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FR2897391
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE DETECTION D'UN COLMATAGE PAR DES PARTICULES INCOMBUSTIBLES D'UN FILTRE A PARTICULES DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,817
L'invention porte sur des systèmes et procédés de détection d'un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules de véhicule automobile. Les moteurs à combustion interne produisent des gaz d'échappement qui contiennent des substances polluantes et des particules qu'il est nécessaire de traiter. Les seuils admis pour les émissions de gaz polluants et de particules des véhicules automobiles sont régulièrement revus à la baisse dans le cadre de l'évolution des réglementations sur la pollution. Ainsi, la présence de filtres à particules sur les véhicules automobiles se généralise. Ces filtres à particules permettent de filtrer les gaz d'échappement des moteurs à combustion interne et retiennent les particules nocives. Les particules filtrées comprennent des particules combustibles, et des particules incombustibles. Des particules combustibles sont brûlées à intervalles réguliers par une régénération du filtre à particules gérée par une unité de commande électronique embarquée à bord du véhicule. Lors d'une phase de régénération, la température dans le filtre à particules est de l'ordre de 600 C minimum nécessaire à la combustion des suies. Les particules incombustibles sont issues de l'huile de lubrification du moteur. En effet, le moteur consomme, pour son 2 fonctionnement, une partie de l'huile de lubrification de ces différents organes Cette huile se retrouve dans les gaz d'échappement sous forme de particules qui sont filtrées par le filtre à particules. La régénération par combustion du filtre à particules ne permet pas de détruire les composés métalliques de cette huile. L'incapacité à déterminer si un filtre à particules est colmaté par des particules combustibles ou par des particules incombustibles, peut engendrer un remplacement injustifié du filtre à particules essentiellement colmaté par des particules combustibles, ou un maintien injustifié du filtre à particules colmaté par des particules incombustibles qui devrait être changé. Aussii, un but de l'invention est de remédier à ces problèmes. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de détection d'un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules de véhicule automobile doté d'une unité de commande électronique interne. Le système comprend une unité de commande électronique externe apte à commander, en coopération avec ladite unité de commande électronique interne, une phase de pré-régénération et une phase de régénération par combustion du filtre à particules, à commander le fonctionnement du moteur de sorte que la température dudit filtre à particules est asservie sur un profil de températures prédéterminé durant lesdites phases de pré-régénération et de régénération, et à calculer la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules. Un tel système permet de déterminer de manière fiable s'il est nécessaire ou non de changer le filtre à particules. Ainsi, le filtre à particules n'est pas changé lorsque son colmatage est essentiellement dû à des particules combustibles, et le filtre à particules est changé lorsque son colmatage est essentiellement dû à des particules incombustibles. Selon un mode de réalisation, le système comprend des moyens de détection et des moyens d'alerte d'un colmatage du filtre à particules résistant à des phases de régénération par combustion effectuées lors de roulage du véhicule. Ainsi, le conducteur du véhicule est alerté de la présence d'un colmatage du filtre à particules qui résiste aux phases de régénération par combustion effectuées lors de roulage du véhicule. Selon un mode de réalisation, le système comprend des moyens de commande du fonctionnement du moteur adaptés pour asservir la température du filtre à particules sur ledit profil de températures prédéterminé lors desdites phases de pré-régénération et de régénération dudit filtre à particules. Selon un mode de réalisation, le système, dans lequel ladite unité de commande électronique externe est apte à calculer la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules à partir de la pression différentielle aux bornes dudit filtre à particules, du débit volumique de gaz d'échappement traversant ledit filtre à particules, et de valeurs de paramètres de fonctionnement du moteur transmis par ladite unité de commande électronique interne. Ainsi la masse de particules combustibles présente dans le colmatage du filtre est connue. Dans un mode de réalisation, lesdits paramètres de fonctionnement du moteur comprennent la masse de suies initiale détectée, le débit d'alimentation en air frais du moteur, le débit d'alimentation en carburant du moteur, la température des gaz en entrée du filtre à particules, la température des gaz en sortie du filtre à 4 particules, et le taux d'oxygène dans les gaz traversant le filtre à particules. Selon un mode de réalisation, les moyens de détection comprennent des moyens de déterminétion de la pression différentielle aux bornes du filtre à particules, et/ou un premier débitmètre de mesure du débit d'alimentation en air frais du moteur, et/ou un premier débitmètre de mesure du débit d'alimentation en carburant du moteur, et/ou un premier capteur de mesure de la température des gaz en entrée du filtre à particules, et/ou un capteur de mesure du taux d'oxygène dans les gaz traversant le filtre à particules, et un deuxième capteur de mesure de la température des gaz en sortie du filtre à particules. Selon un mode de réalisation, ledit profil de températures prédéterminé, comprend des températures de l'ordre de 200 C durant la phase de pré-régénération, et des températures de l'ordre de 600 C durant la phase de régénération. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé une unité de commande électronique externe apte à commander, en coopération avec une unité de commande électronique interne de véhicule automobile, des phases de pré-régénération et de régénération par combustion du filtre à particules, à commander le fonctionnement du moteur de sorte que la température dudit filtre à particules est asservie sur un profil de températures prédéterminé durant lesdites phases de pré-régénération et de régénération, et à calculer la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un procédé de détection d'un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules de véhicule automobile doté d'une unité de commande électronique interne. On effectue une phase de pré-régénération suivie d'une phase de régénération par combustion du filtre à particules à partir d'une unité de commande électronique externe gérant des valeurs de paramètres de fonctionnement du moteur de manière à asservir la température dudit filtre à particules sur un 5 profil de températures prédéterminé durant lesdites phases de pré-régénération et de régénération. On calcule la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules, en utilisant l'unité de commande électronique externe mise en coopération avec l'unité de commande électronique interne. Selon un mode de mise en oeuvre, on détecte précédemment un colmatage du filtre à particules résistant à des phases de régénération par combustion effectuées lors de roulage du véhicule. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est un schéma synoptique d'un mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention ; -la figure 2 est un schéma synoptique d'une unité de commande électronique externe selon un aspect de l'invention ; et - la figure 3 est un schéma synoptique illustrant un mode de mise en oeuvre du procédé selon un aspect de l'invention. Tel qu'il est illustré sur la figure 1, le système 1 de détection d'un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules 2 d'un véhicule automobile 3, comprend une unité de commande électronique externe 4. Le véhicule 3 est doté d'un moteur à combustion interne 5 comprenant une arrivée d'air 6 et une arrivée de carburant 7. Le véhicule automobile 3 est également muni d'une unité de commande électronique interne 8 et d'une ligne d'échappement 9 du moteur 5. Sur la ligne d'échappement 9, sont montés un catalyseur d'oxydation 10 et le filtre à particules 2 disposé en aval du catalyseur d'oxydation 10. Un premier débitmètre 11 est disposé dans l'arrivée d'air 6 du moteur 5 pour mesurer le débit d'alimentation en air frais du moteur 5 et transmettre la valeur de cette mesure à l'unité de commande électronique interne 8 par une connexion 12. Un deuxième débitmètre 13 est disposé dans l'arrivée de carburant 7 pour mesurer le débit d'alimentation en carburant du moteur 5 et transmettre cette valeur de mesure à l'unité de commande électronique interne 8, par une connexion 14. Les débitmètres 11 et 13 peut être remplacés par des moyens de détermination du débit d'alimentation en air frais du moteur 5, par exemple réalisés sous forme logicielle ou électronique. Un premier capteur de température 15 est disposé en amont du filtre à particules 2 pour mesurer la température des gaz en entrée du filtre à particules 2. La mesure de la température des gaz en entrée du filtre à particules 2 est transmise à l'unité de commande électronique interne 8 par une connexion 16. En outre, un deuxième capteur de température 17 est disposé dans la ligne d'échappement 9 en aval du filtre à particules 2, pour mesurer la température des gaz en sortie du filtre à particules 2. La valeur de la mesure de la température des gaz en sortie du filtre à particules 2 est transmise à l'unité de commande électronique interne 8 par une connexion 18. 7 Un capteur 19 permet de mesurer le taux d'oxygène dans les gaz traversant le filtre à particules 2, et transmet la valeur correspondante à l'unité de commande électronique interne 8 par une connexion 20. Le capteur 19 peut être remplacé par des moyens de détermination du taux d'oxygène dans les gaz traversant le filtre à particules 2, par exemple réalisés sous forme logicielle ou électronique. En outre, un capteur 21 de mesure de la pression différentielle aux bornes du filtre à particules 2 transmet à l'unité de commande électronique interne 8 la valeur de la pression différentielle aux bornes du filtre à particules 2 par une connexion 22. La valeur de la pression différentielle aux bornes du filtre participe, lors de roulage du véhicule, à l'élaboration de la masse de suies présente dans le filtre à particules 2. Le fonctionnement du moteur à combustion interne 5 est commandé par l'unité de commande électronique interne 8 par l'intermédiaire d'un faisceau de connexion 23. L'unité de commande électronique externe 4 comprend un module de commande 24 et un module de calcul 25. L'unité de commande électronique externe 4 est connectée à l'unité de commande électronique interne 8 par une connexion 26, qui peut, par exemple, être réalisée sous la forme d'une connexion filaire ou d'une connexion radio. Le module de commande 24 permet de commander l'unité de commande électronique interne 8, et le module de calcul 25 permet de calculer la quantité de particules détruites lors d'une phase de régénération par combustion du filtre à particules 2 à température prédéterminée. 8 En outre, le véhicule 3 est muni d'un moyen d'alerte, réalisé sous la forme d'un voyant lumineux 27 dédié, pour alerter le conducteur lors de la détection par l'unité de commande électronique interne 8, d'un colmatage du filtre à particules 2 résistant à des phases de régénération par combustion effectuées lors de roulages du véhicule 3. La figure 2 représente l'unité de commande électronique externe 4 apte à être utilisée au sein d'un système de détection d'un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules de véhicule automobile, par exemple, tel que décrit précédemment (figure 1). La figure 3 illustre un exemple de fonctionnement d'un système selon la figure 1. L'unité de commande électronique interne 8 détecte un colmatage du filtre à particules 2 résistant à des phases de régénération par combustion effectuées lors de roulage du véhicule 3 (étape 30). Le conducteur du véhicule 3 est informé de ce colmatage, par allumage du voyant lumineux 27. Le conducteur peut alors amener son véhicule 3 à un centre de réparation de véhicules. L'unité de commande électronique interne 8 est alors connectée à l'unité de commande électronique externe 4 par la connexion 26. La connexion 26 peut, par exemple, être une liaison filaire ou une liaison sans fil. Le module de commande 24 de l'unité de commande électronique externe 4 commande alors l'unité de commande électronique interne 8, de manière à ce que l'unité de commande électronique interne 8 gère, sur commande, le fonctionnement du 9 moteur à combustion interne 5, de manière à asservir (étape 31) la température du filtre à particules 2 sur un profil de températures prédéterminé durant les phases de pré-régénération et de régénération. Par exemple, le profil de températures prédéterminé comprend un ensemble de températures successives de l'ordre de 200 C lors de la phase de pré-régénération (en début de profil), et un ensemble de températures successives de l'ordre de 600 C lors de la phase de régénération (en fin de profil). Il s'agit d'un profil de températures répétable, permettant de préparer la phase de régénération durant la phase de pré-régénération, les conditions de températures répétables permettant de pouvoir calculer la niasse de particules brulées durant la phase de régénération du filtre à particules 2. Le module de commande 24 commande alors, par l'intermédiaire et en coopération avec l'unité de commande électronique interne 8, une régénération par combustion du filtre à particules 2 à température stabilisée (étape 32). Les paramètres de fonctionnement du moteur 5 sont alors gérés de façon que la température du filtre à particules reste sensiblement stabilisée à la valeur prédéterminée durant toute la phase de régénération par combustion. Le module de calcul 25, après avoir reçu des informations de l'unité de commande électronique interne 8, comprenant la masse de suies initiale détectée, le débit d'alimentation en air frais du moteur 5, le débit d'alimentation en carburant du moteur 5, la température des gaz en entrée du filtre à particules 2, la température des gaz en sortie du filtre à particules 2, et le taux d'oxygène dans les gaz traversant le filtre à particules 2, calcule la quantité de particules détruites lors de 10 ladite phase de régénération par combustion du filtre à particules 2 (étape 33). Le module de calcul 25 met en oeuvre une méthode de calcul prédéterminée initialisée avec les valeurs des informations transmises par l'unité de commande électronique interne 8. A partir de cette quantité de particules détruites lors de cette régénération par combustion, le module de calcul 25 calcule directement un niveau d'encrassement du filtre représentatif de la quantité de particules incombustibles présentes dans le filtre à particules 2. Ainsi, l'invention permet de déterminer s'il est nécessaire ou non de changer un filtre à particules colmaté, dont le colmatage résiste à des phases de régénération par combustion effectuées lors de roulages du véhicule, ou si cette phase de régénération est suffisante pour prolonger la durée d'utilisation du filtre à particules
Le système (1) de détection détecte un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules (2) de véhicule automobile (3) doté d'une unité de commande électronique interne (8). Le système comprend une unité de commande électronique externe (4) apte à commander, en coopération avec ladite unité de commande électronique interne (8), une phase de pré-régénération et une phase de régénération par combustion du filtre à particules (2), à commander le fonctionnement du moteur (5) de sorte que la température dudit filtre à particules (2) est asservie sur un profil de températures prédéterminé durant lesdites phases de pré-régénération et de régénération, et à calculer la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules (2).
1. Système (1) de détection d'un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules (2) de véhicule automobile (3) doté d'une unité de commande électronique interne (8), caractérisé en ce qu'il comprend une unité de commande électronique externe (4) apte à commander, en coopération avec ladite unité de commande électronique interne (8), une phase de pré-régénération et une phase de régénération par combustion du filtre à particules (2), à commander le fonctionnement du moteur (5) de sorte que la température dudit filtre à particules (2) est asservie sur un profil de températures prédéterminé durant lesdites phases de pré-régénération et de régénération, et à calculer la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules (2). 2. Système selon la 1, comprenant des moyens de détection et des moyens d'alerte (27) d'un colmatage du filtre à particules (2) résistant à des phases de régénération par combustion effectuées lors de roulages du véhicule (3). 3. Système selon la 2, comprenant des moyens de commande (24) du fonctionnement du moteur adaptés pour asservir la température du filtre à particules (2) sur ledit profil de températures prédéterminé lors desdites phases de pré-régénération et de régénération dudit filtre à particules (2). 4. Système selon l'une des précédentes, dans lequel ladite unité de commande électronique externe (4) est apte à calculer la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules (2) à partir de la pression différentielle aux bornes dudit filtre à particules (2), du débit volumique de gaz d'échappement traversant ledit filtre à particules (2), et de valeurs de paramètres de fonctionnement du moteur (5) transmis par ladite unité de commande électronique interne (8). 5. Système selon la 4, dans lequel lesdits paramètres de fonctionnement du moteur (5) comprennent la masse de suies initiale détectée, le débit d'alimentation en air frais du moteur (5), le débit d'alimentation en carburant du moteur (5), la température des gaz en entrée du filtre à particules (2), la température des gaz en sortie du filtre à particules (2), et le taux d'oxygène dans les gaz traversant le filtre à particules (2). 6. Système selon la 5, dans lequel lesdits moyens de détection comprennent des moyens de détermination de la pression différentielle (21) aux bornes du filtre à particules (2), et/ou un premier débitmètre (11) de mesure du débit d'alimentation en air frais du moteur (5), et/ou un deuxième débitmètre (13) de mesure du débit d'alimentation en carburant du moteur (5), et/ou un premier capteur (15) de mesure de la température des gaz en entrée du filtre à particules (2), et/ou un capteur (19) de mesure du taux d'oxygène dans les gaz traversant le filtre à particules(2), et un deuxième capteur (17) de mesure de la température des gaz en sortie du filtre à particules (2). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit profil de températures prédéterminé, comprend des températures de l'ordre de 200 C durant la phase de pré- régénération, et des températures de l'ordre de 600 C durant la phase de régénération. 8. Unité de commande électronique externe (4) apte à commander, en coopération avec une unité de commande électronique interne (8) de véhicule automobile (3), des phases de pré-régénération et de régénération par combustion du filtre à particules (2), à commander le fonctionnement du moteur (5) de sorte que la température dudit filtre à particules (2) est asservie sur un profil de températures prédéterminé durant lesdites phases de pré-régénération et de régénération, et à calculer la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules (2). 9. Procédé de détection d'un colmatage par des particules incombustibles d'un filtre à particules (2) de véhicule automobile (3) doté d'une unité de commande électronique interne (8), caractérisé en ce que : on effectue une phase de pré-régénération suivie d'une phase de régénération (32) par combustion du filtre à particules (2) à partir d'une unité de commande électronique externe (4) gérant des valeurs de paramètres de fonctionnement du moteur (5) de manière à asservir la température dudit filtre à particules (2) sur un profil de températures prédéterminé durant lesdites phases de pré-régénération et de régénération ; et on calcule (33) la quantité de particules détruites lors de ladite phase de régénération par combustion dudit filtre à particules (2), en utilisant l'unité de commande électronique externe (4) mise en coopération avec l'unité de commande électronique interne (8). 10. Procédé selon la 9, dans lequel on détecte (30) précédemment un colmatage du filtre à particules résistant à des phases de régénération par combustion effectuées lors de roulages du véhicule.
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/023,F01N 3/035,F01N 3/20
FR2902539
A3
ECRAN AVEC MODULE EXTERNE
20,071,221
La présente invention concerne un écran et plus particulièrement un écran avec un module externe. ANTÉRIORITÉ DE L'INVENTION L'ordinateur est devenu un outil indispensable dans la vie quotidienne de la plupart des gens et joue un rôle important dans la communication entre les gens. L'ordinateur réussit à réduire les distances entre les différents endroits dans le monde. Avec l'écran d'ordinateur, les gens peuvent facilement voir ce qui se passe à l'autre bout du monde ou même dans l'espace. Par conséquent, la conception d'un écran avancé satisfaisant les exigences de la plupart des utilisateurs d'ordinateur est devenu ainsi l'une des issues importantes de la société moderne. Un écran d'ordinateur conventionnel peut seulement afficher des images sans aucune autre fonction supplémentaire. Par conséquent, de nombreux fichiers enregistrés sur un média de stockage et tous les appareils externes doivent être connectés à un 1 ordinateur hôte via des câbles et fils particuliers afin de permettre aux données stockées dans le média de stockage et les appareils externes d'être traités dans l'ordinateur hôte. Ce n'est de toute évidence pas une bonne conception du point de vue des gens modernes qui recherchent la simplicité, l'efficacité et l'esthétique. L'inventeur a donc essayé de développer un écran avec un module externe afin de résoudre les problèmes existant dans les écrans d'ordinateur conventionnels. ABRÉGÉ DE L'INVENTION Un but principal de la présente invention est de fournir un écran avec un module externe qui est connecté à un tube d'ordinateur via une puce de contrôle située à l'intérieur d'une base de l'écran afin que les signaux des appareils externes connectés au module externe puissent être transmis vers l'ordinateur hôte pour opération sans avoir besoin de recourir à des fils et/ou câbles prenant de la place. Un autre objet de la présente invention est de fournir un écran avec module externe qui est équipé d'une fente de lecteur de carte tout-en-un pour lire les données 2 des différents types de cartes mémoires sans avoir besoin d'utiliser un lecteur de carte externe. L'espace nécessaire pour le lecteur de carte externe est ainsi économisée. Un autre but de la présente invention est de fournir un écran avec module externe qui comprend une base qui est compatible avec des panneaux d'affichage de dimensions différentes. 10 Pour parvenir aux buts ci-dessus et autres buts, l'écran avec module externe, selon le mode de réalisation préférée de la présente invention, comprend un panneau d'affichage et une base connectée au panneau 15 d'affichage via une partie connective. La base est équipée à l'extrémité avant d'au moins un connecteur USB pour connecter au moins un appareil externe sur les deux côtés latéraux avec au moins deux haut-parleurs et sur la partie avant d'au moins une fente de réception 20 pour recevoir et connecter électriquement au moins un produit électronique amovible ; la partie connective est équipée au niveau d'une surface latérale d' au moins une fente de lecteur de carte tout-en-un. Une puce de contrôle est fournie à l'intérieur de la 25 base pour recevoir les signaux des appareils externes connectés au connecteur USB, de la fente de réception, 3 de la fente du lecteur carte tout-en-un et/ou des haut-parleurs. Les signaux reçus sont ensuite transmis depuis la puce de contrôle via un connecteur fourni sur la base vers un ordinateur hôte pour opération, et tous les résultats de l'opération sont ensuite transmis via la puce de contrôle vers la base et/ou le panneau d'affichage. L'écran avec module externe selon la présente invention peut être appliqué dans des écrans avec les mêmes spécifications, pour que les produits électriques amovibles puissent être connectés à l'ordinateur hôte via le module externe sur la base de l'écran sans occuper de l'espace supplémentaire. BRÈVE DESCRIPTION DES SCHÉMAS La structure et les moyens techniques adoptés par la présente invention pour parvenir aux buts ci-dessus et à d'autres buts peuvent être mieux compris en consultant la description détaillée suivante des modes de réalisations préférés et les schémas qui l'accompagnent, sur lesquels Fig.l est une vue perspective avant d'un écran avec module externe selon un mode de réalisation de la 25 présente invention. 4 Fig.2 est une vue arrière fragmentaire élargie de l'écran de la Fig.l; Fig. 3 illustre l'écran avec module externe selon la 5 présente invention utilisée; Fig .4 est une vue avant fragmentaire élargie de 1' écran de la Fig.3; et 10 Fig. 5 est un schéma fonctionnel de la puce de contrôle dans l'écran avec module externe selon la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS 15 Veuillez consulter les Fig. 1 et 2 qui sont respectivement des vues perspectives avant et arrières fragmentaires élargies d'un écran avec module externe selon un mode de réalisation de la présente invention. 20 Comme illustré, la présente invention comprend un écran 10, consistant en un panneau d' affichage 12, une partie connective 14 et une base 16. Le panneau d'affichage 12 est un panneau d'écran plat et connecté à la base 16 via la partie connective 14. 25 La partie connective 14 est équipée au niveau d'une5 surface latérale d'une fente 18 de lecteur de carte tout-en-un pour compatibilité de lecture avec au moins les cartes de types (Compact Flash), MD (MicroDrive), MMC (cartes MultiMedia), MS (Memory Stick), SD (SecureDigital), Mini SD, SM (SmartMedia), et xD (eXtremeDigital). La base 16 est équipée sur une extrémité avant d'au moins un connecteur USB (Universal Serial Bus) 20 pour y connecter un appareil externe 22 (non indiqué sur la Fig. 1) . L' appareil externe 22 peut être, par exemple, un téléphone Internet USB, un microphone USB, une Webcam USB, un disque amovible USB, un boîtier de télévision externe USB, un chargeur de téléphone portable USB, ou n'importe quel appareil de type USB. La base 16 est aussi équipée à l'extrémité arrière d'un connecteur 24 et une douille d'alimentation 26 pour alimenter la base 16. Les côtés latéraux de la base 16 sont équipés de deux haut-parleurs 28 et la partie avant supérieur de la base 16 est équipée d'une fente de réception 30. Veuillez consulter la Fig. 3 qui est une vue perspective avant d'un écran avec module externe selon la présente invention utilisée, et la Fig. 4 qui est une vue élargie fragmentaire de la Fig. 3. Un produit électrique amovible 32 peut être inséré dans la fente de réception 6 pour obtenir du courant ou pour saisir des données via la fente de réception 30. Le produit électrique amovible 32 peut être par exemple un disque amovible pour iPod ou autres produits similaires ou un téléphone portable. La fente de réception 30 peut être changée en fonction du produit électrique amovible 32 utilisé avec l'écran 10 de la présente invention de sorte que l'écran 10 avec module externe soit compatible avec différents types de produits électriques amovibles 32. La Fig . 5 est un schéma fonctionnel d' une puce de contrôle 34 fournie dans la base 16 de l'écran 10 avec module externe selon la présente invention. Veuillez consulter la Fig. 5 ainsi que les Fig. 1 et 3. La puce de contrôle 34 est connectée électriquement à la fente de lecteur de carte 18 tout-en-un, au connecteur 24 USB, aux deux haut-parleurs 28 et a la fente de réception 30 pour recevoir des signaux des appareils externes connectés à ces différents composants, et est connectée à un ordinateur hôte (non indiqué) via le connecteur 24 et un jack d'entrée Audio 241 pour permettre aux signaux reçus par la puce de contrôle 34 d'être transmis vers l'ordinateur hôte pour fonctionnement. Ensuite, tous les résultats de l'opération sont transmis depuis l'ordinateur hôte vers la puce de contrôle 34 dans la base 16 de l'écran 10 pour être affichés sur le panneau 7 d'affichage 12, et n' importe quel son peut être produit via les haut-parleurs 28. De cette façon, les données dans le produit électrique amovible 32 et les autres appareils externes 22 peuvent être lues sans avoir à connecter le produit électrique amovible 32 ou d'autres appareils externes à l'ordinateur hôte via des fils électriques ou câbles. Lorsque les fils de connexion ou les câbles sont omis, un emplacement pour recevoir l'écran 10 doit être propre, rangé, et visuellement agréable. L'alimentation nécessaire aux composants mentionnés ci-dessus inclus dans le module externe sur la base 16 peut être fournie via la douille d'alimentation 26. Par ailleurs, la base 16 peut être utilisée avec des panneaux d' affichage 12 de dimensions différentes. Pour résumer, la présente invention fournit un écran avec module externe pouvant être appliqué dans des écrans aux spécifications similaires pour une connexion pratique et sans fil de produits électriques amovibles fréquemment utilisés sur l'ordinateur hôte afin d'économiser de façon efficace l'espace sinon requis par beaucoup d'appareils externes et câbles de connexion. La présente invention a ainsi été décrite avec un mode 8 de réalisation préféré et on pense que beaucoup de changements et de modifications dans le mode de réalisation décrit peuvent être apportés sans sortir de l'envergure et de l'esprit de l'invention dont les intentions sont d'être limitées uniquement par les revendications ajoutées. 9
Un écran avec module externe comprenant un panneau d'affichage et une base connectée au panneau d'affichage via une partie connective. La base est fournie avec au moins un connecteur USB pour appareils externes, haut-parleurs et au moins une fente de réception pour les produits électriques amovibles; et la partie connective est équipée d'une fente de lecteur de carte tout-en-un. Une puce de contrôle à l' intérieur de la base reçoit des signaux du connecteur USB, de la fente de réception, de la fente du lecteur de carte tout-en-un et des haut-parleurs. Les signaux reçus sont ensuite transmis via un connecteur fourni sur la base vers un ordinateur hôte pour opération, et tous les résultats de l'opération sont ensuite transmis vers la base et/ou le panneau d'affichage. Les produits électriques amovibles peuvent être connectés à l'ordinateur hôte via l'écran avec module externe sans occuper d'espace supplémentaire.
Revendications 1. Un écran avec module externe, comprenant un panneau d'affichage et une base connectée au dit panneau d'affichage via une partie connective ; la dite base étant équipée à l'extrémité avant d'au moins un connecteur USB pour connecter au moins un appareil externe, sur les deux côtés latéraux avec d'au moins deux haut-parleurs, et sur une partie avant supérieure d'au moins une fente de réception pour recevoir et connecter électriquement un produit électrique amovible ; et la dite partie connective étant équipée au niveau d'une surface latérale d'au moins une fente de lecteur de carte tout-en-un ; et, une puce de contrôle fournie à 1' intérieur de la dite base pour recevoir des signaux du dit connecteur USB, de la dite fente de réception, de la dite fente de lecteur de carte tout-en-un et des dits haut-parleurs ; la dite puce de contrôle étant connectée électriquement à un ordinateur hôte via un connecteur fournie à l'extrémité arrière de la dite base, pour que les dits signaux reçus soient transmis vers et traités par le dit ordinateur hôte ; ioet tous les résultats de l'opération sont ensuite transmis depuis le dit ordinateur hôte via la dite puce de commande vers la dite base et/ou le dit panneau d'affichage. 2. L'écran avec module externe comme revendiqué dans la 1, dans laquelle la dite base est aussi équipée à l'extrémité arrière d'une douille d'alimentation pour alimenter la dite base. 10 3. L'écran avec module externe comme revendiqué dans la 1 ou 2, dans laquelle la dite douille d'alimentation permet aussi l'alimentation vers ledit appareil externe, ladite 15 fente de lecteur de carte tout-en-un, le dit produit électronique amovible reçu dans la dite fente de réception et le dit connecteur USB. 4. L'écran avec module externe comme revendiqué dans 20 la 1, dans laquelle au moins un appareil externe est un téléphone Internet USB, un microphone, une Webcam, un disque amovible, un boîtier de télévision et un chargeur de téléphone portable. 25 5. L'écran avec module externe comme revendiqué dansla 1, dans laquelle la dite fente de réception peut être changée selon un type d'au moins dit produit électrique amovible. 6. L'écran avec module externe comme revendiqué selon la 1, dans laquelle au moins un produit électrique amovible est un disque amovible pour iPod ou un autre produit similaire. 7. L'écran avec module externe comme revendiqué dans la 1, dans laquelle au moins un produit électrique est un téléphone portable. 8. L'écran avec module externe comme revendiqué dans la i, dans laquelle la fente de lecteur de carte tout-en-un supporte au moins les cartes CF, MD, MMC, MS, SD, Mini SD, NM et xD. 9. L'écran avec module externe comme revendiqué dans 20 la 1, dans laquelle le dit panneau d'affichage est un écran d'affichage plat. 10.L'écran avec module externe comme revendiqué dans la 1, dans laquelle la dite base est 25 compatible avec les panneaux d'affichage de dimensions différentes. 12
G
G06
G06F
G06F 1,G06F 3
G06F 1/16,G06F 3/14
FR2894846
A1
UTILISATION DE DISPERSANTS POUR CONCENTRER DES MATIERES MINERALES DANS L'EAU, DISPERSIONS OBTENUES ET LEURS UTILISATIONS.
20,070,622
L'invention porte tout d'abord sur une utilisation de nouveaux agents dispersants permettant de concentrer des matieres minerales dans 1'eau. Bile concerne egalement les dispersions aqueuses de matieres minerales alors obtenues, 10 ainsi que leurs utilisations clans des formulations aqueuses contenant des matieres minerales telles que le carbonate de calcium, et notamment dans les domains du papier et plus particulierement dans le cadre de la fabrication de la feuille de papier et du couchage de la feuille de papier, de la peinture, du plastique et de la cosmetique tel que notamment dans la fabrication de pates dentaires. 15 L'homme du metier, fabriquant de dispersions et de suspensions aqueuses de matieres mina-ales telles que notamment le carbonate de calcium, connait depuis fort longtemps 1'utilisation d'agents de dispersion et / ou d'aide au broyage a base d'homopolymeres et / ou de copolymeres acryliques, en vue de maintenir lesdites matieres mina-ales en 20 suspension dans 1'eau a des concentrations en matiere seche elevees et ce, de maniere stable clans le temps. Il connait ainsi les brevets FR 2 603 042, EP 0 100 947, EP 0 127 388, EP 0 129 329 et EP 0 542 644 qui decrivent l'utilisation pour les fins precitees de tels polymeres, 25 totalement ou partiellement neutralises par divers agents de neutralisation, et presentant un poids moleculaire peu eleve. Dans le cadre de ces manes applications, it connait egalement les brevets FR 2 488 814, EP 0 100 948 et EP 0 542 643 qui enseignent 1'utilisation de la fraction 30 d'homopolymeres et / ou de copolymeres acryliques, dont la viscosite specifique est comprise entre 0,3 et 0,8, telle que mesuree par la methode commune decrite dans les brevets concernes. Neanmoins, ces differentes solutions qui permettent d'obtenir des suspensions aqueuses 35 de matieres mina-ales stables dans le temps, ne permettent pas de disperser dans 1'eau et5 ce, avec des teneurs en poids sec de matieres minerales elevees (superieures ou egales a 65 % du poids total de la dispersion), des particules minerales telles que notamment le carbonate de calcium, lorsque celles-ci sont issues du procede suivant : a) broyage des matieres minerales en milieu aqueux sans usage d'agent dispersant et / ou d'agent d'aide au broyage et a faible concentration en matiere seche (1'extrait sec, ou la teneur en poids sec de matiere minerale etant alors inferieure a 40 % par rapport au poids total de la suspension), b) puis concentration mecanique et / ou thermique, en vue d'obtenir des dispersions aqueuses de matieres minerales ayant une teneur en matiere seche superieure ou egale A. 65 % par rapport au poids total de la dispersion, un agent dispersant etant introduit entre 1' etape a) et 1' etape b), et / ou pendant 1' etape b), et / ou pendant et apres l'etape b). Dans la suite de la demande, la Demanderesse pourra faire reference a un tel procede a travers 1'expression "procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant". En vue de resoudre ce probleme technique particulier, 1'homme du metier connait le document EP 0 027 996, qui decrit un procede de fabrication de suspensions aqueuses de matieres minerales par une etape de broyage en milieu humide sans agent dispersant, la suspension etant ensuite filtree, et le gateau de filtration alors obtenu est seche ou transforms par addition d'un agent dispersant en une suspension de faible viscosite ; 1'etape de broyage est realisee a une concentration en matiere seche inferieure a 60 % en poids total de la suspension, et la suspension finale obtenue apres ajout de 1agent dispersant possede une teneur en matiere seche au moins superieure a 80 % de son poids total. Mais si 1'homme du metier ne choisit pas convenablement 1agent dispersant qu'il met en oeuvre, it ne parvient pas a obtenir des teneurs finales en matieres seches suffisamment elevees tout en maintenant un caractere manipulable a la suspension obtenue ; or, rien n'est enseigne a 1'homme du metier sur le choix d'agents dispersants particuliers dans ce document EP 0 027 996, ni sur les conditions experimentales a mettre en oeuvre pour obtenir des teneurs en matiere seche si elevees et des viscosites compatibles avec 1'utilisation d'une telle suspension : un tel document ne lui permet done pas de resoudre le probleme technique de la presente Demande. C'est precisement pour cette raison que 2 autres documents, ulterieurs au document EP 0 027 996 ont aborde le meme probleme technique, mais sous ranee du choix d'agents de dispersion particuliers, qui permettent de resoudre effectivement le probleme technique de la presente Demande. Nous verrons par la suite que ces documents ne sont pas denues d'inconvenients pour Lhomme du metier. Ainsi, 1'homme du metier connait le brevet WO 01 / 048 093, qui enseigne 1'utilisation d'homopolymeres et de copolymeres de 1'acide acrylique avec differents monomeres hydrosolubles allyliques et vinyliques, d'un poids moleculaire correspondant a un indice de viscosite allant de 0,08 a 0,80 selon la methode decrite dans la demande de brevet concernee. Le brevet EP 0 850 685 lui enseigne une autre solution qui consiste en l'utilisation de copolymeres de 1'acide acrylique et de 1'acide maleique, presentant un rapport molaire entre ces deux unites compris entre 2:1 et 10:1, et une masse moleculaire moyenne comprise entre 1 000 et 100 000 Daltons. Enfin, 1'homme du metier connait aussi le document EP 1 147 061, qui decrit un procede proche de celui evoque plus haut, mais neanmoins different. Ce document decrit en effet un procede caracterise par les etapes de fabrication d'une suspension aqueuse diluee de carbonate dont la teneur en poids ne depasse pas 40 %, puis elimination de 1eau pour obtenir une teneur en poids comprise entre 45 % et 65 %, puis ajout eventuel d'agent dispersant, puis elimination subsequente d'eau sous pression reduite pour augmenter la teneur en poids de 5 % au moins, puis enfin traitement mecanique de la suspension obtenue. Ce procede est done different de celui objet de la presente Demande ; it apparait d'autre part plus complexe a mettre en oeuvre, de part le nombre d'etapes plus important, et la necessite de disposer d'un appareillage permettant de travailler sous pression reduite. L'homme du metier a aujourd'hui mis au point une solution nouvelle en vue d'obtenir 35 des dispersions aqueuses de particules minerales telles que notamment du carbonate de calcium, ayant un extrait sec eleve (superieur a 65 % en poids de matieres minerale par rapport au poids total de la dispersion) et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours / minute inferieure a 5 000 mPa.s, au cours d'une &tape de concentration mecanique et / ou thermique, consecutive a une &tape de broyage a faible concentration en matiere seche (inferieure a 40 % en poids de matieres minerale par rapport au poids total de la dispersion), en milieu aqueux et sans usage d'agent dispersant et / ou d'agent d'aide au broyage, ce qu'aucun des documents de fart anterieur ne proposait, a 1'exception des documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685. De plus, les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685 enseignent entre autres que, des homopolymeres et / ou des copolymeres de 1'acide acrylique, totalement ou partiellement neutralises, ne conviennent pas pour disperser dans 1'eau du carbonate de calcium dans le cadre du procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant. Cet enseignement s'entend a 1'exception des homopolymeres et des copolymeres de 1'acide acrylique tres particuliers qui font l'objet des inventions de selection decrites dans les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685. Le caractere tres restrictif de ces solutions n'offre pas un grand degr& de latitude a 1'homme du metier dans le choix des dispersants qu'il souhaite mettre en oeuvre. Or, et de maniere tout a fait surprenante, la presente invention permet a 1'homme du metier d'utiliser des homopolymeres de 1'acide acrylique et ce, sans aucune restriction a leur encontre. En effet, de maniere inattendue, 1'utilisation selon 1'invention d'homopolymeres de l'acide acrylique en combinaison avec un compose mineral fluor& permet justement a 1'homme du metier de disperser du carbonate de calcium selon le procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant. L'homme du metier parvient alors a obtenir de maniere surprenante, notamment compte tenu de I'enseignement prodigue par les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685, des extraits secs &leves (superieurs a 65 % en poids de matieres minerale par rapport au poids total de la dispersion) et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours / minute faible (inferieure a 5 000 mPa.$). Enfin, la presente invention permet a 1'homme du metier d'obtenir, par optimisation du couple forme par 1'homopolymere de 1'acide acrylique et du compose mineral fluor&, des solutions qui s'averent, de maniere surprenante, encore plus performantes que celles proposees dans les documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685 ; certaines des solutions decrites clans la presente Demande permettent en effet a 1'homme du metier d'obtenir des extraits secs tres eleves (superieurs a 70 % en poids de matieres minerale par rapport au poids total de la dispersion) et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours / minute tres faible (inferieure a 500 mPa.s et parfois meme inferieure a 250 mPa.$), ce qui n'est pas revele dans les deux documents WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685. La presente invention repose donc sur une utilisation d'agents dispersants dans un procede de fabrication d'une dispersion aqueuse de matieres minerales, comprenant les etapes de : a) preparation d'une suspension aqueuse de matieres minerales par broyage desdites matieres minerales dans 1'eau sans agent dispersant et / ou agent d'aide au broyage, ladite suspension ayant une concentration en poids sec de matieres minerales inferieure ou egale a 40 % de son poids total, b) concentration de la suspension aqueuse de matieres minerales obtenue au cours de 1'etape a), par des moyens mecaniques et / ou thermiques, en vue d'obtenir une dispersion aqueuse de matieres minerales dont la concentration en poids sec de matieres minerales est au moins egale a 65 % du poids total de ladite dispersion, caracterise en ce que : - au moins un agent dispersant est introduit entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres 1'etape b), sous la forme d'une combinaison : d'au moins un homopolymere de 1' acide acrylique, et d'au moins un compose mineral fluore. Dans le domaine des dispersions aqueuses de carbonate de calcium, la Demanderesse connait l'usage de composes mineraux fluores. 30 35 Ainsi, le document US 3 179 493 enseigne la fabrication d'un carbonate de calcium precipite, finement divise et de haute purete, par reaction entre un sel de calcium et un compose carbonate et ce, en presence d'un compose fluore choisi parmi les fluorures et les silicofluorures de potassium, de sodium et d'ammonium. Quant au document US 3 793 047, it enseigne le traitement de surface d'un carbonate de calcium par des composes fluores (H2SiF6 et MgSiF6), en vue d'obtenir des particules opalescentes, resistantes a l'abrasion et aux acides. D'une part, ces brevets sont tres eloignes de la problematique actuelle de 1'homme du metier, puisque les problemes techniques traites sont tres differents de celui evoque dans le present document. D'autre part, au niveau des solutions mises en oeuvre, les procedes decrits dans ces deux documents different fondamentalement de celui de la presente invention, puisqu'il s'agit d'un procede de fabrication d'un carbonate de calcium (US 3 179 493) et d'un procede de traitement de carbonate de calcium (US 3 793 047). Enfin, les solutions mises en oeuvre clans ces deux documents different egalement de celle de la presente invention, puisqu'elles ne revelent pas la combinaison d'un compose mineral fluore avec un homopolymere de 1'acide acrylique. Aussi, 1'homme du metier a done mis au point de maniere surprenante une solution nouvelle en vue de disperser dans 1'eau, avec une teneur en poids sec de matiere minerale superieure ou egale a 65 % en poids de ladite dispersion et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours par minute inferieure a 5 000 mPa.s, des particules minerales telles que notamment du carbonate de calcium, issues du procede de broyage a faible extrait sec sans agent dispersant puis de concentration a haut extrait sec en presence d'agent dispersant. Cette solution repose sur une utilisation d'agents dispersants dans un procede de fabrication d'une dispersion aqueuse de matieres minerales, comprenant les etapes de : (a) preparation d'une suspension aqueuse de matiere minerale par broyage desdites matieres minerales sans agent dispersant et / ou agent d'aide au broyage, ladite suspension ayant une concentration en poids sec de matieres minerales inferieure ou egale A. 40 % de son poids total, (b) concentration de la suspension aqueuse de matieres minerales obtenue au cours de 35 1'etape a), par des moyens mecaniques et / ou thermiques, en vue d'obtenir une concentration en poids sec de matieres minerales au moins egale a 65 % du poids total de ladite dispersion, caracterise en ce que : - au moins un agent dispersant est introduit entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres l'etape b), sous la forme d'une combinaison : - d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, et d'au moins un compose mineral fluore. Les moyens de concentration mecanique et thermique utilises au cours de 1'etape b) sont choisis parmi ceux bien connus de 1'homme du metier. 15 L'homme du metier pourra aussi utiliser, au moment de son choix -c'est-a-dire entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres 1'etape b)- tout autre agent dispersant de fart anterieur, en vue d'optimiser les caracteristiques de la 20 dispersion finale de matieres minerales qu'il souhaite obtenir. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est caracterisee en ce que la suspension aqueuse de matiere minerale obtenue au cours de 1'etape a) possede une concentration en poids sec de matieres minerales preferentiellement inferieure a 35 %, 25 plus preferentiellement inferieure a 30 %, et en ce que la dispersion aqueuse de matiere minerale obtenue apres 1'etape b) possede une concentration en poids sec de matieres mina-ales preferentiellement superieure a 68 %, plus preferentiellement superieure a 70 %. 30 Cette utilisation est egalement caracterisee en ce que la dispersion aqueuse de matiere mina-ale obtenue immediatement apres 1'etape b) presente une viscosite BrookfieldTM mesuree a 100 tours / minute inferieure a 5 000 mPa.s, preferentiellement inferieure a 2 000 mPa.s, tres preferentiellement inferieure a 1 000 mPa.s, et extremement preferentiellement inferieure a 500 mPa.s. 10 35 L'utilisation d'agents dispersants selon 1'invention est aussi caracterisee en ce que les matieres minerales sont choisies parmi le carbonate de calcium naturel ou synthetique, les dolomies, le kaolin, le talc, le ciment, le gypse, la chaux, la magnesie, le dioxyde de titane, le blanc satin, le trioxyde d'aluminium ou encore le trihydroxyde d'aluminium, les silices, le mica et le melange de ces charges entre elles, comme les melanges talc-carbonate de calcium, carbonate de calcium-kaolin, ou encore les melanges de carbonate de calcium avec le trihydroxyde d'aluminium ou le trioxyde d'aluminium, ou encore les melanges avec des fibres synthetiques ou naturelles ou encore les co-structures des mineraux comme les co-structures talc-carbonate de calcium ou talc- dioxyde de titane, ou leurs melanges. De maniere preferentielle elles sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou le talc ou le kaolin ou leurs melanges De maniere tres preferentielle elles sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou leurs melanges. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce que le compose mineral fluor-6 d'une part et l'homopolymere de 1'acide acrylique d'autre part, sont introduits simultanement, ou en ce qu'on introduit d'abord le compose mineral fluor6 puis 1'homopolymere de 1'acide acrylique, ou d'abord l'homopolymere de 1'acide acrylique puis le compose mineral fluore. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce que le compose mineral fluore et 1'homopolymere de 1'acide acrylique, sont introduits sous forme d'une suspension aqueuse et / ou d'une solution aqueuse lorsqu'ils sont introduits simultanement. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce que le compose mineral fluor-6 est introduit sous forme de poudre et / ou sous forme d'une suspension aqueuse et / ou sous forme d'une solution aqueuse, et en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique est introduit sous forme d'une solution aqueuse lorsque ces deux composes sont introduits l'un apres 1'autre et ce, quel que soft 1'ordre d'introduction. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce qu'il est mis en oeuvre entre 0,1 % et 3,0 %, et preferentiellement entre 0,5 % et 1,5 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce qu'il est mis en oeuvre entre 0,01 % et 0,5 %, et preferentiellement entre 0,05 % et 0,25 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un compose mineral fluor-6. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce que le compose mineral fluor-6 est choisi parmi les composes NaF, NaHF2, H2SiF6, HKF2, FeF2, PbF2, HNH4F2 et leurs melanges, preferentiellement parmi les composes NaF, H2SiF6, HKF2, et leurs melanges, et en ce qu'il est preferentiellement le compose NaF. L'utilisation d'agents dispersants selon 1'invention est aussi caracterisee en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre est neutralise, totalement ou partiellement, par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes et / ou oxydes de calcium, de magnesium, les hydroxydes de sodium, de potassium, ou l'ammoniaque, ou leurs melanges, preferentiellement par un agent de neutralisation choisi parmi 1'hydroxyde de sodium, 1'ammoniaque, ou leurs melanges, tres preferentiellement par un agent de neutralisation qui est l'ammoniaque. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 1 000 et 150 000 Daltons preferentiellement entre 5 000 et 100 000 Daltons et plus preferentiellement entre 15 000 et 80 000 Daltons. L'utilisation d'agents dispersants selon l'invention est aussi caracterisee en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique, presente un taux de neutralisation, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, compris entre 10 et 100 preferentiellement, entre 50 et 100, et plus preferentiellement entre 70 et 100. Un autre objet de 1'invention reside dans les dispersions aqueuses de matieres minerales obtenues par utilisation selon l'invention, clans un procede de fabrication, comprenant les etapes de : 5 (a) preparation d'une suspension aqueuse de matiere minerale par broyage desdites matieres minerales sans agent dispersant et / ou agent d'aide au broyage, ladite suspension ayant une concentration en poids sec de matieres minerales inferieure ou egale a 40 % de son poids total, (b) concentration de la suspension aqueuse de matieres minerales obtenue au cours de l'etape a), par des moyens mecaniques et / ou thermiques, en vue d'obtenir une concentration en poids sec de matieres minerales au moins egale a 65 % du poids total de ladite dispersion, 10 en presence d'au moins un agent dispersant, introduit entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres 1'etape b), ledit agent etant introduit sous la forme d'une combinaison : 15 - d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, et d'au moins un compose mineral fluore. Un autre objet de l'invention repose sur les dispersions aqueuses de matieres minerales, caracterisees en ce qu'elles contiennent : au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, et au moins un compose mineral fluore. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce qu'elles 25 possedent une concentration en poids sec de matieres minerales preferentiellement superieure a 68 %, plus preferentiellement superieure a 70 %. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce que les matieres minerales sont choisies parmi le carbonate de calcium naturel ou synthetique, les dolomies, le kaolin, le talc, le ciment, le gypse, la chaux, la magnesie, le dioxyde de 30 titane, le blanc satin, le trioxyde d'aluminium ou encore le trihydroxyde d'aluminium, les silices, le mica et le melange de ces charges entre elles, comme les melanges talc-carbonate de calcium, carbonate de calcium-kaolin, ou encore les melanges de carbonate de calcium avec le trihydroxyde d'aluminium ou le trioxyde d'aluminium, ou encore les melanges avec des fibres synthetiques ou naturelles ou encore les costructures des mineraux comme les co-structures talc-carbonate de calcium ou talcdioxyde de titane, ou leurs melanges. De maniere preferentielle elles sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou le talc ou le kaolin ou leurs melanges De maniere tres preferentielle elles sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synth&tique ou leurs melanges. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce qu'elles contiennent entre 0,1 % et 3,0 %, preferentiellement entre 0,5 % et 1,5 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce qu'elles contiennent entre 0,01 % et 0,5 %, et preferentiellement entre 0,05 % et 0,25 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, au moins un compose mineral fluor&. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce que le compose mineral fluor& est choisi parmi les composes NaF, NaHF2, H2SiF6, HKF2, FeF2, PbF2, HNH4F2 et leurs melanges, preferentiellement parmi les composes NaF, H2SiF6, HKF2, et leurs melanges, et en ce qu'il est preferentiellement le compose NaF. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre est neutralise, totalement ou partiellement, par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes et / ou oxydes de calcium, de magnesium, les hydroxydes de sodium, de potassium, ou l'ammoniaque, ou leurs melanges, preferentiellement par un agent de neutralisation choisi parmi 1'hydroxyde de sodium, l'ammoniaque, ou leurs melanges, tres preferentiellement par un agent de neutralisation qui est 1'ammoniaque. Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracterisees en ce l'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 1 000 et 150 000 Daltons preferentiellement entre 5 000 et 100 000 Daltons et plus preferentiellement entre 15 000 et 80 000 Daltons.35 Ces dispersions aqueuses de matieres minerales sont aussi caracteris&es en ce 1'homopolymere de 1'acide acrylique, presente un taux de neutralisation, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, compris entre 10 et 100 preferentiellement, entre 50 et 100, et plus preferentiellement entre 70 et 100. Un autre objet de l'invention reside dans l'utilisation de ces dispersions aqueuses dans les domaines de la fabrication de formulations aqueuses contenant des matieres minerales, notamment dans le domaine du papier, et plus particulierement dans la fabrication de la feuille de papier et dans la fabrication de sauces de couchage destinees a la production d'une feuille de papier couchee, dans les secteurs du plastique et de la peinture, ainsi que dans la cosmetique et plus particulierement dans la fabrication de pates dentaires. L'exemple suivant illustre l'invention sans pour autant en limiter la port&e. EXEMPLE 1 Cet exemple illustre l'utilisation d'agents dispersants dans le proc&d& suivant : 20 (a) preparation d'une suspension aqueuse de carbonate de calcium, qui est un marbre de Norvege dont la granulometrie est telle que 75 % en poids des particules ont un diametre inferieur a 1 gm (mesur& par un appareil du type SedigraphTM 5100 commercialise par la societ& MICROMERITICSTM), par broyage dudit carbonate 25 sans agent d'aide au broyage et sans agent dispersant, a une concentration en poids sec de matieres minerales &gale a 20 % du poids total de ladite suspension, (b) puis concentration de la suspension aqueuse de carbonate de calcium ainsi obtenue au cours de 1'etape a) au moyen d'un evaporateur thermique, en vue d'obtenir une 30 concentration en poids sec de matieres mina-ales la plus &levee possible, oil on a mis en oeuvre, au cours de l'etape b) : soit un agent dispersant selon l'invention sous la forme d'une combinaison : d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, totalement ou partiellement neutralise, et d'au moins un compose mineral fluor&. soit un agent dispersant selon fart anterieur. Pour chacun des essais n 1 a 17 on a determine pour chaque dispersion aqueuse de matiere minerale et selon les methodes bien connues de 1'homme du metier, la viscosite BrookfieldTM a 100 tours par minute immediatement apres 1'etape b), a 25 C, note }two to. Essai n 1 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 70 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 13 300 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,075, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 2 Cet essai illustre l'invention et met en euvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1' ammoniaque et de poids moleculaire M,,, &gal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 3 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 50 % en mole 35 des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et 15 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de magnesium, de poids moleculaire Mw, &gala 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 4 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,80 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 40 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium, de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 5 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport aupoids sec de carbonate de calcium : 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de I'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW &gal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 6 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : - 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 60 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW &gal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 7 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 15 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,07, et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 8 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,73 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 40 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M, egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,07, et 0,05 % en poids sec du compose H2SiF6. Essai n 9 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium - 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal A. 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, et 0,25 % en poids sec du compose HKF2. Essai n 10 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 60 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW &gal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,07, et 0,25 % en poids sec du compose HKF2. Essai n 11 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW &gal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,07, -et 0,25 % en poids sec du compose FeF2. Essai n 12 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW &gal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,07, et 0,25 % en poids sec du compose PbF2. Essai n 13 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,70 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 40 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire MW egal a 10 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) &gal a 0,07, - et 0,25 % en poids sec du compose HNH4F2.35 Essai n 14 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M, egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), et 0, 10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 15 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par l'hydroxyde de potassium et de poids moleculaire MW egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), - et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 16 Cet essai illustre 1'invention et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 50 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de magnesium et 30 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium, et de poids moleculaire MW egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), et 0, 10 % en poids sec de fluorure de sodium. Essai n 17 Cet essai illustre l'invention et met en ceuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium : 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique dont 80 % en mole des sites acides sont neutralises par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire M, egal a 50 000 Daltons, et ayant un indice de viscosite egal a 0,8 (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093), et 0,10 % en poids sec de fluorure de sodium. Pour chacun des essais n 1 a 17, les valeurs de la viscosit~ BrookfieldTM mesur~e a t=0, a 25 C, et a une vitesse de rotation de 100 tours / minute (en mPa.$) notee loo t0, et les valeurs de 1'extrait sec (en pourcentage en poids sec de matiere minerale par rapport au poids totale de la dispersion obtenue) note ES, sont indiqu~es dans le tableau 1. dispersant no homopolymere de 1'acide acrylique compose dispersion essai fluore agent taux poids quantite2 nature quantite3 loo o ES (%) neut. neut.' moleculaire (%) (%) (m Pat.$) (%) (Daltons) 1 NaOH 70 13 300 0,75 NaF 0,10 860 71,3 2 NH3 100 10 000 0,75 NaF 0,10 140 71,5 3 NaOH 50 10 000 0,75 NaF 0,10 1340 65,4 Mg(OH)2 15 4 NaOH 40 10 000 0,80 NaF 0,10 4 900 68,3 5 NaOH 80 10 000 0,70 NaF 0,10 2240 65,8 6 NaOH 60 10 000 0,70 NaF 0,10 2420 70,0 7 NaOH 15 10 000 0,75 NaF 0,10 245 70,1 8 NaOH 40 10 000 0,73 H2SiF6 0,05 2470 66,0 9 NaOH 80 10 000 0,70 HKF2 0,25 2460 66,5 NaOH 60 10 000 0,75 HKF2 0,25 2410 65,4 11 NaOH 80 10 000 0,70 FeF2 0,25 1500 71,0 12 NaOH 80 10 000 0,70 PbF2 0,25 2450 65,5 13 NaOH 40 10 000 0,70 HNH4F2 0,25 3 290 65,5 14 NaOH 100 50 000 0,75 NaF 0,10 245 70,1 KOH 100 50 000 0,75 NaF 0,10 555 70,7 16 Mg(OH)2 50 50 000 0,75 NaF 0,10 860 70,0 NaOH 30 17 NaOH 80 50 000 0,75 NaF 0,10 620 71,1 Tableau 1 : caracteristiques des dispersants selon l'invention et valeurs de ES et loo to 10 pour les dispersions obtenues selon l'invention. Dans ce tableau : taux neut.' (%) designe le taux de neutralisation de chaque homopolymere, 15 exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, quantite2 designe la quantite d'homopolymere utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit polymere par rapport au poids sec total de matieres minerales, quantite3 designe la quantite de compose mineral fluore utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit compose mineral fluore par rapport au poids sec total de matieres minerales, loo to designe la viscosite BrookfieldTM mesuree a 100 tours par minute immediatement apres 1'etape b), et notee loo to ES designe 1'extrait sec exprime en pourcentage en poids sec de matieres minerales par rapport au poids total de chaque dispersion. La lecture du tableau 1 demontre dons l'utilisation de dispersants selon l'invention permet de disperser efficacement et a des concentrations en poids sec de matieres minerales superieures a 65 % du poids total de ladite dispersion, des suspensions initiales de carbonate de calcium qui avaient ete broyees sans agent dispersant ni agent d'aide au broyage a une concentration en matiere seche inferieure a 40 % du poids total de ladite suspension. De maniere encore plus avantageuse, ce tableau demontre que l'utilisation de dispersants selon 1'invention permet, dans le procede decrit ci-dessus, d'obtenir des dispersions aqueuses de carbonate de calcium avec des concentrations en poids sec de matieres minerales superieures a 65 %, et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree A. 100 tours par minute inferieure a 5 000 mPa.s. Pour certains essais, on obtient meme de maniere surprenante des concentrations en poids sec de matieres minerales superieures a 70 %, et une viscosite BrookfieldTM immediate mesuree a 100 tours par minute inferieure a 500 mPa.s (cas des essais n 2, 7 et 14). De tels resultats repondent parfaitement a la demande de 1'homme du metier. Essai n 18 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,75 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire egal a 14 000 Daltons. Essai n 19 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,75 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'hydroxyde de sodium et de poids moleculaire &gal a 12 000 Daltons. Essai n 20 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre 0,75 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'ammoniaque et de poids moleculaire egal a 10 000 Daltons. Essai n 21 Cet essai illustre fart anterieur et met en ceuvre 0,80 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de l'acide acrylique totalement neutralise par 1'ammoniaque et de poids moleculaire egal a 10 000 Daltons. Essai n 22 Cet essai illustre fart anterieur et met en ceuvre 0,85 % en poids sec, par rapport au poids sec de carbonate de calcium, d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par 1'ammoniaque et de poids moleculaire egal a 10 000 Daltons. Pour chacun des essais n 18 a 22, les valeurs de la viscosite BrookfieldTM mesuree a t=0, a 25 C, et a une vitesse de rotation de 100 tours / minute (en mPa.$) notee loo t , et les valeurs de 1'extrait sec (en pourcentage en poids sec de matiere minerale par rapport au poids totale de la dispersion obtenue) note ES, sont indiquees dans le tableau 2. no Dispersant Dispersion essai (homopolymere de 1'acide acrylique) agent taux poids quantite2 goo t6 ES neut. neut.' moleculaire (%) (mP0a.$) (%) (%) (Daltons) 18 NaOH 100 14 000 0,75 9 200 65,9 19 NaOH 100 12 000 0,75 5 500 64,9 20 NH3 100 10 000 0,75 5 600 40,0 21 NH3 100 10 000 0,80 5 500 45,1 22 NH3 100 10 000 0,85 6 230 55,2 Tableau 2 : caracteristiques des dispersants selon fart anterieur et valeurs de ES et woo t0 pour les dispersions obtenues.25 Dans ce tableau : - taux neut.l (%) design le taux de neutralisation de chaque homopolymere, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, quantite2 designe la quantite d'homopolymere utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit polymere par rapport au poids sec total de matieres minerales, -!Lioo t0 designe la viscosite BrookfieldTM mesuree a 100 tours par minute immediatement apres 1'etape b), et notee loo to ES designe 1'extrait sec exprime en pourcentage en poids sec de matieres minerales par rapport au poids total de chaque dispersion. La lecture du tableau 2 demontre qu'aucun des essais n 18 a 22 ne permet d'obtenir une viscosite Brookfield -mesuree a 100 tours par minute immediatement apres 1' etape b)- inferieure a 5 000 mPa.s et A. la fois un extrait sec superieur a 65 % en poids de matieres minerales : ceci reste pourtant l'objectif principal de 1'homme du metier a travers le probleme technique que cherche a resoudre la presente Demande. La comparaison avec les resultats figurant dans le tableau 1 demontre donc 1'effet surprenant obtenu par utilisation des polymeres selon 1'invention. Enfin, on a realise un essai mettant en oeuvre un copolymere de 1'acide acrylique et de 1'anhydride maleique tel que decrit dans le document EP 0 850 685 (essai n 23), et un essai mettant en oeuvre un homopolymere de 1'acide acrylique tel que decrit dans le document WO 01 / 048 093 (essai n 24) : ces deux essais illustrent fart anterieur, et mettent en oeuvre lesdits polymeres dans le meme procede que celui decrit pour les essais n 1 a 17. Essai n 23 Cet essai illustre fart anterieur et met en oeuvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium 0,75 % en poids sec d'un copolymere de 1'acide acrylique et de 1'anhydride maleique (dans un melange molaire 3 :1) totalement neutralise par la soude, et de poids moleculaire M, egal A. 22 500 Daltons. Essai n 24 Cet essai illustre fart anterieur et met en euvre, par rapport au poids sec de carbonate de calcium 0,75 % en poids sec d'un homopolymere de 1'acide acrylique totalement neutralise par la soude, et de poids moleculaire MW egal a 50 000 Daltons, et presentant un indice de viscosite (tel que mesure selon la methode decrite dans le document WO 01 / 048 093) egal a 0,8. Pour chacun des essais n 23 et 24, les valeurs de la viscosite BrookfieldTM mesurees a t = 0, a 25 C, et a une vitesse de rotation de 100 tours / minute (en mPa.$) notee loo to, et les valeurs de 1'extrait sec (en pourcentage en poids sec de matiere mina-ale par rapport au poids totale de la dispersion obtenue) note ES, sont indiquees dans le tableau 3. On a egalement reporte dans le tableau 3 les resultats obtenus pour les essais n 2, 7 et 14. dispersant dispersion no invention compose to ES (%) essai / fluore laloo art anterieur (mPa.$) nature agent taux poids quantite2 nature quantite3 neut. neut.' moleculaire (%) (%) (%) (Daltons) 23 art anterieur copolymere NaOH 100 22 500 0,75 - - 260 70,1 24 art anterieur homopolymere NaOH 100 50 000 0,75 - - 5 270 71,8 2 invention homopolymere NH3 100 10 000 0,75 NaF 0,1 140 71,5 7 invention homopolymere NaOH 15 10 000 0,75 NaF 0,1 245 70,1 14 invention homopolymere NaOH 100 50 000 0,75 NaF 0,1 245 70,1 Tableau 3 : caracteristiques des dispersants selon 1'invention et valeurs de ES et loo to pour les dispersions obtenues selon 1'invention. Dans ce tableau : le terme homopolymere designe un homopolymere de l'acide acrylique, le terme copolymere designe un copolymere de l'acide acrylique et de 1'anhydride maleique (dans un melange molaire 3 :1) et de poids moleculaire 22 500 Daltons, - taux neut.' (%) design le taux de neutralisation de chaque homopolymere ou copolymere, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, - quantite2 designe la quantite d'homopolymere ou de copolymere utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit polymere par rapport au poids sec total de matieres minerales, quantite3 designe la quantite de compose mineral fluor-6 utilise, exprimee en pourcentage en poids sec dudit compose mineral fluore par rapport au poids sec total de matieres mina-ales, woo to designe la viscosite BrookfieldTM mesuree a 100 tours par minute immediatement apres l'etape b), et notee }two to, ES designe l'extrait sec exprime en pourcentage en poids sec de matieres mina-ales par rapport au poids total de chaque dispersion. Ces resultats demontrent que 1'utilisation des nouveaux dispersants selon ''invention permet, apres optimisation de ceux-ci, de fournir a 1'homme du metier des solutions encore plus performantes que celles consistant dans les selections tres restrictives proposees dans les deux seuls documents de l'etat de la technique, alors accessibles a lui pour resoudre son probleme (WO 01 / 048 093 et EP 0 850 685). 2425
L'invention consiste en l'utilisation d'agents dispersants, dans un procédé de fabrication d'une dispersion aqueuse de matières minérales, par :a) broyage à faible extrait sec (<= 40 %) desdites matières minérales dans l'eau sans agent dispersant et/ou d'aide au broyage,b) concentration à haut extrait sec (>= 65 %) par des moyens mécaniques et/ou thermiques,caractérisée en ce que :- au moins un agent dispersant est introduit entre l'étape a) et l'étape b), et/ou pendant l'étape b), et / ou pendant et après l'étape b),- sous la forme d'une combinaison :- d'au moins un homopolymère de l'acide acrylique,- et d'au moins un composé minéral fluoré.
1 - Utilisation d'agents dispersants dans un proc&de de fabrication d'une dispersion aqueuse de matieres minerales, comprenant les &tapes de : (a) preparation d'une suspension aqueuse de matiere minerale par broyage desdites matieres mina-ales sans agent dispersant et / ou agent d'aide au broyage, ladite suspension ayant une concentration en poids sec de matieres mina-ales inferieure ou &gale a 40 % de son poids total, (b) concentration de la suspension aqueuse de matieres mina-ales obtenue au cours de 1'etape a), par des moyens mecaniques et / ou thermiques, en vue d'obtenir une concentration en poids sec de matieres mina-ales au moins &gale A. 65 % du poids total de ladite dispersion, caracteris&e en ce que : au moins un agent dispersant est introduit entre 1'&tape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres l'etape b), sous la forme d'une combinaison : - d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, et d'au moins un compose mineral fluor&. 2 - Utilisation d'agents dispersants selon la 1, caracterisee en ce que la suspension aqueuse de matiere minerale obtenue au cours de 1'etape a) possede une concentration en poids sec de matieres minerales preferentiellement inferieure a 35 %, plus preferentiellement inferieure a 30 % (par rapport au poids total de ladite suspension), et en ce que la dispersion aqueuse de matiere minerale obtenue apres 1'etape b) possede une concentration en poids sec de matieres mina-ales preferentiellement superieure a 68 %, plus preferentiellement superieure a 70 % (par rapport au poids total de ladite dispersion). 3 - Utilisation d'agents dispersants selon l'une des 1 ou 2, caracterisee en ce que la dispersion aqueuse de mati&re minerale obtenue immediatement apres 1'etape b) presente une viscosit& BrookfieldTM mesuree A. 100 tours / minute inferieure a 5 000 mPa.s, preferentiellement inferieure A. 2 000 mPa.s, tres preferentiellement inferieure a 1 000 mPa.s, et extremement preferentiellement inferieure a 500 mPa.s. 4 - Utilisation d'agents dispersants selon rune des 1 a 3, caracterisee en ce que les matieres minerales sont choisies parmi le carbonate de calcium naturel ou synthetique, les dolomies, le kaolin, le talc, le ciment, le gypse, la chaux, la magn&sie, le dioxyde de titane, le blanc satin, le trioxyde d'aluminium ou encore le trihydroxyde d'aluminium, les silices, le mica et le melange de ces charges entre elles, comme les melanges talc-carbonate de calcium, carbonate de calcium-kaolin, ou encore les melanges de carbonate de calcium avec le trihydroxyde d'aluminium ou le trioxyde d'aluminium, ou encore les melanges avec des fibres synthetiques ou naturelles ou encore les co-structures des mineraux comme les co-structures talc-carbonate de calcium ou talc-dioxyde de titane, ou leurs melanges. 5 - Utilisation d'agents dispersants selon la 4, caracterisee en ce que les matieres minerales sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou le talc ou le kaolin ou leurs melanges. 6 - Utilisation d'agents dispersants selon la 5, caracterisee en ce que les matieres minerales sont choisies parmi les carbonates de calcium naturel ou synthetique ou leurs melanges. 7 - Utilisation d'agents dispersants selon rune des 1 A. 6, caracterisee en ce que le compose mineral fluor& d'une part et 1'homopolymere de 1'acide acrylique d'autre part, sont introduits simultanement, ou en ce qu'on introduit d'abord le compose mineral fluor& puis 1'homopolymere de 1'acide acrylique, ou d'abord 1'homopolymere de 1'acide acrylique puis le compose mineral fluor&. 8 - Utilisation d'agents dispersants selon 1'une des 1 a 7, caracterisee en ce que le compose mineral fluor& et 1'homopolymere de 1'acide acrylique, sont introduits sous forme d'une suspension aqueuse et / ou d'une solution aqueuse lorsqu'ils sont introduits simultanement. 9 - Utilisation d'agents dispersants selon rune des 1 a 7, caracterisee en ce que le compose mineral fluore est introduit sous forme de poudre et / ou sous forme d'une suspension aqueuse et / ou sous forme d'une solution aqueuse, et en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique est introduit sous forme d'une solution aqueuse, lorsque ces deux composes sont introduits Pun apres 1'autre et ce, quel que soft l'ordre d' introduction. - Utilisation d'agents dispersants selon rune des 1 a 9, caracterisee en ce qu'il est mis en oeuvre entre 0, 1 % et 3,0 %, et preferentiellement entre 0,5 % et 10 1,5 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique. 11 - Utilisation d'agents dispersants selon 1'une des 1 a 10, caracterisee en ce qu'il est mis en oeuvre entre 0,01 % et 0,5 %, et preferentiellement entre 0,05 % et 0,25 %, en poids sec par rapport au poids sec de matieres minerales, d'au moins un compose mineral fluore. 12 - Utilisation d'agents dispersants selon 1'une des 1 a 11, caracterisee en ce que le compose mineral fluore est choisi parmi les composes NaF, NaHF2, H2SiF6, HKF2, FeF2, PbF2, HNH4F2 et leurs melanges. 13 - Utilisation d'agents dispersants selon la 12, caracterisee en ce que le compose mineral fluore est choisi parmi les composes NaF, H2SiF6, HKF2, et leurs melanges. 14 -Utilisation d'agents dispersants selon la 13, caracterisee en ce que le compose mineral fluore est le compose NaF. 15 - Utilisation d'agents dispersants selon rune des 1 a 14, caracterisee 30 en ce que 1'homopolymere de l'acide acrylique mis en oeuvre est neutralise, totalement ou partiellement, par un agent de neutralisation choisi parmi les hydroxydes et / ou oxydes de calcium, de magnesium, les hydroxydes de sodium, de potassium, ou 1'ammoniaque, ou leurs melanges. 35 16 - Utilisation d'agents dispersants selon la 15, caracterisee en ce que1'agent de neutralisation est choisi parmi l'hydroxyde de sodium, 1'ammoniaque, ou leurs melanges. 17 - Utilisation d'agents dispersants selon la 16, caracterisee en ce que 5 1'agent de neutralisation est l'ammoniaque. 18 - Utilisation d'agents dispersants selon tune des 1 A. 17, caracterisee en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 1 000 et 150 000 Daltons. 19 -Utilisation d'agents dispersants selon la 18, caracterisee en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 5 000 et 100 000 Daltons. 15 20 -Utilisation d'agents dispersants selon la 19, caracterisee en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique mis en oeuvre, possede une masse moleculaire moyenne comprise entre 15 000 et 80 000 Daltons. 21 -Utilisation d'agents dispersants selon rune des 1 a 20, caracterisee 20 en ce que 1'homopolymere de 1'acide acrylique, presente un taux de neutralisation, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, compris entre 10 et 100. 22 - Utilisation d'agents dispersants selon la 21, caracterisee en ce que le taux de neutralisation preferentiellement, exprime en pourcentage molaire de sites 25 acides neutralises, est compris entre 50 et 100. 23 - Utilisation d'agents dispersants selon la 22, caracterisee en ce que le taux de neutralisation preferentiellement, exprime en pourcentage molaire de sites acides neutralises, est compris entre 70 et 100. 24 - Dispersions aqueuses de matieres minerales caracterisees en ce qu'elles sont obtenues par utilisation, selon tune des 1 a 23, dans un procede de fabrication d'une dispersion aqueuse de matieres minerales, comprenant les etapes de : 10 30(a) preparation d'une suspension aqueuse de matiere minerale par broyage desdites matieres minerales sans agent dispersant et / ou agent d'aide au broyage, ladite suspension ayant une concentration en poids sec de matieres minerales inferieure ou egale a 40 % de son poids total, (b) concentration de la suspension aqueuse de matieres minerales obtenue au cours de 1'etape a), par des moyens mecaniques et / ou thermiques, en vue d'obtenir une concentration en poids sec de matieres minerales au moins egale a 65 % du poids total de ladite dispersion, d'au moins un agent dispersant qui est introduit entre 1'etape a) et 1'etape b), et / ou pendant 1'etape b), et / ou pendant et apres l'etape b), sous la forme d'une combinaison : d'au moins un homopolymere de 1'acide acrylique, et d'au moins un compose mineral fluore >>. 25 -Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 24, dans la fabrication de formulations aqueuses contenant des matieres minerales. 26 - Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 24, dans le domaine du papier, et plus particulierement dans la fabrication de la feuille de papier et dans la fabrication de sauces de couchage destinees a la production d'une feuille de papier couchee. 27 - Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 24 dans le plastique. 28 -Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 24 dans la peinture. 29 - Utilisation de dispersions aqueuses de matieres minerales selon la 24 30 dans la fabrication de pates dentaires.25
C,A,D
C09,A61,C08,D21
C09K,A61K,A61Q,C08K,C09C,D21H
C09K 23,A61K 8,A61Q 11,C08K 3,C09C 1,C09C 3,D21H 17,D21H 19
C09K 23/52,A61K 8/19,A61Q 11/00,C08K 3/26,C09C 1/00,C09C 3/04,D21H 17/63,D21H 19/64
FR2891954
A1
RACCORD COUDE POUR CABLE ELECTRIQUE MULTIFILS
20,070,413
La présente invention concerne le domaine des raccords de câble électrique à plusieurs fils électriques et celui des 5 connecteurs de câbles électriques en général. On connaît de multiples connecteurs de câble électrique et diverses dispositions de raccordement de câble électrique. La présente demande vise à résoudre un problème souvent rencontré lors de la pose de câblages de puissance comprenant 10 plusieurs fils d'alimentation de forte section dans des espaces restreints. Le problème est que les câblages doivent se plier à de brusques changements de direction, parfois immédiatement en sortie à l'arrière d'un connecteur, sans subir de détérioration. 15 On connaît des connecteurs de câble électrique comportant un raccord coudé comprenant un conduit tubulaire coudé, qui peut être constitué d'une ou deux coques. Pour des fils électriques de faible section, notamment inférieure à un millimètre carré, le conduit coudé peut être réalisé à partir 20 de deux coques en matière plastique. Pour maintenir des câbles électriques d'alimentation de puissance contenant plusieurs fils de forte section, notamment supérieur au millimètre carré, on utilise des raccords coudés comprenant un conduit coudé en métal. Ces conduits métalliques peuvent 25 faire partie d'une prise de raccordement mécanique et de connexion électrique. Le conduit protège contre les détériorations mécaniques d'origine extérieure (frottement, écrasement, cisaillement, chocs). Ces raccords métalliques et ces connecteurs électriques 30 ont pour inconvénients d'être particulièrement lourds, encombrants, coûteux et inadaptables, un type de raccord devant être choisi pour chaque angle de renvoi coudé désiré. L'inconvénient de poids de ces raccords est préjudiciable en particulier pour les applications 35 aéronautiques. Le but de l'invention est de pallier aux inconvénients des solutions actuelles et de réaliser un raccord de câble électrique de puissance multi-fils permettant de réorienter les fils du câble sans leur faire subir d'effort mécanique ni de détérioration, tout en permettant un câblage individuel et un raccordement aisé de chacun de ces fils. Pour cela, il est prévu d'après l'invention un système de raccord coudé comprenant une pièce centrale, formant porteur ou raidisseur, ce porteur central étant formé d'un jonc flexible, notamment en silicone, de forme sensiblement cylindrique avant d'être coudé et comportant plusieurs rainures creusées à sa surface pour recevoir chacune un fil du câble électrique, le jonc contenant, insérée dans sa partie centrale, une tige rigide, notamment une tige métallique, pouvant être coudée de façon à ce que le porteur central forme un renvoi coudé et à imposer une orientation aux fils du câble électrique en sortie du raccord. Le raidisseur central muni des fils du câble électrique logés dans ses gorges peut avantageusement recevoir à une extrémité un élément cylindrique comportant plusieurs perçages pour passer les fils et les immobiliser, puis être revêtu d'une tresse de blindage, d'une ou de plusieurs couches de gainage et d'un manchon de gainage externe, notamment thermorétractable, et/ou être muni d'une bague ou encore d'une pièce de raccordement filetée et peut enfin former ou être intégré dans un connecteur ou une prise de connexion de câble électrique. L'invention concerne un raccord coudé pour câble électrique à plusieurs fils, caractérisé en ce qu'il comporte un porteur central rainuré longitudinal, composé d'un jonc flexible, comportant plusieurs gorges longitudinales espacées circonférentiellement à la surface du jonc, et d'une tige de renfort disposée axialement au coeur du jonc et apte à être coudée. De préférence, la tige de renfort est une tige métallique rigide. De préférence, le jonc est en matériau à base de silicone. Il est prévu que le jonc est de géométrie sensiblement cylindrique suivant la direction longitudinale. Plus précisément, il est prévu que le jonc est à section légèrement décroissante longitudinalement. Selon des caractéristiques avantageuses, chaque gorge a une section transversale en arc de cercle de diamètre D. Chaque gorge présente, à la surface du jonc, une ouverture de largeur inférieure au diamètre de la gorge. En outre, le raccord peut comprendre des éléments de maintien périphérique de fils dans lesdites gorges, en particulier, un ou plusieurs des éléments suivants pris isolément ou en combinaison : - un élément cylindrique comportant plusieurs trous percés parallèlement à l'axe et correspondant, respectivement, au prolongement des gorges du jonc ou alternativement un barillet comportant plusieurs logements aménagés parallèlement à l'axe et correspondant, respectivement, au prolongement des gorges du jonc. De façon avantageuse, la partie axiale du barillet comporte un trou d'ancrage de la tige de renfort, notamment un trou fileté pour fixer une tige de renfort filetée ; et/ou, - une bague annulaire de diamètre supérieur au jonc ; et/ou, - au moins une tresse de blindage ; et/ou, - au moins une couche de gainage périphérique, déposée sur les fils ; et/ou encore, - un manchon de gainage externe. Le gainage peut être thermo-rétractable. Selon une caractéristique additionnelle, le raccord coudé comprend une pièce de raccordement mécanique. L'invention concerne également un connecteur électrique muni d'un tel raccord coudé, en particulier un connecteur pour câble électrique à plusieurs fils, comprenant de telles pièces de raccord coudé et des moyens de raccordement ou de connexion électrique. L'invention concerne encore un câble électrique et/ou un 35 harnais de câblage électrique, comportant au moins un tel raccord coudé. D'autres particularités ou avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la suite de la description donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en regard des figures annexées qui représentent : La figure 1 est une vue de côté d'un porteur central rainuré de raccord coudé selon l'invention ; la figure 2 est une vue d'ensemble complète d'un raccord coudé de câble électrique selon l'invention ; la figure 3 est une autre vue de porteur central montrant le jonc rainuré dans lequel est inséré une tige de renfort avant insertion de fils de câble électrique pour former un raccord coudé selon l'invention ; la figure 4 est une vue du raccord coudé de la figure 3 après insertion de fils de câble électrique dans le jonc rainuré et dans les trous d'un élément cylindrique rapporté, selon l'invention ; la figure 5 est une vue du raccord coudé de la figure 4 inséré dans une bague ou une pièce de raccordement mécanique, selon l'invention ; et, la figure 6 est une vue du raccord coudé de la figure 5 enserré dans un manchon de gainage, selon l'invention. Sur la figure 1 est représenté une pièce rainurée 1 faisant fonction de 'porteur' ou de "raidisseur" et formant l'élément central d'un raccord coudé selon l'invention. Le porteur central 1 se compose d'un jonc rainuré 2 longitudinal d'axe C au coeur duquel est disposé une tige de renfort 3 axiale, le tout étant coudé pour donner sa forme au porteur central 1 et au raccord coudé. Les gorges rainurées 4 du porteur central permettent de loger individuellement plusieurs fils 5 de câble électrique, ici au nombre de quatre, comme représenté sur la figure 2, afin de les immobiliser et de leur imposer une direction de renvoi coudé C conformément à l'invention. La figure 2 montre ainsi que le porteur rainuré 1 de la figure 1 qui forme l'élément central d'un raccord coudé 10 selon l'invention, reçoit plusieurs fils électriques 5 logés dans les rainures 4 creusées à sa périphérie et que les fils électriques 5 sont immobilisés par des éléments de maintien. L'exemple de réalisation de la figure 2 montre que le raccord coudé 10 est muni d'un ensemble d'éléments de maintien optionnels, parmi lesquels on distingue : - un barillet 11 ou élément cylindrique percé de trous 12, dans le prolongement des rainures 4 du porteur central 1, pour faire passer les fils électriques 5, - des éléments de revêtement externe 20, tels que : - une tresse de blindage 21 (simple ou surtressée), - une ou plusieurs couches de gainage 22 périphérique déposée(s) sur les fils 5, notamment sur le câble 6 en sortie 8 du raccord 10, des couches de gainage pouvant aussi couvrir tout ou partie du porteur central et/ou, - un manchon de gainage 23, de préférence coulissant et thermorétractable, couvrant longitudinalement la partie de raccordement 13 et de préférence la longueur L du porteur central 1 ; auxquels peut s'ajouter une bague (non représentée) ou une 20 pièce de raccordement mécanique 13 visible sur la figure 5. On peut ainsi obtenir finalement une prise complète de raccordement mécanique et/ou de connexion électrique comprenant un raccord coudé 10 selon l'invention. 25 Les différentes pièces et les diverses étapes permettant de constituer un raccord coudé de câble électrique selon l'invention vont maintenant être détaillées en regard des figures 3 à 6. Comme représenté sur la figure 3, le porteur central 1 30 se compose d'un jonc 2 relativement flexible dans lequel est disposée une tige de renfort 3 relativement rigide et pouvant être coudée. Le jonc rainuré 2 est formé de préférence d'un matériau à base de silicone. Les silicones conviennent 35 particulièrement à une telle réalisation en raison de leur propriétés de flexibilité et d'isolant électrique. En outre un silicone présente une facilité de moulage ou d'extrusion ce qui permet de réaliser aisément une forme cylindrique creusée de gorges 4 apte à recevoir, à envelopper et à épouser la forme des fils 5. De préférence le jonc est composé d'un silicone fluoré, l'adjonction de fluor permettant aux matières silicones de résister aux fluides aéronautiques, tels que le kérosène, les huiles ou les fluides de commande hydraulique ("skydroll"). De façon avantageuse, un tel jonc silicone est apte à protéger les fils électriques 5 des chocs mécaniques, de l'écrasement, d'un cisaillement, de l'usure par pliure du fil ou par friction (en anglais "fretting") et de façon générale contre leur détérioration. La tige de renfort 3 est formée de préférence d'une tige métallique flexible. La tige peut être réalisée notamment, à titre d'exemple indicatif et non-limitatif, d'acier flexible, non trempé, d'acier inoxydable (par exemple Inox AISI 300 aux normes aéronautiques), d'aluminium, de titane etc.. La tige 3 peut être insérée à l'intérieur du jonc 2 avant courbure ou bien être disposée déjà coudée dans un moule avant injection du matériau à base de silicone pour être moulée directement à l'intérieur du jonc 2. Les régions externes à la périphérie du jonc 2 sont creusées de gorges 4 rainurées s'étendant dans la direction L longitudinale du jonc. Le jonc 2 peut avoir une forme sensiblement cylindrique, avant d'être coudé, avec une section sensiblement constante obtenue par exemple par extrusion ou, de préférence, une section décroissante (allure légèrement conique) obtenue par exemple par moulage. Une section décroissante permet avantageusement d'avoir une première extrémité 7, orientée vers un raccordement de connexion électrique, de section supérieure à une seconde extrémité 8 affectée à la sortie du câblage 6, c'est-à-dire à la sortie de faisceau de fils électriques 5. Au niveau de la première extrémité 7, les gorges rainurées 4 et donc les fils électriques 5 sont écartés les uns par rapport aux autres, ce qui facilite leur connexion tout en maintenant une bonne distance d'isolation électrique, nécessaire en particulier pour des connexions électriques de puissance. Au niveau de la seconde extrémité 8, les gorges 4 convergent et se rejoignent, ce qui permet avantageusement de former un faisceau 6 de fils 5 étroitement serrés à cette seconde extrémité 8 de sortie du câblage 6. De préférence, les gorges convergent à la seconde extrémité en restant séparées par une faible distance, comme visible sur la figure 1 pour le passage de la tige 3. Au niveau de la seconde extrémité 8, les fonds des gorges rainurées 4 peuvent être quasiment en contact tangentiellement entre-elles et/ou avec la tige de renfort 3, comme visible sur la figure 1, tandis qu'à la première extrémité 7, les gorges 4 sont espacées par rapport aux gorges voisines et par rapport à la tige 3 de renfort centrale. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 à 6, le jonc 2 de section légèrement décroissante est tronqué à la longueur L nécessaire pour assurer un renvoi coudé des fils électriques 5 avec un niveau de courbure C acceptable. Sur les figures 1 à 6, le jonc 2 comporte des rainures 4 incurvées inscrites dans un plan et parallèles à la courbe C axiale directrice du jonc 2 matérialisée par la tige 3 de renfort incurvée. Alternativement, les gorges peuvent s'enrouler en hélices torsadées (non représenté) se développant suivant la direction du jonc et imbriquées entre-elles, ce qui permet d'initier un toronnage des fils électriques. La section transversale des gorges est de préférence en arc de cercle, ce qui permet avantageusement d'insérer aisément et d'envelopper parfaitement des fils 5 de section circulaire en les immobilisant. Comme illustré sur la figure 4, chacun des fils électriques 5 est inséré dans le porteur central 1 par la fente d'ouverture extérieure d'une gorge 4 et vient se loger à l'intérieur de la gorge 4. Les gorges 4 présentent avantageusement, à la surface du jonc 2, une ouverture de largeur E inférieure à leur diamètre D (ou à la dimension transversale maximum de la gorge), ce qui permet de maintenir les fils 5 à l'intérieur. La figure 4 montre en outre que pour maintenir les fils 5 immobilisés dans les gorges 4, il est prévu de rapporter un barillet 11 comportant des logements de câble aménagés parallèlement à l'axe dans le prolongement des gorges. Dans l'exemple de la figure 4, le barillet 11 est réalisé simplement sous forme d'un disque ou plus généralement d'un élément cylindrique, percé de trous 12 parallèles à l'axe de l'élément 11 et disposés à des positions correspondant au prolongement des gorges 4 du jonc rainuré 2 du porteur central 1 du raccord coudé 10 selon l'invention. Alternativement le barillet peut prendre la forme d'une roue ou d'une pièce en forme d'étoile qui comporte un moyeu central et des bras rayonnant autour d'évidements en forme de berceau (forme concave arrondie en creux, en hémicycle, en portion de cercle ou de cylindre) pour loger les câbles parallèlement à l'axe. La partie axiale du barillet comporte avantageusement un trou axial lisse ou de préférence fileté (non-illustré), pour fixer et ancrer la tige de renfort axial. Ce point de fixation permet de tenir la tige, de l'immobiliser définitivement dans sa position angulaire de renvoi coudé et de maintenir le câble dans cette position. Le barillet peut être réalisé en acier, notamment en acier inoxydable, en aluminium, en titane, en cuivre ou alternativement en plastique thermodurcissable, notamment en PolyEtherEtherCetone (PEEK). Selon l'illustration de la figure 4, cet élément cylindrique 11, de forme analogue à un barillet ou à une filière, est rapporté à l'extrémité 7 du porteur rainuré 1 et enfilé sur les fils 5 du câble électrique 6, chaque fil 5 passant au travers d'un trou 12 correspondant. De façon avantageuse, les trous 12 de l'élément cylindrique 11 maintiennent les fils 5 immobilisés et les empêchent de s'extraire des gorges 4 du porteur rainuré 1. La figure 4 montre la disposition de l'élément cylindrique 11 évidé pour passer les fils 5 dans le prolongement du porteur rainuré 1 du raccord 10 selon l'invention. Une telle disposition permet de combiner avantageusement une insertion radiale des fils 5 dans les gorges 4 avec une immobilisation des fils 5 par translation axiale de l'élément cylindrique 11, ce qui permet à cet ensemble d'assurer à lui-seul l'immobilisation des fils 5 sans faire appel au gainage externe 20. Alternativement ou cumulativement, les fils 5 peuvent être maintenu dans les gorges 4 par une bague annulaire (non représentée) de diamètre supérieur au jonc 2 que l'on fait coulisser sur le porteur central 1 après insertion des fils 5 de câblage électrique pour les ceinturer. L'ensemble 10 formé par le porteur central 1 contenant les fils 5 de câblage électrique 4 peut notamment être revêtu d'une tresse 21 de blindage et/ou de renfort avant d'engager une telle bague pour maintenir la tresse 21. La figure 5 montre une réalisation dans lequel le raccord coudé est muni d'une pièce 13 de raccordement mécanique de forme tubulaire. La pièce 13 est engagée sur l'ensemble 10 formé par le porteur central 1 et l'élément cylindrique 11 percé dans lesquels sont insérés les fils électriques 5. La pièce 13 de raccordement mécanique est de préférence réalisée en matériau métallique pour faire la jonction entre la tresse de blindage et une paroi cylindrique externe métallique de connecteur reliée à la masse. Comme illustré sur les figures 5 et 6, la pièce 13 de raccordement mécanique est de préférence circulaire et/ou cylindrique, au moins en partie. La pièce de raccordement 13 comporte avantageusement un filetage interne ou externe, ou un autre moyen d'assemblage (baïonnette, etc.). La pièce de raccordement 13 permet avantageusement de solidariser le raccord coudé 10 avec une gaine ou un manchon de gainage externe. Elle peut permettre aussi de fixer le raccord 10 selon l'invention, sur un connecteur ou sur une embase pour former une prise électrique ou une connexion électrique complète. Pour immobiliser définitivement toutes les pièces du raccord 10 (en rotation et en translation) et assurer l'isolation électrique complète du raccord coudé selon l'invention, celui-ci est de préférence revêtu d'un gainage externe isolant, notamment en matériau polymère synthétique. Le gainage externe 20 peut comporter une ou plusieurs couches de gainage 21,22, ainsi qu'éventuellement, un manchon de gainage 23. Selon l'exemple visible sur la figure 2, une gaine 22 recouvre le faisceau 6 de fils 5 du câble électrique issu de la seconde extrémité 8 de sortie de câblage à l'opposé de la première extrémité 7 où s'effectue le raccordement mécanique ainsi que les connexions électriques. Le faisceau de fils électriques 5 du câble 6 peut être noyé dans une ou plusieurs couches de gainage 22 déposée par extrusion ou être pris dans une gaine tubulaire 22 thermo-rétractable. Une telle gaine 22 peut recouvrir seulement le faisceau 6 de fils électriques 5 (toronnés ou non) comme illustré figure 2 et/ou englober l'ensemble des éléments 1 à 6 du raccord coudé 10 selon l'invention. La gaine 22 peut être formée notamment d'une ou de plusieurs couches de gainage armé, tressé ou sur-tressé. L'ensemble des éléments du raccord coudé 10 (porteur rainuré 1, fils 5/ barillet cylindrique 11 évidé / bague / pièce de raccordement 13 et gaine 22, optionnellement) est de préférence enserré dans un manchon 23 de gainage externe. Le manchon de gainage 23 peut laisser la pièce 13 de raccordement mécanique libre en rotation. De préférence, le manchon de gainage 23 est un manchon thermo-rétractable. Le manchon 23 est enfilé sur le câble 6 avant d'assembler les éléments 1 à 5 du raccord coudé 10 selon l'invention et de visser la pièce 13 de raccordement filetée. Le manchon 23 de gainage est rétracté à la chaleur après avoir disposé les fils électriques 5 avec tous les éléments du raccord coudé 10 et notamment après avoir vissé la pièce 13 de raccordement mécanique. Ainsi, de façon avantageuse, tous les éléments 1 à 13 du raccord coudé 10, notamment les fils 5 du câble électrique 6 et la pièce 13 de raccordement mécanique, sont complètement immobilisés en rotation et en translation axiale. Avantageusement, le gainage 20 assure une protection mécanique contre l'usure et les détériorations. Plus généralement, la structure de raccord coudé 10 à jonc flexible 2 central selon l'invention, permet d'obtenir une protection contre les chocs mécaniques et notamment contre un écrasement ou un cisaillement du câble électrique, tout en assurant une courbure C progressive et régulière des fils électriques 5 prévenant leur coupure et l'interruption de la liaison électrique. Avantageusement, la tige 3 de renfort métallique coudée du porteur central 1 donne un point d'ancrage et de la rigidité au porteur central, ce qui fixe l'orientation C des fils électriques 5. L'intérêt essentiel de l'invention est de garantir la viabilité de l'angle d'orientation des fils 5 du câble électrique 6 en sortie du raccord coudé 10, que le gainage ne peut pas assurer à lui seul, surtout dans des câbles électriques 6 de puissance comprenant plusieurs fils 5 d'alimentation de forte section. L'invention s'applique particulièrement bien à la pose de câblages électriques de puissance dans des espaces restreints dans lesquels les câbles 6 doivent se plier à de brusques changements de direction, parfois immédiatement en sortie de prises de raccordement, tout en les protégeant complètement d'éventuelles détériorations. L'invention s'applique en particulier à la réalisation de câblage d'alimentation de puissance à l'intérieur d'appareils aéronautiques, tels que les câbles d'alimentation des équipements électriques des moteurs ou les harnais de puissance des inverseurs de poussée des turbomoteurs.35
L'invention concerne un raccord coudé (10) pour câble électrique (6) à plusieurs fils (5).Selon l'invention, le raccord (10) comprend un porteur central rainuré (1) s'étendant longitudinalement (L), composé d'un jonc flexible (2), comportant plusieurs gorges (4) sensiblement parallèles, et d'une tige de renfort (3), disposée au coeur du jonc (2) et apte à être coudée.
1. Raccord coudé (10) pour câble électrique (6) à plusieurs fils (5), caractérisé en ce qu'il comporte un porteur central rainuré (1) longitudinal (L), composé d'un jonc flexible (2), comportant plusieurs gorges (4) longitudinales espacées circonférentiellement à la surface du jonc, et d'une tige de renfort (3) disposée axialement au coeur du jonc (2) et apte à être coudée. 2. Raccord coudé selon la 1, dans lequel la tige de renfort (3) est une tige métallique rigide. 3. Raccord coudé selon la 1 ou 2, dans lequel le jonc (2) est en matériau à base de silicone. 4. Raccord coudé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le jonc (2) est de géométrie sensiblement cylindrique suivant la direction longitudinale (C, L). 5. Raccord coudé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le jonc (2) est à section (7,8) légèrement décroissante longitudinalement. 6. Raccord coudé selon l'une des 1 à 5, dans lequel chaque gorge (4) a une section transversale en 20 arc de cercle de diamètre D. 7. Raccord coudé selon la 6, dans lequel chaque gorge (4) présente, à la surface du jonc 2, une ouverture de largeur (E) inférieure au diamètre (D) de la gorge (4). 25 8. Raccord coudé selon l'une des 1 à 7, comprenant en outre des éléments (11,13,20) de maintien périphérique de fils dans lesdites gorges (4). 9. Raccord coudé selon la 8, dans lequel les éléments de maintien des fils comprennent un barillet (11) comportant plusieurs logements (12) aménagés parallèlement à l'axe (C) et correspondant, respectivement, au prolongement des gorges (4) du jonc (2). 10. Raccord coudé selon la 8 ou 9, dans lequel la partie axiale du barillet (11) comporte un trou d'ancrage de la tige de renfort (3). 11. Raccord coudé selon la 10, dans lequel le 10 trou axial du barillet et/ou la tige de renfort (3) présente un ou des filetages. 12. Raccord coudé selon l'une des 8 à 11, dans lequel les éléments de maintien des fils comprennent une bague annulaire de diamètre supérieur au jonc. 15 13. Raccord coudé selon l'une des 8 à 12, dans lequel les éléments (20) de maintien des fils comprennent au moins une tresse de blindage (21). 14. Raccord coudé selon l'une des 8 à 13, dans lequel les éléments (20) de maintien des fils 20 comprennent au moins une couche de gainage (21) périphérique (déposée sur les fils). 15. Raccord coudé selon l'une des 8 à 14, dans lequel les éléments (20) de maintien des fils comprennent un manchon (23) de gainage externe. 25 16. Raccord coudé selon la 14 ou 15, dans lequel le gainage (20, 21, 22, 23) est thermo-rétractable. 17. Raccord coudé selon l'une des 1 à 16, comprenant une pièce (13) de raccordement mécanique. 18. Connecteur pour câble électrique, caractérisé en ce qu'il est muni d'un raccord coudé selon l'une des précédentes. 19. Câble électrique, caractérisé en ce qu'il comporte au 5 moins un raccord coudé selon l'une des 1 à 17. 20. Harnais de câblage électrique caractérisé en ce qu'il comporte au moins un raccord coudé selon l'une des 1 à 17.
H
H01,H02
H01R,H01B,H02G
H01R 13,H01B 9,H01R 9,H02G 15
H01R 13/518,H01B 9/00,H01R 9/11,H02G 15/007
FR2899786
A1
MIROIR ECARTEUR ASPIRANT ADAPTE AU DOMAINE DE L'ODONTOLOGIE ET DES SOINS BUCCO-DENTAIRES
20,071,019
La présente invention concerne un . Lors de tels soins, les dentistes utilisent traditionnellement en bouche, outre l'instrument de travail proprement dit (turbine, instru- ment manuel, insert à ultrasons...) d'une part, une pompe à salive à usage unique ayant pour fonction d'éliminer les fluides et débris (salive, sang, spray de la turbine...) et d'autre part un miroir monté à l'extrémité d'un manche rigide ayant pour fonction d'écarter les tissus mous (lèvres, joues, langue) de façon à permettre au praticien d'avoir une vision directe ou in-directe satisfaisante de la zone de travail. Par suite, pour effectuer son travail, le dentiste doit positionner simultanément dans la bouche de son patient trois instruments distincts, à savoir l'instrument de travail, la pompe à salive et le miroir, qui sont très encombrants ce qui entraîne une gêne importante. 15 De plus, lorsque ces trois instruments sont utilisés simultanément, la surface du miroir est rapidement embuée, salie et recouverte de fluides et de débris divers (fraisage, détartrage) ce qui la rend inopérante. Par suite, dans la pratique, tout travail en continu est im- 20 possible et le dentiste doit fréquemment interrompre l'instrument de travail pour faire le point avec le miroir ou déplacer la pompe à salive. Pour remédier à ces inconvénients, on a déjà proposé conformément au document FR 2 848 097 de monter un miroir à l'extrémité de la pompe à salive. 25 Un miroir ainsi relié par la pompe à salive au dispositif d'aspiration équipant le fauteuil dentaire permet une vision satisfaisante de la zone de travail compte tenu du fait que les fluides et les débris sont constamment aspirés. Un tel miroir ne peut toutefois pas donner entière satisfac- 30 tion dans la mesure où sa mise en place est relativement longue et in-commode vu qu'elle nécessite trois manipulations distinctes consistant à enlever l'embout filtre équipant la pompe à salive, à brancher le miroir à l'extrémité de celle-ci et à brancher la pompe à salive sur le dispositif d'aspiration équipant le fauteuil dentaire. 35 De plus, un miroir ainsi conçu ne peut pas remplir la fonction consistant à écarter les tissus mous en cours de travail compte tenu du caractère souple de la pompe à salive qui est en règle générale constituée par un tube en matière plastique renforcé par un fil de laiton. L'élasticité de la pompe à salive fait en outre qu'elle est rapidement déformée sous l'action des joues, langue et lèvres du patient et qu'il est fréquemment nécessaire de la retirer de la bouche pour lui redonner sa forme initiale. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant un miroir écarteur aspirant permettant au dentiste de ne travailler qu'avec deux instruments, ce de manière efficace et continue, ce qui correspond pour lui à un avantage considérable. Selon l'invention, un tel miroir écarteur aspirant est carac- térisé en ce qu'il est constitué par une pièce annulaire présentant une concavité à sa partie interne entourant une surface réfléchissante et se prolongeant par un embout tubulaire ainsi que par un manche tubulaire rigide destiné à être branché par l'une de ses extrémités ou première extrémité sur le dispositif d'aspiration équipant un fauteuil dentaire. Selon l'invention, la pièce annulaire, l'embout tubulaire et le manche tubulaire peuvent constituer un ensemble monobloc. Il est toutefois avantageux que la pièce annulaire et l'embout tubulaire d'une part et le manche tubulaire d'autre part soient constitués par deux éléments distincts de sorte que le manche tubulaire s'emboîte sur l'embout tubulaire. Un tel miroir écarteur aspirant peut, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, être à usage unique ou stérilisable et réutilisable. Il peut à titre d'exemple être réalisé en métal ou en matière plastique ce par coulage. La surface réfléchissante doit ensuite être adjointe lors d'une étape supplémentaire de collage, sertissage... Lorsque le miroir écarteur aspirant est réalisé en matériau plastique, la pièce annulaire et/ ou le manche tubulaire peut(peuvent) avantageusement être rigidifié(és) par un fil de renfort. Dans tous les cas, le miroir écarteur aspirant conforme à l'invention constitue un ensemble suffisamment rigide pour lui permettre d'écarter efficacement et donc de protéger les tissus mous de la zone de travail, et simultanément de faciliter l'accès visuel à cette zone en aspirant les fluides et débris consécutifs au travail en bouche. Il est à noter que la concavité de la pièce annulaire peut ne pas être continue mais interrompue par quelques (en règle générale quatre ou cinq) pattes radiales permettant de renforcer sa structure, de maintenir plus efficacement la surface réfléchissante et de mieux répartir l'aspiration périphérique (mécanique des fluides, effets Venturi et Torricelli). Cette pièce annulaire peut en outre avantageusement être équipée de petites cannelures transversales définissant des rigoles per- mettant d'amener vers la surface du miroir l'eau et la salive qui s'accumulent, en particulier lorsque le praticien travaille sur la mandibule. Le miroir écarteur aspirant objet de l'invention est en effet d'autant plus efficace que la quantité d'eau sur la surface du miroir est 10 importante. Selon l'invention, la surface réfléchissante est en règle générale de forme circulaire mais peut également être ovale, polygonale... ; cette surface réfléchissante peut avantageusement être constituée par un miroir grossissant ou un miroir double face, ce qui augmente la lumino- 15 sité à l'intérieur de la bouche et permet de garantir au praticien un meilleur confort de travail. Les dimensions de cette surface réfléchissante peuvent bien entendu varier sans pour cela sortir du cadre de l'invention ; cette surface a en règle générale un rayon de 18 à 25 mm. 20 Il est à noter que l'aspiration sur la surface est d'autant plus efficace que le périmètre de la pièce annulaire est réduit. La section de la pièce annulaire qui circonscrit la surface réfléchissante peut elle aussi être quelconque sans pour cela sortir du cadre de l'invention (circulaire, triangulaire, en forme de poire...). 25 Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le manche tubulaire rigide est équipé au niveau de sa seconde extrémité contiguë à l'embout tubulaire d'un épaulement délimitant un prolonge-ment de plus faible section destiné à recevoir un accessoire écarteur ayant pour fonction de permettre d'isoler le champ de travail de la langue, des 30 tissus mous et de la salive du patient. Selon l'invention, un tel accessoire écarteur est avantageusement constitué par une branche coudée équipée à l'une de ses extrémités d'une bague de positionnement destinée à être mise en place autour du prolongement du manche tubulaire, et à son extrémité opposée d'un 35 miroir auxiliaire notamment de forme circulaire. En position de travail, un tel miroir auxiliaire doit s'étendre essentiellement parallèlement à la surface réfléchissante de la pièce annulaire. Selon une autre caractéristique de l'invention la pièce annulaire est équipée sur sa périphérie d'une série de petits perçages traversants. Ces perçages traversants, qui sont en règle générale au 5 nombre de quatre ou cinq, permettent d'éviter l'accumulation d'eau et de salive autour du dispositif. Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface externe du manche tubulaire comporte des méplats de façon à faciliter sa préhension. 10 Ce manche tubulaire peut à titre d'exemple avoir une section hexagonale. Il peut toutefois bien entendu également avoir une section circulaire sans pour cela sortir du cadre de l'invention. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de 15 l'invention, le diamètre externe du manche tubulaire au niveau de son extrémité libre correspond au diamètre interne du dispositif d'aspiration équipant le fauteuil dentaire. Cette caractéristique permet de simplifier dans une large mesure le montage du miroir écarteur aspirant sur l'équipement du fau- 20 teuil dentaire dans la mesure où ce montage ne nécessite qu'une seule manipulation consistant à brancher par simple friction le manche tubulaire dans le dispositif d'aspiration, ce qui est rapide et pratique et en outre particulièrement efficace. Après ce branchement, la jonction du manche tubulaire et 25 de la pièce annulaire garantit une parfaite continuité du vide jusqu'au pourtour de la surface réfléchissante, donc une aspiration satisfaisante des fluides et débris. L'aspiration de l'équipement dentaire est en effet ainsi directement distribuée à l'ensemble de la surface réfléchissante. 30 Le miroir écarteur aspirant conforme à l'invention permet donc au praticien de disposer d'un outil particulièrement simple et pratique apte à exercer simultanément et efficacement les fonctions de miroir écarteur et de pompe à salive et lui permettant d'effectuer un travail en continu. 35 Les caractéristiques du miroir écarteur aspirant qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un miroir écarteur aspirant non équipé d'un accessoire écarteur à échelle 2, la figure 2 est une vue agrandie de la pièce annulaire, la figure 3 est une coupe transversale de la pièce annulaire représentée sur la figure 2, et la figure 4 est une vue en perspective similaire à la figure 1 mais représentant le miroir écarteur équipé d'un accessoire écarteur. la figure 5 est une vue éclatée correspondant à la figure 4. Selon les figures 1 et 2, le miroir écarteur aspirant est constitué par une pièce annulaire 1 entourant une surface réfléchissante double face circulaire 2 et se prolongeant par un embout tubulaire 3 comportant un épaulement 4 délimitant un prolongement 5 de plus faible section. Le prolongement 5 de l'embout tubulaire 3 permet l'emboîtement de cet embout sur un manche tubulaire rigide 6. Le manche tubulaire rigide 6 est destiné à être branché par une première de ses extrémités 7 sur le dispositif d'aspiration équipant un fauteuil dentaire non représenté. A cet effet, le diamètre externe du manche tubulaire 6 au 20 niveau de son extrémité libre 7 correspond au diamètre interne de ce dis-positif d'aspiration. Le manche tubulaire 6 comporte à sa partie médiane un tronçon 8 ayant une section octogonale de façon à en faciliter la préhension. 25 Selon la figure 1, le manche tubulaire rigide 6 est équipé au niveau de sa seconde extrémité par laquelle il s'emboîte sur l'embout tubulaire 3 d'un épaulement 9 délimitant un prolongement 10 de plus faible section destiné à recevoir un accessoire écarteur 11 représenté sur la figure 4 dont la configuration sera décrite plus en détail dans la suite de cet 30 exposé. Selon les figures 2 et 3, la pièce annulaire 5 dans laquelle la surface réfléchissante est maintenue à force a une section en forme de U renversé fermée à sa partie supérieure et présente une concavité 12 à sa partie interne de façon à définir une chambre annulaire à ce niveau. 35 Compte tenu de cette configuration, l'aspiration provenant du fauteuil dentaire schématisée par la flèche A sur la figure 3 est distribuée directement à la partie interne de la chambre annulaire 12 et répartie de manière optimale à la périphérie de la surface réfléchissante 2 qui n'est pas représentée sur la figure 3, en passant par le manche tubulaire 6 et l'embout tubulaire 3 de façon à débarrasser cette surface 2 des débris et fluides lors des soins dentaires. Selon les figures 2 et 3, la pièce annulaire 1 est en outre équipée d'une série de petites cannelures transversales 13 qui définissent des rigoles de nature à transférer l'eau et la salive qui s'accumulent au niveau de la surface réfléchissante 2. La pièce annulaire 1 est par ailleurs équipée à sa périphérie de perçages traversants 14 permettant d'éviter l'accumulation d'eau et de 10 salive sur la surface réfléchissante 2. Ces perçages 14 permettent d'aspirer la salive et les fluides ou débris pouvant s'accumuler en périphérie de la zone de travail et gêner le patient et le praticien. Selon les figures 4 et 5, l'accessoire écarteur 11 est consti- 15 tué par une branche coudée 15 équipée d'une bague de positionnement ouverte 16 à l'une de ses extrémités et d'un miroir auxiliaire de forme circulaire 17 à son extrémité opposée. Dans la position de travail représentée sur la figure 4, la bague de positionnement 16 est mise en place autour du prolongement 10 20 du manche tubulaire 6. Le miroir auxiliaire 17 est quant à lui disposé parallèlement à la surface réfléchissante 2 de la pièce annulaire 1. 25 15
Miroir écarteur aspirant adapté au domaine de l'odontologie et des soins bucco-dentaires caractérisé en ce qu'il est constitué par une pièce annulaire (1) présentant une concavité (12) à sa partie interne entourant une surface réfléchissante (2) notamment de forme circulaire et se prolongeant par un embout tubulaire (3) ainsi que par un manche tubulaire rigide (6) destiné à être branché par l'une de ses extrémités ou première extrémité (7) sur le dispositif d'aspiration équipant un fauteuil dentaire.
1 ) Miroir écarteur aspirant adapté au domaine de l'odontologie et des soins bucco-dentaires caractérisé en ce qu' il est constitué par une pièce annulaire (1) présentant une concavité (12) à sa partie interne entourant une surface réfléchissante (2) notamment de forme circulaire et se prolongeant par un embout tubulaire (3) ainsi que par un manche tubulaire rigide (6) destiné à être branché par l'une de ses extrémités ou première extrémité (7) sur le dispositif d'aspiration équipant un fauteuil dentaire. 2 ) Miroir écarteur aspirant selon la 1, caractérisé en ce que le manche tubulaire rigide (6) s'emboîte sur l'embout tubulaire (3). 3 ) Miroir écarteur aspirant selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la surface réfléchissante (2) est un miroir double face. 20 4 ) Miroir écarteur aspirant selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le manche tubulaire rigide (6) est équipé au niveau de sa seconde extré- 25 mité contiguë à l'embout tubulaire (3) d'un épaulement (9) délimitant un prolongement (10) de plus faible section destiné à recevoir un accessoire écarteur (11) ayant pour fonction de permettre d'isoler le champ de travail de la langue des tissus mous et de la salive du patient. 30 5 ) Miroir écarteur aspirant selon la 4, caractérisé en ce que l'accessoire écarteur (11) est constitué par une branche coudée (15) équipée à l'une de ses extrémités d'une bague de positionnement (16) destinée à être mise en place autour du prolongement (10) du manche tubulaire 35 (6), et à son extrémité opposée d'un miroir auxiliaire (17), notamment de forme circulaire susceptible le de s'étendre essentiellement parallèlement à la surface réfléchissante (2) de la pièce annulaire (1) en position de travail.8 6 ) Miroir écarteur aspirant selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la pièce annulaire (1) est équipée sur sa périphérie d'une série de petits 5 perçages traversants (14). 7 ) Miroir écarteur aspirant selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que 10 la surface externe du manche tubulaire (6) comporte des méplats. 8 ) Miroir écarteur aspirant selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que 15 le diamètre externe du manche tubulaire (6) au niveau de son extrémité libre (7) correspond au diamètre interne du dispositif d'aspiration équipant un fauteuil dentaire. 9 ) Miroir écarteur aspirant selon l'une quelconque des 1 20 à 8, caractérisé en ce qu' il est à usage unique. 25
A
A61
A61B,A61C
A61B 1,A61C 17
A61B 1/247,A61C 17/08
FR2897432
A1
PROCEDE POUR LA REALISATION DE TESTS D'ADHERENCE D'UN REVETEMENT SUR UN SUBSTRAT
20,070,817
z Domaine de l'invention La présente invention est relative aux dispositifs servant à mesurer les qualités d'adhésions de revêtements tels que des peintures, des protections de surface, des colles ou des films adhésifs sur des substrats auxquels ils sont destinés ou de mesurer les qualités de cohésion de surfaces en général. Plus particulièrement l'invention concerne un procédé pour la préparation des essais d'adhérence utilisant des plots de traction qui sont fixés à la surface dont les performances d'adhésion doivent être mesurées en exerçant une force d'arrachement par l'intermédiaire desdits plots de traction. Etat de l'art La connaissance des qualités d'adhésion d'un revêtement sur un substrat, par exemple une peinture, un verni ou un adhésif sur son support de destination, ou de la cohésion de la surface d'un matériau est une donnée essentielle car ces qualités conditionnent en grande partie le comportement des pièces et des assemblages de ces pièces dans leurs futurs environnements de fonctionnement ainsi que la tenue dans le temps des protections de surface et des décorations. Une méthode couramment utilisée pour déterminer de telles qualités d'adhésion d'un revêtement ou de cohésion de surface consiste à mesurer les efforts nécessaires pour provoquer sur une éprouvette d'essai l'arrachement d'un échantillon de revêtement du substrat sur lequel il a été déposé ou de parties de la surface d'un matériau. Le plus souvent les essais sont effectués sur des éprouvettes normalisées et suivent des protocoles parfaitement définis car il est utile de pouvoir reproduire les mesures de façon répétitive pour comparer efficacement les performances d'adhésion des différents couples revêtement substrat. 2897432 z Le principe général d'une telle mesure consiste à coller un plot rigide de surface de collage calibrée sur un échantillon de surface à évaluer, c'est à dire un substrat recouvert du revêtement suivant le procédé d'application prévu ou un échantillon de matière ayant subi des traitements de surface, et, après la 5 prise de la colle, à effectuer une traction sur le plot jusqu'à arrachement du revêtement de la surface du substrat ou arrachement de sa matière de surface. La force correspondant à cet arrachement donne une mesure des qualités d'adhésion ou de cohésion recherchées. La norme ISO 4624 décrit une procédure à mettre en oeuvre pour que 10 les résultats obtenus par différents laboratoires d'essais puissent être comparés. On trouve également des dispositifs de traction tels que celui décrit dans le brevet US 3 821 892 qui sont mis en oeuvre pour réaliser les essais en question. 15 Le dispositif décrit permet d'exercer une force de traction sur un plot collé en forme de diabolo et est équipé des moyens de mesure de l'effort de traction appliqué. L'expérience montre que la qualité des résultats obtenus lors de la mise en oeuvre de la norme ISO 4624 est très liée à la qualité du collage du plot et à 20 la qualité de préparation de l'essai. La plupart du temps ces qualités de préparation et de collage ne sont pas totalement satisfaisantes ce qui a pour effet de perturber fortement les mesures des forces d'arrachement. En effet, en raison de la fluidité de la colle au moment où le plot est collé sur la surface de l'éprouvette d'essai, il est très difficile de contrôler 25 l'homogénéité de l'épaisseur du film de colle entre le plot de traction et l'éprouvette et de garantir que l'axe du plot est bien perpendiculaire à la surface de l'éprouvette d'essai. En pratique, une déviation, même de faible valeur, de l'axe du plot par rapport à l'axe de traction et la variation d'épaisseur du film de colle à l'interface entre le plot de traction et le revêtement testé affectent sensiblement la valeur de la force mesurée au moment de l'arrachement, effet d'autant plus gênant que par son côté aléatoire il conduit à une dispersion significative des mesures. Pour prendre en compte ce phénomène, l'opérateur des essais est en général conduit à multiplier les essais un grand nombre de fois pour fournir des valeurs moyennes des efforts à l'arrachement qui soient exploitables. La mise en place de tels plots de traction sur les éprouvettes s'avère donc coûteuse par son temps de préparation et par la multiplication des essais nécessaires, ainsi que par le coût des plots de traction eux-mêmes. Ces plots de traction sont le plus souvent réalisés dans un matériau métallique ce qui permet de les nettoyer après chaque essai en éliminant mécaniquement les résidus de colle, mais d'une part ce nettoyage est lui-même coûteux et d'autre part l'accumulation des endommagements du plot de traction par les essais et les nettoyages successifs limitent le nombre de réutilisations effectives de chaque plot. Exposé de l'invention La présente invention se propose de résoudre ces difficultés au moyen d'un procédé de préparation des essais de traction qui supprime les opérations de collage proprement dit des plots de traction et qui utilise des plots de traction à usage unique réalisé à la surface même de l'échantillon à tester. Ainsi pour mettre en oeuvre le procédé de préparation d'un test d'adhérence d'un revêtement sur un substrat au moyen d'au moins un plot de traction, le au moins un plot de traction est réalisé dans un matériau durcissable sur le revêtement devant être soumis au test d'adhérence. Ledit au moins un plot de traction réalisé dans un matériau durcissable est conformé dans un moule, ledit moule comportant une face inférieure placée sur le revêtement à tester, ledit moule comportant au moins une empreinte en creux ayant la forme d'un plot de traction, et ladite au moins une empreinte en creux comportant une ouverture sur la face inférieure du moule en contact avec le revêtement à tester. L'espace entre la face inférieure du moule et le revêtement à tester est maintenu étanche, en dehors de l'ouverture sur ladite face inférieure, par exemple au moyen d'une forme de ladite face inférieure du moule coordonnée à la forme du substrat sur lequel est déposé le revêtement à tester. Dans une solution alternative l'étanchéité recherchée est obtenue par le choix d'un matériau de réalisation du moule apte à épouser la forme du substrat sur lequel est déposé le revêtement à tester. Dans une autre solution alternative l'étanchéité recherchée est obtenue au moyen d'un bourrelet de la matière du moule formant une excroissance le long du périmètre de l'ouverture de la au moins une empreinte en creux sur la face inférieure du moule ou au moyen d'un joint rapporté dans une gorge le long dudit périmètre. Lors de la mise en oeuvre du procédé la au moins une empreinte en creux est remplie avec le matériau durcissable par une ouverture de ladite au moins une empreinte débouchant sur une face du moule autre que la face inférieure. Dans une forme particulière de mise en oeuvre ladite ouverture correspond sensiblement à la surface supérieure du plot de traction correspondant à la au moins une empreinte en creux ou correspond à une extrémité d'une cheminée de coulée débouchant dans la au moins une empreinte en creux. Dans une autre forme, ladite ouverture correspond à une extrémité d'un canal d'injection débouchant dans la au moins une empreinte en creux. Avantageusement l'air contenu dans la au moins une empreinte en creux est évacué pendant le remplissage de ladite empreinte avec le matériau durcissable par au moins une cheminée débouchant sur une face du moule autre que la face inférieure. Avantageusement le procédé met en oeuvre un moule comportant deux ou plusieurs empreintes en creux de plot de traction. Les empreintes en creux sont de préférence reliées par des canaux aptes à permettre le passage du matériau durcissable entre les empreintes en creux pendant l'opération de coulée. Après durcissement du matériau durcissable le moule est retiré pour libérer le au moins un plot de traction en agissant sur des capacités du moule à être déformé. Le moule peut également être réalisé en au moins deux éléments séparables pour libérer plus aisément le au moins un plot de traction. Dans une autre forme de mise en oeuvre du procédé le moule est détruit pour libérer le au moins un plot de traction après durcissement du matériau durcissable. Le moule peut être réalisé en utilisant une résine silicone et la forme de la au moins une empreinte en creux de plot de traction est avantageusement adaptée à la mise en oeuvre du procédé par exemple par la réalisation de congés de raccordement ou de surfaces inclinées qui facilite le retrait du moule après durcissement du matériau durcissable. Le matériau durcissable mis en oeuvre dans le procédé peut être un matériau polymérisable tel qu'une résine Epoxy ou acrylique ou polyuréthane Ce matériau peut également être un matériau fusible. Dans une forme particulière de mise en oeuvre du procédé, un noyau de résistance supérieure au matériau durcissable est inséré sensiblement dans l'axe de au moins une empreinte en creux avant ou au cours de l'opération de coulée du matériau durcissable. Un épaulement sur le noyau permet de renforcer la zone du plot utilisée pour réaliser la traction. Description des dessins La description détaillée du procédé suivant l'invention est faite en référence aux figures 1 à 15 qui représentent : Figure 1 un moule pour un plot de traction devant être appliqué sur la 30 surface à tester au cours de la première étape du procédé. Figure 2: l'opération de remplissage du moule avec un matériau durcissable lors de la seconde étape du procédé. Figure 3 : le plot de traction en matériau durcissable durci à la surface d'une éprouvette d'essai après que le moule a été retiré. Figure 4 : section d'une première forme de moule pouvant être utilisé pour la mise en oeuvre du procédé. Figure 5 : section d'une seconde forme de moule pouvant être utilisé pour la mise en oeuvre du procédé. Cette figure illustre également le cas d'un noyau inséré dans le moule pour renforcer le plot de traction en matériau durci. Figure 6 : section d'une forme de moule présentant un bourrelet réalisé avec le matériau utilisé pour la réalisation du moule pour assurer l'étanchéité entre le moule et la surface de l'éprouvette d'essai. Figure 7 : section d'une forme de moule présentant un joint inséré dans une gorge aménagée dans le moule pour assurer l'étanchéité entre le moule et la surface de l'éprouvette d'essai. Figure 8: vue de dessus d'un moule présentant un exemple de disposition en étoile pour réaliser plusieurs plots de traction avec un même moule par injection du matériau durcissable, Figure 9 : exemple de disposition en ligne pour réaliser plusieurs plots de traction avec un même moule par injection du matériau durcissable. Figure 10 : exemple de dispositif pour réaliser un élément de moule par moulage. Figure 11, 12, et 13 : agencement d'empreintes en creux de plots de traction dans des moules en deux éléments séparables pour faciliter le 25 démoulage des plots de traction. Figures 14 : illustration d'un procédé de réalisation d'un moule par remplissage de l'espace compris entre deux flans. Figure 14a les flans sont écartés et figure 14b les flans sont en position de remplissage. Figures 15 : formes modifiées de plots de traction pour faciliter la mise en 30 oeuvre du procédé. Description détaillée de l'invention Suivant le procédé, une première étape comporte la mise en place à la surface d'une éprouvette d'essai 1 d'un moule 2 comportant au moins une empreinte 3 correspondant à une forme en creux d'un plot de traction. L'éprouvette d'essai 1 est constituée d'un substrat 11, généralement plan, recouvert d'un revêtement 12 tel qu'une peinture, un verni ou un film adhésif. L'ensemble substrat 11 et revêtement 12 constitue un couple, associé à un procédé de préparation, que l'on souhaite soumettre à l'essai d'adhérence. Le moule 2 comporte une surface inférieure 21 qui, par la forme du moule 2 et par les moyens utilisés (non représentés) pour le maintenir en place à la surface de l'éprouvette d'essai 1, est telle que ladite surface inférieure 21 mise en contact avec la surface à tester épouse sensiblement la forme de la surface de l'éprouvette d'essai 1. Dans une seconde étape, un matériau durcissable 5 (c'est-à-dire pouvant durcir à partir d'un état fluide par exemple par polymérisation ou par refroidissement) et adhésif est coulé dans l'empreinte 3 pour au moins un plot de traction. Dans une troisième étape, après durcissement du matériau durcissable 5, le moule 2 pour plots de traction est retiré pour laisser au moins un plot de traction 6 en matériau durcissable durci adhérant à la surface de l'éprouvette d'essai 1. L'éprouvette 1 ainsi pourvue du au moins un plot de traction 6 est alors prête pour être soumise à l'essai. Le moule 2 utilisé pour la mise en oeuvre du procédé comporte au moins une empreinte 3 pour au moins un plot de traction, c'est à dire une forme en creux ayant les contours de la surface extérieure d'un plot de traction dont les dimensions sont conformes au protocole d'essai qui doit être mis en oeuvre. Avantageusement le moule 2 comporte deux ou plusieurs formes en creux, 3, 3a, 3b, 3c, 3d ; 3e correspondant chacune à un plot de traction, permettant de réaliser sur une même éprouvette d'essai 1 deux ou plusieurs plots de traction suivant le procédé pour pouvoir réaliser sur la même éprouvette 1 une série d'essai. Chaque forme en creux 3, 3a, 3b, 3c, 3 d, 3e dans le moule 2 correspondant à l'empreinte d'un plot de traction débouche par une ouverture 31 à la face inférieure 21 du moule, c'est-à-dire la face en contact avec l'éprouvette d'essai 1 lorsque le moule 2 est en place après la première étape du procédé, de telle sorte que l'ouverture 31 corresponde par ses dimensions à la surface du plot de traction 6 qui doit être réalisé à la surface de l'éprouvette d'essai. L'axe 32 de cette forme en creux, et donc celui 62 du plot de traction qui sera réalisé par moulage dans ladite forme en creux 3, est sensiblement perpendiculaire au plan de l'ouverture 31, c'est-à-dire à la surface de l'éprouvette d'essai 1 lorsque le moule 2 est en place après la première étape du procédé. L'empreinte 3 de chaque plot de traction comporte au moins une 15 ouverture débouchant directement ou indirectement sur une autre face du moule 2 que la face inférieure 21. Dans un premier mode de mise en oeuvre, le procédé utilise un moule 2 dans lequel la ou les empreintes de plots 3, 3a, 3b, 3c, 3d, 3e de traction débouchent sur une face du moule dite face supérieure 22, c'est-à-dire une 20 face située du côté opposé du moule 2 par rapport à la face inférieure 21, par au moins une ouverture. Dans une forme particulière du moule 2 présentée sur la figure 4, dite forme A, adaptée à la mise en oeuvre du procédé suivant ledit premier mode, chaque empreinte 3 de plot de traction débouche sur la face supérieure 22 du 25 moule 2 par une ouverture 33 qui correspond sensiblement à la surface supérieure 64 du plot de traction 6, c'est à dire la surface du plot de traction 6 à l'extrémité opposée dudit plot par rapport à la surface qui est collée sur l'éprouvette d'essai 1. Dans une autre forme particulière du moule 2 présentée sur la figure 5, 30 dite forme B, également adaptée à la mise en oeuvre du procédé suivant ledit premier mode, l'empreinte 3 du plot de traction est globalement fermée au niveau de la surface supérieure 34 de l'empreinte du plot de traction et est reliée à la face supérieure 22 du moule 2 au moyen d'au moins une cheminée de coulée 35. De préférence au moins une seconde cheminée 36 est aménagée entre la partie supérieure 34 de l'empreinte 3 du plot de traction et la face supérieure 22 du moule 2 pour servir d'évent et éviter la formation de poches d'air dans l'empreinte 3 pendant la coulée du matériau durcissable 5. Dans un second mode de mise en oeuvre, le procédé utilise un moule 2 dans lequel la ou les empreintes 3a, 3b, 3c, 3d, 3e de plots de traction sont ouvertes avec l'extérieure du moule 2 par au moins une ouverture d'injection 37 qui débouche sur une face du moule 2 autre que la face inférieure 21, par exemple la face supérieure 22 ou une face latérale 23. De préférence au moins une seconde ouverture 38, 38a, 38b, 38c, 38d, 38e est aménagée pour servir d'évent entre la ou les empreintes 3a, 3b, 3c, 3d, 3e de plots de traction et une face du moule autre que la face inférieure 21. Dans une forme particulière du moule présentée sur la figure 8, dite forme C, adaptée à la mise en oeuvre du procédé suivant ledit second mode, l'ouverture d'injection 37 est située sur la face supérieure 22 du moule 2 et peut distribuer une, deux ou plusieurs empreintes 3a, 3b, 3c, 3d, 3e de plots de traction par exemple disposées en étoile et chaque empreinte de plot de traction comporte au moins un évent dont l'ouverture 38a, 38b, 38c, 38d, 38e est située également sur la face supérieure 22 du moule 2. Dans une forme particulière du moule présentée sur la figure 9, dite forme D, également adaptée à la mise en oeuvre du procédé suivant le second mode, la au moins une ouverture d'injection 37 et la au moins une ouverture d'évent 38 sont situées sur la face latérale 23 du moule 2 en des lieux sensiblement opposés par rapport à la ou aux empreintes 3a, 3b, 3c de plots de traction de sorte que lors du remplissage de la ou des empreintes 3a, 3b, 3c par le matériau durcissable 5 injecté par ladite ouverture d'injection 37, la dite ou les dites empreintes sont remplies progressivement par le matériau durcissable 5 et l'air contenu dans la ou les empreintes est évacué par l'évent 38 sans être contrarié. Lorsque deux ou plusieurs empreintes 3a, 3b, 3c, 3d, 3e pour plots de traction sont réalisées dans un même moule 2, le dit moule comporte avantageusement, entre les différentes empreintes de plots de traction, des canaux 39a, 39b, 39c, 39d, 39e, 40a, 40b de communication aptes à assurer l'écoulement du matériau durcissable 5 ainsi que l'évacuation de l'air pendant la seconde étape du procédé. Pendant la mise en oeuvre de la première étape du procédé, c'est-à-dire la mise en place du moule 2 sur l'éprouvette d'essai 1, il est important que le contact entre le moule 2 et l'éprouvette d'essai 1 le long du périmètre 41 de l'ouverture inférieure 31 de l'empreinte 3 du plot de traction sur la face inférieure 21 du moule 2 soit tel que le matériau durcissable 5 reste contenu dans l'empreinte 3 pendant l'opération de coulée et ne s'écoule pas entre le moule 2 et la surface de l'éprouvette d'essai 1 en dehors de ce périmètre 41. On comprend aisément que des fuites à ce niveau entraîneraient une modification incontrôlable de la surface de contact du plot de traction 6 avec l'éprouvette d'essai 1 et donc de la qualité des mesures d'arrachement du revêtement 12. Un tel résultat est obtenu par un contact intime au moins localement dans la zone autour de l'ouverture inférieure 31 de l'empreinte 3 du plot de traction et la surface de l'éprouvette 1, contact qui est obtenu par exemple par : - une forme de la surface inférieure 21 du moule 2 coordonnée à la forme de la surface de l'éprouvette d'essai 1 (généralement plane), et ou - des moyens (non représentés) de maintien en place du moule 2 sur l'éprouvette d'essai 1 assurant une pression suffisante, et ou - un matériau utilisé pour la réalisation du moule 2 présentant des caractéristiques d'élasticité et ou de triboélectricité lui permettant d'épouser la forme de la surface de l'éprouvette 1, et ou - un bourrelet 24, 25 de matière à la périphérie 41 de l'ouverture inférieure 31 de l'empreinte 3 du plot de traction, apte a assurer l'étanchéité entre le moule 2 et l'éprouvette d'essai 1, ledit bourrelet pouvant être formé par une excroissance 24 du matériau utilisé pour la réalisation du moule 2 ou un joint rapporté 25, par exemple un joint torique placé dans une gorge 26. Dans cette dernière alternative, pour former le bourrelet on réalise avantageusement une excroissance 24 du matériau du moule 2 si ce matériau présente une élasticité suffisante pour faire office de joint et de préférence des excroissances 29 de sensiblement la même hauteur sont réparties sur la face inférieure 21 du moule pour garantir la stabilité et la perpendicularité de l'axe de l'empreinte 3 avec la surface de l'éprouvette 1. Ces excroissances 29 peuvent être de formes variées telles que des picots ou des lignes droites ou courbes. On utilise avantageusement un joint 25 rapporté si le matériau est trop rigide pour qu'une excroissance offre les qualités de déformation nécessaires pour assurer l'étanchéité recherchée. Dans ce cas le joint 25 est monté aussi affleurant que possible pour garantir l'étanchéité recherchée sans risquer d'altérer la perpendicularité de l'axe 32 de l'empreinte 3 par rapport à la surface de l'éprouvette 1 lors du serrage du moule 2 sur ladite surface. Le moule 2 peut être réalisé dans n'importe quel matériau permettant d'obtenir les caractéristiques ainsi recherchées sous réserve que le matériau utilisé ne soit pas sensiblement dégradé par le matériau durcissable 5 utilisé pour la réalisation des plots de traction 6, qui pourrait par exemple provoquer une attaque chimique du matériau du moule 2, et sous réserve qu'il présente une stabilité dimensionnelle, en particulier la rigidité, pour garantir que les plots de tractions 6 réalisés auront les dimensions et la forme voulues. Les empreintes en creux 3, 3a, 3b, 3c, 3d, 3e des plots de traction dans le moule 2 peuvent être réalisées par découpe, ou par tout procédé d'usinage adapté au matériau utilisé pour réaliser le moule 2. Le moule 2 peut également être réalisé lui-même par moulage. Un procédé de réalisation illustré sur la figure 10 du moule 2 particulièrement avantageux consiste à couler une résine, par exemple une résine silicone, dans un réceptacle 7 ayant la forme générale du moule 2 ou d'un élément de moule et dans lequel sont disposés des inserts 71, fixes ou amovibles, ayant la géométrie des formes en creux devant être aménagées dans le moule 2, y compris des éventuels cheminées de coulées, évents et canaux de communication. Lorsque la résine est polymérisée, le bloc qu'elle constitue est sorti du réceptacle et, éventuellement après extraction des inserts amovibles dudit bloc, laisse dans la résine polymérisée les formes en creux du moule. La résine, en particulier la résine silicone, permet ainsi de réaliser des moules peu coûteux, facile à manipuler en raison de la bonne résistance mécanique de la résine, ayant une excellente résistance aux attaques chimiques et de bonne qualité dimensionnelle tout en ayant une élasticité qui permet d'obtenir le contact intime recherché avec la surface de l'éprouvette d'essai au cours de la première étape du procédé, c'est à dire l'assemblage du moule 2 en un ou plusieurs éléments avec l'éprouvette d'essai 1. Pour réaliser la seconde étape du procédé de réalisation du plot de traction, c'est-à-dire remplir de matériau durcissant 5 à l'état fluide là où les empreintes 3, 3a, 3b, 3c, 3d, 3e du moule, l'ensemble moule 2 et éprouvette 1 d'essai est maintenu dans une position adaptée audit remplissage. Dans le cas d'un remplissage par gravité comme exemple illustré sur les figures 4 et 5 ou par injection dans le sens de la gravité comme illustré sur la figure 8, ces ouvertures 33, 35, 37 d'introduction du matériau durcissable sont placées en partie haute. Par exemple dans la configuration du moule 2 correspondant à la forme A ou à la forme B, l'ensemble moule 2 et éprouvette d'essai 1 est placé dans une position sensiblement horizontale avec les ouvertures de la face supérieure 22 du moule 2 orientée vers le haut comme illustré sur la figure 2. Les empreintes 3, 3a, 3b, 3c, 3d, 3e en creux sont alors remplies avec le matériau durcissable 5 par exemple par gravité et l'ensemble moule 2 et éprouvette d'essai 1 est maintenu en position jusqu'au durcissement du matériau durcissable 5 remplissant les dites empreintes en creux. Dans les cas de moules correspondant à la forme C ou à la forme D, l'ensemble moule 2 et éprouvette d'essai 1 est positionné de telle sorte que le ou les évents 38, 38a, 38b, 38c, 38d, 38e évitent la formation de poche d'air pendant le remplissage des formes en creux. Dans ces cas, avantageusement le remplissage est réalisé en introduisant le matériau durcissable 5 par la partie basse des formes en creux, l'air étant évacué pendant cette opération par les évents à la partie haute des formes en creux. La troisième étape du procédé de réalisation consiste à retirer le moule 2 pour libérer le au moins un plot de traction 6 en matériau durcissable 5 durci à la surface de l'éprouvette d'essai 1. Dans une première méthode de mise en oeuvre de ladite troisième étape du procédé, le moule 2 est retiré en exerçant sur celui-ci des efforts de traction suffisant pour que le au moins un plot de traction 6 se déboîtent du moule 2. Lorsque le moule 2 est réalisé en un seul élément, en raison de la forme généralement non démoulable utilisée pour les plots de traction, il n'est possible de retirer le moule 2 sans endommagement, ni du moule ou ni des plots de traction, que si le moule 2 est réalisé dans un matériau apte par son élasticité à se déformer au moins temporairement. Un tel résultat est obtenu par exemple en réalisant le moule 2 dans un élastomère tel qu'une résine silicone ou un caoutchouc. Dans cette première méthode de mise en oeuvre de la troisième étape du procédé il est avantageux d'utiliser un moule 2 réalisé en deux ou plusieurs éléments 27a, 27b de sorte que l'opération de retrait du moule 2 ou des éléments 27a, 27b du moule évite ou au moins limite les déformations du moule et donc les risques d'endommager le moule 2 pour que ledit moule puisse être réutilisé. Par exemple un moule 2 pour réaliser un plot de traction ou plusieurs plots de tractions alignés est avantageusement réalisé en au moins deux éléments séparables, par exemple comme illustré sur la figure 11 sensiblement suivant un plan de symétrie 28 passant par le ou les axes 32 des empreintes des plots de traction, de telle sorte que les au moins deux éléments 27a, 27b puissent être déboîtés latéralement avec le minimum de déformations du moule 2 et d'efforts parasites sur les plots de traction. Dans des modes particuliers de réalisation illustrés figure 12 et figure 13 d'un moule 2 en deux ou plusieurs éléments la surface de séparation 29a, 29b entre les différents éléments du moule présente une succession de plans dont l'agencement permet à la fois l'assemblage et le déboîtement des éléments et améliore la précision de positionnement relatif des éléments du moule en interdisant les mouvements de glissement entre lesdits éléments. Ce mode particulier autorise aussi une disposition des plots de traction en quinconce comme illustré sur la figure 11 sur deux lignes sensiblement parallèles qui permet d'augmenter le nombre de plots de traction réalisés à la surface d'une même éprouvette d'essai tout en maintenant entre chaque plot l'espace nécessaire aux moyens de traction qui agissent sur le plot et l'éprouvette pendant l'essai. Les éléments de moule 27a, 27b peuvent être réalisés séparément par exemple suivant le procédé correspondant à celui illustré figure 10. Les éléments de moule 27a, 27b peuvent également être réalisé par découpage d'un moule 2 réalisé d'une seule pièce dans une première étape. Dans une seconde méthode de mise en oeuvre de la troisième étape du procédé, le ou les plots de traction 6 après durcissement du matériau durcissable 5 sont dégagés en détruisant le moule 2, alors destiné par nature à un usage unique, par exemple par des moyens mécaniques tels que découpage et élimination des morceaux de moule. Pour la mise en oeuvre de cette méthode le moule 2 est réalisé de préférence dans un matériau peu coûteux et aisé à éliminer mécaniquement sans risquer d'endommager les plots de traction 6 ou l'éprouvette d'essai 1. Comme illustré sur les figures 14a et 14b, un tel moule 2 est réalisé par exemple à l'aide d'une mousse 76 expansible, par exemple une mousse polyuréthane, apte à remplir l'espace entre deux flans 74, 75 portant chacun une partie 72, 73 de la forme d'un plot de traction 6 dont l'empreinte en creux 3 est désirée. Après expansion et durcissement de la mousse 76, les flans 74, 75 sont retirés laissant l'empreinte d'au moins un plot de traction dans la mousse 76 qui est utilisée comme moule 2 pour appliquer le procédé suivant l'invention. Après le durcissement des plots de traction, il est possible de retirer la mousse 76 du moule par découpage et grattage sans endommager les plots de traction. Les formes en matériau durcissable 5 durci correspondant au volume des cheminées de coulée, d'évents et autres canaux de liaison qui ne font pas partie des plots de traction 6 sont éliminés par exemple en sectionnant ceux ci au moyen d'une pince. Afin de réaliser des plots de traction 6 adaptés aux essais il est essentiel que le matériau durcissable 5 utilisé présente les caractéristiques d'adhésion et de résistance mécanique après durcissement compatibles avec les efforts de traction appliqués pendant l'essai. Suivant le type de revêtement appliqué sur l'éprouvette d'essai 1, il convient de sélectionner un matériau durcissable 5 adapté. De tels matériaux sont à rechercher de préférence parmi les colles et résines polymérisables ou fusibles telles que les polymères de la famille des Epoxy. Lors d'essais réalisés pour sélectionner des matériaux adaptés, les polymères de résines Epoxy, de résines acryliques et résines polyuréthanes, et en particulier des colles structurales Epoxy, ont permis de réaliser des plots de traction 6 dont l'adhésion à la surface testée et la résistance mécanique permettent de réaliser la plupart des essais sur les peintures et vernis utilisés dans l'industrie. Pour améliorer la résistance d'un plot de traction 6 afin de réaliser des essais avec des efforts d'arrachement supérieurs ou pour réaliser un plot de traction 6 avec un matériau durcissable 5 de plus faible résistance mécanique une fois durci, un noyau 65 de résistance mécanique supérieure à celle du matériau durcissable 5 durci, par exemple un noyau en métal, est inséré sensiblement dans l'axe du plot de traction 6 pendant l'action de coulée ou après celle-ci avant le durcissement du matériau durcissable 5 comme illustré sur la figure 4 ou la figure 5. Un tel noyau 65, à usage unique, est réalisé par exemple dans un barreau du matériau choisi pour l'insert, dans une section compatible avec la section du plot 6 et de la longueur voulue, c'est à dire à peu prés la hauteur du plot de traction. Ne nécessitant aucun usinage de qualité, ni tolérance dimensionnelle serrée, ni état de surface particulier, le coût d'un tel noyau est minime. Avantageusement, comme illustré sur la figure 4, le noyau 65 comporte un épaulement 68 positionné sur ledit noyau pour être localisé dans le plot 6 au niveau de la zone utilisée par les moyens de traction pour tirer sur le plot et ainsi limiter les risques de rupture de la partie supérieure du plot. Dans une forme particulière de mise en oeuvre du procédé, le noyau 65 est maintenu dans la forme en creux 3 du moule dans la position voulue par des moyens du moule 2. Par exemple, comme illustré sur la figure 5 la forme en creux 3 du moule 2 comporte à sa surface supérieure 34 un évidement 42 apte à maintenir le noyau 65 pendant l'opération de coulée. Avantageusement la forme du plot de traction 6 est adaptée pour faciliter la mise en oeuvre du procédé lors des seconde et troisième étapes du procédé. Ainsi, sans que les adaptations de la forme du plot de traction 6 ne modifient la surface de contact voulue du plot de traction 6 avec l'éprouvette d'essai 1 et sans que ces adaptations ne remettent en cause la possibilité d'exercer sur le plot l'effort de traction de l'essai, les formes anguleuses du plot de traction 6 peuvent être adoucies par exemple au moyen de congés de raccordement 66a, 66b sur la figure 15a et ou de pans inclinés 67a, 67b, 67c sur la figure 15b. En particulier ces modifications de forme sont choisies de sorte que le risque d'emprisonner des poches d'air lors de la seconde étape du procédé pendant le remplissage de la forme en creux 3 avec le matériau durcissable 5 soit minimisé et de sorte que l'opération de démoulage pendant la troisième étape du procédé se trouve facilitée
Pour effectuer des essais destinés à caractériser les qualités d'adhérence des revêtements sur des substrats le procédé consiste à réaliser des plots de traction dans un matériau durcissable, directement sur la surface devant être soumise à essais, au moyen d'un moule.Le plot de traction dont la géométrie est déterminée par une empreinte dans le moule est réalisé dans un matériau tel qu'un polymère Epoxy ou acrylique ou polyuréthane qui adhère à la surface à tester pendant la réalisation du plot.Le plot ainsi réalisé n'est utilisé qu'une fois, un moule pouvant être conçu pour réaliser plusieurs plots et être réutilisé plusieurs fois.
1- Procédé de préparation d'un test d'adhérence d'un revêtement (12) sur un substrat (11) au moyen d'au moins un plot de traction (6) caractérisé en ce que le au moins un plot de traction (6) est réalisé dans un matériau durcissable (5) sur le revêtement (12) devant être soumis au test d'adhérence. 2- Procédé suivant la 1 dans lequel le au moins un plot de traction (6) réalisé dans un matériau durcissable (5) est conformé dans un moule (2), ledit moule comportant une face inférieure (21) placée sur le revêtement (12) à tester, ledit moule (2) comportant au moins une empreinte en creux (3) ayant la forme d'un plot de traction, et ladite au moins une empreinte en creux (3) comportant une ouverture (31) sur la face inférieure (21) du moule (2) en contact avec le revêtement à tester (12). 3- Procédé suivant la 2 dans lequel l'espace entre la face inférieure (21) du moule (2) et le revêtement à tester (12) est maintenu étanche, en dehors de l'ouverture (31) sur ladite face inférieure (21), au moyen d'une forme de ladite face inférieure (21) du moule (2) coordonnée à la forme du substrat (11) sur lequel est déposé le revêtement à tester (12). 4- Procédé suivant la 2 dans lequel l'espace entre la face inférieure (21) du moule (2) et le revêtement à tester (12) est maintenu étanche, en dehors de l'ouverture (31) sur ladite face inférieure (21), par le choix d'un matériau de réalisation du moule (2) apte à épouser la forme du substrat (11) sur lequel est déposé le revêtement à tester (12). 5- Procédé suivant la 2 dans lequel l'espace entre la face intérieure (21) du moule (2) et le revêtement à tester (12) est maintenu étanche, en dehors de l'ouverture (31) sur ladite face inférieure (21), au moyen d'un bourrelet (24) de la matière du moule (2) formant une excroissance le long du périmètre (41) de l'ouverture (31) de la au moins une empreinte en creux (3) sur la face inférieure (21) du moule (2). 6- Procédé suivant la 2 dans lequel l'espace entre la face inférieure (21) du moule (2) et le revêtement (12) à tester est maintenu étanche, en dehors de l'ouverture (31) sur ladite face inférieure (21), au moyen d'un joint (25) rapporté dans une gorge (26) le long du périmètre (41) de l'ouverture (31) de la au moins une empreinte en creux (3) sur la face inférieure (21) du moule (2). 7- Procédé suivant l'une des 2 à 6 dans lequel le remplissage de la au moins une empreinte en creux (3) avec le matériau durcissable (5) est réalisé par une ouverture (33) (35) (37) de ladite au moins une empreinte (3) débouchant sur une face du moule (22) (23) autre que la face inférieure (21). 8- Procédé suivant la 7 dans lequel ladite ouverture (33) correspond sensiblement à la surface supérieure du plot de traction (6) correspondant à la au moins une empreinte en creux (3). 9- Procédé suivant la 7 lequel ladite ouverture correspond à une extrémité d'une cheminée de coulée (35) débouchant dans la au moins une empreinte en creux (3). 10- Procédé suivant la 7 dans lequel ladite ouverture correspond à une extrémité d'un canal d'injection (37) débouchant dans la au moins une empreinte en creux (3). 11- Procédé suivant la 9 ou à la 10 dans lequel l'air contenu dans la au moins une empreinte en creux (3) est évacué pendant le remplissage de ladite empreinte (3) avec le matériau durcissable (5) par au moins une cheminée (36) (38) débouchant sur une face du moule (22) (23) autre que la face inférieure (21). 12- Procédé suivant l'une des de 2 à 11 dans lequel le moule (2) comporte deux ou plusieurs empreintes en creux (3a) (3b) (3c) (3d) (3e) de plots de traction. 13- Procédé suivant la 12 dans lequel les empreintes en creux (3a) (3b) (3c) (3d) (3e) sont reliées par des canaux (39a) (39b) (39c) (39d) (39e) aptes a permettre le passage du matériau durcissable (5) entre les empreintes en creux pendant l'opération de coulée. 14- Procédé suivant l'une des 2 à 13 dans lequel le moule (2) est retiré après durcissement du matériau durcissable (5) pour libérer le au moins un plot de traction (6) en agissant sur des capacités du moule (2) à être déformé. 15- Procédé suivant l'une des 2 à 14 dans lequel le moule (2) est retiré après durcissement du matériau durcissable (5) pour libérer le au moins un plot de traction (6) en au moins deux éléments séparables (27a) (27b). 16- Procédé suivant l'une des 2 à 16 dans lequel le moule (2) est détruit pour libérer le au moins un plot de traction (6) après durcissement du matériau durcissable (5). 17- Procédé suivant l'une des 2 à 16 mettant en oeuvre un moule (2) utilisant une résine silicone. 18- Procédé suivant l'une des précédentes dans lequel la forme de la au moins une empreinte en creux (3) de plot de traction est adaptée à la mise en oeuvre du procédé pour facilité le remplissage par le matériau durcissable (5) et pour faciliter l'opération de démoulage. 19- Procédé suivant la 18 dans lequel la forme de la au moins une empreinte en creux (3) comporte des congés de raccordement (66a) (66b). 20- Procédé suivant l'une des 18 ou 19 dans lequel la forme de la au moins une empreinte en creux (3) comporte des surfaces inclinées (67a) (67b) (67c). 21- Procédé suivant une quelconque des précédentes dans lequel le matériau durcissable (5) est un matériau polymérisable. 22- Procédé suivant la 21 dans lequel le matériau durcissable (5) est choisi dans la famille des résines Epoxy, des résines acryliques et des résines polyuréthanes. 23- Procédé suivant l'une des 1 à 20 dans lequel le matériau durcissable (5) est un matériau fusible. 24- Procédé suivant une quelconque des précédentes dans lequel un noyau (65) de résistance supérieure au matériau durcissable (5) est inséré sensiblement dans l'axe de au moins une empreinte en creux (3) avant ou au cours de l'opération de coulée du matériau durcissable (5). 25- Procédé suivant la 24 dans lequel le noyau (65) est réalisé avec un épaulement (68) positionné lors de l'opération de coulée du matériau durcissable (5) dans une zone de l'empreinte (3) correspondant à une zone d'accrochage des moyens de traction sur le plot (6).
G,B
G01,B29
G01N,B29C
G01N 1,B29C 39,G01N 19
G01N 1/28,B29C 39/10,G01N 19/04
FR2888717
A1
DISPOSITIF D'ABRI POUR ANIMAL D'ELEVAGE
20,070,126
La présente invention concerne un , comprenant une niche pourvue d'une ouverture de passage de l'animal. La présente invention entre dans le domaine agricole des 5 animaux d'élevage. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'abri pour l'élevage d'animaux domestiques, de type ovidé, bovidé ou autre. Un tel dispositif est préférentiellement, mais non limitativement, destiné à un animal jeune, par exemple un agneau, un veau ou autre. L'état de la technique connaît déjà de tels dispositifs qui comprennent généralement une niche dont la porte débouche sur un enclos assujetti à ladite niche. Un dispositif d'abri connu, décrit dans le document US 2 008 637, comprend, d'une part, une telle niche constituée d'un toit formé de deux pans inclinés et reposant à même le sol, chaque extrémité étant fermée par une paroi. Une ouverture ménagée dans une desdites parois pour former un passage d'entrée/sortie pour l'animal, et, d'autre part, un tel enclos constitué d'une face avant et de deux faces latérales formant un espace clôturé à l'avant de la paroi pourvue dudit passage. Une porte permet d'ouvrir et de fermer ladite ouverture. L'enclos peut alors être déplacé par levage ou en le désolidarisant chacune de ses faces de manière à disposer l'enclos autour de ladite niche. Ce dispositif est essentiellement composé en bois ou d'autres matériaux dont le poids rend peu aisé et fastidieux le déplacement. Un autre dispositif d'abri, décrit dans le document EP 1 486 113, comprend, d'une part, une niche comprenant un toit et des parois latérales et, d'autre part, une clôture prévue articulée par rapport aux parois de ladite niche de manière à autoriser la rotation de ladite clôture depuis une position dans laquelle elle forme ledit enclos vers une position de repli dans laquelle les faces latérales sont situées de chaque côté de la niche. De plus, l'enclos comprend une porte, ménagée sur une de ses faces latérales. Cette porte peut être articulée en rotation de manière à ouvrir ou fermer ladite clôture. De manière particulière, en position repliée, la porte est tournée pour obturer l'ouverture de la niche. Dans un autre mode de réalisation, cette porte est prévue amovible par rapport à la clôture et peut être déplacée et fixée sur la paroi de la niche, obturant ainsi l'ouverture. Enfin, des roulettes sont fixées en partie basse de la niche afin d'autoriser son transport. Pour ce faire, en position repliée de l'enclos le long des parois de la niche, il est possible de faire rouler le dispositif d'abri par inclinaison de ce dernier jusqu'à ce qu'il soit entièrement en appui sur lesdites roulettes. Un inconvénient de ce type de dispositif d'abri réside, tout d'abord, dans le fait qu'il est nécessaire de disposer l'enclos en position repliée ou de l'ouvrir pour fermer l'ouverture de la niche. De plus, un tel enclos n'est pas apte à une quelconque modularité en raison, notamment des parois de ce dernier, solidaires et fixées entre elle. Enfin, une fois en position repliée, l'enclos n'est pas bloqué, rendant peu aisé la manipulation et le déplacement d'un tel dispositif d'abri. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif d'abri facile à déplacer au travers d'une modularité de l'enclos et des moyens de fixation de ce dernier à la niche. De plus, le dispositif d'abri selon l'invention offre un déplacement et une manipulation aisés. Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif d'abri pour animal d'élevage, comprenant une niche pourvue d'une ouverture de passage de l'animal, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une porte rendue solidaire de ladite niche de manière apte à occuper une première position de fermeture de ladite ouverture et dans au moins une deuxième position d'ouverture, à constituer des moyens de fixation d'un enclos défini de manière à s'étendre à l'avant de l'ouverture de ladite niche. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la porte assure en position d'ouverture la continuité dudit enclos. Avantageusement, la porte comprend deux battants montés en rotation de part et d'autre de ladite ouverture et prolongeant, en position ouverte, l'enclos de chaque côté de cette ouverture. Selon le mode préférentielle de réalisation de l'invention, le enclos est constitué d'une pluralité d'éléments de barrières identiques et modulables. Selon un autre mode de réalisation, l'enclos est constitué d'au moins deux éléments de barrière identiques, chaque élément de barrière comprenant à ses extrémités des moyens de fixation, d'une part, à un autre élément de barrière et, d'autre part à ladite porte. En particulier, les moyens de fixation d'un élément de barrière comprennent des créneaux aptes à coopérer avec les créneaux d'un autre élément de barrière de manière à former une charnière, notamment de type piano. De plus, moyens de fixation comprennent une tige amovible ou non formant, d'une part, un axe de rotation d'un élément de barrière par rapport à un autre et, d'autre part, des moyens de blocage de deux éléments de barrière entre eux. Avantageusement, l'élément barrière comprend des moyens conformés de manière à autoriser le passage de la tête de l'animal hors dudit enclos. De plus, un élément de barrière comprend des moyens aptes à supporter des moyens d'alimentation ou d'abreuvement. Préférentiellement, la niche est réalisée en plastique moulé. Avantageusement, un élément de barrière ou ladite porte 30 sont réalisées en plastique rotomoulé ou soufflé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles - la figure 1 représente une vue en perspective du dispositif d'abri selon l'invention; - la figure 2 représente une vue en perspective partielle du dispositif d'abri dans une autre configuration; et - la figure 3 représente une vue en perspective partielle du dispositif d'abri dans encore une autre configuration. La présente invention concerne un dispositif d'abri 1 pour animal d'élevage. Un tel dispositif 1 est destiné à offrir une protection à un animal, notamment de type ovin ou bovin, mais de façon non limitative à tout animal d'élevage. De plus, le dispositif 1 selon l'invention trouvera tout particulièrement son application pour l'élevage d'un jeune animal, tel un veau, un agneau ou analogue. Le dispositif d'abri 1 selon l'invention comprend une niche 2 pourvue d'une ouverture 3 de passage dudit animal. Cette ouverture est ménagée dans une des parois de ladite niche. En particulier, comme visible sur les figures 1 à 3, la niche 2 se présente sous la forme d'un dôme prolongé par des parois latérales. Ces dernières sont réalisées légèrement en biais, d'une part, pour autoriser l'empilement de plusieurs niches 2, réduisant ainsi l'espace de stockage, et, d'autre part, à faciliter le démoulage lors de sa fabrication. A ce propos, la niche 2 est réalisée de préférence, mais non limitativement, en plastique moulé. Le dispositif d'abri 1 comprend au moins une porte 4 pour obturer ladite ouverture 3, rendant close la niche 2 et empêchant l'animal d'en sortir. Cette porte 4 est rendue solidaire de ladite niche 2 de manière apte à occuper une première position de fermeture, visible sur les figures 2 et 3, et, dans au moins une deuxième position d'ouverture, visible sur la figure 1, à constituer des moyens de fixation 5 d'un enclos 6. Il convient de noter que l'enclos 6, est défini de manière à s'étendre à l'avant de l'ouverture 3 de ladite niche 2. De plus, cet enclos 6 est constitué d'une pluralité d'éléments de barrière 7. Ces derniers peuvent être prévus identiques et modulables de manière à changer l'espace délimité par ledit enclos 6 par ajout ou suppression d'un ou plusieurs éléments de barrière 7. De préférence, l'enclos 6 est constitué de trois éléments de barrière 7, comme visibles sur les dessins. Toutefois, il peut être prévu que ledit enclos 6 ne comprenne qu'au moins deux éléments de barrière 7. Chaque élément de barrière 7 comprend à chacune de ses extrémités 8 des moyens de fixation 9, d'une part, à un autre élément de barrière 7 et, d'autre part à deux éléments de barrière 7 entre eux. Ces moyens de fixation 9 comprennent des créneaux 10 ménagés à chaque extrémité 8 et aptes à coopérer avec les créneaux 10 d'une extrémité 8 d'un autre élément de barrière 7. Par emboîtement desdits créneaux 10 entre eux, deux éléments de barrière 7 forment alors une charnière, en particulier une charnière de type piano. Pour ce faire, lesdits moyens de fixation 9 comprennent une tige 11, de préférence métallique, apte à s'insérer dans des orifices ménagés longitudinalement au travers desdits créneaux 10. Cette tige 11 est prévue amovible ou non et formant, lors de son glissement à l'intérieur desdits créneaux 10, d'une part, un axe de rotation d'un élément de barrière 7 par rapport à un autre et, d'autre part, des moyens de blocage de deux éléments de barrière 7 entre eux. Par conséquent, par retrait d'une des tiges 11 fixant deux éléments de barrière 7 entre eux, chacun des éléments de barrière 7, ainsi désolidarisé de son voisin, peut servir de porte d'accès à l'intérieur de l'enclos 6. Quant à elle, la porte 4 peut comprendre deux battants 12 solidaires de ladite niche 2, notamment au travers d'une tige similaire à la tige 11. De ce fait, chaque battant 12 de la porte 4 est monté articulé sur un côté 13 par rapport à ladite niche 2. De préférence, un battant est monté en pivotement sur la niche 2 et est amovible puisqu'il peut être retiré par enlèvement de la tige. Le côté opposé 14 de chaque battant 12 est conformé de manière à coopérer avec les créneaux 10 des extrémités 8 des éléments de barrière 7. De cette manière, chaque battant 12, monté en rotation de part et d'autre de ladite ouverture 3, prolonge, en position d'ouverture, l'enclos 6 de chaque côté de cette même ouverture 3. Ainsi, la porte 4 forme des moyens de fixation 5 qui solidarise l'enclos 6 à la niche 2. De plus, ladite porte 4 assure, en position d'ouverture, visible sur la figure 1, la continuité dudit enclos 6. Un avantage de cette caractéristique réside dans le fait que l'ouverture ou la fermeture de la porte 4 ne laisse à aucun moment d'espace libre au travers duquel l'animal pourrait se sauver. De surcroît, l'enclos 6 est prévu apte à être monté articulé sur ladite niche 2. Plus particulièrement, comme visible sur la figure 3, pour faciliter le transport du dispositif d'abri 1 selon l'invention, l'enclos 6 comprend des moyens de pivotement 15 par rapport à ladite niche 2. Ces moyens de pivotement peuvent se présenter sous la forme d'un axe 16 monté en partie basse de ladite niche 2. Cet axe 16 sert alors d'axe de rotation de l'enclos 6 d'une position déployée dans laquelle il forme une clôture à l'avant de l'ouverture 3, à une position de rangement dans laquelle il est disposé de part et d'autre des parois latérales de ladite niche 2. Cette dernière position repliée est particulièrement adaptée au déplacement du dispositif d'abri 1 selon l'invention. En effet, ce dernier comprend des roues 17 solidaires de ladite niche 2. Préférentiellement, lesdites roues 17 sont disposées verticalement de sorte que ledit dispositif 1, en position repliée de l'enclos 6, repose sur lesdites roues 17 lorsqu'il est basculé vers l'avant, du côté de l'ouverture 3. Avantageusement, le dôme de la niche 2 comprend une butée 18 pour bloquer ledit enclos 6 en position repliée, empêchant que le dôme ou l'enclos 6 ne se déplace pendant la manipulation du dispositif 1. Chaque élément de barrière 7 est réalisé en plastique soufflé ou rotomoulé, de même que la porte 4 et ses battants 12. De plus, chaque élément de barrière 7 comprend des moyens 19 conformés de manière à autoriser le passage de la tête de l'animal hors dudit enclos 6. Ces moyens 19 se présentent sous la forme d'au moins un espace ménagé dans chaque élément de barrière 7. Ces espaces peuvent être limités ou obturés partiellement, notamment au travers d'une tige du même type que la tige 11. Particulièrement, un élément de barrière 7 comprend des moyens 20 aptes à supporter des moyens d'alimentation et d'abreuvement 21. De préférence, ces moyens support peuvent se présenter sous la forme d'arceaux destinés à recevoir un seau, une mangeoire, un alimentateur, un râtelier, un abreuvoir ou analogue, en particulier un seau à tétine. Le dispositif d'abri 1 selon l'invention offre donc une 15 grande modularité lui permettant une utilisation aisée et une manipulation simple. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Dispositif d'abri (1) pour animal d'élevage, comprenant une niche (2) pourvue d'une ouverture (3) de passage de l'animal, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une porte rendue solidaire de ladite niche (2) de manière apte à occuper une première position de fermeture de ladite ouverture (3) et dans au moins une deuxième position d'ouverture, à constituer des moyens (5) de fixation d'un enclos (6) défini de manière à s'étendre à l'avant de l'ouverture (3) de ladite niche (2).
1. Dispositif d'abri (1) pour animal d'élevage, comprenant une niche (2) pourvue d'une ouverture (3) de passage de l'animal, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une porte (4) rendue solidaire de ladite niche (2) de manière apte à occuper une première position de fermeture de ladite ouverture (3) et dans au moins une deuxième position d'ouverture, à constituer des moyens (5) de fixation d'un enclos (6) défini de manière à s'étendre à l'avant de l'ouverture (3) de ladite niche (2). 2. Dispositif d'abri (1) selon la 1, caractérisé par le fait que ladite porte assure en position d'ouverture la continuité dudit enclos. 3. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait que ladite porte (4) comprend deux battants (12) montés en rotation de part et d'autre de ladite ouverture (3) et prolongeant, en position ouverte, l'enclos (6) de chaque côté de cette ouverture (3). 4. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ledit enclos (6) est constitué d'une pluralité d'éléments de barrières (7) identiques et modulables. 5. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ledit enclos (6) est constitué d'au moins deux éléments de barrière (7) identiques, chaque élément de barrière (7) comprenant à ses extrémités des moyens de fixation (9), d'une part, à un autre élément de barrière (7) et, d'autre part à ladite porte (4). 6. Dispositif d'abri (1) selon la 5, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (9) d'un élément de barrière (7) comprennent des créneaux (10) aptes à coopérer avec les créneaux (10) d'un autre élément de barrière (7) de manière à former une charnière, notamment de type piano. 7. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé par le fait que lesdits moyens de fixation (9) comprennent une tige (11) amovible ou non formant, d'une part, un axe (15) de rotation d'un élément de barrière (7) par rapport à un autre et, d'autre part, des moyens de blocage de deux éléments de barrière (7) entre eux. 8. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé par le fait qu'un élément barrière (7) comprend des moyens (19) conformés de manière à autoriser le passage de la tête de l'animal hors dudit enclos (6). 9. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé par le fait qu'un élément de barrière (7) comprend des moyens (20) aptes à supporter des moyens d'alimentation ou d'abreuvement (21). 10. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ladite niche (2) est réalisée en plastique moulé. 11. Dispositif d'abri (1) selon l'une quelconque des 4 à 10, caractérisé par le fait qu'un élément de barrière (7) ou ladite porte (4) sont réalisées en plastique rotomoulé ou soufflé.
A
A01
A01K
A01K 1
A01K 1/02
FR2892758
A1
PORTE SECTIONNELLE MOTORISEE A DEPLACEMENT LATERAL
20,070,504
Arrière-plan de l'invention La présente concerne une porte sectionnelle motorisée, plus particulièrement une porte sectionnelle à mouvement d'ouverture ou de fermeture latéral. Le domaine d'application de l'invention est notamment, mais non exclusivement, celui des portes de garages pour des bâtiments à usage d'habitation, ou des portes de locaux industriels ou commerciaux. De façon connue en soi, une porte sectionnelle de ce type comprend un vantail composé d'une pluralité de panneaux consécutifs articulés les uns par rapport aux autres. Lorsque la porte est montée en situation dans une ouverture pratiquée dans une cloison d'un local, elle est guidée le long d'un premier chemin de guidage horizontal disposé au- dessus de l'ouverture et d'un second chemin de guidage horizontal disposé sur une cloison latérale perpendiculaire à la cloison munie de l'ouverture dans le prolongement horizontal du premier chemin de guidage, une portion horizontale de guidage courbe raccordant ces chemins de guidage horizontal. La porte comporte des moyens de guidage de type galets qui sont portés par les panneaux et qui coopèrent avec les chemins de guidage. Un bras de traction relie une extrémité latérale de la porte à un chariot motorisé apte à se déplacer parallèlement au second chemin de guidage horizontal. Le bras de traction permet ainsi de déplacer latéralement la porte le long des chemins de guidage horizontal. Etant donné la disposition des chemins de guidage horizontal et la forte courbure de la portion de guidage courbe de ce type de porte, il n'est pas possible d'assurer un guidage par galet de l'extrémité latérale de la porte sur laquelle est relié le bras de traction. Il en résulte, lors de l'ouverture et de la fermeture de la porte, que l'extrémité latérale de la porte sur laquelle est relié le bras de traction a tendance, soit à venir frotter (voire cogner) contre la cloison latérale avec les risques d'endommagement de la porte que cela implique, soit à s'ouvrir vers l'intérieur du local ce qui diminue l'espace à l'intérieur du local. Objet et résumé de l'invention, La présente invention a donc pour but principal de pallier un tel inconvénient en assurant un guidage de l'extrémité latérale de la porte sur laquelle est relié le bras de traction. Ce but est atteint grâce à une porte sectionnelle destinée à obturer une ouverture, pratiquée dans une cloison du type comprenant un vantail composé d'une pluralité de panneaux articulés entre eux, un premier chemin de guidage horizontal destiné à être disposé au-dessus de l'ouverture de la cloison, un second chemin de guidage horizontal destiné à être disposé sur une cloison latérale perpendiculaire à la cloison munie de l'ouverture dans le prolongement horizontal du premier chemin de guidage, une portion de guidage courbe raccordant les chemins de guidage horizontal, des moyens de guidage portés par les panneaux et coopérant avec les chemins de guidage, et un bras de traction relié à une extrémité latérale de la porte et apte à se déplacer parallèlement au second chemin de guidage horizontal afin de déplacer latéralement ladite porte, et dans laquelle, conformément à l'invention, il est prévu des moyens pour guider l'extrémité latérale de la porte sur laquelle est relié le bras le long des chemins de guidage. De tels moyens de guidage permettent de maintenir constamment la porte à la verticale des chemins de guidage lors de son déplacement. Ainsi, tout risque que la porte vienne frotter contre la cloison latérale lors de son déplacement est évité. Selon une disposition avantageuse de l'invention, la porte comporte un verrou rnobile coopérant avec les chemins de guidage et comportant une encoche destinée à recevoir un ergot solidaire de l'extrémité latérale de la porte sur laquelle est relié le bras de traction lors du déplacement de la porte. L'une des extrémités du verrou mobile coopère de préférence avec les chemins de guidage et l'autre extrémité est fixée sur l'un des panneaux du vantail de la porte. En outre, les extrémités du verrou mobile sont avantageusement reliées entre elles au moyen d'une tige apte à translater dans un manchon fixé de façon pivotante sur l'un des panneaux du vantail. Selon une autre disposition avantageuse de l'invention, la portion de guidage courbe comporte une butée destinée à bloquer le verrou mobile en fin de séquence de fermeture de la porte. Selon encore une autre disposition avantageuse de l'invention, 5 la porte comporte en outre des moyens pour maintenir latéralement la porte en position fermée. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 10 ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1. est une vue générale schématique montrant un mode de réalisation d'une porte sectionnelle conforme à l'invention ; 15 - les figures 2A à 2D sont des vues de dessus et partielles de la porte de la figure 1 lors de son déplacement depuis une position fermée à une position ouverte ; et - la figure 3 est une générale schématique montrant la porte de la figure 1 quasiment en position ouverte. 20 Description détaillée d'un mode de réalisation La porte sectionnelle de la figure 1 est destinée à obturer une ouverture 10 pratiquée dans une cloison 12 d'un local tel qu'un garage par exemple. Sur cette figure, la porte est en position fermée , c'est-à-dire 25 qu'elle obstrue l'ouverture du local. La porte comporte un vantail 14 formé d'une pluralité de panneaux consécutifs 16. Les panneaux adjacents sont articulés l'un par rapport à l'autre au moyen de pivots 18. Un premier chemin de guidage horizontal formé d'un rail 20 à 30 section sensiblement en U est fixé sur la cloison 12 au-dessus de l'ouverture 10. Un second chemin de guidage horizontal également formé d'un rail 22 à section sensiblement en U est fixé sur une cloison latérale 12' perpendiculaire à la cloison 12 munie de l'ouverture 10 à obturer. Ce second chemin de guidage est situé dans le prolongement horizontal du 35 premier rail de guidage auquel il se raccorde par une portion de guidage 24 courbe. Les panneaux 16 portent des moyens de guidage sous forme de galets 26 engagés dans les rails de guidage. Des galets 26 sont par exemple portés par les pivots 18 d'articulation des panneaux. On remarquera qu'aucun galet n'est prévu à l'extrémité latérale 14a du vantail de la porte qui est disposée du côté de la cloison latérale 12'. Un bras de traction 28 a une extrémité qui est reliée à l'extrémité latérale 14a du vantail 14 disposée du côté de la cloison latérale 12' au niveau de la partie supérieure de la porte. A l'extrémité opposée, le bras de traction 28 est relié à un chariot 30 motorisé qui est apte à se déplacer le long d'un rail de guidage supplémentaire 32 disposé horizontalement sur la cloison latérale 12' en dessous et parallèlement au second chemin de guidage horizontal 22. Le déplacement du chariot motorisé 30 le long du rail supplémentaire 32 entraîne le vantail 14 de la porte par l'intermédiaire du bras de traction 28, provoquant ainsi son déplacement latéral le long des chemins de guidage horizontal depuis une position fermée (figure 1) vers une position ouverte (figure 3) et inversement. Conformément à l'invention, il est prévu des moyens pour guider l'extrémité latérale 14a de la porte sur laquelle est relié le bras de traction 28 le long des chemins de guidage 20 à 24 afin de maintenir constamment la porte à la verticale des chemins de guidage lors de son déplacement. De tels moyens se présentent sous la forme d'un verrou mobile 34 coopérant avec les chemins de guidage 20 à 24 et comportant une encoche 36 destinée à recevoir un ergot 38 solidaire de l'extrémité latérale 14a de la porte sur laquelle est relié le bras de traction 28. Cet ergot 38 est disposé sur la partie supérieure de la porte. De façon plus précise, l'une des extrémités du verrou mobile 34 coopère avec les rails de guidage 20 à 24, par exemple par l'intermédiaire d'un galet 40 engagé dans ces rails. Le verrou mobile 34 comporte également une tige 42 apte à translater dans un manchon 44 monté de façon pivotante sur l'un des panneaux 16 du vantail de la porte dans la partie supérieure de cette dernière. La séquence de déplacement de la porte conforme à l'invention depuis sa position fermée (figure 1) jusqu'à sa position ouverte (figure 3) est maintenant décrite, en liaison avec les figures 2A à 2D. La figure 2A représente la porte dans sa position fermée. Dans cette position, l'ergot 38 fixé sur la partie supérieure de l'extrémité latérale 14a de la porte est désengagé du verrou mobile 34. La commande d'ouverture de la porte entraîne le déplacement du chariot motorisé 30 sur lequel est fixé le bras de traction 28 dans le sens indiqué par la flèche sur les figures 2A à 2C. Dans un premier temps, sous l'effet de ce déplacement, le panneau 16 de la porte sur lequel est fixé l'extrémité du bras de traction 28 pivote autour du pivot 18 d'articulation avec le panneau adjacent, permettant à l'ergot 38 de venir s'engager dans l'encoche 36 du verrou mobile 34 (figure 2B). Puis, toujours sous l'effet de traction du bras 28, l'ergot 38 solidaire de la porte coulisse dans l'encoche 36 du verrou mobile 34 jusqu'à venir en butée au fond de celle-ci. Ce mouvement s'accompagne d'une translation de la tige 42 dans le manchon 44 du verrou (figure 2C). A partir de cette position, la traction du bras 28 provoque un déplacement le long des rails de guidage de la porte mais aussi du verrou mobile 34 par l'intermédiaire de l'ergot 38 verrouillé dans l'encoche 36. Ainsi, l'extrémité latérale 14a de la porte est maintenue dans le verrou mobile et guidée le long des rails 20 à 22 de sorte qu'elle ne peut, ni venir frotter contre la cloison latérale 14', ni se déplacer vers l'intérieur du local. On notera que la séquence de verrouillage de l'ergot solidaire de l'extrémité latérale de la porte dans le verrou mobile s'opère en début d'ouverture de la porte, c'est-à-dire avant que l'extrémité latérale 14a de la porte ne quitte la portion courbe 24 des chemins de guidage. Le déplacement du chariot 30 s'opère ensuite normalement jusqu'à l'ouverture totale de la porte (figure 2D). La séquence de déplacement de la porte depuis sa position 30 ouverte jusqu'à sa position fermée découle de manière évidente de ce qui précède. La commande de fermeture de la porte entraîne la translation du chariot motorisé 30 le long du rail supplémentaire 32, ce qui provoque un déplacement à la fois de la porte et du verrou mobile 34 comme 35 expliqué précédemment. Pour éviter un déverrouillage intempestif de l'ergot solidaire de l'extrémité latérale de la porte lors de cette manoeuvre, il peut être prévu un système de maintien de l'ergot dans l'encoche du verrou mobile, réalisé par exemple sous la forme d'un ressort (non représenté sur les figures). Lorsque le verrou mobile 34 atteint le rail 24 de guidage courbe, il vient en contact contre une butée 46 solidaire de ce rail 24 de guidage courbe (figure 2C). Le verrou mobile se bloque alors dans cette position et le déplacement continu du chariot motorisé 30 entraîne un désengagement de II'ergot 38 solidaire de la partie supérieure de l'extrémité latérale 14a de la porte. La porte revient ensuite dans sa position fermée sous la pression continue du bras de traction 28. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention illustrée sur la figure 2A, la porte comporte en outre des moyens pour maintenir latéralement la porte en position fermée. Sur cette figure 2A, de tels moyens se présentent sous la forme d'un galet 48 disposé sur le côté et dans la partie supérieure de l'extrémité latérale de 14a de la porte sur laquelle est relié le bras de traction 28 et venant en butée contre une rampe 50 fixée sur la cloison 12 à obturer de façon perpendiculaire à celle-ci
L'invention concerne une porte sectionnelle destinée à obturer une ouverture (10) pratiquée dans une cloison (12). La porte comprend un vantail (14) composé d'une pluralité de panneaux (16) articulés entre eux, un premier chemin (20) de guidage horizontal destiné à être disposé au-dessus de l'ouverture (10), un second chemin (22) de guidage horizontal destiné à être disposé sur une cloison latérale (12'), une portion (24) de guidage courbe raccordant les chemins de guidage horizontal, des moyens de guidage (26) portés par les panneaux (16) et coopérant avec les chemins de guidage, un bras de traction (28) relié à une extrémité latérale (14a) de la porte et apte à se déplacer parallèlement au second chemin (22) de guidage horizontal, et des moyens (34, 38) pour guider l'extrémité latérale (14a) de la porte sur laquelle est relié le bras de traction (28) le long des chemins de guidage.
1. Porte sectionnelle destinée à obturer une ouverture (10) pratiquée dans une cloison (12), la porte comprenant un vantail (14) composé d'une pluralité de panneaux (16) articulés entre eux, un premier chemin (20) de guidage horizontal destiné à être disposé au-dessus de l'ouverture (10) de la cloison, un second chemin (22) de guidage horizontal destiné à être disposé sur une cloison latérale (12') sensiblement perpendiculaire à la cloison (12) munie de l'ouverture dans le prolongement horizontal du premier chemin (20) de guidage, une portion (24) de guidage courbe raccordant les chemins (20, 22) de guidage horizontal, des moyens de guidage (26) portés par les panneaux (16) et coopérant avec les chemins (20 à 24) de guidage, et un bras de traction (28) relié à une extrémité latérale (14a) de la porte et apte à se déplacer parallèlement: au second chemin (22) de guidage horizontal afin de déplacer latéralement ladite porte, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens (34, 38) pour guider l'extrémité latérale (14a) de la porte sur laquelle est relié le bras de traction (28) le long des chemins (20 à 24) de guidage. 2. Porte selon la 1, comportant un verrou mobile (34) coopérant avec les chemins (20 à 24) de guidage et comportant une encoche (36) destinée à recevoir un ergot (38) solidaire de l'extrémité latérale (14a) de la porte sur laquelle est relié le bras de traction (28) lors du déplacement de la porte. 3. Porte selon la 2, dans laquelle l'une des extrémités du verrou mobile (34) coopère avec les chemins de guidage (20 à 24) et l'autre extrémité est fixée sur l'un des panneaux (16) du vantail de la porte. 4. Porte selon la 3, dans laquelle les extrémités du verrou mobile (34) sont reliées entre elles au moyen d'une tige (42) apte à translater dans un manchon (44) fixé de façon pivotante sur l'un des panneaux (16) du vantail (14). 5. Porte selon l'une quelconque des 2 à 4, dans laquelle la portion (24) de guidage courbe comporte une butée (46) destinée à bloquer le verrou mobile (34) en fin de séquence de fermeture de la porte. 6. Porte selon l'une quelconque des 1 à 5, comportant en outre des moyens (48, 50) pour maintenir latéralement la porte en position fermée. 10 7. Porte selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle les chemins de guidage (20 à 24) sont des rails (20, 22, 24) à section sensiblement en U destiné à coopérer avec des galets (26) portés par les panneaux (16) du vantail (14).5
E
E06,E05
E06B,E05F
E06B 3,E05F 15
E06B 3/48,E05F 15/00,E05F 15/14
FR2898720
A1
SCELLE MECANIQUE DE HAUTE SECURITE
20,070,921
La présente invention a pour objet à titre de produit industriel nouveau, un qui condamne l'ouverture des systèmes de fermeture par crémones, des portes de conteneurs maritimes, camions ou remorques par la retenue à l'écartement des barres de crémones, lors d'une tentative d'ouverture. Il se pose sur un conteneur fermé, sans outils de montage. Il retarde, de part sa conception et la qualité des aciers employés, les tentatives d'intrusions frauduleuses. Pour l'ouverture il nécessite sa destruction au moyen d'un outil de coupe puissant tel qu'un lapidaire. Après destruction, il n'est plus réutilisable dans son intégralité. Il requière une inspection visuelle pour déterminer s'il y a eu une altération du scellé révélant une fraude. Les systèmes de scellés mécanique de haute sécurité, que l'on trouve dans presque toutes les applications emprisonnant les crémones de fermeture de conteneurs maritimes, sont conçus avec un U métallique de faible épaisseur. Ils constituent une pièce de métal unique entourant chaque crémone. L'épaisseur du U est limitée par l'espace restant entre la crémone et la porte. Ils sont dissymétriques une fois posé. Ils sont perforés par de multiples trous ou encoches, pour les différentes dimensions d'entraxes de crémones. La partie condamnation du scellé est un axe, un boulon ou un dispositif adapté. Le scellé emprisonne les crémones avec le moins de jeu possible. La possibilité de rotation des poignées permettra une légère ouverture des portes, à concurrence du jeu entre le scellé et les barres de crémones. Le scellé (1), objet de la présente invention, est remarquable en ce qu'il est posé symétriquement sur les crémones (2) et (3), que le crochet (6) constituant une partie de l'emprisonnement des barres de crémones (2) et (3) est réalisé en plusieurs pièces d'aciers, dans des épaisseurs différentes. Cela permet de gérer le temps nécessaire à -2 l'ouverture par destruction, en fonction de l'épaisseur choisie. Trois types de pièces distinctes composent les éléments à monter pour constituer le scellé (1). Les crochets (6) au nombre de deux sont fixés sur la traverse (7), par quatre axes (8) répartis deux par deux sur chaque crochet (6). La condamnation est réalisée à la suite du montage de ces différentes pièces. Les deux crochets (6) sont à insérer entre les crémones (2) et (3) et les portes (4) et (5) en présentant leur trous (10) perpendiculaires aux portes (4) et (5). La traverse (7) est à présenter à plat et centrée sur les crémones (2) et (3) en faisant coïncider les trous (9) de la traverse (7) et les trous (10) des crochets (6). Les quatre axes (8) sont à insérer dans les trous (9) de la traverse (7) puis les trous (10) des crochets (6). Une pression axiale sur les quatre axes (8) est à effectuer pour les immobiliser par clipsage, à l'intérieur des crochets (6). Le clipsage des axes (8) dans les crochets (6) est une opération irréversible. Le scellé (1), objet de la présente invention, est 20 remarquable en ce qu'il comporte : Le crochet {6) est un assemblage composé de quatre pièces différentes en acier. Les deux joncs (11) permettent une retenue par clipsage. Les deux entretoises (12) permettent de maintenir les deux joncs (11) à une distance 25 précise. La gâche (13) permet de recevoir librement dans ses deux lamages (14) les deux joncs (11) et les deux entretoises (12). La chape (15) est soudée sur la gâche (13) et ferme les deux lamages (14) pour maintenir les deux entretoises (12) et les deux joncs (11) dans le lamage (14) de la gâche (13). Les 30 deux trous (10) sont destinés à recevoir les deux axes (8) lors de la condamnation du scellé (1) et assurent l'antirotation par rapport à la traverse (7). Les deux joncs (11) sont destinés à retenir par clipsage les deux axes (8) lors de la condamnation du scellé (1). La chape (15) est destinée 3 à être posée entre les barres de crémones (2) et (3) et les portes (4) et (5) lors de la pose du scellé (1), pour interdire par sa face (16) l'arrachement du scellé (1). La gâche (13) est destinée à interdire par sa face (17) le déplacement latéral du scellé (1) lorsqu'il est posé. Les crochets (6) peuvent être montés indifféremment avec la chape (15) vers le centre ou vers l'extérieur de la traverse (7). Les crochets (6) vont être fixé sur la traverse (7) par des axes (8). L'axe cylindrique (8) est en acier à forte résistance mécanique. Il est le lien principal entre la traverse (7) et les deux crochets (6) quant le scellé (1) est posé. La gorge (18) sert de réceptacle au jonc (11) lors du clipsage de l'axe (8). La butée circulaire (19) sert à retenir la traverse (7). Sa résistance à la traction lui permet de maintenir la face (20) de la traverse (7) contre la face (21) du crochet (6) lors d'une tentative d'arrachement du scellé (1), ce qui les rend inaccessibles sur leur partie cylindrique (23). Sa résistance au cisaillement permet l'anti-rotation entre les trous (10) de la gâche (13) du crochet (6) et les trous (9) de la traverse (7). La traverse (7) est un parallélépipède en acier dont l'épaisseur est choisie en fonction du temps que l'on juge nécessaire pour la destruction du scellé (1) par découpe au lapidaire. Les différentes possibilités d'épaisseurs, largeurs et longueurs de la traverse (7) ne modifient pas les dimensions de l'axe (8) et du crochet (6). Elle porte le numéro séquentiel du scellé (1). Elle est perforée d'une double rangée de trous (9) répartis symétriquement. Un choix de quatre trous (9) correspondant aux différents entraxes possibles permet de recevoir quatre axes (8) de retenue de la traverse (7) sur les crochets (6) lors de la pose du scellé (1). La pose symétrique de la traverse (7) sur les crochets (6) permet de diviser par deux la longueur des bras de - 4 leviers, représenté par la longueur restante entre les crochets (6) et les deux bouts (24) de barre (7). Ils sont répartis par deux de chaque coté de la traverse (7). Le lamage (22) reçoit. la butée circulaire (19) de l'axe (8). Les trous (9) permettent, par groupe de deux de chaque coté, l'anti-rotation des crochets (6). La traverse (7) est le lien fixe entre les deux crochets (6), elle maintient leur distance d'écartement. Une forme d'exécution de l'invention est décrite ci-10 après à titre indicatif et nullement limitatif en se référant aux dessins annexés. La figure 1 est une vue de face du scellé de haute sécurité (1) emprisonnant les crémones (2) et (3). La figure 2 est une vue de dessus du scellé de haute 15 sécurité (1) emprisonnant les crémones (2) et (3). La figure 3 est une vue de dos du scellé de haute sécurité (1) en position condamnée. Les crémones ont été masquées. La figure 4 est une vue de dos éclatée du scellé de 20 haute sécurité (1). La figure 5 est une vue en coupe d'un crochet (6) monté sur la traverse ("n et lié par l'axe (8). La figure 6 est une vue éclatée du crochet (6). La figure 7 est une vue de l'axe (8). 25 Il est bien entendu que la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté qui constitue un exemple auquel de nombreuses modifications peuvent être apportées sans que l'on s'écarte de la présente invention
Scellé mécanique de haute sécuritéL'invention concerne un scellé permettant de condamner les portes d'un conteneur maritime, d'un camion ou d'une remorque, par l'intermédiaire des crémones de fermeture.La figure 1 présente le scellé (1) fixé sur les crémones (2) et (3) de fermeture de portes.Le scellé (1) s'oppose à l'ouverture des portes (4) et (5) en constituant une paire de menottes emprisonnant les crémones (2) et (3) .Le scellé permet d'absorber les différents écarts de distance entre les deux crémones (2) et (3).L'ouverture des portes ne peut se faire que par une destruction du scellé (1).
1) Scellé de condamnation, caractérisé par : Quatre axes (8) en acier qui assure la sécurité de la 5 condamnation par leurs résistances à la traction et au cisaillement, en maintenant joint la face (20) de la traverse (7) et les faces (21) des crochets (6). Quatre joncs (11) en acier à ressort montés librement à l'intérieur des lamages (14) de la gâche (13) du crochet (6), 10 qui assurent la retenue des quatre axes (8) en position clipsé. Quatre entretoises (12) en acier montées librement à l'intérieur des lamages (14) de la gâche (13) du crochet (6), qui assurent le maintien des quatre joncs (11) dans leur 15 position. Deux crochets (6) qui assurent la retenue à l'écartement des barres de crémones (2) et (3), lors d'une tentative d'ouverture des portes (4) et (5). Une traverse (7) qui assure une liaison fixe entre les 20 crochets (6) en maintenant leur distance d'écartement. 2) Scellé selon la 1, caractérisé par le fait que les crochets (6) peuvent être montés indifféremment avec la chape (15) vers le centre ou vers l'extérieur de la traverse (7). 25 3) Scellé selon la 1, caractérisé par le fait que les crochets (6) peuvent être présentés dans un choix de différents entraxes correspondant à ceux des trous (9) de la traverse (7) en fonction de l'écartement des barres de crémones (2) et (3). 30 4) Scellé selon la 3, caractérisé par le fait que les crochets (6) vont être fixés sur la traverse (7) par des axes (8). 5) Scellé selon la 4, caractérisé par le fait que les axes (8) sont au nombre minimum de deux par-6- crochet (6) pour assurer l'anti-rotation du crochet (6) par rapport à la traverse (7). 6) Scellé selon la 4, caractérisé par le fait que les quatre axes (8) sont inaccessibles sur leur 5 partie cylindrique (23). 7) Scellé selon la 1, caractérisé par le fait que la traverse (7) peut se monter symétriquement sur les crochets (6) pour limiter la longueur du bras de levier (24) par deux. 10 8) Scellé selon la 1, caractérisé par le fait que l'épaisseur de la traverse (7) peut varier sans entraîner des modifications de dimensions des axes (8) et des crochets (6). 9) Scellé selon la 1, caractérisé par le 15 fait que la largeur de la traverse (7) peut varier sans entraîner des modifications de dimensions des axes (8) et des crochets (6). 10) Scellé selon la 1, caractérisé par le fait que la traverse (7) est un parallélépipède. 20 11) Scellé selon la 1, caractérisé par le fait que la traverse (7) est perforée symétriquement dans ses axes médians sur sa face (20)
G
G09
G09F
G09F 3
G09F 3/03
FR2893914
A1
PROTECTION ANTICHOC D'UNE PIECE MECANIQUE.
20,070,601
La présente invention concerne la protection antichoc d'une pièce mécanique et notamment d'un compas d'un rotor principal de giravion. En effet, le rotor principal d'un giravion a pour objet d'assurer la sustentation, voire même la propulsion, du giravion. Classiquement, un tel rotor principal, entraîné par une motorisation appropriée, comporte un arbre rotor qui met en rotation une pluralité de pales via un moyeu rotor. Afin d'assurer la sustentation et/ou la propulsion, le pas des pales, c'est-à-dire l'inclinaison des sections des pales par rapport au plan du moyeu rotor, est ajustable à l'aide de bielles de pas et de plateaux cycliques entourant l'arbre rotor, les plateaux cycliques étant pourvus en principe d'un plateau tournant lié aux bielles de pas et d'un plateau non tournant. Le plateau non tournant est situé sous le plateau tournant et imprime ses mouvements à ce dernier. Ainsi, le plateau tournant suit tous les mouvements du plateau non tournant et les transmet aux pales via les bielles de pas. Par suite, à l'aide d'une pluralité de servocommandes, par exemple, reliées à la structure du giravion et au plateau non tournant, les plateaux cycliques sont à même d'être translatés selon l'axe de l'arbre rotor mais aussi d'être inclinés par rapport à cet arbre rotor. Le plus souvent, la translation et l'inclinaison sont réalisées à l'aide d'un dispositif comprenant une rotule, coulissant le long de l'arbre rotor, sur laquelle sont agencés les plateaux cycliques. Pour optimiser le dimensionnement des différentes pièces mécaniques, le plateau non tournant est notamment fixé à la structure du giravion à l'aide d'au moins un compas fixe qui l'empêche par conséquent de tourner. Les mêmes considérations conduisent à munir le plateau tournant d'au moins un compas tournant relié à l'arbre rotor, pour s'assurer que le plateau tournant est mis en mouvement à la même vitesse que le moyeu rotor. Un compas, qu'il soit tournant ou non tournant, comporte en général deux bras articulés. Plus précisément, il comporte un bras primaire et un bras secondaire, le bras primaire étant relié suivant la configuration à l'arbre rotor ou à la structure du giravion. Le bras primaire est muni d'une partie centrale et deux extrémités en forme de U, c'est-à-dire ayant une paroi de fond et deux branches latérales, la paroi de fond de chaque extrémité étant solidaire de la partie centrale. Le bras secondaire est alors agencé entre les deux branches latérales d'une première extrémité du bras primaire et lui est solidarisé à l'aide d'un axe. La liaison à l'arbre rotor ou à la structure du giravion est réalisée de façon similaire à l'aide de la deuxième extrémité du bras primaire. En fonctionnement normal, il n'y a pas de risques d'interférences entre le bras primaire et le bras secondaire ainsi qu'entre le bras primaire et la fixation à l'arbre rotor ou à la structure du giravion, appelée par commodité fixation dans la suite du texte quelle que soit la configuration à savoir compas fixe ou compas tournant. Il n'en va pas de même au cours de certaines manipulations, notamment des opérations de maintenance où un opérateur peut amener le compas au-delà de son débattement naturel. On observe alors parfois des chocs entre les première et deuxième extrémités du bras primaire et respectivement le bras secondaire et la fixation ce qui conduit évidemment à un endommagement du bras primaire par exemple. Cet inconvénient est d'autant plus sensible que l'endommagement se situe dans des zones hautement sollicitées en fatigue vibratoire, ce qui se traduit par une diminution de la durée de vie de la pièce mécanique endommagée. Dans ce contexte, le manufacturier protège les différents éléments, la fixation ainsi que les bras primaire et secondaire, à l'aide d'une peinture antichoc. Cette peinture est de plus cassante afin de pouvoir assurer la fonction de révélateur de dommage. Toutefois, cette peinture n'est efficace que pour un choc unique, des chocs multiples ayant pour conséquence un écaillement de la peinture laissant alors le compas à nu et donc vulnérable. Il est de ce fait nécessaire de démonter le compas et de le repeindre dès qu'un unique choc intervient, procédure évidemment coûteuse, contraignante et pénalisante en terme d'indisponibilité du giravion. La présente invention a alors pour objet une protection antichoc d'une pièce mécanique d'un giravion, plus particulièrement le bras primaire d'un compas tournant ou non tournant d'un rotor, la protection antichoc devant notamment répondre à des contraintes dimensionnelles, mécaniques, de coût, de masse et de mise en oeuvre. Selon l'invention, une protection antichoc d'une pièce mécanique d'un giravion, cette pièce mécanique comportant une partie centrale ainsi qu'une première et une deuxième extrémités en forme de U ayant chacune une paroi de fond et deux branches latérales, les parois de fond de chaque extrémité de la pièce mécanique étant parallèles entre elles et solidaires de la partie centrale, est remarquable en ce que la protection est munie d'une première et d'une deuxième extrémités en forme de U respectivement maintenues à l'intérieur des première et deuxième extrémités de ladite pièce mécanique par interférence de forme, les première et deuxième extrémités de la protection ayant chacune une paroi de fond et deux branches latérales. La protection antichoc est par conséquent très bien maintenue en place du fait d'une interférence de forme entre la protection et la pièce mécanique. Pour maximiser cette interférence, les deux branches latérales d'une même extrémité de la protection décrivent un champ angulaire compris entre 5 et 15 , de préférence 10 , contrairement aux branches latérales d'une même extrémité de la pièce mécanique qui sont parallèles entre elles. De plus, dans le cadre de la mise en oeuvre de l'invention pour protéger contre de multiples chocs un compas tournant ou non tournant d'un rotor de giravion, la pièce mécanique est le bras primaire du compas. Par suite, la protection est efficace même si le compas subi une pluralité de chocs dans la mesure où la protection ne risque pas de s'écailler contrairement à une protection réalisée avec de la peinture antichoc. En outre, la protection étant fidèlement adaptée à la géométrie de la pièce mécanique à protéger, il n'est nullement nécessaire de modifier cette dernière ce qui évite des coûts de développement supplémentaire au constructeur de cette pièce mécanique. Plus précisément, s'il s'agit d'une pièce d'un compas de rotor de giravion, une modification de cette dernière entraînerait des frais importants pour justifier que la nouvelle configuration est conforme aux spécifications requises, un compas de giravion étant notamment considéré comme étant une pièce vitale. Un autre avantage réside dans le fait que le compas comporte au moins trois éléments susceptibles d'être détériorés par des chocs : la fixation, le bras primaire et le bras secondaire. Or, comme expliqué précédemment, les chocs interviennent soit entre la fixation et le bras primaire, soit entre le bras primaire et le bras secondaire. Par suite, agencer une protection antichoc sur le bras primaire permet de protéger l'ensemble des éléments du compas ce qui est non négligeable. Par ailleurs, de préférence, les première et deuxième extrémités de la protection antichoc sont reliées par une bande de liaison qui assure une tension entre ces première et deuxième extrémités de la protection. Cette bande de liaison comporte alors éventuellement un ruban supérieur et un ruban inférieur, le ruban supérieur reliant la partie haute des première et deuxième extrémités de la protection alors que le ruban inférieur relie la partie basse des première et deuxième extrémités de ladite protection. Par conséquent, les première et deuxième extrémités de la protection sont maintenues à l'intérieur des première et deuxième extrémités de la pièce mécanique et sont reliées entre elles par un ruban supérieur et un ruban inférieur. Alors, on comprend bien que ces rubans supérieur et inférieur sont respectivement disposés sur les faces supérieure et inférieure de la pièce mécanique. De plus, ces rubans supérieur et inférieur sont fort utiles puisqu'ils contribuent à la bonne mise en place des première et deuxième extrémités de la protection, en assurant une légère tension entre ces extrémités de la protection qui les plaquent correctement à l'intérieur des première et deuxième extrémités de la pièce mécanique. Ainsi, la protection antichoc est parfaitement maintenue sur la pièce mécanique à protéger ce qui la rend compatible avec les diverses sollicitations dont elle fera l'objet lors de son utilisation, effort centrifuge et tenue à l'environnement par exemple lorsque la pièce mécanique est le bras primaire d'un compas de rotor de giravion. En outre, la largeur de la bande de liaison est avantageusement inférieure à la largeur de la partie centrale de la pièce mécanique. En effet, une optimisation de la largeur de la bande de liaison permet de minimiser la masse de la protection. On comprend aussi que la manipulation de la protection est aisée, autorisant par conséquent un montage/démontage facile et rapide, réalisable par un opérateur, ce qui est extrêmement utile lors d'opérations de maintenance et d'inspection. Par ailleurs, les branches latérales d'un extrémité de la pièce mécanique sont percées afin d'autoriser le passage d'un axe destiné à solidariser la pièce mécanique à une autre pièce, par exemple le bras primaire au bras secondaire dans le cas d'un compas de rotor de giravion. Compte tenu du passage de cet axe, le bout de chaque branche latérale d'au moins une extrémité de la protection est échancré, l'extrémité de la protection épousant alors parfaitement la forme de l'axe. De préférence, la première extrémité et/ou la deuxième extrémité de la protection comporte un rebord. Ce dernier repose alors sur les faces supérieure et inférieure des extrémités de la pièce mécanique et contribue donc au maintien en position de la protection. Toutefois, il ne se limite pas à ce rôle puisqu'il raidit aussi les extrémités en forme de U de la protection limitant ainsi les éventuelles déformations qui pourraient être provoquées en utilisation, par exemple par des efforts centrifuges en vol toujours dans le cas d'un compas de rotor de giravion. En outre, pour optimiser la masse de la protection et pour faciliter le libre écoulement de fluide, la paroi de fond de la première et/ou de la deuxième extrémité de la protection est munie d'un évidement. Néanmoins, la tension provoquée par la bande de liaison pourrait dans cette configuration engendrée une déflexion de la paroi du fond. Par conséquent, l'évidement comporte avantageusement un renfort qui prémunit la protection contre ce faible risque de déflexion. Enfin, dans le but de s'assurer de l'efficacité de la protection contre des chocs tout en autorisant une certaine souplesse nécessaire pour la mise en place de l'invention, la protection est en élastomère, à savoir du polyuréthane d'une dureté comprise entre 70 et 90 shore, et de préférence 80 shore. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre un exemple de réalisation préféré, donné sans aucun caractère limitatif, en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une coupe schématique d'un arbre rotor de giravion, - la figure 2, une vue isométrique d'un bras primaire, - la figure 3, un compas dont le bras primaire est pourvu d'une protection antichoc selon l'invention, - la figure 4, une vue isométrique d'une protection antichoc selon l'invention, - la figure 5, une vue de dessus d'une protection antichoc, - la figure 6, une vue de face protection antichoc, et - la figure 7, un schéma illustrant une éventuelle déflexion de la paroi du fond des extrémités de la protection. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence. La figure 1 présente une coupe schématique d'un arbre rotor 1 de giravion. Cet arbre rotor 1 entraîne les pales du giravion via un moyeu rotor, la pas des pales étant ajusté à l'aide de bielles de pas 12 reliées aux pales et de plateaux cycliques. Les plateaux cycliques comportent un plateau non tournant 11, commandé par des servocommandes non représentées, et un plateau tournant 10 solidaire en rotation des bielles de pas 12. Par suite, le pilote du giravion modifie les pas des pales à l'aide de ses instruments qui active les servocommandes. Sous l'effet de ces dernières, le plateau non tournant 11 translate le long de l'arbre rotor 1 et/ou s'incline par rapport à cet arbre rotor 1, le plateau tournant 10 suivant alors les mouvements du plateau non tournant 11 et les répercutant aux pales via les bielles de pas 12. La translation et l'inclinaison des plateaux cycliques sont réalisées à l'aide d'une rotule 2 qui est à même de se déplacer le long de l'arbre rotor 1. Afin de s'assurer que le plateau non tournant 11 ne va pas entamer un mouvement rotatif, ce plateau non tournant 11 est relié à une chape 31 de la structure du giravion via un compas fixe 30. De façon identique, le plateau tournant 10 est relié à un entraîneur 21 solidaire de l'arbre rotor 1 via un compas tournant 20. Comme indiqué dans le préambule de la description, 5 l'entraîneur 21 et la chape 31 sont dénommés par commodité fixation . Un compas, qu'il soit tournant 20 ou fixe 30, comporte un bras secondaire 23 et un bras primaire 22, le bras primaire étant fixé par sa première EX1 et sa deuxième EX2 extrémités 10 respectivement au bras secondaire 23 et à la fixation 21, 31. La figure 2 présente une vue isométrique du bras primaire 22 qui est pourvu d'une face supérieure F1 et d'une face inférieure F2. Le bras primaire comporte une partie centrale 221 ainsi 15 qu'une première extrémité EX1 et une deuxième extrémité EX2 en forme de U. Les première EX1 et deuxième EX2 extrémités sont chacune munies d'une paroi de fond 225 et de deux branches latérales 224, les parois de fond 225 de chaque extrémité EX1, EX2 du bras primaire 22 étant parallèles entre elles et solidaires 20 de la partie centrale 221. Lors d'une intervention, de maintenance par exemple, un opérateur peut malencontreusement emmener le compas dans une position pouvant provoquer des chocs entre le bras principal et la fixation ou entre le bras principal et le bras secondaire. Ces chocs 25 se produisent au niveau des extrémités EX1, EX2 du bras primaire et plus particulièrement au niveau des zones de connexion des branches latérales aux parois de fond ce qui s'avère préjudiciable. La présente invention a alors pour objet une protection antichoc d'une pièce mécanique d'un giravion, telle qu'un bras primaire du compas d'un rotor de giravion. Dans ce contexte, la figure 3 présente une protection 50 antichoc selon l'invention agencée sur une pièce mécanique, plus particulièrement le bras primaire 22 d'un compas fixe ou tournant d'un rotor de giravion. On notera que les branches latérales des première EX1 et deuxième EX2 extrémités de la pièce mécanique 22 sont percées de façon à pouvoir accueillir des axes 222 permettant de fixer la pièce mécanique 22 à une fixation 21 et un bras secondaire 23. De plus, il apparaît que cette fixation 21 et ce bras secondaire 23 sont disposés entre les branches latérales des première EX1 et deuxième EX2 extrémités de la pièce mécanique 22. La figure 4 présente plus précisément une vue isométrique de la protection antichoc 50. Cette protection 50 comporte une première 51 et une deuxième 52 extrémités en forme de U. Chaque extrémité 51, 52 de la protection 50 est munie d'une paroi de fond 53, de section rectangulaire, et de deux branches latérales 54 de section rectangulaire. En outre, les première 51 et deuxième 52 extrémités de la protection 50 sont reliées par une bande de liaison 55 qui assure une légère tension en fonctionnement. Cette bande de liaison 55 est pourvue d'un ruban supérieur 551 et d'un ruban inférieur 552, le ruban supérieur 551 servant à relier les parties hautes 56 des première 51 et deuxième 52 extrémités de la protection alors que le ruban inférieur 552 sert à relier leur partie basse 57. Comme on peut le constater sur la figure 3, la largeur de la bande de liaison 55 est avantageusement inférieure à la largeur de la pièce mécanique 22. De plus, on comprend aisément que les rubans inférieur 552 et supérieur 551 sont respectivement disposés contre les faces inférieure F2 et supérieure F1 de la pièce mécanique 22. Par ailleurs, le bout des branches latérales 54 des première 51 et deuxième 52 extrémités de la protection 50 est échancré, présentant ainsi une forme concave 54'. De ce fait, les première 51 et deuxième 52 extrémités de la protection 50 épousent parfaitement la forme de l'axe 222 servant à fixer la pièce mécanique comme décrit précédemment. La figure 5 présente une vue de dessus de la protection 50. Les deux branches latérales 54 d'une même extrémité de la protection décrivent un champ angulaire f3 compris entre 5 et 15 , de préférence 10 , ce qui n'est pas le cas des branches latérales 224 d'une même extrémité de la pièce mécanique à protéger. Cette caractéristique technique contribue activement au bon positionnement de la protection 5 en utilisation en plaquant les branches latérales 54 de la protection contre les branches latérales 224 de la pièce mécanique 22. La figure 6 présente une vue de côté de la protection 50, et plus particulièrement de la première extrémité 51 de cette protection. Cette première 51 extrémité comporte un rebord 58 sur les parties haute 56 et basse 57 des branches latérales 54. Il en va d'ailleurs de même pour la deuxième extrémité 52 dans la variante décrite par la figure 4. Une fois la protection 50 disposée sur la pièce mécanique 22, ces rebords 58 sont plaqués contre les faces supérieure F1 et inférieure F2 de la pièce mécanique 22, contribuant ainsi au maintien en position de la protection 50. De plus, ces rebords sont aussi utiles puisqu'ils contribuent au raidissement de la protection 50 limitant le risque de déformations de celle-ci sous de fortes sollicitations. En outre, les parois de fond 53 des première 51 et deuxième 52 extrémités de la protection comporte avantageusement un évidement 59. Néanmoins, sous l'effet de la tension exercée par la bande de liaison 55, une légère déflexion de la paroi du fond 53 de la protection 50 est envisageable, cette déflexion étant illustrée par des flèches F sur la figure 7. Pour éviter de façon radicale ce phénomène, l'évidement 59 est alors muni d'une renfort 60, avantageusement situé sensiblement au niveau du milieu de l'évidement 59. Par conséquent, une fois mise en place par un opérateur, la protection 50 est parfaitement agencée contre la pièce mécanique du fait, d'une part, des interférences de forme liées à la présence de la bande de liaison ainsi qu'au champ angulaire décrit par les branches latérales 54 de la protection 50 et, d'autre part, de la présence de rebords 58 sur les première 51 et une deuxième 52 extrémités de la protection 20. En effet, ces première 51 et deuxième 52 extrémités sont alors maintenues fermement à l'intérieur des première EX1 et deuxième EX2 extrémités de la pièce mécanique 22. Enfin, la protection 50 est réalisée en un matériau de type élastomère et plus particulièrement en polyuréthane d'une dureté comprise entre 70 et 90 shore, de préférence 80 shore. En effet, ce matériau permet de répondre aux divers problèmes à résoudre en étant suffisamment souple pour autoriser la mise place de la protection 50 sur la pièce mécanique 22, tout en présentant la dureté minimale requise pour protéger la pièce mécanique 22 d'une pluralité de chocs. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien qu'un mode de réalisation ait été décrit, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. II est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne une protection (50) antichoc d'une pièce mécanique (22) d'un giravion, ladite pièce mécanique (22) comportant une partie centrale (221) ainsi qu'une première (EX1) et une deuxième (EX2) extrémités en forme de U ayant chacune une paroi de fond (225) et deux branches latérales (224), lesdites parois de fond (225) de chaque extrémité (EX1, EX2) de ladite pièce mécanique (22) étant parallèles entre elles et solidaires de la partie centrale (221). De plus, ladite protection (50) est munie d'une première (51) et d'une deuxième (52) extrémités en forme de U respectivement maintenues à l'intérieur des première (EX1) et deuxième (EX2) extrémités de ladite pièce mécanique (22) par interférence de forme, lesdites première (51) et deuxième (52) extrémités de ladite protection (50) ayant chacune une paroi de fond (53) et deux branches latérales (54).
1. Protection (50) antichoc d'une pièce mécanique (22) d'un giravion, ladite pièce mécanique (22) comportant une partie centrale (221) ainsi qu'une première (EX1) et une deuxième (EX2) extrémités en forme de U ayant chacune une paroi de fond (225) et deux branches latérales (224), lesdites parois de fond (225) de chaque extrémité (EX1, EX2) de ladite pièce mécanique (22) étant parallèles entre elles et solidaires de la partie centrale (221), caractérisé en ce que ladite protection (50) est munie d'une première (51) et d'une deuxième (52) extrémités en forme de U respectivement maintenues à l'intérieur des première (EX1) et deuxième (EX2) extrémités de ladite pièce mécanique (22) par interférence de forme, lesdites première (51) et deuxième (52) extrémités de ladite protection (50) ayant chacune une paroi de fond (53) et deux branches latérales (54). 2. Protection antichoc selon la 1, caractérisé en ce que, un compas (20, 30) d'un rotor de giravion étant pourvu d'un bras primaire (22), ladite pièce mécanique est ledit bras primaire (22). 3. Protection antichoc selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites première (51) et deuxième (52) extrémités de ladite protection (50) sont reliées par une bande de liaison (55) qui assure une tension entre lesdites première (51) et deuxième (52) extrémités de ladite protection (50). 4. Protection antichoc selon la 3, 15 caractérisé en ce que la largeur de ladite bande de liaison (55) est inférieure à la largeur de la partie centrale (221) de ladite pièce mécanique (22). 5. Protection antichoc selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce que ladite bande de liaison (55) comporte un ruban supérieur (551) et un ruban inférieur (552), ledit ruban supérieur (551) reliant la partie haute (56) des première (51) et deuxième (52) extrémités de ladite protection (50), ledit ruban inférieur (552) reliant la partie basse (57) des première (51) et deuxième (52) extrémités de ladite protection (50). 6. Protection antichoc selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites deux branches latérales (54) d'une même extrémité (51, 52) de ladite protection (50) décrivent un champ angulaire ([3) compris entre 5 et 15 . 7. Protection antichoc selon la 6, caractérisé en ce que ledit champ angulaire ([3) est de l'ordre de 10 . 8. Protection antichoc selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bout de chaque branche latérale (54) d'au moins une extrémité (51, 52) de ladite protection (50) est échancré. 9. Protection antichoc selon l'une quelconque des précédentes,caractérisé en ce que ladite première extrémité (51) de ladite protection (50) comporte un rebord (58). 10. Protection antichoc l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite deuxième extrémité (52) de ladite protection (50) comporte un rebord (58). 11. Protection antichoc selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi de fond (53) de la première extrémité (51) de ladite protection (50) est munie d'un évidemment (59). 12. Protection antichoc selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi de fond (53) de la deuxième extrémité (52) de ladite protection (50) est munie d'un évidemment (59). 13. Protection antichoc selon l'une quelconque des 11 à 12, caractérisé en ce que ledit évidemment (59) comporte un renfort (60). 14. Protection antichoc selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite protection (50) est en polyuréthane d'une dureté comprise entre 70 et 90 shore. 15. Protection antichoc selon la 14,caractérisé en ce que ladite dureté vaut 80 shore.
B
B64
B64D,B64C
B64D 45,B64C 27
B64D 45/00,B64C 27/32
FR2900457
A1
RACCORD OBTURATEUR MANUEL SANS FUITE.
20,071,102
La présente invention concerne un . Elle a pour objet un raccord obturateur permettant d'accoupler et de désaccoupler deux parties d'un circuit pouvant contenir un fluide sous forte 15 pression sans perte de fluide. Elle est particulièrement bien adaptée mais non exclusivement à des raccords d'obturateurs permettant d'accoupler et de désaccoupler les circuits contenants des produits nocifs et/ou toxiques. 20 Elle s'applique d'une façon particulièrement avantageuse dans le cas où par exemple il est nécessaire d'effectuer la maintenance et/ou le remplacement de frigorigènes d'un circuit de refroidissement. Elle concerne notamment le domaine de la climatisation ou il est impératif pour des raisons 25 environnementales et de réglementations de ne pas laisser échapper de produits toxiques dans l'atmosphère. En effet il a été prouvé que les frigorigènes utilisés il y a quelques dizaines d'années (et notamment les R11 et R22) sont désastreux pour notre 30 environnement. Ils participent de façon importante à la destruction de la couche d'ozone. 1 D'autre part les frigorigènes sont très chers (pour certains plusieurs centaines d'Euros par kilogramme) et leur perte ne peut être acceptée pour des raisons économiques. Le remplacement des frigorigènes nocifs est en cours de part le monde. Ce remplacement doit être effectué dans des conditions très strictes et par des opérateurs qualifiés. 10 Il est donc impératif de disposer de connecteurs qui ne laissent pas échapper de fluide sous pression dans l'atmosphère pour effectuer les opérations de maintenance des circuits frigorigènes bien que ces circuits soient sous forte pression (souvent plus de 60 Bar) 15 Aujourd'hui les raccords obturateurs comprennent en général une soupape anti-retour dans au moins un élément de raccord obturateur. Leur assemblage est effectué par un serrage manuel d'une bague de vissage qui vient serrer deux surfaces coniques l'une sur l'autre. Souvent une rondelle en cuivre également conique est interposée entre les deux surfaces coniques des 20 deux éléments constituant la connexion pour améliorer l'étanchéité. Une très bonne étanchéité est impérative pour éviter toute pénétration de trace d'eau dans le système et pour éviter toute perte de frigorigène dans le temps. Les soupapes anti-retour sont en général maintenues en position fermée par un ressort qui presse l'obturateur sur son siège. Lorsque l'on accouple les deux 25 parties à assembler un petit téton central pousse l'obturateur vers l'intérieur et ouvre le circuit. Malheureusement le filetage n'étant pas du tout étanche, une grande quantité de fluide gazeux et même quelque fois liquide s'échappe du connecteur pendant la connexion ou la déconnexion. Le frigorigène devenant gazeux à la pression atmosphérique dégage par changement de phase une 30 grande quantité de frigories ce qui crée localement un refroidissement très important qui solidifie la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère et peut5 représenter un danger de gelure très grave pour l'opérateur. Les quantités de frigorigènes perdus coûtent très cher. Il est d'autre part impératif que l'étanchéité de la connexion soit exceptionnellement bonne. En effet pour éliminer les traces d'eau dans les circuits il est impératif de faire le vide à une pression absolue inférieure à douze hectopascals seulement, ce qui est impossible lorsque le circuit comporte la moindre fuite. D'autre part il n'est pas possible de remplacer facilement les joints circulaires des obturateurs en fonction de leur usure ou de la nature du fluide. A l'heure actuelle les systèmes existants permettent une bonne étanchéité lorsque la connexion est effectuée, acceptent une pression de fluide élevée, mais ont les désavantages suivants : - perte de fluide importante durant la connexion et la déconnexion, -refroidissement local très important générant un dépôt de glace au niveau du connecteur et créant un risque important pour l'opérateur durant la connexion et la déconnexion, - impossibilité de remplacer facilement les joints circulaires notamment ceux des obturateurs. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients majeurs en proposant un dispositif spécialement bien adapté pour améliorer l'opérabilité et la sécurité d'une connexion ou d'une déconnection d'un raccord obturateur tout en évitant les pertes de fluide dans l'atmosphère et sans avoir à utiliser d'outils. A cet effet elle propose un dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires se raccordant au niveau d'une surface de jonction comportant au moins une zone axiale, ce dispositif comprenant pour au moins l'un des deux éléments tubulaires : - un obturateur normalement fermé, axialement coulissant à l'intérieur de cet élément tubulaire pour obturer cet élément tubulaire en position déconnectée, grâce à des moyens d'étanchéité d'obturation, - des moyens d'étanchéité coulissante disposés de manière à assurer l'étanchéité vers l'extérieur, au niveau de la zone axiale pendant l'accouplement et le désaccouplement des deux éléments tubulaires, - des moyens d'actionnement de l'obturateur prévus sur le deuxième élément tubulaire pour assurer l'ouverture de l'obturateur en position connectée du dispositif, - la course des moyens d'étanchéité coulissants dans la dite zone étant au moins égale à la course d'obturation, caractérisé en ce que, au moins une partie des moyens d'étanchéité coulissante, et des moyens d'étanchéité d'obturation sont portés par une pièce annulaire démontable venant se visser dans l'élément tubulaire co-axialement à celui-ci, des moyens d'étanchéité étant en outre prévus entre la dite pièce annulaire et ledit élément tubulaire, la dépose de ladite pièce annulaire permettant l'extraction de l'obturateur . Avantageusement : - les moyens assurant l'étanchéité coulissante sans perte de fluide comprennent 25 au moins : - une surface cylindrique de révolution intérieure placée sur un des deux éléments tubulaires, - une surface cylindrique de révolution extérieure de diamètre légèrement inférieur et venant pénétrer dans le volume délimité par la surface 30 cylindrique de révolution placée sur l'autre élément tubulaire dès le début de l'accouplement des deux éléments tubulaires, - 5 - un joint circulaire d'étanchéité placé entre les deux surfaces cylindriques de révolution et assurant une étanchéité dynamique pendant toute la durée de l'accouplement et du désaccouplement du dispositif de raccord obturateur ainsi qu'une étanchéité statique en position accouplée des deux éléments tubulaires. Avantageusement : - l'obturateur comprend un clapet formé par l'assemblage de trois parties : - une première partie comprenant un filetage mâle - une deuxième partie comprenant un filetage femelle adapté pour se visser dans le filetage mâle de la première partie - un joint circulaire d'étanchéité placé entre les deux parties de telle sorte que ce joint circulaire d'étanchéité soit facilement remplaçable lorsque les deux parties sont désassemblées et qu'il soit maintenu en place fermement lorsque les deux parties sont assemblées. - le joint circulaire d'étanchéité placé entre les deux premières parties du clapet est une pièce de révolution et peut être réalisé - en un matériau élastomère, ou - en un matériau métallique relativement mou, comme un alliage comprenant principalement du cuivre, de l'argent ou de l'or. Avantageusement : - la première partie du clapet obturateur comprend dans sa partie axiale, du coté de la surface de jonction un axe comprenant un ensemble de rayons glissant avec jeu sur la surface intérieure de ladite pièce annulaire de telle sorte que le clapet soit guidé radialement. Cette partie de clapet formant opercule est continuée par la deuxième partie du clapet obturateur qui a une forme tubulaire cylindrique comprenant, sur sa partie extérieure, un - 6 épaulement où s'appuie un ressort de compression appliquant le clapet obturateur sur son siège. Le joint d'étanchéité d'obturation est positionné entre les deux premières parties du clapet obturateur. Des orifices sont prévus dans la partie externe du clapet. Avantageusement : - la bague extérieure comprend un moyen de verrouillage, empêchant la bague de se dévisser lorsque la connexion a été réalisée, - le moyen de verrouillage comprend une goupille traversant la bague extérieure du deuxième élément tubulaire et passant dans une gorge prévue dans le corps du premier ensemble de pièces, empêchant la bague extérieure de se dévisser sous l'effet de vibrations par exemple, - le moyen de verrouillage comprend plusieurs trous cylindriques dans la bague extérieure légèrement décalés axialement afin de pouvoir choisir le trou qui est en face de la gorge pour assurer un verrouillage efficace, 20 - un moyen d'étanchéité supplémentaire est situé entre les deux corps des deux éléments tubulaires assurant l'étanchéité lorsque le raccord est connecté (obturateur(s) ouvert(s)) et même si un des joints circulaires d'étanchéité est défaillant, 25 - le moyen d'étanchéité supplémentaire est constitué par un sillon circulaire saillant ayant un angle au sommet A rentrant dans une gorge ayant un angle au sommet B et tel que l'angle A est supérieur à l'angle B, - le moyen d'étanchéité supplémentaire est constitué par une rondelle 30 circulaire placée dans une cavité du corps comprenant deux excroissances saillantes circulaires assurant l'étanchéité entre le corps du premier élément 10 15 tubulaire et la rondelle circulaire, et une excroissance saillante circulaire venant en contact et pénétrant quelque peu dans la rondelle supplémentaire lors du serrage de la bague extérieure pour assurer une étanchéité supplémentaire entre les deux corps des deux éléments tubulaires. Il est également avantageux que : - le moyen d'étanchéité supplémentaire soit constitué par : - un premier joint circulaire d'étanchéité supplémentaire placé entre le 10 premier corps et la bague extérieure, - un deuxième joint circulaire d'étanchéité supplémentaire placé entre le deuxième corps et la bague extérieure, de façon à créer une deuxième barrière d'étanchéité lorsque le raccord est connecté (obturateur(s) ouvert(s)) et même si un des joints circulaires 15 d'étanchéité est défaillant. Il est également avantageux que : - le moyen d'étanchéité supplémentaire soit constitué par : 20 - un premier joint circulaire d'étanchéité supplémentaire en compression placé entre le premier corps et la première pièce démontable, - un deuxième joint circula:ire d'étanchéité supplémentaire en compression placé entre la première pièce démontable et la deuxième pièce démontable, 25 - un troisième joint circulaire d'étanchéité supplémentaire en compression placé entre le deuxième corps et la deuxième pièce démontable, de façon que l'ensemble de ces trois joints circulaires d'étanchéité supplémentaire en compression constitue une deuxième barrière d'étanchéité lorsque le raccord est connecté (obturateur(s) ouvert(s)) et même si un des 30 joints circulaires d'étanchéité est défaillant.5 -8 Il est avantageux que le dispositif comprenne en outre au moins un bouchon permettant d'obturer au moins une des extrémités de conduit à l'aide d'un bouchon utilisant au moins un moyen d'étanchéité existant pour assurer l'étanchéité même si le joint circulaire de l'obturateur fuit. Un mode de réalisation de l'invention sera décrit ci-après à titre d'exemple non limitatif, en faisant référence aux dessins annexés dans lesquels : 10 La figure 1 montre schématiquement un exemple de réalisation suivant l'invention présenté sous la forme d'une demi coupe et d'une demi vue longitudinale. La figure 2 montre schématiquement un autre exemple de réalisation à double barrière d'étanchéité suivant l'invention présenté sous la forme d'une 15 demi coupe et d'une demi vue longitudinale. La figure 3 montre schématiquement un autre exemple de réalisation suivant l'invention à double barrière d'étanchéité présenté sous la forme d'une demi coupe et d'une demi vue longitudinale. La figure 4 montre schématiquement un obturateur constitué de trois 20 parties présenté sous la forme d'une demie coupe suivant l'invention. La figure 5 montre schématiquement un exemple de joint circulaire d'obturateur présenté sous la forme d'une demi coupe longitudinale. Les figures 6 et 7 montrent schématiquement un exemple de joint circulaire supplémentaire d'étanchéité présenté sous la forme d'une demi 25 coupe longitudinale. La figure 8 montre schématiquement un exemple de réalisation suivant l'invention d'un premier élément tubulaire présenté sous la forme d'une demi coupe et d'une demi vue longitudinale à grande échelle. La figure 9 montre schématiquement un exemple de réalisation suivant 30 l'invention d'un deuxième élément tubulaire présenté sous la forme d'une demi coupe et d'une demi vue longitudinale à grande échelle.5 -9 Dans l'exemple illustré sur les figures 1, 3, 4 et 8, le raccord obturateur comprend un premier élément tubulaire 1 situé à l'extrémité d'un premier conduit 2 et un deuxième élément tubulaire 101 situé à l'extrémité d'un deuxième conduit 102. Le premier élément tubulaire 1 comprend un premier corps 8 cylindrique rendu solidaire d'une bride 30. Le deuxième élément tubulaire 101 comprend un deuxième corps 108. Le corps 8 présente suivant la figure 8 - d'une part, une surface extérieure cylindrique étagée comportant d'un coté un premier filetage F 1 servant à assurer une connexion à un élément de tuyauterie, un premier étagement El sur lequel est montée la bride 30 et un deuxième étagement E2 comportant un deuxième filetage F2 ainsi qu'une gorge G destinée à loger une broche de verrouillage 31, - d'autre part, une surface intérieure cylindrique étagée comportant un premier étagement Il situé sensiblement au niveau des premiers et deuxième étagement de la surface extérieure, un deuxième étagement I2 servant de portée de guidage coulissante, et un troisième étagement I3 et un quatrième étagement 14 muni d'un taraudage, ces deux étagements déterminant le logement d'un siège d'obturation annulaire 10. Le logement comprend : - d'une part, une surface étagée comportant un premier étagement P1 de diamètre sensiblement égal à celui de l'étagement I3, ce premier étagement comprenant une gorge annulaire coaxiale logeant un premier joint d'étanchéité 13 servant à assurer l'étanchéité entre ledit siège et le corps 8 et un deuxième étagement P2 de diamètre supérieur au diamètre de l'étagement P1, et ce deuxième étagement comprenant un filetage venant se visser dans le taraudage de l'étagement 14 - d'autre part, une surface intérieure comportant une portion chanfreinée 4 formant une portée d'étanchéité tronconique, un deuxième -10- étagement P3 servant de surface de guidage, et un troisième étagement S1 en retrait par rapport au deuxième étagement P3. Ce troisième étagement S1 comprend une gorge annulaire coaxiale logeant un deuxième joint d'étanchéité 9 servant à assurer l'étanchéité entre ledit siège d'obturation annulaire (et donc du premier élément tubulaire 1) et le deuxième élément tubulaire 101. Le corps 8 et le siège d'obturation 10 se terminent par deux faces radiales Rl et R2. Ces deux surfaces radiales et l'étagement Si constituent la surface de jonction du premier élément tubulaire avec le second. L'architecture du deuxième élément tubulaire est similaire à celle du premier élément tubulaire. Le corps 108 présente suivant la figure 9 : - d'une part, une surface extérieure cylindrique étagée comportant d'un coté un premier filetage F101 servant à assurer une connexion à un élément de tuyauterie, un premier étagement E101 sur lequel est montée la bague extérieure 103 et un deuxième étagement E 102. Une surface radiale R101 située entre les deux étagements E101 et E102 permet de reprendre les efforts axiaux lors du serrage par vissage de la bague extérieure 103 sur le corps 8. - d'autre part, une surface intérieure cylindrique étagée comportant un premier étagement I101 situé sensiblement au niveau des premiers et deuxième étagement de la surface extérieure, un deuxième étagement I102 servant de portée de guidage coulissante, et un troisième étagement I103 et un quatrième étagement I104 muni d'un taraudage, ces deux étagements déterminant le logement d'un deuxième siège d'obturation annulaire 110 comprenant : - d'une part, une surface étagée comportant un premier étagement P101 de diamètre sensiblement égal à celui de l'étagement I103, ce premier étagement comprenant une gorge annulaire coaxiale logeant un troisième joint - Il - d'étanchéité 103 servant à assurer l'étanchéité entre ledit siège et le corps 108 et un deuxième étagement P102 de diamètre supérieur au diamètre de l'étagement P101, ce deuxième étagement comprenant un filetage venant se visser dans le taraudage de l'étagement I104, et un troisième étagement S101 de diamètre légèrement inférieur au diamètre de la surface S1 coopérant avec le joint 9 pour assurer une étanchéité dynamique lors de la connexion et de la déconnexion. - d'autre part, une surface intérieure comportant une portion chanfreinée 104 formant une portée d'étanchéité tronconique, un deuxième 10 étagement P103 servant de surface de guidage. Deux clapets obturateurs identiques 3 et 133 sont montés en opposition dans chaque élément tubulaire et sont rendus prisonniers par le montage des sièges d'obturation 10 et 110 respectivement. 15 Deux ressorts 40 et 140 respectivement sont montés entre le clapet d'obturation 3, 103 et un épaulement de la pièce 8,108 crée par les étagements Il, I2 pour la pièce 8 et I101, 1102 pour la pièce 108. Ces ressorts permettent d'exercer une force tendant à plaquer les clapets d'obturation sur leur siège 20 respectif lors de la déconnexion et lorsque les deux éléments tubulaires sont déconnectés. Dans cet exemple de réalisation les deux obturateurs sont réalisés chacun en trois parties (voir figure 4): une première partie 14 comprenant un 25 filetage mâle, une deuxième partie 15 comprenant un filetage femelle adapté pour se visser dans le filetage mâle de la première partie 14 et un joint circulaire d'étanchéité 16 placé entre les deux parties 14, 15 de telle sorte que ce joint circulaire d'étanchéité soit facilement remplaçable lorsque les deux parties sont désassemblées , le joint circulaire d'étanchéité 16 est maintenu en 30 place fermement lorsque les deux parties sont assemblées. Dans cet exemple de réalisation le joint circulaire d'étanchéité 16 placé entre les deux parties 14, - 12 - 15 est une pièce de révolution réalisée en un matériau élastomère ou métallique. Sur la partie centrale du clapet d'obturation 3 se trouve une surface radiale R3 qui par appui sur la surface R103 du clapet d'obturation 133 permet l'ouverture des deux clapets d'obturation. Le fonctionnement du dispositif est très simple. Lorsque les deux éléments tubulaires sont déconnectés, il suffit de les rapprocher axialement puis de continuer la connexion par vissage de la 10 bague extérieure 103. Tout d'abord les deux surfaces S1 et S101 glissent l'une dans l'autre, le joint d'étanchéité 9 assurant une étanchéité entre les deux éléments tubulaire. Puis en continuant le vissage de la bague extérieure 103, les deux clapets d'obturation rentrent en contact l'un avec l'autre par leur surface radiale R3 et R103. A la fin du vissage les deux clapets obturateurs 15 sont en position ouverte. Une broche peut être placée à travers la bague extérieure, et en venant se loger dans la gorge circulaire G assure un verrouillage de l'ensemble. Afin d'améliorer encore le niveau d'étanchéité, deux joints 24 et 124 20 sont placés respectivement d'une part entre les pièces 8 et 103 et d'autre part entre les pièces 108 et 103, de façon à créer une deuxième barrière d'étanchéité lorsque le raccord est connecté (obturateur(s) ouvert(s) et même si un des joints circulaires d'étanchéité (13 et/ou 9 et/ou 113) est défaillant. 25 Un autre mode de réalisation est présenté sur la figure 2. Dans cet exemple de réalisation semblable à l'exemple de réalisation présenté précédemment des joints supplémentaires d'étanchéité sont réalisés à partir de rondelles en élastomère ou en métal relativement mou placées entre les pièces à étanchéifier et compressées en fin de course de connexion par vissage de la 30 bague extérieure 103. Ici un joint 25 et placé entre les pièces 8 et 10, un joint5 - 13 - 26 est placé entre les pièces 10 et 110, et un joint 125 est placé entre les pièces 110 et 108. Ce dispositif, suivant l'invention, n'est donc pas limité aux exemples énoncés plus haut, mais peut être modifié dans le cadre des revendications sans changer la portée de celui-ci: par exemple la gorge G où est placé le joint d'étanchéité 9 peut être prévue dans la pièce 110 au lieu de la pièce 10
Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires (8, 108) se raccordant au niveau d'une surface de jonction comportant au moins une zone axiale, ce dispositif comprenant pour au moins l'un des deux éléments tubulaires :- un obturateur (3) normalement fermé, axialement coulissant à l'intérieur de cet élément tubulaire pour obturer cet élément tubulaire en position déconnectée,- des moyens d'étanchéité coulissante (9) disposés de manière à assurer l'étanchéité vers l'extérieur, au niveau de la zone axiale,- des moyens d'actionnement (104) de l'obturateur prévus sur le deuxième élément tubulaire pour assurer l'ouverture de l'obturateur (3) en position connectée du dispositif,- la course du joint coulissant dans la dite zone étant au moins égale à la course d'obturation,les moyens d'étanchéité coulissante, et la portée d'étanchéité de l'obturateur étant portés par une pièce annulaire démontable (10) venant se visser dans l'élément tubulaire co-axialement à celui-ci, des moyens d'étanchéité (13) étant en outre prévus entre la dite pièce annulaire (10) et ledit élément tubulaire (8), la dépose de ladite pièce annulaire permettant l'extraction de l'obturateur (3).
1. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires (8, 108) se raccordant au niveau d'une surface de jonction comportant au moins une zone axiale, ce dispositif comprenant pour au moins un des deux éléments tubulaires : - un obturateur (3) normalement fermé, axialement coulissant à l'intérieur de cet élément tubulaire pour obturer cet élément tubulaire en position déconnectée, grâce à des moyens d'étanchéité d'obturation, - des moyens d'étanchéité coulissante (9) disposés de manière à assurer l'étanchéité vers l'extérieur, au niveau de la zone axiale, pendant l'accouplement et le désaccouplement des deux éléments tubulaires, - des moyens d'actionnement (104) de l'obturateur prévus sur le deuxième élément tubulaire pour assurer l'ouverture de l'obturateur (3) en position connectée du dispositif, - la course du joint coulissant dans la dite zone étant au moins égale à la course d'obturation, caractérisé en ce que, au moins une partie des moyens d'étanchéité coulissante et des moyens d'étanchéité d'obturation sont portés par une pièce annulaire démontable (10) venant se visser dans l'élément tubulaire co-axialement à celui-ci, des moyens d'étanchéité (13) étant en outre prévus entre la dite pièce annulaire (10) et ledit élément tubulaire (8), la dépose de ladite pièce annulaire permettant l'extraction de l'obturateur (3). 2. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon la 1 caractérisé en ce que le moyen assurant l'étanchéité coulissante sans perte de fluide comprend au moins : - une surface cylindrique de révolution intérieure (Si) placée sur un des deux éléments tubulaires, - une surface cylindrique de révolution extérieure (5101) de diamètre légèrement inférieur et venant pénétrer dans le volume délimité par- 15 - la surface intérieure cylindrique de révolution (S 1) placée sur l'autre élément tubulaire dès le début de l'accouplement des deux éléments tubulaires (8, 108), - un joint circulaire d'étanchéité (9) placé entre les deux surfaces cylindriques de révolution (S 1, S101) et assurant une étanchéité dynamique pendant toute la durée de l'accouplement et du désaccouplement du dispositif de raccord obturateur ainsi qu'une étanchéité statique en position accouplée des deux éléments tubulaires. 3. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'obturateur comprend un clapet obturateur formé par l'assemblage de trois parties : - une première partie (14) comprenant un filetage mâle -une deuxième partie (15) comprenant un filetage femelle adapté pour se visser dans le filetage mâle de la première partie (14) - un joint circulaire d'étanchéité (16) placé entre les deux parties (14, 15) de telle sorte que ce joint circulaire d'étanchéité soit facilement remplaçable lorsque les deux parties sont désassemblées et qu'il soit maintenu en place fermement lorsque les deux parties sont assemblées. 4. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon la 3 caractérisé en ce que le joint circulaire d'étanchéité (16) placé entre les deux premières parties (14, 15) du clapet obturateur est une pièce de révolution réalisée en un matériau élastomère. 5. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le joint circulaire d'étanchéité (16) placé entre les deux parties (14, 15) est une pièce de révolution réalisée en un matériau métallique relativement mou.- 16 - 6. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon la 5 caractérisé en ce que le joint circulaire d'étanchéité (16) placé entre les deux parties (14, 15) est une pièce de révolution réalisée en un alliage comprenant principalement du cuivre, de l'argent ou de l'or. 7. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'obturateur comprend un ensemble de rayons (17) laissant passer le fluide et comprenant une surface de guidage cylindrique de révolution (18) en bout de chaque rayon (17) glissant à l'intérieure d'une surface de révolution (19) appartenant à l'élément tubulaire correspondant et ayant un diamètre légèrement supérieur à celle de la surface de guidage cylindrique de révolution (18) en bout de chaque rayon et assurant un guidage axial de l'obturateur pour améliorer la précision du mouvement longitudinal de l'obturateur. 8. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la bague extérieure (103) comprend un moyen de verrouillage, empêchant la bague de se dévisser lorsque la connexion a été réalisée. 9. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon la 8 caractérisé en ce que le moyen de verrouillage comprend une goupille traversant la bague extérieure (103) du deuxième élément tubulaire et passant clans une gorge prévue dans le corps du premier ensemble de pièces, empêchant la bague extérieure de se dévisser sous l'effet de vibrations par exemple. 10. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments 30 tubulaires selon la 9 caractérisé en ce que le moyen de verrouillage comprend plusieurs trous cylindriques dans la bague extérieure-17- (103) légèrement décalés axialement afin de pouvoir choisir le trou qui est en face de la gorge pour assurer un verrouillage efficace. 11. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen d'étanchéité supplémentaire (23) situé entre les deux corps (8, 108) des deux éléments tubulaires (8, 108) assurant l'étanchéité lorsque le raccord est connecté (obturateur(s) ouvert(s)) et même si un des joints circulaires d'étanchéité (13 et/ou 9 et/ou 113) est défaillant. 12. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon la 11 caractérisé en ce que le moyen d'étanchéité supplémentaire est constitué par un sillon circulaire saillant (120) ayant un angle au sommet A rentrant dans une gorge ayant un angle au sommet B et tel que l'angle A est supérieur à l'angle B. 13. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon la 11 caractérisé en ce que le moyen d'étanchéité supplémentaire est constitué en une rondelle circulaire (21) placée dans une cavité du corps (8) comprenant deux excroissances saillantes circulaires (22) assurant l'étanchéité entre le corps (8) du premier élément tubulaire et la rondelle circulaire (21), et une excroissance saillante circulaire venant en contact et pénétrant quelque peu dans la rondelle supplémentaire lors du serrage de la bague extérieure (103) pour assurer une étanchéité supplémentaire entre les deux corps des deux éléments tubulaires (8, 108). 14. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon la 11 caractérisé en ce que le moyen d'étanchéité supplémentaire est constitué par :- 18 - - un premier joint circulaire d'étanchéité supplémentaire (24) placé entre le premier corps (8) et la bague extérieure (103), - un deuxième joint circulaire d'étanchéité supplémentaire (124) placé entre le deuxième corps 108 et la bague extérieure (103), de façon à créer une deuxième barrière d'étanchéité lorsque le raccord est connecté (obturateur(s) ouvert(s)) et même si un des joints circulaires d'étanchéité (13 et/ou 9 et/ou 113) est défaillant. 15. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments 10 tubulaires selon la 11 caractérisé en ce que le moyen d'étanchéité supplémentaire est constitué par : - un premier joint circulaire d'étanchéité supplémentaire en compression (25) placé entre le premier corps (8) et la première pièce démontable (10), - un deuxième joint circulaire d'étanchéité supplémentaire en compression 15 (26) placé entre la première pièce démontable (10) et la deuxième pièce démontable (110), -un troisième joint circulaire d'étanchéité supplémentaire en compression (125) placé entre le deuxième corps (108) et la deuxième pièce démontable (110), 20 de façon que l'ensemble de ces trois joints circulaires d'étanchéité supplémentaire en compression (25, 26, 125) constitue une deuxième barrière d'étanchéité lorsque le raccord est connecté (obturateur(s) ouvert(s)) et même si un des joints circulaires d'étanchéité (13 et/ou 9 et/ou 113) est défaillant. 25 16. Dispositif pour la connexion étanche entre deux éléments tubulaires selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un bouchon permettant d'obturer au moins une des extrémités de conduit à l'aide d'un bouchon utilisant au moins un moyen d'étanchéité existant pour assurer l'étanchéité même si le joint 30 circulaire de l')bturateur fuit.
F
F16
F16L
F16L 37
F16L 37/28,F16L 37/32
FR2895109
A1
PROCEDE DE CONNEXION SANS FIL ENTRE DEUX DISPOSITIFS, DISPOSITIF SANS FIL ET PROGRAMME D'ORDINATEUR A INSTALLER DANS LE DISPOSITIF SANS FIL CORRESPONDANT
20,070,622
L'invention concerne un procede de connexion sans fil entre deux dispositifs, un dispositif sans fil et un programme d'ordinateur a installer clans un tel dispositif sans fil. Plus particulierement, run des dispositifs sans fil utilise clans le procede selon ('invention est associe a des informations predeterminees qui sont relatives a son type et a sa capacite, la detection de run des dispositifs par I'autre dispositif etant susceptible d'etre inhibee en raison d'une impossibilite d'exploiter lesdites informations predeterminees par I'autre dispositif, au cours d'une phase d'appairage de run des dispositifs aupres de I'autre dispositif. Par informations predeterminees relatives au type et a Ia capacite d'un dispositif, on entend la classe d'un dispositif, egalement appele "COD" (de I'anglais: "Class Of Device"). Une telle classe, telle que definie dans la norme Bluetooth, permet : d'identifier le type de dispositifs a connecter, tels que par exemple un modem, un telephone, un ordinateur, un stylo numerique, etc..., - de connaltre les capacite's des dispositifs, en particulier d'un point de vue gestion du contenu multimedia, accessibilite a un re'seau, etc.... En outre, selon la norme precitee, une telle classe est fixe pour un si;()s,i:f sa En le COD disositr.n'evolue ess. e deu x eis Dps t is est rendu possible si COD de ratite ;positit est disi COD, un appairage en _WE - 2 - fil existant risque de ne pas pouvoir s'effectuer, bien que ce nouveau dispositif presente les capacites materielles et logicielles pour cornmuniquer avec ce dispositif sans fil existant. Ceci s'explique par le fait qu'au moment de la phase d'appairage, le dispositif sans fil existant, qui est configure pour reconnaitre les dispositifs ayant un COD compatible avec le sien, est susceptible de ne pas reconnaitre le nouveau COD, s'il n'est pas compatible avec le sien. Dans un tel cas, la phase d'appairage echouera et aucune connexion n'aura lieu entre le nouveau dispositif et le dispositif existant. Un but de la presente invention est de parvenir a connecter deux dispositifs, bien que ces dispositifs ne puissent, de par leur configuration initiate, s'appairer prealablement. L'invention propose ainsi un procede de connexion sans fil entre deux dispositifs qui est caracterise en ce qu'il comprend les Mapes suivantes 15 consistant a a) au demarrage de la phase d'appairage, lorsque ladite detection est inhibee, modifier lesdites informations predeterminees, de fawn a ce qu'elles soient compatibles avec d'autres informations reconnaissables par ratite dispositif, 20 - b) au niveau de 1'autre dispositif, identifier lesdites informations modifiees a 1'etape a), - c) realiserl'appairage, - d) restaurer, clans leur etat predetermine, lesdites informations modifiees a 1'etape a), quet que soft 1'echec ou la reussite de pGi; age. Grace a eta - f, a, c entre es d s epe ae leur conoguration nAoie. one snon urilisant si type uveau 30 Dans des modes de realisation du procede selon ('invention, on a recours a rune ou I'autre des dispositions suivantes : -determiner, prealablement a I'etape a), une duree d'attente au cours de laquelle 1'etape b) et le debut de retape c) sont susceptibles de s'effectuer, puis restaurer, clans leur etat predetermine, les informations modifiees a I'etape a), si la duree est depassee: une telle disposition permet ainsi de reinitialiser rapidement le dispositif concerne lorsque rappairage n'aboutit pas, I'utilisateur, qui cherche a connecter les deux dispositifs, etant par consequent informe de I'etat de la connexion; - lorsque run des dispositifs est un equipement d'interconnexion, et que I'autre est un peripherique, les informations predeterminees sont definies par un identifiant propre a ('equipement d'interconnexion, le procede consistant au moms ^ prealablement au demarrage de la phase d'appairage a): o envoyer, en direction de ('equipement d'interconnexion, une requete qui contient des informations relatives au peripherique, o au niveau de ('equipement d'interconnexion, identifier le peripherique a connecter suite a la reception des informations envoyees, ^ I'etape a) consistant a remplacer, au moyen d'une premiere commande locale de ('equipement d'interconnexion, la valeur de ('identifiant de ce dernier, par une valeur d'identifiant de peripherique detectable par le peripherique a connecter, ^ 1'etape de restauration d) consistant a remplacer, opyen d'une s G:" coi-nn-,ande deae de requipe Tier d.e Jr dd , ent -,an de pen ,e- cue detectaoie, pa: , dentf,ant de requipe ie peripherique eat un stylo numerique et ridentifiant de 30 jra ieres dispositions precitees, e d`appaire fac simpl uipement d'interconne) 15 20 25 4- une passerelle domestique, et tout dispositif sans fil, en particulier un stylo numerique. Un autre aspect de 'Invention se rapporte a dispositif destine a titre connect& a un autre dispositif au moyen d'une liaison sans fil, un tel dispositif: - comprenant un module d'appairage qui est active prealablement a une connexion entre les deux dispositifs pour communiquer avec un module d'appairage appurtenant a route dispositif, -et etant associe a des informations predeterminees qui sont relatives a son type et a sa capacite, la detection du dispositif par route dispositif etant susceptible d'titre inhibee en raison d'une impossibilite de reconnoitre les informations predeterminees par route dispositif, le dispositif etant caracterise en ce qu'il comprend : des moyens de modification des informations pred&terminees qui Iui sont associees, les moyens de modification &taint actives des tors que la detection est inhibee suite a ''activation des modules d'appairage, de fawn a ce que les informations pr&determinees associees au dispositif soient compatibles avec d'autres informations reconnaissables par I'autre dispositif, des moyens de restauration, clans lair &tat predetermine, des informations modifiees qui Iui sont associees, lesdits moyens de restauration etant actives duel que soft la reussite ou 1'&chec de la communication -age du eL le iodL (-Pa ppairage noeltif. de isaL recou-s a rune ou autre des dispositions sui -;;es - ant en outre actives fors duree airage pred&terrn st depassee: le dispositif consiste en un equipement d'interconnexion, les informations predeterminees qui lui sont associees etant definies par un identifiant propre a 1'equipement d'interconnexion, . I'equipement d'interconnexion comprenant des moyens 5 d'identification d'un peripherique destine a se connecter a I'equipement d'interconnexion, a partir des informations qui sont relatives au peripherique et qui sont revues par le dispositif, suite a !'activation des modules d'appairage, • les moyens de modification comprenant une premiere commande locale de I'equipement d'interconnexion qui remplace la valeur de I'identifiant de I'equipement d'interconnexion par une valeur d'identifiant de peripherique detectable par le peripherique a connecter, • les moyens de restauration comprenant une seconde commande locale de I'equipement d'interconnexion qui remplace la valeur de I'identifiant de peripherique detectable, par la valeur de I'identifiant de I'equipement d'interconnexion. Les avantages procures par le dispositif precite etant similaires a ceux procures par le procede introduit prece'demment, ils ne seront pas rappeles ici. Encore un autre aspect de la presente invention se rapporte a un programme d'ordinateur a installer clans le dispositif selo !Invention, le me COMprer-:a- c-upa :our mettre les elapes ors !Tune exe uor! programme par des de trait -lent - au demarrage d'une phasL i p airaqe de run des dispo,... a I'autre inhit Jiflet lesdites rmatic ce qu'ell s so patibles E Ares coati, co aissaPies autre dispositif, 6 realiser I'appairage, - restaurer, clans leur &tat predetermine, lesdites informations modifiees quel que soft 1'echec ou la reussite de I'appairage. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation et titre sous la forme de code source, code objet, ou de code intermediaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilee ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. D'autres particularites et avantages de la presente invention apparaftront dans la description ci-apres d'un exemple de realisation non limitatif, en reference aux dessins annexes, dans lesquels : la figure 1 est un schema montrant deux dispositifs sans fil en situation d'appairage ; - Ia figure 2 represente un diagramme de flux d'un procede de connexion sans fil selon ('invention. On va maintenant decrire, en reference a Ia figure 1, un mode de realisation de !Invention selon lequel un utilisateur souhaite proceder a la connexion sans fil entre deux dispositifs, run consistant en un equipement d'interconnexion 1 et I'autre consistant en un peripherique 2. Dans ('exemple represente, ('equipement d'interconnexion 1 est une Passerelie domestique, tandis que le periphrique est un stylo numbrique Un tel equipement d'interconnexion permet, de facon connue en soi, de connecter un reseau domestique ou un reseau local avec un reseau operateur en telecommunications 3, par exemple de type !P ("Internet PToto drl reseau d'acces 8 suppo;-t radio 4, par exemple de dame:, nrend. - un module radio de liaison DT h pour is connexion sans fil ueto th au un le d'appairage cornporte: uni centrale de traitement CPU er., - 7 • des ports d'entreelsortie de connexion en reseau IP notes I/O, • une memoire de travail RAM1, • une memoire MI clans laquelle sont stockes en particulier la classe (COD) propre a la passerelle domestique 1, de memo qu'un code PIN destine a titre utilise lors de la realisation de I'appairage entre la passerelle 1 et le stylo 2, • un module MOD1 de modification du COD propre a la passerelle domestique 1 en une classe (COD) reconnaissable par le stylo 2, ce module consistant en un programme informatique executable en memoire centrale RAM1, • un module REST1 de restauration du COD reconnaissable par le stylo 2 par le COD propre a la passerelle domestique 1, ce module consistant en un programme informatique executable en memoire centrale RAM1, • un module ID1 d'identification du stylo 2, a partir d'informations relatives au stylo 2, ce module consistant en un programme informatique_ executable en memoire centrale RAM1. Le stylo numerique 2 est connu en tant que tel et permet de transmettre un dessin, un texte ou similaire dune feuille de papier a un 25 ordin eur ou a un telephone nor r ,se A cet effet, le stylo 2 =or seem e - un - un e radio de liaison BT2 pour la connexion sans fit Bluetooth a la pe module d'appaira ' corn une unite centrale iitement , U2, 10 15 20 • une memoire de travail RAM2, une memoire M2 dans laquelle est stocke un code PIN destine a km utilise tors de la realisation de I'appairage entre la passerelle domestique 1 et le stylo 2, une memoire M3 dans laquelle sont stockees les donnees manuscrites. Le stylo numerique 2 est configure pour reconnaitre, lors de la phase d'appairage, les dispositifs ayant un COD d'ordinateur ou de telephone mobile. Par consequent, du fait de leurs configurations respectives, la detection de la passerelle domestique 1 par le stylo 2 est inhibee, compte tenu d'une incompatibilite entre le COD de la passerelle 1 et le COD d'un ordinateur ou d'un telephone mobile. Prealablement a une connexion entre la passerelle domestique 1 et le stylo 2, les modules d'appairage API et AP2 sont actives pour pouvoir cornmuniquer au moment de la realisation de I'appairage. Le module MOD1 de modification de COD est destine a titre active des lors que la detection precitee est inhibee suite a ('activation desdits modules d'appairage API et AP2. Le module REST 1 de restauration de COD est destine quant lui a titre active quel que soft la reussite ou I'echec de la communication entre le module d'appairage API et le module d'appairage AP2. Ledit module REST 1 est aussi destine a titre active dans le cas une duree d'appairage, prealablement fixee et memorisee dans la passerelle domestique 1, est depassee. Le module dentificafiot 2 est cesr.e ides' r e.,. to a ions tatives au sti 9 On va maintenant decrire en reference aux figures 1 et 2 un proced& de connexion sans fit entre la passerelle domestique 1 et le stylo numerique 2. Au cours d'une premiere &tape El, un utilisateur, souhaitant connecter le stylo 2 a la passerelle domestique 1, met en marche ces derniers, ce qui a pour effet d'activer les modules d'appairage API et AP2. Au cours d'une seconde &tape E2, le stylo 2 procede alors a un balayage en frequence de fawn a reconnaitre un dispositif ayant comme COD celui d'un ordinateur ou d'un telephone mobile. Au cours d'une troisierne &tape E3, I'utilisateur envoie a destination de la passerelle domestique 1 une requete qui contient des informations relatives au stylo 2. En pratique, de fawn connue en soi, I'utilisateur selectionne dans un menu deroulant, via une interface Web adapt&e (non representee), I'action suivante associer un nouveau dispositif sans fil". Une Iiste de dispositifs sans fil s'affiche alors et I'utilisateur selectionne "stylo numerique 2" clans ladite liste, de fawn a initier la phase d'appairage qui sera decrite ci-dessous. Dans I'exemple represent& Ia selection precitee a en particulier pour effet de stocker dans la memoire Ml de la passerelle I: le code PIN necessaire a I'appairage du stylo 2 aupres de la passerelle I, des informations relatives au stylo 2, en particulier un COD qu'il est capable de reconnaltre et qui, dans I'exemple represent& est defini par "class 0x502204". Au cours d'une quatrieme 6-tape, le module d'identifica,ion ID1 se Hel is o e type de eisd odee.ec,el savoir l ee 2. a E5, le de modificatroe de CO5 est actve ce favors modIfier le CC ,7 de a -sserelle do 9. assere e 30 - 10- domestique 1, salt "class 0x520300" clans 1'exemple represent& et contenue clans un fichier stocks clans la memoire MI du module d'appairage API, est modifiee pour prendre la valeur "class 0x502204" qui est prise par la variable identifiant le COD d'un telephone mobile. Selon une deuxieme variante, suite a ('activation du module de modification MOD1, la variable "class 0x502204" precitee est directement appelee au moyen d'une commande, par exemple de type AT. Au cours d'une sixieme &tape E6, le stylo numerique 2 reconnaIt le COD "class 0x502204" puisqu'il est propre a celui d'un telephone mobile. Au cours d'une septieme &tape E7, a lieu la phase d'appairage proprement dite qui est demandee a ('initiative soft de la passerelle domestique 1, soit du stylo numerique 2. Dans I'exemple represent& I'appairage est effectue a ('initiative du stylo 2. A cet effet et de fawn connue en soi, au cours de I'etape E7, le stylo 2 &met une requete de demande d'un code PIN en direction de la passerelle domestique 1, via I'interface radio BT2. Au cours d'une huitierne &tape E8, la passerelle domestique 1 renvoie alors le code PIN stocker en memoire MI en direction du stylo 2, via I'interface radio BT1. Selon une autre variante de cette &tape E8, lorsque le code PIN n'est pas memorise comme a I'etape E3 precitee, une fenetre s'affiche sur I'interface Web demandant a I'utilisateur: "veuillez saisir le code PIN et pressez OK". L'utilisateur saisit alors le code PIN qui peut, par exemple, consister clans les quatre dernlirs chiffres du numero de serie du stylo 2. neav etape E{, e module ipa,tee , '2 du e code , N r.ecu en provenatTce de la passerelle uomesticlue .e dixie.me ezape E10 to stylo ei-elle I, -t , tt -11- Dans le cas ob la passerelle 1 recoit la requete de lancement d'appairage, I'appairage est realise au cours d'une onzieme &tape El 1. Au cours d'une douzieme etape E12, que la realisation de I'appairage ait reussi ou echoue, le module REST1 de restauration de COD de la passerelle domestique 1 est active de facon a modifier le COD reconnaissable par le stylo 2 par le COD de la passerelle domestique 1. Selon une premiere variante, suite a I'activation du module de restauration REST1, la variable identifiant le COD d'un telephone mobile et ayant pour valeur "class 0x502204", est modifiee pour prendre a nouveau la valeur "class 0x520300" qui identifiait prealablement la passerelle domestique 1. Selon une deuxieme variante, suite a I'activation du module de restauration REST1, la variable "class 0x520300" precitee est directement appelee au moyen d'une commande, par exemple de type AT. Une fois que la realisation de I'appairage s'est deroulee avec succes, la connexion entre le stylo numerique 2 et la passerelle domestique 1 a lieu au cours d'une treizieme &tape E13. Autrement dit, le stylo 2 est apte a envoyer les donnees manuscrites qui sont stockees en memoire M3, par exemple vers un serveur dedie (non represents), via la passerelle 1. Selon une disposition particulierement avantageuse du procede de connexion sans fil qui vient d'Otre decrit ci-dessus, au cours de I'etape E5 precitee, le module d'appairage API lance une temporisation d'une duree predeterminee AT. Une telle temporisation est determinee de fagon a ce que si le debut de 1'etape E7 n'a pas lieu clans la duree AT, le module de restaL.iation REST1 est active o e la realisation de Pappa rage a acno e. Par- ileurs. teue eem n,romeso 1 en eveile tentative connexion avec le st';,iio30
L'invention concerne un procédé de connexion sans fil entre deux dispositifs (1 et 2), l'un des dispositifs étant associé à des informations prédéterminées (COD) qui sont relatives à son type et à sa capacité, la détection de l'un (1) des dispositifs par l'autre dispositif (2) étant susceptible d'être inhibée en raison d'une impossibilité de reconnaître lesdites informations prédéterminées par l'autre dispositif. Au cours d'une phase d'appairage de l'un des dispositifs auprès de l'autre dispositif, le procédé consiste à :- a) au démarrage de la phase d'appairage, lorsque ladite détection est inhibée, modifier (E5) lesdites informations prédéterminées, de façon à ce qu'elles soient compatibles avec d'autres informations reconnaissables par l'autre dispositif,- b) au niveau de l'autre dispositif, identifier (E6) lesdites informations modifiées à l'étape a),- c) réaliser (E11 l'appairage,- d) restaurer (E12), dans leur état prédéterminé, lesdites informations modifiées à l'étape a), quel que soit l'échec ou la réussite de l'appairage.Application à la connexion d'un périphérique (2) à un équipement d'interconnexion (1) via une liaison Bluetooth.
1. Procede de connexion sans fil entre deux dispositifs (1 et 2), run des dispositifs etant associe a des informations predeterminees (COD) qui sont relatives a son type et a sa capacite, la detection de run (1) des dispositifs par I'autre dispositif (2) etant susceptible d'etre inhibee en raison d'une impossibilite de reconnaitre lesdites informations predeterminees par I'autre dispositif, ledit procede comprenant une phase d'appairage de l'un des dispositifs aupres de I'autre dispositif, ledit procede etant caracteris& en ce quill comprend les &tapes suivantes consistant a - a) au demarrage de la phase d'appairage, lorsque ladite detection est inhibee, modifier (E5) lesdites informations pr&determinees, de fawn a ce qu'elles soient compatibles avec d'autres informations reconnaissables par I'autre dispositif, - b) au niveau de I'autre dispositif, identifier (E6) lesdites informations modifiees a ('&tape a), - c) realiser (El 1) I'appairage, d) restaurer (E12), dans leur &tat predetermine, lesdites informations modifiees a l'etape a), quel que soft I'echec ou la reussite de I'appairage. 2. Procede selon la 1, consistant en outre : a determiner, prealablement a ladite &tape a), une dui-6e d'attente (AT) au cours de laquelle I'etape b) et le debut de 1'etape c) sont suscec sb e . e s`e`fe, estaur-er, dans leur ',Mat predetermine, lesdites 2895109 - 13 - un identifiant propre a ('equipement d'interconnexion, ledit procede consistent au moins a : - prealablement au demarrage de la phase d'appairage a): • Envoyer (E3), en direction de ('equipement d'interconnexion (1), une requete qui contient des informations relatives audit peripherique (2), • au niveau de I'equipement d'interconnexion, identifier (E4) (edit peripherique a connecter suite a Ia reception desdites informations envoyees, 10 et dans Iequel : I'etape a) consiste a remplacer, au moyen d'une premiere commande locale dudit equipement d'interconnexion, la valeur dudit identifiant de ce dernier, par une valeur d'identifiant de peripherique reconnaissable par (edit peripherique a connecter, 15 i'etape de restauration d) consiste a remplacer, au moyen dune seconde commande locale dudit equipement d'interconnexion, la valeur dudit identifiant de peripherique reconnaissable, par la valeur de ('identifiant de ('equipement d'interconnexion. Procede selon la 3, selon Iequel ledit 25 ~a ab e re a une connexion entre cdu le d'appairage (AP2 appar e. giant is detection dudit dispositif par I'autre iiite de 4. 20 peripherique est un stylo numerique et (edit identifiant de peripherique detectable est celui d'un telephone mobile. 5. Dispositif (1) destine a etre connecte a un autre dispositif (2) au moyen d'une liaison sans fil (4), (edit dispositif: comprenant un module d'appairage (AP 1) qui est active asso relatives a son type et a sa capact,- Dositif etant st title d'etre inh reconnoitre lesdit{ )rmations predk ne+ ledit disposi ;aracterise en ce mpre sont - 14 - - des moyens (MOD1) de modification des informations predeterminees qui lui sont associees, lesdits moyens de modification etant actives des tors que ladite detection est inhibee suite a ('activation desdits modules d'appairage (AP1, AP2), de fawn a ce que lesdites informations predeterminees associees audit dispositif soient compatibles avec d'autres informations reconnaissables par l'autre dispositif, - des moyens (REST1) de restauration, dans leur Mat predetermine, desdites informations modifiees qui lui sont associees, lesdits moyens de restauration etant actives quel que soft la reussite ou I'echec de Ia communication entre le module d'appairage (AP1) dudit dispositif (1) et le module d'appairage (AP2) de I'autre dispositif (2). 6. Dispositif selon la 5, dans lequel lesdits moyens de restauration sont en outre actives lorsqu'une duree d'appairage predeterminee (AT) est depassee. 7. Dispositif selon la 5 ou 6, consistant en un equipement d'interconnexion (1), lesdites informations predeterminees qui lui sont associees etant definies par un identifiant propre a I'equipement d'interconnexion, led it equipement d'interconnexion comprenant: des moyens (ID1) d'identification d'un peripherique (2) destine a se connecter a I'equipement d'interconnexion (1), a partir d'informations relatives audit peripherique et revues par ledit dispositif, suite I'activation desdits modules d'appairage, et clans lequel : lesdits moyens (MOD1) de modification comprennent une preie,-e ande ocaie Jud equipement d'intenco- ex.,:on ) qui Fernpiano a valeur ce identifa: pemerlL d'interconn.exio une none cue deteo oDHe par '-, ique (2) a connecter, se; - 15 - remplace la valeur dudit identifiant de peripherique detectable, par la valeur de I'identifiant de 1'equipement d'interconnexion. 8. Programme d'ordinateur a installer clans un dispositif (1) destine a titre connect& a un autre dispositif (2) au moyen d'une liaison sans fil (4), ledit dispositif etant associ& a des informations predeterrninees (COD) qui sont relatives a son type et a sa capacite, la detection de run (1) des dispositifs par I'autre dispositif (2) etant susceptible d'etre inhibee en raison d'une impossibilite de reconnaitre lesdites informations pr&d&termin&es par I'autre dispositif, le programme comprenant des instructions pour mettre en ceuvre les &tapes suivantes, lors d'une execution du programme par des moyens de traitement du dispositif : - au demarrage d'une phase d'appairage de run des dispositifs aupres de I'autre dispositif, lorsque ladite detection est inhibee, modifier lesdites informations, de fawn a ce qu'elles soient compatibles avec d'autres informations reconnaissables par I'autre dispositif, - restaurer, clans leur &tat predetermine, lesdites informations modifiees quel que soit I'&chec ou la reussite de I'appairage. 9. Programme d'ordinateur selon la 8, comprenant en outre ('&tape suivante : - restaurer, dans leur &tat predetermine, lesdites informations modifiees, si une duree d'attente d'appairage LIT), prealablement determinee, est depassee.
G,H
G06,H04
G06F,H04B,H04L,H04W
G06F 13,G06F 3,H04B 7,H04L 9,H04W 4,H04W 8,H04W 76
G06F 13/14,G06F 3/03,H04B 7/26,H04L 9/32,H04W 4/18,H04W 8/00,H04W 76/02
FR2902545
A1
ADAPTATEUR-ETUI TRANSFORMANT UN LECTEUR DE FICHIERS MP3 ET MP4 EN UN RECEPTEUR DE NAVIGATION GPS
20,071,221
La présente invention concerne un adaptateur- étui pour un Lecteur MP3-MP4, Type Apple - IPOD (marque déposée) qui permet de rendre 1' IPOD comme un récepteur GPS pour la Navigation. Cette invention concerne également un logiciel pour l'intégration de l'IPOD avec l'application GPS et l'intégration du logiciel avec des bouquins électroniques de voyage enregistrer dans la mémoire de l'IPOD. Ce lecteur MP3-MP3 d'Apple type IPOD a ce jour est uniquement un ecture pour visualiser des vidéos, images, a écouter de la musique (I-Tune), ou contenue digital-bouquin électronique. Du fait que ce lecteur n'a pas de GPS ou logiciel de Navigation incorporé il ne peut être utilisé comme un produit GPS pour naviguer ou pour autre service de Geo-localisation. L'adaptateur et un logiciel donc l'invention permet de remédier à ce problème. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un adaptateur qui incorpore toutes les technologies : GPS, Mémoire, carte SD-MMC, Rom, processeur, Bluetooth, antenne extérieur, wifi, et logiciel de navigation. Le lecteur type Apple IPOD s'emboîte dans l'adaptateur, et le branchement ce fait par des broches û males- située a la base de l'adaptateur qui s'emboîte dans l'emplacement ûfemelle- sous l'IPOD (marque déposée) Voir Figure 3 et 4 1. ouverture pour ecran 2. connection GPS externe 3. recharge pour automobile 4. USB 2.0 OTG 5. ouverture pour carte SD-MMC 6. récepteur GPS- Galieo 7. couleur : Blanc de même qualité que le produit IPOD(marque déposée) Les Dessins annexes illustrent l'invention de l'adaptateur : La Figure 1- Profile de l'adaptateur, comprend 2 parties û module 1 et support 30 2. Les deux parties font un seul élément pour les composantes GPS, électronique, et de communication. La Figure 2- vue de face avec les bordures arrondis permet de glisser le produite type Apple IPOD (marque déposée) jusqu a la base du module. Couleur Blanc comme la couleur de l'IPOD, même grain et texture-3 35 La Figure 3 et 4- vue de profile et face même type adaptateur que la Figure 1 et 2 sauf la face de l'adaptateur est sous forme d'un étui avec deux ouvertures pour permettre d'accéder au bouton clickwheel et a visualiser l'écran. Invention du Logiciel- Intelligent INAv : Un logiciel développer spécifiquement pour 1'IPOD est stocke dans l'adaptateur, et l'utilisateur doit télécharger un programme de l'Internet pour permettre de faire fonctionner le produit d'Apple IPOD avec toutes les fonctions d'un produit GPS de navigation. Ce logiciel pourra également s'intégré avec des fournisseurs de bouquin électronique de voyage type-Lonely Planet , Walk in London destine au produit d'Apple IPOD pour l'intégration/ interoperabilite du GPS. L'utilisateur pourra visualiser le bouquin électronique du type Lonely Planet sur le IPOD pour visiter le musée du Louvre, par exemple. Un seul click sur l'icône du musée du Louvre va démarrer le GPS et guider l'utilisateur au Louvre. Ce logiciel INav va gérer l'ensemble des ressources de l'IPOD utilisant le clickwheel du IPOD pour accéder au menu de navigation, sous menu, sélectionne le point de départ ainsi que l'arrivée, ainsi que la sélection du pays, ville, rue, numéro etc ; son, clavier alpha numérique , activation satellite GPS ou Galieo, etc. 3
The case has a navigation software developed for an IPOD(RTM: portable media player) product that is integrated in the adapter case, and stored in the adapter case, where a user downloads a program from an Internet for operating the product with any function of a global positioning system (GPS) navigation receiver. The software is integrated to the product with providers of an electronic travel book e.g. Lonely planet(RTM: travel guidebook) for integration of the GPS receiver.
1. Adaptateur-étui transformant un lecteur de fichier MP3 et MP4 en un récepteur de navigation GPS, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'emboîtement dudit lecteur MP3-MP4, des moyens de téléchargement pour intégration de l'application GPS afin de naviguer ou d'utiliser un service de géolocatisation, et des moyens de téléchargement a partir du réseau Internet de bouquin électronique liés au produit de navigation GPS.
G
G06
G06F
G06F 19
G06F 19/00
FR2898370
A1
DISPOSITIF D'AUTO-CONSTRUCTION ECOLOGIQUE POUR CONSTRUIRE UN MUR SANS EAU.
20,070,914
La présente invention concerne un dispositif permettant de construire un mur extérieur ou intérieur sans eau , sans effort et sans outillage spécifique . Traditionnellement la pose d'éléments préfabriqués (briques ,parpaings ) nécessite la fabrication d'un mortier ou de colle pour fixer deux éléments ensemble . Ce liant consomme de l'eau ,ce qui actuellement, dans certaines régions est rare, surtout à la période des constructions (plus généralement printemps, été, automne). Cette colle n'est pas forcément facile à réaliser pour les bricoleurs car elle demande une certaine préparation de matière (sable, ciment,chaux) de matériels spécialisés (bétonnière,pelle ,truelle, etc ...) et surtout très fatigante à réaliser. Pour les professionnels : une perte de productivité. Dans le domaine de l'écologie, les maisons en paille existent déjà. Le matériau alors utilisé est un isolant thermique et phonique de très grande qualité. La construction de ces immeubles est essentiellement rurale, mais la stabilité de l'édifice est tributaire de la qualité et de la compression des bottes. Le dispositif présenté pourrait engendrer une baisse des coûts de mise en oeuvre pour un professionnel et pour un particulier. La possibilité plus aisée, pour ce dernier, de poser quelques ensembles après son travail ( plus de mortier à faire pour poser quelques éléments et moins d'efforts physiques) est un atout d'importance. C'est un dispositif qui permet d'encastrer les éléments en quinconce, de par leurs formes, mais aussi (le par une structure mécanique innovante intégrée à l'élément, en le rendant indémontable par rapport aux autres éléments une fois posés. Selon les modes particuliers de la réalisation : préparation de la partie centrale en paille compressée, partie isolante,anti-sismique cette largueur sera définie selon l'endroit d'utilisation (mur extérieur où intérieur).Sur cette plaque , l'emplacement exact du passage des entretoises des demies coquilles sera repéré (schéma étape n 1) -préparation des demies coquilles traitées contre l'oxydation. Réalisation, en atelier, par presse excentrique, du formage spécifique des plaques ressorts en forme de rondelles élastiques ,pliage ,insertion des axes . -Mise en place des deux demies coquilles sur la plaque compressée . Coulage des deux côtés grâce à des moules spécifiques donnant un aspect fini à la brique (on peut envisager un coloris naturel des parois à la demande ). -Séchage. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure n 1, représente la partie intérieure de la brique. La figure n 2, représente les deux demies coquilles réalisées en acier inoxydable.+ Détail n l+ Coupe du système de blocage des axes La figure n 3, représente les briques finies. La figure n 4 représente une demie coquille fixée sur la plaque de paille compressée avant coulage des côtés.+vue d'ensemble. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une plaque végétale, avec le passage pour la fixation des deux demies coquilles, des quatre orifices ayant la forme correspondante aux entretoises pour la fixation des coquilles. Les coquilles fixées à la plaque de paille compressée sont positionnées de sorte que lors de la pose des éléments en quinconce il y ait quatre axes pénétrants dans la brique supérieure (vue d'ensemble.) Selon une variante non illustrée, des briques isolantes de ce type de fabrication pourront être réalisées sans armature interne pour un collage traditionnel. Le dispositif selon l'invention est principalement destiné à la pose de ces éléments sans eau et sans outil spécifique
L'invention concerne un dispositif permettant de poser des éléments préfabriqués sans l'obligation d'utiliser du mortier où de la colle pour maintenir les briques entre elles et ceci aussi bien pour les professionnels que pour les amateurs.Ces briques sont constituées de paille compressée de chaux naturelle, emboîtables les unes dans les autres et clipsables grâce à une armature mécanique inoxydable permettant à l'ensemble d'être indémontable .Lorsque l'utilisateur enfile les axes d'un élément déjà posé dans les orifices de la brique, qu'il est en train de poser, celui-ci s'emboîte dans la précédente et l'ensemble devient ainsi indémontable .Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux professionnels et aux particuliers pour le façonnage de mur pour des maisons individuelles.Procédé novateur et écologique des méthodes traditionnelles dans la construction.
1) Dispositif destiné à la pose d'éléments préfabriqués pour les particuliers comme pour les professionnels caractérisé en ce qu'il comporte une armature mécanique traitée anti-corrosion permettant l'insertion indémontable d'autres éléments. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé eh ce que l'armature constitue une partie de la brique. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que des plaques, en acier ressort, formées de type rondelles élastiques, donnant le fait de rendre le système indémontable, garantissant lors d'un séisme, une structure solidaire. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un système d'encastrement pour éviter toute déperdition thermique. 5) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que les briques seront réalisées en matériaux écologiques (paille ,chaux) donc les parements seront d'aspect fini.
E
E04
E04C,E04B
E04C 1,E04B 2
E04C 1/40,E04B 2/08
FR2901871
A1
APPAREIL DESTINE A OUVRIR UNE CARCASSE DE MISSILE GRACE A UNE ENERGIE PYROTECHNIQUE
20,071,207
La présente invention se rapporte à un appareil destiné à ouvrir une carcasse d'un missile, et plus particulièrement à un appareil destiné à ouvrir une carcasse d'un missile grâce à une énergie pyrotechnique qui peut ouvrir la carcasse du missile en utilisant une pression générée par une explosion de poudre. En général, un missile destiné à transférer et lâcher une charge en utilisant une force propulsive d'une unité de propulsion comprend une unité de carcasse destinée à relier fermement la charge à l'unité de propulsion. Le missile sépare la carcasse de la charge après avoir volé jusqu'à proximité de la cible et en satisfaisant une condition prédéterminée de séparation, de telle sorte que la charge peut voler librement jusqu'à un point visé. Par conséquent, l'unité de carcasse doit servir de structure ainsi que de dispositif mécanique. L'unité de carcasse a une structure de type divisé afin d'être séparée facilement de la charge. C'est-à-dire qu'une structure de charnière est formée à une extrémité de l'unité de carcasse, et un appareil destiné à ouvrir une carcasse est formé à l'autre extrémité de celle-ci. Différents procédés d'ouverture d'une carcasse du type divisé ont été suggérés afin de séparer l'unité de carcasse de la charge reliée fermement à l'unité de carcasse avec une temporisation requise pendant le vol du missile. Le document USP 4 699 062 décrit un ensemble d'ouverture articulée de carcasse VLA qui ouvre des carcasses divisées dans les directions supérieure et inférieure grâce à la force élastique de ressorts ondulés comprimés. Cette configuration installe la paire de ressorts ondulés entre les carcasses divisées et une charge afin qu'ils soient l'un en face de l'autre dans la direction radiale, et écarte radialement par poussée vers l'extérieur les carcasses divisées grâce à la force élastique emmagasinée dans les ressorts. Le document USP 3 975 980 suggère un autre appareil destiné à séparer deux corps interconnectés. Un dispositif d'actionnement à ressort de séparation utilise une force élastique d'un ressort hélicoïdal comprimé. Le dispositif d'actionnement à ressort de séparation installé entre les deux corps interconnectés sépare les corps interconnectés, en maintenant leur direction souhaitée respective. Cette configuration peut ajuster une force de séparation en modifiant la compression initiale du ressort hélicoïdal de compression. L'appareil conventionnel destiné à ouvrir ou séparer la carcasse utilise principalement la force élastique du ressort. Toutefois, il existe des demandes continues pour un appareil ayant une force plus grande afin d'ouvrir une carcasse, qui occupe un espace plus étroit entre la carcasse et une charge que l'appareil conventionnel, et qui améliore les performances d'ouverture de carcasse. Par conséquent, un but de la présente invention est de procurer un appareil destiné à ouvrir une carcasse d'un missile qui peut réduire considérablement un espace d'installation et augmenter remarquablement une force d'ouverture, de telle sorte que l'appareil peut être installé dans un espace étroit entre la carcasse et une charge et améliorer les performances d'ouverture de carcasse. Un autre but de la présente invention est de procurer un appareil destiné à ouvrir une carcasse d'un missile qui peut réduire les coûts de fabrication en simplifiant la configuration par diminution du nombre de composants. Un autre but encore de la présente invention est de procurer un appareil destiné à ouvrir une carcasse d'un missile qui peut améliorer les performances d'ouverture de carcasse en ouvrant instantanément la carcasse au moment exact. Un autre but encore de la présente invention est de procurer un appareil destiné à ouvrir une carcasse d'un 10 missile qui permet à l'utilisateur d'ajuster la force d'ouverture de carcasse. Afin d'obtenir ces avantages ainsi que d'autres et selon le but de la présente invention, telle que mise en oeuvre et décrite d'une manière générale ici, il est prévu 15 un appareil destiné à ouvrir une carcasse du type divisé reliée de manière articulée à une unité de propulsion d'un missile et séparant une charge montée dans la carcasse, l'appareil destiné à ouvrir la carcasse du missile comprenant : des unités de génération de pression 20 installées entre la carcasse et la charge, afin de générer une pression d'explosion; et des unités de transmission de pression reliées aux unités de génération de pression, afin d'appliquer une force grâce à la pression d'explosion sur la charge, et d'ouvrir la carcasse par une force de 25 réaction avec la charge. Comparé à l'appareil conventionnel destiné à ouvrir la carcasse en utilisant la force élastique du ressort ondulé ou du ressort hélicoïdal comprimé, l'appareil destiné à ouvrir la carcasse du missile génère 30 la pression d'explosion dans les unités de génération de pression installées entre la carcasse et la charge, et ouvre la carcasse grâce à la pression. Les unités de transmission de pression reliées aux unités de génération de pression transmettent la pression d'explosion générée par les unités de génération de pression à la charge. Ici, les unités de transmission de pression sont installées afin de générer une paire de forces de réaction ayant la même intensité et des directions opposées au niveau des parties supérieure et inférieure de la charge, afin d'ouvrir les carcasses divisées supérieure et inférieure en même temps. Les unités de transmission de pression comprennent : des cylindres fixés dans les directions opposées dans le diamètre des circonférences internes de chaque carcasse divisée afin d'être l'un en face de l'autre dans les parties supérieure et inférieure de la charge, chaque unité de génération de pression étant insérée dans un côté de chaque cylindre, afin de générer la pression d'explosion; et des pistons ayant leur premier côté inséré dans chaque cylindre et leur autre côté en contact avec la circonférence extérieure de la charge, recevant la pression d'explosion générée à l'intérieur des cylindres, et transmettant la pression d'explosion à la charge. Des unités d'espace ayant un volume prédéterminé sont formées entre les unités de génération de pression et les pistons à l'intérieur des cylindres, et la pression d'explosion est générée dans les unités d'espace. Par conséquent, les cylindres procurent les espaces de génération de la pression d'explosion grâce aux unités de génération de pression, et procurent également les espaces de déplacement des pistons. Ici, les pistons se déplacent hors des cylindres, et appliquent une force sur la charge en contact avec les côtés opposés en même temps grâce à la pression d'explosion générée dans les unités d'espace des cylindres. Cette opération se produit simultanément en deux points opposés dans la direction de diamètre de la charge. Par conséquent, la force que le piston applique sur la charge est convertie en force de réaction, de telle sorte que les carcasses divisées peuvent être ouvertes en même temps. Chacun des pistons comprend : une unité d'insertion insérée dans le cylindre afin d'être mobile; et une unité de contact qui s'étend depuis l'unité d'insertion sous forme d'un corps unique avec une section plus grande que l'unité d'insertion, et en contact de surface avec la charge. Afin d'obtenir une force d'ouverture stable, les unités de contact en contact de surface avec la charge ont une section plus grande que les unités d'insertion, afin d'augmenter une section de transmission de la force grâce à la pression d'explosion. D'autre part, les unités de génération de pression insérées dans les cylindres sont des cartouches de pression destinées à générer la pression d'explosion en allumant électriquement de la poudre à l'intérieur. Une pression d'explosion importante est instantanément générée en allumant électriquement la poudre. Il en résulte que la force d'ouverture de la structure peut être délivrée rapidement à un instant précis. L'utilisateur peut ajuster la force d'ouverture de carcasse à un niveau cible en modifiant la taille des unités d'espace dans les cylindres, ou en changeant la quantité de poudre versée dans les cartouches de pression. De plus, des rainures de montage sur lesquelles les cylindres sont montés sont creusées dans la circonférence interne de la carcasse, afin de réduire le diamètre de la carcasse. Les buts, caractéristiques, aspects et avantages précédents ainsi que d'autres de la présente invention deviendront plus évidents grâce à la description détaillée suivante de la présente invention faite en liaison avec les dessins annexés. Les dessins annexés, qui sont inclus afin de permettre une meilleure compréhension de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de cette description, illustrent des formes de réalisation de l'invention et servent avec la description écrite à expliquer les principes de l'invention. Dans les dessins : La figure 1 est une vue d'ensemble schématique illustrant un missile sur lequel est monté un appareil destiné à ouvrir une carcasse; La figure 2 est une vue en coupe le long de la ligne II-II de la figure 1; La figure 3 est une vue en coupe détaillée illustrant l'appareil destiné à ouvrir la carcasse selon la présente invention, vu depuis la partie latérale; La figure 4 est une vue en coupe détaillée illustrant l'appareil destiné à ouvrir la carcasse selon la présente invention, vu depuis la partie avant; La figure 5 est une vue de structure illustrant le fonctionnement de l'appareil destiné à ouvrir la carcasse selon la présente invention; et La figure 6 est une vue en coupe détaillée le long de la ligne VI-VI de la figure 5. On va maintenant se référer en détail aux formes de réalisation préférées de la présente invention, dont des exemples sont illustrés dans les dessins annexés. La figure 1 est une vue d'ensemble schématique illustrant un missile sur lequel est monté un appareil destiné à ouvrir une carcasse, la figure 2 est une vue en coupe le long de la ligne II-II de la figure 1, et les figures 3 et 4 sont des vues en coupe détaillées illustrant l'appareil destiné à ouvrir la carcasse selon la présente invention, vu depuis la partie latérale et la partie avant, respectivement. Si l'on se réfère à la figure 1, l'appareil 50 destiné à ouvrir la carcasse 20 est installé entre une carcasse du type divisé supérieure et inférieure 20 reliée de manière articulée à une unité de propulsion 10 destinée à délivrer une force de propulsion au missile et à une charge 30 montée dans la carcasse 20. L'appareil 50 destiné à ouvrir la carcasse 20 est installé au niveau de l'extrémité de la partie avant de la carcasse 20 qui est à l'opposé des unités d'accouplement articulées supérieure et inférieure 60 et 61, afin de donner un moment fort lorsqu'une carcasse divisée supérieure 21 et une carcasse divisée inférieure 22 sont entraînées en rotation sur les unités d'accouplement articulées 60 et 61 et ouvertes. Les appareils supérieur et inférieur 51 et 52 destinés à ouvrir les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 sont installés dans les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 respectivement, afin d'appliquer une force d'actionnement sur chaque carcasse divisée 21 et 22. Comme cela est illustré dans la figure 2, les appareils supérieur et inférieur 51 et 52 sont perpendiculaires à une ligne imaginaire reliant deux points 23 et 24 de séparation de la carcasse 20 en parties supérieure et inférieure, et installés au niveau de deux points opposés dans le diamètre de la charge 30, afin d'appliquer une force d'actionnement maximum. La configuration détaillée de l'appareil destiné à ouvrir le bâti selon la présente invention va maintenant être décrite en se référant aux figures 3 et 4. Ici, les appareils supérieur et inférieur 51 et 52 destinés à ouvrir les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 ont la même configuration. L'appareil 50 destiné à ouvrir la carcasse 20 comprend des unités de génération de pression installées entre la carcasse 20 et la charge 30, afin de générer une pression d'explosion, et des unités de transmission de pression reliées aux unités de génération de pression, afin d'appliquer une force grâce à la pression d'explosion sur la charge 30, et d'ouvrir la carcasse 20 grâce à une force de réaction avec la charge 30. Les unités de transmission de pression sont installées afin de générer une paire de forces de réaction ayant la même intensité et des directions opposées au niveau des parties supérieure et inférieure de la charge 30 lors de la génération de la pression d'explosion par les unités de génération de pression, afin d'ouvrir les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 en même temps. Les unités de transmission de pression comprennent des cylindres 70 fixés dans les directions opposées dans le diamètre des circonférences internes de chaque carcasse divisée 21 et 22 afin d'être l'un en face de l'autre dans les parties supérieure et inférieure de la charge 30, chaque unité de génération de pression étant insérée dans un côté de chaque cylindre 70, afin de générer la pression d'explosion; et des pistons 80 ayant leur premier côté inséré dans chaque cylindre 70 et leur autre côté en contact avec la circonférence extérieure de la charge 30, en recevant la pression d'explosion générée à l'intérieur des cylindres 70, et en transmettant la pression d'explosion à la charge 30. Des unités d'espace 71 ayant un volume prédéterminé sont formées entre les unités de génération de pression et les pistons 80 à l'intérieur des cylindres 70, et la pression d'explosion est générée dans les unités d'espace 71. C'est-à-dire que les cylindres 70 procurent les espaces de génération de la pression d'explosion par les unités de génération de pression, et procurent également les espaces de déplacement des pistons 80. Chacun des pistons 80 comprend une unité d'insertion 81 insérée dans le cylindre 70 afin d'être mobile, et une unité de contact 82 qui s'étend depuis l'unité d'insertion 81 sous la forme d'un corps unique avec une section plus grande que l'unité d'insertion 81, et en contact de surface avec la charge 30. Afin d'obtenir la force d'ouverture stable, les unités de contact 82 ont une section plus grande que les unités d'insertion 81, afin de former une section de transmission appropriée de la force par la pression d'explosion. De préférence, les surfaces de contact sur la charge 30 sont creusées avec une forme ronde avec une courbure prédéterminée afin de correspondre de près au diamètre extérieur de la charge 30. D'autre part, les unités de génération de pression insérées dans les cylindres 70 sont des cartouches de pression 90 destinées à générer la pression d'explosion en allumant de manière électrique de la poudre à l'intérieur. Les cartouches de pression 90 sont insérées plus haut que les extrémités des unités d'insertion 81 des pistons 80 afin de former les unités d'espace 71 destinées à générer la pression d'explosion dans les cylindres 70. Lorsque la pression d'explosion est générée par les cartouches de pression 90, les extrémités des unités d'insertion 81 des pistons 80 reçoivent directement la pression. Des rainures de montage 100 dans lesquelles les cylindres 70 sont montés sont creusées dans la circonférence interne de la carcasse 20. Par conséquent, lorsque l'appareil 50 destiné à ouvrir la carcasse 20 est installé, il n'est pas nécessaire d'agrandir l'espace entre la carcasse 20 et la charge 30. Le fonctionnement de l'appareil destiné à ouvrir la carcasse selon la présente invention va maintenant être 5 décrit. La figure 5 est une vue de structure illustrant le fonctionnement de l'appareil destiné à ouvrir la carcasse selon la présente invention, et la figure 6 est une vue en coupe détaillée le long de la ligne VI-VI de la 10 figure 5. Une fois que le missile sur lequel la charge 30 a été montée est lancé et vole pendant un temps prédéterminé, si un appareil mécanique 40 destiné à maintenir la carcasse 20 qui lie fermement la charge 30 et la carcasse du type 15 divisé 20 par une tension est coupé par un appareil de coupe, une pression d'explosion élevée est générée dans les unités d'espace 71 à l'intérieur des cylindres 70 par l'allumage des cartouches de pression 90 installées dans chaque cylindre 70. 20 Grâce à la pression d'explosion, les pistons 80 insérés dans les cylindres 70 se déplacent hors des cylindres 70, et appliquent la force sur la circonférence externe de la charge 30 en contact de surface avec les côtés opposés en même temps. 25 Puisque les appareils supérieur et inférieur 51 et 52 destinés à ouvrir les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 sont disposés dans les côtés opposés dans le diamètre de la charge 30, la charge 30 n'est pas déplacée, mais la paire de forces de réaction est générée 30 dans les deux points dans lesquels les la charge 30 est en contact de surface avec les pistons 80. Par conséquent, les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 sont poussées en arrière et séparées de la charge 30 dans la direction radiale. Le missile vole très vite dans l'air. L'air s'écoule très rapidement dans les espaces étroits entre les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 et la charge 30, afin d'accélérer la rotation de chaque carcasse divisée 21 et 22 sur les unités d'accouplement articulées 60 et 61. Une traînée importante de l'air agit sur les carcasses divisées supérieure et inférieure 21 et 22 ouvertes, en diminuant ainsi fortement la vitesse des carcasses 21 et 22. Par conséquent, la carcasse 20 est séparée de la charge 30, et la charge 30 ayant une force avantageuse sur le plan aérodynamique est libérée de la carcasse 20 et entre dans une orbite de vol de cible. Comme cela a été discuté précédemment, selon la présente invention, l'appareil destiné à ouvrir la carcasse du missile réduit l'espace d'installation et diminue les dépenses de fabrication en simplifiant la configuration par diminution du nombre de composants. De plus, l'appareil destiné à ouvrir la carcasse du missile améliore les performances d'ouverture de carcasse en ouvrant instantanément la carcasse à un moment exact en utilisant la pression d'explosion de poudre. Par ailleurs, l'appareil destiné à ouvrir la carcasse du missile permet à l'utilisateur d'ajuster la force d'ouverture de carcasse au niveau cible, en modifiant la taille des unités d'espace à l'intérieur des cylindres ou la quantité de poudre. Du fait que la présente invention peut être mise en œuvre selon différentes formes sans sortir de la portée ou des caractéristiques essentielles de celle-ci, il est évident que les formes de réalisation décrites ci-dessus ne sont pas limitées à l'un quelconque des détails de la description précédente, sauf indication contraire, mais doivent être considérées au sens large dans l'esprit et la portée de l'invention, et par conséquent, tous les changements et modifications qui tombent dans les limites de l'invention sont par conséquent prévus pour être inclus
L'invention se rapporte à un appareil destiné à ouvrir une carcasse (20) du type divisé supérieure et inférieure (21, 22) reliée de manière articulée à une unité de propulsion (10) d'un missile et séparant une charge (30) montée dans la carcasse (20). L'appareil comprend : des unités de génération de pression installées entre la carcasse (20) et la charge (30), afin de générer une pression d'explosion; et des unités de transmission de pression reliées aux unités de génération de pression, afin d'appliquer une force grâce à la pression d'explosion sur la charge (30), et d'ouvrir la carcasse (20) par une force de réaction avec la charge (30). L'appareil réduit un espace d'installation et le coût de fabrication en simplifiant la configuration par diminution d'un nombre de composants, améliore les performances d'ouverture en ouvrant instantanément la carcasse à une temporisation exacte, et permet à l'utilisateur d'ajuster la force d'ouverture à un niveau visé.
1. Appareil destiné à ouvrir une carcasse (25) du type divisé ayant une carcasse divisée supérieure (21) et une carcasse divisée inférieure {22) reliées de manière articulée à une unité de propulsion (10) d'un missile et séparant une charge (30) montée dans la carcasse (20), caractérisé en ce qu'il comprend : des unités de génération de pression installées entre la carcasse (20) et la charge (30), afin de générer 10 une pression d'explosion; et des unités de transmission de pression reliées aux unités de génération de pression, afin d'appliquer une force grâce à la pression d'explosion sur la charge (30), et d'ouvrir la carcasse (20) par une force de réaction avec 15 la charge {30). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que les unités de transmission de pression sont installées afin de générer une paire de forces de réaction 20 ayant la même intensité et des directions opposées au niveau des parties supérieure et inférieure de la charge (30) dans la génération de la pression d'explosion par les unités de génération d'explosion, afin d'ouvrir les carcasses s divisées supérieure et inférieure (20) en même 25 temps. 3. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que les unités de transmission de pression comprennent : des cylindres (70) fixés dans les directions 30 opposées dans le diamètre des circonférences internes dechaque carcasse divisée {21, 22) afin d'être l'un en face de l'autre dans les parties supérieure et inférieure de la charge (30), chaque unité de génération de pression étant insérée dans un côté de chaque cylindre (70), afin de générer la pression d'explosion; et des pistons (80) ayant leur premier côté inséré dans chaque cylindre (70) et leur autre côté en contact avec la circonférence extérieure de la charge (30), recevant la pression d'explosion générée à l'intérieur des cylindres (70), et transmettant la pression d'explosion à la charge (30). 4. Appareil selon la 3, caractérisé en ce que des unités d'espace (71) ayant un volume prédéterminé sont formées entre les unités de génération de pression et les pistons (80) à l'intérieur des cylindres (70), et la pression d'explosion est générée dans les unités d'espace (71). 5. Appareil selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que chacun des pistons (80) comprend : une unité d'insertion (81) insérée dans le cylindre (70) afin d'être mobile; et une unité de contact (82) qui s'étend depuis l'unité d'insertion (81) sous forme d'un corps unique avec une section plus grande que l'unité d'insertion {81), et en contact de surface avec la charge (30). 6. Appareil selon la 3 et l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les unités de génération de pression sont des cartouches de pression (90) destinées à générer la pression d'explosion en allumant électriquement de la poudre à l'intérieur. 7. Appareil selon la 3 et l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que des rainures de montage (100) sur lesquelles les cylindres (70) sont montés sont creusées dans la circonférence interne de la carcasse (20).
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FR2888946
A1
PROCEDE ET APPAREIL POUR ATTENUER LE BRUIT DU VENT DANS DES DONNEES SISMIQUES
20,070,126
La présente invention concerne l'acquisition et le traitement de données sismiques et, plus particulièrement, un procédé et un appareil pour atténuer le bruit du vent dans des données sismiques. Lors d'une étude sismique, un signal acoustique ou un autre signal sismique est envoyé à l'intérieurd'une formation géologique souterraine. Au fur et à mesure que le signal se propage à travers la formation, il est réfléchi vers la surface. Des capteurs sismiques (par ex., des géophones dans le cas d'une étude par arpentage) sont positionnés à la surface pour recevoir les réflexions. Les 1 o réflexions sont reçues et converties en données représentatives des caractéristiques et de la structure de la formation. Les données sont ensuite analysées pour détecter la présence d'hydrocarbures ou autres fluides et minéraux d'intérêt. Compte tenu du coût élevé d'extraction de ces gisements, il est extrêmement souhaitable d'obtenir des données précises produisant des résultats corrects. Les études sismiques sont menées typiquement dans des environnements non contrôlés. Le vent est un phénomène courant dans le cadres des études sismiques, phénomène qui provoque une dégradation des données prenant la forme d'un bruit à large bande. Une atténuation efficace du bruit du vent est par conséquent d'une importance majeure pour l'obtention d'études sismiques de bonne qualité. Les études menées sur le bruit occasionné par le vent ont révélé que celui-ci présente une structure localement cohérente. Toutefois, en cas d'emploi d'un dispsoitif vibrosismique de type Vibroseis (c.-à-d., un vibrateur alimenté par un signal de balayage) comme source sismique, les données sont corrélées de manière conventionnelle sans atténuation préalable du bruit. La cohérence interne du bruit du vent est par conséquent détruite, laissant un bruit pseudoaléatoire dans les données sismiques, qui peut difficilement être supprimé lors du traitement. D'un point de vue plus technique, la corrélation est réalisée par une convolution entre le signal de levé et les données sismiques résultantes, et le bruit du vent ne peut ensuite être extrait par déconvolution. Le vent est notamment une caractéristique courante de l'acquisition sismique en surface, en particulier dans les environnements désertiques. En général, le vent est défini comme un flux d'air turbulent avec un profil de vitesse turbulent au-dessus du sol. Autrement dit, la vitesse moyenne du vent augmente de manière logarithmique depuis le sol vers le flux d'air libre. Les observations menées sur le terrain montrent que le flux d'air turbulent ne décrit pas un mouvement rectiligne selon des couches parallèles au sol. Le vent se compose plutôt d'un ensemble de zones turbulentes qui se déplacent dans la direction moyenne du vent. A l'intérieur des zones de turbulence, le vent impose une pression descendante cohérente sur le sol, qui est à son tour convertie en une onde de surface. Ces ondes de surface localement cohérentes induites par le vent représentent une fraction importante du bruit du vent et ne peuvent être évitées en enterrant le géophone. L'enregistrement sismique conventionnel utilisant le procédé Vibroseis comme source utilise la corrélation du géophone avec le balayage pilote juste après l'acquisition. Aucun traitement n'est réalisé avant la corrélation. La corrélation avec le balayage pilote a toutefois un impact significatif sur le bruit du vent. Le bruit du vent et le signal sismique n'étant pas corrélés, la cohérence locale en phase et en amplitude du bruit du vent est détruite. Ainsi, après corrélation avec le balayage pilote, aucun filtrage du bruit du vent basé sur la cohérence du bruit du vent ne peut être effectué. De ce fait, tout filtrage du bruit du vent donnera lieu à la dégradation du signal sismique. L'objet de la présente invention est de résoudre, ou au moins de réduire, tout ou partie des problèmes mentionnés ci-dessus. L'invention comprend un procédé et un appareil destinés à être utilisés dans la prospection sismique. Selon un des ses aspects, l'invention est un procédé comportant l'atténuation du bruit cohérent dans un ensemble de données sismiques généré à partir d'un signal de balayage; et la corrélation de l'ensemble des données sismiques à bruit cohérent atténué, avec le signal de balayage. L'appareil comprend un support de stockage d'instructions de programme qui, lorsqu'elles sont exécutées par un dispositif de calcul, exécutent le procédé, et un ordinateur programmé pour exécuter le procédé. L'invention peut être comprise en se référant à la description qui suit, mise en relation avec les dessins joints, dans lesquels les mêmes numéros de référence désignent les mêmes éléments, et parmi lesquels: la figure 1 décrit de manière conceptuelle une étude sismique au sol conformément à un mode de réalisation particulier de la présente invention; la figure 2A et la figure 2B décrivent de manière conceptuelle une unité de collecte de données telle que celle pouvant être utilisée dans le mode de réalisation de la figure 1; la figure 3 illustre de manière conceptuelle la nature du vent sous la forme d'une 15 pluralité de zones de turbulence; la figure 4 illustre l'impact du vent et la façon dont il induit un bruit de vent dans les données sismiques acquises au travers de l'étude sismique terrestre de la figure 1; la figure 5 illustre le flux de données dans un mode de réalisation particulier d'un 20 procédé selon la présente invention; la figure 6 illustre un procédé pour atténuer le bruit du vent dans des données sismiques mis en oeuvre conformément à la présente invention; la figure 7 illustre un mode de mise en oeuvre particulier du procédé de la figure 6 la figure 8 illustre un moyen de calcul sur lequel certains aspects de la présente invention peuvent être mis en oeuvre dans certains modes de réalisation; et la figure 9 illustre une méthodologie généralisée mise en oeuvre conformément à un mode de réalisation particulier de la présente invention. Bien que l'invention puisse faire l'objet de diverses modifications et variantes de réalisation, les dessins illustrent des modes de réalisation spécifiques décrits en détail à titre d'exemple dans le présent document. Il va de soi toutefois, que la description de modes de réalisation spécifiques présentée dans le présent 2888946 4 document n'a pas pour but de limiter l'invention aux formes particulières décrites, mais, au contraire, de couvrir toutes les modifications, tous les équivalents et toutes les variantes conforme à l'esprit de l'invention et tombant dans le champ couvert par l'invention définis par les revendications jointes. Des modes de réalisation illustratifs de l'invention sont décrits ciaprès. Par souci de clarté, les caractéristiques d'une mise en oeuvre réelle ne sont pas toutes décrites dans le présent mémoire. Il apparaîtra bien entendu que, lors de la mise au point d'un tel mode de réalisation effectif, quel qu'il soit, de nombreuses décisions spécifiques de mise en oeuvre doivent être prises pour atteindre les objectifs spécifiques poursuivis par ceux assurant la mise au point, tels que le respect des contraintes de système et contraintes économiques qui varient d'une mise en oeuvre à l'autre. Il apparaîtra en outre qu'un tel effort de mise au point, bien que complexe et consommateur de temps, relève de la routine pour l'homme du métier bénéficiant de la présente description. La figure 1 illustre une étude sismique terrestre employant un système d'étude sismique 100 pouvant acquérir des données sismiques en vue de leur traitement conformément à la présente invention. Le système d'étude sismique 100 comprend un ensemble d'enregistrement sismique 105 et peut être construit conformément à la pratique conventionnelle. L'ensemble d'enregistrement 105 comprend une pluralité de récepteurs 106 positionnés à la surface d'une zone devant faire l'objet de l'étude sur le sol 107. Dans le mode de réalisation illustré, les récepteurs 106 sont constitués, par ex., de géophones individuels tels que ceux connus de l'état de l'art. Les géophones individuels sont utilisé de façon à enregistrer correctement le signal du bruit du vent avant la corrélation et pour éviter le filtrage du bruit du vent qui se produit dans les ensembles de géophones conventionnels utilisant la destruction de phase et qui exclut toute possibilité d'extraire correctement l'amplitude et phase réelles du bruit de vent. II est à noter que les récepteurs 106 sont illustrés positionnés sur la surface 107. Dans certains autres modes de réalisation, les récepteurs 106 peuvent, de manière alternative, être enterrés. Dans le mode de réalisation illustré, les données collectées par les récepteurs 106 sont transmises par la liaison de télécommunication 109 à une unité de collecte de données 120. II est à noter que, dans certaines variantes de réalisation, l'ensemble d'enregistrement 105 peut transmettre les données collectées par les récepteurs 106 par l'intermédiaire d'une connexion filaire. La figure 1 illustre une source sismique 115 et une unité de collecte de données 120 situées de manière centralisée sur le camion d'enregistrement 110. Toutefois, comme l'appréciera l'homme du métier, dans des variantes de réalisation, diverses portions de l'unité de collecte de données 120 peuvent être réparties totalement ou en partie, par ex., à travers l'ensemble d'enregistrement sismique 105. La source sismique 115 génère une pluralité de signaux d'étude sismique 125 conformément à la pratique conventionnelle. Les signaux d'étude sismique 125 se propagent et sont réfléchis par la formation géologique souterraine 130. Les récepteurs 106 reçoivent les signaux réfléchis 135 par la formation géologique 130 de manière conventionnelle. Les récepteurs 106 génèrent ensuite des données représentatives des réflexions 135, et les données sismiques sont incorporées dans des signaux électromagnétiques. La source sismique 115 est connu de l'état de l'art sous le nom de source Vibroseis . En d'autres termes, les signaux d'étude sismique 125 ne sont pas des impulsions, telles que celles qui seraient générées par des sources sismiques telles que les explosifs ou canons à air. Les signaux d'étude sismique sont plutôt des balayages , formant un balayage pilote envoyés à la source sismique 115. Un balayage est relativement plus complexe qu'une impulsion. II est typiquement d'une durée plus longue, et présente généralement une amplitude plus faible. Un balayage répartit le large spectre d'une impulsion sur une fenêtre temporelle. Ainsi, au lieu de générer toutes les fréquences à la fois (et de fournir une impulsion) les fréquences sont générées une par une. Le signal résultant consécutivement étalé dans le temps est appelé un balayage . Ainsi, la source sismique 115 peut être n'importe quelle source Vibroseis connue dans l'état de l'art, par ex., un vibrateur mécanique. II est à noter également que certains modes de réalisation peuvent employer plusieurs sources Vibroseis, telles que la source sismique 115 dans des ensembles utilisant les techniques connues dans l'état de l'art. Il apparaîtra à l'homme du métier que les modes de réalisation illustrés dans le présent document peuvent être extrapolés pour appliquer la présente invention à des modes de réalisation employant plusieurs sources sismiques 115. Les signaux générés par les récepteurs 106 sont communiqués à l'unité de collecte de données 120. L'unité de collecte de données 120 collecte les données sismiques en vue de leur traitement. L'unité de collecte de données 120 peut traiter les données sismiques elle-même, stocker les données sismiques en vue d'un traitement ultérieur, transmettre les données sismiques à un site distant en vue de leur traitement, ou réaliser une combinaison de ces solutions. Typiquement, le traitement a lieu au camp, ou ultérieurement, plutôt que dans le camion d'enregistrement 110 pour répondre à 'une volonté de maintien de la production. Les données sont donc stockées par l'unité de collecte de données 120 sur un support de stockage magnétique tel qu'une bande magnétique 145 ou une unité de disques 150, dans le camion d'enregistrement 110. Le support de stockage magnétique est ensuite transporté vers un centre de traitement 140 pour traitement conformément à la présente invention. Il est à noter que certaines variantes de réalisation peuvent employer de multiples systèmes de collecte de données 120. Le centre de traitement 140 est équipé d'un moyen de calcul monté sur bâti 200, illustré sur les figures 2A et 2B. Le moyen de calcul 200 comprend un processeur 205 communiquant avec la mémoire 210 via un système de bus 215. La mémoire 210 peut comprendre un disque dur et/ou une mémoire vive ( RAM ) et/ou un moyen de stockage amovible tel qu'une disquette magnétique 217 et un disque optique 220. La mémoire 210 est codée avec une structure de données 225 incluant le jeu de données acquis comme indiqué plus haut, un système d'exploitation 230, un logiciel d'interface utilisateur 235 et une application 265. Le logiciel d'interface utilisateur 235 met en oeuvre, conjointement avec un écran 240, une interface utilisateur 245. L'interface utilisateur 245 peut comprendre des dispositifs périphériques E/S, tels qu'un pavé numérique ou un clavier 250, une souris 255 ou un joystick 260. Le processeur 205 fonctionne sous le contrôle du système d'exploitation 230, qui peut être pratiquement tout;système d'exploitation connu de l'état de l'art. L'application 265 est lancée par le système d'exploitation 230 lors de la mise sous tension, de la réinitialisation, ou les deux, selon la façon dont est mis en oeuvre le système d'exploitation 230. On fait de nouveau référence à la figure 1. La formation géologique 130 présente un unique réflecteur sismique 145. Comme l'appréciera l'homme du métier bénéficiant de la présente description, les formations géologiques à l'étude peuvent être beaucoup plus complexes. Par exemple, des réflecteurs multiples présentant des inclinaisons multiples peuvent être présents. La figure 1 omet ces couches de complexité supplémentaires par souci de clarté et de manière à ne pas compliquer la présente invention. L'invention peut toutefois être mise en pratique en présence d'une telle complexité. L'ensemble de données sismiques acquis comme décrit précédemment relativement à la figure 1, est stocké dans la structure de données 225, illustrée à la figure 2B. Les données sismiques stockées comprennent une composante de bruit de vent, résultant du vent, représentée par le graphique 153 de la figure 1. Comme cela a déjà été expliqué plus haut, le vent 153 ne comprend pas une unique onde de circulation d'air régulière, mais une pluralité de zones de turbulence, telles que la zone de turbulence 300, illustrée à la figure 3. D'autres zones de turbulence et leur direction instantanée de déplacement sont représentées de manière conceptuelle par des flèches, la flèche indiquant la direction instantanée de déplacement pour la zone de turbulence considérée. La figure 3 illustre également un exemple de déplacement 303 dans le temps de la zone 300, et montre que son déplacement ne s'effectue pas strictement dans la direction moyenne 306 du venir 135. La figure 4 illustre l'impact du vent 135 sur les récepteurs individuels 106. La figure 4 illustre également l'impact du vent sur un récepteur enterré 106a. Le vent 135 crée en général une zone de flux à deux phases 400, comprenant le sol (par ex., le sable) et l'air, située entre une zone de flux à une phase 403, comprenant l'air uniquement, et la surface du sol 107. La figure 4 illustre la zone de turbulence 300 (et son trajet partiellement indiqué par des lignes pointillées) et la pression descendante qu'elle exerce y est représentée par les flèches 406. C'est cette pression descendante qui excite l'onde de surface, représentée par les flèches 409 (une seule est indiquée). Ainsi, le bruit du vent est introduit dans les mesures du capteur de surface 106 à partir de l'impact direct du vent 135, représenté par les flèches 412, sur le capteur 106 et de l'onde de surface 409 sur les pointes 415 (une seule est indiquée) de celui-ci. Le capteur enterré 1O6a échappe à l'impact direct 412, mais est tout de même affecté par l'onde de surface 409. Ainsi, les données provenant du récepteur enterré 1O6a contiendront également du bruit induit par le vent. Les données sismiques collectées comme décrit plus haut et contaminées par le bruit induit par le vent sont ensuite traitées conformément à la présente invention. La présente invention introduit le filtrage du bruit du vent localement cohérent avant la corrélation des enregistrements obtenus par le procédé Vibroseis, c.-à-d., avant de corréler les données sismiques avec le signal de balayage. La figure 5 illustre le flux de données 500 dans un mode de réalisation particulier du procédé selon la présente invention. Le flux de données 500 débute par un signal pilote 503 pilotant un signal Vibroseis 506 conformément à la pratique conventionnelle. Le signal Vibroseis 506 est émis par la source sismique 115, illustrée à la figure 1, en tant que signal d'étude sismique 125. Les réflexions 135 sont ensuite reçues par les récepteurs 106 avec le bruit du vent 509, comme décrit plus haut. Ainsi, le récepteur 106 génère des données comprenant les données sismiques extraites des réflexions 135 et du bruit clu vent 509. Le flux de données 500 réalise ensuite une atténuation du bruit du vent 512 sur les données sismiques et le bruit du vent combinés. Comme l'appréciera l'homme du métier bénéficiant de la présente description, les données sismiques collectées comme décrit plus haut sont généralement traitées en traces . Chaque trace représente les données sismiques enregistrées pour un canal, par ex., par un récepteur 106, illustré à la figure 1. Plus techniquement, une trace est un enregistrement de la réponse de la Terre à l'énergie sismique passant de la source 115, également illustrée à la figure 1, à travers les couches inférieures telles que celles séparées par le réflecteur sismique 145, et revenant au récepteur 106. L'atténuation du bruit du vent 512 repose sur une analyse des traces représentant les données sismiques et le bruit du vent. La figure 6 et la figure 7 illustrent le procédé de réalisation dans un mode de réalisation particulier. En faisant maintenant référence aux figures 6 et 7, l'atténuation du bruit du vent 512 commence par une identification (en 603, figure 6) de l'endroit de début du bruit du vent. Le mode de réallsation illustré identifie le début, comme illustré en figure 7, en réalisant une corrélation trace à trace 703 de la sortie du capteur 706. La corrélation ne s'effectue pas avec les spectres des traces, mais plutôt avec leur amplitude, phase et décalage. Le maximum de l'amplitude de corrélation indique l'endroit où débute le bruit cohérent du vent et identifie le début du bruit du vent 709 dans les données sismiques. Par principe, la corrélation tracé à tracé consiste à rechercher un saut dans la fonction de transfert des tracés. De manière alternative, il est possible d'utiliser une convolution. L'atténuation du bruit du vent 512 se poursuit ensuite par l'identification (en 606, figure 6) de l'étendue du bruit. Le mode de réalisation illustré procède par une analyse de cohérence tracé à tracé 712, sur la figure 7, des tracés voisins dans la zone contaminée par le bruit du vent. Il est ainsi possible de délimiter les zones de déploiement des récepteurs, c.-à-d. la portion des récepteurs 106, affectée par la zone de bruit cohérent du vent. Dans le mode de réalisation illustré, l'analyse de cohérence tracé à tracé débute au niveau du point pour lequel la corrélation est trouvée dans la corrélation tracé à tracé 703, point marquant le début du bruit 709. Les zones présentant une cohérence maximale délimitent les zones affectées et identifient l'étendue dans l'espace 715 du bruit du vent. A partir du début du bruit du vent 709 et du bruit du vent 715, l'étendue du bruit du vent 718 peut être identifiée (en 606, figure 6). L'atténuation du bruit du vent 512 identifie également (en 609, figure 6) rondelette du bruit du vent. Comme illustré sur la figure 7, l'atténuation du bruit du vent 512 du mode de réalisation illustré emploie des fonctions de transfert complexes 721 telles que connues de l'état de l'art pour déterminer au moins le spectre d'amplitude et la phase du bruit du vent. Dans le mode de réalisation illustré, l'analyse tracé à tracé est réalisée sur les tracés prenant naissance au sein de l'étendue dans l'espace 715 identifiée par l'analyse de cohérence trace à trace 712. Ces caractéristiques identifient l'ondelette du bruit du vent 724. Si la qualité des données le permet, l'ondelette du bruit du vent peut même être déterminée et utilisée pour porter au maximum l'efficacité du filtre de bruit de vent. L'atténuation du bruit de vent 512 définit ensuite (en 612, figure 6) les paramètres de filtrage 727 d'un filtre dynamique de vent 730 à partir de l'étendue dans l'espace du bruit de vent 718 et de l'ondelette du bruit de vent 724. L'étendue géométrique des zones affectées par le bruit de vent et les caractéristiques spectrales fournissent les informations permettant de définir les paramètres de filtrage du filtre de bruit de vent 730. Ces informations peuvent être encore améliorées si l'ondelette du bruit de vent peut être déterminée comme mentionné plus haut. Le filtre de bruit de vent 730 est ensuite construit (en 615, figure 6) et appliqué (en 618, figure 6) avant la corrélation Vibroseis 515. L'application (en 618, figure 6) du filtre de bruit de vent 730 atténue le bruit de vent dans les données sismiques. Onse réfère de nouveau à la figure 5. Une fois réalisée l'atténuation du bruit du vent 512, le flux de données 50 se poursuit en réalisant une corrélation Vibroseis 515 sur les données. La corrélation Vibroseis 515 effectue la corrélation des données avec le signal de balayage Vibroseis 506. La corrélation Vibroseis 515 peut être réalisée au moyen de techniques bien connues dans l'état de l'art, la différence étant que ces techniques sont appliquées à des données dont le bruit du vent a été préalablement atténué conformément à la présente invention. Le flux de données 500 se poursuit en procédant ensuite au traitement des données 518. Comme l'appréciera l'homme du métier bénéficiant de la présente description, la nature, la réalisation et l'objectif du traitement des données 518 seront spécifiques à la mise en oeuvre considérée. Ces aspects du traitement des données 518 dépendront d'un certain nombre de facteurs bien connus conformément à la pratique conventionnelle. L'état de l'art inclut de nombreuses techniques pour conditionner et traiter les données sismiques et n'importe laquelle de celles-ci peut être employée. La présente invention n'est pas limitée par l'application finale, c.-à-d., le traitement des données 518, à laquelle sont soumises les données. Dans le mode de réalisation illustré, certaines portions du flux de données 500 sont réalisées sur un moyen de calcul, c.-à-d. le moyen de calcul 200 de la figure 2A. Plus particulièrement, l'atténuation du bruit du vent 512, la corrélation Vibroseis 515 et le traitement des données 518 sont mis en oeuvre par ordinateur. Par exemple, tout ou partie de ces opérations peut être implémentée dans l'application 265 résidant sur la mémoire 210 du moyen de calcul 200. Plus précisément toutefois, les opérations ne sont pas réalisées sur le terrain, mais plutôt au centre de traitement 140 illustré en figure 1. En outre, il n'est pas nécessaire que les données sismiques résident sur le même moyen de calcul que l'application par laquelle elles sont traitées. Certains modes de réalisation de la présente invention peuvent donc être mis en oeuvre sur un système de calcul, par ex., le système de calcul 800 de la figure 8, comprenant plus d'un moyen de calcul. Par exemple, les données sismiques peuvent résider dans une structure de données 225' résidant sur un serveur 803 et l'application 265' par laquelle elles sont traitées sur un poste de travail 806 dont le système de calcul 800 emploie une architecture client/serveur en réseau. Toutefois, il n'est pas nécessaire que le système de calcul 800 soit mis en réseau dans tous les modes de réalisation. Des variantes de réalisation peuvent employer, par exemple, une architecture poste-à-poste ou un hybride d'architecture poste-à-poste et client/serveur. La taille et l'étendue géographique du système de calcul 800 n'ont pas d'importance particulière pour la pratique de l'invention. La taille et l'étendue varient des quelques machines d'un réseau local ( LAN ) situées dans la même pièce, à plusieurs centaines ou milliers de machines réparties dans le monde entier dans un système informatique d'entreprise. Ainsi, certaines parties des descriptions détaillées données dans le présent document sont par conséquent présentées en termes de processus mis en oeuvre par logiciel impliquant des représentations symboliques d'opérations sur des bits de données au sein d'une mémoire dans un système de calcul ou un dispositif de calcul. Ces descriptions et représentations sont les moyens utilisés par l'homme du métier pour véhiculer de la manière la plus efficace possible la substance de son travail aux autres hommes de l'art. Le processus et le fonctionnement nécessitent des manipulations physiques de quantités physiques. Généralement, mais pas nécessairement, ces quantités prennent la forme de signaux électriques, magnétiques ou optiques capables d'être stockés, transférés, combinés, comparés et manipulés de toute autre manière. Il s'est parfois avéré pratique, principalement pour des raisons d'usage courant, de désigner ces signaux sous le nom de bits, valeurs, éléments, symboles, caractères, termes, nombres, ou autres termes similaires. Il convient toutefois de garder à l'esprit que tous ces termes et autres termes similaires doivent être associés aux quantités physiques appropriées et sont uniquement des appellations commodes appliquées à ces quantités. Sauf indication spécifique ou autre élément susceptible d'apparaître, tout au long de la présente description, ces descriptions désignent l'opération et les processus d'un dispositif électronique, qui manipule et transforme des données représentées sous forme de quantités physiques (électroniques, magnétiques ou optiques) au sein de la rnémoire d'un dispositif électronique en d'autres données représentées de manière similaire sous forme de quantités physiques dans la mémoire, ou dans des dispositifs de transmission ou d'affichage. Les termes indiquant une telle description comprennent par exemple, sans s'y limiter, les termes traitement , comptage , calcul , détermination , affichage , et autres termes similaires. A noter également que les aspects de l'invention mis en oeuvre par logiciel sont typiquement codés sur une forme de support de stockage de programme ou mis en oeuvre sur un certain type de support de transmission. Le support de stockage de programme peul: être magnétique (par ex., une disquette ou un disque dur) ou optique (par ex., un disque optique compact, ou CD ROM ), et peut être en lecture seule ou à accèsaléatoire. De même, le support de transmission peut être des paires torsadées, un câble coaxial, une fibre optique, ou autre support de transmission approprié connu dans l'art. L'invention n'est pas limitée par ces aspects de toute mise en oeuvre donnée. L'illustration du flux de données 500 de la figure 5 n'a pas pour but d'indiquer que le flux de données est réalisé de manière continue, c.-à-d. , de manière relativement contemporaine, bien que cela pourrait être le cas. En effet, l'atténuation du bruit du vent 512, la corrélation Vibroseis 515 et le traitement des données 518 peuvent être réalisés sur des données ayant été archivées pendant des années après leur acquisition sur le terrain. Il peut également s'écouler de longues périodes entre la réalisation de l'atténuation du bruit du vent 512, la corrélation Vibroseis 515 et le traitement des données 518. Ainsi, dans des variantes de réalisation du flux de données 500: les données sismiques peuvent être acquises sur le terrain par le capteur 106, collectées sur le camion d'enregistrement 518, puis l'atténuation du bruit du vent 512, la corrélation Vibroseis 515 et le traitement des données 518 réalisés sur le camion d'enregistrement 110; les données sismiques peuvent être acquises sur le terrain par le capteur 106, collectées sur le camion d'enregistrement 518 où l'atténuation du bruit du vent 512 et la corrélation Vibroseis 515 peuvent être réalisées avant d'être transmises au centre de traitement 140 où est ensuite réalisé le traitement des données 518; ou les données sismiques peuvent être acquises sur le terrain par le capteur 106, collectées sur le camion d'enregistrement 518, puis transmises au centre de traitement 140 où l'atténuation du bruit du vent 512, la corrélation Vibroseis 515 et le traitement des données 518 sont réalisés. Cette liste de scénarios n'est ni exhaustive, ni exclusive, et d'autres variations peuvent être identifiées dans des variantes de réalisation. Les données sismiques peuvent être archivées à n'importe quel point du flux de données 500 après leur collecte. La seule exigence est que l'atténuation du bruit du vent 512 soit réalisée avant la corrélation Vibroseis 515, afin d'éviter toute perte de cohérence du bruit du vent. Ainsi, ce mode de réalisation de la présente invention emploie la cohérence locale du bruit du vent pour identifier et atténuer le bruit du vent dans les données sismiques. L'atténuation du bruit cohérent du vent est réalisée avant la corrélation des données sismiques avec le balayage pilote afin de maintenir la cohérence locale. Les techniques de cohérence sont utilisées pour caractériser l'étendue du bruit du vent et extraire rondelette du bruit du vent. On peut attendre de ce procédé qu'il améliore considérablement la qualité des données et permette d'effectuer des enregistrements dans des conditions de vent importantes. La méthodologie d'atténuation du bruit du vent discutée plus haut peut en outre être généralisée à d'autres formes de bruit cohérent présentes dans les données sismiques. Comme l'appréciera l'homme du métier bénéficiant de la présente description, il y a généralement de nombreuses sources de bruit cohérent dans les environnements où ont lieu les études sismiques. Les machines associées au fonctionnement d'installations de forage, par exemple, produisent des vibrations. De nombreux champs ont des torches pour brûler l'excès de produit et/ou contrôler les pressions. Les pipelines traversent fréquemment les zones de levé, et l'écoulement de fluide dans le pipeline entraîne ce qui est connu sous le nom de bruit d'écoulement . Chacun de ces éléments est une source de bruit cohérent qui, si elle est suffisamment proche des récepteurs 106, peut introduire un bruit cohérent dans les données sismiques. Ainsi, la présente invention peut être généralisée pour atténuer le bruit cohérent dans les données sismiques provenant de ces sources ou d'autres encore. A noter que le bruit incohérent n'est pas atténué dans le cadre de cette méthodologie. Considérons, par exemple, le bruit du trafic provenant d'une route traversant la zone de levé. Un véhicule sur la route peut générer un bruit cohérent qui peut être atténué. Toutefois, plusieurs véhicules vont générer un bruit qui n'est pas cohérent, et qui ne sera donc pas atténué. A noter également qu'il n'est pas nécessaire que le bruit cohérent soit localement cohérent de la façon dont le bruit du vent est localement cohérent. Toutefois, le bruit cohérent doit être indépendant du signal de balayage sismique qui génère les données sismiques. En d'autres termes, le bruit ne doit pas être cohérent avec le signal de balayage sismique si on souhaite l'atténuer. La méthodologie peut donc être généralisée à partir du bruit du vent localement cohérent, comme dans le mode de réalisation illustré plus haut, à pratiquement n'importe quel bruit cohérent présent dans les données sismiques. La figure 9 illustre cette méthodologie généralisée 900, qui débute par l'identification (en 903) du bruit cohérent dans les données sismiques. Cette opération peut être effectuée en déterminant son étendue dans l'espace à partir du début et de l'étendue, comme décrit plus haut pour le bruit du vent. La méthodologie 900 se poursuit en construisant (en 906) un filtre dynamique de bruit cohérent pour le bruit cohérent. Le filtre dynamique de bruit cohérent peut être construit à partir de l'étendue géographique et de rondelette du bruit cohérent, également comme décrit plus haut pour le bruit du vent. Enfin, le filtre dynamique de bruit cohérent est appliqué (en 909) pour atténuer le bruit cohérent avant de corréler (en 912) les données sismiques avec le signal de balayage. Ceci vient conclure la description détaillée. Les modes de réalisation particuliers décrits plus haut sont donnés uniquement à titre d'illustration, l'invention pouvant être modifiée et mise en pratique de manières différentes, mais équivalentes qui apparaîtront à l'homme du métier bénéficiant des enseignements de la présente invention. En outre, les détails de la construction ou de la conception illustrés ici ne sont soumis à aucune limitation, à l'exception de celles décrites dans les revendications ci-après. Il est par conséquent évident que les modes de réalisation particuliers décrits plus haut peuvent faire l'objet de modifications ou transformations, et toutes ces variations sont envisagées dans le cadre et l'esprit de l'invention. En conséquence, la protection recherchée dans la présente description est telle qu'exposée dans les revendications ci-après
Un procédé et un appareil destinés à être utilisés dans la prospection sismique sont décrits. Le procédé comprend les étapes consistant à : atténuer le bruit cohérent dans un ensemble de données sismiques généré à partir d'un signal de balayage ; et à corréler l'ensemble de données sismiques à bruit cohérent atténué avec le signal de balayage. L'appareil comprend un support de stockage de programme codé avec des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées par un dispositif de calcul, exécutent le procédé, et un ordinateur programmé pour exécuter le procédé.
1. Procédé comprenant les étapes consistant à : atténuer le bruit cohérent dans un ensemble de données sismiques généré 5 à partir d'un signal de balayage; et à corréler l'ensemble de données sismiques à bruit cohérent atténué avec le signal de balayage. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'atténuation du bruit cohérent 10 comprend les étapes consistant à : construire un filtre dynamique de bruit cohérent; et appliquer le filtre dynamique de bruit cohérent à l'ensemble de données sismiques. 3. Support de stockage de programme codé avec des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées par un dispositif de calcul, exécutent un procédé comprenant les étapes consistant à : atténuer le bruit cohérent dans un ensemble de données sismiques généré à partir d'un signal de balayage; et à corréler l'ensemble de données sismiques à bruit cohérent atténué avec le signal de balayage. 4. Support de stockage de programme selon la 3, dans lequel le bruit cohérent comprend le bruit localement cohérent. 5. Support de stockage de programme selon la 3, dans lequel le bruit cohérent comprend au rnoins un bruit parmi les bruits suivants: le bruit généré par le vent, le fonctionnement de machines, l'écoulement dans les pipelines et la combustion de torches. 2888946 17 6. Support de stockage de programme selon la 3, dans lequel l'atténuation du bruit cohérent dans le procédé codé comprend les étapes consistant à : construire un filtre dynamique cle bruit cohérent; et à appliquer le bruit cohérent à l'ensemble de données sismiques. 7. Support de stockage de programme selon la 3, dans lequel le procédé codé comprend en outre au moins une étape parmi les étapes suivantes consistant à : acquérir l'ensemble de données sismiques; archiver l'ensemble de données sismiques; extraire l'ensemble de données sismiques d'une archive; et à traiter l'ensemble de données sismiques corrélé. 8. Un procédé comprenant les étapes consistant à : identifier le bruit cohérent dans un ensemble de données sismiques; construire un filtre dynamique de bruit cohérent pour le bruit cohérent 20 identifié ; et à appliquer le filtre dynamique de bruit cohérent pour atténuer le bruit cohérent avant de corréler les données sismiques avec un signal de balayage. 9. Procédé selon la 2 ou 8, dans lequel la construction du filtre 25 dynamique de bruit cohérent comprend les étapes consistant à : identifier le début du bruit cohérent; identifier l'étendue du bruit cohérent; identifier l'étendue dans l'espace du bruit cohérent à partir du début et de l'étendue identifiés; identifier rondelette du bruit cohérent; et à définir une pluralité de paramètres pour le filtre dynamique de bruit cohérent à partir de l'étendue dans l'espace et de rondelette du bruit cohérent identifiées. 10. Procédé selon la 8, comprenant, en outre, au moins une des étapes consistant à : acquérir l'ensemble de données sismiques; archiver l'ensemble de données sismiques; extraire l'ensemble de données sismiques d'une archive; traiter l'ensemble de données sismiques corrélé ; et à corréler l'ensemble de données sismiques à bruit cohérent atténué avec le signal de balayage. 11. Procédé comprenant les étapes consistant à : atténuer le bruit du vent dans un ensemble de données sismiques; et à corréler l'ensemble de données sismiques Vibroseis à bruit du vent atténué avec un signal de balayage pilote utilisé pour générer l'ensemble de données sismiques. 12. Procédé selon la 11, dans lequel l'atténuation du bruit du vent comprend les étapes consistant à : construire un filtre de bruit du vent; et à appliquer le filtre aux données sismiques. 13. Procédé selon la 12, dans lequel la construction du filtre de bruit du vent comprend les étapes consistant à : identifier le début du bruit du vent; identifier l'étendue du bruit du vent; identifier une ondelette du bruit du vent; et à définir une pluralité de paramètres de filtrage du bruit. 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'identification de l'étendue du bruit du vent comprend l'utilisation d'une corrélation tracé à tracé pour définir le début dans l'espace du bruit cohérent. 15. Procédé comprenant les étapes consistant à : identifier le début du bruit cohérent dans un ensemble de données sismiques; identifier l'étendue du bruit cohérent; identifier l'étendue dans I"espace du bruit cohérent à partir du début et de 10 l'étendue identifiés; identifier l'ondelette du bruit cohérent; définir une pluralité de paramètres pour le filtre dynamique de bruit cohérent à partir de l'étendue dans l'espace et de l'ondelette du bruit cohérent identifiées; appliquer le bruit cohérent à l'ensemble de données sismiques; et à corréler l'ensemble de données sismiques à bruit cohérent atténué avec le signal de balayage. 16. Procédé selon la 1, 8 ou 15, dans lequel le bruit cohérent 20 comprend le bruit localement cohérent. 17. Procédé selon la 16, dans lequel le bruit localement cohérent comprend le bruit du vent. 18. Procédé selon la 1, 8 ou 15, dans lequel le bruit cohérent comprend au moins un bruit parmi les bruits suivants: le bruit généré par le vent, le fonctionnement de machines, l'écoulement dans les pipelines et la combustion de torches. 19. Procédé selon la 9 ou 15, dans lequel l'identification du début du bruit cohérent comprend la réalisation d'une corrélation tracé à tracé de l'ensemble de données sismiques. 20. Procédé selon la 9 ou 15, dans lequel l'identification de l'étendue du bruit cohérent comprend l'examen de la cohérence tracé à tracé de l'ensemble de données sismiques. 21. Procédé selon la 9 ou 15, dans lequel l'identification de rondelette du bruit cohérent comprend l'examen d'une fonction de transfert tracé à tracé. 22. Procédé selon la 9 ou 15, comprenant en outre au moins une des étapes consistant à : acquérir l'ensemble de données sismiques; archiver l'ensemble de données sismiques; extraire l'ensemble de données sismiques d'une archive; et à traiter l'ensemble de données sismiques corrélé.
G
G01
G01V
G01V 1
G01V 1/28
FR2894311
A1
DISPOSITIF ELASTIQUE A RAIDEUR VARIABLE
20,070,608
La présente invention concerne un . Elle concerne plus particulièrement un dispositif élastique dont la raideur varie par paliers, pour convertir par exemple un déplacement variant linéairement dans le temps en un effort suivant une loi non linéaire, ou l'inverse. Ce type de dispositif élastique à raideur variable peut être recherché dans un certain nombre d'applications, et par exemple, dans les dispositifs io d'assistance à l'embrayage ou de frein secondaire électrique de véhicule automobile. Ainsi, un tel dispositif élastique permet un dosage approprié de l'effort, par exemple d'embrayage ou de freinage. En effet, le dispositif élastique dont la raideur varie par paliers 15 successifs permet de générer un retour d'effort qui varie lui-même par paliers successifs, permettant ainsi à un utilisateur de connaître aisément un niveau d'effort en comptant les paliers de retour d'effort qu'il perçoit pendant l'activation du dispositif élastique selon l'invention. 20 Pour obtenir un dispositif élastique à raideur variable, il est connu d'employer au moins deux ressorts à raideur constante, disposés en série et lié par un palier interposé entre chaque extrémité en vis-à-vis. Ce type de dispositif présente l'inconvénient d'offrir une variation 25 continue, par exemple linéaire en fonction du temps, de raideur en fonction du déplacement. Avec un tel dispositif, il n'est pas possible de convertir un déplacement variant linéairement dans le temps en un effort non linéaire, c'est-à-dire variant par paliers. 30 La présente invention a notamment pour but de proposer un dispositif assurant une telle conversion. A cet effet, elle propose un dispositif élastique à raideur variable comprenant : - un boîtier comprenant une ouverture disposée à une de ses extrémités 5 suivant l'axe longitudinal du boîtier ; - un couvercle logé dans l'ouverture du boîtier ; - plusieurs organes élastiques de longueurs différentes, montés dans le boîtier parallèlement à l'axe longitudinal du boîtier, caractérisé en ce que les organes élastiques s'étendent entre une portée 10 commune et plusieurs portées mobiles aptes à coopérer entre elles, au moins une des portées mobiles étant en contact avec le couvercle, le dispositif élastique étant sollicité de façon à rapprocher les portées les unes des autres lorsque on applique un effort sur le boîtier et/ou le couvercle tendant à faire ressortir le couvercle du boîtier. 15 Selon une caractéristique, les organes élastiques sont coaxiaux en ayant chacun une première extrémité en appui sur la portée commune et une seconde extrémité en appui sur une portée mobile, et en ce que au moins une portée mobile est apte à entraîner en déplacement une autre portée mobile lors 20 d'une sollicitation du dispositif élastique. Selon une autre caractéristique, le dispositif élastique comprend un organe de précontrainte des organes élastiques qui maintient chaque portée mobile à une distance maximale de la portée commune lorsque le dispositif 25 élastique est au repos. Avantageusement, l'organe de précontrainte comprend le couvercle contre lequel viennent en appui les différentes portées mobiles, et une tige maintenant ce couvercle à une certaine distance de la portée commune. 30 i0 Selon une autre caractéristique, le couvercle comprend plusieurs étagements définissant chacun une surface plane sensiblement transversale à l'axe longitudinal ; les portées mobiles étant en appui respectivement sur les surfaces planes des dits étagements correspondants. Dans une réalisation particulière, les surfaces planes des étagements du couvercle sont reliées par des portions s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal ; les portées mobiles correspondantes étant aptes à glisser sur ces portions le long de l'axe lorsque le dispositif élastique est sollicité. Dans un mode de réalisation particulier, l'une des portées mobiles est en appui sur le boîtier, contre un épaulement interne formée à l'extrémité du boîtier où est disposé le couvercle. 15 Avantageusement, le dispositif élastique comprend une jupe prolongeant la périphérie de la portée commune en étant orientée vers le couvercle ; ladite jupe présentant un bord contre lequel la première portée mobile vient en appui en fin d'allongement du dispositif élastique. 20 Selon une autre caractéristique, le dispositif élastique comprend un ergot radial dépassant de la portée commune, ledit ergot radial étant engagé dans une rainure longitudinale réalisée dans la paroi du boîtier. Selon une autre caractéristique, les organes élastiques sont des 25 ressorts hélicoïdaux précontraints. Selon une autre caractéristique, les portées mobiles présentent une forme générale d'anneau centré autour de l'axe longitudinal et ayant des diamètres différents, et en ce que le couvercle présente une forme générale de 30 révolution autour de l'axe longitudinal avec des étagements en forme générale d'anneau avec des diamètres nominaux sensiblement inférieurs aux diamètres nominaux des portées mobiles, et des portions de forme générale cylindrique avec des diamètres sensiblement inférieurs aux diamètres internes des portées mobiles correspondantes. Enfin, le couvercle peut être relié à un premier organe, notamment un câble ou un bâti, et le boîtier peut être relié à un second organe, notamment un câble ou un bâti ; le dispositif élastique étant apte à être sollicité par un effort de traction tendant à éloigner les deux organes l'un de l'autre. io D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en ceuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif élastique 15 à raideur variable selon l'invention ; - la figure 2 est un graphe représentatif de l'effort subi par le dispositif à raideur variable en fonction de son allongement ; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'une première variante du dispositif à raideur variable de la figure 1 ; 20 - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'une seconde variante de dispositif à raideur variable de la figure 1 ; - la figure 5 est un graphe représentatif de l'allongement du dispositif à raideur variable en cas d'effort variant linéairement dans le temps ; et - la figure 6 est un graphe représentatif de l'effort appliqué au dispositif 25 à raideur variable en cas d'allongement variant linéairement dans le temps. Dans la figure 1, un dispositif élastique à raideur variable 9 comprend : - un boîtier 4 comprenant une ouverture suivant l'axe longitudinale AX 30 du dudit boîtier ; - un couvercle 8 du boîtier 4 logé dans l'ouverture du boîtier 4 ; et - trois organes élastiques, notamment des ressorts hélicoïdaux, s'étendant à l'intérieur du boîtier 4, parallèlement à l'axe longitudinal AX du boîtier 4. Plus particulièrement, les trois ressorts hélicoïdaux sont coaxiaux, incluant un premier ressort 1, un second ressort 2 à l'intérieur du premier ressort 1, et un troisième ressort 3 situé à l'intérieur du second ressort 2. Ces ressorts sont montés dans le boîtier 4 s'étendant le long de l'axe longitudinal AX. Le boîtier 4 comprend une paroi latérale cylindrique 6 ayant une première extrémité fermée par un fond de boîtier 7 perpendiculaire à cette paroi cylindrique. Son autre extrémité, ou seconde extrémité, comporte l'ouverture qui est fermée par le couvercle 8 ; ledit couvercle 8 a un diamètre externe sensiblement inférieur au diamètre interne de la paroi cylindrique 6. Le dispositif élastique à raideur variable qui comprend les ressorts 1, 2, 3 et le boîtier 4 est repéré de façon générale par 9 sur les figures. Comme visible à la figure 1, le premier ressort 1 de ce dispositif élastique 9 a un diamètre et une longueur sensiblement inférieurs au diamètre et à la longueur de la paroi cylindrique 6. D'autre part, le premier ressort 1 a un diamètre et une longueur supérieurs respectivement au diamètre et à la longueur du second ressort 2 ; le second ressort 2 ayant lui-même un diamètre et une longueur supérieurs au diamètre et à la longueur du troisième ressort 3. Les longueurs à vide de ces ressorts peuvent par contre être supérieures, inférieures ou égales les unes entre les autres. Par exemple la longueur à vide du ressort 3 peut être supérieure à celle du ressort 2, elle-même supérieure à celle du ressort 1. Les ressorts 1, 2 et 3 ont chacun une première extrémité, repérées respectivement par 11, 12, 13, ces premières extrémités étant chacune en appui contre une portée commune 14 située dans le boîtier 4, sensiblement à proximité du fond de boîtier 7. La portée commune comprend à cet effet, sur sa face orientée vers les ressorts, trois gorges circulaires concentriques, 15, 16 et 17, de diamètres décroissants, ces diamètres correspondant sensiblement à ceux des trois ressorts pour recevoir et maintenir leurs premières extrémités respectives. Le dispositif élastique 9 comprend encore une première une deuxième et une troisième portées mobiles en forme générale d'anneau, repérées par 18, 19 et 20. Ces portées annulaires ont des diamètres nominaux sensiblement identiques respectivement au diamètre nominal du premier 1, du second 2 et du troisième 3 ressort, et elles sont situées au niveau de la seconde extrémité du boîtier 4 fermée par le couvercle 8. Les ressorts 1, 2 et 3 ont chacun une seconde extrémité, ces secondes extrémités étant repérées respectivement par 22, 23 et 24. La seconde extrémité 22 du premier ressort 1 est en appui sur la première portée annulaire 18, la seconde extrémité 23 du second ressort 2 est en appui sur la deuxième portée annulaire 19, et la seconde extrémité 24 du troisième ressort 3 est en appui sur la troisième portée annulaire 20. Le couvercle 8 qui a une forme générale de révolution s'étendant autour de l'axe AX, comprend trois portions ou étagements, repérés par 26, 27 et 28. Ces étagements 26, 27 et 28 ont des diamètres nominaux respectivement décroissants et ils sont espacés les uns des autres le long de l'axe AX. Chaque étagement 26, 27, 28 définit une surface plane transversale, par rapport à l'axe AX, correspondante en forme de couronne ; ces surface planes étant repérées par 30, 31, 32, respectivement pour les étagements 26, 27, 28. Les surfaces planes 30, 31 sont reliées par une première portion cylindrique 33, les surfaces planes 31 et 32 sont reliées par une seconde portion cylindrique 34 ; les portions cylindriques 33, 34 étant coaxiales et centrées sur l'axe AX. Le premier étagement 26 a un diamètre externe qui correspond sensiblement au diamètre interne de la paroi cylindrique 6 du boîtier 4, et il est situé sensiblement au droit de la seconde extrémité de ce boîtier. Le troisième étagement 28 est décalé vers l'intérieur du boîtier 4 le long io de l'axe AX, et le second étagement 27 est situé entre le premier et le troisième étagement. Les étagements 26, 27, 28 ont des diamètres nominaux sensiblement inférieurs respectivement aux diamètres nominaux des portées annulaires 18, 15 19, 20 qui sont en appui respectivement sur les surfaces planes en forme de couronnes 30, 31 et 32 de ces étagements. Les portées annulaires 18 et 19 ont des diamètres internes légèrement supérieurs respectivement aux diamètres des portions cylindriques 33 et 34, de 20 sorte qu'elles peuvent glisser sur ces portions cylindriques le long de l'axe AX. D'autre part, le diamètre interne de la première portée 18 est inférieur au diamètre externe de la deuxième portée 19, et le diamètre interne de la deuxième portée 19 est inférieur au diamètre externe de la troisième portée 25 annulaire 20. De plus, la première portée 18 comporte un palier intérieur 68 de diamètre sensiblement supérieur au diamètre externe de la deuxième portée 19, et la deuxième portée 19 comporte un palier intérieur 69 de diamètre sensiblement supérieur au diamètre externe de la troisième portée 20. 30 Sur déplacement de la première portée 18 vers la portée commune 14, cette première portée 18 intercepte, dans le palier interne 68, la seconde portée 19 pour la déplacer dans la même direction, puis la seconde portée 19 intercepte, dans le palier interne 69, à son tour la troisième portée 20 pour la déplacer également dans la même direction. Plus particulièrement, lorsque la première portée 18 est déplacée vers la droite sur la figure 1, après avoir parcouru une longueur correspondant à celle de la portion cylindrique 33 le long de l'axe AX, elle vient en appui sur la deuxième portée 19 pour la déplacer vers la droite. io De façon analogue, lorsque la deuxième portée 19 est déplacée vers la droite, après avoir parcouru une longueur correspondant à celle de la portion cylindrique 34 le long de l'axe AX, elle vient en appui sur la troisième portée 20 pour la déplacer vers la droite. 15 Les secondes extrémités 22, 23 et 24 des ressorts 1, 2 et 3 sont en appui respectivement sur les portées annulaires 18, 19 et 20. Lorsque le dispositif élastique 9 est au repos, ces portées annulaires 18, 19 et 20 sont maintenues en appui respectivement sur les surfaces 30, 31 et 32 des étagements 26, 27 et 28 du couvercle 8 par à une tige centrale 36. 20 La tige centrale 36 traverse le couvercle 8 et la portée commune 14 au niveau d'ouvertures centrales correspondantes. Ladite tige 36 comprend une première butée 37 à sa première extrémité et une seconde butée 38 à sa seconde extrémité. 25 Cette tige centrale assure le maintient de la portée commune 14 et du couvercle 8 à une certaine distance l'un de l'autre lorsque le dispositif élastique 9 est au repos et lorsqu'il est sollicité. Le couvercle 8 est en appui, sur sa face opposée aux ressorts, contre la première butée 37. La portée commune 14 est 30 en appui, sur sa face opposée aux ressorts, contre la deuxième portée 38, sous l'action des ressorts qui tendent à écarter ces pièces l'une de l'autre. La sollicitation mécanique de ce dispositif élastique 9 consiste à lui appliquer un effort tendant à l'allonger, c'est-à-dire à appliquer un effort sur le couvercle 8 ou le boîtier 4 tendant à faire ressortir le couvercle 8 du boîtier 4. Ce dispositif élastique 9 peut ainsi être utilisé comme un ressort en fixant par exemple son couvercle 8 à un premier câble et son boîtier 4 à un second câble, en vue d'exercer sur ces câbles un effort de traction tendant à les éloigner l'un de l'autre. io Lorsque le dispositif élastique 9 est sollicité, il constitue un ressort ayant une raideur qui varie par paliers au fur et à mesure de son allongement. Plus particulièrement, lorsque le boîtier 4 est éloigné du couvercle 8, c'est-à-dire lorsque le dispositif élastique 9 présente successivement trois raideurs différentes. Ces trois raideurs correspondent d'abord à la raideur du premier 15 ressort précontraint 1, ensuite à la raideur du premier 1 et du second 2 ressort précontraints montés en parallèle, et enfin à la raideur des trois ressorts 1, 2, 3 précontraints montés en parallèle. La première portée 18 est en appui sur le boîtier 4, contre un 20 épaulement interne 39 formant une réduction de diamètre de la seconde extrémité de la paroi cylindrique 6 de boîtier 4. Partant d'une position de repos, lorsque le boîtier 4 est éloigné du couvercle 8 le long de l'axe AX, sous l'action par exemple d'un effort de 25 traction, la première portée annulaire 18, via l'épaulement interne 39, se décolle d'abord de la surface 30 du couvercle 8, puis elle est rapprochée de la portée commune 14, ce qui comprime le premier ressort 1, le dispositif élastique 9 ayant alors une raideur correspondant à celle du premier ressort 1 précontraint. 30 i0 Durant ce mouvement longitudinal, la première portée 18 longe d'abord la portion cylindrique 33, puis elle vient en appui sur la deuxième portée annulaire 19 qui est à son tour rapprochée de la portée commune 14. Dans cette situation, le premier 1 et le second 2 ressort sont comprimés, de sorte que le dispositif élastique 9 a une raideur qui correspond à celle du premier 1 et du second 2 ressort précontraints montés en parallèle. De façon analogue, après avoir parcouru une longueur correspondant à celle de la seconde portion cylindrique 34, la deuxième portée 19 vient à son io tour en appui sur la troisième portée 20 qui est à son tour déplacée vers la droite. Dans cette dernière situation, les trois ressorts 1, 2 et 3 sont comprimés, de sorte que le dispositif élastique 9 a une raideur correspondant à celle des trois ressorts précontraints montés en parallèle. 15 La figure 2 illustre une courbe Cl représentative de l'effort F en fonction d'un déplacement x du boîtier 4, l'axe x étant parallèle à l'axe longitudinal AX. Cette courbe Cl définit une succession de marches, chaque marche étant définie par un palier et un segment. Les paliers et les segments, respectivement verticaux et non verticaux sur la figure 2, sont repérés 20 respectivement [ab], [bc], [cd] ... [fg], les lettres a-h correspondant aux extrémités de chaque palier et/ou segment. Le premier palier [ab] correspond au saut d'effort obtenu grâce à la précontrainte du premier ressort 1. Le second palier [cd] correspond à la venue 25 en appui de la première portée 18 sur la deuxième portée 19, et le troisième palier [et] correspond à la venue en appui de la deuxième portée 19 avec la troisième portée 20. Les paliers [cd] et [et] qui correspondent à des sauts d'efforts sont également obtenus grâce à la précontrainte des ressorts 2 et 3 dans le dispositif élastique 9. 30 5 Il Les segments [bc], [de] et [fg] correspondent à des zones d'allongement de au moins un des ressorts. Les pentes de ces segments correspondent aux pentes caractéristiques des raideurs respectivement du premier ressort, du premier et du second ressort en parallèle, et des trois ressorts en parallèle. Sur la figure 2, le segment [fg] a une pente supérieure au segment [de] qui a elle-même une pente supérieure au segment [bc]. Le tableau ci-dessous donne pour chaque ressort, l'effort de io précontrainte en fonction de sa longueur à vide et précontrainte : Ressort 1 Ressort 2 Ressort 3 Raideur Ki K2 K3 Longueur L w Lzv L à vide 3v Longueur Lip LZp L3p initialement précontrainte Effort de Fip=KIX~LivùLip) F zp=K2x(L2vùL2 ) F 3p=K3x(L3vùL3p) précontrainte initiale Longueur L sous contrainte butée maximale (en butée) Comme représenté en figure 3, avantageusement le dispositif élastique 9 comprend une butée interne telle qu'une jupe cylindrique 41 prolongeant la 15 périphérie de la portée commune 14 en étant orientée vers le couvercle 8. La jupe cylindrique 41 présente ainsi un bord circulaire 42 contre lequel la première portée 18 vient en appui en fin d'allongement du dispositif élastique 9. 20 Ce dispositif formant butée peut également se présenter sous la forme d'un ergot radial 43 dépassant de la portée commune 14, ledit ergot radial 43 20 étant engagé dans une rainure longitudinale 44 réalisée dans la paroi cylindrique 6 du boîtier 4, comme montré dans l'exemple de la figure 4. On donne ci-dessous les valeurs d'allongement x du dispositif élastique 5 9 selon différents cas de sollicitations correspondant aux repères de la figure 2. - palier [ab], pour 0 Dans le cas où la grandeur d'entrée appliquée au dispositif élastique 9 est un effort F variant linéairement dans le temps, ce qui correspond à la figure 5, la grandeur de sortie, à savoir l'allongement x du boîtier 4 varie de façon non linéaire, mais discontinue avec des paliers et des segments linéaires. 10 15 Inversement, si la grandeur d'entrée est un déplacement x variant linéairement dans le temps, comme dans la figure 6, alors la grandeur de sortie, c'est-à-dire l'effort F varie de façon non linéaire, mais discontinue avec des paliers et des segments linéaires. Bien entendu l'exemple de mise en ceuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à l'invention, sans pour autant sortir du cadre de l'invention où d'autres formes de portée, boîtier et couvercle peuvent être réalisées. 20
L'invention concerne un dispositif élastique à raideur variable, et plus particulièrement un dispositif élastique dont la raideur varie par paliers.Ce dispositif élastique (9) à raideur variable comprend :- un boîtier (4) comprenant une ouverture disposée à une de ses extrémités suivant l'axe longitudinal du boîtier (4) ;- un couvercle (8) logé dans l'ouverture du boîtier (4) ;- plusieurs organes élastiques (1, 2, 3) de longueurs différentes, montés dans le boîtier (4) parallèlement à l'axe longitudinal (AX) du boîtier (4).Selon l'invention, les organes élastiques (1, 2, 3) s'étendent entre une portée commune (14) et plusieurs portées mobiles (18, 19, 20) aptes à coopérer entre elles, au moins une des portées mobiles (18, 19, 20) étant en contact avec le couvercle (8), le dispositif élastique (9) étant sollicité de façon à rapprocher les portées les unes des autres lorsque on applique un effort sur le boîtier et/ou le couvercle tendant à faire ressortir le couvercle (8) du boîtier (4).
1. Dispositif élastique (9) à raideur variable comprenant : - un boîtier (4) comprenant une ouverture disposée à une de ses extrémités 5 suivant l'axe longitudinal du boîtier (4) ; - un couvercle (8) logé dans l'ouverture du boîtier (4) ; - plusieurs organes élastiques (1, 2, 3) de longueurs différentes, montés dans le boîtier (4) parallèlement à l'axe longitudinal (AX) du boîtier (4), caractérisé en ce que 10 les organes élastiques (1, 2, 3) s'étendent entre une portée commune (14) et plusieurs portées mobiles (18, 19, 20) aptes à coopérer entre elles, au moins une des portées mobiles (18, 19, 20) étant en contact avec le couvercle (8), le dispositif élastique (9) étant sollicité de façon à rapprocher les portées les unes des autres lorsque on applique un effort sur le boîtier et/ou le couvercle 15 tendant à faire ressortir le couvercle (8) du boîtier (4). 2. Dispositif élastique (9) selon la 1, caractérisé en ce que les organes élastiques (1, 2, 3) sont coaxiaux en ayant chacun une première extrémité (11, 12, 13) en appui sur la portée commune (14) et une seconde 20 extrémité en appui sur une portée mobile (18, 19, 20), et en ce que au moins une portée mobile est apte à entraîner en déplacement une autre portée mobile lors d'une sollicitation du dispositif élastique (9). 3. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des 1 et 2, 25 caractérisé en qu'il comprend un organe (8, 36) de précontrainte des organes élastiques (1, 2, 3) qui maintient chaque portée mobile (18, 19, 20) à une distance maximale de la portée commune (14) lorsque le dispositif élastique (9) est au repos. 30 4. Dispositif élastique (9) selon la 3, caractérisé en ce que l'organe de précontrainte comprend le couvercle (8) contre lequel viennent enappui les différentes portées mobiles (18, 19, 20), et une tige (36) maintenant ce couvercle (8) à une certaine distance de la portée commune (14). 5. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le couvercle (8) comprend plusieurs étagements (26, 27, 28) définissant chacun une surface plane (30, 31, 32) sensiblement transversale à l'axe longitudinal (AX) ; les portées mobiles (18, 19, 20) étant en appui respectivement sur les surfaces planes (30, 31, 32) des dits étagements (26, 27, 28) correspondants. 6. Dispositif élastique (9) selon la 5, caractérisé en ce que les surfaces planes (30, 31, 32) des étagements (26, 27, 28) du couvercle (8) sont reliées par des portions (33, 34) s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal (AX) ; les portées mobiles (18, 19) correspondantes étant aptes à glisser sur ces portions (33, 34) le long de l'axe (AX) lorsque le dispositif élastique (9) est sollicité. 7. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une des portées mobiles (18) est en appui sur le boîtier (4), contre un épaulement interne (39) formée à l'extrémité du boîtier (4) où est disposé le couvercle (8). 8. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une jupe (41) prolongeant la périphérie de la portée commune (14) en étant orientée vers le couvercle (8) ; ladite jupe (41) présentant un bord (42) contre lequel la première portée mobile (18) vient en appui en fin d'allongement du dispositif élastique (9). 9. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un ergot radial (43) dépassantde la portée commune (14), ledit ergot radial (43) étant engagé dans une rainure longitudinale (44) réalisée dans la paroi (6) du boîtier (4). 10. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que les organes élastiques (1, 2, 3) sont des ressorts hélicoïdaux précontraints. 11. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que les portées mobiles (18, 19, 20) présentent une forme 10 générale d'anneau centré autour de l'axe longitudinal (AX) et ayant des diamètres différents, et en ce que le couvercle (8) présente une forme générale de révolution autour de l'axe longitudinal (AX) avec des étagements (26, 27, 28) en forme générale d'anneau avec des diamètres nominaux sensiblement inférieurs aux diamètres nominaux des portées mobiles (18, 19, 20), et des 15 portions (33, 34) de forme générale cylindrique avec des diamètres sensiblement inférieurs aux diamètres internes des portées mobiles (18, 19) correspondantes. 12. Dispositif élastique (9) selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (8) est relié à un premier organe, notamment un câble ou un bâti, et le boîtier (4) est relié à un second organe, notamment un câble ou un bâti ; le dispositif élastique (9) étant apte à être sollicité par un effort de traction tendant à éloigner les deux organes l'un de l'autre.
F
F16
F16F
F16F 3,F16F 1
F16F 3/04,F16F 1/06,F16F 1/12
FR2902962
A1
TORCHE PLASMA POUR RECHARGE DE FIBRE OPTIQUE.
20,071,228
La présente invention concerne une torche plasma, du type utilisé pour recharger une préforme de fibre optique. Une fibre optique est réalisée en étirant une préforme sur une tour de fibrage. Une préforme comprend généralement une préforme primaire constituée d'un tube de verre de très haute qualité qui forme une partie de la gaine et le coeur de la fibre. Cette préforme primaire est ensuite rechargée ou manchonnée pour augmenter son diamètre et former une préforme utilisable sur une tour de fibrage. La recharge d'une préforme primaire est généralement réalisée par projection de grains de silice qui sont fusionnés par une torche plasma sous une température de l'ordre de 2300 pour être vitrifiés sur la périphérie de la préforme primaire. On utilise de préférence du grain de silice naturelle pour des raisons de coût, mais du grain de silice synthétique et/ou dopée peut également être utilisé. L'opération de recharge s'effectue généralement dans une cabine close à atmosphère contrôlée pour assurer une protection contre les perturbations électromagnétiques et le dégagement d'ozone émis par la torche à plasma. La figure 1 montre schématiquement une torche plasma 200 en fonctionnement pour la recharge d'une préforme de fibre optique 100. Une telle torche plasma est par exemple connue du document EP-A-1 213 950 ou du document US-A-2003/0182971. Une torche plasma 200 comprend un corps tubulaire 201 qui sert à confiner le plasma. Le tube peut présenter une structure multiparoi pour permettre la circulation d'un liquide de refroidissement. Le corps tubulaire 201 de la torche doit en effet supporter les très fortes températures générées dans la région du plasma. Le corps tubulaire est ainsi généralement en quartz, mais peut également être en céramique thermo-conductrice, tel que cela est décrit dans le document US-A-5 200 595. La torche 200 comprend aussi un fond de gaz 500 fixé à une extrémité du corps tubulaire 201 et qui comprend un socle et un diffuseur 400 de gaz. Le socle et le diffuseur sont généralement composés en acier inoxydable. Au moins une entrée de gaz principale 203 est prévue pour injecter de l'air sous pression dans le corps tubulaire 201 de la torche afin d'alimenter le plasma. Un gaz initiateur, tel que de l'argon, peut être injecté en début de fonctionnement de la torche en raison de la R \Brevets\25100/25185 -060620-texte depot doc - 23/06/06 - 121)6 - V8 faible capacité d'amorce d'ionisation de l'air. Une bobine d'induction 202 est enroulée autour du corps tubulaire 201. La bobine est alimentée en courant électrique alternatif pour générer un champ électromagnétique qui ionise l'air dans le corps tubulaire afin de créer une flamme de plasma 600. La figure 1 montre aussi une préforme de fibre optique 100 et des grains de silice 1000 projetés entre la préforme et la flamme de plasma 600. Les grains de silice sont projetés depuis un tuyau de projection 300, qui peut éventuellement être intégré à la torche 200. Le générateur utilisé avec la torche 200 permet typiquement une puissance maximale de l'ordre de 200 kW, mais la puissance applicable à la bobine 202 de la torche est souvent limitée à environ 100 kW du fait de la conception de la torche. Plus la puissance du générateur d'induction est importante, plus la flamme de plasma est grosse et plus la recharge peut être effectuée rapidement car une plus grande quantité de grains de silice peut être vitrifiée par unité de temps. On cherche donc, pour des raisons de productivité et de rendement, à augmenter la puissance du plasma induit dans la torche, par exemple jusqu'à environ 130kW à 150kW. Or, lorsque la puissance du générateur d'induction augmente, la flamme plasma s'allonge. Cet allongement vers l'extérieur du corps tubulaire de la torche est bénéfique car la flamme plasma englobe alors une plus grande quantité de grains projetés devant la préforme et le rendement de recharge est amélioré. Cependant, lorsque la flamme plasma s'allonge, elle s'allonge également à l'intérieur du corps tubulaire et s'approche du fond de gaz. Le fond de gaz subit alors de fortes contraintes thermiques qui peuvent l'endommager. Par exemple, la demanderesse a pu observer l'apparition de brûlures (noircissement) et d'écaillements dans les fonds de gaz en acier lorsque la puissance du générateur d'induction de la torche était ainsi augmentée. Une telle détérioration du fond de torche peut conduire à la projection d'impuretés dans la recharge de la préforme, conduisant au rebut de celle-ci et à une perte de productivité. Il existe donc un besoin pour un fond de gaz pour torche plasma qui puisse supporter une plus forte puissance de fonctionnement sans détérioration. L'invention propose en conséquence de couvrir le fond de gaz d'un matériau céramique. Le fond de gaz peut être intégralement constitué en céramique ou être en acier avec la surface interne au corps tubulaire revêtue d'une couche en matériau céramique. R.\Brevets\25100\25185--060620-teste depot. doc - 23/06/06 - 12.06 - 2/8 L'invention propose plus particulièrement une torche plasma comprenant : - un corps tubulaire de confinement d'un plasma induit ; - un fond de gaz présentant une surface interne au corps tubulaire, ladite surface étant couverte d'un matériau céramique. Selon un mode de réalisation, le fond de gaz comprend un socle et un diffuseur de gaz, au moins le socle ou le diffuseur de gaz étant constitué dans un matériau céramique. Selon les modes de mise en oeuvre, le matériau céramique est choisi parmi le nitrure d'aluminium, le nitrure de silice, le nitrure de bore, l'alumine ou d'un mélange de ceux-ci. Selon un mode de réalisation, le fond de gaz comprend un socle et un diffuseur de gaz, la surface interne au corps tubulaire du socle et/ou du diffuseur de gaz étant revêtue d'un matériau céramique. Selon un mode de mise en oeuvre, le matériau céramique est de l'oxyde d'aluminium. Selon un mode de réalisation, le matériau céramique présente un coefficient 15 d'expansion thermique inférieur ou égal à 10.10-6/ C. Selon un mode de réalisation, le corps tubulaire est en quartz. L'invention concerne aussi un équipement pour la recharge d'une préforme de fibre optique, comprenant : - un support de réception d'une préforme primaire ; 20 - des moyens de projection de grains de silice vers la préforme primaire ; - au moins une torche plasma selon l'invention ; un générateur de courant alimentant une bobine d'induction de la torche plasma. L'invention concerne en outre un procédé de recharge d'une préforme de fibre 25 optique avec l'équipement selon l'invention, le générateur de courant alimentant la torche en courant alternatif avec une puissance supérieure à 130kW. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre 30 d'exemple et en référence aux dessins annexés qui montrent : - figure 1, déjà décrite, un schéma d'une torche plasma selon l'art antérieur ; - figure 2, un schéma d'une torche plasma selon un mode de réalisation. R\Brevets\25100/25185--060620-texte depot doc - 23/06/06 - 12.06 - 3/8 L'invention propose une torche plasma pour recharge d'une préforme de fibre optique. La torche 200 comprend un corps tubulaire 201 de confinement du plasma induit, de préférence en quartz pour des raisons de coût et de tenue à la température, et un fond de gaz 500. Le fond de gaz présente une surface interne 501 au corps tubulaire 201, cette surface 501 étant couverte d'un matériau céramique. A cet effet, tout le fond de gaz 500 peut être constitué dans un matériau céramique ou seule la surface 501 du fond de gaz 500 peut être revêtue d'un matériau céramique 700. La figure 2 représente ce deuxième mode de réalisation. La figure 2 montre aussi la flamme plasma 600. On cherche à allonger la flamme plasma 600 afin d'augmenter le rendement de la recharge, tel que cela a été expliqué plus haut. La flamme plasma 600 se rapproche alors également de la surface 501 du fond de gaz 500 ; cette surface doit alors être protégée pour éviter la détérioration du fond de gaz. Selon un premier mode de réalisation, le fond de gaz 500 est constitué d'un matériau céramique, c'est-à-dire que le socle et le diffuseur de gaz 400 sont constitués en céramique. Le matériau céramique choisi doit alors être usinable ; il peut être constitué de nitrure d'aluminium, de nitrure de silice, de nitrure de bore ou d'alumine ou d'un mélange de ceux-ci. Par exemple, le matériau céramique commercialisé par la société Corning sous le nom de MACOR ou le matériau céramique commercialisé par la société japonaise Tokuyama Soda sous le nom de SHAPALTM sont bien adaptés à la réalisation d'un fond de gaz pour une torche selon l'invention. Selon un second mode de réalisation, seule la surface 501 interne au corps tubulaire du fond de gaz 500 est revêtue d'un matériau céramique 700. Le socle et le diffuseur sont alors en acier inoxydable et une couche de matériau céramique, par exemple de l'oxyde d'aluminium (Al2O3), est fixée sur la surface 501 du fond de gaz. Par exemple, une pastille de céramique peut être collée sur la surface du diffuseur 400 et un anneau de céramique peut être collé sur la surface du socle du fond de gaz 500. Le revêtement de céramique 700 peut présenter une épaisseur comprise entre 1 mm et 2,5 mm et peut être usiné avant collage pour une meilleure adhérence sur la surface du fond de gaz. Bien entendu, les deux modes de réalisation décrits ci-dessus, peuvent être combinés entre eux. Par exemple, le diffuseur 400 peut être constitué en céramique R\Brevets\25100\25) 85 -060620-texte depot doc - 23/06/06 -12. 06 - 4/8 alors qu'un anneau de céramique recouvre le socle du fond de gaz 500 autour du diffuseur. La céramique choisie pour recouvrir la surface du fond de gaz présente une température d'utilisation élevée, supérieure à 800 C ; un faible coefficient d'expansion thermique afin de limiter les distorsions dans le fond de gaz, par exemple un coefficient d'expansion thermique inférieur ou égal à 10.10 / C. Le MACOR et le SHAPAL présentent en outre une résistance diélectrique élevée, de l'ordre de 40 kV/mm, qui limite l'apparition d'arc électrique. Par ailleurs, les matériaux céramiques utilisés pour recouvrir la surface du fond de gaz peuvent présenter des valeurs de conductivité thermique relativement hétérogènes. Par exemple, le MARCOR et l'oxyde d'aluminium (Al2O3) présente une faible conductivité thermique qui limite la perte d'énergie de la torche à travers le fond de gaz ; et le SHAPALTM présente une conductivité thermique élevée permettant d'évacuer efficacement la chaleur générée par la flamme plasma pour limiter la température de surface du fond de gaz et augmenter ainsi sa durée de vie. Le tableau ci-dessous reporte les valeurs de température maximale d'utilisation en C, de résistance diélectrique, de conductivité thermique et de coefficient d'expansion thermique pour trois matériaux céramique recouvrant le fond de torche considérés. Tmax ( C) Rdielec (kV/mm) Coud. Therm. Exp. Therm. (W/m.K) à 25 C (10-6 / C) MACOR 800 40 1,46 9,3 SHAPAL 1000 40 90 4,4 Al203 1850 12 9,1 8,6 L'invention propose ainsi un équipement pour la recharge d'une préforme primaire de fibre optique comprenant au moins une torche plasma telle que décrite ci-dessus. Une telle torche présente une durée de vie améliorée lorsqu'elle est utilisée avec de fortes puissances du générateur de courant, par exemple des puissances supérieures à 130kW. RABrevetsV25100A25185ù 060620-texte depot doc - 23!06/06 - 12 06 - 5/8
L'invention a pour objet une torche plasma (200) pour recharge d'une préforme de fibre optique comprenant un corps tubulaire (201) de confinement du plasma induit, de préférence en quartz pour des raison de coût et de tenue à la température, et un fond de gaz (500). Le fond de gaz présente une surface interne (501) au corps tubulaire (201), cette surface (501) étant couverte d'un matériau céramique (700). Une telle torche présente une durée de vie améliorée lorsqu'elle est utilisée avec de fortes puissances du générateur de courant.
1. Torche plasma (200) comprenant : - un corps tubulaire (201) de confinement d'un plasma induit ; - un fond de gaz (500) présentant une surface interne (501) au corps tubulaire, ladite surface étant couverte d'un matériau céramique. 2. La torche de la 1, caractérisée en ce que le fond de gaz (500) comprend un socle et un diffuseur de gaz (400), au moins le socle ou le diffuseur de gaz étant constitué dans un matériau céramique. 3. La torche cle la 2, caractérisé en ce que le matériau céramique est constitué de nitrure d'aluminium, de nitrure de silice, de nitrure de bore, d'alumine ou d'un mélange de ceux-ci. 4. La torche de l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le fond de gaz (500) comprend un socle et un diffuseur de gaz (400), la surface interne au corps tubulaire du socle et/ou du diffuseur de gaz étant revêtue d'un matériau céramique (700). 5. La torche de la 4, caractérisé en ce que le matériau céramique est de l'oxyde d'aluminium (Al203). 6. La torche de l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le matériau 20 céramique présente un coefficient d'expansion thermique inférieur ou égal à 10.10-6/ C. 7. La torche de l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le corps tubulaire est en quartz. 8. Equipement pour la recharge d'une préforme de fibre optique, comprenant : 25 - un support de réception d'une préforme primaire (100) ; - des moyens de projection (300) de grains de silice (1000) vers la préforme primaire ; R \Brevets\25100'5185--060620-texte depot doc - 23/06/06 -12:06 - 6/8- au moins une torche plasma (200) selon l'une des 1 à 7 ; - un générateur de courant (210) alimentant une bobine d'induction (202) de la torche plasma. 9. Procédé de recharge d'une préforme de fibre optique avec l'équipement de la 5 8, le générateur de courant alimentant la bobine de la torche en courant alternatif avec une puissance supérieure à 130kW. R\Brevets\25I00\25185--060620-texte depot doc - 26/06/06 - 10.06 - 7/8
H,C
H05,C03
H05H,C03B
H05H 1,C03B 37
H05H 1/26,C03B 37/012
FR2899847
A1
STRUCTURE D'ACTIONNEMENT DE CHANGEMENT DE VITESSE POUR UN APPAREIL DE CHANGEMENT DE VITESSE HYDROSTATIQUE A VARIATION CONTINUE D'UN VEHICULE DE TRAVAIL.
20,071,019
La présente invention se rapporte à une structure d'actionnement de changement de vitesse pour un véhicule de travail comprenant une pédale de changement de vitesse destinée à effectuer une opération de changement de vitesse d'un appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue, et à des moyens de maintien de vitesse destinés à maintenir la pédale de changement de vitesse dans une position de changement de vitesse en marche avant souhaitée. Selon un exemple connu des moyens de maintien de vitesse décrits ci-dessus, un levier de changement de vitesse relié de manière opérationnelle à la pédale de changement de vitesse est disposé de façon adjacente à un côté latéral d'un siège de conducteur. Lorsque ce levier de changement de vitesse est actionné vers une plage de changement de vitesse en marche avant, une opération de changement de vitesse de l'appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue est effectuée par l'intermédiaire de la pédale de changement de vitesse et le levier de changement de vitesse est également retenu en position par mécanisme à friction, de telle sorte que la pédale de changement de vitesse est retenue dans une position de changement de vitesse de déplacement en marche avant souhaitée (voir par exemple le document 3P 2001-82597). Les moyens de maintien de vitesse du type à friction utilisés dans la structure d'actionnement de changement de vitesse décrite ci-dessus ont pour avantage d'être capables de maintenir la pédale de changement de vitesse dans une plage de changement de vitesse de déplacement en marche avant d'une manière continue. Toutefois, du fait que le mécanisme à friction doit procurer une force de retenue importante afin de surmonter la force de retour au point mort, la construction utilise un mécanisme à friction du type multidisques, de telle sorte que la construction tend à avoir un grand nombre de pièces, en tendant donc à être compliquée. Plus spécialement, avec ces moyens de maintien de vitesse, il est nécessaire que, lorsque la pédale de frein est enfoncée dans une condition de maintien de vitesse afin de freiner le déplacement du véhicule, la condition de maintien de vitesse soit relâchée afin de permettre à l'appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue de retourner vers sa position de point mort. Donc, afin de pourvoir la construction à friction du type multidisques de ces moyens de relâchement de friction, construction tend à être encore plus compliquée. La présente invention a été réalisée au vu de l'état de l'art décrit ci-dessus. Le but principal de l'invention est de résoudre au moins certains des problèmes ci-dessus de la construction conventionnelle. Afin d'atteindre le but noté ci-dessus, selon la présente invention, il est proposé une structure d'actionnement de changement de vitesse pour un appareil de changement de vitesse hydrostatique à 10 variation continue d'un véhicule de travail, la structure d'actionnement comportant une pédale de changement de vitesse destinée à effectuer une opération de changement de vitesse de l'appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue, la pédale de changement de 15 vitesse étant poussée en direction de sa position de point mort un levier de maintien de vitesse disposé de façon adjacente à un côté latéral d'un siège de conducteur inclus dans le véhicule de travail ; un élément de retenue pouvant être déplacé par un actionnement du levier de maintien de vitesse dans une direction 20 opérationnelle et dans une direction opposée à la direction opérationnelle et un élément de limitation mobile dans une première direction et une deuxième direction opposée à la première direction, en association avec un actionnement de la pédale de changement de vitesse, l'élément 25 de limitation pouvant être engagé avec l'élément de retenue dans une multiplicité de positions, un engagement entre l'élément de limitation et l'élément de retenue empêchant un mouvement de la pédale de changement de vitesse en direction de sa position de point mort. 30 La figure 1 est une vue de côté générale d'un tracteur, La figure 2 est une vue en plan générale du tracteur, La figure 3 est une vue de côté d'une structure d'actionnement de changement de vitesse, La figure 4 est une vue de côté montrant la structure 35 d'actionnement de changement de vitesse dans une condition de point mort, La figure 5 est une vue de côté montrant la structure d'actionnement de changement de vitesse dans une condition de maintien de vitesse, La figure 6 est une vue de côté d'une construction de maintien de vitesse, La figure 7 est une vue en plan de la construction de maintien de vitesse, et La figure 8 est une vue de côté montrant la structure d'actionnement de changement de vitesse dans une condition dans laquelle la condition de maintien de vitesse a été relâchée de manière forcée en association avec une opération de freinage. Des formes de réalisation préférées de la présente invention vont être décrites en se référant aux dessins annexés. La figure 1 montre un tracteur principalement pour des usages agricoles, comme exemple d'un véhicule de travail. Ce tracteur est du type à quatre roues motrices comprend des roues avant directrices 1 et des roues arrière de propulsion principale 2. Au niveau des parties arrière du corps de véhicule sont montés un siège de conducteur 3, un mécanisme d'attelage à trois points 4 pour le raccordement d'outils, des bras de relevage 5 destinés à soulever/abaisser de manière hydraulique le mécanisme d'attelage 4, etc. Un moteur 6 est monté sur une partie avant du corps de véhicule. La puissance provenant du moteur 6 est soumise à une opération de changement de vitesse à variation continue dans une direction de marche avant (direction de déplacement en marche avant) ou une direction de marche arrière (direction de déplacement en marche arrière) grâce à un appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue 7 et ensuite entrée dans un carter de transmission 8. Dans le carter de transmission 8, la puissance entrée est soumise à une opération de changement de vitesse par engrenage et la puissance à vitesse modifiée par engrenage résultante est transmise aux roues arrière 2 ainsi qu'aux roues avant 1 de manière répartie. Comme cela est représenté dans la figure 3, un arbre d'opération de changement de vitesse (tourillon) 9 destiné à modifier en marche avant ou en marche arrière un angle de plateau oscillant d'une pompe à déplacement variable non illustrée incorporée dans l'appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue 7 dépasse d'une face latérale droite de l'appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue 7. Un bras d'opération de changement de vitesse 10 est relié à une extrémité qui dépasse de cet arbre d'opération de changement de vitesse 9. Ce bras d'opération de changement de vitesse 10 est relié de manière opérationnelle à une pédale de changement de vitesse 12 disposée sur un côté droit d'un marchepied de conducteur 11 par l'intermédiaire d'une biellette 13. La pédale de changement de vitesse 12 est supportée afin de pouvoir pivoter autour d'un arbre de support 14. Lorsqu'une partie d'actionnement de déplacement en marche avant 12f prévue en avant de l'arbre de pivot 14 est enfoncée, l'arbre d'opération de changement de vitesse 9 est actionné de façon pivotante dans une direction d'accélération de marche avant, Alors que, lorsqu'une partie d'actionnement de déplacement en marche arrière 12r prévue en arrière de l'arbre de pivot 14 est enfoncée, l'arbre d'opération de changement de vitesse 9 est actionné de façon pivotante dans une direction d'accélération de marche arrière. Au niveau de l'extrémité de base du bras de changement de vitesse 10 est prévu un mécanisme de retour au point mort 15, qui est construit de telle sorte que, lorsque l'action d'enfoncement de la pédale de changement de vitesse 12 est relâchée, l'arbre d'opération de changement de vitesse 9 peut être automatiquement ramené vers sa position de point mort d'un angle de plateau oscillant nul. Plus particulièrement, ce mécanisme de retour au point mort 15 se compose essentiellement d'une rainure de came en forme de V 16 formée dans la partie de base du bras d'opération de changement de vitesse 10 et d'un levier de poussée 19 supporté afin de pouvoir pivoter autour d'un arbre de pivot 17 et poussé de façon pivotante par un ressort 18. Un galet 20 qui est poussé contre la rainure de came 16 est fixé au niveau d'une extrémité du levier de poussée 19. Lorsque le galet 20 est reçu à l'intérieur du renfoncement central de la rainure de came 16, l'arbre d'opération de changement de vitesse 9 est maintenu dans sa position de point mort. A partir de cette position de point mort, si la pédale de changement de vitesse 12 est enfoncée vers l'avant ou vers l'arrière afin de faire pivoter le bras d'opération de changement de vitesse 10 dans le sens de rotation de marche avant (déplacement en marche avant) ou de rotation de marche arrière (déplacement en marche arrière), le déplacement pivotant résultant de la rainure de came 16 amène le galet 20 à être rétracté à l'encontre de la force de poussée. Lorsque l'action d'enfoncement de la pédale de changement de vitesse 12 est relâchée, d'opération de `ion de ul I ~iâlâchée, l'arbre changement de vitesse 9 est automatiquement ramené vers sa position de point mort, grâce à la force de retour au point mort due à la pression d'huile interne de cet arbre d'opération de changement de vitesse 9 à l'aide d'une fonction de came due à la pression du galet 20 contre la rainure de came 16. Depuis une partie de bras 12a de la pédale de changement de vitesse 12, une tige 21 s'étend de façon pivotante vers l'arrière, et un élément métallique d'extrémité 22 prévu au niveau d'une extrémité arrière de cette tige 21 est supporté par l'intermédiaire d'une fente d'avant en arrière 25 sur un axe de guidage 24 fixé par l'intermédiaire d'un support 23 sur une face latérale du carter de transmission 8. En association opérationnelle avec l'action d'enfoncement en marche avant ou en marche arrière de la pédale de changement de vitesse 12, l'élément métallique d'extrémité 22 est déplacé linéairement en arrière et en avant. L'élément métallique d'extrémité 22 est disposé de façon à être déplacé en arrière et en avant, vers le bas du côté droit du siège de conducteur 3. Un levier de maintien de vitesse 27 qui peut pivoter vers l'avant et vers l'arrière autour d'un arbre de support 26 fixé sur le support 23 est monté de façon adjacente vers le haut à cet élément métallique d'extrémité 22. Un élément de limitation 28 est fixé par boulon sur l'élément métallique d'extrémité 22. Sur une partie de bras 27a s'étendant vers l'avant depuis la partie de base du levier de maintien de vitesse 27 est fixé par boulon un élément de retenue 29 qui est retenu sur l'élément de limitation 28. L'élément de limitation 28 définit, dans son côté supérieur, plusieurs cliquets de retenue en dent-de-scie 30 juxtaposés le long des directions de déplacement (première et deuxième directions qui sont les directions de marche avant et de marche arrière) de l'élément de limitation 28. Chacun de ces cliquets de retenue 30, comme cela est mieux représenté dans la figure 6, a une forme inclinée progressivement vers le haut vers le côté arrière. L'élément de retenue 29 définit, dans son côté inférieur, plusieurs cliquets de retenue 31 juxtaposés le long de la direction d'avant en arrière, pour engagement avec les cliquets de retenue 30 de l'élément de limitation 28. En fonctionnement, lorsque le levier de maintien de vitesse 27 est amené à pivoter vers l'arrière, l'élément de retenue 29 est déplacé vers le haut afin d'être déplacé à l'écart de l'élément de limitation 28. Lorsque le levier de maintien de vitesse 27 est amené à pivoter vers l'avant, l'élément de retenue 29 est déplacé vers le bas afin de venir en engagement avec l'élément de limitation 28. Les cliquets de retenue 30, 31 sont formés en dent-de-scie afin d'empêcher un mouvement vers l'arrière de l'élément de limitation 28 lorsque l'élément de retenue 29 vient en engagement avec cet élément de limitation 28 et inclinés dans une direction permettant un mouvement vers l'avant de l'élément de limitation 28. L'élément de limitation 28 et l'élément de retenue 29 sont formés en utilisant des éléments équivalents poinçonnés tous les deux dans une plaque épaisse, en inversant les orientations verticales, c'est-à-dire haut/bas, l'un par rapport à l'autre. Le levier de maintien de vitesse 27 est poussé de façon pivotante vers l'arrière par le ressort 32. Dans cette condition normale, l'élément de retenue 29 est retenu dans une position vers le haut à l'écart de l'élément de limitation 28. Si la pédale de changement de vitesse 12 est enfoncée lorsque cela est souhaité dans la direction marche avant/marche arrière et le levier de maintien de vitesse 27 est ensuite amené à pivoter vers une position de maintien de vitesse en marche avant (MARCHE) à l'encontre du ressort 32, l'élément de retenue 29 est retenu et supporté sur l'élément de limitation 28 qui a été déplacé vers l'avant, en association opérationnelle avec l'action d'enfoncement de la pédale. Donc, dans cette situation, même si l'action d'enfoncement de la pédale est relâchée et l'opérateur enlève sa main du levier de maintien de vitesse 27, du fait que l'élément de limitation 28 poussé à retourner dans la direction de point mort est engagé et retenu avec l'élément de retenue 29 poussé dans la direction de libération d'engagement par le ressort 32, la condition engagée entre l'élément de limitation 28 et l'élément de retenue 29 est maintenue. Dans cette condition, du fait que le mouvement vers l'arrière de l'élément de retenue 29 est empêché, la pédale de changement de vitesse 12 est maintenue dans cette position enfoncée, de telle sorte qu'un déplacement en marche avant à vitesse constante se produit à la vitesse souhaitée. Pendant le déplacement en marche avant à vitesse constante, un mouvement vers l'arrière de l'élément de limitation 28 est empêché comme cela a été décrit ci-dessus. Ainsi, il n'est pas possible d'enfoncer la pédale de changement de vitesse 12 dans la direction de décélération. Toutefois, du fait que le mouvement vers l'avant de l'élément de retenue 29 est permis, si la pédale de changement de vitesse 12 est davantage enfoncée dans la direction d'accélération de déplacement en marche avant, l'élément de limitation 28 est déplacé vers l'avant tout en poussant vers le haut l'élément de retenue 29, de telle sorte que l'accélération depuis la position de déplacement en marche avant retenue est rendue possible. Lors de la libération de l'engagement entre l'élément de limitation 28 et l'élément de retenue 29 comme cela a été décrit ci-dessus, le levier de maintien de vitesse 27 qui est poussé de façon pivotante vers l'arrière par le ressort 32 est automatique ramené vers une position de libération (ARRET). Afin de réaliser une décélération ou une condition de déplacement en marche avant depuis la vitesse de déplacement en marche avant souhaitée retenue, ceci est possible en actionnant le levier de maintien de vitesse 27 vers la position de libération arrière (ARRET) afin de libérer l'élément de retenue 29 de l'élément de limitation 28 ou bien en enfonçant légèrement la pédale de changement de vitesse 12 dans la direction de déplacement en marche avant, en permettant ainsi au levier de maintien de vitesse 27 de revenir automatiquement vers la position de libération (ARRET). Dans l'élément de limitation 28 et l'élément de retenue 29, les longueurs de formation ou les plages de longueur de leurs cliquets d'engagement 30, 31 respectifs sont établies de telle sorte que ces cliquets peuvent venir en engagement avec les autres cliquets correspondants seulement lorsque la pédale de changement de vitesse 12 est enfoncée vers la plage de changement de vitesse de déplacement en marche avant. Ainsi, même si la pédale de changement de vitesse 12 est enfoncée vers la plage de changement de vitesse de déplacement en marche arrière et le levier de maintien de vitesse 27 est actionné vers l'avant, il n'apparaît pas d'engagement entre l'élément de limitation 28 et l'élément de retenue 29. C'est-à-dire que le maintien de vitesse est possible seulement pendant le déplacement en marche avant. Et si une opération de freinage est effectuée pendant un déplacement en marche avant à vitesse constante avec son maintien de vitesse, le maintien de vitesse est automatiquement libéré. A l'avant de la pédale de changement de vitesse 12 est disposée une paire de pédales de frein droite et gauche 33 destinées à freiner les roues arrière droite et gauche 2 indépendamment l'une de l'autre. En fonctionnement, afin d'amener le corps de véhicule à prendre un virage à faible rayon, les roues avant 1 sont braquées fortement, et dans le même temps, une pédale de frein 33 qui est disposée, par rapport à l'autre pédale, sur le côté intérieur du virage à prendre, est enfoncée afin de freiner une roue arrière 2 qui se trouve, par rapport à l'autre roue, sur le côté intérieur du virage. D'autre part, afin de ralentir ou d'arrêter le corps de véhicule en déplacement, les pédales de frein droite et gauche 33 sont enfoncées simultanément, de façon à freiner en même temps les roues arrière droite et gauche 2. Plus particulièrement, les pédales de frein droite et gauche 33 sont reliées de manière opérationnelle à un mécanisme de biellette de détection d'enfoncement double 34. Ce mécanisme de biellette de détection d'enfoncement double 34 est construit de telle sorte qu'une biellette d'actionnement 36 pouvant pivoter autour d'un axe de pivot 35 ne pivote pas lorsqu'une seule des pédales de frein droite et gauche 33 est enfoncée, alors que la biellette d'actionnement 36 est amenée à pivoter fortement vers l'avant seulement lorsque les pédales de frein droite et gauche 33 sont toutes les enfoncées simultanément. Une tige d'actionnement 37 s'étendant de façon pivotante vers l'arrière depuis la biellette d'actionnement 36 est reliée à une extrémité s'étendant plus bas du levier de maintien de vitesse 27. Avec la construction décrite ci-dessus en fonctionnement, comme cela est illustré dans la figure 8, si les deux pédales de frein 33 sont enfoncées en même temps pendant le déplacement à une vitesse de déplacement en marche avant souhaitée maintenue du fait d'un actionnement du levier de maintien de vitesse 27 vers la position de maintien de vitesse en marche avant (MARCHE), la biellette d'actionnement 36 est amenée à pivoter vers l'avant comme cela a été décrit ci-dessus, de telle sotte que la tige d'actionnement 37 est tirée vers l'avant, en déplaçant ainsi de manière forcée le levier de maintien de vitesse 27 vers la position de libération arrière (ARRET). Par conséquent, le maintien de vitesse est relâché et l'appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue 7 peut revenir vers sa position de point mort. Autres formes de réalisation (1) Dans la forme de réalisation précédente, l'élément de limitation 28 est déplacé linéairement en arrière et en avant, en association avec une action d'enfoncement de la pédale de changement de vitesse 12. En variante, les moyens de maintien de vitesse peuvent être construits sous la forme d'une construction de retenue du type à cliquet rotatif. C'est-à-dire que l'élément de limitation 28 peut être supporté afin de pouvoir pivoter autour d'un axe de pivot orienté horizontalement, et en association avec une action d'enfoncement de la pédale de changement de vitesse 12, l'élément de retenue 29 vient en engagement avec plusieurs cliquets de retenue formés le long de la périphérie extérieure de l'élément de limitation 28. (2) Le levier de maintien de vitesse 27 peut être construit sous la forme d'un levier de poussée/traction pouvant être actionné verticalement de manière linéaire et poussé vers le haut dans sa direction de traction, de telle sorte que, en association avec une opération de poussée vers le haut de ce levier de maintien de vitesse 27, l'élément de retenue 29 inclus dans ce levier 27 est désengagé de l'élément de limitation 28 ; alors que, en association avec une opération de poussée vers le bas du levier de maintien de vitesse 27 à l'encontre de la force de poussée vers le haut, l'élément de retenue 29 est engagé et retenu sur l'élément de limitation 28, afin de maintenir une vitesse
Une structure de changement de vitesse d'un véhicule de travail comprend une pédale (12), destinée à effectuer une opération de changement de vitesse et poussée en direction de sa position de point mort ; un levier de maintien de vitesse (27) ; un élément de retenue (29) pouvant être déplacé par un actionnement du levier (27) dans une direction opérationnelle et dans une direction opposée à la direction opérationnelle ; et un élément de limitation (28) mobile dans une première direction et une deuxième direction opposée à la première direction, en association avec un actionnement de la pédale (12), l'élément de limitation (28) pouvant être engagé avec l'élément de retenue (29) dans une multiplicité de positions, un engagement entre l'élément de limitation (28) et l'élément de retenue (29) empêchant un mouvement de la pédale (12) en direction de sa position de point mort.
1. Structure d'actionnement de changement de vitesse pour un appareil de changement de vitesse hydrostatique à variation continue (7) d'un véhicule de travail, la structure d'actionnement comportant : changement de vitesse hydrostatique à variation continue (7), la pédale de changement de vitesse (12) étant poussée en direction de sa position de point mort ; un levier de maintien de vitesse (27) disposé de façon adjacente à un côté latéral d'un siège de conducteur (3) inclus dans le véhicule de travail ; un élément de retenue (29) pouvant être déplacé par un actionnement du levier de maintien de vitesse (27) dans une direction opérationnelle et dans une direction opposée à la direction opérationnelle ; caractérisée par un élément de limitation (28) mobile dans une première direction et une deuxième direction opposée à la première direction, en association avec un actionnement de la pédale de changement de vitesse (12), l'élément de limitation (28) pouvant être engagé avec l'élément de retenue (29) dans une multiplicité de positions, un engagement entre l'élément de limitation (28) et l'élément de retenue (29) empêchant un mouvement de la pédale de changement de vitesse (12) en direction de sa position de point mort. 2. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 1, caractérisée en ce que l'engagement dudit élément de limitation (28) avec ledit élément de retenue (29) est libérable grâce à un mouvement dudit élément de retenue (29) dans l'une desdites première et deuxième directions. une pédale de changement de vitesse (12) destinée à effectuer une opération de changement de vitesse de l'appareil de 3. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 2, caractérisée en ce que ledit élément de limitation (28) est configuré afin de permettre un mouvement de l'élément de limitation (28) en association avec un actionnement du levier de changement de vitesse (12) dans une direction d'accélération, lorsqu'il est engagé avec ledit élément de retenue (29). 4. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 2, caractérisée en ce que ledit élément de limitation (28) est configuré afin d'empêcher un mouvement de l'élément de limitation (28) en association avec un actionnement du levier de changement de vitesse (12) dans une direction de décélération, lorsqu'il est engagé avec ledit élément de retenue (29). 5. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 2, caractérisée en ce que ledit élément de retenue (29) est disposé sur un côté latéral du véhicule de travail où ladite pédale de changement de vitesse (12) est présente et vers le bas d'un côté latéral du siège de conducteur (3) dans la direction d'avant en arrière du véhicule de travail . ledit levier de maintien de vitesse (27) est supporté afin d'être mobile dans la direction d'avant en arrière du corps de véhicule dans une position sur le côté latéral du siège de conducteur (3) ; et une biellette reliée audit élément de limitation (28) afin de transmettre une force d'actionnement de ladite pédale de changement de vitesse (12) audit élément de limitation (28) s'étend le long d'un carter de transmission (8) du véhicule de travail. 6. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce qu'un levier de frein est relié de manière opérationnelle audit levier de maintien de vitesse (27) de façon à déplacer de manière forcée ledit levier de maintien de vitesse (27) depuis une position de maintien de vitesse jusqu'à une position de libération, en association avec une action d'enfoncement de la pédale de frein (33).35 7. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 1, caractérisée en ce que lesdites première et deuxième directions sont des directions le long de la direction d'avant en arrière du véhicule de travail. 8. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit élément de limitation (28) comprend plusieurs cliquets de retenue (30) prévus le long de ladite première direction et ledit élément de retenue (29) comprend plusieurs cliquets de retenue (31) pouvant être engagés avec lesdits cliquets de retenue (30) de l'élément de limitation (28). 9. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 8, caractérisée en ce que ledit élément de limitation (28) et ledit élément de retenue (29) se composent d'éléments d'une même forme ayant lesdits cliquets de retenue (30, 31) respectifs le long d'un côté. 10. Structure d'actionnement de changement de vitesse selon la 3, caractérisée en ce que ledit levier de maintien de vitesse (27) est poussé dans une direction de libération d'engagement entre ledit élément de retenue (29) et ledit élément de limitation (28), et l'engagement entre ledit élément de limitation (28) et ledit élément de retenue (29) est maintenu grâce à une retenue mutuelle entre ledit élément de limitation (28) poussé dans la direction de point mort et ledit élément de retenue (29) poussé dans une direction de libération d'engagement.
B
B60,B62
B60K,B62D
B60K 20,B62D 49
B60K 20/02,B62D 49/00
FR2895880
A1
COMPLEXE TEXTILE DE GLACAGE COMPRENANT UNE BANDE SOUDEE SUR UN SUBSTRAT, ET VETEMENT L'INTEGRANT
20,070,713
L'invention concerne un complexe textile permettant l'association par glaçage d'une partie intérieure d'un vêtement à une partie extérieure dudit vêtement, ainsi qu'un vêtement comprenant un tissu extérieur et un rabat qui sont associés par l'intermédiaire d'un tel complexe textile. Elle s'applique typiquement pour la réalisation soignée d'un bas de manche, d'un ourlet, d'une garniture et/ou d'une fente, notamment d'une veste. En effet, dans ces réalisations, le rabat doit être solidarisé au tissu extérieur par glaçage, c'est-à-dire sans couture apparente. 10 Pour ce faire, il est connu d'utiliser un complexe textile qui comprend un substrat textile de base sur la face supérieure duquel est prévue une couche thermocollante destinée à la solidarisation dudit complexe sur la partie extérieure, et une bande textile solidarisée de façon flottante sur la face 15 inférieure dudit substrat, ladite bande textile étant destinée à être associée à la partie intérieure. Ainsi, la bande textile peut servir de support pour permettre l'accrochage de la couture de solidarisation du rabat sans que celle-ci soit apparente sur le tissu 20 extérieur. En outre, le complexe textile rempli une fonction de renfort au niveau du rabat, notamment en terme de stabilité dimensionnelle. Selon une réalisation connue, la bande est associée au substrat par l'intermédiaire de points de couture dits invisibles, c'est-à-dire réalisés avec des 25 points de chaînette. Toutefois, cette réalisation présente un certain nombre de limitations qui sont liées à l'utilisation des points de couture invisibles. 30 Tout d'abord, l'association avec des points de chaînette présente une fiabilité insuffisante, notamment du fait que ceux-ci peuvent être défaits facilement par traction sur le fil.5 2 En outre, la réalisation des points de chaînette induit une tension différentielle entre le substrat et la bande, ce qui peut provoquer un plissage de ladite bande par rapport au substrat. Ces défauts de planéité, ou grignage, nuisent à l'aspect et au toucher de la partie du vêtement incorporant le complexe textile. Par ailleurs, le grignage du complexe textile est accentué dans le cas où l'association de la bande sur le substrat est réalisée par plusieurs lignes de couture qui sont réalisées successivement. 10 En outre, l'évolution du vêtement, plus léger, plus confortable et plus souple, tend à imposer des complexes textiles dont la bande et/ou le support présente une masse surfacique faible sur lesquelles le grignage est d'autant plus marqué. Par ailleurs, la dégradation de l'aspect et du toucher du vêtement est plus importante lorsque que la masse surfacique du tissu du vêtement est 15 réduite. Enfin, l'évolution du vêtement, outre la réduction de sa masse surfacique, nécessite l'utilisation de complexes textiles à base de tissu ou de tricot plutôt qu'à base de non tissé, car ces derniers présentent une main qui n'est pas 20 satisfaisante, notamment en relation avec une utilisation dans un vêtement léger. L'invention vise en particulier à résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus en proposant notamment un complexe textile permettant l'association par 25 glaçage, ledit complexe présentant une fiabilité, une planéité et une main qui sont adaptées à la confection de vêtements de qualité, notamment de vestes souples et légères. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un complexe textile 30 permettant l'association par glaçage d'une partie intérieure d'un vêtement à une partie extérieure dudit vêtement, ledit complexe comprenant un substrat textile de base sur la face supérieure duquel est prévue une couche thermocollante destinée à la solidarisation dudit complexe sur la partie extérieure, et une bande5 3 textile solidarisée de façon flottante sur la face inférieure dudit substrat, ladite bande textile étant destinée à être associée à la partie intérieure. Dans le complexe, la bande textile est solidarisée au substrat par l'intermédiaire d'un réseau de zones de soudure, ledit réseau étant agencé pour laisser flottant le bord arrière de ladite bande par rapport au substrat. Ainsi, il est possible de réaliser un complexe textile parfaitement plan, même pour des masses surfaciques faibles, tout en bénéficiant d'une fiabilité optimale de la solidarisation des deux couches du complexe textile. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un vêtement comprenant un tissu extérieur présentant un rabat intérieur, ledit rabat étant associé audit tissu au moins localement par l'intermédiaire d'un complexe textile selon l'invention. 15 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit de différents modes de réalisation particuliers, description faite en relation avec la figure jointe qui montre de façon schématique la confection d'un bas de manche d'une veste dans lequel un complexe textile selon un mode de réalisation de l'invention est utilisé. 20 L'invention propose un complexe textile permettant l'association par glaçage d'une partie intérieure d'un vêtement à une partie extérieure dudit vêtement. En relation avec la figure, on décrit une veste dont le bas de manche est confectionnée avec un tel complexe textile de sorte à solidariser sans couture 25 apparente le rabat 1 du bas de manche sur le tissu extérieur 2 de la manche. Toutefois, l'invention n'est nullement limitée à une telle application, et peut notamment être utilisée pour confectionner d'autres types de vêtements ou d'autres rabats d'une veste tel qu'un ourlet, une garniture ou une fente. Par 30 ailleurs, les termes intérieur et extérieur sont définis par rapport au vêtement confectionné, mais peuvent être inversés sans sortir du cadre de l'invention. En outre, le terme extérieur ne se limite pas à une partie formant10 4 la surface d'un vêtement, mais peut s'appliquer à une partie disposée à l'intérieur du vêtement par rapport à ladite surface. Le complexe textile, outre sa fonction de support d'association par glaçage, présente une capacité de renfort dimensionnel de la partie de vêtement qui l'intègre, de sorte à assurer un aspect et un toucher qui restent optimaux dans le temps en fonction des contraintes d'utilisation. Le bas de manche représenté sur la figure comprend un tissu extérieur 2 formant la veste et un rabat intérieur 1 qui est replié contre la face intérieure du tissu 2 de sorte à former le bas de la manche. En outre, une doublure intérieure 3 est associée au rabat 1 au voisinage de son bord avant, c'est-à-dire le bord opposé à la pliure 4 du bas de manche (sur la droite de la figure). Le bas de manche intègre également un complexe textile permettant le glaçage du rabat 1 sur le tissu extérieur 2. Pour ce faire, le complexe textile comprend un substrat textile de base 5 sur la face supérieure duquel est prévue une couche thermocollante 6. Ainsi, l'association du complexe textile sur le tissu 2 est réalisée par contrecollage, sans qu'une couture soit apparente sur la face extérieure du tissu 2. Dans le mode de réalisation représenté, le substrat textile 5 présente une largeur suffisante pour recouvrir, outre la face intérieure du tissu 2, également la zone de pliure 4 et une partie de la face intérieure du rabat 1 qui est disposée en vis-à-vis du tissu 2, de sorte à améliorer la stabilité dimensionnelle conférée. Selon une réalisation, la couche thermocollante 6 est formée d'une enduction de points de matière thermocollante qui est disposée sur la face supérieure du substrat textile 5. De telles matières thermocollantes, par exemple à base de copolyamide thermofusible, permettent une association fiable par chauffage et pression. En variante, la couche thermocollante 6 peut être réalisée au moyen d'un film thermocollant qui est interposé entre le tissu 2 et le substrat 5 lors de l'association. Le complexe textile comprend en outre une bande textile 7 qui est solidarisée de façon flottante sur la face inférieure du substrat 5, ladite bande étant par ailleurs associée au rabat 1. Selon la réalisation représentée, la bande 7 est solidarisée au rabat 1 par l'intermédiaire d'une couture 8. En variante non représentée, une deuxième enduction peut être disposée sur la face inférieure de la bande textile 7 de sorte à permettre son association du rabat 1 par contrecollage. La bande textile 7 est solidarisée au substrat 5 par l'intermédiaire d'un réseau de zones de soudure. Selon le mode de réalisation schématisé, le réseau comprend une première ligne de soudure 9 qui s'étend sensiblement parallèlement au bord arrière de la bande textile 7, c'est-à-dire le bord opposé à la pliure 4 (à droite sur la figure) et à distance de celui-ci. Ainsi, le réseau est agencé pour laisser flottant le bord arrière 10 de la bande 7 par rapport au substrat 5. En outre, le réseau comprend une deuxième ligne de soudure 11 qui s'étend 20 parallèlement à la première ligne 9 et à distance vers l'avant par rapport à celui-ci, de sorte à améliorer la stabilité de la bande 7 sur le substrat 5. La soudure de la bande 7 sur le substrat 5 permet d'obtenir une association particulièrement fiable, et ce sans induire de contraintes dimensionnelles 25 susceptible de nuire à la planéité du complexe textile. En particulier, les zones de soudure peuvent être réalisées sans contact entre une sonde de chauffage et le complexe textile, de sorte à ne contraindre mécaniquement ni la bande 7 ni le substrat 5 lors de l'association. En outre, les deux lignes de soudure 9, 11 peuvent être réalisées en un seul passage dans une machine de soudure 30 adaptée pour ce faire. Dans un exemple de réalisation avantageux, le substrat 5 et la bande 7 sont réalisés à partir de matériaux synthétiques, identiques ou différents, les zones 5 6 de soudure pouvant être réalisées par ultrason de sorte à assurer une fusion ponctuelle des matériaux. En particulier, une association satisfaisante peut être obtenue en réalisant des zones de soudure présentant une géométrie sensiblement rectangulaire et en espaçant les zones adjacentes par un pont de bande 7 ù respectivement de substrat 5 ù qui présente une géométrie sensiblement analogue à celle des zones. Ainsi, outre la fiabilité de l'association, les zones de soudure n'altèrent que très localement l'enduction thermocollante 6 du substrat 5, ce qui n'induit aucune dégradation dans la fiabilité du contrecollage dudit substrat sur le tissu extérieur 2. En outre, l'utilisation d'une technologie par soudure permet de faire varier de façon particulièrement simple la géométrie et la densité des zones de soudure en fonction des contraintes spécifiques de l'application visée, sans induire de contraintes dimensionnelles dans le complexe textile. Selon le mode de réalisation représenté, la doublure 3 est associée au bord avant du rabat 1 par l'intermédiaire de deux coutures respectivement avant 12 et arrière 8, la couture arrière 8 étant en outre associée au bord arrière flottant 10 de la bande textile 7. Cette réalisation permet de laisser un degré de liberté à la doublure 3 et au rabat 1 par rapport au tissu extérieur 2, ce qui est qualitativement souhaitable. Par ailleurs, la couture avant 12 est également réalisée au travers du substrat textile 5 qui s'interrompt entre les deux coutures 12, 8. En outre, la bande textile 7 présente une géométrie analogue à celle du rabat 1, ladite bande étant interposée entre le rabat 1 et le tissu extérieur 2. Par ailleurs, la bande textile 7 présente une géométrie analogue à celle du substrat textile 5, avec une largeur inférieure ou égale à celle dudit substrat 5. En particulier, dans le cas de l'utilisation du complexe textile pour le glaçage d'une garniture, la 7 largeur du substrat 5 peut être réduite de sorte à assurer une association sur une largeur limitée. Concernant la confection du vêtement, il est possible, en fonction des contraintes particulières de chaque nature de rabat 1, soit de thermocoller d'abord le substrat 5 puis d'associer ledit rabat sur la bande 7, soit de réaliser d'abord l'association entre le rabat 1 et la bande 7 puis de thermocoller le substrat 5. Selon une réalisation avantageuse permettant l'intégration du complexe textile dans des vêtements modernes, le substrat textile 5 et/ou la bande textile 7 est un tissu léger ou un tricot léger, par exemple présentant une masse surfacique comprise entre 10 et 70 g/m2. Ainsi, le vêtement présente une souplesse optimale sans marquage au niveau de l'intégration du complexe textile. Toutefois, le complexe textile selon l'invention peut être réalisé avec un substrat textile 5 et/ou une bande textile 7 à base de non tissé. En particulier, on peut envisager un complexe mixte dans lequel l'un parmi le substrat et la bande est en non tissé, l'autre étant en tricot ou en tissu. Par ailleurs, le complexe textile selon l'invention peut intégrer une bande supplémentaire qui est prévue entre le substrat 5 et la bande 7, au niveau d'au moins une zone de soudure. Ainsi, il est possible de renforcer ladite zone de soudure en apportant de la matière. Selon une réalisation, cette bande supplémentaire présente une largeur limitée sensiblement à celle de la zone de soudure, et peut être réalisée à base d'un textile ou en matériau plastique fusible
L'invention concerne un complexe textile permettant l'association par glaçage d'une partie intérieure d'un vêtement (1) à une partie extérieure dudit vêtement (2), ledit complexe comprenant un substrat textile de base (5) sur la face supérieure duquel est prévue une couche thermocollante (6) destinée à la solidarisation dudit complexe sur la partie extérieure (2), et une bande textile (7) solidarisée de façon flottante sur la face inférieure dudit substrat, ladite bande textile étant destinée à être associée à la partie intérieure (1), dans lequel la bande textile (7) est solidarisée au substrat (5) par l'intermédiaire d'un réseau de zones de soudure (9, 11), ledit réseau étant agencé pour laisser flottant le bord arrière (10) de ladite bande par rapport au substrat (5). L'invention concerne également un vêtement comprenant un tissu extérieur (2) et un rabat (1) qui sont associés par l'intermédiaire d'un tel complexe textile.
1. Complexe textile permettant l'association par glaçage d'une partie intérieure d'un vêtement (1) à une partie extérieure dudit vêtement (2), ledit complexe comprenant un substrat textile de base (5) sur la face supérieure duquel est prévue une couche thermocollante (6) destinée à la solidarisation dudit complexe sur la partie extérieure (2), et une bande textile (7) solidarisée de façon flottante sur la face inférieure dudit substrat, ladite bande textile étant destinée à être associée à la partie intérieure (1), ledit complexe étant caractérisé en ce que la bande textile (7) est solidarisée au substrat (5) par l'intermédiaire d'un réseau de zones de soudure (9, 11), ledit réseau étant agencé pour laisser flottant le bord arrière (10) de ladite bande par rapport au substrat (5). 2. Complexe textile selon la 1, caractérisé en ce que la couche thermocollante (6) est formée d'une enduction de points de matière thermocollante qui est disposée sur la face supérieure du substrat textile (5). 3. Complexe textile selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une deuxième enduction thermocollante qui est disposée sur la face inférieure de la bande textile (7), de sorte à permettre son association à la partie intérieure (1). 4. Complexe textile selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le réseau comprend une ligne de zones de soudure (9), ladite ligne s'étendant sensiblement parallèlement au bord arrière de la bande textile (7) et à distance de celui-ci. 5. Complexe textile selon la 4, caractérisé en ce que le réseau comprend une deuxième ligne de zones de soudure (11) qui s'étend parallèlement à la première ligne (9) et à distance vers l'avant par rapport à celle-ci. 6. Complexe textile selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les zones de soudures présentent une géométrie sensiblement rectangulaire, une zone étant espacée d'une zone adjacente par un pont de bande (7) ù respectivement de substrat (5) ù qui présente une géométrie sensiblement analogue à celle des zones. 7. Complexe textile selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le substrat (5) et la bande (7) sont réalisés à partir de matériaux synthétiques, identiques ou différents. 8. Complexe textile selon la 7, caractérisé en ce que les zones de soudure sont réalisées par ultrason. 9. Complexe textile selon l'une quelconque des 1 à 8, 15 caractérisé en ce que la bande textile (7) présente une géométrie analogue à celle du substrat textile (5), avec une largeur inférieure ou égale à celle dudit substrat. 10. Complexe textile selon l'une quelconque des 1 à 9, 20 caractérisé en ce que le substrat textile (5) et/ou la bande textile (7) est un tissu ou un tricot. 11. Complexe textile selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le substrat textile (5) et/ou la bande textile (7) présente 25 une masse surfacique comprise entre 10 et 70 g/m2. 12. Vêtement comprenant un tissu extérieur (2) présentant un rabat intérieur (1), ledit rabat étant associé audit tissu au moins localement par l'intermédiaire d'un complexe textile selon l'une quelconque des 1 à 11. 13. Vêtement selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une doublure (3) qui est associée au rabat (1) au voisinage de son bord avant. 30 14. Vêtement selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que le rabat (1) et/ou la doublure (3) est associé au bord arrière flottant (10) de la bande textile (7). 15. Vêtement selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que la bande textile (7) présente une géométrie analogue à celle du rabat (1), ladite bande étant interposée entre le rabat (1) et le tissu extérieur (2). 10 16. Vêtement selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que le rabat (1) est choisi dans le groupe comprenant un bas de manche, un ourlet, une garniture, une fente.5
A,C,D
A41,C09,D06
A41D,C09J,D06M
A41D 27,C09J 7,D06M 17
A41D 27/00,A41D 27/10,A41D 27/24,C09J 7/04,D06M 17/04
FR2895302
A1
PRODUIT COMPOSITE RESISTANT A LA CORROSION
20,070,629
L'invention concerne le domaine des produits composites résistants à la corrosion. Les matières plastiques sont utilisées dans divers domaines, par exemple pour former des pièces en tout genre, structurelles ou de revêtement, qui sont destinées à être en contact avec des substances corrosives notamment basiques ou acides. Il est bien connu que l'on peut améliorer les propriétés mécaniques de ces matières plastiques en leur incorporant des fibres de verre et obtenir ainsi des io pièces renforcées plus communément appelées composites . Les fils situés à la surface des composites ne sont pas tous protégés par la matière plastique qui forme la matrice. Ceux qui sont directement en contact avec la substance corrosive sont dégradés à plus ou moins long terme. La substance corrosive peut diffuser dans la matrice et ainsi atteindre les fils de verre de renfort 15 sous-jacents. Il est admis que la dégradation de ces fils résulte de la dissolution du verre par la matière corrosive et que la dissolution est directement liée à .la teneur en substance corrosive et à la nature du verre. Lorsqu'ils sont dégradés, les fils de verre n'assurent plus correctement leur fonction de renforcement : les propriétés mécaniques du produit composite, 20 notamment le module, la résistance en traction et l'allongement à la rupture sont diminuées. La matière plastique insuffisamment renforcée présente alors des faiblesses locales entraînant des ruptures dans le produit composite dont les conséquences sont la libération de la substance corrosive dans le milieu extérieur s'il s'agit de pièces structurelles telles que des tuyaux et des citernes, ou à 25 l'interface entre le produit composite et la matière à protéger si celui-ci est employé comme revêtement. Aussi, de manière courante, il est nécessaire d'utiliser un `coating' par exemple acrylique pour isoler et protéger les fils de verre ou encore de revêtir le composite d'un film de protection à la corrosion, ce qui est contraignant. 30 Par ailleurs, les matières plastiques utilisées sont des polymères organiques thermodurcissables. Par exemple, les composites moulés à base de matière thermodurcissable sont produits en transférant la matière liquide, non polymérisée, directement dans un moule contenant les fils de verre. 2 Les techniques de transformation de ces thermodurcissables requièrent des solvants volatiles, par exemple du styrène, et le cycle de transformation est assez long. En outre, les pièces usées sont difficilement recyclables. La présente invention a pour but de remédier au moins à l'un des inconvénients précités : protection additionnelle anti-corrosion, difficultés de transformation, nuisances pour l'environnement, et/ou se propose d'élargir la gamme de produits composites (produits de base, intermédiaires ou finis), pouvant être utilisés dans des milieux corrosifs (acide et/ou basique, notamment humide sous forme de vapeurs...) et de préférence intégrant diverses fonctions io (renforcement, support...). A cet effet, l'invention propose d'abord un produit composite résistant à la corrosion obtenu à partir de fils composites formés par un co-mêlage en phase d'étirage de filaments en une matière thermoplastique, et de filaments en une matière de renfort minérale et résistante à la corrosion basique et/ou acide, au 15 moins une partie la matière thermoplastique étant fondue. De par la réversibilité thermique du thermoplastique (sans aucune dégradation), le fil composite permet ainsi de fournir des structures formables à tout moment. Un simple chauffage est nécessaire pour une mise en forme, conférant une grande souplesse d'utilisation, la forme et/ou les dimensions de la 20 structure étant adaptées au cas par cas, sur site ou en usine. Le produit composite selon l'invention est léger facile à stocker et/ou à transporter, facile à recycler et ne présente aucun caractère dangereux. Les fils composites confèrent au produit composite à la fois des bonnes propriétés mécaniques et une résistance à la corrosion. 25 Le produit composite peut être utilisé avantageusement : - pour tout équipement d'installations chimiques : cuve, tuyau, corps de vannes moulé, élément de protection, plateforme, poutre de passerelle, - dans le domaine des canalisations : conduites, pièces de raccordement, 30 - pour tout équipement de structure de contrôle des crues et des voies navigables : vannes, tuyaux, grillages, barrages, -pour tout équipement de structures destinées à la production de pétrole et de gaz : plates-formes marines, grillages, réseaux de canalisation, 3 -comme pièce architecturale, notamment tout élément de fondation, - comme pièce enterrée dans des tunnels, des mines, - comme pièces en contact avec un milieu basique (ciment, mortier, béton, gypse, composés formés par réaction de chaux, de silice et d'eau..), notamment avec du béton, par exemple des crochets sur structures en béton, dans des pièces des installations de mélanges et de dosages, de bétonnière (mélangeur, tambour, canal d'alimentation) ou des accessoires utilisés lors de la mise en oeuvre du béton (goulotte de vidange). io - dans des équipements marins (bateau..) ou encore des éléments soumis à des vapeurs corrosives, - dans des éléments d'agriculture. Par moulage à la vessie ou par enroulement filamentaire, un produit composite selon l'invention peut servir de poteau électrique avantageusement 15 léger facile à installer et recyclable. Le produit composite peut être utilisé en outre comme géotextile et servir pour stabiliser un terrain mouvant. Le produit composite selon l'invention peut également permettre la production d'une pièce d'un seul tenant intégrant plusieurs fonctions remplaçant 20 ainsi un assemblage de différentes pièces. En outre, le choix d'une matière de renfort résistante à la corrosion dispense d'utiliser une matière additionnelle de protection et garantit une grande durabilité du produit composite. De préférence, la matière de renfort peut comprendre, au moins en partie et 25 de préférence majoritairement du verre Le verre présente un bon compromis entre son coût et ses performances de renforcement ; et sa translucidité peut être un atout dans certaines applications. Encore plus préférentiellement, la matière de renfort peut comprendre, au moins en partie et de préférence majoritairement du verre alcali résistant AR. Sa 30 composition chimique permet une tenue remarquable à la corrosion basique comme acide. Un exemple de fils de verre AR sont les fibres CemFIL et ARcoteX vendues par la société Vetrotex. Le verre AR renferme généralement de l'oxyde de zirconium ZrO2. Ces fils peuvent être choisis parmi tous les fils de verre alcali-résistant existants (tels 4 que ceux décrits dans les brevets GB 1 290 528, US 4 345 037, US 4 036 654, US 4 014 705, US 3 859 106, etc...) et comprennent, de préférence, au moins 5 % en moles de ZrO2. Selon un mode de réalisation de l'invention, le verre constitutif des fils comprend SiO2, ZrO2 et au moins un oxyde alcalin, de préférence Na2O, comme principaux constituants. Une composition de verre alcali-résistant particulièrement utilisée pour réaliser les fils de verre selon l'invention est la composition décrite dans le brevet GB 1 290 528, composée principalement des composants suivants dans les proportions exprimées en pourcentages molaires : 62-75 % SiO2 ; 7-11 % ZrO2 ; io 1323 % R2O ; 1-10 % R'O ; 0-4 % Al2O3 ; 0-6 % B2O3 ; 0-5 % Fe2O3 ; 0-2 0/0 CaF2 ; 0-4 % TiO2 ; R2O représentant un ou des oxyde(s) alcalin(s), de préférence Na2O et, éventuellement Li2O et/ou K2O, et R'O étant un ou des composants choisis parmi les oxydes alcalino-terreux, ZnO et MnO. De préférence, le produit composite peut comprendre au moins 40% du 15 renfort minéral, encore plus préférentiellement au moins 60% et jusqu'à 85%. Même à haut taux de renfort, le produit composite selon l'invention peut comporter une structure consolidée bien imprégnée et homogène. La matière thermoplastique des filaments quant à elle peut être choisie parmi toute matière thermoplastique apte à donner des filaments, notamment par 20 extrusion dans un dispositif tel qu'une tête de filage. La matière thermoplastique peut être choisie de préférence parmi les polyoléfines, notamment le polyéthylène (PE) et le polypropylène (PP), les polyesters, notamment le polytéréphtalate d'éthylène (PET), le polytéréphtalate de butylène (PBT), ou le chlorure de polyvinyle (PVC), le polysulfure de phénylène 25 (PPS), les polyamides tels que le polyamide-11 et le polyamide-12, le polyamide 6, le polyamide 66, ou encore un polyuréthane (TPU). Pour obtenir un co-mêlage des filaments, on projette généralement les filaments thermoplastiques dans la nappe de filaments de verre. La projection peut être réalisée par tout moyen connu pour remplir ce rôle, par exemple un dispositif 30 Venturi. Le produit composite peut être obtenu à partir de fils composites formés selon un procédé direct notamment en reprenant les étapes des procédés décrits dans les brevets par exemple dans EP-A- 0 505 275, FR 2 674 260, EP-A- 0 599 695, EP-A- 0 616 055, WO 98/01751 et WO 02/31235 EP 0 367 661, Ces fils résultent d'un comélage de filaments de PP, de PE, PET, PBT, PA, ou PU et de verre. Ces fils présentant un excellent indice de co-mêlage induisant notamment une excellente répartition des fils de verre dans la matrice thermoplastique résultant de la fusion des filaments thermoplastiques, voire dans une matrice 5 thermoplastique incorporant un produit composite selon l'invention. Le produit composite peut être principalement constitué desdits fils composites sous forme de fils continus ou coupés, formant notamment un produit sensiblement plan thermoformable ou thermoformée. Le produit composite selon l'invention peut être par exemple formé au io moins en partie de fibres longues c'est-à-dire de fibres de longueur supérieure à au moins 1 mm. Avantageusement, il peut comprendre au moins 50 %, encore plus préférentiellement 75 %, voire 85 % en poids des fibres. Le produit composite selon l'invention, par exemple plan, peut être une structure ouverte, une structure déformable par exemple un mat fabriqué selon le 15 procédé décrit dans la demande de brevet W02005/045113. Le produit composite selon l'invention peut former un réseau aléatoire ou organisé (périodique ..) en lesdits fils composites, se présenter comme une grille. Le thermoplastique des filaments peut être (re)fondu au moins à certains points d'intersection du réseau, de la grille. 20 Le produit composite selon l'invention peut se présenter sous forme non tissé. Par exemple c'est un nappe de fils composites entremêlés continus ou coupés ou mat, ou des bandes de fils parallèles croisées et/ou liées entre elles par des fils et/ou filaments de liaison. Ce peut être aussi un voile c'est-à-dire un non-tissé constitué de filaments complètement dispersés. 25 Le produit composite selon l'invention peut être sensiblement couvrant, former un tissu, une étoffe (couvrante), et avantageusement être déformable par exemple être un tricot jersey. Les mêmes fils ou ensembles de fils peuvent être utilisés pour former la chaîne et la trame du tissu, ou la trame et la chaîne peuvent être constituées de 30 fils différents ou d'associations différentes de fils. Dans un mode de réalisation avantageux, le produit se présente sous forme d'un tissu dont la chaîne est constituée des fils composites et dont la trame est constituée de 80 à 100 % de fils de matière organique de même nature que celle des fils composites, ce tissu présentant une direction préférentielle d'orientation des fils de renfort (structure 6 unidirectionnelle). Dans un autre mode de réalisation avantageux, le produit composite se présente sous forme d'au moins un tissu comprenant des fils composites en chaîne et en trame. Le produit composite peut aussi former des tresses ou des rubans continus servant par exemple à la réalisation de pièces par enroulement filamentaire. Le produit composite peut présenter un poids surfacique allant de 20 g/m2, jusqu'à 2000 g/m2. Sous forme d'un mat composite à fils continus, le produit composite est bien adapté au moulage et participe aussi à la production d'un profilé en continu, io en association avec des fils composites alignés. Cela facilite aussi l'obtention d'une préforme, de la forme de la pièce à mouler telle qu'une goulotte de vidange. Sous forme d'un mat composite à fils coupés, le produit composite est bien adapté pour un moulage par compression et au moulage sous vide et au diaphragme. 15 Pour former un mat, les fils composites sont collectés sur des supports récepteurs en translation. On peut pour cela utiliser par exemple un dispositif de projection des fils permettant de les projeter, éventuellement de les couper, vers la surface de collecte qui se déplace transversalement à la direction des fils projetés. Sous forme d'une grille composite, le produit composite selon l'invention 20 peut renforcer des matrices inorganiques corrosives notamment des enduits de type Stucco. Cette grille composite peut être conformée plate ou ondulée pour augmenter l'épaisseur d'enduit possible. La grille composite selon l'invention peut en outre être turbinée, par exemple selon un procédé décrit dans la demande de brevet W001/16418 Cela 25 permet de cumuler une simplicité de conception, la conformabilité et la durabilité. Une grille composite selon l'invention, structurelle ou encore qualifiée d'armature de renforcement, peut être utilisée à la place d'une grille métallique pour renforcer une dalle en béton pour route, autoroute, piste d'aéroports, quai portuaire, ou pour renforcer un bac, une cuvette de moulage de béton. 30 Un tissu composite selon l'invention peut être transformé par moulage à chaud. Par exemple, on peut faire un panneau de coffrage comprenant une âme thermoplastique et, sur l'une ou ses deux faces, au moins un réseau de fils entrecroisés composites. Le panneau de coffrage selon l'invention présente 7 l'avantage de se passer de film plastique protecteur anti-corrosion couramment utilisé. Un tel panneau peut servir à la fabrication de matériels de chantier servant au moulage et à la prise de matériaux de construction tels que le béton. Il est destiné à former la surface de coffrage, au contact desdits matériaux lors de la réalisation de structures telles que des murs ou planchers, au sein d'un dispositif de coffrage comportant en outre une armature de support et de positionnement de ladite surface. Bien que conçu plus spécialement pour le coffrage, le panneau peut aussi io être utilisé dans d'autres applications employant un panneau, notamment comme support et/ou paroi, etc. Tout dispositif de coffrage (tel qu'une banche, une table de coffrage, etc.), pour le coffrage notamment de murs, de planchers ou dalles, de plafonds ou toutes autres applications nécessitant un élément plan rigide, peut comprendre au 15 moins un tel panneau de coffrage. Ce dispositif comprend également généralement au moins une armature comprenant un ou des moyens de support (généralement métalliques) et/ou de rigidification et/ou de positionnement (par exemple de réglage de la verticalité ou de l'horizontalité) et/ou d'assemblage (par exemple de plusieurs dispositifs de coffrage entre eux), et/ou une passerelle, etc, 20 en plus de la face coffrante (ou surface de coffrage) proprement dite, destinée à être au contact du matériau (tel que le béton) devant former la structure désirée (telle que mur, dalle, plancher ou plafond), cette face coffrante étant formée par un ou plusieurs panneaux dont au moins un panneau selon l'invention. De préférence, le ou les panneaux constitutifs de la face coffrante sont tous des 25 panneaux de coffrage selon l'invention. Le produit composite peut faire partie ou former un profilé pultrudé composite c'est-à-dire un profilé obtenu par passage des fils composites au travers d'une filière. La section du profilé peut être de tout forme : rectangulaire, carrée, en H, 30 en U, circulaire, elliptique, triangulaire, en étoile, multilobes, en polygone régulier ou irrégulier. Le profilé peut être creux ou plein, droit ou courbe, avec un renfort superficiel par guipage. Les fils sont intimement mélangés ce qui permet de former par exemple une bande ou un ruban consolidé très homogène, c'est-à-dire 8 présentant une cohésion et une intégrité qui permettent de manipuler ce ruban sans endommagement. Grâce à l'utilisation de fils composites, la fabrication d'un pultrudé selon l'invention présente de nombreux avantages : pas d'ajout de matière, facilité de réalisation, meilleure imprégnation et répartition des fils dans le thermoplastique, fort taux de renfort possible, et durabilité accrue dans un milieu corrosif. Un pultrudé composite selon l'invention peut être un élément de renforcement d'une matière inorganique basique, plus particulièrement de matrice cimentaire, en remplacement d'un fer à béton. Cet élément de renforcement, de io longueur et de section variables, typiquement de diamètre entre 6 à 20 mm, est connu sous le terme rebar en anglais. Un pultrudé composite selon l'invention peut aussi être un mini rebar ou bâtonnet - de surface lisse ou rugueuse - pour limiter la propagation des microfissures susceptibles de se former en cas de sollicitations et pour apporter 15 une ductilité supplémentaire. Un bâtonnet, typiquement de longueur entre 10 à 80 mm, de diamètre total inférieur ou égal à 3 mm. Un pultrudé composite selon l'invention peut également former un élément de fondation permanent, par exemple une semelle. Ce profilé comprend avantageusement des ouvertures longitudinales pour une fonction additionnelle de 20 drainage et est conçu pour permettre aisément de raccorder un adaptateur à un système de réduction de radon. Un pultrudé composite selon l'invention peut servir pour renforcer un élément permanent d'une infrastructure, son aptitude au thermoformage le rend intéressant pour une partie courbée (étrier notamment), pour former par exemple 25 une cage de renforcement pour structure de station de métro, pour tunnel. Un pultrudé composite selon l'invention peut servir comme élément mécanique d'une installation chimique, comme visserie composite (en particulier en génie chimique, en milieu corrosif), comme élément de passerelle, comme renfort de poutres de centrale thermique, au charbon, d'usine de retraitement de 30 l'air, de cheminée d'extraction ou d'incinération. Le produit composite selon l'invention peut être obtenu par mélange desdits fils composites (continus, coupés, en granulés, ou encore en réseau, grille, mat comme décrit précédemment) avec une matière organique thermoplastique, de 9 préférence au moins compatible à la matière thermoplastique des fils, encore plus préférentiellement similaire ou identique. Un produit composites selon l'invention peut être formé à partir d'une matrice à base d'une des matières plastiques suivantes : les polyoléfines, les polychlorures de vinyle (PVC) et les polyesters, alors renforcées par les fils composites. La fabrication de pièces composites à matrice thermoplastique renforcée par des fils composites est généralement effectuée par moulage de matériaux. Les techniques de moulage, sous vide ou à l'aide d'une vessie, consistent à io revêtir un moule avec le matériau, puis à chauffer le moule afin que la matière thermoplastique qui se trouve en contact étroit avec la surface du moule puisse en épouser parfaitement la forme, et enfin à refroidir pour obtenir la pièce moulée. Un composite moulé à base de matière thermoplastique peut être aussi obtenu en mélangeant la matière plastique, préalablement fondue à partir de 15 poudre ou de granulés de taille variable, et les fils composites dans un dispositif de malaxage, et en transférant le mélange dans le moule. On peut ainsi former un corps de vanne, une cuvette de moulage, une pièce carrosserie d'un véhicule industriel, une goulotte pour centrale à béton ou silo à ciment. 20 Le produit composite peut être un corps creux, en particulier de forme cylindrique, ayant au moins un revêtement interne et/ou externe en fils composites. Comme corps creux on peut citer les tuyaux, les conduites pétrolières, les gaines d'évacuation des vapeurs, les réservoirs de pétrole souterrains, les tiges de 25 pompage, les conduites d'eau, les conduites pour la collecte et l'évacuation d'eaux usées, les conduites de drainage et d'irrigation (eau potable, égouts, égouts pluviaux), et de conteneurs et des citernes pour le transport et le stockage de matières chimiques pétrolifères et gaz. Les tuyaux couramment utilisés dans l'industrie chimique sont en 30 thermoplastique extrudé avec un revêtement interne de protection anti corrosion en PE, PVC ou PVDF. Pour fabriquer un tuyau composite selon l'invention on peut enrouler un ruban composite chauffé, à base des fils composites, autour d'un mandrin en rotation tout en chauffant une partie de la surface du tube revêtue du ruban et en 10 appliquant une pression en aval de cette partie chauffée. On peut ainsi fabriquer un revêtement interne composite - pour réduire l'épaisseur du tuyau (et donc son poids) voire même un tube renforcé en une seule couche (donc en une étape) formée par le ruban composite selon l'invention. On peut aussi fabriquer par enroulement filamentaire un revêtement externe composite sur un tuyau métallique ou plastique. Des produits composites tels que cuves, containers, citernes peuvent être rotomoulés. io Le rotomoulage classique est un moulage par rotation d'un moule autour d'au moins un axe (généralement deux) et s'opère traditionnellement de la façon suivante : on introduit une matière organique (ou résine) en poudre dans un moule (en au moins deux parties ou coquilles) fermé, lequel est mis en rotation lente et chauffé dans un four pendant un temps déterminé. Lorsque la fusion ou 15 polymérisation de la résine est terminée, le moule, toujours en rotation, est refroidi par ventilation avant démoulage de la pièce. Ce procédé permet de faire divers articles moulés de différentes tailles et de formes variées plus ou moins complexes. Pour permettre l'introduction de fils composites, on chauffe, dans un moule 20 en rotation, au moins une poche gonflable portant un revêtement sous forme d'au moins un réseau de fils entrecroisés composite, et on gonfle ladite poche afin que ledit revêtement prenne la forme du moule. On peut se référer à la demande de brevet FR2844472. Un produit composite résistant à la corrosion peut aussi être obtenu par 25 moulage par injection de granulés composites. Ces granulés permettent d'obtenir, à des cadences élevées, des pièces complexes (comportant le cas échéant des nervures, bossages, etc.) présentant une répartition satisfaisante de la matière de renfort, les composites obtenus à partir de ces bâtonnets présentant en outre de bonnes propriétés mécaniques. 30 On peut notamment utiliser des granulés fibres longues obtenus par pultrusion Les exemples qui suivent permettent d'illustrer l'invention sans toutefois la limiter. 11 EXEMPLE 1 Des filaments de verre de 17 lm de diamètre sont obtenus par étirage de filets de verre AR fondu de composition suivante (en % molaire) : SiO2 68,8 ZrO2 9,3 Na2O 15,3 CaO 5,7 AI2O3 0,1 TiO2 0,1 CaF2 0,5 On fabrique des fils composites à base de filaments de polypropylène et de filaments de verre AR intimement mélangés, ces fils comprenant 60% (ou respectivement 75 %) en poids de verre AR, et avec un titre de 1870 tex (ou respectivement del 500 tex). 15 Les fils composites sont utilisés pour réaliser des plaques composites à fils continus parallèles conformément à la norme ISO 1268-5. La résine renforcée est en polypropylène. Les plaques ont une épaisseur de 3 mm. Les plaques subissent un test de corrosion sous contrainte dans les conditions suivantes : deux plaques identiques sont soumises à une contrainte 20 donnée constante en flexion trois points dans une solution acide (HCI 1 N ; 25 C) pendant une durée de 300 heures. La contrainte à la rupture est égale à 300 MPa. EXEMPLE 2 Un panneau résistant à la corrosion basique comprend une âme en 25 polypropylène recyclé et expansé (à hauteur de 20 à 50%) présentant par exemple une épaisseur de l'ordre de 15 mm et comprend un revêtement composite, formé à partir d'au moins un tissu de fils composites à base de filaments de polypropylène et de filaments de verre AR intimement mélangés, ce revêtement ou ces fils comprenant 75 % en poids de verre AR, sur chacune des 30 faces de plus grandes dimensions de l'âme (dont la face destiné à être au contact du matériau à mouler). L'épaisseur de ce revêtement sur chacune des faces est par exemple de l'ordre de 1 mm. Le fil a un titre de 1500 tex et le tissu a un poids surfacique de 600 g/m2. i0 12 Ce panneau peut être utilisé notamment pour la fabrication de matériels de chantier servant au moulage et à la prise de matériaux de construction tels que le béton. Bien que conçu plus spécialement pour le coffrage, le panneau selon l'invention peut aussi être utilisé dans d'autres applications employant des panneaux, notamment comme supports et/ou parois, etc. EXEMPLE 3 On fabrique une grille résistante à la corrosion basique à partir de fils composites à base de filaments de polypropylène et de filaments de verre AR io intimement mélangés, ces fils comprenant 75 % en poids de verre AR. La grille est constituée de deux fils de 1500 tex et l'ouverture de la grille est de 2,5 cm environ. Cette grille est conformée sur site et sert pour le renforcement d'une dalle de béton. 15 Dans une variante, cette grille sert pour le renfort d'enduit de type stucco de préférence avec un poids surfacique de 300 g/m2, un titre de 1500 tex, une maille entre 10 et 15 mm, et un taux de verre AR de 75%. EXEMPLE 4 20 On fabrique un composite moulé résistant à la corrosion acide en injectant une matière plastique thermoplastique, préalablement fondue à partir de poudre ou de granulés de taille variable, dans le moule contenant un mat de fils composites continus. Les fils composites sont à base de filaments de polypropylène et de 25 filaments de verre AR intimement mélangés, ces fils comprenant 60 % en poids de verre AR. Le mat a un poids surfacique de 310 g/m2. La pièce formée peut être le couvercle d'un réservoir de produit chimique corrosif. Le produit obtenu peut être plan par exemple former la base d'un moule ou 30 encore de forme plus complexe. EXEMPLE 5 On forme une goulotte de vidange de béton en pultrudant un faisceau parallèle de premiers fils continus composites de titre égal à 935 tex et un mat de 13 deuxièmes fils continus composites de titre égal à 935 tex. Les premiers et deuxièmes fils sont à base de filaments de polypropylène et de filaments de verre AR intimement mélangés, ces fils comprenant 60 % en poids de verre AR. Le mat a un poids surfacique de 700 g/m2. EXEMPLE 6 On forme un tuyau résistant à la corrosion environnementale en formant un revêtement externe d'un tuyau métallique, par exemple en fonte, par enroulement filamentaire d'un ruban composite à base de filaments de polypropylène et de io filaments de verre AR intimement mélangés, ces fils comprenant 60 (ou 75 %) en poids de verre AR, et ont un titre respectif égal à 1500 (ou 1870 tex). EXEMPLE 7 Un corps de révolution conforme à l'invention est formé par enroulement 15 autour d'un mandrin d'une bande composite formée d'une première bande formée de filaments de renforcement agencés de manière parallèle et contiguë et solidarisés entre eux par une première matière thermoplastique, cette bande étant noyée dans une seconde matière plastique en contact intime avec ladite bande. La bande est formée à partir de fils composites du type des fils 20 commercialisés par lasociété SAINT-GOBAIN VETROTEX FRANCE sous la dénomination commerciale TWINTEX et fabriqués par exemple selon le procédé décrit dans le brevet EPO 599 695. Ces fils étant constitués par des filaments de verre AR et des filaments d'une matière organique thermoplastique, de type polyoléfine ou polyester, intimement mêlés entre eux. 25 Ce corps peut être un tuyau ou un revêtement externe de tuyau ou une cuve ou encore un poteau électrique
La présente invention concerne un produit composite résistant à la corrosion obtenu à partir de fils composites formés par un co-mêlage en phase d'étirage de filaments en une matière thermoplastique, et de filaments en une matière de renfort minérale et résistante à la corrosion basique et/ou acide, au moins une partie la matière thermoplastique étant fondue.Elle concerne également l'utilisation de ce produit composite.
1. Produit composite résistant à la corrosion obtenu à partir de fils composites formés par un co-mêlage en phase d'étirage de filaments en une matière s thermoplastique, et de filaments en une matière de renfort minérale et résistante à la corrosion basique et/ou acide, au moins une partie la matière thermoplastique étant fondue. 2. Produit composite résistant à la corrosion selon la 1 caractérisé en ce que la matière de renfort minérale comprend du verre AR. io 3. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend au moins 40% en poids de la matière de renfort minérale. 4. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que la matière thermoplastique choisi parmi l'une au 1s moins des matières suivantes : le polyéthylène, le polypropylène, le polytéréphtalate d'éthylène, le polytéréphtalate de butylène, le chlorure de polyvinyle, le polyamide et le polyuréthane. 5. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il est sous forme d'au moins un réseau desdits fils 20 composites. 6. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à caractérisé en ce qu'il est une grille ou une étoffe couvrante. 7. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce qu'il est obtenu par mélange desdits fils avec une matière 25 organique thermoplastique. 8. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce qu'il est sous forme d'un produit sensiblement plan thermoformabte ou thermoformé. 9. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à 30 7 caractérisé en ce qu'il forme un corps creux. 10. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il forme ou fait partie d'un profilé pultrudé. 11. Produit composite résistant à la corrosion selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il forme une pièce moulée. 12. Pièce comprenant le produit composite selon l'une des 1 à 11, la pièce étant choisie parmi une cuve, un tuyau, un corps de vannes moulé, un élément de protection, une plateforme, une poutre de passerelle. 13. Pièce susceptible d'être en contact provisoire ou permanent avec une milieu basique, comprenant le produit composite selon l'une des 1 à 11, la pièce étant choisie parmi un crochet pour structures béton, une pièce de bétonnière notamment de mélangeur, de tambour, de canal d'alimentation, ou un accessoire susceptible d'être utilisé lors de la mise en oeuvre du béton notamment une goulotte de dévidage. io 14. Utilisation du produit composite selon l'une des 1 à 11 comme élément de renforcement d'une matrice cimentaire, notamment comme rebar, bâtonnet, cage de renforcement. 15. Utilisation du produit composite selon l'une des 1 à 11 comme élément de renforcement d'une matrice thermoplastique. 15
B,C
B29,C04,C08
B29C,C04B,C08J
B29C 70,C04B 14,C08J 5
B29C 70/16,C04B 14/38,C08J 5/06
FR2894510
A1
DOUBLE TETE DE NAPPAGE DE FIBRES A SYSTEME DE COMPACTAGE UNIQUE
20,070,615
L'invention concerne une machine de nappage ou de drapage d'une nappe de fibres sur un moule. Il est connu, par exemple par le document US 4842684, de déposer automatiquement sur un moule ou outillage de dépose, grâce à un robot muni d'une tête de drapage, un ruban ou une nappe de fibres pour la fabrication de pièces diverses telles que des ailes d'avion, à partir d'un ruban composite constitué d'éléments de fibres (carbone, verre, Kevlar , etc.) encollées, par imprégnation d'une résine thermodurcissable ou thermo-plastique, et supportées sur un ruban de support en papier ou en film plastique. Le ruban composite est dévidé d'une bobine pour passer sur la tête de drapage où le ruban de fibres préimprégnées est séparé du ruban de support, ce dernier étant renvoyé sur un mandrin d'enroulement, tandis que le préimprégné est appliqué sur le moule ou les couches précédentes déjà déposées, par un système de compactage constitué généralement d'un rouleau ou un sabot applicateur lié à la tête de drapage. Pour assurer au mieux le guidage du préimprégné, la séparation du préimprégné et de son support doit se faire le plus près possible du rouleau de dépose de la tête de drapage, disposé transversalement au ruban. De plus, la tête de drapage doit être mobile selon plusieurs axes de manière à s'adapter aux formes de plus en plus complexes des pièces à réaliser selon cette technique. Compte tenu des formes des pièces réalisées, et notamment de leurs bords, il convient non seulement de déposer des tronçons de ruban pleine largeur, à quatre cotés, mais également des tronçons de formes diverses, obtenus par découpe complexe du ruban. Pour les découpes traversantes de formes simples, on utilise un 2 2894510 processus de dépose monophase qui comprend la découpe in situ des bandes à déposer et leur dépose immédiate par la même machine. Un couteau mécanique ou à ultrasons coupe le ruban préimprégné directement sur son papier support sans couper ce dernier qui sera réenroulé sur le mandrin après 5 pelage. Pour les bandes à découper de forme complexe, on utilise un procédé biphase, selon lequel la découpe se fait en amont dans le procédé, avec une première machine spécialisée et où les tronçons successifs prédécoupés sont disposés sur un ruban de support ou entre deux protecteurs et enroulés sur 10 une cassette installée sur la tête de drapage. La Demanderesse a mis au point une machine de nappage à tête double, comme montré dans le document FR 05 07 159, dont chacun des deux ensembles de dépose peut être utilisé alternativement lors d'un cycle de dépose. Ces deux ensembles peuvent par exemple correspondre à des 15 processus de dépose différents ou à des largeurs de bandes différentes (usuellement de 50 à 300 mm). On peut ainsi avoir sur la double tête, en autres combinaisons possibles : - monophase 300 mm et biphase 150 mm biphase 150 mm et biphase 50 mm 20 - biphase 150 mm et monophase 150 mm. - monophase 150mm et monophase 300mm Une machine à tête double réduit les temps de fabrication. Bien que cette machine donne parfaitement satisfaction, la Demanderesse a résolu de l'améliorer encore. 25 Selon la présente invention, alors que dans la machine précédente, chaque ensemble de dépose est associé avec son propre rouleau de compactage, il est proposé maintenant de doter la double tête d'un ensemble 3 2894510 de compactage commun aux deux ensembles de dépose et situé entre eux deux. Cet ensemble de compactage unique et commun est capable de compacter toutes les largeurs de bandes utilisées sur ces têtes, sans 5 démontage. Autrement dit, l'invention a pour objet une double tête de nappage comportant deux ensembles de dépose pour deux circuits de bandes disposés respectivement de part et d'autre d'un plan moyen de la double tête, chaque ensemble de dépose comportant une cassette ou une bobine pour la bande et 10 des moyens pour amener la bande vers un poste de dépose situé à proximité immédiate dudit plan moyen, des moyens de compactage de bande à l'aide d'un rouleau ou d'un sabot étant prévus au niveau du poste de dépose, caractérisée en ce que les moyens sont sous forme d'un dispositif de compactage unique commun aux deux ensembles de dépose et situé dans ledit 15 plan moyen. Dans une première version, plus particulièrement destinée aux cas où les bandes utilisées par les deux ensembles sont de même largeur, on a un seul rouleau de compactage. Dans une seconde version, plus particulièrement destinée aux cas où 20 les largeurs de bandes peuvent être différentes, on propose au moins deux rouleaux de compactage qui sont utilisables et échangeables par simple permutation, notamment par rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de dépose. L'un des rouleaux est en position de compactage tandis que l'autre ou les autres sont en position escamotée. 25 Il est à noter que ce principe de rouleaux permutables conforme â un aspect de l'invention s'applique aussi à une tête unique pour changer rapidement de largeur sans démonter le rouleau en place. L'invention permet par un dispositif unique, simple et 4 2894510 d'encombrement limité l'enchaînement rapide des opérations de dépose quel que soient le procédé et la largeur de bande nécessaire et en conséquence permet d'augmenter le taux de disponibilité et de dépose du moyen tout en procurant l'adaptabilité nécessaire (compliance) inhérente au processus de 5 dépose. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de côté de la tête double de nappage conforme à 10 l'invention. - la figure 2 est une vue en perspective de la partie de dépose de la tête double de la figure 1. La tête double de nappage est montée sur un dispositif de support, mobile selon différents axes, en bas d'une poutre suspendue verticalement à 15 un portique mobile au-dessus de l'outillage de dépose (ceci est l'orientation la plus habituelle, mais il va de soi que l'invention s'applique à une double tête placée dans n'importe quelle orientation). La tête comporte deux ensembles distincts A et B de dépose de bandes, entièrement de part et d'autre d'un plan XX vertical (sur la figure 1) passant par le lieu de dépose 20 (non représenté) sur la pièce à napper, et sensiblement orthogonal à la direction d'avance de la tête sur la pièce. Chaque ensemble de dépose comprend une cassette ou une bobine 10 qu'on n'aperçoit que partiellement sur la figure 1, à partir de laquelle est déroulé le ruban composite 11, qui passe ensuite sur un dévidoir et arrive dans un dispositif 12 prolongé par un 25 plateau 13; dans ce dispositif 12, le film séparateur 14 est séparé et renvoyé sur la bobine 15. Le ou les films de support 16 et 14 sont, eux aussi, renvoyés au niveau de séparateurs vers l'arrière sur un ou deux mandrins d'enroulage, de sorte que seule la bande préimprégnée 17A, 17B s'avance 5 2894510 jusqu'au point de dépose défini par un rouleau 20A d'un dispositif de compactage unique 21 pour les deux ensemble de dépose A et B situés de part et d'autre du plan XX dans lequel se trouve le rouleau 20A (aux épaisseurs matérielles près) en position de compactage. On ne décrira pas 5 plus chaque circuit de bande qui est classique, avec notamment un poste de découpe et éventuellement un dispositif à chariot mobile tel que celui qui est décrit dans le document antérieur de la Demanderesse FR 05 07159. On a représenté sur la figure 2 une bande 17B de largeur inférieure à celle de la bande 17A. Le rouleau de compactage 20A représenté en position 10 basse de compactage correspond à la largeur de la bande large 17A. Un second rouleau de compactage 20B correspondant à la largeur de la bande étroite 17B est placé en position escamotée sur le même dispositif de compactage unique 21 qui porte le rouleau 20A. Le support 21 est un bloc portant sur deux côtés opposés les rouleaux 15 20A et 20B, et monté rotatif autour d'un axe sensiblement horizontal YY, comme symbolisé par la flèche F, dans un support principal 22 lui-même mobile verticalement grâce à deux vérins 23 avec guidage intégré dont le corps est solidaire de la double tête. Grâce à la rotation du bloc support 21, associée à système d'indexage 20 et/ou de fixation angulaire, on peut passer aisément d'un rouleau à l'autre pour présenter le rouleau de largeur adaptée à la largeur de bande qui va être utilisée. La mobilité verticale du rouleau assure l'effort de compactage normal à la surface de dépose et la compliance verticale nécessaire par rapport au 25 positionnement réel de la surface de la pièce. Enfin chaque rouleau 20A, 20B est monté dans le support 21 par un dispositif 24 permettant un mouvement angulaire élastique du rouleau, pour 6 2894510 fournir la compliance angulaire nécessaire par rapport au positionnement réel de la surface de la pièce. Autrement dit, le système de l'invention permet d'assurer les deux fonctions de compliance : 5 -piloter la compliance normale surface par rapport au positionnement réel de la surface de la pièces. -fournir grâce à un mouvement angulaire élastique l'information nécessaire au pilotage de la compliance angulaire par rapport au positionnement réel de la surface de la pièce dans l'espace de la machine de 10 dépose. 7
Cette double tête de nappage comportant deux ensembles de dépose (A, B) pour deux circuits de bandes disposés respectivement de part et d'autre d'un plan moyen (XX) de la double tête, chaque ensemble de dépose (A, B) comportant une cassette ou une bobine (10) pour la bande et des moyens pour amener la bande vers un poste de dépose situé à proximité immédiate dudit plan moyen, des moyens de compactage (21) de bande à l'aide d'un rouleau ou d'un sabot étant prévus au niveau du poste de dépose, est caractérisée en ce que les moyens sont sous forme d'un dispositif de compactage unique (21) commun aux deux ensembles de dépose et situé dans ledit plan moyen.
1) Double tête de nappage comportant deux ensembles de dépose (A, B) pour deux circuits de bandes disposés respectivement de part et d'autre d'un plan moyen (XX) de la double tête, chaque ensemble de dépose (A, B) comportant une cassette ou une bobine (10) pour la bande et des moyens pour amener la bande vers un poste de dépose situé à proximité immédiate dudit plan moyen, des moyens de compactage (21) de bande à l'aide d'un rouleau ou d'un sabot étant prévus au niveau du poste de dépose, caractérisée en ce que les moyens sont sous forme d'un dispositif de compactage unique (21) commun aux deux ensembles de dépose et situé dans ledit plan moyen. 2) Double tête selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de compactage comprend au moins deux rouleaux permutables (20A, 20B), l'un en position de compactage, l'autre ou les autres en position escamotée. 3) Double tête selon la 2, caractérisée en ce que les rouleaux (20A, 20B) sont montés sur un bloc support rotatif pivotant autour d'un axe horizontal (YY).20
B
B29
B29C
B29C 70
B29C 70/38
FR2892231
A1
DISPOSITIF MAGNETIQUE A JONCTION TUNNEL MAGNETORESISTIVE ET MEMOIRE MAGNETIQUE A ACCES ALEATOIRE
20,070,420
La présente invention a pour objet un dispositif magnétique à 5 jonction tunnel magnétorésistive et son application à des mémoires magnétiques à accès aléatoire. Les mémoires magnétiques à accès aléatoire ou mémoires vives magnétiques (MRAM) combinent les avantages de différents types de mémoires semiconductrices existantes, à savoir : 10 - les mémoires vives dynamiques (DRAM) comparativement denses et rapides mais volatiles, c'est-à-dire ne conservant pas l'information stockée dès qu'elles ne sont plus alimentées en tension, - les mémoires vives statiques (SRAM) qui sont comparative-ment très rapides mais occupent beaucoup d'espace et sont également 15 volatiles, - les mémoires FLASH qui sont non-volatiles et comparativement denses, mais lentes à l'écriture. Une mémoire magnétique à accès aléatoire ou MRAM a ainsi vocation à constituer une mémoire universelle et à être utilisée par 20 exemple dans les ordinateurs où l'avantage de la non-volatilité pourrait être mis à profit et permettrait d'éviter qu'à chaque arrêt de l'ordinateur on doive procéder à des sauvegardes systématiques des logiciels et des données sur des disques durs. Il est toutefois encore nécessaire de faire des progrès dans la 25 réalisation des mémoires à accès aléatoire pour répondre aux besoins croissants de stockage de l'information, en termes de rapidité, de densité et de coût par bit. On a représenté sur la Figure 1 le schéma d'une cellule élémentaire de mémoire MRAM. Une telle cellule élémentaire comprend 30 une jonction tunnel magnétorésistive 2, qui comprend deux couches magnétiques 3a, 3c séparés par une couche intermédiaire 3b. Les couches magnétiques comprennent une couche de stockage 3a et une couche de référence 3c. La couche intermédiaire 3b est généralement une couche d'un oxyde constituant la barrière tunnel. 35 L'information est stockée sous la forme de la direction d'aimantation de la couche de stockage 3a, la cellule mémoire présentant une plus faible résistance électrique lorsque les aimantations de la couche de référence 3c et de la couche de stockage 3a sont parallèles, et une plus forte résistance électrique lorsque ces deux aimantations sont antiparallèles. Les mémoires MRAM sont généralement mises en oeuvre dans une géométrie matricielle, où chaque cellule élémentaire 2 est à l'intersection d'au moins deux lignes conductrices comprenant une ligne conductrice 6 dite ligne de bit et une ligne conductrice 8 dite ligne de mot. Il est possible d'adresser la cellule mémoire élémentaire à l'aide d'une ligne de bit 6 et d'une ligne de mot 8 pour lire l'information (voir Figure 1). La géométrie représentée sur la Figure 1 offre de nombreux avantages. Il est cependant nécessaire d'éviter que le courant emprunte l'un des nombreux chemins alternatifs traversant les cellules voisines de la cellule sélectionnée à l'intersection de la ligne de mot et de la ligne de bit choisie. Pour remédier à ce problème, il a déjà été proposé d'insérer une diode 1 en série avec chaque cellule mémoire 2 (voir Figures 2 et 3). La Figure 2 représente un exemple de lecture d'une cellule 2a de ce type. Les flèches identifient la ligne de bit 6 et la ligne de mot 8 qui sont parcourues par un courant et permettent d'adresser la cellule 2a devant faire l'objet d'une lecture. La Figure 3 représente un exemple d'écriture d'un "1" dans une cellule 2b de ce type et d'écriture d'un "0" dans une autre cellule 2c de même type. Dans l'exemple de la Figure 3, les deux cellules 2a, 2b se trouvent sur la même ligne de mot 8 et correspondent à deux lignes de bit 6 différentes. Sur la Figure 3, les flèches matérialisent le sens de circulation du courant dans les lignes de bit et de mot. On voit que les sens de circulation des courants sont différents dans les lignes de bit 6 pour l'écriture d'un "1" dans la cellule 2b et pour l'écriture d'un "0" dans la cellule 2c. Les Figures 4 et 5 représentent un autre mode de réalisation connu pour remédier au problème précité de circulation du courant dans de nombreux chemins alternatifs. Dans le mode de réalisation connu des Figures 4 et 5, un transistor 4 est inséré en série avec chaque cellule mémoire 2. Un tel mode de réalisation est décrit par exemple dans le document de brevet WO 03/043017 A2. La jonction 2 est ainsi placée entre un transistor de commutation 4 et une ligne d'amenée de courant 6 formant une ligne conductrice supérieure ou ligne de bit. Un courant I1 passant dans celle-ci et matérialisé par une flèche produit un premier champ magnétique 7 également matérialisé par une flèche. Un conducteur 8 formant une ligne conductrice inférieure ou ligne de mot orthogonale à la ligne d'amenée de courant 6 permet, en y faisant circuler un courant I2, de produire un second champ magnétique 9. Le courant I2 et le champ magnétique 9 sont également matérialisés par des flèches. Dans le mode "écriture" (Figure 4), le transistor 4 est placé en mode bloqué et aucun courant ne traverse donc ce transistor. On fait circuler des impulsions de courant dans la ligne d'amenée de courant 6 et dans le conducteur 8. La jonction 2 est donc soumise à deux champs magnétiques orthogonaux. L'un est appliqué selon l'axe de difficile aimantation de la couche libre 3a, afin de réduire son champ de retournement, tandis que l'autre est appliqué selon son axe facile afin de provoquer le retournement de l'aimantation et donc l'écriture du point mémoire. Dans le principe, seul le point mémoire placé à l'intersection des deux lignes 6 et 8 est susceptible de se retourner, car chaque champ magnétique pris individuellement n'est pas suffisamment grand pour provoquer un basculement de l'aimantation. Dans le mode "lecture" (Figure 5), le transistor 4 est placé en régime saturé (c'est-à-dire que le courant traversant ce transistor est maximum) par l'envoi d'une impulsion de courant positive d'amplitude adéquate dans la grille du transistor. Le courant I3 envoyé dans la ligne 6 et également matérialisé par une flèche traverse uniquement le point mémoire dont le transistor est placé en mode saturé. Ce courant I3 permet de mesurer la résistance de la jonction de ce point mémoire. Par comparaison avec un point mémoire de référence, l'état du point mémoire ("0" ou "1") peut ainsi être déterminé : on sait alors si l'aimantation de la couche de stockage 3a est parallèle ou antiparallèle à celle de la couche de référence 3c. Les solutions décrites précédemment présentent l'inconvénient d'une certaine complexité technologique du fait de la nécessité d'intégrer une technologie CMOS (pour la réalisation des diodes ou des transistors) et une technologie magnétique (pour les cellules mémoires élémentaires). Par ailleurs, ces structures ne permettent pas d'intégrer facilement plusieurs niveaux de mémoires MRAM pour réaliser une structure mémoire tridimensionnelle. Enfin, l'introduction d'un transistor, qui nécessite trois connexions électriques, à côté d'une cellule mémoire magnétique, représente un facteur limitant du fait de la surface requise et empêche d'atteindre des densités très élevées. On a encore proposé une autre solution, qui repose sur l'insertion d'une double jonction tunnel, dite Métal-Isolant-Métal-Isolant-Métal ou MIMIM, en série avec la jonction tunnel magnétique, afin d'essayer d'intégrer une fonction diode à l'intérieur de l'élément magnétique lui-même, au lieu de réaliser la fonction diode en technologie CMOS. Ces travaux sont inspirés de l'article de Tiusan et al, Appl. Phys. Lett 79, 4231 (2001) dans lequel il a été montré que, dans diverses géométries, de telles doubles jonctions tunnel peuvent présenter une réponse électrique fortement asymétrique avec le signe de la tension appliquée, comparable à celle d'une diode. L'élément à double jonction tunnel et des éléments de fonctionnalité semblable sont ainsi appelés diodes tunnel. A l'inverse des deux solutions précédemment décrites, cette solution a l'avantage de ne pas associer semiconducteurs, métaux et oxydes, ce qui offre une plus grande facilité de mise en oeuvre. En évitant l'insertion de composants à trois jonctions électriques, comme les transistors, elle permet également une intégration à une plus grande densité en réduisant la surface occupée par la cellule mémoire élémentaire. Cette solution est décrite dans certaines configurations dans le brevet US2005/0083760 Al. Une variante de la solution précédente consiste à réaliser une barrière tunnel constituée de deux matériaux différents, c'est-à-dire une structure Métal - Isolant 1 û Isolant 2 û Métal, qui peut également présenter l'asymétrie désirée (fonction diode). Cependant l'empilement qui intègre la jonction tunnel magnétique reste très complexe (avec deux ou trois jonctions tunnel en série). De plus, la tension électrique de la couche intermédiaire entre la diode MIMIM et la jonction tunnel magnétique est flottante et difficile à contrôler du fait de la réponse non linéaire de l'ensemble des jonctions avec la tension appliquée. Enfin, la résistivité électrique de plusieurs jonctions tunnels associées en série est nécessairement élevée, ce qui limite les courants utilisables et rend plus délicate la mise en oeuvre de solutions techniques particulières telles que par exemple : - l'écriture thermiquement assistée où la couche libre magnétique de la jonction tunnel adressée est chauffée, avantageusement par un courant électrique injecté au travers de la jonction tunnel, de manière à décroître son champ coercitif (champ magnétique permettant d'obtenir le retournement de l'aimantation). Cette solution et ses avantages sont décrits dans le brevet US2005/0002228 Al, - l'écriture par injection de courant polarisé, où un courant polarisé en spin est injecté depuis une électrode ferromagnétique, qui peut être la couche de référence, vers la couche de stockage, de manière à assister ou entraîner le retournement de son aimantation. Cette solution et ses avantages sont également décrits dans le brevet US2005/0002228 Al. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités, et en particulier d'éviter les inconvénients de la mise en oeuvre de transistors, diodes ou diodes tunnel conjointement avec des cellules mémoires élémentaires de type magnétique. L'invention a encore pour but de fournir une géométrie de dispositif magnétique présentant le meilleur potentiel possible en terme de réduction de la dimension de la cellule mémoire et permettant de mettre en oeuvre facilement une telle cellule mémoire dans des architectures bidimensionnelles ou tridimensionnelles. Ces buts sont atteints grâce à un dispositif magnétique comprenant une jonction tunnel magnétorésistive qui comporte : - une couche magnétique de référence ayant une aimantation de direction fixe, - une couche magnétique de stockage ayant une aimantation de direction variable, et - une couche intermédiaire servant de barrière tunnel qui est essentiellement semiconductrice ou électriquement isolante et qui sépare la couche magnétique de référence de la couche magnétique de stockage, ce dispositif étant caractérisé en ce que le profil de potentiel de la couche intermédiaire est asymétrique selon l'épaisseur de cette couche de manière à produire une réponse en courant asymétrique en fonction de la tension appliquée. On remarque que le dispositif selon l'invention est constitué de couches parallèles entre elles, délimitant des plans. L'expression "épaisseur de la couche intermédiaire" désigne donc la dimension linéaire perpendiculaire à ces plans. Selon un premier mode de réalisation possible, la couche intermédiaire servant de barrière tunnel comprend dans son épaisseur, à une première distance de la couche magnétique de stockage et à une deuxième distance de la couche magnétique de référence, une couche très mince d'un matériau métallique ou semiconducteur autre que celui ou ceux constituant le reste de la couche intermédiaire, de manière à créer un puits de potentiel localisé et asymétrique à l'intérieur de la barrière tunnel. La couche très mince peut présenter une épaisseur d'une à deux plans atomiques ou même une épaisseur d'une fraction de plan atomique. La deuxième distance peut présenter une valeur différente de celle de la première distance. Selon une caractéristique particulière, le reste de la couche intermédiaire comprend de part et d'autre de la couche très mince des matériaux isolants ou semiconducteurs différents. A titre d'exemple, la couche intermédiaire peut comprendre de 30 l'alumine. Dans ce cas, de manière avantageuse, la couche très mince peut être réalisée en l'un des matériaux constitués par l'aluminium, l'or, l'argent, le silicium et le germanium. La couche intermédiaire peut également comprendre de l'oxyde 35 de magnésium. Dans ce cas, la couche très mince peut être réalisée par exemple en l'un des matériaux constitués par le chrome, le ruthénium, le tantale, l'or, l'argent, le silicium, le germanium. Selon un autre mode de réalisation possible, ladite couche intermédiaire servant de barrière tunnel comprend dans son épaisseur, à une première distance de la couche magnétique de stockage et à une deuxième distance de la couche magnétique de référence, qui présente une valeur différente de celle de la première distance, une région dopée qui est dopée par insertion d'un autre matériau que celui constituant le reste de la couche intermédiaire, de manière à créer dans la région dopée un puits de potentiel localisé et asymétrique à l'intérieur de la barrière tunnel. Dans ce cas, selon un mode de réalisation particulier, l'une des première et deuxième distances est nulle de sorte que la région dopée est en contact avec l'une des deux interfaces externes de ladite couche intermédiaire avec la couche magnétique de référence et la couche magnétique de stockage A titre d'exemple, la couche intermédiaire servant de barrière tunnel présente une épaisseur comprise entre 2 et 3 nm et la région 20 dopée présente une épaisseur comprise entre 0,5 et 1 nm. De façon avantageuse, la couche intermédiaire est réalisée en alumine ou oxyde de magnésium et la zone dopée comprend des éléments dopants métalliques ou semiconducteurs comprenant au moins l'un des matériaux constitués par l'aluminium, l'or, l'argent, le chrome, le 25 ruthénium, le tantale, le silicium. Selon encore un autre mode de réalisation possible, ladite couche intermédiaire comprend un empilement d'au moins une première couche en un premier matériau isolant ou semiconducteur et présentant une première épaisseur et d'au moins une deuxième couche en un 30 deuxième matériau isolant ou semiconducteur différent dudit premier matériau et présentant une deuxième épaisseur. Dans ce cas, selon une réalisation particulière, la deuxième épaisseur peut présenter une valeur différente de la première épaisseur. Selon une caractéristique avantageuse, la couche intermédiaire 35 servant de barrière tunnel présente une épaisseur comprise entre 1 et 3 nm. L'invention concerne également une mémoire comprenant une matrice de cellules mémoires adressables par un ensemble de lignes de bit et de lignes de mot, cette mémoire étant caractérisée en ce que chaque cellule mémoire comprend un dispositif magnétique du type précité et en ce que chaque dispositif magnétique est relié à une ligne de bit et à une ligne de mot sans interposition d'aucun élément de commutation supplémentaire. La mémoire selon l'invention peut comprendre N*N cellules mémoire réparties selon une architecture bidimensionnelle, N étant un nombre entier, chaque ligne de bit desservant N cellules mémoire, et chaque ligne de mot desservant N cellules mémoire. Selon un autre mode de réalisation, la mémoire présente une architecture tridimensionnelle comprenant un ensemble de P couches superposées de N*N cellules mémoires reliées chacune à une ligne de bit et à une ligne de mot, où P et N sont des nombres entiers, et chaque ligne de bit et chaque ligne de mot desservant des cellules mémoire autres que les cellules mémoire des couches externes est associée à des cellules mémoire appartenant à deux couches adjacentes différentes. Selon encore un autre mode de réalisation, la mémoire présente une architecture tridimensionnelle comprenant un empilement de P couches superposées de N*N cellules mémoire, des cellules mémoire de chaque couche étant réparties selon une architecture bidimensionnelle, P et N étant des nombres entiers, chaque ligne de bit desservant N cellules mémoire et chaque ligne de mot desservant N cellules mémoire au sein d'une couche à architecture bidimensionnelle et une couche séparatrice isolante est interposée entre deux couches successives à architecture bidimensionnelle de façon périodique dans l'empilement des P couches superposées. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation, donnés à titre d'exemples, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique d'une cellule mémoire élémentaire d'une mémoire MRAM connue, - les Figures 2 et 3 illustrent schématiquement les fonctions respectivement de lecture et d'écriture d'une jonction tunnel magnétique connue associée à une diode, - les Figures 4 et 5 illustrent schématiquement les fonctions respectivement de lecture et d'écriture d'une jonction tunnel magnétique connue associée à un transistor, - les Figures 6 et 7 sont des vues en coupe schématique de deux variantes de réalisation d'un premier exemple de cellule mémoire à jonction tunnel selon l'invention, - les Figures 8 et 9 sont des diagrammes représentant le potentiel vu par les électrons au sein de la couche intermédiaire de la jonction tunnel de la Figure 6 ou de la Figure 7, en fonction du sens de la tension appliquée, - les Figures 10 et 11 sont des vues en coupe schématique de deux variantes de réalisation d'un deuxième exemple de cellule mémoire à jonction tunnel selon l'invention, -la Figure 12 est une vue en coupe schématique d'un troisième exemple de cellule mémoire à jonction tunnel selon l'invention, - la Figure 13 illustre schématiquement la fonction de lecture d'une cellule mémoire à jonction tunnel selon l'invention, - les Figures 14 à 16 illustrent schématiquement la fonction d'écriture d'une cellule mémoire à jonction tunnel selon l'invention, selon trois variantes de réalisation possibles, dans le cas particulier d'une cellule mémoire mettant en oeuvre un processus d'écriture thermiquement assistée, - les Figures 17 et 18 sont des vues schématiques en coupe et en perspective d'une mémoire bidimensionnelle mettant en oeuvre l'invention, et - les Figures 19 et 20 sont des vues schématiques en coupe de deux exemples de mémoires tridimensionnelles mettant en oeuvre l'invention. Un dispositif magnétique selon l'invention comprend une jonction tunnel magnétorésistive 100 (Figures 6, 7 et 10 à 12) qui comporte essentiellement une couche magnétique de référence 120 ayant une aimantation de direction fixe, une couche magnétique de stockage 110 ayant une aimantation de direction variable et une couche intermédiaire 130 servant de barrière tunnel qui est essentiellement semiconductrice ou électriquement isolante et qui sépare la couche magnétique de référence 120 de la couche magnétique de stockage 110. Selon l'invention, la couche intermédiaire 130 servant de barrière tunnel présente une asymétrie du profil de potentiel selon l'épaisseur de cette couche 130 de manière à produire une réponse en courant asymétrique vis-à-vis du sens de la tension appliquée. De cette manière, la sélection de la cellule mémoire adressée à l'intersection de la ligne de mot et de la ligne de bit choisies est assurée par la forte diminution des courants indésirables au travers des autres cellules mémoires. La réponse en courant asymétrique en tension peut être obtenue à l'aide de différents modes de réalisation, qui peuvent se combiner entre eux, et qui se caractérisent tous par l'obtention d'un profil de potentiel asymétrique dans l'épaisseur de la couche intermédiaire 130 qui sert de barrière tunnel, laquelle couche intermédiaire 130 peut elle-même être formée d'un ensemble de couches. Selon un premier mode de réalisation possible, l'asymétrie du profil de potentiel selon l'épaisseur de cette couche intermédiaire 130 est réalisée par insertion, au sein de la couche intermédiaire 130 qui sert de barrière tunnel, d'une couche très mince d'un matériau métallique ou semiconducteur autre que celui ou ceux constituant le reste de la couche intermédiaire, cette insertion étant effectuée de manière à créer un puits de potentiel localisé, ponctuel ou quasi bidimensionnel, à l'intérieur de la barrière tunnel. Cette couche très mince peut constituer par exemple un à deux plans atomiques dudit autre matériau (couche 133 de la Figure 6) ou encore une fraction, même faible, de plan atomique dudit autre matériau (couche 134 de la Figure 7). La couche très mince 133, 134 formant insert est positionnée de préférence de manière asymétrique dans l'épaisseur de la couche intermédiaire 130, c'est-à-dire au milieu de cette couche intermédiaire 130, de sorte que cette couche très mince 133, 134 est plus proche de l'une des deux interfaces externes de cette couche intermédiaire 130. Les Figures 6 et 7 montrent ainsi à titre d'exemple que l'épaisseur e1 de la partie 131 de la couche intermédiaire 130 située entre la couche très mince 133, 134 et la couche magnétique de stockage 110 est plus importante que l'épaisseur e2 de la partie 132 de la couche intermédiaire 130 située entre la couche très mince 133, 134 et la couche magnétique de référence 120. Les Figures 8 et 9 illustrent des diagrammes de l'énergie vue par les électrons lors du passage de la couche intermédiaire 130 en fonction du sens de la tension appliquée aux bornes de cette couche intermédiaire 130. Dans le cas où une tension V positive est appliquée entre la couche de stockage (niveau 52) et la couche de référence (niveau 53), le potentiel 50 vu par les électrons présente un puits de potentiel 51 au niveau de l'insert 133, 134 situé dans la couche intermédiaire 130, à des distances et et e2 des interfaces de la couche intermédiaire respectivement avec la couche de stockage 52 et la couche de référence 53. Sur la Figure 8 on a représenté la hauteur h de la barrière tunnel. Le puits de potentiel 51 associé à l'insert 133, 134 permet la réduction de la largeur de la barrière effectivement vue par les électrons traversant la couche intermédiaire 130. En revanche, dans le cas où une tension V négative est appliquée entre la couche de stockage (niveau 63) et la couche de référence (niveau 62), le potentiel 60 vu par les électrons présente toujours un puits de potentiel 61 au niveau de l'insert 133, 134 situé dans la couche intermédiaire 130, mais ce puits de potentiel 61 n'affecte que très faiblement les électrons, ce qui se traduit par une moindre conductivité électrique. Les parties 131, 132 de la couche intermédiaire 130 situées de 25 part et d'autre de la couche très mince 133, 134 peuvent être constituées de matériaux isolants ou semiconducteurs différents. Selon un mode de réalisation possible, illustré par les Figures 10 et 11, l'asymétrie du profil de potentiel selon l'épaisseur de la couche intermédiaire 130 servant de barrière tunnel est réalisée par la création au 30 sein de cette couche 130, à une distance et de la couche magnétique de stockage 110 et à une distance e2 (différente de el) de la couche magnétique de référence 120, d'une région dopée par insertion d'un autre matériau que celui constituant le reste de la couche intermédiaire 130, ce dopage étant réalisé de manière à créer dans la région dopée un puits de 35 potentiel localisé et asymétrique à l'intérieur de la barrière tunnel. Il est ainsi inséré au sein de la couche intermédiaire 130 de très faible conductivité une région 135 dopée par insertion d'un autre matériau que celui constituant les autres parties 131, 132 de la couche intermédiaire, et conduisant à une modification locale du potentiel dans la région dopée (Figure 10). La région dopée 135 est positionnée de manière asymétrique dans l'épaisseur de la couche intermédiaire 130, c'est-à-dire qu'elle ne se situe pas au milieu et qu'elle est plus proche de l'une des deux interfaces externes de la couche intermédiaire. Dans l'exemple de la Figure 10, la région dopée 135 se trouve ainsi plus proche de la couche magnétique de référence 120 que de la couche magnétique de stockage 110. L'une des distances et et e2 peut même être nulle, de sorte que la région dopée est en contact avec l'une des deux interfaces externes de la couche intermédiaire 130. Sur la Figure 11, à titre d'exemple, la couche dopée 136 est positionnée directement à partir de l'interface externe de la couche intermédiaire 130 avec la couche magnétique de référence 120. Selon un troisième mode de réalisation possible illustré par la Figure 12, l'asymétrie du profil de potentiel selon l'épaisseur de la couche intermédiaire 130 servant de barrière tunnel est réalisée en constituant cette couche intermédiaire 130 par un empilement d'au moins une première couche 131 en un premier matériau isolant ou semiconducteur et présentant une épaisseur et et d'au moins une deuxième couche 137 en un deuxième matériau isolant ou semi-conducteur différent du premier matériau et présentant une épaisseur e2 qui peut être de préférence différente de l'épaisseur el, de telle sorte qu'il est formé un profil de potentiel asymétrique dans la couche intermédiaire 130. Une jonction tunnel magnétique selon l'invention peut être avantageusement réalisée par un processus de dépôt tel que la pulvérisation cathodique ou I'épitaxie par jets moléculaires. Les couches magnétiques de stockage 110 et de référence 120 peuvent être réalisées selon des techniques aujourd'hui bien connues de l'homme de l'art. Ainsi, à titre d'exemple, la couche magnétique de référence 120 pourra être constituée de l'empilement d'une couche antiferromagnétique, par exemple en IrMn, et d'une couche ferromagnétique, par exemple en alliage CoFe dans le cas où une aimantation planaire est recherchée, ou en alliage FePt dans le cas où une aimantation perpendiculaire est recherchée. Par recuit sous champ magnétique externe au-dessus de la température dite température de blocage de la couche antiferromagnétique, il est possible d'induire un champ d'échange entre les couches ferromagnétique et antiferro- magnétique. La couche de stockage 110 est par exemple réalisée, dans le cas d'une aimantation planaire, en alliage FeNi, et dans le cas d'une aimantation perpendiculaire, dans un alliage tel que le FePt, ou sous la forme d'une multicouche platine / cobalt. Le matériau constituant la barrière intermédiaire 130 sera avantageusement choisi par exemple parmi l'oxyde d'aluminium (alumine Al203), ou l'oxyde de magnésium (MgO). L'épaisseur de la couche intermédiaire 130 sera avantageusement choisie entre 1 et 3 nm. La couche d'oxyde d'aluminium peut être obtenue par dépôt d'une couche d'aluminium métallique de l'épaisseur requise, suivie d'une étape d'oxydation par exemple par un plasma comprenant de l'oxygène. La couche de MgO peut être obtenue directement par évaporation, par exemple au moyen d'un faisceau électronique, d'une charge d'oxyde de magnésium, ou par pulvérisation cathodique, également à partir d'une cible d'oxyde de magnésium. Dans le cas du mode de réalisation illustré sur les Figures 6 et 7, le matériau constituant l'insert 133, 134 peut être avantageusement choisipar exemple, dans le cas d'une couche intermédiaire 130 d'alumine, parmi des métaux ou semiconducteurs tels que l'aluminium, l'or, l'argent, le silicium, le germanium. Dans le cas particulier de l'utilisation de l'aluminium, une voie particulière de réalisation consiste dans le dépôt suivi d'une oxydation d'une première couche d'aluminium, pour constituer la partie inférieure de la couche intermédiaire, suivie du dépôt et de l'oxydation seulement partielle d'une seconde couche d'aluminium pour constituer la partie supérieure 131 de la couche intermédiaire 130 et l'insert 133, 134, alors constitué par la fraction non oxydée de la seconde couche d'aluminium. Dans le cas général d'un matériau différent de l'aluminium, la couche intermédiaire 130 comprenant l'insert 133, 134 est simplement réalisée par dépôt d'une première couche 132 du matériau constituant la barrière, dépôt de l'insert 133, 134, puis dépôt de la deuxième couche de matériau constituant la barrière. Dans le cas d'une couche intermédiaire 130 d'oxyde de magnésium, le matériau constituant l'insert 133, 134 peut être avantageusement choisi par exemple parmi des métaux ou semiconducteurs tels que le chrome, le ruthénium, le tantale, l'or ou l'argent, le silicium, le germanium. Dans une voie particulière de réalisation, les deux couches 131, 132 enserrant l'insert 133, 134 pourront être réalisées dans des matériaux différents de manière à optimiser les propriétés de la couche intermédiaire 130 par le choix de matériaux présentant des hauteurs de barrières différentes, ce qui donne un second degré de contrôle sur l'asymétrie en conduction de la couche intermédiaire en sus ou à la place du choix des épaisseurs el, e2 des deux couches 131, 132 enserrant l'insert 133, 134 pour constituer la couche intermédiaire 130. Dans le cas du mode de réalisation illustré sur les Figures 10 et 11, la région 135, 136 dopée au sein de la couche intermédiaire 130 de faible conductivité sera avantageusement réalisée par codépôt du (ou des) matériau(x) constituant ladite couche intermédiaire 130 (en proportion majoritaire) et de l'élément dopant (en plus faible proportion). A titre d'exemple, les matériaux constituant la couche intermédiaire 130 de faible conductivité pourront être l'alumine ou l'oxyde de magnésium, et les éléments dopants des métaux ou des semiconducteurs comme l'aluminium, l'or, l'argent, le chrome, le ruthénium, le tantale, le silicium. L'épaisseur de la couche intermédiaire 130 de faible conductivité pourra être avantageusement fixée entre 2 et 3 nm, comprenant la région dopée d'une épaisseur avantageusement fixée entre 0,5 et 1 nm. Dans le cas du mode de réalisation illustré sur la Figure 12, la couche intermédiaire 130 de faible conductivité peut être réalisée par l'empilement de deux couches 131, 137 de matériaux isolants ou faiblement conducteurs (isolant 1, isolant 2), avec des épaisseurs el, e2 éventuellement différentes, de manière à créer un profil de potentiel asymétrique dans l'épaisseur de la couche intermédiaire 130 de faible conductivité. A titre d'exemple, les matériaux retenus pour former les deux couches 131, 137 pourront être pris parmi l'oxyde de magnésium, la silice, l'alumine, l'oxyde de titane. Dans le cadre de l'invention, la lecture et l'écriture de l'information peuvent reposer sur les processus bien établis et connus de l'homme de l'art. La ligne de bit 106 et la ligne de mot 108 (voir Figure 13) sont avantageusement, par exemple, réalisées en cuivre. La lecture peut être par exemple effectuée en déterminant le niveau de résistivité électrique de la jonction tunnel magnétique 130, comparativement élevé dans le cas d'aimantations antiparallèles de la couche de référence 120 et de la couche de stockage 110 et comparativement faible dans le cas d'aimantations parallèles de la couche de référence 120 et de la couche de stockage 110. Pour ce faire, une différence de potentiel est appliquée entre la ligne de mot 108 et la ligne de bit 106 adressant la jonction choisie 130 et le courant, symbolisé par une ligne en pointillés 205 sur la Figure 13, est mesuré. Dans le cas d'une aimantation planaire de la couche de stockage 110, l'écriture peut par exemple être réalisée par la combinaison des champs magnétiques créés par l'injection simultanée d'impulsions de courant dans la ligne de mot 108 et dans la ligne de bit 106 adressant la cellule mémoire 100 considérée. L'addition vectorielle des deux champs magnétiques ainsi créés est choisie comme étant supérieure au champ coercitif de la couche de stockage 110, alors que chacun des deux champs magnétiques, considéré isolément, est inférieur au champ coercitif de la couche de stockage 110. Dans le cas d'une aimantation perpendiculaire de la couche de stockage 110, l'écriture peut par exemple être réalisée par l'application simultanée d'impulsions de courant dans tout ou partie des lignes de mot 108 et des lignes de bit 106 voisines de la cellule mémoire 100 considérée. L'addition vectorielle des deux à quatre champs magnétiques ainsi créés est choisie comme supérieure au champ coercitif de la couche de stockage 110, alors que chacun des champs magnétiques, considéré isolément, est inférieur au champ coercitif de la couche de stockage 110. Il est toutefois à noter que dans le cas où plus de deux lignes sont utilisées pour créer le champ magnétique recherché, la combinaison de deux des champs magnétiques créés doit également être inférieure au champ coercitif de la couche de stockage 110. Des avantages supplémentaires de l'invention peuvent être obtenus en la combinant avec des processus d'écritures comme l'écriture thermiquement assistée ou l'écriture par injection de courant polarisé. L'invention présente des avantages intrinsèques qui favorisent la mise en oeuvre de ces deux processus. Comme cela a déjà été indiqué plus haut, le document de brevet US2005/002228 Al décrit, dans le cadre de mémoires MRAM, un processus d'écriture thermiquement assistée (procédé TAS), où la couche libre magnétique de la jonction tunnel adressée est chauffée avantageusement par un courant électrique injecté au travers de la jonction tunnel, de manière à faire décroître son champ coercitif. Les cellules mémoires selon la présente invention peuvent être avantageusement mises en oeuvre avec un tel procédé TAS. Les Figures 14 à 16 illustrent des exemples de cellules mémoires 100 selon l'invention, associées à des lignes de bit 106 et des lignes de mot 108, et pour lesquelles il est mis en oeuvre un processus d'écriture thermiquement assistée (Figures 14 et 15) ou un processus d'écriture par injection d'un courant polarisé en spin vers la couche de stockage (Figure 16). Brièvement, pour l'écriture d'un point mémoire, la cellule mémoire 100, ou au moins la couche de stockage 110, est chauffée au-dessus de la température de blocage de la couche de stockage 100 mais en dessous de la température de blocage de la couche de référence 120 par l'envoi d'une impulsion à travers la cellule mémoire 100. Cette étape a pour but de faciliter l'opération d'écriture en elle-même qui est ensuite effectuée soit par l'application d'un champ magnétique via le passage du courant dans des lignes judicieusement placées (suivant que les aimantations sont perpendiculaires (Figure 14) ou parallèles (Figure 15) au plan des couches), soit par injection de courant (Figure 16) selon le procédé décrit dans le document de brevet US2002/0105823 Al. Les températures de blocage correspondent aux températures à atteindre pour permettre un retournement de l'aimantation sous le champ magnétique appliqué considéré. Cependant, dans les dispositifs connus, afin de garantir la sélectivité de la cellule mémoire 100 pour laquelle on souhaite modifier l'orientation relative des couches magnétiques, une telle opération nécessite par exemple d'utiliser un transistor (basé sur la technologie des semiconducteurs) par cellule mémoire ou par groupe de jonctions. Dans cette configuration, chaque écriture de cellule mémoire nécessite alors de commuter son transistor associé dans l'état "passant" au moyen de l'application d'une tension, ce qui consomme de l'énergie, les autres transistors associés aux autres cellules mémoires étant dans un état bloqué. L'invention permet de s'affranchir de ce transistor grâce à l'effet diode intrinsèque à la jonction elle-même : le courant ne pouvant circuler que de la couche de référence 120 vers la couche de stockage 110 (puisque les électrons ne peuvent circuler que de la couche de stockage 110 vers la couche de référence 120), le problème de chemins dérivés parasites (électrique en lecture et écriture mais également thermique en écriture dans le cas du procédé TAS) via les cellules adjacentes bien connu de l'homme de l'art est complètement éliminé. En plus d'assurer une sélectivité accrue, ceci autorise également une économie conséquente en terme de densité de courant utilisée puisque les pertes sont fortement réduites. La Figure 14 illustre le cas de cellules mémoires 100 à aimantation perpendiculaire. Sur cette Figure 14, les flèches F symbolisent le sens du courant dans les lignes de bit 106 ou les lignes de mot 108. Sur la Figure 14, on a représenté à titre d'exemple simplifié trois lignes de bit 106 dénommées ligne B1, ligne B2, ligne B3 et trois lignes de mot 108 dénommées ligne W1, ligne W2, ligne W3. Les lignes fléchées 206, 208 symbolisent le sens du champ magnétique créé par le courant dans les lignes de bit 106 et les lignes de mot 108 respectivement. La flèche 201 symbolise le champ magnétique résultant au niveau de la cellule adressée. L'opération d'écriture peut se faire par application d'un champ magnétique local au niveau de la couche de stockage. A titre d'exemple, si la cellule 100 à adresser est située à l'intersection de la ligne B2 et de la ligne W2, les deux lignes conductrices B1 et B3 situées de part et d'autre de la jonction à adresser sont alimentées par des courants de sens opposés pour créer deux champs magnétiques perpendiculaires au plan du réseau de cellules. La même opération peut être effectuée sur les lignes conductrices W1 et W3 de telle sorte que les quatre champs magnétiques soient dirigés dans le même sens au niveau de la couche de stockage et perpendiculairement à elle. La Figure 15 schématise par les flèches F le sens de l'application des courants dans les lignes conductrices B1, B3, W1 et W3 afin d'appliquer un champ magnétique 201 perpendiculaire et dirigé "vers le haut" (le passage du courant dans le sens opposé conduit à la création d'un champ magnétique dirigé "vers le bas"). Chaque champ pris séparément est inférieur au champ de retournement de la couche de stockage ce qui empêche le retournement intempestif des jonctions tunnel magnétiques adjacentes. De plus, chaque champ individuel étant quatre fois inférieur au champ total, le courant "i" dans chaque ligne nécessaire à sa création est divisé par quatre par rapport au courant "I" qui aurait été nécessaire si on n'avait utilisé qu'une seule ligne. En terme de puissance consommée, Ptotale=4*Ri2 = 4* R(I/4)2 = RI2/4, le gain est donc d'un facteur quatre (R représente la résistance électrique d'une ligne conductrice). Dans le cas de cellules mémoires à aimantation planaire, l'opération d'écriture peut se faire comme illustré sur la Figure 15, par application d'un champ magnétique local, symbolisé par une flèche 202, au niveau de la couche de stockage. Les cellules mémoires de la Figure 15 peuvent être agencées sur le plan géométrique de la même façon que les cellules mémoires de la Figure 14. Toutefois, par mesure de simplification, on n'a représenté sur la Figure 15 qu'une seule cellule 100 placée aux intersections d'une ligne de bit B2 et d'une ligne de mot W2. Compte tenu du fait que l'aimantation à retourner se situe dans le plan des couches, le passage du courant responsable de la création d'un champ magnétique local se fait le long des lignes B2 ou W2. Sur la Figure 15, on a symbolisé par une ligne en pointillés 203 le courant 2 parcourant la ligne W2. La Figure 16 représente, toujours dans le cas de cellules mémoires à aimantation planaire, un autre exemple d'opération d'écriture. Dans le cas de la Figure 16, l'opération d'écriture s'effectue ainsi par injection de courant entraînant un mouvement de précession de l'aimantation de la couche de stockage. Pour utiliser ce procédé décrit dans le document de brevet US2002/0105823 Al, il est nécessaire d'insérer un dispositif magnétique 140 assurant le rôle de polariseur à l'aimantation perpendiculaire à celle de la couche de stockage 110 pour les électrons. La direction d'aimantation de ce polariseur 140 peut être soit perpendiculaire au plan de la couche mince constituée par ce polariseur, soit planaire et, dans ce cas, avec une direction d'aimantation perpendiculaire (ou présentant un angle proche de la perpendiculaire) avec l'aimantation de la couche de stockage. Ce polariseur 140 est placé entre la ligne de cuivre supérieure et la couche de stockage comme cela est indiqué dans le document de brevet US2002/0105823 Al. De plus, il est nécessaire d'insérer une couche séparatrice 150 entre le polariseur 140 et la couche de stockage 100. Cette couche séparatrice 150 peut être constituée soit par un métal (ou plusieurs métaux) non magnétique, soit d'une couche isolante. Le courant I traverse la cellule mémoire de la ligne W2 vers la ligne B2 (ligne en pointillés 204) qui correspond à des électrons injectés du polariseur 140 perpendiculaire vers la couche de stockage 110. Cette configuration est donc bien compatible avec les cellules mémoires selon la présente invention. Il est naturellement également possible de combiner entre eux les modes de réalisation des Figures 15 et 16. On décrira maintenant en référence aux Figures 17 à 20 des exemples d'application des dispositifs magnétiques 100 selon l'invention à des mémoires bidimensionnelles ou tridimensionnelles qui, grâce à l'invention, offrent des densités surfaciques de cellules mémoires améliorées. La Figure 17 montre une vue en coupe d'une architecture bidimensionnelle d'une mémoire qui comprend N*N éléments mémoires 100 réalisés conformément à l'invention, N étant un nombre entier. Une ligne de bit 106 dessert ainsi N éléments mémoire 100. Chaque ligne de mot 108 assure également la connexion de N éléments mémoire 100. La Figure 18 montre une vue schématique en perspective montrant une telle architecture bidimensionnelle, avec, à titre d'illustration, et de façon simplifiée, un nombre N réduit à trois pour les lignes de bit B1, B2, B3 et pour les lignes de mot W1, W2, W3. Pour lire l'information enregistrée sur un élément mémoire, on applique une différence de potentiel entre une ligne de bit et une ligne de mot dont l'intersection correspond à l'élément mémoire à lire. Ainsi, sur l'exemple de la Figure 18, on applique une différence de potentiel entre les lignes B2 et W2 et la mesure du courant de lecture It déterminera la valeur de l'information stockée ("0" ou "1"). L'écriture de l'information sur un point mémoire dépend de l'orientation relative des aimantations dans les couches ferromagnétiques utilisées comme couche de référence ou comme couche de stockage. Dans le cas d'une aimantation planaire, la méthode classique bien connue de l'homme de l'art et rappelée en relation avec les Figures 2 à 5 pourra être utilisée. Dans le cas d'une aimantation perpendiculaire, on utilisera une combinaison d'impulsions de courant Ic traversant les lignes de mot et de bit adjacentes à celles connectant la cellule mémoire (lignes B1, B3, W1 et W3 sur la Figure 18. Le champ 201 créé par les impulsions de courant dans chacune des lignes est inférieur au champ coercitif de la couche de stockage. En revanche, la somme des quatre champs lui est supérieure. L'utilisation de quatre lignes permet de prévenir l'écriture involontaire d'une information dans une autre cellule mémoire. La présente invention est compatible avec les méthodes classiques de lecture de l'information des MRAM. L'asymétrie de conduction électrique étant associée à la barrière tunnel au sein de la cellule mémoire, l'invention permet de s'affranchir de la mise en oeuvre d'un transistor ou d'un autre élément assurant la sélectivité recherchée en écriture et lecture placé en série avec la cellule mémoire (ou un groupe de cellules mémoires). L'invention permet donc une mise en oeuvre avantageuse de ces méthodes classiques en permettant d'atteindre des densités de stockage plus élevées. Comme indiqué plus haut, cette organisation de la mémoire et la mise en oeuvre de l'invention sont aussi compatibles avec l'écriture thermiquement assistée ou par injection de courant polarisé en spin dans la couche de stockage. L'invention permet une mise en oeuvre avantageuse de ces méthodes en permettant d'atteindre des densités de stockage plus élevées. La Figure 19 décrit un exemple d'application de l'invention à une architecture tridimensionnelle, dans laquelle les lignes de mot 108 et les lignes de bit 106 sont utilisées par deux couches de mémoire, permettant un gain de place et une facilité d'intégration. Ainsi, l'architecture tridimensionnelle de la Figure 19 comprend 35 un ensemble de P couches superposées de N*N cellules mémoires 100 reliées chacune à une ligne de bit 106 et à une ligne de mot 108, où P et N sont des nombres entiers. Chaque ligne de bit 106 et chaque ligne de mot 108 desservant des cellules mémoires 100 autres que les cellules mémoires des couches externes est associée à des cellules mémoires 100 appartenant à deux couches adjacentes différentes P;, P;+1. La Figure 20 décrit une architecture tridimensionnelle qui s'obtient par empilement d'architectures bidimensionnelles avec insertion d'une couche séparatrice isolante 160. Dans ce cas, les lignes de mot et/ou les lignes de bit ne sont plus communes entre les différents plans de cellules mémoires de la mémoire tridimensionnelle. De façon plus particulière, l'architecture tridimensionnelle de la Figure 20 comprend un empilement de P couches superposées de N*N cellules mémoires 100 et des cellules mémoires 100 de chaque couche P;, P;+1 sont réparties selon une architecture bidimensionnelle, P et N étant des nombres entiers. Chaque ligne de bit 106 dessert N cellules mémoires 100 et chaque ligne de mot 108 dessert N cellules mémoires 100 au sein d'une couche à architecture bidimensionnelle. Une couche séparatrice isolante 160 est interposée entre deux couches successives P;, P;+1 à architecture bidimensionnelle de façon périodique dans l'empilement des P couches superposées. Cette voie permet une simplification de la technologie de réalisation sans perte de densité, elle offre la possibilité de replanariser avant la croissance de la couche mémoire (n+1) après la réalisation de la couche mémoire (n) et de la couche séparatrice isolante. Dans une variante de l'invention, la couche séparatrice isolante pourra être insérée périodiquement dans la structure, mais pas entre chaque couche de mémoire (par exemple tous les j plans, j étant un nombre entier). Cette variante de l'invention a pour objet de corriger des défauts de croissance qui peuvent apparaître lors de l'empilement successif de plus de j couches de mémoires, ou de séparer la mémoire en éléments de j plans, par exemple pour faciliter les connexions électriques latérales des couches de mémoires. Suivant l'orientation de l'aimantation dans les couches de 35 stockage, on utilisera les modes d'écriture de l'information décrits dans le cas de l'architecture bidimensionnelle. Cette organisation de la mémoire est aussi compatible avec l'écriture TAS (thermiquement assistée) ou CIMS ("Current Induced Magnetic Switching", c'est-à-dire par injection d'un courant polarisé en spin)
Le dispositif magnétique comprend une jonction tunnel magnétorésistive (100) qui comporte : une couche magnétique de référence (120) ayant une aimantation de direction fixe, une couche magnétique de stockage (110) ayant une aimantation de direction variable, et une couche intermédiaire (130) servant de barrière tunnel qui est essentiellement semiconductrice ou électriquement isolante et qui sépare la couche magnétique de référence (120) de la couche magnétique de stockage (110). Le profil de potentiel de la couche intermédiaire (130) est asymétrique selon l'épaisseur de cette couche (130) de manière à produire une réponse en courant asymétrique en fonction de la tension appliquée. Le dispositif est applicable aux mémoires magnétiques à accès aléatoire.
1. Dispositif magnétique comprenant une jonction tunnel magnétorésistive (100) qui comporte : - une couche magnétique de référence (120) ayant une aimantation de direction fixe, - une couche magnétique de stockage (110) ayant une aimantation de direction variable, et - une couche intermédiaire (130) servant de barrière tunnel qui est essentiellement semiconductrice ou électriquement isolante et qui sépare la couche magnétique de référence (120) de la couche magnétique de stockage (110), ce dispositif étant caractérisé en ce que le profil de potentiel de la couche intermédiaire (130) est asymétrique selon l'épaisseur de cette couche (130) de manière à produire une réponse en courant asymétrique en fonction de la tension appliquée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (130) servant de barrière tunnel comprend dans son épaisseur, à une première distance (el) de la couche magnétique de stockage (110) et à une deuxième distance (e2) de la couche magnétique de référence (120), une couche très mince (133, 134) d'un matériau métallique ou semiconducteur autre que celui ou ceux constituant le reste de la couche intermédiaire (131, 132), de manière à créer un puits de potentiel localisé et asymétrique à l'intérieur de la barrière tunnel. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite couche très mince (133) présente une épaisseur d'un à deux plans atomiques. 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite couche très mince (134) présente une épaisseur d'une fraction de plan atomique.30 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la deuxième distance (e2) présente une valeur différente de celle de la première distance (el). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le reste de la couche intermédiaire (131, 132) comprend de part et d'autre de la couche très mince (133, 134) des matériaux isolants ou semiconducteurs différents. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite couche intermédiaire (130) servant de barrière tunnel comprend dans son épaisseur, à une première distance (el) de la couche magnétique de stockage (110) et à une deuxième distance (e2) de la couche magnétique de référence (120), qui présente une valeur différente de celle de la première distance (el), une région dopée (135, 136) qui est dopée par insertion d'un autre matériau que celui constituant le reste de la couche intermédiaire (131, 132), de manière à créer dans la région dopée un puits de potentiel localisé et asymétrique à l'intérieur de la barrière tunnel. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'une des première et deuxième distances (el, e2) est nulle de sorte que la région dopée (136) est en contact avec l'une des deux interfaces externes de ladite couche intermédiaire (130) avec la couche magnétique de référence (120) et la couche magnétique de stockage (210). 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite couche intermédiaire (130) servant de barrière tunnel comprend un empilement d'au moins une première couche (131) en un premier matériau isolant ou semiconducteur et présentant une première épaisseur (el) et d'au moins une deuxième couche (132) en un deuxième matériau isolant ou semiconducteur différent dudit premier matériau et présentant une deuxième épaisseur (e2). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la deuxième épaisseur (e2) présente une valeur différente de la première épaisseur (el). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ladite couche intermédiaire (130) comprend de l'alumine. 12. Dispositif selon la 11 et l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que ladite couche très mince (133, 134) est réalisée en l'un des matériaux constitués par l'aluminium, l'or, l'argent, le silicium, le germanium. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ladite couche intermédiaire comprend de l'oxyde de magnésium. 14. Dispositif selon la 13 et l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que ladite couche très mince (133, 134) est réalisée en l'un des matériaux constitués par le chrome, le ruthénium, le tantale, l'or, l'argent, le silicium, le germanium. 15. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (130) servant de barrière 25 tunnel présente une épaisseur comprise entre 1 et 3 nm. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (130) servant de barrière tunnel présente une épaisseur comprise entre 2 et 3 nm et en ce que la 30 région dopée (136) présente une épaisseur comprise entre 0,5 et 1 nm. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 7, 8 et 16, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (130) est réalisée en alumine ou oxyde de magnésium et en ce que la zone dopée (135, 136) 35 comprend des éléments dopants métalliques ou semiconducteurscomprenant au moins l'un des matériaux constitués par l'aluminium, l'or, l'argent, le chrome, le ruthénium, le tantale, le silicium. 18. Mémoire comprenant une matrice de cellules mémoires adressables par un ensemble de lignes de bit (106) et de lignes de mot (108), cette mémoire étant caractérisée en ce que chaque cellule mémoire comprend un dispositif magnétique (100) selon l'une quelconque des 1 à 17 et en ce que chaque dispositif magnétique (100) est relié à une ligne de bit (106) et à une ligne de mot (108) sans interposition d'aucun élément de commutation supplémentaire. 19. Mémoire selon la 18, caractérisée en ce qu'elle comprend N*N cellules mémoire réparties selon une architecture bidimensionnelle, N étant un nombre entier, chaque ligne de bit (106) desservant N cellules mémoire, et chaque ligne de mot (108) desservant N cellules mémoire. 20. Mémoire selon la 18, caractérisée en ce qu'elle présente une architecture tridimensionnelle comprenant un ensemble de P couches superposées de N*N cellules mémoires (100) reliées chacune à une ligne de bit (106) et à une ligne de mot (108), où P et N sont des nombres entiers, et en ce que chaque ligne de bit (106) et chaque ligne de mot (108) desservant des cellules mémoire (100) autres que les cellules mémoire des couches externes est associée à des cellules mémoire (100) appartenant à deux couches adjacentes différentes (P;, Pi+1). 21. Mémoire selon la 18, caractérisée en ce qu'elle présente une architecture tridimensionnelle comprenant un empilement de P couches superposées de N*N cellules mémoire (100), des cellules mémoire (100) de chaque couche (P;, P;+1) étant réparties selon une architecture bidimensionnelle, P et N étant des nombres entiers, chaque ligne de bit (106) desservant N cellules mémoire (100) et chaque ligne de mot (108) desservant N cellules mémoire (100) au sein d'une couche à architecture bidimensionnelle et en ce qu'une couche séparatrice isolante (160) est interposée entre deux couches successives (P;, P1+1) àarchitecture bidimensionnelle de façon périodique dans l'empilement des P couches superposées.
H,G
H01,G11
H01L,G11C,H01F
H01L 43,G11C 11,H01F 10,H01L 27
H01L 43/08,G11C 11/15,H01F 10/26,H01L 27/112
FR2890437
A1
PROCEDE DE DETERMINATION D'ANGLE DE CARROSSAGE D'UN VEHICULE
20,070,309
La présente invention concerne, de façon générale, le domaine de la régulation d'angle de carrossage d'un véhicule durant le roulage du véhicule et plus particulièrement la détermination de cet angle. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé de détermination d'un angle de carrossage d'un véhicule automobile équipé d'un moyen de régulation d'angle de carrossage, le procédé comprenant des opérations de mesure de l'angle de braquage moyen de roues avant du véhicule et de la vitesse longitudinale du véhicule, une opération d'estimation de l'accélération de lacet du véhicule et une opération de calcul de l'angle de carrossage à appliquer à des roues arrière du véhicule. Certains véhicules sont équipés de moyens de régulation de l'angle de carrossage des roues arrière, cet angle variant en fonction de conditions de roulage du véhicule comme la vitesse du véhicule, sa vitesse de lacet ou la vitesse de déplacement transversal. Un tel système est par exemple présenté dans le document brevet GB2352696 qui permet d'améliorer la stabilité du véhicule en variant l'angle de carrossage des roues arrière. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un autre procédé de détermination de l'angle de carrossage permettant d'améliorer le confort à l'intérieur du véhicule. A cette fin, le procédé de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule défini précédemment, est essentiellement caractérisé en ce que l'angle de carrossage à appliquer aux roues arrière du véhicule est calculé en fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule, de l'accélération de lacet du véhicule estimée, et d'un paramètre représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule et l'accélération transversale du véhicule mesurée en son centre de gravité, la valeur dudit paramètre étant obtenue selon une règle prédéfinie en fonction de valeurs de vitesse du véhicule mesurée de telle manière que la valeur de l'angle de carrossage ainsi calculée limite le déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule et l'accélération transversale du véhicule. Grâce au procédé de l'invention, on calcule l'angle de carrossage devant être appliqué aux roues arrière en tenant compte d'un paramètre représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule et l'accélération transversale du véhicule, ce paramètre étant choisi pour minimiser ce déphasage. Ainsi grâce à l'invention, on minimise le déphasage entre vitesse de lacet et accélération transversale en modifiant l'angle de carrossage des roues arrière selon la valeur d'angle calculée. L'angle de carrossage calculé par le procédé de l'invention est donc choisi comme valeur cible par le dispositif d'actionnement permettant le contrôle de l'angle de carrossage ce qui permet d'augmenter le confort de conduite du véhicule en minimisant le déphasage entre accélération transversale et vitesse de lacet. On peut par exemple faire en sorte que pour le calcul de l'angle de carrossage à appliquer, le paramètre représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule et l'accélération transversale du véhicule soit croissant avec le déphasage et que ce paramètre soit multiplicatif de l'accélération de lacet du véhicule estimée dans le calcul d'angle de carrossage. On peut également faire en sorte que le paramètre représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule et l'accélération transversale du véhicule soit choisi pour être inférieur à 0 et supérieur à un seuil limite. Le choix du paramètre négatif permet de réduire le déphasage entre accélération transversale et vitesse de lacet du véhicule. La limitation à une valeur seuil permet de quantifier l'impact maximum de ce paramètre sur la détermination de l'angle de carrossage. Il est en effet nécessaire de limiter l'impact de ce paramètre sans quoi il y aurait un risque d'avoir une variation trop rapide et avec une trop grande amplitude de l'angle de carrossage, ce qui génèrerait des phénomènes oscillatoires préjudiciables à la tenue de route du véhicule et au confort. On peut également faire en sorte que le seuil / - Iz1+K, DDr limite soit égal ou supérieur à 0.6 fi où Iz est /Dr l'inertie du véhicule autour d'un axe vertical passant par le centre de gravité G du véhicule, 1 est la distance séparant des trains avant et arrière du véhicule, Dr est la rigidité de dérive arrière du véhicule et Df est la rigidité de dérive avant du véhicule et K1 est un paramètre qui est fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule et de la vitesse du véhicule. Pour déterminer le paramètre Kl qui est fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule a f et de la vitesse du véhicule V, on peut utiliser des valeurs cartographiées (IG, MG) issues d'une base de données cartographiées, ces valeurs étant choisies en fonction de la vitesse du véhicule. On peut également faire en sorte que l'accélération de lacet soit obtenue par mesure à l'aide de capteurs. On peut également faire en sorte que les capteurs permettant d'obtenir l'accélération de lacet soient des accéléromètres disposés à distance l'un de l'autre sur le véhicule. Ce mode de réalisation permet d'obtenir une valeur de l'accélération de lacet sans avoir à forcément passer par une estimation par des signaux indiquant les vitesses de rotation des roues du véhicule. On peut également faire en sorte que la vitesse de 20 lacet du véhicule soit obtenue en intégrant l'accélération de lacet du véhicule. On peut également faire en sorte que l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule soit obtenu à l'aide d'une mesure d'un l'angle de rotation de volant de véhicule et à partir d'une règle de correspondance prédéterminée entre l'angle de rotation de volant mesuré et l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule. On peut également faire en sorte que le procédé soit mis en oeuvre uniquement lorsqu'une commande de déclenchement du procédé est générée, cette commande de mise en oeuvre étant générée lorsque la vitesse du véhicule est comprise dans une plage de vitesse prédéterminée et/ou lorsque l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule est compris dans une plage d'angle de braquage prédéterminée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente une vue de dessus 10 schématisée d'un véhicule; la figure 2 représente un mode de réalisation général de la stratégie permettant la mise en oeuvre du procédé de l'invention; la figure 3 représente un mode de réalisation 15 détaillé de la stratégie permettant la mise en oeuvre du procédé de l'invention; la figure 4 représente l'évolution dans le temps de la vitesse de lacet et de l'accélération tangentielle d'un véhicule sur lequel est mis en oeuvre le procédé de l'invention; la figure 5 représente des courbes de valeurs d'écart de phase maximum (en degrés) en fonction de la fréquence d'excitation du mouvement de lacet du véhicule et en fonction de la valeur de paramètre K2 choisie. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un procédé de détermination de l'angle de carrossage à appliquer sur un véhicule dont les roues arrière ont un angle de carrossage variable contrôlable par des actuateurs. Les notations suivantes sont utilisées pour décrire la présente invention: M (Kg) : masse totale du véhicule; Iz (N*m) : inertie du véhicule autour d'un axe vertical passant par le centre de gravité G du véhicule; lf (m) : distance du centre de gravité G à l'essieu avant; lr (m) : distance du centre de gravité G à l'essieu arrière; 1 (m) : distance séparant des trains avant et arrière du véhicule (empattement du véhicule) 1 = lf + lr; Dr (N/rad) : rigidité de dérive arrière du véhicule; 10 Df (N/rad) : rigidité de dérive avant du véhicule; Cf (N/rad) : rigidité de carrossage avant; Cr (N/rad) : rigidité de carrossage arrière; yr (rad) angle de carrossage des roues arrière du véhicule; af (Rad) . angle de braquage moyen de roues avant du véhicule (moyenne des angles d'orientation de chaque roue avant du véhicule par rapport à un axe longitudinal du véhicule; V (m/s) : vitesse longitudinale du véhicule; tyr (rad/s) : vitesse de lacet du véhicule; c/ (rad/s2) : accélération de lacet du véhicule; y, (m/s2) : accélération transversale du véhicule mesurée en son centre de gravité G et selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule; w (rad) : angle que fait le vecteur vitesse du véhicule avec l'axe longitudinal du véhicule. : angle que fait le vecteur vitesse du train arrière du véhicule avec l'axe longitudinal du véhicule. wf: angle que fait le vecteur vitesse du train avant du 30 véhicule avec l'axe longitudinal du véhicule. V, (m/s) : vitesse transversale du véhicule égale à la projetée du vecteur vitesse du véhicule sur un axe transversal Y du véhicule perpendiculaire à l'axe longitudinal X du véhicule. K2: paramètre représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule r et l'accélération transversale du véhicule mesurée en son centre de gravité Y, K2min: seuil limite inférieur du paramètre K2; K1: paramètre fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule af et de la vitesse du véhicule V; IG: valeur cartographiée nommée Gain Initial; MG: valeur cartographiée nommée Gain Moyen (A une vitesse V donnée correspond une seule valeur cartographiée de IG et une seule valeur cartographiée de MG, ces valeurs cartographiées permettant de définir les paramètres K1 et K2) ; MX: valeur maximale pouvant être prise par l'angle de 20 carrossage des roues arrière; av (rad) : angle de rotation de volant; DEM: démultiplication de l'angle de braquage volant vers angle de braquage de roues; Ff (N) : Effort latéral appliqué sur le train avant par le sol, projeté sur un axe Y perpendiculaire à l'axe longitudinal X; F, (N) : Effort latéral appliqué sur le train arrière du véhicule par le sol, projeté sur l'axe Y. La figure 1 montre un véhicule à quatre roues (deux 30 roues directionnelles avant et deux roues non directionnelles arrière). Les roues arrière du véhicule ont un angle de carrossage variable et contrôlable par des actionneurs bien connus de l'homme du métier. Les angles de carrossage des deux roues arrière sont symétriques entre eux selon un plan vertical comprenant l'axe longitudinal X du véhicule. La figure 2 montre les entrées nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention et permettant de déterminer la valeur de l'angle de carrossage devant être appliquée aux roues arrière. Les entrées (bloc 1) nécessaires sont - une action de commande action cde ordonnant la mise en oeuvre du procédé ; - une information de vitesse longitudinale V du véhicule; une information de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule af (Rad) . Le bloc 2, recevant ces entrées génère, en utilisant le procédé selon l'invention, une valeur d'angle de carrossage %yr (rad) devant être appliquée aux 20 roues arrière du véhicule. Pour cela, la commande de l'angle de carrossage est déterminée en utilisant la formule yr = Dr (Angle _ static + K2 * fl Equation 1 Avec: "Angle static" =A* aft + B* af 2(IG - MG) * (1 + IG - 2MG) Où A= MY Et B=1-IG Et avec K2= *Reglage lDr Il est à noter que le paramètre Reglage peut être ajusté en fonction de la vitesse du véhicule. Le Gain static est donné par Gain static = 1-(A* a f2 +B) Afin de calculer les valeurs de A et B, on utilise deux paramètres IG (Gain Initial) et MG (Gain Moyen) qui sont mémorisés dans une mémoire embarquée sur le véhicule. A chaque valeur de vitesse V correspondent une valeur de IG et une valeur de MG qui sont utilisées pour calculer A et B. Une fois A et B calculés on obtient alors une valeur dite Angle static et la valeur dite Gain static (Bloc 3 de la figure 3). Pour calculer l'angle y,. de carrossage, comme indiqué dans l'équation 1, il est également nécessaire de connaître l'accélération de lacet du véhicule. Cette accélération de lacet qi peut soit être calculée, soit être mesurée à l'aide de capteurs ou les deux. Pour calculer l'accélération de lacet on met en oeuvre le bloc 1 de calcul de la figure 3 qui a pour entrées l'angle de braquage des roues af généralement mesuré par un capteur (par exemple capteur d'angle volant associé à un calcul de démultiplication), la vitesse V du véhicule et l'angle de carrossage y,. mesuré. Dans ce bloc et afin de calculer l'accélération de lacet t22, on réalise une simulation du modèle dynamique véhicule en utilisant le modèle 2 roues sans ballant dont les équations bien connues de l'homme de métier sont: Iz 1 + (1 GainStatic) Dr Df My, =Ff+F, Iztji=Fflf Flr V(af +coi) =Vw+tjrl,. Vw, = Vw - c jfl, y, = V (çt + w) Ff =-Dfwf F, _ -Dra) + Cr y, Grâce aux calculs et équations mentionnées ci-dessus on peut calculer la valeur de l'angle de 10 carrossage selon l'équation 1 rappelée ci-dessous y = Dr (Angle _ static + K2 * (i) Equation 1 Cette équation peut être réécrite de la façon suivante: y,. = @ (K, a. K2 *tji) Equation 2 Où le terme K1 = 1- Gain Static . Selon cette équation, dans un virage établi, le terme K2 est nul car la vitesse de lacet est constante, donc l'influence de l'accélération de lacet pour le calcul de l'angle de carrossage sera nulle. Dans ce cas, seul K1 aura une influence importante pour le calcul de l'angle de carrossage y,. A contrario, dans un virage non établi, la vitesse de lacet varie ainsi que l'accélération de lacet, K2 aura alors une influence pour le calcul de l'angle de carrossage yr au même titre que K1. Pour régler le Gain Static on utilise la fonction de transfert: N = D' af - D *y.) avec D = (MVIz)s 2 + ((D,. + D f)Iz + M (D,.1,.2 + D fl. 2))s + (D,D. V + MV (D,l, D fh. )) N, = Df. (ID, + MVl fs) N2 = Cr (lD f + MVI,$) Si l'on veut obtenir un gain statique entre r et 5 a,. égal à la valeur désirée de Gain static , il suffit d'avoir: yr = Dr K, *a. avec K1 = 1 - Gain static. Cr En mode transitoire, c'est-à-dire lorsque l'on est en virage non établi, K2 devient déterminant pour le calcul de l'angle de carrossage selon la formule: Yr=r(KI af+K2*iV) On peut alors écrire une fonction de transfert de la vitesse de lacet r en fonction de l'accélération latérale y,, cette fonction étant de la forme: yi= 1 y, avec ND,' qui exprime le déphasage entre la vitesse de lacet y/ et l'accélération latérale y,. Dans cette formule: D'=(Iz(1+K, Df)+K2lD,)s2 +lD,(lr +V lf)s+lD,(1-K,) Dr ID, (1 K,)+M(lf K, D' lr)s r Les notations s et s2 sont des transformées de Laplace. La phase de D' est une fonction croissante de K2r tandis que la phase de N est indépendante de K2. Un réglage de K2 négatif va donc permettre de réduire le 25 déphasage entre l'accélération latérale et la vitesse de lacet, ainsi que le montrent les diagrammes de Bode pour différentes valeurs de K2 (Cf figure 5). Pour des raisons de stabilité et afin d'éviter des dépassements unitaires sur l'accélération latérale on fera en sorte que K2 soit toujours négatif et supérieur à K2min avec. ( D' -Iz 1+KI K2min = 0.6 D f lD,. Grâce à cette dernière condition on évite d'avoir des phénomènes d'alternances de signe de l'accélération transversale générés lors du contrôle de l'angle de carrossage. A titre d'illustration la figure 4 montre l'évolution dans le temps de la courbe d'accélération transversale mesurée en G et de la courbe de lacet durant un virage. On s'aperçoit que durant un virage non encore établi, un écart se creuse progressivement entre la courbe d'accélération transversale et la courbe de lacet. L'objet de la présente invention est de réduire cet écart qui atteint son maximum à l'endroit noté sur la courbe par déphasage Max . Pour cela on adapte le paramètre K2 qui permet de faire varier l'accélération transversale. Toutefois, on s'aperçoit que l'amortissement de la courbe d'accélération transversale y, avec K2 crée un phénomène d'oscillation amorti. Plus la valeur de K2 sera importante en valeur absolue et plus ce phénomène parasite qui se traduit par une sensation de ballottage latéral à l'intérieur du véhicule, sera important. Pour cette raison, on minimise K2 par K2min
Procédé de détermination d'un angle de carrossage (gammar) d'un véhicule automobile équipé d'un moyen de régulation d'angle de carrossage (gammar), le procédé comprenant des opérations de mesure de l'angle de braquage moyen de roues avant du véhicule (alphaf) et de la vitesse longitudinale du véhicule (V), une opération d'estimation de l'accélération de lacet du véhicule (psi) et une opération de calcul de l'angle de carrossage (gammar) à appliquer à des roues arrière du véhicule.L'angle de carrossage à appliquer aux roues arrière du véhicule est calculé en fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule (alphaf), de l'accélération de lacet du véhicule (psi) estimée, et d'un paramètre (K2) représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule (psi) et l'accélération transversale du véhicule de façon à minimiser ce déphasage.
1) Procédé de détermination d'un angle de carrossage (yr) d'un véhicule automobile équipé d'un moyen de régulation d'angle de carrossage (yr), le procédé comprenant des opérations de mesure de l'angle de braquage moyen de roues avant du véhicule (caf) et de la vitesse longitudinale du véhicule (V), une opération d'estimation de l'accélération de lacet du véhicule (çU) et une opération de calcul de l'angle de carrossage ( yr) à appliquer à des roues arrière du véhicule, caractérisé en ce que l'angle de carrossage à appliquer aux roues arrière du véhicule est calculé en fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule (ad, de l'accélération de lacet du véhicule ((il) estimée, et d'un paramètre (K2) représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule (jr) et l'accélération transversale du véhicule mesurée en son centre de gravité (y,), la valeur dudit paramètre (K2) étant obtenue selon une règle prédéfinie en fonction de valeurs de vitesse du véhicule (V) mesurée de telle manière que la valeur de l'angle de carrossage (yr) ainsi calculée limite le déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule et l'accélération transversale du véhicule. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour le calcul de l'angle de carrossage à appliquer (yr), le paramètre (K2) représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule (r) et l'accélération transversale du véhicule (y,) étant croissant avec le déphasage et en ce que ce paramètre est multiplicatif de l'accélération de lacet du véhicule (tji) estimée. 3) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le paramètre (K2) représentatif du déphasage entre la vitesse de lacet du véhicule () et l'accélération transversale du véhicule (y,) est choisi pour être inférieur à 0 et supérieur à un seuil limite (K2min). 4) Procédé selon la 3, caractérisé 10 en ce que le seuil limite (K2min) est égal ou supérieur à D -Iz1+K, r D 0.6 lD f) où Iz est l'inertie du véhicule autour r d'un axe vertical passant par le centre de gravité G du véhicule, 1 est la distance séparant des trains avant et arrière du véhicule, Dr est la rigidité de dérive arrière du véhicule et Df est la rigidité de dérive avant du véhicule et K1 est un paramètre qui est fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule (af) et de la vitesse du véhicule (V). 5) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que pour déterminer le paramètre K1 qui est fonction de l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule (af) et de la vitesse du véhicule (V), on utilise des valeurs cartographiées (IG, MG) issues d'une base de données cartographiées et choisies en fonction de la vitesse (V) du véhicule. 6) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'accélération de lacet est obtenue par mesure à l'aide de capteurs. 7) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les capteurs permettant d'obtenir l'accélération de lacet sont des accéléromètres disposés à distance l'un de l'autre sur le véhicule. 8) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la vitesse de lacet du véhicule (y) est obtenue en intégrant l'accélération de lacet du véhicule (t). 9) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule (af) est obtenu à l'aide d'une mesure d'un l'angle de rotation de volant de véhicule et à partir d'une règle de correspondance prédéterminée entre l'angle de rotation de volant mesuré et l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule (af). 10) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est mis en ouvre uniquement lorsqu'une commande de déclenchement (Action cde) du procédé est générée, cette commande de mise en ouvre étant générée lorsque la vitesse (V) du véhicule est comprise dans une plage de vitesse prédéterminée et/ou lorsque l'angle de braquage moyen des roues avant du véhicule (af) est compris dans une plage d'angle de braquage prédéterminée.
G,B
G01,B62
G01B,B62D
G01B 7,B62D 17
G01B 7/315,B62D 17/00
FR2898430
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UNE STRUCTURE COMPRENANT AU MOINS UNE COUCHE MINCE EN MATERIAU AMORPHE OBTENUE PAR EPITAXIE SUR UN SUBSTRAT SUPPORT ET STRUCTURE OBTENUE SUIVANT LEDIT PROCEDE
20,070,914
La présente invention concerne un procédé de réalisation d'une structure comprenant au moins une couche mince en matériau amorphe obtenue par épitaxie à phase solide dite SPE selon l'acronyme anglo-saxon Solid Phase Epitaxy sur un substrat support. L'invention concerne également une structure obtenue par un tel procédé. Une application non limitative de l'invention concerne la réalisation d'un substrat semiconducteur dont la couche supérieure est dopée par exemple pour la formation de composants CMOS, selon l'acronyme de l'expression anglo-saxonne Complementary Metal Oxyde Semi Conductor , tels que des transistors par exemple. On précise à cet égard que dans le domaine de la microélectronique, on peut chercher à diminuer la résistance électrique des couches d'un substrat destiné à la réalisation de composants électroniques. Cette diminution de la résistance peut être obtenue notamment en augmentant la concentration des porteurs. Cet accroissement de la concentration des porteurs, dont les principales étapes sont schématiquement représentées sur la figure 1, est obtenu de manière classique en dopant le substrat 1, représenté sur la figure la et généralement réalisé en silicium, par implantation d'une espèce dopante 2, en référence à la figure 1 b. L'implantation peut typiquement être réalisée avec des espèces de dopage telles que le Phosphore ou le Bore par exemple. Le substrat obtenu selon un tel procédé connu, en référence à la figure 1c, comprend ainsi une zone supérieure dopée 3 et une zone inférieure cristalline 4. Toutefois, l'espèce dopante présente une solubilité limite qui correspond à la concentration maximale des porteurs pouvant être produits dans le substrat support. II serait ainsi avantageux de pouvoir doper le substrat au-delà des limites de solubilité classiques de l'ordre de 1e20 at/cm3 A cet effet, il est également connu de mettre en oeuvre une épitaxie à phase solide dite SPE dont les principales étapes sont schématiquement 5 illustrées sur la figure 2. L'épitaxie à phase solide est illustrée sur la figure 2 pour le traitement d'un substrat support 10 qui est typiquement en silicium. Lors d'une première étape (figure 2b), on implante des espèces atomiques 11, telles que du silicium, depuis la face supérieure du substrat 10 support pour créer une couche amorphe 12 supérieure dans le substrat support 10, telle que représenté sur la figure 2c. Ainsi, après implantation des espèces atomiques, le substrat comporte une couche inférieure cristalline 13 et une couche supérieure amorphe 12. On notera que cette implantation d'espèces 11 génère également, 15 immédiatement sous la couche amorphe 12, une région 15 qui contient quelques espèces atomiques (telles que du silicium) en positions interstitielles sans pour autant que la structure de cette région 15 puisse être qualifiée d' amorphe . Dans une seconde étape optionnelle, en référence aux figures 2d et 2e, 20 une espèce dopante 14 telle que du Phosphore ou du Bore est implantée dans la couche amorphe 12. Puis, en référence à la figure 2f, après l'étape optionnelle précédente d'implantation d'une espèce dopante, on effectue un recuit de recristallisation à basse température, l'espèce dopante 14 implantée dans la couche amorphe 12 25 étant ensuite activée de telle manière que l'espèce dopante 14 se mette en position substitutionnelle dans la couche 12 dans une forte proportion. On entend par recuit de recristallisation à basse température un traitement thermique à une température comprise entre 550 C et 650 C qui permet à la couche amorphe 12 de se recristalliser à partir de la couche 30 cristalline 13 du substrat 10, cette couche 13 jouant un rôle de couche germe. Une telle technique permet ainsi d'activer les dopants au-delà de leur solubilité limite dans le substrat support 10. On notera que, dans le cas du silicium, la solubilité limite de la plupart des dopants usuels varie entre 1e18 et 1.5e20 at/cm3 pour des températures allant de 800 C à 1150 C. Cette augmentation de la solubilité des dopants permet d'accroître la concentration des porteurs dans le substrat support 10, ceci entraînant une baisse des résistances source/drain des composants électroniques réalisés sur le substrat et, par conséquent, une faible consommation desdits composants. Toutefois, cette technique est également associée à un inconvénient. On génère, en effet, à l'issue du recuit de recristallisation des défauts de type EOR, selon l'acronyme de l'expression anglaise End Of Range , dans la région 15 située immédiatement sous la couche 12 recristallisée. Ces défauts EOR ont pour origine des défauts cristallins apparaissant lors de l'étape d'amorphisation et qui évoluent lors de l'étape de recristallisation. Ces défauts EOR dégradent considérablement les performances électriques, et plus particulièrement la mobilité des porteurs du substrat 10 de sorte que ces substrats sont impropres pour la réalisation de composants électroniques. Ainsi, les procédés de type SPE, s'ils permettent effectivement d'augmenter la solubilité limite de dopants dans un substrat, sont associés à certaines limitations. Le but de l'invention est de permettre de s'affranchir de ces limitations. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé un procédé de réalisation d'une structure comprenant au moins une couche mince sur un substrat support, remarquable en ce qu'il comporte au moins les étapes de : - formation à partir dudit substrat support d'une structure dite 25 intermédiaire comprenant : o une couche amorphe, o une première couche cristalline contenant des défauts ponctuels et située immédiatement sous ladite couche amorphe, 30 o une seconde couche cristalline située dans la partie inférieure de la structure intermédiaire, collage d'un substrat receveur sur la face supérieure de ladite structure intermédiaire, retrait de la couche de la structure intermédiaire dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés de manière à ce que ladite couche amorphe forme la couche supérieure de la structure intermédiaire. La structure obtenue suivant le procédé conforme à l'invention permet un dopage du substrat au-delà de la solubilité limite des dopants. De plus, le substrat susceptible d'être dopé ne comporte pas de défauts ponctuels. La couche amorphe est formée soit en surface de la structure intermédiaire, soit sur la structure intermédiaire par le dépôt d'une couche cristalline épitaxiée puis l'amorphisation totale ou partielle de ladite couche ou bien encore par dépôt d'une couche amorphe, par exemple. Alternativement, la couche amorphe peut être réalisée dans la structure intermédiaire de telle manière qu'elle forme la couche supérieure dite couche amorphe superficielle de la structure intermédiaire. Selon une autre alternative, la couche amorphe est réalisée dans la structure intermédiaire de telle manière qu'elle forme une couche enterrée dite couche amorphe enterrée située immédiatement en dessous d'une troisième couche cristalline située dans la partie supérieure de la structure intermédiaire. De préférence, la couche amorphe est obtenue par implantation d'espèces dans ledit substrat support. Préalablement à l'étape de collage du substrat receveur, il comporte une étape de dopage de la couche amorphe par implantation d'espèces au travers de la face supérieure de ladite structure intermédiaire. Après les étapes de formation de la couche amorphe et de retrait de la couche de la structure intermédiaire dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés et préalablement à l'étape de collage d'un substrat receveur, il comporte une étape de dopage de la couche amorphe par implantation d'espèces. Les dopants implantés dans la couche amorphe sont activés par application d'un traitement thermique qui recristallise ladite couche amorphe. Ledit traitement thermique est réalisé entre 550 et 650 C pendant une à deux heures. L'étape de retrait de la couche de la structure intermédiaire dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés est, de préférence, obtenue par la création d'une zone de fragilisation dans la structure intermédiaire puis par l'application de contraintes. L'étape de retrait de la couche de la structure intermédiaire dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés lors de la formation de la couche amorphe est réalisée suivant les étapes de : implantation d'ions ou d'espèces gazeuses au travers de la couche supérieure de la structure intermédiaire de façon à former dans la structure intermédiaire une zone enterrée de fragilisation, fracture dans la zone de fragilisation menant au détachement de la couche supérieure de la structure intermédiaire. Par ailleurs, il est proposé une structure consistant en un substrat comprenant au moins une couche mince en matériau amorphe sur un substrat support, remarquable en ce qu'il est constitué d'un substrat receveur, d'une couche cristalline centrale et d'une couche amorphe, ledit substrat receveur, la couche cristalline et la couche amorphe ne présentant aucun défaut ponctuel de type EOR. Et il est également proposé une structure consistant en un substrat comprenant au moins un substrat receveur et une couche cristalline dopée supérieure qui ne présente aucun défaut ponctuel de type EOR, remarquable en ce que ladite couche cristalline dopée présente une concentration de dopants supérieure ou égale à 1 e20 at/cm3. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, du procédé conforme à l'invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels, outre les figures 1 et 2 qui ont été déjà commentées en référence à l'état de la technique : - la figure 3 est une représentation schématique des principales étapes du procédé de réalisation d'un substrat conforme à l'invention, - la figure 4 est une représentation schématique des principales étapes d'une première variante d'exécution du procédé de réalisation d'un substrat conforme à l'invention, - la figure 5 est une représentation schématique des principales étapes d'une seconde variante d'exécution du procédé de réalisation d'un substrat conforme à l'invention, - la figure 6 est une représentation schématique des principales étapes d'une troisième variante d'exécution du procédé de réalisation d'un substrat conforme à l'invention, - la figure 7 est un diagramme dose/profondeur des systèmes SiGe pour différentes énergies d'implantation, - la figure 8 est un graphique représentant la concentration des espèces implantées en fonction de la profondeur dans le substrat. Nous décrirons un mode de réalisation préféré de l'invention dans lequel plusieurs variantes d'exécution peuvent être envisagées. Variante avec couche amorphe enterrée et retrait des défauts ponctuels avec fraqilisation par implantation En référence à la figure 3, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le procédé comporte une étape d'implantation d'espèces 31 (figure 3b) depuis la face supérieure d'un substrat 32 (figure 3a) pour former une couche amorphe enterrée 33, en référence à la figure 3c. Le substrat 32 présente, par exemple, une forme générale de disque qui s'étend dans une direction horizontale. De plus, dans la suite du texte on entend par la face supérieure, c'est-à-dire le haut, du substrat 32 la face qui reçoit la première implantation d'espèces 31. Le substrat 32 est un matériau semiconducteur tel que du silicium Et les espèces 31 peuvent être par exemple du Si. Pour obtenir une couche 33 enterrée, on contrôle les paramètres de l'implantation pour préserver en surface du substrat 32 une région 34 dont la cristallinité n'est pas modifiée par les espèces implantées 31. Après la formation de la couche amorphe enterrée 33, le substrat support 31 présente une structure dite intermédiaire 32', en référence à la figure 3c, constituée d'une couche supérieure 34 restée cristalline, d'une couche amorphe enterrée 33 située sous la couche supérieure cristalline 34, d'une couche centrale cristalline 35 contenant des défauts ponctuels cristallins située immédiatement sous la couche amorphe enterrée 34 et une couche inférieure cristalline 36. Ces défauts ponctuels sont des Si interstitiels ; ils correspondent aux défauts de la couche 15 des figures 2c à 2e et ils sont à l'origine des défauts ponctuels de type EOR. Optionnellement , en référence à la figure 3d, des espèces dopantes 37 telles que du Bore et/ou du Phosphore sont implantées localement ou en pleine plaque dans la couche amorphe 33 au travers de la face supérieure de la structure intermédiaire 32'. On implante ensuite des ions et/ou des espèces gazeuses 38 au travers de la face supérieure du substrat de façon à former dans le substrat une zone enterrée fragilisée 39, représentée en traits pointillés sur la figure 3e, conformément au procédé Smart CutTM tel que décrit dans la publication Silicon-On-Insulator Technology : Materials to VLSI, 2"d Edition de Jean-Pierre Colinge chez Kluwer Academic Publishers , pages 50 et 51. La zone 39 est située à proximité des défauts ponctuels de la couche 35 formés lors de l'amorphisation. Cette zone fragilisée 39 est formée dans la couche 36, à proximité de la couche 35, et permet, comme on le verra plus loin, le détachement de la partie de la couche 36. Cette étape d'implantation de fragilisation met en oeuvre, de préférence une implantation (Hydrogène seul, Hélium seul ..), une co-implantation d'au moins deux espèces atomiques différentes, par exemple l'Hydrogène et l'Hélium qui sont implantées séquentiellement, l'Hélium étant implanté de préférence, préalablement à l'Hydrogène. On observera que, dans cet exemple, les paramètres de ladite implantation d'espèces sont choisis pour constituer une zone de fragilisation 39 sous les défauts ponctuels 35 de la structure intermédiaire 32'. Toutefois, les paramètres de l'implantation de fragilisation pourront être choisis de telle manière que la zone de fragilisation 39 se situe au niveau des défauts ponctuels 35. On colle ensuite, en référence à la figure 3f, un substrat receveur 40 sur la couche supérieure cristalline 34 de la structure intermédiaire 32' par tout moyen approprié. Dans la suite du texte, on entend par collage la mise en contact intime du substrat receveur 40 sur la structure intermédiaire 32' pour les assembler. Ce collage peut être obtenu suivant différentes méthodes : - mise en contact direct d'une surface du substrat receveur 40 en un matériau semiconducteur, tel que le Si, avec une surface de la structure intermédiaire 32', - formation d'une couche de matériau amorphe pour réaliser une couche de liaison sur une surface de la structure intermédiaire 32', et/ou formation d'une couche de matériau amorphe pour réaliser une seconde couche de liaison sur une surface du substrat receveur 40 et mise en contact des surfaces des couches de liaison respectives de la structure intermédiaire 32' et du substrat receveur 40, - formation d'une interface de collage sur la surface d'au moins la structure intermédiaire 32' et/ou du substrat receveur 40, - combinaison des deux dernières méthodes. Accessoirement, lors du collage du substrat receveur 40 sur la face de la structure intermédiaire 32', le procédé suivant l'invention comporte une étape d'activation par plasma afin d'améliorer le collage et permettre si nécessaire un transfert à plus basse température. En référence à la figure 3g, on détache la couche cristalline 36 de la structure intermédiaire 32' au niveau de la zone de fragilisation 39 conformément au procédé Smart CutTM, par traitement thermique et/ou avec l'application de contraintes. On opère ensuite une abrasion de la surface supérieure de la couche cristalline restante de la structure intermédiaire 32' par exemple, par un procédé du type CMP selon l'acronyme de l'expression anglo saxonne Chemical Mechanical Planarization jusqu'à ce que la couche amorphe 33 constitue la couche supérieure de la structure intermédiaire 32' éliminant ainsi la zone 35 riche en défauts cristallins. En référence à la figure 3h, on obtient un premier substrat final constitué d'un substrat receveur 40 inférieur, d'une couche cristalline 34 centrale et d'une couche amorphe dopée 33 supérieure. Optionnellement, si l'étape de dopage n'a pas été encore réalisée et si le but est d'obtenir une structure finale cristalline hautement dopée, des espèces dopantes 37' telles que du Bore et/ou du Phosphore sont implantées dans la couche amorphe 33. Par un recuit de recristallisation, réalisé après l'étape de dopage de la couche amorphe 33 soit juste après la formation de ladite couche amorphe 33 soit après l'obtention du premier substrat final, en référence à la figure 3i, la couche amorphe 33 va se recristalliser à partir de la couche cristalline 34 qui joue le rôle de couche germe. Lors de ce recuit de recristallisation, les espèces dopantes initialement implantées dans la couche amorphe 33 vont par ailleurs s'activer. Ce recuit de recristallisation et d'activation des espèces dopantes consiste en un traitement thermique à basse température réalisé entre 550 C et 650 C pendant une à deux heures. On observera que ce recuit de recristallisation est réalisé sans formation de défauts ponctuels de type End of Range, les défauts ponctuels ayant été éliminés lors de l'étape d'abrasion de type CMP précédente.. Le substrat ainsi obtenu, représenté sur la figure 3i, est constitué d'une part d'un substrat receveur 40 inférieur et d'autre part d'une couche cristalline dopée 41 supérieure qui ne présente aucun défaut ponctuel de type EOR et qui présente une concentration de dopants supérieure ou égale à 1e20 at/cm3. Un tel substrat est apte à recevoir des composants CMOS tels que des transistors par exemple. Dans cet exemple particulier de réalisation, le substrat receveur 40 est collé sur la face supérieure de la structure intermédiaire 32'. Variante avec couche amorphe superficielle et retrait des défauts ponctuels avec fraqilisation par implantation Selon un autre mode de réalisation de l'invention, en référence à la figure 4, le procédé comporte une étape d'implantation d'espèces 51 (figure 4b) depuis la face supérieure d'un substrat 52 (figure 4a) pour former une couche amorphe superficielle 53, en référence à la figure 4c. Le substrat 52 est de la même manière que précédemment un matériau semiconducteur tel que du silicium Et les espèces 51 peuvent être par exemple du Si. Pour obtenir une couche amorphe superficielle 53, on contrôle les paramètres de l'implantation pour préserver en profondeur une région 56 dont la cristallinité n'est pas modifiée par les espèces implantées 51. On notera que la couche amorphe 53 peut également être déposée directement sur le substrat 52. Après la formation de la couche amorphe superficielle 53, le substrat support 52 présente une structure dite intermédiaire 52', en référence à la figure 4c, constituée d'une couche supérieure amorphe superficielle 53, d'une couche centrale cristalline 55 contenant des défauts ponctuels et une couche inférieure cristalline 56. Ces défauts ponctuels sont des Si interstitiels ; ils correspondent aux défauts de la couche 15 des figures 2c à 2e. En référence à la figure 4d, des espèces dopantes 57 telles que du Bore et/ou du Phosphore sont implantées localement ou en pleine plaque dans la couche amorphe superficielle 53 au travers de la face supérieure de la structure intermédiaire 52'. La structure intermédiaire 52' est alors constituée d'une couche supérieure amorphe superficielle 53 dopée, d'une couche centrale cristalline 55 contenant des défauts ponctuels et une couche inférieure cristalline 56. Par un recuit de recristallisation, en référence à la figure 4f, la couche amorphe superficielle 53 dopée va se recristalliser à partir de la couche cristalline 56 qui joue le rôle de couche germe. Lors de ce recuit de recristallisation, les espèces dopantes initialement implantées dans la couche amorphe superficielle 53 vont par ailleurs s'activer. Ce recuit de recristallisation et d'activation des espèces dopantes consiste en un traitement thermique à basse température réalisé entre 550 C et 650 C 5 pendant une à deux heures. Le substrat ainsi obtenu, représenté sur la figure 4g, est constitué d'une couche supérieure cristalline dopée 57, d'une couche centrale cristalline 55 contenant des défauts ponctuels et une couche inférieure cristalline 56. On implante ensuite des ions et/ou des espèces gazeuses 58 au travers 10 de la face supérieure du substrat de façon à former dans le substrat une zone enterrée fragilisée 59 dans la couche cristalline dopée 57, représentée en traits pointillés sur la figure 4g, conformément au procédé Smart CutTM tel que décrit dans la publication Silicon-On-Insulator Technology : Materials to VLSI, 2"d Edition de Jean-Pierre Colinge chez Kluwer Academic Publishers , 15 pages 50 et 51. La zone 59 est située à proximité des défauts ponctuels de la couche 55 formés lors de l'amorphisation. Cette zone fragilisée 59 est formée dans la couche 57, à proximité de la couche 55, et permet, comme on le verra plus loin, le détachement de la partie 20 de la couche 56. Cette étape d'implantation de fragilisation met en oeuvre, de préférence une implantation (Hydrogène seul, Hélium seul ..), une co-implantation d'au moins deux espèces atomiques différentes, par exemple l'Hydrogène et l'Hélium qui sont implantées séquentiellement, l'Hélium étant implanté de 25 préférence, préalablement à l'Hydrogène. On observera que, dans cet exemple, les paramètres de ladite implantation d'espèces sont choisis pour constituer une zone de fragilisation 59 au dessus des défauts ponctuels 55 de la structure intermédiaire 52'. On colle ensuite, en référence à la figure 4h, un substrat receveur 60 sur 30 la couche supérieure cristalline dopée 57 de la structure intermédiaire 52' par tout moyen approprié. En référence à la figure 4i, on détache la couche cristalline 56 et la couche 55 contenant les défauts ponctuels de la structure intermédiaire 52' au niveau de la zone de fragilisation 59 conformément au procédé Smart CutTM par traitement thermique et/ou avec l'application de contraintes. On opère ensuite un traitement de finition de la face supérieure de la couche cristalline dopée 57. En référence à la figure 4i, on obtient un substrat final constitué d'un substrat receveur 60 inférieur et d'une couche cristalline dopée 57 supérieure. On notera que, dans cette variante d'exécution du procédé conforme à l'invention, qui permet de former un substrat par DSB selon l'acronyme anglo-saxon Direct Silicon Bonding comportant une zone fortement dopée sans EOR, la recristallisation de la couche amorphe 53 s'effectue avant le transfert sur le substrat receveur 60 contrairement à la variante d'exécution précédente dans laquelle la recristallisation de la couche amorphe s'effectue après le transfert où il fallait un contrôle précis des traitements thermiques afin d'éviter que des traitements thermiques trop élevés en température soient réalisés avant la SPE d'activation du dopage. Ainsi, on observera que dans cette nouvelle variante d'exécution, il ne faut pas appliquer de bilan thermique trop élevé, de préférence un bilan thermique inférieur à 400-500 C car le substrat activé reste à un état métastable. Par ailleurs, dans cette variante d'exécution, on pourra également prévoir une couche d'isolant en vue du collage. Variante avec couche amorphe enterrée et retrait des défauts 25 ponctuels avec formation d'une couche poreuse Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, en référence à la figure 5, le procédé comporte une étape de formation d'une couche poreuse fragilisée 61 (figure 5b) sur un substrat 62 (figure 5a) obtenu dans un matériau 30 semi-conducteur tel que du silicium. En référence, aux figures 5c et 5d, on dépose par épitaxie 63 une couche supérieure cristalline 64 sur la couche poreuse fragilisée 62. Le procédé comporte ensuite une étape d'implantation d'espèces 65 (figure 5e) depuis la face supérieure de la couche cristalline 64 pour former une couche amorphe enterrée 66, en référence à la figure 5f. Les espèces 65 peuvent être par exemple du Si. Pour obtenir une couche 66 enterrée, on contrôle les paramètres de l'implantation pour préserver en surface du substrat une région 67 qui ne reçoit sensiblement pas d'espèces 65. Après la formation de la couche amorphe enterrée 66, le substrat présente une structure dite intermédiaire 62', en référence à la figure 5f, constituée d'une couche supérieure 67 restée cristalline, d'une couche amorphe enterrée 66 positionnée sous la couche supérieure cristalline 67, d'une couche centrale cristalline 68 contenant des défauts ponctuels, une première couche inférieure cristalline 69, une couche poreuse fragilisée 61 et une seconde couche inférieure cristalline 70. Optionnellement , en référence à la figure 5g, des espèces dopantes 71 telles que du Bore et/ou du Phosphore sont implantées localement ou en pleine plaque dans la couche amorphe 66 au travers de la face supérieure de la structure intermédiaire 62'. La couche amorphe 66 est ainsi dopée. On colle ensuite, en référence à la figure 5h, un substrat receveur 72 sur la couche supérieure cristalline 67 de la structure intermédiaire 62' par tout moyen approprié. En référence à la figure 5i, on détache la couche cristalline 69 de la structure intermédiaire 62' au niveau de la zone de la couche poreuse 61, par l'application de contraintes. On opère ensuite une abrasion de la surface supérieure de la couche cristalline 69 restante de la structure intermédiaire 62' par exemple, par un procédé du type CMP selon l'acronyme de l'expression anglo saxonne Chemical Mechanical Planarization jusqu'à ce que la couche amorphe dopée 66 constitue la couche supérieure de la structure intermédiaire 62' (figure 5i). Optionnellement si l'étape de dopage n'a pas été encore réalisée et si le but est d'obtenir une structure finale cristalline hautement dopée, des espèces dopantes 71' telles que du Bore et/ou du Phosphore sont implantées dans la couche amorphe 66, en référence à la figure 5i, éliminant ainsi la zone 68 riche en défauts ponctuels. Par un recuit de recristallisation, en référence à la figure 5i, la couche amorphe dopée 66 va se recristalliser à partir de la couche cristalline 67 qui joue le rôle de couche germe. Lors de ce recuit de recristallisation, les espèces dopantes initialement implantées dans la couche amorphe 66 vont par ailleurs s'activer. Ce recuit de recristallisation et d'activation des espèces dopantes consiste en un traitement thermique à basse température réalisé entre 550 C et 650 C pendant une à deux heures. On observera que ce recuit de recristallisation est réalisé sans formation de défauts ponctuels de type End of Range, les défauts ponctuels cristallins à l'origine des défauts EOR ayant été éliminés lors de l'étape d'abrasion réalisée précédemment. Le substrat ainsi obtenu, représenté sur la figure 5j, est constitué d'un substrat receveur 72 inférieur et d'une couche cristalline dopée 73 supérieure, est apte à recevoir des composants CMOS tels que des transistors par exemple. Variante avec couche amorphe superficielle et retrait des défauts ponctuels avec formation d'une couche poreuse Selon un quatrième mode de réalisation l'invention, en référence à la figure 6, le procédé comporte une étape de formation d'une couche poreuse fragilisée 81 (figure 6b) sur un substrat 82 (figure 6a) obtenu dans un matériau semiconducteur tel que du silicium. En référence, aux figures 6c et 6d, on dépose par épitaxie 83 une couche supérieure cristalline 84 sur la couche poreuse fragilisée 81. Le procédé comporte ensuite une étape d'implantation d'espèces 85 (figure 6e) depuis la face supérieure de la couche cristalline 84 pour former une couche amorphe superficielle 86, en référence à la figure 6f. Les espèces 85 peuvent être par exemple du Si. Pour obtenir une couche amorphe superficielle 86, on contrôle les paramètres de l'implantation de manière bien connue de l'homme de l'art. On observera que la couche amorphe superficielle 86 pourra également être réalisée par le dépôt direct d'une couche amorphe. Après la formation de la couche amorphe superficielle 86, le substrat présente une structure dite intermédiaire 82', en référence à la figure 6f, constituée d'une couche supérieure amorphe superficielle 86, d'une couche centrale cristalline 87 contenant des défauts ponctuels, d'une première couche cristalline 88 dite couche cristalline enterrée, d'une couche poreuse fragilisée 81 positionnée sous ladite couche cristalline enterrée 88 et d'une seconde couche cristalline 89 dite couche cristalline inférieure. Optionnellement, en référence à la figure 6g, des espèces dopantes 90 telles que du Bore et/ou du Phosphore sont implantées localement ou en pleine plaque dans la couche amorphe superficielle 86 au travers de la face supérieure de la structure intermédiaire 82'. La couche amorphe superficielle 86 est ainsi dopée. Par un recuit de recristallisation, en référence à la figure 6h, la couche amorphe superficielle 86 dopée va se recristalliser à partir de la couche cristalline 88 qui joue le rôle de couche germe. Lors de ce recuit de recristallisation, les espèces dopantes initialement implantées dans la couche amorphe superficielle 86 vont par ailleurs s'activer. Ce recuit de recristallisation et d'activation des espèces dopantes consiste de la même manière que précédemment en un traitement thermique à basse température réalisé entre 550 C et 650 C pendant une à deux heures. Le substrat ainsi obtenu, représenté sur la figure 6h, est constitué d'une couche supérieure cristalline dopée 86 supérieure, apte à recevoir des composants CMOS tels que des transistors par exemple, d'une couche centrale cristalline 87 contenant des défauts ponctuels de type EOR, d'une première couche cristalline 88 dite couche cristalline enterrée, d'une couche poreuse fragilisée 81 positionnée sous ladite couche cristalline enterrée 88 et d'une seconde couche cristalline 89 dite couche cristalline inférieure. On colle ensuite, en référence à la figure 6i, un substrat receveur 91 sur la couche supérieure cristalline dopée 86 de la structure intermédiaire 82' par tout moyen approprié. En référence à la figure 6i, on détache la couche cristalline inférieure 89 au niveau de la couche poreuse fragilisée 81, par l'application de contraintes. On opère ensuite une abrasion de la surface supérieure de la couche cristalline 88 restante de la structure intermédiaire 82', par exemple, par un procédé du type CMP selon l'acronyme de l'expression anglo saxonne Chemical Mechanical Planarization jusqu'à ce que la couche cristalline dopée 86 constitue la couche supérieure de la structure intermédiaire 82' (figure 6j) éliminant ainsi les défauts EOR présents au sein de la couche 87. Le substrat ainsi obtenu, représenté sur la figure 6j, est constitué d'un substrat receveur 91 inférieur et d'une couche cristalline dopée 86 supérieure, est apte à recevoir des composants CMOS tels que des transistors par exemple. On opère éventuellement un traitement de finition de la face supérieure de la couche cristalline dopée 86. On décrira ci-après un exemple particulier mais non limitatif de réalisation 20 d'un substrat, obtenu suivant l'invention, en référence à la figure 3. Exemple : En référence à la figure 3, le procédé de réalisation d'une structure 25 comporte une étape d'implantation d'espèces 101, du Silicium, (figure 3b) depuis la face supérieure d'un substrat 102 (figure 3a) obtenu dans un matériau semi-conducteur tel que du Silicium pour former une couche amorphe enterrée 103, en référence à la figure 3c. Pour obtenir une couche amorphe 103 enterrée, on contrôle les 30 paramètres de l'implantation pour préserver en surface du substrat 102 une région 104. Les caractéristiques de l'amorphe enterré (profondeur et largeur) sont totalement modulables en fonction de la dose et de l'énergie de l'implantation. Après avoir choisi l'espèce iso-électrique du silicium à implanter dans le substrat de Si pour l'amorphiser : Ge, Sn ou le Si lui même, il convient de choisir l'énergie et la dose. Voici le protocole permettant d'établir ces caractéristiques. Le modèle le plus utilisé est celui de la densité d'énergie critique proposé initialement par Stein et Vook E.P. EerNisse; Investigation of Ion Implantation Damage with Stress , Proc.lst INT. Conf. On Ion Implantation, Gordon and Breach, London, 17 (1971). Lorsqu'une concentration critique de défauts ponctuels est atteinte, le cristal transite spontanément vers l'état amorphe. La concentration des défauts est liée à la densité d'énergie nucléaire reçue par la cible. A la concentration critique des défauts est associée une valeur critique de la densité d'énergie de dommage déposée en collisions nucléaires (Edc). Il en résulte que si cette dernière est atteinte, la transition cristal-amorphe s'opère. A partir de ce modèle, il est possible de déduire la profondeur x à laquelle est située l'interface cristal/amorphe grâce à la relation suivante : Dose * Ed(x) =Edc. La densité d'énergie critique Edc est un paramètre expérimental largement étudié pour l'amorphisation du Si grâce à l'implantation d'ions Si+, Ge+ où Sn+ Par exemple dans le cas du Germanium cette valeur vaut 2 eV/at. A partir de simulations à l'aide de calculateurs commerciaux comme FLOOPS ou LUPIN (marques déposées), il est possible d'obtenir la distribution d'énergie de dommage par ion incident à la profondeur x (Ed(x)). Pour une énergie d'implantation donnée, il est alors possible de localiser en profondeur la zone amorphe en traçant la courbe [Dose*Ed(x)] en fonction de la profondeur x. Le graphe de la figure 7 donne un exemple de courbes pour le cas d'une implantation de Ge à 15 keV (a) 25 keV (b) 50 keV (c), 80 keV (d), 150 keV (e) dans un substrat de Si. L'énergie de dommage critique est prise à la valeur classique de 2 eV/at. Grâce à ces courbes, il est alors possible de prévoir les caractéristiques des couches amorphes. A une énergie donnée, par exemple 15 keV, suivant la dose de Ge implanté la couche amorphe sera enterrée ou débouchante à la surface. Pour qu'elle soit enterrée comme dans la dite invention, il faut que la dose d'implantation reste inférieure à la première valeur à l'abscisse x=0 de la courbe correspondant à l'énergie d'implantation choisie. Par exemple dans le cas de l'implantation de Ge+ à 150 keV (courbe e) dans du Si, Il faut que la dose d'implantation soit inférieure à 5e13 at/cm"2 pour que la couche soit enterrée. Ainsi, avec une dose de 3e13 at/cm"2 on obtient une couche amorphe qui commence à environ 140 A sous la surface et se termine à 1090 A de profondeur soit une épaisseur de couche amorphe d'environ 950 A. La structure cristalline est donc conservée sur les 140 premiers Angstrôm. Ce film de cristal servira de germe pour la reconstruction ultérieure de la couche amorphe. Après la formation de la couche amorphe enterrée 103, le substrat support 102 présente une structure dite intermédiaire 102', en référence à la figure 3c, constituée d'une couche supérieure 104 restée cristalline, d'une couche amorphe enterrée 103 positionnée sous la couche supérieure cristalline 104, d'une couche centrale cristalline 105 contenant des défauts ponctuels et une couche inférieure cristalline 106. Ces défauts ponctuels sont des Si interstitiels ; ils correspondent aux défauts de la couche 15 des figures 2c à 2e. En référence à la figure 3d, des espèces dopantes 107 telles que du Bore et/ou du Phosphore sont implantées localement ou en pleine plaque dans la couche amorphe 103 au travers de la face supérieure de la structure intermédiaire 102'. On implante ensuite des ions et/ou des espèces gazeuses 108 au travers de la face supérieure du substrat de façon à former dans le substrat une zone enterrée fragilisée 109, représentée en traits pointillés sur la figure 3e, conformément au procédé Smart CutTM tel que décrit dans la publication Silicon-On-Insulator Technology : Materials to VLSI, 2nd Edition de Jean-Pierre Colinge chez Kluwer Academic Publishers , pages 50 et 51. La zone 109 est située à proximité des défauts ponctuels de la couche 105 formés lors de I'amorphisation. Cette zone fragilisée 109 est formée dans la couche 106, à proximité de la couche 105, et permet, comme on le verra plus loin, le détachement de la partie de la couche 106. Cette étape d'implantation de fragilisation met en oeuvre, de préférence une implantation (Hydrogène seul, Hélium seul ..), une co-implantation d'au moins deux espèces atomiques différentes, par exemple l'Hydrogène et l'Hélium qui sont implantées séquentiellement, l'Hélium étant implanté de préférence, préalablement à l'Hydrogène. On ajuste l'implantation d'Hydrogène et d'Hélium pour positionner les maxima de concentration au delà de 1090 A dans l'exemple ci-dessus. L'hydrogène peut être implanté par exemple à 25 keV avec une dose de 1e16 cm-2 ce qui positionne le maximum de concentration à environ 2500 A de profondeur soit 1410 A au delà de la deuxième interface Amorphe/Cristal comme on peut le voir sur la figure 8. L'hélium sera implanté à environ 40 keV et 1e16 cm-2 ce qui positionne le maximum de concentration à environ 2750 A de profondeur soit 250 A au delà du maximum de concentration de la première implantation d'Hydrogène. La fracture du matériau se produira dans la zone de fracture, représentée en traits pointillés sur le graphe de la figure 8 environ au maximum de concentration de l'hydrogène soit à environ 2500 A sous la surface. On colle ensuite, en référence à la figure 3f, un substrat receveur 110 sur la couche supérieure cristalline 104 de la structure intermédiaire 102' par tout moyen approprié. En référence à la figure 3g, on détache la couche cristalline 106 de la structure intermédiaire 102' au niveau de la zone de fragilisation 109 conformément au procédé Smart CutTM, par traitement thermique et/ou avec l'application de contraintes. On opère ensuite une abrasion de la surface supérieure de la couche cristalline restante de la structure intermédiaire 102' par exemple, par un procédé du type CMP selon l'acronyme de l'expression anglo saxonne Chemical Mechanical Planarization jusqu'à ce que la couche amorphe 103 constitue la couche supérieure de la structure intermédiaire 102' éliminant ainsi la zone 105 riche en défauts ponctuels. L'étape d'abrasion consiste en un polissage mécano-chimique dit CMP bien connu de l'état de l'art actuel afin d'enlever 1750 A de silicium 5 conformément au graphe de la figure 8. En référence à la figure 3h, on obtient un premier substrat final constitué d'un substrat receveur 110 inférieur, d'une couche cristalline 104 centrale d'une épaisseur de 140 A et d'une couche amorphe dopée 103 supérieure d'une épaisseur de 610 A. 10 Par un recuit de recristallisation, réalisé après l'étape de dopage de la couche amorphe 103 soit juste après la formation de la couche amorphe 103 soit après l'obtention du premier substrat final, en référence à la figure 3i, la couche amorphe 103 va se recristalliser à partir de la couche cristalline 104 qui joue le rôle de couche germe. Lors de ce recuit de recristallisation, les espèces 15 dopantes initialement implantées dans la couche amorphe 103 vont par ailleurs s'activer. Ce recuit de recristallisation et d'activation des espèces dopantes consiste en un traitement thermique à basse température réalisé entre 550 C et 650 C pendant une à deux heures. 20 Le substrat ainsi obtenu, représenté sur la figure 3i, et constitué d'un substrat receveur 110 inférieur et d'une couche cristalline dopée 111 supérieure d'une épaisseur de 140 A. Les exemples détaillés ci-dessus illustrent des modes de réalisation dans lesquels le retrait de la couche de la structure intermédiaire dans laquelle des 25 défauts ponctuels se sont formés est effectué par détachement au niveau d'une zone de fragilisation qui a été formée dans la structure intermédiaire. Toutefois, ces exemples ne sont pas limitatifs et il est également possible de réaliser un tel retrait en attaquant, après le collage, la face arrière de la structure intermédiaire pour en retirer une épaisseur contrôlée, par exemple 30 par gravure ou par polissage, ou encore par toute autre forme connue d'attaque mécanique et/ou chimique. Enfin, il est bien évident que tous les paramètres de transfert de couche peuvent être envisagés en fonction notamment de la nature de l'espèce implanté, de l'énergie d'implantation et de la dose d'implantation et que les exemples que l'on vient de décrire ne sont en aucun cas limitatifs quant aux 5 domaines d'application de l'invention
La présente invention concerne un procédé de réalisation d'une structure comprenant au moins une couche mince sur un substrat support, remarquable en ce qu'il comporte au moins les étapes de formation à partir dudit substrat support d'une structure dite intermédiaire comprenant une couche amorphe, une première couche cristalline contenant des défauts ponctuels et située immédiatement sous ladite couche amorphe, une seconde couche cristalline située dans la partie inférieure de la structure intermédiaire ; collage d'un substrat receveur sur la face supérieure de ladite structure intermédiaire ; retrait de la couche de la structure intermédiaire dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés de manière à ce que ladite couche amorphe forme la couche supérieure de la structure intermédiaire.Un autre objet de l'invention concerne un substrat comprenant au moins une couche mince en matériau amorphe sur un substrat support, remarquable en ce qu'il est constitué d'un substrat receveur, d'une couche cristalline centrale et d'une couche amorphe, ledit substrat receveur, la couche cristalline et la couche amorphe ne présentant aucun défaut ponctuel de type EOR.
1. Procédé de réalisation d'une structure comprenant au moins une couche mince sur un substrat support (32,52,62,82), caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes de : - formation à partir dudit substrat support d'une structure dite intermédiaire (32',52',62',82') comprenant : o une couche amorphe (33,53,66,86), o une première couche cristalline (35,55,68,87) contenant des défauts ponctuels et située immédiatement sous ladite couche amorphe (33,53,66,86), o une seconde couche cristalline (36,56,70,89) située dans la partie inférieure de la structure intermédiaire (32',52',62',82'), collage d'un substrat receveur (40,60,72,91) sur la face supérieure de ladite structure intermédiaire (32',52',62',82'), - retrait de la couche (35,55,68,87) de la structure intermédiaire (32',52',62',82') dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés de manière à ce que ladite couche amorphe (33,53,66,86) forme la couche supérieure de la structure intermédiaire (32',52',62',82'). 2. Procédé suivant la précédente caractérisé en ce que la couche amorphe (33,53,66,86) est formée en surface de la structure intermédiaire (32',52',62',82'). 3. Procédé suivant la 2 caractérisé en ce que la couche amorphe (33,53,66,86) est réalisée sur la structure intermédiaire (32',52',62',82'). 4. Procédé suivant la 3 caractérisé en ce que la couche amorphe (33,53,66,86) est réalisée par le dépôt d'une couche cristalline épitaxiée (53,64) puis l'amorphisation totale ou partielle de ladite couche (53,84). 5. Procédé suivant la 3 caractérisé en ce que la couche 30 amorphe (33,53,66,86) est réalisée par dépôt d'une couche amorphe (33,53,66,86). 6. Procédé suivant la 2 caractérisé en ce que la couche amorphe (33,53,66,86) est réalisée dans la structure intermédiaire (32',52',62',82') de telle manière qu'elle forme la couche supérieure dite couche amorphe superficielle (53,86) de la structure intermédiaire (32',52',62',82'). 7. Procédé suivant la 2 caractérisé en ce que la couche amorphe (33,53,66,86) est réalisée dans la structure intermédiaire (32',52',62',82') de telle manière qu'elle forme une couche enterrée dite couche amorphe enterrée (33,53,66,86) située immédiatement en dessous d'une troisième couche cristalline (34,67) située dans la partie supérieure de la structure intermédiaire (32',52',62',82'). 8. Procédé suivant l'une quelconque des 6 ou 7 caractérisé en ce que la couche amorphe (33,53,66,86) est obtenue par implantation d'espèces dans ledit substrat support (32,52,62,82). 9. Procédé suivant l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que, préalablement à l'étape de collage du substrat receveur (40,60,72,91), il comporte une étape de dopage de la couche amorphe (33,53,66,86) par implantation d'espèces au travers de la face supérieure de ladite structure intermédiaire (32',52',62',82'). 10. Procédé suivant l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que, après les étapes de formation de la couche amorphe (33,53,66,86) et de retrait de la couche (35,55,68,87) de la structure intermédiaire (32',52',62',82') dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés et préalablement à l'étape de collage d'un substrat receveur (40,60,72,91), il comporte une étape de dopage de la couche amorphe (33,53,66,86) par implantation d'espèces. 11. Procédé suivant l'une quelconque des 2 à 8 caractérisé en ce que les dopants implantés dans la couche amorphe (33,53,66,86) sont activés par application d'un traitement thermique qui recristallise ladite couche amorphe (33,53,66,86). 12. Procédé suivant la 11 caractérisé en ce que ledit traitement thermique est réalisé entre 550 et 650 C pendant une à deux heures. 13. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'étape de retrait de la couche (35,55,68,87) de la structure intermédiaire (32',52',62',82') dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés est obtenue par la création d'une zone de fragilisation (39,57,61,81) dans la structure intermédiaire (32',52',62',82') puis par l'application de contraintes. 14. Procédé suivant la 13 caractérisé en ce que l'étape de retrait de la couche (35,55,68,87) de la structure intermédiaire (32',52',62',82') dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés lors de la formation de la couche amorphe (33,53,66,86) est réalisée suivant les étapes de : - implantation d'ions ou d'espèces gazeuses au travers de la couche supérieure de la structure intermédiaire (32',52',62',82') de façon à former dans la structure intermédiaire (32',52',62',82') une zone enterrée de fragilisation (39,59) - fracture dans la zone de fragilisation (39,59) menant au détachement de la couche supérieure de la structure intermédiaire (32',52',62',82'). 15. Procédé suivant la 14 caractérisé en ce que l'étape d'implantation met en oeuvre une implantation d'hydrogène. 16. Procédé suivant la 14 caractérisé en ce que l'étape 20 d'implantation met en oeuvre une implantation d'Hélium. 17. Procédé suivant la 14 caractérisé en ce que l'étape d'implantation met en oeuvre une co-implantation d'au moins deux espèces atomiques différentes. 18. Procédé suivant la 17 caractérisé en ce que les 25 espèces Hydrogène et Hélium sont co-implantées au cours de ladite étape d'implantation. 19. Procédé suivant la 18 caractérisé en ce que lesdites espèces Hydrogène et Hélium sont implantées séquentiellement. 20. Procédé suivant la 19 caractérisé en ce que l'Hélium 30 est implanté préalablement à l'hydrogène. 21. Procédé suivant l'une quelconque des 14 à 20 caractérisé en ce que les paramètres de ladite implantation d'espèces sontchoisis de telle manière que la zone de fragilisation (39,59) se situe au niveau de la couche (35,55) contenant les défauts ponctuels. 22. Procédé suivant l'une quelconque des 14 à 20 caractérisé en ce que les paramètres de ladite implantation d'espèces sont choisis de telle manière que la zone de fragilisation (59) se situe au dessus de la couche (55) contenant les défauts ponctuels. 23. Procédé suivant l'une quelconque des 14 à 20 caractérisé en ce que les paramètres de ladite implantation d'espèces sont choisis de telle manière que la zone de fragilisation (39) se situe en dessous de la couche (35) contenant les défauts ponctuels. 24. Procédé suivant les 4 et 13 caractérisé en ce que l'étape de retrait de la couche (35,55,68,87) de la structure intermédiaire (32',52',62',82') dans laquelle des défauts ponctuels se sont formés est réalisé au niveau d'une couche poreuse fragilisée (61,81) présente sur le substrat support (62,82) préalablement au dépôt de la couche cristalline épitaxiée (64,84). 25. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que, lors du collage du substrat receveur (40,60,72,91) sur la face supérieure de la structure intermédiaire (32',52',62',82'), il comporte une étape d'activation par plasma. 26. Substrat comprenant au moins une couche mince en matériau amorphe sur un substrat support, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un substrat receveur (40), d'une couche cristalline centrale (34) et d'une couche amorphe (33), ledit substrat receveur (40), la couche cristalline (34) et la couche amorphe (33) ne présentant aucun défaut ponctuel de type EOR. 27. Substrat comprenant au moins un substrat receveur (40,60,72,91) et une couche cristalline dopée supérieure (41,57,73,86) qui ne présente aucun défaut ponctuel de type EOR, caractérisé en ce que ladite couche cristalline dopée (41,57,73,86) présente une concentration de dopants supérieure ou égale à 1 e20 at/cm3.
H,C
H01,C30
H01L,C30B
H01L 21,C30B 25
H01L 21/20,C30B 25/02
FR2888888
A1
DISPOSITIF DE RECIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT
20,070,126
La présente invention est relative à un dispositif de recirculation de gaz d'échappement, lequel comprend une vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement qui ouvre et ferme un passage de recirculation de gaz d'échappement et, plus particulièrement, au dispositif de recirculation de gaz d'échappement qui emploie un papillon comme corps d'une vanne motorisée de commande de recirculation de gaz d'échappement. Un dispositif de recirculation de gaz d'échappement, qui réduit une température maximale de combustion et qui réduit la quantité de substances nocives (par exemple, des oxydes d'azote) contenues dans des gaz d'échappement, est connu dans la technique antérieure. Dans le dispositif de recirculation de gaz d'échappement ci-dessus, des gaz d'échappement en recirculation (GER), qui font partie des gaz d'échappement qui pénètrent dans un pot d'échappement d'un moteur à combustion interne, se mélangent à de l'air d'admission qui circule à l'intérieur d'une tubulure d'admission. Cependant, la recirculation (reflux) des gaz d'échappement vers un côté admission provoque une dégradation de la puissance du moteur à combustion interne et des performances du moteur à combustion interne. Ainsi, le débit des gaz d'échappement (quantité de gaz d'échappement en recirculation: quantité de GER) qui sont amenés à recirculer depuis le pot d'échappement jusqu'à la tubulure d'admission doit être réglé. De la sorte, le dispositif de recirculation de gaz d'échappement, dans lequel une tubulure de recirculation de gaz d'échappement (tubulure de RGE) est pourvue d'une vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement (vanne de commande de RGE) est connu dans la technique antérieure. Plus particulièrement, en ce qui concerne le dispositif de recirculation de gaz d'échappement ci-dessus, une partie des gaz d'échappement du moteur à combustion interne est amenée à recirculer depuis un circuit d'échappement via la tubulure de recirculation de gaz d'échappement jusqu'à un circuit d'admission. En outre, la vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement règle une section d'ouverture d'un passage de recirculation de gaz d'échappement, qui est formé à l'intérieur de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement. En référence aux figures 10 à 13, on va maintenant décrire un exemple de structure des vannes de commande de recirculation de gaz d'échappement précitées. Le mouvement de rotation d'un arbre de sortie 102 d'un moteur électrique 101 est transmis à un arbre 104 de papillon par l'intermédiaire d'un mécanisme réducteur de vitesse 103. Un papillon 105 est monté et fixé à une extrémité axiale de l'arbre 104 de papillon. Grâce à la rotation du papillon 105 autour d'un axe de rotation de l'arbre 104 de papillon, un passage 111 de recirculation de gaz d'échappement, depuis lequel les gaz GER pénètrent à l'intérieur d'un boîtier 106, s'ouvre et se ferme (cf. par exemple US-6 135 415 et EP-1 102 929-B1). Une chambre de mélange 112, un passage d'aspiration d'air 110 et un passage de refoulement d'air 113 sont ménagés à l'intérieur du boîtier 106. Dans la chambre de mélange 112, les gaz d'échappement qui arrivent du passage 111 de recirculation de gaz d'échappement se mélangent à l'air d'admission, lequel est introduit par aspiration dans le moteur à combustion interne. L'air d'admission passe par le passage 110 d'aspiration d'air pour pénétrer dans la chambre de mélange 112. L'air d'admission passe de la chambre de mélange 112, via le passage de refoulement d'air 113, vers un orifice d'entrée du moteur à combustion interne. Le passage d'aspiration d'air 110, la chambre de mélange 112 et le passage de refoulement d'air 113 constituent une partie d'un circuit d'admission du moteur à combustion interne. De plus, une ouverture 114 de recirculation de gaz GER débouche dans une surface de paroi interne de la chambre de mélange 112. Une partie de support 115 de papillon retient de manière rotative l'arbre 104 de papillon par l'intermédiaire de paliers 116, 117. La vanne motorisée de commande de recirculation de gaz d'échappement décrite ci-dessus emploie une structure de refroidissement par eau ou une structure de refroidissement par air d'admission. La structure de refroidissement par eau refroidit le moteur électrique 101 et autres à l'aide d'un agent de refroidissement du moteur à combustion interne. La structure de refroidissement par air d'admission refroidit le moteur électrique 101 et autres à l'aide de l'air d'admission qui pénètre dans un passage d'air d'admission (le circuit d'admission). De la sorte, la température du moteur électrique 101, du mécanisme réducteur de vitesse 103, de l'arbre 104 de papillon ou de la partie de support 115 de vanne ne dépasse pas une température admissible de résistance à la chaleur due à la conduction de chaleur issue des gaz GER. En outre, la structure de refroidissement par eau comporte la formation d'un circuit d'agent de refroidissement dans le boîtier 106, et l'extraction de l'agent de refroidissement du moteur à combustion interne à partir d'un circuit d'agent de refroidissement sur un côté véhicule. La structure de refroidissement par air d'admission est simple et ne nécessite pas le refroidissement par eau. Cependant, dans la vanne motorisée de commande de recirculation de gaz 35 d'échappement selon la technique antérieure, le moteur électrique 101, le mécanisme réducteur de vitesse 103 et l'arbre 104 de papillon sont coaxiaux sur un axe, qui est perpendiculaire à un axe central du circuit d'admission (c'est-à-dire le passage 110 d'aspiration d'air, la chambre de mélange 112 et le passage de refoulement d'air 113) du moteur à combustion interne, comme représenté sur les figures 10 et 12. Les gaz GER à haute température passent du passage de recirculation 111 de gaz d'échappement, via l'ouverture 114 de recirculation de gaz GER jusqu'à l'intérieur de la chambre de mélange 112. Le moteur électrique 101, le mécanisme réducteur de vitesse 103 et la partie de support 116 sont placés au niveau ou autour d'une partie de la surface de paroi intérieure 119 de la chambre de mélange 112, vers laquelle les gaz GER à haute température sont dirigés depuis le passage 111 de recirculation de gaz d'échappement. La partie de support 117 est placée près de l'ouverture 114 de recirculation de gaz GER. Pour cette raison, il se peut que les gaz GER à haute température précités arrivent au contact de la surface de paroi intérieure 119 de la chambre de mélange 112 avant d'être suffisamment mélangés à l'air d'admission qui arrive du passage 110 d'aspiration d'air pour entrer dans la chambre de mélange 112 afin d'abaisser sa température. La venue des gaz GER à haute température au contact de la surface de paroi interne 119 facilite la conduction de chaleur des gaz GER à haute température vers le moteur électrique 101, le mécanisme réducteur de vitesse 103 et la partie de support 116 via le boîtier 106, ce qui empêche un refroidissement efficace du moteur électrique 101 et autres. La présente invention apporte une solution aux inconvénients ci-dessus. Ainsi, la présente invention vise à réaliser un dispositif de recirculation de gaz d'échappement capable de refroidir efficacement un moteur et autres à l'aide d'air d'admission introduit par aspiration dans un moteur à combustion interne. Pour atteindre l'objectif de la présente invention, il est proposé un dispositif de recirculation de gaz d'échappement comprenant un boîtier, un papillon et un moteur (électrique). Le boîtier comprend un passage de recirculation de gaz d'échappement par lequel une partie des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne est amenée à recirculer depuis un côté échappement vers un côté admission du moteur à combustion interne. Le boîtier comporte une chambre de mélange et un passage d'aspiration d'air. Dans la chambre de mélange, les gaz d'échappement amenés à recirculer depuis le passage de recirculation de gaz d'échappement sont mélangés à de l'air d'admission qui est introduit par aspiration dans le moteur à combustion interne. L'air d'admission s'écoule du passage d'aspiration d'air à l'intérieur de la chambre de mélange. Le passage d'aspiration d'air est formé en amont de la chambre de mélange, dans une direction d'écoulement de l'air d'admission. Le papillon est logé de manière mobile dans le boîtier pour ouvrir et fermer le passage de recirculation de gaz d'échappement. Le moteur électrique génère une force d'entraînement qui entraîne le papillon. Selon l'invention, le moteur électrique est placé au voisinage immédiat d'une surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air afin que ledit moteur puisse être refroidi par l'air d'admission qui s'écoule dans le passage d'aspiration d'air. Avantageusement, l'invention présente également l'une au moins des caractéristiques suivantes: - le moteur comporte une partie de libération de chaleur qui est découverte sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air de façon que la chaleur produite par le moteur puisse se libérer dans l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air. - Le moteur est logé dans le boîtier; et le boîtier comporte la partie de libération de chaleur qui est découverte sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air afin que la chaleur produite par le moteur puisse se libérer dans l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air. - Le boîtier comporte une partie formant carter (34) de moteur, dans laquelle est ménagé un trou de réception de moteur qui reçoit et retient le moteur. - La partie de libération de chaleur comporte une ailette de refroidissement; et l'ailette de refroidissement est en saillie sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air en direction d'un axe central du passage d'aspiration d'air, pour accroître la superficie d'une surface de contact entre la partie de libération de chaleur et l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air. - La partie de libération de chaleur comporte une partie convexe; et la partie convexe est en saillie sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air en direction de l'axe central du passage d'aspiration d'air afin d'accroître la superficie de la surface de contact entre la partie de libération de chaleur et l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air. - Le moteur est logé dans le boîtier; le boîtier comporte une partie de libération de chaleur; et la partie de libération de chaleur est découverte sur une surface extérieure du boîtier afin que la chaleur produite par le moteur puisse se libérer dans l'air qui passe sur la surface extérieure du boîtier. - La partie de libération de chaleur comporte une ailette de refroidissement; et l'ailette de refroidissement est en saillie sur la surface extérieure du boîtier dans une direction opposée au passage d'aspiration d'air afin d'accroître une superficie d'une surface de contact entre la partie de libération de chaleur et l'air qui passe sur la surface extérieure du boîtier. - La chambre de mélange comporte plusieurs ouvertures d'aspiration d'échappement par lesquelles les gaz d'échappement pénètrent à l'intérieur de la chambre de mélange depuis le passage de recirculation de gaz d'échappement. - Le boîtier comporte un passage de refoulement d'air, par lequel l'air d'admission sort de la chambre de mélange vers le moteur à combustion interne; et le passage d'aspiration d'air, le passage de recirculation de gaz d'échappement et le passage de refoulement d'air sont reliés les uns aux autres par la chambre de mélange pour former un passage à trois voies qui a une section transversale en T. - La chambre de mélange comporte l'ouverture d'aspiration d'échappement, par laquelle les gaz d'échappement s'écoulent à l'intérieur de la chambre de mélange depuis le passage de recirculation de gaz d'échappement; le boîtier comporte un déversoir sur un bord débouchant de l'ouverture d'aspiration d'échappement afin de limiter un reflux des gaz d'échappement vers le passage d'aspiration d'air; et le déversoir est formé en amont de l'ouverture d'aspiration d'échappement dans la direction de l'écoulement de l'air d'admission et fait saillie depuis le bord débouchant de l'ouverture d'aspiration d'échappement en direction de l'axe central du passage d'aspiration d'air. - Le papillon comporte un arbre de papillon entraîné en rotation par la force d'entraînement du moteur; et le papillon fait corps avec une extrémité axiale de 25 l'arbre de papillon. - Le boîtier comporte une partie de support de papillon; la partie de support de papillon supporte de manière rotative l'arbre de papillon; et la partie de support de papillon est placée sur: un côté d'un arbre de sortie du moteur qui est tourné vers le passage d'aspiration d'air; et/ou un côté de l'arbre de sortie du moteur qui est tourné vers la chambre de mélange. - Un dispositif d'entraînement de papillon qui ouvre et ferme le papillon, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement de papillon transmet la force d'entraînement du moteur à l'arbre de papillon et comporte un mécanisme réducteur de vitesse qui réduit une vitesse de rotation de l'arbre de sortie du moteur; et le moteur, le mécanisme réducteur de vitesse et l'arbre de papillon sont disposés successivement dans une direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission, lequel passe par le passage d'aspiration d'air. - Le boîtier comporte une première partie de boîtier et une seconde partie de boîtier; la seconde partie de boîtier vient étroitement en contact avec la première partie de boîtier pour permettre une conduction de chaleur entre elles; la première partie de boîtier comporte la chambre de mélange et le passage d'aspiration d'air; et le moteur et le papillon sont logés dans la seconde partie de boîtier. - Le moteur est entièrement situé en amont d'une ouverture de sortie du passage de recirculation de gaz d'échappement par rapport à la direction de l'écoulement de l'air d'admission; et le moteur est situé sur un côté latéral du passage d'aspiration d'air où se trouve l'ouverture de sortie du passage de recirculation de gaz d'échappement. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels: la Fig. 1 est une vue schématique qui représente une structure de vanne de commande de RGE selon une première forme de réalisation de la présente invention; la Fig. 2 est une vue en coupe transversale qui illustre l'ensemble de la structure de vanne de commande de RGE selon la première forme de réalisation; la Fig. 3 est une vue en coupe transversale qui illustre la structure globale de la vanne de commande de RGE selon la première forme de réalisation; la Fig. 4 est une vue de face qui illustre la structure globale de la vanne de commande de RGE selon la première forme de réalisation; la Fig. 5 est une vue latérale qui illustre la structure globale de la vanne de commande de RGE selon la première forme de réalisation; la Fig. 6 est une vue en plan qui illustre la structure globale de la vanne de commande de RGE selon la première forme de réalisation; les figures 7A et 7B sont des vues schématiques qui illustrent des structures de vannes de commande de RGE selon une deuxième forme de réalisation de la présente invention; les figures 8A, 8B et 8C sont des vues schématiques qui illustrent des structures de vannes de commande de RGE selon une troisième forme de réalisation de la présente invention; la Fig. 9A est une vue schématique qui illustre une structure d'une vanne de commande de RGE selon une quatrième forme de réalisation de la présente 35 invention; la Fig. 9B est une vue en coupe transversale de la Fig. 9A, prise suivant une ligne IXB-IXB; la Fig. 10 est une vue schématique qui illustre une structure d'une vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement proposée dans la technique antérieure; la Fig. 11 est une vue latérale qui illustre une structure globale de la vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement proposée dans la technique antérieure; la Fig. 12 est une vue en coupe transversale prise suivant un axe XII-XII de la Fig. 11; et la Fig. 13 est une vue de face qui illustre la structure globale de la vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement proposée dans la technique antérieure. Un moteur de préférence électrique, est placé en amont d'une chambre de mélange dans une direction d'écoulement d'air d'admission, plus particulièrement près d'une surface de paroi interne d'un passage d'aspiration d'air par lequel passe de l'air d'aspiration neuf (frais) à température beaucoup plus basse que celle de gaz d'échappement. De la sorte, le moteur et des pièces périphériques du moteur (un joint d'étanchéité en caoutchouc tel qu'un joint d'étanchéité à l'huile et une garniture) sont efficacement refroidis à l'aide de l'air d'admission d'un moteur à combustion interne. (Première forme de réalisation) Les figures 1 à 6 représentent une première forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 1 représente une structure simplifiée d'une vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement selon la présente forme de réalisation. Les figures 2 à 6 représentent une structure globale de la vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement. Le dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la présente forme de réalisation est employé dans un moteur à combustion interne. Le dispositif de recirculation de gaz d'échappement est relié à un circuit d'échappement ménagé dans un pot d'échappement du moteur à combustion interne. Le dispositif de recirculation de gaz d'échappement comporte une tubulure (non représentée) de recirculation de gaz d'échappement servant à faire recirculer une partie des gaz d'échappement (des gaz d'échappement de recirculation: ci-après appelés gaz GER) dans un circuit d'admission ménagé dans une tubulure d'admission. Par ailleurs, le dispositif de recirculation de gaz d'échappement comprend aussi une vanne de commande de recirculation de gaz d'échappement (ci-après appelée vanne de commande de RGE) 1, qui règle en continu ou graduellement une quantité de recirculation de gaz GER (une quantité de RGE) qui s'écoule par un passage de recirculation de gaz d'échappement ménagé dans la tubulure de recirculation de gaz d'échappement. Une extrémité aval de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement est reliée à un collecteur d'échappement du pot d'échappement. Une extrémité amont de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement est reliée à la vanne de commande de RGE 1. La vanne de commande de RGE 1 selon la présente forme de réalisation comprend un boîtier 2, un papillon 4 (c'est-à-dire un corps de vanne de la vanne de commande de RGE 1), un arbre 5 de papillon et un ressort hélicoïdal 6. Le boîtier 2 forme une partie de la tubulure d'admission du moteur à combustion interne et une partie de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement. Le papillon 4 est logé dans un injecteur cylindrique 3 qui est monté dans et retenu par le boîtier 2. Par ailleurs, le papillon 4 peut s'ouvrir et se fermer dans l'injecteur cylindrique 3. L'arbre 5 de papillon tourne solidairement du papillon 4. Le ressort hélicoïdal 6 sollicite le papillon 4 dans une direction d'ouverture ou de fermeture du papillon. Un dispositif d'entraînement de papillon qui ouvre et ferme le papillon 4 comprend un moteur électrique 7, un mécanisme de transmission de puissance (dans la présente forme de réalisation, un mécanisme réducteur de vitesse) et autres. Le moteur électrique 7 fonctionne à l'électricité. Le mécanisme de transmission de puissance transmet le mouvement de rotation d'un arbre 8 du moteur électrique 7 à l'arbre 5 de papillon. Le dispositif d'entraînement de papillon est conçu de telle manière que le dispositif d'entraînement de papillon (en particulier le moteur électrique 7) est commandé électriquement par un système de commande de moteur (ci-après appelé ECU). La vanne de commande de RGE 1 comprend un dispositif de détection d'angle de rotation, de type sans contact. Le dispositif de détection d'angle de rotation convertit un angle de rotation (un degré d'ouverture de papillon) du papillon 4 en un signal électrique correspondant et applique à l'ECU le signal électrique, lequel indique le degré d'ouverture du papillon. Le dispositif de détection d'angle de rotation comprend un aimant permanent (un aimant) 11, une culasse (un corps magnétique) 12 et un capteur de quantité de RGE. L'aimant 11 qui constitue une source de champ magnétique est fixé à une extrémité de l'arbre 5 de papillon, qui est opposée par rapport au papillon 4 dans une direction axiale de l'arbre 5 de papillon. La culasse 12 est aimantée par l'aimant 11. Le capteur de quantité de RGE coopère avec l'aimant 11 et la culasse 12 pour former un circuit magnétique. L'aimant 11 et la culasse 12 aimantée par celui-ci sont fixés à une surface périphérique intérieure d'un rotor 13, à l'aide d'un adhésif ou analogue. Le capteur de quantité de RGE comprend un circuit intégré 14 à effet Hall, qui est disposé en regard d'une surface périphérique intérieure de la culasse 12. Le capteur de quantité de RGE détecte la présence des gaz GER dans de l'air d'admission qui circule dans la tubulure d'admission. Ainsi, le capteur détecte la quantité de RGE dans les gaz GER présents dans la tubulure d'admission et envoie un signal de sortie à l'ECU. Le circuit intégré 14 à effet Hall est un circuit intégré dans lequel un élément à effet Hall (un élément détecteur de magnétisme du type sans contact) est intégré avec un circuit amplificateur. Le circuit intégré 14 à effet Hall délivre un signal de tension correspondant à une densité d'un flux magnétique qui passe par le circuit intégré 14 à effet Hall. En outre, à la place du circuit intégré 14 à effet Hall et de l'élément à effet Hall, un élément magnétorésistif peut être employé comme élément de détection de magnétisme sans contact. L'ECU comprend un micro-ordinateur à configuration bien connue. Le microordinateur comprend une unité centrale, un dispositif de stockage (une mémoire telle qu'une mémoire morte et une mémoire vive), un circuit d'entrée et un circuit de sortie. L'unité centrale exécute la commande et le traitement et le dispositif de stockage stocke divers programmes et données. L'ECU commande de manière électronique le degré d'ouverture du papillon 4 d'après un programme de commande stocké dans la mémoire lorsqu'un commutateur d'allumage (non représenté) est mis en position de marche (IG É ON). En outre, lorsque le commutateur d'allumage est mis en position d'arrêt (IG É OFF), l'ECU met fin à l'opération de commande cidessus, laquelle est exécutée conformément au programme de commande stocké dans la mémoire. Après une conversion A/N par l'intermédiaire d'un convertisseur A/N, un signal de détection envoyé par chaque capteur est appliqué au micro-ordinateur de l'ECU. Le micro-ordinateur est connecté au capteur de quantité de RGE, à un capteur de position de vilebrequin, à un capteur de degré d'ouverture d'accélérateur, à un débitmètre d'air et à un capteur de température d'agent de refroidissement. Une première ouverture d'extrémité du côté entrée du boîtier 2 est reliée à la tubulure d'admission ou à un corps de papillon du côté d'un filtre à air. Une deuxième ouverture d'extrémité du côté entrée du boîtier 2 est reliée à la tubulure de recirculation de gaz d'échappement. Une ouverture d'extrémité du côté sortie du boîtier 2 est reliée à un collecteur d'admission ou à un réservoir d'équilibre. Le boîtier 2 est un dispositif qui retient de manière rotative le papillon 4 à l'intérieur de l'injecteur 3 de façon que le papillon 4 puisse tourner dans un sens de rotation depuis une position de fermeture complète jusqu'à une position d'ouverture complète. Le boîtier 2 est fixé à la tubulure de recirculation de gaz d'échappement ou à la tubulure d'admission du moteur à l'aide d'éléments de fixation (non représentés) tels que des boulons. Le boîtier 2 est une partie en alliage d'aluminium moulée sous pression et a une forme prédéterminée. Une pièce cylindrique 15 de réception d'injecteur, qui reçoit l'injecteur 3, fait corps avec le boîtier 2. Une partie de support 19 de papillon fait corps avec le boîtier 2. La pièce de support 19 de papillon supporte de manière rotative l'arbre 5 du papillon 4 par l'intermédiaire d'un coussinet (une pièce de support) 16, d'un joint d'étanchéité à l'huile (un élément d'étanchéité) 17 tel qu'un joint en caoutchouc, et un roulement à billes (une pièce de support) 18. L'injecteur 3 fait partie de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement. L'injecteur 3 est une pièce tubulaire qui reçoit le papillon 4, qui peut s'ouvrir et se fermer à l'intérieur de la pièce tubulaire. En particulier, l'injecteur 3, de forme cylindrique, est en matière réfractaire résistant à des températures élevées, par exemple en acier inoxydable ou analogue. Un siège 20 de papillon contre lequel peut se caler le papillon 4 est présent dans une surface alésée (une surface périphérique intérieure) de l'injecteur 3. Le passage d'aspiration d'air (un premier passage côté entrée) 21, un passage de recirculation de gaz d'échappement (second passage côté entrée) 22, une chambre de mélange 23 et un passage de refoulement d'air (passage côté sortie) 24 sont formés à l'intérieur du boîtier 2. L'air d'admission filtré à l'aide du filtre à air pénètre dans le passage d'aspiration d'air 21 via le circuit d'admission de la tubulure d'admission, qui se trouve en amont du passage d'aspiration d'air 21. Une partie des gaz d'échappement, qui sort d'une chambre de combustion respective du moteur à combustion interne, entre dans le passage de recirculation 22 de gaz d'échappement via le passage de recirculation de gaz d'échappement du côté de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement. L'air d'admission à basse température, qui emprunte le passage d'aspiration d'air 21, et les gaz GER à haute température, qui empruntent le passage 22 de recirculation de gaz d'échappement, convergent et se mélangent dans la chambre de mélange 23. L'air d'admission arrive de la chambre de mélange 23 par le passage de refoulement d'air 24 et atteint un orifice d'admission respectif du moteur à combustion interne. Le passage d'aspiration d'air 21, la chambre de mélange 23 et le passage de refoulement d'air 24 sont disposés coaxialement et constituent une partie du circuit d'admission de la tubulure d'admission, qui communique avec l'orifice d'admission respectif du moteur. Le passage 22 de recirculation de gaz d'échappement est ménagé à l'intérieur de la partie 15 recevant l'injecteur dans la présente forme de réalisation et, par conséquent, le passage 22 de recirculation de gaz d'échappement est formé à l'intérieur de l'injecteur 3 ainsi qu'à l'intérieur du boîtier 2 (avec lequel fait corps la partie 15 de réception d'injecteur). Le passage 22 de recirculation de gaz d'échappement à l'intérieur de l'injecteur 3 et le passage 22 de recirculation de gaz d'échappement à l'intérieur du boîtier 2 sont disposés de manière coaxiale. L'air d'admission s'écoule du passage 21 d'aspiration d'air par une ouverture circulaire d'aspiration d'air d'admission (premier orifice d'entrée) 25 pour entrer dans la chambre de mélange 23. De même, les gazGER s'écoulent du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement par une ouverture circulaire d'aspiration de gaz d'échappement (une ouverture de recirculation de gaz d'échappement, un second orifice d'entrée) 26 pour entrer dans la chambre de mélange 23. L'ouverture d'aspiration 26 de gaz d'échappement débouche dans une surface de paroi interne de la chambre de mélange 23 de telle sorte qu'un axe central de l'ouverture 26 d'aspiration de gaz d'échappement soit perpendiculaire à une direction axiale d'un écoulement moyen de l'air d'admission. La chambre de mélange 23 est une chambre de convergence dans laquelle les gaz GER qui recirculent depuis le passage de recirculation 22 de gaz d'échappement se mélangent à l'air d'admission qui sera introduit par aspiration dans l'orifice d'admission du moteur à combustion interne. La chambre de mélange 23 est formée à l'intérieur d'une partie formant paroi d'un passage à trois voies ( partie de paroi de passage en T) 27 qui a une section transversale en T. La partie formant paroi 27 de passage à trois voies relie le passage 21 d'aspiration d'air, le passage de recirculation 22 de gaz d'échappement et le passage 24 de refoulement d'air. L'air d'admission (ou un mélange de l'air d'admission et des gaz GER) arrive de l'intérieur de la chambre de mélange 23 via un orifice de sortie 28 pour entrer dans le passage 24 de refoulement d'air. Une partie concave formant carter d'engrenage 32 fait corps avec le boîtier 2. Une chambre d'engrenage 31 est ménagée à l'intérieur de la partie formant carter d'engrenage 32. Chaque pignon, qui appartient au mécanisme réducteur de vitesse à l'intérieur de la chambre d'engrenage 31 est reçu de manière rotative dans la pièce formant carter d'engrenage 32. Une partie cylindrique 34 formant carter de moteur électrique fait corps avec le boîtier 2. Un trou 33 de réception de moteur est ménagé à l'intérieur de la partie formant carter 34 de moteur. La partie formant carter 34 de moteur reçoit et retient le moteur électrique 7 à l'intérieur du trou 33 de réception de moteur. Dans la présente forme de réalisation, un ressort d'amortissement (ressort à lames) 35 est disposé entre le moteur électrique 7 et la partie formant carter 34 de moteur afin d'améliorer la résistance du moteur électrique 7 aux vibrations. La partie formant carter d'engrenage 32 et la partie formant carter 34 de moteur seront décrites en détail plus loin. Une bague d'étanchéité 36 est montée sur une partie périphérique extérieure du papillon 4. Une surface de contact d'étanchéité de la bague d'étanchéité 36 vient tout contre une surface de contact d'étanchéité de l'injecteur 3 (le siège 20 de papillon) lorsque le papillon 4 est entièrement fermé. La force de déformation élastique de la bague d'étanchéité 36 dans une direction radiale sert à permettre ce contact étroit entre les deux surfaces. De la sorte, un espace globalement annulaire entre la surface de l'alésage de l'injecteur 3 et une surface extérieure du papillon 4 est rendu étanche. Le papillon 4 se présente sous la forme d'un corps de disque circulaire et est en matière réfractaire (c'est-à-dire l'acier inoxydable ou analogue) résistant à de hautes températures. Le papillon 4 est un papillon rotatif qui commande la quantité de RGE des gaz GER, lesquels se mélangent avec l'air d'admission circulant dans la tubulure d'admission, et le papillon 4 est monté et fixé à l'extrémité axiale (c'est-à-dire une extrémité côté papillon) de l'arbre 5 de papillon. Pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne, le papillon 4 s'ouvre et se ferme en fonction d'un signal de commande envoyé par l'ECU, dans les limites d'un angle de rotation qui va de la position de fermeture complète à la position d'ouverture complète. De la sorte, le papillon 4 est le corps de papillon (le corps de papillon de la vanne 1 de commande de RGE) qui modifie une section d'ouverture de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement à l'intérieur de l'injecteur 3 pour commander la quantité de RGE des gaz GER qui recirculent d'un côté échappement à un côté admission dans la tubulure de recirculation de gaz d'échappement. L'arbre 5 de papillon, d'une forme approximativement cylindrique, est en matière réfractaire (par exemple l'acier inoxydable ou analogue) résistant à des températures élevées. L'arbre 5 de papillon est retenu de manière rotative et coulissante dans la partie de support 19 de papillon du boîtier 2. Une partie de fixation est formée à l'extrémité axiale arrière (c'est-à-dire l'extrémité opposée par rapport à l'extrémité côté papillon) de l'arbre 5 de papillon. Un pignon 37 côté papillon et une plaque dentée de papillon sont fixés par sertissage à la partie de fixation de l'arbre 5 de papillon. Le pignon 37 côté papillon est un élément constitutif du mécanisme réducteur de vitesse. La plaque dentée de papillon est un élément moulé en insert dans le rotor 13, qui est l'un des organes du capteur de quantité de RGE. Comme pour l'arbre 5 de papillon, la plaque dentée de papillon, d'une forme globalement toroïdale, est réalisée dans la matière réfractaire (par exemple l'acier inoxydable ou analogue) résistant à de hautes températures. L'extrémité axiale distale (l'extrémité côté papillon) de l'arbre 5 de papillon passe à travers un trou 39 de réception d'arbre qui pénètre à travers la partie de réception 15 d'injecteur du boîtier 2, et fait saillie à l'intérieur du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement. L'extrémité axiale de l'arbre 5 de papillon est pourvue d'une partie de retenue de papillon. Le papillon 4 est fixé à la partie de retenue de papillon de l'arbre 5 de papillon, par soudage ou analogue. Le ressort hélicoïdal 6 est disposé entre un évidement annulaire de la partie 32 formant carter d'engrenage du boîtier 2 et un évidement annulaire du pignon 37 côté papillon, qui fait corps avec l'extrémité axiale arrière de l'arbre 5 de papillon. Le ressort hélicoïdal 6 est formé en combinant un ressort de rappel 41 et un ressort à défaillance 42. Une première extrémité du ressort hélicoïdal 6 (c'est-à-dire l'extrémité du ressort de rappel 41du côté du papillon) et l'autre extrémité du ressort hélicoïdal 6 (c'est-à-dire l'extrémité du ressort à défaillance 42 du côté du couvercle) sont respectivement enroulées dans des sens opposés. L'autre extrémité (c'est-à-dire du côté du couvercle) du ressort de rappel 41 et l'autre extrémité (c'est-à-dire du côté du papillon) du ressort à défaillance 42 sont réunies l'une à l'autre au niveau d'une partie de raccorderent. Un crochet en U 43 est formé dans la partie de raccordement et, lorsque le moteur à combustion interne s'arrête, le crochet en U 43 est retenu par un élément d'arrêt (non représenté) du côté fermeture complète, qui arrête le papillon 4 dans la position de fermeture complète. Le ressort de rappel 41 est un premier ressort qui sollicite le papillon 4 dans une direction de retour à la position de fermeture complète depuis la position d'ouverture complète. Le ressort à défaillance 42 est un second ressort qui sollicite le papillon 4 dans une direction de retour à la position de fermeture complète depuis une position dans laquelle le papillon 4 dépasse la position de fermeture complète. En outre, le ressort de rappel 41 et le ressort à défaillance 42 n'ont pas à être réunis l'un à l'autre. Le moteur électrique 7 est reçu et retenu dans le trou 33 de réception de moteur de la partie de logement 34 de moteur du boîtier 2. Chaque pignon du mécanisme réducteur de vitesse est reçu de manière rotative dans la chambre 31 d'engrenage de la partie de logement 32 d'engrenage du boîtier 2. Un couvercle 44 de capteur est fixé à une partie extérieure du boîtier 2 pour fermer une ouverture de la partie de logement 34 de moteur et une ouverture de la partie de logement 32 d'engrenage. Le couvercle 44 de capteur est en résine (par exemple en polytéréphtalate de butylène: PBT) qui crée une isolation électrique entre des bornes adjacentes du capteur de quantité de RGE. Le couvercle 44 de capteur est fixé de manière étanche à l'air à la partie extérieure du boîtier 2 par une vis de fixation, une agrafe, une pièce de blocage et autres. Un moteur à courant continu (c.c.) est employé comme moteur électrique 7. Le moteur électrique 7 est un moteur à c.c. sans balais, qui comprend un rotor, un stator et un carter de moteur. Le rotor fait corps avec l'arbre 8 du moteur. L'arbre 8 du moteur dépasse d'une surface d'extrémité avant du carter de moteur vers un côté d'une direction axiale de rotation (à savoir une direction centrale axiale de l'arbre 8 du moteur électrique 7). Le stator, qui est retenu par le carter du moteur, est placé en regard d'un pourtour extérieur du rotor. Le rotor comporte un noyau de rotor avec un aimant permanent (un aimant). Le stator comprend un noyau statorique, autour duquel est enroulé un bobinage d'induit (un enroulement d'induit). En outre, un moteur à c.c. à balais et un moteur à courant alternatif (a.c.) tel qu'un moteur asynchrone triphasé peut être substitué au moteur à c.c. sans balais. Le moteur électrique 7 est reçu et retenu dans le trou 33 de réception de moteur. La surface d'extrémité avant du carter de moteur est fixée à la partie formant logement de moteur 34 du boîtier 2 à l'aide d'une vis de fixation ou analogue. La vitesse de rotation de l'arbre 8 du moteur électrique 7 est réduite dans une proportion de réduction prédéterminée au moyen du mécanisme réducteur de vitesse. Le mécanisme réducteur de vitesse constitue le mécanisme de transmission de puissance par lequel un couple (force d'entraînement) d'arbre de sortie du moteur électrique 7 est transmis à l'arbre 5 du papillon 4. Le mécanisme réducteur de vitesse comprend un engrenage à pignons (engrenage côté moteur) 45, un engrenage intermédiaire de réduction 46 et le pignon 37 côté papillon. L'engrenage 45 à pignons est fixé au pourtour extérieur de l'arbre 8 du moteur électrique 7. L'engrenage intermédiaire de réduction 46 est en prise et tourne avec l'engrenage 45 à pignons. Le pignon 37 côté papillon est en prise et tourne avec l'engrenage intermédiaire de réduction 46. L'engrenage intermédiaire de réduction 46 est monté de manière à pouvoir tourner sur un pourtour extérieur d'un arbre de tenue 47, qui est un centre de rotation de l'engrenage intermédiaire de réduction 46. L'engrenage intermédiaire de réduction 46 comporte un pignon 49 de grand diamètre et un pignon 50 de petit diamètre. Le pignon 49 de grand diamètre engrène avec l'engrenage 45 à pignons. Le pignon 50 de petit diamètre engrène avec le pignon 37 côté papillon. Le pignon 37 côté papillon est réalisé d'une seule pièce par moulage d'une résine (par exemple du polytéréphtalate de butylène: PBT) sous une forme prédéterminée globalement toroïdale. Une partie dentée 51 fait corps avec le pignon 37 côté papillon sur une surface périphérique extérieure de celui-ci. La partie dentée 51 engrène avec le pignon 50 de petit diamètre de l'engrenage intermédiaire de réduction 46. Le rotor 13 est réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière non métallique (une résine) du côté du diamètre intérieur du pignon 37 côté papillon. Comme représenté sur la Fig. 1, l'arbre 8 du moteur électrique 7, le mécanisme réducteur de vitesse et l'arbre 5 de papillon (qui constituent le dispositif d'entraînement de papillon) sont disposés successivement dans une direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission, qui emprunte le circuit d'admission (le passage d'aspiration d'air 21, la chambre de mélange 23 et le passage de refoulement d'air 24) à l'intérieur du boîtier 2. De la sorte, le moteur électrique 7, le mécanisme réducteur de vitesse et la partie de support 19 de papillon peuvent être efficacement refroidis à l'aide de l'air d'admission introduit par aspiration dans le moteur. Le moteur électrique 7, le mécanisme réducteur de vitesse et l'arbre 5 de papillon sont reçus à l'intérieur (la partie formant carter 34 de moteur, la partie formant carter 32 d'engrenage, la partie de support 19 de papillon et la partie de réception 15 d'injecteur) du boîtier 2. Plus particulièrement, ils sont reçus à l'intérieur du boîtier 2, d'un côté amont vers un côté aval de la direction d'écoulement d'air d'admission dans l'ordre suivant: moteur électrique 7, mécanisme réducteur de vitesse et arbre 5 de papillon. Une première partie de libération 61 de chaleur et une seconde partie de libération 62 de chaleur sont formées sur une surface du diamètre extérieur (une surface périphérique extérieure) du moteur électrique 7 ou, au contraire, sur la surface du diamètre extérieur (une surface cylindrique) de la partie formant carter 34 de moteur, qui reçoit le moteur électrique 7. La première partie de libération 61 de chaleur est exposée à l'air d'admission qui passe à l'intérieur du boîtier 2 de façon que la chaleur puisse être libérée dans l'air d'admission. La seconde partie de libération 62 de chaleur est exposée à de l'air qui passe à l'extérieur du boîtier 2 afin que la chaleur puisse être libéré dans l'air extérieur. La première partie 61 de libération de chaleur est une première surface de libération de chaleur découverte sur une surface de paroi interne du passage 21 d'aspiration d'air. La chaleur dégagée par le moteur électrique 7 peut être libérée dans l'air d'admission qui emprunte le passage 21 d'aspiration d'air du boîtier 2. Dans le boîtier 2, le trou 33 de réception de moteur de la partie formant carter 34 de moteur est situé en amont (côté filtre à air) du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission. De la sorte, la première partie de libération 61 de chaleur sur la surface du diamètre extérieur de la partie formant carter 34 de moteur est située en amont (côté filtre à air) de l'ouverture d'aspiration 26 de gaz d'échappement qui débouche dans une surface de paroi interne de la chambre de mélange 23 dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission. Par conséquent, la première partie de libération 61 de chaleur est placée en amont du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission. De plus, la première partie de libération de chaleur (la première surface de libération de chaleur) découverte sur la surface de paroi interne du passage 21 d'aspiration d'air peut également être formée sur une surface de paroi interne de la partie formant carter 32 d'engrenage et/ou sur une surface de paroi interne de la partie de réception 15 d'injecteur. Par conséquent, la chaleur dégagée par le moteur électrique 7 peut être libérée dans l'air d'admission qui emprunte le passage d'aspiration 21 d'air du boîtier 2. La seconde partie de libération 62 de chaleur est placée sur le pourtour extérieur du carter (ou d'une culasse cylindrique) du moteur électrique 7 pour faire partie de la surface cylindrique de la partie formant carter 34 de moteur. La seconde partie de libération 62 de chaleur est une seconde surface de libération de chaleur découverte sur la surface de paroi extérieure de la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 de façon que la chaleur dégagée par le moteur électrique 7 puisse être libérée dans l'air (par exemple l'air extérieur tel qu'un vent soufflant) qui passe sur la surface de paroi extérieure de la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2. De plus, la seconde partie de libération de chaleur (la seconde surface de libération de chaleur) qui est découverte sur la surface de paroi extérieure de la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 peut également être formée sur une surface de paroi extérieure de la partie formant carter 32 d'engrenage et/ou sur une surface cylindrique (une surface de paroi extérieure) de la partie de support 19 de papillon. Par conséquent, la chaleur dégagée par le moteur électrique 7 peut être libérée dans l'air extérieur qui passe sur la surface de paroi extérieure du boîtier 2. En outre, la surface du diamètre extérieur (la surface périphérique extérieure) du carter de moteur (ou de la culasse cylindrique) du moteur électrique 7 peut être mise tout contre une surface d'alésage (une surface périphérique intérieure) de la partie formant carter 34 de moteur. De la sorte, la chaleur dégagée par le moteur électrique 7 peut être conduite d'une façon encore plus efficace vers la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2. En référence aux figures 1 à 6 et à la Fig. 10, on va maintenant décrire 5 brièvement le fonctionnement du dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Lorsqu'une soupape d'admission de l'orifice respectif d'admission d'une culasse du moteur à combustion interne s'ouvre après le démarrage du moteur, l'air d'admission, qui est filtré par le filtre à air, est fourni au collecteur d'admission débouchant sur chaque cylindre via la tubulure d'admission, le corps de papillon et l'intérieur (contenant le passage 21 d'aspiration d'air, l'ouverture 25 d'aspiration d'air d'admission, la chambre de mélange 23, l'orifice de sortie 28 et le passage de refoulement d'air 24, dans cet ordre) du boîtier 2 de la vanne 1 de commande de RGE. Ensuite, l'air d'admission est introduit par aspiration dans chaque cylindre du moteur. L'air est comprimé dans le moteur jusqu'à ce que la température de l'air devienne supérieure à une température à laquelle brûle le carburant. La combustion a lieu lorsque le carburant est pulvérisé dans l'air précité. Des gaz de combustion, résultant de la combustion dans chaque cylindre, sont rejetés par un orifice d'échappement de la culasse, puis sont rejetés via le collecteur d'échappement et le pot d'échappement. L'arbre 8 du moteur électrique tourne lorsque le moteur électrique 7 est mis sous tension par l'ECU, de telle sorte que le papillon 4 de la vanne 1 de commande de RGE s'ouvre au degré d'ouverture prédéterminé de papillon (à l'angle de rotation prédéterminé). Lorsque l'arbre 8 du moteur tourne, l'engrenage 45 à pignons tourne et la force d'entraînement (le couple de l'arbre de sortie de moteur) du moteur électrique 7 est transmis à l'engrenage intermédiaire de réduction 46. Lorsque tourne l'engrenage intermédiaire de réduction 46, le pignon 37 côté papillon, dont la partie dentée 51 est en prise avec l'engrenage intermédiaire de réduction 46, est amené à tourner. De la sorte, l'arbre 5 de papillon, qui fait corps avec le pignon 37 côté papillon, tourne de l'angle de rotation prédéterminé. Ensuite, le papillon 4 est amené à tourner (il est entraîné pour provoquer l'ouverture du papillon) dans la direction (dans la direction d'ouverture de papillon) allant de la position de fermeture complète à la position d'ouverture complète. Ensuite, la partie des gaz d'échappement (les gaz GER) du moteur à 35 combustion interne entre à l'intérieur du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement du boîtier 2 via le passage de recirculation de gaz d'échappement présent dans la tubulure de recirculation de gaz d'échappement depuis le circuit d'échappement présent dans le pot d'échappement du moteur. Les gaz GER pénètrent à l'intérieur de la chambre de mélange 23 par l'ouverture d'aspiration 26 de gaz d'échappement, depuis le passage de recirculation 22 de gaz d'échappement du boîtier 2. Les gaz GER se mélangent à l'air d'admission qui pénètre à l'intérieur de la chambre de mélange 23 via l'ouverture d'aspiration 25 d'air d'admission depuis le passage d'aspiration 21 d'air du boîtier 2. la quantité de RGE des gaz GER est asservie pour maintenir la quantité à un niveau prédéterminé, d'après un signal de détection émis par un capteur de quantité d'air d'admission (un débitmètre d'air), par un capteur de température d'admission et par le capteur de quantité de RGE. Ainsi, pour réduire les émissions, le degré d'ouverture du papillon 4 de la vanne 1 de commande de RGE est commandé de façon linéaire pour conserver la quantité de RGE prédéterminée, qui est établie pour chaque régime du moteur. Les gaz GER sont amenés à recirculer à l'intérieur du boîtier 2 via la tubulure de recirculation de gaz d'échappement provenant du pot d'échappement. Ensuite, l'air d'admission, qui sera introduit par aspiration dans chaque cylindre du moteur via la tubulure d'admission, se mélange aux gaz GER ci-dessus. Une structure de refroidissement intégral d'admission est employée dans le dispositif de recirculation de gaz d'échappement du premier mode de réalisation et refroidit les parties (par exemple, le moteur électrique 7, le mécanisme réducteur de vitesse, et le coussinet 16 et le joint d'étanchéité à l'huile 17 présents dans la partie de support 19 de papillon), qui sont incluses dans le boîtier 2 de la vanne de commande 1 de RGE. Les pièces sont refroidies à l'aide de l'air d'admission (l'admission) qui est introduit par aspiration dans l'orifice d'admission du moteur. Pour permettre le refroidissement à l'aide de l'air d'admission qui passe par le passage 21 d'aspiration d'air du boîtier 2 de la vanne de commande 1 de RGE, le moteur électrique 7 est placé près de la surface de paroi interne du passage d'aspiration 21 d'air. Plus particulièrement, le moteur électrique 7 n'est pas placé sur ou autour d'une partie de la surface de paroi interne de la chambre de mélange 23 vers laquelle sont dirigés les gaz GER à haute température qui entrent à l'intérieur (dans la chambre de mélange 23) du boîtier 2 par l'ouverture d'aspiration d'échappement 26 (cf. Fig. 10). Au contraire, le moteur électrique 7 est placé en amont (du côté filtre à air) du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission. De la sorte, la première partie de libération 61 de chaleur de la partie formant carter 34 du moteur électrique est placée en amont (du côté filtre à air) de l'ouverture d'aspiration d'échappement 26 qui débouche dans la surface de paroi interne de la chambre de mélange 23 dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission (cf. Fig. 1). Le moteur électrique 7 est reçu et retenu dans le trou de réception 33 de moteur, qui est ménagé dans la partie formant carter 34 de moteur. La chaleur dégagée par le moteur électrique 7 est conduite jusqu'à la partie cylindrique de la partie formant carter 34 de moteur. En amont de la chambre de mélange 23 dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission, la première partie de libération 61 de chaleur de la partie formant carter 34 du moteur est exposée à l'intérieur du passage d'aspiration d'air 21. L'air d'admission neuf frais entre à l'intérieur du passage d'aspiration 21 d'air depuis le côté filtre à air. La libération de chaleur du moteur électrique 7 est favorisée par contact direct entre l'air d'admission neuf frais précité ayant une température très inférieure à celle des gaz GER et la première partie de libération 61 de chaleur de la partie formant carter 34 de moteur. Par conséquent, en amont (du côté filtre à air) de l'ouverture d'aspiration d'échappement 26 dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission, le moteur électrique 7 peut être refroidi par l'air d'admission neuf frais. Ainsi, en utilisant l'air d'admission introduit par aspiration dans l'orifice d'entrée du moteur, il est possible de refroidir d'une façon efficace le moteur électrique 7 et autres. De plus, les gaz GER à haute température passent du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement, via l'orifice d'aspiration d'échappement 26, jusqu'à l'intérieur (la chambre de mélange 23) du boîtier 2. Pourtant, il devient difficile pour la chaleur de ces gaz GER d'être conduite jusqu'au moteur électrique 7 et aux organes périphériques (par exemple, le joint d'étanchéité à l'huile 17) du moteur électrique via la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 et/ou via la partie de support 19 de papillon, ce qui empêche donc une contrainte thermique sur le moteur électrique 7 et sur les organes périphériques du moteur électrique (par exemple, le joint d'étanchéité à l'huile 17). La seconde partie de libération 62 de chaleur de la partie formant carter 34 de moteur est découverte sur la surface de paroi extérieure du boîtier 2. L'air extérieur, à température très inférieure à celle des gaz GER, passe sur la surface de paroi extérieure du boîtier 2. Du fait du contact direct entre cet air extérieur et la seconde partie de libération 62 de chaleur de la partie formant carter 34 de moteur, le dégagement de chaleur par le moteur électrique 7 est encore favorisé. De ce fait, le moteur électrique 7 peut être refroidi à l'aide de l'air (l'air extérieur qui passe près de la surface de paroi extérieure du boîtier 2 ainsi que l'air d'admission neuf frais, qui, venant du côté filtre à air, entre à l'intérieur du passage d'aspiration d'air 21. Ainsi, la chaleur dégagée par le moteur électrique 7 peut être efficacement libérée via la première partie de libération 61 de chaleur, non seulement dans l'air d'admission qui emprunte le passage d'admission 21 d'air du boîtier 2, mais aussi dans l'air (l'air extérieur) qui circule près de la surface de parois extérieures du boîtier 2 via la seconde partie de libération 62 de chaleur. De la sorte, le moteur électrique 7 et autres peuvent être refroidis d'une façon encore plus efficace, ce qui assure donc de bonnes performances de libération de chaleur. Par conséquent, une dégradation des performances du moteur électrique 7 par suite d'une surchauffe du moteur électrique 7 peut être empêchée. En outre, les performances améliorées du moteur électrique conduisent à une amélioration de la qualité du dispositif d'entraînement de vanne comprenant le moteur électrique 7. (Deuxième forme de réalisation) Les figures 7A et 7B représentent une deuxième forme de réalisation de la présente invention. Les figures 7A et 7B sont des vues schématiques qui représentent des structures des vannes de commande de RGE selon la présente forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 7A, en ce qui concerne la vanne 1 de commande de RGE selon la présente forme de réalisation, plusieurs ailettes de refroidissement 63 sont formées sur la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 et/ou sur la première partie de libération de chaleur 61 du moteur électrique 7. Les ailettes de refroidissement 63 font saillie sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air 21 en direction d'un côté central axial du passage d'aspiration d'air 21. Une partie convexe 64 est également formée sur la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 et/ou sur la première partie de libération de chaleur 61 du moteur électrique 7, comme représenté sur la Fig. 7B. La partie convexe 64 fait saillie vers le côté central axial du passage d'aspiration d'air 21. En outre, la partie convexe 64 est placée sur le pourtour extérieur du carter de moteur (ou de la culasse cylindrique) du moteur électrique 7 pour faire partie de la surface cylindrique du carter de moteur. Dans chacun des cas ci-dessus, la superficie de sa surface de contact avec l'air d'admission neuf frais, qui arrive du côté filtre à air pour entrer dans le passage d'aspiration d'air 21, et qui a donc une température beaucoup plus basse que celle des gaz GER, augmente. Ainsi, la surface de libération de chaleur de la première partie de libération de chaleur 61augmente, si bien que le moteur électrique 7 et autres peuvent être encore plus efficacement refroidis. (Troisième forme de réalisation) Les figures 8A à 8C représentent une troisième forme de réalisation de la présente invention. Les figures 8A à 8C sont des vues schématiques illustrant des structures des vannes de commande de RGE selon la présente forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 8A, en ce qui concerne la vanne 1 de commande de RGE selon la présente forme de réalisation, la partie de support 19 de papillon du boîtier 2 et l'arbre 5 de papillon sont placés plus près du passage d'aspiration d'air 21 et de la chambre de mélange 23 que l'arbre 8 du moteur électrique 7. Grâce à cet agencement, il devient difficile, pour la chaleur des gaz GER à haute température, qui pénètrent à l'intérieur (dans la chambre de mélange 23) du boîtier 2 par l'ouverture d'aspiration 26 de gaz d'échappement, d'être conduite jusqu'au côté de la partie de support de papillon du boîtier 2. Ainsi, il est possible de réduire l'influence de la chaleur sur la partie de support 19 de papillon du boîtier 2. En particulier lorsque le joint d'étanchéité 17 à l'huile sert de pièce périphérique du moteur électrique entre une surface périphérique intérieure de la partie de support 19 de papillon du boîtier 2 et une surface périphérique extérieure de l'arbre 5 de papillon, il est possible d'empêcher les températures du joint d'étanchéité 17 à l'huile et de son pourtour de dépasser une température de résistance à la chaleur du joint d'étanchéité à l'huile. De la sorte, il est possible de limiter très fortement une dégradation (dégradation par la chaleur) du joint d'étanchéité à l'huile du fait de la chaleur des gaz GER à haute température. De plus, le joint d'étanchéité 17 à l'huile tel que le joint en caoutchouc empêche l'huile de lubrification, qui lubrifie le roulement à billes (la pièce de support) 18 de la partie de support 19 de papillon de déborder vers le côté papillon ou vers le côté du passage de recirculation de gaz d'échappement. En outre, en ce qui concerne la vanne de commande 1 de RGE selon la présente forme de réalisation, un déversoir 65 est formé sur un bord qui débouche de l'ouverture d'aspiration 26 d'échappement du boîtier 2, comme représenté sur la Fig. 8B. Le déversoir 65 est situé en amont de l'ouverture d'aspiration d'échappement 26 dans la direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission afin d'empêcher un reflux des gaz GER vers le côté passage d'aspiration d'air. En outre, le déversoir 65 fait saillie depuis le bord débouchant de l'ouverture d'aspiration d'échappement 26 vers le côté central axial du passage d'aspiration d'air 21. Dans le cas ci-dessus, les gaz GER, qui arrivent du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement, via l'ouverture d'aspiration d'échappement 26 pour pénétrer dans la chambre de mélange 23, peuvent être empêchés de revenir vers le côté passage d'aspiration d'air. Par conséquent, une élévation de température de la première partie de libération de chaleur 61 de la partie formant carter 34 de moteur en raison de la chaleur des gaz GER peut être empêchée, ce qui évite une élévation de la température du moteur électrique 7 et de son pourtour. En outre, en ce qui concerne la vanne de commande 1 de RGE selon la présente forme de réalisation, plusieurs ailettes de refroidissement 66 sont formées sur la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 et/ou sur la seconde partie de libération de chaleur 62 du moteur électrique 7, comme représenté sur la Fig. 8C. Les ailettes de refroidissement 66 font saillie sur la surface cylindrique (la surface de paroi extérieure) de la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 en direction d'un côté opposé au côté passage d'aspiration d'air. Dans ce cas, la superficie d'une surface de contact avec l'air extérieur qui passe sur la surface cylindrique de la partie formant carter 34 de moteur du boîtier 2 augmente et par conséquent la surface de libération de chaleur de la seconde partie de libération de chaleur 62 augmente. De la sorte, le moteur électrique 67 et autres peuvent être refroidis d'une manière encore plus efficace. (Quatrième forme de réalisation) Les figures 9A et 9B représentent une quatrième forme de réalisation de la présente invention. Les figures 9A et 9B sont des vues schématiques qui illustrent des structures de vannes de commande de RGE selon la présente forme de réalisation. En ce qui concerne la vanne de commande 1 de RGE selon la présente forme de réalisation, une partie formant cloison cylindrique 69, qui sépare le passage cylindrique 67 de recirculation de gaz d'échappement de la chambre de mélange 23, est formée près de la surface de paroi interne de la chambre de mélange 23 du boîtier 2, comme représenté sur les figures 9A et 9B. Plusieurs ouvertures d'aspiration d'échappement 26 débouchent dans une surface périphérique intérieure de la partie formant cloison 69 (c'est-à-dire sur la surface de paroi interne de la chambre de mélange 23) . Les gaz GER arrivent du passage de recirculation 22 de gaz d'échappement via les ouvertures d'aspiration d'échappement 26 pour entrer dans la chambre de mélange 23. Le passage de recirculation 67 de gaz d'échappement est un passage de communication qui relie le passage de recirculation 22 de gaz d'échappement à la chambre de mélange 23. Les différentes ouvertures d'aspiration d'échappement 26 sont formées dans une direction radiale ayant comme centre un axe central de la chambre de mélange 23. De la sorte, il est possible de faciliter un état de mélange entre l'air d'admission qui entre à l'intérieur de la chambre de mélange 23 depuis le passage d'aspiration d'air 21 et les gaz GER qui arrivent des passages de recirculation 22, 67 de gaz d'échappement via les différentes ouvertures d'aspiration d'échappement 26 pour pénétrer dans la chambre de mélange 23. Par conséquent, les gaz GER à haute température peuvent se mélanger d'une façon efficace avec l'air d'admission à basse température. Dans les présentes formes de réalisation décrites plus haut, l'injecteur 3 est monté et retenu dans un pourtour intérieur de la partie de réception 15 d'injecteur du boîtier 2, et l'injecteur 3 reçoit quant à lui le papillon 4 d'une manière telle que le papillon 4 peut s'ouvrir et se fermer à l'intérieur de l'injecteur 3. Selon une autre possibilité, une partie globalement cylindrique de réception de papillon du boîtier 2 peut recevoir directement le papillon 4, de façon que le papillon 4 s'ouvre et se ferme dans la partie recevant le papillon. Dans ce cas, l'injecteur 3 devient inutile, ce qui permet donc de réduire le nombre de pièces et le travail d'assemblage. En outre, dans les présentes formes de réalisation, le papillon 4 de la vanne de commande 1 de RGE règle en continu ou progressivement la quantité de RGE des gaz GER en réponse à chaque état de fonctionnement du moteur. Le papillon 4 est monté et fixé à l'extrémité axiale de l'arbre 5 de papillon, par soudage ou analogue. En revanche, le papillon 4 peut aussi être fixé à l'extrémité axiale de l'arbre 5 de papillon à l'aide d'éléments filetés tels que des vis de fixation, des boulons d'ancrage et autres. Dans les présentes formes de réalisation, au moins le passage d'aspiration d'air 21, le passage de recirculation 22 de gaz d'échappement et la chambre de mélange 23 sont formés à l'intérieur du boîtier unique 2. Le papillon 4 est monté mobile dans le boîtier 2, dans lequel est reçu et retenu le moteur électrique 7. Selon une autre possibilité, le boîtier peut comprendre une première partie de boîtier et une seconde partie de boîtier de façon que la première partie de boîtier et la seconde partie de boîtier soient réunies avec précision l'une avec l'autre pour permettre la conduction de chaleur. La première partie de boîtier comporte le passage d'aspiration d'air 21 et la chambre de mélange, et la seconde partie de boîtier comporte le papillon 4 et le moteur électrique 7. Ainsi, bien que le boîtier unique 2 comporte une partie de la tubulure d'admission du moteur à combustion interne et une partie de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement du dispositif de recirculation de gaz d'échappement dans les présentes formes de réalisation, le boîtier 2 peut également être divisé en deux boîtiers, à savoir la première partie de boîtier qui comporte la partie de la tubulure d'admission du moteur à combustion interne, et la seconde partie de boîtier qui comporte la partie de la tubulure de recirculation de gaz d'échappement du dispositif de recirculation de gaz d'échappement. En outre, il est préférable que la superficie d'une surface de contact entre une première surface de contact (une première face d'extrémité de jonction) de la première partie de boîtier et une seconde surface de contact (une seconde face d'extrémité de jonction) de la seconde partie de boîtier soit suffisamment grande. Par conséquent, le moteur électrique et les pièces périphériques du moteur électrique (le joint d'étanchéité en caoutchouc tel que le joint d'étanchéité à l'huile et la garniture) peuvent être refroidis efficacement à l'aide de l'air d'admission introduit par aspiration dans le moteur à combustion interne. Par ailleurs, le carter (ou la culasse cylindrique) du moteur électrique 7 peut être directement découverte sur la surface de paroi interne du boîtier 2 (c'est-à-dire sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air 21) ou peut faire saillie à l'intérieur du boîtier 2
Un moteur électrique (7) est placé en amont d'un passage de recirculation (22) de gaz d'échappement (GER) d'un boîtier (2) dans une direction parallèle à une direction d'écoulement d'air d'admission. Une première partie de libération de chaleur (61) sur une partie de carter (34) de moteur du boîtier (2) est placée en amont d'une ouverture d'aspiration d'échappement (26) dans une direction d'écoulement d'air d'admission. Par conséquent, une libération de chaleur du moteur électrique (7) est favorisée par contact direct entre de l'air d'admission (9) frais à température beaucoup plus basse que celle des gaz GER et la première partie de libération de chaleur (61) de la partie de carter (34) de moteur. Par conséquent, en amont de l'ouverture d'aspiration d'échappement (26) dans la direction d'écoulement de l'air d'admission, le moteur électrique (7) peut être refroidi par de l'air d'admission (9) frais. Ainsi, en utilisant l'air d'admission introduit par aspiration dans un orifice d'entrée d'un moteur à combustion interne, le moteur électrique (7) et autres peuvent être refroidis de manière efficace.
1. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement, comprenant: un boîtier (2) qui comporte un passage de recirculation (22) de gaz d'échappement par lequel une partie des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne est amenée à recirculer depuis un côté échappement jusqu'à un côté admission dudit moteur, le boîtier (2) comportant: une chambre de mélange (23), dans laquelle les gaz d'échappement amenés à recirculer depuis le passage de recirculation (22) de gaz d'échappement sont mélangés à de l'air d'admission introduit par aspiration dans le moteur à combustion interne; et un passage d'aspiration d'air (21), depuis lequel l'air d'admission pénètre à l'intérieur de la chambre de mélange (23), et qui est formé en amont de la chambre de mélange (23) dans la direction de l'écoulement de l'air d'admission; un papillon (4) logé de manière mobile dans le boîtier (2) pour ouvrir et fermer le passage de recirculation (22) de gaz d'échappement; et un moteur (7) qui génère une force d'entraînement, laquelle entraîne le papillon (4), le moteur (7) est placé au voisinage immédiat d'une surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air (21) afin que le moteur (7) soit refroidi par l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air (21). 2. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la 1, caractérisé en ce que le moteur (7) comporte une partie de libération de chaleur (61) qui est découverte sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air (21) de façon que la chaleur produite par le moteur (7) puisse se libérer dans l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air (21). 3. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la 1, caractérisé en ce que: le moteur (7) est logé dans le boîtier (2) ; et le boîtier (2) comporte la partie de libération de chaleur (61) qui est découverte sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air (21) afin que la chaleur produite par le moteur (7) puisse se libérer dans l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air (21). 4. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la 3, caractérisé en ce que le boîtier (2) comporte une partie formant carter (34) de moteur, dans laquelle est ménagé un trou de réception (33) de moteur qui reçoit et retient le moteur (7). 5. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que: la partie de libération de chaleur (61) comporte une ailette de refroidissement (63) ; et l'ailette de refroidissement (63) est en saillie sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air (21) en direction d'un axe central du passage d'aspiration d'air (21), pour accroître la superficie d'une surface de contact entre la partie de libération de chaleur (61) et l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air (21). 6. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que: la partie de libération de chaleur (61) comporte une partie convexe 15 (64); et la partie convexe (64) est en saillie sur la surface de paroi interne du passage d'aspiration d'air (21) en direction de l'axe central du passage d'aspiration d'air (21) afin d'accroître la superficie de la surface de contact entre la partie de libération de chaleur (61) et l'air d'admission qui passe par le passage d'aspiration d'air (21). 7. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que: le moteur (7) est logé dans le boîtier (2) ; le boîtier (2) comporte une partie de libération de chaleur (62) ; et la partie de libération de chaleur (62) est découverte sur une surface extérieure du boîtier (2) afin que la chaleur produite par le moteur (7) puisse se libérer dans l'air qui passe sur la surface extérieure du boîtier (2). 8. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la 7, caractérisé en ce que: la partie de libération de chaleur (62) comporte une ailette de refroidissement (66) ; et l'ailette de refroidissement (66) est en saillie sur la surface extérieure du boîtier (2) dans une direction opposée au passage d'aspiration d'air (21) afin d'accroître une superficie d'une surface de contact entre la partie de libération de chaleur (62) et l'air qui passe sur la surface extérieure du boîtier (2). 9. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la chambre de mélange (23) comporte plusieurs ouvertures d'aspiration d'échappement (26) par lesquelles les gaz d'échappement pénètrent à l'intérieur de la chambre de mélange (23) depuis le passage de recirculation (22) de gaz d'échappement. 10. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que: le boîtier (2) comporte un passage de refoulement d'air (24), par lequel l'air d'admission sort de la chambre de mélange (23) vers le moteur à combustion 10 interne; et le passage d'aspiration d'air (21), le passage de recirculation (22) de gaz d'échappement et le passage de refoulement d'air (24) sont reliés les uns aux autres par la chambre de mélange (23) pour former un passage à trois voies qui a une section transversale en T. 11. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que: la chambre de mélange (23) comporte l'ouverture d'aspiration d'échappement (26), par laquelle les gaz d'échappement s'écoulent à l'intérieur de la chambre de mélange (23) depuis le passage de recirculation (22) de gaz d'échappement; le boîtier (2) comporte un déversoir (65) sur un bord débouchant de l'ouverture d'aspiration d'échappement (26) afin de limiter un reflux des gaz d'échappement vers le passage d'aspiration d'air (21) ; et le déversoir (65) est formé en amont de l'ouverture d'aspiration d'échappement (26) dans la direction de l'écoulement de l'air d'admission et fait saillie depuis le bord débouchant de l'ouverture d'aspiration d'échappement (26) en direction de l'axe central du passage d'aspiration d'air (21). 12. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que: le papillon (4) comporte un arbre (5) de papillon entraîné en rotation par la force d'entraînement du moteur (7) ; et le papillon (4) fait corps avec une extrémité axiale de l'arbre (5) de papillon. 13. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la 35 12, caractérisé en ce que: le boîtier (2) comporte une partie de support (19) de papillon; la partie de support (19) de papillon supporte de manière rotative l'arbre (5) de papillon; et la partie de support (19) de papillon est placée sur: un côté d'un arbre de sortie (8) du moteur (7) qui est tourné vers le passage d'aspiration d'air (21); et/ou un côté de l'arbre de sortie (8) du moteur (7) qui est tourné vers la chambre de mélange (23). 14. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la 10 12 ou 13, comprenant en outre un dispositif d'entraînement (46) de papillon qui ouvre et ferme le papillon (4), caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (46) de papillon transmet la force d'entraînement du moteur (7) à l'arbre (5) de papillon et comporte un mécanisme réducteur de vitesse (46) qui réduit une vitesse de rotation de l'arbre de sortie (8) du moteur (7) ; et le moteur (7), le mécanisme réducteur de vitesse (46) et l'arbre (5) de papillon sont disposés successivement dans une direction parallèle à la direction d'écoulement de l'air d'admission, lequel passe par le passage d'aspiration d'air (21). 15. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que: le boîtier (2) comporte une première partie de boîtier et une seconde partie de boîtier; la seconde partie de boîtier vient étroitement en contact avec la première partie de boîtier pour permettre une conduction de chaleur entre elles; la première partie de boîtier comporte la chambre de mélange (23) et le passage d'aspiration d'air (21) ; et le moteur (7) et le papillon (4) sont logés dans la seconde partie de boîtier. 16. Dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon la 30 1, caractérisé en ce que: le moteur (7) est entièrement situé en amont d'une ouverture de sortie (26) du passage de recirculation (22) de gaz d'échappement par rapport à la direction de l'écoulement de l'air d'admission; et le moteur (7) est situé sur un côté latéral du passage d'aspiration d'air (21) où se trouve l'ouverture de sortie (26) du passage de recirculation (22) de gaz d'échappement.
F
F02
F02M,F02D
F02M 25,F02D 21
F02M 25/07,F02D 21/08
FR2900113
A1
ENROULEUR AUTOBLOQUANT POUR UNE CEINTURE DE SECURITE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET SYSTEME DE SECURITE COMPORTANT UN TEL ENROULEUR
20,071,026
La présente invention concerne un enrouleur autobloquant pour une ceinture de sécurité d'un véhicule automobile, comprenant une bobine d'enroulement montée en rotation dans un boîtier et un limiteur étagé de contraintes avec une barre de torsion montée par une de ses deux extrémités opposées sur un axe de la bobine d'enroulement et par l'autre extrémité sur un moyen de blocage commandé par un paramètre du véhicule et/ou de la ceinture de sécurité. La présente invention concerne également un système de sécurité pour les passagers d'un véhicule automobile avec au moins un coussin gonflable monté devant un passager et un enrouleur autobloquant pour une ceinture de sécurité d'un véhicule automobile comme décrit ci avant. Traditionnellement, des dispositifs limiteurs étagés, tels que décrits par exemple dans le document US- A-6 592 064, comprennent une barre de torsion traditionnelle et un élément supplémentaire limiteur de contraintes en acier qui se plie ou casse pour admettre une charge ponctuelle d'une amplitude certaine en liaison avec un limiteur de charges ou de contraintes formé par une barre de torsion traditionnelle. Le désavantage du dispositif connu du document US-A-6 592 064 consiste en le fait que l'étagement de la charge sur la ceinture de sécurité se fait à un niveau relativement faible et que la durée de la charge maximale est limitée, comme cela est montré sur le diagramme de la figure 8 de la présente demande de brevet par la courbe A représentant la charge sur une ceinture passant par l'épaule. La charge A de la ceinture passant par l'épaule n'est pas aussi efficace que la charge B de l'autre ceinture passant par l'épaule, puisqu'il y a une perte d'énergie avant la ligne en traits interrompus ti sur le diagramme de la figure 8. De plus, l'énergie absorbée par B est supérieure à celle absorbée par A avant l'interaction entre le passager et le coussin gonflable. En ce qui concerne le système de sécurité pour les passagers d'un véhicule automobile, système qui comprend au moins un coussin gonflable et un enrouleur autobloquant comme décrit ci avant, la demande internationale WO 96/32 303 décrit un système à priori comparable mais sans rentrer dans les détails. En effet, ce document divulgue l'utilisation du système d'enrouleur ensemble avec un coussin gonflable, sans pour autant décrire la répartition des effets de protection de l'un et de l'autre des moyens ni tout autre interaction entre le coussin gonflable et l'enrouleur de ceinture de sécurité. Le but de l'invention est de proposer un enrouleur autobloquant du type décrit en introduction, qui ne présente pas les caractéristiques limitées des enrouleurs traditionnellement utilisés. Avantageusement, l'invention devrait proposer un système de sécurité comprenant un coussin gonflé et un enrouleur amélioré de manière que l'utilisation du coussin gonflé et de la ceinture de sécurité soit optimisée. L'invention devrait enfin permettre d'obtenir un système de sécurité avec un système d'absorption d'énergie cinétique d'un passager, dans lequel le coussin gonflable et l'enrouleur autobloquant coopèrent essentiellement d'une manière prévisible et prédéterminée. Le but de l'invention est atteint avec un enrouleur autobloquant pour une ceinture de sécurité d'un véhicule automobile, comprenant une bobine d'enroulement montée en rotation dans un boîtier et un limiteur étagé de contrainte à barre de torsion montée par une de ses deux extrémités opposées sur un axe de la bobine d'enroulement et par l'autre extrémité sur un moyen de blocage commandé par un paramètre du véhicule et/ou de la ceinture de sécurité. Conformément à l'invention, la barre de torsion est un limiteur à deux niveaux de contrainte comprenant des moyens limiteurs principaux à barre de torsion et, axialement aligné avec ceux-ci, des moyens supplémentaires limiteurs de contrainte montés par leur extrémité extérieure sur un élément bloqué en rotation dans une situation prédéterminée. Selon différents modes de réalisation et de variantes envisageables, la présente invention concerne également les caractéristiques ci-après, considérés isolément ou selon toutes combinaisons techniquement possibles : les moyens limiteurs principaux et les moyens supplémentaires sont des parties d'une barre de torsion 15 réalisée en une seule pièce ; les moyens supplémentaires sont constitués par une barre de torsion tubulaire ayant un diamètre intérieur prédéterminé et une épaisseur prédéterminée ; les moyens supplémentaires sont constitués par une 20 partie de la barre de torsion, dont le diamètre est réduit d'une manière prédéterminée ; la barre de torsion formant un limiteur à deux niveaux de contrainte est réalisée en deux parties, les moyens supplémentaires limiteurs de contrainte étant 25 reliés par leur extrémité intérieure de manière non rotative à la bobine d'enroulement de la ceinture de sécurité et par leur extrémité extérieure de manière non rotative à l'élément bloqué en rotation en cas d'accident ; 30 la barre formant les moyens limiteurs supplémentaires est pourvue d'une rainure annulaire afin de casser sous un angle de torsion prédéterminé ; la barre formant les moyens limiteurs supplémentaires est pourvue d'un trou axial ayant un 35 diamètre prédéterminé et une épaisseur prédéterminée entre son diamètre extérieur et son diamètre intérieur ; l'enrouleur comprend des moyens pré-tendeurs. Le but de l'invention est également atteint avec un système de sécurité pour les passagers d'un véhicule automobile avec au moins un coussin gonflable monté devant un passager et un enrouleur tel que décrit ci avant. Le système est conformé pour que les moyens limiteurs supplémentaires cassent à un angle de torsion prédéterminé en fonction du gonflage du coussin gonflable et de manière que le coussin gonflable absorbe une partie importante de l'énergie du passager en cas d'accident. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- après d'un mode de réalisation de l'invention, description fait en référence aux dessins annexés, dans lesquels - la figure 1 montre schématiquement l'intérieur d'un véhicule automobile avec un conducteur sécurisé par une ceinture de sécurité et un coussin gonflable activé, - la figure 2 est une coupe axiale d'un enrouleur selon l'invention, la figure 3 est une vue explosée d'un enrouleur selon l'invention, les figures 4 à 6 sont des coupes axiales, similaires à celle de la figure 2, de trois modes de réalisation différents d'un enrouleur selon l'invention, 25 la figure 7 est un diagramme montrant le couple agissant sur une barre de torsion de l'enrouleur selon l'invention en fonction de l'angle de torsion de la barre de torsion, et la figure 8 est un diagramme montrant la charge 30 sur une ceinture de sécurité passant par l'épaule en fonction du temps écoulé dans un accident, pour deux enrouleurs différents dont l'un est un enrouleur traditionnellement utilisé et dont l'autre est un enrouleur selon l'invention. 35 La présente invention concerne un système de sécurité pour les passagers d'un véhicule automobile avec un enrouleur autobloquant d'une ceinture de sécurité et 20 un coussin gonflable. Un tel système est représenté schématiquement sur la figure 1 qui représente un conducteur retenu par une ceinture de sécurité 1 sur un siège 2 devant un volant 3. Comme cela est représenté par des lignes interrompues 5, le mouvement du conducteur attaché avec la ceinture de sécurité est ralenti d'abord par l'enrouleur autobloquant jusqu'à ce que le coussin gonflable 6 est entièrement gonflé comme représenté par la ligne interrompue 6. Conformément à l'invention, on recherche à limiter la contrainte agissant sur l'enrouleur afin d'absorber l'énergie cinétique du passager très tôt dans un accident. A cette fin, l'enrouleur autobloquant de l'invention comprend des moyens limiteurs étagés de charge décrit en d'avantage de détails ci-après, notamment en référence à la figure 2. Conformément à l'invention, l'enrouleur est conçu de manière à assurer qu'une partie relativement importante de l'énergie cinétique du passager sera absorbée par le coussin gonflable qui assure un contact avec le corps du passager sur une surface assez importante alors que l'interaction entre la ceinture de sécurité et le passager aux alentours de l'épaule doit être considérée comme quasiment ponctuelle. Les enrouleurs autobloquants peuvent être adaptés, par exemple, de manière à assurer une absorption optimale d'énergie cinétique entre la ceinture de sécurité et le coussin gonflable. Toutefois, l'enrouleur proposé par l'invention permet d'obtenir différentes proportions d'absorption selon les données géométriques de l'espace intérieur du véhicule et selon les besoins des passagers. Les figures 2 et 3 représentent de deux manières différentes et en plus de détails, un enrouleur autobloquant selon l'invention. Un enrouleur autobloquant pour une ceinture de sécurité d'un véhicule automobile selon l'invention comprend essentiellement un axe d'enroulement ou bobine d'enroulement 8 pour la ceinture de sécurité 1, monté en rotation dans un boîtier 7, et un limiteur de contrainte à deux niveaux à barre de torsion 9 qui s'étend de manière concentrique à l'intérieur de la bobine 8 et comprend une partie principale 10 du limiteur de contrainte de la barre de torsion et, axialement alignée avec cette partie principale 10, un limiteur supplémentaire de contrainte 11. La partie standard 10 de la barre de torsion est pourvue, à son extrémité extérieure, avec un élément de tête 12 monté de manière non rotative dans une tête profilée taraudée 13 qui coopère avec un moyen de blocage commandé par un paramètre du véhicule automobile et/ou de la ceinture de sécurité, comme cela est décrit, par exemple, dans le document WO 96/32303. Comme la figure 3 le montre, la tête de liaison 12 peut se présenter sous la forme d'un pignon. La partie principale 10 de la barre de torsion, qui peut être considérée comme une barre de torsion primaire, est fixée sur l'autre extrémité, l'extrémité intérieure, par une tête de connexion 15 ayant la forme d'un pignon, de manière non rotative dans la bobine d'enroulement 8 de la ceinture de sécurité. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 2 et 3, le limiteur de contrainte secondaire ou supplémentaire 11 est réalisé en une seule pièce avec la partie primaire de barre de torsion 10 et partage avec celle-ci la tête de connexion 15. L'extrémité extérieure libre 16 de la partie secondaire 11 est réalisée sous la forme d'une tête de connexion montée de manière non rotative dans une pièce de terminaison 18. La tête de connexion 16 peut avoir un profil radialement extérieur d'un pignon. La partie supplémentaire ou secondaire de barre de torsion entre la tête de connexion 15, qui est en commun à la partie primaire et à la partie secondaire de la barre, et la tête de connexion 16 de l'extrémité libre est conformée de manière à former une partie 19 cassable dont la fonction sera expliquée ci-après. La tête de terminaison ou couvercle 18 comprend une extrémité 20 sous la forme d'une bride engagée de manière rotative dans la bobine 8. Un dispositif pyrotechnique pré-tendeur 21 applique un couple au couvercle 18, comme cela est décrit, par exemple, dans le document US-A-6 241 172. Les figures 2 et 4 à 6 représentent différents modes de réalisation du limiteur de charge supplémentaire 11, sachant que les figures 2 et 4 concernent un limiteur de charge à deux niveaux à barre de torsion en une seule pièce et les figures 5 et 6 à deux pièces. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, le limiteur de charge supplémentaire ou secondaire 11, qui est réalisé en une seule pièce avec la barre de torsion primaire 10, est une partie de barre tubulaire ayant un diamètre intérieur prédéterminé et une épaisseur prédéterminée. La figure 4 montre un mode de réalisation dans lequel le limiteur de charge supplémentaire 11 est formé par une barre de torsion qui ne comprend pas de trou axial mais qui comporte une rainure annulaire 22 prédéterminée dont le diamètre est déterminé en fonction de l'angle de torsion et de casse recherché. Les figures 5 et 6 montrent un autre mode de réalisation du limiteur de charge supplémentaire ou auxiliaire en deux variantes différentes qui se distinguent par le fait que le limiteur de charge supplémentaire ou auxiliaire se présente sous la forme d'une barre de torsion séparée 24 axialement alignée avec la barre de torsion principale 25 et qui est fixée par son extrémité extérieure 27 de manière non rotative au couvercle 18, la partie entre les têtes 26 et 27 constituant la partie cassable de la barre. La barre de torsion 25 est reliée par des connecteurs non rotatifs 28 et 29 respectivement à la bobine 8 et à la tête taraudée 13. Dans la version représentée sur la figure 5, la barre de torsion secondaire 24 ne comprend pas de trou axial, alors que dans la variante représentée sur la figure 6, la barre représentant la partie secondaire comprend un trou axial 30. La description ci-après se réfère à la figure 7 et a pour objet le fonctionnement d'un enrouleur autobloquant selon l'invention en cas d'un accident. La figure 7 représente la façon dans laquelle l'enrouleur et un coussin gonflable coopèrent et indique plus particulièrement le couple T agissant sur la barre de torsion en fonction de l'angle de torsion a. La courbe représentée dans ce diagramme correspond au mode de réalisation avec une barre de torsion tubulaire. Tout au début, la pente fortement montante est déterminée par le dispositif pyrotechnique pré-tendeur enroulant la ceinture et retenant le passager ainsi sur son siège, et par la combinaison des moyens limiteurs de charge des barres de torsion primaire et secondaire jusqu'à atteindre la valeur maximale (Tk), à laquelle la barre de torsion supplémentaire casse. Ceci engendre un changement étagé (AT) de la charge sur la ceinture jusqu'à une valeur essentiellement constante déterminée essentiellement uniquement par la charge sur la barre de torsion. A un angle de torsion ai prédéterminé de la barre de torsion, par exemple à 50 ou plus, le coussin gonflable est suffisamment gonflé pour pouvoir supporter la charge et prendre en charge l'absorption de l'énergie cinétique du passager attaché avec la ceinture de sécurité. AB indique l'angle de torsion ai de l'intervention du coussin gonflable. Jusqu'à cet angle ai, la charge est prise en compte par le système à barre de torsion à deux niveaux. Il convient de noter que le coussin gonflable intervient avantageusement à la fin du changement gradué de la charge. Il convient de noter également que l'angle auquel le coussin gonflable intervient varie selon les ceintures de sécurité considérées et selon les conceptions des véhicules. L'avantage du système enrouleur autobloquant selon l'invention par rapport à des systèmes limiteurs de charge gradués tels que décrit par exemple dans le document US-A-6 592 064, est illustré sur la figure 8 qui montre la charge sur une ceinture de sécurité passant par l'épaule en fonction du temps écoulé dans un accident. La courbe A concerne un dispositif traditionnellement utilisé et la courbe B concerne l'enrouleur selon l'invention. La ligne AB indique le moment Ti auquel le coussin gonflable intervient pour prendre en charge l'absorption de l'énergie cinématique du passager. En comparaison avec la courbe A, la pente de la courbe B est plus régulière. La charge sur la ceinture est donc optimale pour le passager attaché. Par ailleurs, les moyens limiteur de charge à deux niveaux à barre de torsion selon l'invention apportent l'avantage par rapport à des conceptions traditionnelles d'une plus grande durée de la valeur maximale BLm et un changement beaucoup plus grand du changement gradué ABL de la charge agissant sur la ceinture de sécurité suivi par une valeur relativement plus faible et essentiellement constante de charge sur la ceinture passant par l'épaule, comme déterminé par la partie primaire de la barre de torsion
L'invention concerne un enrouleur auto-bloquant pour une ceinture de sécurité d'un véhicule automobile, comprenant une bobine d'enroulement (8) montée en rotation dans un boîtier (7) et un limiteur étagé de contrainte à barre de torsion (9) montée par une (12) de ses deux extrémités opposées (12, 15) sur un axe de la bobine d'enroulement (8) et par l'autre extrémité (15) sur un moyen de blocage commandé par un paramètre du véhicule et/ou de la ceinture de sécurité,caractérisé en ce que la barre de torsion (9) est un limiteur à deux niveaux de contrainte comprenant des moyens limiteurs principaux (10) à barre de torsion et, axialement aligné avec ceux-ci (10), des moyens supplémentaires (11) limiteurs de contrainte montés par leur extrémité extérieure (16) sur un élément (18) bloqué en rotation dans une situation prédéterminée.
1. Enrouleur auto-bloquant pour une ceinture de sécurité d'un véhicule automobile, comprenant une bobine d'enroulement (8) montée en rotation dans un boîtier (7) et un limiteur étagé de contrainte à barre de torsion (9) montée par une (12) de ses deux extrémités opposées (12, 15) sur un axe de la bobine d'enroulement (8) et par l'autre extrémité (15) sur un moyen de blocage commandé par un paramètre du véhicule et/ou de la ceinture de sécurité, caractérisé en ce que la barre de torsion (9) est un limiteur à deux niveaux de contrainte comprenant des moyens limiteurs principaux (10) à barre de torsion et, axialement aligné avec ceux-ci (10), des moyens supplémentaires (11) limiteurs de contrainte montés par leur extrémité extérieure (16) sur un élément (18) bloqué en rotation dans une situation prédéterminée. 2. Enrouleur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens limiteurs principaux (10) et les moyens supplémentaires (11) sont des parties d'une barre de torsion (9) réalisée en une seule pièce. 3. Enrouleur selon la 2, caractérisé en ce que les moyens supplémentaires (11) sont constitués par une barre de torsion tubulaire ayant un diamètre intérieur prédéterminé et une épaisseur prédéterminée. 4. Enrouleur selon la 2, caractérisé en ce que les moyens supplémentaires (11) sont constitués par une partie de la barre de torsion, dont le diamètre est réduit d'une manière prédéterminée. 5. Enrouleur selon la 1, caractérisé en ce que la barre de torsion (9) formant un limiteur à deux niveaux de contrainte est réalisée en deux parties (10, 11), les moyens supplémentaires (11) limiteurs de contrainte étant reliés par leur extrémité intérieure (15) de manière non rotative à la bobine d'enroulement (8) de la ceinture de sécurité et par leur extrémitéextérieure (16) de manière non rotative à l'élément (18) bloqué en rotation en cas d'accident. 6. Enrouleur selon la 5, caractérisé en ce que la barre (11) formant les moyens limiteurs supplémentaires est pourvue d'une rainure annulaire (22) afin de casser sous un angle de torsion prédéterminé. 7. Enrouleur selon la 5, caractérisé en ce que la barre (24) formant les moyens limiteurs supplémentaires est pourvue d'un trou axial (30) ayant un diamètre prédéterminé et une épaisseur prédéterminée entre son diamètre extérieur et son diamètre intérieur. 8. Enrouleur selon la 2 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pré-tendeurs (21). 9. Système de sécurité pour les passagers d'un véhicule automobile avec au moins un coussin gonflable (6) monté devant un passager et un enrouleur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est conformé pour que les moyens limiteurs supplémentaires (11) cassent à un angle de torsion prédéterminé en fonction du gonflage du coussin gonflable (6) et de manière que le coussin gonflable (6) absorbe une partie importante de l'énergie du passager en cas d'accident.25
B
B60
B60R
B60R 22
B60R 22/34
FR2899994
A1
SYSTEME D'INSTRUMENTATION INTERNE D'UN REACTEUR NUCLEAIRE A CARTE ELECTRONIQUE EVOLUEE ET PROCEDE CORRESPONDANT DE MODIFICATION D'UN SYSTEME D'INSTRUMENTATION INTERNE D'UN REACTEUR NUCLEAIRE
20,071,019
La présente invention concerne un système d'instrumentation interne d'un réacteur nucléaire, du type comprenant au moins : - une sonde de mesure du flux neutronique dans le coeur du réacteur nucléaire, - un câble de déplacement de la sonde à l'intérieur du coeur, - un dispositif rotatif d'entraînement du câble de déplacement, et - un dispositif de détermination de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement, lequel dispositif de détermination comprend un synchroémetteur comprenant lui-même un rotor solidaire en rotation du disposi- tif d'entraînement et un stator comportant trois bobinages. L'invention s'applique, par exemple, aux réacteurs nucléaires refroidis par de l'eau sous pression et destinés à alimenter en électricité les réseaux électriques domestiques. Les réacteurs nucléaires tels que les réacteurs nucléaires refroidis par de l'eau sous pression comportent un coeur constitué par des assemblages de combustible généralement de forme prismatique droite qui sont dis-posés de manière juxtaposée avec leurs axes longitudinaux dans la direction verticale, c'est-à-dire suivant la hauteur du coeur. Pendant le fonctionnement du réacteur nucléaire, il est nécessaire de s'assurer en permanence que le réacteur fonctionne dans de parfaites conditions et de manière conforme aux conditions générales de sécurité fixées par des règlements et des normes. En particulier, il est nécessaire de déterminer si la production et la répartition volumique du flux de neutrons ainsi que la répartition volumique de la puissance dégagée dans le coeur sont conformes aux conditions correspondant à un fonctionnement normal et satisfaisant du coeur. Pour cela, on est amené à déterminer et calculer des paramètres de fonctionnement du coeur du réacteur nucléaire, tels que la répartition volumique de la puissance dans le coeur, les facteurs de forrne du flux neutroni- que ou encore le rapport de crise d'ébullition. Ces paramètres sont déterminés en particulier à partir de mesures de flux neutroniques dans le coeur permettant de connaître la répartition du flux neutronique dans l'ensemble du coeur en trois dimensions. Les mesures de flux neutronique dans le coeur nécessaires pour la surveillance en continu du réacteur nucléaire en fonctionnement sont généralement réalisées par des chambres disposées à l'extérieur de la cuve du réacteur et généralement désignées comme "chambres excore". Ces chambres qui comportent plusieurs étages de mesures (par exemple six) suivant la hauteur du coeur sont généralement disposées pour effectuer les mesures dans quatre zones à la périphérie du coeur du réacteur nucléaire et situées symétriquement par rapport à deux plans de symétrie axiale du coeur faisant entre eux un angle de 90 . Les chambres étagées des détecteurs excore permettent d'obtenir des mesures de flux à différents niveaux suivant la hauteur du coeur et dans les quatre zones réparties autour du coeur, dans la direction circonférentielle. Toutefois, ces dispositifs externes ne fournissent que des valeurs approchées du flux neutronique à l'intérieur du coeur et une représentation ap- proximative de la répartition du flux neutronique. De ce fait, les paramètres de surveillance sont obtenus de manière peu précise et, par sécurité, on doit prévoir des marges plus grandes par rapport aux valeurs critiques de ces paramètres qu'on ne doit pas atteindre ou dépasser. Pour obtenir une représentation plus exacte de la distribution de flux neutronique dans le coeur, on effectue, de manière complémentaire, à intervalles de temps réguliers mais relativement longs, par exemple de l'ordre d'un mois, des mesures de flux neutronique à l'intérieur du coeur, en utilisant des sondes de mesure mobiles de très petites dimensions, appelées "son-des incore", qui sont généralement constituées par des chambres à fission. Ces sondes mobiles appartiennent au système d'instrumentation interne du réacteur nucléaire, également dénommé RIC pour Reactor In Core. Les sondes incore sont fixées chacune à l'extrémité d'un câble souple, comme par exemple un câble de la société Téléflex, assurant son dé-placement à l'intérieur d'une voie de mesure du système d'instrumentation interne du réacteur nucléaire. Chacune des voies de mesure débouche, à l'une de ses extrémités, dans un local d'instrumentation situé en partie basse du bâtiment du réacteur. On assure le déplacement des sondes à fission dans les voies de mesure depuis le local d'instrumentation grâce à des uni- tés de commande qui comprennent des dispositifs rotatifs d'entraînement des câbles, par exemple sous forme de roues dentées. Chacune des voies de mesure comporte, à l'intérieur du coeur du ré-acteur nucléaire, un tube d'instrumentation d'un assemblage de combustible et un doigt de gant placé à l'intérieur du tube d'instrumentation dans lequel circule la sonde à fission. Les mesures de flux neutronique sont réalisées dans des canaux de mesure constitués par les tubes d'instrumentation de direction verticale d'un ensemble d'assemblages de combustibles répartis dans toute la section du coeur. Par exemple, dans le cas d'un coeur comportant cent soixante dix-sept assemblages de combustible, on utilise généralernent cinquante six voies de mesure. On utilise cinquante huit voies de mesure pour un coeur de cent quatre-vingt treize assemblages de combustible, quarante huit ou cinquante voies de mesure pour un coeur de cent cinquante sept assemblages de combustible et soixante voies de mesure pour un coeur de deux cent cinq assemblages de combustible. Les mesures de flux neutronique sont réalisées pendant le déplace-ment à faible vitesse des sondes incore mobiles suivant toute la hauteur du coeur. On peut ainsi réaliser de nombreux points de mesure du flux neutro- nique suivant la hauteur du coeur, avec un espacement faible. On peut réaliser par exemple des mesures en six cents points répartis suivant la hauteur de chacun des canaux de mesure. D'autre part, compte tenu de la répartition des assemblages de combustible instrumentés dans le coeur et des symétries du coeur, on obtient une image suffisamment représentative du flux neutronique, sous la forme d'une carte de flux. La détermination précise de la carte du flux n'est réalisée que périodiquement en utilisant les sondes mobiles, dans le cas des procédés d'exploitation connus. Afin d'obtenir une carte de flux correcte, il est nécessaire de connaître les positions exactes des sondes dans le coeur du réacteur nucléaire lors de l'acquisition des mesures de flux. Pour cela, dans les systèmes d'instrumentation interne du type précité, on utilise un dispositif de détermination de la position angulaire de la roue d'entraînement du câble de déplacement de la sonde dont on cherche à connaître la position. Le dispositif de détermination de la position angulaire comprend un synchroémetteur qui est disposé dans le local d'instrumentation, lui-même disposé dans le bâtiment du réacteur nucléaire, et un synchrorécepteur éloigné du bâtiment du réacteur et généralement disposé dans ou à proximité de la salle de commande du réacteur nucléaire. Le synchroémetteur comprend un rotor muni d'un bobinage placé sous une tension alternative de modulation, par exemple de 220 V et à une fréquence de 50 Hz. Ce rotor est solidaire en rotation de la roue d'entraînement. Le synchroémetteur comprend également un stator pourvu de trois bobinages placés à 120 l'un de l'autre. Le champ magnétique résultant de la rotation du rotor engendre des tensions aux bornes des bobinages du stator dont les amplitudes dépendent de la position angulaire du rotor et donc de la roue d'entraînement. Le synchrorécepteur a une structure analogue et fonctionne suivant un principe inverse. Les trois bobinages de son stator sont alimentés par les tensions provenant des bornes des bobinages du stator du synchroémetteur et créent un champ magnétique dont l'orientation reproduit la position angulaire du rotor du synchroémetteur. Le rotor du synchrorécepteur s'aligne alors sur ce champ magnétique et a une position angulaire qui dépend donc de la position de la roue d'entraînement et donc de la sonde correspondante de mesure de flux neutronique. Le dispositif de détermination de la position angulaire de la roue comprend également un codeur ou deux codeurs absolus couplés au rotor du synchrorécepteur et qui fournit des signaux à un automate correspondant de l'armoire de contrôle et de commande du système d'instrumentation interne. Cet automate exploite ces signaux afin de déterminer les positions exactes des sondes. Les positions ainsi déterminées ainsi que les mesures effectuées par les sondes sont transmises par l'automate à un calculateur de tranche qui établit la carte de flux. Les synchrorécepteurs et les codeurs absolus correspondant à chacune des sondes mobiles de détection du flux neutronique sont disposés dans des tiroirs prévus en partie haute de l'armoire de contrôle et de commande du système d'instrumentation interne du réacteur. Les dispositifs de détermination de la position angulaire des roues d'entraînements, qui utilisent chacun deux synchromachines couplées l'une à l'autre, permettent d'éloigner les codeurs absolus des unités de commande de la salle d'instrumentation située à proximité de la cuve du réacteur, unités qui sont soumises à des rayonnements ionisants néfastes aux codeurs ab- solus qui sont des dispositifs optoélectroniques. De tels dispositifs de détermination de la position angulaire des roues d'entraînement s'avèrent donc satisfaisants mais leur maintenance est complexe. Un but de l'invention est donc de résoudre ce problème en fournissant un système d'instrumentation interne du type précité qui soit de maintenance plus aisée. A cette fin, l'invention a pour objet un système d'instrumentation interne du type précité, caractérisé en ce que le dispositif de détermination de la posi- tion angulaire comprend un ensemble électronique de numérisation d'au moins deux des tensions aux bornes des bobinages du stator du synchroémetteur et de traitement numérique de ces tensions numérisées pour produire au moins un signal de sortie représentatif de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement. Selon des modes particuliers de réalisation, le système peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - le système comprend une armoire de contrôle et de commande, la-quelle armoire est destinée à être disposée hors du bâtiment du réacteur nucléaire et contient l'ensemble électronique ; - l'ensemble électronique comprend : . un module de détermination des tensions aux bornes des bobinages du stator du synchroémetteur, . éventuellement un module d'adaptation des tensions déterminées, . un module de numérisation d'au moins deux tensions des tensions déterminées et éventuellement adaptées, et . un module de traitement numérique des tensions numérisées ; - l'ensemble électronique comprend un module de production de signaux de sortie de type codeur incrémentai ; - le dispositif de détermination de la position angulaire est apte à dé-terminer la position de la sonde par traitement numérique des tensions nu- mérisées, et l'ensemble électronique comprend un module de production de signaux de sortie de type codeur absolu ; - l'ensemble électronique est un ensemble de numérisation de seule-ment deux tensions des tensions déterminées et éventuellement adaptées ; - l'ensemble électronique comprend un module de détection d'une baisse de tension adapte à déclencher la sauvegarde de la position déterminée ; - l'ensemble électronique comprend un module de calage de la position déterminée, lequel module est destiné à être raccordé à un micro rupteur dont l'état est modifié par passage de la sonde à une position détermi- née ; et -l'ensemble électronique comprend un générateur d'alimentation d'un bobinage du rotor du synchroémetteur en tension de modulation. L'invention a également pour objet un procédé de modification d'un système d'instrumentation interne d'un réacteur nucléaire, le système d'ins-trumentation interne comprenant au moins : - une sonde de mesure du flux neutronique dans le coeur du réacteur nucléaire, - un câble de déplacement de la sonde à l'intérieur du coeur, - un dispositif rotatif d'entraînement du câble de déplacement, et - un dispositif de détermination de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement, lequel dispositif comprend un synchroémetteur, un synchrorécepteur et au moins un codeur de position, le synchroémetteur comprenant lui-même un rotor solidaire en rotation du dispositif rotatif d'en-traînement et un stator comportant trois bobinages, le synchrorécepteur comprenant lui-même un rotor solidaire en rotation du codeur de position et un stator comportant trois bobinages raccordés aux bobinages du stator du synchroémetteur, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de remplacement du synchrorécepteur et du codeur de position par un ensemble électronique de numérisation d'au moins deux des tensions aux bornes des bobinages du stator du synchroémetteur et de traitement numérique de ces tensions nu-mérisées pour produire au moins un signal de sortie représentatif de la posi- tion angulaire du dispositif rotatif d'entraînement. L'invention sera mieux perçue à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un système d'instrumentation interne d'un réacteur nucléaire à eau sous pression selon l'invention - la figure 2 est un schéma illustrant une carte électronique du système de la figure 1 ; et - les figures 3 et 4 sont des vues analogues à la figure 2, illustrant d'autres modes de réalisation de l'invention. Sur la figure 1 on a représenté la cuve 1 d'un réacteur nucléaire à eau sous pression et une partie du système 3 d'instrumentation interne du réacteur nucléaire. A l'intérieur de la cuve 1 est disposé le coeur 5 du réacteur constitué par des assemblages de combustible de forme prismatique juxtaposés et placés verticalement. Chacun des assemblages de combustible du coeur 5 du réacteur comporte un tube-guide d'instrumentation, dans une disposition verticale à l'intérieur du coeur 5. On réalise des mesures de flux neutronique par déplacement, dans la direction verticale, à l'intérieur des tubes-guides d'instrumentation de certains des assemblages du coeur, de sondes 7 de mesure de flux fixées à l'extrémité de câbles 9 par l'intermédiaire desquels on réalise le déplacement des sondes 7, par poussée ou traction sur les câbles 9 et le recueil des signaux des sondes 7. Sur la figure 1, une sonde 7 en position intermédiaire dans le coeur 5 a été re- prérée. Sur la figure 1, on a représenté, à titre d'exemple, un tube de guidage d'instrumentation 11 d'une voie de mesure du systèrne d'instrumentation interne 3. Le système d'instrumentation interne 3 peut comporter, par exem- pie, trente-huit à soixante voies de mesure. La partie terminale à l'intérieur du coeur 5 de chacune des voies est constituée par un tube de guidage d'un assemblage de combustible analogue au tube 11. Les tubes de guidage 11 des voies de mesure de flux neutronique sont réparties dans toute la section du coeur 5 et les mesures de flux sont réalisées sur toute la hauteur du coeur par déplacement de la sonde de me-sure 7. Chacune des voies de mesure comporte une un doigt de gant 12, c'est-à-dire un tube fermé à l'une de ses extrémités, dans lequel on peut déplacer une sonde 7 de mesure de flux par l'intermédiaire de son câble de liaison et de déplacement 9. Le doigt de gant 12 est introduit à l'intérieur du coeur 5 du réacteur dans un tube de guidage 11 d'un assemblage de combustible. Le doigt de gant 12 est amené vers ce tube de guidage 11 à l'intérieur d'un conduit de guidage d'instrumentation 13 joignant une manchette 15 de traversée du fond de la cuve 1 du réacteur à un local d'instrumentation 17. Ce local 17 est disposé de manière adjacente par rapport à la partie 19 du bâtiment du réacteur ou puits de cuve dans laquelle est disposée la cuve 1 du réacteur. Le local d'instrumentation 17 et le puits de cuve 19 appartien- nent au bâtiment du réacteur. Le conduit de guidage d'instrumentation 13 traverse la paroi 21 en béton séparant le local d'instrumentation 17 du puits de cuve 19, à l'intérieur d'un dispositif de pénétration étanche 23. L'extrémité du conduit de guidage d'instrumentation 13 pénétrant dans le local d'instrumentation 17 est reliée à une buselure d'étanchéité 25 par l'intermédiaire de laquelle on réalise l'introduction étanche, à l'intérieur du conduit de guidage d'instrumentation 13, du doigt de gant 12 dont une extrémité est accessible à l'intérieur du local d'instrumentation 17. Le doigt de gant 12 peut être déplacé à l'intérieur' du conduit de gui- dage d'instrumentation 13 et à l'intérieur de la cuve 1 du réacteur nucléaire, suivant toute la hauteur du coeur 5, à l'intérieur d'un tube de guidage d'instrumentation 11 d'un assemblage de combustible entre une position d'insertion et une position extraite du coeur 5 du réacteur nucléaire. Les doigts de gant 12 de toutes les voies de mesure du système d'instrumentation interne du réacteur nucléaire sont placés dans leur position extraite du coeur, avant une opération de rechargement du coeur. En revanche, pendant le fonctionnement du réacteur nucléaire, les doigts de gant 12 des différentes voies de mesure du système d'instrumentation interne 3 dans chacun desquels on déplace une sonde de mesure de flux 7, sont dans leur position d'insertion maximale à l'intérieur du coeur 5 du réacteur. Les différentes voies de mesure du système d'instrumentation interne constituent plusieurs et généralement quatre à six groupes de voies comportant chacun une dizaine de voies de mesure. On réalise des mesures de flux, dans chacune des voies d'un groupe de voies de mesure, en utilisant une sonde de flux neutronique 7 fixée à l'extrémité d'un câble de liaison et de déplacement 9 qui est amenée à ta- verser successivement un sélecteur de groupes 29 et un sélecteur de voies 31 pour être introduit dans le doigt de gant 12 d'une voie de mesure définie par commande des sélecteurs 29 et 31. Chacun des câbles de liaison et d'entraînement 9 d'une sonde de mesure 7 est entraîné par une unité de commande 33 comportant un moto- réducteur (non représenté) entraînant une roue dentée 35 avec laquelle en-grène le câble 9 d'entraînement de la sonde 7. En variante, la roue 35 n'est pas nécessairement dentée et elle peut également être remplacée par d'autres dispositifs rotatifs d'entraînement. La sonde 7, le câble de liaison et d'entraînement 9 de la sonde 7 et l'unité de commande 33 constituent une chaîne de mesure 37. Typiquement, le système d'instrumentation interne 3 comporte quatre à six chaînes de mesure. Chaque unité de commande 33 comporte également un enrouleur (non représenté) assurant le stockage du câble 9 d'entraînement de la sonde et exerçant une force de rappel constante sur le câble 9, aussi bien lorsque le câble 9 est déplacé dans le sens de l'insertion que lorsqu'il est déplacé dans le sens de l'extraction d'une voie de mesure. La commande du système d'instrumentation interne 3 est assurée par une armoire de répartition (non-représentée) disposée dans le local d'instrumentation 17, elle-même reliée à une armoire cle contrôle et de commande 39 disposée dans la salle de commande 41 du réacteur ou à proximité de cette dernière. L'armoire de répartition comporte quatre à six sous-ensembles identiques destinés à assurer la commande des quatre à six sondes de mesure 7 reliées chacune à un câble de liaison et de déplacement 9, chacun des ensembles de l'armoire de répartition étant relié à un automate respectif de chaîne de l'armoire de contrôle et de commande 39. On réalise ainsi la commande des déplacements des sondes 7 et la commande des sélecteurs 29 et 31 pour réaliser successivement des mesu- res de flux dans chacune des voies de mesure du système d'instrumentation interne 3. L'automate associé à chaque chaîne de mesure 37 assure principalement les fonctions suivantes : -pilotage des électromécanismes du local d'instrumentation 17, et notamment des sélecteurs de groupes 29, des sélecteurs de voies 31 et des unités de commande 33 afin d'assurer, de manière automatique et/ou manuelle, le déplacement des sondes 7 et les mesures requises, transmission au calculateur de tranche, disposé dans la salle de commande 41 du réacteur nucléaire ou à proximité, des rnesures effectuées par les sondes 7 afin que ce calculateur assure la cartographie des flux neutroniques. Pour assurer cette dernière fonction, les automates associés aux chaînes de mesure 37 reçoivent les mesures acquises par les sondes 7 via des tiroirs disposés dans les baies supérieures 43 de l'armoire de contrôle et de commande 39. Chacun des tiroirs associés à une chaîne 37 transmet également des informations fournies par un dispositif 44 de détermination de la position angulaire de la roue d'entraînement 35 correspondante. Ce dispositif de détermination 44 comprend un synchroémetteur 45 classique dont le rotor est solidaire en rotation de la roue 35. Ce synchroémetteur 45 est donc disposé dans le local d'instrumentation 17 et il est raccordé au tiroir électrique correspondant de l'armoire de contrôle et de commande 39 par une ligne 47. Selon l'invention, le dispositif 44 de détermination de la position angulaire comprend également, dans le tiroir associé de l'armoire de contrôle et de commande 39, un ensemble électronique 49 de numérisation des tensions issues du synchroémetteur 45. Cet ensemble électronique 49, qui est par exemple réalisé sous forme d'une carte, est illustré par la figure 2. On notera que sur la partie gauche de cette figure 2, on a représenté schématiquement le bobinage 51 du rotor du synchroémetteur 45 et les trois bobinages 53, 55 et 57 du stator du synchroémetteur 45. Dans l'exemple représenté, les bobinages 53, 55 et 57 sont disposés en triangle, mais ils peuvent, en variante, être disposés en étoile. L'ensemble électronique 49 comprend une unité 59 de traitement préalable des signaux issus du synchroémetteur 45, une unité 61 de traite-ment numérique et une unité 63 de production de signaux représentatifs de la position de la roue 35, ces unités communiquant par l'intermédiaire d'un bus 65. L'unité de traitement préalable 59 comprend : - un module 67 de détermination des tensions aux bornes des bobinages 53, 55 et 57, c'est-à-dire entre leurs bornes SI, S2 et S3, ces ten- sions étant notées respectivement SI S2, S2S3 et S3S1 ; - un module 69 d'adaptation de ces tensions SIS2, S2S3 et S3S1 ; - un module 71 de conversion numérique des tensions SI S2 et S2S3 adaptées ; - un module 73 de déclenchement de la conversion numérique ; et - un module 75 de détection de la fin des conversions numériques. Dans l'exemple décrit, le bobinage 51 du rotor du synchroémetteur 45 peut être alimenté en une tension de modulation de 220 V à une fréquence de 50 Hz. Les tensions entre les bornes SI, S2 et S3 des bobinages 53, 55 et 57 sont donc modulées à 50 Hz et leurs amplitudes dépendent de la posi- tion angulaire du rotor du synchroémetteur 45 et donc de la roue 35. Le module 67 est raccordé aux bornes SI, S2 et S3 et détermine les tensions SI S2, S2S3 et S3S1 par soustraction des signaux fournis par les bornes S1, S2 et S3 pour pallier l'absence de tension neutre. Une tension intermédiaire est néanmoins reconstituée et, pour des raisons de sécurité, est raccordée à la terre en 77. Les tensions SI S2, S2S3 et S3S1 en sortie du module 67 peuvent avoir des amplitudes de crête de 80 V. Le module d'adaptation 69 comprend des amplificateurs permettant de diminuer leurs amplitudes, par exemple pour atteindre des amplitudes de crête maximales d'environ 10 V. Le module de numérisation 71 comprend par exemple deux convertisseurs 79, qui sont, encore à titre d'exemple, des convertisseurs à onze bits plus un bit de signe. Ces deux convertisseurs 79 sont déclenchés en synchronisme avec la modulation des signaux issus des bornes SI, S2 et S3 du stator du synchroémetteur 45 et donc avec la tension alimentant le bobinage 51 du rotor du synchroémetteur 45. Cette synchronisation est réalisée grâce à une série de comparateurs à fenêtres 81 qui déclenchent les conversions des tensions SI S2 et S2S3 par les convertisseurs 79 lorsqu'au moins un des signaux SIS2, S2S3 ou S3S1 atteint une amplitude prédéterminée. La fin des conversions numériques est signalée par le module 75 à l'unité de traitement numérique 61 par l'intermédiaire du bus 65 qui communique également avec les sorties des convertisseurs 79. L'unité de traitement numérique 61 comprend un micro-contrôleur 83, des mémoires, dont par exemple une mémoire vive 85 et une mémoire morte 87 et des moyens 89 d'aiguillage des données entre le micro-contrôleur 83, les mémoires 85 et 87 et le bus 65. L'unité de traitement numérique 61, et notamment: le micro-contrôleur 83, assure le traitement numérique des tensions SI S2 et S2S3 préalable-ment adaptées et numérisées par l'unité 59 pour déterminer la position angulaire du rotor du synchroémetteur 45. Les paramètres pris en compte pour le traitement numérique sont les suivants : - l'unité de codage, ou pas codeur, est telle qu'un tour du rotor du synchroémetteur 45 correspond à 1024 pas, - la position angulaire P du rotor du synchroémetteur 45 est exprimée en pas, sous forme d'un nombre entier signé, et - un pas correspond approximativement à un déplacement de la sonde 7 correspondante de 1 mm, la vitesse de déplacement pouvant atteindre 300 mm par seconde. Les équations mathématiques sont les suivantes : - pour une position angulaire P exprimée en pas, les tensions reçues valent, à chaque instant t exprimées en secondes : • SI S2(P,t) = 84*sin(P*n/512) * sin (100k t*t) • S2S3(P,t) = 84*sin(P*t/512+ (2*7t/3)) * sin (100*,c*t) • S3S1(P,t) = 84*sin(P*7t/512- (2*-n/3)) * sin (100*n*t) ; - à tout instant, SI S2(P,t) + S2S3(P,t) + S3S1(P,t) = O, ce qui explique pourquoi seules les numérisations de deux tensions,, ici SI S2 et S2S3 ont été effectuées. L'unité 61 détermine sur ces bases la position angulaire P puis la position angulaire P est ensuite traitée pour qu'elle soit comprise dans une 15 plage comprise entre - 512 et + 511 pas. La position angulaire P déterminée et traitée par l'unité de traitement numérique 61 est ensuite convertie en signaux de sortie de type codeur incrémental A, B et Z par l'unité 63. Ces signaux A, B et Z vont être traités par l'automate de l'armoire 39 associé à la chaîne de mesure 37 considérée afin 20 de déterminer la position absolue de la sonde 7. Ce traitement prendra également en compte l'état des électromécanismes du système d'instrumentation 3 et notamment de mini rupteurs. On observera que l'initialisation de la position angulaire est réalisée par une séquence préalable de prise d'origine. Ainsi, le premier mouvement 25 après mise sous tension d'une sonde 7 doit être son retour à une position d'origine. L'unité 61 détermine ensuite la position angulaire P par rapport à la position d'origine. Le système d'instrumentation interne 3 décrit ci-dessus comporte donc des cartes électroniques 49 à la place des synchrorécepteurs et des 30 codeurs absolus généralement prévus dans les baies supérieures 43 de l'armoire de contrôle et de commande 39. La maintenance du système d'instrumentation 3 est donc simplifiée puisqu'il suffit de retirer les tiroirs correspondants et de remplacer les cartesélectroniques 49 en cas de besoin plutôt que de réparer ou de changer des composants des synchrorécepteurs ou des codeurs absolus. En outre, l'armoire 39 présente une masse réduite dans les baies 43, ce qui s'avère avantageux pour satisfaire aux contraintes découlant de la prise en compte des risques de séisme. De plus, on notera que les systèmes d'instrumental,ion interne 3 classiques peuvent être aisément adaptés pour comprendre un dispositif 44 évolué comme celui décrit précédemment. Il suffit pour cela de remplacer les synchros récepteurs et les codeurs absolus utilisés jusqu'à présent par des cartes électroniques 49 telles que décrite ci-dessus. La figure 3 illustre un deuxième mode de réalisation de la carte électronique 49 qui comprend un générateur 91 d'alimentation du bobinage 51 du rotor du synchroémetteur 45. Dans ce mode de réalisation, la tension d'alimentation produite peut être une tension de 26 V sous 400 Hz. Une telle fréquence, plus élevée que celle de 50 Hz, permet d'obtenir une meilleure précision puisque les interpolations deviennent inutiles. On notera également que la structure du module 73 de déclenchement de la conversion numérique a pu être simplifiée car la tension de modulation est directement disponible via le générateur 91 dans la carte 49. En outre, la carte 49 comprend un module 93 de calage de la position angulaire déterminée qui est raccordé à un mini rupteur disposé à une côte prédéfinie sur le trajet de la sonde 7. Ainsi, lorsque la scinde 7 passe à cette côte prédéfinie, le mini rupteur change d'état et un signal est transmis par le module 93 à l'unité de traitement numérique 61 qui compare la position angulaire P déterminée et la position angulaire Pe effective correspondant à la position du mini rupteur et corrige éventuellement la valeur P pour qu'elle vaille Pe. La figure 4 illustre un troisième mode de réalisation qui se distingue du premier par le fait que l'unité 61 détermine directement la position absolue de la sonde 7, par le fait que la carte 49 comprend également un module 93 de calage de la position absolue déterminée et par le fait que l'unité 63 de production des signaux représentatifs de la position est une unité de pro- duction de signaux de la position absolue, codée dans l'exemple sous 16 bits. Les signaux produits, représentatifs de la position angulaire de la roue 35, sont donc des signaux traduisant la position absolue de la sonde 7. La carte 49 comporte en outre un module 95 de détection d'une baisse de tension qui va déclencher la sauvegarde de la position absolue déterminée par l'unité 61 de traitement numérique. Ici encore, comme dans le deuxième mode de réalisation, un recalage éventuel de la position absolue déterminée est assuré automatiquement par modification de l'état d'un micro rupteur raccordé au module 93. Les principes décrits ci-dessus peuvent s'appliquer à des réacteurs nucléaires de tailles variées. En outre, le nombre de chaînes de mesure peut être varié et on peut par exemple utiliser une même carte électronique pour plusieurs chaînes de mesure
Ce système (3) d'instrumentation interne d'un réacteur nucléaire comprend au moins :- une sonde (7) de mesure du flux neutronique dans le coeur (5) du réacteur nucléaire,- un câble (9) de déplacement de la sonde à l'intérieur du coeur (5),- un dispositif rotatif (35) d'entraînement du câble de déplacement (9), et- un dispositif (44) de détermination de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement (35), lequel dispositif de détermination comprend un synchroémetteur (45) comprenant lui-même un rotor solidaire en rotation du dispositif d'entraînement (35) et un stator comportant trois bobinages,Le dispositif de détermination de la position angulaire (44) comprend un ensemble électronique de numérisation d'au moins deux des tensions aux bornes des bobinages du stator du synchroémetteur et de traitement numérique de ces tensions numérisées pour produire au moins un signal de sortie représentatif de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement (35).
1. Système (3) d'instrumentation interne d'un réacteur nucléaire, du type comprenant au moins : - une sonde (7) de mesure du flux neutronique dans le coeur (5) du réacteur nucléaire, - un câble (9) de déplacement de la sonde à l'intérieur du coeur (5), - un dispositif rotatif (35) d'entraînement du câble de déplacement (9), et - un dispositif (44) de détermination de la position angulaire du dispo- sitif rotatif d'entraînement (35), lequel dispositif de détermination comprend un synchroémetteur (45) comprenant lui-même un rotor solidaire en rotation du dispositif d'entraînement (35) et un stator comportant trois bobinages (53, 55, 57), caractérisé en ce que le dispositif de détermination de la position angulaire (44) comprend un ensemble électronique (49) de numérisation d'au moins deux des tensions (S1 S2, S2S3, S3S1) aux bornes des bobinages du stator du synchroémetteur et de traitement numérique de ces tensions numérisées pour produire au moins un signal de sortie (A, B, Z ; PO - P15) représentatif de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement (35). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une armoire de contrôle et de commande (39), laquelle armoire est destinée à être disposée hors du bâtiment du réacteur nucléaire et contient l'ensemble électronique (49). 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'en-semble électronique (49) comprend : - un module (67) de détermination des tensions (S1 S2, S2S3, S3S1) aux bornes des bobinages (53, 55, 57) du stator du synchroémetteur, - éventuellement un module (69) d'adaptation des tensions déterminées, - un module (71) de numérisation d'au moins deux tensions (S1 S2, S2S3) des tensions déterminées et éventuellement adaptées, et - un module (61) de traitement numérique des tensions numérisées. 4. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble électronique (49) comprend un module (63) de production de signaux de sortie de type codeur incrémentai (A, B, Z). 5. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de détermination de la position angulaire (44) est apte à dé-terminer la position de la sonde (7) par traitement numérique des tensions numérisées, et en ce que l'ensemble électronique (49) comprend un module (63) de production de signaux de sortie de type codeur absolu (PO -P15). 6. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble électronique (49) est un ensemble de numérisation de seulement deux tensions (S1 S2, S2S3) des tensions déterminées et éventuellement adaptées. 7. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble électronique (49) comprend un module (95) de détec- tion d'une baisse de tension adapte à déclencher la sauvegarde de la position déterminée. 8. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble électronique (49) comprend un module (93) de calage de la position déterminée, lequel module (93) est destiné à être raccordé à un micro rupteur dont l'état est modifié par passage de la sonde (7) à une position déterminée. 9. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble électronique (49) comprend un générateur (91) d'alimentation d'un bobinage (51) du rotor du synchroémetteur (45) en ten-sion de modulation. 10. Procédé de modification d'un système d'instrumentation interne (3) d'un réacteur nucléaire, le système d'instrumentation interne (3) comprenant au moins : - une sonde (7) de mesure du flux neutronique dans le coeur (5) du réacteur nucléaire, - un câble (9) de déplacement de la sonde à l'intérieur du coeur (5), - un dispositif rotatif (35) d'entraînement du câble de déplacement (9), et- un dispositif (44) de détermination de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement (35), lequel dispositif de détermination comprend un synchroémetteur (45), un synchrorécepteur et au moins un codeur de position, le synchroémetteur comprenant lui-même un rotor solidaire en rota- tion du dispositif rotatif d'entraînement (35) et un stator comportant trois bobinages (53, 55, 57), le synchrorécepteur comprenant lui-même un rotor solidaire en rotation du codeur de position et un stator comportant trois bobinages raccordés aux bobinages du stator du synchroémetteur, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de remplacement du synchrorécepteur et du codeur de position par un ensemble électronique (49) de numérisation d'au moins deux des tensions (SIS2, S2S3, S3S1) aux bornes des bobinages du stator du synchroémetteur et de traitement numérique de ces tensions numérisées pour produire au moins un signal de sortie (A, B, Z ; PO - P15) représentatif de la position angulaire du dispositif rotatif d'entraînement.
G
G21
G21C
G21C 17
G21C 17/108
FR2889621
A1
ACTIONNEUR ELECTROMAGNETIQUE COMPORTANT UN TUBE MAGNETIQUE ET DESTINE A ACTIONNER UNE VANNE HYDRAULIQUE OU PNEUMATIQUE
20,070,209
La présente invention se rapporte au domaine technique général des électroaimants, et plus particulièrement au domaine technique des actionneurs électromagnétiques. Ces derniers sont par exemple utilisés pour actionner des vannes hydrauliques ou pneumatiques. On connaît les actionneurs électromagnétiques comportant une bobine électrique montée dans une culasse magnétique présentant une première partie polaire et une seconde partie polaire, solidaires de la culasse, lesquelles s'étendent chacune au voisinage d'un côté d'un espace libre dans lequel se déplace un noyau magnétique, mobile en translation sous l'effet de l'alimentation électrique de la bobine électrique et de l'apparition d'une polarité magnétique différente aux parties polaires. On connaît par exemple les électro-aimants utilisés dans les actionneurs électromagnétiques, lesquels comportent un circuit magnétique discontinu. Les bobines électriques logées dans ce circuit magnétique génèrent un flux magnétique dans un noyau lorsqu'un courant les parcourt. Les noyaux magnétiques servent alors à canaliser le flux magnétique qui forme une boucle magnétique nord/sud. Sous l'effet du flux magnétique, le noyau mobile est alors entraîné vers la position qui favorisera une circulation optimale de ce flux magnétique. On a donc recours à des actionneurs électromagnétiques dans lesquels le noyau magnétique est positionné de façon asymétrique, signifiant que ledit noyau n'est pas dans une position où les flux magnétiques présentent une configuration symétrique. La position stable dans laquelle la configuration du flux magnétique est symétrique correspond à la position dans laquelle se placera le noyau magnétique sous l'effet du champ magnétique. L'apparition du champ magnétique aura donc pour conséquence de déplacer le noyau magnétique et de fournir une force d'actionnement. Dans ce principe de construction, on retrouve toujours des interruptions dans le circuit magnétique, soit pour favoriser le déplacement du noyau magnétique par le biais d'un jeu radial, soit pour ne pas mettre les pôles magnétiques nord et sud de la bobine en court-circuit magnétique. 3 5 La discontinuité du circuit magnétique entre les pôles induit des défauts d'alignement du noyau mobile produisant, de par des forces électromagnétiques radiales, des frottements nuisibles pouvant aller jusqu'à un phénomène appelé "collage magnétique" du noyau mobile. 2889621 2 Afin de pallier à ce genre de problème, il convient d'avoir recours à des constructions complexes, encombrantes et coûteuses de par la nécessité d'utiliser davantage de pièces constitutives d'un actionneur électromagnétique. En outre, pour des électrovannes comportant des noyaux immergés dans un circuit fluide, par exemple liquide, et nécessitant une étanchéité vers l'extérieur on a recours à des dispositifs interposés entre l'espace libre dans lequel se déplace le noyau magnétique et la bobine. Ces dispositifs constituent des entrefers nuisibles à la bonne circulation des flux magnétiques. Ces entrefers, réalisés en matériaux amagnétiques, favorisent les inconvénients précités. Lors de la fabrication d'actionneurs électromagnétiques, il est donc souvent nécessaire de concevoir des dispositifs pour assurer l'étanchéité de la partie électrique, pour garantir le guidage et la mobilité du noyau et pour éviter des courts-circuits magnétiques. Ces dispositifs constituent des entrefers, notamment radiaux, au niveau du noyau mobile ou des parties polaires magnétiques et ce par l'utilisation d'un matériau amagnétique. De façon connue, un court-circuit magnétique contribuerait à une diminution sensible des performances de l'actionneur électromagnétique. Le but de la présente invention vise à optimiser les performances d'un actionneur électromagnétique tout en réduisant les coûts liés à la construction dudit actionneur ainsi qu'à la fabrication de ses pièces constitutives. II est donc recherché de simplifier l'actionneur électromagnétique sans nuire à ses performances. Un autre but de la présente invention vise à assurer l'étanchéité entre la 25 partie électrique et la partie hydraulique d'un actionneur électromagnétique avec des moyens simples et peu coûteux. Selon l'invention, l'actionneur électromagnétique comporte une partie tubulaire en matériau magnétique, délimitant au moins en partie l'espace libre et entourant le noyau magnétique, pour guider le déplacement dudit noyau magnétique, ladite partie tubulaire présentant une continuité magnétique avec la ou les partie(s) polaire(s) de manière à réduire l'entrefer radial entre le noyau magnétique et la ou les partie(s) polaire(s) magnétique(s). Contrairement aux idées reçues, il est possible d'optimiser voire d'améliorer les performances d'un actionneur électromagnétique mettant les deux parties polaires en court-circuit magnétique pour guider le déplacement du noyau mobile et en réduisant l'entrefer radial entre ledit noyau et la ou les partie(s) polaire(s) au jeu fonctionnel minimal, nécessaire au déplacement relatif desdites pièces. La jonction magnétique entre les deux parties polaires n'est donc pas un inconvénient, selon la présente invention. 2889621 3 Selon un exemple de réalisation, la partie tubulaire présente du côté d'une partie polaire un fond constituant une butée pour le noyau magnétique. Selon un exemple de réalisation, la partie tubulaire est conformée et/ou positionnée pour réaliser une étanchéité entre l'espace libre et la partie électrique, comportant notamment la bobine électrique. Il est donc possible de supprimer toute partie ou dispositif d'étanchéité spécifique. En outre, on aboutit à une construction simplifiée de l'actionneur conforme à l'invention. Selon un exemple de réalisation, la partie tubulaire constituant une continuité magnétique entre les deux parties polaires présente au moins localement une paroi de faible épaisseur, choisie pour minimiser les fuites de flux magnétique entre les parties polaires. L'utilisation d'un court-circuit magnétique permet d'optimiser les performances de l'actionneur électromagnétique conforme à l'invention. Les effets d'un entrefer radial réduit, de par l'utilisation d'une partie tubulaire et magnétique, en continuité magnétique avec les parties polaires, compense largement les inconvénients liés à l'apparition d'un court-circuit magnétique ai travers de la partie tubulaire. Le court-circuit magnétique est contrôlé par le choix des dimensions de la section transversale de la partie tubulaire. L'absence de pièces de guidage et d'étanchéité spécifiques permet également d'augmenter la section du noyau mobile, améliorant ainsi les performances de l'actionneur conforme à l'invention. De telles performances remarquables ne pouvaient être obtenues avec des actionneurs électromagnétiques connus. On peut donc envisager, dans le cadre de la présente invention, de diminuer l'encombrement, notamment de la bobine électrique, tout en conservant les performances d'un actionneur électromagnétique connu. L'utilisation d'un matériau magnétique pour la partie tubulaire est également une solution technique plus économique que l'utilisation d'un matériau amagnétique, car il est désormais possible de faire d'une seule pièce les deux parties polaires et la partie tubulaire qui les séparait. En outre, on peut supprimer les bagues de guidage sur le noyau qui étaient nécessaires pour guider précisément le noyau du fait qu'il n'y a plus de défaut d'alignement. Selon un exemple de réalisation, la partie tubulaire présente une paroi d'épaisseur constante et faible, par exemple inférieure à quelques dixièmes de millimètres. Selon un autre exemple de réalisation, la partie tubulaire présente une section transversale réduite sur une portion de sa longueur. À titre d'exemple, la partie tubulaire est constitutive au moins partiellement de la seconde partie 2889621 4 polaire, dont une extrémité de liaison comportant la section transversale réduite est solidaire de la première partie polaire. Selon un exemple de réalisation, la partie tubulaire est constitutive au moins en partie des deux parties polaires, lesquelles sont séparées par la portion présentant la section transversale réduite. La partie tubulaire est rapportée par exemple sur la culasse magnétique. La partie tubulaire peut aussi être rapportée sur la première partie polaire et sur la culasse. Selon un autre exemple de réalisation, la partie tubulaire est rapportée sur 10 les deux parties polaires, par exemple par soudure, emmanchement ou collage. L'actionneur électromagnétique conforme à l'invention présente également l'avantage d'une construction mécanique dans laquelle on supprime au mieux les pièces et les éléments mécaniques de liaison intermédiaire, réduisant par la même occasion le défaut de déplacement ou d'alignement entre les pièces. Ceci est particulièrement intéressant lorsqu'il convient d'aligner par exemple deux paliers d'arbre. Cet alignement sera d'autant meilleur que les paliers seront usinés simultanément dans une même pièce par exemple constitutive des deux parties polaires plutôt que dans des pièces séparées et assemblées entre elles. La présente invention se rapporte également ou concerne également une vanne hydraulique ou pneumatique comportant un actionneur électromagnétique, tel que présenté ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront également de la description détaillée figurant ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, non limitatifs, dans lesquels: la figure 1 est une représentation en coupe d'un exemple de réalisation d'un actionneur électromagnétique conforme à l'invention, associé à une vanne; - la figure 2 est une représentation en coupe d'un autre exemple de réalisation d'un actionneur électromagnétique conforme à l'invention; - la figure 3 est une représentation en coupe d'un autre exemple de réalisation d'un actionneur électromagnétique conforme à l'invention, associé à une vanne; la figure 4 est une vue en coupe d'un autre exemple de réalisation d'un actionneur électromagnétique conforme à l'invention. L'actionneur électromagnétique conforme à l'invention et représenté aux figures 1 à 4 comporte une bobine électrique (1) montée dans une culasse magnétique (2). L'actionneur électromagnétique présente une première partie 2889621 5 polaire (3) et une seconde partie polaire (4) solidaires de la culasse (2). Les parties polaires (3) et (4) s'étendent avantageusement chacune au voisinage d'un côté d'un espace libre (5) dans lequel se déplace un noyau magnétique (6). Ce dernier est mobile en translation sous l'effet de l'alimentation électrique de la bobine (1) et de l'apparition d'une polarité magnétique différente des parties polaires (3) et (4). L'actionneur électromagnétique conforme à l'invention comporte également une partie tubulaire (7) en matériau magnétique. La partie tubulaire (7) délimite l'espace libre (5) au moins en partie et entoure le noyau magnétique (6), lequel présente par exemple une section transversale circulaire. La partie tubulaire (7) permet de guider le déplacement du noyau magnétique (6). En outre, la partie tubulaire (7) présente une continuité magnétique avec la ou les partie(s) polaire(s) (3) et (4) permettant de réduire au minimum l'entrefer radial entre le noyau magnétique (6) et la ou les partie(s) polaire(s) magnétique(s) (3) et (4) de par la suppression de tout défaut d'alignement entre elles. Il n'y a donc pas, dans l'actionneur conforme à l'invention, de partie intermédiaire amagnétique réalisant une interface de guidage entre les parties polaires magnétiques (3) et (4) et le noyau magnétique (6). La partie tubulaire (7), avantageusement constituée du même matériau magnétique que les parties polaires (3) et (4), permet ainsi de ne former plus qu'une seule partie dispensant ainsi d'avoir à créer des moyens de liaison et d'étanchéité indispensables lorsque les éléments sont constitués de matériaux différents. Selon un exemple de réalisation de la figure 1 ou 3, le noyau magnétique (6) présente des rainures périphériques (6a) dans lesquelles sont logés des anneaux ou des patins de guidage (6b) favorisant le déplacement et l'alignement dudit noyau magnétique (6) dans la partie tubulaire (7). L'actionneur électromagnétique des figures (1) et (3) comporte également un poussoir (8) traversant l'entrefer axial localisé dans l'espace libre (5) entre une extrémité axiale du noyau magnétique (6), et une extrémité axiale en vis-à- vis de la seconde partie polaire (4) ou d'une partie rapportée en continuité magnétique avec la seconde partie polaire (4). L'entrefer correspond ainsi à une portion de l'espace libre (5) que l'on peut apercevoir aux figures. Avantageusement, la partie tubulaire (7) présente un fond (7a) constituant une butée pour le noyau magnétique (6). Aux exemples de réalisation des figures 1 et 3, c'est le corps d'une vanne (9), par exemple hydraulique, qui constitue une partie de la seconde partie polaire (4) délimitant partiellement l'espace libre (5). La partie tubulaire (7) est conformée et/ou positionnée pour réaliser l'étanchéité entre l'espace libre (5) et la partie électrique de l'actionneur 2889621 6 électromagnétique, comportant notamment la bobine électrique (1). La partie tubulaire (7), conformément à l'invention, constitue une continuité magnétique entre les deux parties polaires (3) et (4) et présente au moins localement une paroi de faible épaisseur choisie pour minimiser des fuites de flux magnétiques. On peut ainsi minimiser l'effet appelé "court-circuit" magnétique entre les deux parties polaires (3) et (4). Selon l'exemple de réalisation des figures 1 et 3, la partie tubulaire (7) présente une paroi d'épaisseur constante et faible, par exemple inférieure à quelques dixièmes de millimètres. À titre d'exemple, l'épaisseur de la partie tubulaire (7) est comprise entre 35/100 et 55/100 de millimètre. Selon un autre exemple de réalisation, représenté par exemple aux figures 2 ou 4, la partie tubulaire (7) présente une section transversale réduite (7b) sur une portion de sa longueur. Par section transversale réduite, il convient d'entendre une épaisseur plus faible, prise selon une section transversale. Dans l'exemple de la figure 2, la partie tubulaire (7) est constitutive de la seconde partie polaire (4) dont une extrémité de liaison (7c) comporte la section transversale réduite (7b). Cette extrémité de liaison est en outre solidaire de la première partie polaire (3). Le noyau magnétique (6) est monté dans la partie tubulaire (7) ainsi qu'un ressort (10) participant au maintien de ce noyau en position. Le déplacement du noyau magnétique (6) entraîne également le déplacement d'une tige (11) solidaire dudit noyau magnétique (6). C'est cette tige (11) qui vient actionner par exemple la vanne (9) hydraulique ou pneumatique. Selon un exemple de réalisation, représenté par exemple à la figure 4, la partie tubulaire (7) est constitutive des deux parties polaires (3) et (4) , lesquelles sont séparées par une portion présentant la section transversale réduite (7b). Les deux parties polaires (3) et (4) sont ainsi réalisées en une seule pièce constitutive de la partie tubulaire (7) . Le fond (7a) de cette dernière permet également de constituer une butée pour le noyau mobile (6). La tige (11) actionnant par exemple une vanne hydraulique ou pneumatique traverse également une partie polaire complémentaire (4a) en continuité magnétique avec la seconde partie polaire (4). La partie polaire complémentaire (4a) permet avantageusement de délimiter axialement l'espace libre (5) et par conséquent l'entrefer axial s'y rapportant. La partie tubulaire (7) traverse ou pénètre la culasse magnétique (2) et peut être rapportée et le cas échéant fixée, sur la culasse magnétique (2) par exemple à l'aide de soudures, emmanchement, sertissage ou tout autre moyen d'assemblage. 2889621 7 Selon l'exemple de réalisation de la figure 2, la partie tubulaire (7) est rapportée et fixée sur la partie polaire (3) par un cordon de soudure (18). Dans l'exemple de réalisation de la figure 4, la partie tubulaire (7) est rapportée directement sur la culasse magnétique (2). Dans les exemples de réalisation des figures 1 et 3, la partie tubulaire (7) est rapportée et fixée par tout moyen connu et notamment par un cordon de soudure et/ou par emmanchement dans les deux parties polaires (3) et (4). Des extrémités de fixation (12) peuvent aussi être prévues. La présente invention concerne également des vannes (9) hydrauliques ou pneumatiques, telles que représentées par exemple aux figures 1 et 3, et actionnées par un actionneur électromagnétique conforme à l'invention. Ces vannes (9) présentent un corps en continuité magnétique avec la seconde partie polaire (4) comme cela est représenté à la figure 1 ou un corps constitutif directement de ladite seconde partie polaire (4), tel que cela est représenté à la figure 3. La vanne (9) présente des orifices d'entrée (13) et de sortie (14) ainsi qu'un moyen de rappel élastique (15) sollicitant un organe d'obturation (16) actionné par le noyau magnétique (6). Les vannes (9) hydrauliques ou pneumatiques connues en tant que telles ne sont pas décrites plus en détail ici. Elles sont associées avantageusement à des joints d'étanchéité (17) permettant un raccord étanche sur un conduit non représenté. La partie tubulaire (7) d'un actionneur électromagnétique conforme à l'invention présente également l'avantage d'améliorer la précision de guidage et de déplacement du noyau magnétique (6) par rapport aux parties polaires (3) et (4). 8 2889621 Actionneur électromagnétique selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) présente du côté d'une partie polaire, un fond (7a) constituant une butée pour le noyau magnétique (6). Actionneur électromagnétique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) est conformée et/ou positionnée pour réaliser une étanchéité entre l'espace libre (5) et la partie électrique comportant notamment la bobine électrique (1). Actionneur électromagnétique selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) constituant une continuité magnétique entre les deux parties polaires (3) et (4) présente au moins localement une paroi de faible épaisseur, choisie pour minimiser les fuites de flux magnétique entre les parties polaires. 1. Actionneur électromagnétique comportant une bobine électrique (1) montée dans une culasse (2) magnétique, une première partie polaire (3) et une seconde partie polaire (4), solidaires de la culasse (2), lesquelles s'étendent chacune au voisinage d'un côté d'un espace libre (5) dans lequel se déplace un noyau magnétique (6), mobile en translation sous l'effet de l'alimentation électrique de la bobine électrique (1) et de l'apparition d'une polarité magnétique différente aux parties polaires (3) et (4), caractérisée en ce qu'il comporte une partie tubulaire (7) en matériau magnétique, délimitant au moins partiellement l'espace libre (5) et entourant le noyau magnétique (6), pour guider le déplacement dudit noyau magnétique (6), ladite partie tubulaire (7) présentant une continuité magnétique avec la ou les partie(s) polaire(s) (3, 4) de manière à réduire l'entrefer radial entre le noyau magnétique (6) et la ou les partie(s) polaire(s) magnétique(s) (3, 4). 2. 3. 4
Actionneur électromagnétique comportant une bobine électrique (1) montée dans une culasse (2) magnétique, une première partie polaire (3) et une seconde partie polaire (4), solidaires de la culasse (2), lesquelles s'étendent chacune au voisinage d'un côté d'un espace libre (5) dans lequel se déplace un noyau magnétique (6), mobile en translation sous l'effet de l'alimentation électrique de la bobine électrique (1) et de l'apparition d'une polarité magnétique différente aux parties polaires (3) et (4).Il comporte une partie tubulaire (7) en matériau magnétique, délimitant au moins partiellement l'espace libre (5) et entourant le noyau magnétique (6), pour guider le déplacement dudit noyau magnétique (6), ladite partie tubulaire (7) présentant une continuité magnétique avec la ou les partie(s) polaire(s) (3, 4) de manière à réduire l'entrefer radial entre le noyau magnétique (6) et la ou les partie(s) polaire(s) magnétique(s) (3, 4).
9 2889621 5. Actionneur électromagnétique selon la 4, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) présente une paroi d'épaisseur constante et faible, par exemple inférieure à quelques dixièmes de millimètres. 6. Actionneur électromagnétique selon la 4, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) présente une section transversale réduite (7b) sur une portion de sa longueur. 7. Actionneur électromagnétique selon la 6, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) est constitutive au moins partiellement de la seconde partie polaire (4), et dont une extrémité de liaison comportant la section transversale réduite (7b), est solidaire de la première partie polaire (3). 8. Actionneur électromagnétique selon la 6, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) est constitutive des deux parties polaires (3) et (4), lesquelles sont séparées par la portion présentant la section transversale réduite (7b). 9. Actionneur électromagnétique selon la 8, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) est rapportée sur la culasse (2) magnétique. 10. Actionneur électromagnétique selon la 7, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) est rapportée sur la première partie polaire (3) et sur la culasse (2). 11. Actionneur électromagnétique selon la 5, caractérisé en ce que la partie tubulaire (7) est rapportée sur les deux parties polaires (3) et (4). 12. Vanne (9) hydraulique ou pneumatique, comportant un actionneur électromagnétique conforme à l'une quelconque des 1 à 11.
H,F
H01,F16
H01F,F16K
H01F 7,F16K 31
H01F 7/122,F16K 31/02,H01F 7/18
FR2888908
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE D'UNE TRANSMISSION DE VEHICULE
20,070,126
La présente invention concerne le verrouillage d'une transmission de véhicule du type frein de parking, comportant une roue de parking dentée reliée aux roues motrices du véhicule par un élément de la transmission, et un doigt de blocage pivotant pouvant s'engager entre deux dents consécutives de la roue de parking, pour immobiliser les roues motrices par l'intermédiaire de celle-ci. Cette invention trouve une application privilégiée, mais non limitative, sur une transmission automatique à trains épicycloidaux, ou sur une transmission à engrenages automatisée. Tout véhicule doit pouvoir être immobilisé indépendamment du frein à main. Avec une transmission manuelle à engrenages, cette immobilisation est obtenue en bloquant la transmission par l'engagement manuel d'une vitesse au moyen du levier de vitesse. En l'absence de véritable levier de changement de vitesse, c'est-à-dire en l'absence de liaison mécanique directe entre le levier ou le sélecteur du conducteur et la boîte, on utilise des systèmes de frein de parking comprenant généralement une pièce rotative, ou roue de parking, en sortie de transmission, et un doigt pivotant capable d'immobiliser en rotation la roue de parking et la transmission. Selon une disposition classique, illustrée par la publication FR 2664957, la roue de parking est montée en sortie d'un train épicyclôidal de la boîte. En l'absence de train épicyclôidal, notamment dans le cas des boîtes de vitesses à engrenages automatisées, il est nécessaire de trouver d'autres emplacements, sur des pièces tournantes de la transmission. La publication DE 102 44 395 propose à ce su jet, d'intégrer la roue de parking sur le différentiel, en usinant directement une série de dentures sur le boîtier. Outre les difficultés de fabrication, cette solution présente comme inconvénient majeur d'être très contraignante, puisque tout nouveau dimensionnement de la roue de parking, implique obligatoirement la réalisation d'un nouveau boîtier de différentiel. La présente invention a pour but de faciliter la fabrication et l'adaptation d'un dispositif de verrouillage à tout type de transmission. Dans ce but, elle propose d'intégrer la roue de parking dans la couronne du différentiel. Selon un premier mode de réalisation, le pignon d'attaque de la couronne de différentiel est monté à l'intérieur des roulements de l'arbre portant ce pignon. Selon un second mode de réalisation, le pignon d'attaque de la couronne de différentiel est monté à l'extérieur des roulements de l'arbre portant ce pignon. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront clairement de la description suivante d'un mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels - les figures 1 et 2 illustrent deux modes de réalisation de l'invention. Sur les figures, on a représenté un boîtier de différentiel 1 de transmission, avec son axe porte satellites 2 et sa couronne 3. Le boîtier est supporté par des roulements 4, dans le carter d'embrayage 6 de la transmission. La couronne 3 est en prise avec un pignon d'attaque de différentiel 7, porté par un arbre secondaire 8 de la boîte de vitesses. 6. La transmission concernée présente en effet au moins deux arbres parallèles, dont un arbre primaire et un arbre secondaire 8, supportant une pluralité de pignons, dont un pignon d'attaque 7 de la couronne de différentiel. Cette transmission peut-être une transmission dite twinclutch , comprenant deux embrayages d'entrée reliés à deux arbres primaires concentriques, et deux arbres secondaires. Toutefois ces applications ne sont pas limitatives, et, de façon générale, l'invention s'applique à tout type de transmission manuelle ou robotisée à arbres parallèles et engrenages, ou automatique à un ou plusieurs trains épicycloidaux. Conformément à l'invention, la roue de parking 9 est intégrée dans une couronne de différentiel 3 de tout type de transmission. La roue 9 présente sur sa périphérie un ensemble de dents 9a, qui coopère avec un doigt de blocage (non représenté) pivotant, qui peut s'engager entre deux dents 9a consécutives, pour immobiliser les roues motrices Sur la figure 1, on voit que le pignon d'attaque 7 de la couronne de différentiel 3 est disposé à l'intérieur des roulements 11 de l'arbre 8 portant ce pignon (arbre secondaire de la boîte), alors que sur la figure 2, il est disposé à l'extérieur des roulements 11. Cette seconde disposition impose l'ajout d'une pièce supplémentaire dans la boîte, telle qu'un couvercle interne 12 fixé sur le carter d'embrayage 6, pour porter les roulements 11 de l'arbre 8. Elle présente l'avantage de libérer au dessus de l'axe du différentiel un espace libre 13, qui n'apparaît pas sur la figure 1. L'espace 13 peut avantageusement être occupé par une partie du mécanisme de commande (non représenté) du doigt pivotant, ce qui permet de diminuer l'encombrement effectif du mécanisme dans la boîte. Conformément à l'invention, la denture de la roue de parking 9 peut être réalisée par forgeage dans la couronne de différentiel 3. Cette intégration permet de supprimer plusieurs pièces séparées, dont la roue dentée elle-même, mais aussi ses éléments de fixation habituels de fixation (vis, clips etc.) sur une partie tournante de la transmission. Par ailleurs, par rapport à l'intégration de la roue dentée dans le boîtier lui-même, la solution proposée présente l'avantage de pouvoir conserver le même boîtier pour des applications différentes, puisque celui-ci est susceptible de recevoir des couronnes de dimensions diverses, selon les caractéristiques des transmissions où il est utilisé. La couronne peut être usinée après le forgeage de la roue de parking pour obtenir une meilleure finition des dents si celle-ci est souhaitée. Les opérations d'usinage incluent alors de préférence le perçage des trous de fixation de la couronne sur le boîtier de différentiel, et le centrage de la couronne sur le boîtier. Enfin, les trous de fixation de la couronne sur le boîtier peuvent déboucher dans les creux entre les dents 9a de la roue de parking 9. En conclusion, l'invention présente de nombreux avantages par rapport aux solutions connues de l'art antérieur, dont sa facilité de mise en oeuvre, puisqu'il est plus simple de forger une couronne de différentiel que le boîtier de différentiel lui-même, et que le simple forgeage des dents de la roue dentée dans la masse de la couronne de différentiel peut assurer une précision suffisante des dents de la roue de parking pour la fonction qui lui est demandée
Dispositif de verrouillage d'une transmission de véhicule comportant une roue de parking dentée (9) reliée aux roues motrices du véhicule par un élément de la transmission, et un doigt de blocage pivotant pouvant s'engager entre deux dents consécutives (9a) de la roue de parking pour immobiliser les roues motrices par l'intermédiaire de celle-ci, caractérisé en ce que la roue de parking (9) est intégrée dans la couronne (3) du différentiel
5- 1. Dispositif de verrouillage d'une transmission de véhicule comportant une roue de parking dentée (9) reliée aux roues motrices du véhicule par un élément de la transmission, et un doigt de blocage pivotant pouvant s'engager entre deux dents consécutives (9a) de la roue de parking pour immobiliser les roues motrices par l'intermédiaire de celle-ci, caractérisé en ce que la roue de parking (9) est intégrée dans la couronne (3) du différentiel 2. Transmission de véhicule comprenant un dispositif de verrouillage selon la 1, caractérisée en ce que le pignon d'attaque (7) de la couronne de différentiel (3) est monté à l'intérieur des roulements (11) de l'arbre (8) portant ce pignon. 3. Transmission de véhicule comprenant un dispositif de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que le pignon d'attaque (7) de la couronne de différentiel (3) est monté à l'extérieur des roulements (11) de l'arbre (8) portant ce pignon. 4. Transmission selon la 3, caractérisée en ce que les roulements (11) sont montés sur un couvercle interne (12) porte roulements. 5. Transmission selon la 4, caractérisée en ce que le couvercle interne (12) est fixé sur le carter d'embrayage (6). 6. Transmission selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce qu'elle présente au moins deux arbres parallèles supportant une pluralité de pignons. 7. Transmission selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente au moins deux arbres primaires concentriques, et un arbre secondaire portant un pignon d'attaque (7) de la couronne de différentiel (3). 8. Procédé de fabrication d'une roue de parking dentée de verrouillage de transmission, caractérisé en ce que la denture de la roue de parking (9) est réalisée par forgeage dans la couronne de différentiel (3) de la transmission. 9. Procédé de fabrication selon la 8, caractérisée en ce que la couronne (3) est usinée après le forgeage de la roue de parking pour assurer la finition des dents. Procédé de fabrication selon la 9, caractérisé en ce que les opérations d'usinage de la couronne incluent le perçage des trous de fixation (13) de la couronne sur le boîtier de différentiel (1) et le centrage de la couronne (3) sur le boîtier (1).
F
F16
F16H
F16H 48,F16H 57
F16H 48/08,F16H 48/38,F16H 57/02,F16H 57/037
FR2899901
A1
APPLICATIONS DE TENSIOACTIFS FLUORES DE TYPE SULFOBETAINE EN ELECTROPHORESE BIDIMENSIONNELLE SUR GEL
20,071,019
L'invention a pour objet l'application de tensioactifs hémifluorés zwittérioniques de type amidosulfobétaïne, selon la structure (I) dans laquelle 1 = 2, 4, 6, 8 ou 10, m est un nombre entier allant de 2 à 12, n et p sont des nombres entiers supérieurs ou égaux à 1 (Figure 1), à l'extraction et la solubilisation de protéines tissulaires, cellulaires et membranaires, suivies de séparations en électrophorèses 2D* afm d'optimiser l'étude des protéomes (protéomique). O F- CF CH CH ( 2)Iù( 2)mC~N/ ( 2)n (CH2)p ù$03 N H CH/3 \CH3 Figure 1 : Formule générale des tensioactifs dont l'utilisation en analyse protéomique est revendiquée dans la présente invention ETAT DE L'ART Jusqu'ici le seul domaine d'application revendiqué des tensioactifs hémifluorés zwittérioniques de type amidosulfobétaïne est lié au domaine des mousses anti-incendie. En effet afin de stabiliser ce type de mousses l'utilisation de tensioactifs est nécessaire et de nombreux tensioactifs sont utilisables. Parmi eux, la structure C8FI7C2H4CONH(CH2)3N+(CH3)2(CH2)3S03- appartenant à la série précédemment schématisée est revendiquée pour être utilisée dans l'élaboration de mousses anti-incendie [Bertocchio, R., Foulletier, L., Lantz, A., Produits chimiques Ugine Kuhlmann, Fr ; Eur. Pat. Appl. (1980) ; EP 0017568]. Nous revendiquons, du fait de la spécificité de leur mode d'action, l'application de ces tensioactifs hémifluorés zwittérioniques de type amidosulfobétaïne dans un domaine complètement différent, celui de l'analyse protéomique et plus particulièrement l'extraction, la solubilisation des protéines et leurs analyse par la technique électrophorétique bidimensionnelle. En effet, alors que le génome est comparativement statique, le protéome est une entité hautement dynamique car le contenu protéique d'une cellule peut varier en fonction de changements de l'environnement, de l'état physiologique de la cellule, du stress, de drogues et de la santé ou de l'état pathologique [Wasinger, V.C., Cordwell, S.J., Cerpa-Poljak, A., Yan, J.X., Gooley, A.A., *Electrophorèse 2D : couplage de deux types de séparation sur la base de deux caractéristiques physico-chimiques différentes : une isoelectrofocalisation (IEF) des protéines dans des conditions dénaturantes permet d'exposer les charges portées par les chaînes polypeptidiques et les sépare en fonction de leur point isoélectrique dans un gel contenant un gradient de pH. Le détergent utilisé est non ionique ou zwittérionique. Une deuxième séparation réalisée à 90 C par rapport à la première se fait en fonction de la masse moléculaire. Il s'agit de la technique de SDS PAGE (pour PolyAcrylamide Gel Electrophoresis en milieu Sodium Dodecyl Sulfate). (I) -2- Wilkins, M.R., Duncan, M.W., Harris, R., Williams, K.L., Humphery-Smith, I., Electrophoresis, 1995, 16, 1090-1094]. De plus différents types cellulaires à l'intérieur d'un organisme multicellulaire peuvent avoir différents protéomes alors que le génome est maintenu relativement constant. Ces protéomes sont très complexes. Un potentiel énorme de variations moléculaires peut se produire entre un gène et son produit correspondant actif dans la cellule. Cette complexité explique pourquoi la protéomique devient une science d'échelle au moins égale à la génomique. Pour analyser cette complexité, l'analyse protéomique repose sur des techniques de solubilisation suivies de séparations des constituants extraits utilisant des techniques telles que la chromatographie ou l'électrophorèse, elles-mêmes suivies ou couplées à des techniques d'identification, par exemple celles de spectrométrie de masse. Si les techniques chromatographiques se développent pour analyser des complexes protéiques et des protéines membranaires, il n'en reste pas moins que l'électrophorèse bidimensionnelle sur gel à haute performance [Klose, J., Hum. Genet., 1975, 26, 231-243; O'Farrell, P.H., J. Biol. Chem., 1975, 250, 4007-4021] est la technique de séparation la plus résolutive pour analyser simultanément un grand nombre de constituants protéiques et leurs isoformes dans un mélange complexe, et cela bien que le nombre de protéines identifiées ne représente qu'un faible pourcentage du protéome prédit du fait du manque de sensibilité de la détection, de la difficulté de séparation de protéines de haut poids moléculaires et des protéines basiques, ou encore du défaut de maintien en solution des protéines dans des conditions particulières comme celles imposées par la focalisation isoélectrique (force ionique faible, détergents non chargés). En ce qui concerne la stratégie Extraction-solubilisationElectrophorèse 2D utilisée en analyse protéomique, l'état de l'art concernant l'utilisation des tensioactifs, détergents ou non, hydrocarbonés ou fluorés est le suivant. Les lipides et protéines qui composent les membranes biologiques peuvent être dispersés classiquement en utilisant des détergents. La partie hydrophobe des détergents entre en compétition avec les lipides vis-à-vis de la surface transmembranaire hydrophobe des protéines et les rend donc solubles dans l'eau. Bien qu'une perturbation directe de la structure protéique par le détergent ne soit pas exclue, le caractère dissociatif des détergents est cependant responsable de problèmes d'inactivation rencontrés fréquemment en biochimie des protéines membranaires [le Maire, M., Campeil, P., Moller, J.V., Biochim.Biophys. Acta 2000,1508, 86-111; Breyton. C., Tribet, C., Olive, J., Duback, J.P., Popot, J.L., J. Biol. Chem., 1997, 272, 21892-21900 ; Popot, J.L., Berry, E.A., Charvolin, D., Creuzenet, C., Ebel, C., Engelman, D.M., Floetenmyer, M., Giusti, F, Gohon, Y., Herve, P., Hong, Q., Lakey, J.H., Leonard, K., Shuman, H.A., Timmins, P., Warschawski, D.E., Zito, F., Zoonens, M., Pucci, B., Tribet, C., Cell. Mol. Life Sci., 2003, 60, 1559-1574]. Du fait que le 2899901 -3- détergent ne peut être utilisé en dessous de la CMC, des micelles libres sont présentes et compliquent le travail de purification car elles peuvent provoquer des dissociations de cofacteurs hydrophobes liés et de lipides. Cependant baisser la CMC conduit en général à la précipitation. Pour solubiliser les protéines intégrales de membrane, des détergents, chargés négativement, 5 chargés positivement ou bien neutres ont été utilisés. Les détergents neutres, comme le Triton X-100 (TX-100) ou le Lubrol (Figure 2), sont largement utilisés permettant quelquefois de conserver une forme enzymatiquement active des protéines. 10 HOCCH3(CH2)17O(CH2C H20)9H Nonaéthylèneglycol mono-n-dodecyt éther (Lubrol) CH,(CH2)11OS03 Na + Sodium dodecylsulfate (SDS) (Dodecylsulfate de sodium) CH2CH2O 1ùH &10 Polyethylene glycol-p-isooctylphenyl ether (TritonX-100) OH //tep Na+ Sodium deoxycholate (deoxycholate de sodium) + _ CH3(CH2)15N(CH,)3 Br + _ CH3(CH2)ä -2C(0)NH(CH2)3N(CH3)2(CH2)3SO3 15 Cetyltrimethylammonium bromide (CTAB) (Bromure de cétyl triméthyl ammonium) Amidosulfobetaine (ASB-n) + CH3(CH2)7N (CH,)2(CH2)3SO3 Sulfobetaine (SB3_8) 20 HO OH 3-(3-(cholamidopropyl)dimethyl-ammonio)-propane sulfonate (Chaps) (Sulfonate de 3-(3-(cholamidopropyl)dimethyl-ammonio)propane) Figure 2 : Les principaux détergents utilisés en protéomique et cités dans ce brevet 25 Les détergents anioniques, comme le déoxycholate de sodium (DOC) et le dodécylsulfate de sodium (SDS), sont plus efficaces pour la solubilisation, mais aussi pour la dénaturation et ne peuvent être utilisés si l'on veut conserver l'activité. Certains détergents semblent avoir des actions spécifiques ; c'est le cas du détergent cationique, bromure de cétyl triméthyl ammonium (CTAB), qui solubilise certaines protéines comme la rhodopsine. Enfin, une autre génération de 30 détergents, de type zwittérionique (bétaïnes et sulfobétaïnes) comme le sulfonate de 3-[(3-cholamidopropyl)diméthylammonio]- 1-propane (CHAPS), a présenté un intérêt particulier pour sa spécificité à solubiliser certains récepteurs [Simons, W., Koski, G., Streaty, R.A., Hjelmeland, L.M., Klee,W.A., Proc. Nati. Acad. Sci. USA, 1980, 77, 4623-4627]. De plus, le caractère zwittérionique amphiphile des sulfobétaïnes est similaire de celui des diacylphospholipides 35 phosphatidylcholines (lécithine) et phosphatidyl éthanolamines qui sont les principaux 2899901 -4constituants des membranes cellulaires ; de ce fait, ces détergents seraient donc les meilleurs substituts des lipides dans les membranes natives et pourraient expliquer une certaine rétention d'activité des protéines. Les problèmes liés aux détergents ont amené le développement de nouveaux concepts 5 pour la solubilisation de protéines membranaires. Les amphipols [Tribet, C., Audebert, R., Popot, J ; Proc. Natl. Acad. Sci. USA 1996, 93, 15047-15050 ; Popot, J.L., Berry, E.A., Charvolin, D., Creuzenet, C., Ebel, C., Engelman, D.M., Floetenmyer, M., Giusti, F, Gohon, Y., Herve, P., Hong, Q., Lakey, J.H., Leonard, K., Shuman, H.A., Timmins, P., Warschawski, D.E., Zito, F., Zoonens, M., Pucci, B., Tribet, C., Cell. Mol. Lift Sci., 2003, 60, 1559-1574] sont des 10 polymères amphiphiles qui se lient à la surface transmembranaire et entourent les portions hydrophobes de la protéine membranaire. Le complexe amphipol-protéine est stable et l'amphipol libre est inexistant. Une autre approche originale repose sur la diminution de la miscibilité du surfactant aux lipides, de sorte que des micelles ne puissent agir dans le sens de la déstabilisation. La difficulté pour le surfactant est de rester capable de prévenir l'agrégation 15 protéique. Il semblerait que ces exigences puissent être réunies grâce à l'utilisation de surfactants hemifluorés reconnus pour se mélanger faiblement aux lipides alors qu'ils s'adsorbent assez efficacement sur la surface transmembranaire [Chaudier,Y., Zito, F., Barthélémy, P., Stroebel, D, Améduri, B., Popot, J.L., Pucci, B. Bioorg. Med. Chem. Lett. 2002, 12, 1587-1590; Barthélémy, P. Ameduri, B., Chabaud,E., Popot, J.L., Pucci, B. Org.Lett. 1999, 1, 1689-1692]. Parce qu'ils ne 20 sont pas détergents, ils reçurent peu d'attention des biochimistes des membranes. Depuis 1995, l'étude du potentiel des tensioactifs fluorés pour l'extraction et la solubilisation de protéines, en particulier membranaires, a fait l'objet de quelques publications dans lesquelles il apparaît que les tensioactifs fluorés de type sulfobétaine n'ont jamais été utilisés bien que la tête polaire hydrophile ait montré son efficacité en protéomique comme on 25 peut le voir dans la figure 1. Les premiers essais effectués avec des tensioactifs fluorés étaient basés sur l'hypothèse de départ selon laquelle les interactions entre une protéine et un tensioactif hautement fluoré ou un tensioactif hydrocarboné sont identiques ; ils ont été réalisés par F.H. Shepherd et A. Holzenburg [Shepherd, F.H., Holzenburg, A., Anal. Biochem., 1995, 224, 21-27] sur diverses protéines membranaires et semblaient prometteurs. En fait, l'utilisation d'un 30 tensioactif chargé, le perfluorooctanoate d'ammonium, permet d'atteindre de hautes concentrations (40-80g/L) en tensioactif, dans lesquelles les membranes (2-5g protéines/L) sont au moins partiellement solubilisées. Nous relevons ensuite les travaux de C. Der Mardirossian, F. Lederer et Coll. dont les premiers essais encourageants de purification du flavocytochrome b558 par des perfluorophosphocholines [Der Mardirossian, C., Lederer, F., Biochem. Soc. Trans., 35 1996, p.24] ne se sont pas confirmés sur la solubilisation d'autres protéines [Der Mardirossian, -5- C., Krafft, M.P., Gulik-Krzywicki, T., le Maire, M., Lederer, F., Biochimie, 1998, 80, 531-541]. Les résultats les plus intéressants sont, sans nul doute, ceux obtenus par B. Pucci et Coll. sur des amphipols hémifluorés pouvant permettre de conserver les protéines à l'état natif afin d'en étudier l'activité. Ces travaux dont le plus récent date de 2004 ne sont pas à considérer ici compte tenu de l'éloignement des objectifs visés par la présente invention par rapport à ceux de ces travaus ; néanmoins, ces résultats nous ont conforté dans l'idée que les tensioactifs hémifluorés, si leur structure est adaptée, ont un rôle à jouer en analyse protéomique [Breyton, C., Chabaud, E., Chaudier, Y., Pucci, B., Popot, J.L., FEBS Letters, 2004, 564, 312-318]. A part quelques expériences avec la technique très répandue de SDS PAGE pour analyser les composants protéiques d'une extraction membranaire en surfactant fluoré et une méthode propre nommée PFO PAGE pour l'évaluation de la structure oligomérique des protéines membranaires par l'utilisation de l'acide perfluorooctanoique (PFO) [Ramjeesingh, M., Huang, L.J., Garami, E., Bear, C.L., Biochem.J. , 1999, 342, 119-123], les surfactants fluorés n'ont jamais été employés à grande échelle en électrophorèse et jamais utilisés en 2-DE. Les surfactants de type sulfobétaine (I) n'ont jamais été utilisés bien que la tête polaire sulfobétaine ait été introduite dans des tensioactifs hydrocarbonés intensément utilisés en analyse protéomique. Ainsi dans le cas où on s'intéresse plutôt à l'analyse globale du mélange de protéines solubilisées, une des méthodes de choix est l'électrophorèse bidimensionnelle. Cette méthode utilise uniquement les détergents neutres ou zwitterioniques en première dimension, laquelle peut avoir lieu en gradient de pH immobilisé (IPG) [Righetti, P.G., Gianazza, E., Bjellqvist, B., i Biochem. Biophys. Methods, 1983, 8, 89-108]. Or, l'efficacité de l'IEF est également directement liée aux pouvoirs solubilisant des détergents et aux procédés de solubilisation des protéines qui doivent satisfaire à des objectifs parallèles : i) casser les interactions macromoléculaires dans le but de séparer les chaînes polypeptidiques, comme les ponts disulfures et les interactions non covalentes à la fois entre protéines et entre protéines et composés non protéiques comme les lipides et les acides nucléiques; ii) éviter les modifications artéfactuelles dans le milieu de solubilisation (protéolyse, déamidation, par exemple) ; iii) éliminer les substances interférant avec l'électrophorèse 2-D si leur quantité est importante (sels, lipides, polysaccharides, acides nucléiques) ; iv) garder les protéines en solution pendant la séparation. Si la seconde dimension en milieu SDS de l'électrophorèse ne pose presque jamais de problèmes et si l'électrophorèse 2D dans son ensemble s'avère la technique de choix pour les protéines solubles (par exemple, celles contenues dans les fluides biologiques) ou pour les extraits cellulaires totaux dans lesquels les protéines solubles prédominent, par contre de nombreux problèmes surviennent lorsque des protéines moins solubles doivent être analysées -6- comme les protéines membranaires [Adessi, C., Miege, C. ; Albrieux, C. ; Rabilloud, T., Electrophoresis, 1997, 18, 127-135 ; Santoni, V., Molloy, M., Rabilloud,T., Electrophoresis, 2000, 21,1054-1070 ] et les protéines nucléaires [Rabilloud, T., Adessi, C., Giraudel, A., Lunardi, J., Electrophoresis, 1997, 18, 307-316]. Dans ce cas, des pertes très significatives en protéines sont constatées ce qui empêche l'utilisation de l'IPG en première dimension lorsqu'on travaille sur des micro-échantillons. Le remède à ces problèmes est donc d'accroître la solubilité des protéines lors de l'étape d'électrofocalisation. Dans ce but, les chercheurs font varier la nature des détergents qu'ils utilisent avec des agents chaotropes tels que les mélanges uréethiourée qui donnent de bons résultats et augmentent la solubilité des protéines dans de nombreux cas [Rabilloud, T., Adessi, C., Giraudel, A., Lunardi, J., Electrophoresis, 1997, 18, 307-316]. Naturellement, les conditions idéales devraient combiner le pouvoir chaotropique le plus élevé (thiourée 2M et urée 7-8M) avec un cocktail de détergents aussi efficace que possible, ce qui, en l'état actuel des détergents commerciaux, est évidemment impossible. Il apparaît que si les détergents commerciaux compatibles avec de fortes concentrations en urée (par exemple, le CHAPS ou SB3-8, voir Figure 1) sont peu efficaces [Navarette, R. ; Serrano, R., Biochim. Biophys. Acta, 1983, 728, 403-408], par contre des détergents avec des chaînes hydrophobes plus longues sont plus efficaces mais incompatibles avec de fortes concentrations en urée. C'est pour cela que de nouvelles classes de sulfobétaïnes avec une tête zwittérionique, plus polaire, une queue alkylée plus longue (> 12 atomes de carbone), une fonction amide ont été synthétisées (Figure 2) et testées sur des préparations membranaires pour l'analyse bidimensionnelle en étant maintenues dans le milieu pendant le processus de migration : ce sont les amidosulfobétaïnes ASB-n (Figure 2) [Chevallet, M., Santoni, V., Poinas, A., Rouquié, D., Fuchs, A., Kieffer, S., Rossignol, M., Lunardi, J., Garin, J., Rabilloud, T., Electrophoresis, 1998, 19, 1901-19091. L'amidosulfobétaine-14 (ASB-14) semble être actuellement le plus efficace si l'on se réfère à sa capacité à solubiliser la H+ATPase membranaire [Santoni, V., Kieffer S., Desclaux, D., Masson, F., Rabilloud, T., Electrophoresis, 2000, 21, 3329-3344] et la bande 3 de l'érythrocyte qui est une molécule possédant douze domaines transmembranaires [Luche, S., Santoni, V., Rabilloud, T., Proteomics, 2003, 3, 249-25 ; Tastet, C., Charmont, S., Chevallet, M., Luche, S., Rabilloud, T., Proteomics, 2003, 3, 111-121], pris comme modèles. De plus, l'une des nouvelles stratégies pour la solubilisation et la séparation des protéines hydrophobes fait appel à des détergents aussi efficaces que l'ASB-14 à la dernière étape d'un procédé appelé solubilisation séquentielle et dont les premières étapes utilisent divers composés comme les sels ou bien les détergents classiques [Molloy, M.P., Anal. Biochem., 2000, 280, 1-10].35 -7- DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La présente invention concerne l'application de tensioactifs hémifluorés de type amidosulfobétaines, F(CF2)i(CH2)mC(0)NH(CH2)äN+(CH3)2(CH2)pSO3-, pour leur capacité à moduler l'extraction et la solubilisation des protéines tissulaires, cellulaires et membranaires, et faciliter ainsi leur analyse en électrophorèse 2D. Cette capacité est due à l'introduction au sein de la structure du tensioactif de type amidosulfobétaine, d'une chaîne perfluorocarbonée de longeur variable. En effet, il est bien connu [Kissa, E., dans "Fluorinated surfactants synthesis, properties, applications", Surfactant science series, Marcel Dekker, New York, 1994] que lorsqu'un fragment hydrocarboné est remplacé par un fragment homologue perfluoré, les propriétés globales du tensioactif sont largement modifiées. Ces modifications sont dues aux caractéristiques particulières de l'atome de fluor et à sa présence en nombre important sur une chaîne carbonée [Smart, B.E, dans "Organofluorine chemistry principles and commercial applications", Banks, R.E., Smart, B.E., Tatlow, J.C., Eds; Plenum Press; New York, 1994]. Il a été montré que : - La liaison C-F est extrêmement stable (chaleur de formation de la liaison C-F : 116 kcal/mole ; chaleur de formation de la liaison C-H : 98,8 kcal/mole) ce qui rend les composés fluorocarbonés inertes vis-à-vis d'un grand nombre de réactifs (acide, base, oxydant, réducteur) - Les composés fluorocarbonés ayant des forces intermoléculaires faibles, possèdent par conséquent des tensions de surface basses (15 à 25 mN/m au lieu de >25 mN/m). - Les valeurs de la CMC sont plus faibles pour les tensioactifs hautement fluorés que pour leurs homologues hydrocarbonés (au moins 10 fois plus faibles) ; par exemple, les valeurs de la CMC des tensioactifs perfluorés en C7ùC8 sont à comparer à celles des homologues hydrocarbonés en C11ùC12 . - Les chaînes fluorocarbonées sont non seulement hydrophobes, mais également oléophobes ; associées à des fragments hydrocarbonés, elles permettent de moduler l'oléophobie (ou la lipophilie) des tensioactifs hémifluorés obtenus. Ce sont toutes ces raisons qui font des tensioactifs hémifluorés, F(CF2)I(CH2)mC(0)NH(CH21,N+(CH3)2(CH2)pSO3 , des candidats potentiels pour l'analyse protéomique, plus particulièrement et à titre non limitatif pour l'extraction et la solubilisation spécifiques de protéines membranaires en vue de leur séparation en électrophorèse bidimensionnelle. Comme nous l'avons dit précédemment, les nouveaux tensioactifs hydocarbonés de type amidosulfobétaïne, ASB-n, ont montré leur efficacité en électrophorèse 2D vis-à-vis d'un grand nombre de protéines membranaires, efficacité modulée par la longueur de la chaîne -8- hydrocarbonée, c'est à dire par les modifications de la partie hydrophobe. C'est pour cette raison que, tout en conservant les propriétés et avantages apportés par la tête polaire des tensioactifs de type ASB-n, nous affirmons que la modification des propriétés hydrophobes et lipophiles de leur queue à la fois par modification de leur longueur et par introduction de fragments perfluorés de longueur variable agit sur leur pouvoir d'extraction et de solubilisation et permet ainsi la mise au point d'analyses protéomiques électrophorétiques directes et séquentielles en jouant sur l'affinité relative des protéines et des tensioactifs revendiqués dans la présente invention avec la phase lipidique. De plus, cette modification par rapport aux tensioactifs amidosulfobétaines totalement hydrocarbonés permet de comparer les effets solubilisants des amidosulfobetaines dans les séries carbonées et fluorées. Ainsi les tensioactifs hémifluorés dont l'utilisation pour l'extraction, la solubilisation de protéines tissulaires, cellulaires et membranaires, suivies d'électrophorèse bidimensionnelle est revendiquée dans la présente invention possèdent au sein de la même structure : - une tête polaire sulfobétaïne, - un connecteur de type amide, - un espaceur hydrocarboné de longueur variable, - un fragment terminal perfluoroalkylé de longueur variable Ils sont représentés par la formule générale (I) de la figure 1. Par analogie avec les ASB-n, ils sont nommés FASB-1,m,n,p. Une voie possible, mais non limitative, pour la synthèse des composés de la présente invention peut être décrite selon le schéma réactionnel résumé dans la figure 3 : pour m = 2 pourm > 2 F-(CF2)1(CH2)2I + Mg 1 1 F-(C F2),(CH2)2MgI 1) CO2 2) HCI F-(CF2)I(CH2)2000H F-(C F2),(CH2)m000H Figure 3 : Exemple non limitatif de schéma réactionnel conduisant à la synthèse des tensioactifs dont l'utilisation est revendiquée dans la présente invention F-(CF2)1(CH2)mC(0)NH(CH2)äN(Me)2 3 =S ùo o F-(C F2) (CH2)mC(0)NH(CH2),N(Me)2(CH2),S03 (I) 30 35 F-(CF2),I + H2C ùCH (CH2)i _2 COOH 1 F-(CF2)1CH2 CI H(CH2),,_2000H Réducteur -9- Les tensioactifs dont l'utilisation en analyse protéomique est revendiquée dans la présente invention sont solubles dans les milieux de réactifs utilisés pour l'analyse bidimensionnelle sur gel et sont adaptés aux conditions physico-chimiques imposées par les techniques de séparation des protéines. Ils permettent d'extraire et de solubiliser les protéines et ils amènent des spécificités d'extraction par rapport aux détergents classiques d'une part et, dans la série fluorée, en fonction des variations de structure d'autre part. Leur caractère oléophobe permet d'envisager un nouveau mécanisme d'extraction protéique membranaire. De plus, ils sont utilisables en analyse séquentielle, avec un minimum d'étapes dans le domaine de l'analyse protéomique. Ils permettent d'offrir un enrichissement en protéines intégrales de membrane en 2ème étape d'une analyse séquentielle, laissant présager des charges protéiques importantes lors des séparations nécessaires en vue d'identification. PARTIE EXPERIMENTALE Les exemples suivants visent à illustrer la présente invention, mais ne sont nullement limitatifs. Exemples de Protocoles expérimentaux de synthèses Exemple 1 : synthèse des acides à chaîne hydrocarbonée courte, 2, F(CF2)1CH2CH2OOOH. 20 Dans un ballon tricol équipé d'un réfrigérant, d'une agitation magnétique, d'une ampoule à brome et sous atmosphère d'azote, on introduit 0,1 mole de magnésium et 25 mL d'éther diéthylique anhydre. A l'aide de l'ampoule à brome, 0,1 mole d'iodure de 2-perfluoroalkyléthyle en solution dans un minimum d'éther anhydre est additionnée pendant 2 heures. L'agitation est 25 maintenue 2 heures supplémentaires à température ambiante, puis le mélange est refroidi par un bain d'eau glacée. 10 g de carboglace sont alors ajoutés par petites fractions et le mélange est maintenu 15 min. sous agitation. La solution est refroidie dans un bain de glace et 50 mL d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 10% sont ajoutés. Les phases aqueuses et éthérées sont séparées. La phase organique est séchée puis évaporée. Le produit obtenu est recristallisé dans 30 l'hexane. Les acides sont obtenus sous la forme de solide et les rendements sont par exemple de l'ordre de 40 et 50% pour C6F13CH2CH2COOH et C4F9CH2CH2OOOH, respectivement. Identification, à titre d'exemple, des acides de formule F(CF )1CH2CH7000H F(CF2)8CH2CH2COOH (commercial) ù F C = 91-92 35 RMN 1H (CDC13) S (en ppm /TMS) : 2,3-2,8 (m, 4, CF2CH2CH2OOOH). -10- RMN 19F (CDC13) S (en ppm /CFC13) : -82,5 (3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -122,4 à 123,3 (8, (CF2)4CF2 CF2CH2); -124 (2, CF2CF2CH2) ; -127,5 (2, CF3CF2). F(CF2)6CH2CH2O00H - F C = 63-64 RMN 1H (CDC13) 8 (en ppm /TMS) : 2,3-2,8 (m, 4, CF2CH2CH2OOOH) RMN 19F (CDC13) 8 (en ppm /CFC13) : -82,5 (3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -123 (2, CF2CF2CH2); -124 (2, CF2CF2CF2CH2) ; -125 (2, CF3CF2CF2) ; -127,5 (2, CF3CF2). F(CF2)4CH2CH2OOOH - F C = 43-44 RMN 1H (CDC13) S (en ppm /TMS) : 2,3-2,8 (m, 4, CF2CH2CH2OOOH) RMN 19F (CDC13) S (en ppm /CFC13) : -82,5(3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -125 (2, CF3CF2CF2) ; 10 -127,5 (2, CF3CF2). Exemple 2 : synthèse des acides à chaîne hydrocarbonée longue, 2', F(CF2)i(CH2)m000H 2.1. synthèse de l'acide 11 perfluorobutylundécanoïque, F(CF2)4(CH2)10000H 15 2.1.1 Synthèse de l'acide 10-iodo-11-perfluorobutylundécanoïque Dans un ballon tricol équipé d'un réfrigérant, d'une agitation magnétique et sous atmosphère d'azote, on introduit 7,5.10-2 mole de C4F9I et 1.10-3 mole d'AIVN. Le mélange est porté à 65 C et 5.10-2 mole d'acide -undécenylique est ensuite lentement ajoutée par petites fractions. Après 12 heures d'agitation à 65 C, le mélange est purifié par distillation et l'adduit iodé est obtenu 20 sous forme d'un liquide visqueux jaune avec un rendement de l'ordre de 90%. 2.1.2 préparation de l'acide 11-perfluorobutylundécanoïque Dans un ballon équipé d'un réfrigérant et d'une agitation magnétique, on introduit 1.10- 2 mole d'adduit iodé synthétisé précédemment et 5.10-2 mole d'acide acétique en solution aqueuse à 20%. Le mélange est chauffé à 70 C et 5.10-3 mole de poudre de zinc métallique sont 25 additionnées par petites fractions. Le mélange est laissé à 70 C sous agitation pendant 12 heures. La solution est ensuite refroidie à température ambiante, le produit étant insoluble dans la solution, le mélange est filtré et rincé à l'eau glacée. Le produit est purifié par recristallisation dans l'hexane. L'acide 11-perfluorobutylundécanoïque est obtenu sous la forme de solide blanc avec un rendement de l'ordre de 56%. 30 Caractérisation : F C = 48-49 RMN IH (MeOD) S (en ppm /TMS) : 1,25 (m, 12,(CH2)6CH2C2H4CO2H); 1,5 (m, 4, CF2CH2CH2(CH2)6CH2); 1,95 (m, 2, CF2CH2(CH2)8CH2CO2H); 2,25 (m, 2, CH2COOH). RMN 19F (MeOD) S (en ppm /CFC13) : -84,5 (3, CF3); -118 (2, CF2CH2); -128,5 (2, 35 CF2CF2CH2); -129,5 (2, CF3CF2). 2899901 -11- 2.2. synthèse de l'acide 11 perfluoroéthylundécanoïque, F(CF2)2(CH2)10000H 2.2.1 synthèse de l'acide 10-iodo-11-perfluoroéthylundécanoïque Dans une ampoule à sceller refroidie dans un bain de glace et munie d'un barreau aimanté, on 5 introduit 5.10-2 mole d'acide co-undécenylique, 1.10-3 mole d'AIVN et 7,5.10-2 mole de C2F51. L'ampoule est gelée dans l'azote liquide puisscellée. Une fois revenue à température ambiante, elle est laissée sous agitation à 70 C pendant 24 heures. L'ampoule est ouverte et le produit est purifié par distillation. L'adduit iodé est obtenu sous forme d'un liquide visqueux jaune avec un rendement de l'ordre de 84%. 2.2.2 Préparation de l'acide 11-perfluoroéthylundécanoïque Le protocole est identique à celui décrit plus haut pour l'homologue perfluorobutylé. Le rendement en 11- perfluoroéthylundécanoïque après purification est de 48%. Caractérisation, à titre d'exemple, de l'acide 11-perfluoroéthylundécanoïque : F C = 37-38 RMN IH (MeOD) S (en ppm /TMS) : 1,25 (m,12,(CH2)6CH2C2H4CO2H); 1,5 (m, 4, CF2CH2CH2(CH2)6CH2); 1,95 (m, 2, CF2CH2(CH2)8CH2CO2H); 2,25 (m, 2, CH2OOOH). RMN 19F (MeOD) 8 (en ppm /CFC13) : -88,5 (3, CF3); -121 (2, CF2CH2). Exemple 3 : synthèse des amides 3 avec n = 3, F(CF2),(CH2)mC(0)NH(CH2)3N(Me)2 Dans un ballon équipé d'un réfrigérant et d'une agitation magnétique, on introduit 1,64.10-3 mole d'acide fluoré 2 ou 2', 1,64.10-3 mole d'EDC et 1,64.104 mole de DMAP et 10mL de dichlorométhane. Après 15 min d'agitation, on ajoute 1,8.10-3 mole de 3-N,N-diméthylamino propylamine. Le mélange est laissé sous agitation pendant 24 heures, puis lavé 3 fois à l'eau. La phase organique est séchée puis évaporée afin d'obtenir le produit souhaité. Les amides sont obtenus avec des rendements compris entre 71 et 86 %. Caractérisation, à titre d'exemple, des amides de formule F(CF21(CH2)I0C(0)NH(CH2 N(CH F(CF2)4(CH2)loC(0)NH(CH2)3N(CH3)2 - F C = 40-41 RMN 1H (MeOD) S (en ppm /TMS) : 1,3 (m, 12,(CH2)6CH2C2H4CO); 1,5 (m, 6, CF2CH2CH2(CH2)6CH2, NHCH2CH2); 2,2 (m, 12, CF2CH2,CH2CO,CH2N(CH3)2); 3,2 (m, 2, NHCH2). RMN 19F (MeOD) S (en ppm /CFC13) : -84,5 (3, CF3); -118 (2, CF2CH2); -128,5 (2, CF2CF2CH2); -129,5 (2, CF3CF2). F(CF2)2(CH2)10C(0)NH(CH2)3N(CH3)2 - Eb C/mmHg =112/7,6.10-3; -12- RMN 1H (MeOD) 5 (en ppm /TMS) : 1,3 (m, 12, (CH2)6CH2C2H4CO); 1,5 (m, 6, CF2CH2CH2(CH2)6CH2, NHCH2CH2); 2,2 (m, 12, CF2CH2,CH2CO,CH2N(CH3)2); 3,2 (m, 2, NHCH2). RMN 19F (MeOD) 8 (en ppm /CFC13) : -88,5 (3, CF3); -121 (2, CF2CH2) Caractérisation, à titre d'exemple, des amides de formule F(CF2.)j(CH,12C(0)NH(CH,bN(CH-112 : F(CF2)8(CH2)2C(0)NH(CH2)3N(CH3)2 ù Eb C/mmHg = 140 / 7,6.10-3 RMN 1H (MeOD) 8 (en ppm /TMS) : 1,65 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (s, 6, N(CH3)2); 2,35 (m, 2, CH2 N(CH3)2); 2,4-2,6 (m, 4, CF2CH2CH2); 3,15 (t, 2, NHCH2,3J=7 Hz) RMN 19F (CDC13) (en ppm /CFC13) : -82,5 (3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -123 (2, (CF2)3CF2CH2); -124 (2, CF2CF2CF2CH2) ; -125 (2, CF3CF2CF2) ; -127,5 (2, CF3CF2). F(CF2)6(CH2)2C(0)NH(CH2)3N(CH3)2 - Eb C/mmHg =128 / 7,6.10-3 RMN 1H (MeOD) 8 (en ppm /TMS) : 1,65 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (s, 6, N(CH3)2); 2,35 (m, 2, CH2N(CH3)2); 2,4-2,6 (m, 4, CF2CH2CH2); 3,15 (t, 2, NHCH2,3J=7 Hz) RMN 19F (MeOD) 8 (en ppm /CFC13) : -82,5(3, CF3); -117,2 (2, CF2CH2); -122,4 à -123,3 (4, CF3CF2(CF2)2) ; -123,6 (2, CF2CF2CH2); -127,5 (2, CF3CF2). F(CF2)4(CH2)2C(0)NH(CH2)3N(CH3)2 - Eb C/mmHg =121 / 7,6.10-3 RMN 1H (MeOD) 8 (en ppm /TMS) : 1,65 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (s, 6, N(CH3)2); 2,35 (m, 2, CH2 N(CH3)2); 2,4-2,6 (m, 4, CF2CH2CH2); 3,15 (t, 2, NHCH2,3J=7 Hz) RMN 19F (MeOD) 8 (en ppm /CFC13) : -82,5 (3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -125 (2, CF3CF2CF2) ; -127,5 (2, CF3CF2). Exemple 4 : synthèse de détergents (I) avec n = 2 et p = 3 Dans un ballon équipé d'un réfrigérant et d'une agitation magnétique, on introduit 2.10-3 mole d'amide fluoré 3 5.10-3 mole de propane sultone et 20 ml d'un mélange éther diéthylique/acétonitrile (2/1). Le mélange est chauffé à 50 C pendant 24 heures, puis le précipité est filtré et lavé avec de l'acétone afin d'obtenir le tensioactif souhaité, excepté pour les détergents possédant une chaîne perfluorée C2F5, qui sont purifiés par chromatographie sur colonne (éluant : Méthanol). Les détergents sont obtenus avec des rendements compris entre 49 et 66%. Caractérisation des détergents de formule F(CF21(CHI)IOC(0)NH(CH23N+(CHI (CH21SOi F(CF2)4(CH2)2C(0)NH(CH2)3N+(CH3)2(CH2)3SO3 - Indice de réfraction à 25 C : n25 = 1,4430 - 13 - RMN 1H (MeOD) S (en ppm /TMS): 1,3 (m, 12, ,(CH2)6CH2C2H4CO); 1,6 (m, 4, CF2CH2CH2(CH2)6CH2); 1,95 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (m, 6, CF2CH2,CH2CO,CH2CH2SO3-); 2,85 (m, 2, CH2S03); 3,05 (s, 6, N+(CH3)2); 3,3-3,5 (m, 6, NHCH2,CH2N+(CH3)2CH2). (L'attribution a été confirmée par RMN 2D). RMN 19F (MeOD) S (en ppm /CFC13) : -84,5 (3, CF3,3F); -118 (2, CF2CH2); -128,5 (2, CF2CF2CH2); -129,5 (2, CF3CF2). RMN 13C (MeOD) S (en ppm /TMS) : 18,5 (s, 1, CH2CH2SO3-); 20 (s, 1, CF2CH2CH2); 22(s, 1, NHCH2CH2); 25 (s, 1, CH2CH2CO); 28 (s, 6, CH2(CH2)6CH2); 29,5 (m, 1, CF2CH2); 36 (s, 2,CH2CONHCH2) ; 47 (s, 1, CH2S03-); 50,5 (s, 2, N+(CH3)2); 62 (m, 2, CH2N+(CH3)2CH2). (L'attribution a été confirmée par RMN 2D). Spectre de masse (ESI+) - m/z : 611,4 [M+H]+ ; 633,4 [M+Na]+ ; 1243,7 [2M+Na]+ F(CF2)2(CH2)loC(0)NH(CH2)3N+(CH3)2 (CH2)3SO3 - Eb C/mmHg = 160 / 7,6.10-3 û Indice de réfraction à 25 C : n25 = 1,4280 RMN 1H (MeOD) S (en ppm /TMS) : 1,3 (m, 12, ,(CH2)6CH2C2H4CO); 1,6 (m, 4, CF2CH2CH2(CH2)6CH2); 1,95 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (m, 6, CF2CH2,CH2CO,CH2CH2SO3-); 2,85 (m, 2, CH2SO3 ); 3,05 (s, 6, N+(CH3)2); 3,3-3,5 (m, 6, NHCH2,CH2N+(CH3)2CH2). (L'attribution a été confirmée par RMN 2D). RMN 19F (MeOD) S (en ppm /CFC13) :-88,5 (3, CF3); -121 (2, CF2CH2) RMN 13C (MeOD) S (en ppm /TMS) : 18,5 (s, 1, CH2CH2SO3); 20 (s, 1, CF2CH2CH2); 22(s, 1, NHCH2CH2); 25 (s, 1, CH2CH2CO); 28 (s, 6, CH2(CH2)6CH2); 29,5 (m, 1, CF2CH2); 36 (s, 2,CH2CONHCH2) ; 47 (s, 1, CH2SO3-); 50,5 (s, 2, N+(CH3)2); 62 (m, 2, CH2N+(CH3.CH2). (L'attribution a été confirmée par RMN 2D). Spectre de masse (ESI+) - m/z : 511,4 [M+H]+; 533,4 [M+Na]+; 1043,7 [2M+Na]+ 25 Caractérisation des détergents de formule F(CFZ)1(CHz)2C(0)NH(CH N+(CH (CH,)35l- : F(CF2)8(CH2)2C(0)NH(CH2)3N+(CH3)2(CH2)3SO3 - Indice de réfraction à 25 C : n25 _ 1,4196 RMN 1H (MeOD) S (en ppm /TMS) : 1,95 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (m, 2, CH2CH2SO3-); 2,5 (m, 30 4, CF2CH2CH2); 2,85 (m, 2, CH2SO3-); 3,05 (s, 6, N+(CH3)2); 3,3-3,6 (m, 6, NHCH2, CH2N+(CH3)2CH2). (L'attribution a été confirmée par RMN 2D). RMN 19F (MeOD) S (en ppm /CFC13) : -82,5 (3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -123 (2, (CF2)3CF2CH2); -124 (2, CF2CF2CF2CH2) ; -125 (2, CF3CF2CF2) ; -127,5 (2, CF3CF2). - 14 - RMN 13C(MeOD) S (en ppm /TMS) : 18,5(s,1, CH2CH2SO3-); 22(s, 1, NHCH2CH2); 26,5 (m, 2, CF2CH2CH2); 36 (s, 1, NHCH2); 47(s,l, CH2SO3-); 50,5 (s, 2, N+(CH3)2); 62 (m, 2, CH2N+(CH3)2CH2). (L'attribution a été confirmée par RMN 2D). Spectre de masse (ESI+) - m/z : 699,3 [M+H]+. F(CF2)6(CH2)2C(0)NH(CH2)3N+(CH3)2 (CH2)3SO3 RMN 1H (MeOD) S (en ppm /TMS) : 1,95 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (m,2, CH2CH2SO3-); 2,5 (m, 4, CF2CH2CH2); 2,85 (m, 2, CH2SO3-); 3,05 (s, 6, N+(CH3)2); 3,3-3,6 (m, 6, NHCH2CH2N+(CH3)2CH2). (L'attribution a été confirmée par RMN 2D). RMN 19F (MeOD) S (en ppm /CFC13) : -82,5 (3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -123 (2, CF2CF2CH2); -124 (2, CF2CF2CF2CH2) ; -125 (2, CF3CF2CF2) ; -127,5 (2, CF3CF2). RMN 13C (MeOD) S (en ppm /TMS) : 18,5(s,1, CH2CH2SO3); 22(s, 1, NHCH2CH2); (s,l, CH2SO3) ; 26,5 (m, 2, CF2CH2CH2); 36 (s, 1, NHCH2); 47(s,l, CH2SO3-); 50,5 (s, 2, N+(CH3)2); 62 (m, 2, CH2N+(CH3)2CH2). Spectre de masse (ESI+) - m/z : 599,3 [M+H]+ ; 621, [M+Na]+ ; 1219,5 [2M+Na]+. F(CF2)4(CH2)2C(0)NH(CH2)3N+(CH3)2 (CH2)3SO3 - F C = 108-109 RMN 1H (MeOD) S (en ppm /TMS) : 1,9 (m, 2, NHCH2CH2); 2,2 (m, 2, CH2CH2SO3-); 2, 5 (m, 4, CF2CH2CH2); 2,85 (m, 2, CH2S03); 3,05 (s, 6, N+(CH3)2); 3,3-3,6 (m, 6, 20 NHCH2,CH2N+(CH3)2CH2). RMN 19F (MeOD) S (en ppm /CFC13) : -82,5 (3, CF3); -116 (2, CF2CH2); -125 (2, CF3CF2CF2) ; -127,5 (2, CF3CF2). RMN 13C (MeOD) S (en ppm /TMS): 18,5(s, 1, CH2CH2SO3); 22(s, 1, NHCH2CH2); 26,5 (m, 2, CF2CH2CH2); 36 (s, 1, NHCH2); 47(s, 1, CH2SO3-); 50,5 (s, 2, N+(CH3)2); 62 (m, 2, 25 CH2N+(CH3)2CH2). Spectre de masse (ESI+) - m/z : 499,3 [M+H]+; 521,3 [M+Na]+; 1209,4 [M+Na]+. Concentrations micellaires critiques (CMC) et Tensions superficielles (ys) A titre d'exemple, nous donnons les valeurs des tensions superficielles (ys) et des concentrations micellaires (CMC) de quelques détergents décrits dans la présente invention. Les mesures ont été effectuées à 30 C dans une solution aqueuse d'éthanol à 10% [Low, T.Y., Seow, T.K., Chung, M.C.M., Proteomics, 2002, 2, 1229-1239] et sont reportées dans le tableau 1. 30 35 2899901 -15Tableau 1 : Valeurs des ys et des CMC de l'ASB-14 et de quelques détergents synthétisés FASB-1,n,m,p Tensioactif CMC Tension de surface FASB-1,m,n,p (mmol/L) à la CMC (mN/m) ASB-14 6,03 0,05 34,3 0,2 FASB-4,2,3,3 1,58 0,05 25,2 0,2 FASB-6,2,3,3 0,31 0,05 22,6 f 0,2 FASB-8,2,3,3 0,16 0,05 18,5 0,2 FASB-2,10,3,3 0,19 f 0,05 22,1 0,2 FASB-4,10,3,3 0,018 0,005 20,5 0,2 Exemples de protocoles expérimentaux d'analyse protéomique 5 I- Exemples de préparation d'échantillons biologiques pour l'analyse électrophorétique 2-D 1-1. Exemple 1 : sur fraction membranaire de testicules de rat La fraction membranaire de testicules de rat est obtenue par broyage au potter de 600 mg de testicule de rat dans 6 ml de tampon 50 mM Tris pH 7.5 contenant un cocktail d'inhibiteur de 10 protéases CompleteTM (1mM EDTA) de chez Roche Applied Science par exemple et à la concentration recommandée par le fournisseur, du [3-glycérophosphate 10 mM et des inhibiteurs de phosphatases orthovanadate de sodium 1mM et fluorure de sodium 50 mM. L' homogénat obtenu est centrifugé 15 minutes à 1500 g pour enlever les noyaux, puis 15 minutes à 8000 g pour ôter les mitochondries. Le surnageant final est ultracentrifugé 40 minutes à 100 000 g. Le 15 culot obtenu est appelé fraction membranaire testiculaire . Ce culot est repris en Tris 25 mM pH 8,5 CompleteTM (1mM EDTA) pour le dosage des protéines. La comparaison sur l'action d'un tensioactif fluoré et de l'ASB-14 se fait en utilisant par exemple 100 g de proteines dans 135 l de tampon d'extraction et solubilisation pour l'IEF qui contient 2M de thiourée, 7M d'urée purifié préalablement par des billes échangeuses d'ions Amberlite AMB150 (10 mg/mi), 46 mM de ASB-14 ou 23 mM de tensioactif FASB-8,2,3,3, 65mM de DTT, 0,8% (w/v) d'ampholines pH 3-10 et le cocktail d'inhibiteurs de protéases CompleteTM (1 mM EDTA). Après une heure à T ambiante, l'échantillon est centrifugé à 20 000g à 16 dans une mini- centrifugeuse de type Eppendorff. Le surnageant est complété à 155 l par du tampon d'extraction et solubilisation pour l'IEF et deviendra l'échantillon de l'analyse 2D. Il sera introduit dans la bandelette IPG de 7 cm ayant un gradient de pH 3-10 par réhydratation du gel toute la nuit par exemple. Cette technique est dite In-Gel [Rabilloud, T., Valette, C., Lawrence, J., Electrophoresis, 1994, 15, 1552-1558 ; Sanchez, J.C., Rouge, V, Pisteur, M., -16- Ravier, F., Tonella, L., Moosmayer M., Wilkins, M.R., Hochstrasser, D.F, Electrophoresis, 1997, 18, 324-327]. I-2. Exemple 2 : sur membrane de globule rouge humain Les globules rouges humains (RBC) sont obtenus à partir d'un pool de sang humain normal prélevé sur anticoagulant, puis fractionné sur gradient discontinu de Percoll [Giudicelli, J., Philip, P.J.M., Delque, P., Sudaka, P., J. Immunological Methods, 1982, 54, 43-46] les séparant ainsi de deux fractions leucocytaires, granulocytes et plaquettes. Les globules rouges isolés sont ensuite lysés, puis lavés à 4 C en tampon phosphate 5mM, en présence d'inhibiteurs de protéases, ici le mélange CompleteTm (EDTA 1 mM) de chez Roche Applied Science. Chaque lavage est suivi d'une ultracentrifugation à 100 000 g pendant 40 minutes à 4 C. Après dosage des protéines, les membranes sont aliquotées et conservées à- 80 C. La quantité de membranes à séparer (180 g par analyse) subit un autre lavage dans le même tampon, puis est centrifugée à 100 000 g et est ensuite placée en présence du tampon d'extraction et solubilisation pour l'IEF, contenant 2M de thiourée, 7M d'urée comme agents chaotropiques mélange purifié préalablement par des billes échangeuses d'ions Amberlite AMB150 (10 mg/mi), 65mM de DTT, 0,8% (w/v) d'ampholines pH 4-7, le cocktail d'inhibiteurs de protéases Complete'rm (EDTA 1 mM) et 65 mM CHAPS ou 46 mM de ASB-14. Les surfactants fluorés dans ce mélange sont aussi utilisés à la concentration de 46 mM pour FASB-4,2,3,3 ou FASB-4,10,3,3 sauf FASB-8,2,3,3 utilisé à 23 mM pour une meilleure solubilisation dans la solution chaotropique. Après une heure à température ambiante, l'échantillon est centrifugé une heure à 20 000 g dans une mini-centrifugeuse de type Eppendorff et à 16 C. Les surnageants (SN1) sont obtenus par action de nos tensioactifs fluorés ou de détergents classiques pour une étude comparative. Ils sont donc les échantillons de l'analyse bidimensionnelle et sont introduits dans la bandelette d'IPG de 7 cm par une technique InGel (voir précédemment) sous un volume ajusté à 155 l pour l'IEF. Dans quelques expériences, une analyse bidimensionnelle sur gel du culot restant est réalisée. Pour cela, le culot est lavé avec 200 gl de tampon phosphate 5 mM pH 7,4 à 4 C et centrifugé 30 minutes à 20 000g. Ce lavage est répété trois fois. Trois culots sont regroupés et mélangés à 150 l de tampon d'extraction et solubilisation pour l'IEF contenant l'ASB-14 à 46 mM. La réaction se fait à 20 C pendant 60 minutes et est suivie d'une centrifugation à 20 000g pendant 60 minutes à 16 C. Cela permet de récupérer un surnageant (SN2) de 14511l qui est ensuite ajusté à 155 l dans le tampon d'extraction et solubilisation pour l'IEF contenant l'ASB-14. II- Exemple d'analyse protéomique par analyse bidimensionnelle II-1. Exemple de conditions opératoires pour la focalisation isoélectrique La séparation analytique commence par la focalisation programmée sous huile et à 20 C [Gôrg, 35 A., Postel, W., Friedrich, C., Strahler J.R., Hanash, S.M., Electrophoresis, 1991,12, 653-658] en - 17 - utilisant, par exemple et à titre non limitatif, l'appareil Multiphor II connecté au générateur EPS XL 3500 (Amersham Biosciences). Pour les IPG de 7 cm de pH 3-10, on utilise un mode Gradient dans la distribution de volts, c'est à dire, montée progressive à 3500 volts pendant 1h 30 puis plateau à 3500 V pour atteindre 7500 Vh. Le courant est limité à 2 mA, la puissance à 5 W. Pour les IPG 4-7, essentiellement utilisés pour les membranes de globules rouges, nous atteignons 8000 Vh. Les IPG peuvent être conservés à -80 C jusqu'à utilisation pour la seconde dimension. II-2. Exemple d'équilibrage L'échantillon séparé en première dimension dans la bandelette d'IPG doit être dénaturé pour la 2eme dimension en milieu SDS. L'équilibrage des IPG pour la 2eme dimension se fait, par exemple, dans une solution contenant 30% de glycérol (wlv); 6M urée, 0,25 %(w/v) de bleu de bromophénol dans 50 mM Tris-HC1 pH8,8 [Gôrg, A., Obennaier, C., Boguth, G., Csordas, A., Diaz, J.J., Madjar, J.J., Electrophoresis, 1997, 18, 328-337] modifiée par 1 mM EDTA [Westermeier, R. (ed.) Electrophoresis in practice. VCH, Weinheim, 1993 p.170] et 3 ou 4 % SDS. Dans un premier temps, la bandelette est équilibrée dans la solution précédente en présence de 65 mM de DTT. Dans un deuxième temps, la solution d'équilibration contient 260 mM d'iodoacétamide, chaque étape d'équilibration durant 15 minutes dans nos exemples. II-3. Exemple d'électrophorèse de 2 e dimension (SDS PAGE) La seconde dimension se fait en condition dénaturante dans un gel d'acrylamide/bis-acrylamide, par exemple, 10 %T, 2,6 %C selon la terminologie de Hjertén [Hjertén, S., Arch. Biochem. Biophys. Suppl., 1962, 1, 147-151]. L'agent dénaturant est le sodium dodécylsulfate (SDS) à 0,1 % dans le gel et dans le tampon d'électrode. Cette 2eme dimension est réalisée par exemple verticalement avec le système de tampons de Laemmli [Laemmli, U.K., Nature 1970, 227, 680-685] mais sans gel de concentration. La bandelette d'IPG équilibrée comme défini en II-2 est déposée sur le gel de 2e dimension et fixée par de l'agarose 0,8 %. La migration s'effectue à 10 mA par gel par exemple pour les mini-gels 1,5x 80 x 70 mm utilisés pour la fraction membranaire testiculaire de rat et 25 mA par gel par exemple pour les gels de polyacrylamide 1,5 x 180 x170 mm utilisés pour la membrane de globule rouge humain. A la fm de la migration les gels sont fixés en méthanol 40%, acide acétique 10%. II-4. Exemple de détection Les spots protéiques résultant de la séparation en deux dimensions sont révélés par une coloration au nitrate d'argent (de sensibilité égale à o, l ng protéine/mm2 de gel). On utilise par exemple la méthode de Blum [Blum, H., Beier, H., Gross, H.J., Electrophoresis, 1987, 8, 93-99]. Les gels sont scannés avant séchage pour une acquisition de l'image.35 -18- Exemples de résultats de solubilisation et d'électrophorèse bidimensionnelle Bien qu'il y ait une décroissance de la CMC en utilisant les surfactants fluorés par rapport à leurs homologues carbonés, dans nos exemples et à titre comparatif, les surfactants fluorés sont utilisés à des concentrations similaires à celles où l'ASB-14 est utilisé en analyse protéomique. Afin d'illustrer la présente invention, nous présentons ici, à titre d'exemples non limitatif, les résultats obtenus sur des milieux biologiques complexes comme le sont les tissus, les cellules, les membranes en amenant toutefois un enrichissement membranaire : i) la fraction membranaire de tissu testiculaire de rat et ii) la membrane purifiée du globule rouge humain. Exemple 1 (figure 4) : Analyse bidimensionnelle sur une fraction membranaire de testicule de 10 rat Le couplage de deux modes de séparations (1EF et SDS-PAGE) agissant sur deux caractéristiques physico-chimiques différentes résulte en l'apparition, sur le gel de deuxième dimension, de spots polypeptidiques après détection par une coloration à l'argent. La comparaison des gels 2-D correspondants à une fraction membranaire de testicule de rat 15 (membranes plasmiques, golgiennes et lysosomiales) extraite et solubilisée en présence d'ASB-14 (Figure 4a) et de FASB-8,2,3,3 (Figure 4b) est réalisée. La traînée verticale en zone acide (Figure 4b) pourrait révéler : trop de protéines focalisées en bout de gradient de pH, une trop forte concentration du tensioactif fluoré à la 1è`e dimension et donc non déplacé par le SDS à la 2ème dimension malgré son utilisation à 3% dans cette expérience. La zone indiquée par R 20 (Figure 4a) montre des spots de meilleure résolution en ASB-14. Les flèches indiquent 5 spots ou trains de spots supplémentaires en ASB-14 (Figure 4a) et trois spots supplémentaires en FASB-8,2,3,3 (Figure 4b) montrant ainsi une spécificité d'action. Exemple 2 (figure 5 et 6) : Analyse bidimensionnelle sur la membrane purifiée de globule rouge 25 humain Prenons à titre d'exemples, les structures fluorées synthétisées, FASB-4,10,3,3, FASB-8,2,3,3 et FASB-4,2,3,3 utilisées en extraction et solubilisation suivi d'analyse bidimensionnelle sur gel et comparées aux détergents classiques : ASB-14 et CHAPS. 30 Comme on peut le voir sur les figures n 5 et 6, l'analyse bidimensionnelle sur gel de membrane purifiée de globule rouge humain révèle des spots isolés ou en train avec de faibles variations de points isoélectriques ou isoformes, pouvant résulter de modifications post-traductionnelles. Il nous est possible de repérer quelques molécules connues sur nos gels : -la protéine transporteur d'anion appelée Bande III (banques NCBIISWISS-PROT n 35 d'accession P02730) est connue pour son caractère transmembranaire avec douze domaines transmembranaires. Elle apparaît dans le surnageant SN1 sur le gel utilisant l'ASB-14 (Figure -19- 5a). C'est le spot majoritaire (Mr.10-3/pI :104,31/5,18) ; son niveau d'expression nous laisse également présumer de la bonne qualité de notre préparation membranaire, la Bande III pouvant être sujette à protéolyse lors des préparations membranaires longues et lors de séparations aussi longues que l'analyse bidimensionnelle [Oliveri, E., Herbert, B., Righetti, P.G., Electrophoresis, 2001, 22, 560-565]. -L'actine cytoplasmique 1 ou (3-actine (banques NCBI/SWISS-PROT n d'accession P02570) est une protéine du cytosquelette dans la cellule. Cette protéine ubiquitaire est en interaction avec la membrane par des liaisons non covalentes. C'est donc un contaminant incontournable des préparations. Elle apparaît en electrophorèse 2D avec ses trois isoformes (Mr.10-3/pI : 44,49/5,16 ; 44,49/5,27 ; 45,12/5,39) et est présente sur tous les types de gels que nous avons réalisés (Figures 5 et 6) La figure 5 illustre par des gels 2D à la fois une extraction, solubilisation et séparation des surnageants (SN1) de membrane de globule rouge résultant de l'action du tampon d'extraction-solubilisation en ASB 14 (Figure 5a) et en FASB-4,10,3,3 (Figure 5b) et aussi une solubilisation séquentielle incorporant une deuxième étape (Figure 5c). Cette deuxième étape concerne l'extraction et la solubilisation du culot proteique obtenu après action de FASB-4,10,3,3. Ce culot resolubilisé par du tampon d'extraction-solubilisation en ASB-14 donne naissance à un surnageant (SN2). La figure 5 montre qu'un nombre de spots relativement important est présent lors de l'utilisation de FASB-4,10,3,3 (Figure 5b). Il semble donc que l'extraction en surfactant fluoré est quantitativement similaire à celle d'un détergent de type amidosulfobétaïne classique en série carbonée (Figure 5a). La différence majeure entre les deux surnageants SNI est la présence de la Bande III, notre protéine intégrale de référence lors de l'extraction en ASB 14 (Figure 5a) et l'absence totale de cette protéine intégrale de membrane lors de l'extraction en FABS-4,10,3,3 (Figure 5b). Par contre la présence de la Bande III, dans l'analyse 2-D du surnageant SN2 (Figure 5c) représentant les protéines non extraites par le surfactant fluoré, confirme le caractère relativement oléophobe de ce type de surfactant. Cette caractéristique s'exprime par une loi du tout ou rien en analyse séquentielle par rapport à une action successive de détergents classiques qui peut amener des recouvrements de spots entre gels [Molloy, M.P., Anal. Biochem., 2000, 280, 1-10]. En utilisant un de nos surfactants fluorés en première étape, nous sommes donc en mesure de réaliser une analyse séquentielle en deux étapes dans le but d'enrichir un milieu en protéines intégrales. Dans cette figure 5c, on peut aussi apercevoir d'autres spots ou trains de spots faiblement exprimés. Quelques autres molécules très hydrophobes existent dans la membrane de globule rouge [Low, T.Y., Seow, T.K., Chung, M.C.M., Proteomics 2002,2,1229-1239]. -20- Les résultats peuvent aussi être analysés par la spécificité d'action des surfactants utilisés. Le gel 2-D résultant de l'extraction, solubilisation, séparation en FASB-4,10,3,3 (Figure 5b) indique des différences d'expression de polypeptides faiblement représentés lorsqu'on les compare au gel résultant de l'extraction, solubilisation et séparation en ASB-14 (Figure 5a). Outre la bande III, cette spécificité se manifeste par quelques spots absents ou moins exprimés dans le cas de FASB- 4,10,3,3 par rapport à ASB-14. Il y a aussi quelques groupes de spots apparaissant pour FASB 4-10,3,3 dans les trois encadrements de la figure 5b qui n'existent pas en figure 5a. En figure 6, nous comparons aussi les gels 2-D des membranes de globules rouges après extraction-solubilisation par nos surfactants fluorés et par un détergent classique, le CHAPS, peu efficace dans l'extraction de la Bande III. Nous comptabilisons par un système informatisé d'analyse d'images 229 spots en CHAPS (Figure 6a), 255 spots en FASB-4,10,3,3 (Figure 6b), 244 spots pour FASB-8,2,3,3 (Figure 6c) montrant un grand nombre d'espèces protéiques solubilisées avec nos surfactants fluorés. Quelques spots sont mieux exprimés en FASB-4,10,3,3 (Figure 6b) par rapport au CHAPS (Figure 6a) et sont indiqués dans la figure. Nous comparons aussi les surfactants fluorés choisis dans cet exemple, entre eux. Des différences d'extraction et solubilisation sont également mises en évidence dans les figures 6b, 6c et sont indiquées par des encadrements respectifs sur les différentes parties de la figure 6. Cette propriété s'étend aussi au surfactant fluoré FASB-4,2,3,3 dont le mode d'action semble quelque peu différent (Figure 6d) : Il présente également une extraction spécifique sur certains spots. Toutefois la distribution des spots est atypique en figure 6d et le gel présente moins de spots qu'en utilisant les autres structures. Nos composés fluorés permettent donc une modulation dans l'extraction qui entraînera une modulation dans l'analyse séquentielle. 30 35
L'invention concerne l'application de tensioactifs hémifluorés zwittérioniques de type amidosulfobétaïne à l'électrophorèse bidimensionnelle sur gel à haute résolution, l'une des méthodes séparatives les plus performantes de l'analyse protéomique ; les composés concernés par cette application répondent à la formule générale suivante : dans laquelle 1 = 2, 4, 6, 8 ou 10, m est un nombre entier allant de 2 à 12, n et p sont des nombres entiers supérieurs ou égaux à 1.Ces composés sont utilisables comme agents d'extraction et de solubilisation de protéines tissulaires, cellulaires et membranaires, suivies d'électrophorèse bidimensionnelle.
1) Utilisation des composés hémifluorés zwittérioniques de type amidosulfobétaïne répondant à la formule générale suivante : O F-(CF2)iù(CH2)m/C^.N(CH2)n (CH2)p ùs03 nl H CH/3 \CH3 10 dans laquelle 1 = 2, 4, 6, 8 ou 10, m est un nombre entier allant de 2 à 12, n et p sont des nombres entiers supérieurs ou égaux à 1, comme agents tensioactifs pour l'extraction et/ou la solubilisation de 15 protéines tissulaires, cellulaires et membranaires, en présence d'autres agents fluorés ou non et en présence d'électrolytes ou non. 2) Utilisation des composés selon la 1, dans lesquels m est égal à 2 ou à 10, n et p sont égaux à 3 comme agents d'extraction et/ou de solubilisation de protéines tissulaires, 20 cellulaires et membranaires, en présence d'autres agents fluorés ou non et en présence d'électrolytes ou non. 3) Application des composés des 1 et 2 dans le domaine de l'analyse protéomique, plus précisément par utilisation de techniques d'électrophorèse 2-D et 25 éventuellement en association avec d'autres tensioactifs et des électrolytes. 4) Procédés d'extraction et/ou de solubilisation de protéines tissulaires, cellulaires et membranaires en présence d'autres agents fluorés ou non et en présence d'électrolytes ou non, utilisant les composés selon 1, 2 et 3 (1) 30 ** *- 23 - 1) Utilisation des composés hémifluorés zwittérioniques de type amidosulfobétaïne répondant à la formule générale suivante : 0 F-(CF2)1ù(CH2)m-'C' V (CH2)n (CH2)P ùS03 N H CH/ "CH3 dans laquelle 1 = 2, 4, 6, 8 ou 10, m est un nombre entier allant de 2 à 12, n et p sont des nombres entiers supérieurs ou égaux à 1, comme agents tensioactifs pour l'extraction et/ou la solubilisation de protéines tissulaires, cellulaires et membranaires, en présence d'autres agents fluorés ou non et en présence d'électrolytes ou non. 2) Utilisation des composés selon la 1, dans lesquels m est égal à 2 ou à 10, n et p sont égaux à 3 comme agents d'extraction et/ou de solubilisation de protéines tissulaires, cellulaires et membranaires, en présence d'autres agents fluorés ou non et en présence d'électrolytes ou non. 3) Application des composés des 1 et 2 dans le domaine de l'analyse protéomique, plus précisément par utilisation de techniques d'électrophorèse 2-D et éventuellement en association avec d'autres tensioactifs et des électrolytes. 4) Procédés d'extraction et/ou de solubilisation de protéines tissulaires, cellulaires et membranaires en présence d'autres agents fluorés ou non et en présence d'électrolytes ou non, utilisant les composés selon là 3 ** * (I) 30 35
C,G
C07,C11,G01
C07K,C11D,G01N
C07K 1,C11D 1,G01N 27
C07K 1/26,C11D 1/92,G01N 27/447
FR2894360
A1
DISPOSITIF QUI PERMET DE SECURISER LES LIEUX DE VIE (APPARTEMENT, MAISON) D'UNE PERSONNE ATTEINTE D'ALZHEIMER EN AGISSANT SUR LES ARRIVEES D'EAUX, GAZ, ELECTRICITE DES QUE LE PATIENT PENETRE DANS LA PIECE
20,070,608
Notre espérance de vie ne cesse d'augmenter depuis ces dernières décennies et avec elle, le risque de développer la maladie d'Alzheimer, qui touche aujourd'hui 800 000 Français, hommes & femmes confondus. Le vieillissement de la population est devenu une priorité de santé publique. 600 000 personnes de plus de 75 ans sont atteintes et l'on dénombre près de 200 000 nouveaux cas par an. La présente invention a pour but, l'installation d'un dispositif permettant de maintenir une protection maximale à l'égard des personnes atteintes d'Alzheimer, dans leur environnement familier. Ne plus les placer dans des maisons médicalisées mais les maintenir dans leur lieux de vie habituel (lieux de souvenirs), tout simplement leur permettre de rester chez eux et ce grâce au PROTECT ALZHEIMER o. Ce système s'applique aussi pour les personnes âgées non atteintes. Le malade ou la personne âgée est attaché à ses propres souvenirs qui l'ont rendu heureux; il ressent toujours le besoin de rester chez lui, à proximité de ses proches et ce en toute sécurité, grâce au PROTECT ALZHEIMER . Notre système permet • une condamnation automatique de la porte d'entrée principale du domicile du patient dés que ce dernier s'en approche, évitant qu'il sorte à l'extérieur non accompagné au risque de se perdre. Le déverrouillage de la porte restant libre de l'extérieur. • Sécuriser l'accès à la cuisine afin d'éviter tout accident mortel, en coupant systématiquement les arrivées d'eau, de gaz, et d'électricité. • Sécuriser l'accès à la salle de bain, salle d'eau, afin de prévenir d'éventuelles inondations ou d'électrocution. En résumé, sécuriser l'habitat du patient sans pour autant le priver de sa liberté, conservant ainsi toute son intimité. Ce processus fonctionne selon détection par cellule, faisceaux de manière à ce que l'occupant ne puisse pas avoir la possibilité d'approcher tout lieux à risques, sans provoquer l'émission d'une information commandant tout simplement un mécanisme de fermeture électrique ou de rupture. - Société FL ACCES - A Selon le mode d'équipement choisi, les réalisations pourront êtres munies de système variés comme : - Rupture automatique d'arrivée d'eau, - Rupture automatique d'arrivée d'électricité, - Rupture automatique d'arrivée de gaz, Evitant ainsi les risques d'inondation, d'électrocution, d'asphyxie, d'explosion ou d'incendie. Si l'origine de la maladie d'Ahzheimer reste mystérieuse, il est un point qui ne souffre d'aucun doute : son retentissement sur l'entourage (conjoint, enfants, compagnon, proche etc). C'est sur eux que repose la lourde charge humaine, affective et financière, indissociable de l'accompagnement du malade. Notre système social actuel, ne dispose d'aucuns moyens proposant aux familles concernées, le maintient de leurs proches atteints de la maladie, sans qu'ils soient cloisonnés ou qu'ils soient hospitalisés avec tout ce que cela implique comme contraintes journalières (heures de visites définies, privation des repas en familles, privation des visites quotidiennes des enfants, petits enfants...). Avec la mise en place de ce dispositif, les familles seront heureuses et rassurées de savoir leurs proches chez eux, dans un environnement qui leur est propre et ce en toute sécurité. La sécurisation de l'habitat de nos proches dépend de notre responsabilité. Lieu qui doit rester un endroit d'aisance & d'assurance pour le malade. L'essentiel étant de lui transmettre le sentiment de sécurité. La visite OBLIGATOIRE des lieux à protéger, avec un membre de la famille et le patient permettra d'évaluer les risques accidentels, car plus l'autonomie de ce dernier diminue, plus il demeure vulnérable
Dispositif permettant de sécuriser les lieux de vie d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer agissant sur les arrivées de gaz, d'eau ou d'électricité dès que le patient pénètre dans la pièce ainsi que sur la fermeture de la porte d'accès extérieure pour éviter toute sortie non accompagnée, ceci étant obtenu par une conception mettant en oeuvre des technologies hybrides et utilisant différents supports pour transmettre des types d'informations différents.
1) Dispositif selon la 1 Permet de veiller efficacement à ces inconvénients nuisants à la vie quotidienne du patient et ce grâce à sa conception de technologies hybrides et par l'utilisation de différents supports pour transmettre différents types d'informations. -2) Dispositif selon la 1 est constitué de différents éléments successifs qui transmettent l'information et modifient la nature même de cette information. Celle-ci est relayée selon les étapes suivantes : 3) Dispositif selon la 1 La première information déclenchant le processus est de type tout ou rien. Elle est actionnée par une détection radio qui agit sur un contact NC normalement fermé ou ouvert NO, couplé à une temporisation des systèmes électriques d'ouvertures de portes : ventouses, gâche électrique, verrou à piston. Ils sont immédiatement bloqués tout en conservant le libre accès depuis l'extérieur. - Chaque contact du détecteur actionne un relais commandant la possibilité d'accès aux différentes pièces ou bien dans une autre configuration, couper les différentes arrivées d'électricité, gaz, eau, électricité... 4) Dispositif selon la 1 La succession de ces étapes produit un système fiable de haute technologie dont le coût d'utilisation se réduit à celui de la consommation électrique des alimentations. Le principe de fonctionnement permet une prise en compte ultra rapide des informations : pas de numérotation à effectuer, pas d'imposition ni d'explications à donner. Le message est tout de suite compréhensible car il est clair, précis et attendu dans sa forme. - 5) Dispositif selon la 1 Dans le cas où le patient n'acquitte pas l'appel par composition d'un code la transmission vocale renouvelle plusieurs fois l'appel ,selon un nombre de tentative prédéfinie, un autre numéro est composé selon une grille de configuration. Le choix des numéros successifs doit être effectué pour assurer une prise en compte d'appel et rendre le système fiable. - Les détecteurs radio , permettent de réduire l'importance des travaux en supprimant les câbles, perçages des murs et diminue considérablement les temps de travaux dans chaque pièces du domicile du patient. - 6) Dispositif f selon la 1 La dernière étape La transmission vocale est reliée à l'autocommutateur d'un réseau interne. La personne qui réceptionne l'appel, munie d'un téléphone fixe ou portable, prend connaissance du message et l'acquitte à distance. permet de transmettre l'information aux proches : Famille, amis, médecin de famille, pouvant ainsi intervenir rapidement et restent rassurés, car ils sont informés immédiatement de l'état d'urgence de la demande d'aide à porter au patient. Ce réseau interne est relié à la Iigne téléphonique France Télécom du lieu de résidence du patient. En cas d'extrême nécessité voir d'urgence, les proches peuvent intervenir à tous moments en se rendant sur les lieux et ce grâce au système PROTECT ALZHEIMER
G
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FR2892883
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION DE RENDU D'UNE SCENE MULTIMEDIA, PROGRAMME, SIGNAL, SUPPORT DE DONNEES, TERMINAL ET PROCEDE DE RECEPTION CORRESPONDANTS.
20,070,504
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la transmission de données multimédia vers un terminal, et plus précisément de données multimédia permettant la représentation de scènes, pouvant être modifiées de manière interactive postérieurement au chargement de la scène initiale dans le terminal de restitution. Une application particulière de l'invention concerne notamment et non exclusivement la restitution de données multimédia, par des dispositifs de radiocommunications, comme les téléphones mobiles par exemple, lesquels fournissent à l'utilisateur, selon le modèle et la génération, divers services au contenu interactif (notamment l'Internet mobile WAP, de l'anglais Wireless Application Protocol ), dont les capacités et le perfectionnement sont souvent limitées par les ressources en mémoire et en puissance disponibles. Plus précisément, l'invention se place dans le cadre de l'amélioration de la fluidité de tels services multimédia dont le niveau d'interactivité et la complexité peuvent varier au cours du temps. 2. Solutions de l'art antérieur 2.1 Interactivité d'une scène multimédia Dans des applications diverses comme l'Internet par exemple, une scène multimédia est composée d'objets graphiques et affichée sur un écran par la mise en oeuvre d'une interface graphique. La scène peut subir des modifications dynamiques de manière interactive, après que celle-ci soit entièrement téléchargée par le terminal de restitution. Plusieurs types d'interactions peuvent modifier une scène multimédia : l'exécution de scripts ou de programmes déclenchant l'animation d'un objet de la scène, suite à un événement généré par l'utilisateur, comme un clic de souris sur un objet contenant un lien interactif sur une page de l'Internet par exemple ; -une mise à jour automatique venant du serveur sur lequel sont stockées les caractéristiques de la scène à transmettre. De manière générale, toute animation ou changement de forme de la scène, générée par un utilisateur par exemple, correspond à une interaction sur les objets : translation, apparition, disparition, surlignage, changement de propriétés etc. La diversité et la complexité de ces interactions et des modifications qu'elles engendrent dépendent du service et de l'application dans lesquels est exécutée la scène multimédia. 2.2 Codage d'une scène multimédia Une scène multimédia interactive est décrite et codée selon un format gérant des fonctionnalités graphiques et interactives permettant ainsi des retours visuels et un rendu graphique très attrayants pour l'utilisateur. De plus, alors que beaucoup de formats graphiques standards sont statiques, en ce sens qu'ils décrivent des scènes qui ne sont pas modifiées au cours du temps, de nouveaux formats, tel que le format standardisé LASER, permettent des interactions sur les scènes graphiques presque illimitées. La scène multimédia est pour cela décomposée en objets graphiques, chacun contenant des attributs prenant des valeurs numériques, parfois prédéfinies. On peut notamment compter parmi ces attributs des éléments concernant l'animation des objets composant la scène interactive. 2.3 Restitution d'une scène multimédia Une scène graphique multimédia interactive peut être exécutée dans le cadre de services et d'applications diverses, offerts aussi bien par des dispositifs sophistiqués tels qu'un ordinateur disposant de composants puissants (carte graphique, connexion réseau à un haut débit...), que par des dispositifs plus restreints en ressources, tels que des systèmes de radio télécommunications sans fils. Classiquement, pour la restitution d'une scène interactive, le lecteur multimédia du terminal met alors en oeuvre, selon des techniques connues un module de programme appelé moteur de rendu. Son rôle est de produire le rendu d'une image de synthèse, à partir de la description de scène, en calculant toutes les surfaces des différents objets composant la scène d'objets graphiques. Le moteur de rendu explore alors l'ensemble des caractéristiques et attributs des objets composant la scène, notamment les attributs définissant ses animations. Il fonctionne dans au moins un mode de restitution qui est en mesure de gérer une scène très complexe. Il est également en charge d'exécuter les modifications de la scène lorsque l'utilisateur interagit avec au moins un de ses composants interactifs. De manière générale, un lecteur multimédia peut disposer de plusieurs modes de fonctionnement, dont au moins un mode complet et au moins un mode simplifié , plus rapide, mais non capable de gérer la pleine complexité du standard. Lorsqu'il n'y a pas de protocole de modification dynamique de la scène, le moteur de rendu est capable, lors de l'exploration de la scène, de choisir le mode de restitution le plus approprié, le plus simple qui puisse cependant satisfaire à toutes les options de rendu. Le choix du mode de restitution le plus approprié doit être fait au début du rendu et ne peut être remis en question plus tard. C'est un choix lourd qui conditionne le rendu de la scène pour toute sa durée. Lorsqu'un protocole de modification dynamique de la scène est disponible, le moteur de rendu n'est plus capable de faire ces analyses et ces choix de mode de restitution : en effet, à tout moment, une modification dynamique peut remettre en question le choix d'un rnode de restitution simple en ajoutant un paramètre qui nécessite un mode de restitution plus complexe. Or, comme le choix du mode de restitution doit être fait une fois pour toutes au début, le moteur de rendu n'a plus comme seule solution que d'appliquer le mode de restitution le plus général et le plus complexe. De manière systématique, en présence d'un protocole de modifications de scène dynamique, le contenu de l'élément animation doit être chargé dans une scène différente de la scène initiale. Le moteur de rendu doit donc être capable de rendre deux scènes indépendantes, ce qui se traduit classiquement par un surcroît de complexité en termes d'implémentation. 3. Inconvénients de l'art antérieur Classiquement, dans la technique de restitution connue de l'art antérieur, le moteur de rendu ne dispose d'aucun moyen lui permettant de déterminer à l'avance le niveau de complexité d'une scène, c'est-à-dire de savoir si celle-ci sera amenée à subir des modifications interactives sur au moins certains objets de la scène multimédia. De telles modifications nécessitent le passage dans un mode de restitution plus complexe, même si l'analyse de la scène initiale laissait supposer qu'un mode de restitution plus léger et plus simple offrait une meilleure utilisation des ressources du terminal. Pourtant, les inventeurs ont constaté qu'une grande partie des services ou applications implémentent et exécutent des scènes interactives de faible niveau de complexité, en termes d'interaction et/ou de rendu multimédia, lesquels ne nécessitent pas l'utilisation du mode de restitution le plus général et le plus coûteux en ressources. Le moteur de rendu ne connaissant pas à l'avance le contenu de la scène reçue, il n'est donc pas en mesure de réaliser des simplifications substantielles permettant une économie de ressources, aussi bien en temps de calcul ou de téléchargement, ce qui serait pourtant avantageux dans le cas de dispositifs ou de terminaux, par exemple de radiocommunication, disposant de faibles ressources de calcul, ou tout le moins limitées. En d'autres termes, un lecteur multimédia, même s'il dispose de plusieurs modes de fonctionnement, est incapable d'assurer qu'un mode de fonctionnement simplifié peut s'avérer adéquat en termes de rendu multimédia, avant d'avoir reçu la totalité de la scène à restituer. En l'absence d'information, le lecteur ne peut alors que faire un choix de sécurité en choisissant un mode complexe de fonctionnement, pour assurer toutes les modifications dynamiques de la scène pouvant intervenir par la suite. Un autre inconvénient des techniques actuelles est lié au fait qu'elles induisent un fonctionnement relativement lent du moteur de rendu. Aussi, un inconvénient supplémentaire des techniques de restitution de scènes multimédia provient du fait qu'il n'existe aucune spécification concernant l'optimisation du rendu des scènes multimédia interactives sur des terminaux, par exemple de radiocommunication. Enfin, jusqu'à aujourd'hui, ce problème n'existait pas dans les descriptions de scènes s'appuyant sur les normes SVG, SMIL, HTML... lesquelles n'intègrent aucune possibilité de modifications dynamiques de scènes pouvant survenir après le chargement de la scène initiale. En effet, en SVG/SMIL notamment, la scène initiale représente toute la scène. Le lecteur multimédia SVG/SMIL doit examiner la totalité de la scène avant de commencer à la restituer au travers de l'interface graphique d'un terminal, et donc de faire toutes les optimisations et simplifications qu'il juge adéquates pour cela. Aussi, en SVG, les attributs text-rendering, image-rendering, shape- rendering et color-rendering indiquent au moteur de rendu s'il doit préférer un mode de rendu lisse, qui aura l'inconvénient d'être lent, ou rapide. Dans ce dernier cas, le rendu sera dégradé. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique qui permette au moteur de rendu du terminal de restitution d'être à l'avance informé de la complexité de la scène multimédia à restituer afin d'assurer une optimisation accrue du rendu et du fonctionnement du lecteur de scène multimédia. 6 2892883 Un autre objectif de l'invention est de permettre au moteur de rendu de faire un choix parmi plusieurs modes de fonctionnement dès le début du chargement de la scène initiale, de façon que ce choix soit définitif et optimal, et indépendant des modifications susceptibles de survenir ultérieurement dans la 5 scène initiale. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui ne nécessite pas de traitements complexes, ni à l'émission, ni à la réception des flux multimédia. Ainsi, un objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui 10 optimise le débit utile, et ne nécessite pas la transmission d'une quantité importante de données. Un objectif supplérnentaire de l'invention est de fournir une technique qui soit compatible avec la plupart des descriptions d'animations graphiques actuellement normalisées 15 û MPEG-41BIFS (en anglais Binary Format Scene , en français format binaire pour scène ) ; le langage SVG, pour Scalable Vector Graphics en anglais ; û le langage SMIL pour Synchronized Multimedia Integration Language en anglais ou Langage d'intégration multmédia synchronisé , dont le but 20 consiste à permettre l'intégration d'éléments multimédia au sein d'une page Web ; ù le module évènement XML, dont le but consiste à permettre une intégration uniforme d'écouteurs d'événements et de gestionnaires d'événements associés aux interfaces d'événements d'un modèle de document objet au format DOM 25 (pour Document Object Model en anglais, ou modèle objet de document en français) ; û HTML, etc. L'invention à encore pour objectif, dans au moins un de ses modes de réalisation, de fournir un dispositif accélérant de manière notoire la restitution de 30 scènes multimédia sur des terminaux faibles en ressources et en puissance de traitement, comme les téléphones mobiles par exemple. Enfin, un objectif supplémentaire de l'invention est de permettre au moteur de rendu, dans le cas de scènes référencées par une scène principale (par un lien interactif par exemple), d'utiliser des représentations mémoire de faible taille, ainsi que des algorithmes de rendu rapides. Ceci est particulièrement avantageux pour des dispositifs aux ressources matériel et logiciel limitées. 5. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de description d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés. Selon l'invention, un tel procédé met en oeuvre au moins une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de transmission d'une scène à un terminal devant la restituer, en tenant compte d'au moins une information d'optimisation associée au fichier de description de la scène, dans l'objectif de choisir l'algorithme particulier le plus approprié pour restituer la scène de manière optimale, et/ou minimiser et/ou optimiser les ressources potentielles du terminal. En effet, selon l'invention, le terminal devant restituer la scène dispose d'un choix d'algorithmes, chacun présentant des avantages spécifiques en termes d'optimisation de restitution d'une scène : un premier algorithme peut par exemple être plus rapide en diminuant la précision et donc la quantité de calculs nécessaires à la restitution, un second algorithme peut quant à lui permettre d'optimiser la restitution d'un objet en trois dimensions en le transformant en un objet en seulement deux dimensions, un troisième algorithme peut encore permettre une restitution fine uniquement de certains objets de la scène, etc... Chaque algorithme présente donc des caractéristiques et avantages spécifiques. Le concepteur du service ou de l'application dans laquelle la scène sera restituée est en mesure de définir comment optimiser cette restitution, et il sait notamment si on peut la simplifier, l'accélérer, si il est nécessaire de restituer l'intégralité de la scène et de ses interactivités... Il peut alors insérer une information d'optimisation destinée au terminal qui permettra à ce dernier de choisir l'algorithme de restitution correspondant. Grâce à cette information, le dispositif de restitution est capable d'adapter le mode de fonctionnement de son moteur de rendu notamment, selon les performances du service mis en oeuvre. De plus, la présence de telles informations d'optimisation a pour conséquence de permettre au moteur de rendu d'utiliser des représentations mémoire de faible taille, et des algorithmes de rendu rapides, ce qui est avantageux pour des dispositifs de restitution aux ressources matériels et logiciels limitées tels que les téléphones portables. De manière avantageuse, au moins une des informations d'optimisation selon l'invention permet un paramétrage dans le terminal d'au moins une caractéristique d'un algorithme de restitution de scène sélectionné. En d'autres termes, une fois que l'algorithme de restitution est sélectionné, l'information d'optimisation permet d'adapter ce dernier, par exemple en modifiant certains paramètres mis en oeuvre dans l'algorithme, pour optimiser de manière encore plus fine la restitution de la scène. Ainsi, l'information d'optimisation offre une flexibilité supplémentaire. De manière avantageuse, dans un premier mode de réalisation, au moins une desdites informations d'optimisation est insérée en préambule de la scène et s'applique à l'intégralité de la scène. Ainsi, dans ce mode de réalisation de l'invention, l'information d'optimisation concerne l'ensemble de la scène. Cette information est insérée de manière judicieuse avant les données utiles, de manière à ce que le dispositif de restitution de la scène puisse choisir l'algorithme de restitution dès réception de la scène multimédia, Dans un second mode de réalisation, au moins une des informations d'optimisation s'applique à au moins un objet particulier de la scène. En effet, il peut être nécessaire de n'optimiser qu'une partie de la scène multimédia. Dans ce cas, selon l'invention, l'information d'optimisation ne concerne qu'un ou plusieurs objets spécifiques de la scène, dont la restitution est à optimiser. Avantageusement, dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'information est une information binaire, correspondant à deux niveaux de complexité dits simple et complexe . En d'autres termes, une information supplémentaire est transmise avec la scène multimédia interactive, permettant au lecteur multimédia de savoir si la scène à restituer nécessite un fonctionnement du moteur de rendu simple ou complexe. Dans un second mode de réalisation particulier de l'invention, l'information est une information numérique, correspondant à une complexité graduelle. Dans ce mode de réalisation de l'invention, l'information d'optimisation représente ainsi plusieurs niveaux de complexité liés au mode de fonctionnement du moteur de rendu du terminal de restitution, qui peuvent être échelonnés de manière graduelle notamment. De manière avantageuse, une scène est dite complexe au moins lorsqu'elle met en oeuvre un contrôle de rendu temporel d'au moins un objet. De manière générale, ceci est effectif lorsqu'un objet de la scène évolue au cours du temps. Dans un mode de réalisation particulier, ladite scène est codée en SVG/LASeR. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, une desdites informations d'optimisation est une information sur les caractéristiques d'inclusion dans ladite scène d'au moins une partie d'une autre scène, l'information étant destinée à un moteur de rendu de scènes du terminal. Notamment, lorsqu'une scène interactive principale fait référence à une seconde scène multimédia par un lien interactif par exemple, la connaissance du niveau d'optimisation de la scène principale permet à un moteur de rendu de faire comme si la scène référencée était simplement incluse dans la scène principale. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé tel qu'il est décrit précédemment. L'invention concerne également un signal de description d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés. Selon l'invention, un tel signal comprend une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. L'invention concerne aussi un support de données portant au moins un signal de description d'une scène multimédia. Selon l'invention, un tel support de données comprend un ensemble d'objets pouvant être animés. Au moins un des signaux comprend une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre de l'algorithme de restitution de scène. L'invention concerne également un terminal de radiocommunication comprenant des moyens de restitution d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés. Selon l'invention, un tel terminal comprend des moyens de lecture d'une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. L'invention concerne également un procédé de réception d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés, dans un terminal. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étape suivantes : - lecture d'au moins une information d'optimisation ; - contrôle des capacités du terminal et sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. L'invention concerne enfin un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de réception tel que décrit précédemment. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 schématise le principe général du procédé selon l'invention. 25 la figure 2 illustre un système de radiocommunications mettant en oeuvre l'invention. la figure 3 est un organigramme décrivant le procédé de réception selon l'invention par un terminal. - la figure 4 représente la structure d'une scène multimédia selon 30 l'invention. 7. Description d'un mode de réalisation de l'invention 7.1 Principe général Le principe général de l'invention repose sur une méthode de description de scène multimédia comprenant une information d'optimisation, laquelle permet au dispositif de restitution un choix judicieux et une mise en oeuvre d'un algorithme de restitution particulier. On note que le rendu est le procédé infographique qui consiste à animer une scène multimédia. Le moteur de rendu peut être notamment amené à gérer des animation de type flash , des films numériques etc. Le but de l'invention est la signalisation d'informations d'optimisation de rendu respecté par une scène qui doit être mise à jour au cours du temps. On présente, en relation avec la figure 1, le principe général de modélisation d'une scène multimédia interactive selon l'invention. Un auteur conçoit un service interactif contenant des scènes multimédia au 15 niveau de complexité variable. Ainsi, une première étape 11 pour l'auteur consiste d'abord en la modélisation du rendu d'une scène multimédia. Suite à la modélisation du service, et donc à la conception de la scène multimédia interactive associée, l'auteur sait si le contenu du service est complexe 20 et donc si la restitution des scènes graphiques nécessite un mode complet du lecteur multimédia, de manière à couvrir l'intégralité de la norme multimédia, ou si le contenu du service est simple, ne nécessitant alors qu'un mode de fonctionnement simplifié du lecteur multimédia. L'auteur est donc en mesure de choisir dans une seconde étape 12 de la 25 conception du service selon l'invention, parmi les modes de restitution plus ou moins sophistiqués du moteur de rendu qui est mis en oeuvre par le lecteur multimédia, lequel ou lesquels sont les plus adaptés au rendu des contenus produits par le service. Dans un mode de réalisation plus complexe de l'invention, le choix de 30 mode de restitution optimal peut être fait différemment sur chaque contenu produit, et pas nécessairement de manière unique sur le service, pour accroître de façon encore plus significative l'optimisation. Aussi, de manière judicieuse selon l'invention, l'auteur ajoutera aux données utiles codant la scène dans une étape 13 d'enrichissement de description de la scène une information d'optimisation de la scène. Le terminal pourra alors, à partir de cette information d'optimisation, choisir un algorithme de restitution particulier parmi plusieurs, le plus adapté en termes de qualité, de rapidité, pour l'affichage à l'écran de la scène par exemple. La figure 2 donne un exemple de dispositif pour lequel l'invention s'applique. Un serveur 21 contient en mémoire sur son disque dur 211 par exemple une partie de programme développant un service multimédia interactif modélisé selon le procédé de l'invention décrit en relation avec la figure 1. Ce service est modélisé selon un langage de description d'animations graphiques. Un terminal de radiocommunication 22 a besoin d'accéder à ce service pour le restituer à un utilisateur sur l'écran 221. Il envoie alors au serveur une requête de service 231. Le serveur débute alors la transmission du contenu du service 232, programmé selon le procédé de l'invention. Le lecteur multimédia intégré dans le dispositif électronique du terminal met alors en oeuvre son moteur de rendu, pour l'affichage du service interactif à l'écran 221 du terminal. Grâce à la présence de l'information d'optimisation de la scène, le moteur de rendu du lecteur multimédia est immédiatement en mesure de choisir un mode de fonctionnement, de manière optimale, et notamment un mode de restitution mettant en oeuvre un algorithme de restitution choisi en fonction de cette information d'optimisation. L'indication d'optimisation est donc un contrat entre l'auteur du service et le lecteur multimédia : - le contenu du service est conçu par l'auteur pour obéir à des contraintes qui permettent au lecteur multimédia de réaliser des optimisations au niveau du rendu d'une ou plusieurs scènes multimédia ; l'envoi d'une information d'optimisation par l'auteur du service au lecteur multimédia permet à ce dernier d'être sûr que certaines fonctions ne seront pas utilisées (par exemple), et qu'un mode de restitution simplifié du moteur de rendu peut être mis en oeuvre par un algorithme particulier pour le rendu de la scène, sans altération de cette dernière et donc de façon parfaitement transparente pour l'utilisateur du terminal. Le procédé de restitution d'une scène multimédia selon l'invention est illustré en détail sur la figure 3. La réception 31 débute par la mise en oeuvre du moteur de rendu contenu dans le lecteur multimédia. Il s'en suit immédiatement une étape 32 dans laquelle le lecteur multimédia lit l'information d'optimisation contenue dans la description de la scène à restituer, judicieusement insérée par l'auteur lors de la conception du service. A la suite de l'étape 32, le moteur de rendu dispose alors de toutes les informations nécessaires pour restituer le service de manière optimale : il est en mesure de faire un compromis sur les charges induites au processeur du terminal, en termes de temps de traitement, de mémoire vive, etc, en choisissant l'algorithme de restitution le plus approprié. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, un contrôle des capacités du terminal 33 peut être réalisé auprès du lecteur multimédia Le moteur de rendu dispose des capacités à restituer efficacement le service, après lecture et interprétation de l'optimisation possible associée au fichier de description d'une scène multimédia auquel cas ce dernier décide 34 en conséquence du mode de restitution, plus ou moins rapide et complet, qu'il va utiliser et éventuellement adapter, pour restituer la scène. La scène est ensuite transmise et/ou restituée 35 dans son intégralité, par le lecteur multimédia. La figure 4 illustre la structure générale d'une scène transmise entre un serveur et un terminal. Elle est composée d'un en-tête 41 et d'un ensemble de données 42 utiles, qui sont les objets 422 de la scène multimédia. Selon l'invention, les informations d'optimisation applicables à toute la scène ou à tous lesobjets de certains types sont judicieusement insérées dans l'en-tête 41 de la scène multimédia de manière à permettre au lecteur de faire le choix d'un mode de fonctionnement au plus vite. Ceci contribue alors à l'optimisation du rendu de la scène. Les informations 421 d'optimisation applicables à certains objets 422 spécifiques sont placées dans la scène, soit au plus près des objets 422 concernés soit d'une façon qui identifie de manière non ambiguë les objets 422 concernés. En résumé, ce procédé d'insertion d'une information d'optimisation d'une scène graphique, tel que proposé par l'invention, permet d'obtenir avantageusement un résultat technique de restitution de scènes multimédia moins consommatrice de ressources matérielles et/ou logicielles, donc plus favorable à l'amélioration de la fluidité du service offert à l'utilisateur de ce dernier, par opposition aux techniques connues de l'art antérieur.. De manière avantageuse, l'invention peut être aisément transposée dans un grand nombre d'applications qui nécessitent une représentation des signaux qui la composent sous forme d'un agencement spatio-temporel d'objets graphiques, avec interactivité. 7.2 Exemple d'application au format SVG/LASER Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le procédé d'insertion d'une information d'optimisation d'une scène s'applique au format standard LASER (de l'anglais Lightweight Application Scene Representation ), dérivé de la norme SVG (de l'anglais Scalable Vector Graphics /), spécifiée dans les document suivants : SVG specification disponible à l'adresse Internet http://www:w3.org/TR/SVG12; ISO/IEC 14496-1 - "Information technology -Coding of audiovisual objects - Part 1: Systems" ; - ISO/IEC 14496-20 -"Information technology - Coding of audio- visual objects - Part 20" ; -Feiner, Foley, Hughes, van Dam, Computer Graphics: Principles and Practice, second edition in C, 1996 Addison-Wesley Publishing Company, Inc., New York. Ce standard, qui permet la description de scènes visuelles interactives, est basé sur un système vectoriel: l'image est alors composée de formes géométriques (carrés, cercles, etc.), à l'intérieur desquelles sont coulées des couleurs. Il suffit donc, par exemple, de donner les coordonnées de quatre points et d'une couleur au lieu de déterminer tous les pixels la composant. On décrit la technique de l'invention dans le cas où une scène principale A multimédia comprend notamment un lien interactif faisant référence à une autre scène B multimédia interactive. L'élément animation de SMIL, SVG et LASeR est un mécanisme d'inclusion d'une scène clans une autre. De la même façon qu'il est possible d'inclure dans une scène A un rectangle coloré, il est possible d'inclure une référence à une autre scène B avec ses éléments graphiques, ses animations, ses interactions. Si cette autre scène B est animée ou est modifiée dynamiquement au cours du temps, les problèmes générés entre la scène principale A et l'autre scène B sont similaires à ceux qui se poseraient entre une scène principale et une vidéo par exemple : synchronisation, démarrage/arrêt/pause de l'autre scène ou de la vidéo... En ce sens, les déroulements du temps dans la scène principale A et dans l'autre scène B ou la vidéo peuvent être synchronisés ou indépendants. La gestion du cas général avec des déroulements du temps indépendants dans la scène principale et dans l'autre scène est plus complexe que dans le cas où les deux sont maintenus constamment synchronisés. En effet, lorsque les deux déroulements de temps sont maintenus synchronisés, on peut faire la supposition simplificatrice qu'il n'y a qu'un seul temps. Les paramètres communs à tout élément de type animation sont composés d'une part d'un groupe d'attributs temporels (attributs timing en 5 anglais) : - Begin : date du début de l'animation ; - end : date de fin de l'animation ; - dur, min et max : contrôle de la durée de l'animation. et d'autre part, d'un groupe d'attributs de synchronisation : 10 Syncl3ehavior ; - SyncTolerance ; Syncl3ehaviorDefault ; - SyncToleranceDefault. De plus, on note que si le service dans lequel sont exécutées les scènes 15 multimédia est interactif, alors ces attributs de gestion du temps sont utilisés, et le temps dans la scène référencée B par l'élément de type animation n'est pas le même que dans la scène principale A. Selon l'invention, le moteur de rendu dispose, lors de la réception d'une scène multimédia codée selon le standard SVG/LASER, d'informations sur sa 20 complexité. De plus, l'information d'optimisation est binaire, c'est-à-dire qu'elle contient deux valeurs possibles, qui correspondent à deux niveaux de complexité, un niveau dit simple et un niveau dit complexe . Si on se place dans le cas où le service de restitution n'est pas en mesure 25 de restituer les animations de la scène référencée B, le moteur de rendu dispose, selon l'invention, des informations d'optimisation lui permettant de savoir que les attributs concernant l'animation des objets composant la scène graphique ne sont pas utilisés, et ne le seront jamais par la suite. Le moteur de rendu peut considérer que le temps de rendu sera toujours le 30 même dans la scène principale A et dans l'autre scène référencée B. Dans ce cas, tout se passe alors comme si les objets de la scène référencée B étaient simplement insérés dans la scène principale A à la place de l'élément animation. Ceci permet alors de simplifier le processus de rendu de l'élément animation , qui peut être réalisé, selon un mode de réalisation particulier, en deux étapes, décomposées comme suit : - La scène pointée B est insérée simplement dans l'élément animation comme si elle n'était qu'un simple élément groupant . Le terminal de restitution doit simplement éviter que des duplicatas d'identifieurs d'éléments lors de l'insertion ne se produisent. En d'autres termes, le terminal reçoit un élément animation avec l'information d'optimisation selon laquelle le temps dans la scène référencée B sera toujours le même que dans la scène principale A (puisque le service de restitution mis en oeuvre ne restitue pas les animations). L'élément animation est alors remplacé dans l'arbre de rendu par un élément g (groupe) C. L'arbre de scène de la scène B est inséré dans C. Le mode d'insertion de 13 dans C est similaire à celui d'une commande d'insertion LASeR, à ceci près que les identifieurs de la scène B sont modifiés de manière à éviter tout doublon avec les identifieurs de la scène A. Ce mode de traitement permet à un lecteur multimédia capable de rendre une seule scène, de rendre aussi les éléments animation simples, alors que le mode général requiert un lecteur multimédia capable de rendre plusieurs scènes en même temps. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation mentionnés ci-dessus. En particulier, l'Homme du Métier pourra apporter toute variante dans le choix du standard de codage de scènes graphiques interactives. De même, le nombre de niveaux de complexité définis selon un mode particulier de réalisation n'est pas limité à deux, et peut aisément être adapté à l'utilisation d'éléments ayant une plus grande variabilité en termes de niveau de complexité d'implémentation et d'exécution. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en relation avec un nombre limité de modes de réalisation, l'homme du métier, à la lecture de la présente description, comprend que d'autres modes de réalisation peuvent être imaginés sans sortir du cadre de la présente invention. 20
L'invention concerne un procédé de description d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés.Selon l'invention, un tel procédé met en oeuvre au moins une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène.
1. Procédé de description d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. 2. Procédé de description d'une scène multimédia selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une desdites informations d'optimisation permet un paramétrage dans ledit terminal d'au moins une caractéristique d'un algorithme de restitution de scène sélectionné. 3. Procédé de description d'une scène multimédia selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins une desdites informations d'optimisation est insérée en préambule de ladite scène et s'applique à l'intégralité de ladite scène. 4. Procédé de description d'une scène multimédia selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce qu'au moins une desdites informations d'optimisation s'applique à au moins un objet particulier de la scène. 5. Procédé de description d'une scène selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite information est une information binaire, représentative de deux niveaux de complexité dits simple et complexe . 6. Procédé de description d'une scène selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite information comprend une information numérique, représentative de plusieurs niveaux de complexité. 7. Procédé de description d'une scène selon la 5, caractérisé en ce qu'une scène est dite complexe au moins lorsqu'elle met en oeuvre un contrôle de rendu temporel d'au moins un objet. 8. Procédé de description d'une scène selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite scène est codée en SVG/LASeR. 9. Procédé de description d'une scène selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'au moins une desdites informations d'optimisation est une information sur les caractéristiques d'inclusion dans ladite scène d'au moins une partie d'une seconde scène, ladite information sur les caractéristiques d'inclusion étant destinée à un moteur de rendu de scènes dudit terminal. 10. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de description d'une scène selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Signal de description d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. 12. Support de données portant au moins un signal de description d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés, caractérisé en ce qu'au moins un desdits signaux comprend au moins une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. 13. Terminal de radiocommunication comprenant des moyens de restitution d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés,caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de lecture d'une information d'optimisation, destinée à permettre, dans un terminal, une sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles, en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène. 14. Procédé de réception d'une scène multimédia comprenant un ensemble d'objets pouvant être animés, dans un terminal, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - lecture d'au moins une information d'optimisation ; - contrôle des capacités du terminal et sélection d'un algorithme de restitution de scène parmi un ensemble d'au moins deux algorithmes disponibles en fonction d'au moins un critère d'optimisation d'une allocation de ressources utilisées pour la mise en oeuvre dudit algorithme de restitution de scène.; 15. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de réception d'une scène selon la 14.
H
H04
H04N,H04Q
H04N 7,H04Q 7
H04N 7/24,H04Q 7/24
FR2889231
A1
TRANSMISSION ROTATIVE AUX POINTS HAUT ET BAS D'UNE SERRURE
20,070,202
La présente invention est un dispositif de transmission du mouvement vertical des tringles haut et bas d'une serrure à mortaiser fixée sur un panneau intermédiaire et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux d'un portillon battant intégré dans une porte sectionnelle. On connaît des serrures à tringles qui présentent des caractéristiques techniques intéressantes tout en restant assez délicates à. installer et d'un coût assez important. La difficulté est l'intégration de ces produits dans les panneaux d'une porte sectionnelle, lesquels lors d'une manoeuvre d'ouverture passent de la position verticale à la position horizontale en décrivant un angle entre eux, angle qui croît et décroît au fur et à mesure du mouvement d'ouverture ou fermeture du battant. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients tout en proposant une solution simple et peu coûteuse. Le dispositif selon l'invention est une transmission du mouvement aux tringles haut et bas d'une serrure à mortaiser fixée sur la tranche d'un panneau intermédiaire P1 et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux, articulés entre eux l'un au-dessus de l'autre par des articulations horizontales, d'un portillon battant intégré dans la structure d'une porte de garage sectionnelle, lesquels panneaux constituent un ensemble inscrit dans le même plan vertical en position porte sectionnelle fermée et forment un angle obtus variable entre eux lorsque les multiples panneaux longitudinaux constituant le battant de la porte sectionnelle et le portillon intégré passent de la position verticale à la position horizontale refoulée contre le plafond du garage, caractérisé en ce que le mouvement transmis par la serrure S du portillon intégré aux tringles haut et bas dudit portillon est transformé par un moyen de transformation du mouvement en un mouvement rotatif, en ce que l'extrémité haute HT1 et basse BT1 de la partie de tringle fixée rotative dans un support de tringle fixé sur chaque panneau devant coopérer avec une autre partie de tringle fixée rotative sur le support de tringle du panneau immédiatement en liaison avec celui-ci comporte avec ladite partie de tringle une liaison articulée ou élastique J afin de permettre le basculement de chaque panneau sans que cela puisse interférer sur la rotation des tringles, et en ce l'action de condamnation de la serrure engendre la rotation de chacune des deux tringles haut et bas afin de condamner le portillon par déplacement d'au moins un pêne (PN) pour chaque tringle par un moyen de transformation du mouvement rotatif desdites tringles, pêne PN destiné à pénétrer dans une gâche prévue à cet effet sur la tranche du panneau de la porte sectionnelle situé immédiatement en vis à vis. Dispositif caractérisé en ce que la liaison articulée entre les parties de tringles se fait sur un axe horizontal AXI parallèle au plan des panneaux par une excroissance cylindrique dépendant d'une partie de tringle associée à un panneau dans une lumière oblongue pratiquée dans l'extrémité de la partie de tringle du panneau immédiatement en liaison afin de permettre le déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres lors de la manoeuvre d'ouverture ou de fermeture de la porte sans que cela puisse interférer sur la rotation des tringles. Dispositif également caractérisé en ce que la liaison élastique entre chaque panneau est du type jonc J élastique de section géométrique non circulaire afin de s'adapter dans la section creuse des tringles de forme sensiblement identique mais plus grande pour que le jonc puisse se plier et circuler librement dans le logement que forment les parties de tringles lors du déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres, tout 2 DESCRIPTION en maintenant sa position angulaire circulaire par coopération des formes et ajustement des jeux de fonctionnement. Dispositif toujours caractérisé en ce qu'une rondelle frein RF positionnée approximativement au milieu de la longueur du jonc J vient immobiliser ledit jonc J dans une position intermédiaire afin qu'il soit engagé de la même longueur dans les deux parties de tringles creuses des deux panneaux solidarisés par chacune des articulations horizontales. Dispositif au demeurant caractérisé en ce que la transformation du mouvement longitudinal vertical des tringles en un mouvement rotatif est intégré dans le coffre de la serrure à mortaiser. Dispositif de surcroît caractérisé en ce que la transformation du mouvement longitudinal vertical des tringles haut et bas en un mouvement rotatif est réalisé par un téton cylindrique TT excroissant perpendiculaire au plan des tringles et fixé sur l'extrémité de la partie de tringle à déplacement vertical opposée à sa liaison avec le coffre de serrure à mortaiser, téton qui circule dans une lumière hélicoïdale H usinée dans la partie de tringle prévue à déplacement circulaire ou dans une pièce PH dépendant de celle-ci, le déplacement vertical du téton entraîne le pivotement rotatif de la portion de tringle sur lequel est usinée la lumière hélicoïdale. Dispositif surtout caractérisé en ce que les parties de tringles fixées rotatives sont constituées d'un tube carré qui tourne dans un orifice circulaire usiné à chaque extrémité des supports de chacune des parties de tringle constituant la tringle haute et la tringle basse. Dispositif de plus caractérisé en ce que l'immobilisation en translation des parties de tringle dans chaque support de tringle est assurée par une structure cylindrique telle une goupille GP disposée en appui sur chacune des extrémités du support de tringle ou en appui de chaque coté d'une des extrémités empêchant ainsi toute translation possible entre la partie de tringle et le support de tringle. Dispositif enfin caractérisé en ce que le moyen de transformation du mouvement rotatif des tringles au niveau des pênes haut et bas est constitué d'un pignon articulé sur le même axe que celui de la partie de tringles rotative intégrant le pêne haut ou bas, pignon qui coopère avec une crémaillère usinée dans la queue dudit pêne haut ou bas coulissant perpendiculairement au plan de la tranche du panneau du portillon sur lequel il est implanté. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et qui se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels: La figure 1 est une perspective montrant le dispositif ouvert, loquet enclenché. - La figure 2 est une perspective montrant le dispositif ouvert, loquet coulissant. - La figure 3 est une perspective avec dispositif fermé, serrure non condamnée - La figure 4 est une perspective avec dispositif fermé, serrure condamnée. Suivant un exemple de réalisation et se référant à la figure 1, un dispositif conforme à l'invention s'installe sur le portillon intégré d'une porte de garage sectionnelle et permet d'obtenir une fermeture haut et bas dudit portillon. Le dispositif comprend des parties supports de tringles, profilés métalliques en tôle pliée en forme de U, longitudinaux, comportant à chaque extrémité un retour perpendiculaire RT entre les ailes du U, retour usiné d'un orifice circulaire OC. DESCRIPTION Les parties support de tringles sont fixées sur la tranche de chaque panneau longitudinal articulé composant le portillon intégré. Chaque partie support de tringle est pourvu d'une partie de tringle Tl de section creuse et carrée qui ressort dans l'orifice OC de chaque retour RT à chaque extrémité de la partie support de tringle. L'immobilisation en translation de chaque partie de tringle dans le support de tringle associé est assurée par deux goupilles traversant la partie de tringle à chacune de ses extrémités, la partie saillante de chaque goupille venant immédiatement au contact avec la face interne de chaque retour RT en tôle pliée. Un coffre de serrure à mortaiser est fixé sur un support de tringle intermédiaire. Ce coffre de serrure est pourvu d'un pêne central PC et de sorties de tringles haut et bas à déplacement longitudinal opposé et dans l'axe des parties de tringles T1. Chaque sortie de tringle est poursuivie par une partie de tringle cylindrique PTC qui est pourvue sur son extrémité opposée à la fixation avec la sortie de tringle d'une goupille cylindrique TT traversant de part en part la partie de tringle cylindrique, goupille dont les deux extrémités excroissantes pénètrent dans la lumière hélicoïdale H d'une douille cylindrique PH rotative. chacune des deux douilles cylindriques PH est fixée sur le support de tringle afin de n'autoriser que le mouvement de rotation obtenu par la montée ou la descente de la goupille cylindrique TT dans la lumière hélicoïdale H. Chaque douille rotative PH est poursuivie d'une partie d'une partie de tringle carrée creuse qui ressort dans l'orifice OC de chaque retour RT., tel que décrit ci-dessus. La liaison entre les multiples parties de tringles associées chacune à un support de tringle est assurée par un jonc J, carré, plein, en caoutchouc d'une section légèrement inférieure à la section intérieure de chaque tringle, afin de permettre le déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres tout en maintenant une immobilisation en rotation des parties de tringles les unes par rapport aux autres. L'immobilisation en translation du jonc J est assuré par une rondelle frein qui est introduite à la moitié de la longueur dudit jonc J, rondelle qui vient prendre appui par le propre poids du jonc J sur l'extrémité de la partie de tringle située en dessous. A l'extrémité de chaque tringle haute ou basse, composées chacune de plusieurs parties de tringle, est fixé un pignon PG à denture droite dont l'axe de rotation se confond avec celui de la tringle Tl. Celui-ci coopère avec une crémaillère formant la queue d'un pêne PX prévu à condamnation perpendiculaire à la tranche du portillon afin de pénétrer dans une gâche prévue à cet effet et fixée en vis à vis du portillon en haut et en bas de celui-ci sur la tranche des panneaux constituants la porte de garage. La condamnation de la serrure, lorsque la porte est en position porte fermée c'est à dire panneau de porte vertical, engendre la translation opposée verticale des sorties de tringles hautes et basses qui détermine la rotation de chaque douille cylindrique PH laquelle transmet le mouvement rotatif à chaque partie de tringle par l'intermédiaire des joncs J. Le pignon PG fixé rotatif à l'extrémité opposée au coffre de serrure de chaque partie de tringle haute et basse la plus éloignée dudit coffre de serrure permet la translation d'un pêne haut et d'un pêne bas par coopération d'une crémaillère usinée dans la queue de pêne, translation qui permet le verrouillage de chaque pêne haut et bas dans une gâche située en vis à vis de chacun desdits pênes. 4 DESCRIPTION Nous avons ainsi réalisé un dispositif conforme à l'invention. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux mode de réalisation décrit et représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. L'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que 5 leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent
Dispositif de transmission du mouvement aux tringles haut et bas d'une serrure à mortaiser fixée sur la tranche d'un panneau intermédiaire et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux, articulés entre eux l'un au dessus de l'autre par des articulations horizontales, d'un portillon battant intégré dans la structure d'une porte de garage sectionnelle, caractérisé par une transmission rotative aux portions de tringle haut et bas
1) Dispositif de transmission du mouvement aux tringles haut et bas d'une serrure à mortaiser fixée sur la tranche d'un panneau intermédiaire (P1) et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux, articulés entre eux l'un au dessus de l'autre par des articulations horizontales, d'un portillon battant intégré dans la structure d'une porte de garage sectionnelle, lesquels panneaux constituent un ensemble inscrit dans le même plan vertical en position porte sectionnelle fermée et forment un angle obtus variable entre eux lorsque les multiples panneaux longitudinaux constituant le battant de la porte sectionnelle et le portillon intégré passent de la position verticale à la position horizontale refoulée contre le plafond du garage, caractérisé en ce que le mouvement transmis par la serrure (S) du portillon intégré aux tringles haut et bas dudit portillon est transformé par un moyen de transformation du mouvement en un mouvement rotatif, en ce que l'extrémité haute (HT1) et basse (BT1)de la partie de tringle fixée rotative dans un support de tringle fixé sur chaque panneau devant coopérer avec une autre partie de tringle fixée rotative sur le support de tringle du panneau immédiatement en liaison avec celui-ci comporte avec ladite partie de tringle une liaison articulée ou élastique (J) afin de permettre le basculement de chaque panneau sans que cela puisse interférer sur la rotation des tringles, et en ce l'action de condamnation de la serrure engendre la rotation de chacune des deux tringles haut et bas afin de condamner le portillon par déplacement d'au moins un pêne (PN) pour chaque tringle par un moyen de transformation du mouvement rotatif desdites tringles, pêne (PN) destiné à pénétrer clans une gâche prévue à cet effet sur la tranche du panneau de la porte sectionnelle situé immédiatement en vis à vis. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la liaison articulée entre les parties de tringles se fait sur un axe horizontal (A) (1) parallèle au plan des panneaux par une excroissance cylindrique dépendant d'une partie de tringle associée à un panneau dans une lumière oblongue pratiquée dans l'extrémité de la partie de tringle du panneau immédiatement en liaison afin de permettre le déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres lors de la manoeuvre d'ouverture ou de fermeture de la porte sans que cela puisse interférer sur la rotation des tringles. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la liaison élastique entre chaque panneau est du type jonc (J) élastique de section géométrique non circulaire afin de s'adapter dans la section creuse des tringles de forme sensiblement identique mais plus grande pour que le jonc puisse se plier et circuler librement dans le logement que forment les parties de tringles lors du déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres, tout en maintenant sa position angulaire circulaire par coopération des formes et ajustement des jeux de fonctionnement. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce qu'une rondelle frein (RF) positionnée approximativement au milieu de la longueur du jonc (J) vient immobiliser ledit jonc (J) dans une position intermédiaire afin qu'il soit engagé de la même longueur dans les deux parties de tringles creuses des deux panneaux solidarisés par chacune des articulations horizontales. 6 1) Dispositif de transmission du mouvement aux tringles haut et bas d'une serrure à mortaiser fixée sur la tranche d'un panneau intermédiaire (P 1) et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux, articulés entre eux l'un au dessus de l'autre par des articulations horizontales, d'un portillon battant intégré dans la structure d'une porte de garage sectionnelle, lesquels panneaux constituent un ensemble inscrit dans le même plan vertical en position porte sectionnelle fermée et forment un angle obtus variable entre eux lorsque les multiples panneaux longitudinaux constituant le battant de la porte sectionnelle et le portillon intégré passent de la position verticale à la position horizontale refoulée contre le plafond du garage, caractérisé en ce que le mouvement transmis par la serrure (S) du portillon intégré aux tringles haut et bas dudit portillon est transformé par un moyen de transformation du mouvement en un mouvement rotatif, en ce que l'extrémité haute (HT1) et basse (BT1)de la partie de tringle fixée rotative dans un support de tringle fixé sur chaque panneau devant coopérer avec une autre partie de tringle fixée rotative sur le support de tringle du panneau immédiatement en liaison avec celui-ci comporte avec ladite partie de tringle une liaison articulée ou élastique (J) afin de permettre le basculement de chaque panneau sans que cela puisse interférer sur la rotation des tringles, et en ce l'action de condamnation de la serrure engendre la rotation de chacune des deux tringles haut et bas afin de condamner le portillon par déplacement d'au moins un pêne (PN) pour chaque tringle par un moyen de transformation du mouvement rotatif desdites tringles, pêne (PN) destiné à pénétrer clans une gâche prévue à cet effet sur la tranche du panneau de la porte sectionnelle situé immédiatement en vis à vis. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la liaison articulée entre les parties de tringles se fait sur un axe horizontal (AX1) parallèle au plan des panneaux par une excroissance cylindrique dépendant d'une partie de tringle associée à un panneau dans une lumière oblongue pratiquée dans l'extrémité de la partie de tringle du panneau immédiatement en liaison afin de permettre le déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres lors de la manoeuvre d'ouverture ou de fermeture de la porte sans que cela puisse interférer sur la rotation des tringles. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la liaison élastique entre chaque panneau est du type jonc (J) élastique de section géométrique non circulaire afin de s'adapter dans la section creuse des tringles de forme sensiblement identique mais plus grande pour que le jonc puisse se plier et circuler librement dans le logement que forment les parties de tringles lors du déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres, tout en maintenant sa position angulaire circulaire par coopération des formes et ajustement des jeux de fonctionnement. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce qu'une rondelle frein (RF) positionnée approximativement au milieu de la longueur du jonc (J) vient immobiliser ledit jonc (J) dans une position intermédiaire afin qu'il 4.5 soit engagé de la même longueur dans les deux parties de tringles creuses des deux panneaux solidarisés par chacune des articulations horizontales.
E
E05
E05C
E05C 9
E05C 9/20,E05C 9/22,E05C 9/24
FR2894858
A1
DISPOSITIF DE BRIDAGE A MACHOIRE FLEXIBLE.
20,070,622
La presente invention concerne le bridage des plaquettes de coupe sur un porte-outil. De facon classique, une plaquette de coupe peut etre maintenue en place, dans un logement de porte-outil, par la tete dune vis. La vis traverse librement la plaquette pour cooperer avec un taraudage d'un trou de fixation menage dans la surface de base du logement, ou bien la vis est vissee en oblique dans une paroi du logement afin que la tete de vis constitue un coin qui atterrit obliquement sur la face superieure, anterieure, de la plaquette lors du vissage. Le vissage represente toutefois une perte de temps, avec en outre le risque de vissage incorrect, de travers ou insuffisant, et aussi de perte de la vis. Il existe aussi des plaquettes a grandes faces mutuellement inclinees pour que la plaquette presente un troncon avant a profil d'epaisseur s'amenuisant en coin a 1'avant, facilitant son introduction dans un logement de meme forme. L'angle de coin est suffisamment faible pour que les forces de frottement s'opposent a 1'ejection de la plaquette. Toutefois, une vibration, ou la force centrifuge dans le cas d'un outil rotatif, est susceptible de liberer progressivement la plaquette. La presente invention vise a proposer un dispositif de bridage de plaquette presentant une bonne commodite d'utilisation et une bonne fiabilite de bridage. A cet effet, 1'invention concerne un dispositif de bridage dune plaquette de coupe d'epaisseur determinee sur une surface de support limitant un bloc support appartenant a un porte-outil et prevue pour recevoir une face posterieure de la plaquette, le dispositif comportant en outre un element mobile de bridage oppose a la surface de support et prevu pour venir en appui sur une face anterieure de la plaquette afin de la brider, caracterise par le fait que 1'element de bridage est une languette de bridage elastique qui est solidaire du dit bloc et qui delimite, avec la surface de support, un logement de la plaquette, de hauteur passant dune valeur .inferieure a la dite epaisseur a une valeur superieure a la dite epaisseur lorsque la languette de bridage passe d'un etat de repos, de bridage de la plaquette, a un etat arme sous contrainte en flexion, la languette de bridage comportant a cet effet un relief de mancuvre en flexion. Ainsi, la languette assure, au repos, le bridage voulu, sans necessite de piece amovible de bridage, donc sans risque de perte ou de bridage insuffisant, puisque ce dernier est regle de facon definitive par 1'energie mecanique de rappel de la languette very son etat ou position de repos. L'utilisateur n'a donc a exercer, sur le relief de mancuvre, qu'une force d'ouverture du logement pour y placer la plaquette, et it relache ensuite la languette. Le relief de manTuvre, qui fournit un epaulement d'appui pour armer la languette afin de liberer la plaquette, peut tout aussi bien etre un relief en saillie qu'un relief en creux. De preference, une extremite d'un volume utile, du logement, correspondant a une position prevue pour etre occupee par la plaquette, est situee au droit dune plage limitee, d'un cote, par le relief de manTuvre en flexion et, d'un cote oppose, par un fond du logement. Pour assurer une longueur de bras de levier suffisante entre une zone de base de flexion de la languette et le trou de manTuvre, le logement n'a donc pas besoin d'etre fendu plus profondement qu'au-dela du volume utile, dans un but qui viserait a deporter en "arriere" la zone charniere de flexion, puisque c'est le trou de manmuvre qui est deporte en "avant", c'est-a-dire en regard du volume utile, voire au-dela. Le relief de manmuvre en flexion occupe de preference une position deportee en externe au logement. L'acces au relief de manmuvre par un outil de mise en flexion est ainsi facilite. La languette de bridage peut titre d'un seul tenant avec le bloc, c'est-"A-dire fabriquee de facon integree avec celui-ci ou bien elle peut titre rapportee, par exemple par vissage, ce qui permet un changement rapide en cas de rupture. Le relief de manmuvre est avantageusement situe dans un trongon d'extremite libre de la languette de bridage. L'utilisateur exerce ainsi un couple de flexion maximal. Avantageusement, le porte-outil comporte un relief de contre-appui associe a la surface de support. Le relief de manmuvre et le relief de contre-appui peuvent ainsi fournir deux appuis opposes pour armer la languette de bridage. Le relief de contre-appui, qui fournit, lui aussi, un epaulement d'appui pour armer la languette afin de liberer la plaquette, peut de meme, mais independamment du relief de manTuvre, titre un appendice ou un relief en creux, tel que cavite ou trou traversant. On notera que 1'association indiquee ci-dessus est fonctionnelle, et n'indique pas necessairement une proximite entre le relief de contre-appui et la surface de support. En effet, les deux reliefs peuvent titre par exemple situes de part et d'autre du logement, pour permettre d'armer la languette par repoussement par rapport au relief de contre-appui, mais ce dernier peut aussi etre situe dans la direction opposee, pour permettre d'armer la languette par traction vers lui, ou encore se trouver dans une direction intermediaire, par exemple pres de la base de la languette, pour servir d'appui a un levier. Commodement, le relief de manmuvre et le relief de contre-appui sont deux trous, respectivement de manmuvre et de contre-appui, menages dans la masse respectivement de la languette de bridage et du bloc support, un premier des deux trous presentant une premiere paroi laterale de came excentrique s'etendant selon une premiere courbe de came non centree par rapport a un second axe geometrique oppose associe a un second des deux trous. La forme de realisation des deux reliefs sous forme de trous evite d'accroitre 1'encombrement du dispositif. La came excentrique permet donc d'utiliser un outil de manmuvre de bridage en forme de canne a manche faisant levier, c'est-a-dire a tige portant un teton lateral d'extremite et un teton lateral en position intermediaire, venant se loger dans les deux trous respectifs. Un premier des deux tetons peut ainsi coulisser sur la premiere paroi laterale de came, lors d'un pivotement du second teton autour du second axe geometrique du second trou. Comme la premiere courbe de came est excentrique par rapport au second axe geometrique, le coulissement lors du pivotement de la canne provoque donc une modification de la distance entre les deux trous, par effet de coin fonction de la pente de la surface de came par rapport a une normale a 1'axe de la canne. Ainsi par exemple, selon le principe classique de conservation du travail de la force de pivotement exercee, une pente reduite de montee de la surface de came necessite evidemment un premier trou offrant une longueur de course accrue sur la surface de came mais, inversement, elle diminue proportionnellement la force motrice requise. De ce fait, avantageusement, la premiere courbe de came presente une premiere convexite tournee: vers le second axe geometrique, la premiere convexite etant par exemple telle que la premiere courbe de came presente une premiere pente, par rapport a une tangente locale a un second cercle centre sur le second axe geometrique, qui decroit sensiblement proportionnellement avec une valeur courante d'ecartement de la languette de bridage par rapport a son etat de repos, correspondant a une valeur d'integrale de la premiere pente depuis une position de depart, au repos, jusqu'a une position courante sur la premiere courbe de came. La premiere courbe de came presente ainsi une pente qui diminue de facon monotone lors de la montee le long de cette courbe, de sorte que cette diminution compense, en tout ou partie, 1'augmentation de force motrice requise qui, sinon, serait necessaire pour vaincre la force croissante de rappel exercee par la languette. Le second trou peut presenter une seconde surface de came s'etendant selon une seconde courbe de came partant du second axe geometrique avec une seconde pente, par rapport a une tangente locale a un premier cercle centre sur le premier axe geometrique, la seconde pente presentant une valeur absolue de depart au moins egale a une valeur finale de montee en fin de course de la premiere pente. La canne evoquee ci-dessus peut ainsi, dans un premier temps, avoir un premier mouvement de coulissement dans le premier trou en pivotant autour du second axe geometrique, puis, arrivee en bout de course de la premiere surface de came, cette position de bout de course constitue le premier axe geometrique pour une poursuite du pivotement dans le meme sens mais avec ce changement d'axe geometrique et avec un second mouvement de coulissement dans le second trou, a partir de la position du second axe geometrique. Le sequencement, non obligatoire, entre ces deux mouvements de coulissement, est regle par le rapport entre les premiere et seconde pentes. En effet, c'est celui des deux tetons qui rencontre la resistance minimale qui va coulisser, donc celui auquel est presentee la pente de montee la plus faible. Ainsi, le second coulissement ne peut intervenir que si la premiere surface de came presente, en un endroit quelconque de sa longueur, une pente superieure a celle de la zone, de la seconde surface de came, sur laquelle se trouve le teton considers, zone qui Bert de second axe geometrique instantane mais qui peut donc se deplacer le cas echeant. Lune au moins parmi la surface de support et la languette de bridage presente avantageusement des dents de morsure de la plaquette. Le bridage par forces de frottement est ainsi complete par engrenage des dents avec des reliefs correspondants sur la plaquette, par exemple des dents de forme complementaire ou d'autre forme compatible. L'invention sera mieux comprise a 1'aide de la description suivante dune forme de realisation du dispositif de bridage selon 1'invention, en reference au dessin annexe, sur lequel : la figure 1 est une vue detaillee en section laterale du dispositif de bridage dune plaquette de coupe, appartenant a une fraise, la figure 2 est une vue en perspective arriere d'un secteur de la fraise, representant le dispositif a 1'etat de bridage, couple un levier de manceuvre de bridage, la figure 3, homologue de la figure 2, represente le dispositif dans un etat debride, et la figure 4 represente deux profils de surfaces de came cooperant avec le levier. La figure 1 est une vue partielle dans un plan radial d'une fraise 20 en materiau elastique, ici de 1'acier, et precisement d'un logement 30 menage en plusieurs exemplaires tout autour de la fraise 20, dans une couronne de dents radiales d'axe general de rotation 21 (fig. 2) perpendiculaire au plan de la figure 1, pour recevoir des plaquettes de coupe 10, ici en forme de barreaux radiaux. Chaque plaquette de coupe 10 comporte une face anterieure 1 et une face posterieure 2 opposee reliees par un chapelet de quatre flancs, respectivement d'extremi.te radialement interne 3, lateral 4, ici cache, d'extremite radialement externe 5 et lateral 6, visible. La reference 30U designe, dans le logement 30, le volume utile, c'est-a-dire la position occupee par la plaquette 10. Les flancs d'extremite interne 3 et externe 5 delimitent, avec deux gorges respectives de degagement des copeaux menagees dans deux zones de bord correspondantes de la face anterieure 1, deux aretes de coupe respectives 3A, 5A s'etendant sensiblement parallelement a 1'axe 21. Dans cet exemple, la face anterieure 1 comporte un motif de reliefs sous forme ici d'une dentelure ID form-6e ici de sillons s'etendant sensiblement perpendiculairement aux flancs lateraux 4 et 6. Le logement 30 represente comporte une surface de base limitant un bloc support 25, constituant une dent radiale de la fraise 20, la surface de base presentant une surface 32 de support de la plaquette 10, recevant la face posterieure 2, une surface 33 de fond du logement 30, radialement interne, comportant une butee :3B, a position radiale de rayon legerement superieur a un rayon correspondant a une zone de fond extreme 33F de la surface de fond 33. La butee 33B sert d'appui radial au flanc radialement interne 3, tandis qu'une paroi superieure mobile sert de bride, cette paroi superieure etant constituee par une languette de bridage 50 taillee dans une dite dent voisine 25A grace a une fente sensiblement radiale 25F a fond 25C, c'est-a-dire la dent precedente compte tenu du sens de rotation, ici dans le sens oppose a celui des aiguilles dune montre. Le bloc support 25 comporte un relief de contre-appui, ici un trou traversant de contre-appui 40 presentant une forme oblongue de lumiere en direction sensiblement radiale, definissant une paroi 42, inferieure sur le dessin, formant une premiere surface de came 42K definissant une premiere courbe de came 42C. Le trou de contre-appui 40 definit aussi un premier axe geometrique pour un teton lateral intermediaire coulissant 73 d'un outil de debridage 70 visible sur les figures 2 et 3, le premier axe geometrique pouvant passer dune position de depart 41, en regard du debut de la premiere surface de came 42K, a une position finale 41F de fin de course du teton intermediaire 73 quelque peu en montee, sur la premiere surface de came 42K, vers la languette de bridage 50. Precisement, la position finale 41F est plus proche d'un relief de manoeuvre, ici un trou de manmuvre 60, que comporte la languette 50, que ne Pest la position de depart 41. La course de came du premier axe geometrique, entre les positions de depart et finale respectivement 41, 41F, s'etend, dans cet exemple, selon sensiblement une direction radiale par rapport a 1'axe 21, situe a gauche mais hors de la figure 1, mais cette course se traduit, par effet de came, ou coin, exerce par 1'outil de debridage 70, en une force sensiblement circonferentielle sur la languette 50. La languette de bridage 50 presente une surface arriere 51 constituant un plafond du logement 30, comportant dans cet exemple une serie de dents 51D prevues pour engrener avec la dentelure 1D. La languette de bridage 50 est limitee par une surface avant 52 au niveau de la fente 25F et par une surface d'extremite libre 54, radialement externe. La languette de bridage 50 s'elargit en queue d'aronde vers la surface d'extremi.te 54 de sorte que, a proximite de celle-ci, it a pu etre menage le trou de manmuvre 60 ici sensiblement circulaire et presentant un second axe geometrique 61 sensiblement parallele au premier axe geometrique 41. Le trou de manoeuvre 60 est ainsi situe au droit de la surface de support 32, voire meme, en variante, externe radialement au-dela de celle-ci. Par un examen a rayon croissant des divers elements depuis 1'axe 21, on trouve successivement la zone extreme de fond 33F, le flanc radialement interne 3 de la plaquette 10, en appui sur la butee 33B qui determine donc une surface d'extremite radialement interne du volume utile 30U, surface d'extremite correspondant sensiblement a une ligne d'extremite radialement interne de la surface support 32, et enfin le trou de mancuvre 60. En d'autres termes, en reference a la direction radiale d'extension du logement 30, ou encore de la languette 50, la butee 33B est situee au droit dune plage limitee, d'un cote, par la zone de fond extreme 33F et, de 1'autre cote, par le trou de manmuvre 60. La surface de fond 33 pourrait meme titre plane pour constituer la butee 33B. La profondeur du logement 30 vers la surface de fond 33 pourrait ainsi titre sensiblement limitee au volume fonctionnel utile 30U. Le fond 25C de la fente 25F est situe sensiblement en regard de la surface de butee 33B pour que la languette 50 presente la longueur voulue pour liberer la plaquette 10, c'est-a-dire que la languette 50 presente un troncon ou bande de base, de pied charniere, ici a extension circonferentielle, situe sensiblement en regard de la butee 33B. Les figures 2 et 3 representent 1'outil de debridage 70, qui est un levier comportant un troncon de manche 71 et un troncon oppose de manmuvre 72 portant le teton lateral 73 en position longitudinalement intermediaire et un teton lateral 74 a proximite de 1'extremite libre, sensiblement cylindriques et dimensionnes pour penetrer dans respectivement le trou de contre-appui 40, et y coulisser avec Leger pivotement, et dans le trou de manmuvre 60, pour y pivoter autour de 1'axe geometrique 61. Comme 1'illustre la figure 2, la distance separant les deux tetons 73, 74 correspond a la distance separant le second axe geometrique 61 de la position 41 du premier axe geometrique, selon une droite de position de depart 39. Plus precisement, la surface de came 42K presente un troncon de depart suffisamment long pour coupler le levier 70 tout aussi bien en position totalement desarmee de la languette 50, crest-a-dire en 1'absence de plaquette 10, qu'en position partiellement armee, c'est-a-dire de bridage de la plaquette 10. Le levier 70 etant ainsi couple dans cette position de depart, une zone dite arriere du teton de contre-appui 73 est en appui sur le debut de la surface de came 42K, a droite sur les figures, et une zone dite avant du teton de manmuvre 74 est en appui sur une zone en partie haute de la paroi du trou de manmuvre 60. Un appui sur le manche 71 en direction de 1'axe 21 de la fraise 20, represents schematiquement, sur les figures 2 et 3, dans une position decalee axialement pour etre visible, provoque le coulissement du teton de contre-appui 73 sur la premiere surface de came 42K, jusqu'a venir en butee, en position finale 41F, la droite de position de depart 39 du levier devenant ainsi une droite de position finale 39F. Le trou de manTuvre 60 sert donc de centre de pivotement. Compte tenu du fait que la distance au repos entre le trou de manmuvre 60 et la position finale 41F du premier axe geometrique est plus faible que la distance entre le trou de manmuvre 60 et la position de depart 41 du premier axe geometrique, les machoires limitees par la surface de support 32 et la surface de plafond 51 s'ecartent Tune de 1'autre. Dans cet exemple, le bloc support 25 presente une rigidite en flexion plus grande que la languette de bridage 50, car le bloc support 25 doit pouvoir vaincre, sans vibrations excessives, le couple resistant oppose par une piece a usiner vis-a-vis de 1'arete de coupe 5A. C'est donc essentiellement la languette 50 qui se souleve, ses dents 51D liberant les dents 1D de la plaquette 10. Celle-ci peut donc etre remplacee par une autre ou bien pivoter d'un demi-tour pour utiliser 1'arete 3A. Dans cet exemple, la premiere surface de came 42K est sensiblement rectiligne et coupe a angle droit, a la position finale 41F, la droite de position finale 39F. La premiere surface de came 42K presente a=_nsi une pente relative, par rapport a la droite de position finale 39F, qui diminue progressivement, pour s'annuler dans la position finale 41F. De ce fait, pour un coulissement elementaire de longueur determinee sur la premiere surface de came 42K, le de-placement en montee diminue proportionnellement, ce qui, pour le travail a fournir, compense 1'augmentation de la force resistante presentee par la plaquette 50, proportionnellement a un angle de flexion d'armement engendre par son recul d'ouverture. Dans le cas present, le travail final, pour atteindre la position finale 41F, est theoriquement r.Lul, du fait de la perpendicularite entre la trajec:oire finale, "horizontale", du teton intermediaire 73, et la force "verticale" entre les deux tetons 73, 74, les forces de frottement sur la surface de came 42K restant toutefois a vaincre. Du fait de cette perpendicularite, le levier 70 est en principe stable en position finale 41F et 1'operateur peut donc le Lacher pour effectuer le changement de plaquette 10. En variante, la position du trou de contre-appui 40 peut etre decalee radialement vers 1'exterieur, c'est-adire a droite sur les figures, pour que la premiere surface de came 42K presente, par rapport a la droite de position finale 39F, un angle restant toujours obtus, c'est-a-dire une pente de montee toujours strictement positive, comme sur la figure 4. Le travail elementaire de coulissement final n'est donc plus alors nul. Un meme resultat serait obtenu en abaissant la position de depart 41 sur la figure 1. Inversement, la pente de la surface de came 42K peut devenir legerement negative dans le troncon final de course aboutissant a la position finale 41F, afin de mieux assurer le maintien du levier en cette position armee de la languette 50, si 1'operateur le lache. Toujours en variante, la figure 4 montre que la (premiere) surface de came 42K du trou de contre-appui 40 presente une (premiere) convexite selon une premiere pente P1, par rapport a une tangente locale Tl a un second cercle 69 centre sur le second axe geometrique 61, qui decroit, depuis une valeur de depart P10, sensiblement proportionnellement avec une valeur courante d'ecartement de la languette de bridage 50 par rapport a son etat de repos, correspondant a une valeur d'integrale de la premiere pente P1 depuis la position de depart 41, au repos total ou a 1'etat de bridage, jusqu'a une position courante sur la surface de came 42K, pour aboutir a la position finale 41F, selon la fleche Fl, dans laquelle la valeur finale P11 de la premiere pente P1 reste positive. La fleche F3 indique le mouvement correspondant de pivotement de la droite 39 jusqu'a la droite de position dite finale 39F. Initialement, le second axe geometrique (61) occupe la position 391 et it monte alors selon la fleche F5 jusqu'a la position referencee 61. La direction de la fleche F5 est donc une direction circonferentielle de pivotement de la languette 50, dont le pied de pivotement est sensiblement a la hauteur du segment limite par les points 391 et 61. On notera que, bien que les premier et second axes geometriques, 41 et 61 et autres references, soient situes sensiblement a mi-hauteur dans chaque trou 40 ou 60, les references ci-dessus pointent en fait leur point de contact sur les surfaces de came associees 42K et 62K. La premiere surface de came 42K presente ainsi une courbure, constante ou ici variable sur sa longueur, pour que la force motrice a exercer suive une loi predeterminee. Precisement, pour un coulissement de longueur elementaire determinee du premier teton 73, celui-ci monte vers le second teton 74 dune hauteur, du point 391 jusqu'au second axe 61, correspondant au sinus de Tangle de montee de pente P1. L'inverse de cette valeur de sinus represente un coefficient d'amplification de la force de repoussement de la languette de bridage 50 par rapport a la force motrice appliquee sur le teton intermediaire 73 pour effectuer le coulissement. Lorsque la force motrice ci-dessus atteint un seuil maximal au-dela duquel 1'operateur eprouverait des difficultes de mancuvre, la pente P1 peut etre progressivement reduite, comme dessine, par un facteur representant un rapport entre la force resistante de rappel, exercee par la languette de bridage 50, et la force de seuil maximal. La force de rappel est proportionnelle a 1'amplitude de la flexion d'armement de la languette de bridage 50, c'est-a-dire 1'ecart depuis le point 391, cette amplitude pouvant etre determinee, pour chaque point de la premiere surface de came 42K, d'apres la distance entre les trous 60 et 40 et 1'orientation de la premiere surface de came 42K. De la sorte, la premiere surface de came 42K presente, au-dela d'un premier troncon aboutissant a une premiere position de course correspondant a la force de seuil maximal, un deuxieme troncon aboutissant a une deuxieme position de course correspondant par exemple a une force de rappel double de celle de seuil maximal, mais alors la pente P1 ne represente plus que la moitie de la valeur de pente en debut du deuxieme trongon. Cette loi de variation de variation en 1/X (X = course) de la premiere pente P1 se poursuit ainsi sur une longueur de course suffisante pour finalement obtenir la hauteur (point 391 a second axe 61) de repoussement voulue de la languette de .5 bridage 50, correspondant a une force de rappel determinee. Cette hauteur de repoussement represente donc 1'integrale de la premiere pente P1 sur la longueur de course. En outre ici, le trou de manoeuvre 60, presente une seconde surface de came 62K s'etendant selon une seconde courbe de came 62C partant du second axe geometrique 61, quelque peu vers la position dite finale 41F, avec une seconde pente P2, par rapport a une tangente locale a un premier cercle 49 centre sur le premier axe geometrique ici en position finale 41F, la seconde pente P2 presentant une valeur absolue de depart P20 au moins egale a la valeur finale de montee P11 en fin de course 41F de la premiere pente Pl. La seconde surface de came 62K aboutit, selon la fleche F2, a un point de fin de course 61F du second axe geometrique 61, la droite de position precedemment dite finale 39F etant passee a une position 39G par pivotement selon la fleche F4, qui correspond a un pivotement de meme sens que pour la fleche F3, de sorte que le teton d'extremite 74 effectue sa course sur la seconde came 62K grace au fait que le teton intermediaire 73 prend appui sur le bord d'extremite, du trou 40, qui constitue la suite de la zone de pente finale P11. Le premier axe en position dite finale 41F descend alors a la position d'un point 392, selon la fleche F6. On notera qu'il s'agit d'un mouvement relatif, c'est-a-dire qu'en fait la position dite finale 41F est une position fixe sur la fraise 20, et c'est en fait essentiellement la seconde surface de came 62K qui s'eloigne de la premiere surface de came 42K, c'est-a-dire du bloc support 25. L'ecartement de la languette 50 par rapport au bloc support 25 est ainsi represente par la somme des deux distances parcourues selon les fleches opposees F5 et F6
Le dispositif comporte une languette de bridage élastique délimitant, avec une surface de support (32) opposée, un logement (30), de hauteur variable pour libérer la plaquette (10) lorsque la languette de bridage (50) passe d'un état de repos, de bridage de la plaquette (10), à un état armé sous contrainte en flexion, la languette de bridage (50) comportant à cet effet un relief de manoeuvre en flexion (60).
Revendications 1. Dispositif de bridage dune plaquette de coupe (10) d'epaisseur determinee sur une surface de support (32) limitant un bloc support (25) appartenant a un porte-outil (20) et prevue pour recevoir une face posterieure (2) de la plaquette (10), le dispositif comportant en outre un element mobile de bridage (50) oppose a la surface de support (32) et prevu pour venir en appui sur une face anterieure (1) de la plaquette (10) afin de la brider, caracteris& par le fait que 1'element de bridage (50) est une languette de bridage elastique qui est solidaire du dit bloc support (25) et qui delimite, avec la surface de support (32), un logement (30) de la plaquette (10), de hauteur passant dune valeur inferieure a la dite epaisseur a une valeur sup&rieure a la dite epaisseur lorsque la languette de bridage (50) passe d'un &tat de repos, de bridage de la plaquette (10), a un etat arme sous contrainte en flexion, la languette de bridage (50) comportant a cet effet un relief de manmuvre en flexion (60). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel une extremit& (3) d'un volume utile (30U), du logement (30), correspondant a une position prevue pour etre occupee par la plaquette (10), est situee au drcit dune plage limitee, d'un cote, par le relief de manmuvre en flexion (60) et, d'un cote oppose, par un fond (33) du logement (30). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, dans lequel le relief de manoeuvre en flexion occupe une position deportee en externe au logement (3C). 4. Dispositif selon Tune des 1 a 3, dans lequel la languette de bridage (50) est d'un seul tenant avec le bloc (25). 5. Dispositif selon Tune des 1 a 4, dans lequel le relief de manoeuvre (60) est situe dans un troncon d'extremite libre de la languette de bridage (50). 6. Dispositif selon Tune des 1 a 5, clans lequel le porte-outil (20) comporte un relief de contre-appui (40) associe a la surface de support (32). 7. Dispositif selon la 6, dans lequel le relief de manmuvre (60) et le relief de contre-appui (40) sont deux trous, respectivement de manmuvre et de contreappui, menages dans la masse respectivement de la languette de bridage (50) et du bloc support (25), un premier (40) des deux trous presentant une premiere paroi laterale de came excentrique (42) s'etendant selon une premiere courbe de came (42C) non centree par rapport a un second axe geometrique oppose (61) associe a un second (60) des deux trous. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel la premiere courbe de came (42C) presente une premiere convexite tournee vers le second axe geometrique (61). 9. Dispositif selon la 8, dans lequel la premiere convexite est telle que la premiere courbe de came (42C) presente une premiere pente (P1), par rapport a une tangente locale (Tl) a un second cercle (69) centre sur le second axe geometrique (61), qui decroit sensiblement proportionnellement avec une valeur courante d'ecartement de la languette de bridage (50) par rapport a son etat de repos, correspondant a une valeur d'integrale de la premiere pente (Pl) depuis une position de depart (41), au repos, jusqu'a une position courante sur la premiere courbe de came (42C). 10. Dispositif selon Tune des 7 a 9, dans lequel le second trou (60) present:e une seconde surface de came (62K) s'etendant selon une seconde courbe de came (62C) partant du second axe geometrique (61) avec une seconde pente (P2), par rapport a une tangente locale (T2) a un premier cercle (49) centre sur le premier axe geometrique (41, 41F), la seconde pente (P2) presentant une valeur absolue de depart au moins egale a une valeur finale de montee en fin de course (41F) de la premiere pente (P1). 11. Dispositif selon 1'une des 1 a 10, dans lequel 1'une au moins parmi la surface de support (32) et la languette de bridage (50) presente des dents (32D, 51D) de morsure de la plaquette (10).
B
B23
B23B,B23C
B23B 27,B23C 5
B23B 27/16,B23C 5/22
FR2891209
A1
DEVERROUILLAGE DE BANQUETTE ARRIERE
20,070,330
La présente invention concerne le domaine de l'aménagement intérieur des véhicules automobiles et notamment le déverrouillage d'un siège ou d'une banquette arrière. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de verrouillage d'un dossier et un véhicule comprenant un tel dispositif. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Afin d'augmenter les possibilités d'aménagement d'un véhicule automobile, et notamment d'augmenter temporairement la capacité de contenance du coffre, les dossiers de la banquette située à l'arrière du véhicule peuvent être rabattus, pour aboutir à une configuration où le véhicule est sous forme dite break . Dans le verrouillage d'un dossier arrière de véhicule automobile, la contrainte principale réside dans le fait de devoir retenir le dossier en position assise pour l'empêcher de se rabattre sur les passagers en cas de choc du véhicule, notamment sous l'effet des bagages du coffre qui viennent heurter le dossier. A cette fin, des dispositifs de verrouillage connus sont constitués d'une partie formant le verrou proprement dit, fixée sur l'élément mobile, et d'une partie formant la gâche, formée sur l'élément fixe, ou inversement; un mécanisme de commande permet de libérer la gâche du verrou, voire d'enclencher le verrouillage: voir par exemple le document FR-A-2 828 149. Comme le schématise la figure 1, un véhicule automobile classique comprend une banquette arrière, comportant une assise 1 et un dossier 2, qui peut être abaissé afin d'augmenter le volume du coffre situé à l'arrière, par exemple par rotation autour d'un pivot 3. Le dossier peut être en une partie ou, comme représenté ici, en plusieurs parties 2, 2', chacune étant rabattable séparément. Pour permettre le mouvement du dossier, un dispositif de verrouillage 4 relie le dossier 2 à la carrosserie 5 du véhicule. Dans le cas schématisé, le verrouillage se fait autour d'une gâche 6 sous forme d'une saillie montée solidaire à la carrosserie 5, le dispositif de verrouillage 4 comprenant lui-même un verrou s'enclenchant sur la gâche 6. Un mécanisme de commande 7 (respectivement 7') permet d'ouvrir le verrou, et ainsi de désolidariser le dossier 2 (respectivement 2') de la gâche 6, c'est-àdire de la carrosserie 5, et de le rabattre vers l'assise 1. Il est habituel de voir le mécanisme de commande 7, qui peut consister en une manette, un levier,... à la position représentée, c'est-à-dire sur le dossier du siège 2. Le mécanisme de commande du dispositif de verrouillage du siège arrière est parfois localisé du côté du coffre, par exemple pour éviter un déclenchement intempestif: voir document JP-7 117 541. Cette alternative peut également être utile dans le cas où une personne s'y trouverait enfermée: voir document WO 03/010026. Cependant, les divers modèles proposés pour un tel mécanisme de commande présentent l'inconvénient qu'ils sont localisés sur une partie du siège arrière, et donc doivent être mobiles avec le siège, ce qui entraîne des contraintes importantes sur la fabrication et la mise en place. Par ailleurs, dans le cas où le dossier peut se rabattre automatiquement, par exemple par effet ressort, la localisation du déverrouillage sur le dossier n'est pas pratique, car l'action de la main sur le dossier peut entraver le basculement du dossier. Une alternative concernerait la position directement sur la caisse, à proximité de l'endroit où la partie verrou ou la partie gâche y sont solidarisées. Outre le fait que cette position est parfois peu accessible, une telle localisation n'est plus appropriée dans le cas de véhicules possédant des accessoires entre le siège et cette partie de solidarisation du dispositif de verrouillage. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention se propose, parmi autres avantages, de remédier aux problèmes mentionnés ci-dessus. Sous l'un de ses aspects, l'invention concerne un dispositif de verrouillage du dossier du siège arrière d'un véhicule comprenant un mécanisme de commande localisé sur un élément fixe du véhicule. Le mécanisme de commande est composé d'une base et d'un bouton de commande mobile par rapport à la base. La base comprend une surface, par exemple un enjoliveur, qui est solidarisée à l'élément fixe de façon telle 2891209 4 qu'elle est parallèle au dossier en position verrouillée. Avantageusement, cette fixation est effectuée sur la partie verticale d'un dormant de banquette arrière, au niveau d'un coussin de prolongement, ou de préférence de l'ébénisterie adjacente: grâce à la géométrie du dispositif selon l'invention, il est en effet possible de localiser le mécanisme de commande sur le dormant tout en n'altérant pas la fonctionnalité du coffre en position break . De préférence, le bouton de commande est un bouton de type poussoir, mobile dans la direction perpendiculaire à la base. Avantageusement, un deuxième mécanisme de commande est prévu, que l'on peut solidariser à l'élément fixe, par exemple dans le coffre. Le deuxième mécanisme de commande est également délocalisé par rapport au dispositif de verrouillage, c'est-à-dire qu'un câble par exemple transmet le mouvement du bouton de commande du deuxième mécanisme vers la partie formant verrou du dispositif de verrouillage pour l'actionner. De préférence, le câble est suffisamment long, par exemple de l'ordre d'au moins 50 cm, pour que le deuxième mécanisme de commande se situe à proximité de l'ouverture du coffre afin de faciliter son actionnement. Sous un autre aspect, l'invention concerne un véhicule dont un siège arrière est rabattable, ce siège étant décalé du montant de la carrosserie par un dormant. Le véhicule selon l'invention comporte un dispositif de verrouillage du dossier qui peut être actionné par un mécanisme de commande localisé dans la partie verticale du dormant. Avantageusement, un deuxième mécanisme de commande se situe dans le coffre, de préférence au niveau des roues, voire plus en arrière encore. Le dispositif de verrouillage peut être conforme aux dispositifs décrits précédemment. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les figures annexées permettront de mieux comprendre l'invention, mais ne sont données qu'à titre indicatif et ne sont nullement restrictives. La figure 1, déjà décrite, montre un exemple schématique de banquette arrière rabattable. Les figures 2a à 2d présentent des mécanismes de commande selon l'un des modes de réalisation de l'invention. Les figures 3a et 3b montrent un dispositif de verrouillage selon un mode de réalisation de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Par souci de concision, la description qui va suivre se rapporte au dossier rabattable d'un siège arrière. Cependant, il faut comprendre que les alternatives connues pour ce type de système sont inclues dans cette expression: le siège peut comporter une banquette ou plusieurs assises séparées; de même, le dossier peut être unique ou de préférence sous forme d'une pluralité d'éléments séparés et dont la position peut être modifiée indépendamment. Le fait de parler de dossier rabattable ne doit pas être interprété comme un mouvement de rotation du dossier vers l'avant 15 uniquement: l'assise du siège peut elle aussi subir un mouvement lors de la mise en configuration break du véhicule, et le mouvement du dossier peut être composé. De même, le bouton de commande du dispositif de verrouillage sert de fait principalement à déverrouiller le siège, le verrouillage pouvant s'effectuer souvent par une simple pression sur le dossier. Pour certains véhicules possédant un siège arrière rabattable, notamment dans le cas de véhicule de grande largeur et/ou de gamme élevée, contrairement à la schématisation de la figure 1, être présent entre le dossier et la s'agit d'une partie du dossier qui rapport à la carrosserie d'ébénisterie adjacente à la carrosserie proprement dite et prolongeant le dossier ou la partie rembourrée (coussin) du dormant. Lorsque le dossier du siège est rabattu pour augmenter le volume du coffre, le dormant, de largeur variable, reste dans sa position initiale, avec une surface perpendiculaire au montant de la carrosserie, qui est sensiblement parallèle à la surface d'appui du dos du dossier. Il peut s'avérer souhaitable, dans ce cas, de localiser le mécanisme de commande sur le dormant, en particulier sur l'ébénisterie. En effet, outre l'aspect esthétique, la tenue du verrou peut alors être améliorée, la fabrication et le montage du dispositif de verrouillage localisé sur la caisse et du dossier sont simplifiés. L'invention propose ainsi un véhicule présentant une telle déportation du mécanisme de et/ou un dormant peut carrosserie: il reste fixe par d'une partie commande du dispositif de verrouillage, qui outrepasse un simple report. En effet, tant pour des raisons esthétiques et pratiques dans les positions assise et break, que pour éviter que le mécanisme de commande ne subisse des détériorations lors du déplacement du dossier, tel qu'illustré sur la figure 2a, le mécanisme de commande 10 est localisé sur la partie verticale 12 de l'ébénisterie du dormant 14, c'est-à-dire dans un plan parallèle au dossier 16 et prolongeant le coussin 12' du dormant 14 (le terme vertical ne définit pas une verticale stricte par rapport à la surface terrestre, mais la position relative du dossier en position assise). Un mécanisme de commande 10 selon l'un des modes de réalisation de l'invention comprend un bouton de commande 18 et une base 20 (figure 2b). La base 20 présente une surface qui est fixée sur la partie verticale 12, 12' du dormant 14; avantageusement, cette base 20 comprend un enjoliveur positionné sans jeu sur l'ébénisterie 12. Le bouton de commande 18 est mobile par rapport à la base 20 pour déverrouiller le dossier 16. Avantageusement, le bouton de commande 18 est un bouton poussoir, qui dégage la partie verrou de la partie gâche du dispositif 10 lorsqu'on appuie dessus, dans une direction sensiblement normale à la surface de la base 20. Mais d'autres possibilités sont envisagées, comme une tirette se déplaçant de haut en bas dans le sens du dormant 14 ou un levier rotatif par exemple. Tel qu'illustré en figure 3a, afin de guider le bouton poussoir 18 dans son mouvement, la base 20 du dispositif de commande 10 comprend un prolongement tubulaire 22 permettant un coulissement du bouton 18 le long de son axe AA, entraînant une tringle de commande 24; un jeu, ou retard, peut être prévu entre bouton 18 et tringle 24. Avantageusement, un système 26 permet de rattraper les dispersions de la tringle 24, par exemple une agrafe fixée à la carrosserie; cette agrafe 26 peut également être utilisée pour maintenir le bouton 18 lors de son montage sur l'ébénisterie 12. Le mouvement de translation du bouton 18 et de la tringle 24 est transformé, par exemple par l'intermédiaire d'une fourchette 28, en mouvement de rotation du verrou 30: lorsque le bouton 18 est enfoncé, le verrou 30 s'écarte de la gâche 32 solidarisée au dossier 16 (par exemple par l'intermédiaire de vis M8), qui peut donc être basculé. Avantageusement, afin de faciliter le chargement, les dormants 14 étant fixes, les dossiers 16 rabattus offrent un seuil de chargement de 7 , et la cale de tapis de coffre une pente de 3,5 . De préférence, la gâche 32 fait partie intégrante du support métallique 34 de dossier 16, c'est-à-dire qu'elle n'en fait pas saillie. De même, le mouvement de rotation du verrou 30 est effectué autour d'un axe parallèle à l'axe de basculement du dossier 16, de sorte que le verrou 30 ne fasse pas saillie du dormant 14: voir figure 3b; la longueur de la fourchette 28 dépend de la déportation nécessaire, c'est-à-dire de la largeur de la partie rembourrée 12' du dormant 14 et de la localisation au sein de l'ébénisterie 12. Lors de certains chargements, en particulier lorsque l'opérateur est seul, il peut être avantageux de pouvoir rabattre le dossier directement depuis le coffre du véhicule. En particulier dans le cas d'un véhicule de taille et/ou gamme supérieures dont la malle arrière peut atteindre des dimensions conséquentes, il est également souhaitable de déporter le mécanisme de commande en le séparant du dossier du siège afin de permettre de l'atteindre plus facilement. Une position avantageuse illustrée sur la figure 2a se situe au niveau des roues arrière, de préférence sur la partie de caisse 36 qui revient à l'horizontale vers le battant du coffre au dessus de la protubérance due au passage de roues, et/ou sur les tablettes latérales. A cet égard, un dispositif de verrouillage selon l'invention présente un mécanisme de commande 38 relié à la partie verrou 30 par l'intermédiaire d'un câble d'actionnement 40, par exemple un fil métallique intégré à une gaine (figure 2c) ; le câble 40 a une longueur dépendant de la taille du coffre et de la géométrie de la connexion, mais fait avantageusement 50 cm ou plus. Lorsque le mécanisme de commande 38, qui peut prendre toutes les formes connues mais est avantageusement sous forme d'une tirette associée à un enjoliveur assurant la finition et illustrée en figure 2d, est actionné, le mouvement est transmis par le câble 40 qui va dégager la partie verrou de la partie gâche 32 dans le dispositif de verrouillage. Il suffit alors d'une simple pression sur le dossier 16 pour le rabattre; alternativement, des moyens peuvent être prévus pour initier le mouvement du dossier lors du dégagement de la gâche 32. Bien que décrits en combinaison dans un même dispositif de verrouillage, les deux mécanismes de commande 10, 38 présentés ci-dessus peuvent naturellement être isolés l'un de l'autre ou combinés avec d'autres alternatives de déclenchement
Dans un véhicule dont le siège arrière est rabattable, un dispositif de verrouillage du siège comprend un mécanisme de commande mécanique déporté du système de verrouillage. Un mécanisme de commande (10, 38) peut être localisé dans la partie verticale (12) du dormant (14) jouxtant le dossier, et/ou sur la carrosserie (36) du coffre au niveau des roues arrière.
1. Dispositif de verrouillage d'un dossier (16) de siège arrière rabattable d'un véhicule automobile sur un élément fixe du véhicule (14), le dossier (16) présentant une surface d'appui située dans un premier plan en position verrouillée, le dispositif comprenant une partie formant verrou (30) solidarisée de manière rigide à l'un parmi le dossier (16) et l'élément fixe (14), une partie formant gâche (32) solidarisée de manière rigide à l'autre parmi le dossier et l'élément fixe, et un mécanisme de commande (10) pour verrouiller ou déverrouiller la partie formant verrou (30) et la partie formant gâche (32), le mécanisme de commande (10) comprenant une base (20) et un bouton de commande (18) mobile par rapport à la base (20), la base (20) ayant une surface sensiblement parallèle au premier plan du dossier (16) et étant destinée à être solidarisée à l'élément fixe (14). 2. Dispositif selon la 1 dans lequel le bouton de commande (18) est mobile dans une direction perpendiculaire à la surface de la base (20) du dispositif de commande (10). 3. Dispositif selon l'une des 1 à 2 dans lequel l'élément fixe (14) comprend une partie rembourrée (12') formant un prolongement du dossier (16) et une partie d'ébénisterie (12) adjacente à la première partie, le mécanisme de commande (10) étant destiné à être solidarisé à la partie d'ébénisterie (12'). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3 comprenant en outre un deuxième mécanisme de commande (38) pour verrouiller ou déverrouiller la partie formant verrou (30) et la partie formant gâche (32). 5. Dispositif selon la 4 dans lequel le deuxième mécanisme de commande (38) est destiné à être fixé à la carrosserie (36) dans le coffre du véhicule. 6. Dispositif selon l'une des 4 à 5 dans lequel le deuxième mécanisme de commande (38) est déporté à une distance supérieure à 50 cm du premier mécanisme de commande (10) par l'intermédiaire d'un câble (40). 7. Véhicule automobile comprenant un siège arrière rabattable, un dormant (14) situé sur le côté du siège arrière et fixé à la carrosserie du véhicule, et un dispositif de verrouillage du siège arrière comprenant un mécanisme de commande (10) localisé dans la partie verticale (12, 12') du dormant (14). 8. Véhicule selon la 7 comprenant en outre un deuxième mécanisme de commande (38) du dispositif de verrouillage du siège arrière localisé dans le coffre du véhicule. 9. Véhicule selon la 8 dans lequel le deuxième mécanisme de commande (38) est situé au niveau des roues arrière du véhicule. 10. Véhicule selon l'une des 7 à 9 dans lequel le dispositif de verrouillage est défini dans l'une des 1 à 6.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/02,B60N 2/36
FR2897412
A1
DISPOSITIF POUR SUSPENDRE LES AEROSOLS
20,070,817
La présente invention concerne un d'utilisations courantes. Traditionnellement ces aérosols sont posés à un endroit où ils gênent le moins, occupant inutilement un coin d'étagère, d'établi ou encore de couvercle de réservoir WC. 5 Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un support d'appui de l'aérosol et un système de blocage de l'aérosol évitant sa chute. Cet ensemble est pourvu à l'arrière d'un système de fixation mural. Ainsi, l'aérosol se trouve toujours à sa place, sur son support. 10 Selon des modes particuliers de réalisation : - le système de blocage de l'aérosol peut être prévu par aimantation, collage ou clipsage. - Le système de fixation de l'ensemble peut être prévu par suspentage, collage ou vissage. 15 Le dessin annexé illustre l'invention : la figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. En référence à ce dessin, le dispositif comporte un support d'appui (1) de l'aérosol, un système de blocage (2) : dans cette figure un aimant. Ce dispositif sera fixé contre un support vertical par un système de fixation 20 (3) :dans cette figure un adhésif. La position du système de blocage (2) sur le support d'appui (1) est telle que l'aérosol se trouve stable sur son support d'appui (1). Le système de fixation (3) est tel qu'il peut supporter le poids de l'aérosol et du dispositif. 25 Selon des variantes non illustrées, le système de blocage (2) peut être réalisé par un clips ou une colle non forte, le système de fixation de l'ensemble (3) peut être réalisé par une vis ou un crochet. A titre d'exemple non limitatif, le support d'appui (1) de l'aérosol aura des dimensions de l'ordre de 15cm pour la hauteur, de 2cm pour la largeur et de 5cm pour 30 la profondeur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la suspension des désodorisants, aérosols ménagers, aérosols de peinture, aérosols pour le jardinage
L'invention concerne un dispositif pour suspendre les aérosols, permettant ainsi de gagner de la place et d'avoir une meilleur organisation des plans de travails .Il est constitué d'un support d'appui (1) recevant l'aérosol, d'un système de blocage (2) immobilisant l'aérosol et d'un système de fixation (3) de l'ensemble.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la suspension des désodorisants, aérosols ménagers, aérosols de peinture, aérosols pour le jardinage ...
1) Dispositif pour suspendre les aérosols caractérisé en ce qu'il comporte un support d'appui (1) de l'aérosol, un système de blocage (2) de l'aérosol et un système de fixation (3) contre un support vertical de l'ensemble.
F,B
F16,B65
F16M,B65D
F16M 11,B65D 83
F16M 11/00,B65D 83/14
FR2893631
A1
PROMOTEURS INDUCTIBLES
20,070,525
La présente invention a trait à des promoteurs à inductibilité maintenue. Le phénomène de mise sous silence ('silencing') transcriptionnel des vecteurs d'expression comportant un promoteur rétroviral est généralement expliqué comme étant imposé par la cellule transduite qui modifie la méthylation de l'ADN du provirus et l'acétylation des nucléosomes qui lui sont associés. Le silencing transcriptionnel explique l'évolution habituelle des souches rétrovirales vers la latence de type post-intégrative. Ce phénomène est activement étudié, en particulier dans l'infection par le HIV-1, car il est responsable du maintien au long cours des provirus chez le sujet infecté malgré les résultats souvent spectaculaires obtenus par la chimiothérapie combinée (HAART), et ne permet donc pas l'éradication complète de l'infection. L'utilisation de vecteurs rétroviraux, en thérapie cellulaire ou génique, peut se heurter à ce même phénomène qui provoque l'extinction de l'expression des transgènes. La mise au point de vecteurs inductibles par la protéine Tat du HIV-1 peut présenter le même inconvénient puisque les promoteurs utilisés sont précisément copiés sur celui du HIV-1. La présente invention fournit maintenant des promoteurs qui permettent d'échapper à la régulation négative de type silencing transcriptionnel. Ces promoteurs offrent une très forte activité transcriptionnelle et sont inductibles au long cours, c'est-à-dire que l'inductibilité est maintenue sans mise sous silence. Ils ont de plus l'avantage d'être totalement silencieux en l'absence d'inducteur. Cette propriété utile en thérapie, peut également être appréciée in vitro dans les essais d'expression différentielle où l'absence totale de 'bruit de fond' est souhaitée. L'échappement de ces promoteurs au silencing transcriptionnel et leur forte inductibilité par la protéine Tat les rend particulièrement utiles pour contrôler l'expression de gènes thérapeutiques ciblés contre des rétrovirus du type HIV. L'invention est basée sur les observations suivantes. La souche HIV-1 LAI(Bru) appartient au sous-type B (van Opijnen, et al, 2004). Le promoteur de ce sous-type, présent dans les 2 LTR, est caractérisé par la présence de 2 sites NF-kB suivis de 3 sites Spi activables par les facteurs transcriptionnels cellulaires correspondants, et d'une séquence régulatrice TAR propre à toutes les souches HIV-1 et contrôlée par la protéine transactivatrice virale Tat (Jeeninga, et al, 2000 ; Centlivre, et al, 2005), (Figure 1A). Selon l'organisation générale de tous les rétrovirus, chacun des 2 LTRs de HIV-1 comporte, successivement de 5' en 3', les 3 segments U3, R et U5. Les sites NF-kB et SPI sont localisés en 3' de U3 et la ou les tiges-boucles TAR en 5' de R. Dans le contexte de la présente demande, il est fait référence à la région U3-R de HIV-1 regroupant l'ensemble des motifs propres à l'invention. La souche HIV-1 LAI a été maintenue en réplication ininterrompue pendant plus de trois ans. Cette réplication continue a été rendue possible grâce à l'ajout régulier, 2 fois par semaine, de 20% de cellules Iymphoblastoïdes CEM parentales fraîches. En effet, sans ce type de précaution, la réplication du HIV-1 diminue progressivement après infection de cellules neuves, et s'arrête complètement après quelques semaines seulement de réplication (Li, et al, 1996 ; Song, et al, 1996 ; Lassen, et al, 2004). Il s'agit du phénomène bien connu de l'entrée en latence. Le séquençage des LTR de la souche LAI, tout au long de son maintien en réplication, a montré une évolution tout à fait inattendue. Une puis deux séquences TAR complètes ont été trouvées insérées dans la continuité immédiate de la séquence TAR originelle; de plus, un troisième site NF-KB supplémentaire a également été trouvé inséré entre les 2 sites NF-KB originels (Figure 1 B). Les 3 sites SPI ont été constamment retrouvés. Enfin, un site PEA3 (AGGAAG), inhabituel dans les LTR HIV-1, généré par une mutation G-->A dans le site SPI-III a régulièrement été retrouvé dans les LTR des variants LAI après trois années de culture (Figures 1, 2, 3). Les différentes combinaisons, listées ci-dessous, ont pu être détectées par sous-clonage à différents temps de la culture continue: 2xNF-KB + 3xSP1 + 1 xTAR 2xNF-KB + 3xSP1 + 2xTAR 2xNF-KB + 3xSP1 + 3xTAR 3xNF-KB + PEA3 + 3xSP1 + IxTAR 3xNF-KB + PEA3 + 3xSP1 + 2xTAR 3xNF-KB + PEA3 + 3xSP1 + 3xTAR De façon inattendue, il a été observé qu'après 3 années de réplication, l'entrée en latence de la souche LAI n'était plus obtenue, même après plus de 20 mois de culture sans ajout de cellules CEM parentales. Or dans les conditions habituelles d'infection de ces cellules CEM, l'extinction de la réplication est observée après quelques semaines seulement de production virale (Song, et al, 1996). Toutes les séquences LTR obtenues par PCR sur les souches obtenus après trois années de culture continue contenaient 3 sites NFKB, 1 site PEA3 ainsi que 2 ou 3 séquences TAR. L'apparition des nouveaux variants s'accompagnait d'une surproduction virale importante, appréciée par l'évaluation du taux de protéine virale p24 en intra- et extra-cellulaire, ainsi que par l'augmentation de la production virale proprement dite dans les surnageants de culture, mesurée à plus de 102 fois supérieure à celle observée avec la souche LAI sauvage. Sur cette base, la présente invention fournit un promoteur transcriptionnel, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un acide nucléique comprenant au moins trois sites NF-kB, au moins trois sites SPI, au moins deux sites TAR, et éventuellement un site PEA3. L'invention fournit également un vecteur comprenant un tel promoteur, et une cellule hôte transfectée avec ledit vecteur. Le promoteur peut être mis à profit dans des procédés d'expression de séquence d'intérêt (séquence codante ou siRNA), l'expression étant gouvernée par ce promoteur présentant l'avantage d'être inductible par la protéine Tat, voire aussi par d'autres agents exogènes, et de ne pas subir de phénomène de mise sous silence . De plus, en l'absence d'inducteur, le promoteur reste totalement muet. Enfin, après induction, le niveau de transcription est extrêmement élevé. Ces propriétés peuvent être mises à profit pour le contrôle de l'expression de gènes d'intérêt dans les systèmes d'étude in vitro ainsi que dans les procédures de transgénèse ex vivo ou in vivo. Eléments du promoteur De préférence, le promoteur de l'invention comprend trois sites NF-kB, trois sites SPI et deux ou trois sites TAR, et éventuellement un site PEA3. Selon un mode de réalisation préféré, lesdits sites proviennent de HIV-1. Une séquence de promoteur comprenant trois sites NF-kB, un site PEA3, trois sites SPI et trois sites TAR est présentée en annexe (SEQ ID NO :1). On désigne par site TAR une séquence nucléotidique reconnue spécifiquement par, et capable de fixer, le facteur de transcription viral Tat. La transcription du provirus HIV-1 comporte une première phase classique d'initiation sous la dépendance de facteurs cellulaires tels que NF-KB, SPI, et Ets qui se fixent sur les motifs nucléotidiques correspondants présents dans le LTR 5' en amont de la TATA box. La transcription ainsi initiée démarre immédiatement au pied de la tige boucle TAR (Figure 1A), structure naissante qui va provoquer l'arrêt de la transcription en l'absence de la protéine virale Tat. La deuxième phase d'élongation se déroule donc sous la dépendance de ce facteur viral. Cette `auto-dépendance' viro-virale pose un problème de compréhension que l'on peut résoudre pour certains auteurs en admettant le caractère 'de fuite' ( leaky ) du promoteur HIV-1. L'amorçage d'une élongation efficace pourrait se produire grâce à une transcription 'de fuite' capable de produire les premières molécules Tat indispensables. La multiplication des sites NF-kB associés au site PEA3 pourrait favoriser les fuites, indispensables au franchissement des multiples tiges-boucles TAR qui permettraient, elles, ensuite l'emballement de la transcription. Le jeu subtil de régulation de la transcription du HIV-I établi entre facteurs cellulaires et facteur viral est conservé dans le type de promoteur décrit ici, au cours de l'amorçage de la transcription puis considérablement amplifié. Les expressions site NF-kB , site SPI et site PEA3 désignent une séquence d'ADN reconnue spécifiquement par la famille de facteurs de transcription NF-kB, le facteur de transcription Spi et la famille de facteurs de transcription PEA3, respectivement. Les facteurs de transcription NF-kB, Spi et PEA3 sont des facteurs de transcription cellulaires codés par le génome de la cellule hôte. Les facteurs nucléaires de la famille NFûkB sont des facteurs de transcription impliqués dans le contrôle d'une variété de processus cellulaires tels que la réponse immunitaire, la réponse inflammatoire, le développement, la croissance cellulaire et l'apoptose. L'activation par NF-kB semble être une composante importante dans la régulation du promoteur de HIV-1 puisque la délétion des sites NF-kB entraîne une absence d'activation du LTR 5' par les activateurs classiques de cette voie, c'est à dire le TNF-a, I'IL-1 ou encore les mitogènes des cellules T. Spi est un facteur de transcription contenant 3 structures en doigt de zinc requises pour l'interaction avec les promoteurs d'une grande variété de gènes contenant un motif appelé boîte GC. Le facteur SPI module la transcription des gènes de HIV-1 par liaison aux trois boîtes GC adjacentes à la séquence TATA comprises dans le LTR 5'. La délétion de ces sites de liaison a pour résultat la production d'un provirus HIV-I déficient, ce qui démontre le rôle critique de Spi dans la fonction du promoteur de HIV-1. Les protéines membres du groupe PEA3 sont des facteurs de transcription appartenant à la famille Ets et qui sont exprimées dans plusieurs tissus normaux et tumoraux. Leur rôle précis n'a pas encore été complètement défini mais leur activation par la voie Ras a été rapportée. Deux sites de liaison aux facteurs de la famille Ets ont été identifiés dans les LTR de HIV-1. Ces sites Ets peuvent activer la transcription des gènes de HIV-1. Selon un mode de réalisation particulier, le promoteur de l'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs élément(s) conférant une inductibilité à un agent exogène différent d'une protéine Tat. II peut s'agir notamment d'éléments TetO (opérateur tétracycline) ou TetO2 (courte séquence capable de bloquer un promoteur eucaryote classique en fixant le répresseur TetR, voir Berens C and Hillen W. 2003), l'agent exogène étant alors la tétracycline ou un analogue de tétracycline. Les analogues de tétracycline sont les composés apparentés à la tétracycline et qui lient le répresseur TetR avec un Ka d'au moins 106 M-i, de préférence d'au moins 109 M"' . Des exemples d'analogues de tétracycline sont connus (voir notamment Hlavka and Boother, "The Tetracyclines," IN: Handbook of Experimental Pharmacology 78, R. K. Blackwood et al. (eds.), Springer-Verlag, Berlin-N.Y., 1985). De préférence, le promoteur comprend plusieurs éléments TetO2, de préférence de cinq à neuf éléments, de préférence encore sept éléments. Vecteurs Un autre aspect de l'invention vise un vecteur d'acide nucléique, comprenant un promoteur tel que défini ci-dessus, lié de manière opérante à une séquence d'intérêt, qui est une séquence codante ou un siRNA. Selon un mode de réalisation particulier, il peut s'agir d'un vecteur rétroviral, de préférence dont le ou les domaines U3-R ont été modifiés par ledit promoteur. Dans ce cas, l'insertion de la région U3-R, comportant les motifs originaux, dans le LTR 3' permet d'obtenir sa copie dans le LTR 5' (promoteur proprement dit) au cours de la première rétrotranscription et son maintien dans toute la descendance virale. Alternativement, et préférentiellement, il peut s'agir d'un vecteur rétroviral autoinactivant (dont la séquence U3-R du LTR 3' a été délétée et non remplacée), dans lequel le promoteur de l'invention est inséré en situation médiane, en dehors des LTR. Il est ainsi possible de supprimer l'éventuelle activité promotrice du LTR 3' sur des gènes cellulaires de proximité. La séquence codante d'intérêt peut être typiquement toute séquence d'ADN qui code pour une protéine d'intérêt thérapeutique. Par exemple, la séquence codante d'intérêt peut coder pour une protéine inhibitrice de l'intégration ou de la réplication de HIV. La séquence codante peut aussi coder pour un immunogène ou pour toute protéine recombinante ou naturelle capable d'inhiber la réplication d'un virus ou de détruire les particules virales et les cellules qui les répliquent. Les siRNA sont des molécules ARN doubles brins, typiquement d'environ une vingtaine de nucléotides en longueur, qui provoquent l'induction d'un mécanisme endogène appelé ARN interférence, conduisant à la dégradation spécifique des molécules des ARNm homologues en séquence aux siRNA. Ce système original est maintenant largement reconnu et utilisé comme outil de biologie moléculaire du fait de son efficacité et de sa spécificité d'action. Lorsque le promoteur comprend un élément TetO2, le vecteur comprend de préférence un élément d'expression TetR, en plus de la séquence d'intérêt. Cellules hôtes Les vecteurs décrits ci-dessus sont utiles pour transfecter des cellules hôtes, c'est-à-dire transférer l'acide nucléique qu'ils portent, de manière transitoire, ou, de préférence, stable (par intégration dans le génome de la cellule hôte). La cellule hôte est de préférence une cellule eucaryote, de préférence 15 de mammifère. Des cellules hôtes typiques sont les cellules CHO, HeLa, 293T (cellules rénales humaines), et NIH 3T3. Les cellules hôtes peuvent être aussi des cellules de patients. Dans ce cas, il peut s'agir plus précisément de progéniteurs hématopoïétiques prélevés chez l'hôte, transformées par transgénèse ex vivo et réintroduits chez l'hôte. 20 Expression in vitro ou ex vivo Un aspect particulier de l'invention est un procédé in vitro ou ex vivo d'expression d'une séquence d'intérêt (séquence codante ou siRNA), ledit procédé comprenant la culture d'une cellule hôte comprenant un vecteur tel que 25 défini ci-dessus, dans des conditions permettant l'induction du promoteur et l'expression de la séquence d'intérêt. Ces conditions impliquent notamment soit l'utilisation d'un agent d'inductibilité exogène, soit la production d'un agent d'inductibilité par la cellule hôte elle-même. De préférence, la cellule est ainsi cultivée en présence de 30 molécules de protéine Tat. La protéine Tat, exprimée par une cellule infectée est en partie sécrétée. Elle peut être ensuite internalisée par d'autres cellules de voisinage et être transloquée dans le noyau. S'agissant d'une cellule descendant d'un précurseur transformé à l'aide d'une cassette sous contrôle d'un promoteur décrit dans la présente invention, l'expression de la séquence d'intérêt peut alors être induite soit par infection de la cellule transformée elle-même ou par l'intermédiaire de la protéine Tat exprimée par une cellule de voisinage infectée, et internalisée par la cellule transformée. De même, la protéine d'intérêt ou le siRNA, dont l'expression est sous la dépendance d'un promoteur activable par la protéine Tat, peut agir sur la cellule transformée elle-même et/ou sur les cellules de voisinage. On peut aussi utiliser d'autres agents exogènes. Selon un mode de réalisation particulier, une cellule hôte comprenant un vecteur, dont le promoteur comprend des éléments TetO2, ledit vecteur comprenant en outre un élément d'expression TetR, est cultivée en présence de tétracycline ou d'un analogue de tétracycline. De manière alternative, la cellule hôte comprenant un vecteur, dont le promoteur comprend des éléments TetO2, est transfectée ou cotransfectée avec un vecteur comprenant un élément d'expression TetR, et est cultivée en présence de tétracycline ou d'un analogue de tétracycline. Selon un mode de réalisation particulier, la cellule hôte comprenant un vecteur, dont le promoteur comprend trois sites NF-KB et deux ou trois sites TAR, ainsi que sept éléments TetO2, est transfectée ou cotransfectée avec un vecteur comprenant un élément d'expression TetR, et est cultivée en présence de la protéine Tat ainsi que de la tétracycline ou d'un analogue de tétracycline. Applications thérapeutiques L'invention fournit également des compositions pharmaceutiques comprenant un vecteur tel que défini précédemment, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable. Ces vecteurs sont particulièrement utiles pour l'expression in vivo des séquences d'intérêt (séquences codantes ou siRNA), dans le cadre de thérapie génique, en raison de l'absence totale de bruit de fond, de leur très haut niveau d'expression en présence d'inducteur et du maintien de leur inductibilité au long cours sans silencing transcriptionnel. L'administration d'un agent d'inductibilité (la tétracycline le cas échéant), provoque l'expression des séquences portées par le vecteur. L'inductibilté est maintenue sans mise sous silence. Une application thérapeutique particulière est la thérapie anti-HIV. Dans ce cas, c'est la protéine Tat produite par les cellules infectées du patient qui induit l'activation du promoteur et l'expression de la séquence d'intérêt, qui est de préférence une séquence codant pour une protéine inhibitrice de l'intégration ou de la réplication de HIV, ou capable de détruire le virus et/ou les cellules qui le répliquent. En fonction du gène d'intérêt, et en particulier de sa séquence nucléotidique, l'induction du promoteur de l'invention qui pilote ce gène peut nécessiter l'utilisation simultanée des deux inducteurs Tat et Tétracycline. Le vecteur d'expression peut être administré sous forme nue (voir EP 465 529). Des techniques de microinjection, électroporation, formulations à l'aide de nanocapsules ou de liposomes sont d'autres techniques disponibles. Le vecteur d'expression peut également être sous la forme d'un virus recombinant. Le vecteur viral peut être par exemple choisi parmi un adénovirus, un rétrovirus, en particulier un lentivirus, ainsi qu'un virus adéno-associé (AAV), un virus de l'herpès (HSV), un cytomégalovirus (CMV), un virus de la vaccine, etc. De manière avantageuse, le virus recombinant est un virus défectif. Les figures et exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. Légendes des figures : - La figure 1A représente un schéma des motifs du domaine U3-R de la souche HIV-1 Bru (LAI) sauvage, qui encadrent le nucléotide +1 de départ de transcription; - La figure 1B représente un alignement de séquences des domaines 30 U3-R des souches Bru(LAI) et 3xN-3xT (SEQ ID NO :1); - La figure 2 représente la séquence du plasmide pBlue-U3TAR3tetO (SEQ ID NO :2); - La figure 3 représente l'alignement des 3 séquences TAR originales (SEQ ID NO : 3, 4, et 5) du promoteur 3xN-3xT avec la séquence TAR de la souche HIV-1 Bru (LAI) historique (SEQ ID NO :6), et leur structuration secondaire en 3 tiges boucles successives. Le bas de la Figure 3 montre également l'enchaînement des 3 sites NF-kB du promoteur 3xN-3xT. L'ensemble 3xN-3xT a été découvert dans une souche variante ayant évolué spontanément in vitro à partir de la souche historique HIV-1 Bru (LAI); - La figure 4 est un schéma de construction des sous-clones pNL4.3 ; - La figure 5 est une photographie comparative de la révélation par immunofluorescence de la protéine virale p24 intracellulaire produite par des cellules CEM infectées avec le recombinant NL4.3NF3-TAR3 et le pNL4.3 sauvage ; - La Figure 6 montre une cytométrie de flux (contrôle = CEM non infectées ; pNL4.3 = infectées par le clone moléculaire sauvage ; pNL 3N3T = infectées par le sous-clone dont le U3-R était permuté avec NL4.3NF3-TAR3) ; - La Figure 7 montre des cartes de restriction des vecteurs pRevTRE et pMSCVpuro de Clontech ; - La Figure 8 montre des cartes de restriction des vecteurs pcDNA3 et 20 pMV7-H-ras ; - La Figure 9 représente une cytométrie de flux montrant l'induction par Tat de cellules CEM inductibles ; - La Figure 10 représente une cytométrie de flux montrant l'induction par le HIV-1 LAI des cellules CEM transfectées par pcPMAU3TAR3-25 tetO-CD24 ou pMV7AU3TAR3-tetO-CD24. Exemples : Exemple 1 : Démonstration moléculaire du rôle joué par le 30 promoteur 3xNF-KB + PEA3 + 3xSP1 + 3xTAR dans le maintien de la réplication sans évolution vers le silencing transcriptionnel Afin de démontrer le rôle précis joué par le bloc promoteur comportant les sites 3xNF-KB + PEA3 + 3xSP1 + 3xTAR, cet assemblage ainsi que les séquences apparentées ont été analysés en les construisant dans le clone moléculaire HIV-1 infectieux pNL4.3 (Adachi, et al, 1986). Ainsi, un même génome HIV- 1 se trouvait être modifié dans sa seule région U3-R, permettant donc d'analyser les effets induits par cette seule région. Matériels et méthodes Chaque promoteur LTR de provirus rétroviral contient l'enchaînement U3-R-U5 . Le codon d'initiation de transcription du provirus correspond au nucléotide (nt) +1 de la tige-boucle TAR du domaine R du LTR5'. La longueur du domaine R est de 97 nt dont les 59 premiers pour TAR). La région U3 contient toutes les séquences régulatrices de la polymérase Il cellulaire et n'est donc pas présente au niveau 5' des ARN viraux transcrits à partir du provirus, et qui sont encapsidés pour donner les particules infectieuses . Après infection, les provirus sont obtenus après rétrotranscription de l'ARN viral . Le processus de rétrotranscription comporte obligatoirement une phase de copie du domaine U3 du LTR3' pour reconstruire le LTR5' en commençant par la région répétée R qui, présente en 5' de l'ARN infectieux, peut s'hybrider avec la même région présente également en 3' de l'ARN infectieux (Telesnitsky, A., et S. Goff. 1997). Ce domaine U3 contient toutes les séquences régulatrices du promoteur rétroviral. II est ainsi possible d'apporter des modifications au promoteur LTR5' en les introduisant dans le LTR3' du clone moléculaire proviral pNL4.3, sachant qu'elles sont obligatoirement copiées au cours de la première rétrotranscription. Comme on le voit sur la figure 4A, la région du LTR3' qui contient les sites NF-KB, PEA3, SPI et TAR est encadrée par les sites Mrol et AMI que l'on retrouve également dans le LTR5'. La mise à profit de ces sites pour réaliser les permutations rend donc nécessaire l'isolement préalable du LTR3' dans un vecteur intermédiaire. Le clone pNL4.3 a la particularité d'avoir été construit à partir de la moitié 5' du génome HIV-1 NY5 ligué à la moitié 3' du HIV-1 BRU et de comporter des séquences génomiques cellulaires différentes de part et d'autre du génome viral (Adachi, et al, 1986). Opportunément, pNL4.3 contient les sites uniques Xhol et Ncol situés de part et d'autre du seul LTR3' (Figure 4A). Le segment Xhol-Ncol de pNL4.3 a été transféré dans un vecteur pGL2-Basic (Promega) spécialement préparé. Ce dernier a été préalablement délété d'un grand fragment compris entre Xhol (situé dans le MCS) et BamHl (dans le gène luciférase, inutile dans l'application développée) pour le remplacer par un linker contenant un site Ncol (Figure 4B), à l'aide des 2 amorces: 5'-TCGAGCATATGTCGCGAACTAGTCCATG-3' (SEQ ID NO :7) et 5'-10 GATCCATGGACTAGTTCGCGACATATGC-3' (SEQ ID NO :8) pour donner le linker représenté ci-dessous, comportant plusieurs sites de restriction en plus du Ncol, et utiles par ailleurs: TGGAGGA `ATGTGGC AACTAGTGGATG CGTAT CAG G T` TCAGGTACCTAG Xhol N del NruI Spel Ncol BamHl 15 Cette procédure permet également de déléter les 2 sites Mrol indésirables du gène luciférase (Figure 4B). Les différents segments Mrol-AfIlI (Figure 4A, segments b, c, d, e), obtenus par PCR, ont été échangés avec leur homologue de pNL4.3 (Figure 4A, segment a) pour donner autant de sous- 20 clones variants infectieux. Ces clones sont transfectés dans des cellules HEK-293 à l'aide du MBS MAMMALIAN TRANSFECTION KIT (Stratagene). Un cycle unique complet de réplication, générant des particules infectieuses, se déroule alors dans ces cellules, et les surnageants de cultures permettent d'infecter des cellules T CEM dont la production virale a été suivie en quantitatif 25 et au cours du temps. Résultats Le recombinant pNL4.3 construit avec le segment U3-R contenant 3 sites NF-KB + 1 site PEA3 + 3 sites SPI + 3 domaines TAR (NL4.3NF3-TAR3) 30 possèdent les propriétés originales suivantes: A- NL4.3NF3-TAR3 pilote une expression très accrue des protéines virales. La démonstration en a été faite par la détection intracellulaire de la protéine virale gag. Les cellules étaient lavées deux fois en PBS puis traitées par une solution de paraformaldéhyde 1% en PBS, pendant 20 minutes. La révélation était ensuite menée en 2 temps: (i) incubation de 30 minutes dans le mélange PBS, 0,1% triton X100, 5% sérum de veau foetal, anticorps anti-HIV-1 gag p24/p54 dilué 1:100 (ARGENE, Varilhes, France) (ii) après 2 lavages en PBS, incubation de 30 minutes avec le conjugué immunoglobulines de lapin anti-souris /FITC dilué 1:100 (DAKO, Danemarque). Après deux derniers lavages, les cellules étaient photographiées et analysées en cytométrie de flux (FACScan, Becton Dickinson, San Jose, CA). La Figure 5 permet de comparer l'intensité de fluorescence obtenue avec le recombinant NL4.3NF3-TAR3 et le pNL4.3 sauvage par rapport aux cellules parentales CEM non infectées. L'intensité moyenne de fluorescence était évaluée par cytométrie de flux (Figure 6, contrôle = CEM non infectées, pNL4.3 = infectées par le clone moléculaire sauvage, pNL 3N3T = infectées par le sous-clone dont le U3-R était permuté avec NL4.3NF3-TAR3). Sur 5 essais parallèles menés sur des lots différents de cellules infectées. Les valeurs obtenues étaient normalisées par rapport à la fluorecence basale produite par les cellules parentales pour donner: 12,02 02 pour les cellules CEM infectées par la souche sauvage NL4.3 et 118,4 8,3 pour les CEM infectées par la souche recombinante NL4.3NF3-TAR3. B- NL4.3NF3-TAR3 confère à la souche recombinante la propriété d'échapper au silencing transcriptionnel. Après infection, trois lots de cellules CEM infectées par la souche sauvage NL4.3 et trois autres lots par la souche recombinante NL4.3NF3-TAR3 ont été entretenues sans ajout de cellules CEM parentales. Les lots CEM-NL4.3 ont cessé toute production virale dans un délai compris entre 4 et 6 semaines. Les lots CEM- NL4.3NF3-TAR3 sont toujours producteurs après 8 mois d'entretien et au même niveau que celui de l'infection initiale. Exemple 2 : Préparation du vecteur Promoteur U3-R HIV-1 original La séquence originale U3-R (3xNF-KB + PEA3 + 3xSP1 + 3xTAR), présente en 3' dans les ARN viraux encapsidés, a été obtenue par PCR nichée (nested PCR) en utilisant les ARN viraux extraits à partir des virions de surnageants de culture CEMLAI entretenue sur plus de trois années, avec la paire d'amorces 5'-GGGCTAATTCACTCCCAACGAAGACAAGATATC-3' (sens) (SEQ ID NO :9) et 5'-GCACTCAAGGCAAGCTTTATTGAGGC-3' (antisens) (SEQ ID NO :10), pour la première RT-PCR, et la paire 5'-GCGGCCGCGCTAGCACTTCAAGAACTGCTGAC-3' (sens, site Notl double souligné et site Nhel souligné, tous deux ajoutés à la séquence virale) (SEQ ID NO :11) et 5'- CTTAAGCAGTGGGTTCCC-3' (antisens, site AMI souligné, présent dans le LTR viral) (SEQ ID NO :12) pour la seconde PCR. La même technique a été utilisée pour sous-cloner toutes les séquences U3-R. Motif 7xtetO2 Le motif 7xtetO2 a été construit danspBlueScript (Stratagene) par ajout successif de la séquence unitaire TCCCTATCAGTGATAGAGA (SEQ ID NO :13) ou de ses multiples. Les oligonucléotides (synthétisés par Proligo): 5'-CTAGGTCCCTATCAGTGATAGAGACTAGTCACGTG-3' (SEQ ID NO :14) et 5'-GATCCACGTGACTAGTCTCTATCACTGATAGGGAC-3' (SEQ ID NO :15) hybridés donnent le double brin tetO2 (en gras sur le schéma ci-dessous), encadré par des sites de restriction utiles à la formation des tandems: 5'-CTAGGTCCCTATCAGTGATAGAGACTAGTCACGTG-3' CAGGGATAGTCACTATCTCTGATCAGTGCACCTAG- 5 ' Avril. TetO2 Spel Ptnll BamHl Les sites Spel (ACTAGT) et Avril (CCTAGG) étant compatibles (CTAG), le double strand tetO2 désigné ci-dessus, et qui possède les extrêmités cohésives 5' Avril et 3' BamHl, peut être ligué entre les sites Spel et BamHl de pBlueScript, avec comme conséquence la perte du site Spel de pBlueScript en 5'. Il devient ensuite possible de liguer un nouveau segment TetO2 entre le site Spel en 3' du TetO2 précédent et le site BamHl de pBlueScript. L'opération peut être répétée avec le double brin TetO2 ou avec des multiples de ce dernier. A partir de 2xtetO2, il est possible de construire 3xtetO2. Un ensemble de 4xtetO2 est obtenu en sortant un 2xtetO2 d'un pBlueScript par Xbal (situé immédiatement en amont du site Spel d'origine) et BamHI, et en le religant dans une autre construction 2xtetO2 ouverte par Spel et BamHl, en sachant que Xbal est également compatible (TCTAGA) avec Spel. Selon la même procédure, un ensemble de 7xtetO2 est finalement obtenu en associant un 3xtetO2 à un 4xtetO2. La construction ainsi obtenue est appelée pBlue-tetO. Note: Site multiple de clonage de pBlueScript: BssHll Sacl Bstxl Sacll (BstUl) Notl Eagl Xbal Spel BamHl Smal Pstl EcoRl EcoRV HindIll Clal Sali Xhol Apal Knpl (BstUl) BssHll Construction d'un vecteur rétroviral murin auto-inactivant (pcPMAU3) à partir de 2 demi-vecteurs CLONTECH L'intérêt des vecteurs rétroviraux n'est plus à démontrer. Leur promoteur propre (LTR5') est habituellement celui utilisé pour la transcription du ou des gènes d'intérêt insérés dans le vecteur. Lorsque l'utilisation d'un promoteur exogène est envisagé, il est nécessaire d'inactiver le propre promoteur du vecteur. La stratégie du rétrovirus auto-inactivant est alors mise à profit. Pour obtenir un vecteur rétroviral de type auto-inactivant, il est nécessaire de déléter la plus grande partie possible du domaine U3 de son LTR3'. Ce domaine contient en effet tous les motifs enhancers du promoteur LTR. Ce faisant, le LTR5' conservé sera fonctionnel pour assurer la transcription des longs ARN rétroviraux infectieux qui seront produits dans les cellules d'encapsidation. Au cours de la première rétrotranscription de ces ARN, le domaine U3 du LTR3' est recopié pour donner le U3 du LTR5'. On obtient ainsi un vecteur rétroviral infectieux dont le promoteur LTR5' est inactivé. La construction proposée repose sur l'assemblage de deux demi-plasmides pRevTRE et pMSCV (Clontech). Comme pour tous les rétrovirus, les 2 LTR de pRevTRE possèdent les mêmes sites de restriction. Pour déléter le domaine U3 du LTR3', il est donc nécessaire de l'isoler dans un plasmide intermédiaire, ce qui est réalisé ici au cours de la 1 ère étape. I ère étape: Modification de pRevTRE (Clontech): délétion du fragment LTR5' + yr+ Hygro + pCMVtetO, par coupures Sspl + Hpal + Xhol, religation et transformation dans les bactéries pour l'obtention par amplification du seul demi-plasmide contenant ColE1 et le seul LTR3' (pARevTRE). 2ème étape: Délétion de la presque totalité du segment U3 du LTR3'de pDRevTRE par Nhel-BssHll (366 nt), et religation en insérant un linker contenant les sites uniques Notl, Pmll et Muni, à l'aide des 2 oligos: 5'-CTAGCGGCCGCACGTGCAATTG-3' (SEQ ID NO :16) et 5'-CGCGCAATTGCACGTGCGGCCG-3' (SEQ ID NO :17) qui après hybridation, donnent le double brin suivant avec les extrémités cohésives 5'Nhel et 3'BssHII: 5'- CTAGCGGCCGCACGTGCAATTG- 3 ' GCCGGCGTGCACGTTAA.CGCGC t Nhel No .I Pmll Muni Bss 3ème étape: Le fragment Xmnl-Clal est extrait de pMSCVpuro (LTR5' 20 + yr + MCS + Ppkg + Puror) et inséré dans pARevTRE modifié et clivé par les mêmes endonucléases, pour donner le pcSINAU3. 4ème étape: Enrichissement du site multiple de clonage de pcSINAU3 (MCS de l'ex-pMSCV), à l'aide des 2 oligonucléotides: 5'-AACGGGCCCTAGGATCCTTCGAATGATCATCGCG-3' (SEQ ID NO :18) et 25 5'-AATTCGCGATGATCATTCGAAGGATCCTAGGGCCCGTT-3' (SEQ ID NO :19) pour insertion entre les sites Hpal et EcoRl du MCS. -AACGGGCCCTAGGATCCTTCGAATGATCATCGCGù3' 3'-TTGCCCGGGATCCTAGGAAGCTTACTAGTAGCGCTT-5' ipai Apal Avril BamHl Sful Hc_li Nrui EccRI Construction du vecteur auto-inactivant Tat + Tet 2xinductible (pcPMAU3TAR3-tetO) 30 1 ère étape: Le promoteur U3-R (3xNF-KB + 3xSP1 + 3xTAR) est extrait du vecteur de clonage par coupure Notl + AMI et ligué dans pBlue-tetO en amont du motif 7xtetO2 entre les sites disponibles Notl et Xbal (C.LACGTG) qui est partiellement compatible avec Aflll (C.,AATTG), pour donner pBlue-U3TAR3tetO. 2ème étape: Flanquant le bloc U3-R+7xtetO2, 2 sites BstUl sont présents dont l'un en amont de Notl et l'autre en aval de Apal (voir la note MCS de pBlueScript), mais absent du bloc. Celui-ci est ainsi extrait du vecteur pBlue-U3TAR3tetO à l'aide de BstUl (CG.LCG) en 5' et Apal en 3', et ligué entre Hpal et Apal dans le MCS de pcPMAU3 pour donner le pcPMAU3TAR3-tetO . Construction du vecteur auto-inactivant pMV7 2xinductible (pMV7AU3TAR3-tetO) Le vecteur rétroviral pMV7 (Kirschmeier, et al, 1988), aimablement fourni par le Professeur Nicolas Glaichenhaus, a ainsi pu être modifié pour le 15 rendre auto-inactivant (Figure 8). 1 ère étape: Le LTR3' de pMV7 a été excisé entre les 2 sites uniques Sspl et Rsrll. 2ème étape: Ouverture du plasmide pcDNA3 (Invitrogen) par les 2 endonucléases Sspl et Rsrll (sites uniques) et insertion du LTR3' pour donner 20 pcDNAAU3-LTR. La région du pcDNA3 conservée Ampicillin-R + ColE1 permet l'amplification et les manipulations du LTR3'. 3ème étape: Délétion du segment Nhel-Sacl du LTR3' dans pcDNAD3-LTR et religation à l'aide d'un linker constitué par hybridation des 2 oligonucléotides 5'CTAGCTGACTGACTGACGAGCT-3' (SEQ ID NO :20) et 25 5'-CGTCAGTCAGTCAG-3' (SEQ ID NO :21) CTAGCTGACTGACTGACGAGCT GACTGA.GTGACTGG NheI S'acd 30 4ème étape: Réinsertion du LTR3' délété dans pMV7 entre Sspl et Rsrll, pour donner pMV7AU3. Sème étape: Extension du site multiple de clonage pMV7 entre EcoRl et Hindlll avec pour effet : élimination du gène H-ras. L'extension Notl-Hpal-Nsil est réalisée à l'aide des 2 oligonucléotides: 5'-AATTCGCGGCCGCGTTAACATGCATA-3' (SEQ ID NO :22) et 5'-5 AGCTTATGCATGTTAACGCGGCCGCG-3' (SEQ ID NO :23) AATTCGCGGCCGCGTTAACATGCATA GCGCCGGCG TTGTACGTATTCGA EcoRI Notl Il pal Nsii llindill 10 pour donner pMV7AU3MCS. La même extension du site multiple de clonage est réalisée sur le vecteur pM7 d'origine, non délété du U3-LTR3', pour obtenir le pMV7MCS qui est utilisé pour exprimer la protéine Tat. hème étape: Construction du bloc 3xNF-KB + 3xSP1 + 3xTAR + 7xtetO2, sorti de pBlue-U3TAR3tetO par Notl + EcoRV (blunt), et inséré entre 15 Notl et Hpal dans pMV7 AU3MCS, pour donner pMV7AU3TAR3-tetO. Construction du vecteur auto-inactivant CMV-Tet-inductible (pcPMAU3CMV-tetO). 1 ère étape: Le promoteur CMV a été obtenu par PCR en utilisant l'ADN total de cellules fibroblastiques humaines MRC5 infectées par la souche 20 AD169 du Cytomégalovirus, à l'aide des amorces: 5'- GCGGCCGCATGTTGACATTAGATCTATTGACTAGT -3' (site Notl souligné, site BgIll double souligné, bases modifiées/ajoutées en gras) (SEQ ID NO :24) et 5'-CAGGCGATCTAGACGGTTCACTAAACGAGCT-3' (site Xbal 25 souligné et base ajoutée en gras) (SEQ ID NO :25). Le segment amplifié était cloné dans le vecteur plero-Bluntll (Invitrogen), séquencé, puis extrait par les coupures Notl et Xbal pour être ligué dans pBlue-tetO en amont du motif 7xtetO2 entre les mêmes sites. 2ème étape: Le bloc CMVprom+7xtetO2 était extrait par BgIlI et Xbal 30 pour être ligué dans le MCS de pcPMAU3 pour donner le pcPMAU3CMVp-tetO Construction et expression d'un vecteur IRES-TAT-IRES-NéoR dans les cellules HEK-293 Principe: Le but poursuivi était de s'assurer de pouvoir sélectionner des clones cellulaires producteurs, et d'obtenir une expression forte de la protéine Tat du HIV-1. Il a ainsi été décidé de construire l'ADNc TAT avec un IRES (Internai Ribosomal Entry Sequence) fusionné en 5' de l'ADNc, l'ensemble en amont du gène de résistance NéoR et séparé de lui par un deuxième IRES. II était ainsi attendu que les clones cellulaires transduits avec cette construction et sélectionnés par le G418 exprimaient bien un transcrit complet comportant l'ARN messager TAT et que cet ARNm était bien traduit. Construction du bloc IRES-TAT 1ère étape: Excision du bloc Tk-NéoR du vecteur pMV7MCS par coupure Clal et religation. 2ère étape: Obtention du bloc IRES-TAT par PCR en chevauchement: - PCR 1: ADNc de l'IRES du Poliovirus sérotype 1 (Pelletier, J., et N. Sonenberg. 1988) sur les ARN viraux, obtenus au laboratoire de virologie du CHU de Nice à partir d'une souche isolée chez un patient, par RT-PCR à l'aide du kit OneStep de la Société QIAGEN , avec les amorces: IRES-S 5'-GAATTCTAACTTAGACGCACAAAACCAAGTT-3' (site EcoRl souligné) (SEQ ID NO :26) et IRES-AS 5'-TATGATACAATTGTCTGATTGAAATAACTGTT-3' (SEQ 20 ID NO :27) - PCR 2: ADNc TAT par RT-PCR sur les ARNm de la lignée CEM infectée par la souche HIV-1 LAI et productrice au delà de trois ans d'entretien, avec les amorces: IRES/TAT-S 5'- AGACAATTGTATCATAATGGAGCCAGTAGATCC-3' 25 (SEQ ID NO :28) (Le segment double souligné en 5', correspond à l'extrémité 3' de l'IRES; le segment simple souligné correspond, lui, à l'extrémité 5' de TAT; ces 2 segments soudés permettront de lier l'IRES à TAT dans la PCR finale) et TAT-AS 5'-GTTAACCCTTCTTCTTCTATTCCTTCGGG-3' (site Hpal souligné) (SEQ ID NO :29). 30 - PCR finale: sur le mélange des 2 types d'amplicons obtenus par les RT-PCR 1 et 2, une 3ème PCR est menée avec les amorces IRES-S et TAT- AS. Les 2 types d'amplicons sont allongés au cours des premiers cycles de PCR puis amplifiés. 3ème étape: les amplicons IRES-TAT sont sous-clonés dans le vecteur PCRII-TOPO et séquencés. 4ème étape: les segments IRES-TAT sont repris par coupures EcoRl et Hpal pour être insérés entre les mêmes sites dans pMV7MCS délété de son bloc Tk-NéoR, pour donner pMV7MCS-IRES-Tat. Construction du bloc IRES-NéoR l ère étape: PCR par chevauchement - PCR1: les segments IRES Hépatite C sont obtenus comme ci-dessus, mais avec les amorces: IRES2-S 5'-ATGCATGACACTCCACCATGAATCACTCC-3' (site Nsil souligné) (SEQ ID NO :30).et IRES-AS 5'-GATGCACGGTCTACGAGACCTCC-3'(SEQ ID NO :31). - PCR2: selon le même principe que ci-dessus, les amorces IRES/NéoR-S 5'-CTCGTAGACCGTGCATCATGATTGAACAAGATGG-3' (SEQ ID NO :32). (segment double souligné = 3' IRES; segment simple souligné = 5' 20 NéoR) et NéoR-AS 5'-AAGCTTCGCTCAGAAGAACTCGTCAAGAAGGCG-3' (SEQ ID NO :33). (site Hindlll souligné) servent à amplifier le gène NéoR en utilisant, comme matrice, le pMV7 non délété. - PCR finale: sur le mélange des 2 types d'amplicons obtenus, une 25 3ème PCR est menée avec les amorces IRES2-S et NéoR-AS. 3ème étape: les amplicons IRES-NéoR sont sous-clonés dans le vecteur PCRII-TOPO et séquencés. 4ème étape: les segments IRES-NéoR sont repris par coupures Nsil et Hindlll pour être insérés entre les mêmes sites dans pMV7MCS-IRES-Tat, en 30 aval du bloc IRES-TAT, pour donner le pMV7-2xIRES-Tat-NéoR. Enchaînement final sur le pMV7-2xIRES-Tat-NéoR: LTR5' EcoRI-IRES-TAT-Hpal-Nsil-IRES-NéoR-Hindlll LTR3' Expression de la protéine Tat Des cellules HEK-293 sont transfectées avec la construction pMV7-2xIRES-Tat-NéoR, puis sélectionnées par le G418. La production des ARNm TAT est contrôlée par RT-PCR (One-Step). L'expression de la protéine Tat est vérifiée par Western-Blot sur les extraits cellulaires à l'aide de l'anticorps polyclonal HIV-1 BH10 Tat Antiserum gracieusement fourni par le AIDS Research and Reference Reagent Program (NIH). Construction du vecteur Tat + Tet 2xinductible dans le vecteur 10 plasmidique pECE (pcPECE-TAR3-tetO) Le vecteur pECE (Ellis, et aI, 1986) contient un ensemble promoteur SV40 et séquence de polyadénylation SV40 encadrant le site multiple de clonage Bglll-Hindlll-Sall-Kpnl-Smal-EcoRl-Sstl-Xbal. Le promoteur SV40 a été délété par les coupures Pvull (blunt) + Bglll et remplacé par bloc le bloc 15 U3-R (3xNF-KB + 3xSP1 + 3xTAR) prélevé sur pBlue-U3TAR3tetO par coupures EcoRV (blunt) + BamHl (compatible avec Bglll). Constructions promoteur 2xinductible + gène reporter CD24 murin 1-L'ADNc du CD24 murin (mCD24) a été obtenu par PCR one-step 20 (Quiagen) sur des ARNm extraits de la lignée myélomateuse murine MOPC 315 (ATCC TIB-23) avec les amorces 5'-AACATCTCGAGAGTCGCGCC-3' (site Xhol site sousligné) (SEQ ID NO :34) et 5'-TCTAGAGACGTTTCCAGGCCTGAG-3' (sites Xbal and Stul 25 soulignés) (SEQ ID NO :35). Sous-clonés dans le vecteur plero-Blunt (Invitrogen), les fragments se sont trouvés encadrés par de nouveaux sites de restriction. 2- L'ADNc du mCD24, extrait de plero-Blunt par coupures EcoRV (blunt) + Sstl, a été inséré dans le pPECE-TAR3-tetO en aval du promoteur 30 entre les sites Smal (blunt) et Sstl. 3- L'ADNc du mCD24, extrait de plero-Blunt par coupures Apal + BamHI, a été inséré dans le pcPMAU3TAR3-tetO et dans le pcPMAU3CMV-tetO, en aval du promoteur entre les mêmes sites. 4- L'ADNc du mCD24, extrait de plero-Blunt par coupures Nsil + 5 Hindlll, a été inséré dans le pMV7AU3TAR3-tetO, en aval du promoteur entre les mêmes sites. Résultats d'activité transcriptionnelle des promoteurs originaux pilotant le mCD24 Parmi les différentes constructions décrites ci-dessus, les résultats les 10 plus déterminants ont été obtenus avec les 2 vecteurs rétroviraux auto-inactivants pilotant le mCD24: pcPMAU3TAR3-tetO-CD24 et pMV7AU3TAR3-tetO-CD24. Ces constructions ont été transfectées dans les cellules d'encapsidation GP2-293 (CLONTECH), en utilisant le MBS MAMMALIAN TRANSFECTION KIT. Plusieurs clones de transfectants stables ont ensuite été 15 sélectionnés par le G418 ou la puromycine. A ce stade, une seconde transfection transitoire par le VSV-G (glycoprotéine d'enveloppe du virus de la stomatite vésiculaire) permettait d'obtenir des surnageants capables d'infecter des cellules CEM. Une nouvelle sélection par antibiotique permettait d'obtenir plusieurs clones avec chaque construction. 20 Révélation du mCD24. Le CD24 murin (mCD24), glycoprotéine membranaire du lymphocyte, encore appelé Heat-Stable Antigen (HSA) a été choisi en raison de sa totale neutralité sur le comportement du lymphoblaste T. Ce marqueur est largement utilisé comme gène reporter dans les essais de contôle de production HIV ou d'expression de vecteurs lentiviraux 25 (He, et al, 1995). Le mCD24 était révélé en deux temps, à l'aide de l'anticorps monoclonal de rat anti-souris CD24 5BD (Biosciences Pharmingen) dilué 1:100, puis du réactif Immunoglobulines de lapin anti-rat conjuguées au FITC (Dako) dilué 1:50. Les cellules étaient ensuite analysées en cytométrie de flux sur un FACScan (Becton Dickinson). 30 Induction Tat. Un système de co-culture séparée par membrane semi-perméable (Cell Culture Insert, porosité = 1 micron, Becton Dickinson) a été développé pour permettre cette induction. Des cellules de lignées HEK-293 exprimant la protéine Tat (HIV-1 LAI) établies au laboratoire étaient déposées dans le compartiment inférieur et les CEM pcPMAU3TAR3-tetO-CD24 ou pMV7AU3TAR3-tetO-CD24 dans le compartiment supérieur. L'induction était progressivement obtenue au cours du temps, et 5 maximale à 96h. Notoirement, l'absence de bruit de fond sur les cellules non-induites est totale (Figure 9). Le promoteur TAR3-tetO n'est pas soumis au silencing transcriptionnel. Les CEM pcPMAU3TAR3-tetO-CD24 ont été entretenues 10 en culture pendant plus de 10 mois sans aucun inducteur. L'absence d'expression du marqueur CD24 a été contrôlée durant toute cette période. Environ chaque mois, l'inductibilité a été contrôlée grâce au test de co-culture séparée par membrane semi-perméable. L'expression du marqueur CD24 s'est chaque fois révélée positive à un très haut niveau. 15 Induction HIV-1. L'infection des CEM pcPMAU3TAR3-tetO-CD24 ou pMV7AU3TAR3-tetO-CD24 par le HIV-1 LAI lui-même produisait une induction beaucoup plus importante, progressive, et maximale à partir du 6ème jour après infection. Ici encore, il faut noter l'absence totale de bruit de fond dans les 20 cellules CEM transduites mais non-induites (Figure 10). 25 Références bibliographiques - Adachi, A., H.E. Gendelman, S. Koenig, T. Folks, R. Willey, A. Rabson, and M.A. Martin. 1986. Production of acquired immunodeficiency syndromeassociated retrovirus in human and nonhuman cells transfected with an infectious molecular clone. J. Virol. 59:284-291. -Berens C and Hillen W. 2003. Gene regulation by tetracyclines. Constraints of resistance regulation in bacteria shape TetR for application in eukaryotes. Eur. 10 J. Biochem. 270:3109-3121 - Centlivre, M., P. Sommer, M. Michel, R. Ho Tsong Fang, S. Gofflo, J. Valladeau, N. Schmitt, F. Thierry, B. Hurtrel, S. Wain-Hobson, and M. Sala. 2005. HIV-1 clade promoters strongly influence spatial and temporal dynamics of viral replication in vivo. J Clin Invest 115:348-358. 15 - Ellis, L., E. Clauser, D.O. Morgan, M. Edery, R.A. Roth, and W.J. Rutter. 1986. Replacement of insulin receptor tyrosine residues 1162 and 1163 compromises insulin-stimulated kinase activity and uptake of 2-deoxyglucose. Cell 45:721-732. - He, J., S. Choe, R. Walker, P. Di Marzio, D.O. Morgan, and N.R. Landau. 20 1995. Human immunodeficiency virus type 1 viral protein R (Vpr) arrests cells in the G2 phase of the celi cycle by inhibiting p34cdc2 activity. J. Virol. 69:6705-6711. -Jeeninga, R.E., M. Hoogenkamp, M. Armand-Ugon, M. de Baar, K. Verhoef, and B. Berkhout. 2000. Functional differences between the long terminal repeat 25 transcriptional promoters of human immunodeficiency virus type 1 subtypes A through G. J. Virol. 74:3740-3751. - Kirschmeier, P.T., G.M. Housey, M.D. Johnson, A.S. Perkins, and I.B. Weinstein. 1988. Construction and characterization of a retroviral vector demonstrating efficient expression of cloned cDNA sequences. DNA 7:219- 30 225. Lassen, K., Y. Han, Y. Zhou, J. Siliciano, and R.F. Siliciano. 2004. The multifactorial nature of HIV-1 latency. Trends Mol. Med. 10:525-531. - Li, X.D., B. Moore, and M.W. Cloyd. 1996. Graduai shutdown of virus production resulting in latency is the norm during the chronic phase of human immunodeficiency virus replication and differential rates and mechanisms of shutdown are determined by viral sequences. Virology 225:196-212. -Pelletier, J., and N. Sonenberg. 1988. Internai initiation of translation of eukaryotic mRNA directed by a sequence derived from poliovirus RNA. Nature 334:320-325. - Song, S.K., H. Li, and M.W. Cloyd. 1996. Rates of shutdown of HIV-1 into latency: roles of the LTR and tat/rev/vpu Bene region. Virology 225:377-386. - Telesnitsky, A., and S. Goff. 1997. Reverse transcriptase and the generation of retroviral DNA. In Retroviruses. J. Coffin, S. Hughes, and H. Varmus, editors. Cold Spring Harbor Laboratory Press, New York. 121-160. - van Opijnen, T., R.E. Jeeninga, M.C. Boerlijst, G.P. Pollakis, V. Zetterberg, M. Salminen, and B. Berkhout. 2004. Human immunodeficiency virus type 1 subtypes have a distinct long terminal repeat that determines the replication rate in a host-cell-specific manner. J. Virol. 78:3675-3683
L'invention concerne un promoteur transcriptionnel, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un acide nucléique comprenant au moins trois sites NF-kappaB, au moins trois sites SP1 - au moins deux ou trois sites TAR, accessoirement un site PEA3, et sept éléments TetO2, ce promoteur permettant l'expression inductible de séquences d'intérêt.
Revendications 1. Promoteur transcriptionnel, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un acide 5 nucléique comprenant au moins trois sites NF-xB, au moins trois sites SPI et au moins deux sites TAR. 2. Promoteur selon la 1, comprenant trois sites NF-KB, trois sites SPI, deux ou trois sites TAR, et éventuellement un site PEA3. 3. Promoteur selon l'une des 1 ou 2, dans lequel lesdits sites proviennent de HIV-1. 4. Promoteur selon l'une des précédentes, comprenant en 15 outre un élément conférant une inductibilité à un agent exogène différent d'une protéine Tat. 5. Promoteur selon la 4, l'élément conférant l'inductibilité étant un ou plusieurs éléments TetO2. 6. Promoteur selon la 3, comprenant la séquence SEQ ID NO :1. 7. Vecteur d'acide nucléique, comprenant un promoteur tel que défini dans 25 l'une des 1 à 6, lié de manière opérante à une séquence d'intérêt, qui est une séquence codante ou un siRNA. 8. Vecteur selon la 7, qui est un vecteur retroviral dont les domaines U3-R sont modifiés par ledit promoteur. 10 20 30 9. Vecteur selon l'une des 7 ou 8, comprenant un promoteur tel que défini à la 5 ou 6 comprenant des éléments TetO2, une séquence d'intérêt, et un élément TetR. 10. Vecteur selon l'une des 7 à 9, dans lequel la séquence d'intérêt code pour une protéine inhibitrice de l'intégration ou de la réplication de HIV, ou capable de détruire le virus et/ou les cellules qui le répliquent. 11. Cellule hôte comprenant un vecteur tel que défini à l'une des 7 à 10. 12. Cellule hôte selon la 11, ledit vecteur étant intégré dans le génome de la cellule de manière stable. 13. Procédé in vitro ou ex vivo d'expression d'une séquence codante d'intérêt, ledit procédé comprenant la culture d'une cellule hôte comprenant un vecteur tel que défini à l'une des 7 à 10, dans des conditions permettant l'induction du promoteur et l'expression de la séquence d'intérêt. 14. Procédé selon la 13, dans lequel la cellule est cultivée en présence d'une protéine Tat. 15. Procédé selon la 13, dans lequel la cellule hôte comprenant un vecteur tel que défini dans l'une des 7 à 10, dont le promoteur comprend des éléments TetO2, ledit vecteur comprenant en outre un élément TetR, est cultivée en présence de tétracycline ou d'un analogue de tétracycline. 16. Procédé selon la 13, dans lequel la cellule hôte comprenant un vecteur tel que défini l'une des 7 à 10,dont le promoteur comprend des éléments TetO2, est transfectée ou cotransfectée avec un vecteur comprenant un élément TetR, et est cultivée en présence de tétracycline ou d'un analogue de tétracycline. 17. Procédé selon la 13, dans lequel la cellule hôte comprenant un vecteur tel que défini dans l'une des 7 à 10, contenant un promoteur comprenant trois sites NF-KB et deux ou trois sites TAR, ainsi que sept éléments TetO2, est transfectée ou cotransfectée avec un vecteur comprenant un élément TetR, et est cultivée en présence de la protéine Tat ainsi que de la tétracycline ou d'un analogue de tétracycline. 18. Composition pharmaceutique comprenant un vecteur selon l'une des 7 à 10, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable. 19. Utilisation d'un vecteur selon la 10, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une infection par le virus HIV.20
C,A
C12,A61
C12N,A61K,A61P
C12N 15,A61K 48,A61P 31,C12N 5
C12N 15/48,A61K 48/00,A61P 31/18,C12N 5/10,C12N 15/62,C12N 15/867
FR2890083
A1
RUBANS A ARMURES ET DENSITES VARIABLES
20,070,302
L'invention se rattache au secteur technique des rubans textiles, élastique ou non élastique, utilisés en rubans étroits, par exemple dans les applications de lingerie féminine, épaulettes pour vêtements, et soutiens-gorge en particulier, et similaires. La fabrication des rubans étroits, et leur aspect esthétique, dépend étroitement des métiers à tisser et de leur capacité d'adaptation. En pratique, et à la connaissance du demandeur qui a une très large expérience dans ce domaine, étant un des principaux fabricants en Europe de ce type de produits, il est connu de fabriquer des rubans qui, au plus, offrent des capacités techniques avec des zones élastiques et des zones non élastiques, variables en longueur et/ou en largeur, le demandeur ayant lui-même exploité des rubans textiles présentant ces caractéristiques. A la connaissance du demandeur, ce sont les seules adaptations connues sur le marché. Dans le cadre de ses recherches, le demandeur a développé la conception de rubans étroits à partir d'une technologie machine nouvelle qui offre la possibilité de moduler, de manière très diversifiée, les caractéristiques et l'aspect visuel du ruban. Selon l'invention, le ruban en matériau textile étroit du type fabriqué en une seule fois et en continu avec une pluralité de zones successives élastiques ou non élastiques variables en longueur et/ou en largeur, est remarquable en ce qu'il comprend, en continu, des zones travaillées en jacquard et des zones non travaillées en jacquard qui sont combinées avec 2890083 2 au moins un des paramètres incluant une ou des parties élastiques, une ou des armures différentes, une sélection de trame à densité et tension variable, une variation de la largeur du ruban, avec l'insertion d'éléments et motifs décoratifs sur tout ou partie de la longueur et/ou de la largeur du ruban avec des volumes et largeur différents selon l'aspect visuel recherché dudit ruban. Selon une autre caractéristique, le ruban comprend, en combinaison, une ou des parties élastiques, une ou des armures différentes avec une sélection de la trame et la réalisation continue de l'alternance jacquard - non jacquard, le ruban obtenu ayant une largeur et un volume variable selon l'application et le choix des caractéristiques, en autorisant l'insertion d'éléments et motifs décoratifs sur tout ou partie de la longueur et/ou de la largeur du ruban avec des volumes et largeurs différents selon l'aspect visuel recherché dudit ruban. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue à plat d'un ruban mis en oeuvre selon l'invention, dans un exemple de réalisation. - la figure 2 est une vue schématique partielle en rapport avec le ruban illustré figure 1 dans la configuration des armures successives. - la figure 3 est une vue en variante d'un ruban mis en oeuvre selon l'invention. - la figure 4 est une vue schématique partielle en rapport avec le ruban illustré figure 3 dans la configuration des armures successives. - la figure 5 est une vue à caractère schématique illustrant la variation de densité de trame du ruban dans un premier mode. - la figure 6 est une vue à caractère schématique illustrant la variation de densité de trame du ruban dans un second mode. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. Le ruban textile étroit, selon l'invention, est référencé dans son ensemble par (1) et il est fabriqué et obtenu en une opération continue sur un seul métier avec des caractéristiques techniques de formes, de dimensions, de volumes d'armures différentes, avec des zones élastiques ou non élastiques, et autorisant la réception, sur des zones non élastiques et rigides, l'adjonction d'accessoires de décoration, du type strass par exemple, en fonction des applications concernées. Le ruban textile obtenu, selon l'invention, est ainsi remarquable pour la variation de l'armure en une ou plusieurs armures de type différent dans sa longueur, par une sélection de la trame tant au niveau de sa densité qu'au niveau de son débit qui permet notamment une adaptation de sa rigidité ou élasticité et par la réalisation en continu d'une alternance jacquard ou non jacquard qui permet d'avoir des rubans qui ont une largeur et un volume variables avec des effets différents selon les zones et les besoins. On a ainsi représenté, figures 1 et 2, à titre d'exemple non limitatif, un ruban (1) présentant trois armures différentes, une armure (Al) satin avec une zone large, suivie d'une armure (A2) tubulaire selon une zone 2890083 4 étroite et plus épaisse, une armure cannelée (A3) avec insertion de signes ou motifs, du type logo. Ce ruban est réalisé en continu. L'ordre des armures Al, A2, A3 est quelconque et dépend seulement de l'effet recherché au produit final obtenu. Le ruban peut être agencé dans sa longueur avec deux des armures Al, A2, A3, par exemple dans les configurations Al, A2; Al, A3; A2, A3. Selon les effets recherchés, une même armure peut apparaître en plusieurs fois. En se référant aux figures 3 et 4, on a représenté le ruban (1) avec une armure (A4) tubulaire élastique, avec une zone étroite et plus épaisse et une armure (A5) cannelée avec des emplacements (la) rigides pour la fixation d'accessoires du type strass ou autres. A cet effet, et dans ces zones, la densité de trame est plus importante pour l'obtention de la rigidité dans le sens chaîne. Ces accessoires de décoration sont thermocollés par une face pour être fixés en regard sur la face correspondante du ruban considéré. Ces accessoires peuvent être rapportés dans une configuration tissée ou non tissée ou dans un autre matériau avec les effets de brillance ou de décors recherchés. Egalement, selon les effets recherchés, le ruban peut présenter plusieurs armures A4 ou A5 ou une armure A4 et plusieurs A5 et inversement. En se référant à la ligne 5, et selon un premier mode, la variation de la densité de trame est obtenue par la variation de vitesse du rouleau d'appel du ruban. Plus le rouleau d'appel a une vitesse rapide, plus la densité de trame est faible et l'élasticité ou allongement est fort. Inversement, plus la vitesse du rouleau d'appel est lente, plus la densité est forte, et plus l'allongement est court. Cela permet l'obtention de plusieurs zones avec des élasticités ou allongements variés. Les zones avec densité faible en trame sont identifiées par (Ti), et les zones avec densité forte en trame par (T2). On se réfère maintenant à la figure 6 qui représente un second mode de variation de densité de trame. Pour obtenir une des parties rigides, une des parties élastiques, le demandeur utilise la sélection de trame dans les conditions suivantes. Successivement, une trame d'un titre très fin (T3) est sélectionnée pour obtenir une densité ou allongement plus grand. Puis, on sélectionne une trame d'un titre plus gros (T4) qui permet d'obtenir une élasticité ou allongement plus court dans la mesure où la densité en trame est augmentée du fait de l'utilisation d'une trame plus grosse. D'autres trames de titres intermédiaires peuvent être utilisées afin de faire varier l'élasticité ou l'allongement sur plusieurs zones. La ou les trames non insérées durant le cycle sont travaillées en chaîne dans la lisière afin de les cacher. Les changements d'armure peuvent être combinés avec les variations de densité de trame. Les rubans obtenus, selon l'invention, trouvent des applications dans le domaine vestimentaire, lingerie féminine en particulier avec des soutiensgorge dans la configuration des brides ou épaulettes. Ainsi, dans cette application, les rubans, selon l'invention, sont rigides et fixes au dessus des bonnets de soutiens-gorge pour assurer une meilleure tenue de ceux-ci. Ainsi, les rubans à armures et densité variables selon l'invention combinent dans leur mise en oeuvre un ou plusieurs des quatre paramètres suivants avec l'effet jacquard, à savoir les changements de trames, les changements de densité de trames, les changements de tension de trames pour l'obtention de largeur variable, les chargements d'armures, et peuvent être mis en oeuvre sur métiers à tisser et métiers à crochets. L'invention est particulièrement importante, et sa mise en oeuvre à la connaissance du demandeur, est totalement nouvelle. Elle offre une très grande diversité de fabrication de rubans qui ont des effets très divers
Le ruban en matériau textile étroit du type fabriqué en une seule fois et en continu avec une pluralité de zones successives élastiques ou non élastiques variables en longueur et/ou en largeur, est remarquable en ce qu'il comprend, en continu, des zones travaillées en jacquard et des zones non travaillées en jacquard qui sont combinées avec au moins un des paramètres incluant une ou des parties élastiques, une ou des armures différentes, une sélection de trame à densité et tension variable, une variation de la largeur du ruban, avec l'insertion d'éléments et motifs décoratifs sur tout ou partie de la longueur et/ou de la largeur du ruban avec des volumes et largeur différents selon l'aspect visuel recherché dudit ruban.
1- Ruban en matériau textile étroit du type fabriqué en une seule fois et en continu avec une pluralité de zones successives élastiques ou non élastiques variables en longueur et/ou en largeur, caractérisé en ce qu'il comprend, en continu, des zones travaillées en jacquard et des zones non travaillées en jacquard qui sont combinées avec au moins un des paramètres incluant une ou des parties élastiques, une ou des armures différentes, une sélection de trame à densité et tension variable, une variation de la largeur du ruban, avec l'insertion d'éléments et motifs décoratifs sur tout ou partie de la longueur et/ou de la largeur du ruban avec des volumes et largeur différents selon l'aspect visuel recherché dudit ruban. - 2- Ruban, selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison, une ou des parties élastiques, une ou des armures différentes avec une sélection de la trame et la réalisation continue de l'alternance jacquard - non jacquard, le ruban obtenu ayant une largeur et un volume variable selon l'application et le choix des caractéristiques, en autorisant l'insertion d'éléments et motifs décoratifs sur tout ou partie de la longueur et/ou de la largeur du ruban avec des volumes et largeurs différents selon l'aspect visuel recherché dudit ruban. - 3- Ruban, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une armure (Al) satin. - 4- Ruban, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une armure tubulaire (A2). - 5- Ruban, selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une armure cannelée avec insertion de signes. - 6- Ruban, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une armure satin (Al) avec une zone large suivie d'une armure (A2) tubulaire selon une zone étroite et plus épaisse, une armure cannelée (A3) avec insertion de signes. - 7- Ruban, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une armure (A4) tubulaire élastique avec une zone étroite et plus épaisse et une armure (A5) cannelée avec des emplacements rigides (la) pour la fixation d'accessoires. - 8- Utilisations du ruban en matériau textile tel que défini dans les 1 à 6 dans le domaine vestimentaire, lingerie féminine et en particulier des soutiens-gorge.
D,A
D03,A41
D03D,A41F
D03D 1,A41F 15
D03D 1/00,A41F 15/00
FR2896000
A1
DALLAGE NON STRUCTUREL ET SON PROCEDE DE REALISATION
20,070,713
La présente invention entre dans le domaine de la construction et le bâtiment, plus particulièrement dans la réalisation de dallage non structurel à base de béton. L'invention concerne plus particulièrement un procédé de réalisation de dallage non structurel à base de béton et un tel dallage. En particulier, il s'agit d'un procédé de réalisation d'un dallage non structurel, dans lequel, sur un support préalablement apprêté, est coulée une matrice de béton et fibres métalliques, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer en partie haute dudit dallage des moyens aptes à maîtriser le retrait du béton au cours de son séchage et de son durcissement, notamment une armature. Le dallage selon la présente invention, réalisée à base de béton, est généralement prévue dans la construction de sol de type industriel, par exemple dans le cas d'une plate-forme logistique ou d'un hangar. Ces ouvrages requièrent une qualité de réalisation élevée en raison notamment de l'importance des charges que le dallage est destiné à recevoir. En particulier, un tel dallage doit résister au trafic d'engins de levage en fonction du type d'engin, de leur vitesse de déplacement, de leur appui au sol, etc. Ces contraintes sont accentuées en ce que ce type d'ouvrage industriel s'étend sur des grandes surfaces à faible épaisseur. Un inconvénient posé par un tel ouvrage réside dans le retrait du béton une fois le dallage coulé, lors de sa solidification. Ce retrait peut entraîner la fissuration du dallage. Pour pallier ce problème, des joints dits de retrait sont habituellement envisagés. En fonction de la superficie totale du dallage, des joints de retrait sont donc réalisés à intervalles sensiblement réguliers et proches les uns des autres, délimitant alors un dallage d'environ 25 à 36 m2. Pour ce faire, il est possible de provoquer une fissure dite droite lors d'une étape de sciage dudit dallage, cette étape permettant de canaliser la fissure. Il a été aussi prévu de remplir ces joints de retrait d'un matériau synthétique, tel un élastomère. Toutefois, la présence de joints pose d'autres inconvénients toujours liés au retrait. Tout d'abord, le retrait linéaire provoque l'ouverture du joint qui rend inefficace le remplissage à l'élastomère en raison de la rupture du produit de remplissage ou le décollement du bord des lèvres par rapport à sa limite d'élasticité. Ensuite, le retrait différentiel se traduit par un soulèvement des bords des joints de retrait en raison des différences d'hygrométrie entre la surface et la sous face du dallage. Ce soulèvement est souvent maximum aux intersections des joints. On peu alors observer un phénomène de cintrage et de pianotage qui s'accentue au fil du temps par un tassement très localisé de la plateforme et de la sous face du dallage, notamment au travers de la formation d'une cavité ou de vide sous les joints. Dans ces deux cas, le béton se dégrade par épaufrure des lèvres des joints ou par rupture du béton dans les angles soulevés. De plus, cette dégradation est accentuée par le passage d'engins comme précédemment évoqués. Il est donc nécessaire d'entretenir régulièrement les joints de retrait et les matériaux qui le remplissent éventuellement, ce qui implique des frais supplémentaires ultérieurs à la construction et ainsi difficiles à estimer à l'avance. Pour réduire ces inconvénients, au béton constituant un tel dallage non structurel sont ajoutées des fibres métalliques pour améliorer les caractéristiques mécaniques du béton à la traction et par conséquent au retrait. Toutefois ce type de dallage n'apporte pas entière satisfaction et il est toujours nécessaire de prévoir des joints de retrait. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dallage non structurel qui s'affranchit d'un quelconque joint de retrait à intervalles proches les uns des autres, tout en conservant les qualités requises pour un tel ouvrage. De plus, le dallage selon l'invention est en accord avec les dernières normes et réglementations officielles pour ce type d'ouvrage. Pour ce faire, l'invention concerne un procédé de réalisation d'un dallage non structurel, dans lequel, sur un support préalablement apprêté, est coulée une matrice de béton et fibres métalliques, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer en partie haute de dudit dallage des moyens aptes à maîtriser le retrait du béton au cours de son séchage, notamment une armature. Selon d'autres caractéristiques, ce procédé consiste à disposer dans le quart supérieur de l'épaisseur dudit dallage une armature métallique de forte section, notamment d'une section d'au moins 2,57 cm2. Avantageusement, ladite armature est positionnée en partie haute dudit dallage au travers de moyens de rehaussement, notamment des distanciés constitués de tiges métalliques ligaturées ensembles. De préférence, le procédé consiste à enrober ladite armature d'au moins 25 mm. De surcroît, un tel procédé consiste à disposer une interface entre le support et ladite matrice, notamment un film de polyéthylène. Préférentiellement, ce procédé consiste à appliquer des moyens de maintien de l'humidité en surface, notamment une cure. En particulier, il consiste aussi à délimiter ledit dallage en plusieurs zones au travers de moyens aptes à transférer les charges subies par ledit dallage d'une zone à l'autre. De plus, il consiste à insérer au dessus de ladite armature au niveau d'un angle rentrant des moyens de renforcement dudit dallage. L'invention concerne aussi un dallage de béton non structurel issu du procédé précédent, caractérisé par le fait qu'il est composé d'une matrice de béton et fibres métalliques ainsi qu'une armature à forte section en partie haute dudit dallage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en coupe d'un détail de réalisation de dallage suivant le procédé selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus d'un exemple de réalisation d'un détail de réalisation de dallage suivant le procédé selon l'invention ; -la figure 3 est une vue de dessus d'un mode réalisation particulier du procédé selon l'invention ; - la figure 4 est une vue de dessus d'un autre mode réalisation particulier du procédé selon l'invention ; et - la figure 5 est encore une vue en coupe du mode de réalisation de la figure 4. La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un dallage 1 non structurel, notamment destiné à la réalisation d'un sol de type industriel supportant de fortes charges. En particulier, l'invention permet de réaliser un dallage 1 à grande surface entre joints en fonction de la configuration du bâtiment ou de la construction destinée à recevoir ledit dallage 1. Un support 2 de dallage 1 est préparé au travers d'une étape de réglage de la plateforme en autorisant des variations de plus ou moins un centimètre. Une couche de fermeture 2A est ensuite réalisée pour combler les vides des parties sous- jacentes par l'ajout de matériaux calibrés fins. Selon les cas, une couche de glissement pourra être constituée à partir d'un lit de sable d'environ deux centimètres. Entre le support 2 et ladite matrice, est disposée une interface qui peut se présenter sous la forme d'un film 3, notamment un film de polyéthylène. Ce film 3 est prévu fin, d'une épaisseur minimum de l'ordre de 150 microns. Sur le support 2 préalablement apprêté, est coulée une matrice de béton et fibres métalliques. Ces fibres sont ajoutées au béton et dosées en fonction des avis techniques des fabricants de fibre. Le procédé selon l'invention consiste à disposer en partie haute dudit dallage 1, des moyens 4 aptes à maîtriser le retrait du béton au cours de son séchage et de son durcissement. Ces moyens 4 se présentent sous la forme d'une armature 5 métallique réalisée à partir d'un treillis soudé. Cette armature 5 est prévue à forte section, section pouvant être d'un minimum de 2,57 cm2. Une caractéristique essentielle de l'invention réside dans le fait que l'armature 5 métallique est disposée en partie supérieure de dudit dallage 1, en particulier dans le quart supérieur du dallage 1. Cette armature 5 est positionnée en partie supérieure au travers de l'interposition de moyens de rehaussement 6, tels des cales ou des distanciés, comme visible sur la figure 1. Ces distanciés supportent en partie haute ladite armature 5 et reposent sur le support 2 du dallage 1 en partie basse. Selon une autre particularité de l'invention, modélisé sur la figure 4, le procédé consiste à délimiter ledit dallage 1 en plusieurs zones 1A,1B. En effet, pour des ouvrages de très grande taille, les contraintes nécessitent de diviser le dallage 1 en plusieurs zones 1A,1B, notamment pour que le dallage 1 garde ses caractéristiques mécaniques, sa résistance, etc. On notera à ce propos qu'une zone lA ou 1B peut être délimitée soit par d'autres zones contiguës, soit par les bords du bâtiment ou de la construction destinée à recevoir ledit dallage 1, en particulier les murs de cette construction. Pour ce faire, des moyens 9 aptes à transférer les charges subies par ledit dallage 1 d'une zone lA à l'autre 1B. Ces moyens de transfert 9, comme visibles sur les figures 4 et 5, se présentent sous la forme d'au moins deux profilés 10 métalliques assujettis l'un à l'autre au travers de moyens de fixation. Ces derniers, non représentés, peuvent avantageusement comprendre des vis en matière plastique de sorte que, lors du séchage et du durcissement du béton, lesdites vis cassent et le retrait du béton sépare et écarte chaque profilé 10. A ce propos, chaque profilé 10 comprend des moyens d'ancrage 11 dans le béton, en particulier dans chaque zone 1A,1B. Ces moyens d'ancrage 11 peuvent être constitués d'un élément 12 s'étendant parallèlement audit profilé 10 et relié à ce dernier par un organe de liaison 13, comme une tige ou analogue. Ces moyens d'ancrage 11 sont fixés audit profilé 10 à intervalles réguliers. De plus, le procédé selon l'invention consiste à disposer, au niveau de la liaison de deux zones 1A, de préférence sous les profilés 10, des moyens 14 de stabilisation conformés de manière à autorisé le déplacement latéral d'une zone lA par rapport à une autre tout en contrant un éventuel effet de pianotage ou de déplacement vertical entre deux zones 1A,1B. Pour ce faire, ces moyens de stabilisation 14 se présente sous la forme d'un fourreau 15 s'étendant horizontalement dans la matrice d'une zone lA et présentant une forme sensiblement polygonale, en particulier de forme trapézoïdale. De plus, à l'intérieur dudit fourreau 15 vient s'insérer une lame 16, solidaire de la zone 1B adjacente, s'étendant de part et d'autre de la limite de jonction de deux zones lA et 1B. Ainsi, le mouvement de translation résultant de la séparation d'une zone lA par rapport à l'autre 1B est autorisé, tandis que le pianotage est empêché, tout déplacement vertical étant alors contrôlé. Les moyens de transfert 9 empêche donc le pianotage tout 30 en protégeant les bords des zones 1A,1B constituant ledit dallage. Avantageusement, le procédé selon l'invention prévoit des moyens 17 de renforcement du dallage 1 afin d'éviter la formation de fissure, en particulier l'amorce de fissure au 35 niveau d'une partie de structure saillante, comme un angle rentrant 18. Pour ce faire, les moyens de renforcement 17 consistent en au moins une barre 19 métallique disposée sur ladite armature 5 et orthogonalement à la médiane dudit angle 18 considéré. De préférence, ces moyens de renforcement 17 comprennent préférentiellement, comme visibles sur les figures 2, 3 et 4, trois barres 19 s'étendant parallèlement les unes par rapport aux autres. De plus, chaque barre 19 est orientée sensiblement en biais par rapport au treillis formant ladite armature 5. En référence à la figure 3, dans le cas d'un pilier ou poteau 20, des moyens de renforcement 17 peuvent être ajoutés pour chaque angle rentrant 18. On notera qu'un matériau 21 isolant peut être disposé entre le pilier 20 et le dallage 1. Avantageusement, les moyens de renforcement 17 de deux angles 18 consécutifs peuvent être liés ensemble à une de leurs extrémités, rigidifiant ainsi l'ensemble des moyens de renforcement 17. A ce propos, chaque barre 19 des moyens de renforcement 17 repose sur le treillis de ladite armature 5 et peut être assujettie à celle-ci, notamment au travers de ligatures, non représentées. De plus, ladite armature 5 est ensuite enrobée d'au moins 25 millimètres. Dans le cas de moyens de renforcement 17, ces derniers sont eux aussi enrobés. La position haute de l'armature 5 combinée à sa forte section permet de maîtriser et de reprendre les contraintes résiduelles en surface et de prévenir la formation de fissures. Une fois coulée, sont appliqués des moyens de maintien de l'humidité en surface, notamment une cure. La présente invention concerne aussi un dallage 1 de béton non structurel issu du procédé précédent. Ce dallage 1 est composé d'une matrice de béton et fibres métalliques ainsi que d'une armature 5 à forte section en partie haute de dudit dallage 1. Ce dernier reprend aussi tous les moyens précédemment évoqués. Il convient de noter qu'un tel dallage 1 peut être réalisé sur une épaisseur minimum de quinze centimètres. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un dallage (1) non structurel et son procédé de réalisation, dans lequel, sur un support (2) préalablement apprêté, est coulée une matrice de béton et fibres métalliques, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer en partie haute dudit dallage (1) des moyens (4) aptes à maîtriser le retrait du béton au cours de son séchage et de son durcissement, notamment une armature (5).
1. Procédé de réalisation d'un dallage (1) non structurel, dans lequel, sur un support (2) préalablement apprêté, est coulée une matrice de béton et fibres métalliques, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer en partie haute dudit dallage (1) des moyens (4) aptes à maîtriser le retrait du béton au cours de son séchage et de son durcissement, notamment une armature (5). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer dans le quart supérieur de l'épaisseur dudit dallage (1) une armature métallique (5) de forte section, notamment d'une section d'au moins 2,57 cm2. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ladite armature (5) est positionnée en partie haute dudit dallage (1) au travers de moyens (6) de rehaussement, notamment des distanciés. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à enrober ladite 20 armature (5) d'au moins 25 mm. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer une interface entre le support (2) et ladite matrice, notamment un film de polyéthylène (3). 25 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer des moyens de maintien de l'humidité en surface, notamment une cure. 7. Procédé selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à délimiter ledit dallage (1) en plusieurs zones (1A,1B) au travers de moyens (9) aptes à transférer les charges subies par ledit dallage (1) d'une zone (lA ou 1B) à l'autre (réciproquement 1B ou 1A). 35 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à insérer 9au dessus de ladite armature (5) au niveau d'un angle rentrant (18) des moyens de renforcement (17) dudit dallage (1). 9. Dallage (1) de béton non structurel issu du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il est composé d'une matrice de béton et fibres métalliques ainsi qu'une armature (5) à forte section en partie haute dudit dallage (1).
E
E04
E04F
E04F 15
E04F 15/12
FR2889605
A1
FICHIER AUDIO AVEC LECTEUR BALADEUR NUMERIQUE NON REINSCRIPTIBLE INTEGRE ET ECOUTABLE IMMEDIATEMENT
20,070,209
-1- La présente invention concerne un dispositif permettant d'écouter des fichiers audio en qualité numérique immédiatement sans passer par un ordinateur pour les convertir afin de les charger dans un lecteur baladeur numérique et risquer que les fichiers ne se retrouvent en ligne sur Internet et d'en disposer sous la forme d'un lecteur baladeur afin de pouvoir les écouter et se déplacer avec. Principe du trois en un. Pour écouter une cassette audio ou un compact disque et rester mobile, on utilise traditionnellement un lecteur baladeur cassette ou compact disque et plus récemment le lecteur baladeur numérique soumis à la taxes sur la mémoire non amovible, beaucoup moins encombrant mais, nécessitant la possibilité de pouvoir convertir le contenu d'une cassette audio ou d'un compact disque audio au format numérique ce qui majoritairement se fait à l'aide d'un ordinateur, système par lequel les fichiers audio sont mis en ligne sur Internet, ce qui au final représente un coût non négligeable et pose le problème des droits et réglementations, l'accessibilité et disponibilité pour tous et à tout moment. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Constitué d'un boîtier présentant toutes les commandes fonctionnelles nécessaires à l'écoute et d'une prise jack audio. Permet aux fichiers audio au format numérique d'avoir leur propre lecteur baladeur. Il est issu de la même technologie que les baladeurs numériques déjà connus, à la différence de ceux-ci, selon une première caractéristique est composé d'au moins un boîtier ne laissant apparaître que les commandes normalisées pour ce type d'appareil, lecture, pause, arrêt, avance rapide, retour rapide, plage suivante, plage précédente, volume, équaliseur, une sortie audio prise jack et une alimentation, boîtier dans lequel les fichiers audio y ont été placés lors de la conception, aucune modification des données internes possible, aucune -2-2889605 connexion externe de transfert de donnée existante puisque le dispositif 30 est à la fois un lecteur et un baladeur donc aucune ré-inscriptibilité. Selon des modes particuliers de réalisation: - Le produit peut être un boîtier moulé en deux parties avec pour seule découpe la forme des différentes commandes énoncées ci-dessus, l'emplacement prise audio et alimentation ainsi que celui d'un afficheur. - Et peut être doté d'une mémoire interne non réinscriptible afin d'y stocker des données. - D'un microprocesseur pour la gestion des commandes - D'un convertisseur numérique analogique pour la conversion des données. - Ainsi que d'un amplificateur d'une certaine valeur pour la restitution de l'audio. Le dispositif selon l'invention pourrait être à la fois, un album de musique ou autre du même types, un lecteur et un baladeur soit trois en un et ce pour un faible coût fournissant ainsi à l'industrie du disque une nouvelle manière de consommer la musique. 2889605 -3-
Dispositif pour fichiers audio intégrant un lecteur et un baladeur numérique non réinscriptible, les rendant immédiatement écoutable.L'invention concerne un dispositif permettant d'écouter des fichiers audio en qualité numérique immédiatement sans passer par un ordinateur pour les convertir, afin de les charger dans un lecteur baladeur numérique et risquer que les fichiers se retrouvent en ligne sur internet.Il est constitué d'un boîtier présentant toutes les commandes fonctionnelles nécessaires à l'écoute et d'une prise jack audio.Boîtier dans lequel les fichiers audio y ont été placés lors de la conception, aucune modification des données internes possible, aucune connexion externe de transfert de donnée existante puisque le dispositif est à la fois un lecteur et un baladeur.Le dispositif selon l'invention pourrait être à la fois, un album de musique ou autre du même types, un lecteur et un baladeur soit trois en un et ce pour un faible coût fournissant ainsi à l'industrie du disque une nouvelle manière de consommer la musique.
1) Dispositif permettant d'écouter des fichiers audio en qualité numérique immédiatement sans passer par un ordinateur pour les convertir, caractérisé en ce qu'il comprend: - Un boîtier ne laissant apparaître que les commandes fonctionnelles 5 - Un afficheur, - Une prise jack, et - Une prise d'alimentation. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la mémoire sur laquelle les fichiers et les données sont stockés, n'est aucunement accessible, effaçable ou réinscriptible au moyen d'une connexion quelconque. 3) Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un microprocesseur gère les différentes informations liées au commandes. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le continu de la mémoire est converti du numérique à l'analogique. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un amplificateur permettant 20 l'écoute des données audio.
G
G06,G11
G06F,G11B
G06F 1,G11B 23
G06F 1/16,G11B 23/02
FR2900596
A1
PROCEDE DE SURVEILLANCE DE L'ETAT OPERATIONNEL D'UN PNEUMATIQUE
20,071,109
L'invention concerne, de façon générale, les techniques liées à la sécurisation des véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne un équipant un véhicule, ce procédé comprenant au moins les étapes consistant à produire, au cours du temps, des échantillons représentatifs de valeurs successives prises par une grandeur physique évoluant, à des conditions par ailleurs égales, en fonction du nombre de moles de fluide gazeux présentes dans ce pneumatique, à exploiter ces échantillons pour en déduire un état estimé du pneumatique et le comparer à un domaine de conditions normales de roulement, et à produire une alarme dans le cas où l'état estimé du pneumatique se situe en dehors du domaine de ces conditions normales. Un procédé de ce type est par exemple connu de l'homme du 20 métier par le document de brevet FR 2 622 845. Conformément à ce procédé connu, l'état d'un pneumatique du véhicule est comparé à l'état d'un autre pneumatique de ce même véhicule pris comme référence, la divergence 25 des états respectifs des pneumatiques comparés conduisant à la mise en évidence d'une anomalie. En dépit de son intérêt, cette technique souffre de plusieurs limitations. D'une part, en effet, ce procédé connu permet difficilement de détecter un défaut affectant de façon relativement équilibrée les pneumatiques comparés. 35 D'autre part, ce procédé connu peut prendre pour une anomalie des écarts normaux entre les états des 30 pneumatiques comparés, tels que l'écart susceptible de résulter du fait que l'un des pneumatiques est exposé au soleil alors que l'autre est à l'ombre. Dans ce contexte, l'invention a pour but de proposer un procédé de surveillance de l'état opérationnel d'un pneumatique qui soit exempt de ces limitations. A cette fin, le procédé de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que l'étape d'exploitation des échantillons comprend au moins une opération consistant à comparer un indicateur de dispersion de ladite grandeur physique à une valeur limite prédéterminée. L'indicateur de dispersion de la grandeur physique est par exemple constitué par la variance de cette grandeur, ou par son écart-type. La grandeur physique utilisée est de préférence choisie dans l'ensemble comprenant la pression du fluide gazeux, le rapport de la température du fluide gazeux à sa pression, et le rapport de la pression du fluide gazeux à sa température. L'étape d'exploitation des échantillons comprend par exemple des opérations préalables de mise en forme consistant à calculer au moins une moyenne sur pl échantillons successifs de la grandeur physique, et à calculer une valeur glissante de l'indicateur de dispersion de la grandeur physique sur ql moyennes, pl et ql étant des nombres entiers supérieurs à 1. Chaque nouveau calcul de la moyenne est avantageusement effectué sur pl nouveaux échantillons de la grandeur physique, différents des pl échantillons utilisés pour le calcul précédent de cette moyenne, et la valeur glissante de l'indicateur de dispersion de la grandeur physique est recalculée à chaque nouveau calcul de la moyenne. Pour pouvoir surveiller l'apparition éventuelle de défauts de différents types, il est possible de prévoir que l'étape d'exploitation des échantillons comprenne des opérations préalables de mise en forme consistant à calculer en parallèle k moyennes sur des nombres respectifs différents pk d'échantillons différents de la grandeur physique, et à calculer k valeurs glissantes de l'indicateur de dispersion de la grandeur physique sur des nombres respectifs différents qk de moyennes différentes, k, pk et qk étant des nombres entiers supérieurs à 1. En outre, l'étape d'exploitation des échantillons peut comprendre une opération consistant à prendre en compte le signe de l'évolution de la grandeur physique et / ou la vitesse du véhicule pour distinguer, en cas d'alarme, entre deux états estimés différents du pneumatique. Dans le cas où la grandeur physique utilisée est constituée par le rapport de la température du fluide gazeux à sa pression, l'alarme indique une fuite du pneumatique au moins dans un cas où, à la fois, cette grandeur physique augmente alors que sa variance dépasse la valeur limite prédéterminée. Dans le cas où la grandeur physique utilisée est constituée par le rapport de la température du fluide gazeux à sa pression, l'alarme indique un regonflage du pneumatique au moins dans un cas où, à la fois, cette grandeur physique diminue alors que sa variance dépasse la valeur limite prédéterminée et que le véhicule a une vitesse nulle. Le procédé de surveillance de l'invention est très avantageusement appliqué à un pneumatique renfermant un boudin mousse susceptible de venir en contact avec la face interne de ce pneumatique. Dans ce cas, et si la grandeur physique est constituée par le rapport de la température du fluide gazeux à sa pression, l'alarme indique un contact du boudin mousse avec la face interne du pneumatique au moins dans un cas où, à la fois, cette grandeur physique diminue alors que sa variance dépasse la valeur limite prédéterminée et que le véhicule a une vitesse non nulle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe de la partie inférieure d'un pneumatique équipé d'un boudin mousse et représenté dans un état de fonctionnement normal; - la figure 2 est une vue en coupe de la partie inférieure du pneumatique illustré à la figure 1 et représenté dans un état de défaillance ayant conduit à l'expansion du boudin mousse; et 30 -les figures 3A à 3D sont des diagrammes représentant respectivement, en fonction du temps t, l'évolution de la pression P, de la température T, du rapport T/P de la température à la pression, et de la variance S2(T/P) du 35 rapport T/P de la température à la pression dans un25 pneumatique équipé d'un boudin mousse et subissant une avarie. Comme indiqué précédemment, l'invention concerne un 5 procédé de surveillance de l'état opérationnel d'un pneumatique 1 équipant un véhicule. Ce procédé comprend typiquement une étape d'acquisition consistant à produire, au cours du temps, des 10 échantillons G(n) représentatifs de valeurs successives prises à des instants d'échantillonnage n par une grandeur physique G liée à l'état du pneumatique 1, une étape d'exploitation consistant à exploiter ces échantillons G(n) pour en déduire un état estimé du 15 pneumatique 1 et le comparer à un domaine de conditions normales de roulement, et une étape de signalisation consistant à produire une alarme dans le cas où l'état estimé du pneumatique 1 se situe en dehors du domaine de ces conditions normales, notamment en raison d'une fuite. 20 La grandeur physique G est plus précisément choisie pour évoluer, à des conditions par ailleurs égales, en fonction du nombre de moles N de fluide gazeux présentes dans ce pneumatique 1, de manière à permettre 25 l'utilisation de la loi de Mariotte qui lie la pression P, le volume V, le nombre de moles N et la température T d'un gaz parfait contenu dans une enceinte par la relation : 30 P.V = N.R.T, où R est une constante thermodynamique bien connue de l'homme du métier. 35 Selon l'invention, l'étape d'exploitation des échantillons comprend au moins une opération consistant à comparer la valeur d'un indicateur de dispersion de la grandeur physique G à une valeur limite L par exemple obtenue de manière expérimentale et en tout cas prédéterminée. Ainsi, contrairement au procédé connu du brevet précité, le procédé de l'invention, qui exploite la grandeur physique G par l'intermédiaire d'un indicateur de dispersion, se libère de la nécessité de comparer l'état de chaque pneumatique du véhicule à l'état d'un autre pneumatique de ce même véhicule. L'indicateur de dispersion de la grandeur physique G est par exemple constitué par la variance S21(G) de cette 15 grandeur, ou par son écart-type. Le procédé de l'invention fournit les meilleurs résultats dans le cas où la grandeur physique G utilisée est constituée par la pression P du fluide gazeux, ou par le 20 rapport T/P de la température T du fluide gazeux à sa pression P, ou encore par le rapport P/T de la pression P du fluide gazeux à sa température T. L'étape d'exploitation des échantillons G(n) comprend des 25 opérations préalables de calcul permettant d'obtenir la variance S21(G) de la grandeur physique G. Pour ce faire, il est possible, après l'acquisition de pl échantillons G(n) de la grandeur G, de calculer une 30 moyenne M1-j telle que : ÉG(n) Ml1 = / pl n=jùpl où pl nombre entier supérieur à 1. 35 5 7 A l'obtention de chaque nouvelle valeur de la moyenne M1~, une nouvelle valeur de la variance est calculée par application de la formule : j (Mlk - m j )2 S21 (G)= k=j_ql 0 -1 où ql est un nombre entier supérieur à 1, et où mi est la moyenne des ql moyennes Mlk, à savoir : 10 mi = IM1k / ql. n=j-ql En pratique, il est souhaitable de calculer chaque nouvelle valeur de la moyenne M1i au moyen de p1 nouveaux échantillons de la grandeur G, différents des pl 15 échantillons utilisés pour le calcul de la valeur précédente de la moyenne Ml,i_pl. En outre, une nouvelle valeur de la variance est de préférence calculée à l'obtention de chaque nouvelle 20 valeur de la moyenne. Le procédé de l'invention permet notamment de déceler une éventuelle fuite du pneumatique. 25 Pour optimiser la détection et l'adapter à la gravité de la fuite qui peut être plus ou moins rapide, il peut être judicieux de surveiller non pas une seule valeur de la variance de la grandeur G, mais plusieurs valeurs de cette variance. 30 Pour ce faire, il est par exemple envisageable de calculer en parallèle k moyennes, telles que M1i à Mki, de la grandeur physique G sur des nombres respectifs différents pk d'échantillons successifs G(n) de cette grandeur G, où k et pk sont des nombres entiers supérieurs à 1. En d'autres termes, ces moyennes sont calculées sur des 5 fenêtres temporelles de durées différentes. Il est alors possible de calculer k valeurs, telles que S21 (G) à S2k (G) , de la variance de la grandeur physique G sur des nombres respectifs différents qk de moyennes 10 différentes, où qk est lui-même un nombre entier supérieur à 1. Les valeurs de la variance obtenues à partir des moyennes calculées sur des fenêtres temporelles de durée 15 relativement courte sont adaptées à la surveillance des phénomènes relativement rapides, tandis que les valeurs de la variance obtenues à partir des moyennes calculées sur des fenêtres temporelles de durée relativement longue sont adaptées à la surveillance des phénomènes 20 relativement lents. Pour améliorer encore la qualité de l'évaluation de l'état du pneumatique 1, et notamment pour distinguer entre deux états estimés différents du pneumatique en cas 25 d'alarme, c'est-à-dire en cas de dépassement de la valeur limite L par une valeur calculée de la variance de la grandeur physique G, le procédé de l'invention prévoit en outre de prendre en compte le signe de l'évolution de la grandeur physique G et / ou la vitesse X'(t) du véhicule. 30 Le procédé de l'invention peut être appliqué non seulement à la surveillance des pneumatiques standard, mais aussi à celle des pneumatiques qui renferment un boudin mousse 11 tel qu'illustré aux figures 1 et 2. 35 Un boudin mousse est un tore constitué en matériau alvéolaire à cellules fermées tel que présenté notamment dans le document FR 1 450 638. Le matériau alvéolaire est préférentiellement étanche. Les cellules fermées comprennent un gaz sous une pression supérieure à la pression atmosphérique mais inférieure à la pression de gonflage usuelle des pneumatiques. En conséquence, les boudins mousse disposés à l'intérieur de la cavité d'un pneumatique et d'une jante sont à l'état comprimé lorsque la pression dans la cavité est la pression de gonflage usuelle mais se dilatent progressivement jusqu'à pouvoir occuper pratiquement l'ensemble de cette cavité lorsque la pression dans la cavité diminue en raison d'une fuite par exemple. Dans un pneumatique 1 de ce type, le boudin mousse 11 se trouve dans un état comprimé (figure 1) aussi longtemps que ce pneumatique est dans un état de fonctionnement normal, mais se dilate progressivement en cas de fuite du pneumatique, et peut même venir en contact avec la face interne 10 de ce pneumatique 1 (figure 2) en cas de fuite prolongée. Dans ces conditions, le remplacement, par dilatation du boudin 11, du volume d'air perdu à l'intérieur du pneumatique 1 rend particulièrement délicate la surveillance d'un éventuel changement d'état de ce pneumatique. Néanmoins, le procédé de l'invention permet, notamment en choisissant le rapport T/P de la température T du fluide gazeux à sa pression P en tant que grandeur physique G, de produire de façon fiable une alarme indiquant une fuite du pneumatique 1 dans le cas où, à la fois, ce rapport T/P augmente alors que sa variance S21(G) dépasse la valeur limite prédéterminée L. 25 De même, le procédé de l'invention permet, toujours en choisissant le rapport T/P de la température T du fluide gazeux à sa pression P en tant que grandeur physique G, de produire de façon fiable une alarme indiquant que le pneumatique 1 subit seulement un regonflage dans le cas où, à la fois, ce rapport T/P diminue alors que sa variance S21(G) dépasse la valeur limite prédéterminée L et alors que le véhicule a une vitesse X'(t) nulle. Le procédé de l'invention permet encore, en choisissant le rapport T/P en tant que grandeur physique G, de produire de façon fiable une alarme indiquant un contact du boudin mousse 11 avec la face interne 10 du pneumatique 1 dans le cas où, à la fois, ce rapport T/P diminue alors que sa variance S21(G) dépasse la valeur limite prédéterminée L et alors que le véhicule a une vitesse X'(t) non nulle. Dans un mode de réalisation particulier, bien que non nécessaire, une alarme de fuite rapide peut être donnée au constat de la réalisation de la combinaison logique : (Cl OU (C4 ET C5)) ET (C2 ET C3 ET (C6 OU C7)), où Cl à C7 sont des conditions qui seront précisées ultérieurement. De même, une alarme de regonflage peut être donnée au 30 constat de la réalisation de la combinaison logique : (Cl ET NON-C2 ET NON-C3). Une alarme de contact du boudin mousse 11 avec la face 35 interne 10 du pneumatique 1 peut être donnée au constat de la réalisation de la combinaison logique : (Cl ET NON-C2 ET C3) OU (C2 ET C4 ET C8), la réalisation de la condition (Cl et NON-C2 ET C3) conduisant au déclenchement de l'alarme, et la réalisation de la condition (NON-C2 ET C4 ET C8) provoquant le maintien de l'alarme pour éviter toute éventuelle instabilité due aux imprécisions de mesures. Les conditions Cl à C8 ont les significations suivantes. Cl : la variance du rapport T/P dépasse la limite L; C2 : le rapport T/P augmente; 15 C3 : la vitesse X'(t) du véhicule n'est pas nulle; C4 : la variance du rapport T/P dépasse la limite L-e où "e" est une quantité petite devant L, de l'ordre de 20 grandeur des incertitudes de mesure de la grandeur G, et permettant d'introduire une hystérésis dans la production de l'alarme; C5 : une alarme de fuite rapide a déjà été produite à un 25 instant antérieur; C6 : une alarme de contact du boudin mousse 11 avec la face interne 10 du pneumatique 1 vient de se produire; 30 C7 : le temps écoulé depuis une alarme de contact est supérieur à un délai de refroidissement; Pour éviter les fausses détections de fuite dues à un refroidissement consécutif à un contact du boudin mousse, 35 on introduit en effet un décompte du temps écoulé depuis le dernier contact. C8 : une alarme de contact du boudin mousse 11 avec la face interne 10 du pneumatique 1 a été produite à l'instant d'échantillonnage précédent; Pour la mise en place du paramètre "e" d'hystérésis, on vérifie en effet qu'un contact s'est produit à l'instant précédent. 10 L'application du procédé de l'invention à un cas concret de fuite d'un pneumatique équipé d'un boudin mousse 11 est illustrée aux figures 3A à 3D, la grandeur physique G utilisée étant constituée par le rapport T/P de la température T à la pression P de l'air à l'intérieur de 15 ce pneumatique. Le temps t, en abscisse de ces diagrammes, est en fait mesuré en nombre d'instants d'échantillonnage. 20 Lorsqu'une fuite se produit (instant to sur la figure 3A), la pression P dans le pneumatique subit une légère baisse, la température T pouvant en revanche ne varier que lentement, dans le sens croissant (figure 3B). 25 Le rapport T/P (figure 3C) subit donc lui aussi une croissance relativement lente. En revanche, la variance du rapport T/P (figure 3D) présente très rapidement des variations relatives très 30 importantes, et dépasse le seuil limite L, en l'occurrence fixé à 0.5, à un instant t'o qui suit de très près l'instant to du début de la fuite, l'alarme de fuite pouvant ainsi être donnée alors même que la température T n'a pas encore évolué. 35 5 A l'instant t1, le boudin 11 vient en contact avec la face interne du pneu 1. Peu après, le rapport T/P, amorce une décroissance. A l'instant t'1, la variance du rapport T/P, après avoir décru, dépasse à nouveau le seuil limite L. La conjonction de la décroissance du rapport T/P et du 10 dépassement du seuil L par sa variance permet, à cet instant t'1, de délivrer une alarme de contact du boudin 11 avec la face interne 10 du pneu 1. 15
L'invention concerne un procédé de surveillance de l'état opérationnel d'un pneumatique équipant un véhicule, ce procédé comprenant au moins les étapes consistant à produire, au cours du temps, des échantillons représentatifs de valeurs successives prises par une grandeur physique évoluant, à des conditions par ailleurs égales, en fonction du nombre de moles de fluide gazeux présentes dans ce pneumatique, à exploiter ces échantillons pour en déduire un état estimé du pneumatique et le comparer à un domaine de conditions normales de roulement, et à produire une alarme dans le cas où l'état estimé du pneumatique se situe en dehors du domaine de ces conditions normales.Selon l'invention, l'étape d'exploitation des échantillons comprend une opération consistant à comparer à une valeur limite prédéterminée (L) la valeur d'un indicateur de dispersion de la grandeur physique, tel que la variance de cette grandeur.
1. Procédé de surveillance de l'état opérationnel d'un pneumatique (1) équipant un véhicule, ce procédé comprenant au moins les étapes consistant à produire, au cours du temps, des échantillons (G(n)) représentatifs de valeurs successives prises par une grandeur physique (G) évoluant, à des conditions par ailleurs égales, en fonction du nombre de moles (N) de fluide gazeux présentes dans ce pneumatique (1), à exploiter ces échantillons pour en déduire un état estimé du pneumatique (1) et le comparer à un domaine de conditions normales de roulement, et à produire une alarme dans le cas où l'état estimé du pneumatique (1) se situe en dehors du domaine de ces conditions normales, caractérisé en ce que l'étape d'exploitation des échantillons comprend au moins une opération consistant à comparer un indicateur de dispersion de ladite grandeur physique (G) à une valeur limite prédéterminée (L). 2. Procédé de surveillance suivant la 1, caractérisé en ce que ladite grandeur physique (G) est choisie dans l'ensemble comprenant la pression (P) du fluide gazeux, le rapport (T/P) de la température (T) du fluide gazeux à sa pression (P), et le rapport (P/T) de la pression (P) du fluide gazeux à sa température (T). 3. Procédé de surveillance suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'exploitation des échantillons (G(n)) comprend des opérations préalables de mise en forme consistant à calculer au moins une moyenne (M1j) sur pl échantillons successifs de la grandeur physique, et à calculer une valeur glissante (S21(G)) de l'indicateur de dispersion de la grandeur physique (G) sur ql moyennes, pl et ql étant des nombres entiers supérieurs à 1. 4. Procédé de surveillance suivant la 3, caractérisé en ce que chaque nouveau calcul de la moyenne (M1) est effectué sur pl nouveaux échantillons (G(n)) de la grandeur physique, différents des pi échantillons utilisés pour le calcul précédent de cette moyenne, et en ce que la valeur glissante de l'indicateur de dispersion de la grandeur physique est recalculée à chaque nouveau calcul de la moyenne. 5. Procédé de surveillance suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 3, caractérisé en ce que l'étape d'exploitation des échantillons (G(n)) comprend des opérations préalables de mise en forme consistant à calculer en parallèle k moyennes (M1~ - Mkj) sur des nombres respectifs différents pk d'échantillons successifs (G(n)) de la grandeur physique (G), et à calculer k valeurs glissantes (S21(G) -(S2k(G)) de l'indicateur de dispersion de la grandeur physique (G) sur des nombres respectifs différents qk de moyennes différentes, k, pk et qk étant des nombres entiers supérieurs à 1. 6. Procédé de surveillance suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'exploitation des échantillons (G(n)) comprend en outre une opération consistant à prendre en compte le signe de l'évolution de la grandeur physique (G) et / ou la vitesse (X'(t)) du véhicule pour distinguer, en cas d'alarme, entre deux états estimés différents du pneumatique (1). 7. Procédé de surveillance suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'indicateur de dispersion de la grandeur physique (G) est constituée par la variance (S21(G)) ou par l'écart-type de cette grandeur. 8. Procédé de surveillance suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la grandeur physique (G) est constituée par le rapport (T/P) de la température (T) du fluide gazeux à sa pression (P) et en ce que l'alarme indique une fuite du pneumatique (1) au moins dans un cas où, à la fois, la grandeur physique (G) augmente alors que sa variance (S21(G)) dépasse la valeur limite prédéterminée (L). 9. Procédé de surveillance suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la grandeur physique (G) est constituée par le rapport (T/P) de la température (T) du fluide gazeux à sa pression (P) et en ce que l'alarme indique un regonflage du pneumatique (1) au moins dans un cas où, à la fois, la grandeur physique (G) diminue alors que sa variance (S21(G)) dépasse la valeur limite prédéterminée (L) et que le véhicule a une vitesse (X'(t)) nulle. 10. Procédé de surveillance suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est appliqué à un pneumatique (1) renfermant un boudin mousse (11) suscept=ible de venir en contact avec la face interne (10) de ce pneumatique (1). 11. Procédé de surveillance suivant la 10, caractérisé en ce que la grandeur physique est constituée par le rapport (T/P) de la température (T) du fluide gazeux à sa pression (P) et en ce que l'alarme indique un contact du boudin mousse (11) avec la face interne (10) du pneumatique (1) au moins dans un cas où, à la fois, la grandeur physique (G) diminue alors que sa variance(S21(G)) dépasse la valeur limite prédéterminée (L) et que le véhicule a une vitesse (X'(t)) non nulle.
B
B60
B60C
B60C 23
B60C 23/00,B60C 23/04,B60C 23/20
FR2895429
A1
PLANCHER D'ECHAFAUDAGE DU TYPE COMPOSE AU MOINS DE LONGERONS ET DE TRAVERSES ASSEMBLES ENTRE EUX PAR VISSAGE, BOULONNAGE
20,070,629
La présente invention concerne un plancher d'échafaudage du type composé au moins de longerons et de traverses assemblés entre eux par vissage, boulonnage, pour former un cadre récepteur d'au moins un élément de plancher, tel que plaque, planche, panneau formant une surface porteuse de réception de charges et/ou de personnes. i0 Il existe deux grandes familles de planchers d'échafaudage. La première famille concerne les planchers composés de longerons et de traverses assemblés entre eux par soudure pour former un cadre récepteur 15 d'élément(s) de plancher. L'inconvénient de tels planchers réside dans la multiplication des soudures dont la mise en oeuvre est délicate et dont la qualité, en particulier la résistance mécanique, est difficile à contrôler. La deuxième famille de planchers, à laquelle appartient le plancher objet de 20 l'invention, concerne les planchers dont les longerons et traverses sont assemblés entre eux par boulonnage ou vissage pour former un cadre récepteur d'élément(s) de plancher. La fabrication de tels planchers a été quelque peu délaissée ces dernières années en raison des problèmes de sécurité que posent de tels planchers. En effet, les traverses de tels planchers 25 sont, à l'état chargé de la surface porteuse du plancher, soumises à un couple de rotation pouvant amener à une destruction par cisaillement du boulon ou de la vis servant à la liaison entre longeron et traverse. La rupture des vis ou boulons engendre inévitablement une déstructuration du cadre porteur qui ne remplit plus son rôle de support des éléments de plancher au risque de 30 provoquer une chute des charges ou personnes se trouvant, au moment du cisaillement, sur la surface porteuse du plancher. Un but de la présente invention est donc de proposer un plancher d'échafaudage dont la liaison entre longerons et traverses du cadre porteur, obtenue par vissage ou boulonnage est sûre, en particulier exempte d'un risque de rupture par cisaillement. A cet effet, l'invention a pour objet un plancher d'échafaudage du type composé au moins de longerons et de traverses assemblés entre eux par vissage, boulonnage, pour former un cadre récepteur d'au moins un élément de plancher, tels que plaque, planche, panneau formant une surface porteuse de réception de charges et/ou de personnes, caractérisé en ce qu'il est prévu, to entre longerons et traverses formant le cadre récepteur, indépendamment des moyens de fixation par vissage ou boulonnage des traverses aux longerons, des moyens d'immobilisation en rotation des traverses, pour neutraliser le couple de rotation qui s'exerce sur les traverses, à l'état chargé du plancher. 15 Grâce à la présence de moyens d'immobilisation en rotation des traverses, empêchant un mouvement en rotation des traverses autour de leur axe longitudinal, en particulier à l'état chargé de la surface porteuse du plancher, tout risque de rupture par cisaillement des organes de vissage ou de boulonnage est supprimé. 20 L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective d'un plancher 25 d'échafaudage conforme à l'invention en position ouverte de la trappe de visite constituant l'un des éléments de plancher dudit plancher ; la figure 2 représente une vue partielle d'une extrémité d'un longeron fermée par un tampon d'obturation ; la figure 3 représente une vue partielle en perspective d'un longeron et d'une traverse associée, le tampon d'obturation ayant été représenté en position non assemblée sur ledit longeron ; 30 3 la figure 4 représente une vue partielle en perspective du longeron et d'une traverse d'un cadre récepteur, vus depuis l'intérieur dudit cadre ; la figure 5 représente une vue partielle de côté d'un cadre conforme à l'invention et la figure 6 représente une vue en perspective du cadre porteur d'un plancher conforme à l'invention. Comme mentionné ci-dessus, le plancher 1 d'échafaudage, objet de l'invention, est composé au moins de deux longerons 2 et de deux traverses 3 s'étendant parallèles entre elles à l'état assemblé des longerons 2 et des traverses 3 pour former un cadre 5 récepteur d'au moins un élément 6 de plancher, tel que plaque, planche, panneau ou similaire, ce ou ces éléments 6 de plancher étant destinés à former une surface porteuse de réception de charges et/ou de personnes. Dans l'exemple représenté, en particulier à la figure 6, le cadre 5 récepteur des éléments 6 de plancher est un cadre rectangulaire qui présente, entre les deux traverses 3 d'extrémité, au moins une traverse intermédiaire destinée à constituer une poignée de manipulation dudit plancher 1. A cet effet, ladite traverse présente un profil ondulé. Les longerons 2 et les traverses 3 sont réalisés à chaque fois à partir de profilés creux assemblés les uns aux autres par vissage ou boulonnage. Ainsi, dans les exemples représentés, les longerons 2 et les traverses 3 sont assemblés par l'intermédiaire de système vis/écrou représenté en 4 comme le montre la figure 5. Les traverses 3 sont logées entre deux longerons 2 et sont pourvues de logements tubulaires axiaux taraudés servant à la réception de vis dont la tête de vis prend appui sur la face externe d'un longeron et dont le corps traverse de part en part le longeron avant de pénétrer dans un logement axial de la traverse. De manière caractéristique à l'invention, il est prévu, entre les longerons 2 et les traverses 3 qui forment le cadre 5 récepteur, indépendamment des moyens 4 de fixation par vissage ou boulonnage des traverses 3 aux longerons 2, des moyens d'immobilisation en rotation des traverses 3. Ces moyens d'immobilisation ont pour fonction de neutraliser le couple de rotation qui s'exerce sur les traverses 3 et tend à les entraîner en rotation autour de leur axe longitudinal, à l'état chargé du plancher 1. En effet, le plancher 1 d'échafaudage est destiné à être accroché par chacune de ses extrémités correspondant aux traverses 3 d'extrémité à une structure support de nature quelconque. Cette structure support peut par exemple être constituée par deux io échelles verticales positionnées parallèles entre elles. A l'état chargé en charges et/ou en personnes de la surface porteuse du plancher 1, les traverses 3 sont ainsi sollicitées en rotation autour de leur axe longitudinal. Pour éviter un tel déplacement relatif en rotation entre longerons 2 et traverses 3, aptes à provoquer une rupture par cisaillement des vis ou boulons utilisés pour la 15 liaison entre longerons 2 et traverses 3, il est prévu des moyens d'immobilisation anti-rotation de chaque traverse 3 du cadre 5 récepteur. Ces moyens d'immobilisation anti-rotation d'une traverse 3 du cadre 5 récepteur sont constitués par des rails 7 ménagés sur des faces en regard des longerons 2 du cadre. Les extrémités de la traverse 3 sont alors engagées entre lesdits 20 rails 7 pour immobiliser la traverse 3 en rotation autour de son axe longitudinal. Les rails 7 équipant la face interne d'un longeron 2 du cadre 5 récepteur sont plus particulièrement visibles à la figure 2. Ces rails 7 sont constitués par deux ailes parallèles du profilé constitutif du longeron, ces ailes étant ménagées sur la face interne du longeron 2 réalisé sous forme d'un profilé creux. La traverse, 25 réalisée sous forme d'ur profilé polygonal, de section quadrangulaire, en particulier carré ou rectangulaire, peut ainsi être introduite par chacune de ses extrémités entre deux rails 7 parallèles, les faces du dessus et du dessous de ladite traverse venant en appui contre les faces en regard des rails de manière à empêcher tout déplacement relatif en rotation entre traverses 3 et longerons 30 2. Dans les exemples représentés, ces rails 7 se développent sur toute la longueur des longerons 2. Chaque face interne de longeron 2 comporte ainsi deux rails 7 parallèles. Dans les exemples représentés, ces longerons 2 sont constitués de profilés creux dont chaque extrémité est fermée par un tampon 8 d'obturation se présentant, sous forme de profilé engageable axialement à l'intérieur dudit longeron 2, comme l'illustre la figure 3. Ce profilé forme, à l'état engagé dans ledit longeron 2, une entretoise s'opposant à l'écrasement des parois dudit longeron 2, lors de l'assemblage par vissage entre longerons 2 et traverses 3. Ce tampon 8 d'obturation est muni intérieurement de logements tubulaires io constituant des passages de vis ou de boulons lors de l'assemblage entre longerons 2 et traverses 3. Ainsi, ces logements tubulaires présentent un axe longitudinal sensiblement parallèle à la face d'extrémité dudit tampon 8 constituant la face visible dudit tampon 8 à l'état introduit du profilé constitutif du tampon 8 à l'intérieur du longeron 2. Un tel tampon 8 d'obturation peut être is réalisé par tronçonnage d'un profilé de grande longueur délimitant intérieurement au moins un, de préférence une pluralité de conduits longitudinaux tubulaires ou cylindriques, chaque conduit étant destiné à former, à l'état tronçonné dudit profilé, un passage d'une vis ou d'un boulon de liaison entre longerons 2 et traverses 3. 20 Chaque traverse 3 est en outre pourvue, le long de l'un de ses bords longitudinaux, d'une lèvre 9 de protection de la tranche de l'élément 6 ou de l'un des éléments 6 de plancher, tel qu'un panneau. Cette lèvre, plus particulièrement visible à la figure 3, est constituée par une aile s'étendant 25 sensiblement perpendiculairement à la face du dessus de la traverse 3, le long d'un bord longitudinal de ladite face. Cette aile vient ainsi constituer un rebord périphérique externe de la face du dessus de la traverse 3. Elle constitue ainsi une surface d'appui et de butée de la tranche du ou de l'un des éléments 6 de plancher à l'état appliqué dudit élément contre la face du dessus de la traverse 30 3. La surface porteuse du plancher peut quant à elle être formée de un ou plusieurs éléments 6 de plancher de type panneau, planche, lame ou similaire. 5 Dans les exemples représentés, cette surface porteuse est formée de plusieurs éléments 6 de plancher du type panneaux dont un est articulé à un longeron 2 du cadre 5 récepteur par l'intermédiaire de charnières 11 à la manière d'une porte. Cet élément 6 de plancher, représenté en 6A aux figures, forme ainsi une trappe de visite pour l'accès à la surface porteuse dudit plancher. Les charnières 11 sont quant à elles disposées sous le dessous de ladite trappe pour être masquées et protégées des agressions de service. En outre, le longeron 2 présente, à ou au voisinage de son bord supérieur, une butée 12 de limitation de fin de course de la trappe en position ouverte. Cette butée 12 de io fin de course est plus particulièrement visible à la figure 5 où l'élément 6A de plancher constitutif de la trappe de visite a été représenté en position ouverte de fin de course. Ainsi, cet élément vient prendre appui dans une encoche ménagée à, ou au voisinage, du bord longitudinal libre d'une aile réalisée dans le prolongement de la face supérieure du longeron 2. Ainsi, le rail 7 supérieur 15 du longeron 2 remplit une double fonction, à savoir, d'une part, servir, par l'une de ses faces, dite inférieure, de moyen anti-rotation à glissière 2, d'autre part, à l'aide de son autre face, dite supérieure, de surface d'appui du ou des éléments 6, 6A de plancher. 20 Il est également prévu, en coopération avec les traverses 3, des crochets 10 en forme générale de S, une branche du S enveloppant le dessous de la traverse 3, l'autre branche du S constituant un moyen d'accroche à une structure support du plancher 1 de nature quelconque. Comme mentionné ci-dessus, cette structure support peut par exemple être constituée par deux échelles 25 parallèles. Le crochet 10 en forme générale de S est généralement vissé sur la face interne de la traverse 3. Chaque traverse 3 du cadre 5 récepteur est ainsi équipée de deux crochets 10 servant à l'accroche du plancher 1 d'échafaudage à une structure support, chaque crochet étant solidarisé à une traverse 3 par vissage. 30 L'assemblage et la réalisation d'un tel plancher 1 d'échafaudage sont extrêmement aisés. Dans un premier temps, le cadre 5 récepteur est formé par assemblage, par vissage ou boulonnage, des traverses 3 et des longerons 2 du cadre 5 récepteur. Les longerons 2 sont d'ores et déjà profilés pour ménager, sur leurs faces en regard, deux rails 7 servant à la réception à coulissement d'une traverse dont chaque extrémité vient s'insérer entre deux rails 7 parallèles. Les éléments 6, 6A de plancher constitutifs de la surface porteuse dudit plancher sont positionnés en applique sur la face du dessus du rail 7 supérieur équipant chacun des longerons, l'un des éléments de plancher, représenté en 6A aux figures, étant en outre relié à l'un des longerons 2 par l'intermédiaire de charnières 11, positionnées sur la face du dessous de l'élément 6A de plancher, et reliant cette face du dessous à la face interne du io longeron. Cet élément 6A de plancher peut en outre comporter un verrou pour permettre le maintien en positon fermée verrouillée de la trappe 6A et empêcher toute ouverture intempestive. Les crochets 10 en forme générale de S sont fixés par paire aux traverses 3 15 d'extrémité dudit plancher constituant le cadre 5 récepteur dudit plancher. Le plancher est alors prêt à être accroché à une structure support quelconque par l'intermédiaire desdits crochets. Grâce au fait que les faces du dessus et du dessous des traverses 3 réalisées 20 parallèles sont immobilisées à contact d'appui entre les rails 7 des longerons 2, tout risque d'un entraînement en rotation des traverses 3 autour de leur axe longitudinal sous l'effet d'une charge sur la surface porteuse du plancher 1 est évité. 25 LISTE DES REFERENCES NUMERIQUES 1 ù plancher 2 ù longerons 3 ù traverses 4 - vis ta 5 ù cadre 6 ù éléments de plancher : 6A ù élément articulé 7 ù rails 8 ù tampon d'obturation 9 ù lèvre de traverse 15 10 ù crochet 11 ù charnière 12 ù butée
L'invention concerne un plancher (1) d'échafaudage du type composé au moins de longerons (2) et de traverses (3) assemblés entre eux par vissage, boulonnage, pour former un cadre (5) récepteur d'au moins un élément de plancher, tel que plaque, planche, panneau formant une surface porteuse de réception de charges et/ou de personnes.Ce plancher est caractérisé en ce qu'il est prévu, entre longerons (2) et traverses (3) formant le cadre (5) récepteur, indépendamment des moyens (4) de fixation par vissage ou boulonnage des traverses (5) aux longerons (2), des moyens d'immobilisation en rotation des traverses (3), pour neutraliser le couple de rotation qui s'exerce sur les traverses (3), à l'état chargé du plancher (1).
1. Plancher (1) d'échafaudage, du type composé au moins de longerons (2) et de traverses (3) assemblés entre eux par vissage, boulonnage, pour former un cadre (5) récepteur d'au moins un élément (6) de plancher, tel que plaque, planche, panneau formant une surface porteuse de réception de charges et/ou de personnes, caractérisé en ce qu'il est prévu, entre longerons (2) et traverses (3) formant le cadre (5) récepteur, indépendamment des moyens (4) de fixation par vissage io ou boulonnage des traverses (3) aux longerons (2), des moyens d'immobilisation en rotation des traverses (3), pour neutraliser le couple de rotation qui s'exerce sur les traverses (3), à l'état chargé du plancher (1). 2. Plancher (1) d'échafaudage selon la 1, 15 caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation anti-rotation d'une traverse (3) du cadre récepteur sont constitués par des rails (7) ménagés sur les faces en regard des longerons (2) du cadre, les extrémités de ladite traverse (3) étant engagées entre lesdits rails (7) pour immobiliser la traverse (3) en rotation autour de son axe longitudinal. 20 3. Plancher (1) d'échafaudage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les longerons (2) sont constitués de profilés creux dont chaque extrémité est fermée par un tampon (8) d'obturation se présentant, sous forme de profilé, engageable axialement à l'intérieur dudit longeron (2), ce 25 profilé formant, à l'état engagé dans ledit longeron (2), une entretoise s'opposant à l'écrasement des parois dudit longeron (2), lors de l'assemblage par vissage entre longerons (2) et traverses (3). 4. Plancher (1) d'échafaudage selon l'une des 1 à 3, 30 caractérisé en ce que chaque traverse (3) est pourvue, le long de l'un de ses bords longitudinaux, d'une lèvre (9) de protection de la tranche de l'élément (6) ou de l'un des éléments (6) de plancher, tel qu'un panneau. 9 2895429 io 5. Plancher (1) d'échafaudage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la surface porteuse du plancher est formée de plusieurs éléments (6) de plancher de type panneau dont un est articulé à un longeron (2) du cadre (5) récepteur par l'intermédiaire de charnières (11) à la manière 5 d'une porte et forme ainsi une trappe de visite pour l'accès à la surface porteuse dudit plancher, lesdites charnières (11) étant disposées sous le dessous de ladite trappe pour être masquées et protégées des agressions de service. io 6. Plancher (1) d'échafaudage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la surface porteuse du plancher (1) est formée de plusieurs éléments (6) de plancher de type panneau dont un (6A) est articulé à un longeron (2) du cadre par l'intermédiaire de charnières (11) à la manière d'une porte et forme ainsi une trappe de visite pour l'accès à la surface 15 porteuse dudit plancher, ledit longeron (2) présentant, à ou au voisinage de son bord supérieur, une butée (12) de limitation de fin de course de la trappe en position ouverte. 7. Plancher (1) d'échafaudage selon l'une des 1 à 6, 20 caractérisé en ce qu'il est prévu, en coopération avec les traverses (3), des crochets (10) en forme générale de S, une branche du S enveloppant le dessous de la traverse (3), l'autre branche du S constituant un moyen d'accroche à une structure support du plancher (1) de nature quelconque. 25
E
E04
E04G
E04G 1
E04G 1/15
FR2900128
A1
PLATEAU SUPPORT DESTINE AU TRANSPORT D'UN OU DE PLUSIEURS EMBALLAGES DE TYPE BOITES A PIZZAS ET PATISSERIES.
20,071,026
-1- L'invention dont il est question dans la présente demande de brevet est un accessoire destiné à la restauration, et plus spécifiquement au transport ou à la livraison des pizzas et pâtisseries, prévu pour faciliter le transport du produit alimentaire lors du déplacement desdits produits. L'accessoire de matière écologique, recyclable, indépendant et séparé des denrées alimentaires, se présente sous forme d'un plateau muni de quatre anses flexibles permettant le transport de pizza ou autre type d'aliment fragile contenu dans leur boîte d'emballage de type carton. La problématique habituellement rencontré dans le cadre de la commercialisation des pizzas destinées à être livrées ou emportées est la manière de saisir l'emballage cartonné, volumineux, et encombrant. Une des attitudes du 15 comportement en général d'une personne est la prise de l'emballage par les deux mains. L'inconvénient est de plusieurs nature : en cas de superposition d'emballage les différents chocs que subissent les denrées alimentaires durant le trajet, l'état du contenu 20 s'écrase, se détériore, et un autre inconvénient certaines personnes ont une main occupée comment prendre l'emballage si volumineux. Le dispositif selon l'invention remédie à ces deux inconvénients. L'accessoire est plat et ultra-léger de taille d'une feuille 25 à dessin carton au format carré ayant à chaque coté deux - 2 - orifices d'où passe d'un trou à l'autre un cordon élastique formant une boucle et servant de anse. la flexibilité et tension des anses permettent de s'adapter aux tailles d'emballage divers, de s'articuler et de se re-joindre au centre entre eux autour d'un anneau plastique servant de cliquet de fermeture. Le dispositif est suffisamment résistant pour permettre un empilement de cinq cartons d'emballage de pizzas à emporter. la flexibilité des anses élastiques et leurs dimensions proportionnelles au poids assurent et stabilisent le contenu. Le produit alimentaire n'entre pas en contact avec l'accessoire celui-ci indépendant de l'aliment. le dispositif mince et plat s'empile facilement et permet un gain de place pour le stockage avant son utilisation. Des variantes sont ainsi envisageables: -Le plateau et anses de différentes couleurs. -Le plateau du dispositif comporte plusieurs dimensions différentes. -Sur le plateau figure des indications de nature publicitaires(ou) promotionnelles, il est personnalisable à condition que la mise en oeuvre respecte les lois et règlement d'hygiène et de sécurité alimentaire. -Une des quatre anses élastiques comporte, à son extrémité, un anneau en matière plastique en forme de esse 25 à son bout une arête au fonction de cliquet de sécurité, cet - 3 - anneau est destiné a relier les trois autres anses élastiques, permettant sa fermeture et la stabilité de l'emballage et du contenu durant le transport. Six planches comportent: la première deux dessins, la deuxième deux dessins la troisième deux dessins la quatrième deux dessins la cinquième deux dessins et la sixième un dessin sont annexés à la demande. La planche 1 montre, figurel, l'accessoire plateau(l) vu de Dessous, les orifices(2) les anses élastiques(3) et figure2, l'accessoire plateau(l) fermé vu de haut dessus, les orifices(2) les anses élastiques(3) et l'anneau central(4) servant de cliquet de fermeture . La planche 2 montre, figure3, vu d'un agrandissement de l'anneau central en forme de esse(4) accroché a son anse principale(5) avec les trois autres anses élastiques(6) et l'arête(7) a l'extrémité de l'anneau servant de cliquet de fermeture.Figure4, vu de dessus de l'accessoire plateau(l)ouvert, les orifices(2) les anses élastiques(3) et l'anneau(4) en forme dé esse. la planche 3 montre, figures, vu de face coupe plateau(l) angle emplacement des orifices(2)et anses élastiques(3). Figure6, vu de dessus coupe plateau(1) angle échelle 1/1, emplacement des orifices(2) et anses élastiques(3). La planche 4 montre, Figurez, vu de dessus angle en perspective du Plateau(1)emplacement des orifices(2)de l'anse élastique(3)avec anneau plastique(4) servant d'accroche. - 4 - Figure8, vu de dessus angle en perspective du Plateau(1) sans anneau, emplacement des orifices(2)et l'anse élastique(3). La planche 5 montre une variante, Figure 9, vu de dessus, angle en perspective du Plateau(l)emplacement des orifices(2)Consolidés par des rivet du haut(3) et de 1' anse élastique(4)fixée aux rivets du bas avec anneau plastique(5) servant d'accroche. Figure 10, vu de dessus, angle en perspective du Plateau(1)emplacement des orifices(2)Consolidés par des rivet du haut(3) de l'anse élastique(4)fixée aux rivets du bas sans l'anneau. La planche six, figurell, vu de face en perspective, montre Le transport d'un plateau(l) la flexibilités des anses élastiques(2) et un emballage carton de type pizza(3). A titre indicatif, les dimensions du dispositif plateau de 26' à 40'. Epaisseur 0,3 mm. Orifice 0,2 à 0,3mm. Longueur Anse élastique' non tendue 25 cm à 40 cm . 20 Anneau plastique 0,3 à 0,5 mm diamètre
Le dispositif est un plateau destiné aux emballages de denrées alimentaires type pizza ou tout autre produit, et présentant une certaine inconvenance, prévu pour faciliter efficacement le transport de l'emballage essentiellement lors du transport.Ce dispositif résout la saisie de ces emballages volumineux et encombrant.L'invention a but de se substituer à un plateau de transport, facilité sa fonction et aisance quant au méthode et moyen de transport, conserver l'aspect de l'aliment et protéger de la détérioration liée au transport.Le support est constitué d'un carton plat carré(1) ayant en ses angles droits quatre anses élastiques(2)de longueur égale dont une possède à son extrémité un anneau plastique en forme de esse(3) servant de lien central d'accroche des trois autres anses lors de la fermeture.L'ensemble est de matière écologique et recyclable.Le support plat et mince permet l'empilement(pour le stockage avant utilisation)d'une part et d'autre part supportant une certaine charge(superposition des emballages avec contenu).Cet accessoire est principalement destiné aux artisans fabricants de pizzas ou pâtisseries, à être emportées ou livrées.
1)plateau Support(1)pour des emballages d'aliments de type boite à pizzas et pâtisseries qui sont destinés à être transportés(livraison rapide, plat à emporter)prévu pour faciliter le transport d'un ou plusieurs emballages cartonnés caractérisé en ce qu'il est constitué d'un plateau support pour le transport de ces emballages comportant, à ses angles, des orifices destinés au passage d'anses élastiques. 2)Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que concerne plateau support carré(l) est de mince épaisseur, permettant ainsi un empilement de ces plateaux pour faciliter le stockage. 3)Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que concerne les orifices(2) sont renforcées par des oeillets ou rivets : ( fig.9. et fig.10.).
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B65D 5,B65D 69
B65D 5/475,B65D 69/00
FR2898475
A1
TENDEUR DE LITERIE ET DE TISSUS
20,070,921
La présente invention est du domaine de la fixation de la literie volante draps et couvertures sur les matelas. Le dispositif peut servir pour toutes sortes de fixation d'un tissu sur un support fixe genre fauteuil, avec fixation d'un plaid. Nous connaissons dans l'art antérieur le brevet n 0501365 qui ne donnait pas satisfaction, notamment quant à la difficulté d'introduire le dispositif dans un matelas un peu dense, en effet l'effort demandé était en déséquilibre avec le centre de l'effort. L'appareil est tenu parallèlement au matelas. La présente invention est caractérisée en ce que le dispositif est tenu perpendiculairement au lieu d'introduction des aiguilles De plus les aiguilles fixées sans manchon se tordaient, selon la présente invention elles sont fixées sur le support fixe et non pivotante sur un axe. Voici la description de notre invention. Nous disposons dans une forme préférentielle d'un support rigide fig. 1 (1) de forme arrondie de préférence. Dans la partie plate en haut fig.l (16) nous disposons des aiguilles 3 au moins figl (3) solidement disposées et collées si l'on veut. Elles peuvent être renforcées par l'intermédiaire d'un manchon fig.l(8) métallique ou en matière plastique qui suit dans toute la longueur de l'enfoncement dans la plaque fig.1(16) cela rend très rigide les aiguilles. Afin de préserver tout accident dû aux piques de ces aiguilles. Nous disposons d'un volet mobile (2) avec un retour vers l'intérieur à son extrémité (2bis) à l'extérieur de ce volet une équerre maintenue par des rivets ou pris dans la même pièce à 90 fig.2 (1) et solidaire de celui-ci ! Un système de ressort fig.l (10) qui peut être à boudin, sandow ou tout autre moyen faisant revenir le volet (2) en position de protection contre les aiguilles. Dès que l'utilisateur veut se servir du dispositif, il prend l'appareil à pleine main, pose le pouce sur l'équerre (23) appuie dessus, ramène le volet fig1 (2) vers le bas, le plat de l'équerre se bloque contre la partie rigide servant de socle fig.l(l) les aiguilles se libèrent de leur protecteur et il n'y a plus qu'à enfoncer fortement les aiguilles dans le matelas. Le dispositif est tellement ergonomique que la pression peut-être exercée directement. Cette pression répond bien à l'effort qu'il convient de fournir pour enfoncer les aiguilles les plus grosses et les plus longues dans les matelas les plus denses. La pression est directe à angle droit par rapport au lieu ou on doit enfoncer les aiguilles ce qui change radicalement des autres dispositifs. Lors de l'enlèvement de l'appareil on pose le doigt dans le trou figl (6)on retire le 5 dispositif, le volet (2) revient vite sous l'effet du ressort (10) à sa place de protecteur. Le ressort est ici représenté par un élastique figl(10) où l'on fait un noeud à chaque extrémité (21) on l'enfile dans le socle (1) par une fente (9) et fini dans le trou (5) Un trou (11) est réalisé en face dans la partie mobile (2) Une fente (12) facilite la pénétration de 10 l'élastique figl(10) Les trous sont plus petits que le diamètre des noeuds. A la partie supérieure un trou figl (13) est réalisé dans le socle (1) assortie d'une fente (14) cette fente laisse passer un anneau souple ou rigide (7) qui permet l'accrochage à un mousqueton (22) fixé à la ceinture de l'utilisateur ou à un crochet du chariot d'hôpital 15 ou de femme de chambre d'hôtel. Le volet mobile (2) est fixé au socle rigide (1) par l'intermédiaire de deux liens (4) qui passent de part et d'autre dans des trous face à face (15,15 bis) chacun relié à l'extérieur par une fente horizontale (19,19 bis) permettant le passage d'un anneau rigide 20 ou non, fermé (4) Le montage se fait plus rapidement. Ceux-ci peuvent être remplacés par des agrafes rigides ou tous autres moyens. La sécurité est totale si l'appareil tombe au sol, le volet protecteur revient instantanément à sa positon de protection contre les aiguilles empêchant toutes blessures de 25 l'utilisateur. Afin de bloquer le volet mobile (2) en position fermée (protection) on dispose d'une petite pièce circulaire (17) percée d'un trou (18) rendu solidaire de la plaque ou du volet mobile par un rivet ou un clips ce qui simplifie le montage. Cette pièce circulaire 30 navigue de bas en haut, de haut en bas ou latéralement. En position vers la droite elle bloque le volet mobile empêchant ainsi tous risques d'ouverture intempestive. La pièce circulaire peut prendre diverses formes sans sortir du cadre de la présente invention on peut y adjoindre un ressort. Elle peut aussi coulisser dans une lumière(20) et bloquer le volet mobile par l'intermédiaire du bas de l'équerre (23) 3 L'ensemble formé par la partie fixe et la partie mobile peut être articulée de tout sortes de façon, notamment toute sorte de coulissement sur des parties cylindrique en bout de volet. Un ou des ressorts à boudins ou autres peuvent être intégrés dans le dispositif Une encoche peut immobiliser le volet en position protection des aiguilles. Un autre mode de blocage selon la présente invention permet le blocage du volet mobile fig.2(4) en position fermé en utilisant le ressort (1) mais en le faisant tirer vers la droit par exemple. Un cran (5) ou petite tige sur le volet (3) rentre dans un trou(2) sur la partie fixe (4) ou vise versa. Ainsi on tire vers la gauche le volet mobile (3) on l'abaisse puis quand on le retire le volet revient grâce au ressort (1) s'enclenche dans le trou (2) et bloque automatiquement le volet en position sécurité
La présente invention a pour objet un petit appareil destiné à tendre parfaitement bien les draps et couverture d'un lit ou d'un « plaid » dans un salon..Il est composé d'une partie fixe (1) en matière rigide, d'aiguilles (2) d'un volet protecteur (3)une équerre (4) servant à manoeuvrer le volet (3) de haut en bas un trou (5) permet le retrait de l'appareil du matelas. Une sangle (6) sert à fixer l'appareil sur un mousqueton ou un crochet sur la charrette de la femme de salle d'un hôtel ou un hôpital.
1) Dispositif pour prise en main directe d'un élément de literie pour fixation des draps au matelas, caractérisé en ce qu'il est composé par une partie rigide figl(1) possédant des grandes aiguilles (3) placés verticalement dans l'axe du petit panneau rigide (1) Un volet mobile protecteur (2) recourbé à son extrémité (2bis) est destiné à protéger les aiguilles, une petite équerre (23) permet d'abaisser le volet protecteur (2) avant l'emploi à l'aide du pouce. La poussée pour pénétrer dans les matelas est directe de bas en haut, la prise est faite entre le pouce et l'index. Le volet est ainsi bloqué en position ouvert. Une pièce circulaire mobile (17) empêche le volet de se rabattre au repos. Elle peut être fixée sur le socle (1) ou sur le volet (2) Elle peut coulisser dans une lumière sur le socle (20) 2) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce qu'un trou (6) est réalisé pour faciliter le retrait de l'appareil 3) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce que des attaches rigides (4) passent dans des trous face à face (15,15bis) réalisés dans le volet mobile et le socle, relié à l'extérieur par des fentes (19,19bis) et maintiennent le volet mobile de façon pivotante. Ces fentes facilitent le montage des anneaux. 4) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce qu'un système de ressort (10) 25 ramène le volet mobile en position protection. 5) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce qu'une boucle d'accrochage (7) est placée dans un orifice (13) avec ouvertures (14) réalisé dans le socle. 30 6) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce que les aiguilles (3) sont scellées directement ou à l'aide de manchons (8) 7) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce que la pièce circulaire (17) peut être fixée à l'aide d'un clips 8) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce que le blocage du volet mobile fig.2(1) peut se faire automatiquement 5
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A47
A47C
A47C 21
A47C 21/02
FR2892728
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT DES MOUTS EN CUVE DE FERMENTATION VINICOLE
20,070,504
MOêTS EN CUVE DE FERMENTATION VINICOLE La présente invention concerne un procédé de traitement des moûts et plus particulièrement du chapeau de marc qui se forme en cuve de fermentation. L' invention couvre aussi le dispositif associé. Dans le cas d'une fermentation de type simple et directe, la vendange après triage, égrappage, foulage éventuel, est introduite dans une cuve en béton, en bois et plus généralement en métal inoxydable compatible alimentaire. Ces cuves comportent une ouverture sur le dessus, au moins un piquage pour le soutirage du liquide et une trappe pour la récupération des éléments solides. Cette vendange sous l'action de levures introduites amorce une fermentation qui conduit à la transformation du sucre en alcool et qui conduit après quelques jours, 10 à 15 jours pour donner un ordre d'idées, à l'obtention de vin. Cette fermentation est une opération extrêmement importante car elle comporte de très nombreux paramètres dont la gestion peut modifier sensiblement la qualité du vin obtenu. En effet, durant cette fermentation, le jus se trouve en partie inférieure de la cuve et il se forme au-dessus de ce jus un surnageant solide appelé chapeau, composé des grains de raisin, pépins, peau, chair et quelques morceaux de feuilles ou de rafles. Ces constituants du chapeau, plus légers que le jus, flottent à la surface et constituent une masse qui ne baigne que très partiellement dans le jus, limitant ainsi les échanges et le transfert entre ces constituants et le jus, ce qui est particulièrement préjudiciable aux qualités organoleptiques finales du vin. Il existe donc de très nombreuses solutions pour pallier à cet inconvénient. Une solution bien connue consiste à pomper le jus en partie inférieure de la cuve et à le distribuer en partie supérieure du chapeau de sorte à arroser le chapeau régulièrement, mais cela ne brise pas le chapeau et ce chapeau agit un peu comme un filtre. On constate que le jus distribué prend des voies d'écoulement favorisées, toujours les mêmes, si bien que l'extraction est très limitée. De plus, il est un inconvénient très important : la vendange est pompée et cela n'est pas satisfaisant car il y a dégradation des matières solides pompées simultanément au liquide car le milieu est fortement hétérogène. Afin de pallier au pompage, il est aussi mis en pratique le remplissage d'un cuvon avec du jus écoulé en partie inférieure de la cuve, sans pompage. Le cuvon ainsi rempli est gruté au-dessus de la cuve et le contenu est libéré en quelques secondes. Ceci permet de briser mécaniquement le chapeau d'une part en provoquant un brassage efficace et d'autre part de remonter les jus de la partie inférieure de la cuve en partie supérieure. Par contre, on comprend que l'infrastructure reste complexe et nécessite une intervention manuelle, donc des opérateurs. Une autre solution est le pigeage qui consiste à introduire depuis le dessus de la cuve une pige afin de briser le chapeau et assurer ainsi un retournement des 20 éléments solides et surtout une dislocation du chapeau. Cette solution, en plus d'être archaïque, ne provoque pas un brassage intime des éléments solides avec le jus qui n'est pas remonté. On peut aussi mentionner un moyen connu depuis longtemps et peu mis en pratique décrit dans la demande de brevet français FR 818 680. 25 La cuve est une cuve comportant une enceinte inférieure avec une trappe d'introduction de vendange mais hermétique pour rendre cette enceinte inférieure fermée. Cette enceinte est surmontée d'une enceinte supérieure ouverte formant cuvon fixe, immédiatement au-dessus de l'enceinte inférieure. La partie inférieure du cuvon constitue le toit de l'enceinte inférieure. Ces deux enceintes sont reliées par un tube d'alimentation, en l'occurrence extérieur, qui est piqué en partie inférieure de la cuve inférieure et qui débouche dans le cuvon fixe. Ainsi sous la pression engendrée par la fermentation, la pression augmente dans la cuve inférieure et provoque la remontée de jus contenu en partie inférieure de l'enceinte inférieure jusque dans le cuvon. De plus, l'enceinte inférieure est équipée de deux tubes coaxiaux, disposés en position centrale dans l'enceinte inférieure. Le premier tube extérieur est issu du fond de l'enceinte inférieure et ouvert en partie supérieure immédiatement sous le plafond de l'enceinte inférieure, et surtout au-dessus du niveau maximum de remplissage de la cuve de sorte que l'extrémité ouverte de ce tube se situe toujours au-dessus du chapeau. Le second tube intérieur est ouvert en partie inférieure et plonge dans le premier tube jusqu'à proximité du fond de l'enceinte inférieure. Son autre extrémité est reliée au cuvon et permet l'évacuation du contenu du cuvon dans l'enceinte inférieure. Cette cuve est en outre équipée d'une vanne hydraulique. Une telle vanne est piquée dans le volume libre de l'enceinte inférieure et disposée à l'extérieur. Cette vanne comprend un tube empli de liquide en l'occurrence de l'eau qui débouche dans un réservoir tampon. Lorsque la pression engendrée par la fermentation dans la cuve augmente, elle chasse l'eau qui se trouve dans le tube, cette eau s'écoulant dans le réservoir tampon. Lorsque l'eau est chassée intégralement, le gaz en surpression dans l'enceinte inférieure peut s'évacuer et la pression interne chute. De fait, le liquide contenu dans le cuvon et remonté par le tube extérieur s'écoule par le second tube dans le premier et ressort avec un très fort débit en partie supérieure du chapeau provoquant sa dislocation et un arrosage conséquent. Une telle solution est satisfaisante car elle évite le recours à un pompage et elle est automatique. De plus cette solution permet de raccourcir la durée de fermentation de façon significative, plusieurs jours de moins. Par contre, la périodicité des écoulements gravitaires est déterminée et reste liée à la montée en pression donc à la génération de la surpression. Ainsi les remontages sont très nombreux en pleine fermentation, souvent trop nombreux et faibles à la fin puisque la génération de gaz est plus limitée. La seule intervention est de régler la hauteur de déclenchement dans le cuvon donc le volume remonté dans le cuvon mais ceci reste manuel et déterminé sans aucun lien avec les paramètres de la vendange. La fréquence est donc réglable mais non variable. De plus, on s'est aussi aperçu que le contenu de l'enceinte inférieure dans sa plus grande partie reste en permanence soumis à une surpression de CO2, gaz libéré par la fermentation, et ceci limite donc l'oxygénation du milieu. Aussi, les vins issus de fermentations recourant à cet agencement sont des vins ayant notamment de faibles durées de garde. La présente invention vise à proposer un procédé de traitement des moûts en cuve de fermentation et plus particulièrement du chapeau de marc afin de permettre une extraction optimisée des tannins, anthocyanes et autres composés, une fermentation avec oxygénation, un remontage évitant le recours à des pompes, une fréquence et un volume remonté variables liés aux autres paramètres de fermentation afin d'obtenir des vins avec des qualités organoleptiques optimales et des potentialités en vin de garde. Le procédé prévoit aussi une application dans un chais comportant plusieurs cuves de fermentation. L'invention trouve application dans le cas de vinification simple mais aussi dans le cas prévoyant une macération préfermentaire à froid et traite aussi l'étape préalable éventuelle de préparation du contenu de la cuve à la fermentation. L' invention couvre aussi le dispositif adapté. La présente invention est maintenant décrite en détail en regard des dessins annexés de sorte à illustrer les caractéristiques particulières de l'invention, le mode décrit n'étant pas limitatif. Ainsi, la figure unique représente une vue en coupe, schématique, d'une cuve équipée du dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Sur la figure unique, on a représenté une cuve 10, avec un serpentin 12 de maîtrise de la température du contenu de cette cuve. Ce serpentin 12 permet la circulation d'un fluide caloporteur à température contrôlée de sorte à gérer la température du contenu de la cuve. Cette cuve comprend une enceinte 14 inférieure destinée à recevoir la vendange pour fermentation et une enceinte 16 supérieure destinée à recevoir temporairement une partie de la phase liquide de la vendange en fermentation. Le plafond 18 de l'enceinte 14 inférieure est le fond de l'enceinte 16 supérieure. Ce plafond est équipé d'une trappe 20 d'alimentation de sorte à permettre le remplissage de l'enceinte 14 inférieure avec la vendange. Cette trappe 20 est étanche et résistante à une légère surpression. Il est aussi prévu de façon connue une trappe 22 de visite, représentée en trait mixte car n'intéressant pas directement la présente invention, adaptée pour permettre l'entrée dans la cuve si nécessaire pour intervention lorsque la cuve est vide mais surtout nécessaire pour le retrait du marc en fin de fermentation. L'enceinte 14 inférieure est équipée de moyens 24 de remontée de la phase liquide de la vendange et de la diffusion de cette phase liquide après remontage. Ces moyens 24 de remontée et diffusion comprennent un premier tube 26, d'un diamètre D1, issu du plafond 18 qui se prolonge dans l'enceinte inférieure 14 jusqu'à proximité du fond, au moins de façon à déboucher sous le chapeau de marc, dans la phase jus. Ces moyens 24 de remontée et de diffusion comprennent en outre un second tube 28 d'un diamètre D2 supérieur à celui D1 du premier tube. Ce second tube 28 est disposé de façon coaxiale par rapport au premier et lié à lui par des moyens de liaison 30 tels que des pattes. Ce second tube 28 est ouvert en partie supérieure à proximité immédiate du plafond de sorte à déboucher au-dessus du chapeau de marc et se prolonge en partie inférieure plus bas que le premier tube, mais au-dessus du fond. Ce second tube a son extrémité inférieure également dans la partie jus, sous le chapeau. Cette extrémité inférieure est fermée et uniquement munie d'un trou T de faible diamètre, par exemple une dizaine de centimètres pour fixer les idées 15 dans le cas d'une cuve de 70 hectolitres. Des moyens 32 de contrôle de la pression dans l'enceinte 14 inférieure sont également prévus. Ces moyens comprennent un capteur 34 de mesure de pression et une soupape 36 commandée permettant d'évacuer la surpression hors de ladite enceinte. 20 La soupape 36 commandée est piquée à l'intérieur de l'enceinte 14 inférieure et peut être reliée par un conduit 38, à l'extérieur par exemple ou à au moins une autre cuve comme il sera expliqué ci-après. Ces moyens 32 de contrôle sont reliés de façon préférentielle à une unité 40 de supervision de la vinification de la cuve et plus généralement de contrôle 25 commande des cuves du chais dans lequel se situe cette cuve. La présente invention prévoit de façon préférentielle mais non obligatoire des moyens 42 de suivi de la fermentation par analyses et prélèvements, réguliers et automatiques, d'un échantillon notamment au moyen de dispositifs du commerce. Ces résultats de suivi de fermentation sont également intégrés dans les données de l'unité 40 de supervision. De la même façon, préférentiellement, il est associé des moyens 44 d'oxygénation, dits de micro oxygénation. Ces moyens permettent d'assurer une 5 oxygénation du contenu de l'enceinte 14 inférieure. Le procédé selon la présente invention est maintenant décrit en regard du dispositif qui vient d'être décrit. Cette description concerne tout d'abord une application à une vinification simple. La vendange est introduite dans l'enceinte inférieure 14 par la trappe 20 10 d'alimentation ouverte durant cette opération. Une fois cette enceinte remplie, la trappe est hermétiquement fermée. La première situation est celle d'une fermentation directe et immédiate alors la fermentation est amorcée grâce des microorganismes adaptés si nécessaire. La réaction de fermentation est ensuite auto entretenue. 15 L'enceinte étant close la fermentation provoque l'émission notamment de gaz carbonique CO2 qui s'accumule dans ladite enceinte provoquant sa montée en pression. Cette pression est mesurée grâce au capteur 34. On utilise le terme de gaz carbonique sachant qu'il s'agit d'une atmosphère gazeuse mélangée avec une très forte proportion de gaz carbonique si bien que 20 par abus de langage, il est utilisé le terme de gaz carbonique seulement. Simultanément à cette montée en pression, le jus accumulé au fond de l'enceinte remonte dans l'enceinte 16 supérieure en passant à travers le trou T et dans le premier tube jusque dans la cuve supérieure 16, le volume augmentant au fur et à mesure de la montée en pression. Le suivi de la pression permet de corréler 25 exactement et de connaître précisément le volume accumulé. Il se produit donc un équilibre des pressions et l'enceinte supérieure se remplit au fur et à mesure. Les moyens 32 de contrôle de la pression et notamment la soupape 36 commandée sont maintenus fermés par l'unité 40 de supervision. Le contenu dans l'enceinte 14 inférieure est hétérogène mais pour simplifier à nouveau, il est considéré comme biphasique avec un chapeau surnageant constitué de matière solide et une phase liquide accumulée en partie inférieure. La première solution est entièrement manuelle et consiste à effectuer le suivi de fermentation manuellement avec prélèvement manuel et analyse au densimètre, le maître de chais décidant du moment où il convient d'effectuer un remontage de la vendange. A cet effet, il agit manuellement sur les moyens de contrôle de la pression et la soupape 36 commandée est ouverte, provoquant la mise à la pression atmosphérique de l'intérieur de la cuve. De fait, le volume de jus contenu dans l'enceinte 16 supérieure s'écoule par gravité avec un fort débit à travers le premier tube 26. Le débit est beaucoup trop important pour que le trou T permette l'écoulement si bien que le jus remonte dans l'espace annulaire entre les premier et second tubes. Ce jus débouche sous pression par la partie supérieure du second tube 28 assurant ainsi une forte projection sur le chapeau qui est désagrégé et dont les matières qui le constituent sont retournées, immergées et imprégnées conduisant ainsi à une bonne expression des tannins, anthocyanes et autres éléments indispensables à l'élaboration d'un vin de qualité. Lorsque l'enceinte 16 supérieure est vide, la soupape est de nouveau fermée et la pression s'accumule de nouveau. On comprend aussi que ce cycle en manuel est totalement maîtrisé par le maître 25 de chais qui peut intervenir à tout moment pour ouvrir la soupape et assurer une vidange de l'enceinte supérieure pilotant le volume distribué. Si au contraire, le maître de chais souhaite attendre avant d'effectuer un remontage, il laisse la soupape ouverte évitant ainsi l'accumulation de la pression de CO2 et donc la remontée de jus dans l'enceinte supérieure. Le maître de chais peut, en plus du contrôle du volume, assurer ainsi le pilotage 5 de la fréquence des remontages qui peut ainsi être variable entre deux remontages. Lorsque le dispositif est complet et automatisé, le procédé prévoit une corrélation programmée des remontages et de la fermentation au moyen de l'unité de supervision. 10 En effet, la fermentation étant suivie en continu grâce aux moyens 42, il est possible de prévoir un planning variable et ajusté des remontages en fonction de la courbe de fermentation. Il est même possible, connaissant la vitesse de montée en pression à un instant t de l'étape de fermentation, d'anticiper sur la fermeture de la soupape à t-t1, t1 15 étant le temps mis pour que le volume de jus accumulé dans l'enceinte supérieure soit celui qui doit être projeté sur le chapeau de marc. Ainsi ce volume est atteint à l'instant t au moment où il faut assurer sa libération. On note alors que le maître de chais effectue un contrôle à distance d'une part 20 et peut intervenir d'autre part à tout moment pour modifier la programmation, s'il le souhaite. Un tel procédé permet un fonctionnement autonome mais en corrélation avec une programmation adaptée et choisie et non avec des volumes et fréquences fixes liés au seul cycle fermentaire. Le fonctionnement est assuré y compris lorsque le 25 maître de chais n'est pas sur le lieu et notamment la nuit. Des remontages intempestifs ne peuvent avoir lieu et surtout, il est possible de diminuer les remontages même en pleine phase fermentaire puisque l'ouverture de la soupape des moyens de contrôle de la pression interdit toute accumulation de jus dans l'enceinte 16 supérieure. Afin de parfaire la fermentation et de provoquer une fermentation aérobie plutôt que fortement anaérobie, il est prévu le recours aux moyens de micro oxygénation. Le contenu de l'enceinte 14 inférieure est soumis la plupart de la durée du cycle de fermentation à une atmosphère de CO2 en surpression. Aussi la micro oxygénation assure l'apport d'oxygène dans ladite enceinte pour permettre un bon développement et un bon travail des micro-organismes. De fait, ce paramètre d'oxygénation est intégré et permet, en fonction de la période du cycle fermentaire d'introduire plus ou moins d'oxygène. Le procédé selon l'invention consiste, dans son mode optimisé, à lier entre eux les quatre paramètres à savoir : déclenchement des remontages, volume des remontages, suivi de fermentation et oxygénation. Qui plus est, le contrôle de la pression dans l'enceinte 14 inférieure permet ainsi lorsqu'il est associé à une unité 40 de supervision d'assurer une vinification particulièrement optimisée et surtout réalisée suivant la volonté du maître de chais. Dans certains chais et de façon générale pour une meilleure qualité de vinification, il est prévu des étapes préalables à la mise en fermentation. En effet, la vendange est généralement sanitarisée au soufre et arrive à des températures très variables en fonction de l'heure de la récolte, si bien qu'il est nécessaire de l'homogénéiser. De plus, pour vérifier les paramètres initiaux de la cuve, notamment la température, il est aussi nécessaire de la rendre la plus homogène possible par 25 un brassage adapté et le remontage est particulièrement adapté. Ainsi par les remontages, la vendange est homogénéisée et de fait le soufre introduit est réparti, la température est homogène. De plus, en cas de maîtrise des températures, la vendange brassée au contact des parois permet d'assurer un meilleur échange, plus rapide avec une bonne diffusion. Dans une telle situation, comme la fermentation n'est pas amorcée ou amorcée de façon tellement faible qu'elle ne produit pas suffisamment de gaz carbonique, il n'est pas possible d'utiliser le gaz carbonique issu de la fermentation pour obtenir le remontage. Il est alors possible de mettre en service les moyens de remontage de l'invention par introduction, grâce à un piquage, du gaz carbonique issu d'une source extérieure telle qu'une bouteille de gaz carbonique comprimé. On obtient alors un brassage tout à fait adapté et le mouillage du chapeau évite aussi qu'il ne se pique au contact de l'oxygène avant que la fermentation n'ait débuté. Durant cette homogénéisation, la température de la vendange est contrôlée lorsque la cuve dispose de moyens adaptés tels que des serpentins d'un fluide caloporteur et frigoporteur suivant les besoins. Une fois le milieu homogénéisé et une fois le début de la phase de fermentation décidé, il suffit d'introduire les microorganismes nécessaires, généralement des levures, pour amorcer la fermentation. Ensuite les cycles se poursuivent comme précédemment décrits, la production de 20 CO2 étant suffisante. Une autre situation est celle de la macération préfermentaire à froid. Dans ce cas, il faut maintenir la vendange à une température basse de 8 à 10 C pour donner un ordre d'idée, afin de limiter très fortement la fermentation qui peut être considérée comme nulle à ces températures. 25 Durant ce maintien à basse température, il faut assurer des remontages suffisants pour brasser, lessiver et assurer ainsi une extraction d'une forte partie des composés recherchés : tannins, anthocyanes, et autres, depuis les matières solides essentiellement peau et pépins vers la phase liquide. Ensuite, au moment voulu et lorsque le maître de chais le décide, la fermentation est engagée et le suivi manuel ou automatique est lancé. On peut aussi noter que cet agencement et le procédé de pilotage associé permettent dans le cas d'un chais comprenant plusieurs cuves juxtaposées, ce qui est quasiment toujours le cas, d'utiliser le gaz carbonique émis par l'une pour au moins une autre cuve. Dans ce cas, le gaz carbonique issu d'une ou de plusieurs cuves déjà en fermentation, lorsqu'il est libéré par la sortie 38, se trouve capté. Au lieu de le remettre à l'air libre à l'extérieur du chais par exemple, ce gaz est introduit et utilisé dans les cuves suivantes. Cet apport est prolongé jusqu'à l'initiation de la fermentation de la cuve concernée qui devient autonome après démarrage de cette fermentation. Il est à remarquer également que la tendance pour les propriétaires est d'améliorer la qualité des vins produits en réalisant des cuvées de petit volume et donc en multipliant les cuves de sorte à traiter la vendange en fonction de la provenance et par des couplages. Cette méthode est dite aussi vinification parcellaire. Au final les différents vins ainsi produits sont assemblés mais chacun a été vinifié de façon optimisée. De fait le nombre de cuves augmente très rapidement. Le procédé et le dispositif selon la présente invention sont particulièrement adaptés car peu onéreux, apportant une souplesse de conduite inégalée avec une électronique réduite sur la cuve et dans le chais mais avec une possibilité d'automatisation pointue. Ces procédé et dispositif permettent de programmer le lancement en fermentation des différentes cuves, de gérer les priorités, de ne nécessiter qu'une main d'oeuvre réduite même si le nombre de cuves est important. On note aussi que le procédé et le dispositif selon la présente invention ne perturbent pas l'indépendance des cuves et l'ensemencement de l'une ne provoque pas l'ensemencement de l'autre par la seule diffusion des gaz d'une cuve à l'autre. En effet, il n'y a pas de tuyaux de transfert de la vendange comme dans les dispositifs recourant à des pompes, tuyaux de transfert qui peuvent être une source d'ensemencement intempestif de levures et de prolifération bactérienne
L' objet de l'invention est un procédé de traitement de moûts dans au moins une cuve de fermentation d'un chais, ladite cuve comprenant deux enceintes (14, 16) l'une (14) inférieure, étanche et l'autre (16) supérieure, ladite cuve étant équipée de moyens (24) de remontage sous pression d'au moins une partie du jus de l'enceinte (14) inférieure vers l'enceinte (16) supérieure, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- introduction de la vendange dans l'enceinte (14) inférieure de ladite cuve,- remontage et diffusion par gravité grâce aux moyens (24) de remontage,- initiation de la fermentation puis remontages et diffusions successifs par gravité, au moyen de la pression engendrée par l'émission des gaz issus de la fermentation dans l'enceinte inférieure, grâce aux mêmes moyens (24) de remontage et de diffusionL'invention couvre aussi le dispositif associé.
1. Procédé de traitement de moûts dans au moins une cuve de fermentation d'un chais, ladite cuve comprenant deux enceintes (14, 16) l'une (14) inférieure, étanche et l'autre (16) supérieure, ladite cuve étant équipée de moyens (24) de remontage sous pression d'au moins une partie du jus de l'enceinte (14) inférieure vers l'enceinte (16) supérieure et de diffusion par gravité de cette même partie de jus de l'enceinte (16) supérieure vers l'enceinte (14) inférieure, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - introduction de la vendange dans l'enceinte (14) inférieure de ladite cuve, - remontage et diffusion par gravité grâce aux moyens (24) de remontage, avant fermentation, d'au moins une partie du jus accumulé au moyen d'au moins d'un gaz apporté de l'extérieur, introduit dans l'enceinte inférieure, initiation de la fermentation puis remontages et diffusions successifs par gravité, au moyen de la pression engendrée par l'émission des gaz issus de la fermentation dans l'enceinte inférieure, grâce aux mêmes moyens (24) de remontage et de diffusion. 2. Procédé de traitement selon la 1, caractérisé en ce que, durant les relevages au moyen d'un gaz apporté d'une source externe, on contrôle la température de la vendange de sorte à assurer une phase préfermentaire à froid. 3. Procédé de traitement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le gaz apporté d'une source externe est constitué des gaz issus de la fermentation d'une vendange d'au moins une autre cuve du chais. 4. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on procède à une micro-oxygénation dans l'enceinte (14) inférieure durant la phase fermentaire de la vendange soumise à des remontages au moyen des gaz issus de la fermentation de cette même vendange contenue dans ladite enceinte (14). 5. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les paramètres de déclenchement des remontages, du volume des remontages, du suivi de fermentation et d'oxygénation sont liés et traités par une unité (40) de supervision. 6. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une enceinte (14) inférieure destinée à recevoir la vendange pour fermentation, une enceinte (16) supérieure destinée à recevoir du jus de la vendange, le plafond (18) de l'enceinte (14) inférieure étant le fond de l'enceinte (16) supérieure, une trappe (20) d'alimentation ménagée dans ledit plafond, étanche et résistant à une légère surpression, des moyens (24) de remontage sous pression et de diffusion par gravité, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (32) de contrôle de la pression dans l'enceinte (14) inférieure incluant un capteur (34) de mesure de pression et une soupape (36) commandée permettant d'évacuer la surpression dans ladite enceinte. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (32) de contrôle de la pression dans l'enceinte inférieure sont reliés de façon préférentielle à une unité (40) de supervision de la vinification. 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens (24) de remontage et de diffusion comprennent un premier tube (26), d'un diamètre D1, issu du plafond (18) qui se prolonge dans la cuve inférieure (14) jusqu'à proximité du fond, un second tube (28) d'un diamètre D2 supérieur à celui D1 du premier tube, disposé de façon coaxiale par rapport au premier, ce second tube (28) étant ouvert en partie supérieure et se prolongeant en partieinférieure plus bas que le premier tube, cette extrémité inférieure étant fermée et munie d'un trou T de faible diamètre. 9. Dispositif selon l'une des 6, 7 ou 8, caractérisé en ce que la soupape (36) commandée comprend un conduit (38) d'évacuation des gaz de 5 l'enceinte inférieure relié à au moins une autre cuve. 10. Dispositif selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (44) de micro-oxygénation.
C
C12
C12G
C12G 1
C12G 1/022
FR2894330
A1
DISPOSITIF D'AUTODEFENSE CONTRE LES MINES
20,070,608
Le secteur technique de la présente invention est celui des véhicules militaires et des dispositifs de déclenchement de mines équipant de tels véhicules. Lors de conflits militaires, il est fréquent de disperser des mines anti-véhicules pour empêcher l'accès à une zone. Il est également fréquent de chercher à "enliser" un convoi en dispersant un champ de mine autour du convoi. Le but de la présente invention est de fournir un dispersables Io facilement adaptable aux véhicules militaires et/ou aux véhicules de génie. L'invention a donc pour objet un dispositif de déclenchement de mines comportant un ou plusieurs déclencheurs de mines et destiné à équiper un véhicule muni 15 de bras stabilisateurs, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un support solidaire d'un bras stabilisateur et supportant au moins un déclencheur de mines. Selon une caractéristique de l'invention, le support est fixé au bras stabilisateur au moyen d'une liaison pivot. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins un support est muni d'au moins un rouleau placé de façon à se trouver, lorsque le dispositif est en position de déminage, dans la trace d'une roue ou chenille du véhicule, le rouleau étant de largeur supérieure ou égale à celle de ladite roue 25 ou chenille. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le ou les rouleaux sont soumis à l'action d'au moins un vérin afin d'exercer sur le sol une pression de contact permettant le déclenchement des mines à déclenchement par pression. 30 Selon une autre caractéristique de l'invention, le vérin est un vérin de déploiement du bras stabilisateur. Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins un support est muni d'au moins une bobine magnétique de déminage définie de façon à déclencher des mines à allumeur 35 magnétique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de déclenchement de mines comporte au moins deux supports entre lesquels est disposé un filin ou une chaîne de façon à déclencher les mines à antenne. Enfin, l'invention concerne également un véhicule militaire caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de déclenchement de mines selon l'invention. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif de déclenchement de mines est disposé à l'arrière du véhicule. Un tout premier avantage du dispositif selon l'invention réside dans le fait qu'il ne modifie pas le gabarit routier 10 du véhicule qu'il équipe. Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que le dispositif peut être facilement monté ou démonté sur un véhicule. Un autre avantage réside dans le fait que le dispositif 15 est adaptable à tout véhicule comportant des bras stabilisateurs. Un autre avantage réside dans le fait que les moyens de déminage peuvent être embarqués et prêts à servir de façon continue, sans influence négative sur le profil avant du 20 véhicule. Un autre avantage est que les éventuels outils montés à l'avant du véhicule ne sont pas compliqués ou alourdis par la présence des moyens de déminage. D'autres caractéristiques, détails et avantages de 25 l'invention ressortiront plus clairement de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - les figures 1, 2 et 3 représentent en vue de profil la partie arrière d'un véhicule équipé d'un dispositif de 30 déclenchement de mines selon l'invention, - la figure 4 représente en vue arrière d'un véhicule équipé du dispositif de déclenchement de mines selon l'invention. Le dispositif de déclenchement de mines selon l'invention 35 comporte un ou plusieurs déclencheurs de mines. Il est destiné à équiper un véhicule muni de bras stabilisateurs. Dans un mode préférentiel de réalisation, ces bras stabilisateurs sont situés à l'arrière du véhicule. La figure 1 représente la partie arrière d'un véhicule 2 équipé d'un dispositif 1 de déclenchement de mines selon l'invention lorsque les bras stabilisateurs et le dispositif de déclenchement de mines sont dans une configuration de rangement. Dans cette configuration, on n'utilise ni les bras stabilisateurs, ni le dispositif de déclenchement de mines. La figure 2 représente le même véhicule 2 en configuration de stabilisation. Dans cette configuration le véhicule 2 nécessite d'être stabilisé, par exemple pour Io effectuer des tâches de génie ou, si il est équipé d'une arme de gros calibre, pour tirer des projectiles. Le dispositif de déclenchement de mines est inactif. Le figure 3 représente le même véhicule en configuration de déclenchement de mines. Dans cette configuration, le 15 dispositif 1 de déclenchement de mines est actif et les bras stabilisateurs 3 ne sont pas utilisés comme tels. Les bras sont maintenant utilisés comme supports des moyens de déminage. Le dispositif de déclenchement de mines 1 selon 20 l'invention est constitué d'au moins support 7 comportant un ou plusieurs déclencheurs de mines. Dans cet exemple de réalisation, le dispositif 1 de déclenchement de mines comporte deux supports 7 solidaires de bras stabilisateurs 3 (dont un seul support et un seul bras stabilisateur sont 25 visibles). Le bras stabilisateur 3 est réalisé par un bras 4 dont une extrémité est reliée au châssis 10 du véhicule 2 au moyen d'un pivot 11 et l'autre extrémité comporte une semelle d'appui 6. Cette semelle d'appui est par exemple articulée sur une rotule 15. Un vérin 5 permet de déployer et d'exercer 30 un effort sur le bras 4. Dans le mode de réalisation illustré par les figures 1 à 3, le support 7 est fixé au bras 4 du bras stabilisateur 3 par une liaison pivot 12 qui n'est pas dans le même plan longitudinal que la rotule 15. On prévoira un dispositif de déploiement du support 7 par rapport au bras 35 4. Ce dispositif n'est pas représenté sur les figures, mais pourra être facilement défini par l'Homme du Métier. On pourra par exemple mettre en oeuvre un vérin rotatif ou linéaire, ou encore un motoréducteur. Ce dispositif de déploiement permettra avantageusement de déplacer le support 7 jusqu'à la position angulaire souhaitée par rapport au bras 4. Cette position angulaire assurera le maintien en position du support 7. Le support 7 comporte des bobines magnétiques 8 de déminage et un rouleau 9 dont les fonctionnements seront décrits par la suite. Dans cette configuration de rangement, le vérin 5 maintient le bras 4 dans une position sensiblement verticale Io afin que le bras stabilisateur 3 et le dispositif 1 de déclenchement de mines soient dans une position repliée. Cette configuration présente l'avantage d'un encombrement relativement réduit autorisant la circulation du véhicule sur tout type de voie de circulation. 15 La figure 2 représente le véhicule 2 représenté sur la figure 1 mais en configuration de stabilisation. Dans cette configuration, la semelle d'appui 6 est en appui sur le sol et permet la stabilisation du véhicule 1. Le vérin 5 peut également appliquer un effort sur la semelle d'appui 6 afin 20 d'améliorer la stabilité du véhicule. On remarque que la judicieuse disposition du support 7 et des déclencheurs de mines 8 et 9 évite toute interférence de ces éléments avec la stabilisation du véhicule. Lorsque le dispositif est dans la configuration de 25 déclenchement de mines, comme illustré par la figure 3, les bras stabilisateurs 3 ne sont pas utilisés mais les déclencheurs de mines 8 et 9 sont en position active. Dans cette configuration, les bras 4 des bras stabilisateurs sont sensiblement horizontaux et la semelle d'appui 6 n'est plus 30 en contact avec le sol. Le véhicule 2 se déplace en marche arrière afin de sortir du champ de mines dispersées, le dispositif assurant sa protection en déclenchant les mines se trouvant derrière lui. Les rouleaux 9 sont soumis à l'action des vérins 5 afin d'exercer sur le sol une pression de 35 contact permettant le déclenchement des mines à déclenchement par pression. Le dispositif est conçu de sorte à ce que chaque rouleau 9 soit situé dans les traces des roues (ou des chenilles) du véhicule. Les rouleaux auront par ailleurs une largeur supérieure ou égale à ladite trace. Les rouleaux et le dispositif seront conçus pour résister à plusieurs explosions de mines dispersables. La distance maintenue entre le dispositif déployé et le véhicule est suffisante pour que l'explosion des mines soit sans effet sur le véhicule et son équipage. Les bobines magnétiques 8 sont disposées sensiblement verticalement afin de créer un champ magnétique se déplaçant avec le véhicule et afin de déclencher les mines à allumeur magnétique. Les mines sont déclenchées à distance quand elles se trouvent à quelques mètres du véhicule. L'explosion de ces mines est alors sans effet sur le véhicule et son équipage. La figure 4 représente en vue de derrière le véhicule 2 dans la même configuration que représenté sur la figure 3. On peut notamment distinguer sur cette vue que le véhicule 2 comporte deux bras stabilisateurs comportant chacun un support 7 sur lequel sont fixés trois bobines magnétiques 8 et un rouleau 9. Une chaîne 13 est également tendue entre les supports 7. Cette chaîne permet de déclencher les mines à antenne dont l'explosion est déclenchée par un effort sur l'antenne. Les bobines magnétiques 8, les rouleaux 9 et la chaîne 13 ont donc un rôle de déclencheurs de mines. On peut également distinguer sur cette vue qu'un avantage de l'invention réside dans le fait que le gabarit du véhicule n'est pas modifié par le dispositif de déclenchement de mines. Ce dispositif ne constitue pas non plus d'obstacle à l'ouverture des ouvrants 14 du véhicule. Ces exemples de réalisation ont été donnés à titre illustratif et ne sont pas limitatifs. On pourra notamment réaliser l'invention en ne mettant en oeuvre que un ou deux déclencheurs. On pourra également disposer le dispositif de déclenchement de mines sur des bras stabilisateurs avants ou latéraux. Dans le cas ou le dispositif est disposé à l'avant du véhicule, ce dernier ne se déplacera plus en marche arrière mais en marche avant. La chaîne 13 peut avantageusement être remplacée par un filin ou une barre rigide. Enfin les dimensions et le nombre de rouleaux et de bobines ne sont pas limitatifs et l'invention pourra mettre en oeuvre un ou plusieurs rouleaux et une ou plusieurs bobines sur chaque support 7. On pourra également fixer les bobines sur des bras stabilisateurs latéraux, alors que les rouleaux seront fixés sur des bras stabilisateurs avants ou arrières.5
L'invention concerne un dispositif (1) de déclenchement de mines comportant un ou plusieurs déclencheurs (8,9) de mines et destiné à équiper un véhicule (2) muni de bras stabilisateurs (3), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un support (7) solidaire d'un bras stabilisateur (3) et supportant au moins un déclencheur (8, 9) de mines.Application aux véhicules militaires.
1. Dispositif (1) de déclenchement de mines comportant un ou plusieurs déclencheurs (8,9,13) de mines et destiné à équiper un véhicule (2) muni de bras stabilisateurs (3), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un support (7) solidaire d'un bras stabilisateur (3) et supportant au moins un déclencheur (8,9,13) de mines. 2. Dispositif (1) de déclenchement de mines selon la 1, caractérisé en ce que chaque support (7) est 10 fixé au bras stabilisateur (3) au moyen d'une liaison pivot (12). 3. Dispositif (1) de déclenchement de mines selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un support (7) est muni d'au moins un rouleau (9) placé de façon 15 à se trouver, lorsque le dispositif est en position de déminage, dans la trace d'une roue ou chenille du véhicule, le rouleau (9) étant de largeur supérieure ou égale à celle de ladite roue ou chenille. 4. Dispositif (1) de déclenchement de mines selon la 20 3 caractérisé en ce que le ou les rouleaux (9) sont soumis à l'action d'au moins un vérin (5) afin d'exercer sur le sol une pression de contact permettant le déclenchement des mines à déclenchement par pression. 5. Dispositif (1) de déclenchement de mines selon la 25 4, caractérisé en ce que le vérin (5) est un vérin de déploiement d'un bras stabilisateur (3). 6. Dispositif (1) de déclenchement de mines selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins un support (7) est muni d'au moins une bobine magnétique (8) de 30 déminage définie de façon à déclencher des mines à allumeur magnétique. 7. Dispositif (1) de déclenchement de mines selon l'une des 1 a 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux supports (7) entre lesquels est disposé un filin 35 ou une chaîne (13) de façon a déclencher les mines à antenne. 8. Véhicule militaire, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) de déclenchement de mines selon l'une quelconque des précédentes. 9. Véhicule militaire selon la 8, caractérisé en. ce que le dispositif (1) de déclenchement de mines est disposé à l'arrière du véhicule (2).
F
F41,F42
F41H,F42D
F41H 11,F42D 5
F41H 11/16,F42D 5/04
FR2892093
A1
INSTALLATION POUR LE REMPLISSAGE DE RECIPIENT, EN PARTICULIER DE RECIPIENT AEROSOL
20,070,420
s La présente invention concerne une installation pour le remplissage de récipient, en particulier de récipient aérosol, cette installation comprenant au moins un bâti délimitant une enceinte fermée par une porte de protection pour lo la réception d'un récipient aérosol à remplir en produit liquide, cette enceinte logeant, d'une part des moyens de maintien d'un godet destiné à recevoir le produit de remplissage en un emplacement situé au-dessus de l'emplacement de réception du récipient aérosol dans une position de contact avec la valve du récipient aérosol, d'autre part un élément pousseur mobile entre au moins deux is positions fonctionnelles pour provoquer, par poussée sur le liquide contenu dans le godet, le transfert de ce liquide à travers un orifice dudit godet dans le récipient aérosol. De telles installations sont bien connues à ceux versés dans cet art comme 20 l'illustre en particulier le brevet EP-A-0.440.477. Dans de telles installations, le godet est pourvu, en son fond, d'un orifice d'injection adaptable à la valve d'un récipient aérosol pré-rempli de gaz propulseur pour permettre, à l'aide d'un piston de vérin, le transfert du contenu 25 du godet, tel que de la peinture, dans le récipient aérosol. Une fois ce dernier rempli en produit liquide de remplissage, le diffuseur est placé sur la valve du récipient. L'actionnement du diffuseur permet une projection du liquide contenu dans le récipient. 30 Les installations permettant un tel remplissage délimitent toujours une enceinte fermée au moins partiellement par une porte, cette porte devant être nécessairement maintenue fermée pour des raisons de sécurité lors de l'opération de transfert du liquide correspondant au déplacement du piston en direction du fond du godet. Au cours de ce transfert, le piston applique une force de poussée à la surface du liquide contenu dans le godet. Jusqu'à présent, le dispositif de sécurité, de maintien de la porte en position fermée pendant l'opération de transfert, est constitué par un contacteur positionné sur le bâti, la fermeture de la porte provoquant l'activation du contacteur et par suite la possibilité pour le piston de fonctionner. Le contacteur sert donc uniquement à stopper le déplacement du piston en cas d'ouverture de la porte. II ne permet en aucun cas de commander un déplacement du piston. Pour permettre un déplacement du piston, le bâti comporte un organe de commande, tel qu'un bouton poussoir, dont l'actionnement provoque la rentrée ou la sortie du piston. Cette combinaison d'un contacteur et d'un organe de commande du piston, tel qu'un bouton poussoir, présente un certain nombre d'inconvénients. Il est tout d'abord relativement aisé de shunter le contacteur en appliquant un élément quelconque sur le contacteur de telle sorte que celui-ci détecte en permanence une position fermée de la porte. Dans ce cas, la sécurité des manipulations n'est plus assurée. Un autre inconvénient réside dans le fait que deux manipulations sont nécessaires pour permettre le fonctionnement du piston, à savoir d'une part, fermer la porte en vue de l'activation du contacteur, d'autre part, agir sur l'organe de commande en déplacement du piston, tel qu'un bouton poussoir. Ces manipulations apparaissent comme fastidieuses pour l'opérateur. En outre, l'ouverture de la porte déclenche automatiquement la remontée du piston interdisant l'arrêt du piston en une position sortie, ce qui oblige à nettoyer le piston en position haute. Pour pouvoir nettoyer le piston lorsque celui-ci est en position basse, les utilisateurs sont amenés à leurrer le contacteur de fermeture de porte. Un but de la présente invention est donc de proposer une installation de remplissage dont le dispositif de sécurité, autorisant l'opération de transfert seulement quand la porte est en position fermée, est un dispositif inviolable. Un autre but de la présente invention est de proposer une installation de remplissage dont la conception est simplifiée en combinant en un seul et même organe deux fonctions autrefois réalisées à partir de deux organes. Un autre but de la présente invention est de proposer une installation de remplissage de récipient dont la conception permet de supprimer tout organe de commande du piston de l'installation sur le bâti. Un autre but de la présente invention est de proposer une installation de io remplissage de récipient dont la conception permet de réduire le nombre de manipulations à effectuer par l'opérateur. A cet effet, l'invention a pour objet une installation pour le remplissage de récipient, en particulier de récipient aérosol, cette installation comprenant au 15 moins un bâti délimitant une enceinte fermée au moins partiellement par une porte de protection pour la réception d'un récipient aérosol à remplir en produit liquide, cette enceinte logeant d'une part des moyens de maintien d'un godet destiné à recevoir le produit de remplissage en un emplacement situé au-dessus de l'emplacement de réception du récipient aérosol, dans une position 20 de contact avec la valve du récipient aérosol, d'autre part un élément pousseur mobile entre au moins deux positions fonctionnelles pour provoquer, par poussée sur le liquide contenu dans le godet, le transfert de ce liquide à travers un orifice dudit godet dans le récipient aérosol, caractérisée en ce que le mouvement de l'élément pousseur entre ses différentes positions fonctionnelles 25 est commandé par le déplacement de l'ouvrant de porte de protection. L'utilisation de l'ouvrant de porte de protection en tant qu'organe de commande du mouvement de l'élément pousseur permet de simplifier grandement l'installation. Ainsi, dans le cas d'un élément pousseur réalisé sous forme d'un 30 organe à déplacement axial de type vérin, l'ouvrant de porte commande, en fonction de sa position, la montée, la descente ou l'arrêt de la tige dudit vérin. L'intégration de l'organe de commande des mouvements de l'élément pousseur à l'intérieur de la porte permet en outre d'accroître la fiabilité d'une telle installation rendant difficile, voire impossible la possibilité pour un opérateur de procéder à une opération de transfert en position ouverte de la porte. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue partielle en coupe d'une installation de remplissage conforme à l'invention et les figures 2 à 4 représentent en vue de dessus en coupe au niveau du lo rail stationnaire du bâti, les positions relatives du circuit de la porte et sa coïncidence avec le circuit du bâti. Comme mentionné ci-dessus, l'installation, objet de l'invention, est plus particulièrement destinée au remplissage de récipient 11 aérosol. Un tel 15 récipient 11 aérosol se présente sous forme d'un corps cylindrique, équipé à son sommet, d'une valve. Ce récipient 11 aérosol est pré-rempli d'un gaz propulseur. L'installation de remplissage a pour objet d'introduire dans un tel récipient un liquide de remplissage, tel que de la peinture, le liquide pouvant ensuite être propulsé par le gaz propulseur hors dudit récipient à l'aide d'un 20 diffuseur amovible positionné sur la valve dudit récipient. De manière classique, l'installation comprend au moins un bâti 1 délimitant une enceinte fermée par une porte 2 de protection. De préférence, le bâti 1 affecte extérieurement la forme d'un corps cylindrique. L'enceinte est destinée à 25 recevoir un récipient 11 aérosol à remplir. Le remplissage s'effectue à l'aide d'un godet 12 muni à sa base d'un orifice 13 d'injection. Cet orifice 13 est adaptable à la valve du récipient 11 aérosol et est positionné en regard de ladite valve pendant l'opération de transfert. Pour assurer le maintien du godet 12 dans une position superposée au-dessus du récipient 11 aérosol, il est 30 généralement prévu, à l'intérieur de l'enceinte, des moyens de maintien du godet 12 en position. Ces moyens de maintien peuvent affecter un grand nombre de formes. Ils peuvent être constitués d'une part de mâchoires ou de rails équipant le bâti, d'autre part d'un cylindre évidé logeant le godet 12 et venant lui-même coiffer la tête du récipient aérosol. Ces moyens de maintien5 ne seront pas décrits en détail ci-après. L'installation comporte encore un élément 6 pousseur mobile entre au moins deux positions fonctionnelles. Cet élément 6 pousseur se présente sous forme d'un racleur dont la paroi périphérique est en contact d'appui étanche avec la paroi interne du godet, à l'état introduit de l'élément 6 pousseur dans le godet 12, pour permettre, lors d'un déplacement axial de l'élément 6 pousseur en direction du fond du godet, le passage du liquide contenu dans le godet 12 dans le récipient 11 aérosol à travers l'orifice d'éjection du godet et la valve du io récipient 11. Une fois l'opération de transfert terminée, l'élément 6 pousseur est ramené dans une position inactive dans laquelle il est positionné en retrait du godet. Ainsi, au cours du passage de la position inactive à la position de travail, l'élément pousseur se déplace à coulissement à l'intérieur du godet 12 en direction du fond du godet tandis que, lors du passage de la position de travail 15 à la position inactive, il se déplace en s'écartant de la face formant fond du godet. De manière caractéristique à l'invention, le mouvement de l'élément 6 pousseur, permettant le passage dudit élément 6 pousseur d'une position 20 fonctionnelle à une autre, est commandé par le déplacement de l'ouvrant de porte 2 de protection permettant ainsi de s'affranchir d'un organe de commande positionné sur le bâti de la machine. Cet élément 6 pousseur est un organe à déplacement axial alternatif. Indépendamment du type de conception de l'élément 6 pousseur, la porte 2, en position fermée, commande l'amenée de 25 l'élément 6 pousseur en position de travail, c'est-à-dire dans une position dans laquelle il est introduit à l'intérieur du godet 12 et force le liquide à passer à travers l'ouverture 13 d'injection du godet 12 dans le récipient 11 aérosol. La porte 2, en position ouverte, commande à l'inverse le déplacement de l'élément 6 pousseur vers une position inactive, c'est-à-dire vers une position en retrait 30 du godet 12. Il n'est pas gênant que, dans cette position, la porte 2 demeure ouverte puisque cette opération est une opération sans risque pour l'opérateur dans la mesure où l'élément 6 pousseur se retire du godet 12 et n'exerce plus aucun effort sur le produit de remplissage à transférer empêchant ainsi tout risque d'éclatement du récipient par suremplissage. A l'inverse, le fait que la porte 2 soit en position ouverte lors du passage de la position de travail à la position inactive de l'élément 6 pousseur permet d'accéder aisément à ce dernier ainsi qu'au godet 12 et au récipient 11 aérosol. La porte 2, en position intermédiaire, interrompt le déplacement dudit élément 6 pousseur. Le passage par cette position intermédiaire de la porte 2, depuis une position soit ouverte soit fermée, pendant le déplacement de l'élément 6 pousseur, entraîne l'arrêt de celui-ci dans une position choisie, et permet ainsi le nettoyage aisé de cet élément 6 pousseur. Ainsi, la figure 2 illustre la porte 2 en position ouverte, la figure 3, la porte 2 en position intermédiaire tandis que la figure 4 illustre la io porte 2 en position fermée. Dans les exemples représentés, l'élément 6 pousseur affecte la forme d'une tige d'un vérin dont l'organe de commande de la tige 6 du vérin est constitué par l'ouvrant de porte 2 de protection qui, en fonction de sa position, 15 commande la rentrée de la tige 6 du vérin, la sortie de la tige 6 du vérin ou l'interruption de déplacement de la tige 6 dudit vérin. A nouveau, la position ouverte de la porte commande la rentrée de la tige 6 du vérin, la position fermée de la porte 2 commande la sortie de la tige 6 du vérin tandis qu'une positon intermédiaire de la porte entre la position ouverte et la position fermée 20 provoque une interruption du déplacement de la tige 6 du vérin. Dans une telle configuration, de préférence, la tige 6 de vérin est une tige cylindrique exempte de contre-dépouille pour éviter tout risque de coincement, en particulier de coincement de doigt, lors de sa remontée ou rentrée. 25 Lorsque l'élément 6 pousseur est un organe à commande pneumatique ou hydraulique, comme cela peut être le cas lorsque ce dernier est constitué par un vérin, une partie dudit circuit est intégrée à l'ouvrant de porte 2 de protection. Tel est le cas représenté à la figure 1 où une partie du circuit 30 pneumatique, représenté en 3 aux figures, est intégrée à l'ouvrant de porte 2. II doit être noté que la porte 2 est de préférence une porte coulissante, de préférence dans une surface coaxiale à l'axe de l'enceinte. Le circuit 3 pneumatique de cette porte 2 permet d'alimenter un circuit intégré dans le bâti. En effet, la porte 2 coopère avec un rail 10 distributeur de fluide monté stationnaire à l'intérieur du bâti 1, ce rail 10 présentant par place des ajutages 8a, 9a mettant en communication le circuit 3 intégré de la porte 2 avec le circuit de commande d'actionnement de l'élément 6 pousseur. La portion de circuit 3 pneumatique ou hydraulique de l'élément 6 pousseur équipant la porte 2 s traverse un rail 5 de la porte, ce rail 5 se déplaçant le long du rail 10 distributeur du bâti 1 au cours des déplacements de la porte 2 et assurant, parallèlement à la mise en communication du circuit intégré de la porte 2 avec le circuit de commande de l'élément 6 pousseur, le maintien en position du godet 12 à l'intérieur de ladite enceinte. En effet, ce rail 5 vient, par sa face du io dessus, en contact avec la face du dessous du rail 10 distributeur et par sa face frontale en contact d'appui sur l'ensemble godet/récipient aérosol. Le circuit pneumatique du bâti communique avec les chambres du vérin. Ce vérin, dont le corps est représenté en 7 et la tige formant élément pousseur en 15 6, comporte en effet deux chambres représentées en 8 et 9 aux figures. La chambre 8 permet, lors de son alimentation en fluide par l'ajutage 8a, la sortie de la tige 6 de vérin, tandis que la chambre 9 permet, lors de son alimentation en fluide par l'ajutage 9a, la rentrée de la tige 6 du vérin. L'ajutage 8a coïncide donc avec le circuit 3 de la porte en position ouverte de la porte tandis que 20 l'ajutage 9a coïncide avec le circuit 3 en position fermée de la porte 2. La sortie de la tige ne peut donc être commandée qu'en position fermée de la porte évitant ainsi tout risque de blessure de l'opérateur. Par ailleurs, avec une telle intégration du circuit dans la porte, il est devient difficile de leurrer le système de commande. 25 Comme mentionné ci-dessus, le fonctionnement d'une telle installation est particulièrement aisé. La porte est, dans un premier temps, ouverte. Cette ouverture de la porte commande automatiquement la rentrée de la tige 6 du vérin si celle-ci n'était pas d'ores et déjà rentrée. Il est alors possible à 30 l'opérateur de positionner, à l'intérieur de l'enceinte du bâti, le godet 12 et le récipient 11 aérosol, le godet 12 étant positionné au-dessus du récipient 11 aérosol avec son orifice 13 d'injection en contact avec la valve du récipient 11 aérosol avant d'être rempli de peinture. Une fois l'ensemble introduit dans l'enceinte, l'opérateur peut alors refermer la porte 2. La fermeture de la porte 2 provoque la mise à l'échappement de la chambre 9 du vérin et l'alimentation en air de la chambre 8 du vérin lorsque la porte atteint la position fermée. Cette alimentation en air de la chambre 8 du vérin provoque la sortie de la tige 6 du vérin qui transfert le liquide contenu dans le godet 12 à travers la valve de s récipient dans le récipient 11. En position de fin de course de la tige 6 du vérin, correspondant à une position dans laquelle la tête de vérin est positionnée au voisinage de la face formant fond du godet 12, généralement en appui sur ladite face, l'opération de transfert est terminée. La réouverture de la porte provoque, de manière analogue à ce qui a été mentionné ci-dessus, la mise à io l'échappement de la chambre 8 et l'alimentation en air de la chambre 9 lorsque la porte atteint la position ouverte. Cette alimentation en air de la chambre 9 provoque la remontée de la tige 6 du vérin. La remontée, ou respectivement la descente, de la tige 6 du vérin peut être interrompue à tout moment par déplacement de la porte depuis une position ouverte, ou respectivement 15 fermée, vers une position intermédiaire dans laquelle les chambres 8 et 9 sont chacune mises à l'échappement
L'invention concerne une installation pour le remplissage de récipient (11 ), en particulier de récipient (11) aérosol, cette installation comprenant au moins un bâti (1) délimitant une enceinte fermée au moins partiellement par une porte (2) de protection pour la réception d'un récipient (11) aérosol à remplir en produit liquide, cette enceinte logeant, d'une part des moyens de maintien d'un godet (12) destiné à recevoir le produit de remplissage en un emplacement situé au-dessus de l'emplacement de réception du récipient (11) aérosol dans une position de contact avec la valve du récipient (11 ) aérosol, d'autre part un élément (6) pousseur mobile entre au moins deux positions fonctionnelles pour provoquer, par poussée sur le liquide contenu dans le godet (12), le transfert de ce liquide à travers un orifice (13) dudit godet (12) dans le récipient (11) aérosol.Cette installation est caractérisée en ce que le mouvement de l'élément (6) pousseur entre ses différentes positions fonctionnelles est commandé par le déplacement de l'ouvrant de porte (2) de protection.
1. Installation pour le remplissage de récipient (11), en particulier de récipient (11) aérosol, cette installation comprenant au moins un bâti (1) délimitant une s enceinte fermée au moins partiellement par une porte (2) de protection pour la réception d'un récipient (11) aérosol à remplir en produit liquide, cette enceinte logeant, d'une part des moyens de maintien d'un godet (12) destiné à recevoir le produit de remplissage en un emplacement situé au-dessus de l'emplacement de réception du récipient (11) aérosol dans une position de lo contact avec la valve du récipient (11) aérosol, d'autre part un élément (6) pousseur mobile entre au moins deux positions fonctionnelles pour provoquer, par poussée sur le liquide contenu dans le godet (12), le transfert de ce liquide à travers un orifice (13) dudit godet (12) dans le récipient (11) aérosol, caractérisée en ce que le mouvement de l'élément (6) pousseur entre ses 15 différentes positions fonctionnelles est commandé par le déplacement de l'ouvrant de porte (2) de protection. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'élément (6) pousseur est un organe à déplacement 20 axial alternatif, la porte (2), en position fermée, commandant l'amenée de l'élément (6) pousseur en position de travail, la porte (2), en position ouverte, commandant le déplacement de l'élément (6) pousseur vers une position inactive, la porte (2), en position intermédiaire, interrompant le déplacement dudit élément (6) pousseur. 25 3. Installation selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que l'élément (6) pousseur affecte la forme d'une tige de vérin dont l'organe de commande de la tige (6) du vérin est constitué par l'ouvrant de porte (2) de protection qui, en fonction de sa position, commande 30 la rentrée de la tige (6) du vérin, la sortie de la tige (6) du vérin ou l'interruption de déplacement de la tige (6) dudit vérin. 4. Installation selon la 3, caractérisée en ce que la tige (6) de vérin est une tige cylindrique exempte de 9io contre-dépouille pour éviter tout risque de coincement lors de sa remontée. 5. Installation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que l'élément (6) pousseur est un organe à commande 5 pneumatique ou hydraulique, une partie dudit circuit étant intégrée à l'ouvrant de porte (2) de protection. 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que la porte (2) coopère avec un rail (10) distributeur de lo fluide monté stationnaire à l'intérieur du bâti (1), ce rail (10) présentant par place des ajutages (8a, 9a) mettant en communication le circuit (3) intégré de la porte (2) avec le circuit de commande d'actionnement de l'élément (6) pousseur. 15 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce que la portion de circuit (3) pneumatique ou hydraulique de l'élément (6) pousseur équipant la porte (2) traverse un rail (5) de la porte, ce rail (5) se déplaçant le long du rail (10) distributeur du bâti (1) au cours des déplacements de la porte (2) et assurant, parallèlement à la mise en 20 communication du circuit intégré de la porte (2) avec le circuit de commande de l'élément (6) pousseur, le maintien en position du godet (12) à l'intérieur de ladite enceinte. 8. Installation selon la 1, 25 caractérisée en ce que la porte (2) est une porte coulissante, de préférence dans une surface coaxiale à l'axe de l'enceinte. 9. Installation selon la 1, caractérisée en ce que le bâti (1) affecte extérieurement la forme d'un corps 30 cylindrique.
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FR2898503
A1
UTILISATION DE SUBSTANCES AGISSANT SUR LES SIRT-1 POUR LEUR ACTIVITE AMINCISSANTE
20,070,921
1 POUR LEUR ACTIVITE AMINCISSANTE La présente invention concerne l'utilisation cosmétique de substances agissant sur les protéines déacétylases SIRT-1 pour leur activité amincissante. L'invention se rapporte également aux compositions amincissantes comprenant au moins une substance agissant sur les protéines déacétylases SIRT-1. De nos jours, le culte de la minceur modèle un certain idéal de silhouette et on se soucie de plus en plus de son image et de son aspect extérieur. En particulier, beaucoup de femmes cherchent à lutter contre la cellulite qui donne à la peau un aspect granuleux et capitonné dit en peau d'orange et une consistance molle et flasque. C'est pourquoi l'objectif de la présente invention est de proposer des produits présentant une action amincissante capables de lutter efficacement contre la cellulite et de limiter les désagréments qui en découlent. La cellulite correspond à un développement excessif de la masse grasse dans la couche profonde de la peau, le tissu adipeux, généralement au niveau des hanches et des cuisses. Le tissu adipeux est composé de cellules spécialisées : les adipocytes. Ces cellules proviennent de cellules précurseurs, les préadipocytes, et sont présentes à différents stades de différenciation au niveau du tissu adipeux. Le processus de différenciation adipocytaire, l'adipogenèse, est sous la dépendance de la communication cellulaire qui se fait par l'intermédiaire d'hormones et de facteurs de croissance. Plusieurs facteurs de transcription participent également au déroulement du programme de différenciation, notamment les PPAR (Peroxysome Proliferator-Activated Receptors) qui sont induits de façon précoce. Une fois arrivés à maturation, les adipocytes sont des cellules arrondies contenant des lipides sous forme de gouttelettes constituées presque exclusivement de triglycérides. Le tissu adipeux remplit plusieurs fonctions essentielles : protection mécanique et thermique, production de différentes substances endocrines et paracrines et surtout stockage ou mise à disposition de l'énergie. C'est cette dernière fonction qui est impliquée dans la cellulite, faisant de l'adipocyte une cellule extensible, qui augmente ou diminue de volume sous l'effet du remplissage des graisses, appelé lipogenèse, ou de la vidange, la lipolyse. Plusieurs phénomènes sont impliqués dans le dépôt de graisses au niveau du tissu adipeux : - un déséquilibre entre la lipogenèse et la lipolyse, conduisant à une hypertrophie des adipocytes, et - une augmentation de l'adipogenèse, conduisant à une hyperplasie des adipocytes et donc à une augmentation du tissu adipeux. Aussi, pour répondre à son objectif, la présente invention vise à utiliser des substances capables d'agir sur ces mécanismes impliqués dans les désordres du tissu adipeux et dans la formation de la cellulite. En particulier, la présente invention se propose d'utiliser des substances capables de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1 pour la préparation d'une composition destinée à une activité amincissante. Les SIRT-1 sont des enzymes NAb(+)-dépendantes (Nicotinamide Adénine binucélotide - dépendantes) qui jouent un rôle à la fois : - au niveau de la mobilisation des graisses dans les adipocytes, et au niveau de l'adipogenèse. En effet, les SIRT-1 sont capables d'intervenir au niveau de la lipolyse et de moduler l'accumulation des triglycérides dans les adipocytes matures. Ainsi, l'utilisation de substances capables de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1 selon la présente invention permet de réduire la quantité de triglycérides accumulés dans les adipocytes matures et de diminuer le volume des cellules graisseuses. En parallèle, les SIRT-1 sont capables de relier et de réprimer les gènes contrôlant le régulateur de graisse PPAR-y (Peroxysome Proliferator-Activated Receptors gamma), facteur de transcription participant à l'adipogenèse. De fait, l'utilisation de substances capables de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1 selon la présente invention permet également de moduler l'activité du facteur de transcription PPAR-y et de limiter l'adipogenèse. Ainsi, le nombre d'adipocytes matures dans le tissu adipeux diminue. L'utilisation d'au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1 selon l'invention, permet donc de réduire à la fois le nombre et le volume des cellules graisseuses du tissu adipeux et de limiter la cellulite. De manière préférentielle les substances capables de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1 selon la présente invention sont des actifs 20 obtenus à partir de végétaux. En particulier, ces végétaux peuvent être choisis par exemple parmi les familles des Amaranthacées, des Cyperacées, des Nymphaeacées et des Nelumbonacées. Les substances capables de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1 selon l'invention sont destinées à être incorporées au sein de compositions 25 cosmétiques et/ou dermopharmaceutiques. La composition selon l'invention peut contenir de 0,01 à 20 % d'au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1. L'administration d'une composition contenant au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1 selon l'invention est de préférence effectuée par voie topique. La composition selon l'invention peut se présenter sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, eau-dans-huile ou émulsions multiples, solutions, suspensions ou encore poudres. La présente invention est maintenant décrite en s'appuyant sur des résultats de tests effectués à partir d'exemples non limitatifs de substances capables de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des SIRT-1. 1 EVALUATION DE L'EFFET DE SUBSTANCES SELON L'INVENTION 1.1 Test 1 : Evaluation in vitro de l'expression des ARNm codant pour les SIRT-1 L'objectif de cette étude est d'évaluer la capacité de principes actifs à augmenter l'expression des ARNm codant pour les SIRT-1. Cette étude consiste à placer des préadipocytes dans un milieu permettant leur différenciation en adipocytes matures, auquel on ajoute dans quatre tests les principes actifs suivants : - un principe actif issu de Célosia, une plante de la famille des Amaranthacées, à 0,1% et à 0,25%, - un principe actif issu de Souchet, une plante de la famille des Cyperacées, à 0,5%, et - un principe actif issu de Nénuphar, une plante de la famille des Nymphaeacées, à 0,1%. On prépare également en parallèle un échantillon témoin positif en présence de 25 captopril à 1mM. L'expression des ARNm de SIRT-1 est réalisée par PCR (Polymerase Chain Reaction) quantitative. Les résultats sont exprimés dans le tableau suivant : Taux d'expression des ARNm de SIRT-1 (en /G) Témoin 100 Captopril 1mM 114 Principe actif issu de Célosia, plante de la 103 famille des Amaranthacées, 0,1% Principe actif issu de Célosia, plante de la 125 famille des Amaranthacées, 0,25% Principe actif issu de Souchet, plante de 114 la famille des Cyperacées, 0,5% Principe actif issu de Nénuphar, plante 164 de la famille des Nymphaeacées, 0,1% On constate que les principes actifs issus de plantes des familles Amaranthacées, Cyperacées et Nymphaeacées augmentent l'expression des ARNm codant pour les SIRT-1. 1.2 Test 2 : Evaluation in vitro de la synthèse des SIRT-1 Cette étude a pour but de déterminer l'effet de principes actifs sur la synthèse des SIRT-1. Le protocole opératoire consiste à traiter des adipocytes avec un principe actif issu de Lotus, une plante de la famille des Nelumbonacées, à 0,1% et à 0,5%. On prépare également en parallèle un échantillon témoin positif en présence de captopril à 1mM. On dose les protéines totales et on détermine l'évolution du taux de SIRT-1 par Western Blot. Les résultats sont présentés ci-dessous : Taux de SIRT-1 (en /G) Témoin 100 Captopril 1mM 113 Principe actif issu de Lotus, plante de 119 la famille des Nelumbonacées 0,1% Principe actif issu de Lotus, plante de 126 la famille des Nelumbonacées 0,5% Ces résultats montrent qu'un principe actif issu de plantes de la famille des Nelumbonacées à 0,1% et à 0,5% favorise la synthèse des SIRT-1. 2 EXEMPLES DE COMPOSITIONS La présente invention couvre aussi les compositions cosmétiques et/ou dermopharmaceutiques incluant au moins une substance capable d'agir sur les SIRT-1 selon la présente invention dans différentes formes galéniques, adaptées à l'administration par voie topique cutanée. Ces compositions peuvent se présenter notamment sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples, solutions, suspensions ou poudres. Elles peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème, d'une lotion, d'un lait, d'un sérum, d'une pommade, d'un gel, d'une pâte ou d'une mousse, ou sous forme solide. Ces compositions contiennent entre 0,01 et 20% en poids de substance(s) capable(s) d'agir sur les SIRT-1 selon la présente invention. Les exemples de compositions qui suivent sont obtenus par mélange des différents composants. Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. 2.1 Exemple de gel crème amincissant : La formulation est la suivante : - Cetearyl octonoate : 10,0% - Ethanol : 8,0% - Principe actif agissant sur SIRT-1 : 4,0% - Arachidyl alcool/Behenyl Alcool/ Arachidyl glucoside : 2,0% - Polyacrilamide/C13C14 paraffine/ Laureth7 : 2,0% - Myreth-3 Myristate : 1,0% - Glycerol : 3,0% -bimethicone : 1,0% - Phenonip : 0,7% - Eau : 68,3% 2.2 Exemple de gel amincissant : La formulation est la suivante : - Cetearyl octonoate : 2, 0% - Ethanol : 8,0% - Principe actif agissant sur SIRT-1 : 5,0% biméthicone : 5,0% - Isononyl isononanoate : 3,0% - C13-14 Isoparaffin/Isostearyl isostearate/sodium polyacrylate/ polyacrylamide/polysorbate 60 : 3,0% -Glycerol : 2,0% - Phenonip : 0,5% Eau : 71,5%
L'objet de l'invention est l'utilisation d'au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1, pour la préparation d'une composition destinée à une activité amincissante. L'invention se rapporte également à toute composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique amincissante contenant au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1.
1. Utilisation d'au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1, pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique destinée à une activité amincissante. 2. Utilisation d'au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1 selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique destinée à lutter contre les désordres dans le tissu adipeux et contre les mécanismes de formations de la cellulite. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce la substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1 est un principe actif issu de végétaux. 4. Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que la substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases 5IRT-1 est un principe actif issu d'au moins une plante de la famille des Amaranthacées, des Cyperacées, des Nymphaeacées ou des Nelumbonacées. 5. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique destinée à une activité amincissante, adaptée pour l'utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle contient au moins une substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases 5IRT-1. 6. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 5, caractérisée en ce qu'elle contient entre 0,01% et 20% en poids de la substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases 5IRT-1. 7. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples, solutions, suspensions ou poudres. 8. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que la substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1 est obtenue à partir de végétaux. 9. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 8, caractérisée en ce que la substance capable de stimuler et/ou d'augmenter l'expression des protéines déacétylases SIRT-1 est un principe actif issu d'une plante de la famille des Amaranthacées, des Cyperacées, des Nymphaeacées ou des Nelumbonacées.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 8,A61K 36,A61P 17,A61Q 19
A61K 8/97,A61K 36/13,A61K 36/21,A61P 17/00,A61Q 19/06
FR2896087
A1
COUPE-CIRCUIT DE BATTERIE D'ACCUMULATEUR AUTO-ETALONNABLE
20,070,713
La présente invention concerne de manière générale les coupe-circuit pour batteries. Elle concerne plus particulièrement un coupe-circuit corn Dortant une borne électrique d'entrée destinée à être reliée à une batterie d'accumulateur, une borne électrique de sortie, des moyens de contact adaptés à fermer ou à ouvrir le contact électrique entre les deux bornes électriques d'entrée et de sertie, et des moyens de mesure de caractéristiques de ladite batterie d'accumulateur. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement, chaque batterie d'accumulateur comporte des caractéristiques qui lui sont propres. Ces caractéristiques sont par exemple des temps de charge, des tensions et intensités maximales délivrées par la batterie ou encore des résistances internes. Il existe de nombreux types de batteries différents. Les caractéristiques de batteries peuvent par conséquent considérablement varier lors d'un changement dans un véhicule d'une batterie d'accumulateur par une autre. Par ailleurs, la batterie, une fois installée dans ledit véhicule, East soumise à un environnement climatique qui dépend des zones géographiques dans lesquelles se déplace le véhicule. Cet environnement est un facteur important d'influence des caractéristiques de la batterie d'accumulateur. Ainsi, par exemple, une batterie utilisée dans des pays froids nécessite d'être remplacée plus régulièrement qu'une batterie utilisée dans un pays tempéré dans la mesure où l'intensité minimale qu'elle doit pouvoir délivrer afin de démarrer le moteur du véhicule est plus grande. Enfin, le type d'utilisation du véhicule influence également les caractéristiques de la batterie telles que sa durée de vie ou encore ses temps de charge. En effet, un véhicule utilisé essentiellement en ville a recours Èi sa batterie d'accumulateur beaucoup plus fréquemment par kilomètre parcouru qu'un véhicule qui ne transite que par des voies rapides. Afin d'exploiter au mieux les batteries d'accumulateur en fonction de leurs caractéristiques, on connaît actuellement des coupe-circuit pourvus de circuits électroniques dans lesquels sont implantés des algorithmes de gestion de batteries. Ces algorithmes sont basés sur une modélisation figée d'un type de batterie élaborée à partir d'un échantillonnage représentatif da batteries d'accumulateur. L'inconvénient principal d'un tel coupe-circuit est que son algorithme de gestion de batterie ne peut pas évoluer et il ne peut pas être modifié en fonction du type de batterie d'accumulateur à laquelle le coupe-circuit est branché (en particulier lors de la mise en place d'une batterie d'accumulateur de nouvelle génération présentant des caractéristiques sensiblement différentes de celles des batteries connues jusque là et à partir desquelles a été développée ladite modélisation) ou en fonction des conditions climatiques et d'utilisation auxquelles cette batterie est soumise. OBJET DE L'INVENTION L'invention propose un coupe-circuit dans lequel l'algorithme de gestion de batterie est évolutif. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un coupe-circuit tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu qu'il comporte un émetteur-récepteur radio adapté à recevoir et à émettre un signal radio contenant des informations relatives à des caractéristiques de batteries. Ainsi, grâce à l'invention, le coupe-circuit est adapté à échanger des informations, d'une part, au sujet de la batterie d'accumulateur à laquelle il est branché, et, d'autre part, au sujet des batteries d'accumulateur d'autre:. véhicules. Plus précisément, il est apte à mesurer des caractéristiques de la batterie à laquelle il est branché et à les traiter afin de générer un ;signal radio comportant ces caractéristiques. Ce signal radio est alors prévu pou- être capté par d'autres coupe-circuit pourvus d'émetteur-récepteur qui reçoivent et décomposent ce signal radio afin d'être informés des caractéristiques de ladite batterie. Or, ces véhicules qui se croisent et qui s'échangent des informations, d'une part, se déplacent dans la même zone géographique et par con:3équent ont de fortes chances d'être confrontés aux mêmes conditions climatiques et d'utilisation, et, d'autre part, ont une probabilité importante d'être gourvus de batteries équivalentes et de même génération. Le coupe-circuit qu reçoit ces informations peut ainsi prévoir quelles seront les caractéristiques de la batterie à laquelle il est branché afin de mieux gérer, par exemple, ses cycles de charge ou encore sa durée de vie. Par ailleurs, un tel coupe-circuit pourvu d'un émetteur-récepteur peut être utilisé comme système antivol en émettant un signal d'alerte en cas de vol, ou encore comme système de commande à distance du véhicule, par exemple en allumant les phares du véhicule quand le propriétaire s'en approche. Enfin, un tel coupe-circuit peut être utilisé comme moyen d'étalonnage à distance des coupe-circuit. Ainsi, l'émetteur-récepteur peut per-nettre, par exemple au constructeur dudit coupe-circuit, d'implanter de nouvelles valeurs de caractéristiques de batteries pré-étalonnées dans un seul coupe-circuit qui se charge par la suite de diffuser ces valeurs à l'ensemble des coupe-circuit pourvus d'un tel émetteur-récepteur. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du coupe-circuit selon l'invention sont les suivantes : l'émetteur-récepteur a une moyenne portée ; - l'émetteur-récepteur a une portée comprise entre 0 et 100 mètres, préférentiellement 100 mètres ; - l'émetteur-récepteur émet ledit signal radio à intervalles réguliers ; le coupe-circuit comporte des moyens de traitement du signal adaptés à transformer les informations relatives aux caractéristiques de la batterie d'accumulateur mesurées par les moyens de mesure en un signal radio émis ; le coupe-circuit comporte des moyens de traitement du signal adaptés à transformer le signal radio reçu par l'émetteur-récepteur radio en informations relatives à des caractéristiques d'une autre batterie d'accumulateur ; - le coupe-circuit comporte des premiers moyens de mémorisation des informations relatives aux caractéristiques de ladite batterie d'accumulateur et des seconds moyens de mémorisation des informations relatives à des caractéristiques d'autres batteries d'accumulateur ; le coupe-circuit comporte des moyens de calcul prévisionnel d'i,formations approximées relatives à ladite batterie d'accumulateur en fonction des informations relatives aux caractéristiques d'autres batteries d'accumulateur mémorisées par les seconds moyens de mémorisation et des moyens de réétalonnage d'algorithmes du coupe-circuit en fonction des informations approximées relatives à ladite batterie d'accumulateur. Avantageusement, l'émetteur-récepteur radio est adapté à émettre et à recevoir un signal radio comportant un identifiant. Ainsi, lorsqu'un émetteur-récepteur reçoit plusieurs fois un signal radio provenant d'un même véhicule automobile, il ne garde en mémoire qu'une seule fois les caractéristiques de la batterie d'accumulateur équipant ledit véhicule. En conséquence, par exemple lorsqu'un premier et un deuxième véhicule: se suivent sur une longue distance, les caractéristiques de la batterie du deuxième véhicule ne prennent pas, lors de la mise en oeuvre des calculs prévisionnels destinés à déterminer les caractéristiques approchées de la batterie d'accumulateur du premier véhicule, une plus grande importance que celles d'une batterie d'un autre véhicule croisé précédemment. Avantageusement, l'identifiant est constitué d'une valeur représentant le nombre d'ouvertures des moyens de contact du coupe- circuit déterminée par les moyens de mesure. Ainsi, lorsque deux véhicules se suivent, les informations que comporte le signal radio reçu ne sont enregistrées qu'une fois puisque entre temps, cet identifiant ne change pas. En revanche, si le même véhicule comportant le même coupe-circuit est croisé peu de temps après, par exemple le lendemain, son identifiant aura changé et les informations que comporte son signal radio seront enregistrées une deuxième fois. Par conséquent, les caractéristiques de la batterie équipant ce véhicule rencontré par deux fois auront une plus grande importance lors de la mise en oeuvre des calculs prévisionnels que celle d'une batterie d'un véhicule qui n'a été rencontré qu'une seule fois. L'avantage est que ce véhicule rencontré par deux fois a une plus grande probabilité de subir les mêmes conditions climatiques et d'utilisation et d'être équipé du même type de batterie que tout autre véhicule. Il est donc avantageux que les caractéristiques de sa batterie prennent une importance plus grande. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du coupe-circuit selon l'invention sont les suivantes : l'identifiant est constitué d'une information relative à une des caractéristiques de la batterie d'accumulateur ; et - les moyens de mesure sont adaptés à mesurer l'intensité et la tension en sortie de la batterie d'accumulateur. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATIOV La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste linvention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est vue schématique de dessus de deux véhicules comportant chacun un coupe-circuit selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de l'intérieur d'un boîtier du coupe-circuit de la figure 1 ; et la figure 3 est un diagramme de ré-étalonnage du coupe-circuit de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement deux véhicules automobiles, un premier véhicule automobile 200, et un deuxième véhicule automobile 201, se croisant sur une route. Ces deux véhicules 203, 201 sont chacun pourvus d'une batterie d'accumulateur 100, 101 dont la borne positive, qui délivre un courant électrique, est raccordée à un coupe-circuit 1, 50. Les deux coupecircuit 1,50 sont identiques, contrairement aux batteries d'accumulateur 100, 101 qui peuvent éventuellement présenter des caractéristiques différentes. Les coupe-circuit 1, 50 sont par ailleurs ici raccordés à des moteurs électriques (non représentés) de démarrage des moteurs principaux desdits véhicules automobiles 200, 201. Comme le montre la figure 2, le coupe-circuit 1 du premier véhicule automobile 200 comporte un boîtier 1A de forme parallélépipédique formé par deux parties distinctes destinées à être emboîtées l'une au dessus de l'autre pour définir intérieurement un logement I B. Sur une de ses parois latérales, le boîtier 1A porte deux bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20 qui sont identiques et qui présentent chacune un corps 11, 21 de forme allongée s'étendant de l'intérieur du boîtier 1A jusqu'au delà de sa paroi latérale. Une première extrémité de chacun de ces corps 11, 21, celle disposée à l'intérieur du boîtier 1A, est raccordée à un élément contacteur 12, 22 fixe. Les deux éléments contacteurs 12, 22 présentent une section carrée et une faible épaisseur, et forment chacun une face plane tournée vers l'intérieur du boîtier 1A. L'autre extrémité de chacun de ces corps 11, 21 est percée d'un logement intérieur cylindrique débouchant d'axe confondu avec celui c u corps 11, 21 de chaque borne. Les bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 2C1 présentent par conséquent, du côté de leur autre extrémité, des parois tubulaires de faible épaisseur. Chaque logement est adapté à accueillir des extrémités dénudées de câbles d'alimentation électrique (non représentés). La paroi tubulaire et ces extrémités dénudées des câbles sont alors adaptées à être serties pour être solidement maintenues ensemble. La borne électrique d'entrée 10 du coupe- circuit 1 peut par conséquent être raccordée électriquement à la batterie d'accumulateur 100 par un de ces câbles d'alimentation électrique et la borne électrique de sortie peut être raccordée au moteur électrique de démarrage du moteur principal du premier véhicule automobile 200. Pour leur solidarisation au boîtier 1A du coupe-circuit 1, les corps 11, 21 des bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20 portent sur leur face latérale une couronne périphérique 14, 24 et un filetage qui est destiné à accueillir pan écrou de fixation 15, 25 et qui est adjacent à ladite couronne périphérique 14, 24. Les deux bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20 sont insérées dans des ouvertures pratiquées dans la paroi latérale du boîtier 1A du coupe-circuit 1 jusqu'à ce que leur couronne périphérique 14, 24 s'applique sur une des faces de cette paroi latérale. Les écrous de fixation 15, 25 sont alors vissés sur les filetages des bornes jusqu'à ce qu'ils s'appliquent contre l'autre des faces de cette paroi latérale. Ainsi, cette paroi latérale est prise en sandwich entre les écrous de fixation 15, 25 et les couronnes périphériques 14, 24 si bien que les bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20 sont solidement maintenues sur le boîtier 1A de telle sorte que leurs éléments contacteurs 12, 22 sont positionnés à distance de la paroi latérale. Les deux bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20 sont ci réalisées d'une seule pièce en cuivre argenté. Le logement 1B accueille l'ensemble des appareillages électriques du coupe-circuit 1. Un de ces appareillages électriques constitue des moyens de contact 3 adaptés à fermer ou à ouvrir le contact électrique entre les cieux bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20 du coupe-circuit 1. Ces moyens de contact comprennent en particulier un pont de contact 3 constituant une poutrelle de section en U dont les deux branches soit orientées vers l'intérieur du boîtier 1A et dont la face supérieure est tournée vers les faces planes des éléments contacteurs 12, 22 des bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20. Ce pont de contact 3 présente une longueur qui permet à sa face supérieure de pouvoir simultanément entrer en contact avec les deux faces planes des éléments contacteurs 12, 22. Le pont de contact 3 présente par ailleurs sur sa face supérieure une ouverture centrale permettant sa solidarisation à un arbre mobile 2A. Cet arbre mobile 2A présente à mi-hauteur une collerette 4 et à une de ses ext-émités une partie filetée. Un ressort de compression 5 est engagé sur cet arbre de manière à prendre appui contre la collerette 4. Le pont de contact 3 est quant à IL i positionné contre ce ressort de compression 5. Un écrou 6 est vissé sur la part e filetée de l'arbre mobile 2A de manière à maintenir le pont de contact 3 contre le ressort de compression 5. L'arbre mobile 2A est adapté à se translater entre deux positions stables. Dans une première position stable, le pont de contact 3 est disposé à distance des éléments contacteurs 12, 22, et dans une seconde position stable, le pont de contact 3 est en appui contre les faces planes de ces éléments contacteurs. L'arbre mobile 2A est de préférence réalisé en matériau amagnétique. Le ressort de compression 5 sert, lorsque l'arbre mobile 2A est en deuxième position stable, à correctement maintenir le pont de contact 3 contre les éléments contacteurs 12, 22 pour que le passage du courant électrique d'un borne électrique à l'autre engendre peu de pertes résistives. Un dispositif de manoeuvre bistable 2 de forme cylindrique est raccordé à l'arbre mobile 2A et est apte à le déplacer en translation entre ses première et deuxième positions stables. Le boîtier 1A comporte également intérieurement un circuit Électronique 30 de commande du dispositif de manoeuvre bistable 2. Ce circuit électronique 30 30 comporte en particulier un microprocesseur. L'ensemble des appareillages électriques que contient le boîtier 1A permet donc d'ouvrir et de fermer le contact électrique entre la batterie d'accumulateur 100 et le moteur électrique de démarrage du moteur principal du véhicule automobile 200. Le coupe-circuit 1 comporte par ailleurs des moyens de mesure de la tension et de l'intensité du courant passant entre chacune de ses bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20. Pour cela, les corps 11, 21 des bornes électriques d'entre 10 et de sortie 20 comportent chacun latéralement deux gorges périphériques 13, 23 d'accueil d'un fil électrique 31, 32. Ces deux gorges périphériques 13, 23 sont disposées à proximité des éléments contacteurs 12, 22 si bien que, lorsque les bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20 sont solidarisées au boîtier 1A, elles sont disposées à l'intérieur de ce boîtier 1A. Elles présentent chacune une faible profondeur, d'environ 3 millimètres, permettant de maintenir les fils électriques 31, 32 en fond de gorge afin de les y sertir. Ici, les deux gorges périphériques 13 de la borne électrique d'entrée 10 portent chacun un fil électrique 31 alors qu'une seule des gorges périphériques 23 de la borne électrique de sortie 20 porte un fil électrique 32. Ces trois fils électriques 31, 32 sont par ailleurs raccordés par l'intermédiaire d'un bornier au circuit électronique 30. Le circuit électronique 30 est donc en mesure, à l'aide d'un circuit électrique adéquat, de déterminer les potentiels électriques en deux points de la bornes électriques d'entrée 10 et en un point de la borne électrique de sortie 20. Le circuit électronique 30 comporte par ailleurs des moyens de comparaison des potentiels électriques en un point de chaque borne électrique d'entrée 10 et de sortie 20. Ces moyens de comparaison sont p:ar exemple constitués d'un amplificateur opérationnel soustracteur aux entrées duquel sont branchés un fil électrique 31, 32 de chaque borne électrique d'entrée 10 et de sortie 20. Cet amplificateur opérationnel soustracteur présente par cor séquent en sortie un potentiel électrique proportionnel à la différence de potentiels entre les deux bornes électriques d'entrée 10 et de sortie 20. Ces moyens de comparaison permettent ainsi au circuit électronique 30 de déduire la position ouverte ou fermée des moyens de contact du coupe-circuit 1, une importante différence de potentiels entre les deux bornes électriques du coupe-circuit indiquant en effet que lesdits moyens de contact sont ouverts. Les moyens de comparaison sont en outre reliés à un compteur qui garde en mémoire le nombre d'ouverture des moyens de contact. Le circuit électronique 30 comporte de surcroît de moyens de mesure de tension qui comprennent un circuit électrique adapté à mesurer la tension entre les deux gorges périphériques 13 de la borne électrique d'entrée 10. Ce circuit électrique peut par exemple être également constitué d'un amplificateur opérationnel soustracteur aux entrées duquel sont branchés les deux fils électriques 31 reliés à la borne électrique d'entrée 10. Cet amplificateur opérationnel soustracteur présente par conséquent en sortie un potentiel électrique proportionnel à la différence de potentiels entre les deux gorges périphériques 13 et donc proportionnel à l'intensité du courant pa:,sant par la borne électrique d'entrée 10. Le circuit électronique 30 comporte par ailleurs des moyens de mesure de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée 10. Ces moyens de mesure d'intensité comportent, d'une part, les moyens de mesure de tension précités, et, d'autre part des moyens de calcul de l'intensité du courant, Ces moyens de calculs sont adaptés à déduire, à partir de la tension mesurée et d'une résistance interne de la borne électrique d'entrée calculée entre ces deux gorges périphériques 13, la valeur de l'intensité du courant. Cette résistance interne est fixe et est déterminée en fonction de la distance séparant les deux gorges périphériques 13, de la section de la borne électrique d'entrée 10 et du matériau constituant ladite borne. Enfin, le circuit électronique 30 comporte une circuit électrique adapté à mesurer la résistance interne de la batterie d'accumulateur 100. Un tel circuit électrique peut par exemple être constitué de deux mailles en parallèles branchées d'un côté à un des fils électriques 31 reliés à la borne électrique d'entrée 10, et, de l'autre, à une masse électrique, l'une des mailles comprenant un appareil de mesure de tension et l'autre des mailles comprenant une résistance et un commutateur en série. Un tel circuit électrique permet au circuit électronique 30 de calculer, en fonction de la variation de tension mesurée par l'appareil de mesure de tension lorsque le commutateur s'ouvre puis se ferme, la valeur de la résistance interne de la batterie d'accumulateur 100. Le circuit électronique 30 est donc ici adapté à déterminer I' ntensité du courant délivré par la batterie d'accumulateur 100, la tension sur la borne électrique d'entrée 10 et par conséquent la tension délivrée par la batterie d'accumulateur 100, la résistance interne de la batterie d'accumulateur 100, et le nombre d'ouvertures du pont de contact 3 du coupe-circuit 1. Ces caractéristiques mesurées relatives à la batterie d'accumulateur 100 ne sont pas limitatives, le coupe-circuit 1 peut en effet éventuellement comporter d'autres moyens de mesure. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de I' nvention, le coupe-circuit 1 du premier véhicule automobile 200 comporte un émetteur-récepteur radio 40 adapté, d'une part, à émettre à intervalles réguliers un signal radio émis comportant des informations relatives aux caractéristiques mesurées de la batterie d'accumulateur 100, et, d'autre part, à recevoir un signal radio reçu comportant des informations relatives à des caractéristiques de batteries de véhicules automobiles croisés, ici de la batterie d'accumulateur 101 du deuxième véhicule automobile 201. Pour cela, l'émetteur-récepteur radio 40 du coupe-circuit 1 comporte un fil électrique de communication 42 relié au circuit électronique 30 et une antenne 41. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, cette antenne s'étend de l'émetteur-récepteur 40 jusqu'en dehors du boîtier 1A du coupe-circuit 1. Avantageusement, l'antenne sort du boîtier 1A par une ouverture initialement dédiée au raccordement électrique du circuit électronique 30 avec une carte électronique de gestion centrale des différents organes ,du premier véhicule automobile 200. L'extrémité de cette antenne 41 est disposée dans le premier véhicule automobile 200 de telle sorte que les signaux radio qu'elle émet ne soient pas amortis par la caisse métallique du véhicule. L'antenne 41 en elle-même est constituée d'un câble électrique blindé sur toute sa longueur, excepté sur cette extrémité. Cette extrémité est en effet dénudée sur environ 17 centimètres de sorte que l'émetteur-récepteur radio 40 présente une fréquence de transmission d'environ 433 MHz. La puissance de l'émetteur-récepteur 40 est quant à elle choisie pour que ce dernier ait une portée moyenne d'environ 100 mètres. Les informations relatives aux caractéristiques des batteries d'accumulateurs 100, 101 émises et reçues par l'émetteur-récepteur 40 sont diverses. Elles sont, pour le coupe-circuit 1 du premier véhicule automobile 200, élaborées par le circuit électronique 30 à l'aide des différents moyens de mesure. Plus particulièrement, comme le montre la figure 3, Ile circuit électronique 30 comporte des moyens de détermination permettant d'exploiter les caractéristiques mesurées par les moyens de mesure afin de les transformer en informations intéressantes et exploitables relatives aux caractéristiques réelles de la batterie d'accumulateur 100 du premier véhicule automobile 200. Ces moyens de détermination sont pour cela couplés avec des premiers moyens de mémorisation qui gardent en mémoire ces informations collectées au fur et à mesure des expériences rencontrées par le coupe-circuit 1. De telles informations peuvent par exemple être la tension seuil ou l'intensité seuil délivrée par la batterie d'accumulateur 100 en dessous de laquelle le moteur électrique ne peut démarrer le moteur principal du premier véhicule automobile 200, la résistance interne de la batterie d'accumulateur 100 en dessous de laquelle le moteur électrique ne peut démarrer le moteur principal du premier véhicule automobile 200 alors que la tension reste supérieur à ladite tension seuil, ou encore la valeur initiale de la résistance interne de la batterie d'accumulateur 100 ; ces exemples ne sont bien sûr pas limitatifs. Afin de déterminer la résistance interne initiale de la batterie d'accumulateur 100, le circuit électronique 30 du coupe-circuit 1 réalise différents relevés. Plus précisément, s'il n'est plus alimenté par exemple pendant une durée supérieure à dix secondes, ce qui a priori signifie que la batterie d'accumulateur 100 a été débranchée puis rebranchée, le circuit électronique 30 réalise une mesure de la résistance interne de la batterie d'accumulateur 100. Si cette dernière est très inférieure à la dernière résistance interne de la batte le mesurée avant la coupure d'alimentation, ce qui signifie que l'ancienne batterie a été remplacée par une batterie neuve, le circuit électronique 30 stocke cette valeur dans ses premiers moyens de mémorisation. Par ailleurs, les premiers moyens de mémorisation peuvent également garder en mémoire la dernière valeur mesurée de la résistance interne de la batterie avant la coupure d'alimentation, cette valeur correspondant probablement à la valeur de la résistance interne à partir de laquelle la batterie d'accumulateur 100 n'est plus en mesure de démarrer le moteur principal du prem er véhicule automobile 200. De la même manière, les premiers moyens de mémorisation peuvent garder en mémoire la dernière valeur mesurée de la tension entre deux point de la borne électrique d'entrée 10, cette valeur correspondant probablemen.: à la valeur de la tension délivrée par la batterie d'accumulateur 100 à partir de laquelle la cette dernière n'est plus en mesure de démarrer le moteur principal du premier véhicule automobile 200. Cette valeur limite de la tension peut également être déterminée lorsque le circuit électronique 30 identifie une augmentation de la tension mesurée sur la borne électrique d'entrée 10 alors que les moyens de contact 3 du coupe-circuit 1 sont ouverts. En effet, une telle combinaison de facteurs indique un rechargement de la batterie d'accumulateur 100 par un chargeur indépendant, par exemple celui d'un dépanneur. La valeur mesurée de la tension avant le rechargement de la batterie correspond donc à cette valeur limite. Les premiers moyens de mémorisation du circuit électronique 30 gardent également en mémoire un identifiant de la batterie d'accumulateur 100. Cet identifiant peu par exemple être constitué du nombre d'ouvertures des moyens de contact 3 déterminé par le compteur. En variante, cet identifiant peut être constitué par le numéro de série du coupe-circuit 1 ou encore par une des informations relatives à une caractéristique de la batterie d'accumulateur 100 et déterminée par les moyens de détermination. Cette information peut par exemple être la valeur initiale de la résistEince interne de la batterie d'accumulateur 100, à condition qu'elle ait été déterminée suffisamment précisément. En effet, afin de constituer un identifiant fiable, cette valeur doit être mémorisée, par exemple, au millionième de ohm près afin de s'assurer de la faible probabilité que les identifiants de deu:K batteries d'accumulateur distinctes soient les mêmes. L'avantage d'utiliser comme identifiant des batteries d'accurr ulateur leur résistance interne initiale est que cet identifiant donne une indication au coupe-circuit recevant le signal radiosur le type de la batterie d'accumulateur raccordée au coupe-circuit d'où provient le signal radio. Il est alors éventuellement possible de n'exploiter qu'uniquement les signaux radio ayant un identifiant, et donc une résistance interne initiale, proche de l'identifiant du coupe-circuit recevant le signal radio. Ainsi, on augmente la probabilité que les signaux radio exploités comportent des informations relatives à des batteries d'accumulateur de rnême type. Quoi qu'il en soit, les premiers moyens de mémorisation du circuit électronique 30 sont reliés par le fil électrique de communication 42 à des moyens de traitement du signal qui sont intégrés à l'émetteur-récepteur 40 et qui transforment les informations mémorisées par les premiers moyens de mémorisation en un signal radio émis à l'aide de l'antenne 41. Simultanément, l'antenne 41 de l'émetteur-récepteur 40 reçoit, lorsque le premier véhicule automobile 200 croise le deuxième véhicule automobile 201, un signal radio émis par l'émetteur-récepteur 51 du deuxième véhicule automobile 201 qui comporte des informations relatives aux caractéristiques de la batterie d'accumulateur 101 de ce deuxième véhicule automobile 201. L'intérêt d'exploiter les caractéristiques de cette batterie d'accumulateur 101 provient du fait que le deuxième véhicule automobile 201 croisé a une forte probabilité d'être équipé du même type de batterie, d'être confronté aux mêmes conditions climatiques, et d'être utilisé de la même manière, à savoir plutôt sur des petits ou des grands trajets. II est donc intéressant de profiter de l'expérience acquise par le coupe-circuit 50 qui est relié à cette batterie d'accumulateur 101 afin de prévoir comment se comportera a priori la batterie d'accumulateur 100 du premier véhicule automobile 200. Pour cela, les moyens de traitement du signal que comportent l'émetteur-récepteur 40 du coupe-circuit 1 transforment le signal radio reçu en une signal électrique exploitable par la carte électronique 30 et lui transmettent ce signal électrique par l'intermédiaire du fil électrique de communication 42. La carte électronique 30 comporte des moyens d'identification qui forment une barrière afin de ne pas enregistrer plusieurs fois un signe l provenant d'un même coupe-circuit. Pour cela, les moyens d'identification gardent en mémoire, pour chaque signal radio reçu et pendant une durée déterminée (par exemple une semaine), l'ensemble des identifiants des signaux radio reçus. Ainsi, lorsque les moyens de traitement du signal transmettent un signal électrique aux moyens d'identification, les moyens d'identification lisent l'identifiant et, si ce dernier est inconnu, transmettent le signal électrique à des seconds moyens de mémorisation de la carte électronique 30. En revanche, si l'identifiant est déjà connu, le signal électrique reste bloqué. Les seconds moyens de mémorisation constituent ainsi une base de données pourvue de plusieurs entrées correspondant aux différentes informations précitées (tension seuil, intensité seuil, résistance interne seuil, résistance interne initiale). Ces seconds moyens de mémorisation gardent en mémoire les informations relatives aux caractéristiques d'un nombre irnportant le batteries d'accumulateur. Les premiers et seconds moyens de rémorisation sont avantageusement raccordés à des moyens de calculs prévisionnels que comporte le microprocesseur de la carte électronique 30. Ces moyens de calculs prévisionnels lisent, pour chaque entrée des premiers et seconds moyens de mémorisation, l'ensemble des valeurs qu'elle contient, et en déduisent, pour l'information correspondant à cette entrée, une valeur moyenne qui forme une information approximée de la batterie d'accumulateur 100. Enfin, le circuit électronique 30 comporte des moyens de ré-étalonnage qui, à partir de l'ensemble des informations approximées, mettent à jour des algorithmes de gestion de la batterie d'accumulateur 100 que comportant le circuit électronique 30 du coupe-circuit 1. Ces algorithmes de gestion peuvent alors permettre au coupe-circuit 1 de prendre de manière autonome des décisions telles que couper le courant dans des circuits d'alimentation d'appareils électriques secondaires ou ouvrir le pont de contact 3 si la batterie d'accumulateur 100 est trop faible. Le coupe-circuit 1 peut également éventuellement signaler de manière autonome au conducteur du véhicule automobile 200 que la batterie d'accumulateur 100 approche de sa fin de vie et qu'elle nécessite d'être changée. Pour cela, une diode électroluminescente reliée à la carte électronique 30 du coupe-circuit 1 peut éventuellement être installée sur le tableau de bord du véhicule automobile 200. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation 25 décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne un coupe-circuit (1) comportant une borne électrique d'entrée destinée à être reliée à une batterie d'aocumulateur (100), une borne électrique de sortie, des moyens de contact adaptés à fermer ou àouvrir le contact électrique entre les deux bornes électriques d'entrée et de sortie, et des moyens de mesure de caractéristiques de ladite batterie d'accumulateur.Selon l'invention, le coupe-circuit comporte un émetteur-récepteur radio (40) adapté à émettre et à recevoir un signal radio relatif à des caractéristiques de batteries (101).
1. Coupe-circuit (1) comportant une borne électrique d'entrée (10) destinée à être reliée à une batterie d'accumulateur (100), une borne électrique de sortie (20), des moyens de contact (3) adaptés à fermer ou à ouvrir le contact électrique entre les deux bornes électriques d'entrée (10) et de sortie (20), et des moyens de mesure (30, 31, 32) de caractéristiques de ladite batterie d'accumulateur (100), caractérisé en ce qu'il comporte un émetteur-récepteur radio (40) adapté à émettre et à recevoir un signal radio contenant des informations relatives à des caractéristiques de batteries (10C), 101). 2. Coupe-circuit (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'émetteur-récepteur (40) a une moyenne portée. 3. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'émetteur-récepteur (40) a une portée comprise entre 0 et 1 X00 mètres, préférentiellement 100 mètres. 4. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'émetteur-récepteur (40) émet ledit signal radio à intervalles réguliers. 5. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement du signal adaptés à transformer les informations relatives aux caractéristiques de la batterie d'accumulateur (100) mesurées par les moyens de mesure (30, 31, 32) en un signal radio émis. 6. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement du signal adaptés à transformer le signal radio reçu par l'émetteur-récepteur radio (40) en informations relatives à des caractéristiques d'une autre batterie d'accumulateur (101). 7. Coupe-circuit (1) selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte des premiers moyens de mémorisation des inforrnations relatives aux caractéristiques de ladite batterie d'accumulateur (100) et des seconds moyens de mémorisation des informations relatives à des caractéristiques d'autres batteries d'accumulateur (101). 8. Coupe-circuit (1) selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de calcul prévisionnel d'informations aipproximées relatives à ladite batterie d'accumulateur (100) en fonction des inforrnations relatives aux caractéristiques d'autres batteries d'accumulateur (101) mémorisées par les seconds moyens de mémorisation et des moyens de réétalonnage d'algorithmes du coupe-circuit (1) en fonction des informations approximées relatves à ladite batterie d'accumulateur (100). 9. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'émetteur-récepteur radio (40) est adapté à émettre et à recevoir un signal radio comportant un identifiant. 10. Coupe-circuit (1) selon la 9, caractérisé en ce que l'identifiant est constitué d'une valeur représentant le nombre d'ouvertures des moyens de contact (3) du coupe-circuit (1) déterminée par les moyens de mesure (30, 31, 32). 11. Coupe-circuit (1) selon la 9, caractérisé en ce que l'identifiant est constitué d'une information relative à une des caractéristiques de la batterie d'accumulateur (100). 12. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 11, caractérisé en 15 ce que les moyens de mesure (30, 31, 32) sont adaptés à mesurer l'intensité et la tension en sortie de la batterie d'accumulateur (100). 20
H
H01
H01H
H01H 83,H01H 71
H01H 83/00,H01H 71/10
FR2901349
A1
CHAMBRE DE COMBUSTION D'UNE TURBOMACHINE
20,071,123
turbomachine, comprenant au moins un bol à paroi sensiblement tronconique formé avec une rangée annulaire d'orifices d'injection d'air qui sont régulièrement répartis autour de l'axe du bol, et un injecteur de carburant agencé en amont du bol et dans l'axe de celui-ci pour produire une nappe annulaire d'un mélange d'air et de carburant injecté en aval du bol, caractérisé en ce que la rangée annulaire d'orifices d'injection d'air comprend des orifices de plus faible diamètre et des orifices de plus grand diamètre qui sont disposés en alternance et régulièrement répartis autour de l'axe du bol pour produire deux nappes annulaires de mélange d'air et de carburant, qui sont coaxiales et ont des angles d'ouverture différents. Dans la chambre de combustion selon l'invention, la nappe produite par les orifices de plus faible diamètre du bol a un angle d'ouverture relativement grand qui est optimisé pour le régime de ralenti et les régimes de la turbomachine nécessitant un temps de séjour relativement long du mélange d'air et de carburant dans la zone primaire de la chambre, et la nappe produite par les orifices de plus grand diamètre a un angle d'ouverture relativement faible qui est optimisé pour le fonctionnement plein gaz de la turbomachine. L'invention permet donc de former dans le bol deux nappes de carburant avec des angles d'ouverture différents au moyen d'une unique rangée annulaire d'orifices d'injection d'air. Ces nappes se chevauchent d'un bol à l'autre et la plus grande ouverture des nappes générées par les orifices de plus petit diamètre permet d'augmenter le pas circonférentiel entre les bols et ainsi de réduire le nombre d'injecteurs de la chambre, la propagation de la combustion étant réalisée par chevauchement des nappes de carburant de plus grande ouverture. La chambre de combustion peut ainsi comprendre avantageusement de 16 à 26 bols et injecteurs. La répartition régulière des orifices de plus faible diamètre et des orifices de plus grand diamètre autour de l'axe du bol permet de former des nappes coaxiales et axisymétriques entraînant une répartition homogène du mélange d'air et de carburant dans la chambre et évitant de créer des gradients de température dans la chambre. Selon une autre caractéristique de l'invention, la rangée d'orifices d'injection d'air dans le bol comprend par exemple entre 20 et 30 orifices. Les angles d'ouverture des nappes de carburant sont déterminés pour optimiser les performances de la turbomachine aux différents régimes de fonctionnement et pour limiter la production des gaz nocifs tels que des oxydes d'azote. Préférentiellement, la nappe d'air et de carburant produite par les orifices de plus faible diamètre a une forme sensiblement tronconique et un angle d'ouverture compris entre 60 et 80 environ, et la nappe d'air et de carburant produite par les orifices de plus grand diamètre a une forme sensiblement tronconique et un angle d'ouverture compris entre 30 et 50 environ. Les orifices d'injection d'air de plus faible diamètre et/ou ceux de plus grand diamètre peuvent avoir des diamètres légèrement différents les uns des autres et variant autour d'une valeur moyenne. A titre d'exemple, les orifices de plus faible diamètre ont un diamètre moyen compris entre 0,5 et 1,5mm environ, et les orifices de plus grand diamètre ont un diamètre moyen compris entre 1,5 et 2,5mm environ. Préférentiellement, le rapport entre la longueur axiale et la dimension radiale de la chambre est compris entre 2 et 3 environ. L'invention concerne également une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, comprenant une chambre de combustion telle que décrite ci-dessus. L'invention concerne encore un bol mélangeur pour une , caractérisé en ce qu'il comprend une rangée annulaire d'orifices de plus grand diamètre et d'orifices de plus petit diamètre, disposés en alternance et répartis de façon régulière autour de l'axe du bol. Les orifices de plus faible diamètre ont un diamètre moyen compris entre 0,5 et 1,5mm environ, les orifices de plus grand diamètre ont un 4 diamètre moyen compris entre 1,5 et 2,5mm environ, et le bol comprend 20 à 30 orifices d'injection d'air. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une demi vue schématique en coupe axiale d'un diffuseur et d'une chambre de combustion selon l'invention d'une turbomachine ; - la figure 2 est une vue partielle agrandie de la figure 1 et représente un système d'injection d'un mélange d'air et de carburant de la chambre, - la figure 3 illustre très schématiquement le fonctionnement d'un bol selon l'invention. La figure 1 représente une chambre annulaire de combustion 10 d'une turbomachine telle qu'un turboréacteur d'avion, cette chambre étant agencée en sortie d'un diffuseur 12, lui même situé en sortie d'un compresseur (non représenté), et comprenant une paroi de révolution interne 14 et une paroi de révolution externe 16, reliées en amont à une paroi annulaire 18 de fond de chambre et fixées en aval par des viroles tronconiques interne 20 et externe 22 respectivement sur un voile tronconique interne 24 du diffuseur, et sur un carter externe 26 de la chambre, l'extrémité amont de ce carter étant reliée à un voile tronconique externe 28 du diffuseur. Un carénage annulaire 29 est fixé sur les extrémités amont des parois 14, 16 et 18 de la chambre et comprend des orifices de passage d'air alignés avec des ouvertures 30 de la paroi 18 de! fond de chambre dans lesquelles sont montés des systèmes 32 d'injection d'un mélange d'air et de carburant dans la chambre, l'air provenant du diffuseur 12 et le carburant étant amené par des injecteurs (non représentés) fixés sur le carter externe 26 et régulièrement répartis autour de l'axe de la chambre. Chaque injecteur comprend une tête 36 d'injection de carburant alignée sur l'axe 38 de l'ouverture 30 correspondante. Le rapport entre la longueur axiale L et la dimension radiale R de la chambre par rapport à cet axe 38 est compris entre 2 et 3 environ de manière à répondre aux exigences des différents régimes de fonctionnement de la turbomachine en matière de ternps de séjour du 5 mélange d'air et de carburant dans la chambre, et à limiter l'émission de gaz nocifs tels que les oxydes d'azote (NOx). Le ternps de séjour du mélange d'air et de carburant dans la chambre est compris entre 5 et 10ms environ. Une partie du débit d'air 40 fourni par le compresseur et sortant du diffuseur 12 passe dans le système 32, comme cela sera décrit plus en détail dans ce qui suit, et est mélangée au carburant amené par l'injecteur et injectée dans la chambre de combustion (flèches 42, 44, 46, 48, 50), l'autre partie du débit d'air alimentant des canaux annulaires interne 52 et externe 54 de contournement de la chambre de combustion 10 (flèches 56). Le canal interne 52 est formé entre le voile interne 24 du diffuseur 12 et la paroi interne 14 de la chambre, et l'air qui passe dans ce canal se partage en un débit 58 qui pénètre dans la chambre 10 par des orifices 60, 62 de la paroi interne 14 et en un débit 64 qui passe à travers des trous 66 de la virole interne 20 de la chambre pour aller refroidir des composants, non représentés, situés en aval de cette chambre. Le canal externe 54 est formé entre le carter externe 26 et la paroi externe 16 de la chambre, et l'air qui passe dans ce canal se divise en un débit 68 qui pénètre dans la chambre 10 par des orifices 70, 72 de la paroi externe 16 et en un débit 76 qui passe à travers des trous 78 de la virole externe 22 pour aller refroidir des composants en aval. Les orifices 60, 70 sont appelés orifices d'entrée d'air primaire car ils alimentent la zone dite primaire de la chambre de combustion située dans la partie amont de la chambre où les réactions de combustion du mélange d'air et de carburant ont lieu, et les orifices 62, 72 sont appelés orifices d'entrée d'air de dilution car ils alimentent la zone dite de dilution de la 6 chambre de combustion située dans la partie aval de la chambre et dans laquelle les gaz de combustion sont dilués. La combustion du mélange d'air et de carburant est initiée dans la zone primaire de la chambre au moyen d'une (ou de deux) bougie 5 d'allumage (non représentée). Le système d'injection 32, mieux visible en figure 2, comporte deux vrilles de turbulence amont 90 et aval 92 coaxiales reliées en amont à des moyens 94 de centrage et de guidage de la tête 36 de l'injecteur, et en aval à un bol mélangeur 95 qui est monté axialement dans l'ouverture 30 de la 10 paroi 18 de fond de chambre. Les vrilles 90, 92 comprennent chacune une pluralité d'aubages s'étendant radialement autour de l'axe de la vrille et régulièrement répartis autour de cet axe pour délivrer un flux d'air 44, 46 tourbillonnant en aval de la tête d'injection 36. 15 Les vrilles 90, 92 sont séparées l'une de l'autre par une paroi radiale 96 reliée à son extrémité radialement interne à un venturi 98 qui s'étend axialement vers l'aval à l'intérieur de la vrille aval 92 et qui sépare les écoulements d'air issus des vrilles amont 90 et aval 92. Une première veine annulaire 100 d'écoulement d'air est formée à l'intérieur du venturi et une 20 seconde veine annulaire 102 d'écoulement d'air est formée à l'extérieur du venturi. L'air s'écoulant dans ces veines 100, 102 est destiné à se mélanger au carburant amené par l'injecteur pour former un cône de carburant pulvérisé autour de l'axe de l'injecteur. Dans l'exemple représenté, le venturi 98 et les ambages des vrilles 25 90, 92 sont formés d'une seule pièce avec la paroi radiale 96. Les moyens 94 de guidage de la tête d'injection 36 de l'injecteur comprennent une bague 104 traversée axialement par la tête d'injection 36 et montée radialement coulissante dans une douille 106 délimitant axialement avec la paroi 96 la veine annulaire de passage du flux d'air 42 30 dans la vrille amont 90. 7 Le bol mélangeur 95 a une paroi sensiblement tronconique 118 évasée en aval et reliée à son extrémité aval à un rebord cylindrique 120 monté axialement dans l'ouverture 30 de la paroi 18 de fond de chambre avec un déflecteur annulaire 122. L'extrémité amont de la paroi tronconique 118 du bol est fixée à une pièce annulaire intermédiaire 134 délimitant axialement avec la paroi radiale 96 la veine annulaire de passage du flux d'air 44 dans la vrille aval 92. La paroi tronconique 118 du bol comporte une rangée annulaire d'orifices d'injection d'air formée par une alternance d'orifices 140 de plus faible diamètre et d'orifices 142 de plus grand diamètre. Les orifices 140 de plus faible diamètre sont régulièrement répartis autour de l'axe du bol 95 et le débit d'air 50 sortant de ces orifices se mélange au cône de carburant sortant du venturi 98 pour former une nappe 144 d'un mélange d'air et de carburant avec un grand angle d'ouverture, cet angle d'ouverture étant optimisé pour le régime de ralenti et pour assurer une bonne initiation et une bonne propagation de la combustion dans la chambre de combustion. La nappe de carburant produite par les orifices 140 permet de créer une zone 146 de recirculation des gaz de combustion dans la chambre, située radialement à l'extérieur de la nappe 144, qui augmente le temps de séjour des gaz dans la zone primaire de la chambre et limite la production de gaz nocifs. Une bougie d'allumage 80 est située dans la zone primaire de la chambre, au voisinage de l'extrémité aval de la nappe 144 de grand angle d'ouverture, et permet d'initier la combustion de cette nappe qui entraîne à son tour la combustion des nappes 144 de grand angle d'ouverture produites par les bols adjacents. Les orifices 140 peuvent avoir des diamètres qui varient légèrement par rapport à un diamètre moyen compris entre 0,5 et 1.,5mm environ, et la nappe 144 produite par ces orifices a par exemple un angle d'ouverture compris entre 60 et 80 environ. 8 Les orifices 142 de plus grand diamètre sont régulièrement répartis autour de l'axe du bol sur la même circonférence que les orifices 140 de plus petit diamètre de manière à ce que deux orifices 142 de plus grand diamètre soient séparés par un orifice 140 de plus petit diamètre. Le débit d'air 48 en sortie des orifices 142 se mélange au cône de carburant provenant du venturi 98 pour former une nappe 148 de carburant dont l'angle d'ouverture est relativement petit et optimisé pour le fonctionnement plein gaz de la turbomachine. La formation de la nappe 148 engendre une zone 150 de recirculation des gaz de combustion à l'intérieur de la nappe qui réduit le temps de séjour de ces gaz dans la zone primaire de la chambre et permet également de limiter l'émission de gaz nocifs. La combustion de la nappe 148 d'un bol est provoquée par la combustion de la nappe 144 de ce même bol. Les orifices 142 peuvent également avoir des diamètres qui varient légèrement autour d'un diamètre moyen compris entre 1,5 et 2,5mm environ, et la nappe produite par ces orifices a par exemple un angle d'ouverture compris entre 30 et 50 environ. On a représenté très schématiquement en figure 3 la répartition spatiale du mélange d'air et de carburant en nappe autour d'un bol d'injection 95. Le mélange 170 d'air et de carburant produit par un orifice 142 de plus grand diamètre a un petit angle de diffusion et est diffusé à une faible distance radiale par rapport à l'axe du bol. L'ensemble des orifices 142 d'un bol 95 permet de former une nappe annulaire 148 d'un mélange d'air et de carburant avec un angle d'ouverture relativement petit. Le mélange 160 d'air et de carburant produit par un orifice 140 de plus faible diamètre a un grand angle de diffusion et est diffusé à une grande distance radiale par rapport à l'axe du bol. L'ensemble des orifices 140 d'un bol 95 permet de produire une nappe annulaire 144 d'un mélange d'air et de carburant avec un angle d'ouverture relativement grand. La 9 propagation de la combustion dans la chambre est assurée par le chevauchement de parties d'extrémité aval (zones hachurées 180) des nappes 144 de grand angle d'ouverture produites par les bols d'injection. Le contrôle des nappes 144, 148 d'air et de carburant peut être réalisé en agissant sur le rapport entre le débit d'air 102 en sortie de la vrille aval 92 et le débit d'air 48, 50 en sortie des orifices 140, 142 du bol. Ce rapport est préférentiellement compris entre 0,5 et 2 environ. La chambre de combustion selon l'invention comprend par exemple de 16 à 26 systèmes d'injection et autant de bols mélangeurs régulièrement répartis autour de l'axe de la chambre
Chambre de combustion (10) d'une turbomachine, comprenant au moins un bol (95) à paroi sensiblement tronconique formé avec une rangée annulaire d'orifices d'injection d'air, et un injecteur (36) de carburant agencé en amont du bol, la rangée annulaire d'orifices d'injection d'air comprenant des orifices (140) de plus faible diamètre et des orifices (142) de plus grand diamètre qui sont disposés en alternance et régulièrement répartis autour de l'axe du bol pour produire deux nappes annulaires (144, 148) de mélange d'air et de carburant.
1. Chambre de combustion d'une turbomachine, comprenant au moins un bol (95) à paroi sensiblement tronconique formé avec une rangée annulaire d'orifices d'injection d'air qui sont régulièrement répartis autour de l'axe du bol, et un injecteur de carburant agencé en amont du bol et dans l'axe de celui-ci pour produire une nappe annulaire d'un mélange d'air et de carburant injecté en aval du bol, caractérisé en ce que la rangée annulaire d'orifices d'injection d'air comprend des orifices (140) de plus faible diamètre et des orifices (142) de plus grand diamètre qui sont disposés en alternance et régulièrement répartis autour de l'axe du bol pour produire deux nappes annulaires (144, 148) de mélange d'air et de carburant, qui sont coaxiales et ont des angles d'ouverture différents. 2. Chambre selon la 1, caractérisé en ce que deux orifices (142) de plus grand diamètre sont séparés par un orifice (140) de plus faible diamètre. 3. Chambre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la nappe (144) d'air et de carburant produite par les orifices (140) de plus faible diamètre a une forme sensiblement tronconique et un angle d'ouverture compris entre 60 et 80 environ. 4. Chambre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la nappe (148) d'air et de carburant produite par les orifices (142) de plus grand diamètre a une forme sensiblement tronconique et un angle d'ouverture compris entre 30 et 50 environ. 5. Chambre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les orifices (140) d'injection d'air de plus faible diamètre et/ou ceux (142) de plus grand diamètre ont des diamètres légèrement différents les uns des autres. 6. Chambre selon l'une des précédentes, caractérisé 30 en ce que les orifices (140) de plus faible diamètre ont un diamètre moyen compris entre 0,5 et 1,5mm environ, et les orifices (142) de plus grand 11 diamètre ont un diamètre moyen compris entre 1,5 et 2,5rnm environ. 7. Chambre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la rangée d'orifices comprend entre 20 et 30 orifices (140, 142) d'injection d'air. 8. Chambre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'elle comprend de 16 à 26 bols (95) et injecteurs. 9. Chambre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le rapport entre sa longueur axiale (L) et sa dimension radiale (R) est compris entre 2 et 3. 10. Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend une chambre de combustion (10) selon l'une des précédentes. 11. Bol mélangeur pour une chambre de combustion d'une turbomachine, caractérisé en ce qu'il comprend une rangée annulaire d'orifices (142) de plus grand diamètre et d'orifices (140) de plus petit diamètre, disposés en alternance et répartis de façon régulière autour de l'axe du bol. 12. Bol selon la 11, caractérisé en ce que les orifices (140) de plus faible diamètre ont un diamètre moyen entre 0,5 et 1,5mm environ et les orifices (142) de plus grand diamètre ont un diamètre moyen entre 1,5 et 2,5mm environ. 13. Bol selon la 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comprend 20 à 30 orifices (140, 142) d'injection d'air.
F
F23
F23R
F23R 3
F23R 3/04
FR2897956
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR ASSISTER UN PILOTE D'UN AERONEF SUIVEUR LORS D'UN VOL EN PATROUILLE.
20,070,831
La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour assister un pilote d'un aéronef suiveur qui vole en patrouille en suivant un aéronef suivi et qui comporte un système usuel d'aide à un vol en patrouille comprenant un moyen de pilotage automatique. On sait qu'une patrouille d'aéronefs, par exemple d'avions de chasse ou d'avions de transport militaires, est composée d'un aéronef suivi, également appelé leader, qui est suivi en vol selon un espacement particulier (défini verticalement, longitudinalement et latéralement) par un ou plusieurs aéronefs suiveurs, également appelés ailiers. Le vol relatif en- tre l'aéronef suivi et un aéronef suiveur peut être effectué : û soit simplement (et exclusivement) sur la base du jugement du pilote de l'aéronef suiveur, en fonction de sa vision directe de l'aéronef suivi ; -soit par l'intermédiaire d'un système d'informations et/ou d'aide au pilo-tage, tel qu'un système électronique d'aide à un vol en patrouille corn-prenant un moyen de pilotage automatique. Dans ce second cas, le moyen de pilotage automatique guide automatiquement l'aéronef suiveur de manière à maintenir sa position prescrite au sein de la patrouille. L'engagement d'un tel moyen de pilotage automatique de l'aéronef suiveur est lié à la satisfaction d'une pluralité de conditions d'engagement qui dépendent le plus souvent du cap des aéronefs suiveur et suivi et des positions relatives (latérale et longitudinale) entre ces aéronefs suiveur et suivi. Ledit moyen de pilotage automatique (du système électronique d'aide à un vol en patrouille) ne peut donc être engagé que si les conditions d'engagement précitées sont satisfaites. Si tel n'est pas le cas, le pilote doit amener l'aéronef suiveur dans une situation (concernant par exemple sa vitesse et/ou son cap) permettant de satisfaire lesdites conditions d'engagement. Or, les critères utilisés dans ces conditions d'engagement ne sont pas intuitivement identifiables par les membres de l'équipage et notamment par le pilote. Aussi, pour savoir s'il peut engager le moyen de pilotage automatique à un instant courant, le pilote de l'aéronef suiveur doit se reposer uniquement sur sa connaissance de ces critères et sur leur visualisation abstraite qui est réalisée générale-ment sur un afficheur usuel (du système d'aide à un vol en patrouille). Ceci augmente fortement la charge de travail du pilote de l'aéronef suiveur dans cette situation. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. Elle concerne un procédé pour assister un pilote d'un aéronef suiveur (qui vole en patrouille en suivant un aéronef suivi et qui comporte un système d'aide à un vol en patrouille comprenant un moyen de pilotage automatique), procédé qui est destiné à informer le pilote de l'aéronef sui- veur sur une possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automati- que. A cet effet, selon l'invention, ledit procédé est remarquable en ce que l'on réalise, de façon automatique et itérative, la suite d'étapes successives suivante : a) on engendre au moins un critère d'engagement qui est relatif à au moins un paramètre de vol, qui dépend des performances de l'aéronef suiveur, et qui fournit au moins une plage de valeurs admissibles d'une grandeur ; b) on détermine, sur ledit aéronef suiveur, la valeur effective dudit para- mètre de vol ; c) on réalise une comparaison, en comparant une grandeur dépendant de la valeur effective déterminée à l'étape b) avec ledit critère d'engagement ; d) à partir du résultat de cette comparaison et dudit critère d'engagement, on forme au moins un indicateur qui est relatif audit paramètre de vol et qui fournit une indication sur la conformité de ladite grandeur avec ledit critère d'engagement, ladite indication donnant une information sur la possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique et le cas échéant sur la raison d'une impossibilité d'engagement ; et e) on présente ledit indicateur, sous forme graphique, sur au moins un écran de visualisation de l'aéronef suiveur. Ainsi, grâce à l'invention, on présente automatiquement au pilote de l'aéronef suiveur au moins un indicateur qui fournit une information sur la possibilité d'engagement du moyen de pilotage automatique. Par conséquent, par la simple observation dudit écran de visualisation, le pilote sait s'il peut ou non engager le moyen de pilotage automatique du système d'aide à un vol en patrouille de son aéronef. De plus, comme ledit indicateur fournit le cas échéant une information sur la raison d'une impossibilité d'engagement, le pilote connaît la ou les raisons qui empêchent l'engagement, et il peut ainsi piloter l'aéronef de manière à l'amener dans une situation pour laquelle cette ou ces raisons disparaissent:. De préférence, la grandeur utilisée à l'étape c) correspond à la différence entre la valeur effective (dudit paramètre de vol) sur l'aéronef suiveur et la valeur effective (de ce paramètre de vol) sur l'aéronef suivi. En outre, avantageusement, à l'étape a), on obtient ledit critère d'engagement par téléchargement et/ou par une extraction d'une base de données. Dans un mode de réalisation préféré, ladite indication sur la conformité est mise en évidence sur ledit indicateur présenté sous forme graphique, par au moins certaines des caractéristiques suivantes : ù des couleurs variables ; - des formes variables ; et - des tailles variables. Ainsi, on fournit au pilote de l'aéronef suiveur une représentation graphique (illustrée par l'indicateur) qui lui procure une présentation facile- ment compréhensible et lisible des conditions d'engagement du moyen de pilotage automatique. En outre, avantageusement, on présente à l'étape e), sur l'écran de visualisation, le cas échéant, une information textuelle indiquant la rai-son d'une impossibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automati- que, par exemple sous forme d'un message du type : "vitesse trop élevée" ou "vitesse trop faible". Par ailleurs, avantageusement : on détermine la valeur effective d'au moins un paramètre de vol auxiliaire de l'aéronef suiveur, ayant une influence sur ses performances ; et à l'étape a), on engendre un critère d'engagement, dont la valeur est fonction de cette valeur effective. Ainsi, en tenant compte dudit paramètre de vol auxiliaire, on peut affiner les performances effectives de l'aéronef suiveur, et ainsi les critères d'engagement qui dépendent de ces performances, ce qui permet d'augmenter la précision du procédé conforme à l'invention. Dans un premier mode de réalisation, ledit paramètre de vol est la vitesse, et ledit indicateur correspond à un vecteur vitesse susceptible de comprendre longitudinalement au moins deux couleurs différentes, l'une illustrant une possibilité d'engagement du moyen de pilotage automatique et l'autre une impossibilité d'engagement, la couleur présente à l'extrémité (libre) de ce vecteur vitesse fournissant ladite indication sur la conformité. En outre, dans un second mode de réalisation, en variante ou en complément du premier mode de réalisation précité, ledit paramètre de vol est le cap, et ledit indicateur comporte des courbes qui forment un cône de convergence indiquant les valeurs limites de cap, et dont les couleurs, qui sont variables, fournissent ladite indication sur la conformité. Bien entendu, dans un mode de réalisation préféré, on met en oeuvre lesdites étapes successives a) à e) pour une pluralité de critères d'en- gagement différents, le moyen de pilotage automatique pouvant être en-gagé si tous les indicateurs présentés à l'étape e) signalent une conformité entre le critère d'engagement correspondant et la grandeur associée. La présente invention concerne également un dispositif pour assis-ter un pilote d'un aéronef suiveur qui vole en patrouille en suivant un aé- ronef suivi et quii comporte un système d'aide à un vol en patrouille comprenant un moyen de pilotage automatique, ledit dispositif étant destiné à informer le pilote de l'aéronef suiveur sur une possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique. Selon l'invention, ledit dispositif est remarquable en ce qu'il est monté sur ledit aéronef suiveur et comporte : des premiers rnoyens pour engendrer au moins un critère d'engagement qui est relatif à au moins un paramètre de vol, qui dépend des performances de l'aéronef suiveur, et qui fournit au moins une plage de va-leurs admissibles d'une grandeur ; des deuxièmes moyens pour déterminer, sur ledit aéronef suiveur, la valeur effective dudit paramètre de vol ; des troisièmes moyens pour réaliser une comparaison, en comparant une grandeur dépendant de ladite valeur effective avec ledit critère d'engagement ; et des moyens d"affichage : • pour former, à partir du résultat de cette comparaison et dudit critère d'engagement, au moins un indicateur qui est relatif audit paramètre de vol et qui fournit une indication sur la conformité de la-dite grandeur avec ledit critère d'engagement, ladite indication don- nant une information sur la possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique et le cas échéant sur la raison d'une impossibilité d'engagement ; et • pour présenter ledit indicateur, sous forme graphique, sur au moins un écran de visualisation. Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif conforme à l'invention comporte, de plus, des moyens actionnables pour activer/désactiver ledit dispositif. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif conforme à l'invention. La figure 2 est un graphique permettant d'expliquer la formation d'un indicateur spécifique, relatif à un mode de réalisation particulier. La figure 3 illustre schématiquement un écran de visualisation d'un dispositif conforme à l'invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématique-ment sur la figure 1 est destiné à assister un pilote d'un aéronef suiveur qui vole en patrouille en suivant de façon usuelle un aéronef suivi et qui comporte un système usuel d'aide à un vol en patrouille comprenant un moyen de pilotage automatique. Le dispositif 1 conforme à l'invention peut correspondre à un dispositif auxiliaire de ce système usuel d'aide à un vol en patrouille. Plus précisément, ledit dispositif 1 est destiné à in- former le pilote de l'aéronef suiveur sur la possibilité (ou l'impossibilité) d'engager, à l'instant courant, ledit moyen de pilotage automatique. Pour ce faire, ledit dispositif 1 de type automatique, qui est monté sur ledit aéronef suiveur, comporte, selon l'invention : des moyens 2 précisés ci-dessous, pour engendrer au moins un critère d'engagement : • qui est relatif à au moins un paramètre de vol, tel que la vitesse, le cap ou la position par exemple ; • qui dépend des performances de l'aéronef suiveur ; et • qui fournit, de façon usuelle, au moins une plage de valeurs admissibles d'au moins une grandeur précisée ci-dessous ; un ensemble 3 de sources d'informations, qui est en mesure de déterminer, de façon usuelle, sur ledit aéronef suiveur, au moins la va- leur effective dudit paramètre de vol. Toutefois, comme précisé ci-dessous, dans un mode de réalisation particulier, ledit ensemble 3 de sources d'informations est en mesure de déterminer les valeurs effectives d'une pluralité de paramètres de vol (position, vitesse, cap, ...) correspondant aussi bien audit aéronef suiveur qu'audit aéronef suivi ; des moyens 4, en particulier une unité de comparaison, qui comportent au moins un moyen de comparaison susceptible de comparer une grandeur (qui dépend de la valeur effective déterminée par ledit ensemble 3 et reçue par l'intermédiaire d'une liaison 5) avec le critère d'engagement correspondant (reçu desdits moyens 2 par l'intermédiaire d'une liaison 6) ; et des moyens d'affichage 7 qui sont reliés, respectivement par l'intermé- diaire de liaisons 8 et 9, auxdits moyens 2 et 4 et qui comportent : • un moyen 10 pour former, à partir du résultat de la ou des comparaisons effectuée(s) par lesdits moyens 4 et du ou des critè- res d'engagement reçu(s) desdits moyens 2, au moins un indicateur I1, I2 qui est relatif audit paramètre de vol et qui fournit une indication sur la conformité de la grandeur précitée (et précisée davantage ci-dessous) avec ledit critère d'engagement. Ladite indication donne une information sur la possibilité d'engagement du moyen de pilo- tage automatique et, le cas échéant, sur la raison d'une impossibilité d'engagement ; et au moins un écran de visualisation 1 1, sur lequel lesdits moyens d'affichage 7 présentent ledit indicateur I1, I2 sous forme graphi- que, comme précisé ci-dessous. Ainsi, le dispositif 1 conforme à l'invention présente automatique-ment au pilote de l'aéronef suiveur au moins un indicateur I1, I2 qui four-nit une information ;sur la possibilité d'engagement du moyen de pilotage automatique. Par conséquent, par la simple observation dudit écran de visualisation 11, le pilote sait s'il peut ou non engager le moyen de pilotage automatique du système d'aide à un vol en patrouille de son aéronef. De plus, comme ledit indicateur I1, I2 fournit le cas échéant une information sur la raison d'une impossibilité d'engagement, le pilote connaît la ou les raisons qui empêchent l'engagement, et il peut ainsi pilo- ter l'aéronef de manière à l'amener dans une situation pour laquelle cette ou ces raisons disparaissent. De préférence, la grandeur précitée utilisée par lesdits moyens 4 correspond à la différence entre la valeur effective (dudit paramètre de vol) sur l'aéronef suiveur et la valeur effective (de ce paramètre de vol) sur l'aéronef suivi. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif 1 comporte, de plus, des moyens 1 2 qui sont actionnables, par exemple sous forme d'un contrôle physique interactif ou par l'actionnement d'un bouton sur un boîtier de commande, et qui sont formés de manière à activer ou désacti- ver le dispositif 1 conforme à l'invention. En outre, dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 2 comportent une base de données 2A qui contient directement lesdits critères d'engagement. En outre, en variante ou en complément, lesdits moyens 2 peuvent comporter des moyens usuels de téléchargement 2B qui sont susceptibles de télécharger lesdits critères d'engagement. Ces derniers sont bien entendu connus. Dans un mode de réalisation préféré, ladite indication sur la conformité est mise en évidence sur ledit indicateur I1, I2 sous forme gra- phique, par au moins l'une des caractéristiques suivantes : û des couleurs variables ; et/ou û des formes variables ; et/ou - des tailles variables. Ainsi, le dispositif 1 fournit au pilote de l'aéronef suiveur une re- présentation graphique (sous forme d'un indicateur I1, I2) qui lui procure une présentation facilement compréhensible et lisible des conditions d'engagement du moyen de pilotage automatique, comme précisé ci-dessous. En outre, lesdits moyens d'affichage 7 peuvent être formés de manière à présenter. sur l'écran de visualisation Il, le cas échéant, une information textuelle indiquant la raison d'une impossibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique, par exemple sous forme d'un mes-sage du type : "vitesse trop élevée" ou "vitesse trop faible". En outre, dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 2 sont formés de manière à déterminer la valeur effective d'au moins un pa- ramètre de vol auxiliaire qui a une influence sur les performances de l'aéronef suiveur (cette valeur peut en particulier être reçue dudit ensemble 3), et à engendrer un critère d'engagement, dont la valeur est fonction de cette valeur effective. Ainsi, en tenant compte dudit paramètre de vol auxiliaire, lesdits moyens 2 affinent leur connaissance des performances effectives de l'aéronef suiveur, et peuvent ainsi ajuster les critères d'engagement utilisés qui dépendent de ces performances, ce qui permet d'augmenter la précision des traitements mis en oeuvre par le dispositif 1 conforme à l'invention. Dans un prernier mode de réalisation, ledit paramètre de vol représente la vitesse. Dans ce cas, ledit indicateur I1 correspond à un vecteur vitesse 13 susceptible de comprendre longitudinalement au moins deux couleurs différentes, l'une (par exemple une couleur verte) illustrant une possibilité d'engagement du moyen de pilotage automatique et l'autre (par exemple une couleur rouge) illustrant une impossibilité d'engagement. La couleur présente à Ila pointe (ou extrémité libre 13A) de ce vecteur 13 fournit ladite indication sur la conformité. Sur la figure 2, on a représenté le mode de réalisation d'un indicateur I1 relatif à la vitesse. Sur cette figure 2, une plage de vitesses interdites d'un vecteur vitesse est illustrée par un trait continu gris, et une plage de vitesses autorisées est illustrée par des traits interrompus noirs. Cet indicateur I1, qui est représenté sous forme du vecteur vitesse 13, est obtenu à partir : 15 d'un vecteur 14 qui illustre les plages de vitesses autorisées (ou interdites) en fonction des performances de l'aéronef suiveur. Comme les performances de l'aéronef imposent une vitesse minimale, le début de ce vecteur 14 comporte donc toujours une plage de vitesses interdites ; d'un vecteur 15 qui illustre les plages de vitesses autorisées (ou interdi- 20 tes) pour l'engagement du moyen de pilotage automatique, c'est-à-dire qu'il met en évidence les vitesses qui sont compatibles avec un engagement du moyen de pilotage automatique. Ce vecteur 15 prend en compte la vitesse relative (ou différence de vitesses) entre les aéronefs suivi et suiveur ; et 25 d'un vecteur 16 en noir, qui correspond au vecteur vitesse effectif cou- rant de l'aéronef suiveur. Dans ce prernier mode de réalisation, lesdits moyens d'affichage 7 utilisent donc les informations (vecteur 14) engendrées par les moyens 2, pour déterminer le moyen d'indication I1 et en particulier les caractéristi- ques (et notamment la couleur) de la première partie 17 du vecteur 13, puisque les performances imposent un minimum de vitesse à l'aéronef. Lesdits moyens 7 prennent ensuite en compte le résultat de la comparai-son réalisée par lesdits moyens 4 pour déterminer la longueur de la partie médiane du vecteur 15 permettant d'obtenir la partie médiane 18 du vecteur 13, tenant compte des vitesses qui sont compatibles avec un engagement du moyen de pilotage automatique. Cette partie médiane 18 dé-pend de la vitesse relative entre l'aéronef suiveur et l'aéronef suivi. Lesdits moyens d'affichage 7 forment éventuellement une troisième partie 19 qui correspond à une vitesse trop importante pour autoriser l'engagement. La longueur de cette troisième partie 19 est formée par le vecteur 16. En outre, dans un second mode de réalisation, en variante ou en complément du premier mode de réalisation précité, ledit paramètre de vol est le cap. Dans ce cas, l'indicateur I2 comporte de préférence des cour- bes 20 et 21 qui correspondent à des arcs de cercle et qui forment un cône de convergence 27, comme représenté sur la figure 3. Ce cône de convergence 27 indique les valeurs limites de cap, et ses couleurs, qui sont variables, fournissent ladite indication sur la conformité. Bien entendu, dans un mode de réalisation préféré, le dispositif 1 conforme à l'invention utilise une pluralité de critères d'engagement différents, et le moyen de pilotage automatique peut être engagé si tous les indicateurs I1, I2 qui sont relatifs à ces critères d'engagement et qui sont présentés sur l'écran de visualisation 1 1 signalent une conformité entre le critère d'engagement correspondant et la grandeur associée. Dans un mode de réalisation préféré, l'écran 11 est un écran de navigation, de type ND ("Navigation Display" en anglais), qui comporte un ensemble d'informations 22 qui correspond à une présentation usuelle sur un écran de navigation et illustre la situation de l'aéronef (plan de vol laté- rai) dans un plan horizontal. Cet ensemble d'informations 22 comporte notamment, comme représenté sur la figure 3 : û un symbole 23 illustrant la position de l'aéronef suiveur ; - un symbole 24 illustrant la position de l'aéronef suivi ; û une graduation 25 en écarts angulaires ; et - une graduation 26 en distance. Comme on peut le voir sur la figure 3, lorsque le vecteur vitesse 13 n'est pas dirigé vers l'intérieur du cône de convergence 27, il est soit trop à gauche, soit trop à droite. S'il est trop à gauche, le moyen d'indica- tion (ou courbe) 20 situé à gauche prend une couleur appropriée mettant en évidence cette non conformité. En revanche, si le vecteur vitesse 13 est situé trop à droite, c'est le moyen d'indication (ou courbe) 21 situé à droite qui prend cette couleur. Lorsque le vecteur vitesse 13 est situé dans le cône de conver- gence 27 et converge vers la position recherchée 28 (illustrée par exemple par un cercle) derrière l'aéronef suivi, les deux courbes 20 et 21 prennent la couleur appropriée (verte par exemple) illustrant la conformité, et l'engagement du pilote automatique est possible (si la condition d'engagement relative à la vitesse est également remplie). L'indicateur de vitesse I1 se superpose au vecteur vitesse. II représente une échelle de vitesse. Lorsque l'extrémité 13A de ce vecteur vitesse 13 est de couleur rouge, la vitesse de l'aéronef suiveur est inadaptée pour rejoindre la position recherchée. A contrario, lorsque cette extrémité présente la couleur verte, la vitesse de l'aéronef suiveur est correcte et permet un engagement du moyen de pilotage automatique (dans le cas où la condition relative au cap est également remplie). Dans l'exemple représenté sur la figure 3, le moyen de pilotage automatique ne peut pas être engagé pour les raisons suivantes : le vecteur vitesse 13 est trop élevé, puisque l'extrémité 13A de ce vecteur vitesse 1 3A présente la couleur (rouge) illustrant une non conformité ; et le cap est non convergent, puisque le moyen d'indication 20 situé à gauche présente également cette couleur (rouge) illustrant une non conformité. Ainsi, dans cet exemple de la figure 3, pour pouvoir engager le moyen de pilotage automatique, il faut que le pilote amène l'aéronef suiveur de manière à satisfaire à la fois à la condition d'engagement relative au cap et à la condition d'engagement relative à la vitesse. Par conséquent, sans fournir une information de guidage à proprement parler, le dispositif 1 conforme à l'invention permet au pilote de l'aéronef suiveur d'associer sa trajectoire à court terme à des indicateurs I1, I2, qui en fonction de leur couleur et/ou de leur forme et/ou de leur taille, lui indiquent si sa tendance est bonne pour rejoindre la zone d'engagement du moyen de pilotage automatique. On notera que les conditions d'engagement peuvent dépendre de l'évolution de la trajectoire de la position idéale (vitesse, rectiligne ou curviligne, ...). La représentation graphique mise en oeuvre par le dispositif 1 conforme à l'invention varie donc en fonction des conditions d'engagement qui correspondent à cette trajectoire
- Procédé et dispositif pour assister un pilote d'un aéronef suiveur lors d'un vol en patrouille.- Le dispositif (1 ) comporte des moyens (7) pour présenter sur un écran de visualisation (11) un indicateur qui fournit une information sur la possibilité d'engager un moyen de pilotage automatique lors d'un vol en patrouille.
1. Procédé pour assister un pilote d'un aéronef suiveur qui vole en patrouille en suivant un aéronef suivi et qui comporte un système d'aide à un vol en patrouille comprenant un moyen de pilotage automatique, ledit procédé étant destiné à informer le pilote de l'aéronef suiveur sur une possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique, caractérisé en ce que l'on réalise, de façon automatique et itérative, la suite d'étapes successives suivante : a) on engendre au moins un critère d'engagement qui est relatif à au moins un paramètre de vol, qui dépend des performances de l'aéronef suiveur, et qui fournit au moins une plage de valeurs admissibles d'une grandeur ; b) on détermine, sur ledit aéronef suiveur, la valeur effective dudit para-mètre de vol ; c) on réalise une comparaison, en comparant une grandeur dépendant de la valeur effective déterminée à l'étape b) avec ledit critère d'engagement ; d) à partir du résultat de cette comparaison et dudit critère d'engagement, on forme au moins un indicateur (I1, I2) qui est relatif audit paramètre de vol et qui fournit une indication sur la conformité de ladite grandeur avec ledit critère d'engagement, ladite indication donnant une information sur la possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique et le cas échéant sur la raison d'une impossibilité d'engagement ; et e) on présente ledit indicateur (I1, I2), sous forme graphique, sur au moins un écran de visualisation (Il) de l'aéronef suiveur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape a), on obtient ledit critère d'engagement par téléchargement. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape a), on obtient ledit critère d'engagement par une extraction d'une base de données (2A). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la grandeur utilisée à l'étape c) correspond à la différence entre la valeur effective dudit paramètre de vol sur l'aéronef suiveur et la valeur effective dudit paramètre de vol sur l'aéronef suivi. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite indication sur la conformité est mise en évi-dence sur ledit indicateur (I1, I2) présenté sous forme graphique, par au moins certaines des caractéristiques suivantes : ù des couleurs variables ; ù des formes variables ; et - des tailles variables. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on présente à l'étape e), sur l'écran de visualisation (Il), le cas échéant, une information textuelle indiquant la raison d'une impossibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : on détermine la valeur effective d'au moins un paramètre de vol auxiliaire de l'aéronef suiveur, ayant une influence sur ses performances ; et à l'étape a), on engendre un critère d'engagement, dont la valeur est fonction de cette valeur effective. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit paramètre de vol est la vitesse, et ledit indicateur (I1) correspond à un vecteur vitesse (13) susceptible de comprendre longitudinalement au moins deux couleurs différentes, l'une illustrant une possibilité d'engagement du moyen de pilotage automatique et l'autre une impossibilité d'engagement, la couleur présente à l'extrémité (13A) de ce vecteur vitesse (13) fournissant ladite indication sur la conformité. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit paramètre de vol est le cap, et ledit indicateur (I2) comporte des courbes (20, 21) qui forment un cône de convergence (27) indiquant les valeurs limites de cap, et dont les couleurs, qui sont variables, fournissent ladite indication sur la conformité. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre lesdites étapes successives a) à e) pour une pluralité de critères d'engagement différents, le moyen de pilotage automatique pouvant être engagé si tous les indicateurs (I1, I2) présentés à l'étape e) signalent une conformité entre le critère d'engagement correspondant et la grandeur associée. 11. Dispositif pour assister un pilote d'un aéronef suiveur qui vole en patrouille en suivant un aéronef suivi et qui comporte un système d'aide à un vol en patrouille comprenant un moyen de pilotage automatique, ledit dispositif (1) étant destiné à informer le pilote de l'aéronef suiveur sur une possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automati- que, caractérisé en ce qu'il est monté sur ledit aéronef suiveur et comporte : des premiers moyens (2) pour engendrer au moins un critère d'engagement qui est relatif à au moins un paramètre de vol, qui dépend des performances de l'aéronef suiveur, et qui fournit au moins une plage de valeurs admissibles d'une grandeur ; des deuxièmes moyens (3) pour déterminer, sur ledit aéronef suiveur, la valeur effective dudit paramètre de vol ; des troisièmes moyens (4) pour réaliser une comparaison, en comparant une grandeur dépendant de ladite valeur effective avec ledit critère d'engagement ; et des moyens d'affichage (7) : pour former, à partir du résultat de cette comparaison et dudit critère d'engagement, au moins un indicateur (I1, I2) qui est relatif audit paramètre de vol et qui fournit une indication sur la conformité de ladite grandeur avec ledit critère d'engagement, ladite indication donnant une information sur la possibilité d'engagement dudit moyen de pilotage automatique et le cas échéant sur la raison d'une impossibilité d'engagement ; et • pour présenter ledit indicateur (I1, I2) , sous forme graphique, sur au moins un écran de visualisation (Il). 12. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des moyens actionnables (12) pour activer/désactiver ledit dispositif (1). 13. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) susceptible de mettre en oeuvre le procédé spécifié sous l'une quelconque des 1 à 10. 14. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) tel que celui spécifié sous l'une des 1 1 et 12.
G,B
G05,B64,G01
G05D,B64D,G01C
G05D 1,B64D 45,G01C 23
G05D 1/00,B64D 45/04,G01C 23/00
FR2888898
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR CONTROLER L'ETAT D'UN ACCUMULATEUR D'ENERGIE
20,070,126
10 La présente invention concerne un dispositif et un procédé pour contrôler l'état d'un accumulateur d'énergie relié à un système de fluide. Les avions sont généralement équipés de plusieurs circuits hydrauliques, un principal et au moins un auxiliaire, indépendants et autonomes qui permettent l'actionnement de l'ensemble des servitudes de l'avion. La Figure 1 représente schématiquement un tel circuit hydraulique pour la commande d'une gouverne 1. Ce circuit hydraulique fermé possède un réservoir 2 de fluide relié par un circuit de distribution 3 à un vérin hydraulique 4. Un tel circuit de distribution 3 comprend des tuyauteries rigides et éventuellement des tuyauteries flexibles pour les raccordements mobiles (freins, trains d'atterrissage,...). La génération de puissance hydraulique est assurée, par exemple, par une pompe à piston à débit variable 5. Lorsque le pilote agit sur une commande 6 telle qu'un manche, un signal de commande est envoyé vers un calculateur 7 qui contrôle un sélecteur 8. Sur la Figure 1, le sélecteur 8 est en position "rentrée". Une face de ce vérin 4 reçoit la pression hydraulique dans une chambre d'entrée 9 entraînant un mouvement du vérin vers la droite. La gouverne 1 se déplace alors vers le bas. La chambre de sortie 10 de ce vérin étant reliée en retour vers le réservoir 2, le fluide présent dans cette chambre 10 est envoyé vers le réservoir 2. Un transmetteur 11 envoie un signal de statut de la gouverne 1 vers le calculateur 7 pour affichage 12. Bien entendu, le sélecteur 8 peut envoyer le fluide sous haute pression vers la chambre 9 ou vers la chambre 10 en fonction du sens de déplacement voulu de la gouverne 1, vers le bas ou vers le haut. Il est connu que pour fonctionner de façon efficace, les consommateurs 4 ont besoin d'une pression nominale constante dans les chambres 9 ou 10 en fonction de la manoeuvre à réaliser. Des manoeuvres rapides font alors chuter la pression nominale de manière transitoire car les pompes hydrauliques ne sont pas en mesure d'assurer le maintien de cette pression surtout si les consommateurs 4 sont situés loin de cette source de puissance. Le fluide entrant dans la chambre d'entrée 9 doit en effet être sous pression nominale afin de faire bouger de manière optimale la gouverne 1. Le fluide à basse pression étant dans la chambre de sortie 10 retourne via une ligne hydraulique à basse pression BP vers le réservoir 2. C'est cette différence de pression entre les chambres d'entrée 9 et de sortie 10 qui actionne la gouverne 1. On a recours alors à un accumulateur à réserve d'énergie 13 qui va restituer sa réserve d'énergie hydraulique vers le ou les consommateurs 4 afin de maintenir la pression à un niveau proche de la pression nominale de fonctionnement. Cet accumulateur à réserve d'énergie 13 est placé sur la ligne hydraulique à haute pression HP entre le générateur de puissance hydraulique 5 et les consommateurs 4 les plus éloignés de ce générateur de puissance 5. Cet accumulateur 13 permet également d'absorber les surpressions générées dans le circuit hydraulique par le fonctionnement des consommateurs 4. On évite ainsi que la structure et les équipements de l'avion soient endommagés lors de brusque variation de pression dans les tuyauteries. Un accumulateur à réserve d'énergie 13 comprend deux cavités 14, 15 (Figure 2). Une première cavité 14 reliée au circuit hydraulique, et une deuxième cavité 15 dans laquelle est emprisonné un gaz sous pression. Une paroi élastique peut être mise en oeuvre pour délimiter ces deux volumes 14, 15. Or cette paroi élastique peut perdre de son efficacité par un contact prolongé avec le fluide, le gaz sous pression dans la deuxième cavité 15 migrant alors dans le fluide par exemple. Le bon fonctionnement de cet accumulateur à réserve d'énergie 13 n'étant garanti que lorsque l'accumulateur est correctement pressurisé, il est nécessaire de s'assurer régulièrement de la pression du gaz présent dans la deuxième cavité 15. Cette opération est réalisée par un opérateur de maintenance au moyen d'un manomètre 16 pour chacun des circuits hydrauliques de l'avion. L'immobilisation de l'avion au sol, ainsi que la nécessité d'employer du personnel qualifié pour accomplir ces opérations de maintenance, entraînent un coût important pour la compagnie aérienne. Des opérateurs qualifiés sont en effet nécessaires car la pression variant avec la température, des interprétations erronées de lecture de pression pourraient survenir. De plus, ces accumulateurs qui sont placés à l'intérieur de l'appareil nécessitent l'usage de moyens supplémentaires pour ramener le point de lecture de la pression du gaz présent dans la deuxième cavité au niveau d'un point de maintenance situé sur la structure externe de l'avion. Cette tuyauterie, ces manomètres et tous les moyens de fixation ont un impact sur la masse de l'avion et donc sur sa consommation en carburant, et grèvent par ailleurs la fiabilité de l'accumulateur à réserve d'énergie et donc du système hydraulique sur lequel l'accumulateur est monté. L'objectif de la présente invention est donc de proposer un dispositif et un procédé pour vérifier la pressurisation d'un accumulateur d'énergie relié à un système de fluide, simples dans leur conception et dans leur mode opératoire, économiques et permettant un contrôle particulièrement fiable, précis et automatique de l'état de pressurisation d'un accumulateur d'énergie. A cet effet, l'invention concerne un procédé de contrôle de l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie, lequel est relié à un système de fluide. Selon l'invention, on réalise les étapes successives suivantes: É on met sous pression le système de fluide, É on maintient ce fluide à une pression de fonctionnement PF pendant au moins un temps T de manière à assurer la stabilisation du système de fluide, É on stoppe la mise sous pression du système de fluide, É on détermine la durée At mise par ce système pour passer d'une pression prédéterminée P1 à une pression prédéterminée P2, avec P2< P1 < PF, É on compare cette durée At avec un temps de référence Tréf prédéterminé. Dans différents modes de réalisation particuliers du procédé pour contrôler l'état d'un accumulateur, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles: - la pression P2 est la pression de précharge de l'accumulateur, On entend, ici, par "pression de précharge", la pression du gaz dans la deuxième cavité d'un accumulateur à réserve d'énergie neuf, c'est-à-dire la pression telle que spécifiée en sortie d'usine. Cette pression de précharge optimale est typiquement comprise entre 180 et 220 bars en fonction du gaz contenu dans la deuxième cavité. - la pression P1 est telle que 1/10 PF < P1 < PF, De préférence, et pour plus de précision dans la mesure, on veillera néanmoins à ce que l'intervalle de temps At séparant deux mesures de pression prédéterminées P1 et P2, soit le plus grand possible, c'est-à-dire que la pression prédéterminée P1 soit la plus proche possible de PF. - le temps de référence Tréf est déterminé par les étapes a) à d) en utilisant un accumulateur de référence. L'invention concerne également un dispositif spécialement adapté pour la mise en oeuvre du procédé tel que décrit précédemment. Ce dispositif comporte un accumulateur à réserve d'énergie relié à une ligne haute pression d'un système de fluide. Le système de fluide comporte au moins une pompe de pressurisation du système. Selon l'invention, le dispositif comprend: - une unité de traitement en temps réel ayant une mémoire non volatile, - au moins un détecteur de pression pour mesurer la pression du fluide dans la ligne haute pression, le détecteur émettant vers l'unité de traitement un signal de mesure représentatif de la pression mesurée par ce détecteur, et l'unité de traitement comporte des moyens électroniques pour mesurer l'intervalle de temps At séparant deux mesures de pression prédéterminées P1 et P2, et des moyens pour comparer cette valeur At avec une valeur de référence stockée dans la mémoire non volatile. Dans différents modes de réalisation, la présente invention concerne également les caractéristiques suivantes qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniquement possibles: - le détecteur de pression est monté sur la ligne hydraulique à haute pression du système de fluide où est monté l'accumulateur à réserve d'énergie, l'unité de traitement envoie un signal d'état de l'accumulateur vers des moyens d'affichage. Ce signal d'état informe l'opérateur, le pilote de l'avion par exemple, si le test de contrôle réalisé est positif ou négatif, c'est-à-dire si la pression du gaz dans le deuxième volume de l'accumulateur est suffisante ou non. Un test négatif nécessite le changement de l'accumulateur à réserve d'énergie. Ces moyens d'affichage peuvent être reliés à une alarme sonore. Le dispositif et le procédé de vérification de la pressurisation d'un accumulateur d'énergie peuvent avantageusement être utilisés pour des systèmes de fluide d'avions ou de bateaux. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique d'un système de fluide contrôlant le déplacement d'une gouverne de l'art antérieur; - la figure 2 est une représentation schématique du moyen de contrôle de l'art antérieur de la pression de précharge d'un accumulateur à réserve d'énergie à partir d'un détecteur de pression à affichage visuel; - la figure 3 montre schématiquement un dispositif pour contrôler l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie selon un mode de réalisation particulier de l'invention; - la figure 4 est une représentation schématique d'un test d'un accumulateur à réserve d'énergie selon un mode particulier de réalisation du procédé de l'invention. La Figure 3 montre un dispositif pour contrôler l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie selon un mode de réalisation particulier de l'invention. L'accumulateur à réserve d'énergie est relié à système de fluide. Chaque avion comporte au moins un système de fluide principal et au moins un système de fluide de secours pour assurer la manoeuvre de l'ensemble des servitudes de l'avion. Le système de fluide de secours assure la redondance de toutes les fonctions vitales de l'avion. Chaque système de fluide comporte son propre réservoir 17 à fluide relié à un circuit de distribution de fluide fermé 18, lequel comprend une ligne haute pression HP et une ligne basse pression BP pour le retour du fluide à basse pression vers le réservoir 17. Le fluide utilisé est un liquide incompressible pour un avion mais tout autre liquide ou de l'air peut être mis en oeuvre pour des applications autres qu'aéronautique (terrestre ou naval). Chaque système de fluide comprend au moins un accumulateur à réserve d'énergie 19, leur nombre étant fonction des demandes des servitudes en fluide sous pression nominale. Le dispositif de l'invention décrit cidessous dans le cadre du contrôle de l'état d'un accumulateur relié à un système de fluide est adaptable par l'homme du métier pour contrôler l'ensemble des accumulateurs d'un système de fluide. L'accumulateur à réserve d'énergie 19 est ici un accumulateur hydraulique à soufflets métalliques. Dans une variante, il s'agit d'un accumulateur à membrane, c'est-à-dire comportant une paroi élastique délimitant le volume interne de cet accumulateur en deux cavités. Sur ce circuit de distribution 18 est placée au moins une pompe de pressurisation 20 du système. Cette pompe de pressurisation 20 est soit une pompe à pression constante, soit une pompe à puissance constante. Pour des applications dans le domaine de l'aéronautique, il s'agit d'une pompe à pistons dans les deux cas. L'accumulateur à réserve d'énergie 19 est monté sur la ligne haute pression HP du système de fluide 18 entre la pompe de pressurisation 20 du système et les consommateurs 4. Le dispositif comprend un détecteur de pression 21 pour mesurer la pression du fluide dans la ligne haute pression HP de ce système de fluide. Ce détecteur de pression 21 est monté sur le circuit de distribution 18 sur la même ligne haute pression HP où est placé l'accumulateur à réserve d'énergie 19 à tester. Il émet un signal de mesure représentatif de la pression mesurée par le détecteur vers une unité de traitement en temps réel 22 ayant une mémoire non volatile 23. Ce détecteur de pression 21 permet avantageusement de mesurer des pressions allant jusqu'à 420 bars avec une précision sur la mesure inférieure à +/- 4 bars. Le détecteur de pression 21 doit présenter une vitesse d'acquisition des mesures très rapide pour pouvoir répondre à des temps de décharge bien inférieurs à la seconde. L'unité de traitement en temps réel 22 est, par exemple, un ordinateur de bord. Elle comporte des moyens électroniques 24 pour mesurer l'intervalle de temps At séparant deux mesures de pression prédéterminées P, et P2 par le détecteur de pression 21. Elle comprend de plus des moyens 25 pour comparer cette valeur At avec une valeur de référence stockée dans la mémoire non volatile 23. Ces moyens sont connus de l'homme du métier et ne seront pas décrits ici. Ils peuvent comporter à titre illustratif une carte d'acquisition montée sur l'ordinateur de bord 22 et un logiciel permettant de comparer l'intervalle de temps mesuré avec la valeur de référence stockée dans la mémoire non volatile 23 Le contrôle de l'état d'un accumulateur 19 pourra être réalisé en temps masqué à chaque fois que la pompe pressurise nominalement le système de fluide de façon stabilisée puis qu'elle s'arrête. Ce contrôle peut ainsi s'effectuer par exemple après une manoeuvre de porte cargo en maintenant la génération de puissance le temps nécessaire au test ou après une manoeuvre d'un consommateur 4 utilisant une génération de puissance secondaire à partir d'un système de fluide local. L'unité de traitement lance alors de manière préprogrammée la procédure de comparaison de l'intervalle de temps At séparant deux mesures de pression prédéterminées P, et P2 avec le temps de référence Tréf. Avantageusement, la pression P2 est la pression de précharge de l'accumulateur et la pression P, est telle que 1/10 PF < P, < PF. Cette valeur de la pression P, est cependant donnée à titre indicative car pour plus de précision dans la mesure, on veillera de préférence à ce que l'intervalle de temps At séparant deux mesures de pression prédéterminées P, et P2, soit le plus grand possible, c'est-à-dire que la pression prédéterminée P, soit la plus proche possible de PF. La pression de précharge en gaz He de cet accumulateur à soufflets métalliques est, à titre d'exemple, de 180 bars. L'unité de traitement en temps réel 22 peut envoyer un signal d'état de l'accumulateur à réserve d'énergie 19 vers des moyens d'affichage indiquant à l'opérateur si une opération de maintenance doit être réalisée sur cet accumulateur 19. L'invention concerne également un aéronef comprenant au moins accumulateur à réserve d'énergie relié à un système de fluide, cet aéronef comprenant un dispositif de contrôle de l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie tel que décrit précédemment. L'invention concerne enfin un procédé de contrôle de l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie 19, cet accumulateur étant relié à un système de fluide. On met tout d'abord sous pression ce système de fluide. Pour cela, on utilise au moins une pompe de pressurisation 20 telle que décrite précédemment. On maintient ce fluide à une pression de fonctionnement PF, par exemple 350 bars, pendant au moins un temps 'r de manière à assurer la stabilisation du système de fluide. La stabilisation du système est atteinte lorsque plus aucune variation de pression et de température n'est observée dans le système de fluide. On stoppe ensuite la mise sous pression du système de fluide et on détermine la façon dont le système chute en pression. La pression de gaz dans la deuxième cavité de l'accumulateur à réserve d'énergie 19 est alors déduite de l'analyse du temps de décharge en pression At du système de fluide. Pour cela, on détermine la durée At mise par le système pour passer d'une pression prédéterminée P, à une pression prédéterminée P2, avec P2 < P, < PF. Avantageusement, la pression P2 est la pression de précharge de l'accumulateur et la pression P, est telle que 1/10 PF < P, < PF. Si l'accumulateur est pressurisé à la bonne pression, le temps de décharge du système At est supérieur ou égale à un temps de référence Tréf prédéterminé. Par contre, si l'accumulateur à réserve d'énergie 19 est déchargé et qu'une intervention de maintenance est nécessaire, par exemple une repressurisation de l'accumulateur ou un remplacement par un accumulateur neuf, alors ce temps de décharge At est nettement inférieur au temps de référence Tréf prédéterminé. Avantageusement, une unité de traitement 22 envoie un signal d'état de cet accumulateur 19 vers des moyens d'affichage placé sur un panneau individuel de contrôle de ce système de fluide. Ce temps de référence Tréf est, par exemple, préalablement déterminé au moyen d'un accumulateur de référence, c'est-à-dire un accumulateur correctement pressurisé. La valeur de ce temps de référence Tréf est préférentiellement stockée dans une mémoire non volatile 23 d'une unité de traitement en temps réel 22 recevant les signaux de mesure représentatifs de la pression mesurée par au moins un détecteur de pression 21 monté sur la ligne haute pression HP du système de fluide. La Figure 4 montre un mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention avec le dispositif de la figure 3. L'axe des abscisses 26 représente l'axe des temps (s). La courbe C, montre le signal de mise sous tension de la pompe de pressurisation 20 du système de fluide, le maintient en fonctionnement de cette pompe 20 et son arrêt après un temps de fonctionnement de 33s. La courbe C2 représente les mesures de pression du système de fluide obtenues par le détecteur de pression 21. Le temps de stabilisation du système de fluide est de 30 s. La durée At mise par le système de fluide pour passer d'une pression prédéterminée P, de 330 bars à une pression prédéterminée P2 de 140 bars est de 3s. Ce temps de décharge du système de fluide est nettement supérieur au temps de référence Tréf = l s déterminé avec un accumulateur à réserve d'énergie de référence. La comparaison de ces durées indique que l'accumulateur 19 est correctement préchargé et ne nécessite aucune intervention de maintenance
L'invention concerne un dispositif et un procédé pour contrôler l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie, lequel est relié à un système de fluide. Selon l'invention, on met tout d'abord sous pression le système de fluide et on maintient ce fluide à une pression de fonctionnement PF pendant au moins un temps tau de manière à assurer la stabilisation de ce système de fluide. Puis on stoppe la mise sous pression du système de fluide et on détermine la durée Deltat mise par ce système pour passer d'une pression prédéterminée P1 à une pression prédéterminée P2, avec P2
1. Procédé de contrôle de l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie (13, 19), lequel est relié à un système de fluide, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes successives suivantes: a) on met sous pression ledit système de fluide, b) on maintient ledit fluide à une pression de fonctionnement PF pendant au moins un temps 'r de manière à assurer la stabilisation dudit système de fluide, c) on stoppe la mise sous pression dudit système de fluide, d) on détermine la durée At mise par ledit système pour passer d'une pression prédéterminée P, à une pression prédéterminée P2, avec P2 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape e) est réalisée par une unité de traitement en temps réel (22), le temps de référence Tréf étant stocké dans une mémoire non volatile (23) de ladite unité de traitement (22). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'après comparaison, ladite unité de traitement (22) envoie un signal d'état dudit accumulateur (13, 19). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le temps de référence Tréf est déterminé par les étapes a) à d) en utilisant un accumulateur de référence. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que P2 est la pression de précharge de l'accumulateur (13, 19). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la pression P, est telle que 1/10 PF < P, < PF. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit fluide est de l'air. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit fluide est un liquide. 9. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de contrôle de l'état d'un accumulateur à réserve d'énergie selon l'une quelconque des 1 à 8, ledit accumulateur (13, 19) étant relié à une ligne haute pression (HP) d'un système de fluide, ledit système de fluide comportant au moins une pompe de pressurisation (20) dudit système, caractérisé en ce qu'il comprend: - une unité de traitement en temps réel (22) ayant une mémoire non volatile (23), - au moins un détecteur de pression (21) pour mesurer la pression du fluide dans ladite ligne haute pression (HP), ledit détecteur (21) émettant vers ladite unité de traitement (22) un signal de mesure représentatif de la pression mesurée par ledit détecteur (21), et en ce que ladite unité de traitement (22) comporte des moyens électroniques (24) pour mesurer l'intervalle de temps At séparant deux mesures de pression prédéterminées P, et P2, et des moyens (25) pour comparer cette valeur At avec une valeur de référence stockée dans ladite mémoire non volatile (23). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit détecteur de pression (21) peut mesurer des pressions allant jusqu'à 420 bars. 11. Dispositif selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que ladite unité de traitement en temps réel (22) envoie un signal d'état dudit accumulateur (13, 19) vers des moyens d'affichage. 12. Aéronef comprenant au moins un accumulateur à réserve d'énergie (13, 19), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11.
F
F15
F15B
F15B 19,F15B 1
F15B 19/00,F15B 1/02,F15B 1/04
FR2899218
A1
PLATE FORME MOBILE NON DEFORMABLE
20,071,005
La présente invention concerne ce concept original destiné à préserver la forme parallélépipédique droite fondamentale d'une plate forme mobi.ie et lia dispense de tout autres dispositifs que ceux nécessaires au déplacement de la partie mobile. Le déplacement de la partie mobile d'une plate forme (1) est obtenu par variation de la géométrie de dispositifs mécaniques (3), vérins, embiellage, quelque soit leur source d'énergie. Un ou plusieurs dispositifs annexes sont. jusqu'ici mis en oeuvre au centre ou en périphérie de lad:_te plate forme, pour en préserver la forme parallélépipédique droite fondamentale. Le concept original faisant objet, élimine et dispense 5 la plate forme de tous dispositifs annexes pour ce faire. Le concept est notamment adaptable aux plate formes qui offrent un déplacement de leur partie mobile (1) dans les six directions tracées suivant trois axes roulis, tangage, vertical. 20 La présente invention s'adapte entre utre; aux plate formes ci-dessus décrites, quelque soit:. __eur position d'utilisation, verticale, horizontale, inclinée, retournée. La présente invention repose sur le fait indéniable que la convergence des axes (5) des articulations (6) des 25 déplaceurs (3) vers le centre de la plate forme, permet ; lui seul, l'obtention de la dite fonction indispensable; en lieu et place des dispositifs annexes déjà décrits. Voir. Figure 1. Le concept original peut être complémentée si 30 nécessaire par des plots élastiques (4) placés à l'extrémité des déplaceurs (3), près de a partie mobile (1) de la plate forme, pour adoucir les chocs éventuels lors du déplacement et absorber les différentes accélérations positives et négatives. 35 Voir Figure 2. Ce concept original fondamental faisant l'objet du présent dépôt de brevet est destiné à préserver par application simple de lois géométriques, la forme parallélépipédique droite fondamentale dune plate forme 40 mobile et la dispense ainsi de tout autres dispositifs ordinairement nécessaires pour ce faire
Concept original destiné à conserver, lors du déplacement de la partie mobile d'une plate forme, quelle que soit sa position de travail, sa forme parallélépipédique droite initiale.Concept original destiné à éliminer les dispositifs annexes destinés à préserver la forme parallélépipédique droite initiale d'une plate forme, lors du déplacement de la partie mobile.Si nécessaire, le concept peut mettre en oeuvre des plots élastiques nécessaires à l'absorption de la déformation des axes de placement, des chocs éventuels, des accélérations positives et négatives de la partie mobile.Le concept original trouve très avantageusement sa place sur des plate formes existantes équipées de dispositifs annexes et les en dispense.
1 1) Concept original caractérisé en ce qu'il permet de conserver, lors du déplacement de la partie mobile d'une plate forme, quelle que soit sa position de travail, sa forme parallélépipédique droite initiale., 2) Concept original selon la 1, caractérise en ce qu'il dispense la plate forme de tous dispositifs nécessaires à 12 préservation de sa forme parallélépipédique droite initiale. 3) Concept original selon la 2, caractérise en ce qu'il peut avantageusement trouver sa place directement sur des plate formes existantes équipées de dispositifs annexes. 4) Concept original selon la 3, caractérise en ce que le fait que la convergence des axes (5) des articulations (6) des déplaceurs (3) vers le centre de la plate forme, permet de préserver naturellement la forme parallélépipédique droite de la dite plate forme. 5) Concept original selon la 4, caractérisé en ce que l'évidence de la résultante de la mise en oeuvre des éléments suivant cette géométrie particulière, confère à l'innovation ainsi décrite et ainsi revendiquée, l'assurance de l'obtention du meilleur optimum technicoéconomique et de la plus grande fiabilité que l'on puisse escompter.
B,E
B66,E02
B66F,E02B
B66F 11,E02B 17
B66F 11/04,E02B 17/00
FR2897632
A1
VERROU POUR PORTES DE BOXES DE CHEVAUX
20,070,824
-1- DESCRIPTION La présente invention concerne un dispositif de fermeture pour des portes de boxes à chevaux. Les systèmes traditionnellement utilisés sont des verrous coulissants ou basculants avec une fermeture en un ou deux points. L'enclenchement du verrou nécessite une action manuelle et la plupart de ces systèmes sont actionnables par l'animal, sauf à bloquer la poignée du coulisseau ou du levier avec un mousqueton ou un cadenas. Le dispositif proposé comporte un verrou et une gâche. Le mécanisme du verrou est constitué par : - un corps en acier (1) de forme parallélépipédique, il présente suivant son axe longitudinal un alésage épaulé débouchant. un cylindre épaulé (2) en laiton ou en acier traité superficiellement contre l'oxydation ou inoxydable à coeur, coulisse dans le corps du verrou (1) et fait office de loquet ou de pêne. - un ressort hélicoïdal (3) travaille en compression, placé sur le diamètre intermédiaire du pêne (2). Il tend à éjecter le pêne qui coulisse dans le corps du verrou. - une tirette (4) liée de façon complète avec le pêne (2) (par vissage, rivetage, soudure, collage etc.) permet d'actionner le pêne pour ouvrir la porte, elle sert également de butée pour empêcher le pêne de sortir de son logement sous l'action du ressort (3) lorsque la porte est ouverte. La tirette peut prendre diverses formes selon la manière dont elle est actionnée : - un anneau pour y loger un doigt (fig 1/3). une plaquette qui dépasse de part et d'autre du corps du verrou pour y placer deux doigts (fig 2/3). - un levier articulé sur le corps du verrou pouvant être actionné avec le pied (fig 3/3) La tirette et le pêne sont immobilisés en rotation, soit à l'aide d'une plaquette (6) soudée sur le corps du verrou (fig 2/3) soit par le bâti de la porte ou par la platine servant à fixer le verrou sur la porte. La gâche (5) est destinée à maintenir la porte ouverte ou fermée. Lorsque l'extrémité du pêne arrive en contact avec la gâche qui constitue un obstacle, sa forme arrondie ou un plan incliné repousse le pêne dans le corps du verrou. Lorsque la porte -2- arrive en fin de course, sous l'action du ressort (3), le pêne (2) retombe dans un logement réalisé dans la gâche (5), celle-ci fait alors obstacle au déplacement de la porte. La gâche sera réalisée différemment selon qu'il s'agit d'une porte battante ou 5 coulissante. - Pour une porte coulissante (fig 2/3), la gâche (5) est constituée par un fer plat perforé d'un trou oblong destiné à recevoir le pêne. L'oblong est positionné verticalement sur l'huisserie ou la cloison pour compenser les variations de hauteur de la porte, un chanfrein à l'avant de la platine facilite 10 la remontée du pêne lors de l'enclenchement. - Pour une porte battante (fig 1/3), la gâche (5) sera réalisée à partir d'un morceau d'acier laminé ayant un profil en U à congés dont l'une des ailes a été rabattue à la presse pour constituer la forme qui permettra la remontée du pêne lors de l'enclenchement avant qu'il ne retombe entre les ailes du U 15 sous l'action du ressort (3). Pour empêcher l'animal d'ouvrir la porte lorsqu'il est à l'intérieur du box, il faut lui rendre la tirette (4) inaccessible. - Si le verrou est à l'extérieur du box et si la porte est barreaudée ou si le verrou est placé en bas de la porte, la condition est satisfaite. 20 - Si la tirette peut être atteinte par le cheval, elle sera protégée par un élément (7) de type tôle pliée ou coulisse profilée à froid, rapporté sur le corps du verrou ou sur la porte. Cet élément peut également servir à immobiliser en rotation le pêne et sa tirette. Le corps du verrou (1) et la gâche (5) seront largement dimensionnés pour 25 résister aux efforts importants exercés par le cheval sur la porte dans le cas d'une porte battante, à titre indicatif, le corps du verrou mesurera 30x30x55 mm et le pêne aura un diamètre de 16 à 20 mm, le profil de la gâche sera tiré dans un U laminé de 15x30x15 longueur 30 mm. Ces deux éléments seront soudés par d'importants cordons sur le cadre de la 30 porte et sur l'huisserie s'ils sont métalliques, ou sur une platine robuste, boulonnée efficacement sur le panneau de la porte et sur le montant. Le corps du verrou dépassera du cadre de la porte et servira de butée de fermeture. Graissage du mécanisme : le logement du ressort peut être bourré de graisse au 35 montage, un graisseur peut également être vissé sur le corps du verrou. -3 Nota : Ce dispositif peut également servir de fermeture pour toutes sortes de portes battantes ou coulissantes utilisées dans les bâtiments industriels, agricoles ou domestiques (type garage etc.) 10 15 20 25 30 35
The device has a spring lock automatically engaged in contact with a strike plate (5) when a door is pushed for closing or for blocking the door in an open position. The lock has a steel body (1) that receives a steel or brass latch or bolt (2) which slides into the lock body, and a helical spring (3) is guided on an intermediate diameter of the latch to push back the latch outside its guidance. A pull rod (4) fixed at an end of the latch permits to activate the latch for releasing the door.
1) Dispositif de fermeture pour portes de boxes battantes ou coulissantes caractérisé en ce qu'il comporte un verrou à ressort qui s'enclenche automatiquement au contact de la gâche lorsqu'on pousse la porte pour la refermer ou pour la bloquer en position ouverte. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la commande d'ouverture ne peut être actionnée par l'animal car elle est placée hors d'atteinte de celui-ci ou protégée par un cache. 3) Dispositif de fermeture selon la 1 caractérisé en ce que le verrou est constitué d'un corps (1) recevant un loquet ou pêne (2) qui coulisse dans le corps du verrou, un ressort hélicoïdal (3) guidé sur le diamètre intermédiaire du pêne tend à le repousser hors de son guidage, une tirette (4) fixée à l'extrémité du pêne (2) permet d'actionner celui-ci pour débloquer la porte (fig.l et 2) 4) Dispositif caractérisé, selon la 1, en ce que en présence d'une porte battante, la gâche est réalisée à partir d'un profil en U à congés en acier laminé dont une aile a été rabattue à la presse pour constituer la forme destinée à repousser le pêne juste avant qu'il ne retombe sous l'action du ressort (3) entre les ailes du U pour bloquer la porte (fig.1). 5) Dispositif caractérisé selon la 1, en ce que en présence d'une porte coulissante, la gâche est réalisée à l'aide d'un fer plat, un chanfrein à l'avant du fer plat constitue un plan incliné destiné à repousser le pêne qui retombera ensuite sous l'action du ressort (3) dans un trou oblong poinçonné dans l'épaisseur du plat pour bloquer la porte (fig.4 et 6). 6) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le corps du verrou (1) réalisé dans un bloc d'acier de forme parallélépipédique, présente suivant son axe longitudinal un alésage épaulé, débouchant qui reçoit le loquet (2). 7) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le loquet ou pêne (2) est un cylindre épaulé, en laiton ou en acier traité superficiellement contre l'oxydation ou inoxydable à coeur ; le pêne coulisse dans l'alésage porté par le corps du verrou (1).30 8) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que la tirette (4) est liée de façon complète avec le pêne, elle sert à déplacer le pêne pour débloquer la porte et aussi de butée pour empêcher le pêne (2) de sortir de son logement sous l'action du ressort (3) lorsque la porte est ouverte. Sa forme est caractérisée par la façon dont elle est actionnée : Avec un doigt, elle prend alors la forme d'un anneau (fig.2). Entre deux doigts, elle est alors constituée par un fer plat dépassant de part et d'autre du corps du verrou pour y placer les doigts (fig.5). - Avec le pied, lorsque le verrou est placé en bas de porte, la tirette est alors mue par l'intermédiaire d'un levier articulé sur le corps du verrou (fig.7). 9) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'une protection empêche le cheval d'actionner la tirette avec la bouche : a) Dispositif placé hors d'atteinte de l'animal ; un baraudage empêche le cheval de sortir la tête pour atteindre le verrou ou bien le dispositif de fermeture est placé en bas de la porte. b) Un élément métallique (7) rapporté sur le corps du verrou ou sur la porte protège la tirette (4) (U en tôle pliée) (fig.3) 10) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que le corps du verrou dépasse de la porte et sert de butée de fermeture. 11) Dispositif selon les 3, 4 et 5 caractérisé en ce que le verrou et la gâche sont soudés directement sur le cadre de la porte et sur l'huisserie, s'ils sont métalliques ou sur des platines métalliques boulonnées efficacement sur le panneau de la porte et sur le montant de l'huisserie s'ils sont en bois. 12) Dispositif selon l'ensemble des précédentes caractérisé en ce que le pêne et sa tirette (4) sont immobilisés en rotation par l'intermédiaire : - De la platine ou du bâti de la porte sur lequel est soudé le corps du verrou. - Ou de l'élément de protection (7) dans lequel la tirette vient se loger (fig.l et 2) - Ou d'une plaquette (6) soudée sur le corps du verrou (fig.4 et 5)
E,A
E05,A01
E05C,A01K,E05B
E05C 1,A01K 1,E05B 65
E05C 1/10,A01K 1/00,E05B 65/00
FR2889256
A1
LIGNE D'ADMISSION D'AIR D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE A GEOMETRIE VARIABLE
20,070,202
La présente invention concerne de manière générale les lignes d'admission d'air des moteurs à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement une ligne d'admission d'air d'un moteur à combustion interne qui comprend, en amont d'un filtre à air, une conduite d'air frais prélevant l'air frais dans l'atmosphère. Elle concerne également un moteur à combustion interne comprenant une telle ligne d'admission d'air. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les moteurs à combustion interne utilisent en admission, pour la combustion du carburant, soit un mélange d'air frais et de gaz brûlés, soit uniquement de l'air frais. Cet air frais est généralement prélevé par une conduite d'air frais d'une ligne d'admission d'air, puis filtré par un filtre à air avant d'être conduit jusqu'au conduit d'admission de chacun des cylindres du moteur. La régulation d'air frais dans chacun de ces cylindres est réalisée au moyen de soupapes d'admission. En fonctionnement, des fluctuations de pression sont générées par le moteur et les soupapes d'admission dans les conduits d'admission. Ces fluctuations de pression créent des bruits sourds, communément appelés bruits de bouche , qui remontent jusque dans la conduite d'air frais. Ces bruits de bouche peuvent, s'ils sont trop importants, gêner le conducteur du véhicule automobile. On constate que plus la longueur de la conduite d'air frais est importante, mieux les bruits de bouche sont atténués. Par ailleurs, la conduite d'air frais, de par sa géométrie, présente une capacité à laisser passer un certain débit d'air frais. Cette capacité est communément appelée perméabilité. Plus cette perméabilité est grande, plus le débit d'air frais que peut laisser passer la conduite est important, et, par conséquent, meilleures sont les performances du moteur. On constate que plus une conduite est courte, plus sa perméabilité est élevée. Actuellement, une telle conduite d'air frais présente une géométrie fixe. Son dimensionnement est optimisé pour réaliser un compromis entre les bruits de bouche et la perméabilité. L'inconvénient principal d'un tel système est que ce compromis limite inévitablement la puissance du moteur et n'atténue pas de manière optimisée les bruits de bouche. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente invention propose une nouvelle ligne d'admission d'air dans laquelle la conduite d'air frais est adaptée à réduire les bruits de bouche et à favoriser sa perméabilité. Plus particulièrement, on propose selon l'invention une ligne d'admission d'air telle que définie dans l'introduction, dans laquelle il est prévu que la conduite d'air frais présente une géométrie variable. Ainsi, grâce à l'invention, il est possible de faire varier l'intensité des bruits de bouche et la perméabilité de cette conduite lorsque le moteur fonctionne. Plus particulièrement, il est alors possible, d'une part, de diminuer les bruits de bouche lorsque le moteur est peu sollicité, et, d'autre part, d'augmenter la perméabilité de la conduite d'air frais lorsque le moteur est très sollicité, afin d'augmenter ses performances. Selon une première caractéristique avantageuse du moteur à combustion interne conforme à l'invention, la conduite d'air frais présente une longueur variable. Ainsi, la seule variation de la longueur de cette conduite permet de modifier l'intensité des bruits de bouche et la perméabilité de la conduite. II est alors techniquement aisé de mettre en oeuvre l'invention. Selon une autre caractéristique avantageuse du moteur à combustion interne conforme à l'invention, la longueur de la conduite d'air frais est adaptée à varier entre 100 et 700 millimètres. Ainsi, lorsque la conduite est allongée au maximum, elle est adaptée à réduire très fortement les bruits de bouche en les rendant presque inaudibles pour le conducteur. Préférentiellement, la longueur de la conduite d'air frais est pilotée par un vérin. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la longueur de la conduite d'air frais est asservie au régime moteur. Ainsi, la mise en oeuvre de l'invention est simplifiée et la longueur de la conduite peut s'adapter rapidement et précisément aux besoins en air du moteur à combustion interne. Selon un premier mode de réalisation de la ligne d'admission d'air selon l'invention, la conduite d'air frais comprend une pluralité d'éléments cylindriques aptes à coulisser les uns par rapport aux autres. Selon un deuxième mode de réalisation de la ligne d'admission d'air selon l'invention, la conduite d'air frais comprend une paroi souple étirable et rétractable. En outre, selon ce deuxième mode de réalisation, la conduite d'air frais comprend des spires à soufflets. L'invention concerne également un moteur à combustion interne qui comprend une ligne d'admission d'air telle que définit ci-dessus. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: - la figure 1 est un schéma de principe simplifié d'un moteur à combustion interne, de sa ligne d'admission d'air et de sa ligne d'échappement; - la figure 2 est une vue schématique en coupe d'un premier mode de réalisation d'une conduite d'air frais de la ligne d'admission d'air de la figure 1; - les figures 3A et 3B sont des vues schématiques de côté d'un deuxième mode de réalisation de la conduite d'air frais de la figure 2; - la figure 4 est un graphique représentant la variation de la puissance du moteur à combustion interne de la figure 1 en fonction de la longueur de la conduite d'air frais; la figure 5 est un graphique représentant la variation du couple du moteur à combustion interne de la figure 1 en fonction de la longueur de la conduite d'air frais; et - la figure 6 représente la variation de l'intensité des bruits de bouche produits par le moteur à combustion interne de la figure 1 en fonction de la longueur de la longueur de la conduite d'air frais. En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de références et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un moteur à combustion interne 7 qui comprend une chambre de combustion 7A, ici à quatre cylindres 8. Cette chambre de combustion 7A est disposée entre un répartiteur d'air 7C, dans lequel circule un mélange d'admission composé de gaz brûlés et d'air frais destiné à être injecté dans la chambre de combustion 7A, et un collecteur d'échappement 7B, dans lequel circulent les gaz brûlés issus de la combustion. En amont de la chambre de combustion 7A dans le sens de circulation des gaz, l'air frais du mélange d'admission est conduit jusqu'au répartiteur d'air 7C par une ligne d'admission d'air 1. Cette ligne d'admission d'air 1 comprend, en amont d'un filtre à air 1B, une conduite d'air frais 1A prélevant l'air frais directement dans l'atmosphère 2. Elle comprend en outre, en aval de ce filtre à air 1B, une autre conduite 1C dans laquelle circule l'air frais filtré qui débouche dans un compresseur d'un turbocompresseur 3. La ligne d'admission d'air 1 comporte enfin une dernière conduite 1 D qui amène l'air frais ainsi compressé dans le répartiteur d'air 7C en le refroidissant au préalable au moyen d'un refroidisseur d'air de suralimentation 4 disposé directement en amont de ce répartiteur d'air 7C. En aval de la chambre de combustion 7A, le collecteur d'échappement 25 7B débouche sur une conduite d'échappement qui se scinde en deux conduites 6A,6B. Une première conduite 6A, dans laquelle circule une partie des gaz brûlés, débouche dans une turbine du turbocompresseur 3. En aval de ce turbocompresseur 3, les gaz brûlés passent successivement dans un catalyseur 9A, un filtre à particule 9B puis un silencieux 9C avant d'être rejetés dans l'atmosphère 2. Une seconde conduite 6B de recirculation haute pression de gaz brûlés permet d'injecter dans le répartiteur d'air 7C une partie des gaz brûlés issus de la combustion pour réaliser un mélange d'admission comprenant de l'air frais et des gaz brûlés. Cette deuxième conduite 6B comporte une vanne 6 permettant de réguler le débit de gaz brûlés circulant dans cette seconde conduite 6B et un refroidisseur d'air secondaire 5 permettant de diminuer la température desdits gaz brûlés. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de la ligne d'admission d'air 1 selon l'invention, la conduite d'air frais 1A de la ligne d'admission d'air 1 présente une géométrie variable. Plus précisément, la conduite d'air frais 1A présente une longueur adaptée à varier entre 100 et 700 millimètres et une section circulaire de diamètre fixe. Ce diamètre est d'environ 55 millimètres. Cette conduite d'air frais 1A est ici pilotée en longueur par un vérin 30 dont le cylindre est fixe par rapport au filtre à air 1B et dont l'extrémité de la tige est solidaire de l'extrémité de la conduite d'air frais 1A. La consigne du vérin 30 est asservie au régime du moteur à combustion interne 7. Plus particulièrement, lorsque le moteur à combustion interne 7 est peu sollicité à bas régime, le vérin 30 allonge la conduite d'air frais 1A. Comme le montre la figure 6, les bruits de bouche sont en effet minimisés lorsque la conduite d'air frais 1A est allongée. Cette dernière peut alors présenter une longueur d'environ 700 millimètres de manière à ce que les bruits de bouche du moteur à combustion interne 7 soient très fortement atténués. En revanche, lorsque le moteur à combustion interne 7 est fortement sollicité à bas régime, le vérin 30 raccourcit la conduite d'air frais 1A de manière à ce qu'elle présente une longueur de 300 millimètres. Le moteur à combustion interne 7 est ainsi adapté à développer un couple optimum. En effet, dans ces conditions et pour un tel moteur, comme le montre la figure 5, le couple atteint son maximum lorsque la conduite d'air frais 1A est longue de 300 millimètres. Cette longueur de conduite permet effectivement aux ondes de pression circulant dans la ligne d'admission d'air 1 d'être en phase avec les ondes de pression remontant du répartiteur d'air 7C, évitant alors au turbocompresseur 3 de rentrer dans la zone de pompage , ce qui par conséquent permet au moteur de développer un couple optimal. Enfin, lorsque le moteur à combustion interne 7 est fortement sollicité à haut régime, le vérin 30 raccourcit encore la conduite d'air frais 1A. Comme le montre la figure 4, la puissance que peut développer le moteur est en effet inversement proportionnelle à la longueur de la conduite d'air frais 1A. Cette dernière peut alors présenter une longueur d'environ 100 millimètres de manière à optimiser la puissance du moteur. Ainsi, le moteur à combustion interne 7 est adapté à développer une puissance maximum. Sur la figure 2, on a représenté un premier mode de réalisation de la ligne d'admission d'air 1 dans lequel la conduite d'air frais 1A est télescopique. Elle présente ici quatre éléments cylindriques 20,20A,10, 10A creux, en plastique dur, aptes à coulisser les uns par rapport aux autres selon un même axe V. Ces éléments cylindriques 20,20A,1 0,10A creux ont une faible épaisseur. Ils présentent par paire des diamètres intérieurs et extérieurs égaux. En outre, le diamètre intérieur des éléments cylindriques 10,10A est supérieur au diamètre extérieur des éléments cylindriques 20,20A. Les éléments cylindriques 10,10A présentent par ailleurs sur leur paroi interne, à leurs extrémités, deux collerettes 11 légèrement espacées présentant un diamètre intérieur égal au diamètre extérieur des éléments cylindriques 20,20A. Chaque paire de collerettes 11 permet alors aux éléments cylindriques 10,10A de coulisser sur les éléments cylindriques 20,20A. Les éléments cylindriques 20,20A présentent quant à eux à chacune de leurs extrémités, sur leur paroi externe, une collerette 21. Ces collerettes 21 sont adaptées à prendre appui contre les collerettes 11 des éléments cylindriques 10,10A. Elles réalisent ainsi des moyens d'arrêt en translation des éléments cylindriques 20,20A sur les éléments cylindriques 10,10A lorsqu'ils sont emboîtés les uns dans les autres. Lors du montage de la conduite d'air frais 1A, les différents éléments cylindriques 10,10A,20,20A sont montés en force les uns dans les autres de sorte que les collerettes 21 des éléments cylindriques 10,10A passent en force au travers des ouvertures définies par les collerettes 11 des éléments cylindriques 10,10A. Ainsi, en fonctionnement, lorsque le vérin 30 réduit au maximum la longueur de la conduite d'air frais 1A, les extrémités des éléments cylindriques 10,10A prennent appui les unes contre les autres. En revanche, lorsque le vérin 30 augmente la longueur de cette conduite, les collerettes 11 et 21 prennent appui les unes contre les autres, évitant alors que les éléments cylindriques ne se déboîtent. Par ailleurs, l'effort maximum que peut développer le vérin 30 est inférieur à l'effort nécessaire pour déboîter les éléments cylindriques les uns des autres, empêchant ainsi tout démontage accidentel de la conduite d'air frais 1A. Sur les figures 3A et 3B, on a représenté un deuxième mode de réalisation de la ligne d'admission d'air 1 selon l'invention dans laquelle la conduite d'air frais 1A comprend une paroi souple étirable et rétractable. Plus précisément, la conduite d'air frais 1A présente une pluralité de spires 10' en caoutchouc circulaires d'axe V, ici au nombre de dix-sept, aptes à se déplacer les unes par rapport aux autres selon ce même axe V. Ces spires 10' sont liées les unes aux autres à l'aide de la paroi souple étirable et rétractable, ici un soufflet 11'. Ce soufflet 11' est en plastique et n'est déformable que selon l'axe V. II permet donc à la conduite d'air frais 1A de rester droite, il limite l'éloignement maximum entre chaque paire de spires 10' et il canalise le flux d'air frais prélevé dans l'atmosphère 2. En fonctionnement, lorsque la longueur de la conduite d'air frais 1A est minimum, les spires 10' sont accolées les unes aux autres. La conduite présente dans ce cas une longueur de 100 millimètres environ. En revanche, lorsque la longueur de la conduite est maximale, le soufflet 11' est tendu, ce qui permet à la conduite de présenter une longueur de 700 millimètres environ. La perméabilité de la conduite d'air frais 1A et les bruits de bouche du moteur à combustion interne 7 peuvent donc être modifiés selon le régime du 25 moteur. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne une ligne d'admission d'air d'un moteur à combustion interne qui comprend en amont d'un filtre à air une conduite d'air frais (1A) prélevant l'air frais dans l'atmosphère (2).Selon l'invention, ladite conduite d'air frais présente une géométrie variable.
1. Ligne d'admission d'air (1) d'un moteur à combustion interne (7) qui comprend en amont d'un filtre à air (1 B) une conduite d'air frais (1A) prélevant l'air frais dans l'atmosphère (2), caractérisé en ce que ladite conduite d'air frais (1A) présente une géométrie variable. 2. Ligne d'admission d'air (1) selon la 1, caractérisée en ce que la conduite d'air frais (1A) présente une longueur variable. 3. Ligne d'admission d'air (1) selon la 2, caractérisée en ce que la longueur de la conduite d'air frais (1A) est adaptée à varier entre 100 et 700 millimètres. 4. Ligne d'admission d'air (1) selon l'une des 2 ou 3, caractérisée en ce que la longueur de ladite conduite d'air frais (1A) est pilotée par un vérin (30). 5. Ligne d'admission d'air (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que la longueur de la conduite d'air frais (1A) est asservie au régime du moteur à combustion interne (7). 6. Ligne d'admission d'air (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la conduite d'air frais (1A) comprend une pluralité d'éléments cylindriques (10,10A,20,20A) aptes à coulisser les uns par rapport aux autres. 7. Ligne d'admission d'air (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la conduite d'air frais (1A) comprend une paroi souple étirable et rétractable (11'). 8. Ligne d'admission d'air (1) selon la 7, caractérisée en ce que la conduite d'air frais (1A) comprend des spires (10') à soufflets (11'). 9. Moteur à combustion interne (7) comprenant une ligne d'admission d'air (1) selon l'une quelconque des précédentes.
F
F02
F02M,F02B
F02M 35,F02B 29
F02M 35/10,F02B 29/00,F02M 35/12
FR2896588
A1
METHODE DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE REPONSE IMMUNITAIRE AUTOIMMUNE PAR DETECTION D'ANTICORPS DIRIGES CONTRE L'ANTIGENE PENTRAXINE 3.
20,070,727
L'invention concerne une méthode de diagnostic in vitro de réponse immunitaire autoimmune chez un sujet par détection dans un liquide biologique dudit sujet d'anticorps dirigés contre l'antigène pentraxine 3 (PTX3) caractérisée en ce que on détermine dans le sérum du sujet la présence d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 (anticorps anti-PTX3), ainsi que les kits mettant en oeuvre la 10 méthode. 1. Etat de l'art 1. Les lymphocytes dans la réponse immune a. Les lymphocytes et la réponse immune physiologique anti-soi 15 Les cellules du système immunitaire, et en particulier les lymphocytes (B et T), ont pour rôle de détruire les agents étrangers au soi comme les microorganismes. Les lymphocytes expriment des récepteurs qui reconnaissent les agents microbiens. Ainsi par exemple, les lymphocytes T expriment le récepteur T et les lymphocytes B expriment les immunoglobulines, également appelées anticorps. 20 Lorsqu'ils sont activés, les lymphocytes spécifiques des constituants des microorganismes libèrent des médiateurs qui ont pour fonction de détruire les microorganismes et/ou les cellules infectées par les microorganismes, De façon schématique, ces médiateurs sont, pour les lymphocytes B, des immunoglobulines (ou anticorps). Ces anticorps se fixent aux microorganismes 25 et/ou aux cellules infectées et facilitent leur élimination par d'autres cellules immunitaires telles que les macrophages, les polynucléaires, ou les cellules natural killer également appelées cellules NK. Les médiateurs facilitant l'élimination des microorganismes et produits par les lymphocytes T sont des cytokines et/ou des médiateurs toxiques. Ainsi, la reconnaissance d'un microorganisme, (considéré comme du non-soi), par des lymphocytes spécifiques aboutit généralement à sa destruction par les cellules du système immunitaire. b. Processus auto-immuns et maladies auto-immunes En plus des lymphocytes B et T qui ont des récepteurs qui reconnaissent des constituants du non-soi tels que les microorganismes, il existe chez tous les individus des lymphocytes qui reconnaissent également des constituants du soi. Dans des conditions physiologiques normales, ces lymphocytes ne sont pas activés. Ils sont maintenus, par différents mécanismes, dans un état de non réponse au soi, état appelé tolérance ou anergie. Il peut arriver dans des conditions qui restent mal définies telles que par exemple une infection virale ou une prédisposition génétique, que ces lymphocytes soient activés. Il en résulte alors le développement d'une réponse immune anormale et délétère entraînant des destructions tissulaires. Le système immunitaire, et en particulier les lymphocytes, agissent comme si les cellules et/ou certaines molécules de l'individu étaient étrangères et vont donc mettre en place tout leur arsenal pour les détruire. En conséquence, les lymphocytes spécifiques du soi activés vont agir en libérant des anticorps et/ou des médiateurs toxiques. Cette réaction des lymphocytes contre les constituants du soi caractérise les processus auto-immuns. Si cette réaction aboutit au développement d'une pathologie, on parle de maladie auto-immune. Néanmoins, un désordre de type auto-immun peut également être retrouvé dans de nombreuses autres pathologies telles que par exemple l'inflammation chronique, ou encore les pathologies associées à une lyse cellulaire importante. 2. Les auto anticorps a. Définitions En cas de désordre immunologique de type auto-immun, les lymphocytes B spécifiques des constituants du soi sont activés et produisent des immunoglobulines spécifiques de ces constituants ; ces anticorps sont appelés auto anticorps. Les molécules et/ou structures du soi reconnues par des anticorps sont appelées auto antigènes. Les constituants du soi sont exprimés par les tissus, les cellules ou produites par les cellules de tous les individus. Certaines de ces molécules sont des protéines de structure, d'autres ont une fonction bien déterminée comme par exemple des molécules impliquées dans la coagulation et/ou dans la destruction/ élimination des constituants bactériens. b. Antigènes cibles des auto anticorps Actuellement, une centaine de molécules, cibles d'auto anticorps ont été identifiées. Parmi celles-ci, citons à titre d'exemple : - des anticorps anti-phospholipides qui sont dirigés contre deux protéines plasmatiques liées aux phospholipides anioniques : la 132-glycoprotéine I et la prothrombine, - des anticorps anti-nucléaires solubles dirigés contre les antigènes Sm, Sc170, SSA, SSB, et Jol., - des anticorps anti-polynucléaires neutrophiles qui sont dirigés contre des protéines telles que la myélopéroxydase, la protéinase 3 et, de façon moins fréquente, contre la molécule BIP (bactericidal increasing protein), l'azurocidine, l'élastase, la cathepsine G. c. Rôle physiopathologique des auto anticorps En plus d'un rôle essentiel dans le diagnostic d'un désordre immunitaire, certains auto anticorps peuvent jouer un rôle actif dans la pathogénicité de la maladie. A titre d'exemple, des dépôts d'immuns complexes (complexes auto anticorps / auto antigènes) circulants se déposent au niveau rénal et causent une glomérulonéphrite (inflammation aiguë du rein). Les anticorps anti-nucléosomes générés au cours du lupus érythémateux disséminé (LED) sont également directement impliqués dans le processus lésionnel rénal. Dans certains cas particuliers, la présence d'auto anticorps altère la fonction de l'auto antigène et a des conséquences physiopathologiques. Néanmoins, à l'heure actuelle, bien que l'on soupçonne une corrélation entre la présence et le taux d'auto anticorps et l'atteinte des organes, pour la majorité des auto anticorps de spécificité connue, leur rôle physiopathologique n'est pas connu. d. Diagnostic immunologique permettant de rechercher les auto anticorps Actuellement les techniques les plus utilisées en routine dans les laboratoires de biologie ou d'Immunologie pour mettre en évidence un processus auto-immun consistent à rechercher dans les sérums des patients la présence d'auto anti corps. La présence d'auto anticorps capables de se fixer à différents tissus, humains ou non, à des cellules ou des protéines est analysée. Des tissus non humains sont parfois utilisés quand il a été préalablement démontré que la cible des autoanticorps est conservée à travers les espèces. Les techniques utilisées pour rechercher des auto anticorps lorsque l'on utilise comme source d'auto antigènes des tissus ou des cellules sont respectivement des techniques d'immuno-histochimie et d'immunocytochimie : des coupes de tissus ou des cellules sont mises en présence du sérum testé à différentes dilutions. Après incubation puis lavage, la recherche d'immunoglobulines qui reconnaissent les tissus ou cellules est mise en évidence en utilisant un anticorps anti-immunoglobuline humaine couplé à une molécule qui pelmet sa détection tel que par exemple un fluorochrome, ou un complexe enzyme-substrat. Lorsque les molécules reconnues par des auto anticorps sont connues, d'autres techniques sont utilisées : ELISA, Immuno-Dot et/ou immunoempreintes. Dans les deux premiers cas, la molécule (auto-antigène) est adsorbée, respectivement, sur une plaque en polystyrène ou sur une membrane. La plaque ELISA ou la membrane sont incubées avec le sérum et les anticorps présents dans le sérum qui se sont fixés sur la cible sont révélés avec un anticorps anti-immunoglobuline humaine couplé à une molécule qui permet sa détection tel que par exemple un fluorochrome, ou un complexe enzyme-substrat. Dans le cas de l'immuno-empreinte, un extrait protéique total issu d'une cellule ou une molécule purifiée migrent dans un gel de polyacrylamide. Les molécules ainsi séparées selon leur poids moléculaire sont ensuite transférées sur une membrane qui subit le même protocole que celui décrit ci-dessus. e. Intérêt diagnostique et pronostique de la détection d'auto anticorps L'intérêt de la mise en évidence d'auto anticorps réside dans l'indication de l'existence d'une dysimmunité, c'est-à-dire d'une réponse immune anormale qu'elle permet. L'identification d'auto anticorps n'a d'intérêt diagnostic que couplé à des informations cliniques. En effet, la génération d'auto anticorps peut précéder les manifestations cliniques. La présence d'auto anticorps contre certains auto antigènes est majoritairement associée à certaines pathologies dites immunitaires telles que par exemple les auto anticorps anti-nucléaire et le LED. Les résultats biologiques sont généralement essentiels en complément du tableau clinique pour faciliter la conduite à tenir en thérapeutique, surtout lorsque ce tableau est atypique, ce qui est souvent le cas lorsque la maladie est détectée précocement. En effet, les traitements actuels tels que les immunosuppresseurs et les corticoïdes sont efficaces mais agressifs. La présence d'auto anticorps, leur spécificité et le taux de ces auto anticorps est donc en général essentiel au clinicien pour évaluer le ratio bénéfice/risque des traitements. f. Intérêt actuel de la recherche de nouvelles cibles des auto anticorps Actuellement, la recherche de nouvelles cibles des auto anticorps apparaît comme une niche de choix dans le domaine des biotechnologies. Les maladies auto immunes représentent la troisième cause de morbidité dans les pays industrialisés. Le vieillissement de la population contribue à cette augmentation. La recherche de nouvelles cibles pennet un diagnostic rapide et précoce d'une réponse immunitaire autoimmune ainsi que de compléter les panels de cibles d'auto antigène utilisés dans les laboratoires. Il existe actuellement une réelle volonté de disposer de tests diagnostiques complémentaires à ceux existants afin de bénéficier d'informations plus précoces et mieux adaptées pour suivre l'évolution de la maladie. En effet, un traitement précoce permet d'éviter les complications et de limiter le coût thérapeutique de ces pathologies chroniques. Notons que des techniques de diagnostique rapide apparaissent également comme essentielles lorsqu'il y a engagement du pronostique vital tel que par exemple lors d'atteinte rénale ou pulmonaire. Ceci est justement l'objet de la présente invention. II. L'invention En effet, les inventeurs ont pu trouver de quoi répondre à cette attente en montrant pour la première fois la présence d'auto-anticorps, dirigés contre la molécule pentraxine 3 (PTX3), également appelée TNF-inducible gene 14 (TSG-14), dans des liquides biologiques de sujets atteints de réponse immunitaire autoimmune. De ce fait, la présente invention concerne une méthode de diagnostic in vitro de réponse immunitaire autoimmune chez un sujet par détection dans un liquide biologique dudit sujet d'anticorps dirigés contre l'antigène pentraxine 3 (PTX3). 1. La pentraxine 3, un médiateur de l'immunité innée a. Les récepteurs de l'immunité innée Les cellules de l'immunité innée sont impliquées dans la reconnaissance rapide des microbes ; leur activation permet de contrôler la propagation 25 des microbes, via notamment la production de médiateurs microbicides ainsi que le développement d'une réponse immune spécifique. Afin d'échapper à la reconnaissance par les cellules immunitaires innées qu'ils rencontrent. les microbes génèrent de nombreuses mutations afin d'augmenter l'hétérogénéité de leurs composants. Afin de contrecarrer cette stratégie 30 d'échappement de reconnaissance, les cellules immunitaires innées ont sélectionné des récepteurs capables de reconnaître des structures fortement20 conservées chez les microorganismes et nécessaires à la physiologie des micro- organismes. Ces structures conservées tels que les lipopolysaccharides, les ARN double brins et les séquences CpG sont regroupées sous le terme de Pathogen-Associated Molecular Pattem ou PAMPs. Par définition, les PAMPs sont distincts du soi, partagés par les grands groupes de pathogènes et sont essentiels à leur survie. Ils constituent de véritables signatures moléculaires des microbes et leur reconnaissance est à l'initiation de la réponse immune anti- microbienne. Les récepteurs impliqués dans la reconnaissance des PAMPs sont appelés récepteurs de l'immunité innée ou Pattern-Recognition Receptors (PRRs). Les PRRs reconnaissent un large spectre de constituants microbiens comme des sucres, des protéines, des lipides et des acides nucléiques (Medzhitov et Janeway, 2000 ; Janeway et Medzhitov, 2002). Les PRRs sont exprimés par les cellules immunitaires innées soit au niveau intracellulaire, membranaire ou dans le milieu extracellulaire. Les PRRs sont distingués selon leur fonction biologique : - les PRRs de reconnaissance, impliqués dans la détection et/ou l'internalisation des micro-organismes par les cellules immunitaires innées et, - les PRRs de signalisation, impliqués dans l'activation des cellules immunitaires par 20 les micro-organismes. Les PRRs de reconnaissance membranaires appartiennent, entre autre, à la famille des récepteurs d'épuration, des récepteurs au mannose, des lectines de type C et de la famille des intégrines. Les PRRs de reconnaissance solubles, encore appelés opsonines, appartiennent à la famille des collectines (van de Wetering et al, 2004), 25 à la famille des ficolines (Matsushita & Fujita, 2002) et à la famille des pentraxines (Garlanda et al, 2005). Les PRRs de reconnaissance solubles ont pour rôle de reconnaître, de se fixer et de favoriser l'élimination des microbes par les cellules phagocytaires. La superfamille des pentraxines (PTX) regroupe des molécules très conservées 30 durant l'évolution caractérisées par la présence d'un domaine pentraxine dans la région C-terminale. Elle comprend plusieurs membres dont : - la protéine C-réactive (C-reactive protein ou CRP, encore appelée PTX1) et le sérum amyloide P (encore appelée PTX2). CRP et SAP sont des protéines de la phase aiguë produites par le foie en réponse à des stimuli pro-inflammatoires comme IL-6. CRP et SAP se lient à une grande variété de molécules incluant le soi (composante Clq du complément) (Agrawal & Volanakis, 1994 ; le soi modifié (les cellules apoptotiques) (Gershov et al, 2000 ; Bijl et al, 2003) et le non-soi (bactéries et virus) (Hind et al, 1984); cependant, les fonctions de CRP et SAP restent mal connues, la molécule PTX3, encore appelée TSG-14 (TNF-stimulated gene 14) a été identifiée comme une molécule dont la synthèse est fortement augmentée dans les fibroblastes et les cellules endothéliales en réponse à une stimulation par le TNFa ou l'IL- l(3 (Breviario et al, 1992 ; Lee et al, 1993). PTX3 est le prototype des pentraxines longues : le domaine C-terminal de PTX3 est homologue (17% d'identité) à CRP entier et contient un domaine N-terminal complémentaire sans homologie avec aucune autre molécule (Garlanda et al, 2005). b. La molécule PTX3 La molécule PTX3 est produite par de nombreux types cellulaires tels que les cellules endothéliales, les fibroblastes, les chondrocytes, les myocytes, les phagocytes rnononucléés, les cellules dendritiques et les cellules épithéliales en réponse à un stimulus pro-inflammatoire ou à un composant microbien (Breviario et al, 1992 ; Abderrahim-Ferkoune et al, 2003 ; Alles et al, 1994 ; Doni et al, 2003 ; Goodman et al, 2000 ; Vouret-Craviari et al, 1997 ; Nauta et al, 2005 ; Garlanda et al, 2005). La molécule PTX3 est produite sous forme d'un multimère constitué de 10 à 20 sous-unités (Bottazzi et al, 1997). Au contraire de CRP et SAP, de nombreuses fonctions ont été décrites pour la molécule PTX3: - PTX3 se lie à la composante Clq du complément ; cette fixation peut soit activer ou inhiber la voie classique du complément en fonction de la structure soluble ou immobilisée de Clq (Nauta et al, 2003), - PTX3 se lie aux cellules apoptotiques et favorise leur élimination par les cellules phagocytaires (Rovere et al, 2000), - PTX3 se fixe à certains pathogènes comme Salmonella typhimurium, Pseudomonas aeruginosa et Aspergillus furnigatus, facilitant leur ingestion par les cellules phagocytaires (Garlanda et al, 2002 ; Diniz et al, 2004). Les souris transgéniques surexprimant PTX3 ont une survie augmentée dans un modèle d'endotoxémie (Dias et al, 2001). Au contraire, les souris déficientes en PTX3 présentent une sensibilité accrue à une aspergillose pulmonaire (Garlanda et al, 2002). L'ensemble de ces données montre que la molécule PTX3 se comporte comme un PRR soluble jouant un rôle essentiel dans la reconnaissance du soi modifié et du non soi. II. Description de l'invention Un premier aspect de la présente invention concerne une méthode de diagnostic in vitro de réponse immunitaire autoimmune chez un sujet par détection dans un liquide biologique dudit sujet d'autoanticorps dirigés contre l'antigène pentraxine 3 (PTX3) caractérisée en ce que on détermine dans les liquides biologiques du sujet la présence d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 (anticorps anti-PTX3) et qu'on en conclue l'existence d'une réponse immunitaire autoimmune chez le sujet. Par réponse immunitaire autoimmune, on entend désigner l'existence de lymphocytes B producteurs d'anticorps dirigés contre des molécules du soi. Par anticorps anti-PTX3 , on entend désigner selon la présente invention toute molécule comprenant un paratope capable de se lier spécifiquement à la protéine PTX3. Par anticorps anti-PTX3 , on entend également désigner selon la présente invention une population homogène de molécules comprenant toutes le même paratope capable de se lier spécifiquement à la protéine PTX3. On entend par paratope le site de combinaison antigénique compris dans le fragment Fab d'un anticorps qui est localisé dans les régions hypervariables ou CDR des domaines variable VH et VL de la chaîne lourde et de la chaîne légère d'une immunoglobuline. Selon la présente invention, on détermine dans un liquide biologique du sujet le taux d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 et en le comparant avec le taux d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 de référence défini à partir de sérums de sujets sains, on détermine l'existence d'une réponse immunitaire autoimmune chez le sujet. De manière préférée selon la présente invention, la présence et/ou le taux d'anticorps dirigés contre PTX3 est déterminé par la mise en évidence d'une liaison entre l'antigène PTX3 et l'anticorps anti-PTX3. La réaction de liaison antigène - anticorps est due à l'interaction entre les épitopes de l'antigène et les paratopes de l'anticorps. Elle fait intervenir quatre types de liaisons non covalentes (des liaisons hydrogènes, des liaisons électrostatiques, des liaisons hydrophobes et les forces de Van der Waals). Selon la présente invention, la mise en évidence d'une liaison entre l'antigène PTX3 et l'anticorps anti-PTX3 est réalisée préférentiellement par immobilisation de l'antigène PTX3 sur un support solide, par réactions de précipitation en milieu liquide et/ou immunoprécipitation, et/ou par réaction de précipitation en gel. 20 Par réaction de précipitation en milieu liquide, on entend désigner selon la présente invention une réaction qui consiste à répartir des quantités égales d'une solution d'antigène PTX3 avec des dilutions croissantes d'un liquide biologique, de préférence un sérum immun. 25 La zone d'équivalence (qui est le point où la courbe atteint son maximum) correspond à la formation d'une liaison antigène-anticorps. La fixation d'un antigène PTX3 selon l'invention sur un support solide peut être réalisée par des techniques bien connues de l'homme du métier. Le support peut se 30 présenter sous des formes diverses, y compris sous forme de bandes ou de particules telles que des billes. La surface du support peut être polyfonctionnelle ou susceptible d'être polyfonctionnalisée de manière à fixer l'antigène PTX3 via 15 des interactions covalente ou non covalente qui peuvent être spécifiques ou non spécifiques. A titre illustratif, le support sur lequel est immobilisé l'antigène PTX3 peut être un matériau insoluble dans l'eau poreux ou non poreux. Le support peut être hydrophile ou susceptible d'être rendu hydrophile et comprend les poudres inorganiques telles que la silice, le sulfate de magnésium et l'aluminium ; les matériaux polymères naturels, en particulier les matériaux cellulosiques et les matériaux dérivés de la cellulose ; des polymères naturels ou synthétiques tels que la nitro cellulose, l'acétate de cellulose, le poly (chlorure de vinyle), le polyacrylamide, le dextran réticulé, l'agarose, le polyacrylate, le polyéthylène, le polypropylène, le poly(4-méthylbutène), le polystyrène, le polyméthacrylate, le poly (téréphtalate d'éthylène), le Nylon, le poly (butyrate de vinyle), certains types de verre tels que le Bioglass, ou des céramiques. Le support solide pour l'immobilisation de l'antigène PTX3 est préférentiellement de type plastique ou polypropylène pour un dosage ELISA ou RIA, de type membrane pour un dosage Western blot ou Dot blot, de type billes ou de type mousse. Par ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay), on entend désigner selon la présente invention est un test immunologique destiné à détecter et/ou doser les anticorps anti-PTX3 dans un liquide biologique, par marquage immunoenzymatique. Par RIA (Rad.ioimmunology assay) on entend désigner selon la présente invention un test radio immunologique destiné à détecter et/ou doser les anticorps anti-PTX3 dans un liquide biologique sur le même principe que l'ELISA, mais par marquage radioimmunologique. Par dosage fluorimétrique, on entend désigner selon la présente invention la numération de particules, par exemple des billes, présentant à leur surface l'antigène PTX3, et auquel se seront liés des anticorps anti-PTX3 éventuellement présents dans un échantillon à tester. Les anticoprs anti-PTX3 fixés seront détectés à l'aide d'anticorps anti-immunoglobulines humaines couplées à un fluorochrome. La mesure de la quantité d'anticorps anti-PTX3 est fonction de l'intensité de fluorescence. Ceci est réalisé à l'aide d'un analyseur de fluorescence ou d'un analyseur de cellules : cytomètre de flux ou FACS (fluorescence activated cell sorter). Par Western blot, ou immunotransfert, on entend désigner selon la présente invention une technique où l'antigène PTX3 est séparé par électrophorèse sur gel de polyacrylamide, puis transféré électrophorétiquement sur une membrane (de nitrocellulose, par exemple). Le dépôt sur la membrane de l'échantillon de liquide biologique à tester permet alors de lier des anticorps anti-PTX3, qui seraient présents dans l'échantillon, à l'antigène PTX3, suivi d'une détection par un second Anticorps marqué par un isotope, un fluorochrome ou une enzyme. Par Dot blot on entend désigner selon la présente invention une technique d'absorption qui consiste à déposer des protéines sur une membrane de nitrocellulose sous forme de points puis à effectuer les étapes d'un immunobuvardage classique. De plus, la présence et/ou le taux des anticorps anti-PTX3 est déterminée selon la présente invention en utilisant un substrat chromogène, par chimioluminescence, par fluorescence, ou par radiomarquage. 25 Par substrat chromogène, on entend désigner le substrat chromogène d'une enzyme qui permet d'obtenir en final, une réaction colorée qui est détectée à l'aide d'un spectrophotomètre. A titre d'exemple, on peut citer X-gal/OPTG et salmon- gluc/O-Me-b-Gluc, OPD, ABTS. 30 Par chimiolurninescence on entend désigner une réaction chimique accompagnée d'une émission lumineuse, la mesure de la lumière émise permettant de quantifier l'un des réactifs, si la quantité de l'autre réactif est connue. A titre d'exemple on20 peut citer l'oxydo-réduction du luminol (3-aminophthalhydrazide) avec l'eau oxygénée, par exemple, ou un quelconque hydroxyde. Par fluorescence on entend désigner l'utilisation d'une molécule fluorescente telle que les molécules décrites par ICHINOSE et al. (1991) ou encore des dérivés d'isothiocyanate fluorescents, la phycoerithrine,l'isothiocyanate de rhodamine, le chlorure de dansyle ou encore le composé XRITC, la protéine GFP (Green Fluorescent Protein ) du poisson Aequorea Victoria et ses nombreux dérivés, ou encore la protéine YFP( Yellow Fluorescent Protein ) ainsi que la protéine luciférase. Par radiomarquage on entend désigner un marquage par substance radioactive. La substance radioactive peut être marquée, par exemple par un isotope choisi parmi[3H], [-P] et['25 I]. Selon la présente invention, le dosage ELISA ou RIA permet de quantifier le taux d'anticorps a.nti-PTX3 et le dosage de type Dot blot ou Western blot permet de déceler des taux d'anticorps anti-PTX3 plus élevés par rapport au taux d'anticorps anti-PTX3 de référence. Par taux d'anticorps anti-PTX3 de référence on entend désigner selon la présente invention le taux d'anticorps anti-PTX3 obtenu à partir du sérum d'un sujet sain, d'un ensemble de sérum de sujets sains ou défini de façon arbitraire. 25 Par sujet sain, on entend désigner selon la présente invention un sujet ne présentant pas de réponse immunitaire autoimmune. Par taux d'anticorps anti-PTX3 défini de façon arbitraire , on entend désigner selon la présente invention tous moyens qui permettront de reproduire la valeur 30 moyenne obtenue avec un pool de sujets sains. 20 De manière encore préférée, la réaction de précipitation en gel est choisie parmi les réactions de type immunodiffusion radiale, immunodiffusion double d'Ouchterlony, immunoélectrophorèse et électrophorèse en fusée. Par Immunodiffusion radiale, également appelée technique de Mancini, on entend désigner selon la présente invention une réaction de précipitation en gel qui consiste à incorporer une solution d'antigène PTX3 dans la gélose et à déposer un liquide biologique susceptible de contenir des anticorps anti-PTX3 dans des puits. A l'équilibre il se forme un anneau de précipitation dont le carré du diamètre est proportionnel à la concentration des anticorps anti-PTX3. La concentration est exprimée par référence à une courbe standard avec un anticorps anti-PTX3 de concentration connue. Par immunodiffusion double d'Ouchterlony on entend désigner selon la présente invention une réaction de précipitation en gel réalisée de la façon suivante : les solutions d'antigène PTX3 et d'anticorps anti-PTX3 sont déposées dans des puits percés à distance les uns des autres dans un gel d'agarose. Les molécules diffusent dans le gel en fonction de leur taille et forment des lignes de précipitation pour chaque système d'antigène et d'anticorps. Chaque ligne de précipitation correspond à la zone d'équivalence respective, c'est-à-dire à la formation d'une liaison antigène-anticorps. Cette méthode permet l'analyse d'un liquide biologique et l'identification d'anticorps anti-PTX3. Par immunoéléctrophorèse, on entend désigner selon la présente invention une réaction de précipitation en gel qui met en jeu une séparation des protéines par électrophorèse dans un gel d'agarose suivie d'une double diffusion contre des anticorps spécifiques selon une direction perpendiculaire à l'axe de migration électrophorétique. Chaque zone d'équivalence correspond à un précipité antigène- anticorps qui se traduit par un arc de précipitation. L'immunoélectrophorèse permet de caractériser ou d'identifier des anticorps anti-PTX3 mais ce n'est pas une méthode quantitative. Par électrophorèse en fusée on entend désigner selon la présente invention une réaction de précipitation en gel dans laquelle l'antigène PTX3incorporé dans le gel d'agarose est immobile (grâce au pH du gel), et l'anticorps anti-PTX3 chargé négativement migre sous l'action d'un champ électrique. L'arc de précipitation résultant à la forme d'une fusée dont la hauteur est proportionnelle à la concentration de l'anticorps anti-PTX3. Par liquide biologique on entend désigner selon la présente invention le sang, le sérum, le plasma, la lymphe, l'urine, la salive, le liquide céphalorachidien 10 préférentiellement le sérum. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la méthode de diagnostic selon la présente invention est un dosage ELISA et elle comprend les étapes suivantes : incuber le sérum du sujet avec les antigènes PTX3 fixés sur un support solide laver les anticorps du sérum non fixés aux antigènes PTX3 du support solide ajouter des anticorps anti-immunoglobuline couplés à un marqueur, lesdits anticorps anti-immunoglobuline étant capables de reconnaître les anticorps du sérum laver les anticorps anti-immunoglobuline non fixés au support solide détecter et/ou quantifier le marqueur lié au support solide et corréler avec la présence et/ou la quantité d'anticorps du sérum. 25 La concentration est variable, et est à déterminer suivant le support et la source de PTX3. Les antigènes PTX3 selon la présente invention sont choisis parmi la PTX3 entière d'origine humaine, animale, ou synthétique, un ou plusieurs fragments de PTX3 30 d'origine humaine, animale ou synthétique, et une molécule homologue à PTX3, préférentiellement de la famille des pentraxines, et/ou présentant des homologies de séquences primaires, secondaires ou tertiaires importantes. 15 a) 20 b) c) d) e) 20 15 Les antigènes PTX3 selon la présente invention sont obtenus à partir d'un système recombinant procaryote par exemple dans une souche d'Escherichia coli, d'un système recombinant eucaryote, de préférence des cellules CHO et la lignée N50, de la purification à partir des cellules, tissus, ou liquides biologiques humains ou animaux, ou par synthèse chimique, de préférence synthèse peptidique. Par synthèse peptidique, on entend désigner selon la présente invention la synthèse en phase solide de peptides de PTX3. Les anticorps anti-immunoglobuline selon la présente invention sont sélectionnés dans le groupe comprenant des anti immunoglobuline G, des anti immunoglobuline A, des anti immunoglobuline M, des anti immunoglobuline D, et des anti immunoglobuline E. Dans ce mode de réalisation préféré de l'invention, le support solide consiste en des microbilles ou en des plaques de microtitre, tel que les plaques ELISA. et le marqueur est sélectionné dans le groupe comprenant les marqueurs fluorescents, chimioluminescents, enzymatiques et radioactifs. Plus particuFièrement, dans ce mode de réalisation préféré de l'invention le support solide est une plaque ELISA et comprend les étapes suivantes : incuber le sérum du sujet avec les antigènes PTX3 fixés sur la plaque ELISA laver les anticorps du sérum non fixés aux antigènes PTX3 de la plaque ELISA ajouter des anticorps anti-immunoglobuline couplés à une enzyme, lesdits anticorps anti-immunoglobuline étant capable de reconnaître les anticorps du sérum laver les anticorps anti-immunoglobuline non fixés à la plaque ELISA ajouter le substrat soluble correspondant à l'enzyme 25 a) b) 30 c) d) e) f) lire les valeurs d'absorbances des puits de la plaque ELISA dans un lecteur ELISA, à une longueur d'onde appropriée et corréler avec la présence et/ou la quantité d'anticorps du sérum. De plus, les enzymes et les substrats solubles correspondant selon ce mode de réalisation préféré de l'invention sont sélectionnés dans le groupe comprenant : - La phosphatase alcaline et le substrat soluble 4-NitroPhényl Phosphate (PNPP) - La peroxydase et le substrat soluble orthophenylène diamine (OPD) - La (3-galactosidase et le substrat soluble 2-nitrophenyl (3-galactoside (ONPG) - La glucose 6-phosphate dehydrogenase et le substrat soluble glucose-6-phosphate (G6P). - La biotine et le substrat soluble streptavidine couplé à la peroxydase et le substrat ABTS ou OPD de la peroxydase. Selon la présente invention, le sujet est préférentiellement un mammifère, encore plus préférentiellement un être humain. 20 Selon la présente invention, les anticorps anti-immunoglobuline sont préférentiellement des anticorps anti-immunoglobuline humaine. Selon la présente invention, le diagnostic d'une réponse immunitaire autoimmune peut être associé à l'existence ou à la prédiction d'une maladie auto-immune chez 25 le sujet. De manière préférée, les maladies auto-immunes sont sélectionnées dans le groupe comprenant le syndrome de Gougerot-Sjdgren, le diabète de type 1, la gammapathie monoclonale, la granulomatose de Wegener, le lupus érythémateux disséminé, la maladie athéromateuse, la maladie de Crohn, la maladie de Horton, la maladie de Reiter (syndrome conjonctivo-urétro-synovial), la polyarthrite 30 rhumatoïde, la rectocolite hémorragique, le rhumatisme psoriasique, la sarcoïdose, la sclérodermie, la sclérose en plaques, et les dermatites bulleuses auto-immunes, la maladie de Basedow (hyperthyroïdie), la thyroïdite chronique de Hashimoto 15 (hypothyroïdie), le symdrôme de Goodpasture, le pemphigus, la myasthénie, le diabète par insulinorésistance, l'anémie hémolytique auto-immune, la purpura thrombocytopénique auto-immun, polymyosite et dermatomyosite, l'anémie de Biermer, la glomérulonéphrite, certaines stérilités, la périartérite noueuse et le syndrome de Churg et Strauss, la maladie de Still, la polychrondite atrophiante, la maladie de Behçet, la spondylarthrite. La méthode de diagnostic d'une réponse immunitaire autoimmune associé à l'existence d'une maladie auto-immune chez un sujet selon un aspect de la présente invention peut également comprendre la détection et/ou quantification dans le sénim dudit sujet d'anticorps dirigés contre d'autres auto-antigènes et préférentiellement l'antigène myeloperoxydase (MPO) et/ou l'antigène protéinase 3 (PR3) et/ou élastase et/ou BPI et/ou cathépsine G et/ou des antigènes nucléaires. Selon la présente invention, le diagnostic d'une réponse immunitaire autoimmune peut également être associé une pathologie caractérisée par une souffrance tissulaire chez le sujet. Dans ce cas, et de manière préférée, la souffrance tissulaire chez le sujet est due à une nécrose, particulièrement un infarctus, une inflammation chronique ou une infection chronique. La souffrance tissulaire est appréciée en mesurant la concentration dans différents fluides biologiques de molécules libérées lorsque les cellules souffrent (ces molécules peuvent être des enzymes telle que les transaminases ou des protéines de l'inflammation). Un deuxième aspect de la présente invention concerne un kit de diagnostic pour la détection et/ou la quantification dans un liquide biologique d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3, comprenant a) un support solide caractérisé en ce que l'antigène PTX3 est fixé sur le support 30 solide. Les caractéristiques du kit (support solide, antigène PTX3...) selon la présente invention sont telles que définies précédemment pour la méthode de diagnostique. Par liquide biologique on entend désigner selon la présente invention le sang, le 5 sérum, le plasma, la lymphe, l'urine, la salive, le liquide céphalorachidien préférentiellement le sérum. De manière optionnelle, le kit selon la présente invention comprend une solution contenant une ou des protéines de saturation qui saturent les sites réactifs du 10 support solide. De manière optionnelle, le kit selon la présente invention comprend en outre b) une solution contenant des anticorps anti- immunoglobuline conjugués avec un marqueur Selon la présente invention,les anticorps anti- immunoglobuline utilisés dans le kit sont préférentiellement sélectionnés dans le groupe comprenant des anti immunoglobuline G, des anti immunoglobuline A, et des anti immunoglobuline M, des anti immunoglobuline D, et des anti immunoglobuline E. De manière optionnelle, le kit selon la présente invention comprend en outre c) une solution de lavage Par solution de lavage, on entend désigner selon la présente invention une solution 25 saline tamponnée contenant une faible concentration d'agent détergent et ou une protéine de saturation, préférentiellement de type sérum albumine bovine ou gélatine. Par protéine de saturation , on entend désigner une protéine qui sature les sites 30 réactifs du support solide. 15 20 De manière préférée, le support solide utilisé dans le kit selon la présente invention est une plaque ELISA et le marqueur est une enzyme. De manière optionnelle, le kit selon la présente invention comprend en outre 5 d) une solution contenant le substrat soluble correspondant à l'enzyme Un troisième aspect de la présente invention concerne l'utilisation d'un antigène PTX3 pour le diagnostic d'une maladie auto-immune chez un être humain. 10 De manière préférée un test ELISA est utilisé pour le diagnostic. Un quatrième aspect de la présente invention concerne l'utilisation de la méthode de diagnostic ou du kit selon la présente invention pour identifier, avant l'apparition des signes cliniques, les sujets à risques de réponse immunitaire 15 autoimmune. De manière préférée, la méthode de diagnostic ou le kit selon la présente invention sont utilisés pour suivre l'évolution de la réponse immunitaire autoimmune, prévoir les poussées évolutives de la maladie et/ou suivre l'efficacité du traitement. 20 Par poussées évolutives , on entend désigner une agravation des signes cliniques. Légende des figures : 25 Figure 1 : Mise en évidence d'anticorps anti-PTX3 chez des sujets présentant une immuno-fluorescence indirecte (IFI) positive, associée à des auto-anticorps anti-MPO ou à des auto-anticorps anti-PR3 Figure 2 : Mise en évidence d'anticorps anti-PTX3 chez des sujets présentant une 30 IFI positive, en l'absence d'autoanticorps anti-MPO ou à des autoanticorps anti- PR3 Exemples : 1. Utilisation d'un test diagnostique permettant de rechercher des auto anticorps anti-PTX3 dans les sérums de patients. a. Description du test ELISA permettant de rechercher des anticorps 5 anti-PTX3. Des plaques ELISA 96 puits (Maxisorb ; Nunc, Roskilde, êanemark) sont incubées ou non une nuit à 4 C avec 100 L de PTX3 à 10 g/mL en tampon carbonate/bicarbonate pH=9,6. Les puits sont ensuite vidés et incubés pendant 1 heure et 30 minutes avec 300 L dune solution de sérum 10 albumine bovine (BSA) à 1% dans du tampon phosphate salin (Phosphate saline buffer) 10 mM, pH=7,4. Les sérums de patients et de sujets sains sont dilués au 1/400 dans un tampon PBS contenant 0,5% de BSA (w:v) et 0,05% de Tween 20 (w:v) et 100 L de cette dilution sont déposés, pour chacun des sérums, dans un puit coaté avec la PTX3 et dans un puits non coaté (qui 15 permettra de déterminer le bruit de fond pour chaque sérum). Après une incubation de 2 h à 37 C, les plaques sont lavées 4 fois avec 200 L de PBS contenant 1% de Tween 20 (w:v) puis incubées pendant 1 h 30 à 37 C avec 100 L d'un anticorps anti-immunoglobuline (G, A et M) humaine couplé à la biotine (Jackson ImmunoResearch, West Grove, PA). Après 4 lavages avec 20 200 aL de PBS contenant 1% de Tween 20 (w:v), 100 aL d'une solution de streptavidine couplée à la peroxydase est incubée pendant 1 heure à 37 C (solution commerciale diluée au 1/1000 ; BD Pharmingen, San José, CA). Après 4 lavages en PBS contenant 1% de Tween 20 (w:v), les anticorps fixés sont détectés en utilisant le substrat ABTS (Sigma, St Louis, CA) préparé 25 extemporanément. La lecture de la plaque ELISA se fait à l'aide d'un fluoromètre (X=405 nm avec une référence à X =620 nm) ; les résultats sont exprimés en valeur de densité optique (DO). Un exemple de résultats bruts obtenus après lecture est présenté ci-dessous. La reproductibilité des résultats a été vérifiée par la réalisation de manipulations 30 successives. De façon générale, les résultats ont été analysés de la façon suivante : -Pour chaque plaque ELISA, 20 à 30 sérums de sujets sains ont été testés en parallèle avec 20 à 30 sérums de patients. - Pour chaque sérum, la valeur de DO obtenue sur le puits non coaté (bruit 5 de fond BSA) a été soustraite à la valeur de DO obtenue avec puits coaté avec la molécule PTX3 afin d'obtenir une DO spécifique, - Les valeurs de DO spécifiques obtenues avec les sérums de sujets sains ont été additionnées afin de déterminer la moyenne et la déviation standard. Une valeur seuil définie comme la moyenne plus 2 déviations standard est 10 calculée pour chaque plaque ELISA (mean + 2 s.d.), - Les valeurs de DO spécifiques des sérums de patients sont considérées comme positives lorsqu'une valeur de DO supérieure à la valeur seuil moyenne + 2 sd est obtenue. Dans les exemples suivants, des anticorps anti-PTX3 ont été recherchés 15 chez des patients présentant des auto anticorps anti-neutrophiles (IFI+, correspondant à des ANCA+) ; 3 populations ont été analysées : - des patients ANCA+, MPO+ (PR3-) exemple a et Figure 1 schéma de droite - des patients ANCA+ PR3+ (MPO-) exemple b et Figure 1 schéma de gauche - des patients ANCA+ PR3-MPO- exemple c et Figure 2. 20 - exemple d : parmi les patients PR3et MPO-, nous avons ré-analysé les résultats précédents (exemple c) en fonction de la présence d'auto anticorps dirigés contre d'autres spécificités - présentant des auto anticorps divers b. Présence d'anticorps anti-PTX3 chez les patients IFI + MPO+ 25 (PR3-) Les sérums de 22 sujets présentant des auto anticorps anti-polynucléaires (IFI+) et des anticorps anti-MPO et de 23 sujets sains ont été testés comme décrit ci-dessus. La valeur seuil (mean + 2 s.d.) est de 0.037 - 9 sérums de patients sont supérieurs à la valeur seuil. Les résultats obtenus sont présentés 30 dans la Figure 1 A. c. Présence d'anticorps anti-PTX3 chez les patients IFI + PR3+ (MPO-) Les sérums de 22 sujets présentant des auto anticorps-polynucléaires (IFI+) et des anticorps anti-PR3 et de 23 sujets sains ont été testés comme décrit ci-dessus. La valeur seuil (mean + 2 s.d.) est de 0.04 - 11 sérums de patients sont supérieurs à la valeur seuil. Les résultats obtenus sont présentés dans la Figure I B. d. Présence d'anticorps anti-PTX3 chez les patients IFI + MPOPR3- Les sérums de 21 sujets présentant des auto anticorps-polynucléaires (IFI+) et de 23 sujets sains ont été testés comme décrit ci-dessus. La valeur seuil (mean + 2 s.d.) est de 0.3 - 9 sérums de patients sont supérieurs à la valeur seuil. Les résultats obtenus sont présentés dans la Figure 2. e. Analyse de la fréquence d'anticorps anti-PTX3 chez les 15 patients ANCA+ MPOPR3-Chez les patients IFI+ MPO- et PR3- (n = 131), la recherche d'auto anticorps dirigés contre d'autres spécificités (Bactericidal permeability increasing protein [BPI]), cathepsine G et élastase) a été réalisée en utilisant un kit ELISA commercial (ANCAprofil, Euroimmun, XX). En 20 parallèle, la présence dans ces sérums d'anticorps anti-PTX3 a été recherchée par ELISA, comme décrit précédemment. Les résultats obtenus sont schématisés ci-dessous. Ils montrent que 72 % des patients ayant une IFI+ qui ne peut être confirmée à l'heure actuelle par des kits commerciaux utilisés en routine (permettant de détecter la présence d'auto anticorps 25 contre les antigènes suivants : MPO, PR3, BPI, cathepsine G et élastase) présentent des anticorps anti-PTX3. 30 Sérums PTX3 - /ùIr 95/13 1 (72%) Sérums IFI+ MPO- PR3- n=131 Sérums PTX3+ - autre spécificité positive 36/131(28%) 10/36(27%) aucune autre spécificité 10 positive 26/36 (72 %) f. Anti-PTX3 chez les sujets présentant des auto anticorps dirigés contre différents auto antigènes La recherche d'auto anticorps anti-PTX3 a été recherchée par ELISA comme décrit 15 précédemment dans les sérums de patients présentant différentes pathologies auto immunes (et en particulier des pathologies systémiques). Les sérums testés ont été définis sur la base de la présence : d'auto anticorps anti-SSA : ces auto anticorps sont dirigés contre l'antigène nucléaire SSA ; ils sont retrouvés dans le syndrome de Gougerot-Sjdgren (syndrome sec), isolé 20 ou associé à une autre connectivité. d'un test de :FARR positif : qui signe la présence d'anticorps anti-ADN natif. Ces anticorps sont présents dans 90% des lupus érythémateux disséminé (LED) d'auto anticorps antipeptide cyclique citrulliné (anti-CCP) : les anticorps anti-CCP sont un outil diagnostic très spécifique de la polyarthrite rhumatoïde, 25 d'anticorps anti-Saccharomvices cerevisiae (ASCA) : les ASCA sont dirigés contre un épitope de structure (Mana 1,2Man) äa1-3Man, n ù ou > 1 et sont reconnus comme associé à la maladie de Crohn. 30 25 2896588 Les résultats obtenus ont été résumés dans le tableau I. Caractéristiques Nombre Nombre de Fréquence des sérums : de sérums de sérums présence de sérums présentant présentant testés : des anticorps des anti-PTX3 anticorps anti-PTX3 Anti-SSA. 11 2 2/11 Anti-ADN natif 10 4 4/10 ASCA 10 3 3/10 Anti-CCP 10 1 1/10 Tableau I : Les sérums présentant des autoanticorps (anti-SSA, anti-ADN natif, anti-5 Saccharomyces cerevisiae [ASCA], anti-CCP) ont été dilués au 1/400 comme décrit précédemment et testé en ELISA parallèlement à des sérums de sujets sains. Bibliographie -Abderrahim-Ferkoune A, Bezy O, Chiellini C, Maffei M, Grimaldi P, Bonino F, Moustaid-Moussa N, Pasqualini F, Mantovani A, Ailhaud G, Amri EZ. Characterization of the long pentraxin PTX3 as a TNFalpha-induced secreted protein of adipose cells. J Lipid Res. 2003, 44:994-1000. -Agrawal A, Volanakis JE. Probing the Clq-binding site on human C-reactive protein by site-directed mutagenesis. J Immunol. 1994, 152:5404-10. -Alles VV, Bottazzi B, Peri G, Golay J, Introna M, Mantovani A. 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Abrégé : L'invention concerne une méthode de diagnostic in vitro de réponse immunitaire autoimmune chez un sujet par détection dans un liquide biologique dudit sujet d'anticorps dirigés contre l'antigène pentraxine 3 (PTX3) caractérisée en ce que on détermine dans un fluide biologique du sujet la présence d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 (anticorps anti-PTX3), ainsi que les kits mettant en oeuvre la méthode.
Revendications 1. Méthode de diagnostic in vitro d'une réponse immunitaire autoimmune chez un sujet par détection dans un liquide biologique dudit sujet d'anticorps dirigés contre l'antigène pentraxine 3 (PTX3) caractérisée en ce que on détermine dans le sérum du sujet la présence d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 (anticorps anti-PTX3) et qu'on en conclue l'existence d'une réponse immunitaire autoimmune chez le sujet. 2. Méthode selon la 1 caractérisée en ce que on détermine dans un liquide biologique du sujet le taux d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 et qu'en le comparant avec le taux d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3 de référence, on détermine l'existence d'une réponse immunitaire autoimmune chez le sujet. 3. Méthode selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisée en ce que la présence et/ou le taux d'anticorps dirigés contre PTX3 est déterminé par la mise en évidence d'une liaison entre l'antigène PTX3 et l'anticorps anti-PTX3. 4. Méthode selon la 3 caractérisée en ce que la mise en évidence d'une liaison entre l'antigène PTX3 et l'anticorps anti-PTX3 est réalisée par immobilisation de l'antigène PTX3 sur un support solide, par réactions de précipitation en milieu liquide et/ou immunoprécipitation, et/ou par réaction de précipitation en gels. 5. Méthode selon la 4 caractérisée en ce que le support solide pour l'immobilisation de l'antigène PTX3 est de type plastique ou polypropylène pour un dosage ELISA ou RIA, de type membrane pour un dosage Western blot ou Dot blot, de type billes ou de type mousse. 6. Méthode selon la 5 caractérisée en ce que la présence et/ou le taux des anticorps anti-PTX3 est déterminée en utilisant un substrat chromogène, par chimioluminescence, par fluorescence, ou par radiomarquage. 7. Méthode selon la 5 caractérisée en ce que pour quantifier le taux d'anticorps anti-PTX3 la méthode comprend un dosage ELISA ou RIA et pour déceler des taux d'anticorps anti-PTX3 plus élevés par rapport au taux d'anticorps anti-PTX3 de référence la méthode comprend un dosage de type Dot blot ou Western blot . 8. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisée en ce que le taux d'anticorps anti-PTX3 de référence est le taux d'anticorps anti- PTX3 obtenu à partir du sérum d'un sujet sain, d'un ensemble de sérum de sujets sains ou défini de façon arbitraire par tous moyens qui permettront de reproduire la valeur moyenne obtenue avec un pool de sujet sains. 9. Méthode selon la 4 caractérisée en ce que la réaction de précipitation en gel est choisie parmi les réactions de type immunodiffusion radiale, immunodiffusion double d'Ouchterlony, immunoélectrophorèse et électrophorèse en fusée. 10. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisée en ce que le liquide biologique est un sérum. 11. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 7 et 10 caractérisée en ce qu'il s'agit d'un dosage ELISA et qu'elle comprend les étapes suivantes: a) incuber le sérum du sujet avec les antigènes PTX3 fixés sur un support solideb) laver les anticorps du sérum non fixés aux antigènes PTX3 du support solide c) ajouter des anticorps anti-immunoglobuline couplés à un marqueur, lesdits anticorps anti-immunoglobuline étant capable de reconnaître les anticorps du sérum d) laver les anticorps anti-immunoglobuline non fixés au support solide e) détecter et/ou quantifier le marqueur lié au support solide et corréler avec la présence et/ou la quantité d'anticorps du sérum. 12. Méthode selon l'une quelconque des 4 à 11 caractérisée en ce que les antigènes PTX3 sont choisis parmi la PTX3 entière d'origine humaine, animale, ou synthétique, un ou plusieurs fragments de PTX3 d'origine humaine, animale ou synthétique, et une molécule homologue à PTX3, préférentiellement de la famille des pentraxines, et/ou présentant des homologies de séquences primaires, secondaires ou tertiaires importantes. 13. Méthode selon la 12 caractérisée en ce que les antigènes PTX3 sont obtenus à partir d'un système recombinant procaryote, d'un système recombinant eucaryote, de préférence des cellules CHO et la lignée NSO, de la purification à partir des cellules, tissus, ou liquides biologiques humains ou animaux, ou par synthèse chimique, de préférence synthèse peptidique. 14. Méthode selon l'une quelconque des 11 à 13 caractérisée en ce que les anticorps anti-immunoglobuline sont sélectionnés dans le groupe comprenant des anti immunoglobuline G, des anti immunoglobuline A, des anti immunoglobuline M, des anti immunoglobuline D, et des anti immunoglobuline E. 15. Méthode selon l'une des 11 à 14 caractérisée en ce que le support solide consiste en des microbilles ou en des plaques de microtitre, tel que les plaques ELISA. 16. Méthode selon l'une des 11 à 15 caractérisée en ce que le marqueur est sélectionné dans le groupe comprenant les marqueurs fluorescents, chimioluminescents, enzymatiques et radioactifs. 17. Méthode selon la 16 caractérisée en ce que le marqueur est enzymatique et en ce que les enzymes et les substrats solubles correspondant sont sélectionnés dans le groupe comprenant : - La phosphatase alcaline et le substrat soluble 4-NitroPhényl Phosphate (PNPP) La peroxydase et le substrat soluble orthophenylène diamine (OPD) La 5-galactosidase et le substrat soluble 2-nitrophenyl (3-galactoside (ONPG) La glucose 6-phosphate dehydrogenase et le substrat soluble glucose-6-phosphate (G6P). - La biotine et le substrat soluble streptavidine couplé à la peroxydase et le substrat ABTS ou OPD de la peroxydase.18. 19. 20. 21. 22. Méthode selon l'une des 1 à 17 caractérisée en ce que le sujet est un mammifère Méthode selon la 18 caractérisée en ce que le sujet est un être humain. Méthode selon la 19 caractérisée en ce que les anticorps anti-immunoglobuline sont des anticorps anti-immunoglobuline humaine. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 20 caractérisée en ce que le diagnostic d'une réponse immunitaire autoimmune est associé à l'existence ou à la prédiction d'une maladie auto-immune chez le sujet. Méthode selon la 21 caractérisée en ce que les maladies auto-immunes sont sélectionnées dans le groupe comprenant le syndrome deGougerot-Sjôgren, le diabète de type 1, la gammapathie monoclonale, la granulomatose de Wegener, le lupus érythémateux disséminé, la maladie athéromateuse, la maladie de Crohn, la maladie de Horton, la maladie de Reiter (syndrome conjonctivo-urétro-synovial), la polyarthrite rhumatoïde, la rectocolite hémorragique, le rhumatisme psoriasique, la sarcoïdose, la sclérodermie, la sclérose en plaques, et les dermatites bulleuses auto-immunes, la maladie de Basedow (hyperthyroïdie), thyroïdite chronique de Hashimoto (hypothyroïdie), le symdrôme de Goodpasture, le pemphigus, la myasthénie, le diabète par insulinorésistance, l'anémie hémolytique auto-immune, la purpura thrombocytopénique auto-immun, polymyosite et dermatomyosite, l'aménie de Biermer, la glomérulonéphrite, certaines stérilités, périartérite noueuse et le syndrome de Churg et Strauss, la maladie de Still, la polychrondite atrophiante, la maladie de Behçet, la spondylarthrite. 23. Méthode selon l'une des 1 à 22 caractérisée en ce qu'elle comprend également la détection et/ou quantification dans le sérum dudit sujet d'anticorps dirigés contre l'antigène myeloperoxydase (MPO) et/ou l'antigène protéinase 3 (PR3) et/ou élastase et/ou BPI et/ou cathepsine G et/ou des antigènes nucléaires. 24. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 20 caractérisée en ce que le diagnostic d'une réponse immunitaire autoimmune est associé à une pathologie caractérisée par une souffrance tissulaire chez le sujet due à une nécrose, particulièrement un infarctus, une inflammation chronique ou une infection chronique. 25. Kit de diagnostic pour la détection et/ou la quantification dans un liquide biologique d'anticorps dirigés contre l'antigène PTX3, comprenant : a) un support solide caractérisé en ce que l'antigène PTX3 est fixé sur le support solide. 26. Kit de diagnostic selon la 25 caractérisé en ce que le liquide biologique est un sérum. 27. Kit de diagnostic selon l'une des 25 ou 26 caractérisée en ce qu'il comprend en outre b) une solution contenant des anticorps anti- immunoglobuline conjugués avec un marqueur 28. Kit de diagnostic selon la 27 caractérisé en ce que les anticorps anti- immunoglobuline sont sélectionnés dans le groupe comprenant des anti immunoglobuline G, des anti immunoglobuline A, des anti immunoglobuline M, des anti immunoglobuline D, et des anti immunoglobuline E. 29. Kit de diagnostic selon l'une des 25 à 28 caractérisé en ce qu'il comprend en outre c) une solution de lavage 30. Kit de diagnostic selon l'une des 25 à 29 caractérisé en ce que le support solide est une plaque ELISA et le marqueur est une enzyme. 31. Kit de diagnostic selon la 30 caractérisé en ce que qu'il comprend en outre d) une solution contenant le substrat soluble correspondant à l'enzyme 25 32. Utilisation d'un antigène PTX3 pour le diagnostic d'une maladie auto-immune chez un être humain. 33. Utilisation selon la 32 caractérisé en ce que un test ELISA est utilisé pour le diagnostic. 34. Utilisation de la méthode de diagnostic selon les 1 à 24 ou du kit selon les 25 à 31 pour identifier, avant l'apparition des 30signes cliniques, les sujets présentant un risque de développer une maladie autoimmune. 35. Utilisation de la méthode de diagnostic selon les 1 à 24 ou du kit selon les 25 à 31 pour suivre l'évolution du réponse immunitaire autoimmune, prévoir les poussées évolutives de la maladie et/ou suivre l'efficacité du traitement.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/564
FR2892178
A1
DISPOSITIF POUR LIRE AU LIT
20,070,420
La présente invention concerne un sans changer sa lampe de chevet existante et en augmentant l'éclairage direct sur le manuscrit. La majorité des lampes de chevets traditionnelles émettent un éclairage diffus et indirect sur l'ouvrage à lire. Le dispositif selon l'invention consiste à remplacer l'ampoule de la lampe de chevet par une rallonge souple est orientable équipé à son extrémité d'une petite lampe à faisceau que l'on peut diriger sur le manuscrit à lire. Cette invention permet a) de rapprocher la source lumineuse du livre( facilite la lecture, celle-ci est moins 10 fatigante). b) d'orienter l'éclairage. c) de diminuer l'éclairage de la pièce, seul le livre est éclairé( diminue l'éclairage secondaire qui peut nuire au sommeil d'une deuxième personne qui désire dormir). d) de conserver la lampe de chevet d'origine. 15 Constitution : a) en extrémité on trouve une douille à vis qui permet de fixer la lampe de lecture à la place de l'ampoule que l'on aura retiré de la lampe de chevet. b) fixé sur cette douille une embase rigide d'une vingtaine de centimètre en forme de tube d'un diamètre d'environ quatre centimètres. 20 c) fixé en extrémité de la partie cylindrique rigide on trouve une tige flexible en matière plastique(ou une quelconque autre matière) qui peut se courber facilement et qui conserve la position et la forme que l'on lui a donné. A l'autre extrémité de la tige flexible est fixé une petite ampoule avec un petit abat-jour de forme conique permettant de concentrer la lumière sur le livre. 25 Fonctionnement : Lorsque l'on veut utiliser le dispositif de lecture au lit, on dévisse l'ampoule de la lampe de chevet, on visse à la place le dispositif, on oriente la lampe vers son livre et on utilise l'interrupteur de la lampe de chevet pour commander l'éclairage de l'ampoule. Cette invention facilite la lecture au lit en conservant la lampe de chevet existante. Il 30 suffit de remplacer l'ampoule par le dispositif lecture au lit , ce dispositif permet de rapprocher la source lumineuse du livre, d'orienter la source lumineuse, de diminuer la puissance de l'ampoule pour obtenir un éclairage reposant et efficace. Cette invention diminue l'éclairage de la pièce et respect le repos d'une autre personne
La présente invention concerne un dispositif pour lire au lit sans changer sa lampe de chevet existante et en augmentant l'éclairage direct sur le manuscrit.L'invention consiste à remplacer l'ampoule de la lampe de chevet par une rallonge souple et orientable équipé à son extrémité d'une petite lampe à faisceau que l'on peut diriger sur le manuscrit à lire.Ainsi on conserve sa belle lampe de chevet, on peut lire sans fatigue, on consomme moins de courant électrique et on diminue l'éclairage de la chambre.
Revendications 1) La lampe pour lire au lit est constituée de quatre parties : a) Une douille(1) qui se fixe à la place de l'ampoule de la lampe de chevet que l'on aura préalablement retiré. b) Une embase rigide(2) et longue, avantageusement d'une vingtaine de centimètre, de 5 forme cylindrique et fixée sur la douille. c) Une tige flexible(3) fixée en extrémité de l'embase qui peut se courber facilement et conserver la position et la forme que l'on lui a donnée. d) Une petite ampoule fixée en bout de la tige flexible et son abat-jour(4) de forme conique permettant de concentrer la lumière sur le livre 10 2) La lampe selon la 1 est caractérisée en ce qu'elle comporte un adaptateur type baïonnette . 3) La lampe selon la 1 est caractérisée en ce qu'un transformateur est incorporé à l'intérieur de l'embase pour transformer le courant 220 volts en un courant basse tension. 15 4) La lampe selon la 1 est caractérisée en ce qu'elle comporte en haut de l'embase un rhéostat qui permet de régler l'intensité lumineuse.
F
F21
F21V,F21S,F21W
F21V 19,F21S 6,F21W 131
F21V 19/04,F21S 6/00,F21W 131/30
FR2900493
A1
APPAREIL D'ENREGISTREMENT VIDEO, APPAREIL DE CAPTURE/ D'ENREGISTREMENT VIDEO INTEGRE ET SYSTEME DE MONTAGE AUDIO/ VIDEO
20,071,102
L'invention concerne un système de diffusion de télévision, en particulier un système de montage audio / vidéo et un appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré. Depuis que la télévision a été inventée, des bandes magnétiques ont joué un rôle important comme un support d'enregistrement de signal de télévision et un support de programme de télévision ;un processus de montage et d'enregistrement linéaire sur la base d' une bande magnétique a été utilisé jusqu'à aujourd'hui. L'enregistrement et le montage linéaires désignent : l'enregistrement et le montage de séquences de signaux de télévision correspondent strictement à la séquence de positions physiques sur la bande magnétique, la séquence de programmes ne peut pas être modifiée une fois que les programmes sont enregistrés. Le montage linéaire basé sur une bande magnétique désigne la copie de segments spécifiés d'un programme sur une bande magnétique contenant des données brutes sur une autre bande magnétique de la manière nécessaire et ensuite la copie (le montage) de segments dans la séquence nécessaire par le programme, de telle manière à accomplir un montage de programmes. Après le montage, la séquence des segments de programme ne peut pas être modifiée et l'un quelconque des segments ne peut pas être effacé, mais il peut être remplacé. Ce processus technique comporte des inconvénients, tels que des effets spéciaux médiocres, des formes d' images médiocres, un endommagement ou une destruction possibles de la bande magnétique contenant les données brutes, une dégradation de la qualité pendant la duplication et l'usure de la tête de l'enregistreur vidéo et autres. A mesure que la technologie informatique se développe, un montage non linéaire a été largement utilisé et a répondu à certains inconvénients dans le montage linéaire mentionné ci-dessus dans une certaine mesure. La non linéarité désigne : la séquence de stockage des programmes télévisuels peut ne pas correspondre à la séquence des positions physiques sur le support de stockage (par exemple, disque dur) c'est-à-dire qu'un programme peut comprendre de multiples segments et être réparti dans plusieurs zones physiques différentes. Actuellement, il existe un système de montage non linéaire disponible sur le marché, qui supporte un montage non linéaire avec seulement des bandes magnétiques comme une source de programme. C'est-à-dire qu'une caméra obtient des données de programme et les stocke sur une bande magnétique ; les données audio / vidéo sur la bande magnétique sont numérisées et stockées dans le disque dur d'un ordinateur par un enregistreur et un système de montage non linéaire pour un montage non linéaire ; enfin, le programme monté de manière non linéaire est émis en sortie vers la bande magnétique. Il est possible de voir d'après la description ci-dessus que l'équipement de production de programme existant ne peut pas directement produire des données de programme qui peuvent être reconnues et traitées par ordinateur ; même dans le 2 système de montage non linéaire, l'entrée et la sortie du programme doivent être accomplies avec des bandes magnétiques en tant que support d'enregistrement ; en conséquence, l'introduction du système de montage non linéaire réduit uniquement les cycles de duplication de bande mais ne peut pas éliminer la perte de signal de programme associée avec la duplication de bande. Par conséquent, l'équipement de montage non linéaire ne résoudre pas complètement le problème de perte de signal dans le processus de montage de programme de télévision . En outre, les données brutes sur la bande magnétique doivent être acquises dans le système de montage non linéaire en temps réel 1 : 1. Cependant, dans des opérations réelles, les données brutes doivent être téléchargées par scène parfois. Il en résulte que le temps de montage nécessaire est parfois plusieurs fois plus long que la longueur de temps réelle du programme. En conclusion, l'équipement existant ne peut pas produire de données de programme qui peuvent être directement reconnues par ordinateur dans l'acquisition et l'enregistrement de données de programme de télévision. Il en résulte qu'une conversion de données entre des supports de stockage existe toujours dans le processus de production de programmes de télévision, résultant en une perte de signaux de programmes de télévision, en un processus de production complexe et en une efficacité de production de programme dégradée. La présente invention a pour but de produire un appareil d'enregistrement vidéo, un appareil de capture / 3 d'enregistrement vidéo intégré et un système de montage non linéaire ; les appareils sont configurés afin de mettre en oeuvre une acquisition, un enregistrement et un montage de données de programmes numériques. Afin de résoudre les problèmes de technologie mentionnés ci-dessus, la présente invention propose selon un premier aspect un appareil d'enregistrement vidéo, comprenant : une unité d'interface, configurée afin de produire des interfaces d'entrée / de sortie (E/S) de données de programmes externes ; une unité de contrôle d'enregistrement vidéo, configurée afin de contrôler l'entrée / la sortie de données de programmes en conformité avec des signaux de contrôle externes ; et un adaptateur de disque dur amovible de type iVDR (acronyme anglo-saxon de Information Versatile Disk for Removable usage), connecté à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo par le biais d'interfaces série ATA (S-ATA acronyme anglo-saxon de Serial Advanced Technology Attachment) et configuré afin de lire / d'écrire des données de programme dans / vers des dispositifs de stockage iVDR sous le contrôle de l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo. Les dispositifs de stockage iVDR peuvent être des disques durs iVDR ou des cartes semi-conductrices conformes aux normes iVDR. Par exemple, l'appareil d'enregistrement vidéo accède à deux dispositifs de stockage de manière simultanée en utilisant la technologie RAID 1 (acronyme anglo-saxon de Redundant Array of Independent Disks). Par exemple, l'appareil d'enregistrement vidéo comprend 4 en outre une unité de sortie d'affichage, configurée afin d'être connectée à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo par le biais de l'unité d' interface et afin d'afficher des images. Selon un autre aspect, la présente invention propose un appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré, comprenant un système de capture et de traitement audio / vidéo et un système d' enregistrement audio / vidéo. Le système d'enregistrement audio / vidéo comprend : une unité de contrôle d'enregistrement vidéo, configurée afin d'obtenir des signaux de contrôle externes et connectée au système de capture et de traitement audio / vidéo afin d'obtenir des données audio / vidéo depuis le système de capture et de traitement audio / vidéo ; un adaptateur iVDR, connecté à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo par le biais d'interfaces série ATA (S-ATA) et configuré afin de lire / d'écrire des données de programme depuis / dans les dispositifs de stockage. Les dispositifs de stockage peuvent être des disques durs 20 iVDR ou des cartes semi-conductrices conformes aux normes iVDR. Par exemple, l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré accède à deux dispositifs de stockage de manière simultanée en utilisant la technologie RAID 1. 25 Par exemple, L'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré comprend en outre une unité de sortie audio /vidéo, qui est connectée à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo et configurée afin d'afficher des images vidéo ou de sortir de l'audio sous le contrôle de 5 l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo. L'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré comprendre une unité d'interface de données, qui est connectée à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo afin de produire des interfaces série externes. Selon un autre aspect, la présente invention, propose un système de montage audio / vidéo, comprenant : une unité de montage de données, une unité de sortie d'affichage, une unité d'entrée de contrôle et un adaptateur iVDR ; l'unité de montage étant configurée afin de monter des données audio / vidéo, et étant connectée à l'unité de sortie d'affichage ; l'unité d'entrée de contrôle étant connectée à l'unité de montage de données, de telle sorte que l'unité de montage de données obtient des signaux depuis l'unité d'entrée de contrôle et effectue des opérations de montage de données correspondantes ; l'adaptateur iVDR étant connecté à l'unité de montage de données par le biais d'interfaces en série ATA -S-ATA). Sur la base de la structure de système décrite ci-dessus, le système de montage audio / vidéo peut comprendre en outre : une unité de traitement de données audio / vidéo et une unité d' interface audio / vidéo ; l'unité de traitement de données audio / vidéo étant connectée à l'unité de montage de données par le biais d'un bus série et étant configurée pour la conversion entre les signaux audio / vidéo (AV) et les données qui peuvent être reconnues par l'unité de montage de données ; l'unité d'interface audio / vidéo étant connectée à l'unité de traitement de données audio / vidéo par le biais de câbles de signaux audio / vidéo et étant configurée pour produire 6 des interfaces externes audio / vidéo d'entrée / sortie (E/S). De manière spécifique, l'unité d'entrée de contrôle peut être un clavier ou une souris connecté à l'unité de montage de données par le biais d'un bus de données série. L'unité d'entrée de contrôle peut comprendre en outre une unité d' entrée de contrôle de montage connectée à l'unité de montage de données par le biais d' une interface série afin de présenter des touches de contrôle de montage linéaire externes et des touches de contrôle de montage non linéaire ; l'unité de montage de données reçoit des instructions depuis l'unité d'entrée de contrôle de montage et établit une correspondance dédites instructions avec des instructions de fonctionnement de l'unité de montage de données et effectue des opérations de montage de données correspondantes. Par exemple, le système de montage audio / vidéo comprend en outre une unité de réception infrarouge configurée pour recevoir des signaux de contrôle depuis un clavier ou une souris infrarouge et pour envoyer les signaux de contrôle vers l'unité de montage de données par le biais du bus de données série. Le système de montage audio / vidéo peut comprendre en outre une unité d'interface de données, qui est connectée à l' unité de montage de données afin de produire des interfaces série externes. L'unité d'interface de données peut être une interface Ethernet. Ainsi, étant donné que l'appareil d'enregistrement vidéo et l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré de la présente invention comprennent un adaptateur 7 iVDR respectivement, des disques durs iVDR ou des cartes semi-conductrices conformes aux normes iVDR, ayant pour caractéristiques une vitesse d'accès élevée, une grande capacité, et un faible coût, peuvent être utilisés comme supports de stockage dans le processus de production de programmes de télévision. De plus, grâce à la caractéristique de remplacement à chaud des disques durs et des cartes semi-conductrices iVDR, une commutation en ligne / hors ligne pendant une production de programme est beaucoup plus rapide, et ainsi peut satisfaire la nécessité de montage non linéaire directement sur un disque dur contenant des données brutes. En outre, la présente invention utilise la technologie RAID 1 afin d'écrire des données de programme sur deux dispositifs de stockage de manière simultanée et ainsi de mettre en oeuvre une sauvegarde pour l'acquisition de données de programme. En conclusion, l'invention peut mettre en oeuvre une numérisation complète pendant le processus de production de programme de télévision de diffusion. Le système de montage audio / vidéo produit dans la présente invention présente également un adaptateur iVDR, de telle sorte que des disques durs iVDR ou des cartes semi-conductrices conformes aux normes iVDR, ayant pour caractéristiques une vitesse d'accès élevée, une capacité importante et un faible coût, peuvent être utilisés comme supports de stockage dans le processus de montage de programme de télévision. De plus, grâce à la caractéristique de remplacement à chaud des disques durs et des cartes semi-conductrices iVDR, la commutation en ligne / hors ligne dans la production de programme est bien plus rapide et peut 8 ainsi satisfaire la nécessité du montage non linéaire directement sur le disque dur contenant les données brutes. Il en résulte que le système de montage audio / vidéo a les avantages du montage non linéaire, comprenant l'accès aléatoire aux données brutes et la composition et la production intégrées. En outre, le système de montage audio / vidéo comprend également une unité de traitement de données audio / vidéo, une unité d'interface audio / vidéo et une unité d'entrée de contrôle de montage qui présente des touches de contrôle pour un montage linéaire et un montage non linéaire, de telle sorte que le système peut être connecté non seulement à d'autres dispositifs pour un montage non linéaire mais également à un système de montage linéaire pour un montage linéaire. En conséquence, le système bénéficie des avantages du système de montage linéaire et est plus approprié pour des techniciens habitués au système de montage linéaire. De plus, le système met en œuvre une transition souple depuis le montage linéaire vers le montage non linéaire de programmes de télévision et évite une perte de ressources dans le système de montage linéaire existant. - La figure 1 est un schéma de la structure de l'appareil d'enregistrement vidéo selon une réalisation particulière de la présente invention ; - la figure 2 est un schéma des interfaces de l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré selon une réalisation particulière de la présente invention ; - la figure 3 est un schéma logique de la structure du système de montage audio / vidéo selon une réalisation 9 particulière de la présente invention ; - la figure 4 représente le système de montage audio / vidéo selon une forme de réalisation préférée de la présente invention. L'appareil d'enregistrement vidéo selon une forme de réalisation de la présente invention est décrit ci-dessous en faisant référence à la figure 1 ; sur laquelle l'appareil d'enregistrement vidéo comprend : - une unité d'interface 12, qui produit des interfaces d'entrée / sortie (E/S) de signaux audio / vidéo externes ; - une unité de contrôle d'enregistrement vidéo 11, qui obtient ou émet en sortie des données de programmes par le biais de l'unité d'interface, les données de programmes comprennent habituellement des données vidéo (par exemple des flux codé selon la norme MPEG2 (MPEG étant l'acronyme anglo-saxon de Moving Picture Experts Group) et des données audio (par exemple des flux codé en modulation par impulsion et codage ou PCM (acronyme anglo-saxon de Pulse Code Modulation)En outre, l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo 11 contrôle l'entrée / la sortie des données de programme avec des signaux de contrôle externes ; - un adaptateur iVDR 13, comprenant : une interface conforme à la norme iVDR, configuré afin de fournir du courant au disque dur et d'effectuer une communication et une transmission de données lorsqu'un dispositif de stockage iVDR est connecté à l'interface ; une fente pour un dispositif de stockage conforme à la norme iVDR ; et un moyen électromécanique ou un moyen manuel configuré afin de fixer le dispositif de stockage iVDR dans la fente, de telle sorte 10 que le dispositif de stockage est connecté fermement à l'interface iVDR dans l'adaptateur. L'adaptateur iVDR est connecté à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo par le biais d'une interface série ATA (S-ATA ou Serial-ATA) produite par l'unité d'interface et est utilisé afin de lire / écrire des données de programme depuis / dans le dispositif de stockage sous le contrôle de l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo. Dans les dispositifs de stockage, des disques durs iVDR et des cartes semi-conductrices conformes aux normes iVDR peuvent être utilisés afin d'enregistrer des données de programme en même temps. Les données de programmes peuvent être accessibles depuis les deux supports de stockage en même temps. Par conséquent, des dispositifs de stockage multiples peuvent servir comme sauvegarde les uns pour les autres, pour assurer de manière satisfaisante une sécurité des données. L'utilisation de la technologie RAID 1 autorise l'accessibilité simultanée des deux supports de stockage. La technologie RAID 1 est également désignée comme Miroir ou Symétrie, qui met en ouvre la redondance des données au moyen de reproduction miroir de données afin de produire des données de sauvegarde mutuelles sur deux disques durs séparés. La technologie RAID 1 peut améliorer les performances de récupération de données, c'est-à-dire lorsque le disque dur contenant les données originales est occupé, les données peuvent être récupérées directement depuis la copie miroir. La technologie RAID 1 produit la plus grande disponibilité des données. Dans le cas où un des disques durs ne fonctionne plus, le système peut commuter vers le disque miroir il automatiquement à la place de restructurer les données corrompues. La technologie RAID 1 est une technologie bien connue dans le domaine. Dans une autre forme de réalisation de la présente invention, lorsque deux dispositifs de stockage sont connectés à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo par le biais de l'adaptateur iVDR, des données peuvent être écrites dans les premier et deuxième dispositifs de stockage simultanément avec la technologie RAID 1 au cas où l'espace du premier dispositif de stockage doit être complètement utilisé. Une fois que le premier dispositif de stockage est plein, il peut être remplacé avec un troisième dispositif de stockage, de telle manière à mettre en oeuvre un enregistrement de données de programmes long non interrompu. Les données de programmes peuvent également être stockées dans une unité tampon avant qu'elles ne soient écrites dans les dispositifs de stockage, de telle sorte que l'unité tampon peut mettre en mémoire tampon les données de programmes acquises au cas où l'espace dans la première unité de stockage est complètement utilisé, et, lorsque le deuxième dispositif de stockage est mis en service, les données de programmes dans l'unité tampon peuvent être écrites dans le deuxième dispositif de stockage. Ce procédé dans la forme de réalisation peut également mettre en oeuvre un enregistrement de données de programme non interrompu. L'unité de sortie d'affichage 14, qui est connectée à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo par le biais d'une carte d'interface vidéographique (VGA acronyme anglo-saxon de Video Graphics Array) ou d'une interface visuelle 12 numérique (DVI acronyme anglo-saxon de Digital Visual Interface) produite par l'unité d'interface afin d'afficher des images et peut également afficher une interface de fonctionnement de l'appareil d'enregistrement vidéo. L'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré selon une forme de réalisation de la présente invention est décrit ci-dessous en faisant référence à la figure 2. Comme représentée sur la figure 2, l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré une réalisation particulière, comprend un système de capture et de traitement vidéo 21 et un système de capture et de traitement audio 22, une unité de contrôle de capture vidéo 23 et une unité de contrôle d'enregistrement vidéo 24. Dans le système de capture et de traitement vidéo, la lentille envoie les signaux optiques capturés vers l'unité de capture vidéo sous le contrôle de l'unité de contrôle de capture vidéo 23. L'unité de capture vidéo obtient les signaux optiques et envoie les signaux RGB (ou RVB pour rouge vert bleu) obtenus vers l'unité de traitement vidéo. L'unité de traitement vidéo traite les signaux RGB (correction gamma et équilibre des blancs et autres) et émet en sortie des signaux composites analogiques vers l'unité de sortie de surveillance et l'unité de sortie vidéo. L'unité de sortie de surveillance est configurée pour surveiller la sortie de l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré pendant le processus de capture vidéo afin de vérifier que l'appareil fonctionne normalement. L'unité de sortie vidéo est configurée afin d'émettre en sortie les signaux vidéo vers un enregistreur vidéo externe ou des dispositifs 13 similaires pour un autre traitement. Une fois que l'unité de traitement vidéo traite les signaux RGB, elle envoie les composants YUV (luminance, chrominance et saturation) analogiques résultants vers l'unité analogique à numérique vidéo (A/N). Sous le contrôle de l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo, l'unité vidéo A/N convertit les composants YUV analogiques en signaux YUV numériques et les envoie vers l'unité de codage vidéo. Dans cette forme de réalisation, l'unité de codage vidéo effectue un codage conforme à la norme MPEG2 pour les signaux YUV numériques et envoie le flux résultant codé en MPEG-2 vers l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo 24 comme la sortie du système de capture et de traitement vidéo. Comme représentée sur la figure 2, sous le contrôle de l'unité de contrôle de capture vidéo, l'unité de capture et de traitement audio capture des signaux audio par le biais de deux interfaces audio (interface audio 1 et interface audio 2) et envoie les deux canaux obtenus de signaux audio analogiques vers deux unités analogiques à numériques audio (A/N) . Les deux unités A/N audio produisent des signaux codés selon la méthode de modulation par impulsion et codage (PCM) en sortie de l'unité de capture et de traitement audio, et, sous le contrôle de l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo 24, envoie les signaux PCM vers l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo 24. En outre, Comme représentée sur la figure 2, l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo 24 obtient des informations de statut depuis l'unité de contrôle de capture vidéo 23 et contrôle la conversion analogique à numérique de l'unité A/N 14 vidéo dans le système de capture et de traitement vidéo et le codage de signal YUV numérique et la sortie de flux de code vidéo de l'unité de codage vidéo, et contrôle les deux unités A/N audio dans le système de capture et de traitement audio afin de convertir des signaux audio analogiques en signaux PCM et de contrôler la sortie des signaux audio convertis. Comme représentée sur la figure, l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré dans cette forme de réalisation comprend en outre une unité d'affichage 25, qui est connectée à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo 24 par le biais d'une interface VGA ou d'une interface DVI afin d'afficher des images vidéo. L'unité de contrôle d'enregistrement vidéo 24 est connectée à l'adaptateur iVDR 26 par le biais d'interfaces S-ATA. Comme représentée sur la figure 2, l'adaptateur iVDR est connecté à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo par le biais de deux interfaces S-ATA et comprend deux baies pour les dispositifs de stockage iVDR, de telle sorte que deux dispositifs de stockage iVDR peuvent être connectés à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo simultanément pour mettre en oeuvre une sauvegarde mutuelle, afin d' assurer la sécurité des données. L'adaptateur 26 peut utiliser simultanément un disque dur iVDR et une carte semi-conductrice conforme au normes iVDR pour l'enregistrement. L'utilisation de la technologie RAID 1 permet d'accéder simultanément aux deux dispositifs de stockage. En outre, dans la forme de réalisation de la présente 15 invention, lorsque deux dispositifs de stockage dans l'adaptateur iVDR sont connectés à l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo, des données peuvent être écrites dans les premier et deuxième dispositifs de stockage avec la technologie RAID 1 au cas où l' espace du premier dispositif de stockage doit être utilisé complètement. Une fois que le premier dispositif de stockage est plein, il peut être remplacé avec un troisième dispositif de stockage, de telle manière à mettre en oeuvre un enregistrement long de données de programme non interrompu. Selon encore une autre forme de réalisation de la présente invention, les données de programmes peuvent être stockées dans une unité tampon avant qu'elles ne soient écrites dans les dispositifs de stockage, de telle sorte que l'unité tampon peut mettre en mémoire tampon les données de programmes acquises au cas où l'espace dans la première unité de stockage est plein, et, lorsqu'un deuxième dispositif de stockage est mis en service, les données de programmes dans l'unité tampon peuvent être écrites dans le deuxième dispositif de stockage. Ce procédé dans la forme de réalisation peut également mettre en oeuvre un enregistrement de données de programme non interrompu. L'iVDR, acronyme anglo-saxon de Information Versatile Disks for Removable usage, est une toute nouvelle norme de plate-forme de stockage de données disponible sur le marché pour des ordinateurs personnels et des équipements audio / vidéo, qui définit des paramètres de base de dispositifs de stockage amovibles, comprenant la description du matériel, des interfaces et du système de fichier et autres. L'iVDR utilise des interfaces femelles à vingt-six picots afin de 16 supporter un remplacement à chaud et de satisfaire à la nécessité d'une compatibilité avec des interfaces en série. En outre, l'iVDR supporte des instructions de sécurité étendues, (c'est-à-dire que le disque dur a son propre mot de passe et il refusera d'exécuter des instructions externes si le mot de passe donné par l'utilisateur ne correspond pas au mot de passe interne) et améliore ainsi la sécurité du système de fichiers. Les disques durs iVDR existants sont disponibles en 4 tailles : iVDR parallèle de 3,5 pouces ou 3,5" (1 pouce ou 1" = 2,54 cm), iVDR de 2, 5" , iVDR mini de 1, 8" et iVDR ma= de 1" . L' adaptateur iVDR dans la forme de réalisation comprend : - des interfaces conformes aux normes iVDR, configurées afin de fournir du courant aux disque durs lorsque les dispositifs de stockage iVDR sont connectés aux interfaces, et afin d'effectuer une communication et une transmission de données ; et - des fentes pour les dispositifs de stockage iVDR. Dans une autre forme de réalisation de la présente invention, l'adaptateur iVDR peut en outre comprendre des dispositifs électromécaniques ou des dispositifs manuels configurés afin de fixer les dispositifs de stockage iVDR aux fentes, de telle sorte que les dispositifs de stockage sont fermement connectés aux interfaces iVDR. Le dispositif de stockage iVDR utilise une interface série S-ATA qui utilise des signaux d' horloge incorporés pour le bus et a une capacité de correction d'erreur supérieure, et améliore ainsi la fiabilité de la transmission de données. L'interface en série supporte le remplacement à chaud. Sur 17 cette base, la S-ATA utilise une interface du type à picot protégée avec un matériau isolant afin d'éviter la déformation des picots de l' interface du disque dur résultant d'opérations d'insertion / de retrait incorrectes. Avec l'adaptateur iVDR décrit ci-dessus, le disque dur ou la carte semi-conductrice peut être retiré de la même manière qu'une bande vidéo,ainsi, un nouveau modèle d'application de disques durs ou de cartes semi-conductrices est mis en œuvre. D'une part, étant donné que la capacité des disques durs et la capacité des cartes semi-conductrices augmentent rapidement à présent, l'utilisation d'un disque dur ou d'une carte semi-conductrice qui peut être retiré et étendu facilement pendant la durée de vie de l'équipement peut éviter à l'utilisateur des inquiétudes concernant la sauvegarde et l'amélioration du dispositif de stockage. D'autre part, étant donné que le système produit un adaptateur iVDR, l'utilisation de disques durs ou de cartes semi-conductrices pour stocker des données de programmes acquises dans le système de montage vidéo est aussi pratique que l'utilisation de bandes vidéo traditionnelles mais produit une capacité bien supérieure. En outre, dans la forme de réalisation de la présente invention, sur la base de la structure décrite ci-dessus, l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré peut produire de multiples interfaces de sortie de signal externes, telles qu'une interface conforme à la norme IEEE 1394 (comprenant IEEE 1394A ou IEEE 1394B), une interface de sortie audio, et une interface numérique en série (ou SDI acronyme anglo-saxon de Serial Digital Interface). 18 Dans la forme de réalisation décrite ci-dessus, l'unité de contrôle d'enregistrement vidéo peut également être connectée à l'unité d'entrée de contrôle afin d'obtenir des instructions de contrôle externes. L'unité d'entrée de contrôle peut être comme des touches de contrôle prévues sur le panneau de l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré ou un clavier externe, ou un écran tactile pour mettre en oeuvre l'entrée d'instructions de contrôle. L'unité d'affichage et l'unité d'entrée de contrôle décrites dans l'invention peuvent être mises en oeuvre avec la technologie d'écran tactile existante. L' unité de capture et de traitement audio / vidéo décrite dans les formes de réalisation ci-dessus appartient à une technologie connue dans le domaine et sa mise en oeuvre ne sera pas décrite dans la présente invention. La figure 3 est un schéma de logique de la structure du système de montage audio / vidéo selon une forme de réalisation de la présente invention. Ci-dessous, le système de montage audio / vidéo selon la forme de réalisation est décrit en faisant référence à la figure 3. De la manière représentée sur la figure 3, le système de montage audio / vidéo comprend une unité de montage de données 31, un adaptateur iVDR 32, une unité de sortie d'affichage 33, une unité de traitement de données audio / vidéo 34, une unité d'interface audio / vidéo 35, une unité d'entrée de contrôle de montage 36, une unité de réception infrarouge 37 et une unité d'interface de données 38. l'unité de montage de données est utilisée pour monter des données audio / vidéo. 19 La structure de l'adaptateur iVDR est la même que décrite ci-dessus. L'adaptateur iVDR est connecté à l'unité de montage de données ; l'unité de montage de données obtient des données de programmes dans la carte semi-conductrice ou le disque dur connecté à l'adaptateur iVDR par le biais de l'interface produite par l'adaptateur iVDR et ensuite monte les données de programme. Dans les dispositifs de stockage, des disques durs iVDR et des cartes semi-conductrices conformes aux normes iVDR peuvent être utilisés simultanément, et des données de programmes peuvent être accessibles depuis les deux supports de stockage. Ainsi, de multiples dispositifs de stockage peuvent servir comme une sauvegarde mutuelle les uns pour les autres, pour assurer la sécurité des données. Le fait d'être accessibles depuis les deux supports de stockage de la manière décrite ci-dessus peut être mis en oeuvre en utilisant la technologie RAID 1 pour accéder aux deux dispositifs de stockage simultanément. De la même manière, un enregistrement de programmes non interrompu peut également être mis en œuvre avec la même technologie que celle utilisée dans l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré décrit ci-dessus. L'unité de sortie d'affichage est connectée à l'unité de montage de données et est utilisée pour produire l'interface pour le montage de programmes et l'affichage d'images de programmes ou d'informations appropriées. L' unité d' interface audio / vidéo est connectée à l'unité de traitement de données audio / vidéo et produit des interfaces d'entrée / sortie (E/S) de signal audio / vidéo 20 externes. L'unité de traitement de données audio / vidéo est connectée à l'unité de montage de données et à l'unité d'interface audio / vidéo et est configurée afin de convertir des signaux audio / vidéo entrés depuis l'unité d'interface audio / vidéo en données de programme dans un format qui peut être reconnu par l'unité de montage de données et d'envoyer les données vers l'unité de montage de données, ou afin de convertir les données de programmes dans le format qui peut être reconnu par l'unité de montage de données en signaux audio / vidéo et d'envoyer les signaux vers l'unité d'interface audio / vidéo. L'unité d'entrée de contrôle de montage est une unité d'entrée de contrôle décrite dans la présente invention ; elle est connectée à l'unité de montage de données par le biais de câbles de signaux en série et produit des touches de contrôle externe pour un montage de programmes linéaire ou un montage de programme non linéaire. Une fois que les instructions depuis l'unité d'entrée de contrôle de montage sont envoyées vers l'unité de montage de données, l'unité de formation de carte d'instruction établit une carte des instructions en instructions de fonctionnement de l'unité de montage de données, de telle sorte que l'unité de montage de données monte les programmes selon les instructions. L'unité de réception infrarouge est une unité d'entrée de contrôle décrite dans l'invention ; elle est connectée à l'unité de montage de données et est configurée afin de recevoir des signaux depuis un clavier / une souris sans fil infrarouge et produit ainsi des informations de contrôle vers 21 l'unité de montage de données. L'unité d'interface de données est connectée à l'unité de montage de données et comprend des interfaces de signaux série externes, une interface Ethernet et une interface de fibres optiques, afin de connecter une console de contrôle externe ou un réseau, de telle manière à construire un système qui peut partager des ressources avec d'autres réseaux, mettant ainsi en oeuvre une production de programmes de télévision sur la base de réseau, et effectuant un montage de programmes de télévision et une diffusion de manière plus rapide et pratique. Sur la base de la structure du système de montage audio/vidéo décrite ci-dessus, l'unité d'entrée de contrôle encore selon une autre forme de réalisation de la présente invention comprend un clavier et / ou une souris qui est connecté au système de montage de données par le biais d'une interface en série. Selon une autre forme de réalisation de la présente invention, l'unité d'entrée de contrôle peut également être mise en oeuvre avec la technologie d'écran tactile existante, c'est-à-dire que l'écran tactile forme l'unité de sortie d'affichage décrite dans l'invention afin de mettre en oeuvre la sortie d'images de programme ou une interface de fonctionnement ainsi que l'unité d'entrée de contrôle décrite dans l'invention. L'unité d'interface de données dans la forme de réalisation de la présente invention peut comprendre des interfaces de signaux série externes, telles que des interfaces conformes aux normes USB (acronyme anglo-saxon de Universal Serial Bus), IEEE 1394 (IEEE étant l'acronyme 22 anglo-saxon de Institute of Electrical and Electronics Engineer) ou RS-422, RS-232 et RS-485 en série et autres. De plus, l'unité d'interface de données peut être en outre étendue pour produire des interfaces E/S audio / vidéo externes sur la carte d'interface de données, telles qu'une prise de microphone ou une prise pour écouteurs. La norme USB comprend les normes USB 1.1 et USB 2.0. La norme IEEE 1394 est une norme d'interface en série établie par l'organisation de normalisation IEEE, qui supporte une vitesse de transmission de données vidéo. Le taux de transmission de données maximum de l'interface IEEE 1394a est 400 MBps. Le taux de transmission de données maximum de IEEE 1394b va jusque 4 Gbps. Les normes RS-422, RS-232 et RS-485 sont des normes d'interface de données en série spécifiées et publiées par Electronic Industries Alliance (ETA) qui spécifient uniquement des propriétés électriques des interfaces. Les normes d'interface ci-dessus sont des technologies connues dans le domaine. Le système de montage audio / vidéo selon une forme de réalisation préférée de la présente invention est décrit ci-après en faisant référence à la figure 4, sur laquelle le système comprend : - un ordinateur hôte 41, dont la fonction principale est de monter des données de programme ; - un écran d'affichage 42, qui fonctionne comme une unité de sortie d'affichage, c'est-à-dire qui est connecté à l'ordinateur hôte par le biais d'une interface VGA ou d'une interface DVI pour recevoir des signaux d'image depuis l'ordinateur hôte et afficher les images, et produit 23 également une interface de fonctionnement et affiche d'autres informations appropriées. L'interface VGA est également désignée comme une interface D-sub, qui comporte quinze picots agencés de manière symétrique, cette interface étant une technologie connue dans le domaine ; - un adaptateur iVDR connecté à l'ordinateur hôte par l'intermédiaire de trois interfaces S-ATA, et comprenant trois baies pour des dispositifs de stockage iVDR, de telle sorte que trois dispositifs de stockage iVDR peuvent être simultanément connectés à l'ordinateur hôte . Dans les dispositifs de stockage, des disques durs iVDR et des cartes semi-conductrices aux normes iVDR peuvent être utilisés simultanément pour l'enregistrement, et ainsi les données de programme peuvent être accessibles depuis les deux supports de stockage simultanément. Il en résulte que de multiples dispositifs de stockage peuvent servir comme sauvegarde mutuelle les uns pour les autres afin d'assurer la sécurité des données ; - une unité de traitement de données audio / vidéo 44, qui est connectée à l'ordinateur hôte par le biais d'une interface IEEE 1394 et est connectée à la plaque arrière d'interface audio / vidéo 45 (qui a la fonction de l'unité d'interface audio / vidéo), de telle sorte que la plaque arrière d'interface audio / vidéo produit une interface E/S de signal audio / vidéo externe.L'unité de traitement de données audio / vidéo convertit les signaux audio / vidéo (AV) provenant de la plaque arrière d'interface audio / vidéo en données de programmes dans un format qui peut être reconnu par l'ordinateur hôte et envoie les données vers l'ordinateur 24 hôte, et convertit les données de programmes dans le format qui peut être reconnu par l'ordinateur hôte en signaux audio / vidéo et émet en sortie les signaux par l'intermédiaire de la plaque arrière d'interface audio / vidéo. Comme représentée sur la figure 4, la plaque arrière d'interface audio / vidéo dans la forme de réalisation comprend des interfaces de signal audio / vidéo externe, comme par exemple : - une interface de signal de différence de couleur (YUV) qui peut être une interface de signal de différence de couleur entrelacée (Y, Cr, Cb) ou une interface de signal de différence de couleur ligne par ligne (Y, Pr, Pb) et est une technologie connue dans le domaine ; - une interface numérique en série (SDI) : la norme SDI spécifie le procédé de transmission de données vidéo numériques en série non compressées entre des produits et des dispositifs par le biais d'un câble coaxial vidéo, la norme SDI est en outre classifiée en SDI de Définition standard (SD) et en SDI de haute définition (HD) par taux de données ; - une interface de signal composite, qui combine des signaux de luminosité, de chrome et de synchronisation en un seul signal de transmission, la vidéo composite pouvant être en système PAL (acronyme anglo-saxon de Phase Alternate Line), NTSC (acronyme anglo-saxon de National Television System Committe), ou SECAM (acronyme de Séquentiel couleur à Mémoire), en fonction du codage de couleur, la largeur de bande des signaux vidéo composites en eux-mêmes étant de 5 MHZ. 25 En plus des interfaces vidéo externes ci-dessus, la plaque arrière d'interface audio / vidéo dans la forme de réalisation comprend également une interface audio à deux canaux. Comme représentée sur la figure, dans la forme de réalisation, la plaque arrière d'interface audio / vidéo comrend également : - des interfaces de données externes 46, qui sont utilisées pour connecter des dispositifs externes (par exemple une unité de contrôle de fonctionnement externe 47) à l'ordinateur hôte. Les interfaces de données comprennent une interface 1394B, deux interfaces USB 2.0, une interface Ethernet Gigabit et une interface RS-422 et une interface de fibres optiques (FC) (non représentée) ; - un récepteur de clavier infrarouge 48, qui est connecté à l'ordinateur hôte par le biais d'une interface série (dans cette forme de réalisation, une interface USB 2. 0), configuré afin de recevoir des signaux de contrôle depuis un clavier / une souris sans fil infrarouge 49 et d'envoyer les signaux vers l'ordinateur hôte, de telle sorte que l'ordinateur hôte peut effectuer des opérations de montage pour les données de programme selon les informations de contrôle contenues dans les signaux de contrôle ; - un panneau de contrôle de montage linéaire 410 (produisant la fonction d'une unité d'entrée de contrôle de montage) qui est connecté à l'ordinateur hôte par le biais d'une interface série RS422 et produit des touches de contrôle fonctionnelles externes pour un montage linéaire. L'ordinateur hôte obtient des signaux d'instructions depuis 26 les touches de contrôle fonctionnelles de l'unité d'entrée de contrôle de montage et établit une carte des instructions en instructions de montage de données vers l'ordinateur hôte, et effectue ainsi des opérations de montage de données de programme. Sur la base de la structure décrite ci-dessus, le système de montage dans la forme de réalisation comprend en outre une carte d'interface de données étendue 411 comprenant une interface USB externe, une interface IEEE 1394 et une prise pour écouteurs ou un prise de microphone supplémentaire sur la carte d'interface de données. Le système de montage audio / vidéo dans la forme de réalisation décrite ci-dessus peut comprendre de multiples modes de montage de programmes (principalement les trois modes suivants) pour les techniciens : Mode 1 : les données de fichier audio / vidéo proviennent d'un disque dur amovible dans l'un quelconque des adaptateurs iVDR ou depuis une interface USB / IEEE 1394 / LAN (acronyme anglo-saxon de Local Area Network). Une fois que l'ordinateur hôte obtient les données de fichier audio / vidéo, un technicien effectue un montage non linéaire pour les données de programmes avec les opérations de la souris / du clavier ou l'unité d'entrée de contrôle de montage, en fonction du logiciel de montage non linéaire fonctionnant sur l'ordinateur hôte. Une fois que le montage des programmes est terminé, les données de programmes montées peuvent être émises en sortie depuis l'unité de traitement de données audio / vidéo et de la plaque arrière d'interface audio / vidéo ou stockées dans le disque dur ou la carte 27 semi-conductrice dans une baie iVDR quelconque, ou émises en sortie par le biais d'autres interfaces IT. Mode 2 : des signaux audio / vidéo (A/V) (comprenant des signaux numériques et des signaux analogiques) sont entrés depuis l' extérieur et sont convertis en données de programme, qui peuvent être reconnues par l'ordinateur hôte, par le biais de la plaque arrière d'interface audio / vidéo et de l'unité de traitement de données audio / vidéo. Les données de programmes sont montées de manière non linaire avec les instructions de contrôle depuis l' unité d' entrée de contrôle de montage ou le clavier / la souris, en fonction du logiciel de montage non linéaire fonctionnant sur l'ordinateur hôte. Une fois que le montage des programmes est terminé, les données de programmes sont émises en sorti par le biais de l'unité de traitement de données audio / vidéo et la plaque arrière d'interface audio / vidéo ou stockées dans le disque dur ou la carte semi-conductrice dans une baie iVDR ou émises en sortie par le biais d'autres interfaces IT. Mode 3 : les fichiers de données audio / vidéo sont produites depuis les disques durs ou cartes semi-conductrices dans l'adaptateur iVDR. Le système de montage audio / vidéo selon la forme de réalisation est connecté à un enregistreur vidéo de montage linéaire classique par le biais de la plaque arrière d'interface audio / vidéo. Les données audio / vidéo dans les disques durs ou les cartes semi-conductrices sont converties par l'unité de traitement audio / vidéo en signaux audio / vidéo et ensuite émis en sortie vers l'enregistreur vidéo de montage linéaire par le biais des interfaces audio / vidéo de l'enregistreur 28 vidéo de montage linéaire. De plus, le système de montage audio / vidéo dans la forme de réalisation peut être connecté à un enregistreur vidéo de montage linéaire par le biais d' interfaces en série sur la plaque arrière d' interface audio / vidéo et les instructions de contrôle de l'enregistreur vidéo de montage linéaire et les instructions de montage de l'ordinateur peuvent être mises en correspondance les unes avec les autres à l'aide d'une fonction de mise en correspondance (ou mapping en anglais) d'instructions de l'ordinateur hôte, afin de mettre en oeuvre un contrôle mutuel entre le système de montage audio / vidéo dans la forme de réalisation et l'enregistreur vidéo de montage linéaire. Dans cette structure de système, le technicien peut effectuer un montage linéaire classique par l'interface de fonctionnement de l'enregistreur vidéo de montage linéaire et enfin le programme terminé est émis en sortie sur des bandes magnétiques. L'approche de montage dans le mode 3 utilise totalement l'avantage de l'équipement de montage linéaire existant et produit un moyen de montage flexible. Etantdonnéquedesdisquesdurs (ou cartes semi-conductrices) et des bandes magnétiques peuvent être utilisés comme le support de stockage dans ce mode, une transition souple du montage linéaire vers le montage non linéaire de programmes de télévision de diffusion peut être mise en oeuvre et l'approche de montage linéaire classique habituelle pour les techniciens est maintenue en même temps. L'appareil d'enregistrement vidéo, l'appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré et le système de montage audio / vidéo produits dans les formes de réalisation 29 de la présente invention sont décrits de la manière ci-dessus. Dans ce document, le principe et la mise en œuvre de l'invention sont décrits dans des formes de réalisation spécifiques, qui sont utilisées uniquement afin de faciliter la compréhension des appareils et l'idée clé de l'invention. Il convient de comprendre que l'homme de l'art peut facilement effectuer des modifications ou des changements aux formes de réalisation et à leur applicabilité, sans sortir de l'esprit de l'invention. Par conséquent, la description ne doit pas être jugée comme posant des limites à la présente invention. 30
L'invention propose un appareil d'enregistrement vidéo, un appareil de capture / d'enregistrement vidéo intégré et un système de montage audio / vidéo, dans lesquels, le système de montage audio / vidéo comprend une unité de montage de données, une unité de sortie d'affichage, une unité d'entrée de contrôle et un adaptateur iVDR.L'unité de montage de données est configurée afin de monter des données audio / vidéo, et est connectée à l'unité de sortie d'affichage. L'unité d'entrée de contrôle est connectée à l'unité de montage de données, de telle sorte que l'unité de montage de données obtient des signaux depuis l'unité d'entrée de contrôle et effectue les opérations de montage de données correspondantes. L'adaptateur iVDR est connecté à l'unité de montage de données par le biais d'interfaces en série ATA (S-ATA). L'invention met en oeuvre une acquisition, un enregistrement et un montage de programmes numérisés.
1. Système de montage audio / vidéo, comprenant une unité de montage de données, une unité de sortie d' affichage, 5 une unité d'entrée de contrôle et un adaptateur iVDR ; ladite unité de montage de données étant configurée afin de monter des données audio / vidéo, et étant connectée à ladite unité de sortie d'affichage ; ladite unité d'entrée de contrôle étant connectée à 10 ladite unité de montage de données et l'unité de montage de données obtenant des signaux depuis l'unité d'entrée de contrôle et effectuant des opérations de montage de données correspondantes ; ledit adaptateur iVDR étant connecté à ladite unité de 15 montage de données par le biais d'interfaces série ATA (S -ATA) . 2. Système de montage audio / vidéo selon la 1, comprenant en outre une unité de traitement de données audio / vidéo et une unité d'interface audio / 20 vidéo ; ladite unité de traitement de données audio / vidéo étant connectée à ladite unité de montage de données par le biais d'un bus série et configurée pour la conversion entre des signaux audio/vidéo et des données de programmes qui peuvent 25 être reconnues par ladite unité de montage de données ; ladite unité d'interface audio / vidéo étant connectée à ladite unité de traitement de données audio / vidéo par le biais de câbles de signaux vidéo et étant configurée afin de produire des interfaces entrée / sortie (E/S) audio / vidéo 30 externes. 3. Système de montage audio / vidéo selon la 1, dans lequel ladite unité d'entrée de 31contrôle est un clavier ou une souris connecté à ladite unité de montage de données par le biais d'un bus de données série. 4. Système de montage audio / vidéo selon la 1 ou 3, dans lequel : - ladite unité d'entrée de contrôle comprend en outre une unité d' entrée de contrôle de montage, qui est connectée à l'unité de montage de données par le biais d'une interface série et configurée afin de produire des touches de contrôle externes pour un montage linéaire et des touches de contrôle pour un montage non linéaire ; - ladite unité de montage de données reçoit des instructions depuis ladite unité d'entrée de contrôle de montage, établit une correspondance dédites instructions avec des instructions de fonctionnement de ladite unité de montage de données, et effectue les opérations de montage de données correspondantes. 5. Système de montage audio / vidéo selon la 1, comprenant en outre une unité de réception infrarouge, configurée pour recevoir des signaux de contrôle depuis un clavier ou une souris infrarouge et pour envoyer lesdits signaux de contrôle vers l'unité de montage de données par le biais du bus de données série. 6. Système de montage audio / vidéo selon la 1, comprenant en outre une unité d'interface de données, connectée à ladite unité de montage de données, et configurée afin de produire des interfaces série externes. 7. Système de montage audio / vidéo selon la 6, comprenant en outre une interface Ethernet. 32
A,G,H
A47,G11,H04
A47G,G11B,H04N
A47G 19,G11B 31,G11B 27,H04N 5
A47G 19/14,G11B 31/00,G11B 27/034,G11B 27/36,H04N 5/765,H04N 5/91
FR2897076
A1
CABLE COMPOSITE ELASTIQUE POUR PNEUMATIQUE.
20,070,810
La présente invention est relative aux câbles métalliques du type "élastiques" (à haute élongation), utilisables notamment pour le renforcement d'articles en caoutchouc tels que des pneumatiques. Elle se rapporte plus particulièrement à l'utilisation de tels câbles dans les armatures de renforcement du sommet de tels pneumatiques. Un pneumatique à armature de carcasse radiale, de manière connue, comporte une bande de roulement, deux bourrelets inextensibles, deux flancs reliant les bourrelets à la bande de roulement et une armature de sommet ou "ceinture" disposée circonférentiellement entre Io l'armature de carcasse et la bande de roulement, cette ceinture étant constituée de diverses nappes ou couches de caoutchouc comportant ou non des éléments de renforcement ("renforts") tels que des câbles ou des monofilaments, du type métalliques ou textiles. Ladite ceinture de pneumatique est généralement constituée d'au moins deux nappes ou 15 couches de ceinture superposées, qualifiées généralement de nappes "de travail" ou nappes "croisées", dont les câbles de renforcement, en général métalliques, sont disposés pratiquement parallèles les uns aux autres à l'intérieur d'une couche, mais croisés d'une couche à l'autre (c'est-à-dire inclinés, symétriquement ou non, par rapport au plan circonférentiel médian) d'un angle qui est généralement compris entre 10 et 45 selon le type 20 de pneu considéré. Ces couches ou nappes croisées peuvent être complétées par diverses autres nappes ou couches de caoutchouc auxiliaires comportant ou non des renforts. En particulier, de manière bien connue, la ceinture peut comporter par exemple une ou plusieurs nappes ou couches sommet dites "de protection", situées sous la bande de roulement 25 et surmontant la ou les nappes sommet de travail, chargées de protéger le reste de la ceinture des agressions externes, déchirures ou autres perforations. C'est par exemple le cas général dans les ceintures des pneumatiques pour véhicules Poids-lourd ou Génie civil. Ces nappes ou couches de protection doivent être suffisamment souples et déformables pour, 30 d'une part, "épouser" au mieux la forme de l'obstacle sur lequel la ceinture appuie lors du roulage, et, d'autre part s'opposer à la pénétration de corps étrangers radialement à l'intérieur de celle-ci. La satisfaction de tels critères exige, de manière connue, l'utilisation dans ces couches de protection de renforts ou câbles présentant une haute élasticité ainsi qu'une énergie à la rupture élevée. 35 On utilise habituellement des câbles d'acier (en anglais "steel tords") dits "à torons" ("strand tords') (qualifiés aussi de câbles "HE" pour haute élongation), qui sont assemblés par la technique connue de toronnage et constitués d'une pluralité de torons métalliques retordus ensemble en hélice, chaque toron comportant plusieurs (trois ou plus) fils d'acier également 40 enroulés ensemble en hélice. P10-1820 De tels câbles élastiques à torons ont été décrits dans un grand nombre brevets ou demandes de brevet (voir par exemple US 3 686 855, US 4 176 705, WO 2004/003287), en particulier pour renforcer des nappes sommet de protection de pneumatiques pour véhicules industriels tels que Poidslourd ou Génie civil (voir par exemple US 5 843 583, US 6 475 636, WO 2004/003287, WO 2004/033789, WO 2005/014925). Un inconvénient bien connu de ces câbles à torons est qu'ils sont coûteux, ceci à double titre : d'une part, ils sont préparés en deux étapes, à savoir par fabrication préalable des torons puis assemblage par retordage de ces torons ; d'autre part, ils nécessitent généralement une torsion élevée de leurs fils (soit des pas d'hélice très courts), torsion certes indispensable pour leur conférer l'élasticité souhaitée mais impliquant des vitesses de fabrication réduites. Cet inconvénient se répercute bien entendu sur le coût des pneumatiques eux-mêmes. Un autre inconvénient général de ces câbles élastiques à torons est leur encombrement (diamètre externe) important. Or, un objectif majeur d'un manufacturier de pneumatiques voulant réduire la résistance au roulement desdits pneumatiques, et donc l'hystérèse entre autres des ceintures de pneumatiques, est aujourd'hui de diminuer l'épaisseur des tissus de renforcement composites utilisés dans ces ceintures, en particulier grâce à la mise au point de câbles à plus forte compacité. Poursuivant leurs recherches, les Demanderesses ont découvert un câble élastique nouveau, à compacité élevée, qui non seulement permet de pallier les inconvénients précités des câbles élastiques à torons, mais améliore encore l'endurance des ceintures des pneumatiques. En conséquence, un premier objet de l'invention est un câble composite métal-textile, élastique, à deux couches (Ci, Ce), de construction 1+N, qui est formé d'un noyau ou couche interne (Ci) comportant un fil d'âme de diamètre d1, et une couche externe (Ce) de N fils métalliques de diamètre d2 enroulés ensemble en hélice selon un pas P2 autour de la couche Ci, ledit câble étant caractérisé en ce qu'il présente en outre les caractéristiques suivantes combinées (p2 en mm) : ^ As> 1,0%;At>4,0%;Af>6,0%;d1> 1,1 d2;4 Ce câble à deux couches appartient à la famille générique des câbles à deux couches 40 composites (ou hybrides) métal-textile, de construction 1+N, comportant un noyau en P10-1820 -3 polymère et une couche externe métallique de N fils individuels (voir à titre d'exemples US 3977174, US 2003/0051788). Grâce à sa construction spécifique, le câble de l'invention présente une haute élasticité combinée à une compacité élevée, une excellente pénétrabilité par le caoutchouc favorisant sa résistance à la corrosion. Il est simple à préparer, peut être fabriqué en une seule étape et présente un coût industriel réduit. Grâce à sa couche interne spécifique, des torsions modérées peuvent être utilisés sur l'es N fils métalliques de sa couche externe. L'invention concerne également tout tissu composite comportant une matrice en matière plastique et/ou en caoutchouc renforcée par un câble selon l'invention. L'invention concerne également l'utilisation d'un tel câble comme élément de renforcement d'articles ou de produits semi-finis en matière plastique et/ou en caoutchouc, lesdits articles ou produits étant notamment destinés à tout système de liaison au sol des véhicules automobiles, tels que pneumatiques, appuis internes de sécurité pour pneumatiques, roues, ressorts en caoutchouc, articulations élastomériques, autres éléments de suspension et antivibratoire, ainsi que ces articles ou produits semi-finis eux-mêmes. Les pneumatiques de l'invention peuvent être destinés à des véhicules du type tourisme, 4x4, "SUV" (Sport Utility Vehicles), mais également à des véhicules deux-roues tels que motos, ou à des véhicules industriels choisis parmi camionnettes, "Poids-lourd" - i.e., métro, bus, engins de transport routier (camions, tracteurs, remorques), véhicules hors-la-route -, engins agricoles ou de Génie civil, avions, autres véhicules de transport ou de manutention. Le câble de l'invention est tout particulièrement destiné à être utilisé comme élément de renforcement d'une ceinture de pneumatique destiné aux véhicules ci-dessus. L'invention ainsi que ses avantages seront aisément compris à la lumière de la description et 30 des exemples de réalisation qui suivent, ainsi que des figures 1 à 5 relatives à ces exemples qui schématisent, respectivement : - une courbe force-allongement d'un câble élastique conforme à l'invention (Fig. 1) ; - en coupe transversale, deux câbles élastiques de construction 1+N conformes à 35 l'invention, utilisables par exemple dans une ceinture d'un pneumatique pour véhicule tourisme, camionnette ou Poids-lourd (Fig. 2 et Fig. 3) ; en coupe transversale, un câble à torons élastique conventionnel, de construction 3(1+5), utilisable également dans une ceinture d'un tel pneumatique (Fig. 4) ; 35 en coupe radiale, et dans une représentation très générale, une enveloppe de pneumatique à armature de carcasse radiale, par exemple pour véhicule tourisme, camionnette ou Poids-lourd, pouvant incorporer dans sa ceinture un câble conforme à l'invention (Fig. 5). 1. MESURES ET TESTS I-1. Mesures dynamométriques 10 Pour ce qui concerne les fils et câbles métalliques, les mesures de force à la rupture notée Fm (charge maximale en N).. de résistance à la rupture notée Rm (en MPa), et d'allongement total à la rupture (noté At) (allongement relatif en %) sont effectuées en traction, selon la norme ISO 6892 (1984). On enregistre la courbe Force-Elongation (Force-Allongement) des câbles 15 testés, sous une précontrainte initiale standard de 13 MPa, courbe à partir de laquelle peuvent être déduites les valeurs d'allongement structural (noté As) et d'allongement élastique (noté Ae) du câble (allongements relatifs en %), comme schématisé par exemple à la Fig. 1. En ce qui concerne les fibres, les propriétés mécaniques en extension sont mesurées de 20 manière connue à l'aide d'une machine de traction " INSTRON" (pinces "4D"). Chaque élément de fibre textile subit une traction (sous une prétension initiale standard de 0,5 cN/tex), sur une longueur initiale de 400 mm à une vitesse nominale de 200 mm/min, après un conditionnement préalable d'au moins 24 heures dans une atmosphère standard (selon norme européenne DIN EN 20139 ; température de 20 2 C ; hygrométrie de 65 2 %). 25 L'allongement relatif à la rupture de la fibre (Af) est indiqué en pourcentage (%). Quant aux compositions de caoutchouc, leurs mesures de module sont effectuées en traction, sauf indication différente selon la norme ASTM D 412 de 1998 (éprouvette "C") : on mesure en seconde élongation (c'est-à-dire après un cycle d'accommodation) le module sécant "vrai" 30 (c'est-à-dire ramené à la section réelle de l'éprouvette) à 10% d'allongement relatif, noté E10 et exprimé en MPa (conditions normales de température et d'hygrométrie selon la norme ASTM D 1349 de 1999). I-2. Test de perméabilité à l'air Le test de perméabilité à l'air constitue un moyen simple de mesure indirecte du taux de pénétration du câble par une composition de caoutchouc. Il est réalisé sur des câbles extraits directement, par décorticage, des nappes de caoutchouc vulcanisées qu'ils renforcent, donc pénétrés par le caoutchouc cuit. 40 40 Le test est réalisé sur une longueur de câble déterminée (par exemple 2 cm) de la manière suivante: on envoie de Pair à l'entrée du câble, sous une pression donnée (par exemple 1 bar), et on mesure le volume d'air à la sortie, à l'aide d'un débitmètre ; pendant la mesure l'échantillon de câble est bloqué dans un joint étanche de telle manière que seule la quantité d'air traversant le câble d'une extrémité à l'autre, selon son axe longitudinal, est prise en compte par la mesure. Le débit mesuré est d'autant plus faible que le taux de pénétration du câble par le caoutchouc est plus élevé. II. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION II-1. Câble de l'invention Le câble composite (métal-textile) à deux couches (Ci, Ce) de l'invention, de construction 1+N, est formé d'un noyau ou couche interne (Ci) comportant un fil d'âme de diamètre d1, et une couche externe (Ce) de N fils métalliques de diamètre d2 enroulés ensemble en hélice selon un pas p2 autour de la couche Ci ; il présente en outre les caractéristiques suivantes combinées (p2 en mm) : ^ As> 1,0%;At>4.0%;Af>6,0%;d1> 1,1 d2;4 As étant l'allongement structural du câble composite, At son allongement total à la rupture, et 25 Af étant l'allongement à la rupture de la fibre textile. En d'autres termes, le câble de l'invention est gommé intérieurement ("gommé in situ") : son fil d'âme et sa couche Ce sont séparés radialement par une épaisseur minimale (ou gaine) d'élastomère diénique. Sauf revêtement ("coating'') ultérieur par un autre caoutchouc ou 30 polymère, le câble de l'invention est donc, en tant que tel, dépourvu de gomme ou toute autre gaine de polymère à sa périphérie (i.e., autour des N fils individuels constituant sa couche externe Ce), tel qu'il est représenté par exemple aux Fig. 2 et 3 annexées qui seront commentées en détail ultérieurement. 35 Le câble de l'invention est un câble dit du type "élastique" (ou "haute élongation"), c'est-à-dire un câble vérifiant par définition, dans la présente demande, au moins les deux caractéristiques suivantes : As>1,0% ;At>4,0%. P10-1820 On rappelle que de manière bien connue de l'homme du métier (voir par exemple documents US 5 843 583 et WO 2005/014925 précités), l'allongement total à la rupture (At) d'un câble métallique élastique est la somme de trois allongements distincts (At = As + Ae + Ap) : - un allongement structural As, résultant de la construction, aération même du câble et de son élasticité propre, le cas échéant d'une préformation imposée à un ou plusieurs de ces fils constitutifs ; - un allongement élastique Ae, résultant de l'élasticité même du métal des fils métalliques, pris individuellement (loi de Hooke) ; un allongement plastique Ap, résultant de la plasticité (déformation irréversible audelà de la limite d'élasticité) du métal de ces fils métalliques pris individuellement. Ainsi, une courbe de traction (ou courbe Force-Elongation) d'un tel câble se caractérise par trois zones de modules (pentes) bien différentes, comme illustré à la Fig. 1. On voit bien sur 15 cette courbe de traction (référencée 1) : une première zone (2) de pente(s) faible(s) pour les faibles allongements, correspondant à la partie structurale de l'allongement ; - une deuxième zone (3) de pente sensiblement constante et forte pour les allongements 20 supérieurs, correspondant à la partie élastique de l'allongement (loi de Hooke) ; enfin une troisième zone (4) dans laquelle le module (tangente à la courbe de traction) diminue avec l'augmentation d'allongement, correspondant à la partie plastique de l'allongement. 25 Par convention reconnue de l'homme du métier, l'allongement structural As est défini, sur la courbe Force-Elongation, comme le point d'intersection (5) entre l'abscisse (axe de l'élongation) et la tangente (6) à la partie élastique (3) de la courbe de traction (1). Les allongements As+Ae (7) et l'allongement total At (8) se déduisent aisément de la courbe comme indiqué à la Fig. 1. 30 De préférence, dans le câble de l'invention, on a les relations suivantes qui sont vérifiées :- As>1,5% ;At>5,0%. 35 Plus préférentiellement encore, on a les relations :- As>2,0% ;At>5,5%. Dans le câble de l'invention, le rapport d1/d2 doit être supérieur à 1,1, préférentiellement 40 supérieur à 1,3. Si l'âme textile est trop petite par rapport au diamètre des fils métalliques, la P10-1820 - désaturation de la couche externe Ce est insuffisante, son aération structurale comme ses valeurs d'allongements As et At sont trop faibles ; il existe en outre des risques d'instabilité et d'irrégularité de l'assemblage ; tout ceci ne permet pas d'atteindre le niveau d'endurance minimal visé. D'autre part, selon les applications concernées, une âme textile trop grosse peut nuire à la compacité et au coût du câble par unité de section, finalement à son encombrement dans le composite ou tissu qu'il est destiné à renforcer. Pour toutes les raisons indiquées ci-dessus, le rapport d1/d2 est de préférence compris entre 1,3 et 3,0, plus préférentiellement encore compris dans un domaine de 1,5 à 2,5. 1 o La couche interne Ci du câble, appelée couramment "noyau" ("tore') par l'homme du métier, comporte donc une fibre textile enrobée d'une gomme de gainage. Par fibre textile, on entend ici et de manière générale tout type de fil textile, synthétique ou naturel, qu'il soit à l'état de monofil c'est-à-dire d'un filament élémentaire (unitaire) de 15 diamètre relativement élevé (par exemple égal ou supérieur à 50 .tm), ou à l'état de fibre multifilamentaire (' yarn" en anglais) comportant une pluralité de filaments élémentaires de diamètre relativement faible (par exemple inférieur à 50 m), lesdits monofils ou fibres multifilamentaires pouvant être torsadés (i.e., pourvus d'une torsion) ou non torsadés (i.e., dépourvus de torsion), ladite fibre multifilamentaire pouvant être elle-même élémentaire 20 ("single yarn'') ou résultant de l'assemblage de plusieurs brins élémentaires, eux-mêmes torsadés ou non. La définition précédente s'applique à un fil à l'état brut comme à un fil traité, comportant par exemple un système adhésif pour caoutchouc. La fibre textile choisie doit présenter, à l'état initial (avant fabrication du câble) comme à 25 l'état final (après fabrication du câble, donc sous sa forme gainée), un allongement à la rupture Af supérieur à 6%, sans quoi l'allongement structural As du câble est insuffisant et ses propriétés d'endurance dégradées. Pour cette raison, on préfère que Af soit supérieur à 8%, plus préférentiellement supérieur à 10%. De telles caractéristiques excluent par exemple les fibres textiles à très haut module et à faible allongement à la rupture telles que les fibres 30 aramide. Pour les raisons indiquées ci-dessus, la fibre textile de l'âme est choisie de préférence dans le groupe constitué par les fibres en polyester thermoplastique (tel que par exemple PET ou PEN), en polyamide thermoplastique (tel que par exemple polyamide ou ou Nylon 6-6), en 35 cellulose (telle que rayonne), et les mélanges de telles fibres. On préfère tout particulièrement utiliser une fibre en polyester thermoplastique, notamment en PET (polyéthylène téréphtalate) our PEN (polyéthylène naphtalate). P10-1820 40 De préférence, le titre de la fibre textile est compris entre 100 et 300 tex (poids en grammes de 1000 mètres de fibre û rappel : 0,111 tex est égal à 1 denier), plus préférentiellement compris entre 150 et 250 tex. Ce titre est déterminé sur échantillon de 50 m, par pesée de cette longueur de fibre, après un conditionnement préalable pendant au moins 24 heures, dans une atmosphère standard (norme DIN EN 20139). De préférence cette fibre textile est une fibre multifilamentaire. Ses filaments élémentaires ont un diamètre préférentiellement compris entre 5 et 50 m, plus préférentiellement entre 10 et 30 m. Cette fibre multifilamentaire est encore plus préférentiellement pourvue de torsion : qu'elle soit constituée d'un seul brin encore appelé "filé" ("single yarn'') ; dans ce cas, ses filaments élémentaires sont tordus sur eux-mêmes par un procédé dit de surtordage pour 15 former ce que l'on a coutume d'appeler un "surtors" (' folded yarn "), ou - qu'elle soit constituée de plusieurs brins ; dans ce cas ce sont les brins qui sont tordus entre eux par une opération dite de retordage pour former un "retors" textile ("tord" ou 'plied yarn"). 20 La torsion permet avantageusement de moduler l'allongement structural As du câble et sa rigidité (partie initiale d[e sa courbe force-allongement), en fonction de l'application visée. Ainsi, de préférence, les filaments élémentaires de la fibre multifilamentaire présentent une torsion comprise entre 50 et 500 tours/mètre, plus préférentiellement comprise entre 150 et 450 tours/mètre. 25 Un autre avantage d'une fibre multifilamentaire est qu'elle s'est révélée, dans le câble de l'invention, conserver sa tension après fabrication du câble, contrairement au cas d'un monofil qui a tendance à se relaxer. Une prétension mécanique maintenue sur l'âme va retarder le travail mécanique de la couche externe métallique, ce qui peut constituer 30 avantageusement une réserve d'allongement par exemple pour la nappe ou le tissu caoutchouté que le câble est destiné à renforcer dans le pneumatique de l'invention. Selon un mode de réalisation préféré, la fibre textile est incorporée sous une forme encollée, c'est-à-dire qu'elle comporte déjà une couche adhésive, par exemple une colle du type RFL 35 (résorcinol formol latex) ou composition adhésive équivalente, destinée à favoriser son adhésion à la composition d'élastomère diénique de la gomme de gainage. Le diamètre d1 de l'âme ou fibre textile est de préférence compris entre 0,2 et 1,5 mm, plus préférentiellement compris entre 0,3 et 1 mm.P10-1820 - La fibre textile précédemment décrite est donc enrobée d'une gaine de composition d'élastomère (ou caoutchouc, les deux étant synonymes) du type diénique, appelée aussi "gomme de gainage" dans la présente demande. Les élastomères diéniques peuvent être classés de manière connue en deux catégories, ceux dits essentiellement insaturés et ceux dits essentiellement saturés. C'est ainsi, par exemple, que les caoutchoucs butyle ou les copolymères de diènes et d'alpha-oléfines type EPDM entrent dans la définition d'élastomères diéniques essentiellement saturés (taux de motifs d'origine diénique faible ou très faible, toujours nettement inférieur à 15%). Io Bien qu'elle soit applicable à tout type d'élastomère diénique, la présente invention est préférentiellement mise en oeuvre avec un élastomère diénique du type fortement insaturé. Cet élastomère diénique est plus préférentiellement choisi dans le groupe constitué par les polybutadiènes (BR), le caoutchouc naturel (NR), les polyisoprènes de synthèse (IR), les 15 différents copolymères de butadiène, les différents copolymères d'isoprène, et les mélanges de ces élastomères, de tels copolymères étant notamment choisis dans le groupe constitué par les copolymères de butadiène-styrène (SBR), que ces derniers soient préparés par polymérisation en émulsion (ESBR) comme en solution (SSBR), les copolymères d'isoprène-butadiène (BIR), les copolymères d'isoprènestyrène (SIR) et les copolymères d'isoprène-butadiène- 20 styrène (SBIR). Un mode de réalisation particulièrement préférentiel consiste à utiliser un élastomère "isoprénique", c'est-à-dire un homopolymère ou un copolymère d'isoprène, en d'autres termes un élastomère diénique choisi dans le groupe constitué par le caoutchouc naturel (NR), les 25 polyisoprènes de synthèse (IR), les différents copolymères d'isoprène et les mélanges de ces élastomères. L'élastomère isoprénique est de préférence du caoutchouc naturel ou un polyisoprène de synthèse du type cis-1,4. Parmi ces polyisoprènes de synthèse, sont utilisés de préférence des polyisoprènes ayant un taux (% molaire) de liaisons cis-1,4 supérieur à 90%, plus préférentiellement encore supérieur à 98%. Selon d'autres modes de réalisation 30 préférentiels, l'élastomère diénique peut être constitué, en tout ou partie, d'un autre élastomère diénique tel que, par exemple, un élastomère SBR utilisé en coupage ou non avec un autre élastomère, par exemple du type BR. La gomme de gainage peut contenir un seul ou plusieurs élastomère(s) diénique(s), ce(s) 35 dernier(s) pouvant être utilisé(s) en association avec tout type d'élastomère synthétique autre que diénique, voire avec des polymères autres que des élastomères. La gomme de gainage est du type réticulable ou réticulée, c'est-à-dire qu'elle comprend par définition un système de réticulation adapté pour permettre la réticulation (durcissement) de 40 la composition lors de sa cuisson ultérieure dans l'article fini (par exemple pneumatique). De -10- préférence, le système de réticulation de la gaine de caoutchouc est un système dit de vulcanisation, c'est-à-dire à base de soufre (ou d'un agent donneur de soufre) et d'un accélérateur primaire de vulcanisation. A ce système de vulcanisation de base peuvent s'ajouter divers accélérateurs secondaires ou activateurs de vulcanisation connus. Le soufre est utilisé à un taux préférentiel compris entre 0,5 et 10 pce, plus préférentiellement compris entre 1 et 8 pce, l'accélérateur primaire de vulcanisation, par exemple un sulfénamide, est utilisé à un taux préférentiel compris entre 0,5 et 10 pce, plus préférentiellement compris entre 0,5 et 5,0 pce. La gomme de gainage peut comporter également, outre ledit système de réticulation, tout ou partie des additifs habituellement utilisés dans les matrices de caoutchouc destinées à la fabrication de pneumatiques, tels que par exemple des charges renforçantes comme le noir de carbone ou des charges inorganiques comme la silice, des agents de couplage, des agents antivieillissement, des antioxydants, des agents plastifiants ou des huiles d'extension, que ces derniers soient de nature aromatique ou non-aromatique (notamment des huiles très faiblement ou non aromatiques, par exemple du type naphténiques ou paraffiniques, à haute ou de préférence à basse viscosité, des huiles MES ou TDAE), des résines plastifiantes à haute Tg supérieure à 30 C, des agents facilitant la mise en oeuvre (processabilité) des compositions à l'état cru, des résines tackifiantes, des agents antiréversion, des accepteurs et donneurs de méthylène tels que par exemple HMT (hexaméthylènetétramine) ou H3M (hexaméthoxyméthylmél[amine), des résines renforçantes (tels que résorcinol ou bismaléimide), des systèmes promoteurs d'adhésion connus du type sels métalliques par exemple, notamment sels de cobalt ou de nickel. Le taux de charge renforçante, par exemple du noir de carbone ou une charge inorganique renforçante telle que silice, est de préférence supérieur à 50 pce, par exemple compris entre 60 et 140 pce. Il est plus préférentiellement supérieur à 70 pce, par exemple compris entre 70 et 120 pce. Comme noirs de carbone conviennent tous les noirs de carbone, notamment les noirs du type HAF, ISAF, SAF conventionnellement utilisés dans les pneumatiques (noirs dits de grade pneumatique). Parmi ces derniers, on citera plus particulièrement les noirs de carbone de grade (ASTM) 300, 600 ou 700 (par exemple N326, N330, N347, N375, N683, N772). Comme charges inorganiques renforçantes conviennent notamment des charges minérales du type silice (SiO2), notamment les silice précipitées ou pyrogénées présentant une surface BET inférieure à 450 m2/g, de préférence de 30 à 400 m2/g. P10-1820 -11- L'homme de l'art saura, à la lumière de la présente description, ajuster la formulation de la gomme de gainage afin d'atteindre les niveaux de propriétés (notamment module d'élasticité) souhaités, et adapter la formulation à l'application spécifique envisagée. La formulation de la gomme de gainage peut être choisie identique ou non à la formulation de la matrice de caoutchouc que les câbles de l'invention sont destinés à renforcer, l'essentiel étant qu'il n'y ait pas de problème de compatibilité entre les matériaux respectifs. De préférence, la gomme de gainage présente, à l'état réticulé, un module sécant en extension E10 (à 10% d'allongement) compris entre 4 et 25 MPa, plus préférentiellement entre 4 et 20 MPa ; des valeurs comprises notamment entre 5 et 12 MPa se sont révélées convenir particulièrement pour le renforcement des ceintures de pneumatiques. La gaine de caoutchouc entourant le fil d'âme a une épaisseur minimale quiest de préférence supérieure à 101.tm, plus préférentiellement supérieure à 20 m, et une épaisseur maximale de préférence inférieure à 200 m, plus préférentiellement inférieure à 100 m, ceci en tout point de la couche Ci. Son épaisseur moyenne est de préférence comprise entre 25 et 75 m, plus préférentiellement comprise entre 40 et 60 m, ceci quel que soit le diamètre de l'âme textile d1. Ce domaine préférentiel de valeurs s'est révélé un très bon compromis en termes de faisabilité, compacité, coût, particulièrement de la caractéristique As essentielle pour la performance et l'endurance du câble en pneumatique. En d'autres termes, compte tenu de la plage de variation du diamètre d1 du fil d'âme, la couche interne Ci (constituée, rappelons-le, du fil d'âme et de la gomme de gainage qui entoure ledit fil) a un diamètre qui est de préférence compris entre 0,2 et 1,7 mm, plus préférentiellement compris entre 0,3 et 1,1 mm. La couche externe (Ce) est constitué de N fils métalliques individuels, de diamètre d2, enroulés ensemble en hélice selon un pas p2 autour de la couche Ci précédemment décrite, ledit pas p2 étant compris entre 4 et 14 mm. On rappelle ici que, de manière bien connue, le pas p représente la longueur, mesurée parallèlement à l'axe du câble, au bout de laquelle un fil ayant ce pas effectue un tour complet autour dudit axe du câble. Un pas p2 trop court (inférieur à 4 mm) est nuisible à l'allongement structural du câble de l'invention ; on se heurte par ailleurs à un problème de faisabilité avec des risques de défaut d'assemblage. Un pas p2 trop important (supérieur à 14 mm) est préjudiciable à l'élasticité du câble. Pour toutes ces raisons, le pas p2 est de préférence compris entre 5 et 12 mm, encore plus préférentiellement compris dans un domaine de 6 à 10 mm. Les N fils métalliques de la couche Ce ont un diamètre d2 qui est de préférence compris entre 40 0,15 et 0,45 mm, plus préférentiellement compris entre 0,20 et 0,40 mm. P10-1820 - 12 - Selon un mode préférentiel de l'invention, le sens de torsion (Z ou S) de la couche Ce métallique est le même (respectivement Z ou S) que celui de l'âme textile de la couche Ci lorsque ladite âme est une fibre multifilamentaire pourvue de torsion. On a constaté qu'une telle configuration était encore plus favorable à l'allongement structural As du câble. Selon un autre mode préférentiel, afin d'obtenir d'une part un allongement structural As plus élevé et d'autre part une meilleure pénétrabilité du câble de l'invention par une matrice de polymère quelconque en favorisant ainsi sa résistance à la corrosion, on préfère que la couche externe Ce soit une couche dite "insaturée" ou "incomplète", c'est-à-dire que, par définition, il existe suffisamment de place dans cette couche tubulaire Ce pour y ajouter au moins un (N+l)ème fil de diamètre d2, plusieurs des N fils se trouvant éventuellement au contact les uns des autres. Réciproquement, cette couche tubulaire Ce serait qualifiée de "saturée" ou "complète" s'il n'existait pas suffisamment de place dans cette couche pour y ajouter au moins un (N+1)ème fil de diamètre d2. De préférence, le taux d'insaturation de la couche externe Ce est tel que l'on ne peut y ajouter que un ou deux fils, plus préférentiellement encore qu'un seul fil supplémentaire de diamètre d2. Les fils métalliques de la couche Ce sont préférentiellement en acier, plus préférentiellement en acier perlitique (ou ferrito-perlitique) au carbone désigné ci-après par "acier au carbone", ou encore en acier inoxydable (par définition, acier comportant au moins 1 1% de chrome et au moins 50% de fer). Mais il est bien entendu possible d'utiliser d'autres aciers ou d'autres alliages. Lorsqu'un acier au carbone est utilisé, sa teneur en carbone est de préférence comprise entre 0,4% et 1,2%, notamment entre 0,5% et 1,1%. Elle est plus préférentiellement comprise entre 0,6% et 1,0% (% en poids d'acier), une telle teneur représentant un bon compromis entre les propriétés mécaniques requises pour le composite et la faisabilité des fils. Le métal ou l'acier utilisé, qu'il s'agisse en particulier d'un acier au carbone ou d'un acier inoxydable, peut être lui-même revêtu d'une couche métallique améliorant par exemple les propriétés de mise en oeuvre du câble métallique et/ou de ses éléments constitutifs, ou les propriétés d'usage du câble et/ou du pneumatique eux-mêmes, telles que les propriétés d'adhésion, de résistance à la corrosion ou encore de résistance au vieillissement. Selon un mode de réalisation préférentiel, l'acier utilisé est recouvert d'une couche de laiton (alliage Zn-Cu) ou de zinc ; on rappelle que lors du procédé de fabrication des fils, le 40 revêtement de laiton ou de zinc facilite le tréfilage du fil, ainsi que le collage du fil avec le P10-1820 - 13 - caoutchouc. Mais les fils pourraient être recouverts d'une fine couche métallique autre que du laiton ou du zinc, ayant par exemple pour fonction d'améliorer la résistance à la corrosion de ces fils et/ou leur adhésion au caoutchouc, par exemple une fine couche de Co, Ni, Al, d'un alliage de deux ou plus des composés Cu, Zn, Al, Ni, Co, Sn. Les fils métalliques du câble de l'invention possèdent une résistance en traction (Rm) de préférence supérieure à 2000 MPa, plus préférentiellement supérieure à 2500 MPa. L'homme du métier sait comment fabriquer des fils d'acier présentant de telles caractéristiques, en ajustant notamment la composition de l'acier et les taux d'écrouissage final de ces fils, en fonction de ses besoins propres particuliers. Selon un mode préférentiel, la couche externe Ce comporte de 4 à 10 fils (N= 4-10), en d'autres termes le câble de l'invention est choisi dans le groupe des câbles de constructions 1+4, 1+5, 1+6, 1+7, 1+8, 1+9 et 1+10. Selon un mode plus préférentiel de réalisation de l'invention, le câble sélectionné a pour construction 1+5, 1+6 ou 1+7. Le câble selon l'invention peut être fabriqué selon différentes techniques, par exemple : - tout d'abord par gainage, via une tête d'extrusion, du fil d'âme avec la gomme de gainage 20 à l'état cru, suivi d'une opération finale de câblage ou retordage, en ligne avec la précédente, des N fils de la couche Ce autour de la couche Ci, opération au cours de laquelle les N fils vont venir prendre appui, transit:oirement, sur la gomme de gainage crue. 25 L'homme du métier aurait pu s'attendre à ce que la gomme de gainage à l'état cru et sous température relativement élevée, présentant par conséquent une viscosité réduite, migre entre les N fils de la couche externe avant que ces derniers n'aient eu le temps de se mettre correctement en place. De manière surprenante, il n'en est rien ; la viscoélasticité de la composition d'élastomère diénique semble a posteriori bien adaptée pour éviter ce problème. 30 De préférence, l'opération finale ci-dessus de mise en place de la couche externe Ce est opérée par un procédé de retordage, par exemple à l'aide d'une retordeuse à alimentation ou réception tournante, ledit procédé comportant essentiellement les étapes suivantes : 35 - enrouler en hélice sur ladite couche interne Ci les fils de ladite couche externe Ce selon un pas transitoire de retordage donné ; - réaliser un surtordage destiné à réduire ce pas transitoire, c'est-à-dire destiné à augmenter l'angle d'hélice de ladite couche externe Ce et, par conséquent, la courbure d'hélice de cette dernière, et 40 - stabiliser par détorsion le câble obtenu pour l'obtention d'un couple résiduel nul. P10-1820 -14-Un tel procédé de retordage confère à chaque fil de la couche externe Ce une courbure excessive qui l'écarte, lors de la détorsion, de la couche interne Ci et de la gomme de gainage. Cette courbure est définie, d'une part par le diamètre d'hélice de cette couche externe et, d'autre part, par le pas d'hélice p2 (ou bien angle d'hélice) de ladite couche externe Ce. En résumé, selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, on a au moins l'une, plus préférentiellement l'ensemble des caractéristiques suivantes qui est vérifié(e) dans le câble de l'invention : - As > 1,5 % ; At>5,0%; - Af>8,0%; 1,3 Selon un mode de réalisation plus particulièrement préféré de l'invention, on a au moins l'une, plus préférentiellement l'ensemble des caractéristiques suivantes qui est vérifié(e) : - As>2,0%; At>5,5%; Af> 10,0 % ; - 1,3 la fibre textile de l'âme est une fibre multifilamentaire dont la torsion est comprise entre 50 et 500 tours/mètre ; - la direction de torsion de la fibre de l'âme est la même (S ou Z) que celle des N fils de la couche externe ; - la couche interne Ci a un diamètre compris entre 0, 3 et 1,1 mm ; la couche externe Ce comporte de 5, 6 ou 7 fils. L'invention concerne bien entendu le câble précédemment décrit tant à l'état cru (sa gomme 10 de gainage étant alors non vulcanisée) qu'à l'état cuit (sa gomme de gainage étant alors vulcanisée). A titre d'exemples, les Fig. 2 et Fig. 3 schématisent respectivement, en coupe perpendiculaire à l'axe du câble (supposé rectiligne et au repos), deux câbles préférentiels de construction 1+6 15 (câble noté ci-après C-1) et construction 1+7 (câble noté ci-après C-2). Dans ces représentations schématiques, chaque fil de la couche Ce a été représenté, en coupe transversale, comme ayant un contour circulaire, ceci pour simplification ; bien entendu, l'homme du métier sait que la forme réelle est celle d'une ellipse et non d'un cercle, ellipse 20 d'autant plus marquée que la torsion des fils externes est élevée (ou que le pas de l'hélice de torsion est court). Les câbles C-1 et C-2 selon l'invention comportent d'abord une couche interne (ou noyau) Ci constituée du fil d'âme (10, 20) recouvert d'une gomme de gainage (11, 21). Le fil d'âme est 25 constitué par exemple par un monofil ou une fibre multifilamentaire, par exemple en polyester thermoplastique tel que PET ou PEN, polyamide thermoplastique tel que Nylon 6-6 ou encore en rayonne, dont le diamètre est par exemple égal à 0,5 mm environ. Dans les deux cas, la gaine de caoutchouc (11, 21) a une épaisseur moyenne de 50 m, elle 30 s'étend de manière continue autour dudit fil d'âme (10, 20) qu'elle recouvre, c'est-à-dire que cette gaine est continue dans la direction "orthoradiale" du câble (perpendiculaire à son rayon). La composition élastomérique (à base de caoutchouc naturel et de noir de carbone) constituant la gomme de gainage du câble de l'invention a par exemple la même formulation que celle de la nappe de caoutchouc de ceinture que le câble est destiné à renforcer. 35 La couche Ci, formée par l'âme textile gainée de caoutchouc est elle-même entourée d'une couche externe Ce de six ou sept fils métalliques (12, 22) dont le diamètre (d2) est inférieur à celui (dl) du fil d'âme textile (10, 20). Les fils métalliques sont enroulés ensemble en hélice selon un pas p2 autour de la couche Ci. On voit bien que les fils (10, 12 d'une part ; 20, 22 P10-1820 -16- d'autre part) sont ainsi disposés selon deux couches (Ci, Ce) tubulaires, concentriques et essentiellement adjacentes, donnant au câble son contour externe (13, 23) cylindrique. La gaine de caoutchouc (11, 21) recouvre complètement le fil d'âme (10, 20), sur toute sa périphérie. La courbure donnée lors du retordage à chaque fil métallique (12, 22) de la couche Ce, est telle que ces fils ne sont plus, tout au moins sur le câble au repos (sans tension), au contact de la gomme de gainage et de la couche interne Ci. II-2. Utilisation en pneumatique Le câble de l'invention est avantageusement utilisable, en tant que tel ou par exemple incorporé à un tissu composite (métal-caoutchouc), pour le renforcement de pneumatiques. Un tel composite métal-caoutchouc peut se présenter sous des formes variées, par exemple 15 sous la forme d'une nappe, bande, bandelette ou série de bandelettes, autres blocs de caoutchouc, de formes et dimensions variées selon les applications visées, dans lesquels sont incorporés ou avec lesquels coopèrent des câbles de l'invention, étant par ailleurs entendu que les compositions élastomériques formant la matrice de caoutchouc du composite peuvent être de formulation identique ou différente à celle utilisée, dans le câble, pour le gainage de l'âme 20 textile. Dans ce composite, l'adhésion définitive entre le métal et la composition de caoutchouc est obtenue de manière connue à l'issue de la cuisson de l'article fini (par exemple le pneumatique) comportant ledit composite. De préférence, cette cuisson est opérée sous pression. 25 Le câble de l'invention est particulièrement adapté au renforcement des ceintures de pneumatiques, par exemple de pneumatiques pour véhicules deux-roues tels que moto, avion, véhicules tourisme ou véhicules industriels tels que camionnettes, Poids-lourd ou Génie-civil. La Fig. 5 représente de manière schématique une coupe radiale d'un pneumatique pouvant 30 être conforme ou non à l'invention, dans cette représentation générale. Ce pneumatique 40 comporte un sommet 42 renforcé par une armature de sommet ou ceinture 46, deux flancs 43 et deux bourrelets 44, chacun de ces bourrelets 44 étant renforcé par exemple avec une tringle 45. Le sommet 42 est surmonté d'une bande de roulement non 35 représentée sur cette figure schématique. Une armature de carcasse 47 est enroulée autour des deux tringles 45 dans chaque bourrelet 44, le retournement 48 de cette armature 47 étant par exemple disposé vers l'extérieur du pneumatique 40 qui est ici représenté monté sur sa jante 49. L'armature de carcasse 47 est de manière connue en soi constituée d'au moins une nappe renforcée par des câbles dits "radiaux", c'est-à-dire que ces câbles sont disposés pratiquement 40 parallèles les uns aux autres et s'étendent d'un bourrelet à l'autre de manière à former un angle P10-1820 -17- compris entre 80 et 90 avec le plan circonférentiel médian (plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneumatique qui est situé à mi-distance des deux bourrelets 44 et passe par le milieu de l'armature de sommet 46). Bien entendu, ce pneumatique 40 comporte en outre de manière connue une couche de gomme ou élastomère intérieure (communément appelée "gomme intérieure") qui définit la face radialement interne du pneumatique et qui est destinée à protéger la nappe de carcasse de la diffusion d'air provenant de l'espace intérieur au pneumatique. Avantageusement, en particulier dans le cas d'un pneumatique pour véhicule Poids-lourd, il peut comporter en outre une couche élastomère intermédiaire de renfort qui est située entre la nappe de carcasse et la couche intérieure, destinée à renforcer la couche intérieure et, par conséquent, la nappe de carcasse, également destinée à délocaliser partiellement les efforts subis par l'armature de carcasse. Cet exemple de pneu conforme à l'invention est caractérisé en ce que sa ceinture 46 comporte au moins une nappe ou couche de protection recouvrant radialement le reste de la ceinture, dont les câbles de renforcement sont des câbles conformes à l'invention. Dans cette nappe de protection de ceinture, la densité des câbles conformes à l'invention est de préférence comprise entre 30 et 60 câbles par dm (décimètre) de nappe de ceinture. Les câbles conformes à l'invention sont de préférence disposés de telle manière que la largeur (notée L) du pont de caoutchouc, entre deux câbles adjacents, est comprise entre 0,5 et 1,5 mm. Cette largeur L représente de manière connue la différence entre le pas de calandrage (pas de pose du câble dans le tissu de caoutchouc) et le diamètre du câble. En dessous de la valeur minimale indiquée, le pont de caoutchouc, trop étroit, risque de se dégrader mécaniquement lors du travail de la nappe, notamment au cours des déformations subies dans son propre plan par extension ou cisaillement. Au-delà du maximum indiqué, on s'expose à des risques d'apparition de pénétration d'objets, par perforation, entre les câbles. De préférence, la composition de caoutchouc utilisée pour le tissu de la nappe de ceinture présente, à l'état vulcanisé (i.e., après cuisson), un module sécant en extension E10 qui est compris entre 4 et 15 MPa, de préférence entre 5 et 12 MPa. C'est dans un tel domaine de module que l'on a enregistré le meilleur compromis d'endurance entre les câbles de l'invention d'une part, les tissus renforcés de ces câbles d'autre part. P10-1820 35 -18- III. EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION III-1. Câbles de l'invention On utilise dans les essais qui suivent des câbles à couches conformes à l'invention, de constructions 1+6 et 1+7, tels que décrits précédemment et schématisés aux Fig. 2 et 3. Les fibres textiles utilisées (en PET) sont bien connues de l'homme du métier et disponibles 10 commercialement, notamment sous une forme encollée. Le fil d'âme (10) du câble C-1 est constitué par un monofil en PET ("regular") de diamètre 0,5 mm (ténacité = 58 cN/tex ; Af = 15%), encollé à l'aide d'une colle RFL connue. Le fil d'âme (20) du câble C-2 est une fibre multifilamentaire en PET ("regular') de diamètre 0,45 mm et de titre 144 tex (ténacité = 62 cN/tex ; Af = 19%), pourvue d'une torsion sur elle-même de 180 tours/mètre, également 15 encollée. Les fils en acier au carbone sont préparés de manière connue, en partant par exemple de fils machine (diamètre 5 à 6 mm) que l'on écrouit tout d'abord, par laminage et/ou tréfilage, jusqu'à un diamètre intermédiaire voisin de 1 mm. L'acier utilisé est un acier au carbone du 20 type à haute résistance (dit HT pour " High Tensile '') dont la teneur en carbone est de 0,82% environ, comportant 0,5% de manganèse environ, le reste étant constitué de fer et des impuretés inévitables habituelles liées au procédé de fabrication de l'acier. Les fils de diamètre intermédiaire subissent un traitement de dégraissage et/ou décapage, 25 avant leur transformation ultérieure. Après dépôt d'un revêtement de laiton sur ces fils intermédiaires, on effectue sur chaque fil un écrouissage dit "final" (i.e., après le dernier traitement thermique de patentage), par tréfilage à froid en milieu humide avec un lubrifiant de tréfilage qui se présente par exemple sous forme d'une émulsion ou d'une dispersion aqueuses. 30 Les fils en acier ainsi tréfilés ont le diamètre 4 et les propriétés mécaniques suivantes : Tableau 1 Fils (mm) Fm (daN) At (%) Rm (MPa) 12 (Fig. 2) 0,35 26.3 2.4 2765 22 (Fig. 3) 0,23 12.4 2.6 3100 P10-1820 -19- Le revêtement de laiton qui entoure les fils a une épaisseur très faible, nettement inférieure au micromètre, par exemple de l'ordre de 0,15 à 0,30 m, ce qui est négligeable par rapport au diamètre des fils en acier. Après gainage de l'âme textile par une composition d'élastomère diénique à l'état cru, les fils métalliques sont ensuite assemblés, en ligne avec l'opération de gainage, au pas p2 pour former la couche externe Ce. Les câbles à couches conforme à l'invention ainsi obtenus, référencés C-1 et C-2, ont la construction, le diamètre externe et les propriétés mécaniques résumés dans le tableau 2 ci-dessous (résistance Rm ici calculée sur la seule section métallique du câble, contribution supprimée de la couche Ci) : Tableau 2 Câble Construction ~e Fm Rm As Ae At (mm) (daN) (MPa) (%) (%) (%) C-1 1(0,50) + 6(0,35) 1,30 122 2030 2,5 2,7 6,4 C-2 1(0,45) + 7(0,23) 0,95 80 2730 3,3 3,1 7,2 Le câble C-1 (1+6), tel que schématisé à la Fig. 2, est donc formé de 7 fils au total. Il comporte un noyau Ci formé du fil d'âme gainé, la composition d'élastomère diénique étant déposée via une tête d'extrusion, à la température de 90-100 C. Cette couche Ci est entourée d'une couche externe cylindrique de 6 fils métalliques eux-mêmes enroulés ensemble en hélice (direction S) autour de l'âme, selon un pas p2 égal à 7,0 mm (soit un angle d'hélice d'environ 23 ). Le câble C-2, tel que schématisé à la Fig. 3, est formé de 8 fils au total. Il comporte une couche interne Ci entourée d'une couche externe cylindrique de 7 fils métalliques enroulés ensemble en hélice (direction S) autour de l'âme, selon un pas p2 égal à 5,1 mm (soit un angle d'hélice d'environ 24 ). Dans les deux cas, la gaine de caoutchouc a une épaisseur moyenne de l'ordre de 50 m. Au repos c'est-à-dire en l'absence de tension sur le câble de l'invention (tel que schématisé notamment aux Fig. 2 et 3), les N fils de la couche externe Ce ne sont pas au contact direct de la gomme de gainage, ce qui favorise bien entendu leur allongement structural. On voit bien par ailleurs que la structure de ce câble de l'invention lui donne un caractère très aéré le rendant pénétrable de l'extérieur, par exemple par de la gomme ou toute autre matrice polymérique.35 -20- La composition d'élastomère diénique (à base de caoutchouc naturel et de noir de carbone) constituant la gomme de gainage du câble de l'invention a la même formulation que celle de la nappe sommet de protection que le câble C-1 est destiné à renforcer dans l'essai qui suit. On note en particulier que les deux câbles de l'invention présentent les caractéristiques préférentielles suivantes : As>2,0% ;At>6,0%, le câble élastique C-2 à haute compacité (présentant avantageusement un diamètre externe inférieur à 1,0 mm) vérifiant même les caractéristiques encore plus préférentielles ci-après :As>2,5% ;At>6,5%. Il est à noter ici que deux câbles témoins de structures 1+6 et 1+7 ont été préparés, présentant rigoureusement la même construction, respectivement, que celles des câbles C-1 et C-2 ci-dessus, exception faite de la présence d'une gomme de gainage. Il s'est avéré que, sans gomme de gainage, l'allongement structural As de ces câbles témoins était nettement dégradé, à savoir environ deux fois plus faible, par rapport aux câbles de l'invention C-1 et C-2.III-2. Endurance en pneumatique Le câble C-1 de l'invention a été incorporé par calandrage à un tissu composite formé d'une composition connue à base de caoutchouc naturel et de noir de carbone à titre de charge renforçante, utilisée conventionnellement pour la fabrication des nappes de protection de ceinture de pneumatiques Poids-lourd. Cette composition comporte essentiellement, en plus de l'élastomère et de la charge renforçante (noir de carbone), un antioxydant, de l'acide stéarique, une huile d'extension, du naphténate de cobalt en tant que promoteur d'adhésion, enfin un système de vulcanisation (soufre, accélérateur, ZnO) ; son module El 0 est de l'ordre de 6 MPa. Il a été comparé à un câble à torons témoin conventionnel, de construction 3(1+5) 0,23, formé de 18 fils métalliques ayant un diamètre de 0,23 mm. Ce câble noté ci-après C-3 a été schématisé à la Fig. 4. Il est constitué de 3 torons (30) retordus ensemble (direction S) selon un pas de 6 mm, chaque toron élémentaire consistant en un câble à couches de construction (1+5) formé de 6 fils identiques (32) et dont la couche externe de 5 fils a été assemblée (direction S) selon un pas de 4,0 mm. L'angle d'hélice de torsion, selon le fil considéré et sa position dans le câble, peut dépasser 40 . Les propriétés du câble témoin C-3 sont indiquées dans le tableau 3 ci-dessous : P10-1820 5 -21- Tableau 3 Câble Construction ~e Fm Rm As Ae At (mm) (daN) (MPa) (%) (%) (%) C-3 3(1+5) (0,23) 1,5 154 2140 1,7 2,3 6, 5 Pour comparaison, les Fig. 2, 3 et 4 annexées ont été représentées sensiblement à la même échelle pour illustrer la différence d'encombrement notable existant entre les deux câbles de l'invention C-1 et C-2 d'une part, et un câble conventionnel à torons tel que le câble C-3 de la Fig. 4, d'autre part. 10 Les tissus composites renforcés par ces câbles C-1 et C-3 comportent une matrice de caoutchouc formée de deux couches fines de gomme qui sont superposées de part et d'autre des câbles et qui présentent respectivement une épaisseur de 0,7 mm (câble C-1) ou de 0,8 mm (câble C-3). Le pas de calandrage (pas de pose des câbles dans le tissu de caoutchouc) est 15 de 2,25 mm (câble C-1) ou de 2,50 mm (câble C-3). On réalise ensuite deux séries d'essais de roulage de pneumatiques Poids-lourd (notées P-1 et P-3) de dimensions 315/80 R22.5, avec dans chaque série des pneumatiques destinés au roulage, d'autres à un décorticage sur pneu neuf. Les pneus P-1 renforcés par les câbles C-1 20 de l'invention sont les pneumatiques conformes à l'invention. Les pneumatiques P-3 renforcés par les câbles C-3 constituent les pneus témoins de l'art antérieur ; ils constituent, en raison de leurs performances reconnues, un témoin de choix pour cet essai. Les pneumatiques P-1 et P-3 sont donc identiques à l'exception des câbles qui renforcent la 25 nappe de protection (unique) de leur ceinture. Cette ceinture (référencée 46 à la Fig. 5) est par exemple, de manière connue en soi, constituée de deux demi-nappes de triangulation renforcées de câbles métalliques conventionnels inclinés de 65 degrés, surmontées de deux "nappes de travail" superposées croisées. Ces nappes de travail sont renforcées par des câbles métalliques également conventionnels, inextensibles, disposés sensiblement parallèlement les 30 uns par rapport aux autres et inclinés de 26 degrés (nappe radialement interne) et 18 degrés (nappe radialement externe). Les deux nappes de travail sont recouvertes par une nappe de protection unique renforcée par les câbles métalliques élastiques testés (respectivement C-1 et C-3), ces câbles étant inclinés de 18 degrés. Tous les angles d'inclinaison indiqués sont mesurés par rapport au plan circonférentiel médian. 35 On fait subir à ces pneumatiques un essai de roulage sévère, en surcharge, destiné à tester leur résistance aux chocs et à la perforation, ainsi qu'à la corrosion. Cet essai consiste à faire P10-1820 - 22 - rouler les pneumatiques à vitesse modérée sur un sol agressif du type "chantier", recouvert de cailloux coupants, en leur imposant en outre une partie du roulage dans des zones du circuit inondées d'eau salée. Au bout d'un temps déterminé, on arrête le test puis on décortique les pneumatiques testés. On dénombre ensuite, pour chaque pneumatique, le nombre de perforations dans la bande de roulement et on évalue qualitativement (par observation visuelle puis attribution d'une note) le degré de corrosion subi par les câbles testés. On constate alors que les pneumatiques P-1 renforcés par les câbles de l'invention, dans les conditions très sévères de roulage qui leur sont imposées, présentent une endurance nettement améliorée par rapport auxpneumatiques témoins P-3 : le nombre de perforations est réduit de 16% dans la bande de roulement, la corrosion est réduite de 20%. Les câbles C-1 et C-3 non fatigués, après extraction hors des pneumatiques neufs, ont été par ailleurs soumis au test de perméabilité à l'air décrit au paragraphe I-2, en mesurant le volume d'air (en cm3) traversant les câbles en 1 minute (moyenne de 10 mesures). Le tableau 4 ci-dessous présente les résultats obtenus (en unités relatives, base 100 sur le 20 câble témoin) en terme de débit moyen d'air (moyenne sur 10 mesures) et de nombre de mesures correspondant à un débit d'air nul. Tableau 4 Câble Débit moyen d'air Nombre de mesures (unités relatives) à débit nul (en %) : C-1 0 100 % C-3 100 30 % 25 Le câble C-1 de l'invention est celui qui, de loin, présente la perméabilité à l'air la plus faible (débit moyen d'air nul ou pratiquement nul) et par conséquent le taux de pénétration par le caoutchouc le plus élevé, compte tenu de sa construction spécifique et de son gommage in situ. 30 En conclusion, le câble de l'invention permet d'améliorer de manière notable l'endurance des ceintures de pneumatiques, particulièrement vis-à-vis des chocs, risques de perforation et de la corrosion. Ses propriétés, particulièrement son allongement structural élevé combiné à un 35 encombrement réduit, lui offrent une large panoplie d'applications possibles, notamment comme câble de renforcement dans des pneumatiques. P10-1820 15 - 23 - Dans la ceinture des pneumatiques, il pourra être également utilisé comme câble dit "circonférentiel", orienté sensiblement selon la direction circonférentielle du pneumatique (i.e., faisant un angle ne s'écartant pas de plus de cinq degrés avec la direction de rotation du pneumatique), pour le frettage du sommet du pneumatique, que ce câble de l'invention soit utilisé dans ce cas tel quel par simple enroulement "filamentaire", ou préalablement disposé dans différentes bandelettes, couches, ou nappes de caoutchouc, ces dernières pouvant être externes ou internes radialement par rapport aux nappes ou couches croisées desdits pneumatiques. Le câble de l'invention est également utilisable pour renforcer des parties des pneumatiques autres que leur ceinture, notamment les armatures de carcasse, des zones basse de pneumatiques, en définitive toute partie du pneumatique utilisant habituellement, pour son renforcement, des câbles à forte élasticité du type HE. Enfin, l'invention concerne également tout câble d'acier multi-torons ("multi-strand rope") dont la structure incorpore au moins, en tant que toron élémentaire, un câble à deux couches conforme à l'invention. 20
Câble composite (C-1) métal-textile, élastique, à deux couches (Ci, Ce), de construction 1+N, qui est formé d'un noyau ou couche interne (Ci) comportant un fil d'âme (10) de diamètre d1, et une couche externe (Ce) de N fils métalliques (12) de diamètre d2 enroulés ensemble en hélice selon un pas p2 autour de la couche Ci, ledit câble étant caractérisé en ce qu'il présente les caractéristiques suivantes (p2 en mm) :▪ As > 1,0 % ; At > 4,0 % ; Af > 6,0 % ; d1 > 1,1 d2 ; 4 < P2 < 14 ;▪ le fil d'âme (10) est une fibre textile, et il est enrobé d'une gaine d'élastomère diénique (11),As étant l'allongement structural du câble composite, At son allongement total à la rupture, et Af étant l'allongement à la rupture de la fibre textile. Utilisation d'un tel câble pour le renforcement des pneumatiques, par exemple dans la ceinture de ces pneumatiques, notamment comme élément de renforcement d'une nappe de protection.
1. Câble composite élastique (C-1, C-2) à deux couches (Ci, Ce) de construction 1+N, gommé in situ, utilisable notamment comme élément de renforcement d'une armature de sommet de pneumatique, formé d'une couche interne (Ci) comportant un fil d'âme (10, 20) de diamètre d1, et une couche externe (Ce) de N fils (12, 22) de diamètre d2 enroulés ensemble en hélice selon un pas p2 autour de la couche Ci, ledit câble métallique étant caractérisé en ce qu'il présente les caractéristiques suivantes (p2 en mm) : ^ As> 1,0%;At>4,0%;Af>6,0%;d1> 1,1 d2;4 2. Câble selon la 1, As étant supérieur à 1,5%, de préférence supérieur à 20 2%. 3. Câble selon l'une quelconque des 1 ou 2, At étant supérieur à 4,5%, de préférence supérieur à 5,5%. 25 4. Câble selon l'une quelconque des 1 à 3, Af étant supérieur à 8%, de préférence supérieur à 10%. 5. Câble selon l'une quelconque des 1 à 4, le rapport di/d2 étant compris entre 1,3 et 3,0, de préférence dans un domaine de 1,5 à 2,5. 6. Câble selon l'une quelconque des 1 à 5, la relation suivante étant vérifiée : 5 < p2 < 12. 7. Câble selon l'une quelconque des 1 à 6, d2 étant compris entre 0,15 et 35 0,45 mm, de préférence entre 0,20 et 0,40 mm. 8. Câble selon l'une quelconque des 1 à 7, d1 étant compris entre 0,2 et 1,5 m, de préférence entre 0,3 et 1,0 mm. 30 P10-1820- 25 - 9. Câble selon l'une quelconque des 1 à 8 la fibre textile étant un monofilament ou une fibre multifilamentaire. 10. Câble selon la 9, la fibre textile étant une fibre multifilamentaire. 11. Câble selon la 10, les filaments élémentaires formant la fibre multifilamentaire ayant un diamètre compris entre 5 et 50 m, de préférence entre 10 et 30 m. 10 12. Câble selon la 10 ou 11, les filaments élémentaires étant dépourvu(s) de torsion. 13. Câble selon la 10 ou 110, les filaments élémentaires étant pourvu(s) d'une torsion. 14. Câble selon la 13, la torsion étant comprise entre 50 et 500 tours/mètre. 15. Câble selon la 14, la torsion étant comprise entre 150 et 450 tours/mètre. 20 16. Câble selon l'une quelconque des 1 à 15, la fibre textile étant choisie dans le groupe consitué par les fibres en polyester thermoplastique, les fibres en polyamide thermoplastique, les fibres en cellulose, et les mélanges de telles fibres. 17. Câble selon la 16, la fibre textile étant en une fibre en PET. 18. Câble selon l'une quelconque des 1 à 17, la gaine d'élastomère diénique présentant une épaisseur minimale supérieure à 101m, de préférence supérieure à 20 m, et une épaisseur maximale inférieure à 200 m, plus préférentiellement inférieure à 100 m. 30 19. Câble selon l'une quelconque des 1 à 18, la gaine d'élastomère diénique présentant une épaisseur moyenne comprise entre 25 et 75 m. 20. Câble selon l'une quelconque des 1 à 19, l'élastomère diénique étant choisi dans le groupe constitué par les polybutadiènes, le caoutchouc naturel, les 35 polyisoprènes de synthèse, les copolymères de butadiène, les copolymères d'isoprène, et les mélanges de ces élastomères. 21. Câble selon la 20, l'élastomère diénique étant choisi dans le groupe constitué par le caoutchouc naturel, les polyisoprènes de synthèse, et les mélanges de ces 40 élastomères. 15 25 P10-1820 25- 26 - 22. Câble selon la 21, l'élastomère diénique étant du caoutchouc naturel. 23. Câble selon l'une quelconque des 1 à 22, la composition d'élastomère diénique comprenant du noir de carbone à titre de charge renforçante. 24. Câble selon l'une quelconque des 1 à 23, la composition d'élastomère diénique se trouvant à l'état cru. 25. Câble selon l'une quelconque des 1 à 23, la composition d'élastomère diénique se trouvant à l'état vulcanisé. 26. Câble selon la 25, la composition d'élastomère diénique présentant à l'état réticulé un module sécant en extension, à 10% d'allongement, noté E 10, qui est compris entre 4 et 25 MPa, de préférence entre 4 et 20 MPa. 27. Câble selon l'une quelconque des 1 à 26, la couche externe Ce comportant 4 à 10 fils. 28. Câble selon la 28 la couche externe Ce comportant 5 à 8 fils, de préférence 6 ou 7 fils. 29. Câble selon l'une quelconque des 1 à 28, les fils de la couche Ce étant en acier au carbone. 30. Utilisation d'un câble selon l'une quelconque des 1 à 29, comme élément de renforcement d'un pneumatique pour véhicule automobile. 31. Utilisation selon la 30, le câble étant utilisé dans la ceinture du 30 pneumatique. 32. Tissu composite comportant une matrice en matière plastique et/ou en caoutchouc renforcée par un câble selon l'une quelconque des 1 à 29. 35 33. Pneumatique renforcé d'un câble selon l'une quelconque des 1 à 29. 34. Pneumatique selon la 33, comportant une armature de carcasse qui est ancrée dans deux bourrelets et qui est surmontée radialement par une ceinture elle-même surmontée d'une bande de roulement qui est réunie auxdits bourrelets par deux flancs, 40 caractérisé en ce que le câble métallique renforce ladite ceinture. P10-1820
D,B
D07,B60
D07B,B60C
D07B 1,B60C 9
D07B 1/06,B60C 9/00,D07B 1/16
FR2901221
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE COMMANDE DE GROUPE MOTOPROPULSEUR
20,071,123
1. Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif et un procédé de commande de groupe motopropulseur. L'invention concerne plus particulièrement un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage reliant directement un moteur à une transmission automatique. 2. Domaine de l'invention Une transmission automatique classique est reliée à un moteur par l'intermédiaire d'un coupleur hydraulique tel qu'un convertisseur de couple. Le convertisseur de couple transmet la force motrice à la transmission par l'intermédiaire du fluide (par exemple de l'huile) qui circule dans le convertisseur de couple. En conséquence, la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée du convertisseur de couple diffère de la vitesse de rotation de l'arbre de sortie du convertisseur de couple. Ceci peut diminuer le rendement de transmission de la force motrice. En conséquence, un embrayage de verrouillage qui relie mécaniquement l'arbre d'entrée à l'arbre de sortie du convertisseur de couple est généralement prévu. Pour améliorer le rendement en carburant, lorsque la vitesse du véhicule est égale ou supérieure à une vitesse prédéterminée tandis que le véhicule effectue une décélération, la fourniture de carburant est interrompue, c'est-à-dire que l'injection de carburant est arrêtée. Si la vitesse du véhicule diminue jusqu'à la vitesse prédéterminée tandis que la fourniture de carburant est interrompue, l'injection de carburant reprend (c'est-à-dire que la fourniture de carburant reprend). Après la reprise de la fourniture de carburant, la vitesse du moteur augmente. En conséquence, si l'embrayage de verrouillage est embrayé lorsque l'injection de carburant reprend, il peut se produire un choc, et la souplesse de conduite peut se dégrader. En conséquence, le groupe motopropulseur est contrôlé de telle sorte que l'embrayage de verrouillage soit débrayé lorsque la fourniture de carburant reprend. La publication de la demande de brevet japonais No. 2005- 114069 (3P-A-2005-114069) décrit un) dispositif de commande d'un embrayage de verrouillage pour un véhicule. Lorsque l'embrayage de verrouillage est débrayé, le dispositif de commande fait brutalement diminuer la pression hydraulique appliquée à l'embrayage de verrouillage. Le dispositif de commande fait diminuer la pression hydraulique depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé jusqu'à une valeur à laquelle le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage démarre (cette valeur sera appelée ci-après valeur initiale de débrayage ). Le dispositif de commande fait alors diminuer progressivement la pression hydraulique jusqu'à une pression à laquelle l'embrayage de verrouillage est entièrement débrayé. Le dispositif de commande décrit dans JP-A-2005-114069 comporte une partie de débrayage et une partie de détermination de pression initiale. Lorsque l'embrayage de verrouillage est débrayé tandis que le véhicule effectue une décélération, la partie de débrayage fournit en sortie une instruction pour faire brutalement diminuer la pression hydraulique depuis la valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé jusqu'à la valeur initiale de débrayage, et la pression hydraulique diminue ensuite progressivement jusqu'à la valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est entièrement débrayé. La partie de détermination de pression initiale détermine la valeur initiale de débrayage en fonction du couple inertiel du moteur lorsque le véhicule effectue une décélération. Dans le dispositif de commande décrit dans JP-A-2005-114069, si l'embrayage de verrouillage est débrayé tandis que le véhicule effectue une décélération, la partie de débrayage fait brutalement diminuer la pression hydraulique depuis la valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé jusqu'à la valeur initiale de débrayage. La partie de détermination de pression initiale détermine la valeur initiale de débrayage en fonction d'un paramètre se rapportant au couple inertiel du moteur ou au couple inertiel du système moteur-vilebrequin, lorsque le véhicule effectue une décélération. La valeur initiale de débrayage est déterminée, par exemple, en fonction de la décélération du véhicule ou du taux de variation de la vitesse du véhicule lorsque le véhicule effectue une décélération, ou d'un paramètre se rapportant à la décélération ou au taux de variation de la vitesse du moteur. Ceci réduit les variations du temps nécessaire pour réellement débrayer l'embrayage de verrouillage si la capacité du couple requis pour l'embrayage de verrouillage varie en raison des variations du couple inertiel du système moteur-vilebrequin. Ainsi, le temps requis pour débrayer réellement l'embrayage de verrouillage est rendu constant, quel que soit le couple inertiel du système moteur-vilebrequin, qui peut varier en fonction de l'état de décélération du véhicule, c'est-à-dire, quel que soit le paramètre concernant le couple inertiel. Il est en conséquence possible de réduire les variations de l'amplitude d'un quelconque choc pouvant apparaître lorsque l'embrayage de verrouillage est débrayé. La souplesse de conduite est ainsi améliorée de façon appropriée. Si l'embrayage de verrouillage est débrayé lorsque la fourniture de carburant reprend, si la combustibilité du carburant est faible, la vitesse du moteur peut ne pas augmenter et peut au contraire diminuer. Si la vitesse du moteur diminue fortement, le moteur peut caler. Toutefois, JP-A-2005-114069 n'envisage pas la possibilité que la vitesse du moteur diminue si la combustibilité du carburant est faible. En conséquence, selon :L5 le dispositif de commande d'embrayage de verrouillage décrit, le moteur peut caler lorsque l'embrayage de verrouillage est débrayé. RÉSUMÉ DE L'INVENTION L'invention fournit un dispositif et un procédé de commande de groupe motopropulseur supprimant le choc lorsque la fourniture de 20 carburant reprend et supprimant le calage du moteur. Un premier aspect de l'invention concerne un dispositif de commande de groupe motopropulseur qui commande un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage. L'embrayage de verrouillage relie directement un moteur, dans lequel la fourniture de 25 carburant est interrompue, à une transmission automatique et l'embrayage de verrouillage est actionné par une pression hydraulique correspondant à une valeur d'instruction de pression hydraulique. Le dispositif de commande comporte une unité de commande et une unité de détermination. L'unité de commande commande le moteur de telle sorte :30 que la fourniture de carburant reprenne dans le moteur. L'unité de détermination détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique en se basant sur la température de la chambre de combustion du moteur, de telle sorte que le laps de temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage est dans un état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage 35 de verrouillage est dans un état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion est une seconde température qui est supérieure à la première température, lorsque l'embrayage de verrouillage est commandé de manière à être amené dans l'état débrayé depuis l'état embrayé et la fourniture de carburant au moteur reprend. Selon le premier aspect de l'invention, le moteur est commandé de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne, c'est-à-dire que l'injection de carburant reprenne. La valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée en se basant sur la température de la chambre de combustion du moteur, de telle sorte que le laps de temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion est une seconde température qui est supérieure à la première température, lorsque l'embrayage de verrouillage est commandé de manière à être amené dans l'état débrayé depuis l'état embrayé et la fourniture de carburant au moteur reprend. Ainsi, lorsque la température de la chambre de combustion est faible et en conséquence, que l'on estime que la combustibilité du carburant est faible, le moment où l'embrayage de verrouillage est entièrement débrayé est retardé. Ceci supprime toute diminution de la vitesse du moteur. En conséquence, il est possible de fournir un dispositif de commande de groupe motopropulseur qui débraye l'embrayage de verrouillage tout en supprimant le calage du moteur. Le dispositif de commande de groupe motopropulseur selon le deuxième aspect de l'invention est similaire au premier aspect, à l'exception du fait que l'unité de détermination détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé jusqu'à une valeur prédéterminée, puis la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est débrayé à un taux prédéterminé ; et l'unité de détermination détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que le laps de temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est la première température que lorsque la température de la chambre de combustion est la seconde température, qui est supérieure à la première température, en déterminant au moins une grandeur parmi la valeur prédéterminée et le taux prédéterminé en se basant sur la température de la chambre de combustion. Selon le deuxième aspect de l'invention, la valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée de telle sorte que la valeur d'instruction :L0 de pression hydraulique diminue à partir de la valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé jusqu'à la valeur prédéterminée, puis, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue jusqu'à la valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est débrayé au taux prédéterminé. Au moins une grandeur parmi la valeur prédéterminée et le 15 taux prédéterminé est fixée en se basant sur la température de la chambre de combustion. Il est ainsi possible de déterminer la valeur d'instruction de pression hydraulique en fonction de la température de la chambre de combustion, tout en supprimant un débrayage brutal de l'embrayage de verrouillage. 20 Le dispositif de commande de groupe motopropulseur selon un troisième aspect de l'invention est similaire au premier ou au deuxième aspect, à l'exception du fait que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur. 25 Selon le troisième aspect de l'invention, la température de l'agent de refroidissement du moteur est utilisée pour déterminer la température de la chambre de combustion. La température de la chambre de combustion est corrélée avec la température de l'agent de refroidissement du moteur. Il est en conséquence possible de déterminer 30 la valeur d'instruction de pression hydraulique en fonction de la température de la chambre de combustion, c'est-à-dire, la combustibilité du carburant, sans mesurer directement la température de la chambre de combustion. Le dispositif de commande de groupe motopropulseur selon un 35 quatrième aspect de l'invention est similaire au dispositif de commande selon le troisième aspect de l'invention, à l'exception du fait que l'unité de détermination détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que le laps de temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état débrayé augmente lorsque la température de l'agent de refroidissement diminue. Selon le quatrième aspect de l'invention, la valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée de telle sorte que le laps de temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état débrayé augmente lorsque la température de l'agent de refroidissement diminue. Ainsi, lorsque la température de la chambre de combustion est basse et que l'on estime en conséquence que la combustibilité du carburant est faible, le temps auquel l'embrayage de verrouillage est entièrement débrayé est retardé. Ceci supprime toute diminution de la vitesse du moteur. En conséquence, il est possible de prévoir un dispositif de commande de groupe motopropulseur qui débraye l'embrayage de verrouillage en supprimant le calage du moteur. Le dispositif de commande de groupe motopropulseur selon un cinquième aspect de l'invention est similaire au premier ou deuxième aspect, à l'exception du fait que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur une période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue. Selon le cinquième aspect de l'invention, la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue est utilisée pour déterminer la température de la chambre de combustion. La température de la chambre de combustion est corrélée avec la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue (c'est-à-dire, la période durant laquelle l'injection de carburant est arrêtée). Il est en conséquence possible de déterminer la valeur d'instruction de pression hydraulique en fonction de la température de la chambre de combustion, c'est-à-dire, de la combustibilité du carburant, sans mesurer directement la température de la chambre de combustion. Le dispositif de commande de groupe motopropulseur selon un sixième aspect de l'invention est similaire au cinquième aspect, à l'exception du fait que l'unité de détermination détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que le laps de temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état débrayé augmente à mesure que la période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente. Selon le sixième aspect de l'invention, la valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée de telle sorte que le laps de temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage est dans l'état débrayé augmente à mesure que la période durant laquelle la fourniture de :1.0 carburant est interrompue augmente. Ainsi, lorsque la température de la chambre de combustion est basse, et que l'on estime en conséquence que la combustibilité du carburant est faible, le moment auquel l'embrayage de verrouillage est entièrement débrayé est retardé. Ceci supprime toute diminution de la vitesse du moteur. Il est en conséquence possible de 15 fournir un dispositif de commande de groupe motopropulseur qui débraye l'embrayage de verrouillage tout en supprimant le calage du moteur. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objectifs, caractéristiques et avantages de l'invention ci-dessus ainsi que d'autres apparaîtront d'après la description suivante de 20 modes de réalisation préférés en référence aux dessins annexés, sur lesquels des numéros analogues sont utilisés pour représenter des éléments analogues et dans lesquels : La figure 1 est un dessin schématique représentant le groupe motopropulseur d'un véhicule dans lequel un dispositif de commande 25 selon un premier mode de réalisation est fourni ; la figure 2 est un schéma représentant un circuit hydraulique qui régule la pression hydraulique fournie à un convertisseur de couple pour commander un embrayage de verrouillage ; la figure 3 est un organigramme représentant l'algorithme d'un 30 programme exécuté par une ECU selon le premier mode de réalisation ; la figure 4 est un schéma montrant la relation entre la température de l'agent de refroidissement d'un moteur et une valeur de correction pour une valeur initiale de débrayage ; la figure 5 est un chronogramme montrant la variation de la 35 valeur d'instruction de pression hydraulique ; la figure 6 est un organigramme représentant l'algorithme d'un programme exécuté par une ECU selon un deuxième mode de réalisation ; la figure 7 est un schéma montrant la relation entre une période d'interruption de carburant et la valeur de correction pour la valeur initiale de débrayage ; la figure 8 est un organigramme représentant l'algorithme d'un programme exécuté par l'ECU selon un troisième mode de réalisation ; la figure 9 est un schéma montrant la relation entre la température de l'agent de refroidissement du moteur et les taux auxquels la valeur d'instruction de pression hydraulique varie ; la figure 10 est un organigramme montrant l'algorithme d'un programme exécuté par l'ECU selon un quatrième mode de réalisation ; et la figure 11 est un schéma montrant la relation entre la période d'interruption de carburant et les taux auxquels la valeur d'instruction de pression hydraulique varie. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES EXEMPLES DE MODES DE RÉALISATION Des modes de réalisation de l'invention vont être décrits ci-après en détail en référence aux dessins. Dans la description qui suit, les mêmes composants sont représentés par les mêmes numéros de référence et ont les mêmes noms et les mêmes fonctions. En conséquence, leur description redondante est omise. Le groupe motopropulseur d'un véhicule dans lequel un dispositif de commande selon un premier mode de réalisation de l'invention est fourni va être décrit en référence à la figure 1. Le dispositif de commande selon le mode de réalisation peut être réalisé, par exemple, lorsqu'une ECU (unité électronique de commande) 1000 représentée sur la figure 1 exécute des programmes. Comme représenté sur la figure 1, le groupe motopropulseur du véhicule comporte un moteur 100, un convertisseur de couple 200, une 30 transmission automatique 300 et une ECU 1000. L'arbre de sortie du moteur 100 est relié à l'arbre d'entrée du convertisseur de couple 200. C'est-à-dire que le moteur 100 est relié au convertisseur de couple 200 par les arbres rotatifs. En conséquence, la vitesse de rotation NE de l'arbre de sortie du moteur 100 (c'est-à-dire, la 35 vitesse du moteur NE) détectée par un capteur de vitesse de moteur 400 est égale à la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, la vitesse de rotation d'une turbine de pompe). Le convertisseur de couple 200 comporte un embrayage de verrouillage 210 qui relie directement l'arbre d'entrée à l'arbre de sortie ; la turbine de pompe 220 côté arbre d'entrée ; une roue de turbine 230 côté arbre de sortie ; et un stator 240 incluant une roue libre 250, et qui amplifie le couple. Le convertisseur de couple 200 est relié à la transmission automatique 300 par les arbres rotatifs. Un capteur de vitesse de turbine 410 détecte la vitesse de rotation NT de l'arbre de sortie du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, la vitesse de turbine NT). Un capteur de vitesse d'arbre de sortie 420 détecte la vitesse de rotation NOUT de l'arbre de sortie de la transmission automatique 300. La transmission automatique 300 peut être une transmission comportant une pluralité de vitesses, incluant une unité d'engrenage planétaire. À titre de variante, la transmission automatique 300 peut être une transmission variable en continu qui modifie en continu le rapport de vitesse. L'ECU 1000 reçoit un signal indiquant la vitesse du moteur NE provenant du capteur de vitesse de moteur 400, un signal indiquant la vitesse de la turbine NT provenant du capteur de vitesse de turbine 410, un signal indiquant la vitesse de rotation NOUT provenant du capteur de vitesse d'arbre de sortie 420, un signal indiquant la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 provenant d'un capteur de température d'agent de refroidissement 430, un signal indiquant l'importance d'actionnement de la pédale d'accélérateur 1200 provenant d'un capteur d'importance d'actionnement de pédale d'accélérateur 440, et un signal indiquant la vitesse du véhicule provenant d'un capteur de vitesse de véhicule 450. L'ECU 1000 commande le moteur 100, l'embrayage de verrouillage 210, la transmission automatique 300 et analogue, en se basant sur ces signaux. Un circuit hydraulique 500 va être décrit en référence à la figure 2. Le circuit hydraulique 500 régule la pression hydraulique fournie au convertisseur de couple 200 pour commander l'embrayage de verrouillage 210. La figure 4 ne représente qu'une partie du circuit hydraulique 500 se rapportant à l'invention. Le circuit hydraulique 500 comporte une pompe à huile 510, une soupape de régulateur primaire 520, une soupape de régulateur secondaire 530, une valve de modulateur à solénoïde 540, et une valve de commande de verrouillage 550. La pompe à huile 510 est reliée au vilebrequin du moteur 100. Lorsque le vilebrequin tourne, la pompe à huile 510 aspire le fluide de la transmission automatique (ATF) accumulé dans un carter d'huile 512, de façon à générer une pression hydraulique. La soupape de régulateur primaire 520 régule la pression hydraulique générée par la pompe à huile 510, de façon à générer la pression de ligne. Le fluide de transmission en excès évacué par la soupape de régulateur primaire 520 s'écoule dans la soupape de régulateur secondaire 530. La soupape de régulateur secondaire 530 génère la pression secondaire. La valve de modulateur à solénoïde 540 génère une pression de modulateur de solénoïde en utilisant la pression de ligne en tant que pression d'origine. La pression du modulateur de solénoïde est fournie à un solénoïde de service 560. Une valve de commande de verrouillage 550 fournit de manière sélective la pression secondaire à la chambre d'huile côté embrayage du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, la chambre d'huile côté turbine de pompe 220), ou la chambre d'huile côté débrayage du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, l'espace défini par l'embrayage de verrouillage 210 et un couvercle de convertisseur 260). La valve de commande de verrouillage 550 agit en utilisant la pression hydraulique fournie par le solénoïde de service 560 en tant que pression pilote, Lorsque la pression hydraulique n'est pas fournie à la valve de commande de verrouillage 550 depuis le solénoïde de service 560, le tiroir de la valve de commande de verrouillage 550 est dans la position représentée du côté gauche (1) sur la figure 2. Dans ce cas, la pression secondaire est fournie à la chambre d'huile côté débrayage du convertisseur de couple 200, et la pression :35 hydraulique dans la chambre d'huile côté embrayage du convertisseur de couple 200 est fournie à un refroidisseur d'huile (non représenté). En conséquence, l'embrayage de verrouillage 210 est séparé du couvercle de convertisseur 260, et l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé. Lorsque la pression hydraulique est fournie à la valve de commande de verrouillage 550 depuis le solénoïde de service 560, la bobine de la valve de commande de verrouillage 550 est dans la position représentée du côté droit (2) sur la figure 2. Dans ce cas, la pression secondaire est fournie à la chambre d'huile côté embrayage du convertisseur de couple 200, et la pression hydraulique est évacuée de la chambre d'huile côté débrayage du convertisseur de couple 200. En conséquence, l'embrayage de verrouillage 210 est poussé vers le couvercle de convertisseur 260, et l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé. La pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage 210 (c'est-à-dire, la pression hydraulique qui embraye l'embrayage de verrouillage 210) varie en fonction de la différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage dans le convertisseur de couple 200. La différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage varie en fonction de la pression hydraulique fournie à la valve de commande de verrouillage 550 depuis le solénoïde de service 560. Le solénoïde de service 560 fournit la pression en sortie conformément à une valeur d'instruction de service transmise par l'ECU 1000. La valeur d'instruction de service est fournie en sortie de telle sorte que la différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage soit égale à une valeur d'instruction de pression hydraulique déterminée dans l'ECU 1000. L'algorithme d'un programme exécuté par l'ECU 1000 selon le mode de réalisation, va être décrite en référence à la figure 3. À l'étape S100, l'ECU 1000 détermine si la condition d'interruption de la fourniture de carburant est satisfaite. La condition d'interruption de la fourniture de carburant peut être satisfaite, par exemple, lorsque la vitesse du véhicule est supérieure à une valeur de seuil, et que l'amplitude d'actionnement de la pédale d'accélérateur est de 0 (le moteur 100 est au ralenti). Si la condition est satisfaite (OUI à l'étape S100), le programme passe à l'étape 5110. Si la condition n'est pas satisfaite (NON à l'étape S100), le programme se termine. À l'étape S110, l'ECU 1000 interrompt la fourniture de carburant. À l'étape S200, l'ECU 1000 détermine si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite. La condition pour reprendre la fourniture de carburant peut être satisfaite, par exemple, lorsque la vitesse du véhicule est inférieure ou égale à la valeur de seuil. Si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI à l'étape S200), le programme passe à l'étape S300. Si la condition pour reprendre la fourniture de carburant n'est pas satisfaite (NON à l'étape S200), le programme retourne à S200. À l'étape S300, l'ECU 1000 détermine une valeur initiale de débrayage basée sur la température de l'agent de refroidissement du moteur 100. La valeur initiale de débrayage est déterminée en ajoutant une valeur de correction à la valeur de référence. Comme représenté sur le graphe de la figure 4, la valeur de correction est augmentée à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. C'est-à-dire que la valeur initiale de débrayage est augmentée à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. La valeur initiale de débrayage est considérée comme la valeur prédéterminée dans le deuxième aspect de l'invention. Comme représenté sur la figure 3, à l'étape S400, l'ECU 1000 détermine si l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé, par exemple, en se basant sur le fait que la différence entre la vitesse du moteur NE et la vitesse de la turbine NT est inférieure ou égale à une première valeur de seuil. Si l'on détermine que l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé (OUI à l'étape S400), le programme passe à l'étape S410. Si l'on détermine que l'embrayage de verrouillage 210 n'est pas embrayé (NON à l'étape S400), le programme passe à l'étape S700. À l'étape S410, l'ECU 1000 fixe la valeur d'instruction de pression hydraulique à la valeur initiale de débrayage. C'est-à-dire que la différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage dans le convertisseur de couple 200 diminue jusqu'à la valeur initiale de débrayage. À l'étape S420, l'ECU 1000 diminue la valeur d'instruction de 35 pression hydraulique à un premier taux prédéterminé. C'est-à-dire que la différence de pressionhydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage dans le convertisseur de couple 200 diminue au premier taux prédéterminé. À l'étape S500, l'ECU 1000 détermine si la différence entre la vitesse du moteur NE et la vitesse de la turbine NT est supérieure ou égale à une seconde valeur de seuil. Si la différence entre la vitesse du moteur NE et la vitesse de la turbine NT est supérieure ou égale à la seconde valeur de seuil (OUI à l'étape S500), le programme passe à l'étape S600. Si la différence est inférieure à la seconde valeur de seuil (NON à l'étape S500), le programme retourne à l'étape S500. À l'étape S600, l'ECU 1000 arrête l'interruption de la fourniture de carburant, c'est-à-dire que l'injection de carburant reprend. À l'étape S700, l'ECU 1000 diminue la valeur d'instruction de pression hydraulique jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage 210 est entièrement débrayé à un second taux prédéterminé. C'est-à-dire que la différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage dans le convertisseur de couple 200 diminue au second taux prédéterminé. Lorsque la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue au second taux, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue plus rapidement que lorsque la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue au premier taux. Toutefois, le second taux n'est pas limité à un taux plus rapide. Le fonctionnement de l'ECU 1000 basé sur la structure et l'organigramme décrits ci-dessus va être décrit. L'ECU 1000 constitue le dispositif de commande selon le mode de réalisation. Si la condition pour interrompre la fourniture de carburant lorsque le véhicule se déplace est satisfaite, par exemple, lorsque le véhicule effectue une décélération (OUI à l'étape S100), la fourniture de carburant est interrompue (S110). Puis, si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI à l'étape S200), la fourniture de carburant finit par reprendre. Après avoir arrêté l'interruption de la fourniture de carburant et que l'injection de carburant reprend, la vitesse du moteur NE augmente. Si l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé lorsque la vitesse du moteur :35 NE augmente, il se produit un choc. En conséquence, il est souhaitable de débrayer l'embrayage de verrouillage 210 lorsque la fourniture de carburant reprend. Si l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé (OUI à l'étape S400), comme représenté sur la figure 5, la valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée à la valeur initiale de débrayage (S410), et la différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage dans le convertisseur de couples 200 diminue jusqu'à la valeur initiale de débrayage. En conséquence, le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage 210 démarre. En outre, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue au premier taux prédéterminé (S420). Ainsi, la différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage dans le convertisseur de couple 200 diminue. Lorsque la différence de pression hydraulique est suffisamment petite pour que l'embrayage de verrouillage 210 patine, la vitesse du moteur NE est inférieure à la vitesse de la turbine NT, comme représenté sur la figure 5. Lorsque la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue encore, faisant diminuer la différence de pression hydraulique, et que la différence entre la vitesse du moteur NE et la vitesse de la turbine NT est supérieure ou égale à la seconde valeur de seuil (OUI à l'étape S500), l'interruption de la fourniture de carburant est arrêtée (S600). Ainsi, l'injection de carburant reprend. La valeur d'instruction de pression hydraulique diminue alors rapidement jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé au second taux prédéterminé (S700). À ce moment, si la température de la chambre de combustion du moteur 100 est suffisamment élevée, et que la combustibilité du carburant est élevée, la vitesse du moteur NE augmente rapidement. Dans ce cas, il y a une faible possibilité pour que la vitesse du moteur NE diminue rapidement, et que le moteur 100 cale en raison du débrayage de l'embrayage de verrouillage 210. Par opposition, si la température de la chambre de combustion 35 du moteur 100 est faible et que la combustibilité du carburant est faible, la vitesse du moteur NE n'augmente pas rapidement. Dans ce cas, la vitesse du moteur NE peut fortement diminuer, et le moteur 100 peut caler lorsque l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé. En conséquence, dans ce mode de réalisation, la valeur initiale de débrayage est fixée en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 qui est étroitement corrélée avec la température de la chambre de combustion (S300). La valeur initiale de débrayage est fixée de manière à augmenter à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 diminue. Ainsi, lorsque la température de l'agent de refroidissement est faible, et en conséquence que l'on estime que la température de la chambre de combustion est faible, la valeur initiale de débrayage est fixée à une valeur importante, par rapport au cas où la température de la chambre de combustion est élevée. Ceci prolonge le laps de temps à partir du moment où le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage 210 démarre jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage 210 est entièrement débrayé. En conséquence, il est possible de supprimer la diminution de la vitesse du moteur NE, et d'empêcher le moteur 100 de caler. Comme décrit ci-dessus, l'ECU, qui constitue le dispositif de commande selon le mode de réalisation, fixe la valeur d'instruction de pression hydraulique à la valeur initiale de débrayage lorsque l'embrayage de verrouillage est commandé de manière à être débrayé et que la fourniture de carburant reprend dans le moteur. L'ECU fait ensuite diminuer la valeur d'instruction de pression hydraulique jusqu'à la valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est entièrement débrayé au taux prédéterminé. La valeur initiale de débrayage est fixée de manière à augmenter à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur diminue. Ceci prolonge le laps de temps à partir du moment où le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage démarre jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage est entièrement débrayé, dans le cas où le laps de temps à partir du moment où la fourniture de carburant (l'injection de carburant) reprend jusqu'au moment où la vitesse du moteur NE commence à augmenter est long en raison d'une faible combustibilité du carburant. Ainsi, la diminution de la vitesse du moteur NE peut être supprimée. En conséquence, le calage du moteur peut être supprimé. Un deuxième mode de réalisation de l'invention va être décrit ci-après. Le deuxième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation en ce que la valeur initiale de débrayage est fixée en se basant sur la période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue en continu (appelée ci-après, période d'interruption de carburant ), au lieu de déterminer la valeur initiale de débrayage en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur 100. Les autres parties de la structure sont les mêmes que celle du premier mode de réalisation. Leurs fonctions sont les mêmes que dans le premier mode de réalisation. En conséquence, leur description détaillée sera omise. L'algorithme d'un programme exécuté par l'ECU 1000 selon le mode de réalisation, va être décrite en référence à la figure 6. Les mêmes processus que dans le premier mode de réalisation sont représentés par les mêmes numéros d'étapes. En conséquence, leur description détaillée sera omise. À l'étape S800, l'ECU 1000 commence à compter la période d'interruption de carburant. À l'étape S810, l'ECU 1000 arrête de compter la période d'interruption de carburant. À l'étape S900, l'ECU 1000 détermine la valeur initiale de débrayage en se basant sur la période d'interruption de carburant. La valeur initiale de débrayage est fixée en ajoutant la valeur de correction à la valeur de référence. Comme représenté sur la carte de la figure 7, la valeur de correction est fixée de manière à augmenter à mesure que la période d'interruption de carburant augmente. C'est-à-dire que la valeur initiale de débrayage est fixée de manière à augmenter à mesure que la période d'interruption de carburant augmente. Le fonctionnement de l'ECU 1000 basé sur la structure et l'organigramme décrits ci-dessus va être décrit. L'ECU 1000 constitue le dispositif de commande selon lé mode de réalisation. La température de la chambre de combustion diminue à mesure que la période d'interruption de carburant augmente. Ainsi, lorsque la fourniture de carburant est interrompue (S110), l'ECU 1000 commence à compter la période d'interruption de carburant (étape S800). Si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI :35 à l'étape S200), l'ECU 1000 arrête de compter la période d'interruption de carburant (S810). La valeur initiale de débrayage est déterminée de manière à augmenter à mesure que la période écoulée augmente (S900). Ainsi, il est possible d'obtenir les mêmes effets que ceux qui sont obtenus dans le premier mode de réalisation. Un troisième mode de réalisation de l'invention va être décrit ci-après. Le troisième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation en ce que le premier taux et le second taux, auxquels la valeur d'instruction de pression hydraulique varie, sont fixés en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur 100, au lieu de fixer :1.0 la valeur initiale de débrayage. Les autres parties de la structure sont les mêmes que celle du premier mode de réalisation. Leurs fonctions sont les mêmes que dans le premier mode de réalisation. En conséquence, leur description détaillée sera omise. L'algorithme d'un programme exécuté par l'ECU 1000 va être 15 décrite en référence à la figure 8. Les mêmes processus que dans le premier mode de réalisation sont représentés par les mêmes numéros d'étapes. En conséquence, leur description détaillée sera omise. À l'étape S310, l'ECU 1000 détermine le premier taux et le second taux en se basant sur la température de l'agent de refroidissement 20 du moteur 100. Comme représenté sur le graphe de la figure 9, le premier taux et le second taux sont fixés à des valeurs négatives. Le premier taux et le second taux sont également fixés de manière à augmenter à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. Dans ce mode de réalisation, puisque chaque taux est fixé à une valeur négative, la 25 valeur d'instruction de pression hydraulique diminue. En conséquence, à mesure que la valeur de chaque taux augmente, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue dans une moindre mesure. C'est-à-dire qu'à mesure que la valeur de chaque taux augmente, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue plus lentement. 30 Le fonctionnement de l'ECU 1000 basé sur la structure et l'organigramme décrits ci-dessus va être décrit. L'ECU 1000 constitue le dispositif de commande selon le mode de réalisation. Après avoir interrompu la fourniture de carburant (S110), si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI à 35 l'étape S200), le premier taux et le second taux sont fixés en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 (S310). Le premier taux et le second taux sont fixés de telle sorte que la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue plus lentement à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. Après avoir fixé la valeur d'instruction de pression hydraulique à la valeur initiale de débrayage, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue au premier taux (S420). Après avoir arrêté l'interruption de la fourniture de carburant, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue au second taux (S700). Ainsi, lorsque la température de l'agent de refroidissement est faible, et en conséquence que l'on estime que la température de la chambre de combustion est faible, l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé plus lentement, par rapport au cas où la température de la chambre de combustion est élevée. Ceci prolonge le laps de temps à partir du moment où le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage 210 démarre jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage 210 est entièrement débrayé. En conséquence, il est possible de supprimer la diminution de la vitesse du moteur NE, et de supprimer le calage du moteur 100. Un quatrième mode de réalisation de l'invention va être décrit ci-après. Le quatrième mode de réalisation diffère du deuxième mode de réalisation en ce que le premier taux et le second taux sont fixés en se basant sur la période d'interruption de carburant, au lieu de fixer la valeur initiale de débrayage. Les autres parties de la structure sont les mêmes que celle du deuxième mode de réalisation. Leurs fonctions sont les mêmes que dans le deuxième mode de réalisation. En conséquence, leur description détaillée sera omise. L'algorithme d'un programme exécuté par l'ECU 1000 selon le mode de réalisation va être décrite en référence à la figure 10. Les mêmes processus que dans le premier et le deuxième mode de réalisation sont représentés par les mêmes numéros d'étapes. En conséquence, leur description détaillée sera omise. À l'étape S910, l'ECU 1000 détermine le premier taux et le second taux en se basant sur la période d'interruption de carburant. Comme représenté sur le graphe de la figure 11, le premier taux et le second taux sont fixés à des valeurs négatives. Le premier taux et le second taux sont également fixés de manière à augmenter à mesure que la période d'interruption de carburant augmente. Dans ce mode de réalisation, puisque chaque taux est fixé à une valeur négative, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue. En conséquence, à mesure que la valeur de chaque taux augmente, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue dans une moindre mesure. C'est-à-dire qu'à mesure que la valeur de chaque taux augmente, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue plus lentement. Le fonctionnement de l'ECU 1000 basé sur la structure et l'organigramme décrits ci-dessus va être décrit. L'ECU 1000 constitue le 10 dispositif de commande selon le mode de réalisation. Après avoir interrompu la fourniture de carburant (S110), l'ECU 1000 commence à compter la période d'interruption de carburant (S800). Si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI à l'étape S200), l'ECU 1000 arrête alors de compter la période 15 d'interruption de carburant (S810). Le premier taux et le second taux sont alors fixés en se basant sur la période d'interruption de carburant (S910). Le premier taux et le second taux sont fixés de telle sorte que la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue plus lentement à mesure que la période d'interruption de carburant augmente. 20 Après avoir fixé la valeur d'instruction de pression hydraulique à la valeur initiale de débrayage, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue au premier taux (S420). Après avoir arrêté l'interruption de la fourniture de carburant, la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue au second taux (S700). 25 Ainsi, lorsque la période d'interruption de carburant est longue, et en conséquence que l'on estime que la température de la chambre de combustion est faible, l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé plus lentement, par rapport au cas où la température de la chambre de combustion est élevée. Ceci prolonge le laps de temps à partir du moment 30 où le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage 210 démarre jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage 210 est entièrement débrayé. D'autre part, le patinage de l'embrayage de verrouillage 210 patine est réduit. En conséquence, il est possible de supprimer la diminution de la vitesse du moteur NE, et de supprimer le calage du 35 moteur 100. À titre de variante, dans chacun des premier au quatrième modes de réalisation, on peut utiliser la température de la chambre de combustion mesurée directement, au lieu de la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 ou de la période d'interruption de carburant. Le mode de réalisation de l'invention qui a été décrit dans la description doit être considéré à tous égards comme explicatif et non restrictif. La portée technique de l'invention est définie par les revendications, et toutes les modifications appartenant à la signification et à la plage d'équivalences des revendications sont en conséquence destinées à y être incorporées
Un dispositif de commande d'un groupe motopropulseur commande un groupe motopropulseur comportant un embrayage de verrouillage (210) reliant directement un moteur (100), dans lequel la fourniture de carburant est interrompue, à une transmission automatique (300). Le dispositif de commande comporte une unité de commande (1000) qui commande le moteur (100) de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne dans le moteur (100) et une unité de détermination (1000). L'unité de détermination (1000, S300; S900; S310; S910) détermine une valeur d'instruction de pression hydraulique en se basant sur la température de la chambre de combustion du moteur (100), de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans un état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans un état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion est une seconde température qui est supérieure à la première température, lorsque l'embrayage de verrouillage (210) est contrôlé de manière à être amené dans l'état débrayé depuis l'état embrayé et la fourniture de carburant au moteur (100) reprend. L'embrayage de verrouillage (210) est ensuite actionné par une pression hydraulique correspondant à la valeur d'instruction de pression hydraulique.
1. Dispositif de commande pour un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage (210) reliant directement un moteur (100), dans lequel la fourniture de carburant est interrompue, à une transmission automatique (300), dans lequel l'embrayage de verrouillage (210) est actionné par une pression hydraulique correspondant à une valeur d'instruction de pression hydraulique, le dispositif de commande étant caractérisé en ce qu'il comprend : une unité de commande (1000) qui commande le moteur (100) de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne dans le moteur (100) ; et une unité de détermination (1000, S300; S900; S310; S910) qui détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique en se basant sur la température de la chambre de combustion du moteur (100), de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans un état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans un état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est à une première température que lorsque la température de la chambre de combustion est à une seconde température qui est supérieure à la première température, lorsque l'embrayage de verrouillage (210) est contrôlé de manière à être amené dans l'état débrayé depuis l'état embrayé et la fourniture de carburant au moteur (100) reprend. 2. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: un moyen de détection de température pour détecter la température de la chambre de combustion, et caractérisé en ce que l'unité de détermination (1000, S300; S900; S310; S910) augmente le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé, à mesure que la température détectée de la chambre de combustion diminue. 3. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 1, caractérisé en ce que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur une valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion. 4. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 3, caractérisé en ce que la valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion est la température de l'agent de refroidissement du moteur (100). 5. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 4, caractérisé en ce que l'unité de détermination (1000, S300; S310) augmente le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé, à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. 6. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'unité de détermination (1000, S300; S900; S310; S910) détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) est embrayé jusqu'à une valeur prédéterminée, puis la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) est débrayé à un taux prédéterminé ; et l'unité de détermination (1000) détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est la première température que lorsque la température de la chambre de combustion est la seconde température, qui est supérieure à la première température, en déterminant au moins une grandeur parmi la valeur prédéterminée et le taux prédéterminé en se basant sur la température de la chambre de combustion. 7. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 1 ou 6, caractérisé en ce que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur (100). 8. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 7, caractérisé en ce que l'unité de détermination (1000, S300; S310) détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage deverrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (2.10) est dans l'état débrayé augmente lorsque la température de l'agent de refroidissement diminue. 9. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 1 ou 6, caractérisé en ce que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur une période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue. 10. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 9, caractérisé en ce que l'unité de détermination (1000, S900; S910) détermine la valeur d'instruction de pression hydraulique de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé augmente à mesure que la période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente. 11. Procédé de commande d'un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage (210) reliant directement un moteur (100), dans lequel la fourniture de carburant est interrompue, à une transmission automatique (300), dans lequel l'embrayage de verrouillage (210) est actionné par une pression hydraulique correspondant à une valeur d'instruction de pression hydraulique, le procédé de commande étant caractérisé en ce qu'il comprend : la commande du moteur (100) de telle sorte que la fourniture de carburant au moteur (100) reprenne ; et la détermination de la valeur d'instruction de pression hydraulique en se basant sur la température de la chambre de combustion du moteur (100), de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans un état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans un état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion est une seconde température qui est supérieure à la première température, lorsque l'embrayage de verrouillage (210) est contrôlé de manière à être amené dans l'état débrayé depuis l'état embrayé et la fourniture de carburant au moteur (100) reprend. 12. Procédé de commande d'un groupe motopropulseur selon la 1.1, comprenant en outre: la détection de la température de la chambre de combustion, et caractérisé en ce que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé augmente à mesure que la température détectée de la chambre de combustion diminue. 13. Procédé de commande d'un groupe motopropulseur selon la :10 11, caractérisé en ce que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur une valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion. 14. Procédé de commande d'un groupe motopropulseur selon la 13, caractérisé en ce que la valeur se rapportant à la :1.5 température de la chambre de combustion est la température de l'agent de refroidissement du moteur (100). 15. Procédé de commande d'un groupe motopropulseur selon la 14, caractérisé en ce que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au 20 moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé augmente à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. 16. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 11, caractérisé en ce que, à l'étape de détermination, la 25 valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée de telle sorte que la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) est embrayé jusqu'à une valeur prédéterminée, puis la valeur d'instruction de pression hydraulique diminue jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) 30 est débrayé à un taux prédéterminé ; et la valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé soit plus long lorsque la température de la chambre de combustion est une 35 première température que lorsque la température de la chambre de combustion est une seconde température, qui est supérieure à la premièretempérature, en déterminant au moins une grandeur parmi la valeur prédéterminée et le taux prédéterminé en se basant sur la température de la chambre de combustion. 17. Procédé de commande d'un groupe motopropulseur selon la 11 ou 16, caractérisé en ce que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur (100). 18. Dispositif de commande d'un groupe motopropulseur selon la 17, caractérisé en ce que la valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé augmente lorsque la température de l'agent de refroidissement diminue. 19. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 11 ou 16, caractérisé en ce que la température de la chambre de combustion est fixée en se basant sur une période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue. 20. Dispositif de commande de groupe motopropulseur selon la 19, caractérisé en ce que la valeur d'instruction de pression hydraulique est fixée de telle sorte que le temps à partir du moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état embrayé jusqu'au moment où l'embrayage de verrouillage (210) est dans l'état débrayé augmente à mesure que la période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente.
B
B60
B60W
B60W 10
B60W 10/02,B60W 10/06
FR2894376
A1
DISPOSITIF DE RECUPERATION DE PARTICULES CONTAMINEES ET UNITE DE FILTRATION POUR UN TEL DISPOSITIF DE RECUPERATION.
20,070,608
La présente invention concerne un dispositif de récupération de particules contaminées, notamment radioactives, dans une cavité contenant un liquide. L'invention concerne également une unité de filtration pour un tel dispositif de récupération de particules contaminées. Dans de nombreuses applications industrielles, il est nécessaire de procéder régulièrement à la récupération de particules contaminées déposées notamment dans une cavité contenant un liquide. C'est le cas par exemple des enceintes de stockage et de transfert des éléments combustibles de centrales nucléaires, dans lesquelles une décontamination doit être effectuée à intervalles réguliers en récupérant les particules contaminées déposées sur le fond et les parois des enceintes. Ce genre de décontamination est aussi nécessaire par exemple dans les puisards et dans les rigoles des cuves de centrales nucléaires. Pour cela, il est connu d' utiliser des aspirateurs, du type de ceux utilisés dans des piscines conventionnelles, et qui comprennent une buse d'aspiration plongée dans le liquide et reliée par un tuyau flexible à une pompe, elle même reliée à un module de récupération des particules. La pompe et le module sont placés à l'extérieur de l'enceinte à décontaminer. Ce genre de système est relativement lourd et complexe à mettre en oeuvre et demande de nombreuses opérations de manipulations. De plus, du fait de la disposition du module de récupération en aval de la pompe et à une certaine distance de la buse d'aspiration, les pertes de charge ainsi engendrées sont importantes ce qui diminue bien évidemment l'efficacité du système. Une autre solution également couramment employée jusqu'à présent consiste à faire effectuer la décontamination et la récupération des particules contaminées par des plongeurs. Mais, dans ce cas, les risques sont importants pour les plongeurs du fait de leur évolution dans un milieu hostile pouvant entraîner une exposition à 30 des rayonnements ionisants ou à des ambiances toxiques. L'invention a pour but de proposer un dispositif de récupération de particules contaminées qui évitent les inconvénients précédemment mentionnés et qui est particulièrement simple à mettre en oeuvre, tout en permettant un gain de temps important. L'invention a donc pour objet un dispositif de récupération de particules contaminées, notamment radioactives, dans une cavité contenant un liquide, comme par exemple une enceinte de stockage ou de transfert de combustibles nucléaires, caractérisé en ce qu'il comprend un corps tubulaire déplaçable à distance et comportant des moyens d'aspiration du liquide et, en amont de ces moyens, un bec d'aspiration du liquide et une unité de filtration munie d'au moins un élément filtrant du liquide et de récupération des particules contaminées et, en aval desdits moyens, au moins un conduit d'évacuation du liquide décontaminé. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'unité de filtration est reliée aux moyens d'aspiration par un organe de raccordement déconnectable à distance, - le bec d'aspiration est relié à l'unité de filtration par un organe de raccordement déconnectable à distance, - l'unité de filtration et le bec d'aspiration sont, après séparation, maintenus chacun accroché au corps par un organe de liaison souple, - chaque organe de raccordement est formé par un collier de fixation par exemple du type à clamp ou à mousqueton maintenu, après séparation, accroché au corps par un organe de liaison souple, - les moyens d'aspiration comprennent une pompe axiale multicellulaire, - l'unité de filtration est formée par une enveloppe cylindrique contenant ledit au moins élément filtrant et comportant une arrivée de liquide reliée au bec d'aspiration et débouchant directement dans ledit au moins élément filtrant et une sortie du liquide reliée à l'aspiration de la pompe, - ledit au moins élément filtrant est fixé à demeure dans l'enveloppe, - l'arrivée du liquide comporte une embouchure tronconique dont la conicité est orientée vers l'intérieur de l'enveloppe cylindrique de l'unité de filtration,30 - ledit au moins conduit d'évacuation comporte une sortie munie d'un raccord en té pour casser les remous générés par la pompe multicellulaire, - l'unité de filtration comporte des moyens de basculement lors de sa récupération pour maintenir les particules contaminées dans l'élément filtrant, et - ledit au moins élément filtrant comporte, à l'opposé de l'arrivée du liquide, un fond étanche. L'invention a également pour objet une unité de filtration pour un dispositif de récupération des particules contaminées tel que précédemment mentionné, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un élément filtrant muni d'une arrivée du liquide débouchant directement dans ledit élément filtrant et comportant une embouchure tronconique dont la conicité est orientée vers l'intérieur dudit élément filtrant. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de récupération de particules contaminées, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe longitudinale du dispositif de récupération de particules contaminées, conforme à l'invention, - la Fig. 3 est une vue schématique en coupe axiale de l'unité de filtration du dispositif, - la Fig. 4 est une vue schématique en coupe selon la ligne 4-4 de la Fig. 3. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement un dispositif de récupération de particules contaminées, désigné dans son ensemble par la référence 10, et qui est destiné à la décontamination par récupération de particules contaminées notamment dans une piscine de stockage ou de transfert des éléments combustibles des centrales nucléaires. Ce dispositif peut être utilisé dans les puisards ou les rigoles des cuves des centrales nucléaires ou dans toutes autres applications pour la récupération de particules dans une cavité contenant un liquide. 30 Le dispositif 10 représenté sur les Figs. 1 et 2, comprend un corps tubulaire 11 déplaçable à distance et qui présente un faible diamètre extérieur pour permettre le positionnement du dispositif 10 dans des cavités étroites, comme par exemple les alvéoles de stockage des assemblages de combustibles nucléaires, installés en fond de piscine. Le corps 11 du dispositif 10 se compose de plusieurs éléments, indépendants les uns des autres, comprenant des moyens 12 d'aspiration du liquide. Ces moyens 12 d'aspiration du liquide sont constitués par une pompe axiale multicellulaire, de type connu. Le corps 11 du dispositif de récupération comporte également, en amont de la pompe 12, un bec 13 d'aspiration du liquide et une unité de filtration désignée dans son ensemble par la référence 15. Enfin, le corps 11 comporte aussi, en aval de la pompe 12, au moins un conduit 16 d'évacuation du liquide décontaminé. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, le corps 11 comporte un seul conduit 16 dont l'extrémité 16a opposée à celle reliée au côté de refoulement du liquide de la pompe 12, est munie d'un raccord en té 17 pour casser les remous du liquide générés par la pompe 12. Cette extrémité 16a du conduit 16 est également pourvue d'un organe de fixation 18 à un système de déplacement à distance du dispositif de récupération 10, comme par exemple un pont roulant, non représenté, ou tout autre système approprié. Le bec de récupération 13 présente un profil adapté au travail à effectuer et à la configuration de l'environnement dans lequel il était destiné à évoluer et, à cet effet, il est interchangeable. Pour cela, le bec de récupération 13 est relié à l'unité de filtration 15 par un organe de raccordement 19 déconnectable à distance par un élément adapté, comme par exemple un câble. Cet organe de raccordement 19 est formé par un collier de 30 fixation de type connu, comme par exemple du type à clamp ou à mousqueton. Le bec d'aspiration 13 est, après séparation du corps 11 du dispositif 10, maintenu accroché à ce corps 11 par un organe 20 de liaison souple constitué par exemple par un câble ou une chaînette. De même, l'organe de raccordement 19 est, après son ouverture, maintenu accroché au corps 11 par un organe 21 de liaison souple constitué par exemple par un câble ou une chaînette. Cet organe 21 permet également l'ouverture de l'organe de raccordement 21. De façon identique, l'unité de filtration 15 est reliée à la pompe 12 par un organe de raccordement 22 déconnectable à distance, constitué par un collier de fixation par exemple du type à clamp ou à mousqueton. Cette unité de filtration 15 est, après séparation, c'est à dire après ouverture de l'organe de raccordement 22, maintenue accrochée au corps 11 par un organe 23 de liaison souple. L'organe de raccordement 22 est également, après son ouverture, maintenu accroché au corps 11 par un organe 24 de liaison souple. Cet organe 24 permet aussi l'ouverture de l'organe de raccordement 22. Les organes 23 et 24 de liaison souple sont formés par exemple par un câble ou par une chaînette. En se reportant maintenant aux Figs. 3 et 4, on va décrire plus en détails, l'unité de filtration 15. Cette unité de filtration 15 est formée par une enveloppe cylindrique 30 contenant au moins un élément filtrant 31 disposé coaxialement à ladite enveloppe 30. L'élément filtrant 31 est de type connu et présente une section en forme de pétale de fleur, ainsi que montrée à la Fig. 4, de façon à augmenter la surface de filtration. L'élément filtrant 31 comporte une arrivée 32 du liquide reliée au bec d'aspiration 13 par l'organe de raccordement 19 tandis que l'enveloppe cylindrique 30 est pourvue, à l'opposé de l'arrivée 32, d'une sortie du liquide décontaminé après son passage dans l'élément filtrant 31. La sortie 33 est reliée au côté aspiration du liquide de la pompe 12 et communique avec un espace 34 ménagé entre l'élément filtrant 31 et l'enveloppe cylindrique 30. L'arrivée 32 du liquide contaminé dans l'élément filtrant 31 débouche directement dans ledit élément filtrant 31 et comporte une embouchure 35 tronconique dont la conicité est dirigée vers l'intérieur de l'enveloppe cylindrique 30 de l'unité de filtration 15. A l'opposé de l'arrivée 32 du liquide, l'élément filtrant 31 comporte un fond 36 étanche. L'élément filtrant 31 est fixé à demeure dans l'enveloppe 30 de façon à éviter tout démontage et l'enveloppe 30 est reliée par l'organe 23 de liaison au corps 11 en un point 37 situé à sa partie inférieure de façon à faire basculer l'unité de filtration 15 lors de sa séparation du corps 11 pour que les particules contaminées retenues dans l'élément filtrant 31 tombent dans le fond 36 ce qui évite qu'elles sortent par l'embouchure 35. La forme tronconique de l'embouchure 35 permet d'empêcher que les particules contaminées ainsi captées ressortent lors de l'arrêt de la pompe 12 ou lors du basculement de l'unité de filtration 15. Pour effectuer une décontamination d'une cavité contenant un liquide, comme par exemple une enceinte de stockage ou de transfert de combustibles nucléaires, il suffit après avoir assemblé les différents éléments composant le dispositif 10, comme montré à la Fig. 1, d'accrocher ce dispositif 10 à un système de manutention, comme par exemple un pont roulant, et de plonger le dispositif 10 dans le liquide contenu dans la cavité pour récupérer les particules contaminées. En effet, le liquide aspiré par la pompe axiale multicellulaire 12 traverse le bec d'aspiration 13 et l'unité de filtration 15. Lors du passage du liquide dans au moins un élément filtrant 31, les particules contaminées sont retenues à l'intérieur de cet élément filtrant 31 et le liquide ainsi décontaminé est évacué de l'unité de filtration 15 par la sortie 33 et le conduit 16. Le raccord en té 17 permet de casser les remous générés par la pompe 12 et ainsi améliorer la visibilité de l'opérateur dans le déplacement du dispositif 10. Lors de la remontée du dispositif 10, les différents éléments, c'est à dire le bec d'aspiration 13, l'unité de filtration 15 et les organes de raccordement 19 et 22 peuvent être séparés du reste du corps 11 du dispositif 10 et ces éléments sont maintenus attachés à ce corps par les organes de liaison souple 20, 21, 23 et 24. Le dispositif de récupération selon l'invention présente de nombreux avantages par rapport aux équipements utilisés jusqu'à présent. Tout d'abord, il permet un gain de temps dans sa mise en ceuvre ainsi qu'après son utilisation, ce qui est appréciable dans un milieu hostile pour l'homme et diminue d'autant les risques d'exposition par exemple à des rayonnements ionisants ou à des ambiances toxiques. De plus, il présente une autonomie importante et une plus grande efficacité du fait de la diminution des pertes de charge. Enfin, il présente moins de risque de dispersion de la 10 contamination étant donné le nombre restreint de pièces contaminées à manipuler et à décontaminer. Le dispositif selon l'invention, du fait de son faible encombrement, permet la décontamination sous eau de cavité de dimensions réduites, comme par exemple les alvéoles de stockage des assemblages d'éléments combustibles 15 nucléaires, installés en fond de piscine
L'invention concerne un dispositif (10) de récupération de particules contaminées, notamment radioactives, dans une cavité contenant un liquide, caractérisé en ce qu'il comprend un corps tubulaire (11) déplaçable à distance et comportant des moyens (12) d'aspiration du liquide et, en amont de ces moyens (12), un bec d'aspiration (13) du liquide et une unité de filtration (15) munie d'au moins un élément filtrant du liquide et de récupération des particules contaminées et, en aval desdits moyens (12), au moins un conduit (16) d'évacuation du liquide décontaminé.L'invention s'applique à la récupération de particules contaminées dans une enceinte de stockage ou de transfert de combustibles nucléaires.
1. Dispositif de récupération de particules contaminées, notamment radioactives, dans une cavité contenant un liquide, comme par exemple une enceinte de stockage ou de transfert de combustibles nucléaires, caractérisé en ce qu'il comprend un corps tubulaire (11) déplaçable à distance et comportant des moyens (12) d'aspiration du liquide et, en amont de ces moyens (12), un bec (13) d'aspiration du liquide et une unité de filtration (15) munie d'au moins un élément filtrant (31) du liquide et de récupération des particules contaminées et, en aval desdits moyens (12), au moins un conduit (16) d'évacuation du liquide décontaminé. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de filtration (15) est reliée aux moyens (12) d'aspiration par un organe de raccordement (22) déconnectable à distance. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le bec d'aspiration (13) est relié à l'unité de filtration (15) par un organe de raccordement (19) déconnectable à distance. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le bec d'aspiration (13) et l'unité de filtration (15) sont, après séparation, maintenus chacun accroché au corps (11) par un organe de liaison (20, 23) souple. 5. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque organe de raccordement est formé par un collier de fixation (19, 22) par exemple du type à clamp ou à mousqueton, maintenu après séparation, accroché au corps (11) par un organe de liaison (21, 24) souple. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'aspiration comprennent une pompe axiale (12) multicellulaire. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'unité de filtration (15) est formée par une enveloppe cylindrique (30) contenant ledit au moins élément filtrant (31) et 30 comportant une arrivée (32) du liquide reliée au bec d'aspiration (13) et débouchant directement dans ledit au moins élément filtrant (31) et une sortie (33) du liquide reliée à l'aspiration de la pompe (12). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ledit au moins élément filtrant (31) est fixé à demeure dans l'enveloppe (30). 9. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'arrivée (32) du liquide comporte une embouchure (35) tronconique dont la conicité est orientée vers l'intérieur de l'enveloppe cylindrique (30) de l'unité de filtration (15). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins conduit d'évacuation (16) comporte une sortie munie d'un raccord en té (17) pour casser les remous générés parla pompe (12). 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'unité de filtration (15) comporte des moyens (23, 37) de basculement lors de sa récupération pour maintenir les particules contaminées dans ledit au moins élément filtrant (31). 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins élément filtrant (31) comporte, à l'opposé de l'arrivée (32) du liquide, un fond (36) étanche. 13. Unité de filtration pour un dispositif de récupération de particules contaminées selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un élément filtrant (31) muni d'une arrivée (32) du liquide débouchant directement dans ledit élément filtrant (31) et comportant une embouchure (35) tronconique dont la conicité étant orientée vers l'intérieur dudit élément filtrant (31).15
G
G21
G21F
G21F 9
G21F 9/06
FR2901110
A1
MATELAS DE SUPPORT POUR LIT ET LIT ASSOCIE CONTRE DIFFICULTES RESPIRATOIRES OU MALADIES DE PEAU ET NOTAMMENT CONTRE LE SYNDROME DE LA MORT SUBITE DU NOURRISSON
20,071,123
La présente invention concerne un matelas de support pour lit, du type comprenant un corps de support souple présentant une surface supérieure de support d'un être humain ou d'un animal et au moins une autre surface. Le matelas selon l'invention s'applique aux literies pour les êtres humains et les animaux souffrant ou présentant de difficultés respiratoires potentielles, notamment pour les nourrissons humains de la naissance à un an, afin de faciliter leur respiration et leur oxygénation. II s'applique également pour les êtres humains ou animaux, souffrant de maladies de peau ou présentant des risques de maladies de peau. Le matelas selon l'invention s'applique notamment aux lits pour nourrissons en bas 10 âge. Les nourrissons, notamment de la naissance à 1 an, sont fréquemment exposés au syndrome de la mort subite du nourrisson (SMSN) qui constitue la première cause de décès pour ces enfants. Bien que la cause de ce syndrome ne soit pas clairement établie, il apparaît que le 15 risque augmente lorsque le bébé est couché sur le ventre, notamment sur des literies molles et dans des pièces trop chauffées. Pour réduire ce risque, il est connu de faire dormir les bébés en bas âge sur des matelas fermes, dans des pièces peu chauffées, en les maintenant sur le dos. Toutefois, de telles pratiques ne sont pas entièrement satisfaisantes pour réduire 20 encore le risque de SMSN. Dans certains cas, l'état de santé du bébé exige qu'il dorme sur le ventre. Par ailleurs, certains parents préfèrent coucher leur enfant en position ventrale car ils craignent que celui-ci ne s'étouffe en cas de régurgitation, ou parce que la position ventrale semble améliorer l'intensité et le temps de sommeil du bébé. Enfin, certains bébés sont aptes à se retourner spontanément sur le ventre au cours de leur 25 sommeil. Un but de l'invention est donc d'obtenir un matelas de support pour un lit, qui permette d'augmenter le confort et la sécurité des personnes ou des animaux qui y dorment. A cet effet, l'invention a pour objet un matelas de support du type précité, 30 caractérisé en ce que le corps délimite intérieurement une pluralité de passages d'amenée d'air, chaque passage débouchant dans une ouverture d'aération ménagée dans la surface supérieure et dans une ouverture de prise d'air ménagée dans l'autre surface, pour permettre une circulation d'air depuis l'ouverture de prise d'air vers l'ouverture d'aération. 35 Le matelas selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - le rapport de la surface totale occupée par les ouvertures d'aération (56) à la surface supérieure (50) est supérieur à 0,5, en particulier dans la région centrale 60 ; - le rapport de la surface de la région périphérique (62) à la région centrale 60 est inférieur à 0,2 ; - la section minimale de chaque ouverture d'aération, prise suivant la surface supérieure, est supérieure à 0,05 mm2 ; - la section minimale de chaque ouverture d'aération, prise suivant la surface supérieure, est comprise entre 0,25 mm2 et 25 mm2 ; - la section minimale de chaque ouverture d'aération, prise suivant la surface 10 supérieure, est comprise entre à 0,25 cm2 et 25 cm2 ; - la section minimale de chaque ouverture d'aération, prise suivant la surface supérieure, est comprise entre 0,05 mm2 et 1 m2 ; - le corps présente une surface inférieure d'appui, située sous la surface supérieure, les ouvertures de prise d'air étant ménagées dans surface inférieure ; 15 -chaque passage d'amenée d'air s'étend linéairement sensiblement perpendiculairement ou de manière inclinée par rapport à la surface supérieure entre l'ouverture d'aération et l'ouverture de prise d'air ; -les ouvertures d'aérations délimitent sur la surface supérieure, une région centrale d'aération comprenant une pluralité d'ouvertures d'aération et au moins une 20 région périphérique pleine, dépourvue d'ouvertures d'aérations ; et - le corps comprend un élément central de rembourrage en mousse, en coton, en lin ou tout autre matériau de rembourrage ou liquide, et une enveloppe périphérique délimitant la surface supérieure, les ouvertures d'aération étant ménagées dans l'enveloppe périphérique. 25 L'invention a en outre pour objet un lit, caractérisé en ce qu'il comprend : un matelas tel que défini ci-dessus ; et un sommier présentant une surface de réception du matelas sur laquelle s'appuie le matelas, la surface de réception étant ajourée. Le lit selon l'invention peut comprendre au moins une housse couvrant au moins 30 partiellement la surface supérieure du matelas, la ou chaque housse étant ajourée en regard des ouvertures d'aération. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un premier lit selon l'invention ; 35 la figure 2A est une vue de dessus du sommier du lit de la figure 1 ; la figure 2B est une vue analogue à la figure 2A d'une variante de sommier du lit selon l'invention ; la figure 2C est une vue analogue à la figure 2A d'une variante de sommier du lit selon l'invention ; la figure 3 est une vue de dessus de matelas du lit de la figure 1 ; la figure 4 est une vue à plus grande échelle d'un détail de la figure 3 ; 5 Le lit (10) selon l'invention est représenté sur les figures 1 à 4. Comme illustré par la figure 1, le lit (10) comprend une ossature de support (12), un sommier (14) d'axe longitudinal X-X' placé dans l'ossature (12), et un matelas (16) selon l'invention porté par le sommier (14). De manière connue en soi, le matelas (16) est en général couvert 10 partiellement par une alaise (non représentée) et par un drap housse (18). Dans cet exemple, l'ossature (12) comprend quatre piliers verticaux (20) et quatre panneaux latéraux (22A), (22B) portés par les piliers (20) et définissant un volume supérieur (24) dans lequel sont reçus le sommier (14) et le matelas (16). Les piliers (20) portent les panneaux (22A), (22B) et le sommier (14) et 15 maintiennent ces éléments à l'écart du sol. Ils définissent sous le sommier (14) un volume inférieur (26) libre. Les panneaux (22A), (22B) s'étendent verticalement. Les panneaux 22A situés aux extrémités axiales du lit 10 sont pleins alors que les panneaux 22B latéraux sont ajourés. Les panneaux (22A), (22B) comportent des cales (non représentées) de support 20 du sommier pour maintenir par appui le sommier 14 à l'écart du sol. Le sommier (14) comprend un cadre périphérique (28) disposé en appui sur les cales de l'ossature et une pluralité de traverses de support (30). Les traverses de support (30) sont montées fixes entre deux montants latéraux (32), (32B) en regard du cadre (28). 25 Dans l'exemple représenté sur la figure 2A, les traverses (30) sont formées par des câbles (34) souples, tendus entre les montants (32A), (32B). Dans la variante représentée sur la figure 2B, les traverses (30) comprennent des lattes (36) sensiblement parallélépipédiques de 2 cm d'épaisseur pour 2 cm de hauteur. Dans une autre variante, les traverses (30) situées en regard l'une de l'autre, sont 30 reliées entre elles par une pluralité de longerons (38) longitudinaux espacés transversalement et définissant, avec les traverses (30), un châssis formant des alvéoles. Dans ces exemples, les traverses (30) délimitent entre elles des lumières traversantes (42). Les lumières (42) débouchent dans une surface inférieure (44) et dans une surface supérieure (46) du sommier (14) et raccordent le volume inférieur (26) au 35 volume supérieur (24) entre ces surfaces (44), (46). La surface supérieure (46) est ainsi ajourée. Le matelas (16) comprend un corps (48) généralement parallélépipédique délimitant une surface supérieure (50) de support d'un être humain ou d'un animal, une surface inférieure (52) d'appui sur le sommier (14), et une pluralité de passages (54) d'amenée d'air s'étendant verticalement entre les surfaces (50) et (52). Il est formé par un élément central de rembourrage en matériau élastique, par exemple en mousse, enrobé par une enveloppe périphérique extérieure en tissu délimitant extérieurement les surfaces (50) et (5)2. La surface inférieure (52) du corps (4) est disposée en appui sur les traverses (30), alors que la surface supérieure (50) reçoit le drap housse (18). Chaque passage (54) s'étend de manière linéaire verticalement ou de manière inclinée dans le corps (48), entre une ouverture inférieure de prise d'air (non visible) débouchant dans la surface inférieure (52), et une ouverture supérieure d'aération (56) débouchant dans la surface supérieure (50). Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 3, chaque ouverture d'aération (56) est située en regard d'une ouverture de prise d'air. Elle est située coaxialement avec cette ouverture lorsqu'elle est située sensiblement perpendiculairement à la surface supérieure (50). Ces ouvertures présentent un contour fermé. Dans cet exemple, et comme illustré par la figure 4, les ouvertures (56) forment des rangées parallèles (64A), (64B) s'étendant transversalement. Les ouvertures (56A) d'une première rangée (64A) sont décalées axialement par rapport aux ouvertures (56B) d'une deuxième rangée (64B) adjacente. Les ouvertures (56) de deux rangées (64A), (64B) adjacentes sont par exemple alignées longitudinalement. Le drap housse (18) présente également une structure ajourée délimitant des 25 ouvertures de passage de sections sensiblement égales à celles des ouvertures d'aération. Dans une autre variante, les passages présentent des sections rondes, triangulaires ou d'autres formes. Suivant sa taille, le lit (1)0 peut recevoir un nourrisson de sa naissance à plusieurs 30 années, un enfant ou un adulte ou des animaux d'une taille de quelques centimètres à plusieurs mètres. Le corps (48) présente une longueur sensiblement comprise entre 70 cm et 250 cm et une largeur comprise entre 40 cm et 200 cm pour les êtres humains. Pour les nourrissons, enfants, adultes et animaux, le fonctionnement du lit (10) selon l'invention 35 est le suivant : Initialement, l'ossature (12) est montée en laissant le volume inférieur (26) sensiblement dégagé. Le sommier (14) est placé sur les cales de l'ossature (12) et le matelas (14) couvert par le drap(18) est placé dans le volume intérieur (24), en appui sur le sommier (14). L'être humain ou l'animal est placé en appui sur la surface supérieure (50), au droit de la région centrale (60). Si L'être humain ou l'animal est sur le ventre, la face avant de sa tête et notamment ses narines sont placées en appui sur le drap housse (18) et sur la surface supérieure (50). Toutefois, lorsque l'être humain ou l'animal inspire, il aspire de l'air frais qui circule depuis le volume inférieur (24) à travers successivement les lumières (42) délimités dans le sommier, les passages (54) situés en regard des lumières (42) dans le corps (48) du matelas (16), les ouvertures d'aération (56) et les ouvertures de passage du drap housse (18). Par suite, l'être humain ou l'animal aspire de l'air frais à travers le lit (10), ce qui diminue son risque d'étouffement. Lorsque l'être humain ou l'animal expire, cet air expiré suit le trajet inverse de l'air inspiré ce qui diminue la possibilité d'accumulation de dioxyde de carbone en regard des narines de l'être humain ou de l'animal.. Le matelas (16) selon l'invention offre donc un confort et une sécurité améliorée pour l'être humain ou l'animal et tout particulièrement pour le nourrisson. Le corps (4) présente une longueur et une largeur pouvant varier de quelques 20 centimètres à plusieurs mètres pour les animaux. Dans l'exemple d'un lit (10) destiné à un nourrisson, le lit (10) est d'une longueur sensiblement comprise entre 70 cm et 140 cm et d'une largeur sensiblement comprise entre 40 et 80 cm. Dans cet exemple, les passages 54 présentent tous une section constante 25 sensiblement carrée de côté compris entre à 0,5 mm et 5 mm, de préférence compris entre 1 mm et 3 mm. La section des ouvertures 56, prise suivant la surface 50, est donc comprise entre 0,25 mm2 et 25 mm2. Les passages 54 et donc les ouvertures 56 sont espacés les uns des autres par des parois pleines 58 de dimension comprise entre 1 mm et 10 mm. 30 Dans cet exemple, le nombre d'ouvertures d'aération (56) par m2 dans la surface (60) sensiblement égal à 1000 pour un lit d'une longueur de 70 cm et d'une largeur de 40 cm, avec des ouvertures (56) de 5mm de côté et des parois pleines 58 de dimension de 10 mm. Ce nombre d'ouvertures d'aération (56) par m2 dans la surface (60) est 35 sensiblement égal à 300 000 pour un lit d'une longueur de 140 cm et d'une largeur de 80 cm, avec des ouvertures (56) de 0,5mm de côté et des parois pleines (58) de dimension de 1 mm. Les ouvertures d'aération (56) définissent, sur la surface supérieure (50), une région centrale (60) d'aération, destinée à être placée en regard de la tête d'un bébé placé sur le matelas, et une région périphérique pleine (62), dépourvue d'ouvertures. Dans l'exemple d'un lit (10) destiné à un enfant ou à un adulte, le lit est d'une 5 longueur sensiblement comprise entre 140 cm et 250 cm et d'une largeur sensiblement comprise entre 60 et 200 cm. Dans cet exemple, la section des passages (56) est comprise entre 0,25 cm2 et 25 cm2. Par ailleurs, la dimension des parois pleines (58) est comprise entre 0,5 cm et 5 cm. Dans cet exemple, le nombre d'ouvertures d'aération (56) par m2 dans la surface 10 60 sensiblement égal à 70 pour un lit d'une longueur de 140 cm et d'une largeur de 60 cm, avec de 5 cm. Ce nombre d'ouvertures d'aération (56) par m2 dans la surface (60) est sensiblement égal à 45 000 pour un lit d'une longueur de 250 cm et d'une largeur de 200 cm, avec des ouvertures (56) de 0,5mm de côté et des parois pleines (58) de dimension 15 de 1 mm. Un tel matelas (16) est particulièrement adapté au support d'enfants ou d'adultes, pour faciliter leur respiration et leur oxygénation s'ils souffrent ou présentent des difficultés respiratoires. Il est également particulièrement adapté aux enfants et aux adultes souffrant de maladies de peau ou présentant des risques de maladie de peau, ou 20 encore de maladies dermatologiques, ou encore d'escarres, en diminuant la surface de contact entre l'enfant ou l'adulte et la surface supérieure (50) du matelas, et en favorisant la circulation d'air au bénéfice des surfaces corporelles de l'enfant ou de l'adulte. Dans l'exemple d'un lit (10) destiné à un animal, le lit (10) est d'une longueur et d'une largeur sensiblement comprise entre quelques centimètres et plusieurs mètres. 25 Le sommier (14) repose sur l'ossature (12) ou, en l'absence d'ossature (12), directement sur des cales, non représentées. Le matelas (16) est d'une taille de quelques centimètres à plusieurs mètres. Un tel matelas (16) est aussi particulièrement adapté au support d'animaux souffrant de risques respiratoires ou en présentant un tel risque, quelque soit l'âge, ou 30 bien souffrant ou présentant le risque de maladie de peau ou encore de maladies dermatologiques, ou encore d'escarres, en diminuant la surface de contact entre l'animal et la surface supérieure (50) du matelas et en favorisant la circulation d'air au bénéfice des surfaces corporelles de l'animal. Dans cet exemple, la section des passages (56) est comprise entre 0,05 mm2 et 1 35 m2. Par ailleurs, la dimension des parois pleines (58) est comprise entre 0,1 mm et 20 cm. Les ouvertures (56) de deux rangées (64A), (64B) adjacentes sont par exemple alignées longitudinalement
Ce matelas (16) comprend un corps de support (48) souple présentant une surface supérieure (50) de support d'un être humain ou d'un animal et au moins une autre surface (52).Le corps (48) délimite intérieurement une pluralité de passages (54) d'amenée d'air. Chaque passage (54) débouche dans une ouverture d'aération (56) ménagée dans la surface supérieure (50) et dans une ouverture de prise d'air ménagée dans l'autre surface (52), pour permettre une circulation d'air depuis l'ouverture de prise d'air vers l'ouverture d'aération (56).Application aux literies des êtres humains ou animaux souffrant ou présentant des difficultés respiratoires, notamment pour les nourrissons, afin d'améliorer leur confort et leur sécurité, ou pour les êtres humains ou animaux souffrant ou présentant des risques de maladie de peau.
1.- Matelas de support (16) pour lit (10), du type comprenant un corps de support (48) souple présentant une surface supérieure (50) de support d'un être humain ou d'un animal et au moins une autre surface (52), caractérisé en ce que le corps (48) délimite intérieurement une pluralité de passages d'amenée d'air (54), chaque passage (54) débouchant dans une ouverture d'aération (56) ménagée dans la surface supérieure (50) et dans une ouverture de prise d'air ménagée dans l'autre surface (52), pour permettre une circulation d'air depuis l'ouverture de prise d'air vers l'ouverture d'aération (56). 2.- Matelas (16) selon la 1 caractérisé en ce que le rapport de la surface totale des ouvertures d'aérations (56) à la surface supérieure (50) est supérieur à 0,5. 3.- Matelas (16) selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la section minimale de chaque ouverture d'aération (56), prise suivant la surface supérieure (50), 15 est supérieure à 0,05 mm2. 4.- Matelas (16) selon la 3, caractérisé en ce que la section minimale de chaque ouverture d'aération (56), prise suivant la surface supérieure (50), est comprise entre 0,25 mm2 et 25 mm2 . 5.- Matelas (16) selon la 3, caractérisé en ce que la section 20 minimale de chaque ouverture d'aération (56), prise suivant la surface supérieure (50), est comprise entre à 0,25 cm2 et 25 cm2 . 6.- Matelas (16) selon la 3, caractérisé en ce que la section minimale de chaque ouverture d'aération (56), prise suivant la surface supérieure (50),est comprise entre 0,05 mm2 et 1 m2 . 25 7.- Matelas (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (48) présente une surface inférieure d'appui (52), située sous la surface supérieure (50), les ouvertures de prise d'air (56) étant ménagées dans surface inférieure (52). 8.- Matelas (16) selon la 7, caractérisé en ce que chaque passage 30 d'amenée d'air (54) s'étend linéairement sensiblement perpendiculairement ou de manière inclinée par rapport à la surface supérieure (50) entre l'ouverture d'aération (56) et l'ouverture de prise d'air. 9.- Matelas (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures d'aération (56) délimitent sur la surface supérieure 35 (50), une région centrale (60) d'aération comprenant une pluralité d'ouvertures d'aération (56) et au moins une région périphérique pleine, dépourvue d'ouvertures d'aérations (56). 10.- Matelas (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (48) comprend un élément central de rembourrage et uneenveloppe périphérique délimitant la surface supérieure (50), les ouvertures d'aération (56) étant ménagées dans l'enveloppe périphérique. 11.- Lit (10), caractérisé en ce qu'il comprend : - un matelas (16) selon l'une quelconque des précédentes, un sommier (14) présentant une surface (46) de réception du matelas sur laquelle s'appuie le matelas (16), la surface de réception (46) étant ajourée. 12.- Lit (10) selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une housse (18) couvrant au moins partiellement la surface supérieure (50) du matelas (16), la ou chaque housse (18) étant ajourée en regard des ouvertures d'aération (56).10
A
A47
A47C,A47D
A47C 27,A47D 7
A47C 27/00,A47D 7/00
FR2891060
A1
RESEAUX A DALLES ASSEMBLEES SUR PLAQUE TRANSPARENTE
20,070,323
La présente invention a pour objet un écran 3D , constitué d'une image entrelacée 1 ci-après définie, et d'un réseau lenticulaire 2 ci-après défini qui est constitué par un assemblage de dalles. Les dispositifs optiques connus sous le nom de réseaux lenticulaires , qui sont souvent constitués par une plaque de matériau transparent dont une face est plane et l'autre comprend un grand nombre de lentilles cylindriques ou sphériques, peuvent être utilisés pour émettre des images différentes selon les directions. Ils sont utilisés en particulier pour la production d'images en relief ou pour la restitution d'animations. Dans ces systèmes connus, l'image qui est apposée sur la face arrière du réseau lenticulaire 2 est appelée ci-après image entrelacée parce qu'elle comporte des pixels (pixel vient de picture element et signifie une partie élémentaire d'image) provenant de plusieurs images différentes, ces images que l'on appelle ci-après images primaires étant vues successivement par l'oeil du spectateur lorsque ce dernier se déplace horizontalement dans un plan parallèle à l'image entrelacée 1. Les réseaux lenticulaires bon marché sont produits en matériaux de synthèse qui sont extrudés ou injectés, et n'ont pas une bonne stabilité dimensionnelle, ce qui est préjudiciable à la qualité optique de l'écran 3D, en particulier lorsque l'écart entre les lentilles n'est pas celui qui a été prévu au départ. La présente invention permet de réaliser dans de bonnes conditions économiques des réseaux lenticulaires de grande taille, qui peuvent avoir une excellente stabilité dimensionnelle. Le dispositif proposé est un dispositif de vision comprenant: o une image dite image entrelacée 1 comportant des pixels provenant de plusieurs images différentes, o un dispositif dit réseau lenticulaire 2 , comportant une pluralité de dispositifs optiques dits dispositifs élémentaires juxtaposés comme des lentilles cylindriques ou sphériques, caractérisé par le fait que le réseau lenticulaire 2 est constitué de dalles 2a, 2b et suivantes dites dalles élémentaires solidaires d'une plaque transparente 3. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: ^ ladite plaque transparente 3 est réalisée dans un matériau dont l'indice de réfraction est identique à celui du matériau servant à faire les plaques; ^ ladite plaque transparente 3 est une plaque de verre; ^ lesdites dalles élémentaires sont fabriquées par injection; ^ lesdites dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sont collées sur la plaque transparente 3; ^ lesdites dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sont positionnées sur la plaque transparente 3 par un robot; ^ le dispositif comporte une moyen de positionnement des dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sur ladite plaque transparente 3; ^ ledit moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque transparente 3 est obtenu par la coopération entre un trou ou une encoche pratiqué(e) dans la plaque transparente 3, avec un ergot venant de moulage au dos de la dalle élémentaire 2; ^ ledit moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque transparente 3 est obtenu par la coopération entre un trou ou une encoche pratiqué(e) dans la dalle élémentaire 2, coopérant avec un gabarit de montage, ce trou ou encoche étant ensuite bouché(e) par une petite portion de réseau lenticulaire 42; ^ ledit moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque transparente 3 est obtenu par la coopération entre o un trou ou une encoche pratiqué(e) dans la plaque transparente 3, o un trou ou une encoche pratiqué(e)dans la dalle élémentaire 2 o et une pièce d'assemblage comportant un ergot venant de moulage et une portion de réseau lenticulaire. L'invention sera bien comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, laquelle est illustrée par les figures 1 à 3 qui représentent toutes des vues en totalité ou en partie de dispositifs selon l'invention. Figure 1, une vue en perspective d'une dalle élémentaire 2 d'un réseau lenticulaire, Figure 2, une vue en perspective d'un réseau lenticulaire selon l'invention formé par l'assemblage de dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sur une plaque transparente 3, Figure 3, une vue en perspective d'un réseau lenticulaire selon l'invention formé par l'assemblage de dalles élémentaires sur une plaque transparente 3, dans un mode de réalisation particulier comportant un moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur un gabarit non représenté, consistant en un trou 21 situé dans la dalle élémentaire 2, ce trou étant ensuite bouché par la petite portion de réseau lenticulaire Figure 4, une vue en perspective d'un réseau lenticulaire selon l'invention formé par l'assemblage de dalles élémentaires sur une plaque transparente 3, dans un mode de réalisation particulier comportant un moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur la plaque transparente 3, obtenu par la coopération entre: o un trou 31 pratiqué dans la plaque transparente 3, o un trou 21 pratiqué dans la dalle élémentaire 2 o et une pièce d'assemblage comportant - un ergot 43 venant de moulage coopérant avec le trou 31 - et une portion 42 de réseau lenticulaire bouchant le trou 21. L'une des meilleures techniques de fabrication de réseaux lenticulaires est l'injection de matériaux thermo-plastiques. Malheureusement, cette méthode nécessite des outillages très coûteux lorsqu'il s'agit de faire des pièces de grandes dimensions. Une autre technique connue, le calandrage, n'est bien adaptée qu'à la réalisation de réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques, et uniquement dans le cas où les lentilles sont parallèles à l'un des bords de l'écran. Ces deux technologies ont un inconvénient, plus prononcé dans le cas du calandrage, qui est l'imprécision du dimensionnement des pièces. Non seulement la modification des paramètres de moulage ou de calandrage a pour conséquence de modifier la dimension des pièces lors de la fabrication, mais les conditions atmosphériques peuvent aussi modifier ultérieurement les dimensions des réseaux. Pour cette raison, certains producteurs se sont lancés dans la fabrication de réseaux lenticulaires en verre, en usinant des plaques de verre plat. Cette technique permet d'obtenir une qualité très nettement supérieure à celle des réseaux lenticulaires en matériaux de synthèse lorsque les dimensions des réseaux sont grandes. En revanche, les prix de fabrication sont incompatibles avec une production en grande série. D'autres ont purement et simplement renoncé à l'utilisation de lentilles optiques, pour se contenter d'imprimer ou de coller des barrières de parallaxe sur des vitres. L'inconvénient connu de cette méthode est la diminution de la luminosité qui en résulte. Les figures 1 et 2 montrent comment l'on peut constituer un réseau lenticulaire de grande taille, qui ait une stabilité dimensionnelle similaire à celle des réseaux lenticulaires en verre, à partir de dalles élémentaires de réseau lenticulaire 2a, 2b et suivantes, et d'une plaque de verre 3. Les dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sont collées sur la plaque de verre 3, et les variations dimensionnelles qui peuvent les affecter, sont limitées puisqu'une variation de n% n'a pour effet maximal qu'une variation de taille égale à n% de la largeur d'une dalle élémentaire, et non pas une variation de taille égale à n% de la largeur du réseau tout entier. Il est ainsi possible de réaliser de très grands réseaux lenticulaires. Le procédé a aussi pour avantage que les dalles élémentaires, étant de petites dimensions, sont compatibles avec une production en grande série à bas prix par injection. Ce dernier avantage conduit à mettre en uvre l'invention non pas uniquement une plaque 3 en verre, mais aussi avec une plaque en matériau de synthèse. L'invention est également recommandée pour la fabrication de réseaux lenticulaires de grande taille à lentilles cylindriques. Dans ce cas, et même lorsque les réseaux ont de grandes dimensions lors de la fabrication, il est recommandé de les découper en dalles unitaires 2 de petites dimensions, et d'assembler ensuite ces plaques avec précision sur une plaque de verre 3. L'homme de l'art sait calculer, en fonction des indices de réfraction des matériaux respectivement utilisés pour la fabrication des dalles 2 et de la plaque 3, l'épaisseur de chacun de ces constituants, afin que l'on puisse si on le souhaite placer l'image entrelacée 1 en contact direct avec la plaque 3 qui est opposée aux dalles 2. Les réseaux à dalles assemblées sur plaque transparente selon la présente invention peuvent aussi être utilisés dans l'autre sens, la plaque 3 étant située du côté du spectateur. L'image entrelacée est alors située du côté des lentilles du réseau lenticulaire, à une certaine distance de ces lentilles que l'homme de l'art sait calculer. Dans le cas où les réseaux à dalles assemblées sur plaque transparente objet de la présente invention sont utilisés comme écran de projection, il est avantageux que l'image entrelacée soit située du côté des lentilles du réseau lenticulaire, et que l'indice de réfraction du matériau des dalles 2a, 2b et suivantes soit égal ou inférieur à celui de la plaque 3 afin d'éviter un reflet parasite sur la face plane des dalles 2a, 2b et suivantes. Pour la même raison, lorsque de la colle est utilisée pour l'assemblage, il est avantageux que son indice soit simultanément égal ou inférieur à celui de la plaque 3, et égal ou supérieur à celui des dalles 2a, 2b et suivantes. Dans le cas où les réseaux à dalles assemblées sur plaque transparente objet de la présente invention sont utilisés en coopération avec une image entrelacée: o soit produite par des moyens électroniques, comme un écran à cristaux liquides ou à plasma, o soit rétro-éclairée, il est avantageux d'utiliser des matériaux d'indice de réfraction d'autant plus faibles que le composant considéré est plus loin de l'image entrelacée. Dans le cas où les réseaux à dalles assemblées sur plaque transparente objet de la présente invention sont utilisés en coopération avec une image entrelacée imprimée non rétro-éclairée, il est avantageux que la plaque transparente 3 soit réalisée dans un matériau dont l'indice de réfraction est identique à celui du matériau des dalles 2a, 2b et suivantes, et lorsque de la colle est utilisée pour l'assemblage, il est avantageux que son indice égal à celui de la plaque 3, et égal aussi à celui des dalles 2a, 2b et suivantes. Pour assurer un bon positionnement initial, on peut positionner les dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sur la plaque transparente 3 avec un robot, et la colle peut aussi être appliquée par un robot. Une autre méthode de fabrication, illustré par la figure 3, consiste à ce que le dispositif comporte une moyen de positionnement des dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sur un gabarit. Ce moyen de positionnement est par exemple un trou 21 pratiqué dans une dalle élémentaire 2. Toutes les dalles sont positionnées à l'envers sur un gabarit, c'est-à-dire les lentilles côté gabarit, et ce gabarit comprend des ergots précisément disposés aux endroits adéquats. La plaque transparente 3 est alors posée et collée sur l'ensemble des dalles 2a, 2b et suivantes. L'ensemble peut enfin être retiré du gabarit et une portion 42 de réseau lenticulaire peut être collée dans le trou 21 sur la plaque transparente 3. Une autre méthode de fabrication consiste à ce que le dispositif comporte une moyen de positionnement des dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sur ladite plaque transparente 3. Un moyen de positionnement simple d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque transparente 3 est obtenu par la coopération entre un trou ou une encoche pratiquée dans la plaque transparente 3, avec un ergot venant de moulage au dos de la dalle élémentaire 2. Ce moyen n'est pas représenté. La figure 4 montre une mise en uvre de l'invention dans laquelle le moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque 35 transparente 3 est obtenu par la coopération entre o un trou 31 pratiqué dans la plaque transparente 3, o un trou 21 pratiqué dans la dalle élémentaire 2 o et une pièce d'assemblage 42 comportant un ergot 43 venant de moulage et une portion de réseau lenticulaire destinée à boucher le trou 21. L'ergot 43 coopère avec le trou 31. La réalisation des trous 31 peut être faite en usine par un robot, et l'assemblage peut ensuite être réalisé soit en usine soit par le client. La plaque 3 peut aussi être réalisée dans un matériau facile à découper, 45 ce qui permet aux clients de réaliser eux-mêmes des plaques de toutes dimensions. Dans la présente description et dans les revendications qui suivent, l'expression réseau lenticulaire est utilisée pour décrire des ensembles de lentilles de différents types. Il va de soi que cette expression doit être comprise au sens large, et que les réseaux lenticulaires à systèmes optiques centrés, à lentilles cylindriques simples ou doubles, ou encore les réseaux à lentilles annulaires peuvent être remplacés par des plaques opaques comportant des trous ou zones transparentes circulaires, ou de formes fantaisistes en lieu et place des systèmes optiques décrits. Les principales applications de la présente invention sont toutes celles des réseaux lenticulaires
La réalisation de réseaux lenticulaires de grandes dimensions se heurte à de nombreux problèmes dont en particulier celui des variations dimensionnelles dues à la variation de la température et de l'humidité.La présente invention consiste à réaliser de tels réseaux par assemblage de dalles élémentaires sur un support comme une vitre.
Revendications 1. Dispositif de vision comprenant: - une image dite image entrelacée 1, comportant des pixels provenant de plusieurs images différentes, - un dispositif dit réseau lenticulaire 2, comportant une pluralité de dispositifs optiques dits dispositifs élémentaires juxtaposés comme des lentilles cylindriques ou sphériques, caractérisé par le fait que le réseau lenticulaire 2 est constitué 10 de dalles 2a, 2b et suivantes dites dalles élémentaires solidaires d'une plaque transparente 3. 2. Dispositif de vision selon la 1 caractérisé par le fait que ladite plaque transparente 3 est réalisée dans un matériau dont l'indice de réfraction est identique à celui du matériau servant à faire les plaques; 3. Dispositif de vision selon la 1 caractérisé par le fait que ladite plaque transparente 3 est une plaque de verre; 4. Dispositif de vision selon la 1 caractérisé par le fait que lesdites dalles élémentaires sont fabriquées par injection; 5. Dispositif de vision selon la 1 caractérisé par le fait que lesdites dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sont collées sur la plaque transparente 3. 6. Dispositif de vision selon la 1 caractérisé par le fait que lesdites dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sont positionnées sur la plaque transparente 3 par un robot; 7. Dispositif de vision selon la 1 caractérisé par le fait qu'il comporte une moyen de positionnement des dalles élémentaires 2a, 2b et suivantes sur ladite plaque transparente 3 8. Dispositif de vision selon la 7 caractérisé par le fait que ledit moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque transparente 3 est obtenu par la coopération entre un trou ou une encoche pratiqué(e) dans la plaque transparente 3, avec un ergot venant de moulage au dos de la dalle élémentaire 2 9. Dispositif de vision selon la 7 caractérisé par le fait que ledit moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque transparente 3 est obtenu par la coopération entre un trou ou une encoche pratiqué(e) dans la dalle élémentaire 2, coopérant avec un gabarit de montage, ce trou ou encoche étant ensuite bouché(e) par une petite portion de réseau lenticulaire 42. 10. Dispositif de vision selon la 7 caractérisé par le fait que ledit moyen de positionnement d'une dalle élémentaire 2 sur ladite plaque transparente 3 est obtenu par la coopération entre - un trou ou une encoche pratiqué(e) dans la plaque transparente 3, 45 un trou ou une encoche pratiqué(e) dans la dalle élémentaire 2 et une pièce d'assemblage comportant un ergot venant de moulage et une portion de réseau lenticulaire.
G
G02
G02B
G02B 27
G02B 27/22
FR2889642
A1
PROCEDE D'ENVOI D'UN MESSAGE D'INFORMATIONS MONTANT PAR UN TERMINAL MOBILE D'UN RESEAU DE TELEPHONIE CELLULAIRE
20,070,209
La présente invention concerne un procédé d'envoi d'un message d'informations montant d'un système de téléphonie cellulaire. Dans un réseau de téléphonie cellulaire, tel qu'un réseau de téléphonie conforme au standard GSM (Global System for Mobile communications), ou un réseau conforme au standard DCS, ou encore un réseau conforme au standard UMTS (Universal Mobile Telecommunication System), la gestion de la mobilité de chaque terminal mobile est rendue nécessaire pour la localisation de la station de base sous la couverture de laquelle il se trouve au moment d'un appel entrant (appel réseau vers terminal). Les solutions envisagées pour cette gestion sont souvent le résultat d'un compromis entre les ressources utilisées (protocole plus ou moins complexe, gestion de bases de données, etc.) et la rapidité de recherche de la localisation. Bien souvent, ces solutions passent par la diffusion par chaque station de base du réseau concerné dans un canal descendant (station de base vers terminal) d'informations dites informations système de plusieurs natures qui permettent à chaque terminal mobile les recevant de connaître les caractéristiques de la cellule couverte par la station de base émettrice ou les caractéristiques d'une zone de plusieurs cellules. On notera que suivant la nécessité pour le terminal mobile d'acquérir avec rapidité ces informations système, elles sont diffusées plus ou moins fréquemment, allant de plusieurs diffusions par seconde à une diffusion toutes les 25 heures. De plus, on notera qu'un terminal mobile reçoit ces informations qu'il soit à l'état de veille ou à l'état de communication. La Fig. 1 représente un réseau de téléphonie cellulaire composé de deux zones de localisation LAI et LA2. La zone de localisation LAI est constituée d'une cellule C 1 et la zone de localisation LA2 est constituée des cellules C2 et C3. Chaque cellule Ci définit la couverture d'une unique station de base BSi. Dans le cas d'un tel réseau de téléphonie cellulaire, par exemple le réseau GSM, les informations système I donnent l'identité du réseau de téléphonie cellulaire et les caractéristiques d'accès à ce réseau. Les informations systèmes I sont émises vers un terminal mobile D par chaque station de base BSi (i=1,2 ou 3) sur un canal dit BCCH (Broadcast Control CHannel) appartenant à une voie balise. Parmi les informations système I émises par chacune des stations de base avoisinantes du terminal mobile D, se trouvent les informations de localisation qui sont essentiellement constituées de l'identifiant de la zone de localisation LAj à laquelle ladite station de base appartient. Les informations système I, reçues par un terminal mobile D, peuvent requérir une réponse instantanée de la part du terminal mobile D. On parle alors de messages d'informations montants c'est-à-dire de messages allant du terminal mobile D vers une station de base BSi. Le terminal mobile D ne répond pas à toutes les stations de base avoisinantes mais uniquement à la station considérée comme étant la plus appropriée, en l'occurrence la station de base BS2. Par exemple, dans le cas d'un réseau GSM, suite à la réception d'informations système et en particulier des informations de localisation, le terminal mobile D qui, dans un cycle précédent, a mémorisé la zone de localisation LAI dans laquelle il se trouvait alors, vérifie si celle-ci a changé ou pas. Si elle a changé, il envoie un message d'information M à la station de base BS2 dans un canal montant dédié, en l'occurrence le canal RACH (Random Access CHannel) utilisé habituellement par un terminal mobile pour effectuer des requêtes de courte durée, avertissant ainsi le réseau qu'il est maintenant entré dans la zone de localisation LA2 dont il vient de recevoir les informations de localisation à partir de la station de base BS2. De plus, les informations système I peuvent indiquer au terminal mobile D une valeur de périodicité TP qui lui indique les temps t, t+TP, t+2TP,... auxquels il doit envoyer périodiquement un message d'informations M vers ladite station de base BS2. Par exemple, dans le cas d'un réseau GSM, une valeur de périodicité est donnée par exemple à une horloge interne dite timer t3212 du terminal mobile D par le réseau via le canal BCCH. A partir de cette horloge, le terminal mobile envoie périodiquement un message d'informations M dans le canal RACH avertissant ainsi le réseau de la zone de localisation dont il a mémorisé l'identifiant. Ainsi, à chaque terminal mobile D du réseau, qu'il soit en état de veille ou en communication, est associée une zone de localisation LAj qui est stockée dans un registre de localisation de visiteur VLR (Visitor Location Register). Ce registre de localisation permet au réseau de déterminer la zone de localisation LAj dans laquelle se trouve un terminal mobile lorsque celui-ci est appelé. Certains terminaux mobiles D peuvent également être équipés de moyens de réception de flux de transport F acheminant les données définissant un ou plusieurs services i, (i+l), (i+2) et transmises en mode rafale (Time slicing) par l'intermédiaire d'un autre réseau de communication que le réseau de téléphonie cellulaire auquel ils sont assujettis. Cet autre réseau est matérialisé sur la Fig. 1 par un émetteur BSL. La transmission d'un service i en mode rafale consiste tout d'abord à former un groupe BU(i) de données définissant ce service. Chaque groupe BU(i) a une durée de réception égale à Bd(i). Ensuite, chaque groupe de données BU(i) est transmis après qu'un intervalle de temps At(i) se soit écoulé. La valeur de At(i), transmise avec chaque groupe de données peut être différente d'un groupe à l'autre. La valeur de cet intervalle de temps At(i) informe le terminal mobile D du moment où il doit activer les moyens de réception du flux de transport F. La rapidité de transmission des données définissant le service i est ainsi généralement accrue. De plus, ce mode de transmission est particulièrement intéressant pour des terminaux mobiles qui peuvent ainsi être inactifs pendant les intervalles de temps At(i) et ainsi économiser leurs ressources énergétiques. Parmi ces réseaux de communication, on peut citer le réseau de diffusion de vidéos numériques pour terminaux mobiles DVB-H (Digital Video Broadcasting for Handheld terminais). Le réseau DVB-H conforme à la norme ETSI EN 302 304 est une adaptation pour terminaux mobiles du réseau DVB (Digital Video Broascasting). Mais l'invention s'applique également à tout autre réseau qui émet des services en mode rafale. Le système de diffusion de vidéo numérique DVB est un système de diffusion de flux de transport DVB conforme à la recommandation 1 norme UIT-T (Union Internationale des Télécommunications) 11.222.0 1 ISO/IEC 13818-1 (International Standard Organisation 1 International Electrotechnical Commission). Les flux de transport DVB ont été originellement définis pour véhiculer des données de flux élémentaires de type audio et vidéo codées selon la norme MPEG-2 (ISO/IEC 13818-2 et ISO/IEC 13818-3) mais ce système de diffusion de données est très largement déployé pour la diffusion d'autres types de données tels que le téléchargement de logiciels sur satellite, ou la diffusion de services Internet, pour n'en citer que quelques uns. Un flux de transport DVB est constitué de paquets de transport MPEG-2 appelés communément paquets TS (MPEG-2 Transport Stream) du fait que leur 30 syntaxe est conforme à la norme MPEG-2 ISO/IEC 13818-1. Un paquet TS comporte un entête et une partie de données utiles. L'entête contient entre autre un identificateur de service PID permettant d'identifier à quel service i sont relatives les données utiles qu'il achemine Ainsi, un terminal mobile équipé de moyens de réception de flux de transport, en particulier un démodulateur de signaux DVB conforme à la norme ETSI EN 300 744, est apte à partir d'un identificateur PID à récupérer les paquets TS d'un flux de transport DVB, paquets qui acheminent les informations relatives à un service identifié par l'identificateur PID, et à présenter ce service à un utilisateur qui aurait souscrit ce service. Le réseau de diffusion DVB-H a été introduit pour pouvoir diffuser par voie terrestre des flux de transport DVB vers un terminal mobile D ayant des ressources limitées en terme de batterie dans un environnement comportant des taux d'erreurs de transmission élevés. Pour cela, deux concepts ont été introduits par rapport aux normes ETSI EN 300 468 et ETSI EN 301 192 qui définissent un flux de transport DVB: la correction d'erreurs (Forward Error Correction, FEC) qui n'est pas en relation directe avec l'invention et la transmission en mode rafale décrite cidessus succinctement. De retour à la Fig. 1, supposons qu'un utilisateur a souscrit trois services i, (i+1) et (i+2) acheminés par le flux de transport F et définis respectivement par les groupes de données BU(i), BU(i+l) et BU(i+ 2). Le terminal mobile D doit être apte à pouvoir activer les moyens de réception de flux de transport dès que l'un des intervalles de temps At(i) , At(i+l) ou At(i+2) relatifs respectivement au service i, (i+1) et (i+2) est écoulé. Il est également apte à désactiver ces moyens de réception de flux de transport une fois un groupe de données reçu. Au temps t0, le mode de réception de flux de transport est inactif. Il devient actif au temps tl car l'intervalle de temps At(i) arrive à échéance. Il reste actif pendant un intervalle de temps TB(i) égal à la durée Bd(i) de réception du groupe de données BU(i) auquel il faut rajouter un délai supplémentaire correspondant entre autres au délai nécessaire pour que les moyens de réception de flux de transport, et en particulier les moyens de démodulation de signaux DVB, soient éteints. Dans le cas où le terminal mobile D envoie un message d'informations système M d'une durée de transmission Tm à un temps te, suite à la réception d'un message d'informations 1 ou à l'expiration d'une horloge interne, au moment où un groupe de données, en l'occurrence le groupe BU(i) est en cours de réception, la réception du flux de transport F est généralement perturbée du fait que les fréquences utilisées par le réseau de téléphonie cellulaire et le réseau de transmission en mode rafale sont proches. C'est le cas, par exemple, du réseau GSM et du réseau DVB-H qui utilisent respectivement des fréquences de 800 à 900 MHz et de 400 à 700 MHz. Cette perturbation a pour effet de dégrader la qualité du ou des services présentés à l'utilisateur. Le but de la présente invention est donc de résoudre le problème soulevé ci-dessus de la perturbation de la réception en mode rafale d'un flux de transport par l'envoi d'un message d'informations montant d'un réseau de téléphonie cellulaire. Pour ce faire, un , ledit terminal étant équipé de moyens de réception de flux de transport acheminant des services ou programmes transmis en mode rafale par un autre réseau de communication, ledit message d'informations montant devant être envoyé à un temps d'envoi, est caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de vérification de l'activation desdits moyens de réception de flux de transport audit temps d'envoi, - dans le cas où lesdits moyens de réception sont inactifs audit temps d'envoi, une étape d'envoi dudit message d'informations montant audit temps d'envoi à partir d'un canal dédié dudit réseau de téléphonie cellulaire, et - dans le cas où lesdits moyens de réception sont actifs audit temps d'envoi, une étape d'envoi dudit message d'informations montant à un temps d'envoi modifié à partir d'un canal dédié dudit réseau de téléphonie cellulaire. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'étape d'envoi dudit message d'informations montant à un temps d'envoi modifié comporte: - une étape de détermination à partir dudit temps d'envoi d'un intervalle de temps d'activation pendant lequel lesdits moyens de réception restent actifs, et - une étape d'ajout de la valeur dudit intervalle de temps d'activation audit 25 temps d'envoi. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit temps d'envoi étant déterminé suite à l'expiration d'une horloge interne audit terminal mobile réinitialisée à une valeur de périodicité donnée dès que l'horloge atteint ladite valeur de périodicité, au cours de l'étape d'ajout, la valeur dudit intervalle de temps d'activation est ajoutée à ladite valeur de périodicité de ladite horloge interne. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, chaque service ou programme acheminé par ledit flux de transport étant associé à une valeur de priorité, et au moins un desdits services ou programmes souscrits ayant une valeur de priorité inférieure à la valeur de priorité attribuée à l'envoi dudit message d'informations montant, l'étape de modification dudit temps d'envoi est suivie par: - une étape de calcul d'un intervalle de temps d'inactivité pendant lequel lesdits moyens de réception restent inactifs, - une étape de comparaison entre la valeur dudit intervalle de temps d'inactivité et la valeur de l'intervalle de temps d'émission nécessaire à l'émission dudit message d' informations montant, - dans le cas où la valeur dudit intervalle de temps d'inactivité est inférieure à la valeur dudit intervalle de temps d'émission, une étape de dé-souscription du ou des services auxquels a été attribuée une valeur de priorité inférieure à la valeur de priorité attribuée à l'envoi dudit message d'informations. De plus, l'étape d'envoi dudit message d'informations montant est suivie d'une étape de souscription audits services dé-souscrits. Selon un mode de réalisation de la présente invention ledit réseau de téléphonie 15 cellulaire est un réseau de type GSM. Selon un autre mode de réalisation, ledit autre réseau de communication est un réseau de type DVB. La présente invention concerne également un terminal mobile mettant en oeuvre la présente invention. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: La Fig. 1 représente un schéma illustrant les échanges de messages 25 d'informations entre un terminal mobile et un réseau de téléphonie cellulaire et la réception par le terminal mobile d'un flux de transport acheminant des services émis en mode rafale selon l'état de la technique. La Fig. 2 représente un diagramme des étapes successives du procédé d'envoi d'un message d'informations montant selon la présente invention. La Fig. 3 représente une illustration d'un mode de réalisation de la présente invention. La Fig. 4a représente un diagramme des étapes d'un autre mode de réalisation de la présente invention. Les Fig. 4b et 4c représentent des illustrations du mode de réalisation décrit en relation avec la Fig. 4a. La Fig. 5 représente un schéma d'un terminal mobile mettant en oeuvre la présente invention. La Fig. 2 représente un diagramme des étapes successives du procédé d'envoi d'un message d'informations montant M à un temps d'envoi te par un terminal mobile D d'un réseau de téléphonie cellulaire selon la présente invention. Le terminal mobile D est équipé de moyens de réception de flux de transport acheminant des services transmis en mode rafale par un autre réseau de communication. Le procédé d'envoi débute par une étape 100 de vérification de l'activation des moyens de réception de flux de transport du terminal mobile D. Dans le cas où les moyens de réception de flux de transport sont inactifs au temps d'envoi te, le message d'informations montant M est envoyé classiquement au temps te à travers un canal dédié (étape 400). Dans le cas où les moyens de réception de flux de transport sont actifs au temps d'envoi te, l'étape 100 est suivie d'une étape 200 de détermination à partir du temps d'envoi te d'un intervalle de temps d'activation TON pendant lequel les moyens de réception restent actifs, d'une étape 300 d'ajout de la valeur de l'intervalle de temps d'activation TON à cette valeur du temps d'envoi te, et de l'étape 400 décrite précédemment. Selon un mode de réalisation de la présente invention décrit en relation avec la Fig. 3, la valeur du temps d'envoi te a été déterminée suite à la réception d'un message d'informations I descendant. Au temps te, le message M doit être envoyé. Cependant, au temps te, un groupe de données BU(i) acheminé par le flux de transport F est en cours de réception jusqu'au temps ti+TB(i). Le temps TON est égal à ti+TB(i)-te (étape 200). Au cours de l'étape 300, la valeur du temps d'envoi te une fois modifiée est égale à tr=ti+TB(i), valeur de temps à laquelle le message d'informations M est envoyé (étape 400). Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, la valeur du temps d'envoi te a été déterminée suite à l'apparition d'un événement survenant périodiquement tel que l'expiration d'une horloge, par exemple le timer t3212 du système GSM. Au cours de l'étape 300 la valeur de l'intervalle de temps TON=ti+TB(i)-te est ajoutée à la valeur de périodicité TP de cette horloge, obtenant ainsi une valeur du temps d'envoi modifié tr=TP+TON correspondant dans le cas de la Fig. 3 à la valeur ti+TB(i). Un flux de transport, par exemple de type DVB-H, achemine des services auxquels peut avoir été attribuée une valeur de priorité. Une valeur élevée de priorité est généralement attribuée aux services, par exemple de diffusion de programmes de télévision, alors qu'une valeur faible de priorité est plutôt attribuée à des services tels qu'un service de prévisions météorologiques par exemple. On parle alors de services haute priorité et de services basse priorité. Par service basse priorité il faut entendre un service dont l'importance est moindre comparée à celle d'envoyer un message d'informations M montant. Selon l'exemple des Fig. 4b et 4c, admettons que le service B(i) soit un service 10 haute priorité et que les services BU(i+l) et BU(i+2) soient des services basse priorité souscrits par un utilisateur. Selon un mode de réalisation de la présente invention représenté à la Fig. 4a, l'étape 400 d'envoi d'un message d'informations M est précédée d'une étape 310 de calcul d'un intervalle de temps d'inactivité TOFF pendant lequel les moyens de réception de flux de transport restent inactifs à partir du temps d'envoi modifié tr. On rappelle que la valeur du temps d'envoi tr est, soit égale à la valeur du temps d'envoi te dans le cas où les moyens de réception de flux de transport sont inactifs au temps te initial, soit modifiée au cours de l'étape 300. L'intervalle TOFF est défini par la différence entre la valeur de temps t(i+l) de début de réception d'un prochain groupe de datagrammes BU(i) et la valeur de temps tr. L'étape 310 est suivie d'une étape 320 au cours de laquelle la valeur de l'intervalle de temps TOFF est comparée à la valeur de l'intervalle de temps Tm nécessaire à l'envoi du message d'informations M. Dans le cas représenté par la Fig. 4b où la valeur de l'intervalle de temps TOFF 25 est supérieure ou égale à la valeur Tm, l'étape 320 est suivie de l'étape 400 précédemment décrite. Dans le cas représenté par la Fig. 4c où la valeur de l'intervalle de temps TOFF est inférieure à la valeur Tm, l'étape 320 est suivie d'une étape 330 au cours de laquelle il est testé si le groupe de datagrammes BU(i+1) correspond à des données d'un service basse priorité. Dans la négative, l'étape 330 est suivie de l'étape 200 décrite précédemment. Dans l'affirmative, l'étape 330 est suivie d'une étape 340 au cours de laquelle le terminal mobile D dé-souscrit le service basse priorité BU(i+ l) (représenté en trait discontinu sur la Fig. 4c). L'étape 340 est alors suivie de l'étape 310 décrite précédemment en considérant le prochain groupe de datagrammes BU(i+2). Toujours selon ce mode de réalisation, dans le cas où le terminal a désouscrit un ou plusieurs services basse priorité, l'étape 400 d'envoi du message d'informations montant M est suivie d'une étape 500 de resouscription à ce ou ces services (étape non représentée sur les Fig.). La Fig. 5 représente un schéma d'un terminal mobile D mettant en oeuvre la présente invention. Le terminal D est adapté à mettre en oeuvre, par exemple au moyen d'un logiciel qu'il incorpore, les étapes du procédé d'envoi d'un message d'informations montant M selon un des modes de réalisation de la présente invention décrit en relation avec la Fig. 2 et la Fig. 4a. Le terminal D est par exemple, de manière non limitative, un dispositif de communication tel qu'un téléphone mobile, un assistant personnel ou un ordinateur portable. Il comporte essentiellement un bus de communication B auquel sont reliés un processeur PROC, une mémoire non volatile ROM, une mémoire vive RAM, une unité REC1 de réception de signaux portant un message d'informations système émanant d'un réseau de téléphonie cellulaire par l'intermédiaire d'un canal dédié CAI, une unité EM d'émission de signaux portant un message d'informations montant vers le réseau de téléphonie cellulaire par l'intermédiaire d'un autre canal dédié CA2, et d'une unité REC2 de réception de flux de transport émis en mode rafale par un autre réseau de communication. La mémoire non volatile ROM mémorise les programmes et les données permettant entre autres la mise en oeuvre des étapes du procédé de changement de programmes telles que décrites à la Fig. 2 et à la Fig. 4a. L'unité de réception REC2 comporte des moyens pour recevoir un signal radiofréquence portant au moins un flux de transport transmis en mode rafale, des moyens pour démoduler ce signal radiofréquence, et des moyens pour activer et désactiver les moyens pour recevoir et démoduler. Le terminal D comporte également des moyens pour vérifier l'activation des moyens de réception et de démodulation de l'unité de réception REC2. Lors de la mise sous tension du terminal D, les programmes du logiciel sont transférés de la mémoire ROM dans la mémoire vive RAM qui contient alors le code exécutable et les données nécessaires à la mise en oeuvre de l'un des modes de réalisation suivants. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le terminal D comporte des moyens pour déterminer à partir d'un temps d'envoi (te) un intervalle de temps d'activation (TON) pendant lequel lesdits moyens de réception et de démodulation de l'unité REC2 restent actifs, et des moyens pour ajouter la valeur d'un intervalle de temps d'activation (TON) à la valeur d'un temps d'envoi. Selon un autre mode de réalisation, les moyens pour démoduler sont du type DVB c'est-à-dire conformes à la norme ETSI EN 300 744. Selon un autre mode de réalisation, le réseau de téléphonie cellulaire est un réseau GSM. Selon un autre mode de réalisation du dispositif mobile D, le dispositif mobile D comporte des moyens pour calculer un intervalle de temps d'inactivité TOFF pendant lequel les moyens de réception et de démodulation de l'unité REC2 restent inactifs, des moyens de comparaison entre la valeur d'un intervalle de temps TOFF et la valeur d'un intervalle de temps d'émission Tm d'un message d'informations M, des moyens pour déterminer la priorité d'un service à partir des données qui le définissent et des moyens pour souscrire et dé-souscrire un service basse priorité
La présente invention prévoit un procédé d'envoi d'un message d'informations montant par un terminal mobile d'un réseau de téléphonie cellulaire, ledit terminal mobile étant équipé de moyens de réception de flux de transport acheminant des services ou programmes transmis en mode rafale par un autre réseau de communication. Ledit message d'informations montant devant être envoyé à un temps d'envoi (te), ledit procédé est caractérisé en ce qu'il comporte :- une étape (100) de vérification de l'activation desdits moyens de réception de flux de transport audit temps d'envoi (te),- dans le cas où lesdits moyens de réception sont inactifs audit temps d'envoi (te), une étape d'envoi dudit message d'informations montant audit temps d'envoi (te) à partir d'un canal dédié dudit réseau de téléphonie cellulaire, et- dans le cas où lesdits moyens de réception sont actifs audit temps d'envoi (te), une étape d'envoi dudit message d'informations montant à un temps d'envoi modifié (tr) à partir d'un canal dédié dudit réseau de téléphonie cellulaire.
1) Procédé d'envoi d'un message d'informations montant par un terminal mobile d'un réseau de téléphonie cellulaire, ledit terminal étant équipé de moyens de réception de flux de transport acheminant des services ou programmes transmis en mode rafale par un autre réseau de communication, ledit message d'informations montant devant être envoyé à un temps d'envoi (te), caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape (100) de vérification de l'activation desdits moyens de réception de flux de transport audit temps d'envoi (te), - dans le cas où lesdits moyens de réception sont inactifs audit temps d'envoi (te), une étape d'envoi dudit message d'informations montant audit temps d'envoi (te) à partir d'un canal dédié dudit réseau de téléphonie cellulaire, et - dans le cas où lesdits moyens de réception sont actifs audit temps d'envoi (te), une étape d'envoi dudit message d'informations montant à un temps d'envoi modifié (tr) à partir d'un canal dédié dudit réseau de téléphonie cellulaire. 2) Procédé d'envoi d'un message d'informations montant selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'envoi dudit message d'informations montant à un temps d'envoi modifié (tr) comporte: - une étape (200) de détermination à partir dudit temps d'envoi (te) d'un intervalle de temps d'activation (TON) pendant lequel pendant lequel lesdits 20 moyens de réception restent actifs, et - une étape (300) d'ajout de la valeur dudit intervalle de temps d'activation (TON) audit temps d'envoi (te). 3) Procédé d'envoi d'un message d'informations montant selon la 2, ledit temps d'envoi (te) étant déterminé suite à l'expiration d'une horloge interne audit terminal mobile réinitialisée à une valeur de périodicité donnée dès que l'horloge atteint ladite valeur de périodicité, caractérisé en ce qu'au cours de l'étape (300) d'ajout, la valeur dudit intervalle de temps d'activation (TON) est ajoutée à ladite valeur de périodicité de ladite horloge interne. 4) Procédé selon l'une des précédentes, chaque service ou programme acheminé par ledit flux de transport étant associé à une valeur de priorité, et au moins un desdits services ou programmes souscrits ayant une valeur de priorité inférieure à la valeur de priorité attribuée à l'envoi dudit message d'informations montant, caractérisé - en ce que l'étape (300) de modification dudit temps d'envoi est suivie par: -une étape (310) de calcul d'un intervalle de temps d'inactivité (TOFF) pendant lequel lesdits moyens de réception restent inactifs, - une étape (320) de comparaison entre la valeur dudit intervalle de temps d'inactivité (TOFF) et la valeur de l'intervalle de temps d'émission (T(m) ) nécessaire à l'émission dudit message d'informations montant, -dans le cas où la valeur dudit intervalle de temps d'inactivité (TOFF) est inférieure à la valeur dudit intervalle de temps d'émission (T(m)), une étape (330) de dé-souscription du ou des services auxquels a été attribuée une valeur de priorité inférieure à la valeur de priorité attribuée à l'envoi dudit message d'informations. - et en ce que l'étape (400) d'envoi dudit message d'informations montant est suivie d'une étape (410) de souscription audits services dé-souscrits. 5) Procédé d'envoi d'un message d'informations montant selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit réseau de téléphonie cellulaire est un réseau de type GSM. 6) Procédé d'envoi d'un message d'informations montant selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit autre réseau de communication est un réseau de type DVB. 7) Terminal mobile d'un réseau de téléphonie cellulaire, ledit terminal étant équipé de moyens de réception de flux de transport acheminant des services ou programmes transmis en mode rafale par un autre réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens pour vérifier l'activation desdits moyens de réception de flux de transport, 15 - des moyens pour déterminer à partir d'un temps donné un intervalle de temps d'activation pendant lequel lesdits moyens de réception restent actifs, - des moyens pour modifier un temps donné en lui ajoutant la valeur d'un intervalle de temps d'activation, et - des moyens pour envoyer un message d'informations montant à partir d'un canal dédié dudit réseau de téléphonie cellulaire.
H
H04
H04W
H04W 4,H04W 8,H04W 76
H04W 4/06,H04W 8/18,H04W 76/02
FR2901325
A1
POMPE A ENGRENAGES INTERIEURS
20,071,123
destiné à alimenter un convertisseur de couple en fluide hydraulique ou de fonctionnement. Pour en faciliter la compréhension, un tel passage d'huile sera désigné par passage de pression de convertisseur de couple ci-après. Entre le couvercle de pompe et le boîtier de pompe, est définie une pochette destinée à loger à l'intérieur à la fois les engrenages interne et externe. L'épaisseur de la pochette est quelque peu plus grande que la largeur faciale de chaque dent de chaque engrenage. Ainsi, entre chaque surface latérale de l'engrenage interne ou de l'engrenage externe et chaque surface interne du couvercle de pompe ou du boîtier de pompe excepté la zone dans laquelle les ports d'entrée et de sortie pour le fluide de fonctionnement sont disposés, un espacement très mince est défini. Comme on le sait, le fluide de fonctionnement qui est hautement comprimé par la pompe est évacué vers l'extérieur de la pompe par le port de sortie. Toutefois, pendant cette évacuation, une partie du fluide de fonctionnement est forcée de fuir par l'espacement très mince mentionné ci-dessus. L'espacement entre le couvercle de pompe et l'engrenage interne est en communication avec le passage de pression de convertisseur de couple 8 présentant la basse pression, et ainsi, une partie de la pression hydraulique produite par la pompe est menée vers un tel passage de basse pression 8, ce qui signifie une fuite du fluide de fonctionnement. On a révélé que la quantité de fuite est proportionnelle au cube de la taille d'espacement. En raison de la formation d'un tel espacement à travers lequel la fuite de fluide de fonctionnement est provoquée, la puissance de pompage de la pompe est amoindrie, ce qui fait surgir divers inconvénients en particulier lorsque la pompe est installée dans la transmission automatique. A savoir, lorsqu'une telle pompe est installée en pratique dans la transmission pour alimenter un système hydraulique de la transmission en pression hydraulique régulée, l'équilibre entrée/sortie du fluide de fonctionnement devient médiocre. A savoir, la quantité de fluide qui doit être délivrée aux éléments de mise en prise de la transmission, tels que des embrayages, des freins et similaires, tend à présenter une réduction par la quantité de la fuite. Bien entendu, dans ce cas, les éléments de mise en prise échouent à fonctionner normalement. Afin d'éliminer ou de minimiser la fuite, un procédé a été jusqu'à présent proposé dans lequel la largeur faciale de chaque dent de chaque engrenage est augmentée de manière à minimiser l'épaisseur de l'espacement qui provoque la fuite. Toutefois, dans ce cas, une augmentation du poids de chaque engrenage est induite et donc le couple nécessaire pour entraîner la pompe est inévitablement accru, ce qui entraîne l'augmentation non souhaitée de la consommation de carburant du moteur. En outre, en raison de l'augmentation de la taille de la pompe, la transmission à l'intérieur de laquelle la pompe est installée ne peut pas être compacte. La demande de brevet japonais mise à l'Inspection Publique (tokkai) 2003-172 269 montre une qui est améliorée en termes de minimisation de la fuite. Pour l'amélioration, des mesures sont appliquées à la pompe afin de fournir aux faces axiales de chaque engrenage une pression hydraulique équilibrée. Pour obtenir ceci, on forme des rainures sur les surfaces internes respectives du boîtier de pompe et du couvercle de pompe ou sur les faces axiales de chaque engrenage. Toutefois, même la technique suggérée par la demande de brevet japonais mise à l'Inspection Publique précitée échoue à apporter une amélioration satisfaisante en termes de réduction de la fuite. A savoir, à titre d'exemple, la technique ne donne pas une mesure par laquelle la quantité de fuite est régulée de manière intentionnelle et sélective. Bien entendu, la fuite peut être réduite en augmentant l'étroitesse de l'espacement. Toutefois, cette technique tend à accroître le coût de la pompe. En conséquence, un objet de la présente invention consiste à proposer une pompe à engrenages intérieurs qui soit dépourvue des inconvénients mentionnés ci-dessus. Selon la présente invention, on propose une pompe à engrenages intérieurs comprenant un engrenage interne dont un alésage interne constitue une partie d'un passage d'huile qui s'étend d'une unité de commande de pression hydraulique à l'intérieur d'un convertisseur de couple, qui est caractérisée en ce que la quantité de fuite d'huile au passage d'huile est réduite de manière intentionnelle et efficace. Selon un aspect de la présente invention, on propose une pompe à engrenages intérieurs qui comprend un boîtier de pompe formé d'un évidement de réception d'engrenages ; un couvercle de pompe couplé avec le boîtier de pompe pour couvrir l'évidement de réception d'engrenages ; un passage hydraulique qui utilise l'évidement de réception d'engrenages comme partie de passage de celui-ci ; et des engrenages annulaires interne et externe installés dans l'évidement de réception d'engrenages et en prise l'un avec l'autre d'une manière telle à pousser l'engrenage interne dans une direction pour réduire l'épaisseur de la partie de passage lorsque l'engrenage interne est mis en rotation tout en tournant l'engrenage externe autour de celui-ci. Selon un deuxième aspect de la présente invention, on propose une pompe à engrenages intérieurs qui comprend un boîtier de pompe formé d'un évidement de réception d'engrenages ; un couvercle de pompe couplé avec le boîtier de pompe pour couvrir l'évidement de réception d'engrenages ; un engrenage annulaire interne reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages, l'engrenage annulaire interne comportant des dents externes biseautées formées autour de celui-ci, l'engrenage annulaire interne présentant des première et deuxième surfaces annulaires axialement opposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe et du couvercle de pompe respectivement, la deuxième surface annulaire ayant une aire plus importante que celle de la première surface annulaire ; un engrenage annulaire externe reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages tout en recevant à l'intérieur l'engrenage annulaire interne, l'engrenage annulaire externe comportant des dents internes biseautées dont une partie est en prise avec une partie des dents externes biseautées de l'engrenage annulaire interne pour constituer entre eux une chambre de pompe à volume changeant, l'engrenage annulaire externe présentant des troisième et quatrième surfaces annulaires axialement exposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe et du couvercle de pompe respectivement, la quatrième surface annulaire ayant une aire plus petite que celle de la troisième surface annulaire ; un port d'entrée exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour alimenter celle-ci en un fluide ; un port de sortie exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour évacuer le fluide de celle-ci ; et un passage adapté pour raccorder une unité de commande de pression hydraulique et un dispositif utilisant la pression hydraulique, ce passage ayant une extrémité exposée à un espacement défini entre la deuxième surface annulaire de l'engrenage interne et la surface interne du couvercle de pompe. Selon un troisième aspect de la présente invention, on propose une pompe à engrenages intérieurs installée entre un convertisseur de couple et un mécanisme de changement de vitesse d'une transmission automatique, qui comprend un boîtier de pompe formé avec un évidement de réception d'engrenages ; un couvercle de pompe couplé avec le boîtier de pompe pour couvrir l'évidement de réception d'engrenages ; un engrenage annulaire interne reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages, l'engrenage annulaire interne étant raccordé à une coque de roue du convertisseur de couple par l'intermédiaire d'un arbre creux d'entraînement de pompe, l'engrenage annulaire interne comportant des dents externes biseautées formées autour de celui-ci, l'engrenage annulaire interne présentant des première et deuxième surfaces annulaires axialement opposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe et du couvercle de pompe respectivement, la deuxième surface annulaire ayant une aire qui est plus importante que celle de la première surface annulaire ; un engrenage annulaire externe reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages tout en recevant à l'intérieur l'engrenage annulaire interne, l'engrenage annulaire externe comportant des dents internes biseautées dont une partie est en prise avec une partie des dents externes biseautées de l'engrenage annulaire interne pour constituer entre eux une chambre de pompe à volume changeant, l'engrenage annulaire externe présentant des troisième et quatrième surfaces annulaires axialement opposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe et du couvercle de pompe respectivement, la quatrième surface annulaire ayant une aire qui est plus petite que celle de la troisième surface annulaire ; un port d'entrée exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour alimenter celle-ci en un fluide ; un port de sortie exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour évacuer le fluide de sortie ; et un passage de pression de convertisseur de couple qui s'étend entre une chambre de travail du convertisseur de couple et une unité de soupape de commande, le passage de pression de convertisseur de couple comportant une extrémité ouverte qui est exposée à un espacement entre la deuxième surface annulaire de l'engrenage interne et la surface interne du couvercle de pompe. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'une partie avant d'une transmission automatique automobile à laquelle une pompe à engrenages intérieurs selon la présente invention est appliquée en pratique ; - la figure 2 est une vue d'un couvercle de pompe qui est prise du côté d'un mécanisme de changement de vitesse ; - la figure 3 est une vue du couvercle de pompe qui est prise du côté d'un moteur ; - la figure 4 est une vue intérieure de la pompe à engrenages intérieurs de l'invention, qui est prise du côté du moteur, un boîtier de pompe étant retiré ; - la figure 5 est une vue en coupe d'une soupape de commande de blocage employée dans une unité de commande de pression hydraulique incorporée avec la pompe à engrenages intérieurs de l'invention, représentant une position du désengagement d'un mécanisme de verrouillage ; - la figure 6 est une vue similaire à la figure 5, mais représentant une position de mise en prise d'un mécanisme de verrouillage ; - la figure 7 est une vue en coupe agrandie d'une partie de la pompe à engrenages intérieurs de l'invention, montrant un agencement des engrenages interne et externe ; - la figure 8 est une vue similaire à la figure 7, mais montrant un premier agencement de référence des 35 engrenages interne et externe ; - la figure 9 est une vue similaire à la figure 7, mais montrant un deuxième agencement de référence des engrenages interne et externe ; - la figure 10 est une vue également similaire à la 5 figure 7, mais montrant un troisième agencement de référence des engrenages interne et externe ; et - la figure 11 est une vue d'une portion de réception d'engrenages du boîtier de pompe qui est prise du côté du mécanisme de changement de vitesse. 10 En référence à la figure 1 des dessins, est représentée en coupe une transmission automatique automobile 1 à laquelle une pompe à engrenages intérieurs de l'invention est appliquée en pratique. La transmission 1 comprend généralement un 15 convertisseur de couple 2 qui transmet un couple d'un moteur (non représenté) à un arbre d'entrée 5 de la transmission tout en multipliant celui-ci et un mécanisme de changement de vitesse 3 qui établit une vitesse souhaitée de la transmission en mettant en prise et/ou en 20 désengageant divers éléments d'unités d'engrenages planétaires par l'intermédiaire d'embrayages et de freins. La transmission 1 comprend en outre la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention, une unité de soupape de commande (non représentée) et un réfrigérant à 25 serpentin (non représenté). Comme on le décrira en détail ci-après, la pompe 4 fonctionne pour alimenter diverses portions en un fluide de fonctionnement sous pression. Comme le montre la figure 1, le convertisseur de couple 2 comprend généralement une roue à pompe 2a 30 raccordée à un arbre de sortie du moteur, une roue de turbine 2b raccordée à l'arbre d'entrée 5 de la transmission et un stator 2c qui redresse le fluide dans le convertisseur de couple 2. Un mécanisme de verrouillage est disposé dans le 35 convertisseur de couple 2. A savoir, un mécanisme de verrouillage 20 est installé dans le convertisseur de couple 2. Comme on le décrira en détail ci-après, le mécanisme de verrouillage 20 et une soupape de commande de blocage 50 sont combinés pour constituer le mécanisme de verrouillage. Dans un état donné, le mécanisme de verrouillage 20 est mis en prise pour raccorder directement l'arbre de sortie de moteur à l'arbre d'entrée de transmission 5. Ainsi, dans cet état, le couple de l'arbre de sortie de moteur est transmis directement à l'arbre d'entrée de transmission 5 sans être multiplié. Le mécanisme de verrouillage 20 comprend un piston de verrouillage 21, une plaque de contact 22, un moyeu d'embrayage 23 et des ressorts amortisseurs 24. Entre le piston de verrouillage 21 et un couvercle de convertisseur lb, est définie une chambre de piston de verrouillage 25. Le moyen d'embrayage 23 est raccordé à l'arbre d'entrée de transmission 5 via une liaison à cannelure. Au moyeu d'embrayage 23, sont raccordées une coque de roue de turbine 2e et la plaque de contact 22. Une extrémité de chaque ressort amortisseur 24 est raccordée à la plaque de contact 22 et l'autre extrémité de chaque ressort 24 est raccordée au piston de verrouillage 21. Le piston de verrouillage 21 est pourvu d'un parement 21a. Lorsque, au moment de l'évacuation du fluide de fonctionnement provenant de la chambre de piston de verrouillage 25, la pression interne d'un côté fermé dans lequel la roue de turbine 2b et le stator 2c sont disposés devient plus élevée que la pression hydraulique dans la chambre de piston de verrouillage 25, le moyeu d'embrayage 23 et le piston de verrouillage 21 sont décalés vers le moteur poussant le parement 21a contre le couvercle de convertisseur lb. Ainsi, le mécanisme de verrouillage 20 se met en prise et donc l'arbre de sortie du moteur (ou couvercle de convertisseur lb) et l'arbre d'entrée de transmission 5 sont directement reliés. Lors de ce raccordement direct, les ressorts amortisseurs 24 fonctionnent pour supprimer ou minimiser une transmission de fluctuation de couple du moteur à l'arbre d'entrée de transmission 5. La pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention est agencée entre le convertisseur de couple 2 et le mécanisme de changement de vitesse 3. Un arbre d'entraînement de pompe 2f qui est raccordé à un engrenage interne 40 mentionné ci-après est raccordé de manière solidaire avec la coque de roue 2d du convertisseur de couple 2, et donc entraîné par le moteur. La pompe à engrenages intérieurs 4 comprend un engrenage interne 40 en tant qu'engrenage d'entraînement qui comporte des dents externes, un engrenage externe 41 en tant qu'engrenage entraîné qui comporte des dents internes, un boîtier de pompe 42 et un couvercle de pompe 43 qui sont combinés pour loger à l'intérieur à la fois les engrenages interne et externe 40 et 41, l'arbre creux d'entraînement de pompe 2f et un arbre de stator (aucune référence numérique). L'engrenage interne 40 présente une ouverture centrale (c'est-à-dire une portion d'arbre) raccordée à l'arbre d'entraînement de pompe 2f par une clé. Entre les dents externes de l'engrenage interne 40 et les dents internes de l'engrenage externe 41, est définie une chambre de pompe. En fonctionnement, l'engrenage interne 40 est entraîné par l'arbre d'entraînement de pompe 2f, et donc la chambre de pompe est soumise à un changement de volume pour ainsi pomper le fluide de fonctionnement (ou huile) par les ports d'entrée et de sortie. Le boîtier de pompe 42 et le couvercle de pompe 43 sont unis au moyen de boulons de raccordement et raccordés à un boîtier de transmission la. Le boîtier de pompe 42 est formé avec une ouverture circulaire 42a traversée par l'arbre d'entraînement de pompe 2f. Le boîtier de pompe 42 est formé, au niveau d'une portion de surface de celui-ci qui est en contact avec le couvercle de pompe 43, avec un évidement de réception d'engrenages 42b qui loge à l'intérieur à la fois les engrenages interne et externe 40 et 41 tout en entourant l'ouverture circulaire 42a. Entre l'ouverture circulaire 42a et l'arbre d'entraînement de pompe 2f, sont agencés un joint d'huile 42c et une bague 42d. Le couvercle de pompe 43 est formé de manière solidaire avec un arbre de stator 44 qui loge à l'intérieur l'arbre d'entrée de transmission 5. L'arbre de stator 44 s'étend du couvercle de pompe 43 vers le moteur en courant dans l'arbre d'entraînement de pompe 2f. A une extrémité de l'arbre de stator 44 qui est dirigé vers le moteur, est raccordé le stator 2c. Un passage de pression de convertisseur de couple 8 est prévu. Ce passage 8 est un passage d'huile destiné à acheminer un fluide de fonctionnement commandé d'une unité de soupape de commande (non représentée) au convertisseur de couple 2 et à acheminer (ou à évacuer) le fluide de fonctionnement du convertisseur de couple 2 à l'unité de soupape de commande. Le couvercle de pompe 43 est formé avec une partie de passage 8c du passage de pression de convertisseur de couple 8. La partie de passage 8c comporte une extrémité radialement externe qui est en communication avec l'unité de soupape de commande (non représentée) et une extrémité radialement interne 8b exposée à l'extérieur du couvercle de pompe 43 et raccordée à une partie de passage mentionnée ci-après 8a du passage de pression de convertisseur de couple 8. L'extrémité radialement interne 8b de la partie de passage 8c est positionnée à proximité d'une portion de base de l'arbre de stator 44. Plus spécifiquement, l'extrémité radialement interne 8b est disposée sur une partie annulaire 43a qui entoure la portion de base de l'arbre de stator 44 qui s'étend à partir du couvercle de pompe 43. Comme montré, la partie annulaire 43a fait face à une extrémité de l'arbre d'entraînement de pompe 2f. Entre l'arbre d'entraînement de pompe 2f et l'arbre de stator 44, est définie la partie 8a du passage de pression de convertisseur de couple 8. La partie de passage 8a comporte une extrémité (c'est-à-dire l'extrémité gauche sur la figure 1) en communication avec un espace A dans le convertisseur de couple 2 qui est entouré par la coque de roue 2d et la coque de roue de turbine 2e et l'autre extrémité (c'est-à-dire l'extrémité droite sur la figure 1) en communication avec la partie 8c du passage de pression de convertisseur de couple 8. Un passage de pression de verrouillage 9 est prévu, qui est un passage destiné à délivrer/évacuer un fluide de fonctionnement au/du mécanisme de verrouillage 20. Plus spécifiquement, le passage de pression de verrouillage 9 est destiné à fournir une pression hydraulique régulée provenant de l'unité de soupape de commande (non représentée) à une chambre de piston de verrouillage 25 et à évacuer la pression hydraulique de la chambre de piston de verrouillage 25 vers l'unité de soupape de commande. L'arbre d'entrée 5 de la transmission est formé avec un passage s'étendant axialement 9a qui fait partie du passage de pression de verrouillage 9. Le passage s'étendant axialement 9a est formé avec une partie s'étendant radialement 9b. La partie 9a du passage de pression de verrouillage 9 comporte une extrémité en communication avec la chambre de piston de verrouillage 25 et l'autre extrémité raccordée à une extrémité de la partie de passage de pression de verrouillage 9b. L'autre extrémité de la partie de passage de pression 9b est raccordée avec un port 9c qui est disposé à l'extérieur de l'arbre d'entrée 5 de la transmission. Le port 9c est défini entre l'arbre d'entrée de transmission 5 et le couvercle de pompe 43 (ou arbre de stator 44), et doté de bagues d'étanchéité 9e et 9f à sceller hermétiquement. Le couvercle de pompe 43 qui est pourvu d'une partie 9d du passage de pression de verrouillage 9. La partie de passage 9d comporte une extrémité radialement extérieure en communication avec l'unité de soupape de commande et une extrémité radialement intérieure en communication avec le port 9c. La figure 2 est une vue du couvercle de pompe 43, prise du côté du mécanisme de changement de vitesse 3. Comme montré, le couvercle de pompe 43 est formé avec la partie 8c du passage de pression de convertisseur de couple 8 et la partie 9d du passage de pression de verrouillage 9. La figure 3 est une vue du couvercle de pompe 43 prise du côté du moteur. Sur le dessin, la position à laquelle l'engrenage externe 41 est situé est indiquée par un trait discontinu. Sur la partie de bague 43a positionnée pour faire face à l'extrémité de l'arbre d'entraînement de pompe 2f, se trouve l'extrémité radialement interne 8b de la partie 8c du passage de pression de convertisseur de couple 8. Le couvercle de pompe 43 est formé au niveau du côté du moteur avec un port d'entrée 6 et des ports de sortie 7a et 7b. Le port d'entrée 6 est un port destiné à recevoir dans la pompe 4 le fluide de fonctionnement en provenance d'un réservoir d'huile (non montré) et en communication avec une portion de mise en prise d'engrenages où l'engrenage interne 40 et l'engrenage externe 41 sont en prise. Les ports de sortie 7a et 7b sont des ports destinés à alimenter en fluide de fonctionnement provenant de la pompe 4 certaines portions de l'unité de soupape de commande (non montrée). Le port de sortie 7a est en communication avec la portion de mise en prise d'engrenages, et l'autre port de sortie 7b est en communication avec le port de sortie 7a. Dans ce qui suit, une fuite de fluide de fonctionnement de la pompe d'engrenages intérieurs 4 vers le passage de pression de convertisseur de couple 8, qui se déroule pendant le fonctionnement de la pompe 4, sera brièvement décrite en référence à la figure 4 qui montre l'intérieur de la pompe 4, le boîtier de pompe 42 étant retiré. Comme montré, l'engrenage externe 41 est reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages 42b du boîtier de pompe 42 (voir la figure 1). Un centre de rotation de l'engrenage externe 41 et celui de l'arbre d'entraînement de pompe 2f sont déplacés l'un de l'autre. L'engrenage interne 40 est raccordé à l'arbre d'entraînement de pompe 2f par les clés 401 et 402 afin qu'il tourne ensemble de manière concentrique. Ainsi, l'engrenage interne 40 est mis en rotation dans le sens de la flèche sur la figure 4 (c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre sur le dessin) tout en étant maintenu excentrique par rapport à l'engrenage externe 41. La portion de mise en prise entre l'engrenage interne 40 et l'engrenage externe 41 près du port de sortie 7a comporte une chambre de pompe dont le volume devient petit lorsque les engrenages interne et externe 40 et 41 sont en rotation. Ainsi, le fluide de fonctionnement dans la chambre de pompe est comprimé et ainsi le fluide de fonctionnement hautement sous pression est évacué par les ports de sortie 7a et 7b, tandis qu'au niveau d'une portion proche du port d'entrée 6, la chambre de pompe devient grande en termes de volume lorsque les engrenages interne et externe 40 et 41 sont en rotation. En conséquence, le fluide de fonctionnement dans cette portion devient décomprimé et ainsi, le fluide de fonctionnement est aspiré dans la pompe 4 du port d'entrée 6. Comme on le décrira en détail ci-après, le fluide de fonctionnement évacué de la pompe à engrenages intérieurs 4 est décomprimé lorsqu'il s'écoule par une soupape de régulateur de pression (non représentée) et une soupape de décharge de convertisseur de couple puis régulé à une pression de convertisseur de couple pour le convertisseur de couple 2. Ainsi, la chambre de pompe dans le voisinage du port de sortie 7a est hautement comprimée et la chambre de pompe dans le voisinage du passage de pression de convertisseur de couple 8 est faiblement comprimée. En raison d'une telle différence de pression entre les portions hautement comprimées et faiblement comprimées de la chambre de pompe, le fluide de fonctionnement est forcé de s'écouler de la portion près du port de sortie 7a vers le passage de pression de convertisseur de couple 8, c'est-à-dire vers la partie annulaire 43a où l'extrémité radialement interne 8b est disposée (voir la figure 3), qui constitue une fuite du fluide de fonctionnement. La quantité de fuite est accrue avec l'augmentation en taille (ou en épaisseur) de l'espacement entre l'engrenage interne 40 et le couvercle de pompe 43, et proportionnelle au cube de la taille de l'espacement. Dans ce qui suit, une soupape de commande de blocage 50 sera décrite en référence aux figures 5 et 6. La soupape de commande de blocage 50 fonctionne pour réguler la mise en prise/le désengagement du mécanisme de verrouillage 20. Le fluide de fonctionnement sous pression évacué de la pompe 4 est régulé à une pression de ligne par une soupape de régulateur de pression (non représentée). La pression de ligne est décomprimée par une soupape de décharge de convertisseur de couple (non montrée) pour être régulée à une pression de base d'une pression de convertisseur de couple. Un mécanisme de verrouillage incorporé avec la pompe à engrenages intérieurs de l'invention est d'un type appelé bidirectionnel dans lequel deux passages d'huile (c'est-à-dire le passage de pression de convertisseur de couple 8 et le passage de pression de verrouillage 9) sont employés pour réaliser à la fois la délivrance/l'évacuation du fluide de fonctionnement du convertisseur de couple 2 et la commande de blocage du convertisseur de couple 2. La soupape de commande de blocage 50 est en communication avec un passage de pression de base de convertisseur de couple 10 qui s'étend à partir de la soupape de décharge du convertisseur de couple (non montrée), et en communication avec à la fois le passage de pression de convertisseur de couple 8 et le passage de pression de verrouillage 9. La soupape de commande de blocage 50 comprend généralement une bobine 51, un bouchon 52 et un ressort 53, et est construite de telle manière que, lors du mouvement de commutation de la bobine 51, l'un des deux modes est fourni, qui sont un mode dans lequel la pression de convertisseur de couple formée par la réduction de pression hydraulique de base de convertisseur de couple est amenée au passage de pression de convertisseur de couple 8 et l'autre mode dans lequel la pression de convertisseur de couple est amenée au passage de pression de verrouillage 9. En raison du mouvement de commutation de la bobine 51, le désengagement et la mise en prise du mécanisme de verrouillage 20 sont modifiés. Pour faciliter la description des figures 5 et 6, un axe le long duquel la bobine 51 se déplace sera désigné par axe X , et un déplacement de la bobine 51 vers la gauche sur les figures 5 et 6 sera désigné par déplacement vers la gauche de la bobine , tandis qu'un mouvement de la bobine 51 vers la droite sur les dessins sera désigné par déplacement vers la droite de la bobine . Comme on le comprend à partir des dessins, en raison du travail du bouchon 52, la bobine 51 est pressée vers la droite, et dans le même temps, en raison de la présence du ressort 53 et d'un signal de pression, la bobine 51 est poussée vers la gauche. Ainsi, la bobine 51 est déplacée à une position où les forces de sollicitation vers la droite ou vers la gauche sont équilibrées. La bobine 51 est formée avec une plage 51a. A savoir, lorsque la bobine 51 est déplacée vers la gauche à une certaine position comme le montre la figure 5, la plage 51a bloque la communication entre le passage de pression de base de convertisseur de couple 10 et le passage de pression de convertisseur de couple 8, et ouvre la communication entre le passage de pression de base de convertisseur de couple 10 et le passage de pression de verrouillage 9, tandis que, lorsque la bobine 51 est déplacée vers la droite à une autre certaine position comme le montre la figure 6, la plage 51a ouvre la communication entre le passage de pression de base de convertisseur de couple 10 et le passage de pression de convertisseur de couple 8, et bloque la communication entre le passage de pression de base de convertisseur de couple 10 et le passage de pression de verrouillage 9. La commutation de passages 8 et 9, c'est-à-dire, le mouvement vers la droite et vers la gauche de la bobine 51 est commandée par la pression de signal fournie à celle-ci par un passage de pression de signal 12 à partir d'une électrovalve d'embrayage de convertisseur de couple 60. Comme montré, l'électrovalve d'embrayage de convertisseur de couple 60 est équipée d'un pointeau 61 par lequel un état ouvert/fermé d'un passage de drainage 13 pour la pression pilote est modifié pour ainsi réguler la pression de signal. Le déplacement du pointeau 61 est commandé par un signal d'instruction provenant de l'unité de commande de T/A (transmission automatique) 70 d'une manière à commande de service. Dans ce qui suit, la commande pour le désengagement du mécanisme de verrouillage 20 sera décrite à l'aide de la figure 5 qui montre un état de la soupape de commande de blocage 50 dans lequel le mécanisme de verrouillage 20 est désengagé. Lorsqu'une instruction est émise pour le désengagement du mécanisme de verrouillage 20, un signal d'instruction provenant de l'unité de commande de T/A 70 a une caractéristique telle que l'état bloqué du signal d'instruction est relativement long. Lorsque le signal se trouve dans l'état bloqué, le pointeau 61 de l'électrovalve d'embrayage du convertisseur de couple 60 bloque le passage de drainage 13 de la pression pilote, et donc, la pression de signal appliquée à la soupape de commande de blocage 50 n'est pas abaissée. En conséquence, dans un tel état, la pression de signal est appliquée à l'extrémité droite de la bobine 51 pour pousser la bobine 51 vers la gauche sur la figure 5 avec la force de sollicitation du ressort 53. Ainsi, le passage de pression de base de convertisseur de couple 10 et le passage de pression de verrouillage 9 entrent en communication l'un avec l'autre et ainsi le fluide de fonctionnement est amené dans la chambre de piston de verrouillage 25. Ainsi, le piston de verrouillage 21 est éloigné du couvercle de convertisseur lb désengageant ainsi le mécanisme de verrouillage 20. Le fluide de fonctionnement amené à la chambre de piston de verrouillage 25 est mené par un passage 9g (voir la figure 1), qui est défini autour du piston de verrouillage 21, vers un espacement 9h, qui est défini entre la roue de pompe 2a et la roue de turbine 2b, et à une chambre A , qui est enfermée par la roue de pompe 2a et la roue de turbine 2b, pour servir de fluide de travail pour le convertisseur de couple 2. Le fluide de travail travaillant pour le convertisseur de couple 2 est renvoyé par le passage de pression de convertisseur de couple 8 à la soupape de commande de blocage 50 et drainé vers un réfrigérant d'huile (non représenté) par un passage de drainage 14. Dans ce qui suit, la commande pour la mise en prise du mécanisme de verrouillage 20 sera décrite à l'aide de la figure 6 qui montre un autre état de la soupape de commande de blocage 50 dans lequel le mécanisme de verrouillage 20 est mis en prise. Lorsque l'instruction est émise pour mettre en prise le mécanisme de verrouillage 20, le signal d'instruction de l'unité de commande de T/A 70 a une caractéristique telle que l'état débloqué du signal d'instruction est relativement long. Lorsque le signal est à l'état débloqué, le pointeau 61 de l'électrovalve d'embrayage de convertisseur de couple 60 ouvre le passage de drainage 13 pour la pression pilote, et donc, la pression de signal appliquée à la soupape de commande de blocage 50 est abaissée. En conséquence, dans un tel état, la pression de signal appliquée à l'extrémité droite de la bobine 51 pour pousser la bobine vers la gauche sur la figure 5 est abaissée, et donc, la bobine 51 est déplacée vers la droite à la fois par la pression de base de convertisseur de couple qui est appliquée au bouchon 52 par un passage 15 et la pression pilote qui est appliquée au bouchon 52 par le passage 11. Ainsi, le passage de pression de base de convertisseur de couple 10 et le passage de pression de convertisseur de couple 8 entrent en communication l'un avec l'autre et donc le fluide de fonctionnement est mené dans la chambre A du convertisseur de couple 2. Ainsi, le mécanisme de verrouillage 20 devient mis en prise. A savoir, dans ce cas, le fluide de fonctionnement est mené dans la chambre A et le passage de pression de verrouillage 9 est en communication avec un passage de drainage 16, et donc, le fluide de fonctionnement est évacué de la chambre de piston de verrouillage 25 par le passage de pression de verrouillage 9. En conséquence, la pression interne comprenant une partie induite par une force centrifuge produite lorsque le convertisseur de couple 2 est tourné est appliquée au piston de verrouillage 21 et donc le piston de verrouillage 21 est pressé contre le couvercle de convertisseur lb mettant ainsi en prise le mécanisme de verrouillage 20. Pendant la durée d'alimentation en fluide de fonctionnement de la chambre A par la soupape de commande de blocage 50, une partie du fluide de fonctionnement en surplus dans la chambre A est drainée vers le réfrigérant d'huile (non montré) par le passage de drainage 14. Pour commander l'opération de mise en prise/désengagement du mécanisme de verrouillage 20, un mode que l'on appelle le verrouillage par glissement et un mode que l'on appelle le verrouillage sans à-coups sont employés par le mécanisme de verrouillage. Dans le mode à verrouillage par glissement, une pression différentielle entre la pression hydraulique dans la chambre A du convertisseur de couple 2 et la pression hydraulique dans la chambre de piston de verrouillage 25 est ajustée selon le couple de moteur. Avec ce mode, la force de mise en prise du mécanisme de verrouillage 20 est commandée pour comporter un état que l'on appelle de demi-accouplement pour ainsi supprimer une vibration non souhaitée du convertisseur de couple 2 et une interruption du moteur non souhaitée. Dans le mode de verrouillage sans à-coups, le blocage du signal d'instruction envoyé à l'électrovalve d'embrayage de convertisseur de couple 60 par l'unité de commande de T/A 70 est commandé de manière appropriée, ajustant ainsi la pression différentielle entre la chambre A du convertisseur de couple 2 et la chambre de piston de verrouillage 25. Ainsi, la force de mise en prise du mécanisme de verrouillage 20 est commandée pour comporter la condition de demi-accouplement pour ainsi abaisser ou minimiser un choc de mise en prise non souhaité. Dans ce qui suit, un agencement unique des engrenages interne et externe 40 et 41 de la pompe à engrenages intérieurs de l'invention sera décrit en référence à la figure 7. Afin de clarifier l'agencement unique des engrenages 40 et 41, trois agencements de référence sont proposés qui sont présentés sur les figures 8 à 10. Comme on le voit sur la figure 7, l'engrenage interne 40 et l'engrenage externe 41 sont installés de manière fonctionnelle dans l'évidement de réception d'engrenages 42b formé dans le boîtier de pompe 42, l'évidement 42b étant fermé par une surface interne du couvercle de pompe 43. Comme le montre le dessin, la distance L1 entre une surface inférieure de l'évidement 42b et la surface interne du couvercle de pompe 43 est légèrement plus grande que la largeur faciale L2 de chaque dent de l'engrenage 40 ou 41. En conséquence, un léger espacement Cl est défini entre une surface annulaire 40a (qui fait face au moteur) de l'engrenage interne 40 et une surface interne du boîtier de pompe 42 excepté une zone dans laquelle les ports d'entrée et de sortie 6 et 7a sont disposés (voir la figure 3). En outre, un autre léger espacement C2 est défini entre une surface annulaire 40b (qui fait face au mécanisme de changement de vitesse 3) et une surface interne du couvercle de pompe 43 excepté la zone dans laquelle les ports d'entrée et de sortie 6 et 7a sont disposés. De manière similaire, entre une surface annulaire 41a (qui fait face au moteur) de l'engrenage externe 41 et la surface interne du boîtier de pompe 42, est défini un léger espacement C3 excepté la zone dans laquelle les ports d'entrée et de sortie 6 et 7a sont disposés, et entre l'autre surface 41b (qui fait face au mécanisme de changement de vitesse 3) de l'engrenage externe 41 et la surface interne du couvercle de pompe 43, est défini un autre léger espacement C4 excepté la zone dans laquelle les ports d'entrée et de sortie 6 et 7a sont disposés. La partie de passage 8c du passage de pression de convertisseur de couple 8 formée dans le couvercle de pompe 43 est exposée à l'évidement de réception d'engrenages 42b au niveau de l'extrémité 8b et donc, comme on le voit sur la figure 1, la partie de passage 8c est mise en communication avec la partie de passage 8a du passage de pression de convertisseur de couple 8 qui est définie à l'intérieur de l'arbre d'entraînement de pompe 2f. Une partie du fluide de fonctionnement hautement comprimé produit par la pompe 4 est forcée de s'écouler ou de fuir du port de sortie 7a à l'espacement C2 puis au passage de pression de convertisseur de couple 8 qui montre une pression inférieure. A savoir, le fluide de fonctionnement qui fuit est mené au passage de pression de convertisseur de couple 8. Comme on l'a mentionné précédemment, la quantité de la fuite est proportionnelle au cube de la taille de l'espacement C2 . Les engrenages interne et externe 40 et 41 sont coulés à partir d'un métal fritté, et un procédé de dimensionnement est appliqué aux engrenages pour finir ceux-ci. En raison de la nature du coulage, la surface de dent 40c ou 41c de chaque dent de l'engrenage interne ou externe 40 ou 41 est légèrement inclinée par rapport à l'axe de l'arbre d'entraînement de pompe 2f. L'inclinaison de la surface de dent 40c ou 41c sera désignée par pente de crête de dent. La pente de crête de dent est d'environ 5 à 30 }gym pour une largeur faciale de 10 mm. Comme on le voit sur la figure 7, lorsque les engrenages interne et externe 40 et 41 sont agencés de sorte que les pentes de crête de dent respectives 40c et 41c des dents des engrenages interne et externe 40 et 41 soient parallèles les unes aux autres, ce que l'on appelle un contact de surface à surface se produit entre la surface de dent 40c de l'engrenage interne 40 et la surface de dent 41c de l'engrenage externe 41 au niveau des portions mutuellement en prise des engrenages 40 et 41. Dans un tel état, la surface de dent 40c de l'engrenage interne 40 est appliquée avec une certaine force f au niveau des portions mutuellement en prise, qui fonctionnent pour pousser l'engrenage interne 40 dans une certaine direction. En raison de la nature de la pente de crête de dent de l'engrenage interne 40, la forme f est divisée en deux composants, l'un étant un composant f1 dans une direction radiale de l'engrenage 40 et l'autre étant un composant f2 dans une direction axiale de l'engrenage 40. La mise en prise mutuelle, entre les deux engrenages 40 et 41, est principalement réalisée au niveau et à proximité d'un point fixe inférieur. A savoir, une telle mise en prise n'est pas réalisée au niveau d'un point fixe supérieur. Le composant f1 généré au point fixe inférieur est absorbé par la pression hydraulique générée au niveau du point fixe supérieur. Toutefois, en raison de l'existence du composant f2 , une poussée axiale Fin est appliquée à l'engrenage interne 40 dans son ensemble dans une direction axiale. De manière similaire, une poussée axiale Fout est appliquée à l'engrenage externe 41 dans son ensemble dans l'autre direction axiale. En raison de l'existence des poussées axiales Fin et Fout , l'engrenage interne 40 et l'engrenage externe 41 sont sollicités pour s'éloigner l'un de l'autre dans une direction axiale d'une distance déterminée par les espacements Cl , C2 , C3 et C4 précédemment cités. Comme on le voit sur la figure 7, au moment de l'assemblage de la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention, la pente de crête de dent de chaque dent de l'engrenage interne 40 et celle de l'engrenage externe 41 sont agencées en parallèle l'une à l'autre et la poussée axiale Fin est appliquée à l'engrenage interne 40. En raison du travail de la poussée axiale Fin , l'engrenage interne 40 est sollicité pour se déplacer vers le couvercle de pompe 43, augmentant l'espacement Cl et diminuant l'espacement C2 . En raison du travail de la poussée axiale Fout , l'engrenage externe 41 est sollicité pour se déplacer vers le boîtier de pompe 42 tout en diminuant l'espacement C3 et en augmentant l'espacement C4 . Du fait, comme on l'a précédemment mentionné, que la quantité de fluide de fonctionnement qui fuit vers le passage de pression de convertisseur de couple 8 par l'espacement C est proportionnelle au cube de la taille de l'espacement C2 , la diminution de l'espacement C2 dû au mouvement axial de l'engrenage interne 40 induit que la quantité de fuite du fluide de fonctionnement est réduite en proportion au cube de la quantité de réduction AC2 du fluide de fonctionnement. En d'autres termes, la quantité de fuite du fluide de fonctionnement qui s'écoule dans l'espacement C2 est grandement réduite. En conséquence, la quantité de fluide de fonctionnement qui est évacuée par les ports de sortie 7a et 7b est grandement accrue. La diminution de l'espacement C2 induit l'augmentation de l'espacement opposé Cl . Toutefois, comme on le voit sur la figure 1, la portion qui communique avec l'espacement Cl est un espacement très petit défini par une bague 42d et un espacement défini entre l'arbre d'entraînement de pompe 2f et la paroi d'alésage de l'engrenage interne 40. Ainsi, la portion vers laquelle le fluide de fonctionnement s'écoule par l'espacement Cl présente une résistance à l'écoulement marquée, et ainsi la quantité de fuite de fluide de fonctionnement par l'espacement Cl est petite. En d'autres termes, la quantité de réduction de la fuite qui est induite par la diminution de l'espacement C2 est suffisamment plus grande que la quantité d'augmentation de fuite qui est induite en augmentant l'espacement Cl . En conséquence, grâce au déplacement de l'engrenage 35 interne 40 vers le couvercle de pompe 43, la quantité de fuite est grandement réduite. Puisque les engrenages interne et externe 40 et 41 sont assemblés de sorte que les pentes de crête de dent respectives 40c et 41c des dents des engrenages 40 et 41 soient parallèles les unes aux autres, la mise en prise mutuelle entre les pentes de crête 40c et 41c est facilement réalisée avec une opération de rodage atténuée. Ainsi, la durée de rodage de la pompe 4 peut être réduite. La figure 8 montre un premier agencement de référence des engrenages interne et externe 40 et 41, qui est donné afin de clarifier l'agencement unique et avantageux des engrenages interne et externe 40 et 41 de la pompe à engrenages intérieurs 4 précitée de la présente invention. Comme on le voit sur le dessin, dans cet agencement de référence les pentes de crête de dent respectives 40c et 41c des dents des engrenages interne et externe 40 et 41 sont parallèles les unes aux autres. Toutefois, contrairement au cas de l'invention, l'agencement de cette première référence est constitué de sorte que la poussée axiale Fin produite dans l'engrenage interne 40 lorsque les engrenages interne et externe 40 et 41 sont en prise est appliquée dans une direction vers le moteur. En conséquence, la quantité de fuite du fluide de fonctionnement est accrue. A savoir, en raison du travail de la poussée axiale Fin , l'engrenage interne 40 est sollicité pour se déplacer vers le boîtier de pompe 42 diminuant ainsi l'espacement Cl et augmentant l'espacement C2 . Comme on l'a mentionné ci-avant, la taille de l'espacement Cl n'affecte pas de manière importante la quantité de fuite. Toutefois, la taille de l'autre espacement C2 affecte grandement la quantité de fuite. A savoir, lorsque la taille de l'espacement C2 est agrandie, le fluide de fonctionnement est mené ou amené à fuir vers le passage de pression de convertisseur de couple 8 par l'espacement C qui montre uniquement une faible résistance à l'écoulement. La quantité de fuite est accrue en proportion au cube de la quantité accrue AC2 dans l'espacement C2 . A savoir, en raison de l'augmentation marquée de la quantité de fuite par l'espacement C2 , la quantité du fluide de fonctionnement évacuée par les ports de sortie 7a et 7b de la pompe 4 est réduite de manière marquée. La figure 9 montre un deuxième agencement de référence des engrenages interne et externe 40 et 41, qui est également donné afin de clarifier l'agencement unique et avantageux des engrenages interne et externe 40 et 41 de la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention. Comme on le voit sur le dessin, dans cet agencement de référence, les pentes de crête de dent respectives 40c et 41c des dents des engrenages interne et externe 40 et 41 ne sont pas parallèles les unes aux autres. Dans cet agencement, ce que l'on appelle le contact de surface à surface ne se produit pas entre la surface de dent 40c de l'engrenage interne 40 et la surface de dent 41c de l'engrenage externe 41 au niveau de la portion mutuellement en prise. En conséquence, les poussées axiales précitées Fin et Fout ne sont pas sensiblement produites. En conséquence, une force axiale n'est pas appliquée à l'engrenage interne 40, et ainsi, les espacements Cl et C2 ne montrent aucun changement en termes de taille. Ceci signifie que la quantité de fuite du fluide de fonctionnement par l'espacement C2 est plus importante que celle de l'agencement unique de l'invention de la figure 7, et donc la quantité du fluide de fonctionnement évacuée par les ports de sortie 7a et 7b de la pompe 4 est abaissée par rapport au cas de l'invention. La figure 10 montre un troisième agencement de référence des engrenages interne et externe 40 et 41, qui est également donné afin de clarifier l'agencement unique et avantageux des engrenages interne et externe 40 de la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention. Comme on le voit sur le dessin, l'agencement de cette troisième référence est sensiblement identique à l'agencement de la deuxième référence précédemment cité excepté l'orientation des engrenages 40 et 41. Bien entendu, les poussées axiales précitées Fin et Fout ne sont pas sensiblement produites, et donc la quantité de fuite du fluide de fonctionnement par l'espacement C2 est plus importante que celle de l'agencement de l'invention et donc la quantité de fluide de fonctionnement évacuée par les ports de sortie 7a et 7b de la pompe 4 est abaissée par rapport au cas de l'invention. L'effet destiné à réduire la fuite de la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention (qui sera appelé effet de réduction de fuite dans ce qui suit) est marqué comme pression différentielle entre la pression d'évacuation de la pompe 4 et la pression dans le passage de pression de convertisseur de couple 8 est élevée. A savoir, lorsqu'une telle pression différentielle est petite, la quantité de fluide de fonctionnement qui s'écoule par l'espacement C2 est petite et donc, même lorsque l'espacement C2 est réduit, l'effet de réduction de fuite est petit, tandis que lorsque la pression différentielle est importante, la quantité du fluide de fonctionnement s'écoulant par l'espacement C2 est importante, et donc l'espacement C2 est accru, l'effet de réduction de fuite est accru. Ainsi, la quantité de fluide de fonctionnement évacuée par la pompe 4 est accrue de manière efficace. L'effet de réduction de fuite est marqué lorsque la pompe 4 est à une vitesse de rotation inférieure. A savoir, lorsque la pompe 4 est à une vitesse de rotation supérieure, la quantité de délivrance est importante et donc la fuite n'affecte pas de manière importante la délivrance de fluide de la pompe 4. Dans ce cas, l'effet de réduction de fuite est médiocre même lorsque l'espacement C2 est réduit, tandis que dans le cas où la pompe 4 est à une vitesse de rotation inférieure, la quantité de délivrance est faible, et dans ce cas, la fuite affecte grandement la délivrance de fluide. En conséquence, lorsque, la pompe 4 fonctionnant à une vitesse de rotation inférieure, l'espacement C2 est réduit, la délivrance de fluide de la pompe 4 peut être accrue de manière efficace. Selon plusieurs expériences, les inventeurs ont découvert que, la somme des espacements Cl et C2 étant de 50 }gym, lorsque la pression d'évacuation de la pompe 4 est de 1 Mpa, on note une différence de délivrance de fluide d'au maximum 1 L/min entre la pompe 4 de l'invention et la pompe du premier agencement de référence. A savoir, la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention peut présenter une délivrance de fluide suffisante même lorsque la somme des espacements Cl et C2 est importante. On peut penser que si les espacements Cl et C2 sont réduits en termes de taille pour accroître la délivrance de fluide, la résistance au glissement entre l'engrenage interne 40 et le couvercle de pompe 43 et celle entre l'engrenage externe 41 et le boîtier de pompe 42 sont accrues pour ainsi accroître le couple nécessaire pour entraîner la pompe 4. Toutefois, même lorsque les espacements Cl et C2 sont réduits en taille, les espacements Cl et C2 conservent toujours à l'intérieur le fluide de fonctionnement et donc un contact métal à métal non souhaité ne se produit pas et ainsi une augmentation non souhaitée du couple nécessaire pour entraîner la pompe 4 n'est pas induite. Dans ce qui suit, des étapes pour l'assemblage de la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention seront décrites en référence à la figure 4. Comme on le comprend à partir de la figure 7, l'engrenage interne 40 et l'engrenage externe 41 sont installés dans l'espace de réception d'engrenages 42b défini à la fois par le boîtier de pompe 42 et le couvercle de pompe 43. L'installation est réalisée de telle sorte que les pentes de crête de dent respectives 40c et 41c des dents des engrenages interne et externe 40 et 41 sont parallèles les unes aux autres et la poussée axiale Fin est appliquée dans la direction du mécanisme de changement de vitesse 3. A savoir, au moment de l'assemblage, la surface de diamètre plus grand 40b de l'engrenage interne 40 et la surface 41b de l'engrenage externe 41 qui a un côté de diamètre plus important de l'alésage central de celui-ci font toutes deux face au mécanisme de changement de vitesse 3. En référence à nouveau à la figure 4, on montre une vue intérieure de la pompe à engrenages intérieurs 4 qui est prise du côté du moteur, le boîtier de pompe 42 étant retiré. Comme on le voit sur le dessin, les repères de positionnement oc sont imprimés sur des portions données de la surface annulaire 40a de l'engrenage interne 40, et des repères de positionnement (3 sont imprimés sur des portions données de la surface annulaire 41a de l'engrenage externe 41. Avec l'aide de tels repères de positionnement oc et , les engrenages interne et externe 40 et 41 sont installés de manière appropriée et rapide dans les positions correctes de l'évidement de réception d'engrenages 42b. Comme on le voit sur la figure 3, le couvercle de pompe 43 est formé avec le port de sortie 7a exposé au côté du moteur. Le port de sortie 7a comporte une partie d'extension 70a. Comme montré, une portion d'attaque 71a de la partie d'extension 70a a une largeur w1' qui est plus petite qu'une largeur w1 d'une partie principale de la partie d'extension 70a. La portion d'attaque 71a est disposée au niveau d'une partie axialement intérieure du port de sortie 7a. En conséquence, comme on le comprend à partir de la figure 4, une partie du port de sortie 7a qui est chevauchée par les dents de l'engrenage interne 40 mais pas chevauchée par les dents de l'engrenage externe 41 a une zone ouverte plus petite. Ainsi, la zone de réception de pression de l'engrenage interne 40 est réduite d'un degré correspondant à la zone de la portion d'attaque 71a, et donc, comparé au cas dans lequel la zone ouverte du port de sortie 7a et celle de la partie d'extension 70a sont identiques à la fois dans le boîtier de pompe 42 et dans le couvercle de pompe 43, la force qui pousse l'engrenage interne 40 dans une direction du couvercle de pompe 43 vers le boîtier de pompe 42 est abaissée. La figure 11 est une vue de l'espace de réception d'engrenages 42b du boîtier de pompe 42 prise du côté du mécanisme de changement de vitesse 3. Comme montré, à l'espace de réception d'engrenages 42b, est exposé le port de sortie 7c au niveau d'une position qui correspond à la position axiale du port de sortie 7a du couvercle de pompe 43. En outre, à l'espace de réception d'engrenages 42b, est exposé le port d'entrée 6a au niveau d'une position qui correspond à la position axiale du port d'entrée 6 du couvercle de pompe 43. Comme on le voit sur le dessin, une portion d'attaque 70c du port de sortie 7c du boîtier de pompe 42 a une largeur w2' qui est plus petite qu'une largeur w2 de la partie principale 71c de la portion d'attaque 70c. Une portion de largeur accrue 71c est disposée au niveau d'une partie axialement intérieure du port de sortie 7c. En conséquence, une partie du port de sortie 7c qui est chevauchée avec les dents de l'engrenage interne 40 mais non chevauchée avec les dents de l'engrenage externe 41 a une zone ouverte plus grande. Ainsi, la zone de réception de pression de l'engrenage interne 40 est accrue d'un degré correspondant à la zone de portion de largeur accrue 71c, et ainsi, la force qui pousse l'engrenage interne 40 dans une direction à partir du boîtier de pompe 42 vers le couvercle de pompe 43 est accrue. Comme on le décrit ci-dessus, dans la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention, les largeurs des ports de sortie 7a et 7c du couvercle de pompe 43 et du boîtier de pompe 42 sont modifiées en termes de taille de la manière précitée, la force par laquelle l'engrenage interne 40 est poussé dans la direction à partir du boîtier de pompe 42 vers le couvercle de pompe 43 est accrue, et ainsi l'engrenage interne 40 est forcé de s'approcher du couvercle de pompe 43. Ainsi, l'espacement C2 entre l'engrenage interne 40 et le couvercle de pompe 43 est réduit ce quiinduit une réduction marquée de la fuite de fluide à travers l'espacement C2 . Si on le souhaite, le port d'entrée 6 du couvercle de pompe 43 peut avoir une partie de largeur accrue ou le port d'entrée 6a du boîtier de pompe 42 peut avoir une partie de largeur réduite. De même dans cette modification, l'engrenage interne 40 est poussé à se déplacer vers le couvercle de pompe 43 pour ainsi réduire l'espacement C2 . Dans ce qui suit, les avantages que possède la pompe à engrenages intérieurs 4 de l'invention seront décrits à l'aide de la figure 7. Comme on le décrit ci-avant, au moment de l'assemblage de la pompe 4, les engrenages interne et externe 40 et 41 sont agencés d'une manière telle que les pentes de crête de dent respectives 40c et 41c des dents des engrenages interne et externe 40 et 41 sont parallèles les unes aux autres de manière telle que représentée sur la figure 7, et donc entre la surface annulaire 40b de l'engrenage interne 40 et la surface interne du couvercle de pompe 43, est défini l'espacement C2 auquel l'extrémité 8b du passage de pression de convertisseur de couple 8 est exposée. En fonctionnement, ce que l'on appelle un contact de surface à surface a lieu entre la surface de dent 40c de l'engrenage interne 40 et la surface de dent 41c de l'engrenage externe 41 au niveau des portions mutuellement en prise des engrenages 40 et 41 appliquant ainsi une certaine force f à la surface 40c de l'engrenage interne 40. Comme le montre le dessin et comme on l'a décrit ci-avant, le composant axial f2 de la force f est dirigé vers le couvercle de pompe 43. Ainsi, en fonctionnement, l'engrenage interne 40 est poussé à se déplacer vers le couvercle de pompe 43 pour ainsi réduire l'épaisseur de l'espacement C2 . Ainsi, la quantité de fuite du fluide de fonctionnement provoquée par la taille de l'espacement C2 peut être réduite et ainsi la pompe à engrenages intérieurs 4 peut présenter une performance de pompage satisfaisante. Comme on l'a décrit ci-avant, l'effet de réduction de fuite est marqué lorsque la pression différentielle entre la pression d'évacuation de la pompe 4 et la pression dans le passage de pression de convertisseur de couple 8 est élevée ou lorsque la vitesse de rotation de la pompe 4 est faible. Ainsi, lorsque le moteur est au ralenti et qu'ainsi la pompe 4 fonctionne à une vitesse plus faible, la pompe 4 présente une performance de pompage satisfaisante qui entraîne une amélioration en termes de consommation de carburant du moteur. Puisque les pentes de crête de dent respectives 40c et 41c des dents des engrenages interne et externe 40 et 41 sont agencées en parallèle les unes aux autres, la mise en prise mutuelle entre les pentes de crête 40c et 41c est réalisée facilement avec une opération de rodage atténuée, et ainsi, la durée de rodage de la pompe 4 peut être réduite. La pompe à engrenages intérieurs 4 est une pompe installée dans la transmission automatique automobile 1 et le passage de pression de convertisseur de couple 8 est un passage destiné à multiplier le couple du moteur. En conséquence, le fluide de fonctionnement acheminé de la pompe 4 à divers éléments du mécanisme de changement de vitesse 3 par des passages autres que le passage de pression de convertisseur de couple 8 peut avoir une quantité satisfaisante et ainsi la transmission 1 peut présenter une fonction de transmission de puissance automatique améliorée. En raison de l'existence des repères oc imprimés sur la surface annulaire 40a de l'engrenage interne 40 et des repères (3 imprimés sur la surface annulaire 41a de l'engrenage externe 41, les engrenages interne et externe 40 et 41 peuvent être facilement installés dans les positions correctes de l'évidement de réception d'engrenages 42b. La zone ouverte du port de sortie 7c du boîtier de pompe 42 est plus importante que celle du port de sortie 7a du couvercle de pompe 43. Ainsi, une pression différente est appliquée aux surfaces annulaires axialement opposées 40a et 40b de l'engrenage interne 40, et ainsi, en fonctionnement, l'espacement C2 est réduit pour ainsi réduire la fuite du fluide de fonctionnement. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en référence à un mode de réalisation de l'invention, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation tel que décrit ci-dessus. Diverses modifications et variations d'un tel mode de réalisation peuvent être apportées par l'homme du métier, à la lumière de la description ci-dessus
L'invention concerne une pompe à engrenages intérieurs comprenant un boîtier de pompe (42) formé avec un évidement de réception d'engrenages (42b), un couvercle de pompe (43) couplé avec le boîtier de pompe (42) pour couvrir l'évidement de réception d'engrenages (42b), un passage hydraulique qui utilise l'évidement de réception d'engrenages comme partie de passage de celui-ci, et des engrenages interne (40) et externe (41) installés fonctionnellement dans l'évidement de réception d'engrenages. Les engrenages interne (40) et externe (41) sont de type biseauté et en prise l'un avec l'autre d'une manière telle à pousser l'engrenage interne dans une direction pour réduire l'épaisseur de la partie de passage lorsque l'engrenage interne (40) est mis en rotation tout en faisant tourner l'engrenage externe (41) autour de lui.
1. Pompe à engrenages intérieurs comprenant : un boîtier de pompe (42) formé avec un évidement de réception d'engrenages (42b) ; un couvercle de pompe (43) couplé avec le 5 boîtier de pompe pour couvrir l'évidement de réception d'engrenages ; un passage hydraulique qui utilise l'évidement de réception d'engrenages (42b) comme partie de passage de celui-ci ; et 10 des engrenages annulaires interne (40) et externe (41) installés dans l'évidement de réception d'engrenages (42b) et en prise l'un avec l'autre d'une manière telle à solliciter l'engrenage interne dans une direction pour réduire l'épaisseur de la partie de 15 passage lorsque l'engrenage interne est mis en rotation tout en tournant l'engrenage externe (41) autour de celui-ci. 2. Pompe à engrenages intérieurs selon la 1, dans laquelle le passage hydraulique 20 comporte une extrémité ouverte qui est exposée à la partie de passage. 3. Pompe à engrenages intérieurs selon la 1, dans laquelle l'engrenage annulaire interne (40) comporte des dents externes biseautées 25 autour de celui-ci, et l'engrenage annulaire externe (41) comporte des dents internes biseautées dont une partie est en prise avec une partie des dents externes biseautées de l'engrenage annulaire interne pour constituer entre eux une chambre de pompe à volume 30 changeant. 4. Pompe à engrenages intérieurs comprenant : un boîtier de pompe (42) formé avec un évidement de réception d'engrenages (42b) ;un couvercle de pompe (43) couplé avec le boîtier de pompe pour couvrir l'évidement de réception d'engrenages ; un engrenage annulaire interne (40) reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages (42b), l'engrenage annulaire interne comportant des dents externes biseautées formées autour de celui-ci, l'engrenage annulaire interne (40) présentant des première et deuxième surfaces annulaires (40a, 40b) axialement opposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe (42) et du couvercle de pompe (43) respectivement, la deuxième surface annulaire (40b) ayant une aire plus importante que celle de la première surface annulaire (40a) ; un engrenage annulaire externe (41) reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages (42b) tout en recevant à l'intérieur l'engrenage annulaire interne (40), l'engrenage annulaire externe (41) comportant des dents internes biseautées dont une partie est en prise avec une partie des dents externes biseautées de l'engrenage annulaire interne pour constituer entre eux une chambre de pompe à volume changeant, l'engrenage annulaire externe présentant des troisième et quatrième surfaces annulaires (41a, 41b) axialement exposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe et du couvercle de pompe respectivement, la quatrième surface annulaire (41b) ayant une aire plus petite que celle de la troisième surface annulaire (41a) ; un port d'entrée (6) exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour alimenter celle-ci en un fluide ; un port de sortie (7a) exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour évacuer le fluide de celle-35 ci ; et un passage adapté pour raccorder une unité de commande de pression hydraulique et un dispositifutilisant la pression hydraulique, ce passage ayant une extrémité exposée à un espacement défini entre la deuxième surface annulaire (40b) de l'engrenage interne (40) et la surface interne du couvercle de pompe (43). 5. Pompe à engrenages intérieurs selon la 4, dans laquelle les dents externes biseautées de l'engrenage interne (40) et les dents internes biseautées de l'engrenage externe (41) sont en prise d'une manière telle à produire une force pour pousser l'engrenage interne (40) vers la surface interne du couvercle de pompe (43) lorsque l'engrenage interne est mis en rotation tout en faisant tourner l'engrenage externe (41). 6. Pompe à engrenages intérieurs selon la 5, dans laquelle le passage comprend une partie de passage définie dans le couvercle de pompe (43) et une autre partie de passage définie par un arbre qui traverse l'engrenage interne (40), l'arbre étant solidaire du couvercle de pompe. 7. Pompe à engrenages intérieurs selon la 4, dans laquelle le dispositif utilisant la pression hydraulique est un convertisseur de couple (2) d'une transmission automatique. 8. Pompe à engrenages intérieurs selon la 4, dans laquelle la première surface annulaire (40a) de l'engrenage annulaire interne (40) comporte à des portions données de celle-ci des repères de positionnement et la troisième surface (41a) de l'engrenage annulaire externe (41) comporte à des portions données de celle-ci des repères de positionnement pour faciliter un travail d'assemblage des engrenages interne et externe dans l'évidement de réception d'engrenages. 9. Pompe à engrenages intérieurs installée entre un convertisseur de couple (2) et un mécanisme de changement de vitesse (3) d'une transmission automatique, comprenant :un boîtier de pompe (42) formé avec un évidement de réception d'engrenages (42b) ; un couvercle de pompe (43) couplé avec le boîtier de pompe (42) pour couvrir l'évidement de 5 réception d'engrenages (42b) ; un engrenage annulaire interne (40) reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages (42b), l'engrenage annulaire interne (40) étant raccordé à une coque de roue du convertisseur de 10 couple par l'intermédiaire d'un arbre creux d'entraînement de pompe, l'engrenage annulaire interne (40) comportant des dents externes biseautées formées autour de celui-ci, l'engrenage annulaire interne (40) présentant des première et deuxième surfaces annulaires 15 (40a, 40b) axialement opposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe (42) et du couvercle de pompe (43) respectivement, la deuxième surface annulaire (40b) ayant une aire qui est plus importante que celle de la première surface annulaire (40a), 20 un engrenage annulaire externe (41) reçu avec faculté de rotation dans l'évidement de réception d'engrenages (42b) tout en recevant à l'intérieur l'engrenage annulaire interne (40), l'engrenage annulaire externe (41) comportant des dents internes biseautées 25 dont une partie est en prise avec une partie des dents externes biseautées de l'engrenage annulaire interne (40) pour constituer entre eux une chambre de pompe à volume changeant, l'engrenage annulaire externe (41) présentant des troisième et quatrième surfaces annulaires (41a, 41b) 30 axialement opposées qui font face aux surfaces internes du boîtier de pompe (42) et du couvercle de pompe (43) respectivement, la quatrième surface annulaire (41b) ayant une aire qui est plus petite que celle de la troisième surface annulaire (41a) ; 35 un port d'entrée (6) exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour alimenter celle-ci en un fluide ;un port de sortie (7a) exposé à la chambre de pompe à volume changeant pour évacuer le fluide de celle-ci ; et un passage de pression de convertisseur de couple (8) qui s'étend entre une chambre de travail du convertisseur de couple et une unité de soupape de commande, le passage de pression de convertisseur de couple (8) comportant une extrémité ouverte qui est exposée à un espacement entre la deuxième surface annulaire (40b) de l'engrenage interne (40) et la surface interne du couvercle de pompe (43). 10. Pompe à engrenages intérieurs selon la 9, dans laquelle les dents externes biseautées de l'engrenage interne (40) et les dents internes biseautées de l'engrenage externe (41) sont en prise de manière telle à produire une force pour pousser l'engrenage interne (40) vers la surface interne (40) du couvercle de pompe lorsque l'engrenage interne est mis en rotation tout en faisant tourner l'engrenage externe (41). 11. Pompe à engrenages intérieurs selon la 9, dans laquelle le passage de pression de convertisseur de couple (8) comprend : une première partie de passage qui s'étend de l'extrémité ouverte à l'unité de soupape de commande ; et une seconde partie de passage définie sur un arbre creux qui traverse l'engrenage interne (40) tout en recevant avec faculté de rotation à l'intérieur un arbre d'entrée de la transmission, l'arbre creux étant solidaire avec le couvercle de pompe (43). 12. Pompe à engrenages intérieurs selon la 11, dans laquelle le port de sortie (7a) comprend : une première partie de port de sortie qui est 35 définie dans le boîtier de pompe (42) ; et une seconde partie de port de sortie qui est définie dans le couvercle de pompe (43) de manière àfaire face à la première partie de port de sortie, la chambre de pompe à volume changeant demeurant entre elles. 13. Pompe à engrenages intérieurs selon la 12, dans laquelle la zone ouverte de la première partie de port de sortie est supérieure à celle de la seconde partie de port de sortie.
F
F04,F16
F04C,F16H
F04C 2,F16H 41,F16H 57
F04C 2/10,F16H 41/30,F16H 57/02,F16H 57/04
FR2891552
A1
BACULOVIRUS RECOMBINANTS EXPRIMANT PLUSIEURS GENES HETEROLOGUES.
20,070,406
La présente invention est relative à des baculovirus recombinants permettant l'expression de plusieurs gènes hétérologues, et à leurs utilisations, notamment pour la production de protéines devant subir des modifications post-traductionnelles (par exemple des glycoprotéines) ou la production de complexes protéiques. Parmi les systèmes d'expression eucaryotes, le système baculoviruscellules d'insectes est un des plus utilisés pour la production de protéines hétérologues. Sa mise en oeuvre est simple, rapide et peu coûteuse, et le taux de production de protéines est élevé. En général, les cellules d'insectes peuvent effectuer de manière satisfaisante une grande partie des modifications post-traductionnelles rencontrées dans les protéines de vertébrés. Toutefois, il existe des exceptions. A titre d'exemples, on citera la C-amidation, la ycarboxylation, et la N-glycosylation. Notamment, la N- glycosylation, qui est incomplète dans les cellules d'insectes, ne permet pas d'aboutir aux structures glycanniques de type complexe rencontrées dans un grand nombre des glycoprotéines de vertébrés (ALTMANN et al., Glycoconjugate J. 16: 109-123, 1999; MARCHAL et al., Glycobiol. 9(7) : 645-654, 1999; RESTELLI et BUTLER, Cell Engineering, vol.3: glycosylation, Kluwer Academic Publishers: 61-92, 2002). La synthèse du précurseur Glc3Man9GlcNAc2-P-PDol, le transfert en bloc sur la protéine naissante, et les premières étapes de maturation dans le réticulum endoplasmique, qui sont conservées dans toutes les cellules eucaryotes, ont lieu normalement dans les cellules d'insectes. Cependant, l'élongation des chaînes sucrées s'arrête au stade tri-mannose (Man3GlcNAc2Fuc), produisant des structures oligosaccharidiques dépourvues du galactose et de l'acide sialique habituellement présents à l'extrémité des structures glycannique de type complexe. Cette structure écourtée a été attribuée à l'absence ou la déficience des glycosyltransférases (galactosyltransférase, Nacétylglucosaminyltransférase et sialyltransférase) impliquées dans le greffage de ces sucres (ALTMANN et al., 1999, précité ; MARCHAL et al., 1999, précité ; RESTELLI et BUTLER, 2002, précité), ainsi qu'à l'hydrolyse de la forme GlcNAcMan3GlcNAc2Fuc par une N- acétylglucosaminidase présente dans un compartiment tardif de la voie de sécrétion chez certaines lignées de cellules d'insectes (ALTMANN et al., J. Biol. Chem. 270(29) : 17344-17349, 1995b). Cette N-glycosylation incomplète constitue une limitation à l'utilisation du système baculovirus-cellules d'insectes pour la production de certaines glycoprotéines, qui ne sont pleinement fonctionnelles que si elles comportent des N-glycannes de type complexe. Notamment, lorsqu'il s'agit de glycoprotéines destinées à un usage thérapeutique, l'absence de N-glycannes de type complexe risque de diminuer leur efficacité, voire d'induire des réponses immunitaires indésirables lors de leur utilisation. Pour améliorer la N-glycosylation dans les cellules d'insecte, il a été proposé d'exprimer dans celles-ci les glycosyltransférases manquantes ou déficientes. Le Brevet US 6,461,863 propose ainsi différentes constructions pour transformer des cellules d'insecte afin d'améliorer la N-glycosylation de protéines d'intérêt. Le principe de ces constructions est d'exprimer les enzymes intervenant dans la N-glycosylation sous contrôle d'un promoteur précoce de baculovirus, et d'exprimer la protéine d'intérêt à glycosyler sous contrôle d'un promoteur tardif de baculovirus. Le Brevet US 6,461,863 propose deux approches possibles pour exprimer les gènes de glycosyltransférases 30 dans les cellules transformées: l'expression transitoire: des gènes de glycosyltransférases, et notamment un gène de galactosyltransférase et un gène de sialyltransférase, placés chacun sous contrôle d'une copie du promoteur précoce de la protéine IE1, sont insérés dans un baculovirus, et exprimés lors de l'infection de la cellule hôte par celui-ci. Le gène de la protéine d'intérêt à glycosyler est placé sous contrôle du promoteur de la polyédrine ou de la protéine P10, soit dans le même baculovirus, soit dans un baculovirus différent; dans ce dernier cas, les deux baculovirus sont utilisés pour co-infecter les cellules-hôtes. l'expression stable: les gènes de glycosyltransférases, placés sous contrôle de copies du promoteur d'IEl, sont insérés dans l'ADN cellulaire, pour produire des lignées de cellules d'insectes transgéniques exprimant les glycosyltransférases. Ces lignées peuvent ensuite être utilisées comme cellules-hôtes pour des baculovirus recombinants exprimant le gène de la protéine d'intérêt à glycosyler, sous contrôle du promoteur de la polyédrine ou de celui de la protéine P10. Plusieurs publications décrivent des lignées de cellules d'insectes obtenues par cette deuxième approche: HOLLISTER et al.(Glycobiol. 8(5) : 473-880, 1998), et JARVIS et al. (Cur. Opin. Biotech. 9(5) : 528-533, 1998b) décrivent ainsi une lignée cellulaire dérivée de la lignée Sf9, dont le génome contient plusieurs copies d'une cassette d'expression contenant le gène de la (31.4 galactosyltransférase bovine sous contrôle du promoteur pIEl. AUMILLER et al. (Glycobiol. 13(6) . 497-507, 2003) décrivent une lignée cellulaire dérivée de Sf9, dans laquelle sont exprimées l'ensemble des enzymes nécessaires à l'obtention d'une glycoprotéine recombinante sialylée. En revanche, l'utilisation de baculovirus recombinants exprimant plusieurs gènes de glycosyltransférases a rencontré moins de succès, bien que cette approche soit plus flexible, et permette de s'affranchir de la nécessité d'utiliser des cellules hôtes transgéniques. CHANG et al. (J. Biotech. 102: 61-71, 2003) décrivent un baculovirus multirecombinant exprimant trois glycosyltransférases de mammifère, à savoir la G1cNAc transférase II, la (31.4 galactosyltransferase), et l'a2,6- sialyltransferase (a26ST), et une glycoprotéine, l'al- antitrypsine. Ces quatre gènes sont exprimés dans le vecteur pAcAB4 (BELYAEV et ROY, Nucleic Acids Res. 21: 1219-1223, 1993), qui contient 2 copies du promoteur de la polyédrine et 2 copies du promoteur de la P10. Ce baculovirus multirecombinant a permis d'obtenir une N-glycosylation correcte de l'al-antitrypsine uniquement dans les cellules d'une lignée particulière, la lignée Ea4, dérivée de Estigmena acrea, qui possède intrinsèquement une capacité de glycosylation plus complète que les lignées de cellules d'insectes classiques telles que Sf9 (OGONAH et al., Bio/Technol. 14: 197-202, 1996). Outre la production de protéines glycosylées, il a été proposé d'utiliser des baculovirus multi-recombinants pour produire conjointement des protéines participant à un complexe protéique. On citera par exemple l'expression de protéines constitutives du virus du Bluetongue (ROY et a1, Gene. 29, 119-129, 1997) ou celle de protéines constitutives des ARN polymérases cellulaires (ACKER et al., J Biol Chem. 272, 16815-21, 1997, ou KIMURA et ISHIHAMA, Nucleic Acids Res. 28, 952-959, 2000). Une des principales limitations à l'usage de baculovirus multirecombinants pour exprimer conjointement un ensemble de protéines provient du nombre relativement faible de promoteurs de baculovirus, convenant à l'expression de gènes hétérologues, qui sont disponibles. Pour y pallier, on utilise généralement plusieurs copies d'un même promoteur. Toutefois, ceci entraîne des risques d'instabilité du baculovirus multirecombinant. Diverses stratégies ont été proposées pour remédier à cette instabilité, par exemple la disposition tête-bêche des copies d'un même promoteur. Cependant ces solutions ne sont pas totalement efficaces, et paraissent même, dans certains cas, augmenter l'instabilité du baculovirus recombinant. Les Inventeurs ont maintenant entrepris d'obtenir des baculovirus recombinants, utilisables pour produire conjointement plusieurs protéines d'intérêt. Ils ont choisi comme modèle la production de protéines Nglycosylées, en exprimant des glycosyltransférases qui participent à la Nglycosylation. Pour contrôler l'expression de ces glycosyltransférases, les Inventeurs ont choisi d'utiliser, au lieu de copies d'un même promoteur de baculovirus, un promoteur différent pour chaque enzyme, qui ne soit ni un promoteur endogène du baculovirus d'origine, dans lequel sont insérées les cassettes d'expression desdites enzymes, ni un promoteur endogène de la cellule choisie comme cellule-hôte, et qui soit reconnu par l'ARN polymérase cellulaire de type II, afin que les glycosyltransférases soient exprimées sous contrôle de ces promoteurs à un stade précoce de l'infection virale. Ceci permet à ces glycosyltransférases d'être déjà présentes dans l'environnement cellulaire au moment de l'expression de la protéine à glycosyler, dont le gène est placé sous contrôle d'un promoteur tardif fort. La présente invention a pour objet un baculovirus recombinant résultant de l'insertion dans un baculovirus d'origine de cassettes d'expression permettant l'expression de protéines dans une cellule-hôte, caractérisé en ce qu'il comprend au moins; - une première cassette d'expression, comprenant un premier promoteur, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, et reconnu par l'ARN polymérase I I de la cellule hôte; une seconde cassette d'expression, comprenant un second promoteur, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, et différent du premier promoteur. Selon un mode de réalisation préféré d'un baculovirus recombinant conforme à l'invention, il comprend en outre: - une troisième cassette d'expression, comprenant un troisième promoteur, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, et reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, et différent du premier et du second promoteur; Selon une disposition préférée de ce mode de réalisation, ledit baculovirus recombinant comprend en outre. - une quatrième cassette d'expression, comprenant un quatrième promoteur, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, et différent du premier, du second et du troisième promoteur. Avantageusement, ledit baculovirus recombinant peut comprendre en outre une cinquième, voire une sixième, et le cas échéant une septième cassette d'expression, chacune d'entre elle comprenant un promoteur autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, et différent des promoteurs des autres cassettes d'expression. La cellule-hôte peut être une cellule d'insecte, ou, le cas échéant, toute cellule animale permissive pour l'infection par un baculovirus, par exemple celles mentionnées dans l'article de revue de KOST et CONDREAY Trends in Biotechnology, 20: 173-180 (2002), ou dans la publication de CHENG et al., World J. Gastroenterol, 10: 1612-1618 (2004). Comme indiqué ci-dessus, des promoteurs utilisables pour la construction des cassettes d'expression contenues dans les baculovirus conformes à l'invention peuvent être choisis parmi tous les promoteurs, reconnus par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, autres que les promoteurs endogènes du baculovirus d'origine et les promoteurs endogènes de la cellule hôte. Il peut s'agir en particulier de promoteurs d'autres espèces que celle dont est issue la cellule hôte, ou bien de promoteurs précoces de virus capables d'infecter la cellule-hôte, par exemple, dans le cas d'une cellule d'insecte, de promoteurs de baculovirus (d'une espèce différente de celle du baculovirus d'origine), les densovirus, les iridovirus, les polydnavirus ou les entomopoxvirus. A titre d'exemples non-limitatifs, pour la construction de cassettes d'expression destinées à être insérées dans le baculovirus AcMNPV, pour être exprimées dans des cellules de Spodoptera frugiperda, on peut utiliser le promoteur gp67 du baculovirus d'Orgyia pseudotsugata (BLISSARD et al, Virol. 170(2) : 537-555, 1989; HILL et al, J. Gen. Virol. 75: 1811-1813, 1994), le promoteur du gène codant l'actine 3 de Bombyx mari (MOUNIER et al., Insect Biochem. 21: 293-301, 1991), le promoteur P9 du densovirus de Junonia caenia, (DUMAS et al., Virol. 191: 202-222, 1992) , le promoteur IEl de CfMNPV (baculovirus de Choristoneura fumiferana), ou de tout baculovirus autre qu'AcMNPV. Avantageusement, lesdites cassettes d'expression sont dispersées dans le génome du baculovirus, chacune desdites cassettes étant positionnée dans une région différente du génome viral, au lieu d'être groupées dans une ou deux régions du génome du baculovirus, comme dans le cas des baculovirus construits dans l'art antérieur. Les Inventeurs ont choisi des régions du génome viral, contenant des gènes non indispensables à la réplication du virus en culture cellulaire, de façon à cloner à leur place les gènes de chacune des glycosyltransférases. A titre d'exemples non-limitatifs de ces gènes non indispensables, on peut citer par exemple: le gène de l'EGT (Ecdysteroïde UDPglycosyltransferase) (O'REILLY et al., Science 245: 1110-1112, 1989), la région "chitinasecatepsine" (HAWTIN et al., Virol. 238: 243-253, 1997), la région codant pour la protéine pp34 (ZUIDEMA et al., Virol. 173(1) : 98-108, 1989), la région codant pour la protéine Pif 1 (GUTTIERREZ et al., J. Gen. Virol. 85: 331-341, 2004), le gène de la gp37 (JIANGUO et al., J. Gen. Virol. 70: 2449-2459, 1989), le gène He65 (MILLER, Plenum Press, New York, 1997). Si l'on souhaite exprimer, dans une même cellule-hôte, différentes protéines à des moments différents, (par exemple, si l'on souhaite exprimer des enzymes intervenant dans la glycosylation, préalablement à la protéine d'intérêt à glycosyler) on peut utiliser un baculovirus conforme à l'invention exprimant les protéines dont on souhaite obtenir l'expression précocément en association avec un autre baculovirus exprimant la ou les protéine(s) dont on souhaite obtenir l'expression plus tardivement. Avantageusement, on peut aussi exprimer la ou les protéine(s) dont on souhaite obtenir l'expression plus tardivement dans un baculovirus conforme à l'invention. Dans ce cas celui-ci comprend en outre, pour l'expression de la(les)dite(s) protéine(s) d'intérêt, une ou plusieurs cassettes d'expression comprenant chacune un autre promoteur tardif fort de baculovirus, lesdits promoteurs étant avantageusement différents entre eux. Ces promoteurs tardifs forts peuvent être par exemple le promoteur de la polyédrine, le promoteur de la protéine p10, ou des promoteurs synthétiques ou recombinants, tels que, par exemple le promoteur synthétique décrit par WANG et al, (Gene 100: 131-137, 1991) ou le promoteur Syn décrit dans la Demande PCT WO/9520672. Les baculovirus conformes à l'invention peuvent être utilisés, par exemple pour la production conjointe de protéines impliquées dans une même voie enzymatique, par exemple de protéines impliquées dans un même ensemble de modifications post-traductionnelles ou posttranscriptionnelles, ou bien pour la production conjointe de sous- unités d'un même complexe protéique. A titre d'illustration, des baculovirus recombinants conformes à l'invention, utilisables pour la production de protéines recombinantes glycosylées peuvent comprendre. des cassettes d'expression de glycosyltransférases, chacune sous contrôle d'un promoteur reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte: par exemple un baculovirus conforme à l'invention peut comprendre une cassette exprimant une (31-4 galactosyltransférase, une cassette exprimant une Nacétylglucosaminyltransférase I, une cassette exprimant une N-acétylglucosaminyltransférase II; - le cas échéant une ou plusieurs cassettes d'expression de la protéine à glycosyler, chacune sous contrôle d'un promoteur tardif fort. Par exemple, si la protéine à glycosyler est un anticorps, l'une des chaînes peut être exprimée sous contrôle du promoteur de la protéine plO, et l'autre sous contrôle du promoteur de la polyédrine. La présente invention a également pour objet des cellules-hôtes, infectées par un baculovirus recombinant conforme à l'invention. Pour la mise en oeuvre de la présente invention, on peut utiliser les outils classiques de clonage et d'expression de gènes d'intérêt les baculovirus, tels que ceux décrits par exemple dans BACULOVIRUS EXPRESSION 10 VECTORS: A LABORATORY MANUAL (O'REILLY et al., Freeman and Cie, New York, 1994), ainsi que dans un grand nombre de Brevets ou Demandes de Brevets, tels que, par exemple, la Demande EP 0 651 815, la Demande EP 0 638 647 ou la Demande PCT WO 95/20672. La présente Invention sera mieux comprise à l'aide du complément de description qui va suivre, qui se réfère à des exemples non-limitatifs de construction de baculovirus conformes à l'invention et d'utilisation de ces baculovirus pour l'expression de glycoprotéines fonctionnelles. EXEMPLE 1: SCHEMA GENERAL DE CONSTRUCTION DES BACULOVIRUS MULTIRECOMBINANTS EXPRIMANT 3 GLYCOSYLTRANSFERASES DIFFERENTES: Materiel biologique utilisé : 25 Cellules d'insecte: La lignée cellulaire utilisée est la lignée Sf9 (ATCC CRL-1711) obtenue à partir des ovaires de larve du lépidoptère Spodoptera frugiperda. Elle est cultivée à 28 C dans du milieu TC100 (Life Technologies) complémenté de 5% 30 de sérum de veau foetal (Perbio). Pour l'infection par les baculovirus, les cellules Sf9 en phase exponentielle de croissance sont infectées à une MOI (multiplicity of infection) de 5. Le milieu de culture est éliminé du tapis cellulaire et remplacé par l'inoculum viral. Celui-ci reste en contact avec les cellules pendant une heure, puis du milieu frais est ajouté. Les flacons sont incubés à 28 C pendant 3 à 5 jours. Pour récupérer les virus produits, la suspension cellulaire est centrifugée à 2000tr/min (Heraeus, Multifuge 3S-R) pendant 10 minutes et le surnageant viral est alors conservé à 4 C. Virus. Le baculovirus de départ choisi (dénommé Dsuf) est un baculovirus AcMNPV modifié par délétion du gène de la protéine P10 et de celui de la polyédrine (gène PH) remplacés respectivement par un site Sse8387I et un site Bsu36I. Ce baculovirus possède un phénotype OB- (ne forme pas de polyèdres dans les cellules infectées). Les sites Sse8387I et Bsu36I permettent une linéarisation de l'ADN pour une transfection ciblée. Cette technique permet d'obtenir un taux de recombinants (c'est-à-dire ayant bien intégré le ou les gènes exogènes) supérieur à 98% en une seule étape de purification par plages de lyse. Les régions du génome d'AcMNPV auxquelles il sera fait référence dans les exemples plus détaillés qui suivent se réfèrent à la carte du clone C6, séquencé par AYRES et al. (Virology, 202, 586-605, 1994). Principe de construction des baculovirus recombinants Des régions du génome viral non essentielles à la réplication du baculovirus en culture cellulaire (et autres que les gènes de la protéine P10 et de la polyédrine) ont été identifiées. C'est au niveau de ces régions (gènes cibles) que seront insérés les gènes des glycosyltransférases. Les glycosyltransférases ont été insérées l'une après l'autre dans le génome du baculovirus. Pour chaque glycotransférase le gène cible 30 choisi a été cloné dans un vecteur plasmidique bactérien pour obtenir un vecteur de transfert vide, destiné à recevoir une cassette d'expression, et permettant ensuite d'insérer, par recombinaison homologue, cette cassette d'expression dans le génome viral. Dans un premier temps on insère dans le vecteur de transfert vide une cassette d'expression comprenant la séquence codant pour la polyédrine sous le contrôle de son promoteur endogène (cassette prPH-PH). L'intégration de cette cassette d'expression dans le génome du baculovirus Dsuf au niveau du gène cible produit un baculovirus intermédiaire possédant un phénotype OB+ facilement identifiable au microscope photonique par la présence de polyèdres dans les cellules infectées. Parallèlement, on construit une cassette d'expression contenant une séquence codant pour la glycosyltransférase que l'on souhaite insérer, sous contrôle du promoteur choisi. Cette cassette est ensuite insérée dans le vecteur de transfert vide. La recombinaison homologue entre le vecteur de transfert ainsi chargé et le génome du baculovirus intermédiaire entraine l'insertion de cette cassette à la place de la cassette prPH-PH. Le baculovirus recombinant ainsi obtenu a perdu le phénotype OB+ et peut ainsi être facilement identifié. EXEMPLE 2: CONSTRUCTION DES VECTEURS DE TRANSFERT VIDES Construction du vecteur de transfert pVT EGT. L'EGT (Ecdysteroïde UDP-glycosyltransferase) est une enzyme de 60KDa qui glycosyle la 20-hydroxyecdysone (hormone de mue chez l'insecte) et la rend inactive (pour revue voir O'REILLY, Insect Biochem. Mol. Biol. 25(5) : 541-550, 1995). Le gène de l'EGT est transcrit très tôt au cours de l'infection. Une activité transférase est détectée dans les cellules infectées et le surnageant de culture dès 3 heures après infection (O'REILLY et al., J. Virol. 64(3) . 1321-1328, 1990). Il a été montré que ce gène n'est pas indispensable à la réplication du virus en culture cellulaire (O'REILLY et MILLER, Science 245: 1110-1112, 1989). Il peut donc être utilisé comme région d'insertion d'un gène étranger. Le gène de l' EGT encadré des gènes lefl et Da26 est situé dans la région Pstl G d'AcMNPV. Le fragment Pstl-BamHI de 5000pb inclus dans la région Pstl G d'AcMNPV a été cloné dans un plasmide pUC19 (BIOLABS), pour donner le vecteur de transfert dénommé pVT EGT. Ce vecteur contient un site unique Xbal présent dans la séquence codante EGT. Les étapes de la construction de ce vecteur sont schématisées sur la figure 1. Construction du vecteur de transfert pVT KitKat Le virus AcMNPV possède dans la région charnière EcoRI E EcoRI H une ORF de 966 pb qui code pour une protéase à cystéine, la catepsine (Kat) (SLACK et al.,J. Gen. Virol. 76: 1091-1098, 1995) et une seconde de 1 654 pb qui code pour une chitinase (Kit) (HAWTIN et al., Virol. 212: 673-685, 1995) positionnée sur le brin complémentaire. Les ATG initiateurs des deux gènes sont distants de 48 nucléotides. Ces gènes ne sont pas indispensables à la réplication du virus en culture cellulaire (HAWTIN et al., Virol. 238:243-253, 1997) Le fragment BstXI-XbaI du plasmide pHC79 E+ H (plasmide contenant la région EcoRI E et H de AcMNPV) a été cloné en XbaI-EcoRV dans un plasmide (pBlue Script II SK M13(+) commercialisé par STRATAGENE), pour donner le vecteur pBS KitKat. Le site unique XbaI de pBS KitKat a été éliminé préalablement à la délétion d'un fragment EcoNI- EcoRI de 1 170 pb incluant les deux régions 5' codantes des gènes Kit et Kat. Le fragment délété a été remplacé par un oligonucléotide de synthèse (séquence du brin sens: 5'-TGAAGGCGAGTCTAGAACCTG-3' (SEQ ID NO: 1) ; séquence du brin antisens: 5'-AATTCAGGTTCTAGACTCGCCTTC-3' (SEQ ID NO: 2) contenant un site XbaI, pour donner le vecteur de transfert dénommé pVT KitKat. Les étapes de la construction de ce vecteur sont schématisées sur la figure 2. Construction du vecteur de transfert pVT 34 La région codant pour la protéine pp34 est située dans la région EcoRI H du baculovirus. Cette protéine transcrite très tardivement a été décrite comme constituant de l'enveloppe des corps d'inclusion (polyèdres). La délétion de ce gène par insertion du gène rapporteur LacZ a montré que cette protéine n'était pas nécessaire à la formation de particules virales non incluses (ZUIDEMA et al., Virol. 173(1) : 98-108, 1989). Le fragment PstI-EcoRI contenu dans la région EcoRI H du baculovirus a été cloné dans un plasmide pUCl9. Du fait de sa taille importante (8 100 pb), le clonage a été réalisé en deux étapes. Le fragment Pstl-Sural de 4103 pb puis le fragment SmaI-EcoRI de 3998pb ont été introduits dans le plasmide pUC19 pour donner le plasmide nommé pUC 34. Les sites EcoRI et Pstl situés à l'extrémité de la séquence virale étant gênants pour la suite des clonages, le fragment Pstl-BglII de 97pb ainsi que le site EcoRI ont été délétés. Le vecteur généré est nommé pVT 34. Il contient naturellement un site unique Xbal qui permet le clonage de la cassette promoteur-gène PH. Les étapes de la construction de ce vecteur sont schématisées sur la figure 3. EXEMPLE 3: CONSTRUCTION D'UNE CASSETTE D'EXPRESSION DE LA (31.4 GALACTOSYLTRANSFERASE (01,4GT) BOVINE, ET D'UN VECTEUR DE TRANSFERT CHARGE AVEC CETTE CASSETTE Clonage du promoteur gp67 Le promoteur de la glycoprotéine d'enveloppe gp67 du baculovirus d'Orgyia pseudotsugata a été choisi pour l'expression de la (31.4 galactosyltransférase. L'expression du gène de la gp67 est complexe, plusieurs types de transcrits sont observés, l'un de type précoce ((3) et les autres tardifs (y) (BLISSARD et ROHRMANN, Virol. 170(2) : 537-555, 1989; HILL et FAULKNER, J. Gen. Virol. 75: 1811-1813, 1994). Ce promoteur a été reconstitué à l'aide de quatre oligonucléotides de synthèse. L'ATG initiateur de la traduction de la gp67 a été muté en ATC avec création d'un site BglII. Chacun des oligonucléotides de synthèse a été cloné séparément dans un plasmide pBS, puis les fragments ont été rassemblés dans un même plasmide pBS en Sacl-Kpnl. Le promoteur ainsi reconstitué (SEQ ID NO: 3) est représenté sur la figure 4A. 5'-GAGCTCGCTAGCGAAGATAAGATATAAATTATCGCAAGATAAGGCGCACGTTGATTG GGTCACCCGAGTGTACGTTGATAAAGTCACGTGGGCACCCAACGCGTTGATAAGCATGGG TATATAAGGGCCTGCAGTGTTCTGGTAAATCAGTTGCACTGTGCTCTTCACAGGAACACT ACAAGACCTACAAGATCTTGAGAATTGTTGTATTTATTTTGCTTTGTGGGATCCATGCAT GCTAGC-3' Dans cette figure, les sites de restriction utilisés pour l'assemblage des fragments sont soulignés. La position de la mutation ATC-* ATG est encadrée. L'assemblage des fragments est schématisé sur la figure 4B. La fonctionnalité du promoteur a été vérifiée en introduisant le gène de la (3-galactosidase de E. coli en aval de celui-ci. Après délétion du LacZ du plasmide pBS, le gène de la (3-galactosidase a été inséré dans ce plasmide en aval du promoteur gp67. Des expériences de transfection et de transfection-infection de cellules Sf9 en culture ont été menées. L'activité enzymatique a été visualisée dans les cellules par incubation en présence de X-Gal. Ces expériences montrent que la quantité de cellules bleues n'excède pas 5% en cas de transfection simple alors qu'elle atteint 98% lorsque la transfection est complémentée par une infection par le virus sauvage (toutes les cellules bleues présentent aussi le phénotype OB+). Ces résultats démontrent que le promoteur gp67 synthétique est fonctionnel dans un environnement viral infectieux. Insertion de la P1.4 galactosyltransférase La p1.4 galactosyltransférase (UDP-galactose: ,Q-D-N-acétylglucosaminyl-protéine)6(1-4) transférase, EC 2.4.1.38) catalyse le transfert d'un résidu galactose à partir d'UDP-Gal sur un résidu G1cNAc. L'ADNc de la P1.4 galactosyltransférase bovine (D'AGOSTARO et al., Eur. J. Biol. 183(1) : 211-217, 1989: n d'accès X 14558)a été cloné dans un plasmide pBS en BamHI. Une seule modification de la séquence codant la (31.4 galactosyltransférase a été faite. Il s'agit de la délétion du site unique Bsu36I. Outre l'avantage d'une recombinaison facilitée par linéarisationdes ADN viraux et plasmidiques, la présence des sites uniques Sse8387I et Bsu36I dans le génome viral permet de marquer le virus. La délétion du site Bsu36I a été réalisée par PCR. La séquence d'origine 5'-ACCGCATGCCCTGAGGAGTC-3' (SEQ ID NO: 4) contenant les sites SphI (en italique) et Bsu36I (en gras) a été remplacée par la séquence BGTfor 5'-ACCGCATGCCCTGAAGAGTC-3' (SEQ ID NO: 5) codant les mêmes acides aminés. La seconde amorce dessinée est BGTbac 5'-CCTTGTGAGGAGGCATGC- 3'(SEQ ID NO: 6). Le fragment amplifié a été cloné dans un plasmide pUC en Sphl et séquencé. Le fragment muté a été réintégré dans le plasmide d'origine pBS (31,4GT en Sphl-Ncol. Construction du vecteur de transfert chargé pVT EGT-prgp67-01, 4GT Le plasmide pBS promoteur gp67 synthétique a été digéré par Nhel. Le promoteur gp67 ainsi libéré a été inséré dans le vecteur de transfert pVT EGT au site unique Xbal. Le sens d'insertion a été vérifié. Il est identique à celui du gène EGT. Le gène de la (31.4 galactosyltransférase a été cloné en aval du promoteur gp67 dans le vecteur de transfert pVT EGT en BamHI. Le sens d'insertion du gène a été contrôlé. EXEMPLE 4: CONSTRUCTION D'UNE CASSETTE D'EXPRESSION DE LA NACETYLGLUCOSAMINYLTRANFERASE I (GNTI) ET D'UN VECTEUR DE TRANSFERT CHARGE AVEC CETTE CASSETTE Construction du plasmide pUC Ad20. Ce plasmide intermédiaire permet l'insertion rapide des différents promoteurs et des gènes GNTI et II avant leur transfert dans leur vecteur respectif. Une séquence contenant de multiples sites de clonage a été reconstituée par oligonucléotides de synthèse chevauchants et insérée dans un plasmide pUCl9. Ce polylinker (SEQ ID NO: 7) du plasmide pUC Ad20, est représenté ci-après, et schématisé sur la figure 5 A. 5'AGCTTGTCTAGACGAAGCGCTATTAGATCTACTCTCGAGATACAATTGCTAGAATTC AAACCCGGGTACATGCATAATTCCGGATTAGTTAACATCGCTAGCCTGCAATTC-3' Identification et clonage du promoteur et du stop du gène actine 3 de Bombyx mori. Le promoteur du gène codant pour l'actine 3 de Bombyx mori (MOUNIER et al. , Insect Biochem. 21: 293-301, 1991) est reconnu par la polymérase II cellulaire. Un fragment de ce promoteur (prA3) de 1534 pb (SEQ ID NO: 8) a été cloné dans le plasmide pUC Ad20 en SmaI-EcoRI (figure 5 A). 2891552 16 5'GGTAGGAGCTCTTGTGAGTCCTCGCGGGTAGGTACCACCACCCTGCCTATTTCTGCCGTGAA GCAGTAATGCGTTTCGGTTTGAAGAGTGGGGCGGCCGTGGTACTGAGACCTTAGAACTCATATCTG AAGGTGGGTGGCACATTTACGTTGTAGATGTCTATGGGCTCCAGTAACCACTTAACATCAGGTGGG CTGTGAGCTCTTACACCCATCTACGCAATAAAAAATTAAAAATAAATATGTTTGAAGTCCGTAACA TAGATTCCGTATTTTTACAGTTGTTTTTCACGTTTTTCATTTCTTCACCGACAATGGAAAATAATC ACACACAAATACACTGTATAGTAACAACGAGCAGAGCCGATTTTGGAGTTTCGATAAAGCGAGGCT ACCAAGAATGCGGCAGATAAGATTTACGTACATTCAAGAGTCGCTGATAACAACTTTTACCTCTCA AATTGCCCACAGTGCGATCACAAGAAACATAGACGAACGGATCTGTGCGCAACGAGCCGCTACGAT ATCATTATCATACAGATTTTTATCTTTTCATCTAGCTTCAGTTAGTGATGCTTTCTGATCTCTTCA TAATTATAATTAAAAAGAATAAATTATCTAGTAATATAGTTCTACTACGGTACACGAATTTTGAGA TTAATTAACCGGATTTTCTGGGTTATGATTTACATCGGTACAGAATCTAGTGAAAGCACGTCGAGT GAAATTCTATGAAACTTCGGCGGGAGTCGGGGAGAGGTTACAAGCGACCGCGAGGTGCCGCTAACT TAATCAGTTATCAAGGCATCGCCTTATCAAAAGATGCGAGCTGATAGCGTGCGCGTTACCATATAT GGTGACAAAAACTGAGTCAGCCCGCGATTGGTGGAAAAACAAACTGGAGCCGATACTGTGTAAATT GTGATAACGGCTCTTTTATATAGTTTATCCTCACGAGTCGGTTCTCATTTACTAAGGTGTGCTCGA ACAGTGCGCATTCGCATCTACGTACTTGTCACTTATTTAATAATACTATGTAAGTTTTAATTTTAA AATTGCGAAAGAAAAAAAAACATATTTATTTATTTGTAAAATTTGAATTTCGAAGGTTCTCCGTCC CTTTACCTTTAAGTATTACATATGTTTGAGTGTTTTTTTTTTTTAATAATACGCTAATGATAACGT GTTACGTTACATAATTGTTGCATAACTAGTGAAGTGAAATTTTTTATAAAA.AAAAACATTTTTCGG AATTTAGTGTACTGCAGATGTTAATAAACACTACTAAATAAGAAATAAGTTTATTGGACGCACATT TCAAAGTGTCCACTCGCATCGATCA.ATTCGGAAACAGAAATTGGGAACAGTGAATTATGAATCTTA TACAGTTTTCTTTAACGTCACTAAATAGATGGACGCAAATAAATTTGTCGTTTACTTAGTATAATG TATGGAATGAGAATGTAGTTTGAATTGTTTTTTTTCTTTTCTTGCAGACTAATTCAAGATTTGCGA CGAAGAAGTTGCCGCGTTGG-3' De la même manière, un stop de transcription, le stop A3 (StA3) de 459 pb (SEQ ID NO: 9) 5'GGATCCGTCGAGTAAAACGAACGGAATGTTGTTGTTGCCGTTTTTTTTTTGACAAAGATTTT TATTTATTAAAGTTACTAACCCCAAAACTTTTTAATAAAATAAATTTATATACCGGTATAATAACT GACGTTTTTCACTTGCTGTCCCCGCTCCCGACTAACAGTACGTCGTGTGCACCGAAATTACCGATT TCGTACACCGTTTGAGACAGTTACGCTAGGAGCACAAATCTCCCAGCTGCATACCGTTGTTTACTG CAGTCTTTAATTGGAATGCGAGTCGTTGACCGCTTAATACGAAACATTCTAAAATTCGCATCGTAA CGCCATTAAAAATGCAAAGGAAACTGGTTCTGTACTTTCTACCTTTCAAAAGATCTGATTCACCAA ATTAATTTTATGCGGACTCACTAATTCCGTAGAAATCTGTGTTCGTTAATAATGAATCAGAGGTAC C-3 a été inséré aux sites BglII-Eco47III du plasmide pUC Ad20. Le promoteur prA3 contient une région régulatrice de type silencer de 800 pb. Une digestion par Alul-EcoRI a permis de l'éliminer, pour obtenir la construction AsA3 (SEQ ID NO: 10). 5'GGTAGGAGCTCTTGTGAGTCCTCGCGGGTAGATAGCGTGCGCGTTACCATATATGGTGACAA AAACTGAGTCAGCCCGCGATTGGTGGAAAAACAAACTGGAGCCGATACTGTGTAAATTGTGATAAC GGCTCTTTTATATAGTTTATCCTCACGAGTCGGTTCTCATTTACTAAGGTGTGCTCGAACAGTGCG CATTCGCATCTACGTACTTGTCACTTATTTAATAATACTATGTAAGTTTTAATTTTAAAATTGCGA AAGAAAAAAAAACATATTTATTTATTTGTAAAATTTGAATTTCGAAGGTTCTCCGTCCCTTTACCT TTAAGTATTACATATGTTTGAGTGTTTTTTTTTTTTAATAATACGCTAATGATAACGTGTTACGTT ACATAATTGTTGCATAACTAGTGAAGTGAAATTTTTTATAAAAAAAAACATTTTTCGGAATTTAGT GTACTGCAGATGTTAATAAACACTACTAAATAAGAAATAAGTTTATTGGACGCACATTTCAAAGTG TCCACTCGCATCGATCAATTCGGAAACAGAAATTGGGAACAGTGAATTATGAATCTTATACAGTTT TCTTTAACGTCACTAAATAGATGGACGCAAATAAATTTGTCGTTTACTTAGTATAATGTATGGAAT GAGAATGTAGTTTGAATTGTTTTTTTTCTTTTCTTGCAGACTAATTCAAGATTTGCGACGAAGAAG TTGCCGCGTTGG-3' Insertion de la GNTI L'ADNc de l'UDP-G1cNAc: a-3-Dmannoside P1,2-N-acéty1glucosaminyltransférase I humaine (GNTI; EC 2.4.1. 101; HULL et al., Biochem. Biophys. Res. Commun. 176: 608-615, 1991; n d'accès: M61829), a été cloné dans un plasmide pGEM5Z-f contenant le gène de la GNT-I (plasmide ATCC 79003). Du fait de l'absence de sites de clonage appropriés de part et d'autre de la séquence, les régions 5' et 3' codantes ont été modifiées par PCR avec des amorces 25 contenant les sites de restriction permettant un clonage rapide dans un plasmide pUC, puis dans le vecteur de transfert approprié. En outre, le codon stop UAG a été changé en UAA, le codon UAG n'étant pas toujours reconnu comme codon stop en cellule de lépidoptère. L'amorce sens GI1: 5'-CGATGAATTCCAATTGATGCTGAAGAAGCAGTCTGCAGGGCTTG-3' (SEQ ID NO: 11) et l'amorce anti-sens GI2: 5'CTGAGGATCCTCTTGGGCCAGGCGAATCACTTC-3' (SEQ ID NO: 12) permettent l'amplification de la région 5' codante du gène GNTI et le clonage de ce fragment dans un pUC19 en EcoRI-BamHI. L'amorce sens GI3. 35 5'-CGATGGATCCCTGAGATCTCAAGAACGATGACC-3' (SEQ ID NO: 13); et l'amorce antisens GI4: 5'-GTCAAAGCTTCTCGAGCAGGTGTTAATTCCAGCTAGGATC-3'(SEQ ID NO: 14) permettent l'amplification d'un fragment correspondant à la région 3' codante du gène GNTI et son clonage aux sites BamHI-HindIII dans le plasmide pUC19 chargé de la séquence 5'-GNTI. Le plasmide obtenu a été vérifié par séquençage (Eurogentec, Belgique). Le fragment SmaI-Bg1II de GNTI partie centrale du gène est ensuite extrait du plasmide d'origine pGEM52f-GNTI, purifié par électrophorèse puis réintroduit dans le plasmide pUC19 contenant les fragments 5' et 3' codants. Le gène GNTI reconstitué a une taille de 1342 pb. Le gène de la N-acétylglucosaminyltransférase I a été cloné entre le promoteur A3 et le stop A3 dans le plasmide pUC Ad20 aux sites Munl-XhoI, pour donner le plasmide pUC Ad20 GNTI. Les différentes étapes de cette construction sont schématisées sur la Figure 5. Construction du vecteur de transfert chargé pVT KitKat-GNTI La cassette de 2482 pb (680+460+1342) constituée du promoteur AsA3 suivi du gène GNTI et du stop A3 a été introduite dans le vecteur de transfert pVT KitKat au site unique XbaI. EXEMPLE 5: CONSTRUCTION D'UNE CASSETTE D'EXPRESSION DE LA NACETYLGLUCOSAMINYLTRANSFERASE II (GNTII) ET D'UN VECTEUR DE TRANSFERT CHARGE AVEC CETTE CASSETTE Identification et clonage du promoteur P9 Le promoteur P9, issu du densovirus de Junonia caenia, permet la transcription des protéines de capside du densovirus (DUMAS et al., Virol. 191: 202-222, 1992). Il est reconnu par l'ARN polymérase II cellulaire. Le fragment BstEII-PvuII a été isolé du plasmide pBRJAS (GIRAUD, Thèse de doctorat, Université des Sciences de Marseille, 1991), et cloné dans un plasmide pUC en HinclI. Ce fragment (SEQ ID NO: 15) 5'GGTGACCTTGACCTTTGACCTTCTATATGACCTTGACCTACTTCTGTGACCTTCTGGTCTACT GACCTTTGACCTTCTGAGCTGATGTCTACTGACCTGATGATGGAGAGGATCCGAAGACCTTGGAGC TGAAGGTGGAACACAGGACCTGATGTTAGTGAAGGACAGCAATAGTGTGCGAGTGAGATAGCACTA TAGCAACTGTTAGAGCGAGATAGCAATATGAGTAAAAGAGATAGCATGCAAACAAACCTTGAGATA ATTTATGCGCATTTTATTATCTTGTTATTGTGACCTCGTTTGACCGGCAAACTCGCGTCGAGGCTG GGCCGTGTGCAAAACAGGATGTGGCTGGCCAGCGGACCATTGACTATATAAAGGCTGACGTGTTCT ATTTTTAGTCAGTATGTCTTTCTACACGGCCGGGTTAATACATCGTGCGCGAC-3' est représenté sur la figure 6A. Dans le but de muter l'ATG initiateur, le fragment BalIPstI a été échangé par un fragment reconstitué à partir d'oligonucléotides de synthèse. Ce fragment (SEQ ID NO: 16): 5'CCAGCGGACCATTGACTATATAAAGGCTGACGTGTTCTATTTTTAGTCAGTACTTCTTTCTAC ACGGCCGGGTTAATACATCGTGCGCGACCTGCA-3' est représenté sur la Figure 6B, qui schématise les différentes étapes de la construction du vecteur pUCprP9 15 ATG*, contenant ce promoteur. Analyse fonctionnelle du promoteur Comme décrit précédemment, le gène LacZ a été introduit sous contrôle du promoteur P9 pour vérifier la fonctionnalité du promoteur. Des expériences de transfection de cellules Sf9 avec le plasmide pUCprP9-0Gal montre que le promoteur est reconnu par la polymérase cellulaire puisque plus de 50% de cellules présentent une coloration bleue après trois jours de transfection. Ces résultats montrent que le promoteur P9 est fonctionnel. Insertion de la GNTII Le gène humain de la Nacétylglucosaminyltransférase II (GNTII; EC 2.4.1.143; TAN, Eur. J. Biochem. 231(2) : 317-328, 1995; n d'accession NM_ 002408) est cloné dans un plasmide pGEM52-f. Pour les mêmes raisons que pour GNTI, le gène a été resynthétisé par PCR avec les amorces suivantes: GII1; 5'CAGCGAATTCTCCGGAATGAGGTTCCGCATCTACAAACGGAAGGTGC-3' (SEQ ID NO: 17) GII2 5'-CTGAGGATCCGTTCAGCTGGTACACCAGGGAC-3' (SEQ ID NO: 18). Le fragment obtenu, correspondant à la région 5' du gène, a été cloné aux sites EcoRI-BamHI du plasmide pUC. Les amorces GII3: 5'CTGAGGATCCCCTCAAATTCCTAGGATCTTTCATGC-3' (SEQ ID NO: 19); 5 et GII4 5'GTCCAAGCTTGGTTAACCTGTGACTTTCACTGCAGCCTTCTGTAAC-3' (SEQ ID NO: 20) ont permis l'amplification d'un fragment correspondant à la région 3' du gène. Il a été cloné aux sites BamHI-HindIII du plasmide pUC contenant déjà le fragment 5'-GNTII. Le fragment KpnI-AvrII de GNTII, correspondant partie centrale du gène a ensuite été extrait du plasmide d'origine pGEM52f-GNTII pour être réintroduit dans le plasmide pUC contenant les fragments 5' et 3' du gène. Le plasmide pUC GNTII ainsi obtenu contient le gène complet de la GNTII (1352 pb). Une autre modification apportée au gène de la GNTII, est la mutation du site Bsu36I présent dans le 20 fragment BclI-SalI (169 pb) par PCR. La séquence d'origine: 5'-GTCAAGCTTGATCAGACCCTGAGGAATGTAG-3' (SEQ ID NO: 21) contenant les sites Hindlll (souligné), BclI (encadré) et Bsu36I (en gras) a été remplacée par la séquence ForBsGII: 5'GTCAAGCTTGATCAGACCCTGCGTAATGTAG-3' (SEQ ID NO: 22) Cette dernière séquence a été utilisée comme amorce sens pour la PCR avec l'amorce anti- sens BacBsGII: 5'-GGCGATCAGCTGATTGATCTC-3' (SEQ ID NO: 23) Le fragment amplifié a été cloné dans un plasmide pUC en Hindlll-Sall et séquencé. Le fragment muté a été réintégré dans le plasmide d'origine pUC GNTII en Bcll-Sall. Enfin, le gène de la N- acétylglucosaminyltransférase II a été cloné en aval du promoteur P9 dans le pUC Ad20GNT-I aux sites AccIII-HpaI. Les étapes de cette construction sont schématisées sur la Figure 7. Construction du vecteur de transfert chargé pVT34 GNTII Le fragment XbaINheI de 1 800pb de pUC Ad20 contenant le promoteur P9 et le gène de la GNTII a été inséré au site unique XbaI dans le pVT34 pour obtenir le vecteur pVT34-GNTII. EXEMPLE 6: CONSTRUCTION DE BACULOVIRUS RECOMBINANT EXPRIMANT DE 1 A 3 GLYCOSYLTRANSFERASES. Construction du baculovirus recombinant intermédiaire AcEGT-PH Une cassette PrPH-PH (séquence codant pour la polyédrine sous le contrôle de son promoteur endogène) a été insérée directement au site unique XbaI du vecteur pVT EGT, pour donner le vecteur pVT EGT-PH. La co-transfection de cellules Sf9 avec le vecteur pVT EGT-PH et l'ADN du virus Dsuf permet d'obtenir le virus recombinant AcEGT-PH de phénotype OB+. Obtention du baculovirus recombinant AcEGT-01,4GT Le virus recombinant possédant le gène de la (31, 4GT a été obtenu par cotransfection de cellules Sf9 avec l'ADN du virus AcEGT-PH et le vecteur de transfert chargé pVT EGT-prgp67-P1,4GT. Le virus recombinant obtenu a perdu le phénotype OB+. Ce virus est dénommé A cEGT-(3l,4GT. Construction du baculovirus recombinant intermédiaire AcEGT-(31,4GTKitKat-PH Une cassette PrPH-PH a été insérée directement au site unique XbaI du vecteur pVT KitKat, pour donner le vecteur de transfert pVT KitKat-PH. La co-transfection de cellules Sf9 avec le vecteur pVT KitKat-PH et l'ADN du virus recombinant AcEGT- (31,4GT permet d'obtenir le virus intermédiaire AcEGT-(31,4GTKitKat-PH, de phénotype OB+. Obtention du baculovirus recombinant AcEGT-01,4GT-KitKat-GNTI Ce virus recombinant est obtenu par 35 cotransfection de cellules Sf9 avec le vecteur de transfert chargé pVT KitKat-GNTI et l'ADN du virus AcEGT-(31, 4GT- KitKat-PH. Le virus recombinant obtenu, de phénotype OB-est dénommé AcEGT-(314GT-KitKat-GNTI. Construction du baculovirus recombinant intermédiaire AcEGTJ31,4GT-KitKatGNTI-pp34-PH Une cassette PrPH-PH a été insérée directement au site unique XbaI du vecteur pVT 34, pour donner le vecteur de transfert pVT 34- PH. La co-transfection de cellules Sf9 avec le vecteur pVT 34-PH et l'ADN du virus recombinant AcEGT-1314GT-KitKat-GNTI permet d'obtenir le 10 virus intermédiaire AcEGT-(31,4GT-KitKat-GNTI-pp34-PH, de phénotype OB+. Construction du baculovirus recombinant final DsuG Des cellules Sf9 ont été transfectées avec le vecteur de transfert chargé pVT34-GNTII et l'ADN viral AcEGT-(31,4GT-KitKat-GNTI-pp34-PH. Le virus recombinant obtenu, de phénotype OB-, a été nommé DsuG. Deux clones du virus DsuG, dénommés 8563 et 8567 ont été retenus pour la suite des expérimentations. L'insertion des gènes des glycosyltransférases dans le génome viral a été vérifiée par digestion de l'ADN viral par les enzymes de restriction EcoRI, BamHI, Hindlll et PstI, et comparaison du profil électrophorétique obtenu avec celui du virus d'origine DsuF, ainsi que par détection de la présence des trois gènes à l'aide de sondes froides marquées à la digoxygénine. EXEMPLE 7: PRODUCTION ET GLYCOSYLATION D'UN ANTICORPS RECOMBINANT. L'anticorps choisi pour tester la glycosylation est un anticorps humain anti-(32 microglobuline (anti-(3MG). Un baculovirus exprimant cet anticorps a été construit par recombinaison entre le baculovirus DsuG et des vecteurs de transfert chargés avec les chaînes lourdes et légères de l'anticorps anti-13MG. La séquence codant pour la chaîne légère a été clonée en aval du promoteur PH dans le vecteur de transfert pGMAc116T. Le vecteur pGMAc116T résulte de l'insertion du fragment EcoRI I de 5073 pb d'AcMNPV dans un plasmide pUC, suivie de la délétion partielle de la séquence codant pour la polyédrine. Ce vecteur contient un site unique BglII et un site unique Kpnl permettant le clonage sous contrôle transcriptionnel du promoteur PH. Quant à la séquence codant pour la chaîne lourde, elle a été clonée en aval du promoteur P10 dans le vecteur de transfert p119. Le vecteur p119 résulte de l'insertion dans un plasmide pUC d'un fragment HindIII-EcoRI de 3430pb situé dans les régions EcoRI S, X et P d'AcMNPV, suivie de la délétion partielle de la séquence codant pour la protéine P10. Ce vecteur contient un site unique BglII et un site unique HindIII permettant le clonage sous contrôle transcriptionnel du promoteur P10. Des cellules Sf9 ont été cotransfectées avec de l'ADN du virus DsuG, ou de l'ADN du virus DsuF, utilisé à titre de témoin, et les vecteurs de transfert pGmAcll6T et p119 chargés respectivement avec la séquence codant pour la chaîne légère et la séquence codant pour la chaîne lourde de l'anticorps anti-(3MG. Les baculovirus recombinants résultants expriment la chaîne lourde de l'anticorps anti-PMG sous contrôle du promoteur plO, et la chaîne légère sous contrôle du promoteur PH. I - Cinétique d'expression des gènes codant pour les glycosyltransférases et les chaînes de l'anticorps anti-(3MG. Afin de vérifier la présence de transcrits spécifiques des différentes glycosyltransférases, et de suivre le profil d'expression temporelle des différents promoteurs utilisés, l'analyse de l'apparition des transcrits des différentes enzymes dans des cellules Sf9 infectées par les baculovirus recombinants a été effectuée par RT-PCR. Les cellules infectées sont collectées par centrifugation à basse vitesse (2000 rpm, 10min), à différents temps après infection. Chaque point de la cinétique a été réalisé en double. Le temps 0 correspond à l'addition du milieu de culture frais sur le tapis cellulaire après une heure d'adsorption de l'inoculum viral. Après extraction des ARN totaux par le Trizol (Life Technologie) à partir des culots cellulaires (1 ml de Trizol pour un culot de 107 cellules Sf9 infectées), et quantification à 260 nm (spectrophotomètre Beckmann DU530), une quantité correspondant à 2 pg d'ARN total a été soumise à la transcriptase inverse. Les amorces utilisées pour la synthèse de l'ADN complémentaire (ADNc) correspondant au messager recherché, sont l'amorce GI4 pour le gène GNTI et l'amorce GII4 pour le gène GNTII, celles-ci ayant servi pour l'amplification de la région 3' des gènes. Pour la synthèse de l'ADNc (31,4GT, on utilise l'amorce B14B de séquence 5'CATTGGGATGAGGTCCACAT-3'(SEQ ID NO: 24). Les échantillons ont été incubés 5 min à 93 C (inactivation de la transcriptase inverse) puis soumis à une PCR. Les amorces utilisées sont: (i) pour GNTI, GI3 et GI4, (ii) pour GNTII, GI13 et GII4 et (iii) pour (31,4GT, les amorces B14B et BGTfor. L'analyse sur gel d'agarose de 25 pl de produit PCR révèle la présence de fragments d'amplification aux tailles attendues. Pour chaque expérience, les fragments d'ADN amplifiés ont été révélés avec une sonde spécifique marquée à la digoxygénine. Ces sondes ont été préparées à partir des plasmides d'origine (pUC GLATI, pUC GNTII ou pBS (31,4GT respectivement). La matrice utilisée pour la réalisation du témoin positif (T+) correspond à l'ADN du plasmide contenant le gène à caractériser. Les témoins négatifs (T-) ont été obtenus à partir d'ARN totaux préparés 48 heures post-infection mais non soumis à la transcription inverse. D'autres témoins ont été insérés dans chaque expérience. Il s'agit d'ARN totaux issus de cellules Sf9 non infectées (S) ou infectées avec le virus sauvage DsuF pendant 8 heures (F8) et 48 heures (F48) et traités avec les amorces utilisées pour l'expérience. Expression des glycosyltransférases: Les Figures 8A, 8B et 8C illustrent respectivement l'activité transcriptionnelle des gènes GNTI, GNTII, et (31,4GT au cours du temps. Les échantillons 2 à 72 correspondent aux cellules Sf9 infectées avec le virus DsuG B3003 entre 2 et 72 heures p.i. Les échantillons F8 et F48 sont des témoins négatifs. Ils correspondent aux cellules Sf9 infectées avec le virus DsuF après 8 heures (F8) et 48 heures (F48) p.i. L'échantillon S correspond à un témoin cellules non infectées. SL est le marqueur ADN de taille (Smart Ladder, Eurogentec) Expression de GNTI Des fragments d'amplification de 430 pb révélés avec la sonde marquée à la digoxygénine pUC GNTI sont observés dès 2 heures après infection et jusqu'à 48 heures (le point 72 heures n'a pas été effectué dans cette expérience) alors qu'aucun produit d'amplification n'est obtenu dans les témoins négatifs F8 et F48. Le marquage du témoin positif T+ confirme que ces produits correspondent à l'amplification de la région 3' du gène GNTI. Le témoin négatif T- permet de confirmer que les échantillons ne présentent aucune trace d'ADN contaminant. Expression de GNTII On observe l'amplification par RT PCR d'un fragment de 255 pb à partir d'ARN totaux extraits après 2 heures d'infection et jusqu'à 72 heures. La révélation avec une sonde pUC GNTII confirme que ces produits d'amplification sont bien issus d'ARN GNTII. Expression de 01, 4GT Le même type de résultat est obtenu avec la sonde. Des produits d'amplification de 380 pb révélant la présence de transcrit (31,4GT sont observés dès 2 heures post-infection et jusqu'à 72 heures. L'hybridation avec la sonde pBS (31,4GT permet de confirmer que ces produits d'amplification sont issus d'ARN de (31,4GT Que ce soit pour l'étude des transcrits (31,4GT, GNTI ou GNTII, la présence de transcrits est décelée très tôt dans l'infection. Ces résultats confirment que les promoteurs A3, P9 et gp67 sont bien fonctionnels en cellules Sf9 infectées par un baculovirus, et notamment qu'ils sont actifs à des stades précoces de l'infection. Expression des chaînes légère et lourde de l'anticorps D'après la littérature, les promoteurs très tardifs PH et P10 sont activés entre 12 à 18 heures post-infection (ROHEL et FAULKNER, J. Gen. Virol. 50: 739-747, 1984). Afin de vérifier que les transcrits GNTI, GNTII et P1,4GT apparaissaient bien avant les chaînes y et K des anticorps, de nouvelles RT PCR ont été réalisées sur les mêmes préparations d'ARN totaux avec des amorces spécifiques Bac 116TCK: 5'-CAGATTTCAACTGCTCATCAGATG-3' (SEQ ID NO: 25) et For 116TVL: 5'-CCGGATTATTCATACCGTC-3' (SEQ ID NO: 26) pour l'amplification de la séquence insérée dans la région PH et les amorces Bac 119CG1: 5'-GAGGTGCTCTTGGAGGAG-3' (SEQ ID NO: 27) et For 119VH: 5'CAGCTTTTGGACGGTTTGC-3' (SEQ ID NO: 28) pour l'amplification de la séquence insérée dans la région P10. Les résultats sont présentés dans la figure 9. Les échantillons 2 à 72 correspondent aux cellules Sf9 infectées avec le virus DsuG B3003 entre 2 et 72 heures p.i. Les échantillons F8 et F48 sont des témoins négatifs. Ils correspondent aux cellules Sf9 infectées avec le virus DsuF après 8 heures (F8) et 48 heures (F48) p.i. L'échantillon S correspond à un témoin cellules non infectées. SL est le marqueur ADN de taille (Smart Ladder, Eurogentec) Ces résultats montrent que les premiers transcrits chaînes légères et chaînes lourdes n'apparaissent qu'à partir de 12 heures p.i et 4 heures p.i respectivement. II- Production et caractérisation des anticorps recombinants Des cellules Sf9 (densité de 500 000 cellules/ml) ont été infectées en bouteille roulante par le virus DsuF ou le virus DsuG à une MOI de 2 PFU/cellule (2 X 400 ml) dans du milieu sans sérum. Après 5 jours d'infection, les surnageants de culture ont été collectés et les anticorps purifiés sur protéine A Sépharose (Amersham). Deux lots d'anticorps ont été purifiés (i) l'un correspondant à un clone viral obtenu après recombinaison avec de l'ADN du virus DsuF: clone B1601 (anticorps mannosylé ) et (ii) l'autre correspondant à un clone issu de la recombinaison avec de l'ADN de virus DsuG: clone B3003 (anticorps galactosylé ). Caractérisation des anticorps Analyse de la glycosylation de la chaîne lourde de l'anticorps Les chaînes yl et K des anticorps B1601, B3003 et d'une IgGl de référence (Sigma) sont séparées sur gel SDS PAGE 10% en conditions dénaturantes. Après transfert sur membrane de nitrocellulose, on effectue un marquage soit avec la lectine ConA (Canavalia ensiformis Agglutinin), spécifique des résidus mannosyl, soit avec la lectine RCAl20 (Riccinus communis Agglutinin), spécifique des résidus galactosyl. Ce marquage est effectué selon le protocole suivant: la membrane est saturée dans un bain de Polyvinylpyrolidone K30 (Aldrich) à 2% dans le tampon TBS (Tris-HC1 50mM, NaCl 0,15M, pH 7,5) pendant 2 heures. Deux lavages de 5 minutes dans le tampon TBS suivi d'un lavage dans le tampon 1 (TBS + 1mM MgC12, 1mM MnC12, 1mM CaC12, pH 7,5) sont effectués avant une incubation d'une heure de la lectine couplée à la digoxygénine et diluée dans le tampon 1 à lpg/ml (RCAl20, ConA, SNA (Roche) cf tableau cidessous pour leur spécificité). Après trois lavages de 5 minutes, un nouveau blocage des sites non spécifiques est entrepris avec une solution de Blocking Reagent (Roche) à 0,5% dans le TBS. Une incubation d'une heure en présence du fragment Fab anti-digoxygénine couplé à la phosphatase alcaline (Roche) est effectuée suivie d'une série de trois lavages et d'une pré-incubation de 5 minutes dans le tampon 2 (Tris-HC1 0, 1M; MgC12 50mM; NaCl 0,1M, pH 9,5). La révélation s'effectue sous agitation, par action d'une solution de 50pl de NBT (75 mg 4-Nitro blue Tretrazolium chloride/ml diméthylformamide) et de 37,5 pl de X-phosphate (50 mg de 5-bromo-4-chloro-3indolyl-phosphate/ml diméthylformamide) dans 10ml de tampon 2. Les résultats sont illustrés par la figure 10: (1) : IgGl de référence; (2) anticorps B1601 (3) anticorps B3003; A: Marquage à la RCAl20 des résidus terminaux (3 galactosyl greffés sur l'Asp297 de la région Fc des IgGl. B: Marquage à la ConA des résidus manosyl greffés sur l'Asp297 de la région Fc des IgGl. Ces résultats montrent que le marquage à la lectine RCAl20 de la chaîne lourde de chaque anticorps permet de détecter la présence de résidus galactosyl terminaux uniquement sur l'anticorps B3003 et sur l'IgGl de référence, alors que le marquage par la lectine ConA, spécifique des résidus mannosyl, a été observé sur les trois anticorps
La présente invention est relative à des baculovirus recombinants contenant au moins deux cassettes d'expression de gènes hétérologues sous contrôle de deux promoteurs différents. Ces baculovirus sont utilisables notamment pour la production de protéines devant subir des modifications post-traductionnelles (par exemple des glycoprotéines) ou pour la production de complexes protéiques.
1) Baculovirus recombinant résultant de l'insertion dans un baculovirus d'origine de cassettes d'expression permettant l'expression de protéines dans une cellule-hôte, caractérisé en ce qu'il comprend au moins; - une première cassette d'expression, comprenant un premier promoteur, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, et reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte; - une seconde cassette d'expression, comprenant un second promoteur, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, et différent du premier promoteur. 2) Baculovirus recombinant selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend en outre: - une troisième cassette d'expression, comprenant un troisième promoteur, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, et reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, et différent du premier et du second promoteur; 3) Baculovirus recombinant selon la 2 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une ou plusieurs cassettes d'expression supplémentaires, chacune desdites cassettes comprenant un promoteur reconnu par l'ARN polymérase II de la cellule hôte, autre qu'un promoteur endogène du baculovirus d'origine ou un promoteur endogène de la cellule hôte, lesdits promoteurs étant tous différents entre eux. 4) Baculovirus recombinant selon une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacune desdites cassettes d'expression est positionnée dans une région différente du génome viral contenant des gènes non indispensables à la réplication du virus en culture cellulaire. 5) Baculovirus recombinant selon une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une cassette d'expression comprenant un promoteur tardif fort de baculovirus. 6) Baculovirus recombinant selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une ou plusieurs autres cassette(s) d'expression comprenant chacune un promoteur tardif fort de baculovirus, lesdits promoteurs étant différents entre eux. 7) Baculovirus recombinant selon une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend au moins 3 cassettes d'expression, permettant l'expression de 3 glycosyltransférases différentes. 8) Cellule hôte infectée par un baculovirus recombinant selon une quelconque des 1 à 7. 9) Utilisation d'un baculovirus recombinant selon une quelconque des 1 à 7, ou une cellule hôte selon la 8 pour la production de glycoprotéines. 10
C
C12
C12N,C12P
C12N 15,C12P 21
C12N 15/866,C12P 21/04
FR2901547
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE AMOVILLE EN POSITION REDRESSEE D'UN MONTANT ET CONTENEUR COMPORTANT DE TELS DISPOSITIFS
20,071,130
-2- complémentaires coopérant par engagement mutuel pour bloquer ou verrouiller automatiquement le montant auquel il est associé, en position redressée de ce dernier, un desdits moyens étant solidaire du montant et l'autre desdits moyens étant solidaire de l'embase, ledit blocage ou verrouillage pouvant être libéré par action sur l'un au moins desdits deux moyens. Dans certaines applications, ces dispositifs de verrouillage connus montrent leurs limites, ce du fait de la fourniture d'une unique possibilité d'interconnexion ou d'engagement mutuel des deux moyens complémentaires et donc d'une unique position de verrouillage. Il est donc obligatoire d'amener le montant concerné exactement dans sa position de verrouillage pour que l'effet de blocage soit obtenu, ce qui peut se révéler fastidieux, en cas de répétition fréquente et/ou de déformation du montant et/ou de l'embase concerné(e)(s). De plus, tous les efforts tendant à solliciter les montants en-dehors de leur position verrouillée sont repris au niveau d'une unique interface de contact entre les deux moyens complémentaires. Par conséquent, cette interface doit être dimensionnée en adéquation avec cette reprise d'effort, ce qui entraîne des amplitudes de manoeuvre importantes au verrouillage et au déverrouillage. Enfin, la présence d'une unique interface d'interconnexion ou d'engagement mutuel aboutira forcément à la subsistance d'un jeu en position verrouillée, notamment après une certaine période d'utilisation du conteneur, ce qui peut rendre le gerbage desdits conteneurs délicat et risqué. La présente invention a notamment pour objet de surmonter au moins certains des inconvénients précités. A cet effet, la présente invention a pour principal objet un dispositif de verrouillage amovible en position redressée d'un montant rabattable ou repliable d'un conteneur, tel qu'évoqué ci-dessus, ce dispositif étant caractérisé en ce que chaque moyen complémentaire comporte au moins deux dents ou crans fournissant par coopération, en fonction de leur configuration d'engagement mutuel, au moins deux positions verrouillées ou bloquées en pivotement distinctes pour le montant concerné, dont l'une correspond à sa position redressée et dont l'autre ou les autres correspond(ent) à une ou des position(s) proche(s) de cette position redressée, mais décalée(s) en direction de la position repliée de ce montant. -3- L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un montant d'un conteneur à l'état replié, montrant les deux moyens complémentaires du dispositif de verrouillage associé à ce montant ; la figure 2 est une vue partielle en perspective du montant de la figure 2, ledit montant étant presque en position relevée et les deux moyens 10 complémentaires coopérant partiellement ; la figure 3 est une vue partielle en perspective du montant des figures 1 et 2, ledit montant étant dans sa position relevée ou redressée avec coopération avec engagement mutuel complet des deux moyens complémentaires ; 15 la figure 4 est une vue en élévation latérale d'un dispositif de verrouillage en position redressée du montant, selon une variante de réalisation de l'invention, et, la figure 5 est une vue en élévation latérale de l'ensemble [montant / dispositif de verrouillage / pied du conteneur] représenté sur la 20 figure 3. Les figures 1 à 4 représentent un dispositif 1 de verrouillage amovible en position redressée d'un montant 3 rabattable ou repliable, appartenant à un conteneur 4 à embase 5 à structure plane et à pourtour carré ou rectangulaire. 25 Ce conteneur 4 est pourvu de quatre montants 3 assemblés de manière pivotante par leurs extrémités inférieures respectives avec ladite embase 5, chacun au niveau d'un coin de cette dernière, et peuvent être déplacés en pivotement entre une position redressée (figures 3 et 4) dans laquelle les montants sont sensiblement positionnés perpendiculairement au 30 plan de l'embase et une position repliée ou rabattue le long d'un bord latéral de l'embase, dans laquelle ces montants sont inclinés en direction de l'embase ou disposés parallèlement à celle-ci, en reposant éventuellement sur ladite embase par leur extrémité libre (figure 1). Ce dispositif de verrouillage 1 est constitué par deux moyens 35 complémentaires 2 et 2' coopérant par engagement mutuel pour bloquer ou verrouiller automatiquement le montant 3 auquel il est associé, lorsqu'il est en position redressée. Un desdits moyens 2, 2' est solidaire dudit montant 3 -4- et l'autre desdits moyens est solidaire de l'embase 5, le blocage ou verrouillage en position redressée pouvant être libéré par action sur l'un au moins desdits deux moyens 2 et 2'. Conformément à l'invention, chaque moyen complémentaire 2, 2' comporte au moins deux dents ou crans 6, 6' fournissant par coopération, en fonction de leur configuration d'engagement mutuel, au moins deux positions verrouillées ou bloquées en pivotement distinctes pour le montant 3 concerné, dont l'une correspond à sa position redressée et dont l'autre ou les autres correspond(ent) à une ou des position(s) proche(s) de cette position redressée, mais décalée(s) en direction de la position repliée de ce montant 3. Ainsi, les efforts de maintien du montant 3 considéré sont réparties sur au moins deux interfaces de contact entre dents ou crans 6 et 6', ces dernier(e)s pouvant présenter une taille plus faible (donc une structure plus massive et plus résistante) tout en garantissant un calage sûr et sans jeu à l'état verrouillé. De plus, la présence sur chaque moyen 2, 2' d'au moins deux, préférentiellement de plusieurs, dents ou crans, permettent de définir au moins une (préférentiellement plusieurs) position(s) de verrouillage intermédiaires. Ces positions intermédiaires sécurisées peuvent éventuellement être occupées temporairement par le montant 3 considéré, par exemple après une première opération ou un premier mouvement de redressement, un mouvement supplémentaire de pivotement final pouvant amener ultérieurement ledit montant 3 dans sa position redressée, également verrouillée (position normale d'utilisation de gerbage). Selon une première caractéristique de l'invention, l'un des deux moyens complémentaires 2, 2' mutuellement coopérants comporte une pièce 7 qui est mobile par rapport à son corps support 3 ou 5 et porte les dents ou crans 6, 6', cette pièce mobile 7 étant sollicitée élastiquement vers une position dans laquelle ses dents ou crans 6, 6' viennent automatiquement en engagement ou en prise avec les dents ou crans 6', 6 de l'autre moyen 2', 2 lorsque le montant 3 considéré arrive par pivotement à proximité de sa position redressée, le nombre de dents ou de crans 6 et 6' mutuellement en prise augmentant au fur et à mesure que ledit montant 3 se rapproche de cette position redressée, en étant maximum dans cette dernière. -5- De manière préférée, le dispositif 1 comporte un moyen fixe et un moyen mobile (relativement par rapport à son support correspondant) et ces moyens complémentaires mutuellement coopérants 2 et 2' forment ensemble un mécanisme du type cliquet/rochet, le moyen 2 ou 2' formant cliquet présentant une pièce 7 mobile en translation par rapport à son support et portant au moins deux dents ou crans 6 ou 6' au niveau de son extrémité dirigée vers l'autre moyen 2' ou 2 et ce dernier moyen complémentaire 2' ou 2 formant rochet et portant également au moins deux dents ou crans 6' ou 6, ces deux séries de dents ou crans 6 et 6' pouvant défiler relativement l'une par rapport à l'autre, avec définition d'une pluralité de positions d'encliquetage discrètes par enclenchement élastique, un nombre croissant de dents ou de crans 6, 6' venant mutuellement en prise au fur et à mesure que le montant considéré 3 se rapproche de sa position redressée. Conformément à un mode de réalisation pratique préféré, ressortant des différentes figures des dessins annexés, l'un au moins des deux moyens complémentaires coopérants 2 et 2' comporte une pièce dentée ou cranté mobile 7. De plus, les dents ou crans 6, 6' de chacun des deux moyens mutuellement coopérants 2 et 2' présentent préférentiellement des formes triangulaires définissant, d'une part, au moins deux flancs inclinés 8 destinés à venir en appui contre les flancs inclinés 8 opposés respectifs des dents ou crans 6', 6 de l'autre moyen 2 ou 2' et, d'autre part, au moins deux flancs 8' sensiblement droits ou verticaux destinés à venir en appui contre les flancs droits ou verticaux 8' opposés respectifs des dents ou crans 6', 6 de l'autre moyen 2 ou 2', ce lorsque lesdits deux moyens complémentaires 2 et 2' sont mutuellement coopérants avec engagement réciproque dans une position d'encliquetage sous sollicitation élastique. La totalité des flancs 8, 8' des dents ou crans 6, 6' de chacun des moyens 2 et 2' étant en appui intime sur les flancs 8, 8' des dents ou crans 6, 6' de l'autre moyen 2' ou 2 de l'autre moyen 2' ou 2 en position redressée du montant 3 concerné. Selon une première variante de réalisation de l'invention, et comme le montre la figure 4 des dessins annexés, le moyen 2' solidaire du montant 3 comporte une pièce 7 mobile en translation dans la direction longitudinale X de ce montant 3, qui porte, à son extrémité dirigée vers l'autre moyen 2 en position redressée dudit montant 3, plusieurs dents 6' et qui est sollicitée élastiquement vers cet autre moyen 2 et en ce que le -6- second moyen 2 est rapporté de manière fixe ou formé sur une extension ou un prolongement vertical(e) 9 d'un coin de l'embase 5, avec des dents 6 qui sont dirigées vers le moyen 2' solidaire du montant 3 considéré en position redressée et présentent une disposition inversée par rapport à celle des dents 6' de la pièce mobile 7 du moyen 2' solidaire du montant 3. Selon une seconde variante de réalisation de l'invention, représentée sur les figures 1 à 3 des dessins annexés, le moyen 2 solidaire de l'embase 5 comporte une pièce 7 qui est montée mobile en translation sur un prolongement ou une extension vertical(e) 9 d'un coin de ladite embase 5, qui porte plusieurs dents 6 à son extrémité dirigée vers l'autre moyen coopérant 2' solidaire du montant 3 concerné, en position redressée de ce dernier, et qui est sollicitée élastiquement en direction de ce moyen 2 et en ce que cet autre moyen coopérant 2' est rapporté de manière fixe ou formé sur le montant 3 concerné, avec des dents 6' dirigées vers la pièce mobile 7 du moyen 2 solidaire de l'embase 5 en position redressée du montant 3 et présentant une disposition inversée par rapport à celle des dents 6 de ladite pièce mobile 7. L'extension 9 peut par exemple être obtenue par découpe et pliage et être solidarisée à l'embase par soudage. De manière avantageuse, le prolongement ou l'extension 9 de l'embase 5 comportant l'un 2 des deux moyens complémentaires coopérants 2, 2' se présente sous la forme d'une portion de profilé à section en U dans laquelle le montant 3 concerné est assujetti par l'intermédiaire d'une liaison pivot 10, les ailes 9', 9" opposées du profilé à section en U 9 étant dirigées ou s'étendant parallèlement à l'un des côtés de l'embase 5 et ledit moyen 2 étant rapporté ou formé sur l'aile intérieure 9" de ladite portion 9 de profilé à section en U. En particulier, et comme le montre la figure 4 des dessins, les dents 6 du moyen 2 solidaire de l'embase 5 peuvent être découpées dans le bord supérieur de l'aile intérieure 9" de la portion 9 de profilé à section en U formant un prolongement ou une extension de l'embase 5. En fonction de la disposition et de la réalisation de la pièce mobile 7, le déplacement de cette dernière se fera à la main (soulèvement) ou au pied (appui). A cet effet, la pièce mobile 7 est pourvue d'un organe d'entraînement 11 pouvant être actionné par un opérateur, par exemple avec son pied ou sa main, et permettant de déplacer ladite pièce 7 à l'encontre de -7- sa sollicitation élastique, en particulier pour l'extraire d'une position d'encliquetage et désengager ses dents 6, 6' des dents 6', 6 du moyen complémentaire coopérant 2, 2' fixe, et notamment autoriser le montant 3 concerné à être pivoté en direction de la position repliée. Dans une forme de réalisation avantageuse de l'invention, le moyen 2 ou 2' comportant la pièce mobile 7 consiste en un manchon, formé par repliement ou rapporté au niveau du montant 3 ou de l'embase 5, dans lequel est monté coulissant un corps allongé 7' terminé par une tête 7" dentée, qui forment ensemble ladite pièce mobile 7, un organe élastique 13 du type ressort sollicitant ledit corps 7' dans une position de coulissement extrême. Comme le montre schématiquement la figure 4, le corps allongé 7' profilé et coulissant peut par exemple comporter une découpe 14, allongée dans la direction de coulissement, dans laquelle est monté un ressort de compression 13 qui prend appui sur une butée 15 solidaire du manchon 12. Comme le met en évidence une comparaison des figures 1 à 3 avec la figure 4, les dents ou crans 6, 6' peuvent être disposés selon un alignement rectiligne (figures 1 à 3) ou sur une surface courbe (figure 4). La présente invention a également pour objet un conteneur 4 à embase 5 en forme de palette et à montants 3 rabattables ou repliables, éventuellement ensemble avec des portions de parois latérales dudit conteneur, ce conteneur comportant quatre montants situés au niveau et s'étendant à partir des quatre coins ou angles de ladite embase. Ce conteneur 4 est caractérisé en ce qu'à chaque montant 3 est associé un dispositif de verrouillage 1 tel que décrit ci-dessus et représenté aux figures annexées. L'embase 5 présente avantageusement, au niveau de ses coins et en combinaison avec les prolongements 9 servant de sites de montage avec pivotement aux montants 3 repliables, des ergots 16 qui autorisent un gerbage par superposition de deux conteneurs 4 en configuration d'utilisation (montants redressée) et à vide (montants repliés). Le gerbage avec calage de deux conteneurs 4 avec leurs montants redressés est obtenu par engagement des ergots 16 dans des coupelles 16' présentes au niveau des extrémités supérieures libres desdits montants 3. -8- Le gerbage avec calage de deux conteneurs 4 avec leurs montants 3 repliés (tel que dans la figure 1), peut être réalisé par engagement des ergots 16 dans l'extrémité supérieure ouverte du profilé 9 en U. De tels pieds sont également décrits et représentés dans les documents évoqués en introduction à la présente. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un dispositif de verrouillage amovible en position redressée d'un montant rabattable ou repliable, appartenant à un conteneur à embase à structure plane et à pourtour carré ou rectangulaire, ce conteneur étant pourvu de quatre montants assemblés de manière pivotante par leurs extrémités inférieures respectives avec ladite embase.Ce dispositif de verrouillage est constitué par deux moyens complémentaires coopérant par engagement mutuel pour bloquer ou verrouiller automatiquement le montant auquel il est associé, en position redressée.Ce dispositif est caractérisé en ce que chaque moyen complémentaire (2, 2') comporte au moins deux dents ou crans (6, 6') fournissant par coopération, en fonction de leur configuration d'engagement mutuel, au moins deux positions verrouillées ou bloquées en pivotement distinctes pour le montant (3) concerné, dont l'une correspond à sa position redressée et dont l'autre ou les autres correspond(ent) à une ou des position(s) proche(s) de cette position redressée, mais décalée(s) en direction de la position repliée de ce montant (3).
1) Dispositif de verrouillage amovible en position redressée d'un montant rabattable ou repliable, appartenant à un conteneur à embase à structure plane et à pourtour carré ou rectangulaire, ce conteneur étant pourvu de quatre montants assemblés de manière pivotante par leurs extrémités inférieures respectives avec ladite embase, chacun au niveau d'un coin de cette dernière, et pouvant être déplacés en pivotement entre une position redressée dans laquelle les montants sont sensiblement positionnés perpendiculairement au plan de l'embase et une position repliée ou rabattue le long d'un bord latéral de l'embase, dans laquelle ces montants sont inclinés en direction de l'embase ou disposés parallèlement à celle-ci, en reposant éventuellement sur ladite embase par leur extrémité libre, ledit dispositif de verrouillage étant constitué par deux moyens complémentaires coopérant par engagement mutuel pour bloquer ou verrouiller automatiquement le montant auquel il est associé, en position redressée de ce montant, un desdits moyens étant solidaire du montant et l'autre desdits moyens étant solidaire de l'embase, ledit blocage ou verrouillage pouvant être libéré par action sur l'un au moins desdits deux moyens, dispositif (1) caractérisé en ce que chaque moyen complémentaire (2, 2') comporte au moins deux dents ou crans (6, 6') fournissant par coopération, en fonction de leur configuration d'engagement mutuel, au moins deux positions verrouillées ou bloquées en pivotement distinctes pour le montant (3) concerné, dont l'une correspond à sa position redressée et dont l'autre ou les autres correspond(ent) à une ou des position(s) proche(s) de cette position redressée, mais décalée(s) en direction de la position repliée de ce montant (3). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins l'un des deux moyens complémentaires (2, 2') mutuellement coopérants comporte une pièce (7) qui est mobile par rapport à son corps support (3 ou 5) et porte les dents ou crans (6, 6'), cette pièce mobile (7) étant sollicitée élastiquement vers une position dans laquelle ses dents ou crans (6, 6') viennent automatiquement en engagement ou en prise avec les dents ou crans (6', 6) de l'autre moyen (2', 2) lorsque le montant (3) considéré arrive par pivotement à proximité de sa position redressée, le nombre de dents ou de crans (6 et 6') mutuellement en prise augmentant au- 10 - fur et à mesure que ledit montant (3) se rapproche de cette position redressée, en étant maximum dans cette dernière. 3) Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que les deux moyens complémentaires mutuellement coopérants (2 et 2') forment ensemble un mécanisme du type cliquet/rochet, le moyen (2 ou 2') formant cliquet présentant une pièce (7) mobile en translation par rapport à son support et portant au moins deux dents ou crans (6 ou 6') au niveau de son extrémité dirigée vers l'autre moyen (2' ou 2) et ce dernier moyen complémentaire (2' ou 2) formant rochet et portant également au moins deux dents ou crans (6' ou 6), ces deux séries de dents ou crans (6 et 6') pouvant défiler relativement l'une par rapport à l'autre, avec définition d'une pluralité de positions d'encliquetage discrètes par enclenchement élastique, un nombre croissant de dents ou de crans (6, 6') venant mutuellement en prise au fur et à mesure que le montant considéré (3) se rapproche de sa position redressée. 4) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'un au moins des deux moyens complémentaires coopérants (2 et 2') comporte une pièce dentée ou cranté mobile (7) et en ce que les dents ou crans (6, 6') de chacun des deux moyens mutuellement coopérants (2 et 2') présentent des formes triangulaires définissant, d'une part, au moins deux flancs inclinés (8) destinés à venir en appui contre les flancs inclinés (8) opposés respectifs des dents ou crans (6', 6) de l'autre moyen (2 ou 2') et, d'autre part, au moins deux flancs (8') sensiblement droits ou verticaux destinés à venir en appui contre les flancs droits ou verticaux (8') opposés respectifs des dents ou crans (6', 6) de l'autre moyen (2 ou 2'), ce lorsque lesdits deux moyens complémentaires (2 et 2') sont mutuellement coopérants avec engagement réciproque dans une position d'encliquetage sous sollicitation élastique, la totalité des flancs (8, 8') des dents ou crans (6, 6') de chacun des moyens (2 et 2') étant en appui intime sur les flancs (8, 8') des dents ou crans (6, 6') de l'autre moyen (2' ou 2) de l'autre moyen (2' ou 2) en position redressée du montant (3) concerné. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen coopérant (2') solidaire du montant (3) comporte une pièce (7) mobile en translation dans la direction longitudinale (X) de ce montant (3), qui porte, à son extrémité dirigée vers l'autre moyen (2) en position redressée dudit montant (3), plusieurs dents (6') et qui est sollicitée élastiquement vers cet autre moyen (2) et en ce que le second-11- moyen (2) est rapporté de manière fixe ou formé sur une extension ou un prolongement vertical(e) (9) d'un coin de l'embase (5), avec des dents (6) qui sont dirigées vers le moyen (2') solidaire du montant (3) considéré en position redressée et présentent une disposition inversée par rapport à celle des dents (6') de la pièce mobile (7) du moyen (2') solidaire du montant (3). 6) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen (2) solidaire de l'embase (5) comporte une pièce (7) qui est montée mobile en translation sur un prolongement ou une extension vertical(e) (9) d'un coin de ladite embase (5), qui porte plusieurs dents (6) à son extrémité dirigée vers l'autre moyen coopérant (2') solidaire du montant (3) concerné, en position redressée de ce dernier, et qui est sollicitée élastiquement en direction de ce moyen (2) et en ce que cet autre moyen coopérant (2') est rapporté de manière fixe ou formé sur le montant (3) concerné, avec des dents (6') dirigées vers la pièce mobile (7) du moyen (2) solidaire de l'embase (5) en position redressée du montant (3) et présentant une disposition inversée par rapport à celle des dents (6) de ladite pièce mobile (7). 7) Dispositif selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce que le prolongement ou l'extension (9) de l'embase (5) comportant l'un (2) des deux moyens complémentaires coopérants (2, 2') se présente sous la forme d'une portion de profilé à section en U dans laquelle le montant (3) concerné est assujetti par l'intermédiaire d'une liaison pivot (10), les ailes (9', 9") opposées du profilé à section en U (9) étant dirigées ou s'étendant parallèlement à l'un des côtés de l'embase (5) et ledit moyen (2) étant rapporté ou formé sur l'aile intérieure (9") de ladite portion (9) de profilé à section en U. 8) Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les dents (6) du moyen (2) solidaire de l'embase (5) sont découpés dans le bord supérieur de l'aile intérieure (9") de la portion (9) de profilé à section en U formant un prolongement ou une extension de l'embase (5). 9) Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que la pièce mobile (7) est pourvue d'un organe d'entraînement (11) pouvant être actionné par un opérateur, par exemple avec son pied ou sa main, et permettant de déplacer ladite pièce (7) à l'encontre de sa sollicitation élastique, en particulier pour l'extraire d'une position d'encliquetage et désengager ses dents (6, 6') des dents (6', 6) du- 12 -moyen complémentaire coopérant (2, 2') fixe, et notamment autoriser le montant (3) concerné à être pivoté en direction de la position repliée. 10) Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce que le moyen (2 ou 2') comportant la pièce mobile (7) consiste en un manchon, formé par repliement ou rapporté au niveau du montant (3) ou de l'embase (5), dans lequel est monté coulissant un corps allongé (7') terminé par une tête (7") dentée, qui forment ensemble ladite pièce mobile (7), un organe élastique (13) du type ressort sollicitant ledit corps (7') dans une position de coulissement extrême. 11) Conteneur à embase en forme de palette et à montants rabattables ou repliables, éventuellement ensemble avec des portions de parois latérales dudit conteneur, ce conteneur comportant quatre montants situés au niveau et s'étendant à partir des quatre coins ou angles de ladite embase, conteneur caractérisé en ce qu'à chaque montant est associé un dispositif de verrouillage (1) selon l'une quelconque des 1 à 10.
B
B65
B65D
B65D 88,B65D 19,B65D 85
B65D 88/52,B65D 19/16,B65D 85/68
FR2893249
A1
PANSEMENT COMPRENANT UN APPLICATEUR DE FILM MINCE
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention concerne un nouveau système d'application de pansements. Art antérieur Des pansements à films minces, généralement transparents, sont largement utilisés comme couche de protection par-dessus des plaies, car ils facilitent la cicatrisation dans un environnement humide, tout en agissant comme une barrière contre les liquides et la contamination par les bactéries. Ces films sont utilisés également comme champs chirurgicaux en raison de cette propriété de barrière contre la contamination bactérienne. Des pansements et des champs chirurgicaux tels que décrits ci-dessus sont commercialisés sous les dénominations suivantes : TEGADERM (société 3M, St. Paul, MN) décrit dans le brevet EP 51 935 et OPSITE (société T.J. Smith & Nephew, Hull, Angleterre). Les films polymères utilisés dans ces pansements sont conformables, c'est-à-dire que les films sont suffisamment fins, flexibles et souples pour s'adapter de manière optimale à la topologie de la surface sur laquelle ils sont posés. Les films se présentent avant utilisation avec une couche de protection détachable recouvrant la surface enduite d'adhésif du film. Lorsque la couche est enlevée, le film enduit d'adhésif, encore appelé support, a tendance à faire des plis et à coller sur lui-même, empêchant ainsi une application aseptique et douce du pansement sur la peau d'un patient. Différents systèmes d'application de ces produits ont été proposés pour tenter de supprimer ce problème. Le principe de ces différents systèmes consiste à ajouter sur le film enduit une couche supplémentaire d'un matériau rigide soit sous forme d'une couche uniforme tel un film soit sous forme d'un cadre, ce matériau rigide facilitant la pose et étant retiré après application du pansement sur la peau. Toutefois ces solutions si elles favorisent, dans une certaine mesure, la pose entraînent l'apparition de nombreux problèmes lors du retrait de la couche 30 de matériau rigide. La différence de rigidité entre le film mince et cette couche supplémentaire qui est collée, thermocollée ou fixée par une liaison de nature mécanique sur la surface du film opposée à celle enduite d'adhésif entraîne lors du retrait de cette dernière une perturbation de la liaison adhésive entre la peau et le pansement. Ceci peut entraîner un décollement partiel du pansement de la peau ou l'apparition de plis qui peuvent provoquer au final un défaut prématuré d'adhérence du pansement soit une mauvaise application. Ainsi, dans le cas des pansements dans lequel il y a une couche rigide uniforme liée à la totalité de la face de dessus du support, il n'y a aucun moyen pour absorber la force exercée par le retrait de cette couche rigide dans un geste dans une seule direction ce qui altère la qualité de la liaison adhésive entre le pansement et la peau du patient. De même, dans le cas des pansements dans lesquels la couche rigide est un cadre, lorsqu'il doit être détaché du périmètre du pansement, la force qui va s'appliquer lors du geste de décollement périphérique du cadre en contact avec le film mince entraîne elle aussi une altération de la qualité adhésive entre le pansement et la peau. Un autre inconvénient de ces pansements à cadre est qu'ils ne sont pas suffisamment rigides : après retrait de la couche de protection de l'adhésif, ceux-ci ont tendance à se recourber rendant la pose difficile. Bien que ces deux grands types de pansements existent depuis de nombreuses années, aucune solution n'a été trouvée pour absorber la force imposée lors du retrait de la partie applicateur par la couche rigide. Objet de l'invention C'est l'objet de la présente invention que de fournir un pansement qui permette d'absorber les forces exercées lors du retrait de l'applicateur sans altérer les propriétés de rigidité de l'ensemble pansement-applicateur lors de la pose sur la peau du patient. Selon un premier aspect de l'invention, pour atteindre ce but, le pansement composite adhésif selon l'invention comprend : - un support constitué d'un film mince et souple ayant une face de dessus et une face de dessous ; un adhésif sensible à la pression appliqué sur au moins une partie de la face du dessous du support ; - une couche de protection appliquée de façon détachable sur l'adhésif sensible à la pression à l'opposé du support, caractérisé en ce qu'il comporte : - une couche de liaison comprenant une face de dessus et une face de dessous qui est assemblée de façon détachable par sa face de dessous à la face de dessus du support à l'opposé de l'adhésif ; et - des moyens de rigidification comprenant une face de dessus et une face de dessous, et étant fixés au moins en partie sur la périphérie du pansement sur la face de dessus de la couche de liaison par un moyen de fixation, lesdits moyens de rigidification et ladite couche apportant une rigidité au support. On comprend que ce pansement composite de la présente invention résout ces problèmes en intercalant entre des moyens de rigidification, par exemple un cadre, et un film mince appelé support, une couche de liaison qui est en fait un second film comme, par exemple, un film mince et souple, qui sera éliminé en même temps que les moyens de rigidification et qui permet ainsi d'éviter les problèmes d'altération de la liaison adhésive entre la peau et le pansement. Cette couche supplémentaire permet en effet de diminuer et d'absorber les forces qui s'exercent sur le pansement lors du retrait de la couche rigide et d'éliminer les problèmes précités dans les pansements utilisant comme moyen d'application une couche rigide et en particulier un cadre qui couvre la périphérie du pansement. Le pansement selon la présente invention permet d'obtenir une force de décomplexage entre la couche de liaison et le film mince plus faible que celle des pansements existants (le pansement adhère à la peau sans risque de retrait lors du décomplexage du film mince et de la couche supplémentaire) tout en ayant un pansement plus rigide après retrait de la couche de protection de l'adhésif, facilitant ainsi la pose. Ainsi, après retrait de la couche de protection couvrant l'adhésif, on fixe le pansement puis on élimine l'ensemble constitué des moyens de rigidification, par exemple un cadre, et de la couche de liaison pour obtenir une fixation sans problème du pansement final constitué du support et de l'adhésif. Ceci est réalisable car les moyens de rigidification et notamment le cadre permettent de rigidifier le pansement avant le dépôt et le film mince permet dans un geste simple, dans une seule direction, d'éviter les problèmes d'altération de la liaison entre la peau et l'adhésif qui apparaissent dans le cas d'un cadre seul que l'on retire tout le long de la périphérie du pansement dans un geste circulaire où l'action des forces de retrait est différente, ou d'une couche supplémentaire rigide après fixation sur la peau du patient. De préférence, le pansement possède une force de liaison entre l'ensemble constitué du support et de l'adhésif et la peau ou tout autre substrat sur lequel le pansement est appliqué (en effet, le pansement peut être appliqué sur une compresse, un tube, un cathéter...) qui est supérieure à la force de liaison entre le support et la couche, et une force de liaison entre le cadre et la couche qui est supérieure à la force de liaison entre la couche et le support. Selon un mode préféré de mise en oeuvre de la présente invention le pansement possède une patte au niveau du cadre permettant de faciliter le retrait en invitant la personne qui pose le pansement à mettre en oeuvre un geste optimisé pour retirer la couche supplémentaire ce qui favorise encore l'absorption des forces exercées lors du retrait du système d'application. De préférence également, les moyens de rigidification recouvrent au moins 20 une partie de la périphérie de la couche de liaison en ménageant une fenêtre centrale. De préférence encore, ces moyens de rigidification forment un cadre. Selon un autre mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, le pansement comprend une couche absorbante qui couvre au moins en partie l'adhésif. 25 Selon un deuxième aspect de l'invention, le pansement comprend un support couvert au moins en partie sur la face de dessous d'un adhésif et sur la face de dessus d'un applicateur. Il se caractérise en ce que : - la force de liaison entre le support (1) et l'applicateur est de 5 à 25 cN/cm, de préférence de 8 à 15 cN/cm ; 30 - la force de liaison du support (1) couvert au moins en partie de l'adhésif (2) sur plaque de verre est de 80 à 200 cN/cm, de préférence 100 à 150 cN/cm ; et - la rigidité du pansement mesurée par la méthode de la flèche donne un angle a de 30 à 60 , préférentiellement de 35 à 55 . Description des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles. - La figure 1 représente une vue de dessus d'un pansement selon la présente invention. - La figure 2A représente une coupe transversale dans le sens I-I d'un premier mode de réalisation selon la présente invention dans lequel l'adhésif 6 couvre l'ensemble du cadre 5. -La figure 2B représente une coupe transversale dans le sens I-I d'un second mode de réalisation selon la présente invention dans lequel l'adhésif 6 n'est présent que sur les parties A et B du cadre 5. - La figure 3A représente une coupe transversale dans le sens II-II d'un troisième mode de réalisation de l'invention dans lequel la couche de protection 3 est plus longue que les autres couches formant le pansement. - La figure 3B représente une coupe transversale dans le sens II-II d'un quatrième mode de réalisation selon la présente invention dans lequel on a un 20 évidement de l'adhésif 6. - La figure 4 représente une variante du pansement selon l'invention dans laquelle on note la présence d'une patte 11. - La figure 5 représente une variante du pansement selon l'invention dans laquelle le pansement a une forme ovoïde. 25 - La figure 6 représente une variante du pansement selon l'invention dans laquelle le cadre ne couvre que 3 bords périphériques. - La figure 7 représente une variante du pansement selon l'invention dans laquelle on note la présence d'une encoche permettant le passage de tubes ou cathéter. - Les figures 8A, 8B, 8C et 8D sont des schémas explicatifs de l'application 5 d'un pansement selon la présente invention. - La figure 9 est un schéma explicatif de la méthode de mesure de rigidité (mesure de la flèche ou bending test ). La structure d'un pansement composite adhésif selon la présente invention est illustrée en se référant aux figures 1, 2A et 2B qui représentent respectivement 10 une vue du dessus et une coupe transversale dans le sens I-I du pansement. Le pansement composite adhésif selon l'invention est constitué des différents éléments suivants : - un support 1 formé de préférence d'un film mince, souple et flexible ayant une face du dessus et une face de dessous ; 15 - un adhésif 2 sensible à la pression appliqué sur au moins une partie de la face du dessous du support 1 ; - une couche de protection 3 appliquée de façon détachable sur l'adhésif 2 sensible à la pression à l'opposé du support 1 ; - une couche de liaison 4, comprenant une face de dessus et une face de 20 dessous constituée de préférence d'un film mince et souple qui est fixée par sa face de dessous avec la face de dessus du support 1 à l'opposé de l'adhésif 2, ledit support 1 et la couche de liaison 4 étant rendus solidaires par tout moyen de fixation ; - des moyens de rigidification qui, dans l'exemple décrit, sont constitués par 25 un cadre 5 comprenant une face de dessus et une face de dessous qui est fixé au moins en partie sur la périphérie du pansement sur la face de dessus de la couche de liaison 4 par un moyen de fixation 6, ledit moyen 6 étant présent au moins en partie sur la périphérie de la face de dessus de la couche de liaison 4 correspondant au cadre 5. La couche de liaison 4 et les moyens de rigidification 5 forment l'applicateur. Plus précisément, la figure 1 présente le pansement sous une vue de dessus dans laquelle on aperçoit le cadre 5 qui forme une fenêtre 10 dans laquelle apparaît la face de dessus de la couche de liaison 4. Les lignes pleines représentent les limites droite et gauche du cadre laissant apparaître le protecteur 3 qui, dans ce mode de réalisation est plus long que le cadre 5. Selon une variante, on peut prévoir sur le pansement décrit ci-dessus que le moyen de fixation 6 est présent uniquement sur les deux côtés les plus larges A et B (représentés à la figure 1) entre le cadre 5 et la face de dessus de la couche de liaison 4. La figure 2A présente une coupe transversale dans le sens I-I où le support 1 est entièrement enduit de l'adhésif 2 qui est couvert de la couche de protection 3. La figure 2B représente une même coupe d'un pansement dans lequel le moyen de fixation 6 n'est présent que sur les parties larges A et B du cadre 5. Comme on peut le constater sur la figure 3A qui représente une coupe transversale dans le sens II-II, le cadre 5 peut s'étendre au-delà de la surface définie par l'association des couches 1, 2 et 4 de façon à permettre après élimination de la couche de protection 3 le maniement du pansement sans toucher la couche d'adhésif 2. Selon une autre version optimisée du pansement représentée sur la figure 3B on peut réaliser un pansement dans lequel on procède à un évidement de la couche d'adhésif 6 afin d'éviter un fluage de cet adhésif en cas de pression appliquée sur le pansement qui pourrait conduire à l'adhésion de ce dernier dans son emballage. La face de dessous du cadre 5 sans adhésif qui s'étend ainsi au-delà des trois couches précédentes peut être fixée de façon détachable à la face de dessus de la couche de protection 3 qui déborde elle aussi des trois couches 1, 2 et 4 et permettre ainsi une séparation aisée de ces dernières avant application du pansement sur la peau. L'utilisation d'un pansement selon la présente invention est facilitée par la présence d'une patte 11 (figure 4): après retrait de la couche de protection couvrant l'adhésif, on fixe le pansement sur la peau par exemple puis on élimine l'ensemble constitué du cadre 5, de la couche supplémentaire 4 pour obtenir une fixation sans problème du pansement final constitué du support 1 et de l'adhésif 2. Le pansement composite adhésif selon l'invention peut être de formes différentes : carré, rectangulaire (tel que représenté aux figures 1 et 4), ovoïde (tel que représenté à la figure 5) afin de mieux s'adapter à ses différentes applications. Dans une autre version du pansement composite adhésif selon l'invention représentée aux figures 6 et 7, le cadre 5 ne couvre pas l'ensemble de la périphérie du pansement, il peut, par exemple n'être constitué que de trois bords au lieu de quatre. Le pansement peut également présenter une encoche 7 permettant le passage de tubes et cathéters (figure 7). La face du dessous du support 1 couvert au moins en partie de l'adhésif 2 peut éventuellement comprendre une couche absorbante. Cette couche absorbante est sélectionnée parmi le groupe se composant de textile à base de coton, rayonne, non-tissés, d'hydrocolloïdes, de mousses ou de combinaisons de ces éléments. Cette couche absorbante peut contenir une ou plusieurs substances sélectionnées parmi le groupe se composant d'agents antimicrobiens, de médicaments, d'indicateurs chimiques et de combinaisons de ces éléments. Si le pansement comprend une couche absorbante, celle-ci est préférentiellement positionnée sensiblement au milieu de la longueur totale du pansement. La réalisation des pansements composites adhésifs selon l'invention met en 25 oeuvre des constituants habituellement utilisés dans ce domaine. Ainsi, la configuration du composite adhésif de la présente invention est utile en association avec n'importe quel support conformable comportant une enduction adhésive sensible à la pression appliquée sur le support. Des supports représentatifs englobent des textiles non-tissés, des textiles tissés, des textiles 30 tricotés, des films et d'autres matières courantes servant de supports. Ce support est préférentiellement conformable aux surfaces anatomiques. Le support 1 est, de préférence, un film mince, souple et flexible. Par mince, on entend un film ayant une épaisseur de 5 à 150 pm, de préférence de 15 à 70 pm. Par souple et flexible on entend tout matériau présentant une conformabilité suffisante pour s'adapter aux courbes du corps (telles que les articulations) ou au substrat (comme des cathéters par exemple). Ce film peut être respirant ou non. Il peut être étanche ou non. Parmi les films utilisables en tant que support 1 on préfère les films en polyuréthanes, en polyester, en polyamide, les films à base de copolymère de polyéther polyester (comme par exemple les produits commercialisés par la société DuPont sous la dénomination Hytrel ), à base de copolymères de polyester ou polyéther polyuréthanes (comme par exemple les produits commercialisés par la société Noveon sous la dénomination Estane ), à base de copolymères polyéther polyamide (comme par exemple les produits commercialisés par la société Arkema sous la dénomination Pebax ). D'autres polymères ou copolymères peuvent aussi être utilisés pour réaliser de tels films. On peut citer notamment les polyéthers, les polychlorures de vinyle, les polychlorures de vinylidène, les alcools polyvinyliques, les polyacétates de vinyles, les polystyrènes, les polyoléfines comme par exemple les polyéthylènes et les polypropylènes, les fluorures polyvinyliques, les copolymères triblocs ou diblocs de styrène et d'oléfine comme par exemple les styrène/butadiène (comme par exemple les produits commercialisés sous la dénomination Kraton ) et les polyéthers bloc amides. Des combinaisons de ces films peuvent être utilisées. De manière préférentielle, le support sera transparent ou translucide afin de faciliter la pose du pansement composite adhésif. Les adhésifs 2 sensibles à la pression pouvant être utilisés dans la présente invention sont tous les adhésifs normalement utilisés pour leur application sur la peau, notamment les masses adhésives hypoallergéniques. Ces adhésifs sont décrits dans Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology , third Edition, Donatas Satas, chapter 13-22. On peut utiliser les adhésifs sensibles à la pression à base d'acrylique, de polyuréthane, de silicone, de caoutchouc naturel, de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle ou de copolymères blocs du type poly(styrène-isoprène-styrène). Dans le cadre de la présente invention, on utilise de préférence les adhésifs acryliques sensibles à la pression en émulsion, phase solvant ou réticulables aux UV. De façon préférentielle, on utilisera les adhésifs acryliques sensibles à la pression réticulables UV comme par exemple les produits commercialisés par la société BASF sous la dénomination AcResin A258UV). Ces adhésifs sont appliqués sur le support 1 dans des quantités allant de 15 à 100 g/m2. L'adhésif sensible à la pression 2 peut éventuellement contenir une ou plusieurs substances sélectionnées parmi le groupe se composant d'agents antimicrobiens, de médicaments, ou toutes substances actives, d'indicateur d'infection, de substances allergènes, d'hydrocolloïdes pouvant absorber les exsudats et de combinaisons de ces éléments. La couche de protection 3 peut être constituée de tout matériau de protection pelable couramment utilisée par l'homme du métier pour protéger la couche adhésive avant utilisation du pansement. Elle peut se présenter sous forme de film, par exemple un film de polyoléfine tel que le polyéthylène ou le polypropylène, un film de polyester, mais également d'une feuille métallique ou d'un papier siliconé. La couche de liaison 4 peut être sélectionnée parmi le groupe se composant d'un film, d'une mousse, d'une grille. De manière préférentielle, la couche de liaison 4 sera transparente ou translucide afin de faciliter la pose du pansement composite adhésif. Cette couche de liaison 4 peut être en polyoléfine comme par exemple le polyéthylène ou le polypropylène. La couche de liaison 4 sera constituée, de préférence, d'un film de polyéthylène. L'épaisseur du film de polyéthylène est de 5 à 150 pm, de préférence 20 à 70 pm. Pour faciliter la pose du pansement lorsque, par exemple, le support 1 est destiné à recouvrir un cathéter, cette couche de liaison 4 peut éventuellement présenter une rigidité diminuée au niveau de la fenêtre 10. Cette diminution de rigidité peut être obtenue par refente de la couche de liaison 4 ou par tout autre moyen connu de l'homme du métier permettant une variation de la rigidité à l'intérieur de la fenêtre. La liaison entre la couche de liaison 4 et le support 1 peut être de nature physique, physico-chimique ou chimique. Le support 1 peut être thermocollé à la couche de liaison 4. De manière préférentielle, le support 1 et la couche de liaison 4 sont rendus solidaires par un processus d'extrusion bulle (ou extrusion gonflage). Dans ce procédé, la matière est extrudée grâce à une filière annulaire pour obtenir un tube qui est pincé entre des rouleurs étireurs. Une pression d'air est admise à l'intérieur de la gaine ainsi fermée, dans le but de l'étirer jusqu'à atteindre l'épaisseur requise. La "bulle" formée est refroidie par circulation d'air et enroulée. Dans la présente invention, on utilise de manière préférentielle un coextrudé bicouche composé d'un film de polyuréthane (qui constitue le support 1) et d'un film de polyéthylène (qui constitue la couche de liaison 4) obtenu par un processus d'extrusion bulle. Le cadre 5 peut être constitué de tous matériaux capables d'apporter une certaine rigidité à la couche de liaison 4 ou à l'ensemble constitué du support 1, de l'adhésif 2 et de la couche de liaison 4 permettant ainsi une meilleure application en facilitant la pose du pansement composite selon l'invention. Parmi ces matériaux, on peut citer : le papier, le carton, une mousse, une grille, un non tissé... Le cadre 5 peut également être créé par flocage sur la couche de liaison 4. Le cadre 5 peut ne couvrir qu'en partie la périphérie du pansement, son épaisseur et sa largeur peuvent également varier. Le cadre 5 est solidarisé à la couche de liaison 4 par un moyen de fixation 6. Le moyen de fixation 6 peut couvrir l'ensemble du cadre 5 ou n'être présent qu'en partie. On peut envisager un pansement dans lequel seules les deux parties les plus larges du cadre 5 sont solidarisées à la couche de liaison 4. Le moyen de fixation 6 peut donc être tout moyen de fixation connu à ce jour conférant une force de liaison entre le cadre 5 et la couche de liaison 4 supérieure à celle existant entre la couche de liaison 4 et le support 1. De préférence, on utilisera un adhésif. Cet adhésif peut être choisi parmi tous les adhésifs connus de l'homme du métier. Dans la présente invention, le cadre 5 et la couche de liaison 4 du pansement composite apportent de la rigidité à l'ensemble constitué de la couche support 1 et de l'adhésif 2, évitant ainsi au pansement de se recourber ou de se plier, même après retrait de la couche de protection 3. Cette particularité présente un avantage non négligeable, notamment au moment de la pose, lorsque l'opérateur retire la couche de protection, il peut maintenir le pansement à l'horizontale à l'aide d'une seule main avant de l'appliquer sur la peau ou sur le substrat auquel il est destiné (compresse, tube, cathéter...). Dans la description qui précède, les moyens de rigidification sont constitués par un cadre 5 qui recouvre au moins trois côtés du support. Cependant, on ne sortirait pas de l'invention si les moyens de rigidification avaient une autre forme. Pour remplir leur fonction qui est de maintenir sensiblement plan le pansement, il faut que les moyens de rigidification aient une grande longueur et une grande largeur qui correspondent à la grande longueur et à la grande largeur du pansement pour maintenir correctement les bords de celui-ci. Ils pourraient avoir la forme d'une croix, de préférence le matériau utilisé est transparent. Le mode d'utilisation aisée du pansement est illustré sur les figures 8A, 8B, 8C, 8D. Le pansement est saisi par les deux bords libres du protecteur 3 et du cadre 5 puis le protecteur 3 est retiré (figure 8A). Après retrait de la couche de protection 3 le pansement peut être tenu à l'aide d'une seule main, puis il est appliqué sur le site auquel il est destiné sans toucher la couche adhésive 2 avec la main (figure 8B). Il suffit ensuite de retirer le cadre 5 auquel est solidarisé la couche de liaison 4 (figure 8C et 8D). Ce geste peut se faire à l'aide d'une éventuelle patte 11 présente au niveau du cadre 5, comme représentée à la figure 8D, facilitant ainsi le retrait du cadre 5 et de la couche de liaison 4. La liaison entre le cadre 5 et la couche de liaison 4 assurée par le moyen de fixation 6 est telle qu'aucune désolidarisation n'est possible lors du retrait de ces deux couches après la pose du pansement. De même, la force de décomplexage (ou force de liaison) existant entre le support 1 et la couche de liaison 4 est très inférieure au pouvoir adhésif existant entre le support 1, l'adhésif 2 et la peau ou le substrat auquel est destiné le pansement. De ce fait, les risques de décollement du pansement lors du retrait de la couche de liaison 4 et du cadre 5 sont minimisés. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description de plusieurs modes de réalisation de l'invention. Différents échantillons de pansements selon l'invention ont été réalisés en utilisant des techniques d'enduction classiques et de simples opérations de 30 découpe selon le procédé suivant. Le co-extrudé 1 constitué du film de polyuréthane solidarisé par un processus d'extrusion bulle à un film de polyéthylène est enduit selon une technique classique d'un adhésif 2 sensible à la pression. Cet adhésif 2 est couvert par une couche de protection 3. Puis, l'ensemble est découpé aux dimensions voulues. Le cadre 5 est enduit sur une de ces faces par un adhésif 6. La face adhésivée du cadre 5 est couverte d'un film protecteur. L'ensemble constitué du cadre 5, de l'adhésif 6 et du film protecteur est découpé aux dimensions voulues. Le film protecteur est ensuite retiré, puis l'ensemble constitué du cadre 5 et de l'adhésif 6 est positionné sur le film de polyéthylène 4. Les produits ainsi réalisés sont décrits dans les exemples ci-dessous. Lors de la réalisation de ces produits, on a fait varier : ^ Le grammage du matériau constituant le cadre 5 ^ La largeur du cadre 5 ^ L'épaisseur de la couche de liaison 4 ^ La forme du pansement Les différents matériaux utilisés sont les suivants : Le cadre 5 est en papier ayant un grammage de 120 g/m2 et une épaisseur de 100 pm ou 80 g/m2 et une épaisseur de 110 pm. Le support 1 est en 1.5 polyuréthane de 30 pm d'épaisseur et un grammage de 35 g/m2, la couche de liaison 4 est en polyéthylène dont l'épaisseur est de 30 pm et un grammage de 40 g/m2 ou 50 pm et un grammage de 46 g/m2. L'adhésif 2 utilisé est un polyacrylate pur commercialisé par BASF sous la dénomination AcResin A258UV à 40 3 g/m2 pour tous ces exemples, l'adhésif 6 entre le cadre 5 et la couche de 20 liaison 4 est une solution polyacrylate commercialisée par Solutia sous la dénomination Gelva GMS 737 à 40 g/m2. Ces pansements sont de forme rectangulaire (tels que représentés à la figure 4). La dimension dusupport 1 et de la couche de liaison 4 est de 10*11.5 cm (longueur d), celle du cadre 5 est de 10*14.5 cm (longueur d'), celle du 25 protecteur 3 est de 10*15.5 cm (longueur d"). Différents tests ont été réalisés sur différents pansements selon l'invention et les pansements commercialisés sous les dénominations TEGADERM (société 3M, St. Paul, MN) et OPSITE (société T.I. Smith & Nephew, Hull, Angleterre). Les produits TEGADERM et OPSITE sont décrits dans les exemples 15 et 16. 30 Les protocoles de réalisation des tests sont les suivants : Méthode de mesure de rigidité La méthode de mesure de la flèche ou bending test , telle que représentée à la figure 9 a été utilisée afin de mesurer la rigidité des pansements selon l'invention. Pour cette mesure, les pansements sont débarrassés de leurs couches de protection de l'adhésif et posés sur le rebord d'une paillasse 12 de sorte que la longueur de la partie hors de la paillasse soit de 11 cm. L'extrémité El du pansement est l'extrémité qui adhère à la paillasse, l'extrémité E2 du pansement est celle qui se trouve dans le vide. Le point A correspond au bord de la paillasse sur laquelle le pansement adhère, le point B correspond à E2 ramené à la verticale sur la droite (E1A). On mesure la longueur L représentant la distance entre les points A et B. La hauteur h représente la distance entre l'extrémité E2 du pansement et le point B. L'angle a est calculé comme suit : tana-1=h/L. Dans cette méthode, plus l'angle a est faible, plus le matériau est considéré comme rigide. Les mesures sont effectuées à 21 2 C et à une humidité relative de 60 15%. Les exemples 1 à 13, 15 et 16 ont ainsi été testés. Méthode de mesure des forces de liaisons Des mesures de décomplexage et d'adhésivité sur plaque de verre du pansement selon l'invention ont été réalisées. Pour ce faire, les pansements ont été découpés en éprouvette de 20 mm de largeur. Ces éprouvettes sont posées sur une plaque de verre. On effectue alors deux aller-retour avec un rouleau de masse M = 2 Kg/cm de largeur du produit. On laisse climatiser les éprouvettes à 21 2 C et à une humidité relative 61% pendant 10 minutes. La force de décomplexage (ou force de liaison) de la couche de liaison 4 au support 1 ainsi que le pouvoir adhésif du support 1 et l'adhésif 2 (ou force de liaison) à la plaque de verre sont mesurés successivement au moyen d'un système électronique capable d'enregistrer une force par rapport à un déplacement (Synergie 200, Adamel). Les mesures sont effectuées avec un capteur de 10 N à une vitesse de 100 mm/min. Les exemples 14, 15 et 16 ont ainsi été testés. Ex. 1 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 120 g/m2, la largeur de celui-ci est de 20 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 50 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 2 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 120 g/m2, la largeur de celui-ci est de 20 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 30 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 3 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 80 g/m2, la largeur de celui-ci est de 20 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 50 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 4 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 80 g/m2, la largeur de celui-ci est de 20 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 30 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 5 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 120 g/m2, la largeur de celui-ci est de 12 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 50 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 6 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 80 g/m2, la largeur de celui-ci est de 12 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 30 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 7: Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 80 g/m2, la largeur de celui-ci est de 12 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 50 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 8: Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 120 g/m2, la largeur de celui-ci est de 12 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 30 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 9: Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 120 g/m2, la largeur de celui-ci est de 8 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 30 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 10 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 120 g/m2, la largeur de celui-ci est de 8 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 50 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 11: Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 80 g/m2, la largeur de celui-ci est de 8 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 50 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 12 : Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 80 g/m2, la largeur de celui-ci est de 8 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 30 pm. Le pansement est de forme rectangulaire (telle que représentée à la figure 1). Ex. 13. Le grammage du papier servant à l'élaboration du cadre 5 est de 80 g/m2, la largeur de celui-ci est de 12 mm. L'épaisseur de la couche de liaison 4 en polyéthylène est de 30 pm. Le pansement est de forme ovale (telle que représentée à la figure 5). Ex. 14 : Le support 1 de l'éprouvette est en polyuréthane d'une épaisseur de 30 pm et la couche de liaison 4 en polyéthylène d'une épaisseur de 30 pm, ces deux couches étant solidarisées par un processus d'extrusion bulle. L'adhésif 2 est la masse AcResin A258UV de BASF, le grammage de cette masse étant de 40 3g/m2 et la réticulation de 50mi/cm. Le cadre 5 est en papier de 80g/m2, l'adhésif 6 est Gelva GMS 737 de Solutia à 40 g/m2. Ex. 15: Le pansement OPSITE 10*12 cm de Smith & Nephew est constitué d'un film de polyuréthane d'une épaisseur de 27 pm et d'un grammage de 28 g/m2 et d'un liner de polyéthylène d'une épaisseur de 70 pm et d'un grammage de 56 g/m2. L'adhésif a un grammage de 29 g/m2. Ex. 16 : Le pansement TEGADERM 10*12 cm de 3M est constitué d'un film de polyuréthane d'une épaisseur de 22 pm et d'un grammage de 25 g/m2 et d'un cadre en papier ayant une épaisseur de 120 pm et un grammage de 53 g/m2. L'adhésif a un grammage de 20 g/m2. 17 Les résultats des mesures de rigidité sont rassemblés dans le tableau I. Essais Angle a Ex. 1 120 g/m2 20 mm 35 PE 50 pm Ex. 2 120 g/m2 20 mm 36 PE 30 pm Ex. 3 80 g/m2 20mm PE50pm 38 Ex. 4 80 g/m2 20 mm 39 PE 30 dam Ex. 5 120 g/m2 12mm 43 PE 50 pm Ex. 6 80 g/m2 12 mm 48 PE 50 pm Ex. 7 1 80 g/m2 12 mm 48 PE50pm Ex. 8 120 g/m2 12mm PE 30 pm 48 Ex. 9 120 g/m2 51 8 mm PE 30 pm Ex. 10 120 g/m2 50 8 mm PE 50 pm Ex. 11 80 g/m2 52 8 mm PE 50 pm Ex. 12 80 g/m2 54 8mm PE30pm Il Ex. 13 2 37 80 g/m 12 mm PE 30 pm Ex. 15 OPSITE >70 Ex. 16 TEGADERM >70 Tableau I : mesures de rigidité Les résultats obtenus mettent en évidence une rigidité très inférieure des produits OPSITE et TEGADERM comparée aux pansements selon l'invention. Les différences entre les valeurs d'angle sont de l'ordre de 10 à 35 entre les pansements selon l'invention et ces deux produits. L'angle a n'a pu être mesuré avec précision du fait du manque de rigidité pour ces deux pansements. De plus, le pansement TEGADERM a tendance à se recourber et à garder cette déformation. On constate donc que seuls les pansements selon l'invention présentent une meilleure rigidité après retrait du protecteur. Les pansements composites adhésifs selon la présente invention ont un angle a (obtenu selon cette méthode de la flèche) compris entre 30 et 60 , de préférence de 35 à 55 . Les résultats des mesures de forces de liaison sont rassemblés dans le 5 tableau II. Ex. 14 OPSITE TEGADERM Pouvoir adhésif 159 4 156 10 82 2 (cN/cm) Force de 9.6 1.8 24 1 28 7 décomplexage (cN/cm) Rapport Force de 0.06 0.15 0.34 décomplexage/Pouvoir adhésif Tableau II : mesures de forces de liaison Le pansement selon l'invention présente une force de décomplexage faible comparée à son pouvoir adhésif évitant ainsi toute perturbation de la liaison adhésive entre le pansement et la peau ou tout matériau sur lequel le pansement 10 est appliqué lors du retrait du cadre 5 et de la couche de liaison 4. Ainsi le rapport entre la force de décomplexage et le pouvoir adhésif du pansement selon l'invention est très inférieur à celui obtenu avec les pansements OPSITE et TEGADERM . Les pansements composites adhésifs selon l'invention présentent une force de liaison du support 1 couvert au moins en partie de l'adhésif 2 sur 15 plaque de verre de 80 à 200 cN/cm, de préférence 100 à 150 cN/cm et une force de liaison entre le support 1 et la couche de liaison 4 est de 5 à 25 cN/cm, de préférence 8 à 15 cN/cm. Ainsi les pansements composites adhésifs selon l'invention présentent une force de décomplexage faible tout en ayant une meilleure rigidité. Les problèmes 20 d'enroulement du pansement sur lui-même ainsi que le décollement du support lors du retrait de la couche de matériau rigide après application du pansement sur la peau sont écartés. Mode de réalisation préférentiel d'un pansement selon l'invention Le pansement selon l'invention est préférentiellement constitué d'un support 1 qui est un film en polyuréthane d'une épaisseur de 30 pm dont la face de dessous est couverte d'une masse adhésive AcResin A258UV de BASF dont le grammage est de 40 3 g/m2 et la réticulation de 50m3/cm. La couche de protection 3 est en papier siliconé. La couche de liaison 4 est en polyéthylène d'une épaisseur de 30 pm, le coextrudé support 1 - couche de liaison 4 est obtenu par un processus d'extrusion bulle. Le cadre 5 est en papier (120 g/m2), la largeur au niveau des segments C et D (représentés sur la figure 1) est de 120 mm. Il est fixé au support au moyen de l'adhésif 6 (Gelva GMS 737 de Solutia à 40 g/m2). Comme indiqué sur la figure 4, le pansement possède une patte 11 facilitant le retrait de la couche de liaison 4 et du cadre 5 après la pose du pansement. Les pansements selon l'invention peuvent se présenter sous forme de pansements individuels de petite dimension ou de dimension plus importante selon l'utilisation qui en est faite. Ces pansements seront alors conditionnés individuellement dans une enveloppe scellée assurant une conservation en milieu stérile
La présente invention concerne un nouveau système d'application de pansements, lesdits pansements comprennent un film mince (1) enduit sur une face d'un adhésif (2) sensible à la pression et ledit système d'application étant constitué d'une association détachable d'un autre film mince (4) et d'un cadre (5) qui permet ainsi d'éviter les problèmes d'altération de la liaison adhésive entre la peau et le pansement.
Revendications 1. Pansement composite adhésif comprenant : - un support (1) constitué d'un film mince et souple ayant une face de 5 dessus et une face de dessous ; - un adhésif (2) sensible à la pression appliqué sur au moins une partie de la face du dessous du support (1) ; - une couche de protection (3) appliquée de façon détachable sur l'adhésif (2) sensible à la pression à l'opposé du support (1) ; 10 caractérisé en ce qu'il comporte en outre : - une couche de liaison (4) comprenant une face de dessus et une face de dessous qui est assemblée de façon détachable par sa face de dessous à la face de dessus du support (1) à l'opposé de l'adhésif (2) ; et - des moyens de rigidification (5) comprenant une face de dessus et une 15 face de dessous, et étant fixés au moins en partie sur la périphérie du pansement sur la face de dessus de la couche de liaison (4) par un moyen de fixation (6), lesdits moyens de rigidification (5) et ladite couche de liaison (4) apportant une rigidité au support (1). 2. Pansement composite adhésif selon la 1, dans lequel 20 lesdits moyens de rigidification (5) recouvrent au moins une partie de la périphérie dudit pansement en ménageant une fenêtre (10). 3. Pansement composite adhésif selon la 2, dans lequel lesdits moyens de rigidification (5) recouvrent l'intégralité de la périphérie du pansement en constituant un cadre. 25 4. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la force de liaison entre le support (1) couvert au moins en partie par l'adhésif (2) et la peau est supérieure à la force de liaison entre le support (1) et la couche de liaison (4), et que la force de liaison entre les moyens de rigidification (5) et la couche de liaison (4) est elle aussi supérieure à 30 la force de liaison entre la couche de liaison (4) et le support (1). 5. Pansement composite adhésif selon la 4, dans lequel la force de liaison du support (1) couvert au moins en partie de l'adhésif (2) sur plaque de verre est de 80 à 200 cN/cm, de préférence 100 à 150 cN/cm et la force 23 de liaison entre le support (1) et la couche de liaison (4) est de 5 à 25 cN/cm, de préférence 8 à 15 cN/cm. 6. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la rigidité mesurée par la méthode de mesure de la flèche donne un angle a de 30 à 60 , préférentiellement de 35 à 55 . 7. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (1) est sélectionné parmi le groupe se composant d'un film en polyuréthane, polyester, polyamide. 8. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la couche de liaison (4) est constituée de matériau de type polyoléfine, de préférence un film de polyéthylène. 9. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de rigidification sont fixés à la couche de liaison (4) par un adhésif ou tout autre moyen de fixation (6) ou formé directement sur la couche de liaison (4), par exemple, par flocage. 10. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de rigidification sont en papier, carton, mousse, grille ou tout autre matériau capable d'apporter une rigidité à la couche de liaison (4) ou à l'ensemble constitué du support (1), de l'adhésif (2) et de la couche de liaison (4) une rigidité supérieure à celle de la couche de liaison (4). 11. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la face du dessous du support (1) couvert au moins en partie de l'adhésif (2) comprend une couche absorbante. 12. Pansement composite adhésif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on utilise dans le pansement un coextrudé bicouche composé de polyuréthane et polyéthylène rendus solidaires par un processus d'extrusion bulle. 13. Pansement composite adhésif comprenant un support (1) couvert au moins en partie sur la face de dessous d'un adhésif (2) et sur la face de dessus d'un applicateur caractérisé en ce que : - la force de liaison entre le support (1) et l'applicateur est de 5 à 25 cN/cm, de préférence de 8 à 15 cN/cm ;- la force de liaison du support (1) couvert au moins en partie de l'adhésif (2) sur plaque de verre est de 80 à 200 cN/cm, de préférence 100 à 150 cN/cm ; et - la rigidité du pansement mesurée par la méthode de la flèche donne un angle a de 30 à 60 , préférentiellement de 35 à 55 . 14. Pansement composite adhésif selon la 13, dans le quel l'applicateur est constitué d'une couche de liaison (4) et de moyens de rigidification (5). 15. Pansement composite adhésif selon la 14, dans lequel les moyens de rigidification (5) recouvrent au moins une partie de la périphérie du support. 16. Utilisation d'un pansement composite adhésif selon l'une quelconque des 1 à 15, consistant à retirer la couche de protection (3), appliquer sur la peau ou tout autre substrat ledit pansement puis retirer l'ensemble formé du cadre (5), et de la couche de liaison (4).
A
A61
A61F,A61L
A61F 13,A61L 15
A61F 13/02,A61L 15/20,A61L 15/26,A61L 15/42
FR2890617
A1
DISPOSITIF POUR L'EVACUATION D'EAU DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,316
La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs d'évacuation d'eau adaptés à être insérés dans des trous d'évacuation d'eau ménagés dans la carrosserie d'un véhicule automobile, au niveau du moteur, de l'habitacle ou des ouvrants. L'art antérieur connaît déjà des dispositifs d'évacuation d'eau sous forme d'une pièce adaptée à être insérée dans un trou d'évacuation d'eau, cette pièce étant constituée de deux composants réalisés dans la même matière et assemblés avant le montage final. Le premier composant permet l'accrochage du dispositif sur le bord du trou et le second composant fait fonction de clapet. Ces types de dispositifs de connexion sont coûteux, notamment du fait qu'il est nécessaire de réaliser deux composants distincts nécessitant des outillages spécifiques. En outre, une opération d'assemblage est nécessaire, ce qui nécessite à nouveau un outillage spécifique ou bien une opération de montage manuel coûteuse en termes de main d' oeuvre. La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif d'évacuation d'eau simple, robuste et peu coûteux. Pour ce faire, la présente invention concerne un dispositif d'évacuation d'eau adapté à être inséré dans un trou d'évacuation d'eau ménagé dans la carrosserie d'un véhicule automobile, caractérisé en qu'il est constitué d'une pièce en forme de récipient ouvert, des moyens 2890617 2 d'évacuation d'eau étant ménagés au niveau du fond de ladite pièce et des moyens de clippage étant ménagés au niveau d'une partie de la périphérie extérieure de ladite pièce de diamètre correspondant à celui dudit trou, ladite pièce, lesdits moyens d'évacuation d'eau et lesdits moyens de clippage formant un seul bloc venant de moulage. Un seul outillage suffit à réaliser la pièce finie, ce qui résulte en un gain de prix par rapport aux dispositifs de l'art antérieur. En outre, un tel dispositif permet un gain de poids. La fonctionnalité est sécurisée: l'évacuation d'eau est assurée et les risques de pollution extérieure minimisés. Avantageusement, ladite pièce est réalisée en une seule opération de moulage par injection classique monomatière de type TPE (thermoplastique élastomère) ou caoutchouc. Avantageusement, ladite pièce est pourvue, au niveau de ladite partie de sa périphérie extérieure de diamètre correspondant à celui dudit trou, d'un moyen d'étanchéité. Selon un aspect de la présente invention, lesdits 25 moyens d'évacuation d'eau sont de types clapets. Avantageusement, lesdits moyens d'évacuation d'eau sont constitués par des languettes découpées dans la paroi de ladite pièce entre une partie supérieure formant charnière permettant le pivotement vers l'extérieur de la languette et une partie inférieure touchant le fond de ladite pièce. Avantageusement, le fond de ladite pièce est de forme conique. Ce fond conique présente un double avantage. Tout d'abord, il permet d'améliorer l'évacuation de l'eau et d'éviter sa stagnation. Ensuite, il confère aux languettes formant clapet une fonction d'anti-retour puisqu'il s'oppose à leur pivotement vers l'intérieur du récipient. Avantageusement, ladite pièce est de forme cylindrique, au moins dans la zone inférieure au niveau de laquelle sont ménagées lesdits moyens d'évacuation d'eau. Lorsque les moyens d'évacuation d'eau sont des languettes découpées dans la paroi de la pièce, les zones charnières de ces languettes s'inscrivent alors sur une forme cylindrique, ce qui permet d'améliorer le retour en position initiale. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens d'évacuation d'eau sont constitués d'ouvertures intervenant à une certaine hauteur au-dessus du fond de ladite pièce et cloisonnées à l'intérieur de ladite pièce de manière à déboucher vers le haut. Par exemple, il peut s'agir de fentes très étroites s'étendant dans un plan parallèle au fond de la pièce à quelques millimètres au-dessus de ce dernier, ces fentes, ménagées sur une paroi extérieure de ladite pièce, débouchant sur une chambre annulaire ouverte vers le haut. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ciaprès à titre purement explicatif, de deux modes de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées où : - la figure 1 illustre une vue en coupe axiale du dispositif d'évacuation d'eau selon l'invention, des languettes d'évacuation d'eau se trouvant en position fermée; - la figure 2 illustre une vue similaire à celle de la revendication 1, les languettes d'évacuation d'eau se trouvant en position ouverte; - la figure 3 illustre une vue en coupe axiale d'une variante d'un dispositif selon l'invention, ladite coupe étant faite dans un plan passant par des ouvertures des zones d'évacuation d'eau; et - la figure 4 illustre une vue similaire à celle de 15 la figure 3, la coupe étant faite dans un plan ne passant pas par des ouvertures des zones d'évacuation d'eau. Selon un premier mode de réalisation, en référence aux figures 1 et 2, un dispositif d'évacuation d'eau 1 est adapté à être inséré dans un trou d'évacuation d'eau ménagé dans la carrosserie d'un véhicule automobile. Ce dispositif 1 est constitué d'une pièce en forme de récipient ouvert. Plus précisément, il s'agit dans le cas présent d'une pièce de forme globalement cylindrique avec une partie supérieure 2 de diamètre supérieur à celui de la partie inférieure 3. Cette pièce est ouverte vers le haut et son fond 4 est de forme conique de sorte que son centre est plus élevé que sa périphérie. La pièce 1 est réalisée en une seule opération de moulage par injection classique monomatière de type TPE (thermoplastique élastomère) ou caoutchouc. Cette pièce et tous les organes qui y sont rattachés et qui vont être décrits dans ce qui suit viennent de moulage en un seul bloc. La partie supérieure 2 de la pièce 1 est de diamètre correspondant au diamètre du trou d'évacuation d'eau et est pourvue sur son extrémité supérieure d'un rebord 5 faisant saillie vers l'extérieur tout d'abord perpendiculairement à l'axe du dispositif puis avec une certaine inclinaison vers le bas. Ce rebord, qui s'amincit dans sa partie inclinée, forme une lèvre d'étanchéité adaptée à se déformer lorsque le dispositif est introduit dans le trou pour se plaquer contre le rebord du trou et assurer l'étanchéité à ce niveau. Juste en dessous du rebord 5 est ménagée une saillie annulaire 6 de profil en triangle rectangle de manière à définir vers le bas une rampe de clippage et vers le haut une cloison perpendiculaire à l'axe qui, avec la partie intérieure du rebord 5 délimite une fente 7 d'épaisseur correspondant à celle de la tôle dans laquelle est percé le trou d'évacuation d'eau. L'ensemble supérieur 8 de la pièce 1 forme ainsi moyen de clippage, le rebord 5 formant en outre lèvre d'étanchéité 9. Des moyens d'évacuation d'eau ou clapets 10 sont ménagés au niveau du fond de la pièce 1. Plus précisément, il s'agit de languettes découpées dans la paroi de la partie cylindrique inférieure 3 de la pièce 1 à intervalles réguliers autour de cette pièce. Par exemple, il peut y avoir deux languettes 10 diamétralement opposées. Chacune de ces languettes est découpée entre une partie supérieure 11 intervenant juste en dessous du rétrécissement entre la partie supérieure 2 et la partie inférieure 3 de la pièce 1 et une partie inférieure 12 intervenant au niveau du raccord avec le fond 4. La partie supérieure 11 forme charnière permettant le pivotement vers l'extérieur de la languette lorsque cette dernière est sollicitée par la pression du liquide contenu dans la pièce 1. Afin de faciliter l'ouverture de la languette 10 vers l'extérieur, un rétrécissement 13 est ménagé dans la paroi de la pièce, côté extérieur, au niveau de la charnière 11. En outre, le fond 4 conique, s'opposant à la déformation de la languette 10 vers l'intérieur, confère au clapet formé par cette languette une fonction anti-retour. Lorsque la pièce 1 contient de l'eau, la languette est sollicitée par la pression et vient dans la position d'ouverture représentée sur la figure 2. L'eau est évacuée d'autant plus facilement que le fond 4 est de forme conique. Lorsque l'eau a été évacuée, la languette, qui s'est déformée élastiquement, revient dans sa position de fermeture représentée sur la figure 1. La charnière 11 s'inscrivant sur une forme cylindrique, le retour en position initiale est amélioré. Les figures 3 et 4 représentent un autre mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, la partie supérieure 102 de la pièce 101 est similaire à la partie supérieure 2 de la pièce 1 à cela près qu'elle est de hauteur plus importante et se termine par un rebord intérieur 114, s'étendant perpendiculairement à l'axe et raccordant la partie supérieure 2 à la surface extérieure de la paroi d'une partie inférieure 103 en forme de cylindre de plus petit diamètre que celui de la partie supérieure 102 et fermé à son extrémité inférieure par un fond plat 104. Ainsi qu'on le voit bien sur la figure 4, la paroi 115 de la partie inférieure 103 s'étend au-delà du rebord 114, de sorte qu'elle délimite avec la paroi de la partie supérieure 102 une chambre annulaire fermée en son fond par le rebord 114 et ouverte vers le haut. Ainsi qu'on le voit bien sur la figure 3, au moins deux ouvertures 117 diamétralement opposées sont ménagées à travers le rebord 114. En dessous de ces ouvertures, des saillies 118 s'étendant perpendiculairement à l'axe sont ménagées de manière à définir avec le rebord 114 des fentes 119 très étroites s'étendant dans un plan parallèle au fond de la pièce à quelques millimètres au-dessus de ce dernier. Avantageusement, chaque saillie horizontale 118 se termine de part et d'autre de l'ouverture 117 par une saillie verticale rejoignant le rebord 114 de manière à cloisonner les fentes. Ces fentes horizontales débouchant sur une chambre annulaire verticale ouverte vers le haut forment moyen d'évacuation de l'eau 110. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
La présente invention se rapporte à un dispositif d'évacuation d'eau (1) adapté à être inséré dans un trou d'évacuation d'eau ménagé dans la carrosserie d'un véhicule automobile. Ce dispositif est constitué d'une pièce en forme de récipient ouvert. Des languettes découpées formant clapets d'évacuation d'eau (10) sont ménagées au niveau du fond (4) de la pièce. Des moyens de clippage (8) sont ménagés au niveau de l'extrémité supérieure de la pièce. La pièce, les moyens d'évacuation d'eau et les moyens de clippage forment un seul bloc venant de moulage d'un élastomère.
1. Dispositif d'évacuation d'eau (1;101) adapté à être inséré dans un trou d'évacuation d'eau ménagé dans la carrosserie d'un véhicule automobile, caractérisé en qu'il est constitué d'une pièce en forme de récipient ouvert, des moyens d'évacuation d'eau (10;110) étant ménagés au niveau du fond (4;104) de ladite pièce et des moyens de clippage (8) étant ménagés au niveau d'une partie de la périphérie extérieure de ladite pièce de diamètre correspondant à celui dudit trou, ladite pièce, lesdits moyens d'évacuation d'eau et lesdits moyens de clippage formant un seul bloc venant de moulage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite pièce (1;101) est réalisée en une seule opération de moulage par injection classique monomatière de type TPE (thermoplastique élastomère) ou caoutchouc. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite pièce (1;101) est pourvue, au niveau de ladite partie de sa périphérie extérieure de diamètre correspondant à celui dudit trou, d'un moyen d'étanchéité (9). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'évacuation d'eau (10) sont de types clapets. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'évacuation d'eau (10) sont constitués par des languettes découpées dans la paroi de ladite pièce entre une partie supérieure (11) formant 2890617 9 charnière permettant le pivotement vers l'extérieur de la languette et une partie inférieure (12) touchant le fond de ladite pièce. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le fond (4) de ladite pièce (1) est de forme conique. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce (1) est de forme cylindrique, au moins dans la zone inférieure (3) au niveau de laquelle sont ménagées lesdits moyens d'évacuation d'eau. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'évacuation d'eau (110) sont constitués d'ouvertures (119) intervenant à une certaine hauteur au-dessus du fond de ladite pièce et cloisonnées à l'intérieur de ladite pièce de manière à déboucher vers le haut (117).
B
B60
B60R
B60R 13
B60R 13/07
FR2899583
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE CARBOXYANHIDRIDES D'ACIDES AMINES PAR NITROSATION EN PHASE HETEROGENE
20,071,012
Les N-carboxyanhydrides (NCA) obtenus à partir d'acides aminés sont des composés très utiles à divers titres en raison de l'activation de leur fonction acide. Ils permettent en effet la réaction de cette fonction acide activée avec n'importe quel type de groupement nucléophile. Ainsi, l'obtention d'une fonction amide par réaction avec une fonction amine est facilitée. De ce fait, ils polymérisent facilement et sont souvent utilisés pour la synthèse peptidique. Ces NCA sont également aptes à former facilement des liaisons ester avec les alcools. Enfin, les NCA peuvent avantageusement être utilisés pour la réduction de fonctions acides. Leurs caractéristiques sont particulièrement bien détaillées dans l'article de H.R. Kricheldorf, "Acid N-Carboxyanhydrides and Related Heterocycles", 1987, Springer Verlag, Berlin-Heidelberg-New York. Plusieurs procédés de synthèse des NCA sont à ce jour connus de l'art antérieur. Parmi ces procédés de synthèse, un des plus employés et des plus directs est le procédé consistant à faire réagir un acide aminé ou l'un de ses sels, notamment son chlorhydrate, avec du phosgène, du diphosgène et/ou du triphosgène, en milieu solvant et en présence d'un capteur d'acide. Ce procédé de synthèse peut être représenté par le schéma réactionnel A suivant : R'ùNHùRùCOOH + COCl2 > / \ + 2HC1 R' SCHEMA A dans lequel R représente le radical principal de l'acide aminé et R' représente un atome d'hydrogène ou le radical du groupe amino secondaire de l'acide aminé, R' pouvant 30 former un cycle avec R. Au sens du présent document, on entend par radical principal d'un acide aminé (naturel ou synthétique), l'acide aminé correspondant, à l'exclusion de ses fonctions acide carboxylique et amine. On constate que selon ce procédé, outre du N-carboxyanhydride, il se forme également de l'acide chlorhydrique en grande quantité puisque 2 moles de HCl sont générées pour 1 mole de NCA. L'acide chlorhydrique est très réactif et sa présence dans le milieu réactionnel entraîne des réactions secondaires et l'apparition de sous-produits chlorés. Ces impuretés chlorées qui restent dans les NCA produits sont hautement indésirables aussi bien en terme de qualité (pureté du NCA obtenu) qu'en terme de rendement. En effet, elles gênent beaucoup les réactions de polymérisation ultérieures éventuelles des NCA monomères. Pour que ces réactions de polymérisation s'effectuent correctement, il est nécessaire que la quantité de composés chlorés contenus dans les NCA monomères soit suffisamment faible, en général inférieure à 0,05 % en poids par rapport au poids de NCA. Afin de diminuer la quantité de chlore résiduel, il a déjà été proposé d'effectuer la réaction en présence un composé basique pour neutraliser l'acide chlorhydrique généré. Cependant, l'ajout de composé basique risque de provoquer également la polymérisation des NCA dans le milieu réactionnel, ce qui n'est pas souhaitable à ce stade de leur préparation. Par ailleurs, une des autres difficultés de ce procédé réside dans le choix du solvant. Il a en effet été constaté que dans des solvants tels que les esters aliphatiques comme l'acétate d'éthyle ou des solvants aprotiques apolaires comme le dichlorométhane ou le toluène, la réaction de formation des NCA est généralement très lente et incomplète conduisant ainsi aux NCA avec un rendement insuffisant. Dans un solvant de la famille des éthers tels que le tétrahydrofuranne ou le dioxane, la réaction de formation des NCA est plus rapide, mais ces solvants ne sont pas complètement inertes vis-à-vis du phosgène et de l'acide chlorhydrique, ce qui génère d'autres impuretés. Des procédés de synthèse mettant en oeuvre la voie des phosgènes sont en particulier décrits clans les demandes de brevet EP-A-1 201 659 et EP-A-1 262 480. De façon alternative aux procédés de synthèse des NCA par la voie 30 du phosgène, il a également déjà été proposé de préparer ces composés par nitrosation d'un acide aminé N-carbamoylé selon le schéma réactionnel B suivant : O /R\ + X-NO H2N N COOH H SCHEMA B dans lequel R représente le radical principal de l'acide aminé et X représente par exemple un radical NO2 ou NO3. Il a en effet, par exemple déjà été proposé, notamment dans la demande de brevet FR-A-2 725 991, de faire réagir un acide aminé N-carbamoylé avec de monoxyde d'azote (NO) gazeux et de l'oxygène pour conduire, en milieu tout solvant et en deux étapes successives, à un N-nitrosocarbamoyle d'acide aminé puis au NCA correspondant. Ce procédé ne donne pas non plus entièrement satisfaction dans la mesure où il nécessite la mise en oeuvre de deux étapes et l'utilisation obligatoire de solvants. Il conduit également à la production d'acide nitrique en quantité non négligeable générant, là encore, des NCA ne présentant pas un degré de pureté suffisant. 15 De plus, pour la plupart de leurs utilisations, les NCA doivent présenter une très grande pureté, être de préférence incolores et enfin être exempts d'intermédiaires de synthèse et de produits de départ. Il est donc généralement nécessaire, en fin de synthèse, de procéder à une étape de purification des NCA, par exemple selon le procédé de purification décrit dans le brevet FR 2 846 326 qui 20 consiste à mettre les NCA en solution ou en suspension dans un solvant apolaire en présence de silice. Il ressort de ce qui précède, qu'il n'existe donc pas, à l'heure actuelle, de méthode permettant de synthétiser, en une seule étape à partir des acides aminés N-carbamoylés correspondants, avec un bon rendement et ne générant pas ou peu de 25 produits secondaires, en particulier chlorés, des NCA présentant un degré de pureté très élevé. Les Inventeurs se sont donc fixés pour but de pourvoir à un nouveau procédé de synthèse de carboxyanhydrides d'acides aminés qui réponde à ces exigences. + X-H R O + N2 + H2O 10 La présente Invention a donc pour premier objet, un procédé de synthèse de N-carboxyanhydrides d'acides aminés de formule (I) suivante : O\ O (I) dans laquelle : - R représente le radical principal d'un acide aminé et à ce titre R représente un radical alkylidène en C1-C40 ou cycloalkylidène, substitué ou non par une ou plusieurs des fonctions aryle, alcool, éther, thiol, amine acide ou amide, et - R' représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C9, cycloalkyle, arylalkyle, al kyloxycarbonyle, arylalkyloxycarbonyle, R' pouvant également former, conjointement avec le radical R, un cycle de 4 à 7 chaînons, par nitrosation et cyclisation simultanées d'au moins un acide aminé N-carbamoylé de formule (II) suivante : o /R\ H2N N COOH (II) 1 R' dans laquelle R et R' ont la même signification que celles indiquées ci-dessus pour le composé de formule (I), ledit procédé étant caractérisé en ce que la réaction de nitrosation est réalisée en une seule étape et au moins en partie à une pression inférieure ou égale à 5.10' Pa, par mise en contact dudit composé de formule (II), à l'état solide ou sous forme d'une solution ou d'une dispersion dans un solvant organique, avec un donneur d'ions nitrosonium (NO+) (agent de nitrosation) en solution dans un solvant organique ou à l'état gazeux. Ce procédé évite l'emploi de réactifs dangereux tels que le phosgène. De plus, les rejets accompagnant la production des NCA peuvent être non polluants (N2 et H20 par exemple) et/ou à faible teneur acide facilement contrôlable. Le procédé conforme à l'Invention permet également d'obtenir les NCA avec un très bon rendement et une pureté identique ou même accrue par rapport aux NCA obtenus selon les procédés de synthèse décrits dans l'art antérieur. Cette pureté évite toute opération de purification ultérieure des NCA et autorise ainsi leur utilisation directe et efficace, par exemple en couplage peptidique et en polymérisation. Par ailleurs, la généralité du procédé conforme à l'Invention permet un accès aux NCA de divers acides aminés, qu'ils soient d'origine naturelle ou synthétique. Enfin, lorsque le composé de formule (II) est à l'état solide et que le donneur d'ions nitrosonium est à l'état gazeux, le procédé conforme à l'Invention présente l'avantage supplémentaire de pouvoir être mis en oeuvre sans utiliser aucun solvant. Selon l'Invention, les composés N-carbamoylés de formule (II) peuvent se présenter sous leurs différentes formes, et en particulier, lorsqu'ils comportent un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques, ils peuvent se présenter sous leurs différentes formes énantiomériques, par exemple soit sous le forme de mélanges racémiques ou de diastéréoisomères, soit encore sous la forme de stéréo-isomères purs. Dans les composés de formule (II) et (I) ci-dessus, R est de préférence le radical principal d'un acide aminé choisi parmi la glycine, l'alanine, la valine, la leucine, l'isoleucine, la phénylalanine, la sérine, la thréonine, la lysine, la 8-hydroxylysine, l'arginine, l'ornithine, l'acide aspartique, l'asparagine, l'acide glutamique, la glutamine, la cystéine, la cystine, la méthionine, la tyrosine, la thyroxine, le tryptophane, l'histidine, la proline et leurs dérivés. Ces composés sont disponibles dans le commerce ou peuvent être préparés facilement par carbamoylation des acides aminés correspondants selon les techniques classiques connues de l'homme du métier. Selon une forme de réalisation particulière du procédé conforme à l'Invention, et lorsque R est le radical principal d'un acide aminé comportant un ou plusieurs groupes fonctionnels, (autre que le groupe amino carbamoylé et le groupe acide carboxylique formant le cycle anhydride), susceptibles de réagir dans les conditions du procédé, alors le procédé conforme à l'Invention comprend en outre une étape préliminaire de protection desdits groupes fonctionnels par un groupement protecteur, ladite étape étant réalisée de façon classique et bien connue de l'homme du métier comme décrit par exemple dans l'ouvrage "Protective groups in organic synthesis", T.W. GREENE et al., 2nd edition, Wiley Interscience, 1991. Selon une forme avantageuse de la présente Invention, ces groupements protecteurs sont choisis parmi les groupements acétyle ; benzoyle ; benzyle, aryle et en particulier les groupements aryle substitués par un radical choisi parmi les chaînes alkyle ayant de 1 à 40 atomes de carbone ; 2,2,2-trichloroéthyloxycarbonyle (Troc) ; benzyloxycarbonyle (Z) ; trifluoroacétyle (TFA), tert-butyloxycarbonyle (Boc) et fluorénylméthyloxycarbonyle (Fmoc). Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse de la présente invention, les composés de formule (II) sont choisis parmi la N-carbamoylalanine, la N-carbamoyl-valine, la N-carbamoyl-leucine, la N-carbamoylphénylalanine, la N C-carbamoyl-Ne-trifluoroacétyl-lysine, le N-carbamoyl-y-benzylglutamate et la N-carbamoyl-méthionine. Le ou les donneurs d'ions nitrosonium sont de préférence choisis parmi les composés et préparations de formule (III) suivante : NXOy (III) dans laquelle x et y sont des nombres entiers compris entre 1 et 4 inclusivement et tels que le rapport en nombre y/x est compris entre 1 et 2,5 inclusivement, ainsi que parmi l'oxychlorure d'azote (NOC1), l'oxybromure d'azote (NOBr), le tétrafluoroborate de nitrosyle (NOBF4) et les solutions d'anions nitrite en milieu acide. Les composés et préparations de formule (III) ci-dessus comprennent en particulier les composés suivants : le monoxyde d'azote (également dénommé oxyde nitrique) (NO), l'anhydride nitreux (N2O3), le dioxyde d'azote (NO2), le peroxyde d'azote (N2O4), l'anhydride nitrique (N2O5) ainsi que les mélanges comprenant un ou plusieurs des composés ci-dessus ainsi que de l'oxygène et/ou de l'air, en particulier les mélanges NO/02 et NO/NO2/N2O4. Parmi ces préparations, on préfère tout particulièrement le mélange NO/02 dans un rapport molaire compris entre 1 et 10 inclusivement, et encore plus préférentiellement entre 5 et 3 inclusivement. L'oxychlorure d'azote (NOCI), l'oxybromure d'azote (NOBr) et le tétrafluoroborate de nitrosyle (NOBF4) peuvent être utilisés purs ou bien en solution, celles-ci étant de préférence préparées avec le solvant de la réaction. Les solutions d'anions nitrite en milieu acide sont de préférence préparées avec le solvant de réaction, en présence d'une quantité stoechiométrique ou d'un excès d'un acide minéral ou organique. Lorsque le solvant organique réactionnel est présent (mise en solution ou en dispersion du composé de formule (II) et/ou mise en solution du donneur d'ions nitrosonium), celui-ci peut être choisi parmi les solvants polaires tels que le tétrahydrofuranne, l'acétonitrile, le dioxane, le diméthylsulfoxyde (DMSO), le diméthylformamide (DMF) et les esters aliphatiques, ainsi que parmi les solvants non polaires appartenant à la famille des hydrocarbures aliphatiques ou aromatiques, chlorés ou non chlorés, tels que par exemple le toluène et le dichlorométhane. Selon l'Invention, et lorsque le procédé met en oeuvre un solvant, alors celui est de préférence choisi parmi les hydrocarbures aromatiques, et encore plus préférentiellement, est du toluène. Ainsi que cela a été mentionné précédemment, le procédé de l'Invention permet éventuellement d'éviter l'utilisation de solvants. Cependant, il a été constaté que l'utilisation de solvants permet néanmoins de maîtriser la durée de la réaction (quelques minutes à température ambiante par exemple) mais également de limiter les traces d'agent de nitrosation à un rapport inférieur à 1 % en poids par rapport au poids du NCA attendu. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'Invention, le ou les composés de formule (II) sont utilisés sous la forme d'une solution ou d'une dispersion dans le toluène et le donneur d'ions nitrosonium est utilisé à l'état gazeux et est choisi parmi les mélanges 02/NO et NO/NO2/N2O4. Selon une autre forme de réalisation avantageuse de l'Invention, le ou les composés de formule (II) sont utilisés sous forme solide et le donneur d'ions nitrosonium est utilisé à l'état gazeux et est choisi parmi les mélanges 02/NO et NO/NO2/N2O4. Selon une forme de réalisation préférée du procédé conforme à l'Invention, la réaction de nitrosation/cyclisation est conduite en totalité à une pression inférieure ou égale à 5.10' Pa, et encore plus préférentiellement à une pression comprise entre 5.l04 et 1,5.105 Pa inclusivement. L'atmosphère de nitrosation/cyclisation peut en outre être diluée par un gaz inerte tel que l'azote. Selon l'Invention, la réaction de nitrosation/cyclisation est de préférence conduite à une température comprise entre -10 C et 120 C inclusivement, de préférence entre environ 10 et 60 C inclusivement. Le procédé conforme à l'Invention peut enfin être conduit en conditions anhydres, cependant la présence de traces d'eau dans le solvant de réaction (en général inférieures ou égales 1 % en poids par rapport au poids du solvant) n'a pas de conséquence négative sur le déroulement de la réaction et peut même parfois être avantageuse dans la mesure où elle favorise l'amorçage de celle-ci et où son élimination lors du séchage du NCA obtenu en fin de réaction participe également à l'élimination, au moins en partie, des traces d'agents de nitrosation et/ou de leurs sous-produits. Selon une forme particulièrement avantageuse de l'Invention, lorsque le donneur d'ions nitrosonium est l'oxychlorure d'azote (NOC1), l'oxybromure d'azote (NOBr) ou le tétrafluoroborate de nitrosyle (NOBF4), la réaction de nitrosation/cyclisation peut être amorcée par la présence et/ou l'adjonction d'une faible quantité d'eau dans le milieu réactionnel. Dans ce cas cette faible quantité d'eau est généralement inférieure ou égale à 3 équivalents stoechiométriques par rapport au composé de formule (II). Lorsque la réaction de nitrosation/cyclisation est terminée, les NCA obtenus sont isolés selon les méthodes conventionnelles bien connues de l'homme du métier, par exemple par cristallisation dans un solvant approprié. Si nécessaire, les traces d'agent de nitrosation peuvent éventuellement être éliminées par barbotage avec un gaz inerte et le solvant de réaction est généralement éliminé par distillation à une pression très réduite. Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'Invention, lorsque le ou les donneurs d'ions nitrosonium sont choisis parmi les composés et préparations de formule (III) , le procédé conforme à l'Invention comprend en outre une étape ultérieure de purification du produit attendu comportant une ou plusieurs sous-étapes de filtration sur un dispositif séparateur de phase, du mélange réactionnel ou du produit brut mis en solution dans un solvant organique, après adjonction éventuelle d'une faible quantité d'eau ; en général cette quantité est inférieure ou égale à I % en poids par rapport au poids du solvant. Le procédé de synthèse conforme à la présente Invention permet de conduire aux NCA attendus avec un rendement souvent égal ou supérieur à 80 % et une pureté souvent supérieure à 99 %. Dans le cas particulier où la réaction de nitrosation/cyclisation est réalisée à l'aide de NOCI, le taux de chlore hydrolysable dans les NCA obtenus est généralement inférieur à 0, 05 % en poids par rapport au poids de NCA. Dans les NCA cristallisés, la présence d'agent de nitrosation est analytiquement indétectable. Par conséquent, le procédé de l'Invention présente l'avantage de conduire à des NCA présentant une très grande pureté, rendant leur utilisation possible sans mettre en oeuvre d'étape de purification supplémentaire, notamment pour la préparation de compositions pharmaceutique ou de produits alimentaires tels que par exemple des compléments nutritionnels, ou bien encore à titre de composés intermédiaires pour la synthèse de peptides. Outre les dispositions qui précèdent, l'Invention comprend encore d'autres dispositions qui ressortiront de la description qui va suivre, qui se réfère à des exemples de synthèse d'acides aminés N-carboxyanhydrides selon le procédé de préparation conforme à la présente Invention, ainsi qu'à la figure 1 annexée qui représente un réacteur 1 équipé d'un agitateur magnétique 2, d'un manomètre 3, d'une pompe à vide 4, de deux arrivées distinctes de NO/N2 4a et d'02 4b, d'une vanne de purge 5 connectée à un barboteur 6. Ce réacteur est utilisé ci-après dans l'exemple 14 pour la synthèse d'un NCA de formule (I) selon le procédé conforme à la présente Invention. Il doit être entendu toutefois que ces exemples ne sont donnés qu'à titre purement illustratif de l'Invention dont ils ne constituent en aucune manière une quelconque limitation. EXEMPLE 1 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE L'ALANINE (Ala-NCA) 1 g (7,7 mmoles) de N-carbamoyl-alanine et 25 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 456 ml (3 éq.) d'oxyde nitrique et 115 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. Le produit brut obtenu, de couleur blanche, a été filtré. Le taux en Ala-NCA était d'environ 85 % en poids et le taux de nitrate de 6 % en poids par rapport au poids de Ala-NCA. Le produit brut a ensuite été repris dans un mélange acétate d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) à 50 C puis cristallisé pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. L'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement d'environ 65-70 %, le taux de nitrate étant d'environ 0,8 % en poids par rapport au poids de Ala-NCA. L'analyse du Ala-NCA ainsi obtenu, par résonance magnétique nucléaire du proton (RMN-' H), effectuée à une fréquence de 200 MHz dans du diméthylsulfoxyde deutéré (DMSO-d6), était la suivante : RMN-'H SH : 9.10 (1H, s, -NH-) ; 4.35 (1H, syst. ABX, Ha, Jap = 4.0 Hz et JaNH = 1.0 Hz) ; 2.05 (1H, m, Hp) ; 0.95 (3H, d, Hy, Jpy = 7.0 Hz) ; 0.85 (3H, d, Hy, Jpy = 7.0 Hz). EXEMPLE 2 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE L'ALANINE (Ala-NCA) 1 g (7,7 mmoles) de N-carbamoyl-alanine et 25 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 456 ml (3 éq.) d'oxyde nitrique et 115 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. 4 ml d'acétate d'isopropyle ont ensuite été ajoutés dans le réacteur. 200 l d'eau distillée ont été déposés dans un filtre à séparateur de phase et la solution contenue dans le réacteur y a été filtrée. Cette opération a été répétée 2 à 3 fois. Après évaporation du filtrat sous pression réduite, le solide brut blanc obtenu a été repris dans un mélange acétate d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) à 50 C puis cristallisé pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. L'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement de 65-70 %, le taux de nitrate étant inférieur à environ 0,08 % en poids par rapport au poids de NCA. L'analyse par RMN de l'Ala-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée dans l'exemple 1 ci-dessus. EXEMPLE 3 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE L'ALANINE (Ala-NCA) 1 g (7,7 mmoles) de N-carbamoyl-alanine et 25 ml d'acétonitrile ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 456 ml (3 éq.) d'oxyde nitrique et 115 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. Après élimination des solvants sous pression réduite, l'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement de 78 % (pureté 78 %). L'analyse par RMN de l'Ala-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée à l'exemple 1 ci-dessus. DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE EXEMPLE 4 : PREPARATION L'ALANINE (Ala-NCA) 1 g (7,7 mmoles) de N-carbamoyl-alanine et 25 ml de tétrahydrofuranne ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 456 ml (3 éq.) d'oxyde nitrique et 115 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. Après élimination des solvants sous pression réduite, l'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement de 77 % (pureté 77 %). L'analyse par RMN de l'Ala-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée à l'exemple 1 ci-dessus. EXEMPLE 5 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE L'ALANINE (Ala-NCA) 1 g (7,7 mmoles) de N-carbamoyl-alanine en poudre a été introduit et mélangé avec des billes en verre dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un balayage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 456 ml (3 éq.) d'oxyde nitrique et 115 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. Après élimination des solvants sous pression réduite, l'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement de 80 % (pureté 80 %). L'analyse par RMN de l'Ala-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée à l'exemple 1 ci-dessus. EXEMPLE 6 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA VALINE (Val-NCA) 1 g (6,25 mmoles) de N-carbamoyl-valine et 21 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 380 ml (3 éq.) d'oxyde nitrique et 95 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. Le produit a été obtenu avec un rendement de 90 % et taux de nitrate résiduel d'environ 2,4 % en poids par rapport au poids de Val-NCA. Le produit brut a ensuite été filtré et cristallisé dans un mélange acétate d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le Val-NCA a été obtenu avec un rendement final d'environ 75-80 %, le taux de nitrate étant d'environ 1,2 % en poids par rapport au poids de NCA L'analyse du Val-NCA ainsi obtenu, par RMN-'H effectuée à une fréquence de 200 MHz dans du DMSO-d6 était la suivante : RMN-1H SK : 9.10 (1H, s, -NH-) ; 4.35 (1H, syst. ABX, Ha, Jap = 4.0 Hz et JaNH = 1.0 Hz) ; 2.05 (1H, m, Hp) ; 0.95 (3H, d, Hy, Jpy = 7.0 Hz) ; 0.85 (3H, d, Hy, Jpy = 7.0 Hz). EXEMPLE 7 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA VALINE (Val-NCA) 1 g (7,7 mmoles) de N-carbamoyl-valine et 25 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 380 ml (3 éq.) d'oxyde nitrique et 95 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. 4 ml d'acétate d'isopropyle ont ensuite été ajoutés dans le réacteur. 200 l d'eau distillée ont été déposés dans un filtre à séparateur de phase et la solution contenue dans le réacteur y a été filtrée. Cette opération a été répétée 2 à 3 fois. Après évaporation du filtrat sous pression réduite, le produit brut obtenu a été cristallisé dans un mélange acétate d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le Val-NCA a été obtenu avec un rendement de 75-80 %, le taux de nitrate étant inférieur à environ 0,08 % en poids par rapport au poids de NCA. L'analyse par RMN du Val-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée à l'exemple 6 ci-dessus. EXEMPLE 8 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA PHENYLALANINE (Phe-NCA) 1 g (4,8 mmoles) de N-carbamoyl-phénylalanine et 16 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 291 ml (2,5 éq.) d'oxyde nitrique et 73 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. Un produit brut de couleur blanche, a été obtenu. Le rendement était d'environ 75 % en poids et le taux de nitrate résiduel inférieur à 5 % en poids par rapport au poids de NCA. Le produit brut a ensuite été cristallisé dans un mélange acétate d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le Phe-NCA a été obtenuavec un rendement d'environ 65-70 %, le taux de nitrate étant inférieur à 0,5 % en poids par rapport au poids de NCA. L'analyse du Phe-NCA ainsi obtenu, par RMN-1H effectuée à une fréquence de 200 MHz dans DMSO-d6 était la suivante : RMN-1H bx : 9.08 (1H, s, -NH-) ; 7.25 (5H, m, H,) ; 4.75 (1H, dd, Ha, Jaa = 5.01 Hz et JîNH = 5.15 Hz) ; 3.06 (2H, d, Ho, J(3a = 5.01 Hz). EXEMPLE 9 : PREPA RATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA 25 PHENYLALANINE (Phe-NCA) 1 g (4,8 mmoles) de N-carbamoyl-phénylalanine et 16 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 291 ml (2,5 éq.) d'oxyde nitrique et 73 ml d'oxygène (rapport 30 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. 4 ml d'acétate d'isopropyle ont ensuite été ajoutés dans le réacteur. 200 l d'eau distillée ont été déposés dans un filtre à séparateur de phase et la solution contenue dans le réacteur y a été filtrée Cette opération a été répétée 2 à 3 fois. Après évaporation du filtrat sous pression réduite, le solide brut blanc obtenu a été dissous dans 2 ml d'acétate d'isopropyle (à 50 C) et mélangé à 9 ml d'heptane chaud (50-60 C), puis cristallisé pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le rendement était d'environ 65-70 % en poids et le taux de nitrate résiduel inférieur à 0, 05 % en poids par rapport au poids de Phe-NCA. L'analyse par RMN du Phe-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée à l'exemple 8 ci-dessus. EXEMPLE 10 : PREPARATION DU 1V"-CARBOXYANHYDRIDE-1VETRIFLUOROACETYL DE LA LYSINE (Lys-(TFA)-NCA) 1 g (3,5 mmoles) de Na-carbamoyl-N trifluoroacétyl-lysine et 12 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 212 ml (2,5 éq.) d'oxyde nitrique et 53 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz et le solvant ont été évacués sous pression réduite. Un produit brut de couleur blanche, a été obtenu par filtration avec un rendement d'environ 90 % et un taux de nitrate d'environ 5 % en poids par rapport au poids de Lys-(TFA)-NCA. Le produit brut a ensuite été cristallisé dans un mélange acétate d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le Lys-(TFA)-NCA a été obtenu avec un rendement d'environ 70-75 `A, le taux de nitrate étant d'environ 2,7 % en poids par rapport au poids de NCA. L'analyse du Lys-(TFA)-NCA ainsi obtenue, par RMN-'H effectuée à une fréquence de 200 MHz dans du DMSO-d6 était la suivante : RMN-'H 8H : 1,35 (2H, m, HY) ; 1,50 (2H, m, HS) ; 1,71 (2H, m, Hp) ; 3,18 (2H, td, JNH_E = 6,4 Hz, HE) ; 4,44 (1H, t, Jap = 6,2 Hz, Ha) ; 9,11 (1H, s, -NH-) ; 9,43 (1H, t, CF3(CO)NH).30 EXEMPLE 11 : PREPARATION DU Na-CARBOXYANHYDRIDE-1VETRIFLUOROACETYL DE LA LYSINE (Lys-(TFA)-NCA) 1 g (3,5 mmoles) de Na-carbamoyl-N-trifluoroacétyl-lysine et 12 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 212 ml (2,5 éq.) d'oxyde nitrique et 53 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. 4 ml d'acétate d'isopropyle ont ensuite été ajoutés dans le réacteur. 2001.11 d'eau distillée ont été déposés dans un filtre à séparateur de phase et la solution contenue dans le réacteur y a été filtrée Cette opération a été répétée 3 fois. Après évaporation du filtrat sous pression réduite, le solide brut blanc obtenu a été repris dans 2 ml d'acétate d'isopropyle à 50 C, mélangé à 7 ml d'heptane chaud (50-60 C), puis cristallisé pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le Lys-(TFA)-NCA a été obtenu avec un rendement d'environ 70-75 %, le taux de nitrate étant inférieur à 0,6 % en poids par rapport au poids de Lys-(TFA)-NCA. L'analyse par RMN du Lys-(TFA)-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée à l'exemple 10 ci-dessus. EXEMPLE 12 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DU 20 y-BENZYL GLUTAMATE (Glu(Bn)-NCA) 1 g (3,6 mmoles) de N-carbamoyl-y-benzyl-glutamate et 12 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 216 ml (2,5 éq.) d'oxyde nitrique et 54 ml d'oxygène 25 (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz et le solvant ont été évacués sous pression réduite. Un produit brut de couleur blanche, a été obtenu avec un rendement d'environ 90 % et un taux de nitrate d'environ 5 % en poids par rapport au poids de Glu(Bn)-NCA. Le produit brut a ensuite été cristallisé dans un mélange acétate 30 d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le Glu(Bn)-NCA a été obtenu avec un rendement d'environ 70-75 %, le taux de nitrate étant inférieur à 1 % en poids par rapport au poids de NCA. L'analyse du Glu(Bn)-NCA ainsi obtenu, par RMN-1H effectuée à une fréquence de 200 MHz dans du DMSO-d6 était la suivante : RMN-'H off : 2 (2H, m, HR) ; 2,54 (2H, t, JYR = 7,6 Hz, Hg) ; 4,49 (1H, t, Jap = 6,7 Hz, Ha) ; 5,12 (2H, s, CH2O) ; 7,38 (5 H, m, H~) ; 9,14 (1 H, s, NH). EXEMPLE 13 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DU y-BENZYL GLUTAMATE (Glu(Bn)-NCA) 1 g (3,6 mmoles) de N-carbamoyl-y-benzyl-glutamate et 12 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 500 ml qui a ensuite été fermé par un septum en caoutchouc siliconé. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 5 à 10 minutes. 216 ml (2,5 éq.) d'oxyde nitrique et 54 ml d'oxygène (rapport 02/NO = 25%) ont ensuite été injectés dans le réacteur maintenu sous agitation. Au bout de 30 minutes, les gaz ont été évacués sous pression réduite. 4 ml d'acétate d'isopropyle ont ensuite été ajoutés dans le réacteur. 200 l d'eau distillée ont été déposés dans un filtre à séparateur de phase et la solution contenue dans le réacteur y a été filtrée Cette opération a été répétée 2 à 3 fois. Après évaporation du filtrat sous pression réduite, le produit brut a ensuite été cristallisé dans un mélange acétate d'isopropyle/heptane (1/5 v/v) pendant 12 heures à une température de -10 C. La cristallisation était alors complète. Le Glu(Bn)-NCA a été obtenu avec un rendement d'environ 70-75 %, le taux de nitrate étant inférieur à 0,03 % en poids par rapport au poids de Glu(Bn)-NCA. L'analyse par RMN du Glu(Bn)-NCA ainsi obtenu était conforme à celle donnée à l'exemple 12 ci-dessus. EXEMPLE 14 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA METHIONINE (Met-NCA) 50 g (0,257 mole) de N-carbamoyl-méthionine et 400 ml d'acétonitrile (contenant moins de 0,1 % d'eau) ont été introduits dans un réacteur (1) de 10 litres tel que représenté sur la figure 1 annexée. Ce réacteur 1 était notamment équipé d'une arrivée de monoxyde d'azote 4a et d'une arrivée d'oxygène 4b connectée à une cuve tampon d'une contenance de 1 litre. Le barboteur 6 a été rempli d'une solution de NaOH à 10 mol/1. Le réacteur a été soumis à un barbotage d'azote pendant 15 minutes. Après refroidissement du contenu du réacteur, les gaz ont été évacués à une pression de 50 mm Hg. Le réacteur a alors été rempli d'oxyde nitrique jusqu'à atteindre une pression égale à la pression atmosphérique. 2 litres d'oxygène ont alors été introduits par fractions dans le réacteur. La vitesse d'addition de l'oxygène a été asservie à la consommation du mélange de nitrosation (disparition de la coloration) qui conduit à la diminution de la pression dans le réacteur. Pendant l'addition d'oxygène, la température du mélange au sein du réacteur s'est élevée de 5 C jusqu'à consommation complète de ce composé. On a obtenu une solution limpide. A la fin de la réaction (environ 30 minutes), le milieu réactionnel a été soumis à un barbotage d'azote pendant environ 30 minutes supplémentaires, les effluents gazeux étant traités par le barboteur 6. Le solvant a alors été éliminé sous pression réduite pour conduire au Met-NCA brut, solide de couleur blanche avec un rendement de 95 % (pureté supérieure à 90 %). L'analyse du Met-NCA ainsi obtenu, par RMN-'H effectuée à une fréquence de 200 MHz dans le DMSO-d6 était la suivante : RMN-'H bK : 2,02 (3H, s, CH3-) ; 2,55 (2H, t, -S-CH2) ; 1,9-2 (2H, m, CH2CH) ; 4,60 (1H, t, CH) ; 9,1 (1H, s, NH). EXEMPLE 15 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA VALINE (Val-NCA) 1 g (6,25 mmoles) de N-carbamoyl-valine et 20 ml de toluène ont été introduits dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes, puis 200 pl (11,1 mmoles, 1,8 éq.) d'eau distillée ont ensuite été injectés dans le milieu réactionnel. De l'oxychlorure d'azote (NOCI) préparé selon le procédé décrit ci-après a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C. Le NOC1 a été préparé dans un montage séparé préalablement purgé par balayage d'azote, par mélange au goutte-à-goutte, de 8 ml d'une solution aqueuse comprenant 5 g (72,5 mmoles, 11,6 Eq.) de nitrite de sodium (NaNO2) dans 30 ml d'acide chlorhydrique (HC1) concentré (12 N). Le NOCI gazeux a été traité et séché au fur et à mesure par passage à travers une colonne (90 ml) remplie successivement avec 20 g de NaNO2 à 1 % d'humidité, 30 g de NaCl et 15 g de CaCl2, et connectée au réacteur. Au bout de 20 minutes, l'injection de NOC1 a été arrêtée (quantité estimée à 19 mmoles, 3 Eq.), puis la réaction a été poursuivie pendant 20 minutes. Le NOC1 résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à un solide brut, de couleur blanche. Ce solide a été dissous avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 Eq.). Le mélange a été chauffé à une température de 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de - 10 C pendant 12 heures. Le Val-NCA a été obtenu avec un rendement de 70-75 %, le taux de chlore hydrolysable étant inférieur à 0,05%. L'analyse RMN du Val-NCA était conforme à celle donnée à l'exemple 6 ci-dessus. EXEMPLE 16 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA VALINE (Val-NCA) 1 g (6,25 mmoles) de N-carbamoyl-valine et 20 ml d'acétonitrile ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes puis 200 pl (11,1 mmoles, 1,8 Eq.) d'eau distillée ont ensuite été injectés dans le milieu réactionnel. Du NOC1, préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée à 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection de NOCI, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOCI résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à une huile brute, de couleur jaune. Cette huile a été dissoute avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 Eq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de - 10 C pendant 12 heures. Le Val-NCA a été obtenu avec un rendement de 55-58 %, le taux de chlore hydrolysable étant inférieur à 0,05%. L'analyse RMN du Val-NCA était conforme à celle donnée ci-dessus à l'exemple 6. EXEMPLE 17 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE LA VALINE (Val-NCA) 1 g (6,25 mmoles) de N-carbamoyl-valine et 20 ml de tétrahydrofuranne ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes. Du NOCI préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection du NOCI, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOCI résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à une huile brute, de couleur jaune. Cette huile a été dissoute avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 éq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de û 10 C pendant 12 heures. Le Val-NCA a été obtenu avec un rendement de 65-71 %, le taux de chlore hydrolysable étant inférieur à 0,05%. L'analyse RMN du Val-NCA était conforme à celle donnée à l'exemple 6 ci-dessus. EXEMPLE 18 : PREPARATIONDU N-CARBOXYANHYDRIDE DE L'ALANINE (Ala-NCA) 0, 825 g (6,25 mmoles) de N-carbamoyl-alanine et 20 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes puis 50 l (2,8 mmoles, 0,45 Eq.) d'eau distillée ont ensuite été injectés dans le milieu réactionnel. Du NOC1 préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection du NOC1, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOC1 résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à un solide brut, de couleur blanche. Ce solide a été dissous avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 éq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de ù 10 C pendant 12 heures. L'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement de 51 %, le taux de chlore hydrolysable étant inférieur à 0,05 %. L'analyse RMN de l'Ala-NCA était conforme à celle donnée à l'exemple 1 ci-dessus. EXEMPLE 19 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE L'ALANINE (Ala-NCA) 0,825 g (6,25 mmoles) de N-carbamoyl-alanine et 20 ml d'acétonitrile ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes puis 50 l (2,8 mmoles, 0,45 Eq.) d'eau distillée ont ensuite été injectés dans le milieu réactionnel. Du NOC1 préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection du NOC1, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOC1 résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à un solide brut, de couleur blanche. Ce solide a été dissous avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinne (6,24 mmoles, 1 éq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de - 10 C pendant 12 heures. L'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement de 50-55 %. L'analyse RMN de l'Ala-NCA était conforme à celle donnée à l'exemple 1 ci-dessus. EXEMPLE 20 : PREPARATION DU N-CARBOXYANHYDRIDE DE L'ALANINE (Ala-NCA) 0,825 g (6,25 mmoles) de N-carbamoyl-alanine et 20 ml de tétrahydrofuranne ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 rninutes. Du NOCI préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection du NOCI, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOC1 résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à une huile brute, de couleur jaune. Cette huile a été dissoute avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 Eq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 mi d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de û 10 C pendant 12 heures. L'Ala-NCA a été obtenu avec un rendement de 45-50 %. L'analyse de l'Ala-NCA était conforme à celle donnée ci-dessus à l'exemple 1. EXEMPLE 21 : PREPARATION DU Na-CARBOXYANHYDRIDE-NETRIFLUOROACETYL DE LA LYSINE (Lys-(TFA)-NCA) 1,781 g (6,25 mmoles) de N C-carbamoyl-1V-trifluoroacétyl-lysine et 20 ml de toluène ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes puis 200 l (11,1 mmoles, 1,8 Eq.) d'eau distillée ont ensuite été injectés dans le milieu réactionnel. Du NOC1 préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection du NOCI, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOC1 résiduel a été éliminé sous pression réduite puis le produit attendu (un solide brut, de couleur blanche) a été récupéré par filtration du milieu réactionnel. Ce solide a été dissous avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 éq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de û 10 C pendant 12 heures. On a obtenu le Lys-(TFA)-NCA avec un rendement de 65-70 %, le taux de chlore hydrolysable étant inférieur à 0,05 %. L'analyse du Lys-(TFA)-NCA était conforme à celle donnée ci-dessus à l'exemple 10. EXEMPLE 22 : PREPARATION DU N"-CARBOXYANHYDRIDE-NETRIFLUOROACETYL DE LA LYSINE (Lys-(TFA)-NCA) 1,781 g (6,25 mmoles) de Na-carbamoyl-N6-trifluoroacétyl-lysine et 20 ml d'acétonitrile ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes puis 200 l (11,1 mmoles, 1,8 Eq.) d'eau distillée ont ensuite été injectés dans le milieu réactionnel. Du NOCI préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection du NOCI, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOC1 résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à une huile brute, de couleur jaune. Cette huile a été dissoute avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 éq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de -10 C pendant 12 heures. On a obtenu le Lys-(TFA)-NCA avec un rendement de 58-60 %, le taux de chlore hydrolysable étant inférieur à 0,05 %. L'analyse RMN du Lys-(TFA)-NCA était conforme à celle donnée ci-dessus à l'exemple 10. EXEMPLE 23 : PREPARATION DU Na-CARBOXYANHYDRIDE-NETRIFLUOROACETYL DE LA LYSINE (Lys-(TFA)-NCA) 1,781 g (6,25 mmoles) de N `-carbamoyl-Ne-trifluoroacétyl-lysine et 20 ml de tétrahydrofuranne ont été introduits et mélangés dans un réacteur de 50 ml. Le milieu réactionnel a d'abord été soumis à un barbotage d'azote pendant 10 minutes. Du NOC1 préparé selon le procédé décrit ci-dessus à l'exemple 15, a ensuite été injecté lentement par barbotage dans le réacteur maintenu sous agitation à une température comprise entre 20 et 25 C pendant 20 minutes (quantité estimée 19 mmoles, 3 Eq.). Après l'arrêt de l'injection du NOCI, la réaction a été poursuivie pendant 10 minutes. Le NOC1 résiduel, puis le solvant ont été éliminés sous pression réduite pour conduire à une huile brute, de couleur jaune. Cette huile a été dissoute avec 2-4 ml d'acétate d'isopropyle (on peut également utiliser de l'acétate d'éthyle). Les produits insolubles ont été filtrés. Le filtrat a ensuite été concentré sous pression réduite jusqu'à 2 ml, puis mélangé avec 1 ml d'a-pinène (6,24 mmoles, 1 éq.). Le mélange a été chauffé à 40-50 C pour dissoudre le résidu, puis la solution a été mélangée à 10 ml d'heptane préalablement chauffé à 50-60 C. La cristallisation du produit attendu a été obtenue par refroidissement du mélange à une température de û 10 C pendant 12 heures. On a obtenu le Lys-(TFA)-NCA avec un rendement de 60-65 %, le taux de chlore hydrolysable étant inférieur à 0,05 %. L'analyse du Lys-(TFA)-NCA était conforme à celle donnée ci-dessus à l'exemple 10
La présente Invention est relative à un procédé de préparation de N-carboxyanhydrides d'acides aminés en une seule étape, par nitrosation et cyclisation simultanées d'acides aminés N-carbamoylés en phase hétérogène, aux N-carboxyanhydrides d'acides aminés directement obtenus selon ce procédé et à leurs utilisations, notamment pour la préparation de compositions pharmaceutiques ou de produits alimentaires, ou bien encore à titre de composés intermédiaires pour la synthèse peptidique.
1. Procédé de synthèse de N-carboxyanhydrides d'acides aminés de formule (I) suivante : (I) R dans laquelle : - R représente le radical principal d'un acide aminé et à ce titre R représente un radical alkylidène en C1-C40 ou cycloalkylidène, substitué ou non par une ou plusieurs des fonctions aryle, alcool, éther, thiol, amine acide ou amide, et - R' représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C9, cycloalkyle, arylalkyle, alkyloxycarbonyle, arylalkyloxycarbonyle, R' pouvant également former, conjointement avec le radical R, un cycle de 4 à 7 chaînons, par nitrosation et cyclisation simultanées d'au moins un acide aminé N-carbamoylé de formule (II) suivante : O Il /R\ H2N N COOH (II) 15 R dans laquelle R et R' ont la même signification que celles indiquées ci-dessus pour le composé de formule (I), ledit procédé étant caractérisé en ce que la réaction de nitrosation est réalisée en une seule étape et au moins en partie à une pression inférieure ou égale à 5.105 Pa, par mise en contact dudit composé de formule 20 (II), à l'état solide ou sous forme d'une solution ou d'une dispersion dans un solvant organique, avec un donneur d'ions nitrosonium (NO+) en solution dans un solvant organique ou à l'état gazeux. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que R est le radical principal d'un acide aminé choisi parmi la glycine, l'alanine, la valine, la 25 leucine, l'isoleucine, la phénylalanine, la sérine, la thréonine, la lysine, la 8-hydroxylysine, l'arginine, l'ornithine, l'acide aspartique, l'asparagine, l'acide10glutamique, la glutamine, la cystéine, la cystine, la méthionine, la tyrosine, la thyroxine, le tryptophane, l'histidine, la proline et leurs dérivés. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que R est le radical principal d'un acide aminé comportant un ou plusieurs groupes fonctionnels, et que le procédé comporte en outre une étape préliminaire de protection desdits groupes fonctionnels par un groupement protecteur. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les composés de formule (II) sont choisis parmi la N-carbamoylalanine, la N-carbamoyl-valine, la N-carbamoyl-leucine, la N-carbamoyl- phénylalanine, la Nu-carbamoyl-Ne-trifluoroacétyl-lysine, le N-carbamoyl-y-benzyl- glutamate et la N-carbamoyl-méthionine. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les donneurs d'ions nitrosonium sont choisis parmi les composés et préparations de formule (III) suivante : NXOy (III) dans laquelle x et y sont des nombres entiers compris entre 1 et 4 inclusivement et tels que le rapport en nombre y/x est compris entre 1 et 2,5 inclusivement, ainsi que parmi l'oxychlorure d'azote, l'oxybromure d'azote, le tétrafluoroborate de nitrosyle et les solutions d'anions nitrite en milieu acide. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que lorsque le donneur d'ions nitrosonium est l'oxychlorure d'azote, l'oxybromure d'azote ou le tétrafluoroborate de nitrosyle, la réaction de nitrosation/cyclisation est amorcée par la présence et/ou l'adjonction d'une faible quantité d'eau dans le milieu réactionnel. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les composés et préparations de formule (III) sont choisis parmi le monoxyde d'azote (NO), le l'anhydride nitreux (N2O3), le dioxyde d'azote (NO2), le peroxyde d'azote (N204), l'anhydride nitrique (N2O5) et les mélanges comprenant un ou plusieurs des composés cités ci-dessus dans cette ainsi que de l'oxygène et/ou de l'air : NO/02 et NO/NO2/N2O4. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la préparation de formule (III) est un mélange NO/02 dans un rapport molaire compris entre 1 et 10 inclusivement. 26 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lorsque le solvant organique réactionnel est présent, alors il est choisi parmi les solvants polaires et les solvants non polaires appartenant à la famille des hydrocarbures aliphatiques ou aromatiques, chlorés ou non chlorés. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que les solvants polaires sont choisis parmi le tétrahydrofuranne, l'acétonitrile, le dioxane le diméthylsulfoxyde, le diméthylformamide et les esters aliphatiques, et que les solvants non polaires sont choisis parmi le toluène et le dichlorométhane. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le solvant organique réactionnel est du toluène. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les composés de formule (II) sont utilisés sous la forme d'une solution ou d'une dispersion dans le toluène et que le donneur d'ions nitrosonium est utilisé à l'état gazeux et est choisi parmi les mélanges 02/NO et NO/NO2/N204. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le ou les composés de formule (II) sont utilisés sous forme solide et que le donneur d'ions nitrosonium est utilisé à l'état gazeux et est choisi parmi les mélanges 02/NO et NO/NO2/N2O4. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la réaction de nitrosation/cyclisation est conduite en totalité à une pression inférieure ou égale à 5.105 Pa. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la pression est comprise entre 5.104 et 1,5.105 Pa inclusivement. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la réaction de nitrosation/cyclisation est conduite à une température comprise entre -10 C et 120 C inclusivement. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que la réaction de nitrosation/cyclisation est conduite à une température comprise entre 10 et 60 C inclusivement. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lorsque le ou les donneurs de d'ions nitrosonium sont choisis parmi les composés et préparations de formule (III), le procédé comprend en outre uneétape ultérieure de purification du produit attendu comportant une ou plusieurs sous-étapes de filtration sur un dispositif séparateur de phase, du mélange réactionnel ou du produit brut mis en solution dans un solvant organique, après adjonction éventuelle d'une faible quantité d'eau.
C
C07
C07D
C07D 263
C07D 263/44
FR2895911
A1
PROTECTION DES BIENS ET DES TIERS CONTRE LES FEUX DE FORETS
20,070,713
La présente invention concerne un dispositif de protection des biens, notamment des maisons, des campings, des usines, etc, contre la destruction par les feux de forêts. Cette invention apporte des améliorations à une technique antérieure du même inventeur. La version antérieur de ce procédé (dépôt n :04 00248) a été modifié sur les points suivants : - la version antérieure ne pro jetait le fluide que vers le haut, ce qui obligeait à disposer en intervalle le même dispositif mais de hauteur inférieure afin de couper le rayonnement en partie basse. Le nouveau procédé permet, grâce à un asperseur tournant, de diffuser un écran circulaire et vertical permettant de couper le rayonnement thermique sur la partie haute et basse. - La version antérieure pro jetait un écran vertical d'une grande superficie et donc de ce fait nécessitant une grande consommation de fluide. La nouvelle version, grâce à sa rotation et aux buses, permet de faire une économie de fluide de plus 80%. - La version antérieure ne projetait qu'un seul jet de fluide et était donc plus vulnérable à une défaillance du jet unique.La nouvelle version offre 3 buses pouvant se subvenir les unes aux autres. - La version antérieure projetant un unique jet statique était vulnérable aux forts vents dû à sa grande superficie de couverture.La nouvelle version est plus efficace face aux vents forts grâce à ses 3 buses qui divisent donc l'écran en 2 parties plus résistantes,de part et d'autre de l'axe.40 La présente invention a donc pour objectif de remédier aux inconvénients et insuffisances du dispositif de la technique antérieure. Un but de l'invention est de couvrir une plus grande surface de coupure thermique (haute et basse). Un autre but de la présente invention est de fournir un moyen de protection consommant très peu de fluide réfrigérant. Un autre but de l'invention est de fournir une sécurité de plusieurs buses en cas de défaillance d'une d'entre elles. Un autre but de l'invention est de fournir un écran thermique plus résistant aux forts vents. A cette effet, l'invention concerne un dispositif de protection d'objets contre le feu, caractérisé en ce que le dispositif comporte au moins un asperseur tournant, de préférence une pluralité d'asperseurs tournants distants les uns des autres(figure 5).Chaque asperseur tournant lorsque le dispositif est actif projette 3 jets de fluide, de préférence réfrigérant, qui par leur rotation autour d'un axe horizontal forment un écran circulaire et vertical, d'une épaisseur E et d'un diamètre J, de manière que les jets des asperseurs forment un rideau ininterrompu de fluide pour former une barrière au rayonnement de chaleur par le fluide entre les biens à protéger et le feu. Le dispositif est en outre caractérisé en ce que : • Chaque asperseur tournant est solidaire d'une extrémité d'un bras télescopique qui est replié lorsque le dispositif est inactif, et déplié 30 lorsque le dispositif est actif. • L'asperseur tournant peut être également installé à demeure ou démontable ponctuellement sur un poteau. • Chaque asperseur tournant tourne sous l'effet de la pression du fluide réfrigérant. 35 • Le bras télescopique, ou poteau fixe, est relié à l'extrémité opposée à l'asperseur tournant à un circuit d'amenée de fluide. • Le bras télescopique se déplie sous l'action de la poussée du fluide réfrigérant lorsque le circuit d'amenée de fluide est ouvert. 40 • Le dispositif télescopique est enterré, lorsqu'il est inactif, de manière que le couvercle 3 se pose sur le sol et le boîtier 7 afin de rendre 5 le dispositif invisible et inaccessible. • Le dispositif est placé de manière que la pluralité d'asperseurs tournants entoure l'objet, le bien à protéger, pour former un écran ininterrompu autour de l'objet, du bien à protéger. • Le fluide est de préférence réfrigérant, par exemple de l'eau, 10 éventuellement avec un composé ignifugeant en solution. La description suivante, en regard des dessins annexés à titre non limitatif permettra de mieux comprendre comment l'invention peut être mise en pratique. 15 La figure 1 est une vue schématique de l'invention au repos et d'un moyen de l'enterrer. La figure 2a est une vue du corps (celui qui tourne). La figure 2b est une vue de l'axe du corps. 20 La figure 3 est une vue en coupe de l'une des trois buses. La figure 4 est une vue de l'asperseur tournant où les trois buses sont raccordées au corps 1. La figure 5 montre la disposition de plusieurs 25 asperseurs tournants. La figure 6 montre en coupe le jet de fluide. La figure 7 montre la disposition des trois jets de fluides formant l'écran circulaire ainsi que la rotation de l'asperseur. 30 Sur la figure 1, on a représenté l'ensemble du dispositif au repos et un moyen pour l'enterrer. L'asperseur 1 est fixé à l'extrémité supérieure 5 du bras 35 télescopique 2 replié sur le schéma. A son autre extrémité inférieure un circuit d'amené de fluide 6 y est raccordé associé à une vanne de barrage 8 pouvant être manuel ou automatique. Afin que le dispositif soit protégé de l'extérieure, il est enterré dans un coffret 7 refermé par le couvercle 3 possédant une hauteur Q minimal afin d'être repéré mais pas 40 contraignant au paysage. Ce couvercle 3 est relié par à une barre 4 qui sur un axe pivotant 9b excentré du couvercle 3 et un autre axe pivotant 9a fixé sur l'extrémité 5 du bras télescopique, permet le basculement en arrière lorsque le bras télescopique se déploie et que le couvercle 3 n'est plus en appui sur le sol. Sur les figures 2a et 2b, on a représenté un mode de réalisation du corps 1 et de son axe de rotation 12.Le corps 1 de forme cylindrique et percé d'un coté permettant l'emboîtement en son centre de l'axe 12 de diamètre légèrement inférieure à N.Le corps 1 est constitué de 3 chambres A, B et D toutes contiguës. La chambre A, donnant sur l'extérieure du corps 1, va loger les deux roulements à billes R emboîtés en force à chaque extrémité dans la chambre et sur l'axe 12, et bloqués par des clips Cl sur le corps et C2 sur l'axe (situés un peu avant la fin du corps 1), se logeant dans leurs rainures appropriées.Au centre de cette chambre, dans le corps 1, se trouve un trou Fa permettant de remplir celle-ci de graisse pour la lubrification des roulements. La chambre B d'un diamètre N permettant de créer l'étanchéité entre les chambres D et A, grâce à deux joints W situés à chaque extrémité de cette chambre et se logeant dans leurs rainures appropriées. Au centre de cette chambre, dans le corps 1, se trouve un trou Fb permettant d'évacuer le peu de fluide pouvant tout de même passer. La chambre D est l'endroit ou le fluide sort sous pression de l'axe 12 et poursuit son cheminement jusqu'aux buses 11a, 11b et 11c par l'intermédiaire des coudes 10a, 10b et 10c vissés dans les trous Ti, T2 et T3 percés et filetés dans le corps 1, espacés de 120 chacun .Sur le corps 1, au niveau de chaque trous Ti, T2 et T3, un méplat est créé. Sur la figure 2b on a représenté l'axe 12 de forme cylindrique et creuse permettant d'acheminer le fluide sous pression, depuis le coude de fixation 5 jusqu'à la chambre D, grâce au creux en son centre de diamètre G et également d'axe de rotation au corps 1. A l'opposé de cette chambre et sur l'axe 12, un peu avant la fin du corps 1, une rainure permet de loger le clips C2.L'axe 12 de longueur supérieure à K (permettant la fixation sur le coude 5) représentant la distance entre les clips et la fin de la chambre B.Toujours sur cet axe, à l'extérieure du corps 1, un méplat et un filetage permettent le raccord au bras télescopique par l'intermédiaire de la pièce coudée 5. Sur la figure 3 on a représenté la buse 11.Cette buse est de forme cylindrique et percée en son centre et d'un coté, d'un diamètre P sur environ la moitié de sa longueur. En continu du premier trou un second, de diamètre H inférieure environ de moitié, et de longueur environ égale à la moitié de la longueur restante.A la suite, se trouve une rainure profonde du quart restant, de largeur égale à la moitié du diamètre du deuxième trou.Cette rainure est oblique à 45 de la bordure supérieure et extérieure du cylindre jusqu'au bord du dernier trou.Et également du bord opposé de ce trou jusqu'à l'extérieure du cylindre,également incliné vers le bas à 45 .Cette inclinaison qui selon l'invention permet de diriger efficacement le fluide mais peut être également horizontal.La buse possède sur l'extérieure à la base inférieure du cylindre un filetage permettant de fixer la buse sur le coude 10 et sur sa partie supérieur un méplat. Sur la figure 4 on a représenté le corps 1 vu de face ainsi que les coudes 10a, 10b et 10c permettant de relier les buses 11a, 11b et 11c au corps 1.Ces coudes sont filetés sur l'extérieure pour être fixés au corps 1 et à l'opposé un filetage intérieure pour y fixer la buse. Sur la figure 5 on a représenté schématiquement le dispositif selon l'invention. Ce dispositif comporte au moins deux asperseurs tournants et plus préférablement, une pluralité d'asperseurs tournants Z1, Z2,..., Zn distant les uns des autres, disposé en périphérie du bien à protéger. Ces asperseurs tournants peuvent pro jeter un fluide réfrigérant. Selon l'invention, cet écran réfrigérant d'une épaisseur E ,est vertical et est rendue circulaire grâce à la rotation de 3 buses autour d'un axe horizontal, notés 12 sur la figure 3. Les jets verticaux des asperseurs tournants forment une barrière de fluide réfrigérant entre les biens à protéger et le feu, de longueur L étant l'addition des longueurs L1,L2,...,Ln représentant la linéarité de chaque asperseur Z1,Z2,...,Zn. Contrairement aux procédés, d'extinction fixe, déjà existants, les jets sont verticaux et leur but n'est pas de noyer ou d'éteindre le foyer,comme pourrait le faire une lance d'incendie classique, mais de couper le rayonnement thermique sur la totalité de la hauteur du front de flamme.40 Sur la figure 6 on a représenté la coupe PP d'un jet de fluide qui est 5 conique mais plat (comme une tranche de cône) à l'instar d'un jet de lance incendie classique qui est circulaire. Sur la figure 7 on a représenté la tête d'un asperseur tournant afin d'y faire apparaître les 3 jets formant l'écran, en forme de cercle, grâce au 10 sens de rotation M de la tête d'asperseur.Chaque buses sont disposées selon un angle de 120 autour de l'axe.Chacune sont dirigées vers l'extérieure sur un coude à 90 fixé sur le corps 1. Selon l'invention, le débit et la pression du jet de fluide sont 15 modéré mais suffisant pour que l'asperseur tournant ait une vitesse de rotation et un diamètre J suffisant pour que l'écran de fluide formé corresponde aux attentes, par exemple un diamètre J de 12 mètres.On voit que le dispositif selon l'invention permet une économie de fluide par rapport au dispositif de la technique antérieure et également une aide 20 aux plans d'intervention de lutte contre l'incendie établi par les sapeurs pompiers. Le fluide utilisé peut être un liquide, par exemple un liquide réfrigérant, plus préférablement de l'eau. On peut ajouter à l'eau 25 n'importe quel produit chimique favorisant l'extinction des flammes, par exemple, un produit ignifugeant. En effet, les jets verticaux de fluide forment un écran entre l'ob jet à protéger et les flammes. En plaçant une pluralité d'asperseurs tournant autour d'un objet à protéger, par exemple, une habitation, une usine, un camping, etc., on peut 30 simplement en ouvrant la vanne d'arrivée d'eau, par exemple automatiquement, à l'aide d'un dispositif de détection de flamme, former un écran protecteur autour du bien à protéger. Ainsi on peut prévoir des asperseurs tournant en limite externe d'un terrain au milieu duquel se trouve un bien à protéger, et lorsqu'un incendie se déclare au voisinage du 35 bien, par exemple un feu de forêt, le dispositif selon l'invention pourra s'activer automatiquement. Il se formera ainsi automatiquement un écran de protection entre le bien à protéger et le feu empêchant le rayonnement de chaleur. On comprend l'intérêt du dispositif selon l'invention qui permet de 40 protéger des habitations sans l'intervention des sapeurs pompiers et automatiquement si il est couplé à un système de détection de flamme. Un tel dispositif est particulièrement économique en eau et en main d'oeuvre. De plus il permet de protéger des habitations isolées dans les bois ou tout autres biens, qui sont les plus exposées et les plus inaccessibles. Dans une résidence, on pourra par exemple relier le dispositif au moyen d'une pompe à une piscine, ce qui permettra de rendre le dispositif totalement autonome. 15 20 25 30 35 40
L'invention concerne un dispositif de protection contre les feux de forêts.Cette invention apporte des améliorations à une technique antérieure du même inventeur (dépôt no. :04 00248).Le dispositif comporte au moins un asperseur tournant (Z), chacun relié à un bras fiéiescopique (selon l'invention) figurel, ou un poteau fixe de préférence une pluralité d'asperseur tournant distant les uns des autres. Chaque asperseur tournant lorsque le dispositif est actif projette 3 jets de fluide, de préférence réfrigérant, qui par leur rotation autour d'un axe horizontal forment un écran circulaire et vertical (figure 7), d'une épaisseur E et d'un diamètre J, de manière que les jets des asperseurs forment un rideau ininterrompu de fluide pour former une barrière au rayonnement thermique, par le fluide entre les biens à protéger et le feu.
1. Dispositif de protection des biens et des tiers contre les feux de forêts, caractérisé en ce que le dispositif comporte au moins un asperseur tournant, de préférence une pluralité d'asperseur tournant, solidaire d'une extrémité d'un bras télescopique, distants les uns des autres, caractérisé en ce que chaque asperseur tournant lorsque le dispositif est actif, pro jette un écran circulaire et vertical de fluide, de préférence réfrigérant, d'une épaisseur E et d'un diamètre J, de manière que les écrans circulaires et verticaux des asperseurs tournants forment un rideau ininterrompu de fluide pour former une barrière au rayonnement de chaleur par le fluide entre les objets à protéger et le feu. 2. Dispositif de protection selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif crée un écran circulaire vertical grâce à la rotation du corps 1 autour de l'axe 12.Cette rotation est exercée par la pression du fluide 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'écran circulaire et vertical soit obtenu grâce à la rotation de 3 buses, solidaire du corps 1, pro jetant un jet diffus orientées vers l'extérieure et tournant à une certaine vitesse créant ainsi un écran circulaire. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le fluide de préférence réfrigérant, est par exemple de l'eau éventuellement avec un composé ignifugeant en solution.
A,B
A62,B05
A62C,B05B
A62C 2,A62C 3,A62C 31,B05B 1
A62C 2/08,A62C 3/02,A62C 31/02,B05B 1/06
FR2890682
A1
ECHELLE METALLIQUE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE ECHELLE
20,070,316
L'invention concerne l'assemblage rigide d'un élément métallique tubulaire à un élément métallique plan. La présente invention trouve une application particulière à la fixation d'échelons sur longerons, pour des échelles métalliques. Par échelles métalliques, on désigne ici des structures comportant deux montants (les longerons) reliés entre eux par des barreaux (les échelons) fixés à intervalles prédéterminés. Par échelles métalliques, on désigne ici notamment des structures du type général ci-dessus, dont les barreaux servent de degrés pour monter ou descendre, ces structures étant appelées échelles dans le langage commun et pouvant être de plusieurs variétés, par exemple échelle à coulisse, échelle emboîtable, échelle à crinoline. Par échelle métallique, on désigne ici également 20 des échelles à câbles. Par échelle métallique, on désigne ici également les échelles d'échafaudage, c'est-à-dire les montants latéraux d'échafaudage, ces montants comprenant des longerons et des traverses. Ces montants latéraux permettent, le cas échéant, de monter ou descendre sur l'échafaudage. Par échafaudage , on désigne ici toute construction ou bâti provisoire, fixe ou mobile, facilitant l'accès aux ouvrages et la réalisation de travaux. Sont notamment concernés par la présente invention: - les échafaudages de pied, c'est-à-dire les échafaudages sur plans verticaux destinés aux travaux sur façades et parties en élévation; - les échafaudages rapides métalliques, en éléments modulaires, parfois appelés échafaudages tubulaires; - les échafaudages de plafond ou sur plans horizontaux, c'està-dire les échafaudages tubulaires légers, en général mobiles (roulants) et les échafaudages sur tréteaux; - les échafaudages en bascule portés par des traverses étrésillonnées contre des encadrements de baies; - les échafaudages en éventail portés par des potences ou pointiers inclinés reposant sur les appuis des baies et immobilisés par des entretoises ou des étrésillons. L'invention concerne plus spécifiquement la liaison mécanique à froid des échelons aux montants d'échelles d'échafaudage. Dans une technique ancienne, les échelons et longerons étaient soudés. Un tel mode d'assemblage assure certes une sécurité importante contre les risques de démontage accidentel mais peut conduire à une corrosion aux points de soudure, lorsque les longerons et échelons sont en acier galvanisé avant soudage: une galvanisation réalisée avant la soudure est facilement détériorée lors du soudage. Une galvanisation post-soudage est une opération requérant un grand savoir faire lorsque les échelons et longerons présentent des sections à assembler de formes complexes. L'assemblage par vissage des échelons sur les longerons est long et onéreux. Il existe un risque de dévissage accidentel ou malveillant. L'agrafage des échelons aux longerons nécessite de ménager aux extrémités des échelons des languettes, tenons, ergots, ou analogues susceptibles d'être engagés dans des fentes prévues à cet effet dans les longerons, puis déformées à l'aide d'un outil de sertissage. Ainsi, par exemple, le document FR-2 478 891 propose qu'au moins une partie des échelons fasse saillie à travers un orifice des longerons, le montage permanent des échelons sur les longerons étant assuré par déformation des parties saillantes des échelons, au moyen d'un outil de sertissage. Le document FR-2 300 887 décrit l'assemblage d'échelons pourvus d'ergots pénétrant dans des logements ou ajours ménagés sur les:Longerons, un dispositif hydraulique venant ensuite, au droit de chaque échelon, poinçonner un crevé dans le longeron, le chant de la déchirure inférieure de ce crevé venant en butée contre la partie supérieure de l'échelon. La mise en place des échelons sur les longerons par emboîtement a été envisagée, cette méthode présentant l'inconvénient de ne pas assurer une grande sécurité au démontage. Pour pallier cette difficulté, le document FR-2 709 528 propose la mise en place de pièces de blocage, à force, pour bloquer les échelons dans leur position d'emboîtement. Le procédé décrit dans le document FR-2 709 528 s'avère long et coûteux. Diverses autres techniques onéreuses ont pu être 20 proposées, comme par exemple le magneto-formage (voir document FR 2 561 322). On connaît depuis longtemps l'assemblage par dudgeonnage ou sertissage des échelons aux montants d'échelles métalliques tubulaires, en particulier un alliage léger. On peut se reporter, par exemple, aux brevets français publiés sous les numéros 1 410 344, 1 550 157, 2 100 519, 2 577 609, 2 579 965. Pour l'assemblage par sertissage, les échelons sont conventionnellement pourvus, sur leur deux extrémités latérales, d'au moins un retreint venant s'engager dans les perçages des montants. L'extrémité de ces retreints saille en face externe des montants. Elle est déformée par sertissage, ou bien encore par roulage, tulipage, ou estampage. Le simple sertissage conduit à la déformation du retreint sur la face externe du montant. Le double sertissage, réalisé à la fois sur la face externe et sur la face interne du montant est naturellement plus solide que le simple sertissage, puisqu'il permet un serrage de part et d'autre de la paroi du montant. Le dudgeon est conventionnellement mécanique et comprend un barillet, des galets ou aiguilles et une broche conique. La broche conique (ou queue de dudgeon) avance à l'intérieur du profilé formant l'échelon. Cette broche est mise en rotation par une machine dudgeonneuse, électrique ou pneumatique. La broche augmente la circonférence des galets tout en les mettant en rotation. Les galets provoquent ainsi l'expansion du profilé formant l'échelon. Cette expansion est réalisée alors que le profilé formant l'échelon a été introduit dans une ouverture pratiquée dans le montant d'échelle. Il est ainsi possible de former des bourrelets sur l'échelon, ces bourrelets étant placés de part et d'autre d'au moins une des parois du montant d'échelle. La rotation de l'échelon sur lui-même, lors de l'utilisation de l'échelle, est bien entendu à éviter. Les conséquences d'une telle rotation sont faciles à percevoir (blessures, chutes). Pour éviter cette rotation, on connaît des échelons dont les extrémités sont aplaties, ces extrémités aplaties rentrant dans les trous de perçage des montants. La diversité des solutions techniques présentées ci-dessus montre qu'à ce jour, aucune solution technique parfaitement satisfaisante n'est connue pour la liaison mécanique à froid d'échelons et montants d'échelles métalliques. La demanderesse a en particulier identifié les problèmes techniques suivants. L'aplatissement des extrémités latérales des échelons provoque une forme géométrique aléatoire, puisque 35 issue d'une frappe. Ainsi, les parties extrêmes aplaties d'un échelon tubulaire de section circulaire présentent des extrémités dont les dimensions sont supérieures au diamètre de ladite section circulaire. L'aplatissement des extrémités latérales des échelons provoque également une protubérance entre la zone aplatie et la partie centrale circulaire de l'échelon. Cette protubérance peut gêner ou rendre moins sûr l'assemblage des échelons aux montants. La forme aléatoire de la section aplatie des 10 échelons rend difficile la maîtrise du jeu ultérieur dans la liaison de l'échelon au montant. Pour tenter d'éviter la formation de jeu ultérieur entre échelon et montant, le document FR 2 795 127 propose une échelle d'échafaudage métallique dans laquelle l'extrémité aplatie de l'échelon est tirée en coincement dans le montant. En pratique, ce procédé s'avère coûteux, puisqu'il est nécessaire de tirer chacun des échelons par rapport au premier montant de l'échelle, puis par rapport au deuxième montant de l'échelle. L'invention vise à résoudre les problèmes techniques présentés auparavant. A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à une échelle métallique, comprenant au moins un échelon et deux montants, cet échelon étant pourvu d'une partie centrale et de deux parties extrêmes, au moins une des deux parties extrêmes ayant, lorsque vue en coupe transversale, des dimensions externes différentes des dimensions externes de la partie centrale, mesurées également en coupe transversale, ladite partie extrême étant de forme géométrique sensiblement réduite dans un rapport homothétique à celle de la partie centrale, une zone de raccordement étant définie entre la partie centrale et ladite partie extrême, cette zone de raccordement reproduisant la géométrie de l'intersection entre la partie 2890682 6 centrale de l'échelon et au moins un montant. Avantageusement, les parties extrêmes de l'échelon et les zones de raccordement de ces parties extrêmes avec la partie centrale de l'échelon sont pourvues de stries s'étendant sensiblement suivant la direction d'élancement de l'échelon. Ces stries forment surface antidérapante. Ces stries renforcent le blocage de l'échelon dans les trous de montage ménagés sur les montants. Avantageusement, l'échelon est pourvu de deux plans de symétrie sensiblement perpendiculaires entre eux et perpendiculaires à la section transversale de l'échelon. Dans certaines réalisations, ladite partie extrême de l'échelon présente des dimensions externes inférieures à celles de ladite partie centrale, ces dimensions étant mesurées en coupe transversale de l'échelon. Dans certaines réalisations, ladite zone de raccordement est au moins en partie coincée dans un trou du montant, en face interne de l'échelle, tandis que ladite partie extrême de l'échelon saille au-delà dudit montant, cette partie saillante étant déformée plastiquement en étant plaquée contre la paroi du montant, en face externe de l'échelle. Dans une réalisation, les parties extrêmes des échelons sont pourvues de crantages intérieurs. Les montants sont de section transversale circulaire, ovale ou polygonale, au moins ledit échelon étant de section ovale, circulaire ou polygonale. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à un procédé de montage d'une échelle telle que présenté ci-dessus, au moins un échelon étant emmanché dans un trou traversant d'un montant, la partie extrême de cet échelon saillant en face externe du montant, la déformation plastique de cette partie saillante venant presser le montant contre ladite zone de raccordement. La déformation plastique est assurée par roulage, 2890682 7 bouterollage, tulipage, sertissage, par exemple dans le sens des aiguilles d'une montre. Ladite déformation plastique est assurée simultanément sur les deux parties extrêmes de l'échelon. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée en se référant aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une échelle selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue de détail de la figure 1; - la figure 3 est une vue de dessus d'une partie extrême latérale d'un échelon de l'échelle représentée en figure 1; - la figure 4 est une vue de côté de la partie extrême latérale de l'échelon représenté en figure 3; - la figure 5 est une vue en perspective de la partie extrême latérale d'échelon représentée en figures 3 et 4; - la figure 6 est une vue d'un échelon pourvu de deux parties extrêmes latérales du type représenté en figures 3 à 5, cet échelon étant représenté avant son montage aux montants d'échelle, les deux montants d'échelles étant partiellement représentés sur cette figure 6; - la figure 7 est une vue de détail en coupe transversale de l'assemblage à froid entre échelon et montant d'échelle, selon l'invention, seule une des deux extrémités d'un échelon étant représentée sur cette figure 7; - la figure 8 est une vue en perspective partielle de l'ensemble formé par un échelon et deux montants, cette figure 8 illustrant le sens de roulage des extrémités de l'échelon; - la figure 9 est une vue latérale de détail de la figure 8, le plan de coupe VII-VII de la figure 7 étant reporté sur cette figure 9; - la figure 10 est une vue en coupe selon le plan 5 X-X de la figure 9; - la figure 11 est une vue en coupe transversale d'un échelon, montrant sa surface striée ou crantée; - la figure 12 est une vue en coupe de la liaison échelon au montant, avant sertissage. On se reporte tout d'abord aux figures 1 à 5. L'échelle 1 telle que représentée en figure 1 comporte, de manière bien connue en soi, deux montants latéraux 2,3 et des échelons 4. Dans le mode de réalisation représenté, les deux montants 2, 3 sont sensiblement identiques et parallèles entre eux. Il est entendu toutefois que l'invention concerne également les échelles dont les montants ne sont pas de forme, notamment de section, identiques, et/ou qui ne sont pas parallèles sur toute leur longueur. Par exemple, les montants peuvent être plus écartés l'un de l'autre à la base de l'échelle, notamment pour stabiliser l'échelle. Dans le mode de réalisation représenté, les échelons 4 sont sensiblement équidistants. Il est entendu toutefois que l'invention concerne également les échelles sont les échelons ne sont pas équidistants. Dans le mode de réalisation représenté, les montants 2,3 sont de section transversale circulaire. Dans d'autres réalisations, non représentées, ces montants sont de section polygonale, par exemple carrée, ou bien encore ovale. Les échelons 4 sont, dans leur partie 4a située entre les montants 2,3, de section transversale oblongue et sont pourvus de stries ou de crans, ainsi qu'il apparaîtra plus complètement par la suite en référence à la figure 11. Les montants 2, 3 et échelons 4 peuvent être en acier, en aluminium ou alliage d'aluminium. Ils peuvent être issus de profilage ou de pliage/soudage ou bien de roulage/soudage. Les deux parties extrêmes latérales 5 des échelons 4 sont de section transversale inférieure à la section transversale de la partie 4a des échelons 4, ainsi qu'il apparaît nettement en figures 3 à 5. Les zones de raccordement 7 entre la partie centrale 4a d'un échelon 4 et les parties extrêmes 5 de cet échelon 4 ont une géométrie qui correspond à l'intersection de surface de contact entre cet échelon 4 et les montants 2,3. L'échelon 4, tel que vu en coupe transversale en figure 11, est pourvu de plis ou stries 8. Ces stries 8 permettent notamment d'éviter le glissement du pied ou de la main de l'utilisateur de l'échelle. Ces stries 8 sont des ondulations dans l'épaisseur du profilé formant l'échelon, l'épaisseur de ce profilé, mesurée en coupe transversale de l'échelon, étant sensiblement constante. L'échelon 4 est pourvu de deux plans de symétrie, dans le mode de réalisation représenté, ces deux plans étant sensiblement perpendiculaires entre eux et perpendiculaires au plan de coupe transversal de la figure 11. Lorsque vu en coupe transversale, l'échelon est de forme tubulaire oblongue, sa surface extérieure étant pourvue de stries 8, sauf en son centre passant par l'axe XX', où l'échelon est dépourvu de stries sur une distance variable. Les zones de raccordement 7 sont pourvues de stries 8, tout comme les parties extrêmes latérales 5, ainsi qu'il est visible en figure 5 Les montants 2, 3 sont pourvus de trous de 35 réservation 9, ces trous traversant les montants 2, 3 et ces trous 9 étant de géométrie sensiblement identique à celle des parties extrêmes 5 d'échelon 4, mais de dimensions légèrement supérieures à celles de ces parties extrêmes 5. La longueur L5 d'une partie extrême 5 est supérieure de quelques millimètres à la dimension du montant 2, 3, cette dimension étant mesurée au droit des trous 9. Lors de l'introduction par emmanchement de la 10 partie extrême 5 de l'échelon 4 dans les trous 9 d'un montant 2, 3, cette partie extrême 5 vient en saillie d'une longueur E (voir figure 12). A ce moment, la zone de raccordement 7 vient en contact avec la paroi du montant 2, 3. La partie saillante, de longueur E, de l'échelon 4, est alors soumise à un roulage, formant un collet 10. Lors de ce roulage, le collet 10 vient pousser le montant 2, 3 en B qui vient s'appliquer contre la zone de raccordement 7. La zone de raccordement 7 étant pourvue des crans ou plis 8, le roulage conduit au coincement de la zone de raccordement 7 dans les trous 9 des montants, éliminant tout risque de jeu entre échelon 4 et montant 2, 3. L'échelon 4 est bloqué par coincement de sa zone de raccordement 7 dans la paroi du montant 2, 3, en partie interne de l'échelle. L'échelon est dans le même temps rigidement serré contre le montant 2, 3, le collet 10 assurant une pression de l'échelon 4 contre le montant 2, 3, côté externe à l'échelle. L'assemblage des échelons aux montants peut être avantageusement pratiqué simultanément sur les deux côtés des échelons, par exemple dans le même sens des aiguilles d'une montre comme indiqué par les flèches F de la figure 8. Les parties extrêmes 5 d'un échelon, sensiblement 35 réduites dans un rapport homothétique à la partie centrale 4a de cet échelon, sont obtenues par fluage de la matière dans le sens longitudinal de l'échelon 4 et dans le sens des stries 8. Le collet 10 peut être obtenu par roulage et pression sous un bouterollage. Le procédé qui vient d'être décrit pourrait être adapté à des échelons de section circulaire, ovale ou polygonale, avec des montants de forme circulaire, 10 polygonale ou ovale
Echelle métallique, comprenant au moins un échelon (4) et deux montants (2, 3), cet échelon (4) étant pourvu d'une partie centrale et de deux parties extrêmes, au moins une des deux parties extrêmes ayant, lorsque vue en coupe transversale, des dimensions externes différentes des dimensions externes de la partie centrale, mesurées également en coupe transversale, caractérisée en ce que ladite partie extrême est de forme géométrique sensiblement réduite dans un rapport homothétique à celle de la partie centrale, une zone de raccordement étant définie entre la partie centrale et ladite partie extrême, cette zone de raccordement reproduisant la géométrie de l'intersection entre la partie centrale de l'échelon et au moins un montant.
1. Echelle métallique, comprenant au moins un échelon (4) et deux montants (2, 3), cet échelon (4) étant pourvu d'une partie centrale (4a) et de deux parties extrêmes (5), au moins une des deux parties extrêmes (5) ayant, lorsque vue en coupe transversale, des dimensions externes différentes des dimensions externes de la partie centrale (4a), mesurées également en coupe transversale, caractérisée en ce que ladite partie extrême (5) est de forme géométrique sensiblement réduite dans un rapport homothétique à celle de la partie centrale (4a), une zone de raccordement (7) étant définie entre la partie centrale (4a) et ladite partie extrême (5), cette zone de raccordement (7) reproduisant la géométrie de l'intersection entre la partie centrale (4a) de l'échelon (4) et au moins un montant (2, 3). 2. Echelle selon la 1, caractérisée en ce que les parties extrêmes (5) de l'échelon (4) et les zones de raccordement (7) de ces parties extrêmes (5) avec la partie centrale (4a) de l'échelon (4) sont pourvues de stries (8) s'étendant sensiblement suivant la direction d'élancement de l'échelon (4). 3. Echelle selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'échelon (4) est pourvu de deux plans de symétrie (P1, P2) sensiblement perpendiculaires entre eux et perpendiculaires à la section transversale de l'échelon (4). 4. Echelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite partie extrême (5) de l'échelon (4) présente des dimensions externes inférieures à celles de ladite partie centrale (4a), ces dimensions étant mesurées en coupe transversale de l'échelon (4). 5. Echelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite zone de raccordement (7) est au moins en partie coincée dans un trou (9) du montant (2, 3), en face interne de l'échelle, tandis que ladite partie extrême (5) de l'échelon (4) saille au-delà dudit montant, cette partie saillante étant déformée plastiquement en étant plaquée contre la paroi du montant, en face externe de l'échelle. 6. Echelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ses montants (2, 3) sont de section transversale circulaire, ovale ou polygonale, au moins ledit échelon étant de section ovale, circulaire ou polygonale. 7. Echelle métallique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les parties extrêmes (5) des échelons (4) sont pourvues de crantages intérieurs. 8. Procédé de montage d'une échelle telle que présentée dans l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un échelon (4) est emmanché dans un trou traversant (9) d'un montant (2, 3), la partie extrême (5) de cet échelon (4) saillant en face externe du montant (2, 3), la déformation plastique de cette partie saillante venant presser le montant contre ladite zone de raccordement. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la déformation plastique est assurée par roulage, bouterollage, tulipage, sertissage, notamment dans le sens des aiguilles d'une montre. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ladite déformation plastique est assurée simultanément sur les deux parties extrêmes (5) de l'échelon (4).
E,B
E06,B21
E06C,B21D
E06C 7,B21D 39
E06C 7/08,B21D 39/06
FR2892771
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE GESTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,504
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne selon lequel, à l'aide d'un organe de réglage installé dans l'alimentation en air, on influence le débit massi- que d'air alimentant le moteur à combustion interne, et pour régler la position de réglage de l'organe de réglage on déplace l'organe de réglage d'une valeur de décalage de la position de réglage en partant d'un débit massique d'air notamment minimum, prédéfini, correspondant à une position de réglage prédéfinie de l'organe de réglage. L'invention concerne également un dispositif de gestion d'un moteur à combustion interne comportant un organe de réglage installé dans l'alimentation en air pour influencer un débit massique d'air alimentant le moteur à combustion interne, comprenant des moyens pour régler une position de réglage de l'organe de réglage avec un débit massique d'air prédéfini, notamment minimum, et qui partant d'une position de réglage prédéfinie déplace l'organe de réglage d'une valeur de décalage de la position de réglage. Etat de la technique Il est déjà connu d'influencer le débit massique d'air ali- mentant le moteur à combustion interne par l'intermédiaire d'un organe de réglage installé dans l'alimentation en air. Un tel organe de réglage se présente sous la forme d'un volet d'étranglement comme moyen connu. On règle la position de réglage du volet d'étranglement donnant un débit massique d'air minimum en déplaçant le volet d'étranglement d'une va- leur de décalage de la position de réglage, à partir d'une butée mécanique correspondant par exemple à la position d'alimentation de secours en air. Un volet d'étranglement ainsi commandé est également connu sous la dénomination de structure de volet d'étranglement im- mergée. Les défauts liés au montage entaché de tolérances du volet d'étranglement ainsi que des tolérances d'un ou plusieurs capteurs détectant la position de réglage du volet d'étranglement se traduisent par un positionnement erroné du volet d'étranglement. Pour que cette constatation de défaut et les réactions correspondantes du moteur à combustion interne soient aussi réduites que possible il faut imposer une bande de tolérance étroite à la fabrication et au montage du volet d'étranglement ainsi que du ou des capteurs. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour but de remédier à ces in- convénients et concerne à cet effet un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on corrige la valeur de décalage de la position de réglage en fonction d'une valeur de décalage du débit massique d'air. L'invention concerne également un dispositif du type dé-fini ci-dessus, caractérisé par des moyens de correction qui corrigent la valeur de décalage de la position de réglage en fonction d'une valeur de décalage du débit massique d'air. Le procédé et le dispositif de gestion d'un moteur à combustion interne selon l'invention ont l'avantage vis-à-vis de l'état de la technique de corriger la valeur de décalage de la position de réglage en fonction d'une valeur de décalage du débit massique d'air. Cela permet, à l'aide de la valeur de décalage du débit massique d'air, de déceler et de corriger une position de défaut de fabrication et de montage de l'organe de réglage. Cela permet d'agrandir la bande de tolérance à la fabrication et au montage de l'organe de réglage et de permettre aux capteurs de détecter la position de réglage de l'organe de réglage. En outre, dans ces conditions, même des tolérances qui ne résultent pas du vieillissement ou de l'usure de l'organe de réglage ou du ou des capteurs n'entraînent pas des réactions accidentelles du moteur à combustion interne, mais peuvent être compensées par la correction revendiquée de la valeur de décalage. Il est particulièrement avantageux que la valeur de décalage de la position de réglage soit corrigée en fonction de ce que la va-leur de décalage du débit massique d'air passe en dessous d'une valeur minimale prédéfinie ou dépasse une valeur maximale prédéfinie. Ainsi, la tolérance acceptable du réglage d'une position de réglage souhaitée de l'organe de réglage n'est plus conditionnée par la fabrication et le montage de l'organe de réglage ou du ou des capteurs mais par la plage entre la valeur minimale prédéfinie et la valeur maximale prédéfinie du débit massique d'air. La plage de tolérance autorisée peut ainsi être prédéfinie de manière quelconque et n'est plus conditionnée par la fabrication ou le montage. Il est particulièrement avantageux que la valeur minimale prédéfinie ou la valeur maximale prédéfinie soit déterminée en fonction d'une différence, notamment d'amplitude maximale entre une courbe caractéristique nominale de l'organe de réglage et une courbe caractéristique limite de l'organe de réglage. Cela permet de définir la plage de tolérance souhaitée d'une manière particulièrement simple à l'aide d'une ou de deux courbes caractéristiques limites pour l'organe de réglage. Comme courbe caractéristique limite convient notamment une courbe caractéristique de l'organe de réglage, choisie pour être décalée d'un angle de tolérance maximum par rapport à la courbe caractéristique nominale. L'angle de tolérance maximum peut être pré- 15 défini de manière souhaitée et peut notamment être inférieur à un angle de tolérance conditionné par la fabrication et le montage de l'organe de réglage ainsi que du ou des capteurs évoqués. Cela permet de définir une plage de tolérance plus petite que celle correspondant à la fabrication et au montage. 20 La réalisation de la correction du décalage de la position de réglage en fonction de la valeur de décalage du débit massique d'air est particulièrement simple si on augmente la valeur de décalage de la position de réglage lorsque la valeur de décalage du débit massique d'air descend en dessous d'une valeur minimale prédéfinie, ou si la valeur de 25 décalage de la position de réglage est abaissée lorsque la valeur de dé-calage du débit massique d'air dépasse une valeur maximale prédéfinie. Il est en outre avantageux que la valeur de décalage du débit massique d'air soit adaptée en fonction de la déviation d'une première valeur du débit massique d'air détectée par le premier capteur par 30 rapport à une seconde valeur du débit massique d'air détectée par un second capteur pour la même position de réglage de l'organe de réglage. Cela permet de corriger une position de défaut de l'organe de réglage dans la plage de tolérance autorisée par l'adaptation de la valeur de dé-calage du débit massique d'air. On peut prévoir de manière simple de choisir comme premier capteur un capteur de charge maximale ou de remplissage, de préférence un capteur de pression installé dans l'alimentation en air et comme second capteur fonctionnant comme capteur de charge auxi- liaire ou de remplissage auxiliaire, de préférence un capteur détectant la position de réglage de l'organe de réglage. Cela permet de réaliser l'adaptation décrite de la valeur de décalage du débit massique d'air à l'aide des capteurs existants et ne nécessitant ainsi aucune mise en oeuvre de moyens supplémentaires. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma par blocs d'un moteur à combustion in- terne entraînant un véhicule comportant un volet d'étranglement immergé installé dans l'alimentation en air ainsi que la commande de celui-ci, - la figure 2 est un diagramme fonctionnel décrivant le dispositif et le procédé selon l'invention, - la figure 3 montre un ordinogramme servant à décrire le procédé selon l'invention, - la figure 4 montre une courbe caractéristique nominale d'un volet d'étranglement immergé, - la figure 5 montre une courbe caractéristique nominale et une courbe caractéristique effective du volet d'étranglement pour la même valeur de décalage de la position de réglage, et - la figure 6 montre une courbe caractéristique nominale et une courbe caractéristique effective du volet d'étranglement pour une valeur de décalage différente de la position de réglage. Description du mode de réalisation de l'invention Selon la figure 1, un moteur à combustion interne porte globalement la référence 10. Ce moteur entraîne par exemple un véhicule automobile simplement schématisé sous la forme d'un rectangle et portant la référence 12. Le moteur à combustion interne 10 comporte au moins une chambre de combustion 14 recevant de l'air comburant par l'intermédiaire d'une alimentation en air 16, par exemple sous la forme d'une conduite d'admission. Cette conduite est équipée d'un organe de réglage 18, par exemple sous la forme d'un volet d'étranglement. Cet organe de réglage permet de modifier la section de passage de la conduite d'admission 16 au niveau du volet d'étranglement 18 et ainsi le débit massique d'air alimentant le moteur à combustion interne 10 ou la chambre de combustion 14. Le volet d'étranglement 18 peut être tourné autour d'un axe de rotation 20 perpendiculaire au plan de la feuille de la figure 1. Pour cela, le volet d'étranglement 18 est couplé à un entraînement de réglage ou actionneur de réglage 22 lui-même commandé par un appareil de commande et/ou de réglage 24. La position angulaire actuelle ou position de réglage du volet d'étranglement 18 est détectée de manière connue du spécialiste par un capteur 26, par exemple sous la forme d'un potentiomètre à curseur ; on détecte ainsi les signaux de mesure fournis à l'appareil de commande et/ou de régulation 24. Le positionnement du volet d'étranglement 18 se fait dans des conditions normales comme lorsque la boucle de régulation est fermée, et la déviation de régulation est formée en comparant les signaux du potentiomètre à boucle 26 à une valeur de consigne de la position de réglage du volet d'étranglement 18. A la figure 1, on a représenté le volet d'étranglement 18 dans une position angulaire telle que le volet s'appuie contre la butée mécanique inférieure 30 et puisse tourner au-delà d'un plan vertical 31 passant par l'axe longitudinal de la conduite d'admission 16. Cette position sera appelée ci-après position de secours , car la section d'écoulement est alors sensiblement supérieure à la section minimale pour permettre en cas de défaillance de l'appareil de commande et/ ou de régulation 24 et/ou de l'actionneur 22, un fonctionnement de se-cours du moteur à combustion interne 10. Dans cette position de fonc- tionnement de secours, le volet d'étranglement 18 est par exemple sollicité par un ressort de traction 32 représenté à la figure 1 ; ce ressort est tendu entre le volet d'étranglement 18 et la conduite d'admission 16. La position du volet d'étranglement 18 pour laquelle la section de passage est minimale est représentée en traits mixtes à la figure 1 et porte la référence 34. Cette position est connue sous la dé-nomination de position d'immersion . La position du volet d'étranglement 18 dans laquelle la section de passage au niveau du vo-let d'étranglement 18 est maximum est également représentée en trait interrompu et porte la référence 36. Dans cette position, le volet d'étranglement 18 est parallèle à l'axe longitudinal de la conduite d'admission 16. En aval du volet d'étranglement 18 et en amont d'au moins une chambre de combustion 14, la conduite d'admission 16 est équipée d'un capteur de pression 50 qui mesure en continu la pression à cet endroit dans la conduite d'admission 16 et transmet ce résultat de mesure également à l'appareil de commande et/ou de régulation 24. Le capteur de pression 50 représente ainsi un capteur de charge principale et le potentiomètre à curseur 26 représente un cap- teur de charge auxiliaire. Le capteur de charge principale peut être un capteur de remplissage principal et le capteur de charge auxiliaire peut être appelé capteur de remplissage auxiliaire. Les potentiomètres à curseur 26 servant à déterminer la position de réglage du volet d'étranglement 18 peuvent également être appelés capteurs à volet d'étranglement. La figure 2 montre un diagramme fonctionnel d'un dispositif 55 selon l'invention, permettant de décrire le fonctionnement du procédé de l'invention ci-après. Le dispositif 55 peut alors être implémenté par exemple comme programme et/ ou comme circuit câblé dans l'appareil de commande et/ou de régulation 24. Le potentiomètre à curseur 26 fournit à une courbe caractéristique nominale 40 du dispositif 50 une tension comme grandeur d'entrée représentant la position de réglage îDK du volet d'étranglement 18. La courbe caractéristique nominale 40 peut être prédéfinie par exemple par le fabricant du volet d'étranglement 18 pour une série de volets d'étranglement de même construction. La figure 4 montre un exemple d'une telle courbe caractéristique nominale 40 sous la forme d'un diagramme du débit massique d'air m alimentant au moins une chambre de combustion en fonction de l'angle du volet d'étranglement cDK. L'angle du volet d'étranglement îDK égal à zéro correspond ainsi à la position d'immersion DTP. A la butée mécanique inférieure 30 du vo-let d'étranglement 18 se trouve la position d'air de secours NLP dans la plage d'angle de volet d'étranglement, négative. Entre la position d'alimentation en air de secours NLP et la position d'immersion DTP on a le débit massique d'air m qui atteint son minimum pour la position d'immersion DTP ; ensuite dans la plage angulaire positive du volet d'étranglement, on a une croissance stricte-ment monotone jusqu'au débit massique d'air, maximum, que l'on obtient pour la position 36 du volet d'étranglement 18. L'intervalle angulaire entre la position d'alimentation en air de secours NLP et la position d'immersion DTP représente une valeur de décalage de la position de réglage pour la courbe caractéristique nominale 40 portant la référence aDKoffsetn. Le minimum du débit massique d'air m pour l'angle du volet d'étranglement aDK égal à zéro représente une valeur de décalage du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40 et porte la référence m offsetn à la figure 4. Du fait de la dispersion entre les exemplaires de fabrication des différents volets d'étranglement pour la courbe caractéristique nominale 40 ainsi qu'au montage d'un tel volet d'étranglement dans la conduite d'admission 16, on atteint des tolérances qui font qu'à la différence de la courbe caractéristique nominale 40 on aura une courbe caractéristique effective décalée d'un certain angle de volet d'étranglement par rapport à la courbe caractéristique nominale 40. Ce décalage résulte par exemple de la tolérance de fabrication de la butée mécanique inférieure 30 ou de la posi- tion d'alimentation en air de secours NLP ; ce décalage est indiqué à la figure 4 par la plage de tolérance ANLP. Partant de la position d'alimentation en air de secours NLP, en tenant compte de la valeur de décalage prédéfinie aDKoffsetn de la position de réglage on atteint la position d'immersion DTP. Du fait de la plage de tolérance ANLP de la position d'alimentation en air de secours on obtient ainsi une plage de tolérance correspondante ADTP de la position d'immersion comme cela est représenté à la figure 4. La valeur de décalage prédéfinie aDKoffsetn de la position de réglage se détermine à partir de la courbe caractéristique nominale 40 et sert à initialiser une première mémoire de valeur de décalage 115 du dispositif 55. Cela signifie que lors de la première mise en service du moteur à combustion interne 10 la première mémoire de valeur de décalage 115 est décrite à partir de la valeur de décalage cDKoffsetn lue dans la première caractéristique nominale 40. La plage de tolérance ANLP et ainsi également la plage de tolérance ADTP peut être augmentée par suite du vieillissement, de l'usure et de l'encrassage de la butée mécanique inférieure 30 en fonction du temps. A côté de la tolérance de la courbe caractéristique effective par rapport à la courbe caractéristique nominale 30 décrite à la figure 4 pour l'angle de volet de vilebrequin îDK on a également une tolérance de la courbe caractéristique effective par rapport à la courbe caractéristique nominale 40 relative au débit massique d'air m comme le montre la figure 5. La courbe caractéristique nominale 40 qui pré-sente comme à la figure 4 la valeur de décalage m offsetn du débit mas- 15 Bique d'air m alors que la courbe caractéristique effective portant la référence 155 à la figure 5 présente une première valeur de décalage effective m offset 1 qui en diffère pour le débit massique d'air. La première valeur de décalage effective m offset 1 du débit massique d'air est inférieure d'une première valeur de différence A m 1 par rapport à la 20 valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40 pour chaque angle de volet d'étranglement aDK. Ainsi, la courbe caractéristique effective 155 est décalée vers le bas de la première différence A m 1 par rapport à la courbe caractéristique nominale 40 pour chaque angle de volet d'étranglement îDK ; cela 25 signifie qu'il y a un décalage vers les valeurs inférieurs des débits massiques d'air. La courbe caractéristique nominale 40 et la courbe caractéristique effective 155 ont ainsi la même valeur de décalage cDKoffsetn pour la position de réglage. La valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air se détermine à partir de la courbe caractéristique 40 et 30 sert à initialiser une seconde mémoire de valeur de décalage 165 du dispositif 55. Cela signifie que lors de la première mise en service du moteur à combustion interne 10, la seconde mémoire de valeur de dé-calage 165 est décrite avec la valeur de décalage m offsetn extraite de la courbe caractéristique nominale 40. La tolérance de courbe caractéristique nominale par rapport au débit massique d'air m est par exemple occasionnée par la dispersion des exemplaires des différents volets d'étranglement de même courbe caractéristique nominale 40 et cette différence peut être accen- tuée au cours du temps par vieillissement, usure et encrassage du volet d'étranglement 18. Les deux exemples des figures 4 et 5 montrent que de manière tout à fait générale et comme cela est représenté à la figure 6, la courbe caractéristique effective peut être entachée de tolérances par rapport à la courbe caractéristique nominale 40 à la fois par rapport à l'angle de volet d'étranglement aDK et aussi par rapport au débit massique d'air m de sorte qu'il peut y avoir un décalage. La figure 6 montre une seconde courbe caractéristique effective 45. Cette courbe est d'une part entachée de tolérances par rapport au débit massique d'air m comme cela a été décrit à la figure 5. Cela se traduit par la seconde courbe caractéristique 45 selon la figure 6 qui présente une seconde valeur de décalage effective m offset2 inférieure à la valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40. D'autre part, la seconde courbe caractéristique effective 45 présente, par comparaison à la courbe caractéristique nominale 40, une valeur de décalage plus grande de la position de réglage et est ainsi décalée par rapport à la courbe caractéristique nominale 40 d'un angle de volet d'étranglement aDK plus petit. Ce décalage s'exprime également dans les valeurs de décalage différentes du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40 et de la seconde courbe caractéristique effective 45. Pour le reste, le décalage de la seconde courbe caractéristique effective 45 par rapport à la courbe caractéristique nominale 40 vis-à-vis de l'angle de volet d'étranglement aDK fait également que pour des angles différents de volet d'étranglement aDK on aura d'autres valeurs de différence pour le débit massique d'air m. Ainsi, pour un premier angle positif de volet d'étranglement aDK1 on aura une seconde valeur de différence a m 2 du débit massique d'air entre la courbe caractéristique nominale 40 et la seconde courbe caractéristique effective 45. Pour un second angle de volet d'étranglement aDK2 supérieur au premier angle de volet d'étranglement aDK 1, on aura entre la courbe caractéristique nominale 40 et la seconde courbe caractéristique effective 45, une troisième valeur de différence A m 3 concernant le débit massique d'air m supérieure à la seconde valeur de différence A m 2. La grandeur de sortie de la courbe caractéristique nominale 40 du dispositif 55 est le débit massique d'air m associé à l'angle de volet d'étranglement aDK fourni comme grandeur d'entrée pour la courbe caractéristique nominale 40 ; ce débit massique d'air est appliqué à un premier soustracteur 80. Le dispositif 55 comporte un champ de caractéristiques 75 qui reçoit la pression déterminée par le capteur de pression 50 en aval du volet d'étranglement 18 dans la conduite d'admission 16 également appelée pression de la conduite d'admission constituant la grandeur d'entrée. Le champ de caractéristiques 75 reçoit en outre un ou plusieurs paramètres de fonctionnement 160 du moteur à combustion interne 10 comme grandeur d'entrée. Le champ de caractéristiques 75 peut être obtenu par application par exemple sur un banc d'essai d'une manière connue du spécialiste, et fournit comme grandeur de sortie une valeur réelle ou valeur effective m du débit massique d'air ; ce débit massique d'air alimente la chambre de combustion 14 par la conduite d'admission 16. Cette valeur réelle m du débit massique d'air est retranchée dans le premier soustracteur 80 du débit massique d'air m de la courbe caractéristique nominale 40. A la sortie du premier soustracteur 80 on a ainsi une différence Am entre le débit massique d'air m de la courbe caractéristique nominale 40 et le débit massique d'air effectif mréel pour la position de réglage mesurée aDK du volet d'étranglement, qui est également associée à la pression mesurée p dans la conduite d'admission et à au moins un autre paramètre de fonctionnement 160 du moteur à combustion interne 10. Ainsi, on a Am = m - mréel. La valeur de différence Am est retranchée dans un second soustracteur 85 de la valeur de décalage du débit massique d'air enregistré dans la seconde mémoire de valeur de décalage 165 pour donner en sortie du second soustracteur 85 une valeur de décalage corrigée du débit massique d'air. Ce débit est comparé dans un premier compara- teur 100 à une valeur minimale prédéfinie extraite d'une mémoire de valeur minimale 90. De plus, la valeur de décalage corrigée du débit massique d'air est comparée dans un second élément de comparaison 105 à une valeur maximale prédéfinie extraite d'une mémoire de valeur maximale 95. Si la valeur de décalage corrigée du débit massique d'air passe en dessous de la valeur minimale prédéfinie, la sortie du premier élément comparateur 100 est mise à l'état ; dans le cas contraire, la sortie est remise à l'état initial. Si la valeur de décalage corrigée du débit massique d'air dépasse la valeur maximale prédéfinie, la sortie du second élément de comparaison 105 sera mise à l'état et dans le cas con-traire remise à l'état initial. La sortie du premier élément de comparaison 100 est appliquée à une première unité de correction 65 ; la sortie du second élément de comparaison 105 est appliquée à une seconde unité de correction 70. La première unité de correction 65 et la seconde unité de 15 correction 70 reçoivent en outre de la première mémoire de valeur de décalage 115, la valeur de décalage de la position de réglage enregistrée. Dans la première unité de correction 65 on implémente un programme de calcul pour le cas où la sortie du premier élément de comparaison 100 est remise à l'état initial, c'est-à-dire donne la valeur zéro à sa sor- 20 tie. Si toutefois la sortie de l'élément de comparaison 100 est mise à l'état, la première unité de correction 65 incrémente la valeur de décalage de la position de réglage fournie par la première mémoire de valeur de décalage 115 pour augmenter cette position de réglage d'une valeur incrémentale prédéfinie et fournit cette valeur à sa sortie. La valeur à la 25 sortie de la première unité de correction 65 est appliquée à un élément additionneur 110. De façon correspondante, la seconde unité de correction 70 implémente un programme de calcul qui met à zéro la sortie de la seconde unité de correction 70 si la sortie du second élément de comparaison 105 est remise à l'état initial. Si la sortie du second élé- 30 ment de comparaison 105 est en revanche mise à l'état, dans la seconde unité de correction 70 on décrémente la valeur de décalage de la position de réglage extraite de la première mémoire de valeur de décalage 115, d'une seconde valeur incrémentale prédéterminée ; la valeur de décalage de la position de réglage ainsi corrigée est fournie à la sortie de 35 la seconde unité de correction 70. La sortie de la seconde unité de cor- rection 70 est ainsi également fournie à l'élément additionneur ou simplement additionneur 110. La première valeur incrémentale prédéfinie utilisée dans la première unité de correction 65 et la seconde valeur incrémentale prédéfinie utilisée dans la seconde unité de correction 70 peuvent être avantageusement de même niveau mais de façon générale on peut également les choisir différentes, par exemple par une application appropriée effectuée sur un banc d'essai. La courbe caractéristique nominale transmet initiale-ment, c'est-à-dire lors de la première mise en route du moteur à corn- bustion interne 10, sa valeur de décalage îDKoffsetn de la position de réglage à la première mémoire de valeur de décalage 115 pour la valeur de décalage de la position de réglage et y enregistre cette valeur. En outre, la courbe caractéristique nominale 40 effectue initialement, c'est-à-dire lors de la première mise en marche du moteur à combustion in- terne 10, la valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air à la seconde mémoire de valeur de décalage 165 correspondant à la valeur de décalage du débit massique d'air pour y enregistrer cette valeur. La sortie du premier élément de comparaison 100 et la sortie du second élément de comparaison 105 sont en outre fournies comme grandeurs d'entrée à une porte OU 120 dont la sortie est mise à l'état si au moins l'une des sorties du premier élément de comparaison 100 et du second élément de comparaison 105 sont mises à l'état ; dans le cas contraire on remet à l'état initial. La sortie de la porte OU 120 est appliquée comme grandeur d'entrée à une porte ET 125 recevant en outre la grandeur de sortie d'un élément de commutation de temps de marche à vide 130 et la grandeur de sortie d'une mémoire de cycle de fonctionnement 135 est fournie comme grandeur d'entrée. La sortie de l'élément de temporisation de marche à vide 130 est mise à l'état si de-puis l'actionnement d'un commutateur de ralenti non représenté à la figure 2 et ainsi l'établissement de l'état de fonctionnement de ralenti du moteur à combustion interne 10 il s'est écoulé un temps déterminé, que l'on peut par exemple appliquer de manière appropriée sur un banc d'essai. La mémoire de cycle de fonctionnement 135 est mise à l'état par l'actionnement d'un commutateur d'allumage 140 et fournit un bit de mise à l'état correspondant à la porte ET 125. La sortie de la porte ET 125 est renvoyée à la mémoire de cycle de fonctionnement 135 par l'intermédiaire d'un élément inverseur 175. Ainsi, la sortie de la porte ET 125 étant mise à l'état, la mémoire de cycle de fonctionnement 135 est remise à l'état initial en permanence jusqu'au cycle defonctionne- ment suivant qui est lancé par un nouvel actionnement du commutateur d'allumage. L'utilisation de l'élément de temporisation de commutateur de ralenti 130 et de la mémoire de cycle de fonctionne-ment 135 est chaque fois en option et n'est pas indispensable à la réalisation de l'invention. Elle permet néanmoins une correction plus stable de la valeur de décalage de la position de réglage et d'éviter ainsi une actualisation trop fréquente de cette valeur de décalage qui pourrait aboutir à une oscillation gênante de la commande du volet d'étranglement 18. Si soit l'élément de temporisation de commutation de ra- lenti 130 ou la mémoire de cycle de fonctionnement 135 sont prévus, on peut également renoncer à la porte ET 125 et utiliser la sortie de la porte OU 120 directement pour commander un premier commutateur commandé 145. Dans l'exemple de réalisation de la figure 2 on utilise toutefois le signal de sortie de la porte ET 125 pour commander le pre- mier commutateur commandé 145. Si le signal de sortie de la porte ET 125 est mis à l'état, le premier commutateur commandé 145 sera fermé pour relier la sortie de l'élément additionneur 110 à la première mémoire de valeur de décalage 115. La première mémoire de valeur de décalage 115 est ainsi surscrite par la sortie de l'élément additionneur 110 comme nouvelle valeur de décalage de la position de réglage. Cette nouvelle valeur de décalage résulte ainsi de la somme de la sortie de la première unité de correction 65 et de la sortie de la seconde unité de correction 70. Si la sortie de la porte ET 125 est remise à l'état initial, alors le premier commutateur commandé 145 sera ouvert et il n'y aura pas de remplacement d'écriture dans la première mémoire de valeur de décalage 115. Si la porte ET 125 n'est pas prévue, la sortie de la porte OU 120 commande le premier commutateur commandé 145 de manière appropriée. La sortie de la porte OU 120 est en outre appliquée à un second commutateur commandé 170 servant à relier la sortie du se- Gond élément soustracteur 85 à la seconde mémoire de valeur de déca- lage 165. Si la sortie de la porte OU 120 est remis à l'état initial, le second commutateur commandé 170 sera fermé et la seconde mémoire de valeur de décalage 165 sera surscrite par la sortie du second élément soustracteur 85 comme nouvelle valeur de décalage du débit massique d'air. Si la sortie de la porte OU 120 est mise à l'état, le second commutateur commandé 170 reste ouvert et il n'y a pas de remplacement d'écriture de la seconde mémoire de valeur de décalage 165. La sortie de la première mémoire de valeur de décalage 115 est appliquée à une unité de réglage 60 qui reçoit en outre le signal d'une unité de prédéfinition de position de réglage 150. L'unité de pré-définition de position de réglage 160 fournit par exemple en fonction d'une demande du conducteur, c'est-à-dire en fonction de la position de la pédale d'accélérateur, un angle de volet d'étranglement aDK supérieur à zéro. L'unité de réglage 60 additionne alors à cet angle de volet d'étranglement positif, prédéfini, la valeur de décalage de la position de réglage provenant de la première mémoire de valeur de décalage 115 en fournissant la somme à sa sortie. La sortie de l'unité de réglage 60 est alors appliquée à l'unité de réglage ou d'actionnement 22 qui, partant de la position d'alimentation en air de secours NLP, c'est-à-dire de la butée mécanique inférieure 30, déplace le volet d'étranglement 18 de l'angle de somme formé à la sortie de l'unité de réglage 60 et règle ainsi l'angle positif souhaité du volet d'étranglement aDK. A côté du potentiomètre à curseur 26, du capteur de pression 50 et de l'actionneur de réglage 22, l'unité de prédéfinition de la position de réglage 150 selon la figure 2 est également prévue à l'extérieur du dispositif 55, mais cette unité de prédéfinition de la position de réglage 150 peut également être prévue dans le dispositif 55. La description suivante montre comment la valeur minimale prédéfinie enregistrée dans la mémoire de valeur minimale 90 et la valeur maximale prédéfinie enregistrée dans la mémoire de valeur maximale 95 peuvent être définies. Pour déterminer la valeur minimale prédéfinie de la valeur de décalage corrigée du débit massique d'air on détermine une première courbe caractéristique limite, par exemple sur un banc d'essai, courbe dont la valeur de décalage de la position de ré- glage dépasse d'une valeur maximale prédéterminée la valeur de déca- lage de la position de réglage de la courbe caractéristique nominale 40. En outre, cette première courbe caractéristique limite à une valeur de décalage du débit massique d'air inférieure à la valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40. Un exemple d'une telle première courbe caractéristique limite est la seconde courbe caractéristique effective 45 selon la figure 6. Pour un angle de volet d'étranglement aDK prédéfini, aussi grand que possible on détermine alors la valeur de la différence entre la valeur du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40 et de la première courbe caractéristique limite 45 pour cet angle prédéfini du volet d'étranglement. L'angle prédéfini du volet d'étranglement doit être choisi aussi grand que possible car la différence entre la courbe caractéristique nominale 40 et la première courbe caractéristique limite 45 aug- 15 mente avec l'angle de volet d'étranglement, mais cette différence ne doit pas être trop importante car en fonction de l'augmentation de l'angle de volet d'étranglement aDK, la mesure de la pression p par le capteur de pression 51 et donc la détermination de la valeur effective du débit massique d'air m deviennent plus imprécises sur la première courbe 20 caractéristique limite 45. C'est pourquoi lors du choix de l'angle prédéfini du volet d'étranglement aDK il faut un compromis entre une valeur effective aussi précise que possible m reel du débit massique d'air de la première courbe caractéristique limite 45, d'une part, et une différence aussi grande que possible entre la courbe caractéristique nominale 40 25 et la première courbe caractéristique limite 45, d'autre part. Ensuite, on retranche de la valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40, la valeur déterminée de la différence entre les deux courbes caractéristiques 40, 45 pour l'angle prédéfini aDK du volet d'étranglement. Le résultat de cette soustraction 30 représente alors la valeur minimale prédéfinie de la valeur de décalage du débit massique d'air enregistrée dans la mémoire de valeur minimale 90. Dans l'exemple de la figure 6 on peut par exemple choisir pour l'angle de volet d'étranglement aDK2, la différence comme troisième va-leur de différence A m 3 entre les deux courbes caractéristiques 40, 45 35 pour déterminer la valeur minimale prédéfinie. De façon correspondante, on peut déterminer la valeur maximale prédéfinie pour la mémoire de valeur maximale 95 à l'aide d'une seconde courbe caractéristique limite 175 dont la valeur de décalage de la position de réglage est diminuée par rapport à la valeur de décalage de la position de réglage de la courbe caractéristique nominale 40 d'une valeur maximale prédéfinie, par exemple en amplitude de la même valeur maximale prédéfinie que celle de la valeur de décalage de la position de réglage de la première courbe caractéristique limite 45 augmentée par rapport à la valeur de décalage de la position de réglage de la courbe caractéristique nominale 40. La valeur de décalage du dé-bit massique d'air de la seconde courbe caractéristique limite 175 est ainsi supérieur à la valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air de la courbe caractéristique nominale 40. La seconde courbe caractéristique limite 175 est également déterminée par exemple sur un banc d'essai en procédant de manière appropriée, comme cela a été le cas pour la première courbe caractéristique limite 45. Comme décrit précédemment, on choisit là encore un angle prédéfini de volet d'étranglement, par exemple le même que dans le cas de la première courbe caractéristique limite 45 ; pour cet angle, d'une part, la valeur réelle m réel déterminée par le capteur de pression 50 pour le débit massique d'air de la seconde courbe caractéristique limite 175 est aussi précise que possible et, d'autre part, la distance entre la seconde courbe caractéristique limite 175 et la courbe caractéristique nominale 40 est en amplitude aussi grande que possible. La valeur de cette distance est alors additionnée à la valeur de décalage m offsetn du débit massique d'air pour former la valeur maximale prédéfinie qui est ensuite enregistrée dans la mémoire de valeur maximale 95. On obtient ainsi pour la précision de mesure souhaitée du capteur de pression 50 pour un angle de volet d'étranglement prédé- fini correspondant, une différence maximale en amplitude entre la courbe caractéristique nominale 40 et la première courbe caractéristique limite 45 ou la seconde courbe caractéristique limite 175. La différence entre la courbe caractéristique nominale 40 et la première courbe caractéristique limite 45 ou la seconde courbe caractéristique limite 175 peuvent également être utilisées pour des angles de volets d'étranglement a plus petits pour déterminer la valeur minimale prédéfinie ou la valeur maximale prédéfinie, et dans ce cas on réduit la plage de tolérance de la valeur de décalage du débit massique d'air dans laquelle la valeur de décalage de la position de réglage ne sera pas cor- rigée. L'augmentation maximale prédéfinie de la valeur de dé-calage aDKoffsetn de la position de réglage de la courbe caractéristique nominale 40 pour former la première courbe caractéristique limite 45 ou la réduction maximale de cette valeur de décalage pour former la se-coude courbe caractéristique limite 175 se traduit de manière correspondante par un décalage de la courbe caractéristique nominale 40 d'un premier angle de tolérance maximum en amplitude en direction de la première courbe caractéristique limite 45 ou d'un second angle de tolérance maximum en amplitude dans la direction de la seconde 15 courbe caractéristique limite 175 ; les deux angles de tolérance maximum sont égaux en amplitude ; ils peuvent également être différents suivant que la valeur de décalage aDKoffsetn de la position de réglage de la courbe caractéristique nominale 40 sera diminuée de la même va-leur pour former la seconde courbe caractéristique limite 175 que celle 20 ayant servi à l'augmentation pour former la première courbe caractéristique limite 45. La sortie du second élément soustracteur 85 représente ainsi une valeur d'adaptation de la valeur de décalage du débit massique d'air. Aussi longtemps que cette valeur d'adaptation de la valeur de 25 décalage du débit massique d'air se trouve entre la valeur minimale prédéfinie et la valeur maximale prédéfinie, il n'y aura pas de correction de la valeur de décalage de la position de réglage dans la première mémoire de valeur de décalage 115. Au lieu de cela, on reprend la valeur d'adaptation de la valeur de décalage du débit massique d'air dans la 30 seconde mémoire de valeur de décalage 165. Ce n'est que si la valeur de décalage adaptée du débit massique d'air à la sortie du second élément soustracteur 85 se trouve à l'extérieur de la valeur minimale prédéfinie et dans la plage entourée par la valeur maximale prédéfinie, cette valeur de décalage adaptée du débit massique d'air ne sera pas reprise dans la 35 seconde mémoire de valeur de décalage 165 et au lieu de cela, l'adaptation décrite de la valeur de décalage de la position de réglage sera faite par actualisation de la première mémoire de valeur de décalage 115 avec la sortie de l'élément additionneur 110. L'adaptation décrite de la valeur de décalage de la posi- tion de réglage ou de la valeur de décalage du débit massique d'air avec le dispositif 55 peut se faire pour n'importe quel angle de volet d'étranglement aDK et cela également pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. La figure 3 montre un ordinogramme explicitant une nouvelle fois le déroulement du procédé de l'invention. Après le démarrage du programme, par exemple par l'actionnement de l'interrupteur d'allumage, au point de programme 200 on inscrit dans la mémoire de cycle de déplacement 135 ou cycle de fonctionnement, un bit de mise à l'état pour que la sortie de la mémoire de cycle de fonctionnement 135 soit mise à l'état. Ensuite, on passe au point de programme 205. Au point de programme 205, le dispositif 55 vérifie s'il y a eu une adaptation de la valeur de décalage de la position de réglage dans le cycle de déplacement actuel ou si le cycle de déplacement actuel a déjà été terminé par l'arrêt du moteur à combustion interne. Si cela est le cas, on quitte le programme ; dans le cas contraire, on passe à un point de programme 210. Le contrôle décrit au point de programme 205 peut se faire en vérifiant si la sortie de la mémoire de cycle de déplace-ment 135 a été remise à l'état initial. Si cela est le cas, on quitte le pro-gramme ; dans le cas contraire, c'est-à-dire si la sortie de la mémoire de cycle de déplacement ou de fonctionnement 135 est mise à l'état, on passe au point de programme 210. Au point de programme 210 on vérifie si la sortie de l'élément de temporisation de commutateur de marche à vide 130 est mise à l'état, c'est-à-dire si l'état de ralenti a été réglé au moins pour une durée prédéfinie. Dans l'affirmative, on passe à un point de pro-gramme 215 , dans la négative, on revient au point de programme 205. Au point de programme 215 le dispositif 55 détermine la valeur de décalage adaptée pour le débit massique d'air à la sortie du second élément soustracteur 85. Ensuite, on passe à un point de pro- gramme 220. Au point de programme 220, à laide du premier élément de comparaison 100, on vérifie si la valeur de décalage adaptée du débit massique d'air est inférieure à la valeur minimale prédéfinie. Dans l'affirmative, on passe au point de programme 225 ; dans la négative, on passe au point de programme 235. Au point de programme 225 on augmente la valeur de décalage extraite de la première mémoire de valeur de décalage 115 de la position de réglage d'une première valeur incrémentale prédéfinie. Ensuite on passe à un point de programme 230. Au point de programme 230 on remet à l'état la mémoire de cycle de fonctionnement 135 et ainsi sa sortie. Ensuite, on revient au point de programme 205. Au point de programme 235 on vérifie dans le dispositif 55, à l'aide du second élément de comparaison 105, si la valeur de dé- calage adaptée du débit massique d'air est supérieure à la valeur maxi-male prédéfinie. Si cela est le cas, on passe à un point de programme 240 ; dans le cas contraire on revient à un point de programme 205. Au point de programme 240, à l'aide de la seconde unité de correction 70, on décrémente de la seconde valeur incrémentale pré- définie, la valeur de décalage de la position de réglage extraite de la première mémoire de valeur de décalage 115. Ensuite, on passe au point de programme 230. Le programme de la figure 3 est par exemple parcouru dans le temps de détection pour chaque nouvelle détection de l'angle de volet d'étranglement aDK par le potentiomètre à curseur 26 et la détermination de la pression p de la conduite d'admission associée à cet angle de volet d'étranglement est exécutée par le capteur de pression 50, de sorte qu'à chaque appel du point de programme 215, à partir des grandeurs aDK, p, fournies précisément à ce moment par les capteurs 26, 50, comme décrit, on forme la valeur de décalage adaptée actuelle-ment du débit massique d'air à la sortie du second élément soustracteur 85. Dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, on a supposé que la position de réglage était déplacée à partir de la position d'alimentation en air de secours comme position de réglage prédéfinie, de la valeur de décalage de la position de réglage, pour atteindre une position de réglage avec un débit massique d'air prédéfini comme position d'immersion. De façon générale, on peut toutefois prédéfinir n'importe quelle position de réglage comme position de sortie. De façon correspondante, on peut prédéfinir un débit massique d'air réglable de manière quelconque. La valeur de décalage de la position de réglage est alors choisie de façon analogue à l'exemple de réalisation décrit pour dépasser la position de réglage à partir de la position de réglage prédéfinie, de la valeur de décalage de la position de réglage pour atteindre une position de réglage permettant d'avoir un débit massique d'air prédéfini. Dans le cas de plusieurs positions de réglage pour le débit massique d'air prédéfini, il faut déterminer le nombre de positions de réglage avec le débit massique d'air prédéfini à partir de la position de réglage prédéfinie par déplacement de l'organe de réglage 18 du décalage de la posi- tion de réglage. Si la position de réglage prédéfinie n'est pas une position de fin de course ou ne correspond à aucune butée de l'organe de réglage 18, on peut également prédéfinir la direction du déplacement de l'organe de réglage pour atteindre le débit massique d'air prédéfini. Cela n'est pas possible si le débit massique d'air prédéfini peut être atteint dans plusieurs directions de mouvements à partir de la position de réglage prédéfinie.25
Procédé et dispositif de gestion d'un moteur à combustion interne (10) selon lequel, à l'aide d'un organe de réglage (18) installé dans l'alimentation en air (16), on influence le débit massique d'air alimentant le moteur à combustion interne (10) et pour régler la position de réglage de l'organe de réglage (18) on déplace l'organe de réglage (18) d'une valeur de décalage de la position de réglage en partant d'un débit massique d'air notamment minimum, prédéfini, correspondant à une position de réglage prédéfinie de l'organe de réglage (18).On corrige la valeur de décalage de la position de réglage en fonction d'une valeur de décalage du débit massique d'air.
1 ) Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) selon le-quel, à l'aide d'un organe de réglage (18) installé dans l'alimentation en air (16), on influence le débit massique d'air alimentant le moteur à combustion interne (10), et pour régler la position de réglage de l'organe de réglage (18) on déplace l'organe de réglage (18) d'une valeur de décalage de la position de réglage en partant d'un débit massique d'air notamment minimum, pré-défini, correspondant à une position de réglage prédéfinie de l'organe de réglage (18), caractérisé en ce qu' on corrige la valeur de décalage de la position de réglage en fonction d'une valeur de décalage du débit massique d'air. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on corrige la valeur de décalage de la position de réglage suivant que la valeur de décalage du débit massique d'air, soit passe en dessous d'une valeur minimale prédéterminée, soit dépasse une valeur maximale pré- déterminée. 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la valeur minimale prédéterminée ou la valeur maximale prédéterminée se détermine en fonction d'une différence, de préférence d'amplitude maximale entre une courbe caractéristique nominale (40) de l'organe de réglage (18) et une courbe caractéristique limite (45) de l'organe de réglage (18). 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que comme courbe caractéristique limite (45) on sélectionne une courbe caractéristique de l'organe de réglage (18) décalée d'un angle de tolérance maximum par rapport à la courbe caractéristique nominale (40).355 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' on augmente la valeur de décalage de la position de réglage si la valeur de décalage du débit massique d'air passe en dessous d'une valeur mi- nimale prédéterminée. 6 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' on abaisse la valeur de décalage de la position de réglage si la valeur de décalage dépasse la valeur maximale prédéterminée du débit massique d'air. 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on adapte la valeur de décalage du débit massique d'air en fonction de la déviation entre une première valeur de débit massique d'air saisie par le premier capteur (50) par rapport à une seconde valeur du débit massique d'air saisie par un second capteur (26) pour la même position de réglage de l'organe de réglage (18). 8 ) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le premier capteur (50) est un capteur de charge principale ou un capteur de remplissage, de préférence un capteur de pression installé dans l'alimentation en air (16), et le second capteur (26) est un capteur de charge auxiliaire ou de remplissage auxiliaire, de préférence un capteur pour saisir la position de réglage de l'organe de réglage (18). 9 ) Dispositif (55) de gestion d'un moteur à combustion interne (10) comportant un organe de réglage (18) installé dans l'alimentation en air (16) pour influencer un débit massique d'air alimentant le moteur à combustion interne (10), comprenant des moyens (60) pour régler une position de réglage de l'organe de réglage (18) avec un débit massique d'air prédéfini, notamment minimum, et qui partant d'une position deréglage prédéfinie déplace l'organe de réglage (18) d'une valeur de décalage de la position de réglage, caractérisé par des moyens de correction (65, 70) qui corrigent la valeur de décalage de 5 la position de réglage en fonction d'une valeur de décalage du débit massique d'air. io
F
F02
F02D
F02D 41,F02D 9
F02D 41/18,F02D 9/02,F02D 41/14
FR2894651
A1
DISPOSITIF REGULATEUR POUR FLUX D'AIR
20,070,615
D'AIR. L'objet de l'invention est un dispositif régulateur pour un flux d'air. On connaît dans l'état de la technique des clapets de régulation et des valves à broche pour la régulation de flux d'air. De plus, on connaît également des tubes perforés et des plaques à trous à titre de surfaces de sortie d'air. Dans l'état de la technique, on connaît également des constructions de chambre d'air utilisées pour la distribution d'air, auxquelles l'air est amené à travers une valve de régulation, la valve de régulation répartissant le flux d'air dans la quantité désirée à l'intérieur de la chambre d'air, depuis laquelle l'air continue à s'écouler dans un tube de sortie et jusque dans un espace par exemple à travers un appareil d'aération terminal séparé. Dans l'aération, la construction de chambre d'air sert d'unité dans laquelle le flux d'air peut être traité ; l'air peut soit être chauffé soit être refroidi au moyen d'un échangeur de chaleur séparé, ou bien la construction de chambre présente une résistance électrique servant uniquement à chauffer le flux d'air. La construction comprend de préférence sur les parois de la construction de chambre d'air une isolation sonore qui sert également d'isolation thermique. Un rôle de la chambre est donc de servir d'unité d'entretien pour l'aération que l'on peut agencer par exemple à proximité d'une chambre d'hôtel ou d'une cabine. Dans la présente demande, on propose un nouveau dispositif régulateur de flux d'air qui convient en particulier pour l'utilisation avec une chambre d'air. Un rôle de la chambre est de servir de chambre de réduction de pression, la valve de régulateur conforme à l'invention servant de préférence expressément comme valve de réduction de pression et comme valve de régulation du débit d'air. Dans la construction conforme à l'invention, un tube de raccordement pénétrant dans la chambre et dirigé vers celle-ci est relié à cette dernière. Ledit tube est ouvert vers l'intérieur de la chambre, et à son autre extrémité la construction de chambre est ouverte sur le corps de boîtier R vers l'air extérieur. Audit tube de raccordement est relié un tube régulateur mobile à enveloppe perforée, qui se déplace autour de l'enveloppe du tube de raccordement, et qui est, à son extrémité, une construction de fond non perforé sur laquelle est montée la broche de l'organe de positionnement du dispositif régulateur de flux d'air. Le dispositif de positionnement déplace le tube régulateur linéairement dans différentes positions en fonction de la valeur de consigne, réglée par l'unité centrale. La rétroaction vers l'unité centrale est assurée par une installation de mesure de pression logée à l'intérieur du tube de raccordement, et qui mesure la pression du flux d'air dans le canal, la pression étant proportionnelle au débit d'air. La commande parvient de l'unité centrale vers l'unité de commande du dispositif de positionnement, qui commande alors le dispositif de positionnement du fait que sa broche est déplacée linéairement. Le dispositif de positionnement peut être par exemple un dispositif de positionnement électrique, le moteur électrique étant un moteur dit linéaire. Dans ce cas, la broche du moteur électrique est déplacée linéairement, la broche étant toujours reliée au fond non perforé du tube perforé. Le fait d'utiliser un fond non perforé dans le tube perforé permet à la broche de se déplacer également dans une position dans laquelle la totalité du trajet d'écoulement est obturée et le flux d'air est empêché de passer dans l'intérieur de la chambre. Le dispositif régulateur de flux d'air conforme à l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un tube régulateur pour un flux d'air, caractérisé en ce que le dispositif régulateur de flux d'air comprend un tube régulateur mobile linéairement et à enveloppe perforée, dont le fond est fermé et ne présente pas de trous, dans lequel une broche déplaçable linéairement d'un dispositif de positionnement est reliée au fond et le tube régulateur perforé est agencé sur un tube de raccordement en étant mobile par rapport à celui-ci, tube de raccordement à travers lequel un flux d'air est amené depuis un tube d'entrée jusqu'au dispositif régulateur de flux d'air. Avantageusement, le dispositif régulateur est agencé dans l'espace à l'intérieur d'une chambre d'air. De plus, ce dispositif régulateur peut comprendre dans le tube de raccordement une installation de mesure de pression, par laquelle des données de pression peuvent être transmises via des manchons à une unité centrale qui régule alors, en fonction des données de pression mesurées, via une unité de commande d'un dispositif de positionnement, le dispositif de positionnement et la position de sa broche mobile linéairement et ainsi le débit d'air à travers les trous du tube régulateur à enveloppe perforée dans l'espace à l'intérieur de la chambre d'air. Le tube perforé peut être réalisé pour entourer le tube de raccordement et le tube de raccordement est une construction qui pénètre vers l'intérieur dans la chambre d'air et à laquelle peut être raccordé le tube d'entrée. De plus, le tube de raccordement peut présenter du côté intérieur un joint d'étanchéité annulaire qui rend étanche à la pression l'emplacement de raccordement entre le tube d'entrée raccordé au caisson et le tube de raccordement. En variante, le dispositif régulateur peut comprendre une installation de mesure de pression agencée dans le tube de raccordement, qui comprend des manchons tels que des tubes qui sont reliés à l'unité centrale et parmi lesquels le manchon est ouvert contre l'écoulement et le manchon est ouvert en sens opposé, la différence de pression dans les tubes étant perçue par l'unité centrale et les données de commande basées sur ladite différence étant transmises à l'unité de commande du dispositif de positionnement en vue de réguler la position de la broche du dispositif de positionnement. Dans ce qui suit, l'invention sera décrite en détail en se rapportant à quelques modes de réalisation préférés illustrés dans les figures des dessins annexés, auxquels l'invention ne se limite cependant pas. La figure 1 montre schématiquement un dispositif régulateur conforme à l'invention dans une chambre d'air. La figure 2 montre une illustration schématique en perspective de la chambre d'air. La figure 3 montre une coupe II-II de la figure 2. La figure 1 montre un dispositif régulateur de flux d'air 10 conforme à l'invention. Le dispositif 20 régulateur 10 convient en particulier pour des niveaux de pression élevés en vue de réduire la pression à un niveau de pression plus faible pour l'acheminement d'air dans un appareil terminal de local comme un diffuseur de plafond ou une autre 25 unité terminale de distribution de flux d'air dans un local. Conformément à l'invention, le dispositif régulateur 10 est agencé à l'intérieur d'une chambre d'air 100, pour être relié dans l'espace H au tube de raccordement 13 monté sur la chambre d'air 100, tube 30 auquel est raccordé le tube d'entrée P1. Dans cet15 agencement, on peut enfiler le tube d'entrée P1 dans le tube de raccordement 13. Le tube de raccordement 13 peut être un tronçon tubulaire en forme de collerette qui pénètre dans la chambre d'air 100. Le dispositif régulateur 10 conforme à l'invention comprend un tube régulateur 11 à enveloppe perforée lla qui comprend un fond non perforé llb. Le tube régulateur 11 est déplacé au moyen du dispositif de positionnement 14, comme par exemple un moteur électrique, qui déplace sa broche 14a linéairement. La broche 14a est rattachée au fond llb. Dans l'illustration, la direction de mouvement est illustrée par la flèche D1. Le tube régulateur perforé 11 s'étend autour du tube de raccordement 13, de préférence sur son côté extérieur. Le tube régulateur perforé 11 peut également être agencé sur le côté intérieur du tube de raccordement 13. Pour réguler le débit d'air Q du flux d'air Sir la broche 14a est déplacée linéairement à l'intérieur de la chambre 100, et puisque la portion de fond 14b du tube régulateur 11 est fermée, le flux peut être obturé complètement dans l'espace H côté intérieur de la chambre 100 au moyen du dispositif de positionnement 14. Dans ladite position d'obturation, le fond llb du tube régulateur 11 vient contre l'extrémité du tube de raccordement 13, et le flux d'air S1 dans la chambre 100 dans l'espace H est empêché de s'écouler. Conformément à l'invention, une installation de mesure de pression 150 se trouve à l'intérieur du tube de raccordement 13, et mesure la pression à l'encontre du flux ainsi que dans la direction opposée, pour ainsi dire derrière le flux. Les données de pression de cette mesure sont amenées à l'unité centrale 300 via des manchons, comme par exemple les tubes 15a et 15b, unité qui perçoit la différence des pressions mesurées et qui, en raison de la différence de pression, commande le dispositif de positionnement 14 via le dispositif de commande 200 du dispositif de positionnement 14 de telle sorte que l'on obtient et/ou on maintient le débit d'air Q désiré qui s'écoule dans l'espace intérieur H de la chambre 100 à travers les perforations (al, a2 ...) traversant l'enveloppe lla du tube régulateur 11. Les fluctuations apparaissant dans la pression d'air sont alors transmises à l'unité centrale 300 et ensuite à l'unité de commande 200 du dispositif de positionnement 14 par l'intermédiaire d'un agencement d'appareil de mesure de pression 150 à travers les manchons 15a et 15b. Le manchon 15a est ouvert dans le tube de raccordement 13 contre le flux S1 et le manchon 15b est ouvert dans le sens opposé. Les manchons 15a, 15b, comme par exemple des tubes, sont en outre reliés à l'unité centrale 300. L'unité centrale 300 perçoit la pression régnant dans les manchons 15a, 15b, et en raison de la différence de ces pressions perçues, le dispositif de positionnement 14 est alors régulé par exemple via un signal électrique qui est généré pour l'unité de commande 200. La commande est transmise le long de la ligne et depuis l'unité centrale 300 vers l'unité de commande 200 et ensuite la grandeur de commande est transmise via la ligne e2 depuis l'unité de commande 200 vers le dispositif de positionnement 14. L'unité centrale 300, l'unité de commande 200 et le dispositif de positionnement 14 peuvent cependant être intégrés en un ensemble. Ainsi, la position de la broche 14a du dispositif de positionnement 14 est réglée en fonction de la différence de pression. En raison des données de pression dans le tube de raccordement 13, on peut déterminer maintenant le débit d'air Q s'écoulant à travers le tube de raccordement 13. Selon la figure 1, on peut raccorder facilement le tube d'entrée P1 depuis l'extérieur au tube de raccordement 13. Le tube de raccordement 13 présente un joint d'étanchéité f1 côté intérieur, comme un joint annulaire qui rend étanche à la pression l'emplacement de raccordement entre le tube d'entrée P1 et le tube de raccordement 13. En correspondance, on peut mettre en place un joint d'étanchéité f2, comme un joint annulaire, entre la surface intérieure du tube de régulateur 11 déplacé et le tube de raccordement 13, afin d'empêcher un écoulement de fuite indésiré sur ladite surface de raccordement jusque dans l'espace H côté intérieur de la chambre d'air 100. Le joint f2 n'est cependant pas forcément nécessaire. Dans les figures, le flux d'air est illustré par des 25 flèches Si. Dans la figure 2, la chambre d'air reliée au dispositif régulateur de flux d'air 10 conforme à l'invention, c'est-à-dire la chambre d'air 100 est 30 illustrée en perspective. La figure 3 montre la coupe I-I de la figure 2. La chambre d'air 100 présente un raccord d'entrée EL et un raccord de sortie E2 pour le flux d'air S1. Au moyen du raccord de sortie E2, le flux d'air est amené depuis la chambre d'air 100 jusque dans un tube de sortie et à travers un appareil terminal de distribution d'air jusque dans un local ou directement dans un local ou similaire, soit à partir du raccord de sortie E2 soit via un appareil terminal relié à celui-ci. Dans la chambre d'air 100, l'air est traité, par exemple chauffé ou refroidi, au moyen d'un dispositif actuel T qui peut être constitué d'un échangeur de chaleur par lequel on peut chauffer ou refroidir le flux d'air, ou qui peut être constitué seulement par une résistance chauffante prévue pour le chauffage qui fonctionne donc par voie électrique. La chambre d'air 100 comprend un corps de base R et une isolation sonore et thermique W sur son côté intérieur. Selon les figures 2 et 3, l'air est amené à travers le tube d'entrée P1 (flèches SI). Le tube d'entrée P1 est raccordé au tube de raccordement 13 pénétrant vers l'intérieur dans la chambre d'air 100. Ainsi, la chambre 100 ne comprend pas de parties de construction saillantes, ce qui est avantageux pour le stockage et pour le transport. De plus, le raccordement du tube PI à la chambre 100 est simple. Il suffit d'enfiler le tube PI dans le tube de raccordement 13. En supplément, le tube de raccordement 13 convient pour l'utilisation du dispositif régulateur de flux d'air 10 conforme à l'invention à titre d'emplacement de montage des manchons de mesure de pression 15a et 15b, les données de pression perçues par l'installation de mesure 150 étant transmises via les manchons 15a et 15b à l'unité centrale 300 à laquelle sont raccordés les manchons 15a et 15b, de préférence des tubes. Le manchon 15a est ouvert dans le tube de raccordement 13 contre la direction d'écoulement S1 du flux d'air et le manchon 15b est ouvert dans la direction opposée. Le manchon 15a peut également être formé par un dispositif de mesure dans lequel plusieurs bagues de mesure sont reliées les unes aux autres et les données de pression concernées sont transmises à l'unité centrale 300. En correspondance, le manchon 15b peut être constitué par un agencement dans lequel plusieurs bagues de mesure sont reliées les unes aux autres et dont les données de pression sont transmises à l'unité centrale 300. L'unité centrale 300 calcule la différence de pression entre lesdits côtés d'entrée et de sortie et un signal de commande basé sur la différence de pression est transmis à l'unité de commande 200 du dispositif de positionnement 14. Grâce à ladite mesure de pression, le dispositif de positionnement 14 et sa broche 14a mobile linéairement peuvent être commandés via l'unité de commande 200, pour que le tube régulateur perforé 11 qui comprend une portion de fond fermée 11b soit amené dans la position désirée par rapport au tube de raccordement 13, position dans laquelle un certain nombre des trous al, a2 de l'enveloppe lia du tube 11 sont reliés à l'espace intérieur H de la chambre d'air 100 et on obtient de cette manière le débit d'air désiré Q (1/min)
L'objet de l'invention est un dispositif régulateur (10) pour un flux d'air. Le dispositif régulateur de flux d'air (10) comprend un tube régulateur (11) mobile linéairement et à enveloppe perforée (11a), dont le fond (11b) est fermé et ne présente pas de trous. Au fond (11b) est reliée une broche (14a) déplaçable linéairement d'un dispositif de positionnement (14). Le tube régulateur perforé (11) est agencé sur un tube de raccordement (13) en étant mobile par rapport à celui-ci, tube de raccordement (13) à travers lequel le flux d'air est amené depuis un tube d'entrée (P1) jusqu'au dispositif régulateur de flux d'air (10).
Revendications 1. Dispositif régulateur (10) pour un flux d'air, caractérisé en ce que le dispositif régulateur de flux d'air (10) comprend un tube régulateur (11) mobile linéairement et à enveloppe perforée (lia), dont le fond (llb) est fermé et ne présente pas de trous, dans lequel une broche (14a) déplaçable linéairement d'un dispositif de positionnement (14) est reliée au fond (lib) et le tube régulateur perforé (11) est agencé sur un tube de raccordement (13) en étant mobile par rapport à celui-ci, tube de raccordement (13) à travers lequel un flux d'air est amené depuis un tube d'entrée (P1) jusqu'au dispositif régulateur de flux d'air (10). 2. Dispositif régulateur (10) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif régulateur (10) est agencé dans l'espace (H) à l'intérieur d'une chambre d'air (100). 3. Dispositif régulateur (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif régulateur (10) comprend dans le tube de raccordement (13) une installation de mesure de pression (150), par laquelle des données de pression peuvent être transmises via des manchons (15a, 15b) à une unité centrale (300) qui régule alors, en fonction des données de pression mesurées, via une unité de commande (200) d'un dispositif de positionnement, le dispositif depositionnement (14) et la position de sa broche (14a) mobile linéairement et ainsi le débit d'air à travers les trous (al, a2,...) du tube régulateur (11) à enveloppe perforée (11a) dans l'espace (H) à l'intérieur de la chambre d'air (100). 4. Dispositif régulateur de flux d'air (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le tube perforé (11) est réalisé pour entourer le tube de raccordement (13) et le tube de raccordement (13) est une construction qui pénètre vers l'intérieur dans la chambre d'air (100) et à laquelle peut être raccordé le tube d'entrée (P1). 5. Dispositif régulateur de flux d'air (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le tube de raccordement (13) présente du côté intérieur un joint d'étanchéité annulaire (f1) qui rend étanche à la pression l'emplacement de raccordement entre le tube d'entrée (P1) raccordé au caisson (100) et le tube de raccordement (13). 6. Dispositif régulateur de flux d'air (10) selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif régulateur (10) comprend une installation de mesure de pression (150) agencée dans le tube de raccordement (P), qui comprend des manchons tels que des tubes (15a, 15b) qui sont reliés à l'unité centrale (300) et parmi lesquels le manchon (15a) est ouvert contrel'écoulement (S1) et le manchon (15b) est ouvert en sens opposé, la différence de pression dans les tubes (15a, 15b) étant perçue par l'unité centrale (300) et les données de commande basées sur ladite différence étant transmises à l'unité de commande (200) du dispositif de positionnement (14) en vue de réguler la position de la broche (14a) du dispositif de positionnement (14).
F
F24
F24F
F24F 11,F24F 20060101S,F24F 3,F24F 13
F24F 11/04,F24F 20060101S,F24F 3/044,F24F 13/10
FR2890597
A1
MACHINE D'IMPRESSION NUMERIQUE SUR DIVERS SUPPORTS SOUPLES OU RIGIDES PLATS
20,070,316
Domaine technique et Etat de la technique. Ces machines utilisent des têtes d'impression jet d'encre de plusieurs couleurs pour reproduire n'importe quelle image numérisée sur des surfaces planes. Les têtes d'impression balayent la surface suivant deux axes X et Y. L'axe X est transversal, et effectue des allers et retours, après chaque avance pas-à-pas de l'axe Y longitudinal. C'est pendant les allers et retours de l'axe X, que sont éjectés des micro-gouttes depuis les têtes d'impression. La disposition de ces millions de gouttes en trames, combinées aux déplacements des têtes, crée l'image. Un réglage en hauteur (axe Z) permet de s'adapter aux différentes épaisseurs des supports à imprimer pour être à la bonne distance d'impression (distance entre le support à imprimer et la tête d'impression, au niveau des buses d'éjection des gouttes: 1 à 2 mm). La dimension du support à imprimer n'est limitée que par la dimension de la longueur de chaque axe X et Y. DISPLAY MAKER 72 SRTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 4,76 mm. 20 Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 1850 x 1520 mm (option 1850 x 3200). Détection automatique des bords du support d'impression. DURST RHOTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 70 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 1580 x 2050 mm. INCA SPIDERTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 30 mm. Déplacement des têtes sur portique suivant axe Y. Capacité 1524 x 1016 mm. MIMAKI DM2 1810TM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 50 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 1580 x 2050 mm. MUTOH TOUCAN HYBRIDTM Réglage de la hauteur d'impression (manuel) par déplacement des têtes: 90 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 1575 x 3000 mm. NUR TEMPOTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 50 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 2000 x 3200 mm. OCE ARIZONA T220TM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 50 mm. Déplacement des têtes sur portique suivant axe Y. Capacité 1570 x 3040 mm. RUNJIANG FLORATM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 50 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité largeur 1800 mm. SCITEX VEEJETTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 40 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 2000 x 3000 mm. VUTEK PRESSTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 44 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité largeur 2000 mm. ZUND UVJETTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 100 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 1220 x 1160 mm. TAMPOPRINT DMD U1500TM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 100 mm. Déplacement du support suivant axe Y. Capacité 1500 x 2500 mm. LUSCHER JET PRINTTM Réglage de la hauteur d'impression par déplacement des têtes: 50 mm. Déplacement têtes sur portique suivant axe Y. Capacité 3050 x 3500 mm. Inconvénients. La capacité en hauteur (pour s'adapter à l'épaisseur du support à imprimer) est actuellement limitée à 100 mm. Ce réglage est manuel et non sécurisé sur la plupart de ces machines. Le support est mis en mouvement suivant l'axe Y sur la plupart des machines. Cette mise en mouvement est réalisée par un plateau aspirant mobile ou un système d'entraînement du support par galets et rouleaux. Ce dernier système (le plus courant) limite le type de support à imprimer à cause des problèmes d'entraînements par adhérence que cela pose. Ces techniques ne sont adaptées qu'à des supports dont les deux grandes faces planes sont parallèles. Le plateau aspirant mobile suivant l'axe Y est un système lourd et très encombrant (l'encombrement est au moins égal à deux fois la capacité en Y) . Les systèmes d'entraînement par galets n'ont pas de points de calage d'origine pour le support d'impression. Il n'existe pas de systèmes de sécurités intégrés qui évitent une collision destructrice entre la tête d'impression et des obstacles impromptus (défaut de planéité du support, objet laissé sur le support, main d'un opérateur...). Les systèmes de sécurités (quand ils existent) sont en général globaux (protection de l'aire de travail) et donc limitent l'accès à la machine, ou peuvent être sujet à des déclenchements intempestifs non liés à la machine (passage d'un opérateur au voisinage d'un détecteur...). La perte d'un travail d'impression peut coûter cher compte tenu du prix des supports d'impression spéciaux, et du coût des encres. La plupart de ces machines réclament plusieurs sources d'énergies élevées (électrique et pneumatique). Problème technique général II s'agit d'imprimer sur n'importe quel support comportant au moins une surface plane (face à imprimer). Ce support peut être un objet quelconque, et donc relativement encombrant en épaisseur. D'où la difficulté technique pour résoudre ce problème et donner satisfaction aux utilisateurs, étant entendu que naturellement la qualité de l'impression doit être ou rester irréprochable. Une autre difficulté importante réside dans la grande diversité des matériels. Solution technique La solution technique de la présente invention comprend l'emploi d'une table élévatrice T à plateau de préférence aspirant 1 s'adaptant automatiquement et immédiatement à l'épaisseur du support à imprimer (axe Z), au-dessus de celle-ci se déplace un portique suivant l'axe Y, lui-même entraînant une tête d'impression jet d'encre 5 suivant un axe X rapide. Cette solution générale comporte la combinaison au sens général du déplacement suivant ces deux axes X et Y et permet à la tête d'impression 5 de balayer la surface à imprimer. La position en hauteur du plan à imprimer est détectée par un système optique tangent, qui permet aussi le contrôle de la surface (vérification de l'absence d'obstacles), et la tête d'impression 5 est protégée par des volets détecteurs d'obstacles. La table élévatrice permet un grand débattement en hauteur (plus de 300 mm) avec un faible encombrement, ce qui permet d'avoir une machine compacte en hauteur (moins de 1,6 m), et un accès aisé au plateau. L' imprimante comportant cette table selon l'invention ne nécessite qu'une 5 simple alimentation électrique standard monophasée. Solution détaillée La solution est représentée en détail sur les figures 1 à 4 annexées, où les 10 mêmes références désignent les mêmes pièces ou éléments. La table élévatrice T (figure 1 et figure 3) comprend un plateau rectifié et creux 1, percé de multiples trous (visibles sur la figure 1 et 3 mais non référencés) sur la face de pose 2, afin d'aplanir par aspiration les supports fins et souples tels que les bâches, papiers et autres supports en cartons. Cette aspiration d'air permet aussi de maintenir par dépression des outillages spécifiques pour positionner et fixer des objets de toutes formes. Ce plateau est porté par une paire de croisillons 3 dont l'écartement en hauteur est piloté par un moteur entraînant une vis (sur chaque croisillon 3). Le pilotage du moteur M (par une électronique non représentée, selon le mode de réalisation préféré) assure une précision suffisante qui permet de fixer la distance d'impression optimale. Cette distance d'impression optimale est détectée grâce à un capteur optique 4 visible sur la figure 2 (laquelle est une vue agrandie partielle de la figure 1) et la figure 3, dont l'axe du faisceau lumineux est réglé parallèle à l'axe X. Après mise en place du support à imprimer sur le plateau 1, ce dernier est mis en mouvement vertical (axe Z) vers le haut, afin de se rapprocher des têtes d'impression 5. Lorsque le bord du support coupe le faisceau lumineux du capteur optique 4, le mouvement est stoppé car c'est le repère en hauteur qui indique que le plan à imprimer est dans la zone d'impression. Puis le plateau redescend légèrement pour se positionner à la bonne distance d'impression. Cette disposition permet en plus de contrôler l'état du plan du support à imprimer, et donc de détecter avant l'impression la présence d'éventuels obstacles. Ceci évitera de stopper une impression en cours si le plan du support n'avait pas été dégagé. Pour ce faire, une fois la distance d'impression atteinte, le portique se met en mouvement le long de l'axe Y, et le capteur optique 4 à nouveau dégagé, balaye la surface du support. Si un obstacle est présent, ce dernier coupe à nouveau le faisceau lumineux du capteur, et est donc détecté, autre avantage important de la présente invention. Ce qui déclenche une alarme qui avertit l'opérateur qu'il doit dégager le plan à imprimer. Pour la sécurité de la machine et des opérateurs, les axes de déplacements X et Y sont équipés de volets de détection d'obstacles. Ces volets sont toujours actifs, lors de chaque déplacement, que ce soit pendant l'impression, comme pendant toute manoeuvre annexe. Ces volets sont directement reliés à des contacteurs mécaniques. Lorsqu'ils se déclenchent, tout mouvement est immédiatement et fermement stoppé, et une alarme indique à l'opérateur un problème lié à un obstacle impromptu. D'autre part, les volets montés sur l'axe rapide X, à proximité et en avant des têtes d'impression, évitent à ces dernières d'être détruites lors d'un choc éventuel avec un obstacle impromptu (par exemple, un support d'impression mal adapté, qui se déforme sous l'action du chauffage des lampes UV de séchage 6). Ces volets sont intégrés au plus près des éléments mobiles. Ils évitent donc tout déclenchement. Un capot est ainsi prévu. Quant au déplacement vertical du plateau (axe Z), ce dernier coulisse dans un carénage ou carter qui évite tout coincement. De plus, l'intérieur de ce carénage permet de positionner de manière répétitive l'objet à imprimer. L'objet à imprimer est calé dans un angle 10 du plateau, cf. figure 2. La figure 3 représente une vue générale de la machine d'impression numérique, caractérisée par le plateau micro-aspirant 1, les moyens mécaniques et de pilotage électroniques assurant la cinématique selon les axes X, Y, Z comme indiqué ci-dessus, ainsi que la cinématique particulière de détection optique d'éventuels obstacles. La figure 3 montre également les croisillons 3, le moteur M, le portique P, et les têtes d'impression 5, ainsi que la lampe UV de séchage 6, et le chariot mobile selon l'axe X (7). La figure 4 montre une tête d'impression, ainsi que le chariot mobile selon l'axe X (7), l'axe X lui-même, une plaque 8 de positionnement de la tête sur ledit chariot, la lampe UV 6 de séchage, le module 9 de la tête (déconnectable et interchangeable), les jets d'encre (flèches) et une vis de fixation. Selon la présente invention, le point origine "0" de l'impression, est automatique. L'opérateur vient "caler" l'objet à imprimer dans l'angle selon X et Y formé par le cadre. Il n'y a pas à dire alors à la machine, lorsque c'est le cas,ou est le point de départ de l'impression sur le support. L'invention concerne le concept général qui vient d'être décrit, la table d'impression motorisée selon certaines cinématiques, le procédé d'impression comprenant les cinématiques décrites, et employant ladite table d'impression et les machines d'impression numérique comprenant ces éléments
Machine d'impression numérique, du type utilisant des têtes d'impression jet d'encre de plusieurs couleurs pour reproduire n'importe quelle image numérisée sur des surfaces planes, caractérisée en ce que elle comprend l'emploi d'une table élévatrice T à plateau 1 s'adaptant automatiquement et immédiatement à l'épaisseur du support à imprimer (axe Z), et en ce que au-dessus de celle-ci se déplace un portique P suivant l'axe Y, lui-même entraînant une tête d'impression jet d'encre 5 suivant un axe X rapide, selon une cinématique qui comporte la combinaison du déplacement suivant ces deux axes X et Y et permet à la tête d'impression 5 de balayer la surface à imprimer. Le plateau 1 est un plateau aspirant.
1 Machine d'impression numérique, du type utilisant des têtes d'impression jet d'encre de plusieurs couleurs pour reproduire n'importe quelle image numérisée sur des surfaces planes, les têtes d'impression balayant la surface suivant deux axes X et Y, l'axe X étant transversal, et effectue des allers et retours, après chaque avance pas-à-pas de l'axe Y longitudinal, allers et retours de l'axe X durant lesquels sont éjectés des micro-gouttes depuis les têtes d'impression, la disposition de ces millions de gouttes en trames, combinées aux déplacements des têtes, créant l'image, caractérisée en ce que elle comprend l'emploi d'une table élévatrice T à plateau 1 s'adaptant automatiquement et immédiatement à l'épaisseur du support à imprimer (axe Z), et en ce que au-dessus de celle-ci se déplace un portique P suivant l'axe Y, lui-même entraînant une tête d'impression jet d'encre 5 suivant un axe X rapide, selon une cinématique qui comporte la combinaison du déplacement suivant ces deux axes X et Y et permet à la tête d'impression 5 de balayer la surface à imprimer. 2 Machine selon la 1, caractérisée en ce que le plateau 1 est un plateau aspirant. 3 Machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la position en hauteur du plan à imprimer 1 est détectée par un système optique tangent 4, qui permet aussi le contrôle de la surface, vérification de l'absence d'obstacles. 4 Machine selon la 3, caractérisée en ce que la tête d'impression 5 est protégée par des volets détecteurs d'obstacles. Machine selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la table élévatrice T est adaptée pour permettre un grand débattement en hauteur, plus de 300 mm, avec un faible encombrement, ce qui permet d'avoir une machine compacte en hauteur moins de 1,6 m, et un accès aisé au plateau. 6 Machine selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la table élévatrice T comprend un plateau rectifié et creux 1, percé de multiples trous sur la face de pose 2, afin d'aplanir par aspiration les supports fins et souples tels que les bâches, papiers et autres supports en cartons; cette aspiration d'air permet aussi de maintenir par dépression des outillages spécifiques pour positionner et fixer des objets de toutes formes. 7 Machine selon la 6, caractérisée en ce que le plateau 1 est porté par une paire de croisillons 3 dont l'écartement en hauteur est piloté par un moteur entraînant une vis, sur chaque croisillon 3, le pilotage du moteur M étant adapté pour assurer une précision suffisante qui permet de fixer la distance d'impression optimale. 8 Machine selon la 7, caractérisée en ce que cette distance d'impression optimale est détectée grâce à un capteur optique 4, dont l'axe du faisceau lumineux est réglé parallèle à l'axe X. 9 Procédé pour impression numérique caractérisé en ce que - il emploie une machine selon l'une quelconque des 1 à8; après mise en place du support à imprimer sur le plateau 1, ce dernier est mis en mouvement vertical (axe Z) vers le haut, afin de se rapprocher des têtes d'impression 5, - lorsque le bord du support coupe le faisceau lumineux du capteur optique 4, le mouvement est stoppé car c'est le repère en hauteur qui indique que le plan à imprimer est dans la zone d'impression, puis le plateau 1 redescend légèrement pour se positionner à la bonne distance d'impression. - afin de contrôler l'état du plan du support à imprimer, et donc de détecter avant l'impression la présence d'éventuels obstacles, une fois la distance d'impression atteinte, le portique P se met en mouvement le long de l'axe Y, et le capteur optique 4, à nouveau dégagé, balaye la surface du support 1; si un obstacle est présent, ce dernier coupe à 2890597 13 nouveau le faisceau lumineux du capteur, et est donc détecté, ce qui déclenche une alarme qui avertit l'opérateur qu'il doit dégager le plan à imprimer. 10 Procédé pour impression numérique selon la 9, caractérisé en ce que le point origine "0" de l'impression, est automatique; l'opérateur vient "caler" l'objet à imprimer dans l'angle selon X et Y formé par le cadre. 11 Procédé selon les 9 et 10, caractérisé en ce que le support à imprimer comprend tout support d'épaisseur variable, y compris bâches, papiers et autres supports en cartons.
B
B41
B41J
B41J 13,B41J 2,B41J 29
B41J 13/00,B41J 2/01,B41J 29/06,B41J 29/15
FR2891575
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UN PANNEAU, TEL QU'UN OUVRANT DE PORTE, D'OBTURATION D'UNE OUVERTURE EXTERIEURE DE BATIMENT, ET PANNEAU REALISE.
20,070,406
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un panneau, tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, comportant un cadre, un matériau de remplissage du volume interne du panneau déterminé par l'épaisseur du cadre, et deux tôles de parement d'habillage des deux faces frontales du panneau. Elle s'étend à un panneau réalisé selon ce procédé. De façon plus spécifique, l'invention vise à fournir un procédé de réalisation d'ouvrants de portes du type ci-dessus énoncé, permettant d'optimiser les performances notamment thermiques et mécaniques des ouvrants réalisés, et ainsi de pallier les inconvénients des ouvrants actuels qui s'avèrent inaptes à fournir un compromis acceptable en termes de performances thermiques et mécaniques. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé de réalisation de panneaux permettant d'optimiser les coûts de production de ces derniers. A cet effet, l'invention vise un procédé de réalisation d'un panneau, 20 tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, ce procédé consistant: É à réaliser un cadre au moyen d'un profilé composite obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités dites d'ancrage ménagées de façon à communiquer avec le volume interne du panneau, É à positionner deux tôles de parement de part et d'autre du cadre, É et à réaliser le remplissage du volume interne du panneau en injectant, dans le dit volume interne, un mélange moussant apte à pénétrer dans les cavités d'ancrage du profilé, et à former par polymérisation une mousse rigide adaptée pour se lier par adhésion au dit profilé et aux tôles de parement. Un tel procédé a donc consisté à combiner les qualités intrinsèques des différents éléments constitutifs de l'ouvrant (cadre consistant en un profilé présentant de hautes performances mécaniques et thermiques, matériau de remplissage à haute performance thermique intimement lié au cadre et aux tôles, tôles de parement) pour 30 aboutir à la réalisation d'un ouvrant ne présentant aucune zone de faiblesse tant en termes de performances thermiques qu'en termes de résistance mécanique. De plus, l'invention conduit à allier aux performances élevées obtenues un coût de production optimisé du fait notamment que, d'une part, les éléments du cadre sont constitués d'un seul profilé, et d'autre part, la liaison des divers éléments, assurée par la mousse rigide, ne nécessite aucun assemblage mécanique. De façon avantageuse selon l'invention, on utilise deux tôles de parement présentant, vu en plan, des dimensions sensiblement supérieures aux dimensions externes du cadre, aptes à permettre de masquer le dit cadre après assemblage, et à fournir à l'ouvrant l'aspect d'un ouvrant monobloc . De plus, en vue de parfaire cet aspect, on utilise avantageusement, d'une part, deux tôles de parement comportant chacune deux rebords longitudinaux, et d'autre part, un profilé présentant, vu en section, des portions d'extrémité en forme de L d'appui de la zone périphérique et du rebord longitudinal des tôles de parement. Par ailleurs, on utilise avantageusement un profilé composite composé d'une résine de polyester renforcée de fibres de verre. L'invention s'étend à un panneau, tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, comportant un cadre, un matériau de remplissage du volume interne du panneau déterminé par l'épaisseur du cadre, et deux tôles de parement d'habillage des deux faces frontales du panneau: Selon l'invention, ce panneau se caractérise en ce que: É le cadre est réalisé au moyen d'un profilé composite obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités dites d'ancrage ménagées de façon à communiquer avec le volume interne du panneau, É le matériau de remplissage du volume interne du panneau consiste en une mousse rigide obtenue par injection d'un mélange moussant apte à pénétrer dans les cavités d'ancrage du profilé, et à former par polymérisation une mousse rigide liée par adhésion au dit profilé et aux tôles de parement. De plus, ce panneau comporte avantageusement l'une quelconque 30 des caractéristiques prises seules ou en combinaison définies dans les revendications et / ou énoncées dans la description ci-dessous. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins: - la figure 1 est une coupe partielle par un plan horizontal d'une menuiserie extérieure composée d'un dormant et d'un ouvrant conformes à l'invention, - et la figure 2 est une vue partielle en perspective d'un ouvrant conforme à l'invention. La menuiserie extérieure représentée à titre d'exemple à la figure 1 comporte, en premier lieu, un dormant 1 de type classique constitué d'un cadre 3 en aluminium à rupture de pont thermique, dont chaque élément, traverse et montants, est formé par l'assemblage de trois profilés distincts consistant en deux profilés en aluminium 4, 5 réunis par un profilé intermédiaire 6 en PVC de rupture de pont thermique. Cette menuiserie extérieure comporte, en outre, un ouvrant 2 se présentant sous la forme d'un panneau constitué : É d'un cadre 7 réalisé par découpe et assemblage en angles d'un 15 profilé 10, É d'un matériau de remplissage du volume interne du panneau déterminé par l'épaisseur du profilé 10, É et de deux tôles de parement d'habillage des deux faces frontales du panneau, comportant chacune deux rebords longitudinaux. En premier lieu, le cadre 7 est formé par l'assemblage d'éléments, montants 8 et traverses 9, constitués d'un profilé 10 obtenu par pultrusion d'un matériau composite composé d'une résine de polyester renforcée de fibres de verre. -Fei que représenté à la figure 1, ce profilé 10 peut être considéré, vu en section, comme comportant quatre secteurs adjacents. Le premier de ces secteurs, situé du côté extérieur de l'ouvrant 2, présente la forme générale d'un U 11 ménagé de façon à former une cavité communiquant avec le volume interne du panneau, et comportant: É une aile externe 12 s'étendant dans le plan de la face frontale extérieure du panneau, É et une âme 13 présentant, sur une portion de sa largeur, à partir de sa jonction avec l'aile externe 12, un évidement 14 délimité par un épaulement longitudinal 15 de profondeur et de largeur conjuguées de l'épaisseur et de la largeur des rebords longitudinaux des tôles de parement. 25 30 Le deuxième secteur de ce profilé 10 présente également la forme générale d'un U 16 adjacent au premier secteur, comportant une aile 17 commune avec le U 11 défini par ce premier secteur. Le troisième secteur présente également la forme générale d'un U 18 adjacent au deuxième secteur, comportant une aile commune 19 avec le U 16 défini par ce deuxième secteur. Par contre, l'orientation de ce U 18 est inverse de celle des deux précédents 11, 16, de sorte que l'âme du U 18 de ce troisième secteur s'étend dans un plan coplanaire à celui des faces ouvertes des U 11, 16 des deux premiers secteurs. Ainsi orienté, le U 18 de ce troisième secteur définit une rainure longitudinale externe destinée notamment à la mise en place d'accessoires tels que serrure... Le quatrième secteur, situé du côté intérieur de l'ouvrant 2, présente, enfin, la forme d'un U 20 de même orientation que ceux 11, 16 des deux premiers secteurs, formant donc une cavité communiquant avec le volume interne du panneau, délimitée par une face ouverte coplanaire avec celles des dits deux premiers secteurs. Ce quatrième secteur présente, en outre, une profondeur supérieure à celle des autres secteurs, de façon à former un appendice dans le prolongement du panneau, de butée contre le dormant 1 dans la position fermée de l'ouvrant. Ce quatrième secteur est, par ailleurs, décalé transversalement par rapport au troisième secteur de façon que l'aile interne 21 du dit quatrième secteur, adjacente au dit troisième secteur, délimite avec ce dernier une feuillure externe 22 destinée à loger un joint à lèvres 23 agencé pour venir s'interposer entre le dormant 1 et l'ouvrant 2. Enfin, le U 20 défini par ce quatrième secteur comporte une âme 25 de même largeur que celle des rebords longitudinaux des tôles de parement. Tel que ci-dessus énoncé, ce profilé 10 présente donc deux secteurs externes 11, 20 présentant chacun une face externe en forme de L, respectivement 12-14, 24-25, adaptée pour que chaque montant 8 présente une surface d'appui pour la zone périphérique et le rebord 27, 29 d'une tôle de parement 26, 28 appliquée contre ce montant 8. Concernant ces tôles de parement 26, 28, ces dernières peuvent, tel que représenté aux figures, consister en une simple tôle, par exemple réalisée en aluminium, en bois ou dérivé de bois, en acier, en PVC, ou en matériau composite. En variante, l'habillage des panneaux peut également être réalisé en utilisant un parement mixte, tel qu'un parement aluminium- bois consistant en une tôle en aluminium revêtue extérieurement d'un placage en bois. Dans ce cas, en outre, la face apparente correspondante du dormant 1 est également revêtue d'une plaquette en bois. En dernier lieu, le volume interne du panneau délimité par le cadre 7 et les deux tôles de parement 26, 28 est rempli au moyen d'un matériau de remplissage 30 consistant en une mousse rigide obtenue par injection d'un mélange moussant constitué d'un polyol et d'un isocyanate, apte à pénétrer dans les cavités d'ancrage du profilé 10 que délimitent les U , 11, 16, 20, et à former par polymérisation une mousse polyuréthanne rigide liée par adhésion au dit profilé et aux tôles de parement 26, 28, et assurant une liaison mécanique de ces différents éléments. Outre ses qualités d'isolation thermique et de résistance mécanique, le panneau d'ouvrant 2 selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être fabriqué de façon industrielle avec un coût de revient optimisé, notamment en termes de main d'oeuvre. Cette réalisation nécessite, en effet, simplement deux étapes successives pouvant être effectuées sur deux postes de travail voisins: une étape de pré- assemblage des éléments de l'ouvrant 2 (cadre 7 et tôles de parement 26, 28), et une étape d'injection du mélange moussant. La première étape a pour objectif de pré-assembler les éléments prédécoupés, montants 8 et traverses 9, formant le cadre 7, et de positionner les deux tôles de parement 26, 28 de part et d'autre de ce cadre 7. Ces opérations peuvent avantageusement être effectuées au niveau d'un premier poste de travail comportant une table d'assemblage et des gabarits destinés à être utilisés lors de l'étape suivante d'injection, dotés par exemple de moyens de verrouillage aptes à permettre d'immobiliser les différents éléments pré-assemblés de l'ouvrant 2. La seconde étape est réalisée au niveau d'un second poste de travail vers lequel sont transférés les gabarits, ce poste de travail comportant une presse d'injection haute pression sur laquelle chaque gabarit peut être positionné soit horizontalement soit verticalement, selon le concept de la presse
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un panneau, tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, et s'étend au panneau réalisé. Selon le procédé de l'invention, on réalise un cadre au moyen d'un profilé composite (10) obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités (11, 16, 20), dites d'ancrage, ménagées de façon à communiquer avec le volume interne du panneau, on positionne deux tôles de parement (26, 28) de part et d'autre du cadre, et on réalise le remplissage du volume interne du panneau en injectant, dans le dit volume interne, un mélange moussant apte à pénétrer dans les cavités d'ancrage (11, 16, 20) du profilé (10), et à former par polymérisation une mousse rigide (30) adaptée pour se lier par adhésion au dit profilé et aux tôles de parement (26, 28).
1. Procédé de réalisation d'un panneau (2), tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, comportant un cadre (7), un matériau (30) de remplissage du volume interne du panneau (2) déterminé par l'épaisseur du cadre (7), et deux tôles de parement (26, 28) d'habillage des deux faces frontales du panneau, le dit procédé étant caractérisé en ce que: É on réalise le cadre (7) au moyen d'un profilé composite (10) obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités (11, 16, 20), dites d'ancrage, ménagées de façon à communiquer avec le volume interne du panneau (2), É on positionne les deux tôles de parement (26, 28) de part et d'autre du cadre (7), É et on réalise le remplissage du volume interne du panneau en injectant, dans le dit volume interne, un mélange moussant apte à pénétrer dans les cavités d'ancrage (11, 16, 20) du profilé (10), et à former par polymérisation une mousse rigide (30) adaptée pour se lier par adhésion au dit profilé et aux tôles de parement (26, 28). 2. Procédé de réalisation selon la 1 caractérisé en ce que l'on utilise deux tôles de parement (26, 28) présentant, vu en plan, des dimensions sensiblement supérieures aux dimensions externes du cadre (7), aptes à permettre de masquer le dit cadre après assemblage. 3. Procédé selon la 2 caractérisé en ce que l'on utilise deux tôles de parement (26, 28) comportant chacune deux rebords longitudinaux (27, 29), et un profilé (10) présentant, vu en section, des portions d'extrémité (12-13, 24-25) en forme de L d'appui de la zone périphérique et du rebord longitudinal (27, 29) des tôles de parement (26, 28). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que l'on utilise un profilé composite (10) composé d'une résine polyester renforcée de fibres de verre. 5. Panneau (2), tel que ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, comportant un cadre (7), un matériau (30) de remplissage du volume interne du panneau (2) déterminé par l'épaisseur du cadre (7), et deux tôles de parement (26, 28) d'habillage des deux faces frontales du panneau, le dit panneau étant caractérisé en ce que: É le cadre (7) est réalisé au moyen d'un profilé composite (10) obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités (11, 16, 20), dites d'ancrage, ménagées de façon à communiquer avec le volume interne du panneau (2), É le matériau de remplissage (30) du volume interne du panneau (2) consiste en une mousse rigide obtenue par injection d'un mélange moussant apte à pénétrer dans les cavités d'ancrage (11, 16, 20) du profilé (10), et à former par polymérisation une mousse rigide liée par adhésion au dit profilé et aux tôles de parement (26, 28). 6. Panneau selon la 5 caractérisé en ce que les deux tôles de parement (26, 28) présentent, vu en plan, des dimensions sensiblement supérieures aux dimensions externes du cadre (7), aptes à permettre de masquer le dit cadre après assemblage. 7. Panneau selon la 6 caractérisé en ce que les deux tôles de parement (26, 28) comportent chacune deux rebords longitudinaux (27, 29), et en ce que le profilé (10) présente, vu en section, des portions d'extrémité (12-13, 24-25) en forme de L d'appui de la zone périphérique et du rebord longitudinal (27, 29) des tôles de parement (26, 28). 8. Panneau selon l'une des 5 à 7 caractérisé en ce que le profilé composite (10) est composé d'une résine polyester renforcée de fibres de 20 verre.
E
E06
E06B
E06B 3
E06B 3/76,E06B 3/263
FR2899717
A1
DISPOSITIF DE COUPURE ELECTRIQUE DESTINE A LA MISE SOUS TENSION OU A LA MISE HORS TENSION D'UN EQUIPEMENT ELECTRIQUE
20,071,012
ELECTRIQUE. La présente invention concerne un dispositif de coupure électrique destiné à la mise sous tension ou à la mise hors tension d'un équipement électrique, ledit dispositif comprenant au moins deux phases électriques montées en séries avec les phases de l'équipement électrique, chaque phase comportant un contact fixe et un contact mobile, les contacts mobiles étant actionnés par un moyen d'actionnement, lesquels ferment les contacts pour réaliser la mise sous tension de l'équipement électrique et ouvrent les contacts pour réaliser la mise hors tension de l'équipement électrique. Lors de la mise sous tension et de la mise hors tension d'un équipement électrique par un interrupteur simple ou double coupure, les contacts de l'interrupteur sont soumis à des phénomènes électriques à chaque changement d'état de l'équipement qui interviennent dans la durée de vie des produits. La présente invention vise à diminuer ces phénomènes électriques de façon à réduire les dégradations des contacts et ainsi augmenter la durée de vie des interrupteurs. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de coupure du genre précédemment mentionné ce dispositif étant caractérisé en ce que chaque contact mobile est actionné par un moyen d'actionnement indépendant, lesdits moyens d'actionnement étant mis en oeuvre selon une séquence prédéterminée de manière que lors d'une opération de mise sous tension ou de rnise hors tension de l'équipement électrique, l'un des contacts mobiles dit premier, associé à l'une des phases, soit actionné pendant que le courant circulant dans les phases est nul de façon que ce contact ne subisse pas de dégradation due au changement d'état de l'équipement électrique. Selon une réalisation particulière, ce dispositif comporte un moyen pour permuter l'ordre de commutation des phases durant les séquences d'ouverture et de fermeture des contacts mobiles de manière à obtenir une dégradation équilibrée des contacts. Selon une caractéristique particulière, ce moyen comporte un module de contrôle commande. Selon une caractéristique particulière, afin de réaliser la mise sous tension de l'équipement électrique, la séquence d'actionnement des contacts mobiles est la suivante : l'un des contacts mobiles est préalablement fermé pendant que l'(les) autre(s) est (sont) reste(nt) ouvert(s), puis une fois le mouvement mécanique du premier contact stabilisé, l'(les) autre(s) contact est (sont) fermé(s), simultanément s'ils sont plusieurs. Selon une autre caractéristique, afin de réaliser la mise hors tension de l'équipement électrique, la séquence d'actionnement des contacts mobiles est la suivante : lors d'une première étape, l'un de ces contacts mobile est maintenu fermé tandis que l'autre (ou les autres selon le cas) est (sont) ouvert(s) ; puis après l'extinction des arc électriques crées sur le(les) contact(s) mobile(s), le contact mobile préalablement maintenu fermé est ouvert, le courant circulant alors dans les trois phases étant nul. Selon une autre caractéristique, le nombre de phase est de trois, chaque phase comportant un contact fixe et un contact mobile. Selon une caractéristique particulière, le dispositif de coupure est un contacteur, dit simple coupure, comportant une seule chambre de coupure, ou dit double coupure, comportant deux chambres de coupure. Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : -La figure 1 est un schéma électrique d'un dispositif de coupure selon une réalisation particulière de l'invention, -Les figures 2,3 et 4 sont des schémas électriques illustrant la séquence de fonctionnement du dispositif de coupure lors de la mise sous tension de l'équipement électrique, et -Les figures 5,6,7 et 8 sont des schémas électriques, illustrant la séquence de fonctionnement du dispositif de coupure de l'équipement électrique lors de la mise hors tension de l'équipement électrique. Sur la figure 1, le dispositif de coupure D selon une réalisation particulière de l'invention est un contacteur relié électriquement à un équipement électrique (non représenté) et comportant trois phases 1,2,3 comprenant chacune un contact fixe 4,5,6 et un contact mobile 7,8,9, lesdits contacts mobiles 7,8,9 étant commandés chacun par un actionneur indépendant 10,11,12, lesdits actionneurs 10,11,12 étant actionnés par un dispositif de contrôle commande C. La mise sous tension de l'équipement électrique va être décrite en référence aux figures 2 à 4. Sur la figure 2, les trois contacts mobiles 7,8,9 sont ouverts. Suite à un ordre de commande, un seul 7, dit premier, des trois contacts mobiles 7,8,9 est actionné comme illustré sur la figure 3. Les deux autres contacts mobiles 8,9 restant ouverts, aucun courant ne circule à travers ce premier contact mobile 7 en position fermé. Lors de la fermeture de ce contact mobile 7, celui-ci ne subit aucune dégradation pendant les rebonds mécaniques apparaissant lors de la rencontre mécanique de la partie fixe 4 sur la partie mobile 7, compte tenu du fait que lors de la fermeture de ce contact mobile 7, aucun courant ne traverse ledit contact 7. Une fois le mouvement mécanique du premier contact 7 stabilisé (par exemple au bout d'un temps prédéterminé)., les deux contacts mobiles ouverts 8,9 sont actionnés simultanément (fig.4). Durant cette étape, ces deux contacts 8, 9 subissent le phénomène de dégradation normal causé par les rebonds mécaniques et les arcs électriques. Ainsi, le premier contact 7 ne subit pas les dégradations causées lors de la mise sous tension d'un équipement électrique, car aucun courant ne circule à travers ce contact lors de sa fermeture. Lors d'une prochaine étape de mise sous tension, ce sera le contact mobile 8 d'une autre phase 2 qui sera fermé en premier, de manière que ce soit celui-ci qui ne subisse aucune dégradation lors de sa fermeture. Le module de contrôle commande C permet de permuter l'ordre de commutation des phases dans les séquences de fermeture successives du dispositif de coupure afin d'obtenir une dégradation équilibrée des contacts. La mise hors tension de l'équipement électrique va être décrite en référence aux figures 5 à 8. Sur la figure 5, la charge est alimentée, les trois contacts mobiles 7,8,9 sont fermés, tel qu'illustré sur la figure 5. Les trois phases sont alimentées par un courant. Dans un premier temps, le dispositif de contrôle-commande C commande l'ouverture de deux contacts mobiles 8,9 de deux phases 2,3 tel qu'illustré sur la figure 6. Pendant un temps t, ces deux phases électriques sont soumises à un arc électrique. Une fois ce temps écoulé tel qu'illustré sur la figure 7, le dispositif de contrôle-commande commande l'ouverture du contact mobile 7 de la première phase 1, tel qu'illustré sur la figure 8, laquelle s'effectue sans qu'aucun courant ne circule dans les phases électriques. Lors de cette séquence d'ouverture des contacts mobiles, l'un 7 des contacts mobiles 7,8,9 ne subit pas les dégradations causées par la mise hors tension de l'équipement électrique. Là encore, le dispositif de contrôle-commande C permet de commuter l'ordre de commutation des phases dans les séquences successives d'ouverture des contacts de façon à obtenir une dégradation des contacts équilibrée lors des séquences successives d'ouverture des contacts mobiles. On notera que le nombre de phases sera avantageusement de trois mais pourra être de deux ou supérieur à trois. On a donc réalisé grâce à 'l'invention, un dispositif permettant de réaliser les phases de mise sous tension et les phases de mise hors tension d'un équipement électrique avec une séquence prédéterminée d'actionnement des contacts mobiles du dispositif de coupure, de manière à diminuer les phénomènes électriques se produisant au niveau des contacts lors de ces changements d'état de l'équipement électrique, entraînant de ce fait une augmentation de la durée de vie et de la performance du dispositif de coupure. Cette fonction de permutation permet d'économiser 33% d'usure des contacts. L'invention s'applique à tout dispositif de coupure électrique tel un interrupteur, un contacteur simple ou double-coupure etc, comportant au moins deux phases électriques. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits 5 ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit
La présente invention a pour objet un dispositif de coupure électrique D destiné à la mise sous tension ou à la mise hors tension d'un équipement électrique, ledit dispositif comprenant au moins deux phases électriques (1,2,3) montées en séries avec les phases de l'équipement électrique, chaque phase comportant un contact fixe (4,5,6) et un contact mobiles (7,8,9), les contacts mobiles (7,8,9) étant actionnés par un moyen d'actionnement, lesquels ferment les contacts mobiles (7,8,9) pour réaliser la mise sous tension de l'équipement électrique et ouvrent les contacts (7,8,9) pour réaliser la mise hors tension de l'équipement électrique, ce dispositif étant caractérisé en ce que chaque contact mobile (7,8,9) est actionné par un moyen d'actionnement indépendant (10,11,12), lesdits moyens d'actionnement étant mis en oeuvre selon une séquence prédéterminée de manière que lors d'une opération de mise sous tension ou de mise hors tension de l'équipement, l'un (7) des contacts mobiles (8,9), dit premier, soit actionné pendant que le courant circulant dans les phases est nul de façon que ce premier contact (7) ne subisse pas de dégradation due au changement d'état de l'équipement électrique.
1. Dispositif de coupure électrique destiné à la mise sous tension ou à la mise hors tension d'un équipement électrique, ledit dispositif comprenant au moins deux phases électriques montées en séries avec les phases de l'équipement électrique, chaque phase comportant un contact fixe et un contact mobile, les contacts mobiles étant actionnés par un moyen d'actionnement, lesquels ferment les contacts pour réaliser la mise sous tension de l'équipement électrique et ouvrent les contacts pour réaliser la mise hors tension de l'équipement électrique, caractérisé en ce que chaque contact mobile (7,8,9) est actionné par un moyen d'actionnement indépendant (10,11,12), lesdits moyens d'actionnement étant mis en oeuvre selon une séquence prédéterminée de manière que lors d'une opération de mise sous tension ou de mise hors tension, l'un (7) des contacts mobiles (7,8,9), dit premier, associé à une première phase, soit actionné pendant que le courant circulant dans les phases est nul de façon que ce contact (7) ne subisse pas de dégradation due au changement d'état de l'équipement électrique. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen pour permuter l'ordre de commutation des phases durant les séquences d'ouverture et de fermeture des contacts (7,8,9) de manière à obtenir une dégradation des contacts équilibrée. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ce moyen pour permuter l'ordre de commutation des phases comporte un module de contrôle commande C. 4. Procédé pour la mise en oeuvre d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que afin de réaliser la mise sous tension de l'équipement électrique, la séquence d'actionnement des contacts mobiles (7,8,9) est la suivante : l'un (7) des contacts mobiles (7,8,9) est préalablement fermé pendant que l'(les) autre(s) (8,9) reste(nt) ouvert(s), puis, une fois le mouvement mécanique 6du premier contact (7) stabilisé, l'(les) autre(s) contact (8,9) est (sont) fermé(s), simultanément s'ils sont plusieurs. 5. Procédé pour la mise en oeuvre d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu' afin de réaliser la mise hors tension de l'équipement électrique, la séquence d'actionnement des contacts mobiles (7,8,9) est la suivante : lors d'une première étape, l'un (7) de ces contacts mobiles (7,8,9) est maintenu fermé tandis que l'autre (8,9) (ou les autres selon le cas) est (sont) ouvert(s) ; puis après l'extinction des arc électriques crées sur le(les) contact(s) mobile(s) (8,9), le contact mobile (7) préalablement maintenu fermé est ouvert, le courant circulant alors dans les trois phases (1,2,3) étant nul. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le nombre de phase est de trois, chaque phase comportant un contact fixe (4,5,6) et un 15 contact mobile (7,8,9). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que c'est un contacteur, dit simple coupure, comportant une seule chambre de coupure, ou dit double coupure, comportant deux chambres de coupure. 20 25 30
H
H01
H01H
H01H 3
H01H 3/32
FR2888332
A1
DISPOSITIF RADIOELECTRIQUE BISTATIQUE POUR REALISER UNE BARRIERE DE DETECTION D'INSTRUCTIONS
20,070,112
Dispositif radioélectrique bistatique pour réaliser une barrière de détection d'intrusions. DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne le domaine de la protection de zones géographiques contre les intrusions indésirables, voire hostiles, d'objets mobiles susceptibles de menacer des installations ou des personnes situées dans ces zones. Elle concerne plus particulièrement la protection de zones de mise en oeuvre et d'expérimentation d'équipements vulnérables, dont la destruction peut s'avérer dangereuse pour les populations situées à proximité. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR Pour protéger un espace ou une zone géographique déterminés, il est connu de former un périmètre de sécurité protégé par des barrières réalisées de façons diverses. Ces barrières ont en particulier pour rôle de détecter leur franchissement éventuel par des acteurs indésirables. Parmi ces barrières ont peut distinguer celles qui ont une structure matérielle telles que les clôtures et autres murs d'enceinte, et celles qui ont une structure immatérielle telles que par exemple les barrières acoustiques ou électromagnétiques. La fonction de ce deuxième type de barrières étant de détecter les intrusions de manière aussi sûre et discrète que possible. On peut d'autre part protéger un espace en utilisant des moyens de détection électromagnétiques de type radar par exemple qui couvrent l'ensemble de l'espace à protéger. La protection par radar présente l'avantage de permettre une couverture large pouvant inclure une zone de détection d'intrusion située à l'extérieur de la zone à protéger. En revanche, de par son principe de fonctionnement et les fréquences mises en oeuvre, la protection offerte par un radar présente des limites liées en particulier, en fonction de la fréquence de travail mise en jeu, à la nature du terrain de la zone à protéger, ainsi qu'à la présence éventuelle d'une végétation importante comme des arbres par exemple. C'est pourquoi la protection par radar s'avère peu efficace pour lorsqu'on souhaite réaliser une détection d'intrusion au niveau du sol ou à très basse altitude. Hors, ce domaine d'évolution qui s'étend du sol à une altitude inférieure à une centaine de mètres de hauteur par exemple, est le domaine d'évolution de certaines menaces aériennes telles que certains Drones ou ULM par exemple. L'utilisation de barrières formées de réseaux de capteurs infrarouges ou encore de barrières telles que des clôtures électrifiées présente quant à elle l'avantage de permettre d'empêcher une intrusion par voie terrestre. En revanche, elle ne permet pas d'empêcher l'intrusion d'objets volant à très basse altitude. D'autre part, ce type de protection est par nature peu mobile et très vulnérable car visible. Un autre moyen pour constituer une barrière de protection consiste à utiliser des dispositifs radioélectriques bistatiques permettant de former des barrières de détection dont l'efficacité s'étend du niveau du sol à une altitude suffisante pour couvrir le domaine d'évolution des menaces non détectables par un radar. De tels dispositifs se composent généralement d'un émetteur équipé d'une antenne directive émettant un signal vers un récepteur équipé d'une antenne directive pointant en direction de l'émetteur. Ces dispositifs permettent de réaliser des barrières relativement efficaces et dont les dimensions tant en hauteur qu'en longueur et en épaisseur peuvent être adaptées aux besoins en définissant les diagrammes de rayonnement correspondants. Ils présentent en outre l'avantage d'être aisément déployables et permettent de mettre rapidement en place des barrières mobiles de protection temporaires autour de sites temporairement dangereux ou vulnérables. Néanmoins ces barrières présentent l'inconvénient de procéder à de fausses détections qui conduisent à de fausses alarmes d'intrusion. Ces fausses alarmes sont principalement dues à la présence de lobes secondaires sur les diagrammes de rayonnement des antennes d'émission et de réception. Ces lobes secondaires sont en particulier responsables de la détection d'objets non intrusifs qui sont vus comme franchissant la barrière. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention est d'augmenter la qualité de détection des barrières radioélectriques bistatiques afin de diminuer le nombre de fausse alarmes d'intrusion tout en conservant les qualités attachées à ce type de barrières. A cet effet l'invention a pour objet une barrière de détection radioélectrique bistatique comportant des moyens pour émettre une ou plusieurs ondes au travers d'une antenne directive et des moyens pour recevoir des signaux au travers d'une antenne directive pointé dans la direction d'émission. Cette antenne est caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens pour émettre une onde au travers d'une antenne non directive et des moyens pour comparer les niveaux relatifs des échos reçus provenant de l'onde émise par l'antenne d'émission directive et des échos provenant de l'onde émise par l'antenne d'émission non directive, le résultat de la comparaison permettant d'identifier les échos issus d'une onde émise dans la direction des lobes secondaires de l'antenne d'émission directive. Dans un mode préféré de réalisation, les ondes émises sont des ondes CW. Selon une variante de réalisation, le dispositif selon l'invention comporte en outre des moyens pour supprimer les échos reçus par les moyens de réception au travers des lobes secondaires de l'antenne directive de réception. Dans un mode préféré de réalisation, le gain de l'antenne d'émission non directive dans la direction pointée par les lobes secondaires de l'antenne d'émission directive est compris entre le gain de l'antenne d'émission directive dans la direction des lobes secondaires et le gain de cette même antenne dans la direction du lobe principal. Selon une variante de réalisation les moyens pour émettre l'onde directive et les moyens pour émettre l'onde non directive sont synchronisés par un signal périodique de façon à émettre en alternance une onde directive et une onde non directive. Selon une variante de réalisation l'émission en alternance d'une onde directive et d'une onde non directive est mise en oeuvre lorsqu'une intrusion est détectée, l'émission d'une onde directive étant permanente en l'absence de détection. Selon une variante de réalisation les moyens pour émettre l'onde directive et les moyens pour émettre l'onde non directive émettent simultanément des ondes de fréquence distinctes. Dans un mode préféré de réalisation la fréquence de l'onde directive CW émise peut varier au cours du temps. Dans un autre mode préféré de réalisation les moyens pour émettre au moins une onde directive émettent simultanément deux ondes CW de fréquences différentes. DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront clairement au travers de la description qui suit, description illustrée par les figures annexées qui représentent: - la figure 1, une illustration du problème posé par l'emploi de barrières bistatiques selon l'art antérieur connu, - la figure 2, L'illustration schématique du principe de fonctionnement d'une barrière radioélectrique bistatique selon l'invention, - la figure 3, la représentation sur un même diagramme des courbes de variation de gain en fonction de l'azimut des antennes directive et non directive selon l'invention, - la figure 4, l'illustration schématique d'une forme de réalisation des moyens d'émission d'une barrière selon l'invention prise comme exemple non limitatif - la figure 5 l'illustration schématique d'une deuxième forme de réalisation des moyens d'émission d'une barrière selon l'invention, - La figure 6 l'illustration du principe de mise en oeuvre de barrières selon l'invention pour protéger une zone limitée par un périmètre fixé. DESCRIPTION DETAILLEE On s'intéresse tout d'abord à la figure 1 qui permet de mettre en évidence de manière simple le problème posé par les barrières bistatiques existantes. Comme l'illustre la figure 1, une telle barrière est destinée à constituer une zone de détection périmétrique 11 entourant la zone géographique dont on souhaite contrôler les accès. Son rôle principal consiste à détecter l'entrée d'objets 12 dans la zone de détection 11 puis éventuellement à préciser les paramètres d'évolution de l'objet détecté, le but étant de déclancher une alarme en cas d'entrée illicite d'un objet dans cette zone, et cela avec la meilleure fiabilité possible. Une zone géographique 61 sensible autour d'un bâtiment 65, en bordure d'une côte 63 et adossée à zone plantée d'arbres 64 par exemple, peut de cette façon être protégée contre les intrusions. II suffit pour cela, comme l'illustre la figure 6, d'implanter un ensemble de barrières 62 le long du périmètre qui définit la zone à protéger. La mise en oeuvre d'une telle barrière nécessite principalement l'emploi de moyens d'émission 13 et de réception 14. Les moyens d'émission 13 ont pour principale caractéristique d'être équipés d'une antenne directive dont le lobe principal 15 du diagramme de rayonnement permet de couvrir de la manière la plus sélective possible le domaine de l'espace qui forme la zone de détection 11. Les moyens de réception 14 comporte quant à eux également une antenne directive dont le diagramme de rayonnement 17 pointe vers les moyens d'émission dans la direction 16 qui matérialise l'axe de la barrière. Une telle barrière présente l'avantage d'être peu coûteuse en terme de moyens mis en oeuvre. La forme et la longueur de la barrière dépendent en particulier des diagrammes de rayonnement des antennes utilisées ainsi que des caractéristiques de puissance de l'émetteur 13 et de la situation de l'émetteur 13 et du récepteur 14. Ainsi, pour obtenir une barrière suffisamment longue, il est par exemple possible de placer l'émetteur et le récepteur au sommet de mats ou de tours, comme l'illustre la figure 3. Dans la mesure où la barrière de détection est destinée à couvrir une zone de l'espace s'étendant du sol à une faible altitude, cette zone pouvant comporter des éléments de relief et de végétation, tels que des arbres par exemple, la fréquence d'émission de l'émetteur constituant une telle barrière se situe généralement dans le domaine VHF ou UHF. Selon le positionnement de l'émetteur 13 et du récepteur 14, la distance relative qui les sépare, ainsi que la puissance d'émission, il est ainsi possible de réaliser une barrière radioélectrique bistatique de grande longueur, 10 à 20 kilomètres par exemple, en émettant une onde de puissance relativement faible, de l'ordre de quelques dizaines de watts. Bien que présentant les avantages déjà cités, les barrières bistatiques actuelles présentent néanmoins l'inconvénient important d'être sujettes à un taux de fausses alarmes d'intrusion relativement important. Comme l'illustre la figure 1, ce taux de fausses alarmes a principalement pour origine la présence de lobes secondaires dans les diagrammes de rayonnement des antennes directives des moyens d'émission 13 et des moyens de réception 14. En ce qui concerne l'antenne des moyens d'émission 13, la principale source de fausse alarme réside dans le rayonnement d'une partie l'onde émise au travers des lobes secondaires 18 de l'antenne. Ce rayonnement est par nature dirigé dans une direction différente de l'axe pointé par le lobe principal et peut être réfléchi par des objets situés bien en dehors de la zone de la barrière. Cette partie 19 de l'onde émise peut donc se trouver réfléchie vers le récepteur 14 par un objet 110 évoluant hors de la zone à protéger. L'onde 111 ainsi réfléchie est détectée au niveau du récepteur 14 de la même façon que l'onde 113 issue de l'onde 112 émise par le lobe principal et réfléchie par un objet 12 cherchant à franchir la barrière. Au travers de l'onde réfléchie 111, l'objet 110 sera injustement détecté comme un objet tentant de franchir la barrière et sera la cause d'une fausse alarme En ce qui concerne l'antenne des moyens de réception 14, la principale source de fausse alarme réside dans la réception des ondes réfléchies 115 par tout objet 114 situé à l'arrière des moyens de réception 14 et issues de l'onde 112 émise par le lobe principal. Ces ondes réfléchies bien que provenant d'un objet 114 évoluant hors de la zone à protéger, sans tenter de franchir la barrière, sont captées par les lobes secondaires 116 de l'antenne de réception. De la sorte, comme les objets 110 soumis aux émissions issues des lobes secondaires de l'antenne d'émission, l'objet 114 sera injustement détecté comme un objet tentant de franchir la barrière et sera la cause d'une fausse alarme. La fonction de détection assurée par une barrière radioélectrique classique se trouve ainsi soumise à deux types de perturbations: - une perturbation liée à une pollution des moyens de réception par les signaux issus des parties de l'onde émise au travers des lobes secondaires 18 de l'antenne d'émission, - une perturbation liée à une pollution des moyens de réception par les signaux issus des ondes reçues par les lobes secondaires 116 de l'antenne de réception. Ces deux pollutions d'origines différentes sont les principales causes de fausse alarmes d'intrusion. On s'intéresse à présent à la figure 2. Cette figure permet d'illustrer de manière simple les caractéristiques techniques de la barrière bistatique selon l'invention. Pour pouvoir résoudre le problème posé par la présence de lobes secondaire sur les diagrammes de rayonnement des antennes d'émission et de réception, la barrière bistatique selon l'invention disposes de moyens d'émission principaux 13 pouvant émettre l'onde 112 qui constitue la barrière. De manière connue ces moyens comportent une antenne dont le diagramme 21 est directif, le lobe principal de ce diagramme étant dirigé vers les moyens de réception 14. La barrière bistatique selon l'invention comporte également des moyens d'émission auxiliaires pouvant émettre une onde de manière non directive. Ces deuxièmes moyens comportent une antenne pourvue d'un diagramme de rayonnement non directif 22, omnidirectionnel par exemple. Suivant le mode de réalisation choisi, ces deux moyens d'émission peuvent par exemple être totalement distincts. Ils peuvent également être réalisés à partir d'un émetteur unique pourvu de deux antennes, l'une directive et l'autre non directive, et des moyens de commutation lui permettant d'émettre sur l'une ou l'autre des antennes. La barrière bistatique selon l'invention comporte également des moyens de réception 14 pourvus d'une antenne possédant un diagramme de rayonnement directif, dont le lobe principal 23 est orienté sensiblement dans la direction du lobe principal 21 de l'antenne directive d'émission. Selon l'invention, le problème posé par la présence de lobes secondaires sur le diagramme de rayonnement de l'antenne d'émission directive peut être résolu de manière avantageuse grâce aux moyens d'émission auxiliaire. Pour ce faire pour tout signal reçu par l'antenne de réception dans une direction donnée les moyens de réception effectuent la comparaison des niveaux du signal issu de l'émission directive et du niveau du signal issu de l'émission non directive. Selon le mode de fonctionnement des moyens d'émission, ces deux signaux sont reçus simultanément ou l'un après l'autre. Selon le résultat de la comparaison le signal provenant de l'émission principale, via l'antenne directrice, est considéré comme issu d'une émission au travers du lobe principal orienté dans la direction à protéger, ou de l'émission au travers d'un lobe secondaire orienté dans une direction ne présentant pas d'intérêt en terme de protection. En pratique la comparaison porte sur les niveaux relatifs des signaux reçus. On s'intéresse à présent à la figure 3 qui illustre la façon dont peuvent par exemple être définis les gains respectifs des antennes d'émission directive et non directive, dans le contexte de l'invention. La figure 3 représente sur un même graphique, en fonction de l'azimut, la courbe de gain 31 de l'antenne directive la courbe de gain 32 de l'antenne non directive. L'azimut 0 représente ici la direction pointée par le lobe principal de l'antenne directive 32. L'antenne principale, directive, est définie de manière classique par la largeur de son lobe principal 33, à -3dB du gain maximum G1, ainsi que par la présence de lobes secondaires 34 et 35. L'antenne auxiliaire, omnidirectionnelle, est quant à elle caractérisée par une courbe de gain de valeur constante G2. Les deux courbes de gain sont définies de façon à ce que le gain G2 de l'antenne omnidirectionnelle soit inférieur au gain G1-3dB qui correspond au gain minimum de l'antenne dans l'espace couvert par le lobe principal 33, et supérieur au gain de l'antenne directive dans la direction des lobes secondaires 34 et 35. Ainsi, si le niveau de signal provenant de l'émission principale directive est supérieur au niveau de signal provenant de l'émission auxiliaire non directive, le signal détecté est considéré comme correspondant à un objet 12 ayant pénétré dans la barrière. Inversement, si le niveau de signal provenant de l'émission principale directive est inférieur au niveau de signal provenant de l'émission auxiliaire non directive, le signal détecté est considéré comme un signal parasite correspondant à un objet 110 non menaçant évoluant hors de la barrière. La figure 2 illustre le cas particulier d'un objet non menaçant 110 réfléchissant des ondes 24 et 25 issues de l'onde omnidirectionnelle 26 et de l'onde directionnelle 27 émise par un lobe secondaire 18. Ce cas particulier d'écho à l'origine d'une fausse alerte d'intrusion dans les barrières bistatiques existantes, est traité par les moyens de réception 14 de la barrière selon l'invention par comparaison des niveaux relatifs des ondes 24 et 25. Dans cet exemple le niveau de l'onde principale 25 réfléchie par l'objet 110 est supérieur, du fait des gains respectifs des antennes d'émission, au niveau de l'onde réfléchie auxiliaire. L'écho détecté sera donc identifié comme un écho parasite à ne pas prendre en compte. On s'intéresse à présent à la figure 4. Cette figure illustre un mode de réalisation particulier de la barrière selon l'invention. La figure 4 représente seulement la structure des moyens d'émission, les moyens de réception étant constitués de manière analogue. Dans ce mode de réalisation, pris comme exemple non limitatif, les moyens d'émission sont constitués d'une antenne directive 41 et d'une antenne non directive 42 montées sur un pylône 43. ces deux antennes sont raccordées à un émetteur unique 44 par l'intermédiaire de câbles 45 et 46 et de moyens de commutation commandables 47. L'émetteur produit par exemple une onde UHF CW. La commutation de l'onde CW vers l'une ou l'autre des antennes est assurée par des moyens de synchronisation qui définissent le séquencement choisi pour émettre sur l'une ou l'autre antenne. Dans l'exemple illustré par la figure 4 l'onde CW est émise alternativement sur l'une des antennes puis sur l'autre. La période de commutation est choisie de façon à ce que les signaux reçus par chacune des antennes puissent être comparés même dans le cas où l'objet à l'origine de ces signaux se déplace. Les signaux issus de l'onde CW émise sont captés par une antenne directive de réception non représentée sur la figure. Cette antenne de réception est semblable à l'antenne directive d'émission 41. Elle est également montée sur un pylône et est orientée en direction de l'antenne directive d'émission 41. Cette première forme de réalisation présente l'avantage de mettre en oeuvre un séquencement simple, périodique et pouvant fonctionner de manière autonome indépendamment du traitement réalisé sur les signaux reçus. Les moyens d'émission fonctionnent ainsi de manière automatique. En revanche l'onde étant émise périodiquement par l'antenne omnidirectionnelle, la présence de la barrière est plus aisément détectable. C'est pourquoi on peut préférer un autre mode de mise en oeuvre des moyens d'émission, tel que, par exemple, celui décrit à la figure 5. Les moyens d'émission mis en oeuvre dans le mode de réalisation de la figure 5 comportent comme ceux de la figure 4, une antenne directive 41 et une antenne non directive 42, omnidirectionnelle par exemple, toutes deux montées sur un pylône 43 et reliées à un émetteur 44, au travers d'un commutateur 47 par des câbles 45 et 46. Cependant dans ce mode de réalisation, le commutateur 47 est actionné par des moyens de synchronisation 51 qui reçoivent des informations en provenance des moyens de réception constituant la barrière, du récepteur 52 par exemple. Dans ce mode de réalisation particulier, les moyens de synchronisation actionnent le commutateur 47 de manière asynchrone, lorsqu'un risque de fausse alarme d'intrusion existe. L'émission auxiliaire non directive 53 peut ainsi être commandée lorsque les moyens de réception ont détecté un signal provenant d'un objet susceptible de tenter une intrusion au-delà de la barrière. Tout le reste du temps étant occupé par l'émission principale directive 54 ce mode de réalisation quoiqu'un peu plus complexe s'avère être d'un fonctionnement plus discret rendant la présence de la barrière moins détectable. Les deux modes particuliers de réalisation illustrés par les figures 4 et 5 ne sont bien entendu pas limitatifs, toute solution permettant de différentier les signaux provenant de l'émission principale de ceux provenant de l'émission auxiliaire pouvant être utilisée. Il est en particulier possible d'effectuer cette distinction en effectuant une différentiation des ondes principale et auxiliaire non pas par l'instant d'émission mais par la fréquence. On peut par exemple émettre de manière simultanée avec deux émetteurs, ou de manière séquentielle avec un émetteur à commutation de fréquence, une onde principale CW de fréquence FI et une onde CW auxiliaire de fréquence F2. L'utilisation de moyens d'émission comportant deux antennes, une antenne principale, directive, et une antenne auxiliaire non directive, chaque antenne ayant un gain défini dans les différentes directions de l'espace permet avantageusement de limiter le risque de fausse alarme d'intrusion consécutive à l'émission d'une onde au travers des lobes secondaires de l'antenne d'émission principale. Cette caractéristique avantageuse est complétée selon l'invention par l'intégration dans les moyens de réception de moyens capables de détecter et de supprimer les signaux reçus par l'antenne de réception au travers de ses lobes secondaires. Ces moyens mettent en oeuvre des procédés connus, non développés ici, de traitement des signaux reçus, classiquement utilisés notamment dans les radars pour neutraliser les actions de brouillage des radars par les lobes secondaires d'antenne. Parmi ces procédés ont peut citer les procédés de type SLS (suppression des lobes secondaires) ou OLS (opposition des lobes secondaires). Ces moyens de suppression des signaux reçus par l'antenne de réception au travers de ses lobes secondaires complètent alors avantageusement les moyens de suppression des signaux issus de l'onde émise par les lobes secondaire de l'antenne d'émission. La coopération de ces deux moyens permet ainsi de résoudre de manière globale le problème des fausses alarmes d'intrusion posé par l'emploi de barrières radioélectriques bistatiques
La présente invention concerne le domaine de la protection de zones géographiques contre les intrusions indésirables, voire hostiles, d'objets mobiles menaçants.L'invention a pour objet une barrière de détection radioélectrique bistatique comportant des moyens pour émettre une ou plusieurs ondes au travers d'une antenne directive et des moyens pour recevoir des signaux au travers d'une antenne directive pointé dans la direction d'émission. Cette antenne est principalement caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens auxiliaires pour émettre une onde au travers d'une antenne non directive et des moyens pour comparer les niveaux relatifs des échos reçus provenant de l'onde émise par la voie d'émission principale, directive, et des échos provenant de l'onde émise par la voie d'émission auxiliaire, le résultat de la comparaison permettant d'identifier les échos issus d'une onde émise dans la direction des lobes secondaires de l'antenne d'émission directive, et ainsi de diminuer le nombre de fausses alarmes d'intrusion.L'invention concerne plus particulièrement la protection de zones de mise en oeuvre et d'expérimentation d'équipements vulnérables et dont la destruction peut s'avérer dangereuse pour les populations situées à proximité.
1. Barrière de détection radioélectrique bistatique comportant des moyens pour émettre au moins une onde au travers d'une antenne directive et des moyens pour recevoir des signaux au travers d'une antenne directive pointé dans la direction d'émission, caractérisé en ce qu'elle comporte en outre des moyens pour émettre une onde au travers d'une antenne non directive et des moyens pour comparer les niveaux relatifs des échos reçus provenant de l'onde émise par l'antenne d'émission directive et des échos provenant de l'onde émise par l'antenne d'émission non directive, le résultat de la comparaison permettant d'identifier les échos issus d'une onde émise dans la direction des lobes secondaires de l'antenne d'émission directive. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les ondes émises sont des ondes CW. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2, comportant en outre des moyens pour supprimer les échos reçus par les moyens de réception au travers des lobes secondaires de l'antenne directive de réception. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel le gain de l'antenne d'émission non directive dans la direction pointée par les lobes secondaires de l'antenne d'émission directive est compris entre le gain de l'antenne d'émission directive dans la direction des lobes secondaires et le gain de cette même antenne dans la direction du lobe principal. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les moyens pour émettre l'onde directive et les moyens pour émettre l'onde non directive sont synchronisés par un signal périodique de façon à émettre en alternance une onde directive et une onde non directive. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel l'émission en alternance d'une onde directive et d'une onde non directive est mise en oeuvre lorsqu'une intrusion est détectée, l'émission d'une onde directive étant permanente en l'absence de détection. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les moyens pour émettre l'onde directive et les moyens pour émettre l'onde non directive émettent simultanément des ondes de fréquence distinctes. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel la fréquence de l'onde directive CW émise peut varier au cours du temps. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel les moyens pour émettre au moins une onde directive émettent simultanément deux ondes CW de fréquences différentes.
G
G01,G08
G01S,G08B
G01S 1,G08B 13
G01S 1/00,G08B 13/187
FR2894365
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CHANGEMENT DES ZONES PROHIBEES A UN AERONEF
20,070,608
Domaine technique La présente invention concerne un dispositif et un procédé de changement des zones prohibées à un aéronef. Elle s'applique dans le domaine de l'aéronautique. Par exemple, dans le cadre de l'avionique et des systèmes embarqués, elle s'applique aux systèmes destinés à éviter la planète, comme les systèmes connus sous leur dénomination anglo-saxonne de Terrain Awareness and Warning Systems , que l'on appellera systèmes TAWS par la suite. 1 o Art antérieur et problème technique Les systèmes TAWS et les systèmes d'évitement de la planète en général sont des systèmes embarqués à bord des aéronefs qui visent à pallier d'éventuelles erreurs de contrôle ou de pilotage pouvant amener un aéronef à entrer en collision avec le sol ou avec ce qui est couramment 15 désigné en aéronautique par l'expression anglo-saxonne de Man Made Structure , que l'on appellera MMS par la suite. Les MMS sont des constructions humaines au sol constituant un obstacle potentiel au trafic aérien de par leur envergure, notamment lorsque les avions sont en phase de décollage ou de descente vers un aérodrome. Parmi ces obstacles, 20 peuvent être cités par exemple les antennes de radio-diffusion, les lignes à haute tension ou encore les gratte-ciel. C'est essentiellement le contrôle aérien qui assure le respect des distances de sécurité entre l'aéronef et le sol et qui signale les MMS, même si l'équipage dispose également de cartes papier ou numérisées lui 25 fournissant les informations sur les procédures d'approche ou de décollage et sur les menaces, MMS ou autres, qu'il peut rencontrer. Le contrôleur d'approche donne des consignes de montée ou de descente au pilote par radio, qui exécute les consignes de manière totalement assistée. Mais l'exécution de ces consignes est entièrement assujettie à la volonté ou à la 30 disponibilité du pilote. Dans le cas où le pilote n'est plus en mesure de recevoir ou d'exécuter les consignes du contrôleur, s'il y a détournement par des pirates de l'air par exemple, il n'y a aucun système à bord pouvant se substituer au contrôleur et au pilote. En effet, même si des instruments de bord permettent de mesurer avec plus ou moins de précision l'altitude de l'appareil, en se basant sur une mesure de pression et l'application d'un gradient à partir d'une pression de référence, connaître avec précision la distance avec le sol est beaucoup plus complexe. Cela nécessite notamment d'avoir une connaissance détaillée du relief, des infrastructures humaines en surface, et d'être à même de les exploiter rapidement au vu de la quantité énorme d'information que cela représente. C'est le rôle des systèmes d'évitement de la planète, de plus en plus répandus, comme les systèmes TAWS. Par exemple, les systèmes TAWS actuels disposent d'une connexion à un système de positionnement par triangulation du type Global Positionning System par exemple, ou d'une connexion avec des équipements de radio-navigation au sol et à bord leur permettant de connaître leur position en trois dimensions. Ils en déduisent leur position en latitude et longitude ainsi que leur altitude par rapport au niveau de la mer. Ils disposent également d'un modèle numérique de terrain alimenté par une base de données terrain permettant, pour toute position de l'espace caractérisée par une latitude et une longitude, de connaître l'altitude du relief par rapport au niveau de la mer. En comparant l'altitude de l'aéronef à l'altitude du relief, ces systèmes déduisent la distance de l'aéronef par rapport au sol, en informent le personnel de pilotage et éventuellement lèvent des alertes sonores ou visuelles dans les cas de risque imminent de collision avec le sol. Ces systèmes comportent également un moyen de stockage des MMS, qui sont décrits par leur position en latitude et longitude, par leur altitude par rapport au niveau de la mer cohérente du modèle numérique de terrain embarqué et enfin par leur hauteur. Chaque MMS est associé à un rayon et à une incertitude parfois exprimée en kilomètres, ces deux paramètres étant sensés traduire le manque de précision quant à la localisation et l'envergure de l'obstacle. Une telle représentation des obstacles n'est adaptée qu'à des obstacles ponctuels, du type d'une antenne, d'un pylône ou d'une tour isolée, mais absolument pas à des obstacles volumiques, comme des ensembles de gratte-ciel, sauf à introduire des distances de sécurité très importantes par augmentation du rayon et de l'incertitude pour englober ces obstacles. Or les besoins actuels tendent vers la précision dans la définition des obstacles, allant jusqu'à exiger de pouvoir tenir compte d'obstacles volumiques de grande envergure distincts mais proches et d'adapter la distance de sécurité dans certaines situations. Par exemple, une concentration de gratte-ciel peut être interdite de survol et d'approche à tout trafic d'avion de ligne à une distance importante. Mais le vol des aéronefs légers peut être autorisé à distance moyenne. Les hélicoptères peuvent être autorisés à se poser sur des infrastructures à proximité directe des gratte-ciel, ils doivent par conséquent pouvoir s'approcher à distance très courte. Par exemple encore, certains équipements qui tombent en panne peuvent rendre un appareil moins fiable ou moins sûr. Lui interdire la proximité de certains obstacles dont l'approche nécessiterait l'utilisation des équipements en panne est une mesure qui va dans le sens de la sécurité du vol. Par exemple encore, il est préférable d'empêcher l'approche de MMS à forte concentration de population comme les gratte-ciel à un avion détourné par des pirates de l'air. Les systèmes TAWS actuels et la façon de modéliser les MMS qu'ils mettent en oeuvre ne permettent pas un tel niveau de précision et de souplesse. Ainsi, des obstacles d'assez faible envergure génèrent un vaste secteur de vol interdit à tous. Des aéronefs ne présentant aucune contre-indication à l'approche de certains obstacles s'en voient définitivement interdire l'approche ou au contraire des aéronefs dont l'approche d'un obstacle présente un réel danger s'en voient laisser le libre survol. Reprise des revendications L'invention a notamment pour but d'offrir une solution générique aux problèmes d'anti-collision avec tous les types d'obstacles au sol, quelles que soient leurs dimensions. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de changement des zones prohibées à un aéronef. Il comporte une phase de définition de la géométrie des zones à accès restreint et de leurs conditions d'accès qui dépendent de l'aéronef, une phase de caractérisation de l'aéronef par rapport aux conditions d'accès aux zones et une phase de détermination des zones auxquelles l'aéronef n'a pas accès. Avantageusement, l'accès aux zones peut être conditionné par le 35 type d'aéronef ou sa situation opérationnelle de vol. L'invention a également pour objet un système de changement des zones prohibées à un aéronef. Il comporte un moyen de stockage des zones à accès restreint décrites par leur géométrie et leurs conditions d'accès qui dépendent de l'aéronef, un module de caractérisation de l'aéronef par rapport aux conditions d'accès aux zones et un module de détermination des zones auxquelles l'aéronef n'a pas accès. Avantageusement, l'accès aux zones peut être conditionné par le type d'aéronef ou sa situation opérationnelle de vol. Les zones prohibées peuvent être fournies à un système de vol levant une alerte sonore ou visuelle quand une zone prohibée va être pénétrée ou à un système de pilotage automatique rendant impossible la pénétration de ces zones par l'aéronef. Avantages : L'invention a encore pour principaux avantages qu'elle offre beaucoup de souplesse puisqu'elle est adaptable à tous les types d'aéronef, permettant par exemple d'emboîter des zones de protection d'un obstacle en fonction du type d'aéronef auquel elles s'adressent. Cette souplesse fait de l'invention une excellente base à la définition d'un nouveau standard de zones partageable par toute la communauté de l'aéronautique, qu'elle soit civile, militaire, commerciale ou de loisir, et dépassant largement le cadre de la protection des obstacles au sol. Elle permet une mise à jour dynamique des zones prohibées à un aéronef en fonction de l'évolution de sa situation opérationnelle tout au long du vol, rompant ainsi totalement avec le caractère figé des anciennes zones. De plus, elle est facile à mettre en oeuvre sur les systèmes embarqués existants. A l'avenir, elle permettra même d'exploiter une fonction actuellement à l'étude et qui sera très délicate à utiliser, consistant à prendre la main sur le pilote dans certaines situations critiques exceptionnelles. Enfin, protéger les obstacles volumiques au sol par des zones dont la géométrie est décrite en trois dimensions est une façon simple de prendre en compte les reliefs du terrain. Description des figures : D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui 5 représentent : - la figure 1, par un synoptique les phases successives du procédé selon l'invention ; - la figure 2, par un synoptique un exemple d'architecture de système TAWS mettant en ceuvre le procédé selon l'invention. 10 Description de l'invention à partir des figures : La figure 1 illustre par un synoptique les phases possibles du procédé selon l'invention. Il comporte tout d'abord une première phase 1 de définition de la 15 géométrie des zones à accès restreint et de leurs conditions d'accès qui dépendent de l'aéronef. Il s'agit dans un premier temps de décrire des portions de l'espace aérien, chacune sous la forme d'une liste de points en latitude, longitude et hauteur au-dessus du relief. La liste de points en latitude et longitude détermine un polygone à deux dimensions, la hauteur 20 audessus du relief détermine une zone à trois dimensions, dont la base est le polygone précédemment défini, zone en forme de nappe d'épaisseur variable par-dessus le relief. Il s'agit dans un deuxième temps d'établir des critères auxquels devront satisfaire les aéronefs pour être autorisés à pénétrer les zones. Avantageusement, il peut être envisagé de ne donner 25 accès à une zone qu'à certains types d'aéronefs, en fonction de leurs performances et de leur manoeuvrabilité par exemple. Il peut être envisagé de n'autoriser l'accès à une zone qu'aux aéronefs ne présentant aucun symptôme de panne ou de défaillance d'un équipement de sécurité. Il peut être envisagé encore de n'autoriser l'accès à une zone qu'aux aéronefs 30 n'ayant donné aucun signe laissant à penser que le vol pourrait faire l'objet d'un détournement, par exemple n'ayant jamais émis le code hijacked avec leur transpondeur durant le vol. Cette façon de décrire des zones à accès réglementé amène notamment une grande souplesse. Elle permet en effet de les emboîter les 35 unes dans les autres et ainsi d'adapter la distance de sécurité au type d'aéronef. Par exemple, un ensemble de gratte-ciel peut se voir englobé dans une première zone accessible à aucun aéronef, quel que soit son type. Cette zone interdite à tout aéronef peut elle-même être englobée dans une deuxième zone plus vaste accessible uniquement aux hélicoptères. Cette zone accessible aux hélicoptères peut elle-même être englobée dans une troisième zone plus vaste encore et accessible uniquement aux hélicoptères et aux avions légers. Ainsi, les avions de lignes se voient interdire l'accès à la troisième zone, à grande distance des gratte-ciel, cette zone ne pouvant être pénétrée que par les avions légers et les hélicoptères. Puis, les avions légers se voient interdire l'accès à la deuxième zone, à distance moyenne des gratte-ciel, cette zone ne pouvant être pénétrée que par les hélicoptères. Enfin, les hélicoptères se voient interdire l'accès à la première zone, à proximité immédiate des gratte-ciel, cette zone ne pouvant être pénétrée par aucun aéronef. Le procédé selon l'invention comporte également une phase 2 de caractérisation de l'aéronef par rapport aux conditions d'accès aux zones. Il s'agit, pour chacun des critères auxquels doit satisfaire un aéronef pour être autorisé à pénétrer une zone, de déterminer l'état de l'aéronef vis-à-vis de ce critère. Avantageusement, cela peut consister pour le personnel de bord à déclarer toute situation opérationnelle particulière, comme déclarer les rapports de panne ou régler leur transpondeur sur le code hijacked dès qu'ils soupçonnent un détournement imminent. Ou encore cela peut consister pour le personnel de contrôle au sol à désigner tout avion ayant un comportement suspect vu du sol, le silence radio par exemple, les systèmes au sol envoyant alors cette information de suspicion aux systèmes embarqués par une liaison de données hertzienne existante. Tout cela introduit une véritable dynamique. En effet, en reprenant l'exemple précédent des trois zones emboîtées, il peut être envisagé une quatrième zone englobant encore plus largement la troisième zone et qui n'est accessible qu'aux aéronefs ne présentant aucun symptôme de panne ni ne présentant aucun signe de détournement possible. Ainsi, un aéronef qui en temps normal peut approcher les gratte-ciel jusqu'à la troisième zone, la deuxième zone, voire la première zone selon son type, peut se voir dynamiquement assigner pendant le vol une distance de sécurité par rapport aux gratte-ciel bien plus grande, suite à un rapport de panne ou une suspicion de détournement. Le procédé selon l'invention comporte enfin une phase 3 de détermination des zones auxquelles l'aéronef n'a pas accès. Il s'agit, sur caractérisation d'un aéronef par rapport aux conditions d'accès aux zones, de mettre à jour les autorisations d'accès de l'aéronef à chacune des zones. Dans le cas extrême du détournement, il peut être imaginé que l'espace 1 o aérien est découpé en zones restreintes de manière à ne plus autoriser un vol détourné que dans des zones bien particulières, par exemple les zones militaires déjà existantes. En effet les zones militaires présentent une très faible densité de population et un trafic aérien quasi nul en dehors des manoeuvres militaires. Elles présentent donc toutes les conditions de sécurité 15 requises pour gérer le plus sereinement possible ce genre de situation. Et parallèlement les zones non militaires deviennent interdite aux vols détournés. Dans ce cas il est également souhaitable de coupler le système d'évitement de la planète, que ce soit un système TAWS ou autre, au système de pilotage automatique afin qu'il prenne la main d'autorité sur le 20 pilote, ce qui sera très prochainement possible. En se basant sur les nouvelles zones interdites ou autorisées aux avions détournés, le système de pilotage automatique peut facilement empêcher l'avion d'entrer dans les zones prohibées protégeant des infrastructures humaines et diriger l'avion vers une zone militaire sécurisée. Mais on peut également envisager d'autres 25 situations dans lesquelles le système de pilotage automatique prend la main d'autorité sur le pilote en se basant sur les zones restreintes selon l'invention. Par exemple, toujours en reprenant l'exemple des trois zones englobant l'ensemble d'immeuble, le pilotage automatique pourrait empêcher l'avion d'outrepasser l'interdiction de pénétrer la troisième zone. Dans ce cas 30 la prise en main de l'appareil peut être précédée d'une alerte puis d'une notification au pilote par le Flight Warning Computer , qu'on appellera FWC par la suite, qui est un système dédié à la levée des alertes. En effet, des pirates de l'air connaissant très bien les procédures de contrôle pourraient s'emparer d'un appareil sans qu'aucun signe extérieur n'en soit 35 donné. Ainsi, même s'ils ne sont pas dirigés immédiatement vers une zone militaire sécurisée, au moins ils ne peuvent approcher les infrastructures humaines à forte densité de population. Il devient ainsi techniquement impossible de s'approcher des cibles potentielles à une attaque terroriste avec un aéronef que la taille rend susceptible de provoquer des dégâts importants s'il était utilisé comme projectile. La figure 2 illustre par un synoptique un exemple d'architecture de système TAWS mettant en ceuvre le procédé selon l'invention. Il comporte une base de données 20 des zones à accès restreint qui décrit chaque zone en terme de situation géographique en latitudes, longitudes et hauteur au-dessus du terrain, et en terme de conditions d'accès en fonction de l'aéronef. Idéalement, la description de ces zones peut suivre un standard reconnu par les différents acteurs de l'aéronautique, qu'il soit civil ou militaire. Idéalement également, des distributeurs agréés peuvent mettre à disposition des versions à jour de ces bases de données de zones standardisées, en fonction des constructions et des démolitions de MMS. L'exemple de système TAWS selon l'invention comporte également une fonction 21 de détermination des zones prohibées. Cette fonction fait tout d'abord une requête de zones à la base de données 20, au décollage par exemple, pour avoir le découpage générique de l'espace aérien en zones restreintes. Puis à partir des données spécifiques à l'aéronef connues par une base de données 26 par exemple, avantageusement le type d'aéronef, cette fonction 21 détermine une première liste de zones interdites à l'aéronef en particulier et dans lesquelles celui-ci n'est pas autorisé à pénétrer, ceci dès son décollage. Puis, à chaque fois qu'elle reçoit un message susceptible de modifier cette liste, la fonction 21 reconsidère les zones prohibées à l'aéronef en tenant compte de la nouvelle situation. Avantageusement, elle peut recevoir tout message indiquant une situation opérationnelle exceptionnelle. Par exemple, ce peut être un rapport de panne du type Built-in Test Equipment , que l'on appellera rapport BITE par la suite, émis par un Line Replaceable Unit 24 assurant une fonction de sécurité, que l'on appellera LRU par la suite. Les LRU sont des modules matériels et logiciels en tiroirs de type calculateurs, capteurs ou actionneurs, remplaçables aisément si nécessaire. Ils comportent une fonction de maintenance d'un type connu par sa désignation anglo-saxonne de fonction BITE. Cette fonction BITE permet aux LRU de réaliser des diagnostics sur leur état interne de fonctionnement et d'émettre des comptes-rendus que l'on appelle par extension des rapports BITE. Par exemple encore la fonction 21 peut recevoir des rapports de panne introduits manuellement sur un Multi purpose Control Display Unit 22, que l'on appellera MCDU par la suite. Un MCDU est un dispositif intégré d'écran et de clavier assez répandu en avionique. Il a pour principale caractéristique d'offrir des services très génériques d'affichage et de saisie de caractères alphanumériques. Ainsi il est facilement adaptable à diverses applications nouvelles et notamment à la mise en oeuvre de l'invention, par exemple l'introduction de rapports de panne lorsque celles-ci ne font pas l'objet d'un diagnostic automatique du type rapport BITE émis par un LRU. Par exemple enfin la fonction 21 peut recevoir tous les codes envoyés par le transpondeur 23 ou un autre équipement, afin de repérer l'émission possible du code hijacked , même si elle est très brève. Tous ces messages traduisent un événement susceptible de modifier les zones interdites spécifiquement à l'aéronef. La fonction 21 envoie par exemple les zones prohibées à un module d'affichage du type d'un Terrain Hazard Display 25, qui est un dispositif d'affichage graphique standard en avionique offrant des fonctions de visualisation de zones en deux dimensions. Ainsi le pilote se voit informé graphiquement et en temps réel des zones qu'il doit éviter. Avantageusement, la fonction 21 envoie également les zones prohibées à une autre sous fonction 29 du TAWS qui, connaissant en permanence la position de l'appareil, est apte à lever des alertes sonores lorsqu'une zone interdite est sur le point d'être pénétrée grâce à un FWC 30 et à un Aircraft Audio system 28, qui est un dispositif d'émission sonore standard en avionique. Avantageusement là encore, la fonction 21 envoie les zones prohibées à une autre sous fonction 31 du TAWS qui, connaissant également en permanence la position de l'appareil, propose des trajectoires d'évitement lorsqu'une zone interdite est pénétrée. Elle envoie les trajectoires d'évitement à un système de vol 27 qui peut par exemple avoir une fonction de pilote automatique. La fonction de pilote automatique peut, dans certaines conditions extrêmes et lorsque les zones autorisées à l'aéronef se limitent aux zones militaires par exemple, prendre la main d'autorité sur le pilote pour diriger l'appareil dans l'une des zones en question. L'exemple de réalisation de dispositif décrit précédemment s'inscrit dans le cadre d'un système TAWS. Mais il faut bien comprendre que tout système d'évitement de la planète peut implémenter le procédé selon l'invention
La présente invention concerne un dispositif et un procédé de changement des zones prohibées à un aéronef.Le procédé est caractérisé en ce qu'il comporte une phase de définition de la géométrie des zones à accès restreint et de leurs conditions d'accès qui dépendent de l'aéronef, une phase de caractérisation de l'aéronef par rapport aux conditions d'accès aux zones et une phase de détermination des zones auxquelles l'aéronef n'a pas accès.Application : aéronautique
1. Procédé de changement des zones prohibées à un aéronef caractérisé en ce qu'il comporte : une phase de définition de la géométrie des zones à accès restreint et de leurs conditions d'accès qui dépendent de l'aéronef (1) , une phase de caractérisation de l'aéronef par rapport aux conditions d'accès aux zones (2) ; une phase de détermination des zones auxquelles l'aéronef n'a pas accès (3). 2. Procédé de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 1 caractérisé en ce que l'accès aux zones est conditionné par le type d'aéronef. 3. Procédé de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'accès aux zones est conditionné par les performances ou la manoeuvrabilité de l'aéronef. 4. Procédé de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 20 1, 2 ou 3 caractérisé en ce que l'accès aux zones est conditionné par la situation opérationnelle de vol de l'aéronef. 5. Procédé de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 1, 2, 3 ou 4 caractérisé en ce que l'accès aux zones est 25 conditionné par l'émission avec le transpondeur du code de détournement. 6. Procédé de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 1, 2, 3, 4 ou 5 caractérisé en ce que des obstacles au 30 sol sont englobés dans une première zone accessible à aucun aéronef, la première zone étant elle-même englobée dans une deuxième zone accessible uniquement aux hélicoptères, la deuxième zone étant elle-même englobée dans une troisième zone accessible uniquement aux avions légers, la troisième zone étant elle-mêmeenglobée dans une quatrième zone accessible uniquement aux avions ne présentant aucun symptôme de panne ou de détournement. 7. Système de changement des zones prohibées à un aéronef caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de stockage des zones à accès restreint (20) décrites par leur géométrie et leurs conditions d'accès qui dépendent de l'aéronef ; - un module de caractérisation de l'aéronef (22, 23, 24) par rapport aux conditions d'accès aux zones ; un module de détermination des zones auxquelles l'aéronef n'a pas accès (21). 8. Système de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 7 caractérisé en ce que l'accès aux zones est conditionné par le type d'aéronef. 9. Système de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 7 ou 8 caractérisé en ce que l'accès aux zones est conditionné par les performances ou la manoeuvrabilité de l'aéronef. 10. Système de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 7, 8 ou 9 caractérisé en ce que l'accès aux zones est conditionné par la situation opérationnelle de vol de l'aéronef. 11. Système de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 7, 8, 9 ou 10 caractérisé en ce qu'il comporte un système de vol (29) levant une alerte sonore ou visuelle quand une zone prohibée est pénétrée. 30 12. Système de changement des zones prohibées à un aéronef selon la 7, 8, 9, 10 ou 11 caractérisé en ce qu'il comporte un système de vol (27) empêchant la pénétration d'une zone prohibée en prenant le contrôle de l'aéronef. 35
G,B
G08,B64,G01,G05
G08G,B64D,G01C,G05D
G08G 5,B64D 45,G01C 21,G05D 1
G08G 5/04,B64D 45/00,G01C 21/00,G05D 1/04
FR2898246
A1
DISPOSITIF DESTINE A L'ENROBAGE ET A LA CUISSON DES BEIGNETS
20,070,914
La présente invention concerne un dispositif destiné à la confection des beignets, allant de l'enrobage à la cuisson, destiné particulièrement aux beignets de crevette, ainsi qu'un procédé de fabrication des beignets de crevette à l'aide de ce dispositif. La fabrication industrielle des beignets de façon générale pose souvent des problèmes au niveau de l'enrobage de l'aliment, dans la mesure où il est difficile de doser précisément la quantité de pâte devant enrober l'aliment. Ce problème se rencontre particulièrement lors de la confection industrielle des beignets de crevette, qui comporte un problème supplémentaire : le non-enrobage d'une partie de la crevette. En effet, le beignet de crevette se présente de façon traditionnelle avec la queue de l'aliment non décortiquée et non enrobée de pâte. De la même manière, la cuisson du beignet pose souvent un problème dans la mesure où il a tendance à remonter à la surface du bain d'huile, et à rester sur un seul côté, d'où une cuisson non uniforme de l'aliment. La réalisation des beignets de crevette à l'échelle industrielle est de ce fait apparentée à celle que l'on peut trouver dans un réseau traditionnel. La crevette préalablement décortiquée, sauf au niveau de la queue, est trempée manuellement dans un récipient de pâte à beignet, puis plongée dans l'huile bouillante. II est bien évident qu'une telle réalisation de beignets est dangereuse pour l'ouvrier dans la mesure où il plonge manuellement la crevette enrobée de pâte directement dans la friture et où il inhale constamment des vapeurs d'huile. L'invention se propose de remédier à ces divers inconvénients en proposant un dispositif permettant à la fois d'enrober la crevette préalablement et partiellement décortiquée, et de cuire uniformément la crevette enrobée de pâte à beignet, tout en limitant les manipulations. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de fabrication d'un beignet, et particulièrement d'un beignet de crevette, constitué d'un dispositif d'enrobage associé à un dispositif de cuisson, caractérisé en ce que le dispositif d'enrobage est constitué d'une encoche destinée à la mise en place de l'aliment à enrober, d'une poignée actionnant une roue constituée d'une pince destinée à la préhension de l'aliment et d'une buse d'enrobage reliée à une pompe, reliée elle-même à une cuve de stockage de la pâte à beignet, et d'un puits en liaison avec un bain d'huile constituant le dispositif de cuisson, ledit bain d'huile étant constitué d'au moins deux plafonds. Le dispositif de fabrication d'un beignet, et plus particulièrement d'un beignet de crevette, est réalisé à partir d'une crevette préalablement décortiquée, sauf au niveau de la queue, de manière à respecter la présentation habituelle d'un beignet de crevette. Celle-ci est disposée dans une encoche prévue à cet effet, puis une pince va la disposer au niveau d'une buse d'enrobage. Ces différents mouvements sont dus à l'actionnement manuel ou mécanique d'une poignée permettant à la fois de faire tourner une roue dans laquelle est disposée la pince, et permettant l'activation d'une pompe disposant la pâte à beignet contenue dans une cuve dans la buse d'enrobage. La crevette ainsi enrobée est alors lâchée par la pince dans un puits d'huile au fond duquel elle tombe. Elle arrive alors au fond d'un bain d'huile dans lequel elle va naviguer et être guidée pendant quelques minutes pour remonter à la surface de ce bain en fin de cuisson. On comprendra mieux l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble du dispositif de fabrication d'un beignet selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation plus détaillée du dispositif d'enrobage faisant partie du dispositif de fabrication ; - la figure 3 est une représentation en coupe détaillée du dispositif de fabrication d'un beignet. Le dispositif 1 de réalisation d'un beignet selon l'invention sera plus particulièrement décrit pour la confection d'un beignet de crevette, mais peut s'appliquer à tous les types de beignet à base de fruits, de légumes, de viandes ou de poissons par exemple. Le dispositif 1 de confection d'un beignet selon l'invention se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle 1 a ou d'un demi-cercle, muni sur sa face supérieure 1 b d'une ouverture 2a correspondant à la surface du bain d'huile 2c constituant le dispositif de cuisson 2. La forme du dispositif 1 peut varier en fonction de l'aspect esthétique souhaité. La face supérieure 1 b du dispositif 1 présente également le dispositif d'enrobage 3 constitué par une poignée 3a, une roue 3b et l'encoche 3c où est disposée la crevette ou l'aliment que l'on souhaite enrober de pâte. La cuve 3d contenant la pâte à beignet est disposée sous le dispositif d'enrobage 3, séparément du dispositif de cuisson 2. Un plateau est disposé de part et d'autre du dispositif d'enrobage 3 de manière à poser les crevettes à enrober, et les beignets après leur cuisson. Un modèle sans plateau devient encastrable dans un meuble si besoin. L'ensemble du dispositif est isolé par un ensemble double épaisseur. L'aliment à enrober de pâte à beignet, comme par exemple une crevette, est inséré manuellement dans une encoche 3c. La queue de la crevette est disposée à l'avant du dispositif 1, de manière à faciliter sa disposition et de manière à éviter son enrobage. Une poignée 3a actionnée manuellement ou par motorisation permet de mouvoir une roue 3b dans laquelle est disposée une pince 3e. Cette pince 3e va permettre la préhension de la crevette. L'actionnement de la poignée 3a déclenche également une pompe 3f, plongeant dans la cuve 3d contenant la pâte à beignet. La pompe 3f puise la pâte à beignet et la dispose dans une buse d'enrobage 3g. La buse d'enrobage 3g recouvre alors la crevette de pâte. La queue de la crevette étant disposée vers l'extérieur de la pince 3e, elle ne sera pas enrobée de pâte. La pince 3e peut cependant présenter une forme ou une préhension de l'aliment telle que la totalité de cet aliment sera enrobé de pâte à beignet, selon le type de beignet que l'on souhaite obtenir. La disposition dans le dispositif 1 de la buse d'enrobage 3g par rapport à la cuve 3d contenant la pâte à beignet permet au trop-plein de pâte recouvrant la crevette au niveau de la buse d'enrobage 3g de retomber directement dans la cuve 3d, limitant ainsi les pertes et ne nécessitant pas d'entretien particulier après l'enrobage de la crevette. Après enrobage de la crevette, la roue 3b tourne d'environ un quart de tour pour venir disposer la pince 3e tenant la crevette enrobée au dessus d'un puits 2b. La pince 3e relâche la crevette enrobée, qui tombe alors au fond du puits d'huile 2b. Ce puits contient approximativement la même quantité d'huile que le bain d'huile. Le beignet commence à cuire légèrement lors de son trajet dans le puits d'huile 2b. Cette première étape de cuisson permet au beignet de rester au fond du bain d'huile 2c lors de son arrivée dans ce dernier. L'extrémité basse du puits 2b présente une forme telle qu'elle permet de déverser la crevette enrobée dans le bain d'huile 2c. La crevette enrobée, ayant déjà commencé à cuire très légèrement, y est plongée par effet de gravité. Le beignet est alors piégé dans le bain d'huile 2c, sur un plateau tournant 2d. II vient en butée contre un plafond 2e au fur et à mesure de sa cuisson, dans la mesure où sa densité augmente, et où il cherche par conséquent à remonter à la surface du bain d'huile 2c. Afin d'assurer une cuisson uniforme du beignet, un racleur 2f permet de faire tourner le beignet, de manière à le guider vers un trou (non représenté) disposé au niveau du plafond 2e. Le beignet remonte ainsi plusieurs étages jusqu'à arriver à la surface du bain d'huile 2c où il est récupéré de manière traditionnelle. Un flux d'huile est amené à la surface du bain d'huile 2c de manière à pouvoir trier les déchets issus de la confection des beignets, tels que des morceaux de pâte qui se seraient détachés du beignet proprement dit. La cuisson optimale pour un beignet de crevette est réalisée avec un bain d'huile constitué de quatre plafonds, c'est-à-dire quatre étages. Le beignet reste environ quarante secondes entre chaque étage. Le puits est représenté en position verticale. Il peut cependant présenter un angle de manière à ce qu'il soit incliné. Un puits incliné sera particulièrement adapté pour l'industrie, dans la mesure où l'encombrement du dispositif est alors plus important. Le dispositif 1 selon l'invention est constitué de parois démontables, de manière à faciliter son entretien. Le fond du dispositif est muni d'un bac de rétention équipé d'un bouchon permettant de faire la vidange afin d'éliminer l'huile usagée et éventuellement les déchets de pâte à beignet. La pince et de la buse d'enrobage est décrite ici pour confectionner un beignet de crevette. Il est évident qu'elles pourront être adaptées au niveau de leur forme et de leurs dimensions pour la confection de beignets à base de fruits, légumes, viandes ou poissons. La poignée permettant d'actionner le dispositif peut être déclenchée manuellement ou à l'aide d'un moteur. Il est bien évident que tout autre dispositif approprié permettant de déclencher le dispositif peut être utilisé. Il ressort de la description que la confection des beignets de crevette, ou d'autres aliments, est grandement facilitée. II suffit simplement de disposer la crevette préalablement décortiquée dans une encoche, et d'actionner une poignée pour récupérer un beignet cuit et chaud. Ce type de dispositif est particulièrement adapté pour les restaurants, et plus particulièrement pour la restauration rapide, dans la mesure où un beignet est obtenu en trois minutes environ. Bien que l'invention ait été décrite avec des moyens de réalisation particuliers, elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits. 20 25 30
Dispositif 1 de fabrication d'un beignet, et plus particulièrement d'un beignet de crevette, constitué d'un dispositif d'enrobage 3 associé à un dispositif de cuisson 2, caractérisé en ce que le dispositif d'enrobage 3 est constitué d'une encoche 3c destinée à la mise en place de l'aliment à enrober, d'une poignée 3a actionnant une roue 3b constituée d'une pince 3e destinée à la préhension de l'aliment, et d'une buse d'enrobage 3g reliée à une pompe 3f, reliée elle-même à la cuve 3d de stockage de la pâte à beignet, et d'un puits d'huile 2b en liaison avec un bain d'huile 2c constituant le dispositif de cuisson 2, ledit bain d'huile 2c étant constitué d'au moins deux plafonds 2e.
1. Dispositif 1 de fabrication d'un beignet, et plus particulièrement d'un beignet de crevette, constitué d'un dispositif d'enrobage 3 associé à un dispositif de cuisson 2, caractérisé en ce que le dispositif d'enrobage 3 est constitué d'une encoche 3c destinée à la mise en place de l'aliment à enrober, d'une poignée 3a actionnant une roue 3b constituée d'une pince 3e destinée à la préhension de l'aliment, et d'une buse d'enrobage 3g reliée à une pompe 3f, reliée elle-même à la cuve 3d de stockage de la pâte à beignet, et d'un puits d'huile 2b en liaison avec un bain d'huile 2c constituant le dispositif de cuisson 2, ledit bain d'huile 2c étant constitué d'au moins deux plafonds 2e. 2. Dispositif de fabrication d'un beignet selon la 1, caractérisé en ce que le plafond 2e présente un trou destiné à la remontée de l'aliment enrobé. 3. Dispositif de fabrication d'un beignet selon la 2, caractérisé en ce que le bain d'huile 2c comprend un racleur destiné à guider l'aliment enrobé vers le trou 2e du plafond. 4. Procédé de fabrication d'un beignet, et plus particulièrement d'un beignet de crevette, mettant en oeuvre un dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - mise en place de l'aliment à enrober dans une encoche 3c, -actionnement manuel d'une poignée 3a, agissant sur une roue 3b constituée d'une pince 3e, qui va prendre l'aliment dans l'encoche 3c, et agissant sur une pompe 3f reliée à la cuve 3dde stockage de la pâte à beignet, remplissant la buse d'enrobage 3g, - mise en contact de l'aliment avec la buse d'enrobage 3g, - relargage de l'aliment enrobé dans le puits 2b suite à un quart de tour de la roue 3b, - déplacement de l'aliment enrobé dans un bain d'huile 2c sur un plateau tournant 2d, - remontée de l'aliment enrobé par butée contre un plafond 2e et guidage au moyen d'un racleur.
A
A23
A23P,A23L
A23P 1,A23L 5,A23L 17,A23P 20
A23P 1/08,A23L 5/10,A23L 17/40,A23P 20/17
FR2896052
A1
ACTIONNEUR POUR UN ORGANE DE REGLAGE
20,070,713
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant un boîtier d'actionneur, un axe d'actionneur monté à rotation dans le boîtier d'actionneur pour être re-lié à l'organe de réglage ainsi qu'un pignon entraîné, couplé solidaire-ment à l'axe de réglage et un ressort de rappel entre le boîtier de l'actionneur et l'axe de réglage pour rappeler l'axe de réglage dans une position de base, une extrémité du ressort étant fixée au boîtier de l'actionneur. Etat de la technique On connaît un actionneur de volet d'étranglement pour la conduite d'admission d'un moteur à combustion interne selon le document (DE 196 12 869 Al, Figure 7). Cet actionneur comporte un pignon solidaire de l'axe de réglage engrenant avec le pignon de sortie d'une transmission à roue droite à deux étages ayant une roue intermédiaire dont un premier segment denté engrène avec un pignon moteur porté par l'axe de sortie du moteur et un second segment denté engrenant avec le pignon d'entraînement. Le pignon d'entraînement et l'axe de réglage sont montés à rotation dans un boîtier d'actionneur recevant un moteur d'actionnement électrique et la transmission de démultiplication. Un dispositif de rappel assure qu'en cas de défaillance du moteur de l'actionneur, le volet d'étranglement revient dans une position de base qui permet le fonctionnement de secours du moteur à combustion interne. Le dispositif de rappel comporte un ressort hélicoïdal cylindri- que coaxial à l'axe de réglage ; une extrémité du ressort est engagée sur la collerette réalisée sur le pignon et l'autre extrémité du ressort est en-gagée sur une collerette formée par le couvercle du boîtier. L'extrémité du ressort hélicoïdal côté pignon est fixée dans le pignon alors que l'extrémité du ressort côté boîtier porte une branche de ressort qui s'appuie contre une butée du boîtier et coopère avec une butée du pi-gnon intermédiaire. Le ressort hélicoïdal exerce par l'intermédiaire de ses extrémités, un couple sur le pignon de sortie qui augmente avec la rotation du volet d'étranglement à partir de sa position de base. En cas de défaillance du moteur de l'actionneur, ce couple de rappel reconduit le volet d'étranglement dans sa position de base. Selon l'actionneur connu pour régler un organe d'étranglement d'un moteur à combustion interne DE 40 39 728 Al, la transmission réductrice est réalisée entre l'axe de sortie du moteur et l'axe de réglage sous la forme d'une transmission à vis comprenant une vis et une crémaillère en forme d'arc de cercle. La vis est installée solidairement en rotation sur l'axe de sortie du moteur et le pignon denté est guidé en coulissement dans le boîtier de l'actionneur le long d'un arc de cercle. L'axe de réglage porte solidairement un bras d'entraînement dont l'extrémité libre s'appuie contre la face frontale de la crémaillère. Un ressort en spirale porté par l'axe de réglage, et dont une extrémité est fixée au bras d'entraînement et dont l'autre extrémité est fixée au boîtier, pousse le bras d'entraînement par une liaison de force contre le segment denté pour que lors du coulissement de la crémaillère, le bras d'entraînement pivote et tourne ainsi l'axe d'entraînement en bandant le ressort spiral. Exposé et avantage de l'invention La présente invention concerne un actionneur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'autre extrémité du ressort de rappel est fixée à une broche elle-même fixée de manière amovible au pignon et après mise en place du pignon dans le boîtier de l'actionneur, cette extrémité est fixée dans le boîtier par libération de sa fixation au pignon. L'actionneur selon l'invention a l'avantage de simplifier le montage du ressort de rappel dans le boîtier de l'actionneur du fait que le pignon se monte sans force avec le ressort de rappel précontraint dans le boîtier de l'actionneur et qu'après le montage du pignon, la fixation assurée par la broche de retenue au boîtier de l'actionneur avec en même temps la libération de la fixation au pignon permet un transfert sans effort du point d'application de la force du ressort de rappel, passant du pignon au boîtier de l'actionneur. Grâce à ce montage simplifié, le montage ne nécessite pas d'outil ce qui réduit considérable-ment le temps de montage. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le boîtier de l'actionneur possède un puits notamment réalisé comme perçage borgne pour la fixation de la broche de retenue du côté du bol- tier, la broche de retenue pouvant s'engager dans ce puits par une liai-son par la forme. Pour la fixation côté pignon de la broche de fixation, le pignon comporte un puits traversant ou débouchant dans lequel on en-gage la broche de fixation. Le transfert du point d'accrochage et la transmission des efforts du ressort de rappel par la broche de retenue pour passer du pignon au boîtier de l'actionneur se font une fois le pi-gnon mis en place dans le boîtier en dégageant la broche de retenue du puits côté pignon pour l'introduire dans le puits côté boîtier. Les puits sont de préférence réalisés sous forme de perçages. Au montage, pour avoir rapidement le positionnement correct du pignon par rapport au boîtier de l'actionneur, les puits du pignon et du boîtier de l'actionneur sont disposés pour être alignés quand viennent en appui l'une contre l'autre une butée du boîtier et une contre-butée du pignon (ce qui fixe la position de base de l'axe de l'actionneur). Lorsqu'on met en place le pignon dans le boîtier de l'actionneur, il suffit alors de tourner le pignon pour que la butée et la contre-butée ou appuis et contre-appuis viennent l'un contre l'autre et permettent ainsi à la broche de retenue de pénétrer dans le puits du boîtier. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans les-quels : - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un actionneur, et - la figure 2 est une vue analogue de l'actionneur en position de montage, le couvercle ayant été enlevé. Description du mode de réalisation L'actionneur représenté en vue en coupe longitudinale à la figure 1 pour un organe d'actionnement qui peut être le volet d'étranglement de la conduite d'admission d'un moteur à combustion interne, le volet d'air d'une installation de climatisation ou autre élément pivotant commandant la section d'un canal, le boîtier 10 de l'actionneur comprend un pot de boîtier 11 et un couvercle de boîtier 12. Le pot 11 et le couvercle 12 du boîtier sont reliés l'un à l'autre une fois le montage de l'actionneur terminé ; la liaison se fait à l'aide de pin- ces élastiques 13. Le pot 11 du boîtier comporte un manchon de palier 15, moulé, qui pénètre à partir du fond 111 du pot à l'intérieur du pot. En outre, le fond 111 comporte un dôme 16 en une seule pièce qui vient en saillie par rapport au fond 111 du pot. Le dôme 16 comporte un puits 17 de préférence réalisé sous la forme d'un perçage borgne ; ce puits peut néanmoins avoir n'importe quelle forme de section. Le manchon de palier 15 reçoit à rotation l'axe de réglage 18 qui s'appuie contre le fond 111 du pot par l'intermédiaire d'un palier axial 19. L'axe de réglage 18 dépasse du boîtier 11 de l'actionneur par une ouverture 112 du fond 111 et à son extrémité libre est réalisé pour recevoir de manière solidaire l'organe d'étranglement. L'axe de réglage 18 est entraîné par un moteur électrique d'actionneur non représenté et une transmission 20 logée dans le boîtier 10 pour tourner dans une plage de pivotement limitée. La transmis- Sion 20 comporte un pignon 21 côté moteur et un pignon 22 côté axe de réglage ; ce dernier est relié solidairement en rotation à l'axe de réglage 18 en une seule pièce dans cet exemple de réalisation. Dans l'exemple de réalisation, la transmission 20 est une transmission à vis ; le pignon 21 côté moteur est formé par la vis 23 et le pignon 22 côté axe d'entraînement est constitué par un segment de roue à vis 24. La transmission 20 peut également être réalisée sous la forme d'une transmission à pignons droits et avoir par exemple un pignon moteur porté par l'axe de sortie du moteur engrenant par l'intermédiaire d'un pignon avec le pignon 22 de l'axe de réglage. L'actionneur comporte un ressort de rappel 25 qui, en cas de défaillance du moteur électrique, rappelle l'axe de réglage 18 dans sa position de base. Cette position de base est fixée par une butée du boîtier qui n'apparaît pas dans la figure ; cette butée est prévue dans le pot 11 du boîtier et une contre-butée non représentée dans le dessin portée par le pignon 22 vient contre cette butée. Dans l'exemple de réalisation, le ressort de rappel 25 est un ressort spiralé 26 installé sur le pignon 22 à savoir sur sa face frontale tournée vers le fond 111 du pot. Une extrémité 251 du ressort de rappel 25 à savoir l'extrémité intérieure du ressort en spirale 26 est fixée au pignon 22 et l'autre extrémité 252 du ressort de rappel 25 à savoir l'extrémité extérieure du ressort en spi- raie 26 est fixée à une broche de retenue 27. En position finale de montage de l'actionneur apparaissant à la figure 1, la broche de retenue 27 pénètre dans le puits 17 du dôme 16 en forme de perçage borgne du fond 111 du pot et est ainsi bloquée côté boîtier. le ressort de rappel 25 ou le ressort en spirale 26 a une certaine précontrainte pour que le pi-gnon 22 soit appliqué par une liaison par la force par son contre- appui contre la butée côté boîtier prévue sur le pot 11 du boîtier. lorsqu'on tourne l'axe de réglage 18, on précontraint de plus en plus le ressort de rappel 25 ou le ressort en spirale 26 de sorte que dans chaque position d'actionnement, l'axe de réglage 18 dispose d'un couple de rappel suffisamment important pour qu'en cas de défaillance du moteur, le pignon 22 et l'axe de réglage 18 soient rappelés dans la position de base de l'axe de réglage 18. Le pignon 22 comporte également un puits 28 en forme de perçage débouchant des deux faces frontales du pignon 22. Le puits 28 a la même section que la broche de retenue 27 et il est prévu dans le pignon 22 de façon que lorsque la contre-butée côté pignon est appuyée contre la butée côté boîtier, le puits 28 soit aligné avec le puits 17 ou avec la broche de retenue 27. Au montage de l'actionneur, le ressort de rappel 25 ou le ressort spirale 26 se monte sur le pignon 22 en une seule pièce avec l'axe de réglage 18 ; le ressort spirale 26 s'appuie contre la face frontale du pignon 22 et son extrémité intérieure forme l'extrémité 251 du ressort de rappel 25 en étant fixée au pignon 22. A titre d'exemple, pour cela, on glisse l'extrémité recourbée 251 du ressort dans une fente axiale 221 réalisée dans le pignon 22 par un mouvement d'engagement radial. La broche de retenue 27 s'engage dans le puits 28 et l'extrémité extérieure du ressort en spirale qui forme l'extrémité 252 du ressort de rappel 25 s'accroche contre la broche de retenue en bandant le ressort spiralé 26. Pour cela, l'extrémité extérieure du ressort en spirale 26 est recourbée et est par exemple pliée en forme de U pour entourer la broche de retenue 27. Le pignon 22 préassemblé avec le ressort de rappel 25 se place dans le pot 11 du boîtier d'actionneur 10 ; l'axe de réglage 18 pé- nètre dans le manchon de palier 15 et sort de l'ouverture 112 du fond 111 du pot, en dépassant du boîtier 10 de l'actionneur. On tourne le pignon 22 jusqu'à ce que la contre-butée du pignon soit en appui contre la butée du pot 111 du boîtier. Dans cette position, la broche de retenue 27 est alignée sur le puits 17 du boîtier dans le dôme 16. En exerçant une poussée axiale sur la broche de retenue 27, on la dégage complètement du puits 28 côté pignon pour la faire pénétrer dans le puits 17 côté boîtier. La profondeur du puits 28, la profondeur du puits 17 en forme de perçage borgne dans le dôme 16 et la longueur de la broche de retenue 27 sont déterminées les unes par rapport aux autres pour que la broche de retenue 27 puisse être dégagée complètement du puits 28 et pénétrer sur une longueur de coulissement correspondante à l'autre extrémité dans le puits 17. La broche de retenue 27 est ainsi dégagée du pignon 22 et transfert le point d'accrochage du ressort de rappel 25 ou du ressort en spirale 26 constitué par la broche de retenue 27, pour faire passer ce point d'accrochage du pignon 22 au pot 11 du boîtier 10 de l'actionneur. Le ressort de rappel 25 ou le ressort spiralé 26 agit ainsi entre le boîtier 10 de l'actionneur et le pignon 22. Après la fixation décrite ci-dessus de la broche de retenue 27 dans le pot 11 du boîtier 10 de l'actionneur en libérant en même temps la broche de retenue 27 du pignon d'entraînement 22, on applique le couvercle 12 du boîtier sur le pot 11 et à l'aide de pinces élastiques 13, on verrouille le pot 11 et le couvercle 12 du boîtier comme cela est représenté à la figure 1. Selon une variante de réalisation de l'invention, la broche de retenue 27 n'est pas logée dans un puits du pignon 22 réalisé sous la forme d'un perçage mais est surmoulée sur le pignon 22 par l'intermédiaire d'un film. Lors du transfert sans contrainte du point d'accrochage formé par la broche de retenue 27 passant du pignon 22 au boîtier 10 de l'actionneur, la broche de retenue 27 est glissée par exemple à travers le puits 28 pour être dégagée du pignon 22 et pénétrer dans le puits 17 du dôme 16.35
Actionneur pour un organe de réglage comportant un boîtier d'actionneur (10), un axe d'actionneur (18) monté à rotation dans le boîtier d'actionneur (10) pour être relié à l'organe de réglage ainsi qu'un pignon (22) entraîné, couplé solidairement à l'axe de réglage (18) et un ressort de rappel (25) entre le boîtier de l'actionneur (10) et l'axe de réglage (18) pour rappeler l'axe de réglage (18) dans une position de base, une extrémité (251) du ressort étant fixée au boîtier (10) de l'actionneur. L'autre extrémité (252) du ressort de rappel (25) est fixée à une broche (27) elle-même fixée de manière amovible au pignon (22) et après mise en place du pignon (22) dans le boîtier (10) de l'actionneur, cette extrémité est fixée dans le boîtier (10) par libération de sa fixation au pignon (22).
1 ) Actionneur pour un organe de réglage comportant un boîtier d'actionneur (10), un axe d'actionneur (18) monté à rotation dans le boîtier d'actionneur (10) pour être relié à l'organe de réglage ainsi qu'un pignon (22) entraîné, couplé solidairement à l'axe de réglage (18) et un ressort de rappel (25) entre le boîtier de l'actionneur (10) et l'axe de réglage (18) pour rappeler l'axe de réglage (18) dans une position de base, une extrémité (251) du ressort étant fixée au boîtier (10) de l'actionneur, caractérisé en ce que l'autre extrémité (252) du ressort de rappel (25) est fixée à une broche (27) elle-même fixée de manière amovible au pignon (22) et après mise en place du pignon (22) dans le boîtier (10) de l'actionneur, cette extrémité est fixée dans le boîtier (10) par libération de sa fixation au pignon (22). 2 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que pour fixer la broche (25) du côté du boîtier, le boîtier (10) de l'actionneur comporte de préférence un puits (17) en forme de trou borgne dans le- quel la broche de retenue (27) se glisse par une liaison par la forme. 3 ) Actionneur selon la 2, caractérisé en ce que le puits (27) du boîtier (10) de l'actionneur est disposé de façon que dans la position de rotation relative du pignon (22) par rapport au boîtier (10) de l'actionneur, la broche de retenue (27) soit alignée avec le puits (17). 4 ) Actionneur selon la 3, caractérisé en ce que la position relative de rotation du pignon (22) est déterminée par une butée du côté du boîtier qui fixe la position de base de l'axe de réglage (18) et une contre-butée du pignon (22) coopérant avec celle-ci. 5 ) Actionneur selon la 3,caractérisé en ce que pour sa fixation du côté du pignon d'entraînement, la broche de retenue (27) est surmoulée dans le pignon (22) et peut être dégagée du pignon (22). 6 ) Actionneur selon la 3, caractérisé en ce que pour sa fixation du côté du pignon, la broche est engagée dans le pi-gnon (22) dans un puits (28) débouchant des deux faces frontales du io pignon (22) et dans lequel peut s'enficher la broche de retenue (27). 7 ) Actionneur selon la 3, caractérisé en ce que la profondeur axiale des puits (17, 28) et la longueur de la broche de 15 retenue (27) sont définies de façon que la broche de retenue (27) sorte complètement du puits (28) côté pignon en pénétrant plus profondément dans le puits (17) du boîtier. 8 ) Actionneur selon la 1, 20 caractérisé en ce que le ressort de rappel (25) est un ressort spiral (26). 9 ) Actionneur selon la 8, caractérisé en ce que 25 le boîtier (10) de l'actionneur comporte un pot (11) formant boîtier ayant un fond (111) et un manchon de palier (15) venant en saillie par rapport au fond du pot et recevant l'axe de réglage (18) et le ressort spiral (26) est installé entre le pignon (22) et le fond (111) du pot et entoure coaxialement le manchon de palier (15). 30 10 ) Actionneur selon la 9, caractérisé en ce que le puits (17) côté boîtier est réalisé sous la forme d'un perçage borgne dans le fond (111) du pot, et de préférence le fond (111) du pot com-porte au niveau du perçage borgne, un dôme (16) en saillie vers l'extérieur. 11 ) Actionneur selon la 9, caractérisé en ce que la fixation du ressort spiral (26) au pignon (22) se fait par l'extrémité intérieure du ressort en spirale et la fixation du ressort en spirale (26) sur la broche de retenue (27) se fait par l'extrémité extérieure du ressort en spirale, et de préférence l'extrémité extérieure du ressort en spirale entoure au moins en partie la broche de retenue (27). 12 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que le pignon (22) est un segment de roue à vis (24) entraîné par un moteur 15 par l'intermédiaire d'une vis (23). 20
G,F
G05,F02,F16
G05G,F02D,F16F,F16K
G05G 5,F02D 9,F16F 1,F16K 31
G05G 5/05,F02D 9/10,F16F 1/12,F16K 31/53
FR2897156
A1
PROCEDE DE DETERMINATION D'AU MOINS UN PARAMETRE D'UNE TRANSFORMATION PHYSIQUE ET/OU CHIMIQUE, DISPOSITIF ET INSTALLATION CORRESPONDANTS
20,070,810
La présente invention concerne un procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique, un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, ainsi qu'une installation comprenant au moins un tel dispositif. Par transformation, on entend tout type d'interaction susceptible d'intervenir dans un mélange d'au moins deux composants. De façon non limitative, cette transformation peut être une réaction de type chimique et/ou physique, comme par exemple tout type de réaction chimique classique, ainsi qu'également une cristallisation ou une précipitation, ou encore entre autres une modification d'un équilibre liquide/vapeur. De façon générale, au sens de l'invention, une telle transformation est susceptible de mettre en oeuvre des phénomènes chimiques, par échange ou mise en commun d'électrons, des interactions ou répulsions physiques, telles que des liaisons hydrogènes, des interactions électrostatiques, des attractions ou répulsions stériques, des affinités pour différents milieux hydrophiles et/ou hydrophobes, des stabilités de formulation, des floculations ou encore des transferts de phases, par exemple de type liquide/liquide, solide/liquide ou gaz/liquide. Au sens de l'invention, un système susceptible de subir une telle transformation est dénommé système physico-chimique. Au sens de l'invention, les paramètres d'une telle transformation sont, en particulier, de nature thermodynamique. Dans cette optique, il s'agit notamment de l'enthalpie propre à cette transformation. Cependant, ces paramètres peuvent également être, de façon non limitative, des cinétiques de réaction chimique en milieu homogène ou hétérogène, ou encore des conditions permettant d'obtenir un optimum de rendement pour des réactions chimiques. 2 On notera que l'invention permet également d'étudier des transformations de type énergétique, telles que des dissipations visqueuses pour lesquelles l'écoulement d'un produit à haute viscosité conduit à la formation de chaleur. L'invention permet alors d'accéder à un paramètre de ce produit, qui est par exemple la valeur de sa viscosité. La caractérisation des paramètres thermodynamiques et cinétiques d'une transformation revêt un intérêt sensible, en ce qui concerne le développement et la sécurité des procédés chimiques. Deux phénomènes majeurs sont présents dans une telle transformation, à savoir le transfert de chaleur et la cinétique, qui peuvent être étudiés grâce à la calorimétrie. On connaît tout d'abord la calorimétrie de type classique, qui est notamment décrite dans l'article A. Zogg. F. Stoessel, U. Fischer, K. Hungerbühler, Isothermal reaction calorimetry as a tool for kinetic analysis, thermochim. Acta, 419, p 1-17, 2004 . Cette solution fait appel à une enceinte réactionnelle à double paroi, dans laquelle s'écoule un liquide auxiliaire. Selon une des mises en oeuvre de cette publication, on admet les réactifs dans l'enceinte précitée puis, après avoir mélangé ces derniers, on fait varier la température du liquide auxiliaire s'écoulant dans la double paroi. On mesure ensuite l'évolution de la différence de température entre ce liquide et le volume intérieur de l'enceinte réactionnelle, de façon à déterminer L'enthalpie de réaction correspondante. Cette première solution présente cependant certains inconvénients, en particulier liés au fait qu'elle implique l'utilisation de volumes importants de réactifs. Par ailleurs, le temps de mélange de ces réactifs n'est pas aisé à maîtriser, de sorte que les manipulations 3 correspondantes peuvent se révéler particulièrement longues. Enfin, cette solution ne permet pas de s'affranchir totalement de risques d'explosions qui, étant donné l'emploi de volumes importants, peuvent se révéler particulièrement dangereuses pour l'utilisateur. On connaît également des procédés dits de microcalorimétrie , qui sont par exemple décrits dans I. Wadsb, Thermochim. Acta, 294, p 1-11, 1997 . Cette solution s'intéresse à des variations très faibles de la température, tout en faisant intervenir des volumes réactionnels relativement importants. Elle est opérée dans un milieu réactionnel fermé, à volume constant. Cette solution alternative, qui trouve son application aux réactions associées à une énergie très faible, nécessite des appareils d'analyse extrêmement précis, dont le coût est par conséquent très élevé. Par ailleurs, pour sa mise en œuvre, il est nécessaire d'éviter dans la mesure du possible toute perte de chaleur, ce qui se révèle compliqué. Enfin, il a également été proposé un dispositif microfluidique, propre à détecter des changements en temps réel de l'enthalpie de réactions biochimiques, par Y. Zhang, S. Tagigadapa, Biosens. Bioelectron., 19, p 1733-1743, 2004 . Selon l'enseignement de cette publication, ce dispositif microfluidique est creusé d'un volume réactionnel, qui est rempli au fur et à mesure par l'arrivée progressive des réactifs. On mesure alors la variation de température en fonction du volume, au moyen de thermopiles miniaturisées, qui sont réalisées sous forme de films fins thermosensibles. Cette solution présente également certains inconvénients, liés tout d'abord au fait que ces films thermosensibles ne possèdent pas une valeur de température de référence, dans la mesure où la température de ces films 4 varie au fur et à mesure de la réaction. Par ailleurs, pour que les mesures présentent le degré de précision requis, il est nécessaire que ce dispositif soit maintenu dans une ambiance la plus adiabatique possible. Enfin, l'appareillage mis en oeuvre se révèle d'une grande complexité, ainsi que d'un coût élevé. Ceci étant précisé, l'invention vise à remédier aux différents inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus. Par ailleurs, de manière générale, il existe un besoin constant de l'industrie de développer des produits nouveaux, présentant des propriétés nouvelles, par exemple de nouveaux composés chimiques ou de nouvelles compositions comprenant des nouveaux produits chimiques et/ou de nouvelles associations de produits chimiques. Les transformations physiques et/ou chimiques des produits sont des propriétés importantes pour bon nombre d'applications, qu'il convient bien souvent de tester dans les processus de Recherche et Développement. Il existe un besoin en procédés et installations pour accélérer les processus de Recherche et Développement, par exemple pour tester un plus grand nombre de produits et/ou pour mettre en oeuvre les tests sur de plus petites quantités de produits, et/ou pour mettre en oeuvre les tests de manière plus rapide, et/ou mettre en oeuvre des tests relatifs à des transformations trop lentes pour être étudiées dans les dispositifs proposés dans l'état de la technique connu. L'invention vise par conséquent à proposer un procédé qui permet de déterminer de façon fiable au moins un paramètre, notamment thermodynamique, d'une transformation et qui peut être mis en oeuvre de façon économique, en utilisant des quantités relativement faibles de produits susceptibles de subir cette transformation. Elle vise également à proposer un tel procédé qui permet de faire varier de façon rapide et commode les paramètres de conduite de cette transformation, en particulier la concentration, le débit et le temps de résidence des produits précités. 5 A cet effet, elle a pour objet un procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique, comprenant les étapes suivantes : - on réalise au moins un écoulement en régime permanent d'un système physico-chimique, propre à subir ladite transformation, dans un canal d'écoulement ; - on mesure au moins une valeur d'un flux de chaleur généré par ladite transformation dans le canal d'écoulement audit régime permanent ; et - on déduit ledit au moins un paramètre, à partir de la ou de chaque valeur mesurée du flux de chaleur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la section transversale du canal d'écoulement est comprise entre 100 m2 et 25 mm2 ; - le canal d'écoulement est un microcanal, dont la 20 section transversale est comprise entre 100 m2 et 1 mm2 ; - le débit molaire du système physico-chimique dans le canal d'écoulement est compris entre 100 pmol/s et 1 mmol/s, de préférence entre 1 nmol/s et 100 nmol/s ; - le volume du système physico-chimique dans le 25 microcanal d'écoulement est compris entre 1 nl et 10 pl par centimètre dudit canal d'écoulement ; - on ajuste les dimensions du canal d'écoulement et/ou le débit et/ou le débit molaire dudit système physico-chimique, afin que ladite transformation soit 30 achevée au niveau de la sortie du canal d'écoulement ; - on mesure la ou chaque valeur du flux de chaleur grâce à au moins un capteur thermoélectrique ; - le capteur thermoélectrique comprend deux plaques, ainsi qu'au moins une paire d'éléments conducteurs reliant 6 ces deux plaques, qui sont réalisées en des matériaux à pouvoirs thermoconducteurs différents, en particulier en Bismuth et en Tellurure ; - une première plaque du capteur thermoélectrique est placée en regard du canal d'écoulement, et on maintient à une température sensiblement constante l'autre plaque, opposée audit canal d'écoulement, notamment en mettant en contact cette autre plaque avec un organe massif réalisé en un matériau à fort pouvoir capacitif, tel que du bronze ; - on obtient un signal électrique, notamment une tension, en sortie du capteur thermoélectrique, en fonction de la différence de températures entre lesdites deux plaques, et on déduit la ou chaque valeur du flux de chaleur en appliquant l'équation suivante : Q=UXG/a, où Q est égal à la valeur du flux de chaleur, U est égal à la valeur de la tension, X est égal à la conductivité thermique de chaque paire d'éléments thermoconducteurs a est le coefficient de Seebeck relatif à chaque couple de matériaux thermoélectriques constitutifs desdits éléments, et G est égal au rapport entre la section et la longueur de chaque élément ; - on réalise le ou chaque écoulement au sein d'au moins un logement sensiblement isolé thermiquement ; - à partir d'une première phase de repos, on fait s'écouler ledit système physico-chimique jusqu'à obtenir ledit régime permanent, puis on stoppe cet écoulement, de manière à accéder à une seconde phase de repos, et on mesure une première valeur du flux de chaleur correspondant à la différence entre le flux de chaleur en régime permanent et le flux de chaleur dans la première phase de repos, ainsi qu'une seconde valeur du flux de chaleur, 7 correspondant à la différence entre le flux de chaleur en régime permanent et le flux de chaleur dans la seconde phase de repos ; - on réalise plusieurs écoulements successifs du même système physico-chimique à des débits molaires différents, et on reporte la variation des valeurs correspondantes du flux de chaleur en fonction du débit, de façon à accéder audit au moins un paramètre ; - le système physico-chimique est un mélange de deux composants et on fait s'écouler ce mélange sous forme de gouttes, séparées par des tronçons d'un fluide auxiliaire, dans le canal d'écoulement ; - le système chimique est un mélange de deux composants et on fait s'écouler ces deux composants en 15 parallèle, dans le canal d'écoulement ; - on réalise, de manière simultanée, un écoulement dudit système physico-chimique et un écoulement d'un fluide thermiquement neutre, de manière à soustraire les valeurs de flux de chaleur éventuellement mesurées lors de 20 l'écoulement du fluide neutre aux valeurs de flux de chaleur mesurées lors de l'écoulement du système physico-chimique ; on réalise, de façon simultanée, un premier écoulement du système physico-chimique à un premier débit 25 et un second écoulement dudit système physico-chimique à un second débit, de façon à obtenir des informations sur un écoulement dudit système physico-chimique à un débit différentiel, correspondant à la valeur absolue de la différence entre lesdits premier et second débits ; 30 - le flux de chaleur, dont on mesure au moins une valeur, est dirigé de façon sensiblement perpendiculaire au plan du canal d'écoulement ; - on détermine une variation de la température le long du canal d'écoulement par l'intermédiaire d'une caméra 8 infrarouge, on en déduit des informations relatives à la variation du flux de chaleur local le long de ce canal d'écoulement, et on détermine au moins une valeur de ce flux de chaleur local, en utilisant ladite valeur du flux de chaleur mesurée grâce au capteur thermoélectrique. L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini ci-dessus, comprenant : - une plaquette, sur une face de laquelle est gravé ledit canal d'écoulement dudit système physico-chimique ; le ou chaque capteur thermoélectrique, qui est placé en regard dudit canal d'écoulement, la sortie du ou de chaque capteur thermoélectrique étant propre à délivrer un signal de sortie, en particulier électrique, représentatif du flux de chaleur généré par ladite transformation ; - des moyens permettant de convertir ledit signal en au moins une valeur du flux de chaleur ; et des moyens de détermination dudit au moins un 20 paramètre, à partir de la ou chaque valeur du flux de chaleur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - ce dispositif comprend en outre au moins deux canaux d'amenée de composants, destinés à former ledit 25 système chimique, qui débouchent dans le canal d'écoulement ; ce dispositif comprend en outre des moyens d'arrivée d'un fluide auxiliaire, formant une intersection avec les canaux d'amenée des composants ; 30 - le ou chaque capteur thermoélectrique comprend deux plaques, ainsi qu'au moins une paire d'éléments conducteurs reliant ces deux plaques, qui sont réalisées en des matériaux à pouvoirs thermoconducteurs différents, en particulier en Bismuth et en Tellurure ; 9 - ce dispositif comprend en outre un organe propre à diriger et à répartir la chaleur provenant de ladite transformation, réalisé notamment en silicium ou en verre, cet organe de répartition étant interposé entre le canal d'écoulement et le ou chaque capteur thermoélectrique ; - l'organe de répartition est fixé de façon permanente sur la plaquette, en particulier par collage, cet organe de répartition étant propre à être rapporté de façon amovible sur le ou chaque capteur thermoélectrique ; - la plaquette est réalisée en PDMS (poly(diméthylsiloxane)), en verre ou en un polymère ; - il est prévu différents capteurs thermoélectriques, dont chacun est propre à délivrer un signal de sortie indépendant. L'invention a enfin pour objet une installation de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique, pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini ci-dessus, comprenant une enceinte, des parois bordant cette enceinte, au moins un logement délimité dans cette enceinte, ainsi qu'au moins un dispositif tel que défini ci-dessus, qui est reçu dans un logement correspondant. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - cette installation comprend des moyens permettant de modifier la température régnant dans l'enceinte, en particulier une embase susceptible de recevoir un fluide caloporteur ; -cette installation comprend des moyens d'isolation de cette enceinte, en particulier des parois réalisées en 30 un matériau isolant ; - cette installation comprend des moyens permettant de maintenir sensiblement constante la température de ladite autre plaque, opposée au canal d'écoulement, en 10 particulier un organe massif réalisé en un matériau à fort pouvoir capacitif, tel que du bronze. - cette installation comprend une caméra infrarouge, propre à déterminer la variation de température le long du canal d'écoulement, prévue à l'opposé du ou de chaque capteur thermoélectrique. L'invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face, illustrant de façon schématique une installation conforme à l'invention, permettant de déterminer au moins un paramètre d'une transformation ; - la figure 2 est une vue en perspective, illustrant de façon éclatée les différents éléments constitutifs d'un dispositif de détermination, appartenant à l'installation de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessous, illustrant des microcanaux gravés dans une plaquette appartenant au 20 dispositif de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue de face, illustrant à plus grande échelle un élément thermoélectrique appartenant à un capteur dont est pourvu le dispositif de la figure 2 ; - les figures 5 et 6 sont des vues de dessous, 25 illustrant deux types d'écoulement susceptibles de se produire dans le microcanal d'écoulement, gravé dans la plaquette de la figure 3 ; - la figure 7 est un graphe, illustrant les variations de flux thermique en fonction du temps, mesurées 30 par le capteur de la figure 2 lors de la mise en oeuvre de l'invention ; - la figure 8 est un graphe, illustrant les variations de flux thermique en fonction du débit molaire, lors de la mise en oeuvre de l'invention ; 11 - la figure 9 est une courbe, illustrant des variations d'enthalpie, mesurées conformément à l'invention, en fonction du temps de résidence dans le microcanal d'écoulement ; - la figure 10 est une vue de dessous, illustrant le microcanal d'écoulement de la figure 3 associé à différents capteurs, selon une variante de réalisation de l'invention ; - la figure 11 est une vue de face, analogue à la 10 figure 1, illustrant une variante de réalisation de l'installation conforme à l'invention ; - la figure 12 est un graphe, illustrant la variation du flux de chaleur local le long d'un microcanal d'écoulement, mesurée grâce à l'installation de la figure 15 11 ; - la figure 13 est un graphe, illustrant les variations de l'intégrale du flux de chaleur en fonction du débit molaire, lors de la mise en ouvre de l'installation de la figure 11 ; 20 - la figure 14 est une vue de côté, analogue à la figure 1, illustrant une variante supplémentaire de réalisation de l'installation conforme à l'invention ; et - la figure 15 est un graphe, illustrant le résultat d'un exemple de mise en ouvre d'un procédé conforme à 25 l'invention. L'installation conforme à l'invention, illustrée notamment sur la figure 1, comprend une enceinte 2 délimitée par différentes parois, à savoir tout d'abord une embase thermostatée 4, qui est pourvue d'une entrée 6 et 30 d'une sortie 8 de fluide caloporteur. De la sorte, la température de cette embase 4 peut être réglée de façon connue en soi, en modifiant la température et/ou le débit de ce fluide caloporteur. 12 Il est par ailleurs prévu des parois respectivement latérales 10 et supérieures 12, qui sont réalisées en un matériau isolant, tel que de la mousse. L'intérieur des parois 4, 10 et 12 de l'enceinte 2 est recouvert de différentes plaques 14, qui sont réalisées en un matériau à fort pouvoir capacitif, tel que du bronze. Ceci permet de maintenir l'enceinte 2 à une température sensiblement constante, à savoir celle imposée par l'embase thermostatée 4. Les différentes plaques de bronze 14 définissent un logement intérieur 16, dans lequel est reçu un dispositif 20 conforme à l'invention, propre à déterminer au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique. En référence à la figure 2, ce dispositif comprend tout d'abord une plaquette 22, qui est réalisée de façon connue en soi par exemple en poly(diméthylsiloxane), ou PDMS. Cette plaquette 22 possède une longueur et une largeur typiques comprises entre 1 et 10 cm, ainsi qu'une épaisseur typique de 1 cm. Elle est gravée de différents microcanaux, selon des procédures classiques de l'état de la technique, qui sont notamment décrites dans D.C. Duffy, J.C. McDonald, Olivier J.A. Schueller, Georges M. Whitesides, Anal. Chem., 70, p 4974-4984, 1998 . Dans l'exemple illustré, la largeur caractéristique de ces microcanaux est comprise entre la dizaine de micromètres et quelques centaines de micromètres, de sorte que leur section est typiquement comprise entre 100 m` (par exemple 10 m par 10 m) et 1 mm2 (par exemple 1 mm par 1 mm). De manière typique, cette dimension provoque un écoulement sensiblement laminaire au sein de ces microcanaux, avec un nombre de Reynolds nettement inférieur à 10. A titre indicatif, en vue d'illustrer les propriétés de ces microcanaux, on citera l'ouvrage de Stéphane Colin, 13 Microfluidique (traité EGEM série Micro--systèmes), aux éditions Hermès Sciences Publications. Cependant, à titre de variante, l'invention trouve également son application à des canaux d'écoulement de type millifluidique, à savoir dont la section transversale est supérieure aux valeurs mentionnées ci-dessus. Ainsi, la section transversale de ces canaux millifluidiques peut atteindre une valeur voisine de 25 mm2, soit par exemple 5 mm par 5 mm. La figure 3 illustre plus particulièrement le dessin des microcanaux, qui sont gravés dans la face inférieure 22' de la plaquette 22, à savoir celle tournée vers le bas sur la figure 2. On retrouve tout d'abord deux microcanaux 24 et 26 d'amenée de deux composants, qui sont associés à deux entrées 28 et 30. Chacune de ces dernières est propre à recevoir une première extrémité d'un tube non représenté, dont l'autre extrémité est reliée à une seringue également non représentée. De façon classique, le débit du composant administré par chaque seringue est contrôlé par l'intermédiaire d'un pousse-seringue, également non représenté. Il est par ailleurs prévu un microcanal 32, associé à une entrée 34 permettant l'introduction d'un fluide auxiliaire, comme on le verra dans ce qui suit. De façon analogue à ce qui a été décrit précédemment, cette entrée 34 coopère avec un tube, une seringue, ainsi qu'un pousse-seringue non représentés. Ce microcanal 32 se divise en deux dérivations 36, affectant à peu près la forme d'un carré, qui se rejoignent en une intersection 38, dans laquelle débouche également l'extrémité aval des deux microcanaux 24 et 26. En aval de cette intersection 38, il est ensuite formé un microcanal 40, dit d'écoulement. Ce dernier est mis en communication, à son extrémité aval, avec une sortie 42, 14 qui est par exemple associée à un tube non représenté permettant l'évacuation des effluents. Les différents microcanaux 24, 26, 32 et 40, ménagés sur la face inférieure de la plaquette 22, sont obturés par une plaque intermédiaire 44, réalisée en un matériau présentant une conductivité thermique bien supérieure à celle du PDMS, à savoir par exemple du silicium. Cette plaque 44 est fixée de façon appropriée sur la plaquette en PDMS, notamment par collage. De façon avantageuse, l'épaisseur de la plaque 44 est nettement inférieure à celle de la plaquette 22. Par conséquent, étant donné cette différence, à la fois de conductivité thermique et d'épaisseur, sensiblement toute la chaleur générée par une transformation se produisant dans le microcanal 40 se trouve dirigée vers la plaque intermédiaire 44. En d'autres termes, il n'y a pas de perte sensible de flux thermique à travers la plaquette 22 en PDMS, de sorte que celle-ci se comporte comme un isolant et que le réacteur constitué par le microcanal 40 est globalement adiabatique. La face de la plaque 44, opposée à la plaquette 22, repose sur un capteur thermoélectrique 46, susceptible de fournir un signal électrique en fonction des variations de température. Ce capteur 46, qui est de type à éléments Peltier, est par exemple conforme à l'un de ceux commercialisés par la société MELCOR, sous les références CP0.8-127.06L et OT2.0-68F1A-2. On notera par ailleurs que l'ensemble formé de la plaquette 22 et de la plaque 44 peut être rapporté, de façon amovible, sur le capteur 46. Dans ces conditions, cette plaque intermédiaire 44 permet d'obturer de façon fiable les différents canaux, tout en formant également une embase pour la plaquette en PDMS 22, ce qui rend sa manipulation commode. La plaquette 22, associée à la plaque 15 44, forme ainsi un réacteur indépendant du capteur 46, qui peut notamment être remplacé sans avoir à modifier les autres composants de l'installation. Comme le montre notamment la figure 2, le capteur thermoélectrique 46 comprend tout d'abord deux plaques respectivement supérieure 48 et inférieure 50. En service, la plaque supérieure 48 se trouve au contact de la plaque 44 en silicium, alors que la plaque inférieure 50 se trouve au contact d'une plaque de bronze 14 en regard. Comme on le verra dans ce qui suit, la température de cette plaque inférieure 50 est par conséquent maintenue sensiblement constante, alors que la température de la plaque supérieure 48 est susceptible de varier, lors du déroulement d'une transformation dans le microcanal d'écoulement 40. Le capteur thermoélectrique 46 est formé d'une succession de ponts thermoélectriques 52, disposés en série, dont l'un est plus particulièrement illustré à la figure 4. Comme on le voit sur cette dernière, les deux plaques 48 et 50 sont reliées par différents éléments thermoélectriques 54 et 56, susceptibles de transformer une différence de température, en entrée, en une différence de tension, en sortie. Ces éléments 54 et 56 sont réalisés en des matériaux présentant des pouvoirs thermoélectriques différents à savoir que, à titre d'exemple, l'élément 54 est réalisé en Bismuth, alors que l'élément 56 est réalisé en Tellurure. Ainsi, chaque pont 52 est formé par un couple d'éléments 54 et 56, réalisés dans les deux matériaux différents précités, ainsi que par les zones respectives 48' et 50' de chaque plaque 48 et 50, reliant les extrémités en regard de ces deux éléments. Le facteur de forme G, égal au rapport entre la section s et la longueur 1 de chaque élément 54, 56, est typiquement voisin de 0.04 cm. 16 Le capteur 46 est ainsi formé des différents ponts 52, décrits ci-dessus, qui sont typiquement prévus au nombre de 100. La sortie de ce capteur 46 est en outre reliée, via une ligne 58, à un voltmètre 60, lui-même connecté à un ordinateur 62 via une ligne 64. La mise en ouvre de l'installation, décrite ci-dessus en référence aux figures 1 à 4, va maintenant être explicitée dans ce qui suit. Conformément à l'invention, on désire déterminer au moins un paramètre, en particulier d'ordre thermodynamique, d'une transformation susceptible d'intervenir dans le microcanal d'écoulement 40. A cet effet, il s'agit tout d'abord d'admettre deux composants par les microcanaux d'amenée 24 et 26, selon des débits contrôlés par les pousse-seringues associés à ces entrées. Par ailleurs, on fait circuler un fluide auxiliaire non miscible avec ces deux composants, qui est par exemple de l'huile, dans le microcanal 32, ainsi que les dérivations 36. Les différents pousse-seringues, alimentant les microcanaux 24, 26 et 32, sont propres à délivrer des débits variant entre 0.1 l/h à 50 ml/min. Etant donné que le fluide auxiliaire n'est pas miscible avec les deux composants, il se forme en aval de l'intersection 38 une succession de gouttes GO (voir figure 5), dont chacune est composée d'un mélange de ces deux composants, qui forme un système physico-chimique au sens de l'invention. Deux gouttes successives se trouvent en outre séparées par un tronçon T de fluide auxiliaire, formant une phase porteuse. Ce phénomène, de type connu en soi, est par exemple connu de l'article A microfluidic system for controlling reaction networks in time (Angewandte Chemie, International Editions 2003, 42, 767-772). 17 Ainsi, le long du microcanal d'écoulement 40, chaque goutte GO est le siège d'unetransformation, notamment d'une réaction chimique, intervenant entre les deux composants. A titre de variante, comme le montre la figure 6, il est possible de ne pas faire appel à un fluide auxiliaire. Dans ces conditions, les deux composants Cl et C2 s'écoulent de façon sensiblement parallèle, au moins dans la partie amont du microcanal 40, de part et d'autre d'une interface I. Il est intéressant de former une succession de gouttes GO, en particulier lorsque la transformation intervenant entre les deux composants est théoriquement très lente. En effet, cette mesure permet d'accélérer le mélange des deux composants, au sein de chaque goutte. En revanche, dans le cas d'un écoulement parallèle, comme à la figure 6, la transformation entre les deux composants Cl et C2 s'opère uniquement par diffusion, au voisinage de leur interface. Ainsi, en pratique, il est avantageux de faire appel à ce mode de réalisation pour étudier des transformations théoriquement très rapides, ou de type interfacial. De façon avantageuse, on choisit des conditions telles que la transformation, que l'on désire étudier, soit entièrement terminée au niveau de la sortie 42 du microcanal d'écoulement 40. Afin que cette transformation soit complète, l'homme du métier est à même d'en régler les différents paramètres de conduite, en particulier le débit de composants présents dans le microcanal 40, ainsi que la longueur de ce dernier. A titre d'exemple, la longueur L de ce microcanal 40 est comprise typiquement entre 1 cm et 50 cm, alors que le débit total de composants s'écoulant dans ce microcanal 40 est compris entre 250 ul/h et 10000 ul/h. Par ailleurs, la quantité totale de ces composants présente dans le 18 microcanal 40 est comprise entre 1 nl (nanolitre) à 10 pl (microlitre) par cm de canal. La transformation intervenant dans ce microcanal 40 produit alors une certaine quantité de chaleur, qui peut être positive ou négative selon que cette transformation est exothermique ou endothermique. Par conséquent, la plaque 48 du capteur 46 est soumise à une variation de température correspondante alors que, comme on l'a vu précédemment, l'autre plaque 50 est maintenue à une température sensiblement constante, puisqu'elle repose sur sa face inférieure contre la plaque de bronze 14. Cette mesure est avantageuse, car elle permet, d'une part, de fixer la température de la réaction au sein du microcanal 40 et, d'autre part, de maintenir une température de référence au niveau de la plaque 50, en vue de la mesure du flux. Dans ces conditions, la sortie du capteur 46 génère des variations de tension, inhérentes à ces variations de température, qui apparaissent sur le voltmètre 60. Il est alors possible d'accéder, par l'ordinateur 62, au flux de chaleur Q, ou flux thermique, généré par cette transformation. En effet, la tension U et le flux de chaleur Q sont liés de façon mathématique, de sorte que la connaissance de la tension par le voltmètre 60 permet de calculer le flux de chaleur Q, au niveau de l'ordinateur 62. Ainsi, U =2NîLT, où N est le nombre de ponts thermoélectriques 52, reliés en série au sein du capteur 46, a est le coefficient dit de Seebeck, qui est de façon connue en soi égal à la différence entre les coefficients de Seebeck des deux matériaux constitutifs des éléments 54 et 56, alors que AT est la différence entre les températures des plaques 48 et 50. 19 Par ailleurs, Q =2NXGzT, équation pour laquelle, outre N et A T, a, est la conductivité thermique de chaque pont 52 qui, de façon connue en soi, est fixée pour chaque couple de matériaux constitutifs des éléments 54 et 56, alors que G est le ratio entre la section s et la longueur 1 de chaque élément 54 ou 56. Par conséquent, il est possible d'accéder, à partir de ces différentes équations, au flux de chaleur Q : Q=UXG/a L'ordinateur 62 permet ainsi de visualiser la courbe représentée à la figure 7, qui illustre la variation de ce flux Q en fonction du temps t, lors du déroulement de la transformation précitée dans le microcanal 40. Sur cette courbe, on retrouve tout d'abord une zone I, pour lequel le flux Q est sensiblement nul, qui correspond à l'absence de composant dans le microcanal 40. Cependant, il est à noter que cette zone I peut être décalée par rapport à l'axe des abscisses, du fait de l'éventuel bruit de mesure, qui est de l'ordre de quelques dizaines de p ,W sur une période de plusieurs heures. Puis, au temps t1, on injecte les deux composants dans les microcanaux 24 et 26, de sorte qu'ils s'écoulent dans le microcanal 40 et y subissent une transformation. Il se produit alors une augmentation continue du flux Q en fonction du temps, correspondant à la zone Il de la courbe reproduite à la figure 7. Les composants sont admis de façon continue dans les différents microcanaux 24, 26 et 40 de sorte qu'ils conduisent à la formation d'un régime permanent de l'écoulement, au sein du microcanal 40. De façon classique, un tel régime permanent peut être défini comme un régime pour lequel sont sensiblement constants dans le temps, d'une part, les différentes grandeurs de la transformation en un même point du microcanal 40, notamment la température 20 et les différentes concentrations et, d'autre part, les différents paramètres de conduite, tels que notamment le débit des deux composants. Lorsque le flux de chaleur Q est stable, ce régime permanent est alors établi. Il faut cependant tenir compte, le cas échéant, de l'inertie du capteur 46, qui est susceptible d'engendrer un décalage temporel entre l'établissement du régime permanent dans le microcanal 40 et la stabilisation de la mesure obtenue en sortie de ce capteur 46. Ceci conduit alors à l'obtention d'une zone III de la courbe de la figure 7, pour laquelle ce flux est sensiblement invariant. On accède ainsi à la valeur, notée Qi, qui correspond au flux de chaleur généré par la transformation considérée, à un débit molaire donné dl. Dans le cas d'un éventuel bruit initial, à savoir d'une zone I non confondue avec l'axe des abscisses, il s'agirait de soustraire la valeur de ce bruit de la valeur Qi ainsi mesurée. Puis, au temps t2, on arrête l'admission de composants au niveau des microcanaux d'amenée 24 et 26. Ceci conduit à une diminution constante du flux, le long de la zone IV de la courbe. Au terme de la mesure, le flux Q retrouve une valeur voisine de zéro, correspondant à la zone V de la courbe. Ceci permet de vérifier que le système est stable en température au cours du temps, à savoir qu'il n'existe pas de variation sensible due à l'environnement général. De plus, la variation négative du flux dans la zone IV permet d'accéder à une seconde valeur, notée Q'i, pour le même débit dl. Comme évoqué ci-dessus pour Qi, si la zone V n'était pas confondue avec l'axe des abscisses, il s'agirait de retrancher la valeur de ce bruit de cette valeur Q'i mesurée. Dans l'exemple illustré, Q'i est égal à Q1. 21 A partir des valeurs QI et Q'1 évoquées ci-dessus, il est possible d'accéder directement à un paramètre thermodynamique de la transformation, en particulier à son enthalpie H, grâce à la formule : AH = Q/d. En l'occurrence, il est possible de tirer parti des deux valeurs mesurées, de sorte que l'équation utilisée est la suivante : AH = (QI +Q',)/2d, Il est alors possible de recommencer au moins une fois la mesure, décrite ci-dessus, de sorte que le flux Q varie à nouveau selon des zones analogues à celles II à IV décrites ci-dessus. Ceci permet l'obtention de deux valeurs supplémentaires, l'une Q2 lors de l'augmentation du flux et l'autre Q'2 lors de la diminution du flux. En procédant de manière itérative, il est possible d'accéder à 2m valeurs de flux Q, dans le cas où m experiences successives sont réalisées. A titre de variante, il est avantageux de procéder à différentes mesures du flux de chaleur, conformément à la procédure décrite ci-dessus, pour des débits molaires différents. A cet égard, ces changements de débit molaire peuvent être opérés en gardant les mêmes composants, dont la concentration est donc inchangée, et en faisant varier le débit de ces composants. Ceci permet alors d'accéder à n valeurs de flux, notées Q1 à Qn, qui correspondent à n valeurs de débit molaire, notées dl à dn. On reporte alors la variation du flux Q en fonction du débit molaire d, selon la courbe illustrée à la figure 8. Cette variation, qui est sensiblement linéaire, peut être minimisée par une méthode mathématique appropriée, telle qu'une régression linéaire. La pente de la droite de régression D correspond alors à l'enthalpie de la transformation. Cette variante de réalisation est avantageuse puisqu'elle permet de minimiser les erreurs 22 expérimentales, étant donné qu'elle fait appel à plusieurs mesures successives. On notera que le flux de chaleur mesuré conformément à l'invention s'écoule de façon perpendiculaire au plan du microcanal d'écoulement 40. Ainsi, dans l'exemple illustré, ce microcanal 40 s'étend horizontalement, alors que les deux plaques 48 et 50 du capteur 46 sont disposées l'une au-dessous de l'autre, à savoir l'une derrière l'autre selon une direction verticale, perpendiculaire à ce plan horizontal. Ceci est avantageux, puisque cette mesure permet de maintenir le capteur 46 à une température de référence, en particulier au niveau de sa plaque 50. L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté. Ainsi, l'invention trouve également son application au cas où la transformation n'est pas complète, à savoir qu'elle n'est pas achevée à la sortie 42 du microcanal 40. Dans ces conditions, ceci permet d'accéder à un paramètre de cette transformation, à un moment donné de celle-ci. A cet égard, on notera qu'il est possible de connaître la plage de débits utiles, à savoir ceux pour lesquels cette transformation est complète. On retrouve ainsi, sur la figure 9, une courbe illustrant l'évolution de l'enthalpie mesurée H en fonction du temps de résidence tr, qui correspond au volume total du microcanal d'écoulement 40, divisé par le débit de composants admis dans ce microcanal 40. On retrouve, sur cette courbe, une portion A sensiblement horizontale, pour laquelle l'enthalpie est invariante, à savoir que la transformation est complète pour la gamme de débit correspondante. En revanche, sur l'autre région B de cette courbe, l'enthalpie mesurée présente une valeur plus basse, ce qui permet de conclure que la transformation n'est pas 23 complète pour ces temps de résidence plus faibles, à savoir cette gamme de débits plus élevés. La figure 10 illustre une variante de réalisation supplémentaire de l'invention. Sur cette figure, le microcanal d'écoulement 40 n'est plus bordé par un unique capteur 46, associé à un unique voltmètre 60 et à un unique ordinateur 62. En effet, il est prévu plusieurs capteurs, en l'occurrence trois, qui sont affectés des références 461, 462 et 463. Chaque capteur 461 à 463 est associé à un voltmètre respectif 601 à 603, ainsi qu'à un ordinateur correspondant 621 à 623. Dans ces conditions, il est possible d'accéder à des informations spécifiques, fournies par chaque capteur, qui sont relatives aux différentes zones du microcanal 40. Par ailleurs, étant donné que ces capteurs s'étendent en regard de l'ensemble de ce microcanal 40, il est possible d'accéder aux mêmes informations qu'en utilisant le capteur unique 46, en faisant la somme des différents signaux de sortie provenant des capteurs individuels 461 à 463. Dans l'exemple de la figure 10, on a prévu trois capteurs. Cependant, à titre de variante supplémentaire non représentée, on peut prévoir un nombre de capteurs différent, en particulier en faisant appel à une matrice de capteurs individuels, dont chacun est associé à un voltmètre et un ordinateur correspondants. La figure 11 illustre une autre variante de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les éléments analogues à ceux de la figure 1 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés de 50. Sur cette figure 11, on retrouve le capteur thermoélectrique 96, associé à la plaque intermédiaire 94. Cette dernière obture le microcanal 90, ménagé dans la plaquette 72. 24 Cependant, contrairement aux modes de réalisation des figures précédentes, cette plaquette 72 présente une épaisseur qui n'est pas supérieure à la profondeur du microcanal 90. En d'autres termes, ce microcanal débouche sur les deux faces opposées de cette plaquette 72. A l'opposé de la plaque intermédiaire 94, ce microcanal 90 se trouve obturé par une plaquette supplémentaire 73, réalisée par exemple en verre. A titre de variante, les plaquettes 72 et 73 peuvent être réalisées d'un seul tenant, en étant formées en verre. Par ailleurs, il est prévu une caméra infrarouge 93, de type connu en soi, dont le faisceau 93' est dirigé vers le microcanal d'écoulement 90. Cette caméra infrarouge est propre à mesurer, de manière classique, le champ des températures au niveau de la plaquette supplémentaire en verre 73. Par un traitement mathématique approprié, on peut convertir cette information concernant le champ des températures, en une information relative au flux de chaleur dégagé. Ainsi, il est possible d'obtenir, en référence à la figure 12, une courbe illustrant la variation du flux thermique local q le long du microcanal 90, l'axe des abscisses x correspondant à l'axe principal de ce microcanal. Cette figure 12 permet de déterminer que la réaction intervenant dans le microcanal 90 dégage un flux thermique maximal au voisinage de l'extrémité amont de ce microcanal, puis que ce flux thermique diminue de façon relativement rapide. Cependant, ce flux thermique local estimé q possède uniquement une valeur relative, étant donné que la caméra 93 ne permet pas à elle seule de lui attribuer une unité. Si l'on réalise d'autres expériences, analogues à celle de la figure 12, pour des débits molaires différents, il est possible d'obtenir un graphe supplémentaire, illustré à la figure 13. Ce dernier représente la variation, en fonction du débit molaire précité, de l'intégrale I des différents flux thermiques locaux q de la figure 12, qui correspond ainsi à la somme des différentes valeurs mesurées par la caméra infrarouge pour différents points du microcanal 90. Comme on le voit sur la figure 13, la variation de cette intégrale I en fonction du débit molaire d est linéaire, comme dans le cas de la figure 8 évoquée précédemment. Dans ces conditions, on peut déterminer la valeur effective de chaque flux thermique local, mesuré dans les différents points du microcanal 90 grâce à la caméra infrarouge 93. Prenons, par exemple, le cas du point x1 de cette figure 12, pour lequel on retrouve un flux de chaleur local q1 à un débit molaire dl. On connaît au préalable le flux thermique total Q1, pour ce débit dl, grâce à la mise en oeuvre du capteur thermoélectrique 46, en référence notamment aux figures 7 et 8. Par ailleurs, pour ce même débit dl, l'intégrale du flux mesuré par la caméra infrarouge possède une valeur I1r en référence à la figure 13. Dans ces conditions, la valeur du flux thermique local, pour le point x1r est égale à : (qi/Ii *Ql. Comme on l'a vu ci-dessus, l'association du capteur thermoélectrique 96 et de la caméra infrarouge 93 est avantageuse. En effet, la caméra infrarouge permet tout d'abord d'accéder à une information quant à la répartition du flux de chaleur, en fonction des différents points du microcanal d'écoulement. Par ailleurs, la mise en oeuvre du capteur 96 permet, pour chacune de ces informations locales, d'obtenir une valeur numérique du flux thermique correspondant. La figure 14 illustre une variante supplémentaire de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les éléments 26 analogues à ceux de la figure 1 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés de 100. On retrouve, sur cette figure 14, une enceinte 102 qui présente de plus grandes dimensions transversales, en ce sens qu'il est prévu deux plaques médianes 114', également réalisées en bronze, qui divisent cette enceinte en deux logements séparés 116 et 116', dans chacun desquels est reçu un dispositif 120, 120' conforme à l'invention. La mise en oeuvre de cette installation peut s'opérer de plusieurs façons. Il est tout d'abord possible, dans le premier dispositif 120, de faire s'écouler un fluide neutre, tel que de l'eau. Par ailleurs, dans l'autre dispositif 120', on réalise une mesure de flux analogue à celle décrite précédemment, notamment en référence aux figures 7 et 8. Dans ces conditions, étant donné que l'écoulement de fluide neutre ne s'accompagne d'aucune libération de chaleur, l'éventuel signal parasite accompagnant cet écoulement neutre sera soustrait du signal mesuré par le dispositif 120'. Ceci permet de s'affranchir d'éventuels bruits de mesure, ou encore d'éventuelles pertes de chaleur subies par l'installation. A titre de variante, si l'on sait que l'écoulement mesuré par le dispositif 120' fait appel à un fluide particulièrement visqueux, qui provoque de ce fait des échauffements aux parois du microcanal d'écoulement 40, il s'agit de faire s'écouler ce fluide visqueux seul, dans le dispositif 120. Le flux de chaleur ainsi mesuré en 120 pourra être ainsi soustrait du signal mesuré par le dispositif 120', de manière à ne pas prendre en compte ce flux de chaleur provenant d'un échauffement mécanique. Par conséquent, la mesure ainsi corrigée est particulièrement précise, puisqu'elle ne prend en compte que le flux de chaleur provenant du déroulement de la transformation. 27 Enfin, à titre d'alternative supplémentaire, il est possible de faire s'écouler les mêmes composants dans les deux dispositifs 120 et 120', en vue de la même transformation, à des débits voisins, relativement élevés. Dans cette optique, on réalise la différence entre les deux signaux de sortie obtenus, de manière à obtenir un signal différentiel correspondant à un débit différentiel, égal à la différence des deux débits expérimentaux. On peut ainsi accéder à des valeurs de débit très faibles, qui ne pourraient être exploitées correctement au moyen d'un écoulement dans un unique dispositif, en particulier dans le cas d'une transformation libérant de faibles quantités de chaleur. L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés. En effet, elle permet de déterminer, de façon simple, au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique, moyennant l'utilisation de composants peu complexes, dont le coût est par conséquent relativement faible. Par ailleurs, grâce à l'invention, il est possible de faire varier de manière très simple la composition du système physico-chimique qu'elle se propose d'étudier. A cet égard, cette variation peut être réalisée uniquement en modifiant les débits des produits qui composent ce système physico-chimique. Il est également à souligner que l'invention permet d'utiliser de très faibles volumes du système physico-chimique qu'elle vise à étudier. Ceci est avantageux, d'une part, pour les réactions fortement exothermiques, dans la mesure où on s'affranchit de tout risque d'explosion importante. D'autre part, la mise en jeu de faibles volumes revêt une importance notable, dans le cas d'un système physico-chimique dont le prix est élevé. 28 Enfin, on soulignera qu'il est possible de procéder à un étalonnage périodique du capteur thermoélectrique, auquel fait appel l'invention. Dans ce cas, on interpose une résistance électrique entre la plaquette en PDMS 22 et la plaque 44 en silicium, de manière à simuler une réaction chimique. Différentes puissances électriques sont alors appliquées à la résistance, la tension de sortie du capteur 46 étant ensuite mesurée. Le flux de chaleur correspondant est ensuite déterminé, de façon analogue à ce qui a été explicité précédemment. L'étalonnage peut être alors réalisé en vérifiant que les différents points de mesure forment une droite, moyennant par exemple une régression linéaire. Le procédé et l'installation de l'invention peuvent notamment être mis en œuvre dans le cadre de déterminations et de mesures d'enthalpies, de mesures de cinétiques de transformations physiques et/ou chimiques, telles que réactions chimiques ou changements de phases ainsi que d'étalonnages d'appareils de mesure. Ces déterminations peuvent notamment être utiles dans les domaines du génie chimique, par exemple pour la conception de procédés de fabrications de produits chimiques et de matériaux, pour le dimensionnement des installations et des utilités, ou dans les domaines de la sécurité industrielle. L'invention permet également de déterminer la concentration d'un composant. A cet effet, il s'agit d'admettre ce composant de concentration inconnue dans le microcanal d'écoulement 40, ainsi qu'un autre composant de concentration connue. Ces deux composants sont susceptibles de générer une transformation, par exemple une réaction de type acide/base. Puis, on augmente le débit du composant à concentration inconnue, de manière à faire varier son débit molaire. Au fur et à mesure de cette augmentation de débit 29 molaire, l'enthalpie mesurée conformément à l'invention augmente. Puis, il est possible de déterminer le débit molaire pour lequel cette enthalpie se stabilise. La concentration inconnue de ce composant correspond alors à la valeur de débit molaire de stabilisation, ainsi mesurée. Un exemple de mise en oeuvre de l'invention va maintenant être décrit dans ce qui suit, à titre purement non limitatif. A cet effet, on utilise l'installation des figures 1 à 4. L'épaisseur de la plaquette 22 est de 1 cm, alors que la longueur L du microcanal d'écoulement 40 est de 4 cm. Par ailleurs, l'épaisseur de la plaque de silicium 44 est de 500 micromètres. En ce qui concerne le capteur 46, il est pourvu de deux plaques 48 et 50 réalisées en un matériau céramique, dont l'épaisseur est de 1 mm. Chaque pont thermoélectrique 52 fait intervenir un élément 54 en Bismuth, ainsi qu'un élément 56 en Tellurure, tous deux présentant un facteur de forme G de 0.04 cm. Le capteur 46 est pourvu de cent éléments 52, connectés en série. La température régnant à l'intérieur de l'enceinte 2 est maintenue à une valeur d'environ 20 C. On fait alors s'écouler, dans les microcanaux 24 et 26, respectivement un acide fort HCl et une base forte NaOH, à des concentrations de 0.5 M et à un premier débit de 250 l/h. Cet acide fort et cette base forte s'écoulent dans le microcanal 40 en l'absence de fluide auxiliaire. Cet acide et cette base s'écoulent en parallèle, comme illustré à la figure 6, et génèrent une réaction de neutralisation exothermique. Le flux de chaleur correspondant, en fonction du temps, est alors visualisé sur l'ordinateur 62, selon la procédure explicitée en référence à la figure 7. On accède alors à la première valeur d'enthalpie, correspondant à ce premier débit. 30 Puis, on réitère cette mesure, pour différentes plages de débit allant jusqu'à 2000 l/h. Les valeurs correspondantes sont placées sur la figure 15, qui illustre le flux thermique mesuré Q en fonction du débit molaire d. On notera que, pour chaque valeur de débit molaire, deux points expérimentaux sont placés sur le graphe. Ceci provient du fait qu'une première valeur est mesurée lors de l'augmentation du flux, alors qu'une seconde valeur est mesurée lors de la diminution du flux thermique, comme expliqué ci-dessus. La pente de la droite D, correspondant à la régression linéaire de ces différents points, est de 57.825 +/- 1.5 kJ/mol. Cette valeur présente une correspondance très satisfaisante avec la littérature, qui fournit une donnée théorique de 56 kJ/mol
Selon ce procédé : - on réalise au moins un écoulement en régime permanent d'un système physico-chimique propre à subir ladite transformation, dans un canal d'écoulement (40) ;- on mesure, notamment grâce à au moins un capteur thermoélectrique (46), au moins une valeur d'un flux de chaleur généré par ladite transformation dans le canal d'écoulement (40) ; et- on déduit ledit au moins un paramètre, à partir de la ou de chaque valeur mesurée du flux de chaleur.
1. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique, comprenant 5 les étapes suivantes on réalise au moins un écoulement en régime permanent d'un système physico-chimique, propre à subir ladite transformation, dans un canal d'écoulement (40 ; 90) ; 10 - on mesure au moins une valeur (Q1ùOn) d'un flux de chaleur (Q) généré par ladite transformation dans le canal d'écoulement (40 ; 90) audit régime permanent ; et - on déduit ledit au moins un paramètre, à partir de la ou de chaque valeur mesurée du flux de chaleur. 15 2. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon la 1, caractérisé en ce que la section transversale du canal d'écoulement (40) est comprise entre 100 m2 et 25 mm2. 20 3. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon la 2, caractérisé en ce que le canal d'écoulement est un microcanal (40), dont la section transversale est comprise entre 100 m2 et 1 mm2. 25 4. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le débit molaire du système physico-chimique dans le canal d'écoulement (40) est compris entre 100 pmol/s 30 (picomole par seconde) et 1 mmol/s, de préférence entre 1 nmol/s (nanomole par seconde) et 100 nmol/s. 5. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 32 ce que le volume du système physico-chimique dans le microcanal d'écoulement (40) est compris entre 1 nl et 10 pl par centimètre dudit canal d'écoulement (40 ; 90). 6. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on ajuste les dimensions du canal d'écoulement (40 ; 90) et/ou le débit et/ou le débit molaire dudit système physico-chimique, afin que ladite transformation soit achevée au niveau de la sortie (42) du canal d'écoulement. 7. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on mesure la ou chaque valeur (Q1-Qn) du flux de chaleur (Q) grâce à au moins un capteur thermoélectrique (46 ; 461r 462, 463 ; 96 ; 146, 146') . 8. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon la précédente, caractérisé en ce que le capteur thermoélectrique comprend deux plaques (48, 50), ainsi qu'au moins une paire d'éléments conducteurs (54, 56) reliant ces deux plaques, qui sont réalisés en des matériaux à pouvoirs thermoconducteurs différents, en particulier en Bismuth et en Tellurure. 9. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon la 8, caractérisé en ce qu'une première plaque (48) du capteur thermoélectrique (46) est placée en regard du canal d'écoulement (40), et on maintient à une température sensiblement constante l'autre plaque (50), opposée audit canal d'écoulement (40), notamment en mettant en contact cette autre plaque avec un organe massif (14) réalisé en un matériau à fort pouvoir capacitif, tel que du bronze. 33 10. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'on obtient un signal électrique, notamment une tension, en sortie du capteur thermoélectrique (46), en fonction de la différence de températures entre lesdites deux plaques (48, 50), et on déduit la ou chaque valeur du flux de chaleur en appliquant l'équation suivante . Q=Ua,G/a, où Q est égal à la valeur du flux de chaleur, U est égal à la valeur de la tension, a, est égal à la conductivité thermique de chaque paire d'éléments thermoconducteurs (54, 56) a est le coefficient de Seebeck relatif à chaque couple de 15 matériaux thermoélectriques constitutifs desdits éléments, et G est égal au rapport entre la section (s) et la longueur (1) de chaque élément (54, 56). 11. Procédé de détermination d'au moins un paramètre 20 d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on réalise le ou chaque écoulement au sein d'au moins un logement (16 ; 116, 116') sensiblement isolé thermiquement. 25 12. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, à partir d'une première phase de repos (zone I), on fait s'écouler ledit système physico-chimique jusqu'à 30 obtenir ledit régime permanent (zone III), puis on stoppe cet écoulement, de manière à accéder à une seconde phase de repos (zone V), et on mesure une première valeur (Q1) du flux de chaleur (Q) correspondant à la différence entre le flux de chaleur en régime permanent et le flux de chaleur 34 dans la première phase de repos, ainsi qu'une seconde valeur (Q'1) du flux de chaleur, correspondant à la différence entre le flux de chaleur en régime permanent et le flux de chaleur dans la seconde phase de repos. 13. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on réalise plusieurs écoulements successifs du même système physico-chimique à des débits molaires différents (d1-dä), et on reporte la variation des valeurs correspondantes (Q1-Qn) du flux de chaleur en fonction du débit, de façon à accéder audit au moins un paramètre. 14. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système physico-chimique est un mélange de deux composants et on fait s'écouler ce mélange sous forme de gouttes (G), séparées par des tronçons (T) d'un fluide auxiliaire, dans le canal d'écoulement (40). 15. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le système chimique est un mélange de deux composants et on fait s'écouler ces deux composants (C1r C2) en parallèle, dans le canal d'écoulement (40). 16. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on réalise, de manière simultanée, un écoulement dudit système physico-chimique et un écoulement d'un fluide thermiquement neutre, de manière à soustraire les valeurs de flux de chaleur éventuellement mesurées lors de l'écoulement du fluide neutre aux valeurs de flux de 35 chaleur mesurées lors de l'écoulement du système physico-chimique. 17. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'on réalise, de façon simultanée, un premier écoulement du système physico-chimique à un premier débit et un second écoulement dudit système physico-chimique à un second débit, de façon à obtenir des informations sur un écoulement dudit système physico-chimique à un débit différentiel, correspondant à la valeur absolue de la différence entre lesdits premier et second débits. 18. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le flux de chaleur (Q), dont on mesure au moins une valeur (Q1-Qn), est dirigé de façon sensiblement perpendiculaire au plan du canal d'écoulement (40). 19. Procédé de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique selon l'une quelconque des 7 à 18, caractérisé en ce qu'on détermine une variation de la température le long du canal d'écoulement (40 ; 90) par l'intermédiaire d'une caméra infrarouge (93), on en déduit des informations relatives à la variation du flux de chaleur local (q) le long de ce canal d'écoulement, et on détermine au moins une valeur de ce flux de chaleur local (cil), en utilisant ladite valeur du flux de chaleur (Q) mesurée grâce au capteur thermoélectrique (96). 20. Dispositif de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique pour la mise en œuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant : 36 une plaquette (22 ; 72, 73), sur une face (22') de laquelle est gravé ledit canal d'écoulement (40 ; 90) dudit système physico-chimique - le ou chaque capteur thermoélectrique (46 ; 461r 462, 463 ; 96 ; 146, 146') , qui est placé en regard dudit canal d'écoulement (40 ; 90), la sortie du ou de chaque capteur thermoélectrique étant propre à délivrer un signal de sortie, en particulier électrique, représentatif du flux de chaleur généré par ladite transformation ; - des moyens (62) permettant de convertir ledit signal en au moins une valeur du flux de chaleur ; et - des moyens (62) de détermination dudit au moins un paramètre, à partir de la ou chaque valeur du flux de chaleur. 21. Dispositif selon la 20, caractérisé en ce que ce dispositif comprend en outre au moins deux canaux (24, 26) d'amenée de composants, destinés à former ledit système chimique, qui débouchent dans le canal d'écoulement (40). 22. Dispositif selon la 20 ou 21, caractérisé en ce que ce dispositif comprend en outre des moyens (32, 36) d'arrivée d'un fluide auxiliaire, formant une intersection (38) composants. 23. Dispositif caractérisé en ce que comprend deux plaques avec les canaux (24, 26) d'amenée des selon la précédente, le ou chaque capteur thermoélectrique (48, 50), ainsi qu'au moins une paire d'éléments conducteurs (54, 56) reliant ces deux plaques, qui sont réalisées en des matériaux à pouvoirs thermoconducteurs différents, en Tellurure. 24. Dispositif selon l'uneparticulier en Bismuth et des 20 à 23, en caractérisé en ce que ce dispositif comprend en outre un organe (44 ; 94) propre à diriger et à répartir la chaleur 37 provenant de ladite transformation, réalisé notamment en silicium ou en verre, cet organe de répartition étant interposé entre le canal d'écoulement (40 ; 90) et le ou chaque capteur thermoélectrique (46 ; 96). 25. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que l'organe de répartition (44) est fixé de façon permanente sur la plaquette (22), en particulier par collage, cet organe de répartition étant propre à être rapporté de façon amovible sur le ou chaque capteur thermoélectrique. 26. Dispositif selon l'une des 20 à 25, caractérisé en ce que la plaquette (22) est réalisée en PDMS (poly(diméthylsiloxane)), en verre ou en un polymère. 27. Dispositif selon l'une quelconque des 20 à 26, caractérisé en ce qu'il est prévu différents capteurs thermoélectriques (461-463), dont chacun est propre à délivrer un signal de sortie indépendant. 28. Installation de détermination d'au moins un paramètre d'une transformation physique et/ou chimique, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 19, comprenant une enceinte (2 ; 102), des parois (4, 10, 12 ; 104, 110, 112) bordant cette enceinte, au moins un logement (16 ; 116, 116') délimité dans cette enceinte, ainsi qu'au moins un dispositif conforme à l'une quelconque des 20 à 27, qui est reçu dans un logement correspondant. 29. Installation selon la 28, caractérisée en ce que cette installation comprend des moyens permettant de modifier la température régnant dans l'enceinte, en particulier une embase (4 ; 104) susceptible de recevoir un fluide caloporteur. 30. Installation selon la 28 ou 29, caractérisée en ce que cette installation comprend des 38 moyens (10, 12 ; 110, 112) d'isolation de cette enceinte, en particulier des parois réalisées en un matériau isolant. 31. Installation selon l'une des 28 à 30, comprenant un dispositif selon l'une des 23 à 27, caractérisée en ce que cette installation comprend des moyens (14 ; 114, 114') permettant de maintenir sensiblement constante la température de ladite autre plaque (50), opposée au canal d'écoulement (40), en particulier un organe massif (14) réalisé en un matériau à fort pouvoir capacitif, tel que du bronze. 32. Installation selon l'une des 28 à 31, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 19, caractérisée en ce que cette installation comprend en outre une caméra infrarouge (93), propre à déterminer la variation de température le long du canal d'écoulement (90), prévue à l'opposé du ou de chaque capteur thermoélectrique (96).
G,B
G01,B01
G01K,B01J
G01K 17,B01J 19
G01K 17/02,B01J 19/00
FR2898656
A1
CLAPET DE SURPRESSION POUR GAZ DE CARTER
20,070,921
[0001] La présente invention concerne un clapet de surpression pour gaz de carter. 2] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de l'industrie automobile. [0003] Dans un moteur à combustion interne, les gaz de carter, appelés aussi gaz de blow-by , proviennent de fuites de la chambre de combustion, de fuites du turbocompresseur et du débit d'air de la pompe à vide. Un mélange constitué de gaz de combustion, de gaz imbrûlés et d'huile s'écoule ainsi dans le bas du carter, puis remonte vers la culasse par des cheminées. Pour répondre aux io exigences normatives actuelles, ces gaz doivent être recyclés. C'est pourquoi ils sont en général réaspirés à travers un tuyau de blow-by disposé entre le couvre-culasse et l'admission moteur. 4] Les gaz de BBY sont constitués de gaz de combustion et de gaz frais. Les gaz de combustion sont essentiellement constitués d'eau, de dioxyde de is carbone et de diazote, tandis que les gaz frais contiennent de l'air, du carburant et également du diazote. 5] La présence d'eau dans les gaz de blow-by est particulièrement néfaste du fait qu'en cas de gel de cette eau le tuyau de blow-by est obturé et les gaz ne peuvent plus être évacués. Il en résulte alors une augmentation de la 20 pression dans le carter, ce qui provoque une vidange de l'huile moteur par le guide de jauge avec les risques de casse moteur par manque d'huile, voire encore un incendie du véhicule si de l'huile ruisselle sur les tuyaux d'échappement et s'enflamme par échauffement. [0006] On comprend alors qu'en cas de gel des gaz de carter, il soit impératif de prévoir des moyens faisant fonction de soupape permettant l'évacuation des gaz lorsqu'ils sont en surpression dans le carter. 7] On connaît de l'état de la technique des moyens de ce type constitués par un clapet de surpression disposé dans le bouchon de remplissage de l'huile moteur. Ce clapet comprend, d'une part, un orifice d'évacuation vers l'extérieur des gaz de carter, et, d'autre part, un obturateur destiné à obturer ledit orifice d'évacuation lorsqu'il est soumis à une force de rappel élastique produite par un ressort de compression. Sous l'effet d'une surpression due au gel des gaz de io blow-by , l'obturateur est dégagé de l'orifice d'évacuation à l'encontre de la force de rappel élastique de manière à permettre aux gaz de carter de s'évacuer vers l'extérieur. Puis, lorsque la pression diminue, l'obturateur est ramené par le ressort de compression dans sa position nominale d'obturation. 8] Ce type de clapet de surpression connu présente toutefois un certain 15 nombre d'inconvénients. 9] Un premier inconvénient est sa sensibilité au gel. En effet, lorsqu'il joue son rôle de soupape, il est par hypothèse traversé par des gaz de carter, ce qui a pour conséquence de le charger en eau ou en un mélange eau/huile. Le bouchon de remplissage d'huile étant placé dans le flux d'air extérieur sous le capot, sa 20 température peut devenir négative et entraîner le gel de l'eau ou du mélange eau/huile. 0] Un deuxième inconvénient est sa complexité et son coût dus au grand nombre d'éléments impliqués. 1] Enfin, un troisième inconvénient est lié au fait que la mise ne oeuvre 25 d'un tel clapet de surpression correspond à un mode de fonctionnement dégradé ne serait-ce que du point de vue normatif puisque dans ce cas les gaz de blow- by sont évacués vers l'extérieur, ce qui est interdit par la norme européenne ainsi que par celles de la plupart des pays. 2] La solution au problème du gel des gaz de carter par clapet de surpression peut cependant être toléré si, dans le même temps, des moyens sont prévus pour alerter le conducteur du véhicule qu'un tel incident s'est produit. Ainsi informé, le conducteur pourra arrêter le moteur de son véhicule et se rendre chez l'agent le plus proche plutôt que de poursuivre sa route et risquer la casse de son moteur ou l'incendie du véhicule. 3] Or, de ce point de vue, le clapet de surpression connu mentionné plus io haut ne permet pas d'obtenir de manière simple une information d'ouverture de clapet qui soit exploitable par le calculateur de bord du véhicule. 4] Aussi, un objet de l'invention est de proposer un clapet de surpression pour gaz de carter, comprenant un obturateur apte à obturer un orifice d'évacuation desdits gaz sous l'action d'une force de rappel élastique, qui is permettrait d'assurer simultanément par des moyens simples à mettre en oeuvre d'ouvrir l'orifice d'obturation et d'alerter le conducteur du véhicule lorsqu'une surpression se produit due par exemple au gel des gaz de blow-by . 5] Cet objet est atteint, selon l'invention, du fait que ledit obturateur est apte à commuter un interrupteur d'un circuit d'alerte sous une action de 20 surpression desdits gaz de carter opposée à l'action de ladite force de rappel. 6] Selon un premier mode de réalisation, ledit obturateur comprend une lame conductrice flexible formant interrupteur avec une lame conductrice fixe. 7] Selon un deuxième mode de réalisation, ledit obturateur comprend une bille conductrice formant interrupteur avec un siège de ladite bille. [0018] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention te comment elle peut être réalisée. 9] La figure 1 a est un schéma d'un premier mode de réalisation de l'invention montrant le clapet de surpression en position fermée. 0] La figure 1 b est un schéma du mode de réalisation de la figure la montrant le clapet de surpression en position ouverte. 1] La figure 2 est un schéma d'une variante du clapet des figures 1 a et 1 b. 2] La figure 3 est un schéma d'un second mode de réalisation du clapet io de surpression conforme à l'invention. 3] Sur les figures 1 a et 1 b est représenté un clapet 10 de surpression destiné à assurer l'évacuation des gaz de blow-by à l'intérieur d'un carter de moteur suite au gel de l'eau contenue dans ces gaz pouvant se produire notamment sur un tuyau de blow-by , non représenté sur les figures la et 1 b. 15 [0024] Le clapet 10 de surpression a également pour fonction d'offrir un moyen d'alerte du conducteur afin de l'informer de l'incident et lui permettre d'arrêter son véhicule avant qu'il ne soit gravement endommagé. 5] Comme le montrent les figures 1 a et 1 b, le clapet 10 de surpression comprend un obturateur 11 destiné à obturer un orifice 21 d'évacuation pratiqué à 20 travers une paroi 20 d'une cheminée de blow-by , carter ou culasse. De préférence, l'orifice 21 d'évacuation et le clapet 10 sont disposés sur une surface chaude du moteur, carter ou culasse, dans le but de favoriser la tenue au gel du clapet. [0026] Dans le mode de réalisation des figures 1 a et 1 b, ledit obturateur 11 du clapet 10 de surpression est réalisé par une lame conductrice, en carbone ou en laiton par exemple, apte à se déformer par flexion à partir d'une 11 a de ses extrémités, fixe par rapport à la paroi 20. En dehors de toute surpression dans le carter, la lame 11 obture l'orifice 21 d'évacuation, empêchant les gaz de blowby de s'échapper vers l'extérieur à travers ledit orifice, conformément à la figure 1 a. 7] Par contre, en cas de gel des gaz de blow-by , la surpression provoquée dans le carter dégage la lame 11 de la paroi 20 selon un mouvement io de flexion autour de son extrémité 11 a, comme représenté sur la figure 1 b. La lame 11 est alors soumise à une force de rappel élastique qui tend à la ramener dans sa position initiale d'obturation de l'orifice 21, ce qui se produit effectivement lorsque le surpression disparaît. 8] Sur les figures 1 a et 1 b, on peut voir que la lame conductrice flexible 11 15 constitue un interrupteur avec une lame conductrice fixe 12, en acier par exemple, les deux lames 11, 12 étant séparées par un isolant électrique 13. La lame 11 est à la masse, comme le carter ou la culasse, tandis que la lame 12 est reliée à un circuit d'alerte intégré au calculateur moteur ou constitué par exemple par un témoin lumineux 31 et une source 32 d'alimentation. 20 [0029] On comprend que la lame 11 est non seulement apte à jouer le rôle d'obturateur de l'orifice 21 d'évacuation, mais qu'elle est également apte à commuter l'état de l'interrupteur qu'elle forme avec la lame 12. En particulier, sous l'action d'une surpression dans le carter opposée à l'action de la force de rappel par flexion, la lame 11 peut simultanément dégager l'orifice 21 d'évacuation et 25 venir en contact avec la lame 12 et fermer le circuit d'alerte afin d'informer le conducteur de la situation de mode dégradé au moyen du témoin lumineux 31, par exemple le témoin du niveau d'huile sur le tableau de bord. [0030] Il faut également noter que la lame flexible 11 peut être munie d'une couche d'élastomère pour améliorer l'étanchéité avec l'orifice 21 d'évacuation. 1] La variante de la figure 2 incorpore un noyau spécifique. L'orientation du clapet 10 permet de mieux respecter l'orientation des lignes de courant, améliorant ainsi la perméabilité en évitant les dépôts de glace sur le clapet. 2] Selon le mode de réalisation de la figure 3, le clapet 10' de surpression comporte une bille conductrice 11' maintenue contre son siège 12' en position d'obturation de l'orifice 21 d'évacuation par une force de rappel élastique développée à une extrémité d'un ressort métallique 14. Le ressort métallique 14 io est relié à une autre extrémité à un conducteur électrique 15 percé d'un trou 16 d'évacuation et électriquement isolé du carter ou de la culasse par un isolant 13'. 3] La bille 11' et le siège 12' forment un interrupteur en position fermée en l'absence de surpression, la bille restant en contact électrique avec le siège sous l'action du ressort 14. Dans le cas d'une surpression dans le carter s'opposant à la 15 force de rappel du ressort 14, la bille 11' est décollée de son siège 12' et l'interrupteur équivalent s'ouvre. Ce décollement est détecté par un circuit d'alerte de manière similaire aux figures 1 a et 1 b. 4] Cette variante de réalisation de l'invention est tout particulièrement intéressante car elle permet une implantation interne, totalement intégrable dans 20 la culasse
Clapet (10) de surpression pour gaz de carter, comprenant un obturateur (11) apte à obturer un orifice (21) d'évacuation desdits gaz sous l'action d'une force de rappel élastique.Selon l'invention, ledit obturateur est apte à commuter un interrupteur d'un circuit d'alerte sous une action de surpression desdits gaz de carter opposée à l'action de ladite force de rappel.Application aux véhicules automobiles.
1. Clapet (10 ; 10') de surpression pour gaz de carter, comprenant un obturateur (11 ; 11') apte à obturer un orifice (21) d'évacuation desdits gaz sous l'action d'une force de rappel élastique, caractérisé en ce que ledit obturateur est apte à commuter un interrupteur d'un circuit d'alerte sous une action de surpression desdits gaz de carter opposée à l'action de ladite force de rappel. io 2. Clapet de surpression selon la 1, caractérisé en ce que ledit obturateur comprend une lame conductrice flexible (11) formant interrupteur avec une lame conductrice fixe (12). 3. Clapet de surpression selon la 1, caractérisé en ce que ledit obturateur comprend une bille conductrice (11') formant interrupteur avec un siège 15 (12') de ladite bille. 4. Clapet de surpression selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est disposé sur une surface chaude dudit carter.
F
F16,F01,F02
F16K,F01M,F02M
F16K 37,F01M 11,F01M 13,F02M 25,F16K 15
F16K 37/00,F01M 11/10,F01M 13/00,F02M 25/06,F16K 15/04,F16K 15/16
FR2889953
A1
COLORANTS AZOIQUES CATIONIQUES A MOTIFS JULOLIDINE, COMPOSITION TINCTORIALE LES CONTENANT, PROCEDE DE COLORATION
20,070,302
La présente demande a pour objet l'utilisation pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux de composés azoïques cationiques à motifs julolidine à titre de colorants directs, une composition tinctoriale contenant ces composés azoïques particuliers, un procédé de coloration desdites fibres les mettant en oeuvre, un dispositif à compartiment et de nouveaux composés azoïques cationiques à motifs julolidine. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou para-phénylènediamines, des orthoou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta- diamines aromatiques, les méta-aminophénols, les méta- diphénols et certains composés hétérocycliques, tels que des composés indoliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, doit par ailleurs satisfaire un certain nombre d'exigences. Ainsi, elle doit être sans inconvénient sur le plan toxicologique, elle doit permettre d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présenter une bonne tenue face aux agents extérieurs, tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Les colorants doivent également permettre de couvrir les cheveux blancs, et être enfin les moins sélectifs possibles, c'est-à-dire permettre d'obtenir des écarts de coloration les plus faibles possibles tout au long d'une même fibre kératinique, qui est en général différemment sensibilisée (i.e. abîmée) entre sa pointe et sa racine. Il est aussi connu de teindre les fibres kératiniques par une coloration directe ou semi-permanente. Le procédé classiquement utilisé en coloration directe consiste à appliquer sur les fibres kératiniques des colorants directs qui sont des molécules colorées et colorantes ayant une affinité pour les fibres, à laisser pauser pour permettre aux molécules colorées de pénétrer, par diffusion, à l'intérieur du cheveu, puis à rincer les fibres. Contrairement aux compositions de teinture par oxydation, les compositions de teinture directes ou semi-permanentes sont mises en oeuvre sans la présence obligatoire d'un agent oxydant. Ces teintures peuvent être effectuées de manière répétée sans dégrader la fibre kératinique. I1 est connu par exemple d'utiliser des colorants directs nitrés benzèniques, anthraquinoniques, nitropyridiniques, azoïques, xanthéniques, acridiniques, aziniques ou triarylméthaniques. Il en résulte des colorations souvent chromatiques qui sont cependant temporaires ou semi-permanentes à cause de la nature des 2889953 3 liaisons entre les colorants directs et la fibre kératinique. Ces interactions font que la désorption des colorants de la surface et/ou du coeur de la fibre se fait facilement. Les colorations présentent généralement une mauvaise tenue aux lavages ou à la transpiration. Il existe un réel besoin de disposer de colorants plus performants permettant des améliorations en terme d'homogénéité de teinture, en fonction de la qualité des cheveux colorés, de résistance aux shampooings et après-shampooing (ténacité), de limitation de dégorgement qui induit des risques de tâches, de virage de couleur dans le temps quand on associe ensemble des colorants chromatiques de ténacités respectives différentes. De plus, l'utilisation de colorants directs cationiques connus permet l'obtention de nuances chromatiques puissantes, mais limitées à un champ coloriel (jaune, orange, rouge). Il existe donc un besoin de colorants situés en dehors du champ coloriel connu. De manière surprenante et avantageuse, la Demanderesse vient de découvrir qu'une classe de colorants directs azoïques cationiques à motif dit julolidine permet ces améliorations. Des colorants cationiques à motif dit julolidine sont décrits dans le brevet US 4,341,853 en tant que photosensibilisateur en électrophotographi e. Ces composés azoïques conduisent à des teintures résistantes aux agents extérieurs (soleil, intempéries) ainsi qu'aux shampooings et à la transpiration. Ces compositions présentent un bon profil toxicologique. En outre, ces colorants permettent d'obtenir des reflets intenses, notamment dans les coloris bleus et violets. Seuls ou en combinaison avec d'autres colorants traditionnels, directs ou d'oxydation, ils permettent d'étendre les gammes de couleurs. Un premier objet de la présente invention porte sur l'utilisation des composés azoïques cationiques à motif julolidine à titre de colorants directs pour les fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux. Un second objet de la présente invention consiste en une composition tinctoriale pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux comprenant dans un milieu de teinture approprié pour la teinture au moins un composé azoïque cationique à motif julolidine selon 10 l'invention. L'invention porte également sur un procédé de teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux mettant en oeuvre la composition tinctoriale selon l'invention. Un autre objet de la présente invention est l'utilisation de ladite composition pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux. L'invention concerne de plus un dispositif à compartiment ou kit comprenant la composition tinctoriale selon la présente 20 invention. Enfin, un dernier objet de l'invention concerne des composés cationiques azoïques à motif julolidine particuliers. D'autres caractéristiques, aspects, objets et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la 25 description et des exemples qui suivent. Il est à noter que dans ce qui va suivre, et à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. A N N (Y)Y (I) dans laquelle A représente un hétérocycle aromatique cationique choisi parmi les composés de formules générales suivantes: Les composés azoïques cationiques à motif julolidine selon la présente invention, correspondent au composé de formule (I) suivante: (X)x (Z)z (Ilb) (R2)p D (Iic) RI représente indépendamment les uns des autres: une chaîne hydrocarbonée en CI-C16, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés comportant de 3 à 7 chaînons, éventuellement condensés avec le cycle aromatique, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs groupements choisis parmi les hétéroatomes tels que l'oxygène, l'azote ou le soufre, et le groupement carbonyle; RI ne comportant pas de liaison nitro, nitroso, peroxyde et diazo; RI étant directement rattaché à l'atome d'azote, quaternisé ou non, du cycle hétéroaromatique A par l'intermédiaire d'un atome de carbone. R2 représente indépendamment les uns des autres: une chaîne hydrocarbonée en C1-CI6, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés aromatique ou non, comportant de 3 à 6 chaînons, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes ou par un ou plusieurs groupements portant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote; un groupement hydroxyle, un groupement alkyl-oxy en C1-C4, un groupement (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4; un groupement alkyloxycarbonyle (R11O-CO-) dans lequel R11 représente un radical alkyle en C1-C4; un radical alkylcarbonyloxy (R12CO-O-) dans lequel R12 représente un radical alkyle est en C1-C4; un groupement amino, un groupement amino substitué par un ou deux radicaux alkyles en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, les deux radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons éventuellement porteur d'un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote, par exemple l'oxygène, le soufre; un groupement alkylcarbonylamino (R13CO- NR13-) et/ou (R13CO- NH) dans lequel les radicaux R13 indépendamment l'un de l'autre, représentent un radical alkyle en C1-C4; un groupement carbamoyle ((R14)2N-CO) dans lequel les radicaux R14 indépendamment l'un de l'autre, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement uréido ((R15)2N-CO-NR16-) dans lequel les radicaux R15 et R16, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement sulfonamide ((R17)2N-S02-) dans lequel les radicaux R17, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, ; un groupement alkylsulfonylamino (R18S02-NR19-) dans lequel 5 les radicaux R18, R19, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement guanidinium ((R20)2N-C(=NH2+)-NR21-) dans lequel les radicaux R20 et R21, indépendamment les uns des autres, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C 1-C4; un groupement nitro; un groupement cyano; un atome d'halogène, de préférence le chlore, le fluor; deux radicaux R2, portés par des atomes de carbone adjacents peuvent former ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé, aromatique ou non; m représente un entier compris entre 0 et 4; e est un entier compris entre 0 et 2; p est un entier entre 0 et 1; D représente un groupe CR2 ou un atome d'azote Q représente un groupe NR1, ou un atome d'oxygène ou de soufre; la liaison a issue des formules (IIa) , (IIb) ou (Ilc), relie le groupement A au groupement azoïque; dans le cas des formules (IIa), (IIb) ou (Ilc) et lorsque deux radicaux R2 portés par deux atomes de carbone adjacents forment un cycle aromatique, la liaison a peut relier le groupement A au groupement azoïque par l'intermédiaire dudit cycle aromatique; l'électroneutralité des composés étant assurée par un ou plusieurs anions An-, identiques ou non, cosmétiquement acceptables, parmi lesquels le chlorure, méthylsulfate, méthosulfate, tosylate, acétate; X, Y et Z sont définis comme possibilités de substitutions respectivement sur les cycles alkyles et aryle du noyau tricyclique; x est compris entre 0 et 2, y est compris entre 0 et 6, et z est compris entre 0 et 6, x, y et z étant entiers; ou leurs sels d'addition ou leurs solvates ? à l'exception de 2-(9- julolidylazo)-3-méthylbenzothiazolium perchlorate 2-(9-julolidylazo)-3- éthyl thiazolium perchlorate, connus comme sensibilisateurs en électrophotographie. Dans ce qui va suivre, et à moins d'une indication différente: -Lorsqu'un radical alkyle ou la partie alkyle d'un radical est dit(e) substitué(e)', alors il ou elle comprend au moins un substituant choisi parmi les groupements hydroxyle, alkyloxy en C1-C4, (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4, amino, amino substitué par un ou plusieurs groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote. - Lorsqu'un radical aryle ou hétéroaryle ou la partie aryle ou hétéroaryle d'un radical est dit(e) substitué(e)', comme par exemple le substituant X sur le noyau aromatique du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone, choisi parmi: É un radical alkyle en C1-C16, de préférence en C1-C8, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alkyloxy en Ci-C2, (poly)-hydroxyalkyloxy en C2-C4, acylamino, amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en CI-C4, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou, les deux radicaux pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle â 5 ou 7 chaînons, de préférence de 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; ^ un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome; É un groupement hydroxyle; É un radical alkyloxy en C1-C2; un radical (poly)-hydroxyalkyloxy en C2-C4; un radical amino; un radical amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle; un radical acylamino (-N31R-COR32) dans lequel le radical R31 est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R32 est un radical alkyle en C1-C2; É un radical carbamoyle ((R33)2N-CO-) dans lequel les radicaux R33, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle; un radical alkylsulfonylamino (R34SO2-N35R-) dans lequel le radical R34 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R35 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical phényle; un radical aminosulfonyle ((R36)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R36, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle. - Lorsque la partie cyclique ou hétérocyclique d'un radical non aromatique est dit(e) 'substitué(e)', comme par exemple les substituants Y et Z des hétérocycles aliphatiques du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone choisi parmi les groupements: É hydroxyle, É alkyloxy en C1-C4, (poly) hydroxyalkyloxy en C2-C4, ^ alkylcarbonylamino ((R41CO-NR42-) dans lequel le radical R42 est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R41 est un radical alkyle en C1-C2, amino substitué par deux groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote. -Lorsqu'un cycle ne porte pas le nombre maximum de substituants, alors la ou les positions non susbtituées portent un atome d'hydrogène. De préférence, R1 représente un groupement alkyle ou hydroxyalkyle en C1C8. Selon une première variante, les formules (IIa), (IIb) et (IIc) sont telles qu'elles comportent deux radicaux R2 portés par des atomes de carbone adjacents, ces dits radicaux formant alors ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé aromatique, éventuellement substitué. Selon une deuxième variante, e, m et p valent 0. De préférence, x vaut 0 ou 1 avec X un groupe alkyle, hydroxyle, hydroxyalkyle, alkyloxy, amino, alkylamino, dialkylamino, acylamino alkyle signifiant une chaîne en C1-C6 éventuellement substituée, acyle signifiant alkylcarbonyle. A titre d'exemple de composés de formule (I) utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants: 0 / , N / N McSO4- N MeOSO,- O+/ N McSO4- N / Les colorants répondant à la formule peuvent être obtenus, par exemple, par quatre voies de synthèse différentes, par la suite appelées respectivement voie A, voie B, voie C et voie D: Dans les schémas ciaprès, la définition de B, précurseur non cationique de A, répond aux 3 formules suivantes: N R1 \ N N a R,)m Dans ce qui suit, HAL signifie un groupement halogène relié à RI par l'un de ses atomes de carbone, de préférence un groupement chloro, bromo ou iodo, ou bien un groupement alkylsulfato, de préférence méthylsulfato ou éthylsulfato ou bien méthylsulfonato (mésylate) ou arylsulfonato (tosylate) 1/Voie de synthèse A Le composé de formule (I) est obtenu en trois étapes successives conformément au schéma ci après B NH, HNOZ (acide nitrosylsulfurique) B N=N 2 4 /HAL R1 A N N An On prépare le sel de diazonium 2 de l'amine hétéroaromatique BNH2 1 par les méthodes classiques (H Zollinger, Color Chemistry, Wiley VCH Ed 2003 et The Chemistry of synthetic dyes, Academic Press, London, vol II, 1952). On fait ensuite réagir le sel de diazonium 2 sur un composé 3 (un amine aromatique à motif julolidine) pour former le composé 4. Ce type de couplage est bien connu dans la littérature citée ci-dessus. La troisième étape consiste à faire réagir le composé 4 avec un réactif d'alkylation, tel qu'un sulfate d'alkyle, un halogénure d'alkyle, un alkylsulfonate d'alkyle ou un arylsulfonate d'alkyle, pour former le composé 5: un colorant direct azoïque cationique à motif julolidine. La réaction d'alkylation s'effectue par exemple dans un solvant halogéné (dichlorométhane) ou ester (acétate d'éthyle), à température inférieure à 150 C, de préférence à reflux du solvant. Ces conditions sont notamment décrites dans la littérature. En référence à ce type de réaction, on peut citer par exemple Advanced Organic Synthesis 5th Ed M. Smith and J. March John Wiley & Sons Ed, 2001 et la demande internationale WO 03/060015. 2/Voie de synthèse B Le composé de formule (I) peut être obtenu par diazotation du dérivé para-aminé d'une amine aromatique à motif julolidine 6, puis couplage du sel de diazonium 7 obtenu avec un hétérocyle pour conduire au composé 8, puis alkylation de la fonction hétérocyclique pour conduire au composé 9 (le colorant direct azoïque cationique à motif julolidine) selon le schéma suivant: z)z z)z z)z B-H (Y)y 6 (Y)y 7 (Y)y 8 R1-HAL A N = N An (Y)y Toutes les étapes de synthèse sont décrites dans la littérature et 10 les références de la voie 1 sont aussi applicables. Plus particulièrement, la deuxième étape consiste à faire réagir le sel de diazonium 7 préalablement obtenu avec un hétérocycle B-H (suivant la définition précédente de B et H représentant un atome d'hydrogène lié à B sur la position qui sera ensuite celle du groupement 1.5 azo). 3/Voie de synthèse C Le composé de formule (I) peut également être obtenu dans deux étapes de synthèse: attaque nucléophile sur un atome de carbone d'un hétérocycle cationique [ 1 1] par un composé para-hydrazino d'une amine aromatique à motif julolidine 10 puis oxydation du composé 12 obtenu pour conduire au composé 13 (un colorant direct azoïque cationique à motif julolidine). Ces réactions sont exemplifiées ci-dessous par un hétérocycle cationique de type pyridinium et plus spécifiquement avec le composé 11 selon le schéma suivant: Ngroupe partant R1 [11] HzN.N H groupe partante = Cl, Br, I etc 12 oxydation Z)z La réaction pour former le composé 12 peut s'effectuer dans un solvant polaire, de préférence un alcool ou la DMF, à une température inférieure à 150 C, en présence le cas échant d'une base moins nucléophile que l'hydrazine choisie (J. Med. Chem. 1996, 39 (2), 570-581). L'oxydation peut s'effectuer à l'aide des oxydants usuels: N-bromosuccinimide, chlorure ferrique, oxyde de manganèse, oxydes de chrome, eau oxygénée, peracides, de préférence en milieu acide et à température inférieure à 100 C pendant moins de vingt- quatre heures. 4/Voie de synthèse D 2889953 16 Le composé de formule (I) peut également être obtenu par couplage oxydatif. Cette voie est décrite dans la littérature. En référence à ce type de réaction, on peut citer par exemple Angew. Chem. 1958, 70,215; Angew. Chem., Int. Ed., 1962,1,640 et H Zollinger, Color Chemistry 3èmè Ed, VCH Wiley, 2003. La voie est exemplifiée selon le schéma suivant utilisant pour illustrer l'hétérocycle pyridinium, et plus spécifiquement le composé 14 pour conduire au composé 17 (un colorant direct azoïque cationique à motif julolidine): (x)x z)z Ri. INII. N H oxydation R1,N R1-N N z [16] N-NH+ 14 15 17 Les réactifs de départs sont commerciaux ou sont obtenus suivant les méthodes connues de l'homme de l'art, avantageusement à partir de composés disponibles dans le commerce. L'invention porte également sur l'utilisation de composés 15 azoïques cationiques à motif julolidine correspondant au composé de formule (I) suivante: A N N (I) dans laquelle A représente un hétérocycle aromatique cationique choisi parmi les composés de formules générales suivantes: (IIb) R1 R1 R2)m R1 représente indépendamment les uns des autres: une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés comportant de 3 à 7 chaînons, éventuellement condensés avec le cycle aromatique, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs groupements choisis parmi les hétéroatomes tels que l'oxygène, l'azote ou le soufre, et le groupement carbonyle; R1 ne comportant pas de liaison nitro, nitroso, peroxyde et diazo; R1 étant directement rattaché à l'atome d'azote, quaternisé ou non, du cycle hétéroaromatique A par l'intermédiaire d'un atome de carbone. R2 représente indépendamment les uns des autres: une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés aromatique ou non, comportant de 3 à 6 chaînons, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes ou par un ou plusieurs groupements portant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote; un groupement hydroxyle, un groupement alkyl-oxy en C1-C4, un groupement (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4; un groupement alkyloxycarbonyle (R11O-CO-) dans lequel R11 représente un radical alkyle en C1-C4; un radical alkylcarbonyloxy (R12C0-O-) dans lequel R12 représente un radical alkyle est en Ci-C4; un groupement amino, un groupement amino substitué par un ou deux radicaux alkyles en Ci-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, les deux radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons éventuellement porteur d'un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote, par exemple l'oxygène, le soufre; un groupement alkylcarbonylamino (R13CO- NR13-) et/ou (R13CONH) dans lequel les radicaux R13 indépendamment l'un de l'autre, représentent un radical alkyle en C1-C4; un groupement carbamoyle ((R14)2N-CO) dans lequel les radicaux R14 indépendamment l'un de l'autre, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement uréido ((R15)2N-CO-NR16-) dans lequel les radicaux R15 et R16, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement sulfonamide ((R17)2N-S02-) dans lequel les radicaux R17, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, ; un groupement alkylsulfonylamino (R18SO2-NR19-) dans lequel les radicaux R18, R19, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement guanidinium ((R20)2N-C(=NH2+)-NR21-) dans lequel les radicaux R20 et R21, indépendamment les uns des autres, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement nitro; un groupement cyano; un atome d'halogène, de préférence le chlore, le fluor; deux radicaux R2, portés par des atomes de carbone adjacents peuvent former ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé, aromatique ou non; m représente un entier compris entre 0 et 4; e est un entier compris entre 0 et 2; p est un entier entre 0 et 1; D représente un groupe CR2 ou un atome d'azote Q représente un groupe NR1, ou un atome d'oxygène ou de soufre; la liaison a issue des formules (IIa) , (IIb) ou (IIc), relie le groupement A au groupement azoïque; dans le cas des formules (IIa), (IIb) ou (IIc) et lorsque deux radicaux R2 portés par deux atomes de carbone adjacents forment un cycle aromatique, la liaison a peut relier le groupement A au groupement azoïque par l'intermédiaire dudit cycle aromatique; l'électroneutralité des composés étant assurée par un ou plusieurs anions An-, identiques ou non, cosmétiquement acceptables, parmi lesquels le chlorure, méthylsulfate, méthosulfate, tosylate, acétate; X, Y et Z sont définis comme possibilités de substitutions respectivement sur les cycles alkyles et aryle du noyau tricyclique; x est compris entre 0 et 2, y est compris entre 0 et 6, et z est compris entre 0 et 6, x, y et z étant entiers; ou leurs sels d'addition ou leurs solvates Dans ce qui va suivre, et à moins d'une indication différente - Lorsqu'un radical alkyle ou la partie alkyle d'un radical est dit(e) 'substitué(e)', alors il ou elle comprend au moins un substituant choisi parmi les groupements hydroxyle, alkyloxy en C1-C4, (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4, amino, amino substitué par un ou plusieurs groupements alkyle identiques ou différents en Ci-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote. - Lorsqu'un radical aryle ou hétéroaryle ou la partie aryle ou hétéroaryle d'un radical est dit(e) 'substitué(e)', comme par exemple le substituant X sur le noyau aromatique du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone, choisi parmi: É un radical alkyle en C1-C16, de préférence en C1-C8, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alkyloxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalkyloxy en C2-C4, acylamino, amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou, les deux radicaux pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, de préférence de 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; É un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome; É un groupement hydroxyle; É un radical alkyloxy en C1-C2; É un radical (poly)-hydroxyalkyloxy en C2-C4; É un radical amino; É un radical amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle; un radical acylamino (-N31R-COR32) dans lequel le radical R31 est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cj- C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R32 est un radical alkyle en C1-C2; 5. un radical carbamoyle ((R33)2N-CO-) dans lequel les radicaux R33,identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle; É un radical alkylsulfonylamino (R34SO2-N35R-) dans lequel le radical R34 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R35 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical phényle; É un radical aminosulfonyle ((R36)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R36, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle. - Lorsque la partie cyclique ou hétérocyclique d'un radical non aromatique est dit(e) 'substitué(e)', comme par exemple les substituants Y et Z des hétérocycles aliphatiques du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone choisi parmi les groupements: hydroxyle, alkyloxy en C1-C4, (poly) hydroxyalkyloxy en C2-C4, alkylcarbonylamino ((R41CO-NR42-) dans lequel le radical R42 est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R41 est un radical alkyle en C1-C2, amino substitué par deux groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote. -Lorsqu'un cycle ne porte pas le nombre maximum de substituants, alors la ou les positions non susbtituées portent un atome 5 d'hydrogène. De préférence, R1 représente un groupement alkyle ou hydroxyalkyle en C1C8. Selon une première variante, les formules (IIa), (IIb) et (IIc) sont telles qu'elles comportent deux radicaux R2 portés par des atomes de carbone adjacents, ces dits radicaux formant alors ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé aromatique, éventuellement substitué. Selon une deuxième variante, e, m et p valent O. De préférence, x vaut 0 ou 1 avec X un groupe alkyle, hydroxyle, hydroxyalkyle, alkyloxy, amino, alkylamino, dialkylamino, acylamino; alkyle signifiant une chaîne en C1C6 éventuellement substituée, acyle signifiant alkylcarbonyle. A titre d'exemple de composés de formule (I) utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants: McOSO3- O+ / N N N N \ e/- - N \\ / N McSO4- N e/- - N \\ I N McSO4- N L'invention porte également sur une composition tinctoriale pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux comprenant dans un milieu de teinture approprié, au moins un composé azoïque cationique tel que défini ci-dessus pour l'utilisation en tant que colorant direct. La composition tinctoriale selon la présente invention peut comprendre de 0,001 à 20 %, de préférence de 0,01 à 10 % en poids de colorant direct azoïque cationique de formule (I) par rapport au poids total de la composition. La composition de la présente invention peut comprendre en outre au moins une base d'oxydation. A titre d'exemple, les bases d'oxydation sont choisies parmi les phénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les paraphénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2, 5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-(3hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2isopropyl paraphénylènediamine, la N-03-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,Ndiméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, (3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-03,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2-(3- acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-((3-méthoxyéthyl) paraphénylène-diamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl paraphénylènediamine, le 2- (3 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3- hydroxy 1-(4'aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-f3hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-03-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-03hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis(4-méthyl- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'bis-(4'- amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4amino-3-chlorophénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-((3hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3- ylamine; la 2-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; l'acide 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin2-carboxylique; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino; le (3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5a]pyridine-5-yl)-éthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)éthanol; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol; la 3,6diaminopyrazolo[1,5-a]pyridine; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5a]pyridin-3-ylamine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5- diamine; la 5morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; le 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]- éthanol le 2-[(3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; la 3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol; 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a] pyridine-7-ol; ainsi que leurs sels d'addition. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399; JP 88-169571; JP 05-63124; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra- aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5, 6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5- diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5- diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4, 5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-03-hydroxyéthyl)amino 1méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. On peut aussi utiliser le 4-5diamino 1-((3-méthoxyéthyl)pyrazole. La ou les bases d'oxydation présentes dans la composition de l'invention sont en général présentes en quantité comprise allant de 0,001 à 20 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence allant de 0,005 à 6 %. Si la composition contient au moins une base d'oxydation, la composition selon l'invention contient de préférence un ou plusieurs coupleurs conventionnellement utilisés pour la teinture de fibres kératiniques. Parmi ces coupleurs, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminphénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4diamino 1-(13-hvdroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(13hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-B-hydroxyéthylamino-3,4méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5- diamino-2,6diméthoxypyridine, le 1-N-(B-hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(13-hydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. Dans la composition de la présente invention, le ou les coupleurs sont généralement présents en quantité comprise allant de 0,001 à 20 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence allant de 0,005 à 6 %. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates et les sels d'addition avec une base telles que la soude, la potasse, l'ammoniaque, les amines ou les alcanolamines. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs colorants directs additionnels autres que les colorants directs azoïques cationiques de formule (I) selon l'invention, pouvant notamment être choisis parmi les colorants nitrés de la série benzénique neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs triarylméthaniques, les colorants directs indoaminiques et les colorants directs naturels. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, azométhiniques, méthiniques, tétraazapentaméthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane et les colorants naturels, seuls ou en mélanges. Parmi les colorants directs benzéniques utilisables selon l'invention, on peut citer de manière non limitative les composés suivants: - 1,4-diamino2-nitrobenzène, - 1-amino-2 nitro-4-B-hydroxyéthylaminobenzène - 1-amino2 nitro-4-bis((3-hydroxyéthyl)-aminobenzène - 1,4-Bis(B hydroxyéthylamino)-2-nitrobenzène -1-B-hydroxyéthylamino-2-nitro-4-bis((3-hydroxyéthylamino)-benzène -1-B-hydroxyéthylamino-2-nitro-4aminobenzène -1-(3-hydroxyéthylamino-2-nitro-4-(éthyl)(B-hydroxyéthyl)aminobenzène -1-amino-3-méthyl-4-(3-hydroxyéthylamino-6-nitrobenzène -1amino-2-nitro-4-13-hydroxyéthylamino-5-chlorobenzène -1,2-Diamino-4nitrobenzène - 1-amino-2-(3-hydroxyéthylamino-5-nitrobenzène - 1,2-Bis-03hydroxyéthylamino)-4-nitrobenzène -1-amino-2-tris-(hydroxyméthyl)méthylamino-5-nitrobenzène -1-Hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène - 1-Hydroxy2-amino-4-nitrobenzène -1-Hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène - 1-Hydroxy-2amino-4,6-dinitrobenzène -1-(3-hydroxyéthyloxy-2-(3-hydroxyéthylamino-5nitrobenzène -1-Méthoxy-2-(3-hydroxyéthylamino-5-nitrobenzène -1-(3hydroxyéthyloxy-3-méthylamino-4-nitrobenzène - 1-(3,y-dihydroxypropyloxy3-méthylamino-4-nitrobenzène -1-f3-hydroxyéthylamino-4-(3,ydihydroxypropyloxy-2-nitrobenzène -1-(3,y-dihydroxypropylamino-4trifluorométhyl-2-nitrobenzène -1-(3-hydroxyéthylamino-4-trifluorométhyl2-nitrobenzène -1-(3-hydroxyéthylamino-3-méthyl-2-nitrobenzène -1-[3aminoéthylamino-5-méthoxy-2-nitrobenzène -1-Hydroxy-2-chloro-6-éthylamino4-nitrobenzène -1-Hydroxy-2-chloro-6-amino-4-nitrobenzène -1-Hydroxy-6bis-((3-hydroxyéthyl)-amino-3-nitrobenzène -1-13-hydroxyéthylamino-2nitrobenzène -1-Hydroxy-4-13-hydroxyéthylamino-3-nitrobenzène. Parmi les colorants directs azoïques utilisables selon l'invention on peut citer les colorants azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO-95/01772 et EP-714954 dont le contenu fait partie intégrante de l'invention. Parmi ces composés, on peut tout particulièrement citer les colorants suivants - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[[4-(diméthylamino)phényl]azo]1HImidazolium, - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[(4-aminophényl)azo]-IHImidazolium, - méthylsulfate de 1-méthyl-4-[(méthylphénylhydrazono)méthyl] - pyridinium. On peut également citer parmi les colorants directs azoïques les colorants suivants, décrits dans le COLOUR INDEX INTERNATIONAL 3e édition: Disperse Red 17 - Acid Yellow 9 - Acid Black 1 - Basic Red 22 - Basic Red 76 - Basic Yellow 57 - Basic Brown 16 - Acid Yellow 36 - Acid Orange 7 Acid Red 33 - Acid Red 35 Basic Brown 17 - Acid Yellow 23 - Acid Orange 24 - Disperse Black 9. On peut aussi citer le 1-(4'-aminodiphénylazo)-2-méthyl-4bis-((3-25 hydroxyéthyl) aminobenzène et l'acide 4-hydroxy-3-(2-méthoxyphénylazo)-1naphtalène sulfonique. Parmi les colorants directs quinoniques on peut citer les colorants suivants: - Disperse Red 15 15 20 - Solvent Violet 13 - Acid Violet 43 Disperse Violet 1 - Disperse Violet 4 - Disperse Blue 1 - Disperse Violet 8 - Disperse Blue 3 - Disperse Red 11 - Acid Blue 62 - Disperse Blue 7 Basic Blue 22 - Disperse Violet 15 - Basic Blue 99 ainsi que les composés suivants - 1-N-méthylmorpholiniumpropylamino-4-hydroxyanthraquinone -1Aminopropylamino-4-méthylaminoanthraquinone -1Aminopropylaminoanthraquinone -5-(3-hydroxyéthyl-1,4-diaminoanthraquinone -2-Aminoéthylaminoanthraquinone -1,4-Bis-03,y-dihydroxypropylamino)anthraquinone. Parmi les colorants aziniques, on peut citer les composés suivants: Basic Blue 17 - Basic Red 2. Parmi les colorants triarylméthaniques utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants: - Basic Green 1 - Acid blue 9 - Basic Violet 3 - Basic Violet 14 - Basic Blue 7 - Acid Violet 49 - Basic Blue 26 - Acid Blue 7 Parmi les colorants indoaminiques utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants: 2-(3-hydroxyéthlyamino5-[bis-((3-4'-hydroxyéthyl)amino]anilino-1,4-benzoquinone -2-J3hydroxyéthylamino-5-(2'-méthoxy-4'-amino)anilino-1,4-benzoquinone -3-N(2'Chloro-4'-hydroxy)phényl-acétylamino-6-méthoxy-1,4-benzoquinone imine - 3N(3'-Chloro-4'-méthylamino)phényl-uréido-6-méthyl-1,4-15 benzoquinone imine -3-[4'-N-(Ethyl,carbamylméthyl)-amino]-phényl-uréido-6-méthyl-1, 4benzoquinone imine. Parmi les colorants de type tétraazapentaméthiniques utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants figurant dans le 20 tableau ci-dessous, An étant défini comme précédemment: N N N N _ N N %N/N \ +' %N An N N N N I An I OMe N+.NN\NN OMe OMe An NNNN OMe An I N N N N N N' NN n i An OH An N N OH I NN,'NN,NN I I An NN%NNNi An OH NNN,N.,NN/ OH OH NNNNN OH An An Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Le ou les colorants directs différents de ceux de formule (I) représentent de préférence de 0,001 à 20 % en poids environ du poids total de la composition, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 10 % en poids environ. La composition selon l'invention peut également comprendre au moins un agent oxydant classiquement utilisé pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques, comme par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. Le milieu approprié pour la teinture appelé aussi support de teinture est un milieu cosmétique généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le glycérol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio- actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs et des agents opacifiants. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12, de préférence entre 5 et 11, et encore plus particulièrement de 6 à 10,5. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines, telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (II) suivante: Ra\ R / b NW-N i \ Rd (II) dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4; Ra, Rb, Re et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Le procédé de la présente invention est un procédé dans lequel on applique sur les fibres la composition selon la présente invention telle que définie précédemment, puis on rince lesdites fibres. Selon un mode de réalisation particulier, la composition de l'invention est appliquée sur les fibres kératiniques en présence d'un agent oxydant, on parle alors dans ce cas d'un procédé de coloration éclarcissante. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. De préférence, dans ce mode de réalisation particulier, la composition de l'invention contient au moins une base d'oxydation. Les compositions avec ou sans oxydant sont appliquées sur les matières kératiniques et après un temps de pause de 3 minutes à 1 heure environ, de préférence 15 minutes à 45 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, encore plus préférentiellement entre 5 et 11 et encore plus particulièrement entre 6 et 10,5. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en coloration des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une coloration des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. L'invention porte également sur l'utilisation de la composition tinctoriale selon l'invention pour la teinture des fibres kératiniques. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de coloration, dans lequel un premier compartiment renferme la composition tinctoriale selon l'invention et un deuxième compartiment renferme un agent oxydant. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. Les exemples suivants servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. Exemples de arations de composés selon l'invention: 1) Exemple 1 par la voie A â N 39 HNO2 (acide nitrosylsulfurique) NHi Z (A) o o [1] A 200 g de solution à 40% p/v d'acide nitrosylsulfurique dans l'acide sulfurique, on ajoute 100 mL d'acide acétique anhydre et 500 mL d'acide propionique anhydre, puis on amène le mélange à une température inférieure à 5 C, on introduit progressivement 50 g de 4-aminopyridine. Le mélange ainsi obtenu est dilué par addition de 200 mL d'acide propionique et 40 mL d'acide acétique, puis on ajoute goutte à goutte, en maintenant la température inférieure à 10 C, une solution de 50 g de julolidine dans 200 mL de méthanol. Le mélange réactionnel est neutralisé après 16h de réaction à une température inférieure à 5 C par introduction de 500 mL d'eau, 300 g de glace puis 500 mL de soude à 30%. Le produit (A) est extrait à l'acétate d'éthyle, purifié par chromatographie sur gel de silice. A 5 g de produit (A) pur, dilués dans 50 mL de dichlorométhane, on ajoute 5 mL de diméthylsulfate, puis on maintient le mélange réactionnel sous agitation pendant 2 h. Le milieu est concentré par distillation sous vide des solvants, puis le résidu obtenu est purifié par solubilisation dans la méthyléthylcétone suivie de précipitation à l'heptane. On obtient ainsi 7.12 g d'une poudre bleue. Les analyses l'indiquent conforme à l'attendu [i]. 2) Exemple 2 par la voie A N HNOz IIl (acide nitrosylsulfurique) N HNN \ / NHZ HNN \ / O O.S.O â (B) résine d'échange d'ion N CSN N Cl \ [ii] A 13.21 g de suspension d'aminoimidazole dans 100 mL d'eau, on ajoute 30 mL d'acide chlorhydrique à 35% on refroidit le mélange à - 5 C puis on ajoute goutte à goutte une solution de 7 g de nitrite de sodium dans 10 mL d'eau, en maintenant une température inférieure à 0 C. On ajoute alors 5 g d'acide sulfanilique puis on verse le mélange sur unesolution acide de julolidine obtenue au préalable par mélange de 8.75 g de julolidine, 175 mL d'eau et 225 mL d'acide acétique et 40 g d'acétate de sodium et maintenue à 0 C. Après 2 h à 5 C, le mélange réactionnel est dilué, ramené à pH 8 par de la soude. Le produit (B), précipité, est filtré et lavé à l'eau. 5 g de (B) sont solubilisés dans 50 mL de dichlorométhane; sont successivement ajoutés: 5 mL de diméthylsulfate et 1.53 g d'acétate de sodium. Après 2 h d'agitation, le mélange est concentré sous vide, repris dans 100 mL de méthyléthylcétone puis on ajoute 100 mL d'heptane. Le précipité obtenu est lavé par de l'heptane, on recueille 4.5 g de poudre violet noir. On procède ensuite à un échange d'ions sur résine pour obtenir le produit attendu [ii] sous forme de chlorhydrate (2.56 g). Les analyses l'indiquent conforme à l'attendu [ii]. 3) Exemple 3 par la voie A NaNO2 HCI [iii] A 6.3 g de 3-aminopyridine, 17 mL d'acide chlorhydrique à 35% et 65 g de glace sont mélangés dans un tricol de 500 mL. Une solution de 5.08 g de nitrite de sodium dans 20 mL d'eau est ajoutée goutte à goutte, en maintenant la température du mélange à 0 C. Une fois l'addition achevée, le mélange est maintenu agité 20 min à 0 C puis une solution de 400 mg d'urée dans 10 mL d'eau est ajoutée. Une solution de julolidine 11.6 g dans un mélange éthanol (25 mL) acide chlorhydrique 35% (16 mL), glace (22 g) est ajoutée goutte à goutte en conservant une température inférieure à 10 C. Après 3 h à 5 C, le mélange réactionnel est neutralisé par ajout d'ammoniaque, jusqu'à obtention d'un pH de 9.5. La pâte ainsi obtenue est extraite par de l'acétate d'éthyle avec addition d'eau. La phase organique est séchée et concentrée sous vide; Le produit ainsi obtenu est purifié par chromatographie (gel de silice, eluant heptane/acétate d'ethyle) et on recueille une fraction pure d'une poudre de couleur rouge foncée (4.3 g), conforme à l'attendu (produit (C)). Le produit obtenu lors de l'étape ci-dessus (127 mg) est solubilisé dans le toluène (5 mL), 86 L de diméthylsulfate sont ajoutés et le mélange réactionnel est maintenu agité pendant 72 h. Le toluène est éliminé sous vide, le produit obtenu est traité par de l'eau pendant 4 h à température ambiante puis séché sous vide, on obtient un solide violet foncé (170 mg). d'une poudre bleu. Les analyses l'indiquent conforme à l'attendu [iii]. 4) Exemple 4 par la voie A N HSO3NO2 1 IL (acide orthophosphorique) -- --IV N / [iv ] g de 2-amino-1-methyl benzimidazole sont solubilisés dans un 15 mélange de 60m1 d'acide ortho phosphorique et 20 ml d'acide acétique à chaud. 26 g d'acide nitrosyle sulfurique (à 40% dans l'acide sulfurique) sont dilués dans 25 mL d'acide phosphorique 98% à 10 C dans un tricol de 250 mL muni d'un thermomètre et d'une arrivée d'argon. La première solution est versée goutte à goutte sur la seconde, en maintenant la température entre 2 et 5 C en 30 min. Le mélange est agité pendant 15min. 3.3 g d'acide sulfamique sont ajoutés et le mélange est agité pendant 15 min. 13 g de julolidine préalablement fondue sont solubilisés dans 25 mL de DMF et 9 g d'acide acétique. Le sel de diazonium obtenu lors de l'opération précédente est versé goutte à goutte sur cette solution en maintenant une température inférieure à 10 C. Le mélange réactionnel est dilué avec 50 mL d'eau puis maintenu à 0 C pendant 18 h. 500 g de glace sont ajoutés puis 100 mL de soude à 30%; à nouveau 500 g de glace et 150 mL de soude à 30%. Le mélange ainsi obtenu est encore dilué par 2 L d'eau puis ramené à pH 7 par addition d'hydrogénocarbonate de sodium (190 g). Le précipité obtenu est filtré (9.6 g) et séché. 1 g est purifié par chromatographie (silice, éluant dichlorométhane/méthanol). On obtient 100 mg d'une poudre rouge. Les analyses l'indiquent conforme à l'attendu (D). mg de D sont solubilisés dans 20 mL de dichlorométhane, et on ajoute à ce mélange, goutte à goutte, 500 l de diméthyl sulfate à température ambiante. La solution est agitée pendant 5 min. puis versée sur 250 mL d'éther éthylique. Le précipité est filtré et lavé avec 4 x 50 mL d'éther éthylique. Après séchage, on récupère 50 mg d'une pâte noire. Les analyses l'indiquent conforme à l'attendu [iv]. Exemples de teintures (conditions non éclaircissant): On a préparé les compositions tinctoriales dans les proportions suivantes: Solution 1 Hydroxyéthylcellulose Natrosol 250MR 0.72 g Alkyl C8/C10(50:50) hydroxyethylcellulose CG110 5 g Alcool benzylique 4 g Polyethylène glycol 400 4 g Qsp 100 g Solution 2: TAMPON pH 9,5 Chlorure d'ammonium (NH4C1) 5, 4 g Ammoniaque en sol. à 20% qsp pH 9,5 (env. 4 mL) Eau déminéralisée qsp 100 mL Solution 3: TAMPON pH 7 KH2PO4 0,026 mol/L Na2PO4 0,041 mol/L Eau déminéralisée qsp 500 mL Les compositions de coloration sont obtenues en dissolvant le colorant indiqué ci dessous (5x10-3mo1/L) dans la solution 1 puis en ajoutant un volume équivalent de solution tampon 2 ou 3 (pH 7 ou 9,5). Chaque composition est appliquée sur des cheveux gris à 90% de blancs, (1 g de mèche pour 6 g de solution). Après 30 min de pause, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les résultats de teinture suivants ont été obtenus: pH7 pH9,5 Colorant [i] Bleu Bleu chromatique intense chromatique intense Colorant [ii] Violet chromatique Violet chromatique intense intense Colorant [iii] Violet chromatique Violet chromatique intense intense Eau Colorant [iv] Bleu Bleu chromatique intense chromatique intense Exemples de teintures (conditions éclaircissantes): On a préparé les compositions tinctoriales dans les proportions 5 suivantes: Colorant 0.25 g Hydroxyéthylcellulose Natrosol 250MR 0.72 g Alkyl C8/C10(50:50) hydroxyethylcellulose 5 g CG110 Alcool benzylique 4 g Polyethylène glycol 400 4 g Hydroxyde d'Ammonium 13 g Eau Qsp 100 g Au moment de l'emploi, cette formulation est mélangée poids pour poids à de l'eau oxygénée 40 volumes puis appliquée sur mèches BN (Blanc Naturel) et BP (Blanc Permanenté) 1 g de mèche pour 6 g de solution. Après 30 min de pause, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les résultats de teinture suivants ont été obtenus BN BP Colorant [i] Bleu Bleu chromatique intense chromatique intense Colorant [ii] Violet chromatique Violet chromatique intense intense Les mèches ainsi colorées sont soumises à un test de résistance aux lavages qui consiste à effectuer 12 shampooings (avec un shampooing standard) et à évaluer la couleur après ces 12 shampooings. Après 12 shampooings, les mèches sont toujours colorées
La présente demande concerne l'utilisation pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux de composés azoïques cationiques à motifs julolidine à titre de colorants directs,La présente demande concerne également une composition tinctoriale pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux comprenant dans un milieu de teinture approprié au moins un colorant direct azoïques cationiques à motifs julolidine.La présente demande concerne aussi un procédé de teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux mettant en oeuvre la composition tinctoriale selon l'invention.La présente demande concerne aussi certains composés azoïques cationiques particuliers à motifs julolidine.
1. Utilisation d'au moins un composé cationique azoïque à motif julolidine de formule (I) : A N N (Y)y (I) dans laquelle A représente un hétérocycle aromatique cationique choisi parmi les composés de formules générales suivantes: dans lesquelles: RI représentent indépendamment les uns des autres une chaîne hydrocarbonée en CI-C16, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés comportant de 3 à 7 chaînons, éventuellement condensés avec le cycle aromatique, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs groupements choisis parmi les hétéroatomes tels que l'oxygène, l'azote ou le soufre, et le groupement carbonyle; RI ne comportant pas de liaison nitro, nitroso, peroxyde et diazo; RI étant R1, R1 \ N N (R2)p D (R2)e R1\ N a R2)m directement rattaché à l'atome d'azote, quaternisé ou non, du cycle hétéroaromatique A par l'intermédiaire d'un atome de carbone. R2 représente indépendamment les uns des autres: une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés aromatique ou non, comportant de 3 à 6 chaînons, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes ou par un ou plusieurs groupements portant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote; un groupement hydroxyle, un groupement alkyl-oxy en C1-C4, un groupement (poly)hydroxyalkyloxy en C2- C4; un groupement alkyloxycarbonyle (R1 1 O-CO-) dans lequel R1 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical alkylcarbonyloxy (R12CO- O-) dans lequel R12 représente un radical alkyle est en C1-C4; un groupement amino, un groupement amino substitué par un ou deux radicaux alkyles en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, les deux radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons éventuellement porteur d'un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote, par exemple l'oxygène, le soufre; un groupement alkylcarbonylamino (R13CO-NR13-) et/ou (R13CO- NH-) dans lequel les radicaux R13 indépendamment l'un de l'autre, représentent un radical alkyle en C1-C4; un groupement carbamoyle ((R14)2N-CO) dans lequel les radicaux R14 indépendamment l'un de l'autre, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement uréido ((R15)2N-CO-NR16-) dans lequel les radicaux R15 et R16, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement sulfonamide ((R17)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R17, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, ; un groupement alkylsulfonylamino (R18SO2-NR19-) dans lequel les radicaux R18, R19, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement guanidinium ((R20)2N-C(=NH2+)-NR21- ) dans lequel les radicaux R20 et R21, indépendamment les uns des autres, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C 1-C4; É un groupement nitro; un groupement cyano; un atome d'halogène, de préférence le chlore, le fluor; deux radicaux R2, portés par des atomes de carbone adjacents peuvent former ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé, aromatique ou non; m représente un entier compris entre 0 et 4; e est un entier compris entre 0 et 2; p est un entier entre 0 et 1; D représente un groupe CR2 ou un atome d'azote; Q représente un groupe NR1, ou un atome d'oxygène ou de soufre; la liaison a issue des formules (IIa), (IIb) ou (IIc), relie le groupement A au groupement azoïque; dans le cas des formules (IIa), (IIb) ou (IIc) et lorsque deux radicaux R2 portés par deux atomes de carbone adjacents forment un cycle aromatique, la liaison a peut relier le groupement A au groupement azoïque par l'intermédiaire dudit cycle aromatique; I'électroneutralité des composés étant assurée par un ou plusieurs anions An-, identiques ou non, cosmétiquement acceptables; X, Y et Z sont définis comme possibilités de substitutions respectivement sur les cycles alkyles et aryle du noyau tricyclique; x est compris entre 0 et 2, y est compris entre 0 et 6, et z est compris entre 0 et 6, x, y et z étant entiers; ou leurs sels d'addition ou leurs solvates, lorsqu'un radical alkyle ou la partie alkyle d'un radical est dit(e) substitué(e)', alors il ou elle comprend au moins un substituant choisi parmi les groupements hydroxyle, É alkyloxy en C1-C4, (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4, amino, amino substitué par un ou plusieurs groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote; lorsqu'un radical aryle ou hétéroaryle ou la partie aryle ou hétéroaryle d'un radical_est dit(e) substitué(e)', comme par exemple le substituant X sur le noyau aromatique du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone, choisi parmi: É un radical alkyle en C i -C 16, de préférence en C1-C8, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alkyloxy en CI-C2, (poly)-hydroxyalkyloxy en C2-C4, acylamino, amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou, les deux radicaux pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, de préférence de 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; É un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome; É un groupement hydroxyle; É un radical alkyloxy en C1-C2; ^ un radical (poly)- hydroxyalkyloxy en C2-C4; ^ un radical amino; ^ un radical amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle; É un radical acylamino (-N31R-COR32) dans lequel le radical R31 est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R32 est un radical alkyle en C1-C2; un radical carbamoyle ((R33)2N-CO-) dans lequel les radicaux R33, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C,-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle; ^ un radical alkylsulfonylamino (R34SO2-N35R-) dans lequel le radical R34 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R35 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical phényle; É un radical aminosulfonyle ((R36)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R36, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle; lorsque la partie cyclique ou hétérocyclique d'un radical non aromatique est dit(e) 'substitué(e)', comme par exemple les substituants Y et Z des hétérocycles aliphatiques du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone choisi parmi les groupements: É hydroxyle, É alkyloxy en C1-C4, (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4, alkylcarbonylamino ((R41CO-NR42-) dans lequel le radical R42 est un atonie d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R41 est un radical alkyle en C1-C2, amino substitué par deux groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote; lorsqu'un cycle ne porte pas le nombre maximum de substituants, alors la ou les positions non susbtituées portent un atome d'hydrogène; en tant que colorant direct pour les fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux. 2. Utilisation selon la 1, caractérisé en ce que R1 représente un groupement alkyle ou hydroxyalkyle en C1-C8. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les formules (IIa), (IIb) et (IIc) sont telles qu'elles comportent deux radicaux R2 portés par des atomes de carbone adjacents, ces dits radicaux formant alors ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé aromatique éventuellement substitué. 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que e, m et p valent O. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce x vaut 0 ou x vaut 1 avec X représentant un groupe alkyle, hydroxyle, hydroxyalkyle, alkyloxy, amino, alkylamino, dialkylamino, acylamino. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le composé de formule (I) possède l'une des structures suivantes: Cl- 0/ N N McSO4- N O+/- - N N / \ N McSO4- 7. Composition tinctoriale pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux comprenant, dans un milieu de teinture approprié, au moins un composé cationique azoïque tel que défini à l'une quelconque des 1 à 6 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,001 à 20 %, de préférence de 0,01 à 10 % de colorant(s) direct(s) de formule (I) par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon la 7 ou 8, caractérisée en ce qu'elle comprend une base d'oxydation choisie parmi les para-phénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les orthoaminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 10. Composition selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend une quantité comprise entre 0,001 à 20 % en poids et de préférence entre 0,005 et 6% en poids de bases d'oxydation par rapport au poids total de la composition. 11. Composition tinctoriale selon l'une des 7 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un coupleur choisi parmi les méta-phénylènediamines, les méta-aminophénols, les métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition. 12. Composition selon la 11, caractérisée en ce que le coupleur est choisi parmi le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(Bhydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(13-hydroxyéthylamino) 1méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4- diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1- diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-13-hydroxyéthylamino-3,4- méthylènedioxybenzène, l'anaphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6-hydroxy benzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(13hydroxyéthyl)amino-3,4- méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(Bhydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. 13. Composition selon la 11 ou 12, caractérisée en ce que le ou les coupleurs sont présents en une quantité comprise entre 0,001 et 20 %, de préférence entre 0,005 et 6 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Composition selon l'une des 7 à 13, caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs colorants directs additionnels différents des composés de formule (I), choisis parmi les colorants nitrés de la série benzénique neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs triarylméthaniques, les colorants directs tétraazapentaméthiniques, les colorants directs indoaminiques et les colorants directs naturels. 15. Composition selon la 16, caractérisé en ce la ou les colorants directs additionnels sont présents en une quantité comprise entre 0,001 à 20 % en poids et de préférence entre 0,005 et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 16. Composition selon l'une quelconque des 7 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent oxydant choisi parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels, les peracides et les enzymes oxydases, et de préférence le peroxyde d'hydrogène. 17. Composition selon l'une quelconque des 7 à 16, caractérisé en ce qu'elle comprend au moins un solvant hydroxylé, tel que l'éthanol, le propylène glycol, le glycérol, les mono éthers de polyols. 18. Composition selon l'une quelconque des 7 à 17, caractérisé en ce qu'elle comprend au moins un adjuvant choisi parmi les agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, les polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou 10 leurs mélanges, les agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, les agents antioxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les agents conditionneurs tels que les silicones 15 volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, les agents filmogènes, les céramides, les agents conservateurs, les agents opacifiants. 19. Procédé de teinture des fibres kératiniques, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: -on applique la composition tinctoriale selon l'une des 7 à 18 sur les fibres kératiniques, - on laisser pauser pendant une période comprise entre 3 minutes et 1 heure et de préférence entre 15 minutes et 45 minutes, puis - on rince lesdites fibres. 20. Utilisation d'une composition selon l'une des 7 à 18 pour la teinture des fibres kératiniques. 21. Dispositif à plusieurs compartiments ou Kit de coloration, caractérisé par le fait qu'il comporte un premier compartiment renfermant une composition telle que définie selon l'une des 7 à 18 et un second compartiment renfermant une composition comprenant un agent oxydant. 22. Composé cationique azoïque à motif julolidine de formule (I) : (X)x A N N N An- (I) dans laquelle A représente un hétérocycle aromatique cationique choisi parmi les composés de formules générales suivantes: (Z) z (R2)nn dans lesquelles: R1 représentent indépendamment les uns des autres: une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés comportant de 3 à 7 chaînons, éventuellement condensés avec le cycle aromatique, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs groupements choisis parmi les hétéroatomes tels que l'oxygène, l'azote ou le soufre, et le groupement carbonyle; R1 ne comportant pas de liaison nitro, nitroso, peroxyde et diazo; R1 étant directement rattaché à l'atome d'azote, quaternisé ou non, du cycle hétéroaromatique A par l'intermédiaire d'un atome de carbone. R2 représente indépendamment les uns des autres une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, pouvant former un ou plusieurs cycles carbonés aromatique ou non, comportant de 3 à 6 chaînons, éventuellement substituée, éventuellement interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes ou par un ou plusieurs groupements portant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote; un groupement hydroxyle, É un groupement alkyl-oxy en C1-C4, un groupement (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4; É un groupement alkyloxycarbonyle (R11OCO-) dans lequel R11 représente un radical alkyle en C, -C4, É un radical alkylcarbonyloxy (R12CO-O-) dans lequel R12 représente un radical alkyle est en C1-C4; un groupement amino, un groupement amino substitué par un ou deux radicaux alkyles en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, les deux radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons éventuellement porteur d'un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote, par exemple l'oxygène, le soufre; un groupement alkylcarbonylamino (R13CO- NR13-) et/ou (R13C0-NH-) dans lequel les radicaux R13 indépendamment l'un de l'autre, représentent un radical alkyle en C1-C4; un groupement carbamoyle ((R14)2N-CO) dans lequel les radicaux R14 indépendamment l'un de l'autre, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement uréido ((R15)2N-CO-NR16-) dans lequel les radicaux R15 et R16, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement sulfonamide ((R17)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R17, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, ; É un groupement alkylsulfonylamino (R18S02- NR19-) dans lequel les radicaux R18, R19, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C 1-C4; un groupement guanidinium ((R20)2N-C(=NH2+)-NR21-) dans lequel les radicaux R20 et R21, indépendamment les uns des autres, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4; un groupement nitro; É un groupement cyano; É un atome d'halogène, de préférence le chlore, le fluor; deux radicaux R2, portés par des atomes de carbone adjacents peuvent former ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé, aromatique ou non; m représente un entier compris entre 0 et 4; e est un entier compris entre 0 et 2; p est un entier entre 0 et 1; D représente un groupe CR2 ou un atome d'azote; Q représente un groupe NR1, ou un atome d'oxygène ou de soufre; la liaison a issue des formules (IIa), (IIb) ou (IIc), relie le groupement A au groupement azoïque; dans le cas des formules (IIa), (IIb) ou (IIc) et lorsque deux radicaux R2 portés par deux atomes de carbone adjacents forment un cycle aromatique, la liaison a peut relier le groupement A au groupement azoïque par l'intermédiaire dudit cycle aromatique; l'électroneutralité des composés étant assurée par un ou plusieurs anions An-, identiques ou non, cosmétiquement acceptables; X, Y et Z sont définis comme possibilités de substitutions respectivement sur les cycles alkyles et aryle du noyau tricyclique; x est compris entre 0 et 2, y est compris entre 0 et 6, et z est compris entre 0 et 6, x, y et z étant entiers; ou leurs sels d'addition ou leurs solvates; lorsqu'un radical alkyle ou la partie alkyle d'un radical est dit(e) substitué(e)', alors il ou elle comprend au moins un substituant choisi parmi les groupements hydroxyle, alkyloxy en C1-C4, (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4, amino, amino substitué par un ou plusieurs groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote; lorsqu'un radical aryle ou hétéroaryle ou la partie aryle ou hétéroaryle d'un radical est dit(e) substitué(e)', comme par exemple le substituant X sur le noyau aromatique du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone, choisi parmi: un radical alkyle en Ci-C,6, de préférence en C1-C8, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alkyloxy en C1- C2, (poly)-hydroxyalkyloxy en C2-C4, acylamino, amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou, les deux radicaux pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, de préférence de 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; É un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome; É un groupement hydroxyle; É un radical alkyloxy en C1-C2; ^ un radical (poly).- hydroxyalkyloxy en C2-C4; É un radical amino; É un radical amino substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle; un radical acylamino (-N31R-COR32) dans lequel le radical R31 est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R32 est un radical alkyle en C1-C2; un radical carbamoyle ((R33)2N-CO-) dans lequel les radicaux R33, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle; É un radical alkylsulfonylamino (R34SO2-N35R-) dans lequel le radical R34 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R35 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical phényle; É un radical aminosulfonyle ((R36)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R36, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle. lorsque la partie cyclique ou hétérocyclique d'un radical non aromatique est dit(e) 'substitué(e)', comme par exemple les substituants Y et Z des hétérocycles aliphatiques du tricycle, alors il ou elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone choisi parmi les groupements: hydroxyle, alkyloxy en C1-C4, (poly)hydroxyalkyloxy en C2-C4, alkylcarbonylamino ((R41 CO-NR42-) dans lequel le radical R42 est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R41 est un radical alkyle en C1-C2, amino substitué par deux groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote; lorsqu'un cycle ne porte pas le nombre maximum de substituants, alors la ou les positions non susbtituées portent un atome d'hydrogène; à l'exception de 2-(9-julolidylazo)-3-méthylbenzothiazolium perchlorate 2(9-julolidylazo)-3-éthylthiazolium perchlorate. 23.Composé selon la 22, caractérisé en ce que RI représente un groupement alkyle ou hydroxyalkyle en C1-C8. 24. Composé selon la 22 ou 23, caractérisé en ce que les formules (IIa), (IIb) et (IIc) sont telles qu'elles comportent deux radicaux R2 portés par des atomes de carbone adjacents, ces dits radicaux formant alors ensemble avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un cycle condensé aromatique éventuellement substitué. 25. Composé selon l'une quelconque des 22 à 24, caractérisé en ce que e, m et p valent O. 26. Composé selon l'une quelconque des 22 à 25, caractérisé en ce x vaut 0 ou x vaut 1 avec X représentant un groupe alkyle, hydroxyle, hydroxyalkyle, alkyloxy, amino, alkylamino, dialkylamino, acylamino. 27.Composé selon l'une quelconque des 22 à 26, caractérisé en ce que le composé de formule (I) possède l'une des structures suivantes: 0+ /- -N \ / N McSO4- N MeOSO;- N N N N Cl- / OH N\\ N McSO4 N O O-S-O
A,C
A61,C07
A61K,A61Q,C07D
A61K 8,A61Q 5,C07D 211,C07D 471
A61K 8/49,A61Q 5/10,C07D 211/70,C07D 471/04
FR2901886
A1
PROCEDE DE REDUCTION DU NOMBRE DE FAUSSES ALARMES NOTAMMENT LORS D'UNE DETECTION RADAR
20,071,207
La présente invention concerne un procédé de réduction de fausses alarmes notamment lors d'une détection radar. L'invention s'applique notamment à l'amélioration du taux de fausses alarmes pour un radar aéroporté subissant des interférences dues à la proximité avec d'autres radars. 1 o La détection radar est généralement polluée par différents types d'interférences et notamment par des interactions avec d'autres radars dues au fait qu'ils émettent dans des bandes de fréquences relativement proches. Ces interactions peuvent notamment concerner les émissions des radars embarqués des différents équipiers d'une patrouille volant en formation 15 rapprochée. Dans ce cas, les différents radars des équipiers peuvent soit émettre dans une même longueur d'onde, soit émettre dans des plages de longueur d'onde adjacentes, c'est à dire avec ou sans décalage hyperfréquence. En effet par leur construction les radars embarqués ont une bande de fréquence d'émission fixe et restreinte. Il n'est donc pas toujours 20 possible d'avoir des longueurs d'onde distinctes pour tous les radars embarqués par les équipiers. Le fonctionnement du radar en présence de telles interférences est dégradé du fait de la présence de nombreuses fausses alarmes dues à la présence des émissions radar voisines. Il est ainsi nécessaire que le radar soit robuste vis à vis de la fausse alarme afin de 25 réguler le taux de fausses alarmes. Un traitement couramment utilisé afin de réduire le nombre de fausses alarmes obtenues lors de la détection réside dans l'utilisation d'algorithmes dit à Taux de Fausses Alarmes Constant ou TFAC. Ces algorithmes visent à réduire le taux de fausses alarmes à un taux acceptable 30 par exemple une fausse alarme par minute. Les algorithmes TFAC connus sont basés sur l'observation d'une fenêtre d'analyse du signal reçu et sur un seuil local de détection. La fenêtre d'analyse est en fait une région observée pendant un court instant par le radar. Le signal réfléchi par les différents obstacles et éventuellement par la 35 cible dans la région d'observation est capté par le radar. A partir de ce signal, les procédés de traitement des signaux radar construisent une carte représentée sous la forme d'un ensemble de cases ou cellules. A chaque case de la carte est affecté le niveau du signal reçu correspondant à une distance D de l'obstacle ou de la cible par rapport au radar et à une fréquence Fd du signal Doppler sur le signal réfléchi lié à la vitesse de la cible. La taille de la case est donc liée à la résolution en distance et en fréquence doppler du radar. La carte ainsi obtenue donne un domaine (da,va), où da représente la distance ambiguë et Va la vitesse ambiguë. Le principe de base d'un algorithme TFAC est de comparer à un instant donné le contraste de niveau entre une case de la carte dite case to sous test et des cases environnantes. La valeur de contraste est obtenue en calculant l'écart entre le niveau de la case sous test et la moyenne de la puissance dans les cases environnantes, c'est-à-dire le bruit ambiant. Si cette valeur de contraste est supérieure à un seuil fixé, il y a détection. On considère donc dans ce cas que l'on est en présence d'une cible. Ce principe 15 permet donc de ne pas générer de détection alors que le signal reçu peut s'apparenter à du bruit ambiant. Parmi les algorithmes TFAC connus, l'algorithme TFAC de type rectangle, estime le bruit dû à l'ambiance en prenant comme contribution l'ensemble des cases contenues dans un rectangle autour de la case sous 20 test. Cet algorithme présente une bonne détection en ambiance claire, c'est à dire en présence d'interférences constantes ou en l'absence d'interférences. Par contre, il présente un nombre de fausses alarmes important en présence d'interactions avec d'autres radars. Un autre algorithme TFAC, l'algorithme TFAC de type croix, réduit 25 le bruit dû à l'ambiance en prenant comme contribution les cases isodistance et iso-vitesse avec la case test situées de part et d'autre de celle-ci. Ce traitement donne pour sa part un nombre de fausses alarmes faible en présence d'interactions avec d'autres radars. Cependant en ambiance claire, la sensibilité du radar est peu satisfaisante, et donne une perte de traitement 30 pouvant atteindre 1,8 dB. Afin de fournir des résultats acceptables aussi bien en ambiance claire qu'en ambiance polluée, une solution mise en oeuvre utilise les deux algorithmes TFAC précités de manière parallèle et prend les résultats de l'un ou de l'autre en comparant le bruit ambiant obtenu pour une même case test 35 avec l'un ou l'autre des algorithmes. Si l'algorithme TFAC croix donne un niveau d'ambiance supérieur à l'algorithme TFAC rectangle à une constante près fixée, le résultat de l'algorithme TFAC croix est alors utilisé. Cette méthode entraîne une perte de sensibilité du radar, elle est de plus assez peu robuste et s'accompagne donc d'une mauvaise maîtrise des fausses alarmes. La présente invention s'applique donc à fournir un traitement qui soit robuste en ambiance polluée notamment par des phénomènes d'interactions radar et qui soit en même temps sensible au niveau de la détection en ambiance claire c'est à dire avec peu d'interférences ou une interférence constante dans le domaine distance-vitesse (da,va). Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de réduction du nombre de fausses alarmes lors d'une détection radar. Le procédé selon l'invention utilise avantageusement en parallèle deux chaînes de traitement algorithmique à Taux de Fausses Alarmes Constant ou TFAC. L'une des chaînes de traitement utilise un TFAC de type rectangle et l'autre utilise un TFAC de type croix. La détection est alors issue de la chaîne de traitement algorithmique TFAC de type croix lorsque le rapport entre le nombre de détections réalisées avec l'algorithme TFAC rectangle et le nombre de détections réalisées avec l'algorithme TFAC croix devient supérieur à un seuil cco. Dans les autres cas la détection provient de la chaîne de traitement algorithmique TFAC de type rectangle. La comparaison avec le seuil ao est effectuée uniquement si le nombre de détections réalisées au moyen de l'algorithme TFAC rectangle dépasse un seuil Max_FA caractéristique du nombre maximum de fausses alarmes obtenues avec l'algorithme TFAC rectangle en ambiance claire. La détermination du seuil ao est effectuée préalablement à la mise en oeuvre grâce à une simulation des détections réalisées au moyen de chacun des deux algorithmes TFAC croix et TFAC rectangle en fonction de la forme d'onde caractéristique du radar. La détermination du seuil Max_FA est effectuée en prenant le nombre maximum de fausses alarmes obtenues au niveau de la queue de la loi de distribution caractérisant la probabilité d'occurrence d'un nombre donné de fausses alarmes dans le cas de l'utilisation de l'algorithme TFAC de type rectangle en ambiance claire, sur bruit thermique uniquement. L'invention a notamment pour principaux avantages qu'elle est simple à mettre en oeuvre, qu'elle s'adapte à différents types de brouillage, qu'elle s'applique à tous radars aéroportés ou de surface et enfin qu'elle s'applique à tous les modes de radar : haute fréquence de récurrence, moyenne fréquence de récurrence et basse fréquence de récurrence. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faîte en regard des dessins annexés qui représentent : • la figure la : le principe de l'algorithme TFAC croix, • la figure 1 b : le principe de l'algorithme TFAC rectangle, • la figure 2a : la carte du domaine (da,va) pour deux radars Moyenne Fréquence de Récurrence avec un écart en hyperfréquence nul, • la figure 2b : la carte du domaine (da,va) pour deux radars Haute Fréquence de Récurrence avec un écart en hyperfréquence important, • la figure 21) : la carte du domaine (da,Va) pour deux radars Moyenne Fréquence de Récurrence avec un écart en hyperfréquence important et une synchronisation des fréquences de récurrence, • la figure 3 : le rapport du nombre de fausses alarmes obtenues par les algorithmes TFAC rectangle et TFAC croix en fonction du niveau d'interaction, • la figure 4 : le synoptique de l'algorithme de maîtrise de la fausse alarme dans le cadre de l'invention, • la figure 5a : le nombre de fausses alarmes pour des niveaux d'interaction donnés obtenu en utilisant le TFAC rectangle, • la figure 5b : le nombre de fausses alarmes pour des niveaux 30 d'interaction donnés obtenu en utilisant la double chaîne TFAC selon l'invention, • la figure 6 : la probabilité de détection en fonction du rapport signal à bruit entre le TFAC croix et la double chaîne TFAC selon l'invention. Les figures 1 a et 1 b illustrent les configurations des cases distance-vitesse utilisées afin de calculer le contraste associé à une case sous test 1 pour l'algorithme TFAC croix et 6 pour l'algorithme TFAC rectangle. Pour l'algorithme TFAC croix, le contraste associé à la case sous test 1 peut être calculé en prenant la valeur maximale des moyennes sur chacune des branches 2, 3, 4 et 5 de la puissance du signal reçu sur chaque case. La valeur du contraste est ainsi calculée en privilégiant deux axes de la carte : X et Y. De manière générale, cet algorithme est très robuste dans des ambiances polluées. Pour l'algorithme TFAC rectangle, le contraste associé à la case sous test 6 peut être calculé en prenant la moyenne des puissances associées à chaque case inscrite dans le rectangle 7. Ce traitement donne donc de bons résultats lorsque le bruit ambiant est réparti de manière uniforme sur le domaine (da,Va) comme c'est le cas en ambiance claire. Dans les deux cas, le contraste est comparé à un seuil calculé afin d'assurer un niveau prédéfini de fausse alarme typiquement fixé à une fausse alarme par minute. L'invention utilise avantageusement ces deux algorithmes en parallèle afin de tirer profit de la sensibilité de l'algorithme TFAC rectangle en ambiance claire et de la robustesse de l'algorithme TFAC croix en ambiance polluée. Les figures suivantes 2a, 2b, 2c présentent la carte du domaine (da,va) en présence d'interactions de plusieurs types. Ainsi comme le montrent les différentes figures, la pollution due aux interactions est répartie de manière plus ou moins localisée. Les paramètres jouant sur la répartition de cette pollution sont d'une part l'écart en hyperfréquence des deux radars, pollué et pollueur, et d'autre part la valeur des fréquences de récurrence du radar pollué et du radar pollueur. Dans le cas de deux radars Haute Fréquence de Récurrence ou HFR ayant un écart en hyper fréquence nul tel que présenté sur la figure 2a, la pollution se répartie de manière non uniforme et très localisée selon un axe privilégié da. Sur la figure 2b, deux radars Moyenne Fréquence de Récurrence ou MFR ayant un écart en hyper fréquence important conduisent à une pollution répartie de manière globalement uniforme sur le domaine (da,va) selon les axes da et Va. Dans le troisième exemple de la figure 2c, les radars sont synchronisés en fréquence de récurrence et ont un écart en hyperfréquence important. Dans ce dernier cas, la pollution se répartit de manière assez incohérente sur le domaine. Cependant cette répartition privilégie globalement les axes da et Va. En résumé, les figures présentées montrent que globalement la pollution due à une interaction radar se localise préférentiellement suivant les deux axes distance ambiguë da et vitesse ambiguë Va. Ainsi le type d'algorithme TFAC utilisé doit être adapté à cette configuration afin de maîtriser la fausse alarme de manière efficace. Des deux algorithmes présentés précédemment, seul l'algorithme TFAC croix présente une configuration adaptée au traitement de ~o ces interférences particulières. Les résultats de cet algorithme seront donc préférentiellement utilisés dans le cadre de l'invention en présence de ce type d'interférences. L'algorithme TFAC rectangle quant à lui, s'il n'est pas adapté au traitement des interactions radar, est particulièrement adapté à la présence de bruit thermique bth qui se caractérise par une puissance 15 moyenne identique pour chaque case ainsi que par une fluctuation connue. Cet algorithme permet en présence de ces seules interférences d'avoir une sensibilité de détection bien plus importante que l'algorithme TFAC croix dans les mêmes conditions. Le procédé selon l'invention privilégie donc par exemple en l'absence d'interaction radar les résultats provenant de 20 l'algorithme TFAC rectangle. La figure 3 présente l'évolution du rapport a entre le nombre de fausses alarmes obtenues avec un algorithme TFAC rectangle et le nombre de fausses alarmes obtenues avec un algorithme TFAC croix, en fonction du 25 rapport entre la puissance des interactions Pinter et la puissance du bruit thermique Pbth, Pinter étant exprimé dB/Pbth. Ce graphique permet de déterminer un critère afin de sélectionner les résultats de l'algorithme le plus approprié à traiter les interférences en présence. Le critère de sélection doit être très sensible car la fausse alarme peut apparaître suivant la nature de la 30 pollution pour des puissances d'interaction de l'ordre de 10 dB en dessous du bruit thermique par exemple. Une étude, faite par exemple grâce à des simulations fonctionnelles réalisées sur des signaux synthétiques représentatifs de données réelles comme par exemple sur des signaux d'un radar MFR, permet de déterminer le nombre de fausses alarmes obtenues en utilisant l'algorithme TFAC croix et le nombre de fausses alarmes obtenues en utilisant l'algorithme TFAC rectangle. Le rapport a est alors calculé pour des niveaux de puissance d'interaction variant de -20 dB/Pbth à 40 dB/Pbth. Les deux chaînes sont réglées afin d'obtenir un taux de fausses alarmes de l'ordre par exemple d'une fausse alarme par minute. Sur le graphique de la figure 3 le rapport a est assez faible lorsque le niveau d'interaction est inférieur à -10 dB/Pbth puis il augmente très rapidement en atteignant des valeurs importantes supérieures à 100. On peut donc ainsi déterminer une constante ao qui représente le rapport a à partir duquel l'algorithme TFAC croix donne de meilleurs résultats que l'algorithme TFAC rectangle, c'est-à-dire lorsque le nombre de fausses alarmes obtenues avec l'algorithme TFAC rectangle devient très grand en regard du nombre de fausses alarmes obtenues avec l'algorithme TFAC croix. Le rapport a permet donc de détecter la présence ou non d'interactions. Ce critère est donc avantageusement utilisé par le procédé selon l'invention afin de basculer de l'utilisation des résultats de la chaîne TFAC rectangle à l'utilisation des résultats de la chaîne TFAC croix. La figure 4 présente un algorithme de gestion parallèle des deux chaînes algorithmiques 41 et 42 exploitant le critère de décision précédemment défini. Le procédé selon l'invention comporte une chaîne 41 utilisant le TFAC rectangle et une chaîne 42 utilisant le TFAC croix. Le principe général du procédé est de privilégier la chaîne utilisant le TFAC rectangle lorsque le nombre de fausses alarmes dans le domaine (da,Va) reste inférieur à une limite appelée Max_FA. Cette limite dépend de la loi de distribution du nombre de fausses alarmes dans le cas de l'utilisation de l'algorithme TFAC rectangle en ambiance claire, sur bruit thermique uniquement. Max_FA est alors le nombre maximum de fausses alarmes en queue de distribution, donc pour une faible occurrence, il peut être par exemple égal à 10 fausses alarmes par minute. L'algorithme selon le procédé de l'invention est le suivant : chacune des deux chaînes produit un nombre de détections Nb_det_rectangle pour la chaîne 41 et Nb_det_croix pour la chaîne 42. Ces détections sont obtenues en prenant en compte un seuil dans les algorithmes TFAC qui est SO pour la chaîne 41 et S1 pour la chaîne 42. Une fois le nombre de détections obtenues en sortie de la chaîne TFAC rectangle, on compare celui-ci à Max_FA, s'il est inférieur, les détections obtenues sont considérées comme correctes. Dans le cas contraire, l'algorithme a pour objectif de déterminer si ce nombre anormal de détections est dû à la présence de cibles ou non. A cette fin la constante ao, qui peut être par exemple égale à 3, est utilisée comme décrit par la suite. Le rapport entre le nombre de détection Nb_det_rectangle et le nombre de détections obtenues grâce à l'algorithme TFAC croix, Nb_det_croix est calculé. Si le résultat est inférieur à ao cela signifie que les détections sont bien dues à la présence de cibles. En effet dans ce cas les résultats obtenus avec la chaîne 41 et avec la chaîne 2 sont assez proches. Les détections obtenues grâce à l'algorithme TFAC rectangle sont alors conservées. Lorsque le rapport calculé est supérieur à ao, les résultats du TFAC rectangle sont considérés comme fortement biaisés. Les détections prises en compte sont alors celles réalisées par la chaîne 42 utilisant l'algorithme TFAC croix. Les figures 5a et 5b présentent un exemple du comportement obtenu vis-à-vis du traitement de la fausse alarme en utilisant le procédé selon l'invention. La figure 5a représente la courbe 55 du nombre de fausses alarmes obtenues en utilisant l'algorithme TFAC rectangle seul en fonction de l'accroissement du niveau d'interaction. Sur les figures 5a et 5b l'axe des abscisses représente le nombre de fausses alarmes Nb FA, et l'axe des ordonnés le niveau d'interaction exprimé en dB/bth, bth étant le bruit thermique. II apparaît sur cette figure qu'à partir d'un point 51 il y a déclenchement de la fausse alarme liée à l'interaction et que cette fausse alarme croit rapidement avant de se stabiliser à un nombre de fausses alarmes supérieur à 1000 par exemple. La figure 5b représente la courbe 56 du nombre de fausses alarmes en fonction de l'accroissement du niveau d'interaction obtenu en utilisant l'algorithme selon l'invention. Le nombre initial de fausses alarmes 52 est nominal : il correspond au nombre de fausses alarmes obtenues en ambiance claire avec l'algorithme TFAC rectangle. Au moment du déclenchement 51 des fausses alarmes liées à l'interaction, la double chaîne entre en jeu par l'intermédiaire du critère ao afin de limiter l'accroissement de la fausse alarme à un niveau tolérable comme représenté en 53. La fausse alarme diminue alors de manière importante jusqu'à atteindre un nombre de fausses alarmes de l'ordre de une par minute comme dans la zone 54 du graphique. Le procédé algorithmique mis en oeuvre selon l'invention permet donc de maîtriser le taux de fausse alarme de manière efficace et significative en ambiance polluée notamment par des phénomènes d'interaction radar. La figure 6 montre la sensibilité de l'algorithme selon l'invention dans le cas d'une ambiance claire. Ainsi sur le graphique de la figure 6 les résultats de probabilité de détection d'une cible en ambiance claire en fonction du rapport signal à bruit sont représentés pour la double chaîne TFAC par la courbe 61 et pour la chaîne TFAC croix par la courbe 62. Les deux courbes permettent de remarquer le gain de sensibilité au niveau de la détection des cibles qui peut aller, notamment dans l'exemple pris, jusqu'à 1.8 dB. L'algorithme selon l'invention permet donc d'accroître la sensibilité de la chaîne de détection en ambiance claire et ainsi d'accroître la portée de détection d'environ 10% par exemple pour des scénarios réalisés en ambiance non polluée. En plus des avantages cités précédemment, le procédé selon l'invention s'adapte à différents types de brouillage par le fait qu'il améliore les résultats de l'algorithme non pas en jouant sur un paramètre d'entrée des algorithmes TFAC mais en exploitant le résultat de l'algorithme TFAC le plus adapté à l'ambiance. Il s'adapte donc de fait à différents types et niveaux de gêne ainsi qu'à la forme d'onde du radar pollueur par exemple. Le procédé selon l'invention peut s'appliquer avantageusement à tout radar aéroporté ou de surface. II suffit de calculer la constante prise en compte dans le critère de sélection de la chaîne algorithmique en fonction du type de l'onde du radar. De la même manière, le procédé selon l'invention peut s'appliquer à différents modes radar : HFR, MFR et BFR. Le procédé a l'avantage d'être facile à mettre en oeuvre car le critère de sélection est déterminé une fois pour toutes pour un type de radar donné, il ne nécessite donc aucun réglage particulier lors de l'utilisation de la chaîne de détection. Le procédé a également l'avantage de s'appliquer sur un système de double chaîne existant par ailleurs mais ayant des résultats inférieurs à ceux obtenus avec le procédé selon l'invention
La présente invention concerne un procédé de réduction de fausses alarmes notamment lors d'une détection radar.Le procédé utilise en parallèle deux chaînes de traitement algorithmique à Taux de Fausses Alarmes Constant ou TFAC, l'une utilisant un TFAC de type rectangle (41) et l'autre utilisant un TFAC de type croix (42). La détection est alors issue de la chaîne de traitement algorithmique TFAC de type croix (42) lorsque le rapport entre le nombre de détections réalisées avec l'algorithme TFAC rectangle et le nombre de détections réalisées avec l'algorithme TFAC croix devient supérieur à un seuil alpha0. Dans les autres cas la détection provient de la chaîne de traitement algorithmique TFAC de type rectangle (41).L'invention s'applique notamment à l'amélioration du taux de fausses alarmes pour un radar aéroporté subissant des interférences dues à la proximité avec d'autres radars.
1. Procédé de réduction du nombre de fausses alarmes lors d'une détection radar utilisant en parallèle deux chaînes de traitement algorithmique à taux de fausses alarmes constant ou TFAC, l'une utilisant un TFAC de type rectangle (41) et l'autre utilisant un TFAC de type croix (42) caractérisé en ce que la détection est issue de la chaîne de traitement algorithmique TFAC de type croix (42) lorsque le rapport entre le nombre de détections réalisées avec l'algorithme TFAC rectangle et le nombre de détections réalisées avec l'algorithme TFAC croix devient supérieur à un seuil oco, dans les autres cas la détection provient de la chaîne de traitement algorithmique TFAC de type rectangle (41). 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la comparaison avec le seuil ao est effectuée uniquement si le nombre de détections réalisées au moyen de l'algorithme TFAC rectangle dépasse un seuil Max_FA caractéristique du nombre maximum de fausses alarmes obtenues avec l'algorithme TFAC rectangle en ambiance claire. 3. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la détermination du seuil oco est effectuée préalablement à la mise en oeuvre grâce à une simulation des détections réalisées au moyen de chacun des deux algorithmes TFAC croix et TFAC rectangle en fonction de la forme d'onde caractéristique du radar. 4. Procédé selon la 2 caractérisé en ce que la détermination du seuil Max_FA est effectuée en prenant le nombre maximum de fausses alarmes obtenues au niveau de la queue de la loi de distribution caractérisant la probabilité d'occurrence d'un nombre donné de fausses alarmes dans le cas de l'utilisation de l'algorithme TFAC de type rectangle en ambiance claire, sur bruit thermique uniquement. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le radar est en mode basse fréquence de récurrence. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que le radar est en mode haute fréquence de récurrence. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 5 caractérisé en ce que le radar est un radar de surface.
G
G01
G01S
G01S 7
G01S 7/292
FR2890552
A1
DISPOSITIF COUVERCLE DE CUVE D'UN APPAREIL DE TRAITEMENT D'ALIMENTS
20,070,316
La présente invention a pour objet un dispositif couvercle de cuve d'un appareil de traitement d'aliments. Le domaine de l'invention est celui des appareils de traitement d'aliments et plus particulièrement des appareils appelés cutters et coupe-légumes ou combinés cutter/coupe- légumes. Encore plus particulièrement le domaine de l'invention est celui de la sécurité de ces appareils. Le but de l'invention est d'empêcher un fonctionnement cuve ouverte lorsque le couvercle n'est que partiellement engagé sur la cuve. Dans l'état de la technique on connaît des tiges de sécurité de cuve d'appareils de traitement d'aliments actionnées, pour leur engagement par le couvercle de la cuve. Cela permet en théorie de garantir que l'appareil ne peut pas fonctionner si le couvercle n'est pas mis sur la cuve. Le principe est que la mise en place du couvercle sur la cuve provoque un déplacement de la tige de sécurité tel que celle ci vienne actionner un interrupteur fermant le circuit d'alimentation d'un moteur de l'appareil de traitement d'aliments. Lorsque la tige de sécurité ferme l'interrupteur on dit qu'elle est engagée, ou encore qu'elle engage le dispositif de sécurité. Lorsque la cuve est ouverte, l'interrupteur est maintenu ouvert par un moyen élastique, par exemple un ressort, qui repousse la tige de sécurité de la cuve en ouvrant l'interrupteur. La mise en place du couvercle comprime donc ce moyen élastique. Le déplacement de la tige de sécurité est obtenu par la coopération d'un ergot du couvercle avec un ergot de la tige de sécurité, l'un des deux ergot comportant un plan incliné sur lequel glisse l'autre lors de la fermeture de la cuve. Dans la mesure ou le mouvement de fermeture de la cuve est contraint dans un plan horizontal, le mouvement de fermeture de la cuve est transformé, par les ergots, en mouvement vertical de la tige de sécurité. Dans l'état de la technique un problème vient du fait qu'il est possible d'engager les ergots sans pour autant que le couvercle soir correctement engager sur la cuve. Il résulte de cette situation que la cuve est alors entrouverte, et que le dispositif de sécurité de l'appareil est engagé, donc que l'outil de l'appareil peut tourner bien que la cuve soit ouverte. Dans l'invention on résout ce problème en rendant cette situations instable. Dans l'invention les ergots sont conformé de telle sorte que le moyen élastique exerce une force suffisante sur les ergots pour qu'ils se repoussent l'un l'autre lorsque le couvercle n'est pas correctement engagé sur la cuve. Dans un exemple les ergots sont conformés en pyramides inversées l'une par rapport à l'autre. Dans un autre exemple l'un est ergots est une pyramide et l'autre un cylindre de section circulaire. Il devient alors impossible de mettre l'appareil en marche lorsque le couvercle n'est pas correctement engagé sur la cuve. L'invention a donc pour objet un dispositif couvercle de cuve d'un appareil de traitement d'aliments la cuve comportant une tige de sécurité engageant un dispositif de sécurité de l'appareil de traitement d'aliments lorsque la cuve est fermée par un couvercle, ladite tige de sécurité comportant un premier moyen coopérant avec un deuxième moyen du couvercle de la cuve pour que lors de la fermeture de la cuve la coopération des deux moyens provoquent l'engagement de la tige de sécurité, la fermeture de la cuve se faisant par un mouvement de rotation du couvercle dans un plan horizontal, le mouvement horizontal du deuxième moyen étant transformé en mouvement vertical de la tige de sécurité par le glissement du premier moyen contre deuxième moyen, caractérisé en ce que: - le mouvement du couvercle sur la cuve est guidé par au moins un rail, ledit mouvement étant limité par la buté d'un guide dans une extrémité du rail, - au moins l'un des moyens comporte deux plans inclinés perpendiculaires à la verticale et formant une pyramide sur les faces de laquelle l'autre moyen glisse actionnant ainsi la tige de sécurité. Dans une variante l'invention est aussi caractérisée en ce que le premier moyen est une pyramide. Dans une variante l'invention est aussi caractérisée en ce que le deuxième moyen est une pyramide inversé par rapport à la pyramide formé par le premier moyen. Dans une variante l'invention est aussi caractérisée en ce que le deuxième moyen est un cylindre dont l'axe est perpendiculaire à la verticale et parallèle aux plans inclinés du premier moyen. Dans une variante l'invention est aussi caractérisée en ce que le deuxième moyen est une pyramide. Dans une variante l'invention est aussi caractérisée en ce que le 2890552 3 premier moyen est un cylindre dont l'axe est perpendiculaire à la verticale et parallèle aux plans inclinés du deuxième moyen. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celle-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: Figure 1: une illustration d'un appareil de traitement d'aliments mettant en ceuvre le dispositif selon l'invention. Figure 2: Un vue de détail d'une excroissance d'un couvercle selon l'invention de forme pyramidale coopérant avec une excroissance pyramidale de la tige de sécurité. Figure 3: Un vue de détail d'une excroissance d'un couvercle selon l'invention de forme cylindrique à section circulaire coopérant avec une excroissance pyramidale de la tige de sécurité. Figure 4: Un vue de détail d'une excroissance d'un couvercle selon l'invention de forme pyramidale coopérant avec une excroissance cylindrique à section circulaire de la tige de sécurité. La figure 1 montre un appareil 100 de traitement d'aliments comportant un socle 101 sur lequel est fixé une cuve 102. Le socle 101 comporte un moteur non représenté entraînant un axe porte outil. L'axe porte outil est saillant hors du socle 101 de manière à supporter un outil 103, de coupe, de mélange ou autre, situé dans la cuve 102 lorsque l'appareil 100 est en ordre de marche. Le fait que l'appareil 100 soit en ordre de marche signifie qu'il est posé sur une table de travail ou une surface plane de manière à pouvoir être utilisé aux fins pour lesquelles il a été conçu. C'est par rapport à un appareil en ordre de marche que l'on considère les latéralisations dans cette description. Dans cette description on considère qu'en ordre de marche la cuve 102 est fixé sur le socle 101. La cuve 102 comporte une poignée/anse 104 permettant de saisir et de manipuler la cuve 102. La poignée s'étend dans un plan horizontal perpendiculaire à la cuve. Dans l'exemple représenté à la figure 1, la poignée 104 comporte une partie 105 arrondie et pouvant être saisie par un utilisateur, et une partie 106 verticale raccordant la partie 105 arrondie à la paroi de la cuve 102. A la vertical de la partie 106 le socle 101 présente un orifice 107 permettant d'accéder à un interrupteur 108 situé à l'intérieur du socle 101. La partie 106 comporte aussi une tige 109 de sécurité verticale s'étendant sur toute la hauteur de la partie 106. Une des extrémités de la tige 109 actionne l'interrupteur 108 à travers l'orifice 107 lorsque ladite tige est actionnée par un couvercle 110 de la cuve 102. Le couvercle 110 est composé essentiellement de 3 parties. Une première partie 111 essentiellement horizontale et recouvrant la cuve 102, une deuxième partie/couronne 112 perpendiculaire à la partie 111 et s'entendant sur tout le pourtour inférieure de la partie 111 de manière à assurer l'étanchéité de la jonction cuve / couvercle en enserrant les bords de la cuve 102 et une troisième partie / goulotte 113 qui est un tube s'étendant perpendiculairement à la partie 111 et permettant l'introduction d'aliments dans la cuve 102. La couronne 112 comporte sur sa partie interne, celle en contact avec la cuve 102, un rail 114 de guidage coopérant avec un ergot 115 servant de guide et situé sur le bord externe supérieur de la cuve 102. La mise en place du couvercle 110 ne peut s'effectuer qu'en insérant l'ergot 115 dans le rail 114. Le rail 114 et l'ergot 115 définissent donc la trajectoire du couvercle 110 lors de sa mise en place sur la cuve 102. Lors de la mise en place du couvercle 110 celui-ci est placé au dessus de la cuve 102 de manière à ce que l'ergot 115 s'engage dans le rail 114 et que la partie 111 prenne appuie sur le haut de la cuve 102. Le couvercle est alors guidé dans un mouvement de rotation dans un plan horizontal, ledit mouvement étant limité par l'ergot 115 et le rail 114 entre une position ouverte dans laquelle l'ergot 115 est à l'entrée du rail 114 et donc le couvercle peut être désolidarisé de la cuve 102 et une position fermée dans laquelle l'ergot 115 est en bout de course dans le rail 114. Les figures 2 à 4 illustrent des vues de détails de la tige 109 de sécurité. Sur des figures différentes, des références identiques désigne les mêmes éléments. Les figures 2 à 4 illustrent une tige de sécurité selon l'invention telle que vue de l'intérieur de la cuve 102. La figure 2 à 4 illustrent la tige 109 de sécurité et une partie du couvercle 110 lorsque le couvercle est en position fermée. Une tige de sécurité selon l'invention comporte une partie 116 supérieure qui est en vis à vis de la couronne 112 lorsque le couvercle 110 est placé sur la cuve 102. La partie 116 est plane selon un plan parallèle à un plan tangent à la couronne 112. Dans une première variante de l'invention la couronne 112 d'un couvercle selon l'invention comporte un ergot 117a se déplaçant face à la partie 116 de la tige 109 lors des manipulations du couvercle 110 pour le faire passer de sa position ouverte à sa position fermée et vis et versa. L'ergot 117a est une excroissance horizontal de la couronne 112 en ce sens qu'il s'étend horizontalement par rapport à la couronne. L'ergot 117a comporte un plan 118a incliné qui est perpendiculaire à la verticale, la surface libre du plan 118a incliné étant alors située vers le bas. Cela signifie que la matière constituant l'ergot est située au dessus de ce plan. L'inclinaison de ce plan 118 est sensiblement de 45 par rapport à l'horizontal. La tige 109 de sécurité comporte un ergot 119a situé sur la zone inférieur de la partie 116 et situé en vis à vis de la couronne 112. L'ergot 119a comporte un plan 120a incliné perpendiculaire à la verticale, la surface libre du plan 120a incliné étant alors située vers le haut. Les plans 120a et 118a sont sensiblement parallèle lorsque le couvercle 110 est posé sure la cuve 110. Les plans 118a et 120a coopèrent, lorsque le couvercle est passé de sa position ouverte à sa position fermée pour faire descendre la tige 109 de sécurité de manière à ce qu'elle engage le dispositif de sécurité de l'appareil 100 de traitement. Dans la pratique l'ergot 117a glisse sur l'ergot 119a lors de la mise en place du couvercle 110 sur la cuve 102. Comme le mouvement du couvercle 102 est contraint dans un plan horizontal par le rail 114, ce mouvement et le contact entre les plans 118a et 120a provoque la descente de la tige 109 de sécurité. Le dispositif de sécurité est, par exemple, un interrupteur maintenu ouvert par un premier moyen élastique. Le déplacement vers le bas de la tige de sécurité contrarie l'effet du moyen élastique en fermant l'interrupteur. Un tel interrupteur est par exemple l'interrupteur 108 branché en série sur un circuit d'alimentation du moteur de l'appareil 100 de traitement. Ainsi le moteur de l'appareil 100 ne peut être alimenté que si la tige de sécurité est en position basse. Dans la pratique un deuxième moyen 124 élastique exerce une force pour faire remonter la tige 109 de sécurité. Le moyen 124 maintient donc la tige 129 en position haute, c'est à dire désengagée de l'interrupteur 108. Ce moyen élastique est comprimé par la mise en place du couvercle 110 sur la cuve 102. Le retrait du couvercle 102 libère le moyen élastique de sa contrainte lui permettant de faire remonter la tige 109 de sécurité et donc d'ouvrir l'interrupteur 108 rendant la mise en marche de l'appareil 100 impossible. On notre que les premier et deuxième moyen élastique peuvent être les mêmes. Dans la variante de l'invention correspondant à la figure 2 l'ergot 117 comporte aussi un plan 121a incliné symétrique au plan 118a par rapport à la verticale. Les plans 118a et 121a donne ainsi une forme pyramidale, le sommet étant orienté vers le bas, à l'ergot 117a. Par forme pyramidale on entend ici un cylindre de section triangulaire. L'ergot 119a comporte aussi un plan 122a incliné symétrique au plan 120a par rapport à la verticale. Les plans 118a et 121a donne ainsi une forme pyramidale, le sommet étant orienté vers le haut, à l'ergot 120a. Les ergots 119a et 117a, coopérant pour l'engagement de la tige 109, ont donc des formes de pyramides inversées l'une par rapport à l'autre. Cela, combiné à la pression exercée par les moyens élastiques, a pour conséquence qu'il n'existe pas de position stable pour les ergots 117a et 119a. En effet deux pyramide inversé l'une sur l'autre ne tienne pas en équilibre. Cette stabilité ne peut être apportée que par un engagement correct du couvercle 110 sur la cuve 102. En effet cet engagement correcte implique des frottements entre l'ergot 115 et le rail 114, la force exercée par les moyens 124 élastique n'étant pas suffisante pour vaincre ces frottements. Dans une deuxième variante de l'invention, illustrée par la figure 3, la tige 109 est identique à celle décrite pour la première variante. Dans cette variante l'ergot 117 est un ergot 117b de forme cylindrique à section circulaire. On obtient dans cette variante le même effet que dans la première variante, a savoir une absence de stabilité verticale des positions relatives des ergots 117 et 119. Cette stabilité ne peut être obtenue que si le couvercle 110 est correctement engagé sur la cuve 102 comme précédemment expliqué. Dans un troisième variante de l'invention, illustrée par la figure 4, l'ergot 119 est un ergot 119c cylindrique de section circulaire. On obtient 2890552 7 dans cette variante le même effet que dans les première et deuxième variantes, a savoir une absence de stabilité verticale des positions relatives des ergots 117 et 119. Cette stabilité ne peut être obtenue que si le couvercle 110 est correctement engagé sur la cuve 102 comme précédemment expliqué. De manière à favoriser les contacts glissants entre les différentes excroissances/ergots décrits, et dans mode de réalisation de l'invention, la tige 109 de sécurité est moulé en acétale. Le couvercle 110, est donc son excroissance/ergot est en polycarbonate
Dispositif couvercle de cuve d'un appareil de traitement d'alimentsPour rendre impossible le fonctionnement d'un appareil de traitement d'aliments même lorsque la cuve dudit appareil est incorrectement fermée, on dote la tige (109) de sécurité dudit appareil et le couvercle dudit appareil d'ergots (117, 119) dont la coopération lors de la fermeture de la cuve assure l'engagement de la tige de sécurité. Lesdits ergots sont conformés pour que la force exercée par un moyen de rappel de la tige de sécurité suffise à désengager la tige de sécurité lorsque le couvercle est mal engagé sur la cuve.
1 - Dispositif couvercle (110) de cuve (102) d'un appareil (100) de traitement d'aliments la cuve comportant une tige (109) de sécurité engageant un dispositif (108) de sécurité de l'appareil de traitement d'aliments lorsque la cuve est fermée par un couvercle, ladite tige de sécurité comportant un premier moyen (119) coopérant avec un deuxième moyen (117) du couvercle de la cuve pour que lors de la fermeture de la cuve la coopération des deux moyens provoquent l'engagement de la tige de sécurité, la fermeture de la cuve se faisant par un mouvement de rotation du couvercle dans un plan horizontal, le mouvement horizontal du deuxième moyen étant transformé en mouvement vertical de la tige de sécurité par le glissement d premier moyen contre le deuxième moyen, caractérisé en ce que: - le mouvement du couvercle sur la cuve est guidé par au moins un rail (114), ledit mouvement étant limité par la buté d'un guide (115) dans une extrémité du rail, - au moins l'un des moyens comporte deux plans inclinés (118a,121a; 122a, 120a) perpendiculaires à la verticale et formant une pyramide sur les faces de laquelle l'autre moyen glisse actionnant ainsi la tige de sécurité. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le premier moyen (119a)est une pyramide. 3 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le deuxième moyen (117a) est une pyramide inversé par rapport à la pyramide 25 formé par le premier moyen. 4 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième moyen (117b) est un cylindre dont l'axe est perpendiculaire à la verticale et parallèle aux plans inclinés du premier moyen. - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le 30 deuxième moyen (117a) est une pyramide. 6 - Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le premier moyen (119c) est un cylindre dont l'axe est perpendiculaire à la verticale et parallèle aux plans inclinés du deuxième moyen. ptioi 452000: ïRPCN 4
A
A47
A47J
A47J 43,A47J 19
A47J 43/00,A47J 19/04
FR2895961
A1
SOUBASSEMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,713
La présente invention concerne un . L'invention se rapporte plus précisément à un soubassement de véhicule automobile ayant une première et une seconde rangées d'assises, comprenant un plancher avant se prolongeant depuis son raccordement avec le tablier jusqu'à une zone située sensiblement sous la première rangée d'assise, ce plancher avant étant surplombé d'une traverse d'assise dans sa partie arrière, située sensiblement sous la io première rangée d'assise. On sait qu'une très grande modularité est recherchée actuellement dans la construction des véhicules, notamment au niveau de leur soubassement (également désigné par le terme de plateforme), afin d'offrir une accessibilité accrue, un 15 volume de rangement plus important, et bien entendu de reconduire un maximum de pièces entre différentes silhouettes pour limiter les coûts de fabrication. Le plancher du véhicule constitue une partie de ce soubassement et obéit donc nécessairement aux mêmes exigences de modularité. 20 Une construction connue de plancher de véhicule comporte une traverse d'assise unique intercalée entre le tunnel central du véhicule et le longeron latéral intérieur du véhicule. Une telle traverse d'assise a un rôle fondamental en cas de choc latéral sur le véhicule, en contribuant à la rigidité 25 de la structure et à l'absorption du choc. Les extrémités de cette traverse d'assise sont encastrées dans deux longeronnets accolés de tout leur long, pour l'un contre le tunnel central, et pour l'autre contre le longeron latéral intérieur du véhicule. 30 Dans un véhicule de type monospace , on réutilise classiquement le même soubassement que celui d'un véhicule de type berline après quelques modifications structurelles et aménagements. En particulier, le plancher est surélevé dans un véhicule monospace, ce qui implique en fait de disposer un faux plancher à distance du plancher principal en tôle. Une multitude de plots de maintien est donc disposée entre le plancher principal en tôle et le faux plancher. Ce faux plancher est classiquement prévu sur toute la longueur du plancher depuis la remontée du plancher à l'avant vers la zone de tablier jusqu'à la zone dite planche à talon située légèrement au devant de la deuxième rangée d'assises. La partie du faux plancher située à l'avant de la traverse d'assise doit nécessairement être maintenue pour ne pas io modifier la zone avant du soubassement conditionnée par l'intégration des brancards et aux autres éléments structurels de l'avant du véhicule. En revanche, à l'arrière de la traverse d'assise, le faux plancher est source de surcoût et de masse accrue, tant au 15 niveau du faux plancher lui-même que des plots de maintien. La présente invention vise à résoudre les inconvénients précédents en proposant un soubassement de véhicule monospace présentant un coût et une masse limitée. A cet effet, l'invention a pour objet un soubassement de 20 véhicule automobile ayant une première et une seconde rangées d'assises, comprenant un plancher avant se prolongeant depuis son raccordement avec le tablier jusqu'à une zone située sensiblement sous la première rangée d'assise, ce plancher avant étant surplombé d'une traverse 25 d'assise dans sa partie arrière, située sensiblement sous la première rangée d'assise, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un plancher arrière surélevé par rapport au plancher avant, et reliant le sommet de la traverse d'assise à un relief dit planche à talon , située sensiblement au devant de la 30 deuxième rangée d'assise. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention - le plancher avant et le plancher arrière sont réalisés dans des pièces de tôlerie, - le plancher avant est surplombé d'un faux plancher, qui se prolonge vers l'arrière au dessus du plancher arrière, jusqu'au relief de la planche à talon, - une pluralité de plots de maintien est intercalée entre le plancher avant et le faux plancher, - le faux plancher est appliqué directement sur le plancher arrière, dans la zone allant de la traverse d'assise jusqu'au relief de la planche à talon, - les extrémités de la traverse d'assise sont encastrées io dans deux longeronnets accolés de tout leur long, pour l'un contre un tunnel central du véhicule, et pour l'autre contre un longeron latéral intérieur du véhicule, - les extrémités de la traverse d'assise traversent les longeronnets de part en part, de manière de manière que la 15 traverse d'assise se trouve directement en appui contre le tunnel central et le longeron latéral intérieur, - la traverse d'assise se prolonge à ses extrémités par des extensions de manière que la traverse d'assise présente la forme générale d'un I majuscule, ses extrémités étant en appui 20 d'une part contre un tunnel central du véhicule, et d'autre part contre un longeron latéral intérieur du véhicule. L'invention concerne également un véhicule automobile comportant un soubassement ayant les caractéristiques précédentes. 25 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation non limitatif de l'invention, et à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un agencement connu de soubassement d'un véhicule automobile, 30 - la figure 2 représente une section d'un agencement connu de soubassement d'un véhicule automobile conforme à la figure 1, - la figure 3 représente un agencement de soubassement d'un véhicule automobile selon l'invention, - la figure 4 représente une section d'un agencement de soubassement d'un véhicule automobile selon la figure 3, sans faux plancher, et - la figure 5 représente une section d'un agencement de soubassement d'un véhicule automobile selon la figure 3, avec un faux plancher. On a représenté à la figure 1 un agencement connu de io soubassement d'un véhicule automobile conforme à l'énoncé de l'état de la technique introduit précédemment. Dans cette figure 1, l'avant du véhicule est situé en bas à droite et l'arrière en haut à gauche. Une traverse d'assise 3 unique est intercalée entre le tunnel central 10 du véhicule et le longeron 15 latéral intérieur 11 du véhicule. Les extrémités de cette traverse d'assise 3 sont encastrées dans deux longeronnets 8, 9 accolés de tout leur long, pour l'un contre le tunnel central 10, et pour l'autre contre le longeron latéral intérieur 11 du véhicule. 20 On retrouve le même agencement sur la figure 2, illustrant une section d'un véhicule automobile dont l'avant est situé à gauche et l'arrière à droite. Sont également indiquées les zones correspond aux première R1 et seconde R2 rangées d'assises. La partie avant 2 du plancher 1 se raccorde au 25 tablier (non représenté), tandis que la partie arrière se raccorde à un relief constitué par la planche à talon 5, et au-dessus de laquelle est positionnée la deuxième rangée d'assise R2. Comme cela a été indiqué, une surélévation du plancher 30 est nécessaire dans le cas de véhicule de type monospace . Ainsi selon l'invention illustrée aux figures 3 et 4, le soubassement comprend un plancher arrière 4 surélevé par rapport au plancher avant 1, et reliant le sommet de la traverse d'assise 3 à la planche à talon 5, située sensiblement au devant de la deuxième rangée d'assise R2. Dans l'invention, le plancher avant 1 ne se prolonge donc pas au-delà de la traverse d'assise 3 vers l'arrière du véhicule, en dessous du plancher arrière 4. Avantageusement, l'espace situé sous le plancher arrière 4 peut être utilisé pour loger des organes divers tels qu'un filtre à gasoil, un réservoir à volume augmenté par rapport à une solution de plancher classique à faux plancher, des io réservoirs additionnels ou des calculateurs etc. A l'avant de la traverse d'assise 4, un faux plancher 6 peut être maintenu, surplombant le plancher avant 1 entre le tablier et la traverse d'assise 3. Ce même faux plancher 6 peut être prolongé vers l'arrière de manière à recouvrir également 15 le plancher arrière 4, jusqu'à la planche à talon 5 (figure 5). Le faux plancher 6 peut être appliqué directement par contact sur le plancher arrière 4. Un garnissage unique (non représenté) peut également recouvrir l'ensemble de ce faux plancher 6. Entre le plancher avant 1 et le faux plancher 6 sont 20 disposés des plots de maintien 7 formant des entretoises. Ainsi dans la partie avant, on conserve dans l'invention la possibilité de prévoir des volumes de rangements entre les plots de maintien. Selon l'invention, le plancher avant 1 et le plancher 25 arrière 4 sont réalisés dans des pièces de tôlerie. L'invention ne se limite bien entendu pas au mode de réalisation qui vient d'être décrit mais comprend tous les équivalents techniques de ces moyens
L'invention concerne un soubassement de véhicule automobile ayant une première (R1) et une seconde (R2) rangées d'assises, comprenant un plancher avant (1) se prolongeant depuis son raccordement avec le tablier (2) jusqu'à une zone située sensiblement sous la première rangée d'assise (R1), ce plancher avant (1) étant surplombé d'une traverse d'assise (3) dans sa partie arrière, située sensiblement sous la première rangée d'assise (R1), caractérisé en ce qu'il comprend en outre un plancher arrière (4) surélevé par rapport au plancher avant (1), et reliant le sommet de la traverse d'assise (3) à un relief dit « planche à talon » (5), située sensiblement au devant de la deuxième rangée d'assise (R2).
1. Soubassement de véhicule automobile ayant une première (R1) et une seconde (R2) rangées d'assises, comprenant un plancher avant (1) se prolongeant depuis son raccordement avec le tablier (2) jusqu'à une zone située sensiblement sous la première rangée d'assise (R1), ce plancher avant (1) étant surplombé d'une traverse d'assise (3) dans sa partie arrière, située sensiblement sous la première rangée d'assise (R1), caractérisé en ce qu'il comprend en io outre un plancher arrière (4) surélevé par rapport au plancher avant (1), et reliant le sommet de la traverse d'assise (3) à un relief dit planche à talon (5), située sensiblement au devant de la deuxième rangée d'assise (R2). 2. Soubassement selon la 1, caractérisé en 15 ce que le plancher avant (1) et le plancher arrière (4) sont réalisés dans des pièces de tôlerie. 3. Soubassement selon la 2, caractérisé en ce que le plancher avant (1) est surplombé d'un faux plancher (6), qui se prolonge vers l'arrière au dessus du plancher 20 arrière (4), jusqu'au relief de la planche à talon. 4. Soubassement selon la 3, caractérisé en ce qu'une pluralité de plots de maintien (7) est intercalée entre le plancher avant (1) et le faux plancher (6). 5. Soubassement selon la 4, caractérisé en 25 ce que le faux plancher (6) est appliqué directement sur le plancher arrière (4), dans la zone allant de la traverse d'assise (3) jusqu'au relief de la planche à talon (5). 6. Soubassement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les 30 extrémités de la traverse d'assise (3) sont encastrées dansdeux longeronnets (8 ; 9) accolés de tout leur long, pour l'un contre un tunnel central (10) du véhicule, et pour l'autre contre un longeron latéral intérieur (11) du véhicule. 7. Soubassement selon la 6, caractérisé en ce que les extrémités de la traverse d'assise (3) traversent les longeronnets de part en part, de manière de manière que la traverse d'assise se trouve directement en appui contre le tunnel central (10) et le longeron latéral intérieur (11). 8. Soubassement selon l'une quelconque des io 1 à 5, caractérisé en ce que la traverse d'assise (3) se prolonge à ses extrémités par des extensions de manière que la traverse d'assise (3) présente la forme générale d'un I majuscule, ses extrémités étant en appui d'une part contre un tunnel (10) central du véhicule, et d'autre part 15 contre un longeron latéral intérieur (11) du véhicule. 9. Véhicule automobile pourvu d'un soubassement selon l'une quelconque des précédentes.
B
B62
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B62D 25
B62D 25/20
FR2895361
A3
SUPPORT D'ACCESSOIRE D'UN GROUPE MOTOPROPULSEUR
20,070,629
L'invention concerne un support d'accessoire d'un groupe moto-propulseur de véhicule automobile comportant : - un moteur comportant un bloc-moteur, un carter de inférieur, - au moins un accessoire. Généralement, un support d'accessoire d'un groupe moto-propulseur est fixé au moins sur un carter cylindres. Dans le brevet JP09280068, un moteur est en position fortement inclinée c'est-à-dire l'axe des cylindres du moteur est incliné par rapport au plancher du véhicule automobile. Différents accessoires et la distribution sont agencés de part et d'autre de l'axe des cylindres du moteur. 15 L'ensemble qui englobe la distribution (les courroies, poulies) et les accessoires est fixé au carter cylindres, à la culasse et au couvre culasse. Un tel agencement relève d'un encombrement important pour intégrer le groupe moto-propulseur dans un véhicule. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet 20 d'améliorer la compacité de différents éléments d'un groupe moto-propulseur pour son intégration dans un véhicule automobile. L'invention a aussi pour objet d'optimiser l'intégration d'un groupe moto-propulseur sous un plancher d'un véhicule automobile. L'invention a aussi pour objet de simplifier le montage d'un 25 groupe moto-propulseur sur un véhicule automobile. A cet effet, l'invention propose un support d'accessoire du type cité ci-dessus, caractérisé en ce que le support est porté par le carter inférieur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le support fait 30 partie intégrante du carter inférieur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'accessoire est fixé au support par des moyens de fixation tels que des vis. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le groupe moto-propulseur est positionné à l'arrière du véhicule. -2 Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'axe des cylindres du moteur et le plan défini par l'axe longitudinal et l'axe transversal peuvent définir un angle compris entre -10 et + 10 . Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le carter inférieur est un carter de fermeture du carter cylindres. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le carter inférieur est un carter d'huile. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'accessoire est un alternateur. io D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées. La figure 1 représente un groupe moto-propulseur comportant un support d'alternateur selon un mode de réalisation de 15 l'invention. La figure 2 représente un support d'alternateur selon un mode de réalisation de l'invention. Dans la description qui suit, nous prendrons à titre non limitatif une orientation longitudinale, vertical et transversale indiquée 20 par le trièdre L, V, T des figures 1 à 2. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence. Tel que représenté à la figure 1, un groupe moto-propulseur 1 d'un véhicule automobile comporte, en particulier, un moteur 4 à 25 combustion interne comportant un banc de cylindres en ligne, un circuit d'admission 3, un circuit d'échappement 5, au moins un accessoire tel qu'un alternateur 6, un compresseur de climatisation 2, une transmission 7, un carter de protection 11. Le moteur 4 comporte, en particulier, une partie fixe 30 et une partie mobile. La partie fixe comporte un carter inférieur 19, un bloc-moteur 20, une culasse 21 et un couvre culasse 22. La partie mobile comporte en particulier un vilebrequin (non représenté) auquel est reliée une poulie principale 16 d'un ensemble 14 d'accessoires. Cette -3 poulie principale 16 peut engrener au moins une poulie secondaire 17 reliée à un axe D d'un accessoire tel que l'alternateur 6 par une courroie d'accessoires 15. Tel que représentée à la figure 2, l'ensemble 14 comporte un galet tendeur 13 de façon à exercer une tension sur la courroie 15. Ce galet tendeur 13 est fixé sur le carter inférieur 19 au moyen d'un dispositif de fixation 8. Selon un mode de réalisation de l'invention, le groupe moto-propulseur 3 peut être agencé sous le plancher et à io l'arrière du véhicule. La culasse 21 peut être localisée vers l'avant du véhicule et l'axe de la transmission 7 peut être localisé à l'arrière du véhicule. L'axe des cylindres et le plan défini par l'axe longitudinal L et l'axe transversal T définissent un angle qui peut être compris entre -10 et 15 +10 . Tel que représenté à la figure 1, l'angle est sensiblement égal à 0 . Tel que représenté à la figure 1, l'alternateur 6 est un volume cylindrique d'un axe D orienté selon l'axe transversal T. Il comporte en particulier une paire de brides 9, 10 de part et d'autre 20 de l'axe D. L'alternateur 6 est supporté au moins en partie par un support 12 porté par le carter inférieur 19. Le support 12 peut être fixé au carter inférieur 19 ou il peut être intégré au carter inférieur 19, tel que représenté à la figure 1. Tel que représenté à la figure 2, le support 12 est 25 dimensionné de telle façon qu'il supporte au moins une partie de l'alternateur 6. Le support 12 comporte un corps 10 qui a la forme d'une plaque incurvée dont la surface interne 23 recouvre au moins partiellement l'alternateur 6. Le support 12 comporte également une tige 16 qui est un 30 moyen de liaison entre le corps 10 et le carter de fermeture 19. L'alternateur 6 est fixé au carter inférieur 19 sur le support 12 par des moyens de fixation 24, par exemple des vis. Le support 12 est dimensionné de telle façon que -4 chaque côté transversal 18 du corps 10 soit inséré entre une paire de brides 9. Tel que représentées aux figures 1 et 2, deux vis 24 traversent des trous taraudés dans les extrémités des brides 9 et dans les côtés transversaux 18 selon l'axe transversal T. Un tel support 12 comporte plusieurs avantages. En particulier, l'empilage en hauteur (selon l'axe vertical V) est réduit. De plus, le nombre de moyens de fixation est réduit. Le support 12 et le carter inférieur 19 faisant partie d'une même pièce, le montage est io alors simplifié. Cette invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui a été donné à titre d'exemple. Le support 12 d'alternateur 6 a été donné à titre d'exemple. Le support 12 peut être utilisé pour d'autres accessoires tels qu'un 15 compresseur de climatisation, une pompe à eau. Le moteur 4 peut être alimenté thermique ou hybride. Le moteur 4 peut disposer d'un ou plusieurs cylindres. Le groupe moto-propulseur peut comporter un carter d'huile. Dans ce cas, le carter inférieur est le carter d'huile et le support 12 20 est fixé au carter d'huile ou fait partie intégrante du carter d'huile
Support (12) d'accessoire (6) d'un groupe moto-propulseur (1) de véhicule automobile comportant :- un moteur (4) comportant un bloc-moteur (20), un carter de inférieur (19),- au moins un accessoire (6)caractérisé en ce que le support (12) est porté par le carter inférieur (19).
1. Support (12) d'accessoire (6) d'un groupe moto-propulseur (1) de véhicule automobile comportant : - un moteur (4) comportant un bloc-moteur (20), un carter de inférieur (19), - au moins un accessoire (6) caractérisé en ce que le support (12) est porté par le carter inférieur (19). 2. Support (12) selon la 1, caractérisé en ce que le support (12) fait partie intégrante du carter inférieur (19). 3. Support (12) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'accessoire (6) est fixé au support (12) par des moyens de fixation (24) tels que des vis. 4. Support (12) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le groupe moto-propulseur (1) est positionné à l'arrière du véhicule. 5. Support (12) selon la 4, caractérisé en ce que l'axe des cylindres du moteur (4) et le plan défini par l'axe longitudinal (L) et l'axe transversal (T) peuvent définir un angle compris entre -10 et + 10 . 6. Support (12) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le carter inférieur (19) est un carter de fermeture du carter cylindres. 7. Support (12) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le carter inférieur (19) est un carter d'huile.30-6 8. Support (12) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'accessoire est un alternateur (6).
B,F
B62,F02
B62D,F02B,F02F
B62D 65,F02B 77,F02F 7
B62D 65/02,F02B 77/14,F02F 7/00
FR2897384
A1
FENETRE OU PORTE COMPRENANT UN CHASSIS OUVRANT ET UN CHASSIS DORMANT, ET PROCEDE DE FABRICATION.
20,070,817
Le domaine de l'invention est celui des châssis de fermeture d'une baie d'un bâtiment, par exemple pour les fenêtres, porte-fenêtres, portes ou autres, et plus particulièrement la fabrication de tels châssis. Plus précisément, l'invention concerne la réalisation de tels châssis à l'aide de profilé. Classiquement, les châssis dormants et les châssis ouvrants de fenêtre ou de portes comprennent chacun deux parties de châssis, pouvant être réalisées à partir de profilés métalliques ou plastiques, nommés respectivement profilé intérieur et profilé extérieur, pour le châssis ouvrant et pour le châssis dormant. Le profilé d'ouvrant intérieur et le profilé d'ouvrant extérieur correspondent ainsi respectivement aux cadres entourant la vitre et situés à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment. Ces deux profilés du châssis ouvrant sont assemblés l'un à l'autre et forment un évidement dans lequel est montée la vitre. De la même manière, le châssis dormant, formant la partie fixe maintenant le (ou les) châssis ouvrant, comprend également un profilé de dormant extérieur et un profilé de dormant intérieur. L'isolation thermique réglementaire entre les deux châssis est définie par la norme européenne NF EN 14024. Des techniques connues prévoient l'assemblage des profilés extérieur et intérieur pour chacun des châssis par une liaison thermiquement isolante, qui réalise une rupture de pont thermique entre le profilé constituant la paroi externe exposée aux intempéries et le profilé constituant la paroi interne du bâtiment. En particulier, il est courant que la liaison isolante soit réalisée par deux barrettes droites ou semi-coudées, superposées et disposées parallèlement l'une à l'autre, entre les profilés intérieur et extérieur d'un châssis. De telles barrettes sont habituellement obtenues à partir de polyamide (PA), de polychlorure de vinyle (PVC), ou de résines injectées. Selon les techniques connues de l'art antérieur, dans le cas des châssis ouvrants à la française, dont le ou les ouvrants pivotent selon un axe de rotation lors de l'ouverture de la fenêtre ou de la vitre, le profil intérieur de l'ouvrant présente un premier élément porte-accessoire, formant avec un second élément porte-accessoire situé sur le profilé intérieur du dormant et face au premier élément porte-accessoire, une cage appelée cage européenne . Elle est destinée à recevoir et maintenir des accessoires tels que la paurnelle (c'est-à-dire une charnière). Les dimensions conseillées pour la cage européenne sont définies par exemple dans la recommandation technique du Groupement des Fabricants d'Equipements et d'Accessoires (GFEA) numéro 4 indice A d'octobre 2001. D'une façon générale, la même technique est mise en oeuvre pour tous les châssis de fermeture pour lequel le ou les châssis ouvrant(s) sont articulés et mobiles en rotation par rapport au châssis dormant, tels que les ouvrants à la française, les fenêtres à l'italienne ou les portes à l'anglaise. Dans le cas d'un châssis de fenêtre ou de porte-fenêtre ouvrant à la française à deux vantaux (c'est-à-dire à deux ouvrants), les éléments porte-accessoire de chacun des profilés intérieurs des deux ouvrants sont face à face au niveau du montant central et définissent une cage européenne à l'intérieur de laquelle est généralement logée la crémone. D'une façon plus générale, la cage européenne formée par deux éléments porte-accessoire de deux profilés différents pourra recevoir différents accessoires tels que la paumelle ou la crémone cités précédemment, ou encore tels que des cales d'affaissement, des butées de support, des entraîneurs de crémone, des embouts pour tige de crémone, des gâches simples ou doubles. Ainsi, dans la mesure où dans les châssis de fermeture pour bâtiment à charnière le profilé d'ouvrant intérieur du ou des châssis d'ouvrant(s) comprend le premier élément porte accessoire formant la cage européenne, cela implique certaines caractéristiques quant aux dimensions de celui-ci, notamment en termes d'épaisseur du profilé. En conséquence, il n'est pas possible à l'heure actuelle de réaliser un châssis d'ouvrant à la française (ou plus généralement articulé par rapport au châssis dormant) dont le profilé intérieur présente une épaisseur inférieure à une certaine limite. Par exemple, il n'est pas possible à l'heure actuelle de réaliser un châssis d'ouvrant articulé (c'est-à-dire mobile en rotation par rapport au châssis dormant) dont le profilé intérieur soit similaire à celui d'un châssis d'ouvrant coulissant. En effet, dans le cas d'un châssis ouvrant coulissant, les profilés intérieur el: extérieur sont généralement moins épais, ceux-ci ne devant pas répondre aux mêmes contraintes que dans le cas d'un châssis ouvrant à la française. En particulier, le châssis d'ouvrant intérieur ne présente pas d'élément porte-accessoire. En d'autres termes, un inconvénient des techniques connues de l'art antérieur, est qu'il n'est pas possible de réduire l'épaisseur d'un profilé d'ouvrant intérieur d'un châssis d'ouvrant articulé sur le dormant. En conséquence, il n'est pas possible d'utiliser un même châssis d'ouvrant pour un ouvrant à la française, ou plus généralement pour un châssis ouvrant monté articulé sur le dormant, et pour un châssis ouvrant coulissant. En particulier, il n'est pas possible d'utiliser le même profilé d'ouvrant intérieur pour ces deux types de châssis. Il est donc nécessaire de prévoir un grand nombre de profilés différents pour la réalisation de châssis de portes et/ou de fenêtre d'un bâtiment, ce qui pose des problèmes tant du point de vue de la conception de ceux-ci, de leur fabrication, mais également de leur stockage. En outre, dans la mesure où il n'est pas possible selon les techniques connues d'utiliser le même profilé intérieur pour un châssis d'ouvrant monté articulé sur le châssis dormant et un châssis d'ouvrant coulissant, l'aspect final peut s'avérer inesthétique. Il est en effet préférable, du point de vue esthétique, que l'aspect des châssis intérieurs des différentes fenêtres, portes- fenêtres et portes d'un bâtiment, ou d'une même pièce d'un bâtiment soit homogène. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de l'art. Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir une technique permettant de réduire le nombre de profilés nécessaires pour la réalisation de châssis ouvrants et de châssis dormants d'une fenêtre ou d'une porte. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique dont les châssis présentent une bonne solidité et ne se déformant pas au cours du temps. Un autre objectif de l'invention et de proposer une technique permettant la réalisation de fenêtres, de portes et de portes-fenêtres dont l'aspect visuel soit homogène et de bonne qualité, en particulier à l'intérieur du bâtiment qu'ils sont destinés à équiper. Encore un autre objectif particulier de l'invention est de proposer une technique permettant de limiter plus encore le nombre de profilés différents à concevoir, produire et stocker. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un châssis de fermeture pour bâtiment, du type porte ou fenêtre, comprenant ; - un châssis dormant formé d'un profilé de dormant extérieur et d'un profilé de dormant intérieur reliés par au moins un premier élément de liaison isolant ; et - au moins un châssis ouvrant formé d'un profilé d'ouvrant extérieur et d'un profilé d'ouvrant intérieur reliés par au moins un second élément de liaison isolant, les châssis dormant et ouvrant(s) étant solidarisés par au moins un accessoire de mobilité., permettant de déplacer le ou les châssis ouvrants en rotation par rapport au châssis dormant. Selon l'invention, le ou les accessoires de mobilité sont solidarisés d'une part à un premier élément porte-accessoire solidaire du profilé d'ouvrant extérieur et d'autre part à un second élément porte-accessoire solidaire du profilé de dormant intérieur. Ainsi, l'invention repose sur une approche nouvelle consistant à fournir un châssis ouvrant dont l'élément porte-accessoire permettant de recevoir l'accessoire de mobilité tel qu'une charnière ou paumelle, est porté par le profilé extérieur du châssis ouvrant. En effet, selon les techniques connues de l'art antérieur, l'élément porte-accessoire solidaire du châssis ouvrant est porté par le profilé d'ouvrant intérieur du châssis ouvrant, et non par le profilé d'ouvrant extérieur. Le fait que, selon l'invention, le premier élément porte-accessoire soit porté non pas par le profilé d'ouvrant intérieur mais par le profilé d'ouvrant extérieur, permet d'utiliser un profilé d'ouvrant intérieur ne présentant pas d'élément porte-accessoire. Cela permet donc de réduire la complexité de ce profilé et en particulier de diminuer l'épaisseur de celui-ci. Il est alors possible de prévoir un profilé d'ouvrant intérieur pour châssis monté articulé pouvant également être utilisé pour réaliser un châssis d'ouvrant coulissant. De tels ouvrants montés articulés par rapport au dormant sont par exemple les ouvrants à la française, les fenêtres à l'italienne ou encore les portes à l'anglaise. De façon avantageuse, les premier et second éléments porte-accessoire se font face, de façon à définir une cage permettant de recevoir le ou lesdits accessoires. Cette cage est également appelée cage européenne . En particulier, chacun des premier et second éléments porte- accessoire formant la cage européenne présente deux rainures latérales, distantes de 20 mm, et la distance entre les deux éléments porte-accessoire est de 21 mm. Comme indiqué précédemment, dans le cas d'un châssis ouvrant monté articulé par rapport au dormant, la charnière (ou paumelle) est logée à l'intérieur de la cage européenne. De plus, la cage européenne peut également recevoir d'autres accessoires. Ainsi, dans le cas d'un montant central d'une fenêtre à deux vantaux par exemple, où deux montants de châssis ouvrants selon l'invention sont côte à côte, les porte-accessoires de chacun des profilés extérieurs des deux ouvrants sont face à face et définissent une cage européenne. Celle-ci peut alors recevoir une crémone ou encore des fermetures trois points par exemple. De façon préférée, le premier élément porte-accessoire présente une face intérieure de solidarisation à l'accessoire et une face extérieure opposée à la face intérieure, la face extérieure étant à proximité du second élément de liaison, le premier élément porte-accessoire étant situé au moins en partie dans l'alignement du second élément de liaison. Le second élément de liaison est, comme indiqué précédemment, un élément thermiquement isolant reliant les profilés d'ouvrant extérieur et le profilé d'ouvrant intérieur du châssis ouvrant, et situé entre ces deux profilés. Le premier élément porte-accessoire porté par le profilé d'ouvrant extérieur est tel qu'il est situé au moins en partie dans l'alignement de l'élément de liaison. Le premier élément porte-accessoire est ainsi situé au moins en partie dans l'espace compris entre le profilé intérieur et le profilé extérieur, et est en contact sur une partie de sa face extérieure avec le second élément de liaison. Le fait de prévoir que le premier porte-accessoire est en partie situé dans l'espace entre le profilé extérieur et le profilé intérieur permet que la position de celui-ci dans le châssis de fermeture soit à une distance prédéterminée de la face du profilé d'ouvrant intérieur tournée vers l'intérieur du local. Avantageusement, au moins un des seconds éléments de liaison est une barrette tubulaire. La barrette pourra par exemple être réalisée en résine, telle que le polyamide, ce matériau étant isolant. En particulier, il sera avantageux que l'élément de liaison soit thermiquement isolant de façon à assurer une rupture de pont thermique entre l'intérieur et l'extérieur du châssis de fermeture. Le fait que la barrette soit tubulaire permet en effet de ne sertir celle- ci que par un seul côté lors du montage du châssis ouvrant. En effet, la barrette pourra être solidarisée en rabattant sur celle-ci d'un seul côté de la barrette des languettes de solidarisation solidaires des profilés d'ouvrant intérieur et extérieur. Le côté opposé au côté serti de la barrette pourra reposer avant sa solidarisation sur d'autres languettes situées sur les profilés d'ouvrant intérieur et extérieur. La barrette tubulaire et le mode de sertissage (ou solidarisation) permet ainsi de laisser un côté de la barrette libre pour la présence du premier élément porte-accessoire du profilé d'ouvrant extérieur, celui-ci pouvant ainsi être situé au moins dans l'alignement de la barrette tubulaire, du côté de celle- ci opposé à celui par lequel est fait le sertissage. En revanche, les techniques de l'art antérieur utilisant deux barrettes rectilignes ou semi-coudées sont beaucoup moins avantageuses, puisqu'elles nécessitent le sertissage par des côtés différents pour chacune des barrettes. Il ne serait alors pas aisé de prévoir qu'un élément tel que le porte-accessoire soit situé dans l'alignement des barrettes, chacun des côtés de celles-ci devant rester libre pour permettre l'accès à d'un outil de sertissage. De façon préférée, la face intérieure du premier élément porte-accessoire présente une zone en creux prévue pour recevoir un contre-marteau lors d'une étape de sertissage du second élément de liaison. La présence d'un contre-marteau en appui contre la zone de creux à l'intérieur de l'élément porte-accessoire permet de former un contre appui lors du sertissage de l'élément de liaison par la face de celui-ci opposé à celle contre laquelle est l'élément de porte-accesoire au moyen d'un outil de sertissage. Cela permet d'éviter tout risque de déformation et permet d'assurer un montage parallèle du châssis. L'invention concerne également le châssis d'ouvrant et les profilés d'ouvrants tels que décrits précédemment. En particulier l'invention concerne le profilé d'ouvrant extérieur portant ou comprenant ledit premier élément porte-accessoire, et le profilé d'ouvrant intérieur ne portant pas d'élément porte-accessoire. Avantageusement, le profilé d'ouvrant intérieur est utilisé en tant que profilé d'ouvrant extérieur et intérieur d'un châssis d'ouvrant coulissant. En effet, dans la mesure où le profilé intérieur d'un châssis ouvrant articulé selon l'invention ne présente pas d'élément porte- accessoire, il est possible d'utiliser celui-ci en tant que profilé d'ouvrant intérieur et/ou en tant que profilé d'ouvrant extérieur d'un châssis coulissant. En effet, selon les techniques connues de l'art antérieur, les profilés d'ouvrant d'un châssis ouvrant coulissant présentent généralement une épaisseur inférieure à celle d'un profilé d'ouvrant d'un châssis articulé, ce qui ne permettait pas l'utilisation du profilé intérieur d'un ouvrant articulé pour la réalisation d'un châssis ouvrant coulissant. Ainsi, la polyvalence du profilé d'ouvrant intérieur selon l'invention permet de limiter le nombre de profils à concevoir, à réaliser et à stocker lors de la construction d'un bâtiment par exemple, ou lors du changement des portes et fenêtres d'un bâtiment. En outre, cela permet d'obtenir un bâtiment dont les profilés d'ouvrant intérieurs sont identiques, qu'il s'agisse du portes, de fenêtres ou de portes-fenêtres, que celles-ci soient articulées ou coulissantes. Cela permet d'améliorer l'aspect esthétique de l'ensemble. Seules les longueurs des différents profilés seront alors adaptées à la taille souhaitée pour chaque châssis de fermeture. De façon avantageuse, les profilés d'ouvrant extérieur et intérieur comprennent des moyens de solidarisation à au moins un des éléments de liaison isolant. Ceux-ci pourront comprendre des languettes permettant le maintien et la solidarisation de l'élément de liaison lors d'une étape de sertissage, certaines de ces languettes pouvant présenter un molletage. De façon préférée, les profilés d'ouvrant extérieur et intérieur comprennent des moyens de réception d'un joint d'étanchéité avec une vitre portée par le châssis ouvrant. Un tel joint pourra par exemple être un joint portefeuille dans lequel est introduit la vitre. Avantageusement, le premier élément porte-accessoire présente au moins une zone d'appui sur une surface plane de façon à permettre l'utilisation du profilé d'ouvrant extérieur en tant que profilé de dormant extérieur. Le fait de prévoir que l'élément porte-accessoire du profilé d'ouvrant extérieur présente une surface plane d'appui contre un mur par exemple, permet de prévoir l'utilisation de celui-ci en tant que profilé de dormant extérieur également. Cela permet de réduire le nombre de profilés à concevoir, à produire et à stocker et permet donc de réduire les coûts relatifs à la réalisation d'une fenêtre, d'une porte ou d'une porte-fenêtre. En outre, de façon avantageuse, un tel profilé d'ouvrant extérieur pourra ainsi être utilisé en tant que profilé de dormant extérieur pour un châssis de fermeture articulé (c'est-à-dire dont les ouvrants sont mobiles en rotation par rapport au châssis ouvrant) ou coulissant. La présence de moyens de solidarisation sur le profilé extérieur pourra permettre le montage des éléments de liaison, que le profilé soit utilisé en tant que profilé d'ouvrant extérieur ou en tant que profilé de dormant intérieur. Par ailleurs, de façon préférée, on pourra prévoir que le profilé extérieur comprend des moyens de réception d'un joint d'étanchéité avec ledit profilé ouvrant extérieur, lorsqu'il est utilisé en tant que profilé de dormant extérieur. Préférentiellement, le profilé extérieur comprend une surface plane d'appui complémentaire, s'étendant parallèlement à la ou aux surfaces planes dudit premier élément porte-accessoire. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un châssis de fermeture pour bâtiment tel que décrit précédemment. Selon l'invention, un tel procédé comprend : - une étape d'obtention d'un profilé d'ouvrant extérieur présentant un premier élément porte-accessoire ; - une étape d'obtention d'un profilé d'ouvrant intérieur ; - une première étape de report d'au moins un desdits éléments de liaison sur ledit profilé d'ouvrant intérieur ; une seconde étape de report dudit ensemble formé par ledit élément de liaison et ledit profilé d'ouvrant intérieur sur ledit profilé d'ouvrant extérieur. Le procédé de fabrication du châssis d'ouvrant du châssis de fermeture selon l'invention comprend ainsi préalablement le report d'un élément de liaison isolant sur le profilé d'ouvrant intérieur et le sertissage de celui-ci, par exemple au moyen d'un outil de sertissage rotatif, puis le montage de l'élément de liaison solidaire du profilé d'ouvrant intérieur sur le profilé d'ouvrant extérieur et le sertissage. De façon préférée, les deux étapes de report comprennent le sertissage de l'élément de liaison par un outil de sertissage appliqué d'un seul et même premier côté de l'élément de liaison, en présence d'un contre-marteau placé au niveau d'un second côté de l'élément de liaison, opposé au premier côté. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs modes de réalisation préférentiels, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 illustre un châssis de fermeture du type fenêtre ou porte-fenêtre à deux vantaux ; - la figure 2 illustre la coupe transversale d'un châssis de fermeture selon l'art antérieur présentant des ouvrants à la française, réalisée au niveau d'un montant latéral, comme indiqué par la figure 1 ; -les figures 3A, 3B et 3C illustrent respectivement les coupes transversales d'un profilé d'ouvrant extérieur, d'un profilé d'ouvrant intérieur et d'un châssis de fermeture selon l'invention ; - la figure 4 illustre la coupe transversale d'un châssis de fermeture à ouvrant coulissant, présentant des profilés d'ouvrants et de dormant selon l'invention ; - les figures 5A et 5B illustrent le procédé de montage d'un châssis d'ouvrant d'un châssis de fermeture selon l'invention. Le principe général de l'invention repose sur la réalisation d'un châssis de fermeture (tel qu'une porte, une fenêtre, ou une porte-fenêtre) articulé dont l'élément porte-accessoire destiné à former la cage européenne est porté par le profilé d'ouvrant extérieur et non par le profilé d'ouvrant intérieur, comme c'est le cas selon les techniques connues de l'art antérieur. L'invention permet ainsi de concevoir un profilé d'ouvrant intérieur pouvant être utilisé à la fois pour la réalisation d'un châssis ouvrant monté articulé par rapport au châssis dormant, tel qu'un ouvrant à la française par exemple, et pour la réalisation d'un châssis ouvrant coulissant pour lequel le même profilé pourra être utilisé pour le profilé intérieur et extérieur. Cela est en effet possible car le fait que l'élément porte-accessoire ne soit pas porté par le profilé d'ouvrant intérieur pour un châssis articulé permet notamment de réduire l'épaisseur du profilé d'ouvrant intérieur, celui-ci pouvant alors être polyvalent. La technique selon l'invention propose ainsi une technique permettant de limiter le nombre de profilés différents à concevoir et à stocker pour la réalisation de différentes fenêtres, portes, ou portes-fenêtres, que celles-ci soient articulées ou coulissantes. La figure 1 présente une fenêtre à deux vantaux 2a, 2b (c'est-à-dire deux ouvrants) montés articulés sur un châssis dormant 3. Les figures 2 et 3C illustrent la coupe transversale d'un tel châssis de fermeture au niveau d'un montant latéral selon A-A'. On présente ainsi en relation avec la figure 2, la coupe transversale d'un montant latéral d'un châssis de fermeture selon l'art antérieur selon A-A', comme illustré par la figure 1. Le châssis de fermeture comprend un châssis dormant 20, monté fixe par rapport au mur 21 d'un bâtiment, et un châssis ouvrant 22 monté articulé en rotation par rapport au châssis dormant 20 via une charnière 23 (également appelée paumelle). Chacun des châssis est formé d'un profilé intérieur et d'un profilé extérieur. Ainsi, le châssis dormant est formé d'un profilé de dormant extérieur 24a situé vers l'extérieur du bâtiment, et un profilé de dormant intérieur 24b, situé vers l'intérieur du bâtiment. De la même manière, le châssis ouvrant est formé d'un profilé d'ouvrant extérieur 25a et d'un profilé d'ouvrant intérieur 25b. Les deux profilés d'ouvrant forment un espace prévu pour recevoir une vitre 26. Afin d'assurer une rupture de pont thermique entre l'extérieur et l'intérieur du bâtiment, chacun des profilés d'extérieur 24a, 25a, des châssis dormant et ouvrant est respectivement relié au profilé d'intérieur correspondant 24b, 25b par des éléments thermiquement isolants. Selon les techniques de l'art antérieur, les éléments isolants classiquement mis en oeuvre pour relier un profilé intérieur et un profilé extérieur d'un même châssis consistent dans deux barrettes semi-coudées placées parallèlement l'une à l'autre de façon à séparer les deux profilés. Les deux barrettes sont référencées 27a et 27b pour le châssis ouvrant et 28a, 28b pour le châssis dormant. D'autres techniques connues prévoient également l'utilisation de deux barrettes droites par exemple, ou encore d'une combinaison d'une barrette droite et d'une barrette semi-coudée. Comme illustré par la figure 2, la charnière 23 est montée dans la cage européenne 29 formée par deux éléments porte-accessoire : un premier élément porte-accessoire 29a est porté par le profilé de dormant intérieur 24b, et le second élément porte-accessoire 29b est porté par le profilé de d'ouvrant intérieur 25b. La cage européenne permet également le support d'autres accessoires, tels que par exemple la crémone pouvant être située au niveau du montant central d'une fenêtre à deux vantaux. Au niveau du montant central par exemple, la cage européenne peut également être formée par les éléments porte-accessoire des deux profilés intérieurs de deux ouvrants adjacents. La cage européenne présente une distance de 21 mm entre les deux éléments porte-accessoire et une longueur de 20 mm entre les rainures présentées par chacun des bords latéraux d'un élément porte-accessoire. La position de la cage à l'intérieur du châssis de fermeture, et en particulier, par rapport à la face du profilé d'ouvrant intérieur tournée vers l'intérieur du bâtiment est également prédéterminée. Ainsi, selon les techniques connues de l'art antérieur, l'élément porte-accessoire du châssis ouvrant est porté par le profilé d'ouvrant intérieur, de façon que la position de celui-ci soit ajustée. En outre, aucun pont thermique n'est ainsi réalisé par l'accessoire, la cage européenne étant formée par les éléments porte-accessoire des profilés internes de l'ouvrant et du dormant. En conséquence, la largeur d'un profilé d'ouvrant intérieur d'un châssis ouvrant articulé par rapport au châssis dormant est généralement comprise entre 30 mm et 40 mm. Il n'est pas possible de réduire l'épaisseur de celui-ci en dessous d'une certaine épaisseur en raison de la présence de l'élément porte-accessoire. Dans le cas d'un châssis ouvrant coulissant en revanche, les profilés intérieur et extérieur ne présentent pas d'élément porte-accesoire. En conséquence, l'épaisseur de ces profilés est généralement inférieure à celle d'un profilé d'ouvrant intérieur d'un châssis articulé. Ainsi, il n'est pas possible d'utiliser un même profilé, et en particulier, un même profilé d'intérieur pour réaliser châssis ouvrant articulé, tel qu'un ouvrant à la française ou un châssis ouvrant coulissant. Les figures 3A, 3B, 3C illustrent respectivement les coupes transversales d'un profilé d'ouvrant extérieur, d'un profilé d'ouvrant intérieur et d'un châssis de fermeture selon l'invention, le châssis ouvrant étant articulé par rapport au châssis dormant. Des références numériques identiques désignent des éléments identiques sur les figures 3A, 3B, 3C, 4, 5A et 5B. La figure 3A illustre donc un profilé d'ouvrant extérieur 30a selon l'invention portant ou comportant un premier élément porte-accessoire 31 dont chacune des extrémités latérales forme une rainure 31a, 31b. Le profilé d'ouvrant extérieur 30a peut également présenter une équerre de renfort 32. La figure 3A illustre donc un profilé d'ouvrant intérieur 30b ne présente en revanche pas d'élément porte accessoire. La figure 3C illustre la coupe transversale d'un châssis de fermeture comprenant : - un châssis ouvrant 30 formé par le profilé d'ouvrant extérieur 30a et le profilé d'ouvrant extérieur 30b ; et - un châssis dormant 33 formé par un profilé de dormant extérieur 33a et un profilé de dormant extérieur 33b. Le châssis dormant est monté fixe par rapport au mur 34 du bâtiment, et le châssis ouvrant 30 est monté articulé en rotation par rapport au châssis dormant 33. Les profilés d'ouvrant extérieur 30a et extérieur 30b présentent des moyens de réception d'un joint d'étanchéité au niveau d'une vitre, tel d'un joint portefeuille 35. Des éléments de liaison isolants relient les profilés extérieur 30a, 33a et intérieur 30b, 33b des châssis ouvrant 30 et dormant 33, de façon à assurer I "isolation entre l'extérieur et l'intérieur. En particulier les éléments de liaison pourront ainsi être thermiquement isolants de façon à assurer une rupture de pont thermique. Ces éléments de liaison isolants sont de préférence une barrette tubulaire 38, 39 respectivement pour chacun des châssis ouvrant 30 et dormant 33, situées entre le profilé extérieur et le profilé intérieur. Ces barrettes pourront par exemple être réalisées dans un matériau isolant tel que le polyamide. Le profilé de dormant intérieur 33b présente un second élément porte-accessoire 36 présentant également deux rainures latérales. Le premier élément porte-accessoire 31 est situé face au second élément porte-accessoire 36, les deux éléments porte-accessoire formant une cage européenne 37 telle que décrite précédemment et permettant de recevoir un accessoire tel que la paumelle. De façon à assurer l'isolation entre l'extérieur et l'intérieur du châssis, la paumelle maintenue par les deux éléments porte-accesoire montés respectivement sur le profilé de dormant intérieur et sur le profilé d'ouvrant extérieur, pourra présenter une rondelle de résine isolante entre les deux parties formant classiquement la paumelle. Les dimensions de la cage européenne sont de préférence conformes à la recommandation technique GFEA numéro 4 indice A. En outre, de façon à ajuster la position de la cage européenne 37, le premier élément porte-accessoire 31 porté par le profilé d'ouvrant extérieur 30a est situé au moins en partie dans l'alignement de l'espace situé entre les profilés d'ouvrant extérieur et intérieur, c'est-à-dire au moins en partie dans l'alignement de la barrette tubulaire 38. La présence d'une barrette tubulaire 38 au lieu de deux barrettes droites par exemple permet de monter aisément la barrette lors d'une étape de sertissage, malgré la présence de l'élément porte-accessoire 31 dans l'alignement de la barrette. En effet, les techniques de solidarisation des moyens de liaison isolants mettent classiquement en oeuvre le sertissage de celle-ci au moyen d'un outil de sertissage éventuellement rotatif. Dans le cas de deux barrettes droites par exemple, le sertissage se fait pour chacune des barrettes par un côté opposé, l'outil de sertissage étant introduit de chaque côté, c'est-à-dire en dessous de la barrette inférieure et au-dessus de la barrette supérieure, en présence d'un contre-marteau formant un contre-appui. On comprend alors que la présence d'un élément tel que l'élément porte-accessoire 31 dans l'alignement des barrettes s'avèrerait gênant lors du montage de celle-ci. En revanche, dans le cas d'une barrette tubulaire 38 telle qu'illustrée par la figure 3C, le sertissage de celle-ci ne se fait que par un seul côté ( par dessus sur la figure 3C). La présence de l'élément porte-accessoire 31 n'est donc pas gênante. De plus, l'élément porte-accessoire 31 présente avantageusement une zone 31C permettant la réception d'un contre-marteau lors d'une étape de sertissage de la barrette 38. Ainsi, c'est selon l'invention le profilé d'ouvrant extérieur 30a et non le profilé d'ouvrant intérieur 30b d'un ouvrant 30 articulé qui présente l'élément porte-accessoire 31 appartenant à la cage européenne 37. L'autre (le second) élément porte-accessoire 36 formant la cage européenne est porté par le profilé de dormant intérieur 33b. La rupture de pont thermique est conservée lors du montage d'un accessoire tel que la paumelle par exemple. En effet, les deux parties mobiles d'une telle charnière sont classiquement séparées par une rondelle réalisée dans un matériau thermiquement isolant. De façon avantageuse, on pourra prévoir que le profilé d'ouvrant extérieur 30a présente une surface sensiblement plane d'appui contre un mur, pouvant par exemple être définie par l'élément porte accessoire ou encore un par une autre partie du profilé extérieur. Ainsi, il sera possible d'utiliser le profilé d'ouvrant extérieur pour réaliser le profilé de dormant extérieur, comme cela est représenté par la figure 3C, les deux profilés extérieur 30a et 33a étant identiques. Cela permet de limiter le nombre de profilés à concevoir et à stocker pour la réalisation d'un châssis de fermeture articulé. De façon avantageuse, le profilé d'ouvrant extérieur pourra présenter des moyens de réception d'un joint d'étanchéité 331 entre le profilé de dormant extérieur 33a et le profilé d'ouvrant extérieur 30a. Par ailleurs, le profilé d'ouvrant intérieur du châssis articulé ne présentant pas d'élément porte-accessoire, contrairement aux techniques de l'art antérieur. Ainsi, il est possible d'utiliser ce profilé pour la réalisation d'un châssis ouvrant coulissant, en tant que profilé d'ouvrant extérieur et intérieur, comme cela est illustré par la figure 4. La figure 4 présente la coupe transversale d'un châssis de fermeture à ouvrants coulissants. Sont ainsi représentés deux châssis ouvrants 40a, 40b, formés chacun d'un profilé intérieur et d'un profilé extérieur pour lesquels le profilé d'ouvrant intérieur décrit par la figure 3B est utilisé. Cela permet de réduire le nombre de profilés à concevoir et à stocker et en outre, cela permet d'obtenir un bâtiment ou une pièce pour lequel les profilés d"ouvrant intérieurs des différents châssis ouvrants sont identiques, qu'il s'agisse de châssis coulissants ou de châssis articulés. Cela permet un meilleur aspect esthétique de l'ensemble. Les mêmes profilés de dormant extérieur 33a et intérieur 33b ont également été utilisés. Les moyens de liaison entre les différents profilés intérieur et extérieur pourront être des barrettes tubulaires 38, 39. Ainsi, il suffit de prévoir des supports de rail coulissant 41 (deux dans le cas présents) équipés chacun d'un porte-rail coulissant 42 et d'un rail 43, en fonction du nombre de vantaux de la porte-fenêtre par exemple. Les figures 5A et 5B illustrent respectivement la première et la seconde étape d'un procédé de fabrication et de montage d'un châssis ouvrant articulé selon l'invention. Le profilé d'ouvrant intérieur 30b présente avantageusement des moyens de solidarisation 51, 52 de la barrette tubulaire 38. Celle-ci est ainsi de préférence posée sur la protubérance 51 et un outil de sertissage rotatif pourra permettre de rabattre la protubérance 52 (ou languette) sur la barrette de façon à solidariser celle-ci au profilé intérieur 30b. La protubérance 51 et/ou 52 pourront être moletées. L'étape de sertissage pourra avantageusement être réalisée en présence d'un contre-marteau. Puis, l'ensemble formé par la barrette 38 et le profilé d'ouvrant intérieur 30b est reporté sur le profilé d'ouvrant 30a, celui-ci présentant également des protubérances 53, 54 formant des moyens de solidarisation de la barrette 38. Comme précédemment, la barrette pourra être posée sur la protubérance 53 et la protubérance 54 pourra être rabattue par un outil de sertissage de façon à solidariser l'ensemble. Lors de l'étape de sertissage, un contre-marteau pourra être utilisé et appliqué au niveau d'une zone en creux 31c de l'élément porte accessoire 31, de façon à éviter toute déformation et à assurer le parallélisme. D'une façon générale, les différents profilés d'ouvrant et de dormant pourront être extrudés et réalisés en aluminium par exemple. 30 19
L'invention concerne un châssis de fermeture pour bâtiment, du type porte ou fenêtre, comprenant :- un châssis dormant (33) formé d'un profilé de dormant extérieur (33a) et d'un profilé de dormant intérieur (33b) reliés par au moins un premier élément de liaison isolant (39) ; et- au moins un châssis ouvrant (30) formé d'un profilé d'ouvrant extérieur (30a) et d'un profilé d'ouvrant intérieur (30b) reliés par au moins un second élément de liaison isolant (38),les châssis dormant (33) et ouvrant(s) (30) étant solidarisés par au moins un accessoire de mobilité, permettant de déplacer le ou les châssis ouvrants (30) en rotation par rapport au châssis dormant (33).Selon l'invention, le ou les accessoires de mobilité sont solidarisés d'une part à un premier élément porte-accessoire(31) solidaire du profilé d'ouvrant extérieur (30a) et d'autre part à un second élément porte-accessoire (36) solidaire du profilé de dormant intérieur (33b).
1. Châssis de fermeture pour bâtiment, du type porte ou fenêtre, comprenant : - un châssis dormant (33) formé d'un profilé de dormant extérieur (33a) et d'un profilé de dormant intérieur (33b) reliés par au moins un premier élément de liaison isolant (39); et - au moins un châssis ouvrant (30) formé d'un profilé d'ouvrant extérieur (30a) et d'un profilé d'ouvrant intérieur (30b) reliés par au moins un second élément de liaison isolant (38), lesdits châssis dormant (33) et ouvrant(s) (30) étant solidarisés par au moins un accessoire de mobilité, permettant de déplacer le ou lesdits châssis ouvrants (30) en rotation par rapport audit châssis dormant (33), caractérisé en ce que le ou lesdits accessoires de mobilité sont solidarisés d'une part à un premier élément porte-accessoire (31) solidaire dudit profilé d'ouvrant extérieur (30a) et d'autre part à un second élément porte-accessoire (36) solidaire dudit profilé de dormant intérieur (33b). 2. Porte ou fenêtre selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premier et second éléments porte-accessoire (31, 36), se font face de façon à définir une cage (37) permettant de recevoir le ou lesdits accessoires. 3. Porte ou fenêtre selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit premier élément porte-accessoire (31) présente une face intérieure de solidarisation audit accessoire et une face extérieure opposée à ladite face intérieure, et en ce que ladite face extérieure est à proximité dudit second élément de liaison, ledit premier élément porte-accessoire (31) étant situé au moins en partie dans l'alignement dudit second élément de liaison (38). 4. Porte ou fenêtre selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un desdits seconds éléments de liaison (38) est une barrette tubulaire. 5. Porte ou fenêtre selon les 3 et 4, caractérisé en ce que ladite face intérieure dudit premier élément porte-accessoire (31) présente une zone en • 20 2897384 creux (31c) prévue pour recevoir un contre-marteau lors d'une étape de sertissage dudit second élément de liaison (38). 6. Profilé pour la fabrication d'un châssis de fermeture pour bâtiment selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il forme ledit 5 profilé d'ouvrant extérieur (30a) et en ce qu'il porte ou comprend ledit premier élément porte-accessoire (31). 7. Profilé pour la fabrication d'un châssis de fermeture pour bâtiment selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il forme ledit profilé d'ouvrant intérieur (30b). 10 8. Profilé selon la 7, caractérisé en ce que ledit profilé est adapté de façon à pouvoir être en outre utilisé en tant que profilé d'ouvrant extérieur (40a) d'un châssis d'ouvrant coulissant. 9. Profilé selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de solidarisation (51, 52) à au moins un élément de 15 liaison thermiquement isolant (38, 39). 10. Profilé selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réception d'un joint d'étanchéité (35) avec une vitre portée par ledit châssis ouvrant (30). 11. Profilé selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce 20 que ledit premier élément porte-accessoire (31) présente au moins une zone d'appui sur une surface plane de façon à permettre son utilisation en tant que profilé de dormant extérieur (33a). 12. Profilé selon l'une quelconque des 6 et 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réception d'un joint d'étanchéité (331) avec ledit 25 profilé ouvrant extérieur (30a), lorsqu'il est utilisé en tant que profilé de dormant extérieur (33a). 13. Profilé selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce qu'il comprend une surface plane d'appui complémentaire, s'étendant parallèlement à la ou aux surfaces planes dudit premier élément porte-accessoire (31). 14. Profilé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de solidarisation à au moins un desdits éléments de liaison isolant (38, 39). 15. Profilé selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que ledit profilé dormant extérieur (33a) est utilisé pour un châssis de fermeture articulé ou coulissant. 16. Procédé de fabrication d'un châssis de fermeture pour bâtiment, du type porte ou fenêtre, comprenant : un châssis dormant (33) formé d'un profilé de dormant extérieur (33a) et d'un profilé de dormant intérieur (33b) reliés par au moins un premier élément de liaison isolant (39) ; et - au moins un châssis ouvrant (30) formé d'un profilé d'ouvrant extérieur (30a) et d'un profilé d'ouvrant intérieur (30b) reliés par au moins un second élément de liaison isolant (38), lesdits châssis dormant (33) et ouvrant(s) (30) étant solidarisés par au moins un accessoire de mobilité, permettant de déplacer le ou lesdits châssis ouvrants (30) en rotation par rapport audit châssis dormant (33), caractérisé en ce qu'il comprend : une étape d'obtention d'un profilé d'ouvrant extérieur (30a) présentant un premier élément porte-accessoire (31) ; - une étape d'obtention d'un profilé d'ouvrant intérieur (30b) ; - une première étape de report d'au moins un desdits éléments de liaison (38, 39) sur ledit profilé d'ouvrant intérieur (30b) ; une seconde étape de report dudit ensemble formé par ledit élément de 25 liaison (38, 39) et ledit profilé d'ouvrant intérieur (30b) sur ledit profilé d'ouvrant extérieur (30a). 17. Procédé de fabrication selon la 16, caractérisé en ce que lesdites deux étapes de report comprennent le sertissage dudit élément de liaison (38, 39) par un outil de sertissage appliqué d'un seul et même premier côté duditélément de liaison (38, 39) , en présence d'un contre-marteau placé au niveau d'un second côté dudit élément de liaison (38, 39), opposé audit premier côté.
E,F
E06,F16
E06B,F16S
E06B 3,F16S 3
E06B 3/263,F16S 3/00
FR2901684
A1
MELANGEUR AIR EAU FORMANT CLAPET DE SECURITE POUR ASPIRATEUR EAU ET POUSSIERE
20,071,207
L'invention concerne un s. Les aspirateurs à filtration à eau traditionnels comportent un dispositif d'aspiration qui entraîne le flux d'air chargé de débris à travers une cuve contenant de l'eau. La filtration des impuretés s'effectue dans cette eau par barbotage, puis l'air est évacué vers l'extérieur après le passage dans un système séparateur eau air et après la traversée du bloc d'aspiration. Les aspirateurs à eau présentent plusieurs avantages notables par rapport aux aspirateurs traditionnels disposant de sacs filtrants, ou de filtres divers interposés dans le circuit de circulation d'air, et notamment : • De tels aspirateurs présentent une puissance d'aspiration constante pendant une période plus longue, selon les filtres complémentaires utilisés, par rapport aux aspirateurs traditionnels dans lesquels le média filtrant se colmate au fur et à mesure de l'utilisation et du remplissage du sac contenant les déchets. • Un aspirateur à eau peut également, éventuellement, être dépourvu de tout filtre complémentaire à changer ou à nettoyer régulièrement. • Un aspirateur à eau ne comportant pas de sac l'utilisateur n'a donc pas de consommables à acheter et la maintenance de l'appareil est limitée. Les aspirateurs traditionnels ne permettent pas l'aspiration de l'eau et ne peuvent pas être utilisés pour cette fonction de récupération. • L'emploi de désinfectant, de désodorisant ou d'huiles essentielles dans l'eau de barbotage de l'aspirateur à eau amène des fonctionnalités supplémentaires par rapport aux aspirateurs traditionnels et notamment la possibilité d'éliminer les acariens. • Un aspirateur à eau permet également d'humidifier l'air, ce qui peut parfois être recherché. Les aspirateurs à eau permettent de nettoyer tous les sols, les tapis, les moquettes, les textiles, etc... de la même manière que les aspirateurs traditionnels disposant de filtres sous forme de sacs, de systèmes cycloniques, ou encore de filtres spécifiques. Les principales difficultés techniques rencontrées pour la mise au point des aspirateurs à eau proviennent du fait que dans un premier temps un mélange très intime doit être réalisé entre l'air chargé de débris et l'eau de l'aspirateur, puis, lorsque lesdits débris sont piégés dans l'eau, une séparation aussi efficace que possible de l'eau doit être réalisée avant passage dans le module d'aspiration et avant rejet dans l'atmosphère de la pièce afin de débarrasser le flux gazeux des gouttelettes en suspension. Par ailleurs l'aspirateur doit comporter une sécurité de trop plein, afin d'éviter, lorsque l'aspirateur aspire de l'eau, que le remplissage complet du réservoir n'entraîne du liquide vers la sortie de l'aspirateur. Cette sécurité de trop plein est habituellement réalisée au moyen d'un corps flottant, souvent en forme de boule, emprisonné dans une cage. Ce dispositif présente l'inconvénient de réagir trop rapidement dans un flux d'air de fort débit, ce qui provoque des arrêts intempestifs de l'aspirateur. La présente invention a pour objectif d'optimiser l'efficacité du mélange entre l'air chargé de débris et l'eau, pour l'amélioration de l'efficience de l'aspirateur, tout en procurant un mécanisme de sécurité qui évite à l'eau du réservoir de partir vers l'aspiration d'air et le moteur lorsque ledit réservoir est plein. La présente invention concerne un dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité utilisable dans un aspirateur à eau, lequel aspirateur comportant un réservoir d'eau, une arrivée d'air à nettoyer et une sortie ou tuyère par laquelle le flux gazeux s'évacue, ledit dispositif étant caractérisé par le fait qu'il présente : - Un tube coulissant autour de l'arrivée d'air comportant un flotteur périphérique situé dans son extrémité inférieure, ledit tube étant ouvert dans sa partie basse pour aspirer de l'eau du réservoir par un effet venturi et créer un brouillard dans une zone de détente. - Une chambre de mélange, en forme de parapluie. - Un moyen de contre pression appuyant sur le dessus de la chambre de mélange. Les avantages du dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon l'invention sont multiples : - L'effet venturi utilisé et les différentes variantes de conception du dispositif mélangeur permettent un excellent mélange air eau avec formation de fines gouttelettes, un brassage important et donc une bonne efficacité de séparation des débris contenus dans le flux d'air à nettoyer. - Une seule pièce, montée mobile, permet d'effectuer le mélange air eau et fait office de clapet de sécurité pour le trop plein du réservoir. - Le dispositif est de taille réduite et autorise des débits d'air élevés ce qui est favorable pour la construction d'un aspirateur de taille réduite et d'efficacité importante. Diverses configurations sont réalisables pour améliorer le mélange air eau et il peut être réalisé, dans le même dispositif, la séparation eau air indispensable avant l'évacuation de l'air vers l'extérieur de l'aspirateur, un tel aspirateur est donc très compact. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la 25 description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif mélangeur air eau selon l'invention placé dans le réservoir d'un aspirateur à eau. La figure 2 illustre une vue en coupe d'un dispositif mélangeur air eau selon une deuxième variante de l'invention. La figure 3 illustre une vue en coupe d'un dispositif mélangeur air eau placé dans le réservoir d'un aspirateur à eau selon une troisième variante de l'invention. La figure 4 est une représentation schématique de l'invention placée dans le réservoir incliné d'un aspirateur à eau. Une première variante d'un dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon l'invention est illustrée sur la figure 1. Le mélangeur fonctionne selon le principe de l'effet venturi. Le flux d'air en provenance du suceur de l'aspirateur arrive selon le sens de la flèche dans le tuyau 1, ce flux d'air engendre une dépression et une aspiration dans un tube 2 externe et concentrique, le tube 2 étant empli par l'eau 3 contenue dans le réservoir, dans sa partie basse, il se produit une aspiration de l'eau et son éjection dans le sens du flux d'air dans la zone de détente 5. L'aspirateur à eau nécessite une quantité d'eau 3 minimale contenue dans le 20 réservoir 4 pour que l'effet venturi soit possible. Cet effet, connu en soi, est réalisé dans le dispositif par le seul appel d'air provoqué par le flux d'arrivée. Le mélange entre le flux pollué en provenance du suceur de l'aspirateur et l'eau aspirée dans le réservoir s'effectue dans la zone de détente 5 et dans la chambre de mélange 6. Dans ces deux endroits l'eau est fragmentée en fines 25 gouttelettes et intimement mélangée à l'air chargé de débris, lesquels débris se trouvent mouillés et piégés dans le brouillard formé, ils retombent alors dans le réservoir où ils s'accumulent. Afin que le dispositif de nettoyage de l'air soit le plus efficace possible il est important que l'eau soit en très fines gouttes et que le mélange avec l'air soit aussi poussé que possible. Selon l'invention, et tel que cela est représenté sur la figure 1, le flux gazeux chargé de débris arrive par le tuyau 1, passe dans le dispositif selon l'invention pour la réalisation du mélange air eau, puis s'évacue par une tuyère 7, placée dans la partie haute du réservoir. Sur l'évacuation d'air il est généralement interposé entre la tuyère et le tube de sortie un dispositif séparateur eau air de manière à ce que de l'eau ne passe pas par le moteur et ne soit pas rejeté dans la pièce lors du fonctionnement de l'aspirateur. L'aspirateur à eau est apte à aspirer tous les types de dépôts et de l'eau, dans ce dernier cas de fonctionnement le réservoir se remplit progressivement de liquide et il est indispensable de prévoir une sécurité de trop plein pour interrompre la marche de l'aspirateur. L'invention est remarquable en ce que la sécurité de trop plein fonctionne en synergie avec le dispositif mélangeur à effet venturi précédemment décrit. Le tube 2 externe au tuyau 1 d'arrivée d'air est prévu coulissant et monté sur un flotteur 8 périphérique, par ailleurs le dessus de la chambre de mélange 6 est conformé pour fermer de manière étanche la tuyère 7 lorsque ladite chambre de mélange arrive en position haute. Le tube 2 coulisse entre une position basse correspondant au flotteur 8 posé dans le fond du réservoir 4 et une position haute correspondant au remplissage maximum en eau du réservoir. Plus précisément, dans cette première variante, la chambre de mélange est 25 en forme de parapluie et peut être solidairement fixée ou non avec le tube 2 coulissant, les deux options sont envisageables. Lorsque l'appareil aspire de l'eau et que le réservoir se remplit le flotteur 8 se déplace vers le haut et entraîne dans son mouvement l'ensemble formé par le tube 2 et la chambre de mélange 6. Lorsque le dessus de la chambre de mélange arrive au contact de la partie basse de la tuyère 7 l'écoulement de l'air est interrompu et l'aspirateur s'arrête pour que la vidange du réservoir soit effectuée. L'enveloppe de la chambre de mélange, et donc le mélangeur air eau lui-même, forme ainsi un clapet de sécurité pour l'aspirateur. Afin que le flux d'air ne provoque pas le blocage du clapet de sécurité de manière intempestive comme cela se produit sur les dispositifs de sécurité à flotteurs il est prévu un moyen de contre pression appuyant sur le dessus de la chambre de mélange. Ce dispositif de contre pression est un moyen presseur, par exemple sous forme d'un mécanisme à ressort, appuyant sur le dessus de la chambre de mélange. Un tel mécanisme est illustré sur la figure 1. Le moyen presseur peut se présenter sous forme d'un ressort 9 contenu dans un réceptacle 10 et relié à un doigt mobile 11 pouvant se déplacer dans le réceptacle. La force du ressort est suffisante pour que le flotteur reste toujours au contact de l'eau et ajustée pour que la montée de l'eau n'engendre pas l'immersion du flotteur 8. Ainsi lorsque le réservoir se remplit d'eau le dessus de la chambre de mélange appuie sur le doigt mobile 11 et le repousse vers le haut jusqu'au point de fermeture de la tuyère. L'avantageuse combinaison de ces différents moyens de pression et contre-pression est d'atténuer les à-coups de débit d'air dus à la manipulation de la rampe de l'aspirateur tout en permettant la montée de la chambre de mélange sous l'effet du flotteur 8 lors du remplissage en eau du réservoir. Le doigt mobile 11 appuie de préférence au centre de la partie supérieure de la chambre de mélange en un point 12 configuré pour que le dispositif reste bien en place dans le réservoir, c'est à dire sensiblement sur l'axe du tuyau 1 d'arrivée d'air. Avantageusement ce point 12 se trouve en dépression par rapport à la surface externe de la chambre de mélange. En variante il est envisageable de relier le doigt mobile 11 et la chambre de mélange pour constituer un ensemble solidaire. L'enveloppe constituant la chambre de mélange peut être fixée de diverses façons, avec des moyens de maintien variés, sur le tube 2, sans sortir du cadre de l'invention. En remplacement ou en complément d'un mécanisme à ressort, qui présente l'avantage d'un fonctionnement en amortisseur des à-coups de pression, il peut être envisagé d'employer des contre poids 13 disposés sur la surface externe de la chambre de mélange. Diverses variantes peuvent être imaginées pour le contre poids, par exemple sous forme d'une ou plusieurs masses rapportées, ou encore en ajustant la masse de la chambre de mélange elle-même pour que la pression d'air et les à-coups du flux gazeux n'engendrent pas de blocage intempestif de cette sécurité. Avantageusement selon l'invention la partie inférieure du tube 2 placée immédiatement au dessus du flotteur 8 peut être prévue avec des percements 22 favorisant le réglage de l'aspiration d'eau et donc de l'effet venturi. De tels percements 22 engendrent des entrées d'air et donc une diminution de l'aspiration d'eau. Selon l'invention il est avantageusement placé dans la zone de détente 5 une hélice 14 qui favorise l'homogénéisation de l'air et de l'eau. Cette hélice peut être prévue fixe et donc apte à créer des turbulences dans le flux, ou mobile et entraînée par le courant gazeux de manière à homogénéiser le brouillard formé dans la zone de détente. En remplacement ou en complément de l'hélice 14 il peut être envisagé de placer une brosse formée d'ensembles de poils, laquelle brosse étant de préférence actionnée en rotation. Laquelle rotation pouvant avantageusement être obtenue par l'hélice 14 entraînée par le flux d'air en mouvement. Afin de disposer d'une place suffisante pour l'hélice et/ou la brosse il peut être prévu de modifier la sortie de la chambre de détente, diverses variantes sont alors envisageables. La figure 2 illustre une deuxième variante de l'invention dans laquelle la sortie de la chambre de détente 5 est aménagée avec une hélice 14 placée dans un évasement du tube 2. L'hélice 14 est montée sur un axe 15 qui autorise le mouvement de rotation par entraînement des pales dans le flux gazeux. Afin que le débit d'air ne soit pas modifié et que l'hélice brasse efficacement le brouillard en provenance de la chambre de détente il est prévu de placer dans l'évasement du tube un noyau central 16 pour combler le supplément de volume engendré par ledit évasement. La combinaison de l'hélice et/ou de la brosse avec le noyau central 16 occasionne une séparation du flux d'air, une projection des gouttelettes vers la paroi périphérique de la partie évasée du tube et donc une séparation eau air rapide dans la chambre de mélange. Pour centrifuger plus efficacement le brouillard il peut être prévu de placer 20 au-dessus de l'hélice 14 une brosse souple 17 formée d'ensemble de poils et actionnée en rotation par le flux gazeux au moyen de l'hélice 14. Dans la partie basse de la chambre de mélange, c'est à dire à la sortie de la zone de détente 5, il peut donc être envisagé différentes variantes avec une hélice seule en rotation, ou maintenue fixe, une brosse seule ou un ensemble 25 hélice et brosse en rotation. Toutes ces possibilités sont comprises dans l'invention. Une troisième variante illustrée sur la figure 3 consiste à modifier la partie supérieure de la chambre de mélange 6 en créant une ouverture 18 et en plaçant sous celle-ci un dispositif de séparation 19 eau air permettant l'évacuation de l'air débarrassé de l'eau directement dans la tuyère 7, sans passage par le réservoir et le contournement de la chambre de mélange 6 comme cela se produisait dans les variantes précédentes. Un tel dispositif séparateur pouvant être utilisé à ce niveau a été décrit dans une autre demande du déposant. Afin que le dessus de la chambre de mélange fonctionne en clapet de sécurité, lorsque le réservoir atteint son remplissage maximum, il est prévu une configuration de tuyère 7 adaptée pour obturer l'ouverture 18, par exemple par la présence d'un disque 20 à la dimension de l'ouverture. Les bords de la chambre de mélange appuyant comme dans les autres variantes sur les bords inférieurs de la tuyère. Plus précisément dans cette troisième variante une hélice 14 est disposée dans l'évasement du tube 2 et un séparateur eau air à brosse est placé dans la partie supérieure de la chambre de mélange 6 immédiatement sous l'ouverture 18. La partie supérieure de la chambre de mélange est conformée pour coopérer avec une partie fixe portée par la tuyère 7, en l'occurrence un disque 20, permettant l'obturation de l'évacuation d'air lorsque le dispositif arrive en position haute sous l'action du remplissage en eau du réservoir. Un dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité et comportant un ensemble séparateur eau air, selon cette troisième variante, présente l'avantage d'un ensemble extrêmement compact. Les différentes variantes précédemment décrites peuvent être configurées pour s'adapter à un aspirateur comportant un réservoir incliné. Un tel réservoir 21 est représenté sur la figure 4 dans un schéma simplifié du dispositif. Cette dernière représentation montre que le mélangeur air eau formant clapet de sécurité doit être disposé le plus possible à la verticale et que la configuration de la tuyère 7 est nécessairement adaptée pour cette orientation du réservoir. Différentes variantes de l'invention ont été décrites il peut en outre être prévu d'autres combinaisons que celles énoncées en fonction de la présence de contrepoids ou d'un dispositif presseur à ressort et en fonction de la configuration de la chambre de mélange. Ladite chambre de mélange peut être conformée de différentes manières pour l'écoulement d'air à l'intérieur de celle ci et en direction de l'extérieur sans sortir du cadre de l'invention. La forme de la chambre de mélange formant clapet de sécurité et la découpe de l'ouverture de la tuyère permettant l'obstruction du flux d'air lorsque le dispositif arrive en position haute peut être prévu dans une large plage de possibilités sans sortir du cadre de l'invention, bien évidemment les dimensions des différents éléments ainsi que les débits peuvent varier considérablement selon le type d'aspirateur envisagé. La chambre de mélange peut être prévue avec des nervures, des canaux, et de manière plus générale des surfaces de contact adaptées pour favoriser la condensation des gouttelettes chargées de débris et l'écoulement de celles-ci dans le réservoir. Dans les différentes variantes présentées il peut être envisagé de placer un 20 joint d'étanchéité sur la partie basse de la tuyère ou sur le dessus de la chambre de séparation, sans sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. 25
La présente invention concerne un dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité utilisable dans un aspirateur à eau comportant un réservoir d'eau (4), une arrivée d'air (1) à nettoyer et une tuyère (7) par laquelle le flux gazeux s'évacue, ledit dispositif est caractérisé par le fait qu'il présente :- Un tube (2) coulissant autour de l'arrivée d'air (1) comportant un flotteur (8) périphérique situé dans son extrémité inférieure, ledit tube (2) étant ouvert dans sa partie basse pour aspirer de l'eau (3) du réservoir (4) par un effet venturi et créer un brouillard dans une zone de détente (5).-Une chambre de mélange (6), en forme de parapluie.- Un moyen de contre pression appuyant sur le dessus de la chambre de mélange (6).
1- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité utilisable dans un aspirateur à eau qui comporte un réservoir d'eau (4), une arrivée d'air (1) à nettoyer et une tuyère (7) par laquelle le flux gazeux s'évacue, ledit dispositif étant caractérisé par le fait qu'il présente : - Un tube (2) coulissant autour de l'arrivée d'air (1) comportant un flotteur (8) périphérique situé dans son extrémité inférieure, ledit tube (2) étant ouvert dans sa partie basse pour aspirer de l'eau (3) du réservoir (4) par un effet venturi et créer un brouillard dans une zone de détente (5). -Une chambre de mélange (6), en forme de parapluie. - Un moyen de contre pression appuyant sur le dessus de la chambre de mélange (6). 2- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 1 dans lequel le moyen de contre pression est une masse (13) disposée sur la chambre de mélange (6). 3- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 1 dans lequel le moyen de contre pression est un moyen presseur, par exemple sous forme d'un dispositif à ressort (9), appuyant sur le dessus de la chambre de mélange (6). 4- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 1 dans lequel le tube (2) coulisse entre une position basse correspondant au fond du réservoir (4) et une position haute correspondant au remplissage maximum en eau (3) du réservoir (4). 5- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 4 dans lequel le dessus de la chambre de mélange (6) est conformé pour fermer de manière étanche la tuyère (7) lorsque ladite chambre de mélange (6) arrive en position haute. 6- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 1 dans lequel la zone de détente (5) dispose d'une hélice (14). 7- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 1 dans lequel la zone de détente (5) dispose d'une brosse (17) munie de poils et actionnée en rotation. 8- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 1 dans lequel la zone de détente (5) dispose d'une hélice (14) et d'une brosse (17) munie de poils et actionnée en rotation. 9- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon les 6 à 8 dans lequel la partie supérieure du tube (2) est évasée pour permettre le placement à cet endroit d'une hélice (14) et/ou d'une brosse (17) et dans lequel il est disposé un noyau central (16) dans ladite partie évasée permettant une séparation du flux d'air sans perte de débit. 10- Dispositif mélangeur air eau formant clapet de sécurité selon la 9 dans lequel il est formé une ouverture (18) dans la partie supérieure de la chambre de mélange (6) pour l'évacuation de l'air et il est placé sous cette ouverture (18) un dispositif séparateur (19) eau air.
A
A47
A47L
A47L 9
A47L 9/18
FR2897130
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE REDUIRE LES VIBRATIONS D'UNE STRUCTURE
20,070,810
La présente invention se rapporte au domaine des dipositifs anti-vibratoires, plus particulièrement à un dispositif permettant de réduire les vibrations d'une structure, comme par exemple limiter la résonance d'une structure, notamment mais pas exclusivement, une structure de type châssis comportant du matériel électronique associé, par exemple des cartes ou modules électroniques. Les modules électroniques intégrés dans une structure de type châssis sont généralement soumis d'une part aux vibrations générées par le véhicule sur lequel ils sont montés, du type bâteau, avion, véhicule à roues ou à chenilles, et d'autre part aux résonances de la structure elle-même qui amplifie le niveau vibratoire aux différentes fréquences de résonance des éléments qui composent la structure ou des parties de celle-ci. L'art antérieur enseigne des moyens pour atténuer les niveaux vibratoires en entrée de la structure, en utilisant des amortisseurs à l'extérieur de la structure et liant celleci par exemple au véhicule qui la porte, mais cela n'a pas d'effet sur le niveau vibratoire dû aux résonances de la structure elle-même, ou des éléments qui la composent, ou des parties de celle-ci. Une solution consiste à utiliser un matériau élastique de type polymère associé par collage à un endroit précis de la structure pour en atténuer la résonance. Le matériau de type polymère transforme l'énergie mécanique induite par les vibrations en chaleur par déplacement des molécules à l'intérieur du matériau. Une telle solution présente l'inconvénient de nécessiter une masse importante de matériau du type polymère pour obtenir une réduction significative de l'amplitude de vibration de la structure sur laquelle elle est collée. De plus, l'efficacité d'une telle solution est généralement limitée aux hautes fréquences. La présente invention a pour objectif essentiel de proposer une solution permettant de pallier ces inconvénients. Plus précisément, l'invention consiste en un dispositif permettant de réduire les vibrations d'une structure, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de support rigide, - des premiers moyens de liaison, entre lesdits moyens de support rigide et ladite structure, en sorte d'établir un espace libre entre lesdits moyens de support rigide et une première paroi de ladite structure, définissant une distance déterminée entre les moyens de support rigide et ladite première paroi, apte se modifier sous l'effet d'une vibration de ladite paroi, - des moyens d'amortissement élastique disposés dans un état contraint dans l'espace libre établi entre les moyens de support rigide et la première paroi, et au contact de ceux-ci, en sorte d'établir une deuxième liaison, élastique, entre une partie des moyens de support rigide et une partie de ladite première paroi de la structure, dans la zone de contact avec les moyens d'amortissement élastique. Le dispositif selon l'invention comprend ainsi des moyens de support rigide liés à la structure par une première liaison spécifique, et également par une deuxième liaison élastique, les deux liaisons combinées permettant d'exercer une contrainte, par exemple une précontrainte, sur les moyens d'amortissement élastique et d'absorber ainsi aisément les vibrations de la paroi sur laquelle agit le dispositif selon l'invention, et par extension, sur la structure comportant cette paroi. Lorsque la structure vibre, la distance déterminée qui existe entre les moyens de support et la paroi, entre lesquels se trouvent les moyens d'amortissement élastique contraints, de préférence comprimés, se modifie localement dans la zone de contact, provoquant l'extension et la compression des moyens d'amortissement élastique, et l'amortissement progressif de la vibration par transfert de l'énergie engendrée par la vibration vers les moyens d'amortissement élastique sous la forme de chaleur. À cet effet, la première liaison doit permettre un déplacement relatif de la paroi par rapport aux moyens de support sous l'effet vibratoire, notamment à la fréquence de résonance de la paroi, en vue d'autoriser un mouvement des moyens d'amortissement élastique. La valeur de la contrainte des moyens d'amortissement élastiques, de préférence une précontrainte, pour des caractéristiques données de moyens d'amortissement élastique, permet d'agir sur la fréquence de vibrations qui sera efficacement atténuée, correspondant avantageusement à la fréquence de résonance de la paroi ou de la structure. Les moyens d'amortissement élastique peuvent être tous moyens élastiques, par exemple des ressorts comportant par nature des capacités d'amortissement de l'élasticité. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits premiers moyens de liaison sont constitués de moyens de liaison rigide complète entre lesdits moyens de support rigide et ladite structure, lesdits moyens d'amortissement élastique étant disposés dans un état contraint dans ledit espace libre établi entre les moyens de support et ladite première paroi, entre deux surfaces en vis-à-vis respectivement des moyens de support rigide et de ladite première paroi. Cette caractéristique propose une fixation rigide des moyens de support, qui pourrait être éventuellement réglable en vue de permettre un réglage de la contrainte ou précontrainte des moyens d'amortissement élastique. Comme indiqué plus haut, les moyens de liaison rigide complète doivent permettre une possibilité de déformation relative de la paroi par rapport aux moyens de support rigide. Il est possible d'envisager d'autres types de liaison, par exemple rigide partielle par appui simple par opposition à une liaison rigide complète de type encastrement, donnant diverses déformées de la paroi par rapport aux moyens de support rigide, dans la mesure où un déplacement relatif, entre ces éléments, perpendiculaire à la surface de la paroi est possible en vue de déplacer les moyens d'amortissement élastique. L'homme du métier pourra en fonction de ces connaissances adapter le meilleur choix de liaison par rapport à une structure donnée et aux résultats de réduction des vibrations recherchés. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend une plaque d'appui intermédiaire disposée, dans ledit espace libre, entre lesdits moyens d'amortissement élastique et ladite première paroi, lesdits moyens d'amortissement élastique étant disposés dans un état précontraint dans ledit espace libre. La plaque d'appui intermédiaire permet de répartir uniformément sur une surface donnée, celle de la plaque d'appui, l'effort de compression exercé par les moyens d'amortissement élastique lorsque ceux-ci se présentent sous la forme d'une pluralité de ressorts de compression par exemple. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de liaison complète entre ladite plaque d'appui intermédiaire et lesdits moyens d'amortissement élastique et entre ladite plaque d'appui intermédiaire et ladite première paroi. Selon une caractéristique avantageuse, une première face desdits moyens de support rigide est en contact avec lesdits moyens d'amortissement élastique, et une deuxième face desdits moyens de support rigide, opposée à la première face, est une surface libre de tout contact avec un élément de la structure ou lié à celle-ci. Cette caractéristique permet un montage du dispositif selon l'invention sur une paroi de la structure, libre de tout contact avec des éléments rapportés dans la structure ou avec d'autres éléments de la structure. Selon une caractéristique alternative à la précédente, une première face desdits moyens de support est en contact avec lesdits moyens d'amortissement élastique, et une deuxième face desdits moyens de support rigide, opposée à la première face, est liée par contact à une deuxième paroi de ladite structure ou un élément associé à cette dernière, en sorte d'entrer dans la constitution desdits premiers moyens de liaison entre les moyens de support rigide et la structure. Cette caractéristique permet d'établir la première liaison spécifique via une deuxième paroi de la structure ou via un élément associé à cette dernière, en particulier un module électronique ou analogue, de type liaison par contact, et permet ainsi, dans ce dernier cas, de faire assumer en outre au dispositif selon l'invention une fonction de dissipation thermique ou de transfert de la chaleur générée par le module électronique vers la structure, à la condition que la conduction thermique soit assurée par le dispositif selon l'invention entre le module électronique et la structure. La liaison par contact est une liaison de type par obstacle selon une direction perpendiculaire à la paroi, suivant laquelle se déplacent les moyens d'amortissement élastique ; selon une direction perpendiculaire à celle-ci, c'est à dire dans la plan de 1a paroi, la première liaison peut comporter un degré de liberté, par exemple en translation dans le cas d'une liaison par contact, puisque les moyens d'amortissement élastique ne sont pas destinés à jouer suivant une telle direction en vue de réduire les vibrations de la paroi. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens d'amortissement élastique comprennent une pluralité de ressorts de compression, une première extrémité desdits ressorts de compression étant en contact avec ladite plaque d'appui intermédiaire, et une deuxième extrémité desdits ressorts de compression, opposée à la première, étant en contact avec lesdits moyens de support rigide. La pluralité de ressorts de compression permet, selon la raideur choisie des ressorts, d'atténuer ou de filtrer les vibrations à fréquences plus basses que le matériau élastique de type polymère de l'art antérieur. La raideur du dispositif selon l'invention peut en outre être modulée avec le nombre de ressorts choisi. Il est également possible de combiner sur un même dispositif des ressorts de raideurs différentes. La solution du ressort de compression permet d'offrir un choix plus large de raideurs différentes que la solution du matériau élastique de type polymère de l'art antérieur. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens d'amortissement élastique sont liés aux moyens de support rigide et à la plaque d'appui intermédiaire par une liaison complète, de sorte que les moyens de support rigide puissent adopter au moins deux positions, une première position, dite position de repos, dans laquelle les moyens d'amortissement élastique sont détendus, et une deuxième position, dite de travail, dans laquelle les moyens d'amortissement élastique sont dans un état précontraint lorsqu'ils sont en contact avec la deuxième paroi de ladite structure ou un élément associé à cette dernière. Cette caractéristique propose une configuration particulière du dispositif selon l'invention visant rendre son montage plus aisé dans la structure, en contact avec la deuxième paroi de ladite structure ou un élément associé à cette dernière. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens d'amortissement élastique comprennent une pluralité de lames flexibles. Selon une caractéristique avantageuse, les lames élastiques de la pluralité de lames adoptent chacune sensiblement une forme de S ou de Z, une première branche du S ou du Z étant fixée aux moyens de support rigide, la deuxième branche du S ou du Z étant fixée à la plaque d'appui intermédiaire ou à ladite paroi. Selon une caractéristique avantageuse, les lames flexibles de ladite pluralité de lames adoptent chacune une forme symétrique par rapport à un plan parallèle à la plaque d'appui intermédiaire. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture qui suit de plusieurs exemples de modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention permettant de réduire les vibrations d'une structure, accompagnée des dessins annexés, exemples donnés à titre illustratif non limitatif. La figure 1 représente une vue de côté d'un premier exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, au repos. La figure 2 montre une vue de côté de l'exemple de la figure 1, en action. La figure 3 représente une vue de côté d'un deuxième exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, au repos, dans une première position avant montage. La figure 4 représente l'exemple de la figure 3 en position après montage, au repos. La figure 5 représente une vue de côté d'un troisième exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, au repos. Le dispositif 1 représenté sur les figures 1 et 2, permet de réduire les vibrations d'une structure 3, et comprend : - des moyens de support 4 rigide, - des premiers moyens de liaison 2, entre les moyens de support rigide 4 et la structure 3, en sorte d'établir un espace libre 14 entre les moyens de support rigide 4 et une première paroi 15 de la structure 3, définissant au repos une distance déterminée 16 entre les moyens de support rigide 4 et la première paroi 15, apte se modifier sous l'effet d'une vibration de la paroi 15 comme représenté sur la figure 2, - des moyens d'amortissement élastique 6, disposés avantageusement dans un état précontraint dans l'espace libre 14 établi entre les moyens de support rigide 4 et la première paroi 15, et au contact de ceux-ci, en sorte d'établir une deuxième liaison 17, élastique, entre une partie des moyens de support rigide 4 et une partie de la première paroi 15 de la structure 3, dans la zone de contact avec les moyens d'amortissement élastique 6. La structure 3 (non représentée complètement) peut être toute structure de type châssis, embarquée, portable, ou fixe, définissant une enceinte entourant une électronique composée par exemple de modules ou cartes électroniques (non représentés), adoptant par exemple une forme polyédrique, généralement parallélépipédique comportant une pluralité de parois planes, horizontales, verticales, et/ou inclinées, une 15 de ces parois étant représentée sur les figures 1 et 2, sur laquelle le dispositif 1 est fixé. La paroi 15 de la structure 3 est par exemple une paroi verticale de la structure, mais le dispositif pourrait être monté sur d'autres parois, horizontales ou autres de la structure, de manière alternative ou additionnelle, en fonction des résultats d'affaiblissement vibratoire recherchés. Le dispositif 1 représenté sera avantageusement fixé dans une zone de la paroi 15 générant la plus grande amplitude de vibration à la fréquence de résonance de la paroi, qui peut par exemple être située dans la zone la plus éloignée des bords de la paroi 15, rattachés aux autres parois de la structure, ou une zone accessible proche de celle-ci en fonction de la place disponible dans la structure. De manière préférentielle, le dispositif 1 sera placé à l'intérieur de la structure afin d'être protégé des chocs notamment, par les parois. Un dispositif est nécessaire pour une paroi, mais plusieurs dispositifs 1 pourraient être utilisés sur une même paroi, selon les dimensions de celle-ci. L'efficacité du dispositif 1 s'étend aux autres parois (non représentées) liées de la structure, du fait de la diminution de l'amplitude des vibrations de la paroi 15 sur laquelle il est fixé, et s'étend ainsi à toute la structure 3. Les moyens de support rigide 4 adopteront avantageusement la forme d'une plaque 18, comme représenté sur les figures 1 et 2, rigide en ce qu'elle ne doit pas se déformer de manière identique à la paroi 15, afin que les moyens d'amortissement élastique 6 en appui sur une face 19 de la plaque 18 puissent quant à eux se déformer. Il y a lieu de choisir une plaque dont la fréquence de résonance est différente de celle de la paroi dans la structure 3, ou dont les déformées à cette fréquence de résonance sont différentes. La surface de la plaque 18 sera définie en fonction de l'étendue de la surface occupée par les moyens d'amortissement élastique 6 et de l'espace disponible, comme cela sera expliqué plus loin, et pourra adopter une forme rectangulaire par exemple. Le matériau constitutif de la plaque 4 peut être tout matériau suffisamment rigide pour remplir la fonction explicitée ci-dessus, par exemple un matériau plastique, métallique, ou autre. De manière avantageuse, les premiers moyens de liaison 2 sont constitués de moyens de liaison rigide complète entre les moyens de support rigide 4 et la structure 3, les moyens d'amortissement élastique 6 étant disposés avantageusement dans un état précontraint dans l'espace libre 14 établi entre les moyens de support 4 et la première paroi 15, entre deux surfaces 19, 20 en vis-à-vis respectivement des moyens de support rigide 4 et de la première paroi 15. Les moyens de liaison rigide complète entre les moyens de support rigide 4 et la structure 3, peuvent par exemple adopter la forme d'une liaison par colonnes 21 vissées dans la plaque 18 et dans la paroi 15. Il y a lieu de noter que la déformée de la partie de paroi 15 en vis-à-vis de la plaque 18 peut être modifiée selon que les premiers moyens de liaison 2 sont du type encastrement, ou du type appui simple pouvant autoriser un déplacement de type rotatif de la paroi 15 autour du pied de colonne 21, déplacement rotatif induit par la déformée de la paroi suite aux vibrations auxquelles elle est soumise. Le dispositif 1 représenté sur les figures 1 et 2 peut comprendre une plaque d'appui intermédiaire 5 disposée, dans l'espace libre 14, entre les moyens d'amortissement élastique 6 et la première paroi 15, servant d'appui aux moyens d'amortissement élastique 6. Le dispositif 1 comprend par exemple dans ce cas des moyens de liaison complète (non représentés), entre la plaque d'appui intermédiaire 5 et les moyens d'amortissement élastique 6, comme nous verrons cela plus loin, et entre la plaque d'appui intermédiaire 5 et la première paroi 15 par exemple par vis ou analogue. Ainsi, la plaque d'appui intermédiaire 5 est rendue totalement solidaire de la paroi 15. Il y a lieu de noter que la plaque d'appui intermédiaire 5 est facultative ; elle permet de répartir les efforts exercés par les moyens d'amortissement élastique uniformément sur la surface de la plaque, et peut permettre de régler la précontrainte des moyens d'amortissement élastique 6 selon son épaisseur, pour une hauteur de colonne 21 donnée. Sur le dispositif représenté sur les figures 1 et 2, une première face 19 des moyens de support rigide 4 est en contact avec les moyens d'amortissement élastique 6, et une deuxième face 22 des moyens de support rigide 4, opposée à la première face 19, est une surface libre de tout contact avec un élément de la structure ou lié à celle-ci, comme représenté. Le dispositif 1 représenté sur les figures 1 et 2 nécessite, pour être fixé à la paroi 15, une surface libre sur la paroi 15 du côté intérieur de la structure, sensiblement égale à la surface de la plaque 18 rigide, et un espace libre disponible à partir de cette surface 20 et vers l'intérieur de la structure 3 équivalent à l'épaisseur de la plaque 18 additionnée de la hauteur des colonnes 21, elle-même étant égale à la hauteur des moyens d'amortissement élastique 6 précontraints additionnée de l'épaisseur de la plaque d'appui intermédiaire 5 le cas échéant. Les moyens d'amortissement élastique 6 comprennent avantageusement une pluralité de ressorts 23 de compression, une première extrémité 24 des ressorts 23 de compression étant en contact, dans l'exemple représenté, avec la plaque d'appui intermédiaire 5, et une deuxième extrémité 25 des ressorts de compression, opposée à la première 24, étant en contact avec les moyens de support rigide 4, soit la plaque rigide 18, comme représenté sur les figures 1 et 2. Les ressorts 23 peuvent être du type ressorts à boudin dont l' axe de compression sera disposé perpendiculairement à la paroi 15, comme représenté sur la figure 1. Les ressorts 23 peuvent être, soit maintenus simplement en tension lors du montage, entre la plaque 18 et la plaque intermédiaire 5, les extrémités étant guidées dans des logements appropriés respectifs de ces plaques, soit fixés par leurs extrémités, par exemple par soudage, sertissage, ou analogue entre ces mêmes plaques, ou éventuellement sur une seule de celles-ci, la plaque 18 en cas d'absence de la plaque intermédiaire 5, les ressorts 23 étant alors placés en appui simple direct sur la paroi 15 (non représenté). Les ressorts de compression peuvent être par exemple métalliques, et être identiques ou différents selon l'effet recherché d'atténuation ou de filtration des vibrations. L'exemple représenté sur les figures 3 et 4 est similaire à l'exemple des figures 1 et 2, et s'en différencie essentiellement en ce qu'une première face 19 des moyens de support 4 rigide est en contact avec les moyens d'amortissement élastique 6, et une deuxième face 22 des moyens de support rigide 4, opposée à la première face 19, est liée par contact à une deuxième paroi (non représenté) de la structure 3, ou un élément 30 associé à cette dernière comme représenté sur la figure 4, en sorte d'entrer dans la constitution des premiers moyens 2 de liaison entre les moyens de support rigide 4 et la structure 3. Sur les figures 3 et 4, les références numériques des éléments du dispositif 1 selon l'invention ayant la ou les mêmes fonctions que ceux du premier exemple selon les figures 1 et 2, portent la même référence numérique. Pour ces éléments fonctionnellement identiques, on se reportera à la description du premier exemple de mode de réalisation selon les figures 1 et 2. Ainsi, dans l'exemple des figures 3 et 4, la liaison 2 entre les moyens de support rigide 4 et la structure 3, n'est pas une liaison rigide complète, directe sur la paroi 15 de la structure 3 comme dans le premier exemple selon les figures 1 et 2, mais est une liaison par obstacle et par contact avec un module ou carte électronique 30 par exemple, lui-même lié à la structure 3 au moyen d'une liaison rigide complète (non représenté) une fois montée dans la structure 3, ceci de manière connue, par exemple dans une glissière (non représenté) prévu à cet effet. Ainsi, une fois en place comme représenté sur la figure 4, le module électronique 30 qui a une position déterminée fixe par rapport à la structure, donc par rapport à la paroi 15, permet d'établir une distance déterminée entre les moyens de support rigide 4 et la première paroi 15, apte se modifier sous l'effet d'une vibration de cette paroi 15. La liaison 2 par obstacle que permet d'établir le module électronique 30 entre les moyens de support 4 et la structure 3 doit se faire selon une direction perpendiculaire 31 à la paroi 15 dont on cherche à atténuer les vibrations, afin que les ressorts 23 puissent être comprimés ou étirés, dans cette direction 3, selon la déformée vibratoire de la paroi 15. La liaison 2 par contact peut permettre un ou plusieurs degrés de liberté dans un plan parallèle à la paroi 15 dans la mesure où les ressorts 23 ne jouent pas dans ce plan. Dans l'exemple des figures 3 et 4, les moyens d'amortissement élastique 6 sont liés aux moyens de support rigide 4 et à la plaque d'appui intermédiaire 5 par une liaison complète 26, par exemple par soudage comme représenté, de sorte que les moyens de support rigide 4 puissent adopter au moins deux positions, une première position 7, dite position de repos représenté figure 3, dans laquelle les moyens d'amortissement élastique 6 sont détendus, et une deuxième position 8, dite de travail représenté figure 4, dans laquelle les moyens d'amortissement élastique 6 sont dans l'état avantageusement précontraint lorsqu'ils sont en contact avec l'élément 30 associé à la structure 3. Dans l'exemple des figures 3 et 4, la plaque d'appui intermédiaire 5 est avantageusement fixée à la paroi 15 selon tous moyens connus., par exemple par vis, afin de permettre un maintien du dispositif 1 en position détendue sur la paroi 15, jusqu'au montage du module ou carte électronique 30 qui assurera la précontrainte des ressorts 23 par déplacement de la plaque 18 vers la paroi 15, entraînant la compression des ressorts 23. À l'effet de permettre un tel déplacement comme cela sera expliqué ci-dessous, les ressorts 23 adopteront avantageusement chacun une forme de lame flexible 9, par exemple sensiblement une forme de S (comme représenté sur les figures 3 et 4) ou de Z (non représenté), une première branche 11 d'extrémité du S ou du Z étant fixée aux moyens de support rigide 4, la deuxième branche 12 d'extrémité du S ou du Z étant fixée à la plaque d'appui intermédiaire 5, comme représenté sur les figures 3 et 4. Les moyens d'amortissement élastique 6 selon l'exemple des figures 3 et 4, sont de préférence agencés de manière à permettre un déplacement élastique en translation de la plaque support 4 par rapport à la plaque d'appui intermédiaire 5, ces dernières et étant parallèles ou sensiblement parallèles. Ceci en raison du fait que les modules ou cartes électroniques dans une enceinte à l'intérieur d'une structure sont généralement placées une fois montées de manière parallèle à certaines parois du châssis et perpendiculaire à d'autres. Comme représenté sur la figure 3, un module ou carte électronique 30 est par exemple introduit par glissement dans son logement formé dans la structure (non représentée), par exemple parallèle à la paroi 15 dont on cherche à réduire les vibrations. Ainsi, les moyens d'amortissement élastique 6 seront avantageusement agencés de telle sorte qu'un effort de poussée parallèle à la plaque-collecteur 5, comme représenté par la flèche 32 sur la figure 3, et sur celle-ci, entraîne un déplacement de la plaque 18 vers la plaque d'appui intermédiaire 5 en comprimant les lames flexibles 9, comme représenté par la flèche 33 sur la figure 3 et comme cela sera expliqué plus en détail plus loin. La plaque support 18 peut comprendre avantageusement un chanfrein d'attaque (non représenté) destiné à faciliter l'amorce du glissement du module ou carte électronique 30 sur celle-ci, durant laquelle les moyens élastiques 6 sont comprimés. Sur la figure 4, la flèche 31 montre la direction de l'effort exercé par le module ou carte électronique 30 sur le dispositif 1, perpendiculaire aux plaques 5 et 18, et à la paroi 15 de la structure 3. La forme des lames flexibles 9 sera avantageusement définie en fonction du mode de montage des modules ou cartes électroniques dans la structure 3, avec lequel ou laquelle le dispositif 1 est destiné à entrer en contact pour assurer la liaison 2 par obstacle et contact. Selon l'exemple représenté sur les figures 3 et 4, les lames flexibles 9 de la pluralité de lames adopteront avantageusement chacune une forme telle qu'elle permet de conférer à la plaque support 4 un déplacement selon une direction perpendiculaire à la plaque d'appui intermédiaire 5 et vers cette dernière, et de manière combinée, un déplacement dans une direction parallèle à la plaque d'appui intermédiaire 5. Ainsi, le module ou carte électronique 30 servant de lien à la structure 3 pour le dispositif 1, glissant dans son logement dans la structure 3 lors de sa mise en place, devra venir en butée contre la plaque support 4 à une position prédéterminée en début de glissement, comme représenté sur la figure 3, et poursuivant son glissement dans son logement sous l'action d'un opérateur, la carte devra repousser la plaque support 4 à la fois vers l'avant dans le sens du glissement et vers la paroi 15 dans le sens de la compression des lames 9, afin que le passage pour le glissement et la mise en place du module ou carte 30 suivant son axe de glissement soit dégagé, et qu'en fin de glissement, comme représenté sur la figure 4, la plaque support 4 soit comprimée dans l'état précontraint recherché pour l'atténuatioti desvibrations de la paroi 15. La distance entre le module ou carte 30 et la paroi 15 parallèle, définie par la structure 3 elle-même, permet de définir la distance disponible pour déterminer essentiellement le dimensionnement des lames flexibles 9 en fonction de la précontrainte que l'on souhaite exercer. Chaque lame 9 se présente par exemple sous la forme d'un profilé en forme de S dont les branches d'extrémités I l et 12 du profil en S sont de préférence parallèles et encastrées l'une dans la plaque 5, l'autre dans la plaque 18, comme représenté par exemple sur la figure 3 ou 4. Dans l'exemple représenté sur ces figures, les branches d'extrémités du profil en S sont perpendiculaires aux plaques 5, 18 sur lesquelles elles sont fixées, respectivement. L'encastrement des branches d'extrémités du profil en S dans chaque plaque 5, 18 pourra adopter une profondeur égale ou sensiblement égale à l'épaisseur des plaques, comme représenté sur les figures 3 et 4, et pourra se faire de manière partielle sur la longueur des lames 9 flexibles, les lames 9 étant soudées du côté des plaques 5, 18 en contact avec la paroi 15 d'une part et le module ou carte électronique 30 d'autre part, respectivement. La longueur du profilé en S pour chaque lame peut correspondre à une dimension des plaques 5 ou 18, et les profilés en S sont agencés parallèlement les uns aux autres tout au long de l'autre dimension des plaques. Les lames flexibles 9 peuvent se toucher, ou peuvent rester distantes les unes des autres, un intérêt du système étant de permettre en outre une circulation d'air dans le dispositif 1 entre les plaques 5 et 18, dans une direction parallèle aux profilés en S constituant les lames 9. La mise en butée des lames les unes sur les autres peut constituer une butée de fin de course de déplacement de la plaque support 18 vers la plaque d'appui intermédiaire 5. La forme en S des lames permet de garantir le parallélisme des plaques 5 et 18 par le principe dru parallélogramme déformable. Un intérêt supplémentaire du dispositif 1 représenté sur les figures 3 et 4, selon un montage de celui-ci en contact avec un module ou carte électronique, est d'assurer un transfert thermique d'un flux de chaleur de ce module ou carte électronique 30 vers la paroi 15 de la structure 3, en vue de garantir un refroidissement de ce dernier et/ou une température de fonctionnement déterminée. Dans ce cas, le dispositif 1 devra bien entendu être thermoconducteur. L'exemple représenté sur la figure 5 est similaire à l'exemple des figures 3 et 4, et s'en différencie en ce que les lames flexibles 9 de ladite pluralité de lames adoptent 5 chacune une forme symétrique par rapport à un plan 40 parallèle à la plaque d'appui intermédiaire 5. Le dispositif 1 selon le troisième exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, représenté sur la figure 5, comprend des éléments fonctionnellement identiques à ceux de l'exemple des figures 3 et 4 : ces éléments fonctionnellement 10 identiques sont référencés avec le même nombre ; pour ces éléments fonctionnellement identiques, on se reportera à la description du premier exemple de mode de réalisation selon les figures 1 à 4. Le dispositif 1 représenté sur la figure 5 comprend des lames flexibles 9 de la pluralité de lames adoptant chacune une forme symétrique par rapport au plan 40 15 parallèle aux plaques rigides 5 et 18. Comme représenté sur la figure 5, chaque partie de lame 9, de part et d'autre du plan 40, adopte avantageusement la forme d'une lame 9 de l'exemple des figures 3 et 4. Les lames flexibles 9 adoptent ainsi en exemple une forme de U dont les extrémités des branches sont rendues parallèles à la base du U et encastrées respectivement dans la plaque d'appui intermédiaire 5 et la plaque support 20 18, perpendiculairement à celles-ci comme représenté sur la figure 5, en sorte que les plaques 5 et 18 soient parallèles. Ainsi, le déplacement de la plaque support 18 par rapport à la plaque d'appui intermédiaire 5 se fait selon une direction perpendiculaire 31 à ces plaques. Un tel dispositif est particulièrement approprié lorsque le module ou carte électronique 30 se place dans son logement sur la structure 3 par un mouvement 25 perpendiculaire à la paroi 15 de la structure 3 sur laquelle la plaque d'appui intermédiaire 5 est fixée, et perpendiculaire aux plaques 18 et 5, mouvement selon la direction 31 sur la figure 5. Sur la figure 5, le dispositif 1 est représenté en position de travail, précontraint entre le module ou carte 30 et la paroi 15 de la structure. La présente invention trouve des applications avec les structures fermées ou 30 ouvertes. Le dispositif selon les figures 3 à 5 trouve des applications particulièrement avantageuses dans les structures embarquées sur véhicules de toutes sortes, lorsqu'un5 gain de poids doit être réalisé, ou lorsque les tolérances mécaniques de construction des structrures sont larges, ou lorsqu'un refroidissement par convection peut être combiné à un refroidissement par conduction et à une réduction du niveau de vibrations de la structure. Le dispositif selon l'invention ne requiert aucune maintenance et se monte aisément sur toute structure
Dispositif (1) permettant de réduire les vibrations d'une structure (3), comprenant :- des moyens de support (4) rigide,- des premiers moyens (2) de liaison, entre lesdits moyens de support rigide et ladite structure, en sorte d'établir un espace libre (14) entre lesdits moyens de support rigide et une première paroi (15) de ladite structure, définissant au repos une distance déterminée (16) entre les moyens de support rigide et ladite première paroi, apte se modifier sous l'effet d'une vibration de ladite paroi,- des moyens d'amortissement élastique (6), disposés dans un état contraint dans l'espace libre établi entre les moyens de support rigide et la première paroi, et au contact de ceux-ci, en sorte d'établir une deuxième liaison (17), élastique, entre une partie des moyens de support rigide et une partie de ladite première paroi de la structure, dans la zone de contact avec les moyens d'amortissement élastique.
1. Dispositif (1) permettant de réduire les vibrations d'une structure (3), caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de support (4) rigide, - des premiers moyens (2) de liaison, entre lesdits moyens de support rigide et ladite structure, en sorte d'établir un espace libre (14) entre lesdits moyens de support rigide et une première paroi (15) de ladite structure, définissant au repos une distance déterminée (16) entre les moyens de support rigide et ladite première paroi, apte se modifier sous l'effet d'une vibration de ladite paroi, - des moyens d'amortissement élastique (6), disposés dans un état contraint dans l'espace libre établi entre les moyens de support rigide et la première paroi, et au contact de ceux-ci, en sorte d'établir une deuxième liaison (17), élastique, entre une partie des moyens de support rigide et une partie de ladite première paroi de la structure, dans la zone de contact avec les moyens d'amortissement élastique. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de liaison (2) sont constitués de moyens de liaison rigide complète (21) entre lesdits moyens de support rigide (4) et ladite structure (3), lesdits moyens d'amortissement élastique (6) étant disposés dans un état contraint dans ledit espace libre (14) établi entre les moyens de support rigide et ladite première paroi, entre deux surfaces (19, 20) en vis-à-vis respectivement des moyens de support rigide et de ladite première paroi. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque d'appui intermédiaire (5) disposée, dans ledit espace libre (14), entre lesdits moyens d'amortissement élastique (6) et ladite première paroi (15), lesdits moyens d'amortissement élastique (6) étant disposés dans un état précontraint dans ledit espace libre (14). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de liaison complète (26) entre ladite plaque d'appui intermédiaire (5) et lesdits moyens d'amortissement élastique (6) et entre ladite plaque d'appui intermédiaire et ladite première paroi (15).16 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'une première face (19) desdits moyens de support rigide (4) est en contact avec lesdits moyens d'amortissement élastique (6), et une deuxième face (22) desdits moyens de support rigide, opposée à la première face, est une surface libre de tout 5 contact avec un élément de la structure (3) ou lié à celle-ci. 6. Dispositif selon les 1 et 4, caractérisé en ce qu'une première face (19) desdits moyens de support (4) est en contact avec lesdits moyens d'amortissement élastique (6), et une deuxième face (22) desdits moyens de support rigide, opposée à la première face, est liée par contact à une deuxième paroi de ladite 10 structure ou un élément (30) associé à cette dernière, en sorte d'entrer dans la constitution desdits premiers moyens de liaison (2) entre les moyens de support rigide et la structure. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amortissement élastique (6) comprennent une pluralité de ressorts 15 (23) de compression, une première extrémité (24) desdits ressorts de compression étant en contact avec ladite plaque d'appui intermédiaire (5), et une deuxième extrémité (25) desdits ressorts de compression, opposée à la première, étant en contact avec lesdits moyens de support rigide (4). 8. Dispositif selon les 4 et 6, caractérisé en ce que les moyens 20 d'amortissement élastique (6) sont liés aux moyens de support rigide (4) et à la plaque d'appui intermédiaire (5) par une liaison complète de sorte que les moyens de support rigide puissent adopter au moins deux positions, une première position (7), dite position de repos, dans laquelle les moyens d'amortissement élastique (6) sont détendus, et une deuxième position (8), dite de travail, dans laquelle les moyens d'amortissement 25 élastique sont dans un état précontraint lorsqu'ils sont en contact avec la deuxième paroi de ladite structure ou un élément associé à cette dernière. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement élastique (6) comprennent une pluralité de lames flexibles (9). 30 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les lames élastiques (9) de la pluralité de lames adoptent chacune sensiblement une forme de S ou de Z, une première branche (11) du S ou du Z étant fixée aux moyens de support rigide(4), la deuxième branche (12) du S ou du Z étant fixée à la plaque d'appui intermédiaire (5) ou à ladite paroi. 11. Dispositif selon les 3 et 9, caractérisé en ce que les lames flexibles (9) de ladite pluralité de lames adoptent chacune une forme symétrique par 5 rapport à un plan (40) parallèle à la plaque d'appui intermédiaire (5).
F
F16
F16F
F16F 15
F16F 15/02,F16F 15/04
FR2889575
A1
DISPOSITIF DE LESTAGE ET PROTECTION D'UN TUBE A PAROIS ET SECTION FLEXIBLES, DESTINE A ETRE INSTALLE EN MILIEU LIQUIDE TRANSPORTANT UN FLUIDE PLUS LEGER QUE LE MILIEU LIQUIDE
20,070,209
La présente invention concerne un dispositif de lestage et de protection destiné à équiper un tube à parois et à section flexibles, installé en milieu liquide, marin ou non et transportant un fluide plus léger que le milieu liquide. Un tel tube à parois et à section flexibles et son procédé de fabrication et de mise en place sont décrits dans le brevet français du demandeur FRA-2 786 246. Lorsqu'on désire installer un tube à parois et section flexibles pour le transport d'un fluide dans un milieu liquide, marin ou non, il est nécessaire de déployer sur le tube un ou des dispositifs destinés à assurer sa stabilité sur le fond vis-à-vis des forces extérieures, gravité, efforts hydrodynamiques ou autres ainsi que sa protection mécanique vis-à-vis des agressions éventuelles, chaluts, ancres ou autres. Un tel dispositif peut être constitué de blocs de lestage attachés à intervalles réguliers au tube. Ce dispositif ne peut assurer simultanément la protection mécanique de l'ouvrage contre les agressions mécaniques extérieures. II faut donc lui adjoindre un autre dispositif comprenant par exemple des plaques destinées à jouer un rôle de bouclier. Cependant l'installation de la conduite équipée de ces dispositifs devient très lente et trop coûteuse pour les applications recherchées. II n'existe pas de dispositifs combinés assurant simultanément les fonctions de lestage et de protection de manière suffisamment économique et rapide. On a décrit dans la demande de brevet français No. 0310415 déposée le 3 septembre 2003 par le demandeur un dispositif destiné au transport de liquide dans un milieu marin comprenant un tuyau constitué d'un tube en matière tissée en continu de fils synthétiques, et comportant des moyens de lestage constitués par une succession d'éléments de lestage, de préférence non jointifs les uns avec les autres, placés au dessus du tuyau et en contact avec celui-ci sur sa moitié supérieure, lesdits éléments de lestage étant constitués chacun de deux plans inclinés reliés par leur arête commune, rectiligne ou arrondie, de manière que lesdits plans inclinés forment un angle a dans lequel vient s'inscrire le cercle formé par la coupe du tuyau selon un plan perpendiculaire à son axe longitudinal. Un tel dispositif a donné de bons résultats mais il nécessite d'être encore amélioré. En effet, chaque élément de lestage est constitué par deux plans inclinés reliés par leur arête commune et donc ils forment un ensemble rigide de masse constante. Ainsi, avec ce dispositif, lorsque le fond marin comporte des dénivellations, il n'est pas possible de régler la garde au sol minimale que l'on veut conserver entre la génératrice inférieure du tube et le fond du milieu liquide environnant. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des dispositifs de la technique antérieure. Un objectif de l'invention est donc de mettre à disposition un dispositif destiné au transport dans un milieu liquide environnant d'un fluide plus léger que le milieu liquide comprenant un tuyau constitué d'un tube à parois et à section flexibles, et comportant des moyens de lestage permettant de régler la garde au sol minimale entre la génératrice inférieure du tube et le fond du milieu liquide environnant. Un autre objectif de la présente invention est d'utiliser des moyens de lestage qui ont également pour fonction la protection d'un tube à parois et à section flexibles d'un dispositif destiné au transport dans un milieu liquide de fluide plus léger que le milieu liquide. Encore un autre objectif de l'invention est d'utiliser les moyens de lestage comme moyens d'ancrage c'est-à-dire d'immobilisation du tube sur le fond du milieu liquide environnant. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de lestage, d'ancrage et de protection d'un tuyau constitué d'un tube à parois et à section flexibles destiné au transport dans un milieu liquide environnant d'un fluide plus léger que ledit milieu liquide, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pluralité d'éléments unitaires reliés entre eux par un réseau bidimensionnel de liens flexibles, ledit réseau formant avec desdits éléments unitaires une nappe souple et flexible. Selon l'invention, les éléments unitaires peuvent être de forme régulière ou irrégulière, carrée, rectangulaire, hexagonale, etc. Une partie des éléments unitaires peut être courbée de manière à épouser la surface du tube qui est en contact avec le dispositif. La masse et le volume des liens par unité de surface sont négligeables par rapport à la somme des masses et à la somme des volumes des éléments unitaires par unité de surface. Le dispositif est tel que les liens sont de préférence constitués d'une matière identique ou similaire à la matière dont est constituées le tube à parois et à section flexibles. Les éléments unitaires sont de préférence constitués d'une matière de masse volumique comprise entre 1400 et 3040 kg/m3, de préférence entre 1400 et 2400 kg/m3 et plus préférablement égale à1600 kg/m3. Le dispositif selon l'invention comprend une nappe constituée d'éléments unitaires de forme constante, régulière ou non, carrée, rectangulaire ou autre, reliés entre eux par un réseau bidimensionnel de liens flexibles assurant la transmission des efforts de tension, mais possédant une inertie de section très faible de manière à ne pas transmettre de moments fléchissant. Le dispositif se comporte alors comme un tissu dont la masse par unité de surface À est définie par la surface de chaque élément et le nombre d'éléments par unité de surface et dont la masse volumique est égale à la masse volumique du matériau constitutif des éléments p, si l'on néglige la masse et le volume des liens constituant le réseau. La nappe selon l'invention est destinée à être posée sur la génératrice supérieure d'un tube à parois et à section flexibles qui transporte un fluide dont la masse volumique est inférieure à celle du milieu environnant, créant de ce fait une poussée supérieure au poids du tube lui-même, qui est donc flottant dans les conditions décrites. L'utilisation de cette nappe permet d'appliquer au tube un poids "fondrier" suffisant pour le maintenir en équilibre sur le fond à une hauteur qui dépend des paramètres de construction choisis et qui peut être ajustée, et faire reposer sur le fond une fraction suffisante du tablier pour mobiliser par frottement de cette partie sur le fond une réaction horizontale suffisante pour contrer les efforts hydrodynamiques induits par l'environnement extérieur. Lorsque la nappe est posée sur le tuyau, la ligne moyenne de la nappe suit la courbure de la surface du tuyau, ce qui évite le cisaillement des liens par les efforts d'appui de la nappe sur la paroi du tuyau. La figure 1 représente le tube flexible en coupe équipé de la nappe de lestage et de protection selon l'invention. La figure 2 représente une élévation du tube flexible installé sur le fond marin, avec le tablier de lestage et de protection. La figure 3 représente une vue de face d'un panneau unitaire de la nappe de lestage et de protection. Comme on le voit sur la figure 1, le tube tissé 1 n'est pas posé sur le fond marin 2 mais est distant du fond marin 2 d'une distance appelée "garde au sol". Selon un mode de réalisation préféré de l'invention la nappe 3 de protection et de lestage est constituée par des plaques 4 d'un matériau type fibrociment, d'une masse volumique comprise entre 1400 et 3040 kg/m3 et de préférence 1600 kg/m3, d'une largeur comprise entre 20 cm et 60 cm et de préférence 30 cm, d'une longueur comprise entre 3 m et 6 m et de préférence 4 m, d'une épaisseur comprise entre 2 cm et 10 cm et de préférence 5 cm, reliées entre elles par un réseau de liens 5 fabriqués dans le même matériau que le tube 1 flexible ou dans un matériau similaire, assemblées suivant la figure 3. Sur la figure 3 on a représenté pour plus de facilité le réseau de liens dont une première série est constitués de liens parallèles entre eux et dont la seconde série est constituée de liens parallèles entre eux mais perpendiculaire à la première série. Un tel agencement est un mode de réalisation préféré, mais bien entendu l'angle entre la première série de liens et la seconde série de liens peut être différent de 90 . On peut également prévoir plus de deux séries de liens. Mais les liens et les plaques doivent former une nappe flexible déformable. Les plaques peuvent être planes mais également courbes. Le rayon de courbure des plaques ou de leur surface d'appui est alors adapté au rayon de courbure de la surface du tuyau pour que la nappe vienne reposer sur la partie supérieure du tuyau. Les plaques courbes sont alors situées dans la partie médiane de la nappe qui est en contact avec le tube, c'est- à-dire entre ses deux extrémités. Un tel dispositif permet de maintenir, lester et protéger un tube de diamètre D compris entre 1 m et 4 m et de préférence 3 m à une distance comprise entre 0,50 m et 1,50 m et de préférence 1m du fond du milieu liquide environnant et lui assurer un lestage de stabilisation compris entre 20 kg/ml et 500 kg/ml et de préférence 350kg/ml kg au delà de l'équilibre de la poussée d'Archimède. Le fonctionnement du dispositif ou système selon l'invention peut être décrit de la manière suivante: 1. Données relatives à l'ouvrage Soit D le diamètre extérieur du tube. Soit pila masse volumique du fluide transporté. Soit pe la masse volumique du fluide environnant le tube (avec Pe)' Pi). Soit p la masse du tube par unité de longueur axiale. Soit e l'épaisseur du tube On appelle p total la masse du tube par unité de longueur axiale quand il est plein du fluide transporté. p total = rr/4. (D-2.e)2. pi + p Ainsi, la poussée d'Archimède par unité de longueur de l'ouvrage est: FA = Ve. Pe. g, où Ve est le volume extérieur du tube: Ve = rr/4. D2. Pe et g l'accélération de la pesanteur. La poussée résultante par unité de longueur de l'ouvrage est: FR= FA- p totaiÉg 2. Lestage du tube Pour assurer l'équilibre du tube, il faut contrer cette poussée par un poids "fondrier" équivalent. Pour assurer la stabilité de l'ouvrage sous l'effet des forces extérieures, il faut ajouter un poids "fondrier" supplémentaire. On propose de lester le tube par une nappe 3 souple de lestage 20 placé au dessus du tube 1 et retombant des deux cotés du tube 1 sur le sol marin 2. On appelle ho la garde au sol minimale G que l'on veut conserver entre la génératrice inférieure du tube et le fond du milieu liquide environnant. Lorsque le poids "fondrier" du tablier de lestage est égal ou supérieur à la poussée résultante FR, le tablier repose partiellement par ses bords sur le fond. Il existe dans le tablier sur chaque coté du tube un point neutre ou le tablier n'est ni en tension verticale ni en compression. On appelle ces points A et B. On appelle C et D les extrémités du tablier de lestage qui reposent librement sur le fond du milieu liquide environnant. Le poids de la partie de la nappe 3 de lestage comprise entre les points A et B, passant par le sommet S du tube est exactement suffisante à assurer l'équilibre du tube à une distance ho du fond du milieu liquide environnant. Le poids de la partie du tube située entre les points A et C et B et D de chaque coté du tube 1 sert à assurer l'excès de poids fondrier requis pour assurer la stabilité de l'ouvrage sous l'effet des forces extérieures. La partie ASB de la nappe sert aussi à assurer la protection de l'ouvrage contre des chocs et des poinçonnements. Dans ces conditions, on observe que: La longueur de l'arc ASB est LASB = 2.ho+D. (1+n/2) Cette longueur doit fournir un poids "fondrier" égal à la poussée résultante FR. On appelle À1 la masse au m2 du matériau constitutif de la nappe de lestage et pi la masse volumique de ce même matériau dans l'arc ASB. La masse par unité de longueur axiale de la nappe de lestage est À1..LASB, où LASB est la longueur de l'arc ASB de la nappe de lestage. Le poids "fondrier" correspondant est À1..LASB. g. (Pa Pe)/ pi La condition d'équilibre s'écrit donc: À1.. LASB. g. (Pi Pe)1 Pi = FR Soit À2 la masse au m2 du matériau constitutif de la nappe de lestage et p2 la masse volumique de ce même matériau dans la partie inférieure, AC et BD. Le poids "fondrier" supplémentaire fourni par les arcs AC et BD est: À2. (LAC + LBD).g.( P2 Pe)/ P2 = 2.a. À2. g.( P2 Pe)/ P2 où a est la longueur de l'arc AC ou BD. 3. Comportement du système en pseudo statique Dans ces conditions, lorsque le tube n'est pas soumis à des efforts de portance ou de traînée latérale, il est en équilibre à la hauteur ho. Les 30 arcs AC et BD reposent sur le fond du milieu liquide environnant. Si un effort de traînée ou de portance dû à un courant latéral s'exerce sur l'ouvrage, le frottement des portions d'arcs AC et BD sur le fond équilibre l'effort de traînée et le soulèvement partiel de ces mêmes arcs entraîne une augmentation du poids "fondrier" appliqué à l'ouvrage et équilibre la portance considérée dans une configuration où la garde au sol est légèrement supérieure à la garde minimum ho. Ce système permet une adaptation du profil de l'ouvrage au profil du fond sans préparation aucune, les dénivelés étant absorbés par les variations de la garde au sol autorisées par le dispositif. 4. Comportement du système sous l'effet d'impacts mécaniques Lorsque le tube et son système de lestage et de protection sont soumis à des efforts extérieurs de type mécanique (chaluts ancres ou autres), le tube et sa nappe qui sont déformables vont s'effacer devant la progression de l'élément agresseur et le laisser glisser sur la partie supérieure de la nappe tablier de protection jusqu'à ce que l'élément agresseur laisse le tube et la nappe échapper à son emprise. Ceci reste valable si l'élément agresseur ne comporte pas de dispositifs destiné spécifiquement à soulever le tube considéré. L'invention est applicable en particulier au transport d'eau douce par canalisations flexible installée sur le fond marin. Dans ce type d'ouvrage, le tube flexible est constitué d'un tissu fabriqué avec des fibres à haute ténacité et de masse volumique faible, typiquement inférieure à 2 000 kg/m3. Dans ces conditions le tube plein d'eau douce est soumis à une poussée d'Archimède dont la résultante est de 28 kg/m2 de section et par m de longueur. L'utilisation de l'invention permet de stabiliser le tube à une hauteur déterminée au dessus du fond marin, de lui donner une stabilité latérale et axiale pour lui permettre de résister aux sollicitations de l'environnement et de le protéger contre les agressions extérieures
La présente invention concerne un dispositif de lestage, d'ancrage et de protection d'un tuyau.Ce dispositif est constitué d'un tube à parois et à section flexibles, destiné au transport dans un milieu liquide environnant d'un fluide plus léger que ledit milieu liquide. Il comprend une pluralité d'éléments unitaires 4 reliés entre eux par un réseau bidimensionnel de liens flexibles 5, ledit réseau formant avec lesdits éléments unitaires une nappe souple et flexible. Une partie des éléments unitaires 4 peut être courbée de manière à épouser la surface du tube qui est en contact avec le dispositif.Application au transport d'eau douce dans l'eau de mer.
1. Dispositif de lestage, d'ancrage et de protection d'un tuyau (1) constitué d'un tube à parois et à section flexibles destiné au transport dans un milieu liquide environnant d'un fluide plus léger que ledit milieu liquide, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pluralité d'éléments unitaires (4) reliés entre eux par un réseau bidimensionnel de liens flexibles (5), ledit réseau formant avec lesdits éléments unitaires une nappe souple et flexible. 2. Dispositif de lestage, d'ancrage et de protection selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une partie des éléments unitaires (4) peut être courbée de manière à épouser la surface du tube qui est en contact avec le dispositif. 3. Dispositif de lestage, d'ancrage et de protection selon la 2, caractérisé en ce que les éléments courbes ont une courbure adaptée à la courbure du tuyau et sont situés dans la partie médiane du dispositif. 4. Dispositif de lestage, d'ancrage et de protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments unitaires (4) sont de forme régulière, éventuellement irrégulière, carrée, rectangulaire, hexagonale. 5. Dispositif de lestage, d'ancrage et de protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la masse et le volume des liens (5) par unité de surface sont négligeables par rapport à la somme des masses et à la somme des volumes des éléments unitaires par unité de surface. 6. Dispositif de lestage, d'ancrage et de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les liens (4) sont constitués d'une matière identique ou similaire à la matière dont est constituées le tube à parois et à section flexibles. 7. Dispositif de lestage, d'ancrage et de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments unitaires (4) sont constitués d'une matière de masse volumique comprise entre 1400 et 3040 kg/m3 et de préférence entre 1400 et 2400 kg/m3 et plus préférablement égale à1600 kg/m3.
F
F16
F16L
F16L 1
F16L 1/24
FR2892436
A1
BLOC DE BETON POUR CONSTRUCTION MODULAIRE ASSEMBLEE SANS MORTIER
20,070,427
L'invention concerne le domaine des matériaux de construction et plus spécifiquement celui des blocs de béton permettant l'édification de murs par simple empilement des blocs les uns sur les autres. Pour l'édification des constructions il est employé depuis plusieurs années la technique dite "à sec" d'assemblage des murs jusqu'à hauteur d'un étage. Cette technique consiste à empiler des blocs de béton préfabriqués les uns sur les autres puis à couler dans la partie centrale desdits blocs, dans lesquels sont ménagés des ouvertures, un béton fluidifié qui se répartit dans la structure et constitue une ossature rigide. Une telle manière de procéder évite la pose manuelle de mortier entre chaque bloc et permet donc un gain de temps considérable pour l'édification d'un bâtiment avec une solidité de construction terminée comparable à celle d'une construction traditionnelle. Dans les premiers développements de cette manière de construire il a été employé des blocs traditionnels simplement évidés dans leur partie centrale, il est cependant très vite apparu que la structure peut se déformer lors de la coulée du béton et que l'agencement du mur pose problème. Il a donc été proposé des blocs modulaires avec des structures permettant des emboîtements afin de tenter de rigidifier la structure et faciliter l'élaboration de la construction. L'objectif de l'utilisation des blocs modulaires est de gagner du temps dans l'élaboration de la structure, sans perte de performance du mur, c'est à dire avec un mur disposant d'une solidité identique, qui est la condition minimale requise, et de capacités d'isolation thermique et phonique élevées. Ces derniers critères étant des points critiques pour ce type de construction. Les isolations thermique et phonique de la construction sont principalement en relation avec l'aménagement des vides intérieurs à la structure. L'air 2 emprisonné dans les blocs constituant l'isolant le plus économique dans le mur. Actuellement les blocs de construction pouvant être assemblés "à sec" sont assez épais et conformés avec des espaces assez larges répartis symétriquement autour de l'ouverture centrale de manière à faire isolant. Compte tenu que ladite ouverture centrale doit être aussi suffisamment grande pour permettre au béton de s'écouler facilement dans la structure les blocs sont donc très épais et relativement lourds, ce qui n'est pas souhaitable. Un premier problème consiste donc à fabriquer des blocs de béton qui permettent une construction modulaire et qui disposent d'une épaisseur réduite avec une qualité d'isolation thermique et phonique comparable aux blocs traditionnels plus larges. Un deuxième problème, lié à une épaisseur réduite du bloc, est la facilité d'édification de la construction et son maintien sans déformation lors de la coulée du béton, ce deuxième problème est en relation directe avec les moyens d'assemblage des blocs entre eux. Un troisième problème consiste, toujours de manière à gagner du temps pour la construction, à disposer de blocs aisés à assembler et dont les 20 emboîtements sont évidents pour les opérateurs sur le chantier. Les blocs doivent être par ailleurs aussi standardisés que possible de manière à s'ajuster à toutes les configurations de murs, en longueur et en hauteur, faciles à fabriquer et de prix de revient bas. Enfin il doit être possible de prévoir des blocs spécifiques pour la création de 25 piliers, de fenêtres et les planchers sans recourir à la réalisation de coffrages, soit donc disposer de blocs adaptés pour ces différentes configurations dans la construction. 3 L'invention a pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un bloc de béton léger, de faible épaisseur, disposant de performances d'isolation renforcées. L'invention concerne donc un bloc de béton pour la construction modulaire assemblée sans mortier comprenant une cloison externe, une cloison interne et au moins deux poutres transversales reliant les deux cloisons, les deux cloisons étant parallèles à un plan vertical médian et perpendiculaire audites poutres transversales. Le bloc est caractérisé par le fait que la cloison externe et la cloison interne ont des structures dissymétriques par rapport audit plan vertical et par le fait que la structure du bloc est également dissymétrique par rapport au plan horizontal médian perpendiculaire aux cloisons. Les plans horizontaux et verticaux sont perpendiculaires entre eux et l'intersection de ces deux plans comporte le centre du bloc de construction. Le bloc de construction selon l'invention présente de multiples avantages, notamment par la possibilité de réalisation de murs relativement fins disposant de bonnes performances d'isolation thermique et phonique et par la facilité de fabrication de murs avec un risque minime d'erreur quant au placement des blocs en superposition. Les emboîtements entre les blocs sont évidents pour le poseur et la construction est facilitée par la possibilité d'utilisation de cales permettant l'ajustement en longueur et en hauteur. Un autre avantage essentiel de l'invention est que la conformation du bloc permet une construction "à sec" bien stable, avant même la coulée du béton formant l'ossature interne, tant sur un plan horizontal que sur un plan vertical, ce qui n'est pas le cas avec la majorité des blocs de construction modulaire existants. Le bloc selon l'invention présente par ailleurs l'avantage de disposer de cavités formant des gaines techniques ainsi que d'évidements pour le 4 passage de renforcement longitudinaux, ce qui est indispensable dans les zones sismiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés 5 qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en coupe du bloc de béton selon un plan horizontal médian perpendiculaire aux cloisons. La figure 2 est une vue en coupe du bloc de béton selon son épaisseur, dans un plan vertical médian passant par une poutre transversale, et selon trois 10 variantes de réalisation. La figure 3 illustre une vue en coupe d'une cale utilisable avec les blocs selon l'invention. Selon l'invention et tel que cela est illustré sur les figures 1 et 2 la structure du bloc de construction est dissymétrique par rapport à chacun des trois 15 plans médians 11, 12 et 13 qui se coupent au centre du bloc. Le plan vertical 11 médian est parallèle aux cloisons 1 et 2 et est perpendiculaire aux poutres transversales 3. Le plan vertical 12 médian est perpendiculaire aux cloisons 1 et 2 et passe dans la figure 1 par la poutre transversale centrale. Ce plan vertical 12 est 20 donc perpendiculaire au plan 11. Le plan horizontal 13 médian par rapport aux cloisons 1 et 2 est perpendiculaire aux deux plans verticaux 11 et 12. La figure 1 correspond à une coupe du bloc de construction selon le plan horizontal 13 alors que la figure 2 présente trois variantes en coupe selon le 25 plan vertical 12. Comme le montre la figure 1 le bloc de béton selon l'invention comporte une cloison interne 1, une cloison externe 2 et au moins deux poutres transversales 3 reliant les cloisons 1 et 2. Dans l'exemple illustrant l'invention il est prévu trois poutres transversales dont une centrale par laquelle passe le plan vertical 12 médian. Il peut être envisagé plusieurs variantes avec les poutres uniquement aux extrémités du bloc ou plus de trois poutres, lesquelles sont alors plus fines. Le béton constitutif du bloc est avantageusement un béton léger comportant des billes d'argile expansée, toutefois des bétons de granulats communs 10 peuvent être employés. L'épaisseur du bloc de béton peut être très variable toutefois le module standard a été conçu pour une dimension de préférence située autour de 20 cm de manière à permettre la construction d'un mur jusqu'à hauteur d'étage avant que soit coulé le béton fluidifié chargé de rigidifier la structure. 15 La cloison externe 2 comporte des alvéoles 5 disposées de préférence sur plusieurs rangées et avantageusement disposées pour interrompre la conduction thermique et phonique à travers le bloc de béton. Les isolations thermique et phonique sont d'autant meilleures que les alvéoles sont nombreuses dans l'épaisseur, cependant, compte tenu de la 20 nécessaire solidité de la cloison et de l'épaisseur possible de celle ci, il doit être trouvé un optimum entre le nombre d'alvéoles réparties dans l'épaisseur de la cloison et la dimension en épaisseur desdites alvéoles. Après de multiples essais il a été jugé particulièrement avantageux de disposer des alvéoles très fines sur deux rangées, en quinconce. 25 Ces alvéoles sont réparties sur la hauteur complète du bloc de manière à constituer de fins matelas d'air pour l'isolation. La cloison interne 1 peut comporter également un nombre variable d'alvéoles, de préférence en deux rangées également, mais disposées en regard l'une de l'autre, tel que cela est illustré sur la figure 1. Il est aménagé dans cette cloison externe 1 des cavités 6 permettant, lorsque la construction est terminée et le béton de structure coulé, le passage de câbles électriques, de canalisations d'eau par exemple, de conduits ou de gaines diverses. Le bloc de béton selon l'invention, présenté sur la figure 1, est conçu pour que lorsque les blocs sont montés décalés d'un demi-élément entre deux lits de blocs, l'assemblage vertical conduise à conserver les cavités 6 en relation. De cette façon les conduits verticaux pour les passages des câbles et tuyauteries sont préservés. La cloison externe 2 dispose à une de ses extrémités latérales d'un montant en relief 7 destiné à s'emboîter dans la portion en creux 8 du bloc contigu. La cloison interne 1 dispose de la même partie en relief 9 et de la même partie en creux 10 mais ces éléments sont inversés sur un même côté du bloc, les éléments d'emboîtement sont dissymétriques par rapport au plan vertical 11 perpendiculaire aux poutres transversales. Ces parties en creux 8, 10 et en relief 7, 9 sont également placées de manière dissymétrique par rapport au deuxième plan vertical 12. Les cavités 6 portées par la cloison interne 1 sont aussi positionnées de manière dissymétrique par rapport au plan vertical 12. Cette configuration correspond à un maintien ferme et efficace des blocs entre eux dans le sens horizontal, c'est à dire tels que montés sur chaque rangée constitutive du mur. Cette conception de bloc de construction permet de limiter les erreurs de positionnement des éléments lors de l'élaboration du mur, lesquelles erreurs 7 pourraient conduire notamment à placer la cloison interne en position externe, ce qui entraînerait de fait l'obstruction des cavités 6 prévues pour les câbles et canalisations. Le bloc de construction de structure dissymétrique conduit à l'édification d'un mur disposant d'une cloison interne différente de la cloison externe par rapport au plan vertical 11 central du mur et parallèle aux deux cloisons, lequel plan vertical 11 est perpendiculaire aux poutres transversales 3. Les poutres transversales 3 sont des panneaux perpendiculaires aux cloisons qui assurent la jonction entre la cloison externe 2 et la cloison interne 1 du bloc de construction. Ces poutres sont suffisamment peu épaisses pour ménager des larges ouvertures 4 entre les cloisons par lesquelles le béton fluidifié est coulé. De préférence, tel que cela peut être visualisé sur la figure 2, les poutres transversales 3 sont pleines et disposées sur au moins 50% de la hauteur du bloc de manière à assurer un maintien solide des cloisons entre elles. Afin que le béton fluidifié puisse se répartir latéralement dans la structure et relier rigidement les blocs sur des plans horizontaux il est aménagé au moins un évidement 16 dans chaque poutre transversale, cet évidement 16 peut être placé dans la partie supérieure, dans la partie inférieure ou simultanément dans ces deux parties des poutres transversales. Lorsque le mur est agencé le béton fluidifié est coulé dans la structure au travers des ouvertures 4, la répartition du béton se fait dans la totalité de la structure et notamment à travers les évidements 16, pour former une ossature interne solide. Différentes variantes sont envisageables pour la structure des poutres transversales 3, deux d'entre elles sont présentées sur les figures 2a et 2b. Selon une première variante illustrée sur la figure 2a la poutre transversale est évidée dans sa partie supérieure. Selon une deuxième variante présentée sur la figure 2b la poutre transversale peut être conçue avec un évidement 16 dans la partie inférieure et un débordement 17 sur la partie supérieure, cet ensemble est éventuellement utilisable pour l'emboîtement horizontal des différents blocs entre eux. Selon d'autres variantes non représentées il peut être conçu des évidements dans les parties supérieures et inférieures sans sortir du cadre de l'invention. L'évidement 16 constitue un canal longitudinal utilisable pour l'introduction de barres métalliques ou de câbles de renforcement pour maintenir la structure dans le plan horizontal, il peut par exemple être utile de poser de telles armatures longitudinales en zone sismique. Le béton étant ensuite coulé autour de ces éléments métalliques de renforcement. Afin de faciliter la pose des différents lits de blocs et assurer la stabilité des rangées qui constituent le mur il est prévu selon l'invention de placer sur chaque élément modulaire des moyens permettant l'emboîtement dans le sens vertical d'un bloc avec son voisin contigu supérieur. Le bloc de construction comporte une partie supérieure différente de la partie inférieure de manière à permettre un emboîtement horizontal des blocs entre eux ou le positionnement d'une cale d'ajustement de la hauteur du mur Une telle cale 19 est représentée sur la figure 3. Les variantes illustrées par les figures 2a à 2c montrent différentes possibilités pour l'emboîtement des blocs de construction les uns sur les autres dans le sens vertical avec ou sans la cale 19. Les blocs peuvent être directement empilés les uns sur les autres sans emboîtement spécifique en employant un bloc tel que présenté sur la figure 2a, il peut aussi être prévu un emboîtement au moyen de la poutre transversale, tel que cela est présenté sur la figure 2b et tel que cela a déjà été décrit précédemment. 9 II peut aussi être prévu des parties centrales supérieures des cloisons en relief, par exemple sous forme de lames 15, emboîtables avec des rainures 18 disposées dans la partie basse desdites cloisons du bloc immédiatement supérieur, une telle conception est illustrée sur la figure 2c. II peut également être imaginé d'autres variantes avec par exemple une combinaison des moyens présentés sur les figures 2b et 2c. De préférence selon l'invention l'ajustement en longueur et en hauteur du mur est effectué au moyen de cales pouvant être fractionnées. La cale 19 dispose des formes complémentaires aux reliefs 7, 9 et aux creux 8, 10 pour un ajustement en longueur de la partie courante du mur. La cale 19 est dimensionnée et conçue pour s'ajuster également dans les creux 14 ou sur les lames 15 placés dans la partie supérieure des blocs, pour un ajustement en hauteur du montage. Dans le dernier rang de la construction avec des blocs standards il est éventuellement possible de rattraper la planéité, si cela s'avère nécessaire, en posant les cales ou les planelles de rive dans du mortier préalablement coulé dans les évidements. Selon l'invention le bloc de construction est conçu avec une structure dissymétrique par rapport au plan vertical 11 perpendiculaire aux poutres transversales 3 et par rapport au plan horizontal 13, un tel bloc peut présenter de multiples configurations pour répondre aux besoins des constructeurs tout en gardant les caractéristiques principales énoncées précédemment. Les besoins des constructeurs sont essentiellement les suivants : - ajustement en longueur et en hauteur les murs, de manière assez précise, i0 - utilisation de blocs adaptés pour le placement des ouvertures, portes, fenêtres, etc... - possibilité de disposer d'éléments spécifiques pour réaliser les planchers, - emploi d'éléments particuliers pour les angles et la construction de piliers de renforcement. Ces besoins particuliers sont satisfaits par l'adaptation du module standard tel que décrit dans l'invention, de différentes manières. Pour l'ajustement en longueur du mur il est envisagé des éléments disposant des caractéristiques principales des blocs standards pouvant être sectionnés en fractions dudit bloc standard, depuis 1/8 jusqu'à une moitié de bloc. Il est prévu également l'emploi des cales, telle que par exemple celle décrite sur la figure 3, à disposer soit sur le dessus du bloc soit sur la partie latérale selon l'ajustement souhaité. La disposition des ouvertures peut être réalisée par l'emploi d'un bloc particulier en U permettant de couler le linteau de porte et fenêtre avec le béton de remplissage. Le dernier rang de montage du mur peut être fabriqué avec un bloc spécial comportant une partie en élévation formant la planelle permettant de couler le plancher. Ladite partie en élévation pouvant être conçue avec une pré- découpe pour permettre l'ajustement en fonction de la hauteur du plancher. Les angles de la construction et les piliers peuvent être érigés avec des blocs comportant des extrémités circulaires ou polygonales évidées pour permettre le passage de barres de fer et la coulée d'une quantité importante de béton. Tous ces blocs spécifiques sont conçus avec des extrémités latérales et éventuellement inférieures pour s'ajuster par emboîtement avec les blocs 11 standards et pour faciliter le travail de montage de l'ensemble du mur avec toutes ses spécificités. Avantageusement selon l'invention et tel que cela est représenté sur les figures 1 et 2 le bloc de construction est de structure dissymétrique par rapport à chaque plan vertical 11 ou 12 et par rapport au plan horizontal 13. Ces trois plans 11, 12 et 13 perpendiculaires entre eux se coupent de fait au centre du bloc de construction. Plusieurs variantes sont possibles pour le bloc de construction sans sortir du cadre de l'invention, il est par exemple envisageable de fabriquer des blocs de différentes tailles et épaisseurs, avec un nombre de rangées d'alvéoles plus ou moins grand, des ouvertures pour la coulée du béton plus ou moins importantes et des poutres transversales conçues de différentes manières. Une variante importante consiste à disposer à l'emplacement des alvéoles 5 des alvéoles plus larges comblées avec un isolant thermique, par exemple un isolant naturel tel que la laine de chanvre ou de bois. Dans la maçonnerie ces cavités se trouvent à l'extérieur du mur de manière à bénéficier de l'inertie thermique des blocs à l'intérieur des logements. Dans cette variante la maçonnerie devient un mur monolithe ne nécessitant pas de rajout d'isolant. Des matériaux variés peuvent être employés pour la fabrication du bloc à condition de permettre une solidité suffisante de la structure et disposer d'une bonne compatibilité avec le béton coulé formant l'ossature interne du mur. Les éléments en relief et les cavités internes assurant le passage des câbles et canalisations peuvent être diversement dimensionnés sans sortir du cadre de l'invention. Comme cela a été décrit le bloc de construction peut comporter différentes variantes pour permettre la constitution de piliers, de planchers, de portes et fenêtres avec des blocs spécifiques s'ajustant sur les blocs selon l'invention ou sur des blocs dérivés en comportant les caractéristiques essentielles. 12 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés é titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
L'invention concerne un bloc de béton pour la construction modulaire assemblée sans mortier comprenant une cloison interne (1), une cloison externe (2) et au moins deux poutres transversales (3) reliant les deux cloisons (1, 2), les deux cloisons (1, 2) étant parallèles à un plan vertical (11) médian et perpendiculaire audites poutres transversales (3). Le bloc est caractérisé par le fait que sa structure est dissymétrique par rapport au plan vertical (11), dissymétrique par rapport au plan vertical (12) perpendiculaire au plan vertical (11), ainsi que dissymétrique par rapport au plan horizontal (13) perpendiculaire aux deux plans verticaux (11, 12). Les trois plans (11, 12, 13) perpendiculaires entre eux se coupant au centre du bloc.
1- Bloc de béton pour construction modulaire assemblée sans mortier comprenant une cloison interne (1), une cloison externe (2) et au moins deux poutres transversales (3) reliant les deux cloisons, les deux cloisons (1, 2) étant parallèles à un plan vertical (11) médian et perpendiculaire audites poutres transversales, lequel bloc est caractérisé par le fait que la cloison interne (1) et la cloison externe (2) ont des structures dissymétriques par rapport audit plan vertical (11) et par le fait que la structure du bloc est également dissymétrique par rapport au plan horizontal (13) médian perpendiculaire aux cloisons (1, 2). Les plans (11) et (13) étant perpendiculaires entre eux. 2- Bloc de béton selon la 1 dans lequel la structure dissymétrique par rapport au plan vertical (11) porte sur la répartition des alvéoles (5) ou sur le nombre de rangées d'alvéoles (5) employées pour l'isolation thermique et phonique disposées sur chaque cloison. 3- Bloc de béton selon la 2 dans lequel la cloison externe (2) comporte des alvéoles (5) disposées sur deux rangées en quinconce. 4- Bloc de béton selon la 1 dans lequel la structure dissymétrique par rapport au plan vertical (11) porte sur la forme des parties latérales emboîtables (7, 8, 9, 10) pour l'assemblage des blocs dans un plan horizontal. 5- Bloc de béton selon la 1 dans lequel la structure dissymétrique par rapport au plan horizontal (13) médian porte sur les creux (14, 18) et les reliefs (15) disposés sur les extrémités supérieures et inférieures des cloisons (1, 2) et utilisables pour l'agencement vertical des blocs de béton les uns sur les autres. 14 6- Bloc de béton selon la 1 dans lequel la structure du bloc est également dissymétrique par rapport à un plan vertical (12) perpendiculaire au plan vertical (11), lequel plan vertical (12) étant également perpendiculaire au plan horizontal (13), les trois plans (11, 12, 13) se coupant au centre du bloc. 7- Bloc de béton selon l'une quelconque des précédentes dans lequel il est aménagé des évidements (16) dans les poutres transversales (3) permettant la formation d'un réseau continu de béton lorsque ledit béton est coulé à travers les ouvertures (4), lesquelles ouvertures (4) étant délimitées par les poutres transversales (3) et les cloisons (1, 2). 8- Bloc de béton selon la 7 dans lequel les évidements (16) sont disposés aux extrémités supérieures ou inférieures des poutres transversales (3). 9- Bloc de béton selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la cloison interne (1) comporte au moins une cavité (6) utilisable comme gaine technique pour le passage de câbles électriques ou de conduites. 10- Bloc de béton selon l'une quelconque des précédentes pouvant être fractionné et/ou employé avec des cales (19) pour un ajustement latéral ou vertical précis de la construction en longueur ou en hauteur.
E
E04
E04C,E04B
E04C 1,E04B 2
E04C 1/00,E04B 2/18
FR2896423
A1
INSTALLATION DE SECURITE INCENDIE POUR LOCAL DE VIDE-ORDURES
20,070,727
La présente invention concerne une installation d'extinction d'un incendie ou d'un début d'incendie dans un local de vide-ordures. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Les dispositifs automatiques de lutte contre l'incendie sont bien connus. Parmi eux, on citera les dispositifs d'arrosage d'un local réagissant à la détection d'une fumée dans ce dernier. Ces dispositifs présentent l'inconvénient de ne pouvoir être arrêtés et réarmés qu'au moyen d'une intervention humaine. On sait que l'excès de fonctionnement du dispositif de sécurité conduit à des dégâts qui parfois sont au moins d'égale importance à ceux causés par l'in-, cendie. Or, dans ce cas particulier des locaux de vide- ordures, on a constaté qu'il suffit de déverser une quantité d'eau déterminée pour être certain d'avoir circonscrit l'incendie. En effet, le volume de ces locaux est assez réduit et surtout les endroits possibles de début d'incendie sont les conteneurs d'ordures dont la position et la contenance sont bien connues. OBJET DE L'INVENTION La présente invention est une adaptation des techniques connues dans le domaine de la sécurité incendie à une utilisation dans local de stockage d'ordures ménagères pour un immeuble d'habitation. RESUME DE L'INVENTION A cet effet donc, l'invention a pour objet une installation de sécurité incendie destinée à au moins un local de stockage des ordures ménagères d'un immeuble d'habitation, comprenant au moins un organe de surveillance d'au moins un paramètre critique de chaque local, une unité d'exploitation des signaux émis par cet organe de surveillance et un système d'arrosage du contenu du local, commandé par l'unité d'exploitation en réponse à ces signaux. Le système d'arrosage selon l'invention comporte au moins une électrovanne de coupure de son alimentation, normalement fermée, tandis que l'unité de traitement comporte des moyens de temporisation permettant de maintenir l'ouverture de l'électrovanne pendant un temps prédéterminé après la commande de cette ouverture et des moyens de réenclenchement de son fonctionnement à la fin de la temporisation afin de permettre un nouveau cycle d'arrosage en cas de persistance d'une valeur anormale du para-mètre critique surveillé. Grâce aux dispositions de l'invention, la sécurité incendie des locaux de vide-ordures d'immeubles collectifs d'habitation est assurée indépendamment de toute intervention humaine, ce qui simplifie de manière impor- tante la gestion des locaux de vide-ordures à la charge notamment des organismes propriétaires des immeubles. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'unité de traitement est affectée à la surveillance de plusieurs locaux de stockage d'ordures et corn- porte une source d'alimentation électrique seccndaire formée par des batteries. On notera que le temps d'ouverture de l'électrovanne ou de chaque électrovanne est ajustable notamment en fonction de la capacité du local. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence au dessin annexé qui comporte une seule figure représentant schématiquement une installation conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Sur cette figure on a représenté deux locaux 1 et 2 de stockage d'ordures ménagères dans des conteneurs 3, 4, 5, 6. Ces locaux comportent des pommes d'arrosage 7, 8, 9, 10 s'ouvrant au-dessus des conteneurs et chacune reliée à une installation d'alimentation en eau représen- tée symboliquement par les pompes 11 et 12. Des électro- vannes 13 et 14, normalement fermées, interrompent ou établissent la communication entre les pommes d'arrosage 7 à 10 et la source d'eau sous pression 11,12. La bobine de chaque électrovanne est reliée à une source d'alimentation électrique. Cette alimentation est formée soit par le secteur 15 et un groupe de transformation et de redressement 16 du courant alternatif du secteur, soit par une batterie 17, un commutateur 18 permet-tant de mettre en service la batterie 17 s__ une défail- lance du secteur 15 est constatée. Cette alimentation parvient également à une unité logique de commande 19 d'une part du changement d'état des électrovannes 13 et 14 et d'autre part de la durée pendant laquelle cet état modifié est maintenu. Cette unité de commande 19 commande par exemple un contact à relais 20, 21 d'alimentation de chacune des électrovannes ce, en réponse à par exemple la détection de fumée à l'intérieur des locaux 1 et 2, grâce à des détecteurs de fumée 22, 23 dont la sortie est conduite à l'unité 19. Ainsi, quand l'un ou l'autre des secteurs 22 ou 23 émet un signal en direction de l'unité 19 significatif d'une présence anormale de fumée dans le local correspondant 1 ou 2, cette unité actionne le contact 20 ou 21 correspondant qui permet d'alimenter l'électrovanne 13 ou 14 correspondante de sorte que celle-ci change d'état et devienne passante. De l'eau est alors admise aux pommes d'arrosage 7 et 8 ou 9 et 10 (ou à toutes les pommes d'arrosage), et ce durant tout le temps pendant lequel les contacts 20 et 21 sont maintenus fermés par l'unité de commande 19. Ce temps, qui est programmable au moyen d'un organe de réglage 24, est déterminé par le volume des conteneurs 3 à 6. Ainsi, par exemple, lorsqu'on a dé-livré suffisamment d'eau pour qu'en théorie les conteneurs soient remplis, on a atteint la certitude que l'in- cendie ou le début d'incendie a été maîtrisé. C'est donc 4 à la fin de cette temporisation que les électrovannes 13, 14 retournent à leur position d'obturation. A ce moment, l'unité de commande 19 par le biais d'un programme et d'un bus de liaison interroge les détecteurs 22 et 23 et soit, passe en état de veille si ceux-ci ont un signal de sortie dont le niveau correspond à une absence de fumée ou réactive l'ouverture des électrovannes si les détecteurs émettent en sortie un signal correspondant à une présence de fumée. Par cette disposition, le fonctionneme:zt de l'installation est optimisé, le besoin de main-d'œuvre diminué, et les dégâts procurés par l'eau destinée à éteindre l'incendie ou un début d'incendie sont limités. Parmi les variantes possibles de l'invention, on citera celle mettant en œuvre une liaison de type radio entre les détecteurs 22 et 23 et l'unité de commande 19, ce qui permet de simplifier l'installation en supprimant toute nécessité de câblage. La liaison de l'unité de commande à l'électrovanne peut également être sans fil. L'unité de commande peut également commander le verrouillage des trappes d'accès au local si elles existent en agissant sur des circuits de commande de ventouses magnétiques ou d'électroaimants (également par communication sans fil). Enfin, l'unité de commande peut être capable d'émettre un signal d'alarme notamment à distance
Installation de sécurité incendie destinée à au moins un local (1, 2) de stockage des ordures ménagères d'un immeuble d'habitation, comprenant au moins un organe (22, 23) de détection, d'au moins un paramètre critique de chaque local (1, 2) , une unité d'exploitation (19) des signaux émis par cet organe (22, 23) de surveillance et un système d'arrosage (7, 8, 9, 10) du contenu du local commandé par l'unité (19) d'exploitation susdite en réponse à ces signaux reçus, le système d'arrosage comportant au moins une électrovanne (13, 14) normalement fermée et en ce que l'unité de traitement (19) comprend des moyens de temporisation permettant de maintenir l'ouverture de l'électrovanne (13, 14) pendant un temps prédéterminé après le commande de cette ouverture et des moyens de réenclenchement de son fonctionnement à la fin de la temporisation afin de permettre un nouveau cycle d'arrosage en cas de persistance d'une valeur anormale du paramètre critique surveillé.
1. Installation de sécurité incendie destinée à au moins un local (1, 2) de stockage des ordures m.nagè- res d'un immeuble d'habitation, comprenant au moins un organe (22, 23) de détection, d'au moins un paramètre critique de chaque local (1, 2), une unité d'exploitation (19) des signaux émis par cet organe (22, 23) de surveillance et un système d'arrosage (7, 8, 9, 10) du contenu du local commandé par l'unité (19) d'exploitation susdite en réponse à ces signaux reçus, caractérisée en ce que le système d'arrosage comporte au moins une électrovanne (13, 14) normalement fermée et en ce que l'unité de trai-, tement (19) comprend des moyens de temporisation permet- tant de maintenir l'ouverture de l'électrovanne (1.3, 14) pendant un temps prédéterminé après le commande de cette ouverture et des moyens de réenclenchement de son fonctionnement à la fin de la temporisation afin de permettre un nouveau cycle d'arrosage en cas de persistance d'une valeur anormale du paramètre critique surveillé. 2. Installation de sécurité selon la reve::ldication 1, caractérisée en ce que l'unité de traitement (19) est affectée à la surveillance de plusieurs locaux (1, 2) de stockage d'ordures. 3. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'unité de traitement (19) comporte une source d'alimentation électrique secondaire (17) formée par des batteries d'accumulation électrique. 4. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le temps d'ouverture de chaque électrovanne (13, 14) est ajustable.
A
A62
A62C
A62C 3,A62C 37
A62C 3/00,A62C 37/00
FR2901987
A1
DISPOSITIF D'ESSORAGE POUR CHIFFONS, EPONGES ET SIMILAIRES.
20,071,214
La présente invention se réfère à un dispositif pour réaliser l'essorage d'éléments de nettoyage déterminés, tels que chiffons, lavettes, éponges et autres, qui font partie d'un outil de nettoyage utilisé dans le domaine de la construction pour éliminer des restes de plâtre, de ciment ou autres matériaux des plaques de revêtement. L'objet de l'invention est de faciliter les opérations d'essorage et de nettoyage des éléments (chiffons, éponges, lavettes, etc.) en relation avec un manche ou outil de nettoyage utilisé normalement dans la construction. L'objet de l'invention est aussi de fournir un moyen qui permette à l'ouvrier de réaliser avec une plus grande commodité et efficacité l'essorage et le nettoyage des éléments mentionnés précédemment. Actuellement et dans le domaine de la construction, il est habituel que les ouvriers utilisent divers outils de nettoyage munis d'éponges, de chiffons, de lavettes, etc. pour l'élimination des restes de ciment, plâtre et autres produits qui restent sur la surface des carreaux ou plaques de revêtement déjà installées. Habituellement, le nettoyage de ces outils s'effectue de façon manuelle, en utilisant pour cela n'importe quelle bassine ou récipient contenant de l'eau où l'utilisateur introduit et rince manuellement le dispositif de nettoyage à utiliser. Cette opération est incommode pour l'ouvrier qui doit introduire ses mains dans l'eau et réaliser ensuite l'essorage du dispositif de nettoyage, de façon manuelle également. Dans le cas d'une utilisation des traditionnels seaux essoreurs conçus pour le nettoyage et l'essorage de têtes de balais-serpillières, ils ne sont pas particulièrement indiqués pour l'essorage des outils de nettoyage utilisés dans la construction, étant donné que ces derniers présentent une configuration plane qui ne s'adapte pas à la configuration conique des grilles d'essorage de ces seaux. De plus, l'utilisation de ces seaux conventionnels nécessitait leur transport spécifique pour le nettoyage des outils utilisés dans la construction, les ouvriers optant généralement pour l'utilisation de bassines, bidons de peinture ou autres éléments habituellement disponibles sur le chantier et dépourvus de grille d'essorage. Le dispositif d'essorage que l'on préconise a été conçu pour résoudre la problématique exposée précédemment, en se basant sur une solution simple mais de grande efficacité, ayant pour particularité que le dispositif est conçu afin de pouvoir être placé sur n'importe quel type de récipient ou bassine contenant de l'eau en vue d'effectuer le nettoyage des outils en question, récipient ou bassine qui auront des dimensions appropriées pour que l'ensemble du dispositif puisse être monté sur celles-ci. Plus concrètement, et selon l'objet de l'invention, le dispositif d'essorage est constitué au moyen d'une série de rouleaux, de préférence quatre, disposés parallèlement entre eux, ayant leurs extrémités montées sur un support commun conçu en rapport avec ces extrémités, ce support déterminant un châssis apte à être disposé sur l'ouverture d'une bassine ou d'un récipient approprié, de sorte que les rouleaux se trouvent disposés à proximité les uns des autres et parallèlement, et entre eux un support parallèle aux axes, de sorte que de chacun desdits rouleaux émergent deux petits rouleaux auxiliaires selon une disposition oblique ou inclinée, avec un angle pouvant osciller entre 0 et 50 , ces petits rouleaux constituant des moyens d'orientation de l'outil de nettoyage, ainsi que des moyens de pression pour que l'essorage soit obtenu par déplacement et non pas par pression du dispositif vers le sol, c'est-à-dire que ces rouleaux auxiliaires sont déplaçables le long de leurs supports, en laissant un espace plus ou moins grand entre les rouleaux en fonction de la largeur du corps à essorer. Dans une forme de réalisation préférée, ces rouleaux auxiliaires de pression et d'orientation présenteront une forme arrondie similaire à celle des boutons de portes, pouvant avoir également la forme d'un cône tronqué, offrant au corps à presser une surface plus grande que la forme arrondie précédemment citée. Dans une variante de la réalisation, ces rouleaux auxiliaires peuvent être disposés au-dessus de l'élément que l'on prétend essorer, c'est-à-dire au-dessus des rouleaux principaux. De cette façon, le dispositif permet d'effectuer l'essorage d'éponges, chiffons, lavettes, correspondants à des outils de nettoyage utilisés normalement dans le secteur de la construction, sans effort et de façon commode pour l'utilisateur, sans avoir besoin d'introduire ses mains dans un seau ou récipient contenant de l'eau comme c'est traditionnellement le cas. La présente invention a donc pour objet un dispositif d'essorage pour chiffons, éponges et similaires, qui, étant conçu afin de pouvoir effectuer un nettoyage facile et efficace par essorage d'éléments tels que chiffons, éponges et lavettes utilisés comme outils de nettoyage dans le secteur de la construction pour effectuer le nettoyage de surfaces correspondants à des carreaux ou plaques de revêtement installés ou similaires, caractérisé par le fait qu'il est constitué au moyen d'une série de rouleaux disposés parallèlement entre eux, horizontalement et de façon équidistante, et montés sur un châssis commun, ayant une configuration appropriée pour pouvoir être accouplé de façon adaptée sur l'ouverture d'un récipient ou d'une bassine contenant de l'eau de nettoyage, avec la particularité que, sur ce châssis de montage des rouleaux, sont disposés de façon intercalée et parallèlement à ceux-ci des supports pour paires de petits rouleaux auxiliaires disposés dans une position inclinée par rapport au plan du dispositif, conçus pour l'orientation de l'outil de nettoyage, établissant une pression de telle sorte que l'essorage s'effectue par déplacement desdits rouleaux auxiliaires le long de leurs supports correspondants, en permettant de varier leur espacement en fonction de la largeur de l'élément ou bloc de nettoyage à essorer. Les rouleaux auxiliaires peuvent être de configuration arrondie imitant les boutons de portes conventionnels, ou encore peuvent être de configuration tronconique, offrant une plus grande surface à l'élément ou bloc à essorer. Les rouleaux auxiliaires peuvent avantageusement être montés sur un plan supérieur à celui de l'élément ou bloc à essorer. Pour compléter la description qui est en train d'être faite et dans le but d'aider à une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, en accord avec un exemple préféré de réalisation pratique de celle-ci, il est joint, en tant que partie intégrante de cette description, un jeu de dessins où, avec un caractère illustratif et non limitatif, il a été représenté ce qui suit . la Figure 1 montre une représentation selon une perspective supérieure du dispositif d'essorage de l'invention, qui comprend quatre rouleaux montés sur un support ou châssis commun, ces rouleaux étant complétés de paires de rouleaux disposés sur un support prévu entre chaque groupe de deux rouleaux consécutifs ; la Figure 2 montre un détail latéral de la disposition de la paire de rouleaux auxiliaires, c'est-à-dire d'orientation et de pression d'une éponge, chiffon ou bloc de nettoyage tel que celui représenté sur cette Figure 2 et qui correspond à un outil de nettoyage parmi ceux utilisés dans la construction. 35 Comme on peut le voir sur les figures en question, le dispositif de l'invention est constitué au moyen de rouleaux 1, concrètement quatre rouleaux ayant été représentés sur la Figure 1, lesquels sont supportés par un châssis commun 2, rigide et de préférence de nature métallique, ayant une configuration telle qu'elle rend possible ses montage et adaptation sur l'ouverture correspondante d'une bassine ou d'un récipient 4 contenant de l'eau, comme il est représenté sur la Figure 1. Sur ce châssis 2 sont à leur tour fixés des supports 3 qui sont disposés parallèlement aux axes des rouleaux 1, intercalés entre ces derniers, de sorte que ces supports 3 sont conçus pour le montage de paires de petits rouleaux auxiliaires 5 ayant une disposition inclinée, avec un angle d'inclination pouvant varier entre 0 et 50 par rapport au plan de l'essorage, le tout de telle sorte que, avec le dispositif tel qu'il est représenté sur la Figure 1, et en détail les paires de rouleaux auxiliaires 5 sur la Figure 2, le chiffon, l'éponge ou le bloc de nettoyage 6 correspondant soit disposé entre ces paires de rouleaux auxiliaires 5, ces derniers agissant comme éléments d'orientation et à la fois de pression pour que l'essorage soit obtenu par déplacement. Les supports 3 des rouleaux auxiliaires 5 seront situés à n'importe quelle hauteur inférieure à celle du côté supérieur des rouleaux 1. Comme il a déjà été dit, les rouleaux auxiliaires 5 auront de préférence et de façon avantageuse une configuration arrondie et similaire à celle des boutons de portes, comme représenté sur la Figure 2 commentée, bien qu'ils puissent avoir aussi une forme tronconique afin d'offrir une plus grande surface de pression sur l'éponge, la lavette, etc. à essorer, ou simplement une forme cylindrique. Finalement, il convient de dire que les rouleaux auxiliaires 5 sont montés avec un caractère déplaçable sur leurs supports 3 respectifs, en permettant de laisser un espace plus ou moins grand entre ces rouleaux 5 de la même façon que le font, par exemple, les adaptateurs de feuilles d'une imprimante
Ce dispositif d'essorage est conçu pour un nettoyage facile et efficace par essorage d'éléments tels que chiffons, éponges et lavettes utilisés comme outils de nettoyage dans le secteur de la construction pour effectuer le nettoyage de surfaces correspondants à des carreaux de revêtement installés ou similaires. Il est constitué par une série de rouleaux (1) disposés parallèlement entre eux, horizontalement et de façon équidistante, et montés sur un châssis commun (2), apte à être accouplé sur l'ouverture d'un récipient (4) contenant l'eau de nettoyage. Sur ce châssis (2), sont disposés de façon intercalée et parallèlement à ceux-ci des supports (3) pour paires de petits rouleaux auxiliaires (5) disposés de façon inclinée par rapport au plan du dispositif, conçus pour l'orientation de l'outil de nettoyage, établissant une pression pour que l'essorage s'effectue par déplacement des rouleaux auxiliaires (5) le long de leurs supports (3), en permettant de varier leur espacement suivant la largeur de l'élément à essorer (6).
1 - Dispositif d'essorage pour chiffons, éponges et similaires, qui, étant conçu afin de pouvoir effectuer un nettoyage facile et efficace par essorage d'éléments tels que chiffons, éponges et lavettes utilisés comme outils de nettoyage dans le secteur de la construction pour effectuer le nettoyage de surfaces correspondants à des carreaux ou plaques de revêtement installés ou similaires, caractérisé par le fait qu'il est constitué au moyen d'une série de rouleaux (1) disposés parallèlement entre eux, horizontalement et de façon équidistante, et montés sur un châssis commun (2), ayant une configuration appropriée pour pouvoir être accouplé de façon adaptée sur l'ouverture d'un récipient ou d'une bassine (4) contenant de l'eau de nettoyage, avec la particularité que, sur ce châssis (2) de montage des rouleaux (1), sont disposés de façon intercalée et parallèlement à ceux-ci des supports (3) pour paires de petits rouleaux auxiliaires (5) disposés dans une position inclinée par rapport au plan du dispositif, conçus pour l'orientation de l'outil de nettoyage, établissant une pression de telle sorte que l'essorage s'effectue par déplacement desdits rouleaux auxiliaires (5) le long de leurs supports correspondants (3), en permettant de varier leur espacement en fonction de la largeur de l'élément ou bloc de nettoyage à essorer (6). 2 - Dispositif d'essorage pour chiffons, éponges et similaires, selon la 1, caractérisé par le fait que les rouleaux auxiliaires (5) sont de configuration arrondie imitant les boutons de portes conventionnels. 3 - Dispositif d'essorage pour chiffons, éponges et similaires, selon la 1, caractérisé par le fait que les rouleaux auxiliaires (5) sont de configuration tronconique, offrant une plus grande surface à l'élément ou bloc à essorer (6). 4 - Dispositif d'essorage pour chiffons, éponges et similaires, selon la 1, caractérisé par lefait que les rouleaux auxiliaires (5) sont montés sur un plan supérieur à celui de l'élément ou bloc à essorer (6).
A
A47
A47L
A47L 13
A47L 13/58,A47L 13/59,A47L 13/60
FR2899694
A1
LES LUNETTES POUR MYOPES ET HYPERMETROPES.
20,071,012
La présente invention consiste à mettre à la disposition des lunettes destinées aux myopes et hypermétropes, lesquels sont considérablement handicapés, notamment : -Les enseignants dans les amphithéâtres -Les conférenciers -Les magistrats du haut de leurs estrades En effet, ils sont tenus pour observer, pour converser avec l'auditoire, d'avoir leurs lunettes et lorsque que simultanément, ils veulent consulter leurs feuilles de conférence ou leurs dossiers, ils doivent systématiquement retirer leurs lunettes ou les remonter sur le front ou sur le crâne. Les lunettes sur le plan 1/ 1 pallient cet inconvénient 15 majeur. L'une des lunettes à double foyer, figure 1 : la partie haute de la lunette [1 ] permet aux myopes de voir au loin, d'apporter la correction nécessaire et le double foyer [2], et c'est l'innovation, est neutre et permet aux myopes sans 20 intervenir sur ses lunettes de lire instantanément ses feuilles de conférence ou autres documents ou objets L'autre lunette, figure 2 sur le plan 1/1 pallient pareillement cet inconvénient majeur, en effet il s'agit d'une 25 demie lune [3], portée en partie haute du nez, tout comme les presbytes portent, en partie basse du nez, leurs demies lunes. Le champ de vision des myopes en partie basse est ainsi libre et là aussi, sans intervenir manuellement, les myopes, voient leur auditoire et lisent en même temps leurs 30 documents. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente des lunettes avec la partie la plus grande [2] verres correcteurs pour voir au loin et la partie la plus petite, double foyer (3) verre neutre pour que les myopes puissent lire leurs documents La figure 2 représente des lunettes demie lune [3), 5 portées en partie haute et laissant le champ libre en partie basse pour lire. Les manoeuvres répétitives, faites précédemment sont supprimées. C'est un confort appréciable. 10
L'invention concerne un dispositif, une création évitant des manoeuvres intempestives de l'utilisateur, sur ses lunettes, pour alterner la lecture de documents et la vue de l'auditoire.Il est constitué soit de lunettes à double foyer, figure 1 : la partie haute de la lunette [1] permet aux myopes de voir au loin, d'apporter la correction nécessaire et le double foyer [2], et c'est l'innovation, est neutre et permet aux myopes sans intervenir sur ses lunettes de lire instantanément ses feuilles de conférenceL'autre lunette, figure 2 sur le plan 1/1 pallient pareillement cet inconvénient majeur, en effet il s'agit d'une demie lune [3], portée en partie haute du nez. Le champ de vision des myopes en partie basse est ainsi libre et là aussi, sans intervenir manuellement, les myopes, voient leur auditoire et lisent en même temps leurs documents.
1 ] Lunettes pour myopes et hypermétropes, pour que l'utilisateur n'ait pas à retirer de façon répétitive ses lunettes pour à la fois voir son auditoire et lire un texte sur son bureau, caractérisées en ce que les verres sont en double foyer dont la partie haute est adaptée à la vision de l'utilisateur et la partie basse, neutre. 2] Lunettes selon la 1 , caractérisée en ce que la partie haute des verres [1 ] est adaptée à la vue au loin. 3) Lunettes selon la 1 , caractérisée en ce que la partie basse des verres est remplacée par un espace vide. En ce qui concerne les traits supplémentaires, ils concernent seulement les traits du visage et n'ont aucun rapport avec l'invention elle-même.
G
G02
G02C
G02C 7
G02C 7/06
FR2902317
A1
DEAMBULATEUR
20,071,221
Domaine de l'invention La présente invention concerne un formé d'un cadre muni de roues et plus particulièrement, un déambulateur permettant la rééducation de personnes invalides ou nécessitant une ré-éducation. Etat de la technique On connaît déjà un certain nombre de déambulateurs destinés en particulier aux personnes âgées. Ces déambulateurs sont généralement de deux types différents : - Un premier type de déambulateur que l'on peut qualifier de statique ; il s'appuie sur le sol au moyen de pieds et offre un appui aux mains de l'utilisateur. Ce type de déambulateur doit être soulevé du sol à chaque pas et être reposé en avant dans le sens du déplace-ment pour offrir à nouveau un appui à l'utilisateur. Les déambulateurs de ce type rendent les déplacements relativement laborieux. - Un second type de déambulateur est quant à lui monté sur roues ou roulettes et offre également un appui mobile aux mains de l'utilisateur. Ces déambulateurs sont équipés de freins permettant à l'utilisateur de ne pas être emporté en cas de déclivité. Ces déambulateurs n'offrent qu'un appui à l'utilisateur qui doit se soutenir lui-même à l'aide de la force de ses bras. But de l'invention Le but de l'invention est de développer un déambulateur permettant la rééducation de personnes momentanément handicapées en 25 les soulageant d'une partie du poids du corps. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un déambulateur comprenant Aun portique s'appuyant sur le sol par l'intermédiaire d'un polygone de 30 sustentation formé par au moins trois roues, B- un moyen de suspension de l'utilisateur comprenant un harnais relié par un câble à un point haut du portique au-dessus de l'utilisateur, se projetant près du centre du polygone de sustentation et un treuil pour le câble, 35 C- une barre de préhension fixée au portique. Le déambulateur permet à l'utilisateur de se déplacer en étant délesté d'une partie de son poids, la barre de préhension ne servant alors pratiquement qu'à faciliter l'équilibre et guider le cas échéant le déambulateur. Le moyen de suspension permet de tenir l'utilisateur en le soulageant plus ou moins de son propre poids pour faciliter l'exercice de marche sans trop solliciter le patient. De plus, en cas de faiblesse brus-que, le patient reste suspendu par son harnais au moyen de suspension et ne peut tomber. Suivant le mou laissé au moyen de suspension, le patient s'affaissera seulement légèrement et, en tous les cas, le centre de gravité du patient restera toujours à l'intérieur du polygone de sustentation, du fait de la structure du portique et de la disposition du point de reprise des efforts du moyen de suspension sur le portique, c'est-à-dire le point haut du portique sur lequel passe le câble. Du fait même de cette structure, le patient ne peut jamais tomber ni renverser par son léger affaissement, le déambulateur qui le 15 soutient. Le déambulateur ayant une structure de portique, il est facilement accessible pour installer le patient ou l'extraire du déambulateur. Ce déambulateur donne également au patient la sensation du soutien lui permettant de reprendre confiance pour l'exécution des 20 exercices de marche sans avoir la crainte d'un accident provoqué par une chute puisque, étant soutenu, il ne peut pas chuter. De façon particulièrement avantageuse, le déambulateur comporte - deux roues avant fixes, parallèles, écartées au moins de la largeur 25 d'une personne et -au moins une roue arrière directrice, pivotante. L'utilisateur bénéficie ainsi d'une bonne stabilité ainsi que d'une maniabilité. L'utilisateur se trouvant à l'avant près des roues avant fixes 30 et en partie engagé dans l'intervalle entre les roues avant fixes, la roue arrière constitue une roue de guidage, pivotante. Cette roue arrière est notamment réalisée sous la forme d'une roulette. Cette roulette peut également être dédoublée de manière à transformer le polygone de sus-tentation triangulaire dans le cas de trois roues en un trapèze, dont le 35 grand côté se trouve à l'avant entre les deux roues et le petit côté, à l'arrière. De façon particulièrement avantageuse, le portique se compose de trois montants sensiblement verticaux réunis en partie haute par un cadre, deux montants à l'avant et un à l'arrière, associés respective-ment aux roues avant et aux roues arrière, la barre de préhension reliant les deux montants avant. Cette structure du portique offre de multiples avantages de visibilité et de dégagement pour l'utilisateur qui, placé juste derrière les deux montants avant, n'est pas gêné par la présence des montants. Le montant arrière, unique, permet d'assurer un bon dégagement pour accéder dans le volume du portique pour installer le patient ou le dégager du déambulateur. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le portique est formé de deux tubes cintrés en arceaux dont les branches avant for-ment chacune un montant portant une roue non directrice et les branches arrière sont rapprochées pour former le montant arrière portant au moins une roue arrière directrice, les tubes cintrés étant réunis en partie haute par une traverse portant une poulie de câble. Cette forme de réalisation a l'intérêt d'être à la fois simple et très efficace. Elle est simple puisque la construction mécanosoudée du portique est remplacée par un portique formé par l'assemblage de deux tubes cintrés. Cette structure offre également l'avantage de la souplesse. Dans la mesure où le portique est prévu pour chevaucher simplement les épaules de l'utilisateur, sa tête peut dépasser de l'ouverture entre les deux arceaux, tout en étant accroché au harnais au point haut sensiblement au sommet des deux arceaux, là où ceux-ci sont reliés par une entretoise. Les deux roues avant, fixes ne gênent nullement les ma- nceuvres de guidage exécutées par le patient ou par un assistant poussant le déambulateur. En effet, le patient peut effectuer un virage même très accentué ou tourner pratiquement sur lui-même, l'une des roues avant avançant et l'autre reculant pratiquement autour du centre de rotation que constitue le patient en position debout, tenant la barre de préhension. La ou les roulettes constituant les roues arrière sont libres en pivotement. Elles s'orientent automatiquement suivant le tracé de la courbe à parcourir. Suivant une autre caractéristique avantageuse, une poignée de guidage escamotable, fixée au-dessus de la roue arrière. La poignée de guidage permet à un assistant de guider le déambulateur et d'aider ainsi le patient. Ce guidage est d'autant plus souple que le poids de l'ensemble déambulateur/patient est reporté principalement sur les roues avant. Si le déambulateur est utilisé sans assistant, la poignée escamotable peut s'aligner sur le montant de façon à ne pas constituer d'obstacle augmentant l'encombrement. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le siège est formé par une assise munie de deux rails guidés entre des groupes de ga- lets pour coulisser entre une position abaissée et une position haute, dé-gagée au-dessus du dossier. Ainsi, même en position escamotée, le siège constitue un appui pour l'utilisateur. Suivant une autre caractéristique, le siège porte deux re- pose-pieds reliés aux rails du siège par deux parallélogrammes articulés pour passer d'une position abaissée à une position escamotée sous l'assise. Cela permet à l'utilisateur de s'asseoir sur le siège en ayant les pieds reposant sur les repose-pieds ce qui permet d'utiliser alors le dé-15 ambulateur comme un fauteuil roulant. L'installation du siège est très simple si le montant arrière porte un dossier logeant des galets de guidage des rails du siège et recevant l'extrémité de ces rails en position escamotée. Ce montage du siège assure une bonne fixation et un bon 20 report des efforts de l'assise vers les arceaux sans constituer de solution encombrante lorsque le siège est escamoté. Selon une autre caractéristique, un siège escamotable est fixé au portique. Le patient peut s'asseoir pour se reposer sans avoir à être détaché du câble de manière à être toujours protégé contre une chute ré- 25 sultant d'une faiblesse passagère, d'une perte de connaissance ou perte d'équilibre. Outre le siège escamotable, le montant arrière porte la poignée de guidage et le treuil de façon à regrouper ces moyens de commande sans que ceux-ci ne gênent ni l'accessibilité au volume du déambulateur 30 ni la visibilité pour l'utilisateur. Pour des raisons de sécurité, les roues sont munies de frein. Le blocage de l'ensemble du portique permet également à l'utilisateur de recouvrer son équilibre en ayant à sa disposition un appui 35 fixe. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le montant arrière porte un pivot vertical muni d'une platine solidaire de deux fourches munie des roues arrière. Dans ce montage, la platine est reliée à un arceau de guidage remontant vers l'arrière et un arceau de frein suivant le tracé de l'arceau de guidage et dont les deux extrémités sont portées par une articulation associée à chaque fourche et se prolongeant par un patin venant au-dessus de la roue de chaque fourche pour la freiner. Cette réalisation de frein est très simple. Le frein se commande également simplement. Un tel frein agissant par frottement avec un patin sur la bande de roulement des roues concernées (soit des roues avant soit des roues arrière jumelée), est possible étant donnée la faible vitesse de déplacement. Suivant une autre caractéristique avantageuse, l'extrémité inférieure des branches arrière des tubes cintrés est soudée à une branche d'une pièce en V couché dont l'autre branche horizontale porte le pivot de la platine des roues arrière. Cet assemblage est une solution très simple pour terminer et réunir l'extrémité arrière inférieure des tubes en forme d'arceau. Suivant une autre caractéristique, les roues sont munies de coques de protection enveloppant l'ensemble fourche, frein et roue, en le laissant apparaître que la bande de roulement de la roue. Les coques entourant les roues assurent non seulement l'habillage des roues mais protègent également le patient contre toute partie en relief. Les coques ont de préférence une forme arrondie et prolongent de façon continue les arceaux à l'avant. A l'arrière, derrière le siège, les coques entourant les roues ont les mêmes avantages de constituer des surfaces lisses, qui ne risquent pas de s'accrocher aux obstacles. De façon avantageuse, la structure des roues avant et des roues arrière est identique et il en est de même de leurs coques. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la traverse haute porte la poulie par un point de fixation réglable dans le sens longi- tudinal. Le point de fixation réglable en partie haute du portique permet d'adapter avantageusement la position d'accrochage à la corpulence de l'utilisateur pour assurer la meilleure stabilisation. Selon une autre caractéristique avantageuse, la câble est 35 équipé d'un système de mesure du délestage du patient. Cela permet de doser de manière précise, l'effort à fournir par le patient. En outre, il est possible de reprendre une séance ultérieure en employant directement le délestage approprié sans avoir à perdre du temps en tâtonnements. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les deux montants sont réunis par une traverse escamotable formant la barre de préhension reliée à l'un des montants par une articulation et à l'autre montant par un verrou et cette traverse est doublée par une barre d'actionnement de frein avant également escamotable et dont chaque extrémité est reliée à une tringle descendant le long du montant pour actionner le patin de frein de la roue associée à ce montant. Cet escamotage de la traverse et de la barre de frein permet de dégager l'ouverture du déambulateur à l'avant pour engager plusieurs déambulateurs au repos, les uns dans les autres et réduire ainsi leur encombrement en position de rangement. 15 Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de deux modes de réalisation d'un déambulateur, représentés ci-après dans les dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 5 montrent le premier mode de réalisation : 20 * la figure 1 est une vue de 3/4 avant du déambulateur, * la figure 2 est une vue de 3/4 arrière du déambulateur, * la figure 3 est une vue de profil du déambulateur, * la figure 4 est une vue de face du déambulateur et * la figure 5 est une vue de dessus du déambulateur, 25 - les figures 6 à 13 montrent le second mode de réalisation : * la figure 6 est une vue en perspective avant du déambulateur, * la figure 7 est une vue en perspective arrière du déambulateur, * la figure 8 est une vue de côté du déambulateur, * la figure 9A est une vue du mécanisme de l'assise escamotable et 30 des repose-pieds déployés, * la figure 9B est une vue correspondant à la figure 9A mais avec les repose-pieds repliés, * la figure 10A montre la partie arrière du déambulateur avec l'assise déployée, 35 * la figure 10B est une vue analogue à celle de la figure 10A mais avec l'assise repliée, * la figure 10C est une vue de côté de l'assise déployée selon la figure 10A, * la figure 11 est une vue des roues arrière directrices du déambulateur et de leur montage, * la figure 12 est une vue en perspective de la partie avant du déambulateur, l'une des roues ayant sa coque de capotage, l'autre sans la coque, * la figure 13 montre le regroupement de plusieurs déambulateurs en position d'attente. Description de modes de réalisation Le premier mode de réalisation d'un déambulateur sera décrit ci-après à l'aide des figures 1 à 5. Selon les figures 1 et 2, le déambulateur est formé d'un cadre muni de roues 21, 22 ; 31, 32 pour recevoir un utilisateur U (patient) en position soutenue, notamment pour des exercices de rééducation. Ce déambulateur se compose d'un portique prenant appui 15 sur le sol par deux roues avant 21, 22 et une ou deux roues ou roulettes arrière 21, 32. Ces roues définissent le polygone de sustentation P par le-quel le portique s'appuie sur le sol. Le portique est muni d'un moyen de suspension constitué par un harnais 10 que l'on passe autour du corps de l'utilisateur U. Ce 20 harnais 10 est accroché à un câble 11 passant par un point haut du portique, au-dessus de l'utilisateur U pour être relié à un treuil 12 permet-tant de régler la tension du câble 11 et, le cas échéant, soulever l'utilisateur U dans les conditions détaillées ultérieurement. L'avant du portique est équipé d'une barre de préhen-25 Sion 40 qui permet à l'utilisateur U de se tenir et/ ou de guider le déambulateur. Le point de suspension PS du câble 11 en partie haute du portique se projette verticalement à l'intérieur du polygone de sustentation P et notamment près du centre de celui-ci. 30 En fait, les roues avant 21, 22 sont écartées d'une largeur, correspondant sensiblement à celle d'un fauteuil roulant (ou de la largeur d'une personne) si bien que l'utilisateur U se tient près de l'avant lorsqu'il tient la barre 40 et le point de fixation 13 du câble 11 au harnais 10 se trouve dans son dos et vient alors se projeter près du milieu du polygone 35 de sustentation P. De façon plus détaillée : Selon les figures 1 et 2, le portique est constitué par deux montants avant 51, 52 et un montant arrière 53 réunis en partie supé- rieure par un cadre 60 sensiblement triangulaire. L'extrémité inférieure des deux montants avant 51, 52 se termine par une fourche 211, 221 recevant chacune une roue 21, 22. Ces roues avant 21, 22 de dimensions relativement importantes pour faciliter le passage d'obstacles ou d'irrégularités du sol, sont parallèles et non orientables. La barre de préhension 40 relie les deux montants 51, 52. Elle est fixée à une hauteur réglable en fonction de la taille de l'utilisateur U. Cette barre 40 constituant la traverse avant près de la partie basse du portique, stabilise également celui-ci en réunissant les deux montants 51, 52 de manière à éviter toute autre liaison ou traverse au niveau des roues 21, 22 et laisser la place disponible pour l'avancée des pieds. Le montant arrière 53 du portique est constitué par un tube terminé de préférence en partie basse par un cadre 70 portant une platine 531 recevant deux roulettes 31, 32 orientables. Ces roulettes 31, 32 sont libres en pivotement autour d'un axe vertical. Bien qu'il soit possible d'utiliser une seule roulette à l'arrière, il est néanmoins préférable d'utiliser deux roulettes 31, 32 jumelées pour avoir une surface d'appui plus importante d'autant plus que le montant arrière 53 porte également un siège escamotable 71 fixé au cadre à la base du montant arrière du portique. Le cadre 70 arrive à hauteur de siège 71 de manière à porter l'articulation du siège 71 et aussi à s'appuyer sur les deux roulettes 31, 32 qui élargissent à cet endroit le polygone de sustentation P. Cela est d'autant plus utile si le siège 71 est utilisé car alors le centre de gravité se trouve déplacé vers l'arrière, là où le polygone de sustentation P a sa largeur la plus réduite. La largeur du siège 71 escamotable est sensiblement égale à l'écartement des deux branches. Le siège 71 est maintenu en position escamotée au moyen d'un crochet non représenté articulé au montant ar- rière 53 du portique. L'assise peut être recouverte d'un matériau de type mousse pour assurer une fonction antidérapante et augmenter le confort. Lorsqu'on souhaite installer l'utilisateur sur le siège 71 escamotable, il suffit de relâcher le câble 11 au moyen du treuil 12 tout en avançant légèrement le portique. L'utilisateur dont les pieds sont en appui sur le sol, descend ainsi automatiquement vers le siège 71 pour s'y as-seoir. Le montant porte également en saillie vers l'arrière, le treuil 12 du câble de suspension 11 ainsi qu'une poignée de guidage 14 escamotable. Cette poignée de guidage 14 peut se mettre en position sensiblement horizontale en saillie vers l'arrière pour permettre à un assistant de la tenir et de guider le déambulateur en agissant sensiblement à la verticale des roulettes pivotantes 31, 32. L'ouverture latérale du déambulateur, c'est-à-dire la dis-tance libre E entre le bord arrière des roues avant 21, 22 et l'avant du montant arrière 53 et des accessoires (siège escamotable 71 en position relevée) permet le passage d'un fauteuil roulant de manière à pouvoir placer un patient directement sous le point d'accrochage haut PS du moyen de suspension et faciliter son installation dans le déambulateur. Le treuil 12 est destiné à soulever et à délester l'utilisateur d'une partie de son poids en exerçant une traction sur le harnais 10. Le treuil 12 comporte un dispositif de blocage permettant de régler la tension ou la longueur libre du câble 11. Les roulettes 31, 32 arrière sont avantageusement munies d'un frein permettant leur blocage. Celles-ci peuvent être équipées d'un dispositif de freinage, actionnable par le pied de la personne qui conduit le déambulateur et marche derrière celui-ci. Les roues avant 21, 22 sont également équipées d'un frein ou de deux freins jumelés qui se commandent directement à partir de la barre de préhension 40. Ces freins, leur transmission et leur commande ne sont pas représentés dans les dessins. Aux figures 1 et 2, l'utilisateur U est représenté très schématiquement entouré de son harnais 10, debout, près de la barre de préhension 40. La vue de côté de la figure 3 montre la forme du portique et la position de l'utilisateur U debout mettant en évidence sa position. Cette figure montre que le portique est dimensionné pour dépasser la tête d'un utilisateur U sans toutefois laisser un espace trop important de manière à éviter que le point d'accrochage 13 du harnais ne soit trop éloigné du point de fixation PS ou de renvoi du câble sur le dessus du portique pour éviter un mouvement pendulaire, qui pourrait déstabiliser le déambulateur ; ainsi la projection du centre de gravité reste bien dans le polygone de sustentation P avec une marge de sécurité suffisante, compatible avec l'utilisation du déambulateur. Cette figure montre également la position des pieds de l'utilisateur debout dans l'intervalle des deux roues avant en soulignant la position de la barre de préhension 40, en retrait par rapport à la verticale passant par le point d'appui des roues avant 21, 22. Même si le buste de l'utilisateur U est penché vers l'avant, le câble 11 étant simplement tendu, le centre de gravité de la personne ne dépassera pas le plan vertical passant par les points d'appui des roues avant 21, 22. La figure 3 laisse également apparaître l'intervalle E qui subsiste entre l'arrière des roues avant 21, 22 et le montant arrière 53 du portique (cet intervalle E ne tient pas compte de la position abaissée du siège escamotable 71). La vue de face de la figure 4 montre la position de l'utilisateur debout dans l'espace compris entre les deux montants 10 avant 51, 52 et les roues avant 21, 22 du portique. L'espace est utilisé de manière très fonctionnelle car cette géométrie permet les mouvements de marche de l'utilisateur, les roues avant 21, 22 étant fixes et parallèles sans toutefois que l'encombrement du déambulateur dans le sens de la largeur ne soit trop important ; au 15 contraire, il est réduit au minimum possible pour faciliter la circulation. De plus, l'utilisateur U étant debout, donc s'appuyant sur le sol par ses pieds, son centre de gravité est situé en projection verticale entre la projection du point haut du passage du câble et celle du centre de gravité de la personne libre, non soutenue par le câble 11. Dans ces con- 20 ditions, le centre de gravité est très près du côté avant du polygone de sustentation P qui est le côté le plus grand. Cela se traduit par une excellente stabilité latérale car même si le câble 11 a du mou pour permettre à la personne de s'appuyer normalement sur le sol pour l'exercice de marche, alors, même en cas de faux mouvement se traduisant automatique- 25 ment par un abaissement du point d'attache 13 du harnais 10 au câble 11, le câble se tend et le centre de gravité ne risque pas de sortir du polygone de sustentation P. Cette excellente stabilité existe également dans le sens longitudinal, lorsque la personne est debout en position de marche près de la barre de préhension qui est la position d'utilisation 30 normale du déambulateur pour la marche. En position assise sur le siège, le centre de gravité de la personne est abaissé de sorte que là encore, il ne sortira pas du polygone de sustentation P même si la personne assise se penche sur le côté dans les limites de mouvements autorisés par la longueur de câble 11, mou, avant qu'il ne se tende. De la sorte, les roulettes 35 orientables 31, 32, même plus rapprochées transversalement que les roues avant, sont adaptées à cet abaissement du centre de gravité. De plus, lorsque la personne est assise sur le siège 71 pour se reposer, le dé- ambulateur est normalement à l'arrêt et une personne assise bouge en général beaucoup moins qu'une personne qui marche. Enfin, la vue de dessus de la figure 5 montre plus particulièrement le polygone de sustentation P (trapèze) défini par les deux points d'appui des deux roues avant 21, 22 et les deux points d'appui des roulettes directionnelles arrière 31, 32. Comme les roulettes arrière 31, 32 sont orientables alors que les roues avant 21, 22 ne le sont pas, la forme du polygone de sustentation P ne varie pratiquement pas ou seulement de manière non significative lorsque les roulettes pivotent 31, 32 et changent d'orientation. Cette figure laisse également apparaître la traverse 61 du cadre supérieur 60 du portique avec le point de fixation ou de guidage du câble relié au harnais. Le point de guidage du câble 11 tant au niveau de la traverse 61 que vers l'arrière au-dessus de la poulie est, de préférence, constitué par un tube dans lequel le câble 11 peut glisser à la manière d'un câble Bowden. Le câble 11 destiné à soutenir l'utilisateur U partant du treuil 12 passe par le sommet du montant arrière 53 et passe ensuite la traverse 61 pour venir au dispositif d'accrochage 13 du harnais 10. Le harnais 10 est, de préférence, un harnais à accrochage dorsal. La fixation du câble 11 au harnais 10 se fait au moyen d'un organe de fixation du type mousqueton. Pour faciliter le mouvement du câble 11 et réduire les forces de frottement et l'usure, le passage du câble dans la traverse 61 est un tube en métal coudé dont le rayon de courbure est approximativement de 10 cm. Ce tube coudé est, de préférence, réalisé en Inox. Les extrémités du tube sont évasées pour éviter un cisaillement du câble. Pour permettre un réglage précis du poids du patient, on prévoit de disposer un capteur d'efforts non représenté sur le câble 11 à proximité du treuil 12. Un tel capteur permet de définir précisément le délestage nécessaire. En outre, dans le cas où un portique serait utilisé pour la ré-éducation de plusieurs patients, il est alors possible de régler facilement le portique avec le délestage propre à chaque patient. Dans ce mode de réalisation, les montants du portique 51, 52, 53 sont reliés entre eux à leur extrémité supérieure au moyen d'un cadre triangulaire 60. L'assemblage se fait au moyen de pièces intermédiaires 65, 66, 67 auxquelles sont vissés ou soudés les différents éléments. Selon une variante non représentée, un boudin en mousse synthétique est fixé par l'une de ses extrémités à proximité du milieu de la barre de préhension 40 et par son autre extrémité, à un quelconque en-droit du montant arrière 53 pour éviter, lors de l'exercice de rééducation, le croisement des jambes de l'utilisateur. Le déambulateur est réalisable avec des tubes assemblés soudés ou vissés. La structure du portique peut également être réalisée en matière plastique armée de fibres. Certaines parties du déambulateur peuvent être démontables pour réduire son encombrement pour le stock- age ou le transport. Le second mode de réalisation d'un déambulateur sera décrit ci-après à l'aide des figures 6 à 13. Selon les figures 6 à 8, le déambulateur se compose d'un portique 160 dont le cadre est formé de deux tubes 151, 152 cintrés en arceaux, s'appuyant sur le sol par l'intermédiaire de quatre roues 121, 122 ; 131, 132, deux roues avant 121, 122 non directrices et deux roues arrière 131, 132 directrices globalement. Il comporte également un moyen de suspension de l'utilisateur, formé d'un harnais, non représenté, relié par un câble 111 à un point haut PS du portique au-dessus des épaules. Le câble 111 est, de préférence, fixé à un point d'attache du harnais dans le dos de l'utilisateur. A l'avant, les tubes 151, 152 cintrés en arceaux sont reliés par une traverse 140 formant barre de préhension et, à l'arrière, les deux tubes portent une assise escamotable 171 et un treuil 112 ainsi que des moyens de guidage et de freinage. Des moyens de freinage sont également prévus dans la partie avant. De façon plus détaillée : Le portique 160 est formé de deux tubes 151, 152 cintrés en arceaux, pratiquement en arcs de cercle. Ces deux arceaux 151, 152 sont disposés dans des plans verticaux s'ouvrant en forme de V vers l'avant (à droite selon la figure 6) et se rapprochant à l'arrière pour être assemblés et porter un pivot 135 muni d'une platine 120 portant les roues arrière 131, 132 globalement directrices, la platine 130 étant équipée d'un arceau de guidage 114 et le siège 171. Le siège 171 s'escamote vers l'arrière dans la courbure des arceaux alors que les deux branches avant 151a, 152a descendent verticalement et sont reliées par la traverse 140 formant la barre de préhension. Les roues 121, 122 ; 131, 132 protégées par une coque 123, 124 ; 133, 134sont orientées de manière fixe vers l'avant, pour les roues avant 121, 122 et vers l'arrière, pour les roues arrière 131, 132 de manière à ne pas empiéter sur le volume intérieur du déambulateur, par un obstacle à la marche. Comme les roues avant 121, 122 ne sont pas directrices, il n'est pas gênant qu'elles soient dirigées vers l'avant. Les roues 131, 132 arrière directrices sont des roues tirées. Dans cet exemple de réalisation, pour simplifier la construction, elles sont globalement pivotantes, c'est-à-dire solidaires en rotation de la platine 130 et pivotant globalement avec la platine autour de son axe 135. Au-dessus du siège 171 escamoté, les arceaux portent un dossier 172 formant un cache logeant les rails de guidage 173 de l'assise 171 en position escamotée, qui seront décrits plus en détail par la 15 suite ainsi que le treuil 112. En partie supérieure, les deux tubes 151, 152 en forme d'arceaux sont reliés par une traverse 153 de préférence dédoublée, reliée par un longeron 154 intermédiaire situé dans le plan médian et auquel est accrochée la poulie. Le point de fixation de la poulie est réglable pour 20 permettre d'avancer ou de reculer ce point de fixation servant à la suspension ou à l'assistance de l'utilisateur, de façon qu'en fonction de la corpulence de celui-ci, le point de suspension puisse être réglé dans le sens longitudinal. A l'avant, la traverse 140 est doublée par une poignée de 25 frein 141, constituée par une branche horizontale, escamotable comme la traverse 140 pour les raisons qui seront vues ensuite. La poignée 141 est reliée à deux branches 142 qui descendent le long des branches 151a, 152a des tubes pour rejoindre des points d'articulation non représentés ici et se poursuivre au-delà des points d'articulation par deux patins associés 30 chacun à la bande de roulement de la roue. L'actionnement de la poignée de frein 141 en la rapprochant de la traverse 140, commande le bascule-ment des patins et le freinage des roues. Ce frein avant à la disposition de l'utilisateur est complété par un frein équipant les roues arrière, à la disposition de 35 l'accompagnateur marchant derrière le déambulateur. Il est à remarquer que la courbe, pratiquement en arc de cercle du portique 160 (figure 8), permet d'intégrer dans la concavité de la courbure à la fois le siège 171 dont l'assise est en position escamotée, le treuil 112 et l'arceau de guidage 114 avec l'arceau de frein 115. De façon plus détaillée, selon les figures 9A, 9B, le siège 171 est formé par une assise 173 dont le contour est esquissé, por- tée par deux rails 174 auxquels elle est fixée solidairement. Ces deux rails 174, de forme courbe en arc de cercle de courbure semblable à celle des branches arrière 15 lb, 152b des tubes en forme d'arceau, constituent deux rails tubulaires, passant entre deux doubles groupes de galets à gorge 175, 176 : un double groupe 175 de chaque fois trois galets (deux galets de dessous et un galet de dessus), installés sur une plaque 177 à laquelle est reliée l'extrémité 151c, 152c de chacune des branches 151b, 152b des arceaux, côté arrière. Le second double groupe de trois galets, est situé dans la partie montante de l'arceau pour constituer un palier pour les rails tubulaires 174 portant le siège. A l'avant les rails tubulaires 174 portent chacun une liaison articulée 178 en forme de parallélogramme, dédoublé, terminée chacune par un repose-pieds 179. Les liaisons articulées 178 en forme de parallélogrammes déformables sont constituées par une branche dédoublée 178a située de part et d'autre du repose-pieds 180 auquel elles sont reliées par une articulation et une branche médiane 178b arrière, réglant le mouvement du marche-pieds 179 restant parallèle à lui-même pour venir, soit en position déployée comme celle représentée à la figure 9A ou en position repliée sous l'assise 173 du siège, à côté des deux rails de guidage 174. L'assise 173 est pièce de forme, creuse, chevauchant les rails 174 et les repose-pieds 180 avec leurs parallélogrammes articulés 178 comme cela apparaît à la figure 9B. Les figures 9A, 9B montrent également la fixation de l'extrémité inférieure arrière 151c, 152c des deux tubes 151, 152 en forme d'arceau. Ces extrémités sont fixées chacune à la pièce 177 en forme de V, couché, dont une branche dédoublée 177a est inclinée pour recevoir l'extrémité 151c, 152c coupée à l'équerre du tube 151, 152 et dont l'autre branche 177b est horizontale. Cette autre branche horizontale 177b, commune aux deux pièces en forme de V, porte le pivot 135, par exemple un pivot formé d'une couronne de roulement dont l'autre partie située en dessous est solidaire de la platine 130 portant les deux roues 131, 134. L'arceau de guidage 114 est fixé à deux lames 115 prolongeant la platine 130 vers l'arrière, au niveau des roues 131, 132. L'arceau de freinage 116 placé à l'intérieur de l'arceau de guidage 114 se compose d'une partie ronde, située dans le contour de l'arceau de guidage et articulé au niveau de l'extrémité avant, a deux branches en retour 117, fixées à un pivot 118 porté par la fourche 119 de la roue comme cela sera vu ensuite (figure 12). Les figures 10A, 10B montrent le siège 171 en position dé-ployée et en position repliée, les repose-pieds non déployés n'apparaissant pas. L'assise 173 formant le siège se poursuit vers l'arrière par 10 un caisson 173a coiffant les rails 174 et ce caisson de l'assise vient se loger dans le dossier 172. La vue de côté de la figure 10C montre la disposition des différentes pièces expliquées ci-dessus et, en particulier, la disposition de l'assise 171 en position déployée, prolongeant la forme courbe des deux 15 arceaux 151, 152 ainsi que l'arceau de guidage 114 et l'arceau de frein 116. La figure 11 montre le détail d'une roue arrière 132 dont la coque a été enlevée. La roue 132 est portée par une fourche 119 tournée vers 20 l'arrière. Le dessus de la fourche 119 est relié par un tube 120 au-dessous de la platine 130 portant les fourches 119 des deux roues 131, 132. Cette figure montre également l'articulation 118 de l'arceau de frein 116 dans la partie supérieure de la fourche 118 et le patin de frein 140 prolongeant la branche en retour 117 vers l'arrière, à l'intérieur 25 de la fourche 119, pour venir au-dessus de la bande de roulement de la roue 132. Cette figure a également l'avantage de montrer la forme particulière de l'arceau de frein 116dont les deux branches passent entre les deux pattes 115 portant les extrémités de l'arceau de guidage 114 relié 30 à la platine 130, pour descendre et rejoindre la pièce en U dont les deux branches 117 sont reliées au niveau de chaque fourche 119 à l'articulation 118. Les manchons 120 reliant les fourches 119 à la platine 130 renferment le ressort compensateur du dispositif de freinage. 35 La figure 12 montre la partie avant du déambulateur au ni-veau des deux roues 121, 122. Là encore, l'une des roues n'est pas capotée par sa coque et laisse apparaître sa structure. Celle-ci est identique à celle des roues arrière sauf que la commande du patin de frein 145 se fait par la tige de renvoi 142 présentée ci-dessus, qui longe la partie verticale droite avant 151b, 152b de chaque tube du portique. Cette figure laisse apparaître le ressort compensateur du dispositif de freinage logé dans la partie tubulaire 120 des roues arrière. Dans cet exemple, les roues avant 121, 122 sont fixes et non directionnelles. Enfin, cette figure (comme la figure 11 et certaines autres figures précédentes) laisse apparaître la coque 124 couvrant la fourche 119 et pratiquement la totalité de la roue 122 pour ne laisser dépasser que la bande de roulement. Selon la figure 13, les déambulateurs peuvent être rangés imbriqués les uns dans les autres grâce à la disposition en V des arceaux formant le portique et de l'escamotage de la barre de préhension 140 et de la barre de commande de frein 141. La barre de préhension 140 est portée par deux montants 151a de l'arceau 152 par un manchon pivotant 146 et il s'engage dans un manchon fixe 147 porté par l'autre montant vertical 152a de l'arceau 152. La figure 13 montre la barre 140 pivotée sur le côté pour permettre l'imbrication des déambulateurs. La barre de commande de frein 142 est également montée pivotante à l'extrémité de la tige de liaison 142 associée à ce côté du déambulateur et la barre 141 vient s'engager en position d'utilisation, lorsque la barre de préhension 140 est mise en place dans l'autre manchon 147, également sur l'extrémité de la tringle de commande de frein 142 de l'autre bout 121.25
Déambulateur formé d'un cadre muni de roues comprenantA- un portique s'appuyant sur le sol par l'intermédiaire d'un polygone de sustentation (P) formé par au moins trois roues (21, 22 ; 31, 32),B- un moyen de suspension de l'utilisateur comprenant un harnais (10) relié par un câble (11) à un point haut (PS) du portique au-dessus de l'utilisateur, se projetant près du centre du polygone de sustentation (P) et un treuil (12) pour le câble (11),C- une barre de préhension (40) fixée au portique pour l'utilisateur
1 ) Déambulateur formé d'un cadre muni de roues, caractérisé en ce qu' il comprend A- un portique s'appuyant sur le sol par l'intermédiaire d'un polygone de sustentation (P) formé par au moins trois roues (21, 22 ; 31, 32), B- un moyen de suspension de l'utilisateur comprenant un harnais (10) relié par un câble (11) à un point haut (PS) du portique au-dessus de l'utilisateur, se projetant près du centre du polygone de sustentation (P) et un treuil (12) pour le câble (11), C- une barre de préhension (40) fixée au portique pour l'utilisateur. 2 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce qu' 15 il comporte - deux roues avant (21, 22) fixes, parallèles, écartées au moins de la largeur d'une personne et - au moins une roue arrière (31, 32) directrice, pivotante. 20 3 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce que le portique se compose de trois montants (51, 52, 53) sensiblement verticaux réunis en partie haute par un cadre (60), deux montants à l'avant (51, 52) et un montant (53) à l'arrière associés respectivement aux 25 roues avant (21, 22) et aux roues arrière (31, 32), la barre de préhension (40) reliant les deux montant avant (51, 52). 4 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce que 30 le portique (160) est formé de deux tubes (151, 152) cintrés en arceaux dont les branches avant (151a, 151b) forment chacune un montant portant une roue (121, 122) non directrice et les branches arrière sont rapprochées pour former le montant arrière portant au moins une roue arrière (131, 132) directrice, 35 les tubes cintrés (151, 152) étant réunis en partie haute par une traverse (153) portant une poulie de câble. 5 ) Déambulateur selon la 2, caractérisé en ce que la roue arrière (31, 32) est une roulette. 6 ) Déambulateur selon la 1, 5 caractérisé par une poignée de guidage (14) escamotable, fixée à l'arrière du portique. 7 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé par 10 un siège escamotable (71) fixé à l'arrière portique. 8 ) Déambulateur selon la 7, caractérisé en ce que le siège est formé par une assise (171) munie de deux rails (174) guidés 15 entre des groupes de galets (175, 176) pour coulisser entre une position abaissée et une position haute, dégagée au-dessus du dossier (172). 9 ) Déambulateur selon la 7, caractérisé en ce que 20 le siège (171) porte deux repose-pieds (179) reliés aux rails du siège par deux parallélogrammes articulés (178a, 178b) pour passer d'une position abaissée à une position escamotée sous l'assise. 10 ) Déambulateur selon les 3, 5 et 6, 25 caractérisé en ce que le montant arrière (53) porte le siège escamotable (71), la poignée (14) et le treuil (12). 11 ) Déambulateur selon la 1, 30 caractérisé en ce que les roues sont munies de frein et les freins des roues avant (21, 22) sont commandés à partir de la barre de préhension (40). 12 ) Déambulateur selon la 1, 35 caractérisé en ce que la câble (11) est équipé d'un système de mesure du délestage du patient. 13 ) Déambulateur selon la 1,5caractérisé en ce que le montant arrière porte un dossier (172) logeant des galets (175, 176) de guidage des rails du siège (171) et recevant l'extrémité de ces rails (175, 176) en position escamotée. 14 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce que le montant arrière porte un pivot vertical (135) muni d'une platine (130) solidaire de deux fourches (119) munie des roues arrière (131, 132). 10 15 ) Déambulateur selon la 14, caractérisé en ce que la platine (130) est reliée à un arceau de guidage (114) remontant vers l'arrière et un arceau de frein (116) suivant le tracé de l'arceau de gui- 15 dage (114) et dont les deux extrémités sont portées par une articulation associée à chaque fourche et se prolongeant par un patin (145) venant au-dessus de la roue (131, 132) de chaque fourche (119) pour la freiner. 16 ) Déambulateur selon la 4, 20 caractérisé en ce que l'extrémité inférieure des branches arrière des tubes cintrés est soudée à une branche (177a) d'une pièce en V (177) couché dont l'autre branche horizontale (177b) porte le pivot (135) de la platine (130) des roues arrière (11 132). 25 17 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce que les roues (11, 122 ; 131,132) sont munies de coques de protection (123, 124 ; 133, 134) enveloppant l'ensemble fourche, frein et roue, en le lais- 30 sant apparaître que la bande de roulement de la roue (121, 122 ; 131,132). 18 ) Déambulateur selon la 4, caractérisé en ce que 35 la traverse haute (153)porte la poulie par un point de fixation réglable dans le sens longitudinal. 19 ) Déambulateur selon la 4, caractérisé en ce que les deux montants (151, 12) sont réunis par une traverse escamotable (140) formant la barre de préhension reliée à l'un des montants par une articulation et à l'autre montant par un verrou et cette traverse (140) est doublée par une barre d'actionnement de frein (141,142) avant également escamotable et dont chaque extrémité est reliée à une tringle (142) descendant le long du montant (151a, 152a) pour actionner le patin de frein (45) de la roue (121, 122) associée à ce mon-tant. i0
A
A61
A61H,A61G
A61H 3,A61G 7
A61H 3/04,A61G 7/10
FR2900600
A1
DISPOSITIF D'OCCULTATION POUR VEHICULE A TOILES SOLIDARISABLES, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT
20,071,109
Dispositif d'occultation pour véhicule automobile à toiles solidarisables, et véhicule automobile correspondant. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des équipements pour véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne l'occultation des surfaces d'un véhicule automobile. Elle concerne en particulier les cache-bagages, mais également les stores occultants des surfaces vitrées ou les ouvertures, comme les stores de toit, les stores de hayon et les stores de pare-brise, les coupe-vents, et tous les systèmes similaires pouvant mettre en oeuvre des toiles ou écrans amovibles. 2. Solutions de l'art antérieur On connaît de nombreuses solutions de systèmes d'occultation pour les véhicules automobiles. Ces systèmes d'occultation sont souvent constitués de toiles d'occultation qui sont montées sur un tube enrouleur placé dans une cassette. Dans certains cas, cette cassette peut être amovible. C'est souvent le cas, notamment, des cassettes de cache-bagages ou des cassettes de stores de pare-brise. Ces cassettes peuvent ainsi être stockées dans le véhicule (ou à l'extérieur de celui-ci) quand elles ne sont pas utilisées. Un inconvénient de cette solution est que ces cassettes sont de dimensions importantes. En effet, les stores ou toiles d'occultation qu'elles comprennent présentent généralement une largeur proche de la largeur du véhicule, de façon à couvrir toute la surface du coffre, du pare-brise, ou du pavillon du véhicule. Il est donc difficile de trouver dans le véhicule un emplacement pratique de stockage de ces cassettes de grande longueur. Des cassettes pliantes ont été envisagées pour répondre à ce problème. Ces cassettes contiennent deux tubes enrouleurs qui sont alignés, dans leur position d'utilisation, pour permettre de déployer deux toiles parallèlement. La cassette, 2 une fois pliée, présente une longueur presque deux fois moins importante que si elle ne contenait qu'une seule toile couvrant la même surface. Cependant, les deux toiles d'occultation présentent un aspect beaucoup moins satisfaisant que les toiles uniques, en utilisation. En effet, du fait de la disposition des tubes enrouleurs dans les deux parties de la cassette, de part et d'autre d'une charnière, les toiles d'occultation ne peuvent pas être jointives, et il existe donc entre les toiles une fente non occultée. Cet inconvénient est difficilement acceptable sur les véhicules, notamment sur des véhicules haut de gamme. Par ailleurs, la jonction des différents éléments du store, comme par exemple des barres de tirage, peuvent présenter des difficultés techniques, et les solutions présentées actuellement ne sont pas réellement satisfaisantes pour l'utilisateur. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une solution de système d'occultation comprenant plusieurs toiles dans une même cassette, et présentant un aspect proche de celui d'une toile unique. Pour certains modes de réalisation particuliers, l'invention a également pour objectif de fournir une solution de cassette pliante pour de tels stores qui soit particulièrement fiable et facile à installer. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif d'occultation d'une surface d'un véhicule automobile, comprenant au moins deux toiles d'occultation montées sur au moins un tube enrouleur, et se déployant suivant des directions sensiblement parallèles, et des moyens de solidarisation réversible permettant de joindre entre eux deux bords voisins des parties déployées d'au moins deux desdites toiles, lesdites toiles n'étant pas jointes sur leur partie enroulée. Ainsi, les toiles sont enroulées sur les tubes enrouleurs de façon indépendantes, mais sont jointes dès qu'elles sont déployées. On conserve ainsi la qualité d'occultation d'une toile unique, tout en rendant possible de nombreuses applications, telles que le pliage de la cassette. De façon avantageuse, lesdits moyens de solidarisation sont mis en oeuvre progressivement, au fur et à mesure du déploiement desdites toiles. Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif de l'invention comprend un élément assurant la jonction desdits moyens de solidarisation desdits bords, ledit élément de jonction étant situé à proximité du ou desdits tubes enrouleurs. Avantageusement, lesdits moyens de solidarisation et ledit élément de jonction forment une fermeture à glissière. On peut noter que, selon l'approche de l'invention, l'élément de jonction reste immobile (par rapport à la cassette) et que ce sont les toiles qui se déplacent. Bien sûr de nombreux autres moyens de solidarisation progressive connus peuvent être adaptés et mis en oeuvre. Avantageusement, au moins une desdites toiles d'occultation est au moins partiellement déformable. En effet, lorsqu'elles sont enroulées, leurs bords ne sont pas en contact, alors qu'ils doivent l'être lorsque les toiles sont déployées. Pour ceci, on peut prévoir qu'au moins une desdites toiles d'occultation comporte une portion élastique portant une partie desdits moyens de solidarisation. Selon un mode de réalisation préférentiel, chacune desdites toiles est montée sur un tube enrouleur distinct. Ainsi, lesdits tubes enrouleurs peuvent notamment prendre au moins deux positions : une première position dans laquelle lesdits tubes enrouleurs sont situés sensiblement sur un même axe ; et au moins une deuxième position dans laquelle les axes desdits tubes 30 enrouleurs forment entre eux un angle non nul. Cette approche permet que lesdits tubes enrouleurs soient montés dans une cassette pliable. Dans ce cas, ladite cassette comprend avantageusement des moyens de verrouillage dans ladite première position et/ou au dans moins une desdites deuxièmes positions desdits tubes enrouleurs. Ladite cassette pliable peut notamment être formée de deux demi-cassettes articulées l'une par rapport à l'autre. Avantageusement, dans ce cas, ledit élément de jonction de fermeture à glissière comprend deux portions de jonction, montés respectivement sur l'une desdites demi-cassettes, et rapprochées l'une de l'autre lorsque lesdits tubes enrouleurs sont dans ladite première position. On dispose ainsi d'un système simple et efficace, dans lequel le curseur n'est assemblé que dans une position. Il est formé de deux moitiés, séparées l'une de l'autre lorsque la cassette est pliée. Cette approche permet de simplifier la mise en oeuvre de l'invention, et notamment de supprimer, ou au moins réduire, la nécessité d'un bord de toile élastique. Lesdites portions de jonction sont avantageusement sensiblement affleurantes avec la paroi latérale de la demi-cassette correspondante. Ceci facilite le rangement, et limite les risques de détérioration. Préférentiellement, clans la ou lesdites deuxièmes positions, chacune desdites portions de jonction maintien une extrémité des moyens de solidarisation de la toile correspondante. Ladite cassette pliable comprend également avantageusement une poignée de transport. Parmi les différentes applications de l'invention, on peut notamment citer : - les cache-bagages ; - les stores de compartimentage de coffre ; les stores d'occultation de pavillon ; - les stores d'occultation de lunette arrière ; - les stores d'occultation de pare-brise ; - les stores de protection extérieure ou intérieure de pare-brise ; - les dispositifs coupe-vent. L' invention concerne également les véhicules automobiles comprenant au 5 moins un dispositif d'occultation tel que décrit ci-dessus. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente un dispositif d'occultation selon un mode de réalisation de l'invention, en cours de déploiement ; - la figure 2 est une vue de détail des moyens de solidarisation du dispositif d'occultation de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de détail des moyens de solidarisation selon un autre mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 présente le dispositif d'occultation de la figure 1 dans une position partiellement pliée ; la figure 5 est une vue de détail du dispositif de la figure 4 ; -la figure 6 est une vue partielle d'un dispositif d'occultation selon un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 est une autre vue partielle du dispositif d'occultation de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue partielle d'un dispositif d'occultation selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, présentant une poignée, en position partiellement pliée ; la figure 9 est une autre vue partielle du dispositif d'occultation de la figure 8, en position d'utilisation ; les figures 10, 11 et 12 représentent partiellement les moyens de verrouillage en position d'utilisation d'une cassette pliable selon trois autres modes de réalisation de l'invention ; - les figures 13 et 14 sont deux vues partielles des moyens de verrouillage en position d'utilisation d'un dispositif d'occultation selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, en position d'utilisation et en position en cours de pliage, respectivement ; la figure 15 est une vue partielle d'une poignée d'un dispositif d'occultation selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, en position partiellement pliée ; - la figure 16 est une autre vue partielle du dispositif d'occultation de la figure 15, en position d'utilisation ; les figures 17 à 20 illustrent un mode de réalisation de l'invention, selon lequel la jonction des toiles est assurée par un curseur formé de deux portions de curseur : - figure 17 : cache-bagages selon l'invention, en position de travail ; figure 18 : cache-bagages de la figure 17, en cours de pliage ; figure 19 : vue du curseur en position de travail, selon un premier mode de réalisation sans palette ; - figure 20 : vue du curseur en cours de pliage, selon un second mode de réalisation avec palette. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Le principe général de l'invention repose sur des moyens de solidarisation réversible, par exemple de type fermeture à glissière, permettant de joindre deux bords voisins de toiles d'occultation au fur et à mesure de leur déploiement. Ces toiles peuvent donc être reliiées, ou solidarisées l'une à l'autre, sur leurs parties déployées alors que leurs parties enroulées ne le sont pas. Selon un mode de réalisation préférentiel, mais non exclusif, de l'invention, ces moyens de solidarisation sont associés à une cassette pliable. 6.2 Jonction des toiles Les figures 1 à 4 illustrent un système d'occultation selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 1 présente ce système dans une position d'utilisation. Ce système d'occultation comprend une cassette 1 composée de deux demi-cassettes 11 et 12 articulées l'une par rapport à l'autre. Chacune de ces demi-cassettes, respectivement 11 et 12, comprend un tube enrouleur, sur lequel est montée une toile d'occultation, respectivement 21 et 22. Des barres de tirage, respectivement 31 et 32, sont solidaires de l'extrémité de chacune des toiles 21 et 22. La cassette 1 est ainsi une cassette pliable, qui peut donc être entreposée beaucoup plus facilement qu'une cassette en une seule partie. Les deux demi-cassettes peuvent pivoter l'une par rapport à l'autre grâce à une charnière 13, représentée sur la figure 2. La figure 7 montre un autre mode de réalisation de cette charnière 13. La figure 4 représente les demi-cassettes 11 et 12 partiellement repliées. Dans la position d'utilisation du dispositif, les tubes enrouleurs sont alignés, et les barres de tirage 31 et 32 sont jointes par leur extrémité. Dans certains cas, les deux tubes peuvent ne pas être complètement alignés, par exemple lorsqu'un effet de galbe est souhaité. La figure 5 présente un exemple de mécanisme de jonction des extrémités des deux barres de tirage. Ce mécanisme comprend un doigt 51 monté mobile sur la barre de tirage 32, pouvant pénétrer dans un logement 52 dans la barre de tirage 31. Le mouvement du doigt est contrôlé par une commande 53 sur la barre de tirage 32. Dans la position d'utilisation du dispositif, les deux demi-cassettes sont verrouillées l'une à l'autre par leur extrémité. Une commande de déverrouillage 4 permet de déverrouiller ces deux demi-cassettes 11 et 12. Les figures 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 montrent des exemples de modes de réalisation de cette commande de déverrouillage 4, sur laquelle on peut agir dans le sens indiqué par la flèche 41 pour faire pivoter les demi-cassettes 1 l et 12 dans le sens indiqué par les flèches 42. La figure 14 permet également de voir un exemple de mécanisme de verrouillage composé d'un crochet solidaire d'une des demi-cassettes et pouvant pénétrer dans une lumière 44 de l'autre demi-cassette. Lorsque le dispositif est en position d'utilisation, il est possible de tirer sur les barres de tirage pour déployer les toiles 21 et 22. Ces deux toiles d'occultation se déploient alors parallèlement. Pour éviter qu'un jour apparaisse entre les bords des deux toiles d'occultation 21 et 22, au niveau du milieu de la cassette, un mécanisme de jonction des toiles est prévu. Ce mécanisme de jonction comprend des moyens de solidarisation 211 et 221 complémentaires montés sur le bord de chacune des toiles 21 et 22. Un élément de jonction 6 est prévu pour solidariser entre eux, de façon réversible, les éléments de solidarisation 211 et 221. Selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens de solidarisation 211 et 221 et l'élément de jonction 6 forment une fermeture à glissière, telle que les fermetures connues sous la marque déposée fermeture éclair . Ils peuvent également former une fermeture semblable à celles utilisées pour la fermeture de sachets plastiques, et connues notamment sous la marque déposée minigrip . Bien entendu, les moyens de solidarisation 211 et 221 et l'élément de jonction 6 peuvent également former tout autre moyen de fermeture du même type ou ayant les mêmes effets de solidarisation et de désolidarisation progressives, lors du déploiement ou du repli respectivement. Contrairement aux modes d'utilisation habituels de telles fermetures dans lesquels l'élément de jonction est mobile le long des moyens de solidarisation complémentaires qui sont essentiellement immobiles, l'élément de jonction 6 est ici relié de façon rigide à la cassette 1 (ou à tout le moins non déplaçable le long des toiles dépliées) par exemple par l'intermédiaire d'une patte de fixation 61. Les toiles 21 et 22, elles, sont mobiles lors de leur déploiement. Au fur et à mesure de leur déploiement, l'élément de jonction 6 rassemble les moyens de solidarisation 211 et 221 fixés aux bords des toiles 21 et 22 et les solidarise. Seules les parties déployées, des toiles 21 et 22 sont donc solidarisées, les parties de ces toiles étant enroulées sur les tubes enrouleurs restant indépendantes l'une de l'autre. Avant le déploiement des toiles du store, il est nécessaire d'amorcer la solidarisation, par exemple en amenant les extrémités proches des barres de tirage des moyens de solidarisation 211 et 221 dans l'élément de jonction 6. Les barres de tirage comprennent également avantageusement des moyens de liaison, qui peuvent assurer la solidarisation lorsque la cassette est dépliée. Pour que les bords des toiles d'occultation 21 et 22 puissent être jointifs, cette toile est avantageusement au moins partiellement élastique. Selon un mode de réalisation préférentiel, une bande de toile élastique est cousue sur le bord des toiles d'occultation 21 et 22 et portent les moyens de solidarisation 211 et 221. Les bords des toiles peuvent ainsi se déformer pour se rapprocher l'un de l'autre. 6.5 Autres caractéristiques et avantages Les modes de réalisation de l'invention décrits ci-dessus présentent le cas de cassettes de stores à enrouleurs pliables. Cependant l'invention peut également s'appliquer à tout autre cas de toiles d'occultation montées sur un ou plusieurs tubes enrouleurs, qui peuvent être alignés, décalés, ou former un angle entre eux, et dans lesquels il est utile de solidariser par leurs bords les toiles d'occultation. Plus de deux toiles peuvent ainsi être solidarisées les unes aux autres simultanément. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, plusieurs tubes enrouleurs sont montés dans une cassette, qui peut être pliable, sur des axes parallèles, mais distincts. Cette disposition permet que les tubes soient légèrement décalés l'un par rapport à l'autre, et que les toiles d'occultation se déploient en se chevauchant légèrement, par exemple sur une largeur d'un centimètre. La solidarisation entre les toiles peut alors se faire par une fixation du type de celles distribuées sous la marque déposé Velcro . Dans un tel cas, il peut être possible de se passer d'un élément de jonction. Selon un mode de réalisation facultatif de l'invention, illustré par les figures 8, 9, 15 et 16, les demi-cassettes 11 et 12 peuvent être munies de poignées 10 respectivement 91 et 92 (formant une seule poignée lorsque la cassette est pliée, (cf. figures 15 et 16)) permettant de faciliter le transport et l'installation du dispositif d'occultation. 6.6 Mode de réalisation à curseur séparable Un mode de réalisation avantageux de l'invention, pouvant être mis en oeuvre notamment quand les toiles d'occultation sont contenues dans des demi-cassettes distinctes, par exemple articulées l'une par rapport à l'autre, est illustré par les figures 17 à 20. Sur la figure 19, les. demi-cassettes ne sont pas illustrées, pour mieux laisser apparaître les éléments de l'invention. Sur les figures 18 et 20, qui montre le dispositif en cours de pliage, une ou plusieurs toiles sont partiellement dépliées, pour mieux illustrer l'invention. Normalement, ces toiles sont enroulées complètement lorsque le dispositif est plié. Selon ce mode de réalisation, quand les deux demi-cassettes 171, 172 portant les tubes à enrouleur sont alignés (figures 17 et 19), la jonction entre les deux bords voisins de toiles d'occultation toiles est assurée par une fermeture à glissière, dont l'élément de liaison 173, ou curseur (terme utilisé par analogie avec les fermetures à glissière classiques, bien qu'en l'occurrence cet élément reste immobile), qui assure l'assemblage des toiles 174, 175 au niveau de leur sortie de la cassette contenant le tube à enrouleur, est formé de deux demi-curseurs (ou portions de jonction) 1731, 1732. Ces deux demi-curseurs apparaissent plus clairement sur la figure 18, qui illustre les deux demi-cassettes en cours de pliage (à l'aide de l'articulation 181 reliant les deux demi-cassettes 171 et 172). Chacun de ces deux demi-curseurs 1731, 1732 est donc lié à une portion de cassette 171, 172. Quand le store est enroulé et que les deux portions de cassette ne sont pas dans l'alignement l'une de l'autre, comme le représente la figure 20, chaque demi-curseur 1731, 1732 maintient l'extrémité de la glissière liée à la toile contenue dans la portion de cassette correspondante. Quand les demi-cassettes 171, 172 sont dans l'alignement l'une de l'autre, comme le représente la figure 19, les deux demi-curseurs 1731, 1732 sont rassemblés pour former le curseur 173, ou élément de liaison, similaire à ceux utilisés couramment pour les fermetures à glissière. Si les toiles d'occultation 174, 175 sont dépliées par la suite, le curseur 173 joint les bords voisins de ces deux toiles, Lors du repli, le curseur 173 assure la séparation des deux toiles 174, 175. On constate que le fait que le curseur soit formé de deux pièces indépendantes, rapprochées l'une de l'autre, ne pose aucun problème pour la mise en oeuvre de l'invention, sans qu'il ne soit utile d'amorcer cette solidarisation. Ainsi, on utilise une technique connue, mais de façon très différente, puisque le curseur est assemblé à chaque utilisation, et reste ensuite immobile (ce sont les toiles qui se déplacent). Par ailleurs, cette approche permet de supprimer, ou à tout le moins de réduire fortement le besoin de course élastique du bord de toile. En effet, avec un curseur fixe tel que décrit précédemment, la toile doit non seulement accepter élastiquement un changement d'alignement entre sa position enroulée et sa position jointive, déroulée, mais également accepter localement, au niveau du curseur, une sur-course correspondant à sa rotation lors du repli de la cassette. Chaque demi-curseur 1731, 1732 est affleurant avec la paroi 176, 177 de la demi-cassette correspondante, et ne risque donc pas d'être détérioré lorsque la cassette est pliée, ni de s'accrocher avec un élément extérieur et/ou perturber le rangement de la cassette. Aucune manipulation supplémentaire n'est nécessaire, tant au pliage qu'au dépliage, pour mettre en oeuvre ou désactiver la fermeture à glissière. Comme déjà décrit précédemment, deux approches peuvent être mise en oeuvre, illustrées respectivement par les figures 19 et 20. Dans le cas de la figure 19, les moyens d'occultation comprennent uniquement deux toiles (entraînées le cas échéant par des barres de tirage). Dans le cas de la figure 20, les moyens d'occultation présentent en outre des palettes d'occultation rigides 201, 202, assurant également la fonction de barre de tirage. Dans ce cas, les deux palettes 201 et 202 sont reliées par une articulation 203, s'étendant dans le prolongement de l'articulation 204 des deux demi-cassettes.5
L'invention concerne un dispositif d'occultation d'une surface d'un véhicule automobile, comprenant au moins deux toiles d'occultation (21, 22) montées sur au moins un tube enrouleur, et se déployant suivant des directions sensiblement parallèles.Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens de solidarisation (211, 221) réversible permettant de joindre entre eux deux bords voisins des parties déployées d'au moins deux des toiles (21, 22), les toiles (21, 22) n'étant pas jointes sur leur partie enroulée.
1. Dispositif d'occultation d'une surface d'un véhicule automobile, comprenant au moins deux toiles d'occultation (21, 22) montées sur au moins un tube enrouleur (11, 12), et se déployant suivant des directions sensiblement parallèles, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de solidarisation (211, 221) réversible permettant de joindre entre eux deux bords voisins des parties déployées d'au moins deux (lesdites toiles (21, 22), lesdites toiles (21, 22) n'étant pas jointes sur leur partie enroulée. 2. Dispositif d'occultation selon la 1 caractérisé en ce que lesdits moyens de solidarisation (211, 221) sont mis en oeuvre progressivement, au fur et à mesure du déploiement desdites toiles (21, 22). 3. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend un élément assurant la jonction desdits moyens de solidarisation (211, 221) desdits bords, ledit élément de jonction (6) étant situé à proximité du ou desdits tubes enrouleurs (11, 12). 4. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de solidarisation (211, 221) et ledit élément de jonction (6) forment une fermeture à glissière. 5. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une desdites toiles d'occultation (21, 22) est au 25 moins partiellement déformable. 6. Dispositif d'occultation selon la 5, caractérisé en ce qu'au moins une desdites toiles d'occultation (21, 22) comporte une portion élastique portant une partie desdits moyens de solidarisation (211, 221). 7. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 6, 30 caractérisé en ce que chacune desdites toiles (21, 22) est montée sur un tubeenrouleur (11, 12) distinct. 8. Dispositif d'occultation selon la 7, caractérisé en ce que lesdits tubes enrouleurs (11, 112) peuvent prendre au moins deux positions : une première position dans laquelle lesdits tubes enrouleurs (11, 12) sont situés sensiblement sur un même axe ; et au moins une deuxième position dans laquelle les axes desdits tubes enrouleurs (11, 12) forment entre eux un angle non nul. 9. Dispositif d'occultation selon la 8, caractérisé en ce que lesdits tubes enrouleurs (11, 12) sont montés dans une cassette pliable (1). 10. Dispositif d'occultation selon la 9, caractérisé en ce que ladite cassette pliable (1) est formée de deux demi-cassettes articulées l'une par rapport à l'autre. 11. Dispositif d'occultation selon les 4 et 10, caractérisé en ce que ledit élément de jonction comprend deux portions de jonction, montés respectivement sur l'une desdites demi-cassettes, et rapprochées l'une de l'autre lorsque lesdits tubes enrouleurs sont dans ladite première position. 12. Dispositif d'occultation selon la 1l, caractérisé en ce que lesdites portions de jonction sont sensiblement affleurantes avec la paroi latérale de la demi-cassette correspondante. 13. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce que dans la ou lesdites deuxièmes positions, chacune desdites portions de jonction maintien une extrémité des moyens de solidarisation de la toile correspondante. 14. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisé en ce que ladite cassette (1) comprend des moyens de verrouillage dans ladite première position et/ou dans au moins une desdites deuxièmes positions desdits tubes enrouleurs (11, 12). 15. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que ladite cassette comprend une poignée de transport (91, 92). 16. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 15,caractérisé en ce qu'il appartient au groupe comprenant : les cache-bagages; les stores de compartimentage de coffre ; les stores d'occultation de pavillon ; - les stores d'occultation de lunette arrière ; les stores d'occultation de pare-brise ; - les stores de protection extérieure ou intérieure de pare-brise ; - les dispositifs coupe-vent. 17. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 16, comprenant au moins deux toiles d'occultation montées sur au moins un tube enrouleur, et se déployant suivant des directions sensiblement parallèles, et des moyens de solidarisation réversible permettant de joindre entre eux deux bords voisins des parties déployées d'au moins deux desdites toiles, lesdites toiles n'étant pas jointes sur leur partie enroulée.
B
B60
B60J,B60R
B60J 3,B60R 5
B60J 3/02,B60R 5/04
FR2892486
A1
VALVE A OUVERTURE AMORTIE
20,070,427
La présente invention concerne une , comprenant un corps de valve, avec une voie d'entrée et une voie de sortie, une tige de soupape apte à se déplacer entre une position fermée dans laquelle ladite tige coopère avec un siège de soupape pour isoler les voies d'entrée et de sortie et une position ouverte dans laquelle la tige est écartée du siège pour mettre les voies d'entrée et de sortie en communication, la valve comprenant une chambre de commande d'ouverture pour la tige de soupape apte à être alimentée en fluide pour solliciter la tige de soupape vers sa position ouverte, un ressort de rappel pour solliciter la tige de soupape vers sa position fermée, un piston apte à coulisser dans le corps selon un déplacement de fermeture pour solliciter un contact entre la tige de soupape et le siège, et des moyens de commande hydraulique du déplacement du piston comprenant une restriction pour différer le déplacement de fermeture du piston par rapport au déplacement de la tige de soupape vers sa position ouverte. L'invention s'applique en particulier à une valve utilisée comme limiteur de pression, c'est-à-dire qui, lorsque la pression à la voie d'entrée atteint une pression limite déterminée, s'ouvre pour relier la voie d'entrée à la voie de sortie et limiter ainsi la pression dans la conduite reliée à la voie d'entrée. En particulier, un tel limiteur de pression est utilisé dans le circuit hydraulique d'alimentation d'un moteur hydraulique, en étant relié aux conduites principales d'alimentation et d'échappement de ce moteur, pour limiter la pression dans ces dernières. Plus précisément, la valve selon l'invention est en particulier une valve de limitation de pression utilisée dans le circuit hydraulique d'alimentation d'un moteur hydraulique destinée à entraîner une masse d'inertie importante. En effet, dans un tel cas, il existe un risque accru de montée en pression brutale dans la conduite principale d'alimentation lors du démarrage du moteur, et de montée en pression brutale dans la conduite d'échappement lors du freinage du moteur. Ces montées en pression sont dues à l'inertie de la masse qui est entraînée. Les valves de limitation de pression classiques présentent l'inconvénient de générer des à-coups importants, du fait de ces montées en pression brutales. En effet, le temps de réponse d'une valve est en général tel que celle-ci s'ouvre alors que le seuil de pression à la voie d'entrée de la valve a déjà été dépassé. L'ouverture de la valve provoque alors une chute brutale de la pression à la voie d'entrée pour la ramener à la pression cible de limitation, et donc un à-coup désagréable. Pour remédier à ces inconvénients des valves classiques, DE 40 33 301 divulgue une valve de limitation de pression à ouverture amortie du type cité en préambule. En effet, cette valve s'ouvre à partir d'un premier seuil intermédiaire inférieur au tarage nominal correspondant à la limitation de pression cible, et permet ensuite une montée progressive de la pression à la voie d'entrée, jusqu'à la pression nominale de tarage. Plus précisément, dans cette valve connue, la tige de soupape peut être écartée de son siège fixe pour ouvrir la valve dès que la pression à la voie d'entrée atteint une valeur intermédiaire correspondant au tarage initial du ressort de rappel de cette tige de soupape. Le piston est disposé autour de la tige de soupape et est en appui sur l'extrémité arrière du ressort, de sorte que ce piston, lorsqu'il est déplacé, augmente les efforts de rappel exercés par le ressort sur la tige de soupape, pour rappeler cette dernière contre son siège. Le déplacement du piston est commandé par l'alimentation en fluide d'une chambre de commande, située à l'arrière du ressort, et reliée à la voie d'entrée par le centre de la tige de soupape, par l'intermédiaire d'une restriction. Le déplacement du piston dans le sens comprimant le ressort ne peut s'opérer qu'au prix de la vidange d'une chambre d'amortissement, cette vidange étant ralentie dans la mesure où elle est réalisée par les passages restreints. Cette particularité permet de retarder le déplacement du piston pour qu'il intervienne après l'ouverture de la valve due au déplacement de la tige de soupape. Lorsque la pression augmente à la voie d'entrée, à partir de la pression de tarage du ressort, plusieurs cycles se produisent pendant lesquels la soupape est tour à tour écartée de son siège en étant déplacée dans une première direction sous l'effet de la pression et rappelée en direction inverse pour venir à nouveau buter contre son siège, sous l'effet de rappel conjugué du piston et du ressort. Ces cycles se réalisent successivement jusqu'à ce que le piston vienne en butée contre un étagement du corps de soupape, position dans laquelle la compression du ressort correspond au tarage nominal de la valve de limitation de pression, de sorte que la valve reste normalement ouverte tant que la pression à sa voie d'entrée est au moins égale à cette pression nominale de tarage. La valve de DE 40 33 301 présente l'inconvénient d'avoir une structure complexe notamment parce que, pour commander le déplace-ment du piston qui lui-même provoque la compression additionnelle du ressort de rappel de la tige de soupape, il faut réaliser dans le corps de valve plusieurs passages de dimensions précises, pour l'alimentation de la chambre de commande et la vidange de la chambre d'amortissement. La longueur de ces passages est significative puisque les chambres de commande et d'amortissement du piston sont situées en arrière du ressort, dans des positions éloignées de la voie d'entrée, qui alimentent ces chambres. La présente invention vise à améliorer cet état de la technique en proposant une valve à ouverture amortie, pouvant notamment être utilisée comme limiteur de pression, ayant une structure plus simple et plus compacte. Au sens de la présente invention, le fait que l'ouverture est amortie signifie qu'avant une ouverture totale de la valve, celle-ci est partiellement ouverte de manière à maîtriser dans le temps, la perte de charge entre les voies d'entrée et de sortie, sans faire brutalement diminuer cette perte de charge. En d'autres termes, la diminution de la perte de charge est amortie. Ce but est atteint grâce au fait que le siège de soupape est formé sur le piston, ce dernier présentant un alésage dans lequel est disposée coulissante la tige de soupape. Selon l'invention, le siège de soupape est mobile. Ainsi, lorsque la pression dans la chambre de commande d'ouverture pour la tige de soupape atteint la valeur de tarage du ressort de rappel de cette tige, celle-ci s'écarte dans un premier temps de son siège pour permettre l'ouverture de la valve. Toutefois, grâce à ses moyens de commande hydrauliques, le piston peut alors se déplacer de telle sorte que le siège "rattrape" la tige de soupape pour refermer la valve. Si la pression continue à augmenter dans la chambre de commande d'ouverture pour la tige de soupape, celle-ci s'écarte à nouveau de son siège, puis ce dernier "rattrape" à nouveau la tige de soupape. L'invention reprend donc le principe ouverture/fermeture de la valve selon des cycles jusqu'à son ouverture maximale, pour rendre cette ouverture progressive. Toutefois, contrairement à DE 40 33 301, le siège de la soupape est mobile, et c'est ce siège qui se déplace pour rattraper la tige de soupape et refermer la valve à la fin de chaque cycle. Ainsi, la tige de soupape n'est pas en elle-même animée de mouvements de va-etvient pour alternativement ouvrir et refermer la valve lors de chaque cycle, mais elle se déplace toujours dans le même sens, et est rattrapée par le siège qui se déplace également dans le même sens. Le fonctionnement est donc plus simple que dans DE 40 33 301, ce qui permet de limiter la durée des cycles d'ouverture/fermeture puisqu'il n'est pas nécessaire, au sein de chaque cycle, d'inverser le déplacement de la tige de soupape. Ainsi, l'amortissement est rendu plus progressif que dans DE 40 33 301. De plus, le piston sur lequel est formé le siège de la soupape n'agit pas directement sur le ressort de tarage. Ses moyens de commande hydraulique peuvent être extrêmement simples, et situés au voisinage de la voie d'entrée, sans nécessité des usinages complexes. Avantageusement, la chambre de commande d'ouverture pour la tige de soupape est ménagée dans le piston et les moyens de commande hydraulique du déplacement du piston comprennent une chambre de commande de fermeture pour le piston qui communique avec ladite chambre de commande d'ouverture pour la tige de soupape. Grâce à ces dispositions, c'est la même source de fluide qui alimente la chambre de commande d'ouverture pour la tige de soupape et la chambre de commande de fermeture pour le piston. Les sections d'alimentation de ces chambres et les sections respectives de poussée du fluide sur la tige de soupape et sur le piston peuvent être telles que la tige de soupape SE) déplace plus rapidement que ce piston, pour ouvrir la valve avant que le piston n'ait pu rattraper cette tige pour la refermer. Toutefois, comme on le verra dans la suite, les moyens de commande hydraulique du déplacement du piston comprennent avantageusement une chambre d'amortissement, qui ralentit le déplacement de fermeture du piston. En particulier, la restriction précitée sert à limiter la circulation de fluide dans le sens de la vidange de cette chambre, nécessaire au déplacement de fermeture du piston. Avantageusement, la chambre de commande d'ouverture pour la tige de soupape communique avec la voie d'entrée. Dans ce cas, la valve à ouverture amortie est en particulier utilisée comme limiteur de pression. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif sur les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 montre un exemple de circuit pouvant utiliser deux valves conforrnes à l'invention comme limiteurs de pression ; - la figure 2 est une vue en coupe axiale d'une valve selon l'invention ; - la figure 3 est un agrandissement de la zone III de la figure 2 ; et - la figure 4 est un agrandissement de la zone IV de la figure 2. Le circuit de la figure 1 comprend une pompe P, pour l'alimentation en fluide d'un moteur hydraulique M, par deux conduites principales 1, 2 qui servent respectivement à l'alimentation et à l'échappement en fonction de la position d'un sélecteur S. Bien qu'on ait représenté un circuit ouvert (la conduite d'échappement étant reliée à un réservoir R à la pression atmosphérique ou à très faible pression) un circuit fermé est également envisageable. Deux limiteurs de pression classiques 5 servent à limiter la pression dans la conduite principale d'alimentation. Leurs voies d'entrées respectives, 1' et 2', sont respectivement reliées aux conduites 1 et 2, tandis que leurs voies de sorties respectives, 3' et 4', sont reliées à des moyens de gavage G par une conduite 6. Selon une variante classique les limiteurs de pression 5 peuvent avoir leurs voies d'entrée respectives reliées respectivement aux conduites 1 et 2 tandis que leurs voies de sortie respectives sont reliées respectivement aux conduites 2 et 1. Il s'agit de montages classiques pour lesquels deux valves selon l'invention peuvent avantageusement remplacer les limiteurs de pression 5. La valve de l'invention peut également être utilisée comme limiteur de pression pour un circuit du type décrit dans la demande de brevet français n 04 07910 (non publiée), en étant reliée à un sélecteur qui, selon sa position, permet de raccorder à l'entrée de cette valve celle des conduites principales du circuit qui est à la plus haute pression. La valve 8 représentée sur la figure 2 comporte un corps de valve 10 ayant une voie d'entrée 12 et une voie de sortie 14. En l'espèce, ce corps de valve peut être fixé, par exemple par vissage grâce à une portée cylindrique filetée 10A qu'il présente, dans un élément 16 tel qu'une partie du carter d'un moteur hydraulique. La voie d'entrée 12 est en l'espèce formée à l'extrémité 10B du corps de valve qui est située à l'intérieur de cet élément 16, tandis que la voie de sortie 14 communique avec un perçage 14A de l'élément 16. La valve comporte une tige de soupape 18 mobile et un siège de soupape 20, qui est formé à l'extrémité d'un piston 22 et qui est donc également mobile. La valve comprend une chambre de commande d'ouverture 24 pour la tige de soupape qui, lorsqu'elle est alimentée en fluide, sollicite un déplacement de la tige de soupape dans la direction F, c'est-à-dire vers sa position ouverte dans laquelle elle est écartée du siège 20. Un ressort de rappel 26 est disposé dans le corps de valve, pour avoir un effet antagoniste de celui de l'alimentation en fluide de la chambre 24, en tendant à déplacer la tige de soupape en sens inverse du sens F, pour la rappeler vers sa position fermée, contre le siège. Comme indiqué précédemment, le siège de soupape est formé sur le piston 22, à une extrémité de ce dernier. Plus précisément, la tige de soupape est engagée dans un alésage 22A que présente le piston, et cette tige présente une tête élargie 18A qui porte contre le bord de l'alésage 22A, formant le siège 20, pour refermer la valve lorsque la tige de soupape est déplacée dans le sens inverse du sens F par rapport au piston ou lorsque le piston est déplacé dans le sens F par rapport à la tige de soupape. Le déplacement du piston 22 est commandé par des moyens de commande hydraulique. Dans l'exemple représenté, ces moyens de commande comprennent une chambre de commande de fermeture 28 pour le piston, qui est en l'espèce réalisée directement à l'extrémité 10B du corps 10 située en communication avec la voie d'entrée 12. En effet, cette extrémité 10B est ouverte et l'on voit que le piston passe à travers ladite extrémité. Ces moyens de commande hydraulique comprennent également une chambre d'amortissement 30, dont on précisera la conformation dans la suite. La chambre de commande d'ouverture 24 pour la tige de soupape est ménagée dans le piston et communique avec la chambre de commande de fermeture 28 pour le piston. Plus précisément, le piston présente une queue 22B, située à son extrémité opposée au siège 20. L'alésage 22A traverse le piston de part en part et la chambre 24 est ménagée dans un tronçon de cet alésage qui s'étend entre un bouchon 32 de fermeture et l'extrémité arrière 18B de la tige de soupape 18, opposée à sa tête élargie 18A. L'alimentation en fluide de la chambre de commande d'ouver- ture 24 pour la tige de soupape est réalisée comme suit. Le piston présente au 'moins une fenêtre 34 (deux fenêtres en l'espèce) qui est disposée entre l'alésage 22A et une partie périphérique 22C de ce piston qui est située dans la chambre de commande 28. En l'espèce, cette partie périphérique 22C est ménagée, sur la périphérie externe du piston, entre sa portion de contact 22D qui coopère avec la périphérie interne du corps de valve 10, et sa queue 22B. De son côté, la tige de soupape 18 présente une portée axiale 18C qui coopère avec une portion de guidage de l'alésage 22A, située entre la chambre de commande 24 et la fenêtre 34. Comme on le voit sur le détail de la figure 4, un jeu j est ménagé entre cette portée axiale et cette portion de guidage, ce qui permet la communication entre la chambre 24 et la chambre 28. Le jeu j peut être réalisé simplement par un léger sousdimensionnernent du diamètre de la portée axiale 18C par rapport à celui de la portion de guidage de l'alésage 22A. La communication entre la chambre de commande 28 pour le piston et la chambre de commande 24 d'ouverture pour la tige de soupape peut être réalisée par tout autre moyen approprié (stries ou cannelures axiales sur la portée axiale 18C pour faire communiquer la fenêtre 34 et la chambre 24 ou suppression du bouchon 32 de manière à permettre une alimentation et une vidange aisées de cette chambre 24). Cependant la réalisation représentée présente l'avantage d'éviter les vibrations. On relève que, entre la portée axiale 18C et la tête 18A, la tige de soupape présente une portion de cou 18D légèrement plus étroite, pour favoriser le passage non restreint de fluide entre la voie d'entrée 12 et la voie de sortie 14 de la valve lorsque la tête 18A est écartée du siège. Les stries ou cannelures précédemment évoquées s'étendent, lorsqu'elles sont présentent, sur l'intégralité de la portée axiale, entre ce cou 18D et l'extrémité arrière 18B de la tige 18. Les dimensions respectives de la tige de soupape 18 et du piston 22 (notamment en ce qui concerne leurs surfaces respectivement exposées au fluide contenu dans les chambres 24 et 28 et le jeu j précité), et le tarage du ressort 26 sont déterminés de telle sorte que lorsque la pression augmente à la voie d'entrée 12, et donc dans les chambres 28 et 24, la tige de soupape réagit très rapidement à cette augmentation de pression se déplaçant dans le sens F, avant le déplacement du piston 122 dans le même sens. La présence de la chambre d'amortissement 30 favorise ce séquençage des déplacements relatifs de la tige de soupape 18 et du piston 22. En effet, pour permettre le déplacement du piston dans le sens F, il faut que du fluide s'évacue hors de la chambre 30, cette évacuation étant opérée par l'intermédiaire d'une restriction 36. Plus précisément, comme on le voit mieux sur la figure 3, le corps de valve 10 présente une paroi annulaire interne 38 ayant un perçage 40 dans lequel est engagée une extension axiale 22E du piston, qui porte le siège de soupape 20 à son extrémité libre. La portion de contact 22D du piston coopère quant à elle avec la périphérie interne du corps de valve 10 du côté de cette paroi annulaire interne 38 qui est opposé à la voie de sortie 14. La chambre d'amortissement 30 est ménagée entre cette paroi annulaire interne et cette portion 22D du piston. La restriction 36 est disposée entre la chambre d'amortissement 30 et la voie de sortie 14 et, plus précisément, dans la paroi annulaire interne 38 qui présente à cet effet un perçage additionnel approprié. Comme on le voit sur la figure 2, la portion 22D du piston est équipée d'un joint d'étanchéité 42 qui assure un contact étanche entre la périphérie externe de ce piston et la périphérie interne du corps de valve 10. La chambre d'amortissement 30 est donc située à l'avant de la portion 22D du piston dans son sens de déplacement F. Il faut noter que l'extension axiale 22E précitée contribue au guidage du déplacement du piston en coopérant avec la paroi du perçage 40 dans lequel elle s'étend. Si l'on considère le piston depuis son siège 20 jusqu'à son extrémité opposée, on constate qu'il comporte successivement l'extension axiale 22E, la portion 22D de diamètre augmenté formant un flasque, et la portion de queue 22B. Les fenêtres 34 s'étendent entre la portion 22D et cette portion de queue 22B. La valve comporte un clapet anti-retour 44, mieux visible sur la figure 3, qui autorise une circulation de fluide sensiblement non restreinte entre la voie de sortie 14 et la chambre d'amortissement 30, dans le sens de l'alimentation en fluide de cette chambre. En l'espèce, ce clapet anti- retour est disposé dans la paroi annulaire interne 38 qui présente à cet effet un perçage additionnel approprié. Ainsi, la circulation du fluide dans le sens sortant de la chambre 30 est limitée par la restriction 36, tandis que l'alimentation en fluide de cette chambre est sensiblement libre. Le fonctionnement de la valve est décrit ci-après. Lorsque la pression augmente dans la chambre 28 et dans la chambre 24, jusqu'à ce que la pression dans la chambre 24 atteigne le tarage du ressort 26, la tige de soupape 18 est déplacée dans le sens F pour ouvrir la valve. Toutefois, du fluide s'échappant de la chambre d'amortissement 30 de manière restreinte, le piston 22 peut ensuite se déplacer également dans le sens F pour rattraper la tête 18A de la tige de soupape 18 et refermer la valve. Si la pression continue à augmenter dans les chambres 28 et 24, la tige de soupape se déplace à nouveau dans le sens F pour ouvrir la valve, et celle-ci a été ensuite refermée par un déplacement du piston consécutif à l'évacuation de fluide hors de la chambre 30. Ces déplacements successifs peuvent se poursuivre jusqu'à ce que le piston ait atteint sa position maximum, dans laquelle il vient en butée contre la paroi annulaire 38. Lorsque la valve est ainsi complètement ouverte, elle permet une communication non restreinte entre la voie d'entrée 12 et la voie de sortie 14 en particulier, s'agissant d'un limiteur de pression, pour limiter la pression du fluide en entrée en évacuant le volume de fluide en excès à la voie d'entrée 12 vers la voie de sortie 14. S'il est nécessaire de fermer rapidement la valve, en particulier en raison d'une diminution de la pression à la voie d'entrée 12, ceci est rendu possible grâce au fait que la chambre d'amortissement 30 est alimentée sans restriction, ce qui sollicite un déplacement du piston dans le sens opposé au sens F, le ressort 26 repoussant quant à lui la tige de soupape dans le même sens, tandis que, la pression ayant diminué à la voie d'entrée 12 par rapport au tarage de la valve, les chambres de commande 24 et 28 n'empêchent pas ce déplacement. On voit sur la figure 2 que le ressort 26 porte une cale de rappel 46 qui est en appui contre la tête de la tige de soupape. En l'espèce, cette tête est convexe, tandis que la cale de rappel 46 présente un renfoncement de calage 46A pour cette tête, ce qui permet un centrage entre le ressort et la tige de soupape, lors du déplacement de cette dernière. Le tarage du ressort peut être modifié par une vis de réglage 48, déplaçable dans un bouchon 50 du corps de valve et coopérant avec l'extrémité du ressort opposée à la cale 46
La valve comprend un corps de valve (10) avec une voie d'entrée (12) et une voie de sortie (14), une tige de soupape (18), un siège de soupape (20), une chambre de commande d'ouverture (24) pour la tige de soupape dont l'alimentation en fluide sollicite la tige dans le sens de l'ouverture de la valve, un ressort de rappel (26) d'effet antagoniste, un piston (22) apte à coulisser dans le corps pour solliciter un contact entre la tige de soupape (18) et le siège (20) et des moyens de commande hydraulique du déplacement du piston comprenant une restriction (26) pour différer son déplacement de fermeture. Le siège de soupape (20) est formé sur le piston (22), ce dernier présentant un alésage (22A) dans lequel est disposée coulissante la tige de soupape (18).
1. Valve à ouverture amortie, comprenant un corps de valve (10), avec une voie d'entrée (12) et une voie de sortie (14), une tige de soupape (18) apte à se déplacer entre une position fermée dans laquelle ladite tige coopère avec un siège de soupape (20) pour isoler les voies d'entrée et de sortie et une position ouverte dans laquelle la tige est écartée du siège pour mettre les voies d'entrée et de sortie (12, 14) en communication, la valve comprenant une chambre de commande d'ouverture (24) pour la tige de soupape apte à être alimentée en fluide pour solliciter la tige de soupape vers sa position ouverte, un ressort de rappel (26) pour solliciter la tige de soupape vers sa position fermée, un piston (22) apte à coulisser dans le corps (10) selon un déplacement de fermeture pour solliciter un contact entre la tige de soupape (18) et le siège (20), et des moyens (28, 30) de commande hydraulique du déplacement du piston comprenant une restriction (36) pour différer le déplacement de fermeture du piston (22) par rapport au déplacement de la tige de soupape (18) vers sa position ouverte, caractérisée en ce que le siège de soupape (20) est formé sur le piston (22), ce dernier présentant un alésage (22A) dans lequel est disposée coulissante la tige de soupape (18). 2. Valve selon la 1, caractérisée en ce que la chambre de commande d'ouverture (24) pour la tige de soupape (18) est ménagée dans le piston (22) et en ce que les moyens de commande hydraulique du déplacement du piston comprennent une chambre de commande de fermeture (28) pour le piston (22) qui communique avec ladite chambre de commande d'ouverture (24) pour la tige de soupape. 3. Valve selon la 2, caractérisée en ce que le piston (22) présente au moins une fenêtre (34) disposée entre l'alésage (22A) et une partie périphérique (22C) du piston (22) qui est située dans la chambre de commande de fermeture (28) pour le piston, et en ce que la tige de soupape (18) présente une portée axiale (18C) apte à coopérer avec une portion de guidage de l'alésage (22A) située entre la chambre de commande d'ouverture (24) pour la tige de soupape et ladite fenêtre (34), un jeu (j) ménagé entre ladite portée axiale (18C) et ladite portion de guidage permettant la communication entre la chambre de commanded'ouverture (24) pour la tige de soupape (18) et la chambre de commande de fermeture (28) pour le piston (22). 4. Valve selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la chambre de commande d'ouverture (24) pour la tige de soupape (18) communique avec la voie d'entrée (12). 5. Valve selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que corps de valve (10) présente une paroi annulaire interne (38) ayant un perçage (40), en ce que le piston (22) présente une extension axiale (22E), qui porte le siège de soupape (20) et qui est engagée dans ledit perçage, et une portion de contact (22D) qui coopère avec la périphérie interne du corps de valve (10) d'un côté de ladite paroi annulaire interne opposé à la voie de sortie (14), en ce que les moyens de commande hydraulique du déplacement du piston comprennent une chambre d'amortissement (30) qui est ménagée entre ladite paroi annulaire interne (38) et ladite portion de contact (22D) du piston (22) et en ce que la restriction (36) est disposée entre la chambre d'amortissement (30) et la voie de sortie (14). 6. Valve selon la 5, caractérisée en ce que la restriction (36) est disposée dans la paroi annulaire interne (38). 7. Valve selon la 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle comporte un clapet anti-retour (44) autorisant une circulation de fluide sensiblement non restreinte entre la voie de sortie (14) et la chambre d'amortissement (30) dans le sens de l'alimentation en fluide de ladite chambre. 8. Valve selon la 7, caractérisée en ce que le clapet antiretour (44) est disposé dans la paroi annulaire interne (38). 9. Valve selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le ressort (26) porte une cale de rappel (46) qui est en appui contre la tête (18A) de la tige de soupape (18). 10. Valve selon la 9, caractérisée en ce que la tête (18A) de la tige de soupape (18) est convexe, tandis que la cale de rappel (46) présente un renfoncement de calage pour ladite tête.
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