logique appelé MCCH ( MBMS point-to-2s multipoint Control alarme! ), consécutivement des modifications survenues dans ce dereier, comme par exemple le commencement d'une session MBMS. Le canal MCCH doit être établi entre chaque contrôleur RNC 2 et les téléphones mobiles 3-j qui sont connectés à lui. II est chargé de transporter en mode point-à-multipeints des informations de contrôle relatives 3o au service MBMS concerne. Plus précisément, lorsqu'un service MBMS doit être mis à: la disposition de téléphones mobiles 3-j le coeur de réseau 5 transmet classiquement aux contrôleurs 2:.de. I'1-1TR N, elon le .protocole. RRC. (c Radio Resource Contrai défini par TS 2.e3 versicr n 6): des informations générales relatives à ce service MBMS (appelées en anglais, dans le standard 3GPP, MBMS GENERAL INFORMATION ). Ces informations générales comprennent des informations de configuration du service MBMS et !es informations de configuration du canal MICH et du canal logique MCCH. Lorsqu'un contrôleur 2 reçoit des informations générales relatives à un service MBMS, il détermine si l'une au moins des stations de base qu'il contrôle ne supporte pas une partie au moins du plan de contrôle du service MBMS, et notamment l'établissement d'un canal de type MICH. Pour ce faire, il se réfère par exemple aux données de configuration dîtes O&M ( Operating and Management surveillance et gestion). II peut aussi tenter de oenfigurer un canal MICH sur une station de base H qu'il contrôle à l'aide d'un message dit NBAP Commit Transport Channel Set UP , la station de base 1-i répondant à ce message par une indication de succès ou d'échec de configuration. Si au moins une station de base 1-i (par exemple 1-2) ne supporte pas l'établissement d'un canal de type M1CH, le contrôleur 2 qui la contrôle décide de ne par créer de canal MICH entre cette station de base 1-2 et les 2o téléphones mobiles. qui sont connectés à elle (comme illustré sur la figure 1). Dans ce cas, le contrôleur 2 ne transmet qu'à chaque station de base qu'il contrôle et qui supporte le plan de contrôle du service MBMS (et donc l'établissement d'un canal de type MICH). selon le protocole RRC, les informations de configuration du canal MICH qu'il a reçues, tandis qu'il 2s transmet aux téléphones mobiles 3-j qui sont connectés à lui (via lesdites stations de base 1-i) les informations générales relatives au service MBMS (MBMS GENERAL INFORMATION), A réception des informations, chaque station de base 1-i qui supporte le plan de contrôle du service MBMS correspondant crée un canal MICH. En 3o parallèle, le contrôleur 2 crée (et configure) le canal MCCH vers les téléphones mobiles 3-j conformément aux informations de configuration contenues dans les informations générales qu'il e reçues. C'est ce qui est illustré sur la figure 1 pour la station de base 1-1. ttî En revanche, lorsqu'une station de base 1-i ne supporte pas rétablissement d'un canal de type MICH, seul le canal MCCH est créé (et configuré) entre son contrôleur 2 et les téléphones mobiles 3-j qui lui sont connectés. La station de base n'est donc plus obligée d'adresser un message de rejet de création de canal M1CH à son contrôleur, 2. C'est ce qui est illustré sur la figure 1 pour la station de base 1-2. L'invention propose en outre d'équiper certains au moins des téléphones mobiles 3-j d'un dispositif de contrôle d'accès D. Comme cela est illustré sur la figure 2, à titre d'exemple illustratif et o non limitatif, un dispositif de contrôle d'accès D, selon l'invention, comprend un module de détection MD et un module de contrôle MC. Le module de détection MD est par exemple couplé au module d'émission/réception MER du téléphone mobile 3-j afin d'analyser les informations générales (relatives aux services MBMS )i qu'il reçoit. Plus as précisément, le module de détection MD est chargé de déterminer si les informations générales reçues contiennent des informations de configuration d'un canal MICH dédié à un service MBMS. Pour ce faire, le module de détection MD analyse tout d'abord les informations système ( Systeni Information ) reçues, qui indiquent si un canal MCCH a été créé et configuré, Puis, il analyse les informations générales transportées par le canal MCCH (sur le canal MICH apprend si le canal MCCH a été nais à jour pour un type de service MBMS). Ainsi, chaque fois que le module d'émission/réception MER reçoit des informations générales, le module de détection MD indique au module de contrôle MC si elles comprennent des informations de 2s configuration d'un canal MICH d'un service MBMS. Préférentiellement, le module de détection MD procède à la détection des informations de configuration des canaux MICH lorsque son téléphone mobile 3-j est placé dans son état de veille (ou iule ), ou dans l'un des états appelés, selon le standard, LlRA_PCH , CELLPCH et 3o CELL FACH . Il est rappelé que l'état CELL FACH correspond à une situation dans laquelle le canal de contrôle dédié dit DCCH ( Dedicated Control CHannel ) ainsi qu'éventuellement le canal de trafic dédie dit DTCH (< Dedicated Traffic CHannel - s'il e été eontiguré), est (sont) disponible(s) pour le téléphone mobile 3-j. Les états UA INCH et CELLPCH correspondent à une situation dans laquelle eue n des cane DCCH et DTCH n'est disponible pour le téléphone mobile 3-j. Les états CELLFACH, URAPCH et CELLPCH sont notamment décrits en détail dans les spécifications techniques 3GPP TS 25.331 version n 6). Lorsque le module de contrôle MC est averti par le module de détection MD de l'absence d'information de configuration d'un canal MICH d'un service MBMS, il contraint son téléphone mobile 3-j (par exemple son module d'émissioniréception MER), à surveiller périodiquement le canal MCCH de ce service MBMS, afin qu'il récupère parmi les informations qu'il transporte celles qui sont nécessaires à une application multimédia interne AM qu'il comprend pour accéder au service MBMS, si son utilisateur le requiert. Lorsque le module de contrôle MC est averti par le module de ls détection MID de la présence d'informations de configuration d'un canal MICH d'un service MBMS, il a intérêt (pour des raisons de performance) à contraindre son téléphone mobile 3-j (par exemple son module d'émission/réception MER), à surveiller ce canai MICH, afin qu'il récupère les informations qui vont lui permettre ensuite de surveiller le canal MCCH 2o associé pour récupérer parmi les informations qu'il transporte celles qui sont nécessaires à l'application multimédia interne AM pour accéder au service MBMS, si son utilisateur le requiert. Par conséquent, le module de contrôle MC peut soit proposer à son téléphone mobile 3-j de surveiller le canal M1CH, soit contraindre son téléphone mobile 3-j à surveiller ie canal MICH. 2s L'invention propose donc que les équipements d'utilisateurs s'adaptent eux-mèrnes aux conditions imposées par le réseau mobile auquel ils sont connectes. Ainsi, un équipement d'utilisateur peut accéder à un service MBMS offert par le réseau mobile auquel il est connecté, même si la station de base qui assure cette connectivité ne supporte pas ie plan de o contrôle de ce service MBMS. Cela est particulièrement avantageux car cela permet à l'opérateur d'un réseau mobile de mettre des services MBMS à la disposition de tous ces clients alors même que l'une au moins des stations de base de son réseau mobile ne supporte pas le pian de contrôle de l'un au ri. 2896939 moins des services MBMS. Cette situation se rencontre notamment lorsque le réseau d'accès radio du réseau mobile comporte une interface lu-B ouverte. De pius, l'invention permet d'utiliser des stations de base de type Node B 3GPP R99 (version 99) avec des contrôleurs de réseau radio (RN s) supportant les services MBMS. Le dispositif de contrôle d'accès D selon l'invention, et notamment ses module de détection MD et module de contrôle MC, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou dune combinaison de circuits et de bgiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de centee d'accès et d'équipement d'utilisateur décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager rhomme de rad dans le cadre des revendications ci-après. 12 | Un dispositif (D) est dédié au contrôle de l'accès d'un équipement d'utilisateur (3-j) à des services de diffusion de type MBMS d'un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réseau d'accès radio. Ce dispositif (D) comprend i) des moyens de détection (MD) chargés de déterminer si des informations générales, relatives à un service MBMS et diffusées par le réseau d'accès radio, contiennent des informations de configuration d'un canal de transport de notifications, de type MICH, dédié au service MBMS, et ii) des moyens de contrôle (MC) chargés soit de contraindre l'équipement d'utilisateur (3-j) à surveiller périodiquement un canal logique, de type MCCH, transportant des informations de contrôle relatives au service MBMS, en cas de non détermination des informations de configuration du canal MICH, afin de récupérer des informations nécessaires pour accéder au service MBMS, soit au moins de proposer à l'équipement d'utilisateur (3-j) de surveiller le canal MICH en cas de détermination de ses informations de configuration, afin de récupérer des informations de mise à jour du canal de type MCCH permettant de surveiller ce dernier, de manière à récupérer les informations nécessaires pour accéder au service MBMS. | 1. Dispositif (D) de contrôle d'accès d'un équipement d'utilis teäir (3-j) à des services de diffusion de type MBMS d'un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réseau d'accès radio (4), caractérisé en ce qu'il comprend i) des moyens de détection (MD) agencés pour déterminer si des informations généraies, relatives a un service de type MBMS et diffusées par ledit réseau d'accès radio (4), contiennent des informations de configuration d'Un canal de transport de notifictions, de type MICH, dédié audit service de type MBMS, et fi) des moyens de contrôle (MC) agencés soit pour contraindre ledit équipement d'utilisateur (3-j) à surveiller périodiquement un canal logique, de type MCCH, transportant des informations de contrôle relatives audit service de type MBMS, en cas de non détermination desdites informations de configuration du canal de type MICH, 15 afin de récupérer des informations nécessaires pour accéder audit service de type MBMS soit pour au moins proposer audit équipement d'utilisateur (3-j) de surveiller ledit canal de type MICH en cas de détermination de ses informations de configuration, afin de récupérer des informations de mise à jour dudit canai de type MCCH permettant de surveiller ce dernier, de manière 2o à récupérer lesdites informations nécessaires pour accéder audit service de type MBMS, 2. Dispositif selon la î, caractérisé en ce que lesdits moyens de détectIon (MD) sont agencés pour procéder a une détection d'informations de configuration d'un canai de type MICH lorsque iedIt 2 équipement d'utilisateur (3-j) est placé dans un état choisi dans un groupe comprenant au moins un état de veille, un état appelé URA_PCH , un état appelé CELLPCH et un état appelé CELLFACH . 3. Équipement d'utilisateur (3-j) pour un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réseau d'accès radio -(4) et offrant des, services de 30 diffusion de type MBMS, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de contrôle Ceccès (D) selon l'une des précédentes. 4 Procédé de contrôle d'accès d'équipements d'utilisateurs (3-j) a des services de diffusion de type MBMS d'un réseau de (télé)comrnunicationmobile disposant d'un réseau daccés radie (4), caractérisé en ce qu'il consiste, en cas d'informations relatives à un service de type MBMS à transmettre à des stations de base (1-i) dudit réseau d'accès radio (4), I) ''a déterminer chaque station de base (1-i ne supportant pas l'établissement d'un canal de transport de notifications, de type M1CI-L dédié audit service de type MBMS, puis ii) à ne transmettre des informations ielatives à ia configuration dudit canal de type MICH qu'a chaque station de base t1-i0 qui supporte l'établissement d'un (el canal de type MICH, et à transmettre des informations générales relatives audit service de type MBMS à des Io équipements d'utilisateurs (3-j), puis iii} a déterminer au moyen d'un équipement d'utilisateur (3-j) si lesdites informations générales transmises contiennent lesdites informations de configuration du canal de type M1CH, et iv) soit à contraindre ledit équipement d'utilisateur (3-j) à surveiller périodiquement un canal logique, de type MCCH, transportant des 15 informations de contrôle relatives audit service de type MBMS, en cas de non détermination desdites informations de configuration du canal de type MICH, afin qu'il récupère des informations nécessaires pour accéder audit service de type MBMS, soit à au moins proposer audit équipement d'utilisateur (3-j) de surveiller au moins ledit canal de type MICH en cas de détermination de ses 20 informations de confDuration, afin qu'il récup(.'re des informations de mise à jour dudit canal de type MCCH permettant de surveiller ce dernier, pour récupérer lesdites informations nécessaires pour accéder audit service de type MBMS. 5. Procedé selon la 4, caractérisé en ce qu'au fil) ledit 25 équipement d'utilisateur (3-j) procède à une détection d'informations de configuration d'un canal de type MICH lorsqu'il est placé dans un état choisi dans un groupe comprenant au moins un état de veille, un état appelé LIRA_PCH , un état appelé CELLPCH et un état appelé CELL FACH , 3a 5. Procédé selon rune des 4 et 5, caractérisé en ce qu'au `ii) on diffuse lesdites informations au moyen d'un protocole de contrôle de ressources radio appelé RRC. | H | H04 | H04W | H04W 4 | H04W 4/06 |
FR2889952 | A1 | PROCEDE DE REVETEMENT DES CILS | 20,070,302 | La présente invention se rapporte à un procédé de revêtement fibres kératiniques et notamment des cils consistant à appliquer sur les fibres kératiniques une composition particulière. Par fibres kératiniques, on entend les cils, les sourcils, les poils ou les cheveux. La composition peut se présenter sous la forme d'un mascara, d'un produit pour les sourcils. Plus spécialement, l'invention porte sur un mascara. Par mascara, on entend une composition destinée à être appliquée sur les cils: il peut s'agir d'une composition de maquillage des cils, une base de maquillage des cils (aussi appelée base coat), une composition à appliquer sur un mascara, dite encore top-coat, ou bien encore une composition de traitement cosmétique des cils. Le mascara est plus particulièrement destiné aux cils d'êtres humains, mais également aux faux-cils. D'une manière générale, les compositions de maquillage des cils ou mascaras sont constituées d'au moins une cire ou d'un mélange de cires dispersé dans une phase liquide aqueuse ou solvant organique. Ils présentent en général une texture pâteuse et sont conditionnés dans un récipient comprenant un réservoir muni d'un essoreur et d'un applicateur, notamment sous forme d'une brosse ou d'un peigne, et qui s'appliquent par prélèvement du produit dans le réservoir à l'aide de l'applicateur, passage de l'applicateur au travers de l'essoreur afin d'évacuer la surplus de produit, puis mise en contact de l'applicateur imprégné de mascara sur les cils. II est également connu par exemple des documents US 2 007 245 ou FR 2 833 163 des mascaras sous forme solide dits aussi mascaras pains qui sont des compositions comportant une forte proportion de cires, de pigments et de tensioactifs, délitables à l'eau c'est à dire qu'ils nécessitent, préalablement à leur application sur les cils, la mise en contact avec une phase aqueuse de manière à solubiliser partiellement le pain de mascara. En particulier l'application se fait via une brosse imprégnée d'eau qui est mise en contact avec le mascara puis le mélange prélevé et ensuite appliqué sur les cils avec la brosse de manière à déposer de la matière sur les cils. La présente invention a pour but de proposer une autre voie de formulation pour une composition de revêtement des fibres kératiniques, notamment des cils, qui permet en particulier une application rapide, directe et pratique sur les cils, sans l'intermédiaire d'une brosse (transfert de matière direct sur les cils) et délitable à sec. Par délitable à sec , on entend que la composition est applicable sur les fibres kératiniques et apte à former un dépôt adhérent et gainant sur lesdites fibres sans nécessiter de mise en contact préalable avec une phase aqueuse, par opposition aux mascaras pains qui sont délitables à l'eau et doivent au préalable être solubilisés partiellement pour être appliqués sur les fibres et former un dépôt adhérent et gainant. La composition mise en oeuvre dans la procédé selon l'invention présente en outre de bonnes propriétés de tenue (notamment à l'eau et à l'effritement) et un dépôt important et homogène de matière sur les cils. De façon plus précise, l'invention a pour objet un procédé de revêtement des fibres kératiniques comprenant l'application sur les dites fibres kératiniques d'au moins une couche d'au moins une composition présentée sous forme d'un stick, ladite composition étant délitable à sec. Selon un autre aspect, l'invention vise un procédé de revêtement des fibres kératiniques consistant à mettre lesdites fibres au contact d'une partie au moins de la surface d'un stick d'une composition délitable à sec; et à causer un déplacement relatif entre la surface du stick et les fibres de manière à provoquer le délitage de la composition et son application sur les fibres sous forme d'un dépôt d'au moins une couche. Par stick, on désigne un bâton, de forme prédéterminée, généralement cylindrique, et qui, en l'absence de contrainte, à température ambiante et à pression atmosphérique, conserve sa forme prédéterminée. Ainsi conditionnée sous forme d'un stick, la composition est qualifiée d'autoportée, de préférence pendant au moins 60 secondes. Généralement, de tels sticks sont obtenus par coulage à chaud de la composition dans un moule. Alternativement, de tels sticks peuvent être obtenus par extrusion. De manière plus spécifique, la composition conditionnée sous forme de stick présente une 30 dureté allant de 500 à 18200 Pa. Avantageusement, la composition présente une dureté allant de 900 à 10000 Pa, et, de préférence, de 1800 à 8200 Pa. Avec une telle dureté, la texture est assez molle pour permettre une application directe et aisée sur les cils, notamment un dépôt de matière par simple mise en contact avec les cils, sans exercer une pression exagérée sur la frange de cils. Pour déterminer la dureté d'un stick conforme à l'invention, on peut utiliser la méthode dite du fil à couper le beurre , qui consiste à couper transversalement le stick à l'aide d'un fil rigide de diamètre 250 pm en tungstène en faisant avancer le fil relativement au stick à une vitesse de 100 mm/min. La dureté correspond à la force maximale de cisaillement exercée par le fil sur le stick à 20 C, cette force étant mesurée au moyen d'un dynamomètre DFGS2 commercialisé par la société INDELCO-CHATILLON. La mesure est reproduite 6 fois puis moyennée. La mesure est reproduite 6 fois. La moyenne des 6 valeurs lues au moyen du dynamomètre mentionné ci-dessus, notée Y, est donnée en grammes. Cette moyenne est convertie en Pascal par l'équation suivante pour obtenir la valeur de dureté : (Y x 10-3 x 9,8) / surface de la section transversale du stick (en m2) Dans le cas d'un stick cylindrique de section circulaire, la surface de la section transversale est égale à u x R2, R étant le rayon du stick exprimé en mètres. Selon cette méthode la dureté d'une composition cosmétique conforme à l'invention présentée sous la forme d'un stick varie, a plus ou moins 10% près, de 500 à 18200 Pa, notamment de 900 à 10000 Pa, et plus particulièrement de 1800 à 8200 Pa. La composition utilisée dans le procédé selon l'invention comprend avantageusement une phase grasse liquide et au moins un agent structurant de ladite phase grasse liquide, via lesquels est ajustée la dureté de la composition. Phase grasse liquide Par phase grasse liquide, au sens de la demande, on entend une phase grasse liquide à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), composée d'un ou plusieurs corps gras non aqueux liquides à température ambiante, appelés aussi huiles ou, compatibles entre eux. L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles et/ou les huile non volatiles, et leurs 30 mélanges. La ou les huiles peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 5 à 85 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 à 70 % et de façon encore plus préférée de 15 à 60 % en poids. Par " huile volatile", on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Solt par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment I'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, I'heptaméthyl hexyltrisiloxane, I'heptaméthyloctyl trisiloxane, I'hexaméthyl disiloxane, I'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. On peut également citer les huiles linéaires alkyltrisiloxanes volatiles de formule générale (I) CH 3 / CH \ / SiO Si O Si CH \ 3/3 R où R représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 4 atomes de carbone et dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène peuvent être substitués par un atome de fluor ou de chlore. Parmi les huiles de formule générale (I), on peut citer: le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, et le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5heptaméthyl trisiloxane, correspondant aux huiles de formule (I) pour lesquelles R est respectivement un groupe butyle, un groupe propyle ou un groupe éthyle. On peut également utiliser des solvants volatils fluorés tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane. Selon un mode de réalisation particulier, la composition comprend une huile volatile ou un mélange d'huiles volatiles, ou phase grasse liquide volatile, présentant dans la composition un profil d'évaporation tel que la masse d'huile(s) volatile(s) évaporée(s) au bout de trente minutes va de 1,7 à 370 mg/cm2, notamment de 2 à 70 mg/cm2, et en particulier de 2 à 30 mg/cm2. Le profil d'évaporation est mesuré selon le protocole suivant: On introduit dans un cristallisoir (diamètre: 7 cm) placée sur une balance se trouvant dans une enceinte d'environ 0,3 m3 régulée en température (25 C) et en hygrométrie (humidité relative 50 %) 15 g d'huile ou du mélange d'huiles à tester. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPST -MOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2700 tours/minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant le solvant, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20 cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers, et en particulier à trente minutes, la masse d'huile(s) restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). De préférence encore, la composition comprend au moins une huile volatile choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, les huiles siliconées volatiles ayant de 2 à 7 atomes de silicium et leurs mélanges. La composition peut également comprendre au moins une huile non volatile, et notamment choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triesters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de diisostéaryle; et les esters du pentaérythritol; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2- butyloctanol, le 2- undécylpentadécanol; les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique; les carbonates, les acétales, les citrates, et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates; Les huiles fluorées utilisables dans l'invention sont notamment des huiles fluorosiliconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752. Selon un mode de réalisation, la phase grasse peut comprendre une huile ester. Cette huile ester peut être choisie parmi les esters des acides monocarboxyliques avec les monoalcools et polyalcools. Avantageusement, ledit ester répond à la formule (I) suivante: R,-CO-O-R2 (I) où R, représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou 25 plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. R2 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone et mieux de 3 à 20 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. Par éventuellement substitué , on entend que R, et ou R2 peuvent porter un ou plusieurs substituants choisis, par exemple, parmi les groupements comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi O, N et S, tels que amino, amine, alcoxy, hydroxyle. De préférence, le nombre total d'atomes de carbone de R, + R2 est > 9. R, peut représenter le reste d'un acide gras, de préférence supérieur, linéaire ou, de 35 préférence ramifié comprenant de 1 à 40 et mieux de 7 à 19 atomes de carbone et R2 peut représenter une chaîne hydrocarbonée linéaire ou de préférence ramifiée contenant de 1 à 40, de préférence de 3 à 30 et mieux de 3 à 20 atomes de carbone. De nouveau, de préférence, le nombre d'atomes de carbone de R, + R2 > 9. Des exemples des groupes R, sont ceux dérivés des acides gras choisis dans le groupe constitué des acides acétique, propionique, butyrique, caproïque, caprylique, pélargonique, caprique, undécanoïque, !aurique, myristique, palmitique, stéarique, isostéarique, arachidique, béhénique, oléique, linolénique, linoléïque, éléostéarique, arachidonique, érucique, et de leurs mélanges. Des exemples d'esters sont, par exemple, l'huile de purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, l'érucate d'octyl 2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, et les heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, par exemple d'alcools gras. Avantageusement, les esters sont choisis parmi les composés de la formule (I) ci-dessus, dans laquelle R, représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, et R2 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone, et mieux de 3 à 20 atomes de carbone. De préférence, R, est un groupe alkyle ramifié non substitué de 4 à 14 atomes de carbone, de préférence de 8 à 10 atomes de carbone et R2 est un groupe alkyle ramifié non substitué de 5 à 15 atomes de carbone, de préférence de 9 à 11 atomes de carbone. De préférence dans la formule (I), R,-CO- et R2 ont le même nombre d'atomes de carbone et dérivent du même radical, de préférence alkyle ramifié non substitué, par exemple isononyle, c'est-à-dire que avantageusement la molécule d'huile ester est symétrique. L'huile ester sera choisie, de préférence, parmi les composés suivants: I'isononanoate d'isononyle, - I'octanoate de cétostéaryle, -le myristate d'isopropyle, - le palmitate d'éthyl-2-hexyle, - le stéarate d'octyl 2dodécyle, - I'érucate d'octyl 2-dodécyle, - I'isostéarate d'isostéaryle et leurs mélanges. La phase grasse liquide peut représenter de 5 à 85% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 à 70% et de façon encore plus préférée de 15 à 60% en poids. Aqent structurant La composition selon l'invention peut comprendre au moins un agent structurant de la phase grasse liquide (formée par les huiles ou solvants organiques volatiles ou non volatiles décrits plus haut) choisi parmi les cires, les polymères semi-cristallins, les gélifiants lipophiles et leurs mélanges. L'agent structurant peut représenter de 1 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 5 à 20% et de façon encore plus préférée de 7,5 à 17% en poids La quantité en structurant huileux peut être ajustée par l'homme du métier en fonction du propriétés de structuration desdits agents. Cire (s) La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide, déformable ou non déformable, à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C et notamment jusqu'à 120 C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 C, et en particulier supérieur ou égal à 55 C. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant: Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 C à 100 C, à la vitesse de chauffe de 10 C/minute, puis est refroidi de 100 C à -20 C à une vitesse de refroidissement de 10 C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de 20 C à 100 C à une vitesse de chauffe de 5 C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. Les cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention présentent généralement une dureté allant de 0,5 MPa à 15 MPa, notamment supérieure à 1 MPa. La dureté est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination TA-XT2 par la société RHEO, équipé d'un cylindre en inox d'un diamètre de 2 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénétrant dans la cire à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Le protocole de mesure est le suivant: La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 C avant d'effectuer la mesure de la dureté ou du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,1 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 0,3 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0,5 mm/s. La valeur de la dureté est la force de compression maximale mesurée divisée par la surface du cylindre du texturomètre en contact avec la cire. La composition peut comprendre au moins une cire choisie parmi: -les cires dites structurante , ayant peu d'affinité avec la phase grasse liquide de la composition, - les cires dites non structurantes présentant une affinité avec la phase grasse liquide de la composition - et leurs mélanges. Le caractère " structurant" ou "non structurant" de la cire est défini à partir de la valeur de dureté obtenue sur un mélange binaire constitué de 15% cire et 85% de la ou des huiles de la phase grasse liquide de la composition. La dureté du mélange binaire est mesurée selon le protocole suivant: On fait fondre la cire à une température d'environ 10 C au dessus du point de fusion de la cire sous agitation au barreau aimanté puis, après fusion totale de la cire, la ou les huiles sont ajoutées. L'agitation au barreau aimanté est maintenue pendant 30 min. Le mélange est coulé dans un moule aluminium préalablement chauffé à 42 C, on laisse reposer 10 min à 25 C et l'ensemble est placé 20 minutes à -28 C, puis démoulé et conditionné dans un conditionnement de 12,3 mm de diamètre qui est conservé à une température de 20 C, 24 heures avant de faire la mesure. La dureté est mesurée par la méthode dite du fil à couper le beurre , qui consiste à couper transversalement le stick à l'aide d'un fil rigide de diamètre 250 pm en tungstène en faisant avancer le fil relativement au stick à une vitesse de 100 mm/min. La dureté correspond à la force maximale de cisaillement exercée par le fil sur le stick à 20 C, cette force étant mesurée au moyen d'un dynamomètre DFGS2 commercialisé par la société INDELCOCHATILLON. La mesure est reproduite 6 fois puis moyennée. La dureté est exprimée en grammes. Est considérée comme structurante une cire dont le mélange binaire tel que défini ci-dessus présente une dureté supérieure ou égale à 35 g ( 2 g). Par opposition, est considérée comme non structurante une cire dont le mélange binaire tel que défini ci-dessus présente une dureté inférieure à 35 g ( 2 g). On peut moduler la dureté de la composition en choisissant judicieusement les cires structurante et non structurante en fonction de la dureté du mélange binaire cire(s)-huile(s). Avantageusement, la composition comprend au moins un cire structurante et au moins un cire non structurante, qui sont de préférence présentes en un ratio cire structurante / cire non structurante allant de 5/95 à 50/50, mieux de 10/90 à 40/60 et encore mieux de 15/85 à 35/65. Les cires structurantes et/ou non structurantes peuvent être choisies parmi les cires protiques, les cires aprotiques et leurs mélanges. Cire abrotique On entend par "cire aprotique", une cire comprenant peu ou ne comprenant pas d'atome d'hydrogène lié à un atome fortement électronégatif tel que O ou N. De préférence, les cires aprotiques sont choisies parmi les cires apolaires, c'est-à-dire des cires constituées uniquement de molécules ne comportant que des atomes de carbone et d'hydrogène dans leur structure chimique, autrement dit ne comprenant pas d'hétéroatomes (tels que O, N, P) . On peut citer à titre d'exemples de cires aprotiques, en particulier apolaires, les cires de paraffine, les cires microcristallines, l'ozokérite, la cérésine et les cires synthétiques comme les cires de polyméthylène, de polyéthylène, de propylène et leurs copolymères éthylène/propylène ou encore les cires de Fischer-Tropsch et leurs mélanges. Peuvent être considérées comme aprotiques au sens de la présente invention, les cires obtenues par esterification ou modifiées par esterification et qui peuvent comprendredes groupes OH résiduels en fonction du rendement de l'esterification. De telles cires sont par exemple la cire issue de la réaction d'un acide gras sur un polyol ramifié de type ditrimethylol comme par exemple celles commercialisées sous la dénomination HEST par la société Heterene. On peut également citer les cires modifiées siliconées comme la cire de candellila siliconée commercialisée par Koster Keunen sous la dénomination Siliconyl candellila. Sont également considérées comme aprotiques les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32 telles que l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée ou encore la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique. La cire aprotique est de préférence choisie parmi les cires microcristallines, les cires de paraffine, les cires de polyéthylène, en particulier la cire commercialisée sous la référence WAX AC 617 par la société Honeywell, et leurs mélanges. La ou les cire(s) aprotique(s) peu(ven)t être présente(s) en une teneur allant de en poids par rapport au poids total de la composition. Par opposition aux cires aprotiques, sont considérées comme protiques les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline; la cire d'orange, la cire de citron, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire du Japon, la cire de Berry, la cire de shellac et la cire de sumac; la cire de Montan, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, les cires issues de la réaction d'acides gras sur des carbohydrates, comme les disaccharides de type sucrose, telles que le polybéhénate de sucrose, commercialisé par Croda sous la dénomination Cromaderm B, les cires hydroxyesters comme par exemple la cire (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 telles que celles vendues sous les dénominations Kester Wax K 82 P et Kester Wax K 80 P par la société KOSTER KEUNEN. On peut également citer les cires alcools gras choisies parmi les alcools gras saturés ou non, ramifiés ou non, comportant de 20 à 60 atomes de carbone ou des mélanges comprenant au moins 30% desdits alcools gras, par exemple avec du polyéthylène, comme par exemple la cire commercialisée sous la référence PERFORMACOL 550 L par la société NEW PHASE TECHNOLOGIES La cire protique est de préférence choisie parmi la cire d'abeille, les cires alcool gras comprenant de 20 à 60 atomes de carbone et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation avantageux, la composition selon l'invention comprend au moins une cire protique, de préférence polaire, et au moins une cire aprotique, de préférence apolaire, choisies parmi les cires citées ci-dessus. Selon un mode de réalisation de l'invention, la composition comprend au moins une phase grasse liquide comprenant au moins une huile hydrocarbonée volatile choisie parmi les isoparaffines ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment l'isododécane, au moins une cire aprotique, de préférence polaire choisie parmi les cires de polyéthylène, qui est non structurante, et au moins une cire polaire choisie parmi les cires alcool gras qui est structurante. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la composition comprend au moins une phase grasse liquide comprenant au moins une huile siliconée volatile choisie parmi les huiles de silicones cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m2is), et notamment la cyclopentadiméthylsiloxane, au moins une cire aprotique, de préférence apolaire, choisie parmi la cire de polyéthylène, qui est structurante en raison de son affinité avec les huiles siliconées, et au moins une cire protique, de préférence polaire choisie parmi la cire d'abeille, qui est non structurante. La ou les cire(s) structurante et non structurante peu(ven)t représenter de 1 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 5 à 20% et de façon encore plus préférée de 7,5 à 17% en poids Polymères semi-cristallins On entend par polymère des composés comportant au moins deux motifs, de préférence au moins 3 motifs et plus spécialement au moins 10 motifs de répétition. Par "polymère semicristallin", on entend des polymères comportant une partie cristallisable, une chaîne pendante cristallisable ou une séquence cristallisable dans le squelette, et une partie amorphe dans le squelette et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). Lorsque la partie cristallisable est sous forme d'une séquence cristallisable du squelette polymérique, la partie amorphe du polymère est sous forme de séquence amorphe; le polymère semi-cristallin est dans ce cas un copolymère séquencé par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc, comportant au moins une séquence cristallisable et au moins une séquence amorphe. Par "séquence", on entend généralement au moins 5 motifs de répétition identiques. La ou les séquences cristallisables sont alors de nature chimique différente de la ou des séquences amorphes. Le polymère semi-cristallin a une température de fusion supérieure ou égale à 30 C (notamment allant de 30 C à 80 C), de préférence allant de 30 C à 60 C. Cette température de fusion est une température de changement d'état du premier ordre. Cette température de fusion peut être mesurée par toute méthode connue et en particulier à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C). De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins auxquels s'applique l'invention présentent une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure ou égale à 1 000. De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins de la composition de l'invention ont une masse moléculaire moyenne en nombre Mn allant de 2 000 à 800 000, de préférence de 3 000 à 500 000, mieux de 4 000 à 150 000, notamment inférieure à 100 000, et mieux de 4 000 à 99 000. De préférence, ils présentent une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure à 5 600, allant par exemple de 5 700 à 99 000.Par "chaîne ou séquence cristallisable", on entend au sens de l'invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l'état amorphe à l'état cristallin, de façon réversible, selon qu'on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l'invention est un groupement d'atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d'atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère. Avantageusement, la "chaîne pendante cristallisable" peut être chaîne comportant au moins 6 atomes de carbone. Le polymère semi-cristallin peut être choisi parmi les copolymères séquencés comportant au moins une séquence cristallisable et au moins une séquence amorphe, les homopolymères et les copolymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable par motif de répétition, leurs mélanges. De tels polymères sont décrits par exemple dans le document EP 1396259. Selon un mode plus particulier de réalisation de l'invention, le polymère est issu d'un monomère à chaîne cristallisable choisi parmi les (méth) acrylates d'alkyle saturés en C14 à C22. A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin structurant utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les produits Intelimer de la société Landec décrits dans la brochure "Intelimer polymers", Landec IP22 (Rev. 4-97). Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25 C). Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et présentent la formule X précédente. Gélifiants lipophiles Les gélifiants utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des gélifiants lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. Comme gélifiant lipophile minéral, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V par la société ELEMENTIS. On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 pm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes: on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être: - des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées Silica silylate selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530 par la société CABOT, - des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972 , et Aerosil R974 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610 et CAB-O-SIL TS-720 par la société CABOT. La silice pyrogénée hydrophobe présente en particulier une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. On peut également utiliser des gélifiants organique moléculaires non polymériques, également appelés organogélateurs, associés à une phase grasse liquide (qui peut être la phase grasse liquide de la composition selon l'invention), qui sont des composés dont les molécules sont capables d'établir entre elles des interactions physiques conduisant à une auto-agrégation des molécules avec formation d'un réseau supramoléculaire 3D qui est responsable de la gélification de la phase grasse liquide. Le réseau supra-moléculaire peut résulter de la formation d'un réseau de fibrilles (dues aux empilements ou agrégations de molécules d'organogélateur), immobilisant les molécules de la phase grasse liquide. L'aptitude à former ce réseau de fibrilles, et donc à gélifier, dépend de la nature (ou classe chimique) de l'organogélateur, de la nature des substituants portés par ses molécules pour une classe chimique donnée et de la nature de la phase grasse liquide. Les interactions physiques sont diverses mais excluent la cocristallisation. Ces interactions physiques sont en particulier des interactions du type interactions hydrogènes auto-complémentaires, interactions t entre cycles insaturés, interactions dipolaires, liaisons de coordination avec des dérivés organométalliques et leurs associations. En général, chaque molécule d'un organogélateur peut établir plusieurs types d'interactions physiques avec une molécule voisine. Aussi, avantageusement, les molécules des organogélateurs selon l'invention comportent au moins un groupement capable d'établir des liaisons hydrogènes et mieux au moins deux groupements capables d'établir des liaisons hydrogène, au moins un cycle aromatique et mieux aux moins deux cycles aromatiques, au moins une ou plusieurs liaisons à insaturation éthylénique et/ou au moins un ou plusieurs carbones asymétriques. De préférence, les groupements capables de faire des liaisons hydrogènes sont choisis parmi les groupements hydroxyle, carbonyle, amine, acide carboxylique, amide, urée, benzyle et leurs associations. Le ou les organogélateurs sont solubles dans la phase grasse liquide après chauffage jusqu'à obtention d'une phase liquide homogène transparente. Ils peuvent être solides ou liquides à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les organogélateurs moléculaires utilisables dans la composition selon l'invention sont notamment ceux décrits dans le document "Specialist Surfactants", édité par D. Robb de 1997, p.209-263, chapitre 8 de P. Terech, les demandes européennes EP-A-1068854 et EP- A-1086945 ou encore dans la demande WO-A-02/47031. On peut notamment citer parmi ces organogélateurs, les amides d'acides carboxyliques en particulier les acides tri-carboxyliques comme les cyclohexanetricarboxamides (voir la demande de brevet européen EP-A1068854), les diamides ayant des chaînes hydrocarbonées contenant chacune de 1 à 22 atomes de carbone, par exemple de 6 à 18 atomes de carbone, lesdites chaînes étant non substituées ou substituées avec au moins un substituant choisi parmi les groupes ester, urée et fluoro (voir la demande EP-A-1086945) et notamment les diamides résultant de la réaction du diaminocyclohexane, en particulier du diaminocyclohexane sous forme trans, et d'un chlorure d'acide comme par exemple le N,N'-bis (dodécanoyl) -1,2-diaminocyclohexane, les amides de N-acylamino acides comme les diamides résultant de l'action d'un N-acylamino acide avec des amines comportant de 1 à 22 atomes de carbone, comme par exemple ceux décrits dans le document WO-93/23008 et notamment les amides de l'acide Nacylglutamique où le groupe acyle représente une chaîne alkyle en C8 à C22 tels que le dibutylamide de l'acide N-Lauroyl-L-glutamique, fabriqué ou commercialisé par la société Ajinomoto sous la dénomination GP-1 et leurs mélanges. Les gélifiants lipophiles organiques polymériques sont par exemple: - les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG6 , KSG16 et de KSG18 par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C et Trefil E-506C par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYC , SR DMF10 , SR-DC556 , SR 5CYC gel , SR DMF 10 gel et de SR DC 556 gel par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204 et de JK 113 par la société GENERAL ELECTRIC; - l'éthylcellulose comme celle vendue sous la dénomination Ethocel par la société DOW CHEMICAL; - les polycondensats de type polyamide résultant de la condensation entre (a) au moins un acide choisi parmi les acides dicarboxyliques comprenant au moins 32 atomes de carbone tels que les acides gras dimères et ([3) un alkylène diamine et en particulier l'éthylène diamine, dans lequel le polymère polyamide comprend au moins un groupe acide carboxylique terminal estérifié ou amidifié avec au moins un mono alcool ou une mono amine comprenant de 12 à 30 atomes de carbone linéaires et saturés, et en particulier, les copolymères d'éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Uniclear 100 VG par la société ARIZONA CHEMICAL; -les polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680 comme par exemple ceux commercialisés sous la référence Dow Corning 2-8179 Gellant par la société DOW CORNING; - les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en C, à C6, et en particulier en C, à C3 et leurs mélanges; - les copolymères séquencés, éventuellement hydrogénés, de type "dibloc", "tribloc" ou "radial", en particulier à blocs styrène et à blocs éthylène/alkylène en C3-C4. Comme copolymère dibloc, de préférence hydrogéné, on peut citer les copolymères de styrène-éthylène/propylène, les copolymères de styrèneéthylène/butadiène. Des polymères diblocs sont notamment vendus sous la dénomination Kraton G1701 E par la société Kraton Polymers. Comme copolymère tribloc, de préférence hydrogéné, on peut citer les copolymères de styrène-éthylène/propylène-styrène, les copolymères de styrène-éthylène/butadiène-styrène, les copolymères de styrène-isoprènestyrène, les copolymères de styrène-butadiène- styrène. Des polymères triblocs sont notamment vendus sous les dénominations Kraton G1650, Kraton G1652, Kraton D1101, Kraton D1102, Kraton D1160 par la société Kraton Polymers. On peut également utiliser un mélange de copolymère hydrogéné tribloc styrènebutylène/éthylène-styrène et de polymère étoile hydrogéné éthylènepropylène-styrène, un tel mélange étant notamment dans l'isododécane. De tels mélanges sont par exemple vendus par la société PENRECO sous les dénominations commerciales VERSAGEL M5960 et VERSAGEL M5670. On peut également citer les copolymères polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luvitol HSB par la société BASF. Parmi les gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL ou Rheopearl KL par la société CHIBA FLOUR. Composé pâteux La composition selon l'invention peut comprendre au moins un composé pâteux. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 23 C une fraction liquide et une fraction solide. Le composé pâteux a de préférence une dureté à 20 C allant de 0,001 à 0,5 MPa, de 35 préférence de 0,002 à 0,4 MPa. La dureté est mesurée selon une méthode de pénétration d'une sonde dans un échantillon de composé et en particulier à l'aide d'un analyseur de texture (par exemple le TA-XT2i de chez Rhéo) équipé d'un cylindre en inox de 2 mm de diamètre. La mesure de dureté est effectuée à 20 C au centre de 5 échantillons. Le cylindre est introduit dans chaque échantillon à une pré-vitesse de 1 mm/s puis à une vitesse de mesure de 0, 1 mm/s, la profondeur de pénétration étant de 0,3 mm. La valeur relevée de la dureté est celle du pic maximum. Ce composé pâteux est en outre, à la température de 23 C, sous la forme d'une fraction liquide et d'une fraction solide. En d'autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux est inférieure à 23 C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23 C représente de 23 à 97% en poids du composé. Cette fraction liquide à 23 C représente de préférence entre 40 et 85% en poids du composé. La fraction liquide en poids du composé pâteux à 23 C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23 C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est l'enthalpie consommée par le composé pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le composé pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide. Le composé pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10 C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le composé de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23 C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23 C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 C représente de préférence de 40 à 100% en poids du composé, de préférence de 50 à 100%, de préférence 80 à 100%, de préférence encore de 90 à 100% en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 C est égale à 100%, la température de la fin de la plage de fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32 C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23 C. Le composé pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d'origine végétale. Un composé pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale. Le composé pâteux est avantageusement choisi parmi - la lanoline et ses dérivés - les composés siliconés polymères ou non - les composés fluorés polymères ou non - les polymères vinyliques, notamment: É les homopolymères d'oléfines É les copolymères d'oléfines É les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés É les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30 É les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30 É les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050, - les esters et les polyesters, et leurs mélanges. Le composé pâteux est de préférence polymère, notamment hydrocarboné. Un composé pâteux siliconé et fluoré préféré est le polyméthyl trifluoropropryl méthylalkyl diméthylsiloxane, fabriqué sous la dénomination X22-1088 par SHIN ETSU. Lorsque le composé pâteux est un polymère siliconé et/ou fluoré, la composition comprend avantageusement un agent compatibilisant tel que les esters à courte chaîne comme le néopentanoate d'isodécyle. Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènesoxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènesoxydes à longue chaîne sont disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1.000 à 10.000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 0E) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par Akzo Nobel. Parmi les esters, on préfère notamment - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12- hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol - les esters de phytostérol, - les esters de pentaérythritol - les esters formés à partir É d'au moins un alcool, l'un au moins des alcools étant un alcool de Guerbet et É d'un dimère diacide formé à partir d'au moins un acide gras insaturé, comme l'ester de dimère d'acides gras de tallol comprenant 36 atomes de carbone et d'un mélange i) d'alcools de Guerbet comprenant 32 atomes de carbone et ii) d'alcool béhénylique; l'ester de dimère d'acide linoléique et d'un mélange de deux alcools de Guerbet, le 2-tétradécyl-octadécanol (32 atomes de carbone) et le 2-hexadécyleicosanol (36 atomes de carbone). - les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un acide dicarboxylique ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, - les polyesters qui résultent de l'estérification, par un acide polycarboxylique d'un ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique comme le Risocast DA-L et le Risocast DAH commercialisés par la société japonaise KOKYU ALCOHOL KOGYO, qui sont des esters résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide dilinoléïque ou l'acide isostéarique -les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide carboxylique aliphatique; (Salacos HCIS (V)-L commercialisé par la société Nishing Oil) L'acide carboxylique aliphatique comprend de 4 à 30 et de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Il est de préférence choisi parmi l'acide héxanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide octanoïque, l'acide éthyl-2 héxanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, acide dodécanoïque, l'acide tridécanoïque, l'acide tétradécanoïque, l'acide pentadécanoïque, l'acide héxadécanoïque, l'acide héxyldécanoïque, l'acide heptadécanoïque, l'acide octadécanoïque, l'acide isostéarique, l'acide nonadécanoïque, l'acide eicosanoïque, l'acide isoarachidique, l'acide octyldodécanoïque, l'acide henéicosanoïque, l'acide docosanoïque, et leurs mélanges. L'acide carboxylique aliphatique est de préférence ramifié. L'ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique est avantageusement issu d'un acide carboxylique aliphatique hydroxylé comportant de 2 à 40 atomes de carbone, de préférence de 10 à 34 atomes de carbone et mieux de 12 à 28 atomes de carbone, et de 1 à 20 groupes hydroxyle, de préférence de 1 à 10 groupes hydroxyle et mieux de 1 à 6 groupes hydroxyle. L'ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique est choisi parmi: a) les esters partiels ou totaux d'acides monocarboxyliques aliphatiques mono hydroxylés linéaires, saturés; b) les esters partiels ou totaux d'acides monocarboxyliques aliphatiques mono hydroxylés insaturés; c) les esters partiels ou totaux de polyacides carboxyliques aliphatiques mono hydroxylés saturés; d) les esters partiels ou totaux de polyacides carboxyliques aliphatiques poly hydroxylés saturés; e) les esters partiels ou totaux de polyols aliphatiques en C2 à C16 ayant réagi avec un mono ou un poly acide carboxylique aliphatique mono ou poly hydroxylé, et leurs mélanges. Les esters aliphatiques d'ester sont avantageusement choisis parmi: l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 1 (1/1) ou monoisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, - l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 2 (1/2) ou le diisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, - l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 3 (1/3) ou triisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, - et leurs mélanges. Le composé pâteux représente de préférence 0,5 à 85%, mieux 1 à 60%, mieux 2 à 30% et mieux encore 5 à 15% en poids de la composition. Phase aqueuse La composition selon l'invention peut comprendre une phase aqueuse qui peut être constituée essentiellement d'eau; elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant miscible à l'eau(miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4 et leur melanges. Selon un mode de réalisation, la composition comprend une phase aqueuse en une teneur inférieure à 10% , de préférence inférieure à 5% en poids, et mieux inférieure à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon une autre mode de réalisation, la composition comprend une phase aqueuse en une teneur allant de 5 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 10 % à 80 % en poids, et préférentiellement allant de 15 % à 60 % en poids. Système émulsionnant La composition selon l'invention peut contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents notamment en une proportion allant de 0,01 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, mieux de 1 à 15 % et mieux de 2 à 10 %. Selon l'invention, on utilise généralement un émulsionnant choisi de manière appropriée 35 pour l'obtention d'une émulsion huile-dans-eau. En particulier, on peut utiliser un émulsionnant possédant à 25 C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotériques et leurs associations. On peut se reporter au document Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER , volume 22, p. 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques, amphotériques et non ioniques. Gélifiant hydrophile Lorsqu'elle comprend une phase aqueuse, la composition selon l'invention peut comprendre un gélifiant hydrophile. Les gélifiants hydrophiles utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être choisi parmi: les homo- ou copolymères d'acides acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et leurs esters et en particulier les produits vendus sous les dénominations VERSICOL F ou VERSICOL K par la société ALLIED COLLOID, UTRAHOLD 8 par la société CIBA-GEIGY, les acides polyacryliques de type SYNTHALEN K, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations RETEN par la société HERCULES, le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination DARVAN N 7 par la société VANDERBILT, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination HYDAGEN F par la société HENKEL, les copolymères acide polyacryliques/acrylates d'alkyle de type PEMULEN, l'AMPS (Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé) commercialisé par la société CLARIANT, les copolymères AMPS/acrylamide de type SEPIGEL ou SIMULGEL commercialisés par la société SEPPIC, et les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulés ou non), et leurs mélanges. Les polymères filmogènes hydrosolubles cités plus bas peuvent également jouer le rôle de gélifiant hydrophile. Le gélifiant hydrophile peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches allant de 0,01 % à 30 % en poids, de préférence de 0,5 % à 20 % en poids, mieux de 1 % à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Polymère filmogène La composition selon l'invention peut comprendre selon un mode de réalisation particulier au moins un polymère filmogène. Le polymère filmogène peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches (ou matières actives) allant de 0,1 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 20 % en poids, et mieux de 1 % à 15 % en poids. Dans la présente invention, on entend par polymère filmogène , un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les cils, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconnée. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides. Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés a, (3 -éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. On utilise de préférence l'acide (méth)acrylique et l'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth)acrylique. Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C30, de préférence en C1-C20, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C10, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6. Parmi les (méth)acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de cyclohexyle. Parmi les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle. Parmi les (méth) acrylates d'aryle, on peut citer l'acrylate de benzyle et l'acrylate de phényle. Les esters de l'acide (méth)acrylique particulièrement préférés sont les (méth)acrylates d'alkyle. Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor. Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth) acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C12. Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide, le N-t-octyl acrylamide et le N-undécylacrylamide. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment. Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle. Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène et l'alpha-méthyl styrène. Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les polyurées. Les polyuréthanes peuvent être choisis parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les poly-uréthanes- polyvinylpirrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, et leurs mélanges. Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols. L'acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides: l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide diméthylmalonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide 2,2diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexanedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norbornane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5-naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6- naphtalènedicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique. Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise de préférence un diol choisi parmi: l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l'éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine. Le polyester peut en outre comprendre au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+ K+, M 2+ 2+ 2+ 2+ g, Ça, Cu, Fe Fe3+. On peut utiliser notamment un monomère aromatique bifonctionnel comportant un tel groupement -SO3M. Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sulfonyldiphényl, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M: l'acide sulfoisophtalique, l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2,7-dicarboxylique. On préfère utiliser des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères obtenus par condensation de diéthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique. Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent être choisis parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les démis, les copals, les polymères cellulosiques, et leurs mélanges. Selon un premier mode de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère hydrosoluble et peut être présent dans une phase aqueuse de la composition; le polymère est donc solubilisé dans la phase aqueuse de la composition. Selon une autre variante de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère solubilisé dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques tels que ceux décrits précédemment (on dit alors que le polymère filmogène est un polymère liposoluble). De préférence, la phase grasse liquide comprend une huile volatile, éventuellement en mélange avec une huile non volatile, les huiles pouvant être choisies parmi les huiles citées précédemment. A titre d'exemple de polymère liposoluble, on peut citer les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent) , une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester). Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemples de ces copolymères, on peut citer les copolymères: acétate de vinyle/stéarate d'allyle, l'acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécène-1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyle/éthylvinyléther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécyl vinyl éther, réticulé avec 0,2 % de tétraallyloxyéthane, acétate de vinyle/stéarate d'allyle, réticulé avec 0, 2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécène-1 réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène et propionate d'allyle/stéarate d'allyle réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène. Comme polymères filmogènes liposolubles, on peut également citer les copolymères liposolubles, et en particulier ceux résultant de copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone. De tels copolymères liposolubles peuvent être choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol. Les copolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2232303; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2.000 à 500.000 et de préférence de 4.000 à 200.000. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en Cl à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. On peut également citer les résines de silicone, généralement solubles ou gonflables dans les huiles de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés. La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité. A titre d'exemples de résines polymethylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés: par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK: par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L. Comme résines siloxysilicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate (TMS) telles que celle commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric ou sous la référence TMS 803 par la société Wacker. On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclomethicone, vendues sous la dénomination "KF-7312J" par la société Shin-Etsu, "DC 749", "DC 593" par la société Dow Corning. On peut aussi citer des copolymères de résines de silicone telles que celles citées ci-dessus avec des polydiméthylsiloxanes, comme les copolymères adhésifs sensibles à la pression commercialisés par la société Dow Corning sous la référence BIO-PSA et décrits dans le document US 5 162 410 ou encore les copolymères siliconés issus de la réaction d'un résine de silicone, telle que celles décrite plus haut, et d'un diorganosiloxane tels que décrits dans le document WO 2004/073626. Selon un mode de réalisation de l'invention, le polymère filmogène est un polymère éthylénique séquencé linéaire filmogène, qui comprend de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences et du polymère séquencé sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou WO04/028488. Le polymère filmogène peut être également présent dans la composition sous la forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse ou dans une phase solvant non aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 , Neocryl A-1070 , Neocryl A-1090 , Neocryl BT-62 , Neocryl A-1079 et Neocryl A-523 par la société AVECIA- NEORESINS, Dow Latex 432 par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ou Daitosol 5000 SJ par la société DAITO KASEY KOGYO; Syntran 5760 par la société Interpolymer, Allianz OPT par la société ROHM & HAAS, les dispersions aqueuses de polymères acryliques ou styrène/acrylique vendues sous le nom de marque JONCRYL par la société JOHNSON POLYMER ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981 et Neorez R-974 par la société AVECIANEORESINS, les Avalure UR-405 , Avalure UR-410 , Avalure UR-425 , Avalure UR-450 , Sancure 875 , Sancure 861 , Sancure 878 et Sancure 2060 par la société GOODRICH, Impranil 85 par la société BAYER, Aquamere H-1511 par la société HYDROMER; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM de la société CHIMEX et leurs mélanges. Comme exemples de dispersions non aqueuses de polymère filmogène, on peut citer les dispersions acryliques dans l'isododécane comme le Mexomère PAP de la société CHIMEX, les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase grasse liquide, le polymère éthylénique étant avantageusement dispersé en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrite notamment dans le document WO 04/055081. La composition selon l'invention peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée. Matière colorante La composition selon l'invention peut également comprendre au moins une matière colorante comme les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Violet 2, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0, 01 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. Charqes La composition selon l'invention peut en outre comprendre au moins une charge. Les charges peuvent être choisies parmi celles bien connues de l'homme du métier et couramment utilisées dans les compositions cosmétiques. Les charges peuvent être minérales ou organiques, lamellaires ou sphériques. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide comme le Nylon commercialisé sous la dénomination Orgasol par la société Atochem, de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène comme le Téflon , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les micro sphères creuses polymériques expansées telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme celles commercialisées sous la dénomination d'Expancel par la société Nobel Industrie, les poudres acryliques telles que celles commercialisées sous la dénomination Polytrap par la société Dow Corning, les particules de polyméthacrylate de méthyle et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de MAPRECOS), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, et en particulier de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. On peut également utiliser un composé susceptibles de gonfler à la chaleur et notamment des particules thermoexpansibles telles que les microsphères non expansées de copolymère de chlorure de vinylidène/d'acrylonitrile/méthacrylate de méthyle ou de copolymère d'homopolymère d'acrylonitrile comme par exemple celles commercialisées respectivement sous les références Expancel 820 DU 40 et Expancel 007WU par la Société AKZO NOBEL. Les charges peuvent représenter de 0,1 à 25 %, en particulier de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. L'agent de coloration ou la charge peuvent en outre être présents sous forme de pâte particulaire . La composition selon l'invention, lorsqu'elle contient des particules solides à température ambiante, est préparée en les introduisant dans la composition sous forme d'une dispersion colloïdale appelée aussi "pâte particulaire", telle que décrite dans la demande WO 02/39961 dont le contenu est incorporé par référence dans la présente demande. Par dispersion colloïdale ou "pâte particulaire", on entend au sens de l'invention une dispersion colloïdale concentrée de particules enrobées ou non dans un milieu continu, stabilisée à l'aide d'un agent dispersant ou éventuellement sans agent dispersant. Ces particules peuvent être choisies parmi les pigments, les nacres, les charges solides et leurs mélanges. Ces particules peuvent être de toute forme notamment de forme sphérique ou allongée comme des fibres. Elles sont insolubles dans le milieu. L'agent dispersant sert à protéger les particules dispersées contre leur agglomération ou floculation. La concentration en dispersant généralement utilisée pour stabiliser une dispersion colloïdale est de 0,3 à 5 mg/m2, de préférence de 0,5 à 4 mg/m2, de surface de particules. Cet agent dispersant peut être un tensioactif, un oligomère, un polymère ou un mélange de plusieurs d'entre eux, portant une ou des fonctionnalités ayant une affinité forte pour la surface des particules à disperser. En particulier, ils peuvent s'accrocher physiquement ou chimiquement à la surface des pigments. Ces dispersants présentent, en outre, au moins un groupe fonctionnel compatible ou soluble dans le milieu continu. En particulier, on utilise les esters de l'acide hydroxy-12 stéarique en particulier et d'acide gras en C8 à C20 et de polyol comme le glycérol, la diglycérine, tel que le stéarate d'acide poly(12-hydroxystéarique) de poids moléculaire d'environ 750g/mole tel que celui vendu sous le nom de Solsperse 21 000 par la société Avecia, le polygycéryl-2 dipolyhydroxystéarate (nom CTFA) vendu sous la référence Dehymyls PGPH par la société Henkel ou encore l'acide polyhydroxystéarique tel que celui vendu sous la référence Arlacel P100 par la société Uniqema et leurs mélanges. Comme autre dispersant utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer les dérivés ammonium quaternaire d'acides gras polycondensés comme le Solsperse 17 000 vendu par la société Avecia, les mélanges de poly diméthylsiloxane/oxypropylène tels que ceux vendus par la société Dow Corning sous les références DC2-5185, DC2-5225 C. L'acide polydihydroxystéarique et les esters de l'acide hydroxy-12-stéarique sontde préférence destinés à un milieu hydrocarboné ou fluoré, alors que les mélanges de diméthylsiloxane oxyéthylène/oxypropyléné sont de préférence destinés à un milieu siliconé. La dispersion colloïdale est une suspension de particules de taille généralement micronique (<10 pm) dans un milieu continu. La fraction volumique de particules dans une dispersion concentrée est de 20 % à 40 %, de préférence supérieure à 30 %, ce qui correspond à une teneur pondérale pouvant aller jusqu'à 70 % selon la densité des particules. Les particules dispersées dans le milieu peuvent être constituées de particules minérales ou organiques ou de leurs mélanges tels que ceux décrits ci-après. Le milieu continu de la pâte peut être quelconque et contenir tout solvant ou corps gras liquide et leurs mélanges. Avantageusement, le milieu liquide de la pâte particulaire est l'un des corps gras liquides ou huiles que l'on souhaite utiliser dans la composition, faisant ainsi partie de la phase grasse liquide. De façon avantageuse, la "pâte particulaire" ou dispersion colloïdale est une "pâte pigmentaire" contenant une dispersion colloïdale de particules colorées, enrobées ou non. Ces particules colorées sont des pigments, des nacres ou un mélange de pigments et/ou de nacres. Avantageusement, la dispersion colloïdale représente de 0,5 à 30 % en poids de la composition, mieux de 2 à 20 % et encore mieux de 2 à 15 %. La composition de l'invention peut comprendre, en outre, tout additif usuellement utilisé en cosmétique tels que les antioxydants, les conservateurs, les fibres, les parfums, les neutralisants, les épaississants, les vitamines, les hydratants, les filtres en particulier solaires, les agents de coalescence, les plastifiants, et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Les compositions selon l'invention peuvent être préparées selon des méthodes connues de l'homme du métier. La composition utilisée dans le procédé selon l'invention peut être par exemple conditionnée dans un dispositif de conditionnement et d'application comprenant: i) un support; ii) une surface d'application au moins en partie convexe disposée sur une face du support, la surface d'application étant formée par une partie au moins de la surface latérale d'un stick de ladite composition; et iii) une pluralité d'éléments d'application, notamment sous forme de dents ou de poils, disposés selon au moins une rangée s'étendant d'un côté au moins de ladite surface d'application, et faisant saillie par rapport à ladite face du support. Un dispositif de conditionnement préféré est représenté à la figure 1 qui n'est présentée qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 montre une vue de profil en perspective d'un mode de réalisation préférentiel d'un dispositif selon l'invention. Le dispositif 1 comporte un organe de préhension 2 sur lequel est retenu un support 3 présentant l'organe d'application 4 s'étendant le long d'un axe longitudinal X. Cet organe d'application 4 est cylindrique et est constitué par la composition sous forme de stick. L'organe d'application 4 comporte une surface d'application 6 apte à être mise en contact avec des fibres kératiniques sans qu'aucune portion du support 3 ne soit mise en contact avec lesdites fibres kératiniques. 25 L'organe d'application 4 repose sur une face du support 3, il y est par exemple retenu par des moyens de fixation tels qu'un anneau 23. Pour protéger la surface d'application 6 et l'organe d'application 4 entre deux utilisations, un capot de fermeture amovible (non représenté) est apte à être monté autour du support 3, et par exemple retenu sur ce dernier. Le support 3 comporte une rangée 5 d'éléments d'application 9 s'étendant latéralement le long de l'organe d'application 4, de préférence contre le pourtour extérieur d'une partie de l'organe d'application 4. La surface d'application 6 est alors accessible au delà des extrémités libres 10 des éléments d'application 9 et également dans les espaces entre éléments d'application tels que 9. Les exemples qui suivent sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l'invention. Sauf indication contraire, les quantités sont données en gramme. Exemple 1: Acetate isobutyrate de saccharose 5 (EASTMAN SAIB commercialisé par EASTMAN CHEMICAL) 2,5 Mélange d'alcool gras à chaîne linéaire (C30-050) et d'hydrocarbures C30-050 (80/20) (Performacol 550L de NEW PHASE 10,5 TECHNOLOGIES) Cire de polyéthylène (POLYETHYLENE WAX AC 617 de Honeywell) Dispersion de particules de poly(méthacrylate de méthyle/acide 67,82 acrylique) stabilisées en surface dans de l'isododécane par un copolymère dibloc séquence' polystyrène/copoly(éthylène- propylène) vendu sous le nom de KRATON G1701, à 24,5% en matière Séche de polymères (Mexomère PAP de Chimex) Oxyde de fer noir 5 Stéarate de l'oligomère de l'acide 12polyhydroxystéarique 0,16 (Solsperse 21000 d'AVECIA) Isoparaffine (6-8 moles d'isobutylène) hydrogénée (PARLEAM de 9 Nippon Oil Fats Mode opératoire On prépare une pâte pigmentaire de la façon suivante: on dissout le Solsperse 21000, dans le Parléam à environ 80 C pendant 10-15 min puis on ajoute l'oxyde de fer noir sous agitation au Rayneri pendant 15 min. L'ensemble est broyé à l'aide d'un broyeur à billes pendant environ 40 min. Puis on fait fondre les cires avec l'acetate isobutyrate de saccharose, la pâte pigmentaire ci-dessus et le polyisobutène à 110 C dans un poêlon pendant environ 45 min sous agitation Rayneri. Après homogénéisation du mélange, on ramène l'ensemble à 90 C puis on ajoute la dispersion de particules de polymère acrylate dans l'isododécane sous agitation. Après homogénéisation du mélange, le jus est coulé dans un moule alu siliconé à 42 C. On laisse reposer 10 min puis on racle la surface des sticks puis ceux ci sont placés pendant 45 min au congélateur à -28 C. Après recristallisation les sticks sont démoulés et introduits dans des conditionnements appropriés. Ce mascara présente une dureté, mesurée selon le protocole indiqué plus haut, de 1814 Pa. 20 Exemple 2: Cire d'abeille 15 Cire de polyéthylène (PERFORMALENE 500 de NPT) 0,5 Polymethyl trifluoropropyl dimethylsiloxane (100 cSt) de Shin Etsu 8,4 Acetate isobutyrate de saccharose 3 (EASTMAN SAIB commercialisé par EASTMAN CHEMICAL) 2,5 Mélange d'alcool gras à chaîne linéaire (C30-050) et d'hydrocarbures C30-050 (80/20) (Performacol 550L de NEW PHASE 2,6 TECHNOLOGIES) Phenyltrimethylsiloxy trisiloxane (20 cSt) (DC556 de Dow Corning) Cyclopentadiméthylsiloxane (DC 245 Fluid de Dow Corning) 58,5 Stéarate de l'oligomère de l'acide 12polyhydroxystéarique 0,174 (Solsperse 21000 d'AVECIA) 5,22 Oxyde de fer noir Isoparaffine (6-8 moles d'isobutylène) hydrogénée (PARLEAM de 7,1 Nippon Oil Fat) Isododécane Qsp 100 Mode opératoire On prépare une pâte pigmentaire de la façon suivante: on dissout le Solsperse 21000, dans le Parléam à environ 80 C pendant 10-15 min puis on ajoute l'oxyde de fer noir sous agitation au Rayneri pendant 15 min. L'ensemble est broyé à l'aide d'un broyeur à billes pendant environ 40 min. On fait fondre les cires avec l'acetate isobutyrate de saccharose, la pâte pigmentaire cidessus, le polyisobutène et la phenyltrimethylsiloxytrisiloxane à 110 C dans un poêlon pendant environ 45 min sous agitation Rayneri. Après homogénéisation du mélange, on ramène l'ensemble à 90 C puis on ajoute la polymethyl trifluoropropyl dimethylsiloxane, la cyclopentadiméthylsiloxane et l'isododécane sous agitation Rayneri. Après homogénéisation du mélange, le jus est coulé dans un moule alu siliconé à 42 C. On laisse reposer 10 min puis on racle la surface des sticks puis ceux ci sont placés pendant 45 min au congélateur à -28 C. Après recristallisation, les sticks sont démoulés et introduits dans des conditionnements appropriés. Le mascara de l'exemple 2 présente une dureté, mesurée selon le protocole indiqué plus haut, de 2177 Pa | L'invention a pour objet un procédé de revêtement des fibres kératiniques comprenant l'application sur les dites fibres kératiniques d'au moins une couche d'au moins une composition présentée sous forme d'un stick, ladite composition étant délitable à sec.Selon un autre aspect, l'invention vise un procédé de revêtement des fibres kératiniques consistant à mettre lesdites fibres au contact d'une partie au moins de la surface d'un stick d'une composition délitable à sec ; et à causer un déplacement relatif entre la surface du stick et les fibres de manière à provoquer le délitage de la composition et son application sur les fibres sous forme d'un dépôt d'au moins une couche. | 1. Procédé de revêtement des fibres kératiniques comprenant l'application sur les dites fibres kératiniques d'au moins une couche d'au moins une composition présentée sous forme d'un stick, ladite composition étant délitable à sec. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le stick présente une dureté allant de 500 à 18200 Pa. 3. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la composition présente une dureté allant de 900 à 10000 Pa, et, de préférence, de 1800 à 8200 Pa. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce la composition comprend une phase grasse liquide. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la phase grasse liquide comprend une huile volatile ou un mélange d'huiles volatiles, présentant dans la composition un profil d'évaporation tel que la masse d'huile(s) volatile(s) évaporée(s) au bout de trente minutes va de 1,7 à 370 mg/cm2, notamment de 2 à 70 mg/cm2, et en particulier de 2 à 30 mg/cm2. 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que la phase grasse liquide de la composition comprend au moins une huile choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, les huiles volatiles siliconées cycliques et leurs mélanges. 7. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la phase grasse liquide de la composition est présente en une teneur allant de 5 à 85 % 30 en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 à 70 % et de façon encore plus préférée de 15 à 60 % en poids. 8. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que la composition comprend au moins un agent structurant de la phase grasse liquide choisi parmi les cires, les polymères semi- cristallins, les gélifiants lipophiles et leurs mélanges. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'agent structurant représente de 1 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 5 à 20% et de façon encore plus préférée de 7,5 à 17% en poids 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend au moins une cire structurante. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 10 la composition comprend au moins une cire non structurante. 12. Procédé selon la 10 ou 11 caractérisé en ce que la cire structurante et/ou la cire non structurante sont choisies parmi les cires polaires, les cires apolaires et leurs mélanges. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend au moins une cire non structurante et au moins une cire structurante en un ratio cire structurante / cire non structurante allant de 5/95 à 50/50, mieux de 10/90 à 40/60 et encore mieux de 15/85 à 35/65. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend au moins une cire aprotique. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la cire aprotique est choisie 25 parmi les cires microcristallines, les cires de paraffine, les cires de polyéthylène et leurs mélanges. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend au moins une cire protique. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que la cire aprotique est choisie parmi la cire d'abeille, les cires alcool gras comprenant de 20 à 60 atomes de carbone et leurs mélanges. 18. Procédé selon l'une des 10 à 17, caractérisé en ce que la ou les cire(s) structurante et non structurante représente(nt) de 1 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 5 à 20% et de façon encore plus préférée de 7,5 à 17% en poids 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la composition comprend au moins une phase grasse liquide comprenant au moins une huile hydrocarbonée volatile choisie parmi les isoparaffines ayant de 8 à 16 atomes de carbones, au moins une cire de polyéthylène et au moins une cire alcool gras. 20. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la composition comprend au moins une phase grasse liquide comprenant au moins une huile siliconée volatile choisie parmi les huiles de silicones cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m2/s), au moins une cire de polyéthylène et au moins une cire d'abeille. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend au moins une phase aqueuse. 22. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend au moins un composé pâteux. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que le composé pâteux représente de 0,5 à 85%, mieux 1 à 60%, mieux 2 à 30% et mieux encore 5 à 15% en poids de la composition. 24. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend au moins un polymère filmogène. 25. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que le polymère filmogène est présent en une teneur en matières sèches allant de 0,1 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 20 % en poids, et mieux de 1 % à 15 % en poids. 26. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend une matière colorante. 27. Procédé selon la 26, caractérisé en ce que la matière colorante représente de 0,01 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. 28. Procédé de revêtement des fibres kératiniques consistant à : a. mettre lesdites fibres au contact d'une partie au moins de la surface d'un stick d'une composition délitable à sec; et à b. causer un déplacement relatif entre la surface du stick et les fibres de manière à provoquer le délitage de la composition et son application sur les fibres sous forme d'un dépôt à au moins une couche. 29. Procédé selon la 28 caractérisé en ce que la composition présente une dureté allant de 500 à 18200 Pa. 30. Procédé selon la 29 caractérisé en ce que la composition présente une dureté allant de 900 à 10000 Pa, et, de préférence, de 1800 à 8200 Pa. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/02,A61Q 5/00 |
FR2893909 | A1 | PROCEDE POUR ASSURER LA SECURITE D'UN AERONEF VOLANT HORIZONTALEMENT A FAIBLE VITESSE. | 20,070,601 | La présente invention concerne un , par exemple au plus légèrement supérieure à la vitesse de protection en incidence, ledit aéronef comportant : û une voilure fixe portant des volets hypersustentateurs de bord de fuite et des moteurs pourvus d'hélices, celles-ci soufflant ladite voilure et lesdits volets ; et un empennage horizontal stabilisateur, réglable en inclinaison. On sait que, dans une telle phase de vol horizontal à faible vitesse, la portance procurée à l'aéronef par ses ailes et par lesdits volets, alors en position déployée, doit être élevée, de sorte que cette portance élevée, renforcée par le soufflage des ailes et des volets déployés par les hélices des moteurs et aidée par la force de traction desdits moteurs, engendre un moment piqueur élevé par rapport au centre de gravité de l'aéronef. Pour équilibrer l'aéronef, le pilote braque à cabrer ledit empennage horizontal réglable, de façon que celui-ci engendre, par rapport au centre de gravité de l'aéronef, un moment cabreur apte à contrecarrer ledit moment piqueur élevé. Ce moment cabreur d'équilibrage doit donc être élevé, de sorte que l'incidence locale sur ledit empennage horizontal réglable est fortement négative. Il en résulte que si, pendant une telle phase de vol horizontal à faible vitesse, le pilote commande un piqué, par exemple pour éviter brusquement un autre aéronef par le bas pour échapper à une collision ou pour récupérer rapidement de la vitesse, l'incidence locale dudit empennage horizontal réglable risque de dépasser l'incidence de décrochage de ce dernier, de sorte que, au moment où le pilote voudra arrêter la manoeuvre de piqué, l'empennage horizontal réglable pourra avoir perdu son efficacité : l'aéronef sera donc incapable d'amorcer une ressource et il peut en résulter la perte de l'aéronef. La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient. A cette fin, selon l'invention, le procédé pour assurer la sécurité d'un aéronef volant horizontalement à faible vitesse, ledit aéronef comportant : ù une voilure fixe portant des moteurs pourvus d'hélices, ainsi que des volets hypersustentateurs de bord de fuite, déployables et rétractables ; io et û un empennage horizontal stabilisateur réglable en inclinaison, pourvu de gouvernes de profondeur, lesdits volets étant alors en position déployée maximale et étant soufflés par lesdites hélices, 15 est remarquable en ce qu'on rétracte au moins partiellement lesdits volets lorsque la force de traction desdits moteurs est au moins égale à une va-leur élevée prédéterminée. Ainsi, grâce à une telle rétraction, on réduit l'effet du soufflage desdits volets par les hélices et on diminue donc, en conséquence, ledit 20 moment piqueur. De ce fait, l'empennage horizontal réglable doit fournir un moment cabreur de plus faible intensité, c'est-à-dire que l'incidence locale sur ledit empennage horizontal réglable est moins négative et que celui-ci sera efficace au moment où la ressource sera commandée. Selon une première forme de mise en oeuvre, qui peut être quali- 25 fiée de "préventive", le procédé conforme à la présente invention est tel que ladite valeur élevée prédéterminée correspond à la force de traction des moteurs nécessaire au décollage. Une telle valeur est généralement connue sous le nom de TOGA (Take Off û Go Around). Ainsi, pendant un éventuel piqué suivant la phase de vol horizontal à faible vitesse, on évite 3 la situation dommageable dans laquelle les volets déployés au maximum sont soufflés par les hélices des moteurs se trouvant au régime le plus élevé. Dans une seconde forme de mise en oeuvre, plus dynamique que la précédente, ladite valeur élevée prédéterminée correspond à un premier seuil inférieur à la force de traction TOGA des moteurs nécessaire au dé-collage de l'aéronef, mais, en revanche, la rétraction au moins partielle des volets est soumise à la condition supplémentaire qu'un ordre de braquage à piquer supérieur à un deuxième seuil significatif à piquer est adressé auxdites gouvernes de profondeur. Ledit premier seuil peut être au moins approximativement égal à 60% de la force de traction TOGA des moteurs nécessaire au décollage, alors que ledit deuxième seuil correspond au moins approximativement à 60% du débattement total, dans le sens à piquer, du manche à la disposition du pilote pour commander lesdites gou- vernes de profondeur. Afin d'éviter des déclenchements intempestifs au voisinage du sol, le procédé conforme à la présente invention n'est mis en oeuvre que lors-que l'altitude de l'aéronef est supérieure à un troisième seuil, qui, par exemple, est au moins approximativement égal à 30 mètres. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est une vue en plan d'un avion auquel la présente invention peut s'appliquer, les volets d'aile étant représentés en position rétractée. La figure 2 est une vue latérale, en vol horizontal et à faible vitesse, de l'avion de la figure 1, lesdits volets étant représentés schématiquement en position déployée. Les figures 3 et 4 illustrent deux variantes de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention. L'avion de transport 1, représenté schématiquement sur les figures 1 et 2, présente un axe longitudinal X-X et comporte deux ailes symétri- ques 2 portant chacune deux moteurs 3 à hélice 4. Les bords de fuite des ailes 2 sont pourvus de volets hypersustentateurs mobiles commandables 5, pouvant prendre une position rétractée (voir la figure 1) et au moins une position déployée (voir la figure 2). Le passage de la position rétractée à une position déployée est illustrée sur la figure 2 par la double flèche 6. 1 o A sa partie arrière, l'avion 1 est pourvu d'un empennage vertical 7 portant, à son extrémité supérieure, un empennage horizontal 8, réglable en inclinaison comme cela est illustré par la double flèche 9 de la figure 1. Le bord de fuite de l'empennage horizontal réglable 8 est constitué par des gouvernes de profondeur 10, articulées à ce dernier. 15 Comme cela est illustré schématiquement par les figures 3 et 4, les volets 5 sont commandés, au déploiement et à la rétraction, par au moins un calculateur de commande de volets HLCC, qui reçoit des ordres du levier de commande des volets Il, à la disposition du pilote de l'avion 1. 20 En vol horizontal à basse vitesse (voir la figure 2), les volets 5 sont déployés pour permettre aux ailes 2 de procurer à l'avion 1 une portance L élevée. Cette portance L élevée, augmentée par le soufflage des ailes 2 et des volets déployés 5 par le vent W engendré par les hélices 4 et aidée par la force de traction T des moteurs, exerce, sur l'avion 1, un moment 25 piqueur par rapport au centre de gravité CG de ce dernier. Pour équilibrer ce moment piqueur, il est nécessaire de braquer à cabrer l'empennage horizontal réglable 8 de façon que celui-ci engendre une déportance D engendrant un moment cabreur antagoniste par rapport audit centre de gravité. Dans ce cas, comme cela est illustré sur la figure 2, ledit empennage horizontal réglable 8 est incliné à cabrer d'un angle iH par rapport à l'axe X-X et les gouvernes de profondeur 10 sont avantageusement en prolongement aérodynamique dudit empennage horizontal réglable 8. Il en 5 résulte que, sur ledit empennage horizontal réglable 8, l'incidence locale est fortement négative. Aussi, si le pilote commande un piqué brutal, en imposant aux gouvernes de profondeur 10 un braquage à piquer 8qp par l'intermédiaire du manche 12 à sa disposition (voir la figure 4), l'incidence locale dudit empennage horizontal réglable peut dépasser l'incidence de décrochage. Par suite, au moment où le pilote voudra redresser l'avion 1 en imposant aux gouvernes de profondeur 10 un braquage à cabrer 5qc par l'intermédiaire du manche 12, l'avion sera incapable d'effectuer la ressource nécessaire. Les deux variantes de mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention, illustrés schématiquement et respectivement sur les figures 3 et 4, permettent d'éviter cette situation. Sur ces figures 3 et 4, on a représenté un calculateur HLCC apte à commander le déploiement et la rétraction des volets 5, le levier 1 1 de commande volontaire des volets 5 à travers le calculateur HLCC, un capteur 13 apte à délivrer à ce dernier un signal FP représentatif du fait que les volets 5 sont en position dé-ployée maximale et une sonde radio-altimétrique 14 adressant au calculateur HLCC l'altitude ZRA de l'aéronef 1. De plus, dans la variante de la figure 3, le calculateur HLCC reçoit, des manettes de gaz 15 à la disposition du pilote et commandant le régime des moteurs 3, un signal TOGA, indiquant que ce régime est le régime maximal. Dans la variante de la figure 4, au lieu d'être relié aux ma-nettes de gaz 15, le calculateur HLCC est relié, d'une part, à un calculateur de bord 16, par exemple un calculateur FADEC (Full Authority Digital 6 Engine Control) apte à lui adresser une mesure de la force de traction T actuelle et, d'autre part, au manche 12 transmettant audit calculateur HLCC au moins les ordres à piquer Sqp qu'il adresse aux gouvernes de profondeur 10. Les logiques des deux variantes de mise en oeuvre du procédé des figures 3 et 4 sont implémentées dans le calculateur HLCC respectif et, à cet effet : le calculateur HLCC de la figure 3 contient un seuil d'altitude HS, par exemple au moins approximativement égal à 30 mètres, en deçà duquel les rétractions automatiques des volets 5 sont inhibées, afin d'éviter des mouvements de ces derniers non commandés par le pilote au voisinage du sol ; et le calculateur HLCC de la figure 4 incorpore, en plus du seuil d'altitude HS, un seuil FNS pour la force de traction T exercée par les moteurs 3 et un seuil Sgps d'ordre à piquer pour les gouvernes de profondeur 10. Le seuil FNS de force de traction peut correspondre au moins approximativement à 60% de la force de traction maximale desdits moteurs 3, alors que le seuil Sgps peut correspondre au moins approximativement à 60% de la course maximale à piquer du manche 12. Dans la variante de mise en oeuvre de la figure 3, le calculateur HLCC commande une rétraction au moins partielle des volets 5, lorsque les trois conditions suivantes sont réunies : l'altitude mesurée ZRA de l'avion 1 est supérieure audit seuil HS, les volets 5 sont en position déployée maximale, ce qui est indiqué par le signal FP, et les manettes des gaz sont sur la position TOGA. Ainsi, dans cette variante de mise en oeuvre, l'avion 1 ne peut se trouver dans une position critique pour laquelle, à la fois, les volets 5 se trouveraient en position déployée maximale et les moteurs 3 exerceraient 7 leur force de traction maximale. En effet, grâce à la présente invention, il se produit alors une rétraction au moins partielle des volets, de sorte que la valeur de l'angle à cabrer iH de l'empennage horizontal réglable 8 peut être plus faible, ce qui améliore la marge de décrochage de ce dernier lors d'une ressource suivant un piqué. Dans la variante de mise en oeuvre de la figure 4, le calculateur HLCC commande une rétraction au moins partielle des volets 5, lorsque les quatre conditions suivantes sont réunies : ù l'altitude mesurée ZRA de l'avion 1 est supérieure audit seuil HS, ù les volets 5 sont en position déployée maximale, ù la force de traction mesurée T, exercée par les moteurs 3, est supérieure au seuil FNS, et - l'ordre à piquer Spq engendré par le manche 12 est supérieur au seuil Spgs. Là encore, la marge de décrochage de l'empennage horizontal réglable 8 est améliorée au moment d'une ressource suivant un piqué, à par-tir d'une phase de vol horizontal à faible vitesse | - Procédé pour assurer la sécurité d'un aéronef volant horizontalement à faible vitesse.- Selon l'invention, les volets (5) étant alors en position déployée maximale et étant soufflés par les hélices (4), on rétracte au moins partiellement, de façon automatique, lesdits volets (5) lorsque la force de traction des moteurs (3) est au moins égale à une valeur élevée prédéterminée. | 1. Procédé pour assurer la sécurité d'un aéronef (1) volant horizontalement à faible vitesse, ledit aéronef comportant : une voilure fixe (2) portant des moteurs (3) pourvus d'hélices (4), ainsi que des volets hypersustentateurs de bord de fuite (5), déployables et rétractables ; et un empennage horizontal stabilisateur (8) réglable en inclinaison, pourvu de gouvernes de profondeur (10), lesdits volets (5) étant alors en position déployée maximale et étant souf- i o fiés par lesdites hélices (4), caractérisé en ce qu'on rétracte au moins partiellement lesdits volets (5) lorsque la force de traction (T) desdits moteurs (3) est au moins égale à une valeur élevée prédéterminée (TOGA, FNS). 2. Procédé selon la 1, 15 caractérisé en ce que ladite valeur élevée prédéterminée correspond à la force de traction (TOGA) des moteurs (3) nécessaire au décollage. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite valeur élevée prédéterminée correspond à un premier seuil (FNS) inférieur à la force de traction des moteurs (TOGA) 20 nécessaire au décollage et en ce que la rétraction au moins partielle des-dits volets (5) est soumise à la condition supplémentaire qu'un ordre de braquage à piquer (Sqp) supérieur à un deuxième seuil (Spgs) est adressé auxdites gouvernes de profondeur (10). 4. Procédé selon la 3, 25 caractérisé en ce que ledit premier seuil (FNS) est au moins approximativement égal à 60% de la force de traction des moteurs (TOGA) nécessaire au décollage. 5. Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit deuxième seuil (8pgs) correspond au moins approximativement à 60% de la course totale à piquer du manche (12). 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il n'est mis en oeuvre que lorsque l'altitude (ZRA) du-dit aéronef est supérieure à un troisième seuil (HS). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ledit troisième seuil (HS) est au moins approximativement égal à 30 mètres. 8. Aéronef (1) comportant : une voilure fixe (2) portant des moteurs (3) pourvus d'hélices (4), ainsi que des volets hypersustentateurs de bord de fuite (5), déployables et rétractables ; et un empennage horizontal stabilisateur (8) réglable en inclinaison, pourvu de gouvernes de profondeur (10), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (HLCC) pour mettre en oeuvre le procédé spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7. | B | B64 | B64C | B64C 13 | B64C 13/16 |
FR2901378 | A1 | DETERMINATION DE NOMBRES D'APPELS DE METHODE CRITIQUE DANS UNE APPLICATION EN LANGAGE OBJET | 20,071,123 | terminal mobile et moins de messages de validation seront présentés à l'utilisateur. En général, les applications sont développées par une société de service et l'opérateur de réseau doit valider et signer ces applications avant de les mettre à disposition des utilisateurs clients de l'opérateur. Par exemple, un utilisateur peut être désorienté par le nombre de messages de validation ou par le nombre d'opérations qu'il a déjà engagées, et peut accepter sans réfléchir une action de l'application utilisant une fonctionnalité critique du terminal mobile. L'utilisateur peut en outre retirer par mégarde une protection installée dans le terminal mobile, permettant alors l'exécution en boucle d'une fonctionnalité dangereuse. La validation a priori et la signature d'application contribuent ainsi à éliminer des applications potentiellement dangereuses en raison de ces aspects psychologiques. En outre, puisque la signature d'une application limite le nombre de messages de validation que verra l'utilisateur, l'opérateur s'engage donc à ce que l'application ne fasse aucune action à laquelle l'utilisateur n'aurait pas consenti s'il avait eu un message de validation. L'utilisateur ne protégeant que ses intérêts, l'opérateur peut néanmoins refuser une application qui porte atteinte à son réseau, par exemple une application déclenchant des tentatives de dénis de service. Des systèmes de validation d'applications connus identifient seulement des appels aux méthodes critiques d'une application lors d'une phase de dévirtualisation (le mot "dévirtualisation" est défini ci-après), sans calculer les nombres d'appels des méthodes sur toutes les exécutions possibles du pseudo-code de l'application. Par ailleurs, des outils de calcul du pire temps d'exécution WCET (initiales des mots anglais "Worst- Case Execution Time"), tels que les outils aiT de la société ABSINT, qui sont utilisés pour vérifier des propriétés en temps réel de systèmes embarqués, peuvent calculer le nombre d'appels de méthodes par exemple en considérant comme nul le temps d'exécution d'autres fonctions et en donnant arbitrairement une valeur unitaire pour l'appel de l'une des méthodes. Le nombre d'appels des méthodes est calculé pour le temps global d'exécution du pseudo-code d'une application, mais pas pour le temps d'exécution du pseudo-code entre deux interactions entre l'application et l'utilisateur. Par conséquent, bien que plusieurs messages courts puissent être envoyés au cours de l'exécution de l'application, celle-ci n'est pas considérée comme dangereuse puisque les envois de ces messages courts peuvent faire partie de transactions indépendantes dont chacune a pu être autorisée par l'utilisateur. Les systèmes de validation d'applications actuels ne garantissent aucun nombre maximal d'appels ou d'exécution d'une méthode critique entre deux interactions entre l'application et l'utilisateur, et assurent tout au plus une borne inférieure du nombre d'appel. Pour remédier à ces inconvénients, l'invention propose un procédé pour déterminer une borne supérieure de nombres d'appels d'une méthode critique d'une application entre deux interactions entre l'application et un utilisateur, l'application étant écrite dans un langage orienté objet s'exécutant dans un environnement d'exécution appelant des méthodes de rappel de l'application en réponse soit à un évènement interne à l'environnement lié à un appel de méthode d'enregistrement d'action de l'environnement, soit à un évènement externe, ledit procédé comprenant une construction d'un graphe d'appels dont chaque arc relie une méthode appelante à une méthode appelée de l'application. Le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : remplacer dans le graphe d'appels chaque arc ayant une méthode d'enregistrement d'action comme méthode appelée par un ensemble d'arcs reliant la méthode appelante de l'arc à des méthodes de rappel susceptibles d'être déclenchées en réponse à l'appel de la méthode d'enregistrement d'action, identifier dans le graphe d'appels des méthodes de rappel appelées en réponse à des évènements externes à l'environnement, estimer des nombres d'appels de la méthode critique identifiée dans le graphe d'appels respectivement pour les méthodes de rappel identifiées, et déterminer la borne supérieure des nombres d'appels estimés de la méthode critique. L'invention prend avantageusement en compte toutes les méthodes de rappel qui réagissent indirectement à des évènements externes et qui sont appelées par l'environnement d'exécution. Un évènement externe est par exemple une action de l'utilisateur sur le terminal mobile, telle qu'une validation d'une opération, ou une réception de données par le terminal mobile. Un évènement interne est par exemple une temporisation (c'est-à-dire une exécution retardée d'une méthode appelée), ou le lancement d'un "thread". En effet, entre deux interactions entre l'application et un utilisateur, des méthodes de rappel peuvent être déclenchées aussi bien en réponse à des appels de méthode d'enregistrement d'action qu'en réponse à des évènements externes. Par conséquent, tous les appels de méthodes critiques considérées comme potentiellement dangereuses sont prises en compte par le procédé selon l'invention. Grâce à l'invention, on détermine, pour une application à installer dans un terminal d'utilisateur, une borne supérieure des nombres d'appels de méthodes critiques considérées comme potentiellement dangereuses pendant un segment d'exécution de l'application où l'utilisateur n'a pas le contrôle de l'application. Le procédé selon l'invention peut être effectué lors d'une phase de validation de l'application avant le téléchargement de celle-ci par des utilisateurs clients de l'opérateur mettant à disposition l'application, l'application étant par exemple une application Java (marque déposée) téléchargeable sur un terminal mobile. Ainsi, l'opérateur est incité à valider l'application en la signant numériquement lorsque la borne supérieure est inférieure ou égale à un seuil prédéterminé. Par ailleurs, la phase de validation réalisée suivant le procédé selon l'invention peut être directement introduite dans des règles de programmation établies par l'opérateur et imposées à des sociétés de service fournissant l'opérateur. L'invention a également pour objet un dispositif de traitement de données pour déterminer une borne supérieure de nombres d'appels d'une méthode critique d'une application entre deux interactions entre l'application et un utilisateur, l'application étant écrite dans un langage orienté objet s'exécutant dans un environnement d'exécution appelant des méthodes de rappel de l'application en réponse soit à un évènement interne à l'environnement lié à un appel de méthode d'enregistrement d'action de l'environnement, soit à un évènement externe, ledit dispositif comprenant un moyen pour construire un graphe d'appels dont chaque arc relie une méthode appelante à une méthode appelée de l'application. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen pour remplacer dans le graphe d'appels chaque arc ayant une méthode d'enregistrement d'action comme méthode appelée par un ensemble d'arcs reliant la méthode appelante de l'arc à des méthodes de rappel susceptibles d'être déclenchées en réponse à l'appel de la méthode d'enregistrement d'action, un moyen pour identifier dans le graphe d'appels des méthodes de rappel appelées en réponse à des évènements externes à l'environnement, un moyen pour estimer des nombres d'appels de la méthode critique identifiée dans le graphe d'appels respectivement pour les méthodes de rappel identifiées, et un moyen pour déterminer la borne supérieure des nombres d'appels estimés de la méthode critique. Enfin, l'invention se rapporte à un programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif pour déterminer une borne supérieure de nombres d'appels d'une méthode critique d'une application entre deux interactions entre l'application et un utilisateur, ledit programme comprenant des instructions qui, lorsque le programme est exécuté sur ledit dispositif de traitement de données, réalisent les étapes selon le procédé de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'une plate-forme Java gérant des appels d'une méthode critique d'une application ; - la figure 2 est un graphe d'appels reliant des méthodes d'une application ; - la figure 3 est un bloc-diagramme schématique d'un dispositif de traitement de données pour déterminer une borne supérieure de nombres d'appels d'une méthode critique d'une application selon l'invention ; et - la figure 4 est un algorithme d'un procédé de détermination d'une borne supérieure de nombres d'appels d'une méthode critique d'une application selon l'invention. Dans la suite de la description, on se référera en tant que langage de programmation à un langage orienté objet, comme le langage de programmation Java, disposant d'un environnement d'exécution et graphique, tel que des bibliothèques pour profil de terminal mobile MIDP ("Mobile Information Device Profile" en anglais). Toutefois, l'invention est applicable à d'autres langages tels que le langage de programmation ". net" (marque déposée) et d'autres environnements d'exécution et graphiques reposant sur la description de l'interface homme-machine par des objets graphiques et des gestionnaires d'évènements, tels que la bibliothèque ("package" en anglais) Java AWT (initiales des mots anglais "Abstract Window Toolkit"). Toutefois, l'environnement d'exécution et graphique peut être destiné à des terminaux autres que des terminaux mobiles, comme des ordinateurs personnels ou des terminaux de point de vente. Préalablement, quelques termes et concepts utiles à la compréhension de l'invention sont définis ci-après. Une plate-forme Java peut être installée dans un microcontrôleur doté d'un environnement d'exécution susceptible d'héberger des applications ayant été développées dans le langage de programmation Java en tant que langage source. En particulier, le microcontrôleur peut être celui d'un terminal mobile pour réseau de radiocommunications cellulaire et la plate-forme peut être une plate-forme J2ME (initiales des mots anglais "Java 2, Micro Edition"). En variante, le microcontrôleur peut être celui d'une carte à puce, par exemple une carte SIM ou USIM. Un programme écrit en Java n'est pas compilé en code natif, mais sous la forme d'un langage intermédiaire indépendant de la plate-forme, appelé pseudo-langage. Le pseudo-langage est composé d'instructions codées sur un octet appelées pseudo- codes ("bytecodes" en anglais). L'environnement d'exécution d'une plate-forme Java comprend alors un interpréteur constitué par une machine virtuelle et des bibliothèques de méthodes pour ces programmes mis en oeuvre dans les mémoires du microcontrôleur. La machine virtuelle interprète des programmes exécutables Java qui ont été compilés en le pseudolangage afin qu'un processeur du microcontrôleur exécute en code natif les programmes compilés. En particulier, les pseudo-codes sont typés statiquement, c'est-à-dire la machine virtuelle vérifie avant l'exécution du programme si une exécution d'une partie du programme peut devenir incontrôlée et si l'ensemble des données manipulées respecte certaines règles de bonne formation. Par exemple, les données ne peuvent être utilisées comme code de l'application. Un programme Java comprend un ensemble de définitions de classes. Chaque classe peut être instanciée à l'exécution en des objets qui sont des structures dynamiques contenant des variables locales propres aux objets et des méthodes propres à la classe. Par ailleurs, les classes utilisent un mécanisme d'héritage, c'est-à-dire des classes descendantes acquièrent les propriétés de classes ascendantes. En particulier, des processus légers, appelés "threads" en anglais et ci-après, composés de flots d'instructions séquentielles de pseudo-codes, sont exécutables de façon concurrente simultanément. A chaque thread correspond une classe contenant une méthode de rappel qui est appelée à la création du thread. Pour lancer un thread, un objet de ladite classe est créé et placé en argument d'une méthode lançant l'exécution du thread. L'environnement d'exécution selon l'invention comprend par exemple la bibliothèque MIDP spécialisée pour l'utilisation de la plate-forme J2ME sur des terminaux mobiles. La bibliothèque MIDP fournit des interfaces au terminal mobile telles qu'un gestionnaire de connexions au réseau de radiocommunications cellulaire, une interface homme/machine et un accès permanent à un espace mémoire de données prédéterminé. L'environnement d'exécution peut être tout autre environnement d'exécution figé, afin qu'un programme n'utilise pas des possibilités d'extension de bibliothèques disponibles dans l'environnement d'exécution et que des résultats rendus par des techniques d'analyse statique soient exhaustifs, c'est-à-dire que toutes les exécutions possibles de l'application aient été analysées. En particulier, l'environnement d'exécution doit refuser tout chargement dynamique de nouvelles bibliothèques et tout accès à des mécanismes de réflexivité sur le pseudo-code de l'application permettant de construire dynamiquement des appels de méthodes. L'exécution d'une application utilisant la bibliothèque MIDP est commandée par un gestionnaire d'évènements inclus dans la plate-forme Java. Le gestionnaire d'évènements gère une file d'évènements externes ou internes à l'application. Le gestionnaire d'évènements active différentes parties du pseudo-code de l'application suivant les évènements survenus et respecte des règles de priorité entre les évènements survenus. Par ailleurs, le gestionnaire d'exécution commande l'arrêt de l'exécution de l'application. L'application est codée selon un modèle à évènements prédéterminés en réaction desquels des parties de code de l'application sont respectivement exécutées. A chaque affichage sur l'écran du terminal mobile est enregistrée dans l'environnement d'exécution une méthode de rappel gérant des évènements liés à l'affichage. Lorsque la méthode de rappel est exécutée, une nouvelle méthode de rappel est appelée et enregistrée, commandant un nouvel affichage. En particulier, l'application commande un affichage sur l'écran du terminal mobile au moyen d'un objet-afficheur. Le contenu de l'affichage peut être associé à des objets spécialisés au moyen de méthodes particulières à l'objet-afficheur. Des objets spécialisés sont par exemples des commandes qui définissent des boutons logiciels affichés sur l'écran du terminal mobile et qui sont sélectionnées au moyen de touches du terminal mobile, déclenchant alors un évènement externe. D'autres objets spécialisés sont des objets d'écoute d'évènement contenant chacun une méthode de rappel qui est appelée à chaque évènement externe ou interne. Par exemple, lorsqu'un bouton logiciel affiché sur l'écran est sélectionné par l'utilisateur, une méthode de rappel incluse dans l'un des objets d'écoute d'évènement est appelée en ayant comme arguments l'objet-afficheur de l'affichage courant et la commande représentant le bouton générateur de l'évènement. La méthode de rappel contient des parties de codes à exécuter, par exemple relatives à des appels d'autres méthodes dont certaines peuvent être critiques, et un appel de méthode pour exécuter l'affichage suivant. Dans la suite de la description, une interaction entre l'utilisateur et l'application correspond à une action de l'utilisateur sur le terminal mobile, déclenchant un évènement externe, et l'intervalle de temps entre deux interactions correspond à un segment d'exécution de l'application où l'utilisateur n'a pas le contrôle de l'application et pendant lequel une méthode critique peut être exécutée plusieurs fois.35 Comme montré à la figure 1, des appels d'une méthode critique MC qui commande un envoi de message court depuis un terminal mobile sont lancés suite à différents évènements survenus au cours du temps représenté par une flèche verticale dirigée vers le bas. La plate-forme Java PFJ pouvant être exécutée par le microcontrôleur dans le terminal mobile inclut un environnement d'exécution EE comprenant des bibliothèques MIDP, un gestionnaire d'évènement GE et différents processus légers, tels qu'un thread auxiliaire TA et un thread temporisé TT. Initialement, une application est lancée par l'utilisateur du terminal mobile. Suite à un évènement externe, tel que l'appui sur une touche du terminal mobile par l'utilisateur, l'environnement d'exécution EE appelle, à un instant tl, une méthode de rappel MR qui appelle la méthode critique MC à l'instant tl' ; la méthode critique MC est exécutée par la machine virtuelle de la plate-forme PFJ sous le contrôle du gestionnaire d'évènement GE. La méthode de rappel appelle ensuite à un instant t2 une méthode d'enregistrement d'action MEA de l'environnement d'exécution EE qui est une temporisation d'un thread qui sera donc exécuté, après un temps prédéterminé, à un instant t5. La méthode de rappel MR appelle en outre à un instant t3 une méthode de création MCTA d'un thread auxiliaire TA qui exécute automatiquement la méthode critique MC. A un instant t4, le gestionnaire d'évènement GE arrête l'exécution de la méthode de rappel MR pour traiter par exemple un nouvel évènement externe. A l'expiration du temps prédéterminé, l'environnement d'exécution appelle, à un instant t5, un thread temporisé TT qui exécute automatiquement la méthode critique MC. La figure 1 illustre non seulement l'appel de la méthode critique MC à l'instant tl' pour commander l'envoi d'un message court selon l'exécution du pseudo-code par le gestionnaire d'évènement, mais aussi les envois de deux messages courts indirectement générés par l'évènement externe aux instants t3 et t5. Ainsi, pendant un segment d'exécution de l'application où l'utilisateur n'a pas le contrôle de l'application, par exemple entre les instants tl et t4, l'envoi de trois messages courts a été commandé. Dans cet exemple, la méthode de rappel MR appelée à l'instant tl déclenche deux évènements internes liés au thread auxiliaire et au thread temporisé pour envoyer deux autres messages courts. Par conséquent, une estimation des différents appels à des méthodes critiques requiert une analyse du code de l'application pour chaque segment d'exécution de celle-ci qui s'étend entre deux interactions successives entre l'utilisateur et l'application, en accord avec l'objectif de l'invention. La figure 2 représente un graphe d'appels d'une partie de code d'une application telle que celle décrite précédemment en référence à la figure 1. Le graphe d'appels comprend des noeuds correspondant respectivement aux différentes méthodes relatives à l'application et des arcs reliant chacun une méthode appelante à une méthode appelée. Chaque arc peut être annoté par l'instruction d'appel dans le code de la méthode appelante utilisée pour appeler la méthode appelée. Par exemple, la méthode de rappel MR est reliée directement à la méthode critique MC puisqu'elle appelle cette dernière. De même, la méthode de rappel MR est reliée directement à la méthode d'enregistrement d'action MEA et à la méthode de création de thread auxiliaire MCTA. La méthode d'enregistrement d'action MEA déclenchera par la suite un appel à une méthode de création de thread temporisé TT de manière indirecte par un mécanisme interne à l'environnement d'exécution. Par conséquent, il n'existe pas de lien dans le graphe d'appels entre la méthode d'enregistrement d'action MEA et la méthode de création de thread temporisé TT. En outre, la méthode de rappel MR peut être reliée à une première méthode appelée MAI qui appelle une deuxième méthode MA2. Eventuellement, la deuxième méthode appelée MA2 peut appeler la méthode de rappel MR, créant ainsi une boucle d'appels dans le graphe d'appels due à des appels récursifs de la méthode de rappel MR. En référence à la figure 3, un dispositif de traitement de données DTD pour déterminer une borne supérieure du nombre d'appels d'une méthode critique d'une application entre deux interactions entre un utilisateur et l'application selon une réalisation préférée de l'invention comprend une unité centrale UC, un module de construction de graphe d'appels MGA, un module d'identification MI, un module d'évaluation ME et au moins un fichier de classes FC. Le dispositif de traitement de données DTD selon l'invention est un ordinateur du type ordinateur personnel, ou serveur, ou terminal, ou une combinaison de ces derniers. Les fichiers de classe FC comprennent des informations définissant des classes de l'application à tester et sont mis à disposition de l'unité centrale UC et du module de construction de graphe d'appels MGA dans le dispositif DTD pour effectuer une analyse statique du code de l'application. L'analyse statique est un ensemble d'opérations pour obtenir des propriétés sur les exécutions possibles du code sans effectuer la moindre exécution réelle. En particulier, une analyse statique peut être une "dévirtualisation" qui détermine pour chaque appel d'une méthode sur un objet les mises en oeuvre possibles de la méthode qui pourraient être utilisées lors de l'appel de la méthode. En d'autres termes, la dévirtualisation détermine les classes qui répondent au cours de l'exécution à un appel de méthode, c'est-à-dire les classes contenant une méthode susceptible de répondre à l'appel de méthode. Lors de l'exécution réelle du code, seulement l'une de ces classes sera activée en réponse à l'appel de méthode. Le module de construction de graphe d'appels MGA construit et mémorise un graphe d'appels GA relatif à l'application à tester, dont des parties peuvent être analogues au graphe simple montré à titre d'exemple à la figure 2. A partir du graphe d'appels GA, le module d'identification MI identifie au moins une méthode critique MC et des méthodes de rappel MR de l'application et le module d'évaluation ME détermine une borne sur le nombre d'appels de la méthode critique MC. En référence à la figure 4, le procédé selon l'invention pour déterminer une borne supérieure de nombres d'appels d'une méthode critique d'une application entre deux interactions entre l'application et un utilisateur comprend des étapes El à E7 exécutées sous le contrôle de l'unité centrale UC dans le dispositif de traitement de données DTD et mises en oeuvre par des instructions d'un programme d'ordinateur enregistré sur un support d'enregistrement lisible par le dispositif de traitements de données. Initialement, l'application développée par une société de service est fournie à un opérateur de réseau de radiocommunications sous forme de fichiers de classe FC qui sont mémorisés dans le dispositif de traitement de données DTD pour valider l'application. A l'étape El, le module de construction de graphe d'appels MGA construit à partir des fichiers de classe FC un graphe d'appels GA relatif à l'application à valider. Chaque arc relie une méthode appelante à une méthode appelée et est annoté par une instruction d'appel de la méthode appelée. Le graphe d'appels GA est par exemple construit au moyen d'une opération de dévirtualisation, puisque des méthodes sont appelées indirectement à travers des objets dont la classe n'est pas nécessairement connue avant l'exécution. A l'étape E2, le module de construction de graphe d'appels MGA modifie le graphe d'appels en remplaçant chaque arc annoté par une instruction d'appel reliant une méthode appelante à une méthode d'enregistrement d'action MEA comme méthode appelée, par un ensemble d'arcs annotés par la même instruction d'appel reliant la méthode appelante aux différentes méthodes de rappel MR susceptibles d'être déclenchées en réponse à l'appel de la méthode d'enregistrement d'action MEA. L'intérêt de cette modification dans le graphe d'appels est d'y inclure toutes les méthodes de rappel qui réagissent à des évènements internes et qui sont indirectement appelées par l'environnement d'exécution. En effet, comme illustré à la figure 1, une méthode d'enregistrement d'action MEA appelée peut activer une méthode intermédiaire lançant un thread temporisé dont la création est gérée par l'environnement d'exécution, et le thread temporisé peut exécuter une méthode de rappel appelant une méthode critique. La méthode source initialement reliée à la méthode d'enregistrement d'action MEA est alors reliée à la méthode de rappel qui est elle-même reliée à la méthode critique. A l'étape E3, le module d'identification MI identifie dans le graphe d'appels la méthode critique MC et des méthodes de rappel MR appelées en réponse à des évènements externes, tels qu'une sollicitation d'un bouton logiciel par l'utilisateur. A l'étape E4, le module d'évaluation ME estime dans le graphe d'appels GA un nombre d'appels NA de la méthode critique identifiée MC pour chaque méthode de rappel identifiée MR selon une approximation sur les nombres d'appels de méthode décrite ci-après dans les étapes E41 à E44. A l'étape E41, le module d'évaluation ME détermine des boucles d'appels dans le graphe d'appels GA, par exemple en utilisant "l'algorithme de Tarjan" (cf. l'article de R.E. Tarjan intitulé "Depth First Search and Linear Graph Algorithms", SIAM Journal on Computing 1(2), pages 146 à 160, 1972) pour le calcul des composantes fortement connexes d'un graphe. Le module d'évaluation ME annote par une étoile "*" toutes les méthodes du graphe d'appels faisant partie d'une boucle déterminée dans le graphe d'appels. A l'étape E42, le module d'évaluation ME construit un graphe de flot de contrôle GFC pour chaque méthode appelante. Le "graphe de flot de contrôle" d'une méthode appelante est un graphe dont les noeuds représentent les instructions de la méthode appelante et les arcs représentent l'exécution fictive d'une instruction de destination immédiatement après une instruction de source, au cours d'une exécution de la méthode appelante. Le module d'évaluation ME détermine des boucles dans le graphe de flot de contrôle GFC de la méthode appelante. Puis le module d'évaluation ME annote par une étoile "*" toutes les instructions d'appels relatives à la méthode appelante et associées en tant qu'étiquettes aux arcs du graphe d'appels, qui appartiennent à une boucle du graphe de flot de contrôle de la méthode appelante. A l'étape E43, le module d'évaluation ME repère tous les chemins sans boucle dans le graphe d'appels GA. Pour chaque chemin reliant une méthode de rappel dite "source" à la méthode critique dite "cible", le chemin est pondéré par un coefficient égal à "1" si aucune méthode ou instruction appartenant au chemin n'est annotée par une étoile. Dans le cas contraire, le chemin est pondéré par un coefficient égal à "*", qui est une valeur fictive. A l'étape E44, pour chaque paire constituée d'une méthode de rappel identifiée MR et de la méthode critique MC, le module d'évaluation ME estime la somme des coefficients des chemins reliant la méthode de rappel à la méthode critique. En particulier, le module d'évaluation ME utilise l'approximation suivante : Vn, * + n = *, où n est un entier naturelcorrespondant à la somme partielle des coefficients des chemins. Dès qu'un chemin comporte une étoile, le nombre d'appels de la méthode critique n'est plus borné ; le nombre d'appels est représenté par la valeur fictive "*", et l'estimation de la somme est alors interrompue. Chaque somme représente une estimation de la borne supérieure sur le nombre d'appels NA d'une méthode critique MC lors de l'exécution d'une méthode de rappel MR donnée. A l'étape E5, le module d'évaluation ME compare tous les nombres d'appels estimés NA respectivement attribués aux méthodes de rappel identifiées et détermine une borne supérieure BS comme la valeur maximale des nombres d'appels estimés NA de la méthode critique MC. Si l'un des nombres d'appels estimés a la valeur fictive "*", alors la borne supérieure est l'infini. A une étape optionnelle E6, le dispositif de traitement de données DTD invalide l'application si la borne supérieure BS excède un seuil prédéterminé SP. Le seuil prédéterminé SP peut être fixé par l'opérateur et vaut par exemple "3" pour une méthode critique relative à un envoi de message court. Dans ce cas, l'application est refusée et renvoyée à la société de service ayant développé l'application. Si en revanche la borne supérieure BS est inférieure ou égale au seuil prédéterminé SP, le dispositif de traitement de données DTD peut valider l'application ; celle-ci peut alors être mise à disposition, par exemple dans un serveur, afin de pouvoir être téléchargée dans des terminaux mobiles d'utilisateurs clients de l'opérateur. L'invention décrite ici concerne un procédé et un dispositif pour déterminer une borne supérieure de nombres d'appels d'une méthode critique d'une application. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé dans un dispositif de traitement de données tel que le dispositif DTD. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est exécuté dans le dispositif dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est enregistré le programme d'ordinateur selon l'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore une clé USB, ou un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé selon l'invention | Pour déterminer une borne supérieure des nombres d'appels d'une méthode critique d'une application en langage orienté objet entre deux interactions entre l'application et un utilisateur, l'application s'exécutant dans un environnement d'exécution appelant des méthodes de rappel en réponse à un évènement externe ou un évènement interne lié à un appel de méthode d'enregistrement d'action, un graphe d'appels est construit tel que chaque arc reliant une méthode appelante à une méthode appelée de l'application et ayant une méthode d'enregistrement d'action comme méthode appelée soit remplacé par un ensemble d'arcs reliant la méthode appelante à différentes méthodes de rappel susceptibles d'être déclenchées en réponse à l'appel de la méthode d'enregistrement d'action.La borne supérieure est déterminée comme la valeur maximale des nombres d'appels estimés de la méthode critique pour chaque méthode de rappel identifiée dans le graphe d'appels. | 1 - Procédé pour déterminer une borne supérieure (BS) de nombres d'appels d'une méthode critique (MC) d'une application entre deux interactions entre l'application et un utilisateur, l'application étant écrite dans un langage orienté objet s'exécutant dans un environnement d'exécution appelant des méthodes de rappel (MR) de l'application en réponse soit à un évènement interne à l'environnement lié à un appel de méthode d'enregistrement d'action (MEA) de l'environnement, soit à un évènement externe, ledit procédé comprenant une construction (El) d'un graphe d'appels (GA) dont chaque arc relie une méthode appelante à une méthode appelée de l'application, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : remplacer (E2) dans le graphe d'appels chaque arc ayant une méthode d'enregistrement d'action (MEA) comme méthode appelée par un ensemble d'arcs reliant la méthode appelante de l'arc à des méthodes de rappel (MR) susceptibles d'être déclenchées en réponse à l'appel de la méthode d'enregistrement d'action (MEA), identifier (E3) dans le graphe d'appels (GA) des méthodes de rappel (MR) appelées en réponse à des évènements externes à l'environnement, estimer (E4) des nombres d'appels (NA) de la méthode critique identifiée (MC) dans le graphe d'appels (GA) respectivement pour les méthodes de rappel (MR) identifiées, et déterminer (E5) la borne supérieure (BS) des nombres d'appels estimés (NA) de la méthode critique. 2 - Procédé conforme à la 1, comprenant en outre des étapes de : déterminer (E41) des boucles d' appels dans le graphe d'appels (GA), pour chaque méthode appelante, déterminer (E42) des boucles dans un graphe de flot de contrôle (GFC) contenant des instructions d'appel de la méthode appelante, pondérer (E43) des chemins reliant une méthode de rappel identifiée (MR) à la méthode critique (MC) dans le graphe d'appels (GA) respectivement par des coefficients en fonction des boucles déterminées dans le graphe d'appels et dans le graphe de flot de contrôle (GFC) de chaque méthode appelante, et pour chaque méthode de rappel identifiée, estimer (E44) le nombre d'appels (NA) de la méthode critique (MC) en calculant la somme des coefficients des chemins. 3 - Procédé conforme à la 1 ou à la 2, comprenant une invalidation de l'application si la borne supérieure (BS) excède un seuil prédéterminé (SP). 4 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, selon lequel l'environnement d'exécution du dispositif comprend des bibliothèques pour profil de terminal. 5 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, selon lequel l'application est téléchargeable dans un terminal. 6 - Dispositif de traitement de données pour déterminer une borne supérieure (BS) de nombres d'appels d'une méthode critique (MC) d'une application entre deux interactions entre l'application et un utilisateur, l'application étant écrite dans un langage orienté objet s'exécutant dans un environnement d'exécution appelant des méthodes de rappel (MR) de l'application en réponse soit à un évènement interne à l'environnement lié à un appel de méthode d'enregistrement d'action (MEA) de l'environnement, soit à un évènement externe, ledit dispositif comprenant un moyen (MGA) pour construire un graphe d'appels (GA) dont chaque arc relie une méthode appelante à une méthode appelée de l'application, caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (MGA) pour remplacer dans le graphe d'appels (GA) chaque arc ayant une méthode d'enregistrement d'action (MEA) comme méthode appelée par un ensemble d'arcs reliant la méthode appelante de l'arc à des méthodes de rappel (MR) susceptibles d'être déclenchées en réponse à l'appel de la méthode d'enregistrement d'action (MEA), un moyen (MI) pour identifier dans le graphe d'appels (GA) des méthodes de rappel (MR) appelées en réponse à des évènements externes à l'environnement, un moyen (ME) pour estimer des nombres d'appels (NA) de la méthode critique identifiée (MC) dans le graphe d'appels (GA) respectivement pour les méthodes de rappel (MR) identifiées, et un moyen (ME) pour déterminer la borne supérieure (BS) des nombres d'appels estimés (NA) de la méthode critique. 7 - Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, lorsque ledit programme est exécuté par un dispositif de traitements de données.35 8 - Support d'enregistrement lisible par un dispositif de traitement de données sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 5. | G | G06 | G06F | G06F 9,G06F 21 | G06F 9/44,G06F 21/56 |
FR2895459 | A1 | COUVRE CULASSE D'UN BLOC MOTEUR COMPORTANT INTERIEUREMENT UNE CHAMBRE DE PRE-DECANTATION, UNE CHAMBRE DE DECANTATION ET UN CONDUIT DE RACCORDEMENT DES DEUX CHAMBRES | 20,070,629 | La présente invention concerne de manière générale l'agencement des dispositifs de décantation des gaz chauds contenus dans un bloc moteur d'un moteur à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement un couvre culasse d'un bloc moteur de moteur à combustion interne comprenant, du côté de sa face intérieure destinée à être tournée vers le bloc moteur, une chambre de pré-décantation et une chambre de décantation qui communiquent l'une avec l'autre à l'aide d'au moins un conduit de raccordement. Elle concerne également un moteur à combustion interne comprenant un bloc moteur pourvu d'un bloc-cylindres, d'un carter d'huile disposé en dessous du bloc-cylindres et d'une culasse disposée au-dessus du bloc-cylindres. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Un moteur à combustion interne comprend généralement une chambre de combustion pourvue de quatre cylindres dans lesquels coulissent des pistons qui entraînent en rotation, par l'intermédiaire de bielles, un vilebrequin. Afin de lubrifier l'ensemble du moteur, les bielles sont disposées dans un carter d'huile contenant de l'huile chaude destinée à être projetée par des pompes et par le mouvement desdites bielles sur les différents organes du moteur. Ces projections d'huile génèrent l'apparition de particules vaporisées d'huile qui se mêlent aux gaz chauds contenus dans le bloc moteur. Par ailleurs, lors de la combustion des gaz dans la chambre de combustion, une partie minime des gaz brûlés s'échappe de la chambre de combustion vers la carter d'huile en passant entre les pistons et les cylindres de la chambre de combustion. Ces gaz brûlés se mêlent également aux gaz chauds compris dans le bloc moteur en augmentant leur pression. Ces gaz mêlés les uns aux autres, sous pression et chargés d'huile sont communément appelés gaz de blow-by. Il convient alors, d'une part, de séparer la phase liquide de ces gaz de blow-by chargés d'huile afin de la reverser dans le carter d'huile de manière à ce qu'elle puisse continuer à exercer la fonction de lubrification à laquelle elle est destinée, et, d'autre part, d'évacuer une partie des gaz de blow-by pour diminuer leur pression. Pour cela, classiquement, les moteurs à combustion interne du type précité comportent un couvre culasse pourvu, d'une part, d'une chambre de pré-décantation dans laquelle les gaz les plus chauds remontent pour y être refroidis afin d'en extraire une partie de l'huile qu'ils contiennent, et, d'autre part, d'une chambre de décantation destinée à extraire de ces gaz le reste de l'huile qu'ils contiennent avant de les évacuer vers l'admission du moteur. On comprend alors qu'il est prévu un conduit de raccordement disposé à l'extérieur du couvre culasse qui lie la chambre de décantation à la chambre de pré-décantation. Ce conduit de raccordement est généralement réalisé en plastique ou en élastomère et est maintenu sur les chambre de décantation et de pré-décantation par des colliers de serrage qui enserrent le conduit sur des cols cylindriques prévus sur lesdites chambres. L'agencement du conduit de raccordement disposé à l'extérieur du couvre culasse présente un encombrement important, un coût élevé de fabrication et de montage émanant du grand nombre de pièces utilisées, ainsi qu'une fiabilité qui dépend de la qualité de montage et de fabrication desdites pièces. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un couvre culasse plus compact, plus fiable et moins coûteux. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un couvre culasse tel que défini dans l'introduction, dans lequel chaque conduit de raccordement est situé du côté de la face intérieure du couvre culasse. Selon une première caractéristique avantageuse du couvre culasse selon l'invention, chaque conduit de raccordement vient au moins en partie de formation avec le couvre culasse. Ainsi, le couvre culasse peut être réalisé en totalité ou en grande partie d'une seule pièce par moulage ce qui simplifie sa conception et sa réalisation. Avantageusement, chaque conduit de raccordement est rectiligne. Ainsi, sa géométrie lui permet de diminuer les pertes de charge. Par conséquent, il peut présenter une faible section et un encombrement réduit. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du couvre culasse selon l'invention sont les suivantes : - chaque conduit de raccordement comprend une paroi de fond et deux parois latérales s'étendant à partir de la paroi de fond qui sont formées par le couvre culasse ; une pièce indépendante est en outre rapportée sur le couvre culasse pour fermer longitudinalement ledit conduit de raccordement ; - la pièce indépendante est réalisée en tôle d'aluminium ; - la pièce indépendante est rapportée sur le couvre culasse par collage ; - la pièce indépendante est rapportée sur le couvre culasse par frettage ; - la pièce indépendante est rapportée sur le couvre culasse au moyen de vis ; et - le couvre culasse comprend un joint d'étanchéité disposé entre la pièce indépendante et le couvre culasse. L'invention concerne également un moteur à combustion interne tel que décrit en introduction et qui comprend un couvre culasse selon l'invention disposé au-dessus de la culasse. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un couvre culasse selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 1 et des noyaux de moulage du couvre culasse de la figure 1 ; et - la figure 3 est une vue schématique de dessous du couvre culasse de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un couvre culasse 10 d'un bloc moteur d'un moteur à combustion interne. De manière connue en soi, le bloc moteur comprend un bloc-cylindres renfermant la chambre de combustion du moteur, un carter d'huile disposé sous le bloc-cylindres contenant de l'huile destinée à la lubrification du bloc-moteur, et une culasse disposée au-dessus du bloc-cylindres et comportant les différents organes de distribution du moteur. Le couvre culasse 10 selon l'invention est destiné à fermer le haut du bloc moteur en étant fixé sur la culasse. Pour cela, le couvre culasse 10 se présente sous la forme d'un socle rectangulaire dont la face intérieure est tournée vers le bloc-cylindres. Ce socle est bordé d'un rebord périphérique qui est recourbé vers le bloc-cylindres et qui est pourvu latéralement de pattes de fixation. Ces pattes de fixation présentent des ouvertures 16 destinées à accueillir des vis de fixation dont les têtes sont adaptées à prendre appui sur le couvre culasse 10 et dont les corps sont destinés à être vissés dans des alésages taraudés prévus dans la culasse du bloc moteur. Le socle comporte en outre deux renflements principaux qui délimitent 10 intérieurement une chambre de pré-décantation 11 et une chambre de décantation 12. Comme le montre plus particulièrement la figure 3, vue de dessous, la chambre de pré-décantation 11 présente la forme d'un rectangle dont un des côtés est pourvu de deux bossages qui forment dans la chambre de pré- 15 décantation 11 deux cavités. La chambre de décantation 12 présente quant à elle une forme allongée et est disposée parallèlement à la chambre de pré-décantation 11. Le couvre culasse 10 comprend une plaque de fermeture 31 positionnée sous la chambre de pré-décantation 11 du socle de manière à la fermer. 20 Cette plaque de fermeture 31 est rectangulaire et présente une surface sensiblement égale à celle du rectangle formé par la chambre de pré-décantation 11. Elle ferme donc cette chambre en laissant deux orifices 11A ouverts au niveau des cavités de ladite chambre. Pour sa fixation, la plaque de fermeture 31 est pourvue sur son pourtour 25 de huit ouvertures adaptées à recevoir des vis de fixation 31A destinées à se visser dans des alésages taraudés prévus dans le couvre culasse 10. Le couvre culasse 10 comprend une autre plaque de fermeture 32 qui est positionnée sous la chambre de décantation 12 du socle et qui épouse globalement la forme allongée de cette chambre si bien qu'elle la ferme 30 complètement. Pour sa fixation, cette autre plaque de fermeture 32 est ici pourvue sur son pourtour de dix ouvertures adaptées à recevoir des vis de fixation 32A destinées à se visser dans des alésages taraudés prévus dans le couvre culasse 10. Cette autre plaque de fermeture 32 présente en outre deux ouvertures d'évacuation 32B chacune disposée à une de ses extrémités. Ces ouvertures débouchent toutes deux sur des conduits verticaux d'évacuation d'huile qui descendent dans la culasse du bloc moteur. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, il est formé dans la paroi supérieure de la chambre de décantation 12 un canal d'échappement 15 horizontal dont une extrémité 15A débouche dans ladite chambre de décantation 12. Comme le montre la figure 1, ce canal d'échappement 15 se prolonge au-delà de la chambre de décantation 12 et comporte à son autre extrémité des moyens de jonction 15B qui permettent le raccordement d'une conduite de gaz de blow-by (non représentée) afin d'évacuer les gaz contenus sous pression dans la chambre de décantation 12 vers une conduite d'admission d'air du moteur à combustion interne. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, la chambre de pré-décantation 11 et la chambre de décantation 12 communiquent l'une avec l'autre à l'aide d'un conduit de raccordement 13 qui est situé du côté de la face intérieure du couvre culasse 10. Plus précisément, ce conduit de raccordement 13 est rectiligne, présente une section carrée, et débouche à chacune de ses extrémités dans deux parois latérales en vis-à-vis des chambre de pré-décantation 11 et de décantation 12. Ce conduit de raccordement 13 est incliné si bien que son extrémité débouchant dans la chambre de décantation 12 est située plus haut que celle débouchant dans la chambre de pré-décantation 11. Le conduit de raccordement 13 comprend une paroi de fond 13B et deux parois latérales 13A, 13C qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre à partir de la paroi de fond 13B. Préférentiellement, ces trois parois viennent de formation avec le couvre culasse 10. En outre, comme le montre la figure 2, il est prévu une pièce indépendante 14 qui est rapportée sur le socle du couvre culasse 10 et qui ferme longitudinalement le conduit de raccordement 13. Cette pièce indépendante 14 est une plaque rectangulaire réalisée en tôle d'aluminium. Elle est rapportée de manière fixe sur le socle du couvre culasse 10 par exemple par collage et forme ainsi une partie du couvre culasse 10. Eventuellement, un joint d'étanchéité plat peut être disposé entre la pièce indépendante 14 et le socle de manière à ce que le conduit de raccordement 13 soit parfaitement étanche. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, le socle du couvre culasse 10 qui forme les parois latérales et supérieures des chambres de décantation 12 et de pré-décantation 11 ainsi que les parois latérales 13A, 13C et de fond 13B du conduit de raccordement 13, est réalisé d'une seule pièce par fonderie en aluminium sous pression à l'aide d'un moule constitué de deux noyaux externes 20A, 20B dont l'un est pourvu d'un tiroir 20C coulissant destiné à faciliter l'extraction du socle en contre dépouille lorsque ce dernier est solidifié. Ce moule est en revanche dépourvu de noyau interne coûteux pour réaliser le conduit de raccordement 13. Une fois le socle démoulé, les plaques de fermeture 31, 32 sont assemblées avec ledit socle du couvre culasse 10 au moyen des vis de fixation 31A, 32A et ferment ainsi les chambre de pré-décantation 11 et de décantation 12. La pièce indépendante 14 est alors préférentiellement fixée au socle du couvre culasse 10 par collage. En variante, elle peut y être fixée au moyens de vis de fixation prenant appui sur elle et venant se visser dans des alésages taraudés prévus dans les parois latérales du conduit de raccordement. En variante encore, elle pourrait y être fixée par frettage à l'aide de plots déformables prévus sur les bords libres des parois latérales du conduit de raccordement et adaptés à s'insérer dans des ouvertures réalisées dans la pièce indépendante. Enfin, le couvre culasse 10 est fixé au-dessus de la culasse au moyens de vis prenant appui sur ses pattes de fixation. Lorsque le moteur à combustion interne fonctionne, de l'huile chaude est injectée sur les organes du bloc moteur ce qui entraîne l'évaporation d'une partie de cette huile dans les gaz chauds contenus dans le bloc moteur. L'air chaud montant, les gaz chauds chargés d'huile entrent par les orifices 11A dans la chambre de pré-décantation 11. Une partie de l'huile s'y condense et s'écoule dans le bloc moteur par ces mêmes orifices 11A. Les gaz chauds continuant de monter, ils débouchent, en empruntant le conduit de raccordement 13, dans la chambre de décantation 12. Dans cette chambre, une grande partie de l'huile contenue dans les gaz chauds se condense et s'écoule dans la culasse par les orifices 32B prévus dans la plaque de fermeture 32. Les gaz chauds, communément appelés gaz de blow-by sont ensuite évacués par le canal 15 avant d'être réinjectés dans l'air d'admission du moteur à combustion interne. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | L'invention concerne un couvre culasse (10) d'un bloc moteur de moteur à combustion interne comprenant, du côté de sa face intérieure destinée à être tournée vers le bloc moteur, une chambre de pré-décantation (11) et une chambre de décantation (12) qui communiquent l'une avec l'autre à l'aide d'au moins un conduit de raccordement (13).Selon l'invention, chaque conduit de raccordement est situé du côté de ladite face intérieure du couvre culasse. | , 1. Couvre culasse (10) d'un bloc moteur de moteur à combustion interne comprenant, du côté de sa face intérieure destinée à être tournée vers le bloc moteur, une chambre de pré-décantation (11) et une chambre de décantation (12) qui communiquent l'une avec l'autre à l'aide d'au moins un conduit de raccordement (13), caractérisé en ce que chaque conduit de raccordement (13) est situé du côté de ladite face intérieure du couvre culasse (10). 2. Couvre culasse (10) selon la 1, caractérisé en ce que chaque conduit de raccordement (13) vient au moins en partie de formation avec le couvre culasse (10). 3. Couvre culasse (10) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque conduit de raccordement (13) est rectiligne. 4. Couvre culasse (10) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque conduit de raccordement (13) comprend une paroi de fond (13B) et deux parois latérales (13A, 13C) s'étendant à partir de la paroi de fond (13A) qui sont formées par le couvre culasse, et en ce qu'il est prévu une pièce indépendante (14) rapportée sur le couvre culasse (10) pour fermer longitudinalement ledit conduit de raccordement (13). 5. Couvre culasse (10) selon la 4, caractérisé en ce que la pièce indépendante (14) est réalisée en tôle d'aluminium. 6. Couvre culasse (10) selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que la pièce indépendante (14) est rapportée sur le couvre culasse (10) par collage. 7. Couvre culasse (10) selon l'une des 4 et 5, caractérisé 25 en ce que la pièce indépendante (14) est rapportée sur le couvre culasse (10) par frettage. 8. Couvre culasse (10) selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que la pièce indépendante (14) est rapportée sur le couvre culasse (10) au moyen de vis. 30 9. Couvre culasse (10) selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un joint d'étanchéité disposé entre la pièce indépendante (14) et le couvre culasse (10). 10. Moteur à combustion interne comprenant un bloc moteur pourvu d'un bloc-cylindres, d'un carter d'huile disposé en dessous du bloc-cylindres et d'une culasse disposée au-dessus du bloc-cylindres, caractérisé en ce que le bloc moteur comporte un couvre culasse (10) selon l'une des 1 à 9, disposé au-dessus de la culasse. | F | F02,F01 | F02F,F01M | F02F 7,F01M 13,F02F 1 | F02F 7/00,F01M 13/04,F02F 1/24 |
FR2893972 | A1 | PROCEDE DE REMPLISSAGE DE GAZ D'UN VITRAGE ISOLANT, DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE ET VITRAGE ISOLANT OBTENU | 20,070,601 | L'invention a trait à un procédé de remplissage de gaz d'un vitrage isolant et à son dispositif de mise en oeuvre. Un vitrage isolant est généralement constitué d'au moins deux feuilles de verre qui sont séparées par au moins une lame de gaz du type argon ou krypton au moyen d'un intercalaire qui est agencé en périphérie et entre les deux feuilles de verre. Le remplissage du gaz entre les deux feuilles de verre peut se faire de manière connue, lors de l'assemblage de l'intercalaire aux feuilles de verre positionnées horizontalement à l'aide d'une presse adaptée. En variante, le remplissage peut se faire après la fabrication du vitrage, c'est-à-dire après assemblage des feuilles de verre et de l'intercalaire sur l'ensemble de la périphérie du vitrage. Un trou est réalisé au niveau de l'intercalaire et un dispositif y est associé pour aspirer l'air existant entre les feuilles de verre, et pour introduire à la place le gaz souhaité. Le trou est ensuite refermé de manière étanche. On connaît d'après la demande de brevet WO 01/79644 un autre type de vitrage isolant pour lequel l'intercalaire est non pas agencé entre les deux feuilles de verre, mais fixé sur les tranches des feuilles de verre. Dans cette demande est décrit brièvement un procédé de remplissage de gaz relatif à ce type particulier de vitrage isolant. En particulier, l'ensemble du dispositif de fabrication de vitrage isolant est disposé dans une enceinte fermée remplie de gaz, ce qui permet lors de l'assemblage de l'intercalaire et de la fermeture des côtés du vitrage d'emprisonner le gaz à l'intérieur du vitrage. En variante, il est proposé dans la demande de brevet français FR 04/52854 de fabriquer le vitrage dans un environnement non hermétique et d'insérer entre les deux feuilles de verre un tuyau délivrant du gaz au fur et à mesure que les bords du vitrage sont ceinturés et étanchés. -2- Ce dernier mode de réalisation est avantageux car il ne nécessite pas une chambre spécifique hermétique qui devrait être suffisamment grande pour recevoir l'ensemble du dispositif de fabrication du vitrage isolant. L'invention s'intéresse donc à ce principe de remplissage de gaz au fur et à mesure du ceinturage du vitrage, notamment vis-à-vis d'un vitrage isolant pour lequel l'intercalaire est appliqué sur les tranches des feuilles de verre, en proposant encore un autre procédé, qui assure un remplissage adapté au temps de cycle du ceinturage du vitrage et au volume à remplir, tout en évitant avantageusement toute réintroduction d'air. Selon l'invention, le procédé de remplissage d'un gaz dans un vitrage isolant comprenant au moins deux feuilles de verre et au moins une lame de gaz, et destiné à recevoir sur l'ensemble de sa périphérie au moins un intercalaire et à emprisonner entre les deux feuilles de verre la lame de gaz, est caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre après que le vitrage ait été substantiellement ceinturé par un ou plusieurs intercalaires pour laisser place à au moins une ouverture, qu'il consiste à injecter du gaz entre les deux feuilles de verre au niveau d'une entrée non obturée par l'intercalaire tandis que l'air est évacué par une sortie non obturée par l'intercalaire, la dimension de l'entrée étant adaptée pour assurer à l'intérieur du vitrage une pression qui est sensiblement équivalente à la pression extérieure au vitrage, et le courant d'injection de gaz étant dirigé, au niveau de l'entrée et par rapport au côté du vitrage adjacent à l'entrée, selon un angle qui permette un balayage total de l'espace à remplir de gaz à la manière d'une boucle, l'air étant chassé sans réintroduction. Pour aider à un remplissage sans réintroduction d'air, le vitrage est de préférence ceinturé sur au moins 90 % de sa périphérie. On entend par gaz, un gaz autre que l'air de façon à fournir un vitrage isolant encore plus performant. Selon un premier mode de réalisation, l'air est évacué par échappement libre par la sortie laissée dans le vitrage. Selon un second mode de réalisation, tandis que le gaz est injecté par l'entrée, l'air est évacué par aspiration en mettant donc en oeuvre des moyens spécifiques d'aspiration. Selon une variante, l'entrée et la sortie correspondent à deux ouvertures distinctes sur la périphérie du vitrage. -3- Selon une autre variante, l'entrée et la sortie correspondent à une unique ouverture sur la périphérie du vitrage. Selon une caractéristique, la dimension de la sortie correspond de 5 à 10 fois à la dimension de l'entrée. Selon une autre caractéristique, la sortie présente 5 une section d'au plus 2000 mm2, de préférence de 400 à 500 mm2. De préférence, le gaz est injecté selon une direction non parallèle à la direction d'évacuation de l'air. Par ailleurs, le gaz est avantageusement injecté selon une direction proche de la direction du côté du vitrage adjacent à l'ouverture d'entrée d'injection lorsque 10 ce côté est linéaire, ou proche de la direction de la tangente à l'ouverture d'entrée et au côté adjacent du vitrage lorsque ce côté est courbe. Préférentiellement, le gaz est injecté selon une direction dont l'angle d'inclinaison par rapport au côté du vitrage ou à sa tangente n'excède pas 10 , de préférence 7 Par commodité, l'injection de gaz est faite au voisinage d'un angle du 15 vitrage. Le gaz remplissant le vitrage est un gaz unique ou un mélange de gaz, le gaz étant par exemple un gaz rare, du type argon ou krypton, ou tout gaz améliorant les performances thermique et/ou acoustique du vitrage. De plus, il peut être avantageusement prévu dans le procédé d'injecter au cours du 20 remplissage du gaz une faible quantité d'un traceur d'étanchéité du vitrage, tel qu'entre 1 et 5% du volume total intérieur du vitrage, du type hélium. Après remplissage de gaz, la ou les ouvertures sont obturées par le ou les intercalaires dont une partie est déjà fixée ou par une portion supplémentaire découpée d'intercalaire, ou par tout autre élément d'étanchéité adapté. 25 Le procédé de l'invention est mis en oeuvre par un dispositif qui délivre du gaz sous pression en étant destiné à être associé à l'entrée d'injection. L'entrée d'injection est avantageusement associée à une buse orientable de manière à contrôler la direction du courant gazeux entrant dans le vitrage. En outre, l'entrée d'injection peut être associée à une buse dont l'orifice de sortie est 30 adaptable à la largeur de la lame de gaz. Dans le mode de réalisation d'évacuation par aspiration, il est prévu un dispositif d'aspiration associé à la sortie d'évacuation. Enfin, après remplissage du gaz, des moyens mis en oeuvre pour obturer de manière étanche la ou les ouvertures d'entrée et de sortie sont prévus. -4- Le procédé de l'invention est avantageusement mis en oeuvre dans une installation de fabrication de vitrages isolants comportant au moins un poste d'assemblage qui assure l'assemblage d'au moins deux feuilles de verre correctement positionnées l'une par rapport à l'autre avec au moins un intercalaire selon un ceinturage substantiel du vitrage au moyen d'un système de délivrance et d'encollage de l'intercalaire, l'installation comportant un dispositif de remplissage de gaz tel que décrit par l'invention qui, soit peut être associé au poste d'assemblage au niveau duquel le ceinturage du vitrage est terminé après remplissage de gaz, soit peut être mis en oeuvre sur un poste distinct du poste d'assemblage. Le ceinturage du vitrage est terminé au moyen du système de délivrance et d'encollage de l'intercalaire ou par un autre système. Il peut être préféré que le dispositif de remplissage de gaz soit combiné aux moyens mis en oeuvre pour obturer la ou les ouvertures d'entrée et de sortie après remplissage de façon à éviter toute perte de temps dans la réalisation de l'étanchéité après remplissage. Le procédé de l'invention est mis en oeuvre aussi bien pour des vitrages isolants usuels dont l'intercalaire est disposé entre les feuilles de verre, que pour des vitrages isolants de nouvelle génération dont l'intercalaire est fixé contre les tranches des feuilles de verre. Ce procédé garantit d'obtenir des vitrages isolants rempli selon un volume de gaz d'au moins 95% par rapport au volume total du vitrage, ce qui est très performant. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à lecture de la description qui suit en regard des figures non à l'échelle et parmi lesquelles : - la figure 1 montre une vue en coupe d'un exemple de vitrage isolant ; - les figures 2 et 3 sont des vues schématiques en élévation du dispositif de mise en oeuvre selon respectivement deux variantes d'un premier mode de réalisation du procédé de remplissage de gaz de l'invention ; - les figures 4 et 5 illustrent schématiquement le dispositif de mise en oeuvre selon respectivement deux variantes d'un second mode de réalisation du procédé de l'invention ; - la figure 6 illustre schématiquement une vue détaillée du dispositif de mise en oeuvre selon la variante de la figure 5. Les figures ne sont pas à l'échelle pour en faciliter la lecture. -5- Le procédé de l'invention consiste à remplir de gaz un vitrage isolant 2 du type parallélépipédique par exemple tel qu'illustré sur la figure 1. Le vitrage comprend au moins deux feuilles de verre 20 et 21 espacées par une lame de gaz 22, au moins un intercalaire 3 qui sert à espacer les deux feuilles de verre et a pour rôle d'assurer le maintien mécanique, l'intercalaire jouant également le rôle de moyens d'étanchéité pour rendre étanche le vitrage, aux solvants, à la vapeur et à tous liquides. L'intercalaire 3 se présente ici sous la forme d'un profilé sensiblement plat de section sensiblement parallélépipédique et dont l'épaisseur peut varier de 0,2 à 2 mm suivant la nature et les propriétés des matériaux le constituant. De préférence, son épaisseur est de l'ordre de 0,5 mm. Il est par exemple en inox, ou bien constitué d'un matériau plastique chargé ou non de fibres de renforcement et revêtu d'un matériau métallique pour l'étanchéité. A la manière d'un ruban, il entoure au moins un côté du vitrage, en étant fixé sur les tranches 23 et 24 des feuilles de verre par des moyens de solidarisation 30. Le vitrage décrit ci-après à titre d'exemple comporte un ou deux intercalaires, 3 ou respectivement 3a et 3b, qui sont associés à l'ensemble de la périphérie du vitrage. Bien entendu, on peut envisager d'autres variantes d'association d'intercalaire, telles que l'utilisation de plusieurs intercalaires pour l'ensemble de la périphérie du vitrage qui sont assemblés sur les tranches des feuilles de verre, et/ou à l'intérieur de l'espace séparant les feuilles de verre et en contact avec les faces intérieures desdites feuilles. Le procédé de remplissage de gaz de l'invention est mis en oeuvre lors de la fabrication du vitrage, après l'assemblage partiel des feuilles de verre 20, 21 par fixation du ou des intercalaires 3 aux feuilles. Le ceinturage du vitrage, c'est-à-dire la fixation de l'intercalaire, est obtenu sur une partie substantielle de sa périphérie, au moins 90%, de manière à ne laisser au moins qu'une ouverture permettant d'évacuer l'air et de remplir de gaz l'espace entre les deux feuilles de verre. Le ceinturage du vitrage est réalisé à un poste d'assemblage intégré dans une installation complète de fabrication de vitrages isolants. En particulier, on distingue dans une telle installation d'amont en aval, un poste de chargement des feuilles de verre, un poste de lavage des feuilles de verre, un poste de contrôle de l'état de surface des feuilles de verre et des dimensions des feuilles de verre, un poste de préparation à l'assemblage des deux feuilles de verre, le poste d'assemblage des -6- feuilles de verre au moyen ici de l'intercalaire, un poste pour le remplissage de gaz, éventuellement incorporé au poste d'assemblage, et des postes de conditionnement et respectivement d'évacuation du vitrage assemblé. On ne décrira pas ci-après les étapes d'arrivage des feuilles de verre et de leur positionnement jusqu'au poste d'assemblage. A ce sujet, on peut se reporter à la demande de brevet WO 04/072424 qui décrit plus en détail les étapes préalables à la fixation de l'intercalaire sur les tranches des feuilles de verre. On ne décrira pas non plus, les étapes ultérieures au remplissage de gaz. Au poste d'assemblage, les deux feuilles de verre sont maintenues en vis- à-vis et disposées sur leur tranche en étant supportées par un ou deux chemins d'entraînement qui sont par exemple constitués de galets tournants. Les feuilles de verre sont déplacées et arrêtées à des positions déterminées. Au moins un système approprié de distribution et de collage de l'intercalaire sur les tranches des feuilles de verre est apte à contourner le vitrage. Avantageusement, le système est porté par un dispositif porte-outils adapté pour contourner les feuilles de verre selon des mouvements de translation et de rotation. Pour davantage de précision sur le ceinturage, on peut se reporter également à la demande WO 04/072424. Le ceinturage du vitrage est réalisé sur ses quatre côtés 25, 26, 27 et 28 en laissant au moins une ouverture, positionnée dans les exemples de réalisation ci-après au niveau d'un angle mais pas nécessairement, par laquelle ou lesquelles, du gaz sera injecté tandis que l'air sera évacué. Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour stopper le ceinturage de manière à passer à l'étape de remplissage de gaz. Elles seront différemment mises en oeuvre en fonction notamment de la séparation ou non des étapes de ceinturage et de remplissage de gaz à un poste distinct du poste d'assemblage dans l'installation de fabrication. Par exemple, la délivrance de l'intercalaire est arrêtée et l'intercalaire est coupé et collé à l'endroit qui doit correspondre à la limite de(s) ouvertures à former. Une portion supplémentaire d'intercalaire est ensuite fixé à l'aide du système de distribution et de collage de l'intercalaire audit poste d'assemblage pour obturer de manière étanche la ou les ouvertures, après évacuation de l'air et remplissage de gaz. A la place de l'intercalaire pour obturer la ou les ouvertures, -7- on peut prévoir tout autre élément d'étanchéité adapté du type butyle et/ou associé à un clinquant métallique. Ou bien, la fixation de l'intercalaire est arrêtée de manière à obtenir une ou deux ouvertures. Sans découpe de l'intercalaire, le système de distribution et de collage est maintenu en position au poste d'assemblage. Après remplissage du gaz, le système de distribution et de collage est remis en oeuvre pour continuer la fixation de l'intercalaire au niveau de(s) ouvertures. Une autre solution consiste encore à fixer l'intercalaire jusqu'en limite de(s) ouverture(s) à laisser, puis à délivrer suffisamment de longueur d'intercalaire pour recouvrir ultérieurement le(s) ouvertures et à couper l'intercalaire à cette longueur adéquate. La partie d'intercalaire restante, après remplissage du gaz à un poste séparé et suivant du poste d'assemblage, est fixée par collage. La colle présente sur la partie pendante d'intercalaire est réchauffée, et après apposition de l'intercalaire contre les feuilles de verre pour obturer le(s) ouverture(s), il lui est appliqué une pression avec refroidissement. Ces opérations de réchauffement, d'application de pression et de refroidissement sont faites par tous outils adaptés, par exemple par un patin chauffant assurant les deux premières opérations et des moyens d'éjection d'air comprimé assurant la troisième opération, ou bien un patin chauffant assurant la première opération et un patin refroidissant assurant les deux dernières opérations. Lorsque deux ouvertures sont envisagées pour réaliser le procédé de l'invention, celles-ci correspondant respectivement à l'entrée 31 d'injection de gaz et à la sortie 32 d'évacuation d'air : le vitrage est ceinturé à l'aide d'au moins deux intercalaires, un intercalaire 3a pour les côtés 25, 26 et 27 et un second intercalaire 3b pour le côté restant 28 (figures 2 et 4). Le ceinturage au poste d'assemblage est fait par exemple de la manière suivante : les feuilles de verre sont immobilisées, un premier système de distribution et de collage de l'intercalaire 3a suit par translation le côté vertical 25 des deux feuilles de verre en ayant débuté au niveau de l'angle inférieur 28a. Puis après rotation au niveau de l'angle supérieur 25a, le système de distribution et d'encollage est maintenu en position fixe tandis que les feuilles de verre sont translatées sur la totalité de leur longueur de sorte que le système coopère avec l'ensemble du côté horizontal supérieur 26. -8- Lors de la translation des feuilles de verre, un second système de distribution et de collage maintenu en position fixe est mis en oeuvre pour coopérer avec le côté horizontal inférieur 28 afin de fixer le second intercalaire 3b. Le système débute l'application de l'intercalaire à une certaine distance de l'angle 28a de façon à obtenir l'ouverture 31 et stoppe son application à l'angle inférieur 27a du vitrage. Une fois la translation effectuée des feuilles de verre, celles-ci sont stoppées, et le système de distribution et de collage de l'intercalaire 3a peut tourner autour de l'angle supérieur 26a et suivre par translation l'ensemble du côté 27 jusqu'à une certaine distance de l'angle inférieur 27a de façon à obtenir l'ouverture 32. On peut également envisager une seule ouverture 33 sur la périphérie du vitrage en regard de laquelle sont positionnées l'entrée 31 d'injection de gaz et la sortie 32 d'évacuation d'air (figures 3 et 5). Cette réalisation facilite avantageusement la fabrication du vitrage. Le ceinturage est en particulier réalisé à partir d'un seul intercalaire 3 par un système de distribution et de collage qui parcourt les quatre côtés du vitrage en commençant à l'angle inférieur 28a et par le côté 25, en terminant par le côté 28 et en stoppant avant l'angle 28a pour laisser l'ouverture 33. Néanmoins, le ceinturage peut être réalisé à l'aide de deux intercalaires selon les étapes de contournement décrites plus haut pour les deux ouvertures, en adaptant les longueurs d'intercalaires de manière à n'obtenir qu'une seule ouverture. Les modes de réalisation du procédé de remplissage de gaz qui vont être à présent décrits peuvent être indifféremment mis en oeuvre au poste d'assemblage, comme à un poste distinct qui suit le poste d'assemblage, l'assemblage n'étant alors que partiellement terminé lorsque le vitrage sort du poste dit d'assemblage, car une ou deux ouvertures restent présentes sur la périphérie du vitrage. Selon un premier mode de réalisation du procédé de remplissage de gaz, le gaz est injecté entre les deux feuilles de verre tandis que l'air existant est évacué par échappement libre, c'est-à-dire que le gaz injecté pousse l'air en dehors du vitrage (figures 2 et 3). Selon un second mode de réalisation du procédé de remplissage, le gaz est injecté tandis que l'air à remplacer est aspiré (figures 4 et 5). -9- Quel que soit le mode de réalisation relatif à l'évacuation de l'air (par échappement libre ou par aspiration), il est préférable que la direction d'injection de gaz ne soit pas parallèle à la direction d'évacuation de l'air de sorte que le courant de gaz parcourt entre les feuilles de verre un chemin en forme de boucle afin de balayer tout le volume du vitrage. Dans le premier mode de réalisation par échappement libre, la sortie 32 d'échappement est dimensionnée par rapport à l'entrée 31 d'injection de façon à assurer un compromis entre la vitesse de remplissage de gaz et la vitesse d'échappement de l'air afin que la pression dans le vitrage n'augmente pas démesurément si l'air n'est pas évacué correctement, risquant sinon la casse du vitrage. L'espace entre les deux feuilles de verre est rempli dans un temps de cycle optimal et sans perte inutile de gaz, en particulier en veillant à ce que le gaz ne ressorte pas. Aussi, la dimension de la sortie est selon un rapport 5 à 10 fois plus grand que la dimension de l'entrée. La dimension de la sortie dépend de la taille des vitrages fabriqués, de préférence elle correspond à une section d'au plus 2000 mm2, en particulier de l'ordre de 400 à 500 mm2. Dans une première variante (figure 2), l'entrée et la sortie sont positionnées sur le vitrage à deux endroits distincts du vitrage sans position préférentielle, ici selon deux ouvertures au niveau de deux angles respectifs du vitrage. Les ouvertures d'entrée 31 et de sortie 32 sont disposées au voisinage de deux angles 28a et 27a opposés selon un même côté du vitrage, ici le côté 28. L'ouverture d'entrée 31 est sur le côté 28 à la limite de l'angle 28a tandis que l'ouverture de sortie 32 est sur le côté 27 adjacent au côté 28 et en limite de l'angle 27a. Le courant gazeux injecté est dirigé sensiblement parallèlement au côté du vitrage adjacent à celui pourvu de l'ouverture d'entrée 31, ici le côté 25, de sorte que dès le début de l'injection, le gaz lèche les parois 25, 26, 27 du vitrage en parcourant une trajectoire de 180 pour chasser l'air en périphérie intérieure du vitrage, et la continuité d'injection de gaz permet d'assurer le remplacement de l'air dans la totalité de l'espace intérieur du vitrage. Pour assurer au mieux et rapidement le remplacement de l'air par le gaz, il sera judicieux de diriger le courant gazeux d'injection par rapport au côté 25 du vitrage selon un angle ne dépassant pas 10 , et de préférence ne dépassant pas 7 . - 10- Tel que schématiquement représenté sur la figure 2, il est prévu pour assurer l'injection de gaz, un tuyau 40 associé de manière étanche à l'ouverture 31 et relié à un dispositif 41 de délivrance de gaz sous pression selon une vitesse d'arrivée de 10 à 50 m/s. En extrémité du tuyau 40 au niveau de l'ouverture 31, une buse d'injection 45 est prévue, elle est avantageusement orientable de manière à diriger le courant gazeux selon l'angle souhaité. De plus, on peut prévoir différents diamètres d'orifice de sortie de la buse 45 interchangeables de manière à ajuster l'orifice à la largeur de la lame de gaz. Dans une seconde variante (figure 3) de ce mode de réalisation par échappement libre, l'entrée 31 et la sortie 32 sont disposées au même endroit, au niveau d'une ouverture unique 33, par exemple à un angle du vitrage. Un dispositif 41 de délivrance de gaz sous pression est connecté à l'ouverture 33 via un tuyau 40 qui présente en son extrémité une buse 45 dont l'orifice correspondant à l'entrée 31 est plus petit que l'ouverture 33 de manière à ménager au sein de cette ouverture un espace libre pour la sortie 32. La buse 45 d'extrémité du tuyau 40 peut affleurer l'ouverture 33 comme elle peut entrer davantage à l'intérieur du vitrage à la manière d'une seringue. Un appareil de mesure (non illustré) de la quantité de gaz dans le vitrage, tel qu'un compteur à gaz volumétrique, est prévu pour arrêter le procédé de 20 remplissage au moment opportun. Le dispositif 41 de délivrance de gaz est pourvu de moyens d'adaptation de la vitesse déjection de gaz de façon à pouvoir en fonction des dimensions de l'entrée 31 adapter le débit de gaz délivré à l'intérieur du vitrage, afin de réguler le flux de gaz entrant par rapport à l'air contenu dans le vitrage sans risquer 25 l'explosion du vitrage. Selon un second mode de réalisation du procédé de remplissage de gaz, le gaz est injecté tandis que l'air à remplacer est aspiré. On peut également prévoir comme dans le premier mode de réalisation que la dimension de la sortie est selon un rapport 5 à 10 fois plus grand que la 30 dimension de l'entrée, ainsi que des dimensions comme celle déjà citées. On prévoit pour le vitrage selon une première variante de ce mode de réalisation dont le dispositif de mis en oeuvre est illustré sur la figure 4, deux ouvertures qui correspondent à l'entrée 31 par laquelle l'air est injecté, et à la -11- sortie 32 par laquelle l'air est aspiré, et non propulsé comme dans le premier mode de réalisation. De préférence, les ouvertures sont comme dans le premier mode de réalisation disposées au voisinage des angles 28a et 27a opposés selon un même côté du vitrage, ici le côté 28. L'ouverture d'entrée 31 est sur le côté 28 à la limite de l'angle 28a tandis que l'ouverture de sortie 32 est sur le côté 27 adjacent au côté 28 et en limite de l'angle 27a. Cette disposition assure à l'air d'être aspiré selon une direction non parallèle à la direction d'injection du gaz, ce qui contribue à l'évacuation de l'air dans un temps de cycle optimal. A chacune des ouvertures 31, 32 est associé de manière étanche un tuyau, respectivement, d'injection de gaz 40 et d'aspiration d'air 43. Le tuyau d'injection de gaz est branché à un dispositif 41 délivrant du gaz sous pression selon une vitesse d'environ 10 à 50 m/s, tandis que le tuyau d'aspiration d'air 43 est branché à un dispositif d'aspiration 44 telle qu'une pompe. Dans une seconde variante de ce second mode de réalisation, il est prévu tel qu'illustré sur la figure 5 une unique ouverture 33 au niveau de laquelle sont associés de manière sensiblement étanche (en limitant au mieux les fuites) l'entrée 31 et la sortie 32 qui sont connectées à deux tuyaux d'injection de gaz 40 et d'aspiration d'air 43, respectivement reliés à un dispositif 41 délivrant du gaz sous pression et à un dispositif d'aspiration 44. Dans cette variante également, il est préférable que la direction d'aspiration de l'air ne soit pas parallèle à la direction d'injection du gaz. Aussi, la buse d'injection 45 et l'orifice de sortie d'air 46 associées respectivement aux tuyaux d'injection et d'aspiration et débouchant sur l'entrée 31 et respectivement la sortie 32, sont par exemple disposées sur un support commun 47 et agencées à angle droit, tel qu'illustré sur la figure 6. Le support 47 peut avantageusement être mobile pour contourner le vitrage et être positionné en regard de l'ouverture 33 quelle que soit son emplacement réalisé à la périphérie du vitrage lors de l'étape d'assemblage de l'intercalaire. Afin d'assurer l'étanchéité du vitrage après le remplissage de gaz, c'est-à-dire fixer une partie d'intercalaire ou tout autre élément d'étanchéité sur l'ouverture 33, il peut avantageusement être prévu que le système de distribution et de collage de l'intercalaire ou tout outil adapté à fixer l'élément d'étanchéité soit associé au support 47, ledit support étant escamotable pour assurer sans perte de -12- temps la mise en place de l'intercalaire ou de l'élément d'étanchéité dès le remplissage de gaz terminé. Dans ce second mode de réalisation de procédé de remplissage, quelle que soit la variante de réalisation, et de manière similaire au premier mode de réalisation, le courant gazeux est injecté selon une direction préférentielle sensiblement parallèle au côté du vitrage adjacent à l'ouverture présentant l'entrée 31 par laquelle le gaz est injecté. L'angle d'inclinaison du courant gazeux d'injection par rapport au côté du vitrage ne dépasse pas 10 , et de préférence 7 . L'angle est contrôlé par l'orientation de la buse d'injection 45 en extrémité du tuyau 40. Dans le procédé de l'invention, on veille à ce qu'un équilibre de pression entre l'extérieur et l'intérieur du vitrage soit assuré pendant l'étape de remplissage de gaz, la variation de pression ne dépassant pas 200 g/cm2 environ. On pourra veiller en fin de remplissage, à mettre l'intérieur du vitrage légèrement en surpression (avec asservissement à un système de sécurité veillant à ne pas dépasser une variation de 200 g/cm2)ou en dépression en fonction du lieu d'utilisation du vitrage pour lui assurer de ne pas subir de variations de pression, la pression atmosphérique étant supérieure au bord de mer qu'à une altitude de montagne. Un système de mesure de la déformation des feuilles de verre du type palper est également fourni pour veiller à la déformation des feuilles de verre en cas de surpression. Par ailleurs, il est possible d'injecter un gaz complémentaire de mélange, par exemple une faible quantité d'hélium dans un remplissage d'argon ; cette quantité d'hélium devient un traceur intéressant pour valider le niveau de qualité du vitrage isolant en terme d'étanchéité à la vapeur d'eau immédiatement après fixation de l'intercalaire, par l'intermédiaire d'un détecteur de fuite d'hélium très sensible qui permet de détecter des fuites infinitésimales et de les localiser. A noter également, que pour des vitrages isolants comprenant des éléments décoratifs situés à l'intérieur du vitrage, tels que des croisillons par exemple, ces éléments présenteront une épaisseur sensiblement inférieure à la lame de gaz de manière à ne pas faire barrière au gaz devant remplir l'ensemble du volume du vitrage. Les croisillons étant maintenus en place au moyen d'un cadre qu'on colle au moins à la face intérieure de l'une des feuilles de verre du -13- vitrage, il est nécessaire de prévoir un trou ou deux trous au niveau des angles du cadre ou d'utiliser des équerres du commerce présentant déjà des trous pour que ces trous soient en regard du ou des ouvertures d'entrée et de sortie par lesquelles le gaz est injecté dans le vitrage, et respectivement l'air est expulsé. Le remplissage de gaz a été décrit en regard d'un vitrage parallélépipédique. Néanmoins, le même dispositif de remplissage est applicable à un vitrage qui présente une toute autre forme, notamment une forme distincte en partie supérieure, en particulier courbe. De préférence, le gaz sera alors injecté selon la direction ou selon un angle ne s'écartant pas plus de 10 par rapport à la direction de la tangente à l'ouverture d'entrée pour l'injection du gaz et au côté courbe | Procédé de remplissage d'un gaz dans un vitrage isolant (2) mis en oeuvre après que le vitrage ait été substantiellement ceinturé par un ou plusieurs intercalaires pour laisser place à au moins une ouverture, le gaz étant injecté entre les deux feuilles de verre au niveau d'une entrée (31) non obturée par l'intercalaire tandis que l'air est évacué par une sortie (32) non obturée par l'intercalaire, la dimension de l'entrée (31) étant adaptée pour assurer à l'intérieur du vitrage une pression qui est sensiblement équivalente à la pression extérieure au vitrage, et le courant d'injection de gaz étant dirigé, au niveau de l'entrée (31) et par rapport au côté du vitrage adjacent à l'entrée, selon un angle qui permette un balayage total de l'espace à remplir de gaz à la manière d'une boucle, l'air étant chassé sans réintroduction. | 1. Procédé de remplissage d'un gaz dans un vitrage isolant (2) comprenant au moins deux feuilles de verre (20, 21) et au moins une lame de gaz (22), et destiné à recevoir sur l'ensemble de sa périphérie au moins un intercalaire (3, 3a, 3b) et à emprisonner entre les deux feuilles de verre la lame de gaz (22), caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre après que le vitrage ait été substantiellement ceinturé par un ou plusieurs intercalaires pour laisser place à au moins une ouverture, qu'il consiste à injecter du gaz entre les deux feuilles de verre au niveau d'une entrée (31) non obturée par l'intercalaire tandis que l'air est évacué par une sortie (32) non obturée par l'intercalaire, la dimension de l'entrée (31) étant adaptée pour assurer à l'intérieur du vitrage une pression qui est sensiblement équivalente à la pression extérieure au vitrage, et le courant d'injection de gaz étant dirigé, au niveau de l'entrée (31) et par rapport au côté du vitrage adjacent à l'entrée, selon un angle qui permette un balayage total de l'espace à remplir de gaz à la manière d'une boucle, l'air étant chassé sans réintroduction. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'entrée (31) et la sortie (32) correspondent à deux ouvertures distinctes sur la périphérie du vitrage. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'entrée (31) et la sortie (32) correspondent à une unique ouverture (33) sur la périphérie du vitrage. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'air est évacué par la sortie (32) par échappement libre. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à injecter le gaz et à aspirer l'air. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la dimension de la sortie (32) correspond de 5 à 10 fois à la dimension de l'entrée (31). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la sortie (32) présente une section d'au plus 2000 mm2, de préférence de 400 à 500 mm2. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le gaz est injecté selon une direction non parallèle à la direction d'évacuation de l'air. -15 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le gaz est injecté selon une direction proche de la direction du côté du vitrage adjacent à l'ouverture d'entrée d'injection (31) lorsque ce côté est linéaire, ou proche de la direction de la tangente à l'ouverture d'entrée et au côté adjacent du vitrage lorsque ce côté est courbe. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le gaz est injecté selon une direction dont l'angle d'inclinaison par rapport au côté du vitrage ou à sa tangente n'excède pas 10 , de préférence 7 . 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'injection de gaz est faite au voisinage d'un angle du vitrage. 12. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la sortie de l'air est obtenue au voisinage d'un angle du vitrage. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le vitrage est ceinturé sur au moins 90 % de sa périphérie. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le gaz est un gaz unique ou un mélange de gaz. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est injecté au cours du remplissage du gaz un traceur d'étanchéité du vitrage, tel qu'entre 1 et 5% du volume total intérieur du vitrage, et du type hélium. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'après remplissage de gaz, la ou les ouvertures sont obturées par le ou les intercalaires dont une partie est déjà fixée ou par une portion supplémentaire découpée d'intercalaire, ou par tout autre élément d'étanchéité adapté. 17. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (40) délivrant du gaz sous pression et destiné à être associé à l'entrée d'injection (31). 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'aspiration (43) associé à la sortie d'évacuation (32) lorsque l'air est évacué par aspiration. -16- 19. Dispositif selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que l'entrée d'injection (31) est associée à une buse (45) orientable de manière à contrôler la direction du courant gazeux entrant dans le vitrage. 20. Dispositif selon l'une des 17 à 19, caractérisé en ce que l'entrée d'injection (31) est associée à une buse (45) dont l'orifice de sortie est adaptable à la largeur de la lame de gaz. 21. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens mis en oeuvre pour obturer de manière étanche la ou les ouvertures d'entrée et de sortie (31, 32, 33) après remplissage du gaz. 22. Installation de fabrication de vitrages isolants comportant au moins un poste d'assemblage qui assure l'assemblage d'au moins deux feuilles de verre (20, 21) correctement positionnées l'une par rapport à l'autre avec au moins un intercalaire (3, 3a, 3b) selon un ceinturage substantiel du vitrage au moyen d'un système de délivrance et d'encollage de l'intercalaire, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de remplissage de gaz selon l'une quelconque des 17 à 21, le dispositif étant associé au poste d'assemblage au niveau duquel le ceinturage du vitrage est terminé après le remplissage de gaz au moyen du système de distribution et de collage de l'intercalaire ou par un autre système. 23. Installation de fabrication de vitrages isolants comportant au moins un poste d'assemblage qui assure une partie de l'assemblage d'au moins deux feuilles de verre (20, 21) correctement positionnées l'une par rapport à l'autre avec au moins un intercalaire (3, 3a, 3b) selon un ceinturage substantiel du vitrage, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de remplissage de gaz selon l'une quelconque des 17 à 21, le dispositif de remplissage de gaz étant mis en oeuvre sur un poste distinct du poste d'assemblage. 24. Installation selon la 22 ou 23, caractérisée en ce que le dispositif de remplissage de gaz (40) est combiné aux moyens mis en oeuvre pour obturer la ou les ouvertures d'entrée et de sortie (31, 32, 33) après remplissage de façon à éviter toute perte de temps dans la réalisation de l'étanchéité après remplissage. 25. Installation selon l'une des 22 à 24, caractérisée en ce que l'intercalaire (3, 3a, 3b) est fixé contre les tranches (23, 24) des feuilles de verre. - 17- 26. Vitrage isolant (2) comportant au moins deux feuilles de verre (20, 21) et au moins une lame de gaz (22), le remplissage du gaz du vitrage étant réalisé par le procédé selon l'une des 1 à 16 et/ou au moyen du dispositif selon l'une des 17 à 21. 27. Vitrage isolant selon la 26, caractérisé en ce qu'il est rempli de gaz à au moins 95% du volume entre les deux feuilles de verre. | E | E06 | E06B | E06B 3 | E06B 3/677 |
FR2889895 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE DE COUPLE POUR DES OUTILS ELECTRIQUES | 20,070,223 | La présente invention porte sur un dispositif de commande de couple, et plus particulièrement sur un dispositif de commande de couple pour des outils électriques, où le dispositif de commande peut interrompre automatiquement une alimentation électrique des outils électriques si un couple réel détecté est supérieur à une valeur de couple par défaut. Les outils électriques ont communément un moteur électrique pour entraîner une tête porte-outil, aidant ainsi un opérateur à accomplir facilement des opérations telles que le vissage ou le perçage. Chaque sorte de tête porte-outil peut supporter un couple particulier correspondant à un objet cible devant être entraîné. Par conséquent, le couple généré par les outils électriques doit être ajustable pour s'adapter à différents objets cibles. Si le couple dépasse une gamme tolérable que la tête porte-outil peut supporter, cette tête porte-outil sera temporairement désengagée du moteur afin d'éviter de possibles dommages à la tête porte-outil et au moteur. On peut effectuer le réglage du couple par défaut en faisant varier mécaniquement l'étendue de compression d'un ressort installé dans les outils électriques. La tête porte-outil est entraînée par le moteur aussi longtemps que le couple se trouve dans les limites de la valeur par défaut. Cependant, l'utilisation du ressort pour régler le couple mécaniquement et l'obtention d'une valeur par défaut précise sont toutes deux très difficiles. En outre, même lorsque la tête porte-outil a été temporairement désengagée sous le moteur, le moteur marchant à vide consomme du courant de façon continue. Par conséquent, conformément à la présente invention, il est proposé un dispositif de commande de couple pour des outils électriques pour limiter ou pallier le problème mentionné ci-dessus. Un objectif de la présente invention est de proposer un dispositif de commande de couple pour des outils électriques, dans lequel un couple par défaut peut être réglé de façon précise. Si la valeur de couple réel d'un moteur des outils électriques est supérieure à la valeur par défaut, l'alimentation électrique du moteur peut être interrompue pour protéger le moteur. Pour atteindre l'objectif précité, la présente invention a pour objet un dispositif de commande de couple pour un outil électrique ayant un moteur alimenté par une source de tension continue, le dispositif de commande de couple étant caractérisé par le fait qu'il comprend: - un circuit de commutation connecté entre le moteur et la source de tension continue; un processeur avec une borne de sortie connectée au circuit de commutation pour mettre en marche/fermer le circuit de commutation; - un circuit de détection de tension ayant une borne 25 d'entrée connectée entre le moteur et la source de tension continue pour détecter des données de variation de tension du moteur; - un circuit de détection de couple connecté entre le circuit de détection de tension et le processeur, dans lequel le circuit de détection de couple produit une valeur de couple de moteur sur la base des données de variation de tension, la valeur de couple de moteur étant émise au processeur; et - une unité de réglage de couple connectée au processeur, dans laquelle un couple par défaut est réglé dans le processeur par l'unité de réglage de couple. Un dispositif de commande de couple pour un outil électrique selon l'invention a donc un circuit de commutation, un circuit de détection de tension, un circuit de détection de couple et un processeur. Le circuit de commutation est connecté entre un moteur de l'outil électrique et une source de tension continue. Le circuit de détection de tension détecte une variation de tension ou de courant du moteur. Le circuit de détection de couple sur la base des données de variation de tension ou de courant détectées émet une valeur de couple réel du moteur. Le 15 processeur compare la valeur de couple réel avec une valeur par défaut pour déterminer si ou non le couple réel est supérieur à celui par défaut. Si tel est le cas, le circuit de commutation est fermé par le processeur pour empêcher au moteur d'être endommagé. Un dispositif de commande de couple selon l'invention peut comprendre: un circuit de commutation qui est connecté entre le moteur et la source de tension continue; un processeur avec une borne de sortie qui est connectée 25 au circuit de commutation pour mettre en marche ou fermer le circuit de commutation; un circuit de détection de tension ayant une borne d'entrée connectée entre le moteur et la source de tension continue pour détecter des données de variation de tension du moteur; un circuit de détection de couple connecté entre le circuit de détection de la tension et le processeur pour produire une valeur de couple de moteur devant être émise au processeur sur la base des données de variation de tension; une unité de réglage de couple qui est connectée au processeur pour fournir une valeur de couple par défaut au processeur; un circuit de protection contre une haute tension connecté entre le circuit de détection de tension et le processeur et comprenant un second amplificateur opérationnel ayant: deux bornes d'entrée qui sont respectivement connectées au circuit de détection de tension et à une haute tension de référence; et - une borne de sortie qui est connectée au processeur; - un circuit de protection contre une basse tension connecté entre le circuit de détection de tension et le processeur et comprenant un amplificateur opérationnel ayant: - deux bornes d'entrée qui sont respectivement connectées au circuit de détection de tension et à une basse tension de référence; et - une borne de sortie connectée au processeur; et un dispositif d'affichage connecté au processeur pour montrer le couple par défaut. Le circuit de commutation peut comprendre: - un transistor de commande ayant une base connectée au processeur à travers une résistance, un collecteur et un émetteur; et un transistor de commutation ayant une grille connectée au collecteur, une source et un drain avec la source et le drain respectivement connectés au moteur et à la source de tension continue. Le circuit de détection de tension peut comprendre un circuit diviseur de tension formé par une première résistance et une seconde résistance connectées en série, une première borne de la première résistance étant connectée à la source de tension continue et au circuit de commutation, et une seconde borne de la première résistance connectée à la seconde résistance étant couplée au circuit de protection contre une haute tension. L'unité de détection de couple peut comprendre un premier circuit RC et un premier amplificateur opérationnel en tampon. Dans un premier mode de réalisation de la présente invention, l'unité de réglage de couple peut comprendre: - un interrupteur ayant de multiples noeuds; et - un circuit de réglage de couple formé par de multiples résistances, dans lequel chaque résistance est connectée à un noeud respectif de l'interrupteur et à une borne d'entrée respective du processeur. Dans un second mode de réalisation de la présente invention, l'unité de réglage de couple peut comprendre: 20 - un rhéostat; et - un circuit de réglage de couple formé par un circuit RC et un quatrième amplificateur opérationnel, dans lequel le quatrième amplificateur opérationnel a une borne d'entrée connectée au circuit RC et a une borne de sortie connectée au processeur. Un dispositif de commande de couple selon l'invention peut comprendre: un circuit de commutation qui est connecté entre le moteur et la source de tension continue et comprenant: - un transistor de commande ayant une base, un collecteur et un émetteur; et - un transistor de commutation ayant une grille connectée au collecteur, et une source et un drain respectivement connectés au moteur et à la source de tension continue; un processeur avec une borne de sortie qui est connectée à la base du transistor de commande du circuit de commutation pour mettre en marche ou fermer le circuit de commutation; - un circuit de protection contre une haute tension qui est connecté au processeur; - un circuit de détection de tension ayant un circuit diviseur de tension formé par une première résistance et une seconde résistance connectées en série, dans lequel: une première borne de la première résistance est connectée à la source de tension continue et au circuit de commutation; et - une seconde borne de la première résistance connectée à la seconde résistance est connectée au circuit de protection contre une haute tension; - un circuit de détection de couple qui est connecté entre le circuit de détection de tension et le processeur pour produire une valeur de couple de moteur devant être émise au processeur sur la base des données de variation de la tension; et - une unité de réglage de couple qui est connectée au processeur pour fournir une valeur de couple par défaut au processeur et comprenant un premier circuit RC et un premier amplificateur opérationnel en tampon. Le circuit de protection contre une haute tension peut comprendre: - un second amplificateur opérationnel ayant: - deux bornes d'entrée respectivement connectées au circuit de détection de tension et à une haute tension de référence; et - une borne de sortie connectée au processeur; avec le dispositif de commande de couple pouvant comprendre en outre: - un circuit de protection contre une basse tension qui est connecté entre le circuit de détection de tension et le 5 processeur et comprenant: un troisième amplificateur opérationnel ayant deux bornes d'entrée respectivement connectées au circuit de détection de tension et à une basse tension de référence; et - une borne de sortie connectée au processeur; et - un dispositif d'affichage connecté au processeur pour montrer le couple par défaut. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre indicatif et non limitatif, plusieurs modes de réalisation particuliers avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins. - la Figure 1 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de commande de couple selon la présente invention; - la Figure 2 est un schéma de circuit du dispositif de commande de couple selon un premier mode de réalisation 25 de la présente invention; et - la Figure 3 est un schéma de circuit du dispositif de commande de couple selon un second mode de réalisation de la présente invention. Si l'on se réfère à la Figure 1, un dispositif de commande de couple pour des outils électriques comprend un circuit de commutation 10, un processeur 20, un circuit de détection de tension 30, un circuit de détection de couple 40, un circuit de protection contre une haute tension 50, un circuit de protection contre une basse tension 60, une unité de réglage de couple 70 et un dispositif d'affichage 80. Le circuit de commutation 10 est connecté entre un moteur et une source de tension continue, la source de tension continue pouvant être une batterie. Le processeur 20 a une première borne de sortie 10 connectée au circuit de commutation 10 afin de commander ses états ouvert/fermé. Le circuit de détection de tension 30 a une borne d'entrée connectée entre la source de tension continue et le moteur, ce par quoi des variations de tension ou de courant du moteur peuvent être détectées. Le circuit de détection de couple 40 est connecté entre le circuit de détection de tension 30 et le processeur 20. Sur la base des données de variation de tension et/ou de courant du moteur ou de leur fréquence variant dans une unité de temps, le circuit de détection de couple 40 peut se baser sur les données détectées pour générer une valeur de couple du moteur et fournit la valeur de couple au processeur 20. Le circuit de protection contre une haute tension 50 est connecté entre le circuit de détection de tension 30 et le processeur 20. Le circuit de protection contre une haute tension 50 compare la valeur de tension détectée provenant du circuit de détection de tension 30 avec une haute tension de référence. Si la tension détectée est supérieure à la haute tension de référence, le circuit de protection contre une haute tension 50 émet un signal au processeur 20 de telle sorte que le circuit de commutation peut être fermé à réception de la commande du processeur. Le circuit de protection contre une basse tension 60 est connecté entre le circuit de détection de tension 30 et le processeur 20. Le circuit de protection contre une basse tension 60 compare la valeur de tension détectée provenant du circuit de détection de tension 30 avec une basse tension de référence. Si la tension détectée est inférieure à la basse tension de référence, le circuit de protection contre une basse tension 60 émet un signal au processeur 20 de telle sorte que le circuit de commutation 10 peut être fermé à réception de la commande émise du processeur 20. L'unité de réglage de couple 70 est connectée au processeur 20. Un opérateur peut régler un couple par défaut dans le processeur 20 par l'intermédiaire de l'unité de réglage de couple 70. Le dispositif d'affichage 80 est connecté à une borne de sortie du processeur 20 pour afficher le niveau du 20 couple par défaut réglé par l'opérateur. Si l'on se réfère à la Figure 2, le circuit de commutation 10 comprend un transistor de commande 11 et un transistor de commutation 12. Le transistor de commande 11 comprend un transistor à jonction bipolaire (BJT - bipolar junction transistor) avec une base, un collecteur et un émetteur. Le transistor de commutation 12 est un MOSFET avec une grille, une source et un drain. Le transistor de commande 11 fournit sa base se connectant au processeur 20 à travers une résistance, et son collecteur est connecté à la grille du transistor de commutation 12. Le drain et la source du transistor de commutation 12 sont respectivement connectés à la source de tension continue et au moteur. Lorsque le processeur 20 émet un signal avec un niveau de haute tension pour activer le transistor de commande 11, le transistor de commutation 12 est par la suite mis en marche, ce qui permet à la source de tension continue de fournir l'alimentation au moteur. Autrement, lorsque le transistor de commande 11 est désactivé, le transistor de commutation 12 est par conséquent éteint, ce par quoi l'alimentation électrique vers le moteur peut être terminée. Le circuit de détection de tension 30 est composé d'un circuit diviseur de tension avec deux résistances (R1), (R2) connectées en série. Une borne de la résistance (R1) est connectée à la source de tension continue et au circuit de commutation 10. L'autre borne de la résistance (R1) à laquelle la résistance (R2) est connectée est couplée au circuit de protection contre une haute tension 50. Le circuit de détection de couple 40 comprend un amplificateur opérationnel (U2B) et un circuit RC formé par une résistance (R3) et un condensateur (Cl). L'amplificateur opérationnel est configuré en tampon, la borne négative et la borne de sortie de l'amplificateur opérationnel étant connectées ensemble pour former une boucle de rétroaction négative. Le circuit de protection contre une haute tension 50 est formé par un amplificateur opérationnel (U1B) qui sert de comparateur. Le comparateur a une borne d'entrée positive et une borne d'entrée négative qui sont respectivement couplées à la haute tension de référence et au circuit de détection de tension 30. Si la tension de sortie du circuit de détection de tension 30 est supérieure à la haute tension de référence, le comparateur émet un signal avec un niveau bas pour avertir le processeur 20. Le processeur 20 peut par la suite fermer le circuit de commutation 10 pour éviter de possibles dommages. Le circuit de protection contre une basse tension 60 est également formé par un amplificateur opérationnel (U3B) servant de comparateur. Le comparateur a une borne d'entrée positive et une borne d'entrée négative qui sont respectivement couplées au circuit de détection de tension 30 et à une basse tension de référence. Si la tension de sortie du circuit de détection de tension 30 est inférieure à la basse tension de référence, le comparateur émet un signal avec un niveau bas pour avertir le processeur 20. Le processeur 20 peut par la suite fermer le circuit de commutation 10. L'unité de réglage de couple 70 comprend un interrupteur 71 ayant de multiples noeuds et un circuit de réglage de couple 72. Le circuit de réglage de couple 72 est formé par de multiples résistances. Lorsqu'un noeud dans l'interrupteur 71 est sélectionné, une borne d'entrée respective du processeur 20 correspondant au noeud représente une tension. Le processeur 20 selon la tension représentée détermine la valeur de couple. Le dispositif d'affichage 80 est, de préférence, un élément d'affichage à sept segments avec de multiples bornes d'entrée connectées au processeur 20. Si l'on se réfère à la Figure 3, le second mode de réalisation est sensiblement analogue au premier mode de réalisation de la Figure 2. La modification dans ce mode de réalisation vise l'unité de réglage de couple 70'. L'unité de réglage de couple 70' comprend un rhéostat 73 et un circuit de réglage de couple 72', dans lequel le circuit de réglage de couple 72' est constitué d'une résistance (R6), d'un condensateur (C2) et d'un amplificateur opérationnel (U4B). L'amplificateur opérationnel(U4B) est configuré pour former un tampon. Le circuit de détection de tension accompagnant le circuit de détection de couple peut acquérir la valeur de couple instantanée d'un moteur selon les données de variation de tension et/ou de courant entre le moteur et la source de tension continue, ou la fréquence de la tension et/ou du courant variant dans une unité de temps. Le processeur compare en outre la valeur de couple avec un couple par défaut pour déterminer si ou non le moteur devrait être éteint. Si la valeur de couple du moteur est supérieure à la valeur par défaut, l'alimentation électrique du moteur est interrompue. Ainsi, la valeur par défaut peut être précisément réglée par une unité de réglage de couple | Un dispositif de commande de couple pour un outil électrique a un circuit de commutation (10), un circuit de détection de tension (30), un circuit de détection de couple (40) et un processeur (20). Le circuit de commutation (10) est connecté entre un moteur de l'outil électrique et une source de tension continue. Le circuit de détection de tension (30) détecte une variation de tension ou de courant du moteur. Le circuit de détection de couple (40) sur la base des données de variation de tension ou de courant détectées émet une valeur de couple réel du moteur. Le processeur (20) compare la valeur de couple réel avec une valeur par défaut pour déterminer si ou non le couple réel est supérieur à celui par défaut. Si tel est le cas, le circuit de commutation (10) est fermé par le processeur (20) pour empêcher au moteur d'être endommagé. | 1 - Dispositif de commande de couple pour un outil électrique ayant un moteur alimenté par une source de tension continue, le dispositif de commande de couple étant caractérisé par le fait qu'il comprend: un circuit de commutation connecté entre le moteur et la source de tension continue; un processeur avec une borne de sortie connectée au 10 circuit de commutation pour mettre en marche/fermer le circuit de commutation; un circuit de détection de tension ayant une borne d'entrée connectée entre le moteur et la source de tension continue pour détecter des données de variation de tension du moteur; un circuit de détection de couple connecté entre le circuit de détection de tension et le processeur, dans lequel le circuit de détection de couple produit une valeur de couple de moteur sur la base des données de variation de tension, la valeur de couple de moteur étant émise au processeur; et - une unité de réglage de couple connectée au processeur, dans laquelle un couple par défaut est réglé dans le processeur par l'unité de réglage de couple. 2 - Dispositif de commande de couple selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend: - un circuit de commutation (10) qui est connecté entre le moteur et la source de tension continue; - un processeur (20) avec une borne de sortie qui est connectée au circuit de commutation (10) pour mettre en marche ou fermer le circuit de commutation (10) ; un circuit de détection de tension (30) ayant une borne d'entrée connectée entre le moteur et la source de tension continue pour détecter des données de variation de tension du moteur; - un circuit de détection de couple (40) connecté entre le circuit de détection de la tension (30) et le processeur (20) pour produire une valeur de couple de moteur devant être émise au processeur (20) sur la base des données de variation de tension; - une unité de réglage de couple (70) qui est connectée au processeur (20) pour fournir une valeur de couple par défaut au processeur (20) ; - un circuit de protection contre une haute tension (50) connecté entre le circuit de détection de tension (30) et le processeur (20) et comprenant un second amplificateur opérationnel (U1B) ayant: - deux bornes d'entrée qui sont respectivement connectées au circuit de détection de tension (30) et à une haute tension de référence; et - une borne de sortie qui est connectée au processeur (20) ; un circuit de protection contre une basse tension (60) connecté entre le circuit de détection de tension (30) et le processeur (20) et comprenant un amplificateur opérationnel (U3B) ayant: deux bornes d'entrée qui sont respectivement connectées au circuit de détection de tension (30) et à une basse tension de référence; et - une borne de sortie connectée au processeur (20) ; 30 et - un dispositif d'affichage (80) connecté au processeur (20) pour montrer le couple par défaut. 3 - Dispositif de commande de couple selon la 2, caractérisé par le fait que: - le circuit de commutation (10) comprend: - un transistor de commande (11) ayant une base connectée au processeur (20) à travers une résistance, un collecteur et un émetteur; et - un transistor de commutation (12) ayant une grille connectée au collecteur, une source et un drain avec la source et le drain respectivement connectés au moteur et à la source de tension continue; - le circuit de détection de tension (30) comprend un circuit diviseur de tension formé par une première résistance (R1) et une seconde résistance (R2) connectées en série; une première borne de la première résistance (R1) étant connectée à la source de tension continue et au circuit de commutation (10), et une seconde borne de la première résistance (R1) connectée à la seconde résistance (R2) étant couplée au circuit de protection contre une haute tension (50) ; et - l'unité de détection de couple (40) comprend un premier circuit RC (R3, Cl) et un premier amplificateur opérationnel (U2B) en tampon. 4 - Dispositif de commande de couple selon l'une 25 des 2 et 3, caractérisé par le fait que l'unité de réglage de couple (70) comprend: - un interrupteur (71) ayant de multiples noeuds; et - un circuit de réglage de couple (72) formé par de multiples résistances, dans lequel chaque résistance est connectée à un noeud respectif de l'interrupteur (71) et à une borne d'entrée respective du processeur (20). - Dispositif de commande de couple selon l'une des 2 et 3, caractérisé par le fait que l'unité de réglage de couple (70') comprend: un rhéostat (73) ; et - un circuit de réglage de couple (72') formé par un circuit RC (R6, C2) et un quatrième amplificateur opérationnel (U4B), dans lequel le quatrième amplificateur opérationnel (U4B) a une borne d'entrée connectée au circuit RC (R6, C2) et a une borne de sortie connectée au processeur (20). 6 - Dispositif de commande de couple selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend: - un circuit de commutation (10) qui est connecté entre le moteur et la source de tension continue et comprenant: un transistor de commande (11) ayant une base, un collecteur et un émetteur; et - un transistor de commutation (12) ayant une grille connectée au collecteur, et une source et un drain respectivement connectés au moteur et à la source de tension continue; - un processeur (20) avec une borne de sortie qui est connectée à la base du transistor de commande (11) du circuit de commutation (10) pour mettre en marche ou fermer le circuit de commutation (10) ; - un circuit de protection contre une haute tension (50) qui est connecté au processeur (20) ; - un circuit de détection de tension (30) ayant un circuit diviseur de tension formé par une première résistance (R1) et une seconde résistance (R2) connectées en série, 30 dans lequel: - une première borne de la première résistance (R1) est connectée à la source de tension continue et au circuit de commutation (10) ; et - une seconde borne de la première résistance (R1) connectée à la seconde résistance (R2) est connectée au circuit de protection contre une haute tension (50) ; - un circuit de détection de couple (40) qui est connecté entre le circuit de détection de tension (30) et le processeur (20) pour produire une valeur de couple de moteur devant être émise au processeur (20) sur la base des données de variation de la tension; et - une unité de réglage de couple (70) qui est connectée au processeur (20) pour fournir une valeur de couple par défaut au processeur (20) et comprenant un premier circuit RC (72') et un premier amplificateur opérationnel (U4B) en tampon. 7 - Dispositif de commande de couple selon la 6, caractérisé par le fait que le circuit de protection contre une haute tension (50) comprend: - un second amplificateur opérationnel (U1B) ayant: - deux bornes d'entrée respectivement connectées 20 au circuit de détection de tension (30) et à une haute tension de référence; et - une borne de sortie connectée au processeur (20) ; avec le dispositif de commande de couple comprenant en 25 outre: - un circuit de protection contre une basse tension (60) qui est connecté entre le circuit de détection de tension (30) et le processeur (20) et comprenant: un troisième amplificateur opérationnel (U3B) ayant deux bornes d'entrée respectivement connectées au circuit de détection de tension (30) et à une basse tension de référence; et une borne de sortie connectée au processeur (20) ; et un dispositif d'affichage (80) connecté au processeur (20) pour montrer le couple par défaut. | H | H02 | H02P | H02P 7 | H02P 7/00 |
FR2900286 | A1 | AGENCEMENT POUR LE MONTAGE D'UN SUPPORT D'UN MOTEUR ELECTRIQUE LINEAIRE | 20,071,026 | "" La présente invention concerne un agencement pour le montage d'un support d'un moteur électrique linéaire. La présente invention concerne plus particulièrement un agencement pour le montage d'un support d'un moteur électrique linéaire comportant un primaire solidaire du support et un secondaire solidaire d'une structure, du type dans lequel le support s'étend verticalement et est monté mobile sur la structure selon une direction longitudinale de déplacement par l'intermédiaire de moyens de guidage et du type dans lequel le support vertical comporte une plaque principale portant le primaire et au moins une première aile, dite supérieure, d'accrochage comportant une partie des moyens de guidage 15 destinée à coopérer avec une autre partie complémentaire que comporte la structure. On connaît de nombreux agencements pour le montage d'un moteur électrique linéaire, notamment un moteur linéaire du type "à plat". 20 Les machines, telles que les machines d'emballage, comportent conventionnellement un dispositif de transfert qui, constitué par des courroies ou des chaînes entraînées par un moteur électrique asynchrone, est par exemple destiné à convoyer les emballages entre différents postes de travail de la 25 machine. Les moteurs linéaires n'ont jamais été utilisés pour réaliser un dispositif de transfert, notamment pour effectuer des opérations successives et répétées à des cadences élevées, en raison des problèmes techniques au nombre desquels on citera 30 l'échauffement du moteur comme un problème rédhibitoire pour de telles applications. L'objet de la présente invention est de proposer, à l'encontre des préjugés de l'état de la technique, un nouvel 2 agencement pour le montage d'un support d'un moteur linéaire qui soit notamment susceptible de compenser la dilatation thermique provoquée par l'échauffement du primaire. Dans ce but, l'invention propose un agencement pour le s montage d'un support d'un linéaire du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le support comporte au moins une zone déformable élastiquement destinée à permettre, lorsque le primaire s'échauffe en fonctionnement, la dilatation thermique du matériau du support suivant une direction principale verticale 10 d'expansion et selon une orientation de sens opposé à l'aile supérieure d'accrochage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens de guidage sont agencés entre l'aile supérieure d'accrochage et la partie de la structure située 15 transversalement en vis-à-vis de telle sorte que le support soit monté en porte à faux sur la structure ; - les moyens de guidage sont respectivement constitués par un rail longitudinal supérieur qui est solidaire de la structure et par des moyens mobiles complémentaires, tels que des patins, 20 qui sont solidaires de l'aile supérieure d'accrochage ; - la zone déformable élastiquement est constituée par la partie inférieure libre de la plaque principale du support ; - le support comporte une deuxième aile, dite inférieure, s'étendant verticalement vers le bas à partir de la plaque 25 principale et la zone déformable élastiquement du support est constituée par l'aile inférieure ; - l'aile inférieure du support comporte des moyens de positionnement qui sont susceptibles de se déplacer librement par rapport à la structure selon au moins la direction verticale 3o d'expansion ; - le support appartient à un dispositif de transfert d'une machine d'emballage comportant des moyens, tels qu'un organe 3 de préhension d'un emballage, qui sont solidaires du support de manière à être entraîné longitudinalement en déplacement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue en perspective qui représente schématiquement, en éclaté, un agencement comportant un moteur linéaire et un support selon l'invention qui est monté mobile sur une structure ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale selon un plan vertical de l'agencement de la figure 1 représenté en position assemblée ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale analogue à la figure 2 représentant une variante de réalisation. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif et pour en faciliter la compréhension les directions longitudinale, verticale et transversale selon le repère (L, V, T) indiqué aux figures et dans lesquelles la direction verticale ne fait pas nécessairement référence à la pesanteur terrestre. On a représenté à la figure 1, un agencement 10 comportant principalement un support 12 pour un moteur linéaire 14 selon un exemple de réalisation préféré de montage selon l'invention et une partie d'une structure 16, telle qu'un bâti d'une machine (non représentée). Le moteur électrique linéaire 14 est un moteur linéaire du type "à plat" qui est respectivement constitué d'un primaire 18 de forme globalement parallélépipédique et d'un secondaire 20. 4 De préférence, le primaire 18 est solidaire du support 12 de manière à former un équipage mobile par rapport à la structure 16 dont est solidaire le secondaire 20. Selon le repère (L, V, T) représenté aux figures, le support 5 12 portant le primaire 18 est globalement en forme de plaque parallélépipédique et s'étend par exemple ici dans un plan vertical. Le secondaire 20 est agencé verticalement et transversale-ment en vis-à-vis du primaire 18 à une distance correspondant à to une valeur "e" déterminée d'entrefer. Le secondaire 20 s'étend ici de manière rectiligne selon la direction longitudinale pour constituer une voie d'aimants déterminant la voie de déplacement du support 12 et du primaire 18 par rapport à la structure 16. 1s Le support 12 est monté mobile sur la structure 16 par rapport à laquelle il se déplace horizontalement selon la direction longitudinale par l'intermédiaire des moyens de guidage 22. Le support 12, ici vertical, comporte une plaque principale 24 portant le primaire 18 et au moins une première aile 20 d'accrochage 26, dite aile supérieure d'accrochage. Les moyens principaux de guidage 22 sont agencés verticalement au dessus du primaire 18 entre la première aile supérieure d'accrochage 26 du support 12 et la structure 16. La première aile supérieure d'accrochage 26 comporte une 25 partie mobile des moyens de guidage 22 destinée à coopérer avec une autre partie fixe complémentaire que comporte la structure 16, la partie mobile étant ici constituée par des patins 28 avant et arrière qui sont susceptibles de coulisser sur un rail longitudinal 30, dit supérieur. 30 Conformément à l'invention, le support 12 comporte au moins une zone déformable élastiquement 32 destinée à permettre, lorsque le primaire 18 s'échauffe en fonctionnement, la dilatation thermique du matériau du support 12 suivant une direction principale déterminée d'expansion, ici la direction verticale, et selon une orientation de sens opposé à la première aile supérieure d'accrochage 26. Avantageusement, le support 12 est donc monté en porte à s faux sur la structure 16 par l'intermédiaire des moyens, dits supérieurs, de guidage 22 de telle sorte qu'il est susceptible de se dilater librement selon la direction principale d'expansion, c'est-à-dire verticalement vers le bas sous l'effet de l'échauffement du primaire 18 et que les moyens de guidage 22 to ne soient pas affectés. Grâce à l'agencement 10, le support 12 est susceptible de compenser la dilatation thermique du matériau du support 12. Comme on peut mieux le voir sur la figure 2, la zone déformable élastiquement 32 est avantageusement constituée par 15 la partie libre, ici inférieure, de la plaque principale 24 du support 12. Lorsque, en fonctionnement, le primaire 18 s'échauffe et une quantité importante de chaleur est transmise par conduction à la plaque principale 24 et provoque la dilatation du matériau. 20 La figure 3 représente une variante de réalisation dans laquelle le support 12 comporte une deuxième aile 34, dite aile inférieure d'accrochage, s'étendant verticalement vers le bas à partir de la plaque principale 24. Selon cette variante, la zone déformable élastiquement 32 25 du support 12 est principalement constituée par ladite deuxième aile inférieure 34. Avantageusement, la deuxième aile inférieure 34 du support 12 comporte des moyens de positionnement 36 qui coopèrent avec la structure 16 et qui, solidaires de la deuxième 30 aile inférieure 34, sont libres de se déplacer selon la direction verticale d'expansion lorsqu'il y a dilatation thermique du support 12. 6 Les moyens de positionnement 36 comportent une entretoise qui est susceptible de se déplacer longitudinalement, par exemple par l'intermédiaire d'une roulette (non représentée), le long d'une élément 38 formant une piste portée par la structure 16. Les moyens de positionnement 36 permettent notamment de renforcer la tenue mécanique du support 12 et de maintenir un entrefer e constant en compensant les forces d'attraction s'exerçant entre le primaire 18 et le secondaire 20. ~o Selon un exemple d'application, le support 12 appartient à un dispositif de transfert d'une machine d'emballage comportant des moyens, tels qu'un organe de préhension d'un emballage, qui sont solidaires du support de manière à être entraînés en déplacement, ici longitudinalement. 15 Avantageusement, un moteur linéaire est susceptible dans un tel dispositif de transfert d'entraîner les organes de préhension en obtenant de fortes accélérations, une vitesse élevée de déplacement ainsi qu'une grande précision dans le positionnement. 20 Bien entendu, le mode de réalisation de l'invention décrit et représenté est donné uniquement à titre d'exemple non limitatif. Ainsi, sans sortir du cadre de l'invention, il est possible de procéder à une inversion de structure de manière que le support 25 12 formant la partie montée mobile par rapport à la structure 16 porte le secondaire 20 et que le primaire 18 soit solidaire de la structure 16. Avantageusement, il n'est alors pas nécessaire de prévoir de moyens supplémentaires, du type porte câbles, pour les câbles 30 d'alimentation du primaire 18 puisqu'il est fixé à la structure 16 | La présente invention concerne un agencement (10) pour le montage d'un support (12) d'un moteur électrique linéaire (14) comportant un primaire (18) solidaire du support (12) et un secondaire (20) solidaire d'une structure (16), du type dans lequel le support (12) vertical est monté mobile sur la structure (16) selon une direction longitudinale de déplacement par l'intermédiaire de moyens de guidage (22) et comporte une plaque principale (24) portant le primaire (18) et au moins une aile supérieure d'accrochage (26) comportant une partie (28) des moyens de guidage (22) destinée à coopérer avec une autre partie complémentaire (30) que comporte la structure (16), caractérisé en ce que le support (12) comporte au moins une zone (32) déformable élastiquement destinée à permettre, lorsque le primaire (18) s'échauffe en fonctionnement, la dilatation thermique du matériau du support (12) suivant une direction principale verticale d'expansion et selon une orientation de sens opposé à l'aile supérieure d'accrochage (26). | 1. Agencement (10) pour le montage d'un support (12) d'un moteur électrique linéaire (14) comportant un primaire (18) solidaire du support (12) et un secondaire (20) solidaire d'une structure (16), du type dans lequel le support (12) s'étend verticalement et est monté mobile sur la structure (16) selon une direction longitudinale de déplacement par l'intermédiaire de moyens de guidage (22) et du type dans lequel le support (12) comporte une plaque principale (24) portant le primaire (18) et au Io moins une première aile, dite supérieure, d'accrochage (26) comportant une partie (28) des moyens de guidage (22) destinée à coopérer avec une autre partie complémentaire (30) que comporte la structure (16), caractérisé en ce que le support (12) comporte au moins une zone (32) déformable élastiquement 15 destinée à permettre, lorsque le primaire (18) s'échauffe en fonctionnement, la dilatation thermique du matériau du support (12) suivant une direction principale verticale d'expansion et selon une orientation de sens opposé à l'aile supérieure d'accrochage (26). 20 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de guidage (22) sont agencés entre l'aile supérieure d'accrochage (26) et la partie de la structure (16) située transversalement en vis-à-vis de telle sorte que le support (12) soit monté en porte à faux sur la structure (16). 25 3. Agencement selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage (22) sont respectivement constitués par un rail longitudinal supérieur (30) qui est solidaire de la structure (16) et par des moyens mobiles (28) complémentaires, tels que des patins, qui sont solidaires de l'aile supérieure 30 d'accrochage (26). 4. Agencement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la zone déformable élastiquement (32) est 8 constituée par la partie inférieure libre de la plaque principale (24) du support (12). 5. Agencement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le support (12) comporte une deuxième aile, dite inférieure, (34) s'étendant verticalement vers le bas à partir de la plaque principale (24) et en ce que la zone déformable élastiquement (32) du support (12) est constituée par l'aile inférieure (34). 6. Agencement selon la 5, caractérisé en ce to que l'aile inférieure (34) du support (12) comporte des moyens de positionnement (36) qui sont susceptibles de se déplacer librement par rapport à la structure (16) selon au moins la direction verticale d'expansion. 7. Agencement selon l'une quelconque des l5 précédentes, caractérisé en ce que le support (12) appartient à un dispositif de transfert d'une machine d'emballage comportant des moyens, tels qu'un organe de préhension d'un emballage, qui sont solidaires du support de manière à être entraîné longitudinalement en déplacement. 20 | H | H02 | H02K | H02K 5,H02K 41 | H02K 5/16,H02K 41/02 |
FR2898224 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE RECEPTION ULTRA-LARGE BANDE UTILISANT UN DETECTEUR A SUPER-REGENERATION | 20,070,907 | La présente invention se rapporte à un dispositif et à un procédé de réception ultra-large bande utilisant un détecteur à super-régénération. Plus particulièrement, la présente invention concerné un récepteur d'ondes radiofréquence (le terme radiofréquence est désigné dans toute la suite par "RF") mettant en oeuvre la technologie ULB (Ultra-Large Bande, en anglais "UWB, Ultra Wide Band") et un procédé de réception correspondant. L'invention peut être avantageusement utilisée dans des applications basse consommation. L'invention appartient au domaine des communications ULB en mode impulsionnel. La technique de communication ULB en mode impulsionnel consiste à transmettre des impulsions de courte durée (de l'ordre de la nanoseconde). Les signaux impulsionnels considérés ont une bande passante de plusieurs gigahertz. L'information peut être codée via le niveau ou l'amplitude de ces impulsions (par exemple, modulation d'impulsions en amplitude, en anglais PAM, "Pulse Amplitude Modulation") et/ou via la position dans le temps de ces impulsions (en anglais PPM, "Pulse Position Modulation"). Un signal v(t) du type de ceux considérés dans le cadre de la technique de communication ULB en mode impulsionnel peut généralement être exprimé dans le domaine temporel comme le produit d'une portion de sinusoïde de fréquence centrale f, par une fenêtre temporelle w(t), soit, sous forme analytique : v(t) = sin(2Trf,xt)xw(t) Le fenêtrage temporel commande la forme du spectre et on peut utiliser pour fenêtre w(t) une porte rectangulaire, triangulaire ou gaussienne. Dans ce dernier cas w(t) = exp où caractérise la longueur temporelle de l'impulsion. Typiquement, la fréquence centrale ff est prise égale à 4,1 GHz et la largeur de l'impulsion i vaut 342 ps, ce qui correspond à une occupation spectrale de 2 GHz à -10 dB. Les graphiques des figures 1A et 1B donnent respectivement l'allure temporelle et l'allure fréquentielle d'un tel signal. Sur la figure 1A, le temps t en (nanosecondes) est porté en abscisse et la courbe représente le niveau du signal v(t) en volts. Sur la figure 1B, la fréquence (en GHz) est portée en abscisse et la densité spectrale de puissance (DSP) (en dBm/MHz) est portée en ordonnée. Le signal est émis avec un masque d'émission fréquentiel tel qu'autorisé par la FCC ("Federal Communications Commission"). Le signal est représenté en traits continus et le masque FCC est représenté en pointillés. Pour transmettre l'information, comme évoqué plus haut, on peut utiliser plusieurs types de modulations, notamment par niveau ou par position dans le temps. On peut par exemple utiliser une modulation par niveau du type de la modulation tout ou rien (en anglais 00K, "On-Off Keying" ; dans la suite de la description, pour simplifier, on utilisera l'expression "modulation 00K") ou une modulation par position dans le temps du type de la modulation d'impulsions par position dans le temps à N positions (en anglais N-PPM, "N- Pulse Position Modulation", N représentant le nombre de positions nominales ; dans la suite de la description, pour simplifier, on utilisera les expressions "modulation PPM" et "modulation N-PPM"). Les trois chronogrammes de la figure 2 donnent une représentation temporelle schématique de ces deux types de modulations. Dans la modulation 00K (voir chronogramme du milieu sur le dessin), on envoie une impulsion lorsque le niveau logique vaut 1 et rien lorsqu'il vaut O. La période de répétition des impulsions ("PRI" sur le dessin) correspond ici au rythme binaire. Cette période peut être découpée en deux intervalles de position des impulsions ("IPI" sur le dessin). Dans la modulation PPM (voir chronogramme du bas sur le dessin : le cas de la modulation 2-PPM est illustré à titre d'exemple nullement limitatif), si l'information vaut 1, on envoie l'impulsion dans le premier intervalle et si l'information vaut 0, on envoie l'impulsion dans le deuxième intervalle. Le secteur des télécommunications fondé sur l'ultra-large bande a suscité ces dernières années un regain d'intérêt. Des solutions ont été proposées pour assurer notamment les communications à haut débit, mais ces architectures ne permettent pas de répondre aux nouvelles attentes du domaine en termes de basse consommation et bas coût. On connaît par le document de brevet WO-A-01 76086 une solution du type "récepteur à doigt" (en anglais "rake receiver"). Le récepteur décrit dans ce document effectue une corrélation à l'aide d'un mélangeur analogique entre le signal reçu et un motif d'impulsion élémentaire engendré au niveau du récepteur. Cette solution se concentre sur un nombre fini de trajets collectés. Chaque doigt ou trajet sur lequel le récepteur se concentre requiert un mélangeur actif augmentant la complexité et la consommation du dispositif. Une autre solution consiste à échantillonner le signal ULB et à effectuer une corrélation avec un motif de référence numérique, afin de démoduler le signal. Ce motif de corrélation tient compte, contrairement au cas précédent, de la réponse impulsionnelle complète du canal. Néanmoins, cette solution est relativement complexe à mettre en oeuvre : du fait de la bande passante et de la fréquence centrale élevées, un échantillonnage rapide est requis afin de respecter le critère de Nyquist, nécessitant une synthèse de fréquence élevée et entraînant un flot de données numériques important. Toutes ces opérations coûteuses en énergie se font au détriment de la consommation globale du récepteur. Des solutions émergent pour réduire la complexité de l'architecture de réception, mais elles présentent encore des inconvénients majeurs : Une première de ces solutions est fondée sur la détection de pics d'impulsions. La mise en oeuvre de cette solution peut être obtenue par deux techniques. La première technique correspond à un détecteur à seuil du type comparateur. Cette solution nécessite une amplification importante des signaux reçus, car la sensibilité de tels détecteurs est généralement relativement faible. La consommation est alors commandée par les étages de gain. On connaît par le document de brevet US-A-5 901 172 une seconde technique, qui correspond à l'utilisation d'une diode à effet tunnel : on polarise la diode à la tension pic au voisinage de la zone d'instabilité à pente négative. Lorsque le niveau du signal est suffisant, il fait déclencher l'effet tunnel de la diode et le point de fonctionnement bascule dans la zone "vallée" de la caractéristique de la diode, permettant ainsi de détecter la présence d'une impulsion. Un inconvénient de cette solution est la dérive du point de polarisation de la diode en fonction de la température et des fluctuations de l'alimentation, ce qui dégrade la sensibilité du récepteur. Des solutions existent pour tenter de remédier à cet inconvénient, par exemple en positionnant des atténuateurs de signaux pour ajuster le point de polarisation, mais ces solutions de compensation ne sont guère efficaces en termes de consommation énergétique. Une autre solution consiste à travailler avec des architectures à détection d'énergie. Ces architectures agglomèrent l'ensemble de l'énergie récupérée dans le canal de propagation. Cette opération nécessite le redressement du signal ULB avant d'intégrer le résultat sur une fenêtre d'intégration correspondant à l'étalement du canal. Toutefois, les très faibles niveaux de signaux reçus (de l'ordre de grandeur de quelques dizaines de microvolts) ne permettent généralement pas d'effectuer cette opération sans procéder au préalable à une amplification significative. Cette amplification requiert une consommation importante, ce qui limite l'intérêt d'une telle solution. En outre, le fait d'agglomérer toute l'énergie ne permet pas de tirer bénéfice de l'excellente résolution temporelle offerte par l'ULB. Ainsi, l'art antérieur précité ne permet pas de répondre au besoin d'une architecture et d'un processus de réception de signaux ultra-large bande dont la mise en oeuvre soit simple et qui permettent de développer des récepteurs ayant une faible consommation et qui puissent assurer des besoins de localisation et de communication. Par ailleurs, l'architecture de réception RF à base de dispositifs dits à super-régénération a été présentée pour la première fois en 1922 par E. H. AMSTRONG dans un article intitulé "Some recent developments of regenerative circuits", in Proc. IRE, vol. 10, août 1922, pages 244 à 260. Le 5 principe du super-régénérateur est le suivant : au coeur du dispositif, on trouve un oscillateur placé en limite d'instabilité. Lorsque le signal arrive, l'énergie apportée déclenche ce dernier, qui part en oscillation. Lorsqu'il y a uniquement du bruit à l'entrée du dispositif, le démarrage s'effectue beaucoup plus lentement, permettant ainsi de différencier le cas où un signal est présent du cas où il n'y a que du bruit. La théorie générale d'utilisation de ce dispositif pour la réception de signaux RF est présentée dans un ouvrage spécialisé de J.R. WHITEHEAD intitulé "Super-Regenerative Receivers" paru aux éditions Cambridge University Press en 1950. Cette architecture présente l'avantage de fournir une amplification quasiment infinie pour une consommation réduite. Elle a trouvé des applications dans les années 50 dans le domaine du radar impulsionnel dans lequel le niveau des signaux à traiter en réflexion était très faible. On pourra se reporter à ce sujet au document de brevet US-A-3 329 952 déposé en 1957 et délivré en 1967. Les choix de mise en oeuvre de l'époque rendent cependant difficile à l'heure actuelle la réalisation de tels dispositifs en technologie microélectronique intégrée à faible tension. En outre, dans les applications considérées à l'époque, la propagation des signaux s'effectuait en espace libre, alors que les environnements actuellement envisagés dans les applications ULB sont bien différents et très variés et nécessitent une adaptation particulière de l'architecture de réception ainsi que du processus de réception correspondant. Le super-régénérateur a été employé ces dernières années pour démoduler un signal, non pas ultra-large bande, mais à bande étroite, avec ou sans technique d'étalement de spectre. On pourra se reporter à ce sujet au document de brevet WO-A-03 009482. Un avantage de cette solution réside dans son faible coût de mise en oeuvre et sa faible consommation, justifiant son utilisation dans des applications du type des télécommandes, par exemple. Dans cette solution, la démodulation se fait par conversion directe du signal RF en bande de base. La tendance actuelle dans les applications à bande étroite est d'utiliser des résonateurs à grand facteur de qualité du type résonateur à onde acoustique de surface (en anglais SAW, "Surface Acoustic Wave") afin d'améliorer la sélectivité de l'architecture à super-régénération. Un tel dispositif est décrit dans le document de brevet US-A-4 749 964. Malgré tout, appliqué aux communications à bande étroite, le super-régénérateur présente un inconvénient significatif, à savoir, une bande passante trop large vis-à-vis de la bande du signal modulé. Cela rend la communication vulnérable car sensible à des perturbateurs voisins ainsi qu'au bruit accumulé dans la bande. C'est pour cette raison que des architectures hétérodynes ou homodynes à base de transposition de fréquence ont été préférées lorsque la 15 contrainte majeure n'était pas la consommation. En revanche, dans le contexte ULB, l'inconvénient précité peut s'avérer au contraire être un avantage intéressant, dans la mesure où la bande du signal occupe, comme rappelé en introduction, plusieurs GHz. Un récepteur à grande bande passante est donc requis pour obtenir de bonnes performances 20 en détection. En outre, du fait du fonctionnement du super-régénérateur en soi, le circuit ne récupère pas toute l'énergie qu'on envoie sur une porteuse sinusoïdale, par exemple ; il est sensible à une portion seulement de cette énergie, correspondant à la phase dans laquelle l'oscillateur est en limite 25 d'instabilité. Le super-régénérateur échantillonne donc naturellement le signal d'entrée. Cette propriété est particulièrement bien adaptée aux signaux ULB dans la mesure où l'énergie se retrouve concentrée sur la période de temps où l'impulsion ULB est émise. Enfin, en bande étroite, à la différence de l'ULB, un écart sur l'accord entre la fréquence de résonance du super-régénérateur et la 30 fréquence porteuse du signal conduit à une dégradation de la sensibilité du dispositif. Des contraintes de réalisation apparaissent de ce fait sur les dispositifs à bande étroite, qu'on ne retrouve pas lorsqu'un spectre étalé est utilisé pour l'excitation. Ainsi, contrairement aux idées reçues, malgré la sélectivité en fréquence du dispositif oscillant d'un super-régénérateur, ce dernier est, à puissance moyenne constante, plus efficace sur un système ULB que sur un système à bande étroite. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'art antérieur. En particulier, la présente invention vise à associer l'architecture à super-régénération à la démodulation de signaux ultra-large bande et vise à utiliser cette même architecture pour assurer notamment la localisation entre deux moyens de communication, par exemple un récepteur et un émetteur. Dans ce but, la présente invention propose un dispositif de réception de signaux radiofréquence ULB (Ultra-Large Bande) impulsionnels comportant des moyens d'amplification, des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, des moyens de mise en forme, des moyens de démodulation, ce dispositif de réception étant remarquable en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation au type de signaux à recevoir. Ainsi, le récepteur ultra-large bande conforme à l'invention présente une faible consommation d'énergie et une faible complexité de réalisation, tout en présentant une très grande bande passante. Dans un mode particulier de réalisation, les moyens de commande d'adaptation du dispositif de réception au type de signaux à recevoir comportent des moyens d'optimisation du contrôle de la commande d'instabilité des moyens d'oscillation. L'adéquation entre la commande d'instabilité du récepteur et le type de signaux à détecter permet d'optimiser la bande passante du récepteur en fonction du signal afin de maximiser le rapport entre le niveau du signal utile et le bruit. Dans ce mode particulier de réalisation, selon une caractéristique particulière, les moyens de commande d'adaptation mettent en oeuvre une forme prédéterminée de commande d'amortissement pour fournir une expression analytique du type de signaux reçus. Dans un mode particulier de réalisation avec un environnement dit multitrajets, c'est-à-dire où les signaux sont reçus en provenance de trajets multiples, le dispositif de réception peut comporter des moyens de pondération de chacun de ces trajets. Dans un tel mode de réalisation, selon une caractéristique particulière, le dispositif de réception peut comporter en outre des moyens de retard pour appliquer à chacun des trajets un retard prédéterminé. Selon une caractéristique particulière, la commande d'amortissement est différente pour chacun des trajets. Selon une caractéristique particulière, les signaux peuvent être modulés suivant une modulation par tout ou rien (00K, "On-Off Keying"). En variante, les signaux peuvent être modulés suivant une modulation d'impulsions par position dans le temps à N positions, où N est un entier prédéterminé (N-PPM, "N-Pulse Position Modulation"). Le dispositif de réception conforme à la présente invention trouve un grand nombre d'utilisations particulièrement avantageuses. Par exemple, il peut être utilisé à des fins de communication, comme dispositif de réception en tant que tel ou comme partie d'un dispositif d'émission/réception. Un tel dispositif peut être inclus, à titre d'exemple non limitatif, dans un appareil radioélectrique, dans le cadre de la communication avec un ou plusieurs dispositifs d'émission ou d'émission/réception appropriés, par exemple contenus en tout ou partie dans un ou plusieurs appareils radioélectriques. Ainsi, la présente invention propose aussi un moyen de communication, comportant des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ce moyen de communication étant remarquable en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception tel que ci-dessus au type de signaux à recevoir. La présente invention propose en outre un appareil d'émission/réception, comportant des moyens d'oscillation répondant à une 9 commande d'instabilité, cet appareil d'émission/réception étant remarquable en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception tel que ci-dessus au type de signaux à recevoir. La présente invention propose aussi un appareil d'émission/réception, remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de réception tel que ci-dessus. Ce récepteur est en outre capable d'atteindre une très grande résolution temporelle, tirant ainsi profit de la nature des signaux ULB, en vue d'adjoindre la fonctionnalité de localisation au récepteur. Il peut ainsi être utilisé de façon également avantageuse pour la localisation d'un ou plusieurs appareils radioélectriques, notamment par un ou plusieurs autres appareils radioélectriques, la fonction de localisation pouvant être associée ou non à la fonction de communication, selon les besoins de l'application considérée. Ainsi, la présente invention propose également un dispositif de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, ces moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ce dispositif de localisation étant remarquable en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception tel que ci-dessus au type de signaux à recevoir. La présente invention propose aussi un dispositif de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, ces moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ce dispositif de localisation étant remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de réception tel que ci-dessus. Dans un mode particulier de réalisation, le dispositif de localisation comporte des moyens d'estimation de distance par calcul du temps de vol aller- retour. 10 Cela permet d'obtenir une bonne résolution temporelle et donc, de tirer parti de la nature même des signaux à traiter. Par ailleurs, toujours dans l'optique de minimiser la consommation d'énergie électrique, le dispositif de réception conforme à la présente invention peut aussi être avantageusement utilisé pour automatiquement mettre ou remettre en route, ou en état d'éveil, un appareil radioélectrique qui se trouvait en état de veille. Cela permet en effet de réduire en particulier la consommation en état de veille du récepteur. Ainsi, la présente invention propose un dispositif de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique, comportant des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ce dispositif de mise en état d'éveil étant remarquable en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception tel que ci-dessus au type de signaux à recevoir. La présente invention propose un dispositif de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique, remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de réception tel que ci-dessus. De même qu'elle propose un dispositif de réception, la présente invention propose également un procédé de réception de signaux radiofréquence ULB (Ultra-Large Bande) impulsionnels, comportant une étape d'amplification, une étape d'oscillation conditionnée par une étape de commande d'instabilité, une étape de mise en forme, une étape de démodulation, ce procédé étant remarquable en ce que l'étape d'oscillation est en outre effectuée en fonction d'une étape de commande d'adaptation du procédé de réception au type de signaux à recevoir. Les caractéristiques particulières et les avantages de ce procédé sont similaires à ceux détaillés plus haut en regard du dispositif de réception et ne sont donc pas répétés ici. L'invention propose de même un procédé de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique comportant une étape d'oscillation conditionnée par une étape de commande d'instabilité, ce procédé de mise en état d'éveil étant remarquable en ce qu'il comporte en outre une étape de commande d'adaptation d'un procédé de réception tel que ci-dessus au type de signaux à recevoir. L'invention propose aussi un procédé de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique, remarquable en ce qu'il comporte des étapes d'un procédé de réception tel que ci-dessus. L'invention propose aussi un procédé de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, ces moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ce procédé de localisation étant remarquable en ce qu'il comporte en outre une étape de commande d'adaptation d'un procédé de réception tel que ci-dessus au type de signaux à recevoir. L'invention propose aussi un procédé de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, ces moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ce procédé de localisation étant remarquable en ce qu'il comporte des étapes d'un procédé de réception tel que ci-dessus. L'invention propose aussi un procédé d'émission/réception comportant une étape d'oscillation conditionnée par une étape de commande d'instabilité, ce procédé d'émission/réception étant remarquable en ce qu'il comporte en outre une étape de commande d'adaptation d'un procédé de réception tel que cidessus au type de signaux à recevoir. L'invention propose aussi un procédé d'émission/réception, remarquable en ce qu'il comporte des étapes d'un procédé de réception tel que ci-dessus. L'invention propose aussi un procédé de traitement de signaux, remarquable en ce qu'il met en oeuvre des étapes d'un procédé de réception tel que ci-dessus. L'invention propose aussi un appareil de traitement de signaux, remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de réception et/ou un dispositif de localisation tels que ci-dessus. 12 L'invention propose aussi un appareil nomade, remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de réception et/ou un dispositif de localisation tels que ci-dessus. L'invention propose aussi un téléphone mobile, remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de réception et/ou un dispositif de localisation tels que ci-dessus. L'invention propose aussi un appareil multimédia, remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de réception et/ou un dispositif de localisation tels que ci-dessus. Ces procédés et appareils présentent des caractéristiques particulières et des avantages similaires à ceux déjà mentionnés pour le dispositif de réception. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit de modes particuliers de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels : - les figures 1A et 1B, déjà décrites, représentent, respectivement dans le domaine temporel et dans le domaine fréquentiel, l'allure d'un signal du type de ceux considérés dans le cadre de la présente invention, dans un mode particulier de réalisation ; - la figure 2, déjà décrite, illustre de façon schématique deux types de modulations couramment utilisées dans le domaine des communications ULB ; - la figure 3 représente de façon schématique l'architecture générale d'un démodulateur ULB utilisant un super-régénérateur, du type de celui mis en oeuvre par la présente invention, dans un mode particulier de réalisation ; - la figure 4 représente de façon schématique un oscillateur du type de celui mis en oeuvre par la présente invention, dans un mode particulier de réalisation ; - la figure 5 illustre des chronogrammes de signaux mis en jeu autour d'un oscillateur tel que celui de la figure 4, dans un mode particulier de réalisation ; - la figure 6 illustre de façon schématique un étage de mise en forme du type de celui mis en oeuvre par la présente invention, dans un mode particulier de réalisation ; - les figures 7A et 7B représentent de façon schématique un bloc de démodulation du type de celui mis en oeuvre par la présente invention, respectivement dans deux modes particuliers de réalisation ; - la figure 8 représente de façon schématique l'architecture générale d'un démodulateur ULB utilisant un super-régénérateur, du type de celui mis en oeuvre par la présente invention, dans un mode particulier de réalisation pour un environnement avec des canaux de propagation multitrajets ; - la figure 9 illustre des chronogrammes de la réponse d'un super-régénérateur optimisé tel que celui de la figure 8, dans un mode particulier de réalisation ; - la figure 10 illustre, dans un mode particulier de réalisation de la présente invention, des chronogrammes de la réponse d'un super-régénérateur optimisé tel que celui de la figure 8, où un filtrage adapté au signal reçu est en outre effectué ; - la figure 11 illustre des chronogrammes d'estimation de distance par la technique, connue en soi, de calcul du temps de vol aller-retour, dans un mode particulier de réalisation de la présente invention où celle-ci est utilisée comme dispositif de localisation ; et - la figure 12 est un organigramme illustrant les principales étapes d'un procédé de réception conforme à la présente invention, dans un mode particulier de réalisation. Comme indiqué plus haut, partant en particulier du constat que les récepteurs ULB actuels ne permettent pas d'avoir une consommation électrique très faible et que les signaux envoyés sur une porteuse sinusoïdale ne permettent pas d'exploiter pleinement les capacités des architectures à super-régénération, l'invention utilise un super-régénérateur pour la réception et la démodulation de signaux ultra-large bande. Le schéma-bloc de la figure 3 présente l'architecture générale d'un dispositif de réception avec démodulateur ULB à base de super-régénérateur, conforme à la présente invention, dans un mode particulier de réalisation. Ce dispositif de réception à super-régénération comprend un oscillateur 34 dont on contrôle les phases d'instabilité et d'amortissement par l'intermédiaire d'une commande périodique : le signal d'amortissement. Ce signal de commande, qui peut venir de l'extérieur ou être engendré en fonction de la sortie du récepteur, permet d'optimiser la sensibilité du récepteur par rapport au signal à détecter. Conformément à la présente invention, on cherche en outre à optimiser le signal de commande vis-à-vis du signal ULB à détecter. Plus particulièrement, la fonction de sensibilité du récepteur peut être adaptée à l'impulsion ULB reçue, puisqu'elle présente la même forme gaussienne. Lorsque l'oscillateur est placé en limite d'instabilité et qu'il reçoit l'apport d'énergie d'une impulsion ULB, les oscillationss'amorcent et divergent jusqu'à ce que la commande d'amortissement vienne les éteindre. A la sortie de l'oscillateur 34, on trouve un étage 36 de mise en forme du signal. Cet étage effectue principalement une conversion en bande de base du signal oscillant à la fréquence centrale de l'oscillateur. Derrière l'étage 36 de mise en forme, on trouve un bloc 38 de démodulation permettant d'extraire l'information. En effet, lorsqu'il n'y a pas de signal (cas qu'on peut par exemple associer au niveau logique "0" dans le cas d'une modulation 00K), l'oscillateur démarre moins rapidement, puisqu'il reçoit moins d'énergie. Le démodulateur assure la prise de décision entre le cas où il y a du signal (niveau logique "1") et le cas où il n'y a que du bruit (niveau logique "0"). Enfin, on trouve en amont de l'oscillateur 34 une antenne 30 qui assure la conversion de l'énergie électromagnétique rayonnée en énergie électrique utilisable dans le circuit de réception. Un amplificateur 32 permet de limiter le niveau de bruit global de la chaîne de réception et d'isoler le signal oscillant de l'antenne 30 pour éviter tout rayonnement du récepteur. La bande passante de l'amplificateur 32 est importante mais son gain peut être limité, 15 dans la mesure où l'amplificateur est suivi par le super-régénérateur, fournissant lui aussi du gain. L'oscillateur utilisé au coeur du super-régénérateur est un système actif travaillant à une seule fréquence : sa fréquence propre d'oscillation. De ce fait, l'oscillateur est d'autant plus sensible à un signal excitateur qu'il est excité par un signal battant à la même fréquence. C'est ce principe de base qui a permis l'utilisation massive du super-régénérateur dans les applications à bande étroite, pour lesquelles l'énergie du signal excitateur se concentre autour d'une fréquence porteuse correspondant à la fréquence propre d'oscillation. Un aspect particulièrement avantageux de l'invention consiste à proposer une optimisation du système de façon que, malgré la sélectivité en fréquence naturelle de l'oscillateur, le super-régénérateur détecte un signal impulsionnel occupant un spectre de fréquence très large. Dans les dispositifs de réception ULB, les deux blocs les plus critiques en termes de consommation sont la chaîne d'amplification et la synthèse de fréquence. En effet, typiquement, les signaux ULB occupent plus de 2 GHz de bande. Pour amplifier de tels signaux de façon significative, il est nécessaire d'utiliser un amplificateur avec un produit gain bande élevé, entraînant une consommation importante d'énergie par l'étage correspondant. Dans l'architecture de réception conforme à la présente invention, le gain est quasiment infini sans engendrer pour autant une consommation plus importante, puisque ce gain est fourni par un dispositif instable. En outre, la bande passante du dispositif est une bande passante effective instantanée contrôlée par un signal de commande. Le super-régénérateur présente ainsi une large bande uniquement aux instants de décision, permettant ainsi de diminuer la consommation. Un signal ULB typique considéré dans le cadre de la présente invention étudié est centré autour d'environ 4 GHz. Pour restituer la forme du signal, il est nécessaire, dans les solutions traditionnelles, d'effectuer une conversion en bande de base en utilisant un mélangeur, un oscillateur ou un signal de référence travaillant à de telles fréquences. Une autre solution de l'art 16 antérieur consiste à faire de l'échantillonnage direct à une fréquence supérieure à environ 10 GHz. Ces solutions sont particulièrement consommatrices d'énergie au niveau de la synthèse de fréquence. Le super-régénérateur permet d'éviter cet écueil, puisqu'il effectue un échantillonnage au rythme de l'information, à savoir, de l'ordre de quelques dizaines de kilohertz, relâchant ainsi nettement les contraintes. Enfin, d'autres solutions précitées (de détection d'énergie) de l'art antérieur effectuent un échantillonnage au rythme de l'information pour limiter la consommation due à la synthèse de fréquence. Cependant, ces solutions, en agglomérant l'énergie contenue dans le canal de transmission, font disparaître un des avantages majeurs de I'ULB : une excellente résolution temporelle intrinsèque. Ainsi, ces solutions ne permettent pas de bénéficier de la précision requise pour assurer la fonctionnalité de localisation. Au contraire, le super-régénérateur, lorsque la fonction de sensibilité est optimisée, effectue une détection au niveau de l'impulsion, permettant ainsi d'atteindre des résolutions de l'ordre de grandeur de la nanoseconde. Dans un mode particulier de réalisation de la présente invention, on optimise l'architecture de réception afin de détecter une impulsion ULB et de démoduler le signal. L'oscillateur présenté sur la figure 4 est composé d'un résonateur passif 40, du type cellule LC, dont on règle la fréquence de résonance propre à la fréquence centrale du signal d'excitation ULB. Compte tenu du spectre étalé du signal, l'accord entre ces deux fréquences est beaucoup moins déterminant que dans les applications à bande étroite. Pour compenser les pertes de ce résonateur, on ajoute, en parallèle, un élément actif 42 qui engendre une résistance négative, assurant le contrôle du facteur d'amortissement de l'oscillateur ainsi créé. Sans commande extérieure, le facteur d'amortissement de la cavité du résonateur est lié aux pertes du résonateur et vaut ço. Lorsqu'on applique un signal de commande, ce facteur varie. Lorsque le facteur d'amortissement ç s'annule, l'oscillateur devient instable : c'est alors que le dispositif est sensible au signal d'entrée. Il échantillonne ainsi le signal ULB et part en oscillation. La forme du signal de commande d'amortissement permet d'ajuster la bande 17 passante du récepteur en fonction de la bande passante du signal d'entrée, de contrôler le gain de régénération, de commander la forme du signal de sortie et d'ajuster la rapidité d'extinction des oscillations. Conformément à la présente invention, on cherche à optimiser ce signal de commande en fonction des caractéristiques du signal ULB pour maximiser la capacité de détection des impulsions du circuit. La fonction de sensibilité du récepteur, notée s(t), peut être exprimée à l'instant tO d'échantillonnage du signal d'entrée, c'est-à-dire à l'instant où le facteur d'amortissement s'annule par front descendant (on pourra se reporter à ce sujet à l'ouvrage de J.R. WHITEHEAD cité plus haut) : 2 s(t) = expù t ù t0 avec T s = 2 is \ùS(t0) On constate que la fonction de sensibilité s(t) du récepteur est une fonction gaussienne du temps, centrée sur l'instant d'échantillonnage. La fonction de sensibilité est adaptée au signal d'entrée lorsque le paramètre de cette gaussienne est adaptée au paramètre i de la gaussienne de l'enveloppe du signal ULB définie en introduction (voir fenêtre w(t)). Pour augmenter la bande passante du récepteur et atteindre une valeur de Ts valant 342 ps, il faut donc une dérivée en tO élevée. Typiquement, on utilise un signal de commande en dent de scie ou sinusoïdal. La solution consiste donc à augmenter la fréquence ou l'amplitude du signal de commande. Or l'amplitude du signal de commande est directement liée à la consommation de la résistance négative. Afin d'envisager un récepteur à basse consommation, il est préférable de jouer sur la fréquence. Cependant, une fréquence trop élevée entraîne un échantillonnage trop rapide du signal d'entrée. Ainsi, les oscillations du précédent cycle d'échantillonnage risquent de ne pas avoir eu le temps de s'éteindre avant qu'un nouveau cycle commence et ce, en particulier dans le cas de résonateurs passifs à faibles pertes présentant un facteur de qualité élevé et donc un facteur d'amortissement faible. Les chronogrammes de la figure 5 illustrent une réalisation possible dans ce contexte. Comme représenté sur la figure 5, on choisit pour exemple un signal de commande triangulaire relativement répandu, qu'on optimise par rapport au 18 signal ULB considéré. Les chronogrammes mettent en évidence deux phases d'échantillonnage, respectivement, du signal ULB et du bruit. On constate que lorsque l'impulsion est présente, le signal de sortie de l'oscillateur a une amplitude plus importante que lorsqu'il est déclenché uniquement par le bruit. L'optimisation de la commande d'amortissement passe par quatre réglages de la commande : - la pente négative permet d'avoir une fonction de sensibilité adaptée à l'impulsion. Elle est optimisée pour avoir TS =T ; -l'aire négative A- est liée au gain de super-régénération engendrée par l'instabilité de l'oscillateur. Elle est optimisée de façon à ce que le dispositif fournisse un gain suffisant pour que l'étage de mise en forme, derrière l'oscillateur (voir figure 3 décrite plus haut) puisse travailler avec des signaux ayant un niveau significatif (typiquement, de l'ordre de la centaine de mV) ; - la pente positive commande la forme du signal de sortie. Dans le cas où la pente est identique, en valeur absolue, à la pente négative, on retrouve en sortie un signal de même allure qu'en entrée, amplifié par rapport au signal d'entrée ; - l'aire positive A+ permet de forcer l'extinction des oscillations dans le cas où l'amortissement propre du résonateur ne suffit pas pour éteindre les 20 oscillations. Ce paramètre est important lorsqu'on utilise un signal de commande relativement rapide. L'étage de mise en forme peut être un détecteur à seuil ou un détecteur d'enveloppe. La réalisation avec un détecteur d'enveloppe est particulièrement avantageuse, puisqu'elle permet de travailler dans les deux 25 modes de fonctionnement, linéaire et logarithmique, du super-régénérateur. Le détecteur d'enveloppe permet de convertir à bas coût le signal haute fréquence à la sortie de l'oscillateur, en signal en bande de base. La réalisation peut être faite en utilisant un redressement simple alternance (comme l'illustre la figure 6) ou un redressement double alternance suivi d'un étage de filtrage passe-bas, 30 par exemple. Ce choix est rendu possible par le fait que les signaux à traiter présentent des amplitudes significatives, permettant d'exploiter la caractéristique non linéaire de la diode 60 (représentée sur la figure 6). Enfin, derrière l'étage de mise en forme, on trouve le bloc de démodulation de signaux ULB. Deux réalisations peuvent être envisagées selon le type de modulation (figures 7A et 7B). Dans les deux cas, on trouve un filtre intégrateur 70 qui prend la valeur moyenne du signal redressé. Dans le cas de la modulation O0K (figure 7A), on compare, de façon synchrone au rythme des symboles, cette valeur à un niveau de référence. Ce niveau de référence correspond au cas où le super-régénérateur prélève un échantillon de bruit. Le niveau de référence est estimé dans une phase d'apprentissage, dont le but est de définir ce seuil de référence, afin d'optimiser le taux de fausses alarmes et la probabilité de manquer une impulsion. Cette phase d'apprentissage peut être coûteuse en énergie et une autre réalisation préférable est la PPM (figure 7B). Le principe du démodulateur consiste alors à comparer en permanence la valeur moyenne calculée sur un demi-temps symbole par rapport au demi-temps symbole voisin. Selon que la sortie bascule dans un sens ou dans l'autre, on peut déterminer si l'information a été transmise dans le premier intervalle temporel ou le second. Pour comparer les deux niveaux, on peut numériser la sortie de l'intégrateur. Cette solution peut être onéreuse si on veut avoir une bonne résolution dans les niveaux. La solution préférée consiste à introduire un élément retard 72 qui permet d'avoir en temps continu l'information aux rangs n et n-1. Ce retard est ajusté à la valeur d'un demi temps symbole. Le signal à son entrée étant basse fréquence, l'implémentation de ce retard ne pose pas de problème majeur. Cette modulation, contrairement au cas de la modulation O0K, permet d'avoir une estimation du niveau de bruit en temps continu. Le mode de réalisation décrit précédemment s'applique plus particulièrement dans des environnements de propagation en visibilité directe, où le récepteur collecte le trajet direct prépondérant provenant de l'émetteur. Dans des environnements plus complexes, le récepteur reçoit non seulement le trajet direct, mais aussi une collection de trajets causée par les multiples réflexions et diffractions. On parle de trajets multiples et d'environnement multitrajets. Dans ce type d'environnement, l'énergie collectée est étalée dans le temps. II est possible d'utiliser la solution décrite précédemment mais dans ce cas-là, on en récupère qu'une fraction de l'énergie totale, puisqu'on se concentre sur une impulsion correspondant à un seul trajet. Le rapport signal à bruit en sortie est donc sous-optimal. L'invention vise à proposer une amélioration du super-régénérateur monotrajet pour prendre en compte la diversité temporelle introduite par la réponse impulsionnelle du canal de transmission. Dans cet autre mode de réalisation, on envoie N commandes d'échantillonnage permettant de récolter l'énergie des N trajets majoritaires. Contrairement à des solutions du type décrit dans le document de brevet WO-A-01 76086 mentionné en introduction, qui nécessitent pour cela un récepteur plus complexe avec duplication de l'architecture, la réalisation proposée par la présente invention est aisée : la réception des N trajets s'effectue en contrôlant la fréquence d'apparition du signal de commande des amortissements. Pour cela, on introduit une batterie de cellules retard 8501, 8502, ..., 850N (Dl, D2, ., DN sur la figure 8) qui permet d'ajuster dans le temps les commandes d'échantillonnage sur les N instants significatifs de la réponse composite collectée. Ces retards sont contrôlés numériquement par un organe de programmation 85 qui est réinitialisé à chaque nouvelle phase d'estimation du canal. En sortie de l'oscillateur 84, les étages de mise en forme 86 et de démodulation 88 restent inchangés. On retrouve par ailleurs une antenne 80 et un étage d'amplification 82 en amont de l'oscillateur 84. Cependant, le fait d'avoir prélevé N échantillons d'énergie dans le signal permet d'augmenter la robustesse du dispositif lorsque le canal est dégradé. La figure 9 donne les chronogrammes de la réponse du super- régénérateur dans le cas d'un canal de propagation dégradé. Dans l'exemple non limitatif qui est illustré, deux cellules retard sont prévues, permettant de prélever trois échantillons significatifs dans la réponse composite. Dans le cas où les échantillons sont proches les uns des autres, il est possible d'accélérer 21..DTD: l'amortissement de la sortie de l'oscillateur en augmentant l'aire A+ définie précédemment. Une autre solution dérivée de la précédente peut être envisagée pour optimiser les performances en démodulation. Cette variante est illustrée par les chronogrammes de la figure 10. On peut combiner les trajets en les pondérant différemment. Ainsi, les trajets les plus forts auront une valeur plus importante devant les plus faibles de façon à fiabiliser le processus de détection. On réalise ainsi un filtrage adapté au canal de propagation. Au niveau de l'architecture à super-régénération, cette mise en oeuvre est rendue possible en faisant varier l'aire A- qui commande le gain de super-régénération à chaque trajet que l'on veut récupérer. Une fois l'estimation de canal réalisée, la commande d'oscillation peut être engendrée pour échantillonner efficacement le signal. Les deux nouvelles solutions de démodulation proposées utilisant un super-régénérateur, à savoir, monotrajet et multitrajets, nécessitent, avant la phase de démodulation, une phase préalable de synchronisation. Cette phase de synchronisation est indispensable à toute communication radioélectrique et est bien connue de l'homme du métier (voir par exemple le document WO-A-01 76086 précité). Elle permet de construire la forme du signal de commande d'amortissement et d'échantillonnage optimale pour la démodulation. En d'autres termes, cette phase permet de déterminer, dans le premier cas, les instants d'échantillonnage et, dans le deuxième cas, de déterminer en outre le poids à affecter à chaque échantillon. Dans cette phase de synchronisation, le récepteur scrute le canal pour déterminer à quel moment il reçoit l'impulsion. Par incrémentation successive du temps de déclenchement de la commande d'échantillonnage au fur et à mesure des répétitions de l'impulsion, le récepteur trouve l'instant optimal pour le reste de la communication. Dans la solution plus évoluée qui permet de pondérer chaque trajet, la phase de synchronisation passe par la numérisation, par un convertisseur analogique-numérique, du signal à la sortie de l'étage de mise en forme. Cette numérisation permet de stocker et de quantifier le niveau du signal reçu, de façon à attribuer un poids différent à chaque trajet de la réponse composite. Pour consommer un minimum d'énergie, les appareils radioélectriques peuvent se mettre en état de veille. Dans un tel état, les éléments de la chaîne de réception consommateurs d'énergie sont inactifs. Pour remettre en route la partie active afin de réaliser des fonctions évoluées telles que la communication pour l'échange bidirectionnel d'information ou la localisation, un dispositif auxiliaire de mise en route est habituellement nécessaire. La solution proposée consiste à utiliser le superrégénérateur couplé à un signal d'excitation ULB pour assurer la mise en route du récepteur radioélectrique. Ce récepteur radioélectrique peut être un super-régénérateur avec des fonctions complexes, comme on vient de le présenter, ou, plus largement, un appareil radioélectrique à bande étroite. De même que dans le mode de réalisation avec détection monotrajet décrit plus haut, un seul échantillon est pris dans la réponse composite du canal. Si cet échantillon témoigne de la présence de signal dans le canal, le récepteur complet se met en route pour assurer la communication ou d'autres fonctions. Pour minimiser les mises en route inutiles, une moyenne sur plusieurs cycles peut être effectuée pour garantir la présence effective de signal. Le dispositif de réception conforme à la présente invention permet d'avoir une excellente résolution temporelle puisque sa sensibilité est ajustée à l'impulsion à détecter. Par conséquent, en utilisant la méthode, connue en soi, d'estimation du temps de vol aller-retour, ce dispositif permet de localiser un noeud d'un autre avec une grande précision. Cela est illustré par les chronogrammes de la figure 11. Typiquement, avec un paramètre de 342 ps, la largeur à la base à 99% de la gaussienne est de 623 ps, ce qui permet d'avoir une précision théorique inférieure à 19 cm. La phase d'estimation de distance nécessite un protocole d'échange particulier entre l'émetteur d'un noeud A et le récepteur d'un autre noeud B (ou vice versa), permettant de déterminer le temps de vol aller-retour entre les deux appareils. On suppose au départ que le récepteur communique avec l'émetteur en utilisant le procédé de démodulation décrit précédemment. Lorsque ce dernier entre dans la phase d'estimation de distance, le récepteur bascule dans un mode de réception spécifique. Dans ce mode, un même signal est envoyé périodiquement par l'émetteur, et le récepteur vient détecter le premier trajet de la réponse composite du canal. En effet, le premier trajet est un indicateur fidèle et non biaisé de la distance entre les deux appareils. Pour cela, la commande d'échantillonnage est avancée pas à pas à chaque nouvelle émission, de façon que le récepteur vienne sonder au fur et à mesure l'énergie contenue dans le tout début de la réponse composite. En permanence, le niveau collecté est comparé au niveau de bruit. Le processus s'arrête lorsque le récepteur a été capable de localiser le premier trajet : avant ce premier trajet, il n'y a que du bruit. Lorsque le premier trajet est localisé, on estime la distance qui sépare le noeud A du noeud B. Une méthode classique consiste à déterminer le temps mis par le signal pour faire un aller-retour. Le noeud A émet une impulsion et déclenche une base de temps. La base de temps est stoppée lorsque le premier trajet de la réponse du noeud B revient au noeud A. Connaissant la vitesse de propagation, notée c, de l'onde dans les airs, on remonte à l'information de distance, notée d, directement à partir de la mesure du temps de vol TAR. Cette technique relativement classique est rendue possible par la précision temporelle intrinsèque du super-régénérateur. Compte tenu du fait que l'horloge du récepteur est relativement lente pour limiter la consommation, si l'impulsion de retour arrive entre deux cycles d'horloge, un dispositif de conversion tension-temps est nécessaire pour avoir une précision temporelle plus importante que la période d'horloge. Le niveau de la rampe est alors échantillonné puis numérisé et additionné au compteur de cycles d'horloge initialisé au départ de l'impulsion du noeud A. La distance d entre les noeuds A et B se calcule alors très simplement par la relation : d = c /2 x (TAR -1-calcul) . L'organigramme de la figure 12 reprend de façon synthétique les principales étapes d'un procédé de réception conforme à la présente invention. Etant donné que les phases successives du processus de détection ont déjà été décrites en détail plus haut, notamment en référence aux figures 3 et 8, on notera seulement ici que la figure 12 montre les étapes d'amplification 122, d'oscillation 124, de mise en forme 126 et de démodulation 128 ainsi que, selon la présente invention, la phase 125 de commande d'adaptation du processus de réception au type de signaux à détecter | Ce récepteur et ce procédé de réception de signaux radiofréquence Ultra-Large Bande impulsionnels mettent en oeuvre une phase (122) d'amplification, une phase (124) d'oscillation sensible à une commande d'instabilité, une phase (126) de mise en forme, une phase (128) de démodulation. Ils mettent en outre en jeu une commande d'adaptation (125), du récepteur ou du processus de réception, au type de signaux à recevoir. | 1. Dispositif de réception de signaux radiofréquence ULB (Ultra-Large Bande) impulsionnels comportant des moyens (32 ; 82) d'amplification, des moyens (34 ; 84) d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, des moyens (36 ; 86) de mise en forme, des moyens (38 ; 88) de démodulation, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (85) de commande d'adaptation dudit dispositif au type de signaux à recevoir. 2. Dispositif de réception selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (85) de commande d'adaptation dudit dispositif au type de signaux à recevoir comportent des moyens d'optimisation du contrôle de la commande d'instabilité des moyens (34 ; 84) d'oscillation. 3. Dispositif de réception selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens (85) de commande d'adaptation mettent en oeuvre une forme prédéterminée de commande d'amortissement pour fournir une expression analytique du type de signaux reçus. 4. Dispositif de réception selon la 1 ou 2, lesdits signaux étant reçus en provenance de trajets multiples, ledit dispositif de réception étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de pondération de chacun desdits trajets. 5. Dispositif de réception selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de retard pour appliquer à chacun desdits trajets un retard prédéterminé. 6. Dispositif de réception selon les 3 et 5, caractérisé 25 en ce que la commande d'amortissement est différente pour chacun desdits trajets. 7. Dispositif de réception selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les signaux sont modulés suivant une modulation par tout ou rien (00K, "On-Off Keying"). 30 8. Dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les signaux sont modulés suivant une modulation 26 d'impulsions par position dans le temps à N positions, où N est un entier prédéterminé (N-PPM, "N-Pulse Position Modulation"). 9. Moyen de communication, comportant des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ledit moyen de communication étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 au type de signaux à recevoir. 10. Dispositif de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique, comportant des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ledit dispositif de mise en état d'éveil étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 au type de signaux à recevoir. 11. Dispositif de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8. 12. Dispositif de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, lesdits moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ledit dispositif de localisation étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 au type de signaux à recevoir. 13. Dispositif de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, lesdits moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ledit dispositif de localisation étant caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8. 14. Dispositif de localisation selon la 12 ou 13, 30 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'estimation de distance par calcul du temps de vol aller-retour. 27 15. Appareil d'émission/réception, comportant des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ledit appareil d'émission/réception étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande d'adaptation d'un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 au type de signaux à recevoir. 16. Appareil d'émission/réception, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8. 17. Procédé de réception de signaux radiofréquence ULB (Ultra-Large Bande) impulsionnels, comportant une étape (122) d'amplification, une étape (124) d'oscillation conditionnée par une étape de commande d'instabilité, une étape (126) de mise en forme, une étape (128) de démodulation, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'étape (124) d'oscillation est en outre effectuée en fonction d'une étape (125) de commande d'adaptation dudit procédé de réception au type de signaux à recevoir. 18. Procédé de réception selon la 17, caractérisé en ce que l'étape (125) de commande d'adaptation dudit procédé au type de signaux à recevoir comporte une étape d'optimisation du contrôle de la commande d'instabilité. 19. Procédé de réception selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape (125) de commande d'adaptation met en oeuvre une forme prédéterminée de commande d'amortissement pour fournir une expression analytique du type de signaux reçus. 20. Procédé de réception selon la 17 ou 18, lesdits signaux étant reçus en provenance de trajets multiples, ledit procédé de réception étant caractérisé en ce qu'il comporte une étape de pondération de chacun desdits trajets. 21. Procédé de réception selon la précédente, caractérisé en ce qu'il consiste en outre à appliquer à chacun desdits trajets un retard prédéterminé. 22. Procédé de réception selon les 19 et 21, caractérisé en ce que la commande d'amortissement est différente pour chacun desdits trajets. 28 23. Procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 22, caractérisé en ce que les signaux sont modulés suivant une modulation par tout ou rien (00K, "On-Off Keying"). 24. Procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 22, caractérisé en ce que les signaux sont modulés suivant une modulation d'impulsions par position dans le temps à N positions, où N est un entier prédéterminé (N-PPM, "N-Pulse Position Modulation"). 25. Procédé de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique comportant une étape (124) d'oscillation conditionnée par une étape de commande d'instabilité, ledit procédé de mise en état d'éveil étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de commande d'adaptation d'un procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 24 au type de signaux à recevoir. 26. Procédé de mise en état d'éveil d'un appareil radioélectrique, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes d'un procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 24. 27. Procédé de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, lesdits moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ledit procédé de localisation étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de commande d'adaptation d'un procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 24 au type de signaux à recevoir. 28. Procédé de localisation d'un moyen de communication par un autre moyen de communication, lesdits moyens de communication comportant des moyens de mesure du temps, des moyens de conversion tension-temps et des moyens d'oscillation répondant à une commande d'instabilité, ledit procédé de localisation étant caractérisé en ce qu'il comporte des étapes d'un procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 24. 29. Procédé de localisation selon la 27 ou 28, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'estimation de distance par calcul du temps de vol aller-retour. 29 30. Procédé d'émission/réception comportant une étape (124) d'oscillation conditionnée par une étape de commande d'instabilité, ledit procédé d'émission/réception étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de commande d'adaptation d'un procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 24 au type de signaux à recevoir. 31. Procédé d'émission/réception, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes d'un procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 24. 32. Procédé de traitement de signaux, caractérisé en ce qu'il met en 10 oeuvre des étapes d'un procédé de réception selon l'une quelconque des 17 à 24. 33. Appareil de traitement de signaux, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 et/ou un dispositif de localisation selon la 12 ou 14. 15 34. Appareil nomade, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 et/ou un dispositif de localisation selon la 12 ou 14. 35. Téléphone mobile, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 et/ou un dispositif 20 de localisation selon la 12 ou 14. 36. Appareil multimédia, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de réception selon l'une quelconque des 1 à 8 et/ou un dispositif de localisation selon la 12 ou 14. 25 | H | H03,H04 | H03D,H04B | H03D 11,H04B 1 | H03D 11/00,H04B 1/69 |
FR2901371 | A1 | SUBSTRAT DE RESEAU POUR UN DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,071,123 | grille, une couche semiûconductrice 32 et des électrodes source 34 et drain 36. En outre, une électrode 17 de pixel est raccordée au transistor en couche mince "T" dans la région "P" de pixels. Précisément, la couche 14 de cristaux liquides est intercalée entre l'électrode 5 commune 18 et l'électrode 17 de pixel. Ici, la couche 14 de cristaux liquides est pré alignée par des couches d'alignement (non représentées) entre l'électrode commune 18 et la couche 14 de cristaux liquides et entre l'électrode 17 Je pixel et la couche 14 de cristaux liquides. En plus, les couches d'alignement sont polies afin d'aider au préûalignement de la couche 14 de cristaux liquides. to Entre temps, lorsque des tensions sont appliquées à l'électrode 17 de pixel et à l'électrode commune 18, un champ électrique vertical entre l'électrode 17 de pixel et l'électrode commune 18 est généré. Donc, une image peut être affichée en faisant varier la transmittance de lumière conformément au champ électrique vertical. Au cours du processus de fabrication, les défauts sont plus nombreux dans le 15 processus de formation du substrat de réseau qui comporte le substrat inférieur 22, la ligne 12 de grille, la ligne 24 de données, le transistor en couche mince "T", et l'électrode 17 de pixel que dans le processus de formation du substrat de filtre chromatique qui comporte le substrat supérieur 5, la couche 7 de filtre chromatique, la matrice noire 6 et l'électrode commune 18. 20 Ceci est dû au fait qu'un plus grand nombre de processus photolithographiques sont effectués afin de former le substrat de réseau. Par conséquent, le nombre de défauts du substrat de réseau est bien plus élevé que cehi du substrat de filtre chromatique. En particulier, une ligne métallique supérieure, telle que la ligne 24 de données, peut être aisément déconnectée au niveau du croisement d'une ligne métal- 25 ligue inférieure, telle que la ligne 12 de grille, et de la ligne métallique supérieure en raison d'une différence d'échelon dans la ligne métallique inférieure. La figure 2 est une vue en plan simplifiée d'un substrat de réseau en rapport avec une région de pixels selon la technique apparentée. Sur la figure 2, un substrat de réseau "AS" comporte une ligne 52 de grille et 30 une ligne 62 de données se croisant entre elles pour définir une région "P" de pixels, un transistor en couche mince "T" adjacent au croisement des lignes de grille 52 et de données 62, et une électrode 64 de pixel raccordée au transistor en couche mince "T" dans la région "P" de pixels. Ici, la ligne 52 de grille et la ligne 62 de données ont une partie au niveau de 35 leur croisement "III". Dans cette partie au niveau de leur croisement "III", la ligne 62 de données auûdessus de la ligne 52 de grille est fréquemment déconnectée en raison de la différence d'échelon dans la ligne 52 de grille. R 13revets\25900\25976-061 116-tradTXT. doc - 23 novembre 2006 - 2'I8 3 Ciùaprès, le défaut de déconnexion au niveau de la partie de croisement "III" des lignes de grille 52 et de données 62 sera expliqué de la manière suivante : la figure 3 est une vue en plan agrandie de la partie "III" de la figure 2. La figure 4 est une vue en coupe transversale schématique réalisée le long d'une ligne "IVùIV" de la figure 3. Sur les figures 3 et 4, la ligne 52 de grille et la ligne 62 de données se croisent entre elles avec une couche d'isolation de grille (non représentée) entre elles. Généralement, dans la mesure où la ligne 52 de grille a une épaisseur d'environ 2 000 ù 3 000 angstroms (À), la ligne 62 de données disposée auùdessus de la ligne 52 de grille a une différence d'échelon latérale dans la ligne 52 de grille ayant l'épaisseur indiquée ciùdessus. Plus particulièrement, étant donné que la couche d'isolation de grille (non représentée) est généralement faite à partir d'un nitrure de silicium (SiNx) ou d'un oxyde de silicium (SiOx) et a une épaisseur d'environ 3 000 -4 000 angstroms (À), la couche d'isolation de grille ne peut compenser la différence d'échelon dans la ligne 52 de grille. Donc, au niveau de la partie de croisement "III" de la ligne 52 de grille et de la ligne 62 de données, la ligne 62 de données est formée le long de la différence d'échelon dans la ligne 52 de grille. En conséquence, dans la mesure où la ligne 62 de données est formée le long de la partie de différence d'échelon latérale "SP" dans la ligne 52 de grille, la ligne 62 de données est aisément déconnectée au niveau de la partie de différence d'échelon latérale "SP" en raison du défaut de dépôt ou analogues. En outre, un agent d'attaque chimique destiné à attaquer chimiquement la ligne 62 de données peut se concentrer dans une partie concave au niveau de la partie de différence d'échelon latérale "SP". Donc, dans la partie concave, la ligne 62 de données peut être attaquée chimiquement de manière excessive. Par conséquent, la ligne 62 de données peut être déconnectée. Le défaut de déconnexion réduit la productivité et augmente le coût de fabrication. Par conséquent, la présente invention est dirigée vers un substrat de réseau pour un dispositif LCD et son procédé de fabrication qui parent sensiblement à un ou des problèmes dus aux limitations et inconvénients de la technique apparentée. Un but de la présente invention est de mettre disposition un substrat de réseau pour un dispositif LCD et son procédé de fabrication qui peuvent empêcher le défaut de déconnexion de lignes métalliques se croisant entre elles. Un autre but de la présente invention est de mettre à disposition un substrat de 35 réseau pour un dispositif LCD et son procédé de fabrication qui peuvent améliorer une productivité et réduire le coût de fabrication. Pour parvenir à ces avantages et d'autres et conformément au but de la présente invention, un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides R\Brevets\25900'2 5976-061 1 1 6-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 3/18 4 comprend : une ligne de grille et une ligne de données sur un substrat, la ligne de données croisant la ligne de grille afin de définir une région de pixels ; une couche d'isolation entre la ligne de grille et la ligne de données ; un élément de commutation adjacent à un croisement de la ligne de grille et de la ligne de données ; une électrode de pixel raccordée à l'élément de commutation, l'électrode de pixel disposée dans la région de pixel ; et un premier motif tampon au niveau d'un premier côté d'une parmi la ligne de grille et la ligne de données et chevauché par l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, le premier motif tampon étant disposé au niveau de la même couche que la ligne de grille et la ligne de données. l0 De préférence, le substrat de réseau comprend un second motif tampon au niveau d'un second côté de la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données opposé au premier côté et en chevauchement avec l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, les premier et second motifs tampons étant disposés au niveau de la même couche que la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données. 15 Selon un mode de réalisation, le premier motif tampon a une forme de barre parallèle à l'une parmi la ligne de grille et la ligne de données, et espacée à distance de celle-ci, et le second motif tampon s'étend depuis une parmi la ligne de grille et la ligne de données Selon un autre mode de réalisation, le second motif tampon est plus près que le 20 premier motif tampon de l'élément de commutation. Selon un autre mode de réalisation, le second motif tampon a une parmi une forme tétragonale et une forme triangulaire. Selon un autre mode de réalisation, les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données sont sensiblement coplanaires. 25 Selon un autre mode de réalisation, les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données sont faits à partir de sensiblement le même matériau. Selon un autre mode de réalisation, le premier motif tampon s'étend depuis le premier côté de la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, et le second 30 motif tampon s'étend depuis le second côté de la ligne de grille. Selon un autre mode de réalisation, les premier et second motifs tampons sont disposés symétriquement en rapport avec une partie centrale de l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données. L'invention propose un procédé de fabrication d'un substrat de réseau pour un 35 dispositif d'affichage à cristaux liquides, comportant les étapes consistant à : former une parmi une ligne de grille et une ligne de données, et un premier motif tampon sur un substrat, le premier motif tampon étant formé au niveau d'un premier côté de la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données ; former une couche d'isolation R ABrevets\ 25900\25976-061 1 1 6-I radTXT doc - 23 novembre 2006 - 4/ 18 sur la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données et le premier motif tampon ; former l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données sur la couche d'isolation, l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, croisant la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données afin de définir une région de pixels, 5 l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données étant chevauchée par le premier motif tampon ; former un élément de commutation raccordé à la ligne de grille et à la ligne de données adjacente à un croisement de la ligne de grille et de la ligne de données ; et former une électrode de pixel raccordée à l'élément de commutation, l'électrode de pixel étant disposée dans la région de pixels. De préférence, le procédé comprend en outre l'étape consistant à former un second motif tampon au niveau d'un second côté de la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données opposé au premier côté, l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données étant en chevauchement avec le second motif tampon, dans lequel l'étape consistant à former la couche d'isolation comporte l'étape consis- tant à former la couche d'isolation sur le second motif tampon. Selon un mode de réalisation, les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, le premier motif tampon et le second motif tampon, comportent l'étape consistant à former le premier motif tampon afin d'avoir une forme de barre parallèle à la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données et espacée à distance de celle-ci, et former le second motif tampon afin qu'il s'étende depuis la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données. Selon un autre mode de réalisation, les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former le second motif tampon afin d'avoir une parmi une forme tétragonale et une forme triangulaire. Selon un autre mode de réalisation, les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données afin qu'ils soient sensiblement coplanaires. Selon un autre mode de réalisation, les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données à partir de sensi- blement le même matériau. Selon un autre mode de réalisation, les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent des étapes consistant à : R-ABrevets\25900A25976-061 1 1 6-tradTRT. doc - 23 novembre 2006 - 5/18 6 former le premier motif tampon afin qu'il s'étende depuis le premier côté de la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données ; et former le second motif tampon afin qu'il s'étende depuis le second côté de la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données. Selon un autre mode de réalisation, les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former les premier et second motifs tampons afin qu'ils soient symétriques à une partie centrale de l'autre ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données. l o Dans un autre aspect, l'invention propose une structure de lignes au niveau de leur croisement de ce dispositif d'affichage, comprenant : une première ligne sur un substrat ; une couche d'isolation sur la première ligne ; une seconde ligne sur la couche d'isolation, la seconde ligne croisant la première ligne ; et un premier motif tampon au niveau d'un premier côté de la première ligne et en chevauchement avec la 15 seconde ligne. De préférence, ce structure de lignes comprend en outre un second motif tampon au niveau d'un second côté de la première ligne opposée au premier côté et en chevauchement avec la seconde ligne. Selon un mode de réalisation, les premier et second motifs tampons sont dispo20 sés au niveau de la même couche que la première ligne. Selon un autre mode de réalisation, les premier et second motifs tampons et la première ligne sont sensiblement coplanaires. De préférence, les premier et second motifs tampons et la première ligne sont faits à partir de sensiblement le même matériau. 25 De préférence, le premier motif tampon a une forme de barre parallèle à et espacée à distance de la première ligne et le second motif tampon s'étend depuis la première ligne. De préférence, le second motif tampon a une parmi une forme tétragonale et une forme triangulaire. 30 De préférence, le premier motif tampon s'étend depuis le premier côté de la première ligne et le second motif tampon s'étend depuis le second côté de la première ligne. Les premier et second motifs tampons peuvent être disposés de manière symétrique en rapport avec une partie centrale de la seconde ligne. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description 35 détaillée suivante sont exemplaires et explicatives de l'invention. Les dessins annexés illustrent des modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, et conjointement avec la description servent à expliquer les principes de l'invention. R'Brevets 25900 25976-061 116-tradTXT doc - 27 novembre 2006 - 6 18 7 Sur les dessins : la figure 1 est une vue en coupe transversale simplifiée d'un dispositif LCD selon la technique apparentée ; la figure 2 est une vue en plan simplifiée d'un substrat de réseau en rapport avec une région de pixels selon la technique apparentée ; la figure 3 est une vue en plan agrandie de la partie "III" de la figure 2 ; la figure 4 est une vue en coupe transversale simplifiée réalisée le long d'une ligne "IVûIV" sur la figure 3 ; la figure 5 est une vue en plan simplifiée d'une partie de croisement de deux lignes métalliques d'un substrat de réseau comportant des motifs tampons selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 6 est une vue en plan simplifiée d'une partie de croisement de deux lignes métalliques d'un substrat de réseau comportant des motifs tampons selon un second mode de réalisation de la présente invention ; la figure 7 est une vue en plan simplifiée d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD comportant des premier et second motifs tampons en rapport avec une région de pixels selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 8 est une vue en plan simplifiée d'un substrat de réseau pour un dispo- sitif LCD comportant des premier et second motifs tampons en rapport avec une région de pixels selon un second mode de réalisation de la présente invention ; les figures 9A, 9B, 9C et 9D sont des vues en coupe transversale simplifiées d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD réalisé le long d'une ligne "IXûIX" sur la figure 7, conformément à des étapes de fabrication selon un mode de réalisation de la présente invention ; et les figures 10A, 10B, 10C et 10D sont des vues en coupe transversale simplifiées d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD réalisé le long d'une ligne "XûX" sur la figure 7, conformément à des étapes de fabrication selon un rnode de réalisation de la présente invention. 11 va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation de la présente invention, dont un exemple est illustré sur les dessins joints. Aux endroits où cela est possible, des numéros de référence similaires seront utilisés tout au long des dessins pour faire référence aux mêmes parties ou parties identiques. Ciûaprès, des modes de réalisation exemplaires selon la présente invention seront expliqués comme suit. La figure 5 est une vue en plan simplifiée d'une partie de croisement de deux lignes métalliques d'un substrat de réseau comportant des motifs tampons selon un R:'Brevets 25900 25976-061116-tradTXTdoc - 27 novembre 2006 - 7.18 8 premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 est une vue en plan simplifiée d'une partie de croisement de deux lignes métalliques d'un substrat de réseau comportant des motifs tampons selon un second mode de réalisation de la présente invention. Sur la figure 5, une première ligne métallique 102 est formée le long d'une première direction et une seconde ligne métallique 110 est formée le long d'une seconde direction, croisant la première direction. Bien que non représentée, une couche d'isolation est disposée entre la première ligne métallique 102 et la seconde ligne métallique 110. En outre, des premier 106 et second 108 motifs tampons sont formés au niveau de la même couche que la première ligne métallique 102. Ici, le premier motif tampon 106 a une forme de barre espacée à distance de la première ligne métallique 102 et le long de la première direction. Le second motif tampon 108 s'étend depuis la première ligne métallique 102. Par exemple, le second motif tampon 108 a un motif carré comme représenté sur la figure 5. Précisément, la taille du second motif tampon 108 est sélectionnée d'une étendue telle que la partie principale du second motif tampon 108 pourrait être couverte par la seconde ligne métallique 110. En variante, sur la figure 6, des premier 152 et second 154 motifs tampons s'étendent depuis une première ligne métallique 150 le long de la seconde direction afin d'être chevauchés par la seconde ligne métallique 160. Par exemple, le premier motif tampon 152 peut avoir une forme triangulaire et le second motif tampon 154 peut avoir une forme carrée. En variante, bien que ceci ne soit pas illustré, le second motif tampon peut avoir une parmi une forme tétragonale et une forme triangulaire. Sur la figure 6, les premier 152 et second 154 motifs tampons sont disposés de manière symétrique en rapport avec une partie centrale de la seconde ligne métallique 160. Cependant, afin de réduire la différence d'échelon de la première ligne métallique 150, les première 150 et seconde 160 lignes métalliques peuvent être disposées au niveau des autres positions à l'intérieur de l'étendue, de sorte que la seconde ligne métallique 160 pourrait couvrir les premier 152 et second 154 motifs tampons. C'estùàùdire, chacun des premier 152 et second 160 motifs tampons peut être sélectionné parmi diverses formes afin de réduire la différence d'échelon dans la première ligne métallique 150. De plus, bien que deux motifs tampons soient utilisés dans les modes de réalisation illustrés, un nombre quelconque de motifs tampons peut être utilisé afin de réduire la différence d'échelon. Par exemple, un seul motif tampon peut être utilisé au niveau d'un côté de la seconde ligne métallique 160, ou plus de deux motifs tampons peuvent être utilisés au niveau d'un côté ou de deux côtés de la seconde ligne métallique 160. R \Brevets\25900\25976-061 116-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 8/18 9 Quoi qu'il en soit, des motifs tampons quelconques selon la présente invention disposés au niveau des deux côtés d'une ligne métallique supérieure en chevauche-ment avec une ligne métallique inférieure peuvent être appropriés afin d'obtenir des effets selon la présente invention. En outre, pour ce qui est de l'agent d'attaque chimique qui se concentre au niveau du croisement des première 150 et seconde 160 lignes métalliques, les premier 152 et second 154 motifs tampons empêchent de manière efficace cette concentration. La figure 7 est en vue en plan simplifiée d'un substrat de réseau pour un dispo- sitif LCD comportant des premier et second motifs tampons en rapport avec une région de pixels selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 8 est une vue en plan simplifiée d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD comportant des premier et second motifs tampons en rapport avec une région de pixels selon un second mode de réalisation de la présente invention. Sur les figures 7 et 8, une ligne 202 de grille est formée le long d'une première direction sur un substrat 200. Une ligne 220 de données est formée le long d'une seconde direction croisant la première direction afin de définir une région "P" de pixels. Bien que non représentée, une couche d'isolation de grille est intercalée entre les lignes de grille 202 et de données 220. Un transistor en couches minces "T", qui comporte une électrode 204 de grille, une couche semiûconductrice 214, une électrode source 216 et une électrode drain 218, est adjacent au croisement des lignes de grille 202 et de données 220. Une électrode de pixel 226 est raccordée au transistor en couche mince "T" dans la région "P" de pixels. En outre, les premier 206 et second 208 motifs tampons (de la figure 7) ou 306 et 308 (de la figure 8) sont formés au niveau de la même couche que la ligne 202 de grille. Sur la figure 7, le premier motif tampon 206 a une forme de barre espacée à distance de la ligne 202 de grille et le long d'une direction parallèle à la première direction. Le second motif tampon 208 s'étend depuis la ligne 202 de grille le long de la seconde direction de sorte que la partie principale du second motif tampon 208 est en chevauchement avec la ligne 220 de données. En variante, sur la figure 8, les premier 306 et second 308 motifs tampons s'étendent depuis la ligne de grille 202. Ici, chacun des premier 306 et second 308 motifs tampons s'étend dans une direction en opposition mutuelle. Précisément, le premier motif tampon 306 a une forme triangulaire et le second motif tampon 308 a une forme carrée. Cependant, les formes des premier 306 et second 308 motifs tampons peuvent être changés en des types différents. Ciûaprès, un processus de fabrication d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD selon un mode de réalisation de la présente invention sera expliqué comme suit. RABrevets\2590625976-061116-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 9/18 10 Les figures 9A, 9B, 9C et 9D sont des vues en coupe transversale simplifiées d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD réalisées le long d'une ligne "IXùIX" sur la figure 7, conformément aux étapes de fabrication selon des modes de réalisation de la présente invention. Les figures 10A, IOB, 10C et IOD sont des vues en coupe transversale simplifiées d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD réalisées le long d'une ligne "XùX" sur la figure 7, conformément aux étapes de fabrication selon des modes de réalisation de la présente invention. Sur les figures 9A et 10A, un substrat 200 comporte une région "P" de pixels et une région de commutation "S". Un matériau métallique conducteur est déposé sur le substrat 200 et est disposé selon un motif destiné à former une ligne 202 de grille et une électrode 204 de grille. Bien que non représenté, la ligne 202 de grille est formée le long d'une première direction et l'électrode 204 de grille est disposée dans la région de commutation "S". En outre, un premier motif tampon 206 est formé afin d'être espacé de la ligne 202 de grille, et un second motif tampon 208 s'étend depuis la ligne 202 de grille. Bien que non représenté, le premier motif 206 a une forme de barre parallèle à la première direction, et le second motif tampon 208 a une forme carrée dans une vue en plan. Précisément, les premier 206 et second 208 motifs tampons sont disposés dans une partie de croisement de la ligne 202 de grille et d'une ligne de données qui sera formée par la suite. Cependant, les premier 206 et second 208 motifs tampons peuvent être changés en des formes diverses. Le matériau métallique conducteur est sélectionné parmi l'aluminium (AI), un alliage d'aluminium tel que du néodymeùaluminium (AINd), du chrome (Cr), du tungstène (W), du molybdène (Mo) et du titane (Ti) et analogues. Ensuite, une couche d'isolation de grille est formée par dépôt d'une couche d'isolation inorganique telle que du nitrure de silicium (SiNx) ou de l'oxyde de silicium (SiOx) sur la ligne 202 de grille, l'électrode 204 de grille, et les premier 206 et second 208 motifs tampons. Sur les figures 9B et IOB, une couche semiùconductrice 214 est formée par dépôt de manière séquentielle d'un silicium amorphe intrinsèque (aùSi : H) et un silicium amorphe dopé (n+ aùSi : H) sur la couche d'isolation de grille. Précisément, le silicium amorphe intrinsèque (aùSi : H) et le silicium amorphe dopé (n+ aùSi : H) sont disposés selon un motif dans une couche act:ve 214a et une couche de contact ohmique 214b, respectivement. C'estùàùdire, la couche semiùconductrice 214 comporte la couche active 214a et la couche de contact ohmique 214b. R`,Brevets\25900\2 5976-061 1 1 6-tradTXTdoc - 23 novembre 2006 - 10,'18 11 Ensuite, une ligne 220 de données, une électrode source 216 et une électrode drain 218 sont formées par dépôt et disposition selon un motif d'un matériau métallique conducteur tel que le matériau métallique cristal liquide mentionné, sur la couche semiûconductrice 214. Précisément, la ligne 220 de données est forrnée le long d'une seconde direction croisant la première direction, l'électrode source 216 s'étend depuis la ligne 220 de données, et l'électrode drain 218 est espacée à distance de l'électrode source 216. Une partie de la couche active 214a est exposée entre l'électrode source 216 et l'électrode drain 218. L'électrode 204 de grille, la couche semiûconductrice 214, l'électrode source 216 et l'électrode drain 218 constituent un transistor en couche mince "T". On remarque que la ligne 220 de données croise la ligne 202 de grille et couvre les premier 206 et second 208 motifs tampons. Donc, la différence d'échelon dans la ligne 202 de grille peut être réduite par les premier 206 et second 208 motifs tampons. Par conséquent, le défaut de déconnexion à partir de la ligne 220 de données peut être empêché. Sur les figures 9C et 10C, une couche de passivation 222 est formée par dépôt (ou revêtement) et disposition d'un motif d'un matériau d'isolation inorganique tel que du nitrure de silicium (SiNx) ou un oxyde de silicium (SiOx) ou d'un matériau d'isolation organique tel que du benzocyclobutène (BCB) ou une résine acrylique sur le transistor en couche mince "T". Ici, la couche de passivation 222 comporte un trou de contact drain 224 qui expose une partie de l'électrode drain 218 au travers du processus de disposition d'un motif. Sur la figure 9D et 1OD, une électrode 226 de pixel est formée par dépôt et disposition selon un modèle d'un matériau conducteur transparent tel que de l'oxyde d'indiumûétain (ITO), de l'oxyde d'iridiumûzinc (IZO) sur la couche depassivation 222 dans la région "P" de pixels. Ici, l'électrode 226 de pixel est raccordée à l'électrode drain 218 par le biais du trou de contact drain 224. Les premier 206 et second 208 motifs tampons selon un mode de réalisation de la présente invention peuvent empêcher un défaut de déconnexion au niveau du croisement de deux lignes métalliques telles que des lignes de grille 202 et de données 220, améliorant de ce fait une productivité et réduisant le coût de fabrication. Bien que les modes de réalisation ciûdessus utilisent une stnicture de TFT à grille auûdessous en tant qu'un exemple, et appliquent la présente invention afin d'empêcher le défaut de déconnexion de la Iigne de données en raison de la différence d'échelon de la ligne de grille, on notera que la présente invention peut égale-ment être appliquée à une quelconque structure de lignes de croisement. Par exemple, la présente invention peut également être appliquée à une structure de TFT à R'Bresets\25900\25976-061 116-tradTXT.doc - 23 novembre 2006 - 11/18 12 grille auùdessus afin d'empêcher le défaut de déconnexion de la ligne de grille en raison de la différence d'échelon de la ligne de grille, ou d'une quelconque autre structure de lignes de croisement afin d'empêcher le défaut de déconnexion de la ligne supérieure en raison de la différence d'échelon de la ligne inférieure. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R'Brevets 25900 ':25976-061116-tr dTXT. doc - 27 novembre 2006 - 12/18 35 | Un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte : une ligne (202) de grille et une ligne (220) de données sur un substrat (200), la ligne de données croisant la ligne de grille afin de définir une région (P) de pixels; une couche d'isolation entre la ligne de grille et la ligne (220) de données ; un élément de commutation (S) adjacent à un croisement de la ligne (202) de grille et de la ligne (220) de donnéesSelon l'invention, un premier motif tampon (206) au niveau d'un premier côté d'une ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données et en chevauchement avec l'autre ligne, et facultativement, un deuxième motif tampon (308) permettent de diminuer une différence d'échelon, empêchant la possibilité d'une déconnexion de la ligne métallique supérieure en raison d'une différence d'échelon dans la ligne métallique inférieure. | 1. Substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : - une ligne (202) de grille et une ligne (220) de données sur urt substrat (20), la ligne (220) de données croisant la ligne (202) de grille afin de définir une région (P) de pixels ; - une couche d'isolation entre la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données; - un élément de commutation (S) adjacent à un croisement de la ligne (202) de grille et de la ligne (220) de données ; - une électrode (226) de pixel raccordée à l'élément de commutation (S), l'électrode (226) de pixel disposée dans la région (P) de pixels ; et - un premier motif tampon (106 ; 152 ; 206 ; 306) au niveau d'un premier côté d'une ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données et en chevauchement avec l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, le premier motif tampon étant disposé au niveau de la même couche que la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données. 2. Substrat de réseau selon la 1, caractérisé par un second motif tampon (108 ; 154 ; 208 ; 308) au niveau d'un second côté de la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données opposé au premier côté et en chevauchement avec l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, les premier et second motifs tampons étant disposés au niveau de la même couche que la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données. 3. Substrat de réseau selon la 2, dans lequel le premier motif tampon a une forme de barre parallèle à l'une parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, et espacée à distance de celle-ci, et le second motif tampon s'étend depuis une parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données. 4. Substrat de réseau selon la 3, dans lequel le second motif tampon est plus près que le premier motif tampon de l'élément de commutation (S). 5. Substrat de réseau selon la 2, dans lequel le second motif tampon a une parmi une forme tétragonale et une forme triangulaire. R `Bre, ets,25900'"25976-061 1 16-tradTXT-doc - 23 novembre 2006 - 13,18 14 6. Substrat de réseau selon la 2, dans lequel les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données sont sensiblement coplanaires. 7. Substrat de réseau selon la 2, dans lequel les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne de grille et la ligne de données sont faits à partir de sensiblement le même matériau. 8. Substrat de réseau selon la 2, dans lequel le premier motif tampon (106 ; 152 ; 206 ; 306) s'étend depuis le premier côté de la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, et le second motif tampon (108 ; 154 ; 208 ; 308) s'étend depuis le second côté de la ligne (202) de grille. 9. Substrat de réseau selon la 8, dans lequel les premier et second motifs tampons sont disposés symétriquement en rapport avec une partie centrale de l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données. 10. Procédé de fabrication d'un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant les étapes consistant à : -former une ligne parmi une ligne (202) de grille et une ligne (220) de données, et un premier motif tampon sur un substrat (200), le premier motif tampon étant formé au niveau d'un premier côté de la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données ; - former une couche d'isolation sur la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, et le premier motif tampon ; - former l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données sur la couche d'isolation, l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données croisant la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données afin de définir une région (P) de pixels, l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de Étonnées étant en chevauchement avec le premier motif tampon ; - former un élément de commutation (S) raccordé à la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données adjacent à un croisement de la ligne (202) de grille et de la ligne (220) de données ; et - former une électrode (226) de pixel raccordée à l'élément de commutation (S), l'électrode (226) de pixel étant disposée dans la région (P) de pixels. R.'.Brevets \25900\25976-06 1 1 16-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 14/18 15 11. Procédé selon la 10, comprenant en outre l'étape consistant à former un second motif tampon au niveau d'un second côté de la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données opposé au premier côté, l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données étant en chevauchement avec le second motif tampon (108, 154, 208, 308), dans lequel l'étape consistant à former la couche d'isolation comporte l'étape consistant à former la couche d'isolation sur le second motif tampon (108, 154, 208, 308). 12. Procédé selon la 11, dans lequel les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, le premier motif tampon et le second motif tampon (108, 154, 208, 308), comportent l'étape consistant à former le premier motif tampon afin d'avoir une forme de barre parallèle à la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données et espacée à distance de celle-ci, et former le second motif tampon afin qu'il s'étende depuis la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données. 13. Procédé selon la 12, dans lequel les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former le second motif tampon afin d'avoir une parmi une forme tétragonae et une forme triangulaire. 14. Procédé selon la II, dans lequel les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données afin qu'ils soient sensiblement coplanaires. 15. Procédé selon la 11, dans lequel les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former les premier et second motifs tampons et la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données à partir de sensiblement le même matériau. 16. Procédé selon la 11, dans lequel les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent des étapes consistant à : R:\Brevets\25900\25976-06I I16-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 155//18 16 - former le premier motif tampon afin qu'il s'étende depuis le premier côté de la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données ; et - former le second motif tampon afin qu'il s'étende depuis le second côté de la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données. 17. Procédé selon la 16, dans lequel les étapes consistant à former la ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données, le premier motif tampon et le second motif tampon comportent l'étape consistant à former les premier et second motifs tampons afin qu'ils soient symétriques à une partie centrale de l'autre ligne parmi la ligne (202) de grille et la ligne (220) de données. 25 20. Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 19, dans laquelle les premier et second motifs tampons sont disposés au niveau de la même couche que la première ligne. 30 21. Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 20, dans laquelle les premier et second motifs tampons et la première ligne (102 ; 150) sont sensiblement coplanaires. 22. Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 35 20, dans laquelle les premier et second motifs tampons et la première ligne (100 ; 250) sont faits à partir de sensiblement le même matériau. R ''Brevets\25900\2 5976-06 1 1 16dradTXT doc - 23 novembre 2006- 16/18 - - - 19. 18. Structure de lignes au niveau de leur croisement dans un dispositif d'affichage, comprenant : une première ligne (102 ; 150) sur un substrat (200) ; une couche d'isolation sur la première ligne (102 ; 150) ; une seconde ligne (110 ; 160) sur la couche d'isolation, la seconde ligne (110 ; 160) croisant la première ligne (100 ; 250) ; et un premier motif tampon (106 ; 152 ; 206 ; 306) au niveau d'un premier côté de la première ligne (102 ; 150) et en chevauchement avec la seconde ligne (110 ; 160). Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 18, comprenant en outre un second motif tampon (108 ; 154 ; 208 ; 308) au niveau d'un second côté de la première ligne (102 ; 150) opposée au premier côté et en chevauchement avec la seconde ligne (110 ; 160).23. Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 19, dans laquelle le premier motif tampon a une forme de barre parallèle à et espacée à distance de la première ligne (100 ; 250) et le second motif tampon s'étend depuis la première ligne (102 ; 150). 24. Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 23, dans laquelle le second motif tampon a une parmi une forme tétragonale et une forme triangulaire. 10 25. Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 19, dans laquelle le premier motif tampon s'étend depuis le premier côté de la première ligne (100 ; 250), et le second motif tampon s'étend depuis le second côté de la première ligne (100 ; 250). 15 26. Structure de lignes au niveau de leur croisement selon la 25, dans laquelle les premier et second motifs tampons sont disposés de manière symétrique en rapport avec une partie centrale de la seconde ligne (110 ; 160). R \Brevets\25900A2 5976-061 1 16-tradTXT doc 23 novembre 2006 - 17/18 | G | G02,G09 | G02F,G09F | G02F 1,G09F 9 | G02F 1/1333,G09F 9/35 |
FR2892035 | A1 | MACHINE A SOUDER PAR RESISTANCE | 20,070,420 | L'invention concerne une , comportant une pince à souder comprenant un bras fixe et un bras mobile, chacun des bras fixe et mobile étant pourvu à son extrémité libre d'une électrode, la machine comportant en outre des moyens d'alimentation des électrodes en courant électrique et des moyens de pression sur les bras. La soudure par résistance consiste à faire passer une forte intensité de courant à l'aide d'électrodes à travers des tôles métalliques que l'on veut solidariser. L'effet thermique du courant traversant les tôles fait fondre le métal, la pression exercée par les électrodes assurant la liaison intime du métal. Une soudure par résistance est le résultat de l'ajustement de trois paramètres : le courant, la pression et la durée d'application du courant. La pression appliquée est quant à elle fonction de l'épaisseur et de la nature des tôles à souder. C'est par l'intermédiaire d'une pince à souder raccordée à la machine via des conducteurs électriques, que le courant est amené jusqu'aux électrodes et que la pression est exercée sur les tôles. Les pinces à souder comportent généralement un bras fixe et un bras mobile de longueur variable et de forme variable, au bout desquels se trouvent les électrodes, généralement en cuivre. Une poignée ergonomique permet à l'opérateur de tenir la pince et de commander son actionnement (ouverture des bras, fermeture des bras, passage du courant à travers les électrodes). De manière connue, les pinces de machine à souder par résistance sont de deux types : les pinces dites en C et les pinces dites en X. Sur les machines à souder par résistance connues, le réglage du courant, de la pression et de la durée de soudage n'est pas complètement automatisé. En effet, l'opérateur n'est qu'assisté par la machine. Il doit notamment, avant de démarrer la soudure, régler les paramètres, en sélectionnant souvent à l'aide d'un clavier digital, des menus lui proposant différents types de procédés, de matériaux, d'épaisseur ou bien des menus lui permettant de prendre la main sur la machine et de programmer lui-même les paramètres en fonction d'abaques donnant les réglages à effectuer. Lorsque les pinces sont actionnées par des vérins pneumatiques, de l'air comprimé est fourni à la machine par un compresseur externe. Dans ce cas, l'effort exercé en bout des électrodes est généralement réglé à partir d'un manomètre, via un régulateur de pression d'air à réglage manuel, que l'opérateur doit régler en fonction des différents types de pinces (en C ou en X) et de bras utilisés. En outre, dans le cas d'une pince en X, l'opérateur doit effectuer un réglage de pression à chaque changement de type de bras. En effet, la force exercée par le vérin est proportionnelle à la pression de l'air d'alimentation du vérin et la force exercée sur les tôles à souder, au niveau des électrodes, est dépendante de la longueur des bras. Le réglage de la pression étant déterminant pour la qualité du point de soudure, on comprend que le réglage manuel représente un point faible des machines connues. Le but de l'invention est de fournir une machine qui permet un réglage et un contrôle automatique de la pression exercée sur les bras, sans l'intervention de l'opérateur. Ce but de l'invention est atteint par le fait que la machine à souder par résistance comporte en outre : - des moyens d'identification du type de bras, et - des moyens de régulation reliés aux moyens d'identification pour 20 réguler l'effort exercé sur la pièce à souder en tenant compte du type de bras. Ainsi, les moyens de régulation permettent de régler l'effort exercé sur la (ou les) pièce(s) à souder en fonction du type de bras. Sur une pince en C, le bras mobile est en liaison mécanique directe 25 avec les moyens de pression. Ainsi, la force exercée, au niveau des électrodes, sur les tôles à souder, est égale à la force exercée par les moyens de pression eux-mêmes. En fait, la force est indépendante de la longueur des bras. Avec une pince en X, le bras mobile est en liaison mécanique avec 30 les moyens de pression via une articulation et un axe de rotation. La force exercée, au niveau des électrodes, sur les tôles à souder, est de ce fait dépendante de la longueur du bras mobile. Les moyens de régulation de l'effort comportent préférentiellement : - des moyens de contrôle d'une variable proportionnelle à la 35 force exercée par les moyens de pression, - des moyens de comparaison entre ladite variable et une consigne, et - des moyens de commande et de régulation de la pression sur les bras qui sont aptes à commander les moyens de pression en fonction de l'écart relevé entre ladite variable et ladite consigne. En conséquence, à partir de la consigne qui peut être dépendante du type de matériaux des tôles à souder, de leur épaisseur, etc., les moyens de commande et de régulation de la pression permettent de réguler la pression exercée sur la tôle. En effet, on comprend que les moyens de comparaison permettent de comparer une variable, proportionnelle à la force réellement appliquée sur les tôles, à une valeur de consigne, et que les moyens de commande et de régulation vont ajuster la pression mécanique délivrée par les moyens de pression, pour que la variable se rapproche de la consigne et que la force réellement appliquée sur les tôles se rapproche de la valeur souhaitée. Un asservissement peut être prévu pour que le contrôle, la comparaison et la régulation de pression soient effectués jusqu'à ce que l'écart entre la variable, représentant la pression réellement exercée sur les tôles, et la consigne soit égal à une valeur E donnée. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation de l'invention représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique d'une machine à 25 souder par résistance comportant une pince à souder en C, - la figure 2 représente une vue schématique d'une machine à souder par résistance comportant une pince à souder en X, - la figure 3 représente une vue schématique en coupe de l'identification du type de bras selon une variante, 30 - la figure 4 représente une vue de dessus de différents types de bras, - la figure 5 représente une vue schématique de l'identification du type de bras de la figure 4, - les figures 6A à 6D représentent une vue schématique de 35 l'identification du type de bras selon une autre variante, - la figure 7 est une représentation synoptique de la régulation de l'effort selon une première variante, - la figure 8 est une représentation synoptique de la régulation de l'effort selon une autre variante, et - la figure 9 est une représentation synoptique de la régulation de l'effort selon une autre variante. La figure 1 représente schématiquement une machine à souder par résistance 10, comportant une pince à souder 12 que l'utilisateur manipule et une partie fixe 11 à laquelle la pince à souder 12 est reliée. La pince à souder 12 comprend un bras fixe 14 et un bras mobile 16. En espèce, la pince représentée est une pince en C. Chacun des bras fixe 14 et mobile 16 est pourvu à son extrémité libre 14A, respectivement 16A, d'une électrode 18, respectivement 20. Ces électrodes 18 et 20 sont préférentiellement en cuivre. Deux tôles 22 et 24 sont disposées entre ces deux électrodes 18 et 20, tout en étant l'une contre l'autre, de manière à être assemblées par soudage l'une avec l'autre dans une zone comprise entre les électrodes. La machine comporte en outre, préférentiellement dans sa partie fixe 11, d'une part, des moyens d'alimentation 26 permettant d'alimenter les électrodes en courant électrique et, d'autre part, des moyens de pression 28 sur les bras. En l'espèce, les moyens de pression 28 coopèrent uniquement avec le bras mobile 16, tandis que le bras fixe 14 est relié par des moyens mécaniques connus à la pince à souder. La figure 2 représente une machine à souder par résistance, comportant une pince à souder en X 112 que l'utilisateur manipule et une partie fixe 111 à laquelle la pince à souder 112 est reliée. La pince 112 comprend un bras fixe 114 et un bras mobile 116. Chacun de ces bras fixe 114 et mobile 116 présente à son extrémité libre 114A, respectivement 116A, une électrode 118, respectivement 120. Deux tôles 22 et 24 sont disposées entre ces deux électrodes 118 et 120 pour être soudées l'une contre l'autre. Des moyens d'alimentation 126 préférentiellement logées dans la partie fixe 111 de la machine 110 permettent d'alimenter les électrodes 118 et 120 en courant électrique, tandis que des moyens de pression 128, 35 eux aussi préférentiellement logés dans la partie fixe 111, sont reliés uniquement au bras mobile 116, et permettent d'exercer une pression sur les tôles 22 et 24 à souder. En effet, on comprend que le bras 114 étant fixe, dès lors qu'on exerce une pression sur le bras mobile 116, un effort est exercé sur les deux tôles à souder 22 et 24. En présence d'une pince en C, telle qu'illustrée sur la figure 1, la pression exercée sur les tôles 22 et 24 étant indépendante de la longueur des bras, une simple identification du type de pince (en C ou en X) suffit pour l'identification du type de bras et permet de réguler l'effort exercé sur les tôles à souder. En conséquence, la maîtrise de l'effort exercé sur les tôles à souder est effective dès lors que l'on contrôle les moyens de pression 28. Lorsque les moyens de pression 28 comportent un vérin pneumatique 29 tel qu'illustré sur la figure 1, la machine comporte en outre des moyens d'alimentation en air 48 du vérin pneumatique 29, et la force exercée sur les tôles 22 et 24 à souder est sensiblement égale à la force exercée par le vérin 29. Il suffit donc de réguler la force exercée par le vérin 29 pour réguler l'effort exercé sur les tôles 22 et 24 à souder. De même, lorsque les moyens de pression comportent un moteur électrique (non représenté), la machine comporte en outre des moyens d'alimentation (non représentés) en puissance électrique du moteur, et la force exercée sur les tôles 22 et 24 à souder est proportionnelle à la puissance électrique consommée par le moteur. On comprend donc qu'il suffit de contrôler cette puissance électrique consommée par le moteur et réguler la puissance électrique fournie au moteur à l'aide de moyens de régulation pour pouvoir réguler la force exercée sur les tôles 22 et 24 à souder. En présence d'une pince en X, la pression exercée sur les tôles 22 et 24 dépend de la longueur du bras mobile 116. La régulation de l'effort est donc d'autant plus complexe. Ainsi, pour toute la suite, on s'intéressera à une machine à souder équipée d'une pince en X, étant entendu que les moyens décrits, en particulier ceux permettant l'identification du type de bras, peuvent être similaires pour une pince en C. La machine à souder 110 illustrée schématiquement sur la figure 2, comporte, en particulier dans sa partie fixe 111, des moyens de régulation 130, reliés à des moyens d'identification du type de bras 132. En l'espèce, les moyens de régulation 130 comportent préférentiellement des moyens de contrôle 134 d'une variable représentative et de préférence proportionnelle à la force exercée sur les tôles 22 et 24 par les moyens de pression de 128, des moyens de comparaison 136 entre la variable et une valeur de consigne V renseignée par une banque de données et des moyens de commande et de régulation de la pression sur les bras 138 qui sont aptes à commander les moyens de pression 128 en fonction de l'écart E relevé entre la variable et la valeur de consigne V. Un asservissement peut être prévu pour permettre de réguler la pression sur les bras de manière automatique jusqu'à ce que l'écart E tende vers zéro. Nous allons tout d'abord décrire les moyens d'identification du type de bras. Selon une première variante, l'identification du type de bras est effectuée par codage des bras. À cet effet, au moins l'un des bras présente un codage, en espèce le bras mobile, et les moyens d'identification comportent au moins un capteur logé dans la pince et qui est apte à décoder ledit codage. Des moyens connus de codage, tels que les codes à barres peuvent être utilisés, mais un codage par crénelures peut être préféré. À cet effet, au moins l'un des bras présente des crénelures. En l'espèce, tel qu'illustré sur la figure 3, il suffit que le bras mobile 116 présente de telles crénelures 117. La longueur et la forme des bras mobiles de la pince en X pouvant être différentes, comme le montre la figure 4, avec trois paires de bras S1 à S3 différentes, selon la nature de la soudure à effectuer, l'information codée peut consister en la longueur du bras et/ou en la forme du bras. Ainsi, un capteur 140 logé dans la pince 112 peut décoder l'information codée portée par le bras. Le capteur est préférentiellement choisi parmi les capteurs de proximité, les cellules photoélectriques et les micro rupteurs. Sur la variante illustrée sur la figure 3, l'extrémité libre 116B du bras mobile 116, opposée à l'extrémité libre 116A équipée de l'électrode 120, présente préférentiellement trois crénelures 117 écartées sensiblement de 120 . Ainsi, lorsqu'un bras 116 est inséré dans la partie non mobile de la pince, les crénelures 117 du bras mobile 116 sont aptes à actionner trois capteurs 140, en l'espèce trois micros rupteurs (SW1, SW2 et SW3), répétant ainsi le code de trois bits codés par les crénelures 117. En référence à la figure 5), l'information digitale ainsi obtenue est préférentiellement convertie en information analogique, permettant de véhiculer avantageusement l'information uniquement sur 2 fils. Un tel codage à l'aide de trois crénelures, permet d'identifier huit types de bras (pince en C ou X, longueur des bras, formes des bras, etc.) associés à huit tensions différentes, tel qu'illustré dans le tableau ci-dessous. SW3 SW2 SW1 Bras N -VS/R0 0 0 0 1 0 0 0 1 2 VO/4R 0 1 0 3 VO/2R 0 1 1 4 VO/2R + VO/2R 1 0 0 5 VO/R 1 0 1 6 VO/R + VO/4R 1 1 0 7 VO/R + VO/2R 1 1 1 8 VO/R + VO/2R + VO/4R Selon une autre variante, illustrée sur la figure 6A, les moyens 10 d'identification du type de bras comportent des moyens de mesure 142 de l'impédance électrique Z des bras. L'impédance électrique Z du couple formé par le bras fixe 114 et le bras mobile 116, illustrée schématiquement sur la figure 6B, est de la forme : 15 Z=R+J(211xfxL) où f est la fréquence des variations du courant traversant les bras. La longueur totale des bras fixe 114 et mobile 116, lorsqu'ils sont fermés, détermine la résistance R, correspondant à la partie réelle de l'impédance électrique Z. 20 La surface S embrassée par le couple bras fixe 114 -bras mobile 116 détermine l'inductance L, correspondant à la partie imaginaire de l'impédance électrique Z. L'inductance est proportionnelle à la surface S. Ainsi, un couple de bras fixe 114 - bras mobile 116 est caractérisé par le couple (R, L). Sur la figure 4, on a ainsi représenté à titres d'exemples, 25 trois paires de bras P1 à P3 différentes qui présentent des surfaces S1 à S3 différentes. Les machines à souder par résistance, en particulier celles utilisées en réparation automobile, utilisent pour convertir l'énergie électrique du réseau d'alimentation, des convertisseurs AC/DC à découpage, fonctionnant à des fréquences de l'ordre de 1kHz. Cette technique de conversion d'énergie conjuguée avec l'utilisation de longs câbles d'alimentation de la pince de soudage (préférentiellement de 2 m à 3 m), a la particularité de générer des courants de soudage dont l'amplitude d'ondulations du courant (AI) est linéaire (dents de scie), pratiquement constante et très faible devant la composante continue du courant de soudage (<1/10), comme illustré sur la figure 6C. Cette particularité est due à l'inductance du câble. De ce fait, la machine se comporte comme un générateur de courant constant, de fréquence constante pour le courant AI. Cette particularité peut être utilisée pour identifier le type de bras associé à une pince, comme décrit ci-après. Comme illustré sur la figure 6D, la tension de soudage VP est une tension alternative d'allure rectangulaire. Sa valeur moyenne Vm est égale à RxIs où Is représente la valeur continue du courant de soudage. Sa valeur crête crête Vcc est donnée par la formule suivante : Vcc=Lx~ At où Qt représente la vitesse de variation du courant dans les bras fermés. L'analyse du courant et de la tension de soudage aux bornes de la pince permet donc de déterminer le couple (R, L) et ainsi d'identifier le type de bras associé. Selon une première variante, un traitement de l'information peut être fait par un système informatique (non représenté) qui calcule les valeurs de R et de L à partir des informations courant et tension analogiques convertis en information numérique et les compare à sa banque de données R, L préalablement renseignée et en déduit le type de bras. Selon une autre variante, un traitement de l'information peut être fait par un traitement mixte analogique et informatique. Le traitement du signal est analogique, tandis que les calculs sont informatiques. En fait l'extraction de la valeur moyenne valeur crête crête de la tension pince VP peut être traitée de manière analogique. Les deux informations concernant la tension Vm et Vcc et l'information concernant l'intensité du courant sont alors envoyées vers un système informatique qui calcule les valeurs de R et de L et les compare à sa banque de données préalablement renseignée, afin d'en déduire le type de bras utilisé. Nous allons à présent décrire les moyens de contrôle de l'effort exercé sur les tôles à souder, lorsque les moyens de pression sur les bras 128 comportent un vérin pneumatique 129 et des moyens d'alimentation en air 148. La force exercée par le vérin pneumatique sur les tôles étant proportionnelle à la pression du fluide de commande du vérin, le contrôle de la force exercée sur les tôles est réalisé par la mise en place dans le circuit du fluide de commande d'un capteur de pression mesurant la pression du fluide. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'effectuer une mesure de la force réellement appliquée sur les tôles. Sur une pince en X, telle qu'illustrée sur la figure 2, le bras mobile 116 est en liaison mécanique avec le vérin 129 via une articulation 144. Le déplacement du bras mobile 116 se fait autour d'un axe de rotation 146 qui sépare le bras en deux parties 116' et 116". La première partie 116' est située entre l'électrode 120 et l'axe de rotation 146, tandis que la seconde partie 116" est située entre l'axe de rotation 146 et l'articulation 144. Chacune de ces parties présente une longueur, la première partie 116' présente une longueur L et la seconde partie 116" présente une longueur L, correspondant à une constante liée à la géométrie de la pince. La force Fb exercée au niveau des électrodes sur les tôles à souder est proportionnelle à la force Fv exercée par le vérin en fonction de la longueur des bras de la pince. Ainsi, la force Fb exercée sur les tôles à souder avec une pince en X est donnée par la relation suivante : FbFvxl. L En conséquence, à partir de l'identification du type de bras par mesure de l'impédance par exemple, et de la connaissance de la force Fv exercée par le vérin 129, les moyens de régulation 130 peuvent agir sur les moyens de pression 128 en régulant la pression de l'air dans le vérin.30 Ainsi, la régulation de la pression dans le vérin permet de réguler la pression Fb exercée sur le bras mobile 116. Nous allons à présent décrire les moyens qui permettent de mesurer et de réguler cette pression d'air dans le vérin. Les moyens de contrôle 134 précités consistent dans ce cas où les moyens de pression comportent un vérin, en des moyens de mesure 150 de la pression de l'air dans ledit vérin. En l'espèce, les moyens de mesure de la pression de l'air comportent un capteur de pression 150 permettant de relever la pression de l'air dans le vérin pneumatique 129 et délivrant une tension proportionnelle à la pression. Les moyens de commande et de régulation de la pression sur les bras 138 de la figure 2 consistent selon une première variante de réalisation illustrée sur la figure 7, en des moyens de régulation de la pression d'alimentation en air 152 qui comportent une électrovanne proportionnelle 154 et un dispositif électronique de régulation 156 apte à commander ladite électrovanne proportionnelle 154. Le fluide sous pression, en l'espèce l'air, est envoyé vers le circuit de fermeture du vérin via l'électrovanne proportionnelle 154 commandée par le dispositif électronique de régulation 156 qui contrôle la pression du fluide dans le vérin via l'information de tension U issue du capteur de pression 150. Les moyens de comparaison qui comportent en l'espèce un dispositif électronique de régulation 156 commandent l'électrovanne proportionnelle 154, de sorte que la tension U issue du capteur 150, soit égale à une valeur de consigne Vc. Cette valeur de consigne Vc est préalablement connue, en particulier à partir d'une table de données. On comprend qu'en particulier en fonction de l'identification des bras préalablement effectuée, cette valeur de consigne est différente. Ainsi, la mesure de la variable correspondant à la tension U, permet de contrôler la valeur de la pression envoyée au vérin 129 et le dispositif électronique de régulation 156 permet de réguler la pression d'alimentation en air du vérin, en agissant sur l'électrovanne proportionnelle 154. De ce fait, cet ajustement peut être effectué tant que la valeur mesurée de la tension ne correspond pas à la valeur de la consigne Vc, à une valeur E près, qui tend préférentiellement vers zéro. Ainsi, on comprend que la force exercée par le vérin est proportionnelle à cette valeur de consigne Vc et qu'en ajustant la valeur de la tension U à la valeur de consigne Vc, on régule la pression en air dans le vérin 129 et qu'en conséquence, la pression mécanique exercée par les bras sur les tôles 22 et 24 est maîtrisée. Préférentiellement, un régulateur de pression à réglage manuel 158 permet de contrôler la pression maximale dans le circuit pneumatique. Les moyens de commande et de régulation de la pression comportent en outre, un distributeur électropneumatique 5/3 160, commandé par le dispositif électronique de régulation 156 permet de répartir le fluide sous pression vers les chambres d'ouverture 129A ou de fermeture 129B du vérin 129. La pression de l'alimentation en air du vérin peut ainsi être régulée automatiquement et permettre une régulation de l'effort sur les tôles à souder. Selon une autre variante illustrée sur la figure 8, l'électrovanne proportionnelle 154 décrite précédemment est remplacée par une électrovanne 2/2 154' et le dispositif électronique de régulation 156 précité est remplacé par un dispositif électronique de régulation 156' apte à commander ladite électrovanne 2/2. Le remplacement de l'électrovanne proportionnelle par une électrovanne 2/2 permet de réduire les coûts et d'améliorer les performances techniques, notamment par rapport au temps de réponse de la machine à souder. L'air sous pression est envoyé vers le circuit de fermeture du vérin via l'électrovanne 154' qui présente deux orifices et deux positions, et via un distributeur 160 électropneumatique 5/3. Ce distributeur électropneumatique 160 permet d'orienter le fluide vers les chambres d'ouverture 129A ou de fermeture 129B du vérin 129, et en position repos, de mettre ces chambres en échappement, i.e. à la pression atmosphérique. En l'espèce, le distributeur électropneumatique 160 comporte une première bobine K1 qui, lorsqu'elle est commandée, permet d'orienter le fluide vers la chambre de fermeture 129B, la chambre d'ouverture 129A étant alors en échappement. De manière analogue, le distributeur électropneumatique 160 comporte une seconde bobine K2 qui, lorsqu'elle est commandée, permet de diriger le fluide vers la chambre d'ouverture 129A, la chambre de fermeture 129B étant alors à l'échappement. L'électrovanne 154' comporte elle aussi une bobine K, qui lorsqu'elle est commandée, permet au circuit d'alimentation du fluide sous pression, d'être envoyé vers le distributeur électropneumatique 160. Un régulateur de pression 158 à réglage manuel permet de contrôler la pression maximale dans le circuit pneumatique. Pour réguler la pression dans la chambre de fermeture 1296 du vérin 129 à une valeur déterminée, le dispositif électronique de régulation 156' commande les bobines K de l'électrovanne 154' et K1 du distributeur électropneumatique 160. La commande de la bobine K de l'électrovanne 154' permet d'augmenter la pression, tandis que la commande de la première bobine K1 permet de baisser la pression. Ainsi, la commande de la bobine K de l'électrovanne 154' est activée, tant que la pression dans le circuit de fermeture du vérin est inférieure à la valeur requise. Dès lors que la pression a atteint la valeur requise dans le circuit de fermeture du vérin, la commande de la bobine K est stoppée. De manière analogue, la commande de la première bobine K1 est activée tant que la pression dans le circuit de commande de fermeture du vérin est supérieure à la valeur requise. C'est le capteur de mesure de la pression 150 qui permet d'informer le dispositif électronique de régulation 156' de la pression effective de l'air dans le vérin 129 et ainsi les moyens de régulation 152' vont pouvoir réguler la pression d'air dans le vérin et permettre de maîtriser l'effort exercé sur les tôles de manière automatique. Nous allons à présent décrire les moyens de contrôle de l'effort exercé sur les tôles à souder, lorsque les moyens de pression sur les bras 228 comportent un moteur électrique M, tel qu'illustré sur la figure 9. Dans ce cas, la machine comporte en outre des moyens d'alimentation 248 en puissance électrique dudit moteur électrique M. De manière connue, le moteur électrique M employé peut être un 30 moteur à courant continu ou un moteur à courant alternatif. Dans ce cas, les moyens de mesure consistent en des moyens de mesure 250 de la puissance électrique consommée par le moteur M et les moyens de commande et de régulation de la pression sur les bras 138 de la figure 2, consistent alors en des moyens de régulation 256 de la 35 puissance électrique fournie audit moteur M. En l'espèce, les moyens de mesure 250 de la puissance électrique consommée par le moteur M, comportent un capteur de mesure du courant 250' et un capteur de mesure de la tension 250". Les moyens de régulation 256 de la puissance électrique comportent préférentiellement un dispositif électronique de commande 256' et un dispositif électronique de régulation du moteur 256". Le dispositif électronique de régulation du moteur 256" permet de comparer une variable, préférentiellement proportionnelle à l'effort exercé sur les tôles à une consigne préalablement renseignée. En fait, la puissance est fournie au moteur M par le dispositif électronique de commande 256' et est contrôlée par le dispositif électronique de régulation 256" à partir de la mesure du courant I et de la tension U du moteur M. L'effort maximum demandé au moteur M correspond à un mode de fonctionnement rotor bloqué où le couple moteur SI est proportionnel au courant I. Ainsi, la seule mesure de I permet de réguler la puissance du moteur M. Le dispositif électronique de régulation 256" commande le moteur M, de telle sorte que la valeur de l'intensité I, variable proportionnelle à l'effort exercé sur les tôles et issue ducapteur de courant 250' soit proche d'une consigne de courant Vi préalablement renseignée dans sa banque de données. La force exercée par le moteur M est proportionnelle à cette consigne Vi. Comme précédemment indiqué dans le cas où les moyens de pression comportaient un vérin, ici aussi, la consigne Vi dépend du type de bras, de l'épaisseur des tôles à souder, de leur matériaux, etc. Une indication préalable de l'identification est donc faite. On comprend par ailleurs, que la valeur de cette consigne peut varier d'une soudure à l'autre, en particulier dès que l'un des bras est changé. La maîtrise de l'effort consiste ainsi à contrôler et réguler automatiquement la puissance électrique consommée par le moteur M, en 30 tenant compte de la longueur L du bras mobile préalablement identifié (L étant une constante liée à la géométrie de la pince). L'ajustement de la variable I peut être effectué tant que la valeur mesurée de cette intensité ne correspond pas à la valeur de la consigne Vi, à une valeur 6 près, qui tend préférentiellement vers zéro. Ainsi, en mesurant la variable I et en l'ajustant à l'aide des moyens de régulation 256 pour qu'elle se rapproche de la valeur de consigne Vi, on régule l'effort exercé sur les tôles 22 et 24.5 | Machine à souder par résistance, comportant une pince à souder (112) comprenant un bras fixe (114) et un bras mobile (116), chacun des bras fixe et mobile (114, 116) étant pourvu à son extrémité libre (114A, 116A) d'une électrode (118, 120). La machine comporte en outre des moyens d'alimentation (126) des électrodes (118, 120) en courant électrique et des moyens de pression (128) sur les bras (114, 116). La machine comporte en outre :- des moyens d'identification du type de bras (132), et- des moyens de régulation (130) reliés aux moyens d'identification (132) pour réguler l'effort exercé sur la pièce à souder (22, 24) en tenant compte du type de bras. | 1. Machine à souder par résistance, comportant une pince à souder (12 ; 112) comprenant un bras fixe (14 ; 114) et un bras mobile (16 ; 116), chacun des bras fixe et mobile (14, 16 ; 114, 116) étant pourvu à son extrémité libre (14A, 16A ; 114A, 116A) d'une électrode (18, 20 ; 118, 120), la machine comportant en outre des moyens d'alimentation (26 ; 126) des électrodes (18, 20 ; 118, 120) en courant électrique et des moyens de pression (28 ; 128 ; 228) sur les bras (14, 16 ; 114, 116) , caractérisée en ce qu'elle comporte en outre : - des moyens d'identification du type de bras (132), et - des moyens de régulation (130) reliés aux moyens d'identification (132) pour réguler l'effort exercé sur la pièce à souder (22, 24) en tenant compte du type de bras. 2. Machine selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens de régulation de l'effort comportent : - des moyens de contrôle (134) d'une variable (U ; I) proportionnelle à la force (F) exercée par les moyens de pression (28 ; 20 128 ; 228), - des moyens de comparaison (136) entre ladite variable (U ; I) et une consigne (Vc ; Vi), et - des moyens de commande et de régulation de la pression sur les bras (138) qui sont aptes à commander les moyens de pression 25 (28 ; 128 ; 228) en fonction de l'écart () relevé entre ladite variable (U ; I) et ladite consigne (Vc ; Vi). 3. Machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens d'identification (132) comportent des moyens de mesure (142) de l'impédance électrique (Z) des bras (114, 116). 30 4. Machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'au moins l'un des bras (14, 16 ; 114, 116) présente un codage (117) et en ce que les moyens d'identification (132) comportent au moins un capteur (140) qui est logé dans la pince (112) et qui est apte à décoder ledit codage (117). 35 5. Machine selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de pression (28 ; 128) comportent unvérin pneumatique (29 ; 129) et en ce que la machine comporte en outre des moyens d'alimentation en air (48 ; 148) dudit vérin pneumatique (29 ; 129). 6. Machine selon les 2 et 5, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens de mesure de la pression de l'air (150) dans ledit vérin (29 ; 129) et des moyens de régulation de la pression d'alimentation en air (152 ; 152'). 7. Machine selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens de mesure de la pression de l'air comportent un capteur 10 de pression (150) apte à délivrer une tension (U). 8. Machine selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que les moyens de régulation de la pression d'alimentation en air (152') comportent une électrovanne 2/2 (154) et un dispositif électronique de régulation (156') apte à commander ladite électrovanne 2/2 (154). 15 9. Machine selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de pression (228) comportent un moteur électrique (M) et en ce que la machine comporte en outre des moyens d'alimentation en puissance électrique (248) dudit moteur électrique (M). 20 10. Machine selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens de mesure (250) de la puissance électrique consommée par le moteur (M) et des moyens de régulation (256) de la puissance électrique fournie audit moteur (M). 11. Machine selon la précédente, caractérisée en ce 25 que les moyens de mesure (250) de la puissance électrique consommée comportent un capteur de mesure du courant (250") et un capteur de mesure de la tension (250'). 12. Machine selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que les moyens de régulation (256) de la puissance électrique comportent un 30 dispositif électronique de commande (256') et un dispositif électronique de régulation (256") du moteur (M). | B | B23 | B23K | B23K 11 | B23K 11/00,B23K 11/24 |
FR2893235 | A3 | STRUCTURE DE TETE DE PULVERISATION EMPECHANT UN REFOULEMENT DE PARFUM LIQUIDE | 20,070,518 | La présente invention concerne une structure de tête de pulvérisation capable d'empêcher un refoulement de parfum liquide, et plus particulièrement une structure de tête de pulvérisation qui peut empêcher de manière simple un refoulement de parfum liquide pendant un fonctionnement. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION Le parfum liquide est extrait par un procédé de goutte à goutte ou de pulvérisation, ou il peut être extrait par l'utilisation d'une poire compressible qui se fixe sur un flacon de parfum, dans lequel le parfum liquide est pulvérisé à l'extérieur par un gaz qui est stocké dans la poire compressible. Lorsque le gaz est expulsé à l'extérieur de la buse de pulvérisation en comprimant la poire compressible, le parfum liquide est également pulvérisé vers l'extérieur à partir du flacon de parfum pour former un brouillard uniforme. Cependant, une force d'aspiration vers l'arrière est produite lorsque la poire compressible comprimée est relâchée. En résultat, une certaine quantité de parfum liquide va être aspirée dans la poire compressible par la force d'aspiration vers l'arrière. En conséquence, le parfum liquide qui reste dans la poire compressible peut être dégénéré, et le parfum liquide dégénéré sera expulsé à l'extérieur si la poire compressible est comprimée à nouveau.30 EXPOSÉ DE L'INVENTION Du fait des problèmes mentionnés ci-dessus, le présent inventeur monte une structure de commande simple sur le tube d'alimentation en gaz de la poire compressible pour surmonter le problème habituel de refoulement de parfum de la structure de tête de pulvérisation de type à compression. Selon un premier aspect de la présente invention, une structure de tête de pulvérisation capable d'empêcher un refoulement de parfum liquide comporte une tête de pulvérisation, une base de blocage, un kit, un flacon et une poire compressible. Une bille roulante est maintenue à l'intérieur d'un tube d'alimentation en gaz de la tête de pulvérisation. Une tranchée en forme de croix est formée sur une extrémité d'un dispositif de guidage de gaz, et plusieurs rainures de guidage de liquide sont formées sur l'autre extrémité du dispositif de guidage de gaz. La tranchée en forme de croix alimente le gaz à l'aide d'un canal d'écoulement, et elle empêche également la bille roulante de bloquer le canal. Si la poire compressible comprimée est relâchée, la bille roulante va être attirée vers l'arrière par une force d'aspiration de telle sorte que la bille roulante bloque le canal d'écoulement et empêche le parfum liquide de s'écouler à l'intérieur de la poire compressible. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres buts et caractéristiques de la présente invention vont apparaître à la lecture de la description détaillée qui suit, faite en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation représentant la structure de tête de pulvérisation de la présente invention couplée au flacon de parfum, - la figure 2 est une vue en élévation représentant la tête de pulvérisation de la présente invention, la figure 3 est une vue éclatée en élévation représentant la tête de pulvérisation représentée sur la figure 2, la figure 4 est une vue éclatée en élévation représentant la structure de tête de pulvérisation de la présente invention, - la figure 5 est une vue plane schématique représentant l'intérieur de la structure de tête de pulvérisation de la présente invention, - la figure 6 est une vue schématique montrant que le liquide est pulvérisé à partir de la structure de tête de pulvérisation de la présente invention, et - la figure 7 est une vue schématique montrant que la structure de tête de pulvérisation de la présente invention empêche que le liquide soit refoulé. DESCRIPTION DÉTAILLÉE D'UN MODE DE RÉALISATION En se reportant aux figures 1, 2 et 3, une structure de tête de pulvérisation de la présente invention qui empêche un refoulement de parfum liquide comporte une tête de pulvérisation 1, une base de blocage 2, un kit 3, un flacon 4 et une poire compressible 5, la base de blocage 2 étant couplée au flacon 4. La base de blocage 2 a une tranchée 21 formée sur celle-ci pour maintenir le kit 3, la base de blocage 2 étant recouverte d'un recouvrement extérieur 22, et le kit 3 est inséré de manière fixe dans la base de blocage 2 de telle sorte que le kit 3 est couplé à la tête de pulvérisation 1. Un tube de raccordement 51 qui s'étend à partir de la tête de pulvérisation 1 est couplé à la poire compressible 5 de telle sorte que le gaz stocké dans la poire compressible 5 peut être utilisé pour pulvériser le parfum liquide à l'extérieur. Les figures 3, 4 et 5 illustrent la structure détaillée de la tête de pulvérisation 1. La tête de pulvérisation 1 a un tunnel horizontal 11 et un tunnel vertical 12, qui sont connectés l'un à l'autre, le tunnel horizontal 11 étant conçu pour maintenir un tube d'alimentation en gaz 13, un dispositif de guidage de gaz 14 et une buse de pulvérisation 15. La buse de pulvérisation 15 est positionnée sur un côté du tunnel horizontal 11. La buse de pulvérisation 15 a un trou de pulvérisation 152, et plusieurs rainures 151 sont formées sur une surface intérieure de la buse de pulvérisation 15 en un endroit adjacent au trou de pulvérisation 152, les rainures 151 étant connectées à plusieurs rainures de guidage de liquide 142 du dispositif de guidage de gaz 14. Le tube d'alimentation en gaz 13 mentionné ci-dessus a une partie intérieure traversante, dans laquelle un trou d'élargissement 131 est formé sur un côté du tube d'alimentation en gaz 13, et une surface de guidage 132 est formée sur un bord extérieur du trou d'élargissement 131. Une bille roulante 133 est maintenue dans le trou d'élargissement 131, et est positionnée de manière mobile à l'intérieur du tube d'alimentation en gaz 13. Le dispositif de guidage de gaz 14 est inséré dans le trou d'élargissement 131, et est couplé au tube d'alimentation en gaz 13. Une tranchée en forme de croix 141 est formée sur une extrémité du dispositif de guidage de gaz 14, et les rainures de guidage de liquide 142 mentionnées ci-dessus sont formées sur l'autre extrémité du dispositif de guidage de gaz 14. Si le dispositif de guidage de gaz 14 est couplé à l'intérieur du tube d'alimentation en gaz 13, la tranchée en forme de croix 141 du dispositif de guidage de gaz 14 est couplée au trou d'élargissement 131, et les rainures de guidage de liquide 142 sont couplées à la buse de pulvérisation 15. Par conséquent, le dispositif de guidage de gaz 14 est positionné entre le tube d'alimentation en gaz 13 et la buse de pulvérisation 15, et un espace est formé entre le tube d'alimentation en gaz 13 et la buse de pulvérisation 15, de sorte qu'ils ne soient pas couplés de manière serrée l'un contre l'autre. De plus, un canal de liquide 10 est formé entre le dispositif de guidage de gaz 14 et la buse de pulvérisation 15, et le canal de liquide 10 est connecté au tunnel vertical 12 de la tête de pulvérisation 1 de manière à fournir au parfum un canal d'écoulement. En se reportant en outre aux figures 3 et 6, le kit 3 est monté entre la tête de pulvérisation 1 et la base de blocage 2, et une paille pour liquide 32 est fixée sur l'extrémité inférieure du kit 3. Plusieurs filets intérieurs 311 sont formés sur la surface intérieure du kit 3, en correspondance avec un conteneur de liquide 31, qui se forme sur l'ouverture supérieure du kit 3. Un dispositif de guidage de liquide 33 est maintenu dans le conteneur de liquide 31, et le dispositif de guidage de liquide 33 a une extrémité inférieure scellée sur laquelle est formé un trou traversant 332. Une partie de filet 331 est formée sur la périphérie extérieure du dispositif de guidage de liquide 33 pour venir en prise avec les filets intérieurs 311, de telle sorte qu'on peut commander l'alimentation du parfum liquide par une opération de vissage. Pour empêcher que le dispositif de guidage de liquide 33 ne soit poussé à l'extérieur, une plaque de fixation 34 est montée sur la partie de connexion entre le kit 3 et le recouvrement extérieur 22. Les figures 1 et 6 illustrent l'opération de pulvérisation du parfum liquide. S'il y a besoin de pulvériser le parfum liquide à l'extérieur, la poire compressible 5 est comprimée de telle sorte que le gaz stocké à l'intérieur de la poire compressible 5 est guidé dans la partie intérieure de la tête de pulvérisation 1 de manière à déplacer la bille roulante 133 jusqu'à la tranchée en forme de croix 141. En résultat, le gaz peut s'écouler dans le dispositif de guidage de gaz 14 via la tranchée en forme de croix 141, de telle sorte que le parfum liquide qui est positionné à l'origine au niveau de la buse de pulvérisation 15 peut être transporté à l'extérieur par le gaz pour former un brouillard uniforme. En outre, du parfum liquide s'écoule à partir du trou traversant 332 vers le dispositif de guidage de liquide 33 du kit 3 via la paille pour liquide 3, et s'écoule ensuite en continu vers le canal de liquide 10. En conséquence, une quantité correcte de parfum liquide est pulvérisée à l'extérieur lorsque la poire compressible 5 est comprimée. En se reportant de plus à la figure 7, si la poire compressible comprimée 5 est relâchée, la bille roulante 133 va être aspirée en arrière vers la partie intérieure du trou d'élargissement 131, de telle sorte que la bille roulante 133 peut bloquer le parfum liquide pour l'empêcher de s'écouler dans le tube d'alimentation en gaz 13 et même dans la partie intérieure de la poire compressible 5. La structure de tête de pulvérisation améliorée peut empêcher que le parfum liquide soit refoulé pendant l'opération de compression de la poire compressible 5. De plus, la stabilité du brouillard peut être augmentée en évitant le refoulement du parfum liquide | La structure de tête de pulvérisation comporte une tête de pulvérisation (1), une base de blocage (2), un kit (3), un flacon (4) et une poire compressible (5) . Une bille roulante (133) est maintenue à l'intérieur d'un tube d'alimentation en gaz (13) de la tête de pulvérisation (1). Une tranchée en croix (141) est formée sur une extrémité d'un dispositif de guidage de gaz (14), et plusieurs rainures de guidage de liquide (142) sont formées à son autre extrémité. La tranchée en croix (141) alimente le gaz à l'aide d'un canal d'écoulement (10), dont le blocage par la bille roulante (133) est empêché. Si la poire compressible (5) est relâchée, la bille roulante (133) est aspirée vers l'arrière, elle bloque le canal d'écoulement et empêche le parfum liquide de s'écouler dans la poire compressible (5). | 1. Structure de tête de pulvérisation capable d'empêcher le refoulement d'un parfum liquide, comportant : une tête de pulvérisation (1), une base de blocage (2), un kit (3), un flacon (4), et une poire compressible (5), caractérisée en ce que la base de blocage (2) est couplée au flacon (4), et la base de blocage (2) a une tranchée (21) formée sur celle-ci pour maintenir le kit (3), en ce que la base de blocage (2) est recouverte d'un recouvrement extérieur (22), et le kit (3) est inséré de manière fixe dans la base de blocage (2) de telle sorte que le kit (3) est couplé à la tête de pulvérisation (1), en ce que la tête de pulvérisation (1) a un tunnel horizontal (11) et un tunnel vertical (12), qui sont connectés l'un à l'autre, en ce que le tunnel horizontal (11) est conçu pour maintenir un tube d'alimentation en gaz (13), un dispositif de guidage de gaz (14) et une buse de pulvérisation (15), en ce que la buse de pulvérisation (15) est positionnée sur un côté du tunnel horizontal (11), et le tube d'alimentation en gaz (13) a une partie intérieure traversante et un trou d'élargissement (131) sur un côté, en ce que une surface de guidage (132) est formée sur un bord extérieur du trou d'élargissement (131), et une bille roulante (133) est maintenue dansle trou d'élargissement (131) et positionnée de manière mobile dans le tube d'alimentation en gaz (13), en ce que le dispositif de guidage de gaz (14) est inséré dans le trou d'élargissement (131) et est couplé au tube d'alimentation en gaz (13), et en ce que une tranchée en forme de croix (141) est formée sur une extrémité du dispositif de guidage de gaz (14), et des rainures de guidage de liquide (142) sont formées sur l'autre extrémité du dispositif de guidage de gaz (14). 2. Structure de tête de pulvérisation selon la 1, caractérisée en ce que la tranchée en forme de croix (141) du dispositif de guidage de gaz (14) est couplée au trou d'élargissement (131), et les rainures de guidage de liquide (142) sont couplées à la buse de pulvérisation (15). 3. Structure de tête de pulvérisation selon la 1, caractérisée en ce que le tube d'alimentation en gaz (13) et la buse de pulvérisation (15) ne sont pas couplés de manière serrée l'un contre l'autre. 4. Structure de tête de pulvérisation selon la 1, caractérisée en ce qu'un canal de liquide (10) est formé entre le dispositif de guidage de gaz (14) et la buse de pulvérisation (15), et le canal de liquide (10) est connecté au tunnel vertical (12) de la tête de pulvérisation (1) de manière à fournir au parfum liquide un canal d'écoulement. 5. Structure de tête de pulvérisation selon la 1, caractérisée en ce qu'une pluralité de rainures (151) sont formées sur une surface intérieure de la buse de pulvérisation (15), et sont connectées aux rainures de guidage de liquide (142) du dispositif de guidage de gaz (14). | A | A45 | A45D | A45D 34 | A45D 34/02 |
FR2888589 | A1 | MACHINE A TRICOTER CIRCULAIRE A DOUBLE FONTURES | 20,070,119 | Domaine technique L'invention se rattache à l'industrie textile, et plus particulièrement au domaine des machines à tricoter permettant le tricotage d'articles selon la technique de la maille cueillie. Elle vise plus particulièrement une nouvelle structure de machine de type circulaire, visant à augmenter très fortement les vitesses de production d'articles multitubulaires, tels que les gants notamment. Dans la suite de la description, il sera fait fréquemment référence à la fabrication de gants tricotés, en tant qu'application privilégiée de la machine de l'invention, mais cette application n'est en aucun cas exclusive, et le métier conforme à l'invention peut être employé pour la réalisation d'autres types d'articles. Techniques antérieures De façon générale, dans le domaine des machines à tricoter fonctionnant selon la technique de la maille cueillie, il existe deux familles principales de métiers que sont les métiers circulaires et les métiers rectilignes. Les métiers rectilignes comportent deux fontures rectilignes, c'est-àdire deux ensembles à l'intérieur desquels peuvent coulisser les aiguilles à tricoter. La sélection et le déplacement des aiguilles destinées à former les mailles sont assurés par un dispositif de "chutes" qui se déplacent selon un mouvement alternatif le long du métier. Ce type de métier présente certains avantages, et notamment la possibilité de réaliser des portions tubulaires sans couture. En effet, les mécanismes de chutes des deux fontures sont portés par un chariot unique qui peut donc faire travailler simultanément les aiguilles en regard, pour tricoter la zone de fermeture d'une portion tubulaire, correspondant à l'extrémité d'un doigt dans le cas d'un gant. En dehors de cette zone de fermeture, chaque fonture travaille à tour de rôle pour tricoter successivement la zone tubulaire. Ces métiers permettent également de réaliser un chevalement d'une ou plusieurs colonnes de mailles entre 2888589 -2- des doigts adjacents. La présence de colonnes de mailles communes à deux doigts permet de densifier les zones des cols entre doigts. Toutefois, un certain nombre d'inconvénients sont constatés sur ces métiers 5 rectilignes, notamment pour la réalisation de gants. Un premier inconvénient est que le mécanisme de chutes effectue des mouvements alternatifs. Ainsi, à chaque changement de direction, le mécanisme de chutes doit donc être freiné, puis accéléré dans le sens opposé. On conçoit que l'inertie mécanique de ces organes mobiles est consommatrice d'énergie. Un second inconvénient provient du fait que les métiers rectilignes ne sont pas conçus pour réaliser une multitude de produits de façon simultanée. De façon classique ce type de métier comporte un seul, voire deux mécanismes de chutes, ce qui permet de réaliser un ou deux produits de front. On conçoit donc que la vitesse de production reste limitée. Un autre inconvénient résulte du fait que, sur les métiers rectilignes, les technologies existantes sont limitées en jauge, c'est-à-dire en nombre d'aiguilles par unité de longueur sur la fonture. Typiquement, sur les métiers rectilignes connus à ce jour, les jauges ne dépassent pas la valeur de 18, correspondant à 18 aiguilles disposées en parallèle par pouce. On conçoit que celle limitation ne permet pas d'obtenir des articles tricotés d'une finesse élevée, avec des mailles serrées, et des fils fins. Or, une finesse accrue est généralement recherchée pour les gants qui sont destinés à servir de support à un procédé d'enduction, pour la fabrication de gants caoutchoutés par exemple. Il existe donc un besoin en gants sans couture que les métiers à tricoter rectilignes utilisés à ce jour ne sont pas capable de satisfaire pleinement. Une solution pour pallier certains de ces inconvénients consiste à utiliser un métier dit "circulaire", dans lequel les fontures sont montées sur des cylindres. Sur ce type de métier, les aiguilles sont montées soit radialement, soit selon une 2888589 -3- génératrice d'un des cylindres, et les mécanismes de chutes se déplacent angulairement par rapport au cylindre, selon donc un mouvement de rotation continu, voire alternatif. Dans la majorité des métiers circulaires, le mécanisme de chutes est immobile, et ce sont les cylindres portant les fontures qui se déplacent selon un mouvement de rotation par rapport aux chutes. Ce type de métier présente l'avantage de pouvoir inclure plusieurs mécanismes de chutes travaillant simultanément, ce qui lui confère une vitesse de production plus élevée que celle des métiers rectilignes. Toutefois, l'inconvénient majeur de l'utilisation de métiers circulaires est que les articles tubulaires qu'ils produisent se présentent sous la forme d'un grand tube continu, et nécessitent des opérations de confection, pour découper le tricot ainsi obtenu afin de réaliser les deux faces du gant, puis une couture pour assembler ces deux faces. On conçoit que ces opérations de confection alourdissent le processus de fabrication, et ne permettent pas réaliser des produits de qualité comparable aux articles tricotés sans couture. Ainsi, les coutures au niveau du gant constituent des discontinuités de surface et donc des zones de différentiation de comportement. En outre, dans certaines applications, notamment lorsque les gants tricotés servent de support à une enduction caoutchoutée par exemple, ou lorsque des résistances particulières physiques ou chimiques sont nécessaires, les coutures constituent des zones de changement de propriétés qui peuvent engendrer des fragilités préjudiciables aux performances du gant. Un exemple d'un métier circulaire particulier est décrit dans le document 25 FR 1 107 102 et le certificat d'addition qui lui est rattaché sous le numéro FR 68 764. Ce métier comporte deux cylindres fixes, par rapport auxquels se déplacent divers mécanismes de chutes. Ainsi, dans l'exemple de fabrication d'un gant tricoté, ce métier permet la réalisation simultanée de quatre zones tubulaires de moindre diamètre, correspondant aux quatre doigts parallèles. Ces portions tubulaires doivent ensuite être coupées, puis cousues en extrémité afin d'être 2888589 -4- fermées. Une opération complémentaire est nécessaire pour la mise en place du pouce, qui nécessite donc la découpe d'une fente dans la partie large du gant, et la couture de la portion de tube destinée à recouvrir le pouce. Autrement dit, ce métier ne réalise pas de gants sans couture, mais il ne tricote qu'un support textile sous forme de tubes, nécessitant de multiples reprises en confection. Il ne présente dons pas d'intérêt ni face aux gants confectionnés plus économiques, ni face aux gants sans couture dont il n'a pas les propriétés. De plus, les quatre doigts des gants fabriqués avec ce métier le sont simultanément, de sorte qu'au niveau de la jonction des doigts avec le reste du gant, on constate généralement la présence de mailles plus lâches formant des jours inesthétiques au niveau des cols entre doigts et préjudiciable à certaines performances techniques. Ce métier ne permet donc pas de réaliser le tricotage des doigts selon la technique dit du chevalement. Complémentairement, chaque chute de ce métier est utilisée pour la réalisation de zones spécifiques, avec donc un nombre de fils nécessaires est important, et plus précisément un fil par doigt pour la fabrication d'un joint. Un objectif de l'invention est donc de permettre la fabrication de gants sans couture analogues aux gants obtenus sur métiers rectilignes; et plus généralement de tout article textile multitubulaire en tirant partie des fonctionnalités du métier pour limiter ou mieux éviter les coutures. Un autre objectif de l'invention est de permettre la réalisation de ces articles avec des métiers à tricoter qui assurent une production élevée. Un autre objectif de l'invention est la possibilité de changer les tailles de gants à produire sans intervention mécanique. 2888589 -5- Exposé de l'invention L'invention concerne donc une machine à tricoter circulaire à double fontures. Cette machine comporte de façon connue deux cylindres fixes, portant chacun une fonture supportant chacune un ensemble d'aiguilles. Cette machine comporte également deux ensembles d'au moins une chute tournante, chaque ensemble étant dédié à une des fontures en étant apte à se déplacer par rapport à cette fonture pour assurer la sélection et le déplacement des aiguilles. Cette machine comporte également de façon connue, un ou plusieurs dispositifs pour alimenter les aiguilles en fil. Conformément à l'invention, cette machine se caractérise en ce qu'au moins un des deux ensembles de chutes tournantes présente une capacité de déplacement par rapport au cylindre correspondant selon les deux sens de rotation. Complémentairement, chaque chute présente un mécanisme de sélection individuel de toutes les aiguilles de la fonture associée. En outre, les dispositifs d'alimentation en fil présentent une capacité de mouvement distincte des mouvements des chutes. Autrement dit, le métier conforme à l'invention présente des ensembles de chutes qui, d'une fonture à l'autre peuvent circuler en sens opposés, de manière à réaliser les portions tubulaires de l'article par travail alternatif des deux fontures en regard. Mais, les différentes chutes des fontures opposées sont également capables de se déplacer dans le même sens, de manière à faire travailler simultanément les aiguilles en regard des deux fontures. Il est ainsi possible, par ce travail simultané des aiguilles en regard, de réaliser la zone de fermeture de chaque tube à une extrémité au moins, et ainsi d'obtenir des tubes fermés sans couture. Complémentairement, la capacité de chaque chute à sélectionner n'importe quelle aiguille de la fonture correspondante simplifie le mode de commande, par comparaison avec les systèmes existants, et notamment celui décrit dans le brevet FR 1 107 102. En effet, dans ce document, les différents tubes d'un même gant sont réalisés simultanément au moyen de quatre chutes distinctes. Cette sélection individuelle de chaque aiguille n'empêche pas une éventuelle sélection collective 2888589 -6- de certaines aiguilles affectées à des fonctions particulières, qui sont alors actionnées par groupes. L'invention au contraire, permet la réalisation des différents doigts du gant de 5 manière successive, y compris pour le pouce, qui est donc obtenu sans aucune opération de couture, et avec le même fil, si nécessaire. En pratique, le métier conforme à l'invention se rattache à la famille des métiers circulaires à double cylindres fixes, c'est-à-dire dans lesquels le mécanisme de chutes se déplace angulairement autour des deux cylindres. Toutefois, dans certaines formes de réalisation de l'invention, il peut être avantageux que la machine comporte un mécanisme de réglage dynamique de la position relative des deux cylindres, pendant le fonctionnement de la machine. En effet, un mouvement de décalage d'un cylindre par rapport à l'autre, associé à des systèmes de transfert de maille ou autre effet, peut être utile pour réaliser des effets de tricotage, ou de chevalement. De façon générale, et dans le reste de la description, les deux cylindres de la machine peuvent être deux cylindres de même axe, avec des aiguilles se déplaçant parallèlement d'un cylindre à l'autre. Il peut également s'agir dans une configuration plus classique d'une machine dont l'un des cylindres est assimilable à un plateau, et pour lequel les aiguilles des deux fontures se déplacent donc sensiblement perpendiculairement les unes aux autres. En pratique, le mouvement des ensembles de chutes peut être soit un mouvement continu en rotation, soit éventuellement un mouvement de rotation alternatif, c'est-à-dire avec une rotation limitée angulairement. Le choix entre ces différences dépend de la manière dont les ordres de commande de sélection sont transmis aux différentes chutes, et la capacité d'un tel mécanisme à supporter une rotation continue. 2888589 -7- En pratique, le mécanisme de sélection des aiguilles peut être réalisé de différentes manières, tant d'un point de vue de sa construction mécanique, que de son actionnement. Ainsi, les mécanismes de sélection utilisent fréquemment des électro-aimants agissant sur des sélecteurs mobiles, coopérant ou non avec les aiguilles en fonction de leur position. Les électro-aimants agissant sur ces sélecteurs peuvent être portés par les chutes, et se déplacer avec ces dernières. Ils peuvent également être portés par les dispositifs de guide-fils qui distribuent le fil aux aiguilles en se déplaçant par rapport aux cylindres. Ces électro-aimants ou assimilés peuvent également être montés sur les cylindres, et affectés chacun à la sélection d'une aiguille dédiée en lui étant lié. Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine comporte au moins un dispositif d'alimentation en fil, qui est apte à se déplacer dans une zone de travail, selon un mouvement de va et vient suivant la chute active dans cette zone de travail. Autrement dit, ce dispositif d'alimentation, qui inclut un chariot supportant guide-fil, permet de délivrer un fil qui sera tricoté dans la zone de travail, correspondant à la zone de réalisation d'un article. Cette zone correspond en pratique à une portion angulaire du cylindre. On notera que le mouvement de ce chariot est distinct de celui des chutes, puisqu'un chariot donné effectue un mouvement alternatif au niveau de la zone de réalisation de l'article, alors que les chutes se déplacent selon un mouvement de rotation continu, éventuellement d'amplitude limitée. Les dispositifs d'alimentation en fil des différentes zones de travail peuvent se déplacer de façon solidaire, ou bien encore de façon indépendante. De façon classique, le dispositif d'alimentation en fil comporte divers mécanismes associés sur un même chariot. Il peut notamment s'agir d'un système de prise et de coupe de fil qui permet la coupe et la prise du fil tricoté sur une partie de la zone de tricotage pour reprendre le tricotage sur une autre partie de la zone. Ce système est apte à se déplacer dans une zone de travail avec le chariot 2888589 -8- portant le guide fil, selon un mouvement de va et vient suivant la chute active dans cette zone de travail. Selon une variante de réalisation de l'invention, ce mécanisme de coupe et 5 prise de fil peut être également un système indépendant du dispositif d'alimentation en fil, et être apte à se déplacer dans la ou les zones de travail. Ce fil peut donc être utilisé pour la réalisation des différentes portions tubulaires de l'article, et dans le cas particulier du gant pour l'ensemble des doigts. 10 Il est également possible d'utiliser plusieurs guide-fils associés sur un même chariot, au niveau d'une même zone de travail, permettant l'acheminement de fils de nature différente. Chacun de ces guides fils peuvent être mis en travail ou au repos par des moyens présents sur le chariot. Ceci est notamment avantageux lorsque certaines portions de l'article nécessitent l'emploi de fils de natures différentes, ou la combinaison de plusieurs fils. C'est notamment le cas pour la réalisation des gants qui emploient préférentiellement un fil élastique au niveau du poignet. Selon une autre caractéristique de l'invention la machine comporte un dispositif pour réaliser du chevalement de maille sur une ou plusieurs aiguilles sélectionnées. Selon un mode de réalisation de ce dispositif, la machine comporte également deux cylindres complémentaires, associés chacun à un des cylindres principaux qui comporte des fontures. Chaque cylindre complémentaire présente alors des moyens aptes à maintenir en réserve une maille pendant un cycle de tricotage ultérieur afin d'assurer le chevalement d'une maille ou d'un groupe de maille sur une ou plusieurs aiguilles Autrement dit, dans certains modes de réalisation particuliers, la machine peut comporter un ensemble de mécanismes dits de "platinettes", dédié à chaque 2888589 -9- aiguille, et sélectionnable individuellement et pour cette raison qualifié de platinettes "Jacquard". Chaque platinette est associée à un système de commande individuel et à une mécanique assurant son déplacement, ce qui permet à chaque platinette de mettre en réserve sur le corps de l'aiguille les mailles correspondant au tricotage d'un doigt, alors que les mêmes aiguilles travaillent par ailleurs pour le tricotage du doigt suivant. Autrement dit, ce mécanisme de platinettes permet à certaines aiguilles de travailler lors de la réalisation de deux zones tubulaires adjacentes, permettant donc un chevalement qui densifie les zones de jonctions entre doigts. On obtient donc avec un métier circulaire des gants sans couture, qui incorporent la fonction de chevalement à ce jour uniquement réalisée avec des métiers rectilignes. D'autres mécanismes peuvent également être envisagés pour réaliser cette fonction de chevalement. Ce type de métier peut également inclure d'autres dispositifs connus, destinés à assurer certaines fonctionnalités classiques, tel que par exemple la détection de la présence de fils, un dispositif de vanisage, de bouclette, d'ouverture de palette, sans qu'il soit donc nécessaire de les décrire ici plus avant. Il peut également être utile de prévoir un dispositif qui assure l'avancée des articles ou la retenue des dernières mailles réalisées, au fur et à mesure de leur fabrication, puisque les articles sont réalisés sans lien mécanique les uns avec les autres. Ainsi, un ensemble de mécanismes de platinettes complémentaire peut remplir cette fonction. Mais d'autres systèmes d'avancée des articles peuvent être envisagés. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées dans lesquelles: La figure 1 est une vue générale simplifiée en perspective sommaire montrant les éléments principaux de la machine à tricoter conforme à l'invention, dans laquelle certains organes ne sont pas représentés dans un souci de clarté. 2888589 -10- La figure 2 est une vue de détail, en perspective sommaire, illustrant une zone particulière de la machine de la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe radiale de la zone de la machine où les fontures sont en regard. Les figures 4 à 7 sont des vues schématiques de dessus illustrant le déplacement des chutes et des guides fils selon l'avancement du procédé de tricotage. Les figures 8a à 8i sont des vues d'un gant en cours de réalisation selon l'invention, sur laquelle la partie du gant en cours de tricotage est mise en valeur. La figure 9 est un schéma simplifié illustrant les aiguilles des différentes plages de la zone de travail utilisées au fur et à mesure des étapes de tricotage des figures 8a à 8i. Les figures 10a à 10f sont des vues de coté schématiques d'une aiguille du métier, montrée en interaction avec un mécanisme de platinette, lors de plusieurs 15 étapes du cycle de chevalement. Manière de réaliser l'invention Comme déjà évoqué, l'invention concerne un métier à tricoter circulaire à double fontures, tel qu'il a été illustré très schématiquement dans la figure 1. Sur cette figure, seuls les éléments nécessaires à la bonne compréhension de l'invention ont été illustrés. A l'inverse, les éléments classiques pour les métiers à tricoter circulaires notamment n'ont pas été représentés, et peuvent être réalisés selon les connaissances générales du métier. La figure 1 illustre donc la partie supérieure du métier dans lequel sont disposés les deux cylindres (2, 3) supportant chacun une fonture (4, 5). Dans la forme illustrée, le cylindre extérieur (2) présente ses aiguilles (6) orientées sensiblement verticalement, tandis que le cylindre intérieur (3) présente des aiguilles (7) orientées radialement, selon un plan sensiblement horizontal. Ce cylindre intérieur (3) est donc dans une configuration fréquemment qualifiée de "plateau". Les différentes aiguilles (6, 7) se déplacent par rapport à leurs fontures 2888589 -11(4, 5), et se croisent au niveau de la zone de tricotage (10) située à l'intersection des trajectoires des deux groupes d'aiguilles (6, 7). De façon simplifiée, les déplacements des différentes aiguilles (6) du cylindre extérieur (2) sont assurés par l'intermédiaire d'un mécanisme de chutes (12), qui se déplace par rapport au cylindre (2), et qui comportent des systèmes de came (14) coopérant ou non avec les aiguilles (6) pour en assurer le déplacement. Les mêmes mécanismes de chutes (13) sont présents sur le cylindre intérieur (3), en agissant de manière similaire. L'alimentation en fils des différentes aiguilles est assurée par un dispositif (15) d'alimentation en fils qui se présente sous la forme d'une pluralité de chariots (16) se déplaçant par rapport aux cylindres (2, 3) en coopérant avec un rail périphérique (17). Selon une caractéristique de l'invention, les mécanismes des chutes (12, 13) des deux cylindres sont aptes à être commandés pour pouvoir se déplacer soit dans des sens de rotation opposés, soit dans le même sens de rotation. Dans la forme illustrée, les chutes (13) du cylindre intérieur (3) se déplacent selon un seul sens comme le montre la flèche FI, tandis que les chutes (12) du cylindre extérieur (2) peuvent se déplacer dans les deux sens (flèche F2). Bien entendu, la configuration inverse pourrait être adoptée sans sortir du cadre de l'invention. De manière plus détaillée, comme illustré aux figures 2 et 3, chaque fonture (4, 5) comprend un mécanisme (20) de sélection et de déplacement des aiguilles qui comporte pour chaque aiguille un sélecteur mécanique (22) mobile autour d'un point de pivotement (23), et présentant un ergot (24) apte à être entraîné par un mécanisme de came (14) lorsqu'il se trouve en position proéminente. Ainsi, et comme illustré à la figure 3, le sélecteur (22) se trouve dans une position escamotée, car il est attiré par l'électro-aimant (26) commandé à cet effet par le 2888589 -12dispositif de commande (27), de sorte que le mécanisme de came (14) n'agit pas sur ce sélecteur (22) dédié à cette aiguille (6). En revanche, le sélecteur (28) associé à l'aiguille suivante, et représenté en arrière plan se trouve dans une position sélectionnée, et son ergot (29) est dans une position susceptible de coopérer avec le mécanisme de came (14) en vue de la montée du sélecteur et donc de l'aiguille. D'autres ergots (30, 31) sont présents à la fois sur le sélecteur (22) et sur l'aiguille (6) afin d'assurer le mouvement de redescente de l'aiguille par certaines cames du mécanisme de came (14) (non représentées). On constate donc que chaque aiguille présente une capacité à être déplacée individuellement. Un mécanisme similaire (32) est prévu pour assurer le déplacement des aiguilles (7) du plateau. Le mécanisme de cames d'abattage de l'ensemble des cames (14) coopérant avec les ergots (31) du sélecteur est commandé de manière classique par un moteur électrique (33) se déplaçant avec la chute (2), et il n'est donc pas nécessaire de le décrire plus en détail. En partie haute du cylindre, ce dernier comporte un ensemble de mécanismes (40) dits de platinettes. Ce mécanisme est composé de deux rangées contiguës de platinettes entre chaque aiguille. La première série de platinettes a pour fonction de retenir les fils ou mailles précédemment réalisées pour la réalisation de la maille suivante. La seconde série de platinettes est commandé par un mécanisme de pilotage individuel ou "Jacquard", qui (40) permet de maintenir les mailles sur l'aiguille pendant l'opération de tricotage d'autres portions de l'article, et ainsi réaliser un chevalement qui sera décrit en détail plus avant. Le fonctionnement du mécanisme de platinette "Jacquard" (40) est similaire à celui de la sélection des aiguilles, en ce sens qu'il comporte différents sélecteurs (41) commandables par l'action d'électro- aimants (43), ces platinettes étant déplacées individuellement par l'intermédiaire d'un mécanisme de came se déplaçant sous l'effet d'un système commandé à cet effet. Dans une variante de 2888589 -13- réalisation, le mécanisme des platinettes et des platinettes "Jacquard" peut être solidaire des chutes correspondantes. Complémentairement, la machine comporte un système (50) d'alimentation en fils, qui comporte un chariot (51) guide-fils sur lequel sont montés différents organes permettant l'alimentation à partir d'un cantre extérieur (non représenté). Ces chariots (51) se déplacent avec une couronne d'entraînement (17) par l'intermédiaire d'un système d'entraînement propre à la couronne. Dans ce cas, les différents chariots sont solidaires dans leurs déplacements.. Dans une variante non représentée, les chariots peuvent être entraînés indépendamment, par l'intermédiaire d'un système propre au chariot.. Ils sont alors indépendants dans leurs déplacements. Les différents guide-fils (55), et notamment le guide-fil principal, peuvent également bénéficier d'une capacité de mouvement par rapport au chariot, par l'intermédiaire d'un mécanisme motorisé (56,57), de manière à obtenir un mouvement de va et vient de grande précision et de grande rapidité. Chacun des guide-fils est apte à faire un mouvement d'engagement ou de dégagement, selon le rail (58), pour présenter ou non le fil en travail. Le chariot guide-fils (50) comporte également d'autres organes classiques dans les métiers à tricoter que sont notamment les systèmes de prise et de coupe du fil, ainsi que le système de détection de la présence de fils. De même, plusieurs guide-fils peuvent être insérés sur le même chariot de manière à délivrer plusieurs fils de nature différente. Selon une caractéristique technique importante de l'invention, les mécanismes de chute des deux cylindres (2, 3) peuvent circuler soit en sens opposé, soit dans le même sens. Ainsi, le métier conforme à l'invention permet de réaliser des articles tubulaires sans couture, comme cela ressort de la description schématique du fonctionnement illustré aux figures 4 à 7. Ainsi, lorsque les mécanismes de chute se déplacent dans le même sens, de même que le guide-fil, 2888589 -14- selon les flèches F3 et F4 de la figure 4, les chutes (12, 13) en regard permettent d'agir simultanément sur des aiguilles (6, 7) en regard, de manière à permettre le tricotage de la zone de fermeture d'une portion tubulaire. Lorsque la zone de fermeture est achevée, les chutes des deux cylindres peuvent se mettre à circuler en sens opposés selon les flèches F3 et F5 de la figure 5. De la sorte, et comme illustré à la figure 6, les aiguilles (6) du cylindre extérieur (2) se déplacent pour assurer le tricotage de la maille de la partie externe de l'article tubulaire, tandis que la chute (13) du plateau (3) poursuit son mouvement. Lorsque la chute (12) du cylindre extérieur (2) a achevé cette opération, la chute (13') du plateau (3) parvient à proximité des aiguilles ayant achevé cette partie. Ainsi, comme illustré à la figure 7, les aiguilles (7) du plateau (3) assurent le tricotage des mailles de la portion interne de l'article tubulaire, et ce, avec le même fil délivré par le guide-fil (50) associé à la zone de travail. La chute suivante (12') du cylindre se présente alors pour poursuivre le cycle. On peut noter que le guide filchange de sens de parcours, pour délivrer le fil selon les chutes actives. Plus précisément, une zone de travail ou poste correspond à une zone dans laquelle sera réalisé un article unitaire. Une même machine peut donc comporter plusieurs postes permettant la réalisation simultanée de plusieurs articles. Dans le cas où les articles sont identiques, les différentes chutes sont actives d'une zone de travail à l'autre avec un décalage angulaire, mais il est également envisageable que, pour certains types d'articles différents tricotés en même temps, les organes aient un processus de programmation différent. Il est à noter que le mouvement des différentes chutes peut être de façon la plus simple, un mouvement de rotation continue, dans lesquelles les chutes se déplacent toujours dans le même sens, à l'exception des zones de tricotage de fermeture des zones tubulaires. Ceci suppose que les ordres envoyés aux systèmes de sélection d'aiguilles (20, 32) et de platinettes "Jacquard" ne font pas par voie filaire. Il peut s'agir par exemple d'un cas où la transmission des ordres aux organes mobiles que sont les chutes notamment s'effectue par voie hertzienne, ou bien encore les différents ordres de commande sont pré-enregistrés sur un module électronique embarqué sur les chutes tournantes. En revanche, dans le cas où les ordres de commande se transmettent par voie filaire, et ce afin d'éviter un enroulement trop important de ces fils de commande, on peut envisager que les systèmes de chutes se déplacent selon un mouvement de rotation alternée. Ainsi, après la rotation d'une certaine amplitude, par exemple de plusieurs tours de métiers, le mouvement des chutes peut s'inverser pour initier un cycle de tricotage inverse. Comme déjà évoqué, l'intérêt de l'invention est la réalisation d'articles tubulaires ou multitubulaires sans couture, il peut ainsi s'agir de gants tels qu'illustrés aux figures 8a à 8i, illustrées selon les différentes étapes de fabrication. Ainsi, le métier conforme à l'invention permet d'assurer le tricotage d'un gant selon les neuf étapes correspondant successivement au tricotage de l'auriculaire (71), de l'annulaire (72), du majeur (73), de l'index (74) puis de la partie intermédiaire dite de la "petite paume" (75) dans la continuité de ces proportions, suivi par la partie correspondant au pouce (76), puis dans la continuité de ces proportions, la partie de la grande paume (77), pour finir par la partie du poignet (78, 79). La figure 9 illustre schématiquement les différentes aiguilles utilisées lors de la réalisation des différentes étapes de tricotage du gant. Ainsi, lors de la première étape consistant au tricotage de l'auriculaire, les aiguilles d'une première plage (Zl) de la zone de travail sont utilisées pour réaliser, comme déjà évoqué, la fermeture de la partie tubulaire de l'auriculaire (71). Le cycle de tricotage commence donc par un départ ferme, dans lequel les aiguilles sans fil sont déplacées, pour permettre la mise en place des fils de la première rangée. Pour cette opération, les chutes du plateau (3) et du cylindre (2) tournent donc dans le même sens et ont un même mouvement synchronisé. Le guide-fil monté sur le chariot affecté au poste de travail correspondant délivre le fil principal devant les aiguilles travaillant simultanément au niveau du plateau (3) et du cylindre (2). 2888589 -16- Puis, le départ ferme étant réalisé, un changement de sens de rotation s'effectue sur un ensemble de chutes, et typiquement celui du cylindre extérieur (2), pour que les ensembles de chutes plateau (2) et cylindre (3) aient un sens de rotation opposé. Puis, le tricotage se poursuit par la réalisation d'une rangée formant la portion tubulaire de maille de l'auriculaire (71). Ce tricotage est réalisé de façon alternative et continue des aiguilles sélectionnées sur le cylindre (2), puis sur le plateau (3) et ainsi de suite. La présentation du fil devant les aiguilles en position de travail se fait par le guide-fil principal qui réalise un mouvement alternatif et continu devant les aiguilles sélectionnées en position de travail sur le cylindre (2), puis sur le plateau (3), et ainsi de suite. Le mouvement des aiguilles est commandé par les chutes du plateau et du cylindre qui effectuent ainsi un mouvement en continu en sens opposé. Plus précisément, les aiguilles du cylindre sont sélectionnées pour être mises en travail pour la réalisation de la partie externe de la portion tubulaire de l'article. La chute du cylindre positionne les aiguilles en travail, et le guide-fil se déplace de façon à présenter le fil devant les aiguilles sélectionnées en position de travail, dans le sens du mouvement de la chute du cylindre. La chute du cylindre abat les aiguilles du cylindre pour faire la maille. Puis, les aiguilles du plateau sont sélectionnées pour être mises en travail, et la chute du plateau déplace les aiguilles en travail. Dans ce cas, le mouvement de la chute du plateau est opposé au mouvement de la chute du cylindre. Le guide-fil se déplace de façon à présenter le fil devant les aiguilles sélectionnées en position de travail, et selon le sens du mouvement de la chute du plateau. Le guide-fil suit alors la chute active, c'est-à-dire la chute du plateau. Cette chute du plateau abat les aiguilles du plateau pour faire la maille du côté intérieur de la portion tubulaire du doigt de l'auriculaire (71). Lors du tricotage de la partie externe de la portion tubulaire, grâce aux aiguilles du cylindre extérieur, les aiguilles du plateau sont laissées au repos. 2888589 -17- Le rang peut se réaliser sur tout ou partie des aiguilles formant un tube, et correspondant à la plage (Z1) de la zone de travail illustrée à la figure 9. Avantageusement, après le départ ferme du doigt, les rangs peuvent avoir un nombre d'aiguilles en travail augmentant de façon progressive pour assurer la formation d'un bout de doigt arrondi. Le nombre maximum d'aiguilles formant le doigt correspond au nombre d'aiguilles sélectionnées lors du départ ferme. La programmation du tricotage commande le nombre d'aiguilles à mettre en travail à chaque rang selon le profil du bout du doigt recherché. Par la suite, pour poursuivre le tricotage, une étape importante consiste à isoler les aiguilles ayant servi à former l'auriculaire (71), de manière à tricoter l'annulaire, en utilisant les aiguilles situées dans une plage (Z2) de la zone de la fonture adjacente à celle (Zl) comportant les aiguilles ayant servies à la formation de l'auriculaire (71). Pour la bonne réalisation de la jointure entre les portions de l'auriculaire et de l'annulaire, le chevalement, ou autrement dit le recouvrement d'une ou plusieurs aiguilles est nécessaire pour assurer une bonne résistance du gant. Cette utilisation des aiguilles pour deux doigts adjacents s'observe à la figure 20 9 dans laquelle les plages (Z1) pour l'auriculaire (71) et (Z2) pour l'annulaire (72) se recouvrent. A la suite du tricotage de l'ensemble des rangs de l'auriculaire, le fil est coupé et pincé, et les aiguilles utilisées de manière commune pour l'auriculaire et l'annulaire réalisent un cycle avec le mécanisme de platinettes Jacquard, afin de retenir les mailles tricotées sur la partie basse du corps de l'aiguille, et permettent le tricotage du doigt suivant sur ces mêmes aiguilles. Le cycle de tricotage lors du chevalement se déroule comme suit: tout d'abord, la platinette "jacquard" (100) effectue un mouvement recul, pour permettre à la maille (101) de descendre sur le corps (102) de l'aiguille (103), comme illustré à la figure 10a. On peut prévoir l'assistance complémentaire de 2888589 -18- moyens additionnels assurant le déplacement forcé de la maille, comme par exemple un jet d'air. Puis, comme illustré à la figure 10b, la maille (101) est retenue en position basse par la platinette "jacquard" (100), qui a retrouvé une position avancée. La position de la maille (100) est telle qu'elle ne fait pas maille lors des cycles normaux de tricotage. Puis, l'aiguille (103) est alors utilisée pour tricoter de façon indépendante les mailles suivantes (105), comme illustré à la figure 10c. Le cycle inverse de restitution des mailles retenues sur le corps des aiguilles concernées est réalisé avant le tricotage du dernier rang du doigt suivant. Plus précisément, la platinette jacquard (100) effectue un mouvement de recul afin de permettre à la maille (101) retenue sur la partie basse du corps de l'aiguille de remonter, comme illustré à la figure 10d. Puis, la maille (101) est retenue en position haute par la platinette jacquard (100), qui a retrouvé une position avancée, comme illustré à la figure 10e. L'aiguille peut alors faire maille avec les deux mailles (101,107), comme illustré à la figure 10f. Les mêmes opérations sont répétées pour les différents doigts que sont l'annulaire (72), le majeur (73) et l'index (74). A la fin de chacune de ces étapes, le bout de fil coupé est maintenu par le système de coupe et prise de fil caractéristique. A la fin du tricotage du dernier doigt, à savoir l'index, le cycle de chevalement n'est pas réalisé, et le fil n'est pas coupé. Une étape ultérieure consiste à réaliser la petite paume (75) visible à la figure 8e. Il s'agit là du tricotage de la partie de la main qui est située à la base des doigts (71-74) et la base du pouce (76), et qui recouvre la partie haute de la paume et du dos de la main. Les aiguilles sélectionnées pour cette opération sont celles utilisées pour le tricotage des quatre doigts préalablement réalisées. Des rangs de maille sont tricotés pour réaliser la longueur désirée, de la même manière qu'ont été tricotés les différents doigts. 2888589 -19- Lors de la réalisation de la petite paume (75), une seule chute est active en même temps sur la zone de travail sélectionnée, pour assurer le tricotage de l'ensemble de la petite paume. Lors de la réalisation de la petite paume, le guide-fil réalise un mouvement de va et vient selon les aiguilles actives. Compte tenu de l'amplitude de ce mouvement, le chariot (50) portant les guide fils peut se déplacer par rapport à la couronne périphérique, alors que pour la réalisation des doigts. Selon un mouvement de moins grande amplitude, seul le guide-fil pouvait se déplacer par rapport à son chariot. Les cycles de coupe et de chevalement sont ensuite réalisés. Le chevalement est également obtenu par un recouvrement partiel de la plage (Z6) de la zone de tricotage utilisant des aiguilles communes avec les aiguilles de la plage (Z5) utilisées pour le tricotage de la petite paume. Puis, dans une étape illustrée à la figure 8f, le pouce (76) est réalisé selon la même technique que la réalisation des quatre doigts précédemment tricotés. 15 Par la suite, l'étape illustrée à la figure 8g consiste à tricoter la grande paume (77), c'est-à-dire la partie de la main qui est sensiblement en dessous de la base du pouce (76) et qui recouvre la partie basse de la paume et du dos de la main. Les aiguilles sélectionnées (Z7) sont celles qui ont été employées pour le tricotage de la petite paume (Z5) et du pouce (Z6). Des rangs de maille sont tricotés pour réaliser la longueur désirée, toujours avec un seul fil. La fin de l'opération de tricotage consiste à réaliser les "bords cotes" en dessous de la paume, au niveau du poignet. Il est possible selon le type d'articles 25 que l'on souhaite réaliser de déterminer le type de "fausse cote" à réaliser. Pour réalisation de cette partie (78), il est possible d'utiliser un guide-fil complémentaire, mis en action de façon simultanée, de manière à alimenter le métier en un fil principal et un fil élastique assurant le serrage du gant au niveau du poignet. La dernière étape du procédé de tricotage consiste à réaliser la terminaison du gant, c'est-à-dire le tricotage de quelques rangées, qui peuvent avantageusement utiliser un fil différent du fil de fond, par exemple un fil de moindre titre. Dans ce cas, un autre guide fil sera mis en action. Le cycle de tricotage se poursuit donc par la séparation du gant fini des aiguilles, après la coupure du fil de terminaison, et la reprise d'un nouveau cycle. Bien entendu, d'autres programmations pour la réalisation d'un gant sont envisageables. En outre, la réalisation d'un gant constitue un exemple d'article susceptible d'être réalisé grâce au métier conforme à l'invention, mais cette dernière ne se limite bien entendu pas à la fabrication de ce seul type d'article. Il ressort de ce qui précède que le métier à tricoter conforme à l'invention présente l'avantage combiné de permettre la fabrication de gants sans couture, analogue à ceux obtenus sur métiers rectilignes, mais avec une haute vitesse de production, avec une grande souplesse de programmation pour les changements d'articles à produire. Ainsi, le métier conforme à l'invention peut fonctionner sur une large plage de jauges, allant de 5 à 50, pour produire des articles de finesse inégalée à ce jour, à vitesse de production élevée | Machine à tricoter circulaire double fontures, comportant :▪ deux cylindres fixes (2, 3), portant chacun une fonture (4, 5), supportant chacune un ensemble d'aiguilles (6, 7) ;▪ deux ensembles d'au moins une chute tournante (12, 13), chaque ensemble étant dédié à une des fontures (4, 5), en étant apte à se déplacer par rapport à ladite fonture pour assurer la sélection et le déplacement des aiguilles (6, 7),▪ au moins un dispositif d'alimentation en fil des aiguilles, caractérisée en ce que :▪ au moins un des deux ensembles de chutes tournantes (12) présente une capacité de déplacement par rapport au cylindre correspondant selon les deux sens de rotation (F2);▪ elle comporte un mécanisme de sélection individuelle de toutes les aiguilles (6, 7) de chaque fonture (4, 5) ;▪ les dispositifs d'alimentation en fil. présentent une capacité de mouvement distincte des mouvements des chutes. | 21- 1/ Machine à tricoter circulaire double fontures, comportant: ^ deux cylindres fixes (2, 3), portant chacun une fonture (4, 5), supportant chacune un ensemble d'aiguilles (6, 7) ; ^ deux ensembles d'au moins une chute tournante (12, 13), chaque ensemble étant dédié à une des fontures (4, 5), en étant apte à se déplacer par rapport à ladite fonture pour assurer la sélection et le déplacement des aiguilles (6, 7), ^ au moins un dispositif d'alimentation en fil des aiguilles (50), caractérisée en ce que: ^ au moins un des deux ensembles de chutes tournantes (12) présente une capacité de déplacement par rapport au cylindre correspondant selon les deux sens de rotation (F2) ; ^ elle comporte un mécanisme de sélection individuelle de toutes les aiguilles (6, 7) de chaque fonture (4, 5) ; ^ les dispositifs d'alimentation en fil (50) présentent une capacité de mouvement distincte des mouvements des chutes. 2/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un mécanisme de déplacement de la position relative des deux cylindres (2, 3). 3/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que le 25 mouvement des ensembles de chutes (12, 13) est un mouvement de rotation continue. 4/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que le mouvement des ensembles de chutes (12, 13) est un mouvement de rotation 30 alternative. 5/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que le mécanisme de sélection (26, 27) des aiguilles est porté par les chutes. 6/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que le 5 mécanisme de sélection des aiguilles est porté par les dispositifs d'alimentation en fil. 7/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que le mécanisme de sélection des aiguilles est lié à chacune des aiguilles. 8/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que les dispositifs d'alimentation en fils (50) sont aptes à se déplacer dans une zone de travail, selon un mouvement de va et vient suivant la chute active dans ladite zone de travail. 9/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que chaque dispositif d'alimentation en fil comporte un chariot mobile (51) supportant plusieurs guide-fils (55) associés au niveau d'une même zone de travail, aptes à délivrer des fils de natures différentes. 10/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte deux cylindres complémentaires associés chacun à un des cylindres comportant les fontures, chaque cylindre complémentaire présentant des moyens (40) aptes à maintenir en réserve une maille pendant un cycle de tricotage ultérieur. | D | D04 | D04B | D04B 9,D04B 15 | D04B 9/42,D04B 9/58,D04B 15/00 |
FR2902793 | A1 | COMPOSITION DE GEL D'ELECTROPHORESE A BASE DE MONOMERE NAT ET UTILISATION DUDIT GEL | 20,071,228 | Domaine technique : La présente invention décrit une composition particulière de gel d'électrophorèse à base de monomère NAT (N-acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane) ainsi que l'utilisation avantageuse d'un tel gel notamment dans les techniques de caractérisation associées au transfert et/ou à l'extraction de molécules biologiques telles que des protéines ou des peptides. Technique antérieure : L'électrophorèse sur gel est une technique de séparation très couramment utilisée permettant de séparer sous l'action d'un champ électrique des mélanges complexes de molécules biologiques (ADN, ARN, protéines, enzymes), naturelles (polysaccharides) ou synthétiques (polyéléctrolytes). Selon la nature du gel et les conditions d'analyse, il est ainsi possible de séparer des protéines en fonction de leur taille, leur charge ou encore leur forme. Différentes techniques de coloration permettent ensuite de visualiser directement les protéines dans le gel et d'obtenir ainsi une représentation de l'échantillon initial. Toutefois, l'étape de séparation n'est souvent qu'une étape préliminaire permettant d'isoler dans le gel d'électrophorèse une ou plusieurs protéines recherchées en vue d'études ou de caractérisations ultérieures (purification, identification, dosage immunologique, détermination de l'activité biologique, etc.). Pour toutes ces applications, il est essentiel de pouvoir extraire les protéines de leur milieu de séparation, à savoir du gel d'électrophorèse, de manière efficace et si possible sans altérer leurs propriétés biologiques.30 Les protéines prisonnières du gel d'électrophorèse à l'issue de l'étape de séparation sont généralement extraites selon trois méthodes principales. La première méthode appelée western blotting consiste à transférer sous l'action d'un champ électrique les protéines sur une membrane de cellulose ou de PVDF afin de pouvoir ensuite les quantifier et les caractériser précisément. La seconde méthode appelée électroélution consiste à découper la portion de gel d'électrophorèse contenant la protéine recherchée et à la soumettre à un champ électrique afin de la récupérer dans un solvant approprié. Enfin, la troisième méthode consiste à immerger le gel d'électrophorèse ou la portion de gel concernée dans un mélange de solvant aqueux et organique approprié et de laisser diffuser les protéines hors du gel. Quelle que soit la méthode utilisée, cela suppose que les molécules sont suffisamment mobiles pour sortir librement du gel d'électrophorèse, soit sous l'action d'un champ électrique externe, soit sous l'action d'un solvant. Ce phénomène est étroitement lié à la force appliquée, à la nature et la taille des molécules considérées ainsi qu'à la nature du gel d'électrophorèse, et en particulier à sa porosité. Il est bien connu que quelle que soit la méthode utilisée, les rendements d'extraction ou de transfert sont extrêmement variables et dans tous les cas la quantité de molécules extraites est souvent insuffisante. Cela se traduit par une quantité plus ou moins importante de molécules qui restent prisonnières dans le gel d'électrophorèse et qui sont perdues pour les étapes ultérieures de caractérisation. Par exemple, il est connu que les protéines de poids moléculaires élevés sont extrêmement difficiles à transférer sur une membrane lors d'une expérience de western blotting. Les rendements de transfert sont généralement faibles, et n'autorisent pas une quantification précise de la protéine, surtout si celle-ci est initialement présente en faible quantité dans le gel. Il en est de même dans le cas d'une expérience de gel bidimensionnel (électrophorèse 2D) où il est nécessaire, après la digestion enzymatique, d'extraire les peptides du gel afin de pouvoir identifier les protéines correspondantes par spectrométrie de masse. Les rendements d'extraction étant faibles, variant généralement entre 20% et 50%, il arrive que les peptides ne soient pas en quantités suffisantes pour être clairement identifiés, ou plus grave conduire à des erreurs d'identification. Cela constitue une des limitations majeures de la technique d'électrophorèse 2D, la seule méthode pourtant disponible permettant l'analyse d'échantillons complexes de protéines. Ces deux exemples montrent clairement l'intérêt de pouvoir améliorer les étapes d'extraction et de transfert des molécules après séparation, qui constituent actuellement une limitation sérieuse à la technique d'électrophorèse. Les gels d'électrophorèse utilisés pour la séparation des protéines sont des gels poly(acrylamide) obtenus par polymérisation radicalaire de l'acrylamide en présence d'un agent de réticulation, généralement le N,N'-methylenebisacrylamide (Bis), donnant ainsi naissance à un réseau polymère tridimensionnel relativement dense. Les gels poly(acrylamide) sont faciles à préparer, de faible coût et possèdent un excellent pouvoir résolutif pour la séparation des protéines, mais également des acides nucléiques. Ces dernières années, des améliorations significatives ont été proposées dans la littérature dans le but d'améliorer les performances des gels d'électrophorèse en terme de résolution, de comportement mécanique (élasticité) ou encore de stabilité. En effet, des travaux décrivent, par exemple, l'utilisation de nouveaux monomères hydrophiles pour la synthèse des gels (US 5,055,517 Shorr et al. ; WO 93/11174 Righetti et al. ; US 6,117,293 Zhang et al.), l'ajout d'additifs et de polymères divers (US 5,840,877 Kozulic ; US 5,159,049 Allen et al.) ou encore l'utilisation de tampons spécifiques (US 6,733,647 Chan ; US 6,783,651 Updike). Si très peu de ces nouvelles formulations ont finalement donné lieu à des produits commerciaux, aucune d'entre elles n'a en tout cas permis d'oeuvrer dans le sens d'une amélioration de l'étape d'extraction des molécules préalablement séparées. Au contraire, la modification de la chimie des gels est souvent obtenue au détriment d'une extraction efficace. Le monomère NAT (N-acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane) a été proposé 30 comme une alternative très intéressante à l'utilisation de l'acrylamide pour la préparation de gels d'électrophorèse destinés à la séparation d'acides nucléiques et à la focalisation isoélectrique des protéines (US 5,319,046 Kozulic). En plus de posséder une toxicité plus faible que l'acrylamide, il a en effet été montré que le monomère NAT permet de préparer des gels d'électrophorèse plus hydrophiles et de plus grande porosité que les gels poly(acrylamide). Dans certaines conditions, il a été montré que les gels poly(NAT) (SpreadexTM, Elchrom Scientific) sont capables de nettement surpasser les performances des gels poly(acrylamide) et de résoudre des fragments d'ADN possédant une paire de base de différence sur une distance de séparation inférieure à 10cm (US 5,840,877 Kozulic). Il est à noter que des gels encore plus hydrophiles, préparés à partir de nouveaux monomères acryliques, ont également montré des propriétés particulièrement adaptées pour la séparation de molécules biologiques de hauts poids moléculaires (US 5,185,466 Kozulic ; US 5,202,007 Kozulic). Toutefois, il a été observé que ces gels de nouvelle génération, aussi bien à base du monomère NAT que des nouveaux monomères acryliques cités précédemment, souffrent de certaines limitations relatives à leur comportement mécanique ainsi qu'à une résolution souvent inférieure aux gels poly(acrylamide) dans le cas de la séparation des protéines. Dans le contexte scientifique actuel, ou l'analyse protéomique occupe une part prépondérante, il y a donc un besoin évident pour de nouveaux types de gels permettant d'améliorer l'extraction et le transfert des protéines tout en garantissant des performances, au minimum comparables aux gels poly(acrylamide), indispensables à la technique d'électrophorèse, à savoir principalement le pouvoir résolutif, mais également le comportement mécanique (élasticité) et les propriétés optiques (transparence) du gel. C'est précisément l'objet de cette invention de repousser les limites actuelles de la technique d'électrophorèse en décrivant des compositions particulières de gels à base du monomère NAT capables de répondre aux exigences mentionnées précédemment. Exposé de l'invention : La présente invention est relative à une composition particulière de gel d'électrophorèse permettant d'améliorer de manière très significative l'extraction et le transfert des molécules biologiques après séparation tout en garantissant d'excellentes performances au niveau de la résolution ainsi qu'au niveau des propriétés optiques et mécaniques du gel d' électrophorèse. Dans ce but, l'invention concerne une composition de gel d'électrophorèse obtenu par polymérisation radicalaire du monomère NAT (N-acryloyltris(hydroxymethyl)aminomethane), d'un monomère additionnel et d'un agent de réticulation, caractérisée en ce que la teneur massique du monomère NAT (N-acryloyltris(hydroxymethyl)aminomethane) est comprise entre 20wt% et 70wt% et la teneur massique du monomère additionnel est comprise entre 30wt% et 80wt%, ce monomère additionnel pouvant être de type vinylique ou de l'acrylamide. Le gel d'électrophorèse obtenu peut être homogène et avoir une concentration en monomères unique dont la valeur est comprise entre 4 et 25%T ou composé d'un 20 gradient de concentration en monomères variable entre 4 et 25%T. La concentration en agent de réticulation peut être comprise entre 1 et 5%C, cet agent de réticulation pouvant être choisi dans le groupe comprenant le N,N'-methylenebisacrylamide (Bis), la piperazidine di-acrylamide (PDA), le N,N'-(1,2 25 dihydroxyethylene)bisacrylamide (DHEBA), le 2,2'-(Bisacrylamino)diethyl disulfide (BAC), l'ethylene diacrylate. La composition peut contenir un additif de type polymère préformé à une concentration massique comprise entre 0,05% et 5%, cet additif pouvant être un polymère synthétique 30 ou naturel, non chargé, choisi dans le groupe comprenant le polyacrylamide, le poly(N- 5 acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane)), la poly(vinylpyrrolidone), un dérivé de la cellulose, du dextran ou de l'agarose. Dans ce but également, l'invention concerne l'utilisation du gel obtenu pour des applications relatives à des étapes d'extraction et/ou de transfert de molécules biologiques contenues dans ledit gel après séparation, telles que des protéines ou des peptides, en vue d'études et/ou de caractérisations ultérieures, telles que purification, identification, dosage immunologique, détermination de l'activité biologique. Cette utilisation peut concerner des techniques de western blotting dans lesquelles le transfert des molécules biologiques sur une membrane est obtenu sous l'action d'un champ électrique, des techniques de purification des molécules biologiques dans lesquelles la récupération des molécules biologiques contenues dans ledit gel est obtenue par électroélution, ou encore des techniques d'identification des molécules biologiques nécessitant la récupération des molécules contenues dans ledit gel par diffusion de solvant. Cette utilisation concerne également des techniques d'électrophorèse bidimensionnelle. Description sommaire des dessins : La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence à des expériences comparatives dont certains résultats sont représentés dans les figures annexées dans lesquelles : la figure 1 représente la fluorescence mesurée sur le gel de l'invention comparé à un gel connu, selon l'exemple 3 ci-après, la figure 2 représente la fluorescence résiduelle mesurée sur les deux gels dans le cas de l'exemple 3 ci-après, 25 les figures 3 et 4 représentent les spectres MALDI-TOF obtenus respectivement pour le gel de l'invention et pour un gel connu, selon l'exemple 4 ci-après, et les figures 5 et 6 montrent les images respectivement d'un gel 2-D poly(acrylamide) connu et d'un gel 2-D poly(acrylamide-co-NAT) de l'invention, ainsi que la position des spots sélectionnés sur chaque gel et notés A, B, C, D, E et F, selon l'exemple 5 ci-après. Description de l'invention : La présente invention concerne une composition particulière de gel d'électrophorèse incluant le monomère NAT (N-acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane), un monomère additionnel et un agent de réticulation, complété le cas échéant par divers additifs, permettant la séparation de molécules biologiques telles que des protéines ou des peptides, et présentant des performances supérieures aux gels d'électrophorèse actuels pour des applications relatives à l'extraction et au transfert de ces protéines après l'étape de séparation. Les gels décrits ci-après sont préparés simplement par polymérisation radicalaire du monomère NAT, du monomère additionnel et de l'agent de réticulation en présence ou non d'autres additifs, tous ces composés étant préalablement solubilisés en phase aqueuse. Les gels sont obtenus selon un procédé classique qui consiste à ajouter au mélange aqueux initial un amorceur de polymérisation qui pourra être par exemple de l'ammonium persulfate (APS) dont la décomposition pourra être catalysée par le N,N,N',N'-tetramethylethylendiamine (TEMED). La qualité et les performances des gels sont étroitement associées au degré de pureté des monomères utilisés pour les obtenir. En particulier, le monomère NAT obtenu par réaction du chlorure d'acryloyle avec le tris(hydroxymethyl)aminomethane en présence d'une base forte, avantageusement l'hydroxyde de potassium, doit ensuite subir les étapes de purification nécessaires à l'obtention d'une très grande pureté (US 5,319,046 Kozulic). Le monomère additionnel peut être choisi parmi différents types de dérivés acryliques mono ou di-substitués suffisamment hydrophiles pour que sa copolymérisation avec le monomère NAT permette la formation d'un gel possédant les propriétés souhaitées. Le monomère additionnel préférablement utilisé dans la présente invention est 1' acrylamide. On définit habituellement la concentration d'un gel, notée %T, comme la somme des masses de monomères et de l'agent de réticulation (c'est à dire la masse totale de solide) contenus dans 100 ml de solution. Ici, la concentration totale du gel est de préférence comprise entre 4%T et 25%T. Les performances du gel dépendant étroitement de sa composition, et principalement de sa teneur en monomères NAT et acrylamide, seule l'utilisation de ces monomères dans des proportions bien définies permet d'obtenir les gels possédant les propriétés souhaitées. Dans la présente invention, la teneur massique du gel en monomère NAT représente entre 20% et 70% et la teneur massique du gel en monomère additionnel représente entre 30% et 80% de la quantité totale de monomères utilisés. Différents agents de réticulation peuvent être utilisés pour la formation du gel. On citera le N,N'-methylenebisacrylamide (Bis) et la piperazidine di-acrylamide (PDA) comme les deux agents de réticulation particulièrement adaptés à la synthèse des gels à base de NAT, mais également le N,N'-(1,2 dihydroxyethylene)bisacrylamide (DHEBA), le 2,2'- (Bisacrylamino)diethyl disulfide (BAC) ou encore l'ethylene diacrylate. La concentration en agent de réticulation dans le gel, habituellement notée %C, s'exprime par le pourcentage massique de l'agent de réticulation par rapport à la quantité totale de monomères. La concentration en agent de réticulation dans le gel est de préférence comprise entre 1%C et 5%C.30 Les additifs qui peuvent être présents dans la formulation du gel peuvent être classés en deux catégories. La première catégorie concerne des molécules simples de types tensioactifs (par exemple sodium dodecylsulfate) ou agent de dénaturation (par exemple urée) utilisées habituellement pour assurer des conditions dénaturantes si celles-ci sont nécessaires lors de la séparation des molécules. La deuxième catégorie concerne des composés macromoléculaires de type polymères naturels ou synthétiques dont le rôle est d'améliorer la résolution et/ou de renforcer la structure du gel afin d'assurer de bonnes propriétés mécaniques (élasticité) nécessaires à la manipulation du gel. L'ajout de polymères dans la formulation du gel dans le but d'en améliorer les propriétés mécaniques est principalement utilisé pour la préparation de gels de grande taille, plus fragiles. Dans ce cas, les additifs peuvent être des dérivés de polysaccharides de type agarose, de cellulose, de dextran, ou de polymères linéaires synthétiques de type poly(acrylamide), poly(NAT) ou encore poly(vinylpyrrolidone). Ces additifs de type polymères sont présents dans le gel à une concentration massique comprise de préférence entre 0.05% et 5%. Les gels d'électrophorèse sont obtenus selon un procédé de polymérisation radicalaire. La polymérisation peut être initiée comme décrit précédemment par le couple amorceur(APS)/catalyseur(TEMED), et dans ce cas se dérouler à température ambiante ou à température modérée afin d'éviter une polymérisation trop rapide néfaste à la formation d'une structure tridimensionnelle régulière. Toutefois, les systèmes d'amorçage thermique, chimique ou photochimique classiquement décrits pour la synthèse de gels peuvent également être utilisés. A l'issue de la polymérisation, les gels d'électrophorèse peuvent être homogènes, c'est-à-dire de concentration %T unique ou peuvent être composés d'un gradient de concentration allant de 4%T à 25%T. Selon le type d'application souhaité et l'appareillage à disposition, les gels 30 d'électrophorèse peuvent être préparés entre deux plaques de verre, dans des cassettes plastiques (disponibles commercialement) ou sur un fin support plastique qui permet une manipulation aisée. Ces gels peuvent être utilisés pour l'électrophorèse en mode vertical ou en mode horizontal. A la suite d'expérimentations, il a été découvert que ces gels d'électrophorèse à base de NAT repoussent les limitations actuelles de la technique d'électrophorèse étant donné que les protéines sont extraites du gel de manière plus rapide et surtout beaucoup plus efficace, tout en garantissant d'excellentes propriétés au niveau de la résolution, de la sensibilité de détection, du comportement mécanique et des propriétés optiques. Ces performances uniques sont dues à la combinaison des monomères NAT et acrylamide dans des proportions bien déterminées et définies ci-dessus, pour lesquelles les propriétés hydrophiles et la porosité du gel sont optimales. C'est pourquoi, les gels à base de NAT dont la composition est décrite ci-dessus trouvent naturellement un domaine d'application privilégié dans les techniques actuelles de caractérisation d'échantillons biologiques complexes, et principalement le western blotting et l'électrophorèse bidimensionnelle (électrophorèse 2D). Exemples comparatifs : Les exemples suivants sont donnés afin d'illustrer les performances des gels d'électrophorèse à base de NAT selon l'invention en comparaison avec des gels connus. Ils ne sont en aucun cas donnés pour limiter les domaines d'application relatifs à la présente invention. Préparation des gels d'électrophorèse : Dans les exemples 1 à 4, les gels d'électrophorèse sont préparés dans des casettes plastiques disponibles commercialement (Novex û Invitrogen ) permettant d'obtenir des gels de dimensions suivantes longueur 80mm, largeur 78mm et épaisseur lmm. Les gels à base de NAT sont obtenus dans un système discontinu de type Laemmli (Laemmli et al. Nature 277: 680-685 (1970)) comprenant un gel de séparation (0.375M Tris, pH=8.8) surmonté d'un gel de concentration (0.125M Tris, pHû6.8). La composition du tampon d'électrophorèse est 250mM Tris, 192mM glycine et 0.1%(wt/v) SDS. La solution du gel de séparation est d'abord préparée par dissolution des monomères NAT et acrylamide dans un rapport massique déterminé, de l'agent de réticulation N,N'-methylenebisacrylamide (Bis) dans les quantités nécessaires de tampon de séparation concentré 4x (1.5M Tris, pH=8.8) et d'eau distillée ultra pure. La solution est ensuite filtrée puis dégazée sous vide pendant 20min. La polymérisation débute lors de l'ajout de 41/ml d'une solution de persulfate d'ammonium (11%wtly) et 0.50/m1 de TEMED. La solution est alors rapidement introduite dans la cassette et couverte par quelques millilitres d'une solution saturée de n-butanol saturée en eau. La polymérisation se déroule à température ambiante pendant 2heures. La solution du gel de concentration est préparée de manière similaire en utilisant le tampon approprié 4x (0.5 M Tris, pH=6.8). Après filtration, dégazage et avoir rincer la solution de butanol protégeant le gel de séparation, la solution du gel de concentration est introduite à son tour dans la cassette et polymérisée à température ambiante pendant 2 heures. Les gels obtenus peuvent être utilisés directement après la polymérisation. Dans le cas contraire, ils doivent être conservés à +4 C. Exemple 1 : Transfert de protéines par la technique de western blotting 20 Dans cet exemple, les gels d'électrophorèse 12%T poly(NAT-co-acrylamide) (NAT/acrylamide:70/30wt%) selon l'invention sont comparés à deux types de gels connus prêts à l'emploi et leaders du marché. D'après les informations disponibles, le premier type de gel connu, noté gel A , est un gel 10%T poly(acrylamide). Le second 25 gel, noté gel B , est un gel 10%T principalement à base d'acrylamide mais pouvant contenir un co-monomère dans une proportion non indiquée. Les deux gels connus sont de type Laemmli. L'objectif des expériences de blotting décrites dans la suite est d'évaluer et de comparer pour les trois types de gels l'efficacité du transfert de protéines purifiées sur une membrane cellulose. Pour les gels poly(NAT-co-acrylamide) de l'invention et les gels poly(acrylamide) connus et utilisés dans cet exemple, l'étape d'électrophorèse est réalisée dans des conditions identiques en utilisant un mélange de protéines disponibles commercialement, SigmaMarker Wide Range, contenant 13 protéines dans la gamme 6- 205 KDa. Une fois reconstituée dans son tampon de dénaturation (62mM Tris, pH8, 1mM EDTA, 3% sucrose, 0.5%DTT, 2% SDS et 0.005% bromophenol blue), la solution contient au total approximativement 2 à 3mg de protéines/ml. Un volume de 51_11 de cette solution est disposé dans chaque puit du gel. L'électrophorèse est effectuée à voltage constant (120V) dans un appareil XCell SureLockTM Mini-Cell (Invitrogen). La composition du tampon d'électrophorèse est 250mM Tris, 192mM glycine et 0.1%(wt/v) SDS. A ce stade, on observe que les temps d'électrophorèse sont similaires pour les trois types de gel, soit environ 100min pour que le bromophenol blue atteigne le bas du gel. Afin de vérifier la qualité de la séparation et pour disposer de gels de référence pour les expériences ultérieures de blotting, les gels sont colorés au bleu de coomassie (Brilliant Blue R250 - Sigma). Les résultats font apparaître, pour les trois gels, dix bandes extrêmement bien résolues et correspondant aux protéines suivantes, Myosin (rabbit muscle, 205KDa), (3-Galactosidase (E.coli, 116KDa), Phospharylase b (rabbit muscle, 97KDa), Fructose-6-phosphate Kinase (rabbit muscle, 84KDa), Albumine (bovine serum, 66KDa), Glutamic Dehydrogenase (bovine liver, 55KDa), Ovalbumine (chiken egg, 45KDa), Glyceraldehyde-3-phosphate Dehydrogenase (rabbit muscle, 36KDa), Carbonic Anhydrase (bovine erythrocytes, 29KDa), Trypsinogen (bovine, 24KDa). Les trois protéines de masse moléculaire inférieure à 24KDa ne sont pas résolues dans les gels utilisés dans cet exemple. L'étape précédente est reproduite à l'identique pour les trois gels, mais à l'issue de la séparation, les gels sont immédiatement soumis à une étape de western blotting. Le transfert des protéines est effectué dans l'appareil XCell IITM Blot module (Invitrogen ), à voltage constant (30V), dans un tampon Tris (25mM), glycine (120mM) contenant 20%v/v de méthanol. Le transfert est réalisé sur des membranes nitrocellulose de porosité 0.45 m. L'efficacité du transfert est évaluée en fonction du temps (10min, 20min, 40min et 60min) en effectuant la coloration des gels après l'étape de blotting et en comparant l'intensité des bandes résiduelles (protéines non transférées) avec les gels de référence. Dans chacun des cas, l'intensité des bandes est calculée très précisément à l'aide du logiciel d'imagerie TotalLabTM (Nonlinear Dynamics). Chaque expérience de blotting est reproduite à trois reprises afin d'obtenir une valeur moyenne significative. Les résultats rassemblés dans le tableau 1 indiquent un transfert des protéines beaucoup plus rapide et efficace dans le cas du gel poly(NAT-co-acrylamide), sûivi du gel B puis du gel A. Dans le cas du gel poly(NAT-co-acrylamide), le rendement de transfert est supérieur à 90% après 1 heure de blotting alors qu'il atteint environ 80% pour le gel B et seulement environ 50% pour le gel A. L'observation des gels après l'étape de blotting indique également un transfert homogène des protéines quelle que soit leur masse pour le gel poly(NAT-co-acrylamide), alors que les protéines résiduelles contenues dans les gels A et B correspondent principalement aux forts poids moléculaires. Les gels poly(NAT-co-acrylamide) semblent donc parfaitement adaptés au transfert de protéines de haut poids moléculaire. Tableau 1 Temps de blotting Rendement global du transfert (min) (%) Gel (NAT-co-acrylamide) Gel B Gel A 10 43 20 23 79 54 34 40 85 78 42 60 92 82 47 Exemple 2 : Influence de la composition des gels à base du monomère NAT sur l'efficacité du transfert des protéines Dans cet exemple, les gels d'électrophorèse 12%T poly(NAT-co-acrylamide) selon l'invention sont préparés avec des teneurs différentes en monomère NAT et sont comparés aux deux types de gels 10%T poly(acrylamide) connus A et B présentés dans 20 l'exemple 1. L'objectif est de montrer l'influence de la teneur en monomère NAT dans le gel poly(NAT-co-acrylamide) sur les performances de blotting. Les protocoles d'électrophorèse et de blotting décrits dans l'exemple 1 sont rigoureusement reproduits pour quatre gels poly(NAT-co-acrylamide) possédant les compositions NAT/acrylamide suivantes: 70/30, 60/40, 40/60 et 20/80 (wt/wt%). Les résultats obtenus montrent d'abord que les vitesses de migration relatives des protéines dans le gel (mobilités électrophorétiques) diminuent quand la teneur en acrylamide augmente. En effet, l'augmentation de la teneur en acrylamide a donc pour effet de diminuer la porosité du gel. Les résultats de blotting montrent que l'efficacité du transfert des protéines est étroitement liée à la composition du gel (tableau 2). Le rendement de transfert pour les gels poly(NAT-co-acrylamide) diminue lorsque que la teneur en acrylamide augmente. Tableau 2 Gel (NAT-co-acrylamide) 12%T Performances en blotting Teneur NAT/AA 70/30 gel (NAT/AA) >gelB > gelA 60/40 gel (NAT/AA) >gelB > gelA 40/60 gel (NAT/AA) = gelB > gelA 20/80 gelB > gel (NAT/AA) >gelA Exemple 3 : Quantification par fluorescence du transfert de la BSA (Bovine Serum Albumine) Dans cet exemple, les performances des gels d'électrophorèse 12%T poly(NAT-co- acrylamide) (NAT/acrylamide :70/30wt%) selon l'invention sont comparées aux gels 10%T poly(acrylamide) connus, dans le cas du transfert sur une membrane cellulose d'une protéinepurifiée, la BSA (Bovine Serum Albumine 66KDa, Sigma Aldrich) présente en faible concentration dans le gel. Le marquage préalable de la BSA avec un composé fluorescent (DyLight 547, Pierce Biotechnology) permet de quantifier très précisément l'efficacité du transfert. Le marquage s'effectue selon le protocole fournit qui préconise l'utilisation d'un rapport molaire DyLight 547/BSA : 4.3/1. L'électrophorèse de quantités variables de conjugués BSA-DyLight 547 (0.8ng, 1.5ng, 3ng, 6ng, 12ng et 25ng/puit) est ensuite réalisée à 120V. Le transfert de la BSA sur membrane nitrocellulose est ensuite effectué en tampon Tris (25mM), Glycine (120mM) contenant 20%v/v de méthanol, à voltage constant (80V) pendant 20min. La fluorescence émise par les conjugués BSA-DyLight 547 présents sur la membrane, mais également dans le gel après le blotting (florescence résiduelle), est finalement mesurée à l'aide d'un transillumateur TyphoonTM (Amersham). La figure 1 représente la fluorescence relative mesurée en unité arbitraire (u.a.) sur la membrane nitrocellulose après 20min de blotting à 80V en fonction de la quantité de BSA initialement contenue dans le gel 12%T poly(NAT-co-acrylamide) de l'invention (voir courbe E en trait plein) et dans le gel connu 10% poly(acrylamide) (voir courbe F en traits interrompus). La figure 2 représente la fluorescence résiduelle mesurée en unité arbitraire (u.a.) dans le gel 12%T poly(NAT-co-acrylamide) de l'invention (voir courbe G en trait plein) et dans le gel connu 10%T poly(acrylamide) (voir courbe H en traits interrompus) après 20min de blotting à 80V en fonction de la quantité de BSA initialement contenue dans les gels. Les résultats obtenus montrent des intensités de fluorescence mesurées sur la membrane cellulose très supérieures pour le gel poly(NAT-co-acrylamide) de l'invention traduisant une meilleure efficacité du transfert de la BSA (voir courbe E). La faible fluorescence résiduelle dans le gel poly(NAT-co-acrylamide) traduit un transfert pratiquement de toute la quantité de la BSA dans la gamme de concentration étudiée (voir courbe G). Exemple 4 : Extraction de peptides et identification par spectroscopie de masse Dans cet exemple, nous comparons les performances des gels 12%T poly(acrylamide-30 co-NAT) (acrylamide/NAT:60/40wt%) selon l'invention avec des gels 10%T poly(acrylamide) connus au cours d'une expérience d'extraction de peptides issus de la digestion trypsique de la protéine apolipoproteine AI precursor (30,7KDa, pI=5.6). On précise que les gels poly(acrylamide) connus sont préparés à partir d'une solution aqueuse de monomères acrylamide/N,N'-méthylènebisacrylamide disponible commercialement (Duracryl , Genomic Solutions). Un échantillon de plasma humain est préalablement purifié afin de s'affranchir au maximum de la présence d'albumine. L'échantillon est ensuite repris dans un tampon de dénaturation (62mM Tris-HC1, pH 6.8, 10% glycérol, 5mM DTT, 2% SDS et 0.005% bromophenol blue) et 15 l (environ 50 g de protéines) sont introduits dans chaque puit des gels. L'électrophorèse est effectuée à voltage constant (150V) pendant 80min. A l'issue de la séparation, les gels sont soumis à une étape de fixation (dans une solution 10%v/v éthanol, 7%v/v acide acétique) pendant 20min, suivie d'une étape de coloration au Sypro Ruby (Invitrogen ). Les gels sont finalement lavés à plusieurs reprises dans une solution 10%v/v éthanol, 7%v/v acide acétique jusqu'à obtenir l'intensité des bandes souhaitée. La bande correspondant à la protéine apolipoproteine AI precursor est découpée dans les deux gels. Les morceaux de gel contenant la protéine sont lavés à plusieurs reprises à l'aide d'une solution de bicarbonate d'ammonium (50 mM) et d'acétronitrile, séchés sous vide, puis réhydratés dans 300 d'une solution de trypsine (Promega ). La protéine est ainsi digérée toute la nuit à 37 C. Les peptides issus de la digestion sont séchés sous vide et finalement re-dissous dans une solution aqueuse d'acide formique. L'analyse des peptides issus des deux gels est réalisée par spectroscopie de masse de type MALDI-TOF (Voyager DE Pro, Applied Biosystem,). Les spectres obtenus sont calibrés en utilisant les pics de la trypsine m/z 842.41, 1045.56 et 2211.10, puis comparés aux bases de données Mascot et ProteinProspector. Les figures 3 et 4 représentent les spectres MALDI-TOF normalisés obtenus pour 30 l'apolipoproteine AI precurseur, respectivement pour le gel 12%T poly(acrylamide-co- NAT) (acrylamide/NAT:60/40wt%) de l'invention (figure 3, Imax3214) et le gel 10%T, poly(acrylamide) connu (voir figure 4, Imax 1175). L'intensité relative (en %) des pics peptidiques est en moyenne supérieure de trois unités de grandeur dans le cas du gel poly(acrylamide-co-NAT). Les résultats rassemblés dans le tableau 3 font apparaître l'identification de 33 peptides dans le cas du gel poly(acrylamide-co-NAT) contre seulement 11 peptides pour le gel poly(acrylamide), ce qui correspond à un taux de recouvrement de la séquence peptidique de l'apolipoproteine AI precurseur de 73% pour le gel poly(NAT-co-acrylamide) contre seulement 22% pour le gel poly(acrylamide). Tableau 3 Gel protéine Masse/PI Nombre de % recouvrement peptides identifiés Poly(acrylamide Apolipoprotein 30778/5.6 33 73 -co-NAT) A-I precurseur Poly(acrylamide) Apolipoprotein 30778/5.6 11 22 A-I precurseur Exemple 5: Electrophorèse bidimensionnelle. Extraction de peptides et 15 identification des protéines par spectroscopie de masse. Dans cet exemple, nous comparons au cours d'une expérience d'électrophorèse bidimensionnelle les performances d'un gel 12%T poly(acrylamide-co-NAT) (acrylamide/NAT:60/40wt% ; 0.8wt% dextran 500KDa) selon l'invention avec un gel 20 10%T poly(acrylamide) préparé à partir d'une solution acrylamide/N,N'-méthylènebisacrylamide commerciale connue (Duracryl , Genomic Solutions). Les gels 22x26cm sont préparés dans des cuves Daltsix Gel Caster (GE healthcare). L'échantillon de protéines utilisé pour cette étude provient de cellules mammaires cancéreuses de type MCF7. 25 Dans un premier temps, environ 204g d'échantillon sont soumis à une séparation par focalisation isoélectrique à une température de 20 C sur des bandes de gel à pH immobilisé, pH3-11, 18cm, NL (Immobiline DryStrip, GE healthcare). Le tampon de réhydratation dans lequel l'échantillon est dissous possède la composition suivante : 8M urée, 2% CHAPS, 20mM DTT, 0.5% IPG buffer pH 3-11. La focalisation isoélectrique est effectuée pendant 10 heures (Ettan IPG Phor 1EF System, GE healthcare), à 20 C et en utilisant un voltage maximum de 3500Volts. A l'issue de la séparation isoélectrique, les bandes sont équilibrées pendant 10min dans un tampon 50mM Tris-HC1 pH 6.8, 6M urée, 30% glycerol, 2%SDS, 2%DTT, puis pendant 15min dans un tampon 50mM Tris- HC1 pH 6.8, 6M urée, 30% glycerol, 2%SDS, 3%Iodoacétamide. Les bandes sont ensuite montées sur les gels et scellées par une solution d'agarose 1%. Les protéines sont alors séparées dans la seconde dimension selon leurs masses moléculaires à une température de 20 C, dans un appareil Ettan Daltsix (GE healthcare), à une intensité du courant de 15mA/gel pendant 16 heures dans un tampon d'électrophorèse 25mM Tris, 192mM Glycine, 0.1%SDS. Les gels sont ensuite soumis à une étape de fixation pendant 40min dans une solution 10%v/v éthanol, 7%v/v acide acétique, suivie d'une étape de coloration fluorescente au Sypro Ruby (Invitrogen ). Les gels sont finalement lavés à plusieurs reprises dans une solution 30%v/v méthanol, 10%v/v acide acétique jusqu'à obtenir l'intensité des spots désirée. Lors de la visualisation des gels, six spots possédant des positions identiques et non ambiguës sont sélectionnés sur les deux gels. Les morceaux de gel contenant les spots sont excisés, puis lavés à plusieurs reprises à l'aide d'une solution de bicarbonate d'ammonium (50 mM) et d'acétronitrile. Ils sont ensuite séchés sous vide, puis réhydratés dans une solution de bicarbonate d'ammonium (50 mM, pH8) contenant 10 g/ml de trypsine (Promega ). Les protéines sont ainsi digérées toute la nuit à 37 C. Les peptides issus de la digestion trypsique sont séchés sous vide et finalement redissous dans une solution aqueuse d'acide formique. L'analyse des peptides est réalisée par spectroscopie de masse de type MALDI-TOF (Voyager DE Pro, Applied Biosystem) en déposant sur la plaque MALDI un mélange de 11l d'échantillon peptidique et de 1 l de matrice acide 3,4-dihydroxybenzoique (10mg/ml, 50% méthanol, 50% H20). Les spectres obtenus sont calibrés en utilisant les pics de la trypsine m/z 842.41, 1045.56 et 2211.10, puis comparés aux bases de données Mascot et ProteinProspector. Les figures 5 et 6 montrent les images des gels 2-D poly(acrylamide) et poly(acrylamide-co-NAT), respectivement, obtenus à l'issue de l'étape de coloration fluorescente, ainsi que la position des six spots sélectionnés sur chaque gel et notés A, B, C, D, E et F. Le résultat de l'identification des spots par spectroscopie MALDI-TOF pour les gels poly(acrylamide) et poly(acrylamide-co-NAT) sont rassemblés dans le tableau 4. Tableau 4 gel gel poly(acrylamide) poly(acrylamide-co-NAT) spot Protéine nombre de recouvrement nombre de recouvrement (masse/PI) peptides séquence peptides séquence identifiés peptidique (%) identifiés peptidique (%) A H±transporting two- 20 32 31 56 sector ATPase beta chain precursor (humait) (56525/5.26) B chaperonin GroEL 21 30 38 71 human precursor (61016/5.7) C KRT8 protein 18 28 48 62 fragment (55874/5.62) D Actin cytoplasmic 2 24 49 28 72 (40194/5.55) E heat shock protein 27 Pas d'identification 16 63 (htunan) (2276815.98) F Nucleophosmin Pas d'identification 24 68 (30919/4.71 Dans le cas du gel poly(acrylamide) connu, seulement quatre protéines sont identifiées. L'analyse des deux protéines correspondantes aux spots E et F ne donne pas lieu à une identification car le nombre de peptides détectés est insuffisant. Dans le cas du gel poly(acrylamide-co-NAT) de l'invention, l'analyse des six spots donne lieu à l'identification des protéines correspondantes, avec dans chacun des cas, un nombre très important de peptides détectés garantissant des taux de recouvrement de la séquence peptidique très élevés (supérieur à 50%) et conduisant ainsi à une identification non ambiguë des protéines. Il apparaît clairement des exemples donnés ci-dessus que l'invention permet d'atteindre tous les buts fixés. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits, mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de ladite invention.15 | La présente invention concerne une composition particulière de gel d'électrophorèse obtenu par polymérisation radicalaire du monomère NAT (N-acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane) en présence d'un monomère vinylique additionnel et d'un agent de réticulation, dans des proportions pour le monomère NAT comprises entre 20 et 70wt% et pour le monomère additionnel comprises entre 30 et 80wt% de la teneur massique totale en monomères. Le gel d'électrophorèse obtenu présente des propriétés permettant d'améliorer de manière très significative l'extraction et le transfert des molécules biologiques telles que des protéines et des peptides tout en garantissant d'excellentes performances au niveau de la résolution ainsi qu'au niveau des propriétés optiques et mécaniques dudit gel d'électrophorèse. | Revendications 1. Composition de gel d'électrophorèse obtenu par polymérisation radicalaire du monomère NAT (N-acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane), d'un monomère additionnel et d'un agent de réticulation, caractérisée en ce que la teneur massique du monomère NAT (N-acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane) est comprise entre 20wt% et 70wt% et la teneur massique du monomère additionnel est comprise entre 30wt% et 80wt%. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que ledit gel d'électrophorèse est homogène et comporte une concentration en monomères unique dont la valeur est comprise entre 4 et 25%T. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que ledit gel d'électrophorèse est composé d'un gradient de concentration en monomères variable entre 4 et 25%T. 4. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la concentration en agent de réticulation est comprise entre 1 et 5%C. 5. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le monomère additionnel est de type vinylique. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que le monomère 25 vinylique est de l'acrylamide. 7. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'agent de réticulation est choisi dans le groupe comprenant le N,N'-methylenebisacrylamide (Bis), la piperazidine di-acrylamide (PDA), le N,N'-(1,2 2120dihydroxyethylene)bisacrylamide (DHEBA), le 2,2'-(Bisacrylamino)diethyl disulfide (BAC), l'ethylene diacrylate. 8. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle contient un 5 additif de type polymère préformé à une concentration massique comprise entre 0,05% et 5%. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que ledit additif est un polymère synthétique ou naturel, non chargé, choisi dans le groupe comprenant le 10 polyacrylamide, le poly(N-acryloyl-tris(hydroxymethyl)aminomethane)), la poly(vinylpyrrolidone), un dérivé de la cellulose, du dextran ou de l'agarose. 10. Gel d'électrophorèse ayant une composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est préparé dans un tampon utilisé 15 pour la synthèse de gels d'électrophorèse. 11. Utilisation du gel d'électrophorèse ayant une composition selon l'une quelconque des 1 à 9, pour des applications relatives à l'extraction et/ou au transfert des molécules biologiques contenues dans ledit gel après séparation, en vue 20 d'études et/ou de caractérisations ultérieures, telles que purification, identification, dosage immunologique, détermination de l'activité biologique. 12. Utilisation selon la 11, pour des techniques de western blotting dans lesquelles le transfert des molécules biologiques sur une membrane est obtenu sous 25 l'action d'un champ électrique. 13. Utilisation selon la 11, pour des techniques de purification des molécules biologiques dans lesquelles la récupération des molécules biologiques contenues dans ledit gel est obtenue par électroélution. 30 14. Utilisation selon la 11, pour des techniques d'identification des molécules biologiques nécessitant la récupération des molécules contenues dans ledit gel par diffusion de solvant. 15. Utilisation selon la 11, pour des techniques d'électrophorèse bidimensionnelle. 16. Utilisation selon l'une quelconque des 11 à 15, pour des molécules biologiques choisies dans le groupe comprenant les protéines et les peptides.10 | C,G | C08,C07,G01 | C08F,C07K,C08J,G01N | C08F 220,C07K 1,C08J 3,G01N 27 | C08F 220/58,C07K 1/26,C08F 220/56,C08J 3/075,G01N 27/447 |
FR2892073 | A1 | DISPOSITIF A FILET ANTI-REMOUS | 20,070,420 | L'invention se rapporte à un pour véhicule décapotable. Lorsqu'une voiture est décapotée, la circulation d'air s'écoulant au plus près du pare-brise pénètre partiellement dans l'habitacle et provoque une gêne des occupants par un effet de recirculation et des turbulences produites. Pour limiter ces effets, il est connu de placer à l'arrière de l'habitacle, un filet tendu sur un cadre lui même fixé amoviblement sur la caisse du véhicule. La mise en place de ces filets n'est pas aisée car il faut le tendre entre les supports qui doivent être déployés au dessus de la ceinture. Il est également DE 10341852 connu de placer ce filet sur un enrouleur positionné à 10 l'arrière des places arrières au niveau de la tablette arrière et/ou sur le plancher du véhicule entre les deux rangées de sièges. On comprendra qu'au moins la position sur le plancher de cet enrouleur gêne le confort des passagers et constitue un obstacle pour entrer et sortir du véhicule. L'invention propose une solution simple notamment dans sa mise en place et son 15 rangement. A cet effet l'invention a pour objet un dispositif à filet anti-remous destiné à être disposé transversalement au sens de déplacement conventionnel d'un véhicule et comprenant des moyens de fixation sur ledit véhicule caractérisé en ce que les moyens de fixation sont des poches destinées à coiffer l'appui tête du siège. 20 L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente : FIG 1 : vue de l'écoulement de l'air dans un véhicule cabriolet sans filet FIG 2 : vue de l'écoulement de l'air dans un véhicule cabriolet avec un filet à l'arrière de chaque rangée de sièges 25 FIG 3 : vue de trois quart arrière de la rangée de sièges avants pourvu d'un filet FIG 4 vue de trois quart avant des sièges de la figure 3 FIG 5 et 6 : vues montrant la mise en place d'un filet sur les sièges avants FIG 7 : vue d'un véhicule de trois quart arrière pourvu de filet avant et arrière FIG 8 : Vue d'un filet monté sur les sièges avants en vue arrière. 30 En se reportant à la figure 1, on voit un véhicule 1 latéralement sur lequel on a représenté l'écoulement de l'air. Une partie F1 du flux d'air passe au dessus de l'habitacle sans créer de perturbations par contre une autre partie F2 au plus près de la traverse 2 de pare-brise provoque des turbulences T et de la recirculation R. Pour minimiser ces effets, on utilise un filet 3,4 anti-remous disposé transversalement au sens de déplacement conventionnel d'un véhicule et comprenant des moyens 5,6 de fixation sur ledit véhicule caractérisé en ce que les moyens 5,6 de fixation sont des poches destinées à coiffer l'appui tête 7 du siège. Ces poches 5, 6 viennent s'enfiler sur l'appui tête 7 et maintiennent ainsi le filet. Il existe plusieurs variantes de poches. La première variante est une poche élastique qui par sa propre élasticité viendra enserrer l'appui tête et la seconde poche est en matériau non élastique mais comprendra un moyen de serrage destiné à refermer la poche après mise en place. Ces deux solutions permettent de placer ou de retirer facilement le filet même si celui ci est très peu élastique. Il sera également prévu une version où le filet est déformable élastiquement en sorte que son élasticité puisse contribuer à la mise en place des poches. On verra plus loin que cet aspect élastique est intéressant pour les sièges avants. Le filet ou la toile étant tendu entre les sièges, sa perméabilité à l'air crée une stabilisation du flux et réduit les turbulences. Le filet comprendra, de préférence deux volets latéraux 3a s'étendant chacun sur un coté latéral de l'appui tête. Ils seront accrochés par des moyens 8 d'accrochage classiques type fermeture à boucles et crochets connus par exemple sous la marque VELCRO ou d'autres moyens tels que des boutons pressions . L'avantage d'une fermeture du type VELCRO est qu'elle permet d'accrocher le filet suivant une ligne 25 du siège et d'assurer ainsi l'étanchéité entre les bords du filet et le siège ce qui améliore l'efficacité. Ces filets ne seront donc fixés que sur les sièges ce qui est un avantage. Ces filets seront installées sur les sièges 9 avants et/ou les sièges 10 arrières. Dans le cas du filet placé à l'avant ( figure 3 à 7), il est intéressant de prolonger le filet 30 vers le bas pour fermer substantiellement l'espace entre les deux sièges en sorte de contrôler la recirculation de l'air. Le filet comprend alors un tablier 3b. On prévoit alors des moyens 11 d'accrochage sur le siège ou sur la structure du siège notamment au niveau de la base du filet. La figure 8 montre un exemple de filet avant sans tablier 3b. Tel que ce filet anti-remous est placé sur les sièges avant et du fait de son élasticité, il est possible de déplacer un siège avant par rapport à l'autre sans problème et donc d'accéder aux sièges arrières par basculement du siège avant sans avoir à démonter le filet. Il permet également d'en en régler l'inclinaison. Il va de soit que compte tenu de la facilité de mise en place et de retrait, on pourrait utiliser un filet faiblement élastique à l'avant car il est simple de le retirer et de le mettre en place. Il s'agit d'une manoeuvre intuitive comme la mise en place d'un bonnet. La perméabilité du filet sera comprise entre 20 et 50% de la surface, c'est à dire que la surface des trous sera de 20 à 50% de la surface totale. Cela n'interdit pas de communiquer entre passagers avants et arrières et ne gêne pas beaucoup la visibilité. Comme on l'aura compris le rangement du filet est simple car il suffit de le plier sur lui même en sorte qu'il occupe un faible volume pour être placé dans le coffre ou dans un petit emballage. Les poches seront en même matériau que le filet et sont solidaire ce celui ci | L'invention se rapporte à un dispositif à filet (3,4) anti-remous destiné à être disposé transversalement au sens de déplacement conventionnel d'un véhicule et comprenant des moyens (5,6) de fixation sur ledit véhicule caractérisé en ce que les moyens (5,6) de fixation sont des poches destinées à coiffer l'appui tête (7) du siège solidaires du filet. | 1 . Dispositif à filet (3,4) anti-remous destiné à être disposé transversalement au sens de déplacement conventionnel d'un véhicule et comprenant des moyens (5,6) de fixation sur ledit véhicule caractérisé en ce que les moyens (5,6) de fixation sont des poches destinées à coiffer l'appui tête (7) du siège solidaires du filet. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le filet s'étend entre les deux poches 3. Dispositif selon la lou 2 caractérisé en ce que la poche est en matériau élastique. 4. Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la poche est en matériau non élastique. 5 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de serrage destiné à refermer la poche après mise en place. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le filet est soit élastiquement déformable soit non élastique. 7. Dispositifs selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce que le filet et les poches sont réalisé dans un même matériau. 8. Dispositif selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des volets latéraux. 9. Dispositif selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce que le filet comprend un tablier fermant substantiellement l'espace entre les deux sièges avants. 10. Dispositif selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce le filet est fixé uniquement sur les sièges. 11. Dispositif selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (8) d'accrochage du type fermeture à boucles et crochets ou boutons pression 12. Dispositif selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce que la perméabilité du filet est comprise entre 20 et 50% de la surface.30 | B | B60 | B60N,B60J | B60N 3,B60J 7,B60N 2 | B60N 3/00,B60J 7/00,B60N 2/48,B60N 2/90 |
FR2897195 | A1 | SEMI-CONDUCTEUR FERROMAGNETIQUE, SON PROCEDE DE FABRICATION, COMPOSANTS L'INCORPORANT ET UTILISATIONS DE CE SEMI-CONDUCTEUR S'Y RAPPORTANT. | 20,070,810 | RAPPORTANT. La présente invention concerne un semi-conducteur ferromagnétique du groupe IV, son procédé de fabrication, un composant électronique de type diode pour l'injection ou la collecte de spins dans ou depuis un autre semi-conducteur, respectivement, ou bien de type élément sensible à un champ magnétique, et des utilisations de ce semi-conducteur relatives à ce composant. L'invention s'applique notamment à l'injection ou la collecte d'un courant de porteurs polarisé en spin dans ou depuis un semi-conducteur et à la mesure de champs magnétiques, via un tel semi-conducteur ferromagnétique. L'injection dans un semi-conducteur d'un courant de porteurs polarisé en spin, qui se caractérise par un excès de l'une des deux populations de porteurs présentes (par exemple celle de spin parallèle ou spin up ), a récemment fait l'objet de plusieurs publications. On peut par exemple citer, à titre exemplatif, les composants électroniques décrits dans l'article Datta et Das, Applied Physics Letters, 56, 665, 1990. La mise en oeuvre de cette injection d'un courant polarisé en spin présente un grand intérêt en microélectronique, mais son développement se heurte au manque de matériaux appropriés pour constituer l'électrode d'injection du courant. En effet, si les métaux ferromagnétiques usuels, tels que le fer et nombre de ses alliages, présentent une part des qualités requises comme une polarisation en spin élevée et un comportement ferromagnétique à température ambiante, leur résistance électrique est de plusieurs ordres de grandeur différente de celle des semi-conducteurs, ce qui génère de grandes difficultés de mise en oeuvre et impose d'effectuer l'injection de courant par effet tunnel. Cela a pour inconvénient de nécessiter la croissance d'une hétéro-structure hybride malaisée à réaliser, du type semi-conducteur/ barrière à effet tunnel/ métal ferromagnétique. A l'opposé, il existe des semi-conducteurs dits magnétiques dilués (en abrégé DMS en anglais, pour Diluted Magnetic Semiconductors ) qui ne présentent pas cet inconvénient de posséder une résistivité très différente de celle des semi-conducteurs ordinaires. Ces DMS sont typiquement constitués d'une matrice semi-conductrice des groupes III-V, IV ou Il-VI dans laquelle sont diluées des impuretés magnétiques comme le manganèse, le fer, le chrome, le cobalt ou le nickel. Dans le cas d'une dilution au manganèse, qui est un accepteur dans les semi-conducteurs III-V ou IV, les porteurs de charge sont constitués de trous. Lorsque la concentration en manganèse et la densité de trous (naturellement créés par la présence du manganèse ou volontairement introduits par co-dopage) sont suffisamment élevées dans le DMS , ce dernier peut devenir ferromagnétique et le couplage d'échange entre ions manganèse est induit par les trous. Un inconvénient majeur de ces DMS est qu'ils présentent tous à ce jour une température de Curie Tc (température jusqu'à laquelle le semi-conducteur présente des propriétés ferromagnétiques) inférieure ou égale à la température ambiante (typiquement 300 K environ). On pourra par exemple se référer à l'article K. W. Edmonds et al., Phys. Rev. Lett. 92, 037201, 2004, qui décrit un semi-conducteur de formule GaMnAs présentant une température de Curie d'environ 159 K seulement, et à l'article H. Saito et al., Phys. Rev. Lett. 90, 207202, 2003, qui décrit des DMS répondant à la formule Zn1_xCrXTe et présentant une température de Curie sensiblement égale à 300 K ( 10 K), lorsque x = 0,20. Un autre inconvénient de ces DMS réside dans la formation indésirable mais fréquente de petits précipités métalliques ferromagnétiques au sein de la matrice semi-conductrice, ce qui ne plaide pas en faveur de propriétés réellement ferromagnétiques pour ces DMS et rend l'étape de croissance des cristaux très difficile à réaliser. On notera en outre que la mise en oeuvre de ces matériaux à base de gallium ou de tellure est très difficile à concevoir sur des substrats en silicium, matériau de base de l'industrie microélectronique. Le document de Brevet US-B-6 946 301 divulgue un procédé de fabrication par évaporation thermique d'un semi-conducteur ferromagnétique de type GeMn, qui présente une température de Curie pouvant atteindre 250 K, pour un taux de manganèse d'environ 35 %. Un inconvénient majeur de ces semi-conducteurs magnétiques connus, de type dilués ou bien ferromagnétiques, réside dans leur température de Curie relativement basse, qui est généralement limitée à environ 300 K. De plus, lorsque la température de Curie mesurée est proche de 300 K, il est difficile d'exclure la présence de la phase métallique Ge3Mn5, dont la température de Curie est précisément proche de 300 K. Un but de la présente invention est de proposer un semi-conducteur ferromagnétique qui permette de remédier aux inconvénients précités, et ce but est atteint en ce que la Demanderesse a découvert d'une manière inattendue que si l'on forme, dans une couche mince formée d'un semi-conducteur du groupe IV comprenant au moins un élément magnétique choisi dans le groupe constitué par le manganèse, le fer, le cobalt, le nickel et le chrome, une matrice pauvre en cet ou ces élément(s) magnétique(s) à l'intérieur de laquelle est formée une phase discontinue riche en cet ou ces élément(s) magnétique(s) de sorte à générer une modulation latérale de la composition du semi-conducteur dans le plan de la couche mince, alors on obtient un semi-conducteur ferromagnétique présentant une température de Curie égale ou supérieure à 350 K et, avantageusement, égale ou supérieure à 400 K.30 On notera que cette phase ferromagnétique à haute température de Curie provient des zones enrichies en ledit ou lesdits élément(s) magnétique(s) introduit(s). A la connaissance de la Demanderesse, ces valeurs très élevées de températures de Curie, mesurées via un magnétomètre de type à SQUID (i.e. Superconducting Quantum Interference Device , ou détecteur d'énergie quantique à supraconducteurs), n'ont jamais été atteintes à ce jour pour des semi-conducteurs ferromagnétiques du groupe IV. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit semi-conducteur ferromagnétique présente également un effet Hall extraordinaire ( EHE en abrégé) à une température supérieure à 300 K et pouvant atteindre au moins 400 K. Toujours à la connaissance de la Demanderesse, ces valeurs très élevées de températures où se manifeste cet effet EHE , températures mesurées via un banc de magnéto-transport équipé d'un cryostat et d'une bobine supraconductrice, n'ont jamais été atteintes à ce jour pour des semi-conducteurs ferromagnétiques du groupe IV. De préférence, on utilise le manganèse à titre dudit ou de l'un au moins desdits élément(s) magnétique(s), pour l'obtention de températures de Curie - et de températures ou se produit ledit effet EHE - maximales. Egalement à titre préférentiel, ledit semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention est à base d'au moins un autre élément choisi dans le groupe constitué par le germanium, le silicium et leurs alliages. Encore plus préférentiellement, ledit semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention est à base de germanium et de manganèse, répondant ainsi avantageusement à la formule GeMn ou, en variante, à une formule de type GeMnX, où X est un métal ou un alliage d'un métal pouvant être par exemple le fer, le cobalt le nickel ou le chrome. Dans le cas préférentiel d'un semi-conducteur GeMn, on notera que ladite phase discontinue riche en manganèse ne présente pas une composition similaire à celle des composés connus du diagramme de phase de l'alliage binaire GeMn, i.e. Ge3Mn5 ou Ge8Mn11. Ainsi, ledit semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention est totalement dépourvu de phase métallique de formule Ge3Mn5, laquelle est connue pour ne pas procurer des propriétés semi-conductrices. Avantageusement, la fraction atomique de cet ou ces élément(s) magnétique(s) dans ladite phase discontinue est comprise entre 5% et 50%. Encore plus avantageusement, la fraction atomique de cet ou ces élément(s) magnétique(s), tel que le manganèse, dans ladite phase discontinue et dans ladite matrice est comprise entre 20 % et 40 % et entre 1 % et 10 %, respectivement. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite phase discontinue comprend une répartition irrégulière de zones volumiques riches en cet ou ces élément(s) magnétique(s) qui sont séparées entre elles par ladite matrice. Ladite répartition irrégulière n'exclut pas, dans certaines conditions de croissance présentées dans l'invention, l'apparition d'une distance ou/et d'une organisation caractéristiques entre les zones volumiques riches en cet ou ces élément(s) magnétique(s). Avantageusement, lesdites zones volumiques sont respectivement formées par des colonnes sensiblement perpendiculaires à la surface de ladite couche mince, qui présentent de préférence un diamètre moyen compris entre 1 nm et 10 nm, pour une épaisseur de ladite couche mince par exemple comprise entre 60 nm et 100 nm. Encore plus avantageusement, lesdites colonnes, qui sont formées en étant sensiblement parallèles entre elles dans la masse dudit semi-conducteur, sont séparées entre elles d'une distance moyenne comprise entre 5 nm et 15 nm. Un procédé de fabrication selon l'invention dudit semi-conducteur ferromagnétique consiste en une épitaxie par jets moléculaires 6 comprenant un dépôt simultané d'au moins un élément magnétique choisi dans le groupe constitué par le manganèse, le fer, le cobalt, le nickel et le chrome et d'au moins un autre élément choisi dans le groupe IVA de la classification périodique, sur un substrat dont la température pendant la croissance des cristaux est comprise entre 80 C et 200 C (préférentiellement entre 100 C et 150 C), pour l'obtention d'une couche mince dudit semi-conducteur du groupe IV. On notera que cette température de croissance est très inférieure aux températures de croissance comprises entre 550 C et 600 C qui sont communément utilisées dans l'épitaxie de matériaux semi-conducteurs du groupe IV, et que cette basse température de croissance selon l'invention permet de stabiliser les phases métastables semi-conductrices obtenues qui sont riches en élément(s) magnétique(s) et qui sont ferromagnétiques. Avantageusement, on réalise ledit dépôt desdits éléments en utilisant un rapport moyen [vitesse de dépôt du ou des élément(s) magnétique(s) / vitesses de dépôt de l'ensemble desdits éléments] qui est compris entre 5 % et 10 %. On notera que les paramètres essentiels dans ce procédé selon l'invention sont notamment la température du substrat pendant le dépôt, les flux respectifs dudit élément magnétique et dudit élément du groupe IVA pendant le dépôt, ainsi que l'épaisseur de la couche 'mince du semi-conducteur obtenu. On comprendra que ces paramètres peuvent être modifiés dans une certaine mesure, tout en conduisant à un semi- conducteur ferromagnétique selon l'invention présentant une température du Curie d'au moins 350 K et avantageusement d'au moins 400 K, grâce à une structure en colonnes telle que susmentionnée mais dont la taille des colonnes, la concentration en élément(s) magnétique(s) dans celles-ci et leur densité dans la couche mince (i.e. l'espacement entre colonnes) peuvent être différentes de celles indiquées précédemment. De préférence, ledit ou l'un au moins desdits élément(s) magnétique(s) est le manganèse. Egalement à titre préférentiel, le(s)dit(s) autre(s) élément(s) déposés simultanément sont le germanium, le silicium ou un de leurs alliages. Encore plus préférentiellement, ledit élément magnétique et ledit autre élément déposés simultanément sont respectivement le manganèse et le germanium, pour l'obtention d'un semi-conducteur GeMn ou SiMn voire SiGeMn, ou bien, en variante, de type GeMnX, SiMnX voire SiGeMnX où X est un métal ou un alliage d'un métal pouvant être par exemple le fer, le cobalt le nickel ou le chrome. Avantageusement, ledit procédé selon l'invention comprend en outre un dépôt sur ledit substrat d'une couche tampon de germanium, antérieurement audit dépôt simultané de germanium et de manganèse pour l'obtention de ladite couche mince, de sorte à obtenir une surface la plus lisse possible à l'échelle atomique pour une croissance bidimensionnelle du film de germanium-manganèse. De préférence, ledit substrat utilisé pour mettre en oeuvre ce procédé est à base d'un matériau choisi dans le groupe constitué par le germanium, le silicium et les alliages de ces derniers. Un composant électronique selon l'invention peut être avantageusement de type diode pour l'injection ou la collecte de spins dans ou depuis un autre semi-conducteur, respectivement, ou bien de type élément sensible à un champ magnétique, et ce composant comporte avantageusement un semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention tel que défini ci-dessus. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, il s'agit d'un composant de type diode pour l'injection ou la collecte de spins dans ou depuis un autre semi-conducteur par exemple du groupe IV, comportant : -une première couche mince formée d'un premier semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention tel que défini ci-dessus, - une seconde couche mince formée d'un second semi-conducteur à base de silicium, de germanium ou d'un de leurs alliages, au contact de laquelle est appliquée ladite première couche mince, et - une source de courant de porteurs couplée à ladite première couche pour, dans un premier cas, en extraire sélectivement un courant polarisé en spin et pour l'injecter dans ladite seconde couche ou bien, dans un second cas, pour extraire sélectivement un courant de porteurs polarisés en spin depuis ladite seconde couche et l'injecter dans ladite première couche, pour que ladite phase ferromagnétique discontinue et riche en élément(s) magnétique(s) dudit premier semi-conducteur émette ou reçoive ce courant polarisé en spin vers ou depuis ledit second semi-conducteur, respectivement selon lesdits premier ou second cas. Plus précisément selon ce premier mode de l'invention : - ledit semi-conducteur présente ladite matrice à l'intérieur de laquelle est formée ladite phase ferromagnétique discontinue, de sorte à générer la modulation latérale précitée, - la fraction atomique de cet ou ces élément(s) magnétique(s) dans ladite phase est avantageusement comprise entre 5 % et 50 % et de préférence entre 20 % et 40 %, la fraction atomique de cet ou ces élément(s) magnétique(s) dans ladite matrice étant alors avantageusement comprise dans ce dernier cas entre 1 et 10 %, -ladite phase comprend une répartition irrégulière de zones volumiques riches en cet ou ces élément(s) magnétique(s) qui sont séparées entre elles par ladite matrice et qui sont respectivement formées par des colonnes sensiblement perpendiculaires à la surface de la couche mince et qui sont telles que définies ci-dessus. Selon une autre caractéristique de ce premier mode de l'invention, ledit premier semi-conducteur ferromagnétique est tel que défini ci- dessus en relation avec lesdites colonnes, pour que lesdites première et seconde couche minces appliquées l'une sur l'autre forment une diode d'Esaki à effet tunnel, dans laquelle lesdites colonnes et ladite matrice de ladite première couche forment respectivement des jonctions passantes et des jonctions bloquantes avec ladite seconde couche, du fait de la différence de concentrations en manganèse et donc de dopage p entre les deux zones. Selon un second mode de réalisation de l'invention, ledit composant est sensible à un champ magnétique et il peut s'agir un capteur de champ magnétique, qui comporte une couche mince formée d'un semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention tel que défini ci-dessus, pour la détection ou la mesure dudit champ par mesure d'un effet de magnétorésistance vis-à-vis d'un champ magnétique appliqué perpendiculairement à la couche mince ou dans le plan de celle-ci. On notera que ce composant permet de s'affranchir du phénomène de super-paramagnétisme qui caractérise les systèmes dilués à base de nanoparticules, et que la magnétorésistance mesurée selon l'invention reste élevée même à température ambiante contrairement à ces systèmes dilués, ce qui confère à ce composant selon l'invention d'excellentes capacités pour mesurer les champs magnétiques. Une première utilisation selon l'invention d'un semi-conducteur ferromagnétique tel que défini ci-dessus consiste à injecter ou collecter par contact un courant de porteurs polarisés en spins dans ou depuis un autre semi-conducteur à base de silicium, de germanium ou d'un alliage de ces derniers, à une température égale ou supérieure à 350 K et pouvant être égale ou supérieure à 400 K. Une seconde utilisation selon l'invention d'un semi-conducteur ferromagnétique tel que défini ci-dessus consiste à mesurer un champ magnétique par mesure d'un effet de magnétorésistance dans ledit semi-conducteur, à une température égale ou supérieure à 350 K et pouvant être égale ou supérieure à 400 K. On notera que ledit semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention peut également être utilisé comme élément magnétique dans des lo dispositifs de type vanne de spin, ou bien comme une région aimantée source d'un champ magnétique pour des applications dans l'enregistrement magnétique à haute densité. Les caractéristiques précitées de la présente invention, ainsi que d'autres, seront mieux comprises à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est un cliché obtenu au microscope d'un semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention observé en coupe transversale latérale, la figure 2 est un cliché obtenu au microscope du semi-conducteur ferromagnétique de la figure 1 observé en vue de dessus, et la figure 3 est une vue schématique en coupe transversale latérale d'un composant électronique de type diode pour l'injection ou la collecte de spins dans ou depuis un autre semi-conducteur par exemple du groupe IV, selon un premier mode de mise en oeuvre d'un semi-conducteur ferromagnétique selon l'invention. 20 On va décrire ci-après un exemple de fabrication de semi-conducteurs ferromagnétiques selon l'invention de type GeMn, dans chacun desquels la phase ferromagnétique discontinue a été obtenue par Epitaxie par Jets Moléculaires ( EJM en abrégé) à basse température. Dans ce mode 25 de réalisation, on a opéré sous ultra-vide , et l'on a fait évaporer le germanium et le manganèse sur un substrat de germanium ou de silicium monocristallin, à partir de sources solides correspondant respectivement à ces deux éléments métalliques. On a suivi la procédure de croissance suivante : 30 a) désoxydation du substrat, selon une procédure standard bien connue de l'homme de l'art, 10 15 Il b) dépôt sur ce substrat désoxydé d'une couche tampon de germanium d'épaisseur comprise entre 20 nm et 50 nm à une température du substrat égale à 180 C, de sorte à obtenir une surface la plus lisse possible à l'échelle atomique pour la croissance bidimensionnelle du germanium-manganèse, et c) dépôt d'une couche de GeMn d'épaisseur égale à 80 nm, à une température de 100 C pour le substrat ainsi traité. On a réalisé ce dépôt de GeMn avec des pressions partielles de germanium et manganèse dans le flux au niveau du substrat respectivement égales à 1,8 10-8 Torr (soit 2,4 pPa) et à 2,5 10-9 Torr (soit 0,3 pPa). On a ainsi obtenu une vitesse de dépôt de l'ordre de 0,02 nm/ s. Dans ces conditions de croissance, on a obtenu à plusieurs reprises des semi-conducteurs GeMn incorporant chacun ladite phase discontinue, qui se présentent sous la forme d'une couche mince dans laquelle on a observé une modulation latérale de la composition en manganèse. Comme cela est illustré dans la vue en coupe de la figure 1, cette modulation latérale prend la forme de colonnes qui sont sensiblement 20 perpendiculaires au plan de la couche mince et qui sont chacune constituées d'un alliage plus riche en manganèse que la matrice qui les entoure. Des mesures ont établi que chaque couche mince selon l'invention ainsi obtenue, qui présente une épaisseur de 80 nm, comprend en moyenne 6 % de manganèse en fraction atomique. Quant aux colonnes 25 riches en manganèse, elles présentent chacune une fraction atomique d'environ 34 % en manganèse, pour un diamètre moyen de colonne sensiblement égal à 3 nm. Comme cela est illustré dans la vue de dessus de la figure 2, on a pu vérifier que ces colonnes sont réparties de façon irrégulière au sein 30 de la couche mince de chaque semi-conducteur GeMn obtenu, et qu'elles sont espacées entre elles d'une distance moyenne de l'ordre de 10 nm. Par les méthodes bien connues de l'homme de l'art, on a établi le ferromagnétisme de chaque couche mince ainsi obtenue et son attribution à une phase discontinue ferromagnétique et semi-conductrice, et non à des inclusions ferromagnétiques sous forme de précipités comme dans le cas des semi-conducteurs magnétique dilués. A cet effet, on a utilisé en combinaison, pour les semi-conducteurs GeMn sous forme de films ainsi obtenus : - des mesures de l'aimantation en fonction de la température, à l'aide d'un magnétomètre dit à SQUID , pour la mesure de la température 10 de Curie de ces semi-conducteurs GeMn, et - des mesures de transport électrique au moyen d'un banc de magnéto-transport équipé d'un cryostat et d'une bobine supraconductrice avec des intensités de champ magnétiques allant de 0 à 9 Tesla, pour mettre en évidence un effet Hall Extraordinaire EHE dans ces films semi- 15 conducteurs GeMn. On a obtenu les résultats suivants pour ces films de GeMn. Chaque film de GeMn obtenu présentait une aimantation finie de 90 kA/m à 400 K, mesurée par ladite technique SQUID . La température de Curie de chaque film était donc clairement supérieure à 400 K. 20 De plus, on a vérifié que chaque film de GeMn présentait un effet Hall extraordinaire EHE prononcé jusqu'à une température de 300 K. Cet EHE se manifeste d'une manière connue par une non-linéarité de la résistivité de Hall mesurée à faible intensité de champ magnétique (< 2 Tesla). L'observation d'un tel effet Hall extraordinaire constitue une preuve de 25 la polarisation en spin des porteurs impliqués dans le transport électrique, au sein de chaque film semi-conducteur GeMn. Est illustrée à la figure 3 une utilisation particulièrement avantageuse de ces films semi-conducteurs de type GeMn à température de 30 Curie très élevée présentant une modulation latérale de la composition en Mn, comme injecteur ou collecteur de porteurs polarisés en spin dans ou depuis un autre semi-conducteur par exemple en germanium ou en silicium pour former un composant électronique C de type diode. Le composant C comporte une première couche mince 1 formée du semi-conducteur GeMn obtenu selon le procédé précité, une seconde couche mince 2 formée par ledit autre semi-conducteur et au contact de laquelle est appliquée la première couche 1, et la source de courant de porteurs (non illustrée), pour que la phase ferromagnétique et riche en Mn de la première couche mince 1 émette ou reçoive ce courant polarisé en spin vers ou depuis la seconde couche mince 2, respectivement. En l'absence de dopage complémentaire à celui introduit par le manganèse, le manganèse constituant un double accepteur dans le germanium, les porteurs sont nécessairement des trous. Pour réaliser l'injection ou la collecte sélective de trous polarisés en spin dans la seconde couche mince 2 (fortement dopée n) à partir des colonnes 3 ferromagnétiques formant ladite phase, on a utilisé le principe d'une diode à effet tunnel d'Esaki, qui utilise le fait que la transparence d'une diode tunnel p-n augmente avec le dopage des couches. Par conséquent, la diode tunnel obtenue est transparente au niveau de chaque colonne 3 enrichie en manganèse en formant une jonction passante 5 (car chaque colonne 3 est fortement dopée p), et sera isolante au niveau de la matrice 4 appauvrie en manganèse en formant une jonction bloquante 6 (car la matrice 4 est faiblement dopée p). De cette façon, le courant de porteurs provient très majoritairement des colonnes 3, ce qui est recherché pour obtenir l'injection d'un courant de porteurs polarisés en spin vers l'électrode inférieure 2 du composant C, avantageusement choisie à base de germanium, de silicium ou d'un de leurs alliages, jusqu'à une température de 400 K. Il en est de même dans le cas où le courant provient de l'électrode inférieure 2 : la collecte de porteurs polarisés en spin se fait très majoritairement dans les colonnes 3.30 On a par ailleurs cherché à utiliser les films semi-conducteurs GeMn obtenus par le procédé décrit ci-dessus comme des capteurs de champ de type magnétorésistifs. Dans chaque film de GeMn de 80 nm d'épaisseur ainsi obtenu, on a mesuré de forts effets de magnétorésistance pour un champ appliqué perpendiculairement à la couche mince et pour un transport planaire, cette couche mince ayant été disposée au contact d'électrodes en or. On a en effet mesuré, à température ambiante, une magnétorésistance positive de + 50 %, pour une intensité de champ magnétique variant de 0 à 3 Tesla (cette magnétorésistance devient linéaire en champ magnétique et augmente fortement jusqu'à quelques milliers de %, lorsqu'on réduit la température) | La présente invention concerne un semi-conducteur ferromagnétique du groupe IV, son procédé de fabrication, un composant électronique de type diode pour l'injection ou la collecte de spins dans ou depuis un autre semi-conducteur, respectivement, ou bien de type élément sensible à un champ magnétique, et des utilisations de ce semi-conducteur relatives à ce composant.Un semi-conducteur ferromagnétique (1) selon l'invention comprend au moins un élément magnétique choisi dans le groupe constitué par Mn, Fe, Co, Ni et Cr, et il présente une température de Curie égale ou supérieure à 350 K et avantageusement égale ou supérieure à 400 K. Ce semi-conducteur présente une matrice (4) pauvre en élément(s) magnétique(s), à l'intérieur de laquelle est formée une phase discontinue formée de colonnes (3) qui est riche en élément(s) magnétique(s) et qui est ferromagnétique jusqu'à cette température de Curie, de sorte à générer une modulation latérale de la composition dudit semi-conducteur dans le plan de ladite couche mince. | 1) Semi-conducteur ferromagnétique (1) du groupe IV comprenant au moins un élément magnétique choisi dans le groupe constitué par le manganèse, le fer, le cobalt, le nickel et le chrome, caractérisé en ce qu'il présente une température de Curie égale ou supérieure à 350 K. 2) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente une température de Curie égale ou supérieure à 400 K. 3) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il présente un effet Hall extraordinaire (EHE) à une température supérieure à 300 K. 4) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit ou l'un au moins 15 desdits élément(s) magnétique(s) est le manganèse. 5) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est à base d'au moins un autre élément choisi dans le groupe constitué par le germaniium, le silicium et leurs alliages. 20 6) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon les 4 et 5, caractérisé en ce qu'il est à base de germanium et de manganèse. 7) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon la 6, caractérisé en ce qu'il est totalement dépourvu de phase 25 métallique de formule Ge3Mn5. 8) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des précédentes, ledit semi-conducteur formant une couche mince, caractérisé en ce qu'il présente une matrice (4) pauvre en cet ou ces élément(s) magnétique(s), à l'intérieur de laquelle est formée une phase 30 discontinue (3) qui est riche en cet ou ces élément(s) magnétique(s) et qui est ferromagnétique jusqu'à ladite température de Curie, de sorte à générer unemodulation latérale de la composition dudit semi-conducteur dans le plan de ladite couche mince. 9) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon la 8, caractérisé en ce que la fraction atomique de cet ou ces 5 élément(s) magnétique(s) dans ladite phase (3) est comprise entre 5 % et 50%. 10) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon les 6 et 9, caractérisé en ce que la fraction atomique de cet ou ces élément(s) magnétique(s) dans ladite phase (3) et dans ladite matrice (4) est 10 comprise entre 20 % et 40 % et entre 1 % et 10 %, respectivement. 11) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des 8 à 10, caractérisé en ce que ladite phase (3) comprend une répartition irrégulière de zones volumiques riches en cet ou ces élément(s) magnétique(s) qui sont séparées entre elles par ladite matrice (4). 15 12) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon la 11, caractérisé en ce que lesdites zones volumiques sont respectivement formées par des colonnes (3) sensiblement perpendiculaires à la surface de ladite couche mince. 13) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon la 20 12, caractérisé en ce que lesdites colonnes (3) présentent un diamètre moyen compris entre 1 nm et 10 nm, pour une épaisseur de ladite couche mince comprise entre 60 nm et 100 nm. 14) Semi-conducteur ferromagnétique (1) selon la 13, caractérisé en ce que lesdites colonnes (3) sont séparées 25 entre elles d'une distance moyenne comprise entre 5 nm et 15 nm. 15) Procédé de fabrication d'un semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste en une épitaxie par jets moléculaires comprenant un dépôt simultané d'au moins un élément magnétique choisi dans le groupe constitué 30 par le manganèse, le fer, le cobalt, le nickel et le chrome et d'au moins un autre élément choisi dans le groupe IVA de la classification périodique, sur un substrat dont la température pendant la croissance des cristaux est compriseentre 80 C et 200 C, pour l'obtention d'une couche mince dudit semi-conducteur du groupe IV. 16) Procédé de fabrication selon la 15, caractérisé en ce qu'on réalise ledit dépôt desdits éléments en utilisant un rapport moyen [vitesse de dépôt du ou des élément(s) magnétique(s) / vitesses totales de dépôt desdits éléments] qui est compris entre 5 % et 10 %. 17) Procédé de fabrication selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que ledit ou l'un au moins desdits élément(s) magnétique(s) est le manganèse. 18) Procédé de fabrication selon la 17, caractérisé en ce que le(s)dit(s) autre(s) élément(s) déposés simultanément sont le germanium, le silicium ou un alliage de ces derniers. 19) Procédé de fabrication selon les 17 et 18, caractérisé en ce que ledit élément magnétique et ledit autre élément déposés simultanément sont respectivement le manganèse et le germanium, pour l'obtention d'un semi-conducteur (1) à base de germanium et de manganèse. 20) Procédé de fabrication selon la 19, caractérisé en ce qu'il comprend un dépôt sur ledit substrat d'une couche tampon de germanium, antérieurement audit dépôt simultané de 2.0 germanium et de manganèse pour l'obtention de ladite couche mince. 21) Procédé de fabrication selon une des 15 à 20, caractérisé en ce que ledit substrat est à base d'un matériau choisi dans le groupe constitué par le germanium, le silicium et les alliages de ces derniers. 22) Composant électronique (C) de type diode pour l'injection ou la collecte de spins dans ou depuis un autre semi-conducteur, respectivement, ou bien de type élément sensible à un champ magnétique, caractérisé en ce qu'il comporte un semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des 1 à 14. 23) Composant électronique (C) selon la 22, ledit composant étant de type diode pour l'injection ou la collecte de spins dans ou depuis un autre semi-conducteur, caractérisé en ce qu'il comporte : 25 30 18 - une première couche mince formée d'un premier semi- conducteur ferromagnétique (1), - une seconde couche mince (2) formée d'un second semi-conducteur à base de silicium, de germanium ou d'un de leurs alliages, au contact de laquelle est appliquée ladite première couche mince, et - une source de courant de porteurs couplée à ladite première couche pour, dans un premier cas, en extraire sélectivement un courant polarisé en spin et pour l'injecter dans ladite seconde couche ou bien, dans un second cas, pour extraire sélectivement un courant polarisé en spin de ladite seconde couche et l'injecter dans ladite première couche, caractérisé en ce que ledit premier semi-conducteur est tel que défini à l'une des 7 à 14, pour que ladite phase ferromagnétique et riche en élément(s) magnétique(s) dudit premier semi-conducteur émette ou reçoive ce courant polarisé en spin vers ou depuis ledit second semi-conducteur, respectivement selon lesdits premier ou second cas. 24) Composant électronique (C) selon la 23, caractérisé en ce que ledit premier semi-conducteur ferromagnétique (1) est tel que défini à l'une des 11 à 14, pour que lesdites première et seconde couche minces (1 et 2) appliquées l'une sur l'autre forment une diode d'Esaki à effet tunnel, dans laquelle lesdites colonnes (3) et ladite matrice (4) de ladite première couche forment respectivement des jonctions passantes (5) et des jonctions bloquantes (6) avec ladite seconde couche. 25) Composant électronique sensible à un champ magnétique selon la 22, notamment pour constituer un capteur de champ magnétique, caractérisé en ce qu'il comporte une couche mince formée d'un semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des 1 à 14, pour la détection ou la mesure dudit champ par mesure d'un effet de magnétorésistance vis-à-vis d'un champ magnétique appliqué perpendiculairement à ladite couche mince ou dans le plan de cette dernière. 26) Utilisation d'un semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des 1 à 14 pour injecter ou collecter par contact un courant de porteurs polarisés en spins, respectivement dans ou depuis un 19 autre semi-conducteur à base de silicium, de germanium ou d'un alliage de ces derniers, à une température égale ou supérieure à 350 K et pouvant être égale ou supérieure à 400 K. 27) Utilisation d'un semi-conducteur ferromagnétique (1) selon une des 1 à 14 pour mesurer un champ magnétique par mesure d'un effet de magnétorésistance dans ledit semi-conducteur, lequel présente les propriétés de magnétorésistance recherchées jusqu'à une température égale ou supérieure à 350 K et pouvant être égale ou supérieure à 400 K. | H,G | H01,G01 | H01F,G01R,H01L | H01F 10,G01R 33,H01F 41,H01L 43 | H01F 10/193,G01R 33/09,H01F 41/30,H01L 43/10 |
FR2900688 | A1 | SYSTEME D'ALLUMAGE PAR DECHARGES ELECTRIQUES MULTI-SITES | 20,071,109 | [0001] Le domaine technique de l'invention concerne l'allumage des moteurs à combustion interne, réalisé au moyen d'un arc électrique produit entre les électrodes d'une bougie placée dans une chambre de combustion. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un modèle spécifique de bougie permettant de délivrer une multitude d'arcs électriques à l'intérieur d'une même chambre de combustion. Pour une meilleure compréhension de la description, les termes arc électrique et étincelle sont équivalents, et les termes électrode positive et électrode négative désignent respectivement une électrode reliée à un générateur haute tension et une électrode reliée à la masse. [0002] Les bougies constituées par un seul couple d'électrodes entre lesquelles est appliquée une tension électrique pour produire un arc, existent déjà et ont fait l'objet de plusieurs brevets. Le fonctionnement de telles bougies fait apparaître un certain nombre d'inconvénients et de limitations parmi lesquels : - Des variations cycliques importantes du fait du caractère aléatoire du positionnement de l'arc électrique au sein de la chambre de combustion. -La nécessité d'appliquer une tension élevée entre deux électrodes éloignées l'une de l'autre, accélérant ainsi le processus d'érosion desdites électrodes, et tendant à diminuer la stabilité des cycles de combustion en raison de la grande taille de l'étincelle fortement dépendante des conditions locales d'écoulement. - Une dégradation des conditions d'allumage avec le temps, à cause d'un encrassement des électrodes dû à un dépôt de suie ou de carburant mal vaporisé. [0003] Les systèmes d'allumage selon l'invention mettent en oeuvre des bougies permettant de résoudre les problèmes précités. 4] La présente invention a pour objet un système d'allumage pour des moteurs de véhicule automobile à combustion interne, comprenant un circuit électrique et des bougies, chacune desdites bougies étant située dans une chambre de combustion dudit moteur et étant apte à initier la combustion du mélange constitué par l'air et le carburant situé dans ladite chambre. La principale caractéristique d'un système d'allumage selon l'invention est que chaque bougie possède une pluralité de sites d'émission d'étincelles. [0005] Avantageusement, les sites sont regroupés sur la bougie de manière à former une source d'arcs électriques continue et homogène. Par rapport aux bougies standard faisant intervenir un seul jeu d'électrodes permettant d'émettre une seule étincelle, le système selon l'invention assure une bonne homogénéisation de l'allumage dans la chambre de combustion en augmentant significativement la surface d'initiation de la combustion. En effet, ladite surface ne se limite plus à une seule étincelle, mais s'étend à une multitude d'arcs électriques répartis dans l'espace de manière à former une source énergétique étalée mais continue, dont la dimension caractéristique est le millimètre. Puisqu'il existe une pluralité de sites d'émission étalés spatialement, il n'est plus nécessaire d'avoir recours à des tensions de claquage élevées, comme il l'est généralement requis dans le cas d'une source ponctuelle, observée lors du fonctionnement d'une bougie standard. [0006] Avantageusement, lesdits sites comprennent chacun deux électrodes, l'une étant reliée à la masse et l'autre étant reliée à un générateur haute tension. Les tensions de claquage étant plus faibles que celle exigée dans le cas des bougies standard, l'écartement entre les deux électrodes d'un site apte à produire un arc électrique, est donc réduit. Le fait de fonctionner avec des tensions plus faibles ralentit le phénomène d'érosion desdites électrodes. [0007] Préférentiellement, l'écartement entre deux électrodes d'un même site est inférieur à 150 micromètres. De façon avantageuse, ledit écartement est de 100 micromètres. Ce faible écartement des électrodes donne lieu à la création d'arcs électriques de petite dimension et donc peu dépendants des conditions locales d'écoulement. [0008] De façon préférentielle, chaque site possède une électrode reliée à un même générateur haute tension. Toutes les électrodes reliées audit générateur sont montées en parallèle. [0009] De façon avantageuse, chaque site d'émission possède une électrode commune. [0010] Avantageusement, chaque site possède une électrode reliée à une même masse. [0011] Préférentiellement, chaque site possède une électrode reliée à la masse et qui est définie à partir d'une ouverture dans une piste conductrice. [0012] De façon préférentielle, chaque site possède une électrode allongée, reliée au générateur haute tension et couplée à une ouverture de la piste conductrice. Plus précisément, chaque ouverture traverse la piste conductrice et peut revêtir, par exemple, l'apparence d'un alésage circulaire ou d'une fente allongée. A chacune desdites ouvertures correspond une électrode positive allongée, située sur un axe de symétrie de l'ouverture. [0013] De façon avantageuse, le nombre de sites aptes à émettre un arc électrique est supérieur à cinquante, et, préférentiellement, est voisin de cent. Le nombre élevé de sites émetteurs sur une même bougie est réalisable au moyen d'un montage électronique approprié. [0014] L'invention porte également sur un moteur à combustion interne équipé d'un système d'allumage possédant les caractéristiques décrites ci-avant. L'unicité du générateur haute tension, l'électrode commune à tous les sites d'émission ainsi que l'unicité de la masse, sont autant d'éléments qui tendent vers une simplification 25 et un encombrement minimum des systèmes d'allumage selon l'invention. [0015] Les systèmes d'allumage selon l'invention présentent l'avantage de pouvoir continuer à fonctionner efficacement dans l'hypothèse où quelques sites d'émission d'étincelles seraient encrassés par de la suie ou tout autre matériau indésirable. De par cette continuité de fonctionnement, lesdits systèmes renforcent leur caractère de grande fiabilité. Les systèmes d'allumage selon l'invention présentent également l'avantage d'avoir une durée de vie accrue en raison du ralentissement du phénomène d'érosion. [0016] On donne ci-après une description détaillée de plusieurs modes de réalisation préférée d'un système d'allumage selon l'invention en se référant aux figures 1 à 9. La figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation préféré d'une 10 bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 2 est une vue du dessous de la bougie de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation préféré d'une bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 4 est une vue du dessous de la bougie de la figure 3. 15 La figure 5 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation préféré d'une bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 6 est une vue du dessous de la bougie de la figure 5. La figure 7 est une vue en perspective d'un quatrième mode de réalisation préféré d'une bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. 20 La figure 8 est une vue du dessous de la bougie de la figure 7. La figure 9 est une vue en perspective d'un cinquième mode de réalisation préféré d'une bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 10 est une vue en perspective d'un sixième mode de réalisation préféré d'une bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 11 est une vue en perspective d'un septième mode de réalisation préféré d'une bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 12 est une vue du dessous de la bougie de la figure 11. La figure 13 est une vue en perspective d'un huitième mode de réalisation préféré d'une bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 14 est une vue du dessous de la bougie de la figure 13. La figure 15 est une vue en perspective d'un neuvième mode de réalisation préféré d'une 10 bougie faisant partie d'un système d'allumage selon l'invention. La figure 16 est une vue du dessous de la bougie de la figure 15. [0017] En se référant aux figures 1 et 2, un premier mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention met en oeuvre une bougie 1 comprenant une tête 2, un corps 3 et une pluralité d'électrodes 4,5 négatives et positives dont la moitié 5 est reliée 15 à un générateur haute tension (non représenté) apte à délivrer un courant électrique de 20 kV, et l'autre moitié est reliée à la masse. La tête 2 de la bougie 1 a une forme sensiblement cylindrique et présente, à l'une de ses extrémités, un plot 6 relié à un circuit d'arrivée de courant électrique comprenant un générateur haute tension (non représenté), l'autre extrémité de ladite tête 2 étant prolongée par une extrémité du corps 3, lui-même de 20 forme sensiblement cylindrique. Ladite tête 2 et ledit corps 3 ont des sections profilées et présentent chacun le même axe de révolution. L'autre extrémité dudit corps 3 se termine par un promontoire 7 cylindrique de plus faible diamètre et centré, présentant une surface 8 circulaire plane de laquelle émergent huit électrodes positives 5 assimilables à des bâtonnets cylindriques, droits et parallèles entre eux. Lesdites électrodes 5 sont 25 équitablement réparties sur ladite surface 8, en étant régulièrement espacées autour d'un cercle. La tête 2 et le corps 3 comportent des parties internes conductrices connectées au plot 6 et aux électrodes positives 5, de sorte que ledit plot 6 et lesdites électrodes 5 sont en continuité électrique. Ainsi, un courant électrique de 20 kV délivré dans le plot 6, arrive aux électrodes 5. La bougie 1 comprend également huit électrodes 4 négatives connectées à la masse. Lesdites électrodes négatives 4 sont chacune représentées par une pièce en forme de L dont un segment 9 est parallèle aux électrodes positives 5 et en ayant une longueur plus importante, et l'autre segment 10 a une position radiale par rapport à l'axe longitudinal de révolution de la bougie 1. A chaque électrode positive 5 correspond une électrode négative 4 dont le segment radial 10 est placé au droit de ladite électrode positive 5 et l'autre segment 9 lui est parallèle. Ainsi, les segments radiaux 10 des électrodes négatives 4 convergent vers l'axe longitudinal de la bougie 1 sans être au contact les uns des autres. Les électrodes négatives 4 sont disposées en réseau et définissent une cage cylindrique contenant intégralement les électrodes positives 5. [0018] En se référant aux figures 3 et 4, un deuxième mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention se différencie du premier mode de réalisation préféré décrit ci-avant, au niveau des caractéristiques des électrodes 14,15 de la bougie 11. En effet, ce deuxième mode de réalisation met en jeu une seule électrode positive 15 et huit électrodes négatives 14. L'électrode positive 15 a une forme cylindrique et prolonge le promontoire 17, ladite électrode 15 et ledit promontoire 17 ayant le même diamètre. Les électrodes négatives 14 sont chacune représentées par une pièce en forme de L dont un segment 19 est parallèle à l'électrode positive 15 et en ayant une longueur moins importante que celle du promontoire 17, et l'autre segment 20 est disposé suivant une direction radiale par rapport à l'axe longitudinal de révolution de la bougie 11. Les électrodes négatives 14 définissent une cage cylindrique de laquelle émerge le promontoire 17 et donc l'électrode positive 15. Toutes les électrodes négatives 14 sont équidistantes de l'électrode positive 15. [0019] En se référant aux figures 5 et 6, un troisième mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention se différencie du deuxième mode de réalisation préféré décrit ci-avant, au niveau des caractéristiques des électrodes 24,25. Le promontoire 27 possède sur sa surface circulaire plane 28 deux rangées de six électrodes positives 25 pointues et de forme conique. Les électrodes négatives 24 sont situées sur une piste conductrice 30 rectangulaire présentant deux rangées de six alésages 22, chacun desdits alésage 22 étant placé en position transversale par rapport à l'axe longitudinal de la bougie 21. La piste 30 est solidarisée à la bougie 21 au moyen d'une pièce support 23 et est positionnée précisément sur ladite bougie 21 de sorte que la pointe de chaque électrode positive 25 arrive tout juste au niveau de l'alésage 22 lui correspondant . Ainsi, les électrodes négatives 24 sont définies à la fois par la partie conductrice entourant chaque alésage 22 de la piste 30 et par la position centrale de chaque électrode positive 25 par rapport auxdits alésages 22. [0020] En se référant aux figures 7 et 8, un quatrième mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention se différencie du troisième mode de réalisation préféré décrit ci avant, de par le fait que les électrodes positives 35 de la bougie 31, bien qu'étant toujours en position centrale par rapport aux alésages 22, sont éloignés de ceux-ci. [0021] En se référant à la figure 9, un cinquième mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention se différencie des modes de réalisation préférés décrits ci-avant, au niveau des caractéristiques des électrodes 54,55 de la bougie 51. Le corps 3 de la bougie 51 se prolonge par deux bras cylindriques 56,57 et parallèles entre eux, dont les axes longitudinaux sont parallèles à celui de la bougie 51. Un bras 56 est connecté à un générateur haute tension et porte neuf électrodes positives 55 identiques, et l'autre bras est relié à la masse et porte neuf électrodes négatives 54 identiques. Toutes les électrodes 54,55 se présentent sous la forme d'aiguilles parallèles entre elles, et l'écartement entre deux électrodes 54,55 successives est le même sur chaque bras 56,57. L'implantation des électrodes 54,55 sur chaque bras 56,57 est telle que toutes les électrodes 54,55 se retrouvent les unes sous les autres en position alternée. Autrement dit, toutes les électrodes 54,55 sont alignées dans un même plan et, dans cet alignement, chaque électrode positive 55 est suivie d'une électrode négative 54. Les électrodes 54,55 de chaque bras ont des longueurs leur permettant de s'interpénétrer. Pour cet agencement spécifique, les écartements entre une électrode positive 55 et les deux électrodes négatives 54 qui l'entourent sont identiques et vice versa. [0022] En se référant à la figure 10, un sixième mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention se différencie des modes de réalisation préférés décrits ci-avant, au niveau des caractéristiques des électrodes 64,65 de la bougie 61. Le promontoire 67 possède sur sa surface circulaire plane 68 et le long d'un diamètre, une rangée de cinq électrodes positives 65 alignées, régulièrement espacées et assimilables à des aiguilles cylindriques. Les électrodes négatives 64 sont situées sur une pièce conductrice 71 en forme de L, dont un segment 69 est parallèle aux électrodes positives 65 et l'autre segment 70 est disposé suivant une direction radiale par rapport à l'axe longitudinal de la bougie 61. Ledit segment radial 70 porte cinq électrodes négatives 64 assimilables à des aiguilles cylindriques, alignées et régulièrement espacées. La pièce conductrice 71 est fixée à la bougie 61 de sorte que les électrodes négatives et positives 64,65 se retrouvent alignées dans un même plan , les unes sous les autres et en position alternée. La longueur des électrodes 64,65 est telle qu'il existe un espace entre les extrémités des électrodes positives 64 et les extrémités des électrodes négatives 65. [0023] En se référant aux figures 11 et 12, un septième mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention se différencie du sixième mode de réalisation préféré décrit ci-avant, au niveau des caractéristiques des électrodes 74,75. Le corps 3 de la bougie 71 est prolongé par un bras cylindrique central 73 se terminant par une plate-forme 76 rectangulaire 77 sur laquelle sont disposées quatre rangées de six électrodes positives 75, assimilables à des aiguilles parallèles à l'axe longitudinal de la bougie 71. Les électrodes négatives 74 sont situées sur une piste conductrice 70 circulaire présentant quatre rangées de six alésages 72, chacun desdits alésages 72 étant placé en position transversale par rapport à l'axe longitudinal de la bougie 71. La piste 70 est solidarisée à la bougie 71 au moyen d'une pièce support 69 cylindrique et creuse, venant prolonger le corps 3 de la bougie 71 et entourant ledit bras 73. La piste 70 constitue une face circulaire plane obturant l'extrémité libre de la pièce support 69, ladite piste 70 étant positionnée sur ladite bougie 71 de sorte que chaque électrode positive 75 traverse l'alésage 22 lui correspondant. [0024] En se référant aux figures 13 et 14, un huitième mode de réalisation préféré d'un 30 système d'allumage selon l'invention se différencie du septième mode de réalisation préféré décrit ci-avant, au niveau des caractéristiques des électrodes 84,85. Le corps 3 de la bougie 81 est prolongé par un bras cylindrique central 83 présentant sur toute sa longueur huit électrodes positives 85 longitudinales, sous la forme d'ailettes rectangulaires, régulièrement espacées autour dudit bras 83 et dont les plans de surface sont radiaux. Une pièce cylindrique creuse 79 prolonge le corps 3 de la bougie 81 et entoure le bras 83 muni de ses électrodes 85. La pièce 79 possède sur sa surface latérale interne une série de huit protubérances 84 longitudinales, rectilignes et régulièrement espacées, matérialisant huit électrodes négatives 84. La pièce 79 est placée dans la bougie 81 de sorte que chaque protubérance 84 fait face à une électrode positive 85 du bras 83, l'écartement entre chaque électrode de polarité opposée étant constant. [0025] En se référant aux figures 15 et 16, un neuvième mode de réalisation préféré d'un système d'allumage selon l'invention se différencie du huitième mode de réalisation préféré décrit ci-avant, au niveau des caractéristiques des électrodes 94,95. Le corps 3 de la bougie 91 est prolongé par un bras 93 cylindrique présentant à son extrémité libre une plate-forme rectangulaire 96 sur laquelle sont disposées trois rangées de huit électrodes positives 95. Chacune desdites électrodes 95 a une forme en L, dont un segment 97 est parallèle à l'axe longitudinal de la bougie 91 et est relié à ladite plate-forme 96, et dont l'autre segment 98 est transversal par rapport audit axe. Une pièce cylindrique creuse 89 prolonge le corps 3 de la bougie 91 en entourant le bras 93, et se termine par une piste conductrice 90, circulaire et plane. La piste 90 comporte trois rangées de fentes 92 parallèles entre elles et traversant chacune, de par en par, ladite piste 90. La pièce cylindrique 89 est placée sur la bougie 91 de sorte que chaque segment transversal 98 des électrodes positives 95 vient se positionner au milieu de chaque fente 92 sans jamais être au contact du contour de ladite fente 92. Ainsi, les électrodes négatives 94 sont définies à la fois par la partie conductrice entourant chaque fente 92 de la piste 90 et par la position centrale de chaque électrode positive 95 par rapport auxdites fentes 92. [0026] Le mode de fonctionnement de tous les exemples de réalisation préférés de l'invention décrits ci-avant, est le même. Une tension de l'ordre de 20 kV est délivrée dans le plot 6 de la bougie 1, 11, 21, 31, 51, 61, 71, 81, 91 grâce à une bobine présentant un enroulement primaire et un enroulement secondaire, insérée dans le circuit électrique d'allumage. Une tension est alors appliquée entre les électrodes positives 5, 15, 25, 35, 55, 65, 75, 85, 95 et les électrodes négatives 4, 14, 24, 54, 64, 74, 84, 94 qui leur correspondent, et, une fois la pression seuil de claquage atteinte, une multitude d'arcs électriques se forme entre lesdites électrodes de polarité opposée, permettant à l'énergie stockée dans le circuit électrique de se décharger. L'énergie ainsi produite, chauffe localement le gaz environnant, engendrant un noyau de flammes, lequel en se propageant, entraîne la combustion du mélange air/carburant dans toute la chambre de combustion. 15 | L'invention se rapporte à un système d'allumage pour des moteurs de véhicule automobile à combustion interne, comprenant un circuit électrique et des bougies (1,11, 21, 31, 51, 61), chacune desdites bougies étant située dans une chambre de combustion dudit moteur et étant apte à initier la combustion du mélange constitué par l' air et le carburant situé dans ladite chambre.La principale caractéristique d'un système d'allumage selon l'invention est que chaque bougie (1,11, 21, 31, 51, 61) possède une pluralité de sites d'émission d'étincelles. | 1. Système d'allumage pour des moteurs de véhicule automobile à combustion interne, comprenant un circuit électrique et des bougies (1,11,21,31,51,61,71,81,91), chacune desdites bougies étant située dans une chambre de combustion dudit moteur et étant apte à initier la combustion du mélange constitué par l'air et le carburant situé dans ladite chambre, caractérisé en ce que chaque bougie (1,11,21,31,51,61, 71,81,91) possède une pluralité de sites d'émission d'étincelles. 2. Système d'allumage selon la 1, caractérisé en ce que les sites sont regroupés sur la bougie (1,11,21,31,51,61,71,81,91) de manière à former une source d'arcs électriques continue et homogène. 3. Système d'allumage selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits sites comprennent chacun deux électrodes, l'une (4,14,24,54, 64,74,84,94) étant reliée à la masse et l'autre (5,15,25,35,55,65,75,85,95) étant reliée à un générateur haute tension. 4. Système d'allumage selon la 3, caractérisé en ce que chaque site possède une électrode (5,15,25,35,55,65,75,85,95) reliée à un même générateur haute tension. 5. Système d'allumage selon la 3, caractérisé en ce que chacun des sites possède une électrode (15) commune. 6. Système d'allumage selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'écartement entre deux électrodes d'un même site est inférieur à 150 micromètres. 7. Système d'allumage selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que chaque site possède une électrode (4,14,24,54,64,74,84,94) reliée à une même masse. 8. Système d'allumage selon la 3, caractérisé en ce que chaque site possède une électrode (24) reliée à la masse et qui est définie à partir d'une ouverture (22,72,92) pratiquée dans une piste conductrice (30,70,90). 9. Système d'allumage selon la 8, caractérisé en ce que chaque site 5 possède une électrode allongée (25,35,75,95), reliée au générateur haute tension et couplée à une ouverture (22,72,92) de la piste conductrice (30,70,90). 10. Système d'allumage selon la 1, caractérisé en ce que le nombre de sites aptes à émettre un arc électrique est supérieur à cinquante. 11. Moteur à combustion interne caractérisé en qu'il est équipé d'un système 10 d'allumage conforme à l'une quelconque des précédentes. | F,H | F02,H01 | F02P,H01T | F02P 15,H01T 13 | F02P 15/00,H01T 13/46 |
FR2896226 | A1 | DISPOSITIF DE GRAISSAGE DE CHAINE DE TRANSMISSION | 20,070,720 | -1- la présente invention concerne un dispositif de graissage de chaînes de transmission pour motocyclette le graissage de ces chaînes se fait vers l'intérieur pour un meilleur graissage à l'aide d'une bombe de graisse traditionnel que l'on pulvérise sur celle-ci certaines n'otocyclettes possèdent une béquille centrale et rendent plus facile son graissage une fois mise sur la béquille central la plupart de leurs propriétaires pour rendre la tâche encore plus facile et moins fastidieux mettent en route la motocyclette et de ce fait la roue et la chaîne de transmission se trouvent en rotation mécaniquement et donc aucun moyen de stopper d'urgence la machine ci une manche se trouve happée par cette chaîne et l'incident peut être grave n'oublions pas que la plupart de ces machines ne possèdent pas de béquille centrale et rendent cette tâche encore plus fastidieux de ce fait leurs propriétaires ne recul Înt devant rien et laissant leur imagination pour facilité cette tâche se mettent encore plus en danger le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients et élimine tous risques de blessures graves il comporte en effet selon une première caractéristi que une bombe de graisse traditionnelle mise sous pression qui se clipsera sur un support en plastique qui lui est fixé sur une durite coudée aussi en plastique au bout de celte durite on emboutira un robinet toujours en plastique et à son extrémité une durite en cuivre recuite pour sa malléabilité avec un embout pour pulvériser la graisse sur la chaîne de transmission un aimant sera fixé sur la durite coudée pour placer tout le dispositif de graissage où l'utilisateur le désirera sur le bras oscillant de la moto grâce à une plaquette metallique et autocollante le passage de la graisse pourra se faire électriquement avec un bouton poussoir placé sur le poste de pilotage et permettra de commander une électrovanne pour le passage de la graisse ce dispositif remplacera le robinet en plastique la figure 1 représente en coupe le dispositif de l'invention la figure 2 représente en coupe une variante de ce dispositif en référence à ces dessins ce dispositif comporte une bombe de graisse mise sous pression (1) un support (2) pour le maintien de la bombe de graisse qui sera moulé sur une durite coudée (3) auquel on emboutit un robinet (4) pour le passage de la graisse une durite (5) et à son extrémité un embout (6) pour pulvériser la graisse sur la chaîne de transmi,;sion le dispositif pourra être accrocher sur le bras oscillant de la motocyclette avec un aimant (7) qui sera moulé sur la durite coudée (3) une plaquette en métal et autocollante (8) pour la fixation du dispositif son utilisateur pourra la coller à un endroit le plus approprier pour un graissage optimal sur le bras oscillant de la motocyclette selon la réalisation de la figure :?, le passage de la graisse pourra se faire électriquement avec une électrovanne el remplacera le robinet (4) elle sera commandée par un bouton poussoir placé sur le poste de pilotage cette commande permettra le passage de la graisse électrique et plus mécanique le dispositif selon l'invention est tout particulièrement destiné au graissage de tous types de chaînes de transmission évoluant à l'aire libre | The device has a pressurized grease spray (1) clipped on a plastic support (2) to which a bent hose (3) is connected, where a tap (4) and a copper hose (5) with an end (6) are stamped in the hose (3) for pulverizing grease on a power transmission chain of the motorcycle. A magnet is molded on the hose and a plate is self adhesive (8) and made of metal for fixing the device on oscillating arms of a motor vehicle. | 1) Dispositif de graissage de chaîne de transmission pour motocyclette, caractérisé en ce qu'il comporte une bombe de graisse sous pression (1) venant se clipser sur un support en plastique (2) auquel se rapporte une durite coudée (3) sur laquelle on emboutit un robinet (4) dont l'extrémité est équipée d'une durite en cuivre recuit (5), pour sa malléabilité, à laquelle est fixé un embout (6) pour pulvériser la graisse ; le dispositif se fixe grâce à un aimant moulé sur la durite coudée (3) et une plaquette en métal et autocollante (8) de sorte que l'utilisateur puisse le coller où il le désire sur le bras oscillant de la motocyclette afin d'obtenir le meilleur graissage pour sa chaîne de transmission. 2) Dispositif selon la n 1, caractérisé en ce que le robinet (4) est remplacé par une électrovanne ; le graissage de la chaîne se fait alors électriquement et non plus mécaniquement, et est commandé depuis le poste de pilotage par un bouton poussoir placé à l'endroit désiré par l'utilisateur afin de ne pas gêner son pilotage. | B,F | B62,F16 | B62J,B62M,F16N | B62J 31,B62M 9,F16N 7 | B62J 31/00,B62M 9/00,F16N 7/30,F16N 7/34 |
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